Bulletin n°27 - Février 2012
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1. abstraction faite du pseudo psychoth rapeute qui tait galement malade Voici les l ments textuels sur lesquels va s organiser notre d licieuse enqu te Il y a quelques jours une dame g e vint sous la protection d une de ses amies ma consultation Elle se plaignait d tats anxieux Frisant la cinquantaine elle tait cependant assez bien conserv e et l on voyait avec vidence qu elle n avait pas renonc sa f minit Ses crises d anxi t me dit elle s taient d clench es la suite de son divorce d avec son dernier mari mais avaient pris bien plus d intensit depuis qu elle avait consult un jeune m decin exer ant dans la banlieue o elle habitait Celui ci avait d clar que son anxi t tait provoqu e par des d sirs sexuels D apr s lui elle ne supportait pas la privation de tout rapport avec un homme c est pourquoi il ne lui restait que trois moyens de gu rir retourner chez son mari prendre un amant ou se satisfaire elle m me Depuis elle est persuad e de son incurabilit puisqu elle se refuse reprendre la vie conjugale et que les deux autres moyens choquent sa morale et ses sentiments religieux N anmoins elle venait moi parce que le m decin lui avait dit que j tais l auteur de cette nouvelle mani re de voir et qu elle devait me demander de confirmer qu il en tait bien ainsi et pas autrement L amie qui l accompagnait et qui tait encore plus g e plus rabougrie et2. f roce de son cas mise en lumi re si brutalement par le jeune m decin l oblige venir exposer son malaise et sa r volte Sigmund Freud dont il y a de fortes chances qu elle a fait une image paternelle image qui contient son probl me Ce courage l amie l a et bien au del elle ne craint ni Dieu ni diable qu importe que Freud soit l un ou l autre l un et l autre Freud la d finit plus g e plus rabougrie et plus maladive Analysons ces trois termes plus g e elle joue pour la dame le r le d une m re castratrice dans son r le protecteur Plus rabougrie nous commen ons douter si elle eut jamais quelque charme Plus maladive il semble bien s agir en fait d une parano aque homosexuelle exer ant sur l amie infantile et passive une v ritable dictature Elle m me son dire est une r f rence en elle m me elle symbolise la loi qui ne saurait tre que la sienne les choses ne pouvaient tre comme il l avait dit car elle m me veuve depuis de longues ann es tait demeur e respectable sans souffrir d anxi t Il est Groupe d Etudes C G Jung Renseignements Mme Chalmeton 5 rue Andr Theuriet 92340 Bourg la Reine T l phone 06 85 29 35 45 Inscriptions M Ciric 50b rue de l Arsenal 68100 MULHOUSE Site http groupe jung fr Groupe d Etudes C G Jung Bulletin d information n 27 Page 8 remarquer que pour cette femme encore que le terme de femme soit ici inappropri
3. le remariage non plus n est pas respectable Il semble que cette femme demande en r alit Freud et avec quelle violence en l adjurant d expliquer la dame que rien n est plus satisfaisant et moins probl matique qu un couple de femmes la relation sexuelle physique au sein de ce couple fut elle totalement radiqu e Ainsi cette femme sait tout domine m me les m decins d cide exige mais craint secr tement la perte de la dame En effet il est tr s vident que si la dame tait capable d assumer l un des trois termes propos s par le jeune m decin il y a parier que la dame ne la fr quenterait plus Il y a m me fort parier que l amie apr s avoir par quelque moyen psychologique provoqu la mort de son mari moins que le hasard ne soit venu opportun ment la rescousse est la base m me des checs conjugaux successifs de la dame Le plus amusant en cette affaire est que nous ignorons totalement l opinion que Freud mit au cours de la consultation En tout cas il re ut d abord la dame puis l amie elle l amie m adjura ensuite Nous aurions nous revu la dame la suite de l amie pour lui donner le seul avis que nous pensons possible savoir conseiller la dame de se s parer de son amie Mais pourquoi un conseil aussi brutal Et cette dame n aurait elle pas t encore plus offusqu e si nous lui avions montr en termes allusifs qu elle vivait avec l amie une relation homosexuelle mys
4. me imaginer que cette affaire fut l un des motifs d terminants fonder l association Revenons en au m decin de banlieue Ex centrique Vienne Freud la psychanalyse il l est encore et surtout vis vis de cette femme c est dire lui m me Souvenons nous que c est un jeune m decin de banlieue Voici que plac devant une femme d une cinquantaine d ann es qui a donc approximativement l ge de sa m re il lui donne un tr s tonnant conseil rentrez chez votre poux prenez un amant ou masturbez vous Examinons ces trois termes le premier est sp cieux puisque cette dame est divorc e et que ce n est pas son premier divorce la suite de son divorce d avec son dernier mari Le troisi me est ridicule ou bien cette dame aurait d j spontan ment employ cette technique auquel cas elle ne se fut pas remari e ou bien elle l ignorait ce qui serait toute r v rence gard e singuli rement ignorer la sexualit f minine Et si cette dame conna t cette technique et ne la pratique pas ce n est pas ce conseil qui lui ferait surmonter une longue r pugnance Le deuxi me terme ou prenez un amant est par contre fascinant Il me para t absolument correspondre une d claration enflamm e de ce jeune m decin cette femme identifi e par lui sa m re et la seule solution possible dans la relation fut elle m dicale avec cette femme Les deux autres termes de son conseil tant n glige
5. parant de sa m re elle sera aussi aim e au del du d sir puisque d sir e aujourd hui par un p re plus jeune qu elle qu elle pourra elle m me ainsi mise en confiance d elle m me en dehors de tout esth tisme aimer elle m me sans risque d abandon le d sir apais qu en un mot le prix de sa disponibilit l Autre en g n ral l homme en particulier doit se payer du prix de son vasion d aupr s une m re touffante Et nous d couvrons dans cette histoire la solution c est que cette femme a entrepris d elle m me sa gu rison en effet le premier pas co tait et le premier seul savoir aller consulter le m decin de banlieue qu elle avait choisi la p riph rie de sa p riph rie sa m re amie ayant jusqu pr sent pris la place de son centre Que devinant et comprenant ceci nous nous serions sentis pleinement habilit s en deux ou trois s ances causeries d adulte adulte lui exposer ce que nous venons d exposer Ainsi je pense avoir d montr l int r t qu il y a lire et relire avec m thode les pr curseurs de l analyse Il y a l une v ritable source qui pour n tre pas toujours jaillissante d embl e est bien d salt rante en faire nos d lices Docteur Emile Rog membre de l Association Internationale de psychologie analytique Conf rence du 8 Novembre 2011 Evolution et transformation comment s laborent ces deux th matiques dans la pens e de Jung Par M Norber
6. soit Vienne ou elle m me Cette malheureuse dame en pleine anxi t de non r alisation du moi nous ne parlerons m me pas ici de soi prend son courage deux mains et s en va cette fois sans protection amicale confier son trouble au jeune m decin Ici nous devons remarquer qu cette occasion la dame rompt le cordon ombilical morbide qui la liait l amie m re elle vient de surmonter sans doute pour la premi re fois son infantilisme affectif encha nant Or qu advient il au cours de cette d marche hautement m ritoire La n vrose projective du jeune m decin la force admettre inconsciemment que celui ci se comporte malgr toutes les pr cautions prises comme son p re et qu il lui propose en toute hypocrisie la relation sexuelle dont elle a toujours r v avec son p re Inutile alors de dire combien nous comprenons que son angoisse la suite de cette malencontreuse exp rience va culminer C est que sans le reconna tre la dame est plac e comme Freud l crit plus loin devant le fait il l avait en effet oblig e envisager le motif v ritable ou peu pr s v ritable de son mal Mais il doit y avoir l aussi dans cette r volte douloureuse quelque secr te d lectation pour la dame Il se r v le qu elle peut encore s duite un homme jeune premier point et flatteur Deuxi me point essentiel il appara t que son p re a lui aussi envie d elle d s qu elle se s pare de sa m re Et que se s
7. ves faite par Lucile H raud Toutes ces manifestations se tiennent au Forum 104 104 rue de Vaugirard 75006 Paris Les s minaires sont r serv s aux professionnels adh rents du groupe Jung Les inscriptions sont prises pour l ensemble de l ann e Groupe d Etudes C G Jung Renseignements Mme Chalmeton 5 rue Andr Theuriet 92340 Bourg la Reine T l phone 06 85 29 35 45 Inscriptions M Ciric 50b rue de l Arsenal 68100 MULHOUSE Site http oroupe june fr Groupe d Etudes C G Jung Bulletin d information n 27 Page 2 Actualit En cliquant sur les mots soulign s vous acc derez aux sections correspondantes du site Dans l association Le bureau constitu depuis la r union du Conseil P dagogique du 15 Octobre 2011 est compos de e Norbert Chatillon Pr sident e Christine Derkits Vice Pr sidente e Michelle Chalmeton Secr taire G n rale e Vincent Chalmeton Tr sorier e Gis le Borie Membre Adh sion 2011 2012 Rappelons que l adh sion se prend pour une saison d ao t juillet de l ann e suivante La cotisation est actuellement de 60 Euros pour un an tarif r duit 30 Euros pour les ch meurs et les tudiants de moins de 26 ans sur justificatif Manifestations Atelier Corps et Psych Mme Marie d Hubert tiendra la 2 s ance de l atelier le mardi 20 mars 2012 19h30 22h30 au Forum 104 e 2 me s ance le mardi 20 mars 2012 e 3 me s ance le m
8. Groupe d Etudes C G Jung Bulletin d information n 27 Page 1 Groupe d tudes C G Jung Bulletin d information n 27 F vrier 2012 R daction Gis le Borie Vincent Chalmeton Tout le d tail de ces informations peut tre trouv en ligne sur le site du Groupe Jung http groupe jung fr agenda du 1 F vrier 2012 au 31 Mars 2012 Lundi 6 f vrier 2012 20h30 Groupe de r flexion Les types psychologiques 5 s ance anim par Lo c Andr Salle Les Marronniers Mardi 14 f vrier 2012 PAU Conf rence Sp Salle Les Cypr s e Jeudi 16 f vrier 2012 20h30 S minaire Concepts de base 5 s ance Th ories et pratiques du transfert dans une optique freudienne et une optique jungienne anim par Martine Sandor Buthaud Salle Les Ch nes e Mardi 13 mars 2012 20h30 Conf rence Destin subir ou vocation suivre faite par Christian Tauber Salle Biblioth que Jeudi 15 mars 2012 20h30 S minaire Concepts de base 6 s ance Th ories et pratiques du transfert dans une optique freudienne et une optique jungienne anim par Martine Sandor Buthaud Salle Les Maronniers e Lundi 19 mars 2012 20h30 Groupe de r flexion Les types psychologiques 6 s ance anim par Lo c Andr Salle Les Ch nes e Mardi 20 mars 2012 19h30 Atelier Corps et psych 2 s ance anim par Marie d Hubert Salle Les Cypr s A interpr tation des r
9. ables ce m decin lui a ainsi demand tout de go de devenir sa ma tresse projetant sur cette femme son oedipe incestueux N oublions pas au surplus que si cette femme frisait la cinquantaine elle tait assez bien conserv e et l on voyait avec vidence qu elle n avait pas renonc sa f minit Freud lui m me est sensible la pr sentation de cette femme Peut tre Freud a t il lui m me quelque secr te correspondance avec le jeune m decin correspondance qu il rejette la p riph rie en m me temps que le jeune m decin tout en l absolvant Mais ce serait l pousser tr s loin trop loin notre lecture Restons en donc l au moins pour l instant II Passons l amie Nous d couvrons non sans stupeur que l amie est le principal personnage de cette histoire parabole Ici je suis certain de mon fait puisqu en r digeant cet article j ai t victime d un lapsus calami qui m a fait crire deux fois de suite l ami sans e final Qu en est il exactement Disons le d entr e et tout net L amie est une homosexuelle et une homosexuelle singuli rement masculine C est en effet sous sa protection que la dame est venue consulter Freud lequel dans le milieu bourgeois et petit bourgeois de la Vienne d alors sentait fortement le soufre Si la dame a eu assez d estomac pour consulter seule le jeune m decin de banlieue elle en a par contre manqu pour venir affronter Freud Pourquoi Parce que la r duction sexuelle
10. ardi 22 mai 2012 Au th tre Finnegan wake James Joyce et son rapport avec les mots ont toujours t d un grand int r t pour le regard sur l inconscient Le th atre de l Aquarium La Cartoucherie de Vincennes met en sc ne Finnegans Wake Chapitre 1 du 17 janvier au 19 f vrier 2012 Dans l dition Janvier 2012 Le Livre des symboles r flexions sur des images arch typales Collectif ARAS Editions Taschen France F vrier 2011 ISBN 978 3836525749 Groupe d Etudes C G Jung Renseignements Mme Chalmeton 5 rue Andr Theuriet 92340 Bourg la Reine T l phone 06 85 29 35 45 Inscriptions M Ciric 50b rue de l Arsenal 68100 MULHOUSE Site http groupe jung fr Groupe d Etudes C G Jung Bulletin d information n 27 Page 3 Novembre 2011 La lumi re sort des t n bres Marie Louise von Franz Editions La Fontaine de Pierre 2011 ISBN 978290270733 Les r ves et la mort Marie Louise von Franz Editions La Fontaine de Pierre 2011 1 re d Fayard 1985 ISBN 978 2902707676 Reflets de l me Marie Louise von Franz Editions Entrelacs 2011 1 re ed 1996 2011 nouvelle traduction ISBN 978 2908606744 Septembre Octobre 2011 Le Livre Rouge de C G Jung la version en langue fran aise est parue en septembre 2011 Cet ouvrage est co dit par les ditions de L Iconoclaste et La Compagnie du Livre Rouge Triplicit s astrologiques et fonctions jungienne
11. groupe jung fr Groupe d Etudes C G Jung Bulletin d information n 27 Page 4 Nouveaux enregistrements e _ L enregistrement de la conf rence donn e par Norbert Chatillon le 8 novembre 2011 est disponible Lot n 587 Le titre de cette conf rence est Evolution et transformation comment s laborent ces deux th matiques dans la pens e de Jung Elle est disponible en CD ou en t l chargement MP3 Ce lot est accompagn d un texte au format pdf de la conf rence Vous pouvez commander cet enregistrement en cliquant ici __ L enregistrement de la conf rence donn e par Fran oise Bonardel le 13 d cembre 2011 est disponible Lot n 588 Le titre de cette conf rence est Au solstice de la vie cr ation et m lancolie Elle est disponible en CD ou en t l chargement MP3 Ce lot est accompagn d un diaporama Vous pouvez commander cet enregistrement en cliquant ici Addition la section Th matiques La section th matique est en cours de mise jour Les diff rentes parties th matiques seront au fur et mesure de leur mise sur le site enrichies par des articles ou r sum s en provenance des archives du bulletin Rubrique Archives du Bulletin Notre association est tr s ancienne comme nous vous le rappelons dans la rubrique Histoire et Missions de notre site Apr s des parutions sporadiques de documents support entre 1932 et 1957 la publication syst matique d un bulletin trimestriel a t
12. ion de d licatesse extraordinaire du grand homme d licatesse qui d crit aussi bien sa sensibilit l v nement et l Autre que la subtilit dans la puissance de son intellect Chacun peut appr cier la clart de la forme et du style de Freud clart qui n a d gale que son l gante simplicit Nul autre auteur en cette mati re n a su approcher pareille concision La troisi me raison s explicite par le double sens parabolique sp cifique du bassin m diterran en et du Proche Orient double sens qui me parait tre l apanage des textes freudiens A la clart limpide du style qui distille une v rit qui s acharne se d montrer fond e Sigmund FREUD allie un autre sens Si la d monstration du th or me freudien s adresse notre conscient l autre sens s immisce dans notre lecture inconsciente seul moyen en d finitive d emporter notre adh sion En d autres termes le texte freudien se lit d abord et avec plaisir il se relit ensuite en l analysant Et c est souvent double plaisir ce pourquoi en d finitive nous avons crit les d lices en t te de ce court article Enfin derni res d lices une troisi me lecture nous r v le l inconscient freudien qui se r sume l apport Jungien apport consciemment et consciencieusement excommuni par Sigmund FREUD En vain Je choisis cette fois pour en faire mes communicables d lices un texte ancien de Freud il s agit de A propos de la Psychanalyse dite Sa
13. ment la r gle des sentimentales introverties demeur es infantiles Cet esth tisme lui a tenu lieu et place de son importance sa pens e extravertie lui interdisant son importance v ritable et authentique et lui imposant un manque total de confiance en soi Ce pourquoi elle n osait pas voir Freud elle m me encore qu elle le d sirait Par contre elle avait pu aller consulter d elle m me un jeune m decin ce qui ne tirait pas cons quence ce m decin ne pouvant en aucune fa on repr senter un p re ses yeux En poussant plus loin notre enqu te nous pouvons valablement supposer que la dame a t consulter le jeune m decin sans en parler l amie qui le lui aurait interdit en tout cas l aurait accompagn e aurait assist la consultation et aurait coup court aux conseils de celui ci Un autre l ment int ressant est de retenir que cette dame habite la banlieue Elle a quitt le domicile conjugal la suite de son divorce Pourquoi donc a t elle choisi alors Groupe d Etudes C G Jung Renseignements Mme Chalmeton 5 rue Andr Theuriet 92340 Bourg la Reine T l phone 06 85 29 35 45 Inscriptions M Ciric 50b rue de l Arsenal 68100 MULHOUSE Site http groupe jung fr Groupe d Etudes C G Jung Bulletin d information n 27 Page 9 d habiter la banlieue J y vois l une esp ce de punition de sa vie en g n ral qui lui interdisait d tre jamais au centre de quelque chose que ce
14. ologiques se trouve nouveau un processus de transformation int rieure l individuation Il est noter d embl e que individuation est positionn e par Jung sur le versant de la transformation et non directement depuis l volution Nous serions tent s d noncer dans quelque parodie de Lacan que l volution vient de surcro t L volution n est jamais assur e ni garantie et elle ne va pas de soi Elle ne s origine pas d une n cessit int rieure elle est l effet int rieur de transformations le plus souvent contraintes Dans une conclusion illustr e par des exemples d uvres artistiques L auteur consid re l volution comme facteur de transformations et les transformations comme conditions de l volution Qu te de l identit revendication de son unit recherche de la totalit tels sont pour Jung et tout un courant de pens e les principes directeurs d une d finition de la conscience Identit unit et totalit ne peuvent se tenir que par des processus de centralisation formateurs de la personnalit Nous ressentons ici combien le travail de Jung vise un enjeu de toute une vie construire la diff renciation en vitant la dissociation Groupe d Etudes C G Jung Renseignements Mme Chalmeton 5 rue Andr Theuriet 92340 Bourg la Reine T l phone 06 85 29 35 45 Inscriptions M Ciric 50b rue de l Arsenal 68100 MULHOUSE Site http groupe jung fr
15. opographique il est ex centrique par rapport Freud qui lui habite Vienne c est dire le Centre Autrement dit Freud de par son importance est au centre ce m decin l ger lui est p riph rique P riph rique Freud il l est la Psychanalyse manation m me de Freud Freud le rappelle d ailleurs dans le m me texte il absout ce m decin en l excluant en le rejetant la p riph rie mieux du m me coup il absout la Psychanalyse de l imputation qui pourrait lui tre faite de cette erreur th rapeutique Freud crit en effet au printemps de 1910 nous avons fond une association psychanalytique internationale les membres reconnaissent leur appartenance celle ci en laissant publier leurs noms ce qui nous permet de d cliner toute responsabilit en ce qui concerne la fa on de proc der de deux qui ne sont pas des n tres mais qui pr tendent n anmoins donner leurs m thodes le nom de psychanalyse Relisons notre texte il y a quelques jours Ce texte Groupe d Etudes C G Jung Renseignements Mme Chalmeton 5 rue Andr Theuriet 92340 Bourg la Reine T l phone 06 85 29 35 45 Inscriptions M Ciric 50b rue de l Arsenal 68100 MULHOUSE Site http groupe jung fr Groupe d Etudes C G Jung Bulletin d information n 27 Page 7 ayant t lui m me publi en 1910 il y a lieu de penser que cette affaire tait contemporaine de la fondation de l association On pourrait m
16. organis e de 1965 Janvier 1974 o elle s est interrompue pour laisser la place aux Cahiers Jungiens de psychanalyse Un certain nombre de documents parus dans ce bulletin n existent que sous cette forme crite Il nous a paru utile de regrouper ces documents dans une rubrique sp cifique Archives du bulletin Nous vous proposons certains de ces articles dans la section Documents t l charger Bulletin Archives En raison de la v tust de certains documents la transcription en Word puis pdf de certains caract res partiellement effac s peut occasionner des fautes typographiques Veuillez nous excuser si certaines ont chapp la correction Groupe d Etudes C G Jung Renseignements Mme Chalmeton 5 rue Andr Theuriet 92340 Bourg la Reine T l phone 06 85 29 35 45 Inscriptions M Ciric 50b rue de l Arsenal 68100 MULHOUSE Site http groupe jung fr Groupe d Etudes C G Jung Bulletin d information n 27 Page 5 Addition aux Archives du Bulletin Document d Archives Bulletin n 14 janvier 1969 Les D lices de Freud Par le Dr Emile Rog J ai intitul ce court essai les d lices de Freud pour plusieurs raisons La premi re raison vidente est que dans certaines de ses oeuvres Freud fait v ritablement les d lices du lecteur sp cialis dans la m me discipline disons la psychologie m dicale La deuxi me raison du choix de ce terme d lices implique l impress
17. plus maladive qu elle m adjura ensuite d affirmer la patiente que son m decin s tait tromp Les choses ne pouvaient tre comme il avait dit car elle m me veuve depuis de longues ann es tait demeur e respectable sans souffrir d anxi t Le sc nario est pos Tachons d en peser l explicite et l implicite Est ce volontairement ou non Freud par certains mots nous laisse entendre une toute autre situation que celle qu il nous raconte ainsi Si son omission est consciente et sciemment d lib r e nous pouvons supposer et admettre que cette histoire ne sert que de pr texte un expos de technique analytique Cette supposition est insuffisante tout au long du texte ult rieur comme je le montrerai percent et l des appr ciations quant l tat r el de cette dame et de son amie Mais il se trouve que le cas de cette dame est justement g nant pour une r duction sexuelle ce dont Freud a conscience A l inverse nous pouvons supposer galement que Freud a senti avec son incroyable flair le sens v ritable de l histoire mais qu il n a pas voulu ou pu l expliciter parce qu il n a pas t conscient du probl me profond de cette femme qui tait le sien propre Il a per u l v nement il ne l a pas vu pour ne pas se reconna tre travers le sc nario Au del de ce tr s concret sc nario qu en est il donc au juste I Commen ons par le m decin de banlieue Ex centrique du point de vue t
18. s par Jacques Rauffet Editions Spiritualit Occidentale 2011 SOIT DIT EN PASSANT INSTANTANES par H l ne de Lagu rie Editions Amalth e 2011 Juin 2011 100 Jung Viviane Tibaudier Editions La Fontaine de Pierre Juin 2011 ISBN 978 2212549904 M diath que C G Jung La totalit de notre catalogue d enregistrements de conf rences est disponible sous forme de CD audio classiques ou sous forme d enregistrements MP3 t l charger Il est possible de proc der l acquisition de ces deux formats directement sur notre site avec paiement votre choix par carte de cr dit avec Paypal ou par envoi d un ch que Nous avons modifi notre gestion de la m diath que et elle vous permet d sormais de mettre plusieurs enregistrements dans un panier visible en bas droite de la page et de les r gler de fa on globale Nous avons aussi simplifi la commande de CD Audio Le mode d emploi de la m diath que est donn sur le site Comment s y retrouver Vous pouvez tout instant retrouver les enregistrements command s et les liens de t l chargement dans l onglet M diath que sous R capitulatif Profil Menu principal gauche de la page d accueil de notre site Groupe d Etudes C G Jung Renseignements Mme Chalmeton 5 rue Andr Theuriet 92340 Bourg la Reine T l phone 06 85 29 35 45 Inscriptions M Ciric 50b rue de l Arsenal 68100 MULHOUSE Site http
19. t Chatillon Psychanalyste Pr sident du Groupe d Etudes C G Jung e Groupe d Etudes C G Jung Renseignements Mme Chalmeton 5 rue Andr Theuriet 92340 Bourg la Reine T l phone 06 85 29 35 45 Inscriptions M Ciric 50b rue de l Arsenal 68100 MULHOUSE Site http groupe jung fr Groupe d Etudes C G Jung Bulletin d information n 27 Page 10 R sum par Vincent Chalmeton Les questions sur l volution tant individuelle que collective comme celles que posent les transformations voulues et subies impos es de l ext rieur ou pouss es depuis l int rieur de soi organiquement et psychiquement sont des questions plus que jamais actuelles Au lendemain de la publication en fran ais du Livre rouge de Jung l auteur se propose d explorer les notions d volution et de transformation telles que ce livre les illustre dans la transformation de Carl Gustav Jung lui m me Le premier point est de positionner les concepts d volution et de transformation ce qui requiert de les travailler la fois dans les univers de la langue qui les fait se r pondre travers une vari t de notions pas toujours bien traduites Puis il faut les resituer dans les univers de leur contexte historique philosophique et scientifique de la fin du 19 et du d but du 20 Enfin il faut consid rer la place qu ils viennent occuper dans la question du sens qui est centrale dans la dynamique engag e par les
20. th ories de l volution En effet le temps humain n est pas la mesure du temps des th ories de l volution En proposant le temps int rieur comme fil rouge de son travail Jung propose de requestionner notre rapport l volution la lumi re de nos transformations Sur une question pos e Jung en 1958 pour savoir si nous n approchons pas de la fin des temps mais que nous sommes simplement dans un processus de transformation sa r ponse fut Je ne sais absolument pas si nous approchons d une fin des temps ou si nous sommes simplement dans une phase de transformation Ceci est mettre en regard de l histoire de son questionnement L nergie du centre se manifeste dans le besoin contraignant presque irr sistible de devenir ce que l on est la mani re dont tout organisme doit tout prix parvenir au moins approximativement la forme qui correspond son tre Si nous examinons ce propos la lumi re des observations scientifiques relatives l volution c est la question du devenir ce que l on est qui est aujourd hui essentielle Questionner d un point de vue psychologique l volution et la transformation interroger la dynamique de ces deux repr sentations m rite de les consid rer ici comme un couple d l ments contraires qui quelquefois se contrarient En se repla ant dans une perspective de type alchimique Jung affirme Au centre de mes d couvertes psych
21. tifi e sous le couvert fallacieux de l amiti En passant l tude de la dame elle m me peut tre pourrons nous trouver un motif valable pareille intervention HI La dame Je dois dire qu en avan ant dans mon enqu te de l histoire parabole ma sympathie premi re pour la dame se renforce Voici en effet une femme dont la f minit jamais valablement satisfaite provoque chez elle un maximum d anxi t d angoisse m me au moment o sa f minit physique jette ses derniers feux En clair cette femme n a encore jamais aim Fuyant devant l amour elle a s duit par sa gr ce plus d un homme qui l a pous e Mais elle a rompu chaque fois l investissement sentimental d finitif en divor ant fuite en avant Mais est ce bien une fuite en avant Il ne semble pas Il s agit en fait d une pseudo homosexuelle passive et timide et surtout tr s infantile En quelle mani re Le noeud de l histoire de la dame r side dans le fait qu elle est tr s attach e sa m re que psychologiquement parlant elle n a jamais rompu le cordon ombilical Etant en outre et comme il arrive toujours amoureuse de son p re elle s est d tourn e de l homme pour plaire sa m re virile De sa f minit elle n a cultiv que le c t physique et a encore dans son aspect ext rieur seulement elle s est r fugi e dirait Jung dans la sensation abstraite c est dire dans l esth tisme narcissique Ce qui est quasi
22. uvage Ce texte fut publi d abord dans le Zentralsblatt volume 1 en 1910 ensuite dans la 3 me s rie du Recueil des Petits Ecrits sur la th orie des n vroses GESAMMELTE WERKE volume III Ne connaissant point l allemand je me sers pour le pr sent article du m me texte constituant le 4 me chapitre de la TECHNIQUE PSYCHANALYTIQUE remarquablement traduit par Anne BERMAN Presses Universitaires de France Biblioth que de Psychanalyse et de Psychologie Clinique Ce texte particulier a fait mes d lices sous quatre rubriques successives son style que notre lecteur sera m me de go ter en se r f rant ce chapitre l histoire de la projection ex temporan d un m decin non analys qui se piquait de psychoth rapie sur une malade le diagnostic de Freud sur la malade et l amplification de son trouble pour exposer ses propres vues sur la Sexualit la d signation par nous de la v ritable malade qui n est point celle qui consulte et par contre coup un diagnostic Jungien de la pseudo malade qui s av re en d finitive en tre une Groupe d Etudes C G Jung Renseignements Mme Chalmeton 5 rue Andr Theuriet 92340 Bourg la Reine T l phone 06 85 29 35 45 Inscriptions M Ciric 50b rue de l Arsenal 68100 MULHOUSE Site http oroupe jung fr Groupe d Etudes C G Jung Bulletin d information n 27 Page 6 vraie aussi mais de fa on corollaire celle que l on d masque
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