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Evaluer et suivre les impacts des AMP sur la base d`indicateurs

1. QE01 N Enqu te format AAAA X 2000000000000000 QEO0I f QE02 Date format JJ MM AAAA 1 1 QE02 QEO03 FEnqu teur 2 222202 0 QE03 QE04 Num ro du questionnaire __ _ _ _ _ __ QEO04 2 Caract risation du r pondant QRDO1 Pr nom et Nom 2 0000 00a00a000 0000000000000020 onoo QR02 T l phone 200000000000000 QR93 Sexe 1 Masculin 2 F minin QRO3 QR04 Activit dominante 1 P che 2 Cueillette 3 Mareyage 4 Transformation QRO4 QROS Si P che principal engin 1 Ligne 2 Filet maillant 3 Senne tournante 4 Epervier OROS QRO06 Si Cueillette sp cialit 1 Hu tre _ 2 Arches QR06 QR07 Si mareyeur sp cialit 1 Poissons d mersaux _ 2 Petits p lagique QR07 3 Crustac s 4 C phalopodes 5 Autre de QRO8 Si Transformateur sp cialit 1 Fumage 2 Sal s ch 3 Braisage 4 Mollusque QRO QRO09 Statut de r sidence dans la localit 1 Autochtone _ 2 Migrant permanent 3 Migrant saisonnier AIR 85 3 Perceptions sur les impacts bio cologiques de PAMP IB1 Abondance des esp ces focales Comment est l abondance de ces cinq principales esp ces au cours de ces 5 derni res ann es QB01 Sardinelles 1 Diminution _ 0 Stabilit 1 Augmentation QB02 Ethmalose 1 Diminution 0 Stabilit
2. BiDiminution mas its ni a jiad CiStabiit e iswbitt e UT See LE 38 5 Conflits entre population locale et migrants Etat des conflits entre acteurs Pr Conflits entre pepulmtion locale at 1 0 e ER 1 migas l Bniminution L lStabilit E Augmentation _ 1Sans r ponse 0 5 TU 89 aa aaa 0 0 CR st ii 1G1 Etat des conflits yuejjew 32 14 zueuno uu s J n d3 l ___ open oBeAsien uonewojsueJj __ wus noj Figure 19 Impacts sur l tat des conflits entre acteurs 58 4 4 2 Rapports entre acteurs et Comit de gestion Les rapports entre l actuel Comit de gestion de l AMP et les autres acteurs locaux sont appr hend s travers cinq facteurs essentiels pour la bonne gouvernance Figure 20 Il s agit notamment de la l gitimit de la repr sentativit de la communication de la diligence et de la rigueur Ici note une grande h t rog n it des points de vue En outre les cas de non r ponse sont assez fr quents puisque pour les diff rentes questions 1ls concernent environ le tiers des personnes enqu t es Pour la l gitimit de l actuel Comit de gestion de l AMP pr s du tiers 32 5 des personnes interrog es affirme n avoir constat aucun changement depuis le dernier renouvellement Toutefois un peu moins du quart 23 0 des individus interrog s consid re que la l gitimit du Comit de ge
3. BDininution C Stab it D Augmentation Sans r ponse Effectivit des arraisonnements Eflaciii des arrmsonnemeants BDininution L J amp tabiit D Augmentation L_lSans r ponse Figure 24 Degr d effectivit de la r glementation Effectivit des infractions Etlsctii des infractions BDininution C Stabilit D Augmentation L_lSans r ponse Effectivit des sanctions Efacimit des sanciiens BDininution CL JStab it D Augmentation Sans r ponse 68 IG6 Effectivit de la r glementation 1 0 0 5 0 0 1 0 Effectivit de la surveillance Efsctin de la survsillanse BiDininution C Stabilit D Augmentation Sans r ponse Effectivit de la r glementation yuejew l ueusnoz uu J A dJ L P A NIJ F pe eN 1 UOI ELIOJSUBAL 1 aWSIINOL l 4 5 Vision globale des impacts de PAMP de Joal Fadjouth 4 5 1 Pr sentation des valeurs des indicateurs d impacts Le tableau ci dessous Tableau 6 pr sente les valeurs globales des diff rents indicateurs Il permet de constater que l ampleur des impacts de l AMP est tr s variable On peut signaler en particulier qu aussi bien la valeur maximale 0 63 que la valeur minimale 0 57 se retrouvent dans le domaine bio cologique En fait cela traduit le fait que les r sultats en termes de restauration des processus bio
4. 1 Augmentation QB03 Machoiron 1 Diminution 0O Stabilit 1 Augmentation QB04 Thiof 1 Diminution _ 0 Stabilit 1 Augmentation QB05 Sole 1 Diminution _ 0O Stabilit 1 Augmentation QB05 Comment a volu la taille de ces cinq esp ces au cours de ces 5 derni res ann es QB06 Sardinelles 1 Diminution _ 0 Stabilit 1 Augmentation _ QB07 Ethmalose 1 Diminution _ 0 Stabilit 1 Augmentation _ QB08 Machoiron 1 Diminution _ 0 Stabilit 1 Augmentation _ QB09 Thiof 1 Diminution Stabilit 1 Augmentation QB10 Sole 1 Diminution _ 0 Stabilit 1 Augmentation QB10 Constatez vous l apparition saisonni re de petits individus au cours de ces 5 derni res ann es QB11 Sardinelles 1 Diminution 0 Stabilit 1 Augmentation _ QB12 Ethmalose 1 Diminution 0 Stabilit l Augmentation _ QB13 Machoiron 1 Diminution _ 0 Stabilit 1 Augmentation _ QB14 Thiof 1 Diminution _ 0O Stabilit 1 Augmentation QB15 Sole 1 Diminution _ 0 Stabilit 1 Augmentation n g Quel est l tat de la disponibilit de nourriture pour ces esp ces au cours de ces 5 derni res ann es QB16 Sardinelles 1 Diminution 0 Stabilit 1 Augmentation QB17 Ethmalose 1 Diminution 0 Stabilit l Augmentation _ QB18 Machoiron 1 Diminution 0 Stabilit _ 1 Augmentation _ QB19
5. 1 Augmentation QS30 Apport de financements 1 Diminution 0 Stabilit 1 Augmentation QS31 Indemnit s Int ressements 1 Diminution 0 Stabilit 1 Augmentation 87 5 Perceptions sur les impacts de la gouvernance de PAMP IG1 Niveau de conflits sur l exploitation des ressources Quel est l tat des conflits depuis la mise en place de l AMP QG01 Entre p cheurs dans les lieux de p che 1 Diminution _ 0 Stabilit _ 1 Augmentation QG02 Entre p cheurs et comit de gestion 1 Diminution _ O Stabilit 1 Augmentation QG03 Entre p cheurs et Administration 1 Diminution _ O Stabilit 1 Augmentation QG04 Entre population locale et migrants 1 Diminution _ O Stabilit 1 Augmentation Que pensez vous des rapports entre les acteurs et le comit de gestion depuis le dernier renouvellement QG05 L sitimit 1 Diminution QG06 Repr sentativit 1 Diminution QG07 Communication 1 Diminution QG08 Diligence 1 Diminution QG09 Rigueur 1 Diminution 0 Stabilit 0 Stabilit 0 Stabilit 0 Stabilit 0 Stabilit 1 Augmentation 1 Augmentation 1 Augmentation 1 Augmentation 1 Augmentation Que pensez vous des moyens disponibles pour la gestion de l AMP QG10 Surveillance 1 Diminution 0 Stabilit QG11 Communication 1 Diminution 0 Stabilit QG12 Formation 1 Diminution
6. 3 Cadre conceptuel et analytique des indicateurs 3 1 Quelques g n ralit s sur la notion d indicateur 3 1 1 D finition et r le des indicateurs Les indicateurs sont de plus en plus trouv s en abondance dans la litt rature Pratiquement toutes les disciplines se sont investies dans la d termination d indicateurs et presque tous les domaines d activit en font usage Face cet engouement g n ralis 1l parait primordial de faire le point sur quelques d finitions rencontr es dans la litt rature Dans le Larousse 1998 la d finition g n rale accord e au terme indicateur renvie ce qui indique le chemin Le dictionnaire lectronique de la langue fran aise n est pas galement loin de cette proposition Il mentionne qu un indicateur signifie ce qui indique ou encore ce qui guide Ces deux d finitions de base qui repr sentent bien la perception la plus courante du terme indicateur sont bas es sur l tymologie du verbe indiquer qui a donn naissance au terme en question Elles sont donc g n ralistes et rendent bien compte de la nature vague du mot indicateur et son usage au sens large dans la vie courante Sur un plan beaucoup plus technique une tr s grande diversit de d finitions est rencontr e Cependant on peut noter une certaine convergence d approche aussi bien dans le formalisme que dans le but assign aux indicateurs En effet la plupart des auteurs se r f re aux consid rations s
7. En consid rant globalement l tat des revenus des m nages les valeurs de l indicateur suivant le m tier des acteurs incitent admettre que l AMP un impact significativement positif pour la plupart des acteurs Toutefois 1l faut noter que dans la plupart des cas cet impact est tr s mitig valeurs tr s proches de la zone de stabilit D ailleurs pour le cas particulier des p cheurs de senne tournante et des mareyeurs l hypoth se de stabilit des revenus est retenir 55 Revenus Tourisme Revenus P che Cueillette Farenus F cha Cusillatte El Fsremus Teurigms Bibiminution Bibiminution Stabilit CStabilit El Augmentation E Augmentation L_ Sans r ponse L_ Sans r ponse 63 506 Revenus apport financements Favenus appon nancemants Revenus Irdamnit s nt ressements a Mibininution Aaien L_J amp tabilit BDiminution D Augmentation C 1Stabilit Sans r ponse D Augmentation lSans r ponse 43 0 86 0 Figure 18 Impacts sur l tat des revenus des m nages 56 IS7 Etat des revenus Revenus Pharmacop e Faverus Pharmaceg s BDiminution Stabilit E Augmentation L_ Sans r ponse 4 4 Analyse des impacts de la gouvernance des AMP 4 4 1 Etat des conflits entre acteurs L tat des conflits en rapport avec la mise en place de l AMP est appr hend selon quatre types de conflit les plus fr quemment not s sur le terrain Figure 19 Il s ag
8. Les questions sont relatives aux perceptions des diff rents acteurs sur la nature et le niveau des impacts des AMP Ainsi les modalit s des questions sont sous forme d chelle hi rarchique partir de la quelle des scores agr g s sont calcul s pour donner une vision plus globale pour chaque dimension de l AMP Ainsi pour chaque question trois modalit s refl tant l appr ciation d un individu donn sur un aspect consid r ont t propos es savoir Diminution ou D gradation Stabilit et Augmentation ou Am lioration Ces modalit s tant ordonn es elles sont associ es respectivement aux codes 1 O et 1 Pour une meilleure compr hension des questions par les acteurs les interviews ont t effectu es en langue locale 2 4 Op rations de collecte des donn es Sous la supervision de l expert de l tude la collecte des donn es a t conduite par des enqu teurs bas Joal depuis plus de 2 d cennies et ayant une longue exp rience dans la collecte des donn es relatives aux diff rentes dimensions de l exploitation de la gestion et de la conservation des ressources marines et c ti res Un chantillonnage stratifi tenant notamment compte du m tier ou sp cialit des acteurs a t effectu L chantillon total est constitu de 200 individus compos de p cheurs de cueilleurs de mareyeurs de transformateurs et d acteurs touristiques A cet ce sont les individus qui sont r ellement
9. Pour la p che les opinions positives am lioration de la situation sont l g rement pr dominantes avec 41 0 des personnes interrog es Toutefois la proportion d individus qui pensent que la p che n a eu aucun impact sur la p che est assez consid rable 36 5 La part des opinions n gatives est plut t faible 8 5 alors que le taux de non r ponse est de 14 0 Dans le cas des mollusques outre le taux lev de non r ponse 55 5 beaucoup d acteurs consid rent que l AMP a entrain une am lioration de la situation Ces acteurs repr sentent 36 0 de l chantillon total Par contre la stabilit et surtout la diminution de cet usage sont tr s rarement voqu es par les individus interrog s Avec un peu moins des deux tiers de l chantillon 62 0 on note une pr dominance des acteurs qui ne parviennent pas donner un avis sur l impact de l AMP sur le tourisme Toutefois parmi les personnes ayant r pondu la plupart consid re qu il n ya aucune volution stabilit L existence d un changement dans un sens comme dans l autre am lioration ou d t rioration est tr s rarement constat par les acteurs En ce qui concerne la culture et le culte tr s peu d acteurs interrog s se sont prononc s 20 Une bonne partie 12 5 de l chantillon de ces individus ayant donn un avis sur l impact de l AMP sur cet usage socioculturel estime que la situation est rest e stable L a
10. 0 Stabilit QG13 Fournitures 1 Diminution 0 Stabilit QG14 Personnel 1 Diminution 0 Stabilit IG4 Proportion des parties prenantes form es l utilisation durable 1 Augmentation 1 Augmentation 1 Augmentation _ 1 Augmentation 1 Augmentation QG15 Avez d j re u des formations travers la mise en place de AMP 1 Oui 2 Non Si oui quel est l impact de ces formations dans vos activit s QG16 P che responsable 1 Diminution QG17 Valorisation des produits 1 Diminution QG18 Gestion des organisations 1 Diminution QG19 Communication 1 Diminution QG20 Financement 1 Diminution 0 Stabilit 0 Stabilit 0 Stabilit 0 Stabilit 0 Stabilit 1 Augmentation 1 Augmentation 1 Augmentation 1 Augmentation 1 Augmentation Que pensez vous de la r glementation actuelle de l AMP QG21 L gitimit 1 Diminution QG22 Vulgarisation 1 Diminution QG23 Faisabilit 1 Diminution QG24 Application 1 Diminution QG25 Efficacit 1 Diminution 0 Stabilit 0 Stabilit 0 Stabilit 0 Stabilit 0 Stabilit 1 Augmentation 1 Augmentation 1 Augmentation 1 Augmentation 1 Augmentation Que pensez vous de l effectivit des aspects relatifs la r glementation actuelle 1 Disparition _ 1 Diminution 1 Diminution 1 D
11. COASTAL RESOURCES CENTER University of Rhode Island Projet USAID COMFISH PENCOO GEJ Gestion concert e pour une p che durable au S n gal D cembre 2012 Le projet USAID COMFISH est une initiative de cinq ans portant sur la gestion concert e pour une p che durable au S n gal Il est financ par USAID et mis en oeuvre par l Universit de Rhode Island URI en collaboration avec le Gouvernement du S n gal et divers partenaires locaux La version lectronique de ce document est disponible dans le site Web du Coastal Resources Center CRC http www crc uri edu Pour de plus amples informations contactez le Coastal Resources Center University of Rhode Island Narragansett Bay Campus South Ferry Road Narragansett Rhode Island 02882 USA Tel 401 874 6224 Fax 401 874 6920 Citation Thia D and A Mbaye Evaluer et suivre les impacts des AMP sur la base d indicateurs biologiques socio conomiques et de gouvernance Etude de cas sur l AMP de Joal Fadjouth D cembre 2012 USAID COMFISH project Senegal and Coastal Resources Center University of Rhode Island Narragansett RI 126 pp Publication ce rapport a t r alis gr ce l appui g n reux du Peuple Am ricain travers l Agence des Etats Unis pour le D veloppement International USAID Le contenu de ce document est de la responsabilit de ses auteurs et peut ne pas refl ter la position de l USAID ou celle du Gouvernement d
12. Etat s n galais s est vertu la mise en place d AMP le long de la c te La premi re AMP a t cr e dans le Delta du Sine Saloum En dehors de Bamboung balis e depuis 2003 cinq autres AMP ont t officiellement cr es par d cret en 2004 Cependant ces AMP ne disposent pas encore de cadre op rationnel permettant d valuer et de suivre leurs effets Ainsi pour permettre d appr cier objectivement l efficacit des AMP afin d adapter leur gestion il s av re n cessaire de concevoir un syst me int gr d indicateurs portant aussi bien sur les aspects biologiques socio conomiques et de gouvernance Dans ce contexte le projet USAID COMFISH qui apporte un appui consid rable la gestion des ressources halieutiques dans la zone d intervention comprise entre Cayar et la Casamance a d cid d appuyer la mise en place d un tel syst me d indicateurs permettant l valuation et le suivi des effets impacts des AMP Dans le cadre de cette tude la conception du syst me d indicateurs ainsi que la mise en place d un cadre de suivi valuation des effets des AMP seront effectu es partir de l AMP de Joal Fadjouth qui constitue aujourd hui une r f rence en termes de fonctionnalit Cette activit sera men e de mani re participative en associe toutes les parties prenantes de cette AMP 1 2 R sultats attendus de l tude Les principaux r sultats attendus de cette tude sont les suivants
13. effort de p che 38 4 2 6 Productivit des zones de p che L am lioration des zones de p che de la localit est appr ci e travers les perceptions sur l volution des captures dans ces zones Figure 10 Bien que les opinions positives hausse des captures soient g n ralement pr dominantes on note quelques disparit s selon la zone Dans les diff rents cas de figure le taux de r ponse varie entre 14 et 20 Pour la zone de Noouss Diok la moiti des personnes enqu t es consid re que les captures ont augment au cours de ces cinq derni res ann es Par contre un peu moins du tiers 30 0 des individus pensent plut t que les captures ont baiss dans cette zone Les acteurs qui soutiennent que la situation au cours des ces cinq derni res ann es est stable repr sentent 7 0 de l chantillon Toutefois une partie non n gligeable des acteurs 14 0 n a pas formul une appr ciation sur l volution des captures dans cette zone Dans le cas de la zone de Digue les perceptions sont tr s largement en faveur de l augmentation des captures durant ces cinq derni res ann es En effet les opinions positives repr sentent 62 9 A contrario la proportion des opinions n gatives d passe peine 10 La stabilit de la situation a t voqu e par 6 5 des personnes seulement tandis qu une partie assez consid rable 19 0 ne s est pas prononc e sur la question Avec un peu moins de la
14. I i I 1 I i I i I i o D 2 gt D eh gt go gt eh 1 Figure 15 Impacts sur l acc s au poisson pour la consommation 50 4 3 5 Etat du cadre de vie des m nages La contribution de l AMP sur l am lioration du cadre de vie des m nages est appr hend e travers les changements not s en termes de commodit s de l habitat d approvisionnement en eau de source d clairage et du type d nergie pour la cuisine Figure 16 On note une certaine diversit des perceptions Toutefois les perceptions font largement tat d absence d impact stabilit de la situation Pour les commodit s de l habitat convivialit hygi ne s curit etc 58 0 des personnes enqu t es consid rent que l AMP n a pas contribu l volution de la situation Toutefois il ya un certain nombre d acteurs 29 5 qui estiment qu il ya eu am lioration Par contre la diminution de ces commodit s du fait de l AMP est tr s rarement voqu e 5 0 seulement Dans le cas de l approvisionnement en eau c est pr s des trois quarts des acteurs qui consid rent n avoir per u aucun changement L volution dans un sens comme dans l autre am lioration ou d gradation de la situation est tr s rarement signal Ici le taux de non r ponse est assez consid rable avec 18 0 de l chantillon Avec un peu plus des deux tiers l chantillon on note une pr dominance des
15. Thiof 1 Diminution _ 0 Stabilit 1 Augmentation QB20 Sole 1 Diminution 0 Stabilit 1 Augmentation _ IB5 Type niveau et rentabilit de l effort de p che Quelle est l volution du temps de p che par sortie aux alentours de l AMP ces 5 derni res ann es QB21 Lignes 1 Diminution _ 0 Stabilit 1 Augmentation QB22 Filet maillant 1 Diminution 0 Stabilit 1 Augmentation QB23 Senne tournante 1 Diminution _ 0 Stabilit 1 Augmentation QB24 Epervier 1 Diminution _ 0 Stabilit 1 Augmentation QB24 2 e 27e e IB6 Zones pr sentant des signes d am lioration Quel est l tat des captures actuelles dans les principales zones de p che de la localit QB25 Ngouss Diokh 1 Diminution 0 Stabilit 1 Augmentation QB26 Digue 1 Diminution 0 Stabilit 1 Augmentation QB27 Ngazobile 1 Diminution 0 Stabilit l Augmentation _ QB28 Mbodi ne 1 Diminution 0 Stabilit 1 Augmentation QB29 Palmarin 1 Diminution 0 Stabilit l Augmentation _ IB7 Etat de habitat aux alentours de l AMP Quel est l tat g n ral de l habitat dans ces zones de p che au cours de ces 5 derni res ann es QB30 Substrat 1 D gradation 0 Stabilit 1 Am lioration QB31 Flore 1 Diminution 0 Stabilit _ 1 Am lioration QB32 Eau 1 Eclaircissement 0 Stabilit 1 Troub
16. cologiques ne sont pas pour le moment suffisants pour am liorer significativement la productivit de la p che 1B5 Cette situation est galement tr s perceptible travers la faiblesse du troisi me indicateur socio conomique IS3 qui refl te une hausse des co ts d exploitation des ressources locales du la fermeture d une partie de l espace halieutique Ces deux indicateurs m ritent donc une attestation particuli re dans le suivi de la situation sur le moyen et long termes ce titre la r actualisation p riodique de ce tableau de valeurs permet de constituer progressivement des s ries chronologiques permettant d avoir une base d analyse des tendances des diff rents indicateurs Tableau 6 Valeurs des indicateurs selon la cat gorie e Abondance des esp ces focales Structure de taille des esp ces focales 0 19 ISo Etat des usages des ressources IS2 Effets n gatifs des activit s humaines IS3 Charges d exploitation des ressources IS4 Acc s au poisson pour la consommation 0 04 7 Enr de meme 0 CO EE ES 105 Disponibile des ressources pourTa gestion 032 104 Formation uen darable des resources DE Compr hension de la r glementation 0 22 IG6 Effectivit de la r glementation Indicateurs Bio cologies N 5 D gt qu O go en p Socio conomiques Indicateurs de Gouvernance 4 5 2 Aper u global des impacts de 1 AMP La repr sentation de la structure gl
17. et par cons quent moins pr cise et moins fiable Ainsi en tenant compte du niveau de pertinence par rapport au contexte local mais aussi au niveau de redondance ou de proximit ainsi qu la faisabilit en termes de collecte de l information sept indicateurs bio cologiques ont t retenus pour l AMP de Joal Fadjouth Il s agit de BI Abondance des esp ces focales IB2 Structure de population des esp ces focales IB3 Succ s du recrutement B4 Int grit du r seau trophique IBS Type niveau et rentabilit de l effort de p che 19 IB6 Zones pr sentant des signes d am lioration IB7 Etat de l habitat 3 2 3 Pr sentation des indicateurs socio conomiques Les indicateurs socio conomiques Tableau 3 concernent la valeur globale des AMP outre le fait qu ils visent atteindre des buts et objectifs sociaux et conomiques Plusieurs de ces indicateurs tels que S4 S5 et S6 mesurent les perceptions des individus On sait que les perceptions des individus ont un impact sur la conservation de l environnement et de ce fait m me s1 l valuation des perceptions est impr cise elle peut repr senter une aide pr cieuse pour les gestionnaires d AMP Plusieurs indicateurs tels que S2 S3 et S13 s appuient sur des entretiens effectu s aupr s de membres de m nages et de p cheurs Les entretiens sont une source d informations tr s utiles sur des th mes tel
18. k 1 24 Qir correspond la valeur code la modalit de la modalit correspondant la r ponse de l individu 1 une question k quelconque K est le nombre de questions associ es l indicateur en question alors ax est le coefficient de pond ration affect la question k Il est important de retenir qu en pratique pour viter d influencer tort la valeur de l indicateur dans un sens ou dans un autre les questions auxquelles l individu n a pas r pondu ne sont pas pris en compte dans le calcul des scores En outre pour certaines questions un changement de signe est fait au moment du calcul des scores en affectant un coefficient n gatif Cette strat gie permet d tre s r que la question consid r e influencera l indicateur en tenant compte des situations vis es par rapport celles viter C est par exemple le cas pour le prix du poisson pour la consommation locale dont une baisse cod e 1 est plut t une situation vis e alors qu une hausse cod e 1 n est pas du tout souhait e par les populations L affectation d un coefficient n gatif au moment du calcul du score permet donc de tenir compte de cette r alit Par ailleurs outre en consid rant que les questions ont le m me niveau d importance une pond ration quilibr e a t choisie Cela veut dire les coefficients de pond ration des questions relatives une question donn es sont gaux Une fois le score cal
19. locaux pour aboutir ensuite la proc dure de calcul et au principe d interpr tation La quatri me partie a t consacr e la pr sentation d taill e des r sultats issus de l analyse des impacts de l AMP de Joal Fadjouth Pour cela les caract ristiques g n rales de l chantillon ont t d abord pr sent es Par la suite suivant les trois domaines bio cologie socio conomie et gouvernance chaque indicateur a t analys et interpr t partir de la distribution des perceptions des acteurs sur les diff rentes questions lui sont associ es ainsi qu au positionnement des valeurs de l indicateur en question en fonction de l activit professionnelle m tier Enfin avant la conclusion recommandation la cinqui me partie s est focalis e sur des propositions de m canismes du suivi des impacts des AMP du S n gal Ainsi le r le capital du syst me d indicateurs dans ce processus a t abord En outre une approche d op rationnalisation du suivi valuation des impacts des AMP a t sugg r e en termes de mise en uvre et d organisation des acteurs du processus 1 Cadre g n ral de l tude 1 1 Contexte et objectifs de l tude Les aires marines prot g es AMP sont devenues au niveau mondial une des principales composantes des politiques de restauration et de pr servation des cosyst mes marins et c tiers d grad s par la p che Au cours de ces derni res ann es l
20. 3 Figure 4 Figure 5 Figure 6 Figure 7 Figure 8 Figure 9 Figure 10 Figure 11 Figure 12 Figure 13 Figure 14 Figure 15 Figure 16 Figure 17 Figure 18 Figure 19 Figure 20 Figure 21 Figure 22 Figure 23 Figure 24 Figure 25 Figure 26 Figure 27 Figure 28 tableaux Buts g n raux des AMP par domaine ss 18 Liste des indicateurs bio cologiques du guide d valuation des AMP 19 Liste des indicateurs socio conomiques du guide d valuation des AMP ssnnnnnnnsess 21 Liste des indicateurs de gouvernance du guide d valuation des AMP 23 Effectif enqu t selon le sexe et l activit professionnelle sssnoeneessessseseeeesssssssseeeees 27 Valeurs des indicateurs selon la cat gorie sssoeensessssseoeerrsssssssseerrssssssssceresssssssseeeees 69 figures Interface d saisie des donn es d engu te ne einen meet 11 Process s de construction d indicaters secies e a E E E E G 17 Classification des niveaux d appr ciation des indicateurs sessssseeoeeessssssseeerrrsssssssees 26 R partition de l chantillon selon le m tier et le statut de r sidence sssooeoeeeeeeeeeeees 28 Impacts sur l abondance des esp ces focales Us 30 Impacts sur la structure de taille des esp ces focales nnosssooeenessssssseeeersssssssseerrssssse 32 Impacts sur le succ s du recrutement des esp ces focales s nnnnnesssssssooeeresssssssseerrsssss 34 Impacts sur l int gri
21. Liste d indicateurs biologiques Liste d indicateurs socio conomiques Liste d indicateurs de gouvernance Outils de collecte des donn es questionnaire d enqu te Base de donn es sur les indicateurs Grille d analyse et de repr sentation des indicateurs 2 D marche m thodologique de l tude 2 1 Recherche documentaire La premi re tape de l tude a consist rassembler les l ments bibliographiques disponibles sur la probl matique des AMP Ainsi cette recherche documentaire a permis de faire l tat des connaissances sur les indicateurs des impacts des AMP en g n ral et au S n gal en particulier A cet effet diverses r f rences ont t mises contribution documents techniques documents administratifs documents de projet articles scientifiques th ses et m moires etc Le document technique intitul Comment va votre AMP qui est une r f rence mondiale en mati re d valuation des impacts des AMP Pomeroy Park et Watson 2006 a servi de base cette tude Un accent particulier a t aussi mis sur l tat de l art sur le r le des AMP dans la gestion des p ches qui a r cemment fait l objet en d cembre 2011 d un colloque international travers la CSRP Garcia 2011 Gascuel et Henichart 2011 Boncoeur et Alban 2011 Les acquis des projets AMPHORE Diadhiou et D me 2010 et CEPIA Chavance 2010 portant sur les indicateurs d efficacit des AMP o
22. contre la diminution des infrastructures est tr s rarement voqu e 5 0 seulement Dans le cas de l acc s aux m dicaments c est un peu pr s des deux tiers des acteurs qui consid rent n avoir per u aucun changement L am lioration de l acc s aux m dicaments a t cependant not e par 11 5 des acteurs Par contre la diminution de cet acc s est tr s rarement constat e par les personnes enqu t s Avec un peu plus de la moiti de l chantillon on note une pr dominance des opinions qui consid rent que l AMP n a aucune contribution significative sur l am lioration du cadre de vie de mani re influer sur les conditions de vie hygi ne et promiscuit notamment Avec le quart de l chantillon les appr ciations positives sont cependant assez fr quentes Par contre la d t rioration du cadre de vie est tr s peu perceptible En ce qui concerne la contribution de l AMP en mati re d information et de sensibilisation sur les probl matiques sanitaires les points de vue sont tr s diversifi s Toutefois avec un tiers des personnes interrog es la stabilit de la situation parait tre plus constat e par les acteurs Cependant une partie assez consid rable des acteurs consid rent que la contribution de l AMP sur l information et la sensibilisation est plut t n gative N anmoins un peu moins de 20 des personnes soutiennent le contraire En ce qui concerne la satisfaction des bes
23. est alors bas e sur une combinaison de discussions ouvertes en groupe focus group et d une enqu te par chantillonnage al atoire stratifi Le focus group avec les acteurs locaux leaders Comit de gestion de l AMP a d abord permis une validation participative des indicateurs pr s lectionn s en les adaptant aux r alit s Ensuite 1l permet de pr ciser ou d approfondir certains aspects de la question L enqu te est faite par le biais d un questionnaire compos de plusieurs questions travers lesquelles les individus interrog s sont appel s donner leur appr ciation de la situation Himes 2007 Ainsi pour chaque impact potentiel une s rie de questions est pos e chaque individu pour lui permettre de caract riser les effets tels qu il le per oit ou les ressent De ce fait des chelles d appr ciations permettent de caract riser les impacts en termes d am lioration de stabilit ou de d t rioration 3 3 2 Proc dure de calcul des indicateurs Quelque soit le domaine bio cologie socio conomie et gouvernance chaque indicateur est calcul partir de quelques questions cl s qui permettent de caract riser l impact vis Pour un indicateur donn 7 la premi re tape de calcul consiste calculer un score pour individu 1 ayant r pondu aux questions associ es Ainsi pour chaque individu i le score de l indicateur not SCORE I est calcul comme suit K SCORE I gt te
24. et la culture locale s 7 6 Promotion de la sensibilisation et des connaissances en mati re d environnement Gouvernance Structures et strat gies de gestion efficaces 2 Structures juridiques efficaces Repr sentation et icipation effective des orenantes la gestion 4 Respect du plan de gestion par les utilisateurs des ressources Gestion et r duction des conflits d usage Pour chaque domaine le manuel d finit ensuite une s rie d indicateurs cens s renseigner sur la r alisation des objectifs La correspondance indicateurs objectifs n est pas bijective plusieurs indicateurs peuvent concourir renseigner sur la r alisation d un m me objectif et sym triquement un m me indicateur peut contribuer renseigner sur la r alisation de plusieurs objectifs C est pourquoi dans chaque domaine les relations entre objectifs et indicateurs sont pr sent es sous la forme d une matrice 3 2 2 Pr sentation des indicateurs bio cologiques Les 10 indicateurs biophysiques pr sent s dans le guide d valuation des AMP Pomeroy Park et Watson 2006 se rapportent l une des trois cat gories suivantes biotique abiotique et a rienne Tableau 2 Les six premiers indicateurs B1 B6 sont utilis s pour valuer le contexte biotique l int rieur de l AMP et dans les zones voisines Les indicateurs B1 et B2 permettent d examiner l tat des populations d esp ces La mesure de ces deux indicateurs pr
25. g n ralement jug e stable au cours de ces cinq derni res ann es Cependant en se basant sur les perceptions des p cheurs la ligne la senne tournante ou l pervier l abondance globale des esp ces focales peut tre consid r e comme ayant volu de mani re positive Dans tous les cas malgr leur variabilit parfois consid rable les valeurs de l indicateur permettent de conclure que la situation ne s est pas globalement d rod e en termes d abondance 29 Abondance Sardinelles dbandancs Sadinallas BiDininution CL Stab it D Augmentation Sans r ponse Abondance Sole Abondance Thiof gt Abondance Th sf BDininution L_JStabilit D Augmentation Sans r ponse Figure 5 Impacts sur l abondance des esp ces focales 30 Abondance Ethmalose Abondance Ethmaloss BDininution CL Stab it E Augmentation Sans r ponse Abondance Sols BDiminution C Stabi lit E Augmentation Sans r ponse IB1 Abondance des esp ces focales 1 0 0 5 0 0 Abondance Machoiron 31 5 aL rt 3 D ajueuno auuss Abondance des esp ces focales Abondance Machoiron BDiminution L_ Stabilit D Augmentation L_ Sans r ponse uolJeL110 SU1L 4 2 2 Structure de taille des esp ces focales L volution de la taille des cinq esp ces focales au cours des cinq derni res ann es est diversement appr ci e par les acteurs loca
26. hypoth ses vous pouvez apprendre et obtenir des r ponses pour prendre des d cisions inform es et adapter vos actions ce qui conduit de meilleures performances Ce processus comporte des questionnements de la collecte d information pour y r pondre des enseignements tir s des r sultats et l adaptation des comportements et pratiques pour affiner continuellement les capacit s des parie prenantes Cela cr une boucle de r actions positives qui s am liore en permanence mesure qu elle avance vers son objectif final et se nourrit d elle m me La p riodicit de cycle doit tre d finie par les parties prenantes en tenant compte des r alit s locales et des ressources disponibles Dans le cas des AMP du S n gal et de l AMP de Jaol Fadjouth en particulier une p riodicit semestrielle ou d faut annuelle peut tre adopt e La p riodicit semestrielle exige plus de ressources mais elle a l avantage de mieux tenir compte la saisonnalit des processus bio cologiques et socio conomiques li s l exploitation et la gestion des ressources marines et c ti res au niveau locale T1 Communication des r sultats S lection des indicateurs Planification de l valuation Mise en uvre de l valuation et adaptation de la gestion tape 2 1 Evaluer a las ressources piia tape 3 4 Metra an tape 4 1 Partager n cessaires pour se ner an ceuvre le plan de les r sultats avec mesurer les E
27. id ales d un indicateur Cependant elle fait appara tre une relativit et une tr s grande subjectivit sur ce qui peut tre qualifi de bon indicateur Couvet et al 2004 crivent ce propos que les bons indicateurs n existent pas d embl e mais r sultent d un processus d apprentissage gr ce auquel les techniques les connaissances et les repr sentations co voluent En effet en tant que condens d information destin la d cision et la communication les indicateurs constituent un compromis entre les r sultats scientifiques et la demande d information concise Par ailleurs le contexte de complexit et d incertitude qui caract rise les ph nom nes sur lesquels s appliquent les indicateurs constitue une source importante d impr cision des donn es et donc de nuisance de la qualit scientifique Les termes employ s par Douguet et al 2006 traduisent bien cette relativit scientifique Il n y a donc personne qui peut affirmer l infaillibilit de la science Le probl me est plut t de savoir comment faire au mieux avec les outils dont on dispose et d esp rer que le mieux sera suffisamment satisfaisant Dans la r alit 1l est donc relativement abusif de parler de bon indicateur mais plut t d indicateurs appropri s un contexte particulier Le choix d un indicateur est g n ralement dict par une demande humaine politique conomique sociale etc Il reste donc une part de s
28. l pervier se caract rise surtout par la difficult de la plupart des personnes enqu t es donner une opinion sur l volution du temps de p che 62 0 de sans r ponse Cette situation est due au fait que quelques acteurs seulement pratiquent cette p che de subsistance dans des conditions tr s particuli res Toutefois en consid rant les r ponses valides on note galement que le temps de p che est jug en hausse par beaucoup de personnes 21 5 A part quasi gale la baisse et la stabilit du temps de p che sont voqu es chacune par environ 8 des individus En consid rant globalement la situation suivant le type d acteurs les valeurs de l indicateur incitent consid rer que la rentabilit bio cologique de l effort de p che a baiss au cours de ces cinq derni res ann es Ce constat est particuli rement perceptible par les cueilleurs ainsi que les p cheurs la ligne ou au filet maillant Les p cheurs l pervier ainsi que les mareyeurs et dans une moindre mesure les acteurs touristiques soutiennent surtout la stabilit de la situation 37 Temps de p che Filet maillari Temps de p che Ligne Temps de p che Filet maillant Temps de p che Senne tournante Temps de p che Ligne Temps de p che Senna tournante E Augmentation Sans r ponse Temps de p che Epervier Temps de p che Eparaer 185 Rentabilit effort de p che Figure 9 Impacts sur la rentabilit de l
29. l AMP de Joal Fadjouth 4 1 Caract ristiques g n rales de l chantillon L chantillon est constitu de 200 individus avec une tr s large pr dominance des hommes Tableau 5 Les 16 femmes enqu t es travaillent dans la transformation et surtout dans la cueillette de mollusques En ce qui concerne l activit professionnelle on peut noter que les acteurs de la p che repr sentent une part consid rable de l chantillon avec 147 individus La cueillette est repr sent e par une vingtaine d individus Pour chacune les trois autres activit s une dizaine de personnes t enqu t e Tableau 5 Effectif enqu t selon le sexe et l activit professionnelle P che Cueillette Mareyage Tourisme 00 Total D 0 EL D En consid rant les principales techniques de p che Figure 4 on constate une pr dominance des p cheurs filet ma llant avec 71 individus constitu surtout de migrants permanents Toutefois c est dans cette technique que retrouve galement le plus grand nombre de migrants saisonniers A part des de la p che la ligne au filet maillant et la senne tournante tous les acteurs des autres m tiers sont soit autochtones soit migrants permanents Dans le cas particulier de la p che l pervier tous les cinq individus sont des autochtones alors que pour la transformation seuls des migrants permanents y op rent 27 Statut de r sidence E Autochtone C_ Migrant per
30. les utilisateurs en font les co ts des prises de d cisions collectives et les frais d exploitation font partie de l arrangement sur la gestion de l AMP Les frais de transaction peuvent augmenter ou diminuer avec le temps suivant les dispositions administratives les fonctions de gestion et l efficacit avec laquelle AMP est g r e Alors qu il offrirait des donn es importantes sur l efficacit de la gestion aucun indicateur n a t d velopp une fois de plus en raison de la difficult mesurer les frais de transaction Toutefois titre substitutif les modifications et 22 tendances du budget de l AMP peuvent tre analys es travers les informations provenant de l indicateur G6 Disponibilit et affectation des ressources administratives de l AMP Tableau 4 Liste des indicateurs de gouvernance du guide d valuation des AMP G6 Disponibilit et affectation des ressources administratives de l AMP G7 Existence et utilisation d tudes et de contributions scientifiques G8 Existence et niveau d activit des organismes communautaires G9 Degr d interaction entre les gestionnaires et les parties prenantes G13 Niveau d implication des parties prenantes dans la surveillance le suivi et l application G15 tendue d application G16 Degr de diffusion des informations visant encourager la conformit des parties prenantes Dans le cas de la gouvernance galement le
31. opinions qui consid rent que l AMP n a aucune contribution significative sur l am lioration des sources d clairage lectricit bougie lampe temp te bois etc Les appr ciations positives sont l g rement plus fr quentes que celles relatives la d gradation de la situation Ici le taux de non r ponse est assez consid rable avec 19 0 de l chantillon En ce qui concerne l nergie utilis e pour la cuisine bois de chauffe gaz lectricit etc 57 0 des personnes enqu t es consid rent que l AMP n a pas contribu l volution de la situation Toutefois 1l ya un certain nombre d acteurs 20 5 qui estiment qu il ya eu am lioration Par contre la d t rioration de la situation du fait de l AMP est tr s rarement voqu e 4 0 seulement Pour cette question le taux de non r ponse est de 18 5 En consid rant globalement l volution les aspects relatifs au cadre de vie les valeurs de l indicateur suivant les types d acteurs incitent retenir que l AMP n a pas eu d impact significatif Il n ya que les p cheurs l pervier et les cueilleurs de mollusques qui per oivent des impacts significativement positifs Pour tous les autres acteurs aucun changement n a t not 5I Commodit s de l habitat Commodit s ds l habitat BDininution L Stabilit Bi Augmentation lSans r ponse Energie de cuisine Energia da cuisine H Dimintion CStabil
32. outil d aide la d cision doit inciter les parties prenantes mieux identifier leur pr f rence en connaissance de cause mais galement interagir entre eux pour relever les d fis Les r sultats qu un tel syst me int gr d indicateurs favorise une vision plus globale de la situation Th1ao 20009 Thiao 2012 qui peut susciter des changes plus fructueux autour des contraintes identifi es et de la recherche de solutions mieux adapt es aux diff rents enjeux bio cologiques socio conomiques et de gouvernance A cet effet cet outil peut donc tre un creuset de dialogue interactif qui prend en compte les trois principaux r les que la communication pour le d veloppement peut jouer dans la gestion des ressources naturelles R ling 1994 rendre les choses visibles par le traitement et l interpr tation de l information encourager la recherche et l acceptation de la politique envisager faciliter la formation de plates formes d change et de n gociation sur la gestion des ressources naturelles entre diff rentes parties prenantes 5 1 2 Le syst me d indicateurs comme plate forme de d lib ration La question qui consiste savoir comment satisfaire les activit s des soci t s modernes tout en respectant les contraintes bio cologiques du milieu naturel et par voie de cons quence le droit des g n rations futures en jouir S bastien 2006 est absolument complexe Par ailleurs dans tou
33. particulier et comprennent la valeur d existence satisfaction procur e par la certitude que la ressource existe dans condition donn e la valeur d option appr ciation de la possibilit d utiliser la ressource l avenir et la valeur de transmission satisfaction procur e par l assurance que la ressource sera disponible pour les g n rations futures noter que l indicateur S6 perceptions de la valeur non marchande et de non usage sugg re l utilisation de l analyse d chelle plut t que des m thodes d valuation avanc es de valeur non marchande et de non usage ceci en raison de la complexit de ces m thodes et de la n cessit de disposer de comp tences avanc es en mati re d analyse conomique ce qui est rare parmi le personnel des AMP Tableau 3 Liste des indicateurs socio conomiques du guide d valuation des AMP S17 Changement des conditions des sites caract ristiques monuments ancestraux et historiques Comme dans le cas des indicateurs bio cologiques un nombre plus r duit d indicateurs socio conomiques a t galement retenu en tenant compte du niveau de pertinence de la redondance et la faisabilit de la collecte de l information Ainsi une liste de sept indicateurs socio conomiques a t dress e pour l AMP de Joal Fadjouth Il s agit de ISI Mod les locaux d utilisation des ressources marines IS2 Degr de compr hension des cons quences de l a
34. pour la consommation des populations locales QS15 Quantit 1 Diminution Stabilit 1 Augmentation QS16 Qualit 1 Diminution 0 Stabilit 1 Augmentation QS17 Prix 1 Diminution 0 Jaa E l Auen ation L AMP a t elle contribu am liorer le cadre de vie de votre m nage QS18 Commodit s de l habitat 1 Diminution 0 Stabilit 1 Augmentation QS19 Approvisionnement en eau 1 Diminution 0 Stabilit 1 Augmentation QS20 Source d clairage 1 Diminution _ Stabilit 1 Augmentation QS21 Source d nergie de cuisine 1 che 0 E 1 Augmentation _ L AMP joue t elle un r le dans l am lioration des conditions sanitaires de votre m nage QS22 Infrastructures de sant 1 Diminution 0 Stabilit 1 Augmentation QS23 Acc s aux m dicaments 1 Diminution 0 Stabilit 1 Augmentation QS24 Am lioration cadre de vie 1 Diminution 0 Stabilit l Augmentation _ QS25 Information sensibilisation 1 Diminution 0 Stabilit _ I Augmentation _ QS26 Satisfaction alimentaire 1 Diinutionf 1 0 Stabili 1 Augmentation _ L AMP a t elle contribu l am lioration des revenus de votre m nage QS27 A travers p che cueillette 1 Diminution 0 Stabilit 1 Augmentation QS28 A travers le tourisme 1 Diminution 0 Stabilit 1 Augmentation QS29 A travers la pharmacop e 1 Diminution 0 Stabilit
35. s n gatifs par les acteurs Les efforts en termes de gestion de l AMP doivent donc mettre l accent sur le processus de la gouvernance Dans cette perspective un accent particulier doit tre mis sur la communication grande chelle qui permettre galement de rendre plus visibles aupr s des diff rents acteurs les progr s enregistr s dans les trois domaines 70 Figure 25 Aper u global sur le niveau des impacts de AMP de Joal Fadjouth 5 M canismes du suivi des impacts des AMP 5 1 R le du syst me d indicateurs dans le suivi des impacts des AMP 5 1 1 Le syst me d indicateurs comme support de communication Avec une promotion toujours plus intense du principe de bonne gouvernance la gestion des ressources naturelles et de l environnement dans une perspective de d veloppement durable est de plus en plus soumise une exigence de transparence et de participation revendiqu es par l ensemble des acteurs non tatiques Dans un tel contexte le besoin de communication et de sensibilisation se justifie par le fait qu en mati re de d veloppement durable il existe de multiples acteurs qui n ont pas tous un niveau d information suffisamment tendu pour garantir une compr hension plus large des enjeux et des d fis face auxquels la recherche d une strat gie d intervention adapt e s av re indispensable Thiao 2009 Le besoin d impliquer une plus grande diversit d acteurs sur des questions souvent compl
36. ssssssseeecccccccccccccoocccccccecccccccccccccccosoccssececccececceececesoo 11 3 Cadre conceptuel et analytique des indicateurs ecsecceccececoococcsosccccsccccccecccccccccccccceee 12 3 1 Quelques g n ralit s sur la notion indicateur ssccccccccecccccccccccccccccccccccccccccccccccceee 12 LLL D TIMUONELTOIE des ndice 2e da ie tien 12 3 1 2 Caract ristiques attendues d un bon indicateur ss 14 3 1 3 Etapes de la Cons HuCuONnd INTICALCUES 3e RON dance 15 3 2 Choix des indicateurs d impacts des AMP seeeecosssssseecccccssssseceeccosssssccecocosssssceceosssssse 17 3 2 1 Fondements du choix des indicateurs d impacts des AMP 17 3 2 2 Pr sentation des indicateurs bio cologiques ss 18 3 2 3 Pr sentation des indicateurs SOCID CONOMIQUES r s 20 3 2 4 Pr sentation des indicateurs de gouvernance 22 3 3 Calcul et interpr tation des indicateurs d impacts des AMP ss 23 3 3 1 Approche participative centr e sur les perceptions des acteurs locaux ssessse00eees 23 392 Procedure de CAlC HAS MAICALCURS nan Mn nds nme nee lan 24 333 Principe dinterpretaton des mdicateUtS TE set ur ns 25 4 Analyse des impacts de l AMP de Joal Fadjouth eeeecceccsssscccccccccccsccssccccccecccosssosee 27 4 1 Caract ristiques g n rales de P chantillon sssssssssssssssssssssssssssssossssssscsssssssee 27 4 2 Analyse des impacts bio cologiques des AMP essssceeccccecececcceccccceccccccccccccceccccccccccec
37. sur les impacts de l AMP Pour chaque indicateur consid r la distribution des valeurs des questions associ es a t pr sent e A cet effet un accent particulier a t mis sur les fr quences des diagrammes en secteurs Ensuite l indicateur en question est repr sent sous forme de nuage de point associ sa variabilit En ce qui concerne l analyse multivari e diff rents indicateurs ont t crois s afin de fournir des informations pertinentes pour une vision globale des impacts de l AMP Par ailleurs l int r t d un syst me d indicateurs est qu il puisse servir de tableau de bord pour le suivi valuation Pour faciliter cet usage une grille d analyse bas e sur des repr sentations synth tiques des variables sous 11 forme tabulaire et graphique radar plot ou kite diagram a t effectu e et propos e comme cadre de suivi des impacts Il faut noter que chaque indicateur a t d termin travers la moyenne des scores bas s sur les questions relatives l impact concern L analyse des donn es a galement abouti Sur une proposition de m canisme de suivi valuation des indicateurs en mettant notamment l accent sur les moyens en ressources humaines et techniques n cessaires sur la p riodicit de la collecte des donn es sur la grille d analyse et d interpr tation des indicateurs ainsi que sur le mode de communication et d int gration des r sultats dans le processus de gestion de l AMP
38. susceptibles de mieux percevoir et d expliquer les impacts qui ont t cibl s Il s agit notamment des capitaines de pirogues et des responsables d ateliers de transformation Pour les p cheurs l enqu te s est surtout focalis e sur les engins de p che ayant une activit l chelle locale et qui sont donc suppos s plus sensibles aux impacts positifs ou n gatifs de l AMP 2 5 Conception de l interface et saisie des donn es d enqu te Suite la collecte des donn es les questionnaires ont t contr l s et centralis s pour la saisie A cet effet une interface de saisie a t sp cialement con ue pour rendre conviviale la saisie des donn es Figure 1 Cette interface est accompagn e de quelques contr les de coh rence pour viter certaines erreurs de saisie L interface a t d velopp e dans le syst me de gestion de base de donn es SGBD ACCESS de mani re faciliter la gestion et le transfert des donn es dans des 10 logiciels d analyse Ainsi une fonction sp ciale permettant d exporter les donn es vers Excel a t int gr e dans l interface Le choix d Excel par le fait qu il est ma tris par un grand nombre de personnes susceptibles d utiliser les donn es mais galement la possibilit de les transf rer directement vers d autres logiciels tels que SPSS pour les besoins d analyses statistiques approfondies Elle permet aussi de constituer la base de donn es en tant que suppor
39. thodologiques bien document s cette tude a permis de dresser le profil de l efficacit de l AMP de Joal telle que per ue par les acteurs A cet effet les impacts mis en exergue ont t cat goris s suivant trois grands domaines que sont la bio cologie la socio conomie et la gouvernance Les donn es servant calculer ces indicateurs ont t collect s partir d un chantillonnage stratifi de 200 personnes Un questionnaire bien adapt a t sp cialement con u Toutes les donn es ont t int gr es dans une base de donn es facilement utilisable pour la mise jour des informations le biais d un questionnaire La lecture et la compr hension des r sultats sont facilit es par la pr sentation d une grille d analyse et d interpr tation des indicateurs Les r sultats r v lent que globalement l efficacit bio cologique de l AMP de Joal Fadjouth est per ue de fa on positive par les acteurs Toutefois de r elles pr occupations subsistent en termes d allongement du temps de p che qui constitue la v ritable contrainte ce niveau Pour les aspects socio conomiques les progr s restent tr s mitig s En fait cela fait apparaitre le fait l AMP ne produit pas pour le moment des b n fices socio conomiques significativement perceptibles par les acteurs malgr l am lioration de la situation bio cologique C est dans le domaine de la gouvernance de l AMP o l on a enregistr la plus faibl
40. travail de l valuation les publics cibles indicateurs jenak tape 4 2 Expluiles les r sultats pour l tape 1 2 Assuciur des indicateurs aux buts et objectifs de l AMP tape 9 2 Collecter l s donn es PNU OTTI T tape 2 2 P N D terminer les D terminer le s ou rs tape 3 3 ts PMR Revoir et ajuster public s qui Gps G rer les donn es les pratiques de recevront les r sultats RER collect es er gestion de l AMP 1 CES 3 auster le plan de l valuation patli d valuation classer par ordra de priorit les Classer par ordre rer tape 3 4 Maintenir laa depnorit les pen Analyser les perlormances de indicateurs identifi s fi l valuation donn es collect es gestion de l AMP tape 1 4 ldentifier JU ll tape 2 4 laborer Encourager l examen les relations entre fa Oooo un planning et un par des pairs et lesindicateurs MT ll plan de travail de Sels nes l valuation ind pendante s lecliunn s ll des r sultats CYCLE Source Pomeroy Parks et Watson 2006 Figure 27 Cycle de mise en uvre du suivi valuation des AMP 78 5 2 2 Structure organisationnelle du suivi valuation des impacts Diff rents groupes d acteurs sont susceptibles de contribuer la bonne conduite du processus de suivi va
41. 45 p Feyerabend G B C Chatelain et G Hosh 2010 En Gouvernance Partag e Un guide pratique pour les aires marines prot g es en Afrique de l Ouest PRCM UICN et CEESP 88 p Himes A et H 2007 Performance indicators in MPA management Using questionnaires to analyze stakeholder preferences Ocean amp Coastal Management 50 2007 329 351 Hockings M Stolton S Leverington F Dudley N et Courrau J 2008 valuation de l efficacit Un cadre pour l valuation de l efficacit de la gestion des aires prot g es 2 me dition Gland Suisse UICN xiii 105 p Doyen L De Lara M Ferraris J et Pelletier D 2007 Sustainability of exploited marine ecosystems through protected areas A viability model and a coral reef case study Ecological modelling 208 353 366 Vella P Bowen R E and Frankic A 2009 An evolving protocol to identify key stakeholder influenced indicators of coastal change the case of Marine Protected Areas ICES Journal of Marine Science 66 203 213 Gascuel D et Henichart L M 2011 Etude sur l tat de l art du r le des AMP dans la gestion des p ches Volet Bio cologie Rapport technique Version finale CRSP 121 p Boncoeur J et Alban F 2011 Etude sur l tat de l art du r le des AMP dans la gestion des p ches Volet Socio conomie Rapport technique Version finale CRSP 145 p Garcia S 2011 Etude sur l tat de l art du r le
42. IL de lareo lementallon ss ss nee dede tenait 67 45 Vision globale des impacts de PAMP de Joal Fadjouth sense 69 4 5 1 Pr sentation des valeurs des indicateurs d impacts ssessssoeeesssssseoeeeressssseseersssssssees 69 452 Aperc dlobal d s 1Mpacts dE VAMP ss nn ne in nca 70 5 M canismes du suivi des impacts des AMP sseesmssresssesesee 71 5 1 R le du syst me d indicateurs dans le suivi des impacts des AMP 71 5 1 1 Le syst me d indicateurs comme support de communication esssseseeessssssssseerrssss 71 5 1 2 Le syst me d indicateurs comme plate forme de d lib ration s sssooeessssssseseeesssss 72 5 1 3 Le syst me d indicateurs comme instrument de veille 73 5 2 Op rationnalisation du suivi valuation des impacts des AMP sssssscececcccccccccccccccceee 76 5 2 1 Mise en uvre du processus du suivi valuation des impacts 76 5 2 2 Structure organisationnelle du suivi valuation des impacts 79 Conclusion et recommandations escsssssssscsooooecceecssesssssococcoceeseesessssososoccceeessssessssosossessecesee 81 R f rences bibliographiques ecccccccccccccceccccoccccceccoccccccccccccccccccccccceccecceccecccecceccccsccesesssseseso 82 Annexe 1 Le questionnaire d enqu te eeceecccccccccccccccccccccocccccoccoccceccecccecccccccccccceceececcesseo 85 Liste des Tableau 1 Tableau 2 Tableau 3 Tableau 4 Tableau 5 Tableau 6 Liste des Figure 1 Figure 2 Figure
43. a faisabilit de application et de l efficacit de la r glementation en vigueur D une mani re g n rale en fonction de ces cinq domaines d appr ciation il ya une certaine diversit de points de vue et des taux de non r ponse non n gligeables Pour la l gitimit de la r glementation pr s du tiers 32 0 des personnes interrog es affirment avoir not une diminution Toutefois 20 5 des individus interrog s soutiennent le contraire en consid rant la r glementation actuelle est plus l gitime Ceux qui estiment n avoir not aucun changement repr sentent 30 5 de l chantillon alors que le taux de non r ponse est de 17 0 Dans le cas de la vulgarisation de la r glementation pr s de la moiti 45 5 des acteurs rencontr s constatent un r el d ficit Ceux qui soutiennent le contraire ne repr sentent que 17 5 de l chantillon Une partie non n gligeable 14 5 consid re n avoir not aucun changement Ici pr s du quart des individus n ont pas donn d avis En ce qui concerne la faisabilit de la r glementation on note une l g re pr dominance des personnes ayant mis des avis pessimistes 26 5 Par contre les opinions oppos es am lioration de la faisabilit de la r glementation ne font que 17 5 Ce m me niveau d importance est galement enregistr en faveur la stabilit de la situation alors que les cas de non r ponse concernent 39 0 des acteurs rencontr s Pour
44. a proportion de ceux n ont constat aucun changement n est que de 12 0 de l chantillon En ce qui concerne la formation on note une large pr dominance des personnes qui constatent qu il ya eu une diminution des moyens 44 0 Par contre les opinions oppos es augmentation des moyens pour la formation ne font que 17 5 alors que la stabilit de la situation est tr s rarement voqu e Il faut signaler ici que les cas de non r ponse concernent un peu plus du tiers de l chantillon Pour les fournitures de bureau outre le taux lev de non r ponse on note une nette pr dominance des personnes qui constatent que les moyens disponibles sont en baisse Par contre les opinions oppos es diminution des moyens en fournitures concernent un nombre non n gligeable d acteurs 17 0 Par ailleurs la proportion de ceux n ont constat aucun changement de la situation est tr s faible Avec plus du quart de l chantillon 29 0 on note une pr dominance des personnes qui pensent qu aucun changement n est enregistr en mati re de disponibilit de moyens en personnel N anmoins une part assez consid rable 21 0 des opinions soutiennent une position plut t positive augmentation des moyens En outre les perceptions relatives la diminution de ces moyens sont assez minoritaires 9 0 On peut noter que pour cette question beaucoup d individus n ont pas pu se prononcer 41 0 de l 2chantillon En cons
45. a ressource halieutique ou le secteur des p ches le bien tre cologique et social Elle pr cise par ailleurs que la position et l volution d un indicateur par rapport aux points de r f rence donne une indication de l tat actuel et de la dynamique du syst me un point ou valeur de r f rence tant ici consid r comme tant l tat particulier d un indicateur correspondant une situation jug e d sirable point de r f rence cible ou ind sirable et n cessitant une action imm diate point de r f rence limite et point de r f rence seuil L usage d indicateurs s est beaucoup d velopp avec la n cessit d appr hender des ph nom nes plus complexes Lacroix et al 2005 les indicateurs sont des outils qui permettent de donner une description simple quantitative ou qualitative de ph nom nes ou de syst mes complexes Dans le site de GeoTraceAgri Tra abilit G ographique en Agriculture un indicateur est consid r comme tant Maurizi et Verrel 2002 une variable ayant pour objet de mesurer ou d appr cier un tat ou une volution en vue de synth tiser des ph nom nes complexes diff rentes chelles Mitchell May et McDonald 1995 traduisent bien cette position en ces termes ils fournissent des informations au sujet d un syst me complexe en vue de faciliter sa compr hension aux utilisateurs de sorte qu ils puissent prendre des d cisions appropri es qui m nen
46. as 2004 Il constitue une premi re synth se de donn es qui ne vise pas un objectif de communication mais offre plut t une porte d entr e sur la compr hension du syst me en question Cette description indispensable aboutit enfin la construction des indicateurs L indicateur donne une information plus labor e en vue d un pilotage de l valuation et de la communication sur des actions mener Il se distingue donc du descripteur par la richesse de son contenu Dans cette quatri me partie 1l est aussi indispensable de r server une place importante la validation des indicateurs d termin s afin d valuer leur sensibilit Il existe une cinqui me tape plus labor e qui est parfois adjointe au processus de construction des indicateurs Il s agit de la d termination d indices En effet habituellement deux types d indicateurs sont distingu s des indicateurs simples bas s sur des variables directement mesur es ou valu es et des indicateurs composites obtenus par l agr gation de deux ou plusieurs indicateurs Maurizi et Verrel 2002 Bookstaller 2006 Cette agr gation peut reposer sur un calcul une fonction math matique un mod le un syst me de notation des r gles de d cision etc Lucas 2004 D apr s Boulanger 2004 le terme d indice d signe un indicateur synth tique construit en agr geant d autres indicateurs dits de base C est par exemple le cas du produit int ri
47. ations sur les b n fices et les co ts li s l AMP et aider les gestionnaires d AMP adapter leurs d cisions en mati re de planification et de gestion Les cosyst mes c tiers et marins sont sources de denr es alimentaires de mat riaux de construction de bois de feu de possibilit s r cr atives Ils repr sentent une protection et une barri re contre les dangers c tiers des opportunit s de d veloppement conomique et rec lent d importantes capacit s biologiques Afin d valuer les AMP et les ressources naturelles associ es il est n cessaire d estimer les b n fices et les co ts li s l utilisation des actifs naturels La valeur conomique totale d un syst me naturel correspond la somme de tous les b n fices nets issus de tous les usages compatibles y compris les valeurs de non usage Th oriquement il s agit de la 20 quantit de ressources exprim es en unit s mon taires communes que la soci t perdrait en cas de d t rioration des ressources naturelles ou de baisse de services environnementaux Cela couvre 1 la valeur d usage et 2 la valeur de non usage Les valeurs d usage comprennent l utilisation directe p che plong e l utilisation indirecte protection contre les dangers c tiers et la valeur optionnelle utilisation potentielle directe et indirecte d un syst me naturel Les valeurs de non usage repr sentent les valeurs qui ne sont associ es aucun usage
48. avec des taux de non r ponse parfois relativement faibles Un aper u g n ral permet de noter une nette pr dominance des avis relatifs la diminution de l effectivit des arraisonnements et des sanctions Pour le balisage de l AMP 41 50 des personnes interrog es affirment avoir not une diminution de son effectivit Toutefois une proportion presque quivalente d individus 40 0 le contraire en consid rant que le balisage est beaucoup plus visible Seulement 10 5 des acteurs ont consid r n avoir per u aucun changement en mati re de balisage de l AMP Dans le cas des infractions pr s de la moiti 44 5 des acteurs rencontr s constatent qu elles ont augment Par contre ceux qui soutiennent le contraire constituent un peu plus du tiers de l chantillon La proportion d individus consid rant n avoir not aucun changement d passe peine 10 Ici le taux de non r ponse n est que de 11 0 En ce qui concerne la surveillance on note une l g re pr dominance 37 5 des personnes qui estiment que son effectivit a augment Par contre les opinions oppos es baisse de la surveillance repr sentent 34 5 La stabilit de la situation a t voqu e par 20 0 des acteurs rencontr s alors que le taux de non r ponse est en dessous de 10 Avec un peu plus de la moiti de l chantillon les opinions en faveur de la baisse de l effectivit des arraisonnements dans l AMP sont nette
49. bi lit E Augmentation Sans r ponse 39 506 P l NI F oBeAolen 1 WSINOJ b m D lt D ojueuinoz uu 1 4 3 3 Charges d exploitation des ressources L impact de l AMP sur les m canismes de r colte des ressources locales est appr hend travers les charges d exploitation de quatre activit s conomiques directement d pendantes des ces ressources Il s agit de la p che de la cueillette de mollusques de la transformation artisanale et du mareyage Figure 14 Les perceptions sont tr s diversifi es avec notamment des taux de non r ponse tr s lev s pour les trois derni res activit s dont la sp cificit par rapport la p che fait qu un nombre limit d acteurs sont capables de se prononcer Pour la p che on note qu une tr s large majorit 57 0 des personnes enqu t es estime que les charges d exploitations ont augment du fait de l AMP En effet la fermeture de la zone a entra n l loignement des zones de p che de certains types de p che Cette situation a t aggrav par la hausse consid rable du prix du carburant au cours de ces derni res ann es Par contre les acteurs qui pensent que la situation n a pas du tout volu repr sentent 20 5 de l chantillon Les opinions optimistes baisses des charges d exploitation sont en dessous de 10 tandis que le taux de non r ponse n
50. constitue galement une perception bien partag e 64 0 Par contre un peu plus de 10 des acteurs enqu t s consid rent qu il ya diminution du recrutement Toutefois le taux de non r ponse atteint 21 0 Avec le tiers de l chantillon l appr ciation de l volution du recrutement du machoiron est particuli rement marqu e par un taux lev de non r ponse Cependant plus de la moiti de l chantillon consid re que le recrutement a volu de mani re positive Moins de 10 ont une opinion n gative tandis que la stabilit a t tr s rarement voqu e En ce qui concerne le thiof les opinions positives augmentation du recrutement sont galement dominantes avec un peu plus de la moiti de l chantillon Les acteurs qui consid rent que l volution est plut t n gative repr sentent 21 0 Pour les autres personnes interrog es l absence de r ponse est pr dominante avec 23 0 alors que seulement 4 5 ont voqu une situation stable L volution positive du recrutement de la sole a t galement constat e par plus de la moiti 56 0 des acteurs enqu t s Par contre la part des opinions en faveur d une baisse du recrutement de la sole est l g rement inf rieure 10 Cette proportion est encore plus faible pour les opinions en faveur de la stabilit de la situation N anmoins ici la proportion des sans r ponse n est pas n gligeable 27 0 En consid rant globalement la situat
51. cteurs enqu t s per oivent tr s largement que l AMP a un impact n gatif En effet ils sont 81 0 consid rer que l AMP a entrain une hausse du prix du poisson Ceux qui pensent que le prix a plut t baiss ne font que 16 0 de l chantillon La stabilit de la situation n est pratiquement pas voqu e En consid rant globalement l volution des facteurs de disponibilit du poisson pour la consommation locale quantit qualit et prix les valeurs de l indicateur suivant le type d acteurs incitent admettre que l AMP n a pas eu d impact significatif Toutes les valeurs de l indicateur sont rest es dans la zone de stabilit de la situation En fait nous sommes ici dans un contexte o les perceptions n gatives sont presque en quilibre avec les appr ciations positives 49 Qualit poisson Quarit poisson BiDininution L Stabilit E Augmentation L_ Sans r ponse e e Prix poisson Prix poisson BiDiminution L JStabilit E Augmentation L_ Sans r ponse Qualit poisson Qualh poisson BDininution L Stabilit E Augmentation L_ Sans r ponse Acc s au poisson pour la consommation IS4 Acc s au poisson pour la consommation 0 5 1 0 0 5 mm mmmmmmmmmmmm 0 0 yuepew 39 14 EL J91A19d3 1 Open T Lt E aa uonewojsueJj l WSHNOL b 1 1 I i i
52. ction de l homme sur les ressources IS3 Perceptions des r coltes des ressources locales S4 Perceptions de la disponibilit des produits de la mer 21 ISS Mode de vie mat riel IS6 Qualit de la sant humaine S7 R partition des revenus des m nages par source 3 2 4 Pr sentation des indicateurs de gouvernance Le guide d valuation des AMP Pomeroy Park et Watson 2006 met largement l accent sur la participation la gestion des AMP l exp rience montre en effet qu une AMP cr e proximit d tablissements humains et ne pr voyant ni la participation des parties prenantes ni de consensus peut tre vou e l chec Lorsque les acteurs locaux prennent largement part la planification et la gestion d une AMP ils ont un sentiment plus important d appropriation de l AMP ce qui se solde par un succ s plus cons quent et plus durable en mati re de conservation Cela ne veut pas dire que toutes les AMP ont ou devraient avoir une forte participation des parties prenantes Bon nombre d AMP gestion centralis e donnent galement de bons r sultats Il est par cons quent essentiel de bien comprendre les composantes sociales conomiques politiques et de gouvernance d une AMP Aussi faudrait il analyser tous les indicateurs conjointement de fa on pouvoir identifier et examiner les liens entre les indicateurs socio conomiques et les indicateurs de gouvernance Sur les 16
53. cul la valeur de l indicateur est obtenue en calculant la moyenne du score correspondant en ne consid rant que les individus ayant r pondu au moins une des questions associ es l indicateur consid r De ce fait dans certains cas le nombre total de ces individus not N peut tre inf rieur la taille totale de l chantillon qui est de 200 personnes 1 lt IN r 2 SCORE y 2 La i 1 k 1 3 3 3 Principe interpr tation des indicateurs Dans cette tude trois niveaux d appr ciation des impacts ont t d finis Ces trois niveaux correspondant une chelle continue variant de 1 1 Ainsi les valeurs de r f rence de chaque indicateur sont 1 r f rence seuil correspondant la pire situation et 1 r f rence cible correspondant la meilleure situation Entre ces deux valeurs r f rences se trouve 0 qui est une valeur interm diaire relative une situation plut t stable ni d gradation ni am lioration de la situation Pour les questions ces trois niveaux correspondent directement des modalit s dont la repr sentation circulaire en trois diff rentes couleurs respectivement en rouge jaune et vert permet de percevoir facilement les perceptions d appr ciation Pour les indicateurs 1l faut noter que de par leur construction ils sont continus et compris entre 1 et 1 Ainsi puisque 1 I 1 l appr ciation de sa valeur se fait en d coupant de mani re quilibr e so
54. d termine l accessibilit de ces produits Ainsi l accent a t mis sur la quantit la qualit et le prix du poisson pour la consommation locale Figure 15 Il faut noter ic1 que sur ces trois facteurs la presque totalit des personnes interrog es un donn un avis L impact de AMP sur la disponibilit en quantit du poisson pour la consommation des populations locales a t tr s diversement appr ci Toutefois la plus grande partie des acteurs interrog s 43 0 estiment que les quantit s ont diminu Par contre ceux qui pensent qu il y eu une augmentation repr sentent 30 de l chantillon On peut galement noter que les opinions en faveur de la stabilit de la situation ne sont pas n gligeables puisse qu elles concernent le quart des personnes rencontr es En ce qui concerne la qualit du poisson destin la consommation locale l impact de l AMP a t galement tr s diversement per u Une proportion l g rement plus importante des acteurs interrog s 39 0 estiment que la qualit s est am lior e Ceux qui consid rent qu il ya eu une diminution de la qualit des produits halieutique pour la consommation locale repr sentent 31 0 de l chantillon Ici les opinions en faveur de la stabilit de la situation sont assez consid rables puisse qu elles concernent un peu plus du quart des personnes rencontr es Dans le cas du prix du poisson destin la consommation locale les a
55. de la taille sont l g rement dominantes Elles repr sentent 41 0 alors que celles relatives une diminution de la taille d passent peine le tiers de l chantillon Pour les autres interrog s l absence de r ponse est pr dominante alors que seulement 5 5 ont voqu une situation stable La sole est l esp ce focale dont l augmentation de la taille au cours de ces cinq derni res ann es a t le plus not e par les acteurs Ainsi plus de la moiti 52 0 des personnes interrog es appr cie positivement la situation Par contre la part des opinions en faveur d une baisse de l abondance n est que de 18 0 N anmoins ici la proportion des sans r ponse n est pas n gligeable 23 5 En consid rant globalement la situation suivant les types acteurs les valeurs de l indicateur incitent consid rer que les tailles des cinq esp ces focales sont plus g n ralement jug es stables au cours de ces cinq derni res ann es Cependant en se basant sur les perceptions des p cheurs la ligne la senne tournante ou l pervier les tailles peuvent tre consid r es comme ayant augment Pour les p cheurs pervier cette opinion fait d ailleurs l unanimit Toutefois ce sont seulement les acteurs de la transformation qui ont globalement constat une baisse des tailles 31 Taille Sardinelles Taille Thiof 19 0 Figure 6 Impacts sur la structure de taille des esp ces focal
56. des AMP dans la gestion des p ches Introduction et Volet Gouvernance Rapport technique Version finale CRSP 358 p Diadhiou H D et Deme M 2010 AMP et gestion halieutique par optimisation des ressources Projet AMPHORE Rapport d finitif ISRA CRODT 48 p Sow I et Guillard J 2005 Etude de l Aire Marine Prot g e du bolong Bamboung S n gal par hydroacoustique Rapp I L 259 CRODT IRD INRA 15 Bookstaller C 2006 M thode d agr gation de l information Pr sentation l Ecole chercheurs du 7 au 10 mars 2006 INRA 20 p 82 Boulanger P M 2004 Les indicateurs de d veloppement durable un d fi scientifique un enjeu d mocratique Les s minaires de l Iddri n 12 Institut pour un d veloppement durable Belgique 23 P Couvet D et al 2004 Les indicateurs de la biodiversit In Biodiversit et changements globaux Association pour la diffusion de la pens e fran aise adpf Paris 244 p Douguet J M et al 2006 Assurance qualit de la connaissance dans un processus d lib ratif largi De NUS AP aux outils Kerbabel d aide la d lib ration Cahier n 06 03 Cahiers du C3ED 16 p EPA Environmental Protection Agency 1972 Quality of life indicators Washington 337 p FAO 2001 Indicateurs pour le d veloppement durable des p cheries marines In FAO directives techniques pour une p che responsable n 8 85 p Gras R et al 1998 Le fait technique en agronomi
57. e Activit agricole concepts et m thodes d tude INRA Editions L Harmattan Holling C S Ed 1978 Adaptative environmental assesment and management New York John Wiley Jacob R et Pariat L 2000 G rer les connaissances un d fi de la nouvelle comp titivit du 21e si cle information interaction innovation CEFRIO Montr al 73 p Joerin F Lebreton M et Desthieux G 2005 Syst mes d indicateurs pour aider les acteurs manipuler la complexit territoriale Communication au Colloque international D veloppement urbain durable Universit de Lausanne Suisse du 21 au 23 septembre 2005 9 p Lacroix A et al 2005 Diagnostic du risque de pollution nitrique du mod le l indicateur Communication au Symposium international Territoires et enjeux du d veloppement r gional Lyon 9 11 mars 2005 16 p Larousse 1998 Dictionnaire de la langue fran aise Edition Larousse Bordas 1998 Larousse Paris Lee K N 1993 Compass and gyroscope integrating science and politics for the environment Washington D C Island Press Lucas G 2004 Approche du transfert d chelle spatiale d un indicateur agro environnemental d al a phytosanitaire sur des bassins versants embo t s de la Save Gers M moire de fin d tudes d Ing nieur des Techniques Agricoles D partement Gestion des Territoires Ecole Nationale d Ing nieurs des Travaux Agricoles de Bordeaux 67 p Maurizi B et Ve
58. e compr hension imm diate par le lecteur correspondance avec les centres d int r t du public En r sum Maurizi et Verrel 2002 consid rent qu un bon indicateur doit tre sensible aux changements attendus tre fond sur des donn es fiables et facilement accessibles et tre compris et accept par ses utilisateurs Les propri t s que l OCDE 1993 consid re comme tant requises pour un indicateur vont galement dans la m me lanc e que celles num r es ci dessus Pertinence o donner une image repr sentative des conditions de l environnement o facile interpr ter et permettant de d gager des tendances o refl ter les modifications de l environnement et des activit s humaines correspondantes O servir de r f rences aux comparaisons 14 o se rapporter une valeur limite ou une valeur de r f rence auquel le comparer pour valuer Sa Signification Justesse d analyse o reposer sur des fondements th oriques en termes scientifiques et techniques o reposer Sur un consensus quant sa validit o pouvoir tre rapport des syst mes de pr vision et d information Mesurabilit o tre disponible un rapport co t b n fice raisonnable o tre accompagn d une documentation ad quate o tre mis Jour r guli rement selon une proc dure fiable La liste de crit res susmentionn s refl te assez bien le point de vue g n ral sur les caract ristiques
59. e efficacit D ailleurs certains aspects de la gouvernance sont globalement jug s n gatifs par les acteurs En mati re de gestion de AMP de Joal Fadjouth les efforts doivent mettre l accent sur la gouvernance Dans cette perspective un accent particulier doit tre mis sur la communication grande chelle Les acteurs ont cet effet sugg r la tenue r guli re d missions la radio communautaire de Joal Une telle strat gie permettra de rendre plus visibles les progr s enregistr s dans les trois domaines aupr s des acteurs Dans un processus plus global de gestion adaptative des ajustements doivent tre r guli rement faits partir des contraintes identifi es et des le ons tir es de chaque valuation p riodique Un tel processus adaptatif int gre toutes les t ches relatives la s lection des indicateurs li s aux objectifs de l AMP la planification et la mise en ouvre de chaque valuation la communication des r sultats au public et l adaptation permanente de la gestion Cela n cessite l interaction stricte entre le Comit de gestion et les partenaires techniques et financiers Dans le cadre de la gestion adaptative le principe de base est qu en fonction des exp riences et le ons tir es de chaque valuation il peut s av rer n cessaire que la liste des indicateurs soit r guli rement r vis e et mise Jour Cela revient galement accepter que tout en gardant la m me d marche m trologi
60. eee 28 Fa ADondance des Esp ces IOLAlES RNA dd tiendra 28 42 2 StrUCtUre de taille d s CS D CES focales sen Rte en 31 42 3 S ccesd recr teme nt des ESDECeSTOCAI S EE nn eee 33 4 24 ImM srit QUT SeAUu TOPhIQU 28 2 min OAA 35 4 2 9 R ntabiht de Feffort d peche ss isa sun a a 37 426 Producuviie des zones de peeh ereen n E E A 39 42 7 Etat d l habitat aux alentours de L AMPninessnmideninmeteimuntitesanemetitmists 41 4 3 Analyse des impacts socio conomiques des AMP esssssssseseeccecccecececcccccccccccceccccccccceeeeee 43 woal ETATS USASES Ces TOSSOUEC St NN Dee Ne it nt RE 43 4 3 2 Effets n gatifs des activit s humaines Re 45 4a Charges d exploitation des TESSOUTCSS admet nn nine 47 4 3 4 Acc s au poisson pour la consommation ssssssssoeeressssssssteresssssseeereressssseserresssssssees 49 4 3 5 Etat du Cadre de Vie des MENA DES esse dhenehrnatendihedsetenaaes dhe entepp send aeden tente 51 249 0 ETATS CONdIIONS SANL MLS SE nes nie nie nee 53 49 1 tats revenus d s M NAPES vcrs aan Sete MM eine 55 44 Analyse des impacts de la gouvernance des AMP ssssseccccossssssecccocsssssseceoccosssscceeeooo 57 Ati Etat des CONTIILS CNT ACL ULS LE sed einen 57 4 4 2 Rapports entre acteurs et Comit de gestion 59 4 4 3 Disponibilit de moyens pour la gestion de l AMP 6l 4 4 4 Formation l utilisation durable des ressources 63 4 4 5 Compr hension de la r glementation 65 AO BHRCUV
61. ent significatif n est constat au cours de ces cinq derni res ann es Pour la qualit du substrat on note une l g re pr dominance des opinions positives am lioration du substrat Elles repr sentent en effet 42 5 soit un peu au dessus de la proportion de personnes qui consid rent que la situation n a subi aucun changement au cours de ces cinq derni res ann es La d gradation du substrat est voqu e par 16 0 des personnes interrog es alors que le taux de non r ponse d passe peine 5 En ce qui concerne la qualit de la flore au cours de ces cinq derni res ann es 40 0 des acteurs enqu t s soutienne qu il ya eu une am lioration A contrario les opinions en faveur de la diminution de la flore d passent peine 10 de l chantillon Le taux de non r ponse d passe l g rement 20 Avec plus de la moiti de l chantillon 55 5 la plupart des personnes enqu t es notent que la qualit de l eau est rest e stable au cours de ces cinq derni res ann es Toutefois les acteurs qui constatent un claircissement de l eau d passent l g rement le quart de l chantillon La proportion d individus qui pense que la turbidit de l eau a augment est assez faible 9 0 Le taux de non r ponse est dans le m me ordre de valeur 8 5 En consid rant globalement la situation de l cologique aux alentours de l AMP on peut consid rer qu en g n ral aucun changement manifeste n
62. ent fournie pour guider le dialogue et les choix des acteurs impliqu s Dans une telle perspective un syst me d indicateurs permet aux acteurs de proc der une valuation multidimensionnelle de la situation Une fois que le diagnostic dress est accept de mani re consensuelle le dialogue peut tre plus facilement envisag sur les questions de fond et sur les r ponses apporter pour orienter les choses dans le bon sen souhait 5 1 3 Le syst me d indicateurs comme instrument de veille En mati re de gestion de l environnement et des ressources naturelles la veille strat gique s av re souvent indispensable Fonci rement encr e dans le processus de mise disposition et d usage d informations multiples dans un objectif de d finition de strat gies adapt es la veille strat gique peut parfaitement s ins rer dans les processus de gestion des AMP en s appuyant sur un ensemble int gr d indicateurs Un tel syst me op rationnel de veille doit alors englober les principales tapes de la production et de l usage des indicateurs Figure 26 La production des indicateurs comporte principalement les phases de collecte de stockage et d analyse des donn es Elle sert ensuite de base la communication sur la situation et favorise ainsi l organisation d changes multi acteurs sur les contraintes identifi es et les options de r solution des probl mes Si au cours de la d lib ration les acteurs jugent que les inf
63. entes du Kilimandjaro et les Barthes de l Adour Th se de doctorat en Sciences et g nie de l environnement Centre Sciences Information et Technologies pour l Environnement cole Nationale Sup rieure des Mines de Saint tienne 422 p Thiao D 2009 Un syst me d indicateur de durabilit des p cheries c ti res comme outil de gestion int gr e des ressources halieutiques s n galaises Th se de Doctorat en Sciences Economiques Sp cialit D veloppement Soutenable int gr e Universit de Versailles Saint Quentin en Y velines 297 pages Thiao D and Lalo F 2010 A system of indicators to understand the socioeconomic and ecological interactions and manage the fisheries sustainability IIFET 2010 Conference Proceedings Montpellier 13 16 July 2010 12 p Thiao D et Lalo F 2012 A System of Indicators for Sustainability An Example from the Senegalese Fisheries Marine Resource Economics Volume 27 pp 267 282 Walters C J et Holling C S 1990 Large scale management experiments and learning by doing Ecology 71 2060 2068 Walters C J 1986 Adaptative management of renewable resources New York McMillan 84 Annexe 1 Le questionnaire d enqu te R publique du S n gal Le a Un Peuple Un But Une Foi Suivi et valuation des impacts des AMP au S n gal Questionnaire sur les perceptions des acteurs locaux AMP de Joal Fadjouth 1 Ent te de Pengu te
64. es Tails Sardinallss BDiminution Stabi lit E Augmentation Sans r ponse Tadls Thiol BDiminution C Stabilit E Augmentation Sans r ponse Taille Ethmalose Taille Sole 32 Taille Ethmaloss BDiminution Stabilit D Augmentation Sans r ponse Tails Sola BDininution C Stabi lit E Augmentation Sans r ponse IB2 Taille des esp ces focales 1 0 0 5 0 0 0 5 Taille Machoiron Taille klachoiren BiDininution L JStab it E Augmentation Sans r ponse Juejireu 3el131 ejueuuno euuaS Structure de taille des esp ces focales uoewojsueJ 4 2 3 Succ s du recrutement des esp ces focales L volution du succ s du recrutement au cours des cinq derni res ann es est appr ci e par les acteurs locaux travers l apparition saisonni re de petits individus Figure 7 Ce succ s est en g n ral bien appr ci par les acteurs avec cependant quelques disparit s selon l esp ce Pour les sardinelles avec trois quarts des opinions l volution positive du recrutement est tr s largement voqu e par les personnes interrog es Except le taux assez important de non r ponse 16 5 les autres opinions sont tr s minoritaires Ainsi la stabilit et la diminution du recrutement ne sont mentionn es que par moins de 5 des individus Dans le cas de l ethmalose l augmentation du recrutement au cours des cinq derni res ann es
65. es Etats Unis d Am rique Accord de coop ration N 685 A 00 11 00059 00 Contacts du projet USAID COMFISH Project Cit Djily Mbaye Yoff Villa N 306 BP 26740 Dakar S n gal Tel 221 33 820 51 94 Fax 221 33 820 83 88 Email comfish uri comfish org Table des mati res Liste d s TADICANX nn riens 5 Liste des FL 1 SN een Re S 5 Listes des acronymes et abr viationS seeeeeccccccccsseccscccsossocsosocscoocceccccceccccceccececccccccecceccecceeeee 6 latroduc hOM siasat too esen E ENEN A T TEOT 7 T Cadr general de l tude ssssssssnensnenessssiassstisitensresssassninnnasseiseteatsessistse 8 1 1 Contexte et objectifs de l tude eeeooooooocccccccccccccccccccccocccccccccccccccccccccccsosccccccccceccccccccosse 8 1 2 R sultats attendus de l tude sscoooooooccosecccccccsssoscoccccocccecececseccsssescocscocecececceeesssssssssoccosee 8 2 D marche m thodologique de P tude seoccoccccccecessssssccccccccccesessssossccccccccccessssssssseooe 9 2 1 Recherche documentale needs aile EAE ENEE Riia 9 2 2 Rencontres de concertation avec les acteurSsS ccccccccossosssssscseccecccccoooososssssesescccececesssssso 9 2 3 Conception des outils de collecte de donn es sssssssscccssssosssssssscsssssssssssssssssssssssssssssss 10 24 Op rations de collecte des donn es 10 2 5 Conception de l interface et saisie des donn es d enqu te see 10 2 6 Traitement et analyse des donn es
66. est per u au cours de ces cinq derni res ann es Toutefois les perceptions des acteurs interrog s incitent retenir que l tat de l habitat ne s est pas d grad Par contre les p cheurs l pervier ainsi que les acteurs touristiques constatent m me en g n ral une am lioration 41 Etat habitat Substrat Etat habitat Flore Etat habit Subatrat D gradation CL Stabilit Bi Am lioration L_JSans r ponse Etat habitat Flore Bi Diminution Cl Stabilit Bi Am lioration L_JSans r ponse Etat habitat Eau Etat de l habitat Etat habitai Eau 1 0 BMEclaircissement L Stabilit Trouble L_lSans r ponse 0 5 e arrere se rss mmmmmmmmmmmsss 2 2 3 D 187 Etat de l habitat Oo 1 0 uoewsogsueJ Figure 11 Impacts sur l tat de l habitat aux alentour de l AMP 42 4 3 Analyse des impacts socio conomiques des AMP 4 3 1 Etat des usages des ressources L impact de l AMP sur les mod les locaux d utilisation des ressources est appr hend travers l volution des usages locaux Figure 12 Il s agit notamment de la p che de la cueillette ou de ramassage de mollusques du tourisme de la culture culte et de la pharmacop e Les perceptions sont tr s diversifi es suivant les usages On peut en particulier noter qu en dehors de la p che la plupart des acteurs ne parviennent pas se prononcer sur les quatre autres usages du fait de leur sp cificit
67. est que de 13 5 Exception faite du taux de non r ponse tr s lev 56 0 les charges d exploitation des ressources locales largement per ues comme ayant augment du fait de l AMP Les opinions en faveur de ce constat repr sentent 29 0 de l chantillon Par contre les autres opinions sont assez rares 11 0 en faveur de la diminution des charges et seulement 4 0 pour la stabilit de la situation En ce qui concerne la transformation les deux tiers des personnes enqu t es ne parviennent pas donner un avis sur l impact de l AMP sur les charges d exploitation Les appr ciations des acteurs qui se sont exprim s sont plut t diversifi es avec cependant une l g re pr dominance des opinions en faveur de la stabilit La diminution des charges et la stabilit de la situation sont assez rarement voqu es Pour le mareyage les cas de non r ponse concernent un peu plus des deux tiers des acteurs enqu t s Comme dans le cas de la transformation les appr ciations des acteurs qui se sont exprim s sont plut t diversifi es avec cependant une l g re pr dominance des opinions en faveur de la stabilit La diminution des charges d exploitation du mareyage et la stabilit de la situation sont assez rarement voqu es En consid rant globalement les perceptions exprim es par les acteurs les valeurs de l indicateur suivant le type d acteurs incitent admettre que l AMP a un impact n gatif sur le p
68. eur brut PIB de l indice des prix la consommation IPC des indices boursiers comme le Dow Jones et de l indice de d veloppement humain IDH du Programme des Nations unies pour le d veloppement PNUD Etant une synth se d indicateurs un indice ne se distingue donc pas nettement d un indicateur En r alit la v ritable question qui se pose est celle de la normalisation des indicateurs qui permet de s affranchir des contraintes li es aux unit s et des dimensions des variables 16 1 Indice aide la d cision indicateurs outil de pilotage Descripteurs donn es analys es Donn es brutes donn es collect es i I I I I I l I l I I I I l I J J i I I Ts _ mm mmmmmmmmemmemnmm mm Le E ni FT sa t ui g Sn D E F E CR Communication orient e vers un public plus large T Informations disponibles Source Lucas 2004 Figure 2 Processus de construction d indicateurs 3 2 Choix des indicateurs d impacts des AMP 3 2 1 Fondements du choix des indicateurs d impacts des AMP Dans un manuel publi en 2006 l IUCN propose une m thodologie g n rique pour valuer l efficacit des AMP l aide d une grille d indicateurs Pomeroy Park et Watson 2006 La d marche se veut essentiellement pragmatique la grille est susceptible d tre adap
69. exes se heurte souvent la difficult d assurer des changes d informations aussi larges que possible sur les probl mes en question Aux contraintes techniques et financi res relatives la collecte et au stockage d une grande masse d informations sur tous les aspects de la 71 durabilit s ajoute tr s souvent un obstacle li au traitement et la diffusion de cette multitude d informations sous une forme suffisamment pertinente compr hensible et op rationnelle pour un large publique Le contexte s n galais en mati re de la gestion des ressources halieutiques en g n ral et des aires marines prot g es en particulier n est pas l abri de telles barri res qui peuvent limiter l interactivit des diff rentes parties prenantes De ce fait la n cessit de concevoir un support de communication et de sensibilisation plus adapt se fait sentir Un syst me d indicateurs sur les principaux impacts potentiels s av re donc tr s utile pour servir de plate forme visant r pondre cette n cessit Structur autour d un ensemble d indicateurs interd pendants un tel outil est assez commode pour aider les acteurs mieux comprendre la complexit mais galement les enjeux de la gestion des AMP Or comme l ont bien mentionn Joerin et al 2005 en permettant aux acteurs impliqu s dans un processus d cisionnel enrichir leur repr sentation et leur compr hension de la complexit du syst me r el un
70. f les opinions positives en termes d augmentation de la disponibilit de la nourriture sont aussi nettement dominantes au del des sans r ponse Elles repr sentent plus du tiers de l chantillon 37 5 La diminution et la stabilit sont tr s rarement voqu es peine 5 La situation de la disponibilit de la nourriture de la sole est presque appr ci e de la m me mani re que celle du thiof Les opinions positives repr sentent plus du tiers de l chantillon 36 0 La stabilit est constat e par 7 5 des acteurs alors la diminution est tr s rarement voqu e 5 0 En consid rant globalement la situation hormis le taux consid rable de sans r ponse les valeurs de l indicateur incitent consid rer que l volution de la disponibilit de la nourriture des cinq esp ces focales est positive Ainsi quelque soit le m tier de l acteur l int grit du r seau trophique est per ue comme ayant volu dans le bon sens Ici ce sont les r ponses des p cheurs l pervier et la ligne qui sont les plus positives On peut noter que les transformateurs et les mareyeurs n ont pas pu se prononcer du tout sur cette question qui requiert plut t des connaissances empiriques sur le milieu qui rel vent plut t de l exp rience des p cheurs 35 Nourriture Sardinelles N ourriture Ethmalose Nourriture Machoiron Houriurs Sardmalles Heuriturs Ethmaloss Hours Machoiron Bi Diminution Bi Dim
71. giques et socio conomiques de Joal Fadjouth Ces concertations ont galement permis de d finir et de valider de mani re participative un ensemble d indicateurs bien adapt s au contexte local Pour faciliter ce processus l expert avait auparavant tabli une liste d indicateurs partir de la revue documentaire Au cours des rencontres cette liste a t ensuite circonscrite pour aboutir une liste r duite d indicateurs tenant compte des r alit s locales et des contraintes techniques et financi res de faisabilit et de durabilit du suivi de ces indicateurs par les acteurs locaux de l AMP 2 3 Conception des outils de collecte de donn es Une fois un ensemble d indicateurs retenus et valid s l tape suivante a port sur la conception d un questionnaire d enqu te qui a t test et valid sur le terrain pour s assurer de son op rationnalit Le questionnaire comporte plusieurs questions directement associ es aux indicateurs retenus Annexe 1 Outre les caract ristiques d identification des individus enqu ter ce questionnaire a t structur autour de variables retenues pour les trois cat gories d indicateurs bio cologie socio conomie et gouvernance Ce questionnaire a donc servi de support pour la collecte des donn es relatives l valuation et au suivi des impacts de AMP Pour faciliter l usage du questionnaire et limiter les risques d erreurs l essentiel des questions a t pr cod
72. hes et outils souvent d connect s des r alit s v cues par les acteurs locaux C est notamment le cas particulier des tudes scientifiques sur l efficacit bio cologique des AMP o habituellement les valuateurs se contentent parfois de p ches exp rimentales et d observations sous marines Les conclusions tir es de telles approches in situ peuvent certes tr s bien fond es Cependant elles peuvent tre tr s loin des r alit s v cue pars les populations locales et autres acteurs d pendant directement ou indirectement des ressources en jeu En effet l augmentation de la biodiversit ou l am lioration de la structure d mographique des peuplements l int rieur de l AMP peut ne pas se refl ter dans les zones de p che Or au S n gal le r le des AMP tant principalement la restauration des stocks halieutiques notamment par effet spill over effet de d bordement 1l est clair que par rapport un tel objectif l efficacit bio cologique n a de sens v ritable que si les signes d am liorations sont ressentis par les utilisateurs de ces ressources Vu sous cet angle l valuation des impacts des AMP rev t un caract re d quit sociale Par ailleurs une approche participative centr e sur les perceptions des acteurs est plus compatible avec le contexte actuel de la gestion des ressources marines et c ti res au S n gal o le principe de cogestion est mise en avant En termes pratiques l tude
73. i valuation des AMP 78 Structure organisationnelle du suivi valuation des AMP ssssssssssenssssssssesserssssssssseeeees 80 5 Listes des acronymes et abr viations AMP CRODT CSRP ONG UICN WWE USAID COMFISH Aire Marine Prot g e Centre de Recherches Oc anographiques de Dakar Thiaroye Commission Sous R gionale des P ches Organisation Non Gouvernementale Union Mondiale pour la Conservation de la Nature World Wide Fund for nature US Agency for International Development Collaborative Management For A Sustainable Fisheries Future In Senegal Introduction Dans le cadre de son projet COMFISH visant la gestion durable des ressources marines et c ti res apporte son assistance technique et financi re l Etat du S n gal dans sa politique de restauration et de pr servation des quilibres cologique travers un politique de cr ation d AMP A cet effet la pr sente tude a lanc e travers le WWF pour mettre en place un cadre de suivi valuation des impacts des AMP partir d un ensemble d indicateurs bio cologiques socio conomiques et de gouvernance En guise de cas d tude AMP de Joal Fadjouth a t choisie pour servir de site pilote dont les r sultats serviront plus tard asseoir un processus de suivi valuation de l efficacit des AMP du S n gal en tenant compte de multiples facteurs mais galement des r alit s locales Le pr sent rapport technique est structur autou
74. id rant globalement la disponibilit de moyens pour la gestion de l AMP les valeurs de l indicateur suivant le m tier des acteurs incitent consid rer les perceptions des acteurs sont plus g n ralement n gatives sur ce sujet Mis part ceux qui pratique l pervier qui voquent l absence de changement les p cheurs soutiennent globalement que les moyens pour la gestion de l AMP sont en baisse Seuls les transformateurs per oivent positivement la situation 61 Moyens de surveillance Meyans pour suraillance BDiminution L JStabilit E Augmentation L_ Sans r ponse Moyens en fournitures Moyens pour four urss BiDininition L Stabitit El Augmentation L_ Sans r ponse Moyens de communication Moyane pow communes abon E Dinimtion L JStabilit E Augmentation 15 0 L_ Sans r ponse Moyens en personnel Moyens pour parsormal E Dimimtion CStabilit El Augmentation L_ Sans r ponse Figure 21 Impacts sur la disponibilit de moyens pour la gestion de AMP 62 1G3 Disponibilit des ressources pour la gestion ke pen pam Moyens pour la formation ai Moyens peur formation BDininution L JStabilit E Augmentation L_ Sans r ponse poi Pa Disponibilit des moyens pour la gestion o np snesl nnnnnpannnm mnnn yuejew 2 14 a ekaJe ajuewno auuag 4 4 4 Formation l utilisation durable des ressources Les percep
75. ide d valuation des AMP Pomeroy Park et Watson 2006 les quatre grandes phases du processus sont Phase 1 S lection d un ensemble d indicateurs Phase 2 Planification de l valuation des indicateurs s lectionn s Phase 3 Mise en uvre de l valuation en collectant et en analysant les donn es Phase 4 Communication des r sultats et exploitation des r sultats pour la gestion adaptative Chacune de ces quatre phases comporte une s rie d tapes franchir des questions se poser et des t ches r aliser La s lection des indicateurs les plus appropri s pour l AMP en question est l une des t ches les plus critiques effectuer Cette phase comprend les tapes suivantes tape 1 1 Identifier les buts et objectifs de l AMP tape 1 2 Associer des indicateurs aux buts et objectifs de l AMP tape 1 3 Revoir et classer par ordre de priorit les indicateurs identifi s tape 1 4 Identifier les relations entre les indicateurs s lectionn s Durant la s lection des indicateurs 1l est n cessaire tenir compte des buts et objectifs de l AMP d adopter une approche d identification suffisamment souple pour r pondre s adapter au mieux aux besoins et r alit s locales de garder l esprit que le fait d identifier beaucoup d indicateurs ne signifie pas qu ils doivent tous tre mesur s A cet effet il est indispensable de classer ces
76. ier et affiner les solutions alternatives de gestion les plus r alistes et les plus prometteuses 74 Decision Collecte D lib ration Stockage Evaluation Communication Production Usage des des indicateurs mdicateurs Source Thiao 2009 Figure 26 Processus de production et d usage des indicateurs d impacts des AMP Dans le cas particulier des AMP Pomeroy Park et Watson 2006 insistent sur le fait que la gestion adaptative est un concept essentiel dans l valuation de l efficacit de leur gestion Ils consid rent que la gestion adaptative d signe le processus cyclique consistant v rifier syst matiquement des hypoth ses g n rer un apprentissage par l valuation de ces v rifications et continuer de revoir et d am liorer les pratiques de gestion Ainsi elle conduit am liorer l efficacit et progresser vers la r alisation des buts et objectifs En outre les le ons tir es des r sultats des indicateurs peuvent contribuer am liorer la gestion des AMP et obtenir des ressources et de l aide Pomeroy Park et Watson 2006 75 5 2 Op rationnalisation du suivi valuation des impacts des AMP 5 2 1 Mise en uvre du processus du suivi valuation des impacts La mise en uvre du processus de suivi valuation des impacts des AMP est structur e autour d tapes logiques qui forment le cycle complet Figure 27 Selon le gu
77. iminution 1 Diminution QG26 Balisage de l AMP QG27 Infractions QG28 Surveillance QG29 Arraisonnements QG30 Sanctions 0 Inexistant 0 Stabilit 0 Stabilit 0 Stabilit 0 Stabilit 88 1 Bien visible 1 Augmentation _ 1 Augmentation 1 Augmentation 1 Augmentation
78. impacts formations awi an communication Bniminution Stabilit LOTO ti ng 0 i rooli ai E Augmentation _ Sans r ponse k 95 0 Formations sur Valorisation des produits in nanas N Er 7 1 50 4 ig E Augmentation _ Sans r ponse j 97 00 Formations sur la recherche financements Impacts lormations sur rechercha de financements U Biniminution ClStabilit 1 500 7 Bi Augmentation _ Sans r ponse 96 0 Figure 22 Impacts sur la formation l utilisation durable des ressources 64 Formations sur gestion des organisations ai Impacts fernsione sur gestion pi ee is des organisations BDiminution a D LC IStabilit 1 A S ab E Augmentation Sans r ponse 96 006 Formation l utilisation durable des ressources 1 0 c E o ve 0 5 SE veves b a a ecocoe 0000400000 quvcce ve EE L En 001 e n L 553 OS faa PERPEN POTE IOR OE REINE N E HOREEL OR x dE 05 i 10 i DE DT DE BT DE AT DE e 4 5 2 5 5 gg 2 a 5 2 2 2 i 3 a 2 5 5 A 5 F Q z S 3 3 z 3 S 4 4 4 5 Compr hension de la r glementation Les perceptions des acteurs en mati re de compr hension de la r glementation actuelle de AMP sont abord es suivant cinq domaines essentiels Figure 23 Il s agit notamment de la l gitimit de la vulgarisation de l
79. indicateurs de gouvernance Tableau 4 certains mesurent la participation des parties prenantes notamment G9 G11 G12 et G13 Chaque indicateur mesure un aspect distinct de la participation des parties prenantes la gestion des AMP La plupart des indicateurs de gouvernance s attachent mesurer les buts et les objectifs et sont dans de nombreux cas de v ritables indicateurs de processus et indicateurs d intrants par exemple G14 et G15 pour l application et G10 et G11 pour la formation Quelques uns sont des indicateurs d extrants par exemple G3 pour le plan de gestion et G12 pour la satisfaction des parties prenantes mais il n y aucun indicateur de r sultats Par d finition une aire marine prot g e impose de nouvelles dispositions en mati re de droits de propri t en restreignant ou en interdisant l acc s au site Aucun indicateur individuel sur les droits de propri t n a t d velopp en tant que tel L AMP peut entra ner des modifications des droits de propri t dans les zones qui l entourent mais les m thodes visant identifier les changements des droits de propri t ont t jug es trop complexes et ext rieures au domaine de comp tence du gestionnaire d AMP Au besoin une tude compl mentaire pourrait tre men e sur les droits de propri t dans les limites de l AMP Les frais de transaction les co ts d obtention des informations sur les ressources et sur ce que
80. indicateurs par ordre de priorit s en tenant notamment compte de ceux qui ne sont pas mesurables L valuation approfondie de l AMP par le biais des indicateurs s lectionn s exige une bonne planification Cette phase comprend les tapes suivantes tape 2 1 valuer les ressources n cessaires pour mesurer les indicateurs tape 2 2 D terminer le s public s qui recevra ont les r sultats de l valuation tape 2 3 Identifier qui devrait participer l valuation tape 2 4 laborer un planning et un plan de travail de l valuation La disponibilit de ressources suffisantes humaines et financi rement notamment est constitue un facteur capital pour la r ussite de l valuation Ainsi durant la phase de planification 1l s av re n cessaire de faire une bonne estimation de ces ressources et de d velopper des strat gies claires pour s en procurer Dans la phase de mise en uvre de l valuation une description claire doit tre faite sur la fa on de collecter de g rer et d analyser les donn es n cessaires Les tapes de cette phase sont tape 3 1 Mettre en uvre le plan de travail de l valuation 76 tape 3 2 Collecter les donn es tape 3 3 G rer les donn es collect es tape 3 4 Analyser les donn es collect es tape 3 5 Encourager l examen par des pairs et la validation ind pendante des r sultats Dans cet
81. inution Bi Diminution Stabilit L stabilit i E Augmentation E Augmentation E Augmentation Olsan r ponse C Sans r ponse C Sans r ponse Nourriture Thiof Nourriture Sole Int grit du r seau trophique Nourriture Thio Mourriture Sols t i ki C Sans r ponse C Sans T pOonse mme dummmmmmsdumsmmmmmdummmmmmndnmmmmmmmdummmmmmmtammmsss p 2 5 184 Nourriture des esp ces focales Ligne Filet Senne Epervier Cueillette Tourisme maillant tournante Figure 8 Impacts sur l int grit du r seau trophique 36 4 2 5 Rentabilit de l effort de p che L volution de la rentabilit bio cologique de l effort de p che au cours des cinq derni res ann es est appr ci e travers les perceptions des acteurs sur le temps de p che aux alentours de l AMP suivant les quatre principaux types de p che Joal Fadjouth Figure 9 On peut d abord noter que le taux de non r ponse est parfois lev du fait que tous les acteurs ne parviennent pas se prononcer sur certains types de p che C est surtout le cas pour la p che l pervier dont beaucoup de personnes ne parviennent pas avoir une id e claire du fait de sa sp cificit En consid rant les personnes ayant r pondu on constate que l avis le plus partag est que le temps de p che dans les zones de p ches proximit de l AMP a augment au cours de ces cinq derni res ann es L ampleur de ce constat varie cependant en f
82. ion suivant le m tier des acteurs les valeurs de l indicateur incitent consid rer que le recrutement s est nettement am lior au cours des cinq derni res ann es Except le cas particulier des transformateurs le succ s du recrutement est positivement per u par les acteurs Il faut noter que pour les p cheurs senne tournante et surtout l pervier les valeurs de l indicateur sont particuli rement lev es 33 Recrutement Sardinelles Fscntamant Sardinallss Mbiminution CL Stab it L Sans r ponse Recrutement Thiof Feeniament Thiol Sans r ponse Recrutement Ethmalose Rscrutemarm Ethmalssa M Dininution CL Stabilit L Sans r ponse Recrutement Sole Feeniament Sola El Augmentation Sans r ponse Figure 7 Impacts sur le succ s du recrutement des esp ces focales 34 IB3 Recrutement des esp ces focales Recrutement Machoiron Recrutement bachoiren E Augmentation C Sans r ponse Succ s du recrutement 4 2 4 nt grit du r seau trophique L volution de l int grit du r seau trophique est appr ci e travers la disponibilit de nourriture pour les esp ces focales au cours des cinq derni res ann es Figure 8 Ici le fait le plus marquant est la difficult des acteurs se prononcer sur cette question En effet pour toutes le cinq esp ces plus de la moiti des personnes interrog es n a pas mis d opinion sur
83. ion e C Stabilit L JStabilit amp E Augmentation E Augmentation un Sans r ponse Sans r ponse un SS 23 T y ra k au 3 5 Ey LL UELUNO auuag Figure 12 Impacts sur l tat des usages des ressources 44 4 3 2 Effets n gatifs des activit s humaines L impact de l AMP sur les effets n gatifs des activit s humaines est mesur travers cinq domaines localement prioritaires que sont la p che cueillette le tourisme le d p t d ordures l extraction de sable et la coupe de mangrove Figure 13 Les perceptions sont tr s diversifi es suivant les domaines Toutefois dans la plupart des cas la diminution des effets n gatifs a t constat e Pour la p che et la cueillette de mollusques on note qu une partie consid rable des personnes enqu t es 39 0 estime que les effets n gatifs li s ces activit s ont diminu du fait de l AMP Par contre les acteurs qui pensent que la situation n a pas du tout volu repr sentent galement le quart de l chantillon Ici le taux de non r ponse est assez faible 10 seulement Dans le cas du tourisme plus de la moiti des acteurs interrog s n ont pas pu donner un avis Toutefois les perceptions exprim es consid rent surtout que l AMP n a pas eu d impacts significatifs sur les effets n gatifs li s au tourisme 26 5 L augmentation de ces effets a t tr s rarement signal e alors que leur dimin
84. it El Augmentation L_ Sans r ponse 0 5 gt v T DT T oO 0 0 0 5 3 W w gt 7 Figure 16 Impacts sur l tat du cadre de vie des m nages Approvisionnement en eau nm mn nn nm nm nm mn mme Cadre de vie des m nages Apprensiomnamant an sau BDininution L Stabiit E Augmentation L_ Sans r ponse E e yuejew 3 on Lu 5 3 GJ z k E 5 z 52 uol eLJOysUeJ Source d clairage Source d clarage Bibiminution Stabilit E Augmentation L_lSans r ponse 4 3 6 Etat des conditions sanitaires L impact de l AMP en termes d am lioration de la qualit de la sant humaine au niveau locale est mesur e travers sa contribution en mati re de d infrastructures de sant d acc s aux m dicaments d am lioration du cadre de vie de d information et sensibilisation et de satisfaction des besoins alimentaires Figure 17 En dehors du taux de r ponse qui est assez lev pour tous les cinq aspects concern s entre 17 et 20 on peut noter que la majeure partie des perceptions sont relatives l absence d impacts significatifs Pour le renforcement des infrastructures de sant au niveau locales pr s des trois quarts des personnes enqu t es consid rent que l AMP n a pas contribu l volution de la situation Toutefois il ya un nombre assez faible d acteurs 8 5 qui estime qu il ya eu am lioration Par
85. it notamment de conflits qui opposent des groupes d acteurs en fonction du statut socio professionnel au niveau local Les perceptions des individus enqu t s sont assez diversifi es du type de conflit abord En g n ral outre l absence d impact significatif les personnes constant surtout une diminution des conflits Les taux de non r ponses ces questions sont g n ralement faibles Pour les conflits entre p cheurs il s agit notamment de probl mes li s la comp tition spatiale dans les lieux de p che qui peuvent se traduire par le chevauchement et parfois la destruction d engins de p che On note que la moiti des personnes interrog es soutiennent que de tels conflits ont diminu dans la localit Toutefois il ya un nombre assez consid rable d acteurs 22 0 qui estime que ces conflits ont plut t augment Par ailleurs 20 5 des individus admettent n avoir per u aucun changement Dans le cas des conflits opposants les p cheurs au Comit de gestion de l AMP les opinions positives diminution des conflits sont galement l g rement pr dominantes 38 5 Par contre la proportion d individus qui per oivent une augmentation de ces conflits est non n gligeables 29 0 de l chantillon L absence de changement depuis la mise en place de l AMP est voqu par le quart des acteurs rencontr s En ce qui les conflits entre p cheurs et les agents de l Administration la moiti des person
86. l volution de la disponibilit de nourriture Toutefois certains individus qui se r f rent leurs connaissances empiriques consid rent en g n ral que la situation a volu dans le bon sens De l g res disparit s peuvent cependant tre not es en fonction de l esp ce Pour les sardinelles les individus qui consid rent que la disponibilit de la nourriture a augment repr sentent 31 5 de l chantillon Par contre ceux qui estiment que cette disponibilit diminu sont tr s rares puisqu ils d passent peine 5 La stabilit de la situation est voqu e par un peu plus de 10 des acteurs Dans le cas de l ethmalose l augmentation de la disponibilit de la nourriture au cours des cinq derni res ann es est soutenue par 30 des personnes interrog es contrario cette proportion est tr s faible 4 5 pour les opinions en faveur d une baisse de la disponibilit de nourriture Une proportion l g rement sup rieure est not e en faveur de la stabilit de la situation 9 0 Les appr ciations relatives la disponibilit de nourriture pour le machoiron sont pratiquement distribu es de la m me mani re que pour l ethmalose Les opinions positives repr sentent 31 0 de l chantillon A peine 5 des individus pensent que cette disponibilit a plut t diminu Une proportion l g rement sup rieure est not e en faveur de la stabilit de la situation 9 0 En ce qui concerne le thio
87. l application effective de la r glementation actuelle on note une nette pr dominance des personnes qui admettent qu il y a des insuffisances dans ce domaine En effet pr s de la moiti des individus interrog s 45 5 soutiennent cette position contre seulement 21 0 d avis contraires am lioration de l application de la r glementation Par ailleurs la proportion de ceux n ont constat aucun changement de la situation est non n gligeable 14 0 Avec 41 0 de l chantillon les opinions en faveur de la baisse d efficacit de la r glementation en vigueur sont nettement plus fr quentes Les individus qui ont des perceptions oppos es ne constituent que 21 0 Par ailleurs 17 5 des personnes enqu t es pensent qu aucun changement n est enregistr en mati re d efficacit de la r glementation actuelle On peut noter que pour cette question beaucoup d individus 20 5 n ont pas pu se prononcer En consid rant globalement les perceptions des acteurs sur la compr hension de la r glementation les valeurs de l indicateur suivant le m tier des acteurs incitent retenir que dans la plupart des cas des progr s significatifs n ont pas t enregistr s Les p cheurs per oivent largement qu aucun changement notable n a t constat Ceux utilisant la senne tournante sout nement globalement qu il ya un recul sur ce sujet Seuls les transformateurs et dans une moindre mesures les cueilleurs qui sont mi
88. le 86 4 Perceptions sur les impacts socio conomiques de l AMP IS1 Mod les locaux d utilisation des ressources de PAMP Quel est l impact de l AMP sur les usages suivants QS01 P che 1 Diminution 0 Stabilit 1 Augmentation QS02 Huitre Coquillage 1 Diminution 0 Stabilit _ 1 Augmentation QS03 Tourisme 1 Diminution 0 Stabilit _ 1 Augmentation QS04 Culture Culte 1 Diminution 0 Stabilit _ 1 Augmentation QS05 Pharmacop e E 0 Stabilit 1 Augmentation Comment l AMP a t elle contribu aux effets n gatifs des activit s suivantes sur les cosyst mes QS06 P che cueillette 1 Diminution 0 Stabilit 1 Augmentation QS07 Activit s touristiques 1 Diminution 0 Stabilit 1 Augmentation QS08 Coupe mangrove 1 Diminution 0 Stabilit 1 Augmentation QS09 D p t d ordure 1 Diminution 0 Stabilit 1 Augmentation QS10 Extraction sable eue 0 Stabilit 1 Augmentation Quel est l impact de l AMP sur les ar d exploitation des ressources locales QS11 Activit s de p che 1 Diminution 0 Stabilit 1 Augmentation QS12 Coquillage Huitre 1 Diminution 0 Stabilit 1 Augmentation _ QS13 Transformation 1 Diminution 0 Stabilit l Augmentation _ QS14 Mareyage 1 Del 0 Stabilit l 1 Augmentation Quel est l impact de l AMP sur l acc s au poisson
89. luation des impacts des AMP Figure 28 Il s agit principalement de la population locale constitu e en particuliers d exploitants p cheurs cueilleurs transformateurs mareyeurs etc et de citoyens utilisateurs des ressources locales des collectivit s locales des d membrements centraux et locaux de l tat des institutions de recherche des Organisations Non Gouvernementales et des Organisations internationales En fonction de leurs r les ces groupes d acteurs peuvent tre organis s en trois grands groupes op rationnels Evidemment du fait de la multiplicit de leurs r les un groupe d acteurs peut appartenir plusieurs groupes Le Comit de gestion dans lequel sont repr sent s certains acteurs tels que la population locale les collectivit s locales l tat et parfois la Recherche est l entit l gitime charg e de la gestion de l AMP Les partenaires techniques sont ceux qui peuvent intervenir en termes d expertise Outre l tat ce sont surtout les institutions de recherche Instituts Centres Universit s Cabinet d tudes mais aussi les ONG et parfois les organisations internationales qui constitue ce groupe technique En ce qui concerne les parlementaires financiers galement d nomm s bailleurs de fonds ils ont comme fonction principale de financer les actions relatives au suivi valuation Dans le cas particulier des AMP du S n gal outre le budget de l Etat ce sont surtout les ONG et dans u
90. manent ClMigrant saisonnier Transformation Tourisme Figure 4 R partition de chantillon selon le m tier et le statut de r sidence 4 2 Analyse des impacts bio cologiques des AMP 4 2 1 Abondance des esp ces focales L volution de l abondance des cinq esp ces focales au cours des cinq derni res ann es est diversement appr ci e par les acteurs locaux Figure 5 Bien que globalement l appr ciation positive de la situation augmentation de l abondance soit pr dominante quelques disparit s existent selon l esp ce Ainsi les opinions sur l tat de l abondance de chacune des esp ces focales retenues sont diff remment per ues Pour les sardinelles la moiti des personnes interrog es consid rent qu il ya une augmentation de l abondance Par contre un peu plus du quart 27 5 consid rent plut t que l abondance a baiss Les personnes qui soutiennent que la situation au cours des ces cinq derni res ann es est stable aucune volution sont tr s rares 6 5 Toutefois une partie non n gligeable des acteurs n a pas formul une appr ciation sur l volution de l abondance des sardinelles Dans le cas de l ethmalose l augmentation de l abondance au cours des cinq derni res ann es a t voqu e par un peu moins de la moiti 45 0 des acteurs enqu t s A contrario pr s du tiers 32 0 des acteurs pensent que l abondance de l ethmalose a plut t baiss alors que les
91. ment plus fr quentes Les individus qui ont des perceptions oppos es augmentation des arraisonnements constituent un peu plus du quart des individus enqu t s L absence de changement est par contre tr s rarement voqu e 4 0 On peut noter que pour cette question une proportion non n gligeable d individus 18 5 ne s est pas prononc e Il faut signaler ici que les membres du Comit de gestion ont confirm la baisse des arraisonnement du fait que les moyens dont 1l dispose ne sont pas suffisants et adapt s moteur de faible puissance pour effectuer efficacement la surveillance et arraisonner les contrevenants Pour les sanctions la plupart des acteurs rencontr s 60 0 sont persuad s de leur diminution Par contre un peu plus du quart des individus interrog s soutiennent le contraire Par ailleurs la proportion de ceux n ont constat aucun changement de la situation est assez n gligeable 5 0 Ici le taux de non r ponse est en dessous de 10 En consid rant globalement les perceptions des acteurs sur l effectivit de la r glementation les valeurs de l indicateur suivant le m tier des acteurs incitent consid rer qu il n ya pas de changements significatifs sur ce sujet La presque totalit des valeurs de l indicateur sont dans la zone de stabilit Seuls les cueilleurs font remarquer l existence de progr s toutefois mitig s 67 m ai Efscimi du balisage Effectivit du balisage
92. moiti de l chantillon on note une pr dominance des opinions positives sur l volution des captures au large de Noazobile Un peu pr s du quart des personnes enqu t es 24 5 pensent que les captures dans cette zone ont diminu Ceux qui voquent la stabilit de la situation ne font que 10 5 tandis que le taux de non r ponse est de 18 0 En ce qui concerne l volution des captures au large de Mbodi ne les opinions positives sont l g rement pr dominantes Elles repr sentent 35 0 alors que celles relatives une diminution des captures dans cette zone concernent pr s du quart des acteurs interrog s Le m me niveau de proportion est galement not en faveur de la stabilit de la situation Le taux de non r ponse atteint peine 20 Pour la zone situ au large de Palmarin les acteurs qui consid rent que les captures ont augment repr sentent plus de la majorit de l chantillon La proportion d opinions positives repr sente en effet 56 0 Par contre 9 0 des individus seulement per oivent plut t une baisse des captures dans cette zone Ici le taux de non r ponse est assez lev puisqu il est de 20 5 En consid rant globalement l volution des captures dans les cinq principales zones de p che les valeurs de l indicateurs suivant le m tier des acteurs incitent admettre qu il ya des signes d am lioration L am lioration des quantit s captur es dans ces zones au cours des cinq der
93. n domaine de d finition en trois sous domaines correspondant trois niveaux 29 d appr ciation comme indiqu s dans le sch ma ci dessous Figure 3 Si la valeur de l indicateur en point bleu sur les graphiques est entre comprise entre 1 00 et 0 35 l impact correspondant est consid r comme tant globalement n gatif autrement dit 1l ya d gradation de la situation Dans le cas ou la valeur de l indicateur tombe dans l intervalle 0 35 0 30 l impact est jug stable c est qu il n ya pas de changent significatif par rapport la situation ant rieure Un impact positif am lioration ne peut tre conclu que lorsque la valeur de l indicateur correspondant se situe entre 0 30 et la valeur maximale 1 00 Il faut noter que pour donner un caract re plus objectif l appr ciation des impacts par les acteurs les valeurs de chaque indicateur sont pr sent es en fonction de l activit professionnelle des individus interrog s Pour le cas particulier de la p che cette pr sentation est d taill e en fonction de l engin de p che En outre dans chaque cas l cart type autour de la valeur moyenne de l indicateur est indiqu sous forme de trait fin Cette option permet de percevoir le niveau de variabilit des diff rentes appr ciations Ta 1 pe y h T 1 E ia v T gt Figure 3 Classification des niveaux d appr ciation des indicateurs 26 4 Analyse des impacts de
94. ne moindre mesure les organisations internationales qui jouent le r le de financement Il est cependant possible que les collectivit s locale apportent une contribution ce niveau Tous ces acteurs doivent interagir en permanence pour assurer les diff rentes activit s du suivi valuation des AMP Ces activit s sont relatives la s lection des indicateurs qui tient compte de l identification des buts et objectifs assigner aux AMP la planification et la mise en uvre de l valuation la communication des r sultats et l adaptation de la gestion de l AMP Cette organisation interactive permet l identification et la mise disposition des moyens indispensables la bonne marche du processus de suivi valuation Il s agit notamment de moyens mat riels logistiques humains et financiers 79 Population Collectivit D membrements Institutions de Organisations Non Organisations locale locale de l Etat Recherche Gouvernementales Internationales n a D q gt Comit de Partenaires Partenaires Gestion techniques financiers n ND ww o pmj a S lection des Planification Mise en uvre Communication Adaptation indicateurs D L D Pha Figure 28 Structure organisationnelle du suivi valuation des AMP 80 Conclusion et recommandations partir d un ensemble d indicateurs s lectionn s et analys s en tenant compte des r alit s locales et des standards m
95. nes interrog es consid re que l AMP n a entra n aucun changement ce niveau Cependant un quart des acteurs note plut t une diminution de ces conflits Les opinions pessimistes sur ce sujet augmentation des conflits sont assez peu fr quentes 10 5 Avec un peu plus de la moiti de l chantillon 53 5 on note une pr dominance des personnes qui pensent que AM n a pas galement d impact sur l tat des conflits qui opposent habituellement les populations locales autochtones aux migrants N anmoins une part assez consid rable 30 0 des opinions sont en faveur d une diminution de tels conflits Les perceptions relatives la hausse de ces conflits autochtones migrants sont tr s minoritaires En consid rant globalement l tat des diff rents types de conflits les valeurs de l indicateur suivant le m tier des acteurs incitent consid rer que l AMP n a pas eu un impact significatif pour la plupart des acteurs Cependant on peut noter la particularit des p cheurs l pervier et des mareyeurs qui ont des perceptions plut t positifs sur la contribution de l AMP la r duction des conflits locaux A l oppos les transformateurs sont par contre pessimistes sur ce sujet 57 Conflits entre p cheurs Conflits entre p cheurs et Comit de gestion Conflits entre p cheurs et Administration Contes emire p chaurs at Cenlis amre p chaurs Coma Administratii Condis enire p cheurs
96. ni res ann es a t surtout mentionn e par les p cheurs la ligne la senne tournante ou l pervier Les acteurs touristiques soutiennent globalement la m me position Pour les autres acteurs la situation est en g n ral per ue comme stable 39 Captures Noouss Diokh Captures Digue Captures Ngazobile cl p 7 Eivi cagiures Digue AA Etat capturas Ngazobils j M Dimimtion L Stabilit E Augmentation L_lSans r ponse Eiai captures Ngouss Diokh BDiminution BiDininution L JStabilit E Augmentation L_JSans r ponse L JStabilit El Augmentation L lSans r ponse Captures Palmarin Erat capturas Mbediine Etat captures Palmarin E Dimimtion E Dimimtion CStabilit CStabilit El Augmentation El Augmentation L_ Sans r ponse L_ Sans r ponse IB6 Captures zones de p che 6 0 r Lui m m y UOlEULJOJEUR Figure 10 Impacts sur la productivit des zones de p che 40 4 2 7 Etat de l habitat aux alentours de l AMP L tat de l habitat cologique aux alentours de l AMP est appr hend travers les perceptions sur trois l ments cl Figure 11 Il s agit de l tat du substrat et de la flore ainsi que de la qualit de la nature de l eau Les appr ciations sont diverses suivant le facteur consid r Toutefois les opinions en faveur de la stabilit de la situation sont tr s r pandues Autrement dit aucun changem
97. nombre d indicateurs pour l valuation de l AMP de Joal Fadjouth a t r duit par rapport la liste globale du guide Ainsi les six indicateurs retenus ici sont GI Niveau de conflit sur l exploitation des ressources G2 Degr d interaction entre les gestionnaires et les parties prenantes G3 Disponibilit de ressources pour la gestion de l AMP IG4 Proportion des parties prenantes form es l utilisation durable GS Compr hension locale de la r glementation de l AMP IG6 tendue d application de la r glementation de 1 AMP 3 3 Calcul et interpr tation des indicateurs d impacts des AMP 3 3 1 Approche participative centr e sur les perceptions des acteurs locaux Dans le cadre de cette tude l valuation des impacts des AMP est centr e sur les perceptions des acteurs locaux Il s agit notamment de mettre en exergue les effets des AMP tels que v cus ou ressentis localement Cette approche est motiv e d une part par un souci d quit et d autre part par le contexte de la cogestion des ressources marines et c ti res Chavance 2010 Feyerabend 2009 Feyerabend Chatelain et Hosh 2010 Himes 2007 Hockings et al 2008 Doyen et al 2007 23 Vella Bowen et Frankic 2009 En effet dans la plupart des cas les valuateurs sont souvent des personnes ind pendantes qui mettent des avis soi disant objectifs sur les impacts travers des approc
98. noritaires dans l chantillon ont constat une am lioration de la situation 65 L gitimit de la r glementation A L giimit de la r glementation BDininution L Stabiit D Augmentation L_lSans r ponse 7 ea Application de la r glementation Applicaiien de la r glememimion BiDininution L Stabiit E Augmentation Sans r ponse Vulgarisation de la r glementation Vulgarismtion de la r glementation Biniminution IStabilit E Augmentation _ Sans r ponse Eficaci de la r glementation i E Dimimtion CStabilit E Augmentation L_ Sans r ponse 1G5 Compr hension de la r glementation FETE LU Jal ajueuuno euuss_ Figure 23 Degr de compr hension de la r glementation 66 Faisabilit de la r glementation Faisabiln de la r glementation BiDininution L Stabilit E Augmentation L_ Sans r ponse S 5 LL S 3 Lei Compr hension de la r glementation pusssmalumemassagessssalasamaskansasasmsasasspanusamadassassas 4 4 6 E ffectivit de la r glementation Le niveau d effectivit de la r glementation actuelle est mesur suivant travers les opinions relatives cinq aspects essentiels Figure 24 Il s agit notamment du balisage de l AMP des infractions de la surveillance des arraisonnements et des sanctions D une mani re g n rale en fonction de ces cinq questions il ya une certaine diversit de points de vue
99. nt t galement exploit s dans cette tude Les rapports d tudes effectu es sur l AMP de Joal Fadjouth ont t examin s pour servir de base de comparaison par rapport aux r sultats de la pr sente tude En outre les diff rentes exp riences sur l tat de r f rence faites dans d autres AMP au S n gal ont t galement mises profit Sow et Guillard 2005 2 2 Rencontres de concertation avec les acteurs La deuxi me tape de cette tude a consist organiser des rencontres d information et de concertation avec les acteurs locaux concern s par l AMP de Joal Fadjouth Ainsi travers des missions sur le terrain l expert a effectu en compagnie d un sociologue et de deux techniciens sup rieurs des p ches des entretiens individuels et des focus group avec les diff rentes parties prenantes de l AMP les repr sentants des minist res charg s des p ches et de l environnement le comit de gestion de l AMP ainsi que les repr sentants des professionnels savoir les p cheurs les mareyeurs et les transformateurs A cet occasion le Comit de gestion de l AMP de Joal Fadjouth a t le point focal de toutes les rencontres Outre l information sur les objectifs de l tude ces rencontres ont permis d approfondir la question des impacts de AMP l chelle locale et la mani re dont ces impacts peuvent tre valu s et suivis en tenant compte des sp cificit s et des r alit s bio colo
100. ntre les niveaux d information traduisent les choix pr alables que ces diff rentes tapes sous tendent en mati re d objectifs de m thode de travail et de crit res de s lection En partant de la base vers le sommet de la pyramide trois principales caract ristiques se d gagent clairement Lucas 2004 le traitement de l information est de plus en plus pouss information est de plus en plus condens e agr g e et simplifi e la repr sentativit sur le plan de l espace et du temps est de plus en plus importante Le cheminement m thodologique menant aux indicateurs peut tre segment en quatre grandes tapes Tout au d but il est indispensable de faire un diagnostic des donn es disponibles permettant la description de leur nature et l valuation de leur qualit par rapport aux crit res et objectifs assign s aux indicateurs en construction Ce bilan aboutit le plus souvent la n cessit de collecter des donn es brutes afin de compl ter et m me valider les donn es disponibles Les donn es obtenues travers les deux premi res tapes sont alors organis sous forme d une base de donn es plus ou moins structur e jeux de donn es qui servira de fondement aux analyses La troisi me tape qui correspond au traitement et l analyse des donn es permet d laborer un ensemble de descripteurs Un descripteur donne une information l mentaire le plus souvent chiffr e voire qualitative Luc
101. obale des impacts de l AMP Figure 25 de dresser le profil d efficacit de l AMP en un instant donn En effet l observation du diagramme donne un aper u global sur la position des diff rents indicateurs par rapport aux points de r f rence correspondant aux valeurs extr mes 1 et 1 Le diagramme donner alors une id e sur le niveau de d gradation ou d am lioration de la situation Il permet galement une comparaison simultan e la nature et le niveau des progr s enregistr s dans les trois grands domaines bio cologie socio conomie et gouvernance En ce qui concerne la situation actuelle on peut noter que l efficacit bio cologique de l AMP est globalement per ue de fa on positive par les acteurs L impact n gatif sur le temps de p che constitue la v ritable contrainte ce niveau En ce qui concerne la dimension socio conomique les progr s restent tr s mitig s En d autres termes globalement l AMP ne produit pas pour le moment des b n fices socio conomiques significativement perceptibles par les acteurs En m me temps les charges d exploitation des ressources locales sont devenues plus difficiles supporter du fait de l loignement des zones de p che combin un rench rissement des intrants de production carburant notamment Enfin c est dans le domaine de la gouvernance de l AMP o l on a enregistr la plus faible efficacit Ici certains impacts sont d ailleurs jug
102. oins alimentaires lutte contre la sous alimentation et la malnutrition c est un peu moins des deux tiers des acteurs qui consid rent n avoir per u aucun changement L am lioration de la satisfaction des besoins alimentaire a t cependant not e par 15 5 des personnes rencontr es Par contre la diminution de cet acc s est tr s rarement constat e par les individus enqu t s 3 0 seulement En consid rant globalement l tat des conditions sanitaires les valeurs de l indicateur suivant le type d acteurs incitent consid rer que l AMP n a pas eu d impact significatif pour la plupart des acteurs Il n ya que les cueilleurs de mollusques et dans une moindre mesure les p cheurs l pervier et les acteurs touristiques qui per oivent des impacts significativement positifs Pour tous les autres acteurs aucun changement n a t not 53 Infrastructures de sant Infrastructures ds sant BDininution CL Stab lit E Augmentation SANS r ponse Information Sensibilisation Infemation Sensibilisation BDininution Stabilit Bi Augmentation L_ Sans r ponse Figure 17 Impacts sur l tat des conditions sanitaires Acc s aux m dicaments dec s aux m dicaments BDininution LIStabilit E Augmentation L_JSans r ponse Satisfaction alimentaire Satisfaction alimartasrs BDiminution LIStabitit E Augmentation L_ Sans r ponse IS6 Etat des conditions sanitaire
103. onction du type de p che Pour la p che la ligne un peu moins de la moiti des personnes interrog es 46 0 soutiennent que le temps de p che a augment durant les cinq derni res ann es Les opinions en faveur d une baisse de temps de p che sont tr s minoritaires peine 5 La stabilit de la situation est voqu e par seulement 8 5 de l chantillon Signalons ici que le taux de non r ponse est de 40 0 Dans le cas de la p che au filet maillant la distribution des opinions est presque la m me que celle not pour la ligne Cependant on note que c est pratiquement la moiti des personnes enqu t es 49 0 qui soutiennent que le temps de p che a augment durant les cinq derni res ann es Les opinions en faveur d une baisse de temps de p che sont tr s minoritaires 6 5 La stabilit de la situation est voqu e par un peu moins de 10 des acteurs alors que le taux de non est de 35 0 En ce qui concerne la p che la senne tournante c est le tiers de l chantillon qui consid re que le temps de p che aux alentours de l AMP a augment durant les cinq derni res ann es Les opinions en faveur d une baisse de temps de p che sont minoritaires 7 5 La proportion des acteurs qui pensent que la situation n a pas volu stabilit est l g rement sup rieure 10 12 5 Toutefois ici le taux de non r ponse est lev avec pr s de la moiti de l chantillon La p che
104. opinions en faveur de la stabilit de la situation sont tr s rares Toutefois une partie assez consid rable 19 0 ne s est pas prononc e sur la question Le machoiron est l esp ce dont la part des opinions positive est la plus faible 37 0 Cette situation est mettre en rapport avec le taux important de non r ponse 31 5 A peu pr s le quart des personnes enqu t es pensent que l abondance du machoiron a diminu au cours des cinq derni res ann es En ce qui concerne le thiof il ya un quasi quilibre 40 5 contre 38 5 entre la proportion des opinions positives augmentation de l abondance et celle relative aux appr ciations n gatives baisse de l abondance Pour les autres acteurs l absence de r ponse est pr dominante alors que seulement 3 5 ont voqu une situation stable 28 La sole est l esp ce focale dont l augmentation de l abondance au cours de ces cinq derni res ann es a t le plus not e par les acteurs Ainsi plus de la moiti 53 0 des personnes interrog es appr cie positivement la situation Par contre la part des opinions en faveur d une baisse de l abondance n est que de 22 0 N anmoins ici la proportion des sans r ponse est plus lev que pour les quatre autres esp ces 20 5 En consid rant globalement la situation suivant les types acteurs les valeurs de l indicateur incitent consid rer que l abondance des cinq esp ces focales est plus
105. ormations disponibles ne sont pas suffisantes pour la prise de d cision alors la production de donn es compl mentaires peut tre recommand e Par contre si les donn s permettent aux acteurs d avoir une vision assez claire alors la d lib ration aboutit une d cision sur les mesures prendre pour r soudre les probl mes identifi s Cette phase qui n est qu un engagement th orique doit aussit t tre suivie d une mise en uvre pratique travers des actions concr tes dont les niveaux d efficacit par rapport aux objectifs escompt s ainsi que les difficult s de r alisation doivent tre valu s a posteriori et communiqu s aux acteurs partir de l une nouvelle phase de d lib ration peut tre r it r e En tant que d marche participative la d lib ration reste donc au c ur de ce processus Cependant en constituant la couronne du processus c est surtout la phase d adaptation qui assure la continuit de la proc dure une fois qu elle est enclench e Th1ao 2009 En interaction avec la d lib ration l adaptation consiste apporter en permanence des recommandations correctives permettant d am liorer l efficacit de la production et de l usage des indicateurs tout en favorisant l ad quation entre les politiques de gestion de l AMP et l volution de leurs impacts Le principe d adaptation 73 peut m me entrainer une modification des r gles de d lib ration lorsqu elles ne sont pl
106. propri t leur conf re ainsi le r le d un outil de dialogue qui favorise la compr hension mutuelle et la concertation sur les orientations et les actions qui doivent les accompagner Ainsi la FAO 2001 rappelle que les indicateurs ont pour but de favoriser la communication la transparence l efficacit et la responsabilisation pour ce qui concerne l am nagement des ressources naturelles Dans un contexte marqu par l mergence d une gouvernance bas e sur la gestion participative cette dimension communicative des indicateurs est devenue capitale dans le processus d un partage plus large des connaissances scientifiques ce propos Douguet et al 2006 noncent que de mani re g n rale nous employons le terme indicateur ou parfois indicateur candidat pour traduire la supposition que 13 l information peu importe sa forme doit tre mobilis e dans le contexte de discussions d bats et d cisions pour la gouvernance environnementale ou les politiques de gestion d autres ressources Cette perspective de gouvernance entraine avec elle l exigence de renforcer nos capacit s d apprentissage et de compr hension r ciproque et pour la compr hension de nos diff rences D o la n cessit de surmonter les lacunes de communication entre les secteurs de la soci t ou entre les soci t s O connor 2006 La participation un processus d cisionnel peut ainsi conduire les acteurs modifier leurs repr sen
107. que les outils de collecte questionnaire et guide d entretien ainsi que de stockage des donn es base donnes doivent r guli rement voluer en fonction des r alit s et pr occupations Ce m me principe adaptatif pr vaut lorsqu il s agira d tendre le processus de suivi valuation d autres AMP du S n gal En outre pour avoir une base de compr hension plus large sur les impacts des AMP 1il peut tre indispensable que les enqu tes de perceptions soient souvent compl t es par des donn es in situ observations l int rieur de l AMP et enqu tes sur les captures r alis es aux environs de l AMP 81 R f rences bibliographiques Pomeroy R S Parks J E et Watson L M 2006 Comment va votre AMP Guide sur les indicateurs naturels et sociaux destin s valuer l efficacit de la gestion des aires marines prot g es UICN Gland Suisse et Cambridge Royaume Uni xvi 232 p Chavance P 2010 Construire Ensemble une gestion des P ches Int grant les AMP Consid rations m thodologiques pour la co construction d indicateurs d di s Rapport d atelier Toubacouta S n gal du 3 au 5 Novembre 2010 Projet CEPIA UICN 13 p 24 p annexe Feyerabend G B 2009 Engager les peuples autochtones et les communaut s locales dans la gouvernance des aires prot g es en environnement marin et c tier options et opportunit s en Afrique de l Ouest Rapport pour le projet SIRENES PRCM CEESP et UICN
108. r de cinq grandes parties Tout d abord 1l a t question de pr senter le cadre g n ral de l tude en rappelant le contexte les objectifs et les r sultats attendus Ensuite une description d taill e de la d marche m thodologique a t faite dans la deuxi me partie A cet effet les diff rentes tapes de la d marche ont t d crites Il s agit notamment de la recherche documentaire des rencontres de concertation avec les acteurs de la conception des outils de collecte de donn es de la conduite des op rations de collecte des donn es de la conception de l interface et saisie et du traitement et l analyse des donn es La troisi me partie met en exergue le cadre conceptuel et analytique des indicateurs Dans ce sillage quelques g n ralit s sur la notion d indicateur ont t d abord abord es en termes de d finition et du r le des indicateurs des caract ristiques d un bon indicateur et des tapes de la construction d indicateurs Ensuite le processus du choix des indicateurs d impacts des AMP a d crit en insistant d abord sur fondements de choix avant de pr senter les diff rents indicateurs par domaine bio cologie socio conomie et gouvernance Cette troisi me partie se termine par l expos du mode de calcul et d interpr tation des indicateurs d impacts des AMP Pour cela l accent a t d abord mis l approche de nature participative centr e sur les perceptions des acteurs
109. rapports entre acteurs et Comit de gestion 60 Communication Comit de gestion Communicmion Comit de geslion Brinioution L Stabilit Bi Augmentation _ Sans r ponse Rapports entre acteurs et Comit de gestion CR RC 1G2 Etat des rapports entre yuejew alld juewno auus 4 4 3 Disponibilit de moyens pour la gestion de l AMP Les perceptions des acteurs sur la disponibilit de moyens pour la gestion de l AMP est abord e suivant cinq domaines essentiels Figure 21 Il s agit notamment de la surveillance de la communication de la formation des fournitures de bureau et du personnel Ici note une grande h t rog n it des points de vue En outre pour les trois derniers domaines les taux de non r ponse sont assez lev s entre 35 et 43 Dans la plupart des cas l insuffisance des moyens a t constat e Pour la surveillance pr s du tiers 32 0 des personnes interrog es affirment avoir not une diminution des moyens Toutefois un peu plus du quart 27 5 des individus interrog s consid re que la les moyens de la surveillance ont augment Ceux qui estiment n avoir not aucun changement repr sentent 26 5 de l chantillon Dans le cas de la communication pr s de la moiti 47 5 des acteurs rencontr s constatent une baisse des moyens Ceux qui soutiennent une position oppos e constituent un peu plus du tiers de l chantillon Par ailleurs l
110. rigueur on note une tr s l g re pr dominance des personnes qui constatent qu il ya eu une am lioration depuis le dernier renouvellement 30 0 Par contre les opinions oppos es diminution de la rigueur concernent un peu plus du quart des individus enqu t s 29 0 Par ailleurs la proportion de ceux n ont constat aucun changement depuis le dernier renouvellement du Comit n est que de 13 0 de l chantillon En consid rant globalement l tat des rapports entre acteurs et Comit de gestion de l AMP les valeurs de l indicateur suivant le m tier des acteurs incitent retenir que le degr d interaction entre ces deux parties prenantes n a pas subi de changements significatifs depuis le dernier renouvellement Contrairement aux transformateurs les p cheurs la senne tournante et l pervier jugent d ailleurs qu il ya eu un recul sur ce sujet 59 L gitimit Comit de gestion L giimn Comit de gestion BDiminution Stabilit E Augmentation L lSans r ponse 30 5 Diligence Comit de gestion Diliganca Comn de gestion BiDiminution L Stabilit El Augmentation L_ Sans r ponse Repr sentativit Comit de gestion Fapr sentaim Comk da Biniminution IStabitit Bi Augmentation _ Sans r ponse Rigueur Comit de gestion Figuaur Comit da gasiion BiDiminution Stabilit El Augmentation L_ Sans r ponse Figure 20 Impacts sur des
111. rocessus de r coltes des ressources locales Elle a en effet entra n une hausse des charges d exploitation Ce constat est perceptible par les p cheurs quelque soit le type de p che mais galement par les cueilleurs de mollusques Les perceptions des autres acteurs du mareyage de la transformation et du tourisme refl tent par contre une stabilit de la situation 47 Charges d exploitation P che st Charges d axpletation Piche BiDiminution Stabilit E Augmentation Sans r ponse Pi Pe Pai Charges d exploitation Mareyage e Charges d explotation Marayags BDininition L Stabiit E Augmentation L_ Sans r ponse r 67 0 Charges d exploitation Cueillette Charges d axploimion Cusllaite BiDininution L JStabilit E Augmentation L_ Sans r ponse Fu SLA e ressources IS3 Charges d exploitation des eubr juel reuu 79 14 ejueuno SUUSS _ JOIA19d3 ey elllen oBeAoien_ UOI ELUIOSUEAL _________ wsunoj_ Figure 14 Impacts sur les charges d exploitation des ressources 48 Charges d exploitation Transformation g Charges desploisiion Pas Transfommaion BDininution L Stabilit Bi Augmentation _ Sans r ponse 65 0 4 3 4 Acc s au poisson pour la consommation L impact de l AMP sur la disponibilit des produits de la mer pour la consommation est appr hend par le biais de trois facteurs cl qui
112. rrel J L 2002 Des indicateurs pour des actions de ma trise des pollutions d origine agricole Ing nieries EAT 30 pp 3 14 83 Mitchell G May A et McDonald A 1995 PICABEU a methodological framework for the development of indicators of sustainable development International Journal of Sustainable Development and World Ecology 2 104 123 O Connor M 2006 KerDST Indicators amp Deliberation knowledge quality social choice and environmental learning through multi stakeholder dialogue Cahiers du C3ED Universit de Versailles Saint Quentin en Y velines Cahier n 06 06 33 p OECD 1993 OECD core set of indicators for environmental performance reviews OECD Environment Monographs No 83 OCDE Paris 41 p R ling N 1994 Platforms for decision making about ecosystems In Fresco L O et al diteurs The future of the land mobilising and integrating knowledge for land use options John Wiley amp Sons Ltd pp 385 393 Ruddle K et Hickey F R 2008 Accounting for the mismanagement of tropical nearshore fisheries Environ Dev Sustain 2008 10 565 589 Springer Science Business Media B V 2008 S bastien L 2006 Humains et non humains en pourparlers l Acteur en 4 Dimensions Proposition th orique et m thodologique transdisciplinaire favorisant l mancipation de nouvelles formes de gouvernances environnementales Application au domaine de l eau sur trois territoires la Plaine du Forez les p
113. s Am lioration du cadre de vie Am liorabion du cadre de vis Bi Diminution LC IStabilit E Augmentation L_ Sans r ponse Etat des conditions sanitaires 4 3 7 Etat des revenus des m nages L impact de l AMP en termes d am lioration des revenus des m nages est appr hend e en se basant sur les cinq principales sources potentielles de revenus li es l exploitation ou la gestion des ressources marines et c ti res au niveau locale Figure 18 On note une certaine diversit d appr ciations avec cependant une pr dominance des opinions en faveur de la stabilit et de l am lioration de la situation Pour certains aspects tr s particuliers tourisme pharmacop e et indemnit int ressement qui concernent tr s peu d acteurs le taux de non r ponse est tr s lev Pour les revenus tir s de la p che et de la cueillette de mollusques pr s de la moiti des personnes enqu t es 44 5 consid rent que l AMP n a pas contribu l volution de la situation Toutefois il ya un nombre assez consid rable d acteurs 40 0 qui estime qu il ya eu am lioration Par contre la diminution des revenus tir s de la p che et de la cueillette est tr s rarement voqu e 5 0 seulement Dans le cas des revenus tir s du tourisme outre pr s des deus tiers des individus qui ne se sont pas prononc s 63 5 l essentiel des perceptions est relatif l absence de changement L augmentation e
114. s que l histoire naturelle l utilisation des ressources et les revenus Sachant cela et tant donn que les membres de m nages et les p cheurs sont peu disponibles si des entretiens doivent tre effectu s les questions devront regrouper plusieurs indicateurs choisis de fa on recueillir plus efficacement les informations connexes Les indicateurs S2 S3 S13 et S14 concernent la compr hension des jugements de valeur et des connaissances des individus l gard des ressources marines au niveau de la communaut au sens large noter qu il n existe pas d indicateur mesurant la valeur conomique totale de AMP On a envisag d utiliser ce type d indicateur mais on a estim que les m thodes de collecte de ces informations taient trop complexes pour la plupart des AMP Plusieurs indicateurs peuvent toutefois tre utilis s pour mesurer certains aspects de la valeur conomique totale telles que les valeurs d usage et de non usage de l AMP Il s agit des indicateurs S6 perceptions de la valeur non marchande et de non usage S7 mode de vie mat riel S8 qualit de la sant humaine S9 r partition des revenus du m nage par source S10 structure professionnelle S11 infrastructure communautaire et affaires commerciales et S12 nombre et nature des march s M me si ces indicateurs ne mesurent pas directement la valeur conomique totale s 1ls sont utilis s conjointement ils peuvent fournir des inform
115. sente une difficult moyenne et d pend de l tendue du site chantillonner et de la facilit avec laquelle les organismes tudier peuvent tre observ s ou captur s Les indicateurs B3 B6 visent caract riser les conditions cologiques et bien qu importants ils comptent parmi les indicateurs les d licats mesurer Les indicateurs B5 et B6 n cessitent notamment des capacit s disponibilit s et ressources humaines dont la plupart des AMP dans le monde ne disposent probablement pas La question de l ventuelle limination de l indicateur B6 en raison de sa complexit et de sa capacit discutable d montrer une gestion efficace dans de nombreuses AMP polyvalentes et tendues a soulev de nombreux d bats et r flexions Un consensus en faveur du maintien de cet indicateur a finalement t atteint car les gestionnaires et les experts ont estim qu une meilleure compr hension et gestion des relations trophiques tait indispensable la r ussite de la conception et de l utilisation des AMP 18 L indicateur B7 est un indicateur quasi biotique qui mesure le niveau de certains des produits biologiques g n r s partir du milieu marin l int rieur et l ext rieur de l AMP Il value les tendances concernant les m thodes d exploitation le rendement et les efforts dans le domaine de la p che de fa on refl ter la productivit et la sant des stocks exploit s B8 est le seul indicate
116. stion a augment depuis le dernier renouvellement Ceux qui ont une perception oppos e diminution de la l gitimit ne repr sentent que 14 de l chantillon Dans le cas de la repr sentativit la r partition des perceptions des acteurs rencontr s est presque la m me que dans le cas de la l gitimit En effet un peu moins du tiers 31 0 des opinions sont en faveur de l absence de changement depuis le dernier renouvellement Les perceptions optimistes am lioration de la repr sentativit concernent 23 5 de l chantillon alors 13 5 soutiennent une position oppos e En ce qui concerne la communication on note une tr s l g re pr dominance des personnes qui constate qu il ya eu une am lioration depuis le dernier renouvellement 32 5 Par contre les Opinions oppos es diminution de la communication concernent un nombre assez consid rable d acteurs 29 0 Par ailleurs la proportion de ceux n ont constat aucun changement depuis le dernier renouvellement du Comit est proche de 10 de l chantillon Avec un peu plus du quart de l chantillon 26 5 on note une pr dominance des personnes qui pensent que la diligence du Comit de gestion a diminu depuis le dernier renouvellement N anmoins une part assez consid rable 23 0 des opinions soutienne une position oppos e En outre les perceptions relatives l absence de changement sont assez minoritaires 15 0 En ce qui concerne la
117. t la r alisation des objectifs Bien qu un indicateur soit en soi m me simple appliqu des ph nom nes complexes les proc dures permettant de le produire peuvent tre souvent assez complexes La d finition de Couvet et al 2004 s ins re dans cette optique un indicateur est un r sum d une information complexe qui permet diff rents acteurs de dialoguer C est donc avant tout un outil de communication dot d une forme facilement interpr table pour les acteurs Il existe cependant des exceptions remarquables C est par exemple le cas d un indicateur bas simplement sur la pr sence ou non d une esp ce v g tale ou animale donn e qui peut renseigner sur la nature et l importance d un ph nom ne de pollution aquatique cas de l eutrophisation par substances phosphor e ou nitrat es Un indicateur correspond une vision synth tique de fa on aussi objective que possible d un syst me complexe ou non Le r le premier des indicateurs est de quantifier de fa on syst matique des ph nom nes parfois complexes Ils condensent et simplifient l information en vue d une prise de d cision Gras et al 1998 insistent bien sur ce r le d cisionnel les indicateurs servent de rep re pour prendre une d cision Etant un r sum simplifi d information les indicateurs permettent de faciliter la communication au sein d un groupe d acteurs concern s par une probl matique donn e Cette
118. t du r seau trophique ss 36 Impacts sur la rentabilit de l effort de p che ss 38 Impacts sur la productivit des zones de p che 40 Impacts sur l tat de l habitat aux alentour de P AMP ssssssssseeessssssssseenrssssssssserrssssssssees 42 Impacts Sur l tat des usages d s F SSOUTCES ic 44 Impacts sur les effets n gatifs des activit s humaines 46 Impacts sur les charges d exploitation des ressources eeeessssssseeerrssssssssserrrsssssseees 48 Impacts sur l acc s au poisson pour la consommation 50 Impacts sur l tat du cadre de vie des m nages siennes 52 Impacts sur l tat des conditions sanitaires 22e teu nie 54 Impacts sur l tat des revenus des m nages ae soon eos 56 Impacts sur l tat des conflits entre ACIRUES nn usine eat 58 Impacts sur des rapports entre acteurs et Comit de gestion 60 Impacts sur la disponibilit de moyens pour la gestion de l AMP 62 Impacts sur la formation l utilisation durable des ressources 64 Degr de compr hension de la r glementation soenessssssseoeeeeessssssseeersssssssseerresssssssees 66 Degre d effectivite d la r sl mentation sde REE EE EENE 68 Aper u global sur le niveau des impacts de l AMP de Joal Fadjouth snnnnnnessseeeeeens 71 Processus de production et d usage des indicateurs d impacts des AMP sssnennnssssss00e 15 Cycle de mise en uvre du suiv
119. t e en fonction des caract ristiques de chaque cas concret et un mode d emploi est propos pour la construction et l interpr tation de chaque indicateur Le point de d part de l analyse est la d finition des objectifs assign s l AMP Ceux ci peuvent videmment varier d un cas l autre mais le manuel propose une grille g n rique des objectifs susceptibles d tre poursuivis par une AMP donn e Ces objectifs sont hi rarchis s en objectifs g n raux ou buts goals et objectifs sp cifiques simplement d sign s sous l appellation objectifs objectives chaque but tant d compos en un nombre plus ou moins important d objectifs Les buts et objectifs sont r partis en trois domaines Buts et objectifs biophysiques Buts et objectifs socio conomiques Buts et objectifs de gouvernance Le tableau ci dessous pr sente la liste g n rique des buts susceptibles d tre poursuivis par une AMP dans chacun de ces domaines 17 Tableau 1 Buts g n raux des AMP par domaine Domaine Buts S Biophysique 2 Protection de la biodiversit S B Protection d esp ces individuelles oS 4 Protection des habitats o 5 Restauration des zones d grad es o Socio conomique 2 Am lioration ou maintien des moyens de subsistance o o o 4 R partition quitable des b n fices issus des AMP 5 Maximisation de la compatibilit entre la gestion
120. t de gestion des donn es pour le suivi des indicateurs d impacts Les donn es ont t saisies par une quipe de quatre op rateurs exp riment s bas e au Centre informatique du CRODT Cette quipe a travaill galement sous la supervision permanente de l expert charg de l tude Toutes les donn es saisies sont ensuite t compil es pour former une base de donn es globale Ajouter Supprimer Exporter les Quitter la Base enregistrement enregistrement donn es vers Excel de donn es 12 01 mE mE sma E cn D EE QE01 QE02 QE03 QE04 QR01 QR02 QR03 QR04 QRO05 QR06 QRO7 QR08 QR09 QB01 QB02 QB03 12 01 08 10 2012 1 Cyprien S 7726911t 1 1 1 1 1 1 12 01 09 10 2012 14 Babacar 7720566 1 9 1 0 l 0 12 01 10 10 2012 15 Philippe 7720273 1 5 1 1 1 1 Enr K 1 sur 200 boboi Recherche 4 Figure 1 Interface de saisie des donn es d enqu te 2 6 Traitement et analyse des donn es Une fois la saisie effectu e le traitement et l analyse statistique des donn es ont t essentiellement faits travers le logiciel SPSS Ainsi des programmes informatiques sp ciaux ont t d velopp s cet effet Le traitement permet d effectuer toutes les transformations pr alables pour pr parer l analyse des donn es C est galement durant cette tape que les diff rents indicateurs ont t calcul s travers les scores La phase d analyse permet de faire un point complet
121. t surtout la baisse des revenus provenant du tourisme sont tr s rarement constat es par les individus enqu t s En ce qui concerne les revenus tir s de la pharmacop e seulement moins de 15 des acteurs ont pu donner un avis Pour l essentiel ces acteurs qui constituent 11 0 de l chantillon la stabilit de la situation fait pratiquement l unanimit L volution des revenus issus de la pharmacop e n a presque pas t per ue en termes d am lioration ou diminution Avec un peu moins de la moiti de l chantillon 48 5 on note une pr dominance des personnes incapables de se prononcer sur la contribution de l AMP en mati re d apport de financements Toutefois celles qui ont mis un avis consid rent plus g n ralement 31 0 que l AMP a eu impact positif sur l acquisition de financements L absence de changement a t cependant not e par 17 des individus enqu t s Les opinions en faveur de la diminution des financements trouv s sont tr s minoritaires En ce qui concerne les revenus correspondant aux indemnit s et int ressements le taux de non r ponse est galement tr s lev 86 0 puisque de tels revenus ne concernent qu un nombre tr s limit d acteurs r guli rement impliqu s dans les processus de gestion des ressources Toutefois une bonne partie de ces acteurs ne consid rent pas que l AMP a apport des changements sur les revenus relatifs aux indemnit s et int ressements
122. tabilit de la situation sont tr s rarement voqu es En consid rant globalement les perceptions exprim es par les acteurs les valeurs de l indicateur suivant le type d acteurs incitent admettre que l AMP a un impact positif en termes de r duction des effets n gatifs des activit s humaines En effet dans la presque totalit des cas les valeurs de l indicateur sont dans la zone d am lioration Il n ya que pour les transformateurs dont la valeur de l indicateur est proximit de la marge sup rieure de la zone de stabilit contrairement aux p cheurs l pervier dont la r duction des effets n gatifs fait presque l unanimit 45 Effets n gatifs P che Cueillette E ais n gatie F chaCusillatis BiDininution L Stabilit Bi Augmentation L_lSans r ponse p7 a n Esis migmifa D p t d orduras BDiminution LC IStabilit Bi Augmentation L_ Sans r ponse Effets n gatifs D p t d ordures Effets n gatifs Tourisme Effets n gaids Touriama dl BDininution L J amp tabiit E Augmentation Sans r ponse i 56 000 a a E ais n gatis Extraction sable BiDiminution L JStabilit E Augmentation L_ Sans r ponse 27 0 Figure 13 Impacts sur les effets n gatifs des activit s humaines 46 IS2 Effets n gatifs des activit s humaines Effets n gatifs Coupe mangrove Ps Efais n gatie Coups mangrovs pe T BDiminution Sta
123. tations du monde c est dire leurs perceptions et leurs conceptualisations du probl me lui m me et du contexte social dans lequel il s inscrit Une telle modification de la perception du contexte peut susciter l mergence de nouvelles perspectives de compromis Douguet et al 2006 3 1 2 Caract ristiques attendues d un bon indicateur Au moment de la s lection d un indicateur 1l est important de pr ter une attention particuli re aux caract ristiques attendues d un bon indicateur dont une num ration est faite ci dessous par Maurizi et Verrel 2002 Qualit des donn es o validit scientifique bases th oriques saines o validit statistique pr cision fiabilit robustesse Faisabilit o disponibilit donn es accessibles et reproductives o co t des donn es acquisition et traitement des donn es Pertinence vis vis du sujet r pondre effectivement l objectif vis o repr sentativit spatiale couverture g ographique o repr sentativit temporelle sensibilit aux volutions structurelles Pertinence vis vis des acteurs r pondre aux attentes des utilisateurs o pour les d cideurs utilisateurs d finition d un objectif quantifi ou existence d une valeur de r f rence possibilit de comparaison entre unit s d action possibilit s d utilisation dans le cadre de sc narios prospectifs o pour le public simplicit lisibilit c est dir
124. tatistiques et aux crit res de prise de d cision ou de communication Ainsi selon l EPA 1972 un indicateur est une statistique ou une mesure qui facilite l interpr tation et l valuation de l tat d un l ment du monde ou de la soci t par rapport une norme un tat de r f rence ou un but Dans le m me sillage l OCDE 1993 d finit un indicateur comme tant une variable ou une valeur calcul e partir de variables donnant des indications ou d crivant l tat d un ph nom ne de l environnement ou d une zone g ographique d une port e Sup rieure aux informations directement li es la valeur de la variable travers ces deux acceptions qui mettent un accent particulier sur le caract re statistique un indicateur est donc une mesure quantitative ou qualitative qui d crit un ph nom ne Toutefois au del du simple objectif de description les auteurs d finissent l indicateur le plus souvent par rapport un usage Autrement dit le besoin d un indicateur est toujours li une probl matique sur laquelle on essaie d avoir une id e ou un renseignement assez global Par exemple dans le cas particulier de la gestion des ressources halieutiques la FAO 2001 d finit un indicateur comme tant une variable signal ou indice se rapportant un crit re donn et dont les fluctuations r v lent les variations des l ments 12 d terminants de la durabilit dans l cosyst me l
125. te phase la question de la fiabilit des donn es doit tre pos e avec acuit Ainsi l valuateur doit tre conscient des diff rentes sources d erreurs Il s agit en particulier des erreurs d ordre m thodologique choix de la m thode d chantillonnage par exemple ou d ordre humain erreurs d enqu te erreurs de r ponse erreurs de saisie des donn es etc Enfin la quatri me phase permet de servir des r sultats obtenus pour laborer une strat gie de gestion adaptative de l AMP La strat gie englobe l change des r sultats et l analyse avec les publics cibles identifi s et les moyens d adapter les pratiques de gestion pour am liorer la situation Cette phase est constitu e de deux grandes tapes que sont tape 4 1 Partager les r sultats avec les publics cibles tape 4 2 Exploiter les r sultats pour adapter les strat gies de gestion Pour partager les r sultats il est important qu ils soient pr senter et communiquer sous un format facilement accessible par les publics cibl s Il existe diff rentes fa ons de communiquer des informations notamment de fa on unilat rale ou bilat rale En ce qui concerne l adaptation de la gestion il s agit d un processus cyclique consistant int grer la conception la gestion et la surveillance afin de tester syst matiquement des hypoth ses d apprendre et d adapter L id e est qu en posant des questions sp cifiques en testant des
126. tes les d cisions qu elles soient individuelles ou collectives le besoin d arbitrage est sans cesse pr sent m me s il s exprime parfois de fa on inconsciente ou implicite Boulanger 2004 Les tres humains seront toujours confront s la n cessit de choisir par exemple entre le pr sent et le futur entre les int r ts de diff rents groupes d acteurs entre la croissance conomique et la protection de l environnement entre l emploi et la qualit de vie etc De ce fait la recherche de solutions acceptables par tous les acteurs concern s peut tre fortement contrainte par l absence d un cadre adapt une large compr hension des enjeux et des contraintes relatives aux options possibles Th1a0 2012 12 Dans toute strat gie de prise de d cision relative un probl me complexe la d lib ration constitue une tape majeure et souvent d licate Elle correspond la phase d examen qui pr c de la d cision finale prendre Ins r e dans le processus de n gociation int grative la d lib ration englobe les phases de diagnostic du probl me d valuation et de classification des solutions possibles ainsi que l arbitrage qui aboutit la solution finale Douguet et al 2006 O Connor 2006 Devant tre le socle de l organisation d une d cision collective la d lib ration passe par une concertation des parties prenantes qui suppose l existence d une plate forme d informations suffisamm
127. tions des acteurs sur la contribution de la formation l utilisation durable des ressources naturelles sont appr hend es travers cinq domaines essentiels Figure 22 Il s agit notamment de la p che responsable de la valorisation des produits de la gestion des organisations de la communication et de la recherche de financements Ce qui est essentiel de retenir ici est que seulement six personnes enqu t es soit 3 0 de l chantillon ont affirm avoir re u une formation Du fait que l essentiel des personnes interrog es n a jamais suivi de formation en mati re d exploitation et de gestion des ressources naturelles le taux de non r ponse par rapport aux diff rentes questions associ es aux cinq domaines est extr mement lev La faible repr sentativit des opinions exprim es ne permet donc pas de saisir parfaitement les perceptions des acteurs sur la contribution de la formation l utilisation durable des ressources Toutefois en ne consid rant que les quelques points de vus donn s les valeurs de l indicateur suivant le m tier des acteurs incitent consid rer que la formation n a pas eu d impact significatif dans la plupart des cas 63 Formations sur P che responsable Pl nn Impacts mations sur F che Pa in a responsable Pe a p Pa B Timimtion L IStabilit E Augmentation _ Sans r ponse wa DSi N g 5th Formations sur communication a Fa ai Pai S
128. tudes et de lacunes dans les connaissances relatives la r ponse d un syst me aux mesures de gestion mises en uvre Lee 1993 Il s agit alors d un processus it ratif qui vise encourager l apprentissage sur la gestion des syst mes complexes pour r duire l incertitude Ainsi les gestionnaires les scientifiques et les autres acteurs doivent travailler ensemble pour identifier et am liorer les indicateurs qui aident choisir parmi des solutions alternatives de gestion mais galement les actions ou les politiques de gestion qui sont cens es contribuer la modification du syst me vers un tat souhaitable Thiao 2009 Les incertitudes et les principales lacunes des donn es et connaissances disponibles doivent tre r guli rement examin es et progressivement r duites Par ailleurs des exp riences de gestion sont mises en application une chelle op rationnelle et leurs impacts r els valu s et compar s aux hypoth ses de d part initialement formul es sur les effets attendus Avec la surveillance de l volution du syst me les nouvelles connaissances acquises peuvent ainsi inciter apporter des modifications dans le plan de gestion Ruddle et Hickey 2008 La gestion adaptative est donc une approche de type learning by doing qui doit s appuyer sur l int gration de l exp rience interdisciplinaire Holling 1978 Walters 1986 et une large communication interactive avec tous les acteurs pour mieux identif
129. ubjectivit dans ces mesures bien qu elles paraissent parfaitement objectives Dans ce contexte Couvet et al 2004 d finissent le r le du scientifique comme consistant assurer la robustesse de l indicateur c est dire que les variations de celui ci refl tent effectivement les variations de l ensemble qu il est cens repr senter et qu il r duise mais ne d forme pas la complexit de la r alit En outre le choix d un indicateur d pend de ce que l on veut mesurer et du contexte dans lequel s effectuent les mesures Par cons quent dans le processus de s lection d indicateurs il est surtout indispensable d adopter un cadre conceptuel qui pr cise le but des indicateurs d terminer la d finition de l objet d tude et la description de la qualit des donn es de bases ainsi que les conditions dans lesquelles elles ont t collect es 3 1 3 Etapes de la construction d indicateurs La construction d un indicateur repose sur un processus de structuration de l information Cette construction est mettre en relation avec d une part les objectifs assign s par la demande d indicateurs et d autre part la port e que l on souhaite attribuer l indicateur dans sa fonction 15 d information Lucas 2004 La figure ci dessous pr sente hi rarchise sous une forme simplifi e les principales tapes pour structurer l information et construire des indicateurs Les distinctions faites e
130. ugmentation et la diminution de cet usage sont tr s rarement constat es moins de 5 Pour la pharmacop e tr s peu de personnes enqu t es moins de 20 ont pu donner un avis l impact de l AMP A partir des points de vue exprim s on peut noter l existence d un impact positif ou n gatif est tr s peu perceptible Par contre les individus qui se sont prononc s consid rent surtout la situation est rest e stable 8 5 de l chantillon En consid rant globalement les perceptions exprim es par les acteurs les valeurs de l indicateur suivant le m tier des acteurs incitent admettre que l AMP a d impact positif qui est cependant assez limit En effet dans la plupart des cas la valeur de l indicateur sort peine de la zone de stabilit D ailleurs pour les cueilleurs et les acteurs touristiques l hypoth se de stabilit est plus plausible Dans tous les cas on retenir l AMP n a pas t n gatif pour les usages locaux des ressources 43 Usage P che Usage Cuei llette Usage Tourisme Eim usage Teuniema Etat usage Cusdlstte ee Etri usage Picha BDininution BiDininution BDininution Stabilit L JStabilit L J amp tabiit Bi Augmentation Bi Augmentation E Augmentation L_ Sans r ponse L_ Sans r ponse Sans r ponse 55 5 62 0 Usage Culture Culte Usage Pharmacop e Etat des usages des ressources SH Eivi usage Culiure Culte Etsi usage Fhasmacop s y p s z BDininution BDininut
131. ur pr sent dans ce guide qui permet d valuer les conditions abiotiques du milieu marin Enfin les indicateurs B9 et B10 sont des mesures localis es des changements biophysiques observ s L int gration de ces deux indicateurs a riens dans la cat gorie biophysique a t largement d battue tout au long de leur d veloppement et de leur exp rimentation Dans la mesure o ils visent directement caract riser les conditions biologiques de l AMP ils n ont pas t affect s la cat gorie des indicateurs de gouvernance bien qu ils soient les indicateurs les plus troitement li s cette question et qu ils exigent la collecte de donn es similaires Tableau 2 Liste des indicateurs bio cologiques du guide d valuation des AMP Liste compl te du Guide B1 Abondance des esp ces focales B2 Structure de population des esp ces focales B3 Complexit et r partition de l habitat B7 Type niveau et rentabilit de l effort de p che Pomeroy Park et Watson 2006 pr cisent que tous les indicateurs ne seront pas appropri s pour chacune des AMP Certains d entre eux n cessitent davantage de comp tences de personnel de ressources financi res et de temps que d autres Des m thodes de base peu co teuses ont t fournies dans la mesure du possible et ce m me pour les indicateurs qui figurent parmi les plus d licats bien que leur mesure puisse se r v ler descriptive fortement subjective
132. us en ad quation avec le contexte C est par exemple le cas o l entr e de nouveaux acteurs n cessite une r vision des proc dures de d lib ration Ainsi comme l ont bien mentionn Jacob et Pariat 2000 en am liorant l apprentissage organisationnel le processus de veille favorise l anticipation l action et l innovation La place et le r le de l adaptation dans le processus de veille permettent de mettre en exergue l importance de la gestion adaptative Dans le domaine des ressources naturelles et de l environnement la gestion adaptative est indispensable en raison de l incertitude ou du risque inh rent n importe quelle politique de gestion et du fait que les connaissances scientifiques sur le fonctionnement des cosyst mes ne sont pas g n ralement suffisantes pour fournir des r ponses claires aux probl mes de gestion Ruddle et Hickey 2008 Or avec l ignorance habituelle de cette incertitude les politiques de gestion peuvent causer une d gradation environnementale une perte de biens et de services cologiques et une instabilit conomique et sociale Walters 1986 Walters et Holling 1990 Le paradigme de la gestion adaptative est fond sur un principe simple tout r sultat succ s ou chec d une politique ou d une exp rimentation constitue une le on pour mieux affiner ult rieurement la strat gie La gestion adaptative se fonde sur la reconnaissance explicite de l existence d incerti
133. ution a t constat e par 14 5 des personnes enqu t es Exception faite du taux de non r ponse assez lev 39 5 les effets n gatifs relatifs l exploitation du bois travers la coupe de mangrove ont tr s largement per us comme ayant diminu du fait de l AMP Les opinions en faveur de ce constat repr sentent jusqu 58 5 de l chantillon Par contre les autres opinions augmentation et stabilit sont tr s rares En ce qui concerne la pollution du milieu travers le d p t d ordures en dehors du taux de non r ponse qui concerne un peu plus du quart de l chantillon les acteurs interrog s sont plut t optimistes En effet plus de la majorit des individus enqu t s per oivent une diminution des effets li s cette pratique Par contre l augmentation de tels effets et la stabilit de la situation sont assez rarement voqu es Toutefois 1l a t signal que contrairement la fa ade maritime le d p t d ordures dans la lacune s est consid rablement accentu des niveaux catastrophiques pour ce milieu cologiquement et conomiquement vital mais tr s vuln rable Pour l extraction du sable de plage pour la construction les deux tiers de l chantillon consid rent que l AMP a favoris les effets n gatifs li s cette activit Ici le taux de non r ponse concerne galement un plus du quart des personnes interrog es Par contre l augmentation de tels effets et la s
134. ux Figure 6 On note quelques disparit s selon l esp ce Pour les sardinelles on note une pr dominance des personnes 38 5 qui consid rent que la taille a diminu Par contre un peu plus du tiers 35 5 des individus pensent plut t que la taille des sardinelles a augment Les personnes qui soutiennent que la situation au cours des ces cinq derni res ann es est stable repr sentent 10 5 de l chantillon Toutefois une partie non n gligeable des acteurs 15 5 n a pas formul une appr ciation sur l volution de la taille des sardinelles Dans le cas de l ethmalose l augmentation de la taille au cours des cinq derni res ann es a t voqu e par le tiers des acteurs enqu t s A contrario cette proportion est sensiblement sup rieure 37 0 pour les opinions en faveur d une baisse de la taille La stabilit de la situation a t voqu e par 11 0 des personnes tandis qu une partie assez consid rable 18 5 ne s est pas prononc e sur la question Avec le tiers de l chantillon l appr ciation de l volution de la taille du machoi ron est particuli rement marqu e par un taux lev de non r ponse Cependant parmi ceux qui ont donn leur opinion la plus grande Un peu pr s du quart des personnes enqu t es 23 5 pensent que la taille du machoiron a diminu alors que seulement 8 0 optent pour la stabilit En ce qui concerne le thiof les opinions positives augmentation

Evaluer et suivre les impacts des AMP sur la base d`indicateurs

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