Délégation des aides à la pierre. Mise en oeuvre du dispositif
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1. Sommaire amp A DE NOUVEAUX ENJEUX POUR LES COMMUNAUTES B PREMIERS ELEMENTS POUR UN BILAN 1 Des communaut s tr s impliqu es dans le domaine du logement 2 De nombreuses communaut s int ress es par la d l gation 3 Le contenu des premi res d l gations dur e des conventions de d l gation nombre et type de logements concern s r partition g ographique des interventions engagements financiers mise dispositions des services de l Etat C QUELS ENJEUX ET QUELLES CONTRAINTES POUR LES COMMUNAUTES 1 Les enjeux et les contraintes 2 L articulation avec les d partements 3 L articulation avec les autres dispositifs ANNEXES A DELEGATION DES AIDES A LA PIERRE MODE D EMPLOI 1 Le champ de la d l gation conventionnelle de comp tence 2 Les b n ficiaires potentiels et les conditions d acc s la d l gation 3 R le du pr fet de r gion et du pr fet du d partement 4 Le calendrier et les modalit s de mise en place 5 Sch ma comptable envisag B DEFINIR L INTERET COMMUNAUTAIRE EN MATIERE DE LOGEMENT C DOCUMENTS TYPE Mod le de convention Mod le de mise disposition des services de la DDE et de l ANAH Dossier logement ADCF 2 A DELEGATION CONVENTIONNELLE DES AIDES A LA PIERRE DE NOUVEAUX ENJEUX POUR LES COMMUNAUTES Un ensemble de plusieurs lois de programmation et de d centralisation d finissent d sormais un nouveau cadre pour les politiques locales de l habitat2. 2 L articulation avec les d partements Il est difficile d tablir ce stade un bilan de l articulation communaut s d partements seuls trois couples tant d l gataires en 2005 l Indre et Loire avec la CA de Tours les Pyr n es Atlantiques avec la CA de Pau la Sarthe avec la CU du Mans Toutefois pour 2006 un nombre plus important de d partements devrait tre candidat Dans certains secteurs en r gion Ile de France notamment les d partements envisagent difficilement une intervention en compl ment des communaut s mais souhaiteraient piloter enti rement le dispositif Le double niveau de d l gation de la comp tence propos par la loi du 13 ao t 2004 peut pr senter un risque pour les communaut s Risque financier en cas de r duction voire de suppression des aides en faveur des op rations de construction ou de r habilitation de logements accord es jusqu alors par un d partement ou encore lorsqu une communaut reprendra sa part de d l gation un d partement ayant n goci des objectifs et des enveloppes de cr dits insuffisantes Ceci peut susciter un risque de brouillage du pilotage de la politique de l habitat et de la d finition de ses priorit s Ces risques pourraient inciter les communaut s prendre rapidement la d l gation des aides la pierre A la lecture des conventions de d l gation des d partements signataires en 2005 on constate que les objectifs qualitatifs et
3. la notion d int r t communautaire est volutive une nouvelle d finition pourra venir corriger une version ant rieure Cette volution est d un acc s plus souple pour les communaut s d agglom ration que pour les communaut s de communes les comp tences concern es par la d finition de l int r t communautaire sont les comp tences obligatoires et optionnelles gt Rappel des comp tences des communaut s de communes et d agglom ration en mati re de logement La comp tence logement pr sente certaines particularit s qui imposent une r flexion sp cifique en la mati re Pour les communaut s de communes article 5214 16 CGCT la comp tence logement est une comp tence optionnelle politique du logement et du cadre de vie Ce libell de la comp tence est tr s vague et laisse toute latitude la communaut pour d finir son contenu Pour les communaut s d agglom ration article 5216 5 CGCT c est une comp tence obligatoire libell e pour correspondre un objectif quilibre social de l habitat qui comprend le PLH n cessairement communautaire la politique de logement d int r t communautaire y compris logement social actions et aides financi res en faveur du logement social d int r t communautaire la constitution de r serves fonci res pour la mise en oeuvre de la politique communautaire d quilibre social de l habitat l action par des op rations d int r ts c
4. une op ration plus grande la notion d quilibre du territoire n est pas forc ment objective Les crit res susceptibles d tre utilis s pour la d finition de l int r t communautaire gt Crit res cat goriels type de logements logements sociaux logements adapt s pour les personnes handicap es logements tr s sociaux h bergement d urgence gt Crit res g ographiques logements des centres anciens de la p riph rie territoires identifi s sur lesquels l intervention participe un quilibre de l habitat gt Crit res sur les modes op ratoires OPAH de centre ville dans les quartiers identifi s Finalement c est sur la d finition du projet communautaire en mati re de logement qu il faut s appuyer pour d finir les interventions respectives de la communaut et de ses communes La d finition concert e de l int r t communautaire permet une meilleure r partition de attributions et des responsabilit s une meilleur implication des communes membres et apporte plus de visibilit aux actions de la communaut dans le domaine du logement Attention il n est possible de faire de distinction entre fonctionnement et investissement au sein d une m me comp tence au moins sur les comp tences obligatoires et optionnelles certaines comp tences ne sont pas fractionnables PLH gestion de l eau et de l assainissement collecte et traitement des d chets gt Le PLH peut
5. M tropole Orl ans Al s Grenoble Tours nan g Dur e convention 3 ans 3 ans 3 ans 6 ans 6 ans 3 ans 3ans 3ans 6ans 6 ans 6 ans 3 ans RAPPEL DES OBJECTIFS QUANTITATIFS en nb de logements Parc public 660 940 1 000 1494 1543 3 500 1282 360 5668 1778 1 500 420 R habilitation 370 450 320 1 245 3 000 1250 1322 5600 1 380 520 0 Parc priv 455 485 576 2 300 1 420 540 1650 405 3 312 1 200 1 306 180 MODALITES FINANCIERES en millions d euros ETAT droit engagement 4 2 7 1 5 9 24 7 20 9 13 9 3 4 5 37 4 14 6 10 2 2 3 Pr t CDC hors PLS et loc accession 54 2 78 89 2 106 6 153 9 238 5 60 6 5 7 300 126 98 30 6 Apport des d l gataires 4 7 a 4 b 6 2 5 14 5 c 35 c 3 6 1 5 6 7 c 8 4 c 3 15 c 1 0 Total des financements 63 1 89 1 101 3 136 3 189 3 286 5 73 5 11 7 344 1 149 111 4 33 9 a hors plus et plai b hors OPAH c hors foncier Ces l ments donnent un premier ordre de grandeur sur la participation directe des collectivit s qui est marqu e localement par des niveaux tr s diversifi s Il conviendrait de poursuivre cette analyse et de la confronter aux capacit s financi res de chacune aux cr dits r ellement d bours s la situation propre de chaque communaut dans le domaine du logement Ces sommes devront tre compl t es dans la majorit des cas par un apport de fonds propres des bailleurs sociaux des cotisations des employeurs pour le logement 1 et le
6. d uvre urbaine et sociale MOUS diagnostics pr alables tudes pr op rationnelles suivi et animation d op rations programm es d am lioration de l habitat de plans de sauvegarde des copropri t s de programmes d int r t g n ral et de programmes sociaux th matiques Pour la mise en uvre de ces aides la communaut d agglom ration xxxx b n ficie d une mise disposition de la Direction d partementale de l quipement portant sur les activit s suivantes 1 Logements locatifs sociaux assistance la programmation des op rations instruction des dossiers conventionnement APL suivi des droits engagement et des cr dits de paiement suivi de l volution du contexte l gislatif et r glementaire avec transmission au d l gataire des textes applicables au 1 janvier 2005 et vis s dans l annexe A de la convention de d l gation mise jour de la l gislation et la r glementation en mati re d aide au logement locatif social et association du d l gataire la n gociation avec les bailleurs sociaux des proc dures de conventionnement global La r partition pr cise des missions et des t ches assur es par le d l gataire et la Direction d partementale de l quipement est pr cis e dans l annexe jointe la pr sente convention Dossier logement ADCF 25 Pour la mise en application de ces dispositions le d l gataire et la Direction d partementale
7. fet du d partement L Etat conserve une part importante des d cisions dans le domaine du logement C est lui qui d finit les r gles et les crit res d finissant le caract re social de l acc s au logement plafonds de ressources niveaux des loyers C est galement lui qui d termine le volume et la r partition des enveloppes pour le financement des aides la pierre Ces derni res sont tablies en fonction des donn es sociales et d mographiques de l tat du patrimoine de logements et de la situation du march locatif Apr s notification des enveloppes par r gions le pr fet de r gion apr s avis du comit r gional de l habitat dont le r le a t renforc r partit le montant des cr dits publics entre les collectivit s d l gataires communaut s et d partements et le reste du territoire pour les 6 ann es couvrant le Plan de coh sion sociale les cr dits ayant un caract re d finitif apr s chaque loi de finances Une distinction devra tre faite entre les cr dits destin s au parc social public et ceux destin s au parc priv Toutefois des n gociations seront priori possibles pour modifier la r partition des cr dits entre parc public et priv dans la limite de 10 A l occasion du d p t du projet de loi de finances le Gouvernement pr sentera le tableau des dotations notifi es aux pr fets de r gion et de leur r partition intrar gionale effectu e par les pr fets 4 Le calendrier et
8. s mat rielle et op rationnelles En 2005 sur 12 collectivit s signataires d une convention de d l gation 11 sont concern es par un projet ANRU Dans la majorit des cas le contrat avec l Agence est sign par la ville centre de la communaut h bergeant le projet La mise en place des d l gations impose de fait un minimum de coordination entre ces deux dispositifs Dossier logement ADCF 14 ANNEXES A DELEGATION DES AIDES A LA PIERRE MODE D EMPLOI 1 Le champ de la d l gation conventionnelle de comp tence 2 Les b n ficiaires potentiels et les conditions d acc s la d l gation 3 R le du pr fet de r gion et du pr fet du d partement 4 Le calendrier et les modalit s de mise en place 5 Sch ma comptable envisag B DEFINIR L INTERET COMMUNAUTAIRE EN MATIERE DE LOGEMENT C DOCUMENTS TYPES Mod le de mise disposition des services de la DDE et de l ANAH Dossier logement ADCF 15 DELEGATION CONVENTIONNELLE DES AIDES A LA PIERRE MODE D EMPLOI Une circulaire de la DGUHC pr cise les modalit s de mise en uvre de la d l gation Nous en reprenons ici les principaux l ments 1 Le champ de la d l gation conventionnelle de comp tence Le champ de la d l gation est tr s large il porte sur l ensemble des aides la pierre concernant le parc locatif social et le parc priv propri taires occupants et bailleurs La d l gation concerne gt Le d veloppement l
9. une augmentation du budget de PANAH mobilis e sur deux axes la production d une offre nouvelle de logements locatifs priv s loyers conventionn s ou r glement s de 200 000 unit s en cinq ans et la remise sur le march de 100 000 logements vacants Au titre de leurs comp tences obligatoires ou facultatives les communaut s d agglom ration urbaines ou de communes sont nombreuses intervenir sur l am lioration du parc social priv 67 des activit s en mati re de logement pour les agglom rations et 24 pour les communaut s de communes Les dispositifs utilis s sont vari s op ration programm e d am lioration de l habitat OPAH programme social th matique PST programme d int r t g n ral PIG Les objectifs commun ment poursuivis concourent au maintien d une offre de logements locatifs priv s de qualit loyers mod r s favorisant la mixit sociale Les conventions de d l gations financent les programmes suivants la production de logements priv s loyers ma tris s la remise sur le march de logements vacants le traitement de logements indignes et des copropri t s en difficult Les op rations destin es la production de logements loyers ma tris s au sein du parc priv sont les plus nombreuses au sein des conventions sign es en 2005 Elles regroupent une cat gorie tr s large de Il s agit de doubler le rythme actuel soit de passer de 20 000 logem
10. Adjoint pour l instruction des dossiers de financement concernant le parc priv Corr lativement au sein de la communaut d agglom ration xxxx les interlocuteurs privil gi s de la Direction d partementale de l quipement sont z le Directeur de l Am nagement et du Renouvellement Urbain ou son repr sentant le Responsable du service Habitat et Renouvellement Urbain le Charg de mission de l habitat ancien r f rent sur les dossiers du parc priv Article 5 Classement et archivage Un exemplaire des dossiers de financement instruits dans le cadre de la pr sente convention est class et archiv la direction d partementale de l quipement Article 6 Suivi de la convention La Communaut d agglom ration xxxx et la Direction d partementale de l quipement se rencontrent chaque ann e pour examiner les conditions dans lesquelles s ex cute la pr sente convention Dossier logement ADCF 26 La communaut d agglom ration xxxx peut par voie d avenant demander des modifications la pr sente convention notamment quant la liste des activit s entrant dans la mise disposition et d crites l article 2 Article 7 Dispositions financi res La mise disposition de la Direction d partementale de l quipement dans le cadre de la pr sente convention ne donne pas lieu r mun ration Article 8 R siliation La r siliation de la d l gation de comp tence conclue
11. Si les droits engagement sont fix s dans la convention le financement l alimentant est d pendant de la dotation qui sera retenue chaque ann e en loi de finances lors du vote du budget de l Etat De la m me fa on rien ne permet de dire ce que deviendra le Plan de coh sion de sociale quand il arrivera terme en 2009 A cette contrainte conomique s ajoute un risque politique d s lors qu il y a un engagement direct dans le champ du logement compte tenu de la sensibilit de cette th matique Les trois enjeux que constituent l acc s au logement via le FSL la programmation du financement du logement social et de la r habilitation du parc priv via la d l gation et la politique d attribution et de peuplement sont r partis sur trois niveaux de collectivit s diff rents Ce morcellement de comp tences peut porter pr judice la lisibilit de la politique locale de l habitat et pourrait devenir contre productif si les acteurs n agissent pas dans le m me sens Enfin un risque de dispersion des financements et des interventions existe galement Pour le moment chaque acteur de la cha ne du logement intervient avec sa logique propre ind pendamment de la programmation globale au niveau du territoire Investie d un nouveau r le de chef de file la Dossier logement ADCF 13 communaut va devoir se mettre en position de r guler en toute neutralit le financement du logement social sur son territoire
12. aides et en effectue le paiement le d l gataire instruit lui m me les demandes d aides des propri taires priv s et PANAH en effectue le paiement le d l gataire instruit lui m me les demandes d aides et en assure le paiement Ces deux derni res options impliquent d avoir un service habitat important permettant notamment l accueil du public pour le traitement des dossiers individuels Le d l gataire peut galement dans des limites fix es par d cret en Conseil d Etat arr ter des r gles particuli res d octroi des aides aux propri taires priv s en fonction de crit res conomiques sociaux et g ographiques La marge de man uvre reste n anmoins modeste Le cas ch ant une convention sp cifique de mise disposition du personnel de la DDE peut tre galement sign e Cette convention est sign e titre gratuit elle permet aux d l gataires n ayant pas encore de service habitat tr s structur de b n ficier de la technicit des services de la DDE Les communaut s signataires d une d l gation en 2005 ont toutes retenu la mise disposition des services de l Etat service instructeur de la DDE et de l ANAH La loi ne fixe pas de limite concernant la mise disposition la r partition des t ches entre le d l gataire et les services de l Etat sont n gocier localement Un exemple de mise disposition des services de la DDE figure en annexe de cette note l Pr ts taux dit
13. am lioration et la diversification de l offre de logements sociaux la r alisation par construction neuve ou par acquisition am lioration de logements locatifs sociaux financ s en PLA I pr t locatif aid d int gration PLUS pr t locatif usage social et PLS pr t locatif social la r habilitation cr dits PALULOS ou d molition de logements locatifs sociaux Sont galement pris en compte les engagements pr vus de redressement des organismes en difficult pr vus dans le cadre d un protocole avec la caisse de garantie du logement locatif social CGLS la r alisation de logements en location accession optionnel la cr ation de maisons relais ou r sidences sociales le traitement des foyers de travailleurs migrants la cr ation et la r habilitation de places d h bergement d urgence gt La requalification du parc priv ancien des copropri t s et la production d une offre en logements loyers ma tris s Dans le cadre de cet objectif global sont pr vus la production d une offre de logements priv s loyers ma tris s la remise sur le march locatif de logements priv s vacants depuis plus de douze mois le traitement de logements indignes le traitement de copropri t s en difficult La d l gation de comp tence est globale une communaut candidate ne peut limiter ses interventions sur l une des cat gories des aides la pierre concern es par la d l gatio
14. cas ch ant des aides financi res des autres niveaux de collectivit s communes membres et d partements Ils viendront s ajouter aux aides financi res directes parfois tr s importantes qu apportent d j les communaut s dans le domaine du logement mise disposition de terrains aide la constitution de r serves fonci res subventions cibl es garanties d emprunt Concernant les fonds du 1 logement dont la participation a fait l objet d un engagement au niveau national dans le cadre d un accord sign entre l UESL et l Etat des n gociations seront entreprendre localement La r partition r gionale des fonds du 1 n est pas encore ce jour d finitivement tablie Les communaut s devront rester vigilantes dans les n gociations qui s annoncent pour trouver Dossier logement ADCF 11 un juste milieu entre l quilibre financier des op rations les exigences de mixit sociale les conditions propre des financeurs Il conviendrait comme c est le cas pour les subventions d Etat de n gocier avec les repr sentants locaux du 1 sur la base d un plan de financement global et non pas op ration par op ration afin de s assurer d une r partition quilibr e des financements On le voit bien avec la gestion des aides la pierre les communaut s vont devoir se positionner en amont des programmations et mettre en place une concertation avec l ensemble des partenaires finance
15. certaines collectivit s ont mis en place une d marche sp cifique pour la d finition de l int r t communautaire comp tence par comp tence les activit s relevant de la communaut sont syst matiquement identifi es dans le cadre de groupes de travail idoines gt d autres ont d fini la notion d int r t communautaire tr s en amont et s appliquant tous les domaines d action gt au total un nombre important de communaut n ont pas encore d fini l int r t communautaire gt Pour un certain nombre de communaut s l int r t communautaire a t d fini au moment de la cr ation du groupement de fa on assez large Une nouvelle d finition de l int r t communautaire sera tablir rapidement Dossier logement ADCF 24 Documents types Annexe N _ Convention de mise disposition des services de l Etat pour l exercice de la comp tence en mati re d attribution des aides publiques au logement ENTRE L ETAT repr sent par Pr fet d une part Et la COMMUNAUTE D AGGLOMERATION repr sent e par son pr sident Monsieur d autre part VU la loi n 2004 809 du 13 ao t 2004 relative aux libert s et responsabilit s locales VU la convention de d l gation de comp tence conclue entre l Etat et la communaut d agglom ration xxxx le 14 f vrier et 30 mars 2005 en application de l article L 301 5 1 du code de la construction et de l habitation VU la convention de gestion con
16. de 35 000 logements suppl mentaires par an environ Au total les pr visions portent sur un rythme annuel de construction de l ordre de 135 000 logements Rappelons pour m moire que sur la p riode 1995 2004 la moyenne de logements locatifs sociaux financ s est de l ordre de 50 000 logements par an avec une l g re remont e en 2004 tandis que le niveau de mise en chantier est de l ordre de 30 000 logements neufs par an Le saut quantitatif est notable Ces objectifs ambitieux exercent une certaine pression sur le contenu des conventions de d l gation Leur r ussite d pend de plusieurs facteurs et notamment de la mobilisation financi re des collectivit s de leur capacit pour certaines g rer de novelles responsabilit s dans le domaine de l habitat du foncier disponible de la capacit de mobilisation des op rateurs en ma trise d ouvrage et en ma trise d uvre Le nombre de constructions de logements locatifs sociaux affich s dans les conventions de d l gation des communaut s signataires en 2005 est variable selon les besoins propres de chaque collectivit deux communaut s affichent une programmation tr s ambitieuse CA de Rennes et de Grenoble et dans une moindre mesure la communaut d Orl ans Les autres collectivit s ont des objectifs se situant autour de 250 logements an La convention port e par le conseil g n ral de la ville de Paris porte sur un total de production de 22 000 logements sur 6
17. de communaut s ayant pr vu de s engager dans la m me voie Collectivit s ayant sign la d l gation en 2005 Sept communaut s d agglom ration Al s Ch lons en Champagne Grenoble Orl ans Pau Rennes Tours Cinq communaut s urbaines Arras Brest Dunkerque le Mans le Grand Nancy Quatre d partements l Indre et Loire avec la CA de Tours les Pyr n es Atlantiques avec la CA de Pau la Sarthe avec la CU du Mans et Paris Pour ces collectivit s la possibilit de piloter les aides de l Etat en faveur du logement social appara t comme un outil indispensable la mise en uvre de leur politique de l habitat et compl te les actions d j engag es dans ce domaine Selon les r sultats de l enqu te organis e par l ADCF 41 des communaut s d agglom ration et urbaines interrog es souhaitent signer en 2006 et 21 moyen terme une fois le Plan local de l habitat PLH mis en ad quation avec les exigences de la loi du 13 ao t qui a renforc son contenu et sa port e On constate en effet que dans de nombreux cas les PLH existants ne comportent pas d objectifs chiffr s et territorialis s comme les textes l imposent pr sent Enfin 24 s interrogent alors que 4 seulement d clarent ne pas tre int ress es Le degr d engagement des communaut s d agglom ration est mettre en relation avec leur PLH Selon l enqu te de l ADCF 45 des communaut s
18. de l quipement sont convenus d ex cuter les t ches ainsi d finies selon le calendrier pr visionnel annuel suivant gt en ce qui concerne la programmation octobre de l ann e N 1 d marrage de la pr paration de l exercice de programmation de l ann e N fin mars de l ann e N au plus tard et en fonction de la date de la signature de l avenant annuel la convention de d l gation approbation de la programmation de l ann e N et notification aux organismes constructeurs fin octobre 25 des dossiers programm s en sus devront tre d pos s 2 Logements priv s La Communaut d Agglom ration assume la responsabilit de la d finition et la conduite de la politique d am lioration des logements priv s ce titre le D l gataire est l interlocuteur des ma tres d ouvrage des tudes et op rations programm es d am lioration de habitat La Direction d partementale de l quipement assure pour le compte du d l gataire l instruction des dossiers et l information de la r glementation avec transmission au d l gataire des textes applicables au ler janvier 2005 et vis s dans l annexe de la convention de d l gation ce titre la Direction d partementale de l quipement est l interlocuteur des bureaux d tudes charg s du suivi animation des OPAH PIG et PST et des usagers b n ficiaires ou susceptibles de b n ficier des aides aux travaux ou de leurs repr se
19. en termes de loyer et donc d occupation sociale Le PLS se situe la fronti re de ce que l on peut consid rer comme logement social son acc s tant tr s ouvert C est un produit qui permet d introduire de la mixit sociale et peut tre un vecteur de reconqu te de l quilibre social dans les zones de r novation urbaine o le logement social ou tr s social est fortement dominant Selon les situations locales concernant le parc de logements existant le march de l habitat et le r sultat des n gociations conduites avec le repr sentant de l Etat le contenu des programmations des d l gataires de 2005 diff rent Dossier logement ADCF 8 Conventions de d l gation sign es en 2005 R partition des types de pr ts aid s hors d partements serre EL Here CLS se CL Si Eeer He CCC SE ss CCC ee CL 20 m PLA I PLUS m PLS Parc priv Le plan de coh sion sociale comporte galement un volet sur le renforcement de l offre locative dans le parc priv auquel les candidats la d l gation doivent obligatoirement souscrire Le parc priv a une composante sociale qui joue un r le d quilibre au sein des march s locaux de l habitat en compl ment de l offre locative publique On constate actuellement une difficult d acc s des m nages les plus modestes aux logements du parc priv dont les moyens de mobilisation demeurent insuffisants Le Plan de coh sion sociale pr voit ainsi
20. entre l Etat et la communaut d agglom ration xxxx en application de l article L 301 5 1 du code de la construction et de l habitation entra ne de plein droit la r siliation de la pr sente convention Cette derni re peut tre d nonc e tout moment par le d l gataire l issue d un d lai de pr avis de trois mois Fait 16 sssccessssase le Pr fet xxx le Pr sident de la Communaut d agglom ration xxx Dossier logement ADCF 27 ANNEXE A LA CONVENTION REPARTITION DES TACHES Logements locatifs sociaux T ches D l gataire DDE 1 Programmation HLM e recensement des op rations et tablissement d un tableau X e n gociation avec les op rateurs X e programmation et politique d attribution des cr dits Etat X e aide aux montages financiers quilibre op rations surcharge fonci re X e animation groupe technique surcharge fonci re X e validation programmation HLM X e notification de la programmation aux organismes et communes X 2 Programmation logements sp cifiques et logements communaux e opportunit de l op ration X e visites des op rations et aides au montage juridique et financier X e compte rendu au d l gataire X e notification programmation X 3 Instruction des dossiers e r ception des dossiers en 2 exemplaires et transmission d 1 exemplaire DDE X e instruction de la compl tude financi re administrative et technique X e tablissement de lettre pi ces man
21. l habitat indigne et au traitement des copropri t s en difficult la convention doit galement rappeler le nombre et l ch ancier de r alisation des logements li s l application de l article 55 de la loi SRU gt Les modalit s financi res le montant total des aides de l Etat sous forme de cr dits aid s et d une subvention sur six ans ou trois ans allou s au d l gataire pour atteindre les objectifs d finis pr alablement le montant des cr dits droits engagement pour l ann e en cours fait l objet d un avenant annuel l enveloppe pluriannuelle de pr ts de la Caisse des D p ts n goci e par le d l gataire apport financier propre du d l gataire gt Les conditions particuli res d octroi des aides le cas ch ant le d l gataire pour g rer l attribution des aides qui lui ont t accord es applique le cadre r glementaire en vigueur et fix par l Etat CCH et CGI des possibilit s d adaptation des aides existent et concernent les niveaux de loyers les plafonds de ressources le taux de subvention pour les logements en PLUS et PLAI pour surcharge fonci re elles restent toutefois limit es La convention de d l gation est obligatoirement accompagn e d une convention avec l ANAH qui pr cise les modalit s de gestion des aides destin es au parc priv Plusieurs solutions sont possibles PANAH instruit pour le compte du d l gataire les demandes d
22. les modalit s de mise en place La d l gation est obligatoirement accompagn e de la signature d une convention de six ans ou de trois ans pour les communaut s dont le PLH est en cours d laboration ou de r vision Cette possibilit est toutefois admise jusqu en 2006 seulement Les d partements ne peuvent signer que des conventions de 6 ans Les d l gations sont accord es sur des ann es pleines compter du d but de l ann e les communaut s int ress es devront n anmoins prendre une d lib ration de principe validant leur engagement pour une d l gation conventionnelle avant le 1 juillet de l ann e N pour l ann e suivante Des mod les de convention type sont propos s Les seize d l gataires actuels ont sign des conventions selon ce mod le La convention comprend gt La description de la politique locale de l habitat mise en uvre et les objectifs globaux vis s par la convention tant pour le parc public que pour le parc priv un ch ancier indicatif de r alisation ces objectifs doivent tre d clin s par secteurs g ographiques en coh rence avec le PLH Dossier logement ADCF 18 doivent obligatoirement figurer les objectifs en PLAI PLUS et logements tr s sociaux pour le parc public et pour le parc priv les objectifs de logements am liorer li s au plan de coh sion sociale logements loyers ma tris s et logements vacants remis sur le march la lutte contre
23. o l intercommunalit devient un acteur de premier rang Contrairement d autres comp tences ayant galement un effet structurant sur les territoires d veloppement conomique politiques d urbanisme organisation des transports et des services publics environnementaux les d cisions en mati re de politique du logement sont longtemps rest es du ressort de l Etat L essor de l intercommunalit rapidement g n ralis e la majorit des territoires urbanis s Ile de France mise part a permis l volution en plusieurs tapes de cette situation en mettant sur le devant de la sc ne de nouveaux acteurs Dans un premier temps la loi SRU a confirm la place de l intercommunalit comme interlocuteur privil gi en mati re de gestion locale des politiques de l habitat en renfor ant les programmes locaux de l habitat PLH et leur articulation crois e avec les sch mas de coh rence territoriale SCOT et les plans locaux d urbanisme PLU Si dans la pratique la relation de hi rarchisation des PLH avec les PLU notamment comporte encore des zones de flou il appara t clairement que l chelle communale bien que porteuse d enjeux de proximit ne peut assurer elle seule les objectifs d quilibres sociaux et urbains souhait s par le l gislateur mixit sociale lutte contre l talement urbain qualit de la vie en ville et services la population Plus r cemment deux textes imp
24. ont d ores et d j adopt leur PLH datant pour la plupart de moins de trois ans 13 disposent d un PLH datant de plus de 6 ans Pour 38 des agglom rations le PLH est en cours de r alisation et 13 ont engag une d marche de r vision Situation du PLH pour les communaut s d agglom ration enqu te ADCF pas de PLH 4 PLH en cours 38 PLH adopt 45 PLH en r vision 13 Au total ce sont plus de deux agglom rations sur trois qui devraient devenir rapidement gestionnaires des aides de l tat en mati re de logement Ces chiffres sont confirm s par la Direction g n rale de l urbanisme et de la construction DGUHC qui enregistre ce jour un nombre important de d lib rations de communaut s allant dans ce sens D cret n 2005 317 du 4 avril 2005 relatif aux programmes locaux de l habitat et modifiant le code de la construction et de l habitation Dossier logement ADCF 5 Le niveau d engagement des communaut s de communes de plus de 20 000 habitants est tr s court terme moins important seulement 5 envisagent de signer une convention de d l gation en 2006 Toutefois 26 envisagent de se lancer dans le dispositif apr s l adoption de leur PLH Les r sultats de l enqu te t moignent ainsi de leur int r t pour disposer d outils de mise en uvre d une politique locale de l habitat qui reste parfois d finir Situation des communaut s urbaines d agglom
25. ouvrage dans le cadre du PLH des objectifs et des financements d tudes et de suivi animation des OPAH PIG et e valuation financi re des op rations tude de suivi travaux avec l assistance de la DDE e information technique des ma tres d ouvrage des aides de l ANAH e programmation des tudes et suivi animation e notification aux ma tres d ouvrage e d cision de financement tude et suivi animation e laboration et signature des conventions e instruction des dossiers de demande de subvention et paiement 2 programmation financi re annuelle des cr dits d ing nierie et des aides aux travaux e programmation tablie par le d l gataire et communiqu e la DDE 2 instruction des dossiers d aide au parc priv e lieu de d p t des dossiers e accus de r ception e signature de l accus de r ception e instruction des dossiers et demande de pi ces aff rentes e Secr tariat de la Commission Locale d Am lioration de l Habitat pr paration des d cisions tablissement de l ordre du jour convocation compte rendus e signature de la convocation la CLAH e signature et envoi des notifications e instruction des recours gracieux et du contentieux 3 Paiement e lieu de d p t des dossiers e instruction des dossiers et demande de pi ces e signature des bordereaux et ordre de paiement e notification de paiement au b n ficiaire e instr
26. quantitatifs reprennent ceux des PLH des collectivit s communes et intercommunalit s relevant du p rim tre d intervention des d partements Pour certains d partements la logique classique de guichet n est pas tr s loin la diff rence tant peut tre que des enveloppes de financement sont ainsi r serv es des communaut s qui pour le moment ne pourraient elles seules avoir acc s la d l gation des aides la pierre Les d partements peuvent apporter dans certains cas une vision globale de la probl matique du logement l chelle de territoires correspondants des bassins d habitat pertinents C est sans doute dans cet esprit que certains d partements d l gataires s engagent mettre en place un dispositif d observation qui doit permettre une bonne connaissance des march s du logement et de leurs volutions C est enfin l occasion pour les d partements signataires d int grer la mise en uvre des objectifs du plan de coh sion sociale les objectifs du Plan d partemental d actions pour le logement des personnes d favoris es PDALPD 3 L articulation avec les autres dispositifs L articulation avec l ANRU peut pr senter des difficult s si la communaut n est pas impliqu e dans les op rations de r novation urbaine Dans certaines communaut s on observe que les op rations de r novation peuvent canaliser les ressources en foncier disponible mais galement en capacit
27. validation convention 2004 Convention 2006 2004 2008 2004 2008 2004 2008 nd 2005 2009 2005 2009 nd prolongation en 2005 2009 Convention en Convention cours cours c EN COUS aeaaaee d molition 204 1717 274 nd 570 234 nd 162 200 reconstruction 178 2 379 274 nd nd 234 nd 85 230 r habilitation 402 1 560 ss objet nd 2 398 366 nd 1779 243 Nature et type de logements Les logements programm s dans les conventions correspondent trois types d aides diff rentes permettant de satisfaire des objectifs de mixit sociale que le R f rentiel pour l habitat de PUSH d finit de la fa on suivante Le Pr t locatif usage social PLUS est le financement qui permet l accueil du plus grand nombre de m nages Les plafonds de ressources englobent les revenus de plus des deux tiers de la population Compte tenu de l APL il est aussi bien destin aux populations tr s modestes qu des populations situ es au plafond voire jusqu 120 des plafonds pour une petite partie il a donc t con u pour la mixit sociale Le PLA d int gration PLAT est destin une population pr sentant un double handicap conomique et social c est un produit service dont l objectif de loyer particuli rement bas et la conception font un produit n cessaire mais plus complexe et plus co teux monter Le Pr t locatif social PLS est destin une marge plus ais e de population Il s ajuste selon le march local
28. A D C ua Politiques locales de l habitat d l gation des aides la pierre Mise en uvre du dispositif premiers l ments SEPTEMBRE 2005 a loi du 13 ao t 2004 relative aux libert s et responsabilit s locales a donn aux Beer qui le souhaitent la possibilit d attribuer pour le compte de l Etat les aides publiques en faveur du logement aides la pierre Le volet logement du Plan de coh sion sociale en pr cise les objectifs quantitatifs Depuis d cembre dernier ADCF s est investie dans une action de suivi des premi res exp riences de d l gation sur le th me du logement en participant la pr paration des textes d application en organisant des d bats avec l ensemble des partenaires des collectivit s locales et en animant des groupes de travail sur les conditions de mise en uvre du nouveau cadre des politiques locales de l habitat Cette note technique apporte un clairage sur la mise en uvre des nouvelles dispositions Elle s appuie sur les r sultats d une enqu te r alis e au mois de juin dernier en direction des communaut s de plus de 20 000 habitants sur l analyse des premi res conventions sign es ainsi que sur les travaux r alis s dans le cadre des r unions organis es par ADCF au cours du premier semestre 2005 Claire Delpech ADCF Assembl e des communaut s de France 191 rue Saint Honor 75001 Paris T l 01 55 04 89 00 c delpech adcfasso fr 1
29. aire en mati re d habitat Pour leur part les communaut s de communes doivent avoir opt pour la comp tence politique du logement et cadre de vie pour tre ligibles la d l gation gt La politique locale de l habitat doit comporter des actions d clin es par secteurs g ographiques au sein d un PLH conforme au nouveau d cret L acc s la d l gation est subordonn la d finition par les communaut s d une politique locale de l habitat dont les objectifs et les moyens de mise en uvre sont pr cis s dans le PLH qui devient le pivot de la d l gation Un d cret paru au premier trimestre 2005 a sensiblement renforc le contenu des PLH qui impose d sormais la r alisation d un diagnostic tr s labor portant sur diff rents points et notamment la situation du march local du logement l analyse des dysfonctionnements en mati re d quilibre social de l habitat et les moyens de leur r solution Le PLH doit par ailleurs pr voir des dispositifs d analyse et d observation en mati re d habitat et surtout une d clinaison d un programme d actions territorialis es A cette occasion la relation de compatibilit avec les Plans locaux d urbanisme et les cartes communales a t rappel Le programme d actions indique le cas ch ant les incidences de la mise en oeuvre des actions retenues sur les plans locaux d urbanisme et les cartes communales dans chaque secteur g ogr
30. ans Concernant les programmes de r habilitation les attentes sont galement tr s importantes notamment pour les communaut s de Brest du Grand Nancy de Grenoble de Tours d Orl ans et d Al s dont les objectifs en mati re de r habilitation sont largement sup rieurs 1322 au nombre de logements neufs 360 Ces objectifs ne sont pas en relation avec les pr visions d affectation de cr dits faites lors de la pr sentation du volet logement en loi de finances pour 2005 o l on constate une stagnation des cr dits PALULOS au profit des programmes de I ANRU La majorit de ces communaut s sont signataires d une convention avec l ANRU dont les objectifs de reconstruction s ajoutent la production neuve Ainsi les objectifs de reconstruction de logements de la communaut urbaine de Dunkerque sont sup rieurs aux objectifs de production de logements retenus pour la d l gation des aides la pierre La n cessit de faire co ncider en mati re de programmation pilotage et suivi les conventions sign es avec les programmes ANRU et celles de la d l gation des aides la pierre du Plan de coh sion sociale appara t comme une vidence Toutefois l enqu te de l ADCF aupr s des communaut s de plus de 20 000 habitants r v le que beaucoup de communaut s candidates la d l gation ne sont pas signataires des conventions ANRU mises en uvre sur leur territoire Voir rapport S nat 25 novembre 2004 Avi
31. aphique d fini au sein du territoire couvert par le programme local de l habitat Dans les faits la mise en coh rence des PLU au regard des PLH n est pas syst matique notamment en mati re de secteurs ou programmes r serv s aux logements sociaux 10 D cret N 2005 317 du 4 avril 2005 relatif au programme local de l habitat et modifiant le code de la construction et de l habitation Dossier logement ADCF 17 Pour la majorit des communaut s leur PLH actuel n est pas conforme aux nouvelles dispositions La signature d une convention provisoire de 3 ans est n anmoins possible en attendant une mise en conformit du PLH Pour les d partements c est la convention de d l gation qui pr cisera la politique d habitat mise en uvre Cette derni re devra n cessairement tre d clin e en fonction des principaux bassins d habitat en tenant compte des PLH existants gt Le nombre d op rations de construction de logements sociaux envisag es et le volume de cr dits potentiellement d l gables doit tre suffisamment important pour justifier la d l gation Les objectifs quantitatifs de la communaut candidate devront tre conformes aux ambitions du Plan de coh sion sociale d clin es localement Des objectifs insuffisants pourront tre un motif de refus La capacit de la communaut piloter les actions d coulant de la d l gation est galement appr ci e 3 R le du pr fet de r gion et du pr
32. avec les Plans locaux d urbanisme PLU reste enti re gt Engagements financiers La d clinaison locale de la politique du logement confirme la n cessit d une implication financi re des collectivit s pour mener bien des politiques jusqu alors d cid es au niveau national La d l gation des aides la pierre s accompagne n cessairement d un apport financier des communaut s en d pit du caract re th oriquement facultatif de cette participation Les aides directes et indirectes des collectivit s locales en faveur du logement sont importantes estim es un volume financier d passant le milliard d euros en 2003 Ce montant peut ainsi tre mis en relation avec le total des cr dits potentiellement d l gables qui s l vent 900 millions d euros en autorisations de programme pour 2005 La direction de la comptabilit publique DGCP donne quelques indications sur l implication financi re des collectivit s en mati re de logement partir notamment de l analyse de la comptabilit fonctionnelle Les r sultats obtenus doivent n anmoins tre interpr t s avec prudence compte tenu des comportements tr s diff renci s d une communaut l autre dans l utilisation de la nomenclature Le risque tant par ailleurs de produire une offre de logements ne correspondant pas la demande Voir ce sujet Thierry Repentin rapport d information au S nat 29 juin 2005 7 R sultats para tr
33. clue entre l Agence nationale pour l am lioration de l habitat et la communaut d agglom ration xxxx conclue les 14 f vrier et 8 avril 2005 en application de l article L 321 1 1 du code de la construction et de l habitation pour la gestion des aides destin es aux propri taires priv s I EST CONVENU CE QUI SUIT Article 1 Objet de la convention La pr sente convention a pour objet de d finir les modalit s de la mise disposition de la Direction d partementale de l quipement xxxx au profit de la Communaut d agglom ration xxxx pour lui permettre d exercer la comp tence qui lui a t d l gu e Article 2 Champ d application La pr sente convention concerne les aides de l Etat et de l ANAH relatives la production la r habilitation et la d molition de logements locatifs sociaux les financements mis en uvre sont les suivants PLUS PLUS CD PLAI PALULOS aides au surco t foncier aides la d molition la qualit de service et au changement d usage des logements locatifs sociaux sont aussi concern s les agr ments de PLS et de PSLA l am lioration de l habitat priv la cr ation et l am lioration des places d h bergement d urgence aux prestations en mati re d tudes et d ing nierie li es la mise en uvre des aides pr cit es telles que les tudes de march et de besoins en logements d finition de strat gies fonci res ma trises
34. e dans le rapport sur la d centralisation ENA Dossier logement ADCF 10 fonctionnelle Selon cette analyse les collectivit s apportaient en 2003 plus d un milliard d euros locales en aides directes fonctionnement et investissement r partis de la fa on suivante communes de l ordre de 420 M d euros d partements de l ordre de 310 M d euros r gions de l ordre de 150 M d euros groupements de l ordre de 100 M d euros Des statistiques pr cises font d faut mais l engagement financier des collectivit s locales et des communaut s en particulier est en progression croissante il est devenu un l ment indispensable pour quilibrer financi rement les op rations En raison d une part de la multiplication des interventions des communaut s et d autre part d une r duction des aides de l Etat constat es ces derni res ann es ainsi la subvention moyenne dans le cadre des programmations en loi de finance est pass e de 15 000 euros pour un logement en PLAI et de 5 400 euros pour un logement en PLUS respectivement 11 000 et 2 300 euros La subvention de l Etat index e sur l inflation progresse moins vite que le co t de la construction Conventions de d l gation sign es en 2005 financements pr vus hors d partements cu cu CU du CU Grand CU CARennes CA CA CA CA CA Pau araon kh Arras Dunkerque Mans Nancy Brest
35. e suivante gt recette d investissement compte 1311 subvention d quipement transf rable et sera revers e l organisme b n ficiaire au moyen d un compte de subvention de la fonctionnement compte 657 A partir du 1 janvier 2006 les subventions d quipement de la section de fonctionnement passeront en section d investissement sur les comptes 20 417 bailleurs sociaux HLM 20 42 SEM association propri taires bailleurs ou occupants avec des intitul s identiques Ces comptes pourront faire l objet de reports et d un amortissement comptable Ces m mes critures comptables seront utilis es pour les fonds pr vus dans la convention de d l gation que la communaut versera aux ma tres d ouvrage Il est pr vu dans les conventions que les droits engagement annuels pour le parc locatif social fasse l objet de deux engagements comptables dans l ann e et que les cr dits de paiement soient vers s en trois fois 50 25 25 Le d l gataire prendra des arr t s de subvention au nom de l Etat en application de la convention dans la limite du montant des droits engagement notifi s par l Etat Il en est de m me pour les subventions vers es par l Etat dans le cadre des aides de l ANAH si le d l gataire choisit la gestion des cr dits Les fonds pour l habitat priv transiteront par l ANAH qui 12 T est important de rappeler que les collectivit s sont tr s mal compens es des pertes q
36. ents loyers ma tris s en 2004 17 150 en 2003 40 000 par an de 2005 2009 Enqu te ADCF Dossier logement ADCF logements incluant notamment les logements financ s au moyen de l amortissement Robien qui ne sont pas destin s aux m nages modestes mais plut t apparent s un produit financier Conventions de d l gation sign es en 2005 Objectifs quantitatifs concernant le parc priv hors d partements CA CA Chalon CU U CU du QU Gra a CU Brest Rennes c CA Al s en Ca CA Tours CA Pau Arras Dunkerque Mans Nancy p Orl ans Grenoble M tropole Champagne Dur e convention roduction de logements riv s loyers ma tris s remise sur le march de log vacants traitement de logements indignes traitement de copropri t en difficult gt R partition g ographique des interventions Pour la majorit des d l gataires la r partition g ographique des interventions est li e aux obligations fix es par l article 55 de la loi SRU et au programme d action du PLH qui d finit par grands secteurs des objectifs de r alisation de logements sociaux dont la r alisation sera n gocier avec les communes Certains d l gataires se fixent un taux de logements locatifs sociaux 20 et 25 pour la r alisation de chaque op ration nouvelle communaut s de Brest d Arras de Rennes Dans tous les cas la probl matique de l articulation
37. fectoral ou des fonds locaux de solidarit qui passent par une d l gation de moyens en provenance des FSL d partementaux et les contraintes L engagement financier des communaut s est une premi re contrainte cet engagement concerne non seulement l apport financier dans le cadre des conventions de d l gation mais galement les charges induites en mati re d quipement notamment pour accueillir les populations nouvelles qui sont parfois dans une situation conomique pr caire Cet engagement financier existe d j pour de nombreuses communaut s La subvention apport e par l Etat ne repr sente en r alit qu une faible participation l quilibre financier d une op ration de construction ou d am lioration de l habitat social de l ordre de 3 6 en moyenne selon la nature de l op ration Les apports dits compl mentaires participation du 1 subventions des collectivit s locales fonds propres des bailleurs constituent d sormais une large part du financement au cot des pr ts de la CDC dont l int r t compte tenu du march tr s concurrentiel en mati re de taux r side surtout sur la dur e des pr ts Certaines communaut s seront galement conduites se constituer rapidement un service habitat encore embryonnaire aujourd hui et prendre en charge financi rement le fonctionnement de ce nouveau service Autre question la p rennisation des financements apport s par l Etat
38. figure parmi les plus exerc es 86 pour les communaut s d agglom ration et urbaines Les communaut s de communes de plus de 20 000 habitants investissent galement assez largement ce domaine 68 d entre elles sont en cours de r alisation d un PLH ou disposent d un PLH approuv Les interventions sur le parc social public ou priv la constitution de r serves fonci res constituent galement des domaines d action privil gi s de la mise en uvre de la comp tence logement pour deux agglom rations sur trois Les communaut s de communes leur embo tent le pas dans ces domaines avec une intensit moins marqu e cependant EnZdes communaut s de communes de plus de 20 000 habitants interrog es R alisation d un PLH En des CA et CU interrog es Modes d intervention des agglom rations Plusieurs r ponses possibles Enqu te lectronique lanc e en mai aupr s de l ensemble des communaut s d agglom ration urbaines et des communaut s de communes de plus de 20 000 habitants ayant un taux de retour de 51 Dossier logement ADCF z 2 De nombreuses communaut s int ress es par la d l gation En 2005 seize collectivit s sept communaut s d agglom ration cinq communaut s urbaines et quatre d partements dont Paris ont sign avec l Etat une d l gation des attributions des aides la pierre D s 2006 le mouvement devrait largement s amplifier un nombre important
39. il tre le support de la d finition de l int r t communautaire Le PLH est l outil clef de vo te de la mise en oeuvre de la politique de l habitat de la communaut C est le support oblig de la d l gation des aides la pierre Le PLH chappe de fait la notion d int r t communautaire du fait de son laboration et de sa conception il rel ve de la communaut En revanche sa mise en oeuvre peut faire l objet d actions partag es entre communes et communaut Une d finition de l int r t communautaire au sein du PLH pose un certain nombre de En terme de d lais la date butoir fix e par la loi du 13 ao t m me report e au 31 12 2006 n est forc ment celle d adoption du PLH qui n est par forc ment pr t I n y a pas de similitude des majorit s politique de validation majorit simple pour le PLH majorit renforc e 2 3 pour l int r t communautaire ce qui peut poser probl me pour les PLH adopt s apr s la d finition de l int r t communautaire Dossier logement ADCF 23 Le PLH peut n anmoins constituer n anmoins un guide et un support pour la d finition de l int r t communautaire mais la communaut ne peut faire l conomie d une mise plat de l int r t communautaire en mati re de politique d quilibre sociale de l habitat Ou en sont les communaut s dans la d finition de leur int r t communautaire Plusieurs cas de figure se dessinent gt
40. its aid s de l Etat ou adoss s en tout ou partie de ressources d fiscalis es et d apporter ces op rations des subventions ou aides fonci res articles L 2252 2 et 5 du CGCT gt Comment d finir l int r t communautaire Une circulaire de septembre 2004 apporte les pr cisions suivantes il n y a pas de d finition officielle de l int r t communautaire Dossier logement ADCF 22 la d finition de l int r t communautaire ne doit pas se r duire une liste d actions au sein du bloc de comp tence qui aurait un caract re limitatif l objet m me de la communaut est l laboration et la mise en oeuvre d un projet de d veloppement et d am nagement d passant le cadre communal il ne s agit pas non plus de simplement de compl ter la description des comp tences dans les statuts par la mention int r t communautaire L int r t communautaire doit tre d fini au moyen de crit res objectifs permettant de fixer une ligne de partage entre comp tence communautaire et comp tence communale Circulaire DGCL 15 septembre 2004 Ces crit res peuvent tre quantifiables nb de logements surface des op rations ou qualitatifs actions visant l quilibre du territoire la mixit sociale apportant r ponse aux besoins de logements Toutefois ces deux approches peuvent pr senter des biais une petite op ration peut avoir un enjeu plus important qu
41. n Elle a obligation de pr voir des op rations sur l ensemble du parc de logements publics et priv s Les aides de l agence nationale pour la r novation urbaine ANRU ne sont pas incluses dans la d l gation de comp tence Toutefois les communaut s peuvent conclure une convention avec PANRU leur d l guant la gestion des concours financiers pr vus dans les conventions avec l Agence Certains cr dits sont galement exclus du champ de la d l gation les cr dits d di s l investissement dans les aires d accueil des gens du voyage les cr dits relatifs au traitement du saturnisme et de l insalubrit la r sorption des RHI hors aides contingent es RHI qui restent g r s directement par l Etat Les op rations de construction en cours pour lesquelles une d cision de financement a t prise par l Etat ne sont pas comprises dans les objectifs quantitatifs des conventions de d l gation Les PLS Fonci re ne sont pas contingent s Article 61 de la loi du 13 ao t 2004 Dossier logement ADCF 16 2 Les b n ficiaires potentiels et les conditions d acc s la d l gation Sont b n ficiaires de la d l gation de la gestion des aides la pierre les groupements fiscalit propre communaut s de communes d agglom ration urbaines et SAN ainsi que les d partements sur la partie de leur territoire non couverte par une communaut d j d l gataire Les communaut s pourron
42. n de la cr ation des communaut s de villes et des communaut s de communes puis largement approfondie avec la loi du 12 juillet 1999 relative au renforcement et la simplification de la coop ration intercommunale En application des principes de sp cialit et d exclusivit les communaut s urbaines d agglom ration et de communes exercent de plein droit en lieu et place des communes des comp tences obligatoires et des comp tences optionnelles dans la limite de l int r t communautaire En vertu de ces principes l activit d une communaut doit se limiter aux comp tences qui lui ont t transf r es elle ne peut intervenir ni op rationnellement ni financi rement dans le champ des comp tences conserv s par les communes L int r t communautaire correspond la ligne de partage au sein d une comp tence entre les domaines d action transf r s la communaut et ceux qui demeurent au niveau communal C est le moyen pour certaines comp tences express ment num r es par la loi de laisser au niveau communal ce qui peut l tre et de transf rer l tablissement public de coop ration intercommunale ce qui exige une gestion intercommunale La loi du 12 juillet 1999 relative au renforcement et la simplification de la coop ration intercommunale a tendu aux communaut s d agglom ration et aux communaut s urbaines la notion d int r t communautaire et a pr vu les modalit s de sa d finition q
43. n des aides la pierre est la possibilit pour les communaut s qui le souhaitent de piloter la mise en uvre de leur politique de l habitat choix des op rations de leur localisation du nombre et du type de logements donc du peuplement validation des plans de financement choix des ma tres d ouvrage suivi des calendriers de r alisation La position de chef de file leur permet de coordonner l intervention des diff rents acteurs sur leur territoire L intercommunalit toutes cat gories juridiques confondues est de plus en plus pr sente en mati re d habitat laboration et mise en uvre d un PLH constitution de r serves fonci res interventions en faveur du parc social public et priv Le volet social de cette politique est galement pr sent nombre de communaut s ont des actions en faveur du logement des personnes d favoris es de la r sorption du logement insalubre et de la cr ation de logements d urgence Les communaut s d agglom ration sont enfin nombreuses disposer d un outil observation et d analyse du logement La connaissance des diff rentes composantes de la probl matique logement situation du march compr hension des enjeux parcours r sidentiels acteurs et de sa r alit locale tant un pr alable indispensable la d finition et la conduite d une politique communautaire de l habitat La d l gation des aides la pierre s inscrit dans la continuit de ce
44. normal 3 45 et pr t taux bonifi pour la r habilitation 2 95 Dossier logement ADCF 19 L enqu te r alis e par ADCF r v le que les communaut s sont dans une situation tr s in gale en mati re de service habitat selon l anciennet de la prise de comp tence 5 Sch ma comptable envisag Pour le parc social locatif public les aides de l Etat sont la fois des aides fiscales et des aides l investissement aides la pierre sous forme d une subvention et de pr ts taux bonifi s Aides fiscales e taux de TVA minor 5 5 appliqu l acquisition de terrains et la construction des logements locatifs sociaux e exon ration de taxe fonci re sur les propri t s b ties dont la dur e a t port e de 15 25 ans pour les op rations r alis es dans le cadre du plan de coh sion sociale Aides l investissement aides la pierre e une subvention son montant est gal au produit d une assiette forfaitaire par un taux de subvention qui est de 2 5 4 6 selon la localisation et la nature de l op ration neuf ou logement existant e acc s un pr t de longue dur e 35 ans voire 50 ans pour la partie fonci re de la Caisse des d p ts et consignations CDC adoss des fonds d pargne livret A et b n ficiant de taux d int r t r duits Seule la subvention va transiter par la comptabilit du d l gataire partir de l imputation budg tair
45. ntants La r partition pr cise des missions et des t ches assur es par le d l gataire et la Direction d partementale de l quipement est pr cis e dans l annexe jointe la pr sente convention Article 3 Modalit de r ception et d instruction des dossiers Les dossiers de demande de financement et d agr ment sont d pos s en ce qui concerne les dossiers de financement des logements locatifs sociaux aupr s de la communaut d agglom ration xxxx qui les transmet la direction d partementale de quipement pour instruction r glementaire et financi re en ce qui concerne les dossiers d aide l am lioration des logements priv s aupr s de la d l gation locale de ANAH la Direction d partementale de l quipement Article 4 Relations entre la communaut d agglom ration xxxx et la direction d partementale de l quipement Pour l exercice de la pr sente convention le pr sident de la communaut d agglom ration xxxx adresse ses instructions au Directeur d partemental de l quipement Au sein de la Direction d partementale de l quipement ses interlocuteurs privil gi s sont le Chef du Service Habitat Logement Ville le Chef du bureau du financement du logement pour l instruction des dossiers de financement concernant le parc public et priv le Chef du bureau de la politique de l habitat pour le conventionnement APL le D l gu local de l ANAH ou son
46. ommunautaires en faveur du logement des personnes d favoris es l am lioration du parc immobilier b ti d int r t communautaire Cette comp tence est compl t e par une comp tence en mati re de politique de la ville portant sur les dispositifs contractuels les dispositifs locaux d int r t communautaire de pr vention de la d linquance Seule l laboration et la mise en uvre du PLH est une comp tence exclusive de l intercommunalit fiscalit propre ou non Pour le reste il convient de d finir l int r t communautaire pour chaque domaine d intervention de la communaut Ainsi le l gislateur a pr vu des exceptions ainsi la loi du 13 ao t a ouvert la possibilit de financements crois s pour le logement social cette possibilit devrait tre ouverte galement pour le parc priv et il conviendrait que les textes voluent dans ce sens Nonobstant le transfert volontaire ou de plein droit de tout ou partie de ses comp tences en mati re de politique du logement ou d habitat un tablissement public de coop ration intercommunal la commune conserve la possibilit d accorder une garantie d emprunt ou son cautionnement pour les op rations de construction d acquisition ou d am lioration de logements sociaux op ration de construction d acquisition ou d am lioration de logements r alis s par les organismes HLM ou de SEM b n ficiant d une subvention de l Etat ou r alis s avec des cr d
47. ont repris dans les conventions de d l gation de cr dits aux groupements intercommunaux ou aux d partements Le dispositif devrait tre compl t court terme par la loi Habitat pour tous qui portera sur l accession la propri t l urbanisme et le foncier au service de la construction de logements Des conventions conclues fin 2004 par l Etat avec l Union d conomie sociale pour le logement UESL et avec l Union Sociale pour le Logement USH d terminent respectivement les modalit s de Dossier logement ADCF 3 contribution du 1 logement et des organismes HLM ce programme Il conviendra de suivre la d clinaison locale des accords nationaux B PREMIERS ELEMENTS POUR UN BILAN 1 Des communaut s tr s impliqu es dans le domaine du logement La politique de l habitat figure parmi les comp tences obligatoires des communaut s urbaines et d agglom ration optionnelle ou facultative pour les communaut s de communes Elle s est impos e ces derni res ann es comme l un des principaux domaines d intervention des groupements intercommunaux Une enqu te de l ADCF lanc e au mois de juin dernier aupr s des communaut s de plus de 20 000 habitants portant sur les activit s des communaut s dans le domaine du logement confirme cette forte implication des communaut s Comp tentes de droit pour la r alisation des programmes locaux de l habitat PLH il appara t logique que cette comp tence
48. ortants traduisent cette volont de d concentration on parle de d concentralisation et donnent aux communaut s de nouveaux outils de programmation et de mise en uvre des politiques locales de l habitat gt Les dispositions de la loi du 13 ao t 2004 relative aux libert s et responsabilit s locales permettant aux communaut s qui le souhaitent de devenir d l gataires des aides la pierre en lieu et place de l Etat mais galement de disposer apr s accord des communes des r servations de logements du contingent pr fectoral de g rer en relation avec les d partements le fonds de solidarit pour le logement FSL de prendre en charge la construction l extension et l entretien du logement destin aux tudiants dans le cadre du r seau des uvres universitaires enfin d tre consult es dans le cadre d un nouveau dispositif de conventionnement global du patrimoine pour le parc de logements sociaux situ sur leur territoire gt Le volet logement de la loi de programmation pour la coh sion sociale du 19 janvier 2005 d finissant des objectifs quantitatifs sur cinq ans 2005 2009 r alisation de 500 000 logements locatifs sociaux PLAI PLUS PLS hors activit de l ANRU remise sur le march de 100 000 logements vacants du parc priv r habilitation de 200 000 logements loyers r glement s ou conventionn s renforcement du dispositif d accueil et d h bergement d urgence Ces objectifs ser
49. quantes et transmission de la copie au d l gataire X e signature de ces lettres et transmission d une copie au d l gataire X e pr paration de la fiche analytique et de la d cision de subvention ou de pr t et envoi au d l gataire X e signature des d cisions X e notification au b n ficiaire et copie DDE X 4 Paiements e r ception des demandes de paiement et transmission DDE X e instruction des demandes d acompte sur pi ces justificatives X e lettre pi ces manquantes ou observations X e pr paration des certificats pour paiements X e signature des paiements X e notification du paiement au b n ficiaire et copie DDE X e cas particulier reversement de subvention ou rejet X 5 Conventions APL e laboration et instruction des conventions X e demandes de pi ces compl mentaires X e signature des conventions X 6 Suivis e suivi du bar me local et mise jour X e modification de ce bar me X e dela programmation X e de l utilisation de l enveloppe annuelle d l gu e X e des paiements X e remont es informations la DGUHC via info centre et envoi du rapport national de synth se au d l gataire X e tablissement en relation avec le d l gataire et mises jour des tableaux de bord et suivi des objectifs quantitatifs et qualitatifs semestriels X Dossier logement ADCF 28 Logements priv s 1 Programmation tudes OPAH PIG et PST e recensement des op rations e n gociation avec les ma tres d
50. r vision depuis 2003 CU du Mans 3 ans PLH en cours CA Rennes M tropole 3 ans r vision en cours CA Orl ans 3 ans en cours orientations approuv es d c 2004 CA Chalon en Champagne 3 ans 3 me PLH en cours approuv en d cembre 2001 contractualisation des objectifs avec CA Al s 3 ans l Etat en 2003 jusqu en 2004 CU Grand nancy 6 ans approuv en 2002 nouvelle d lib ration en 2005 CU Brest 6 ans approuv en 2002 nouvelle d lib ration en 2005 CA Grenoble 6 ans approuv en 2004 CA Tours 6 ans approuv en mai 2004 CA Pau 6 ans approuv en 2004 Conseil g n ral Pyr n es Atlantiques nd Conseil g n ral Indre et Loire 6 ans Conseil g n ral de la Sarthe 6 ans Conseil g n ral de Paris 6 ans Dossier logement ADCF 6 gt Nombre et type de logements concern s Parc locatif social public objectifs quantitatifs et contenu des programmations Les objectifs quantitatifs du Plan de coh sion sociale sont particuli rement volontaristes S ils sont effectivement poursuivis la p riode de r alisation sera vraisemblablement beaucoup plus longue que les cinq ann es pr vues En 2005 les pr visions au niveau national sont de 90 000 logements financ s et d un rythme de 100 000 logements par an pour les quatre ann es suivantes A ces objectifs s ajoutent ceux du programme pour la r novation urbaine de ANRU qui pr voient sur la p riode 2004 2010 la d molition reconstruction de 250 000 logements soit une moyenne
51. ration et de communes vis vis de la d l gation des aides la pierre enqu te ADCF Pas interess Ne sait pas Apr s 2006 En 2006 D l gation en 2005 0 10 20 30 40 50 60 Source enqu te ADCF juin 2005 MCA CU SAN En CC plus de 20 OOO hab 2 Contenu des premi res d l gations En 2005 sept communaut s d agglom ration cinq communaut s urbaines et quatre d partements ont sign une d l gation pour la gestion des aides la pierre Les conventions sont toutes r dig es selon un mod le type ce qui facilite leur comparaison Les principaux l ments de contenu sont les suivants gt Dur e des conventions de d l gation Elle est largement conditionn e par la situation du PLH lorsque ce dernier comporte des objectifs territorialis s les conventions sont sign es pour 6 ans c est le cas du Grand Nancy de la CU de Brest des CA de Grenoble Tours Pau Pour les autres communaut s les PLH sont en r vision pour y inclure notamment les objectifs territorialis s du Plan de coh sion sociale les conventions sont sign es pour 3 ans et seront prolong es au moyen d un avenant d s que le nouveau PLH sera adopt Les d partements pour lesquels le PLH n entre pas en jeu ont sign des conventions sur 6 ans Dur e convention Situation PLH CU Arras 3 ans en r vision depuis 2002 CU Dunkerque 3 ans en
52. s actions elle renforce ainsi le r le jou par les communaut s dans la production et l am lioration du logement m me si l Etat conserve un r le d cisionnel important Dossier logement ADCF 12 C est donc un enjeu fort pour les communaut s pourvu qu elles aient pr alablement d fini et valid leur politique en mati re d quilibre social de l habitat sur leur territoire Autre atout de cette d l gation la mobilisation sur une p riode pluriannuelle des financements de l Etat permet aux d l gataires en change de leur propre implication financi re d avoir une vision sur le moyen terme Pour b n ficier de ces atouts les communaut s sont appel es s engager rapidement dans la d l gation au risque de ne pas disposer d enveloppe la hauteur de leur besoin Pi ce ma tresse de la bo te outils mise disposition des communaut s la d l gation des aides la pierre peut tre compl t e avec les autres dispositifs la gestion des FSL locaux la gestion du contingent pr fectoral l intervention sur le logement tudiant Pour le moment selon les r sultats de l enqu te ADCF les agglom rations se montrent tr s ind cises sur ces possibilit s Peu d entre elles 12 se d clarent candidates la gestion des programmes de construction et de r habilitation des logements tudiants elles se montrent encore moins nombreuses 7 envisager la prise en charge du contingent pr
53. s pr sent au nom de la commission des Affaires conomiques et du Plan sur le projet de loi de finances pour 2005 Tome XIV logement Par M Thierry REPENTIN Dossier logement ADCF 7 Conventions de d l gations sign es en 2005 Objectifs quantitatifs concernant le parc public hors d partements cu CU Grand CA Rennes GA Chelon Parc public CU Arras CU du Mans CU Brest 2 CA Orl ans CA Al s en CA Grenoble CA Tours CA Pau Dunkerque Nancy M tropole Champagne Population 93 571 212241 188 852 264 657 221 600 381 859 273 781 73 312 67 047 382 212 265 249 146 596 Dur e convention 3ans 3ans 3ans 6 ans 6ans 3ans 3ans 3ans 3 ans 6 ans 6 ans 6ans Parc public objectifs quantitatifs sur la dur e de la convention en nb de logements PLA I 60 90 70 80 112 2400 390 30 30 684 121 74 PLUS 520 700 790 1 054 1260 631 240 270 3 120 1079 1 080 PLS 80 150 140 360 171 1100 261 90 120 1 864 578 346 Parc public 660 940 1000 1 494 1543 3 500 1282 360 420 5668 1778 1 500 Moyenne annuelle 220 log an 313 log an 333 log an 249 log an 257 log an 1 167 log an 427 log an 120 log an 140 log an 945 log an 296 log an 250 log an Location accession 100 30 40 30 180 500 300 30 40 PA PALULOS et 370 800 320 1245 3 000 83 1250 1322 ss objet 5600 1380 300 D molitions 90 85 Autres programmes 930 85 23 95 67 50 60 70 25 780 nd 70 h bergement d urgence maison relais Pour m moire convention ANRU valid s ou en cours de
54. t au d but de chaque nouvelle ann e devenir d l gataires des aides la pierre Dans le cas ou un d partement a d j sign une convention de d l gation il devra se retirer du territoire correspondant r duisant de ce fait sa part de cr dits d l gables Aucun seuil d mographique n est fix la d l gation est th oriquement ouverte toutes les communaut s qui en feront la demande Pour les territoires non couverts par la d l gation le repr sentant de l Etat reste gestionnaire des aides la pierre sur le parc public et priv Ce nouveau dispositif devrait n anmoins entra ner une rigidification des enveloppes disponibles les communaut s non d l gataires auront un acc s plus difficile aux cr dits non consomm s en cours d ann e comme cela pouvait tre le cas pr c demment La d l gation de gestion des aides la pierre est optionnelle Elle est ouverte aux communaut s et d partements qui en font la demande et accord e par le repr sentant de l Etat qui appr cie les candidatures en fonction d un certain nombre de conditions pr alables Plusieurs conditions doivent tre remplies gt Les collectivit s candidates doivent disposer de comp tences en mati re d habitat Les communaut s d agglom ration urbaines et les SAN sont de droit comp tentes en dans ce domaine dont la mise en uvre est plus ou moins tendue selon la d finition faite par chaque communaut de l int r t communaut
55. u elles supportent du fait de l exon ration de 15 ans de taxe fonci re des bailleurs sociaux Si les 10 ans d exon ration compl mentaires accord es dans le cadre du Plan de coh sion sociale sont int gralement compens s la p riode initiale de 15 ans n est compens e que lorsqu elle donne lieu une perte de recettes sup rieure 10 du produit communal de la taxe fonci re sur les propri t s b ties La compensation est gale la diff rence entre la perte de recettes et une somme gale 10 du produit de la taxe fonci re 5 65 71 Subventions d quipement aux organismes publics bailleurs sociaux HLM 65 72 Subventions d quipement aux personnes de droit priv SEM association propri taires bailleurs ou occupants Circulaire N 05 031 M0 DGCP du 22 juillet 2005 Dossier logement ADCF 20 pourra les reverser la communaut si cette derni re choisit cette option Les reversements devraient toutefois se faire dans le cadre de la section d investissement subvention d quipement B DEFINIR L INTERET COMMUNAUTAIRE EN MATIERE DE LOGEMENT Plusieurs s ances de travail du r seau logement ont t consacr es la notion d int r t communautaire nous en reprenons ici les principaux l ments de r flexions gt La notion d int r t communautaire La notion d int r t communautaire n est pas r cente elle a t introduite par la loi du ATR du 6 f vrier 1992 l occasio
56. uction des demandes de reversement des d cisions d engagement e notification des reversements 4 Conventionnement des loyers e n gociation et pr paration des dossiers de convention tablie par notaire e signature des conventions 5 Contr le et suivi de la politique d aide au parc priv e information du d l gataire de la r glementation g n rale et de son volution e demande exceptionnelle de contr le par le d l gataire la DDE e contr le du respect des engagements des b n ficiaires des aides aux travaux e tablissement et mises jour des tableaux de bord comptables trimestriels e tablissement et mises jour des tableaux de bord et suivi des objectifs quantitatifs et qualitatifs semestriels e suivi OPAH PST PIG l invitation du ma tre d ouvrage e participation de la DDE aux r unions de suivi des OPAH PIG et PST lt K M K x x x Dossier logement ADCF 29
57. ui varient d un tablissement public de coop ration intercommunale l autre gt pour les communaut s de communes l int r t communautaire est d fini par les conseils municipaux des communes membres la majorit qualifi e requise pour la cr ation de la communaut gt dans les communaut s d agglom ration et les communaut s urbaines il est d fini par le conseil communautaire la majorit des deux tiers Dans la majorit des cas observ s la re d finition de l int r t communautaire fait l objet d une modification statutaire pour les communaut s de communes et d une simple d lib ration pour les communaut s d agglom ration La loi du 13 ao t 2004 a fix aux communaut s un d lai pour d finir au sein de leurs activit s et de leur champ de comp tence l int r t communautaire En l absence de d finition c est la totalit de la comp tence qui sera transf r e aux communaut s par le pr fet La comp tence logement et les activit s associ es sont concern es 14 Une note d taill e de l ADCF sur la notion d int r t communautaire est disponible sur le site internet de ADCF 15 soit les deux tiers des conseils municipaux repr sentant plus de la moiti ou l inverse cette majorit doit comprendre les conseils municipaux dont la population est sup rieure au quart de la population totale 16 Le d lai est repouss a d cembre 2006 Dossier logement ADCF 21 A noter
58. urs C est sans doute ce qui leur permettra de v ritablement piloter la d clinaison op rationnelle de leur politique locale de l habitat gt Mise disposition des services de l Etat Les d l gataires pour 2005 ont tous sign une convention de mise disposition des services de l Etat DDE et ANAH Selon l enqu te de l ADCF toutes les communaut s d agglom ration ne disposent pas d un service habitat suffisant en particulier pour le traitement des demandes individuelles dans le cadre du logement priv La taille des services logement habitat des communaut s d agglom ration est en fait tr s variable selon l anciennet du groupement et de sa prise de comp tence dans le domaine du logement Toutefois en dehors des communaut s impliqu es de longue date sur cette comp tence les communaut s disposent en moyenne d un service de moins de 3 agents d di s cette activit moyenne de 2 8 quivalents temps plein C est une situation transitoire des recrutements en interne ou en externe seront envisager L implication de plus en plus forte des communaut s dans le domaine du logement va donner lieu un besoin de formation important pour mettre en place des quipes d encadrement et d accompagnement sur une th matique qui n cessite pour en aborder toutes les facettes technicit et exp rience C QUELS ENJEUX ET QUELLES CONTRAINTES 1 Les enjeux Le v ritable enjeu de la d l gatio
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