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1. La plupart des enseignants y sont at tentifs Les am nagements demand s sont g n ralement tr s raisonnables et faciles mettre en place Il ne s agit pas du tout de brader la r ussite mais de soutenir l l ve quand et c est possible En plus de ce qui est voqu ci des sus dans l exemple on pourra aussi le cas ch ant permettre l utilisation de logiciels sp cifiques pour la prise de notes en classe ou pour r pondre l examen distribuer des documents certains l ves pour une appropriation anticip e pr f rer l oral l crit ou ne pas prendre en consid ration l ortho graphe dans les branches non sp cifi quement linguistiques pour autant que les mots restent intelligibles etc m PROPOS RECUEILLIS PAR MARIE NO LLE LOVENFOSSE entr es libres 72 227 N 95 janvier 2015 1 Photo C van de WERVE s GUILLOUX Roselyne 2009 L effet domino dys Limiter l enchainement des difficult s en rep rant les troubles sp cifiques des apprentissages et en am nageant sa p dagogie Qu bec la Cheneli re s NUYTS Elisabeth 2011 Dyslexie dyscalculie dysorthographie troubles de la m moire pr ventions et rem des s POUHET Alain 2011 S adapter en classe tous les l ves dys dyslexies dyscalculies dysphasies dyspraxies TDA H Poitiers SCEREN CRDP s HURON Caroline 2011 L enfant dyspraxique mieux l aider la mai son et l cole Paris
2. trement l emploi du temps o les en fants sont actifs o ils ont le temps de s ennuyer d explorer de prendre en charge leur propre apprentissage o ils peuvent jouer y compris en classe pour apprendre C est une cole qui n est pas obs d e par les notes R sumer un enfant par un chiffre est aussi absurde que r duire un pays une lettre comme le font les agences de notation Notre culture est bas e sur le management consulting On veut tout calibrer tout chiffrer Mais comment r sumer la richesse d un apprentissage un chiffre Je crois qu aujourd hui les enseignants et le syst me scolaire en g n ral ont peur de l incertitude On veut que tout soit comme une diapo de PowerPoint au risque de tuer la cr ativit et le gout d apprendre MARIE NO LLE LOVENFOSSE 1 Lenteur mode d emploi Marabout 2013 2 Propos recueillis lors de la conf rence don n e le 19 septembre 2014 au Centre Culturel d Ans entr es libres lt N 95 lt janvier 2015 9 mais encore 28 11 2014 diminution du nombre de latinistes est r elle de 22 362 l ves 2010 on est pass 18 986 l ves en 2014 en F d ration Wallonie Bruxelles FWB Diverses explications sont avan c es discipline pas assez concr te trop exigeante Et seul un tablis sement sur 4 organise encore du latin aux 2 et 3 degr s Et depuis 25 ans le cours de latin fait les frais de la hausse du
3. Ce qui arrive ensuite d pend du type de difficult rencontr et de son impor tance Certains enfants restent dans l enseignement ordinaire Dans ce cas l enseignant ne b n ficie pas d aide suppl mentaire S il est bien inform de la situation de l l ve il peut mettre en pratique AMENAGER N EST PAS TRICHER Quand visiblement il existe une difficult d appren tissage que peut faire l enseignant et comment l l ve sera t il le mieux suivi Comment l aider sans le stigmatiser Les am nagements raisonnables sont ils la panac e Ces questions nous les avons pos es Fr d rique BOUFFIOUX charg e de mission Enseignement sp cialis la F dEFoC et Patrick LENAERTS Secr taire g n ral adjoint de la FESeC en place une s rie de fa ons de faire d am nagements qui vont Quand on explique les raisons de ce favoritisme aux autres enfants de la classe ils comprennent tr s bien Si le probl me rencontr est plus im portant ou s il est cumul d autres l enfant peut tre inscrit dans le sp cialis mais rester physiquement dans l enseignement ordinaire et recevoir de l aide d un enseignant du sp cialis L avantage c est que cet enseignant connait bien les troubles de l apprentis sage et sait ce qu il convient de mettre en place en collaboration avec l ensei gnant de l ordinaire Quand se passe bien cette collabo ration se fait au b n fice de to
4. D e 9 gt 9 E s 5 9 3 70 8 O fe n 4 Peut on d j d tecter des probl mes d apprentissage du type dys d s la maternelle Fr d rique BOUFFIOUX La dys lexie ne peut tre av r e qu partir de la 2 primaire apr s un an et demi d apprentissage de la lecture En ma ternelle si un enfant ne parvient pas dire qu il yaun i dans le mot hibou ce n est pas grave La conscience pho nologique ne doit pas tre acquise 5 ans II faut lui laisser le temps D autres dys peuvent tre diagnos tiqu s plus t t comme la dysphasie qui peut avoir plusieurs formes Vers 4 ou 5 ans si un l ve ne comprend pas ce qu on lui dit ou n arrive pas r p ter les mots s exprime par gestes m lange tous les mots ou cumule plu sieurs de ces l ments on peut com mencer s inqui ter La dyspraxie peut galement tre d tect e tr s t t par exemple si l enfant s habille l envers n arrive pas fer mer la tirette de son pull a des pro bl mes pour se d placer dans l espace pour retrouver son chemin ou d nom brer des objets sur son banc etc C est l instituteur qui d tecte g n ralement le probl me FrB L enseignant n est pas outill pour poser le diagnostic Il attire l attention du PMS sur un ventuel probl me et celui ci peut venir faire de l observation en classe Les parents sont inform s de la d marche et y sont associ s
5. au corps professoral des s ances d information pour expliquer les difficult s que peut rencontrer un enfant au niveau du langage donner des pistes pour les rep rer pour d tecter s il s agit d une difficult d apprentissage ou d un r el trouble de type dyslexie ou autre y a une forte collaboration entre la logop de et les enseignants Des concertations sont organis es deux fois par mois ou elle les informe de ses constats Son r le est devenu primor dial l cole Les r sultats au niveau de la communication orale des petits sont manifestes de m me qu au niveau de la communication avec les parents qui la reconnaissent comme faisant partie de l quipe ducative La collaboration est aussi excellente entre la logopede et le centre PMS et on n h site pas convoquer les parents au besoin pour se r unir tous ensemble La logop de est galement pr sente pour soutenir les parents dans leurs d marches quand il s agit de recevoir un rembour sement de la mutuelle quand il faut car il n est pas tr s autonome Il a ga lement t suivi par une logop de pen dant 4 ans pour dyscalculie et dyslexie Adaptations souhait es placer l l ve en classe dans une position qui lui est favorable assurer la qualit et la lisi bilit des documents remis police et format adapt s mise en page soign e texte a r jeu des contrastes recto uniquement recherche visuelle num rotation mise en exergue
6. crire et lire l Enseignement catholique N 95 janvier 2015 e RENCONTRE Carl DE He NKORE REEDITION Mission AL ele l cole chr tienne DOSSIER a Dys mais pas que dito 3 Mission de l cole chr tienne des soucis et des hommes 4 Au fondement de notre action 5 Immersion en entreprise entrez c est ouvert 6 Enfants diff rents Une chance pour tous 7 Akkro Fun School Carl HONORE l expos du moi s 8 Carl HONOR Retrouvez votre tortue int rieure mais encore 10 Latin une situation pas si alarmiste LN DOSSIER Dys mais pas coles du monde 11 Proche et pourtant m connue avis de recherche 12 L cole bient t hors jeu l cole de demain 14 Vers une ducation personnalis e outil 16 R seaux sociaux c est parti service compris 16 Sup rieur convention avec le Qu bec 17 March de No l sous le signe de la solidarit Bicentenaire de Don Bosco 18 Formation aux d ficiences sensorielles Faire des maths sans le savoir au 1 degr diff renci Apprendre en jouant entr es livres 119 Espace Nord m Concours Burn out au boulot et la maison Si le coll ge m tait cont Apprendre tre parent hume o ur 20 L humeur de Anne LEBLANC Le CLOU de l actualit entr es libres lt N 95 lt janvier 2015 Si deb L4 14 ALL de entr es ibres Janvier 2015 N 95
7. ment important prendre en compte est la r volution techno logique l uvre dans nos coles souligne N BROUSSEAU De ce fait la solution de la technologie est deve nue en quelque sorte LA voie suivre pour construire l cole de demain II est vrai que les livres papier sont de plus en plus d laiss s au profit des livres num riques de logiciels qui permettent aux enseignants de d velopper leurs le ons et de les par tager entre eux Mais le changement E 9 x 9 c 9 Signe des temps les tablettes ont fait leur entr e dans nombreuses coles me semble trop rapide Des ensei gnants taient pr ts d autres moins La question est aujourd hui de savoir si l utilisation que l on fait des tech nologies est judicieuse p dagogi quement profitable Elles augmen tent la motivation des jeunes mais si travailler sur une tablette reste aussi ennuyeux que sur du papier on n est pas plus avanc La technologie ouvre en tout cas un monde de possibilit s et d alterna tives un acc s la connaissance et des experts des formations en ligne un apprentissage via les pairs travers les r seaux sociaux les blogs le jeu la personnalisation de l apprentissage l autonomie l auto didaxie Mais quand on peut avoir tout le savoir en un seul clic quoi sert encore l cole N BROUSSEAU y voit mati re r fl chir Quand une cole se demande ce
8. n ral et technique Elle est aussi la personne relai en charge des l ves besoins sp cifiques n d but d ann e les l ves E remplissent une fiche m di cale avec leurs donn es personnelles et pr cisent les ventuelles difficult s d apprentissage qu ils rencontrent Je vais les trouver pour en discuter avec eux et voir ce qui pose probl me au quotidien dans certains cours Les parents sont galement invit s compl ter les informations et pr ci sersiune prise en charge p dagogique compl mentaire logop dique neu ropsychologique ou autre a d j t mise en place et quelles en sont les modalit s J encode les donn es ce qui permet de voir clairement la situa tion de chacun d actualiser les infor mations et de proposer le partenariat qui semble le mieux convenir L l ve et les parents d cident alors d y don ner suite ou non Un suivi particulier n est pas toujours n cessaire Sur les 800 l ves du coll ge 75 sont r pertori s comme n cessitant un partenariat Les docu ments regroupant les renseignements relatifs aux l ves sont disponibles la salle des profs On y trouve ce genre de donn es Un partenariat a t mis sur pied au lyc e janvier 2014 avec X au jourd hui au coll ge Un bilan neuro psychologique a t r alis mars 2012 X pr sente des troubles de la concentration et ne comprend pas toujours qu on lui demande Il est d motiv
9. personnalisable Quant l valuation il s agira surtout de permettre aux l ves d voluer et non de les punir L valuation aura plusieurs formes et prendra moins de place Lumiar Institute au Br sil il n y a pas de cours pas de classe pas d valuation formelle La moiti des enseignants sont tuteurs des l ves et l autre moiti d ve loppe les activit s p dagogiques L valuation se fait ici en termes d ob servation suivie Un autre exemple int ressant l Alberta une province du Canada vient de prendre une d cision qui interviendra en 2017 pour certaines ann es on ne passera plus les examens en fin de parcours mais en d but de l ann e qui suit On aura alors un portrait de l l ve en d but d ann e utile pour pouvoir l accompagner UNE RELATION MAITRE L VE PRIMORDIALE Dans l cole de demain l espace sera aussi pens diff remment et offrira des alternatives Les meil leurs environnements sont ceux qui peuvent tre facilement modifi s qui sont souples Les l ves peuvent y apporter les outils technologiques qu ils poss dent et s en servir au besoin Et la gestion du temps sera l cole de demain galement assouplie C est d j le cas l Essa Academy au Royaume Uni les jeunes ne sont pas n ces sairement class s par ge L impor tant y est de traverser le curriculum et d avancer son rythme L cole de demain fera la part bel
10. r et l quipe ducative s est aussi prononc e sur cette proposition Au final plus des trois quarts des b n fices seront re vers s pour les l ves philippins Chapeau bas tous L action continue au Coll ge du Bi reau et nous nous donnons rendez vous au moment du car me ANNE LEBLANC Plus d infos sur l op ration Solidarit coles Philippines http enseignement catholique be gt Services du SeGEC gt tude gt Activit s Solidarit coles Philippines Outre ces outils vous trouverez sur notre site des photos transmises par les deux coles philippines que nous soutenons des t moignages de quelques uns de leurs l ves tudiants enseignants et parents racontant leur v cu du typhon Yolanda et des liens utiles pour vous documenter BICENTENAIRE DE DON BOSCO 2 015 marque le bicentenaire de la naissance de Don Bosco 1815 1888 cette occasion les Maisons de Don Bosco organisent de nom breuses festivit s en France et en Belgique francophone Chez nous on retiendra plus particuli rement trois v nements s une exposition itin rante de clich s sur la p dagogie sal sienne sera inaugur e le 30 janvier Li ge Il s agit d une expo photo d di e la p dagogie de Don Bosco et r alis e par des jeunes la com die musicale Don Bosco Aca sera jou e le 17 octobre 2015 Bruxelles par les l ves des tablisse ments sal siens de Belgique s une journ
11. s de 44 000 jeunes du secondaire qui comportait 230 questions sur des dimensions p dagogiques sociales et person nelles Les r sultats montrent que d une mani re g n rale nos jeunes vont plut t bien constate N BROUS SEAU C est au niveau de l ducation que c est plus mitig et notamment de leur motivation qui est catastro phique On s est d s lors demand si le mod le d cole que nous leur offrons est toujours ad quat Les l ves estiment que celui ci ne correspond plus au monde r el et souhaitent tre plus impliqu s entr es libres lt N 95 lt janvier 2015 L cole d aujourd hui est elle adapt e aux besoins des l ves quoi ressemblera t elle demain Quelle y sera la place des technologies Nancy BROUSSEAU directrice de la F d ration des tablis sements d enseignement priv s du Qu bec FEEP a donn des l ments de r ponse ces questions lors d une journ e organis e en novembre dernier Namur par la F d ration de l Enseignement sup rieur catholique et l Acad mie universitaire Louvain prendre part davantage la classe poser des choix ne pas subir un parcours tout est impos Les r sultats r v lent aussi la diff rence entre ce que les coles offrent aux l ves et ce que l on attend d eux une fois qu ils sont dans la population active Les l ves regrettent notam ment de ne pas pouvoir travailler sur certaines comp tences dites
12. tre humain quel qu il soit I 4 E gt 5 9 5 Chaque tre humain est plus grand que lui m me s il reste toujours marqu par ses d terminations genre histoire personnelle pulsions l tre humain est galement capable de surmonter sa propre vio lence de faire passer le bien d autrui avant le sien d tre mi s ricordieux par del la justice Il y a en lui du divin qu il peut nourrir et faire grandir on g X 9 4 o e 9 2 9 La Fondation pour l Enseignement qui rassemble les cinq organes de repr sentation et de coordination des Pouvoirs organisateurs en FWB ainsi que les f d rations d entreprises wallonne et bruxelloise permettra d s mars prochain une s rie d enseignants et de chefs d atelier de l enseignement qualifiant de prendre part des stages et des formations continu es en entreprise Pour l enseignement catholique ils devraient tre une cinquantaine participer la phase pilote ous avons un double ob jectif explique Francis LITTR directeur du CECAFOC L id e est d une part de permettre aux participants issus du secteur industriel professeurs de cours techniques et g n raux d observer et s approprier des com p tences techniques li es aux m tiers de la maintenance D autre part nous voulons aussi leur permettre d observer un certain nombre de comp tences transversales Les participants pourro
13. 2e degr et de faire un choix en fin de 4 Il arrive aussi que les l ves optent pour le latin d faut d autre chose Et dans certaines coles les latinistes sont motiv s avec par exemple un voyage la cl Par ailleurs le seul moment ou le latin est r ellement certificatif inter vient en fin de 6 ann e Cela peut expliquer la perte d l ves au 3 degr tant que le latin ne condi tionne pas une r ussite les l ves le choisissent On sent aussi chez les parents et les l ves une volont d orienter le 3 degr en fonction des tudes sup rieures Et on peut poin ter une d multiplication des options qui met l l ve devant un choix cor n lien il doit penser ses tudes sup rieures mais aussi aux langues qui sont importantes et il ne doit pas se mettre trop sur le dos Concr tement pourquoi faire du latin Dans l optique d une pr pa ration l enseignement sup rieur et la compr hension de textes en fran ais le latin et le grec permettent de r fl chir ce que des auteurs ont voulu dire en fonction de leur poque et ce qu ils voulaient faire passer comme id es On peut aussi faire le lien entre le message du texte ancien et l apport qu il peut avoir aujourd hui dans la vie de tous les jours par rap port aux m dias la politique aux droits de l homme au d veloppe ment durable Les l ves peuvent red couvrir l Antiquit via le cin ma la BD de
14. Des recherches r centes montrent que lorsqu on est d tendu le cerveau entre dans un mode de pens e plus cr atif Beaucoup d organisations et d entreprises actives dans les sec teurs les plus comp titifs de l cono mie mondiale commencent repen ser autrement emplois du temps et bureaux pour cr er la possibilit de d brancher de ralentir en faisant du yoga un massage une sieste ou de la m ditation Faire moins et r fl chir davantage cela va l encontre de notre culture qui nous pousse faire trente six choses en m me temps Mais c est pr cis ment quand les choses vont vite qu il faut r fl chir lentement C est le seul moyen de comprendre le changement et de le L objectif du mouvement Slow n est pas de nous transformer en experts de plaisir ou en ninjas de la productivit mais bien de nous rendre plus sages plus solidaires plus humains LES ENFANTS D ABORD Ce virus de la vitesse nous l avons transmis nos enfants C est la course d s le berceau Leur emploi du temps est surcharg et ils sont puis s Mais ils ont encore plus be soin de lenteur que les adultes C est dans les moments non programm s quand ils s ennuient qu ils apprennent stimuler leur imagination penser de mani re cr ative se socialiser construire leur propre identit Le fameux coll ge anglais d Eaton qui a d j produit 19 Premiers ministres britanniques m a r cemment
15. active dans le domaine de la coop ration au d ve loppement en lien avec la th matique qui nous en parle des droits de l enfant elle s occupe notamment de l accompagnement de jeunes dans la r alisation de projets internationaux Une communica tion a t faite dans l cole annon ant que des activit s seraient organis es le mercredi apr s midi pour les l ves int ress s poursuit le directeur C est une animatrice de Globul in qui a d march les jeunes la limite du d crochage quel que soit leur ge pour leur proposer de participer ces activit s Une quinzaine de jeunes ont t int ress s et le groupe a com menc se voir les mercredis apr s midi avec deux professeurs le PMS et l animatrice de l AMO Le choix des activit s tait laiss aux l ves L quipe d animation analysait la fai sabilit de la demande puis cherchait les informations et les partenaires pour la mettre en ceuvre C est ainsi que les l ves ont sou hait des moments de rem diation euro est ouvert et d explications sur de bonnes m thodes de travail Un enseignant ext rieur est venu expliquer les dif f rents types d intelligence visuelle auditive etc et a aid chaque jeune trouver la sienne Pour un autre pro jet des taggueurs reconnus sont venus plusieurs apr s midis pour initier les l ves et r aliser avec eux une fresque sur un mur de l cole L quipe s
16. celui ci et les parents Et il peut galement faire un premier bilan approfondi de l enfant qui peut confirmer les hypoth ses ou en ame ner d autres Ensuite on l oriente vers un sp cialiste un logop de un th ra peute un r ducateur sp cialis dans ce type de trouble qui va aider poser le diagnostic y a parfois aussi des situations plus complexes qui n ces sitent l intervention d un neurop diatre un p dopsychiatre ou un kin Par la suite les enfants doivent continuer tre suivis l ext rieur de l cole pour apprendre contourner leurs dif ficult s tout en progressant dans les apprentissages Comment les professeurs de l enseignement ordinaire peuvent ils prendre en charge ces l ves NS Il faut d abord une concertation entre l cole et la famille mais aussi avec le th rapeute ext rieur le logo le r ducateur Sur base de ce qui a t diagnostiqu on peut pr voir des am nagements en classe selon l importance du trouble de l enfant On peut proposer un enfant dyslexique des feuiles avec une pr sentation a r e une taille de police un peu plus grande Les enfants dyspha siques sont eux fr quemment orien t s vers lenseignement sp cialis Mais on conseille tout de m me de leur apprendre lire le plus t t pos sible vu que la compr hension orale ou l expression pose probl me Pour un enfant dyspraxique il existe du petit mat riel qui
17. cisions concernant les cours de religion dans les diff rents r seaux d enseignement en F d ra graphie reprenant les documents de base sur lesquels s appuyer dans notre travail d ducation Revisiter sa tradition la fois pour y rester fid le et pour l actualiser tel tait le pari de cette nouvelle dition la d couvrir vous constaterez qu il t tenu C est notre conviction JEAN PIERRE DEGIVES la Conf rence des v ques tion Wallonie Bruxelles L autonomie des r alit s pro fanes signifie que les activit s humaines ne se r f rent plus n cessairement la religion pour s organiser se fixer des r gles de fonctionnement etc Par exemple pour voter ou encore pour choisir un h pital voire une cole ce ne sont pas n cessairement les convictions religieuses qui sont la r f rence mais d autres crit res tels que la personnalit d un candidat la qualit des soins ou la proximit de l tablissement Les sciences tout particuli rement sont autonomes par rapport aux convictions il n existe pas de physique ou de math matiques chr tiennes et d autres qui ne le seraient pas Par contre les convictions peuvent inspirer ou interpeller l usage que l on fait de telle d couverte Ainsi la Bible n explique pas comment est apparu l univers mais propose un chemin de sa gesse pour qu il soit hospitalier tous les humains es coles chr tiennes sont h riti
18. d appren tissage Une des missions de cette Chaire est notamment d offrir au per sonnel de l IRSA aux professionnels du handicap ainsi qu aux tudiants et chercheurs de l UCL des formations initiales et continues en lien avec les d ficiences sensorielles D s janvier 2015 une formation continue de 6 jours sur les d ficiences sen sorielles chez l enfant et l adolescent est propos e d ficience visuelle avec initiation au polyhandicap d ficience auditive avec introduction la surdic cit Elle associera aspects th oriques et ateliers pratiques Cette formation particuli rement int ressante pour les enseignants des 150 coles ordinaires d int gration accueillant des l ves de l IRSA s adresse tout professionnel de niveau bachelier minimum ainsi qu aux tudiants de master en psychologie en logop die ou en sciences de l ducation La par ticipation aux 6 jours de formation donnera lieu la d livrance d une attesta tion de formation continue par l Universit catholique de Louvain Programme et inscription https www uclouvain be 481320 html Personne de contact Anne Sophie TILMANT anne sophie tilmant 2uclouvain be T l 010 47 87 04 le jeudi ou le vendredi APPRENDRE EN JOUANT ou l orthographe e ne quipe de conseillers p da U gogiques a travaill sur un pro jet destin au 1 degr diff renci Celui ci a pour but de constru
19. e p dagogique originale se tiendra le 23 octobre au Th tre Saint Michel Bruxelles sur le th me La relation avant tout En avant toutes On pourra d couvrir les cr ations uniques de 12 coles de Don Bosco sur le th me de la re lation Le clown po te Paolo DOSS cl turera la journ e avec un spec tacle en partie improvis sur base du travail v cu ensemble Les organisateurs ont voulu privi l gier une d marche o jeunes et adultes l o ils sont dans leur cole sont cr ateurs et inscrivent leur d marche dans le temps avant pen dant et apr s le bicentenaire Ind pendamment de cet anniver saire la 10 dition du Festiclip se tiendra les 30 et 31 mai prochains au Centre Jean Bosco de Lyon Tous les jeunes g s de 15 20 ans quels que soient l cole ou le r seau d en seignement sont invit s participer Le principe r aliser une vid o n ex c dant pas 7 min et dont le message se veut ducatif et positif Plus d infos www 2015 don bosco net entr es libres lt N 95 lt janvier 2015 17 18 lt 5 9 FORMATION AUX D FICIENCES SENSORIELLES n partenariat entre la Facult de Psychologie et des Sciences de l duca tion l Institut de recherche en sciences psychologiques IPSY de l UCL et l IRSA Institut royal pour sourds et aveugles a vu le jour en janvier 2013 par la cr ation d une Chaire en d ficiences sensorielles et troubles
20. en oeuvre au quo tidien une s rie de d marches La c est la diff renciation On reconnait que certains enfants ont des besoins sp cifiques et on les prend en compte sans pour autant baisser le niveau d exigence via des am nagements raisonnables la plu part du temps b n fiques tous groupes de besoin en fonction des difficult s rencontr es travail indivi duel avec les l ves d composition des consignes pour les rendre plus explicites utilisation d un PC ou d un iPad pour ceux qui ont des difficult s entr es libres lt N 95 lt janvier 2015 avec l criture manuscrite cache pour viter de sauter des lignes la lecture surligneur pour mettre en vidence les mots importants dans les consignes pictogrammes aidant l enfant se rappeler la d marche suivre pour rester concentr brain gym pour aider ceux qui ont des troubles de l attention se recentrer rep res temporels pour structurer l activit et la journ e etc Chez nous insiste le directeur y a trois piliers auxquels nous appor tons un autre regard Le rapport au savoir c est une qu te de sens une source d int r t enrichie par les diff rences des autres et pas une comp tition ni une source de stress Le rapport au temps on travaille en cycle on se donne le temps si on veut r ellement apprendre c est en profondeur et pas en vitesse Le rapport la norme la vision que les enfants on
21. essence qui nous s parent de Durr s la ville l unique feu de signalisation me parle avec pudeur du pr sent et du pass de son pays La dictature albanaise fut l une des plus f roces et d lirantes du 20 si cle Le dictateur d cide dans les ann es 60 de faire d molir tous les difices de culte du pays certains porteurs des traces du riche patri moine grec romain ottoman pour faire de l Albanie le premier et unique tat ath e du globe Le pays est laiss en d sh rence pendant pr s de 50 ans les voies de communica tion y sont pratiquement inexistantes Un pays ne se rel ve pas ais ment d un tel traumatisme y a peu il fal lait encore plusieurs heures de voi ture sur des routes cahoteuses et d fonc es pour rejoindre le nord du pays ou le Kosovo voisin partir de la capitale Tirana 180km peine quelques encablures de la mer Adriatique on arrive dans l cole Prendushi construite juste apr s la fin de la dictature Aujourd hui 23 ans apr s elle est entour e d immeubles construits de mani re un peu anarchique Car apr s des ann es de dictature le droit doit tre reconstruit dans les codes comme dans les t tes en va de m me pour les r gles collectives qui r gulent l activit sociale Malgr cet environnement soumis un am nagement du territoire balbutiant les s urs b n dictines entour es d un vaste corps professoral aux ori
22. est ensuite tourn e vers une initiative d une tout autre am pleur un change avec une cole europ enne Les l ves avaient envie d aller voir dans un autre pays comment les jeunes de leur ge vivent l cole se r jouit K BOUILLON Cela a pu se faire gr ce Dynamo International qui a notamment des partenaires en Turquie a fallu rechercher des financements pour pouvoir organiser le voyage Les l ves du groupe du mercredi sont partis l an dernier Ankara la ren contre des jeunes d une cole qui cette ann e sont venus chez nous lls les ont accompagn s tout au long de leur s jour et ils taient tr s fiers de leur faire d couvrir Cousot Au programme visite des ateliers dans toutes les sections techniques activit s pr par es par les profes seurs et les l ves repas convivial et grande soir e festive C tait tr s valorisant pour eux Deux ans apres ils sont rest s accroch s l cole et les r sultats de certains d entre eux se sont nettement am lior s Nous mettons actuellement en place avec les m mes organismes un Akkro Fun School 2 reprenant la m me d marche avec d autres l ves Nous verrons bien ce qu ils auront envie de mettre dans le projet Pour que ce genre d initiative fonctionne il est important de trouver de bons partenaires On cherche souvent des solutions en interne mais on manque g n ralement des moyens humains et ou financiers n cessaires e
23. estime de soi pour donner nos enfants le meilleur de nous m mes Alliant la th orie des exercices cr atifs ac cessibles tous les auteures proposent de plonger au coeur de nous m mes pour d couvrir nos ressources cr atives Des jeux d criture des dessins et des collages intuitifs des m ditations et des exercices corporels permettent aux parents de se questionner autrement entr es libres lt N 95 lt janvier 2015 19 L humeur Anne LEBLANC Illustration IPM Printing MYST RE DES DESTIN ES HUMAINES ans le flux des informations un v nement surgit parfois et r veille en vous des motions oubli es Quand D MODIANO a re u le prix Nobel de litt rature pour l art de la m moire avec lequel il a voqu les destin es humaines les plus insaisissables j ai repris Rue des boutiques obscures le premier roman que j avais achet de cet auteur adolescente probablement s duite par le battage m diatique autour de ce jeune crivain Je me suis souvenue en ouvrant le livre rempli d annotations de mes discussions serr es avec ma prof de fran ais C tait encore un temps b ni le choix des options tait tr s ouvert et nous pouvions l ves dits litt raires ajouter deux heures de fran ais l horaire obligatoire C est apr s une pre lutte pendant et hors des cours que j ai obtenu le droit de faire l analyse du roman J ignorais les raisons de cette r ticence
24. incite ceux qui entendent agir sur les conduites d autrui une attention accrue et une action quasi permanente pour s en assurer le contr le Par exemple en amenant dans le voi sinage de la zone d attention d un pb armi individu cf le harc lement commercial sur internet ou par mail d une collectivit cf la dis tribution de label d un tat cf les classements PISA ce qui est le plus susceptible de lui faire peur de lui faire envie de favoriser ses int r ts de la flatter 4 Au niveau des individus un des impacts des nouveaux modes de communication est l agitation L in dividu est agit en tous sens par divers processus Cela modifie ra dicalement la notion de vie bonne L estompement de la certitude d une vie apr s la mort auquel contribuent tous les ph nom nes voqu s pr c demment cr e un app tit de vies bien remplies ici bas mobiles et changeantes Cette conception a des cons quences sur les rythmes de vie chercher tout vivre tout de suite le cours du temps s acc l re g n rant stress sentiment d urgence et de manque de temps Les strat gies des individus tendent devenir adaptatives plu t t que programm es et planifi es s agit d tre pragmatiques et r actifs sous peine d tre exclus Cela ne va pas sans effets sur les parcours de vie et les identit s des parcours moins programm s s individualisent et les id
25. lecture m CONRAD VAN DE WERVE TAT DES LIEUX DES TROUBLES D TECT S ALECOLE UN ENSEIGNANT SOUTENU AM NAGER N EST PAS TRICHER SUIVRE AU QUOTIDIEN TES PAS TOUT SEUL UNE LOGOP DE POUR FAVORISER LES APPRENTISSAGES RESSOURCES S OUTILLER POUR MIEUX D TECTER TROIS QUESTIONS Photo Flory VANSTAPEL 2 Qu entend on par troubles de l apprentissage de type dys Nathalie STEIMES II s agit de troubles qui se rencontrent chez des enfants qui ont une intelligence normale qui ne pr sentent pas de retard intellec tuel ni de retard d apprentissage dans la plupart des mati res Il peut s agir de dyslexie dyscalculie dysorthographie dyspraxie ou encore de dysphasie et de TDA H cf encadr Ces enfants ont besoin d une r ducation appro pri e qui leur donnera des outils pour contourner leurs difficult s d apprentis sage mais ils conserveront ce trouble toute leur vie y a cependant des de gr s diff rents Par exemple certains enfants ont des dyslexies l g res et le remarquent peine d autres sont atteints de mani re plus importante et ont alors des difficult s scolaires dans des mati res pr cises Comment distinguer un trouble d un retard scolaire NS C est un sp cialiste qui d ter mine cela L important est que l ensei gnant connaisse l existence de ces troubles et qu il puisse faire attention quelques signes d alerte Pour re prendre l e
26. m 10 ann e P riodique mensuel sauf juillet et aout ISSN 1782 4346 entr es libres est la revue de l Enseignement catholique en Communaut s francophone et germanophone de Belgique www entrees libres be redaction entrees libres be R dacteur en chef et diteur responsable Conrad van de WERVE 02 256 70 30 avenue E Mounier 100 1200 Bruxelles Secr tariat et abonnements Nadine VAN DAMME 02 256 70 37 nadine vandamme segec be Cr ation graphique IPM Printing SA Anne HOOGSTOEL Membres du comit de r daction Elise BOUCHELET Anne COLLET Jean Pierre DEGIVES Vinciane DE KEYSER Benoit DE WAELE H l ne GENEVROIS Brigitte GERARD Thierry HULHOVEN Anne LEBLANC Patrick LENAERTS Marie No lle LOVENFOSSE Bruno MATHELART Luc MICHIELS Frangoise MIN BOL Guy SELDERSLAGH Publicit 02 256 70 30 Impression IPM Printing SA Ganshoren Tarifs abonnements 1 an Belgique 16 M Europe 26 Hors Europe 30 2 ans Belgique 30 M Europe 50 Hors Europe 58 verser sur le compte n BE74 1910 5131 7107 du SeGEC avenue E Mounier 100 1200 Bruxelles avec la mention entr es libres Les articles paraissent sous la respon sabilit de leurs auteurs Les titres intertitres et chapeaux sont de la r daction Textes conformes aux recommandations orthographiques de 1990 entr es libres est imprim sur papier FSC es vacances de No l sont d j derri re nous hi
27. mental est la valorisation de l enfant poss de en lui un norme poten tiel qu il peut d velopper Notre ap proche se veut positive ludique ax e chaque fois sur une vulgarisation scientifique Nous cherchons favori ser le bien tre de l enfant m me s il a des difficult s m me s il est diff rent Nous pouvons l aider se d velopper Comment travaillez vous JC Nous recrutons des sp cialistes Pour l album consacr la dyspha sie nous avons fait appel une logo p de mais aussi une enseignante en adaptation scolaire une orthop da gogue On fait le tour de la th matique de fagon visuelle on a des dessins d enfants On parle de statistiques de pr valences de diagnostic de neuro psychologie Les albums s adressent en priorit aux enfants mais pas exclusivement JC Ce sont presque des livres par et pour les enfants m me si notre public entr es ibres 010 lt N 95 lt janvier 2015 Enseigner aux l ves avec troubles d apprentissage AGERS 2012 document de 32 pages a t C r dig par le Service g n ral du Pilotage du Syst me ducatif l intention des quipes ducatives Il leur permettra de mieux connaitre les troubles des apprentissages mais aussi de mieux les rep rer afin d am nager autrement les appren 27 0 Ce guide contient de multiples infor mations et conseils et permet de mettre en vidence les collaborations externes
28. nombre de nouvelles orientations Pourtant son appren tissage reste important pour le d ve loppement des capacit s cognitives sans parler de la transmission d un h ritage culturel mill naire La solu tion passe sans doute par un cours de latin accessible tous au sein d une formation g n rale Et vous u en dites vous a Fr d ric DEWEZ responsable du secteur Langues anciennes la FESeC Dans notre r seau on est pass de 10 460 latinistes au 2 degr et 5166 3 en 2004 8439 l ves au 2 degr et 4223 au 3 en 2014 En 10 ans la perte n est en fait pas norme L article de M Belgique est cet gard moins alarmiste que d autres Comment expliquer cette baisse de fr quentation du cours de latin D abord la commande soci tale n est plus la m me Le latin et le grec ont t pendant de nombreuses ann es la porte d entr e quasi ex clusive aux tudes sup rieures ce qui n est plus le cas aujourd hui Le paradigme scolaire doit s adapter entr es libres lt N 95 lt janvier 2015 LATIN UNE SITUATION PAS SI ALARMISTE au paradigme soci tal Au 1 degr la plupart de nos coles rendent le latin obligatoire d s la 1 ann e ce qui n est pas le cas dans le r seau officiel y a une volont des tablis sements d offrir ce cours pour que chacun puisse le d couvrir Souvent parents et enseignants estiment qu il est bon de continuer le latin au
29. peut les aider comme une latte avec un support pour l immobi liser ou des ciseaux sp ciaux Tout entr es ibres 010 lt N 95 lt janvier 2015 cela ne me semble pas tr s couteux en temps ni en nergie Les coles doivent galement proposer des am nagements particuliers pour que ces l ves puissent passer le CEB on peut modifier le format de l examen proposer une relance attentionnelle ou un chronom tre des marqueurs fluo pour mettre certaines choses en vi dence Et ceci est galement valable pour le CE1D en 2 secondaire Dans quel cas les enfants sont ils dirig s vers l enseignement sp cialis NS Quand les difficult s sont trop importantes ou que l l ve a accumul trop de retard au niveau soolaire le CPMS ou l cole peut proposer l ensei gnement sp cialis pour r pondre de mani re plus ad quate ses besoins et respecter son rythme d apprentis sage Mais c est toujours aux parents que revient la d cision Si un enfant a une dyslexie tr s importante les am nagements mis en place peuvent s av rer trop couteux pour lui les pa rents l enseignant Cela devient dif ficile quand l enfant est en souffrance qu il sent le d calage que ses efforts ne sont pas r compens s Cette probl matique des troubles d apprentissage de type dys est en tout cas davantage prise en compte depuis quelques ann es NS Oui les choses bougent Les pro fessionnels de la r
30. professorale m me si dans mes plus m chantes hypoth ses l poque je pensais qu elle ne voulait pas ajouter la lecture d un nouveau livre son labeur habituel J en conviens c tait un proc s d intention J ai gagn j ai fait mon travail mais j ai totalement oubli son valuation Peu importe j avais d couvert un auteur Tout ma joie de sa reconnaissance universelle je me suis inqui t e ensuite du moment terrible MODIANO devrait prononcer son discours Stockholm Diable si l auteur a du style il est incapable de terminer une phrase en interview Comment ce g ant maladroit allait il donc s en sortir M est venue alors l image de l l ve MODIANO l heure des comp tences terminales aurait sans aucun doute t recal au cours de fran ais incapable d orienter sa parole en fonction des situations de communication Et aux yeux des sp cialistes des politiques de l ducation ce pauvre gar on aurait h rit l cole d un indice socio conomique particuli rement faible Fils d immigr s parents s par s m re sans dipl me et langue maternelle autre que le francais lev par ses grands parents anversois il a d abord parl le flamand il cumulait tous les pr dicteurs n gatifs quant sa possible r ussite Myst re des destin es humaines qui se jouent plus souvent qu on ne le croit des chemins convenus qu on voudrait leur faire emprunter l heure o il est parfois d
31. qu elle peut faire pour devenir une cole de demain la solution est trop vite la simple intro duction de la technologie Or celle ci n est pas suffisante dans cette pers pective d une cole de demain Il faut revoir une s rie d autres choses te nir compte de diff rents aspects qui sont en synergie L VALUATION POUR VOLUER Et N BROUSSEAU de brosser un portrait assez large de ce que devrait tre pour elle cette cole de demain Tout d abord on n y apprendra pas toujours en isolement mais sou vent en interaction avec les autres Le temps d enseignement formel sera r duit et on utilisera diff rentes approches apprentissage par pro jet par probl me par d fi par ludi fication Des coles offrent d j ce type d enseignement indique t elle Par exemple l cole Quest to Learn de New York l ann e scolaire se d roule sous forme de 10 mis sions via le jeu Toujours aux tats Unis l cole Carpe Diem fonctionne moiti en ateliers et moiti avec de la formation en ligne Le curriculum fera l avenir de la place aux comp tences dites du 21 si cle il sera personnalisable aux besoins et au rythme des l ves et fera de la place leurs passions Par exemple dans les Steve Job schools certaines mati res sont obligatoires dont les maths et la lec ture et tout le reste est au choix le calendrier et les vacances sont d termin s par les parents tout est
32. sur lesquelles les ensei gnants peuvent s appuyer pour les aider dans leur mission ducative est plus large famille enseignants sp cialistes Dans chaque album le narrateur s adresse directement aux enfants les interpelle Bonjour je m appelle Bastien je suis dyslexique je vais t expliquer ce que je vis L id e est certainement de leur donner un sentiment de maitrise de la situation m INTERVIEW CONRAD VAN DE WERVE 1 Marianne TREMBLAY avec la coll de Mar tine TRUSSART Laisse moi t expliquer la dyslexie d Midi trente 2011 Sol ne BOURQUE et Martine DESAUTELS Laisse moi t expliquer la dysphasie d Midi trente 2014 Un album consacr la dyspraxie sort d but 2015 un autre consacr aux dyscalculies sortira l automne T La construction d nouvelles coles 4 signe du renouveau ide l enseignement iu a catholique albanais L Albanie n est qu six heures de travers e en ferry de Brindisi en Italie et pour tant elle fait figure de grande inconnue de l Europe Dans ce pays qui a connu une longue dictature l enseignement catholique se d veloppe progressivement est la premi re cole catho lique b tie apr s le commu nisme me d clare Soeur Teuta d une voix o se disputent fiert et motion en me confiant un enseignant qui me conduit jusqu la c te Nous parcourons ensemble les 40km de routes bord es d un cor t ge de pompes
33. te tais je si press que j tais pr t lire une seule phrase mon fils plut t qu une histoire Ce fut une v ritable r v lation TREMBLEMENT DE TERRE CULTUREL En tant que journaliste j ai eu envie de voir si d autres personnes ressen taient ce m me besoin de ralentir et j ai constat que partout dans le monde de plus en plus de gens ont pris conscience que la lenteur loin d tre synonyme de stupidit d en nui d improductivit permet quand on l ve le pied judicieusement au bon moment de mieux lever ses enfants de mieux manger de mieux travailler bref de mieux vivre Ce tremblement de terre culturel s in carne dans le mouvement Slow Cette philosophie ne pr conise pas de tout faire au pas de tortue ce serait absurde mais au bon rythme Nous avons tous un m tronome int rieur Si nous vivons en harmonie avec lui nous vivons mieux La philosophie Slow vise la primaut de la qualit sur la quantit incite savourer les moments au lieu de les compter et vivre pleinement Le Slow Food est bas sur l id e simple que nous obtenons des valeurs nutri tives plus importantes davantage de lien social plus de plaisir et un meil leur effet sur l environnement si ce que nous mangeons est cultiv cui sin et consomm la bonne vitesse Les citta slow cit s lentes ont pour objectif de repenser et modifier le paysage urbain en laissant certaines rues aux pi tons et aux cyc
34. travailler les difficult s de prononciation et les E confusions sonores De nombreux logop des s en servent explique Louis SORLAT le co cr ateur En savoir plus www weelingua com entr es libres lt N 95 lt janvier 2015 Xavier HANOTTE Derri re la colline Espace Nord roman 2014 u d but de l t 1948 dans un village de la Somme en France un homme revient sur son histoire Celle de deux amis l un po te et l autre jardinier qui se sont engag s ensemble dans l arm e britannique et ont connu l enfer dans un coin perdu de Picardie le 1 juillet 1916 L un d eux n en reviendra pas R cit la premi re personne ce roman n est pas seulement une for midable vocation du quotidien des tranch es C est aussi une r flexion poignante sur la destin e l iden l amour d u et l horreur de la Grande Guerre la fois proche et lointaine qui n en finit pas de jeter sur notre si cle les ombres d une folie toujours pr te ressurgir N en 1960 Xavier HANOTTE publie son premier roman en 1995 Suivent une dizaine de romans dont Derri re la colline Ses textes qui s inscrivent subtilement dans l esth tique du r alisme magique explorent les th matiques de la m moire et du mal L intrigue de plu sieurs de ses romans a pour cadre la Premi re Guerre mondiale Concours Gagnez un exemplaire du livre ci dessus en participant en ligne avant le 25 f vrier s
35. Odile Jacob s MAZEAU Mich le amp LE LOSTEC Claire 2010 L enfant dyspraxique et les apprentissages coordonner les o OUTILLER POUR MIEUX DETECTER Une s rie d ouvrages peuvent aider les enseignants identifier les signaux d alerte chez les enfants pou vant pr senter une dys Certains proposent des indicateurs pr cis d autres des pistes p dagogiques actions th rapeutiques et scolaires Issy les Moulineaux Elsevier Masson DEUX SITES INTERNET www fondation dyslexie Org Site de la Fondation Dyslexie cr e en 2008 La Fondation agit aupr s des dyslexiques en priorit les enfants et les jeunes mais aussi les parents en seignants th rapeutes responsables politiques r seaux d enseignement www tdah be Site de l association TDA H Belgique qui vient en aide aux personnes confront es de pr s ou de loin aux troubles d ficitaires de l attention avec ou sans hyperactivit TROIS QUESTIONS A Jacinthe CARDINAL est pr sidente des ditions Midi trente au Qu bec Elle s est notamment sp cia lis e dans la publication d ouvrages consacr s aux troubles dys Ils sont distribu s en Belgique par Pirouette ditions Quelle est votre approche Jacinthe CAR DINAL J ai t enseignante et pr sent en tant qu diteur je peux donner une direction nos auteurs qui sont tous des professionnels de la sant et de l apprentissage Notre objectif fonda
36. a changer tes vous pr ts Paris Stock 2014 3 Celui de la Silicone Valley californienne 4 Op cit p 9 5 Frangois DURPAIRE et B atrice MABI LON BONFILS La fin de l cole L re du savoir relation Paris PUF 2014 6 Frangois MULLER et Romuald NORMAND cole la grande transformation Les cl s de la r ussite Paris ESF diteur 2013 7 Op cit p 17 8 entr s libres n 93 pp 14 15 9 Bernard DELVAUX voque l une perspec tive vertigineuse l ordinateur calcule sa propre contribution la communication sur la base d un r seau d algorithmes qui devient aussi complexe que la conscience humaine mais repose sur des bases diff rentes entr es libres lt N 95 lt janvier 2015 13 l cole de demain flickr com 14 Vers une ducation personnalis e 1 y a quelques ann es le Qu bec a fait face un constat brutal d bute Nancy BROUSSEAU Nos l ves ont en g n ral de bons r sultats aux tests PISA mais seuls 65 d entre eux obtiennent leur dipl me d enseigne ment secondaire dans les temps C est notamment pour en savoir plus sur cette r alit que le Cadre 21 Centre d animation de d veloppe ment et de recherche en ducation pour le 21 si cle de la FEEP assure une veille strat gique constante de par le monde sur la question de l volution de l cole Et pour mieux connaitre ses l ves la FEEP a orga nis une enqu te aupr
37. bernation pour les uns rel che pour les autres Deux semaines l occasion de ralentir de se ressourcer de prendre le temps d chapper au tourbillon de la vie Une piste de r flexion pour 2015 l loge de la lenteur Nous avons tous m tronome int rieur dit Carl HONOR essayons donc de l entendre et de vivre pleinement des moments de qualit Ce besoin de prendre du temps nous l voquions aussi en pr parant le Congr s de l Enseignement catholique de 20122 en r f rence ce qui fonde la culture scolaire La soci t moderne est travers e par un tropisme presqu irr sistible en faveur de l imm diatet Sa conscience vive du pr sent a pour r sultat de briser les liens temporels qui unissent le pass au futur Elle attend des performances tout de suite des r sultats sans tarder produits par des s quences d action pr visibles et objectivables La r alit des apprentissages collectifs et individuels est tout autre II faut du temps pour que cheminent les discours et les pratiques surtout quand ils sont suppos s induire un change ment profond dans des collectifs humains il faut du temps aux personnes pour que des capacit s s acqui rent se s dimentent et se combinent de mani re sens e La culture scolaire est d abord une culture qui respecte la tempora lit des apprentissages une culture qui fait du respect du temps d apprendre une vertu cardinale Dans cette perspective la question Pourq
38. cul Dyspraxie alt ration de la capacit automatiser les gestes mo teurs par exemple crire prendre son plumier ou simplement ouvrir sa mallette s habiller Dysorthographie trouble d apprentissage de l orthographe souvent li dyslexie Dysphasie trouble de la communication verbale expression et ou com pr hension qui est un trouble structurel d apprentissage du langage TDA H trouble du d ficit de l attention avec sans hyperactivit UN ENSEIGNANT SOUTENU Les enseignants sont en premi re ligne quand il s agit de d tecter les troubles d apprentissage chez les l ves Ils peuvent agir sans attendre un diagnostic Mais s arr te leur r le et comment y sont ils form s Le point avec Danielle HENUSET logop de et formatrice me si l cole normale ap M prend de plus en plus aux tu diants diff rencier la formation n est pas encore assez solide ce niveau d plore la logop de Deux axes sont travailler l thique et la m thode Certains enseignants sont convaincus que la diff renciation est la seule voie possible pour ces enfants et qu il ne s agit pas d un nivellement vers le bas D autres vont des formations s infor ment mais ne s y retrouvent pas au niveau des valeurs lls regrettent qu on cherche une dys chaque enfant qui pr sente des difficult s et craignent que ce type de diagnostic ne prenne parfois la place d une remise en ques t
39. dans le fondamental quelques instituteurs ont pu tenir compte de sa probl matique SUIVRE AU QUOTIDIEN Comment les parents vivent ils le parcours de leur enfant lorsqu il est atteint d un trouble de l apprentissage Une maman t moigne Ce n tait malheureusement pas le cas de tous ce qui tait parfois blessant pour Th o Dans le secondaire c est la m me chose si je suis confront e des pro fesseurs ouverts ils sont souvent mal inform s tout simplement Et puis c est difficile de changer les habitudes de travail Donc cela reste un combat au quotidien et comme parents nous essayons de faire entendre notre voix Je r verais d une cole tous les enseignants seraient mieux inform s d une cole ou on r fl chirait encore davantage la p dagogie qu on pour rait adapter pour ces enfants en diffi cult Th o est quelqu un de tr s de mandeur de travailleur mais il n a pas toujours en face de lui un enseignant qui puisse mettre en pratique les quelques conseils qu on pourrait donner Je pense que notre enseignement g n ral est bon mais parfois il me semble manquer d ouverture d esprit m PROPOS RECUEILLIS PAR MARIE H L NE LAHAUT Au fondamental comme au secondaire une s rie d coles accordent une attention particuli re aux troubles d apprentissage TES PAS TOUT SEUL Tatiana FAUR enseigne au Col l ge Sainte Croix et Notre Dame d Hannut secondaire ordinaire g
40. du 21 si cle la collaboration la cr ation l autonomie reprochent l cole de former des jeunes qui sont surtout capables de passer des tests mais pas d appliquer au quotidien ce qu ils ont appris Par ailleurs une tude r alis e en 2010 aupr s de nombreuses entre prises dans diff rents pays a fait ressortir deux enjeux au niveau de la formation les jeunes doivent tre capables de s adapter des situa tions qui changent constamment et de d velopper une culture continuelle d innovation Pr parons nous nos l ves ce monde l En tudiant ce qui se passe ailleurs on s est ren du compte que le Qu bec n tait pas le seul s interroger l dessus mais que certains pays taient plus avan c s que nous dans leurs r flexions TECHNOLOGIE UNE VOIE PARMI D AUTRES La chercheuse pointe ensuite les multiples questions se poser le mod le du secondaire o lon change de mati re toutes les heures et qui date de la fin du 19 si cle est il encore pertinent Qu en est il de l isolement dans l apprentissage et dans l valuation De la standar disation dans le curriculum et l va luation Du mod le p dagogique Comment rendre nos l ves auto nomes si on leur dit tout ce qu ils doivent faire L organisation de l espace et du temps est elle coh rente et optimale Le rapport la technologie est il ad quat Et celui l innovation est il l gitime Un l
41. ducation prennent conscience de ces troubles depuis une dizaine d ann es et dans l enseigne ment c est encore plus r cent Des formations sont organis es et les in formations sont diffus es largement Je pense aux plaquettes de l AGERS comme Enseigner aux l ves avec troubles d apprentissage dans la quelle les enseignants peuvent trou ver des informations concr tes et des conseils pratiques pour travailler en classe avec ces enfants Les associa tions de parents sont aussi souvent tr s actives Au final on a tous envie de travailler pour le bien de l enfant pour qu il puisse apprendre mieux dans de bonnes conditions L essen tiel est la qualit du partenariat cole CPMS mais aussi cole famille Les missions des CPMS ont d ailleurs t r cemment repr cis es on nous as signe un r le d interface dans le cadre de cette probl matique comme dans nos autres missions Notre r le est ef fectivement d essayer de mieux com prendre et cerner les difficult s de l en fant et d tre le relai vers les personnes ext rieures mais aussi entre l cole et la famille si n cessaire BRIGITTE GERARD 1 Administration g n rale de l enseignement et de la recherche scientifique Lire aussi page 8 COMMENT D FINIR LES DIFF RENTS TROUBLES 2 Dyslexie trouble sp cifique de la lecture Dyscalculie trouble sp cifique du d veloppement qui atteint les appren tissages num riques tel que le cal
42. e bon ton de maudire les technologies modernes c est gr ce une alerte sur mon smartphone que j ai pu suivre le discours de r ception Stockholm Aucune des chaines de t l vision fran aises n a jug bon de le retransmettre Le chauvinisme de nos voisins s arr te d sormais aux exploits sportifs Dommage l exercice tait r ussi Tout en po sie et en espoir Malgr ce monde o les r seaux sociaux entament la part d intimit et de secret qui tait encore notre bien jusqu une poque r cente pour lui les g n rations futures assureront certainement la rel ve de la litt rature comme l ont fait toutes les autres depuis Quand l art de la m moire nous rassure sur l avenir ne g chons pas notre plaisir
43. entit s deviennent situatives Comme le souligne le sociologue Hartmut ROSA On n est plus boulanger mais on travaille depuis deux ans comme boulanger on n est plus le avis de recherche mari de Y mais on vit avec elle 5 Enfin les configurations nouvelles des structures d un monde qui change rappellent que celles qui sont en place aujourd hui n ont pas exist de tous temps et pourraient tre renvoy es aux archives de l histoire Les structures actuelles ont pris les formes d institutions qui permettent de nombreux in dividus et organisations de parta ger des valeurs des finalit s des normes des modalit s d interac tion Mais demain sont ce encore des institutions qui structureront l espace social L effervescence actuelle pourrait conduire une autre forme de structuration de la soci t fond e essentiellement sur des march s et des r seaux Si elle n est pas consciente des mu tations qui traversent notre soci t l cole dans sa forme actuelle risque bien en effet d tre hors jeu mais au sens footballistique du terme Elle ne sera pas exclue du match mais don nera un avantage l adversaire le march La balle est dans son camp JEAN PIERRE DEGIVES 1 Titre du colloque organis par le Groupe in terdisciplinaire de recherche sur la socialisa tion l ducation et la formation le 6 novembre 2014 2 Emmanuel DAVIDENKOFF Le tsunami num rique ducation tout v
44. erpeler directement pour des probl matiques ou des questions person nelles via ces r seaux as drm Miam some bient t sur nos pages HH d entr es libres lt N 95 lt janvier 2015 SUP RIEUR CONVENTION AVEC LE QUEBEC a F d ration de l Enseigne ment sup rieur catholique F dESuC a sign le 12 novembre 2014 la D l gation g n rale du Qu bec Bruxelles une entente importante avec la F d ration des c geps r seau d tablisse ments d enseignement sup rieur au Qu bec Cette entente qui consolide ainsi des relations en tretenues depuis 2008 vise entre autres renforcer la mobilit tu diante et enseignante entre les c geps et les Hautes coles de la F d ration Wallonie Bruxelles Elle rend possible des projets de mobilit de 6 12 mois sans droits de scolarit suppl mentaires pour les tudes dans le pays h te L accord pr voit aussi le d velop pement de classes virtuelles entre les c geps et les Hautes coles pour favoriser les changes entre les enseignants et permettre une internationalisation des pro grammes de formation distance l avant plan de g dr Vinciane DE KEYSER Secr taire g n rale de la F dESucC et Sylvie TH RIAULT Directrice des affaires internatio
45. es peuvent pr ter sourire mais ils sont symp tomatiques d un grave malaise entr es libres lt N 95 janvier 2015 BLANCHE NEIGE ET LES TROIS NAINS tre pris dans ce tourbillon a un prix Et il peut s av rer tr s lev On ne compte plus les d g ts caus s par cette vitesse excessive dans des domaines aussi divers que l alimen tation les relations personnelles la sant l conomie la productivit la capacit de penser la cr ativit l en vironnement etc Pour beaucoup de personnes la sonnette d alarme prend la forme d un probl me de sant ou d une rupture affective Mon avertissement moi s est manifest quand j ai com lire des histoires mon fils de 4 ans l heure du coucher J en trais dans sa chambre et je lui fai sais une lecture rapide de Blanche Neige Je sautais des lignes des paragraphes des pages Mais les enfants connaissent les histoires par cceur me disait Papa pourquoi il n y a que trois nains ce soir Et ce moment qui aurait pu tre le plus magique de la journ e tait devenu une bataille entre mon impa tience et la lenteur r clam e par mon fils Cette situation a dur jusqu ce que j entende parler d un livre pro posant des contes d une minute Ma premi re r action a t G nial Il faut que je l ach te tout de suite Gr ce Dieu ma deuxi me r ac tion a t de me demander si j avais perdu la t
46. fournir des rep res clairs et distincts r p ter le message sous diff rentes formes re formuler les nonc s et les consignes en phrases simples et courtes s quencer la t che effectuer voire la r duire au besoin planifier l avance le travail scolaire pour sa bonne orga nisation prendre le temps d noncer lentement et clairement les consignes multiplier les relances attentionnelles varier les activit s viter les doubles t ches simultan es laisser du temps prendre un rendez vous chez l ORL demander un test de Ql Toujours pour faciliter les apprentis sages et en lien avec le travail de la logop de les enseignants ont suivi une formation de Brain Gym la gym nastique du cerveau ll s agit d ap prendre des gestes qui favorisent la concentration des enfants lors des apprentissages Le projet concerne ici les l ves de 3 et 4 primaires IIS r alisent des exercices pour stimuler le corps les yeux les oreilles le cerveau pour g rer leur stress et se mettre en bonne condition pour apprendre Par exemple quand ils rentrent de r cr ation ils sont plus nerveux et ces exercices leur permettent de se poser avant de commencer travailler longue ch ance je compte pour suivre ces projets dans mon tablis sement lls apportent beaucoup aux enfants aux enseignants ainsi qu aux parents m PROPOS RECUEILLIS PAR BRIGITTE GERARD suppl mentaire aux valuations et examens
47. gae entr es livres Xavier CAMBRON 5 coll ge m tait E volume II Coll ge Cardinal Mercier UNE COLE UNE HISTOIRE n 2013 Xavier CAMBRON directeur du Coll ge Cardinal Mercier Braine l Alleud publiait un premier ouvrage retra ant l histoire du Coll ge Dans ce second tome il nous emm ne dans la symbolique les programmes des tudes l excel lence la guerre et d autres l ments surprenants Pour beaucoup le Coll ge n est plus pr senter Situ sur un campus d une quinzaine d hectares il a t cr en 1924 par l abb Ren VER BRUGGEN selon l id e de l abb Fr d ric GLIBERT et avec le soutien du Cardinal MERCIER Des quatre l ves des origines sa population actuelle se monte pr s de 3000 l ves et 300 membres du personnel Le premier tome a rencontr un franc succ s et a permis de g n rer des b n fices int gralement investis dans la solidarit avec les plus d munis du syst me scolaire intervention financi re dans le cadre de leurs tudes de retraites de classe de voyages d options Souscription aupr s de vanessa meerts ccm be 22 EUR 7 EUR de frais d envoi duquer ses enfants en tant cr atifs et capables de s adapter c est le projet que propose ce livre original destin tant aux parents biologiques qu aux parents adoptifs nous invite apprivoiser nos motions couter nos besoins et am liorer notre
48. gines culturelle et religieuse vari es ani ment cet tablissement avec une d termination et des convictions p dagogiques assur es et tranquilles 15 prodiguent un enseignement de qualit et un encadrement duca tif attentif et centr sur la personne De jeunes enfants enthousiastes m accueillent avec un spectacle de danse des chants des po mes lus dans un anglais qui ferait p lir d en vie plus d un professeur de langues La sceur directrice me confie quatre professeurs pour le d jeuner Profes seurs de langue albanaise de cou ture d informatique et d conomie ils repr sentent trois g n rations et me parlent de la fiert d exercer leur m tier et des espoirs que la pro c dure d adh sion l Union euro p enne qui vient de d buter veille dans tout le pays Au d tour de cette conversation o je per ois leur pro fond attachement leur directrice et son action je prends conscience que trois d entre eux sont musul mans et le quatri me orthodoxe Skhod r une ville plus au nord deux autres coles embl matiques de ce renouveau de l enseignement catholique accueillent les adoles cents l cole Don Bosco et un col l ge j suite Dans l cole Don Bosco jai pu voir 150 jeunes adolescents enthousiastes de 15 20 ans venus tout fait librement un samedi apr s midi le sourire sur leurs visages ne trompe pas couter le nouveau recteur majeur des sal siens sup rie
49. ins que notre soci t change plus et plus vite que nous l imaginons L cole bient t hors jeu Le colloque du GIRSEF allait il tre la hauteur de son titre Un peu accrocheur d cal et inqui tant Eh bien oui Tant quant au nombre de participants plus de 300 que du contenu de certaines pr sentations En tout cas c est la th se de Ber nard DELVAUX Ce qui se trans forme sous nos yeux et avec notre concours est de l ordre de la rupture plut t que de l volution annonce t il d entr e de jeu Il a rep r cinq niveaux de changement 1 Les changements qui affectent la circulation des repr senta tions et la connaissance Gr ce aux supports de communication qui voluent la vitesse grand V la masse et l accessibilit des connaissances se d veloppent d une mani re exponentielle De plus les flux d informations par fois tr s pointues sont de moins en moins descendants de l expert au novice et de plus en plus lat raux de pair pair Y interviennent m me des acteurs non humains l ordinateur ne restant plus seule ment un outil de communication mais devenant parfois un acteur de communication Sous la pres sion de l instantan it les pra tiques de lecture et d criture se transforment plus partielles plus lapidaires plus intertextuelles La facilitation technique du dialogue renforce aussi l interactivit les pens es vont et viennent d une per
50. ion des parents et de l enfant Pour aider les enseignants Danielle HENUSET leur apprend rep rer les comportements r currents chez les l ves qui vivent des troubles de l ap prentissage vitement agressivit ennui Elle insiste galement sur l importance de pointer leurs talents On ne s en sort que comme Et pour les mettre en valeur on peut aus si tre attentifs aux intelligences mul tiples des l ves L objectif est que ces enfants puissent rester dans leur classe et s en sortir comme leurs camarades Mais quelles sont les limites ne pas d passer La premi re chose prendre en compte est la sant mentale de l ensei gnant est seul avec 25 probl ma tiques g rer dans sa classe 1 doit se sentir soutenu Une autre limite est entr es ibres aussi le cout du mat riel sp cifique et des logiciels D HENUSET croit par ailleurs beau coup un nouvel outil le Pass Inclu sion Celui ci est ouvert par le CPMS ou par l apprenant et rassemble dans un dossier les objectifs fix s pour un enfant qui va faire quoi et quelle est la part de responsabilit de cha cun enseignant enfant monde th ra peutique cole m BRIGITTE GERARD 1 Cf www enseignement be gt Ressources gt Ressources p dagogiques Questions de p dagogie et de didactique Troubles de l apprentissage et du comportement N 95 janvier 2015 E 2 M 4
51. ire en quipes interdisciplinaires des activit s pour aider les l ves pro gresser dans la maitrise des comp tences math matiques et tendre vers le CEB Des exemples tablir un calendrier des fruits et l gumes agro alimentaire am ne situer des v nements dans le temps analyser un tableau abstrait arts permet de reconnaitre des figures et d apprendre les diff rencier r a liser une tresse coiffure conduit fractionner des objets etc Ce projet sera pr sent aux quipes ducatives concern es lors d une journ e de rencontre le vendredi 20 mars dans la r gion namuroise Des informations plus pr cises seront diffus es prochainement sur le site de la F d ration de l Enseignement secondaire catholique FESeC et dans son bulletin d information Personne de contact Muriel BROH anc il y a un peu plus d un an par la soci t ponyme le jeu ducatif Weelingua rencontre un vif succ s aupr s des logop des enseignants et familles La version initiale propose plus d une vingtaine de mini jeux rapides pour aborder de fa on ludique des th matiques comme la culture la logique S il s adresse aux enfants partir de 7 ans il peut convenir tout apprenant qui rencontre des difficult s dans des mati res comme les langues l criture ou les maths En ce qui concerne les dys par exemple il y a des recharges de cartes qui permettent de
52. la crois e des cultures et des religions est un mod le qui m rite assur ment l int r t et le soutien GUY SELDERSLAGH entr es libres lt N 95 lt janvier 2015 T3 avis de recherche L cole bient t hors jeu 2 2 LL Lu 2 Q Q c 65 uL 5 o c Pr parez vous En 2037 fermeture des coles a commence fort avec des slogans et des sc narios fu turistes sur la fin de l cole du think tank nord am ricain Educa tion futures L cole doit changer de logiciel ou 1 0 schools cannot teach 3 0 students sont les for mules chocs utilis es pour marquer les esprits CHRONIQUE D UNE MORT ANNONC E Vous tes pr venus En 2037 fin de la forme ducative actuelle devenue obsol te cf sch ma ci contre C est la pointe extr me et aventureusement prospective d un courant de pens e Mais on en trouve des traces autour de nous Ainsi Teach for all Teach for Belgium Step2you sont des prestataires alternatifs de services ducatifs qui pr tendent ve nir en appui une ducation publique qu ils estiment en panne ou stimuler Ainsi aussi le r cent ouvrage d Em manuel DAVIDENKOFF Le tsunami num rique Son diagnostic Un tsunami s appr te d ferler sur nos coles nos universit s L cosys t me qui a converti en quelques d cennies des milliards d tres hu mains au smartphone et internet a mis toute sa puis
53. le l innovation et les l ves seront au coeur des d cisions Dans un coll ge au Chili un gouvernement d enfants a t mis en place ou ils ont chacun des responsabilit s Les jeunes sont impliqu s dans l cole ils s y investissent La Berkeley Car roll school une cole priv e am ri caine a cr un poste de directeur de l innovation et de l approche du cative dont l objectif est de rendre l enseignement int ressant Ce type de poste se d veloppe dans cer taines de nos coles et ce sont de v ritables moteurs Enfin les enseignants seront des apprenants mod les pour les l ves La plus belle qualit d un enseignant n est elle pas d tre un bon appre nant quelqu un qui se renouv le constamment Chaque l ve trou vera sa place pourra aller son rythme et obtiendra des r ponses ses besoins S il y a un seul mot retenir sur l cole de demain c est personnali ser conclut BROUSSEAU Et le changement viendra de la base de la classe de l cole C est la fin du modele unique on va vers une du cation de plus en plus personnali s e plus souple avec une relation enseignant l ve qui demeure pri mordiale Une partie des cours peut se faire en ligne mais rien ne rem placera la relation entre le maitre et l l ve c est un moteur qui ne peut tre gal par une machine m BRIGITTE GERARD 1 Journ e d tude consacr e l re num rique et au
54. le m me cycle qui n ont pas la m me formation ni la m me exp rience pour construire une com pl mentarit et une efficacit d quipe C est un chantier permanent m MARIE NO LLE LOVENFOSSE 1 http saintefamille skynetblogs be Qui a dit que fun ne rimait pas avec cole Pas la Communaut Scolaire Libre Georges Cousot de Dinant en tout cas Cela fait en effet deux ans qu un projet intitul Akkro Fun School accroche plaisir cole fonctionne plein r gime Ou plus exactement fonctionnait car il vient de se terminer en apoth ose C est le tout nouveau directeur de Cousot otre public est le m me que dans les autres coles tech niques et professionnelles ni plus ni moins explique K BOUILLON Un certain nombre d l ves ont un projet personnel fragile parfois en panne et il leur arrive de d crocher L objectif de d part du projet mis en place sous la pr c dente direction de Mme PETITJEAN tait de ramener l cole ces l ves sur le point de s en d tourner au travers d activit s int ressantes ludiques et valorisantes C est un projet interne notre tablis sement mais men avec des parte naires ext rieurs Outre les enseignants les ducateurs et la conseill re en r gularit mobili s s autour de l initiative le PMS tait galement partie prenante ainsi que l AMC Globul in et Dynamo In ternational une ONG
55. listes en installant de l art public des bancs des espaces verts de fa on ce que les citoyens ralentissent savourent le temps qui passe y en a aujourd hui quelque 200 en Europe Am rique du Nord et Australie C est important parce que ca donne aux gens la per mission de ralentir de trouver leur tortue int rieure LE D LICIEUX PARADOXE DE LA LENTEUR On croit souvent qu tre efficace c est aller vite Et si c tait l inverse En sport les modes d exercices lents travaillent les muscles profon deur am liorent l quilibre et la sou plesse et permettent de re trouver un vrai calme int rieur Retrouver le lien corps esprit est l un des objec tifs principaux du mouvement Slow De prestigieux coll ges de m decine r introduisent dans les cours l impor tance d couter le patient Dans la culture de l hyperactivit de l hyper stimulation on a souvent perdu l art d couter Pour un r el change entre deux personnes il faut ralen tir trouver l harmonie avec l autre Quand le m decin coute le patient celui ci se d tend le processus natu rel de gu rison se met en route et il retrouve plus vite la sant C est ce que j appelle le d licieux paradoxe de la lenteur en ralentissant nous obte nons des r sultats de meilleure quali t mais aussi souvent plus rapides C est valable aussi au travail Ralen tir permet de recharger nos batteries physiquement et mentalement
56. malgr beaucoup de travail manque de consid ration pour lui m me faut beaucoup l encourager 20 s ances de m thode de travail ont t suivies Il est tr s entour par ses parents qui doivent beaucoup l pauler entr es ibres 010 lt N 95 lt janvier 2015 UNE LOGOPEDE POUR FAVORISER LES APPRENTISSAGES z Chantal METS directrice de l cole fondamentale libre Saint Louis trois implantations Nimy Ghlin et Jurbise 5 implantation de Ghlin accueille L un public d favoris et se trouve en encadrement diff renci Nous recevons d s lors un budget sup pl mentaire gr ce auquel nous avons choisi d engager une logop de qui vient l cole deux matin es par se maine Quand je suis arriv e en fonc tion en 2009 nous avons en effet r dig un nouveau projet d tablissement en mettant la priorit sur les probl mes de langage car nous avions constat que les enfants de maternelle parlaient de moins en moins bien La logop de r a lise donc depuis des d pistages en 2 maternelle pour d tecter les ventuels signes de retard de langage ou d fauts de prononciation chez les enfants En primaire des ateliers de langage sont organis s dans les classes avec des activit s phonologiques de voca bulaire de syntaxe La logop de prend parfois des groupes en charge A Photo VANSTAPEL en fonction des r sultats des d pis tages Elle a aussi propos
57. nales de la F d ration des c geps Photo c geps MARCH DE SOUS LE SIGNE DE LA SOLIDARIT endredi 12 d cembre Coll ge du Bi reau march de Les parents arrivent rejoignent leurs enfants pour admirer les choppes proposant d corations ou g teaux de Je suis accueillie par Frangois qui me remet le d pliant expliquant que l cole se mobilise pour l op ra tion Solidarit coles Philippines Plus loin je vois un enfant qui emm ne sa grand m re aupr s des panneaux r alis s par les l ves expliquant la situation l bas c t de l affiche de l op ration et des photos des des tructions li es au typhon Yolanda je lis Partager aimer tous les autres m me ceux qui ont des difficult s Je retrouve Madame LUPO pro fesseur de religion dans l cole qui m explique comment les enfants se sont spontan ment mobilis s Tradi tionnellement le b n fice du march de No l sert 80 l achat de mat riel livres jeux etc pour les l ves et la partie restante tait vers e une action de solidarit D initiative certains l ves de primaire ont inter pel la direction et les enseignants pour qu une part plus importante Soit r serv e au projet Philippines BI EN EMA DE LA NADANE E DON BOSCO 2015 service compris Photo Anne LEBLANC Solidar t coles Toutes les classes ont d lib
58. ne CEI dans le cadre du 8 JANVIER 2015 projet L glise pour l cole ASSOEC Infos feuille de contact n 7 d cembre 2014 entr es libres lt N 95 lt janvier 2015 4 Mission de l cole chr tienne est le projet ducatif de l Enseignement catholique En voici la troisi me dition La pr c dente de 2007 a t z diffus e raison de 30 000 exemplaires Ce qui n est pas surprenant quand on se rappelle que c est un des principaux documents de r f rence de l Enseignement catholique Il est par exemple pr vu qu il soit remis tous les membres du personnel de nos coles lors de leur engagement CONTINUIT Les conclusions des travaux men s l occasion du Congr s de 2012 sont claires et unanimes conservons le texte original et faisons porter les mises jour sur les commentaires qui laccompagnent Par ailleurs le groupe porteur et signataire du texte reste bien le Conseil g n ral de l enseignement catholique institution associant des d l gu s de parents d l ves des membres du person nel des Pouvoirs organisateurs et de ET CHANGEMENT D s lors quoi de neuf Rien de moins qu une toute nouvelle mise en page color e et dynamis e par des illustrations actualis es une intro duction r dig e par le nouvel v que r f rendaire pour l enseignement Mgr DELVILLE de nouveaux com mentaires issus du Congr s de 2012 s ajoutant ceux du Congr s de 2002 des pr
59. nt ainsi vivre le climat de l entreprise d couvrir sa r alit organisationnelle et reve nir avec des pistes travailler avec leurs l ves et partager avec leurs coll gues Les attentes des chefs d atelier ne sont d ailleurs peut tre pas tout fait les m mes que celles des enseignants pr cise Fr LITTR On peut penser que le chef d atelier arrive avec un regard un peu plus organisationnel tandis que la pr oc cupation de l enseignant va tre de rapatrier ce qu il a appris en classe dans une d marche p dagogique avec les l ves CONCR TEMENT Le projet va se d rouler en deux temps Une premi re phase pilote avec un nombre limit d coles devrait s chelonner de mars mai 2015 14 coles du r seau libre sont inscrites Les membres du person nel qui y participent prendront part 5 6 journ es maximum ce qui est la proposition la plus ambitieuse Dans la plupart des cas ils b n ficieront d une immersion de 2 3 journ es La deuxi me phase devrait concer ner l ensemble des coles du secteur Industrie d s octobre prochain Afin de mener ce projet bien la Fondation pour lEnseignement a mis plusieurs poids lourds autour de la table provenant de diff rents sec teurs d activit s Pour n en citer que quelques uns la STIB la SONACA CARMEUSE D IETEREN Je dois dire que nos partenaires issus du monde de l entreprise se montrent tr s attentifs aux condition
60. os pratiques en tant l coute des l ves BRIGITTE GERARD DYS MAIS PAS QUE dyslexie dyscalculie dysorthographie dyspraxie trouble du d ficit de l attention Comment peut on les d tecter Qui pose le diagnostic Autant de questions que nous abordons dans ce dossier Si l enseignant se doit d tre attentif certains si gnaux d alerte c est un professionnel qui prendra le relai en cas de troubles persistants afin de poser le juste diagnostic Q par troubles d apprentissage de type dys Nous nous demanderons aussi comment prendre au mieux l l ve en charge S il reste dans l enseignement ordinaire ce qui est sou vent le cas puisque les l ves atteints de dys ne souffrent pas de retard mental quels sont les am nagements raisonnables que l on peut envisager On verra que ceux ci peuvent concerner les cours mais galement la passation d preuves comme le ou le CE1D timing adapt mise page sp cifique utilisation d un ordinateur Nous verrons aussi que depuis peu les l ves venant du sp cia lis ou ayant des troubles de l apprentissage peuvent b n ficier de plans individualis s d apprentissage au 1 degr du secondaire Mais ce dossier sera surtout l occasion de mettre en lumi re le tra vail des coles Nous donnerons notamment la parole divers inter venants parent enseignant ou logop de Bonne
61. res de cette attitude responsable et ne peuvent s y d rober Aujourd hui les institutions chr tiennes sont transform es notam ment par la reconnaissance de l autonomie des r alit s profanes et par la pluralit des convictions et des cultures qui s y retrouvent Ces transformations am nent les coles porter un regard nouveau sur leur identit et leurs options fondamentales Au fondement de l cole chr tienne se trouve l intuition que la formation de l homme et l veil du chr tien la foi forment une unit ce qui l ve l un l ve l autre Cette conviction fonde l humanisme chr tien Dans une confrontation permanente la foi et les cultures s interpellent et s enrichissent mutuellement 6 MISSION DE L COLE CHR TIENNE 2014 entr es libres lt N 95 lt janvier 2015 une biblio L humanisme chr tien c est la mani re dont dans la tradi tion chr tienne l on se repr sente l humain On pourrait dire que cet huma nisme repose sur deux piliers la reconnaissance de chaque personne comme minem ment digne et la conviction que chaque tre humain est plus grand que lui m me Chaque personne est mi nemment digne tout tre humain est cr l image de Dieu comme le dit le r cit de la Gen se n est pas seulement un assemblage de cellules biologiques il est porteur d une libert et d une capacit relation nelle qui le rendent la fois unique et solidaire de tout
62. s aux contraintes qui sont les n tres comme nous m mes nous devons apprendre mieux connaitre le mode de fonctionnement des entreprises souligne Fr LITTR ENJEUX ET D FIS Assur ment le dispositif de formation ambitionne de faire mieux connaitre la r alit industrielle Les prises sont souvent confront es une volution tr s forte de leur mode d organisation au del m me de questions purement techniques C est une occasion de sensibiliser les enseignants aux enjeux du monde industriel d aujourd hui Une formule est souvent utilis e par nos parte naires celle du professeur ambas sadeur videmment nous devons garder l esprit que nous ne nous inscrivons pas dans une politique d ad quation absolue de l enseigne ment aux demandes du march la vocation de l cole allant au del de la mise disposition de profession nels qualifi s Pour le monde de l entreprise un des enjeux sera sans doute de mieux comprendre com ment les coles essaient de relever le d fi de comp tences plus pointues dans toute une s rie de secteurs d activit s reprend Fr LITTR Ce a passe par la formation accrue des membres du personnel terme il n est pas impossible que dispositif s tende au del du secteur industriel Le directeur du CECAFOC fait remarquer que si dans le secteur Industrie de nombreux ensei gnants ont connu la vie en entreprise ce n est pa
63. s mus es des voyages et on peut les faire r fl chir tout ca via des sources authentiques Il faut tre attentif ne pas leur proposer des textes qui les d passent en termes de strat gie cognitive mais aussi de connaissances culturelles Je conseille d s lors aux enseignants d essayer de trouver des th mes ac crocheurs qui parlent l ensemble des jeunes comme la mythologie les gladiateurs l esclavage La diff rence de fr quentation du cours de latin entre notre r seau et celui de la FWB peut quant elle s expliquer par notre plus grand nombre d l ves mais aussi peut tre parce que nous avons pris la mesure de la difficult des l ves de partir de la langue Celle ci doit les amener r fl chir au message la culture qui l entoure mais elle ne doit pas pour autant tre mise de c t On a des lors mis en place des outils notamment deux qui sont li s aux diff rents types d intelligence pour les 7 et 2 degr s Une s rie de modules proposent aux ensei gnants de travailler sur des textes via diverses activit s pour amener les l ves la compr hension Nous multiplions aussi les approches via le num rique et proposons des forma tions et des ateliers inter coles les profs de latin se r unissent pour partager leurs exp riences On essaie de dynamiser les choses et cela semble porter ses fruits Il faut cependant rester vigilant et continuer r fl chir sur n
64. s n cessairement le cas pour tous les secteurs d activit s Par exemple si vous tes prof de psycho dans une option group e du secteur Services aux personnes qui pr pare les jeunes tre assis tants sociaux ou ducateurs vous n aurez pas n cessairement v cu ces m tiers de l int rieur L aussi des formations en immer sion auraient tout leur sens On n en est pas l CONRAD VAN DE WERVE 1 Conseil de l enseignement catholique pour la formation en cours de carri re entr es libres lt N 95 lt janvier 2015 5 6 C ela fait plus de 30 ans que nous accueillons tous les en fants y compris ceux qui sont diff rents dans une zone de proximit r duite r sume Bernard KERSTEN le directeur Au fil des ann es nous sommes pass s d une cole qui fai sait de l int gration une cole inclu sive Elle compte 80 l ves en pri maire et une trentaine en maternelle Un l ve sur quatre est en int gra tion et vient du sp cialis de type 1 retard mental l ger type 2 retard mental l ger mod r ou s v re ou type 8 troubles des apprentissages Et si on compte les l ves dys nous arrivons quasiment un l ve sur deux qui est diff rent Gr ce aux l ves en int gration nous b n ficions d un encadrement qui nous permet de constituer de tr s bonnes quipes pluridisciplinaires tre une cole inclusive cela im plique de mettre
65. sance de travail et d innovation au service d un objectif r inventer l ducation Sa solution s adapter ou p rir entr es libres lt N 95 lt janvier 2015 R CITS SUR LE FUTUR DE L COLE Mais au del des pr dictions d un cercle de r flexion particulier ou de l enqu te d un journaliste des cher cheurs ou penseurs autrement plus reconnus se posent des questions sur la p rennit de la forme sco laire actuelle Avec plus de nuances videmment Francois DURPAIRE et B atrice MABILON BONFILSS affirment ainsi que L cole est en passe de devenir l Ancien r gime de l histoire de l ducation Tandis que Fran ois MULLER et Romuald NORMAND nuancent ne s agit pas de vouer l cole une disparition annonc e ni m me souhait e mais d en garder l essentiel l l vation qu elle suppose en en r volutionnant les pratiques les programmes les finalit s l organisation 9 Et enfin Michel SERRES Voici des jeunes gens auxquels nous pr tendons dis penser de l enseignement au sein de cadres datant d un ge qu ils ne reconnaissent plus b timents cours de r cr ation salles de classes campus biblioth ques adapt s une re ou les hommes et le monde taient ce qu ils ne sont plus CINQ GRANDES MUTATIONS Tous ces r cits sur le futur de l cole m ritent certainement qu on les interroge la mani re dont le n 93 d entr es libres le faits n en reste pas mo
66. sollicit pour y lancer un mouvement d duca tion lente Les tudiants sont puis s malheureux ont des probl mes de sant et ils n arrivent plus travailler l expos du mois Il faut leur r apprendre fl ner prendre le temps de chercher un bon livre ou de se promener dans le parc Dans les syst mes scolaires actuels la pression du temps est devenue to talement excessive Les nombreuses tudes faites sur le sujet d montrent que cette pression stimulante jusqu un certain point peut devenir extr mement nuisible Un clip vid o r a lis par une entreprise de design dont les employ s taient exc d s par les demandes de clients exigeant toujours plus de rapidit d montre magnifiquement les effets pervers de la pression du temps sur la cr ativit On y voit une classe d enfants d une dizaine d ann es qui on donne une feuille sur laquelle figurent les ai guilles d une horloge et les indication 12h 3h 6h et 9h On leur dit Vous avez 10 secondes pour dessiner une horloge Les feuilles rendues sont les m mes les enfants ont trac un simple rond autour des chiffres On leur donne ensuite la m me feuille en leur disant qu ils ont 10 minutes Toutes les r alisations des enfants sont diff rentes et regorgent d imagi nation La cr ativit n est pas inspir e par la pression du temps mais par le plaisir le jeu et la libert Une cole slow c est une cole qui aborde au
67. sonne l autre en laissant ou vert ce qui va suivre 2 L imprim avait d j r volutionn le syst me social rempla ant un syst me global de strates hi rarchis es des sous syst mes fonctionnels s taient mis progres T damni randa 41 FR vulc Futur sivement en place Par exemple le syst me fonctionnel de l du cation mais aussi le militaire le religieux le politique le m dical l conomique le scientifique l ar tistique En privil giant certaines informations et en cloisonnant l re d activit La diff renciation fonc tionnelle remplace l ordre global ancien en d finissant le type de communication les r les les hi rarchies propres chaque sous syst me Elle r duit le bruit et la complexit Les nouveaux modes de communication font sauter les verrous les cloisons les s pa rations de r les voire m me les hi rarchies Ils relient les sous syst mes et les font s interp n trer Les fronti res deviennent poreuses Les institutions que les sous syst mes avaient fond es vacillent sont mises mal ainsi que l autorit de celles et ceux qui les symbolisent En mati re de pouvoir des d placements importants se sont op r s l influence s exerce de plus en plus par un travail sur les repr sentations Mais chacun a d sormais sa disposition des repr sentations concurrentes dont il peut changer son gr Cette volatilit
68. t de la norme est com pl tement att nu e Il y a des diff rences les enfants les voient mais ils ne les vivent pas comme des obs tacles Cette culture du d veloppe ment personnel et de la coop ration change pas mal de choses sur le plan des valeurs On va le plus loin possible avec les l ves et on sait que d autres devront poursuivre On n a jamais fini d apprendre B KERSTEN est bien conscient que cette culture d cole particuli re peut faire peur certains Travailler avec des enfants diff rents c est travailler avec la peur et avec la souffrance constate t il Nous les vivons au quo tidien Mais nous voyons aussi tout ce que cela apporte Si on supprime la comp tition on supprime du m me coup pas mal d appr hensions et de freins pour l apprentissage Certains enfants nous arrivent com pl tement d prim s d gout s de l cole Chez nous la pression dispa rait ils se lib rent compl tement re trouvent du sens de la confiance en eux et ils s panouissent Pour que ca marche il faut une solide culture commune et voir le m tier d ensei gnant autrement non plus comme un m tier de solitaire mais bien comme un travail d quipe pluridisciplinaire en compl mentarit avec d autres professions Tous les enseignants ne sont pas encore pr par s cela En tant que directeur je m efforce de faire travailler ensemble et dans la m me direction des personnes qui ne sont pas dans
69. ui on va fournir un logiciel pour pouvoir tracer on va lui dire Ah non c est tri cher Ce n est pas parce que la dif ficult est moins visible que la situation est diff rente Les mentalit s voluent tr s lentement Les recherches scientifiques ont per mis d en savoir plus sur le fonction nement du cerveau de mieux com prendre ce qui fait qu un enfant est dys et de savoir quelles difficul t s d apprentissage on a affaire exac tement Les enseignants sont de plus en plus sensibilis s ca Par ailleurs l informatique fait nor m ment de progr s et on peut actuel lement tr s bien r ussir en ayant des probl mes d orthographe ou m me d criture Regardez Thomas GUNZIG il est dyslexique et il est pourtant de venu un crivain reconnu Pourquoi faudrait il priver ces enfants l d un dipl me et d un avenir m INTERVIEW ET TEXTE MARIE NO LLE LOVENFOSSE eje 12069211274 lt dossier lt Karine LAUKENS maman d un adolescent dyslexique en 4 h o a 15 ans il est dyslexique T dysorthographique Il a t d tect en partie en 1 primaire mais lorsqu il a pass des tests aupr s d une logop de les r sultats n taient pas flagrants C est surtout en 2 an n e qu il s est av r clairement qu il tait dyslexique et dysorthographique Actuellement il est en 4 technique Tout au long de son parcours
70. uoi j aime l cole le pape Fran ois r pondait r cemmen Parce qu aller l cole signifie ouvrir son esprit et son coeur la r alit dans toute la richesse de ses diff rents aspects de ses dimensions Dans les premi res ann es on apprend 360 degr s puis petit petit on approfondit dans une direction et la fin on se sp cialise Celui qui a appris apprendre reste pour toujours une personne ouverte la r alit Mais on ne grandit pas tout seul dit il encore L cole est une histoire humaine lieu de rencontre de regards adultes qui aident grandir lieu de rencontre de personnes diff rentes de nous par l ge la culture les opinions les capacit s L cole est exp rience patiente de l alt rit pour acqu rir des savoirs mais aussi pour apprendre vivre ensemble et d velopper le sens du vrai du bien et du beau Mes voeux pour 2015 Que les coles en dialogue avec leur culture et leur tradition ducative puissent rester cen tr es sur l essentiel Et que le texte Mission de l cole chr tienne r cemment r dit puisse parmi d autres constituer une ressource sur ce chemin 1 Titre repris de l ouvrage de Carl HONOR Voir l article qui lui est consacr dans ce num ro en pp 8 9 TIENNE MICHEL 2 Pour penser l cole catholique au XX si cle Congr s 2012 p 13 DIRECTEUR G N RAL DU SEGEC 3 Rencontre organis e par la Conf rence piscopale italien
71. ur www entrees libres be gt concours Les gagnants du mois de novembre 2014 sont St phane CARLIER Anne COLLET Danny DHONDT Anne Marie GAILLIEZ Catherine LANGENSCHEID Burn out au boulot et la maison Dossier Nouvelles Feuilles Familiales n 110 d cembre 2014 BURN OUT n matin Chantal est incapable de sortir de son lit pour se rendre au bureau Tr s investie dans son travail elle reste hors course de longs mois V ronique vit aux c t s d un mari en burn out Pas facile pour elle ni pour les enfants Leur couple a failli se briser Pour d autres la seule issue a t le suicide Les cas de burn out ou syndrome d puisement professionnel se multiplient Et l on parle aussi au jourd hui de burn out des m res Comment expliquer cette recrudes cence S agit il d une maladie la mode ou l environnement social et conomique a t il chang Quelles sont les r percussions de cette maladie sur les relations avec les proches Et comment la famille peut elle r agir Pour aborder ces questions ce dos sier donne la parole de nombreux t moins et des professionnels qui ont analys le ph nom ne Commander ce dossier info couplesfamilles be 10 EUR frais de port DUCATION B n dicte PR VOST Nathalie LEPLAE Apprendre tre parent Un d fi cr atif ditions De F Boeck coll Parentalit s 2014 LA E EU
72. ur de la congr gation Rome de passage en Albanie En l coutant je repense ce qu a dit le pape Frangois aux coles italiennes L cole est un lieu de rencontre sur notre chemin On y rencontre des compagnons on y rencontre des enseignants Et aujourd hui nous avons besoin de cette culture de la rencontre pour nous connaitre pour nous aimer pour marcher ensemble Le coll ge At Pjet r Meshkala du nom d un j suite albanais b n ficie d une architecture particuli rement soign e dans un pays les nou velles constructions s rigent parfois de mani re peu conventionnelle La construction vient d tre achev e et le p re directeur esp re encore trou ver des moyens pour mener bien la r alisation des terrains de sport et des abords de l cole Les porteurs du projet ont voulu offrir un cadre qui ouvre les tudiants au beau et donc aussi au bien et au vrai vu que les trois vont ensemble comme le dit encore le pape L enseignement catholique albanais n est pas subventionn par l tat Il est donc fragile et devra consolider le pari qu il fait sur l avenir en construi sant de nouvelles coles L essentiel des ressources des coles provient des congr gations de donateurs europ ens et des modestes contribu tions demand es aux familles Cet en seignement renaissant aux marches de l Europe inscrit dans un paysage que la g ographie et l histoire ont fa
73. us les en fants de la classe Des feuilles d exer cices moins charg es des consignes plus claires une diversit d approches cela peut aider tous les l ves L enfant peut aussi si besoin est tre totalement scolaris dans le sp cialis FrB La vraie question est l enfant sera t il le mieux Les dys sont les l ves qu on peut le plus facilement int grer dans l ordinaire parce qu ils n ont pas de retard mental Certains vont toutefois rester dans le sp cialis parce qu ils cumulent plusieurs types de difficult s Le sp cialis garde une image n ga tive alors que pour certains enfants il est vraiment b n fique Les classes sont plus petites on peut faire de l individualisation beaucoup plus faci lement est vraiment possible de prendre l enfant l o il est et de lui permettre de progresser son rythme Avec les am nagements propo s s dans l ordinaire aux l ves entr es ibres 72 2 lt N 95 lt janvier 2015 qui ont des difficult s d appren tissage ne pourrait on consid rer qu ils obtiennent leur dipl me au rabais FrB Absolument pas Ils r ussissent au m me titre que les autres Un en fant qui porte des lunettes on ne lui dit pas Tu as r ussi au rabais Il b n ficie pourtant d une aide puisque ses lunettes lui permettent de mieux voir Un enfant en chaise roulante on trouvera logique de le dispenser du cours de gym Un enfant q
74. x d fis et enjeux que celle ci im plique pour la formation dans l enseignement sup rieur Titre de la conf rence de Nancy BROUSSEAU L cole de demain Au jourd hui Rupture ou continuit Dynamiser ou dynamiter Plus d infos sur www numerasade be entr es libres lt N 95 lt janvier 2015 outil 16 R SEAUX SOCIAUX C EST PARTI ous vous l annoncions dans le num ro de d cembre dernier depuis ce mois de janvier l Enseignement catholique est pr sent sur les r seaux sociaux la fois sur Facebook mais aussi sur Linkedin Sur Facebook nous sommes identifi s en tant qu organisation sur la page Enseignement Catholique SeGEC sur Linkedin via l identifiant Ensei gnement Catholique Notre logo devrait vous aider nous identifier distinctement T Notre pr sence sur ces r seaux a pour but de donner davantage Ue n de visibilit l ensemble des missions du SeGEC et nos pages l ambition d tre le prolongement de notre site internet Avec elles nous souhaitons vous faire partager notre actualit nos actions et d autres infor mations sp cifiques ou plus g n rales Pour ne jamais rien manquer de cette actualit devenez fan de notre page Facebook et ou abonnez vous notre profil Linkedin Pour rappel ces pages ne se substitueront pas nos canaux existants pour les demandes d in formations ou de ser vices Aussi il ne sera pas possible de nous int
75. xemple de la dyslexie si un enfant ne lit toujours pas vers 7 ans 7 ans 75 l enseignant peut l observer plus finement mais aussi en discuter avec le CPMS et les parents Si les dif ficult s persistent 8 ans en fonction de celles ci on pourra dire si l enfant a du retard et a simplement besoin d un peu plus de temps ou si ce sont des signes d alerte permettant de soupcon ner une dyslexie Et qu en est il de l tablissement d un diagnostic Qui doit s en charger NS 1 faut partir des observations des enseignants Le r le de l cole est avant tout de d tecter les troubles sur base des signes d alerte Ensuite si ceux ci ne sont pas juste pisodiques mais r currents les professionnels DES TROUBLES J DETECTES ECOLE Dans chaque classe de l enseignement ordinaire un ou deux enfants en moyenne seraient atteints d un trouble d apprentissage de type dys Une raison plus que suffisante pour les enseignants et Centres PMS CPMS de prendre cette probl matique bras le corps en essayant de d tecter les l ves concern s et de leur proposer des am nagements pour les soutenir dans leurs apprentissages Nathalie STEIMES psychologue clinicienne et directrice du Centre PMS libre de Huy Il fondamental ordinaire et sp cialis nous en dit plus sur ces troubles sp cifiques prennent le relai Le CPMS propose dans un premier temps une discussion plus approfondie avec l enseignant mais aussi entre
76. xiste l ext rieur pas mal d opportunit s qu on peut saisir MARIE NO LLE LOVENFOSSE 1 www cousot net 2 Service d aide en milieu ouvert entr es libres lt N 95 lt janvier 2015 7 l expos du moils 8 Retrouvez votre tortue int rieure D brancher ralentir faire une chose la fois on n y arrive plus Rien d ton nant cela dans un monde chaque instant s inscrit dans une course contre la montre faut freiner nous dit pionnier du mouvement Slow Et il n est pas le seul ressentir ce besoin puisque son livre paru en 2005 a t traduit en 30 langues l occasion de la sortie de son dernier ouvrage il plaide avec brio et humour pour une re d couverte des bienfaits du ralentissement dans tous les domaines de la vie ENTERREMENT DRIVE IN Notre monde est devenu celui de la lecture rapide du fastfood des ren contres express Tout doit aller vite Pr s de chez moi Londres un gymnase offre un cours de speed yoga yoga express pour les cadres stress s qui veulent se calmer en 10 minutes au lieu d une heure Je pensais que c tait la manifestation la plus absurde de cette culture de la vitesse et de l impatience jusqu ce qu un ami qui vit aux tats Unis ait t invit un enterrement drive in On place le cercueil devant l glise les gens arrivent en voiture et passent devant sans poser un pied terre Ces exempl

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