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Télécharger le PDF complet N°3 Année 2008

1. Rappel sur les protections individuelles e Systemes passifs attenuation lin aire la m me quelque soit l intensi te du signal att nuation non lin aire plus forte attenuation pour les hauts niveaux ex bruits impulsionnels e Systemes actifs Casque amplification qui compense l occlusion aux faibles et moyens niveaux d entr e et cr tent ou compressent fortement Les Cahiers de l Audition Vol 21 n 2 Mars Avril 2008 le signal au del de 82 dB ANR Active Noise Reduction annulation du bruit par opposition de phase Jusqu a aujourd hui la certification s effectuait par des mesures d att nuation sur oreille artificielle et sur population test Le tout ensuite r pertorie sur un tableau de reference Mais ces valeurs sont aujourd hui remises en cause On parle d sormais de niveau d exposition quivalent Dans chaque entreprise on determine des GHE Groupe Homogene d Exposition sur lesquels on mesure le Lex8h A niveau d exposition quotidienne au bruit et le Lcr te C niveau cr te d exposition au bruit Pour Lex8h gt 80dB A et Lcr te gt 135dB C les pre mieres mesures doivent alors tre prises par l entreprise Les valeurs Lex8h 87 dB A et Lcrete 140 dB C avec protecteurs ne doivent par ailleurs pas tre d pass es Ceci souleve donc la difficulte de verifier qu une protection est conforme a la norme ou non La protec
2. Frequence Figure IV 2 Lignes isosoniques pour des sons impulsionnels symboles pleins et des sons stationnaires symboles creux d apr s la norme ISO 226 de 2003 0 1502265 2003 50 phones a 150226 1987 50 phones FL er pulsar Miegu cr te en do S iH OS Fau 145 ED ue Es Ay Fr quence an Hz Figure IV 3 Lignes isosoniques de sons stationnaires a 50 phones cercles ordonn e lue a droite d apr s la norme ISO 226 de 1987 symboles pleins et de 2003 symboles creux et ligne isosonique a 50 phones de sons impulsionnels croix et trait plein ordonn e lue a gauche Les figures IV 3 IV 4 et IV 5 repr sentent respectivement les lignes isosoniques a 50 60 et 75 phones de sons impulsionnels et les lignes isosoniques de sons stationnaires selon la norme ISO 226 de 1987 et de 2003 Les courbes ont t superpos es pour pouvoir facilement comparer leurs Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 formes ainsi les ordonnees sont diff rentes pour les sons impulsionnels ordonn e de gauche et les sons stationnaires ordonn e de droite A basse frequence entre 300 Hz et kHz on observe pour la ligne isoso nique des sons impulsionnels un aplatisse ment des courbes plus marque que celui de la norme ISO 266 de 1987 Masaoka et coll 2001 ont compare les lignes isosoniques de sons impulsionnels obtenues pour des sons en creneaux de 20 ms aux lignes iso soniques de sons s
3. Li Lim 10 Log I e VIl 1 ou L est le niveau que doit avoir le son de comparaison son long de s pour avoir la meme sonie que le son test creneau d in tensite I t t repr sente la dur e du stimu lus et t la constante de temps Lem est le niveau des creneaux de dur e longue La constante de temps t calcul e est de 127 ms pour les cr neaux ce qui est l g rement sup rieur aux r sultats de la litt rature Zwicker et Fastl 1999 qui donnent une constante de temps de 00 ms On propose de d finir une dur e critique egale a 3t par analogie avec la charge d un condensateur en lectronique ou 3T est le temps au bout duquel on considere le condensateur charge Pour les cr neaux la constante de temps tant de 127 ms la dur e critique est donc de l ordre de 380 ms Creneaux t 127 ms De 381 ms g 5 5 5 E V 2 5 2 Integration temporelle de la sonie d impulsions De la m me mani re que pour les cre neaux nous avons repr sente sur la figure V 7 le niveau d isosonie mesure en fonction de la dur e des impulsions Pour des dur e inf rieures a 70 ms le niveau d isosonie augmente rapidement avec la dur e des impulsions Pour des dur es sup rieures a 70 ms le niveau d iso sonie ne cesse de croitre lorsque la dur e des sons augmente jusqu a 2 s augmenta tion de phone par doublement de dur e Meme si l augmentation du niveau d isoso nie est moins grande pour
4. gt oia bin 350 Hz 1 kHz amp 2 WHE 195 HI Dur e ms Figure V 4 Niveaux d isosonie des impulsions bruit blanc 125 Hz 350 Hz 1 kHz 3 kHz et 8 kHz en fonction de la dur e D une part les r sultats de ANOVA ont confirme que le niveau d isosonie depend de la fr quence pour les cr neaux p lt 0 001 F 5 10 85 et pour les impulsions p lt 0 001 F 5 7 47 D autre part on a trouve une variation statistiquement signifi cative du niveau d isosonie en fonction de la dur e pour les cr neaux p lt 0 001 F 5 120 9 et les impulsions p lt 0 00 F 8 36 43 Enfin une analyse de la varian ce deux facteurs fr quence et dur e a montr que pour les cr neaux il n y a pas d interaction significative entre dur e et fr quence p 0 3 F 25 1 14 C est dire que pour les cr neaux l augmentation du niveau d isosonie avec la dur e est la m me quelle que soit la structure fine du stimulus En ce qui concerne les impulsions il y a une interaction significative entre dur e et fr quence p lt 0 01 F 40 3 045 Cette influence de la fr quence sur la variation du niveau d isosonie avec la dur e est due une d croissance du niveau d isosonie avec la dur e pour les stimuli de dur e inf rieu re 155 ms et dont la structure fine est de 125 Hz Les r sultats de ANOVA sans les stimuli a 125 Hz montrent que l interaction entre la dur e et la fr quence n e
5. Owe Cryptogramme Notez has trols derniers se me w Ei soose Onse Onse au dos de votre carte pr s de la signature Cime et signatura cise Dime Ome One sini i cc icc a ehr Reste du monde C 147 O 248 pit 4 fois Hee AUR ANA EN rr re ELEELTETEIEETE TE SITE AUTORISATION Jae mes is e are a en saan ra ee E HAN D MOSADORA ea Glee dea be a de o O A en le ee ia COORDONNEES DE PR L VEMENT po Joy damanda Fink una Geter compe Le rei we nl ere terna ave is MO iiO bare te ee er A O Tite TRUER Ree VIA i MER Maoh BAS Professionsp cialit seh ee alba ERA 62 ma Camille Desmoulina o PAY VCR i 92442 Issy les Moulineaux cedex asa ss aa asas sas asas ACS Nanterre B 542 097 031 Cade postal A AAI een BE re a en i WOM ET ADRESSE DE L TABLISSEMENT TENEUR DU COMPTE D SITER a oa PRA A AAA A eed PAPA Wad EP Bt Lo Le mt rl alcorcon en Loa papi I BA tan d rn A PE AT D T PPP ort wart reg e loci bli ud eine zarten Mc kam ige De For A neg oT in pera AE de i i i D CPE zu penaas ca Lad mama e a a Pride de retirarme cate awfonsabon de pr leyement ny page un neben electo bancare AN cy postale UP ou de comple d pargne IUGE ias par A chance mos sonner se reroumebera lact e pour une dude inddlermints de pourra y mette Ur of momen CHICAGO Chicago Arnaud Coez Laboratoire de Correction Auditive 20 rue Th rese 75
6. e Qualit de l alimentation e Alcool tabac caf ine excitants e Quinine ototauxique existe dans certains sodas Aspartame facteur neurod g n ratif forte dose Le Dr L G propose un r gine sans glutamate qui comporte un facteur d augmentation de hyperactivite du SNC Le Dr L G oppose trois methodes de traitement e TRT Tinnitus Retraining Therapie e TSS Therapie Sonore Sequentielle e PSTR Phase Shift Tinnitus Reduction TRT Methode d sormais bien connue qui repose sur le principe d habituation de l acouphene par masquage partiel Necessite donc de provoquer un changement de comportement du patient face a la manifestation acoustique Le port de deux appareils est ici fortement recommande Le recours aux traitements medicamenteux ne fait pas parti du protocole e TSS 4 tapes masquage total 2 masquage limite au m me niveau que l acouph ne 3 masquage partiel niveau inferieur au niveau de l acouphene 4 suppression du masquage et appareillage conventionnel il faut alors que le patient soit aussi en situation de demande de correction auditive Certains sont en effet exclusivement focali ses sur la prise en charge des acouphenes Contrairement a ce que prevoit la TRT un traitement medicamenteux anxiolytique tranquillisant a largement sa place dans le cadre d une TSS On constate en effet que l association d un traitement rend le patie
7. Le ph nom ne inverse appel surcrute ment peut aussi se produire mais la diffe rence de sonie est moins importante que pour le d crutement Il 4 Mesure de la sonie Plusieurs m thodes sont utilis es couram ment et maitrisees depuis de nombreuses ann es pour mesurer la sonie des sons stationnaires Parmi les m thodes de mesure de la sonie existantes nous allons pr senter les plus fr quemment utilis es a la methode d estimation de grandeur sans reference Stevens 1955 b la methode d ajustement d crite par exemple par Gescheider 1985 c la m thode adaptative choix force sur deux intervalles 2AFC 21 du type 2down lup et 2up Idown Jestead 1980 d la m thode adaptative a poursuites mul tiples Buus et coll 1997 a M thode d estimation de grandeur La m thode d estimation de grandeur sans ref rence consiste a demander aux audi teurs d estimer la sonie d un son en donnant un nombre r el positif de son choix proportionnel a la sonie Le sujet se fixe alors sa propre chelle souvent li e a la sonie du premier son pr sente Plusieurs estimations d un m me son pr sent al atoirement dans une sequence de plusieurs sons peuvent amp tre demandees Cela permet de verifier la coh rence des reponses Le fait de presenter les sons dans un ordre al atoire different pour chaque sujet permet d att nuer un biais du a Peffet du son qui precede le son juge C est a dire que si le
8. Mai Juin 2008 V 1 6 Conclusion On ne peut pas a partir de cette premiere experience deduire precisement une dur e critique pour les cr neaux m me si on observe une augmentation du niveau d isosonie plus faible a partir de 100 ms En ce qui concerne les impulsions on n observe pas de stabilisation du niveau d isosonie avec l allongement de la dur e La difficult de d terminer une dur e critique vient du fait que les impulsions ne pr sentent pas de palier Nous avons montr par cette tude que l augmentation du niveau d isosonie avec la dur e ne d pend pas de la fr quence Les dur es que nous avons tudi es n ont pas permis de d terminer une valeur pr cise de la dur e critique C est ce que nous allons tudier dans le paragraphe suivant V 2 Deuxi me exp rience Determination experi mentale de la duree cri tique de creneaux et d impulsions La premi re exp rience ne nous a pas permis de mettre en vidence une dur e critique Les r sultats de cette exp rience ont permis de montrer qu il n y avait pas d effet de la fr quence mesurable par cette procedure Une seule fr quence a alors ete retenue pour cette deuxi me exp rience Afin de pouvoir d terminer la valeur de la dur e critique pour les cr neaux une nou velle exp rience a ete r alis e avec des stimuli de dur es plus longues Pour les impulsions nous avons uniquement rajout une impulsion de 1060 ms Nous n avons pas
9. QUES VOL 21 MANSUIN 2008 F ET SCIENTI ANIQUES INFORMATIONS TE er Ie se D REVUE Si q tg E la A ae i i gg yI F 4 i j i eS pe JF pa Ma a SP 2 WE 2 a PUB Liste des annonceur NEWSON eBICEP e OTICON e P ONAK e SIEMENS TARKEY UNITRON e NSAF e WIDEX ACOUREX Les Cahiers de Audition declinent toute responsabilit sur les documents qui leur sont confi s ins r s ou non Les articles sont publi s sous la seule responsabilit de leurs auteurs ee La son GER tous MELL hONNELE CURE gr el Raut PUBLICATION DE LA S A R L GALATEE Gerant et directeur de la publication Daniel Chevillard 12ter Rue de Bondy 93600 Aulnay sous Bois T l 01 48 68 19 10 Fax 01 48 69 77 66 soniclaire dinfonie fr REDACTEUR EN CHEF Professeur Paul Avan Facult de M decine Laboratoire de Biophysique 28 Place Henri Dunant BP 38 63001 Clermont Ferrand Cedex T l 04 73 17 81 35 Fax 04 73 26 88 18 paul avan du clermont1 fr REDACTEURS Francois Degove francois degoveldwanadoo fr Arnaud Coez acoez dnoos fr Assistante C Degove 5 avenue Mar chal Joffre 92380 Garches T l 01 47 41 00 14 CONCEPTION R ALISATION MBQ 32 rue du Temple 75004 Paris T l 01 42 78 68 21 Fax 01 42 78 55 27 stephanie bertet ambg fr PUBLICITE Christian Renard 50 rue Nationale BP 116 59027 L
10. Realisez un reglage automatique dans iPFG Reportez vous aux figures a 5 pour des exemples d informations entrees dans le logiciel iPFG et audioscan verifit Etape 2 Verification individuelle Connectez les aides auditives au coupleur pour les mesures au simula teur d oreille S REM ou placez les aides auditives dans Poreille en cas de mesure directe sur Poreille REM et verifier i Si la mesure du maximum de sortie MPO s aligne sur la cible Utilisez un signal a bande etroite a 90 dB SPL mais n interpr tez binaural la mesure qu en Figure 2 iPFG indique des m thodes de pr r glage croisant les mesures de seuil le type de signal de mesure et la typologie du patient Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 dessous de la frequence de coupure du soundRecover cad 3kHz Le MPO apparaitra different par rapport aux aides auditives conventionnelles fig 6 2i Si la parole atteint la cible Mesurez les r ponses pour de faibles 55 dB SPL moyens 65 dB SPL et forts 75 dB SPL signaux de parole et evaluez la reponse La bande passante de la prothese auditive peut para tre plus restreinte qu l accoutuman ce surtout si un point d enclenchement bas du SoundRecover est utilise Cela temoigne de l efficacite de la compression frequen Figure 1 Entrez les donn es audiom triques pour un r glage Figure 3 iPFG pr dit les diff rences acoustiques
11. Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 PUB XXVEMES JOURNEES DE LA SSIPR Cette ann e tait un peu parti culi re puisqu il s agissait des XXV journ es de la Societe Scientifique Internationale du Pre Reglage qui se deroulaient en Suisse sur les bords du lac Neuchatel Les 25 ans ont donc t fetes comme il se doit Le president Xavier Renard ouvre ces journ es en excu sant des absents de marque Iida Capina Ronald de Bock et Francois Degove tous trois expliquant les raisons de leur absence et exprimant leurs regrets de ne pouvoir participer a ces journees Une pensee toute particuliere pour notre coll gue Ilda Capina dont Xavier Renard nous lira par la suite une emouvante lettre precisant la periode difficile qu elle traverse actuellement et nous exprimant ses regrets de n tre parmi nous Nous lui souhaitons le meilleur des retablissements Arrivee jeudi des 82 partici pants dont six nouveaux membres pour entamer des le vendredi matin deux jour n es tres denses compos es de pr sentations de haut niveau comme habitude VENDREDI A e fP R Cu Fe Y El a mg Mr i TY we Vu Nang a nrica AN d Gita La WI os Gill f r y E r ain e BS an 8 oR i Ga PR Le A de PA YA Y f mt tie ID De fal Y Are to IGI WN 4 Lo oe D UL GIN 1 E Y aap ACPATIRARRAARIATIA atuUL D IHETIUUE gt S Ww_ All Informations Le Dr M A Lopez Gonzales medecin ORL specialiste de
12. apres Pedersen et ses collaborateurs 1977 il est difficile de comparer les sonies d un son bref et d un son long car leurs timbres peuvent tre tres differents Reichardt 1970 a propose que la dur e du son de comparaison soit au plus egale a deux fois la dur e du son test Un des points important qui differencie les tudes les unes par rapport aux autres est le type de signaux etudies Notons d une part que l ensemble des stimuli testes par les diff rents auteurs avaient des dur es comprises entre 0 5 ms et s Cependant les durees etudiees ne variaient pas tou jours entre les m mes valeurs Le nombre de points experimentaux pour lesquels la sonie ne varie plus avec la dur e a amplitu de constante peut alors influencer l ajuste ment de la droite asymptotique et entra ner une mesure differente de la dur e cri tique D autre part l enveloppe temporelle de la quasi totalit des sons de synth se tudi s tait en forme de cr neaux Cependant pour une m me fr quence test e l enveloppe temporelle voir figure Il 8 pouvait avoir des temps de descente et de mont e plus ou moins courts selon les tudes de 0 ms plusieurs centaines de ms La forme de l enveloppe temporelle et en particulier la forme de l attaque et de la d croissance peut entra ner un talement spectral avec l apparition de transitoires pour des dur es d attaque tr s courtes et produire ainsi une augmentation de la sonie pour
13. baptis s a priori comme des phenomenes chaotiques pourraient avoir conduit a considerer a poste riori qu il y avait de Pordre dans le chaos Debat de philosophes diront certains oui mais il faut bien car il n est pas sans int r t de reflechir un peu Et a ce sujet et pour alimenter un peu le d bat on pourrait voquer ce qu ecrivent des gens comme H Fox Keller sur les differen ces entre les approches de la physique et de la biologie ou ceux de N Cartwright dont les preoccupations sont celles d une physicienne vis a vis de la theorie et de ce qu elle peut ou non apporter a la connaissance dans son domaine Pour terminer cette digres sion je voudrais revenir un instant a J P Changeux dont les travaux sont cit s aussi dans cet ouvrage et les mod les qu il a con us il y plusieurs ann es avec Antoine Danchin sur la stabilisation selective et plus r cemment avec Stanislas Dehaene Ceux ci ne manquent pas d inter t sur le plan concep tuel et s ils apportent une r ponse possible parmi d aut res ils ont peut tre l avan tage justement d int grer le temps mais d viter de devoir tablir des donn es pr cises sur les conditions initiales Revenons au travail de L Vergnon et de ses collabora teurs Le livre comprend 37 chapitres qui sont regroup s en 8 grandes parties La pre mi re est donc une introduc tion en forme de reflexion suivie de quelques notions d acoustique
14. exigent pas d un article qu il presente des donn es originales l article lui m me doit tre original c est dire ne pas avoir deja ete publie tel quel dans une autre publication sans l accord explicite conjoint des auteurs et de la r daction des Cahiers de l Audition MANUSCRITS lls sont fournir en deux exemplaires I original copie complets tous gards La remise de manuscrits electroniques disquettes 3 pouces 1 2 format Macintosh ou PC Word 5 ou Word 6 est vivement encourag e Elle est destin e l imprimeur et ne dispense pas de l envoi des 2 exemplaires papier Ne pas faire soi m me de mise en page puisqu elle sera faite par l imprimeur Les sch mas dessins graphiques doivent tre ou des originaux ou des tirages bien contrast s en trait noir sur papier blanc Les tirages sur imprimante laser de qualit sont encourag s Les diapositives de ces l ments ayant servi une projection sont accept es L encre bleue est prohib e pour des raisons techniques Les photos doivent tre de pr f rence des diapo sitives ou des tirages papier de grande qualit Les illustrations doivent tre r f renc es avec pr cision et leur emplacement souhait dans le texte indiqu uctions aux auteurs approximativement ainsi que la taille souhait e noter que colonne de revue 5 5 cm de large En cas de demande expresse les documents seront retournes aux auteurs apr
15. tante de temps et de la duree critique il est important de savoir comment ces deux constantes ont ete calcul es par quelle methode la sonie a ete mesur e quels stimuli ont t test s et avec combien d au diteurs les tests ont ete realises Une premiere m thode pour estimer la dur e critique consiste a ajuster deux droites Une des droites correspond a l ajustement des points exp rimentaux pour lesquels la sonie d croit avec la dur e et l autre correspond a la droite asymptotique correspondant a la sonie d un son long La figure Il 7 repr sente le niveau que doit avoir un signal bref selon sa dur e pour tre de m me sonie qu un signal long de r f ren ce de 60 dB Port 1963 On comprendra que l ajustement des droites n est pas tou jours tres rigoureux si la valeur asympto tique de la sonie n est pas clairement attein te et cela peut entrainer des differences dans l valuation de la dur e critique 100 IM MSEC Figure Il 7 Variation du niveau de pression d une bande de bruit de 1 3 d octave n ces saire pour maintenir une sonie constante en fonction de la dur e du bruit Port 1963 Les niveaux d isosonie ont t obtenus par une m thode d ajustement Les ronds pleins repr sentent un ajustement du son court par rapport au son long bruit bande troite de 1 2 s et les cercles un ajustement du son long pour avoir la m me sonie que le son court La dur e critique est ici de 70 ms Une
16. th ses auditives avec compression fr quentielle non lin aire compar e l ampli fication conventionnelle Ce poster pre sente un protocole clinique pour une va luation lectro acoustique des proth ses auditives avec compression fr quentielle non lin aire CFNL en utilisant la parole comme signal test et dresser les limites des tests avec un signal qui n est pas de la Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 parole Des exemples d evaluation r alis es avec l audioscan Verifit incorporent lesinstruments VUP Naida Phonak avec sound recover Exemple de cas Perte auditive symetrique en pente de ski dans les hautes fr quences avec une perte moyenne tonale dans les hautes frequences de 103 dB sur la meilleure oreille Le reglage du SoundRecover sugg r par iPFG dans ce cas est de 3 kHz frequence de coupure et 4 l comme valeur de ratio de compression frequentielle EVALUATION AVEC DES SIGNAUX DE PAROLE Etape 1 Un reglage pediatrique adapte Saisir l audiogramme l ge et les autres informations requises dans Noah ou le logiciel iPFG ainsi que dans la chaine de mesure Audioscan sera utilis dans cette tude Assurez vous que les m mes para metres de r glage DSL aient t s lection nes dans les deux systemes Par exemple utilisez les cibles de DSL5 0 enfants dans les deux systemes et si une mesure RECD est realisee entrez la dans iPFG
17. tions auditives de chaque patient Guider l optimisation des r glages de la correction auditive Definir des strategies de traitement du signal mieux adaptees sont autant d arguments qui justifiaient la mise au point d un tel test Apres un long travail d laboration F Lefevre nous expose les differentes tapes de validation pour aboutir a l enregistrement de 180 syllabes du francais reparties en 7 listes de 20 phonemes repetes 3 fois chacun Chaque phoneme tant caract rise par ses traits acoustiques et articulatoires comptabilis s afin de mettre en evidence les difficultes frequentielles r siduelles Bref un fantastique outil qui devrait tre bientot finalise Gilles Guillarm prend ensuite la parole et souligne le lien direct entre production articulatoire et perception acoustique Selon les scores G Guillarm propose une orientation vers la demarche orthophonique Car Poptimi sation de la perception du signal doit amp tre couplee a une demarche d accompagnement du sujet en vue d une prise Informations de conscience de ses propres difficultes Le sujet doit en effet accepter de travailler sur ses difficultes de perception oser r couter et accepter de ne pas tout comprendre Gilles Guillarm conclue en evoquant la mise en place d un accompagnement sur la base de 10 s ances 6 Bruit au travail nouvelle reglementation et protecteurs individuels Christian Renard
18. tudi des impulsions de dur e supe rieure 2 s car ne poss dant pas de palier nous ne nous attendons pas observer de dur e critique compte tenue des r sultats de la premi re exp rience De plus au del de cette dur e d autres ph nom nes entrent en jeu tel que le d crutement L objectif est ici de d terminer la forme de l int gration temporelle de ce type de sons Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 V 2 1 Stimuli La construction des signaux s est effectu e de la m me maniere que pour la premiere experience de ce chapitre Letablissement et l extinction des cr neaux ont pour forme des demi fenetres de hanning de 5 ms Leur dur e totale sont de 10 22 50 100 220 360 500 1000 et 1500 ms Les temps de descente des impulsions sont de 2 500 10 22 50 100 220 360 500 et 1000 ms La fr quence des signaux est de kHz Les durees des sons sont recapitulees dans le tableau V 2 Tous les niveaux cr tes sont fixes a 72 dB SPL lors de la restitution V 2 2 Auditeurs Les tests ont t realises par douze sujets cing femmes et sept hommes Ils avaient entre 19 et 42 ans et avaient tous un audio gramme normal V 2 3 Procedure La procedure utilis e est la m me que pour la premiere experience Elle differe unique ment par le fait que le son de comparaison tait de la meme fr quence que le son test Niveau disosonie en phones 100 pour faciliter la t che de l au
19. Figure Il 5 Niveaux d isosonie de bandes de bruit centr es sur 1 kHz en fonction de leurs largeurs spectra les et pour diverses valeurs du niveau de pression acoustique global L La ligne verticale en pointill s situe la limite d une bande critique a 1 kHz Zwicker et Feldkeller 1981 et correspond a 160 Hz Il 2 La sonie des sons impulsionnels Il 2 1 Definition La norme NF 831 010 d cembre 1996 definit un bruit impulsionnel comme un bruit consistant en une ou plusieurs impulsions d nergie acoustique ayant chacune une dur e inf rieure environ s et separee s par des intervalles de temps de dur e superieure a 0 2 s Cette defini tion reste impr cise et est encore discut e Une description de sons impulsionnels naturels dans le chapitre IV permettra d affiner cette definition Le terme son impulsionnel naturel est oppos a son impulsionnel de synthese Il 2 2 Facteurs influencant la sonie des sons impulsionnels Pour des sons de dur e inf rieure a la dur e critique la sonie augmente avec la duree des sons Cela peut s expliquer par le fait que Poreille se comporte comme un integrateur d energie Cependant des exp riences ont montr qu a nergie constante il peut aussi apparaitre des variations de sonie La sonie d un son impulsionnel peut etre differente d un autre son impulsionnel plus long mais de meme nergie Il faut donc en plus de la quantit d ne
20. J Acoust Soc Am 27 815 820 1955 Stevens S S Calculation of the loudness of complex noise Acoust Soc Am 28 807 832 1956 Stevens SS The direct estimation of sensory magnitudes Loudness Am Psychol 69 1 25 1956 Stevens S S Concerning the form of the loud ness function Acoust Soc Am 29 603 606 1957 Susini P Perception volutive et globale de sons non stationnaires These de doctorat de l Universit du Maine sp cialit Acoustique 1999 Susini P et McAdams S Psychophysical valida tion of a proprioceptive device by cross modal matching of loudness Acta Acustica 86 515 525 2000 Susini P McAdams S et Smith B K Global and continuous loudness estimation of time varying levels Acustica Acta Acustica 88 536 548 2002 Suzuki Y et Takeshima H Equal loudness level contours for pure tones Acoust Soc Am 116 2 918 933 2004 Takeshima H Susuki Y et Kono S Growth of loudness of a tone burst with a duration up to 0 seconds Acoust Soc Jpn E 9 n 6 295 300 1988 Vigran E Gjaevenes K et Arnesen G Two experiments concerning rise time and loudness J Acoust Soc Am 36 8 1468 1470 1964 Watson C S et Gengel R W Signal duration and signal frequency in relation to auditory sen sitivity Acoust Soc Am 46 4 989 997 1969 Weber R The continuous loudness judgement o
21. Meunier S et Marchioni A Relations entre les caracteristiques physiques et les attributs sub jectifs des signaux acoustiques rapport final Programme interdisciplinaire de recherche sur la ville 1998 Meunier S et Rabau G How does the loud ness of impulsive sounds depends on energy and duration Proceedings of the Forum Acusticum Sevilla 2002 Seville Espagne 16 20 septembre 2002 Miller G A The perception of short bursts of noise Acoust Soc Am 20 160 170 1948 Moore B C J et Glasberg B R Suggested for mulae for calculating auditory filter bandwidths and excitation patterns Acoust Soc Am 74 750 753 1983 Moore B C J et Glasberg B R A revision of Zwicker s loudness model Acustica Vol 82 335 345 1996 Les Cahiers de l Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 Moore B C J Glasberg B R et Baer T A model for the prediction of thresholds loudness and partial loudness Audio Eng Soc Vol 45 n 4 224 240 1997 NF 31 010 Caract risation et mesurage des bruits de l environnement 1996 Niese H Die Tr gheit der Lautstarkebildung in Abh ngigkeit vom Schallpegel Hochfrequenz technik und Elektroakustik 68 143 152 1959 Ohta K Kuwano S et Namba S Sound quality of impulsive sounds in relation to their physical properties Technoloy Reports Of The Osaka University 49 n 2360 189 199 1999
22. Parizet E Deumier S et Milland E Car road noise annoyance Significant timbre parameters and inter individual variability Acustica acta acustica 82 Suppl S 216 1996 Pedersen 0 J Lyregaard P E et Poulsen T E The round robin test on evaluation of loudness level of impulsive noise Acoustics Laboratory Technical University of Denmark Report n 22 1977 Plomp R et Bouman M A Relation between hearing threshold and duration for tones pulses Acoust Soc Am 31 749 758 1959 Port E Uber die Lautst rke einzelner kurzer Schallimpulse Acustica 13 212 223 1963 Poulsen T et Han L A The binaural free field hearing threshold for pure tones from 125 Hz to 16 kHz Acust Acta Acust 86 333 337 2000 Reichardt W Zur Tragheit der Lautst rkebildung Acustica 15 345 354 1965 Reichardt W Subjective and objective measu rement of the loudness level of single and repea ted impulses Acoust Soc Am 47 6 part 2 1557 1562 1970 Reichardt W et Niese H Choice of sound duration and silent intervals for test and compa rison signals in the subjective measurment of loudness level Acoust Soc Am 47 1083 1090 1970 Robinson D W et Dadson R S A re determina tion of the equal loudness relations for pure tones Brit Appl Phys 7 166 181 1956 Ross R Coles A Garinther G R Hodge D C et Rice C G Hazardous
23. Tous les tests ont t r alis s dans la salle ane choique du laboratoire Avant de continuer il est important de definir deux termes son test et son de comparaison qui seront utiles dans la description des tests psychoacoustiques mis en place a l exception de la methode d estimation de grandeur Le son test est le son dont on veut connaitre la sonie Le son de comparaison est celui dont on connait a priori la sonie et dont le niveau peut tre modifie En pratique nous avons choisi une bande de bruit centree sur kHz de largeur 120 Hz donc inf rieure a la largeur d une bande critique 160 Hz et d un ERB 130 Hz a kHz Lorsqu il y a galit des sonies le niveau du son de comparaison correspond au niveau d isosonie du son test La dur e du son de comparaison est de seconde pour les sons stationnaires et les trains d impulsions Pour les sons impul sionnels nous avons choisi un son de com paraison de 500 ms car il est plus facile d a juster le son de comparaison lorsque la dur e de celui ci est plus courte Pedersen et coll 1977 a M thode d estimation de grandeur sans r f rence not e EST Dans ce test les sons pr sent s dans un ordre al atoire different pour chaque audi teur taient repetes 3 fois chacun L auditeur estimait la sonie de chaque son en donnant un nombre de son choix pro portionnel a la sonie Pour chaque serie de sons un son de sonie connue son pur de IkHz a
24. ca niques l int rieur de l oreille moyenne tympan osselets fen tre ovale qui joue le r le d adaptateur d imp dance pour viter de trop grandes pertes d nergie au passage dans l oreille interne cochl e Ces vibrations sont alors transmises l inte rieur de la cochl e jusqu la membrane basilaire jouant le role d analyseur spectral o se passent des ph nom nes responsa bles du masquage frequentiel La vibration m canique est ensuite transform e en impulsions nerveuses l int rieur de lorga ne de Corti par les cellules cili es internes et externes Cet influx nerveux est enfin transmis par le nerf auditif au cerveau et decode par ce dernier Apr s ce rapide aper u des diff rentes tapes parcourues par un son au travers du syst me auditif pour que nous l entendions nous allons nous appliquer faire le point des connaissances sur la sonie Dans un premier temps un rapide rappel sera fait concernant les facteurs influen ant la sonie des sons stationnaires Ensuite un point plus d taill portera sur la sonie des sons impulsionnels On abordera aussi la sonie Dossier de sons de dur es sup rieures quelques secondes Et enfin nous decrirons les prin cipales m thodes de mesure de la sonie Il 1 La sonie des sons stationnaires Depuis les ann es 1950 la sonie des sons stationnaires a fait l objet de nombreuses tudes Dans cette partie nous allons en rappeler les p
25. cad elimination des listes qui comportent trop d erreurs dans ces condi tions Verification du degre de fiabilite Affectation des listes selon les frequences test es Fq lt 2000Hz 2000 lt Fq lt 4000Hz F gt 4000Hz Conclusion ce test permet une evaluation reelle du niveau de perception auditive en excluant l intervention de toute suppl ance mentale ainsi que l influence du niveau d acquisition du langage Recommandation est faite tout de m me d une comparaison sur listes avec signification iformations 5 Test syllabique resultats prothetiques et reeducation orthophonique Franck Lefevre Gilles Guillarm Une etude realisee aux USA et au Canada en 2006 nous rappelle que seul 14 des sujets parvient s adapter a son appareillage auditif avant un mois Cette acclimatation peut all grement d passer les trois mois Afin d optimiser nos r sultats proth tiques Franck Lef vre et Gilles Guillarm explorent deux vastes domai nes que son la phon tique et l orthophonie et nous pr sen tent brillament des solutions d avenir Les Cahiers de Audition Vol 21 n 2 Mars Avril 2008 Apres plusieurs ann es d un travail acharne Franck Lefevre nous exposent les fondements de son tres prometteur test d analyse des confusions phonetiques e Mieux comprendre l incidence du bruit sur chaque phon me e Mesurer les confusions pour analyser les perturba
26. ou I t est l intensit sonore d un son bref n cessaire pour maintenir une sonie cons tante lorsque la dur e varie lo l intensit asymptotique d un son de dur e longue t la dur e du stimulus et la constante de temps qui caracterise le processus d integration D autres auteurs ont modelise l int gration temporelle par trois fonctions puissance dont l exposant change selon l intervalle de temps m 1 5 pour t lt 20ms m 1 pour 20 ms lt t lt 100 ms et m 0 5 pour t gt 100ms selon Green et coll 1957 I t t C 11 4 ou I t et t ont la m me signification que precedemment C est une constante et m est l exposant de la fonction puissance qui caract rise la d croissance de l intensit Les Cahiers de l Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 avec la duree pour maintenir une sonie constante Green et coll 1957 Des differences entre les resultats apparais sent quand il s agit de determiner la cons tante de temps T et la dur e critique dur e partir de laquelle la sonie d un son d am plitude constante ne d pend plus de sa 20 50 Dur tion dur e En effet les valeurs de la constante de temps different de 23 ms Niese 1959 a 120 ms Boone 1973 La dur e critique quant elle est comprise entre 15 ms Small et coll 1962 et 500 ms Ekman et coll 1966 selon les auteurs voir Scharf 1986 Pour comprendre les carts entre les valeurs d une tude l autre de la cons
27. 226 Normal equal loudness level contours 2003 Jestead W An adaptative procedure for sub jective judgements Percept Psychophys 28 85 88 1980 Kato T Namba S et Kuwano S A measure ment of equal loudness contour of impulsive sounds by magnitude estimation Acoust Soc Jpn J 27 21 32 1993 Kuwano S et Namba S Continuous judge ment of level fluctuating sounds and the rela tionship between overall loudness and instanta neous loudness Psychology Research 47 27 37 1985 Levitt H Transformed up down procedures in psychoacoustics J Acoust Soc Am 49 467 477 1971 Levy Leboyer C 12 ans de recherches sur la gene due au bruit Bilan des recherches frangai ses et etrangeres 1976 1987 Institut de Recherches et d Applications en Psychologie du Travail rapport 1988 Li nard P D cibels et indices de bruits Masson et Cie 1974 Marvit P Florentine M et Buus S A compa rison of psychophysical procedures for level dis crimination thresholds Acoust Soc Am 113 6 3348 3361 2003 Masaoka K Ono K et Komiyama S A mea surement of equal loudness level contours for tone burst Acoust Sci amp Tech 22 1 35 39 2001 Mathias M La pratique de l acoustique dans le b timent Centre d assistance technique et de documentation Soci t de diffusion des tech niques du batiment et des travaux publics
28. 80 dB SPL soit 16 sones tait present pour pouvoir normaliser les esti mations de sonie des quatorze auditeurs Ce test durait environ 3 minutes pour 0 sons b M thode d ajustement not e AJUST Lauditeur entendait successivement le son test et le son de comparaison Un silence de 300 ms s parait les deux sons Chaque paire de sons etait separee de 400 ms La t che de l auditeur consistait a ajuster le niveau du son de comparaison de mani re a ce qu il ait la m me sonie que le son test Lauditeur pouvait faire varier l aide d un boitier de commande le niveau du son de comparaison de plus ou moins 5 2 ou dB La paire de sons tait pr sent e sans arr t jusqu ce que le sujet ait termin l galisa tion Une nouvelle paire lui tait alors pr sent e Les diff rents sons taient pr sen tes dans un ordre al atoire different pour chaque auditeur Le niveau du son de com paraison au depart du test tait fixe al a toirement au dessus environ 15 dB ou au dessous environ 15 dB du niveau d i sosonie probable du son test des tests ayant ete faits au prealable pour avoir une premiere evaluation des niveaux Ceci vite un biais d a une approche ascendan te ou descendante systematique du niveau d isosonie du son test Le m me test tait r p t mais le son de comparaison tait cette fois presente en premier Realiser le test d egalisation dans les deux sens permet de compenser le
29. Docteur Lucien MOATTI Docteur Jean Claude OLIVIER Docteur Francoise REUILLARD Professeur Francois VANEECLOO Professeur Christophe VINCENT Genevieve BIZAGUET Daniel CHEVILLARD Arnaud COEZ Christine DAGAIN Ronald DE BOCK Francois DEGOVE Jacques DEHAUSSY Jean Pierre DUPRET Thierry GARNIER Eric HANS Bernard HUGON Jerome JILLIOT Stephane LAURENT Jean MONIER Maryvonne NICOT MASSIAS Jean OLD Georges PEIX Xavier RENARD Au titre de Pr sidents des Syndicats Professionnels d audioproth sistes Benoit Roy Francine BERTHET Frederic BESVEL Luis GODINHO Au titre de Membres du Comit Europ en des Techniques A udiologiques Patrick VERHEIDEN Herbert BONSEL Franco GANDOLFO Heiner NORZ Au titre de Directeurs de l Enseignement de l Audioprothese Professeur Julien BOURDINIERE Professeur Lionel COLLET Professeur Pascale FRIANT MICHEL Professeur Alexandre GARCIA Professeur Jean Luc PUEL Professeur Patrice TRAN BA HUY Au titre de la Soci t Francaise d Audiologie Docteur Martine OHRESSER Professeur Jean Marie ARAN Bernadette CARBONNIERE Docteur Jean Louis COLLETTE Docteur Marie Jose FRAYSSE Professeur Erea Noel GARABEDIAN Docteur Bernard MEYER Docteur Sophie TRONCHE Benoit ROY Claude SANGUY Philippe THIBAUT Jean Francois VESSON Fr d rique VIGNAULT Alain VINET Au titre de Membres Correspondants trangers du College National d Audioprothese Roberto CARLE L on DODELE Philippe ESTOPPEY A
30. La partie Il com prend 4 chapitres Elle traite de l anatomie un vrai plaisir a lire La partie Ill comprend chapitres et traite du systeme nerveux auditif Notons au passage qu assez subtilement l auteur a bien distingue les mecanismes synaptiques de Poreille interne dont on sait qu ils ne fonctionnent pas comme ceux classiquement d crits dans le chapitre 7 Ce point est important et fait de l oreille un mod le de trans ducteur tout fait particulier avec ses synapses dites ruban qui fonctionnent non de mani re discr te ou quantique mais en continu La partie IV traite de Porgani sation du cerveau La partie V aborde la naissance vie et mort de l audition La partie VI traite de la presbyacousie La partie VII de la suppleance instrumentale les aides audi tives La partie VIII voque un nouveau regard sur le langage On aurait envie de parler plus longtemps de ce livre que je qualifierai de courageux car l auteur s expose exprimer ce qui fait sa philosophie de la perception auditive tant mieux Apr s tout il semble rait si j ai bien compris qu il est libre d exprimer sa pens e Peut tre aurions nous l audace de lui sugg rer et documents mais c est sans doute dej fait la lecture du livre de R Laughlin intitule Un univers different qui traite de l mergence qui est peut tre a la fois la solution mais aussi paradoxalement le probleme En tous les cas il y
31. Les resultats d etudes concernant l influen ce de l energie intensit x temps sur la sonie sont divergents Scharf 1978 a resume les r sultats obtenus sur seize tudes Selon les tudes on trouve que la sonie est constante lorsque la dur e augmente jusqu la dur e critique quand 1 P nergie est constante l intensit decroit de fa on inversement propor tionnelle la dur e 2 l nergie diminue l intensit decroit plus vite que la dur e 3 l nergie augmente l intensit decroit moins vite que la dur e C est dire que l intensit decroit plus ou moins rapidement avec la dur e jusqu la dur e critique pour maintenir une sonie constante En d autres termes pour des sons d ner gie constante la sonie de sons dont la dur e augmente peut soit tre constante cas 1 soit augmenter cas 2 soit dimi nuer cas 3 Ces diff rents r sultats sont contradictoires et peuvent d pendre des conditions exp rimentales Meunier et Rabau 2002 ont montre qu faible niveau la relation entre la sonie et l nergie cor respond au cas 3 et a fort niveau au cas 1 c Influence du temps de mont e A amplitudes cr tes gales la sonie des sons d pend de leur temps de mont e les sons semblent moins forts lorsque le temps Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 de mont e est plus long Linfluence du temps de mont e ne se fait sentir qu a par
32. algo rithme ESI a ete propose pour calculer la sonie a partir de caracteristiques physiques du signal telles que l nergie et le temps de descente Nous avons determine les lignes isosoniques les fonctions de sonie et l int gration temporelle de sons impulsionnels pour non seulement d terminer les rela tions entre la sonie et les parametres physiques du signal frequence niveau et dur e mais aussi tester les modeles et en determiner les domaines d application Les resultats de nos recherches tant en partie dedies au domaine industriel et a la m tro logie nous nous sommes principalement interesses au niveau d isosonie exprim en phones En effet cette unit est plus pra tique car elle est plus proche du niveau de pression exprime en dB SPL ou en dB A utilise plus frequemment Nous avons donc determine la methode de mesure du niveau d isosonie la mieux adapt e a nos types de sons Ainsi la methode d ajustement a ete retenue parmi quatre autres methodes pour sa fiabilite sa stabilite et sa rapidite Toutes ces donn es ont contribu es a determiner des domaines d application et des limites des modeles de sonie deja pro pos s et de notre nouvel estimateur ainsi qu a proposer un nouvel indice Nimp calcule a partir du modele de Zwicker et Fastl 1999 pour donner une premiere approximation du niveau d isosonie de sons impulsionnels SUMMARY Loudness the subjective intensity of a sound I
33. ameliorations envisageables des mod les de sonie et de l estimateur de sonie d impulsion Enfin les donn es permettront de comparer les modeles et estimateur de sonie Nous nous int resserons dans ce chapitre tout d abord aux lignes isosoniques afin d tudier l influence de la fr quence sur la sonie Il est important d tudier les lignes isosoniques de ce type de sons car les modeles ont t ajust s pour coller aux valeurs de celles ci Cependant les lignes isosoniques de sons impulsionnels ne sont pas forc ment quivalentes celles de sons purs stationnaires Nous tudierons ensuite les fonctions de sonie de sons impulsionnels pour tudier l influence du niveau sur la sonie Ce point est important car les mod les de sonie sont bas s sur la fonction puissance reliant la sonie la pression rela tion II I non seulement pour calculer l ex citation mais aussi pour calculer le niveau d isosonie a partir de la sonie relation II 1 Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 IV 1 Lignes isosoniques de sons impulsionnels De nombreuses experiences ont permis d elaborer pour les sons stationnaires les lignes isosoniques Les premieres etudes ont ete celles realisees par Fletcher et Munson en 1933 etudes sous couteurs et Robinson et Dadson en 1956 etudes en champ libre en incidence frontale Celles ci ont d ailleurs fait l objet d une premiere edition de norme ISO R226 en 1961
34. avec L le niveau de pression acoustique egal au niveau d isosonie pour un son pur de 1000 Hz Si L 40 dB SPL alors S I sone alors par convention La relation c devient 20 log So 0 6 40 En introduisant la valeur de S dans la rela tion c on obtient 20 log S 0 6 40 L d Si on pose 0 3 environ egal a log 2 la rela tion d devient 10 log S log 2 40 L soit L 40 10 log S 11 1 gt DON GE Ly AKIK AAN TTA RAY YA tft fifi T d A LALO BEY NI NY ur IET A TA AU A V AT a a N Frequence en Hz BE Mal Pour des niveaux d isosonie inferieurs a 30 phones la sonie d un son pur de 1000 Hz croit plus rapidement avec le niveau de pres sion acoustique que pour des niveaux supe rieurs a 30 phones La relation entre la sonie et la pression ou l intensit d pend de la valeur de pression Po a partir de laquelle la sonie commence a cro tre La relation Il I a ainsi ete propose Scharf 1978 S sones k P Pc I I Ic 9 11 2 Les constantes k et dependent de la frequence Pc est la valeur de la pression a partir de laquelle la sonie commence a augmenter effectivement egal a 45 uPa a kHz Lexposant de la fonction de sonie tant egal a 0 6 une augmentation de 10 dB du niveau provoque un doublement de la sonie Par exemple si la sonie a 40 dB est de sone elle est de 2 sones a 50 dB de 4 sones a 60 dB etc Pour des sons purs de frequences differen
35. biais qui est de juger le plus souvent le son pr sent en second plus fort Ce test durait environ 20 minutes pour 10 sons pour obtenir le niveau d isosonie final c M thode adaptative a choix forc sur deux intervalles de type 2down lup et 2up 1down not e 21 24 FC Dans ce test l auditeur entendait le son test suivi du son de comparaison ou l inver se avec la m me probabilit Les deux sons taient separes par 300 ms de silence La t che de l auditeur tait d indiquer lequel des deux sons tait le plus fort Le niveau du son de comparaison au d part du test tait presente environ 15 dB au dessus ou au dessous du niveau d isosonie probable du son test respectivement pour 2down up et 2up down La procedure 2down lup fait converger le niveau du son de comparaison vers la valeur pour laquelle il est juge plus fort que le son test dans 71 des essais Levitt 1971 Ainsi la procedure fournit une esti mation du niveau pour lequel le son de comparaison est percu juste plus fort que le son test Schlauch et Wier 1987 Une sequence s arretait la sixi me inver sion et on calculait le seuil en faisant la moyenne des niveaux aux quatre dernieres inversions Pour chaque son trois mesures de seuil taient realisees Le niveau d isoso nie juste plus fort tait alors la moyenne des trois valeurs des seuils obtenus Cette operation a ete effectu e pour tous les sons presentes dans un ord
36. c Du degr de la perte auditive 6 Dans la strat gie d amplification chez l enfant sourd le gain d livr peu peu est a Contraire la notion d innocuite G Quand et comment adapter les appareils Les conditions de la d livrance Les tests de contr le imm diat La n cessaire coh rence clinique E HANS Audioprothesiste Montb liard F LE HER Audioproth siste Rouen 1 Dans l audiom trie comporte mentale que signifie le r flexe d orientation investigation c une recherche de la source sonore avec mouvements d int r t 2 Dans la mesure de l efficacit proth tique tonale le champ auditif r siduel est la diff rence entre b les seuils proth tiques et les seuils d inconfort 3 Dans la mesure de l efficacit proth tique vocale chez l enfant le relev d un niveau global de perception se fait par a repetition de mots du lexique personnel 4 Dans la mesure de la tolerance proth tique chez l enfant quelle est la diff rence entre l inconfort et l intol rance aux fortes intensit s c reflexe cochleo palpebral 5 Quelle est la signification du terme R E C D b Real Ear to 2cc Coupler Difference 6 Comment mesurer le R E C D et quelle est sa valeur c En mesurant les differences de niveau de pression acoustique dans la cavite r siduelle et dans le cou pleur 2cc selon la formule Niveau de pression acoustique mesure dans le coupleur Niveau de pr
37. coupleur Oreille reelle RECD et integre les donn es concernant l event ss Audiometry Ear Ser Targets DSLchild Of Age Syears OI Transducer Insert Mold 1O Threshold te Bone we SO ol UCL SC AR 2 RECD nei y om bBo BR eae sr zee Fz Figure 4 Entrez les informations audiom triques pour le c t gauche Fi et la m thode de pr r glage dans l audioscan a la ed a SR e i du patient les informations de RECD et les autres informations utiles au reglage dans l Audioscan Le MPO montre clairement la fr quence de coupure au dela le MPO ne peut pas tre inter pr t Le spectre moyenne de la ant Bimi Level 54 parole LTASS est abaiss en Ran era frequence De legeres distor p ia adi sions sont mesurables dans les re Tee aigus sous le seuil Unaded meg EE a ie Stevie Qu Figure 6 V rification des r sultats par verifit pour Naida r gl automatiquement sur les cibles prescrites par DSL v5 0a SoundRecover est activ Spectre moyenn de la parole LTASS sans le SoundRecover Spectre moyenn de la parole LTASS avec le SoundRecover A een en fe ee ati ar la dl S Bee a Figure 7 Spectre moyenn de la parole sur une longue p riode LTASS avec appareil avec et sans le SoundRecover Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 tielle Evaluez le r glage sur les cibles de la bande passante du disp
38. de l audition s en feront naturellement l cho On peut aussi s attendre par ailleurs des limites fortes de ce type d approche puis qu une perte sup rieure 30 dB dans les r gions cochl aires codant pour les graves s accompagne d j de modifications fortes de s lectivit fr quentielle et temporelle Un moyen de faire la part des choses est la r alisation d tudes cliniques multicen triques randomis es que nous serons capables d organiser dans le futur en France et qui permettront de poser les indications th rapeutiques de ces d velop pements technologiques tr s prometteurs En attendant voici les premi res r flexions pratiques des quipes canadiennes sur la compression fr quentielle pr sent es par le Dr D Glista I L annuaire Francais d Audiophonologie 33 ann e dition 2008 gt er Sommaire ae Le RANCE cum co 1 is a Age Fra Jn ee com index produds amp marques were ms mapata ea tiro de DEP diam M decins ORL 4 m decins p ge Fraummkbtaurs loliarentedon CAL ANT me Mi Services ORL A conires de e r adaptation Le Leh laine le re par cgis M er W En E T j ki a E E E D al u T E a Disire recevoir la 17 dition de l Annuaire d Auvdiophonologie au prix unitalre de 64 frais de port inclus www annuaire audition com OCEP dition renseignements et publicit 0
39. de son plus naturelle Cet anti Larsen a la pointe de la technologie permet de proposer differents types d ap pareils sur mesure et notamment le CIC Power et ITE directionnel Power ainsi que d autres options intra auriculaires intelli gentes Les gammes Next 16 et Next 8 int grent respectivement les programmes automa tiques autoPro3 et autoPro2 Les programmes automatiques autoPro r unis sent 3 ou 2 destinations sonores ind pen dantes en une seule fonction homogene et automatique Avec des transitions rapides et quasiment imperceptibles autoPro permet galement aux audioproth sistes de personnaliser les fonctions adaptatives et la reponse en frequence de chaque des tination sonore Une premiere dans l industrie La gamme Next 16 integre l Equilibre Confort Clart Cette fonction satisfait les preferences d coute situationnelles de maniere encore plus precise qu avec la simple utilisation du reglage du volume L Equilibre Confort Clart permet aux utilisateurs de r gler eux m mes en temps r el am lioration de la parole et le r ducteur de bruit Cette fonction s active directement depuis l appareil auditif ou depuis la telecomman de Smart Control en option Smart Control est egalement compatible avec les gammes Next 8 et 4 Int gr e sur toutes les gammes de la famille Next la fonction antiShock limine l in confort li aux bruits soudains sans affecter la parole Les gammes
40. de sonie pour des niveaux faibles est d autant plus raide que le seuil d audi tion pour la fr quence consid r e est plus elevee Par exemple le seuil d audition d un son pur stationnaire a 450 Hz est plus eleve que celui d un son pur a kHz La pente de la fonction de sonie d un son pur a 450 Hz est donc plus raide au d but que celle a kHz et rejoint celle ci pour des niveaux superieurs a 50 dB SPL Scharf 1978 Ces resultats pour les sons stationnaires nous ont amenes a chercher deux pentes pour ajuster les points experimentaux des trois fonctions de sonie des sons impul sionnels de temps de descente de 20 ms De m me que pour les r sultats pr sent s sur la figure IV 7 nous avons sur la figure IV 9 represente le logarithme de la moyenne g om trique des estimations multipli e par 20 en fonction du niveau cr te Les points exp rimentaux ont ete ajustes par deux droites une pour les faibles niveaux cr tes et une pour les niveaux cr tes moyens On observe sur la figure IV 9 que pour les niveaux inferieurs a 68 dB SPL plus la sensibi lit de l oreille diminue en fonction de la fr quence plus la valeur de la pente diminue En effet d apr s la figure IV I pour les sons impul sionnels Poreille est plus sensible a 2 9 kHz puis a 450 Hz et enfin kHz Ces r sultats sont difficiles expliquer et montrent aussi l insuffisance du nombre de points de mesure Nous sommes conscients de cette limite et
41. exigent on peut l gitimement s interroger Le dossier que nous pr pose Emily Markessis et l quipe du laboratoire de Neurophysiologie Auditif de Paul Deltenre nous montre la voie qui devrait tre suivie celle qui consife a donner toute sa place l lectrophysiologie Pour une fois le propos de cf editorial n est pas de vous en r sumer le contenu pour nous cher lecteur la ture exhaustive en est obligatoire Aucune personne faisant de l audiologie ou destinant en faire n a le droit d ignorer les notions que ce dossier nous enseigg de mani re tres p dagogique et abondamment illustr e Certaines notions sgfit bien tablies mais trop souvent utilis es avec le parti pris d omettre certain tapes d analyse dont l quipe de Paul Deltenre a pourtant d montre la richee semiologique Pour d autres notions en cours d exploration Emily Markessis et quipe de Paul Deltenre font partie des pionniers reconnus qui font progresser explorations objectives auditives Ils s efforcent de nous montrer que ces explora tions en devenir sont deja performantes et que le peu de complexite de leur mise en uvre nous enl ve une excuse pour les tenir l cart La prescription et l adaptation d appareils de derniere generation dont on justifie le prix par la performance ne peut pas ne pas s accompagner d une exploration de l audition qui soit a la hauteur L autre article de ce numero nous est propose par Marion P
42. exposure to impulse noise Acoust Soc Am 43 2 336 343 1968 Rumeau M Contribution a la caract risation Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 physique de bruits impulsionnels sur la base d expertises effectuees par le laboratoire central de la prefecture de police These de 3eme Cycle Universit de Technologie de Compiegne 1980 Scharf B Loudness summation under masking Acoust Soc Am 33 503 511 1961 Scharf B Loudness in Handbook of percep tion edited by E C Carterette and M P Friedman Academic Press New York 187 242 1978 Scharf B et Buus S Stimulus Physiology Thresholds in Handbook of perception and Human Performance Vol edited by Boff K R Kaufman L And Thomas J P Academic Press New York 1986 Scharf B et Houtsma A J M Loudness in Handbook of perception and Human Performance Vol edited by Boff K R Kaufman L And Thomas J P Academic Press New York 1986 Schlauch R S et Wier C C A method for relating loudness matching and intensity discri mination data Speech Hear Res 30 13 20 1987 Small A M Brandt J F et Cox P G Loudness as a function of signal duration J Acoust Soc Am 34 513 514 1962 Stephens S D G Methodological factors influencing loudness of short duration sounds J Sound Vib 37 2 235 246 1974 Stevens S S The measurement of loudness
43. finie Ces auteurs n ont pas tudi les lignes isosoniques de sons impulsionnels de forme naturelle c est ce que nous nous attachons faire ici IV 1 1 Stimuli Les sons utilis s pour cette experience ont ete synthetises Leur enveloppe avait la forme d crite a la figure IV 2 Elle etait caracterisee par une attaque lin aire en amplitude sur 2 ms pas de palier une decroissance exponentielle coup e a 60 dB du niveau cr te dur e mise pour passer de 90 a 10 de l amplitude maximum gale a 20 ms Le choix de ces dur es est base sur l ordre de grandeur des dur es des sons en cr neau tudi s par les auteurs precedem ment cites Leur dur e totale egale a la dur e de l attaque plus la dur e de la decroissance est de 57 ms Dur e totale des impulsions ms an 0 o 0 2 0 o 0 2 HE snag EE 0 2 0 a 0 oa 0 DEE La structure fine de remplissage des enveloppes tait compos e de sons purs 150 Hz 450 Hz 700 Hz 1000 Hz 2150 Hz 2900 Hz 4000 Hz 5800 Hz 8500 Hz et 10500 Hz Ces frequences correspondent a des fr quences centrales de bandes cri tiques Le choix de ces fr quences a t fait pour tenir compte des variations carac teristiques des lignes isosoniques par exemple autour de 3 kHz la sensibilit de Poreille est plus importante frequence de resonance de l oreille externe puis elle diminue jusqu a 8 kHz augmente a nouveau jusqu a 10 kHz et
44. la moyenne des mesures Les Cahiers de l Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 differences des niveaux d isosonie entre les Sons impulsionnels trois autres m thodes AJUST 21 2AFC et Mult 21 2AFC sont en moyenne gales 5 phones On peut aussi observer que les differences entre les m thodes sont plus marqu es pour les sons impulsionnels En effet la moyenne des differences entre les quatre methodes est de 3 7 phones pour les sons impulsionnels alors qu elle est de 2 4 phones pour les trains d impulsions et de 8 phones pour les sons stationnaires Cependant les differences des niveaux d i sosonie obtenus avec les quatre methodes ne sont pas toujours significatives Niveau disosori on phones Globalement il y a un effet significatif de la methode sur le niveau d isosonie F 3 11 08 p lt 0 001 Le tableau Ill 5 repr sente les r sultats de l analyse de la variance ANOVA pour tudier l influence de la methode en fonction du type de son Il ressort de cette analyse statistique que Figure Ill 2 Niveaux d isosonie des sons impulsionnels obtenus par les diff rentes pro pour chaque type de son il y a une influen c dures Les symboles sont l g rement d cal s horizontalement pour une meilleure r r r x A S y visibilite Les barres verticales representent les ecarts types a la moyenne des mesures ce de la methode sur le niveau d isosonie Nous avons aussi determine
45. le son test est plus fort Les pas de reduction ou d augmenta tion du niveau sont au depart assez grand en general 5 dB puis diminuent 2 dB apres la deuxieme inversion du niveau Cette methode fait converger le niveau du son de comparaison vers une valeur pour laquelle il est jug plus fort que le son test dans 71 des essais Levitt 1971 Ainsi la procedure fournit une estimation du niveau pour lequel le son de comparaison est percu juste plus fort que le son test Schlauch et Wier 1987 Une sequence s arr te au bout de n inversions six en general et le seuil est calcule en faisant la moyenne des niveaux aux x dernieres inversions quatre le plus souvent On peut realiser pour chaque son plusieurs mesures de seuil 3 dans la plupart des cas Le niveau d isosonie juste plus fort est alors la moyenne des trois valeurs des seuils obtenus Le principe de la procedure down 2up est le meme que celui de la methode adaptati ve choix force du type 2down lup mais les regles de variation du niveau du son de comparaison sont invers es Cette methode permet d obtenir le niveau d iso sonie juste moins fort En faisant la moyenne des valeurs du niveau d isosonie obtenues avec les m thodes 2down lup et Idown 2up on obtient le niveau d isosonie Obtenir le niveau d iso sonie par cette m thode permet d obtenir un r sultat plus stable que si on utilisait la methode adaptative down lup Gelfand
46. livre dont nous traitons est d aborder trois domaines indissociables dans le contexte qui est le sien la generation du son la trans mission du son et sa repro duction Ainsi le chapitre aborde les fondamentaux de Pacoustique et il sera locca sion de rappeler ce qui est souvent un peu flou dans nos memoires que la somme de 2 signaux en phase de 50dB par exemple ne donne pas un signal de 53 dB comme cela est souvent dit de maniere imprecise mais de 56 dB Il est evidemment beaucoup plus classique dans la vie quoti dienne que les signaux ne soient pas en phase et du coup leur sommation est de 53 dB Nous retrouvons la un des questionnements fre quents lorsqu on parle de l audition monaurale au seuil en opposition audition binau rale au seuil Le chapitre 2 aborde la question des sources le 3 la propagation du son le 4 le champ acous tique dans les cavit s et les pieces Le 5 aborde la ques tion de la propagation dans les solides le 6 la psycho acoustique avec les effets de la t te et de la reverberation dans les pieces Les chapitres 7 16 traitent de la modelisa tion dans differents milieux et des effets li s la nature des structures ainsi que de la t te et du corps du sujet Bien sur le sujet est different de ceux que nous traitons au quotidien mais il int ressera beaucoup ceux d entre vous qui s int ressent au bruit et qui essaient de developper des conseils dans ce domaine Ce livre est un
47. mais ces indicateurs ont aussi montr certaines limites En ce qui concerne les sons de tres courtes dur es cas particulier de sons non sta tionnaires les tudes restent rares et il n existe pas ce jour de mod le de sonie valid pour ce type de sons pourtant tr s pr sents dans notre environnement sonore Mon travail de th se a pour but de carac teriser la perception du niveau sonore de sons de courtes dur es sons impul sionnels et de contribuer l laboration d outils permettant le calcul fiable et rapide de la sonie Pour mener bien ce projet nous nous appliquerons faire un tat de l art cha pitre Il pour synth tiser les connaissan ces sur la sonie des sons impulsionnels et orienter nos axes de recherche Par ailleurs une description et une compa raison des mod les de sonie existants nous permettront de cerner les limites de ces mod les et ainsi de fixer ce que nous pourrons am liorer pour une meilleure estimation de la sonie des sons non stationnaires et en particulier des sons impulsionnels deuxi me partie Apres avoir caracterise d un point de vue physique la forme generale des sons impulsionnels nous introduirons un modele de sonie pour ce type de sons que nous comparerons aux modeles existants deuxieme partie Quatre methodes de mesure de la sonie seront ensuite compar es pour diff rents types de sons stationnaires impulsionnels et train d impulsions pour determiner celle qu
48. peu leur problematique Aujourd hui je dirais qu il n est plus raisonna ble de ne pas essayer de com prendre ce qu ils vivent pour se pr parer contenir les ambitions des assureurs Ceux ci ont en effet une approche simple en se disant qu il tait plus facile de limiter les co ts pour leurs adminis tr s que de les rembourser correctement Il y a la il ne faut pas en douter une verita ble revolution qui ne releve pas du gagnant gagnant mais du pot de terre contre le pot de fer donc a etudier avec attention Le chapitre 8 concerne les enqu tes ou les evaluations de satisfaction en tous genres outcomes et les bonnes pra tiques La aussi nous ne pouvons refaire les cours que nous dispensons au DU de Lyon sur ces thematiques mais les ignorer conduira en moins de quelques annees a se faire nomadiser par manque de comprehension de l volution de l appreciation de son propre travail par les organismes de tutelle qui se consid rant comme payeurs exigeront qu on leur fasse la preuve de notre apport a l conomie du bien tre Le chapitre 9 traite de la documentation Le titre n est peut tre pas aussi vocateur que cela pour nous parce qu il concerne plus les comptes rendus auxquels beaucoup d entre nous sont un peu rebelles Ceux ci ne peuvent trouver de veritable existence que dans la mesure ou nous avons des donn es bien enre gistrees et accessibles Dans ce chapitre il est rappele for
49. peut changer lui m me de style en quelques secondes Vibe existe en tons clairs pastels diff rentes nuances de blanc brun ou gris pour se marier avec toutes les teintes de cheveux Des couleurs plus modernes comme noir orange argent jaune vert bleu ou rose s accordent avec tous les styles Diff rents rouges ou des motifs type l opard accompagnent ais ment toutes les tenues les plus extravagan tes et tous les maquillages Les ing nieurs de Siemens ont galement souhaite que les utilisateurs profitent plei nement des innovations technologiques dont Vibe est dote Sa forme originale permet de le positionner en toute s curit dans la conque de l oreille L utilisateur peut bouger et m me faire du sport sans aucune gene SoundSmoothing r duit les bruits impulsionnels les impacts de bris de verre de froissement de papier de tintement de couverts extremement desagreables SoundSmoothing est le reducteur de bruits impulsionnels le plus efficace qui sache isoler et r duire automatiquement les bruits d im pacts tout en conservant la parole intacte Vibe assure un traitement de signal sur 8 canaux pour une sonorit confortable et plus de souplesse dans les r glages FeedbackBlocker M nouvel anti Larsen d velopp par Siemens recherche parmi les fr quences les risques de Larsen et les limine automatiquement Avec Vibe m me dans des situations propices au Larsen les sifflements ne sont plus cr
50. rapport auTDH 39 a un seuil meilleur 5 Dans le conduit auditif la cavite r siduelle d un nourrisson est en moyenne de a 0 5 cc 6 Le r flexe cochl o palp bral apparait a des les premiers jours 7 Les tests en conduction osseuse peuvent tre pratiqu s a des le I mois 8 L utilisation des ecouteurs inserts permet de faire des tests oreille s par e c dans les differents modes de conditionnement 9 Que signifie R O a Reflexe Oral Immediat 10 Le R O l peut tre pratiqu partir de quel age chez l enfant sourd a 5 mois 11 A partir de quel ge peut on faire r p ter des mots a un enfant en audiom trie vocale a 3 ans F Comment l audioprothesiste definit sa prise en charge et decide de son choix prothetique Les elements pour faire ce choix Les sp cificit s du champ auditif de l enfant La strategie d amplification La prise d empreinte B AZEMA Audioprothesiste Paris 1 L enjeu premier de la prise en charge du b b sourd est c Qu il communique 2 L l ment indispensable du bilan audiologique du b b sourd est c La coh rence 3 Le lien est rep r par quel l ment fondateur c La communication 4 La fiabilit de l observation des r actions du b b aux stimula tions sonores est bas e sur b La reproductibilite de la r ponse 5 La strat gie d amplification de la surdit de l enfant est fonction
51. rimentaux par une fonction du type Lcomp Lt k 10mLog t Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 Des donn es experimentales supplementai res sur des impulsions de dur es comprises entre 20 et 200 ms seraient tout de m me necessaires pour affiner ces r sultats Enfin ces donn es vont permettre d tu dier le domaine d application ou les limites des differents modeles de sonie et de l es timateur de sonie d impulsion C est ce que nous allons nous attacher de faire dans le chapitre suivant REFERENCES Berglund B Relationship between loudness and annoyance for ten community sounds Environ Int 16 523 531 1990 Blommer M Otto N Wakefield G Feng B J Jones C Calculating the loudness of impulsive sounds SAE Transactions 1995 Boone M M Loudness measurements on pure tone and broad band impulsive sounds Acustica 29 198 204 1973 Boullet et Boussard P Pre etude psycho acoustique sur les bruits de chantier rapport final IB RC 1087 ADEME contrat n 00 04 102 2001 Buus S Florentine M and Poulsen T Temporal integration of loudness loudness dicrimination and the form of the loudness func tion Acoust Soc Am 101 669 680 1997 Can vet G Cours de psychoacoustique Marseille LMA 2001 2002 Can vet G Teghtsoonian R et Teghtsoonian M A comparison of loudness change in signals that continuously
52. rise or fall in amplitude Acustica Acta Acustica 89 339 345 2003 Can vet G Hellman R and Scharf B Group estimation of loudness in sound fields Acustica 60 277 282 1986 Canevet G Germain R Marchioni A et Scharf B Adaptation de sonie Acustica 49 239 244 1981 Cave C et Chocholle R Int gration temporelle auditive effet du niveau sur la dur e critique Revue d Acoustique n 50 178 179 1979 Chalupper J et Fastl H Dynamic loudness model DLM for normal and hearing impaired listeners Acustica 88 378 386 2002 Chocholle R et Saulnier Ch Les lignes isoso niques pour des sons de dur e breve 20 ms Revue d Acoustique n 37 93 97 1976 Cops A et Myncke H Mesures subjectives et objectives du niveau de sonie des signaux sonores impulsifs un projet de recherche international Revue d Acoustique n 37 98 104 1976 Damongeot A Etude psycho acoustique des bruits impulsifs d h licopteres Revue d Acoustique n 48 60 69 1979 Ekman G Berglund B et Berglund U Loudness as a function of the duration of audi tory stimulation Scan J Psy 7 201 208 1966 Fastl H et al Contributions to Psychological Acoustics Results of the Sixth Oldenburg Symposium on Psychological Acoustics edited by August Schick Bibliotheks und Informations system der Universitat Oldenburg 1993 Fastl H et Schmid W Comparison of loudn
53. son n l est plus fort que le son n le sujet aura tendance a juger la sonie du son n plus grande que si le son n tait moins fort Dans certains cas on donne au sujet un son de reference Cette reference est le premier son de la s rie auquel est attri bu e une valeur 10 par exemple Si le son suivant para t 2 fois plus fort alors le sujet attribuera 20 comme estimation de la sonie de ce son Tous les autres sons seront en principe jug s par rapport a cette r f rence Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 Dossier b M thode d ajustement La methode d ajustement consiste pr senter en alternance un son de comparai son et le son dont on cherche a mesurer la sonie son test Lauditeur doit ajuster le niveau du son de comparaison a l aide d un potentiometre par exemple de maniere a ce qu il ait la meme sonie que le son test Le son de comparaison est frequemment un son pur de kHz ou une bande de bruit centree sur kHz de largeur inferieure a 160 Hz car leur niveau en dB SPL est gal au niveau d isosonie en phones Le niveau du son de comparaison au depart du test est fixe aleatoirement au dessus ou au dessous du niveau d isosonie probable du son test Ceci evite un biais du a une approche ascendante ou descendan te syst matique du niveau d isosonie du son test Lajustement a lieu avec deux sens de presentation son test suivi du son de comparaison et son de comparaison
54. suivi du son test permettant de s affranchir d une erreur syst matique due a un ajuste ment unilateral En effet il peut y avoir une surestimation ou une sous estimation Scharf 1961 lorsque Pon pr sente les deux sons toujours dans le m me ordre Ainsi une fois le son test est pr sent en premier une autre fois c est le son de com paraison qui est present en premier La moyenne des deux ajustements du niveau du son de comparaison permet de connaitre directement le niveau d isosonie en phones du son test c M thode adaptative Lors d une mesure du niveau d isosonie par une methode adaptative l auditeur entend le son test suivi du son de comparaison ou l inverse avec une probabilit gale La t che est alors d indiquer lequel des deux sons est le plus fort La variation du niveau du son de comparaison depend de la reponse de l auditeur lors de l essai prece dent Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 Une methode adaptative se caracterise par des inversions successives de variation du niveau du son de comparaison variations dites up down dans la litterature de langue anglaise L un des criteres d inversion le plus fr quemment utilis pour la methode adap tative critere 2down lup consiste a reduire le niveau du son de comparaison apres deux r ponses cons cutives iden tiques par exemple son de comparaison plus fort et a le relever apres que l audi teur ait repondu que
55. taient r p t s trois fois chacun et taient pr sent s dans un ordre al atoire diff rent pour chaque auditeur L auditeur estimait la sonie de chaque son en donnant un nombre de son choix proportionnel la sonie Dans chaque s rie de sons un son de r f rence de sonie connue son pur de kHz 80 dB SPL soit I6 sones tait pr sent pour pouvoir calculer la sonie de chaque son Pour chaque auditeur et pour chaque son on calcule la moyenne g om trique des trois estimations La sonie d un son est la moyenne geome trique des estimations de tous les audi teurs IV 2 5 R sultats et discussion IV 2 5 1 Influence de la dur e Nous avons trace sur la figure IV 6 les fonc tions de sonie moyennes de sons impulsion nels dont les temps de descente etaient de 600 200 et 20 ms de structure fine kHz Pour tous les niveaux cr tes la sonie est d autant plus faible que la dur e du son est Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 sinlk 20 sinlk 200 sinlk_600 sin450 20 Sin2k9 20 Niveaux crete dB SPL 48 58 68 78 et 83 35 5 45 5 55 5 65 5 et 75 5 36 46 56 66 et 76 48 58 68 78 et 83 48 58 68 78 et 83 Tableau IV 2 Tableau r capitulatif des sons tudi s pour les fonctions de sonie plus courte Ce r sultat est en accord avec les donn es de la litt rature concernant l in tegration temporelle voir chapitre II et V Florentine et coll 2001 trouvent aussi
56. tement des insomnies le 8ieme les therapies dites cognitives le 9ieme aborde les activites qu il est possible d as socier au dela du conseil et de information comme Putilisa tion des bruiteurs il est essentiel de ne pas se canton ner a traiter le probleme de maniere isolee mais a prendre en charge la globalite le cha pitre 10 traite de la TRT cf les travaux de Jastreboff et Hazell le i me chapitre traite de la d sensibilisation par la musique le I2ieme de la place de la proth se auditi ve dans le traitement rappe lons qu elle est essentielle le 3ieme chapitre aborde la therapie par le bruit le 4ieme la prise en charge cli nique de groupe et individuel le le I5ieme la prise en charge centr e sur la person ne le 16 traite de la therapie narrative chez l enfant Nous connaissons tous des patients qui souffrent de ce handicap qui chez certains peut devenir terrible Nous avons le devoir de conna tre les modes de prise en charge et d encoura ger le medecin a construire une equipe d intervention dans laquelle nous avons notre place Il est exact sans doute que les therapies ne sont pas directement dans la culture ORL mais elles doivent y entrer Ce livre vous pourrez Poffrir a vos partenaires de travail et en parler avec eux Tout le monde y gagnera et a commencer par les personnes atteintes par ce probleme LAUDITION DANS LE CHAOS Ed L Vergnon ELSEVIER MASSON 440p 2008 Le parti p
57. tes de 1000 Hz la fonction de sonie differe de celle d finie par Il 1 Par exemple les fonctions de sonie de sons purs a 100 et 250 Hz commencent pour des niveaux plus eleves puisque le seuil d audition est plus eleve a ces frequences que la fonction de sonie a kHz et rejoignent celle ci pour 7 4 E Figure Il 4 Lignes isosoniques Robinson et Dadson 1956 L chelle des phones coinci de avec l chelle des dB SPL pour un son de 1000 Hz des niveaux superieurs a 80 dB SPL Pour les sons purs de frequences superieures a 1000 Hz les fonctions de sonie sont quasi paralleles a celle du son pur a 1000 Hz mais avec des seuils differents voir figure Il 2 Pour des sons plus complexes un bruit blanc par exemple la fonction de sonie n est pas une fonction puissance du niveau en dB SPL voir figure Il 3 Pour des niveaux faibles la sonie du bruit blanc croit plus vite que celle d un son pur de kHz alors que pour des niveaux sup rieurs a 60 dB SPL elle croit moins vite en fonction du niveau en dB SPL 11 1 2 Sonie en fonction de la fr quence Les variations de la sonie avec la frequence peuvent tre observ es sur la figure 11 4 La courbe en pointilles represente la courbe du seuil d audition en champ libre Chaque ligne repr sente le niveau que doit avoir un son pur pour conserver une sonie constan te en fonction de la fr quence Par exemple un son pur a 100 Hz de 50 dB a la m me sonie qu un son pur d
58. tout petit peu technique mais tres interes sant Il devrait beaucoup inte resser les enseignants charges des cours d acoustique a la faculte FD CLINICAL OTOLOGY Third Edition Ed G B Hughes M L Pensak THIEME 528p 2007 149 95 Clinical Otology Ce livre pourrait devenir le livre de chevet de bien des praticiens de l audiologie que ce soit de son versant m dical ou prothetique Cet ouvrage est aussi une r dition mais il convient de remarquer qu il n y a pas moins de 22 nou veaux collaborateurs sur 69 ce qui signifie que la volonte de retravailler les sujets avec du sang neuf est evidente Globalement l ouvrage comprend 36 chapitres qui sont rassembles pour former 4 sections Section I Les sciences de base Les sciences de base Cette partie contient 6 chapi tres qui traitent pour le premier de l anatomie et de embryologie le 2 de la physiologie le 3 de la physiologie vestibulaire le 4 de Poreille moyenne et de la biologie mol culaire de cette partie de l oreille le 5 de Poreille interne et des desordres mol culaires le 6 de pharmacologie propre a l otologie Section 2 L valuation 8 cha pitres Le 7ieme de l image rie de l os temporal le 8ieme du diagnostique en audiologie le 9ieme de l valuation des d sordres auditifs le Oieme des tests d evaluation dans le domaine vestibulaire le lieme de l evaluation cli nique de la fonction
59. une m me structure fine Garner 1949 Figure Il 8 Enveloppe temporelle en cr neaux avec un temps de mont e et de descente en forme de demi fen tre de hanning sur la figure de gauche et un temps de mont e et de des cente tres courts sur la figure de droite Ceci est un parametre important a prendre en compte dans le jugement de la sonie de sons d amplitude constante en fonction de la duree C est aussi un facteur de divergen ce dans les r sultats obtenus pour la mesure de la dur e critique et le calcul de la constante de temps Un autre parametre pouvant expliquer les differentes valeurs de la dur e critique et de la constante de temps est le nombre de sujets ayant r alis les tests trois d apres Miller 1948 et jusqu a trois cent quatre vingt un d apres Pedersen et ses collabora teurs 1977 Reichardt 1965 a montr qu il y avait effectivement une grande varia bilit interindividuelle Reichardt et Niese 1970 ont realise des tests avec un groupe de cinquante sujets qu ils ont ensuite divise en six groupes de dix dont deux taient commun a chaque groupe La constante de temps variait alors pour les six groupes de 30 ms a 100 ms et etait de 50 ms pour le groupe des cinquante sujets Garner 1949 a observe en plus d une variation interindi viduelle que pour certains sujets il n y avait pas d effet significatif de la dur e sur la sonie d un son pur de 1000 Hz dont la dur e variait de 10 a 5
60. 00 ms La difference avec un autre groupe avec les m mes conditions experimentales pour lequel la sonie augmentait avec la dur e tait d au tant plus marqu e que le niveau de pres sion acoustique tait plus lev Il n y a pas d explication pr cise de l auteur sur ce ph nom ne On peut supposer que cer tains auditeurs se basent sur la sonie maximum correspondant l amplitude cr te constante pour ajuster le niveau du son comparaison Malgr toutes ces variabilites on peut syn th tiser quelques r sultats ll a ete tabli que la dur e critique depend de la fr quen ce et de l intensite D apr s Stephens 1974 la dur e critique diminue pour des sons de haute frequence et pour des niveaux eleves Mais si cette influence a souvent t montr e dans le cas d tudes pour des niveaux proches du seuil elle ne la pas ete syst matiquement pour des niveaux supraliminaires Watson et Gengel 1969 Cav et Chocholle 1979 Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 Tous ces param tres tels que l enveloppe temporelle la methode de mesure de la sonie la duree du son de comparaison la variabilit interindividuelle la methode de calcul de la constante de temps ou la mesure de la dur e critique sont autant de facteurs entrainant une grande divergence concernant la valeur de la constante de temps et de la dur e critique b Influence de l energie totale d une impulsion
61. 001 Paris L EPU 2007 tait consacr a l appareillage de l enfant Sujet passionnant et difficile Pour un clinicien c est probablement la prise en charge la plus complexe maitri ser tant le nombre de notions poss der pour r ussir l appareillage est grand et surtout tant le sens clinique acquis s av re essentiel Au del de la prise en charge individuelle de l enfant sourd qui est essentielle pour l avenir de l enfant en ques tion il nous a sembl pertinent de partici per au congr s p diatrique Phonak qui se tenait la m me poque Chicago Ces congr s sont l occasion de confronter notre exercice de prise en charge de l en fant sourd celui r alis dans d autres pays et de connaitre les d veloppements tech nologiques en cours qui pourraient aider une meilleure prise en charge Une petite d l gation fran aise a pu assister ces conf rences Peu ou pas d quipes fran ai ses nont malheureusement t retenues pour une pr sentation orale ou m me un poster Nous savons tres bien prendre en charge l enfant sourd et la surdit en g n ral mais nous manquons d une organisation scienti fique et m dicale qui nous permette d affi cher des s ries de rendre compte de notre savoir faire et du service m dical rendu Comme dans l industrie pharmaceutique les fabricants sont ceux qui ont les moyens d organiser ce type d tude clinique Ce projet est port e de main car cert
62. 1 43 53 33 33 Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 PUB VERIFICATION LECTRO ACOUSTIQUE DE LA COMPRESSION FREQUENTIELLE NON LINEAIRE Danielle Glista Susan Scollie Marlene Bagatto Richard Seewald Child Amplification Laboratory National Centre for Audiology University of Western Ontario London ON La technologie des aides auditives conventionnelles peut limiter l audibilit des hautes frequences par des contraintes liees a un manque de gain ou de la pr sen ce d un effet larsen Dans certains cas une audibilite limitee des frequences aigu s peut affecter le benefice et la performance du r glage de l appareil Un r glage efficace des aides auditi ves lors de pertes auditives sur les hautes fr quences est capital chez len fant d autant que l enfant a besoin de d ve lopper et d acquerir des capacites de langage et de parole Des tudes r centes montrent que le handicap auditif induit des retards significatifs dans la production de fricatives Moeller Hoover Putman et al 2007 Stelmachowicz Pittman Hoover et al 2004 Ce retard peut tre d a une diminution de Paudibilit des hautes fr quences au travers des aides auditives conventionnelles Le pic spectral plus bas du s un phoneme important dans le d ve loppement de la parole et du langage est situ entre 2 9 kHz et 8 9 kHz Boothroyd and Medwetsky 1992 Lamplification conventionnelle ne p
63. 1998 d M thode adaptative a poursuites multiples Le principe de la methode adaptative a poursuites multiples Buus et coll 1997 est le meme que celui de la m thode adap tative a choix force sur deux intervalles du type 2down lup et 2up down mais au lieu de suivre une seule sequence pour un seul son plusieurs sequences sont melangees correspondant aux differents sons tests A chaque essai la paire de sons est choisie aleatoirement parmi une des sequences De maniere generale la fin d une sequence a lieu apres la sixi me inversion Une moyenne sur les quatre derni res inver sions est alors calcul e Buus et ses collabo rateurs proposent de renouveler cette operation trois fois De m me que pour la methode adaptative a poursuite unique la moyenne des valeurs du niveau d isosonie obtenues avec les m thodes 2down lup et Idown 2up permet d obtenir le niveau d isosonie Les quatre methodes que nous venons de presenter brievement sont couramment utilis es pour mesurer la sonie de sons stationnaires Elles le sont aussi pour mesurer la sonie de sons impulsionnels Cependant ces methodes ont montr leurs limites pour les sons non stationnaires de dur es longues Fastl 1991 Susini 1999 Nous ne developperons pas ici les m tho des labor es pour ce type de signaux voir Susini 1999 et Susini et coll 2002 Il 5 Conclusion Nous avons present quelques points importants des recherches s
64. Co directrice de these Etienne PARIZET INSA Lyon Rapporteur Patrick SUSINI IRCAM Paris Reinhard WEBER Universit d Oldenburg Allemagne Rapporteur Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 PREMIERE PARTIE LA SONIE DES SONS IMPULSIONNELS PERCEPTION ET MESURES R SUM La sonie intensit subjective d un son est un param tre psychoacoustique primordial dans l evaluation de la g ne et dans les tudes sur la qualit sonore Il existe a l heure actuelle des mod les qui estiment bien la sonie de sons stationnaires tels ceux de Zwicker 1958 et de Moore et coll 1997 D autres mod les Zwicker et Fastl 1999 et Glasberg et Moore 2002 existent pour calculer la sonie en fonction du temps mais pr sentent certaines limites pour donner la sonie globale de sons non stationnaires et en particulier de sons impulsionnels Le but de ce travail de these est d etudier la sonie de sons impulsionnels afin de pouvoir en proposer un estimateur pour viter de mettre en ceuvre des tests psychoacoustiques longs et on reux seul moyen aujourd hui de conna tre precise ment la sonie de tels sons L originalit de ce travail a ete de s int resser a des sons impulsionnels possedant une attaque rapide pas de palier et une decroissance de forme exponentielle Le choix de ces sons est base sur l observation de sons naturels que nous avons pu recenser dans notre environnement sonore Un premier
65. EMENT H Hosford Dunn R J Roeser M Valente THIEME 405p 2008 19 95 Audiology et documents Nous avons d j presente dans l avant dernier num ro des CAHIERS le volume traitant de la question du diagnostique Dans celui ci il s agit de rentrer dans la pratique c est a dire tout ce qui touche les contraintes juridiques aussi bien que professionnelles pour que la mise en pratique de l activit du laboratoire soit la plus efficace possible Notons au passage que si les contraintes juridiques de nos coll gues am ricains ne sont pas exactement les m mes que les n tres nous ne devons pas pour autant ne pas les conna tre et r fl chir ce qu elles pourraient nous apporter dans l avenir comme bonnes ou moins bonnes choses Pour m moire nous avons en France un recueil des textes dite par le CNA Ce livre comprend 21 chapitres regroup s en 3 grandes parties auxquels s ajoutent 2 appendices Le premier chapitre est une introduction permettant de cerner l ensemble du contenu de l ouvrage et surtout esprit qui domine Ainsi les auteurs incitent les lecteurs a comprendre que les volu tions et parfois les revolutions qu ils ont pu vivre dans leur domaine les ameneront par la force des choses a des tensions Cependant celles ci seront aussi l origine d une dynamique positive qui les conduiront devoir s adapter et adapter leur environne ment de mani re rester dans l acti
66. Next 16 Next 8 et Next 4 integrent galement la technolo gie de dependance de niveau amelio ration de la parole id ale pour les uti lisateurs qui interagissent dans une grande vari t d environnements sonores Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 Unitron Hearing s est toujours engag e a developper des technologies de pointe pour tous ses produits explique Cameron Hay president et directeur general d Unitron Hearing La famille d aides auditives Element d Unitron Hearing continue a faire reference en matiere de fonctions et de performances dans les categories d entr e et de coeur de gamme Aujourd hui avec Next nous rele vons encore le niveau en termes de variete de fonctions et de performances avec des aides auditives de styles differents position n es sur plusieurs niveaux de prix Unitron Hearing propose d sormais la famille d aides auditives la plus complete et la plus avancee du marche Tout simplement Next se decline sur un choix incomparable de styles differents avec notamment la ligne de micro contours Moxi CRT la ligne de micro contours Open tube fin Moda II Nouveau OptimumFit est une solution CRT sur mesure tres complete qui procure un confort maximal et la flexibilite d ajuster la longueur des tubes couteurs a la convenance de l utilisateur Next s ap pareille partir du logiciel U Fit 1 4 Next est disponible a la vente depuis ma
67. P3 Siemens lance la premiere aide auditive pour malentendants qui ne ressemble a aucune autre A loccasion du congres des audioprothe sistes fran ais Siemens a presente Vibe Nouveau systeme auditif nouveau style le design exclusif de Vibe le rend incompara ble Ni intraauriculaire ni contour d oreille Vibe se loge dans la conque et combine ainsi plusieurs avantages la directivit de Poreille est naturelle le conduit auditif reste ouvert il n y a rien derri re le pavillon et l utilisateur est libre de ses mouvements Vibe s adapte a tous les styles en proposant 19 couleurs et motifs originaux echangea bles facilement par l utilisateur De par sa forme et sa taille la conque de l oreille fait office de filtre naturel qui col lecte et transmet le son l g rement ampli fie dans le conduit auditif Le nouveau Vibe de Siemens reproduit exactement ce prin cipe il re oit le signal par le microphone positionn dans la conque l amplifie et le transmet au tympan par l interm diaire d un petit tube fin Avec son design r volu tionnaire Vibe ne s inscrit dans aucune cat gorie connue ce jour dans le monde de la correction de l audition L utilisateur peut choisir sa fa on de porter Vibe en toute discr tion ou au contraire en Paffichant fi rement comme un acces soire de mode Gr ce aux cinq boitiers dif f rents choisis par l utilisateur parmi les 19 VEILLE TECHNOLOGIQUE proposes il
68. S a paramount psychoacoustic parameter in the evaluation of noisiness and in studies on sound quality There are currently models which estimate correctly the loudness of sta tionary sounds such as those of Zwicker 1958 and Moore and coll 1997 Other models Zwicker and Fastl 1999 and Glasberg and Moore 2002 exist to calcu late loudness as a function to time but present some limits in giving the total loud ness of nonstationary sounds and in particu lar of impulsive sounds The aim of this doc toral work is to study the loudness of impul sive sounds in order to propose an estima tor of it to avoid running psychoacoustic tests wich are long and expensive but are the only mean today for determining preci sely the loudness of such sounds The origi nality of this work Is to be focussed on impulsive sounds having a fast attack not stage and a decrease of exponential form The choice of these sounds is based on the observation of natural sounds which are commonly found in our sound environment A first algorithm ESI was proposed to cal culate loudness from physical characteristics of the signal such as energy and decay time We determined the equal loudness contours the loudness functions and the temporal summation of impulsive sounds not only to determine the relations between the loudness and the physical parameters of the signal frequency level and duration but also to test the models and to determi ne their a
69. a au moins une chose qui est a peu pres certaine c est qu apres la lecture de ce livre ce sera sans doute au moins du point de vue anatomique et physiologique un peu moins le chaos dans la t te de pas mal de praticiens quel que soit leur axe de pratique Nous voudrions aussi attirer l attention des lecteurs poten tiels sur la magnifique icono graphie due au travail commun de Laurent et Sebastien Vergnon Dix ans c est apparemment le temps qui a t n cessaire pour realiser cet ouvrage qui evoque avec les moyens d au jourd hui la passion qu un artiste pouvait mettre a reali ser des cires color es telles que celles de C Calenzuoli visibles au Mus um National d Histoire Naturelle de Paris ou une repr sentation de Cl Susini Visible Universit de Cagliari Tres beau travail didactique et esth tique Felicitons aussi Siemens et son Directeur General Pascal Boulud pour avoir soutenu ce travail Ajoutons que du fait de ses qualit s ce livre est non seule ment a lire mais aussi even tuellement a offrir a un public averti F Degove Les Cahiers de l Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 ENSEIGNEMENT CYCLE DE FORMATION POST UNIVERSITAIRE ANNEE 2008 Le College National d Audioprothese a decide de mettre en place en 2008 et en 2009 avec la participation des Directeurs des enseignements preparatoires au diplome d Etat d Audioprothesiste un Enseignement Post Universit
70. a ce quiil faudrait id alement publier en francais pour que les tu diants puissent ma triser ce savoir au terme du cycle licence maitrise FD ANALYSIS SYNTHESIS and PERCEPTION OF MUSICAL SOUNDS J W BEAUCHAMP Ed Modern Acoustics Signal Processing SPRINGER 325 pages 2007 13 80 Cet ouvrage est destin tant aux chercheurs qu aux audio logistes int ress s par des l ments de synth se histo Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 riques des 5 dernieres ann es et de prospective dans la synthese et la percep tion auditive Articule autour de 8 chapit res allant des m thodes d a nalyse synthese du timbre et du fondamental au domaine de la perception auditive et des liens avec les aspects cognitifs de la perception perception cat gorielle du timbre des sons musicaux cet ouvrage semble s impo ser comme reference par la qualit des themes abord s ainsi que par la notoriete de ses auteurs A l heure ou les implants cochl aires abordent les trai tements differentiels d enve loppe et de structure fine ouvrant aux patients implan tes une nouvelle dimension perspective du timbre et de la musique ce livre tres documente a la bibliographie importante merite une place de choix dans nos biblio theque G Guillarm TINNITUS MANAGEMENT Clinical Protocols Ed R S Tyler THIEME 240p 2006 45 95 Livres et document finn tbus Treatm
71. a fr quence de coupure 1600 Hz La largeur de bande de pour tester la parole sortie est substantiellement plus troite Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 REFERENCES Boothroyd A and Medwetsky M S 1992 Spectral Distribution of s and the Frequency Response of Hearing ids Ear and Hearing 3 3 150 157 Glista D Scollie S Bagatto M Seewald R and Johnson A in review Evaluation of nonli near frequency compression Il Clinical outco mes Ear and Hearing Moeller M P Hoover B Putman C Arbataitis K Bohnenkamp G Peterson B et al 2007 Vocalizations of infants with hearing loss compared with infants with normal hearing part phonetic development Ear and Hearing 28 5 605 627 Scollie SD Parsa V Glista D Bagatto M Wirtzfeld M Seewald R in review Evaluation of Nonlinear Frequency Compression Fitting Rationale Ear and Hearing Simpson A Hersbach A A and McDermott J 2005 Improvements in Speech Perception with an Experimental Nonlinear Frequency Compression Hearing Device International Journal of Audiology 44 281 292 Stelmachowicz P G Pittman A L Hoover B M Lewis D E and Moeller M P 2004 The importance of High Frequency Audibility in the Speech and Language Development of Children with Hearing Loss Archives of Otolaryngology Head amp Neck Surgery 130 556 562 Les Cahiers de l Audition
72. a g ne Par exemple sur la figure l l les points entour s par Pellipse verticale correspondent a des signaux de sonies voisines mais ayant procure une gene differente Pour les bruits de m me sonie le plus g nant cor respond a un bruit aigu scie circulaire celui du milieu coups de marteaux est un bruit riche en basses frequences et le moins g nant entonnoir en fer pour couler le beton est un bruit qui presen te une Energie spectrale riche dans les moyennes fr quences Ceci semblerait confirmer que pour des bruits de sonies voisines plus un bruit est aigu plus il est g nant d une part et que les sons graves sont moins g nants que les sons aigus mais plus genants que les sons m diums d autre part Meunier et Marchioni 1998 La gene est cependant complexe a determiner et depend en plus de la sonie d autres facteurs comme le timbre acuit rugosite l volution temporelle rythme de repetition d impulsions et la representation cognitive d un son La sonie est aussi un indicateur tres influent dans les etudes sur la qualite sonore Fastl 1997 Ohta et coll 1999 Par exemple si on teste la qualite d encein tes acoustiques la sonie est une des dimensions mise en evidence lors d un jugement de dissemblance Gabrielson et Sjogren 1979 Pour une analyse plus fine des dimensions refletant une difference qualitative il est important de realiser des tests a sonie galis e Il est donc n c
73. a parole en particulier des les environ nements bruyants Cette partie permet entre autre de faire un point pr cis en delimitant clairement la pro blematique telle qu on peut le faire avec les connaissan ces actuelles F La reconnaissance du locuteur 3 chapitres ques tion elle aussi particuliere ment interessante Celle du fameux allo Pinterlocu teur ne s est pas pr sent mais si vous le connaissez vous l identifiez imm diate ment Cette fameuse identifi cation qui fait que de nomb reux malentendants n admet tent pas leur d ficit Le fait qu ils identifient parfaitement leurs interlocuteurs et qu ils en comprennent un certain nombre c est donc que ceux qu ils ne comprennent pas n articulent pas Combien de temps n avons nous pas pass expliquer la diff ren ce entre l identification et la perception de l articulation G La reconnaissance du langagge 4 chapitres interes sants pour les grands sourds et peut tre ce qu il sera possible d imaginer sans trop r ver dans quelques d cennies H Lemergence de la parole ou de parties specifiques de la parole ainsi que les ques tions li es au debruitage 7 chapitres dans lesquels il y a de quoi satisfaire les esprits les plus curieux des profes sionnels que nous sommes Une fois de plus la tres haute technicit de ces questions est a la fois pour nous une difficult qu il ne faut pas se cacher Par exemple comment avoir une appr
74. a television depuis sa base jusqu au r cepteur que vous portez tout en permettant un controle du volume 3 offre un signal clair et puissant a l entr e filaire du Streamer pour la musique UNE PROTECTION ANTI CHOC POUR LES APPAREILS OTICON AMIGO T o ET T20 LOticon Amigo TIO ainsi que l Oticon Amigo T20 ont desormais leur housse de protection color e Aux couleurs de larc en ciel ils protegent efficacement les appa reils des rayures et des chocs De texture douce et anti transpiration elle offre un meilleur confort d utilisation pour tous ses utilisateurs L objet dont on ne pourra plus se passer tout ete Mi Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 Abonnez vous Annales ass d oto laryngologie amp de Chirurgie cervico faciale Profitez de nos facilites de paiement Optez pour un paiement en 4 fois sans frais sur une ann e gt vous en Sd sur Ole valable uniquement pour les particulars Annales d oto laryngologie 8 de chi ru rg T ce rv i CO fa cia le A RET OURN ER OU A FAXER A Elsevier Masson SAS Service Abonnements Be VEUILLEZ LI Trouver ci joint mon ch que d un montant de l ordre d Elsevier Masson SAS C D biter ma carte de cr dit CB Eurocard MasterCard ou Visa d un montant total de E i N LL LL LL D UD LL N LL 1 1 Expire fin Dee France 7 O 147 O 265
75. ain dre et la qualite de la parole est maintenue Poids plume et performance maximale Vibe pese peine plus d l gramme avec la pile pour 0 80 gr sans la pile Vibe corrige les pertes l g res et moyennes unitron hearing Contact Pauline Croizat Communication amp Marketing 04 26 23 22 03 pauline croizat dunitronhearing com Next redefinit l excellence dans les categories entree et coeur de gamme Toutes les cles du succes 2 avril 2008 Kitchener Ontario Canada Unitron Hearing a annonc aujourd hui le lancement de sa nouvelle famille d aides auditives Next qui comprend quatre gammes exceptionnelles Next 16 Next 8 Next 4 et Next E chacune integrant des fonctions innovantes repondant aux besoins specifiques des clients Next a t developpee a partir de la plateforme nume rique la plus evoluee au monde pour une qualite sonore exceptionnelle La famille Next fait reference en matiere de perfor mances et de caract ristiques dans les categories entr e et c ur de gamme Un anti Larsen a la pointe de la technologie Les 4 gammes de Next integrent Panti Larsen le plus perfectionn au monde Il d tecte et limine l effet Larsen plus rapi dement tout en pr servant une qualit sonore exceptionnelle Lanti Larsen de Next permet un gain utilisable optimal une plage d appareillage elargie plus d appa reillages Open et des events plus larges pour une qualite
76. aines structures d audioproth ses sont m me aujourd hui d organiser un recrutement suf fisant de patients et d assurer la collecte et Un programme charg sous l gide du Pr Richard Seewald Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 le traitement des donn es Cette demarche permettrait d asseoir le bien fond de la mise sur le march d un nouveau dispositif aupres des pouvoirs publics francais et aux audioproth sistes de rendre compte scientifiquement de leur activite aupr s des professionnels des autres pays et dy tre repr sente A cet gard les quipes fran aises communiquent quand il s agit d implants cochl aires d implants d oreille moyenne car des protocoles d tudes sont alors tablis Aux audioproth sistes de montrer qu ils sont capables d organiser la m me chose quand il s agit de proth ses auditives Le congr s Phonak a permis de mettre en vidence que l valuation de l ef ficacit de l appareillage pouvait tre cli nique partir de tests subjectifs ou de questionnaires On est toujours subjugue par la qualit des series pr sent es par les equipes australiennes Dr Teresa Ching qui permettent de r pondre a une question pr cise tel que l impact de l ge d appareilla ge sur le r sultat audioprothetique final Mais cette valuation se fait de plus en plus par des m thodes objectives telles que l lectrophysiologie Le r glage de l implant cochl aire int
77. aire sur le theme Psychoacoustique et surdite CEPU 2008 aura lieu les Vendredi 5 et Samedi 6 D cembre 2008 a la Cit des Sciences et de l Industrie Centre des Congres de LA VILLETTE 30 avenue Corentin Cariou a PARIS 7 PARIS Informations Offre d emploi et sera rehauss e par une exposition des industriels fabricants et importateurs de materiels d audioprothese et d audiophonologie Le pre programme de cet EPU intitul Psychoacoustique et surdite Bases fondamentales Implications proth tiques est le suivant Phon tique Liens avec la psychoacoustique la surdit et l audiom trie Comment le cerveau percoit il les sons Physiologie et biomecanique cochl aires Codage de l intensit de la fr quence et du temps Voies auditives afferentes et efferentes Stereophonie Incidences de l environne ment sur la perception acoustique Centre ind pendant recrute Audioproth siste D E avec au moins 2 ans d exp rience pour collaboration et ou association Contacter Luis Godinho 19 rue d Odessa 75014 Paris Tel 01 43 22 38 40 Mail audition wanadoo fr Les Cahiers de Audition Vol 20 n 4 Juillet Ao t 2007 Parametres psycho acoustiques mesurables chez le normo entendant et le d ficient auditif Fr quence intensit et temps Etudes comparatives Differenciation entre troubles peripheriques et centraux Aspects centraux du d c
78. ans une r gion fonctionnelle de la cochl e qui code pour d autres fr quences ou bien comme le propose aujourd hui la soci t Phonak de realiser une reelle compression frequentielle des zones aigues jusqu une frequence charniere r glable en dessous de laquelle le traitement du signal demeure identique a une prothese conventionnelle Dans le premier cas une m me r gion de la cochl e sera amen e a coder pour deux types d informations fr quentielles differen tes dans le deuxi me cas une seule r gion cochl aire code pour une seule fr quence Ces deux traitements du signal sont tres novateurs et feront l objet d un num ro des cahiers de l audition futur Nos ma tres la recherche de la pierre philosophale r vaient d une proth se capable de repro duire les d formations inverses induites par la cochl e afin de retrouver une fonction Susan Scollie cochleaire normale Restera a savoir traiter la troisieme dimension du signal le temps et cela en temps reel Tres belles perspectives qui nous permettront peut etre un jour de calculer la transformee inverse du chaos cochl aire induit par la surdite En attendant comme toute nouvel Pr Anu Sharma le avanc e technologique qui est tres pro metteuse sur le plan des techniques reste a l valuer cliniquement Cette valuation est faite par des equipes canadiennes Dr Susan Scollie Les r sultats seront prochai nement publi s et les cahiers
79. ats de travaux du GRAP Groupe de Recherche Alzheimer PUB L APPAREILLAGE DE L ENFANT QCM Enseignement Post Universit R ponses au Q CM tabli par les orateurs de l EPU 2007 et paru dans le N 1 des CAHIERS DE L AUDITION VOL 21 JAN FEV 2008 Ces diff rentes questions et leurs r ponses figurent galement sur le site INTERNET du College www college nat audio fr A Pourquoi l appareillage est il indispensable pour le developpement neuro anatomo physiologique et linguistique de l enfant deficient auditif Pr B GODEY Oto Rhino Laryngologiste Rennes B Comment l audioprothesiste interprete et exploite les elements du diagnostic medical Situation du depistage Conditions du diagnostic Elements du bilan ORL Bilans complementaires Bilans etiologique et g n tique E BIZAGUET Audioprothesiste Paris 1 Le choix le plus coh rent d une amplification chez l enfant de 9 mois peut se faire en fonction a de l audiometrie clinique et prothe tique des PEA des Oto missions 2 L absence de r ponses aux PEA za doit tre confirm e par des oto emissions positives pour diagnosti quer une neuropathie auditive 3 L interrogatoire des parents b doit tre analys avec prudence en cas de discordance avec la clinique C Quelle place pour l audiopro thesiste dans l quipe pluri disciplinaire L quipe pluri disciplinaire Information ducation prot
80. aumatisme c est b la resilience 2 Dans un processus de prise en charge la prise d information s appelle a Lanamne se 3 Dans la prise de conscience des parents le veritable probleme de leur enfant malentendant c est b Le manque d acces a la communication 4 Devant la r silience a Nous ne sommes pas tous biologiquement gaux 5 Les tapes du deuil selon les travaux d Elisabeth Kubler Ross sont aux nombre de b 5 6 La r silience est un concept cher a c Boris CYRULNIK 7 Que faut il rechercher lors du 1 rendez vous avec les parents l enfant et l entourage a Une alliance 8 Un audioprothesiste qui s occupe d enfant les autres aussi doit en particulier tre a Conscient de ses limites E Comment l audioprothesiste prend en charge l enfant et sa famille lors du bilan d orientation prothetique 2 partie Le bilan audiom trique d orientation Les conditions materielles et les comp tences T RENGLET Audioprothesiste Bruxelles A VINET Audioprothesiste Paris F LEFEVRE Audioprothesiste Rennes 1 On peut r aliser un appareillage chez un enfant de 6 mois uniquement sur base des r sultats du PEA b C est faux 2 La pr sence d OEAP permet de conclure a une audition normale c C est une preuve fonctionnelle qui doit tre compl t e par un PEA 3 Le casqueTDH 39 est calibr b au 6 cc 4 Les couteurs insert permettent d obtenir par
81. autre maniere d etudier l int gration temporelle est de calculer la constante de temps T inf rieure a la dur e critique en ajustant les donn es exp rimentales par une fonction exponentielle relation Il 3 Par contre la relation entre la dur e cri tique et la constante de temps n est pas clairement d finie par les auteurs En effet ces derniers utilisent soit la dur e critique soit la constante de temps pour d crire integration temporelle sans preciser ce qu ils entendent exactement par ces deux termes Il est donc difficile de preciser d apr s la litt rature le rapport qu il existe entre les deux Nous reviendrons sur ce point dans le chapitre Ill Une divergence des r sultats pourrait s ex pliquer selon certains auteurs Stephens 1974 Florentine et coll 1996 par Putilisa tion de m thodes diff rentes pour la mesure de la sonie Les principales metho des utilisees sont la methode d ajustement la methode d estimation directe et la methode des limites Cependant nous pensons que les differences des valeurs de la sonie mesur e selon la methode changeront eventuellement en valeurs absolues mais ne changeront que tres peu en valeurs relatives voir chapitre Ill La grande divergence des resultats ne peut donc sans doute pas s expliquer de maniere significative par l utilisation de plusieurs methodes de mesure de la sonie mais peut tre plus par des conditions experimenta les differentes D
82. ce decalage en fonction de la dur e pour des creneaux de kHz de dur e 5 ms et 200 ms et obtiennent un certain parall lis me entre les fonctions de sonie Une analyse de la variance ANOVA sur nos donn es distribution de la population des sujets consideree comme normale ne montre pas d interaction entre la dur e et le niveau c est dire que lhypoth se que les fonctions de sonie ne sont pas paralle les est rejet e En effet l influence de la dur e sur l augmentation de la sonie avec le niveau n est pas significative F 8 18 02 p 0 09 Les fonctions de sonie peuvent tre ajus tees par une fonction puissance de la pres sion dont l exposant est de 0 44 pour les sons impulsionnels de 20 ms 0 35 pour les sons impulsionnels de 200 ms et 0 31 pour les sons impulsionnels de 600 ms La valeur des exposants varie peu d une dur e a l autre de 0 31 0 44 et sont inf rieures a 0 6 valeur commun ment admise de la pente de la fonction de sonie d un son pur stationnaire de kHz Florentine et coll 2001 expliquent la faible valeur des pentes dans ses donn es par un aspect methodologique methode inter modale ajustement de longueur de ficelle En ce qui nous concerne la methodologie n est pas remise en cause En effet en utilisant la methode d estimation directe Can vet et coll 1986 ont trouve une moyenne de 0 55 pour la pente de la fonction de sonie d un son pur a 1000 Hz de seconde Nous av
83. ce la plus basse devrait amp tre de 100 Hz pour que le signal acoustique soit constitue d au moins une p riode Chocholle et Saulnier 1976 Mais ce n est pas aussi simple d un point de vue du traitement du signal La largeur spectrale depend de l enveloppe du signal temporel Par exemple si l enveloppe tem porelle est une fen tre de Hanning de 20 ms la largeur spectrale a 31 dB est d environ 187 Hz On notera que cette valeur est sup rieur a la largeur d une bande critique a kHz Masaoka et coll 2001 La sonie de sons courts est plus faible que celle de sons de m me fr quen ce mais de dur e plus longue integration temporelle Cependant l largissement spectral au del de la bande critique pour des signaux de 20 ms fen tre de Hanning dont la structure fine est un son pur de fr quence inf rieure a kHz rend le signal plus perceptible On pourrait alors obser ver un aplatissement des lignes isosoniques pour des sons tr s courts de fr quences inf rieures kHz voir chapitre IV ll sera important dans l etude de sons impulsionnels de conna tre pr cis ment l enveloppe temporelle et de pouvoir d terminer l largissement spectral par rapport la structure fine de remplissage qu elle peut entra ner D apr s les tudes que nous avons pu recenser les principaux facteurs influen ant la sonie des sons impulsionnels sont donc la dur e l nergie le contenu fr quentiel le niveau cr
84. cette tude m rite d tre poursuivie avec plus de points exp rimentaux et plus d auditeurs On observe meme si les r sultats de analyse statistique ne le confirment pas une m me tendance pour les trois fonctions de sonie C est dire que les pentes des fonctions de sonie sont plus raides pour des niveaux cr tes faibles inf rieurs 68 dB SPL ici que pour des niveaux cr tes moyens confirmant les r sultats de Buus et coll 1997 Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 Td 20 ms Sone an sores Niveau cr tes an dE SPL caltul s Figure IV 8 Fonctions de sonie de sons impulsionnels dont le temps de descente est de 20 ms et les structures fines sont 2 9 kHz triangles retourn s 450 Hz carr s 1 kHz losanges Les barres verticales repr sentent les carts types Les symboles ont l g re ment t d cal s pour une meilleure lisibilit des carts types 20logi sonia Hw aux cr tes an dB SPL Figure IV 9 Logarithme de la sonie en fonction du niveau cr te de sons impulsionnels de 57 ms temps de descente 20 ms dont les porteuses sont 2 9 kHz triangles 450 Hz carr s et 1 kHz losanges IV 2 5 3 Conclusion sur l tude des fonctions de sonie de sons impulsionnels Nous avons decrit dans cette experience les fonctions de sonie mesur
85. d Application Second Edition Lawrence Erlbaum Associates New Jersey USA 1985 Glasberg B R et Moore B C J A model of loudness applicable to time varying sounds J Audio Eng Soc 50 n 5 331 342 2002 Green D M Birdsall T G et Tanner W P Jr Signal detection as a function of signal intensity and duration J Acoust Soc Am 29 523 531 1957 Gusky R Psychological Methods for evaluating sound quality and assessing acoustic informa tion Acustica 83 765 774 1997 Gustaffson B The loudness of transient sounds as a function of some physical parameters Sound Vib 37 3 389 398 1974 Hellman R P et Zwislocki J J Some factors affecting the estimation of loudness Acoust Soc Am 33 687 694 1961 Hellman R P et Zwislocki J J Monaural loud ness function at 1000 cps and interaural summa tion Acoust Soc Am 35 856 865 1963 ISO 532 B M thode de calcul du niveau d iso sonie norme internationale 1975 ISO R 226 Lignes isosoniques normales pour sons purs cout s en champ libre et seuil d au dition binauriculaire en champ libre 1961 ISO 226 Normal equal loudness level contours for pure tones under free field listening condi tions 1987 ISO 1996 1 1982 F Caract risation et mesurage du bruit de l envi ronnement Partie Grandeurs et m thodes fondamentales 1996 Acoustique ISO
86. d obtenir rapi dement la sonie et le niveau d isosonie mais avec une variabilit un peu plus impor tante cart type d environ 6 7 phones Au vu des valeurs moyennes des carts types et en vue de la construction d un modele de sonie pour des sons non sta tionnaires on ne peut pas s attendre a une mesure du niveau d isosonie avec une pr cision inf rieure a 4 phones En particulier pour des niveaux d isosonie inferieurs a 65 phones on ne pourra esp rer une pr cision inf rieure a 6 phones Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 LIGNES ISOSONIQUES ET FONCTIONS DE SONIE DE SONS IMPULSIONNELS A ce stade de l tude nous avons develop p un estimateur de sonie d impulsion ESI base sur un algorithme mathematique simple Nous avons aussi determine la methode de mesure de sonie la mieux adapt e aux sons impulsionnels Comme nous l avons deja d crit dans le chapitre Il la majorite des sons tudi s dans la litterature possedent une envelop pe en forme de creneau Lobjectif des cha pitres IV et V est donc d obtenir des donn es experimentales concernant des sons impulsionnels de forme naturelle voir figure IV I Nous souhaitons dans un premier temps comprendre comment nous percevons ce type de sons et dans un deuxi me temps comparer nos donn es a celles de la litt rature concernant les sons brefs et les sons stationnaires afin de d ter miner les
87. depend du d cours temporel des variations de la sonie instantanee Des tudes ont t r alis es sur des sequences sonores pour developper des methodes d evaluation continue de la sonie Kuwano et Namba 1985 Weber 1991 et Susini et McAdams 2000 Susini 1999 met en avant que la sonie depend alors des mer gences d evenements sonores dans une sequence et d un effet de memoire a court terme Une sequence sonore aura une sonie globale d autant plus elevee que les pics de sonie seront situes plus pres de la fin de la sequence Pour calculer la sonie globale d une sequen ce sonore il faudra prendre en compte non seulement les mergences de niveau Kuwano et Namba 1985 Fastl 1991 mais aussi leur position dans la s quence et leur dur e Susini et coll 2002 I1 3 3 D crutement Les sons non stationnaires peuvent varier en amplitude de differentes manieres Un cas particulier concerne les sons contin ment croissants ou decroissants Ce type de signaux pourrait correspondre a des sons d instruments de musique amor tissement de la corde de piano des sons industriels differentes vitesses d ex cution de machines ou encore une mont e ou une descente en r gime d un moteur Pour ce type de sons la sonie varie au cours du temps Cependant la sonie finale d un son variant de x dB a x n dB est moins lev e que la sonie d un son a x n dB Ce pheno mene est appele decrutement Can vet et coll 2003
88. des dur es sup rieures a 70 ms nous ne pouvons pas etablir pour les sons impulsionnels de dur e critique Pour les dur es comprises entre 70 ms et 2 s les points experimentaux peuvent tre ajust s par une fonction logarithmique de la dur e relation V 2 repr sent e par la droite en trait plein sur la figure V 7 Lt k IOmlogft V 2 R 0 85 Dur e totale 3 Figure V 6 Int gration temporelle de sonie pour des cr neaux La ligne en trait plein repr sente l ajustement des points exp rimentaux par une fonction du type Lcomp 10 Log 1 e t t Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 ou Lt et t sont d finis de la m me mani re que dans la relation V I k est une constante et m la pente de la fonction logarithmique Cette relation correspond aux r sultats de Green et coll 1957 concernant l int gra tion temporelle C est a dire qu ils ont modelis l int gration temporelle par une fonction puissance de la dur e I t tm C Il 4 ou I t est l intensit sonore d un son bref et t la dur e C est une constante et m est Pexposant de la fonction puissance qui caract rise la d croissance de l intensit avec la dur e pour maintenir une sonie constante L exposant de cette fonction est de 0 3 pour des dur es comprises entre 70 ms et 2 s Pour des dur es inf rieures 70 ms nous n avons pas ajust les donn es experimen tale par cette fonction En effe
89. des structures fines mais de la diffe rence des dur es Le fait d avoir pris un son de comparaison de m me structure fine que le son test dans cette exp rience a permis d viter les differences de timbre entre le son test et le son de comparaison et a ainsi permis de reduire la variabilit des resultats pour des sons de dur es superieu res a 200 ms En dessous de cette dur e pour diminuer la variabilite il aurait fallu uti liser un son de comparaison de dur e plus courte Par exemple comme le pr conise Pedersen 1977 le son de comparaison aurait ete de 22 ms pour le son test de 0 ms 50 ms pour le son test de 22 ms et ainsi de suite jusqu a avoir un son de com paraison dont la dur e permette l etablisse ment de la sonie environ 360 ms pour les creneaux Mais cette proc dure aurait ete plus complexe pour les impulsions Nous allons maintenant nous int resser a la mod lisation de l int gration temporelle de la sonie pour les sons en forme de cr neaux et en forme d impulsions V 2 5 1 Integration temporelle de la sonie de cr neaux Afin d etudier l int gration temporelle nous avons repr sente sur la figure V 6 le niveau d isosonie des cr neaux en fonction de leur dur e Les donn es exp rimentales concernant les creneaux peuvent tre ajus tees par une fonction exponentielle rela tion V determinee a partir de la relation Il 3 repr sent e par une ligne en trait plein sur la figure V 6
90. diminue au dela de 10 kHz voir figure Il 4 Le tableau IV I recapitule les caract ristiques des signaux que nous tudions Nous nous sommes int ress s a trois lignes isosoniques 50 60 et 75 phones pour des sons impulsionnels de 57 ms dont lenve loppe temporelle est celle que nous avons d termin e au chapitre IV figure IV 2 pour des sons impulsionnels naturels IV 1 2 Dispositif experimental Le signal numerique est converti en signal analogique gr ce a une carte son Oros Le signal est ensuite attenue par un atte nuateur programmable Wilsonics model PATT avant d tre restitu par une encein te amplifi e Genelec type 1031A situ e dans la salle anechoique du laboratoire La mesure des niveaux est faite par un microphone Bruel amp Kjaer type 2669 situ a la place de la t te de l auditeur en l absence de celui ci IV 1 3 Auditeurs L ensemble des tests a t r alis par quinze auditeurs g s de 21 40 ans Les auditeurs ne pr sentaient aucune d ficien ce auditive IV 1 4 Proc dure Le principe de la proc dure tait ici d ajus ter le niveau du son impulsionnel pour qu il ait la m me sonie qu un son stationnaire de comparaison dont le niveau tait fixe a 50 60 ou 75 dB SPL Le niveau d isosonie du son impulsionnel a t mesur par une methode d ajustement dans les deux sens de presentation son impulsionnel suivi du son de comparaison et son de comparaison suivi du
91. diteur et ainsi diminuer les valeurs des carts types C est dire que le son de comparaison tait un son pur de kHz de s Le niveau d isosonie est la moyenne des deux juge ments des douze auditeurs V 2 4 Dispositif experimental Le dispositif experimental est le meme que dans la premiere experience Dur e totale Dur e totale des cr neaux des impulsions ms ms 0 10 22 20 50 35 70 Tableau V 2 Dur e en ms des signaux de 1 kHz dont le niveau cr te est de 72 dB SPL Dur e totale ms Figure V 5 Niveaux d isosonie de cr neaux et d impulsions en fonction de leur dur e V 2 5 Resultats et discussion Les niveaux d isosonie obtenus pour les cr neaux et les impulsions sont representes en fonction de la dur e sur la figure V 5 On observe sur la figure V 5 que pour les cr neaux le niveau d isosonie augmente avec la dur e jusqu a 360 ms apres cette dur e il ne varie que tr s l g rement moins de phone Pour les impulsions on observe aussi une augmentation du niveau d isosonie avec la dur e mais le niveau d isosonie ne se stabilise pas m me s il n augmente que tres peu a partir de 100 ms environ phones par doublement de dur e Pour les tres courtes dur es les valeurs des carts types augmentent lorsque la dur e des stimuli diminue L influence du son de comparaison sur la variabilit ne d pend plus pour des dur es tr s courtes de la dif f rence
92. donn es li es a la physiologie aux m canismes Depuis plus de 30 ans le trai tement du signal est consid r comme un domaine speci fique une discipline en soi Lensemble des domaines impliqu s concerne le codage la transmission le stockage et la reproduction de la parole et de l image La recherche dans le domaine de la parole et de la communication a plus en plus de technologies ou de protocoles communs avec d autres instruments de Speech Processing la communication parlee L ouvrage dont nous traitons est donc un condens de la recherche dans le domaine en oe cochleaires a la psycho acoustique a la perception du son et a l evaluation du concept de qualit sonore question avec plus de 80 intervenants qui font partie des plus grands sp cialistes mondiaux du domaine en SPRINGER HANDBOOK SPEECH PROCESSING Ed J Benesty M M Sondhi Y Huang SPRINGER 1176p 1 DVD ROM 2008 262 70 stimul de nombreux travaux par exemple dans les domai nes du filtrage digital et des transformations spectrales liees au temps L ensemble de ces recherches prend un tour particulier a la lueur de l evolution des tech nologies de la communication de la parole dont font partie entre autres les aides auditi ves digitales qui utilisent de Les Cahiers de Audition Vol 21 n 2 Mars Avril 2008 question Et d ailleurs dans leur introduction les auteurs ne cachent pas l
93. du niveau cr te La dur e totale des impulsions est donn e dans le tableau V 1 Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 Palier 0 12 40 90 210 490 ms Dur e d tablissement 5 ms Su Dur e d extinction Figure V 1 Modele d enveloppe pour la construction des cr neaux Amplitude Dur e d tablissement 5 ms W p ft Td 2 5 10 22 50 100 220 500 et 1000 ms Temps s Figure V 2 Modele d enveloppe pour la construction des impulsions V 1 2 Auditeurs Les tests ont t r alis s par dix auditeurs six femmes et quatre hommes Les audi teurs taient des etudiants et des person nels du laboratoire ages de 24 a 42 ans et avaient tous un audiogramme normal V 1 3 Procedure Les mesures du niveau d isosonie ont t faites avec une methode d ajustement voir chapitre IV Elles se pratiquaient en deux sessions Dans la premiere le son test tait present avant le son de comparaison Dans la deuxieme session le son test suivait le son de comparaison Le son de comparaison tait une bande de bruit centree sur kHz de largeur 120 Hz et de dur e 500 ms Un silence de 300 ms s pa rait les deux sons Deux paires tait sepa Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 r es de 400 ms La t che de l auditeur consistait a ajuster le niveau du son de comparaison de mani re a ce qu il ait la m me sonie que le son test Lauditeur pouvait
94. e kHz a 40 dB soit un niveau d isosonie de 40 phones Dans le cas des sons complexes la sonie d pend aussi de la largeur spectrale Bruit blanc 20 40 60 80 100 120 Niveau de pression acoustique dB Figure Il 3 Fonctions de sonie d un son pur de 1000 Hz et d un bruit blanc D apres Scharf 1978 du son A intensit constante la sonie aug mente avec la largeur spectrale Mais cette augmentation n apparait que lorsque la largeur d passe une certaine valeur depen dant de la fr quence Cette largeur spectra le est appel e bande critique La notion de bande critique modelise le m canisme de filtrage de Poreille interne La figure Il 5 illustre a ce sujet un r sultat classique de Zwicker et Feldtkeller 1981 sur la sonie d une bande de bruit en fonction de sa largeur spectrale Il 1 3 La sonie en fonction de la dur e La sonie augmente r gulierement lorsque la dur e du son augmente de quelques millise condes jusqu a une valeur critique appel e dur e critique qui varie de 50 a 400 ms selon les auteurs Ce phenomene est appele integration temporelle voir paragraphe ll 2 2 a et chapitre V Au dela de cette dur e critique et jusqu a des dur es de plusieurs secondes la sonie reste constante Au dela de plusieurs secondes on pourra observer dans certains cas une diminution de la sonie avec la dur e pour des sons d amplitude constante Ce ph nom ne est appel adap tation simple voir II 3 1
95. e donc d aspects qui techniquement sont aujourd hui integres a la prise en charge audiologique Il conviendrait sans doute de d velopper ce moyen d ap pr hension de la fonction auditive Ceux qui ont utilise le PFS 6000 il y plusieurs ann es se souviennent peut Les Cahiers de Audition Vol 20 n 4 Juillet Ao t 2007 tre qu on leur proposait un module de mesure des OEA Curieusement aujourd hui les cha nes de mesures ont tendance r gresser par rapport ces materiels un peu anciens 10 ans Il est regrettable de ne pas penser int grer ces possibilit s en option Cela reviendra sans doute un de ces jours FD INTRODUCTION TO AUDIOLOGY 9 EDITION F N MARTINN J GREER CLARK ALLYN and BACON 478 pages 2006 Environ 100 00 Pourquoi presenter ce livre qui n est pas si recent 2006 La raison est simple il est un classique de l enseignement aux futurs audiologistes que ce soit aux Etats Unis en Australie de m me qu Hong Kong ou il trone empile la librairie de l universit pour les etudiants en audiologie Ce livre comprend 4 grandes parties subdivisees enl4 cha pitres qui traitent de ques tions tres classiques ce qui est normal puisqu il s adresse des tudiants Dans la partie Le chapitre traite de la profession d audiologiste dans lequel on trouve une defini tion et une d limitation de l activit en question ainsi qu une presentati
96. emporelle de sensibilit differentielle Dans le suivant on retrouve les questions relevant du masquage informa tionnel des bandes critiques du masquage temporel etc Dans celui qui suit la localisa tion spatiale et enfin dans le dernier chapitre de cette section les sensations de niveau et de hauteur ainsi que les produits de distorsions li s a la non lin arit du systeme auditif Notons au passage que l une des tr s grandes qualit s de ce livre vient justement de la tres grande connaissance que l auteur a du systeme auditif ce qui lui permet de traiter de maniere abordable de questions qui ont aujourd hui une acuit particuliere par exemple au travers de la question des otoemissions La quatrieme partie aborde les questions plus large de la per ception auditive du systeme nerveux central et des desor dres du systeme auditif Cette partie contient 3 chapitres Le premier traite de la percep tion du sonore en g neral et des sources en particulier ainsi que de la parole et de la musique Le suivant fait un point sur les voix auditives et le dernier une revue des defi cits de la fonction en relation avec la physio pathologie Une derniere partie reprend sous forme de supplements les connaissances physiques et mathematiques indispensables a la comprehension du texte Cet ouvrage en outre est extremement soign tant sur le plan de la presentation que de l iconographie II cor respond sans doute
97. ent Le contenu de ce livre nous interesse directement et dans le quotidien dans notre travail La thematique nous est main tenant familiere grace au travail de presentation que nous en faisons r guli rement dans les Cahiers avec des equipes de haut niveau Ici il s agit de revenir sur les fonda mentaux de la clinique et de refaire un point sur les diffe rents aspects de ce que les patients peuvent nous exposer et ce que nous pouvons leur indiquer comme parcours possibles a voir avec leur medecin si cela n a pas ete fait bien entendu Il est important de rappeler que dans ce domaine notre role d informateur est determinant et celui du medecin est pre ponderant pour autant qu il ait la possibilite d organiser une prise en charge therapeutique efficace et coh rente locale ment L ouvrage comprend 16 chapitres Le lier traite des mod les neurophysiologiques Le 2ieme de l auto traitement le 3ieme de l apport d Internet comme moyen de travailler sa propre prise en charge le 4ieme aborde le traitement des tinnitus chez les patients ayant une atteinte otologique ex un Meni re le Sieme traite de l analyse du change ment de mode de vie chez les patients des lors que les Les Cahiers de Audition Vol 20 n 4 Juillet Ao t 2007 moments pendant lesquels la perception des sons atteint un niveau perturbant surtout si le niveau ne change pas Le 6ieme aborde la therapie de habituation le 7ieme le trai
98. ent en moyenne 5 phones par doublement de dur e Sur la figure V 4 on peut observer pour toutes les impulsions une d pendance lin aire du niveau d isosonie avec le loga rithme de la dur e En effet la sonie aug mente globalement d environ 1 5 phones en moyenne sur toutes les fr quences par doublement de dur e Globalement on observe bien une augmen tation du niveau d isosonie avec la dur e Cependant ceci n est pas confirme pour les impulsions dont la structure fine est de 25 Hz En effet pour ces stimuli le niveau d isosonie diminue avec la dur e pour les dur es inf rieures 155 ms Ces stimuli pour des dur es tr s courtes ont un tale ment spectral de plus de 400 Hz L nergie du signal est donc r partie sur plusieurs bandes critiques ce qui entraine une aug mentation du niveau d isosonie par rapport aux stimuli de dur es plus longues mais pour lesquels l nergie est r partie dans une seule bande critique On n observe pas sur les figures V 3 et V 4 d influence de la fr quence sur la variation du niveau d isosonie en fonction de la dur e de sons La distribution de la popula tion des sujets etant consideree comme normale nous avons r alis une analyse de la variance ANOVA Niveau disasod en phones Figure V 3 Niveaux d isosonie des cr neaux bruit blanc 125 Hz 350 Hz 1 kHz 3 kHz et 8 kHz en fonction de la dur e Impulsions Niveau disosonio en phones 100
99. ent g nante Le second test tait une mesure de la sonie par une methode d ajustement avec un son de comparaison de sonie connue bande de bruit centr e sur kHz de largeur 160 Hz Dans ce test l auditeur entendait successivement le bruit de chantier son test dont le niveau restait fixe et le son de comparaison dont il pouvait modifier le niveau La t che de Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 Dossier l auditeur consistait ajuster le deuxi me son bande de bruit pour qu il ait la m me sonie que le bruit de chantier Ce test a aussi eu lieu dans l autre sens c est dire que ce n tait plus la bande de bruit qui avait un niveau variable controle par l auditeur mais le bruit de chantier qui tait alors pr sente en second La bande de bruit etait presentee au niveau correspondant a celui du bruit de chantier estime lors du premier test Le niveau d isosonie tait la moyenne des niveaux d isosonie obtenus pour chaque ordre de presentation La figure l I repr sente la g ne estim e en fonction du niveau d isosonie de chacun des trente bruits de chantier Le coefficient de corr lation entre la g ne estim e et le niveau d isosonie mesur par les auditeurs est de 0 95 figure 1 1 Cela montre que pour les bruits de chantier le niveau d isosonie est un bon estimateur de la g ne Cependant d autres indicateurs psycho acoustiques entrent en jeu lors de evaluation de l
100. es impression Les manuscrits rediges en frangais devront comporter en page le titre de l article les noms des auteurs leurs titres leurs adresses une table des matieres et un resume en frangais et en anglais indiquant brievement le but general de Particle les methodes mises en ceuvre et les conclusions propos es Le plan de l article sera d coupe en sections La biblio graphie ne sera pas forc ment limit e celle cit e dans le texte en effet les auteurs peuvent rajouter quelques ouvrages de base dont ils recommandent la lecture ceux qui souhaiteraient com pleter leur information Toutefois l usage extensif de references des publications difficiles d acc s pour les lec teurs ou trop sp cialis es n est pas recommande CHRONOLOGIE Lorsque les auteurs ont t sollicit s par un responsable de la r daction ils en re oivent une confirmation crite qui leur indique une date limite souhait e pour la r daction de leur article Le respect de cette date est essentiel car il conditionne la r gularit de parution de la revue Lorsqu un auteur soumet spontan ment un article a la revue la chronolo gie est indiqu e ci dessous Les manuscrits une fois re us seront soumis au comite de lecture qui pourra demander des modifications ou r visions avant publication L avis du comit de lecture sera trans mis aux auteurs dans un delai ne depassant pas mois La publ
101. es 2down lup et Idown 2up on obtient le niveau d isosonie Obtenir le niveau d iso sonie par cette m thode permet d obtenir un resultat plus stable qu avec la methode adaptative down lup Gelfand 1998 Ce test durait environ deux fois 40 minutes en moyenne 4 minutes par son pour 10 sons d M thode adaptative a poursuites multiples not e Mult 21 2AFC Le principe de cette methode est le m me que celui de la methode adaptative a choix force sur deux intervalles du type 2down lup et 2up Idown mais au lieu de suivre une seule sequence plusieurs sons sont melanges et donc plusieurs sequences sont alors simultanees Pour les sons stationnai res ainsi que pour les trains d impulsions nous avons m lange quatre sons Pour les sons impulsionnels leurs dur es etant plus courtes nous avons melange cinq sons Nous avons alors fait deux tests de cinq sons dont un son tait commun aux deux tests A chaque essai la paire de sons tait choisie al atoirement parmi les s quences qui n taient pas deja finies La fin d une s quence avait lieu apres la sixi me inversion Nous calculions alors une moyenne sur les quatre derni res inversions Cette op ration avait lieu trois fois comme pour la m thode 2AFC 21 De m me que pour la m thode adaptative la moyenne des valeurs du niveau d isoso nie obtenues avec les m thodes 2 down up et down 2 up permet d obtenir le niveau d isosonie Une s rie de quatre
102. es Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 Sons stationnalres Ecan type en phones ETEST ET AJUST ET ALAR ET Mut 21 24FC Naa DesoSone en phones Figure IIl 4 Ecart type en fonction des m thodes de mesure de la sonie pour neuf sons stationnaires Sons stationnaires Influence de la methode Sons impulsionnels 0 0192 Influence de la methode Trains d impulsions Influence de la m thode Tableau lll 5 Analyse de la variance du niveau d isosonie variable d pendante La m thode de mesure du niveau d isosonie et le son sont les variables ind pendantes facteurs fix s nie obtenu avec la methode d estimation directe et les trois peut s expliquer par cette approximation Mais globalement les quatre methodes de mesure du niveau d isosonie sont coh ren tes ll est donc important ce stade de l tude de d finir avec quelle pr cision les methodes permettent de mesurer le niveau d isosonie Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 111 2 2 Pr cision des m thodes Nous avons repr sente sur les figures IIl 4 III 5 et Ill 6 les valeurs des carts types obtenues par les quatre m thodes de mesure de la sonie pour les sons station naires les sons impulsionnels et les trains d impulsions respectivement Chaque point indique la valeur de l ecart type a la moyenne des niveaux d isosonie des qua torze auditeurs pour une met
103. es en champ libre de sons impulsionnels de dur es et de frequences differentes Selon nos r sultats les fonctions de sonie ressemblent a des Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 fonctions de sonie de sons purs stationnai res masques En effet on a pu observer une pente plus lev es pour des niveaux cr tes faibles que pour des niveaux cretes moyens Ces resultats sont toutefois limites par un nombre de points exp rimentaux peu eleves D apres les analyses statistiques et compte tenu de la dispersion des donn es nous n avons pas montr d influence de la dur e ni de la fr quence sur les pentes des fonc tions de sonie de sons impulsionnels IV 3 Conclusion generale Le principal apport de cette tude a ete de fournir pour des sons impulsionnels de forme naturelle et non des sons en cr neaux des donn es experimentales de sonie et d isosonie Ces donn es permet tront dans le chapitre VIII de comparer les mod les de sonie et l estimateur ESI Ce chapitre a permis de decrire les lignes isosoniques de sons impulsionnels de temps de descente de 20 ms cout s en champ libre Les lignes isosoniques que nous avons obtenues sont quasi paralleles et ressemblent pour les frequences sup rieures a kHz aux lignes isosoniques de sons stationnaires de dur e plus longue norme ISO 226 de 2003 Pour les sons impulsionnels tudi s dont les porteuses sont inferieures a kHz no
104. es m thodes de mesure utilis es En effet lors de l tablissement des lignes iso soniques ils mettent en avant l importance de faire varier uniquement le son test son impulsionnel pour qu il ait la m me sonie que le son de comparaison Au dessus de 3 kHz et jusqu a 10 5 kHz les lignes isosoniques de sons impulsionnels augmentent Ces r sultats ont ete aussi observes par Masaoka et coll 2001 et Chocholle et Saulnier 1976 0 150220 2003 60 phones lt a 50226 1987 60 phones plis ne ena crite on ga SPL SFE 051 Gund ME Eb Li MERA Fr quence on Hz Figure IV 4 Lignes isosoniques de sons stationnaires a 60 phones cercles ordonn e lue a droite d apr s la norme ISO 226 de 1987 symboles pleins et de 2003 symboles creux et ligne isosonique a 60 phones de sons impulsionnels croix et trait plein ordonn e lue a gauche 0 150226 2003 75 phones 18507728 1987 75 phones Hans au crdte en dE SEL dirouisions ar OS uno 72 Ep wa MERA Fr quence en Hz Figure IV 5 Lignes isosoniques de sons stationnaires 75 phones cercles ordonn e lue a droite d apr s la norme ISO 226 de 1987 symboles pleins et de 2003 symboles creux et ligne isosonique a 75 phones de sons impulsionnels croix et trait plein ordonn e lue a gauche IV 1 6 Conclusion sur l etude des lignes isosoniques de sons impulsionnels Dans cette experience nous avons decrit les lignes isosoniques de so
105. ess analysis systems In Proc inter noise 97 Vol ll 981 986 1997 Fastl H Evaluation and measurement of per ceived average loudness Fifth Oldenburg Symposium on Psychological Acoustics Schick Hellbruck J Et Weber R BIS Oldenburg 205 216 1991 Fastl H The psychoacoustics of sound quality evaluation Acustica 83 754 764 1997 Fletcher H et Munson W A Loudness its defi nition measurement and calculation Acoust Soc Am 5 82 108 1933 Florentine M Buus S et Poulsen T Temporal integration of loudness as a function of level J Acoust Soc Am 99 3 1633 1644 1996 Florentine M Epstein M et Buus S Loudness for long and short tones Fechnerday The Seventeenth Annual Meeting of the International Society for Psychophysics 19 23 octobre Leipzig Allemagne 2001 Gabrielson A et Sjogren H Perceived sound quality of sound reproducing systems Acoust Soc Am 65 4 1019 1033 1979 Garner W R The loudness and loudness mat ching of short tones Acoust Soc Am 21 398 401 1949 Gelfand S A Hearing An introduction to psychological and physiological acoustics Third Edition Marcel Dekker Inc USA 1998 Gerken G M Bhat V K H et Hutchinson Clutter M Auditory temporal integration and the power function model J Acoust Soc Am 88 2 767 778 1990 Gescheider G A Psychophysics Method Theory an
106. essaire de connaitre la sonie des signaux testes La sonie a fait l objet de nombreuses etudes d une part pour connaitre les processus auditifs de sa formation et savoir de quels facteurs physiques elle Niveau d iscsonie en phones Figure l 1 Chaque losange repr sente la g ne estim e en fonction du niveau d isosonie mesur d un bruit de chantier L chelle de la g ne est une chelle continue 1 correspon dait pas du tout g nant et 7 extr mement g nant Boullet et Boussard 2001 Les Cahiers de l Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 depend d autre part pour determiner des procedures experimentales pour la mesurer et enfin pour pouvoir la calculer a partir d algorithmes Ces tudes ont pour la plupart ete realisees principale ment sur des sons stationnaires et quasi stationnaires et des modeles de sonie ont t propos s pour ces types de sons Ces vingt derni res ann es l int r t des auteurs s est port plus particuli rement sur les sons non stationnaires et les recherches se sont intensifi es sur ce sujet avec la croissance des tudes sur la qualit sonore Il existe aujourd hui des mod les permettant de calculer la sonie en fonction du temps Zwicker 1977 actualis par Zwicker et Fastl 1999 et Galsberg et Moore 2002 en tenant compte du masquage temporel Ces auteurs pr conisent aussi l utilisation d indices statistiques pour approcher la sonie globale
107. ession acoustique mesure in vivo 7 Quelle est l intensit de signal de fr quence 2000 Hz contenue dans un bruit blanc filtr de fr quence 4000 Hz emis a 80 dB si la pente du filtre est de 20 dB par Octave a 60 dB 8 Quelle est l intensit de signal de fr quence 2000 Hz contenue dans un son vobul de fr quence 4000 Hz mis a 80 dB dont le pour centage de vobulation est de 10 b 0 dB H Quel suivi prothetique en fonction de l enfant et de sa famille Les regles du suivi Les tests du contr le permanent Les informations de la famille et de l quipe L interpr tation des r sultats en fonction de la surdite L volution de l appareillage en fonction de ces donn es F LEFEVRE Audioproth siste Rennes E BIZAGUET Audioproth siste Paris 1 Chez l enfant sourd appareill une absence de difference de comportement auditif avec audioprotheses optimis es et sans dans la vie courante fait penser a a Une indication d implantation cochleaire Les Cahiers de l Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 QCM Enseignement Post Univers 5 Niveau sonore dans les salles de classe Ecole College Lycee 2 Chez l enfant sourd appareille une regression du comporte Les aides complementaires HF Les limites de l appareillage Lindication de l implant cochl aire ment auditif voque en priorit b 60 dB c Une degradation de son tat auditif 6 Ous
108. est aujourd hui difficile pour un audiologiste de multiplier les achats de materiels sans pouvoir les amortir facile ment Peut tre que l avenir changera la donne Parce qu une bonne installation permet de mieux travailler Le livre comprend 4 parties qui se subdivisent en chapitres Partie Perspectives Chapitre les bases explica tives et lavenir des oto mis sions Chapitre 2 les bases anatomiques physiologiques et mol culaires de la fonction cochleaire Partie 2 Les populations ayant une sensibilite auditive normale Les chapitres 3 a 6 traitent des differentes formes d OEA ainsi que des mecanismes de suppression des OEA chez les sujets normaux Partie 3 Les populations qui interessent la clinique Le cha pitre 7 tudie les pathologies de l oreille moyenne et les OEA le 8 les produits de dis torsion en relation avec les deficits de l audition ce chapi tre est particulierement int ressant pour nous le 9 les OEA et les atteintes retro cochl aires lel 0 l approche differentielle du diagnostique en combinant OEA et electrophysiologie le I les mecanismes de suppression chez les sujets normaux et chez les sujets pathologiques le 12 les OEA comme pre test de la susceptibilit au bruit le 13 les OEA et le depistage n onatal Le 14 les OEA et l valuation des enfants Partie 4 Calibration Chapitre 5 comment calibrer une sonde pour mesurer les OEA Cet ouvrage trait
109. eunier et Marchioni 1998 Boullet et Boussard 2001 Parmi elles celles realisees sur des types de bruits sp cifiques tels que des bruits de voisinage des bruits de chantier ou encore des bruits de transport trafic routier ou ferroviaire ont confirm que le niveau de g ne s explique essentielle ment par l intensit per ue du bruit Levy Leboyer 1988 En ce qui concerne les signaux sonores impulsionnels la sonie est encore admise comme un des facteurs importants du d sagr ment Cops et Myncke 1976 Nous donnons ici titre d exemple un r sultat obtenu dans le cadre d une tude que nous avons r alis e avec la soci t GENESIS finan cee par l ADEME pour le Minist re de l Am nagement du Territoire et de Environnement sur la gene des bruits de chantier Cette etude aussi a montr que la sonie est un facteur pr dominant dans l evaluation de la gene Lors de cette tude trente auditeurs ont r alis deux types de tests dans la salle anechoique du Laboratoire de M canique et d Acoustique LMA du CNRS Marseille Le premier tait une mesure de la gene par une methode de categories sur une chelle continue a sept points Guski 1997 La t che de l auditeur etait d estimer la g ne occasionn e par un bruit de chantier en deplacant un curseur sur une chelle continue allant de a 7 Pour chaque bruit le curseur tait initia lement place sur 4 la position 4 tradui sait une position moyennem
110. eur ambition resumer en un nombre de pages limit 1176 tout de m me l essentiel de l tat de Part du traitement de la parole par les meilleurs spe cialistes Pratiquement l ouvrage est d coup en 0 grandes parties de la voix B Traitement du signal pour la parole 8 chapitres traitent des outils math matiques de filtrage de pr diction lin aire de transformations en tout genre de la determi nation et de l utilisation des particularit s du signal de parole telles que la hauteur le voisement l estimation de formants les transforma tions de Fourier leur appli cation et les consequences les applications aux syste mes multi canaux et les questions que cela pose C Le codage de la parole 6 Chapitres On retrouve la des problematiques qui emergent dans notre domaine Celles ci montrent la diversite des approches mais aussi et surtout la complexite de ces dernieres qui indiscutablement ne tar deront pas a poser des pro blemes si l enseignement dans ce domaine n est pas revu a la hausse D La synthese de la parole 7 chapitres qui la encore nous amenent vers des questions int ressantes sur la prosodie la transforma tion de la voix l expression par exemple l affectivite en synthese vocale E La reconnaissance de la parole Ochapitres o nous retrouvons bien s r des questions qui font notre quotidien face a des sujets qui n arrivent justement plus a reconna tre l
111. eut pas fournir une audibilit suffisante pour des consonnes telles que s th f sh et t dans les pertes d audition en pente de ski La technologie multicanale de com pression fr quentielle non lin aire NFC est une nouvelle strat gie d abaissement frequentiel qui peut amener des hautes frequences dans une region frequentielle de meilleure audibilite Le traitement numerique du signal est utilise pour contr ler s par ment l effet de la compression dans les basses et les hautes frequences Les regions de basse frequence ne sont pas comprimees permettant de preserver les ratios formantiques naturels de la parole Les plus hautes frequences peuvent subir le traitement NFC adjustable par le clinicien deplacant les sons de hautes frequences typiquement s vers des fre quences plus basses La recherche sur de telles technologies indique une ameliora tion significative de la reconnaissance de la parole pour les adultes et les enfants Simpson Hersbach and McDermott 2005 Glista Scollie Bagatto Seewald and Johnson in review tandis que des ajuste ments individuels peuvent se r v ler tr s b n fiques Scollie Parsa Glista Bagatto Wirtzfeld Seewald in review V RIFICATIONS CLINIQUES La nature particuli re du traitement du signal n cessite des modifications de la habituelle Notamment la mesure des hautes fr proc dure d valuation quences doit tre differente pour les pro
112. f temporally variable sounds with an analog category procedure in Proc Of 5th Oldenburg Symp On Psycholog Ac 267 294 1991 Zolzer U Digital audio signal processing John Wiley et Son Ltd 1997 Zwicker E Ube psychologishe und methodishe grundlagen der lautheit Acustica Vol 8 237 258 1958 Zwicker E Procedure for calculating loudness of temporally variable sounds J Acoust Soc Am Vol 62 n 3 p 675 682 1977 Zwicker E Dependence of post masking on masker duration and its relation to temporal effects in loudness Acoust Soc Am 75 1 p 219 223 1984 Zwicker E Deuter K et Peis W Loudness meters based on ISO 532 B with large dynamic range Inter Noise 85 Proceedings 1985 International Conference on Noise Control Engineering 1985 Zwicker E et Fastl H Psychoacoustics Facts and models 2nd Edition Springer Verlag Berlin 1999 Zwicker E Fastl H et Dallmayr C BASIC program for calculating the loudness of sounds from their 1 3 oct band spectra acoording to ISO 532B Acustica 55 63 67 1984 Zwicker E et Feldtkeller R Psychoacous tique Masson Paris 1981 PUB SIEMENS Pour plus d informations sur le nouveau Vibe Contact Presse Nadege OUIDRANE T l 01 49 33 25 96 nadege ouidranefdsiemens com Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 Oreillette Bluetooth Lecteur M
113. faire varier l aide d un boitier de commande le niveau du son de comparai son de plus ou moins 5 2 ou dB La paire de sons tait pr sent e sans arr t jusqu ce que le sujet ait jug gales les sonies des deux sons Les differents sons taient pre sent s dans un ordre aleatoire different pour chaque auditeur Le niveau du son de comparaison au depart du test tait pre sent al atoirement au dessus environ 10 dB ou au dessous environ 15 dB du niveau d isosonie probable du son test des tests ayant ete faits au prealable pour avoir une premiere estimation des niveaux d iso sonie Le niveau d isosonie retenu est la moyenne des deux jugements des dix auditeurs V 1 4 Dispositif experimental Les fichiers sons taient convertis en signal analogique l aide d une carte son Oros Le niveau des sons tait r gl l aide d un att nuateur programmable Wilsonics model PATT Les sons taient emis par une enceinte amplifiee Genelec 10314 V 1 5 R sultats et discussion Les niveaux d isosonie en fonction de la dur e sont repr sent s sur les figures V 3 et V 4 pour les cr neaux et pour les impul sions respectivement La fr quence est le param tre des graphes On observe sur la figure V 3 que pour les cr neaux le niveau d isosonie augmente rapidement jusqu a 100 ms en moyenne 3 phones par doublement de dur e puis au dela de cette dur e il continue a aug menter mais plus doucem
114. fonction du type de sons et de la pr cision d sir e afin d obte nir une reference fiable autour de laquelle construire l estimateur de sonie le troisie me est de d finir erreur maximale accep table par le modele de sonie Lors de cette tude nous avons compar quatre methodes de mesure de la sonie Les deux premieres sont frequemment uti Nom du son Description lis es Il s agit de la methode d estimation de grandeur sans reference Stevens 1956 et de la methode d ajustement Gescheider 1985 La troisieme procedure testee est la methode adaptative a choix force sur deux intervalles 2ZAFC 2I du type 2down lup et 2up Idown Jestead 1980 La derniere methode a t propos e par Buus et ses collaborateurs 1997 pour eviter certains biais presents dans d autres m thodes adaptatives Il a utilis une methode adaptative a poursuites multiples Buus et coll 1997 III 1 Methode III 1 1 Stimuli Les sons ont t classes en trois groupes d crits dans les tableaux Ill I IIl 2 et Ill 3 Chaque groupe repr sente une cat gorie de sons Nous avons tudie neuf sons sta tionnaires dix sons impulsionnels et dix trains d impulsions La moiti des signaux constituant notre banque d chantillons sonores a t enregistr e et l autre moiti synth tis e Les enregistrements ont t effectu s dans la salle anechoique du labo ratoire a Sons stationnaires Les sons stationnaires ont ete synt
115. gre dans les m thodes de r glage sans dispositif suppl mentaire des tests d lectrophysiologie qui permettent de s assurer de l efficacit de la stimulation lectrique d livr e On pourrait de la m me fa on s assurer de la perception des sons au travers des proth ses par des m thodes electrophysiologiques Les methodes electrophysiologiques sont un developpement futur important pour notre Une d l gation francaise assidue Les Cahiers de l Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 Stefan Launer Directeur de recherche Phonak profession tant elles permettraient d ob jectiver sur diff rentes frequences des seuils d audition ASSR si difficiles a obtenir parfois en comportemental mais aussi de v rifier l efficacit de la proth se pour restituer une perception sonore effi cace et enfin d valuer les cons quences centrales au cours du temps de cette sti mulation sonore objectivee efficace L expos du Dr Anu Sharma fut cet gard un grand moment du congres et nous vous livrerons prochainement dans les cahiers de l audition son exp rience Les donn es electrophysiologiques completent ainsi tres utilement les s ries comportementales habituelles Ce congres fut l occasion de presenter la nouvelle version developpee par l quipe du Pr Seewald de la methode de pr r glage DSL i o v 5 adapt e a l en fant Ce fut l occasion galement de pre senter des methodologies de tests applica bles a
116. h tique Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 Le r le de l audioproth siste C RENARD Audioproth siste Lille 1 La composition de l equipe pluri disciplinaire intervenant aupres de l enfant sourd b Varie selon la situation particuli re de chaque enfant et de sa famille c Est fix e des le d pistage de la surdit de l enfant en fonction de importance de sa surdit 2 Le r f rent professionnel se d termine comme tant b Celui qui va tre le coordinateur de l action des differents profession nels ce sera logiquement le m decin ORL ou Audiophonologiste 3 Le r le de l audioproth siste dans la guidance parentale intervient a Des les premiers contacts avec la famille 4 La recommandation 25 01 du BIAP Guidance des parents d enfants pr sentant une d ficience auditive contient en annexe des fiches de guidance parentale b Dont une est consacr e exclusive ment a Paudioproth siste 5 L audioproth siste doit envoyer un compte rendu d appareillage de l enfant a Systematiquement a toute l quipe interdisciplinaire D Comment l audioprothesiste prend en charge l enfant et sa famille lors du bilan d orientation prothetique 1 partie Le premier rendez vous Ecoute de la famille recueil des informations Quelles reponses aux questions des parents P ESTOPPEY Audioproth siste Lausanne 1 La capacite a surmonter son tr
117. hetises partir de sons purs et d une bande de bruit centr e sur kHz lignes 3 du tableau III I ou enregistr s six derni res lignes du tableau Ill I Les conditions d enregistre ment sont d crites dans le paragraphe IIl 2 1 b Sons impulsionnels Les sons impulsionnels que nous avons uti lis s presentent tous la m amp me forme c est Niveau en dB SPL Dur e totale StaS1 bande de bruit centr e sur 1 kHz de largeur 40Hz 60 5 1s StaS2 Son pur 200 Hz StaS3 Son pur 4000 Hz Cailloux vers s Moto au ralenti Perceuse V lo en roue libre Note jou e a la fl te Moto au ralenti 779 1s 70 9 Tableau Ill 1 Description des neuf sons stationnaires utilis s dans l tude Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 a dire un temps de montee rapide lt 5 ms pas de palier et un temps de des cente plus ou moins long de 3 a 71 ms Les impulsions ont t soit synthetisees a partir d un bruit blanc et d un son pur de kHz soit enregistrees c Trains d impulsions Les trains d impulsions de synthese notes TimpS sont construits a partir d une impul sion r p t e ImpEl a son identique une frequence de n impulsions par seconde quatre impulsions par seconde pour le son TImpSI six pour le son TimpS2 dix pour les sons TimpS3 et TimpS5 et vingt pour les sons TimpS4 et TimpS6 Trois sons de l environnement brise roche hydraulique coups de marteau sur du fer et cou
118. hode donn e en fonction du niveau d isosonie du son Globalement on observe que les carts types sont plus lev s pour les sons de niveaux faibles que pour ceux de niveaux forts Il faut noter qu a bas niveau les seuils differentiels de Poreille sont plus eleves qu a fort niveau Ainsi a fort niveau on percoit des differences de niveau plus faibles qu a bas niveau ce qui explique une dispersion plus faible des mesures du niveau d isosonie On peut aussi observer que la dispersion des donn es depend des m thodes D apr s les figures III 4 Ill 5 et III 6 on remarque que la methode EST pr sente les carts types les plus lev s Le tableau Ill 6 repr sente les valeurs moyennes des carts types pour chaque m thode et chaque type de son Les valeurs de ce tableau permettent d tudier la pr cision de chaque m thode en fonction du type de son et de fa on g n rale En ce qui concerne les sons stationnaires et les trains d impulsions la m thode Mult 21 2AFC donne la variabilit la plus faible Pour les sons impulsionnels c est la m thode AJUST qui permet de mesurer le niveau d isosonie avec la plus faible disper sion De mani re generale la m thode d estima tion directe produit les carts types les plus eleves A moins de 0 5 phones pres les trois autres methodes ont en moyenne les m mes carts types quel que soit le type de son Un autre point interessant est que les carts types sont en mo
119. i 2008 A propos d Unitron Hearing Unitron Hearing cr e des solutions auditi ves innovantes de renomm e mondiale qui facilitent la vie quotidienne des personnes concern es par une perte auditive Unitron Hearing est r put e pour ses appareils auditifs de grande qualite faciles a utiliser La soci t possede 2 bureaux a travers le monde et travaille avec des distributeurs repartis dans plus de 65 pays Son departe ment R amp D mondial est situe a Kitchener Canada Pour plus d informations visitez www unitronhearing com Mi Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 Oticon EPOQ REGARDER LA TELEVISION DEVIENT PLUS FACILE GRACE A EPOO ET AU STREAMER D OTICON Avec Oticon Epoq vous profitez davantage de la t l vision La technologie sans fil offre une connexion claire comme du cristal afin que vous puissiez regarder la t l vision au m me niveau sonore que tout le monde M me lorsque vous tes dans une pi ce bruyante vous b n ficierez d une parfaite qualit sonore pour couter la t l vision Le signal de la solution TV sans fil sera transmis votre Streamer et directe ment envoy a vos aides auditives Epoq La technologie sans fil vous apporte le son Facile connecter votre television le boitier TV sans fil envoie le signal audio directement votre Epoq Streamer et ce sans fil Peu importe o que vous soyez dans la pi ce vous profitez d un signal c
120. i presentera la variabilite la plus faible La methode ainsi retenue sera utilis e pour etudier les phenomenes bien connus en ce qui concerne la sonie des sons stationnaires mais beaucoup moins concernant les sons impulsionnels tels les fonctions de sonie les lignes isoso niques et l int gration temporelle Enfin il s agira de faire une synth se des mod les de sonie et de d terminer leurs domaines d application selon differents crit res qui pourraient tre la dur e le niveau la fr quence des sons ou encore le type de son deuxi me partie LA SONIE DE QUELS FACTEURS D PEND ELLE COMMENT LA MESURE T ON D apr s la norme ISO 532 B 1975 la sonie est la d signation num rique de la force d un son en sones proportionnelle sa grandeur subjective estim e par des observateurs normaux En d autres termes c est le niveau sonore per u d un son La sonie d pend essentiellement du niveau de pression sonore mais aussi de la fr quence et de la dur e La sonie d un son est ainsi li e au fonctionnement de l oreille La figure II I repr sente le schema du systeme auditif p riph rique humain Un son est tout d abord transmis l oreille externe Le pavillon et le conduit auditif agissent sur l amplitude de la vibration sonore gain acoustique Le son est filtr et chaque fr quence du spectre est plus ou moins amplifi e Ce signal acoustique est ensuite transform en vibrations m
121. ication doit donc survenir au plus tard 2 mois apres reception de Particle sauf cas de force majeure qui pourrait rajouter un delai de 3 mois Ces indications n ont pas valeur de contrat et le fait de soumettre un article aux Cahiers de l Audition sous entend l acceptation des conditions de publication Une fois Particle mis en page l imprimeur envoie les preu ves de celui ci l auteur ces preuves doivent tre ren voy es corrig es sous 3 jours Les seules corrections admises portent sur ce qui n a pas ete respecte par rapport au manuscrit ou sur la mauvaise qualit de la mise en page ou de la reproduction de figures L auteur ou l quipe d auteurs recevra 20 exemplaires gratuits du num ro de la revue ou l article est paru LES MANUSCRITS SONT ADRESSER Professeur Paul AVAN Les Cahiers de l Audition Laboratoire de Biophysique Facult de m decine BP38 63001 Clermont Ferrand cedex France Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 PUB Les outils de rehabilitation des surdit s neurosensorielles ont connu depuis un peu plus d une d cennie des progres techniques normes De ce fait pratiquement icun enfant sourd ne sort plus du cadre d une solution audioproth tique ou chigfrgicale capable de lui donner un plein acces au langage oral On peut le dire sans ex geration et ce qui devrait tre clair dans un d bat mature sans nier la
122. ille Cedex T l 03 20 57 85 21 Fax 03 20 57 98 41 contact dlaborenard fr SERVICE ABONNEMENTS Editions Elsevier Masson SAS 62 rue Camille Desmoulins 92442 Issy les Moulineaux Cedex Tel 01 71 16 55 55 Fax 01 71 16 55 88 infos dmasson fr Www masson fr revues cau _ Depot LEGAL A DATE DE PARUTION Mai Juin 2008 Vol 21 N 3 Imprim par N o typo Besancon N CPPAP 0411 T 87 860 INDEXE DANS EMBASE Excerpta Medica 45 30 62 INSTRUCTIONS AUX AUTEURS EDITORIAL Paul Avan DOSSIER Premiere partie La sonie des sons impulsionnels Perception et Mesures Isabelle BOULLET VEILLE TECHNOLOGIQUE R FLEXIONS Congres pediatrique Phonak Chicago Verification electro acoustique de la compression fr quentielle non lin aire Danielle Glista Susan Scollie M arlene Bagatto Richard Seewald INFORMATIONS XXV journ es de la SSIPR R PONSES AU QCM EPU 2007 Lappareillage de l enfant 64 Livres ET DOCUMENTS Les Cahiers de l Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 Les Cahiers de l Auc G rant Daniel CHEVILLARD Publicit Christian RENARD Conception Realisation MBQ REDACTION Redacteur en Chef Professeur Paul AVAN Redacteurs Francois DEGOVE amp Arnaud COEZ COMITE DE REDACTION Audiologie Prothetique techniques d appareillage d evaluation et de contr le de l Adulte et de l Enfant Arnaud COEZ Thierry RENGLET Phonetique appliq
123. l enfant notamment pour d pister les zones inertes cochl aires chez l enfant Dr Kevin Munro Cette meilleure connais sance du systeme auditif permet aux fabricants de developper de nouveaux algorithmes susceptibles de corriger de facon plus ad quate la surdit Les audio prothesistes en r vaient depuis de nom breuses ann es Phonak l a fait Dr Stefan Launer La revolution numerique nous fait rentrer resolument dans une nouvelle ere Les limites futures seront probablement simplement celles de notre imagination Historiquement et techniquement le para metre intensit du signal sonore a long temps t notre sujet de pr occupation premier en tant que professionnel afin de rendre en premier lieu le signal audible par le patient puis en respectant ses dyna miques r siduelles de l audition et enfin en affinant ces parametres par bandes de fre quences plus nombreuses et donc plus fines Aujourd hui le traitement du signal d un deuxieme parametre acoustique nous est accorde Les audioprothesistes vont pouvoir agir sur une deuxieme dimension du son qui est la bande passante audible du malentendant La limite de l appareillage conventionnel est bien evidemment la qualit r siduelle de la fonction auditive peripherique qui est malheureusement parfois fort degradee dans certaines zones frequentielles Deux nouveaux traitements du signal nous permettent des aujourdhui soit de transposer une partie du signal aigu d
124. l es fo tackaomenic 3 Le contr le proth tique 1 Le temps de reverberation dans ja i ae permanent les classes est compris en determinant pour etablir une ion de la surdit d un c se fait au moins 6 fois par an chez moyenne entre de l enfant de moins de 2 ans c 0 8 1 2 sec enfant 2 Le taux de r verb ration TR pour que l intelligibilit de la b audiom trie comportementale 7 A partir de quel ge pouvons 4 Le contr le d efficacit permanent b permet d adapter les r glages ee nous proposer une indication des aides auditives en fonction de oise d implant cochl aire l volution de l enfant 3 Les syst mes FM peuvent b d s que nous sommes s rs 3 Le a am liorer le rapport Signal que l appareillage conventionnel PE apparels i l Bruit de ne pourra pas apporter le gain b peut tre decide en cas de modifi b 10 20 dB an cation des seuils auditifs 4 L Indice RASTI utilis par Leavitt et Flexer dans une classe est c La mesure de l int grit d un signal 8 Un appareillage conventionnel sera obligatoire avant une implantation cochl aire Quelle conduite a tenir en fonction de l volution de l enfant appareille propage a travers un environnement physique determine b oui c est la loi E Livres et document Introduction A Production perception et modelisation de la parole Dans cette partie nous retrouvons 4 chapitres trai tant de
125. l utilisation d une methode de transposition lin aire des HF vers les BF Il nous pr cise que cette technique peut tre dans une certaine mesure une alternative valable aux implants mixtes Un des points cl r side dans le choix de la frequence qui determinera le debut de la zone a transposer En cela l intervenant s inspire directe ment de la m thode de Moore Une fois la fr quence d termin e la zone est transpos e d une octave vers le bas A l inverse de la methode non lin aire la methode dite lin aire assure ainsi une conservation de l harmonie fr quentielle du signal L exp rience espagnole nous rapporte une rapide accoutumance des la 2 consultation a ce mod le de transposition fr quentielle La zone cochl aire exploit e doit toutefois tre prealable ment valu e afin d viter toute surcharge de travail 4 Test qualitatif pour mesurer la perception auditive vocale reelle Osep Gou Ingrit Rubio Lintervenant nous rappelle que la fiabilite des r sultats obtenus lors de la pratique d un test vocale n est pas fonction que des niveaux d in tegration et de discrimination du patient mais peut notam ment dependre du niveau d acquisition du langage Il nous rapporte ici les diffe rentes tapes cl s de valida tion d un test vocal sans signi fication test qui n existait jusque la pas en Espagne Trois etapes Validation du test sur des patients normo entendant
126. laze imagerie c r brale fonctionnelle certes plus complexe que les outils dont nous venons de parler mais en passe de devenir incontournable en physiologie de l audition centrale schizo phr nie et hallucinations auditives Loin d tre une digression nous rencontrons apres tout assez peu de schizophrenes dans nos metiers cet article nous fait reflechir a la connectivite intracerebrale n cessaire au langage et mise en jeu sous une forme anormale dans le cas de schizophrenies s veres avec hallucinations auditives complexes connectivite peut tre galement mise en jeu anormalement dans le cas de surdit s anciennes ou prelinguales ou avec acouphenes Comme par ailleurs il est tres probable qu un appareillage interagit avec cette connectique positivement ou n gativement selon qu il est r ussi ou manqu nous sommes bien dans le vif du sujet Et peut on essayer de comprendre l appareillage du XXI me si cle avec des outils du passe Pour nous la r ponse est d finitivement non Paul Avan Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 Isabelle BOULLET These de Doctorat de l Universit de la Mediterrannee Aix Marseille Il Soutenue le 17 juin 2005 devant la commission d examen composee de Michel BERENGIER LCPC Nantes President Patrick BOUSSARD GENESIS Aix en Provence Georges CANEVET LMA Marseille Directeur de these Sabine MEUNIER LMA Marseille
127. lte a changer d audioprothesiste si n cessaire Il se pense expert croit maitriser la situation et demande un resultat Il connait le meilleur rapport qualite prix car il fait du tourisme acous tique A perdu confiance Le calme conformiste personne peu active I appareillage Positif Ne cherche plus l efficacit optimale Inactif ou retraite P riode de maturation de 21 ans Ne conna t pas la marque de l appareil porte Influence de la famille et des amis Pas de connaissance technique car fait confiance Les Cahiers de Audition Vol 21 n 2 Mars Avril 2008 Divers tests cognitifs MMS test de l horloge ainsi qu une evaluation des capaci tes d intelligibilit permettent d arriver a la conclusion suivante Le risque de developper des troubles cognitifs est de 2 48 fois plus lev chez les patients atteints de troubles auditifs non appareilles Ml 11 Rapport sur les nouveautes dans le domainde de audioprothese Christian Renard Implant cochleaire e Volont de stimuler des zones apicales qui appor tent des informations sup plementaires et ce l aide d electrodes plus souples e Utilisation d electrodes pr sentant une distance plus reduite entre les zones de stimulation Insertion partielle de electrode afin de conser ver une stimulation acous tique naturelle des basses frequences Ch Renard cl ture ce week end de travail en nous presentant des result
128. moyenne des valeurs obtenues lors des ajustements dans les deux sens III 2 Resultats et discussion Pour choisir la m thode la mieux adapt e a la mesure d un niveau d isosonie il est necessaire de consid rer non seulement la coh rence des r sultats et la dur e de la procedure mais aussi la precision Les niveaux d isosonie obtenus ne peuvent pas tre compar s a des r sultats de la littera ture ou tre consideres comme juste ou faux La coherence des r sultats sera alors relative Un des points importants dans cette tude est donc la comparaison des resultats obtenus avec les quatre methodes de mesure Un autre aspect interessant aborde plus loin dans le paragraphe Ill 2 2 est l etude de la dispersion des r sultats traduite ici par le calcul des carts types pour d terminer la pr cision des m thodes 111 2 1 Coh rence des m thodes Les figures Ill I Ill 2 et Ill 3 montrent les niveaux d isosonie obtenus par les differen tes methodes psychoacoustiques pour les sons decrits precedemment On notera que la methode adaptative a poursuites multiples Mult 2I 2AFC n a t utilis e que sur quatre sons stationnaires neuf sons impulsionnels et quatre trains d impulsions Cette m thode impose une mesure tres longue et c est pour cela que nous avons volontairement limit le nombre de sons Chaque point indique le niveau d isosonie moyen des quatorze auditeurs pour un son et une m thode donn s Le
129. nalit des nerfs craniens le 2ieme de la photographie et de la vid o graphie en otologie le 3ieme de l evaluation clinique des d ficits auditifs le 4ieme des vertiges et de leur evaluation clinique Section 3 13 chapitres La prise en charge des differen tes pathologies Le 5ieme chapitre traite du pavillon le l i me du CAE les chapitres 7 19 des traitements des otites de l oreille moyenne le 20 de l otosclerose le 21 des traumatismes de l os tempo ral le 22 de l implication de heredite dans la surdit le 23 des surdit s non h r ditai res du 24 au 26 des tumeurs en tous genres le 27 de des ordres vestibulaires le 28 des d sordres du nerf facial le 29 des d sordres immunitaires lies l oreille interne et documents Section 4 La r habilitation Dans cette section est traite dans ce chapitre tout ce qui touche la prise en charge pro thetique dans les chapitres 30 et 31 dans le 32 la reeduca tion vestibulaire dans le 33 la r ducation et la r animation des paralysies de la face dans le 34 les otalgies dans le 35 les valuations des acouphe nes pulsatiles et leur prise en charge dans le 36 le traite ment et la prise en charge des acouphenes et le travail n cessaire l accoutumance On voit ce sommaire qu il ne manque pas grand chose pour couvrir l essentiel des pathologies que l on peut croiser ou dont on entend parler par les patients lors des rende
130. ndre GRAFF Bruno LUCARELLI Carlos MARTINEZ OSORIO Juan Martinez SAN JOSE Christoph SCHWOB GENERALITES Les travaux soumis a la r dac tion des Cahiers de l Audition sont reputes tre la propriete scientifique de leurs auteurs ll incombe en particulier a ceux ci de recueillir les autorisations n cessaires a la reproduction de documents prot g s par un copyright Les textes propos s sont r put s avoir recueilli l accord des co auteurs ventuels et des organismes ou comit s d thique dont ils ressortent La r daction n est pas respon sable des textes dessins ou photos publi s qui engagent la seule responsabilit de leurs auteurs Lacceptation par la redaction implique le transfert automatique des droits de reproduction l editeur ESPRIT DE LA REVUE De maniere generale Les Cahiers de l Audition sont une revue d informations scientifiques et techniques destin e a un public diversifie audioprothesistes audio logistes orthophonistes ou logopedes medecins en contact avec les differents secteurs de l audition genera listes neurologues lectro physiologistes ORL etc Ce public souhaite une information qui soit a la fois a jour sur le plan scientifique et technique et didactique Le but des auteurs des Cahiers de Audition doit tre de rendre accessible cette information m me aux non specialistes de tel ou tel sujet Bien que Les Cahiers de l Audition n
131. nnels etudies ont tous t synthetises Leur enveloppe temporelle avait la m me forme que celle d crite au paragraphe IV I c est dire une attaque modelisee par une fonction lin aire crois sante sur 2 ms pas de palier et un temps de descente plus long 20 ms 200 ms et 600 ms modelise par une fonction exponen tielle decroissante Le signal etait coupe a 60 dB La structure fine de remplissage des enveloppes tait compos e de sons purs de 450 Hz kHz et 2 9 kHz Chaque son pour une fr quence et une dur e donn es tait jou a cinq niveaux cr tes dont les carts taient de 5 ou 10 dB Le tableau IV 2 recapitule les donn es concernant les signaux que nous avons Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 etudies Au total vingt cing sons ont ete etudies pour permettre d etablir cing fonctions de sonie fonction de sonie a kHz Td 20 200 et 600 ms et a 450 et 2900 Hz Td 20 ms IV 2 2 Dispositif experimental Le dispositif experimental tait le m me que celui d crit au paragraphe IV 1 2 IV 2 3 Auditeurs Les tests ont ete r alis s par sept auditeurs trois femmes et quatre hommes ages de 21 a 58 ans Tous les sujets soumis a un audiogramme de B k sy sous casque en salle an choique ne pr sentaient aucune d ficience auditive IV 2 4 Procedure La mesure de la sonie a t faite par une methode d estimation directe sans referen ce Dans ce test les sons
132. nous developpe la notion de filtre attentionnel permettant d augmenter les performances en situation perturb e Ces performances dependent de nos capacit s individuelles a dissocier deux informations Elles diminuent avec le vieillissement Leur evaluation s effectue par e analyse en flux auditif capa cite a separer deux voix e analyse des sensations audi tives selon deux indices le synchronisme d attaque harmonicite Ainsi analyse de la memoire de travail discrimination frequentielle discrimination temporelle performances cognitives segregation de flux sont autant de parametres qui doivent tre int gr s au bilan d evaluation Les tests d intelligibilit en CP se pratiquent avec des signaux adapt s sources s par es Lintelligibilite en CP est tribu taire de mecanismes automa tiques lies a la perception de certains indices acoustiques elle depend des exp riences anterieures et de l attention Lappareillage auditif perturbe instantan ment ces deux m canismes Il n cessite un d lai de remise en ordre et donc un entrainement la stimulation 9 Table ronde l in vivo pourquoi comment Thierry Renglet Pierre Jean Lemaire Yvane Defenin Philippe Estoppey mod rateur Philippe Estoppey proc de un rappelle de definitions In vivo r sonnance naturel du conduit gain d insertion gain fonctionnel etc puis lance le d bat en demandant chacun des i
133. ns impulsionnels mesur es en champ libre Selon nos r sul tats les lignes isosoniques presentent un certain parallelisme Pour les fr quences sup rieures a kHz on a constat une similarit avec les lignes isosoniques de sons stationnaires de dur e plus longue Un des points importants que nous avons mis en evidence dans cette etude est l aplatisse ment des lignes isosoniques de sons impul sionnels en dessous de kHz Cela montre pour ce type de son que l oreille est plus sensible pour des porteuses inf rieures a kHz a cause de l elargissement spectral Ce ph nom ne peut alors influencer allure ou plus pr cis ment la pente des fonctions de sonie de sons impulsionnels de porteuse inf rieure a kHz Pour des porteuses de fr quence plus lev e on peut s attendre retrouver des fonctions de sonie de sons impulsionnels quivalen tes celles de sons stationnaires IV 2 Fonctions de sonie de sons impulsionnels influence de la dur e et de la frequence L objectif de cette partie est d etudier en fonction de la fr quence et de la dur e les pentes des fonctions de sonie et de les comparer aux resultats de la litterature pour les sons brefs et pour les sons station naires Cette etude permettra aussi d avoir des donn es experimentales pour des sons impulsionnels de forme naturelle afin de pouvoir tester les modeles de sonie et estimateur ESI IV 2 1 Stimuli Les sons impulsio
134. nsacr a l audiometrie infan tile et a ses difficultes speci fiques La partie Ill traite des desordres du systeme auditif Le decoupage est simple et logique Chapitre 8 l oreille externe 9 Poreille moyenne 0 Poreille interne le nerf auditif et le 12 la surdit non organique Il concerne aussi les simulateurs ou bien les gens qui accentuent leur d ficit La partie IV traite de la prise en charge de la surdit avec dans le chapitre 13 le traitement proth tique et dans le chapitre 14 le traite ment audiologique qui consis te en conseils et informations de toutes sortes pour les per sonnes sourdes Cet ouvrage est dense il est pr cis et constamment remis a jour depuis la premiere edition est de plus accompagne d un C D ROM qui permet de visualiser des tests et des resultats Il devrait inspirer le corps enseignant Francais FD Rappel INTRODUCTION TO AUDIOLOGY A Review Manual 5m EDITION F N MARTIN and J GREER CLARK ALLYN and BACON 2001 L ouvrage est destine aux lecteurs du livre que nous venons de pr senter ci L ouvrage est destin aux lec teurs du livre que nous venons de pr senter ci dessus Il comporte 2 parties La partie est constitu e de 15 chapitres a peu pres d coup s sur la m me thema tique que ceux du livre de cours Le principe tant que la premiere et la deuxieme page sont des rappels des donn es fondamentales et le reste du chapit
135. nt plus receptif et favorise donc la prise en charge qu il s agisse de masquage ou d appareillage Le Dr L G nous parle d anta goniste a la dopamine qui provoque une diminution du niveau d attention et donc du degre de focalisation du patient sur ses acouphenes e PSRT traitement par opposition de phase Consiste en l annulation de l acouphene per u par le patient en generant le meme signal en opposition de phase Phase d evaluation 2 Recherche du signal on genere un bruit dont on fait varier les phases des sons qui le constituent jusqu a tomber sur celui qui annule l acouph ne 3 Base du traitement 36 minutes de stimulation 8 minutes d annulation de acouphene Le Dr L G rappelle en conclu sion les points suivants e dans touts les cas il s agira en priorite de traiter hyperacousie e l quipe de prise en charge d un acouph nique doit etre pluridisciplinaire la communication entre les membres doit tre excellente 3 Strategie de transposition frequentielle auditive reelle trf Jordi Serra L int r t de cette methode est de proposer une information acoustique correspondant aux zones frequentielles d une oreille qui ne repondent plus a aucune stimulation Jordi Serra nous rappelle tout d abord qu il existe trois possibilites d op rer une transposition frequentielle non lin aire partiellement lin aire et lin aire Il nous parle de son exp rien ce de
136. ntervenants d exposer les sp cifications de leur m thode de travail Y Defenin d crit une m thode conventionnelle mais pr cise qu avant chaque s ance d adaptation il pratique une mesure du GNO afin de v rifier qu une valeur importante de celui ci ne n cessite pas un choix d appareillage pr sentant une r serve de puissance plus lev e Th Renglet ayant une activite essentiellement p dia trique utilise beaucoup le RECD afin de faciliter le d roulement de l adaptation P J Lemaire lui travaille en audiometrie SPL Philippe Estoppey guide ensuite les intervenants vers le vaste sujet qu est celui des possibles sources d erreurs li es la mesure in vivo Position du patient position de la sonde reproductibilite des mesures erreurs introdui tes par les diff rentes m thodes de mesures sont autant de th mes abord s par l ensemble des membres Les Cahiers de Audition Vol 21 n 2 Mars Avril 2008 Informations Pas d intervention financi re de l tat Complexit du protocole d appareillage Stigmatisation r siduelle des porteurs d appareils ou des malentendants Nacho Martinez nous propose le r sultat d une tude de profil effectu e sur Le senior accommodant personnes plus ag e ne cherche pas la nouveaute accorde une grande impor tance au service N a pas de connaissance technique C est laudio qui propose et adapte sans avis du patient Taux de
137. oche structur e de cette probl matique lors qu on se trouve en face de difficult s particulieres dans le cadre de nos reglages qu ils soient de proth ses classiques ou d implants Soulignons au passage que ces chapitres devraient rapi dement trouver des lecteurs parmi les enseignants et les professionnels qui veulent comprendre ce qu ils utili sent comme concept et les limites actuelles des techno logies Le traitement de la parole par des systemes muli canaux 4 chapitres qui comme pour la partie pre cedente posent de nom breuses questions dont l in teret ne fait que croitre chez nous et qui devrait la aussi trouver des lecteurs tres interesses chez les enseignants et les profes sionnels Au total ce livre est de toute evidence ce que l on appelle trop souvent une bible mais qui une fois n est pas coutume trouve la une expression qui pourrait presque s adapter Je dis presque pour ne pas heurter les croyances des uns ou des autres mais c est de toute vi dence un tres grand ouvrage que les universites et les labo ratoires qui s impliquent dans l enseignement de l audiologie prothetique et ou plus ou moins directement dans la recherche devront acquerir Notons aussi au passage que la preparation des D U sur la phon tique et sur le traite ment du signal a Paris passe ront necessairement par l tude du contenu de ce travail F D AUDIOLOGY Second Edition PRACTICE MANAG
138. odage psycho acoustique Ce premier EPU est indispen sable pour aborder lors de la deuxieme ann e de ce cycle d enseignement la correction proth tique des troubles psychoacoustiques accompa gnant la grande majorite des surdit s de perception pour determiner les reglages les plus efficaces en fonction des parametres psychoacous tiques mesures pour definir les limites d un appareillage reussi Pour tout renseignement Dani le KORBA Coll ge National d Audioproth se 10 rue Moli re 62220 CARVIN Tel 03 21 77 91 24 Fax 03 21 77 86 57 E mail College Nat Audio orange fr www college nat audio fr ill PUB PUB
139. oix comme signal test et enregistrez la courbe de r ponse de l ap pareil lorsque vous prononcez un phon me continu cad s ou sh pour v rifier l audibilit des hautes fr quences Fig 8 et 9 Cette mesure peut tre r alis e avec et sans l activation du SoundRecover pour montrer l audibili te des differents phonemes d inter t Connect peupie ar iurent t couper mecrophans Sect ere of Tast 1 reog Tast d Figure 8 Spectre de la parole du phoneme sh en vert et du phoneme s en violet sans le SoundRecover Laudibilit est difficile pour le sh et le s est inaudible Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 pour les deux sons VERIFICATION AVEC DES SONS PURS Quand le SoundRecover est enclenche interpretation des mesures en sons purs c est a dire en utilisant un swept son pur est compromise Les mesures au dessus de la frequence de coupure ne sont pas vala bles Figure 10 et 11 Pour cette raison l valuation par des sons purs n est pas recommand e pour valuer le reglage sur les cibles quand le soundRecover est enclenche tandis qu elle est utile pour veri fier Peffet du soundRecover quand il est enclench par rapport au fait qu il puisse ne pas l tre c est a dire en compa rant les r sultats mesur s dans ces deux conditions en notant les modifications importantes induites au dessus de la frequence de coupure Figure 9 Spectre de la
140. on On retrouve l toutes les probl matiques de l engagement professionnel sur lesquels nous ne nous etendrons pas Simplement Les Cahiers de Audition Vol 21 n 2 Mars Avril 2008 Livres et document nous rappellerons un peu comme les auteurs de l ouvrage qu elles sont trop importantes pour les d l guer aveugl ment quelques professionnels non pas qu ils soient critiquables m me si parfois on n est pas en accord avec leurs choix Cependant s il ny a pas de d bat autour d eux ils feront ce qu ils peuvent ce qui apr s coup comme on vient de l voquer n est pas toujours du go t des uns ou des autres La premiere partie regroupe 5 chapitres qui traitent pour le premier de l thique profes sionnelle appliqu e a laudio logie le deuxieme du controle qualite le troisieme des res sources humaines le quatrie me des principes du marke ting et des applications a notre activite enfin le cinquie me des particularites de la pratique priv e entre autre des questions comptables et de rentabilite des entreprises La deuxieme partie concerne application des principes exposes dans la premiere Le premier chapitre aborde la question des assurances et de la prise en charge des aides auditives Il y a quelques ann e lorsque j avais presente la premi re version de cet ouvrage la grande distance qu il y avait entre les pratiques outre atlantique et les notres conduisaient a ignorer quelque
141. on par chaque auditeur On calcule ensuite la moyenne de ces valeurs sur les quinze auditeurs On obtient ainsi le niveau cr te que doit avoir un son impulsionnel pour avoir la m me sonie que le son de comparaison soit un niveau d isosonie de 50 60 et 75 phones IV 1 5 R sultats et discussion Nous avons trace sur la figure IV I les trois courbes isosoniques a 75 60 et 50 phones ainsi que les carts types Globalement nous pouvons remarquer un certain parallelisme entre les trois courbes avec un pic relatif a kHz et un minimum vers 3 kHz Les courbes pr sentent aussi un point d inflexion vers 6 kHz Pour faciliter la comparaison des lignes iso soniques de sons impulsionnels a celles de sons stationnaires norme ISO 226 2003 nous les avons representees sur la figure IV 2 Les lignes isosoniques ont globalement la m me forme On observe un seuil plus lev pour les sons impulsionnels d environ 10 dB SPL ainsi qu un aplatissement dans les basses frequences Fr quence en Mz Figure IV 1 Lignes isosoniques pour des sons impulsionnels a 75 phones carr s 60 phones triangles et 50 phones ronds Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 150226 2003 60 phones Impulsons 50 phones 150226 2003 60 phones impulsions 60 phones 1507236 7003 75 phones A impulsi n 75 phones Niveau en dE SPL semboles creux Niveau cr te en dE SPL symboles pleins
142. on des soci tes savantes les plus importan tes sur le plan professionnel Dans le 2 l anatomie et la physiologie du systeme auditif sont abord es ainsi que ce qu on avait coutume d appeler acoumetrie Dans le 3 on retrouve la classique mesure du son Dans la partie Il consacr e a Pevaluation des performan ces auditives le chapitre 4 traite de l audiom trie tonale classique sous toutes ses formes Le 5 traite de l audio metrie vocale ainsi que de la fonction performance intensi te en audiom trie vocale Un grand classique diront cer tains mais rarement bien compris diront d autres A noter qu on retrouve la recherche de la dynamique vocale confortable test clas sique pour les utilisateurs du PR cf R De Boeck et le Maximum Acceptable Vocal Le 6 traite des tests dits de diagnostique tympanom trie evaluation de la compliance statique qui est dependante du volume r siduel de la cavit ainsi mesur e Cette mesure permet d evaluer la mobilite de la membrane tym panique en reponse a une cer taine pression acoustique dans Poreille externe puis de la tympanom trie Enfin la recherche des r flexes acous tiques utres tests tres importants ceux concernant les otoemissions Puis vien nent les potentiels evoques auditifs de toutes sortes Les recents dossiers que les Cahiers ont pr sent s nous dispensent d entrer plus dans le detail de ces tests et de leur importance Le 7 est co
143. ons calcule la pente de la fonction de sonie d un son pur a 1000 Hz de seconde pour quatre auditeurs parmi les sept La pente est alors de 0 57 Ce n est donc pas le groupe d auditeurs la cause de la faible valeur de la pente On peut alors raisonna blement penser que le type de son tudi est un facteur determinant dans l affaiblis sement de la pente de la fonction de sonie Buus et coll 1997 ont introduit I hypothe se que la pente de la fonction de sonie pour des niveaux moyens tait plus faible que pour des niveaux faibles et eleves Nous avons represente sur la figure IV 7 le logarithme de la moyenne g om trique des estimations multipliee par 20 en fonction du niveau cr te On peut ajuster les points experimentaux par deux droites une pour les faibles niveaux cr tes et une pour les niveaux cr tes moyens sauf pour le son impulsionnel de temps de descente 600 ms pour lequel les deux pentes sont les m mes On observe sur la figure IV 7 qu au dessus de 66 ou 68 dB SPL niveau cr te les fonc tions de sonie sont quasi paralleles En dessous de ce niveau plus la dur e diminue plus la pente de la fonction de sonie aug mente De plus on sait que le seuil d audi tion augmente quand la dur e du son diminue Ainsi la pente pour des niveaux faibles est d autant plus raide que le seuil d audition pour le son correspondant est plus eleve Ce resultat est coherent avec les donn es de Scharf 1978 concernan
144. ontinu sans aucune distorsion ni aucun retard Contact Aur lie Cordier Zambeaux Communication et Marketing 01 41 88 01 59 ac dprodition fr CREDITS PHOTOS OTICON Branchez ecoutez Le boitier TV sans fil se connecte aux aides auditives Epoq grace au Streamer et valori se encore plus l une des meilleures solu tions auditives disponibles sur le marche LEpoq Streamer est tres elegant Il vous suffit d appuyer sur un bouton pour activer la connexion Alors vous pourrez entendre la television au niveau sonore qui vous convient presque partout chez vous m me lorsque les haut parleurs de la television sont attenues Le Streamer fonctionne parfaitement avec un Epoq mais votre audition sera meilleure si vous Putilisez avec deux aides Epoq vous aurez alors un son parfait dans les deux oreilles Grace au fonctionnement totalement automatique d Epoq couter devient un jeu d enfants Que vous soyez en train de bavarder ou de chanter Epog vous permet d entendre Tout fonctionne auto matiquement Plus besoin de changer manuellement de programmes il suffit de faire attention aux choses et a la television bien sur Cette solution est l unique systeme sans fil destine a la television vous offrant Un son clair comme du cristal sans bour donnement ou bruit Aucun retard audio Le systeme sans fil Oticon Streamer se connecte a la sortie audio de votre television 2 transmet le son de l
145. ortant dont la sonie depend Plusieurs auteurs ont determine les lignes isosoniques pour des sons de 20 ms Chocholle et Saulnier 1976 Kato et coll 1993 et Masaoka et coll 2001 Ces auteurs ont trouve une similarite de ces lignes isosoniques avec l allure generale de celles de sons stationnaires Cependant pour Chocholle le niveau d un son impulsionnel doit amp tre plus eleve pour avoir la m me sonie qu un son stationnaire Masaoka et coll 2001 ont observ que l augmentation du niveau de pression des sons impulsionnels par rapport aux niveaux de pression de sons stationnaires pour un m me niveau d isosonie varie avec la fre quence On peut noter un cart d environ 0 dB entre le niveau de pression d un son impulsionnel et d un son stationnaire pour les sons de haute fr quence sup rieure 12 5 kHz Nous d velopperons dans le chapitre IV l influence du contenu spectral pour des sons impulsionnels Le probleme avec l tude des sons impul sionnels est que pour des tres courtes dur es ils ont un spectre large D un point de vue acoustique il serait important que la dur e du son permette l tablissement d au moins une p riode Cela voudrait dire que si on veut tudier l influence de la frequen ce a partir de 20 Hz il ne serait pas souhai table de travailler avec des sons de dur es inferieure a 50 ms Inversement si on veut etudier des sons de dur e tres courte 0 ms par exemple la fr quen
146. ositif fig 6 3i Si la qualit sonore est acceptable Si le SoundRecover est actif la qualite du son de la parole peut tre differente de celle d un dispositif conventionnel a Les fr quences des phonemes s et sh ont pu tre abaiss es et le phoneme s peut ressembler a un sh a mild lisping quality Si s est transforme int grale ment en sh a strong lisping quality un reglage fin peut Etre n cessaire pour reduire la puissance du SoundRecover b Les voyelles et les frequences vocales vocal tones peuvent tre nettement alterees alors que chaque voyelle peut tre clairement identifi e et ne pas tre confondues avec d autres voyelles c Ces modifications peuvent survenir si l interlocuteur a un timbre haut Par exemple la voix d une femme ou d un enfant peut tre plus affect e qu une voix d homme Des mesures plus pouss es sur la parole peuvent tre utilis es pour aider l identification des confusions phon tiques ind sirables qui ont pu tre induites par le sound recover Etape 3 optionnelle Quel est l impact du SoundRecover sur La parole Mesurez le spectre moyen long terme de la parole LTASS avec et sans l enclenche ment du Soundrecover pour observer effet global sur la bande passante de la parole en sortie fig 7 Notez que la bande passante avec le Sound recover est plus reduite MESURES AVANC ES DE LA PAROLE Utilisez votre v
147. oustique La relation entre l intensit et la sonie est appel e fonction de sonie Elle a t etablie experimentalement par Stevens en faisant estimer la sonie d un son de 1000 Hz a differents niveaux de pression acoustique La relation entre la sonie S en sones et la pression P en Pascals ou Pin tensite I I P pc avec p la densit de lair et c la celerite du son dans l air en watts par metre carr est une simple fonction puissance pour des niveaux supraliminaires relation II 1 L equation de la fonction de sonie d un son pur de 1000 Hz pour des niveaux d isoso nie superieurs a 30 phones est S sones k P 1 11 1 Pour determiner k on pose S I sone 40 dB SPL Nous obtenons alors si P est en micropascal k 20 10209 soit k 0 01 La relation Il permet de calculer le niveau Figure Il 2 Fonctions de sonie de sons purs de plusieurs fr quences 100 250 500 1000 4000 et 8000 Hz D apres Scharf 1978 Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 d isosonie a partir de la sonie En effet en prenant le logarithme de la sonie multipli par 20 nous pouvons crire 20 log S 20 log kP a Si on considere Po la pression acoustique de reference et So la sonie quivalente a cette pression on obtient 20 log So 20 log kPo b Soit si on soustrait b a a 20 log S 20 log So 0 6 20 log P Po a b c or 20 log P Po L
148. parole du phoneme sh bleu et du phoneme s orange avec Soundrecover L audibilit est retrouv e hor tE SF 3165 Figure 11 R sultats de mesure en sons purs avec le SoundRecover pour le meme r glage Les pics de sorties ont t d plac s shifted over et la courbe de mesure s effondre au dela de la fr quence de coupure 1600 Hz Figure 10 R sultats de mesure avec des sons purs swept sans SoundRecover induisant des pics de sortie notables dans les hautes frequencies Figure 12 Points entr e sortie mesur s avec un signal tonal Figure 13 Mesures lectroacoustgiues par un bruit violet SANS AVEC vert et SANS violet SoundRecover Les points I O au dela SoundRecover de la fr quence de coupure 1600Hz ne sont pas valuables avec SoundRecover VERIFICATION A L AIDE DE BRUITS DE PAROLE Quand le Soundrecover est actif le test large bande avec des bruits de parole est valable mais il refletera l troite bande passante de sortie du au traitement du signal Cela peut tre utilis pour montrer Peffet du Soundrecover et pour evaluer le reglage sur les cibles avec l effet de la compression passbande du dispositif Fig 13 et 14 Quand vous verifiez Lames ote el Teal 1 Ph Terra Figure 14 Mesures AVEC un bruit violet Notez que la r ponse dans les basses fr quences est semblable mais est comprim e au l ajustement sur les cibles suivez les m mes tapes que celles del de l
149. pour chaque type de son les methodes donnant des niveaux d isosonie statistiquement diff rents Les r sultats de l analyse post hoc Test de Scheffe montre que pour les sons stationnaires la seule difference significative est entre EST et Mult 21 2AFC Pour les sons impulsionnels EST est significative ment differente des trois autres methodes Enfin pour les trains d impulsions on a trouve uniquement une difference significa tive entre EST et les deux methodes AJUST et 2I 2AFC Trains d impulsions Pour r sumer lorsqu il y a un effet significa tif de la m thode sur la mesure du niveau d isosonie il est principalement d la dif ference entre la m thode d estimation F e li directe et les trois autres m thodes II est important de rappeler ici que cette methode permet de mesurer la sonie Pour connaitre le niveau d isosonie nous avons utilis la relation l 1 phones 40 10Log2 sones Cette relation part de l hypoth se que la pente de la fonction de Figure III 3 Niveaux d isosonie des trains d impulsions obtenus par les diff rentes pro sonie a 000 Hz est de 0 6 Or la pente de c dures Les symboles sont l gerement d cal s horizontalement pour une meilleure visibilit Les barres verticales repr sentent les carts types a la moyenne des mesures veau disosonie er phones la fonction de sonie du groupe d auditeurs est de 0 49 L cart entre le niveau d isoso L
150. pplicability The results of our research being partly dedicated to the industrial field and metrology we are mainly interested in the loudness level expressed in phons Indeed this unit is more practical because it is closer to the sound pressure level expressed in dB SPL or dB A used more frequently Thus we determined the method of measurement of the loudness level best suited to our types of sounds Thus the method of adjustment was chosen among four other methods for being relia ble stable and quick All these data contri buted to determine applicability and limits of the already existing loudness models and our new estimator ESI These data also contributed to propose a new index Nimp calculated from the model of Zwicker and Fastl 1999 to give a first approximation of the loudness level of impulsive sounds INTRODUCTION Bruits de transport bruits de voisinage bruits lies aux activites industrielles et commerciales de nombreuses sources de bruit nous entourent Le bruit est une des principales nuisances dont se plai gnent les Francais A l heure actuelle un des moyens pour quantifier la g ne percue est de determiner le niveau de pression acoustique d un signal mesure en decibels Sound Pressure Level en anglais d ou la notation de dB SPL qui sera frequemment utilis e dans ce docu ment Mais si l on s interesse au niveau sonore r ellement per u par l tre humain alors cette mesure physi
151. pporg cognitif et culturel de modalit s non auditives ni perturber l acces a ces modalitgf Notre propos n est pas pour autant de dire que l annonce d un diaiostic de surdit pourrait tre aussi banale que celle d une myopie l g re nous gutons que ce soit jamais le cas m me lorsque les techniques biologiques de reg neration des cellules sensorielles seront au point La principale raison est une evigence pour nos lecteurs elle r sulte du lien particulier acoustique audition lange cognition Une raison presque aussi importante est que les appareils offrent ges millions de combinaisons de r glages l une est probablement ideale mais pas l8 autres et un appareil n est pas livr avec un mode d emploi qui nous dise tel Aidiogramme donc tel r glage Ce mode d emploi n existera jamais car il dgfrait int grer les particularit s de chaque individu pour ce b b quelle physiopAfhologie Quels cablages neuronaux Qui plus est a quel age l enfant nous fournit un audiogramme ne serait ce que tonal Pour prendre un exemple provocatey sur quels elements audiologiques est on capable d affirmer que la solution poug n bebe entre six et onze mois est l implant cochl aire personne ne le fait en Jance Si ce n est qu un PEA fait au plus simple clics altern s au maxi du niveau de sortie de l appareil et quelques observations comportementale faites en respectant plus ou moins les m thodes rigoureuses qui pourtant
152. ps de marteau sur du beton ont ete enregistr s Dans le tableau Ill 3 sont pr sentes les differents sons etudies avec leur nom leur niveau cr te leur description et leur dur e Le son TImpEl est constitu de vingt cinq coups de brise roche hydraulique avec une frequence de huit par seconde Le son TImpE4 est constitu du m me nombre de coups et avec la m me fr quence de repe tition mais il est restitu un autre niveau _ Nom du son Description ImpS1 Sinus de 1 kHz ImpS2 ImpS3 Imps4 ImpS5 bruit blanc bruit blanc bruit blanc bruit blanc ImpE1 Choc entre 2 pierres ImpE2 ImpE3 ImpE4 ImpES Claquement de langue jouet clic clac Bouchon de champagne Dans le son TlmpE2 deux impulsions sont pr sent es avec une fr quence d une impulsion par seconde Cinq impulsions constituent le son TImpE3 dont la frequen ce de r p tition est de trois impulsions par secondes 111 1 2 Auditeurs Les tests ont ete r alis s par quatorze auditeurs cinq femmes et neuf hommes ages de 25 58 ans dans la salle anechoique du laboratoire La moiti des auditeurs n a vaient pas d exp rience particuli re en mati re de tests psychoacoustiques Tous les auditeurs avaient une audition normale 111 1 3 Dispositif exp rimental Le principe du montage exp rimental pour les tests de mesure de la sonie tait le m me pour toutes les m thodes test es Les fichiers sons taient convertis en signal analogi
153. que l aide d une carte son Oros Le niveau des sons variait l aide d un att nua teur programmable Wilsonics model PATT Les sons taient restitues par une enceinte Genelec type 1031A dans la salle anechoique du laboratoire Niveau cr te en dB SPL Duree totale 89 9 95 ms 84 6 285 ms 79 2 40 ms 69 6 100 ms 79 6 285 ms 77 7 30 ms Claquement de doigt dans la bouche 83 5 45 ms 70 0 10 ms 76 0 100 ms 88 2 3 ms Tableau III 2 Description des dix sons impulsionnels utilis s dans l tude Nom du son TimpS 1 TImpS2 TimpS3 TimpS4 TimpS5 TImpS6 TImpE1 TImpE2 TimpE3 TImpE4 Description 4 impulsions s 6 impulsions s 10 impulsions s 20 impulsions s 10 impulsions s 20 impulsions s Bris e roche hydraulique Coups de marteau sur fer Coups de marteau sur b ton Brise roche hydraulique Niveau en dB SPL Dur e totale 62 7 1s 67 7 25 82 7 25 67 7 2 5s 59 7 2s 77 7 255 75 3 8 s 84 5 1 98 65 238 65 3 8 s Tableau Ill 3 Description des dix trains d impulsions utilis s dans l tude Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 111 1 4 Procedures Dans ce paragraphe nous decrivons les taches des auditeurs lors des mesures du niveau d isosonie Le principe de chaque m thode est d crit au paragraphe Il 4 Chaque test est divise en trois parties chacune consacree a un type de son Ainsi chaque auditeur a passe neuf tests trois methodes et trois types de sons
154. que ne suffit plus En effet lorsqu on entend un bruit plusieurs ph nom nes physiolo giques r alis s au niveau de notre syst me auditif voir chapitre 11 contri buent cette intensit sonore que nous percevons et qui s appelle la sonie La sonie est une grandeur subjective et s exprime en sones On parlera aussi dans ce qui suit de niveau d isosonie dont lunite est le phone L chelle des phones est bas e sur une chelle phy sique voir paragraphe Il 1 En tant que grandeur subjective la sonie est mesur e par des methodes psycho acoustiques qui seront expos es dans le chapitre Il Pour valuer la sonie des grandeurs physiques ont ete utilisees comme le dB A en tenant compte des variations de la sensibilite de l oreille en fonction de la frequence Le dB A ne tient pas compte d autres phenomenes physiologiques comme le masquage frequentiel ou le fonctionnement de Poreille comme un banc de filtres et reste insuffisant pour estimer correcte ment la sonie Il n existe malheureuse ment pas a ce jour de modele scienti fique valid pour calculer la sonie globale de n importe quel type de son en particulier s il est impulsionnel La determination de la sonie intensit subjective d un son est essentielle pour evaluer la g ne de signaux acoustiques En effet plusieurs tudes ont t recen sees sur l importance de la sonie dans evaluation de la gene Berglund 1990 Parizet et coll 1996 M
155. qui fut reactualisee en 1987 et plus recemment en 2003 ISO 226 Par contre en ce qui concerne les sons dont la dur e est infe rieure a la duree critique peu d etudes ont ete publiees Chocholle et Saulnier 1976 Kato et coll 1993 Masaoka et coll 2001 Il faut noter que le sujet est plus complexe car une autre dimension entre en jeu dans l tablissement de la sonie d un son impul sionnel non seulement la sonie varie avec la frequence mais elle varie aussi avec la dur e Comme indique ci dessus les lignes isoso niques obtenues pour des sons impulsion nels ont t peu tudi es voir paragraphe II 2 2 e Chocholle et Saulnier 1976 ne pr cisent ni l enveloppe temporelle ni les temps d attaque et de d croissance de leur sons lls les d crivent uniquement par leur dur e br ve de 20 ms Les dur es des sons tudi es taient aussi de 20 ms pour Masaoka et coll 2001 et l enveloppe tem Temps Temps de mont e de descente ms sinl0k5 Tableau IV 1 Tableau r capitulatif des sons s lectionn s pour la mise en ceuvre des tests porelle tait une fen tre de Hanning de 20 ms Ces sons ne pr sentaient donc pas de partie entretenue et les temps d attaque et de decroissance taient de 10 ms Kato et coll 1993 ont tendu leur tude a six dur es comprises entre 16 ms et 500 ms Les sons etaient des sons brefs avec un temps d attaque de 5 ms La forme de l enveloppe n est pas clairement d
156. re aleatoire Le principe de la procedure down 2up est le meme que celui de la methode adaptative 2 down lup Cette methode permet d obte nir le niveau d isosonie juste moins fort M thodes Estimation Ajustement 1 Ajustement 2 2down lup 2up 1down Mulfifracking Mulcieracking 2down lup 2up 1down Son test T Ordre de pr sentation de T Pas de son de Spectre Son de comparaison pa comparaison Dur e Ordre de pr sentation T seul T amp C C amp T de Tet C Silence entre T et C fF 9 sons stationnaires 10 sons impulsionnels et 10 trains d impulsions 4 sons stationnaires 9 sons impulsionnels et 4 trains d impulsions Al atoirement diff rent pour chaque auditeur Bande de bruit centr e 1 kHz de largeur 120 Hz lt une bande critique 1 s pour les sons stationnaires et les trains d impulsions 500 ms pour les sons impulsionnels T amp C ou C amp T al atoirement 500 ms A AAA ee par rapport T dessous dessus dessous dessus dessous Donner un nombre de son choix proportionnel a la sonie Dur e du test en minutes 3 10 10 pour 10 sons Ajuster le niveau de C pour que T et C aient la m me sonie Indiquer lequel des 2 sons est le plus fort 40 14 5 femmes et 9 hommes 25 58 ans Tableau Ill 4 Conditions exp rimentales pour les diff rentes m thodes de mesure de la sonie Dossier En faisant la moyenne des valeurs du niveau d isosonie obtenues avec les m thod
157. re permet de tester ses propres connaissances La partie Il correspond a 15 tudes de cas ce que vous connaissez bien lorsque vous tes lecteur des Cahiers grace au travail des Drs Didier Bouccara et Nathalie Loundon qui sont rappelons le deux praticiens hospitaliers parmi les meilleurs en France en ce qui concerne l explora tion fonctionnelle en generale l audiologie m dicale en parti culier c est a dire la pose de diagnostics difficiles dans le domaine FD FUNDAMENTAL OF HEARING AN INTRODUCTION 5 EDITION W A YOST ACADEMIC PRESS 338 pages 2007 Voici la reedition d un ouvrage classique de tres grande qualite Son auteur qui n est plus a presenter a une tres grande connaissance du sujet traite Les chapitres de l ou vrage sont regroupes en 4 grandes sections La premiere traite du stimulus auditif et comprend 4 chapitres consa et documents cr s au son a sa transmission a sa composition dans le cas de signaux complexes et le dernier a leur analyse La seconde partie concerne le systeme auditif peripherique Poreille moyenne l oreille interne et sa r ponse m ca nique le systeme nerveux peripherique ainsi que les cel lules ciliees y sont traites et pour finir la reponse neurale et le codage auditif La troisie me partie traite de la sensa tion auditive Hea ring Dans le premier chapitre de cette partie sont abord es les questions de seuil d int gra tion t
158. renouvellement tres faible Presbyacousie parus dans la revue francaise de geriatrie qui tente de repondre a la question la presbyacousie est elle un risque de favorisation de d mence Cette tude est effectu e sur 319 sujets institutionnalis s ages de plus de 75 ans 10 Carte du consommateur Un modele de segmentation de la population affectee par la perte auditive en fonction de ses inclinaisons et motivations pour l utilisation d appareils auditifs Nacho Martinez N Martinez debute son intervention par une pr sen tation des differents taux de penetration de l appareil auditif dans les pays d Europe Selon les chiffres d Europe du Nord nos perspectives de developpement du marche restent tres encourageantes Principales raisons de notre faible taux de penetration Co t Manque de communication 52 consommateurs repartis en trois groupes parents d enfants enfants de parents adultes de 18 a 80 ans Un delai de 12 a 13 ans est necessaire entre le d but des demarches et la deci sion de l appareillage Les sujets sont class s en quatre categories Lactif exigeant il a besoin de comprendre est plutot jeune et cherche un bon niveau de technologie Le prix n est pas forcement une priorite Il s est bien informe sur internet L expert septique je n y crois pas tellement A deja eu des experiences dans un autre centre acoustique n a pas de difficu
159. rgie s at tacher a rechercher ce qui dans la forme modifie la perception des bruits impulsion nels Rumeau M 1980 D autres facteurs sont alors a prendre en compte pour le calcul de la sonie des bruits impulsionnels On pr sente dans cette partie une synthe se des travaux r alis s sur les facteurs qui influencent la sonie des sons impulsionnels a Influence de la dur e L int gration temporelle de la sonie a t etudi e par un grand nombre d auteurs Tous sont d accord pour dire que la sonie augmente avec la dur e du stimulus a amplitude constante pour des dur es inf rieures a la dur e critique Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 Figure Il 6 Repr sentation graphique de la relation Il 3 En ordonn e est repr sent e l intensit sonore que doit avoir un son court pour maintenir une sonie constante en fonc tion de la dur e Les valeurs de l intensit sonore sont arbitraires La dur e varie de 0 a 1 seconde Ici T vaut 0 1 seconde En dessous de la dur e critique et selon certains auteurs la relation entre la sonie et la dur e peut tre d crite par une fonc tion exponentielle Pedersen et coll 1977 Plomb et Bouman 1959 ont propose une quation pour d crire la relation entre l in tensit d un son bref et l intensit d un son long relation Il 3 pour maintenir une sonie constante lorsque la dur e du son court varie figure Il 6 I t 4 1 e 11 3
160. rincipaux r sultats La sonie s exprime en sones unite bas e sur une chelle sensorielle tablie a partir de methodes directes Stevens 1956 qui consistent a demander aux auditeurs de choisir des nombres proportionnels a la sonie des sons pr sent s Par convention la valeur de sone est la sonie d un son pur de 1000 Hz a 40 dB SPL Un son de 2 sones est per u deux fois plus fort qu un son de sone On peut aussi mesurer la sonie d un son test par comparaison a un son pur de reference de 1000 Hz On obtient alors le niveau d isosonie en phones qui est le niveau en dB SPL que doit avoir le signal de reference pour que les deux sons son test et son de reference aient la m me sonie Lechelle des phones etablie a partir de OREILLE MOYENNE _OREILLE EXTERNE 4 3 pea wallet conduit a ada eatre marta Frere Ee a OREILLE INTERNE Stet ft tt Ses AAA eTrack F ngri Jiti A coa hle Figure Il 1 Sch ma du systeme auditif p riph rique Le tympan est la limite entre l oreille externe et l oreille moyenne La fen tre ovale sur laquelle s appuie l etrier s pare l oreille moyenne de l oreille interne Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 methodes de comparaison Fletcher et Munson 1933 coincide avec l echelle des dB SPL pour un son pur de 1000 Hz voir II 1 1 II 1 1 Sonie en fonction de l intensit La sonie depend essentiellement de l inten site ac
161. ris de ce livre est assez inhabituel pour un livre a caractere m dical En effet l auteur aborde son sujet en faisant d emblee reference a la theorie du chaos Dans le premier chapitre il rappelle comment la theorie qui est entr e un peu en catimini dans le champ des sciences en est venue a se construire autour de ce qu on appelle de maniere paradoxale au moins en apparence le chaos d ter ministe avec son corollaire la sensibilit aux conditions initiales Ces conditions font qu une petite perturbation ou une infime erreur de mesure peut conduire a un r sultat final impr visible mais non denue de logique mathema tique puisque certains de ces comportements sont finale ment facilement modelisables On comprend assez bien ce qui peut attirer un esprit scientifique en particulier lorsqu on a croise il y a quelques ann es un th oricien comme Jean Petitot mathe maticien et philosophe tra vaillant dans le sillage de Rene Thom que nous avions invite avec Paul Avan a participer a un colloque dit par les Cahiers du signal au sens Le d bat est effectivement passionnant et il permet cer tainement de prendre une certaine distance avec une vision jug e parfois trop lin aire ou trop simpliste diront certains Celle ci pre sente aussi l int r t d tre une approche alternative mais aussi et pourquoi pas par cer tains de ses aspects comple mentaire a une conception n o darwinienne d
162. s La diff rence intra individuelle que nous obtenons est ici d environ 2 phones III 3 Conclusion Nous avons dans ce chapitre compare quatre methodes de mesure du niveau d i sosonie pour des sons stationnaires des sons impulsionnels et des trains d impul sions Lobjectif de cette etude etait de determiner la methode la mieux adaptee c est dire pr sentant le meilleur compro mis entre pr cision et dur e L ensemble des r sultats a permis de conclure que la methode d ajustement pr sente ce meilleur compromis avec une pr cision de 4 7 phones et une fiabilit de l ordre de 2 phones Notons aussi qu elle dure quatre fois moins longtemps 20 minutes pour dix sons que les autres methodes ayant des carts types quiva lents Cette m thode va nous permettre d obtenir une reference fiable autour de laquelle construire un modele de sonie pour des sons impulsionnels Dossier Sons impulsionnels Ecart type an phones 65 O ETEST O ETAJusT amp ETAPE amp ETMuLZLZAFC 15 Niveau dione En phones Figure III 5 Ecart type en fonction des m thodes de mesure de la sonie pour dix sons impul sionnels Trains d impulsions 70 T O ETEST O ETAJUST gt ETALZAFE A ET Mult 4 2AFC 20 Mevsau Conon en phones Figure lll 6 Ecart type en fonction des m thodes de mesure de la sonie pour 4 trains d impulsions Nous avons aussi montr que la m thode d estimation directe permet
163. s acouphenes pratiquant au centre hospitalier de S ville nous presente l experience espagnole quant a la prise en charge des patients acouphe niques Apres un bref rappel des elements declenchant il classe les acouphenes en 2 categories tio pathologiques Les acouphenes objectifs et subjectifs e Les premiers d origine vas culaire ou musculaire apres leur evaluation peuvent en general tre facilement pris en charge par traitements medicamenteux Mais les plus frequents sont subjectifs Associes a la vieillesse et a la surdite leur prise en charge est plus complexe L intervenant insiste dans un premier temps sur une valuation du niveau de stress du patient selon une chelle subjective d intensit S agissant du diagnostic l in tervenant rappel le r le de laudioproth siste mesure de la perte auditive evaluation de l hyperacousie du niveau et du type d acouphene Quelque soit la methode de traitement envisagee le Dr LOPEZ GONZALES rappelle Les Cahiers de Audition Vol 21 n 2 Mars Avril 2008 certains fondamentaux e Int grer le niveau de stress du patient Quelque soit la methode utilis e le patient doit beneficier d un support psychologique sophrologie musicoth ra pie acuponcture etc destin a diminuer son niveau de stress e Ecoute du patient il a souvent l impression que son probleme n est pas compris Lobjectif etant de provoquer un changement de comportement
164. s valeurs des niveaux d isosonie pour un m me son ont ete l g rement d cal es suivant laxe des abscisses pour permettre une meilleure lisi bilite des carts types Les cart types representes par les barres verticales sont calcules sur les mesures du niveau d isoso nie final des quatorze auditeurs Les valeurs du niveau d isosonie obtenues par le methode d estimation de grandeur sont toujours plus faibles que celles obte nues par les trois autres methodes En effet les niveaux d isosonie mesures par la methode d estimation directe sont en moyenne 4 phones en dessous des mesures faites avec les trois autres methodes Les E Le a c Adaptative choix forc sur deux 2 intervalles de type 2down lup et a 2up 1down E Le niveau disosonie est obtenu par la E moyenne des deux valeurs obtenues par les r _ EST procedures 2 down up et 2 up down AMET EAF G Mult 2024 d Adaptative poursuites multiples Le niveau d isosonie est obtenu par la moyenne des deux valeurs obtenues par les procedures 2 down up et 2up down Le principe est le m me que pour la m thode adaptative choix forc sur deux interval les de type 2down lup et 2up Idown Figure III 1 Niveaux d isosonie des sons stationnaires obtenus par les diff rentes proc dures Les symboles sont l g rement d cal s horizontalement pour une meilleure visi bilit Les barres verticales repr sentent les carts types
165. seulement pour des signaux en forme de cr neau les plus souvent etudies mais aussi pour des signaux en forme d im pulsion plus proches de sons naturels Les r sultats de nos recherches permet tront d obtenir des donn es sur lesquelles nous pourrons comparer les modeles et estimateur ESI Elles permettront a plus long terme de determiner des ameliora tions possibles des modeles de sonie et de estimateur de sonie d impulsion Notre but est ici 1 de calculer la dur e critique eventuelle et de comparer les resultats selon le d cours temporel des signaux creneaux ou impulsions a decrois sance exponentielle 2 de definir pour chaque forme d enveloppe temporelle comment la sonie croit jusqu a cette dur e critique 3 de d terminer s il y a une influence du contenu spectral d un stimulus sur l augmentation de son niveau d isosonie avec la dur e et ce pour les deux formes de d cours temporel tudi es V 1 Premi re exp rience Influence de la fr quence et du decours temporel Cette premi re exp rience consiste tudier des sons de courte dur e en forme de cr neau et en forme d impulsion de porteuses diff rentes L objectif de ce para graphe est de determiner pour ces deux formes non seulement la dur e critique mais aussi s il existe une influence de la fr quence sur cette dur e critique et sur l augmentation de la sonie avec la dur e V 1 1 Stimuli Les signaux tudi s on
166. sition d emergen ces du niveau sur le jugement global de la sonie A l heure actuelle le seul moyen de connai tre precisement la sonie est de realiser des tests psychoacoustiques Il existe cepen dant des modeles pour la calculer et s en approcher Quels sont ces modeles quels en sont les principes et estiment ils correc tement la sonie pour n importe quel type de son C est ce que nous allons develop per dans le chapitre suivant COMPARAISON DE M THODES DE MESURE DU NIVEAU D ISOSONIE POUR DES SONS STATION NAIRES DES SONS IMPULSIONNELS ET DES TRAINS D IMPULSIONS Apres avoir d crit les differents modeles de sonie existants et avoir propos un nouvel estimateur de sonie d impulsion ESI nous nous sommes int ress s aux differentes methodes exp rimentales de mesure du niveau d isosonie pour diffe rents types de sons A notre connaissance peu d tudes ont ete realisees sur la comparaison des methodes dans le but de determiner celle qui presentera le meilleur compromis entre precision rapidite et fiabilite pour mesurer la sonie ou le niveau d isosonie Marvit et coll 2003 Il est important pour la metrologie de connaitre la methode de mesure du niveau d isosonie la mieux adaptee selon le type de son Cette nouvelle etude a donc trois objectifs le premier est de connaitre les avantages et les inconvenients de chaque methode le deuxieme est de determiner la methode la plus appropri e en
167. son impulsionnel Le son de com paraison etait une bande de bruit centree sur kHz de largeur 160 Hz Son niveau en dB SPL correspond au niveau d isosonie en phones Pour chaque son six tests ont ete r alis s trois niveaux d isosonie x deux ordres de presentation du son test et du son de comparaison Les niveaux report s pour les sons impulsionnels sont les niveaux cr tes Le niveau cr te du son impulsionnel au depart de la session tait present a l audi teur environ 20 dB au dessus ou au dessous du niveau d isosonie du son de comparaison des tests ayant t faits au prealable pour avoir une premiere estima tion des niveaux d galit subjective Le son de comparaison de 500 ms et le son impulsionnel etaient separes de 300 ms Chaque paire tait s par de 400 ms La paire de sons tait pr sent e l auditeur sans arr t il pouvait alors faire varier l in tensite du son impulsionnel par pas de plus ou moins 5 2 ou dB et validait son juge ment quand il estimait gales les sonies des deux sons L ordre de pr sentation des paires a galiser dix au total tait al atoi 22 mia 76 phones 22 ms 60 phones 22 ma 50 phones T 5 5 H E 4 1000 re et different pour chaque auditeur Pour un niveau donn du son de comparaison et pour chaque son impulsionnel on fait la moyenne des deux niveaux cr tes ajust s correspondant aux deux ordres de pr sentati
168. sons se terminait au bout de 40 minutes environ Il fallait donc 80 minutes 2down lup et 2up ldown pour d terminer le niveau d isosonie pour 4 sons Le tableau Ill 4 permet une vision plus globale des conditions exp rimentales en d taillant les quatre m thodes de mesure de la sonie Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 111 1 5 Analyse des donn es a Estimation directe Nous avons calcul la moyenne geome trique des trois estimations donn es par chacun des quatorze sujets pour chaque son Un son pur de 1000 Hz a un niveau de 80 dB SPL de sonie connue 16 sones faisait partie des echantillons sonores et servait de reference La sonie moyenne pour chacun des audi teurs et de chaque son tait normalisee par rapport a la sonie du son de reference sonie du son test estimation donn e au son test 16 estimation donn e au son de reference La sonie de chaque son est la moyenne g om trique des valeurs obte nues pour les quatorze auditeurs Nous supposons notre groupe d auditeurs normal du point de vue de la fonction de sonie normale exposant de la pente de la fonction de sonie gal a 0 6 On peut donc deduire le niveau d isosonie L a partir de la sonie S en utilisant la relation Il I L 40 10 loga S b Ajustement Th oriquement le niveau du son de com paraison donne directement le niveau d i sosonie du son test en phones Le niveau d isosonie final est la
169. st plus significative p 0 57 Il n y a alors pas d in fluence de la fr quence sur la variation du niveau d isosonie en fonction de la dur e pour les impulsions Cette premi re exp rience n a pas permis de mettre en vidence une dur e critique dur e partir de laquelle le niveau d isoso nie ne varie plus Pour les cr neaux on observe un d but de palier partir de 00 ms figure V 3 En effet partir de cette dur e le niveau d isosonie volue peu avec la dur e environ 1 5 phones par dou blement de dur e mais n est pas stabilise En ce qui concerne les impulsions le niveau d isosonie augmente constamment avec la dur e d environ 1 5 phones par double ment de dur e figure V 4 Nous nous sommes interesses aussi a la dispersion des mesures les carts types augmentent lorsque la dur e des sons diminue et lorsque les frequences du son test et du son de comparaison sont loi gnees Lorsque la dur e des sons diminue la difference qualitative entre le son test et le son de comparaison est plus marqu e De m me pour les sons plus longs mais de frequences differentes la difference de timbre entre son test et son de comparai son entraine une augmentation de la varia bilite Lorsque la dur e des sons diminue le niveau d isosonie diminue Le seuil differen tiel de Poreille est alors plus lev ce qui entraine une dispersion des mesures plus grande Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3
170. t t construits avec une enveloppe temporelle en forme de cr neau voir figure V I ou d impulsion voir figure V 2 La structure fine de rem plissage des enveloppes tait compos e de sons purs 125 Hz 350 Hz kHz 3 kHz et 8 kHz et d un bruit blanc Tous les niveaux cr tes des signaux ont ete fixes a 72 dB SPL lors de la restitution L tablissement et l extinction des stimuli en cr neaux ont pour forme des demi fen tres de hanning et duraient 5 ms Pour les creneaux la dur e totale du son est la somme des dur es d etablissement du palier et d extinction Les dur es des cr neaux sont donc de 10 22 50 100 220 et 500 ms Le choix des dur es a t effectue afin d obtenir une repartition reguliere sur une chelle logarithmique Dur e totale des sons synth tis s ms Cr neaux 10 22 50 100 220 500 Impulsions 10 20 35 70 155 Tableau V 1 Durees en ms des signaux synth tis s On caracterise ici une impulsion par une mont e rapide et lineaire de l amplitude pas de palier et une extinction de forme exponentielle d croissante e ou Td est le temps de descente dur e mise pour passer de 90 a 10 de l amplitude La dur e d etablissement est de 5 ms et les temps de descente sont 2 5 10 22 50 100 220 500 et 1000 ms La construction des signaux avec la decroissance exponen tielle entraine une dur e totale infinie Le signal tait alors coup 60 dB
171. t il manque un certains nombre de points experimen taux afin de mod liser l int gration pour ces dur es Il semble tout de m me que la pente de I hypothetique fonction d ajuste ment serait plus raide pour des dur es inf rieures a 70 ms V 3 Conclusion generale de l tude sur l int gration temporelle de cr neaux et dimpulsions Les r sultats de cette exp rience montrent tout d abord qu il n y a pas d influence de la fr quence sur la variation du niveau d iso sonie avec la dur e pour les cr neaux et les impulsions tudi s ici Pour des stimuli de kHz d enveloppe en cr neaux la constante de temps est de 127 ms et la dur e critique d finie comme trois fois la constante de temps est de l ordre de 380 ms L int gration temporelle pour ce type de sons peut tre modelisee par une fonction exponentielle Le Leomp 10 Log 1 e En ce qui concerne les impulsions de kHz il na pas ete tabli de dur e critique car nous n avons pas observe de palier Nous avons cependant montr que l inte gration temporelle peut tre modelisee pour des dur es comprises entre 70 ms et 2 s par une fonction logarithmique de la dur e Lbref k IOmLogft Impulsions de 1 kHz A E E 5 z E 0 1 y 66 5 10 0 3 log x R 0 96 Dur e totale 5 Figure V 7 Int gration temporelle de sonie pour des impulsions La ligne en trait plein repr sente l ajustement des points exp
172. t opportunement que dans les systemes hospitaliers publics ou prives il manque a peu pres 10 des documents dans les dossiers L autre question est aussi de savoir comment les transmettre L auteur de Particle explique que laudio logiste doit apprendre non pas seulement a raisonner en termes de compte rendu mais Les Cahiers de Audition Vol 20 n 4 Juillet Ao t 2007 de management de l informa tion m dicale ce qui est diff rent Par exemple pour un meme dossier plusieurs inter venants peuvent chercher des informations differentes Vous trouverez dans ce chapi tre de nombreuses id es qui vous aideront construire un vrai syst me d information m dicale Le chapitre 10 traite des pro blemes lies l hygi ne ce theme fera l objet d un pro chain Cahiers Le aborde la question du cerumen et de la maniere de traiter ce probleme le 12 de la supervision de l ensemble des controles au laboratoire Dans la troisieme partie nous rentrons dans lunivers de quelque chose que nous n ai mons en general pas beau coup c est le travail et ses obligations administratives Le chapitre 13 traite du Business plan le 14 de l archi tecture des locaux le 15 de la comptabilite le 16 de l volu tion des remboursements le 7 de l volution des services et le 18 de l informatisation du laboratoire Les appendices proposent des codes de deontologie et un regard sur des pratiques diffe ren
173. t les fonctions de sonie de sons purs stationnai res de frequences differentes de kHz voir paragraphe IV 2 5 2 i u Y E e 50 kHz 600 ms 4 1 kHz 200 ms 1kHz 20m5 60 70 Niveaux cr tes en dB SPL Figure IV 6 Sonie en fonction du niveau de pression acoustique cr te pour des sons impul sionnels de 1 kHz de dur es 22 ms cercles pleins 202 ms cercles vides et 602 ms trian gles pleins Les barres verticales repr sentent les carts types a la moyenne des mesures A0log sonie a Niveaux cr tes en dB Figure IV 7 Logarithme de la sonie en fonction du niveau cr te de sons impulsionnels de 1 kHz dont les temps de descente sont 20 ms losanges 200 ms triangles et 600 ms cercles IV 2 5 2 Influence de la fr quence Nous avons trace sur la figure IV 8 les fonctions de sonie de sons de 20 ms dont les structures fines taient 450 Hz kHz et 2 9 kHz La pente de la fonction du son impulsionnel dont la structure fine est de 2 9 kHz pente 0 54 est legerement plus raide que celle de 450 Hz pente 0 47 qui est elle m me legerement plus grande que celle de kHz pente 0 44 Cependant Panalyse statis tique sur nos donn es ne permet pas de montrer que les fonctions ne sont pas paralleles F 8 2 05 p 0 06 Ceci est probablement d a la m thode de mesure de la sonie qui donne une variance elevee Pour des sons stationnaires la pente de la fonction
174. tationnaires Les courbes de Masaoka et coll 2001 ont la m me forme aux basses frequences que les n tres Ce ph nom ne est d l elargisse ment spectral cause par l enveloppe tem porelle de ce type de son ce qui le rend plus audible Ce phenomene est plus marqu basse fr quence car l talement spectral se r partit sur plusieurs bandes critiques ce qui n est pas le cas pour des fr quences plus lev es Les lignes isosoniques de sons impulsion nels ont globalement la m me forme que les lignes isosoniques de sons stationnaires de la norme de 2003 sauf en basse fre quence Pour les fr quences comprises entre et 2 1 kHz il est difficile de conclu re car il manque des points exp rimentaux On peut remarquer ici une diff rence non n gligeable entre les lignes isosoniques de 1987 et de 2003 En particulier on peut se demander pourquoi le pic relatif kHz de la norme de 1987 se retrouve l g rement d cal vers des fr quences plus aigu s dans la norme de 2003 Poulsen et Han 2000 et Suzuki et Takeshima 2004 expliquent cette difference par un creux dans la fonction de transfert de Poreille HRTF dans cet intervalle de fr quences Ce dernier n aurait pas ete d tecte selon les m mes auteurs dans les tudes preceden tes a cause d un manque de mesure dans cet intervalle de fr quence Suzuki et Takeshima 2004 expliquent aussi que les principales differences sont dues aux diffe rent
175. te le temps de mont e Il 3 Sonie des sons stationnaires et non stationnaires de dur e moyenne ou longue Ce paragraphe ne fera pas l objet d un d veloppement tr s approfondi mais il tait toutefois important de citer trois phe nomenes qui caract risent la sonie des sons stationnaires de plusieurs secondes adaptation de sonie et des sons volutifs dans le temps effet de memoire d crute ment Il 3 1 Adaptation de sonie Pour des sons d intensit constante dont la dur e depasse largement la dur e critique de plusieurs secondes la sonie peut decroitre dans le temps Ce phenomene n a lieu que dans certaines conditions Le niveau du son doit tre proche du seuil environ 30 dB SL ou moins On utilise le dB SL Sensation Level pour donner le nombre de dB au dessus du seuil d audi tion Le phenomene d adaptation est d au tant plus marqu que la fr quence des sons est plus elevee Canevet et coll 1981 Ce ph nom ne s appelle l adaptation simple et d pend du niveau de la fr quence mais aussi de l ge de l auditeur Par exemple pour un son pur de 4000 Hz a 10 dB SL la sonie pour des auditeurs adultes diminue environ de moiti apres 20 s d coute et peut tre dix fois plus petite apres 70 s d coute I1 3 2 Sonie de s quences sonores effet de m moire En ce qui concerne les sons non stationnai res de plusieurs secondes ambiances sonores urbaines par exemple la sonie globale
176. teriorent e Pb d orientation temporelle et spatiale e Fixe plus difficilement l information redemande plusieurs fois m me chose en peu de temps e Pb de m moire bien sur e Pb de pr cision motrice J Valerou et J Gou nous pr sentent les bases de cette valuation e Mimental Test le patient doit par exemple m moriser trois mots afin de tester le niveau de m moire imm diate e Le patient a minute pour memoriser avec le plus de pr cision possible les d tails d une figure geometrique Incidence d une deterioration de capacite cognitive e Modification de la pratique d un bilan audiom trique e Conditionnera l apprentissa ge de la manipulation et de l entretien d un appareillage 8 Intelligibilite en situation de cocktail party CP Christian Renard Christian Renard nous rappelle l importance de l utilisation et de l identifica tion de la pertinence des l ments acoustiques que sont les formants transitions phonetiques et enveloppes temporelles pour la recon naissance de la parole dans le bruit Des tests dichotiques permet tent de v rifier les notions d oreille attentive OA et d oreille inattentive Ol On note une performance nettement meilleure lorsque l on est en situation d utilisa tion de notre OA La mesure de la focalisation de l information traces electro physiologiques permet d en verifier la majora tion en situation d attention Ch Renard
177. tes Au total ce travail est centre sur ce que nous rencontrons tous les jours comme ques tions et sur les reponses pos sibles que l on peut y appor ter Comme nous l evoquions plus haut de nombreux points qui semblaient jusqu a present tres lies a la sp cificit de l conomie am ricaine vont se trouver transplanter chez nous Il y la de quoi y r fl chir serieusement Inutile d ajouter que nous vous recommandons de faire l acquisition de ce livre FD AURALIZATION Fifth Edition Fundamentals of Acoustics Modelling Simulation Algorithms and aAcoustics Virtual reality Ed Vorlander SPRINGER 335p 2008 105 45 Auralization Le concept d auralisation en Francais si vous acceptez cette facon un peu facile de traduire le terme auraliza tion existe sous sa forme anglo saxonne depuis 1929 Il faisait reference a la modelisa tion du champ acoustique dans une piece tant entendu que la piece en question n etait qu un modele a l echel le sur la table d un laboratoi re Depuis 1960 c est evidem ment dans un ordinateur que se fait la simulation Cela n empeche pas que les calculs ainsi realises soient verifies physiquement Ce n est qu une tape supplementaire mais d une grande utilite Si grande d ailleurs que person ne n imaginerait aujourd hui s en affranchir C est donc effectivement en 1968 que la premiere piece virtuelle fut developpee Le but du
178. tion depend de la configuration du conduit et de la qualit de l adaptation Le role de l audioprothesiste est donc important car il est le specialiste de la mesure acoustique et de l audition Christian Renard rappelle que le co t d une surdit professionnelle est de 100 000 00 euros SAMEDI 7 Influence des aspects cognitifs communicatifs et socio affectifs dans l adaptation prothetique du patient avec presbyacousie Jesus Valero Josep Gou i s lbs a UT La presbyacousie correspond un vieillissement naturel g n tique de l oreille favoris par une mauvaise hygi ne de vie Quelques chiffres Kochkin 2002 e Perte de 1 par an partir de 50 ans Si avant 50 ans pr coce e Moyenne d age du premier appareillage 70 ans Symptomatologie de la presbyacousie gene des perte sup rieure a 40 dB sur les hautes frequences Apparaissent alors les difficul tes de comprehension dans le bruit et un debut d isolement social La presbyacousie est souvent accompagn e d acouphenes et de vertiges Par ailleurs on observe une deterioration cognitive chez 20 des de 70 ans et chez environ 30 des de 80 ans Les intervenants ont ainsi cherch a elaborer un test mettant en evidence la dete rioration cognitive Voici les signes qui doivent alerter famille et proches e certaine confusion generale d organisation habitudes alimentaires changent se de
179. tions de sonie des sons impulsion nels sont moins raides que celles obtenues pour des sons stationnaires Cette etude nous a donn un premier aper u de l influence de la fr quence sur la sonie pour des sons impulsionnels ainsi que l influence de la dur e et de la frequen ce sur l etablissement de la fonction de sonie Ces r sultats mettent en evidence la complexite du sujet que nous n avons pas plus approfondi ici Il sera tres interessant d aller plus loin dans ces recherches en etudiant les lignes isosoniques et les fonc tions de sonie sur plus de sons impulsion nels et avec plus d auditeurs pour confir mer nos r sultats et pour pouvoir aller encore plus loin dans l analyse Apres avoir tudie l influence de la fr quence sur la sonie de sons impulsionnels nous allons nous int resser a l influence de la dur e sur l tablissement de la sonie pour des sons courts d amplitude constante de structure fine et de decours temporel differents INTEGRATION TEMPORELLE DE LA SONIE EN FONCTION DE LA FREQUENCE ET DE LA FORME DU DECOURS TEMPOREL V Mon travail de these a pour but de caract riser la perception du niveau sonore de sons de courte dur e sons impulsionnels et de contribuer l laboration d outils permettant le calcul fiable et rapide de la sonie par la mise au point d un estimateur de sonie d impulsion ESI L objectif de ce chapitre est d tudier l int gration tempo relle non
180. tir de dur es sup rieures ou gales 0 3 ms selon Ross et al 1968 et 1 5 ms pour Gustaffson 1974 La dur e du temps de montee influe sur la largeur spectrale du signal Plus le temps de mont e est court plus la largeur spectrale s etale et la sonie est plus forte Laugmentation de la sonie avec la largeur spectrale pourrait tre due a la multiplicit des contributions nerveu ses a la r ponse auditive Une baisse d envi ron 3 phones a t observ e lorsque le temps de montee varie de 0 025 a s pour des sons large bande Vigran et coll 1964 Takeshima et coll 1988 ont trouv une diminution de 3 phones lorsque le temps de mont e augmente de 0 a 100 ms d Influence du niveau cr te On a vu que Poreille se comporte comme un int grateur d nergie ayant une certaine constante de temps qui serait comprise entre 23 et 120 ms selon les tudes C est pour cela que la sonie de sons courts aug mente r gulierement lorsque leur dur e croit Le niveau cr te a une influence due a linertie du systeme auditif sur la dur e n cessaire l etablissement complet de la r ponse auditive 50 a 150 ms lorsque le seuil d audibilit est nettement d pass Rumeau 1980 C est dire que le temps d int gration de l oreille est plus petit lorsque le seuil d audibilit est nettement depasse e Influence du contenu spectral De la m me mani re que pour les sons sta tionnaires la frequence est un parametre imp
181. u type de celle qu affecte un biologiste comme J P Changeux Nous pourrions discuter de cela pendant un bon moment Pour revenir au travail de Laurent Vergnon nous avons evidemment t tentes de lui rechercher un predecesseur dans le domaine de l audiolo gie et bien sur nous sommes partis a la recherche du nom de Benoit Virole et de l appli cation qu il a faite de la theorie de R Thom et du mod le que J Petitot a appli que lui m me a la perception categorielle de la parole Rappelons que B Virole s est attach a la perception de la parole dans le cas de la surdite Nous avons effective ment retrouve son nom plu sieurs fois dans la bibliogra phie et Pouvrage traitant de cette question Psychologie de la surdit pages 254 et 286 De cette prise de position nous voudrions conserver la volont de ne pas simplifier a outrance un phenomene celui de la perception auditive en general et du sujet sourd en particulier Pour ce qui est de la ramener a une conception particuliere c est un point de vue personnel Cette hypothe se est elle n cessaire autre ment que dans le chemine ment d un esprit qui souhaite mettre une barriere vis a vis de raisonnement trop simples Je ne sais pas Peut tre aurais je parfois l envie un peu provocatrice de rap peler le travail de S H Kellert qui suggere que le fait de considerer que certains phe nomenes dont on avait compris l volution et qui avaient t
182. uee amp audiometrie vocale Frank LEFEVRE Audiologie M dicale Professeur Paul DELTENRE Docteur Jean Louis COLLETTE Audiologie Exp rimentale Professeur Christian LORENZI Stephane GARNIER Stephane GALLEGO Orthophonie Education et R ducation de la Parole et du Langage Annie DUMONT Les Cahiers de l Audition sont publies sous l g scientifique du Coll ge National d Audioproth se 10 rue Moli re 62220 CARVIN T l 03 21 77 91 24 Fax 03 21 77 86 57 http www college nat audio fr Pr sident Eric BIZAGUET Premier Vice Pr sident Frank LEFEVRE Deuxi me Vice Pr sident Christian RENARD Membres lus du Coll ge National d Audioprothese Jean Claude AUDRY Bernard AZEMA Jean BANCONS Jean Paul BERAHA Herv BISCHOFF Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 Veille Technologique Robert FAGGIANO Veille Informatique Charles ELCABACHE Dossiers Documents Bibliographie amp Communication Bernard AZEMA Arnaud COEZ Francois DEGOVE Philippe LURQUIN Benoit VIROLE COMIT ASSOCI S Comit de Lecture Au titre de la Soci t Francaise d Audiologe President Professeur Bruno FRACHET Comit O R L Audiophonologie Responsable Professeur Alain ROBIER Adjoints Professeur Ren DAUMAN Docteur Dominique DECORTE Docteur Christian DEGUINE Docteur Olivier DEGUINE Professeur Alain DESAULTY Docteur Jocelyne HELIAS Docteur Jacques LEMAN
183. ur la sonie des sons stationnaires et non stationnaires de plusieurs secondes de maniere generale et sur la sonie des sons impulsionnels de maniere plus precise La sonie depend essentiellement du niveau mais aussi de la dur e ou du contenu spectral des sons En ce qui concerne la sonie des sons impulsionnels ces facteurs sont toujours presents et importants mais l nergie le temps de mont e ou encore le niveau cr te interviennent aussi La plupart des tudes sur les sons impulsionnels ont t r alis es sur des stimuli dont l enveloppe temporel le tait en forme de cr neau On a pu obs erver des divergences importantes dans les resultats concernant la mesure de la dur e critique et le calcul de la constante de temps Des comparaisons entre les resul tats obtenus pour des sons stationnaires et des sons impulsionnels concernant les lignes isosoniques ont aussi t faites et les auteurs ne sont pas non plus unanimes Pour des sons de dur e plus longue dont le niveau varie contin ment au cours du temps des effets particuliers ont ete montr s comme le phenomene de decru tement Les experiences realisees sur le decrutement indiquent que la sonie globale est plus grande pour les sons de niveau croissant que pour les sons de niveau decroissant Sur des sequences sonores de plusieurs secondes dans lesquelles le niveau varie au cours du temps des effets de memoire ont aussi ete demontres ainsi qu une influence de la po
184. us avons montr que la sensibilite de Poreille ne dependait plus de cette m me porteuse D un point de vue de la metrologie il est important de souligner que la mesure du niveau en dB A sous estimera le niveau percu de sons impulsionnels En effet le dB A etant base sur la ligne isosonique de sons stationnaires a 40 phones il pondere plus les basses frequences La deuxieme partie de ce chapitre a port sur les fonctions de sonie de sons impul sionnels Les r sultats de cette tude ont confirm des r sultats mis en avant par Buus et coll 1997 En effet on a trouv que les fonctions de sonie semblaient pr senter plusieurs pentes Ces pentes sont d autant plus lev es que le niveau cr te est plus faible Pour des niveaux cr tes infe rieurs a 68 dB SPL plus la dur e du son diminue plus la pente de la fonction de sonie augmente pente de 0 3 pour Td 600ms pente de 0 4 pour Td 200 ms et pente de 0 5 pour Td 20 ms Pour des niveaux cr tes plus lev s les pentes sont de l ordre de 0 3 Pour des sons impulsionnels de 57 ms Td 20ms de porteuses gales 450 Hz kHz et 2 9 kHz nous avons montre que la fonction de sonie peut tre decompos e en deux pentes Les pentes sont plus lev es pour des niveaux cr tes faibles pentes moyenne de 0 57 que pour des niveaux cr tes moyens pentes moyenne de 0 38 Un autre point mis en avant dans cette tude est que de mani re g n rale les fonc
185. yenne inf rieurs a 5 phones sauf pour la m thode d estima tion Plus precisement pour les methodes AJUST 21 2AFC et Mult 21 2AFC les carts types sont de Pordre de 4 5 phones Si Pon considere pour d terminer la methode la mieux adapt e non seulement la pr cision mais aussi la dur e la methode d ajustement une des plus rapides 20 minutes pour dix sons pr sente le meilleur compromis De plus elle permet de mesurer directement le niveau d isosonie en phones ce qui nous interesse particulie rement ici Au vu de ces r sultats on ne peut pas s at tendre avoir une pr cision du mod le de sonie inferieure a 6 phones pour des niveaux d isosonie faibles lt 65 phones On peut par contre pour des niveaux d i sosonie superieurs a 65 phones esp rer une precision de l ordre de 4 phones pour le modele de sonie 111 2 3 Fiabilit de la methode d ajustement Dans le paragraphe pr c dent nous avons determine la methode d ajustement comme celle presentant le meilleur com promis entre precision et duree Nous avons donc voulu connaitre la difference intra individuelle obtenue avec cette methode Pour cela nous avons realise un test avec six stimuli 2 sons impulsionnels 2 sons stationnaires et 2 trains d impulsions issus des experiences precedentes Le protocole et le dispositif experimental taient les m mes que pr c demment Le test r alis par sept auditeurs tait r p t quatre foi
186. z vous Il nous semble clairement qu on ne voit pas tres bien comment une prise en charge s rieuse et s curis e peut se faire sans que les intervenants dans la chaine de la prise en charge des deficits auditifs soient inform s de maniere pr cise et rigoureuse sur les pathologies susceptibles de s attaquer aux entites impli quees dans le domaine en question Notons aussi que ce livre a une iconographie magnifique qui aide a bien se situer sur le plan anatomo fonctionnel De la meme facon les exemples sont clai rement pr sent s et permet tent de bien suivre l approche clinique sous jacente a la pose du diagnostique Excellent livre FD Les Cahiers de Audition Vol 21 n 3 Mai Juin 2008 Livres et document OTOACOUSTIC EMISSIONS Third Edition Clinical Applications M S Robinette Th J Glattke THIEME 436p 1 CD ROM 2007 69 95 Otoacoustic Emissions Les otoemissions acoustiques sont int ressantes a plusieurs titres Tout d abord comme source de construction de modeles explicatifs des m ca nismes de l oreille mais aussi comme moyen extremement interessant pour analyser l im plication ou non d une partie des mecanismes cochl aires dans certaines pathologies ll est sans doute regrettable que la testologie se rappor tant a l analyse des otoemis sions reste finalement relati vement marginale On le comprend videmment le fait que le materiel soit on reux Il

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