PDF Vectoriel 300*2400 - Ville, Rail & Transports
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1. sein de l Union sur la question du chef de file Sondermann klein Horst BECKER secr taire d Etat parlementaire de la Rh nanie du Nord Westphalie en Allemagne charg des Transports au minist re de l Economie de l Energie du B timent et du Logement de la Construction et du Transport Depuis 2005 nous avons une tarification int gr e En Rh nanie du Nord Westphalie Nordrhein Westfalen NRW plus de 2 4 milliards de per sonnes effectuent des transports en bus et train sur pratiquement 21 milliards de kilom tres par an De tels besoins ne peuvent tre satisfaits sans l action d une autorit publique qui coor donne l ensemble des politiques de mobilit l chelon d un territoire Ce r le est d tenu par les L nder qui depuis le 1 janvier 1996 ont la responsabilit d orga niser la planification et l am nagement des transports en commun On parle depuis cette date de la r gionalisation des transports en commun Le Land g re directement l organi sation du r seau ferro entre elles Ils circulent d j dans la plupart des cas selon des horaires cadenc s contribuant ainsi largement au d veloppement des trans ports en commun dans l ensemble du Land Dans le cadre de sa politique des transports le Land Rh nanie du Nord Westphalie a depuis longtemps d j introduit des tarifs communs aux diverses r gions par la cr ation de soci t s de transports en commun Au sei2. Les cahiers du Les enjeux de la coop ration institutionnelle dans les transports e Coop ration mode d emploi e Les outils de la coop ration institutionnelle entre AOT e Quand l informel s av re un choix gagnant e P les m tropolitains m tropoles ce qu a chang la r forme de 2010 e La coop ration l preuve du concret e Faut il un chef de file la coop ration institutionnelle 93 b p pe D D o p gt p GIE Objectif transport public Illustration Marc Gauthier F vrier 2012 Agence Verte Transports 202 Organis par Publics The European Mobility Exhibition R SERVATION DES STANDS IM R GIE T l 33 0 1 40 24 04 30 Email s lealimpub fr En collaboration avec En partenariat avec Partenaire presse GIE Objectif transport public Groupement des Autoriti Uni d Responsables de Transpor GART UTP pupies e v GROUPE s NONI a UIP ALSTOM carcept prev Q RATP LAE Qveoua TRANSDEV JON LES CAHIERS DU GART IV COOP RATION MODE D EMPLOI V LES OUTILS DE LA COOP RATION INSTITUTIONNELLE ENTRE AOT QUAND L INFORMEL S AV RE UN CHOIX GAGNANT X P LES M TROPOLITAINS M TROPOLES CE QU A CHANG LA R FORME DE 2010 LA COOP RATION L PREUVE DU CONCRET FAUT IL UN CHEF DE FILE LA COOP RATION INSTITUTIONNELLE LES CAHIERS DU GART Directeur de la publication Rolan
3. de la Charente Maritime Les d partements ne doivent pas abandonner la comp tence transport Comment analysez vous le retrait pro gramm en 2015 des d partements de tous les syndicats mixtes de transport urbain Dominique Bussereau La clause de comp tence g n rale a t supprim e par la loi de r forme des collectivit s territoriales dans le but d am liorer la lisibilit de l action publique Cela tant dit cette clause per mettait aux d partements d intervenir au sein de syndicats mixtes de transports urbains sur des territoires o l imbrication de l urbain et du p riurbain est une r alit d partementale Cette intervention est l gi time et il aurait t sans doute pr f rable qu une exception soit main tenue l article 73 de la r forme des collectivit s territoriales de fa on ce que les d partements puissent maintenir leur participation aux syn dicats mixtes de transports urbains s ils la jugent incontournable Je fais partie de ceux qui pensent que quoi qu il arrive cette loi devra rapidement tre retouch e de fa on ne pas arriver des situations de blocage ce qui permettra de r introduire cette exception Par ailleurs je suis aussi convaincu que nous n avons pas explor toutes les ressources des autres formes de coop ration interinstitutionnelles qui nous permettent tels les syndicats mixtes de type SRU de coordonner l action transport sur des territoires interd pendant
4. tabli PTU Les d partements g rent les transports routiers non urbains de personnes ainsi que les transports scolaires hors PTU Les r gions organisent quant elles les transports ferroviaires et certaines lignes de cars A quoi doit on ajouter enfin le r le d autorit organisatrice que joue l Etat notamment avec les trains d quilibre du territoire TET Cette r partition fragment e ne va pas sans transport Afin de pallier cette situation et met poser probl me en termes de coh rence et tre en place des politiques plus ambitieuses de coordination entre AOT La superposition des regroupements d A T ont vu le jour sous de plusieurs structures sur un m me territoire diff rentes formes des plus organis es aux peut complexifier la lisibilit des syst mes de plus informelles d emploi Des domaines de coop ration tr s vari s Le champ d action des coop rations peut aller de simples am nagements d horaires la cr ation d un nouveau r seau de transport en commun Entre ces deux extr mit s les AOT se regroupent galement pour mutualiser cer tains outils information multimodale coordi nation de services ou mise en place de plate forme intermodale tarification qu il s agisse de la mise uvre d abonnements combin s ou d une tarification mise en place d un sys t me billettique billet unique billettique crois e ou int gr e etc De la valorisation du territoire au d velop pement dur
5. AOT du territoire la r gion les deux d partements et les sept AOTU Cr en 2000 sans statut ni convention particuli re son p rim tre d action n en est pas moins sensiblement le m me que celui des syndicats mixtes SRU Son fonctionne ment semble satisfaire l ensemble de ses membres et aucun projet d volution vers une forme plus institutionnalis e n est pour l heure envisag Autres r gions autres formats la Haute Nor mandie o Atoumod regroupe l ensemble des AOT sur la base d une charte d intermodalit puis d un protocole de gouvernance fixant notamment les cl s de r partition des finan cements engag s Sans faire l objet d une ins titutionnalisation pouss e Atoumod a permis l mergence de projets tr s op rationnels tels que la mise en place d une billettique inter modale ou prochainement d un syst me d in formation multimodale Dans les Bouches du Rh ne c est une association loi 1901 le Pilote cr e en 1999 Destin e initialement d velopper un outil technique d information multimodale voiture transports collectifs cette structure a permis la collaboration au sein d une m me structure des AOT des op ra teurs et m me de l Etat Les actions du Pilote ayant d montr l ensemble des acteurs locaux l int r t de recourir un fonctionne ment collaboratif une structure institutionnali s e sous la forme d un syndicat mixte de type SRU a ensuite Olivier Mir
6. bien plus complexe qu elle n y para t Si l ensemble des acteurs s accordent sur la n cessit de faire voluer la relation entre AOT bien peu se retrouvent sur la solution adopter La collectivit chef de file quelle r alit juridique La r forme constitutionnelle de 2003 dite acte Il de la d centralisation a introduit dans la Constitution une disposition permet tant de coordonner les actions communes de plusieurs collectivit s lorsque l exercice d une comp tence n cessite le concours de plu sieurs d entre elles art 72 5 Cette disposition fut ensuite traduite dans la loi du 13 ao t 2004 attribuant le d veloppement cono mique la r gion et l action sociale au d par tement Notons qu une seule et m me notion recouvre deux responsabilit s diff rentes alors que le d partement se voit confier la res ponsabilit de la conception et de la mise en uvre de la politique d action sociale per sonnes g es la r gion ne dispose que d un r le g n ral de coordination Par ailleurs ce texte n tablit aucun pouvoir de tutelle au pro fit de la collectivit chef de file Son pouvoir reste d nu de toute contrainte juridique Nul n est besoin d invoquer Pascal pour souligner l impuissance du droit sans la coercition De l intention l ventail des pratiques La question d une collectivit chef de file pose question dans la mesure o le terrain fait appara tre de
7. caudines de proc dures juridiques strictement encadr es Dans la Haute Normandie Atoumod qui regroupe l ensemble des AOT a permis l mergence de projets tels que la mise en place d une billettique intermodale ou prochainement d un syst me d information multimodale Haute Normandie La coop ration institutionnalis e a parfois les d fauts de ses qualit s corset e juridi quement elle peut doucher l enthousiasme de certains en raison de la lourdeur des proc dures qu elle n cessite souvent Sans m me parler de la gestion du transfert de comp tences qui n est pas toujours vu d un tr s bon il Autant d l ments qui viennent expli quer le succ s tr s relatif des syndicats mixtes SRU En marge de la coop ration classique autour des syndicats mixtes et syndicats mixtes SRU il existe d autres formes de coo p ration assises le plus souvent sur des docu ments de type statuts associatifs loi 1901 chartes ou protocoles d accords qui permet tent d engager les acteurs vers le chemin d une mutualisation des savoirs et ou des moyens sans toutefois leur donner l impression de les priver de tout ou partie de leurs pr rogatives Ces formes de coop ration plus informelles sont le plus souvent situ es l o les habi tudes de coop ration entre collectivit s sont ancr es dans le temps En Alsace par exem ple un comit de coordination le CoCoAOT regroupe l ensemble des
8. e Je sugg re que l on soutienne les nom breuses innovations que souhaitent mettre en uvre les AOT par des appels projets et par un cadre l gal plus souple en la mati re Une lisibilit renforc e passe par un recours syst matique aux nouvelles technologies d infor mation voyageurs Pour ce faire il est n cessaire que les AOT lib rent leurs donn es grande chelle comme cela est sugg r par la mission ETALAB mise en place par le Premier ministre L efficacit sera optimis e quant elle si les politiques de transport sont mises en coh rence au niveau r gional et que l on n h site pas faire jouer fond le cr neau de pertinence de chaque mode de transport sans exclusive
9. il d pendra aussi de l avancement du processus de rapprochement des collectivit s alsa cienne lanc le 1 d cembre dernier Le statut associatif peut galement permettre de cr er moins efficaces et tion Mouvable qui regroupe le conseil r gional d Aquitaine le conseil g n ral de Gironde et la communaut urbaine de Bordeaux Ces quatre exemples illustrent la diversit de possibilit s pour qui ne souhaite pas s engager dans une coop ration au sein d une structure institutionnalis e Moins contraignantes dans la forme ces coop ra tions n en sont pas vu le jour des lieux d changes et de d bats utiles lorsqu un projet Le statut associatif peut galement permettre de cr er des lieux d changes et de d bats de mani re faire avancer les r flexions et faciliter la conver gence des points de vue entre les diff rentes AOT d un territoire C est le cas de l associa coop ratif doit par exemple tre rapidement r alis Mais dans ce cas comme dans d autres rien n est v rita blement possible sans la d termination d un ou de plusieurs lus influents capables de don ner l impulsion n cessaire CS LES CAHIERS DU GART P les m tropolitains m tropoles ce qu a chang la r forme de 2010 En modifiant le paysage des AOT la r forme des collectivit s de 2010 apporte de nouvelles options Explications Le p le m tropolitain La r forme territoriale acte la cr ation des p l
10. les Bus verts d partementaux Avec la r gion le d par tement et la ville de Caen Viacit s pr pare la mise en place pour fin 2013 d un support billettique commun et d une tari fication multimodale l chelle r gionale Un syndicat mixte SRU fournirait une base institutionnelle utile pour mener bien de tels projets multimodaux et serait de nature favoriser la coop ration entre AOT Viacit s r fl chit donc la mise en place d un tel dispositif a priori l chelle regio nale En attendant le projet global de mobilit durable adopt par Viacit s le 14 d cembre dernier propose de r u nir r guli rement les AOT au sein d une conf rence des mobilit s durables La m tropole Aux comp tences dont disposent les com munaut s urbaines viennent s ajouter celles que la m tropole exerce de plein droit l in t rieur de son p rim tre en lieu et place du d partement Premi re en date M tropole Nice C te d Azur aura en plus des comp tences actuellement exerc es par les quatre intercommunalit s qui la constituent trois com p tences jusque l d volues au d partement Deux d entre elles concernent directement les politiques de mobilit la voirie d partemen tale et les transports scolaires Aux comp tences obligatoires peuvent s ajouter des com p tences facultatives certaines pouvant r sulter de conventions pass es avec le d par tement ou la r gion Pouvant co
11. able La mutualisation poursuit divers objectifs En premier lieu la recherche de la coh rence et de la coh sion d un terri toire en articulant transport et am nagement urbain Pour r pondre aux besoins d une acti Les outils de entre AOT a subi d importantes volutions Contexte et enjeux vit conomique qui ne correspond pas tou jours aux r alit s des d coupages adminis tratifs il s agit aussi d organiser les politiques de d placements l chelle des bassins de vie et non plus seulement aux seules limites du PTU Une bonne harmonisation des poli tiques de d placements l chelon d un ter ritoire largi participe de l am lioration et d une meilleure visibilit des r seaux de transports autrement dit de son attractivit Les architectures juridiques facilitant cette coop ration entre AOT sont nombreuses des plus souples parmi lesquelles l association loi 1901 aux plus complexes tel le syndicat mixte SRU Le principal enjeu demeure tou tefois le m me apporter aux transports en commun un avantage significatif comparati vement la voiture individuelle gr ce des transports de qualit performants accessibles et int gr s E la coop ration institutionnelle entre AOT Quelles structures au service de la coop ration institutionnelle syndicat mixte syndicat mixte SRU syndicat de SCOT Tour d horizon Les outils juridiques la disposition des AOT pour mettre e
12. amique en mati re de coo p ration et d int gration D s l introduction des r gles nationales anticipant les r gles europ ennes de libre concurrence dans les transports publics les services de transports urbains et interurbains ont t compl tement int gr s sur le plan des horaires des tarifs de l information voyageurs sur chacun des neufs bassins de mobilit formant le territoire d Emilie Romagne Nous avons galement d cid la cr ation d Agences de mobilit une pour chaque bassin r unissant tous les niveaux administratifs locaux destin es recevoir les financements r gionaux organi ser les services d une fa on int gr e coor donner le lancement des appels d offres g rer les contrats de service pass s avec les entreprises ainsi que les nouveaux services la mobilit v lo autopartage covoitu rage etc Les diff rents bassins de mobilit sont coordonn s entre eux gr ce la mise en place d un syst me d information et de tari fication int gr e sur l ensemble du territoire r gional cet effet un syst me de billettique int gr e sans contact a galement vu le jour et l objectif est de pouvoir l tendre aux ser vices de stationnement payant les v los en libre service etc Afin de satisfaire les exi gences d int gration la soci t r gionale des services par rail et cinq des soci t s de bus ont t fusionn es La nouvelle entreprise a d marr d but 2012 E
13. bu e sous forme de subventions aux AOT membres un taux pouvant il j atteindre 50 L autre moiti est consacr e au d veloppement de nos outils propres SISMO Nous subventionnons les actions des AOT qui vont dans le sens que nous privil gions intermodalit effacement des fronti res priorit aux liaisons domicile travail Le rapport de forces g ographiques institutionnelles et politiques a t ajust de mani re fonctionner obligatoirement la majorit des 2 3 et dans les faits par consensus Ce type de coop ration doit il selon vous tre tendu et g n ralis F F Oui Un chelon r gional est logique compte tenu du poids des TER Cela dit les recettes de VTA seront tr s in gales entre les d partements d une m me r gion Au niveau d partemental ou l chelon d une agglom ration aug ment e de son hinterland les seuls cas o cela pr sente un int r t moindre sont les territoires domin s par une grande M tobole Teme rere elena eae re cene tel puisqu elle pr l ve d j un VT urbain lev Cela dit la poli tique des subventions aux AOT n est pas obligatoire dans la loi et une recette de VTA si faible qu elle soit permet de finan cer un outil propre pour l intermodalit comme notre SISMO 2 M par an sans forc ment demander une cotisation aux membres Le syndicat mixte de SCOT autre chelle de r flexion F F Destin r aliser les futurs sch ma
14. ce accumul e en Allemagne o le premier Ver kehrsverbund a t mis en place d s 1965 dans la r gion de Hambourg Quelles solutions pr conisez vous pour d velopper r solument l intermodalit dans notre pays Y K Ne perdons pas de vue qu il importe avant tout de r pondre aux besoins des usagers actuels mais aussi potentiels qui souhaitent surtout que leurs d placements soient simples La r f rence pour eux c est la qualit de service Peu importent les rouages politiques et adminis tratifs qui dans les coulisses m nent ce r sultat Une coop ration r ussie est surtout celle qui permet de sim plifier la lisibilit des r seaux l utilisation des transports collectifs la compr hension des grilles tarifaires ou encore les supports billettiques La coop ration doit proposer des solutions pour faire des temps de d placements des moments agr ables ludiques utiles ou encore optimis s autrement dit elle doit apporter aux services la mobilit des avantages facilement palpables par rapport l usage individuel de la voiture particuli re Cela n cessite Deau coup de dialogue d adaptabilit comme le d montrent les travaux men s au sein de l Agence fran aise pour l infor mation multimodale et la billettique L N Pour qu une cha ne de transport intermodale soit performante il faut qu elle soit coh rente lisible et effi cace La coh rence suppose une coop ration institution nelle renforc
15. d Ries Directeur ditorial Guy Le Bras R dacteur en chef Laurent Kestel Secr taire de r daction Pascal Pellerin Ont particip ce num ro Aur lie Cevaer Romain Cipolla Chlo Diamedo Florence Dujardin Benjamin Marcus Mounia Moudjed Pia Murgat C lina Sabatier La r daction adresse ses remerciements C cile Gondard Editorial Les enjeux de la coop ration institutionnelle dans les transports par Roland RIES riti re d une histoire li e la construction de l Etat nation la France dispose aujourd hui d un nombre trop lev de strates administratives que les diff rents gouvernements ont tent parfois de restreindre parfois d tendre Dans cet pais maquis institutionnel il n est pas toujours facile de faire merger des politiques de mobilit coordonn es l chelon pertinent Elles existent aujourd hui et c est heureux mais elles sont encore trop diss min es sur le territoire et tributaires du bon vouloir de chacun Le l gislateur a bien tent d apporter une plus grande coh sion l ensemble mais les r sultats sont souvent assez contrast s IL Les prochaines ann es verront in vitablement le sujet de la coop ration institutionnelle remis sur le m tier Pas uniquement dans le but d une meilleure rationalisation de la d pense publique Le sujet est minemment politique le d veloppement Roland Ries et la g n ralisation de l intermodalit La coop ra
16. der de ces pr rogatives au profit d une entit sup rieure constitue bien souvent un frein la mise en r seau Les obstacles peuvent donc tre poli tiques mais aussi d ordre technologique et fonctionnel Les diff rentes technologies utili s es au sein des r seaux pour concevoir les SIM et la billettique n ont pas toutes t d ve lopp es selon les m mes logiques indus trielles notamment Aussi la mise en uvre d une v ritable politique intermodale grande chelle suppose donc la fois une harmoni sation technique des quipements existants laquelle se r v lera aussi complexe qu on reuse et une forte volont politique visant d finir des outils ou des process fonctionnels communs Vers une harmonisation technique nationale Quel est le p rim tre d interop rabilit des sys t mes billettiques et d information multimodale IMM le plus pertinent Quelle chelle d har monisation technique est aujourd hui la plus ad quate Ne vaudrait il pas mieux organi ser d s pr sent les syst mes l chelle nationale voire europ enne afin de faciliter la coop ration entre les AOT et par cons quent l usage des transports collectifs sur un plus large spectre Pour r pondre ces probl matiques un vaste chantier de normalisation a t entrepris dans le domaine des SIM et de la billettique l chelon du pays cette normali sation est assur e par la CNOS dont le GART assure la
17. e des transports en commun de l agglom ration toulousaine SMTC a connu de nombreuses volutions depuis sa cr ation en 1972 Jusqu en 2001 il tait compos de la ville de Toulouse du d partement de la Haute Garonne et du Syndicat intercommunal des transports publics de la r gion toulousaine SITPRT En 2004 la ville de Toulouse a laiss place la communaut d agglom ration puis urbaine du Grand Toulouse et la communaut d agglom ration du SICOVAL a rejoint le SMTC Au premier janvier 2006 le mode d exploitation change la r gie ayant t pr f r e la d l gation de service public Le nom commercial Tiss o est alors choisi et d clin en trois groupes Tiss o SMTC l autorit organisatrice Tiss o R seau urbain la r gie commerciale et Tiss o SMAT le mandataire des op rations de TCSP En juillet 2006 le d partement de la Haute Garonne se voit dans l obligation de se retirer du SMTC De ce fait Tiss o SMTC regroupe trois collectivit s la communaut urbaine du Grand Toulouse la communaut d agglom ration du SICOVAL et le SITPRT Une proc dure de consultation pour l int gration d une quatri me intercommunalit est actuellement en cours la communaut d agglom ration du Muretain devant rejoindre le SMTC A l origine rappelons que le SMTC de Tiss o l exemple d un syndicat mixte en volution Une proc dure de consultation pour int grer la communaut d agglom ration du Muretain est
18. ement voire dans le meilleur des cas une tarification int grant l ensemble des offres de transport d une r gion Le pass Navigo francilien est l embl me de cette tarification int gr e r ussie entre la RATP la SNCP et Optile hors V lib et Auto lib Pourtant il n a pas encore v ritablement fait d mule en r gions l exception des Alpes Maritimes Il est vrai aussi que la den CS XIII LES CAHIERS DU GART sit de population les besoins en d place ments multimodaux ainsi que la contigu t des PTU ne sont pas les m mes en le de France qu ailleurs Mais les difficult s ne s ar r tent pas l Instituer une tarification int gr e l chelle d une r gion ou d un d partement incluant au moins une AOTU n cessite de s af franchir de principes de politiques ou de gammes tarifaires diff rents entre les AOT La mise en place d une tarification int gr e peut galement se traduire par la crainte pour VAO de perdre sa libert tarifaire Elle suppose aussi de sur monter les difficult s li es l existence de sup ports de titres de circuits de distribution de dates d volutions tarifaires et bien videm ment d op rateurs diff rents Dans un contexte de rar faction des res sources financi res chaque AOT a naturelle ment tendance vouloir accro tre ses recettes tarifaires Or la tarification int gr e peut se tra duire par des pertes Toute la difficult consis
19. en cours l agglom ration toulousaine se donnait pour objectifs de d finir un r seau de transport structurant apr s le d mant lement du tramway afin d accompagner la naissance de l agglom ration toulousaine et de r pondre aux nouveaux besoins en d placements En 2001 l adoption du premier PDU a permis de d finir de nouvelles orientations avec notamment la r alisation d un r seau de TCSP articul sur le r seau m tro afin d en prolonger les b n fices vers les communes de la p riph rie Cela a ainsi permis la cr ation d un r seau de transports collectifs compos de deux lignes de m tro d une ligne de tramway de 80 lignes de bus dont 5 circulant sur axes r serv s d une douzaine de lignes TAD et du r seau Mobibus d di aux personnes mobilit r duite Les VI nouvelles r flexions du syndicat traduites dans le projet de r vision du PDU de la grande agglom ration toulousaine en phase d enqu te publique s orientent d sormais plus particuli rement sur le renforcement de l intermodalit avec le maillage du r seau structurant m tropolitain par des lignes haut niveau de service tramway et BHNS et l am nagement de p les d changes Trois tron ons de lignes TCSP sont actuellement en travaux dont une ligne de tramway et deux lignes de BHNS Suite de la page V munes et d EPCI tandis que le syndicat mixte ouvert peut associer galement les d parte ments ou la r gion La plupart des syndicats mix
20. es m tropolitains auxquels est notamment conf r e la comp tence de d veloppement des infra structures et des services de transport Les p les m tropolitains ont potentiellement voca tion devenir des autorit s organisatrices de transport Dans ce contexte quel positionne ment pour ces derniers par rapport aux struc tures d j existantes M me si les p les m tropolitains et les syndicats mixtes SRU par tagent les m mes comp tences deux diff rences significatives les s parent D une part le syndicat mixte SRU peut accueillir les d par tements et les r gions contrairement au p le m tropolitain d autre part le syndicat mixte SRU peut pr lever un VTA le p le m tropolitain ne disposant pas de ressources d di es La loi cr e donc un nouveau type de syndicat mixte sans moyens financiers Par ailleurs la ques tion des p rim tres d intervention des p les m tropolitains en mati re de transport se pose galement Les p les seront ils en mesure de porter des projets d infrastructures de trans ports sur des p rim tres discontinus traversant des territoires sur lesquels ils ne disposent d au cune comp tence Sous jacente ces inter rogations la probl matique du type de projets envisager l chelle de ces p les devra donc structurer les r flexions Les p les ont ils voca tion porter des projets structurants de transports collectifs ou au contraire sur des outils compl me
21. guet gt INTERVIEW Antoine Herth vice pr sident du conseil g n ral et d put du Bas Rhin C est le consensus alsacien Quel bilan peut on faire du comit de coor dination des AOT aujourd hui Antoine Herth Le comit de coordination des AOT regroupant les dix AOT du territoire r gio nal est une instance d changes et de mise en place de projets permet tant d am liorer l efficacit et la coh rence des transports collectifs des diff rents r seaux alsaciens C est un outil informel qui fonctionne bien techniquement Souple et efficace il permet d instaurer un dialogue indis pensable entre les collectivit s voisines et de mettre en uvre des pro jets communs tels que le syst me d information multimodale Vialsace ou la tarification intermodale AlsaPlus Pourquoi ne pas avoir institutionnalis cette coop ration entre AOT A H Ce choix r sulte du consensus alsacien chaque AOT conserve ses pr rogatives et travaille avec les autres sans que cela n cessite une structure bien d finie entente entre les diff rents acteurs du territoire permet au comit de fonctionner ainsi noter que la coordination des horaires de dessertes est de ce fait moindre que dans une structure de type syndicat mixte SRU les AOT proc dent par change des horaires et volutions pr visionnelles chacune r alisant les adaptations et arbi trages qui lui paraissent pertinents Quant l avenir
22. iers et du transport la demande ainsi que sur la r alisation et la gestion d qui pements et d infrastructures de transport Pour favoriser son essor le l gislateur a mis dans la corbeille le versement transport additionnel VTA pr lev dans l espace dominante urbaine Quand l informel Attrayant le syndicat mixte SRU n a cependant pas rencontr le succ s escompt avec un taux ne pouvant exc der 0 5 Les syndicats mixtes classiques ne pouvant per cevoir que le seul versement transport il s agit l d un avantage comparatif tr s substantiel Attrayant sur le papier le syndicat mixte SRU n a cependant pas rencontr le succ s escompt puisque seulement huit structures de ce type ont t cr es entre 2000 et 2007 Fin novembre 2010 on en comptait seulement quatre de plus Il est vrai qu un oubli r dactionnel de la loi SRU emp chait les syndicats mixtes classiques d y adh rer De nombreux projets n ont ainsi pu voir le jour Cet oubli a t corrig par la loi n 2009 1503 du 8 d cembre 2009 relative l organisation et la r gulation des transports ferroviaires la condition expresse que les syn dicats mixtes soient comp tents en mati re d or ganisation de transports urbains Reste savoir d sormais si cette modification favorisera son d veloppement E s av re un choix gagnant Une coop ration institutionnelle doit elle n cessairement passer sous les fourches
23. les r gions ita hennes organisent et financent le transport public En tant que responsable de la mise en uvre des politiques de transports il leur revient d organiser une coop ration institu tionnelle efficace entre les diff rents niveaux d administrations locales communes pro vinces Chacune disposant de son autonomie la mise en uvre de cette coop ration insti tutionnelle est plus ou moins aboutie d une r gion l autre Sur un plan financier les r gions sont confront es de graves difficul t s Certes 2008 avait permis une r elle avan c e avec l attribution aux r gions d une partie des ressources issues de la taxe sur les car burants Cette ressource fiscale permet de couvrir les deux tiers des besoins de finance ment en mati re de transport public le dernier tiers tant th oriquement couvert par une sub vention de l Etat Je dis th oriquement car depuis 2010 cette subvention a t consid rablement r duite et il est m me craindre sa suppression pure et simple plus ou moins br ve ch ance Nous n en sommes pas l pour le moment mais le gouvernement Monti n a pas t en mesure de distribuer plus de la moiti de la subvention pr vue cette ann e On voit donc que la crise conomique et finan ci re impacte durement le secteur des trans ports publics Qu en est il plus pr cis ment dans la r gion Emilie Romagne A P La r gion milie Romagne a adopt une politique dyn
24. n uvre la coop ration institutionnelle ne manquent pas Ils r sultent en tout premier lieu d une histoire administrative qui remonte la fin de la Ille R publique Le d cret loi du 30 octo bre 1935 instituant le syndicat mixte permet des collectivit s de s associer entre elles ou avec d autres tablissements publics Dans les transports cette structure va constituer le principal outil de coop ration Les volutions l gislatives ult rieures viseront surtout am liorer ce dispositif sans v rita blement le d passer Les syndicats mixtes un outil pour l urbain Etablissement public le syndicat mixte b n ficie du transfert de comp tences des AOT concern es en mati re de transport urbain la date du transfert des comp tences par les col lectivit s il se substitue de plein droit aux d lib rations comme aux actes En 2010 ces structures repr sentaient plus de 10 de l ensemble des AOTU Le syndicat mixte ferm ins titu par l article L 5711 1 du CGCT est compos de com Suite page VII LES CAHIERS DU GART SP gt INTERVIEW Fran ois Ferrieux pr sident du SMTCO vice pr sident du conseil g n ral de l Oise Nous subventionnons les actions de nos AOT Pourquoi avoir choisi un syn dicat mixte de type SRU Fran ois Ferrieux Parce qu il peut recevoir une recette propre le versement transport addition nel La moiti de la recette soit 6 M est redistri
25. n multimodale billettique tarification int gr e autant d enjeux qui tournent parfois au casse t te pour les acteurs de la mobilit x van Billettique et information multimodale sont au c ur du d veloppement de l intermodalit dans les transports collectifs 1 SIM BILLETTIQUE une coop ration indispensable mais complexe Offrir l usager des transports en commun une seule billettique et l information multimo dale la plus fiable et la plus compl te possi ble est probablement le meilleur garant d un trajet sans rupture de charge Ces outils tech niques sont au c ur du d veloppement de l intermodalit dans les transports collectifs dans la mesure o ils offrent aux AOT la pos sibilit de r pondre aux besoins de d place ments des usagers l chelle des bassins de vie Le syst me d information multimodale SIM derni rement cr par le Syndicat mixte des transports des Alpes Maritimes www ceparou06 fr regroupe les informations de huit AOT et la principaut de Monaco On pourrait galement mentionner le syst me O RA en Rh ne Alpes ou encore Korrigo en Bretagne deux mod les de mise en r seau l chelle r gionale dans le domaine de la bil lettique Francois Moura Alpaca Andia du concret Les obstacles la mise en uvre Si le SIM et la billettique sont d importants outils de promotion du territoire la crainte pour la collectivit de se voir d poss
26. n du Land l ensemble des transports en commun fonc tionne sur le principe d une tarification int gr e Depuis 2005 un tarif NRW pour les d place ments a t mis en uvre de sorte qu il est aujourd hui possible de voyager de porte porte avec un seul billet viaire de voyageurs Pas de transports en commun L objectif de la politique Schienenpersonen efficaces et performants sans des transports publics nahverkehr SPNV Les trains de 13 entreprises ferroviaires avec environ 100 millions de kilo m tre parcourus constituent une des inira structures les plus denses d Allemagne D s 1998 tous les trains de banlieue RegionalBahn et S Bahn circulent dans un r seau int grale ment cadenc Integraler Taktfahrplan A c t de cela les arrondissements et villes arrondis sements conservent leur responsabilit pour les transports urbains Dans 11 grandes villes de la Rh nanie du Nord Westphalie les r seaux de m tro et de tram ne cessent de se d velopper et de se moderniser De nombreuses villes de petite et moyenne importance poss dent ga lement un r seau de bus performant Parall lement aux couloirs ferroviaires des lignes de bus r gionaux relient les villes et communes une implication volontaire du Lend est de renfor cer l autonomie des institutions communales en charge des trans ports en leur allouant des financements forfai taires Les moyens financiers restants sont attri bu s des p
27. ncentrer un ensemble de comp tences jusque l exerc es par plusieurs la m tropole favoriserait donc l int gration des comp tences alors que les p les m tropolitains mettraient l accent sur la coop ration avec des comp tences moins a tirm es D o la critique r currente l en contre des p les m tropolitains parfois per us comme des sous m tropoles La suppression de la clause g n rale de comp tence et les syndicats mixtes de transports urbains La loi de 2010 a pr vu que les d partements et les r gions r glent les affaires dans les domaines de comp tence qui leur sont recon nus Est ce dire que la suppression de la clause de comp tence g n rale applicable compter du 1 janvier 2015 entra ne linter diction pour ces collectivit s d tre membres de syndicats mixtes de transports urbains Pas si s r En droit fran ais la loi ne dispose que pour l avenir et n a pas d effet r troactif D s lors les effets de la RCT ne peuvent concerner les syndicats mixtes d j consti tu s Ensuite le code g n ral des collectivi t s territoriales et le code des transports conti nuent de faire r f rence aux syndicats mixtes pour organiser les services r guliers de transports publics urbains de personnes Cela tend d montrer que des lois sp ciales consolident l existence de ces syndicats mixtes INTERVIEW Dominique Bussereau d put et pr sident du conseil r gional
28. ntaires de l offre de transport en commun information multimodale etc POINT DE VUE La loi SRU permet plusieurs autorit s organisatrices de trans ports de s associer au sein d un syndicat mixte de transports dans le but d am liorer l intermodalit au b n fice de l usager I a vocation agir sur la coordination des offres de transport l information de l usager et la billettique Cette formule est d autant plus int ressante que les besoins de d placements des usagers transcendent les fronti res ins titutionnelles Selon l enqu te m nages d placements r a lis e en 2010 2011 sur le territoire du Calvados pr s de la moiti des d placements ont leur origine ou leur destination dans l agglom ration de Caen la Mer 55 000 personnes qui y sont ext rieures viennent y travailler tous les jours Elles y repr sentent 10 des voyages en bus et 15 des voyages en tram Une bonne articulation des transports publics urbains et interurbains est donc n cessaire Pourtant Eric VEVE pr sident de Viacit s Caen Un syndicat mixte SRU en Basse Normandie cette m me enqu te r v le que seulement 1 5 des d pla cements du Calvados 2 sur Caen la Mer sont intermo daux Il y a donc fort faire pour d velopper une pratique intermodale des transports Viacit s syndicat mixte des transports en commun de l agglom ration caennaise a d j mis en place des tarifs intermodaux avec les TER comme avec
29. pr sidence Pour faire avancer l in terop rabilit des syst mes l Etat a galement cr en 2010 l Agence fran aise de l informa tion multimodale et de la billettique AFIMB qui se donne pour objectif de mettre en place une politique nationale en mati re d informa tion multimodale et de billettique en travaillant tout particuli rement sur la normalisation des technologies La coop ration politique et fonctionnelle au service de l usager Si les standardisations techniques l vent des freins d ordre op rationnel pour mettre en place des SIM ou des syst mes billettiques plus large chelle les d cisions relatives aux choix des p rim tres d action restent cependant dans les mains des politiques locales Ici r side tout l enjeu d une bonne coop ration politique et fonctionnelle afin de d finir le p rim tre d usage le plus pertinent le niveau de service pouvant tre mutualis entre les diff rentes AOT en vue de proposer aux usagers des solu tions billettiques et informationnelles r pondant davantage leurs besoins de mobilit 2 LA TARIFICATION INT GR E une ambition confront e de lourdes contraintes La tarification int gr e permet d offrir aux usagers la possibilit d utiliser plusieurs modes de transport pour un m me d place ment La t che des AOT consiste alors mettre en place une tarification combin e associant par exemple le r seau urbain celui des TER celui du d part
30. r un sch ma directeur de mobilit en liaison troite avec l ensemble des AOT Une avanc e tr s mesur e conc dait il lui m me mais qui avait n anmoins l avantage de ne pas vouloir cantonner les AOT du territoire dans un simple r le consul tatif Quoi qu il en soit aucune r forme ne pourra se faire sur le terrain sans la recherche d un partenariat durable entre les lus des r gions et ceux des agglom ra tions communaut s urbaines Un point d au tant plus important souligner que ces lus sont aussi souvent des l gislateurs E A A r r A vale Os MT LR GA E AELE pe e Rares sont les r gions hors STIE participer des syndicats mixtes de transports classiques Une situation qui d coule du r le longtemps jou par les d partements qui restent tr s actifs en mati re de mobilit LES CAHIERS DU GART gt REGARDS CROIS S D UN LU ITALIEN ET D UN LU ALLEMAND Quels enseignements peut on tirer des exp riences au XVI Alfredo PERI pr sident de Federmobilit vice pr sident Transports de la r gion Emilie Romagne en Italie Nous avons cr une agence int gr e par bassin de mobilit Le contexte actuel de crise conomique et de rar faction des ressources publiques ne risque t il pas de mettre en p ril les actions entreprises par les r gions et auto rit s organisatrices de transport locales Alfredo PERI Depuis 1997
31. rit s locales sont donc riches et plurielles Quoi qu il en soit les l gislateurs continuent se mon trer soucieux d largir le champ des possibles de ces coo p rations comme le montre la promulgation de la loi du 28 mai 2010 pour le d veloppement des soci t s publiques locales ou encore les d bats issus de la r forme des collectivit s Louis N GRE s nateur maire des Alpes Maritimes et premier vice pr sident du GART Lisibilit et information voyageurs passent par la lib ration des donn es Louis N GRE n est pas tr s facile de faire le bilan de la coop ration entre les AOT qui est vraiment entr e dans les m urs il y a peine une dizaine d ann es Si l on prend l exemple des syndicats mixtes SRU seule une douzaine d entre eux ont t mis en uvre Pour chacun l exp lEnce ele nee cle cuecesienconneneclb tonne parler que de mon d partement la mise en place d une direction des transports unique entre le conseil g n ral et la M tropole Nice Cote d Azur a permis une meilleure coordination des offres de transport et notre syndicat mixte SRU le SYMITAN a ainsi pu mettre en uvre une tarification coordonn e avec le ticket Azur et un syst me d information multimodale le C parou06 Mais cet chan tilon statistique est malheureusement encore un peu tai ble au plan national Le contexte l gislatif est en volution constante et favorable Mais nous sommes encore loin de l exp rien
32. rojets de d veloppement et d harmonisation rev tant une importance pour l ensemble du Land ainsi qu la promotion des projets innovants ou rev tant un int r t pour l ensemble du Land Il va sans dire que ce par tage des responsabilit s et des financements entre le gouvernement f d ral et les L nder d une part et le gouvernement de la Rh nanie du Nord Westphalie et les communes d autre part n cessite une coop ration de chacun ne saurait y avoir de transports en commun efficaces et performants sans une implication volontaire E XVI LES CAHIERS DU GART XVII POUR CONCLURE Yves KRATTINGER s nateur et pr sident du conseil g n ral de la Haute Sa ne Pour l usager peu importent les rouages politiques et administratifs Quel bilan faites vous de la coop ration entre AOT Yves KRATTINGER l change et la coop ration entre autorit s organisatrices de tous rangs apparaissent essen tiels pour proposer une meilleure qualit de service par le partage de projets et la mutualisation de moyens qu il s agisse de services de transport la demande de cen trales de r servation de syst mes billettique ou d infor mation multimodale En fonction de sa nature la coop ration ne se cantonne pas forc ment aux AOT comp tentes mais concerne de fa on plus ou moins directe tout un panel d autres acteurs l image de la diversit des territoires les coop rations exp riment es par les auto
33. s Consid rez vous que les d partements aient vocation conser ver la comp tence transport D B Le l gislateur a cr un lien de proximit entre l autorit organi satrice et le territoire o s exerce cette autorit En Charente Maritime un d partement touristique et peupl nous avons mis en place les Mouettes un r seau de transport interurbain dont certaines lignes fonctionnent 7 jours sur 7 y compris pendant les cong s scolaires Ce r seau est d autant plus dense qu il correspond une demande impor tante notamment pendant la p riode estivale De plus notre tissu urbain est multipolaire et aucune de nos agglom rations n a vocation consti tuer une m tropole du moins du point de vue des transports publics Sinc rement je ne vois donc pas trop comment la gestion de ce r seau pourrait tre efficacement men e depuis la capitale r gionale Cette notion de proximit est encore plus forte pour ce qui est de l organisa tion des transports scolaires Le cas de la Charente Maritime tant loin d tre unique en France je suis convaincu qu un abandon g n ralis de la comp tence transport par les d partements n est ni possible ni souhaitable LES CAHIERS DU GART XII La coop ration l preuve Si la simplification et la clarification des relations entre les diff rentes strates administratives vont dans le bon sens les incidences sont nombreuses et souvent lourdes de cons quences Informatio
34. s de coh rence ter ritoriale SCOT ce syndicat mixte a en charge l laboration l approbation le suivi et la r vision du sch ma 62 des SCOT sont r alis s l chelle intercommunautaire Ceux ci peuvent depuis la loi dite Grenelle 2 de 2010 disposer de la comp tence transport la condition qu il existe au moins deux PTU sur son territoire Le syndicat de SCOT M tropole Savoie donne l exemple d un syndicat mixte engag Cr en 1996 pour r pondre une volont de refle chir l chelle des bassins de vie M tropole Savoie est pour l heure encore un lieu de r flexion d changes de d bat poli tique et de d veloppement de projets communs en mati re d urbanisme de transport et de d veloppement durable M tropole Savoie a t d sign ma tre d ouvrage de llen qu te m nages d placements en 2007 et l laboration d un mod le multimodal de d placements lui a t derni rement confi e Son pr sident le s nateur Thierry Repentin sou haite largir la possibilit de se saisir des comp tences transports pour un syndicat mixte de SCOT Pour lui a loi doit tre en avance sur les pratiques ce qui n est pas le cas aujourd hui Une telle mesure permettrait ses yeux de g rer la mobilit une chelle territoriale plus large et de coor donner davantage les politiques de transport et d urbanisme Le choix d partemental pour le SMTCO Le Syndicat mixte des transports collec
35. s r alit s tr s h t rog nes Si comme nous l avons vu l Alsace et la Haute Normandie sont pionni res en mati re de coop ration inter AOT rares sont les r gions hors STIF participer des syndicats mixtes de transports classiques Une situation qui d coule bien videmment du r le longtemps jou par les d partements qui restent ici o l tr s actifs en mati re de mobilit comme le montrent ais ment le syndicat mixte SRU de l Oise ou la SPL de la Sa ne et Loire Ailleurs le r le de coordinateur des politiques de mobi lit s est tr s souvent exerc par les inter communalit s exemple M tropole Savoie Sytral etc Il est probable qu plus ou moins br ve ch ance les m tropoles soient ame n es occuper le devant de la sc ne na www buscephale tr Un chef de file aux r gions Dans son Manifeste pour le transport des voyageurs l Association des r gions de France ARF a revendiqu le r le de chef de file C est dire que les R gions dispo sent de la responsabilit d assembler et de coordonner au sein d un document partag avec l ensemble des collectivit s du territoire les politiques de mobilit s des diff rentes autorit s organisatrices de transports et de citer l appui l exemple de l laboration du sch ma directeur r gional en Ile de France Dans son rapport sur le ferroviaire Gilles Savary avait pr conis de confier aux r gions le soin d tabli
36. te donc vouloir fixer un niveau de prix suffisam La tarification int gr e ne doit pas affecter l quilibre entre les AOT et leurs op rateurs cult se situe encore ment lev pour limiter les baisses de recettes mais suffisamment attractif pour attirer une nouvelle client le L autre obstacle se situe au niveau de la mise en place d un syst me de r partition des recettes qui s av re le plus sou vent aussi complexe que co teux La tarifica tion int gr e ne doit pas affecter l quilibre co nomique et contractuel entre les AOT et leurs op rateurs Cet quilibre repose principalement sur les tarifications en vigueur les objectifs de recettes et de fr quen tation Mais la principale diffi sur un autre terrain Si l objectif premier de la tarification int gr e est d attirer une client le nouvelle comment g rer cet afflux d usagers lorsque le r seau est proche de la saturation notamment aux heures de pointe sinon en mettant en place une offre suppl mentaire Une augmentation de l offre qui n est videmment pas neutre sur les d penses d exploitation Autant d l ments qui expliquent que les marges de progression sont encore importantes en la mati re w Faut il un chef de file la coop ration institutionnelle La r alit du terrain fait appara tre des situations tr s h t rog nes Si la question d une collectivit chef de file semble de plus en plus pr gnante la d marche s av re
37. tes de transport sont aujourd hui des syn dicats mixtes ferm s En effet de nombreux d partements avaient d j engag un retrait progressif retrait qui pourrait s acc l rer cons cutivement la suppression de la clause g n rale de comp tences Constitu s une chelle plus large que les intercommunalit s de ville centre les syndicats mixtes englobent le plus souvent quelques communes p riurbaines iso l es ou des communaut s de communes p ri ph riques Parmi les plus importants citons ceux de Clermont Ferrand et de Toulouse Les syndicats mixtes SRU vers un second souffle Cantonn essentiellement dans son p rim tre de transport urbain le syndicat mixte clas CS LES CAHIERS DU GART sique ne permet pas toujours de r pondre effi cacement aux probl mes d talement urbain et de gouvernance des transports interurbains Il manquait un outil pour permettre le regroupe ment des diff rentes AOT l chelle d parte mentale ou r gionale capable d agir sur plu sieurs PTU puisque le syndicat mixte classique n est comp tent que sur un seul C est tout l objet du syndicat mixte institu par la loi SRU du 13 d cembre 2000 art L 1231 10 du code des transports Ce dernier a trois missions obligatoires la coor dination des r seaux l information des usagers et la recherche d une tarification unifi e I peut aussi agir titre optionnel sur l organisation de services r gul
38. tifs de l Oise SMTCO a choisi l chelon d partemental pour d finir le p rim tre pertinent en mati re de transports alors m me que le territoire comporte plusieurs r seaux de transport gratuits Pr sid par Fran ois Ferrieux il regroupe les treize autorit s organisatrices du d partement le conseil g n ral de l Oise la r gion Picardie les trois grandes agglom rations urbaines Beauvais Compi gne et Creil deux communaut s de communes Sablons et Pierre Sud Oise et six communes Chantilly Cr py en Valois Liancourt Noyon Pont Sainte Maxence et Senlis Le SMTCO est presque exclusivement financ par le versement transport additionnel pr vu par l article L 5722 7 du code g n ral des collectivit s territoriales Son taux 0 4 est inf rieur au plafond autoris par la loi De plus il est r duit 0 2 pour les PTU d j soumis un VT de sorte que le total VT VTA n exc de pas 0 8 Le budget du SMTCO s l ve 10 millions d euros par an Une majorit de ces recettes est consacr e aux subventions accord es aux AOTU pour leurs projets d int r t syndical 30 du budget est allou au SISMO syst me int gr de billettique et de plateforme d information multimodale destin faciliter la mobilit dans l Oise B n fique pour les usagers le SISMO engendre de plus une dynamique entre les AOT puisqu il n cessite une coordination permanente de ses membres Faglran Le Syndicat mixt
39. tion s nateur maire institutionnelle est en effet l outil au service de Strasbourg de cette finalit Tout l enjeu consiste trouver le point d quilibre entre le principe de libre administration des collectivit s territoriales auquel le GART est naturellement tr s attach et la n cessit de venir bout des petites r sistances locales Faut il privil gier la politique des petits pas ou engager un grand chambardement l gislatif Harmonisation des normes techniques tarification mod le de gouvernance entre les diff rentes autorit s organisatrices de transport avec en ligne de mire la question d une ventuelle collectivit chef de file C est donc ces questions sans autre parti pris que celui de faire avancer la cause de la mobilit durable que ce num ro des Cahiers tente d apporter des l ments de r ponse Les Cahiers du GART est une publication du Groupement des autorit s responsables de transport GART h berg e dans Ville Rail amp Transports VR amp T n a pas particip la r daction de cet encart sp cial LES CAHIERS DU GART Coop ration mode Depuis le vote de la LOTI en 1982 le contexte l gislatif r gissant les rapports La comp tence transport est tablie selon un syst me hi rarchis Communes et tablissements publics de coop ration intercommunale EPCI sont en charge des politiques de transport urbain au sein du p rim tre de transport urbain
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