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1. 50 Image d cran interactif monde Montr al 51 Image d cran interactif monde Montr al collection Pourquoi 51 Image d cran interactif Collection tudiants eene 52 ASPM e IERI 52 Foy c diro er 53 ASP 53 RAISI Iulia 54 LENDS LOU Sorri eae A E E E ran 54 image d cranantetac f MiG SAS Gl ON ren 55 Rog o c 55 Navigation de le Maloca et OpenGL 22 76 56 AD l 57 ME D 58 iq qc uf ji HOO A V 59 Distribution visuelle et sonore de la 60 Mods d emploai ds la MALOGA 61 Premi res exp rimentations la Salle Tokyo UQAM 61 25 26 27 28 vii Cemmuniglie Lilla ie ese 64 PAGES pr sentetiern sinon 0526111815 Kc na re e LEN EE Cot 66 R SUM MALOCA est une production po tique multi cran et multi sonore cr e avec des collections compos es des recueils des t moignages des nouveaux arrivants Montr al Le titre d signe les grandes maisons communautaires habit es par diverses tribus am rindiennes d Am rique du Sud L analogie entre le projet de cr ation et la
2. et de ces exp riences de l immigration Montr al Le choix de la projection multiple fait logiquement cho la nature multiforme et insaisissable du sujet Son caract re immersif vise int grer le spectateur qu b cois et d ailleurs dans son dispositif et le rapprocher des sujets Confront aux fragments de vies et de pens es des nouveaux arrivants le visiteur se trouve dans un premier temps dans une position de voyeur Le paysage sonore et le montage con us la mani re d un tissage devront envelopper le visiteur et l amener se poser des questions et globalement complexifier son regard sur la question migratoire Un nouveau tournage a eu lieu en 2012 pour am liorer la qualit sonore et visuelle de la collection L uvre pr sente des t moignages de 27 personnes abordant 12 sujets avec un total de 274 clips vid o 10 Dans ce travail de m moire je pr senterai l intentionnalit de ce projet j identifierai ensuite les concepts privil gi s pour la cr ation de l uvre puis je d crirai certains travaux de r f rence qui m ont permis d laborer ma propre d marche artistique et finalement je d crirai le processus de cr ation de la MALOCA CHAPITRE I ORIENTATIONS DE LA D MARCHE 1 1 DESCRIPTION DU CONTEXTE 1 1 1 Montr al ville d accueil Selon une tude de la Ville de Montr al la population des immigrants en 2006 repr sentait 12 des immigrants du Canada et 87 des immigran
3. mes attentes j ai fait face certaines limites Il n existe pas de bon syst me de flux de donn es qui soit ad quat pour la quantit d informations g rer dans mon interface Depuis c est gr ce la consultation externe que j ai pu finalement en arriver une version stable pour la pr sentation finale voir dossier MALOCA DVD en annexe Dans le cadre compositionnel au lieu de d velopper une nouvelle esth tique particuli re pour chaque sujet abord je me suis concentr recr er en visant une meilleure qualit les atmosph res fonds visuels et sonores travaill es ant rieurement dans les esquisses 4 4 3 Diffusion de l uvre La MALOCA a t con ue principalement pour sa diffusion dans un espace public montr alais L v nement a t pr sent du 13 au 16 mars 2013 dans la Salle Polyvalente de l UQAM Afin d inviter le grand public la pr sentation j ai cr des affiches avec les images de l interface qui ont t publi es dans diff rents espaces de l UQAM voir app A 26 Un courriel et un communiqu ont t envoy s deux semaines l avance avec une invitation pour l exposition voir app A 27 43 Un clip vid o pr sentant les personnages de l installation ainsi que les images capt es lors de la premi re pr sentation sont pr sent s sur le site web de l uvre l adresse Internet suivante http www lamaloca info Les images de la pr sentation finale et
4. L analogie entre le projet de cr ation et la MALOCA repose sur la connexion des habitants avec l espace ainsi que dans la relation exacerb e entre le monde virtuel spirituel dans le premier cas et le monde r el travers une interface interactive le visiteur est invit contr ler le paysage sonore et la projection multiple et immersive Le projet cherche int grer le spectateur qu b cois et celui issu d ailleurs non seulement dans son dispositif mais galement dans sa logique Le visiteur est invit jouer avec un dispositif de contr le qui vise transformer de dynamique l espace de projection Durant deux mois l t 2009 Jaime Andres Ruiz a d cid de sous louer son appartement retrouvant ainsi la pr carit de l immigrant nouvellement arriv une situation qu il avait v cu peine quelques ann es auparavant Vivant tour tour chez des amis et des connaissances il en a profit pour les interroger sur leur pr sent accumulant ainsi plusieurs heures de mat riel vid o duquel ila s lectionn de courts clips portant sur quatre sujets pr cis le temps l asphyxie le bilinguisme socia et Montr al Puis un nouveau tournage a eu lieu en 2012 pour am liorer la qualit sonore et visuelle de la collection L uvre pr sente des t moignages de 27 personnes abordant 12 sujets avec un total de 274 clips vid o Microcosme de son milieu de vie cette collection voque le quotidien de Ruiz d origi
5. On voit dans ces t moignages de la nostalgie quand ils parlent de ces lieux d origine Diana Serrano Immigrante Le Mod le documentaire de DOCAM propose un cadre permettant de structurer le Dossier num rique de l uvre qui rassemble organise et rend accessible la documentation cr e par diff rents contributeurs tout au long du cycle de vie d une ceuvre d art m diatique consult au http www docam ca fr modele documentaire html le 10 novembre 2010 44 D autres ont r agi par un apport au dispositif J ai beaucoup aim la mani re dont on approche l uvre Je n avais jamais vu des histoires montr es de cette facon On per oit l apparition d une nouvelle fa on de montrer documenter la r alit Carol Poliquin R alisatrice de documentaires On voit norm ment de travail Merci de nous avoir montr un peu de ton monde Jacques Doyon Directeur du magazine Ciel Variable vraiment dommage de ne pas avoir l espace n cessaire pour couter les t moignages un par un C est int ressant de voir un peu de ton style de concepteur web dans ton uvre Alain D pocas Charg de programmes en arts m diatiques at Conseil des arts et des lettres du Qu bec CONCLUSION Pour r pondre notre probl matique et l int rieur des quatre chapitres pr sent s nous avons fait le pont entre la collection et la cr ation interactive Le premier chapitre nous 8 permis de conna t
6. e par une interface conviviale La simulation 3D de l espace de projection 18 navigation entre les mondes et les sujets ont t travaill s depuis le d but en se basant sur un mod le du design web qui fait en sorte que la distribution des l ments dans l espace permet aux spectateurs de trouver facilement le chemin de leur choix Pour y arriver on a utilis la technologie OpenGl Open Graphics Library pour la conception d applications g n rant des images 3D Elle utilise en interne les repr sentations de la g om trie projective pour viter toute situation faisant intervenir des infinis Selon Wikipedia OpenGL regroupe environ 250 fonctions diff rentes qui peuvent tre utilis es pour afficher des sc nes tridimensionnelles complexes partir de simples primitives g om triques Du fait de son ouverture de sa souplesse d utilisation et de sa disponibilit sur toutes les plates formes elle est utilis e pour la majorit des applications scientifiques industrielles ou artistiques 3D ainsi que pour certaines applications 2D vectorielles Le logiciel ma tre utilis pour la programmation de l uvre MAX Jitter se sert du syst me OpenGL et offre en plus la possibilit d assigner des fonctions aux objets 3D pour d clencher des sons ajouter des effets sp ciaux contr ler les animations et reproduire et arr ter les clips vid o de la collection Tout cela se fait en ajoutant les caract ristiques physiques des objets Pour
7. je me suis aper u qu il serait possible de conserver certains clips mais que le son tait un probl me examiner en profondeur Quant l audio des clips le probl me de qualit est plus marqu la distance entre l objectif et le microphone les bruits contextuels les tics les clics et les ponchs apparaissent diff rents moments dans ma collection comme des fant mes sonores Pour corriger cela j ai essay plusieurs logiciels de r duction du bruit et d galisation de niveaux N anmoins le nettoyage s av re un travail artisanal que je devrai continuer faire apr s la s lection finale Suite de nombreux essais le traitement n cessaire pour r aliser un tel nettoyage du mat riel audiovisuel s av rait techniquement irr alisable En cons quence j ai saisi l occasion pour r aliser un autre tournage vid o en ajoutant de nouveaux personnages J ai convoqu les personnages de 2009 pour une nouvelle entrevue mais certains d entre eux taient retourn s dans leur pays d origine j ai donc trouv de nouveaux personnages pour enrichir la collection voir app 26 Liste des personnages dans 16 communiqu de presse Cette fois ci apr s avoir v cu ces exp riences avec le mat riel ant rieur je suis all enregistrer les entrevues avec une cam ra HD et une diapositive de captation sonore J ai cr un sc nario de questions pour mes personnages et j ai r fl chi au cadrage de la cam ra avant d enregistrer ces nou
8. l on a limpression que l on peut nous engueuler juste parce qu on a pouss quelqu un involontairement DelphinP 2008 28 C est partir de citations comme celle ci que la collection nomm e Pourquoi Montr al a surgi C est un sujet fr quemment abord dans nos conversations qui marque l v nement d avoir choisi Montr al comme ville d accueil pour notre vie et nos projets La premi re collection est compos e de la fragmentation et de l dition vid o de plus de 10 heures d enregistrement On obtient alors comme r sultat 62 clips vid o en format 16 9 de moins de 40 secondes chacun et 6 extraits de t moignages qui proviennent de diff rents blogues d Internet Afin de cr er le sc nario et la mus ographie l introduction est dessin e partir de t moignages textuels qui introduisent le sujet et par la suite des vid os qui apparaissent de fa on al atoire jusqu la fin Le jeu entre les espaces intimes et les espaces publics dans l arri re plan invite les spectateurs les associer un espace commun voir app A 7 Un tableau compos avec les fragments de cette collection d une dur e de 6 24s a t cr dans un premier temps voir DVD annexe Composition 1 Pourquoi Montr al 2011 Au cours de la deuxi me tape confront la nouvelle structure interactive on a conserv le cadrage des images projet es mais on a introduit des vid os de fond avec des lieux et des images de la ville le Fes
9. me de contr le instrument outil de cr ation pour permettre aux visiteurs de devenir constructeurs de leurs propres MALOCAS Cependant c est seulement partir de mod les et de prototypes d interfaces exp rimentales que l on va envisager la fonctionnalit du syst me en g n ral CHAPITRE II LES CONCEPTS La Maloca est le contenant qui supporte la collection par le biais du portrait documentaire Les notions d arch types et la transformation de l espace partir de l uvre sont des id es qui renforcent le message que l on d sire transmettre 2 1 LE CONTENANT Dans le cadre de ce projet le concept de MALOCA devient fondamental dans la configuration physique et la mise en sc ne de l oeuvre ainsi que dans la construction de l instrument interactif L architecture les rituels et le quotidien des MALOCAS deviennent des l ments de r f rence pour la construction de l ouvre 2 1 1 La MALOCA La MALOCA voir app A 1 selon certaines cultures autochtones de l Amazonie et d autres r gions d Am rique du Sud est une maison communautaire habituellement grande qui garde encore aujourd hui une importance sociale religieuse et rituelle C est un espace sacr con u comme un ventre de formation de l tre symboliquement reli e la femme de sagesse ou la maison de l Univers Toutes les MALOCAS sont construites par la communaut et repr sentent la vie m me Au c ur de la MALOCA tous les jours
10. une uvre 1 2 2 La Collection Comme point de d part de la collection virtuelle le sujet de mon projet est centr sur un de mes int r ts particuliers qui est en r sum la recherche de diverses r ponses aux questions relatives au fait d avoir immigr Montr al L id e de ma collection est de construire une narration tiss e qui nous permettra d tre t moins de ce que j appelle des conversations entre immigrants La collection est compos e en un premier temps d archives de 10 heures de vid o contenant des conversations avec 20 personnes qui racontent leur immigration dans le contexte d une exp rience v nementielle nomm e Coloco x 1 nuit tourn e durant l t 13 2009 Le concept d identit est per u partir des arch types et autres repr sentations symboliques en donnant comme r sultat plusieurs sous collections class es th matiquement Apr s un deuxi me tournage de meilleure qualit en 2012 l oeuvre pr sente une collection de t moignages de 27 personnages autour de 12 sujets pour un total de 274 clips vid o 1 23 La miseen valeur de la collection La probl matique au coeur de mon projet est bas e sur 18 transmission de collections virtuelles en milieu mus al Les modalit s de transmission des collections sont donc tudi es travers l exp rience spatiale et interactive Cr er un espace d exposition op rationnel en temps r el transformable partir de la m moire virtuelle U
11. MALOCA repose sur la connexion des habitants avec l espace ainsi que dans 18 relation exacerb e entre 16 monde virtuel spirituel dans le premier cas et le monde r el travers de une interface interactive le visiteur est invit contr ler le paysage sonore et la projection multiple et immersive Le projet vise int grer le spectateur qu b cois et d ailleurs non seulement dans son dispositif mais galement dans sa logique Ce faisant il explore de clips travers d un dispositif de contr le qui transforme de mani re dynamique l espace de projection En ce faisant il explore les vies et les r flexions des nouveaux arriv s Montr al Le visiteur expos des points de vue diff rents et des perspectives construites artistiquement est amen construire sa propre interpr tation de la vie des immigrrants Selon certaines cultures aborig nes de l Amazonie dans la MALOCA le c ur est purifi collectivement et l esprit se lib re C est un lieu o les histoires les mythes les rites et les traditions sont transmis oralement On y fait des analyses et des r flexions sur les aspects positifs et n gatifs de chaque journ e on y organise et partage les savoirs on y gu rit le corps et l esprit des personnes et de l environnement La MALOCA est un espace permanent d hospitalit pour les visiteurs et pour la cr ation collective Dans le cadre de ce projet de m moire la MALOCA devient dans un empreintes
12. active du principal int ress l enfant se d veloppe comme l immigrant s int gre etc MCCI 1990b p 3 12 1 1 2 Les collections m diatiques Notre approche relativement aux collections m diatiques n a cess de changer consid rablement avec l mergence des nouvelles technologies Les flux d information voyagent de plus en plus vite par l espace l homme la machine et sa puissance trouver classer identifier grouper et partager facilement des donn es issues des diff rentes disciplines vid o photographie audio etc offrent la possibilit d avoir acc s une vaste source de mati re premi re utile la cr ation m diatique Dans ces formes mergentes s inscrivent quelques uvres de web art et d art interactif qui prennent la cr ation collective dans la salle d exposition ou sur Internet Dans le cadre d une installation multi crans et multisonore documentaire champ plus particulier de ma recherche ce nouveau genre me permettra d envisager des nouvelles mani res de traiter l information 12 NONC D INTENTION 1 2 1 Intention Le sujet de l immigration se trouve projet dans des contextes sociaux divers souvent ind chiffrables Curieux de voir si un regard artistique pourrait jeter une nouvelle lumi re sur un ph nom ne si complexe et inspir par mes propres exp riences en la mati re ce projet visera la cr ation d une collection m diatique et la composition d
13. collections 32 Dans cas les valeurs des sorties sont significativement diff rentes des valeurs des entr es ainsi que la conception du temps et de l espace qui varie consid rablement C est pr cis ment l que les aspects mus ologique et de programmation sont incorpor s dans le jeu Les limites sont propos es par les internautes soit par leurs contenus ou soit par l espace temps virtuel bytes X seconde vs r el cm X visite On fait une intromission d un instant nettement machiniste pour arriver l intervention humaine et existentielle Dans la MALOCA pr sent e dans le cadre de ce projet de m moire l hiver 2013 le spectateur tait invit jouer avec un dispositif tactile pour d couvrir ses manoeuvres dans l espace simul et dans l espace projet en augmentation 1 s agit d un logiciel qui g re le flux entre l action de l inter acteur l indexation de librairies audiovisuelles et l interface de simulation pour en arriver la projection dans l espace presque en temps r el voir app 17 Le visiteur arrive la MALOCA attir par son feu central repr sent par l instrument interactif cran tactile Simultan ment dans la projection tryptique on voit les portraits anim s des personnages qui nous observent au pr ambule d une conversation La structure de l interface visuelle est bas e sur la simulation d un monde cubique de trois dimensions avec la technologie Open GL e
14. de gens de cultures et d ethnies diverses pour appuyer la construction culturelle qu b coise 2 2 3 La collection virtuelle Selon le dictionnaire le Petit Robert une collection est d finie comme une R union d objets ayant un int r t esth tique historique scientifique ou une valeur provenant de leur raret Si l on consid re que ces objets peuvent tre repr sent s par divers textes images sons mots on a d j une forme de virtualit Selon ce m me dictionnaire le virtuel est assign l tat de simple possibilit dans un tre r el qui a en soi tous ses conditions essentielles sa r alisation 3 Carl Jung psychanalyste disciple dissident de Freud a r pandu l usage de ce terme partir de 1912 et lui a conf r une valeur technique dans sa psychologie de l inconscient 19 tre homme c est le sentir comme une multiplicit d tres virtuels et tre artiste c est amener ce virtuel l existence Thibaudet 1935 Le concept de collection virtuelle ajoute la num risation et la cr ation de bases de donn es permettant de g rer conserver et partager l information des archives de diverses sources C est potentialiser l information pour qu elle soit plus facilement accessible Le mot virtuel est utilis pour caract riser des pratiques quotidiennes li es l emploi des nouvelles technologies et en particulier de l Internet qui a jou le r le de catalyseur q
15. est recr l ordre du cosmos avec simplicit car il existe une orientation cardinale parfaite des l ments rituels masculins et f minins le feu les feuilles de coca l amidon de manioc etc S y rassemblent chaque soir les chefs les anciens les m decins les gouverneurs les femmes les enfants les jeunes et les adultes bref la communaut en g n ral Au sein de la MALOCA on reconstitue la parole de la vie et de l unit et l on re oit des conseils spirituels Selon les Tikuna c est dans cet espace temps avec le mambeo des 1 Groupe autochtone de l Amazonie colombienne 16 mots que la communaut s exprime pour se lib rer de l envie la m chancet la tromperie la jalousie les mauvaises pens es les mauvaises paroles et toutes ces choses qui causent l inconfort et le d s quilibre dans la vie et l environnement Dans la MALOCA on fournit des conseils aux enfants aux jeunes et aux adultes pour apprendre travailler le jardin la langue maternelle la chasse l artisanat on y fait des analyses et des r flexions sur les aspects positifs et n gatifs de chaque journ e de travail on s y organise on y planifie on y partage la sagesse on y gu rit le corps et l esprit du peuple et de l environnement La MALOCA est gouvern e par un propri taire ou autorit spirituelle qui acquiert sa dignit par h ritage familial par son exp rience dans la gestion des connaissances ancestrales ou par sa commu
16. et de nourrir ce qu on appelle les collections priv es dans le sens priv intime 6 mais montr es au monde Une participation ouverte dans le cyberespace o les personnes profitent des m dias pour s exprimer sans interm diaire en cherchant combler les lacunes de leur existence r elle Dans les derni res ann es les collections m diatiques sont de plus en plus populaires et nombreuses sur le web 152 millions de blogues en 2010 On observe l mergence de cr ateurs et de collectionneurs d information qui partagent leurs int r ts personnels travers leurs sites web On remarque aussi que les mus es et les institutions culturelles num risent et cataloguent leurs collections pour les partager en ligne et pour g n rer une autre cyberexp rience mus ale Dans le cadre des mus es l exp rience mus ale est vue comme une exp rience subjective forte que le visiteur fait de lui m me et du monde En se rendant au mus e et en cherchant ainsi voir et saisir les uvres visibles expos es le visiteur op re une rupture divers titres spatiale temporelle sociale et il se lance plus ou moins consciemment dans une qu te d autrui qu est l uvre et par cette m me relation qu il r ussira tablir avec l uvre il tendra se retrouver et se r concilier avec lui m me et peut tre avec sa quotidiennet C est sous la forme de repr sentation virtuelle de cette exp rience que le visiteur
17. et des t moignages de la vie des immigrants Montr al Mots cl s DOCUMENTAIRE DE CR ATION INSTALLATION INTERACTIVE IDENTIT REPRESENTATION ESPACE IMMERSIF INTRODUCTION Selon certaines cultures autochtones Amazonie dans la MALOCA le c ur est purifi collectivement et l esprit se lib re C est un lieu o se transmettent oralement les histoires les mythes les rites et les traditions On y fait des analyses et des r flexions sur les aspects positifs et n gatifs de chaque journ e on y organise et on y partage la sagesse on y gu rit le corps et l esprit des personnes et de l environnement La MALOCA est un espace permanent d hospitalit pour les visiteurs et pour la cr ation collective Dans le cadre de ce projet de m moire la MALOCA devient dans un premier temps un lieu de partage de traces et de t moignages de la vie des immigrants Montr al Dans la MALOCA le regard des autres ayant v cu la m me situation devient la r ponse vivante mes questions internes Cela explique en partie ma d cision de sous louer mon appartement retrouvant ainsi durant un t la pr carit de l immigrant nouvellement arriv Vivant tour tour chez mes amis et connaissances j en ai profit pour les interroger sur leur pr sent produisant ainsi plusieurs heures de mat riel vid o Apr s un travail de fragmentation j ai cr une collection de clips portant sur diff rents sujets autour de l identit
18. la navigation entre les mondes sur l cran tactile on a cr un cube sur lequel la face sup rieure pr sente l accueil le feu de la Maloca et ses quatre c t s forment chacun des mondes Du point de vue du visiteur il agit comme une cam ra qui parcourt le tour du cube Sa position pour l accueil est determin e par un angle de rotation de 90 degr es en x et 0 en y Pour le monde de l eau sa position sera de 0 en x et 270 degr s en y voir app A 28 Dans la logique de l interface pour en arriver un bon fonctionnement les donn es qui s affichent d sactivent les donn es affich es ult rieurement 39 Pour mieux comprendre l interface il s agit de codes et d tiquettes assign s chaque personnage chaque sujet et chaque monde A titre d exemple dans tous les mondes les personnages sont identifi s par un code num rique Cristian 03 Les mondes sont identifi s par leur nom Expo et les sujets poss dent chacun un dossier avec leur nom o le clip poss de le m me code de r f rence que le personnage Le clip de Cristan 03 Quand le visiteur s lectionne une image et la glisse vers l cran de simulation le logiciel identifie le code du portrait du personnage et l associe avec son pair dans le dossier du sujet Par exemple la cha ne est la suivante vignette portrait Cristian 03 appelle clip de Cristian 03 dans la banque de clips du sujet Temps par la suite affich dans le monde Expo plus p
19. ressent alors un effet fort diff rent Dans la MALOCA on fera appel la r mergence de l exp rience immersive et v nementielle en pr sentant des collections du web dans les espaces mus aux Dans le cadre de ce projet de m moire on travaille avec la collection de clips dans un syst me d archivage et une de donn es d un seul serveur mais l instrument et l interface pourront s adapter dans le futur pour les collections provenant du Web 4 1 2 Les mondes de la Maloca L oeuvre est compos e de deux parties un premier moment ou esquisse de tableau qui montre mon exploration de la configuration de la spatialisation sonore et de la composition visuelle On y d couvre des compositions en triptyque diffus es en 2011 Pourquoi Montr al Le temps L asphyxie et le Bilinguisme social 27 La pr sentation pr paratoire des compositions 2011 m a amen laisser de c t l aspect web collaboratif et me centrer sur les aspects esth tiques et interactifs de l uvre Apr s des heures et des heures pass es ex cuter des essais de restauration sonore et visuelle au laboratoire pour corriger la lumi re et les couleurs des clips tourn s en 2009 on en est arriv la conclusion de r enregistrer le mat riel avec des quipes professionnelles C est pour cela suite la r alisation et un nouveau tournage des entrevues en 2012 que l oeuvre s agrandit et pr sente d sormais une collection de t moign
20. un exemplaire AVANT PROPOS D j l cole secondaire la musique le th tre et les arts visuels occupaient une partie importante de mon temps Lorsque le moment est venu de prendre une d cision quant mon orientation professionnelle j ai h sit entre les sciences humaines et les arts et j ai fini par choisir ce qui mes yeux apparaissait comme une voie interm diaire dans le contexte colombien le design industriel Cette voie devait me permettre de r aliser ma vocation artistique dans un contexte social tr s particulier De plus la formation dans la facult de design industriel proposait un tronc commun avec la facult d architecture ce qui devait me permettre d acqu rir des connaissances sur l habitat humain et sur l espace en g n ral avant de me centrer sur le domaine pr cis de la cr ation d objets Mon travail de fin d tudes tait d di la conception d objets intangibles destin s influencer la culture et l environnement d un petit village de la c te pacifique colombienne La solution de design que je proposais consistait en un projet de d veloppement cotouristique au sein duquel une communaut marginalis e devait dans un premier temps s impliquer dans la conservation d une esp ce de tortue menac e puis dans un deuxi me temps accueillir des visiteurs int ress s par la protection environnementale Naturellement en plus d un projet de design industriel stricto senso mon travail es
21. Room Les artistes ont d crit l installation comme tant un espace intelligent d images interactives voix et sons une chambre avec des dispositifs de surveillance qui d clenchent des images tir es de l Internet et projet es sur les quatre murs crans L algorithme du syst me permet l espace de r agir nos mouvements et nos conversations Le syst me utilise galement les donn es pour g n rer et diffuser son propre son et sa propre sortie vocale MALOCA reprend 18 sensation d immersion de The Living Room en g n rant un espace qui volue constamment gr ce la dynamique des donn es une profusion d images impr visibles Un des buts de mon projet est de permettre aux gens d tre t moins de conversations Ce qui m int resse particuli rement c est l implication du visiteur dans cet espace temporel dans lequel s introduit son interaction et s amorce le sujet de la collection 23 3 1 3 Pockets Full of memories 2001 3 Legrady La construction collective de l espace d exposition Une autre source d inspiration est George Legrady avec Pockets Full of Memories 2001 voir app A 4 et Cell Tango 2006 2010 voir app A 5 La premi re a t install e en 2003 au Centre Georges Pompidou Paris Elle tait congue comme une installation sur le th me de l archive et de la m moire Dans cette ceuvre le visiteur tait invit nourrir la collection en num risant des objets par l interm diaire d un scanner et par l
22. UNIVERSIT DU QU BEC MONTR AL MALOCA D VELOPPEMENT D UN DISPOSITIF MULTI CRANS POUR LA MISE EN VALEUR DES COLLECTIONS M DIATIQUES M MOIRE PR SENT COMME EXIGENCE PARTIELLE DE LA MA TRISE EN COMMUNICATION PAR JAIME ANDRES RUIZ MAI 2013 UNIVERSIT DU QU BEC MONTR AL Service des biblioth ques Avertissement La diffusion de ce m moire se fait dans le respect des droits de son auteur qui a sign le formulaire Autorisation de reproduire et de diffuser un travail de recherche de cycles sup rieurs SDU 522 R v 01 2006 Cette autorisation stipule que conform ment l article 11 du R glement no 8 des tudes de cycles sup rieurs l auteur conc de l Universit du Qu bec Montr al une licence non exclusive d utilisation et de publication de la totalit ou d une partie importante de son travail de recherche pour des fins p dagogiques et non commerciales Plus pr cis ment l auteur autorise l Universit du Qu bec Montr al reproduire diffuser pr ter distribuer ou vendre des copies de son travail de recherche des fins non commerciales sur quelque support que ce soit y compris l Internet Cette licence et cette autorisation n entra nent pas une renonciation de la part de l auteur ses droits moraux ni ses droits de propri t intellectuelle Sauf entente contraire l auteur conserve la libert de diffuser et de commercialiser ou non ce travail dont il poss de
23. Y MAEOCA LE PROJET nr 25 4 1 DESCRIPTION NARRATIVE DE L UVRE edili 25 25 43 2 Jesmondese IN 26 5 0 0 66 7 11 31 4 2 ASPECTS MAT RIEL ESTH TIQUE COMPOSITIONNEL 35 AD Sirene ce 35 22 2 0601 1 5 15 6 36 492 3 iILInstallatton ILiespacettelo ar tete eee 37 24 Less Display TON 38 4 3 M THODOLOGIE DE L OEUVRE mnnennensnvenennss 39 43 ProbESsisdetteationi o rece EEA Te Moov tee 39 DR Ei clelia 39 4 43 42 CONCLUSION A A E 5 E O OO O UO 45 APPENDICE IMAGES ET SCH MAS 47 A l A2 AA A S A 6 7 8 AS A 10 11 4 12 13 A 14 A 15 A 16 A 17 A 18 A 19 A 20 21 22 23 24 LISTE DES APPENDICES IMAGES ET SCH MAS Lo Row 47 1171119807 M rU er ERN MERE ER t et 48 ROOM te eer IR serres 49 MENO Licia 49 Cel Ig p o 50 Welcome TOL IJ OI aite cete cocos 50 Fr pr P
24. a suite les d crire l aide de mots de r f rence et de tags Un algorithme allait s lectionner le contenu qui s affichait sur l cran en trouvant la ressemblance entre les tags dans la base de donn es et la description du public tout en conservant la contribution collective pour cr er l uvre Cell tango travaille avec le m me concept qui consiste en un archivage dynamique de photographies prises au moyen de t l phones cellulaires auxquelles sont associ es des termes d indexation L appel d images tiquet es en Flikr est une autre des variations de l oeuvre Tel que Legrady fait MALOCA reprend l id e de construction collective de l uvre Les sources de la collection resteront dans la m moire de l espace pour devenir mati re construction des futures collections On permettra aux visiteurs d afficher le contenu de l espace selon leurs crit res de choix Autrement dit ils pourront gouverner l espace avec des param tres modifiables soit distance soit in situ 3 1 4 Welcome To Pine Point Documentaire Interactif P Shoebridge et M Simons The Goggles L interactif n est pas notre univers priori Je pense que les storytellers devraient commencer exp rimenter les diff rentes formes que ces objets peuvent prendre Mike Simons Welcome to Pine Point voir app A 6 est un documentaire interactif sur la Ville de Pine Point une ville de 1500 habitants disparue apr s la ferm
25. ages de 27 personnages abordant 12 sujets pour un total de 274 clips vid o Au lieu de d velopper une nouvelle esth tique particuli re pour chacun des sujets abord s je me suis concentr recr er en visant une meilleure qualit les atmosph res fonds visuels et sonores travaill es ant rieurement dans les esquisses On retrouve par la suite quatre mondes qui peuvent varier selon les choix que fait le spectateur Dans un troisi me temps on a cr un instrument num rique qui sert de dispositif pour contr ler l affichage de la collection dans l espace Il s agit du feu au centre de la Maloca qui est l origine des conversations Dans les premi res esquisses afin de lier le sujet de l immigration mon intention compositionnelle dans 16 Web et dans l espace mus al on a cr des sous collections permettant une exploration esth tique symbolique ergonomique et visuelle 4 1 2 1 Le monde Montr al Ce monde est d termin par des images et des sons de la ville 00 l on retrouve des clips se r f rant la vie Montr al Le pourquoi du choix de vivre ici les souvenirs de la premi re journ e et les implications du mouvement tudiant lors des manifestations de 2012 La vie ici tout simplement C est un tat d esprit tellement plus tranquille qu en France Les gens ne sont pas stress s courir partout n y a pas cette esp ce d lectricit que l on ressent parfois dans les grandes villes frangaises o
26. assistance technique le tournage et la cr ation de simulations pour les uvres Elsewhere une uvre d art public permanente compos e de plusieurs projections Malm Su de et Garde Temps une uvre d art public cr e dans le cadre du programme d art public olympique et paralympique de la ville de Vancouver Ses champs d int r ts sont li s la cr ation d objets num riques et la conception web Personnages de la MALOCA Nezha Alaoui Jean Cristophe Erik Loza Laura Belanger Jerome Evola Antonio Moreno Juan Carlos Benavidez Tony Kaugouras Martha Murcia Florelia Bueno Maylis Langer Oscar Ni o Francisco De Luque Barbara Morales Claudia Paez Elsa Hervio Sophie Morin Yohann Petiot Aubre Daphne Chang Ivan Murcia Anne Gabrielle Truet Andres Pedroza Andrea Elgueta Matthieu Langnel ManoloRuiz Claudia Paulina Andres Moreno Vega Beno t Morissette Hernandez Carolina Murillo Cristlan Viguera Wenhui Peng Anne Marie St Jean Fang Wang Pablo Zamora Collaborateurs HEXAGRAM UQAM Martin Pelletier Catherine B liveau UQAM Dany Beaupr Robert Chr tien Abderrahman Ourahou Daniel Courville Luke B liveau Jean Decarie Musique Jaime Andr s Ruiz Tony Kauguras Don Boo Tam Tam Montr al Soundcloud Programmation Thomas O Fredericks Danny Perreault et Jaime Andr s Ruiz installation Danny Perreault Maeghan Jonhston Andres Salas Traduction et sous titres Paula Carralero et Brigitte H bert Carle Montage et Co
27. ce 21 Plan du dispositif de la Maloca Preset 1 Montr al Preset 3 salon S I T alia 2 pun i s Low i cmo iR Presel 4 asphyxie Y c La 8 Appendice 22 Distribution visuelle et sonore de la Maloca 60 61 Mode d emploi 2 Glissez le personnage de votre choix vers les crans 1 Glissez le mot de votre choix vers le centre avec un doigt 3 Naviguez dans diff rents supets et mondes soutenant dam lex boutons Appendice 24 Premi res exp rimentations la Salle Tokyo UQAM Pourauot Montr al Appendice A 24 Premi res exp rimentations la Salle Tokyo UQAM 63 64 Appendice 25 Communiqu pr sentation Maloca Communiqu Dans le cadre de la ma trise en communication profil recherche et cr ation m dia exp rimental l UQAM On pr sente MALOCA une production de l artiste Jaime Andr s Ruiz Gutierrez directeur d art designer et concepteur web Dates 13 et 14 mars 2013 Vernissage jeudi le 14 mars 19h Le concept de l exposition MALOCA est une production po tique multi cran et multi sonore cr e avec des collections compos es des recueils des t moignages des nouveaux arrivants Montr al Le titre d signe les grandes maisons communautaires habit es par diverses tribus am rindiennes d Am rique du Sud
28. cipate youtube play Gustave Flaubert Thibaudet Madame Bovary Wikisource http fr wikisource org wiki Gustave_Flaubert_ 28Thibaudet 29 Madame_Bovary Groupe de Recherche en Sociologie des uvres 2002 Les arts num riques Montr al cr ation innovation diffusion Conseil des arts de Montr al PDF consult a www artsmontreal org media Documentation Marcello Vitali Rosati La virtualit d Internet Sens public revue web http www sens public org spip php article669 DelphineP Vivre au Canada le t moignage d une expatri e Montr al 2008 http www kosmopoli com magazine 52 vivre au canada le temoignage d une expatriee a montreal html La mort des langues Les langues du monde Section 2 2010 Universit Laval Consult http www tlfq ulaval ca axl langues 2 vital ht Laurent Mignonneau amp Christa Sommerer Art Works http www interface ufg ac at christa laurent consult le 08 03 2011 http pinepoint nfb ca pinepoint consult le 08 04 2013
29. cle le son est compos et en forme hexagonale 6 haut parleurs Cela permettra la spatialisation des t moignages et d autres sons d ambiance qui appuieront l image et marqueront des parcours et des directions de la parole dans l installation L uvre transportera le spectateur dans un monde imaginaire d cor des arch types sonores et des fragments de conversations des sons transform s en fils qui s entrelacent pour fabriquer un tissu narratif Dans un premier temps dans les esquisses des tableaux les diff rents paysages sonores ont t compos s et spatialis s en se basant sur l exp rience d un spectateur statique plac au milieu de l installation La position des haut parleurs et le montage suit l emplacement des diff rents cadrages selon la composition N anmoins le bruit du mat riel source augment dans un environnement immersif g n re une rupture du message C est pour cette raison qu est apparue l urgence de restaurer l audio et de refaire un tournage de meilleure qualit 36 Dans la Maloca pour l installation interactive on pr vu un positionnement dynamique des multiples emplacements de la source ou des sources sonores 180 selon la position de l image du personnage voir app A 21 Plan du dispositif Chaque monde a un r glage sonore diff rent bas sur la disposition des crans titre d exemple dans le monde de Montr al o il y a trois cadres align s horizontalement les messages sortant
30. d apathie envers les immigrants il s agira alors d inciter les gens ressentir de l empathie S il s agit de l ignorance donner conna tre un contexte le plus objectivement possible 18 2 2 2 L Arch type Selon Platon l arch type est une id e ou forme du monde intelligible partir de laquelle sont construits les objets du monde sensible Selon l encyclop die Universalis on appelle arch type un mod le id al un type supr me ou un prototype Pour Jung tous les inconscients individuels s enracinent dans un inconscient collectif qui leur est commun cet inconscient enferme des types originels de repr sentations symboliques qui sont des mod les de comportement Ce sont ces types inh rents la nature humaine effets psychiques des instincts biologiques que Jung nomme arch types En d autres mots l arch type est un symbole primitif contenu dans l inconscient collectif qui se retrouve dans l imaginaire d un individu et dans les productions culturelles d un peuple L arch type est l image primordiale l image m re celle qui alimente les images personnelles et qui les nourrit partir d un m me fond archa que Dumerry 2010 Ce qui m int resse r ellement de l id e d arch type pour la MALOCA ce sont les jeux entre les repr sentations symboliques qu on se fait d autrui par le biais de son image et du portrait diffus travers le dispositif interactif la construction d un collage
31. de l cran du milieu se reproduisent en st r o left 1 et right 2 et l cran gauche utilise les canaux surround left 4 et left 1 Ce syst me sonore permet la combinaison des actions ind pendantes et simultan es et permet ainsi le sentiment de multi perspective en fonction de la variation du point d coute et permet galement de personnaliser le point d coute en fonction du message 4 2 2 Image et espace Dans le cas de la MALOCA les images principales de la collection sont des gros plans de personnages qui parlent et livrent leurs t moignages L id e de cr er des contextes parall les qui renforcent la collection a surgi dans l exp rimentation Les sous collections pr sentent des narrations caract ris es par un concept cl l id e est d augmenter le message de ses contenus l appui d images fixes ou en mouvement qui montrent les arch types d un lieu ou d un temps d termin un regard par la fen tre d un autobus la rue la neige et les paysages quotidiens Au c ur de la MALOCA de m me que dans les mus es le spectateur sera invit entrer dans un espace d cor sans perdre la valeur principale de sa collection Une autre forme de pr sentation exp riment e dans le temps est l utilisation d images et d espaces avec un certain degr de profondeur spatiale en perspective Cela augmente la perception d chelle dans l espace et aide placer des l ments de la collection avec une cer
32. de lier dessein objectif intention et dessin forme configuration TABLE DE MATI RES LISTE DES APPENDICES IMAGES ET vi mens nee ins ner I viii INTRODUCTION scsi M AIAR RITA RIE IST ARRETRATI 9 CHAPITRE I ORIENTATIONS DE LA D MARCHE 5589 59 55 5 5 5 9 55595 11 lob DESCRIPTION IU CONTEXTE sen on ne azz 11 hell Monreal wie GAO 11 1 1 2 1486 12 12 ENONCEDINIEN IION ee nest 12 Ret 12 0 EG 12 123 Lbamise en valeur de la collection ete tre en 13 13 PERTINENCE COMMUNICATIONNELLE ET CULTURELLE 13 Seb unta 13 SZ miserie TETTE 14 CHAPITRE II LES CONCEPTS M 15 Za SBS OUI rene nn nn memes 15 2013 mn EE 15 2 25 AEGON S de adt 17 ue LE PORILIOGU TERA 17 ZI 18 22 3 18 CHAPITRE III CADRAGE ESTH TIQUE 21 34 CORPUS DE REFERENCE ai 21 0 2 21 Sil ARE ENNE ROOM EEE E E in tette NE a ls res ET ees 22 313 Poeke PUE OO lana I 23 iaia RE 23 CHAPITRE I
33. des nouvelles techniques num riques le dernier fragment du mus e virtuel est le octet l unit d information On chang d univers dans ce nouveau monde num rique les formes les couleurs et les volumes prenant un nouveau mode de r alisation Ils sont 20 g n r s par tapes transform s par les op rations math matiques et diffus s dans le monde entier sur Internet Le mus e a cr une diff rence essentielle la transmutation d une valeur esth tique Il est en un sens une transfiguration ce qui conduit une confrontation avec une nouvelle signification Les proph ties de Malraux se sont r alis es aujourd hui au del de ses attentes les plus visionnaires En effet la technologie num rique a d coll la photographie de son support en papier a favoris la projection tendue de l image en couleurs de plus haute r solution et a lib r le public de la salle d exposition On est t moins d une nouvelle transformation de la signification de l uvre et de la naissance des mus es virtuels des installations interactives et des nouvelles formes de diffusion qui sont le produit de l volution du mus e imaginaire Dans la MALOCA et son dispositif multi crans et multi sonore l image statique documentaire traditionnelle se transforme se fragmente et se multiplie pour offrir la possibilit de jouer avec la collection Son caract re ludique nous am ne d couvrir des dimensions diff rentes de celles d
34. e respirer L asphyxie provoque une hypoxie et peut entra ner chez le sujet une perte de connaissance ou m me la mort Il existe plusieurs causes possibles de l asphyxie parmi lesquelles figurent une obstruction des voies respiratoires et la pr sence d une quantit excessive de liquide dans les poumons L asphyxie en plus d avoir le m me sens que la d finition m dicale repr sente dans mon travail l analogie aux sensations difficiles v cues lors de l immigration et lorsqu on peut pas dire ce que l on pense cause de la difficult maitriser les langues secondes lorsqu on est immigrant Dans la phase initiale de r gression la minorit est persuad e qu apprendre la langue de la majorit enrichira sa vie culturelle lui assurera un meilleur d veloppement conomique l ouvrira vers l internationalisme contemporain et lui vitera un repli sur soi Le probl me c est que le bilinguisme social est presque toujours assum par les seuls minoritaires parce qu il leur appara t une n cessit par contre le bilinguisme est inutile pour les majoritaires moins qu il ne s agisse d une pure coquetterie culturelle Autrement dit le bilinguisme social tendu plus ou moins toute une communaut est le fardeau de la minorit peu pr s exclusivement TLFQ ULAVAL 2010 Chaque participant du Coloco X 1 nuit a t confront parler devant la cam ra dans une langue trang re avec un masque de plong e
35. eture de la mine et o la majorit des maisons ont t vendues et d plac es dans des villes voisines 4 Appuy par l Office National du Film du Canada The Goggles cr un r cit sur la disparition d une ville racont e par l interm diaire de la m moire de ses habitants afin de permettre aux spectateurs de rester engag s dans diff rentes histoires de vie Ce que j admire de l uvre Pine Point c est l intelligence sensible avec laquelle la connexion entre les diff rents l ments sons archives textes op re Tout se joue dans ces petites diff rences qui permettent la narration de faire son chemin dans les documents Ce que m int resse par dessus tout dans ce documentaire interactif et que je voudrais appliquer la MALOCA c est la d construction de la narration filmique laquelle s attache l uvre et l espace dans l image qui est aussi boulevers par l interaction Dans la MALOCA l image peut jouer sur les carts les d calages et se lib rer du r alisme informatif du documentaire Les visiteurs deviennent une partie de mon syst me Ils seront cr ateurs de l espace et leurs d cisions de configuration joueront significativement dans la perception CHAPITRE IV MALOCA LE PROJET 4 1 DESCRIPTION NARRATIVE DE L UVRE Au chapitre pr c dent j ai abord les diff rentes sources d inspiration de ce projet Dans le pr sent chapitre je tenterai de d crire l exp rience du vis
36. face design support Stephen Jones ATR Media Integration and Communications Research Lab Kyoto Appendice A 4 Pockets Full of Memories George Legrady 49 50 Appendice A 6 Welcome To Pine Point The Goggles Paul Shoebridge et Michael Simons ONF http pinepoint nfb ca pinepoint publi sur le site Internet de Appendice A 7 Pourquoi Montr al 2011 Jaime Andr s Ruiz CET ue wg 165 8 s w 4 OR Appendice A 8 Image d cran interactif monde Montr al DE PE BM 3 pL Bee Ed M m RABBIA PIN Appendice A 9 Image d cran interactif monde Montr al collection Pourquoi 51 al EL 5 8 7 LES V di PN oL E Wi asphyxie Appendice A 11 Asphyxie v 1 2011 Jaime Andr s Ruiz 53 Appendice 12 Asphyxie loops 2011 Jaime Andr s Ruiz Appendice A 13 Asphyxie 2013 54 Appendice 14 Le Temps 2011 Jaime Andr s Ruiz Appendice 15 Le Temps 2013 Jaime Andr s Ruiz 55 Appendice 17 La Maloca 56 Appendice A 18 Navigation de la Maloca et OpenGL 57 Appendice 19 Le feu de la Maloca 58 eke to te auton ds vien same dedi Appendice A 20 Sc nario interactif 59 Appendi
37. ilis s pour rechercher et t l charger des images correspondantes dans le Web Lorsque les utilisateurs parlent par exemple de maisons ou d l phants diff rentes images de maisons et d l phants sont t l charg es et affich es en mouvement sur l cran du syst me Les visiteurs peuvent 22 galement toucher les images de leur choix sur l cran et les arr ter temporairement afin de les regarder de mani re plus d taill e L adresse web de ces images peut tre t l charg e simultan ment sur un deuxi me cran d ordinateur afin que les utilisateurs puissent savoir d o provient l information de r f rence MALOCA reprend cet exemple de contr le de contenu lorsqu on regardera ce qui est projet dans l espace ce sera le produit de nos propres d cisions dialogues et interactions Dans ce cas ci ce que j appelle la collection sera produite sur place et une interface permettra de r agir nos int r ts visuels et la p che d images pour cr er de nouvelles sous collections MALOCA de la m me fa on que l installation Riding The Net fournira donc une forme plus ludique pour naviguer sur Internet et les utilisateurs deviendront intens ment engag s dans la vaste quantit d informations visuelles pr sent es par le syst me 3 1 2 Th Living Room 2001 C Sommerer L Mignonneau L Immersion En 2001 Sommerer et Mignonneau ont cr la suite de Riding the Ner voir app A 3 avec The Living
38. iteur confront l uvre et je d crirai divers l ments m thodologiques et de composition qui ont encadr l uvre 4 1 1 L Internet et le mus e Dans la mesure o chaque chose a son lieu son moment et sa dur e il n y a jamais deux choses semblables Heiddeger 1962 S il y a quelque chose qui caract rise l tre humain et son imaginaire c est son indisposition qui est traduite par une qu te asymptotique que rien n arrive jamais sa pleine r alisation qui se transforme en la cr ation de nouveaux moyens de faire face de profiter ou de se trouver dans le monde Un de ces produits innovants est appel Internet et il s est infiltr dans nos vies presque Sans que nous nous apercevions L imagination cr atrice a de toutes autres fonctions que celles de l imagination reproductrice elle appartient cette fonction de l irr el qui est psychiquement aussi utile que la fonction du r el si souvent voqu e par les psychologues pour caract riser l adaptation d un esprit une r alit estampill e par les valeurs sociales Bachelard 1948 Dans l Internet ont t cr s des mondes parall les habit s par des millions de personnes des cybercommunaut s avec leurs propres langages signes et codes qui vont de facon g n rale engendrer ce qu on appelle des cyberespaces espaces qui deviennent des mondes apparents Des mondes b tis par des voyageurs virtuels ceux qui s occupent de t l charger
39. ition ainsi que les tapes m thodes de composition propos es par la mus ographie le logiciel donnant l option de visiter d autres expositions qui ont les m mes sujets ou l ments de composition Une fois qu on aura choisi l espace on sera confront un lieu vide tiquet par mon sujet de recherche On s enregistrera donc comme commissaire dans le cybermus e de la MALOCA puis on commencera glisser des contenus d autres pages dans l espace d di la librairie de nos collections Une simulation de l espace de projection sera visible l cran partir des simples param tres de composition On pourra afficher tiqueter et r f rencer les l ments de la collection dans l espace Par la suite on pourra afficher l exposition et partager ses contenus 34 comme un mus e blogue et si nos intentions vont plus loin proposer une nouvelle collection collective et appliquer pr sentation dans l espace r el de projection L homme exp rimente parfois son agir comme un agir cr ateur et il vit celui ci comme l affirmation exaltante de tout son tre dans la libre production d une valeur nouvelle Eliade 2010 Pour transporter l information on parle de manipulation de donn es des collections virtuelles et du d sir de revenir dans une salle de mus e et cela explique une mani re de combler de fa on imaginaire la distance et la responsabilit entre le cr ateur commissaire et sa collection La transfor
40. les clips des collections 2013 seront publi es durant l t 2013 sur m me site web Un des probl mes qu ont en g n ral 165 ceuvres d art m diatique pour leur diffusion et leur restauration est li au fait que l artiste ne garde pas les traces de sa d marche Dans un mod le id al de documentation pour la conservation de l art m diatique cr par la DOCAM le travail de conservation est facilit si les l ments qui font partie d une ceuvre dans son cycle de vie cr ation diss mination recherche et responsabilit ont t conserv s parall lement La cr ation d un blogue documentaire du processus de recherche cr ation dans le cadre de ce stage est un bon exemple afin de sauvegarder et de publier le tout le processus le monde et le moment o l oeuvre est construite Lors de la pr sentation de l uvre au public il y a eu beaucoup d acceptation plus de 100 personnes se sont pr sent es pour jouer avec l interface voir Pr sentation Maloca 2013 DVD en annexe partir des sondages effectu s aupr s des spectateurs pr sents on a re u diff rents commentaires sur l uvre et le dispositif Les gens ont trouv agr ables la fa on innovatrice de pr senter l information ainsi que les compositions visuelles et sonores autour du sujet Plusieurs d entre eux ont senti de la m lancolie chez les personnages A l int rieur les personnages de la Maloca ne sont pas tr s contents d tre ici
41. llection d images de textes et de traces cr s autour de ma d marche artistique sur le sujet de l immigration Montr al L exposition de la collection sera cr e partir de l exp rimentation et de la composition interactive dans l espace immersif 46 En traitant du sujet de l immigration dans un contexte de r alit augment e et en le pla ant dans un espace public d exposition cette installation vise informer les Qu b cois de la vie des immigrants et transformer l exp rience de perception de l Autre Tel que mentionn pr c demment ce travail de m moire a t labor travers l analyse conceptuelle de la MALOCA comme source d inspiration et de configuration de l installation Il se sert de l arch type identitaire et de la collection virtuelle comme mat riel de composition contenus pour aboutir la mise en sc ne dans l espace guid par la mus ographie la spatialisation sonore et le d veloppement d un instrument interactif APPENDICE A r IMAGES ET SCHEMAS Maloca Tikuna 5 Appendice 1 48 Riding the Net 2000 Christa Sax rer amp Laurent AER MICI Appendice 2 Riding the Net 2000 Christa SOMMERER Laurent MIGNONNEAU Roberto Lopez Gulliver interface design support Stephen Jones ATR Media Integration and Communications Research Lab Kyoto Appendice A 3 The Living Room 2001 Christa SOMMERER Laurent MIGNONNEAU Roberto Lopez Gulliver Inter
42. lon les endroits de la Terre Les immigrants ont une conception diff rente du temps d di l laboration de leurs projets et leur vie quotidienne le temps pour faire quelque chose la mesure du moment o commenc la nouvelle vie 4 Montr al et le depuis quand sont des l ments qui font partie de la plupart de nos conversations La collection le temps est interpr t e de fa on burlesque partir de la fragmentation et de la s paration des instances de temps qui se trouvent dans les conversations Pour la mise en sc ne on a sorti les images des cadres rectangulaires de la vid o puis on a simul des cadres que l on retrouve dans un mus e Deux personnages parlent dans un canap et l on aper oit le reflet d une personne qui regarde par la fen tre d un autobus 30 vid os font partie de cette collection voir app A 14 voir DVD annexe Composition 4 Le temps 2011 31 Pour l installation interactive MALOCA j ai r alis un purage de l image de fond d j utilis e en 2011 qui provient des images tourn es dans une salle d exposition au mus e MOMA de New York auxquelles j ai ajout un mouvement l ger en superposant des images d hiver dans le parc La Fontaine Les personnages dans ce deuxi me temps ne parlent pas seulement du Temps ils num rent aussi une liste des villes et des pays qu ils ont visit s et qui sont tiquet s par le sujet Voyages Cette collection a t congue afin de montrer a
43. lorisation Andr s Sales dition de textes Anne Marie St Jean Remerciements Andrea Casas Myriam Gutierrez Manolo Ruiz Tania Ruiz Gutierrez Jean Decarie Julien Robert Maeghan Jonhston Direction Slmon Pierre Gourd Jury Simon Pierre Gourd Jean Gagnon et Dany Beaupre UQAM 2013 Contact et information andres onedesigner org www lamaolca info Paroles d immigrants Montr al Installation interactive Pr ouverure mercredi 13 mars 18h 21h Presentation jeudi 14 mars 19h 22h Preseme Jaime Andr s Ruiz Gutierrez Ma nse en communicabon recherche or abon meda exp nmental Dinge par Simon Pierre Gourd Salle polyvalente UQAM SH 4800 200 rue Sherbrooke Ouest H2X3P2 Montr al 2013 Appendice A26 Affiches pr sentation Maloca 65 MALOCA Paroles d immigrants Montr al Ma rise en Emai communicaton recherche cr ation en media exp rimental View Rin your browser Jaime Andr s Ruiz Guti rrez pr sents MALOCA Paroles d immigrants Montr al Installation interactive Une production po tique multi cran et multisonore cr e avec des t moignages des nouveaux arrivants l le de Montr al Pr sentation jeudi 14 mars 19h 22h Salle Poly de Coeur des Sciences Pavillon Sherbrooke de l UQAM 200 rue Sherbrooke Ouest H2X 1X5 Montr al Appendice A 27 Courriel invitation 66 Ro
44. mation de donn es dans la salle r elle en exp riences perceptibles est aussi un d fi les calculs jouant un r le fondamental pour repr senter d une fa on mim tique ce que le ou les conservateurs souhaitent comme r sultat 35 4 2 ASPECTS MAT RIEL ESTH TIQUE COMPOSITIONNEL 4 2 1 Son Les environnements immersifs de communication ont clat r cemment dans la sc ne sociale un niveau remarquable d acceptation publique en particulier dans le monde des arts du spectacle et du divertissement Le but recherch dans ces syst mes est de fournir de la cr dibilit la stimulation artificielle qui provoque chez le spectateur une s rie de sensations associ es au drame de la narration visuelle Une grande partie de l exp rience des individus tout au long de leur existence est li e aux sons Les sons font partie de notre exp rience et peuvent d clencher des associations inconscientes et faire resurgir de la m moire des images en contribuant r cup rer les exp riences pass es Le son peut tre un stimulant charg de significations Ainsi l coute d une phrase musicale de certaines voix ou de sons li s au pass d une personne peut faire merger de forts sentiments des sensations et des souvenirs de leur propre richesse d expression qui peuvent d passer la r alit v cue Dans le but de recr er l espace magique de la MALOCA un impact sensoriel lev a t cr les conversations se font autour d un cer
45. n espace neutre et vide dans lequel on pourra vivre l exp rience de visualisation des donn es multim dia qui d passera le cadre de l cran pour devenir des objets v ritables compos s d images de sons et de textes 1 3 PERTINENCE COMMUNICATIONNELLE CULTURELLE MALOCA se situe dans le domaine communicationnel de la cr ation m diatique Plus sp cifiquement il comprend les pratiques de la vid o documentaire et celles li es aux nouveaux m dias Sa construction est bas e sur l utilisation des technologies de la communication et de l information avec des sources informatiques num riques sonores interactives tout en exp rimentant la mise en forme esth tique et ses possibles dispositifs de support Mon projet vise l exp rimentation avec de nouvelles perspectives de diffusion en conservant des patrons propres la communication visuelle et l ergonomie de l information Cette exp rimentation encourage le visiteur et l internaute interagir avec l uvre et reconstruire sa perception de l autre dans une exp rience sensible 1 3 1 Public vis MALOCA sera orient principalement vers un public qu b cois et d ailleurs int ress par les arts m diatiques l interculturalit et la cr ation m dia Les nouveaux arrivants seront aussi invit s reconna tre des traces identitaires dans la composition 14 1 3 2 Limites Ce projet pr voit la conception d une application informatique syst
46. ne colombienne puisque les gens rencontr s s expriment tout autant en fran ais en anglais qu en espagnol L int r t de ces parcelles d une conversation plus globale entre les participants est de nous faire voir les similitudes et les distinctions qui rapprochent et loignent ces gens issus de cultures et de milieux diff rents ayant tous choisi de vivre Montr al pour plus ou moins longtemps l artiste Jaime Andr s Ruiz Gutierrez termine ses tudes de ma trise en communication profil recherche et cr ation en m dia exp rimental l UQAM Il a obtenu un dipl me en design industriel de l Universit Javeriana Bogota o Il s est aussi sp cialis en conception visuelle et image identitaire Designer passionn 1 a con u divers projets employant de multiples applications contemporaines du design espace web graphisme produits num riques communication En Colombie il a travaill comme designer d exposition au Museo de Colombia et comme charg de cours son alma mater o il a enseign Objets num riques interactifs la Facult d architecture et de design Montr al a travaill comme concepteur d exposition chez D C eta collabor divers projets num riques pour de nombreux organismes entre autres la BAnQ DOCAM Fondation Daniel Langlois Cie Variable l cole des m dias de l UQAM et Sennheiser Canada Ha travaill en collaboration avec sa soeur Tania Ruiz Gutierrez sur la conception l
47. nication directe avec les esprits C est de cette fa on que la communaut que qui est offert dans cet espace est toujours la disposition de chaque visiteur en permettant 18 r flexion et la cr ation collective Autrefois les portes d entr e de la MALOCA Tikuna taient faites avec des tissus durables d cor s occasionnellement plac s c t de la maison quand on ne les utilise pas Ces tissus repr sentaient l acc s un lieu sacr une porte d acc s une nouvelle dimension Le peuple Kogui en Colombie pense qu il existe une criture sacr e qui est en r alit un tissu consignant l histoire des hommes des femmes et de tous les tres qui habitent ce monde Le tissage dans les Andes est avant tout une activit conomique mais il sert galement faire passer le temps et cela dans plusieurs sens comme un passe temps pour viter l ennui pour traverser le temps et pour produire du temps Dans ce cas pr cis les tissus dans mon travail ont un sens po tique autour de l espace o l on compte d passer le cadre didactique ou purement fonctionnel pour donner lieu aux histoires tiss es pour cr er du temps avec des images et des sons 2 Action de m cher la feuille de coca 17 2 2 LE CONTENU 2 1 2 Le portrait documentaire En r ponse la crise des valeurs humanistes et la fin des utopies dont il a fallu faire le deuil le documentaire est d sormais le lieu de nouvelles interrogation
48. qui l emp chait de respirer par le nez ce qui a provoqu diff rents r sultats certains taient d rang s et d autres suffoquaient Dans une mer en mouvement les plongeurs sortent de l eau au fond de petites bo tes ouvertes observ es depuis un plan sup rieur Il y a 26 vid os au total d chelles diff rentes qui appara tront de fa on al atoire dans l espace voir DVD N Composition 2 et 3 Asphyxie et Bilinguisme Social 30 On a rep r les moments de la collection o les personnages ont v cu du stress caus par le manque d air d au port du masque Ces moments sont projet s sur l cran couvrant tout l espace et causant l asphyxie chez le visiteur par l apparition de voix r p titives g n rant des bruits auditifs et visuels voir app A 11 et A 12 Dans un deuxi me temps les personnages ont t soumis porter de nouveau leur masque de plong e pour raconter leurs histoires de travail et leurs exp riences li es la langue Le tableau de l Asphyxie 2011 a servi de support au montage interactif pour les nouveaux clips catalogues avec les tiquettes laborum asphyxie et bilinguisme voir app A 13 4 1 2 3 Le monde de Un monde nomm Expo recr e le temps comme sujet pr f r dans nos r unions sociales et les voyages pour nous transmettre une impression des lieux visit s par les personnages Le temps On sait bien que la perception du temps est diff rente se
49. r cis ment sur l cran gauche et le son est envoy aux canaux gauches et au surround gauche pour finalement reproduire le r sultat sur l cran tryptique voir app 23 Mode d emploi 4 3 METHODOLOGIE DE L OEUVRE 4 3 1 Processus de cr ation MALOCA r pond l intention de r unir mes exp riences et mes d sirs dans une uvre de cr ation En partant d une intentionnalit et d un mat riel vid o j ai r alis une s rie d exp rimentations dont le but tait de visualiser la mise en valeur de cette collection confront e deux plateformes de diffusion Les r sultats produits de cette exp rimentation m ont amen identifier des faiblesses des possibilit s et des limites pour la cr ation de l oeuvre 4 3 2 Exp rimentations La premi re exp rimentation a t la captation de t moignages d immigrants sur le terrain pendant l t 2009 Sans formation ni guide technique en tournage documentaire je me suis aventur faire des entrevues vid o sans quipement professionnel Lors de mon premier Stage de recherche cr ation est n e mis part la volont de r former mon cadrage conceptuel l intention d exp rimenter avec le mat riel tourn pr c demment Je me suis rendu compte que la cr ation des compositions dans un espace immersif avec mes vid os permettait d am liorer le message que je voulais transmettre J ai 40 eu la chance de travailler dans la Salle Tokyo salle d e
50. re le contexte tant le sujet de l immigration que l intention de pr senter les collections virtuelles dans un autre support pour la mise en valeur de leurs contenus Dans le deuxi me chapitre on a explor les concepts et les notions qui ont inspir la morphologie de la sc ne On a d crit les sources th oriques pour la construction du contenant et du contenu Au troisi me chapitre on a vu les oeuvres de r f rence qui ont servi la cr ation de la MALOCA Finalement au quatri me chapitre on retrouve une description compl te de l oeuvre et de ses composantes Je reste confiant quant l avenir des installations documentaires interactives Je souhaite aussi pouvoir d velopper une application pour faciliter la pr sentation de leurs collections pour les artistes du Web dans des espaces r els d exposition Sortir des formats traditionnels de la vid o a t un immense d fi La signature esth tique propre de l oeuvre n est pas seulement marqu e par le contenu de la collection mais aussi par le contenu et la mani re dont celle ci a t pr sent e dans l espace Avec cette manipulation de l image on attire l attention des spectateurs dans la salle en permettant par son caract re immersif de se s parer du concept de la projection documentaire fixe Dans le cadre de ce projet de recherche la MALOCA pr sente un nouveau mod le de diffusion documentaire dans la salle d exposition La mati re premi re de ma MALOCA est une co
51. rojet e La r p tition de cette op ration cr era une atmosph re de personnages qui parlent simultan ment la spatialisation sonore permettant aux spectateurs dans la salle d couter la s quence de leur choix selon leur positionnement l int rieur de la MALOCA L interacteur peut naviguer parmi les diff rents mondes en touchant des boutons sans avoir besoin de revenir l cran d accueil Si jamais l interacteur n est pas une personne curieuse le syst me reviendra l cran initial et l on coutera les voix enregistr es des personnages qui parlent de mani re al atoire et font semblant d attendre dans la salle Ceci est r alis gr ce une s rie de conditions et d instances de programmation qui se branchent les unes aux autres voir sc nario interactif app A 20 Si l on parle d une MALOCA prospective on pourra interagir dans l espace d exposition de l uvre partir de chez soi On utilisera un navigateur ou un moteur de recherche pour aller l adresse source de l information sur Internet wikipedia org YouTube mailcom blog org bibliotheque com mus e com Google On activera la couche MALOCA la mani re de ShifiSpace http www shiftspace org ce qui ajoute une couche suppl mentaire et ouverte au public sur n importe quel site Internet dans laquelle la machine demandera de choisir son r le entre visiteur ou commissaire Le site proposera des types de salles et de lieux disponibles pour faire l expos
52. s de l homme par l homme Pas pour asseoir des certitudes mais pour reformuler l chelle de microcosmes humains les questions essentielles de la vie Garrel 2000 La cr ation documentaire de la n cessit de maintenir inform 16 spectateur d une mani re plus d taill e que la t l vision c est un m dia travers lequel l exploration et le montage permettent de renforcer les id es et d offrir une opportunit d empathie envers les personnages Dans le documentaire on propose de photographier le monde r el l histoire r elle et l acteur naturel devenant alors les meilleurs canaux d interpr tation du monde moderne sur l cran C est une fen tre sur la r alit Le documentaire refl te le point de vue de l auteur bas sur la r alit et sur l objectivit Cependant l objectivit absolue n existe pas car la r alit est une construction sociale qui peut tre per ue partir de diff rents points de vue M me de cette facon le documentaire offre un segment de r alit que l on ne voit pas dans notre quotidien Dans la MALOCA ma proposition est d obtenir l empathie et par la suite d veiller la conscience des spectateurs L immigration est un sujet actuel et significatif pour la soci t Si le message de mon sujet est clair la soci t sera influenc e et saisira cette id e Il s agit de montrer des personnages avec leurs r alit s qui informent la soci t de leurs exp riences d immigration En cas
53. ser de c t le Web et de travailler la mise en valeur de ma collection l aide de la cr ation d une interface ainsi que de faire un polissage et de clarifier l esth tique du mat riel visuel et sonore original J ai proc d des exp rimentations l aide de diff rents logiciels pour le nettoyage et la correction des couleurs Ce travail est vident lorsque l on consulte le site Internet du projet http lamaloca info category experiences Dans ce cas particulier le mat riel source symbolise un moment historique important dans ma vie et refl te galement des conversations dans des atmosph res et des situations non pr vues N anmoins l augmentation de quelques images dans l espace immersif et l amplification des clics et des ponchs du son mal capt s diluent l attention des spectateurs dans 18 salle 41 Le mat riel original des esquisses de tableaux a t tourn avec un cam scope CANON en format mini DV sans l utilisation de lumi re auxiliaire et parfois dans des lieux tr s obscurs La diffusion des images dans sa taille originale 720x480 pix avec des projecteurs tr s lumineux produit parfois un bruit peu convivial pour nous faire saisir le message Je suis all la recherche d outils pour corriger la lumi re et la couleur en trouvant une s rie de plug ins et d effets qui m ont aid r cup rer les images les plus sombres Apr s quelques s ances traiter la couleur et appliquer des effets
54. t devenu un tissu communicationnel L exp rience s est tout de m me transform e en un produit didactique et interactif r alis avec des technologies et des mat riaux locaux Mon int r t pour les exp riences spatiales m a amen travailler pendant deux ans au Mus e national de la Colombie o j ai pu approfondir mon int r t et mes connaissances du patrimoine artistique et arch ologique de mon pays d origine et me familiariser avec les techniques de montage mus ographique Par la suite j ai travaill pendant quelques ann es dans la cr ation web et multim dia dans diff rents contextes Montr al une source importante de projets li s aux nouveaux m dias num riques j ai pens ce projet de recherche cr ation comme un tissu de mes vieux amours la mus ographie la visualisation de donn es les interfaces et les techniques traditionnelles Ils ont en commun l objectif de cr er de nouvelles passerelles entre les mondes virtuel et mat riel En espagnol le mot designio est encore presque toujours utilis dans le sens de dessein de Dieu ou de la providence du destin En fran ais dessin et dessein taient autrefois des variantes orthographiques d un m me mot En anglais et en fran ais cette familiarit ce rapprochement de sens entre tracer et l id e d avoir un projet ou une intention reste latent Ainsi l aide de ce projet j aspire devenir un designer int gral v ritablement capable
55. t tous les l ments de l interface acqui rent des caract ristiques physiques les images les mots et les boutons ont t aussi con us comme des formes avec une masse un poids une position et une force gravitationnelle reli s son monde voir app 18 Le visiteur voit des mots qui flottent et vibrent l g rement autour de l image anim du feu d couvre que s il glisse 16 mot avec son doigt le mot comme objet physique r pond aux forces de propulsion et celui ci est d plac pour avoir un impact sur le centre le feu voir app 19 Cette action d clenche la sc ne correspondant au sujet de notre choix Une fois dans la sc ne le visiteur est confront un collage de portraits de personnages d un c t et la simulation bidimensionnelle de l espace physique de projection de l autre c t Le spectateur curieux commence jouer avec ses doigts sur l cran en d couvrant la possibilit de faire bouger les portraits et de les d placer vers les crans simul s C est le moment o la machine r pond avec un autre signal l ordinateur d clenche le clip correspondant au sujet choisi dans la premi re instance et reproduit le clip correspondant au personnage du portrait 33 qui a fait impact sur l cran simul tout d clenchant en m me temps l audio et la vid o en utilisant les sorties de signal amplifi es dans ce cas pr cis le canal du son et le cadre pr tabli dans la composition p
56. taine hi rarchie g r e par le zoom et la profondeur La projection d une mer opaque pour la collection asphyxie une fourrure qui bouge lentement au rythme du vent dans Pourquoi Montr al la foule dans un concert au Quartier des Spectacles Montr al sont entre autres des espaces qui donnent une valeur agr e aux conversations les textures les couleurs et les animations produisent un effet d attention diff rent de la captation du message 37 Le l ger bruit visuel constitue un espace d attention ou d inattention qui servira aux visiteurs s arr ter pour r fl chir et revenir aux l ments de la collection ou simplement pour admirer la d coration de l espace L encadrage et le d cadrage les effets sp ciaux appliqu s aux images ont permis de la m me fa on de donner un caract re particulier aux projections de la MALOCA L une des exp riences r alis es a consist en une projection d un espace projet On constate alors comment dans la pr sentation des multiples couches de virtualit on pourra profiter au maximum de l ampleur de l espace Caract ris e par le domaine de la mus ographie l chelle humaine est un l ment fondamental de l assemblage Elle marque les proportions qui doivent suivre pour monter chaque l ment de la collection et l on prend toujours comme unit de mesure l homme qui est l utilisateur direct d une exposition Quand on fait un montage dans l espace il est ad q
57. tation cam ra x Accueil feu 90 Expo 0 Salon 0 L eau 0 Montr al 0 67 Rotation cam ra y 0 180 270 0 Appendice A 28 Positionnement de la cam ra pour la navigation dans l interface de la MALOCA APPENDICE 8 1 CONTENU DVD ANNEXE 1 Tableaux documentaires 1 4 1 2 1 3 1 4 L5 1 6 Pour Quoi Montr al 2011 Asphyxie 2011 Bilinguisme Social Le temps Objets Personnages 2 Fichiers de programmation MAX 3 Vid o pr sentation projet de m moire 2013 4 Photos projet de m moire 2013 5 Document projet de m moire D veloppement d un dispositif multi crans pour la mise en valeur des collections m diatiques Version PDF et word R F RENCES R f rences bibliographiques Bachelard Gaston 1948 La Terre et les R veries de la volont ditions Jos Corti Bourgeois Bernard 2009 Encyclopedia Universalis Ph nom nologie de la cr ation humaine Deloche Bernard 2001 Le mus e virtuel Vers une thique des nouvelles images Paris Presses Universitaires de France Descartes Ren Le Malin g nie d signe une hypoth se sceptique formul e par Descartes dans ses M ditations m taphysiques Dum ry Henry 2010 Encyclopedia Universalis Archetypes Eliade Mircea 2009 Encyclopedia Universalis Cr ation et cr ativit Gautron Yann 2008 Trans spatialit Ouvrage dit avec l aide de l Universit de Bretagne Occidentale Thierry Garrel J
58. tival de Jazz le parc du Mont Royal en hiver avec un traitement de filtres sur l image de fond pour viter la distraction et pour pouvoir se concentrer sur les portraits des gens qui parlent voir app 8 On a abord la diffusion des clips correspondant aux souvenirs des personnages de leur premi re journ e Montr al en conservant le m me cadrage que dans la composition Pourquoi Montr al La m moire et la m lancolie accompagn es de sons lents et rythmiques ont cr une atmosph re agr able l coute voir app A 9 Au milieu de la production durant l t 2012 les manifestations contre la hausse des frais de scolarit taient au c ur des rues de Montr al et la force ainsi que la mobilisation tudiante sont survenues partout dans le monde en impliquant tous les m dias et la communaut qu b coise en g n ral Attir par cette magnifique ambiance j ai d cid d interroger les personnages sur leur avis quant la gr ve et sur leur implication dans cette cause ce qui a r sult en une collection de clips nomm e tudiants voir app A 10 29 La composition partage le m me monde que Montr al Le tableau est repr sent par un fond de gens manifestant sur la rue Sherbrooke le rouge des drapeaux et des carr s contraste avec les images des personnages en noir et blanc qui parlent sur les trois crans 4 1 2 2 Le monde de l eau L asphyxie L asphyxie ou la suffocation est l impossibilit d
59. ts du Qu bec Fouron 2010 Le gouvernement du Qu bec donne acc s l galit et cela peut conduire l assermentation et la construction du bien tre individuel et collectif chez beaucoup d immigrants Malgr tout l int gration la vie de Montr al est toujours un sujet dont on d bat dans l espace public qu b cois Ce projet de m moire prend comme contexte la mani re dont les immigrants de Montr al construisent leur monde lors de leur confrontation leur nouvelle vie et par rapport au changement de temps et d espace Le jeu entre l int gration du c t de l immigrant et l assimilation du c t du Qu b cois devient mon terrain d exploration La complexit du processus d adaptation auquel est soumis l immigrant a g n ralement t illustr e par la m taphore classique qui tablit un parall le entre cette r alit et le processus de socialisation et d interrelation avec le milieu que doit vivre l enfant avant qu on puisse le consid rer comme adulte et membre de la soci t part enti re de sa soci t particuli re Outre sa connotation quelque peu paternaliste ce parall le sous estime grandement la complexit de la situation v cue par l immigrant qui fait face une resocialisation dans un cadre pr tabli beaucoup moins souple et accueillant que celui d une famille Il faut admettre n anmoins qu il illustre bien plusieurs dimensions essentielles du processus d int gration comme l implication
60. uant l utilisation de ce terme La pr sence presque constante de ce m dium dans nos vies quotidiennes nous pousse parler tr s souvent de virtualit Le virtuel est une partie du r el qui se trouve pour ainsi dire derri re l actuel et le structurel Tout actuel est entour par un brouillard de virtualit Vitali Rosati 2009 Nombreux sont les d bats entre les mots r el et virtuel surtout parce que la signification philosophique du virtuel n a rien voir avec celle des nouveaux m dias MALOCA va prendre le concept de virtualit au sens mus al donc son c t d hypertexte et de multim dialit qui font en sorte que ce qui dans un texte n est que de l criture puisse devenir dans un hypertexte quelque chose de compl tement diff rent du son des images des vid os 2 3 4 La transformation de l espace Dans le mus e imaginaire d Andr Malraux on participe un changement fonction de l uvre d art originale quand nous l admirons dans un mus e Le fait de d placer l uvre dans un environnement sp cialement con u pour son affichage m rite en lui m me une analyse plus d taill e Le mus e imaginaire offre la possibilit de jouer avec l uvre d art comme si elle tait un casse t te produit de notre imaginaire Il s agit d une intervention non invasive qui n est pas p nible le fait m me de ne pas toucher l objet permettant de conserver l original l aide
61. uat de consid rer une ligne d horizon qui sera celle qui d terminera la hauteur laquelle cette ligne qu on doit montrer co ncide avec le niveau des yeux du visiteur Pour d terminer les param trages n cessaires dans la conception du mod le de transfert entre l cran tactile et l espace on a exp riment diff rentes r solutions tailles et modes d affichage des images des textes et des cadrages de la collection dans la superficie ainsi que la dimension le contraste et les couleurs pour la pr sentation 4 2 3 L Installation L espace r el Il s agit d un espace inspir par l architecture d une MALOCA traditionnelle le spectateur tant plac au milieu d un grand cran divis en 3 frames cadres autour de lui qui d terminent les limites de la salle et permettront l id e d un parcours de l exposition guid par l animation des images et la spatialisation du son Le jeu entre l approche du spectateur de l objet et l apparition du son permettra au visiteur d couter chaque image s par ment sans perdre le contexte sentir la pr sence des autres personnages qui parlent autour de lui dans la salle voir app A 22 4 2 4 L espace Display interactif Dans la deuxi me tape de ce projet le d veloppement de l instrument interactif a jou un r le essentiel dans l aspect ludique et l affordance de l uvre On a explor des concepts d ergonomie et on a adapt la collection afin qu elle soit contr l
62. une sc ne de th tre ou d un cran de t l viseur Dans les arts num riques l innovation s exerce dans l invention de plates formes de diffusion et d extensions proth siques interactives l implication spatio temporelle de l autre dans de nouveaux espaces discursifs et textuels des reconfigurations architecturales par le biais de la lumi re et du son des textiles r actifs de nouvelles sc nographies o fusionnent personnages r els et tres virtuels Groupe de Recherche en Sociologie des uvres 2002 CHAPITRE CADRAGE ESTH TIQUE 3 1 CORPUS DE REFERENCE L OEUVRE Mes premi res sources d inspiration dans les arts m diatiques sont les artistes Christa Sommerer et Laurent Mignonneau Deux de leurs travaux m int ressent particuli rement et par dessus tout la fa on ludique avec laquelle ils interviennent dans les espaces et ce l aide de donn es issues de cr ations collectives Je ferai aussi r f rence 4 George Legrady et a The Goggles ainsi qu leur travail dans l uvre Welcome to Pine Point comme autres sources d inspiration 3 1 1 Riding The Net 2000 C Sommerer L Mignonneau voir app A 2 La transspatialit L installation pr sente deux personnes qui parlent l une en face de l autre devant un cran tactile le syst me reconna t des mots cl s de leur conversation qui sont recueillis par un syst me de reconnaissance vocale Ces mots cl s sont ensuite ut
63. uste une image Jeu de Paume Paris 2000 Heidegger Martin 1962 Qu est ce qu une chose trad Jean Reboul et Jacques Taminiaux 2006 d Gallimard Malraux Andr 1951 Le mus e imaginaire Les voix du silence Paris Nouvelle Revue Frangaise Gallimard Mairesse Francois et Desvall es Andr 2007 Vers une red finition du mus e L Harmattan Encyclopedia Universalis Mazier Didier 2009 Joomla Les meilleures extensions ENI Minist re des Communaut s culturelles et de l immigration MCCI 1990 Au Qu bec pour b tir ensemble Enonc de politique en mati re d immigration et d int gration Montr al Direction des communications Montagne Michel 1595 Translate by M A Screech 1991 The complet essays Penguin books p 1044 70 Restrepo Paula 2005 Manual b sico de montaje museogr fico Museo Nacional de Colombia Roman Gubern Del bisonte a la realidad La escena y el laberinto 1996 Anagrama S A Barcelona Swan Jones L art information and the internet Arizona Oryx Press 1999 R f rences lectroniques Centre Pompidou Phillip Stark Expositions hors les murs http www centrepompidou fr Pompidou Manifs nsf ATlExpositions 35B2137C7 0DDE232C1256D26004CDBD8 OpenDocument amp sessionM 4 6 amp L 1 consult le 08 03 2011 George legrady studio http www georgelegrady com consult le 05 03 2011 Guggenheim YouTube com 2010 http www guggenheim org new york interact parti
64. ux spectateurs que les connaissances g ographiques des personnages ne se limitent pas aux alentours du fleuve Saint Laurent voir app A 15 4 1 2 4 Le monde du Salon Explor pr c demment dans la composition Le Temps 2011 on d tache le canap du temps pour qu il devienne un espace de r flexion et de confrontation entre l ici et l ailleurs Le monde Salon nomm la fa on des salons de coiffure salons de th salons fun raires ou salons bars nous fait d couvrir un canap g ant o l on parle de Violence des diff rences entre le Qu bec et le Canada et des objets que l on garde comme souvenirs de notre pays d origine voir app 16 4 1 3 L exp rience Pour la mise en valeur de la collection on propose la mod lisation d un syst me dynamique de composition un logiciel qui marcherait dans le m me sens que la bo te noire une s rie d inputs d informations mod lis s dans un espace parall le nos collections o pourra d une fa on mus ographique placer nos items et documents m diatiques la suite d un processus de contr le logique un algorithme cach qui d terminerait output le r sultat d une salle virtuelle la fois flexible et g n ratrice cr atrice d un processus de s lection et d impression dans un espace r el L objet de cr ation cesse d tre un robot logiciel espace pour devenir un outil de cr ation mus al qui servira d objet gardant en m moire les souvenirs des
65. velles entrevues Le traitement le classement et la fragmentation des images ont t r alis s plus facilement Les clips ont t trait s par un coloriste professionnel et les sons ont t nivel s en studio Un travail consid rable de traduction et de sous titrage de l anglais vers le francais et de l espagnol vers le fran ais a t fait par des artisans dans la collection au complet 42 Pour le d veloppement de l interface interactive et pour mieux comprendre la programmation j ai suivi le S minaire de recherche cr ation sur l interactivit l hiver 2012 Dans le cade de ce s minaire j ai saisi les concepts basiques pour la planification de mon interface entre autres les aspects formels les codes linguistiques iconiques et sonores et les strat gi s dialogiques Le S minaire sur l interactivit m a permis d explorer les aspects m thodologiques pour l adaptation de la sc narisation en tenant compte des processus cognitifs perception traitement et m morisation de l information Dans le cade de ce cours on a travaill des notions algorithmiques permettant la r alisation du sc nario envisag telles l it rativit la r cursivit et les diff rentes structures Dans le travail pratique je me suis familiaris avec l environnement de programmation de Max Jitter en cr ant les premiers prototypes de l interface Une fois que j en suis arriv une version de l interface qui correspondait
66. xp rimentation immersive de l UQAM dans laquelle j ai fait mes premiers essais de multiprojection simultan e voir app A 24 J ai galement fait un parall le en cr ant un site Internet afin d envisager la multiprojection de la collection sur Internet Dans le cadre du cours S minaire de recherche cr ation sur le son j ai travaill le concept des arch types sonores en cr ant ma premi re composition sonore spatialis e voir DVD Composition sonore Six minutes au c ur de laquelle avec des audios de ma collection j ai cr un jeu entre souvenirs sonores arch types chants et cris qui se combinent sur le sujet de l immigration Cette exp rience m a montr le pouvoir et l importance de la spatialisation sonore dans mon installation En travaillant autour de mon int r t quant l affichage du Web contr l dans l espace immersif j ai fait mes premiers pas dans l exp rimentation avec le logiciel MAX en trouvant quelques r ponses techniques pour la construction de la MALOCA N anmoins c est autour d un logiciel de mixage vid o et avec la collaboration de son cr ateur que j ai pu envisager les premiers pas dans l int gration de mes concepts dans un tissage d images du Web et sa projection dans la salle immersive Finalement je me suis rendu compte de la complexit de la MALOCA en terme de production Suite la pr sentation de mon travail de m moire en 2011 et suite l valuation du jury on m a conseill de lais

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