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1.
2. Apr s avoir t envo t es par ses contes nous nous dirigerons vers la salle manger du Tiffany ou le jeune et brillant chef nous a concoct un succulent repas compos de Rillettes de canard au romarin et ses toasts Filet de volaille au citron vert Tagliatelles au beurre Gratin de fruits frais a la chartreuse Vin eaux min rales caf Bon d inscription la fin du bulletin retourner avant le 1 f vrier AGFDU Activites 2006 La Maison des Parlements Mercredi 1 mars 2006 Vous connaissez bien toutes les institutions internationales genevoises Alors vous avez d j visite l Union interparlementaire IUP cette organisation internationale qui r unit les parlements nationaux de 144 pays et dont le si ge est au Grand Saconnex dans l ancienne villa Gardiol vieille d un si cle magnifiquement restaur e et agrandie d une partie r solu ment moderne et fonctionnelle amp L adresse est au n5 chemin du Pommier 1218 Le Grand Saconnex Le bus n 3 s arr te pratiquement devant la porte Nous aurons le privil ge de pouvoir faire une visite guid e priv e des locaux et d entendre Madame Ingeborg Schwarz responsable du Comit des Droits de l Homme de l IUP nous faire une conf rence sur l action de l Union interparlementaire dans le domaine de la promotion des droits humains La visite guid e aura lieu 19h15 et sera suivie d un cocktail dinatoire puis de la conf rence de
3. Dear Friends The Turkish Association of University Women nvites you to join the friend hih meeting scheduled for 22 29 Way 2006 The tour includes Totaulul Ankara Konya aud Cappadocia The detailed program registration form and payment details can be viewed at the following links http www ifuw org nfas turkey friendship06 doc We hope to see you all ia Totaubul oa May 22 2006 Vu sur le site de la FIFDU www ifuw org September 25 26 Friendship Visit in Brussels Belgium The celebrations begin in Brussels with a visit to the Women s Rights Committee of the European Parliament dinner with the members of the Belgian Federation and meeting with the European Women s Lobby 27 28 Friendship Visit continues in the Netherlands Educational cultural activities in The Hague Leiden and Delft 29 UWE Meeting The Hague Morning session on the European Project followed by the UWE General Assembly 30 UWE Conference The Hague Empowerment of European women building peace or conflict 1 UWE 25th Anniversary Celebrations The programme continues with a choice of departure for a Friendship Visit in Germany or celebrations in Leiden Nous pourrions organiser un voyage en groupe Si vous tes int ress e r servez d ores et d j les dates et prenez contact avec Arielle Wagenknecht t l 022 757 54 08 e mail wagenknecht bluewin ch AGFDU Nouvelles membres Nouvelles jeunes membres Nous avons le plaisir d acc
4. ateur l homme et la femme sont gaux tous deux cr s a l image de Dieu tous les deux responsables de la chute et donc gaux dans leur besoin de r demption L Eglise catholique de l poque consid rait que seul Adam avait t con u a l image de Dieu puisque Eve tait n e de sa c te 22 AGFDU Souvenirs e Cette diff rence de conception trouve son origine dans le fait qu il y a deux r cits de la cr ation dans la Gen se Au chapitre 1 il est dit Dieu cr a l homme son image l image de Dieu il les cr a m le et femelle il les cr a Gn 1 27 Le chapitre 2 reprend le r cit de la cr ation et dans ce r cit seul Adam est cr Eve est cr e dans un second temps Suivant que l on donne la primaut l un ou l autre de ces r cits on arrive une conception des rapports hommes femmes tr s diff rente e La revalorisation du mariage et donc indirectement de la femme le mariage est consid r comme la reproduction de l union la plus haute que repr sente l union du Christ et de l Eglise il est donc l tat le plus noble pour l homme et la femme Les R formateurs ont donn une place importante au mariage dans leur vie personnelle Calvin voit le mariage comme l unit de base de la soci t la cellule vitale laquelle est accord e la priorit sur tout autre lien social Cette revalorisation du couple conduit Calvin d fendre l galit entre hommes et femmes dans la sexualit il insiste s
5. comme trop cher Soyez assur es que ce prix est toujours calcul au plus bas Nous cherchons ce que le montant des v nements ne soit pas limitatif Nous vous rappelons que sur votre cotisation annuelle seuls 30 vont au groupe genevois le reste tant r parti entre ASFDU et la FIFDU Nous avons donc fort peu de moyens Certaines nous ouvrent les portes de leur appartement pour des v nements que nous pourrions organiser D autres acceptent avec plaisir de nous pr senter un livre ou un sujet Nous les remercions tr s chaleureusement et prendrons contact l ann e prochaine Nombreuses d entre vous remercient le comit et son travail Votre soutien nous fait tr s plaisir et nous y travaillons activement Les questionnaires retourn s doivent encore tre analys s plus en profondeur et le fichier de notre Association doit aussi tre constitu sur cette base Carine Cu rel AGFDU Souvenirs La f te a Wening 16 septembre Entour e de quelque vingt membres de l Association amies et amis avons t moign Wening Udasmoro notre amiti et nos chaleureuses f licitations pour sa th se soutenue avec brio Nous lui souhaitons beaucoup de bonheur dans son pays natal l Indon sie ou elle retourn e vivre Nous remercions tr s chaleureusement Arielle d avoir organis cette belle soir e et de nous avoir recues si chaleureusement L organisation de soir e tait d ja festive Nous avions mijot de bons p
6. 3 Renforcer l impact de la grille des crit res par une collaboration troite entre les commissions de nomination les doyens et la d l gation Demander aux doyens de superviser l application stricte des crit res par les commissions de nomination lors de l valuation des candidatures Responsables Doyens des facult s et D l gation aux questions f minines 4 Information motivation formation de la rel ve f minine Depuis une quinzaine d ann es dans de nombreux pays on rencontre un grand nombre de problemes pour inciter des jeunes gens brillants a entreprendre une carri re acad mique En outre les tudiant e s ignorent en g n ral la forte concurrence internationale qui pr vaut dans le monde acad mique faut expliquer ce qu est une carri re universitaire pour cr er une dynamique positive et attirer les femmes fort potentiel cr atif par l effet d une action d termin e Notons qu il est fondamental de ne pas isoler ces jeunes femmes de leurs coll gues masculins mais au contraire de permettre aux uns et aux autres d appr hender comment ensemble ils pourront cr er l universit de l avenir Proposition 4 Cr ation d s 2005 2006 d un cycle de conf rences interfacultaires pour impliquer toutes les facult s et montrer clairement ce qu est la carri re acad mique Le cycle de conf rences sera propos aux tudiant e s en fin de bachelor et se d roulera au semestre d t Ce cycle leur permettra de mieux
7. Elle s interroge sur les aspects sp cifiques du cambisme au Congo la description des pratiques de change de la population les relations que les gens entretiennent avec la monnaie nationale les devises de celles et ceux qui fournissent l une ou l autre Son analyse se situe en amont et en aval de ces activit s L analyse de ce ph nom ne est gendr e car au d but ce sont les femmes qui ont initi ce ph nom ne La doctorante descend galement au plus pr s des diff rentes actrices et acteurs impliqu s afin de conna tre les discours et d essayer de comprendre les besoins s agit de r pondre principalement la question Qu est ce qui explique le succ s rencontr par le cambisme manuel au Congo Son objectif est de mettre en vidence la dynamique et les logiques socio conomiques internes et externes qui sous tendent la prolif ration des activit s de change de rue au Congo Son travail est d limit dans le temps et dans l espace 32 AGFDU Theses Elle consid re la p riode allant de 1990 a ce jour o ont r gn des politiques nettement contradictoires Marie Brigitte nous pr sente de mani re tr s pr cise ce que la population retire de ces bureaux de change ciel ouvert Elle r pond au besoin de demandes de devises La monnaie locale est fortement d valoris e hyperinflation Elle est m me consid r e comme maudite par certains Elle permet aux
8. choses Certaines nous paraissent fort int ressantes d autres nous laissent sceptiques C est pourquoi nous avons demand M le vice recteur Peter Suter pr sident de la d l gation aux questions f minines et r dacteur de ces propositions de venir nous les pr senter Nous voudrions que vous soyez nombreuses venir discuter ce sujet important pour un grand nombre d entre nous et qui s inscrit dans la droite ligne des objectifs et buts de l AGFDU Nous avons l une occasion de nous rapprocher de l Universit et de faire entendre notre voix Le talon d inscription se trouve fin du bulletin AGFDU Activites 2006 Les Lanches de l Agfau Les lunches de AGFDU reprennent en f vrier Notre premier lunch 2006 aura lieu le mardi 7 f vrier a 12h au CLAFG 2 rue de la Synagogue Gen ve Nous accueillerons Andrea FRANC doctorante en histoire conomique Elle nous parlera de sa these sur le theme Du cacao ghan en au chocolat suisse La Soci t Commerciale de B le en C te d Or 1893 1960 Son projet est ambitieux et ne se limite pas faire l histoire de cette entreprise Il replace l histoire du commerce du cacao dans le contexte plus large de l expansion conomique de la Suisse en outremer Andrea FRANC termine sa th se et une pr sentation devant nos membres et d autres doctorantes est une pr cieuse pr paration pour sa soutenance Nous comptons sur votre participation Apr s
9. construction cristalline des tonalit s le sujet naturaliste se fait po tique 19 AGFDU Souvenirs Il se d finit comme un peintre po te et figure parmi les plus f conds des cr ateurs Sa r flexion sur l art voque par son ampleur celle de L onard de Vinci En 1935 Klee commence ressentir les premiers effets d une affection maligne de la peau Il revient aux images inspir es par le langage des malades mentaux aux monstres aux anges l obsession de la mort Voyage sombre en hiver 1940 et du passage th matique essentielle de ce po te peintre visionnaire II meurt le 29 juin 1940 Paul Klee laisse un immense h ritage Il a su exprimer que le tableau doit tre une chose organique en lui m me comme sont organiques les plantes et les animaux tout ce qui vit au monde et dans le monde C est l l affirmation la plus importante de l oeuvre de Paul Klee qui annonce par l les peintres de la peinture inobjective II devance les peintres surr alistes par ses visions son go t du r ve son abandon l irrationnel et les peintres abstraits par ses fonds musicaux qui ne sont que taches de couleur et suggestion de m lodie Notre guide est exceptionnelle Elle a r dig une th se sur Paul Klee et nous fascine par sa connaissance et sa capacit de restituer son savoir Nous sommes suspendues ses l vres et regrettons d j la fin de la visite La journ e a t tr s sympathique et la bonne humeur au ren
10. d une mission de renouvellement continu Prix CHF 40 Etudiants CHF 30 41 International FIFDU et GEFDU Important Changes at I FUW Headquarters in Geneva The 87 Council in Perth voted a 36 cut in the general administra tion budget starting in 2006 Thanks to considerable effort and good cooperation during the past months we are now able to announce some of the changes that will take effect Office relocation FUW Headquarters is moving to new offices As of 5 December 2005 our new address will be 10 rue du LAC 1207 Geneva Switzerland The new smaller facilities will bring savings of at least 40 in annual rent and charges We will still be centrally located close to the lake opposite where we are now Most of December will be devoted to the move and to installing the new offices which will close from 21 12 05 through 3 January for the end of the year break Staff restructuring The salary budget has been reduced by 37 compared to 2004 Two much appreciated members of the staff will leave us at the end of 2005 Rosemary Scott Woods who has been with FUW since 1974 and Stephanie Bolliger who started in 1998 They have contributed significantly to the International Federation over the years and will be missed both for their skills and their commitment The remainder of the staff will be working part time making a total of 3 2 full time equivalent positions compared to 5 6 in 2004 The international st
11. de plusieurs prix dont le Pritzker le Nobel de l architecture en 1998 et le prix de l Union Internationale des architectes en 2002 Les 110 millions de francs n cessaires a la r alisation de ce centre culturel exceptionnel ont pu tre rassembl s grace au concours des pouvoirs publics et de particuliers Les financements priv s ont t assur s par la famille Klee la famille du professeur et docteur en m decine Maurice E Muller chirurgien orthop dique de renomm e internationale et de son pouse Martha M ller Luthi des collectionneurs priv s ainsi que des sponsors de l conomie Un centre riche d environ 4000 compositions Le centre est riche d environ 4000 compositions sur les quelque 10000 que l artiste a cr es Paul Klee a produit des peintures et d innombrables dessins caract ris s par une fantaisie un pouvoir de po sie une s ret de la main Ses uvres inspirent une apparente simplicit et le c t enfantin des images L artiste est n pr s de Berne en 1879 et meurt en 1940 dans un h pital de Locarno tait atteint d une grave maladie de scl rose de la peau Sa tombe se situe non loin du Mus e L interrogation de Paul Klee musique criture ou peinture Cette interrogation domine ses ann es d apprentissage et d termine jusqu terme sa pratique cr atrice Au cours d un rapide voyage en Tunisie il d couvre l architecture color e l blouissante lumi re II est entra n vers une
12. dit Allez pr chez la bonne nouvelle aux sages et aux docteurs N a t il pas dit a tous Avons nous deux vangiles l un pour les hommes et l autre pour les femmes Un pour l lite l autre pour la multitude De tous les crits des femmes cit es plus haut celui de Marie Denti re est le plus ouvertement f ministe et le plus pol mique Elle y fait preuve d une solide connaissance de la Bible et du droit canon Mais le livre fait scandale non seulement pour le passage que je viens de vous citer mais aussi pour les attaques envers les pasteurs de Geneve qu il contient il est donc imm diatement interdit l imprimeur est arr t pour tre rel ch quelques jours plus tard Marie Denti re est aussi connue pour tre entr e au couvent de Sainte Claire avec Guillaume Farel et avoir essay de convaincre les religieuses de rejoindre le culte r form Elle est cit e par une autre femme de l poque qui a laiss une trace crite Jeanne de Jussie religieuse Sainte Claire au moment de la R forme puis abbesse du couvent d Annecy o les s urs vont se r fugier Elle a d crit les bouleversements v cus par les s urs en 1535 avant de quitter le couvent et fait un portrait peu am ne de celle qu elle appelle une moine abbesse ayant mari et enfants En conclusion je dirais donc que la R forme apporte des changements importants pour les femmes sur le plan th ologique mais que ces changements ne sont pas suivis d effets sur
13. est dire la mani re de d crire et d expliquer les faits adopt e par les deux plus grandes cha nes de t l vision priv es ainsi qu une cha ne publique du pays 29 AGFDU Theses Dans quelle mesure la s lection des images est influenc e par des motivations politiques ou par des contraintes conomiques Pour ce faire elle analysera le contenu d enregistrement de journaux t l vis s diffus s en prime time et tentera de r pondre quelques questions pr liminaires Quelle est la lecture que les journaux t l vis s proposent du conflit arm interne Comment la logique de la communication en temps de guerre d termine le discours d information m diatique Quels l ments permettent de mettre en vidence les actions psychologiques et les instrumentalisations des diff rents acteurs arm s L hypoth se principale que formule Yeny Serrano est qu en Colombie une logique d information de guerre d termin e par des int r ts politiques l emporte sur les crit res de rentabilit conomique Apr s une br ve pr sentation du cadre historique et la d finition de concepts de base la doctorante nous rappelle que l information est une construction subjective format e par des d cisions prises diff rents niveaux aussi bien l int rieur et l ext rieur du m dia le t moin la victime le journaliste les techniciens charg s du montage la ligne ditoriale du m dia et le pr sentateur Le journa
14. le plan social dans l imm diat Par contre ce sont ces changements qui permettront aux femmes qui au XIX me si cle vont reprendre la question de la place de la femme dans les Eglises r form es d aboutir des r sultats concrets comme celui de l accession de femmes la position de pasteure Marianne Zutter gt Helmut von Feld Jeanne de Jussie Petite Chronique Verlag Philipp von Zabern Mainz 1996 p 238 27 AGFDU Theses Les Lunches de Il AGFDU Succ s de notre plate forme de rencontres et d changes entre doctorantes Mardi 4 octobre nous avons accueilli pour notre premier Lunch Laurence Bachmann candidate au doctorat d partement de sociologie chercheuse FNS Laurence s int resse depuis longtemps aux questions f minines Elle a notamment effectu une recherche sur les Trajectoires de femmes au ch mage en Suisse Elle est aussi membre du comit de r daction de L EmiliE Journal suisse fond en 1912 par Emilie Gourd en tant que sp cialiste des rapports sociaux de sexe L argent dans le couple Sa recherche porte sur l argent dans la famille h t rosexuelle dans le contexte socio historique actuel marqu par un discours galitaire entre les sexes Le salaire des femmes vivant en couple constitue un support potentiel de changement autour de la r partition du pouvoir Il att nue leur d pendance conomique et constitue un enjeu central pour leur mancipation Sa recherche vise d celer l
15. leur r le et leurs crits au d but de la R forme et dont Marie Denti re est la repr sentante locale comme je l ai dit plus haut elles restent soumises leur mari sur tous les plans y compris le plan eccl siastique On peut donc dire que les changements qui ont lieu sur le plan th ologique ont des incidences sur la vie priv e des femmes mais pas sur leur vie publique Statut juridique L conomie de l poque est essentiellement de type familial elle est organis e pour sauvegarder le patrimoine Les enfants gar ons et filles sont soumis l autorit parentale d tenue sauf exception par le p re Liliane Mottu Weber cite les Edits civils de 1568 il y est conseill de donner aux enfants pub res une ducation religieuse et morale si c est un gar on lui faire apprendre un m tier selon ses capacit s et si c est une fille de lui enseigner le m nage et choses convenables aux filles un m tier consid r comme f minin en attendant le mariage Mais les enfants des deux sexes sont galement soumis l autorit parentale en ce qui concerne le mariage Sur le plan juridique la femme en tant que personne n existe pas son statut social est d termin par celui du mari ou du p re auquel elle est soumise En contrepartie le mari doit observer certains devoirs commencer par celui de Liliane Mottu Weber Gagner sa vie in Vivre Gen ve autour de 1600 La vie de tous les jours Liliane Mottu Weber A
16. nourrissons laquelle la doctoresse Champendal recut r guli rement les m res pour leur prodiguer des conseils en mati re de pu riculture et v rifier la croissance des b b s En 1905 elle fonda Le Bon Secours cole et Association d infirmi res volontaires pour soigner domicile les malades indigents institution de type litiste visant former des jeunes femmes de la bourgeoisie pour l accomplissement d une philanthropie avis e et qui se d veloppa durablement en cole de formation pour garde malade Un an plus tard elle organisa une pouponni re sorte de petite infirmerie destin e hospitaliser les b b s malades Enfin elle fut l origine de la cr ation en 1907 du Dispensaire des Eaux Vives destin aux habitants d un quartier populaire D un c t la r partition sexuelle gendr e des activit s sociales se trouvait consolid e par le refus des m decins masculins de donner acc s leurs coll gues f minines la Soci t m dicale de Gen ve ce qui aurait signifi une reconnaissance d galit professionnelle Suite aux transformations sociales provoqu es par la Premi re Guerre mondiale ils y admirent pourtant enfin en 1921 les doctoresses Henriette Saloz Joudra et Marguerite Champendal D un autre c t l int gration inconsciente de cette construction sociale de la diff rence des sexes par les femmes elles m mes tendait retarder une volution plus galitaire et favoriser un mouvemen
17. ASSOCIATION GENEVOISE DE FEMMES DIPLOMEES DES UNIVERSITES Bulletin No 4 d cembre 2005 Case postale 3063 1211 Gen ve 3 Rive e mail agfdu ge gmail com Pr sidente Carine CUEREL Q 022 799 58 05 carine cuerel letemps ch Vice pr sidente Arielle WAGENKNECHT 022 757 54 08 wagenknecht bluewin ch Tr sori re Sheila BUEMI MOORE Q 022 343 45 01 meloshe bluewin ch Secr taire Dorette CHAPPUIS Q 022 786 96 14 dorette chappuis econophone ch Membres Sophie ANDELA Q 078 727 10 25 andela hotmail com Soumeya IN ALBON F Q 078 766 89 88 Yvonne JAENCHEN Q 079 719 60 65 yvonne jaenchen bluewin ch Marie Brigitte NKOO Q 076 403 45 10 brigittenkoo yahoo fr Natalia TIKHONOV Q 022 798 35 16 natalia tiknonov histec unige ch Kate WAC Q 022 379 76 63 katarzyna wac cui unige ch Jane WILHELM Q 022 312 25 27 janewilhelm bluewin ch Ch re Madame ch re amie Nous entamons une r flexion de fond sur le bulletin et vous proposons une nouvelle formule qui facilite votre lecture Nous ouvrons le bulletin sur les EVENEMENTS soit les activit s genevoises que nous avons pr par es pour vous le lien avec l association suisse et l internationale sans oublier de petits voyages et une invitation de nos amies turques une semaine de l amiti Suit la VIE ASSOCIATIVE ou vous pourrez lire les r sum s des v nements du trimestre pr c dent et d couvrir de nouveaux dossiers Tous les BULLETINS D INSCRIPTIONS se trouvent d sor
18. Madame Schwarz Prix 60 fr pour la visite le cocktail et la conf rence Bulletin d inscription la fin du bulletin Notre assembl e g n rale aura lieu de 18h30 19h15 au m me endroit vous recevrez la convocation en f vrier Schweizerischer Verband der Akademikerinnen Association Suisse des Femmes Dipl m es des Universit s Associazione Svizzera delle Laureate Associaziun Svizra da las Academicras SVA ASFDU ASL ASA Section Zentralschweiz 82 Assembl e des D l gu es Samedi 18 mars 2006 10 00 h Lucerne Assembl e des d l gu es et lunch l H tel Schweizerhof Programme culturel La section Zentralschweiz a le plaisir de vous inviter la 82 assembl e des d l gu es Le programme d taill sera envoy plus tard Il sera aussi publi dans le Bulletin suisse Nous esp rons que vous serez nombreuses venir Lucerne Au nom du comit Iria Gut Rickenmann Pr sidente AGFDU Activites 2006 Jd Auril au Portugal Jeudi 6 a dimanche 9 avril 2006 Avec l arriv e du printemps un grand d sir de soleil et de chaleur a saisi le comit qui a d cid de faire une escapade de trois jours a Lisbonne Voulez vous venir avec nous Lisbonne ville de charme qui balance constamment entre pass lointain et avenir est tout en contraste Cette cit attachante doit aussi son charme et sa beaut a ses rues pav es ses murs recouverts de carreaux de fa ence a s
19. aff wishes to continue to provide a quality service despite these drastic cuts This will need full support understanding and enthusiasm of everyone within IFUW New office hours In view of the cuts the official working hours will change beginning 1 January 2006 IFUW Headquarters will be open from 8 30 to 4 30 Monday to Thursday and from 8 30 to 12 30 on Friday Archives moving to the Netherlands As announced previously FUW s archives are now to be stored at the International Information Centre and Archives for the Women s Movement IAV in Amsterdam Thanks to the staff and a group of Dutch volunteers the preparation and transfer of documents through 1989 will be completed by the end of year The oral and visual archive of IFUW will also be sent to Amsterdam eg audio tapes photos and videos of past presidents and leaders as well as videos of Conferences Murielle J oye 42 International FIFDU et GEFDU Le bureau de la FIFDU se r unira Gen ve du 16 au 22 mars 2006 de m me que la Commission financi re la Commission du Statut de la Femme et la Commission des admissions Des observatrices membres de l association seront autoris es assister aux d bats le vendredi 17 apr s midi le samedi 18 le dimanche 19 et le lundi 20 mars 2006 Pour cette occasion la CRI hollandaise viendra Gen ve avec un groupe de jeunes membres qui seront ainsi initi es au travail de la FIFDU Le groupe genevois se fera un plaisi
20. ait pouvoir garder et choisir son nom et son identit de chercheur L Universit impose aux femmes le nom du conjoint Inversement on n impose pas leurs coll gues masculins la divulgation de leur statut matrimonial Ici il faudrait tre capable d envoyer un signal fort aux femmes Changer de nom c est changer d identit Or l identit scientifique est un l ment fondamental pour la constitution et le maintien d un r seau scientifique Proposition 6 introduire l Universit un syst me qui permette d utiliser son nom scientifique dans l ensemble de son activit acad mique qu il s agisse du domaine scientifique ou du domaine administratif Les femmes y gagneraient une galit de traitement avec les hommes De plus une sensibilisation sur l importance de l identit scientifique doit tre faite aupr s des jeunes universitaires Responsables Administration de l Universit et DI P LIVRE LE BON SECOURS Quand le pass annonce l avenir par Denise Francillon Georg Editeur M decine et Hygi ne Gen ve 2005 197 pages En cr ant le Bon Secours en 1950 Marguerite Champendal se propose d offrir un cadre p dagogique novateur aux jeunes filles de la classe cultiv e Elle place les principes philosophiques de libert d tre et de penser la base de la construction identitaire institutionnelle Ce livre d veloppe comment partir de ce fondement une institution de formation professionnelle porteuse
21. avail de femmes qui n arrivent pas l galit Elles ne sont pas reconnues dans cette d marche par les hommes Ils ne comprennent pas les enjeux galitaires des femmes Elles donnent l image d avoir des valeurs morales sup rieures aux hommes G n reux eux ils ne comptent pas ne font pas des comptes d apothicaire comme les femmes L change avec les participantes ce lunch est passionnant alterne entre histoires personnelles et perspectives historiques Laurence nous confie que a trajectoire des femmes est souvent fort diff rente de celle des hommes Les hommes ont d s le d but des intentions des objectifs clairs Les femmes avancent plut t par plaisir facilit Mardi 1 novembre nous avons entendu Yeny Serrano Lors du deuxi me lunch des doctorantes de l AGFDU Yeny Serrano doctorante en sciences de l information de la communication et des m dias a fait une pr sentation sur les recherches qu elle a effectu es pour son m moire pr liminaire de th se Le discours d information m diatique et les confrontations arm es L information d livr e par les principaux journaux t l vis s colombiens sur le conflit arm interne Partant du constat personnel que la couverture m diatique actuelle en Colombie est insatisfaisante et ne correspond pas toujours aux attentes du public Yeny Serrano s est fix comme objectif de comprendre le processus de production de l information et d analyser le cadrage c
22. comprendre leurs enjeux personnels et de choisir les meilleurs masters et laboratoires o poursuivre leur formation Le cycle de conf rences doit tre ouvert autant aux hommes qu aux femmes on veillera toutefois ce que les femmes ne soient pas sous repr sent es Les th mes suivants y seront abord s par des professeur e s de toutes les facult s pourquoi devenir professeur chercheur Construire une identit l objet de recherche la passion de la recherche ses crit res de performance le r seautage le courage du chercheur le parcours de vie du jeune professeur chercheur tre professeur chercheur l heure de la mondialisation etc Responsable D l gation aux questions f minines Prof Michelle Bergadaa 5 Repenser le bureau Questions f minines de l Universit En vue de la succession de la titulaire actuelle en 2008 le fonctionnement et l organisation de ce bureau doivent tre r valu s et red finis ainsi que son interaction avec la d l gation Proposition 5 Mettre en place une commission d valuation et de structure mandat e pour analyser la structure et les t ches ainsi que pour d finir le cahier des charges et les priorit s Elle pilotera l ouverture de l inscription le processus de 40 AGFDU Dossier s lection et proposera un e candidat e au rectorat pour le la futur e responsable du bureau Responsables Rectorat et D l gation aux questions f minines 6 La femme devr
23. dez vous Plus d infos www zpK org Carine Cu rel 20 AGFDU Souvenirs Visite du Mus e de la R forme C est le dernier n des Mus es de Gen ve que nous avons eu l occasion de visiter lors notre journ e de l Escalade Situ l emplacement de l ancien clo tre de Saint Pierre o la R forme fut vot e en 1536 le Mus e nous a livr l histoire du protestantisme calviniste au moyen de livres de manuscrits de tableaux et de gravures d poque et l aide d un spectacle audio visuel original projet sur deux grands miroirs Une guide du mus e nous a pr sent un banquet virtuel pr sid par Calvin o gr ce un audio guide tout visiteur peut entendre parler les assiettes et suivre un dialogue th ologique sur un th me important et controvers de la R forme la pr destination Plus loin dans la Salle Barbier Mueller une collection de livres et de gravures rares du 16e si cle nous a retrac l histoire de la R forme calviniste en France Notre voyage dans l histoire de la R forme s est poursuivi par la visite d une salle vou e la R vocation de l Edit de Nantes et de l apport des r fugi s huguenots la Ville de Gen ve dans les domaines artisanal commercial intellectuel et spirituel Dans un cabinet de musique con u comme une chapelle pourvue de bancs d glise certaines d entre nous ont cout de la musique religieuse psaumes huguenots choral luth riens et chants contemporains des gli
24. e discipline toutes trang res Au tournant du XX si cle la carri re des femmes universitaires tait loin d tre assur e pour la plupart les dipl m es devaient se tourner vers l enseignement Les premiers changements survinrent dans le domaine de la m decine justifi s par l id e bien ancr e dans les mentalit s de l poque qu ils permettaient d associer la science la mise en pratique de qualit s humaines conformes aux inclinations f minines gyn cologie et soins des enfants Marguerite Champendal ne d mentit pas cette conception des rapports entre les sexes En effet d s l obtention de son doctorat elle mit en place en dehors de sa consultation m dicale en cabinet priv toute une s rie d institutions vou es la p diatrie et l ducation des femmes En 1901 elle cr a la Goutte de lait d apr s le mod le de l institution fran aise du m me nom et dont l objectif tait d tre un centre de distribution de lait pasteuris pour les nourrissons et de conseils aux m res Elle s associa ainsi au mouvement philanthropique de la fin du XIX si cle mobilisant la charit priv e en faveur de la protection de l enfance un secteur 34 AGFDU Histoire d activit dont les m decins s emparaient alors pour combattre les nouveaux risques repr sent s par les maladies dites sociales alcoolisme syphilis et surtout tuberculose Sur cette base vint se greffer une consultation gratuite pour
25. e information quitable Le concept d arme psychologique est voqu La logique de communication de guerre et les int r ts politiques priment donc sur les crit res conomiques BENEVOLE POUR NOTRE COMITE L AGFDU cherche une b n vole pour succ der notre tr sori re Si vous avez de l exp rience en tenue de livres et des notions de comptabilit g n rale faites nous parvenir votre candidature 31 AGFDU Theses Mardi 6 d cembre nous avons accueilli Marie Brigitte Nkoo Mabantula qui nous a parl de L change manuel des monnaies au Congo dynamique et encastrement socio conomiques Depuis plus d une d cennie on assiste en R publique D mocratique du Congo au d veloppement spectaculaire et certains gards anarchiques des activit s de change Elles se sont adapt es aux diff rentes configurations politiques tel point que ces activit s de change se font ciel ouvert Le d veloppement de ces activit s de change a fait l objet d une attention particuli re du gouvernement qui dans la recherche d une politique ad quate en vue de r guler le secteur effectue des va et vient entre lib ralisation contr le encadrement radication Le d veloppement de ces activit s est mal vu par la population En d pit de toutes les politiques interventionnistes ce ph nom ne persiste Marie Brigitte s attache ce ph nom ne et sur la probl matique que suscite son encadrement
26. e rel ve f minine dans le domaine en question Le crit re principal reste d engager des candidat e s de haut niveau acad mique Cette mesure tend tablir un bench mark permettant d valuer la situation au fur et mesure des nominations Proposition 2b Dans le cadre des proc dures de nomination chaque secteur section d partement identifiera une ou des candidates a Gen ve ailleurs en Suisse et a l tranger et examinera ses priorit s de d veloppement Cette analyse doit figurer dans le rapport de structure En outre les doyens cr eront dans leur facult des commissions de la rel ve f minine dont un membre de la commission de l galit fera partie Ces commissions rep reront dans les diff rents d partements les femmes motiv es et dot es d un potentiel acad mique et feront des propositions concr tes a la facult afin que les carri res de ces personnes soient soutenues et progressent Responsables pour l application Facult s et Rectorat 3 Application des crit res pour les nominations professorales La grille des crit res mise en place par la d l gation pour les nominations professorales est maintenant bien accept e par les facult s elle a permis d affiner les proc dures N anmoins il existe de grandes diff rences entre facult s Une collaboration plus troite entre les commissions de nomination les doyens et la d l gation est donc indispensable 39 AGFDU Dossier Proposition
27. ee ee BULLETIN D I NSCRI PTI ON Contes du L man par Lise Baillod Mercredi 15 f vrier 2006 a 19 heures H tel Tiffany Rue de l Arquebuse 18 Geneve NOM ann Preno Minsan Le nn ea ss AQrESSE Ciarain Roland on en te T l phones nmans as Mal ra e DER es Nombre de personnes Je participe Contes et L gendes du L man 10 fr oui non Repas au Tiffany 50 fr boissons comprises oui non Bulletin renvoyer l AGFDU Case postale 3063 1211 Gen ve 3 Rive et paiement sur le CCP 12 3281 7 avant le 5 f vrier dernier d lai 44 BULLETIN D INSCRIPTION Visite de la maison des Parlements 5 ch du Pommier Grand Saconnex Mercredi 1 mars a 19h15 NOM sens rtiin a idenuu Pr NOM 52e csv ion Adresse sccavinicnnsiessrunbonsawtuanwebandwdetwsaueawsannntaebaamdiaewemtunaiebuwdenebnsondannmunnwdarnas T l phone Lasers EE DA LR ia Nombre de personnes Je participe la visite guid e au cocktail dinatoire et la conf rence de Madame Ingeborg Schwarz prix tout compris 60 fr oui non Bulletin renvoyer l AGFDU Case postale 3063 1211 Gen ve 3 Rive et versement sur le CCP 12 3281 7 avant le 20 f vrier 2006 dernier d lai DR Snn s sesde SS S 2 e2n 2 2e c 2es 2 2 0 BULLETIN D INSCRIPTION Avril au Portugal 3 jours Lisbonne MO da Pr NOM djviadeaiatrdseetiacushies ania sence PG SE daniera OEE EEE EE EEE R EE AOE T l
28. eeeeeeaeeaneness DIBlOMESS st one ste acetal RAR RE eis ae Senator ACUTE occur Re a chase Re Exb ri nc professionnelles heat des An den dace eat cal te eae A tres activit s annee es nt N N E NA gt Quel est le titre civil Mme Mlle et ou acad mie Prof Dr Me que vous souhaitez voir figurer sur votre COUIET Sn cent sauce tween ds badge SPEARS Aten c oa kins Souhaitez vous participer aux activit s de l AGFDU Souligner Groupe de travail Commissions Comit gt Quel aspect de l AGFDU vous int resse le plus Souligner Professionnel Culturel Relationnel ANNEXE Dipl me universitaire bieu TAT ss sante Signature gt nn EN ne E mais Formulaire retourner l AGFDU Case postale 3063 1211 Gen ve 3 Rive 47 PROGRAMME DES ACTIVITES du premier semestre 2006 18 janvier 2006 Propositions pour l am lioration de la rel ve f minine l Universit 15 f vrier 2006 Lise BAILLOD nous narre les Contes du L man ler mars 2006 Assembl e g n rale de l AGFDU Visite de la Maison des Parlements UIP 18 mars 2006 Assembl e g n rale de l ASFDU Lucerne 6 9 avril 2006 Voyage Lisbonne 6 mai 2006 Fondation Gianadda Camille Claudel et Rodin 22 29 mai 2006 Semaine de l amiti en Turquie Comit de R daction Carine Cu rel Arielle Wagenknecht Dorette Chappuis Avec la participation St phanie Duhoux Natalia Tikhonov Gudrun Beger Marianne Zutter Denise Francillon
29. ent de Picardie avant de rejoindre le culte r form A premi re vue il peut sembler surprenant qu une abbesse passe dans le camp de la R forme de mani re g n rale les femmes qui on fait le choix personnel du culte r form par opposition celles qui ont suivi leur mari taient des femmes d une certaine culture qui pensaient que le culte r form offrait une ouverture plus grandes aux femmes Dans les couvents les femmes instruites sont les abbesses et le cas de Marie Denti re n est pas un cas isol Elle arrive Gen ve en 1535 en tant qu pouse d Antoine Froment II s agit de son second mariage elle est m re de trois filles les deux premi res de son premier mari et la troisi me d Antoine Froment Elle est l auteure de trois crits dont le plus important est L Epitre tr s utile faite et compos e par une femme de Tornay adress e la reine Marguerite de Navarre en 1539 Une des parties de ce texte est la D fense des femmes dans laquelle elle plaide pour le droit des femmes lire et interpr ter les textes de la Bible Pour tayer sa position elle cite les femmes exemplaires de la Bible comme les matriarches met en avant le fait que c est une femme qui a t le 26 AGFDU Souvenirs premier t moin de la r surrection du Christ et termine en revendiquant pour les femmes le droit d crire et d enseigner au moins pour les autres femmes Voici une citation qui illustre le ton de la lettre J sus a t il
30. ent mises en forme pour entendre St phanie nous parler de neurosciences Un grand merci pour cette belle invitation et ce beau moment Le r le de l exp rience et du sommeil dans l apprentissage et la cat gorisation visuels Pour pr senter sa th se St phanie a choisi de se concentrer sur une courte synth se des donn es scientifiques r centes sugg rant un r le du sommeil dans les processus d apprentissage Par souci d allegement du texte les tudes ne sont pas r f renc es Pour celles d entre vous qui voudraient en savoir plus vous pouvez consulter l ouvrage Sleep and Brain Plasticity de P Maquet C Smith et R Stickgold paru en 2003 aux ditions Oxford University Press Introduction Des tudes de plus en plus nombreuses sugg rent que le sommeil qui repr sente un tiers de notre vie pourrait servir consolider notre m moire En effet les m canismes de plasticit c r brale qui sous tendent la formation et le renforcement de la m moire pourraient tre modul s par des tats c r braux sp cifiques par exemple l tat de veille ou les diff rents stades de sommeil chez l homme et chez l animal Neurophysiologie chez l animal Des tudes men es chez le rat ont donn les premiers indices d un r le actif du sommeil dans l apprentissage Dans ces tudes les animaux devaient apprendre un trajet dans un labyrinthe durant la veille Des enregistrements intracellulaires ont montr que ce d
31. es vieux tramways poussifs et bien s r au chant nostalgique du fado Le vendredi nous visiterons les curiosit s principales de la ville du haut d un bus plateforme ouverte Les 14 arr ts propos s sont tout pr s des curiosit s principales de la ville et l on est libre de monter et descendre du bus son gr Prix du billet 24 fr Le samedi nous pr voyons une excursion dans les alentours avec visite des bourgades moyen geuses d Obidos Alcoba a avec son monast re du 12 si cle du petit village de p cheurs de Nazar et du monast re de Batalna Nous poursuivrons le tour jusqu Fatima et rentrerons le soir Lisbonne Co t de l excursion 135 fr Le dimanche nous aurons encore toute la journ e pour faire du shopping ou faire une mini croisiere sur le Tage puisque nous ne rentrerons que le soir Nous partirons de Gen ve avec EasyJet le jeudi 6 avril 2006 a 17h 15 arriverons a Lisbonne a 19h et rentrerons le dimanche 9 avril a 18h 20 arriv e a Gen ve a21h 45 Prix Vol seul aller retour EasyJet environ 300 fr le plus t t vous r servez le plus bas est le prix Hotel environ 50 fr la nuit en chambre double Bulletin d inscription a la fin du bulletin Le plus rapidement possible par mail a agfdu ge gmail com ou par t l phone Arielle Wagenknecht n 022 757 54 08 7 Activit s Internationales 2006 ASSOCIATION OF TURKISH UNIVERSITY WOMEN FRIENDSHIP MEETING PROGRAM
32. es refl te largement les mod les traditionnels du r le des sexes les femmes sont surrepr sent es en lettres et en partie fortement sous pr sent es en sciences naturelles et de l ing nierie parfois moins de 10 Quelques dates cl s jusqu en 1900 1872 L Universit de Gen ve autorise les femmes suivre des tudes 1894 Une premi re femme se fait immatriculer l Universit de Neuchatel Marguerite Zebrowski En 1900 elle devient la premi re femme professeur titulaire de Neuchatel 1868 Marie Heim Vogtlin est la premiere Suissesse a entamer des tudes En 1872 elle passe avec succ s l examen d Etat de m decine l Universit de Zurich En 1874 elle est la premi re femme en Europe ouvrir un cabinet de gyn cologie Zurich 1900 Anna Kramer Mackenroth est la premi re femme autoris e exercer le m tier d avocat en Suisse AGFDU Souvenirs et these Nous avons eu le grand plaisir d tre accueillies chez Huguette et G rard de Haller pour la pr sentation de la these de St phanie Duhoux laur ate du premier Prix d Excellence de l AGFDU Nous tions fort nombreuses a partager un repas canadien que nous avions voulu tout simple pour ne pas d ranger G rard et Huguette mais ceux ci nous avaient dress de magnifiques tables a l argenterie tincelante et nous avons toutes envahi leur cuisine pour r chauffer nos plats Quel moment convivial les discussions allaient bon train et nous ont vraim
33. es strat gies de changement que certaines femmes entreprennent avec l argent pour modifier certains l ments des rapports sociaux de sexe mais aussi cerner les mani res dont elles sont amen es construire du sens avec les in galit s Elle s int resse aux strat gies de r sistance des hommes confront s au salaire de leur partenaire ainsi qu leurs aspirations galitaires Son tude empirique et qualitative se focalise sur des couples h t rosexuels de Suisse Romande dont les deux partenaires gagnent de l argent et issus d un milieu social fortement impr gn de l id al d galit Les th mes r currents Disposer de son propre argent en cas de s paration pouvoir r cup rer ses billes comme le disent certaines Etre ind pendante financi rement de son partenaire Ceci am ne certaines femmes vouloir contribuer autant que l homme alors que le temps de travail et le salaire ne sont pas gaux Ne pas tre contr l e dans les d penses et les choix par les hommes Ne pas se faire avoir financi rement 28 Les implications au niveau conjugal sont souvent le refus d une solidarit conjugale C est chacun pour soi L galit n existe pas Les hommes gagnent en majorit davantage que les femmes Elles veulent n anmoins souvent partager les d penses galit Son constat sur les premiers entretiens qualitatifs r alis s est que le travail d galit des femmes est un tr
34. ifier sa carri re court moyen et long terme Par ailleurs trouver le bon environnement la culture d entreprise qui nous convient est tr s importante pour pouvoir avancer Tisser sa toile d velopper ses r seaux internes et externes Pour grimper ou r sister aux changements il faut des soutiens Les femmes n gligent souvent de se cr er un r seau interne fort dans l entreprise En g n ral elles s parent le r seau professionnel le plus utilitaire et leurs amiti s Elles cr ent deux r seaux distincts Faire son marketing personnel Les femmes sont souvent trop modestes sur leurs r alisations Le conseil dans ces ateliers est donn de se lancer dans une campagne de relations publiques appliqu es soi m me Faire savoir que l on veut faire carri re chercher un mentor oser parler de ses r alisations et succ s Carine Cu rel 37 AGFDU Dossier La rel ve f minine l Universit Six mesures incitatives 2005 AH PMS D l gation aux questions f minines texte r vis le 14 octobre 2005 Pr ambule Depuis 10 ans le nombre de femmes professeures a doubl a l Universit en partie gr ce des mesures telles que une promotion et un soutien sp cifique de la rel ve f minine au niveau du corps interm diaire une am lioration d autres conditions telles que l augmentation du nombre de places dans les cr ches le cong parental la facilitation du temps partiel la prise en comp
35. il chez l humain Il a galement t montr que des changements de certains param tres par exemple la dur e ou densit des diff rents stades du sommeil durant le sommeil post apprentissage taient li s aux niveaux subs quents de performance Certains chercheurs se sont int ress s plus pr cis ment au r le jou par les diff rentes phases de sommeil En effet l homme traverse de mani re cyclique des phases de sommeil profond et de sommeil paradoxal pendant la nuit Certaines tudes ont montr que le sommeil paradoxal galement appel sommeil REM REM Rapid Eye Movements et le sommeil lent sommeil non REM pouvaient agir sur diff rents syst mes de m moire sur la m moire implicite proc durale par exemple un apprentissage moteur faire du v lo jouer au tennis etc et la m moire explicite d clarative se souvenir d un v nement du nom d une personne etc respectivement Cependant d autres tudes ne confirment pas une dissociation si claire entre les 17 AGFDU Souvenirs et these fonctions des diff rents stades de sommeil mais sugg rent plut t un traitement s quentiel des traces mn siques au travers des diff rents stades Les repr sentations mn siques subiraient des transformations successives avant de devenir stables Neuro imagerie chez l humain Tr s r cemment des scientifiques se sont int ress s aux changements d activit c r brale pendant et apres le sommeil suivant un appre
36. ion de l art martial out participe quelque 450 persounes Ye suis pr sidente de l art martial Peucak Silat Kembang Setaman en Tudan sie fall time Y enseiguerai le semestre prochain d s le mais de f urier Pour le moment 4 aspire me reposer et profiter de mou mari qui est ici Gounes salutations toutes et encore merci Lisos Ancienne boursi re de l rbofdu AGFDU Souvenirs Visite du Mus e estudiantin d Assens et vir e dans le gros de Vaud Route du vignoble ap ritif convivial revas gastronomique et visite comment e par les commissaires de l exposition Dans la commune d Assens situ e au c ur du Gros de Vaud une magnifique ferme restaur e abrite l espace culturel d Assens et le Mus e de l histoire estudiantine www espace culturel ch Ce lieu a t cr par des fonds priv s et r nov par l architecte Lanfranconi Mme Lanfranconi s occupe des expositions et g re l espace culturel Nous les remercions tr s chaleureusement pour leur cordiale invitation Le Mus e de l histoire estudiantine d Assens est unique en son genre en Suisse Ouvert en 1997 il est consacr a la passionnante histoire du monde acad mique Lors de notre visite le mus e pr sentait l exposition Femmes l Universit Notre visite a t brillamment comment e par Erika Deuber Ziegler historienne d art et Natalia Tikhonow Le commencement des tudes de femmes En 1867 Nadezda Suslova a t la premi
37. ivit s DoDD DUN COND UB WN p 9 p 10 p 11 p 14 p 16 p 19 p 21 p 28 p 34 p 36 p 38 p 42 p 43 p 44 p 48 p 52 AGFDU Activites 2006 8 PRE s ja La rel ve f minine ab Universit Pr sentation par M le vice recteur Peter SUTER et des membres de la d l gation aux questions f minines Mercredi 18 janvier 2006 a 18h 15 Uni Mail salle M S050 18h 30 Depuis des ann es l AGFDU s inqui te de voir le nombre de femmes membres du corps interm diaire et a plus forte raison du corps professoral de notre universit rester beaucoup trop bas 18 de femmes professeures aujourd hui On a voqu bien des causes a cet tat de fait manque de possibilit s de travail temps partiel manque de cr ches manque de motivation des jeunes femmes pour faire une th se manque de candidatures f minines lors de mise au concours de postes etc Derni rement un autre ph nom ne est apparu mis en vidence par nos jeunes doctorantes celui du manque de soutien envers les jeunes femmes voire m me de la politique de d couragement pratiqu e par certains professeurs envers les carri res f minines Parall lement la fin de cet automne nous apprenions que l universit venait de publier une s rie de propositions pour am liorer la rel ve f minine l Universit Vous trouverez le texte int gral de ces propositions en page L application de ces propositions va t elle r ellement faire bouger les
38. lats des desserts savoureux La cuisine du monde tait aussi au rendez vous Wening et ses amies apport rent du Nasy Goreng et des rouleaux de printemps Sophie nous avait pr par un poulet a l africaine La cuisine d Arielle tait remplie de mille plats pour deux fois plus d invit es que nous n tions A la fin de soir e nous nous sommes amus es a r partir la nourriture entre nous et a faire des changes dans la bonne humeur Bien que le temps soit devenu un peu gris et menacant nous avons pu faire les grillades dehors et manger regroup es sur la terrasse ou dans le salon Des petits groupes sympathiques se sont constitu s Certaines parlaient voyages d autres monde acad mique Les rires fusaient de toutes parts La joie et l motion de Wening se lisaient sur son visage Nous lui avons offert le livre Femmes dans l histoire de Gen ve et lui avons dit de ne pas nous oublier Wening tait tr s mue 11 AGFDU Souvenirs Wening est depuis trois mois de retour en Indon sie Voici un mail qu elle nous adresse a toutes envoy d but d cembre Ye suis contente d avoir de vos nouvelles Ye m excuse de ue pas vous avoir r pondu plas t t Tout d abord je suis encore chez ma s ur dans ane petite ville o d u y a pas internet Ye suis tomb e malade depuis quelques jours N ai la grippe mais pas aviaire organis une gande actiuite le 27 novembre dernier A cette c r monie et d monstrat
39. liste est un observateur en m me temps qu un interpr te et un narrateur Chaque individu rend compte de sa r alit et value une information partir de sa propre exp rience La discussion est poursuivie par une valuation de l impact des aspects conomiques sur les m dias De mani re g n rale dans les conomies de march la production m diatique est soumise des contraintes conomiques Les m dias sont g r s comme des entreprises et doivent tre rentables pour assurer leur p rennit A chaque m dia de trouver des produits attractifs et une ligne ditoriale qui lui permet de subsister face la concurrence La lutte effr n e que se livrent les m dias aujourd hui pour garder une audience illustre cette r alit 30 AGFDU Theses Objectif des m dias Id alement selon Yeny l objectif des m dias en d mocratie est d effectuer une mission civique C est dire informer les citoyens afin qu ils puissent se faire leur propre opinion ou voter et ainsi exercer leurs droits civiques La situation politique en Colombie est toutefois particuli re Depuis plusieurs d cennies ce pays est d chir par un conflit arm interne opposant l arm e nationale des groupes paramilitaires et des groupes de gu rilla L arm e y contr le l acc s l information et filtre la retransmission d images travers une Commission Nationale de T l vision Son objectif principal est de gagner la guerre et non de diffuser un
40. mais la fin Vous pouvez ainsi garder les d tails des v nements auxquels vous vous inscrivez Nous vous souhaitons de tr s belles f tes de fin d ann e et une ann e 2006 riche en amiti et d couvertes Gy as us Carine Cu rel Arielle Wagenknecht AGFDU Bulletin n 4 2005 SOMMAIRE EVENEMENTS 2006 Six propositions pour am liorer la rel ve f minine l Universit Lunches de l AGFDU Les contes et l gendes du L man par Lise Baillod Assembl e g n rale la Maison des Parlements Assembl e g n rale de l ASFDU Lucerne Voyage Lisbonne Semaine de l amiti en Turquie et 25 anniversaire GEFDU VIE DE L ASSOCI ATION Nouvelles membres Questionnaire Nous aimerions mieux vous connaitre Souvenirs La f te a Wening Souvenirs Visite du Mus e estudiantin d Assens Souvenirs Soir e chez les de Haller et these St phanie Duhoux Souvenirs Visite du Centre Paul Klee Berne Souvenirs Mus e de la R forme et conf rence de l Escalade Th ses Les Lunches de l AGFDU octobre novembre et d cembre Histoire Femmes dans la m moire de Gen ve Dr Champendal Dossier Femmes et carri re mode d emploi Dossier La rel ve f minine l Universit 6 mesures incitatives ASSOCI ATION INTERNATIONALE FI FDU et GEFDU Le secr tariat central de la FIFDU d m nage R union du Conseil de la FIFDU COUPONS I NSCRI PTIONS Formulaire de demande d adh sion Programme des act
41. marques produits cocas cigarettes etc d offrir aux cambistes l infrastructure n cessaire pour le bon d roulement de leur travail parasol table chaise Tout le mat riel est aux couleurs de la marque qui b n ficie ainsi de visibilit et de publicit gratuite Elle permet de mettre en place un syst me de fid lisation entre le client et le changeur qui peut offrir aussi des formes de financement Elle donne de nombreux congolais un travail 70 de ch mage Son travail se base sur un ancrage m thodologique et analytique Sa recherche s appuie sur un mat riau empirique et hybride combinant le qualitatif et le quantitatif Cette d marche apportera un avantage de taille son analyse du fait que du c t qualitatif elle saisira la compr hension des significations que les gens donnent aux ph nom nes dans leur contexte naturel et de l autre c t par une mod lisation quantitative elle mettra en recherche les facteurs ou les d terminants La collecte des donn es se fait par les sources documentaires et les sources personnelles Les sources personnelles seront un travail d enqu tes de terrain Durant les enqu tes sur le terrain Marie Brigitte recourra aux m thodes anthropologiques strictement qualitatives ax es sur le v cu quotidien et les trajectoires personnelles des agents conomiques 33 AGFDU Histoire Marguerite Champendal Geneve 1870 1928 N e au Petit Saconnex le 2 juin 1870 Marguerite Cham
42. n Tenure Track qui permette de jeunes coll gues de commencer 38 AGFDU Dossier une carri re acad mique v ritable de bien comprendre les r gles du jeu de la recherche et de d velopper leur CV dans la perspective d une nomination ult rieure Le titre correspondra celui de professeur e assistant e existant dans la majorit des autres universit s Responsables pour l application Universit et DI P 2 Proc dures de nominations et motivation des subdivisions pour promouvoir les nominations f minines au titre de professeur Les chiffres font appara tre une tr s grande diff rence entre les facult s au niveau des nominations Dans cette situation il ne semble pas y avoir d autres solutions que de donner des signaux forts L objectif des propositions suivantes est d anticiper les besoins des facult s en mati re de futures nominations en tenant compte de la question de la rel ve f minine L id e tant de rechercher activement et de soutenir des candidates en amont des proc dures Proposition 2a D s aujourd hui l objectif est qu au minimum une nomination professorale sur quatre soit une femme dans chacune des facult s Quand ce rapport n est pas respect une prochaine nomination peut tre masculine condition d tre associ e une proposition concr te de nomination f minine Dans les cas o cette derni re condition ne pourrait pas tre satisfaite la facult devra justifier le r el manque d
43. ne Marie Piuz Bernard Lascaze Editions Slatkine Gen ve 2002 p 201 24 AGFDU Souvenirs lui assurer la nourriture et un toit II faut relever que cette incapacit juridique l poque n est pas consid r e comme une mesure dirig e contre la femme mais plut t comme une protection une garantie qui lui tait offerte Tout est fait sur le plan l gal pour sauvegarder le patrimoine de la famille et les pr rogatives du mari et du p re font partie du syst me L tude de la jurisprudence de l poque montre que les magistrats rendent la justice en tenant largement compte des circonstances ce qui entraine une diff rence entre la loi abstraite et la loi telle qu elle est observ e Lorsque les int r ts de la famille le demandent une femme peut tre amen e jouer le r le d un homme en cas d incapacit ou de d c s du mari raison pour laquelle les seules femmes qui jouissent d une certaine ind pendance sur le plan civil et social sont les veuves Certaines femmes ont r ussi obtenir gain de cause dans des litiges les opposant leur famille lorsque les int r ts de la famille n taient pas mis en cause On peut donc dire qu aux yeux de la loi l incapacit juridique des femmes n est pas li e leur nature mais bien aux circonstances Statut social Le fait qu elles ne jouissent pas d un statut social reconnu n emp che pas les femmes d tre pr sentes et actives dans toutes les couches de la soci t A l poq
44. ntissage Des tudes utilisant l imagerie par R sonance Magn tique fonctionnelle IRMf ont montr que le sommeil pouvait induire des changements persistants des r ponses c r brales apr s l apprentissage de discrimination visuelle tr s fine ou l apprentissage visuo moteur par exemple De plus des tudes en Tomographie par Emission de Positons TEP et en Electroenc phalographie EEG ont montr que comme chez le rongeur des r gions c r brales susceptibles d avoir t utilis es lors de l ex cution d une t che durant la veille taient r activ es durant le sommeil post apprentissage Etant donn que la performance des sujets tait meilleure le lendemain il a t sugg r que ces r activations correspondaient un traitement des traces mn siques c est dire des informations m moris es durant la journ e L ensemble des ces donn es plaide en faveur de l hypoth se selon laquelle le sommeil jouerait un r le crucial dans la consolidation de la m moire Pourtant de nombreuses inconnues demeurent quant aux m canismes neuro physiologiques pr cis l origine de cette consolidation mais aussi l implication de ces m canismes dans des apprentissages plus complexes que ceux tudi s jusqu pr sent Dans le domaine visuel par exemple seules des t ches de traitement perceptif tr s basique ont t tudi es A partir des r sultats obtenus il est possible d inf rer que le sommeil affectant les tapes pr coce
45. ort du voile entraient pour lui dans cette cat gorie Claude Marie Baldwin John Calvin and the Ethics of Gender Relations in Calvin Theological Journal p 137 traduction personnelle 23 AGFDU Souvenirs Pour autant il n est pas question pour Calvin d accorder aux femmes l galit sur le plan social il reste fermement convaincu que Dieu a voulu un ordre hi rarchique entre les hommes d une part et entre les hommes et les femmes d autre part donc de ce point de vue l la femme reste soumise son mari L ordre de la cr ation implique la soumission de la femme l homme dans tous les domaines sociaux eccl siastiques civils et conjugaux Calvin reste donc fid le la conception hi rarchique du monde d crite dans la lettre aux Eph siens 5 21 24 Vous qui craignez le Christ soumettez vous les uns aux autres femmes soyez soumises vos maris comme au Seigneur Car le mari est le chef de la femme tout comme le Christ est le chef de l Eglise lui le Sauveur de son corps Mais comme l Eglise est soumise au Christ que les femmes soient soumises en tout leur mari Dans les faits bien que cette notion de sacerdoce universel soit au c ur de la R forme le r le des femmes dans l Eglise r form e n est pas tr s diff rent de celui des femmes dans l Eglise catholique de l poque Certes elles ont le droit de participer aux offices en chantant avec les hommes mais part quelques femmes qui se sont signal es par
46. pendal est le troisi me enfant de Jacques Henri Samuel Champendal et de Christine Elisabeth n e Roch Avec ses sept fr res et s urs elle re ut une ducation protestante Son instruction fut assur e par une institutrice priv e puis elle fut admise l cole secondaire et sup rieure de jeunes filles Elle manifesta tr s t t son d sir de devenir m decin mais sa famille s opposa ce projet jug trop scientifique pour une femme Au terme de sa formation secondaire Marguerite Champendal s engagea donc comme enseignante dans un pensionnat berlinois son retour le refus familial persistant elle repartit en tant qu institutrice priv e cette fois Paris Cependant son p re voyant sa d termination et sentant que son propre beau fr re m decin appuyait la vocation de Marguerite accepta de la laisser entrer la facult des sciences o elle obtint un baccalaur at porte d entr e pour les non latinistes la facult de m decine Son ann e prop deutique pass e en octobre 1894 elle commen a son cursus de formation pratique et le termina entre 1897 et 1900 par trois semestres d assistanat la Maternit Elle compl ta ensuite sa formation par un court s jour Paris o elle visita l institution de la Goutte de lait nouvellement cr e En 1900 elle publia sa th se de doctorat Des varices cong nitales devenant ainsi la premi re femme genevoise docteur en m decine parmi les 34 premi res doctorantes de cett
47. ph ne s su E mail thasdivatdigen an Nombre de personnes 05 Je participe au voyage et cocher SVP e Je r serve directement mon billet d avion par Easy et vol 949 jeudi 6 avril 17h30 retour dimanche 9 avril vol 950 19h30 e Je vous demande de me r server une place l h tel chambre single ou 2 lits e Je d sire un ticket de bus pour l excursion du vendredi 24 fr e Je participe l excursion d un jour dans les alentours de Lisbonne 135 fr Inscription a faire le plus rapidement possible par e mail agfdu ge gmail com ou par t l phone Arielle Wagenknecht n 022 757 54 08 Bulletin renvoyer l AGFDU Case postale 3063 1211 Gen ve 3 Rive et versement sur le CCP 12 3281 7 avant le 15 mars 2006 dernier d lai 45 DEMANDE D ADHESI ON PHOTO ASSOCI ATION GENEVOISE DE FEMMES DI PLOMEES DES UNI VERSI TES NOM SSSR OR PRENOMN ESS OL tn Date de naissance ccccecceeeseeeeeeneeeeees Nationalit ass antenne tr es Luna AOr SSE DIVES Se ardent at teste tee ie Mono T N2 postal LOG ECS Re dt et en md ants T l phone sise nr AL et FA es Eee A nt PAT SSE DO Rene cetera nie Da eat eee N2 postal Localit RAR ee Ea NA EA Tel phones FAK E E ANAA A E Mail prve es Rand E mail professionnel cccccsssesseereeeecsseeeseeeaas Langue s maternelle s AUTF S nina den mines Universit s ccceccecceeceeeece
48. placement tait cod 16 AGFDU Souvenirs et these par une s quence de d charges neuronales de cellules appel es place cells du fait de l information spatiale qu elles codent situ es dans l hippocampe structure importante pour les processus de repr sentation spatiale et de m moire Des enregistrements ont galement t r alis s durant le sommeil pr et post apprentissage et ont mis en vidence durant le sommeil post apprentissage la pr sence de r activations de s quences de d charges neuronales correspondant au trajet appris durant la veille Ces donn es sugg raient que l information acquise durant la veille pouvait tre trait e durant le sommeil suivant l acquisition sous tendant ainsi l am lioration subs quente dans la performance Les scientifiques ont voulu savoir ce qu il en tait chez l humain Comportement chez l humain Diff rentes quipes de chercheurs ont montr au niveau comportemental que la privation de sommeil apr s apprentissage pouvait r duire de mani re drastique l am lioration de performance li e l apprentissage de t ches perceptives motrices aussi bien que des t ches plus cognitives incluant la m moire Parall lement il a t montr que le sommeil favorisait l am lioration de performance dans ces m mes t ches et m me dans des t ches cognitives n cessitant l assimilation de r gles cach es Electrophysiologie et r le des diff rents types de somme
49. quelques exceptions des exemples de femmes qui y ont particip activement et laiss une trace crite dans l histoire Elles sont tr s peu nombreuses quatre exactement On conna t plusieurs femmes ayant jou un r le important dans l Eglise de leur poque Eglise catholique s entend mais cela se passe toujours l int rieur d une communaut religieuse Les femmes dont je vais vous parler sont les premi res femmes la ques mari es et m res de famille s tre exprim es par crit sur des sujets d ordre religieux Il s agit de Katharina Zell Sch lz pouse d un pasteur r form de Strasbourg Argula von Grumbach noble bavaroise qui adressera plusieurs lettres pamphlets aux autorit s de sa r gion pour d fendre les id es de la R forme et Ursula von Weyda dont je n ai trouv que le nom La quatri me est la seule francophone il s agit de Marie Denti re qui v cut ici Gen ve La R forme a donc permis ce nouveau ph nom ne dont on ne peut pas nier l importance mais dont il faut aussi souligner le c t ph m re en effet apr s ces pionni res il faudra attendre jusqu en 1853 pour voir la premi re femme pasteure Depuis quelques ann es Marie Denti re est devenue presque une c l brit apr s avoir pass plusieurs si cles dans l oubli Aujourd hui toutes les recherches faites sur la R forme et les femmes lui font une place plus ou moins importante En quelques mots elle a t abbesse dans un couv
50. r et un honneur d accueillir le mieux possible le groupe hollandais et les d l gu es de la FIFDU Nous pourrions donc soit offrir un lit pour cette p riode l une des jeunes il y a d j 2 lits trouv s mais il en faudrait plus soit trouver des b n voles qui fassent d couvrir Gen ve et ses environs ces visiteuses Nous pourrions aussi organiser une soir e avec repas canadien chacune apporte un plat pour 3 ou 4 personnes chez l une ou l autre d entre vous Si vous avez un lit un peu de temps ou encore la possibilit de recevoir un soir le groupe pendant cette semaine annoncez vous SVP aupr s de Carine Cuerel t l 022 799 58 05 ou d Arielle Wagenknecht t l 022 757 54 08 Si vous d sirez assister comme observatrice aux d bats de la FIFDU veuillez vous annoncer son secr tariat t l 022 731 23 80 ou par e mail murielle joye ifuw org Le comit vous dit un grand merci pour votre aide et se r jouit de vous entendre 43 BULLETIN D INSCRIPTION La rel ve f minine l Universit Mercredi 18 janvier 2006 18h 15 Uni Mail salle M S050 NGI staan nee Res eae Preno raran ane Gemaveeeivovnrce axons Adresse ae a A a E T TE O ie T l phone Lisa is as re BePVVGM doh fee this a an Nombre de personnes Bulletin renvoyer a l AGFDU Case postale 3063 1211 Gen ve 3 Rive ou par e mail agfdu ge gmail com avant le 14 janvier 2005 dernier d lai SR RE D SRE ae eee pas e e
51. re femme immatricul e en Suisse comme tudiante part enti re sans aucune restriction l Universit de Zurich Zurich Berne Lausanne et Gen ve les tudiantes russes ont t les pionni res des tudes f minines Nombreuses de ces jeunes femmes taient proches de l opposition qui voulait r former la Russie tsariste Les tudes de m decine taient pour elles le meilleur moyen de soutenir le mouvement r volutionnaire En ce temps l le nombre des tudiantes suisses tait tr s restreint Une des raisons qui explique cet tat de fait est qu il n existait pas de gymnase pr paratoire pour filles Apr s 1915 seulement le nombre des Suissesses inscrites dans les universit s suisses d passe globalement celui des Russes La r cession conomique des ann es trente influence le march du travail universitaire provoquant du ch mage Les femmes sont appel es renoncer volontairement une activit professionnelle pour laisser les places de travail aux hommes 14 AGFDU Souvenirs Etudes des femmes tudes des hommes Depuis 1993 le nombre de femmes qui obtiennent la maturit gymnasiale est sup rieur a celui des hommes En 2000 le nombre de femmes qui commencent des tudes est gal a celui des hommes Malgr des possibilit s formelles d acc s aux tudes gales des diff rences consid rables existent l chelle nationale entre les sexes par le choix des facult s Le choix des tudes engag
52. rmation et docteure en Sciences politiques de l Universit internationale des tudes sociales de Rome Italie Membre du parti du Travail et de l Alliance de gauche elle a t conseill re municipale de la Ville de Gen ve 1999 2003 Afin de contribuer l am lioration de la condition de la femme elle est devenue depuis longtemps membre de l association du 14 juin et de l EFI Espace femmes international AGFDU Questionnaire Merci a toutes celles qui nous ont d j renvoy leur questionnaire vous tes plus de 50 Nous attendons avec impatience le retour des derniers questionnaires Bonne nouvelle un premier d pouillement nous montre que vous tes satisfaites de votre association et des v nements propos s Les activit s culturelles d changes et de voyages sont pris es Toutes les nouvelles activit s vous int ressent th tre musique caf s philosophiques ou marche Vous appr ciez particuli rement la lecture du bulletin et son contenu Certaines regrettent le manque de photos Nous en tiendrons bien str compte et planchons sur cet apport Notre association apporte a de nombreuses membres des rencontres amicales et de qualit Les valeurs d amiti et d changes sont valoris es Certaines ont moins de temps a disposition ou sont plus ag es et peuvent moins participer a nos v nements mais elles soutiennent l association et nous les en remercions Parfois le prix de nos v nements est jug
53. s du traitement visuel pourrait galement affecter des tapes de traitement de plus haut niveau comme des r gions impliqu es dans la perception et la reconnaissance des visages Pourtant rien ne le prouve jusqu pr sent Dans le cadre de mon doctorat je m int resse cette question et tente de comprendre si le sommeil joue un r le et si oui lequel dans la cr ation et la consolidation de repr sentations d objets visuels et en particulier dans la m moire des visages St phanie Duhoux 18 AGFDU Souvenirs Visite du nouveau Centre Paul Klee Berne Le Zentrum Paul Klee s est ouvert au public lundi 19 juin Ce n est pas seulement un mus e d di l uvre du peintre C est aussi un centre culturel ouvert la musique la p dagogie et la th orie comme l tait Paul Klee Une amplitude parfaitement soulign e par l architecte de Renzo Piano Une l g ret de ligne et une l gance rare Le b timent con u par Renzo Piano et d une l g ret de ligne et d une l gance rare L air de rien il ondule en trois vagues qui se fondent dans le paysage Pour Renzo Piano il tait clair que Klee avait beaucoup trop de souffle pour tre emprisonn dans un b timent normal Destin c l brer l oeuvre d un po te du silence son projet ne pouvait tre empreint que de douceur et s r nit Renzo Piano n en 1936 signe entre autres le Centre Pompidou et la Fondation Beyeler Il a t couronn
54. s femmes sabotent souvent leur existence de peur de ne plus tre ind pendantes de ne plus tre des femmes d tre incapables d aimer et impossibles aimer 36 AGFDU Dossier Au Forum WIN une des questions longuement d battues tourne autour de Comment parvenir a briser le plafond de verre La mission du W I N www winconference net est d tre la voix la plus innovatrice dans le monde pour les questions de leadership international une sorte de World Economic Forum d un point de vue uniquement f minin II s est tenu les 6 7 8 octobre a Lausanne Le plafond de verre est cette vo te invisible qui emp che les femmes partir d un certain niveau hi rarchique de grimper encore et d acc der des responsabilit s Un des probl mes de base qui entrave la carri re des femmes est le choix de la carri re professionnelle Le choix de la profession joue un r le important Les jeunes femmes ont tendance choisir des m tiers avec des possibilit s moindres d ascension et des salaires plus bas Ensuite une s gr gation se fait souvent dans les entreprises les femmes auront tendance assumer davantage des r les administratifs et op rationnels moins les fonctions dirigeantes et strat giques Les hommes contrario se dirigent davantage vers la finance le management les op rations de recherche et de d veloppement Les solutions Avant tout disent les femmes r unies au Congr s WIN il s agit de plan
55. sa pr sentation la discussion sera ouverte avec toutes les participantes Vous pouvez d ores et d j bloquer les dates suivantes pour le premier semestre 2006 Mardi 7 mars mardi 4 avril mardi 2 mai Du point de vue pratique chacune peut apporter son pique nique L association offre avec plaisir les boissons AGFDU Activites 2006 Contes et L gendes de Suisse Romande Mercredi 15 f vrier 2006 a 19 heures Hotel Tiffany En vous promenant dans le canton si vous passez par Meinier l un de ces soirs prenez garde de ne pas rencontrer la dame blanche de Rou lbeau errant parmi les ruines de son chateau On dit que l on n a jamais revu ceux qui s y sont aventur s les veilles de No l Ou si par un beau dimanche vous allez vous promener dans le Jura du c t de l Ajoie attention la Vouivre ce dragon femelle aux immenses ailes de chauve souris et l il unique brillant tel un diamant qui hante les lacs de nos montagnes Nous vous proposons de passer une soir e insolite confortablement install es dans les profonds fauteuils du salon de l h tel Tiffany couter Lise BAILLOD conteuse nous narrer les Contes de Suisse Romande qu elle nous apportera dans ses bagages elle nous vient de Montreux accompagn e de sa harpe Conteuse passionnante elle appr cie la vari t et pr sente des contes qui font se succ der tour tour la peur le merveilleux le r ve le rire ou la tendresse
56. ses r form es d outre mer Puis nous avons achev la visite par la d couverte du sous sol consacr l expansion de la R forme par les missions au 20e si cle l acc s des femmes au minist re pastoral et aux relations interreligieuses A noter pour celles qui voudraient faire une visite individuelle que le Mus e international de la R forme communique par un souterrain avec le site arch ologique de la cath drale Saint Pierre Avec la cath drale cet ensemble forme l Espace Saint Pierre et permet une visite au travers de pr s de 2000 d histoire spirituelle et politique de Gen ve Gudrun BEGER 21 AGFDU Souvenirs La vie des femmes sous la R forme ruptures et continuit Conf rence de Marianne Zutter licenci e en sciences religieuses faite lors de la soir e de l Escalade 2005 Je commencerai par dire quelques mots sur la discipline qui est la mienne Histoire et Sciences des Religions essentiellement parce que cela me permet de pr ciser le point de vue d o je m exprime point de vue qui a d termin la mani re dont j ai abord ce sujet L Histoire des religions est une discipline universitaire n e la fin du XIX me si cle en m me temps que les autres sciences humaines Elle s est d velopp e principalement dans les pays r form s notamment dans le nord de l Europe et aux USA mais la premi re facult de Sciences des Religions a t ouverte ici Gen ve en 1870 Derri re ce projet il y avai
57. t f ministe ambigu qui peut durant cette p riode se r sumer ainsi pour un devenir femme dans le but d tre bonne pouse bonne m re bonne citoyenne voire bonne travailleuse Tel tait le programme de l Union des femmes de Gen ve soci t laquelle Marguerite Champendal adh ra en 1902 au sein de laquelle elle donna des conf rences et dont elle tait encore membre en 1921 Par la cr ation de ses uvres sociales elle participe pleinement de ce mouvement f ministe moral et p dagogique La situation des femmes voluant petits pas elle assuma aussi la charge de privat docent la facult de m decine de l Universit de Gen ve entre le semestre d t 1913 et le semestre d hiver 1918 1919 tre en perp tuel devenir tait son credo de p dagogue pour ses l ves et pour elle m me comme l atteste son parcours de vie personnel et professionnel exceptionnel En pleine activit tr s fatigu e Marguerite Champendal mourut d un arr t cardiaque le 25 octobre 1928 Denise Francillon Archiviste historienne l Ecole La Source Lausanne 35 AGFDU Dossier Mode d emploi pour les femmes qui veulent r ussir leur carriere Quelques r flexions sur les femmes et leur carri re Aliment es par la pr sentation de Janick Sandrin dans le cadre du week end de r flexion de Bad Ramsach et du Forum WIN Women s International Networking sur le leadership On trouve tr s peu de femmes dans des posi
58. t la volont de faire des religions un domaine d tude comme les autres en dehors du contr le des glises La particularit de cette discipline est donc de mettre toutes les religions pr sentes et pass es sur le m me pied et de les tudier en utilisant les autres disciplines des Sciences Humaines telles que l anthropologie la sociologie ou la psychologie Consid r e sous cet angle toute religion devient un fait social avec une histoire qu on peut tudier critiquer comparer avec l histoire des autres La dimension sacr e spirituelle des religions n est pas cart e mais devient une dimension parmi les autres en Sciences des Religions il n est jamais question d tablir une hi rarchie entre les diff rentes religions de d finir la v rit ou de dire de quel c t se trouve la v rit Comme la comparaison occupe une place importante en Sciences des Religions je me suis demand quel avait t l impact de la R forme sur la vie des femmes dans la soci t de l poque quels changements elle avait apport s au statut des femmes r form es par rapport celui des femmes catholiques quelles volutions elle avait permises si tant est qu il y ait eu changements et volutions d o le titre ruptures et continuit Sur le plan th ologique la rupture est nette dans trois domaines diff rents e L galit des sexes devant Dieu Calvin et les autres R formateurs sont clairs sur ce point devant le Dieu cr
59. te d interruption d activit s notamment pour des raisons familiales des dispositions l gales et r glementaires favorisant le sexe sous repr sent lors de nomination une mise en place de crit res objectifs et explicites de s lection des candidatures lors des nominations du corps professoral Ainsi le pourcentage de femmes professeures est pass de 5 13 Il est actuellement le plus lev des universit s suisses Cependant depuis 3 ans ce pourcentage plafonne et reste loin de l objectif vis c est dire 20 30 Par ailleurs le manque de rel ve f minine est un probl me dans toutes les universit s Pour ces raisons la d l gation aux questions f minines et le rectorat proposent aujourd hui des mesures suppl mentaires et novatrices s ajoutant aux efforts consentis ces derni res ann es afin d am liorer la situation Ces six propositions concernent deux probl mes structurels deux probl mes culturels et deux probl mes organisationnels 1 Cr ation de postes de Tenure Track Les femmes sont moins nombreuses que les hommes au niveau des professeur e s ordinaires et des chercheur e s confirm e s On constate galement qu il y a une trop grande tape franchir entre certaines fonctions du corps interm diaire et la fonction de professeur ordinaire faut donc r introduire un dynamisme intrins que Proposition 1 Cr er comme dans la plupart des universit s de niveau international u
60. tions de management Les raisons avanc es sont le plus souvent la formation la double charge la discrimination le manque d entraide f minine le manque de mod les f minins Au del de ces remarques Janick Sandrin chasseuse de t te constate chaque jour travers ses entretiens que l identit masculine est bien diff rente de l identit f minine Elle nous livre sa r flexion Le Masculin Il se caract rise par la chasse le pouvoir l identification aux grands mythes La d termination la r alisation sont ses valeurs Le F minin Il est ax sur une conception holistique de la vie Les valeurs f minines sont la recherche de l optimum l harmonie la s curit le bien tre Leurs forces sont l coute l intuition le ressenti la pers v rance Le milieu professionnel est d termin par les valeurs masculines Les femmes par leur nature ont besoin de s curit Elles manquent souvent de buts de confiance en elles et d amour propre Janick Sandrin nous recommande la lecture du livre Le complexe de Cendrillon crit par Colette Dowling Editions Grasset Colette Dowling a d couvert que les femmes au plus profond d elles m mes r vent d tre prises en charge d tre relev es de leurs responsabilit s Colette Dowling a tudi cette d couverte de mani re syst matique avec des sp cialistes psychiatres psychologues juristes etc Inconsciemment mais parce que leur ducation les y a conduit le
61. ue qui nous int resse on constate que les m tiers ouverts aux femmes diminuent pour deux raisons la premi re est li e au fait que les m tiers s rigent en ma trise et sont plus r glement s excluant toute personne qui n a pas suivi la fili re en premier lieu les femmes D autre part des mesures ont t prises pour prot ger la main d uvre masculine de la concurrence des femmes On les retrouve donc avant tout dans les m tiers dits f minins li s au textile pr paration de la soie et de la laine et au v tement couture broderie dentelle Elles jouent aussi un r le important en tant que marchandes de produits frais l gumes laitages volailles Les veuves S il y a tr s peu de femmes c libataires dans la soci t du XVIe et du XVIIe si cle les veuves sont nombreuses assez pour constituer un corps collectif Elles b n ficient de leur pleine capacit civile r cup rent leur dot et conservent leurs biens propres ont droit d usufruit sur les biens communs au couple et se voient souvent confier la gestion des biens de leurs enfants mineurs Gen ve ne fait pas exception et on trouve de nombreux exemples de femmes qui reprennent la boutique de leur mari d c d ceci dans tous les milieux professionnels 25 AGFDU Souvenirs Les th ologiennes de la R forme Marie Denti re Je viens de vous dire que la R forme n a pas eu de cons quences directes dans la vie publique des femmes en g n ral mais il y a
62. ueillir deux nouvelles jeunes membres C line Germond Duret doctorante en sciences politiques IUHEI Karen Oliveira da Costa licence en droit et Ph D en relations internationales D autres membres ont rejoint notre association e Maria In s Bussi Licence en sociologie Master en Economie et Politique internationale Doctorat en Relations internationales e Eustacia Cortorreal Licence s sciences politiques Doctorat Gudrun Beger Docteure en Relations internationales Natasa Drummond Odjanic licence s lettres e Marianne Zutter Licence s Sciences Religieuses Gudrun Beger et Eustacia Cortorreal ont rejoint le Comit et sont membres associ es avant leur nomination l Assembl e g n rale Gudrun Beger Docteure en relations internationales de l Institut de hautes tudes internationales IUHEI de Gen ve sujet de th se The Cambodian Peace Talks 1986 1991 travaille actuellement comme charg e de projet de communication aupr s de M decins sans Fronti res Gen ve Elle a pass une ann e acad mique comme chercheuse l Universit d Oxford St Antony s College En outre elle a obtenu un Dipl me d tudes sup rieures en histoire et politique internationales de l IUHEI et un Bachelor of Arts with Honours in International Relations with Law de l Universit de Kent en Angleterre Eustacia Cortorreal originaire de la R publique Dominicaine naturalis e suisse elle est politologue de fo
63. ur l obligation mutuelle du mari et de la femme parce que cette galit est le reflet de l unit spirituelle dans le mariage I1 d fend une position int ressante du point de vue psychologique celui qui m prise la femme se m prise lui m me puisqu il est lui m me n d une femme et que le commandement divin dit Honore ton p re et ta m re En cons quence l adult re du mari est consid r par Calvin de la m me mani re que celui de la femme alors que dans la soci t en g n ral seul l adult re de la femme tait punissable Cette position le conduira proposer une loi semblable pour les hommes et les femmes concernant l adult re et le divorce dans les Ordonnances du Mariage de 1561 Dans les faits il semble que cela n ait pas eu d incidence r elle il y eut tr s peu de divorce Gen ve cette poque e Le sacerdoce universel le fait d tre baptis donne chacun la possibilit de lire et de commenter les Ecritures c est la communaut qui nomme et d met ses dirigeants donc th oriquement les femmes peuvent elles aussi pr cher Selon Calvin il y a des points sur lesquels Dieu n a pas donn de prescriptions pr cises parce qu ils sont li s l poque mais aussi parce qu ils ne touchent pas la question du salut ils sont donc secondaires et susceptibles d adaptation semble que les questions relatives au genre telles que l interdiction faite aux femmes de s exprimer dans les assembl es ou le p

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