Home

Etude de la prescription médicamenteuse au service de

1. 37 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO aminoc phalosporanique Par rapport au cycle thiazolidine ou acide 6 aminopenicillanique ce noyau poss de un carbone suppl mentaire mais la distance s parant la fonction carboxylique et l amide cyclique reste conserv e Les carbap n mes et les monobactames sont des d riv s proches des c phalosporines usage hospitalier Du point de vu pharmacocin tique les c phalosporines subissent un biotransformation h patique qui les rendent hydrosolubles pour favoriser leur excr tion r nale A l exception de la ceftriaxone qui a une demi vie longue 6 8h permettant une seule prise journali re la plupart des c phalosporines ont une demi vie courte n cessitant au moins trois prises journali re 1 4 2 4 Ulilisation th rapeutique e Spectre v C phalosporines de premi re g n ration elles sont actives sur des cocciGram a robies sauf S aureusm ti R Leur activit peut s tendre quelques bacilles Gram n gatif comme E coli Klebsiellapneumoniae pasteurella v C phalosporines de deuxi me g n ration Leur spectre est largi vers les bact ries Gram n gatif en particulier Proteus et Enterobacter Haemophilusinfluenzae le gonocoque m me s cr teur de b talactamases ainsi que les ana robies v C phalosporines de troisi me g n ration leur spectre est largi vers les bact ries Gram n gatif a robies Ent
2. n est pas forc ment pharmaceutique Leur d finition et leur classement ont Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO une valeur g n rale C est ainsi qu elles peuvent tre employ es dans l industrie ou pour le m nage De m me doses exon r es elles entrent dans la composition de cosm tiques et de produits d hygi ne corporelle r pondant alors la r glementation propre ces produits 1 2 3 1 2 Les stup fiants Il n y a pas de d finition r glementaire des stup fiants sinon qu il s agit des substances class es ainsi par un accord international la convention de Vienne Ce sont celles susceptibles d entra ner des toxicomanies en cr ant un tat de besoin imp rieux qui caract rise la d pendance et par cons quent d gradent progressivement les capacit s psychiques somatiques et sociales de l individu qui se livre son usage C est donc par accord international qu est tablie une liste sp ciale Cette liste des stup fiants peut tre ventuellement compl t e par les autorit s nationale en ce qui concerne les conditions de prescription et de d livrance exemple bupr norphine Toute production fabrication commerce d tention ou usage sont interdits sauf autorisation sp ciale notamment pour les besoins pharmaceutiques Tout m dicament contenant une de ces substances est soumis la r glementation des stup fiants 1 2 3 1 3 Les psychotropes
3. la simple addition il est Synergique Lorsque l utilisation simultan e de deux antibiotiques serait souhaitable on peut soit recourir une association dont la synergie est connue comme p nicilline streptomycine soit demander au laboratoire 29 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO l tude du pouvoir bact ricide des antibiotiques auxquels le germe est sensible ainsi que de leurs associations Ces notions tant connues et le traitement d cid quel antibiotique choisir Plusieurs ventualit s sont possibles e On ne connait pas le germe causal Qu il s agisse d un traitement purement pr ventif ou d une infection non ext rioris e ou que les r sultats du laboratoire ne soient pas encore parvenus Dans ces cas il faut obtenir une large protection tant l gard des germes Gram positifs que Gram n gatifs En pratique on associera une R lactamine dans un but anti staphylococcique et un autre antibiotique actif contre les bact ries Gram n gatif soit une aminoside si la fonction r nale est bonne o une quinolone e On conna t le germe mais non son antibiogramme Eventualit possible s il s agit d un r veil infectieux non ext rioris ou si les r sultats de l antibiogramme ne sont pas revenus du laboratoire Dans ce cas on se basera sur les probabilit s qu a le germe d tre sensible tel ou tel antibiotique e On conna t le germe et son antibiogramme On choi
4. par l antibiogramme et de ces 40 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO caract ristiques pharmacocin tiques lui permettant d atteindre des concentrations suffisantes au niveau du ou des sites infect s Comme le param tre d terminant de l activit des b talactamines est le temps pendant lequel leur concentration au site d infection est sup rieure leur CMI toutes les c phalosporines doivent tre administr es des intervalles r guliers Ainsi mis part la ceftriaxone qui poss de une demi vie longue ces antibiotiques n cessitent des administrations r p t es El mentde surveillance du traitement L antibioth rapie base de c phalosporines n cessite une surveillance clinique qui consiste rechercher les signes cliniques toxicit comme l allergie mais aussi appr cier l efficacit ou l chec th rapeutique Du point de vue biologique la surveillance doit se focaliser sur la fonction r nale par le dosage de la cr atinine ou de sa clairance Pour le contr le biologique de l efficacit du traitement des antibiogrammes peuvent tre r alis 1 4 3 Les aminosides 21 Depuis la d couverte de la streptomycine en 1944 le premier m dicament efficace contre la tuberculose qui tait encore mortelle la famille des aminosides ou aminoglycosidess est enrichi de nombreuses mol cules Cependant comme pour les autres antibiotiques les r sistances aux aminosi
5. 158 Pourcentage 44 93 36 05 15 18 3 16 0 68 100 Tableau V R partition des antipaludiques selon la mol cule prescrite n 17 Mol cules Quinine Quinimax Chloroquine Coartem Artediam Total Fr quence _ N Pourcentage 41 17 41 17 5 88 5 88 5 88 100 60 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO Les solut s Tableau VI R partition des solut s selon la composition Prescrite n 86 Mol cules Fr quence Pourcentage S rum glucos 36 41 86 S rum sal 25 29 06 Ringer lactate 25 29 06 Total 86 100 Les antiulc reux et antiacides Tableau VIT R partition des antiulc reux antiacide selon les mol cules prescrites n 19 Mol cules Fr quence Pourcentage Ranitidine injectable 9 47 36 Om prazoleCP 8 42 10 Maalox sachet ou sirop 2 10 54 Total 19 100 61 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO Antian miques Tableau VIII R partition des antian mique selon le m dicament prescrit n 12 M dicament Fr quence Pourcentage Fer acide folique CP 4 33 33 Red iron Sirop 3 25 Tothema ampoules buvable 3 25 Folifer comprim 2 16 66 Total 12 100 AINS Les AINS ont t prescrit dans 9 cas Anticoagulant Le LOVENOX injectable a t prescrit dans 9cas et le PREVISCAN comprim dans un cas Antiseptiques Le DAKIN COOPER a t prescrit dans 7 cas Anesth s
6. Joachim SANOU Th ophile L TAPSOBA Michel AKOTIONGA Alain BOUGOUMA Daman SANO Abel KABRE Athanase MILLOGO Nazinigouba OUEDRAOGO Lassana SANGARE Blandine THIEBA BONANE Maimouna DAO OUATTARA Claudine L onie LOUGUE SORGHO Noufounikoun MEDA Pascal Antoine NIAMBA Th odore OUEDRAOGO Laurent T OUEDRAOGO Rasman SEMDE Issa T SOME Abel Y BAMOUNI Moussa BAMBARA Fatou BARRO TRAORE Abdel Karim SERME Jean SAKANDE Kapoun KARFO Timoth e KAMBOU Orthop die P diatrie Chirurgie P diatrique Anesth sie R animation Biophysique M decine Nucl aire Gyn cologie Obst trique Gastro ent rologie Chirurgie Visc rale Neuro Chirurgie Neurologie Anesth sie R animation Bact riologie Virologie Gyn cologie Obst trique ORL Radiologie Ophtalmologie Dermatologie V n rologie Anatomie Humaine Sant Publique Pharmacie Gal nique Chimie Analytique Radiodiagnostic et Imagerie M dicale Gyn cologie Obst trique Dermatologie v n rologie H patologie Gastro ent rologie Biochimie Psychiatrie Urologie Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO 29 Andr K SAMADOULOUGOU 30 Emile BANDRE 31 Apollinaire SAWADOGO 32 Francoise D MILLOGO TRAORE 33 Idrissa SANOU 34 Elie KABRE 35 El onore KAFANDO Cardiologie Chirurgie P diatrique H patologie gastro obst trique Gyn cologie Obst trique Bact riologie virologie B
7. S il sagit de sp cialit s le nombre d unit s th rapeutiques par prise le nombre de prises et le dosage S il s agit de pr parations les doses ou les concentrations de substances le nombre d unit s ou le volume Il faut indiquer le nombre de sp cialit s prescrites dans le cadre pr vu cet effet et signer juste en dessous de la derni re ligne La prescription est limit e 7 jours pour toutes les pr parations injectables DOLOSAL PLAFIUM mais cette dur e peut tre d pass e dans certaines conditions afin de permettre une meilleur prise en charge de la douleur c est ainsi que 14 jours deviennent la r gle pour les m dicaments base de sels de morphine administrables per os et 28 jours deviennent la r gle pour les pr parations orale de sulfate de morphine le chlorhydrate de morphine administr l aide de syst mes actifs de perfusion et les m dicaments base de m thylph nidate Ils existent certains m dicaments de la liste des substances v n neuses sur lesquels s applique la r glementation des stup fiants 15 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO bupr norphine administr e par voie orale des doses sup rieures 0 2 mg SUBUTEX et autres prescription limit e 28 jours d livrance par fraction de 7 jours cloraz pate dipotassique administr par voie orale des doses sup rieures ou gales 20 mg TRANXENE 20 mg p
8. mol cules qui seront retenu dans le protocole pr conis par le comit th rapeutiques AU PERSONNEL MEDICAL ET PARAMEDICAL DU SERVICE DE CHIRURGIE GENERAL ET DIGESIVE Rationaliser la prescription des m dicaments dans le service en respectant les protocoles qui seront disponibles Mener des antibioth rapies document es et des tudes sur la r sistance aux antibiotiques dans le service Assurer le suivi clinique et para clinique des patients 76 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 1 Agence du m dicament 1998 Etude de la prescription et de la consommation des antibiotiques en ambulatoire 2 BAKYONO J A D 1997 Etude de la prescription des antibiotiques en milieu hospitalier p diatrique These m d Univ ouaga 53p 3 Belghith Z KhayecheF Soltani MS Ben Salem K et B chir A 1999 L antibioth rapie en m decine g n rale Monastir Tunisie EMHJ VOLS issue2 p328 332 5 DICKO A E 2005 Etude de la qualit de la prescription des m dicaments et la substitution dans les pharmacies priv es de Bamako Th se pharm Univ Bamako 58p 6 EBOU EDWIGE KANYAL 2001 Etude sur la rationalisation de la prescription m dicamenteuse en milieu hospitalier p diatrique du CHU YO These pharm Univ ouaga 111p F Raineri L Martinez P Arnould Hebbrecht D Duhot P Lanque A P Maniette 2008 Qualit de la prescript
9. qualification Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO Identification du malade nom pr nom ge sexe taille poids si n cessaire Date M dicament s d nomination forme posologie et mode d emploi c est dire la quantit prescrite ou la dur e de traitement Mention telle que renouveler ou ne pas renouveler La signature appos e imm diatement en dessous de la derni re ligne de fa on ne pas laisser d espace r siduel L ordonnance peut comporter d autres prescriptions que celles de m dicaments soins infirmiers et param dicaux examens compl mentaires hospitalisation transports etc Elle peut aussi comporter une partie di t tique des conseils d hygi ne de vie et d une mani re g n rale tout ce qui peut contribuer la compr hension et au bon suivi du traitement Une ordonnance est un engagement financier sur les ressources de la nation et celles du patient tout doit tre mis en uvre pour viter le gaspillage une prescription inutile de m dicament est une prescription nuisible il faut que le m decin ne se croit pas obliger de toujours prescrire un m dicament quand un simple conseil hygi no di t tique suffit il faut que le public soit duqu dans ce sens Il existe 4 types d ordonnances ordonnances simples ordonnances s curis es ou infalsifiables ordonnances bizones et les ordonnances de m dicaments d excep
10. tait de 90 et l ge moyen tait de 44 44 ans Il a t not 40 femmes soit 39 4 contre 59 hommes soit 60 6 2 6 3 Les principaux motifs ou indications de la prescription m dicamenteuse dans le service Tableau R partition des patients selon le motif ou indication de laprescription m dicamenteuse n 99 Diagnostic Effectif Pourcentage PAG T 227 hernies 13 13 13 Appendicites 10 10 10 OIA T 7 07 Traumatisme divers 5 5 05 Abc s du foie 3 3 03 Les br lures 3 3 03 Cancer de la t te du pancr as 3 3 03 Cancer du sein 2 2 02 Gangr ne du pied 2 2 02 Lipome 2 2 02 Hydroc le 2 2 02 Hyperspl nisme 1 1 01 53 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO Lymphomes 1 1 01 Lymphangite aigue 1 1 01 Volvulus du gr le 1 1 01 Perforation il ales 1 1 01 Plastron appendiculaire 1 1 01 Rupture de la rate 1 1 01 Cancer de l ut rus 1 1 01 Tumeur m sent rique 1 1 01 Tumeur du testicule 1 1 01 Tumeur gastrique 1 1 01 Cancer de la rate 1 1 01 Contusion abdominale 1 1 01 Contusion thoracique 1 1 01 Er sip le de la jambe 1 1 01 Evisc ration 1 1 01 Fibrome ut rin 1 1 01 H matome 1 1 01 Pied diab tique 1 1 01 Total 99 100 Parmi les principales situations cliniques la PAG tait la plus fr quente avec 27 patients soit 27 27 suivies des hernies avec 13 patients soit 13 13 les appendicites avec 10 patients soit 10 10 Les cancers repr sentent 11 11 des diagnostics les OIA
11. 7 07 et enfin les traumatismes divers 5 05 Lar partition des patients selon le diagnostic retenu a t illustr e dans le tableau suivant 54 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO 2 6 4 Donn es th rapeutiques 2 6 4 1 Qualification du prescripteur E Sp cialiste E G n raliste E Stagiaires intern s Figure 1 r partition des prescripteurs selon leur qualification Quatre vingt quatre 84 des prescriptions soit 86 6 de notre tude ont t faites par des m decins sp cialistes contre 9 prescriptions 9 3 par des m decins g n ralistes et 4 prescriptions soit 4 1 par des tudiants de 7eme ann e de m decine comme cela a t illustr dans le graphique N 1 55 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO 2 6 4 2 Le nombre de m dicaments prescrits NN o 5 5 10 10 15 fr quence Figure 2 r partition des patients selon le nombre de m dicament prescrit Le nombre de m dicament prescrit variait entre 1 et 15 avec un nombre moyen de 6 08 m dicaments par dossier Le nombre modal de prescription tait 3 m dicaments par dossier avec 15 patients soit 15 La r partition des patients selon le nombre de m dicament prescrit pendant leur s jour a t illustr dans le graphique N 2 2 6 4 3 La prescription m dicamenteuse selon la voie d administration La voie intraveineuse a t la plus
12. La convention de Vienne soumet de m me les psychotropes substances agissant sur le psychisme une r glementation sp ciale concernant leur fabrication leur commerce leur d tention et leur usage visant pr venir les m susages et les trafics ill gaux L avantage de ce classement est l harmonisation de la lutte internationale contre les abus Par contre ce classement n a pas ou peu de cons quences pour la pratique courante par rapport au listage auquel les psychotropes sont habituellement soumis La remise d chantillons aux professionnels de sant est interdite 1 2 3 2 M dicaments prescription restreinte Le classement en m dicaments prescription restreinte peut ventuellement se surajouter au classement en m dicaments prescription obligatoire Ces 10 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO nouvelles restrictions ne peuvent treuniquement impos es que pour des raisons de sant publique et non conomiques Cette deuxi me classification est galement inscrite pour les sp cialit s dans l AMM Elle comporte cinq cat gories non exclusives l une de l autre 1 2 2 3 2 1 M dicaments r serv s l usage hospitalier Le m dicament ne peut tre utilis qu l h pital La prescription ne peut tre que le fait dun m decin hospitalier et la d livrance d un pharmacien hospitalier La restriction est justifi e par les caract ristiques pharmac
13. Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO Les antibiotiques Quatre vingt seize soit 96 96 des patients avaient b n fici s d antibioth rapie et 87 5 de ces antibioth rapies taient but d antibioprophylaxie chirurgicale Au total 254 antibiotiques ont t s prescrits soit 42 19 des m dicaments prescrits Le nombre d antibiotiques par dossier variait entre 1 et 6 avec une moyenne de 2 64 antibiotiques par dossier Le mode d antibiotique par dossier se situait 2 Tableau Ill Distribution des antibiotiques selon le groupe pharmacologique n 254 Groupe pharmacologique Effectif Pourcentage C3G ceftriaxone 81 31 88 5nitro imidazol metronidazole 18 30 7 Amoxi acide clavulanique 53 20 86 Aminop nicillines amoxicilline et ampicilline 18 7 086 Aminosides gentamycine 6 2 36 Fluoroquinolones ciprofloxacine 5 1 96 Macrolides clarithromycine et erythromycine 4 1 57 Fusidanine fucidine 4 1 57 P nicillines M 1 0 39 Isoniazide 1 0 39 Rifampicine 1 0 39 Ethambutol 1 0 39 Pyrazinamide 1 0 39 Total 254 100 59 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO Les antalgiques Tableau IV Distribution des antalgiques selon les mol cules prescrite n 158 Mol cules Parac tamol Nefopame Parac tamol dextropropoxyph ne Tramadol Parac tamol diclof nac Total Les antipaludiques Effectif 71 57 24
14. chirurgie g n rale et digestive du CHU YO PREMIERE PARTIE GENERALITES 1 1 D finition des termes Prescription m dicamenteuse 17 La prescription est un ordre de d livrance et d administration des m dicaments en un mot c est l acte par lequel le praticien r dige une liste de produits ou de mesures hygi no di t tiques ou tout autre conseil susceptible de gu rir l affection en cours si cela est possible ou de soulager le patient M dicament Toute substance ou composition pr sent e comme poss dant des propri t s curatives ou pr ventives l gard des maladies humaines ou animales ainsi que tout produit pouvant tre administr l homme ou l animal en vue d tablir un diagnostic m dical ou de restaurer corriger ou modifier ces fonctions organiques 5 M dicament essentiel Les m dicaments essentiels sont ceux qui satisfont aux besoins sanitaires prioritaires de la population en un moment donn de son histoire 5 D nomination Commune Internationale DCI C est le nom international d un m dicament 5 G n rique de marque Le g n rique de marque est un m dicament identique par sa composition sa forme pharmaceutique et son dosage unitaire une sp cialit tomb e dans le domaine public au terme de la protection accord e l inventeur brevet qui est valable pour au moins 20 ans par la l gislation sur la propri t industrielle et assorti d un nom defantaisie Sp cialit s pharmaceutiqu
15. cologie obst trique Stomatologie et chirurgie maxillo faciale Chirurgie g n rale Chirurgie g n rale Chimie th rapeutique Toxicologie 2 Assistant 1 Hamado KAFANDO 2 Adrien B SAWADOGO 3 Herv TIENO 4 Lassina DAO 5 Serge Aim SAWADOGO 6 Fouss ni DAO 7 Mahamoudou SANOU 8 Yvette Marie GYEBRE BAMBARA 9 Gis le BADOUM OUEDRAOGO 10 Papougn zambo BONKOUNGOU 11 G rard COULIBALY 12 Oumar GUIRA 13 Nina N KORSAGA SOME 14 Madina NAPON 15 Edgar OUANGRE 16 Isso OUEDRAOGO 17 BertinPriva OUEDRAOGO 18 W l bnoaga Norbert RAMDE 19 Mamoudou SAWADOGO Chirurgie g n rale Maladies Infectieuses M decine Interne P diatrie Immunologie P diatrie Pu riculture Bact riologie Virologie Oto rhino laryngologie Pneumo phtisiologie Anesth sie R animation N phrologie M decine Interne Dermatologie V n rologie Radiodiagnostic et Imagerie M dicale Chirurgie G n rale et Digestive Chirurgie P diatrique Oto rhino laryngologie M decine L gale Chirurgie Orthop die et Traumatologie Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO 20 21 22 23 24 22 23 24 Moustapha SEREME Mohamed TALL Georges OUEDRAOGO ArmelFlavien R KABORE Maurice ZIDA Abdoulaye ZAN Estelle No laHoho YOUL Solange OUEDRAOGO YUGBARE Oto rhino laryngologie Orthop die Traumatologie Pneumo Phtisiologie Anesth sie R animation Chirurgie g n ra
16. contre 45 68 de g n riques Cela s expliquerait entre autre par la non disponibilit de certaines mol cules en g n riques car toujours sous brevet mais aussi par le faites qu il s agit d un service de r f rence et par cons quent tous les traitements doivent tre optimis dans la mesure du possible Disponibilit s des m dicaments Dans notre tude la majorit des patients avait obtenu les m dicaments qui leur ont t prescrit 92 92 contre seulement 7 08 des patients qui n ont obtenu que partiellement leur m dicament Tous les m dicaments n ont obtenu taient des sp cialit s Ce constat de bonne couverture de la prescription ce justifierai par le faite de la bonne application des r gles de pharmaco conomie mais par l intervention de l action sociale Les m dicaments prescrits selon le groupe th rapeutique Dans notre s rie antibiotiques repr sentaient 42 19 des mol cules prescrites suivi des antalgiques ainsi que les solut s avec respectivement 26 24 et 14 28 Cette pr dominance de prescription des antibiotiques se justifierais par la forte proportion d antibioprophylaxie chirurgicale men e dans le service 87 5 et l end micit des infections en zone tropicale 71 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO Les antibiotiques Au cours de notre tude on notait une forte proportion de patients sous antibiotique 96 des patients avaient re u au
17. dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO 7 5 La prescription est en ad quation avec le cas du malade oui non sinon pr ciser les raisons de l inad quation VII Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO SERMENT DE GALIEN lt lt Je jure en pr sence des maitres de la facult des conseillers de l Ordre des Pharmaciens et de mes condisciples D honorer ceux qui m ont instruit dans les pr ceptes de mon art et de leur t moigner ma reconnaissance en restant fid le leur enseignement D exercer dans l int r t de la sant publique ma profession avec conscience et de respecter non seulement la l gislation en vigueur mais aussi les r gles de l honneur de la probit et du d sint ressement De ne jamais oublier ma responsabilit et mes devoirs envers le malade et sa dignit humaine En aucun cas je ne consentirai utiliser mes connaissances et mon tat pour corrompre les m urs et favoriser des actes criminels Que les Hommes m accordent leur estime si je suis fid le mes promesses Que je sois couvert d opprobre et m pris de mes confr res si j y manque gt gt VIII Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO R sum Etude de la prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO de Ouagadougou La prescription m dicamenteuse co
18. dossiers m dicaux des patients 51 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO 2 4 Collecte et traitement des donn es Une fiche individuelle de collecte de donn es pour chaque patient a t tablie pour recueillir les donn es Les r sultats des donn es seront exploit s manuellement et l aide de l outil informatique avec le logiciel Epinfo dans sa version fran aise 3 3 2 2 5 Les variables tudi es Les domaines d investigations suivants ont t privil gi s gt Variables portant sur les modalit s th rapeutiques les m dicaments prescrits et leurs groupes pharmaco th rapeutiques les indications de prescription des m dicaments la qualit du prescripteur et de la prescription la voie d administration le nombre de m dicaments prescrits la nature du m dicament prescrit g n rique ou sp cialit l ad quation de la prescription avec le probl me du patient et les examens biologiques 52 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO 2 6 RESULTATS 2 6 1 Fr quence de la prescription m dicamenteuse dans le service La prescription des m dicaments a t syst matique d s l entr e des malades Sur 100 dossiers analys s 99 avaient re u la prescription d au moins un m dicament soit une fr quence de prescription m dicamenteuse de 99 2 6 2 L ge et le sexe L ge minimal tait de 16 et l ge maximal
19. e AD Association D conseill e ANPE Association N cessitant Pr caution d Emploi AINS Anti inflammatoire Non St roidien ALD Affection Longue Dur AMM Autorisation de Mise sur le March ARN Acide Ribonucl ique ARNm Acide Ribonucl ique de type messager ARNt Acide Ribonucl ique de transport ATU Autorisation d Utilisation Temporaire CES Certificat d Etude Sp cialis e CHR Centre Hospitalier R gional CIR Contre indication relative CIA Contre indication absolue C1G C phalosporines de 1 G n ration C2G C phalosporines de 2 G n ration C3G C phalosporines de 3 G n ration C4G C phalosporines de 4 G n ration CHU CDG Centre Hospitalier Universitaire P diatrique Charles DE GAULLE CHU YO Centre Hospitalier Universitaire Yalgado OUEDRAOGO CHU SS Centre Hospitalier Universitaire Sourou SANOU CMA Centre M dical avec Antenne chirurgicale CMB Concentration Minimale Bact ricide CMI Concentration Minimale Inhibitrice XXII Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO CP Comprim DCI D nomination Commune Internationale ENSP Ecole Nationale de Sant Publique FIT Fiche d Information Th rapeutique Im intramusculaire Iv intraveineux IVD Intravasculaire direct LCR Liquide C phalo Rachidien SMR Service M dical Rendu MLS Macrolides Lincosamines et Synergistines NFS Num ration Formul
20. moins un antibiotique Ce r sultat diff re de celui de S Pradeau et all 1997 15 qui trouvait que 60 des patients admis dans un service de chirurgie visc rale et d urgence ont re u au moins un antibiotique Antibioprophylaxie chirurgicale La proportion d antibioprophylaxie tait de 87 5 Cette proportion diff re de celle de S Pradeau et all 2007 15 qui notait une proportion d antibioprophylaxie de 22 6 Cette prophylaxie n tait pas standardis e par un protocole et comportait une c phalosporine de troisi me g n ration ceftriaxone dans 84 52 des cas Cette utilisation massive des c phalosporines de troisi me g n ration nest pas conforme aux recommandations de la Soci t Fran aise d Anesth sie et de R animation 13 Mais cela se justifierait par la non disponibilit des mol cules recommand es au Burkina Faso Les antalgiques Dans notre tude la prescription du parac tamol injectable PERFALGAN et du Nefopame injectable ACUPAN tait de r gle pour la prise en charge de la douleur postop ratoire dans le service et repr sentent respectivement 44 93 et 36 5 des antalgiques prescrit L utilisation de ces deux mol cules en association semble se justifier du fait qu elles potentialisent l action antalgique Sans pour autant induire une toxicit cumulative et minimise le risque de Saignement postop ratoire L utilisation de l association parac tamol dextropropoxyph ne dans 15 18 des cas comme relais pa
21. pendants le traitement m dicamenteux conditionne le succ s du traitement chirurgical En effet pour r ussir une intervention chirurgicale il faut bien prescrire en pr op ratoire mais surtout en postop ratoire ou la maitrise de la prescription m dicamenteuse permettra d obtenir la r solution des troubles li s l intervention mais aussi une cicatrisation rapide des plaies op ratoires Cependant ce traitement comporte des risques plus ou moins graves d iatrog nie m dicamenteuses A titre d exemple chaque ann e en France la iatrog nie m dicamenteuse serait responsable d environ 128 000 hospitalisations par an avec un nombre de journ es d hospitalisation s levant 146 000 et un co t estim 2 1 milliards de francs soit 320 millions d euros Les chiffres les plus couramment avanc s font tat de 140 000 hospitalisations provoqu es par des accidents m dicamenteux et 13 000 d c s av r s Or on estime que 20 de ces v nements sont vitables notre connaissance au Burkina Faso des donn es sur la qualit pharmaco th rapeutique des prises en charge m dicamenteuses dans nos diff rents Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO services ne sont pas disponibles C est pourquoi nous envisageons tudier la th rapeutique m dicamenteuse dans l un des plus grands services de r f rence en mati re de chirurgie visc rale Prescription m dicamenteuse au service de
22. sup rieure douze mois Toutefois pour des motifs de sant publique pour certains m dicaments cette dur e peut tre r duite C est ainsi que cette dur e est r duite 4 semaines pour les hypnotiques 2 semaines pour le Rohypnol et 12 semaines pour les anxiolytiques La premi re d livrance d un m dicament relevant des listes et Il ne peut intervenir qu au vu d une ordonnance datant de moins de 3 mois 14 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO La d livrance d un m dicament relevant de la liste ne peut tre renouvel e que sur indication crite du prescripteur pr cisant le nombre de renouvellements ou la dur e de traitement Dans tous les cas le ou les renouvellements ne peuvent tre ex cut s que dans la limite du d lai de traitement dur e de prescription r glementairement limit e hypnotiques anxiolytiques Le renouvellement de la d livrance ne peut avoir lieu qu apr s un d lai d termin r sultant de la posologie et des quantit s pr c demment d livr es Les m decins peuvent prescrire un m dicament par p riode d un mois ou trois mois contraceptifs dans la limite de 12 mois Apr s enregistrement de la d livrance de l ordonnance sur un syst me approuv manuel ou autre l ordonnance est rendue au malade 1 2 4 2 2 Les stup fiants La prescription est faite sur des ordonnances s curis es il faut indiquer en toutes lettres
23. utilis e En effet sur 602 m dicaments prescrits 404 soit 67 10 tait par voie intraveineuse suivi de la voie orale avec 17 8 m dicaments soit 29 5 La voie cutan e 9 m dicaments repr sentait 1 43 La voie sous cutan 7 m dicaments repr sentait 1 16 La voie vaginale ainsi que la voie rectale sont les moins prescrites avec 0 33 chacune 56 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO 2 6 4 4 Les m dicaments prescrits selon la DCI ou en sp cialit Sur 602 m dicaments prescrits 327 taient des sp cialit s soit 54 32 contre 275 g n riques soit 45 32 2 6 4 5 La prescription des m dicaments selon le groupe th rapeutiques Sur 100 dossiers analys s 602 m dicaments ont t s prescrits soit une moyenne de 6 08 m dicaments par dossier La prescription par dossier variait entre 1 et 15 57 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO Tableau Il Fr quence des m dicaments prescrits selon leur groupe th rapeutique n 602 Groupes th rapeutiques Effectif Pourcentage Antibiotiques 254 42 19 Antalgiques 158 26 24 Solut s 86 14 28 Anti ulcereux anti acides 19 3 15 antipaludiques 17 2 82 Anti an miques 12 1 99 AINS 9 1 49 Anticoagulants 9 1 49 Antihypertenseurs 8 1 32 Antiseptiques l 1 16 Anesth siques 6 0 99 Anxiolytiques 6 0 99 Vaccins 5 0 83 Electrolytes 4 0 66 Anticanc reux 2 0 33 Total 602 100
24. 49 2 1 2 Le service de chirurgie g n rale et digestive 50 2 2 Type et p riode d tude iii 51 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO 29 PODUIAIONIO CUO ES ane esta a ee ae 51 2 51 Crii reS A INCISION nineu A 51 2 5 SOUFCE d TONNES eeni O 51 2 4 Collecte et traitement des donn es Rs 52 2 5 Les variables tudi es 00nnnoeenesseenessseessssersssrrrssssrrsssrersssrreessrrrsssereesssreesssreessrreesseres 52 AO RESULTATS Da a e ent 53 2 6 1 Fr quence de la prescription m dicamenteuse dans le service 53 202 agde TIR SEXE En ni desert 53 2 6 3 Les principaux motifs ou indications de la prescription m dicamenteuse dans le SORVIDO ER NS td ein 53 2 6 4 Donn es th rapeutiques nes 54 IIl TROISIEME PARTIE COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS isennosnnensssnsenssreesssresssesresses 68 3 1 LES LEIMTES DE LETUDE Sn nt idee detente 69 3 2 La prescription m dicamenteuse sisi 69 29L AOC El lE SONO a er A nl ATAO 69 3 4 Les motifs ou indicationsde la prescription m dicamenteuse essseesseeessseerrerrrrssssen 70 9 9 DOnn eS Mera peugue Saerdna lite 70 XIX Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO LISTE DES TABLEAUX Tableau I R partition des patients selon le motif de prescription 53 54 Tableau Il Fr quence des m dicaments prescrit selon le groupe th rapeutique 58 T
25. FRISDS sienne iv ENSEIGNANTS PERMANENTS nn aan etant een Aa iv Prolessours MUA OS erea E E E S v Ma tres de Conf rences Agr g s inserer V USTE D S ARE AIO NS E E xviii LOTE DES TABLEAU A Rennen E E EE E AE ANE XX DEDICACE ad EA E EE iadi Erreur Signet non d fini RENE RCIE MENT nananana ra A E A EAEE E E EE A EN R xvii INTRODUCTION ET ENONCE DU PROBLEME 19 1 PREMIERE PARTIE GENERALI E S ae ee de oder 3 1 1 D finition des termes nana as caen ane dan be eo ce ue 3 1 2 Les r gles g n rales de la prescription m dicamenteuse 13 4 1 2 1 LORDONNANC MEDICALE a ea a en 5 T22 PRE CREER a a 7 1 2 3 LA CLASSIFICATION DES MEDICAMENTS n isosnnosnsosnsssesssrssressressrreseresereseressressresns 8 1 2 4 LES REGLES DE LA REDACTION DE L ORDONNANCE 13 AS OBSERVANCE nE E EEA 19 1 3 El ments de pharmacoth rapeutiques pratique esssessooeneeeneeerreresssssssoeerereeereeennsssssss 21 To LeS AO OS OR E 21 3 1 9 L association d antibiotique 29 1 4 Monographie des antibiotiques ss 31 tA t LeS DOCS A aan ee 31 1 4 3 LeS AMINOSIAeS LA A EE EAE 41 l DEUXIEME FARTE NOTRE ETUDES aa da en an 48 OBS AAE E EE E ERE EEN EEEE de 49 RER eE e Ea E e A A AA A A E AA E A E AEE E 49 T 2 Oblectifs SpPECIIGUCS nana a E ER 49 2 Mat riels et M MOUR Sa enr ed ee da dec annee re ie deco 49 PE EEE 6 SE delo Ud ee E E E E T EEE EESE 49 2 1 1 Le centre hospitalier universitaire Yalgado Ou draogo ssossssssonseessssereessssereesee
26. Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO BURKINA FASO Unit Progr s Justice Unit de Formation et de Recherche en Sciences de la Sant UFR SDS Section pharmacie Ann e Universitaire 2010 2011Th se N 12 Th se pr sent e et soutenue publiquement le 31 janvier 2011 pour l obtention du grade de docteur en pharmacie Dipl me d Etat Par OUERMI Sama N le 31 d cembre 1981 Segue foulgo Burkina Faso Directeur de th se JURY Pr Si Simon TRAORE Pr sident Pr Ag Emile BANDRE Membres Dr Moussa OUEDRAOGO Dr Maurice ZIDA Dr Edgar OUANGRE Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO LISTE DES RESPONSABLES ADMINISTRATIFS DE L UFR SDS Directeur Directeur Adjoint Coordonnateur de la section M decine Coordonnateur de la section Pharmacie Coordonnateur de la section Odontostomatologie Directeur des stages de la section M decine Directeur des stages Bobo Dioulasso Directeur des stages de la section Pharmacie Secr taire Principal Service Administratif Financier et Comptable Chef de Service Scolarit Chef de Service Biblioth que Secr taire du Directeur Secr taire du Directeur Adjoint Pr Arouna OUEDRAOGO Pr Rabiou CISSE Pr Kampadilemba OUOBA Pr Mamadou SAWADOGO Dr Dieudonn OUEDRAOGO Pr Ag Antoine P NIAMBA Pr Ag Athanase MILLOGO Pr Ag Lassana SANGARE Mr Olivier Leperson SANWIDI Mr Herv Ol
27. a posologie et les modes d administrations les contre indications absolues et relatives les mises en garde et les pr cautions d emploi les interactions m dicamenteuses donn es sur la grossesse et allaitement les effets ind sirables surdosage et des renseignements technique concernant sa liste remboursement 16 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO Ce pr requis permet au m decin de faire la bonne prescription chez la bonne personne au bon moment la bonne dose optimisant ainsi au maximum les b n fices d une prescription par rapport ces risques Donc le prescripteur doit int grer aussi sa d cision th rapeutique les niveaux de preuve scientifique les recommandations et la situation m dico psychosociale du patient en essayant syst matiquement d valuer le rapport b n fices risques Le prescripteur doit r aliser une synth se entre le choix du meilleur traitement possible dans une situation pathologique donn e en tenant compte des niveaux de preuve ainsi que des recommandations et consensus Le r f rentiel du m decin dans la prescription m dicamenteuse est l autorisation de mise sur le march AMM Tout m decin peut prescrire hors AMM mais il expose son patient des difficult s de remboursement par les organismes sociaux et s expose lui m me la justice en cas d accident th rapeutique et de plainte ventuelle La prescription doit resp
28. ableau Ill Distribution des antibiotiques prescrit selon groupe pharmacologique 59 Tableau IV Distribution des antalgiques prescrit selon la mol cule prescrite 60 Tableau V r partition des antipaludiques selon les mol cules prescrites 61 Tableau VI R partition des solut s selon la composition prescrite 61 Tableau VII R partition des antiulc reux antiacide selon les mol culesprescrites 62 Tableau VIII R partition des antian mique selon le m dicament prescrit 64 Tableau IX r sum des protocoles d antibioth rapie en fonction de la DOI da nn eee ae on ic onda 0 Tableau X R partition des patients ayant re u d antibioprophylaxie selon type de protocole CS E EE E E E LE E A E EE E E T E E A E E E E 65 Tableau XI distribution des patients selon les examens biologiques prescrits 67 XX Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO LISTE DES FIGURES Figures r partition des prescripteurs selon leur qualification 55 Figure2 r partition des patients selon le nombre de m dicaments prescrits 56 Figure 3 distribution des interactions m dicamenteuses selon leur type 66 XXI Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO LISTE DES ABREVIATIONS ACI Association Contre indiqu
29. adopt une certaine rigueur dans la conduite de cette tude la fiabilit de nos r sultats est affect e par un certain nombre de difficult s Les r sultats ont t s obtenus partir des informations disponibles sur des dossiers qui dans certains cas n ont pas toujours t exhaustifs A cela s ajoute Les donn es manquantes De plus une tude similaire concernant seulement les antibiotiques n avait t d j men e dans le service 3 2 La prescription m dicamenteuse Notre tude a port sur 100 dossiers m dicaux de patients 99 patients soit fr quence de prescription m dicamenteuse de 99 Cette forte fr quence de prescription m dicamenteuse serait imputable l urgence chirurgicale car la majorit des patients acc dent au service via cette porte d o une voie veineuse est syst matiquement prise 3 3 L ge et le sexe Dans notre tude la pr dominance masculine est frappante avec 60 6 Cette tendance est diff rente de celle trouv e par S Pradeau et all 1977 qui notait 56 de sexe masculin parmi des patients admis dans un service de chirurgie g n rale et d urgence 15 La m me tendance a t observ e au CHU YO par OUIMINGA et al 1990 qui notait 65 8 d homme contre 34 2 de femme en chirurgie en visc rale 16 Les patients g s taient majoritaires avec un ge moyen de 44 44ans avec des extr mes de 16 et 90ans La tranche d ge 60 ans et plus tait la plus repr sent e avec 19 19 de l effe
30. aide des dosages s rique En cas d intervention chirurgicale l anesth siste doit tre inform de l administration d aminosides L utilisation des aminosides en particulier la Streptomycine est contre indiqu e pendant toute la grossesse En effet des cas d atteintes cochl ovestibulaires ont t d crits chez des nouveau n s expos s in utero L utilisation des autres aminosides est fortement d conseiller tout au long de la grossesse Elle doit tre strictement limit aux pathologies 44 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO infectieuses graves et le nouveau n doit faire l objet d valuation des fonctions auditives auto mission et r nale Le passage des aminosides dans le lait maternel est document Cependant les concentrations retrouv es dans le lait sont faible voire n gligeable L allaitement est possible en cas de traitement bref quelques jours et si la fonction r nale maternelle est normale En cas de survenu de troubles digestifs chez le nourrisson candidoses intestinales diarrh es il est n cessaire d interrompre l allaitement e Effets ind sirables des aminosides La toxicit des aminosides est favoris e par des traitements de plus de 5 jours le grand ge et videmment l insuffisance r nale Lan phrotoxicit est l un des effets ind sirable connu des aminosides L accumulation dans le tube contourn proximal conduit une r duction de la fonctio
31. ance que les recommandations orales On parle parfois d adh sion ou d adh rence du malade au traitement En m decine praticienne elle est recherch e lors de la surveillance des traitements m dicamenteux et permet d expliquer certains checs th rapeutiques apparents Diff rentes m thodes d tudes permettent d appr cier l observance du traitement Nous citons gt L interrogatoire du malade gt Le compte des unit s de prise restantes gt La surveillance des prises par une tierce personne gt Le dosage des m dicaments dans les milieux biologiques plasmatique souvent gt Les examens compl mentaires de contr le gt Collaborations avec les pharmaciens d compte des unit s d livr es gt La mise en vidence d un marqueur int r t essai clinique seulement 19 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO Aucune de ces techniques n est videmment parfaite Il existe plusieurs facteurs influant sur l observance ceux li s l individu le sexe les causes psychologiques tels que la non acceptation de la pathologie sujet g s les b n fices tir s par la non gu rison int r t de l entourage ceux li s la maladie trait e longue et chronique abandon du traitement d s l am lioration et ceux en rapport avec la prescription l ordonnance avec beaucoup de m dicaments modes d administration et les effets ind sirables L am liorat
32. antibioth rapie peut venir des modalit s d administration de l antibiotique sous dosage th rapeutique du fait des doses faibles d une mauvaise valuation du poids du patient du fait d intervalles d administrations trop espac s des modifications pharmacocin tiques dues la pathologie ou aux th rapeutiques associ s modification de l h modynamique du m tabolisme interf rences m dicamenteuses d une mauvaise coop ration des globules blancs d une mauvaise compliance 3 1 9 L association d antibiotique Il est quelque fois utile voire n cessaire mais le plus souvent un antibiotique unique bien choisi suffit On ne doit pas pour d cider de telles associations nous baser sur des arguments th oriques dont la plupart sont discutables Par contre il faut savoir que les effets des diverses associations sont extr mement variables Ainsi on peut le d terminer in vitro Tant t il ny a aucun effet l association est indiff rente tant t il n y a qu un effet d addition Tout se passe comme si on avait seulement augment la dose d un des antibiotiques Ailleurs les r sultats sont moins bons que lorsque chaque substance est utilis e isolement il y a antagonisme L un des exemples les plus connus est celui de l association p nicilline chloramph nicol et assez g n ralement des bact ricides et des bact riostatiques Par contre dans certains cas l effet est augment de fa on importante sup rieure
33. armacie Hospitali re du Centre Hospitalier P diatrique Charles DE Gaulle Cher ma tre nous sommes tr s sensibles l honneur que vous nous faites en acceptant de juger ce travail Nous gardons de vous l image d un homme de science rigoureux appliqu et attach au travail bien fait Cher ma tre veuillez recevoir travers ces mots l expression de notre profonde reconnaissance XVI Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO REMERCIEMENTS 1 A mes chers ma tres et enseignants de l UFR SDS pour m avoir inculqu l art de la science pharmaceutique 2 A notre ma tre et directeur de th se le professeur Si Simon TRAORE 3 A tous mes enseignants du primaire 4 monsieur OUEDRAOGO Salif et sa famille 5 A monsieur OUEDRAOGO Aboubacar et sa famille 6 A la famille GANAME tampouy 7 A tous mes promotionnaires et amis de l UFR SDS 8 tous mes promotionnaires et amis du lyc e YADEGA 9 tous mes ma tres de stage officinal Dr Alfred SANDOUWIDI pharmacie 1200logements Dr BENAO pharmacie de l avenir Dr KADEBA CAMEG ouaga Dr Rasmata OUEDRAOGO pharmacie MARIAMA 10 tous ceux qui de pr s ou de loin m ont apport leur soutien XVII Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO Table des mati res LISTE DES RESPONSABLES ADMINISTRATIFS DE L UFR SDS isosnnosneosesesesssessressressressres iii LISTE DES ENSEIGNANTS DE LCU
34. ases est l origine de l activation des hydrolases qui lysent la bact rie Dans les bact ries Gram positif les p nicillines atteignent les transpeptidases travers la paroi de peptidoglycane d j constitu e ou en cours de constitution En revanches dans les bact ries Gram n gatif elles n atteignent ces enzymes qu apr s p n tration travers les canaux porines des membranes externes e Le m canisme de r sistance aux b talactamines Ce sont les suivants e Modification de la cible de la p nicilline PLP 32 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO e D faut de p n tration de la p nicilline dans la bact rie par diminution du nombre de canaux porines situ s dans la membrane externe des bacilles Gram n gatif qui permettent le passage des b talactamines dans l espace p ri plasmique et leur fixation aux PLP La disparition de 2 prot ines de membrane explique la r sistance de P aeriginosa certaines mol cules e La production de b talactamases e L excr tion de l antibiotique efflux notamment par des transporteurs ABC 1 4 1 3 Structure et pharmacocin tique Du point de vue structural le pont b talactame a permis de r aliser des substitutions pour am liorer le spectre et le profil pharmacocin tique Ainsi on distingue 5groupes de p nicillines selon la nature des substituant de l acide 6 aminopenicillanique e P nicillines G et V Ce sont des p nici
35. bles visuels l Autres l gt Troubles r naux Oligurie gt Troubles h patique Ict re l gt Troubles m taboliques d mes Retard de cicatrisation l gt Troubles endocriniens irr gularit s menstruelle l gt R veil des infections Tuberculose Viroses autres PrE CISO eeren NEO a Na Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO Mycoses l D 22 09 OP asa ET Autre PrOCIS OR E E ETA gt Troubles cardiovasculaires El vation de la TA l Hypotension gt Troubles divers Hypertrichose Atrophie cutan e Glaucome gt Autre PEOCISBE 2 ne a Dane cn ea este a da can 0 2e ou Dauer 6 2 Manifestations biologiques ind sirables gt Examens biologiques et para cliniques de suivi Glyc mie lonogramme sanguin Cr atinine I NFS l Transaminases Triglyc rides l Cholest rol l Radiographie l 7 Evaluation de l ad quation du traitement avec le cas du malade 7 1 Le ou les m dicaments prescrits ont une indication dans la pathologie trait e oui non 7 2 Les posologies sont elles suffisantes oui non Sinon commentez 7 3 La dur e du ou des traitements sont elles pr cis e s oui non ISi oui est elle suffisante pour le traitement oui non l 7 4 Ya t il une interaction et ou incompatibilit entre les mol cules oui non Si oui quelles types d incompatibilit s et oui Prescription m
36. braham Waksman d couvrit avec Schartz et Bugie la streptomycine partir d un Streptomyces Ils l utilis rent contre la tuberculose En 1947 les polymyxines ou aerosporines furent isol es d une bact rie du genre Bacillus sppar deux groupes de chercheur En 1948 deux antibiotiques importants spectre large furent isol s du genre Streptomyces Le chloramph nicol par Ehrlich tait le premier antibiotique actif contre la fi vre typhoide et la chlorot tracycline ou aur omycine par Duggar qui fut suivie en 1949 de l oxyt tracycline En 1950 la colistine fut isol e L rythromycine et la vancomycine furent d couvertes en 1956 la Kanamycine en 1957 La gentamycine fut isol e en 1963 partir d un champignon du genre Microsporum la lincomycine en 1967 fut galement extraite du genre Streptomyces 1 3 1 3 Classification Les antibiotiques sont class s selon leur structure de base leur m canisme d action leur spectre d activit et leurs propri t s pharmacologiques Les antibiotiques ayant une structure chimique identique leur conf rant un m me m canisme d action antibact rienne se classent dans la m me famille Il existe onze grandes familles d antibiotiques auxquelles il faut ajouter diverses 22 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO mol cules isol es activit s antibact riennes Plusieurs familles d antibiotiques peuvent avoir un m me mode d action C est a
37. bstances v n neuses r sulte automatiquement celui des m dicaments qui les contiennent Il existe donc deux listes pour les m dicaments liste et liste Il Les m dicaments de la liste dits anciennement toxiques ont une toxicit intrins que forte Ils peuvent provoquer des effets toxiques ou ind sirables graves doses d pendant Leur administration demande une surveillance m dicale et Ils peuvent pr senter des risques s rieux d interaction avec d autres m dicaments couramment associ s Les m dicaments de la liste Il dits anciennement dangereux ont une toxicit intrins que plus faible Leur administration peut s accompagner d une surveillance m dicale moins troite Les risques d effets toxiques ou ind sirables graves et les risques d interaction sont plus faibles Pour les pr parations magistrales les m dicaments officinaux ou hospitaliers la pr sence d une substance list e entra ne obligatoirement le classement en liste ou Il et l application de la r glementation aff rente En ce qui concerne les sp cialit s qui contiennent souvent des mol cules originales non r pertori es le classement est fait au moment de la d livrance de l autorisation de mise sur le march AMM Toutefois les doses unitaires faibles ou les petits conditionnements peuvent tre exempt s de cette inscription et des cons quences qui en d coulent comme l obligation de prescription L utilisation des substances v n neuses
38. camenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO e _ Antibiotiques inhibiteurs des acides nucl iques Quinolones Nitroimidazol s Metronidazole Rifampicine Nitrofuranes Sulfamides Diamino pyrimidines 1 3 1 4 Indication de l antibioth rapie L antibioth rapie a ind niablement transform le pronostic des pathologies en chirurgie visc rale Cependant il convient d en conna tre l utilisation optimale pour obtenir le maximum d effet En rentrant dans ces d tails on se chargera de pr ciser les r gles pratiques d utilisation des antibiotiques R gles pratiques d utilisation des antibiotiques Les indications pr cises de l utilisation des antibiotiques dans les infections sont difficiles d finir Nous pouvons toute fois essayer de les sch matiser e Indications titre pr ventif Le traitement n est jamais prescrit de fa on syst matique La prescription d antibiotique titre pr ventif dite de principe n est autoris e que lorsqu il ya des raisons valables de craindre une contamination ant c dent septique fracture ouverte intervention chirurgicale faute d asepsie etc Dans ces cas la couverture antibiotique sera massive et large spectre associant en r gle g n rale une B Lactamines ordinaire ou semi synth tique et un aminoside Ce traitement sera interrompu d s que les risques d infection paraissent cart s e Indications titre curatif Les antibiotiques peuven
39. ce 1 1 4 2 Les c phalosporines 15 c t des p names les b talactamines comprennent les c ph mes c phalosporines ainsi que les monobactames et les carbap n mes Quatre g n rations de c phalosporines peuvent tre distingu es selon leur spectre d activit L mergence de r sistances aux c phalosporines de 3 g n rations pose actuellement un probl me en milieu hospitalier 1 4 2 1 Groupe pharmacologique Tout comme les p nicillines les c phalosporines sont des b talactamines inhibitrices de la synth se de peptidoglycane de la paroi bact rienne 1 4 2 2 Mode d action et propri t s pharmacologiques Tout comme les p nicillines les c phalosporines exercent leur effet antibiotique sur les germes poss dant une paroi riche en peptidoglycane en se liant au niveau des prot ines prot olipidiques PLP Elles sont sans effets sur des bact ries d pourvues de paroi comme les mycoplasmes Du fait de leur Structure chimique les c phalosporines inhibent les transpeptidasesextra cytoplasmiques condition qu elles entrent en contact avec elle Les carbap n mes pr sentent une p n tration plus importante et plus rapide porines particuli res Leur cible principale est PLP2 L affinit des monobactames est plus importante pour la PLP3 1 4 2 3 Structure et pharmacocin tique La structure chimique de base des c phalosporines est constitu e d un noyau b talactame et d un noyau dihydrothiazine ou acide
40. crit sur une liste dite des substances v n neuses ll existe actuellement des listes anciennement appel es des tableaux chaque liste correspond une r glementation minutieuse et stricte concernant la pr sentation la prescription et les conditions de circulation et de d tention de ces produits On distingue ainsi des m dicaments prescription obligatoire et des m dicaments prescription restreinte 1 2 3 1 Les m dicaments prescription obligatoire La d livrance d un m dicament prescription obligatoire demande la pr sentation d une ordonnance crite tablie par un professionnel de sant 8 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO Les r gles de prescription varient selon les cat gories Il en existe trois cat gories et quatre listes 1 2 3 1 1 Les m dicaments list s Cette premi re cat gorie concerne les m dicaments qui contiennent une ou plusieurs substances v n neuses Les substances v n neuses sont des substances dangereuses relevant de types divers toxique nocif corrosif irritant canc rog ne t ratog ne mutag ne Ce concept est tr s g n ral il concerne toutes les substances naturelles ou chimiques Les substances v n neuses sont r glementairement inscrites sur une liste Il existe deux listes liste et liste Il La liste comprend les substances pr sentant les risques les plus lev s Du classement des su
41. ctif total Ce constat des sujets g en chirurgie g n rale est fait par S Pradeau et all 1997 15 qui trouvait un ge moyen de 47 ans Cette pr dominance de sujet g se justifierait par le facteur de risque que l ge pourrait constituer pour la majorit des pathologies chirurgicale digestives 69 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO 3 4 Les motifs ou indications de la prescription m dicamenteuse Dans notre tude les pathologies pr dominantes taient les p ritonites aigues g n ralis es avec 27 27 des patients suivi des hernies avec 13 13 des patients les cancers avec 11 11 des patients les appendicites avec 10 10 des patients et enfin les OIA et les traumatismes divers avec respectivement 7 07 et 5 05 Nos r sultats sont diff rents de ceux de OUIMINGA et ali 15 1990 qui notait une nette pr dominance des hernies avec 44 9 suivi des appendicites avec 18 4 et enfin les p ritonites et les OIA avec respectivement 9 6 et 5 9 des cas Cette r gression des cas de hernies et d appendicites de 1990 2007 ce justifierais par l augmentation de la possibilit de leurs prises en charge la p riph rie par les CHR et CMA 3 5 Donn es th rapeutiques Les prescripteurs La majorit des prescriptions de notre tude ont t faites par des m decins chirurgiens 86 6 La part des CES de chirurgie tait de 9 3 La part des tudiants de 7 ann e de m deci
42. d duire pour les glycopeptides Elles doivent tre augment es dans certains cas Ainsi la sensibilit r duite un germe peut justifier elle seule l augmentation des posologies exemple pour les pneumocoques ils existent des souches de moindre sensibilit la p nicilline G d o la n cessit des doses lev es initiales dans l attente des renseignements bact riologiques pr cis La posologie est donc la r sultante de la prise en compte de plusieurs facteurs sensibilit du genre pharmacocin tique de l antibiotique nature du site infectieux antibiotique associ synergie 27 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO 1 3 1 8 Surveillance et volution de l antibioth rapie Elle d pend e De l efficacit clinique et bact riologique La gu rison d un processus infectieux se d finit comme l absence de rechute l arr t du traitement En effet il n existe gu re d autres crit res de certitude de gu rison que le recul dans le temps Du point de vue clinique c est la disparition de signes cliniques et partiellement l apyrexie qui sont retenus Du point de vue bact riologique l radication du germe pathog ne initial sans mise en vidence de nouvelles bact ries permet de parler de succ s bact riologique D autres signes biologiques peuvent entrer en jeu normalisation de la vitesse de s dimentation et de la formule globulaire e Des effe
43. d soxystreptamine dans les autres structures aminosides Pharmacocin tique Les aminosides sont ionis s dans les milieux biologiques sous forme de poly cations et ne sont donc pas r sorber par le tube digestif C est la raison pour laquelle ils sont administr s par voie parent rale lorsqu un effet syst mique est recherch Les aminosides diffusent mal dans l organisme notamment dans le liquide c phalorachidien Leur diffusion est essentiellement extracellulaire de fortes concentrations sont retrouv es dans le rein l endolymphe et la p rilymphe de l oreille interne ce qui explique leur toxicit r nale et cochl aire L excr tion presque exclusivement urinaire explique leur remarquable action dans les py lon phrites et leur accumulation en cas d insuffisance r nale 1 4 3 4 Ulilisation th rapeutique e Spectre Les aminosides sont des antibiotiques bact ricides concentration d pendant effet post antibiotique marqu A l exception de la streptomycine r serv e latuberculose les aminosides sont tous actifs sur les bacilles Gram a robies tels Escherichia coli Proteus Klebsiella pneumoniae et le bacille pyocyanique et sur certaines gram tels que le staphylocoque mais ce dernier devient r sistant sauf peut tre l amikacine Ils sont peu ou pas actifs sur les germes ana robies L amikacine a galement un effet antituberculeux e Indication 43 Prescription m dicamenteuse au service de chirurg
44. des sont de plus en plus fr quentes C est pourquoi ils doivent tre r serv s aux infections potentiellement graves essentiellement urinaires et abdominales 1 4 3 1 Groupe pharmacologique Les aminosides sont des antibiotiques inhibiteurs de la synth se prot ique 41 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO 1 4 3 2 Mode d action et propri t s pharmacologique Apr s la fixation sur des sites charg s n gativement sur la paroi bact rienne laminoside p n tredans la bact rie par un m canisme de transport actif impliquant deux tapes La paroi des Gram par les porines et ou bicouche lipidique qu ils d sorganisent L alt ration de la paroi bact rienne par des antibiotiques agissant sur la synth se celle ci comme les b talactamines facilite la p n tration des aminosides A travers la membrane cytoplasmique par transport actif d pendant du gradient lectrochimique et requ rant la pr sence d oxyg ne Les bact ries ana robies sont donc exclues d embl e du spectre des aminosides Dans le cytoplasme bact rien l aminoside se fixe au site A De d codage de l ARN16S constituant de la sous unit 30S principalement et accessoirement de la sous unit 50S des ribosomes La liaison de l antibiotique perturbe la synth se prot ique par un m canisme complexe incluant L inhibition de l tape de l longation en emp chant le transfert du peptidyl ARNt dep
45. diff rents types d antibioprophylaxie chirurgicale pratiqu dans le service 87 5 des patients ont re u d antibioprophylaxie chirurgicale Il n existe pas de protocole d antibioprophylaxie bien tablie Tableau X R partition des patients ayant re u d antibioprophylaxie selon type de protocole utilis n 80 Protocole d antibioprophylaxie Effectif Pourcentage Metronidazole injectable 500mgx3 jrtceftriaxone 43 53 75 injectable 2g jr pendant 2jours Ceftriaxone injectable 2g jr pendant 2jours 23 28 75 Ampicilline injectable 2gx2 jr pendant 2jours 4 5 Ceftriaxone injectable 2g jr Metronidazole 4 5 injectable 500mgx3 jr gentamycine injectable 160mg jr Dur e du traitement 2jours Metronidazole injectable 500mgx3 jr pendant 3 OS 2jours Ambpicilline injectable 2gx2 jrtmetronidazole 2 2 50 injectable 500mgx3 jr Dur e du traitement 2jours Metronidazole injectable 500mgx3 jrtamoxicilline 1 1 25 acide clavulanique en raison de 1g d amoxicilline X2 jr dur e du traitement 2jours Total 80 100 2 6 4 9 Ad quation des prescriptions avec le probl me du patient Soixante dix neuf dossiers soit 79 taient en ad quation avec le probl me du patient contre seulement 21dossiers soit 21 qui taient en inad quation avec le probl me du patient Les inad quations taient r parties en 10 65 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO d interactions m dicament
46. dique du prescripteur qui doit la signer 1 2 1 L ORDONNANCE MEDICALE L ordonnance est un document m dico l gal dat et sign par un prescripteur autoris permettant au malade de conna tre son traitement et au pharmacien de le lui d livrer L ordonnance est facultative pour un m dicament non class et obligatoire pour un m dicament class Elle est obligatoire pour obtenir le remboursement ventuel par l assurance maladie Les destinataires de l ordonnance sont le malade le pharmacien les organismes de couverture sociale L ordonnance doit obligatoirement tre tablie apr s linterrogatoire et l examen clinique consciencieux du malade y compris pour un renouvellement C est un document individuel l usage d ordonnances pr par es d avance est interdit il faut se souvenir qu il peut y avoir une contre indication tout fait inattendue un produit prescrit syst matiquement et qu un instant de r flexion ou une question pos e aurait vit l accident Elle doit tre expliqu e et comment e au malade ou le cas ch ant son entourage am liorant ainsi l observance ceci fait partie de l acte m dical Une ordonnance doit tre lisible au mieux tap e car elle est faite pour tre lue et comprise par le malade et pour viter d ventuelles erreurs peut tre mortelles au moment de la d livrance des m dicaments par un pharmacien Elle doit comporter Identification du prescripteur nom adresse
47. doit toujours se rappeler que cette prescription engage sa responsabilit morale professionnelle et juridique 1 3 El ments de pharmacoth rapeutiques pratique 1 3 1 Les antibiotiques 17 1 3 1 1 D finitions Pendant longtemps on a appel antibiotique toute substance d origine naturelle pouvant inhiber la croissance ou d truire des micro organismes Cette d finition est aujourd hui trop restrictive et doit tre abandonn e car les mol cules obtenues par synth se ou par modification chimique d une mol cule naturelle peuvent tre dou es des m mes propri t s Un antibiotique est actuellement d fini comme toute substance d origine biologique ou synth tique agissant sp cifiquement sur une tape essentielle du m tabolisme des bact ries agent antibact rien ou des champignons et pouvant tre administr l organisme Les antiseptiques la diff rence des antibiotiques ont une action le plus souvent brutale et non sp cifique lls sont trop toxiques pour tre administr s l homme par voie g n rale Quelle que soit l origine de l antibiotique il doit avoir les propri t s suivantes e une action antibact rienne e une toxicit s lective e une activit en milieu organique e une possibilit r sorption et de diffusion dans l organisme 1 3 1 2 Rappel sur les antibiotiques Les premi res recherches orient es vers la d couverte des m dicaments antibact riens ont t men es dans deux directions la vo
48. donnances bizones sont fournies par les caisses d assurance maladie Cette ordonnance sp ciale comporte une partie haute o sont inscrits les m dicaments en relation avec cette ALDrembours s 100 et une partie basse o sont inscrits les autres qui sont rembours s selon les taux normaux Alors que les m dicaments d exception sont prescrits sur une ordonnance pour m dicament d exception Cette ordonnance sp ciale comporte l engagement du praticien respecter la fiched information concernant ce produit et elle est obligatoire pour le remboursement de ces produits C est une ordonnance 4 volets Le volet 1 est conserv par l assur les volets 2 et 3 sont joints par l assur la feuille de soins en vue du remboursement par l Assurance Maladie et le volet 4 est conserv par le pharmacien 1 2 2 PRESCRIPTEURS Sont autoris s prescrire des m dicaments les m decins quel que soit leur statut du moment qu ils sont dipl m s et limitativement certains autres professionnels de sant sage femme chirurgien dentiste Les m decins jouissent d une libert de prescription en principe totale lorsqu elle s exerce dans l int r t de leurs patients Il existe en fait des limites cette libert les comp tences du m decin les connaissances m dicales du moment le classement des m dicaments en m dicaments prescription restreinte Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digesti
49. e Sanguine OMS Organisation Mondiale de la Sant PAG P ritonite Aigue G n ralis e PLP Prot ines Liants aux P nicillines OIA Occlusion Intestinale Aigue ORL Oto Rhino Laryngologie SAT S rum Antit tanique UI Unit Internationale UO Universit d Ouagadougou UFR SDS Unit de Formation et de Recherche en Science de la Sant VAT Vaccin Antit tanique xxiii Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO INTRODUCTION ET ENONCE DU PROBLEME 23 A l instar des autres pays en d veloppement le Burkina Faso est confront au probl me de la prise en charge des pathologies chirurgicales En effet il s agit des pathologies dont la prise en charge exige un plateau technique lev Ce plateau technique n est pas toujours disponible la p riph rie Cet tat de fait implique une centralisation plus ou moins compl te de la prise en charge Au Burkina Faso ces pathologies sont majoritairement prises en charge au CHU YO et au CHU SS de Bobo Dioulasso et pour certains cas dans les CHR C est pourquoi il est indispensable de veiller la qualit de la prise en charge chirurgicale et m dicamenteuse dans ces services centralis s La prise en charge d une pathologie chirurgicale int gre deux types de traitement indispensable la gu rison du patient savoir le traitement chirurgical et le traitement m dicamenteux Bien que ces deux types de traitement soient interd
50. ecter les recommandations m dicales opposables et tenir compte du service m dical rendu SMR c est dire l int r t du nouveau m dicament dans la strat gie th rapeutique face aux m dicaments du march Enfin la prescription ne peut tre r alis e sans tenir compte des effets ind sirables potentiels et de la n cessit chaque fois d valuer le rapport b n fices risques l accord du patient qui doit tre inform de l int r t du traitement mais aussi des risques L information et l adh sion du patient sont galement des facteurs importants d observance th rapeutique la prise en compte du contexte socio conomique dans lequel vit le patient et de sa situation psychologique la prise en compte des informations m dicales concernant le malade ant c dents ge une attention particuli re est n cessaire pour les prescriptions chez les enfants et les sujets g s surtout les posologies l existence d une insuffisance r nale ou h patique grossesse Les polypathologies et la polym dication n cessitent une adaptation de la 17 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO prescription et doivent tre pris en compte dans l valuation du rapport b n fices risques Le m decin devra limiter ses prescriptions et ses actes ce qui est n cessaire la qualit s curit et efficacit des soins Prescrire l essentiel et le minimum de m d
51. ence de protocoles crits dans le service Cependant les praticiens du service ont standardis certains sch mas th rapeutiques pour la prise en charges de certaines pathologies telles que les p ritonites l abc s du foie les infections cutan es les suppurations et l ulc re gastroduod nal Les traitements qui ont t observ s dans les dossiers diff raient de ces sch mas Il a t not 21 d inad quation de prescription avec le probl me du patient dont 10 d interactions m dicamenteuses et 11 de contre indications en rapport avec le terrain du patient 81 88 de ces contre indications taient relatives La NFS la glyc mie et la Cr atinin mie ont t les examens biologiques les plus prescrites avec respectivement 30 03 28 5 et 27 83 Auteur Sama OUERMI s c UFR SDS 03BP 7021ouagadougou E mail ouermisama yahoo fr Mots cl prescriptions m dicaments chirurgie g n rale antibiotiques
52. es La sp cialit est un m dicament pr par l avance pr sent sous un conditionnement particulier et caract ris par une d nomination sp ciale 5 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO Equivalent th rapeutique Pour les besoins de l tude nous avons consid r comme quivalent th rapeutique un m dicament moins co teux que la sp cialit initialement prescrite de principe actif diff rent appartenant la m me classe th rapeutique et ayant les m mes indications 5 Ordonnance m dicale c est un document m dico l gal crit dat et sign par le m decin destin un malade ou une personne de son entourage qui r sume les prescriptions r sultant de l examen clinique et de l interpr tation des examens biologiques Ces prescriptions sont d ordre di t tique hygi nique physioth rapique m dicamenteux La dose des m dicaments et leur voie d administration les quantit s d livrer et la dur e du traitement doivent tre indiqu es L ordonnance est la propri t priv e du malade 5 La dispensation des m dicaments La dispensation des m dicaments est un acte th rapeutique qui ne saurait tre confondu avec une simple distribution Elle engage la responsabilit professionnelle et la comp tence du dispensateur pharmacien et met en uvre ses connaissances quil doit r guli rement r actualiser 5 La dispensation d un m dicament a de
53. est r dig e apr s examen du malade sur une ordonnance simple et indiquelisiblement 1 Le nom la qualit et le cas ch ant la qualification le titre ou la sp cialit du prescripteur son identifiant lorsqu il existe son adresse sa signature la date laquelle l ordonnance a t r dig e et pour les m dicaments prescription hospitali re ou pour les m dicaments prescription initiale hospitali re le nom de l tablissement ou du service de sant 2 La d nomination du m dicament ou du produit prescrit ou le principe actif du m dicament d sign par sa d nomination commune la posologie et le mode d emploi et s il s agit d une pr paration la formule d taill e 3 La dur e de traitement ou le nombre d unit s de conditionnement si prescription en nom commerciale et le cas ch ant le nombre de renouvellements de la prescription 4 Pour un m dicament class dans la cat gorie des m dicaments prescription initiale hospitali re la date laquelle un nouveau diagnostic est effectu lorsque l autorisation de mise sur le march ou l autorisation temporaire d utilisation le pr voit Le prescripteur appose sa signature imm diatement sous la derni re ligne de la prescription ou rend inutilisable l espace laiss libre entre cette derni re ligne et sa signature par tout moyen appropri Une prescription de m dicaments relevant des listes et II ne peut tre faite pour une dur e de traitement
54. euses et 11 de contre indications en rapport avec le terrain du patient Les contre indications en rapport avec le terrain taient r parties en 81 81 de CIR et 18 18 de CIA Il a t not n anmoins un cart important entre les protocoles et la pratique d antibioth rapie rencontr e dans les dossiers des malades ACI 10 AD 30 ANPE 60 Figure 3 distribution des interactions m dicamenteuses selon leur type 2 6 3 9 Les examens biologiques 86 des 100 dossiers analys s avaient b n fici d examen biologique soit 86 des patients Parmi ces examens biologiques laNFS la glyc mie et la Cr atinin mie taient les examens les plus couramment prescrits La distribution des patients selon les examens biologiques prescrits a t illustr e dans le tableau 66 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO Tableau XVI Distribution des patients selon les examens biologiques prescrits n 269 Examen biologique Effectif Pourcentage NFS 82 30 03 Cr atinine 16 27 83 Glyc mie 18 28 5 lonogramme 25 9 15 Transaminase 8 2 93 Triglyc ride 2 0 73 Cholest rol 2 0 73 Total 269 100 67 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO IIl TROISIEME PARTIE COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS 68 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO 3 1 LES LIMITES DE L ETUDE Bien que nous ayons
55. eut tre l origine d effets ind sirables Ils sont souvent utilis s en autom dication c est dire pris par le malade de sa propre initiative ou celle de son entourage C est ainsi qu on diff rencie les m dicaments conseils par le pharmacien et des m dicaments du grand public promotion assur e dans les m dias vente sur surface libre Ces m dicaments couvrent les classes pharmaco th rapeutiques suivantes affections des voies respiratoires antalgie affections du tractus digestif affections cutan es vitamines et min raux 1 2 4 LES REGLES DE LA REDACTION DE L ORDONNANCE 1 2 4 1 Les r gles g n rales L ordonnance est facultative pour un m dicament non class et obligatoire pour un m dicament class Dans le premier cas sa forme est totalement libre puisqu il peut ne pas y en avoir Toutefois si le m dicament est remboursable elle devra mentionner pour tre prise en compte par l assurance maladie les noms adresse et qualit du prescripteur le nom et pr nom du malade ainsi que la d nomination forme posologie et quantit du m dicament Si le produit est class elle doit tre tablie selon des r gles de r daction qui tiennent compte de ce classement 13 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO 1 2 4 2 Les r gles en fonction de la classification 1 2 4 2 1 Les listes I et Il La prescriptiondes m dicaments relevant des listes et Il
56. fet ind sirable particulier est connu EX NFS et clozapine La surveillance peut tre galement faite l aide d un dosage du m dicament ce qui nous permettra de v rifier que la posologie est bonne et de l adapter ventuellement si n cessaire et de Contr ler l observance du traitement EX lithium digoxine certains anti pileptiques 18 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO Selon la surveillance on jugera Si le traitement est efficace le probl me est de quand et comment arr ter le traitement Un arr t trop pr coce parfois un arr t trop brutal expose un rebond ou une rechute mais prolonger inutilement le traitement expose des effets ind sirables et est co teux gt Si le traitement est inefficace sa modification changement de posologie ou de produit doit tre envisag e mais avant se demander si le traitement est bien suivi posologie insuffisante terrain interaction alimentaire ou m dicamenteuse S il survient un v nement nocif est il d la maladie au m dicament est il fortuit En termes pharmacologiques est il imputable au m dicament En tout tat de cause quelle attitude avoir vis vis du traitement maintenir modifier supprimer remplacer 1 2 5 L OBSERVANCE L observance m dicamenteuse concerne la fa on dont le malade suit le traitement Cette d finition inclut tant le contenu crit de l ordonn
57. gadoOuedraogo M decine d Afrique Noire 1993 40 2 5p 17 SANOGO A A 2004 Evaluation de la prescription de la triple association amoxicilline gentamycine Metronidazole dans les fractures ouvertes A propos de 44 cas collig s dans le service de chirurgie orthop dique et traumatologique de l h pital Gabriel Tour Th se pharm Univ Bamako 50p 18 S bastien FAURE 2008 Les p nicillines Actualit s pharmaceutiques vol 2008 n 476 p43 46 19 S bastien FAURE 2008 Les macrolides et apparent s Actualit s pharmaceutiques vol 2008 n 478 p51 56 20 S bastien FAURE 2008 Les quinolones et fluoroquinolones Actualit s pharmaceutiques vol 2008 n 480 p49 53 21 S bastien FAURE 2009Les aminosides Actualit s pharmaceutiques vol 2009 n 482 p51 55 22 S bastien FAURE 2008 Les t tracyclines Actualit s pharmaceutiques vol 2008 n 479 p41 44 78 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO 23 Suzanne GAUBERT 2006 Affections li es aux m dicaments latrog n se m dicamenteuse Ev nements ind sirables effets ind sirables ou erreur m dicamenteuse 24 S AntoniniRevaz A Morabia C Goehring H Stalder 1999 Evaluation de la prescription m dicamenteuse de la policlinique de m decine de Gen ve en 19971 Schweiz Med Wochenschr 129 1935 7 3p 25 S Gindre M Carles N Aknouch P Jambou P Dellamonica M Raucoules Aim D Grimaud Antibioprop
58. gies digestives Insuffisance h patique R action allergique l Grossesse oui non Si oui nombre de mois l Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO Contraception oui non si oui quelle m thode Allaitement oui non Autre POSE eona A E E E Aucun Alcool Quantit litre jour Dur e en ann es l 3 Clinique 3 1 sympt mes ayant motiv la demande de SOS a E E a AR Lo L Ce La Le ESA reten LE PE a r aaa 4 Modalit th rapeutiques 4 1 Mode de prise en charge hospitalisation Ambulatoire 4 4 Qualification du prescripteur M decin sp cialiste G n raliste Etudiant Infirmier 4 5 Caract ristiques du traitement 4 5 1 Traitements chronique s associ s et indication s MEDICAMENTS TRAITEMENT INDICATION Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO Autres l Prec ISET onnan AA ns Di deco 4 5 2 M dicaments prescrits MEDICAMEN SCHEMA THERAPEUTIQUE TS D signations Mode modalit posolog Nombre Intervall Groupe Nom s i de prise e ou pharmaco commerciale d administrati horaire th rapeutique et ou forme de prise dosage pr sentation 4 5 3 Autres m dicaments traditionnel oui non Si oui Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO 5 Su
59. hinoise d partement de pharmacie hospitali re 49 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO Le d partement de chirurgie comprend entre autre les services suivants le service de traumatologie et d orthop die le service de chirurgie g n rale et digestive le service r animation polyvalente le service d oto rhino laryngologie ORL le service d odontostomatologie le service de neurochirurgie les services d urgences chirurgicales traumatologiques et visc rales Le CHU YO sert de cadre de formation au personnel param dical de l ENSP aux tudiants en m decine et en pharmacie et techniciens sup rieurs de sant de l Universit de Ouagadougou UO 2 1 2 Le service de chirurgie g n rale et digestive Il est situ au c t Est de l enceinte du CHU YO et comprend trois grandes unit s une unit des urgences une unit de bloc op ratoire et unit d hospitalisation gt L unit des urgences est constitu e d un bloc op ratoire comprenant deux salles d op ration une salle d accueil comportant quatre tables d examens et une salle de mise en observation comprenant au total douze lits elle re oit les patients entrant et les post op r s r cents gt L unit du bloc op ratoire comprend deux salles d op ration et une salle de st rilisation Elle constitue le local ou s effectue le programme op ratoire r gl L unit d hospitalisation a une capac
60. hylaxie chirurgicale valuation de l application des recommandations et validation des kits d antibioprophylaxie Annfar 23 2004 116 123 26 Th saurus des interactions m dicamenteuses AFFSAPS d cembre 2008 27 V Sophie B Sandra L Agnes P Emmanuel C Bruno Validation pharmaceutiques des prescriptions hospitali res intervention et analyse sur cinq ans Presse M d 2008 34 990 6 79 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO FICHE DE COLLECTE DES DONNEES 1 Caract ristiques sociod mographique 1 1 Identit 1 2 sexe M F7 1 3 ge 7 1 4 nationalit Burkinab Autre DCS OR dede be RES 1 5 Niveau d ducation Alphab tis Primaire secondaire Sup rieur Aucun 1 6 Activit professionnelle employ salari Commer ant lAgriculteur leveur l El ve Etudiant Femme au foyer Secteur informelle Retrait Sou employ l 1 7 Religion musulman Catholique Protestant Il Animiste URSS ne ee T D Le D Un ec Les 1 8 statut matrimonial actuel mari C libataire Veuf Ve Divorc S par Autre A AT OL CS PE ES SE NE NE SO EE 1 9 provenance ouaga Autre OCR ne AS D Ra 2 Renseignement m dicaux 2 1 mode de vie Tabac 7 Dur e Alcoo l Dur e l 2 2 Terrain diab te HTA IRC ARA Ulc re gastrique Duod nale l Buccale H morra
61. i que les concentrations r siduelles doivent tre dos tant que le plateau technique le permet Pour le contr le biologique de l efficacit du traitement des antibiogrammes peuvent tre r alis s 47 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO Il DEUXIEME PARTIE NOTRE ETUDE 48 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO 1 Objectifs 1 1 Objectifg n ral Etudier la prescription des m dicaments dans le service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO 1 2 Objectifs sp cifiques D crire les m dicaments couramment prescrits dans le service D crire les indications de la prescription des m dicaments dans le service Identifier les protocoles utilis s dans le service Evaluer l ad quation des prescriptions avec le probl me du patient 2 Mat riels et m thode 2 1 Cadre de l tude Le service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO nous a servi de cadre d tude 2 1 1 Le centre hospitalier universitaire Yalgado Ou draogo Le CHU YO constitue avec le CHU CDG et le CHU SS les trois h pitaux de r f rence du Burkina Faso Il est dot de d partement de chirurgie et des sp cialit s chirurgicales d partement de m decine et sp cialit s m dicales d partement de gyn cologie et d obst trique service de radiologie laboratoires service de kin sith rapie unit de m decine c
62. icaments risque des effets ind sirables et les interactions m dicamenteuses Bien expliquer l ordonnance pour une bonne observance la prise en compte des r glementations qui limitent ou orientent la prescription la d livrance et la prise en charge du remboursement Au total la prescription est un temps important qui n cessite un moment de r flexion 1 2 4 3 La surveillance du traitement Les traitements par un m dicament doivent tre surveill s par le m decin avec l aide active du malade et ou de son entourage d ment inform s La surveillance porte sur l efficacit du traitement et sur sa tol rance pr venir et ou d pister d ventuels effets ind sirables Pour assurer cette surveillance on peut se baser sur une surveillance standard elle porte sur ce que dit le malade interrogatoire sur ce qu il montre l examen clinique et parfois sur des examens compl mentaires non sp cifiques comme on peut avoir recours une surveillance sp cifique soit clinique sp cifique qui repose sur l interrogatoire et l examen clinique orient s vers la recherche d un signe particulier par exemple la tension art rielle pour les antihypertenseurs le rythme cardiaque pour les B bloquants le r flexe achill en pour la thyroxine ou les antithyroidiens de synth se etc ou surveillance biologique sp cifique qui s int resse l efficacit EX glyc mie et antidiab tiques ou bien la tol rance la recherche d un ef
63. ie chimique et la voie biologique La voie chimique qui a consist trouver par voie de synth se chimique des antiseptiques toxicit s lective na pas connu de grands succ s La voie biologique a t pratiquement le point de d part de l re des antibiotiques Elle a consist d couvrir des produits utilisables parmi les 21 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO substances antimicrobiennes produites par les micro organismes Pasteur et Joubert constat rent en 1887 un antagonisme entre le bacille du charbon et d autres bact ries Pasteur mit l id e quil serait possible d obtenir des m dicaments antimicrobiens partir de cet antagonisme Ils furent suivis par d autres tels que Dachynes qui aboutit aux m mes conclusions la m me ann e Mais l re v ritable des antibiotiques ne s ouvrit qu avec la d couverte de la p nicilline par Alexandre FLEMING en 1929 C est en 1940 qu une quipe de chercheurs d Oxford Foley Chain et Meatley r ussit obtenir une p nicilline concentr e partiellement purifi e et stable Elle fut employ e pour traiter des septic mies staphylocoques et la m ningite intrarachidienne Apr s le succ s de la p nicilline plusieurs antibiotiques furent successivement d couverts C est ainsi qu en 1939 Dubos extrait la tyrothricine partir du Bacillus sp Mais elle tait trop toxique pour tre utilis e par voie g n rale En 1944 Selman A
64. ie g n rale et digestive du CHU YO A NOS MAITRES ET JUGES A notre ma tre et pr sident de jury Le professeur Emile BANDRE Ma tre de conf rences agr g en chirurgie p diatrique l UFR SDS Ancien interne des h pitaux du Burkina Cher ma tre vous nous faites un grand honneur en acceptant de pr sider le jury de ce travail malgr vos multiples occupations Votre carrure d homme de Science consciencieux et vos qualit s in galables servent de boussole pour nous Merci pour tout ce que vous faites pour tout le peuple burkinab Profondes gratitudes XII Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO A notre ma tre et juge directeur de th se Le professeur Si Simon TRAORE Professeur titulaire de Chirurgie G n rale l UFR SDS Chef de service de la Chirurgie G n rale et Digestive du CHU YO Cher ma tre nous sommes tr s sensibles l honneur que vous nous faites en acceptant de diriger cette th se Malgr vos responsabilit s et vos multiples occupations vous nous avez accord le temps et l attention pour la r alisation de ce travail Votre disponibilit votre modestie votre attachement au travail bien fait et votre humanisme sont autant de qualit s qui ont facilit la r alisation de ce travail Nous vous en sommes infiniment reconnaissants Cher ma tre les mots ne suffisent pas pour vous t moigner toute notre reconnaissance et notre estime Veu
65. ie g n rale et digestive du CHU YO Les aminosides sont des antibiotiques bact ridies utilisables en premi re intention par voie parent rale dans les infections s v res Gram a robies Les infections r nales et des voies urinaires sont une bonne indication du fait des fortes concentrations urinaires observ es Les aminosides sont des antibiotiques pr cieux dans les infections communautaires et nosocomiales En milieu hospitalier les aminosides sont toujours utilis s en association pour des infections document es infections urinaires broncho pulmonaires et urog nitales graves Septic mies notamment Gram endocardites syndrome m ning infections postop ratoire chirurgie abdominale et pelvienne br lures importantes tuberculose En ville leur utilisation est plus faible infections urinaires graves et hautes py lon phrites choc septique d contamination du tube digestif p ritonite Utilisation en topique aussi contre la mucoviscidose il est directement envoy au niveau des bronches pneumopathies r cidivantes des immunod prim s sid ens bronchite chronique e Contre indication Les aminosides sont contre indiqu s en cas allergie aux aminosides et de myasth nie La surveillance doit tre renforc e chez des sujets pr sentant des anomalies vestibulaires et auditives Chez l insuffisant r nal la posologie doit tre adapt e en fonction de la clairance r nal et ajust a l
66. illes Gram n gatif Les p nicillines M sont essentiellement efficaces sur les infections staphylocoques producteurs de b talactamases bien qu il existe des souches r sistantes dites m ti R surtout en milieu hospitalier Ces souches sont galement r sistant aux autres b talactamines Le spectre des p nicillines M peut galement inclure les streptocoques mais elles restent moins actives que la p nicilline G Les aminop nicillines sont caract ris es par un spectre plus large touchant les bact ries Gram positif streptocoques pneumocoque et Gram n gatif Escherichia coli Proteus mirabilis Salmonella Shigella Haemophilusinfluenzae Bordetellapertussis Brucella Vibriocholorae borelia non productrices de p nicillinases Il existe des souches r sistantes et la connaissance des r sultats de l antibiogramme est souhaitable pour choisir la mol cule la plus appropri e Les Carboxyp nicillines et les Ur idop nicillines ont un spectre d action qui s tend plusieurs germes Gram n gatif IIs sont actifs sur P aeriginosa Proteus et Enterobacter e Indication La p nicilline G a de nombreuses indications 34 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO Angine aigue streptocoque du groupe rysip le streptococcie cutan e pneumonie et otite pneumocoque m ningite m ningocoque endocardite Streptococcique des groupes A C et Gen association avec
67. illez cher ma tre l expression de notreconsid ration xiii Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO A notre ma tre et juge Le docteur Maurice ZIDA Assistant en Chirurgie G n rale et digestive l UFR SDS Chirurgien au CHU YO Cher ma tre nous sommes tr s sensibles l honneur que vous nous faites en acceptant de juger ce travail Votre disponibilit votre modestie votre attachement au travail bien fait et votre humanisme force l admiration Tous nos v ux de succ s et de prosp rit dans votre carri re d enseignant Veuillez recevoir ici cher ma tre l expression de notre consid ration distingu e XIV Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO A notre ma tre et juge Le docteur Edgar OUANGRE Assistant en Chirurgie G n rale et digestive l UFR SDS Chirurgien au CHU YO Cher ma tre vous nous faites un grand honneur en acceptant de juger ce travail en d pit de vos multiples occupations Vos connaissances scientifiques votre ardeur au travail et votre simplicit forcent l admiration Nous vous remercions d avoir accept de si ger dans ce jury malgr vos multiples occupations XV Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO A notre ma tre et juge Le docteur Moussa OUEDRAOGO Ma tre assistant en Pharmacologie l UFR SDS Chef de service de la Ph
68. insi que certains agissent par inhibition de la synth se du peptidoglycane de la paroi bact rienne D autres alt rent la membrane cytoplasmique provoquant des troubles l taux de perm abilit Beaucoup inhibent la synth se prot ique au niveau des ribosomes D autres encore inhibent la synth se des acides nucl iques Les antibiotiques d une m me famille peuvent se diff rencier par leur spectre d activit On les r unit alors dans des groupes quelque fois subdivis s en sous groupes Les antibiotiques d un m me groupe ou d un m me sous groupe diff rent uniquement par leurs propri t s pharmacologiques Leur activit in vitro est identique Cette classification constitue un guide pratique des antibiotiques dont la connaissance est indispensable pour leur utilisation correcte e _ Antibiotiques inhibant la synth se de la paroi Beta Lactamines p nicillines c phalosporines Fosfomycines Vancomycine Teicoplanine e Antibiotiques permettant l alt ration des membranes d enveloppe de la cellule bact rienne Polymyxines B et E Bacitracine Tyrothricine e __ Antibiotiques inhibiteurs de la synth se prot ique Aminosides aminocyclitol aminoglycoi des qui agissent au niveau de la fraction 30s du ribosome Macrolides et apparent s streptogramine Lincomycine MLS qui agit au niveau 50 S du ribosome Cyclines Phenicol es chloramph nicol Tiamphenicol Acide fusidique 23 Prescription m di
69. iochimie H matologie biologique 1 Ma tres Assistants Abdoulaye TRAORE Lady Kadidiatou TRAORE Boubakar TOURE Antoinette TRAORE BELEM Alain Z ZOUBGA Pingwend BONKOUNGOU Ars ne M D DABOUE Robert O ZOUNGRANA Christophe S DA 10 Eric W C NACOULMA 11 S louk SIRANYAN 12 Vincent OUEDRAOGO 13 Barnab ZANGO 14 Th odore Z OUEDRAOGO 15 Dieudonn OUEDRAOGO 16 Cheick Oumar COULIBALY 17 Nicolas MEDA 18 AhgbatouhabebaZABSONRE AHNOUX 19 Roger Ars ne SOMBIE 20 Ouss ini DIALLO 21 Fla KOUETA 22 Christian NAPON O N O OO BB N gt CO Sant Publique Parasitologie Gyn cologie Obst trique P diatrie Pneumo Phtisiologie P diatrie Ophtalmologie Physiologie Humaine Orthop die Traumatologie H matologie clinique Psychiatrie M decine du travail Urologie M decine du travail Stomatologie et chirurgie Maxillo faciale Parasitologie Sant Publique Ophtalmologie H pato Gastro ent rologie Radiodiagnostic et Imagerie M dicale P diatrie Neurologie Vi Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO 23 Dieudonn OUEDRAOGO 24 Assita SANOU LAMIEN 25 Moussa OUEDRAOGO 26 Charlemagne OUEDRAOGO 27 Ali OUEDRAOGO 28 Tarcissus KONSEIM 29 Gilbert P BONKOUNGOU 30 Adama SANOU 31 Charlemagne GNOULA 32 Moustapha OUEDRAOGO Rhumatologie Anatomie Pathologique Pharmacologie Gyn cologie obst trique Gyn
70. ion de l observance demandera un effort constant par le praticien et il la facilitera en n oubliant pas que le consultant est un sujet malade qui ne retiendra qu une partie de ce qui sera dit ce qui le rassure ou l inqui te et qu il n est pas en tat de m moriser des explications et des sch mas de traitement complexes en simplifiant au maximum le traitement peu de m dicaments peu de prises des prises r guli res la prise de midi en cas de restauration collective ou celle l heure du bureau sont rarement respect es en expliquant clairement et en r p tant jusqu ce que il ait l impression que le malade a compris ceci n est cependant jamais suffisant en crivant et en crivant lisiblement en employant des mots et des formules compr hensibles par son interlocuteur en remettant un double de l ordonnance que le malade pourra garder Sans risque d erreurs lors du recopiage par le pharmacien le patient l entourage ou mieux en remettant un calendrier de traitement avec les dates les jours les heures et les prises que le malade n a plus qu ex cuter La prescription est un temps important qui n cessite une attention particuli re chaque prescription le prescripteur doit r aliser une synth se du rapport b n fices risques tout en respectant les r gles de la prescription 20 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO m dicamenteuse et il
71. ion m dicamenteuse quel impact de la participation un groupe de pairs GS2PM SFMG n 65 48p 8 Houda Filali Farid Hakkou r gles de prescription m dicamenteuse Facult de M decine et de Pharmacie de Casablanca 9 INAME H 2007 Etude de la prescription m dicamenteuse au service de psychiatrie du CHU YO These m d Univ ouaga 95p 10 Jo l Coste Alain Venot 1999 M thodologie d tude informatis e des pratiques de prescription m dicamenteuse L Informatisation du Cabinet M dical du Futur vol11 7p 11 MILLOGO D J 1989 Contribution la rationalisation de la prescription m dicamenteuse dans la province du kadiogo These m d Univ ouaga 100p 77 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO 13 N Floret B Huc B Mulin D Talon Bon usage des antibiotiques Presse M d 31 1536 50 14 OUEDRAOGO W Emile 2010 Utilisation des antibiotiques au centre hospitalier universitaire Yalgado OUEDRAOGO prescription disponibilit sensibilit aux antibiotiques des bact ries isol es Th se Pharm Univ ouaga 96pages 15 Pradeau S Schrive l Charbit M Balansard G Evaluation de la prescription nominative des antibiotiques dans un service de chirurgie g n rale et urgence Journal de pharmacie clinique 1997 4 249 53 16 R M OUIMINGA J TESTA A SANOU J YILBOUDO A BOU SALAH J RICHARD 1993 Activit chirurgicale du Centre Hospitalier national Yal
72. ique prolong par voie intraveineuse Mais l antibioth rapie par voie g n rale a des inconv nients 26 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO effets secondaires p n tration incertaine des antibiotiques dans les zones isch miques hospitalisation de longue dur e Pour ces raisons des m thodes d administration locale d antibiotique ont t mises au point chacune ayant son tour des inconv nients et des avantages Comp re et Evrad ont propos la technique d irrigation aspiration Organ a d crit une technique de perfusion extracorporelle des membres D autre ont suivi cette voie r cemment Perry et al ont mis au point une pompe implantable distillant localement des antibiotiques 1 3 1 7 Posologie Elle s applique l chelle individuelle Il ny a pas de posologie standard Les posologies donn es pour chaque famille d antibiotiques correspondent une fourchette allant du traitement d infections peu ou moyennement s v res aux posologies plus fortes pour les infections s v res Elles correspondent des posologies moyennes pour l adulte de 60 70 kg Elles doivent tre adapt es au prorata de la r duction n phrotique ventuelle de l insuffisance h patique ventuelle du poids corporel vrai Pour la correction en fonction du tissu graisseux on sait qu il faut d duire le tissu graisseux du poids pour les aminosides et qu il ne faut pas
73. iques Des anesth siques locaux ont t prescrits dans 6cas Anxiolytiques Le TRANXENE g lules a t prescrit dans 5cas et le STRESAM dans un cas 62 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO Electrolytes Le gluconate de calcium a t prescrit dans deux cas et chlorure de potassium dans 2cas Antihypertenseurs Les antihypertenseurs ont t prescrits dans 2cas et concerne la nifedipine et le captopril Anticanc reux Un anticanc reux a t prescrit dans un cas Vaccins Le VAT a t prescrit dans 3cas et le SAT dans 2cas 2 6 4 6 Disponibilit des m dicaments prescrits Quatre vingt douze soit 92 92 des patients avaient obtenus leurs m dicaments et 7 soit 7 08 n ont obtenus que partiellement leur m dicament durant le s jour hospitalisation Le nombre de m dicament non obtenu variait entre 1 et 3 et concernait ACUPAN injectable PERFALGAN injectable et LOVENOX injectable Le LOVENOX injectable tait le moins disponible des m dicaments avec une fr quence de non obtention de 66 33 contre 33 33 pour ACUPAN PERFALGAN et FLAGYL Par rapport au total des m dicaments prescrits 4 m dicaments sur 602 n ont pas t s obtenus soit une fr quence 0 66 2 6 4 7 Les diff rents protocoles utilis s dans le service Pratique de traitement de la douleur postop ratoire ACUPAN injectable 80mg X4 Jour pendant trois jours PERFALGAN injectable 1Gx4 Jour
74. is l injection unique quotidienne est admise pour toutes les infections sauf chez des sujets neuropl giques et peut tre pour l endocardite Lorsque la fonction r nale est normale et la dur e du traitement est court 3 jours il n est pas n cessaire de doser les aminosides dans le sang Dans les autres cas un dosage du pic s rique et du taux r siduel sont utiles Si le pic est inf rieur au pic s rique il faut augmenter la posologie unitaire s il est trop lev il faut espacer les injections Un taux r siduel trop lev est responsable survenue de n phrotoxicit il convient de donc de rechercher des pics lev s pour l efficacit et des taux r siduels faibles pour viter la toxicit Chez l adulte la dose unitaire de netilmicine doit tre dilu e dans 50 200ml de solution injectable de chlorure de sodium 0 9 ou de glucose 5 46 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO v El ments de surveillance du traitement L antibioth rapie base des aminosides n cessite une surveillance clinique stricte consiste rechercher les signes cliniques toxicit comme l ototoxicit la neurotoxicit mais surtout les signes de n phrotoxicit prot inurie h maturie etc Du point de vue biologique la surveillance doit se focaliser sur la fonction r nale comportant le dosage des transaminases la clairance de la cr atinine et la prot inurie de 24h Les taux plasmatiques ains
75. it de quarante huit lits Elle re oit les malades op r s des urgences pour leur suivi post op ratoire mais galement d autres patients hospitalis s pour des pathologies chirurgicales en dehors 50 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO des situations et ou en attente d une intervention chirurgicale On y pratique des consultations de chirurgie Le personnel du service de chirurgie visc rale est compos comme suit 01 Professeur titulaire 01 professeur agr g 02 chirurgiens assistants 01 chirurgien 26 attach s de sant en chirurgie 02 infirmiers d tat 03 infirmiers brevet s 23 gar ons et filles de salle les stagiaires de l UFR SDS de l USTA de l ENSP 2 2 Type et p riode d tude Il s agit d une tude r trospective portant sur des dossiers m dicaux de patients pris en charge au service de chirurgie g n rale et digestive du 1er janvier 2007 au 31decembre 2009 2 3 Population d tude Notre tude concerne des patients ayant consult s au service de chirurgie g n rale et digestive au cours de la p riode de notre tude 2 3 1 Crit res d inclusion Seront inclus dans notre tude tout patient ayant t hospitalis dans le service de chirurgie g n rale et digestive pendant la p riode de notre tude dont le dossier m dical est exploitable 2 3 Source de donn es Au cours de notre tude nous allons exploiter exclusivement les
76. ivi du traitement 5 1 Obtention des m dicaments par le patient Oui Non Si non m dicaments non obtenus 5 2 Observance du traitement gt Respect du nombre de prise par jour ee Oui Non Oui Non bee Oui Non on Oui Non Mer ice Oui Non cs Oui Non ns Oui Non PRES Oui Non ou Oui Non no Oui Non re Oui Non PERE Oui Non N Oui Non IV Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO Rene ee de A nes on et Oui Non E a de ane E ee ie Oui Non Os panne ssnesn uen secs chrenesne his Dessus eue seseesas es Oui Non T EEE E A A A E E E Oui Non Di msn areas Dee ans en tbne entre Glass Cned ose cens Oui Non D E A P N AE E E A EE A A A E A Neue Oui Non a O E E E E E E E A E A E A Oui Non a a AAE T E L TT Oui Non 1 r E EA E E E T T E Oui Non 6 suivi de la tol rance du traitement 6 1 Manifestation clinique ind sirables gt Troubles digestifs Gastralgies Pyrosis N Naus es Vomissement l Diarrh e H morragie UGD Pancr atite aigue l Autres l gt Allergies Prurit Eruptions cutan es l crises d asthme l Choc anaphylactique Syndrome de Lyell Autre l gt Troubles neuropsychique Vertiges IC phal es Asth nie Insomnie l Troubles psychiques Somnolence Trou
77. le Chirurgie g n rale Pharmacologie P diatrie 3 Enseignants temps plein 1 Hamad OUEDRAOGO 2 Rigobert THIOMBIANO Anesth sie R animation Maladies Infectieuses viii Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO Je d die ce travail A l Eternel Dieu Tout Puissant Tu as fait de moi la personne que je suis Depuis mon village natal tu m as conduit pas pas pour donner une direction et un sens ma vie Consid rant mes origines je r alise que le chemin d une quelconque carri re m dicale n tait pas du tout trac pour moi mais rien ne constitue une limite ta volont Tu repr sentes tout pour moi et je te dois tout A ma m re GANAME Talata et toutes les femmes vivant en milieu rural Je r fl chis constamment vos souffrances quotidiennes Vous tes toujours les premi res vous r veiller et les derni res vous coucher Votre r le de m re est une v ritable exp rience prouvante et certaines d entre vous perdent la vie en voulant donner la vie Que Dieu tout puissant me permette d tre utile vous A mon p re IN MEMORIAM J aurais voulu que tu sois l pour voir l arbre que tu as plant fleurir et donner des fruits A tes cot j ai toujours pass des moments merveilleux Le sens du sacrifice la patience l amour des autres et du travail l humi
78. les aminosides infections n onatales Streptocoque B et agalatiae gonococcie ana robies clostridie angine de Vincent actinomycoses list rioses pasteurellose syphilis La p nicilline V n est utilis e que pour traiter des angines streptocoque A dur e du traitement 10jours et dans la prophylaxie des infections Streptococciques chez les spl nectomis s Les p nicillines M oxacilline sont r serv es au traitement des infections Staphylocoques Meti S Elles sont indiqu es en premi re intention si l infection est suppos e tre staphylocoque Les p nicillines A ampicilline ou amoxicilline sont indiqu es en cas de bronchite aigue bpneumopathie communautaire m ningite purulente m ningocoque list ria list riose pasteurellose infections urinaires prostatite bact riurie de la femme en enceinte maladie de lyme endocardite bact rienne en association Les p nicillines associ es aux inhibiteurs des b talactamases sont indiqu es dans les infections ORL respiratoires hautes et basses urinaire germes ana robies et poly microbiennes Les Carboxyp nicillines et les Ur idop nicillines ont un usage exclusivement hospitalier pour les germes r sistants la p nicilline Elles sont utilis es dans les infections P aeriginosa sur pyo S Ticar S chez les patients neutroniques dans les infections mixtes bacilles Gram n gatif ent rocoque et ana robies et en antibioprophylaxie en chirurgie diges
79. lgiques avaient repr sent 26 24 des m dicaments Parac tamol tait l antalgique le plus prescrit avec 44 93 des antalgiques suivi du Nefopame avec 41 17 Il a t not 21 d inad quation de prescription avec le probl me du patient dont 10 d interactions m dicamenteuses et 11 de contre indications en rapport avec le terrain du patient 81 88 de ces contre indications taient relatives La NFS la glyc mie et la Cr atinin mie ont t les examens biologiques les plus prescrites avec respectivement 30 03 28 5 et 27 83 75 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO SUGGESTIONS Au terme de notre tude quelques suggestions peuvent tre faites dans le but d am liorer la prise en charge des patients suivit au service de chirurgie g n rale et digestive AUX AUTORITES POLITIQUES ET ADMINISTRATIVES Rendre disponible et accessible aux patients des nouvelles classes de m dicaments mais aussi de nouvelles technologies de suivi th rapeutiques des patients permettant le dosage des concentrations plasmatiques des m dicaments Former et recycler le personnel m dical et param dical du service de chirurgie g n rale et digestive AU COMITE THERAPEUTIQUE DU CHU YO Eriger des protocoles d antibioth rapie et d antibioprophylaxie chirurgicale pour le service A LA PHARMACIE HOSPITALIERE De rendre disponible sous formes de kits au sein du service les
80. lit et la pers v rance ont t et seront ma boussole comme tu me les as inculqu Repose en paix A toutes mes s urs ainsi qu mes oncles et tantes Ce travail est le fruit de vos efforts A tous mes enseignants de l cole primaire Vous avez accept d aller dans ce village recul qui ma vu na tre loin du confort qu offre la vie urbaine afin de donner l ducation et l instruction des enfants d autrui Vous avez travaill avec une conscience professionnelle louable Sachez que vous n avez pas travaill en vain Recevez ici l expression de ma profonde gratitude Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO A monsieur GANAME IN MEMORIAM et sa famille Le bienfait n est jamais perdu Que le Seigneur vous comble de toutes sortes de b n dictions A ma ch rie OUEDRAOGO Bintou Merci pour tes soutiens multiformes Que Dieu tout puissant nous guide sur le chemin de la droiture mes camarades de promotion les docteurs BONZY Jules DIASSO Marius HIEN Aristide TIENDREBEOGO Hyacinthe GUIGUIMDE Raogo SANFO Aissata YAMEOGO NORA Yasmin SAWADOGO Emmanuel WANDJI NANA Lady Rosny KABORE Inoussa NYAMBA Essaie NABALOUM Abdoulass etc mon ami le m decin p diatre docteur SAVADOGO Hamidou Nous avons pass de bons moments ensemble je souhaite chacun de vous une excellente carri re Le travail continu XI Prescription m dicamenteuse au service de chirurg
81. lle est de pr f rence indiqu e dans toutes les infections graves Elle est parfois agressive pour les veines vancomycine cephalotine penicillinate de K et difficile prolonger La prescription d antibiotique ne peut elle seule tre l indication d un cath ter intraveineux risque de thrombophl bites septiques Elle peut se faire en injection continue ou discontinue dans la tubulure en fonction de la stabilit des produits En effet l association d autres substances dans un flacon de perfusion peut entra ner une inactivation e La voie intramusculaire Elle est indispensable dans le traitement d infection g n rale par des antibiotiques non absorb s ou d truits par voie orale aminosides et polymyxines sont peu ou non absorb s La p nicilline G est d truite e La voie locale Elle permet d administrer de forte concentration au si ge de l infection en vitant l administration de doses ventuellement toxiques par voie g n rale Certaines administrations locales entra nent des cons quences f cheuses par diffusion secondaire par exemple injection intra p riton ale ou intra pleurale Moins dangereuses sont les injections intra articulaires voire intrarachidiennes L utilisation abusive de pr paration pour usage locale d antibiotiques allergisants p nicillines en particulier augmente le risque de sensibilisation Le traitement de l ost omy lite chronique n cessite souvent une excision chirurgicale et un traitement antibiot
82. llines sensibles aux p nicillinases La p nicilline G ou benzylp nicilline d truite par suc gastrique qui rendrait sa biodisponibilit tr s m diocre est uniquement administr e par voie injectable La p nicilline V ou ph noxym thylpenicilline est quant elle stable en milieux acide gastrique e _ P nicillines M m ticilline Ce sont des p nicillines acidosensibles mais r sistent aux p nicillinases Les ISo oxazolylp nicillines oxacilline cloxacilline sont acido r sistantes e P nicillines A Encore appel e aminobenzop nicillines sont acidor sistantes ampicilline bacampicilline pivampicilline amoxicilline e Carboxyp nicillines ticarcilline Elles sont r serv es l usage hospitalier qui au del du spectre de l ampicilline agissent sur des ent robact ries hospitali res et les pseudomonasticarcilline sensibles e Ur idop nicillines mezlocilline pip racilline 33 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO Leur spectre est analogue la ticarcilline et r serv es l usage hospitalier galement 1 4 1 4 Ulilisation th rapeutique e Spectre d activit La p nicilline G est en principe active sur les streptocoques m ningocoques pneumocoques leptospires Corynebacteriumdiphteriae tr pon mes et clostridies Les esp ces productrices de p nicillinases sont r sistantes la p niciline G c est le cas de nombreux staphylocoques et bac
83. lo TIOYE Dr Serge Aim SAWADOGO Mme Mariam TRAORE SALOU Mme Adiara SOMDA CONGO Mile Aminata OUANDAOGO oO N O O BR N gt Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO ENSEIGNANTS PERMANENTS Professeurs titulaires Robert T GUIGUEMDE Robert B SOUDRE Innocent Pierre GUISSOU Blaise K SONDO Joseph Y DRABO Y Jean LANKOANDE Daniel P ILBOUDO Adama TRAORE 9 Kandapilemba OUOBA 10 Rabiou CISSE 11 Rasmata OUEDRAOGO TRAORE 12 Simon TRAORE 13 Diarra YE OUATTARA 14 Adama LENGANI 15 Jean Baptiste NIKIEMA 16 Martial OUEDRAOGO 17 Olga M GOUMBRI LOMPO 18 Boubacar NACRO LISTE DES ENSEIGNANTS DE L UFR SDS Parasitologie Anatomie Pathologique Pharmacologie et toxicologie Sant Publique M decine Interne Endocrinologie Gyn cologie Obst trique H patologie Gastro ent rologie Dermatologie V n rologie Oto rhino laryngologie Radiodignostic et Imagerie M dicale Bact riologie virologie Chirurgie visc rale P diatrie N phrologie Pharmacognosie Pneumo phtisiologie Anatomie pathologie P diatrie Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO Ma tres de Conf rences Agr g s oO N O O A N gt 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 Rapha l K OUEDRAOGO Fran ois Houss ini TALL Albert WANDAOGO
84. menteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO diagnostic par des moyens ad quats ou par celle dune surveillance particuli re Exemples Les antir troviraux 1 2 3 2 4 M dicaments n cessitant une surveillance particuli re La prescription et son renouvellement sont subordonn s la r alisation d examens p riodiques dont la nature et la fr quence sont pr cis es Leur r alisation doit tre attest e sur l ordonnance Ces examens concernent le suivi des effets du traitement et la pr vention d effets nocifs Exemples Clozapine Thalidomide 1 2 3 2 5 M dicaments n cessitant une comp tence particuli re La prescription de certains m dicaments et ou son renouvellement peut tre r serv e une cat gorie particuli re de praticiens qualifi s sp cialistes hospitaliers et ou lib raux en raison des risques de m susage ou de la technicit de leur emploi Exemples terbutaline et ipratropium en solution pour inhalation par n buliseur chimioth rapiesformes orales N B les trois premi res cat gories de m dicaments prescription restreinte d une part les deux derni res d autre part ne sont pas exclusives les unes des autres 1 2 3 3 M dicaments d exception sp cificit de remboursement Certains m dicaments particuli rement co teux et d indications pr cises ne sont pris en charge que si leur prescription est effectu e sur une ordonnance de m dicamen
85. n glom rulaire responsable de l augmentation de la Cr atinin mie L atteinte r nale va se traduire de diverses fa ons savoir par une prot inurie leucocyturie l insuffisance r nale aigue diur se conserv e de tels accidents se rencontre surtout chez des sujets g s quand le traitement d passe dix jours ou si les doses sont importantes L atteinte r nale est g n ralement r versible apr s l arr t du traitement parce que les cellules proximales sont capables de r g nerer la prise de calcium pourrait r duire la toxicit r nale La gentamicine est le compos le plus n phrotoxiques des aminosides car elle s accumule au niveau des cellules pith liales et entraine la lyse des lysosomes L accumulation des aminosides au niveau oreille interne d truit progressivement les cellules cili es de la cochl e pouvant conduire la surdit d finitive ou des acouph nes La n tilmicine serrait la moins toxique pour l oreille Les aminosides ont galement une toxicit neuromusculaire justifi e par le fait qu au niveau de la plaque motrice les aminosides peuvent r duire la fois d ac tylcholine et la sensibilit des r cepteurs nicotiniques Des apn es ont t d clench es par l administration d aminosides des malades venant de subir une intervention chirurgicale comportant l utilisation de curarisants Les accidents allergiques des types ruption cutan e dermite de contact osinophilie fi vre choc d a
86. ne ne repr sente que 4 1 des prescriptions Aucune prescription n a t r alis e par un infirmier Cet constat pourrait s expliquer par le fait qu il existe un nombre assez suffisant de chirurgiens affect s la prise en charge des patients mais aussi par le fait que nous avions travaill exclusivement sur des dossiers En effet les prescriptions figurant dans les dossiers des malades sont faites par des m decins ou les tudiants de 7 ann ede m decine m me si la r daction sous forme d ordonnance pourrait tre faite par les infirmiers Le nombre de m dicament prescrit Le nombre de m dicament prescrit variait entre 1 et 15 avec une moyenne de 6 08 m dicaments par dossier Ce constat serait compatible avec la dur e moyenne de s jour des patients dans le service qui tait de 16 32jours 70 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO La voie d administration Dans notre s rie la voie parent rale tait la voie majoritaire avec 67 10 suivi de la voie orale avec 29 5 Les autre voie d administration ne repr sentent que 3 4 des m dicaments prescrits Ce constat de pr dominance de la voie parent rale serait normal dans un service d urgence chirurgicale ou dans la plupart des cas les patients ne sont pas en tat de prendre les m dicaments par voie orale Les m dicaments prescrits selon la DCI ou en sp cialit Les sp cialit s sont les plus prescrites 54 32
87. ntribue en grande partie au succ s d un acte m dical Cependant elle peut se r v ler dangereuse pour le patient surtout lorsqu elle n est pas rationalis e par des protocoles clairs et crits En effets les accidents th rapeutiques et interactions m dicamenteuses prolongent le s jour hospitalier du patient augmentent ces d penses et m me celles de l Etat Notre tude r trospective s est int ress e la prescription des m dicaments dans le service de chirurgie visc rale du 1 janvier 2007 au 31 d cembre 2009 Les aspects concernant la description des m dicaments prescrits leurs indications leurs disponibilit s l ad quation de la prescription ont t tudi Au cours de notre tude 100dossiers ont t analys s 99 avaient re u la prescription d au moins un m dicament 602m dicaments ont t prescrit dont 254 antibiotiques et 158 antalgiques soit une fr quence de prescription m dicamenteuse de 99 une moyenne de 6 08 m dicaments par dossier Les antibiotiques repr sentaient 42 19 96 96 des patients avaient re u la prescription d au moins un antibiotique La ceftriaxone tait l antibiotique le plus prescrit 31 88 suivi du m tronidazole 30 70 Un fort taux d antibioprophylaxie 87 5 non soutenu par des protocoles a t observer L association m tronidazole injectable 1 5g jour ceftriaxone injectable 2g jour tait la pratique d antibioprophylaxie la plus courante 53 75 II a t not l abs
88. ologiques le degr d innovation ou des motifs de sant publique il s agit essentiellement de m dicaments nouveaux difficiles administrer ou surveiller comportant des risques de m susage et surtout utilis s uniquement dans des pathologies trait es l h pital Exemples Anesth siques g n raux 1 2 3 2 2 M dicaments prescription hospitali re En raison de la n cessit de moyens adapt s au diagnostic de l affection ou au suivi de la th rapeutique des caract ristiques pharmacologiques du produit de son degr d innovation ou encore de motifs de sant publique certains m dicaments ne peuvent tre prescrits qu l h pital par un praticien hospitalier Les malades par contre peuvent suivre leurs traitements de mani re ambulatoire les m dicaments sont disponibles dans les officines de ville Exemples Anticanc reux 1 2 3 2 3 M dicaments prescription initiale hospitali re La premi re prescription doit obligatoirement tre faite par un m decin hospitalier son renouvellement peut tre effectu par n importe quel praticien Il peut tre fix un d lai au del duquel une nouvelle prescription hospitali re est obligatoire Les m dicaments sont d livr s par les officines de ville sauf les antir troviraux pour lesquels il existe un double circuit ville et h pital La restriction est justifi e chez ces malades ambulatoires par la n cessit d un 11 Prescription m dica
89. r voie semble tre ad quat sauf que l innocuit de cette association semble tre remise en cause de nos jours 72 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO Protocoles du service Malgr l existence de quelques sch mas standardis s dans le service certaines pratiques th rapeutiques restent non conformes ces protocoles Notre tude ne nous a pas permis de quantifier le niveau d cart entre les protocoles disponibles et la pratique men e Cependant ces carts pourraient s expliquer par la m connaissance de l existence de ces protocoles par certains praticiens du service Ad quation des prescriptions avec le probl me du patient Les dossiers de notre s rie ont t analys s conform ment la d marche pharmaco th rapeutiques Les outils d analyse ont t entre autres le th saurus des interactions m dicamenteuses 2008 le Vidal 2010 et l Interaction m dicamenteuse 2010 qui est un document de la revue prescrire La majorit des dossiers taient en ad quation avec les probl mes des patients Seulement 21 des patients avaient re u de prescriptions inad quates Ce taux d erreur de prescription tait proche de celui not par Suzanne et all 2006 23 qui faisait cas de 20 d erreur de prescription m dicamenteuse en France d une mani re g n rale En revanche V Sophie et all 2005 27 notaient un taux d erreur de prescription de 29 4 Dans notre s rie les erre
90. rescription limit e 28 jours flunitrazepam administr par voie orale ROHYPNOL prescription limit e 14 jours d livrance par fraction de 7 jours L ordonnance ne peut tre ex cut e dans sa totalit ou pour la totalit de la fraction de traitement que si elle est pr sent e au pharmacien dans les 3 jours suivant sa date d tablissement Si elle est pr sent e au del de ce d lai la d livrance sera limit e la dur e de prescription restant couvrir Une nouvelle ordonnance comportant une prescription de stup fiants ou assimil s ne peut tre ni tablie ni ex cut e par les m mes praticiens pendant la p riode d j couverte par une pr c dente ordonnance prescrivant de tels m dicaments sauf si le prescripteur en d cide autrement par une mention expresse port e sur l ordonnance L identit du porteur de l ordonnance est relev e La d livrance est transcrite sur un registre manuel et une copie de l ordonnance est conserv e pendant 3 ans 1 2 4 3 LES CONNAISSANCES NECESSAIRES POUR PRESCRIRE UN MEDICAMENT Pour bien prescrire il faut avoir certaines connaissances pharmacologiques li es au m dicament et savoir adapter la prescription au terrain Chaque m dicament son propre r sum de caract ristiques du produit RCP qui fournit les informations suivantes la nature et la pr sentation du produit les donn es pharmacocin tiques et pharmacodynamiques les indications th rapeutiques l
91. rganisme se charge de la destruction du reste des germes La croissance de l effet bact ricide ou bact riostatique sera fonction de la gravit de l infection et de l tat du malade Elle permet aussi de faire une association judicieuse d antibiotique 1 3 1 6 Voies d administration La voie d administration d un antibiotique est conditionn e par plusieurs facteurs a pr sentation disponible de l antibiotique l urgence th rapeutique la nature du site infectieux l tat du r seau veineux du patient les th rapeutiques associ es ex anticoagulant En pratique les voies d administration sont les suivantes e La voie orale Elle a pour avantages sa simplicit et sa commodit C est aussi la seule voie efficace d administration du chloramph nicol dans les fi vres typhoides ll 25 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO existe une tr s grande variabilit de la biodisponibilit des antibiotiques en fonction des mol cules et chez un m me individu en fonction de la pl nitude ou de la vacuit gastrique exemple p nicilline macrolides cyclines Il faut galement tenir compte des possibilit s d interf rences d autres m dicaments et aliments Chaque fois que possible la voie orale sera pr f r e co t moindre respect du capital veineux absence d effets ind sirables types thrombophl bite surinfection de cath ter e La voie intraveineuse E
92. robact ries Haemophilus Neisseria Shigella Pseudomonas aeriginosa ceftezidime v C phalosporines dites de quatri me g n ration leur spectre est largi aux ent robact ries ayant acquis une r sistance aux C3G par hyperproduction de c phalosporinases Enterobacter et Serratia Elles restent active sur les bact ries Gram n gatif et positif y compris Pseudomonas 38 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO v Les carbap n mes elles sont actives sur les cocci Gram positif sauf le staphylocoque m ti Rmais aussi sur les bacilles Gram n gatif dont Pseudomonas Les monobactames elles sont strictement actives sur des bact ries Gram n gatif a robies e Indication Les c phalosporines orales ont une action analogue celle d une p nicilline associ e l acide clavulanique et repr sente donc une alternative Elles sont utilis es dans le traitement des infections ORL et des voies respiratoires hautes chez l adulte sain en ville en sachant qu elles ont une activit m diocre sur les pneumocoques de sensibilit diminu es aux b talactamines 30 40 des souches Les C1G et C2G sont utilis es pour les infections ORL telles que les otites ou sinusites Haemophilus ou Klebsiella les infections urinaires compliqu es ent robact ries les infections ost o articulaires etc Les C3G sont indiqu es dans les infections urinaires chez la femme enceinte et le
93. s pathologies ORL Les c phalosporines injectables ne sont pas d truites par les b talactamases Les C1G et C2G injectables sont utilis es en antibioprophylaxie en chirurgie C1G en re et C2G en 2e intention vasculaire et osseuse mais aussi cervico faciale digestive urinaire ou gyn cologique du fait de leur bonne activit sur les staphylocoques et les ent robact ries qui ne produisent pas de c phalosporinases Les C3G parent rales sont utilis es dans les infections s v res hospitali res y compris les m ningites du fait de leur bonne diffusion dans le LCR Laceftazidime doit tre r serv e aux infections P aeriginosa LesC4G pourraient remplacer les C3G dans les infections nosocomiales germes r sistant Les monobactames sont indiqu es dans les infections s v res 39 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO bacilles Gram n gatif Les carbap n mes sont r serv es aux infections s v res germes r sistants aux autres antibiotiques en probabiliste si le pronostic est menac en association pour traiter P aeriginosa e Contre indications Les c phalosporines les monobactames et les carbap n mes sont contre indiqu es en cas d allergie connues ou cas d ant c dent d allergie imm diate aux p nicillines Une adaptation posologique est n cessaire chez les insuffisants r nal Une surveillance biologique est n cessaire chez l insuffisant h patiqueche
94. sira alors en fonction de ce dernier en tenant compte de la voie d introduction ce qui limine certaines substances de la tol rance habituelle on vitera par exemple un antibiotique toxicit r nale chez un sujet g du degr d efficacit escompt et enfin de la politique d emploi d cid e e Fondement th orique des associations d antibiotiques Les associations sont souvent utiles voire n cessaires Elles doivent se baser sur des arguments th oriques dont la plupart sont discutables Par contre les effets des diverses associations sont extr mement variables Ils peuvent tre indiff rents additifs synergiques et antagonistes Synergie On parle de synergie quand leffet de plusieurs produits administr s simultan ment est sup rieur l effet de chacun pris individuellement ou lorsque l effet final est gal la somme alg brique des 30 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO effets partiels ainsi on a on parle de synergie de potentialisation et synergie d addition Antagonisme On parle de lantagonisme lorsque l effet de plusieurs m dicaments administr s est inf rieur la somme des effets partiels L indiff rence l y a indiff rence quand un produit administr en association avec d autres produits ne donne aucun effet significatif Beaucoup d association sont possibles La plus utilis e dans le service de chirurgie visc rale du CHU YO serait la do
95. t suffire soit isolement soit le plus g n ralement associ s l immobilisation lorsqu ils interviennent avant la suppuration Inversement les antibiotiques sont inutiles lorsque l acte chirurgical assure une vacuation compl te de la suppuration Dans tous les autres cas le traitement antibiotique constitue un adjuvant indispensable de la chirurgie 24 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO chaque fois qu elle ne peut pr tendre une radication compl te des germes et qu on ne peut compl ter par les possibilit s locales de cicatrisation 1 3 1 5 Principe de l antibioth rapie e Les antibiotiques bact ricides Ce sont des antibiotiques dont la CMB concentration minimale Bact ricide peut tre atteinte dans l organisme avec des posologies usuelles La CMB est souvent proche de la CMI CMB CMI 1 Elles sont privil gi es dans les infections survenant chez les immunod prim s Les antibiotiques bact ricides sont les B lactamines les amino acides les quinolones les polypeptides les rifamycines les sulfamides et les amidopyrines e Les antibiotiques bact riostatiques Ce sont les cyclines macrolides Phenicol es acides fusidique Nitrofuranes sulfamides Ce sont les antibiotiques dont la CMB ne peut tre atteinte in vivo avec des posologies usuelles Le rapport CMB CMI est important 4 16 Ils inhibent la croissance des bact ries et la d fense de l o
96. tion Les ordonnances simples sont achet es chez des imprimeurs sur lesquelles les m decins peuvent mentionn s leur nom leur adresse leurs qualifications professionnelles ainsi qu ventuellement leur num ro de t l phone et leurs heures de rendez vous Ces en t tes doivent tre approuv s par le Conseil de l Ordre des m decins Elles peuvent tre dupliqu es voir tripliqu es dans ce cas la mention duplicata ne permettant pas la d livrance de m dicaments adresser votre centre de s curit sociale figure sur les duplicata Les ordonnances s curis es sont en papier filigran blanc et comportent les coordonn es du prescripteur un num ro d identification par lot d ordonnance un carr pr imprim en bas droite o le prescripteur devra indiquer le Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO nombre de m dicaments prescrits Les ordonnances s curis es rempla ant les anciens carnets souche sont obligatoires pour la prescription et la commande usage professionnel des m dicaments de la liste des stup fiants et ne peuvent tre obtenues qu aupr s de fabricants sp cifiques Il en existe avec duplicata Ces caract ristiques doivent rendre impossibles la falsification des ordonnances devenue extr mement ais e avec les ordinateurs et dont la fr quence pose un probl me de Sant Publique en France Pour les patients en affection de longue dur e les or
97. tive et gyn co obst tricale e Contre indication Ant c dent d allergie aux p nicillines ou aux c phalosporines Nouveau n et femme enceinte en p riode pr natale en raison de lict re nucl aire avec les p nicillines M Les p nicillines sont contre indiqu es en cas d infections au 35 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO virus de l herp s ou de mononucl ose infectieuse de m me qu en cas d ant c dent d atteinte li e l association amoxicilline acide clavulanique e Interactions m dicamenteuses Les p nicillines du groupe V et G sont contre indiqu es avec les antibiotiques suivant t tracycline chloramph nicol et novobiocine La plupart des p nicillines et en particulier lampicilline sont contre indiqu es avec l allopurinol et par extrapolation avec les inhibiteurs de l uricosynth se car cette association peut entrainer des r actions cutan es Les p nicillines peuvent augmenter les effets et la toxicit h matologique du m thotrexate par inhibition de sa s cr tion r nale En association il existe une synergie entre les p nicillines et les aminosides la Fosfomycines l acide fusidique et les fluoroquinolones En revanche l action des p nicillines est antagoniste avec les bact riostatiques e Modalit s de prescription La p nicilline G injectable iv ou im est la forme la plus classique mais on lui reproche sa demi vie courte 0 4 1heure q
98. trois pendant jours Le relais oral se fait avec Parac tamol dextropropoxyph ne 2gellulesX3 jour jusqu la disparition de la douleur 63 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO Pratique d antibioth rapie Tableau IX R sum des protocoles d antibioth rapie en fonction de la pathologie Principales situations cliniques P ritonites Abc s du foie Les suppurations Ulc res gastroduod nales Infections cutan es Protocoles d antibioth rapie Metronidazole Flagyl perfusion 500mgx3 jr ceftriaxone injectable 2g jr en IVD pendant 3 4jours Relais oral avec Amoxicilline Acide clavulanique la posologie de 1g d amoxicillinex2 jr jusqu la gu rison Metronidazole perfusion 500mgx3 jr ceftriaxone injectable 2g jr en IVD pendant jours Relais avec Amoxicilline Acide clavulanique la posologie de 1g d amoxicillinex2 jour associ au metronidazole cp500mgx3 jour pendant 21jours Amoxicilline injectable2gx3 jr metronidazole voie orale ou injectable 500mgx3 r en fonction de la gravit Dur e du traitement jours Amoxicilline g lules 500mg ou clarithromycine g lules 500mg la posologie 1gelx3 jr metronidazole cp500mgx3 jour Dur e du traitement 28 jours P nicilline G 1million Ul ou p nicilline M en IVD une seule fois 64 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO 2 6 4 8 Fr quence des
99. ts ind sirables et de la toxicit Les antibiotiques peuvent tre responsables d effets ind sirables tr s divers chimiques cutan s digestifs neurologiques et ou biologiques augmentation de l ur e la cr atinine les transaminases etc La complication la plus grave est le choc anaphylactique qui peut conduire la mort Certains de ces effets sont mineurs et transitoires et autorisent la poursuite du traitement Pour d autres il est l gitime de changer la famille d antibiotiques allergies e De l chec en antibioth rapie Le choix de l antibiotique d pend du site infectieux du germe responsable de l h te C est ces trois niveaux qu il faudra rechercher la cause d un ventuel chec th rapeutique L antibiotique correctement administr et distribu dans l organisme peut ne pas parvenir dans le site de son action du fait des conditions locales d favorables exemple r action inflammatoire modifiant la perm abilit vasculaire Par ailleurs m me s il se concentre au foyer infectieux l antibiotique peut ne pas tre efficace toujours du fait des conditions locales pH ana robiose e Le germe responsable 28 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO La r sistance de la bact rie est bien s r une cause fr quente d checs Cette r sistance peut exister d embl e ou appara tre en cours de traitement r sistance acquise l h te L chec de l
100. ts ou de produits et prestations d exception conforme au mod le 4 volets L ordonnance doit tre en ad quation avec les indications th rapeutiques les posologies et les dur es de traitement mentionn es dans la Fiche d Information Th rapeutique FIT du m dicament Exemples Sumatriptan Ondans tron 1 2 3 4 M dicaments b n ficiant d une ATU Certains m dicaments qui paraissent indispensables la prise en charge de maladies graves sans alternative th rapeutique en milieu hospitalier peuvent 12 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO tre disponibles titre provisoire avant l AMM gr ce une Autorisation Temporaire d Utilisation ATU d livr e par les autorit s comp tentes Cette ATU est nominative concernant un patient donn ou bien une cohorte entrant dans un protocole d essai pour la poursuite de l valuation du dossier qui conduira ult rieurement l octroi d une AMM 1 2 3 5 Les m dicaments non list s hors liste Les m dicaments qui ne sont pas class s sur une liste sont en vente libre en pharmacie c est dire qu ils peuvent tre d livr s par le pharmacien sans pr sentation d une ordonnance classe des m dicaments dits de prescription m dicale facultative Mais peuvent bien entendu tre prescrits par les m decins Ces m dicaments ne sont pas pour autant d nu s de risque et leur utilisation prolong e ou fortes doses p
101. uble association ceftriazone Metronidazole Les indications de cette double association semblent fond es quand on tablit les propri t s de chacun des antibiotiques concern s et lorsqu on applique la loi de JAWETZ Loi de Jawetz Il ne faut jamais associer deux antibiotiques de la m me famille deux antibiotiques de m me toxicit de pr f rence associer deux antibiotiques bact ricides et non bact riostatiques 1 4 Monographie des antibiotiques 1 4 1 Les p nicillines 18 Les p nicillines sont largement utilis es aujourd hui dans de tr s nombreuses indications Effets si certains germes peuvent fabriquer des p nicillinases d autres sont toujours facilement d truits par les p nicillines injectables et orales La d couverte fortuite en 1929 de la p nicilline par Alexander Fleming qui remarquera la lyse des colonies de staphylocoques constitua le premier acte de la lt lt r volution antibiotique gt gt Les p nicillines figurent encore aujourd hui dans la liste des m dicaments essentiels de l organisation mondiale de la sant OMS L avenir est toute fois pr vention des r sistances et la prise de conscience de leur surconsommation via notamment une meilleure information des patients D ailleurs une nette diminution de la consommation des b talactamines est observ e en 2003 avec l arriv e du test de d tection rapide des angines streptocoques 31 Prescription m dicamenteuse au service de chir
102. ue pourrait tre des patients r f rer avec d j un bilan biologique exploitable 74 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO Conclusion Le service de chirurgie g n rale et digestive est un service de forte prescription m dicamenteuse avec une fr quence de 99 et un nombre moyen de 6 08 m dicaments par dossier Les antibiotiques ont t les plus prescrits En effet 96 96 des patients avaient re u la prescription d au moins un antibiotique et les antibiotiques repr sentaient 42 19 des m dicaments prescrits Laceftriaxone est l antibiotique la plus prescrite avec une fr quence de 31 88 suivi du m tronidazole avec 30 70 La fr quence d antibioprophylaxie tait de 87 5 Cet antibioprophylaxie n tait pas soutenu par des protocoles crits Cependant l association m tronidazole injectable 1 5g par jour plus ceftriaxone injectable 2g par jour tait la pratique d antibioprophylaxie la plus courante avec une fr quence de 53 75 I1 a t not l absence de protocoles crits dans le service Cependant les praticiens du service ont standardis certains sch mas th rapeutiques pour la prise en charges de certaines pathologies comme les p ritonites l abc s du foie les infections cutan es les suppurations ainsi que l ulc re gastroduod nal mais malgr cette standardisation les traitements qui ont t observ s dans les dossiers diff raient de ces pratiques Les anta
103. ui n cessite trois injections im par jour ou une perfusion iv continue son limination r nale peut tre r duite par la prise simultan e de prob n cide b n mide sa m diocre diffusion car elle atteint mal le liquide c phalorachidien LCR et l os Les p nicillines V orales ont une dur e de vie courte 0 5 0 8heure rendant n cessaire trois prises par jour Les p nicillines retard en im permettent d effectuer une injection tous les 8 15 21jours facilitent les traitements curatifs pr ventifs rhumatisme articulaire aigue e Les effets ind sirables La toxicit des p nicillines est g n ralement faible En effet on peut administrer plus de 20 millions d unit s par jour chez l adulte Cependant la survenue d accident allergiques n est pas rares 1 2000 cas graves il y a galement des effets neurologiques type de confusions irritabilit et 36 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO confusions Ces effets sont surtout observ s en cas de d faillance de la fonction r nale e El ments de surveillance du traitement L antibioth rapie base de p nicilline n cessite une surveillance clinique qui consiste rechercher les signes cliniques toxicit comme l allergie mais aussi appr cier l efficacit ou l chec th rapeutique Du point de vue biologique la surveillance doit se focaliser sur la fonction r nale par le dosage de la cr atinine ou de sa clairan
104. uis le site vers le site P conduisant l arr t de la synth se prot ique L introduction d erreurs dans la lecture des codons de l ARNm engendrant la production de prot ines aberrantes C est l accumulation des prot ines erron es synth tis es qui est l origine de la l talit induite par les aminosides 1 4 3 3 Structure et pharmacocin tiques des aminosides Les premiers aminosides d couverts ont t des mol cules naturelles produites par des souches deSfreptomyces streptomycine n omycine tobramycine ou d Actinomyces gentamicine partir de ces d riv s naturels des produits semi synth tiques amikacine netilmicine ont t con us dans le but d obtenir des mol cules insensibles l inactivation par les bact ries devenues r sistantes aux aminosides naturels Ces compos s ce sont r v l s aussi moins toxiques que les compos es 42 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO parents La structure de base des aminosides comporte un aminocyclitol cycle six chainons avec des groupements amines auquel se lient par des ponts glycosidiques deux ou exceptionnellement trois dans la n omycine Ces cycles peuvent porter des substituant dont les plus critiques sont les groupes hydroxyles et les fonctions amines basiques Ainsi les aminosides sont des mol cules polaires et polycationiques L aminocycitol est soit la streptidine streptomycine ou la 2
105. urgie g n rale et digestive du CHU YO 1 4 1 1 Groupe pharmacologique Les p nicillines appartiennent la famille chimique des b talactamines Du point de vue pharmacologique ce sont des inhibiteurs de la synth se du peptidoglycane bact rien 1 4 1 2 Mode d action et propri t s pharmacologique Chez les p nicillines le cycle b talactame est associ un cycle thiazolidine formant un cycle p names ll peut tre substitu e par acylation sur sa fonction amin e pour donner naissance des d riv s qui se distinguent par leur pharmacocin tique leur stabilit le spectre antibiotique et la r sistance aux b talactamases La fonction carboxylique peut tre transform e en carboxylate ce qui cr e un des compos s plus solubles et permet l obtention des esters qui sont des pro drogues e Le m canisme d action Les b talactamines dont la structure chimique pr sentent des parent s Structurales avec celle du D alaninyl D alanine du peptidoglycane de la paroi se fixent par liaison covalente un r sidu serine d enzymes activit transpeptidasique appel es prot ines de liaison aux p nicillines PLP qui sont nombreuses et diff rentes selon les germes Cette activit transpeptidases est impliqu e dans la synth se de la paroi bact rienne en particulier du peptidoglycane r seau maill de chaines polypeptidique et polysaccharidiques assurant la rigidit de la bact rie L inhibition de cette activit transpeptid
106. urs de prescription portaient dans 10 dans cas sur des cas sur des interactions m dicamenteuses Ce constat est diff rent de celui deV Sophie et all 2005 27 qui rapportaient que parmi les erreurs de prescription les interactions m dicamenteuses taient les plus fr quentes avec 31 des cas d erreur Les contre indications en rapport avec le terrain repr sentaient 11 des erreurs Ce r sultat est diff rent de celui de V Sophie et all 2005 27 qui notaient 9 8 les contre indications en rapport avec le terrain du patient 73 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO Les examens biologiques de suivi des patients Dans notre s rie 96 des patients ont b n fici d au moins un examen biologique De fa on g n rale aucun patient de notre tude n a b n fici d un bilan pr th rapeutique complet Les examens biologiques taient surtout en fonction du type de traitement envisag et en fonction des signes cliniques pr sent s par le patient Les examens les plus prescrits taient entre autre la NFS 30 03 la glyc mie 28 5 ainsi que la Cr atinin mie 27 83 La forte prescription de la NFS VS nous parait normale au regard du risque de perturbation de l homostase au cours de l intervention Il en est de m me pour la Cr atinin mie au regard de la forte proportion d antibioth rapie men e dans le service Les 4 de patients n ayant pas re u de prescription d examen biologiq
107. utres anomalies sanguines 45 Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO e Interactions m dicamenteuses Les aminosides ne doivent pas tre associ es compte tenu des leur n phrotoxicit et ototoxicit entre eux ou avec des m dicaments n phro et ototoxiques comme les diur tiques les relaxants musculaires les anesth siques la ciclosporine la vancomycine les c phalosporines et lamphot ricine B Les m dicaments augmentant le risque de blocage neuromusculaire peuvent entrainer une d pression respiratoire fatale curarisants et diur tiques Des m dicaments pr sentant des incompatibilit s chimiques comme l h parine et les b talactamines et autres substances anioniques ne doivent pas tre dans la m me solution de perfusion e Modalit s de prescription Les macrolides doivent tre utilis s par voie parent rale pour avoir un effet syst mique Il est pr f rable d utiliser la voie intramusculaire et intraveineuse pour limiter le risque de blocage neuromusculaire qui pourrait survenir lors d une administration trop rapide Leur demi vie relativement courte implique au moins deux administrations journali res Cependant la demi vie tant consid rablement augment e en cas d insuffisance r nale il convient alors d espacer les injections La dur e du traitement des aminosides ne doit d passer 7 jours sauf exception Ils sont g n ralement prescrits en deux injections ma
108. ux objectifs principaux la procuration du m dicament au patient et le respect des limites exig es par un usage rationnel du m dicament 1 2 Les r gles g n rales de la prescription m dicamenteuse 8 On appelle prescription m dicamenteuse l acte par lequel un professionnel de sant indique un malade le m dicament qu il lui prescrit ou conseille Dans les limites fix es par la loi le m decin est libre de ses prescriptions qui seront celles qu il estime les plus appropri es en la circonstance Le m decin peut donc prescrire ce qu il veut dans les limites de la loi substances interdites classement des m dicaments de ses comp tences et des connaissances scientifiques Il doit pouvoir justifier sa prescription notamment lorsque celle ci s carte des r f rentiels officiels et des recommandations lorsqu ils sont facultatifs Prescription m dicamenteuse au service de chirurgie g n rale et digestive du CHU YO Les prescriptions doivent ob ir certaines r gles Ces prescriptions doivent informer le patient les praticiens susceptibles d intervenir et les organismes sociaux charg s des remboursements En ce qui concerne les m dicaments elles sont la condition de d livrance des produits list s par le pharmacien Cette prescription est tr s troitement encadr e par un certain nombre de r gles juridiques conomiques et pharmacoth rapeutiques et elle engage la responsabilit morale professionnelle et juri
109. ve du CHU YO La prescription doit tre conforme l AMMet respecter les protocoles th rapeutiques Dans le cas contraire le m decin doit inscrire sur le dossier du patient l argumentation qui justifie cet cart en la basant sur les travaux des soci t s savantes et les publications dans des revues internationales comit de lecture Pour les m dicaments orphelins l avis du centre de r f rence de la maladie trait e doit tre obtenu au pr alable Les internes en m decine peuvent prescrire par d l gation sous la responsabilit du praticien dont ils rel vent au sein de la structure o ils exercent leurs fonctions Les chirurgiens dentistes peuvent prescrire tous les m dicaments n cessaires a l exercice de l art dentaire Il n y a pas de limitation autre que de pouvoir justifier que la prescription est en relation avec la pathologie et la th rapeutique bucco dentaires Les sages femmes peuvent prescrire les m dicaments n cessaires l exercice de leur profession Ces produits figurent sur une liste limitative cas de la France Les directeurs de laboratoire d analyse m dicale peuvent prescrire les produits indispensables la r alisation d un examen donn ce sont par d finition des m dicaments 1 2 3 LA CLASSIFICATION DES MEDICAMENTS Lorsque l autorisation du mise sur le march AMM est accord e un nouveau m dicament pouvant pr senter quelque danger pour les utilisateurs ce m dicament est ins
110. z lequel sont administr s des monobactames Laceftriaxone est responsable d accidents graves parfois mortels chez le pr matur et le nouveau n ainsi que de lithiases biliaires et r nales est contre indiqu e chez le nouveau n et chez le pr matur en cas d hyperbilirubidemie ou de n cessit d apport calcique de plus elle ne doit pas tre m lang e des solutions contenant du calcium Les C1G et C2G n ont pas r v l d effet t ratog ne sur des animaux ce permet d envisager l utilisation des c phalosporines disponibles pendant toute la grossesse Une faible quantit de ces mol cules passe dans le lait maternel ce rend l utilisation de ces mol cules pendant l allaitement tout fois l apparition de diarrh e ou de candidose ou d ruptions cutan e chez le nourrisson doit faire arr ter l allaitement ou le traitement e interactions m dicamenteuses Les c phalosporines radical N m thylthiot trazole comme le cefamandole ne doivent pas tre administr es conjointement de l alcool ou des anticoagulants oraux du type antivitamine K dont elles en augmentent les effets Cela proscrit leur utilisation en particulier en prophylaxie chirurgicale ou au d cours dune intervention de chirurgie vasculaire situations dans lesquelles l usage d anticoagulants est fr quemment pr conis e Modalit s de prescription Le choix d une c phalosporine d pend de son activit vis vis du germes responsable de l infection r sultat donn

Etude de la prescription médicamenteuse au service de

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Etude de la prescription m&eacute;dicamenteuse au service de

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Etude de la prescription médicamenteuse au service de