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Contraintes thermiques : alerte chaude

1. A VevT Dire TU VAS Tourner tone We Illustration Manon thier Quand la rotation monte sur les planches Les participants au forum ont eu une bien agr able surprise La troupe de th tre Mise au jeu a pr sent une pi ce d une dur e de trente minutes mettant en vedette trois travailleurs en rotation Un homme une femme et un jeune Le sc nario et l interpr tation habile des com diens ont ravi le public qui les a chaleureusement applaudis Et recommande vivement la pi ce aux entreprises qui s int ressent la rota tion des postes histoire de s informer etd arri re Il vaut mieux respecter leur r ticence et leur crainte et leur laisser le temps d observer et de comprendre ce qui se passe Les relations et le climat d quipe peuvent galement beaucoup pour les travailleurs Si la rotation avec des col l gues appr ci s suscite l enthousiasme le contraire est aussi vrai Enfin la rota tion est parfois m me r clam e par les travailleurs Par ailleurs l anciennet peut r el lement constituer un s rieux frein l implantation de la rotation note l ergonome Dans certains milieux de travail la convention collective pr voit des chelons tr s pr cis et chaque poste est associ un salaire Or dans un projet de rotation on risque fort de toucher des postes n cessitant peu d anciennet Les travailleurs qui en ont beaucoup ne
2. La fiche propose d adapter les m thodes de soul vement manuel en fonction de la taille et du poids des roues Pour chaque type de v hicule la m thode privil gier est illustr e clairement tape par tape R DITION Mutuelles de pr vention Guide du nouvel adh rent DC 200 1432 2 BROCHURE Cette brochure s adresse aux employeurs int ress s faire partie d une mu tuelle de pr vention Son contenu a t mis jour Le d p t direct Employeurs inscrits la CSST DC 100 1088 D PLIANT Ergonomie Manutention des pneus Utiliser un chariot pour prot ger son dos DC 500 290 FICHE 22 CM SUR 28 CM 4 PAGES Au prin temps et l automne vient le temps de faire chan ger les pneus de son auto mobile Pour les travailleurs affect s au rempla cement des pneus la m thode de travail traditionnelle n ces site 28 flexions du dos pour un seul v hicule Imaginez Pendant ces deux p riodes de pointe de deux mois chacune chaque pr pos travaille en moyenne sur neuf v hicules par jour ce qui porte 252 le nombre de flexions dorsales effectuer Bref chaque ann e un Ergonomie Manutention des pneus Des gestes pour pr server son dos DC 500 291 FICHE 22 CM SUR 28 CM 4 PAGES moins d utiliser un chariot les travailleurs affect s au rem placement des pneus doivent soulever manuellement les roues par
3. je p r ussir tel projet il faut avant toute chose corriger les postes risque in siste l ergonome Les travailleurs affec t s ces postes ont parfois au fil des ans trouv des fa ons de faire qui leur permettent d affronter le risque Mais si on y place de nouveaux travail leurs ces derniers risquent fort d avoir peur de se blesser Une fois les postes s curis s on peut passer l tape de la pr sentation du projet Il faut informer et former les travailleurs vis s par le changement L dessus Denis Marchand biom canicien l UOAM a bien fait valoir l importance d un temps d acquisi tion des habilet s qui se fait par stade Ne serait ce que pour harmoniser technique et cadence et se coordonner avec ses coll gues a rench ri Andr Balleux de l Universit de Sherbrooke Pour augmenter les chances de r us site on recommande de privil gier une implantation progressive accompagn e d un suivi organis permettant de d tec ter des sympt mes pr coces douleur des TMS Bien s r implanter la rota tion de cette facon est plus difficile g rer pour l employeur mais il y ga gnera moyen terme PRENDRE LE TEMPS QU IL FAUT Certains travailleurs peuvent ven tuellement montrer une r sistance la rotation pour diverses raisons Lorsqu un travailleur a acc d un poste jug plus facile la rotation peut tre percue comme un retour en
4. zr b eM dj iR i mms T Linie PE Photo Denis Bernier ention au travail Photos Denis Bernier M M thode de travail Avant de d marrer son tracteur William en fait une v rification visuelle pour s assurer de son bon tat et veiller ce quil n y ait personne proximit ni aucun d bris ou obstacle Et Marc sait tr s bien qu il ne doit pas se trouver Pr vention au travail Printemps 2004 EE 81 33 48 T3 1 Marc est dans la zone de travail du tracteur qui charge du fumier Son conducteur pourrait ne pas le voir Un accident est si vite arriv 2 la suite d une r paration on a omis de replacer le bouclier de protection en forme de U renvers pour prot ger la prise de force du tracteur Un bout de v tement de Marc pourrait tre happ par cette pi ce mobile 3 Le timon de l pandeur est install sur la barre de l attelage hydraulique Celle ci n est pas con ue pour remor quer des charges lourdes et instables 4 Le protecteur tubulaire de l arbre de transmission se retrouve en position allong e Ce dernier pourrait se d bo ter et blesser quelqu un 5 La bielle centrale de l attelage trois points est attach e avec une corde La barre pourrait tomber et heurter Marc 6 Une pelle et des d bris de bois jon chent le sol Tout est en place pour provoquer
5. Aimez vous les l gendes saveur historique ou les histoires au parfum de l gende En voici une Ann e 490 avant J sus Christ Les Ath niens triomphent des Perses Marathon et le g n ral Miltiade d p che un messager pour porter la bonne nouvelle Ath nes Il faisait tr s chaud ce jour l et les mar cages de la plaine de Marathon taient sec Le messager part donc court vaillamment sur 42 kilom tres livre son message et s effondre Mort instantan e par pui sement retiendra l Histoire Elle nous apprendra aussi que cest ce dramatique v nement qui a impressionn et inspir les organisateurs des premiers Jeux olympiques modernes et les a incit s inscrire le marathon au programme des Jeux d Ath nes en 1896 rappelle Jean Hamann conseiller en com munication scientifique Rebondissement quelques si cles et des poussi res plus tard En 1997 le D Michel Cabanac physiologiste professeur et chercheur au d partement d anatomie et physiologie du pavillon Ferdinand Vandry de l Universit Laval conteste la cause de la mort du messager On peut mourir de bien des choses mais pas d puisement Les indices me portent plut t croire que l homme serait mort d un foudroyant coup de chaleur Le r put sp cialiste sait de quoi il parle Il y a quelques ann es lui et des coll gues chercheurs ont fait une exp rience avec des coureurs sur tapis roulants plac s devant un ventilateur La t
6. jouer dans le domaine de la sant et de la s curit du travail Son objectif consiste fournir une information utile pour pr venir les accidents du travail et les maladies professionnelles Par des exemples de solutions pratiques de portraits d entreprises et par la pr sentation de r sultats de recherche il vise encourager la prise en charge et les initiatives de pr vention dans tous les milieux de travail Pr vention vail Printemps 2004 Volume 17 n 2 Le magazine Pr vention au travail est publi par les directions des communications de la Commission de la sant et de la s curit du travail CSST et de l Institut de recherche Robert Sauv en sant et en s curit du travail IRSST Pr sident du conseil d administration et chef de la direction de la CSST et pr sident de l IRSST Jacques Lamonde SECTION CSST Directeur des communications Pierre Benoit R dactrice en chef Monique Legault Faucher Adjointe la r dactrice en chef Julie M lan on Secr taire de r daction Gis le Rousseau Collaborateurs Isabelle Desbiens Marc Tison Bianca Turgeon R vision Translatex communications SECTION IRSST Pr sidente directrice g n rale de l IRSST Diane Gaudet Directeur des communications Jacques Millette R dactrice en chef Marjolaine Thibeault Collaborateurs Philippe B ha Mario B lisle Dominique Desjardins Martin Gagnon Fran ois de Falkensteen Benoit Fradet
7. L homme saisit le stylo auto injecteur dans la trousse de premiers soins de son camion et fait ce quil a appris Apr s cinq minutes pas d am lioration Son coll gue donne une seconde dose pr lev e dans sa propre trousse L vis Roy est alors port dans la camionnette du contrema tre qui file ensuite la rencontre d une ambu lance appel e entre temps Je me suis r veill dans la camionnette du contre ma tre narre L vis Roy Je me sentais mal j avais des naus es j avais chaud javais froid j tais compl tement vid Mais il tait vivant PETITE PIO RE GROS PROBL ME L vis Roy a t transf r dans l ambu lance venue sa rencontre on lui a aussit t donn de l oxyg ne Les ambu lanciers eux aussi form s r agir en cas de choc anaphylactique ont jug que son tat tait stabilis Ils l ont Autre cas autre fin heureuse En ao t 2001 un cas semblable s est tout aussi bien termin cette fois sur la C te Nord une entreprise sylvicole du Lac Saint Jean avait obtenu un contrat Un travailleur forestier qui se savait allergique a t piqu par une gu pe Un coll gue secouriste d j au courant de sa sensibilit lui a administr une premi re dose d adr naline Le travailleur a alors t transport l h pital le plus proche distant de 5o km En chemin il a recu la dose personnelle qu il portait sur lui Les m decins de l h pital ont estim que
8. Pr vention Contraintes thermiques RECHERCHE A L IRSST MOT DE LA R DACTION Mortelle chaleur 1 VIENT DE PARA TRE LA CSST CHERCHEZ L ERREUR Le tracteur agricole Do Contraintes thermiques Alerte chaude Apr s l hiver vient le printemps qui traine dans son sillage verdure fleurs soleil et chaleur Pour certains travailleurs cette chaleur devient meurtri re Comment pr venir le coup de chaleur Tournez les pages jusqu la sept Droits ET OBLIGATIONS Les quipements de protection 16 AGENDA D ici ET D AILLEURS D A D N 1 Sommaire en page 17 3 LES ACCIDENTS NOUS PARLENT Camion meutrier jj SANT ET S CURIT EN IMAGES i30 31 Laiguillon de la pr vention 3 La rotation des postes de travail Est ce une solution l Rolls Royce Canada Substituer l irremplacable 13 LU POUR VOUS 11 EN raccourci Conciliation famille travail les animaux de ferme aussi ours ourse oups formation en toxicologie et en sant au travail loquents les chiffres tuante la vie courante 16 PERSPECTIVES Rotation des postes Du r ve la r alit Entretien avec Francois Daniellou chercheur et ergonome au laboratoire d ergonomie des syst mes complexes de l Universit de Bordeaux 2 Un magazine pour qui pour quoi Pr vention au travail s adresse tous ceux et celles qui ont un int r t ou un r le
9. du lundi au vendredi Le visionnement peut se faire sur place moyennant r servation de la salle capacit de quatre personnes L audiovid oth que peut aussi exp dier les documents l emprunteur la CSST paie les frais d exp dition mais les frais de retour sont la charge de l emprunteur Pour obtenir un formulaire de demande pour r server la salle de visionnement ou emprunter une vid ocassette T l c 514 906 3024 T l 514 906 3085 ou 1 888 873 3160 Courriel audiovideotheque csst qc ca 1199 rue De Bleury 4 tage Montr al Qu bec H3B information grand public Information sp cialis e M Avec document ou guide d accompagnement Printemps 2004 Pr vention au travail 3 ECL Laiguillon LES D INSECTES EN FOR T PEUVENT TRE MORTELLES POUR LES TRAVAILLEURS ALLERGIOUES MAIS IL Y A UN ANTIDOTE PAR MARC TISON 1 GASPESIE dans les hauteurs der ri re New Richmond la nature reprend ses droits et impose ses r gles La for t est dense et habit e par des repr sen tants du r gne animal Des petits et des gros Mais les plus dangereux ne sont pas toujours ceux que l on croit Le 12 2002 l ouvrier sylvicole L vis Roy y ex cutait du d broussail lage bard de son quipement de pro tection L homme de 55 ans n a jamais vu ni entendu ce qui l a terrass Une douleur au visage Puis moins d une minute plus tard un malaise grandi
10. un exemple de la d marche pr alable Ouellet S N Chartrand J Perrier P P Malo J L revue lectronique PISTES Perspectives interdisciplinaires sur le travail et la sant site Web www unites uqam ca pistes La pratique de la rotation des postes dans une usine d assemblage automobile une tude exploratoire V zina Nicole St Vincent Marie Dufour Bernard St Jacques Yves et Cloutier Esther rapport R 343 IRSST Un article sera consacr ce document dans la section Recherche l IRSST de notre num ro t 2004 Troupe de th tre Mise au jeu 2070 rue Clark Montr al T l 514 871 0172 Le comit organisateur du forum pr voit galement publier un guide sur les condi tions de succ s de l implantation d un projet de rotation des postes suivre Printemps 2004 Pr vention au travail 30 LES SOLVANTS SE CLASSENT PARMI LES SUBSTANCES DANGEREUSES LES PLUS R PANDUES EN MILIEU DE TRAVAIL VOICI UN CAS CONCRET DE SUBSTITUTION POUR REMPLACER UN SOLVANT TOXIQUE PAR UN PRODUIT MOINS DANGEREUX PAR JULIE M LANCON OUBLIEZ LES VOITURES luxueuses et rutilantes L usine de Rolls Royce Canada Montr al fait plut t l entre tien de turbines gaz pour les avions La version industrielle de ces turbines peut galement servir sur des plates formes de forage des pipelines ou pour la production d nergie Quand on est loin de tout on peut en effet uti
11. HET 44 5 f 15 0 C 15 6 C 36 1 C 16 1 L 112 E WA C 46 3 C 189 C 335 r 406 C 41 1 C F 41 1 E 42 2 C 42 4 C 13 3 C 4139 C o plug TRAVAIL LEBER _ 1 Pr vention au travail Printemps 2004 TRAVAIL MOYEN m ug d EAU TRAVAIL LOURD 1 wiri toutes les A minutes Illustration Jean Paul Eid Votre programme de pr vention des coups de chaleur est il pr t d autres et un m me individu peut r a gir diff remment selon les circonstances Peut tre a t il t affaibli par une indi gestion la veille Nous avons donc combin l approche environnementale et l approche physiologique Le tableau des mesures pr ventives comporte deux colonnes les responsa bilit s de l employeur et celles du tra vailleur Dans la zone verte on nonce les mesures pr paratoires que l em ployeur doit prendre avant les journ es chaudes tablir un plan d action d crivant ces mesures pr voir les pre miers secours informer les travailleurs et les superviseurs On souligne ensuite les gestes faire pendant les journ es chaudes Ce qui est int ressant note Luc Schreiber c est que lorsque les gens valuent o ils se situent dans une zone donn e ils se rendent l encadr correspondant de m me couleur et ils savent imm diatement ce qu ils doivent faire Le mode d emploi est clair Au fil de la
12. Parce qu ils amoindrissent la r sistance du bois ces d fauts augmentent les risques de chutes et compro mettent la s curit des tra vailleurs Ce d pliant rappelle quelques normes respecter avant la mise en service des madriers en bois d uvre pour planchers d cha faudages Il passe en revue les d fauts qui peuvent d classer les madriers l aide de photos explicites accompagn es de courtes descriptions Il fournit aussi quelques conseils sur l inspection l entretien et l en treposage travailleur fera 20 000 flexions C est beaucoup pour un seul dos Pour cette raison la CSST a pr par avec la collaboration de l Association sectorielle pari taire des services automobiles Auto Pr vention une fiche qui propose une d marche plus s curitaire Elle s adresse pr cis ment aux tablissements o les travailleurs se trouvent plus de 15 m tres des machines appareils d janter les pneus et quilibreuses Dans un premier temps la fiche fournit les donn es n ces saires la fabrication d un chariot permettant de retenir et de d placer les pneus pendant le travail Dans un deuxi me temps elle propose d am liorer l am nagement de la zone des machines en revoyant la planifi cation de l espacement entre les machines leur disposition et le d gagement des acc s au mat riel Enfin elle favorise la for mation du personnel gr ce aux illustrations pr sent es dans le document
13. Tout comme ils peuvent plonger dans l eau et atteindre les humains qui jouent aux poissons Enfin la consommation de certaines herbes notamment le millepertuis peut entrainer une augmentation de la sensibilit au soleil C est le ph nom ne bien connu de la photo sensibilisation MLF Source Farmers Advocate Illustration Pierre Berthiaume Photo Maurice V zinet Formation en toxicologie et en sant au travail Depuis 1983 l Universit de Montr al offre un programme d tudes de 2 cycle dans le domaine de la toxicologie sanctionn par un dipl me d tudes sup rieures sp ciali s es DESS Deux options sont offertes toxicologie g n rale et analyse du risque Les objectifs du programme Former des scientifiques poss dant une connaissance des principes et de la m thodologie propres la toxicologie et qui seront en mesure de reconnaitre les probl mes caus s par l exposition des agents chimiques valuer les propri t s toxiques de ces agents Pr voir la port e d un risque Et intervenir utilement dans la solution des probl mes d ordre toxicologique Le programme s adresse des candidats travaillant d j dans un champ d activit s sp cialis es professionnels des sciences de la sant humaine ou animale chercheurs en sciences biom dicales ou en sciences naturelles ou en voie d acqu rir une for mation sp cialis e Il leur permettra d en richir leurs connaissances
14. pr venir des accidents L on voit tr s bien qu avec une formation sp cialis e on peut sauver des vies PILOGUE ET Depuis lincident la Coop rative fores ti re de Saint Elz ar a d j apport des modifications son dispositif On a dou bl et m me tripl le nombre de doses assure son directeur Alain Tremblay pr sent un membre de chaque tandem de travailleurs poss de une dose les deux demeurent la vue l un de l autre On ne court plus de risques ce sujet Ce n est pas une question d argent il ne faut pas perdre des vies Au moment de notre entretien fin mai 2003 L vis Roy revenait tout juste de l h pital de Maria o il avait recu son traitement mensuel d insensibili sation au venin d insecte Il en a encore pour au moins trois ans Entre temps il ne se s pare pas de son stylo auto injecteur Plus que trois semaines avant que ne d bute sa nou velle saison sylvicole Une de plus gr ce la formation et la pr sence d esprit de ses compagnons Ils ont fait ce qu ils ont pu conclut il et ils l ont bien fait PT Pour en savoir plus Protocole Administration d adr naline DC 900 341 Cette grande question tout fait d actualit a t longuement d battue en f vrier 2003 au cours d un forum d change organis par la chaire General Motors GM en ergonomie de l Universit du Ou bec a Montr al UQAM Johanne Pr
15. s Et qu il n y avait pas d aspiration la source Mais l exposition du travailleur respec tait la norme qu b coise LE PYR NE 15 01 EN D BARBOUILLETTE En plus du scellant enlever il y avait le besoin de d graisser histoire d li miner toutes les petites taches d huile et de graisse Selon Alain Houle d s qu on trouvait une solution pour le scellant on pouvait assez rapidement trouver une solution autre pour le d graissage car toutes sortes de d grais seurs sont disponibles sur le march Mais si on ne trouvait pas un produit de rechange le TCE servirait d autres usages Toutefois les solvants propo s s n taient pas assez efficaces Et on ne peut pas utiliser n importe quel produit Il faut qu il soit approuv pour les pi ces d avion par le Scientific Materials International Inc Il s agit d un laboratoire am ricain qui valide les compos s chimiques susceptibles d entrer en contact avec les pi ces de moteur d avion On aurait pu entre prendre les d marches pour tenter de le faire approuver mais ca aurait pris quelques ann es On s est alors tourn vers le si ge social de Rolls Royce au Illustration Benoit Laverdi re LA NUIT DERNI RE J AI REV QUE TCE TAIT REVENU Royaume Uni On nous a parl d un produit le pyr ne 15 01 utilis ailleurs dans les usines de Rolls Royce On l a import et on a fait nos essais Le nouveau produit enl v
16. CSST Ce qui est int ressant r sume t il cest que le document n offre pas seu lement une m thode simple d valua tion du milieu de travail Il pr sente aussi une m thode de pr vention On explique l employeur ce qu il faut faire Il peut ins rer l information dans son programme de pr vention sans y apporter beaucoup de modifications Le guide fournit galement un bon soutien l utilisateur SIGNES ET SYMPT MES Au verso du rabat de droite le document nous apprend en quoi consiste un coup de chaleur et comment y r agir On met beaucoup l accent sur les signes et les sympt mes sur l importance de se surveiller mutuellement et sur les pre Le dernier coup de chaleur en d but d apr s midi Il fait beau mais sans exc s Si le soleil a brill en mati n e il est maintenant masqu par une mince couche nuageuse Sur un terrain public un jeune homme de 23 ans appelons le Hugo contourne les obstacles avec une tondeuse essence pendant que ses coll gues utilisent de petits tracteurs pour tondre les grandes surfaces Soudain Hugo s effondre comme une masse sans un mot Ses coll gues appellent imm diatement les secours Des policiers v lo interviennent rapidement suivis de pr s par l ambulance Trois minutes apr s sa chute Hugo re oit d j les premiers soins Il est imm diatement transport l h pital Sa temp rature atteint alors 43 8 C 41 la situation est d j
17. Les recherches se pour suivent donc en ce sens LES POSTES MIS EN ROTATION DOIVENT PERMETTRE DE VARIER LA SOLLICITATION MUSCULO SOUELETTIQUE L FAUT DONC BIEN ANALYSER LES CONTRAINTES DE CHAQUE POSTE AVANT L IMPLANTATION ET VOIR L APPRENTISSAGE Une enqu te a t men e l usine GM de Boisbriand sur les avantages et les d savantages de la rotation par l quipe de Marie Saint Vincent ergonome l Institut de recherche Robert Sauv en sant et en s curit du travail IRSST avec la participation de Bernard Dufour ergonome la CSST Pr s de 60 des travailleurs inter rog s ont affirm que cette pratique a permis de r duire les contraintes phy siques En outre elle a am lior leur sant et leur a donn acc s un meil leur emploi Une minorit seulement n y a vu aucun avantage 3 Pr vention au travail Printemps 2004 Photo Mario B lisle Nicole V zina ergonome titulaire de la chaire GM en ergonomie et professeure l UOAM a t l une des principales organisatrices du forum Tout au long du forum une cons tante tait toutefois vidente rapporte M Pr vost La pratique de la rotation r duit ind niablement la monotonie Mais Les d savantages signal s sont li s aux caract ristiques des postes Celui le plus fr quemment voqu vise les modalit s d implantation de la rotation Pour Ju nouvelle f
18. MORT Si est charg d humidit si le d placement d air le vent par exemple est nul cette vaporation la surface de la peau est fortement r duite Ajoutez y encore la chaleur radiante produite par le soleil et vous avez r uni tous les facteurs d une hausse de la temp rature interne Au Qu bec le ph nom ne du coup de chaleur n est pas encore tr s bien connu Travailleurs et employeurs ont tout int r t conna tre ses signes ses sympt mes et surtout comment il est possible de le pr venir Les travailleurs quand on le leur permet auront une tendance sponta n e r duire leur rythme de travail pour s adapter aux nouvelles conditions Si on n est pas pouss et si on n a pas le syndrome de la performance comme l ont souvent les jeunes travailleurs poursuit le D Deshaies on va ralentir spontan ment la cadence Lorsqu une personne est soumise la chaleur et qu on la laisse vraiment travailler son propre rythme elle va ramener son activit 50 voire 30 de sa capacit habituelle de travail Le ph nom ne d acclimatation prend plusieurs semaines pour tre enti re ment compl t Mais d j apr s cinq jours cons cutifs de travail l orga nisme s est suffisamment adapt pour qu un travailleur bien hydrat en bonne forme physique et en bonne sant puisse reprendre 100 de sa charge habituelle de travail dans la mesure o les conditions m t oro
19. a suivi trois cours de forma tion professionnelle en cin ma afin de mieux saisir l organisation du travail et la gestion des horaires dans ce secteur CES ACTEURS QU ON NE VOIT JAMAIS Leur syndicat regroupe peu pr s 60 postes ou m tiers diff rents Ces La manipulation et le transport de charges lourdes les efforts intenses et l exposition aux intemp ries sont vus comme une contrainte forte par les deux tiers des techniciens Photos Mario B lisle Chef maquilleur maquil leur chef habilleur scripte cantinier coordon nateur de production et accessoiriste de plateau comptent parmi les m tiers qui souffrent le plus de douleurs articu laires et de troubles musculo squelettiques m tiers comptent l g rement plus d hommes 56 5 que de femmes 43 5 Une quipe de tournage peut comprendre de 25 200 personnes La plu part ont des contrats temporaires re nouvelables chaque semaine et sont constamment la recherche d un em ploi Beaucoup ignorent qu ils peuvent recourir la Commission de la sant et de la s curit du travail si une blessure survient pendant un tournage Toute fois quand ils sont sous contrat ils sont prot g s par une convention collective Parmi les r pondants 48 travaillent sur les plateaux pendant des p riodes de 12 14 heures par jour parfois la nuit et 33 des autres y passent de 15 19 heures par jour Pr s de 49 d entre eux ont des horair
20. autre En effet des r gles sp cifiques quant aux caract ristiques des quipements sont pr vues pour chaque secteur d acti vit tels que les travaux de construc tion en for t dans les fonderies et les mines etc Toutefois le comit de sant M AS WARE BIS DES EPIS LEGEREMENT PUS PETITS PAR HASARD et de s curit du travail pourrait exi ger d autres caract ristiques comme le confort par exemple pour diminuer au maximum les inconv nients que doit subir le travailleur en raison de l inca pacit de l employeur d liminer le dan ger la source Rappelons en terminant que m me si l employeur met la disposition de ses travailleurs des moyens de pro tection individuelle et collective il doit continuer fournir tous les efforts n cessaires pour liminer la source les dangers pour la sant la s curit et l int grit physique de ses travailleurs Du reste ceux ci doivent eux m mes s efforcer d atteindre cet objectif pT BIANCA TURGEON Art 51 11 LSST 2 Noranda Division C C R et Les M tallurgistes unis d Am rique local 6887 D T E 87T 563 pp 9 10 T A 3 Art 49 2 LSST 4 Ing nierie B G Checo Lt e c Service de l ins pection du comit de l industrie de la cons truction 1976 C S 1497 p 1499 5 Dominion Textile Inc et Syndicat catholique des ouvriers du textile de Magog Inc D T E 84T 260 T A 6 Richard et P
21. comme celui de S bastien qu un comit s est attaqu au probl me UN DOSSIER CHAUD D s le d but des ann es 1980 les ques tions de travail la chaleur tarabustent Jean Yves Charbonneau conseiller en pr vention la Direction de la pr vention inspection et Luc Schreiber 10 Pr vention au travail Printemps 2004 Lorsqu il fait chaud il faut commencer boire de l eau fraiche ou encore un m lange d eau et de jus de fruits d s le d but de la journ e avant que la soif ne se manifeste inspecteur la Direction r gio nale de la Mauricie Centre du Qu bec Avec leur coll gue Jean Louis Morency direc teur sant s curit la Direc tion r gionale de Qu bec ils r digent un guide d interpr tation de l annexe du r gle ment traitant des contraintes thermiques Quelques mois apr s la mort d un travailleur agricole beauceron survenue en 1994 un comit est form et charg de trouver un moyen de sen sibiliser le secteur sur les dan gers des coups de chaleur Un agriculteur sugg re alors de produire une roulette qu il suffirait de r gler selon les conditions climatiques et de travail afin de pouvoir va luer le risque Ce projet tant trop complexe on d cide plu t t de produire un d pliant simplifi qui explique le ph nomene et donne les grandes lignes des mesures de pr vention prendre Mais Jean Yves Charbonneau perfectionniste n est pas encore tota lem
22. d sireront pas y tra vailler Mais l obstacle n est pas infran chissable Dans quelques milieux de travail on a trouv des solutions dont celle de la prime de rotation Une autre question a t souvent pos e au cours du forum quelle fr quence la rotation Il n y a pas de r ponse universelle Tout d pend des postes du travail accompli Chez GM c est une heure Chez WLP sous traitant de GM sp cialis dans les si ges d auto c est tous les 25 si ges Dans une buanderie c est deux heures En fait le temps varie selon les efforts physiques que n cessitent la t che et les contraintes temporelles calendrier de production cadence pression Les travaux de Saint Vincent de l IRSST en t moignent LES ENJEUX Comme le font remarquer les ergo nomes les postes mis en rotation doivent permettre de varier la solli citation musculo squelettique Puisque le but vis par le projet consiste assu rer un mieux tre il faut bien analyser les contraintes de chaque poste avant l implantation En outre il faut voir l apprentissage Pr s de 72 des assem bleurs interrog s dans le cadre d une tude ont affirm que la dur e d appren tissage leur poste respectif tait sup rieure trois jours N gliger l tape de la formation c est courir le risque de rater l implantation et m me provoquer des accidents Sans compter que la qualit du tra vail peut s en trouver r duite Enfi
23. de but es en caoutchouc rigide qui ont pour fonction de limiter la course de la suspension est souvent la solution adopt e pour r duire les vibrations transmises au corps des conducteurs de v hicules Or lors de fortes solli citations qui provoquent un d place ment important du si ge le heurt sur ces but es transmet au conducteur des vibrations qui risquent contrai rement l effet recherch d aggra ver l incidence des maux de dos Paul mile Boileau de l quipe S curit ing nierie de l IRSST et Subhash Rakheja de l Universit Concordia ont travaill d finir les caract ristiques optimales d un si ge muni de but es qui r duirait au maximum l incidence ou la gravit de ces impacts cette fin un mo d le analytique a t formul sur ordinateur puis valid en labora toire par des essais sur un simula teur de vibrations globales du corps Ce mod le informatique a permis de d finir les caract ristiques optimales de syst mes figurant parmi les solu tions de rechange telles que des but es raideur variable ou un amortisseur progressant en fonction du d placement Pour att nuer au maximum les vibrations la raideur des but es actuelles doit tre r duite de fa on substantielle et l amortissement de la suspension augment e ce qui per met dans certains cas d liminer tout impact contre ces pi ces Compte tenu des diff rences importantes des caract ristiques des suspensions
24. de projets participatifs sur lesquelles on a norm ment de connaissances accu mul es depuis 20 ans Le projet ne consiste pas tendre un micro aux travailleurs pour leur demander comment il faut faire Il faut mettre en place une construction sociale en se disant que n importe quel projet a forc ment une dimension qui porte sur les espaces de travail les machines et les outils sur le mat riel les logiciels les consignes les papiers l organisation du travail et la formation Ces dimensions sont toujours pr sentes qu il s agisse de refaire un atelier ou de mettre en place la rotation sans inves tissement mat riel majeur C est un tout quoi PT f Photos Pierre Charbonneau MONIQUE LEGAULT FAUCHER Printemps 2004 Pr vention au travail 4 E 600 202 42 Le choix d un bon appareil de protection respiratoire est essentiel pour assurer la protection du travailleur I faut donc valuer les param tres suivants au moment de choisir Pour la marche suivre dans le choix d un appareil de protection respiratoire ad quat et pour plusieurs autres guides utilitaires et bonnes pratiques rloritaires en sal ne et en s curit du travail consultez notre site Institut de recherche Robert Sauv en sant et en s curit du travail Pour recevoir gratuitement le magazine Pr vention au travail il vous suffit d en faire la demande en crivant Pr vent
25. des CLSC On y collige des donn es concernant le bruit les poussi res et les gaz Aux tats Unis l Integrated Management Information System IMIS contient le m me type de donn es et est aliment par les inspecteurs de l Occupational Safety and Health Administration OSHA organisme charg de la surveillance l gale du respect des normes d expo sition professionnelle L un des int r ts majeurs de ces banques est de pou voir extrapoler les mesures effectu es un poste pr cis dans certaines entreprises l ensemble des postes de travail similaires dans toute une industrie Elles per mettent d valuer les probabilit s d exposition dans diff rents secteurs industriels ainsi que les niveaux moyens d exposition Cependant plusieurs facteurs limitent l exploitation de ces banques li Pr vention au travail Printemps 2004 On consid re souvent que l information contenue dans les banques d expo sition professionnelle est biais e par rapport l expo sition r elle explique J r me Lavou On sait par exemple que les inspecteurs am ri cains lorsqu ils cherchent valuer le respect des normes effectuent leurs mesures au pr s des travailleurs qu ils consid rent les plus expos s Si les r sultats de ces mesures sont au dessous des normes maximales l entre prise est consid r e en conformit Comme on cherche chantillonner la pire des situations les donn es de l IMIS risquent d
26. en toxicologie pour d ventuelles applications dans leur sp cialit respective Pour plusieurs candi dats l admission au programme favorisera une r orientation de carri re vers la toxi cologie Le programme de DESS en toxico logie et analyse du risque permet le passage la maitrise en sant environne mentale et sant au travail de l Universit de Montr al Pour en savoir plus t l 514 343 2280 t l c 514 343 6668 courriel micheline dessureault umontreal ca site Web www mdtrav umontreal ca loquents les chiffres Le dernier Grand Rendez vous d octobre 2003 a t un beau succ s En effet pr s de 5300 personnes s y sont pr sent es Il s agit d une aug mentation de 12 par rapport 2002 Les visiteurs qui ont circul dans les all es les attendaient plus de 190 exposants ont appr ci l v nement D j 65 des stands sont vendus pour 2004 Y serez vous Un autre v nement consid rable en mati re de sant et s curit se d roulait au Palais des congr s de Montr al en m me temps que le Grand Rendez vous Le 2 forum public de l Association des commis sions des accidents du travail du Canada a attir pour sa part plus de 400 participants Conf rences vid os t moignages r flexions partage d exp riences autour du th me La sant et la s curit au travail chez les jeunes taient au menu On vous reparlera de cette rencontre et de ses temps forts MLF Tu
27. et des but es les r ductions anticip es des doses vibratoires r sultant des modifications apport es aux para m tres de conception varient beau coup d un si ge l autre de sorte que dans certains cas seuls des gains marginaux sont pr voir Cepen dant des essais avec un amortisseur magn to rh ologique incorpor la suspension ont r v l une grande Mustration Philippe B ha diminution des vibrations dans des conditions qui autrement auraient favoris des impacts importants avec les but es d un si ge muni d un amortisseur conventionnel Bien que l utilisation de cet amor tisseur n limine pas compl tement les impacts contre les but es les r sultats ont clairement d montr que leur gravit peut tre r duite consi d rablement parfois jusqu 40 Toutefois un tel dispositif ne pro cure aucun b n fice important par rapport un amortisseur conven tionnel lorsquil est utilis dans des conditions o les d placements se situent l int rieur de la course d limit e par les but es PT MARJOLAINE T HIBEAULT Pour en savoir plus BOILEAU Paul mile Subhash RAKHEJA et Z WANG U tude des m canismes de conception visant limiter l importance des impacts occasionn s par le talonnement de si ges suspension Rapport R 368 40 pages 5 T l chargeable gratuitement WWNW irsst qc ca Printemps 2004 Pr vention au travail E v Best rc
28. et mesur s par les pompes et les d bit m tres Les auteurs ont estim l erreur qui peut se produire dans les r sultats des mesures lorsque ces effets ou les conditions de pr l vement ou d talon nage ne sont pas pris en compte Des renseignements sommaires et des sources bibliographiques sur les quations de variation de la pression en fonction de l altitude de la profondeur et de la temp rature utilis es en hygi ne industrielle sont galement fournis PLUS QU UNE R F RENCE Ce document d passe le cadre in formatif en cherchant liminer la confusion qui existe autour de certains termes par exemple temp rature normale ou temp rature standard et surtout en abordant une discussion fondamentale sur la signification des normes et ce qu elles repr sentent Gr ce leurs recherches les auteurs ont ainsi mis en vidence pour les tats Unis et le Qu bec l existence de deux courants de pens e en ce qui a trait la repr sentativit des normes g n ralement nomm es approche de concentrations permissibles et ap proche de doses permissibles Ils ont compar leur incidence sur la v rifica tion de la conformit aux normes Ils ont ainsi pu faire ressortir une certaine ambiguit dans les r glementations des organismes am ricains Occupa tional Safety and Health Administration OSHA et National Institute for Occu pational Safety and Health NIOSH qui sont bas es sur l ap
29. et suscit certains d bats Il sagissait d tablir des param tres qui prot gent les travailleurs non encore acclimat s sans pour autant imposer aux employeurs des mesures univer selles trop strictes et mal adapt es aux cas particuliers On veut prot ger les travailleurs mais sans pour autant arr ter tous les chantiers du Qu bec s exclame t il Aux trois cat gories directement inspir es du Guide to Heat Stress in Agriculture am ricain le comit a donc ajout une zone interm diaire intercal e entre les zones verte et Sur l outil quand le croisement entre l intensit du tra vail et la temp rature de l air corrig e donne sur cette zone il faut prendre des mesures suppl mentaires l en droit des travailleurs non acclimat s Nous allons au del du r glement qui n en parle pas affirme Jean Yves Charbonneau Mais pour une excel lente raison aucun des travailleurs morts n tait acclimat Le troisi me volet du triptyque pr sente les mesures pr ventives prendre pour chacune des quatre zones de risque Ces mesures explique M Charbonneau sont en relation avec l valuation du milieu de travail Mais l application de cette m thode d pend a priori de ce que ressent le travailleur Il y a des personnes plus sensibles que Zones de couleur correspondant aux mesures pr ventives T AIR CORRIG E 40 4 C ou mors 41 0 C 41 6 E M2 12 8 C 13 3 C
30. exemple de client agressif Un cd rom est galement disponible Con ue et lanc e par l Ordre des conseillers en ressources humaines et en relations industrielles agr s du Qu bec avec divers partenaires E MON PREMIER EMPLOI VC 001577 DUR E 12 MINUTES L histoire met en sc ne trois adolescents qui ont form leur groupe de musique Ils sont aux tudes et travaillent gale ment L un dans une picerie la deuxi me dans un garage et le dernier dans une cuisine Divers dangers les guettent Les deux premiers ont recu une formation et sont sensibilis s aux risques qu ils courent Le troisi me aura moins de chance Il perdra deux doigts en utilisant un appareil lectrom nager La musique sa passion c est termin La vid ocassette deuxi me mouture d une autre parue en 1992 et portant le m me titre est accompagn e d un guide compl tement remani qui propose des trucs d animation pour des changes sur le th me de la pr vention Elle s adresse aussi bien aux jeunes qu aux employeurs au personnel en seignant et des centres d emploi Un cd rom est galement disponible Produite par la CSST PT JULIE M LANCON Modalit s d emprunt l audiovid otheque de la CSST Les documents vid o sont pr t s gratuitement I suffit de rem plir et de signer une demande d emprunt Toute personne peut venir chercher et rapporter les vid ocassettes pendant les heures de bureau 8h30 16h 30
31. facile ment acc s cet outil convivial puisqu il sera affich dans le site Internet de l Institut En permet tant d tablir une s quence de remplacement des cartouches il contribuera une meilleure utilisation des masques respira toires et donc la protection accrue des travailleurs Responsables Jaime Lara Daniel Drolet et Francois Lemay IRSST Tapan Bose et Daniel Cossement Universit du Qu bec Trois Rivi res T 30 Pr vention au travail Printemps 2004 Sp ciation et caract risation de poussi res de b ryllium 099 314 Ces derni res ann es ont vu la remise en question du niveau de protection que la valeur seuil actuelle de l exposition au b ryl lium Be et ses sels accorde aux travailleurs Des cas r cents notamment de travailleurs qu b cois sensibilis s ces sub stances ou atteints de b rylliose indiquent en effet que cette valeur ne conviendrait pas toutes les formes chimiques de ce m tal ni toutes les tailles de ses particules Or aucune tude toxicologique ne fournit suffisamment d information pour contribuer de fa on tan gible la r valuation de la norme laquelle n a pas t revue depuis 1949 Les cher cheurs souhaitent donc carac t riser la granulom trie et d limiter les principales formes chimiques du Be pr lev en mi lieu de travail Cette recherche sinscrit dans un continuum visant alimenter les connais sances en vue de
32. la d termina tion ventuelle de la toxicit du b ryllium et de la r vision sub s quente de la valeur d exposi tion moyenne pond r e VEMP Combin es aux r sultats d autres tudes en cours les donn es provenant de cette activit pourraient permettre de pro poser de nouvelles VEMP pour mieux prot ger les travailleurs expos s au b ryllium Responsables Joseph Zayed Universit de Montr al Gilles L Esp rance cole polytechnique de Montr al Chantal Dion IRSST Effets des pics de concentra tion sur la neurotoxicit du styr ne dans l industrie du plastique renforc de fibre de verre Phase II 099 221 Ce projet fait suite une ana lyse critique de la litt rature et la r alisation de la Phase I d une recherche qui portait sur les effets aigus de l exposition au styr ne Il reste savoir si l exposition de fortes concen trations de ce solvant m me pendant de courts moments entraine des cons quences nui sibles la sant des travailleurs qui y sont r guli rement expo s s Dans la Phase II les scien tifiques v rifieront dans quelle mesure les effets neurotoxiques du styr ne sont li s des pics de concentration m me en res pectant la valeur d exposition moyenne pond r e VEMP pendant huit heures des niveaux conformes aux limites r glementaires actuelles Adve nant qu ils constituent un fac teur majeur cet gard les chercheurs formuleront de
33. ont fait r ver un livre qui pourrait s appeler Rep res pour n gocier la rotation Ce livre ne dirait pas ce quil faut faire mais donnerait aux partenaires sociaux la liste de ce qu on sait des avantages et des incon v nients de telle ou telle chose PT LE PROBL ME DES TMS PAR RAPPORT AUX ROTATIONS COMMENT LE VOYEZ VOUS FD Les TMS ce n est pas une maladie des travailleurs ce n est pas seulement C est aussi une maladie des entreprises Quand il y a des TMS dans une entreprise on observe tou jours des signes de dysfonctionnement Il y a des agents de maitrise supervi seurs des contrema tres qui ne vont pas bien et en g n ral un encadrement de direction en difficult qui vit des probl mes soit avec des fournisseurs soit avec des clients soit avec le si ge social Les TMS se d veloppent dans un contexte o personne n a de marge de man uvre ou tout au moins personne ne croit en avoir C est la fois la cause et la cons quence Et malheureusement tout le monde est persuad qu il ne peut en tre autrement Les travailleurs croient que ce n est pas possible d am liorer leur sant sans toucher la pro ductivit Les agents de ma trise eux sont compl tement coinc s et la direc tion estime pour sa part que de toute facon si on met trop d efforts du c t de la sant on va perdre du c t de la comp titivit Avec pour r sultat que lorsqu on essaie de donner de l info
34. pr occupante et on doit r agir sans tarder Il faut quatre heures d efforts au personnel soignant avant que la temp rature corporelle d Hugo passe sous la barre des 40 C Mais c est d j trop tard Hugo meurt au cours de la nuit suivante C tait pourtant un homme jeune C tait la fin de l t et il aurait d tre acclimat la chaleur La temp ra ture tait lev e mais sans tre excessive 30 C avec un taux d humidit de 48 sous un vent de 17 km h L effort physique ne semblait pas intense Que s est il pass ACCLIMATATION INSUFFISANTE Comme allaient s en rendre compte les enqu teurs un faisceau de circonstances ont converg pour provoquer ce drame En cong pendant 14 mois en raison de troubles de sant Hugo tait de retour au travail depuis six jours peine deux journ es de travail un week end de repos et deux autres journ es de travail M me si la saison tait avanc e il n tait pas encore acclimat au travail la chaleur Pour tre acclimat il faut environ sept dix jours pass s faire la m me t che pr cise Chantal Beaulieu l inspectrice de la Direction r gionale de Longueuil qui a men l enqu te MANQUE DE LIQUIDE Alors que la veille Hugo tait tremp de sueur sa peau tait chaude et s che le jour de l accident On a de forts doutes qu il tait d shydrat fait remarquer M Beaulieu Depuis le matin a t on estim Hugo miers soins assure Luc Sc
35. qui bien que tr s r glement doit s adapter l volution des technologies Toutefois cette adap tation ne pourra se faire efficacement sans la participation active des princi paux acteurs des milieux de travail les employeurs et les travailleurs En effet les uns et les autres ont plusieurs obli gations essentielles Leur non respect tant susceptible d accroitre grande ment les risques de blessures ainsi que leur gravit il est primordial de rappeler ces obligations Travailleurs sachez que votre employeur est tenu de vous fournir gratuitement tous les moyens et les quipements de protection individuels et collectifs dont vous avez besoin pour travailler afin d liminer le plus possible les risques pour votre sant et votre s curit De plus il ne peut imposer de limites quant la fr quence de renou vellement et au co t de cet quipement Mais il peut quand m me exercer un contr le pour s assurer que ses inves tissements correspondent strictement aux besoins r els de protection de ses employ s De votre c t employeurs bien que vos travailleurs doivent prendre les me sures n cessaires pour prot ger leur sant leur s curit et leur int grit physique entre autres en utilisant les quipements de protection il est de votre devoir de vous assurer que vos travailleurs les utilisent Cela sous tend une action positive En tant qu em ployeur vous devez prendre l initia tiv
36. rifi e Exploitation de la base de donn es recueillies dans le projet Sherbrooke sur la prise en charge des dorso lombalgies reli es au travail avec un suivi de 6 4 ans LOISEL PATRICK MARIE JOS DURAND BRiGITTE VACHON JACQUES LEMAIRE ST PHANE POITRAS ET SUSAN STOCK RAPPORT R 348 52 PAGES 6 42 La r alisation d un vaste projet sur la prise en charge des dor solombalgies d origine profes sionnelle a permis de recueillir des donn es de plusieurs na tures soit m dicales relatives la qualit de vie au statut pro fessionnel et au poste de travail ainsi que sur les co ts pour la CSST le tout avec un suivi de plus de six ans Cette publica tion rend compte des renseigne ments obtenus en exploitant plus fond cette base de donn es La diffusion de ces travaux contribue de facon im portante l am lioration des connaissances sur la r adapta tion des personnes ayant un mal de dos ainsi que sur les co ts associ s la prise en charge de ces l sions la qualit des outils de mesure dispo nibles pour diagnostiquer et pr dire l incapacit prolong e et les types d interventions pouvant faciliter le retour au travail Le recours aux agences priv es d aide domicile et de soins infirmiers par les services de soutien domicile des CLSC DAVID H L NE ESTHER CLOUTIER ET SARA LA TOUR RAPPORT R 346 130 PAGES 10 Cette tude brosse un portrait du recours des serv
37. signes et les sympt mes compatibles avec une r action aller gique et r agir rapidement et correc tement La formation est offerte aux secouristes d sign s aux personnes reconnues allergiques et leurs com pagnons de travail ED R action violente la suite de l augmentation de la sensibilit de l organisme une substance trang re allerg nes p nicilline pig re d insecte Le choc anaphylactique peut tre foudroyant et se d clencher en quelques secondes ou s installer graduellement sur une p riode de plusieurs minutes Il se reconnait entre autres par une urticaire g ante le corps se couvre de plaques rouge tres Cette manifestation est suivie de difficult s respiratoires d une chute de la tension art rielle et d un gonflement de la trach e un point elle peut s obturer totalement La mort peut survenir en quelques minutes Pr vention au travail Printemps 2004 Depuis 1990 Pierrette Leblanc donne une forma tion aux entreprises foresti res de son secteur plus sp cifiquement aux secouristes d sign s aux personnes recon nues allergiques et leurs coll gues Chacune et chacun apprend faire le geste qui sauve quand il le faut et comme il le faut C est M Leblanc qui depuis 1990 forme les secouristes de la Coop rative foresti re de Saint Elz ar En pr ven tion c est difficile de voir le r sultat de notre travail et de d montrer qu on a pu
38. sur la sant mentale Ca ne veut pas dire si vous pr sentez une d tresse psychologique lev e que vous tes sur le bord du burnout demain matin Ca montre qu il y a une fatigue qui s installe tranquillement et que si l on ne fait rien la situation risque de se d t riorer Pour valuer le niveau de d tresse psychologique des travailleurs les chercheurs se sont servis d un ques tionnaire Toujours selon Jean Pierre Brun pleurer tre m lancolique irri table ce sont tous des signes compor tementaux pris en compte dans le DSM IV qui est une sorte de bible diagnos tique en psychiatrie Cette chelle de mesure de la d tresse psychologique a t labor e par Sant Qu bec et est utilis e dans la province depuis une vingtaine d ann es FACTEURS PR DOMINANTS L tude a aussi permis de d terminer les principaux facteurs organisationnels qui constituent les risques les plus le v s pour la sant mentale des travail leurs Quelques uns se d tachent du lot et semblent constituer des pr occu pations importantes dans les quatre LA D TRESSE PSYCHOLOGIQUE SE MANIFESTE SOUS PLUSIEURS FORMES MONT E DE L INDIVIDUALISME D MOTIVATION M FIANCE ENVERS LES DIRIGEANTS ABSENT ISME VIOLENCE organisations tudi es Il s agit de la surcharge de travail de l effritement des relations entre coll gues et avec les sup rieurs du manque de consul tation d une faib
39. travail leuse change de poste dans une entre prise ou une usine o il y a des cha nes de montage elle n accomplit plus le m me geste et par cons quent d autres articulations de son corps sont solli cit es C est en effet pour diversifier les sollicitations souvent des membres sup rieurs ou du dos que l on a recours la rotation Le but vis R duire les La pratique de 1 rotation r duit ind niablement la monotonie Cette constante tait vi dente tout au long du forum note Johanne Pr vost troubles musculo squelettiques TMS Mais la principale raison est d augmenter la polyvalence des tra vailleurs Ainsi face l absent isme ou au roulement de person nel par exemple on peut opter pour la rota tion pr cise Johanne Pr vost Quand le ma tin 50 travailleurs sont attendus sur la chaine mais que seulement 38 se pr sentent il est plus facile de r organiser le travail en redistribuant les t ches Autres avantages Rompre la monotonie augmenter les habilet s diminuer la perception de la fatigue Pour un travailleur sur une chaine la rotation peut m me tre la planche de salut qui le retiendra en emploi AVANTAGEUX Jusqu ici on a tr s honn tement pens que la rotation des postes permettait de r duire les TMS Lorsqu on lintro duit dans une usine on s attend videm ment ce r sultat Or cette r duction n est pas automatique Oui les c
40. une chute et des blessures dans le champ d action du tracteur de son coll gue Il est donc bien assis dans un endroit s r Quant au tracteur qui transporte le fumier il a t reposi tionn pour s avancer perpendiculai rement vers l pandeur Ainsi personne ne sera clabouss Mat riel appropri L pandeur a t attel la barre de traction Le troisi me point d attelage attach de facon pr caire par une corde n est plus n cessaire Le protecteur tubulaire de l arbre de transmission a repris sa position normale Il est recommand que le pro tecteur tubulaire de l arbre de transmis sion soit reli un point fixe du tracteur ou de la machine Cette mesure vise emp cher quil se mette tourner g n ralement quelque 540 tours minute en cas de d fectuosit et se coince sur l arbre de transmission Le bouclier de protection en forme de U renvers a t r install pour pro t ger la prise de force du tracteur et il est en bon tat Un arbre de transmission m me lisse et tournant lentement peut agrip per des v tements et attirer un bras ou une jambe Pour travailler pr s d un arbre de transmission en mouvement il faut porter des v tements ajust s et nouer les lacets de ses chaussures Les deux tracteurs poss dent une structure de protection en cas de ren versement SPR pouvant viter bien des blessures mortelles Le tracteur dans lequel se trouve Marc poss de un arceau
41. vost ergonome et conseill re la Direction de la pr vention inspection de la CSST y a assist Elle nous donne un bref apercu de l v nement et de ses temps forts PAR MONIOUE LEGAULT FAUCHER ELLE TAIT BIEN REMPLIE la salle r serv e aux participants En effet plus de 200 personnes venant de mi lieux tr s diff rents dirigeants d en treprises repr sentants syndicaux coordonnateurs en sant et s curit du travail inspecteurs de la CSST par tenaires en sant au travail consultants et ergonomes ont mordu avec en thousiasme au sujet propos De quoi ravir les organisateurs notamment Nicole V zina ergonome titulaire de la chaire GM en ergono mie et professeur l UOAM et Claude Boisvert coordonnateur en sant et s curit chez GM Tous les membres du comit organisateur souhaitaient une rencontre dynamique avec des changes des r flexions et des exemples bien concrets Cet objectif a t atteint Plusieurs tudes ont en effet t pr sent es Le conf rencier ou la conf renci re ergonome ou scientifique tait LA ROTATION DES POSTES DE TRAVAIL Est ce une solution g n ralement accompagn de repr sentants patronal et syndical de l en treprise dont il tait question et les trois personnes se partageaient la communication Bref un bel exemple de paritarisme en action et de partage d exp riences POURQUOI Lorsqu un travailleur ou une
42. 400 personnes On a fait tous les services pertinents de jour et de soir Et on a pu discuter des probl mes sp cifiques aux diff rents postes de tra vail Nous avions pr par des fiches comparatives pour expliquer les avan tages de la substitution qui a finale ment t bien accept e Le comit de sant et de s curit de Rolls Royce Canada en a profit pour tenter d liminer certaines mauvaises habitudes de travail reli es l utilisa tion de solvants Alain Houle explique Les travailleurs utilisaient le TCE et 4 Pr vention au travail Printemps 2004 parfois ils ne se prot geaient pas mal gr les indications de la fiche signal tique du produit Certains manipulaient des guenilles imbib es de TCE main nue Avec le pyr ne un picotement des doigts se faisant sentir plus vite ils portent des gants Mais avec le TCE ils ne ressentaient pas d effet imm diat Le TCE s vapore rapidement et ne reste pas longtemps dans la zone res piratoire Mais c est probablement un canc rigene C est difficile pour les travailleurs d appr cier le risque que repr sentait le TCE par inhalation et par absorption G rard Mayrand rench rit Plusieurs avaient un conte nant de TCE leur disposition pour faire tremper les petites pi ces Pour ce qui est du prix le pyr ne est un peu plus cher mais il s vapore moins vite La quantit achet e est donc beaucoup moindre Et les fr
43. ONALE Chaque ann e le CLSC Lac Saint Louis organise une rencontre et lance une invitation aux entreprises de son territoire qui ont r ussi des bons coups en mati re de sant et de s curit Le but Permettre aux gens d entrer en contact entre eux Rolls Royce Canada y a particip en 2001 Alain Houle raconte On a eu l occasion cette ann e l de pr sen ter notre d marche de substitution d autres entreprises la suite de l v nement une ASP a communiqu avec nous car elle avait des probl mes avec le TCE Si notre exp rience peut servir d autres tant mieux Il n est pas n cessaire que chaque entreprise prenne quelques ann es pour trouver un pro duit de substitution On ne saurait dire mieux PT POUR VOUS Jour apr s jour mois apr s mois le souci de la pr vention des accidents du travail et des maladies professionnelles se r pand au Qu bec Dans cette chronique destin e diffuser l information Pr vention au travail vous propose de courts extraits d articles et de reportages aussi vari s que possible publi s par ses partenaires dans des revues magazines ou bulletins de liaison PR VENTION EN CAGE la suite d un accident du travail Auto Pr vention et la Direction r gionale de l Estrie de la CSST ont examin les techniques et l quipement uti lis s pour gonfler les pneus de v hicules lourds en s inspirant de la r glementation am ri
44. R DU PROJET Plus concr tement au c ur de linter vention se trouvait un comit d ergo nomie compos d op rateurs ayant une bonne connaissance du travail et de sp cialistes techniques Un comit de suivi form des dirigeants patronaux et syndicaux de l entreprise assurait quant lui la structure d cisionnelle du projet Le mandat du comit d ergonomie consistait faire l analyse des situa tions de travail cibl es puis proposer des solutions pr cises Le comit de suivi devait pour sa part appuyer le comit d ergonomie et s assurer de l implantation des solutions choisies Des ergonomes accompagnaient les participants tout au long de la d marche en leur donnant de la forma tion th orique au d but puis en les guidant dans l analyse d un premier poste et en se retirant de plus en plus du processus pour les t ches suivantes de facon favoriser l apprentissage et la prise en charge de la marche suivre par les comit s Car la recherche visait aussi valuer le d roulement du proc d d apprentissage relever les difficult s rencontr es et analy ser l volution des fa ons de voir des participants Printemps 2004 Pr vention au travail I Photos Mario B lisle 4 Dans l usine au contexte favorable la majorit des solutions propos es par le comit d ergonomie portait sur l am lioration et le remplace ment des quipements existants R SULTA
45. T en images O 0U EL O O0 O 0U O O 0U LJ OU O OU 0U O D 0U OU E O OU 0 D LJ U Li LE STRESS THERMIOUE RESTER COOL COTE VC 001534 DUR E 14 MINUTES Le travail la chaleur peut provoquer un stress thermique le corps doit alors redoubler d efforts pour se refroidir Les troubles caus s par le stress thermique sont le coup de soleil l puisement d la chaleur les crampes de chaleur et le coup de chaleur Plusieurs facteurs augmentent les risques tels le vieillissement la grossesse l ob sit une mauvaise condition physique la consommation de drogue ou d alcool dans les derni res 24 heures etc Un coup de chaleur peut tre mortel Les sympt mes avant coureurs sont la temp rature corporelle de 41 degr s ou plus l absence de transpiration la peau rouge chaude et s che le pouls rapide la respiration difficile des maux de t te ou des tourdissements de la confusion ou du d lire de la faiblesse des naus es Que faire alors Appeler des secours d placer la victime dans un endroit plus frais la faire boire seulement si elle est consciente l im merger dans l eau la masser avec des gla ons Mais la meilleure m thode est encore la pr vention Il faut compter une p riode d acclimatation pr voir des pauses faire une rotation du personnel ex cuter les t ches p nibles en d but ou en fin de journ e quand le soleil est moins fort boire sou vent pour remp
46. T 2004 ILES D ALAND FINLANDE 11 conf rence internationale sur les effets combin s des facteurs pr sents dans l environnement RENSEIGNEMENTS ICCEF 2004 Conference Professor Olavi Manninen Institute for High Ability of Work Organizations Business Research Centre FIN 33014 FINLANDE University of Tampere T l c 358 3 215 8537 Courriel olavi maninen Guta fi Du 11 AU 16 JUILLET 2004 TAMPERE FINLANDE 10 congr s international de toxicologie ICTX Soci t finlandaise de toxicologie et Union internationale de toxicologie RENSEIGNEMENTS Secr tariat Congr s ICTX Congreszon It lahdenkatu 22 A FIN 00210 Helsinki FINLANDE T l 358 0 9 58409 350 T l c 358 0 9 58409 555 Courriel ictx2004Gcongreszon fi Site Web www ictx org DANS CE NUM RO 17 Sant psychologique au travail Diagnostic pour une approche de pr vention strat gique 2 Mesure des contaminants L essentiel de l information sur l utilisation des pompes et des d bitm tres en un seul document 71 Secteur du m tal Ergonomie participative et analyse de t ches Vibrations Les limites des si ges suspension munis de but es Troubles musculo squelettiques et accidents L envers du d cor des techniciens du cin ma et de la vid o 2 Puits d aqueducs et d gouts Couvercles et outils de levage au banc d essai 78 Boursier J r me Lavou Universit de Montr al D couvrir les failles
47. TS POSITIFS ET VARIABLES Le comit d ergonomie de l usine au contexte favorable a g n r des trans formations d envergure Il a bien mai tris la d marche d analyse et fait preuve d autonomie Les chercheurs croient que c tait un terrain gagn d avance car les principes sous jacents au processus par ticipatif se trouvaient d j int gr s la culture d entreprise Dans le cas de l autre usine choisie pr cis ment pour son contexte au d part moins favorable une d marche Pr vention au travail Printemps 2004 participative l exp rience s est r v l e paradoxale Le comit d ergonomie a rencontr des difficult s importantes ce qui a parfois mis en p ril la poursuite m me du projet y compris en ce qui a trait au soutien de la direction La d marche d analyse de poste n a pas t utilis e comme pr vu et la prise d autonomie est rest e faible Malgr tout les r sultats obtenus sont positifs Le comit a r ussi im planter certaines transformations qui facilitent le travail semblent r duire les risques et sont appr ci es des tra vailleurs On a de plus not des gains importants chez les parti cipants quant aux fa ons de se repr senter la pr vention et les accidents qui sont devenues plus complexes et plus syst miques en cours de projet Comme le r sume Marie St Vincent On croit que c est une d marche qui a permis de faire voluer les repr sentations de
48. Un peu d huile sur le bo tier du moteur Hop On prend du TCE C tait vraiment un sol vant tout usage ON ATTAQUE Le comit de sant et de s curit de Rolls Royce Canada a profit d un programme qu b cois sur la substitu tion des solvants pour s attaquer au probl me de front Marie Jos e Bouchereau infirmi re au CLSC Lac Saint Louis raconte Rolls Royce Canada est une entreprise avec laquelle on travaille en troite colla boration depuis d j quelques ann es La premi re chose qu on a faite c est linventaire des divers usages du TCE Quels sont les diff rents services les postes et les travailleurs vis s Quelle est la t che accomplir De quelle facon se sert on du TCE Quelle est la nature de la salissure Quels sont les EPI utilis s Et on s est rendu compte qu on faisait une surutilisation du TCE Nous avons pris des mesures de l air ambiant mais elles ne nous indiquaient pas la quantit absorb e Elle peut en effet tre beaucoup plus lev e que ce qu on trouve dans l air ambiant Ce n est pas n gligeable quand on sait que le Canada Photo Rolls Royce Canada Lt e TCE est facilement absorb par la peau On a trouv des mesures pr s de la norme ou de la moiti de la norme et t fait pendant 45 minutes Le s vapore tr s rapidement On s est rendu compte aussi que les travailleurs qui utilisaient le TCE ne portaient pas tou jours les gants recommand
49. a bricants et pas n cessairement toutes document es Cette acti vit vise donc d terminer en laboratoire l exactitude la pr cision la limite de d tection et les effets des interf rences sur leurs mesures pour ces trois instruments auxquels s ajoute un quatri me nouvellement ac quis Elle permettra de statuer sur la faisabilit technique de mesurer des valeurs plafonds du formald hyde en fonction de ses concentrations et des milieux de travail o les travail leurs y sont expos s Responsable Brigitte Roberge IRSST S CURIT DES OUTILS DES MACHINES ET DES PROC D S INDUSTRIELS D veloppement d une approche pour estimer la r sistance des roches dures l chelle du bloc unitaire 099 292 Avant de proc der l excava tion d un massif rocheux il est essentiel d analyser la stabilit du roc pour assurer la s curit des travailleurs Dans une acti vit ant rieure les chercheurs ont tabli un crit re novateur permettant d valuer pr cis ment la r sistance des roches dures petite chelle en labo ratoire Cependant son applica tion des excavations de petites dimensions s av re limit e puis quil requiert une extrapolation de la r sistance cette nouvelle chelle Pour am liorer la pr ci sion des calculs les chercheurs tenteront d utiliser la technique du dilatom tre Ils valideront les donn es ainsi obtenues et l utilisation de cette technique par
50. aintenant un peu par tout dans la communaut inter nationale Toujours selon Marie St Vincent l IRSST ca date du d but des ann es 1990 On vou lait d velopper des approches qui soient r alistes pour les en treprises surtout avec l objectif de laisser quelque chose apr s le projet On pensait qu en impliquant les gens qui connaissaient bien le travail on obtiendrait des solutions r alistes et puis en travaillant avec eux on se trouvait les former de facon ce que cette d marche d am lioration du travail puisse se poursuivre apr s la fin de la re cherche L approche reste d ailleurs d ac tualit puisque dans l optique de la pr vention des troubles musculo squelettiques non seulement elle permet d intervenir sur des postes de travail rappelle Marie St Vincent mais on pense aussi qu elle permet d intervenir sur des aspects de l or ganisation du travail LP Pour en savoir plus ST VINCENT Marie Chantal TELLIER Denise CHICOINE Marie LABERGE Monique LORTIE et Julio FERNANDEZ Comparaison de l implantation d une d marche d ergono mie participative et d outils d analyse du travail destin s aux t ches vari es dans deux entreprises au contexte diff rent Rapport R 306 298 pages 17 T l chargeable gratuitement www irsst qc ca Vibrations Les limites des si ges suspension munis de but es L INSTALLATION DE SI GES suspension quip s
51. aire l ampleur de la probl matique ainsi que les facteurs orga nisationnels per us par les employ s comme tant un risque pour leur sant mentale Puis valuer par des entre vues les activit s de pr vention et de gestion des ressources humaines afin d inventorier les moyens et les outils en place pour intervenir sur les facteurs de stress des employ s DES R SULTATS VOCATEURS En ce qui concerne l ampleur des pro bl mes de sant mentale au travail les Point de d part Les probl mes de sant psychologique pr occupent de plus en plus les travail leurs et les dirigeants d entreprise qui ne savent pas toujours comment abor der la question Il n existait pas en effet d outil permettant d valuer et de g rer les facteurs de risque suscep tibles d affecter la sant men tale des travailleurs Responsables Jean Pierre Brun Caroline Biron Jos e Martel et Hans Ivers du D partement de mana gement de l Universit Laval Partenaires Une entreprise du secteur m tallur gique un tablissement d enseigne ment sup rieur un centre hospitalier et une p pini re R sultats Calcul selon le mod le labor le pour centage d individus qui rapportent un niveau lev de d tresse psychologique est deux fois plus important dans les organisations participantes que dans la population qu b coise active L tude a permis de cerner les facteurs de risque en cause mais d montre galement
52. ais d limi nation sont moins lev s que dans le cas du TCE un solvant chlor Donc ca co te moins cher Par ailleurs de plus en plus de travailleuses se retrouvent sur les chaines de montage des moteurs Avec l emploi du TCE Rolls Royce Canada retirait syst matiquement les femmes enceintes Elles taient affec t es d autres postes de travail Les nouveaux solvants ne comportent pas d ingr dient ayant des effets d l t res connus pour ces derni res a permet l entreprise d valuer chaque cas indi viduellement Est ce qu il y a un risque Non Le travail continue Moteur Trent de type Energie pr t passer au banc d essai LE BOUCHE OREILLE Le TCE a t compl tement limin chez Rolls Royce Canada gr ce aux nombreux efforts des deux parties D apr s M Bouchereau si l entreprise a r ussi un mod le de substitution c est quil y a eu du travail ac compli des deux c t s Les objectifs de d part ont t respect s et le tout s est fait au cours de la m me ann e C a t tr s agr able pour ma coll gue Irma Adriazola technicienne en hy giene du travail et pour moi de travail ler avec Rolls Royce Canada C est assez remarquable comme r alisation C est simple mais il fallait le faire Photo Rolls Royce Canada Lt e LE A T COMPL TEMENT LIMIN CHEZ ROLLS ROYCE CANADA GRACE AUX NOMBREUX EFFORTS DES PARTIES SYNDICALE ET PATR
53. ais si on n a pas d espace on est bien oblig d acc l rer sur place L absence d espace sur une chaine c est une machine fabriquer des TMS C est essentiel d avoir ca en t te chaque fois que l on parle de conception et de rotation PT AU COURS DES CHANGES D HIER ET D AUJOURD HUI IL A T QUESTION DE LA SANT DE SON SENS DE SON RAPPORT AVEC LES TROUBLES MUSCULO SQUELETTIQUES TMS FD La sant ce n est pas seule ment celle des articulations voir avec la possibilit d tre pour quelque chose dans ce qui nous arrive De pou voir influencer son environnement sur le plan social et de le faire d une facon qui ne soit pas solitaire mais en rela tion avec d autres personnes Ca sup pose d abord d avoir une emprise sur la conception de son environnement de pouvoir obtenir aussi des modifica tions de poste des outils correspondant aux besoins Et que quelqu un vous coute lorsque vous signalez que quelque chose ne va pas Ca va bien plus loin que juste am liorer l usage du poignet Quand on ne peut pas agir sur son envi ronnement on est priv de la possibi lit de la sant PT Pour vous QU EST CE QU UN MODE OP RATOIRE ERGONOMIQUE FD Un tel mode ca n existe pas Ce qui est ergonomique c est la pos sibilit d alterner diff rents modes Rotation des Du r ve la r alit op ratoires pour ne pas solliciter toujours les m mes fonctions Ces modes seront sans doute diff
54. ante la vie courante Chaque ann e en France pr s de 18 ooo personnes meurent la suite d un accident de la vie courante domestique C est l selon l Obser vatoire europ en de la pr vention des risques la premi re cause avec une bonne longueur d avance du reste de d c s par accident En deuxi me et troisi me place viennent les accidents de la circulation et du travail Gr ce aux donn es de l Institut national de la sant et de la re cherche m dicale INSERM on a pu d terminer les principales causes de ces accidents La chute accidentelle l aspiration ou l ingestion de produits et la suffocation la noyade le feu et l intoxication La chute arrive en t te particuli rement chez les personnes g es Ainsi en 1997 7473 personnes de plus de 75 ans sont d c d es la suite d une chute Chez les enfants de un quatre ans le risque majeur est la noyade piscine publique ou priv e et chez les moins d un an l aspiration et l ingestion de produits et suffocation En 2003 les statistiques sur les accidents de la vie courante comptent un nom c l bre Francoise Giroud 86 ans grande dame du journalisme francais cofondatrice du maga zine L Express elle fut aussi secr taire d tat la Condition f minine et ministre de la Culture et auteure d une trentaine de livres est tom b e en descendant les marches de l Op ra comique de Paris L accident lui a t fatal h las MLF Printemps 2004 Pr venti
55. atation cutan e Les vaisseaux sanguins sous la sur face de la peau se dilatent pour y faire circuler davantage de sang Pour re prendre la m taphore de l automobile c est comme si le radiateur gonflait ses tubulures pour que plus de liquide de refroidissement y transite La conclu sion va de soi la pompe circulatoire doit travailler plus fort Or la pompe du corps humain c est le c ur Pen dant une journ e chaude le d bit de cir culation cutan e peut prendre 30 du d bit cardiaque total En temps nor mal il s tablit 5 C est un diff rentiel de 25 qui peut s installer en quelques minutes L autre m canisme est la produc tion de sueur la surface de la peau Mais attention la sudation n est pas en soi suffisante Encore faut il que cette sueur s vapore C est l vapora tion qui produit le refroidissement Les anciennes outres de peau utilisaient ce principe elles conservaient leur eau fraiche en permettant l vaporation au travers du cuir poreux Si la sueur ne s vapore pas il n y a aucune perte de chaleur parce que la sueur est la m me temp rature que le corps explique le D Deshaies Quand on Illustration Francois Couture d goutte ou qu on porte des v te ments imperm ables la sueur est totalement inefficace pour refroidir le corps LORSQUE SURVIENT UN COUP DE CHALEUR LA TEMP RATURE CORPORELLE PEUT MONTER TR S RAPIDEMENT ET ENTRA NER LA
56. caine et des pratiques s curitaires g n ralement reconnues En examinant les cages de retenue existantes l ment essentiel de la proc dure s curitaire nous avons constat qu elles pr sen taient des probl mes majeurs Elles n offrent aucune pro tection contre la projection de broches d armature de d bris ou de poussi res elles ne pro t gent pas le travailleur du souffle d gag lors d une rupture d clair La cage d velopp e vise donc corriger ces lacunes Les tests effectu s nous ont convaincus que nous avons en main un concept gagnant l ex plosion d un pneu se fait dans un environnement bien contr l et la cage se d place tr s peu AUTO PR VENTION MAGAZINE DE L ASSOCIATION SECTORIELLE SERVICES AUTOMOBILES VOL 17 N 4 D CEMBRE 2003 P 12 TRANQUILLES LES MADRIERS Un bon matin M Grondin en se rasant a cri int rieure ment eureka Il venait de trouver la solution aux sempi ternels glissements et carte ments des madriers qui forment le plancher d un chafaudage Du m me coup en rem diant ces deux probl mes son dispositif mettait fin l effet ressort fort inconfortable quimpriment aux madriers de bois les pas du travailleur poseur de placopl tre brique teur ou autre que son travail oblige marcher sans cesse sur ces derniers Le dispositif se compose de deux plaques d acier chacune pli e en son centre en fonction de l pa
57. de s curit Le second tracteur est muni d une cabine de s curit PT JULIE M LANCON Merci au personnel du campus McDonald de l Universit McGill Philip Lavoie directeur de la ferme du campus McDonald de m me qu nos com diens Marc Samoisan et William Chabot travailleurs agricoles Et nos collabo rateurs Isabelle Lalonde inspectrice Fran ois Fontaine et Andr thier inspecteurs et Yvon Papin conseiller la Direction de la pr vention inspection tous quatre de la CSST Photo Andy Sotiriou Getty Images Bree EM Contiaintes thermiques Par Marc Tison UN PAYS FROID LE QU BEC ALLEZ Y VOIR DEPUIS 1988 NEUF TRAVAILLEURS SONT MORTS DES SUITES D UN COUP DE CHALEUR UN NOUVEAU GUIDE PERMET AUX TRAVAILLEURS ET AUX EMPLOYEURS DE PR VENIR CES TRAG DIES 4 DOSSIER EN CE D BUT DE JUILLET 2002 la journ e a t tr s chaude La canicule de la saison s est install e pour la pre mi re fois Le thermom tre a grimp 33 C sous un soleil impitoyable La journ e de S bastien a t longue Traite du matin d s l aube Puis de longues heures pass es engranger les ballots de foin dans le b timent rig un demi kilom tre de la b tisse princi pale Pr s de 22 kg par ballot Il faut les balancer un par un sur le convoyeur Les empiler dans la grange surchauff e Ballot apr s ballot apr s ballot Ca sappelle gagner son foin la sueur de son fro
58. des banques de donn es sur l exposition professionnelle 20 Nouvelles publications 30 Recherches en cours Cliquez recherche WWW Irsst qc ca Diagnostic pour une approche de pr vention strat gique EN EUROPE O LA SITUATION du stress au travail s apparente celle de l Am rique du Nord des chercheurs ont d montr qu elle occasionne des pertes financi res du m me ordre de grandeur que celles qui sont associ es l exposition des facteurs de risque reconnus comme le bruit ou les sub stances canc rig nes D ABORD DE LA M THODE La principale lacune en mati re de sant mentale au travail est l absence de m thode permettant d valuer et de g rer les risques comme il en existe pour pr server l int grit phy sique des travailleurs C est donc cette voie qu ont emprunt e les cher cheurs de l Universit Laval comme l indique Jean Pierre Brun professeur en mettant sur pied une d marche qui soit strat gique dans le sens qu elle vise outiller les organisa tions de la mani re la plus rigou reuse possible pour bien d terminer les probl mes de sant mentale puis agir de mani re ad quate en mati re de pr vention Printemps 2004 Pr vention au travail a Illustration Philippe B ha Dans le contexte d un projet sub ventionn par l IRSST cette recherche poursuivait deux objectifs centraux Tout d abord cerner l aide d un questionn
59. des mesures en laboratoire et des r troanalyses d excava tions r elles Ces travaux fourni ront au milieu minier un outil plus appropri et plus pr cis que ceux dont ils disposent actuellement pour mieux va luer la r sistance des massifs rocheux La nouvelle m thode favorisera la r duction des risques d instabilit autour des excavations souterraines de petites dimensions ce qui am liorera la s curit des travail leurs miniers Responsables Richard Simon et Michel Aubertin cole polytech nique de Montr al Denis Labrie CANMET D veloppement d une m thode int gr e d analyse de stabilit des chantiers miniers remblay s 099 293 Extraire du minerai souterrain exige de pratiquer de grandes ouvertures appel es chantiers puis de les remplir avec un compos de r sidus miniers et de ciment Cette technique pr sente cependant des risques pour la s curit des travailleurs puisque les remblais ont des comportements impr visibles et qu ils sont susceptibles de se rompre Les aspects chimiques de cette situation ayant d j t document s les scientifiques tudieront l int grit du remblai en analysant les effets d arche et les interactions l interface remblais roche en vue de mettre au point une m thode incorporant toutes les compo santes d un chantier remblay pour faciliter l analyse de sa stabilit Ils visent notamment d terminer un nouveau crit re de ruptu
60. e Gay Lussac 75005 Paris FRANCE T l 33 01 44 10 78 22 T l c 33 01 44 10 79 39 Courriel herve cnam fr 2 ET 3 JUIN 2004 STRASBOURG FRANCE Congr s Pr ventica 2004 RENSEIGNEMENTS CRAM Alsace Moselle 14 rue Adolphe Seyboth BP 392 67010 Strasbourg cedex FRANCE T l 33 03 88 14 33 00 T l c 33 03 88 23 54 13 Site Web www preventica com DU 2 AU 4 JUIN 2004 SAINT JACQUES DE COMPOSTELLE ESPAGNE 3 conf rence internationale sur la pr vention des risques professionnels RENSEIGNEMENTS Natalia M ndez T l 34 93 401 17 58 T l c 34 93 401 25 78 Courriel info orp2004 com Site Web www ORP2004 com DU 6 AU 9 JUIN 2004 VIENNE AUTRICHE Safety 2004 7 conf rence mondiale sur la pr vention des l sions et la promotion de la s curit RENSEIGNEMENTS Institut Sicher Leben Austrian Board for Safety and Prevention Oelzeltgasse 3 1030 Vienne AUTRICHE T l c 43 1 715 664430 Courriel safety2004 sicherle ben at Site Web www safety2004 info Du 8 AU 11 JUIN 2004 BORDEAUX FRANCE 28 congr s national de m decine et sant au travail De l actualit des risques professionnels l innovation en sant au travail RENSEIGNEMENTS Congr s rive droite 47 cours Le Rouzic 33100 Bordeaux FRANCE T l 33 05 56 32 82 29 T l c 33 05 56 32 79 53 Courriel contact medecine sante travail com Site Web www medecine sante travail com Du 8 AU Tl JUILLE
61. e bien le scellant mais galement la peinture autour G rard Mayrand repr sentant en pr vention de la section locale 869 de l AIMTA explique Quand on a juste une r paration mineure faire qu on veut enlever le scellant que la guenille imbib e d goutte et enl ve la peinture c est une t che suppl men taire On a pouss un peu plus la d marche et maintenant ce qu on trouve dans l usine ce sont des d barbouil lettes pr impr gn es du produit Un peu comme celles utilis es pour nettoyer Enl vement du scellant l aide d une d barbouillette f QUEL AFFREUX CAUCHEMAR les fesses de b b C est tr s commode Il y a moins de gaspillage Et le produit s vapore beaucoup moins ALL LE LABO Un autre probl me s est pos Il fallait nettoyer correctement le pinceau qui servait appliquer le scellant avant de le r utiliser Chose impossible avec le nouveau produit beaucoup moins puissant que le TCE Alain Houle se souvient Notre laboratoire nous a grandement aid s Quand survenaient des probl mes comme celui du net toyage du pinceau on les soumettait au personnel du labo Ces sp cialistes connaissent mieux les proc d s que nous et ils ont plus de recul Dans le cas des pinceaux ils nous ont dit qu un pinceau ne co te presque rien qu on pouvait donc les jeter apr s usage Ce sont eux galement qui nous ont pr sent les d barbouillettes humides C tait e
62. e de v rifier de voir de constater il faut contr ler les agissements de ses employ s Vous pourriez m me prendre des mesures disciplinaires contre un travailleur qui ne respecte pas Illustration Benoit Laverdi re les normes en vigueur dans votre ta blissement en ce qui a trait l quipe ment de protection Toujours dans cette optique de pr vention un em ployeur doit aussi s assurer que ses travailleurs ont recu la formation n ces saire pour utiliser et sil y a lieu ins pecter correctement l quipement de protection Par ailleurs la jurisprudence a depuis longtemps reconnu qu un em ploy peut refuser d ex cuter un travail si son employeur ne lui a pas fourni son quipement de protection ou que celui fourni n est pas en bon tat et l expose de ce fait un danger De plus des blessures caus es par le port de l quipement de protection des bottes de s curit neuves par exemple pourront tre reconnues titre de l sions professionnelles et permettre au travailleur de recevoir une indemni sation pour la p riode o sa blessure l emp che de travailler Lorsquil y a un comit de sant et de s curit dans l tablissement c est ce dernier qui doit choisir les quipements de protection les mieux adapt s aux besoins des travailleurs Ce choix doit tre fait en conformit avec les normes tablies dans les r glements et qui varient d un secteur d activit un
63. e marche arri re alors qu il n y avait aucun signaleur Aussit t qu une telle man uvre d un v hicule motoris s av re indispensable et met en danger une personne que ce soit un travailleur un passant ou le conduc teur lui m me un signaleur doit diri le conducteur Le signaleur doit porter un v tement de couleur orange ou jaune muni de bandes r tror fl chissantes l avant l arri re et sur les c t s Les signaux de recul des camions ne sont pas suffisants eux seuls et ne peuvent remplacer un signaleur La preuve ces signaux taient en par fait tat de fonctionnement lors de l accident Le camion benne basculante ap pel aussi dix roues poss de de nombreux angles morts dont un ma jeur l arri re Lorsque le signaleur n est plus en vue le conducteur doit cesser imm diatement sa manoeuvre et immobiliser le v hicule Enfin on doit tablir un plan de circulation rigoureux lorsque des tra vaux entra nent une interaction entre v hicules et pi tons Il importe de souligner que les si gnaleurs sont galement expos s ces dangers et ont plusieurs fois t les victimes d accidents mortels au cours des derni res ann es PT JULIE M LANCON Nos personnes ressources Yvon Papin conseil ler Claude Rochon ing nieur et Andr Turcot ing nieur tous trois de la Direction de la pr vention inspection de la CSST Illustration Ronald DuRepos ET S CURI
64. ectifs majeurs aider l iden tification et l limination des risques et favoriser la mise en place de mesures de pr vention durables Pendant ces 20 ans nous avons toujours privil gi les services directs dans les en treprises l on doit vivre la pr vention Car nous sommes convaincus que les personnes qui font le travail sont souvent mieux plac es pour identifier les risques et proposer des mesures de pr vention appro pri es L Association profite de ses 20 ans pour vous offrir un nouveau produit nos outils de pr vention Il s agit de fiches qui ont pour but de vous aider et de vous guider dans la mise en place de l am lioration de vos activit s de pr vention GRAPHIPR VENTION BULLETIN DE L ASSOCIATION PARITAIRE DE SANT ET S CURIT DU TRAVAIL SECTEUR IMPRIMERIE ET ACTIVIT S CONNEXES VOL 19 N95 D CEMBRE 2003 P 1 OP RATION SOLEIL Les d chets m dicaux qui repr sentent un risque de transmission de maladies infec tieuses peuvent tre trait s par incin ration ou micro ondes Mais ces technologies co teuses restent hors de port e des pays les moins d velopp s C est pourquoi des microbiologistes indiens ont eu l id e d utiliser l nergie solaire gratuite et abondante dans la plupart des r gions pauvres pour la d conta mination des cotons seringues et autres cath ters usag s Ils ont imagin un dispositif cons titu d un simple cuiseur solaire contena
65. emp rature intracr nienne continuait monter apr s la course lorsqu on fermait le ventilateur Apr s l exercice commente le D Cabanac la chaleur accumul e par le tronc et les membres se propage au cerveau ce qui peut entra ner des l sions mortelles C est exactement ce qui se passe lorsqu un travailleur meurt d un coup de chaleur Un parent un conjoint un ami de votre connaissance travaille en plein air l t Faites lui un cadeau bon pour sa sant Offrez lui le dossier du pr sent num ro Les signes et les sympt mes du coup de chaleur sont encore trop peu connus Et l on ignore souvent ce qu il faut faire et ne pas faire pour le pr venir Formulons un v u qu aucun travailleur ou travailleuse ne meure de ce mal insidieux au cours de l t 2004 Printemps 2004 Pr vention au travail 4 Dans les cuisines de restaurants la pr vention commence par des appareils s curitaires DC 900 313 FICHES 13 CM SUR 21 CM Que de gestes rapides et r p t s les cuisiniers et aide cuisiniers p peuvent faire f 5 en quelques heures pour pr parer leurs savoureux petits plats trancher couper m langer fouetter Qu ils aient ou non du m tier ces travailleurs sont h las expos s des blessures tr s graves si les appareils qu ils utilisent ne sont pas bien pro t g s En effet on estime qu au moins 12000 personnes travail lant dans les cuisines de restau ra
66. ent d asphalter Les d lin ateurs sont ces petits bidules qui ressemblent des carr s de carton coll s la verti cale sur la chauss e tous les 20 m tres Vers 8h le pavage est termin cette jonction de l autoroute Il faut alors d placer la machinerie dans un autre secteur Cinq ou six camions simmo bilisent au bout de la jonction et les fi nisseuses paveuses derri re attendent d tre charg es sur des remorques Pour sortir les camions doivent reculer sur la portion d asphalte achev e Un premier camion fait marche arri re Pendant la man uvre le conducteur aper oit le travailleur qui pose les d lin ateurs 3 Pr vention au travail Printemps 2004 Il change donc brusquement de direc tion et l vite En arrivant sa hauteur il recommande au travailleur de faire attention Un autre camion se met en route et recule Visiblement ce second conducteur n a pas remarqu le tra vailleur qui posait les d lin ateurs Le premier camionneur aper oit alors dans son r troviseur le travailleur dont un pied est coinc sous une roue du deuxi me camion Paniqu il freine brusquement et klaxonne de toutes ses forces Dans son effort d sesp r pour avertir l autre conducteur il arrache le cordon de son klaxon Mais il est trop tard Le travailleur vient d tre cras Il ne f tera pas ses 44 printemps La position des camionneurs sur la jonction du chantier n cessitait des man uvres d
67. ent satisfait Je trouvais que les recommandations aux employeurs n taient pas pr sent es de facon susciter l action En fait on ne couvrait pas la totalit du probl me L employeur ne savait pas quoi mettre dans son pro gramme de pr vention Il manquait des indications claires et pr cises sur valuation des conditions de travail et la correspondance avec les mesures de pr vention Du concret quoi En 2001 Jean Yves Charbonneau poursuit sa prospection sur Internet pour fournir davantage d information aux inspecteurs Il d niche un docu ment de la EPA OSHA Environmental Protection Agency et Occupational Safety and Health Administration deux organismes am ricains le Guide to Heat Stress in Agriculture qui contient notamment une m thode simplifi e d valuation des conditions de travail Photo Robert Etcheverry sous contraintes thermiques Je venais de trouver le bon filon lance t il la suite de sa d couverte la CSST forme un comit provincial sur les contraintes thermiques Une premi re r union est organis e en janvier 2003 Objectif ambitieux produire un guide de gestion des contraintes thermiques pour le 1 juin suivant Il n y avait pas d erreurs faire avec les choix de d part voque M Charbonneau L in tention initiale tait de produire deux versions l une adress e aux travailleurs forestiers l autre aux travailleurs agri coles Ce sont ces deux secteurs qu
68. ercles ce qui nous a amen s proposer des rep res de conception pour les couvercles Les outils actuels et les diff rents couvercles ne sont aucunement nor malis s S il n y a pas de normalisa tion estime Daniel Imbeau c est que la t che principale n est pas d ouvrir et de refermer le puits mais bien d aller faire un travail l int rieur de celui ci Les ouvertures et fermetures ne sont pas percues comme quelque chose d im portant Cette s quence montre les tapes que doit suivre un travailleur pour ouvrir un couvercle sans pattes l aide d un crochet simple Il doit d abord utiliser une masse pour d coller le couvercle de son cadre avant d ins rer le crochet dans l un des trous de levage Il peut alors tirer le couvercle pour d gager compl tement le trou EN ATTENDANT L OPTIMISATION Une nouvelle tude sera men e en col laboration avec une entreprise priv e qui fabriquera des prototypes d un outil de levage Dans un premier temps on cherchera cr er un instrument qui soit en mesure d ouvrir un maximum de types de couvercles existants parce qu court et moyen termes il ne sera pas possible de les remplacer Il faut donc trouver une solution acceptable en attendant que de nouveaux couvercles aient t con us puis test s ce qui constitue l objectif d un projet futur qui chercherait optimiser l ensemble outil couvercle PT BENOIT FRADETTE Pour en savoir plus IMBEAU Dan
69. es de type 6 6 deux plages de six heures de travail entrecoup es d une heure de repas et la majorit des techniciens travaillent en moyenne trois semaines par mois Leur ge moyen est de 36 8 ans et la plupart sont c libataires Pour ces tra vailleurs cr er une famille semble diffi cile Ainsi la vie de couple est elle la fois menac e par le manque de temps et par le stress qui se r percute sur tous les aspects hors du travail TMS ACCIDENTS ET EFFETS SP CIAUX Premi re constatation majeure 88 des techniciens ont souffert au moins une fois de sympt mes de TMS au cours des 12 derniers mois ayant pr c d l enqu te De plus le nombre moyen de TMS chez une m me personne est lev ces travailleurs ont des douleurs trois endroits du corps diff rents dans la m me ann e en moyenne Les douleurs les plus Soixante quinze pour cent des techniciens du cin ma travaillent debout pendant presque la totalit de leur quart de travail fr quentes se situent au bas du dos 64 des techniciens en souffrent au cou 55 dans le haut du dos et les paules 40 Le stress occasionne rait plut t des douleurs au dos au cou aux paules alors que les exigences physiques se traduisent par des dou leurs aux articulations comme les coudes les poignets les genoux et les chevilles Les principales causes d apparition ou d aggravation d un TMS seraient le transport de charges lourdes et les postures co
70. eu plu t t tendance par le pass vouloir implanter la d marche dans des entre prises o la culture et le contexte conomique y taient favorables Des chercheurs de l IRSST ont cependant voulu aller plus loin pour aborder dans toute sa com plexit la r alit quotidienne d un grand nombre de travailleurs risque de d velopper des troubles musculo squelettiques DOUBLE D FI Comme l explique Marie St Vincent de l quipe S curit ergonomie de l IRSST on pensait que le temps tait venu de s int resser aux mi lieux c est moins facile parce qu on pense aussi quil y en a beau coup C est souvent l que se cachent les risques les plus impor tants de d velopper des troubles musculo squelettiques dans des milieux aux prises avec une situa tion financi re pr caire de l qui pement d suet et en mauvais tat des relations tendues entre coll gues des conflits de travail une pauvre culture de participation des conditions et des horaires de travail difficiles etc Les chercheurs ont aussi voulu s attaquer une nouvelle d marche d analyse de poste Ils s taient en effet concentr s dans des recherches pr c dentes sur la cr ation d une d marche d analyse structur e du travail r p titif Mais cette fois ils voulaient traiter celle de t ches vari es cycle long ce qui est beaucoup plus complexe r aliser surtout dans un contexte d ergonomie participative AU C U
71. hase de la recherche ce travail permettra de fournir tout organisme int ress une connaissance approfondie des composantes d un tel pro gramme et de faciliter la sur veillance de son implantation Ces l ments permettront de d finir ensuite les effets es compt s du PDSB de cr er un instrument de mesure valable cet gard de cerner les liens de ces effets avec la formation donn e en milieu de travail ainsi que d estimer la relation entre les co ts et les avantages du programme Responsables Diane Berthelette et Henriette Bilodeau Universit du Qu bec Montr al Nicole Leduc Universit de Montr al Marie Jos Durand Universit de Sherbrooke Travail de nettoyage au jet d eau sous haute pression association des param tres du travail et de l astreinte cardiaque pour tablir une organisation s curitaire du travail 099 247 Le travail au jet d eau sous haute pression comporte des exigences physiques lev es et de nombreux risques de l sions professionnelles Face cette situation un sous comit du Comit paritaire de l environne ment de la CSST a labor une programmation de recherche couvrant huit probl matiques prioritaires et s chelonnant sur six ans C est dans ce contexte que les chercheurs documente ront les exigences physiques et les conditions d ambiance thermique propres ce secteur d activit Leur objectif princi pal est de relier ces param tre
72. he a t effectu e en deux temps une phase pr liminaire a permis d in ventorier les couvercles et outils en usage de m me que les proc dures et m thodes de manutention Par la suite une valuation des conditions de tra vail des op rateurs a t r alis e Cinq op rateurs d exp rience par munici palit Saint Laurent Sherbrooke et Longueuil et cinq autres de la com pagnie priv e participante Drainamar ont effectu au total 400 lev es Pendant cette tape on a not les caract ris tiques des couvercles et des outils de mand des valuations aux op rateurs film leurs op rations et compl t la cueillette de donn es avec leurs com mentaires d taill s AUCUN OUTIL DE LEVAGE NE CONVIENT Les conclusions de l tude sont claires aucun outil existant n appara t appro pri pour les activit s d ouverture et de fermeture de puits d acc s au r seau d aqueduc et d gout Chacun a ses avantages et ses inconv nients Toute fois l tude a permis de rep rer plu sieurs facteurs de difficult auxquels il devrait tre possible de trouver des solutions Nous n avons pas trouv d outils s curitaires ou efficaces com mente Daniel Imbeau responsable de cette tude subventionn e par l IRSST En fait les op rateurs font de leur mieux avec ce qu ils ont Nous avons aussi r alis quil tait peu pr s im possible de concevoir un nouvel outil sans apporter de modifications aux couv
73. hreiber Dans les cas de coups de chaleur mortels des derni res ann es si les coll gues avait bu un litre et demi d eau alors quil aurait d en prendre 250 ml intervalle de 20 minutes Il a bu l qui valent de deux heures constate l inspectrice et il avait travaill quatre heures L inspectrice souligne qu il faut boire de l eau fraiche entre 12 et 15 ou un m lange d eau et de jus de fruits plus agr able au go t ce qui incite boire davantage TRAVAIL INTENSE Autre facteur l homme tait un colosse de 1 85 m et pesait 112 kg Selon notre th orie confie l inspectrice se d placer constituait d j pour lui un travail lourd Nous voulons faire valuer cette hypoth se Passer une tondeuse est habituellement consid r comme un travail d intensit moyenne M Beaulieu a voulu v rifier si cette perception tait justifi e Des tests ont t effectu s sur trois personnes un homme entra n un homme de condition physique moyenne et un dernier en pi tre tat Les r sultats non d finitifs tendraient d montrer qu il s agissait en fait d un travail plut t intense Ca pourrait expliquer pourquoi certaines personnes font une crise cardiaque en passant la tondeuse commente l inspectrice Une telle activit suffirait augmenter le rythme cardiaque de 50 pulsations par minute MAUVAISE FORME PHYSIOUE Mais il y a plus Hugo fumait ce qui ajoute une dizaine de battements de c
74. i pr sentent le plus de risques en raison des efforts physiques qu exige le travail au plus fort de l t sous un soleil de plomb Pour les travailleurs forestiers l humidit en for t est galement un fac teur aggravant Les chiffres t moignent cr ment des dangers En effet sur neuf morts attribuables un coup de cha leur depuis 1988 quatre sont survenues dans le secteur for t scierie et trois dans le secteur agricole Devant l int r t manifeste de ces guides on demande que soient pro duits une troisi me version s adressant cette fois l ensemble des secteurs et aussi un guide de poche l intention des travailleurs LES ENFANTS LES PERSONNES AG ES ET LES AMATEURS DE SPORTS DE PLEIN AIR SONT TOUS SUSCEPTIBLES DE SUBIR UN COUP DE CHALEUR la mi avril 2003 le contenu d fini tif en partie inspir du guide am ricain est remis la Direction des communica tions En prime on y sugg re la roulette nagu re propos e par l agriculteur La production met les bouch es doubles D but juin les premiers exemplaires sortent des presses Dans les d lais LES PR SENTATIONS Un guide de pr vention doit atteindre un quilibre tr s d licat entre d une part la quantit et la pr cision de l information et d autre part la lisibi lit et la clart du document Il doit tre exhaustif sans tre r barbatif aller l essentiel sans prendre de raccourcis r ducteurs facile con
75. ices de soins domicile des CLSC d une r gion urbaine du Qu bec aux agences priv es d aide domi cile et de soins infirmiers Elle d crit l emploi d agences priv es AP par les services de soins domicile SAD et son fonction nement les caract ristiques des AP auxquelles ces derniers font plus volontiers appel ainsi que la prise en charge de la sant et de la s curit du travail du per sonnel de ces agences Le lien entre les services publics don neurs d ouvrage et les agences priv es qui les ex cutent cons tituait l l ment central de l tude Il a donc t au c ur de l laboration du processus de cueillette des donn es et de leur mise en forme les points de vue exprim s sont ceux des res ponsables de services de SAD de CLSC et d agences priv es consid r s comme des infor mateurs cl s Par ailleurs les auteures traitent de mani re distincte les agences d aide domicile et de soins infirmiers parce que leur fonctionnement et leurs relations avec les CLSC renvoient des probl matiques diff rentes Le rapport pr sente une synth se des principaux r sultats de cette enqu te et les enjeux mis au jour Ces don n es ne peuvent cependant pas tre g n ralis es l ensemble du Qu bec faute d un nombre suffisant d tudes de cas dans des r gions diversifi es Guide d ajustement des valeurs d exposition admissibles VEA pour les horaires de travail non con
76. iel Bruno FARBOS Raymond B LANGER et Serge MASS va luation des activit s d ouverture et de fer meture de couvercles de puits d aqueducs et d gouts Rapport R 331 43 pages 5 35 T l chargeable gratuitement WWW irsst qc ca Printemps 2004 Pr vention au travail BOURSIER J r me Lavou Universit de Montr al D couvrir les failles des banques de donn es sur l exposition professionnelle APR S L OBTENTION D UN DIPL ME d ing nieur chimiste dans sa France d origine J r me Lavou vient passer quelques mois au Qu bec et s inscrit des cours de sant environnementale l Universit de Montr al Il d couvre alors le monde de la toxicologie pour lequel il se passionne Les mois deviennent des ann es il compl te une maitrise en sant environne mentale et entreprend un doctorat en sant publique De la chimie il fait le saut dans l univers de la sant et de la s curit du travail par int r t scientifique mais aussi par convictions sociales pr cise t il Son projet de recherche consiste valuer les bases de donn es d exposition professionnelle comme outils d valuation de l exposition en milieu de travail Plusieurs des grands pays industrialis s poss dent des banques de donn es d exposition professionnelle Au Qu bec le syst me Surveillance m dico environnementale de la sant des travailleurs SMEST est aliment par les quipes de sant au travail
77. ier L IB B I i Les intervenants disposeront gale ment d un mod le psycho socio organi sationnel labor en cours de recherche pour illustrer les relations et les inter actions entre les facteurs de risque les pratiques les capacit s et les disposi tions autant de l individu au travail que de l organisation Ce mod le s av rera certainement fort utile pour compren dre les ph nom nes existants et faire les liens entre diagnostic et pr vention et m me pour valuer en retour l efficacit des mesures implant es Jean Pierre Brun se fait rassurant J essaie de transmettre un message d en couragement Quand les gens consta tent l ampleur du probl me ils se disent Mais comment on va faire J essaie de montrer que si la sant mentale est un probl me d ordre psychologique les solutions sont d ordre organisationnel et r sident fr quemment dans des pra tiques de gestion relativement simples et souvent existantes communication r unions d quipe reconnaissance par ticipation aux d cisions Car les r sultats de l tude ont confirm que les efforts pr ventifs ne doivent plus tre uniquement centr s sur lindividu et sur la sph re priv e o se vivent les cons quences du stress mais plut t privil gier les interven tions ayant pour cible l organisation et l environnement de travail Les tablissements n auront donc pas r inventer la roue mais revoi
78. ion les secouristes apprennent reconnaitre la gravit de la situation et d cider du moment opportun d injecter une dose d adr na line maintenir une surveillance cons tante et vacuer la victime vers un service pr hospitalier d urgence Plus la r action allergique s ins talle vite plus il y a danger qu elle vo lue tr s mal pr cise le D Gaulin Elle commence dans les minutes qui suivent la piq re d insecte La premi re dose d adr naline doit par cons quent tre donn e le plus rapidement possible parce que chaque minute compte Nous recommandons qu une seconde dose soit galement disponible dans les cinq minutes suivantes l injection d adr naline peut sau ver des vies Ainsi depuis 1993 la CSST recommande aux tablis sements dont l activit principale a lieu en for t de pr voir de l adr naline comme mat riel compl mentaire dans les trousses de premiers soins et de donner une formation appropri e aux secou ristes sur l usage du m dicament Dans le m me esprit c est pour pr venir de futures trag dies que le minist re de la Sant et des Ph TUCULE ADNIHISTRATIOM D ADRENALTHE ne LES pi E EEE TI mM TEN Services sociaux a institu un pro gramme d information et de formation pour les travailleurs des r gions bois es du Qu bec CONNA TRE LE GESTE QUI SAUVE La premi re tape consiste expli
79. ion au travail Abonnement Qu bec 525 rue Louis Pasteur Boucherville Qu bec J4B 8E7 Courriel aqcourriereabonnement qc ca Ou en t l phonant au num ro suivant 1 877 221 7046 sans frais
80. isseur d un madrier Les extr mit s de chaque plaque sont galement courb es pour former deux glis si res l une orient e vers le bas et l autre vers le haut Install es face face et fix es au centre de chaque madrier les plaques senclenchent l une dans l autre Non seulement elles main tiennent en place les madriers en les emp chant de glisser et de s carter mais elles annulent l effet de rebondissement des madriers ces derniers ne pou vant s abaisser que d environ 1 pouce abaissement maximal que permet chaque glissi re Autre atout Les plaques sont r versibles Elles s adaptent tr s bien des madriers qui doivent tre chang s de c t parce qu ils commencent avoir le dos rond des trous ayant t perfor s sur tous les c t s du dispositif justement en pr vi sion de cette ventualit PR VENIR AUSSI PUBLICATION DE L ASSOCIATION PARITAIRE POUR LA SANT ET LA S CURIT DU TRAVAIL DU SECTEUR DE LA CONSTRUCTION VOL 18 N 3 AUTOMNE 20023 P 5 20 ANS L Association paritaire de sant et s curit du travail secteur imprimerie et activit s connexes a 20 ans Eh oui d j 20 ans que les principales associations patronales et syndicales de notre secteur convenaient de se donner une ASP Au cours de ces 20 ann es l Association s est int ress e au bruit aux risques la s curit aux conta minants chimiques l ergono mie toujours guid e par deux obj
81. la n cessit de poser un diagnostic particu lier chaque organisation comme base d un plan de pr vention strat gique Utilisateurs potentiels Les chercheurs les dirigeants d entre prise et les gestionnaires de ressources humaines les travailleurs et leurs repr sentants 18 Pr vention au travail Printemps 2004 r sultats de l tude sont pr occupants En effet le pourcentage des indivi dus qui rapportent un niveau lev de d tresse psychologique s av re deux fois plus important dans les quatre organisations participantes 43 4 96 contre 20 1 quil ne l tait dans la population qu b coise en 1998 L enqu te pr sente t elle des r sul tats exceptionnels Il semble que non puisque ses constats s apparentent ceux de nombreuses autres recherches qu b coises et internationales Cette convergence jumel e l augmentation constante de l absent isme laisse en trevoir une crise prochaine des res sources humaines au sein d un bon nombre d organisations Les signes ne trompent pas mont e de l individua lisme d motivation m fiance envers les dirigeants d sengagement absen t isme harc lement et violence D TRESSE FRAGILISATION D tresse psychologique lev e le terme utilis semble alarmant Jean Pierre Brun explique La d tresse psychologique est un signe avant coureur d une fragilisation de l individu et un indicateur pr coce pour pouvoir intervenir
82. la r action aussi rapide qu efficace des secouristes avait probablement sauv la vie du travailleur Ca illustre l avantage qu il y a permettre l administration d adr naline en for t par des non m decins soutient le D Robert B dard m decin responsable de la sant et de la s curit au travail au Centre Maria Chapdelaine Dolbeau Mistassini La gravit de l v nement justifie la mesure MT pr vention Photos Jean Gu nette Agence Gaspa L alerte a t chaude pour L vis Roy ouvrier sylvicole Heureusement pour lui ses coll gues ont r agi au quart de tour et lui ont inject l adr naline qui a invers la r action allergique amen l h pital de Maria on l a gard en observation pendant neuf heures L alerte avait t chaude La r action allergique est caus e par le venin de linsecte gu pe abeille bourdon et m me fourmi rouge Elle peut tre locale auquel cas elle sera caract ris e un d me une en flure de la zone ou du membre piqu C est d sagr able mais sans danger Plus rarement la r action sera g n ralis e ce qui se traduit par un choc anaphylactique La r action peut fort heureusement tre interrompue et in vers e avec une injection d adr naline Cette substance peut tre consid r e comme un antidote qui a l effet inverse de la r action allergique explique le D Christian Gaulin m decin conseil en sant au
83. lacer le liquide et les sels perdus porter atten tion son alimentation ses v tements La vid ocassette est produite par Coastal Video Communication PR VENIR LA VIOLENCE AU TRAVAIL TOUT LE MONDE Y GAGNE VC 001567 DUR E 45 MINUTES COTE VC 001571 VERSION ANGLAISE Le milieu de travail est en pleine mutation technologies de masse mondialisation des march s etc Les exigences de la concurrence sont de plus en plus lev es Mais les travailleurs sadaptent bien au changement dans la mesure o les m thodes d organisation du travail et d implantation des techno logies suscitent leur participation et tiennent compte de leur bien tre Cependant dans certains contextes organisation nels les travailleurs se sentent d pass s ils ont l impression qu ils ont peu ou pas d emprise sur les v nements Ce malaise peut s exprimer par la violence La vid ocassette pr sente les cinq types de violence les plus fr quents en milieu de travail psychologique physique sexuelle mat rielle ou financi re et verbale Toutes ont un point commun Elles mettent en scene trois acteurs la victime l agresseur et le t moin Il faut rompre le silence dans les entreprises car c est la source laquelle s alimentent les agresseurs Pour conclure on propose sept recommandations pour aider pr venir la violence au travail La vid ocassette sugg re deux activit s de formation Un cas de harc lement et un
84. le participation aux prises de d cisions et finalement d une pauvre reconnaissance des travailleurs par l organisation WwENMNHEENHHSNSNN F I nu E D h EL Eh L tude a surtout permis de r v ler une grande diversit de facteurs qui varient selon les tablissements et les cat gories d emploi d montrant ainsi la n cessit de poser un diagnostic pr cis et sp cifique chaque organisation L r side d ailleurs l int r t de la m thode utilis e Comme le pr cise Jean Pierre Brun On ne peut pas g n raliser il faut diagnostiquer chaque milieu et le diagnostic provoque des actions dans l organisation Si on lui pr sente des donn es qui viennent d ailleurs elle ne se sent pas engag e On dispose ici d un outil de recherche action qui a un effet d entrainement DE LA RECHERCHE L AUTODIAGNOSTIC Les chercheurs et les tablissements participants sont donc d j engag s dans la deuxi me phase du projet qui vise maintenant modifier ce qui tait en fait des outils de recherche pour les simplifier et en faire des outils d autodiagnostic l usage des entreprises Ce diagnostic permet ensuite chacune d tablir un plan d in tervention strat gique pour r pondre aux facteurs de risque pr sents dans son milieu particul
85. liminaires crampes frissons mal de c ur ou de ventre tourdissements malaise g n ralis mal de t te il doit pr venir un responsable se repo ser sous supervision et boire de l eau Sil ne r cup re pas ou s il affiche des sympt mes plus graves confusion in coh rence agressivit perte d quilibre ou de conscience vomissements il y a urgence m dicale et le travailleur doit tre trait comme s il subissait un coup de chaleur Il faut imm diatement alerter les secouristes en milieu de travail et le service 911 On transporte la victime l ombre et on lui retire ses v tements On l asperge d eau en lui fournissant le plus de ventilation possible Si elle est consciente et lucide on lui donne de l eau fraiche en petite quantit Selon la documentation existant sur cette question une certaine pro portion des coups de chaleur sont r cup rables indique Jean Yves Char bonneau pourvu que le traitement de refroidissement soit tr s rapide Le comit a revu les cas de morts par coup de chaleur survenues au Qu bec depuis 1988 Dans tous les cas si les recommandations du guide avaient t suivies il n y aurait pas eu de d c s soutient M Charbonneau Le comit a t form en bonne partie en r ponse aux rapports sur les enqu tes d acci dents Celui qui a suivi la mort d un d broussailleur par coup de chaleur en 2001 faisait des recommandations tr s pr cise
86. liser ces moteurs rotatifs pour produire de l lectricit L usine poss de galement un banc d essai pr s de l usine de filtration de l eau de la Ville de Montr al Il a t construit gr ce la collaboration entre Hydro Qu bec la Ville de Montr al et Rolls Royce Canada la suite de la temp te de verglas de 1998 Ce banc d essai peut accueillir la plus grosse turbine gaz industrielle de Rolls Royce Canada Elle peut alimenter en nergie l usine de filtration en cas de panne d lectricit En gros Montr al on r pare des turbines on en assemble partir de pr ts monter mais les pi ces sont fabriqu es outre mer Pas tr s glamour mais la taille de ces moteurs est dr le ment impressionnante Certaines pi ces s assemblent l une sur l autre l o deux brides viennent A Pr vention au travail Printemps 2004 Rolls Royce 0 par gt c n o gt 4 EH se rejoindre Pour assurer l tanch it des pi ces un scellant est appliqu sur les brides Mais quand on fait l entre tien d un moteur le scellant doit tre enlev Pour y arriver il faut un solvant tr s puissant Chez Rolls Royce Canada on utilisait le trichloro thyl ne TCE D apr s Alain Houle sp cialiste en sant s curit et environnement c tait son usage officiel Par contre comme c est un solvant extraordinaire son emploi tait r pandu
87. llaboration d un fabri cant En effet la conception d outils s curitaires et performants d pend troitement de celle du couvercle Les fabricants de couvercles de puits les municipalit s l APSAM l ASP Transport et entreposage de m me que les op ra teurs concern s dans les municipalit s et les compagnies priv es Puits d aqueducs et d gouts Couvercles et outils de levage au banc d essai LEVER DES COUVERCLES de puits d acc s un r seau d aqueduc et d gout n cessite des efforts physiques importants notamment pour le dos et les membres sup rieurs Or depuis quelques ann es certains r seaux d aqueducs et d gouts ont t am lior s par lintroduction de nouveaux couvercles dot s de pattes guides En soi cela constitue une innovation importante mais les couvercles ne sont toutefois pas plus faciles lever De plus cette activit consid r e comme routini re n a jamais vrai ment t valu e C est pourquoi en r ponse aux plaintes des op rateurs l Association paritaire pour la sant et la s curit du travail du secteur affaires municipales APSAM a demand l IRSST de faire le point sur le sujet RECENSION DES OUTILS ET OBSERVATIONS Il fallait donc faire une recension des outils existants et proc der leur va luation sur le plan de la s curit d uti lisation et le cas ch ant recommander ceux qui taient jug s ad quats La re cherc
88. lo giques sont constantes et n ont pas encore empir entre temps Mais c est malheureusement trop tard pour cer taines personnes si elles n ont pas t expos es la chaleur de facon gra duelle pendant le travail signale le D Deshaies Les premiers jours sont vraiment les plus dan gereux S ACCLIMATER S bastien tait jeune fort en sant Du travail difficile ardu il en avait d j abattu Et pourtant il s est croul Car en ce d but d t son organisme n tait pas encore acclimat la chaleur Il tait de retour au travail depuis peu apr s un arr t de quelques semaines Durant les premiers jours de chaleur tout le monde se sent mal parce que l organisme n y est pas habitu note le D Deshaies Le cerveau r pond la chaleur en envoyant le signal de redis tribuer le sang un peu partout dans la peau ce qui entraine une acc l ration du c ur La tension art rielle est alors perturb e L appareil cardio vasculaire ne se trouve plus dans son tat d qui libre habituel et ne peut s adapter C est pourquoi les premiers jours de canicule sont beaucoup plus p nibles BOIRE Les travailleurs buvaient beaucoup cette journ e l raconte l inspec trice Lucie Blain S bastien buvait beaucoup lui aussi Mais pas suffisamment Les travailleurs avaient pourtant apport pied d uvre un r servoir de cing gallons auquel ils allaient tancher leur s
89. n un probl me d actualit merge comment int grer les travailleurs afflig s d une incapacit quelconque au sein d une quipe pratiquant la rotation Comme on peut le constater la ro tation est un sujet chaud passionnant quil faut continuer analyser si l on veut en tirer le meilleur parti possible en toute s curit PT C est quoi la rotation Voici une d finition propos e par l ergonome Nicole V zina de la chaire GM Organisation selon laquelle un op rateur change de poste selon un ordre cyclique et un rythme pr tabli Elle renvoie la notion de polyvalence des op ra teurs Les com diens de la troupe Mise au jeu de gauche droite Robert Lavall e Fr d ric Paquette Pour en savoir plus Actes du forum La rotation est ce une solution Forum d change de la chaire GM en ergonomie de l UOAM 27 et 28 f vrier 2003 Universit du Qu bec Montr al cote MO 25199 disponible au Centre de documentation de la CSST Num ro sp cial Rotation des postes issu du Forum sur la rotation des postes revue lectronique PISTES n 2 d cembre 2003 Site Web www pistes uqam ca Falardeau A V zina N Apport de diff rentes sources de donn es la description compar e des contraintes et l am lioration d un groupe de postes occup s en rotation revue lectronique Pistes L implantation de la rotation de postes
90. ne tradition qui se transmet aux jeunes travailleurs Un m tier c est un collec tif qui pr serve les r gles du m tier Ces dernieres ne sont pas seulement fix es par la hi rarchie le service des m thodes les organisateurs ou les ges tionnaires L histoire de la profession a fabriqu des r gles qu elle transmet La rotation ne peut pas se faire estime M Daniellou s il n y a pas des moments o les travailleurs peuvent se parler de leur m tier de ses r gles de comment ils s y prennent de la diversit des styles des mani res de travailler et dont elle est gardienne Le collectif professionnel reconna t aussi la diver sit de ses membres Il est l aff t de ce que le style de chacun peut appor ter au genre du m tier Il g re les apti tudes individuelles comme une richesse et il sait soutenir les efforts de ses mem bres PT LE LIEN ENTRE LE COLLECTIF DE M TIER ET LA ROTATION FD Eh bien la rotation ne peut pas se faire s il a pas des moments o les travailleurs peuvent se parler de leur m tier de ses r gles de comment ils s y prennent de la diversit des styles des mani res de travailler Ce collectif a en outre besoin d aide pour d terminer les r gles d quit res pecter vis vis des vieux des jeunes de ceux qui sont bless s Dans cet esprit la formation est un outil qui peut aider le collectif tre plus juste Les r flexions de mes coll gues m
91. nt la sueur du corps entier en fait 16h30 S bastien a quitt la grange pour gagner le b timent prin cipal Il devait encore s occuper des ani maux C tait l heure de la traite et les b tes attendaient Ses coll gues ont fini par s inqui ter de son absence Vers 17 h ils ont re trouv S bastien dans un coin de l table Il gisait face contre terre inconscient Son c ur battait un rythme d enfer On lui a retir son t shirt et on a ap pliqu des serviettes mouill es d eau froide sur sa nuque et sa poitrine L am bulance est arriv e quelques minutes plus tard 18h 15 elle parvenait l h pital le plus proche S bastien n avait toujours pas repris conscience Le d c s a t constat dans les minutes qui ont suivi La cause de cette mort foudroyante Coup de chaleur Les contraintes thermiques et leur cons quence n faste le coup de cha leur sont encore trop peu connues Quand j ai rencontr l employeur raconte Lucie Blain l inspectrice de la CSST qui a men l enqu te sur cet accident il soupconnait que la chaleur avait jou un r le mais il ne savait pas comment l exprimer avec pr cision Coup de chaleur inconfort la cha leur les mots sont encore myst rieux Au Qu bec poursuit Blain m me s il y a eu quelques morts de puis 1988 ce n est pas un ph nom ne encore bien connu Pourtant Dieu sait si les risques sont lev s car un coup de chaleur survient to
92. nt une boite en alumi nium remplie d eau dans la quelle on immerge le mat riel traiter En exposant l ensemble au soleil durant six heures les chercheurs ont obtenu des temp ratures de l eau allant de 68 C 87 C L op ration r p t e 24 fois avec diff rents types de d chets artificiellement contamin s par des agents pathog nes courants a montr la capacit du syst me r duire de mani re impor tante le nombre de bact ries survivantes THE LANCET DITION DU 2 OCTOBRE 2003 QUAND LES A ROSOLS FONT LA BOMBE Un automobiliste conservait une canette de WD 40 dans le coffre arri re de sa voiture Or par une belle journ e ensoleil l e la canette a explos et s est transform e en projectile Sous l action du soleil la temp ra ture l int rieur du v hicule a atteint environ 38 C faisant exploser le contenant qui a per for le dossier de la banquette arriere Imaginez ce qui aurait pu arriver s il y avait eu une personne assise cet endroit Conservez vous des contenants sous pression dans votre voi ture Si oui empressez vous de les en retirer m me si le manu facturier affirme sur l tiquette que le contenant peut r sister des temp ratures lev es L APSAM REVUE DE L ASSOCIA TION PARITAIRE POUR LA SANT ET LA S CURIT DU TRAVAIL SECTEUR AFFAIRES MUNICIPALES HIVER 2003 VOL 12 N 3 5 MONIQUE LEGAULT FAUCHER Printemps 2004 Pr ven
93. ntion au travail Printemps 2004 ILS SONT PR S DE 2 500 techni ciens au Qu bec clairagistes pre neurs de son assistants la r alisation maquilleurs r gisseurs de plateau tech niciens aux d cors costumi res etc travailler derri re le grand et le petit cran Ce sont des m tiers risque dont la pratique est irr guli re et s tale sur de longues heures la demande du Syndicat des techniciens du cin ma et de la vid o du Qu bec STCVO l IRSST a r alis une tude explo ratoire sur les troubles musculo squelettiques TMS qui apporte un clairage nouveau sur 1 r alit quotidienne v cue par ces artisans du septi me art UNE MISE EN SC NE RIGOUREUSE Apr s une recension d crits la consultation de plusieurs sources de donn es et des entretiens avec des producteurs et des respon sables syndicaux les chercheurs ont opt pour la m thode du ques tionnaire Ainsi 650 personnes soit le tiers des techniciens du STCVO ont r pondu un questionnaire sur les TMS les accidents leur emploi leur calendrier de travail et leur situation familiale De plus les chercheurs ont r alis des en trevues individuelles avec des techni ciens occupant des postes risque lev de TMS et tenu un groupe de discus sion avec des techniciens exp riment s afin d interpr ter les r ponses Enfin la responsable du dossier Madeleine Bourdouxhe de l quipe Organisation du travail
94. ntraignantes Toutefois les analyses descriptives multivari es indiquent que le stress et le fait d occuper un poste exigeant de nombreuses heures sont aussi des d terminants importants La recherche fait tat d un taux de fr quence d accidents de 9 correspon dant ce qu on trouve dans les t ches dites mixtes qui combinent travaux manuels et non manuels Ces accidents ne se produisent pas par hasard et certains m tiers sont plus touch s que d autres Les contraintes de temps y contribuent aussi de mani re impor tante De plus ils se produisent au cours de t ches secondaires comme le transport de charges lourdes les d pla cements sur des terrains accident s ou encombr s et les interf rences avec d autres m tiers Pr cisons que les effets sp ciaux de plus en plus pr sents au cin ma ne sont pas une cause impor tante d accidents Les gens savent que c est dangereux et les quipes de tour nage prennent toutes les pr cautions commente Georges Toulouse de l quipe S curit ergonomie de l IRSST PILOGUE Le rapport propose une trentaine de recommandations pr sent es en fonction des principales tapes d une production cin matographique On y trouve aussi des recommandations d ordre g n ral et des propositions de recherche Entre autres retomb es conclut Madeleine Bourdouxhe le syndicat compte utiliser les r sultats de la recherche notamment pour les cours de formati
95. ntretien des planchers expos s aux contami nants chimiques et celui des planchers rev tus d acrylique Il en r sultera la mise au point d une m thode permettant de d terminer la r sistance des planchers l aquaplanage et les param tres appropri s ainsi que la cr ation d outils d information regroupant l ensemble des r sul tats pertinents En contribuant la formation des utilisateurs les connaissances ainsi produites seront utiles pour r duire les chutes par glissade dans les mi lieux de travail vis s Responsable Francois Ouirion Qinc CLAIRE THIVIERGE Printemps 2004 Pr vention au travail j I Printemps 2002 Sur une autoroute un travailleur de la construction qui pose des d lin ateurs est brutalement heurt par un poids lourd Six heures du matin Ce jour l des travailleurs appliquent une premi re couche d asphalte sur l autoroute Dis tance parcourir deux kilom tres La circulation automobile est d vi e sur la voie oppos e pendant la dur e des travaux Lorsque la deuxi me couche d asphalte aura t appliqu e des lignes seront trac es pour marquer les voies de circulation Mais l autoroute doit rouvrir en soir e pour la fin de semaine et les travaux d asphaltage ne seront pas termin s Une op ration de marquage temporaire est donc n cessaire Un tra vailleur est charg de poser les d lin a teurs sur la portion de l autoroute qu on vi
96. nts se blessent chaque ann e en utilisant par exemple un m langeur un tranche viande une scie ruban ou m me un coupe l gumes L accident sur vient quand une main ou un doigt entre en contact avec les pi ces en mouvement rouleau batteur lame Pour viter que de tels acci dents se produisent les em ployeurs doivent s assurer que les appareils sont s curitaires et que les travailleurs savent les utiliser sans danger Vous tes employeur et vous avez besoin d aide de res sources La CSST a pr par votre intention une s rie de fiches dans lesquelles les mesures de pr vention respecter avec les appareils de cuisine sont pr cis es La s rie de fiches est pr sen t e dans une pochette qui com prend un outil d aide la gestion une fiche sur l int gration des jeunes en milieu de travail cinq fiches pratiques portant respectivement sur le m lan geur le tranche viande la faconneuse p te la scie ruban et le coupe l gumes Les fiches peuvent tre com mand es s par ment Pr vention au travail Printemps 2004 DE PARA TRE a la CSST Mont sur du solide L inspection des madriers d chafaudage en bois d ceuvre DC 100 9033 D PLIANT 13 CM SUR 20 5 CM 3 VOLETS Les madriers n en bois 1 36 d uvre JA PA trant dans la mL t composition LE des planchers a d chafau dages peuvent pr senter cer tains d fauts
97. oif au besoin C est a d ailleurs l qu tait la faille au besoin ce n est pas encore assez L eau tait la disposition du jeune homme mais pas port e de main rel ve l inspectrice Si le corps peut se d shydrater rapidement le signal de la soif est par contre beaucoup plus lent et tarde se manifester Puisque S bastien continuait travailler il continuait transpirer Il perdait donc le peu d eau qu il pouvait boire et la d shydratation continuait son uvre Ce processus de d shydratation s est poursuivi pendant trois journ es de dur labeur Les gens m ont dit Il en a bu de l eau se souvient Lucie Blain Oui mais c est un processus de d shy dratation cumulatif r parti sur trois journ es Il a bu durant la journ e m me de l accident d accord Cepen dant selon les calculs qui ont t faits si on tient compte de la perte d eau d j lev e subie pendant les deux journ es pr c dentes il tait d j en voie de d shydratation L organisme ne peut pas r cup rer la m me vitesse que l on boit Beaucoup d eau se perd et ce ne sont pas les cellules le cerveau ou le foie qui en b n ficient mais la vessie Il faut donc commencer boire d s le d but de la journ e avant que la soif ne se manifeste On ne peut pas absor ber plus d une certaine quantit d eau dans un certain laps de temps observe encore l inspectrice Par cons quent on rec
98. om mentaires des travailleurs sont posi tifs note l ergonome surtout en ce qui a trait la rupture de la monotonie Et oui les gestionnaires s estiment satis faits Pourtant dans les faits et dans Printemps 2004 Pr vention au travail bert Etcheverry Phot 1 l tat actuel des choses la rotation r duit pas les l sions professionnelles autant qu on s y attendait Mais il est clair quil y a l un potentiel Une tude a surpris plusieurs parti cipants L ergonome Mardy Frazer de l Universit de Waterloo a cit le cas de deux travailleurs en rotation sur deux postes Au premier lindice de risque acceptable tait de 0 46 Au deuxi me l indice critique atteignait 0 81 donc au del du seuil acceptable 0 53 Il tait raisonnable de penser que la rota tion les ram nerait tous les deux un risque moyen Or en leur faisant partager les deux postes 50 du temps l indice pour les deux travailleurs est pass 0 72 en fait le contraire du but recherch Une intervention ergonomique entreprise par la suite au poste faisant probl me a fait passer l indice de risque de 0 81 0 54 ce qui fournissait un argument favorable une rotation avantageuse Alors la rotation des postes ca fonc tionne ou pas La r ponse est oui et non Il existe des facteurs qui favorisent le succ s En les connaissant on aug mente les chances de r duire les l sions professionnelles
99. ommande de ne jamais boire plus de 1 5 litre l heure car il peut s ensuivre des probl mes de distension de l esto mac ce qui n est pas particuli rement agr able Il faut boire de petites quan tit s fr quemment par exemple 250 ml 8 onces toutes les 15 20 minutes L employeur et les coll gues de S bastien ont fait du mieux qu ils ont pu reconnait Lucie Blain Et c est l que r side une part importante du pro bl me La bonne volont ne suffit pas Le ph no m ne du coup de chaleur ses causes ses signes avant S coureurs et ses i sympt mes sont en A core trop mal connus Vu la temp rature SES 4 ext rieure et compte tenu de la charge de travail cette t che d en grangement du foin Printemps 2004 Pr vention au travail T DOSSIER aurait d tre suspendue pendant les heures les plus chaudes de la journ e soutient l inspectrice a ne veut pas dire quil faut arr ter de travailler On peut faire autre chose entre temps Mais selon le R glement sur la sant et la s curit du travail cette activit d passait de beaucoup les temp ratures acceptables pour le type de travail ac compli par le jeune homme En 2003 on a lanc une campagne d information dans les entreprises reprend elle Les gens connaissent tr s peu le ph nom ne et ne savent pas quoi faire quand il survient C est justement pour corriger cette situation et pr venir les drames
100. on au travail LS En f vrier 2003 la chaire GM en ergonomie de l Universit du Qu bec Montr al UQAM accueil lait une impressionnante brochette de sp cialistes invit s tudier une ques tion vitale la rotation des postes de travail et le d ve loppement de la polyva lence des travailleurs et des travailleuses Pour clore ces deux journ es Francois Daniellou chercheur et ergonome au laboratoire d ergonomie des syst mes complexes de l Universit de Bordeaux 2 a t convi livrer ses r flexions Avec son autorisation nous avons repris une partie de ses propos qu il a pu lire et approuver PR VENTION AU TRAVAIL LA ROTATION CE N EST PAS AUSSI SIMPLE QU ON LE PENSE FRAN OIS DANIELLOU Plus exac tement je crois qu on ne peut pas r fl chir la question de la rotation en se basant uniquement sur une des cription th orique de ce qui se passe Prenez un poste de d coupe de viande 16 Pr vention au travail Printemps 2004 il y a des moments o la viande est gel e et alors elle est plus dure couper Il existe donc des variations Sur une cha ne de travail on sait qu il y a des p riodes o l on a de l avance et d autres o l on est en retard Donc une chaine c est une machine trans former le temps en espace Or quand on a de l espace on peut jouer sur l quilibre entre les cycles entre les moments les plus faciles et les plus difficiles M
101. on de base des techni ciens et pour la formation sur les m tiers plus risque de TMS PT BENOIT FRADETTE Pour en savoir plus BOURDOUXHE Madeleine Georges TOULOUSE et Denise GRANGER tude exploratoire des probl mes mus culo squelettiques et des accidents chez les techniciens du cin ma et de la vid o Rapport R 335 134 pages 10 T l chargeable gratuitement WWW irsst qc ca Printemps 2004 Pr vention au travail D TEE ____ 10 Pr vention au travail Printemps 2004 Malgr l introduction de nouveaux couvercles de puits d acc s au r seau d aqueduc et d gout dans certaines municipalit s l utilisation des outils pour les ouvrir et les fermer pr sente toujours des risques de l sions au dos et aux membres sup rieurs des tra vailleurs la demande de l Association paritaire pour la sant et la s curit du travail du secteur affaires municipales APSAM l IRSST a r alis une tude visant rep rer les outils les plus appropri s pour ces usages 65 A GG Daniel Imbeau et Bruno Farbos de l cole polytechnique de Montr al et Raymond B langer et Serge Mass de l quipe S curit ing nierie de l IRSST Aucun outil n est apparu appropri pour les activit s d ouverture et de ferme ture de couvercles de puits d gouts et d aqueducs Toutefois l tude apporte certaines avenues de solutions qui n cessiteront la co
102. orter un jugement sur la situation C est tr s appr ci Certains estiment que le maniement de la roulette que l on souhaitait tester est quelque peu complexe mais ils peuvent se rabattre sur le tableau syn th se imprim au verso du guide qui reprend les m mes donn es en un por trait densemble plus facile consulter Le graphisme les couleurs l organisa tion de l information ont t universelle ment appr ci s J ai l impression que le guide satisfait tr s bien les utilisateurs conclut Andr thier Je l ai pr sent quelques reprises des employeurs qui sont tr s heureux de voir qu il fournit des renseignements clairs et pr cis accom pagn s d un moyen d valuation Si ce dernier n est pas exhaustif il est en tout cas accessible autant pour les inspec teurs que pour les employeurs Jean Yves Charbonneau Luc Schreiber et leurs coll gues du comit n auront pas su en vain PT DROITS ET OBLIGATIONS Les quipements de protection EN OCTOBRE 2003 l Institut de recherche Robert Sauv en sant et en s curit du travail IRSST a donn son appui la cr ation d une nou velle chaire de recherche propos e par l cole de technologie sup rieure de l Universit du Qu bec Elle portera sur les mati res entrant dans la confec tion des v tements de protection C est donc dire qu il y a encore lieu d inter venir dans ce secteur de la sant et de la s curit du travail
103. proche des doses permissibles On a regard comment ces or ganismes v rifient la conformit aux normes explique Yves Cloutier L American Conference of Govern mental Industrial Hygienists ACGIH confirme quoique tr s subtilement que les normes repr sentent des doses et non des concentrations permissibles OSHA a toujours t clair cet effet Cette diff rence dans la repr sentati vit des normes change toute l approche de l hygi ne industrielle Qu bec on a d cid de clarifier la situation et la nouvelle version du Guide d chantillon nage des contaminants de l air en milieu de travail de lInstitut stipulera d ail leurs clairement que les normes corres pondent des doses La diff rence n a peut tre pas beaucoup d incidences pour le Qu bec poursuit il mais c est important philosophiquement et thi quement PT MARJOLAINE T HIBEAULT Pour en savoir plus CLOUTIER Yves et Louis LAZURE M mento sur l utili sation des pompes et des d bitm tres Rapport R 352 50 pages 5 35 T l chargeable gratuitement WWNW irsst qc ca Point de d part La recherche s inscrit dans la continuit de travaux sur la mise au point d une d marche visant r duire les troubles musculo squelettiques associ s aux t ches r p titives cycle court Ces tra vaux s tant presque toujours d roul s dans un contexte favorable les scien tifiques ont voulu e
104. professionnelles ou sur la r adapta tion des travailleurs qui en sont victimes Pour obtenir des informations sur le programme de bourses de l IRSST on peut t l phoner au 514 288 1551 ou crire bourses irsst qc ca NOUVELLES PUBLICATIONS Toutes ces publications peuvent tre command es par la poste Les prix indiqu s comprennent la taxe et les frais d envoi Elles sont aussi disponibles gratuitement en version PDF dans notre site web Cliquez recherche WWW Irsst qc ca valuation du profil de la surface des pistes de roule ment du m tro de Montr al RICHARD J RAPPORT R 344 55 PAGES 6 42 Cette publication rend compte d une tude r alis e dans le contexte d un plus vaste projet sur les vibrations globales du corps ressenties par les op ra teurs du m tro de Montr al L objectif tait d ausculter quelques pistes de roulement pour en valuer la qualit puisque l uniformit de ces surfaces est un des principaux indicateurs de leur condition en raison de son effet sur le confort ressenti par les usagers Les r sultats des mesures per mettent de conclure que les d fauts de plan it des pistes de roulement du m tro montr a lais sont tr s faibles et contri buent donc peu aux vibrations ressenties par les usagers et les op rateurs Le rapport pr sente la m thode utilis e et les r sul tats de mesure obtenus Analyse microbiologique des fluides de co
105. progression dans les zones de risques des mesures de pr vention suppl mentaires sont ajout es La zone fait des recomman dations sp cifiques aux travailleurs non acclimat s On doit resserrer la sur veillance r gler le rythme de travail en fonction des conditions m t orolo giques et de la tol rance du travailleur Lorsqu on se situe dans la zone entre une et trois ast risques appa raissent selon l intensit du travail et la temp rature de l air corrig e Leur nombre indique que le risque augmente donc que la dur e de la pause dans l heure doit tre prolong e Pourquoi ne pas sp cifier une p riode de temps pr cise Le r glement mentionne pourtant des temps de pauses et le document de travail du comit pr cisait des dur es Mais la suite des commentaires for mul s par plusieurs des personnes consult es le comit a d cid de ne pas les inclure dans les guides Le temps de pause n cessaire varie d une part selon que la pause est prise au poste de travail ou l ombre et d autre part selon que le travailleur est acclimat ou non Plut t que de compliquer outre mesure le tableau en tenant compte de tous ces param tres le comit a jug pr f rable de laisser les principaux in t ress s valuer leur propre situation et agir en cons quence Nous pensons que l employeur et les travailleurs peuvent en discuter croit M Charbonneau Sil y a litige ils pourront en r f rer la
106. quent La temp rature de l air s l ve 29 5 C Aucun nuage On ajoute 5 C L humidit relative de 50 vaut 3 5 C de plus Les travailleurs portent une combinaison de coton Addition de 4 4 C La temp rature de l air corrig e s tablit donc 42 4 C Avec cette donn e il est facile de re p rer le degr de risque correspon dant gradu selon que le travail est l ger moyen ou lourd Autre innova tion in dite l outil permet aussi de trouver la fr quence laquelle il faut boire un verre d eau de 250 ml Le tra vailleur expos aux conditions de notre exemple devra avaler un verre toutes les 10 minutes La documentation sp cialis e contenait des recommanda tions sur la consommation d eau rel ve l inspecteur Luc Schreiber Mais avec le guide les travailleurs ont les donn es imm diatement sous les yeux en faisant leur valuation Printemps 2004 Pr vention au travail ZEE Photo Pierre Charbonneau DOSSIER EN COULEURS L outil d valuation affiche quatre niveaux de risque Zone verte le risque est faible La signale un risque plus pr occupant La rouge une con trainte thermique lev e Un des gros d bats et une des grosses difficult s consistaient tenir compte du cas des travailleurs non acclimat s relate Luc Schreiber Notre r glement ne men tionne que ceux acclimat s Int grer la notion de pr cautions particuli res pour les non acclimat s a demand r flexion
107. quer le probl me aux employeurs partir du moment o les entreprises ach tent l adr naline nous nous engageons former leur personnel et faire un Pour faciliter la t che des secouristes un guide est disponible depuis 1997 et il est mis jour chaque ann e Avec la CSST d clare Pauline Dumont nous avons produit le Protocole Adminis tration d adr naline Ce document qui ressemble une pochette est compris dans la trousse de premiers secours pour rappeler aux secouristes les crit res respecter dans le cas d une injection Printemps 2004 Pr vention au travail Jj TE Photos Jean Gu nette Agence Gaspa d adr naline Dans la pochette il y a une fiche sur laquelle le secouriste peut ins crire le nom de la victime les circons tances le nombre de doses administr es et l intervalle entre chacune Ainsi quand la victime est remise aux services m dicaux ou aux ambulanciers ceux ci peuvent adapter leur protocole aux actes d j accomplis Pierrette Leblanc infirmi re en sant du travail au CLSC CHSLD Baie des Chaleurs donne aux entreprises foresti res une formation sur les r ac tions allergiques en for t depuis 1990 Une formation de base d une dur e de deux heures trente avec un rappel annuel d une heure est pr vue pour les secouristes L objectif poursuivi explique t elle consiste apprendre aux secouristes et aux travailleurs re connaitre les
108. r mation sur la question des TMS per sonne n est pr t entendre le diagnostic Quand on est vraiment persuad que rien ne peut changer le mieux pour tenir le coup c est de se dire que va C est vrai pour les travailleurs et aussi pour les cadres Donc si on veut que quelque chose se passe la d marche consiste non pas convaincre que a ne marche pas mais montrer qu il est possible de changer quelque chose C est une d marche qui bouleverse nos fa ons de faire On a l habitude de faire un diagnostic d mettre des recommandations puis de les mettre en ceuvre En mati re de TMS il faut commencer par faire bouger quelque chose pour sortir les gens du cercle magique du de toute facon on ne peut pas faire autrement faut com prendre pourquoi les travailleurs les agents d encadrement pensent ainsi Si on a une approche purement m dicale des TMS on ne peut pas s en sortir Et c est vrai aussi pour la rota tion Mettre la rotation en place c est un projet en soi Il y a deux cas de figure Ou bien il n y a pas d investisse ment dans l air et le projet consistera mettre la rotation en ceuvre ou bien il se trouve quil y a un projet en cours dont la rotation est l une des dimensions Mais dans un cas comme dans l autre si l on veut r ussir un tel projet il faut associer la direction les syndicats les repr sentants du personnel et les tra vailleurs dans des formes de conduite
109. r leurs pratiques la lumi re du diagnostic pos Il devient clair que la gestion des probl mes de sant mentale et leur pr vention devraient se faire de mani re int gr e au syst me global de gestion de l entreprise PT LORAINE PICHETTE BRUN Jean Pierre Caroline BIRON Jos e MARTEL et Hans IVERS va luation de la sant mentale au travail une analyse des pratiques de gestion des ressources humaines Rapport R 342 100 pages 7 49 T l chargeable gratuitement WWW irsst qc ca Printemps 2004 Pr vention au travail 10 T Mesure des contaminants L essentiel de l information sur les pompes et les d bitmetres en un seul document DEUX SCIENTIFIQUES de l quipe Hygi ne du travail de l RSST ont r uni et r sum en un seul document l essen tiel des connaissances de l Institut en ce qui a trait la mesure des d bits et l utilisation des pompes Ce document peut servir de r f rence aux interve nants en hygi ne du travail qui veulent en savoir davantage sur l origine des formules math matiques et des recom mandations du Guide d chantillonnage des contaminants de l air en milieu de travail Le M mento sur l utilisation des pompes et des d bitm tres documente avant tout les pratiques de l IRSST mais il s adresse galement aux in tervenants en hygi ne industrielle qui veulent aller plus loin explique Yves Cloutier coauteur avec Louis Lazure D bi
110. rbonneau Il fallait expliquer l outil pour que les gens puissent s en servir souligne M Charbonneau Il faut beaucoup d es pace pour le faire Mais une fois qu on comprend pas besoin d y revenir Un second bloc d crit comment utiliser l outil d valuation C est l que bat le coeur du guide Une petite expli cation technique s impose ici Pour valuer les contraintes thermiques la mesure la plus couramment utilis e en Am rique du Nord est l indice WBGT pour Wet Bulb Globe Tempera ture Exprim en degr Celsius cet indice tient compte de la temp rature ambiante des mouvements de l air de la chaleur radiante et de l humidit Plus l indice augmente plus les mesures pr ventives doivent tre s rieuses Il Illustration Francois Couture existe des appareils de mesure sophis tiqu s donc co teux qui donnent directement cet indice Pour faciliter la t che aux em ployeurs qui n ont pas facilement acc s ces appareils le guide utilise une m thode d valuation simplifi e et beaucoup plus accessible la temp rature de l air corrig e Quatre facteurs sont pris en compte la temp rature de l air mesur e l ombre le taux d humi dit de l air obtenu aupr s du bureau local de la m t o ou mieux mesur avec un hygrom tre l ensoleillement et enfin le type de v tement que doivent porter les travailleurs Allons y d un petit exemple qui sera plus lo
111. re et une loi de com portement d crivant les interac tions l interface remblai roche En plus de permettre un appro fondissement des connaissances sur le comportement m canique d un chantier remblay les r sultats de ce projet aideront les ing nieurs de l industrie mini re dans leurs t ches quoti diennes en leur fournissant un nouvel outil pour anticiper la stabilit des terrains Responsables Tikou Belem Bruno Bussi re et Mostafa Benzaazoua Universit du Qu bec en Abitibi T miscamingue Michel Aubertin Li Li et Richard Simon cole polytechnique de Montr al TROUBLES MUSCULO SOUELETTIOUES Th orie sous jacente et implantation du Programme de d placement s curitaire des b n ficiaires 099 086 En collaboration avec l Associa tion sectorielle pour la sant et la s curit du travail du secteur des affaires sociales ASSTSAS les chercheuses entreprendront une valuation du Programme de d placement s curitaire des b n ficiaires PDSB implant depuis 1985 dans les tablisse ments de sant du Qu bec pour pr venir les maux de dos chez le personnel soignant Cette recherche en deux phases vise dans un premier temps d crire la th orie sous jacente du programme documenter son implantation et invento rier les autres interventions de pr vention des l sions musculo squelettiques mises en place dans ces tablissements En plus de jeter les bases de la deuxi me p
112. rents de ceux d un coll gue Pouvoir tre pour quelque chose dans ses modes op ratoires c est une question de sant et pas seulement pour des raisons bio m caniques Pour tre en sant on a be soin d tre l auteur de ses gestes La main que l on met sur le monde c est une question d identit C est avec ses mains que l on fait l eeuvre de sa vie Il y a des postes de travail on a la chance de pouvoir tre maitre de ses gestes porteur de son identit profes sionnelle de son histoire Et il y en a d autres o malheureusement c est la machine qui fabrique le geste L on est d poss d de cette ressource On ne fait plus des gestes seulement des mouvements et quand on en est l eh bien on a des TMS Il y a une relation tr s directe entre la question de la sant et celle d tre l origine de ce qui se passe avec d autres Et puis le carbu rant de tout ca c est la reconnaissance Comme l a montr le psychopatholo giste du travail Christophe Dejours on a tous besoin que quelqu un nous dise Ce que vous faites est utile c est du travail de professionnel et en plus ca vous ressemble Vous y tes pour quelque chose PT Lors pes CHANGES pts DEUX DERNIERS JOURS ON A PARL DES COLLECTIFS FD Des collectifs de m tier oui Ce n est pas la m me chose d avoir un m tier ou d avoir un job Un m tier comporte plusieurs caract ristiques Le collectif professionnel est porteur d u
113. roduits Shell Canada lt e 1987 09 10 03206 63 8705 C L P et 1988 C A L P 120 7 Durand Saddier et La Foresterie ASL inc et CSST 16 janvier 2002 Abitibi T misca mingue 156536 08 0103 C L P Art 78 4 LSST H tel Dieu de Montr al et Syndicat national des employ s de l H tel Dieu 1990 C A L P 626 p 635 10 Art 3 LSST Printemps 2004 Pr vention au travail b AGENDA 20 ET 21 AVRIL 2004 QU BEC QU BEC Colloque de l ASSTSAS La pr vention plus que jamais RENSEIGNEMENTS Association paritaire pour la sant et la s curit du travail du secteur affaires sociales ASSTSAS T l 514 253 6871 ou 1 800 361 4528 Site Web www asstsas qc ca DU 26 AVRIL AU 20 AO T 2004 MONTR AL QU BEC Cours Certificat en sant et s curit du travail Pr vention de la violence au travail RENSEIGNEMENTS Sylvie Morneau Facult de l ducation permanente Universit de Montr al T l 514 343 2003 Du 4 AU 7 MAI 2004 MONTR AL QU BEC 26 congr s annuel de l AOHSST Des SSTrat gies pour des r sultats durables RENSEIGNEMENTS AOHSST Bureau 410 7400 boul des Galeries d Anjou Anjou Qu bec H1M 3M2 T l 514 355 3830 T l c 514 355 4159 Courriel info aghsst gc ca Site Web www aqhsst qc ca 6 ET7 MAI 2004 QU BEC QU BEC 59 congr s des relations industrielles de l Universit Laval Le travail tentac
114. s l astreinte cardiaque qui en r sulte en vue de proposer un r gime d alternance travail repos s curitaire Les r sultats de ce premier volet de la programma tion de recherche permettront d laborer une m thode facile implanter dans le milieu en plus d enrichir les connais sances sur la mod lisation des exigences du travail physique pour des t ches impliquant une forte composante statique Il sera ainsi possible de d termi ner une meilleure organisation du travail afin d am liorer la sant et la s curit des travail leurs du nettoyage industriel au jet d eau sous haute pression Responsables Daniel Imbeau luliana Nastasia et Bruno Farbos cole polytechnique de Montr al ACCIDENTS L entretien des planchers comme moyen de pr vention des chutes par glissade 099 179 Au Qu bec les chutes par glis sade repr sentent 5 6 des accidents du travail Elles en trainent annuellement plus de 53000 semaines d absence et des d bours s sup rieurs 25 millions de dollars Ce projet sappuie sur une s rie d activi t s pr alables r alis es en col laboration avec les utilisateurs les fabricants et la CSST Il comporte cinq l ments d tude l aquaplanage caract risant la glissance des planchers mouil l s la r g n ration des planchers poreux encrass s en profon deur l entretien optimal pour r duire le glissement et l aqua planage en pr sence de gras alimentaire l e
115. s sant J ai commenc me sentir dr le puis touffer raconte t il Une gu pe l avait piqu Une seule Une seule fois La suite se d roule comme un film Titubant la vision floue L vis Roy gagne de peine et de mis re sa camion nette J ai t chanceux elle n tait pas loin sur le bord du chemin une vingtaine de m tres Autrement je ne m en serais peut tre pas sorti Il r us sit saisir sa radio et appelle l aide Puis il se couche sur la banquette de sa camionnette la bouche cumante Je me prenais la gorge j touffais Un travailleur qui se d pla ait en camionnette entend l appel et relaie l urgence son contremaitre Celui ci accourt suivi de pr s par un coll gue pr sent sur les lieux LE BON GESTE peine sont ils parvenus au v hicule de L vis Roy que celui ci perd conscience On a beau suivre des cours et faire des simulations ce n est pas comme la r a lit confie ce contrema tre qui souhaite conserver lanonymat Je ne suis pas nerveux mais quand j ai vu l cume sur ses l vres j ai commenc l tre Jugeant la situation en un clair le contremaitre qui a recu une formation 4 Pr vention au travail Printemps 2004 de secouriste d cide de lui faire une injection d adr naline Ils nous le disent pendant la formation en situation d urgence m me si vous tes nerveux vous saurez quoi faire C est ce qui est arriv
116. s et r clamait la r alisation d un guide d valuation du danger Notre document r pond parfaite ment aux demandes formul es par le coroner et la CSST On peut toujours faire mieux En 2004 compte tenu des commen taires recueillis lors de la prochaine Des ventilateurs d appoint peuvent aider lutter contre la chaleur Mais si la temp rature de l air ambiant est plus lev e que celle de la peau ces appareils seront inefficaces viter autant que possible les op rations qui demandent de gros efforts physiques et privil gier l utilisation de chariots de palans de tables l vatrices etc Ce mat riel est indiff rent la chaleur Augmenter la dur e et la fr quence des pauses et re chercher un endroit frais pour les prendre si possible Boire boire boire Avaler de petites quantit s d eau la fois l quivalent d un verre 250 ml 8 onces toutes les 20 minutes m me si l on n a pas soif 11 ne faut surtout pas attendre d avoir le gosier sec pour se d salt rer car lorsqu on en ressent le besoin l organisme est d j en manque La soif indique que le ph nom ne de d shy dratation est d j commenc Se couvrir la t te porter des v tements l gers qui permet tront l vaporation de la chaleur Ceux en coton sont l id al viter l alcool qui contribue la d shydratation Redoubler de prudence si l on souffre d une maladie chro nique ou si l on prend des m dicaments
117. s gens dans l en treprise donc leur facon de voir leur travail et on pense que ca c est un bon r sultat La d marche d analyse de t ches vari es s est cependant r v l e mal adapt e une utilisation dans un contexte non favorable C est pourquoi on est faire un ouvrage de vulgari sation qui en explique les limites on essaie aussi de la simplifier et de bien expliquer quil ne s agit pas d une d marche valable pour toutes les entre prises relate la chercheure L tude a donc mis en lumi re la n cessit de poursuivre les travaux dans les milieux jug s d favorables et plus risque m me si c est une t che ingrate Selon Marie St Vincent on pr voit d ailleurs dans le cours d un projet d envergure analyser un nombre im portant d interventions dans des milieux aux contextes vari s et selon diverses approches qu elles soient de type plus expert ou participatif On va tre m me d analyser dif f rentes fa ons d intervenir dans des milieux difficiles pour voir lesquelles sont les plus pertinentes et comprendre un peu mieux l influence du contexte sur le processus d intervention note Marie St Vincent Et peut tre m me observer comment le processus d in tervention peut influencer le contexte organisationnel pour l am liorer PT LORAINE PICHETTE Ergonomie participative Le concept d ergonomie partici pative a vu le jour au Japon et se r pand m
118. s re commandations sur l tablisse ment d une valeur d exposition de courte dur e Les r sultats de cette activit combin s ceux d autres tudes permet tront de faire des analyses plus justes des risques toxicologiques du styr ne et ainsi d tablir une norme assurant une meilleure protection des travailleurs qui utilisent ce solvant Responsables Adolf Vyskocil Claude Viau Bernadette Ska Michel G rin et Robert Tardif Universit de Montr al Ginette Truchon IRSST tude des performances d instruments lecture directe du formald hyde 099 333 Un des volets de l tude d im pacts de l abaissement de la norme du formald hyde consiste valuer l exposition des travailleurs des valeurs plafonds de ce gaz Jusqu maintenant un instrument de r f rence fonctionnant par infrarouge et deux autres ins truments disponibles l IRSST mais non valid s en laboratoire ont t utilis s Les chercheurs ont cependant obtenu des lec tures difficilement explicables dans certains milieux de travail Ces r sultats semblent associ s la pr sence d autres compos s organiques dans l air Or cet tat de fait et d autres para m tres inh rents aux principes de d tection des instruments rendent difficile voire impos sible la v rification de la norme plafond en vigueur De plus les limites des instruments telles que les interf rences ne sont pas toutes sp cifi es par les f
119. ssentiel d avoir leur collabora tion pour obtenir un produit de substi tution Par leur formation ils sont conscients des dangers associ s au TCE Ils sont l pour s assurer que les pro c d s fonctionnent de facon correcte sur le plan technique On travaille donc de concert avec eux Pour le volet d graissage on a adopt le Skysol Selon Marie Jos e Bouchereau sa tension de vapeur est moins lev e que celle du TCE Il s va pore donc moins facilement Ca limite l exposition tant plus lourd que l air Printemps 2004 Pr vention au travail _ _ il reste plus bas Il a pas de norme pour ce produit l Par contre il est tr s peu absorb par la peau compa rativement au TCE Ce dernier en cas de surexposition est un d presseur du syst me nerveux central un sensibi lisant cutan et il peut causer des at teintes au foie tandis que les effets du Skysol sont beaucoup moindres INFORMATION ET CONSCIENTISATION Une fois le produit de substitution adopt une tourn e de l usine a t entreprise On d crivait les avantages et les d savantages du TCE et du nou veau d graissant le Skysol Marie Jos e Bouchereau pr cise Les sessions de formation au lieu d tre faites au cours d un rassemblement des travailleurs ont eu lieu aux postes de travail Cette initiative a permis aux membres du comit de rencontrer directement le personnel int ress ce qui repr sentait plus de
120. sulter sans pour autant tre infantilisant Ultimement c est l utilisateur qui en sera juge On ne peut pas trop simplifier le ph nom ne des contraintes thermiques estime Luc Schreiber car il faut tenir compte de plusieurs facteurs environ nementaux tels la temp rature de l air l humidit le rayonnement la vitesse du vent Sans oublier la d pense ner g tique du travailleur Il peut en outre y avoir des facteurs de corrections pour les v tements et l tat d acclimatement Ca ne peut jamais tre tr s simple Mais le guide propose une approche assez facile qui constitue un bon compromis entre une simplicit excessive et la complexit du r glement Chaque guide se pr sente sous la forme d un d pliant cartonn La cou verture illustre une sc ne qui iden tifie le secteur vis un travailleur agricole un travailleur forestier Le guide g n ral met en vidence une femme taillant un arbuste car le der nier coup de chaleur mortel a fauch un travailleur paysagiste Chacun montre une coupure de presse o un coup de chaleur mortel est relat En ouvrant le guide on d couvre trois volets Un premier bloc pr sente le probl me et indique la marche suivre Le document que nous avons pr par n offre pas seulement une m thode simple d valuation du milieu de travail Il pr sente aussi une m thode de pr vention On explique l employeur ce qu il faut faire note Jean Yves Cha
121. t Troubles musculo s l envers du d cor des techniciens du cin ma et de la vid o Point de d part En l absence de donn es fiables per mettant d tablir des priorit s de pr vention le Syndicat des techniciens du cin ma et de la vid o du Qu bec STCVO appuy par l Association des producteurs de films et de t l vision du Qu bec APFTO et la CSST a demand l IRSST de dresser un portrait des l sions professionnelles troubles mus culo squelettiques et accidents des techniciens et de formuler des hypoth ses quant leurs causes Responsables Madeleine Bourdouxhe et Denise Granger de l quipe Organisation du travail de l IRSST et Georges Toulouse de l quipe S curit ergonomie de l IRSST R sultats Une trentaine de recomman dations techniques et organi sationnelles pr sent es en fonction des tapes principales d une production cin matogra phique On trouve aussi des re commandations d ordre g n ral et des propositions de recherche dans le rapport Utilisateurs Les diff rentes cat gories de techniciens travaillant dans le milieu du cin ma et de la t l vision le Syndicat des tech niciens du cin ma et de la vid o du Qu bec STCVQ l Association des pro ducteurs de films et de t l vision du Qu bec APFTO la CSST de m me que toute personne ou organisme concern par la sant et la s curit sur les pla teaux de tournage _ Pr ve
122. te Lucie Lebel Loraine Pichette Claire Thivierge Direction artistique production et retouche num rique des photos Jean Frenette Design Validation des photographies et des illustrations Jean Yves Charbonneau Sylvain Malo Yvon Papin Charles Taschereau Andr Turcot Photo de la page couverture Andy Sotiriou Getty Images Impression Imprimeries Transcontinental inc Comptabilit Monique Chapdelaine Danielle Lalonde Distribution Lyse Tremblay Abonnements Abonnement Qu bec 525 rue Louis Pasteur Boucherville Qu bec J4B 8E7 T l 1 877 221 7046 CSST IRSST 2004 La reproduction des textes est autoris e pourvu que la source en soit mentionn e et qu un exemplaire nous en soit adress CSST 1199 rue De Bleury C P 6056 Succursale Centre ville Montr al Qu bec H3C 4E1 T l 514 906 3061 poste 2198 T l c 514 906 3016 Site Web www csst qc ca IRSST 505 boulevard De Maisonneuve Ouest Montr al Qu bec H3A 3C2 T l 514 288 1551 T l c 514 288 7636 Site Web www irsst qc ca D p t l gal Biblioth que nationale du Qu bec ISSN 0840 7355 Mise en garde Les photos publi es dans Pr vention au travail sont le plus conformes possible aux lois et r glements sur la sant et la s curit du travail Cependant nos lectrices et lecteurs comprendront quil peut tre difficile pour des raisons techniques de repr senter la situation id ale Mortelle chaleur
123. tion au travail 4j Pr vention au travail Printemps 2004 RACCOURCI TE 02015 QUE LE SOLEIL VEUT LN amp i OT Sans PAYER Illustration Jean Paul Eid Conciliation famille travail L Association pour la sant publique du Qu bec ASPO a publi un document de r flexion sur les propos et les changes tenus lors de sa conf rence annuelle 2002 Elle souhaite ainsi faire connaitre les r sultats de la recherche sur la conciliation famille travail d crire les impacts des difficult s de conciliation et participer l identification d approches de solutions novatrices et prometteuses Les sujets abord s Entre famille et travail une vie double vitesse la conciliation famille travail une responsabilit collective la soci t doit changer quel quilibre souhaite t on entre la famille et le travail etc Cette publication de l ASPO est disponible sur demande en t l phonant au 514 528 5811 ou par courriel info aspq org JM Les animaux de ferme aussi Le saviez vous Tout comme les humains les animaux de ferme peuvent attraper un coup de soleil Particuli rement les vaches laiti res les chevaux les moutons et les b ufs de boucherie pelage p le Et n allez surtout pas vous imaginer que la toison boucl e des moutons les prot ge Les rayons UV peuvent en Ours ourse oups la suite de l article sur les ours noirs paru dans notre livraison du printemps 2003 un lecte
124. tir du sol Leur poids varie consid rablement selon le type de v hicule Comme les roues de grand format occupent de plus en plus de place sur le march qu on pense aux v hicules utilitaires sport ou aux minifourgonnettes les travailleurs doivent soulever des charges qui d passent les limites de poids recommand es Pour cette raison la CSST a pr par avec la collaboration de l Association sectorielle pari taire des services automobiles Auto Pr vention une deuxi me fiche qui propose une m thode de travail s curitaire Elle s adresse aux tablissements o les travailleurs ne peuvent utiliser un chariot de travail faute d espace ou parce qu ils travaillent avec des roues trop grandes pour le chariot dispo nible uc dimmir SES Le d p t direct Personnes indemnis es par la CSST et par la Direction de l IVAC DC 100 1089 D PLIANT aret o Le d p t direct Fournisseurs et partenaires de la CSST DC 100 1090 D PLIANT Vous pouvez vous procurer ces documents au bureau de la CSST de votre r gion PT ISABELLE DESBIENS Le tracteur agricole MARC ACH VE D ATTELER L PANDEUR SON TRACTEUR PENDANT CE TEMPS WILLIAM CHARGE DU FUMIER AVEC UN AUTRE TRACTEUR MUNI D UN GODET POUR LES BESOINS DE NOTRE D MONSTRATION ILS ONT ACCEPT DE SIMULER QUELQUES IMPRUDENCES POUVEZ VOUS TROUVER LES ERREURS QU ILS ONT D LIB R MENT COMMISES Simulation
125. tmetres en circulation Les diff rents d bitm tres qu utilisent les hygi nistes du r seau qu b cois de la pr vention inspection pour pr lever des chantillons d air dans les milieux de travail sont talonn s entretenus et r par s par le personnel des Services et expertises de laboratoire de l IRSST En tout c est 200 appareils qui circulent au Qu bec L INFLUENCE DES CONDITIONS La d termination pr cise du volume d air chantillonn par une pompe est essentielle au calcul exact de la con centration ambiante d un contaminant dans un milieu donn C est la base de plusieurs d marches de l Institut EE ll Pr vention au travail Printemps 2004 en mati re d hygi ne du travail et c est ce que cette tude cible Le docu ment explique l effet des conditions ambiantes sur les l ments de mesure et de pr l vement les qualifie et les quantifie Il d crit le fonctionnement de ces instruments ce qui permet aux utilisateurs de les employer de facon optimale On peut ainsi utiliser ces informations pour effectuer s il y lieu des corrections de volume tenant compte des effets des conditions am biantes pr sentes pendant les inter ventions d hygi ne industrielle Par exemple on y discute des conditions environnementales extr mes de certains milieux comme celui des mines pro fondeur ou des buanderies temp rature et l on value comment elles peuvent influer sur les d bits aspir s
126. travail la Direction de la sant publique de Gasp sie les de la Madeleine Elle va faire remonter la tension art rielle stimuler le c ur li miner le spasme des bronches et r duire l enflure Les personnes qui se savent gravement allergiques ne se s parent pas de leur stylo auto injecteur cou ramment appel EpiPen LA PREMI RE DOSE D ADR NALINE DOIT TRE DONN E LE PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE PARCE QUE CHAQUE MINUTE COMPTE On comprend mieux le risque en couru par les travailleurs forestiers qui comme L vis Roy ignorent qu ils peuvent tre victimes d une r action allergique Il est difficile de citer des statistiques pr cises mais signalons tout de m me qu en 2002 neuf cas de r actions allergiques graves ont t relev s au Qu bec Dans ces circonstances seule suivi annuel indique Pauline Dumont agente de planification et de programma tion la Direction de la sant publique de la R gie r gionale de l Outaouais et repr sentante des soins infirmiers au sous comit provincial de pr vention des r actions allergiques Au cours de cette formation l infir mi re en sant au travail du CLSC local d crit les signes et les sympt mes des divers types de r actions allergiques r action locale et b nigne ne n cessitant pas d injection d adr naline et r action g n rale grave qui sans injection m nera au choc anaphylactique partir de mises en situat
127. tre plus lev es que la r alit On parle beaucoup en ce moment du b ryllium et de ses effets Il y a des chances que dans les ann es venir le b ryllium soit surrepr sent dans les banques de donn es Ce ne sont l que des suppositions mais ce serait assez logique L objectif du projet de J r me Lavou consiste donc valuer et documenter les carts contenus entre les donn es des banques et l exposition r elle Pour ce faire il concentre sa recherche sur une seule substance le formald hyde Le choix du formald hyde s est impos de lui m me car en 2001 2002 le gouvernement du Qu bec d cidait d entreprendre une vaste campagne d chantillonnage du formald hyde pour une tude d impact de changement de la norme qui devait rendre compte du portrait r el de l exposition Ces donn es seront compar es avec celles qui ont t collig es dans les banques anglaise am ricaine et francaise Une revue de la litt rature sera aussi effectu e PT FRANCOIS DE FALKENSTEIN pi di CU NA IV IV 10 J r me Lavou est un des tudiants qui b n ficie du pro gramme de bourses d tudes sup rieures de l IRSST Celui ci vise former des chercheurs en sant et en s curit du travail au Qu bec I s adresse des candidats de 2 cycle de 3 cycle ou postdoctoraux dont le programme de recherche porte sp cifiquement sur la pr vention des accidents du travail et des maladies
128. ulaire Existe t il une vie hors du travail RENSEIGNEMENTS Monick Debroux T l 418 266 1777 T l c 418 266 1792 Courriel monick oricom ca Site Web www rlt ulaval ca ____ 10 Pr vention au travail Printemps 2004 p ici et d ailleurs Du 11 AU 14 MA 2004 C TE D AZUR FRANCE Congr s COOP 2004 6 conf rence internationale sur la conception orient e sc nario de syst mes coop ratifs RENSEIGNEMENTS Courriels simone disco unimib it darses cnam fr 11 MAI 2004 MONTR AL QU BEC Formation Conduite pr ventive des chariots l vateurs 14 MAI 2004 MONTR AL QU BEC Formation Les contraintes et le confort thermiques 20 ET 22 MAI 2004 MONTR AL QU BEC Ergonomisez vos postes de travail 9 JUIN 2004 QU BEC QU BEC 11 JUIN 2004 LONGUEUIL QU BEC 18 JUIN 2004 MONTR AL QU BEC Rencontre M dico administrative La face cach e de l invalidit et de l absent isme RENSEIGNEMENTS Centre patronal de sant et s curit du travail Bureau 1000 500 rue Sherbrooke Ouest Montr al Qu bec H3A 3C6 T l 514 842 8401 T l c 514 842 9375 Courriel reception centrepa tronalsst qc ca Site Web www centrepatronal sst qc ca 14 MAI 2004 PARIS FRANCE 4 colloque international de psychodynamique et psychopathologie du travail Nouvelles formes de servi tude et psychopathologie RENSEIGNEMENTS Secr tariat du 4 CIPPT 41 ru
129. upe de m taux tude exploratoire DUCHAINE CAROLINE MARC VEILLETTE YvoN CORMIER JACOUES LAVOIE FRANCE DESJARDINS ET HAKIM BOUZID RAPPORT R 341 37 PAGES 5 35 La contamination microbienne des fluides de coupe de m taux FCM pr occupe les industries qui les fabriquent et celles qui les utilisent notamment parce que plus de 29 esp ces bact riennes incluant des souches effectivement ou potentielle ment pathog nes ont t iso l es dans un FCM soluble Cette prolif ration microbienne pose des risques pour la sant des travailleurs expos s dont des probl mes cutan s de l irrita tion et des difficult s respira toires et nuit la qualit et la performance des fluides De plus des cas d alv olite aller gique ont t diagnostiqu s chez cette population Cette recherche pr liminaire men e dans trois usines a per mis d tudier la contamination microbienne des fluides de coupe de m taux l aide d ou tils performants jamais utilis s auparavant Des taux tr s lev s de contamination bact rienne ont t observ s dans ces fluides dont les caract ristiques physicochimiques initiales taient modifi es Toutefois les bact ries trouv es en plus grande quantit ne semblent pas responsables du d veloppe ment d anomalies respiratoires Les auteurs croient cependant que l hypoth se selon laquelle elles pourraient avoir d autres effets sur la sant m riterait d tre v
130. ur aussi attentif qu aguerri nous a fait b n ficier de sa propre exp rience de la gent plantigrade Au cours de ses activit s de coureur des bois dans les ann es trente et quarante le syndicaliste pionnier mile Boudreau a crois une cinquantaine d ours noirs Il nous signale un autre facteur d agressivit dont notre ourse interview e par pudeur sans doute n avait pas souffl mot Dans l auto analyse de sa psychologie publi e dans votre article crit h M Boudreau l ourse n glige de nous faire part de l poque au cours de laquelle le m le devient vraiment mais vraiment dangereux C est la Bn p riode du rut normalement aux alentours de 7 la pleine lune du mois d ao t S il vous arrive d en rencontrer un alors qu il y a une ourse dans les environs attention Il d fendra son territoire avec encore plus d agressivit que sil s agissait de se procurer de la nourri ture ou de d fendre ses petits La chose faire en pareille circonstance n est pas de paniquer mais de retraiter ostensible ment afin qu il puisse se rendre compte que vous n tes pas un rival Si vous allez vers lui il passera l attaque sans avertissement La seule rencontre discourtoise qu mile Boudreau ait faite avec un ours s est justement pro duite quand il a malencontreusement interrompu un de ces romantiques t te t te En for t au mois d ao t discr tion et savoir vivre simposent donc MT effet traverser la laine
131. ur par minute et il venait de manger ce qui en ajoute une douzaine d autres Le travailleur n tait pas en bonne forme physique poursuit elle avait des ant c dents m dicaux Il prenait des m dicaments dont certains ont pu nuire En outre il souffrait d un sur plus de poids Or il ne faut pas oublier qu une personne bien en chair est plus difficile refroidir la r flexion toutes les circonstances taient r unies pour qu Hugo soit victime d un coup de chaleur Chaque cas est unique bien s r Mais encore une fois tout porte croire que les connaissances appropri es des mesures de pr vention auraient pu pr venir le drame Le nouveau guide avec ses outils d valuation simples et ses recommandations pr cises emp chera que l on joue la roulette avec sa vie MT Printemps 2004 Pr vention au travail DOSSIER ou les superviseurs de la victime avaient connu les signes et les sympt mes du coup de chaleur ils les auraient d tec t s beaucoup plus pr cocement et ils auraient pu lui sauver la vie Ils voyaient bien que la personne agissait bizarre ment mais ils ne comprenaient pas ce qui se passait Ils n ont r agi que lorsque la victime est tomb e inconsciente Il commen ait alors tre trop tard On a beaucoup insist sur ces l ments dans le guide qui y consacre une page compl te Insistons parce que c est capital Si le travailleur prouve les sympt mes pr
132. ut d un coup Le Pierre Deshaies m decin conseil en sant communautaire l H tel Dieu de L vis et la Direction de la sant publique de Chaudi re Appalaches nous a en quelque sorte rafraichi la m moire C est un peu Pr vention au travail Printemps 2004 comme la surchauffe du moteur d une automobile au plus fort de l t illustre t il Normalement le corps humain est capable de se d barrasser de la cha leur ou encore de la conserver pour se maintenir une temp rature peu pr s stable Mais dans des conditions extr mes par exemple un travail phy sique intense combin habituellement une ambiance chaude et humide il arrive un moment o le corps est inca pable d liminer la chaleur quil produit ou celle provenant de l environnement La temp rature corporelle monte alors en fl che Elle atteint rapidement des niveaux dangereux qui peuvent entra ner la mort Il ne faut pas confondre cette subite l vation de la temp rature avec la fi vre le plus souvent provoqu e par des infections ou certaines maladies inflammatoires au cours desquelles le thermostat central est d r gl pr cise le m decin Dans le cas du coup de chaleur le thermostat fonctionne bien mais les m canismes de refroidisse ment sont d bord s Quels sont ces m canismes de refroidissement ou de thermor gulation comme on les ap pelle Essentiellement de deux types Il y a d abord la vasodil
133. utravail Printemps 2004 r dition le comit projette la publica tion du grand d pliant en format de poche Ce sera encore plus convivial et plus pratique sur le terrain pour les employeurs Bref si le format change l information demeure la m me UN BEL ACCUEIL La distribution du guide a commenc au d but de l t 2003 Fin juillet pr s de 50 000 exemplaires avaient t dis tribu s L accueil a t favorable J ai donn une conf rence Qu bec au cours de l automne et plusieurs per sonnes qui y assistaient avaient d j utilis le guide dans leur milieu de travail rapporte Luc Schreiber Elles m ont affirm qu elles taient contentes Elles ont mentionn que le guide est plus simple utiliser que le r glement parce quil n oblige pas mesurer l indice du WBGT Ce qui tait exactement le but recherch De son c t Andr thier inspecteur de la CSST la Direction r gionale des Laurentides se fait le porte parole de ses coll gues charg s des secteurs municipaux et des for ts qu il a consult s pour l occasion Auparavant on disposait d une petite brochure qui donnait de l information g n rale sur les sympt mes et les mesures pr ven tives mais on ne fournissait pas d outils d valuation de la contrainte thermique ou de la situation Dans le nouveau guide on obtient l information qu on trouvait dans l ancienne brochure mais on y a ajout un outil qui permet de p
134. ventionnels 2 dition revue et mise jour DIRECTION DES OP RATIONS GUIDE TECHNIQUE T 21 24 PAGES 5 Synthesis of Scientific Knowledge on the Health Risks Following Occupational Exposure to Manganese OSTIGUY CLAUDE SYLVAIN MALO ET PAUL ASSELIN RAPPORT R 349 38 PAGES 6 42 MARJOLAINE THIBEAULT Printemps 2004 Pr vention au travail 1 _ _ RECHERCHES EN COURS SUBSTANCES CHIMIQUES ET AGENTS BIOLOGIQUES Mise au point et validation outil de calcul du temps de service des cartouches chimiques 099 044 En tudiant la capacit de fil tration et la dur e de vie des cartouches de protection respi ratoire l IRSST a d j d mon tr que dans le cas de m langes de polluants il peut tre plus dangereux d utiliser un masque muni de cartouches satur es que de ne pas en porter Interdite aux tats Unis la pratique cou rante de d tecter l odeur ou le go t du polluant ou son effet irritant pour d terminer la fin de service d une cartouche s av re risqu e car l indice de d tection olfactive d passe par fois les concentrations de dan ger imm diat pour la vie ou la sant Les chercheurs mettront au point un logiciel servant estimer le temps de service des cartouches chimiques qui filtrent les vapeurs d environ 200 sol vants prioritairement ceux qui figurent dans le R glement sur la sant et la s curit du travail Les utilisateurs auront
135. xp rimenter ce type d intervention en milieu peu propice pour documenter les difficult s les r sultats et les proc d s d apprentissage de l ergonomie participative et ainsi mieux adapter les outils et les processus ces milieux Ils ont aussi test une nouvelle d marche d analyse de poste por tant cette fois sur des t ches vari es tr s fr quentes et plus complexes tudier Responsables Marie St Vincent Denise Chicoine et Marie Laberge de l quipe S curit ergonomie de l IRSST et Chantal Tellier de l quipe S curit ing nierie de l IRSST Partenaires Monique Lortie de l Universit du Qu bec Montr al UQAM Julio Fernandez de Syn Act et deux entreprises de fabrication de produits en m tal R sultats Globalement les r sultats obtenus sont positifs m me si l outil d analyse des t ches vari es cycle long s est montr mal adapt un contexte peu favorable Utilisateurs potentiels Les ergonomes les intervenants en sant et en s curit du travail et les dirigeants d usine Secteur du ERGONOMIE PARTICIPATIVE B ET ANALYSE DE Une usine au contexte favorable et une autre au contexte non favorable ont relev le d fi qui leur tait lanc de tenter d implanter une d marche d ergonomie participative dans leur milieu Contextes diff rents r sultats diff rents LORSQU IL S AGIT d ergonomie par ticipative les chercheurs ont

Contraintes thermiques : alerte chaude

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