Actes séminaire GOS Lille juillet 2013 VF
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1. Extrait du blog de P Picq Pascal Picq commence son intervention en parlant d un projet de grande ampleur sur Lyon dans lequel on lui a demand d intervenir Quand on fait venir un sp cialiste des fossiles a fait peur Personne ne ma trise toutes les dimensions d un probl me complexe Le dynamisme d une discipline s enrichit de la diversit des approches Nos sciences humaines ne comprennent rien la biologie ils consid rent que le racisme vient des diff rences biologiques La th orie de l volution c est la diversit Darwin dit que toute diff rence est une source d innovation et d adaptation gt Attention il ne faut pas confondre Invention et innovation Il y a 250 ans les membres du Club de la Lune Adam Smith Benjamin Franklin se r unissent la pleine lune Ils constituent les Lumi res cossaises sans lesquelles il n y aurait pas eu le Si cle des Lumi res Ils vont faire le choix d agir Une soci t qui exploite un groupe d individus ne peut pas innover Les Lumi res vont militer pour faire abolir l esclavage Darwin ne fait aucune diff rence sur les individus dans leur dimension ethnique Mais en revanche en fonction des pratiques il aime ou n aime pas Il est toujours sur le jugement d un individu et non pas d une race d une couleur de peau ou de caract ristiques d apparence Le 18 me si cle est int ress par la diff rence Le 19 me va inventer le raci2. Il faut rappeler que toute embauche doit tre avant tout une recherche d une personne avec ses comp tences tout simplement Cependant il y a le probl me d identifier le handicap dans les coles les l ves refusent souvent d tre identifi s comme handicap s ou comme jeunes modestes ayant besoin de bourses N est ce pas entrer dans l intimit des gens dans leur vie priv e que de souhaiter conna tre cette diff rence Retour sur les entreprises Elles sont fondamentalement pour la diversit car cette derni re engendre la richesse et pas seulement la richesse financi re Et les entreprises sont aussi tr s concern es quand leur client le est diverse On apprend la diversit par l exp rience en se confrontant des situations o se c toient des personnes diff rentes Travailler pour la diversit c est prendre des risques potentiellement perdre du temps et de l argent mais c est aussi innover s adapter et changer les choses On entend encore souvent dire que recruter dans le m me milieu est plus efficace car les rep res les codes la culture et le langage sont les m mes C est la logique des pairs peut tre effectivement plus efficace tr s court terme mais bien moindre moyen et long terme pour les entreprises qui ont besoin d innovation et d volution pour survivre Quelle solution encore pour int grer le handicap quand on sait quel point la r ussite scolaire est plus difficile pour les j
3. Ce jugement est celui d un employeur Regardons la question du Handicap travers l attitude d un certain nombre d entreprises du R seau Alliances qui f d re 250 entreprises engag es en RSE Hier soir a t remis le 19 me prix de l conomie responsable La r gion du Nord est historiquement tr s ancr e dans l industrie L usine de la France disait on avec des conflits tr s durs comme ceux de Fourmies Mais on constate que ce m me territoire a permis des innovations importantes qui a cr les allocations nationales C est une initiative volontaire du patronat du Nord Et le 1 patronal idem Roubaix sur une base de volontariat Des entreprises font des efforts importants en mati re de diversit Regardez le cas de Bonduelle actuellement Avec Alliances et le World Forum nous nous adressons aux entreprises avec une d marche tr s pratique Nous croyons en la d monstration par l exemple Il y a 2 fa ons de faire de l quilibre conomique court terme et moyen terme Nous croyons que l on peut am liorer la performance conomique en respectant davantage les personnes et l environnement A l occasion de la 7 me dition du World Forum cette ann e ont t pr sent s des exemples qui marchent sur les 5 continents Il faut faire voluer l entreprise en faisant voluer les blocages de fa on pragmatique On a par exemple observ la difficult d acc s au stage pour les tudiants de milieu populaire
4. Pour tre performante l entreprise doit tre l image de la soci t NDLR A l issue de la rencontre Mme Burzla ff a transmis les coordonn es des relais territoriaux d ERDF que l on peut mobiliser en province pour des t moignages sur ces m mes sujets Cf annexe Marie Christine Moretti ADES Mme Moretti a cr son entreprise de m trologie Maubeuge Les clients et les fournisseurs n taient pas forc ment laise avec une femme au d but Pour se d marquer elle a fait preuve d coute le travailler autrement a apport une valeur ajout e Devant la difficult recruter des ing nieurs il a fallu utiliser d autres moyens la VAE des formations internes Le d veloppement du savoir tre est plus difficile que le d veloppement du savoir faire chide conf rence ionale CONFERENCE DES ANAA CA GRANDES ECOLES Lille Nord de France Page 22 Certains ing nieurs pensent qu une fois leur dipl me acquis il ny a rien d autres apprendre Les grandes coles devraient davantage leur apprendre l humilit La diversit hommes femmes dipl mes permet de voir les probl mes de fa on diff rente s il n y a que des ing nieurs il ny a pas d innovation ADES prend des stagiaires intervient dans des coles Fran ois R gis Cuminal Toyota Chez Toyota le recrutement est tr s ouvert pour viter la discrimination n gative nous ne sommes pas dans la culture du dipl me mais de la pe
5. est une solution l invention de ce nouveau monde lie Conf rence R gionale CA des Grandes coles Le Lille Nord de France Page 7 GRANDES ECOLES T moignages de personnes engag es dans l galit des chances Chantal Dardelet introduit cette s quence Derri re chaque institution engag e dans un dispositif d galit des chances grandes coles mais aussi universit s ou CPGE minist res rectorats associations entreprises volontaires en service civique il y a des personnes qui agissent qui d ploient de l nergie et des comp tences au service de la diversit Pour la premi re fois nous nous interrogerons sur nous m mes ce qui nous a amen s assurer nos missions le sens que nous donnons notre action le soutien satisfaisant ou non de notre institution la reconnaissance qu elle nous apporte Elle pr sente rapidement quelques l ments remont s par l enqu te adress e aux membres du GOS en amont du s minaire Les actions d galit des chances occupent Diriez vous que votre implication dans ces elles une part importante de vos activit s actions est avant tout professionnelles Vous sentez vous soutenu e par votre institution pour votre implication dans ces actions Etes vous reconnu e par votre institution pour votre implication dans ces actions chloe Ta papas CN Lille Nord de France Page 8 CONFERENCE DES GRANDES ECOLES Avant de passer la
6. issus de l immigration Qu est ce qu on a fait On a organis un forum de stage pour l galit des chances Ca se fait toujours avec un caract re p dagogique tr s innovant Les mentalit s voluent lentement Les directions sont pr tes voluer Les cadres d entreprises aussi Mais dans notre soci t les syndicats ne sont pas pr ts Leur principal leitmotiv Non vous allez piquer l emploi de nos enfants Pour les syndicats la question de la diversit arrive loin derri re les pr occupations salariales Ph Vasseur souligne les ph nom nes d autocensure pour les jeunes la question des codes et des r seaux sociaux Au sein du r seau Alliances il y a des actions de ce type avec des r sultats probants et un taux d insertion de 82 S engager pour la diversit est un devoir de citoyen La diversit n est pas une contrainte mais peut tre une richesse en mati re de RH N oublions jamais qui est le vrai patron d une entreprise ce sont ses clients Ceux ci ont des attentes contradictoires Ils sont en attente de sens Ils veulent acheter fran ais quitable respectueux de l environnement mais aussi le moins cher possible Conf rence R gionale CA des Grandes coles Le Lille Nord de France Page 20 GRANDES ECOLES Venons en maintenant la 3 me r volution industrielle Elle appelle un nouveau mod le conomique une r ponse purement cologique pour certains une r ponse conomique pour d aut
7. quel point la mauvaise relation la diversit s appuie sur une assise institutionnalis e qui est encore coupable Regardez la question des T te Maoris Ca traine encore La V nus noire L id ologie du colonialisme Tintin au Congo exposition coloniale tout cela n est pas termin Aujourd hui l heure de la 3 me r volution industrielle la France reste un grand pays mais enferm dans ses certitudes Les Etats Unis s int ressent depuis 30 ans la question des ob ses et l acc s aux handicap s Pourquoi la France est elle autant en retard Le coupable Ren Descartes la raison nous a t donn e par Dieu donc parfaite Faute Erreur En France on n a pas de culture entrepreneuriale cause de cela car on n accepte pas l erreur Or pensons au cavalier et au motard il faut tomber avant d y arriver Le lib ralisme c est aussi l audace d entreprendre Un entrepreneur va conna tre des checs C est in vitable La France forme des managers pas des entrepreneurs On voit bien que la relation la diversit fait appel des id ologies tr s profondes qu il faut comprendre pour pouvoir les d construire Dans tous les mythes de la domination masculine il faut liminer les femmes ma tresses puis dispatcher les autres pour ne pas perturber le cosmos Femmes bougez vous Il faut que les femmes apprennent aussi se mettre au premier rang Mais ce discours est il recevable en France P
8. Ecole ces lacunes peuvent se ressentir Des probl mes d int gration peuvent galement merger l univers des Grandes Ecoles est souvent per u comme un monde d enfants g t s Comment combler ces c sures Le soutien scolaire est il une bonne solution Et quid du tutorat Voici les exp riences et les avis qui permettent de r fl chir ces questions Yves Goepfert du MESR a tout d abord soulign qu il fallait faire attention ce constat il na pas de port e g n rale Ind pendamment des dispositifs de d mocratisation beaucoup d l ves de condition modeste r ussissent et font de brillantes carri res Il ne faut pas opposer syst matiquement origine sociale et r ussite L cart est plut t relatif la culture scolaire Mais comment l impulser La cl pourrait tre de travailler sur la m thodologie et ce d s le coll ge ou la Seconde Au lyc e Averroes on apprend faire des plannings s organiser et ce d s le d but de l ann e Les r sultats prouvent que cela a t tr s utile A Paris Dauphine la r ussite scolaire ne s exprime pas que par les notes Dans cette universit on mise tout sur l int gration des jeunes avec un syst me de triple parrainage chloe Ta papas CN Lille Nord de France Page 10 CONFERENCE DES GRANDES ECOLES e Un parrain enseignant travail sur la m thodologie e Un parrain tudiant conseil sur l orientation e Un parrain ancien de
9. Nord de France Page 9 L apr s midi commence avec des travaux en ateliers Animatrice V ronique LE COURTOIS Ecole Centrale de Lille Rapporteur Julie SOBASZEK en service civique l IEP de Lille Introduction Les cord es de la r ussite convainquent aujourd hui des milliers de jeunes de l int r t de faire des tudes sup rieures Peu peu ils osent et entrent dans les diff rentes fili res du sup rieur o ils se sentent d sormais l gitimes y compris dans les fili res les plus s lectives Ils y retrouvent alors des tudiants de toutes origines et milieux sociaux Ils sont alors r guli rement confront s des difficult s scolaires sp cifiques que l on peut corr ler aux carts statistiques constat s dans la r ussite scolaire au lyc e variable en fonction de l origine sociale La question est donc re pos e de savoir sil ne faut pas inclure une dimension de renforcement scolaire dans les programmes d accompagnement des lyc es en particulier l heure o ces dispositifs veulent s tendre aux bacheliers professionnels Des initiatives ont d j fait leurs preuves Quels enseignements en tirer CONSTAT Les difficult s conomiques auxquelles sont confront s les l ves boursiers peuvent avoir des r percussions sur leur r ussite acad mique En effet on constate de plus en plus de difficult s lors du passage de la 3 me la Seconde et de la Seconde la 1 re Lors de leur entr e dans une Grande
10. analyse permettront de d finir de nouveaux axes de travail L atelier a d marr par un tour de table o les participants ont expos ce que sont pour eux les freins la diversit Les l ments suivants sont apparus De fa on g n rale la m connaissance de ce qu est la diversit de ce que les uns et les autres mettent sous ce terme le manque d informations l gard des jeunes filles il faut faire changer les mentalit s il y a une r sistance au changement Pour les jeunes des diversit s lautocensure le co t de la scolarit et des tudes le manque d exemple de parcours issus de la diversit le mot excellence qui peut tre un frein les parents qu il faut convaincre la peur de sortir du lot et de ne pas tre sa place la difficult de s engager quand on est lyc en et la difficult de ne pas se lasser Pour les grandes coles le manque de temps des responsables des grandes coles le manque d information sur les diff rents leviers d action la charge de travail des enseignants la culture de castes de l enseignement sup rieur trouver des tudiants pr ts s engager quand on est soi m me tudiant il faut d j g rer ses propres tudes la diversit n est pas un sujet prioritaire dans les coles confront es aujourd hui avant tout des probl mes de ressources financi res et humaines la Diversit n est pas une que
11. es et met en uvre une cord e de la r ussite bas e sur le tutorat tudiant II remercie l ensemble des personnes qui se sont mobilis es pour organiser ce s minaire tant les quipes internes de Centrale Lille que celles des autres tablissements coorganisateurs Il exprime galement sa forte conviction selon laquelle l exp rience de tutorat tudiant est galement tr s riche pour les tudiants de nos coles tant en termes d engagement citoyen que de comp tences qu elle permet d acqu rir Ce gagnant gagnant est un aspect ne pas n gliger Bernard Gilles Flipo prie l assembl e d excuser l absence de M Idoux pr sident de la CRGE qui lui a demand de le remplacer Il rappelle la cr ation il y a un an d une commission ouverture sociale au sein de la Conf rence r gionale qui a depuis lors mont un projet ambitieux avec le Conseil R gional projet qui sera pr sent dans le cadre de la table ronde de l apr s midi Il appuie les propos de Etienne Craye sur l impact tr s positif de l engagement des tudiants dans les cord es de la r ussite ou autres engagements en faveur de l galit des chances qu il constate galement au sein de son cole l ICAM Tous deux souhaitent chacun un s minaire tr s riche t Un merci particulier aux personnes suivantes particuli rement impliqu es dans l organisation du s minaire V ronique Le Courtois Djahida Kaouane Marie Delooz Patrick Bartholomeus Michel B
12. Helen Burzlaff Assistant FH a E RDF DIR Manche Mer du Nord 11 Parvis de Rotterdam Euralille O6 62 69 50 90 03 26 07 47 05 Helen E LESTLE ETTILLETTT ELESNI LEETTI LEEST EES ILLET TITLET TEESTT TIENT TIECT TILLEN TT EEENTT TLESTI TELERS ITLEETTT LEEST TELEN TI LLES EESTILE ST TITLER TTTELETTTTLESTTTEERTT LECTRICIT R SEAU DISTRIBUTION FRANCE CCC CC CS OS CT TT LE CL SCT PES CT CO CT CS CC CS CC CS CE CT CC CT TEEE Ce message est destin exclusivement aux personnes o entit s auxquelles il est adress et peut contenir des informations pruil gi es ou confidentielles Si vous avez re u ce document par emeur merci de nous l indiquer par retour et proc der sa destruction chloe Ta Conf rence R gionale CA des Grandes Ecoles Lille Nord de France CONFERENCE DES GRANDES ECOLES Page 24 Contact Chantal DARDELET Animatrice du Groupe Ouverture Sociale de la CGE P le ressources Ouverture sociale de la Conf rence des Grandes Ecoles Avenue Bernard Hirsch BP 50105 95021 Cergy Pontoise Cedex 01 34 43 28 44 06 22 50 43 07 dardelet essec edu l acSE l agence nationale pour la coh sion sociale et l galit des chances l otre rs GRANDES ECOLES Lille Nord de France Page 25
13. Nous avons avec nos tudiants une responsabilit pour construire le monde de demain chloe CCA onf rence R gionale 0 CONFERENCE DES pores CA GRANDES ECOLES Lille Nord de France Page 5 Les responsables des groupes de la commission remercient leur tour Florence Darmon pour son soutien et disent le plaisir qu ils ont eu travailler avec elle Ils poursuivront d sormais leur action aux c t s de Pascale Ribon Ils savent pouvoir compter galement sur Philippe Jamet nouveau pr sident de la CGE qui tait jusqu peu pr sident de la commission D veloppement Durable de la CGE Philippe Jamet partage avec Pierre Tapie son pr d cesseur un tr s fort engagement en faveur de la Diversit et sera lui aussi un soutien pr cieux pour nos actions Intervention de Pascal PICQ pal oanthropologue D abord physicien une rencontre avec Yves Coppens et Lucy d cide de son orientation Apr s une th se l Universit Paris VI et des tudes post doctorales l Universit Duke Pascal Picq int gre le coll ge de France en 1991 Apr s avoir introduit l thologie dans le champ de l anthropologie volutionniste il engage une r flexion sur la contribution de la pal oanthropologie aux enjeux de notre soci t la cit diversit s d veloppement durable sant Actuellement il collabore avec le monde conomique et social et les entreprises sur les questions d adaptation de management de groupe et d innovation
14. OLES r affirmer le pilotage p dagogique territorial du recteur Serge Fraysse ACSE On peut esp rer avoir des nouveaux contrats de plus de 3 ans en 2014 Mais sans attendre il faut que les porteurs de cord es se tournent davantage vers le droit commun La tendance est la d concentration des cord es et au pilotage r gional de celles ci La parole est ensuite donn e aux collectivit s territoriales avec l exemple du Nord Pas de Calais Val rie RENAUX Service Enseignement Sup rieur du Conseil r gional Nord Pas de Calais Pourquoi la r gion Nord Pas de Calais s engage t elle dans une politique d ouverture sociale Le d veloppement conomique du territoire est une comp tence r gionale alors que l Enseignement Sup rieur ne l est pas mais les deux sont li s Exemple du Parcours R ussite en Etudes Longues dispositif PREL lanc en 2007 les tudiants sont in galement incit s s engager dans le dispositif qu il faut donc retravailler car pas hyper efficace Il faut travailler en collaboration avec les tablissements du sup rieur pour recenser les diff rents dispositifs et les mettre en coh rence donner de la visibilit aux actions les d ployer sur davantage d tablissements Le dispositif propos par la R gion a plusieurs volets pour la r ussite de tous et tous les ges volet ambition cal sur les Cord es et PEI en lien avec les grandes coles volet Tremp
15. Rencontres de la Diversit Sociale dans l Enseignement sup rieur ACTES DES TROISIEMES RENCONTRES DE LA DIVERSITE SOCIALE DANS L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR Organis es par la CRGE du Nord Pas de Calais et le GOS de la CGE l Ecole Centrale de Lille Jeudi 4 et vendredi 5 juillet 2013 C Rlo e 9 Conf rence R gionale des Grandes Ecoles Lille Nord de France 3 w CONFERENCE DES ON GRANDES ECOLES Page 1 Les premi res ditions des Rencontres de la Diversit Sociale dans l Enseignement Sup rieur RDSES organis es par le groupe Ouverture sociale de la Conf rence des Grandes Ecoles Marseille en 2011 puis Lyon en 2012 ont connu un grand succ s Aussi avons nous d cid de reconduire cette manifestation en 2013 en partenariat avec la Conf rence r gionale des Grandes Ecoles du Nord Pas de Calais L v nement aura lieu les 4 et 5 juillet l Ecole Centrale de Lille et conclura les travaux du GOS pour l ann e 2012 2013 Les actions visant favoriser l acc s aux tudes sup rieures pour des publics extra ordinaires par leur origine sociale par leur situation de handicap ou par le genre sont multiples et diverses en termes d anciennet et de pratiques Elles mobilisent de nombreuses parties prenantes et reposent sur des hommes et des femmes engag s titre institutionnel mais aussi souvent titre personnel Elles oscillent entre satisfaction de voir bouger les lignes risque de lassitude pou
16. apporter un suivi personnalis Mais il ne faut pas confondre personnalis et individualis c Rlc e Conf rence R gionale CA des Grandes coles Le Lille Nord de France Page 18 GRANDES ECOLES Chantal Dardelet pr sente le grand t moin de ce vendredi matin Philippe Vasseur a d abord exerc pendant vingt ans le m tier de journaliste ancien l ve de l cole sup rieure de journalisme de Lille sp cialiste de l conomie notamment TF1 aux Echos et au Figaro avant de se tourner vers la politique Il a t alors ministre de l Agriculture de la P che et de l Alimentation En 2000 il a renonc tous ses mandats d lus pour occuper un emploi de dirigeant d entreprise comme pr sident du conseil de surveillance de Cr dit Mutuel Nord Europe Il est actuellement pr sident du R seau Alliances association dont l objectif est d accompagner les entreprises pour qu elles am liorent leurs performances dans le domaine de la responsabilit sociale et environnementale ce titre il est pr sident du Forum mondial de l conomie responsable World Forum Lille pour une conomie responsable qu il a lui m me initi en 2007 Ce cycle d v nements internationaux a pour objectif de faire conna tre les bonnes pratiques d entreprises PME ou grands groupes qui exercent de mani re responsable leur activit 9000 personnes responsables d entreprises experts de la RSE syndicalistes ONG et tudiants de toutes n
17. as s r Quid des quotas Ce n est pas un but seulement un moyen Une fa on de faire tomber les barri res culturelles Peut tre un passage oblig Les grandes coles doivent arr ter avec les limites d ge pour les dipl mes nous sommes diversit dans l volution de nos personnalit s I faut s lectionner sur les motivations et non pas sur l ge Une des diversit s majeures dans l entreprise ce sont les ges de la vie Nous sommes diversit dans les ges de la vie Aujourd hui les jeunes doivent oublier la notion de carri re comme nous devons oublier la notion de retraite Les individus peuvent s adapter tout au long de leur vie Oui les jeunes savent bien utiliser les nouvelles technologies mais ils ont un probl me avec l autorit A chacun ses forces Les jeunes doivent ma triser leur fougue les plus anciens acc l rer un peu Nous sommes diversit Une soci t s en sort mieux quand elle a moins de normes et plus de d marches exp rimentales moins d a priori II faut d velopper l thique de la responsabilit On va tout faire pour que tu r ussisses Mais si tu perds au moins tu auras essay La norme d responsabilise Notre syst me litiste a tr s bien fonctionn l poque des 30 Glorieuses Pourquoi s est il referm Aujourd hui on ne vit pas une simple crise N attendons pas Sainte Croissance Le changement se fera dans une nouvelle construction du monde La diversit
18. ationalit s ont d j particip aux 3 premi res ditions sur la diversit 2007 les bonnes pratiques environnementales 2008 et l argent responsable 2009 l entreprise responsable Il est pr sident de l ESJ cole sup rieure de journalisme de Lille membre du conseil d administration de l EDHEC et de Sciences Po Lille et Pr sident du Comit Grand Lille II est Pr sident de la Section Economique et Financi re du Haut Conseil de la Coop ration Agricole et administrateur de plusieurs soci t s Chantal Dardelet introduit ensuite l intervention de M Vasseur Alors que les nouvelles technologies ont radicalement chang la donne que la 3 me r volution industrielle conduit questionner les pratiques des entreprises de nombreux gards recrutement gouvernance organisation les tablissements de l enseignement sup rieur doivent s adapter pour former des collaborateurs et des cadres en phase avec les besoins des entreprises et des institutions de demain En mati re de ressources humaines la diversit est une dimension particuli re prendre en compte En quoi est elle la fois un questionnement et une solution pour les entreprises une source de p rennit des activit s et d innovation Quelles sont les attentes du monde conomique l gard des grandes coles et des universit s pour r pondre aux d fis de demain Intervention de Philippe VASSEUR Spontan ment M Vasseur ne voit
19. ces diff rentes initiatives et le paradoxe qui voudrait faire entrer dans un moule des actions cibl es sur la diversit En cette p riode de transition bien des gards le sujet du s minaire de cette ann e lui semble judicieux Oui redonnons nous un cap recentrons nos valeurs Ces deux jours vont tre tr s riches avec deux grands t moins avec des entreprises dont certaines sont trang res et donc naturellement diverses dans leur approche Florence Darmon annonce ensuite l assembl e qu elle a quitt ses fonctions de responsable de la commission Diversit Elle dit regretter de ne pas avoir pu s y investir autant qu elle l aurait souhait m me si elle a toujours suivi avec beaucoup d int r t les travaux des trois groupes Florance Darmon pr sente son successeur Pascale Ribon avec qui elle souhaite que les groupes continuent de travailler avec la m me confiance Elle lui passe la parole Intervention de Pascale RIBON Elle remercie Florence Darmon Elle dit que le travail des commissions Diversit n est pas reconnu sa juste valeur En s engageant uvrer aux c t s des responsables elle remercie chacun pour son engagement la fois en tant qu institution mais aussi titre personnel Il faut que nos tudiants partagent cet engagement Le monde actuel est complexe et en grand changement en crise et se pose beaucoup de questions S interroger c est une fa on de r inventer une soci t
20. cruter d autres profils pourquoi comment Quelle place donner au dipl me initial dans un recrutement ERDF H l ne Burzlaff et Sylvie Beugnet 36 000 salari s en France 4 600 sur le Nord Pas de Calais et Normandie 10 15 de cadres 50 d agents d ex cution 17 de femmes dont 4 dans des m tiers techniques La diversit porte sur les femmes dans le milieu technique et des postes de responsabilit le handicap les seniors les parcours scolaires les lieux d habitation l orientation sexuelle La diversit commence avoir une influence quand 30 des effectifs du comit de direction est issu de la diversit Si on ne fait rien il faudra plus de 70 ans pour que la parit atteigne les comit s de direction c Rlc e Es Conf rence R gionale N T d s Grandes Ecoles Lille Nord de France Page 21 CONFERENCE DES GRANDES ECOLES Quand les jeunes femmes ing nieurs arrivent elles ne voient pas le probl me de l galit F H Vers 30 35 ans au moment de leur second enfant le mari s occupe de sa carri re et c est l que les femmes se rendent compte du probl me Le management de la diversit est aujourd hui un incontournable du management de l entreprise On est oblig de faire preuve d innovation d utiliser de nouvelles fa ons de recruter sinon on recrute l identique Il faut avoir une politique volontariste d innovation dans le recrutement Mais comment recruter autrement le m
21. de cadrage venir Nous sommes en transition en mati re de politique de la ville r forme en 2015 Toutefois il faut bien avoir conscience qu il y aura cette ann e plus de cord es avec globalement moins de financement Yves Goepfert MESR La lettre de cadrage cit par S Fraysse montre qu il n y a pas de raison d arr ter une politique qui a d montr son effet La politique europ enne dit que 50 d une classe d ge doit avoir une licence le syst me des Cord es a donc toute sa place Au del des coles la question est pos e de voir comment les universit s peuvent s impliquer davantage Il faut relever le d fi de la d mocratisation ce qui n cessite des forces larges et coordonn es Il faut avoir une fonction d interpellation des lyc es sur le fonctionnement l orientation la parentalit Le challenge est de travailler davantage avec les tablissements pour une inscription plus forte dans le droit commun Fabien Emmanuelli MESR Le texte interminist riel est sign par les m mes minist res qu auparavant et vise rassurer les acteurs de terrain la p rennit 2013 2014 est assur e r affirmer les orientations des ann es pr c dentes avec un zoom sur les bacheliers professionnels et technologiques en passant par l inscription dans les contrats d tablissement c Rlc e Es Conf rence R gionale N T d s Grandes Ecoles Lille Nord de France Page 16 CONFERENCE DES GRANDES EC
22. du sup rieur des b n voles Notre r flexion sera clair e par lintervention de deux grands t moins Pascal Picq pal oanthropologue du Coll ge de France et Philippe Vasseur pr sident du World Forum de Lille qui la placera dans le cadre de la 3 me r volution industrielle c Rlc e Conf rence R gionale CA des Grandes coles Le Lille Nord de France Page 2 GRANDES ECOLES Jeudi 4 juillet 10h Accueil par le directeur de l Ecole Centrale de Lille et un repr sentant de la CRGE 10h15 Accueil par la pr sidence Commission Diversit de la CGE F Darmon sortante et P Ribon entrante 10h45 Intervention de Pascal Picq pal oanthropologue ma tre de conf rences au Coll ge de France 11h45 T moignages et changes de personnes engag es en faveur de la diversit dans nos tablissements 12h30 13h45 DEJEUNER 13h45 Travaux en ateliers Atelier 1 Peut il y avoir Egalit des chances sans renforcement scolaire Comment agir Atelier 2 Quels sont les freins au d veloppement des cord es et de la diversit dans nos coles Atelier 3 Comment int grer les actions diversit dans la strat gie des Ecoles 15h30 Pause 16h Table ronde la place des enjeux de diversit dans les politiques nationales et territoriales Intervention du Minist re de l enseignement sup rieur et de la recherche Intervention de S FRAYSSE de l Agence pour la Coh sion sociale et l Egalit des chances Interventi
23. e faire voler en clat nombre d id es re ues Le plus grand succ s a t la l gitimation des jeunes de terminale ann es apr s ann es lors des concours d loquence du Lions Club International La direction de ce programme depuis pr s de 10 ans me donne le sentiment de servir quelque chose de laisser des traces de pouvoir donner des cl s de distiller du positif autour de nous C est aussi partager en quipe sans poids hi rarchique et g n rer des changes informels sur nos valeurs C est le moyen de faire de l associatif au travail que demander de mieux Des diff rents t moignages entendus ensuite il ressort une grande diversit de motivations parfois la conscience d avoir t privil gi et le souhait de redonner la soci t parfois au contraire une motivation puis e dans des origines populaires et une envie de faciliter le chemin de ceux qui suivent parfois encore une opportunit d tape professionnelle dans un projet tr s porteur de sens parfois encore les al as de la vie qui conduisent des prises de conscience de difficult s li es des situations ind pendantes de notre volont et qui donne envie de se mobiliser Merci celles et ceux qui se sont livr s ce difficile exercice du t moignage Chacun peut son tour apporter sa contribution sur le compte twitter ouvert pour l occasion rdses2013 chloe COCA diim idini 9 CONFERENCE DES E Ei a CA GRANDES ECOLES Lille
24. ent pour les boursiers pour finalement attirer la diversit En r pondant aux demandes des entreprises qui r clament plus de travailleurs handicap s dipl m s et plus de femmes dans les m tiers de l ing nierie par exemple En promouvant l adaptation de la formation initiale la charte handicap qui a t labor e par la CPU et proposer une r flexion analogue la CGE En incitant par du lobbying l introduction du crit re diversit dans les classements des coles cf le crit re international qui n existait pas il y a 10 ans et qui fait aujourd hui l objet de toutes les attentions L atelier a propos un ensemble de pistes qu il conviendra d approfondir lie Conf rence Regionale des Grandes coles CA Lille Nord de France Page 15 GRANDES ECOLES Dans un premier temps la parole est donn e aux repr sentants des principaux minist res concern s par les cord es de la r ussite Serge Fraysse ACSE Certains publics notamment ceux des territoires en politique de la ville ont moins facilement acc s l ducation c est ce qui explique que l Acs a toute sa place dans les cord es de la r ussite Mais l Acs n en est pas le pilote ce sont le MEN et le MESR L Acs accompagne les projets cofinance et r alise des tudes La diversit des Cord es montre que chacun s est saisi du dispositif sa fa on On d nombre 341 Cord es aujourd hui L Acs pr pare la campagne 2013 2014 lettre
25. entorai des salari s volontaires et b n voles accompagnent des jeunes leur expliquent les m tiers pour leur permettre de r fl chir sur leur parcours professionnel le circuit court pour des jeunes des quartiers sensibles qui veulent se reconvertir avec des structures qui veulent les aider Il s agit de donner une chance des jeunes qui ne connaissent rien aux m tiers ERDF cela concerne 10 jeunes en apprentissage par an 400 heures de formation ou de remise niveau une brochure r gionale sur les m tiers de l lectricit pour sensibiliser les coll giens et les lyc ens en partenariat avec l ONISEP La diversit des ges ERDF on est senior 45 ans Un entretien de mi carri re permet de voir comment transf rer ses comp tences S il ny a pas eu transmission avant le senior devient un probl me le jour o il s en va Nous avons mis en place un dispositif op rationnel de transfert de comp tences Campus un r f rent m tier accompagne un nouvel embauch Un accompagnateur formateur enseigne les gestes et les posiures Une entreprise doit tre rentable il faut donc aller chercher d nicher les comp tences pour cela trouver des jeunes motiv s Les convictions de l entreprise autour de la RSE le travail sur le long terme actions sur l environnement la pr carit nerg tique le volet social du d veloppement durable et les convictions personnelles sont des moyens pour y parvenir
26. eunes en situation de handicap dans notre syst me scolaire Pourquoi pas l apprentissage m me si le terme est mal vu en France et cela pose d autres probl mes Le financement de la diversit est galement un vrai souci Comment trouver des sources de financement nouvelles pour les cord es comme pour la diversit sociale dans nos coles ou l adaptation de nos coles pour les jeunes en situation de handicap ou encore de nos p dagogies pour qu elles fassent r ussir tous les jeunes chloe Conf rence Regionale d s Grandes Ecoles Lille Nord de France Page 13 GRANDES ECOLES On peut aller vers les entreprises les politiques et pourquoi ne pas se tourner vers les anciens dipl m s Comme aux USA on peut proposer aux alumni de participer financi rement la vie de l cole dont ils sont sortis dipl m s La CGE a propos cette id e lors des derni res lections pr sidentielles o tous les tudiants redonneraient un nombre de mois proportionnel aux nombres d ann es d tudes sup rieures en engagement citoyen mais pourquoi pas effectivement en moyens financiers On constate aujourd hui les limites actuelles de la philanthropie encore peu d velopp e en France bien que se mettent en place un certain nombre de fondations dans les coles et universit s ses tutor s de leur tour ou en Il a galement t voqu le cas de l association Areli qui parle d s le d but retour par la suite une fois qu i
27. igand Ecole Centrale de Lille Anne Pascale Maquinghen Monique Van den Bossche ENSIAME Julie Tryoen Julie Sobaszek Emmanuel Calafiore IEP Lille Jean Pierre Hillewaere et Bernard Gilles Flipo CRGE Patrice Vervoort Mines de Douai Chantal Dardelet GOS CGE ESSEC c Rlo e e Conf rence R gionale N ae d s Grandes Ecoles Lille Nord de France CONFERENCE DES GRANDES ECOLES Page 4 La parole est ensuite donn e Florence Darmon et Pascale Ribon qui lui succ de la t te de la commission diversit de la CGE Intervention de Florence Darmon et Pascale Ribon Quel sens donner la diversit dans les grandes coles aujourd hui Florence Darmon salue son tour les participants en se r jouissant de pouvoir passer cette premi re journ e de s minaire avec eux Elle revient sur les travaux des s minaires ant rieurs Marseille en 2011 et Lyon en 2012 dont les th matiques abord es avaient soulev beaucoup d int r t comme la pertinence de parler de la ou des diversit s la transition secondaire sup rieur ou encore l importance d entendre les entreprises parler de leur vision leurs actions et leurs attentes des coles en mati re de diversit Aujourd hui nous savons que beaucoup d actions sont mises en uvre On leur reproche parfois leur manque de lisibilit car elles peuvent appara tre disparates et donner l impression d aller dans tous les sens Elle souligne la richesse de
28. in qui serait li au d sint r t des publics de milieu populaire pour les initiatives de types cord es Cf article du Monde Le GOS reprendra ces diff rentes pistes l an prochain Animateur Olivier PONTREAU ENAC Animateur du groupe Handicap de la CGE Rapporteur Clara KAPELA ESSEC ANENE l GRANDES ECOLES Lille Nord de France Page 14 Introduction Dans nos tablissements les actions diversit se sont multipli es Elles concernent la fois les actions amont destin es augmenter le vivier de candidats et d tudiants issus de ces diversit s mais aussi l am lioration de l accueil de ces publics dans nos coles La prise en compte de ces diversit s dans les tablissements du sup rieur et notamment le handicap n atteint pas partout le m me niveau de maturit Les personnes en charge de ces projets responsables handicap ou responsables de cord es ont parfois du mal tre reconnues dans leurs missions Or pour tre efficaces ces questions complexes doivent tre pleinement port es par les coles Et ceci d autant plus qu elles peuvent par ailleurs tre extr mement riches pour nos tablissements bien des gards Les changes mettront en lumi re des enjeux strat giques pour les grandes coles travers les diff rents t moignages et les pratiques 1 En nommant un r f rent diversit au sein de l tablissement Il doit figurer de fa on tr s claire dans l organigramme afin
29. it pour les politiques Et les entreprises Elles sont globalement davantage identifi es comme un levier que comme un frein m me si certaines t moignent dans leur recrutement d un certain rejet de la diversit Mais beaucoup d entreprises pensent que la performance collective et soci tale permet une plus grande performance conomique Si le grand patron est convaincu il faut faire adh rer l entreprise enti re cette diversit car seul il ne peut r volutionner son monde Dans les grandes coles il y a assez souvent une vraie conscience des enjeux la conscience aussi du risque de se voir imposer des quotas Mais la question se pose souvent de trouver les bons moyens de faire changer les mentalit s dans les grandes coles et de trouver les moyens en temps en mat riel et en comp tences pour y arriver Sur le handicap Les freins sont psychologiques de la part des collaborateurs dans les entreprises Or il faut voir cette personne diff rente non comme une diff rence mais comme quelqu un qui va apporter sa diff rence pour le bien de l entreprise Aujourd hui il y a des amendes payer et certaines entreprises les payent non pas parce qu elles ne veulent pas embaucher des personnes en situation de handicap mais parce qu elles n arrivent pas trouver de telles personnes pour les postes pourvoir Cependant il a t soulev le risque que les quotas n entra nent une discrimination l envers
30. l universit conseil sur les CV L EM Lyon travaille avec 16 lyc es en particulier dans la voie technologique en organisant des rencontres qui s appuient sur des tudiants des entreprises et des acteurs du lyc e L Ecole organise tous les ans un concours l Ecole avec des simulations de cas d entreprises Il y a galement un accompagnement hebdomadaire de la part des tuteurs de l Ecole pour des lyc ens qui partent en CPGE changes sorties culturelles Enfin des coles d t sont mises en place pour aider construire des projets professionnels Les intervenants ont soulign que ce travail sur l int gration compl tait le travail scolaire pur Ce n est pas forc ment la mission des tuteurs qui ne sont