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Enregistrement de la teinte : les teintiers et les systèmes numériques

1. 75 www a rieth de 76 Paris JC et al Le Guide Esth tique Editions Quintessence 2003 77 Chevalier A Prise de teinte de l analyse num rique au contr le visuel Technol Dent 2003 46 11 29 36 78 Schwabacher WB Goodkind RJ Lua MJR Interdependence of a hue value and chroma in the middle site of anterior human teeth J Prosthet Restor Dent 1994 3 188 192 79 Paravina RD Powers JM Fay RM Color comparison of two shade guides Int J Prosthodont 2002 15 1 73 78 80 Schwabacher WB Goodkind R Three dimensional color coordinates of natural teeth compared with three shades guides J Prosthet Dent 1990 64 425 431 De 81 Vanheusden A Mainjot A Le choix de la couleur en proth se fix e quelle marche a suivre pour un r sultat fiable Rev Belge Med Dent 2004 59 1 43 56 _ 83 L i we pn ge 4 Nancy Universite See Jury Pr sident JP LOUIS Professeur des Universit s LI Juges J SCHOUVER Maitre de Conf rence des Universit s JP SALOMON Ma tre de Conf rence des Universit s A LE Assistant Hospitalier Universitaire Th se pour obtenir le dipl me D Etat de Docteur en Chirurgie Dentaire Pr sent e par Mademoiselle WACK Elise Andr g Jacqueline n e VESOUL Haute Sa ne le 03 avril 1982 et ayant pour titre Enregistrement de la teinte les teintiers et les syst mes num riques Le Pr sident du jury Le Doyggs
2. SEURET Olivier Assistant _ M SIMON Franck Assistant Sous section 58 03 STRAZIELLE Catherine Professeur des Universit s Css Anetiin guess of FR ss gi es SALOMON Jean Pierre Ma tre de Conf rences ihiosintiauss Eon ita E Peandieus RDS Heys Mme HOUSSIN Rozat Jazi Assistante Associ e au _ 01 01 2007 j j t i EE eee LE Soc i r a a E E ee EE soulign responsable de la sous section tamps glain Par d lib ration en date du 11 d cembre 1972 la Facult de Chirurgie Dentaire a arr t que les opinions mises dans les dissertations qui lui seront pr sent es doivent tre consid r es comme propres a leurs auteurs et qu elle n entend leur donner aucune approbation ni improbation A Mr le Professeur Jean Paul LOUIS Officier des Palmes Academiques Docteur en Chirurgie Dentaire Docteur en Sciences Odontologiques Docteur d Etat en Odontologie Professeur des Universit s Membre de l Acad mie Nationale de Chirurgie Dentaire Sous section Proth ses Vous nous faites l honneur de pr sider ce jury Au cours de nos tudes nous avons pu appr cier vos qualit s de p dagogue et votre humanisme Votre enseignement fut pour nous des plus enrichissants Veuillez trouver ici le t moignage de notre reconnaissance et de notre profond respect A Mr le Dr Jacques Schouver Docteur en Chirurgie Dentaire Docteur en Sciences Odontologiques Maitre de Conf
3. couleur des dents a t valid e scientifiquement Une probl matique identique se pose actuellement au praticien dans son exercice quotidien pour l utilisation optimale des r sines composites dans les techniques directes De nouveaux biomat riaux utilis s selon la proc dure de stratification naturelle sont propos s avec pour chacun d entre eux des teintiers sp cifiques ee Notre travail s est fix pour but dans le cadre d une approche exp rimentale in vitro de chercher comparer la sensibilit de l il humain celle d un spectrophotometre Vita Easy Shade de la soci t Vita dans l tablissement d une correspondance colorim trique entre 2 teintiers manuels novateurs un utilis en proth se le teintier Vitapan 3D Master fabriqu par la soci t Vita et Fautre utilis en dentisterie restauratrice le teintier du Miris 2 de la soci t Coltene Whaledent Les deux principaux resultats de notre tude sont les suivants 1 une tr s grande reproductibilite de l op rateur humain a tablir 5 dates diff rentes une correspondance colorim trique entre les deux teintiers manuels reproductibilit des r sultats de 100 dans 27 cas sur 40 reproductibilit des r sultats de 80 dans 4 cas sur 40 reproductibilite des r sultats de 60 dans 8 cas sur 40 reproductibilit des r sultats de 40 dans un cas sur 40 2 des r sultats extr mement diff rents en
4. l clairage g n ral s il est deficient est cause de fatigue physique et nerveuse de maux de t te et de troubles de la vue Un clairage qui r pond ces exigences La gamme d clairage Gamain apporte une r ponse adapt e aux diff rentes probl matiques de la vision des couleurs pour le contre typage des couleurs peintures vernis textile et l appr ciation des nuances art dentaire proth se dentaire cosm tique textile cuir la fatigue visuelle g n r e par des activit s n cessitant un fort niveau d clairement sous r serve d un environnement adapt l ambiance psychologique d favorable cr e dans des locaux aveugles en rez de chauss e ou en sous sol la luminoth rapie 32 3 Poeil humain Biblio 36 L il humain est un des organes des sens qui nous permet le mieux de connaitre le monde ext rieur C est l organe de la vision il permet a un tre vivant de voir c est dire analyser la lumi re visible pour interagir avec son environnement La lumi re visible correspond un certain rayonnement lectromagn tique dont les longueurs d ondes sont g n ralement comprises entre 390 nm lumi re ultraviolette et 700 nm lumi re infrarouge L il s adapte en premier lieu la lumi re ambiante Toutes les couleurs visibles par l il humain se trouvent dans un espace tridimensionnel d sign L a b System mi hauteur d un axe vertical axe L noir
5. 2000 83 4 418 423 23 www Nobelbiocare com NobelRondo Zirconia 24 Monsenego G Fluorescence de la dent naturelle et d un composite Chir Dent Fr 1990 60 507 37 42 Ts 25 Dario A Natural Esthetics Quintessence Sao Paulo 2002 26 http www profil couleur com ec 104 atlas couleur Munsell ph PF Baltzer A Kaufmann Jinoian V La d finition des teintes de dent Quintessenz Zahntechnik 2004 30 726 740 28 Comment transmettre la bonne teinte gr ce la photographie et la colorim trie num riques Conf rence d Yves Tolila AO Nice TP 21 octobre Alpha Om ga News 2004 89 49 com tetracycline tooth stains html 29 htto www birmingham laser dentistr 30 Reno EA Sunberg RJ Block RP Bush RD The influence of lip gum color on subject perception of tooth color Journal of Dental Research 2000 79 381 31 Gamain C Couleurs et ambiance ID Inf Dent 2003 85 40 177 184 32 http www gamain fr PDF fr GAMAIN 20 203965 pdf 33 Gamain C Il y a une qualit plus belle que la couleur la lumi re Edouard Herriot Art amp Techn Dent 2002 13 4 149 152 34 Gamain C ID Inf Dent n 40 19 novembre 2003 3177 84 TT 35 Vanini L Light and colour in anteriors restorations Practical Procedures et Aesthetic Dentistry 1996 8 7 673 682 37 Gain P Thuret G Rappels anatomiques de l il humain www univ st etienne fr facmed finit
6. la complicit que nous avons puissions nous compter les unes sur les autres pour toujours A mes grands parents oncles et tantes cousins cousines A mes amis d ici Marion Marie Vincent Julie Nath Matt C lia Sophie Emilie J r me Isa et d ailleurs Maud Lolo Pierre C cile Oliv Cyril Zanne et Zol Philippe Virgile et tous les autres INTRODUCTION nn ede ema ata ae earns 2 Il LES DETERMINANTS DE LA COULEUR DENTAIRE ee eeeeereeeeernneeens 5 Ailes TAC eur STALIN SC QUCS Sn a aa do date en nn J ladeni sa sucre Miere Se ennemis 5 2 les dimensions dela COmle ur d s ee ts 12 BIG GALS SU TAG sec sata n T gota ae ieatee de ysenaniamnpauaeniontt 22 AY GaracteriSAUlOns en Re ee un anses 23 Siles dysc Mommies Cen RITES ns in ein Ra AR fre 23 B Les ACCUS SX CIN SC QUES nn a ar Gores OA 28 HL environne men denderra e on los 28 DPE CE a A eee ae E eae cenieets 31 3r EDUN ens e Sd ceci 34 UI DESCRIPTION DES DIFFERENTS SYSTEMES D ENREGISTREMENT DE LA COULEUR DENTAIRE orc Re ada ice sea tec econ alien nl Mesa 44 A OS tenio oaa EE E om r T ion 44 yles teintiers construits par famille d tenir 2h einen 45 2 les teintiers construits par groupe de lUMINOSIT s tunisiens ent 48 BLES sys MES DUn ANES a e NE S 50 I les SD CHODROLOMEM S esse a E a A arte 50 leS Colon LRES A EA E ET E N 54 IV EXPERIMENTATION COLORIMETRIQUE 9y add une tirer 60 As MIENE Sarina EEA E N N 60 1 le teintier Miris 2 de la soci
7. mes num riques colorime tres et spectrophotometres Peat Le bul de ce travail est de montrer qu il existe des variations chez un meme observateur entre differents observateurs et entre l il humain et les nouveaux syst mes num riques Nous montrerons pour finir que la cle de la reussite r side en une bonne utilisation iS rentre ce qui est per u par lobservateur et les r sultats obtenus par COON eS ous spectrophotometres M JP LOUIS Professeur des Universit s Pr sident MAGIE MJ SCHOUVER Maitre de Conf rences Directeur SH Lr M JP SALOMON Maitre de Conferences Juge Mile A LE Assistant Hospitalier Universitaire Juge Adresse de auteur Elise WACK 15 rue de la Saulne 74230 THONES ay 71 prothese sont des tapes primordiales pour un praticien dans son exercice au ALANE ye quotidien On les retrouve donc aussi bien dans les reconstitutions conservatrices i WE anita des syst mes num riques c est dire une confrontation et interaction eae eae EEIN PS Pee DE G b 1 4 j CARTE TE d jor pee PM eid E S f RAET Li j
8. qui est caract ris par un spectre blanc continu avec un clairement de 2000 lux et une temp rature de couleur proche de 6500 Kelvin L utilisation des teintiers s accompagne souvent galement de la r alisation d un sch ma d taill de l tat de surface de la dent controlaterale qui sert de r f rence Le choix de la teinte est subjectif puisqu il d pend de la sensibilit de l il de l observateur de la qualit de la lumi re environnante et de l environnement dentaire On peut classer les teintiers en deux cat gories 1 les teintiers construits par famille de teintes Dans cette cat gorie nous pouvons citer le Teintier Vitapan Classical ll a t cr e en 1956 sous le nom de Vita Lumin Vacuum par la soci t Vita ll a t pendant des d cennies le plus largement r pandu dans les cabinets dentaires lla t consid r comme le teintiers standard ou de r f rence par les fabricants de poudres de c ramiques en raison de sa simplicit d utilisation En raison de son succes clinique et dans un souci danalogie avec les r sines composites dentaires la terminologie Vita t reprise par un tr s grand nombre de fabricant de r sines composites dentaires HS Biblio 28 Description ll est compos de 16 chantillons ayant la forme de la moiti d une couronne dentaire Ces chantillons sont divis s en 4 teintes diff rentes A B C et D la
9. t Colt ne Whaledent 60 2 le teintier Vita Toothguide 3D MASTER de la soci t Vita oiceccecceeeeeeeeeeeees 61 Sa pr sentation et son mode d emploi ont t d taill s pr c demment 61 B WIE O GS 2 nr tea le nd en Ge 62 Co Resultats CC OISCUSSIGR en Mn ennemie ane 63 Ve CONCEUSION de ni en ne a ee de mono A 71 VEBBLOOGRAHIE arra a E in 74 I INTRODUCTION L enregistrement de la couleur d une dent est un acte quotidien dans l exercice proth tique du praticien Il n cessite une proc dure simple rapide et reproductible permettant d obtenir un r sultat optimum n cessaire l int gration esth tique de la pi ce proth tique au sourire du patient En effet de nos jours les patients ne cherchent plus seulement une proth se fonctionnelle et durable Ils souhaitent a juste titre porter une prothese qui reproduit au mieux toutes les propri t s optiques des dents naturelles La d termination de la couleur dentaire par les praticiens et sa transmission aux proth sistes restent techniquement des actes d licats r aliser en raison de la complexit des structures dentaires de la variabilit du facteur op rateur et de l environnement lumineux dans lequel s effectue cette proc dure clinique De ce fait la profession a cherch a fabriquer et a utiliser des aides l enregistrement de la couleur allant des systemes les plus simples tels que les teintiers manuels aux system
10. tude clinique concernant 3 praticiens diff rents ayant r alis des pi ces proth tiques sur 10 patients toujours sur des incisives centrales maxillaires avec une satisfaction totale pour 9 des 10 patients trait s Dans son exercice en dentisterie restauratrice le praticien se trouve galement amen utiliser des teintiers propos s par les fabricants des r sines composites Ils ont pour objectif d aider le praticien dans le choix des diff rentes couleurs dentine et mail choisir et les assembler entre elles selon des proc dures de restauration par stratification anatomique pour obtenir le meilleur r sultat esth tique possible Les situations cliniques les plus probl matiques en terme d esth tique sont repr sent es par la gestion des cas de traumatologie avec la perte des angles incisifs sur de jeunes patients La solution en technique directe reste alors la plus indiqu e en raison de sa simplicit de r alisation et de l opportunit de r intervention lorsque le patient atteindra un ge adulte avec des rapports dentaires inter arcades consid r s alors comme d finitifs Cette situation permettra d envisager la r alisation d une restauration indirecte plus p renne Les tudes portant sur la comparaison entre les teintiers usage proth tique et les dispositifs num riques dans l enregistrement de la couleur des dents sont nombreuses Leurs conclusions ont t vo
11. 6500 Kelvin Le plafonnier doit tre install une hauteur permettant de diffuser une lumi re d intensit situ e entre 1500 et 2000 Lux Si l intensit de la lumi re incidente est trop forte les b tonnets fatiguent ce qui provoque un blouissement Pour enregistrer la couleur d une dent le scialytique doit tre teint Une ambiance lumineuse et color e neutre autour de la zone de travail est recommand e La probl matique L clairage du poste de travail est le point crucial dans l exercice au quotidien 29 L existence d une couleur suppose la r union d une source lumineuse d un objet qui la r fl chit et d un observateur L acuit visuelle incluant le contr le visuel des couleurs varie en fonction du niveau d clairement Afin d liminer toute cause de fatigue suppl mentaire il est donc pr f rable de travailler en lumiere blanche avec un spectre qui se rapproche le plus possible de celui de la lumi re du jour a laquelle l il est adapt et habitu Une nuance ne peut tre exactement per ue qu clair e par un illuminant dont la r partition des nergies dans le spectre est parfaitement quilibr e et dont la temp rature est de 6504 Kelvin Chaque jour dans des conditions naturelles normales le syst me visuel a recours de notre nergie pour remplir ses fonctions ajustement aux contrastes la distance la couleur de la lumie re Trop souvent n glig
12. PYR Ge de la Facult d Odonitologie gt cr a wg 2 ur T Le LIL re JP LOUIS P BRA VY kt Autorise soutenir et imprimer la th se ole NANCY le 2 06 01 Le President de ECO Poincar Nancy l f a ae WACK Elise Enregistrement de la teinte les t intiers et les syst mes MW num riques ARS Nancy 2008 Redan ts Tn Chir Dent Nancy 1 2008 _ MOTS CLES Teinte Pas Couleur dentaire PAU UT Colorimetrie WACK Elise Enregistrement de la teinte les teintiers et les syst mes _ 1 i num riques RARE shy Th Chir Dent Nancy l 2008 L enregistrement de la teinte ou couleur dentaire et sa MANS MESION au laboratoire a en r sines composites ou en ciments verre ionome res que prothetique Woe o amovible ainsi que dans les techniques d claircissement des dents Le souci permanent du praticien est d obtenir enti re satisfaction de la part de Son i patient dans la rehabilitation de son sourire SAS Ce travail a pour objectif de d crire les param tres d terminants la teinte dentaire tels que les facteurs intrinseques la dent l environnement les param tres PAASA inh rents a l observateur Nhe TAER Nous pr senteront les deux types de m thodes permettant la prise de teinte toutes i J d abord la m thode classique la plus ancienne les teintiers puis la m thode plus recente les syst
13. dans des pourcentages variables en fonction des assemblages tudi s 1 reproductibilit des r sultats de 100 dans 27 cas sur 40 2 reproductibilit des r sultats de 80 dans 4 cas sur 40 3 reproductibilit des r sultats de 60 dans 8 cas sur 40 4 reproductibilit des r sultats de 40 dans un cas sur 40 assemblage S4 IR En revanche des r sultats strictement identiques obtenus par l il humain et le dispositif num rique dans la correspondance colorim trique entre les 2 teintiers ont t obtenus dans seulement 4 situations sur les 40 analys es ll s agit des assemblages colorim triques suivants SO NR S2 WB S3MB et S3 NR Pour les 36 autres situations la correspondance colorim trique par l il humain et le dispositif num rique entre les 2 teintiers manuels a donn lieu des r sultats diff rents _ 68 Des assemblages colorim triquement diff rents les uns des autres par exemple les 3 assemblages S1 NR S2 NR S3 NR ou les 4 assemblages S4 NT S5 NT S6 NT et S7 NT ont t per us d une fa on identique tant par l il humain que par le dispositif num rique alors que les couleurs dentine sont tr s diff rentes les unes des autres En sachant que l il humain est capable de percevoir des diff rences colorim triques faible au m me titre que le dispositif num rique cela s expliquerait pour une partie par le fait que les masse mail NR et NT seraient capables de faire diminuer
14. la totalite d une surface pour chercher a en tablir une valeur moyenne C est souvent cette valeur qui pourra tre consid r e comme la couleur de base de la dent prothetique Ensuite l op rateur sera capable d apporter dans le cadre d une lecture plus attentive des informations plus pr cises qui pourront tre consid r es comme une ou des caract risations Le spectrophotometre a lui en revanche une approche plus limit e spatialement Chaque mesure obtenue correspond au diam tre de la surface d analyse 8 mm Il donnera finalement une succession d informations colorim triques correspondant diff rentes zones anatomiques Une cartographie colorim trique sera obtenue ais ment transmise au proth siste qui utilisera ces diff rentes informations pour tablir une couleur globale de la dent proth tique la juxtaposition de ces informations parcellaires doit conduire au r sultat esth tique final Le ph nom ne de contraste pourrait galement participer de ces diff rences l il humain est oblig de tenir compte dans son analyse colorim trique de l environnement dans lequel est plac l objet analyser la couleur blanc de la feuille sur laquelle sont positionn s les chantillons pourrait influencer le r sultat final Le dispositif num rique ne conna t pas ce ph nom ne de contraste car sa zone d analyse est limit e spatialement comme nous l avons expliqu pr c dem
15. ophtarc anatapl html Facult de m decine de l Universit Jean Monnet de Saint Etienne 2003 38 http tecfa unige ch perso lombardf CPTIC couleurs couleur_ERAG Pages ch3p1 ht 39 http tpecouleurs free fr visionnormale htm Les diff rents types de photor cepteurs de l il humain pour la vision des couleurs 40 Lombardi R Visual perception and denture esthetics J Prosthet Dent 1973 29 352 382 41 http www dede75007 com alacouleur 14 14alacouleur htm 42 http www oee nrcan gc ca publications equipement eclairage section3 cfm Guide de r f rence de l clairage 43 Arnheim R Art and visual perception University of California Press 1965 44 http al esa angers educagri fr informa web cou cou 02 htm La perception des couleurs TR a 45 http www bioinformatics orq oeil couleur dossier index htm La perception des couleurs par l il Haiba L Per Einar 2001 2002 46 Yap AUJ Sim CPC Loh WL Teo JH Human eyes versus computerized colour matching Oper Dent 1999 24 358 363 LOM 47 PaulS Eter A Pietrobon N Hammerle CHF Visual and spectrophotometric Shade Analysis of Human Teeth Journal of Dental Research 2002 81 8 578 582 48 Van Effenterre G Difficult s visuelles du praticien en dentisterie Problemes physiologiques et pathologiques Actual Odontostomatol 1994 188 573 577 49 http perret opticch optometrie Vision des couleurs vis coule
16. peintre renomme et professeur d art tudia les couleurs au d but du 20 si cle et d cida de les ordonner selon une m thode syst matique Il les classa visuellement dans un r seau cylindrique selon 3 crit res la teinte hue la luminosit value et la saturation chroma Ce syst me est la base d un atlas dit Atlas de Munsell ou arbre de Munsell constitu d un ensemble planches obtenues par coupes d un solide d fini par le r seau cylindrique a teinte c est la qualit de la lumi re Dans ce syst me les teintes sont arrang es sur la circonf rence d un cercle la luminosit elle varie des couleurs sombres plac es en bas de l arbre aux couleurs claires plac es en haut la saturation elle indique la puret ou l intensit de la couleur Sur l arbre la saturation augmente horizontalement des couleurs gris es aux couleurs vives plac es en p riph rie 17 Arbre de Munsell le triangle chromatique de Maxwell 27 Bleu ROCCO JNA IN ANAA NAIK AA Vert Rouge 4 En 1859 le physicien cossais MAXWELL pr senta sa th orie de la vision point de d part de la colorim trie quantitative Il y d montrait que toutes les couleurs r sultaient d un m lange de trois couleurs spectrales Rouge Vert et Bleu Il avait plac les trois couleurs principales Rouge R Vert V Bleu B soit en anglais Red
17. photom trique Ses atouts reconnus sont label de qualit pour le laboratoire standardisation reproductibilit rapidit et s curit ll presente un large ventail de teintes de dents 26 teintes VITA syst me 3D master 3 teintes blanchies VITA syst me 3D master et les 16 teintes Vitapan Classical 53 Inconv nients ll ne poss de pas de logiciel de communication avec le laboratoire de proth se c L Identa Color Il Description ll a t commercialis par la soci t Identa Avantages Un ordinateur est facultatif La lecture est rapide sur la base La communication avec le laboratoire de proth se s effectue par un ticket imprim par la base ou via internet 2 les colorim tres lls analysent la couleur par des mesures de r flexion de la lumi re source au travers de trois filtres rouge vert et bleu ce qui d finit une couleur par ses coordonn es trichromatiques Les mesures sont moins pr cises qu avec les spectrophotom tres et elles sont sensibles au vieillissement de la lumi re a le Shade Eye Chroma Meter EX Biblio 71 54 Description ll a t commercialis en 1998 par la soci t Shofu lla marqu le d but des syst mes instrumentaux num riques de d termination de la couleur en odontologie La prise de teinte est limit e l analyse spectrale de la r flexion lumineuse en un seul point Un lo
18. raisonnement s applique pour le troisi me papier qui ne r fl chit que la longueur d onde du bleu Une feuille de papier blanc r fl chit en principe toutes les longueurs d ondes du spectre visible A l inverse un corps de couleur noire absorbe au contraire toutes ces longueur d ondes et n en r fl chit aucune 30e B la nature de la lumi re incidente ou illuminant Il s agit d un rayonnement lumineux qui claire un objet et dont la r flexion de certaines longueurs d ondes en quantit plus ou moins importantes permet l il d en recevoir le message color et de lui affecter un terme plus ou moins pr cis dans le langage commun La couleur d un objet est donc li e la lumi re qui l claire En effet prenons par exemple un objet qui parait de couleur jaune la lumi re du jour Expos une lumi re rouge ce m me objet apparaitra rouge clair clair par une lumi re verte il paraitra brun y propri t s de l il qui per oit le message et le transmet au cerveau Jusqu pr sent nous avons consid r que l il de l observateur tait normal 44 45 L observateur normal est consid r comme trichromatique c est dire que 46 47 J son il est sensible aux trois couleurs fondamentales rouge vert et bleu ce qui lui suffit pour avoir la sensation de toutes les couleurs Mais il existe des d fauts de l il f ou dyschromatopsies c
19. rences des Universit s Responsable de la Sous section Protheses Vous nous faites l honneur de juger cette th se Veuillez recevoir nos remerciements pour votre enseignement Veuillez trouver ici expression de notre respectueuse consideration A Mr Le Dr Jean Pierre SALOMON Docteur en Chirurgie Dentaire Ma tre de Conf rences des Universit s Sous section Sciences Anatomiques et Physiologiques Occlusodontiques Biomat riaux Biophysique Radiologie Vous nous fa tes l honneur de juger cette th se Veuillez recevoir nos remerciements pour vos conseils et votre aide dans l laboration de ce travail Veuillez trouver ici le t moignage de notre reconnaissance A Mlle le Dr Audrey LE Docteur en Chirurgie Dentaire Assistant hospitalier universitaire Sous section Chirurgie Buccale Pathologie et Th rapeutique Anesth siologie et Reanimation Nous vous remercions d avoir accept de prendre place dans ce jury Nous sommes reconnaissantes de votre gentillesse votre coute et vos pr cieux conseils Trouvez ici un t moignage de sinc re amiti MERCI A mes parents Pour leur soutien leur patience leurs pr cieux conseils et pour l exemple qu ils sont pour moi J esp re qu ils seront aujourd hui fiers de moi A Florent Mon ami ma moiti mon confident mon complice mon amour pour tout ce que tu m apportes au quotidien Tu es toujours la A ma s ur St phanie Pour ta gentillesse
20. sse s aas 25923 anas 3505 25 A partir des 6 teintes principales R on obtient 9 autres teintes compos es exactement d finies i a 211 5 25 15 311 5 3 511 5 415 az asa a2 3s 2 Was asus Bus 3sus 42s A partir des 6 teintes principales L on obtient 9 autres teintes compos es exactement d finies Biblio 27 B Les syst mes num riques 1 les spectrophotom tres lls analysent les longueurs d onde r fl chies dune lumi re incidente polychromatique visible Le spectre r fl chi est mesur en de tr s nombreux points intervalles faibles sio Il est ensuite compar une base de donn es pour en d duire la couleur de la dent Pour une mesure optique plusieurs millions de points de r f rence sont analys s sur une dent Ces appareils sont actuellement les plus pr cis et ne posent pas de probl mes de vieillissement de la source lumineuse a le Spectro Shade Biblio 65 Description lla t commercialis en 2001 par la soci t MHT International Il analyse les longueurs d ondes r fl chies en un tr s grand nombre de points et recompose des cartographies de la dent en 3D teinte saturation et luminosit et de la translucidit Avantages ll permet de faire des valuations de la proth se en cours de r alisation au laboratoire Il comprend un logiciel permettant la transmission de fiche d taill e SL Inconvenien
21. un observateur qui un dispositif sp cial permet de faire varier les proportions du m lange additif des trois couleurs primaires on parle alors de valeurs trichromatiques tristimulus values la couleur tant ici comprendre comme la longueur d onde L observateur notera le r sultat sous la forme de trois indices chiffr s appel s par les lettres r g b En partant de ce principe le CIE a con u en 1934 le diagramme des couleurs tableau de couleurs normalis Les anciennes valeurs de Maxwell RGB ont t math matiquement reformul es et remplac es par trois nouveaux tristimulus valus x y et z Dans la terminologie scientifique ce syst mes d espace de couleurs CIE 1931 a t baptis cornet de couleurs visible ci dessous 13 anf Oz Syst me CIE Lab ou L a b Mod le Lab Biblio 13 Malheureusement dans ce cornet de couleurs il est impossible de d finir les carts chromatiques simplement sous forme de distances 20 Ainsi en 1976 un nouveau syst me m trique propos par la Commission Internationale de Eclairage sous labr viation de CIE Lab voit le jour ll repr sente le m me espace de couleurs mais utilise un syst me de repr sentation spatiale different ll est lui aussi ind pendant du mat riel et mod lise la vision humaine Il se d marque aussi du XYZ en rempla ant la grandeur Luminance Y grandeur objective directement d riv e de l int
22. Nancy Universite Universite Henri Poincar AVERTISSEMENT Ce document num ris est le fruit d un long travail approuv par le jury de soutenance et mis disposition de l ensemble de la communaut universitaire largie Il est soumis a la propri t intellectuelle de l auteur au m me titre que sa version papier Ceci implique une obligation de citation et de r f rencement lors de l utilisation de ce document D autre part toute contrefa on plagiat reproduction 1llicite encourt une poursuite p nale La Biblioth que a pris soin d adresser un courrier l auteur dans lequel elle l informe de la mise en ligne de son travail Celui ci peut en suspendre la diffusion en prenant contact avec notre service Contact SCD Nancy theses medecine scd uhp nancy fr LIENS Code de la Propri t Intellectuelle articles L 122 4 Code de la Propri t Intellectuelle articles L 335 2 L 335 10 http www cfcopies com V2 leg leg_droi php http www culture gouv fr culture infos pratiques droits protection htm Tlop 1s 2008 29067 ACADEMIE DE NANCY METZ UNIVERSITE HENRI POINCARE NANCY 1 URI FACULTE DE CHIRURGIE DENTAIRE ce a 1 An n e 2008 N 29 06 ee THESE es pour le DIPLOME D ETAT DE DOCTEUR ss ne EN CHIRURGIE DENTAIRE par E nd WACK Elise ES SEN N e le 3 avril 1982 Vesoul 70 je ENREGISTREMENT DE LA TEINTE LES TEINTIERS ET LES SYSTEMES NUMERIQUES 0 Pr sent e et
23. R Green G Blue B aux sommets d un triangle quilat ral et avait expliqu que chaque couleur compos e se trouvait a l intersection des lignes qui reliaient les couleurs principales assembler sie syst me CIE 1931 Dans les premi res d cennies du 20 si cle le besoin d un syst me objectif de d finition de la couleur s est fait de plus en plus ressentir ll tait indispensable de disposer d un syst me de couleurs m me de s appuyer la fois sur la capacit de l il humain tablir la concordance des teintes et sur une construction math matique permettant de calculer la position de la couleur d finir en relation avec chacune des couleurs primaires Ce syst me de couleurs ne devait pas faire appel un talon la comparaison entre une teinte d finir et un talon standard relevant toujours de la subjectivit Les teintes talons peuvent aussi se d t riorer au fil du temps ce qui leur enl ve tout cr dit La Commission Internationale de Eclairage fut donc charg e de concevoir un tableau de couleurs normalis reposant sur un principe math matique capable de r pondre une qu te de pr cision et d objectivit Le triangle chromatique du physicien Maxwell est l origine de ce tableau de couleurs normalis Le point de d part est la m thode indirecte de mesure des couleurs par comparaison d crite plus haut colour matching une couleur est mesur e par
24. a ag 2 f rs Sori r 7 Mg a a HLE MP LES iia ps LE hay oy PART PRE re af A 4 jsp a Ea A ae i oe EX BUT Le Ve pat lg PA ty Fu i 1 y i i f j i Ua met ae ea k e ibe i RATS LESS NAS JU LRA a A R LATE VAL i ol Zi tT e AWE ete he le OL ee a a ye Wet i aA LS J F ERE SN RES AS x es Ka NS SS Gheomescon EE Biblio 52 Description ll se pr sente sous la forme de 20 chantillons ayant comme pour le teintier pr c dent une forme de la moiti d une couronne dentaire Ces chantillons sont class s en 5 groupes comprenant chacun 4 chantillons diff rents correspondants pour chacun d entre eux une tonalit chromatique diff rente caract ris par des indices diff rents le groupe 1 avec l indice 100 pour la famille chromatique claire le groupe 2 avec l indice 200 pour la famille chromatique jaune orang e le groupe 3 avec l indice 300 pour la famille chromatique brun le groupe 4 avec l indice 400 pour la famille chromatique gris 47 le groupe 5 avec l indice 500 pour la famille chromatique brun fonc Chaque groupe de teinte se d cline ensuite en 4 niveaux differents de saturation chiffr s 10 20 30 et 40 10 pour la teinte la plus lumineuse et 40 pour la teinte la plus satur e Les avantages de ce teintier sont les suivants il peut tre consid r comme un teintier permettant un enregistrement en 2 dimensions
25. a plus lumineuse S7 pour la teinte la plus satur e ou la moins lumineuse d autre part de 5 masse mail de terminologies WB White Bleach WR White Regular NR Neutral Regular NT Neutral Translucent IR Ivory Regular La terminologie White est adapt e colorimetriquement selon le fabricant aux dents de patients jeunes la terminologie Neutral aux dents de patients adultes et la terminologie Ivory aux dents de patients ag s La terminologie Bleach fait reference a une luminosit lev e caract ristique de l mail des dents des patients jeunes 60 Les terminologies Regular et Translucent font reference a 2 niveaux de translucidite moyenne pour la terminologie Regular et lev e pour la terminologie Translucent Le mode d utilisation du teintier est simple Le praticien s lectionne la masse dentine en observant la zone cervicale de la dent qui est caract ris e par une paisseur d email minimale En ce qui concerne le choix de la masse mail le praticien la s lectionne en observant la zone incisale de la dent qui est souvent caract ris e par l absence de dentine Le praticien place ensuite la masse dentine dans la coque d mail pour reproduire le volume d une demi couronne dentaire et se rapprocher ainsi du r sultat esth tique final escompt en associant les 2 couleurs s lectionn es En tenant compte de
26. a vie mais ces d p ts sont pisodiques et irr guliers Elle est plus min ralis e que la dentine primaire et donc moins opaque Sa saturation est plus lev e La dentine r actionnelle r ponse de la pulpe aux caries ou aux chocs est plus satur e que la dentine primaire et secondaire Elle se forme en regard de la zone soumise la sollicitation La dentine transparente apparaissant avec le vieillissement se forme aux d pens du volume de la lumi re des canalicules dentinaires conduisant quelquefois leur oblit ration totale Elle a tendance se former pr f rentiellement au niveau de la racine la rendant progressivement de plus en plus translucide Au niveau de la jonction am lo c mentaire cette dentine est caract ristique elle y est tr s translucide et parfois m me transparente Elle joue un r le important dans la transmission de la lumi re elle se comporte comme une fibre optique et contribue la transparence de la dent c le cement C est un l ment du parodonte avec le desmodonte la gencive et los alv olaire C est un tissu min ralis qui recouvre les racines dentaires a partir du collet faisant suite l mail sa face externe une couche de c mentoblastes labore du c ment pendant toute la vie de la dent Sa structure est proche de celle du tissu osseux il est en revanche avasculaire Le cement est recouvert dans les conditions physiologiques normales par la genciv
27. ainsi au tiers incisif cette paisseur peut atteindre 1 5 mm Sur les dents jeunes le bord incisif n est souvent constitu que d mail ce qui lui conf re une translucidite particuli re en cr ant souvent par effet d opalescence un bord incisif bleut cette translucidit peut s tendre jusqu aux faces proximales dans le tiers moyen la couche d mail s affine et de ce fait sa translucidit diminue enfin dans le tiers cervical l mail peut devenir tr s fin 0 2 0 3 mm et de ce fait il devient tr s transparent et laisse appara tre la couleur des tissus sous jacents ce qui se traduit par un effet encore plus opaque L mail d termine le degr de luminosit de la dent b la dentine Entre l mail et la dentine une couche acellulaire faciliterait selon Winter 1993 la circulation p riph rique de la lumi re La dentine est le tissu situ sous l email coronaire et sous le cement au niveau radiculaire C est un tissu moins dur que l mail deuxi me tissu le plus dur de l organisme apres l mail il contient 70 de sels min raux essentiellement du carbonate de calcium et 30 de substances organiques essentiellement du collag ne associ d autres phospho prot ines Structurellement ce tissu est parcouru par des canalicules dentinaires dispos s pr f rentiellement d une fa on perpendiculaire la surface de la pulpe Ces canalicules ainsi que les diff rents co
28. ann es le c ment est de plus en plus visible par la diminution physiologique de la hauteur de la gencive ou par des ph nom nes de r cessions gingivales Cependant l influence du c ment sur la couleur de la dent est limit e du fait de sa disparition rapide par abrasion laissant la dentine radiculaire nu l tat de surface de l mail est soumis des variations importantes lors du vieillissement de la dent Les surfaces des dents jeunes sont caract ris es d une part par des stries horizontales d une profondeur variable et d autre part par une multitude d irr gularit s anatomiques se pr sentant sous la forme de micro reliefs La surface vestibulaire est donc l chelle microscopique extr mement tourment e avec une r flexion de la lumi re qui est diff rente et moindre que 11 celle de dents g es qui apparaissent toujours a l chelle macroscopique beaucoup plus r guli res et lisses Par ailleurs les zones d usure couramment observ es sur les versants cuspidiens des dents post rieures soumises des parafonctions importantes et fr quentes conf rent un aspect plus brillant la surface de l mail Ces zones constituent souvent un l ment du diagnostic clinique du bruxisme 2 les dimensions de la couleur dentaire a les dimensions classiques de la couleur T teinte Liluminosit S saturation la luminosit encore d crite sous les termes de luminance ou de cla
29. ation permet l il de distinguer jusqu 17000 sensations diff rentes la teinte ou tonalit chromatique 14 1 1 Elle est d finie par la Commission Internationale de l Eclairage comme l attribut de la sensation visuelle d crit par des qualificatifs tels que rouge jaune vert ou bleu Elle permet de diff rencier une famille de couleurs d une autre Elle correspond a une longueur d onde allant de 380nm pour le violet a 7 60nm pour le rouge fonc dominante du spectre visible de la lumi re r fl chie par la dent Pour l il humain il existe environ 300 tonalit s diff rentes du spectre du visible 1 gt 16 Selon Yamamoto 1992 la luminosit est 3 fois plus importante que la teinte et 2 fois plus que la saturation 8 recommandent C est pour cette principale raison que Zyman et Jonas 2003 d valuer d abord la luminosit avant la saturation et la teinte lors de l enregistrement d une couleur dentaire b les dimensions propres de la dent Ja transparence Dans une dent il ny a que tr s peu de zone transparente une dent transparente nous permet de voir nettement son contenu L opacit est l inverse de la transparence Ja translucidit C est une notion d licate distinguer de celle de la transparence en odontologie car toutes deux expriment la perm abilit optique d un corps La lumi re incidente traverse compl tement et directement un mat riau tran
30. blanc on observe un plan gris avec 4 principaux axes aboutissant aux teintes vert rouge axe a et bleu jaune axe b Toutes les couleurs compos es se situent entre les couleurs principales et elles compl tent le plan chromatique Sur ce plan des couleurs se d ploient partir de l axe central incolore noir blanc plus elles s en loignent plus elles se colorent saturation Selon sa position et sa hauteur par rapport l axe central L noir blanc ce plan chromatique appara t plus ou moins clair ou fonc 34 Pour d finir les teintes des dents l interaction de valeurs de la luminosit L de la saturation C et de la teinte h est essentiel le Les dents claires sont moins satur es et pr sentent une proportion de jaune plus lev e Plus les dents foncent et plus elles sont satur es et rouges a rappels anatomiques Corn e Nerf optique Cristallin Macula Iris Conjonctive R tine Biblio 38 a De forme approximativement ronde l il comporte un ensemble d l ments destin s recevoir le rayonnement incident former l image des objets per us et traiter les informations recueillies 1 l orbite est la cavit osseuse renfermant le globe oculaire 2 Le globe oculaire a la forme d une sph re de 23 mm de diam tre environ Il comprend plusieurs elements la scl re ou scl rotique v ritable membrane protectrice tr s r sistante de nature fib
31. caract ris par une stratification des couches d mail pour la luminosit et des couches de dentine pour la saturation il offre aux praticiens de nombreux chantillons pour les situations cliniques caract ris es par une saturation lev e son utilisation est rapide logique et s re termes propos s par le fabricant 2 les teintiers construits par groupe de luminosit Dans ce groupe nous d crirons le teintier Vitapan 3D Master fabriqu par la soci t Vita et commercialis partir de 1998 Biblio 52 _ 48 Description Il se pr sente dans sa forme initiale sous la forme de 26 chantillons r partis en 5 degr s codifi s 1 2 3 4 et 5 de luminosit Value croissante de la teinte allant de 1 clair 5 sombre Une version plus r cente et actualis e tient compte de situations cliniques o les dents sont caract ris es par un niveau de luminosit tr s lev rencontr apr s les proc dures d claircissement Ce nouveau groupe est caract ris par la terminologie 0 avec 3 niveaux de saturation 1 2 et 3 et une seule teinte M Pour chaque groupe de luminosit il existe 5 groupes de saturations diff rents repr sent s par des chiffres allant de 1 p le 3 vif 3 niveaux interm diaires sont propos s donnant ainsi 5 possibilit s diff rentes codifi es 1 1 5 2 2 5 et 3 Les groupes de luminosit 2 3 et 4 sont propos s en 3 ni
32. cessairement tre sombres Par contre les deux autres murs et le plafond peuvent tre parfaitement clairs et pourquoi pas blanc Le choix de la teinte d une dent est toujours plus sombre dans une pi ce meubl e de fa on fonc e que dans une pi ce tres claire 2 L eclairage Biblio 32 ot La lumi re est le premier element maitriser En effet comme chacun le sait la perception color e est diff rente selon la nature de lilluminante lumi re du jour lampe incandescence ou tube fluorescent Classiquement il est conseill de choisir la couleur de la dent la lumi re du jour au nord par une journ e moyennement ensoleill e Malheureusement ces conditions ne sont pas la r gle et il est donc pr f rable de standardiser le choix de la teinte sous une source lumineuse artificielle proche de la lumi re du jour De nombreux quipements sont propos s aux praticiens L clairage de Gamain reste la r f rence en la mati re 39 34 Compos de tubes fluorescents lumi re du jour de lampes incandescence et d un tube de lumi re noire il quilibre l ensemble des longueurs d ondes mises par la lumi re du jour ce qui nest pas le cas des clairages compos s uniquement de n ons Le plafonnier situ au dessus et perpendiculairement au fauteuil doit tre compos de lumi re fluorescente et incandescente ayant une temp rature de couleur quivalente la lumi re du jour c est dire
33. cristallin et la r tine C est un liquide transparent et g latineux 3 les muscles oculomoteurs au nombre de 6 chez l humain 4 droits et 2 obliques qui ont un r le de d placement du globe oculaire 4 les paupi res sont des membranes dont les principaux r les sont l isolation du rayonnement lectromagn tique le renouvellement du film de larmes le nettoyage et la protection de la corn e par clignement ete 5 Les glandes lacrymales qui secretent 40 des larmes B Les c nes ce sont les cellules sensibles la couleur lls participent a la vision diurne Ils fournissent une r ponse photometrique et chromatique grace a des pigments dont le maximum d absorption se situe dans le bleu rouge ou vert base de la vision des couleurs et son aspect trichromatique Les batonnets sont responsables de la vision nocturne et poss dent un maximum de sensibilit vers 510 nm Ces cellules ont une forme allong e sont color es en rose par le pourpre r tinien qui les rend sensibles la lumi re Ils ne sont pas sensibles la couleur et travaillent essentiellement en vision cr pusculaire Les c nes sont beaucoup moins sensibles la lumi re que les b tonnets mais sont sensibles aux diff rences de couleurs Ceci explique pourquoi on ne per oit plus les couleurs la nuit l intensit de la lumi re est trop faible pour exciter les c nes et seuls 39 constituent les r cepteurs de les b tonnets sont exc
34. dance colorim trique Les observations ont t r alis es 5 dates diff rentes Dans un deuxi me temps pour s affranchir du facteur humain les 40 combinaisons colorim triques du composite Miris2 ont t compar es avec les 26 propositions faites par le teintier Vita Toothguide 3D MASTER d une fa on plus objective en utilisant le spectrophotom tre Vita Easy Shade de la soci t Vita Le dispositif num rique a t plac en position centrale des dents analyser et l analyse colorim trique porte donc sur une zone circulaire de 8mm de diam tre 07 C R sultats et discussion Les r sultats des observations obtenues a 5 dates diff rentes par le m me observateur apparaissent dans les tableaux suivants Le Y 3 O lt lt B mD Y SD ag Resultats obtenus le jour 2 Le sigle signifie que l observateur n a pas t capable d tablir de correspondance colorim trique entre les 2 teintiers manuels Il a la m me valeur pour le teintier num rique er oe ep gt Cc D O O N prar G gt N pe aa _ 64 Les r sultats de la m me comparaison colorim trique r alis e par le spectrophotom tre apparaissent dans le tableau suivant R sultats obtenus avec le spectrophotometre i i OM3 2M1 2M1 2M1 2M1 2M1 2L1 5 2M 1 2R1 5 2L1 5 2L1 5 z N La reprod
35. dents apr s un traitement long chez les jeunes enfants OF coloration tres marqu e ind l bile car c est la dentine qui est marquee par le pigment de l antibioth rapie la tetracycline a un tropisme important pour l os et la matrice dentaire qu elle impregne sous forme de sels Elle donne une coloration fluorescente aux UV les dents atteintes ne pr sentent pas de fragilit particuli re Remarque autre m dicament Roacutane traitement contre l acn la dent verte cons cutive l ict re n onatale Les dents sont pigment es par la bilirubine produit de d gradation de l h moglobine l erythrodontie Les manifestations dentaires constituent l un des sympt mes d une maladie g n tique rare la maladie de GUNTHER ou porphyrie cong nitale Dans cette pathologie les dents sont color es en ros Cette anomalie chromatique est associ e des urines rouges et l apparition de bulles sur la peau les dysplasies dentaires Ce sont des anomalies li es une alt ration m tabolique survenue au moment de la formation des tissus dentaires dans le cas d exc s on voquera les hyperplasies l inverse dans le cas de d faut ces anomalies seront appel es hypoplasies a WA a On distingue les hypoplasies simples des hypoplasies complexes Elles ont des origines differentes De causes g n rales atteinte de l une ou de l autre des dentures dentin
36. e c est pourquoi on peut penser qu il n influence pas la couleur de la dent n anmoins il peut entrainer une coloration jaunatre par diffusion de la lumi re au niveau du collet d la pulpe C est un tissu conjonctif l che compos de vaisseaux sanguins et de nerfs Elle est contenue dans la chambre pulpaire se prolongeant par les canaux dentaires s ouvrant l apex des racines Elle est limit e en p riph rie par une couche de cellules secr tant la dentine les odontoblastes C est une masse plus ou moins volumineuse de couleur rouge en raison de sa vascularisation e variations physiologiques variations interdentaires Il existe une multitude de couleurs diff rentes au sein d une m me arcade pour plusieurs raisons la canine est toujours plus jaune que les autres dents car est plus saturee et surtout plus opaque Biblio 10 les dents mandibulaires sont caract ris es par un mail moins pais que les dents maxillaires elles sont donc plus satur es et appara tront toujours moins blanches les dents post rieures pr molaires et molaires sont g n ralement plus saturees que les dents anterieures variations ethniques ll n y a pas de modification des structures anatomiques suivant les origines ethniques mais il existe en revanche une modification des perceptions des couleurs selon le degr de saturation des teguments En effet selon Mariani 1993 les teintes dentaires s
37. e des images num riques globales de la dent Puis sur l ordinateur un logiciel permet d analyser cette image est d obtenir des cartographies d taill es par zones de r f rences de couleur ainsi que des cartographies qui d clinent les trois dimensions de la couleur saturation teinte et luminosit Avantages ll permet des essais virtuels au laboratoire sur les proth ses en cours d laboration gr ce une boite noire et un cadre gingivale artificiel La communication avec le laboratoire est r alis e par un enregistrement de l analyse sur l ordinateur Inconv nients Le logiciel informatique reste sophistiqu Il n cessite un ordinateur ll reste on reux 7300 euros avec l ordinateur d le Digital Shade Guide et Chromatis Biblio 74 IHN 2 Description Le Digital Shade Guide a t commercialis en 2004 par la soci t Rieth alors que le Chromatis a t commercialis en 2005 par la soci t MHC lls r alisent une analyse ponctuelle et permettent une communication avec le laboratoire de mani re basique Avantages lls sont simples d utilisation car ne poss de pas logiciel Le co t est faible Inconv nients La communication avec le laboratoire reste simple Avantages et inconv nients des diff rentes m thodes de mesure de la couleur les avantages les inconv nients co t faible 7 subjective par l valuation visuelle tran
38. e et mail peuvent tre atteints Les diff rentes formes cliniques sont les hypoplasies simples cupuliforme lin aire en bande les hypoplasies complexes dent de HUTCHINSON sur les incisives centrales maxillaires ou dent de MOZER sur les premi res molaires maxillaires l hypomin ralisation hypocalcification les fluoroses dentaires 95 De causes locales elles sont dans ce cas asymetriques sur une dent unique ou sur un groupe de dents Les diff rentes formes cliniques sont l hypoplasie traumatique sur une dent lact ale avec une r percussion sur la dent d finitive par une tache jaune rose ou brune la dent de TURNER d origine infectieuse H r ditaires qui atteignent les deux dentures Elles peuvent toucher l mail on parle alors d am log n se imparfaite ou la dentine on parle alors de dentinog n se imparfaite b les dyschromies acquises ll existe deux types d tiologie De causes intrins ques apparition d une modification de la teinte par suite de la d gradation des vaisseaux de la pulpe dentaire h moglobine traumatisme la suite d un traumatisme il y a une rupture du paquet vasculo nerveux et donc une n crose du tissu pulpaire poly traumatismes sur les dents En g n ral il s agit d un poly traumatisme professionnel tel que le stylo en bouche en permanence chez une secr taire Il y a alors rupture progressive du paquet vasculo nerve
39. emblent plus blanches quand elles sont a proximit d l ments muqueux plus fonc s variations sexuelles Selon Mariani les femmes auraient les dents plus lumineuses que les hommes D autre part les dents des hommes seraient moins translucides que celles des femmes 10 1 variations selon l ge mail d une dent jeune est caract ris par un faible degr de min ralisation et une paisseur importante ll appara t opaque et la dent est caract ris e par une luminosit lev e A l inverse l mail dune dent g e est plus min ralis et son paisseur est beaucoup plus fine cons quence de toutes les sollicitations m caniques qu il a subi En terme colorim trique cela se traduit par une grande translucidit qui permet de percevoir tr s ais ment la dentine sous jacente la dentine transparente de la jonction am lo c mentaire est plus importante dans les dents g es que dans les dents jeunes L alt ration de la dentine par des processus physiques ou chimiques entraine la synthese de dentine tertiaire plus jaune car plus min ralis e la pulpe a son volume qui varie de mani re importante avec l ge Chez le jeune ce volume tant tres important la dent prend un aspect rose souvent tr s visible sur les faces linguales Avec l ge le volume de cette cavit diminue son influence sur la couleur de la dent diminue galement dans les m mes proportions au fil des
40. ensit lumineuse par une grandeur plus subjective la luminosit L qui correspond la sensibilit de l il pour l intensit lumineuse Pour mesurer la luminosit des couleurs on passe donc d une grandeur lin aire Y une grandeur non lin aire L qui permet de se rapprocher de la vision humaine et qui rend ce mod le perceptuellement uniforme Dans le mod le CIE Lab les informations de chromaticit s appuient sur deux axes de couleurs perpendiculaires l axe a allant du rouge au vert et l axe b allant du jaune au bleu L opposition des couleurs est mat rialis e par un point neutre central qui prend la valeur 0 Dans ce syst me les valeurs de chromaticit s talent entre 300 et 299 sur les axes a et b Syst me CIE LCh ou L C h Ce syst me est identique au syst me CIE Lab sauf qu il d crit la situation de la couleur dans l espace au moyen de coordonn es polaires plut t que rectangulaires L est une mesure de la luminosit ou value ou hauteur de la couleur d un objet elle s tend de 0 noir a 100 blanc C est une mesure de la saturation ou chroma elle repr sente la distance entre l axe L et le point color h hue ou teinte est une mesure de tonalit il s agit d une valeur angulaire allant de 0 a 360 autour de l axe a Dh Si cet angle est compris entre 0 et 90 on aura d es rouges des oranges et des jaunes S il est compris en
41. ent La d couverte de ces anomalies permet dans certaines circonstances l ophtalmologiste l aide de tests sp cifiques de porter ou d tayer un diagnostic Ces anomalies apparaissent souvent un stade tr s pr coce de la maladie Leur d couverte permet alors d intervenir rapidement dans la mise en uvre du traitement Contrairement aux dyschromatopsies h r ditaires qui sont immuables les anomalies acquises sont variables au d cours de la maladie qui les a provoqu es et sont indirectement curables par le traitement de la maladie causale d le m tam risme On appelle m tam risme les variations de couleur que subit un objet en fonction des diff rentes sources naturelles qui l clairent Cet effet est directement li la temp rature de couleur et la distribution spectrale de la source lumineuse 49 La cause principale en revient donc a certains illuminants artificiels lampe a incandescence tube fluorescent qui produisent leurs effets sur certaines couleurs Le metamerisme ne concerne que des variations sur la teinte et non sur les deux autres grandeurs qui sont la luminosit et la saturation Tous les types d objet sont concernes Le m tam risme peut expliquer tr s ais ment 2 situations diff rentes 2 couleurs apparaissant comme absolument identiques sous un clairage donn seront vues diff rentes sous un autre type d clairage 2 couleurs apparaissant nettement diff r
42. ent naturelles sans rouge l vres pour viter nouveau cet effet de contraste le visage Il en va de m me pour la peau du visage que pour les l vres Elle doit tre dans les conditions d enregistrement de la couleur dans des conditions de maquillage et de bronzage habituelles pour le choix de la couleur des dents la salive Des dents d shydrat es a cause de l utilisation du spray apparaissent plus blanches plus opaques mais moins brillantes d o l importance d enregistrer la teinte d une dent de r f rence humide dans un environnement humide physiologique en tant recouverte id alement d un film de salive Reis 2001 14 2i b environnement Selon C Gamain 2003 le cabinet dentaire id al est une pi ce situ e au nord avec une fen tre situ e juste en dehors de l angle visuel du praticien au travail mais pouvant y p n trer sans effort Une fois l ergonomie de circulation de la piece d termin e l il du praticien au travail ne doit rencontrer que des surfaces sombres sans compl mentaires Les murs situ s en arri re de l il ainsi que le plafond devraient tre clairs pour vite une sensation de claustrophobie La pi ce ou au moins un de ses murs doit tre dans une teinte neutre mettant les c nes de l il au repos telle que le gris ou le beige Pour un praticien droitier le sol le mur derri re la t ti re et le mur gauche du patient doivent n
43. entes l une de l autre sous un clairage seront vues comme identiques sous un autre type d clairage Le m tam risme est la propri t d une couleur modifier son aspect visuel selon la nature de la lumi re ou de l illuminant qui l claire Cory 7 La ced our thers arts est hanina ifdienie s Mo i cnini no Le rt rm Cutie toe Biblio 44 cs ES as lll DESCRIPTION DES DIFFERENTS SYSTEMES D ENREGISTREMENT DE LA COULEUR DENTAIRE Les syst mes peuvent tre divis s en syst mes manuels encore appel s teintiers et en syst mes num riques A Les teintiers II s agit de la m thode la plus ancienne de d termination de la couleur gt Leur principe est simple il consiste comparer visuellement les barrettes chantillon du teintier avec la dent naturelle imiter jusqu trouver l chantillon dont la couleur est la plus proche de la dent Chaque teintier a sa m thodologie indiqu e par le fabricant L enregistrement de la couleur devrait s effectuer pour viter tout risque d erreur dans des conditions id ales au niveau colorim trique caract ris es comme suit dans un environnement color neutre avec une exposition solaire indirecte enfin de matin e et id alement par ciel nuageux _ 44 Si ces conditions ne peuvent tre r unies on utilisera des conditions d clairage dit artificiel de type lumi re du jour
44. es les plus complexes tels que les systemes num riques Cette probl matique qui tait initialement strictement limit e l exercice de la proth se s est galement r cemment tendue la manipulation des r sines composites utilis es dans les proc dures de restauration en technique directe Les teintiers qu ils soient simples ou plus volu s anciens ou plus r cents permettent une valuation rapide et simple mais parfois trop standard approximative et subjective de la couleur d une dent Les syst mes num riques colorim tres et spectrophotom tres permettent d enregistrer en d tail les nombreux facteurs parametres concourant la couleur aoe dentaire Ces derniers ont pour but de simplifier la tache du praticien pour le choix de la teinte et pour sa transmission aux proth sistes Compte tenu de la sp cificit de leur mode d action ces diff rents syst mes num riques n ont pas la m me efficacit L tude de Da Silva et coll 2008 a encore tr s r cemment mis en vidence la sup riorit d un syst me num rique par rapport 3 syst mes manuels pour reproduire au mieux la couleur d incisives maxillaires chez l homme Cette tude validait la sup riorit du syst me num rique sur une population de 36 patients Elle confirme par ailleurs les r sultats d tudes pr c dentes L tude de Paul et coll 2004 avait d j not cette m me sup riorit dans une
45. esponsables de coloration verte le goudron est responsable de coloration noiratre odonto iatrogenes l amalgame dentaire est responsable de coloration grise noire en raison de la diffusion des oxydes m talliques dans la lumi re des canalicules dentinaires le rev lateur de plaque est responsable de coloration des joints des composites en jaune ou rose selon la couleur du r v lateur medicaments la chlorexidine et la sanguinarine principes actifs de nombreux bains de bouche sont responsables par leur adsorption heureusement r versible de coloration jaune brune OF coloration microbienne la chlorophylle de certains aliments ou champignons est responsable de coloration verte certaines bact ries chromog nes sont responsables de colorations en taches brun noir ou orange colorations alimentaires les fruits rouges sont responsables de coloration rouge les th s caf s sodas sont responsables de coloration brune le tannin du vin est responsable de coloration noir tre coloration tabagique la nicotine favorise les colorations brunes ou noiratres B Les facteurs extrins ques 1 L environnement dentaire L environnement dans lequel est positionn un objet a une forte influence sur la perception de sa couleur Notre perception des couleurs est toujours fauss e parce que lorsque l on regarde un objet l il a tendance a mesurer comprendre valuer sa couleur en fo
46. giciel informatique permet de traiter les donn es Avantages La lecture se fait de mani re directe sur l appareil Un ordinateur reste facultatif La communication avec le laboratoire de proth se s effectue par un ticket imprim par la base ou via internet Inconv nients L analyse reste restrictive ponctuelle unique Cet appareil est on reux 6800 euros b le Shade Scan Biblio 72 RS Description ll a t commercialis en 2000 par la soci t Cynovad ll utilise le principe de l analyse comparative de prise de vue des dents par un appareil num rique avec une banque d images d chantillons des teintiers les plus CONNUS La dent peut tre analys e globalement par des cartographies 3D teinte saturation et luminosit et de la translucidit L ensemble des informations est regroup sur une fiche de communication d taill e qui peut tre envoy via internet Avantages Du cabinet dentaire ll est rapide simple et efficace acquisition de l image num rique de la dent en un seul clic enregistrement des commentaires vocaux envoyer le cas au laboratoire aucun ordinateur requis Ses principaux avantages sont la prise de teinte objective et reproductible il permet de r aliser une conomie de temps la teinte peut tre num ris e on limine les erreurs de prise de teinte et am liore l image de marque de la pratique il facilite la c
47. it s C nes et b tonnets lumi re de l il ils sont reli s par diff rents neurones au nerf optique qui conduit les informations au cerveau b la perception des couleurs La d finition de la couleur n est pas la m me pour un physiologiste un physicien ou un peintre Pour un physiologiste qui tudie les fonctions organiques de la vision la couleur est une sensation color e Pour un physicien la couleur n est que le r sultat de la d composition de la lumi re blanche Pour lui la lumi re est synonyme de lumi re color e Celle ci est d finie par sa longueur d ondes ae Pour un peintre un teinturier un imprimeur la couleur est la mati re color e utilis e pour produire la colorisation Un tre humain dont la vision des couleurs est consid r e normale est capable de percevoir environ 15000 nuances Les c nes r tiniens permettent la perception des couleurs fondamentales vert bleu et rouge Les signaux sont ensuite transmis apr s leur r ception par les voies optiques vers le cerveau sous forme de messages cod s par couples antagonistes rouge vert et bleu jaune Ces informations ne sont per ues comme des couleurs qu partir d une certaine intensit du faisceau lumineux appel e seuil chromatique La sensibilit de l il en fonction de la longueur d onde de la radiation per ue n est pas constante tout au long du spectre visible qui s tend de 0 4 0 7 um 0 4 radia
48. les dyschromatopsies f gt a H r ditaires le daltonisme les diff rentes formes Le physicien anglais John Dalton a d crit il y a deux si cles anomalie de la vision des couleurs Le daltonien ne dispose pas des trois canaux normaux pour former les couleurs soit l un des canaux est absent alors le daltonien est dit dichromate i ne forme les couleurs qu l aide de deux canaux Si le rouge manque le sujet est _ 40 appel protanope si le vert manque il est deut narope le plus fr quent si le bleu manque extr mement rare il est tritanope soit l un des canaux est pr sent mais deficient le daltonien est alors trichromate anormal si le rouge est d ficient il est appel protanomal si c est le vert il est deut ranomal si c est le bleu il est tritanomal le g ne du daltonien Plus l anomalie est importante plus la g ne du porteur est grande Chez le trichromate anormal les erreurs sont peu visibles dans la vie courante En revanche chez le dichromate il existe d importantes confusions color es qui le rendent totalement inapte toute t che professionnelle ayant une forte implication color e ll est habituel de dire que le daltonien confond le vert avec le rouge en r alit leur perception du monde color est tr s loign e de celle du trichromate normal en ce sens que leur environnement ne comporte que deux couleurs dominantes habituelleme
49. llet gencive canal radiculaire ou pulpe os du maxillaire dentine p riodonte racine cement os alv olaire AL InFovisial infi Biblio 9 C est la conjugaison de plusieurs facteurs internes la dent naturelle paisseur composition organisation des diff rents tissus constitutifs de la dent qui concoure la couleur observ e Ces facteurs varient au cours du temps a l mail C est la couche la plus externe de l organe dentaire C est le tissu le plus dur et le plus min ralis de l organisme ll est compos pour 95 de min raux essentiellement phosphocalcique et pour 5 d eau et de substances organiques Il est consid r physiologiquement comme un tissu inerte car non innerv et non vascularise Il recouvre la couronne dentaire jusqu au collet ll est translucide mais en raison de sa phase min rale tr s importante il est le plus opaque des tissus dentaires en radiographie Les propri t s optiques de l mail varient en fonction de plusieurs variables sa composition sa structure son paisseur son degr de translucidit son opalescence et son tat de surface Tous ces param tres sont susceptibles de conna tre des variations au cours de la vie d un patient Ceci explique la multitude de situations cliniques que le praticien et le proth siste auront g rer L paisseur de l mail n est pas identique au niveau des diff rentes zones de la dent
50. lue grandement sur la translucidit plus la surface est lisse plus la dent est translucide Fondriest J 2003 Les diff rentes dimensions de la couleur ne sont pas ind pendantes les unes des autres Dans l valuation de la couleur d une dent la distinction des ces diff rents param tres n est pas ais e car ils s influencent mutuellement De plus l tat de surface vient interf rer et influence directement ces param tres l opalescence En lumi re r fl chie et en lumi re transmise Biblio 23 Le reflet opalescent de l mail repr sente l un des ph nom nes optiques les plus beaux au niveau des dents naturelles C est la capacit d un objet conserver sa teinte quelle que soit la source d clairage Cette opalescence est obtenue par dispersion et r fraction de la lumi re du jour dans les plus infimes particules ou structures a Te L mail dentaire r fl chit la fraction bleue de la lumi re de courte longueur d onde transmet la lumi re orang e chaude de grande longueur d onde et luit dans la lumi re transmise de fa on similaire l ambre Dans les opales min rales cette clart iridescente laiteuse retrouv e dans la lumi re r fl chie et le jeu de couleur rouge tre pr sent dans la lumi re transmise sont dis d infimes inclusions d eau et impuret s Pour les dents naturelles ce sont les prismes de l mail inorganiques qui sont responsables de cet effe
51. luminosit Un tat de surface irr gulier favorise en revanche une r flexion diffuse en halo ce qui fait apparaitre la dent plus claire avec un aspect mat L tat de surface des dents doit tre syst matiquement marqu sur la fiche de communication avec le laboratoire de proth se 09e 4 caract risations Les caract risations sont indissociables de la description de la couleur d une dent naturelle Il s agit d aspects color s particuliers et localis s comme des taches blanches opaques de d min ralisation des effets nuageux et laiteux en surface des fissures de l mail claires ou infiltr es des colorations dor es de la lame dentinaire visible en transparence ou des infiltrations caramel chocolat ou jaune d or des sillons des tables occlusales des molaires et premolaires Pour la communication avec le proth siste le meilleur moyen est la photographie 5 les dyschromies dentaires a les dyschromies primitives ou cong nitales Elles sont dues une atteinte ou une maladie infectieuse g n rale lors de la formation des dents Elles peuvent tre g n ralis es ou localis es pigmentation la tetracycline MAN ys NOTE iM M RL ye i L AST ba USE Les pIi i if ea H Biblio 29 La t tracycline est un antibiotique prescrit pour les femmes enceintes dans les ann es 1970 pour contrer les naus es cons cutives la grossesse coloration jaune brun des
52. ment Les conditions d illumination diff rentes entre les conditions d observations sous la lumi re d un scialytique pour l op rateur humain et celles du dispositif num rique pourraient galement expliquer les diff rences dans cette comparaison 390 V CONCLUSION L enregistrement de la couleur des dents en dentisterie proth tique est un acte quotidien Il doit tre simple rapide valid cliniquement et id alement scientifiquement en renfor ant le concept de Evidence based dentistry et surtout facile a mettre en ceuvre par le plus grand nombre de praticiens Son efficacit est l une des conditions n cessaires a la r alisation de pi ces proth tiques permettant de r pondre l exigence esth tique lev e la fois du praticien et du patient Les teintiers manuels et les syst mes num riques sont actuellement propos s aux praticiens pour les aider dans la r alisation de cet acte Les 2 syst mes ont des avantages et des inconv nients li s leur mode de fonctionnement Les syst mes num riques pr sentent deux avantages d terminants r duire l influence de l illuminant et s affranchir totalement de la variabilit de op rateur Cependant aucune de ces 2 familles de syst mes ne permet actuellement d obtenir des r sultats parfaits pour la totalit des situations cliniques m me si la sup riorit des syst mes num riques dans la fiabilit de l enregistrement de la
53. mposants qu ils contiennent sont responsables de la diffusion de la lumi re lors de son passage dans son paisseur C est un tissu vivant dynamique caract ris par la pr sence de terminaisons nerveuses et de fluide dentinaire localis s dans la lumi re de ces m mes canalicules dentinaires Au cours de notre vie le volume de dentine augmente alors que celui de pulpe diminue la pulpe est tr s volumineuse chez les enfants La dentine est le tissu responsable de la couleur de la dent son faible degr de min ralisation compar celui de l mail et la forte proportion de substances organiques expliquent l opacit de la dentine primaire son architecture particuli re en nombreuses cavit s troites et allong es les canalicules dentinaires explique la diffraction s lective de la lumi re Cette diffraction explique pour une partie l opacite des dentines primaire et secondaire La structure et la composition de ce tissu sont en perp tuelle volution La principale est la formation de dentine secondaire physiologique Elle peut tre galement associ e la fabrication de dentine r actionnelle soit intracanaliculaire soit se d posant aux d pens du volume de la chambre pulpaire on parlera alors de dentine tertiaire Ces d p ts de tissus min ralis s vont modifier d une fa on significative les propri t s optiques de la dent La dentine secondaire physiologique se forme tout au long de l
54. nction de la sc ne qui l entoure La perception de la couleur devient pour une grande partie une affaire de contraste entre l objet observ et l environnement imm diat au contact duquel il se situe _ 28 La bande jaune de droite para t plus fonc e et pourtant elles sont toutes deux identiques Ceci est du l effet d absorption de la couleur jaune par le rouge environnant Il en est exactement de m me dans cet exemple B3 para t identique 3 5 du seul fait de l absorption de la couleur par la proximit de la gencive Biblio 28 J 30 a bucca a les dents adjacentes et antagonistes Face ou cot d une dent absente les dents pr sentes apparaissent plus claires par l effet de contraste avec le caract re sombre de la cavit buccale B la gencive Elle peut influencer la teinte de la dent par une simple r flexion de ses pigments rouge tres sur une dent qu elle soit claire ou fonc e Quand l intensit chromatique de la gencive augmente les dents paraissent plus blanches la blancheur dentaire cro t quand la coloration gingivale s intensifie 30 jaune dentaire gencive normale gencive anormale rose corail C est ainsi que chez les personnes peau noire dont la gencive est brune les dents semblent ou apparaissent plus blanches ou lumineuses y les l vres Lors de l enregistrement de la couleur d une dent il est important que les l vres soi
55. nt le bleu et le jaune avec de nombreuses nuances Ja transmission du daltonisme Dans les deux formes les plus courantes d ficits du rouge et du vert la transmission de l anomalie est h r ditaire et passe par le chromosome sexuel X On peut donc parfaitement pr voir statistiquement les risques encourus par la descendance des sujets dyschromates et retrouver chez les ascendants les porteurs des g nes d ficients En France la proportion de daltoniens est d environ 8 chez les hommes et 0 45 chez les femmes Le daltonisme n est pas une maladie Aucune m thode ne permet valablement d am liorer les performances color es du daltonien Hs d pistage et incidence professionnel Il est important pour viter les d convenues que les jeunes daltoniens connaissent leur anomalie avant les phases de leur orientation scolaire et professionnelle Le d pistage est souvent fait par la m decine scolaire l aide de planches color es destin es pi ger le d ficit N anmoins seul ophtalmologiste dispose des moyens et des comp tences n cessaires au diagnostic qualitatif et quantitatif de la dyschromatopsie Ce diagnostic pr cis est le pr alable indispensable un conseil avis sur le plan de l orientation professionnelle future B acquises Lors de certaines maladies oculaires ou g n rales glaucome diab te la vision des couleurs peut tre alt r e de mani re souvent imperceptible pour le pati
56. ommunication entre le dentiste et le laboratoire Ses caract ristiques principales sont portatif ergonomie et grande lisibilit gr ce un cran LCD barri re aseptique efficace flash cards et lecteur inclus port USB SG au laboratoire ll est pr cis complet et pratique r ception du cas s lection d une image coute des commentaires vocaux cr ation de la proth se contr le de la qualit de la teinte de la proth se Ordinateur requis Ses avantages sont il assure une certaine objectivit et une constance dans la mesure et la communication de la teinte permet de r aliser une conomie de temps ll permet d effectuer des teintes personnalis es sans voir le patient 1 ll simplifie la gestion du d partement de c ramique Il inclut une formation personnalis e Ses caract ristiques sont lecteur portatif ergonomique grande lisibilit grace a un cran LCD calibration automatique contr le instantan de la qualit enregistrement des commentaires vocaux cartes m moires pour l enregistrement automatique des donn es possibilit de communiquer la teinte par Internet logiciel Shade Scan permettant le traitement et l analyse des donn es et la production d un rapport d taill des cartographies Inconv nients ll reste on reux 7500 euros c le Shade Vision Biblio 73 Description ll a t commercialis en2002 par la soci t XRite ll enregistr
57. ons d illumination des chantillons analys s les mesures obtenues avec la lumi re d un scialytique pourront tre compar es celles obtenues dans un autre environnement lumineux nee VI BIBLIOGRAHIE m A A L 1 Rufenacht CR ge se Principes de l int gration esth tique Quintessence Internationale 2001 80 87 2 Rufenacht CR Principes de l int gration esth tique Quintessence Internationale 2001 123 125 3 Lasserre JF Leriche MA L illusion du naturel en proth se fix e Les cahiers de proth se 1999 108 7 21 4 Quevreux Y Prise de teinte prise de t te Ind pendentaire 2004 16 64 67 5 Lasserre JF Sous M Leriche MA Les moyens de communication entre praticien patient et proth siste Les cahiers de proth se 1999 108 75 82 6 Freedman G Communicating color Dentistry today 2001 20 9 76 80 7 Da Silva JD Park SE Weber HP Ishikawa Nagai S Clinical performance of a newly developed spectrophotometric system on tooth color reproduction J Prosthet Dent 2008 99 5 361 8 9A 8 Paul SJ Peter Rodoni L Pietrobon N Conventional visual vs spectrophotometric shade taking for porcelain fused to metal crowns a clinical comparison Int J Periodontics Restorative Dent 2004 Jun 24 3 222 31 9 www infovisual info 03 034 fr html Molaire en coupe 10 http bazardent com skins default blue customer images loqgo 11 Martin De Las Heras S Valenz
58. qu es pr c demment et confirment la sup riorit des seconds sur les premiers En revanche aucune tude n a t entreprise ce jour sur la correspondance colorim trique tablie par l il humain et un dispositif num rique entre 2 teintiers manuels Notre travail s est fix pour but dans le cadre d une approche exp rimentale in vitro de chercher comparer la sensibilit de l il humain celle d un spectrophotom tre dans l tablissement d une correspondance colorim trique entre 2 teintiers novateurs Fun utilis en proth se le teintier Vitapan 3D Master fabriqu par la soci t Vita et l autre utilis en dentisterie restauratrice le teintier Miris 2 de la soci t Coltene Whaledent Dans ce travail nous d velopperons successivement les facteurs intrinseques et extrins ques qui d terminent la couleur d une dent Nous voquerons ensuite les diff rents syst mes d enregistrement de la couleur en pr sentant succinctement les teintiers manuels et les dispositifs lectroniques Enfin nous exposerons les mat riels la m thode les r sultats et la discussion de l exp rimentation colorim trique qui constitue originalit de notre contribution ll LES DETERMINANTS DE LA COULEUR DENTAIRE A Les facteurs intrins ques 1 la dent sa structure interne DENT coupe d une molaire Couronne mail ou ivoire vaisseau sanguin et nerf co
59. r analysis by a new optoelectronic system European Journal of Prosthodontic Dentistry 2000 8 57 61 61 Chu SJ Tarnow DP Digital shade analysis and verification a case report and discussion Pract Periodontics Aesthet Dent 2001 13 129 136 80 62 NolleC Communication de la teinte et de la forme en proth se fix e la transmission numerique Alternatives 2003 18 55 66 63 ZymanP Prendre la teinte et transmettre cliquer la souris tire la couleur ID Inf Dent 2001 83 11 734 737 64 Paul SJ Peter A Pietrobon N Hammerle CHF Clinical vs spectrophotometric shade analysis of human teeth J Dent Rest 2002 81 578 582 65 www mhtint com 66 www vita zahnfabrik de 67 Boencke KM O Brien WJ Linger JB The accuracy of color measurements with three colorimeters J Dent Rest 1996 75 380 68 Goodkind RJ Keenan K Schwabacher WB Use of a fiber optic colorimeter for an in vivo color measurement of 2830 anterior teeth J Prosthet Dent 1987 58 535 542 69 Goldstein GR Schmitt GW Repeatability of a specially designed intraoral colorimeter J Prosthet Dent 1993 69 616 619 70 Douglas RD Precision of in vivo colorimetric assessments of teeth J Prosthet Dent 1997 77 464 470 ZRI 71 www shofu com 72 Www cynovad com 73 Robert D Premier contact avec le ShadeScan System The Canadian Journal of Dental Technology 2000 52 60 74 www x rite com
60. re une r flexion tr s diffuse a une reflexion sp culaire responsable d un aspect parfaitement lisse et brillant de la dent Sans compter les variations physiologiques d origine inter ethnique et certaines modifications li es des d colorations d origine intrins que la couleur d une dent peut en fait prendre une multitude d expression clinique de plusieurs dizaines pour une seul ethnie plusieurs centaines pour une population enti re a ae On comprend d s lors toute l impossibilit des fabricants de teintiers manuels ou conventionnels offrir un outil simple d utilisation capable de reproduire cette variabilit quasi infinie De plus les conditions d enregistrement de la couleur d une dent font appel a des r cepteurs tr s sp cifiques de l il qui peuvent eux aussi conna tre des variations physiologiques et ou pathologiques tr s importantes qui sont quelquefois inconnues des praticiens Pour compliquer encore la situation l enregistrement de la couleur d une dent est galement sous la d pendance de l environnement lumineux Les teintiers num riques ont t propos s pour essayer de s affranchir au mieux essentiellement des 2 derniers param tres cites la sensibilit de l op rateur et l influence de lilluminant Dans les conditions de notre exp rimentation l oeil humain a t capable en effectuant les observations 5 dates diff rentes d obtenir des r sultats reproductibles
61. reuse et paisse Vers l avant elle devient plus bomb e et transparente et forme la corn e AS la corn e est une calotte sph rique de 16mm de diam tre et de 2mm d paisseur Elle prot ge le globe oculaire sur sa face ant rieure sur la face interne de la scl rotique se trouve la choro de pigment e de noir Vers l avant celle ci prend une forme circulaire plane c est l iris lrris peut tre diversement color bleu vert brun il fonctionne comme un diaphragme en dosant la quantit de lumi re qui p n tre dans l il Son ouverture centrale est la pupille le cristallin lentille convexe dont la convergence est command e selon la distance de l objet regard par les contractions des muscles ciliaires situ s en p riph rie Cette souplesse de d formation diminue avec l ge l humeur aqueuse est un liquide transparent qui remplit la cavit comprise entre la corn e et le cristallin la r tine est une membrane tres fragile jaun tre et transparent qui tapisse le fond de l il C est la partie sensible de l il Cette sensibilit est due aux deux sortes de cellules photosensibles les c nes et les b tonnets C est ce niveau que se forment les images provenant de l ext rieur La macula ou tache jaune qui contient en son centre une petite d pression la fov a qui correspond a la zone d acuit maximum de l il l humeur vitr e remplit le globe oculaire entre le
62. rt Elle est d finie comme l attribut de la sensation visuelle selon laquelle une surface para t mettre ou renvoyer plus ou moins de lumi re Elle correspond la quantit de photons qu une dent d une certaine couleur peut r fl chir La luminosit ne peut s appr cier que par une repr sentation en noir et blanc elle est donc souvent valu e en nuances de gris Ses variations dans le langage courant s expriment par les adjectifs clair ou fonc chaque teinte pouvant pr senter un degr de luminosit diff rent lt TZ La dissociation de la luminosit d une couleur est rendue possible par une vision en noir et blanc qui d pend des batonnets de la r tine L ceil humain normal est capable de distinguer plus de 750 niveaux de luminosites diff rentes la saturation ou intensit chromatique Il s agit d un attribut perceptif du niveau de coloration d une surface qui permet d estimer la proportion de couleur chromatique pure dans la sensation totale On la d finit pratiquement comme la quantit de pigments contenus dans la tonalit chromatique une dent est dite satur e quand elle contient un maximum de pigments Elle fait appel dans le langage commun la notion de couleur intense ou p le Plus le niveau de saturation diminue plus la couleur sera terne et plus la teinte sera claircie notion de d saturation La combinaison des chelons de tonalit et de satur
63. s 8 niveaux de saturations dentinaires et des 5 masses mail disponibles le syst me du Miris 2 offre 40 combinaisons colorim triques possibles Cependant le fabricant ne propose au praticien que certaines d entre elles en consid rant que les masses dentine de faible saturation SO S1 S2 doivent tre associ es pr f rentiellement aux couleurs email de luminosit lev e WB WR NR De la m me mani re il propose d associer les masses dentine de saturation lev e S5 S6 S7 la couleur mail Ivory 2 le teintier Vita Toothguide 3D MASTER de la soci t Vita Sa pr sentation et son mode d emploi ont t d taill s pr c demment Un spectrophotom tre Vita Easy Shade de la soci t Vita a t galement utilis dans cette tude exp rimentale sla B Methodes L experimentation a comporte 2 tapes diff rentes Dans un premier temps un seul et m me op rateur a cherch a tablir une correspondance colorim trique entre les 40 combinaisons colorim triques du composite Miris2 et les 26 propositions faites par le teintier Vita Toothguide 3D MASTERS Pour cela il s est plac dans les m mes conditions exp rimentales en positionnant les chantillons sur une feuille blanche sous la lumi re d un scialytique ll a observ et compare entre elles les dents des 2 teintiers par couple de 2 jusqu retenir celui qui pr sentait la plus grande correspon
64. section 56 03 Ma tre de Conf rences Pr vention Epid miologie Economie de la Sant Odontelagie l gale Assistant Assistant Sous section 57 01 Ma tre de Conf rences Parodontologie Ma tre de Conf rences Maitre de Conf rences Ma tre de Conf rences Professeur Associ Assistant Assistant Ma tre de Conf rences Sous section 57 02 Chirurgie Buccale Patnologie et Th rapeutique Anesth siologie et R animation Professeur ler grade Maitre de Conf rences Ma tre de Conf rences Assistant Assistante Ma tre de Conf rences eo Maitre de Conf rences Sous section 57 03 Sciences Biologiques Biochimie Immunologie Histologia Embryologiz G n tique Anotamiz pothologique Bact riologie Pharmacologie Assistante Associ e au 01 10 2007 Ma tre de Conf rences Sous section 58 01 Odontologie Conservatrice Endodontiz Professeur 17 grade Maitre de Conf rences Ma tre de Conf rences Assistant Assistant Assistant Sous section 58 02 M SCHOUVER Jacques EE sise rroineses 252 sainte Prathosz csisate gets M LOUIS Jean Paul Professeur des Universit s Protr es comel ts Prete tes mex Nef sata M ARCHIEN Claude Maitre de Conf rences Mie BEMER Julie assutaite M DE MARCH Pascal Assistant M HELFER Maxime Assistant M
65. soutenue publiquement le 27 juin 2008 Examinateurs de la these ae Me JP LOUIS Professeur des Universit s President AM SCHOUVER Maitre de Conf rences Directeur M JP SALOMON Ma tre de Conf rences Juge Mile A LE Assistant Hospitalier Universitaire Juge iili A 9 mr fs gt ja Sey UAVS ie _ i i J ra m o m h 7e Dayar Lt prew Piers ERAVETT Vice na p AMER ASTNIT he T lave MAD TOOTTE Vice Doyens Ds Pascal AM SR OSTINIT Ds Jean Marc MARTRETTS Membres Honoraires Pr FRET Or L BASEL Frs DUSTY AU Pr 6 JASOA Ts Pr D SOZT ICMETS Fr fa VIVTER Dovan Honoraire Pei VADOT DROZ Dominique Desprez Maitre de Conf rences Sous section 56 01 Odontologie p diatrique Ma tre de Conf rences Mile MARCHETTI Nancy Assistant ROY Ang lique Mederl SABATIER Antoine Sous section 56 02 FILLEUL Marie Pierryle Orthop die Dento Faciale GEORGE Olivier REDON Nicolas WETSSENBACH Michel CELEBI Sahh seyin JANTZEN OSSOLA Caroline MILLER Neal AMBROSINI Pascal BOUTELLIEZ Catherine Bisson PENAUD Jacques JANOT Francis BACHERT Martine PONGAS Dimitrios BRAVETTE Pierre ARTIS Jean Paul VIENNET Daniel WANG Christian LE Audrey SOURDOT Alexandra WESTPHAL Alain MARTRETTE Jean Marc ERBRECH Aude Assistant Assistant Professeur des Universit s Assistant Assistant Sous
66. sparent comme le verre Ainsi au travers d un corps transparent on voit distinctement l objet situ derri re Lorsque la lumi re incidente est diffus e plus ou moins r guli rement et dans tous les sens au travers dun mat riau on parle d un corps translucide Un objet translucide laisse passer la lumi re et permet ainsi d observer de mani re d form e le contenu Cette translucidit peut donc tre d finie comme le rapport entre la lumi re incidente qui traverse et celle retransmise par l objet Elle varie selon les diff rents constituants d une dent leur paisseur et leur qualit l mail poss de la plus grande translucidit 70 Au niveau du bord libre l mail est le plus pais et la dentine peu pr sente c est la zone de la dent ou la translucidit est maximale la dentine est moins translucide c est dire plus opaque 40 de translucidit Dans la zone cervicale l paisseur d mail est la plus faible et l paisseur de dentine est la plus importante c est la zone de la dent o la translucidit est minimale _14 La translucidit dentaire augmente avec l ge du patient alors que la luminosit diminue les dents jeunes ont une dentine tr s opaque et une translucidite de l mail peu lev e avec l ge l mail des dents devient plus transparent et plus vitreux laissant appara tre les variations chromatiques contenues dans la dentine L tat de surface dentaire inf
67. sportable les teintiers _ z utilisation facile d pendante de l environnement et de l clairage 2D ou 3D selon les teintiers ambiant objective ne d pend plus de l il ni de E l environnement ni de l clairage co t lev plus rapide temps d apprentissage pour la manipulation long selon les appareils possibilit s d analyse 3D et sensibles aux erreurs de positionnement de les syst mes de cartographie de la couleur l embout num riques logiciels sophistiqu s de communication avec encombrant et mauvaise accessibilit aux dents le laboratoire post rieures n cessite souvent un ordinateur contr le possible au laboratoire pour plusieurs appareils mesure ponctuelle de la teinte 59 IV EXPERIMENTATION COLORIMETRIQUE A Mat riels Deux teintiers dits manuels dans un souci d opposition terminologique a un dispositif lectronique ont t utilis s dans cette exp rimentation in vitro 1 le teintier Miris 2 de la soci t Coltene Whaledent Le teintier propos par la soci t Colt ne Whaledent pour le composite de restauration coronaire en technique directe Miris 2 se compose d une part de 8 masse dentine de terminologie SO S1 S2 S3 S4 S5 S6 et S7 Elles sont caract ris es selon le fabricant par une seule teinte une seule opacit et 8 niveaux de saturation dentinaire diff rents de SO pour la teinte la moins satur e ou l
68. t la fluorescence Biblio 23 La fluorescence naturelle des dents provient de la dentine La lumi re ultraviolette en tant que rayonnement lectromagn tique du spectre non visible de lumi re du jour stimule cette forme particuli re de luminescence Le rayonnement mis pr sente une grande longueur d onde et une nergie moindre que le rayonnement lumineux absorb La lumi re incidente augmente l nergie d un lectron qui atteint un niveau d excitation et d nergie instable pour ensuite retomber a un niveau d nergie inf rieur en mettant un rayonnement En 1852 Sir George G Strokes d couvrit ce ph nom ne de la fluorine un min ral fluorescent Le composant c ramique mont l int rieur de la couronne contient galement un mat riau fluorescent Il en r sulte un 16 clat naturel du centre de la couronne m me en pr sence de conditions lumineuses changeantes L opalescence la fluorescence et la transmission naturelle de la lumi re sont des propri t s importantes pour l esth tique des dents naturelles L opalescence r sulte de la dynamique de la lumi re dans l mail qui conf re un aspect clatant aux teintes des dents naturelles C est la dynamique de la lumi re au niveau des dents naturelles gui donne vie Dr Dario Adolfi Natural Esthetics Quintessence Sao Paulo 2002 c systemes didentification des couleurs syst me de Munsell Albert H Munsell
69. teinte A est consid r e comme brun rougeatre la teinte B est consid r e comme jaune rougeatre la teinte C est consid r e comme grise et la teinte D est consid r e comme gris rouge tre Chacune des 4 teintes est propos e en plusieurs niveaux de saturation de la saturation la plus faible ou la luminosit la plus lev e qui est codifi e par l indice ou la valeur 1 la saturation la plus lev e ou la luminosit la plus faible qui est codifi e par l indice ou la valeur 4 En tenant compte de ces 2 seuls param tres de teinte et de saturation 16 possibilit s colorim triques sont propos es aux praticiens A1 A2 A3 A3 5 A4 B1 B2 B3 B4 Ci C2 C3 C4 D1 D2 D3 D4 Ces diff rentes couleurs ont pu tre par ailleurs class es dans un ordre d croissant de luminosit comme suit Bi A1 B2 D2 A2 C1 C2 D4 A3 D3 B3 A3 5 B4 C3 A4 C4 vA Gx Avantages ll s agit essentiellement d une simplicit dans son utilisation Inconv nients ll s agit d une m thode d valuation de la luminosit des dents impr cise Par ailleurs ce teintier souffre d une insuffisance dans les chantillons satur s pour les dents des patients g s le teintier Chromascop Il a t cr e en 1990 par la soci t Ivoclar Vivadent WA GLA hi r ai i t Si be ET AS ted ee Ti 41 4 j Mas 5 H 4 4 aay feat
70. tions 10 7 gt visibles invisible invisible jaune f infra rouge l Uv violet rouge SPECTRE VISIBLE ET INVISIBLE Biblio 41 Le maximum de sensibilit est obtenu pour la lumi re jaune vert et les 2 minima sont atteints pour les lumi res rouge et bleue Lorsque l intensit de l clairage ou Pilluminant diminue la courbe de r ponse de l il se d cale vers la gauche le maximum de sensibilit correspond la couleur verte 38 Violet Bleu Vert laure range Rouge Eitcact lumineuse relative speciale 400 500 500 o ET Longueur d onde nm Biblio 42 Lorsque l intensit de la lumi re diminue encore ce qui est le cas en vision nocturne toute notion de couleur dispara t on ne per oit plus alors que les objets qu en nuance de gris allant jusqu au noir Un dicton populaire ne dit il pas dans la nuit tous les chats sont gris La couleur des objets telle qu elle est per ue par le cerveau est une sensation physiologique n cessitant la conjonction de 3 facteurs a la nature de l objet Si nous observons en lumi re blanche diff rents papiers color s et que nous disons que l un est rouge l autre jaune et le troisi me bleu cela signifie que le premier des trois papiers absorbe toutes les longueurs d onde de la lumi re incidente sauf le rouge que le second des trois papiers uniquement les radiations jaunes apr s avoir absorb toutes les autres Le m me
71. tre 90 et 180 on aura des jaunes des jaunes verts et des verts S il est compris entre 180 et 270 on aura des verts des cyans bleus verts et des bleus Enfin s il est compris entre 270 et 360 on aura des bleus des pourpres des magentas et nouveau des rouges Le syst me L C h semble tre le plus appropri n otre profession En effet pour d finir la couleur des dents l interaction des valeurs de luminosit L de saturation c et d cart chromatique h est essentielle ll est plus simple pour le praticien de formuler la couleur avec les valeurs Lch car ces valeurs se r f rent directement a des caract ristiques de couleur qui l int ressent a savoir luminosit L saturation c et teinte h 3 l tat de surface L tat de surface des dents naturelles peut tre tr s variable et il influence significativement la perception color e Les dents jeunes ont en g n ral une micro g ographie de surface tourment e riche en fossettes et en stries horizontales de croissance ou p rikymaties avec un tat de surface g n ralement brillant Avec l ge l usure abrasive et rosive de l mail efface peu a peu ces irr gularit s La dent g e prend un aspect lisse avec un tat de surface caract ristique mouss e luisant et brillant Un tat de surface brillant favorise la r flexion sp culaire et la transmission lumineuse l int rieur de la dent ce qui diminue le niveau de la
72. tre l il humain et le dispositif num rique dans l tablissement de la correspondance entre les deux teintiers manuels seules 4 situations sur 40 possibles ont permis d obtenir des r sultats identiques entre l il humain et le dispositif num rique Les r sultats obtenus dans cette tude sont naturellement influenc s par les diff rentes conditions exp rimentales qui la caract risent Pour pouvoir tudier leur influence d autres exp rimentations doivent pouvoir faire l objet d tudes compl mentaires Elles auront les objectifs suivants 1 tudier l influence de l op rateur en augmentant le nombre d exp rimentateurs une distribution quitable entre les femmes et les hommes sera galement envisager dans les tudes ult rieures oe 2 valuer l influence du fond color sur lequel sont effectu s les mesures Dans cette tude les chantillons des teintiers manuels ont t plac s sur un fond blanc d autres couleurs pourront tre utilis es dans les tudes ult rieures pour valider l influence de l effet de contraste sur la perception d une couleur il ne faut pas oublier que le fond naturel que constitue la cavit buccale est noir 3 tendre l tude a d autres teintiers simples dits manuels utilis s soit en dentisterie proth tique soit en dentisterie restauratrice 4 comparer entre eux diff rents syst mes num riques 5 valuer l influence des conditi
73. ts Cet appareil reste tres on reux Le style de r sultats que nous pouvons obtenir avec le Spectro Shade sont PLINE F ae Sg a Ey 4 hea ne HN j THe ee Sy 2 pal Fasyohads were ahicled o Ja eee he Biblio 66 Description ll a t commercialis en 2002 par la soci t Vita O ll fonctionne sans ordinateur et utilise comme r f rentiel les deux teintiers Vita Vitapan Classical et Vitapan 3D Master La mesure se fait l aide d une fibre optique par un spot central de 8mm place dans la zone moyenne de la couronne de ref rence Avantages Il est rapide et facile d utilisation car il ne poss de pas de logiciel de communication avec le laboratoire de proth se Son co t est faible La lecture du r sultat est rapide et se fait directement sur la base Sa manipulation reste d une totale simplicit gr ce a un cran tactile bien lisible un appareil mobile et l ger ainsi qu une fine pointe courbe capable d atteindre toutes les dents Cet appareil conserve une certaine objectivit car ni les conditions d illumination ni l utilisateur ne sont susceptibles d influencer le r sultat ll est rentable et efficace car il n cessite un faible temps d apprentissage l enregistrement de la couleur peut tre m me d l gu e La pr cision de la mesure r alis e est tr s importante gr ce une mesure spectro
74. uctibilit des r sultats obtenus par l il humain a 5 dates diff rentes apparaissent dans les tableaux suivants Reproductibilit des ope f 1 Reproductibilite des observations avec la couleur 1 same E sw fpem o Simm T ime pas __ 65 Ld ope 7 Reproductibilite des observations avec la couleur S2 sows men Sa aero same fase eye r Reproductibilite des observations avec la couleur S3 Lia Ke E a ee 1M2 3 fois 211 5 2 fois ee RE in er ee OU RE TRS EE CON NE SR ae LT 2M3 2 fois 2M2 1 fois ape Reproductibilite des observations avec la couleur S5 Li 3L1 5 4 fois 2M2 1 fois 66 Reproductibilite des observations ewm me EE mm me BE em mem TST Reproductibilit des observations om me EE omo me C E 3L1 5 4 fois La dent humaine n est constitu e que de deux tissus dentaires min ralis s l mail et 3M2 1 fois la dentine dont les structures et composition de base sont bien connues Ces structures et compositions sont soumises des variations physiologiques et ou pathologiques tout au long de leur existence sur l arcade La couleur de la dent d pend pour une grande partie des proprietes optiques de chacun de ces 2 tissus De plus l tat de surface de l mail influence la reflexion de la lumi re qui pourra varier ent
75. uela A Bellini R et al Objective measurement of dental color for age estimation by spectroradiometry Forensic Sci Int 2003 132 1 57 62 12 Ahmad l Three dimensional shade analysis Perspectives of color Pract Periodontics Aesthetics Dent 1999 11 7 789 796 13 http tecfa unige ch perso lombardf CPTIC couleurs couleur ERAG Pages ch8p1 ht m 14 Reis M Teinte et prise de teinte Clinic 2001 22 6 379 386 15 Fondriest J La couleur en prothese dentaire science et strategies Parod Dent Restaur 2003 23 5 466 479 16 Joiner A Tooth colour a review of the literature Journal of Dentistry 2004 32 3 12 TS 17 Yamamoto M Syst me de conversion de la valeur Art et Technique 1992 3 3 163 184 18 ZymanP Jonas P Le choix de la teinte vers un protocole rationnel R alit s Cliniques 2003 14 4 379 392 19 Chu SJ Devigus A Mielesko A Fundamentals of color shade matching and communication in esthetic dentistry Tokyo Quintessence Publishing 2004 20 Hammer P Berg C Schied M Identifier enregistrer reproduire Analyse de la substance dentaire concernant la transparence et la teinte Art et Techn Dent 1993 4 6 353 366 21 Zena RB Hegenbarth EA Transparence la 4 dimension de la teinte Art et technique dentaire 1994 5 2 109 121 22 Hasagawa A Ikeda l Kawaguchi S Color and translucency of in vivo natural central incisors J Prosthet Dent
76. ur_ F htm Illustrations des diff rentes formes de dyschromatopsies 50 Leidjet al Les dyschromatopsies Bull Soc Ophtalmol Fr 2001 n sp cial nov 17 2 0 51 Clement D Vision des couleurs des dyschromates et cons quences au cabinet dentaire 210p Th se 2 cycle Facult d odontologie Universit Droit et Sant Lille2 1999 4 52 Shade guides http www champlaindentallab com 53 Ortet S etal Le relev de couleur techniques avanc es partie ID Inf Dent 2005 9 32 1929 1933 90 2 54 Ortet S et al Le relev de couleur techniques avanc es partie Il ID Inf Dent 2005 9 33 1995 1999 55 Paul SJ Peter A Rodoni L Pietrobon N Choix de la teinte des CCM comparaison clinique des m thodes conventionnelles et spectrophotometriques Parodontie et Dentisterie Restauratrice 2004 3 223 231 56 Van Der Burgt TP Ten Bosch JJ Borsboom PC Kortsmit WJ A comparison of a new and conventional methods for quantification of tooth color J Prosthet Dent 1990 63 155 162 57 Okubo SR Kanawati A Richards MW Childress S Evaluation of visual and instrument shade matching J Prosthet Dent 1998 80 642 648 58 Donahue JL Goodkind Ru et al Shade color discrimination by men and women J Prosthet Dent 1991 65 5 699 703 59 TervilB Les aides num riques au choix de la teinte Alternatives 2005 28 57 65 60 Hindle JP Harrisson A Tooth colou
77. ux avec une n crose du sang pulpaire et le d p t de pigments tels que bilirubine ou biliverdine dans les canalicules dentinaires pathologie du parenchyme pulpaire les trois affections qui colorent la dent sont une gangr ne pulpaire qui correspond une n crose accompagn e d un d gagement gazeux certaines pulpectomies avec obturation canalaire quand une forte h morragie survient lors de la pulpectomie une pr sence de sang dans les canalicules entra ne une coloration ros e de la dent 296 une hyperplasie pulpaire qui donne un granulome interne En g n ral elle se produit sur une dent de lait la pulpe sort alors de la dent et se transforme en polype Elle est galement observ e sur la dent d finitive dans ce cas la pulpe d g n re et la destruction d une partie de la dentine a lieu ce qui aboutit a la formation du Pink Spot tache rose visible a travers sur la couronne De causes extrins ques ce sont souvent des impr gnations de la dentine par une substance colorante dont la nature chimique varie des sels m talliques le fer est responsable de coloration brune l argent est responsable de coloration ardois e le cuivre est responsable de coloration verte le zinc est responsable de coloration noiratre des produits chimiques le trinitriph nol est responsable de coloration jaune le mercure est responsable de coloration grisatre les vapeurs nitreuses sont r
78. veaux de teintes L sous groupe de tendance jaune M et R sous groupe de tendance rougeatre alors que les groupes de luminosit 1 et 5 sont propos s en un seul niveau de teinte M L utilisation de ce teintier implique 3 phases cliniques successives tape 1 elle consiste a d terminer la luminosit la plus adapt e parmi les groupes 1 2 3 4 et 5 en partant du groupe le plus fonc terminologie 5 tape 2 elle consiste s lectionner la saturation la plus adapt e tape 3 elle consiste d finir la teinte en v rifiant si la dent naturelle est plus rouge R ou plus jaune L que l chantillon s lectionn Avantages Ce teintier donne la priorit la d termination du facteur le plus important dans la r ussite de la couleur la luminosit _ 49 Il comporte une gamme tendue d chantillons dans les couleurs satur es et dans les couleurs claires Le choix de la couleur est plus pr cis plus scientifique et plus rapide qu avec les teintiers pr c dents Le m lange des couleurs est possible ce qui permet de concevoir des teintes compos es 1M1 1 5M1 aval 2 5M1 3M LA 3 5M1 4M1 4 5M1 5M1 IMLS 5M1 5 1M2 iae a ese a ss se asme sw j 5M2 5 mn e ama ava ami asma ans A partir des 14 teintes DT pa les M on obtient 23 autres teintes neste exactement d finies 5 2 5R1 5 3R1 5 3 5R1 5 4R1 5 as fase se
79. voire d annuler compl tement les diff rences de couleur qui existent naturellement entre les couleurs dentine par leur opacit respective Cette explication semble plus facile proposer pour la couleur NR que pour la couleur NT qui est caract ris e par un niveau de translucidit plus lev que la pr c dente Un ou plusieurs autres facteurs doivent participer de ce ph nom ne et doivent faire l objet de futures investigations L op rateur humain n a pas t capable de trouver de correspondance colorim trique pour 5 combinaisons colorim triques SO WB SO WR SO NT SO IR et S1 WR alors que pour le spectrophotom tre ce nombre de situations est beaucoup plus important 19 pr cis ment et int resse tr s sp cifiquement les masses dentinaires da saturation moyenne S4 et S5 ou lev e S6 et S7 Ces diff rences tr s importantes pourraient avoir plusieurs origines soit prises isol ment soit associ es dans des proportions variables entre elles La sensibilit de l il humain et celle du spectrophotom tre diff reraient en fonction du niveau de saturation de l chantillon Une autre explication serait un mode d analyse de la couleur qui serait diff rent entre l il humain et le syst me informatique du spectrophotometre _ 69 L ceil humain dans l enregistrement d une couleur a dans un premier temps une approche globale qui lui permet de parcourir en un minimum de temps

Enregistrement de la teinte : les teintiers et les systèmes numériques

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