ESSAI DE PLUIE PROVOQUÉE
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1. 8 t ervah le lobrit 899 2 900 e Serbaran 1 973 8 LN I 1 t 929 6 Metier zen PE ger d i Arengosse e 3472 P E H 292 4 Tartes ITA et Martin ue ee rehorode DE ems s 1300 TOTAUX DE PLUIE ANNEE 1963 m RT ESSAI DE PLUIE PROVOQU E 175 CARTE Nei 8 me e aw 773 6 9 Sopgurn ec Le Symph orien 8274 Copt ieux e 664 2 e Mn t LS a d 1 Z Mimiza e a dach e 1 mg MN 700 Contis e Saorbogan 762 5 800 Moliels Hessege 1008 3 13 82 H 8927 11 Morin deWin e Amo wees le NR MP TOTAUX DE PLUIE ANNEE 1964 176 REVUE FORESTI RE FRAN AISE 1 Ann es 1963 et 1964 Les deux cartes pr sentent de nombreuses similitudes 1963 tant sensiblement plus arros e que 1964 En 1963 La r gion qui nous int resse a re u de 750 1 000 millim tres de pluie et une tr s importante surface du massif forestier se trouve entre les isohy tes 900 et 1 000 A noter deux secteurs plus secs en bordure de la c te atlantique moins de 800 mm le Bassin d Arcachon et Contis Saint Julien en Born un secteur plus humide au sud du d partement des Landes avec un noyau de pluies d passant largement 1 300 mm Axe Ma gescq Saint Martin de Hinx Peyrehorade En 1964 La r gion qui nous int resse a recu de 630 900 millim tres Le secteur le plus sec est plus tendu qu en 1963 Il va d une ligne Ar2. REVUE FORESTIERE FRANCAISE 172 FA eleg Wen UJ M AA eiae E oii went m CC PUHIA sv EA desi riva CR eg dH Ur is Dia zd 5 4 uy et 3 M MUN A 9 ters Ine je Graines RK D y ul NI ejin 9 BA X IO Gs D N N J JIAN EL ON Eb H i en bor 1 n Aen xnouj 7 4 apiiseg e Qezequ AGNVZINANNY 1 reprae D ve EH HU azg a O Giedel eppes UO Wf A adagi NN M PL SU BV rechten spue1 A SA QNNOSSY2 von Tac Be Aen 7 gua Ange ques ea d nppado SCHOEN jl Aadaskho 21 e 98 nYduosneud t esuno5 ON AdselllA AMEN d ubongo Ald 1 m d t que sait jt AQ e JOW B 9t Med i MW EAS sauna v uen fi MES d Des y 1a NW sanne I aiqousg 9 E GE s Klenge kerr aro dise BET Anne o1 iei ig S 9 Hore zeg 3 NO1 OL HIZZANEW CM 2125149020 o MAT ECH UIA BE Peuz oA i Se b 9 un6 r EE pur da efeug p N eg ee Ate bust ect Hac nof 621 9uu9j19U0 sud juo u 5445 eov jo b os a uoa eAQ t Q 9 bise eW alad ANG sud juesn iy ou oubedwuen y pL P 31 e19 2 rr acide Le W W voie SS ap ui ve Sepiitisu Zug senbien n elu D go eg b so64 9 INVENVINOW A 9S9 1404209040 e ER T SEPIRA CAR ba XU2230N amp S E A eno2ua e Se PB wee Duch En Wed re Vi n se et TN Vi E LL x LN unoha uieu 229 35 9 Ra i sezeg be I assog Q Vis s v aneafhieytA 2 21 21A x
3. 170 REVUE FORESTI RE FRAN AISE ESSAI DE PLUIE PROVOQU E H SALLENAVE Ing nieur en Chef G R E F Mont de Marsan Landes Le potentiel de production d une for t d pend avant tout des conditions de sol et de climat Depuis un certain nombre d ann es d j les Forestiers ont essay d agir sur le seul facteur qui paraissait accessible le sol gr ce des interventions m caniques et des fa ons culturales plus ou moins pouss es et l utilisation des amendements et des engrais C est un des domaines o la technique foresti re a fait le plus de progr s et o elle en fera certainement beaucoup d autres tant les sujets d tudes sont nombreux alors que l on commence seule ment en explorer certains Mais il semble bien du moins notre connaissance que rien n avait t essay pour am liorer les conditions du climat au moins sur une assez vaste chelle Or lorsqu on examine les diff rents indices climatiques utilis s habituellement en cologie foresti re pour connaitre les possibilit s d une station qu il s agisse du quotient pluviothermique d EMBERGER de l indice d aridit de de MARTONNE de l indice C V P de PATERSON on constate que les fractions qui permettent de calculer ces indices contiennent toutes au num rateur un facteur P qui est la pluviosit moyenne annuelle L augmentation de ce facteur entraine une am lioration des dif f rents indices donc une am lioration de la productiv
4. CARTE N 5 Soutern es 990 efc houx 138 gt Co Lieux o b Contis 1000 e Arengosse lo S6 1400 Mao liets o qeseq 1976 et Ao A Adour t Fr D 1000 M t 2e S zs wi TOTAUX DE PLUIE ANNEE 1966 ESSAI DE PLUIE PROVOQU E 179 a enregistr le maximum de pr cipitations pour 1965 1 750 mm dans le Bassin aquitain L exc dent atteint 50 le fond pluvio m trique r gional tant aux environs de 1100 mm Ce r sultat confirme les donn es recueillies Lukolela Congo L opoldville et surtout celles mieux contr l es enregistr es par Isono au Japon 1965 La r gion foresti re se trouve entre les isohy tes 1 100 et 1 200 En moyenne 1150 mm Le secteur sec comprend trois zones d assez faible tendue du nord au sud une partie du Bassin d Arcachon la zone Biscarrosse Sanguinet la zone Contis Saint Julien en Born Le secteur humide sud se retrouve avec une implantation tr s voisine de celle des ann es pr c dentes deux noyaux sup rieurs 1 700 mm Le fait nouveau est le panache exc dentaire de forme grossi rement elliptique qui appara t au nord du d partement des Landes et d borde l g rement sur le d partement de la Gironde Le grand axe de l ellipse est sensiblement la ligne Mimizan Ychoux Saint Symphorien Il correspond rigoureusement avec la direction moyenne des vents dominants de l ann e 1965 Le tableau ci dessous donne un certain nombre
5. FE M x QNV133334J e 2euege2Q qui RE 10024204 d Lun unrines d 1NONW33125 ueubop1g j Gpeg bauo ge Bop QU d For A ununa ZB MO S uo sel xi vaasodV ic 3ezuey o LEA abneobaiua ses 4 Ure ag uoldg d yA Iess hT nesen OU NE ES E ses1n09 Gunog deua dE Neset MAJA IA EM 19 s4ne1 0 uj es ru Vc all o 2 zl See 4812 328 961 SNOISSIWWH d SNOILVLS SHA IVAN LLWVO ESSAI DE PLUIE PROVOQU E 173 en gros d un triangle dont la base est la c te atlantique sur 120 kilom tres Lacanau Leon et la hauteur 110 kilom tres Mimizan Houeilles A la veille de l exp rience de Mimizan l Association notait un suppl ment pluviom trique sous le vent du r seau de g n rateurs de 18 96 Suppl ment par rapport aux pr cipitations attendues compte tenu de la pluviom trie moyenne des saisons printemps t en France Des r sultats semblables taient enregistr s la m me poque en Calabre D d II Exp rience de Mimizan Il s agissait de proc der des ensemencements partir d un site unique comme on l avait fait au Japon o on avait not sur l aire tudi e une augmentation de pr cipitations d environ 50 et sur une petite zone de cette aire un suppl ment AMEN 200 des pr cipitations attendues Un g n rateur vortex voir annexe 2 a d ne t install Mimizan proximit imm diate du laboratoire des Papeteries de Gasc
6. as subsister avec des cristaux leur voisinage car la tension de vapeur en quilibre avec les cristaux est plus faible que la tension de vapeur en quilibre avec les gouttelettes surfondues Comme cons quence de cette loi physique les gouttelettes s vaporent et la vapeur se d pose sur les cris taux les cristaux grossissent et deviennent sensibles l attraction terrestre il se fait une pr cipitation les cristaux tant susceptibles de fondre avant d atteindre le sol Souvent les nuages ne penvent pas atteindre le niveau critique 35 C il y aura seulement croissance de quelques cristaux de glace partir de parti cules glac es tombant des cirrus et de noyaux glagog nes en petit nombre 1 10 par litre quelques gouttes arriveront au sol ou de la bruine En 1947 Bernard VONNEGUT avait trouv le moyen d ensemencer un nuage surfondu sans particules glac es en dispersant dans le nuage de miniscules particules d iodure d argent on obtient la glaciation sur des gout telettes peu pr s comme elle se produirait sur des germes de glace Bien que l explication ne soit pas encore assur e aujourd hui en toute rigueur on a suppos qu en pr sence de cristaux tr s peu solubles dont le syst me et les mailles sont tr s voisins de ceux de la glace les mol cules d eau abu s es par la ressemblance se d posent sur les particules d iodure d argent Pour une raison inconnue le seuil d efficacit de ces particules s
7. cachon Contis sur la c te une ligne Belin Pissos On le retrouve ensuite plus l Est partir d une ligne Labrit Mont de Marsan Le secteur humide Sud est sensiblement implant comme en 1963 avec encore un noyau mais tr s peu tendu cette fois qui d passe 1 300 mm On peut dire qu au cours des ann es 1963 et 1964 la r gion mat rialis e par les points Mimizan Ychoux Saint Symphorien n a pr sent aucune particularit remarquable 2 Ann es 1965 et 1966 L ann e impaire a t la plus arros e On peut faire trois remarques d ordre g n ral le secteur plus sec que la moyenne se retrouve comme en 1963 1964 le secteur plus humide Sud est toujours bien marqu un nouveau panache exc dentaire se manifeste au Nord Est de Mimizan Le fait nouveau est qu un g n rateur d iodure d argent au sol plac Mimizan Landes mettant presque en permanence a produit un panache exc dentaire sous le vent dominant W S W du g n rateur La station d Ychoux 26 km au N E de Mimizan Conf rence du Professeur H Dessens La Havane 1966 ESSAI DE PLUIE PROVOQU E Beie 1579 fe MIT Co ntis e Arengosie I154 7 d er Moliets Tortas e c CARTE N 4 lon 9 Soulernes L N e e eme gr Sor bozon 1142 6 M de Marsan 76 8 64 e Aire JAdours Mouilles e Leg m r 177 178 REVUE FORESTI RE FRAN AISE
8. d tudes des moyens de lutte contre les fl aux atmosph riques a proc d des essais de pr vention de la gr le Ces essais sont bas s sur l mission par des appareils au sol de grandes quantit s de noyaux gla og nes d iodure d argent Ag I qui doivent emp cher la formation de grelons voir annexe 1 C est la m thode indirecte de lutte on cherche modifier les orages de fa on qu ils ne deviennent pas des orages gr le On appr cie les r sultats de la m thode par de longues campagnes d ensemencement et une valuation statistique de l influence ven tuelle de ces ensemencements Il existe aussi une m thode directe de lutte ensemencement par avion ou fus e Cette m thode n a pas t retenue par l Association pour diverses raisons 1 Le dispositif de l ann e 1963 en fonction duquel l exp rimenta tion de Mimizan a t tudi e comportait 138 stations voir carte n 1 Les plus m ridionales en Gironde taient Saint Jean d Illac Croix d Hins Villandraut Bazas Les plus septentrionales dans les Landes Leon Castets Morcenx Lencouacq Les deux lignes nord et sud ainsi jalonn es se rejoignent Houeilles dans le Lot et Garonne sensiblement l extr mit Est du massif forestier gascon On peut remarquer que la majeure partie de ce massif ne comporte pas de station d mission Il s agit Si ge H tel de la Pr fecture de la Haute Garonne place Saint Etienne Toulouse
9. de noter simplement les r sultats obtenus Pour le sp cialiste qu est le Professeur DESSENS l effet est en vidence et les r sultats sont satisfaisants Nous avons obtenu un noyau de pluie qui n existait pas ant rieurement avec un total sup rieur celui des autres ann es dans le secteur N E de Mi mizan Selon les observations recueillies en France 2 H DrssENs estime que les conditions favorables une augmentation des pr cipitations par ensemencement se produisent en un lieu donn un peu moins de 100 heures par an 50 heures tant l ordre de gran deur le plus probable Comme on ne peut pas pr voir l avance les moments favorables la seule m thode selon lui est d ensemen cer en permanence ce qui n est r alisable qu avec un g n rateur au sol Disons pour terminer et pour donner une id e du co t du fonc tionnement d un g n rateur iodure d argent que les Papeteries de Gascogne ont affect une personne de leur laboratoire ce ser vice discontinu Les frais de produit chimique peuvent tre chiffr s 5 Fr par heure d mission Du 8 au 23 septembre 1967 l Association Internationale de M t orologie et de Physique Atmosph rique a organis Lannemezan ESSAI DE PLUIE PROVOQU E 181 au Centre de Recherches Atmosph riques de Campistrous un mee ting de comparaison des g n rateurs et des compteurs de noyaux de condensation et de noyaux gla og nes Notre conclusi
10. de renseignements pp e pluviosit h 130 000 85 000 57 000 350 000 13 000 2 800 Entre deux stations aussi rapproch es qu Ychoux et Labouheyre 13 km la diff rence annuelle atteint 468 millim tres Entre Ychoux et Biscarrosse 20 km on arrive 846 mm Les ann es pr c dentes les diff rences entre ces trois communes se situent autour de 100 millim tres 1966 La r gion foresti re se trouve entre les isohy tes 1000 et 1 100 Le secteur sec comprend les trois zones d j not es en 1965 Le secteur humide Sud conserve son implantation habituelle 180 REVUE FORESTI RE FRAN AISE Le panache exc dentaire de la r gion de la Haute Lande se re trouve mais moins important que l ann e pr c dente Le grand axe de l ellipse passe toujours par Mimizan Suppl ment de Petit axe Surface pluviosit km t ha 60 000 25 000 Les comparaisons faites l ann e pr c dente donnent pour 1966 Ychoux Labouheyre 13 km 189 mm au lieu de 468 Ychoux Biscarrosse 20 km 518 mm au lieu de 846 Sans tre aussi importants qu en 1965 les r sultats sont encore satisfaisants puisqu avec un seul g n rateur la pluviosit est aug ment e de 20 environ sur 60000 hectares et de 28 sur 25 000 hectares Xo IV Conclusions Il ne s agit pas pour nous de tirer une conclusion d finitive d une exp rience dont la dur e relative est assez restreinte mais
11. e situe vers 4 C et non 0 C La commodit de l emploi de liodure d argent r sulte du fait que l ense mencement peut tre r alis partir du sol bien au dessous de la base des nuages De nombreuses exp riences ont prouv que m me mis dans ces conditions l iodure d argent parvient dans la r gion surfondue des nuages et s y r v le efficace en provoquant des pr cipitations qui ne se produiraient pas au cours d une volution naturelle du nuage A Mimizan le g n rateur vortex disperse 3 1013 noyaux gla og nes par seconde ou si on pr f re 5000 milliards de noyaux par milligramme ou encore plus de 20000 milliards de noyaux par seconde Il est int ressant de comparer les r sultas suivants 1 1000 10000 noyaux gla og nes artificiels par litre d air 2 10 noyaux gla og nes naturels par litre d air ESSAI DE PLUIE PROVOQU E 183 Et de conclure par cette comparaison 42 55 C H 10 9 35 C 7 Q o S C oa I odD DD 1 Nuage non ensemenc faibles pr cipitations KM N gt 2 Ensemencement naturel fortes pr cipitations 3 Type de nuage soumis des noyaux d iodure d argent fortes pr ci pitations Bordeaux 18 juin 1957 12 h ANNEXE 2 G n rateur de noyaux gla og nes Vortex Extrait du Bulletin n 15 de l 4ssociation d Etudes des moyens de lutte contre les fl aux atmosph riques Le principe utilis es
12. gt de la jauge monter la pression dans la bouteille d air comprim A jusqu 3 kg et pas davantage brancher le raccord de cette bouteille au r servoir de solution ouvrir le robinet de la bouteille et r gler le manod tendeur 0 6 bar environ 600 g cm2 Visser pour augmenter la pression Ouvrir le robinet R d alimentation du gicleur et moins que la tuyau terie ne soit remplie d air ceci se produit si le r servoir a t totalement vid allumer imm diatement en laissant tomber une allumette qui vient juste d tre frott e ainsi l allumette ne s teint pas pendant la chute Ne pas regarder dans la chemin e C au cours de cette op raticn Si la tuyauterie contient de l air il faut attendre que celui ci s vacue avant de jeter l allumette au son on per oit le moment o la solution arrive au gicleur Consommation de l appareil 1 litre par heure environ
13. it Cette augmentation peut pr senter un autre int r t dans les r gions o les feux de for ts sont craindre surtout si elle porte sur les pr cipitations printani res estivales ou automnales C est en 1964 que la Soci t Les Papeteries de Gascogne a d cid de faire le point sur la pluie provoqu e en finangant une exp rimentation et elle a charg son Bureau de Coop ration Fores ti re de promouvoir une r alisation concr te Connaissant l activit manifest e dans le Sud Ouest de la France par l Association d Etudes des Moyens de Lutte contre les Fl aux ESSAI DE PLUIE PROVOQU E 171 Atmosph riques nous avons pris contact avec son animateur M le Professeur Henri DEsseNs Directeur de l Observatoire du Puy de D me et titulaire de la Chaire de Physique du Globe l Univer sit de Toulouse aupr s de qui nous avons trouv un accueil extr mement bienveillant et compr hensif C est lui qui a implant et dirig le dispositif d tudes et ce sont ses Services qui ont tabli les cartes de pluies Notre propos est de relater sommairement l exp rimentation mise en place et d en donner les premiers r sultats apr s deux ann es de fonctionnement Nos comp tences en mati re de physique des nuages tant des plus r duites nous nous excusons par avance des lacunes que pourrait contenir notre expos ck I Campagnes de pr vention contre la gr le Depuis 1951 l Association
14. ogne travaillant sous les ordres du Professeur DEkssENS Les contr les devaient prendre comme base les donn es du r seau officiel climatologique fran ais mais apr s une ann e de fonction nement et pour mieux contr ler le ph nom ne six pluviom tres ont t install s dans le secteur plus particuli rement int ress par l exp rience Les d pouillements des donn es m t orologiques et les recherches statistiques correspondantes devaient tre r alis es soit par l Obser vatoire du Puy de D me soit par un service sp cialis de la Chaire de Physique du Globe de la Facult des Sciences de Toulouse kk III R sultats obtenus Ces r sultats sont sch matis s sur les cartes jointes Tout d abord num ros 2 et 3 les cartes des totaux de pluies pour 1963 et 1964 c est dire pour les deux ann es qui ont pr c d l exp rience de Mimizan A noter qu au cours de ces deux ann es le r seau d metteurs de l Association d Etudes a fonctionn d avril octobre Ensuite num ros 4 et 5 les cartes des totaux de pluies pour 1965 et 1966 ann es au cours desquelles des missions ponctuelles d iodure d argent ont t r alis es partir de Mimizan Les missions ont lieu d avril octobre REVUE FORESTI RE FRAN AISE CARTE N 2 9 Soulernes 852 6 Choux LES Copl eux v e 942 9 p x D s x I H y e labouhey e W I eem H Heer d P e 208 5
15. on sera le communiqu la Presse r dig l occa sion de ce meeting Cette r union de travaux pratiques risque de rapprocher l hom me de la maitrise des climats apr s avoir compar des techniques et des appareils utilis s jusqu pr sent un peu au hasard dans le monde on pourra instituer l chelle de la plan te tout d abord un r seau de mesures de la concentration des divers noyaux dans l atmosph re et peut tre ensuite un r seau de g n rateurs de noyaux producteurs de pluie Encore des perspectives tonnantes dans une poque fertile en d couvertes et r alisations remarquables BIBLIOGRAPHIE 1 Voir Bulletin n 15 de l Association d Etudes des Moyens de Lutte contre les Fl aux atmosph riques 2 Journal de recherches atmosph riques octobre d cembre 1965 n 4 182 REVUE FORESTI RE FRAN AISE ANNEXE 1 Processus d ins mination des nuages par l iodure d argent Les nuages sous nos latitudes sont constitu s principalement de goutte lettes le nombre des gouttelettes est de l ordre de 500000 par litre et leur diam tre de l ordre du centi me de millim tre Ce n est qu au dessous de 35 C qu on assiste une brusque augmentation du nombre des cris taux qui approche de 1000 par litre Il est probable qu au dessus de ce niveau toutes les gouttelettes surfondues disparaissent les 1000 goutte lettes forment des cristaux les autres gouttelettes surfondues ne peuvent p
16. t celui de la fragmentation physique e Il faut chauffer l iodure d argent pour le vaporiser la vapeur se refroi dissant lair atmosph rique se condense en minuscules noyaux glacog nes dont le diam tre mesure entre le centi me de micron et le dixi me de micron Le rendement de la fragmentation m canique est de l ordre du millioni me du rendement de la fragmentation physique e Malheureusement l iodure d argent chauff sous la pression atmosph rique se d compose bien au dessous de son point d bullition 1 500 Cette circonstance cr e une difficult car les propri t s gla og nes de l iode et de l argent provenant de la d composition sont d apr s les travaux poursuivis jusqu ici beaucoup plus faibles que celles de l odure d argent On a donc recherch vaporiser l iodure temp rature aussi basse que possible Une 184 REVUE FORESTI RE FRAN AISE m thode consiste diviser d abord finement le produit sous la forme d un nuage de gouttelettes de solution ac tonique qu on fait passer dans une flamme allong e et spiral e par un d bit gazeux organis en vortex Le vortex est un tourbillon stationnaire bien organis Le mode d emploi du g n rateur est le suivant Le r servoir de solution S en poly thyl ne bard de polyester doit tre plac aussi loin que possible de la chemin e Pour mettre le g n rateur en service remplir le r servoir de solution sans d passer l ndication e maxi
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