Home

La mise en &oelig;uvre du dispositif canicule par les CCAS

1. Un double niveau de protection gr ce un m daillon d appel et au suivi de la consommation d eau domicile Une expertise reconnue avec Tranquil assistance d Edelia filiale du groupe EDF vous tes s rs d offrir le meilleur vos seniors informations et d tails sur www tranquilassistance fr Contactez nous i 0 Echelle O0 11 15 rue du eau Pari TDR Maries AF ES EH POS Haire
2. type de logement individuel collectif collectif avec gardien conditions de vie seul en couple en famille conditions de rafra chissement de l habitation quipement ou non de volets ou stores solaires ventilateur pr sence de climatisation D Le maire peut il aller au del des informations collecter num r es dans le d cret Oui si ces informations ont fait l objet d une demande d avis aupr s de la CNIL gt Si le maire a anticip en constituant un fichier informatis avant la publication du d cret du 1er septembre 2004 ce dernier a alors d j fait l objet d un avis de la CNIL et d un acte r glementaire arr t municipal Si un fichier constitu apr s la publication du d cret sort du cadre pos par celui ci il doit faire l objet d une demande d avis aupr s de la CNIL En tout tat de cause les moyens engag s par les maires avant la publication de la loi et du d cret ne les dispensent pas d une mise en conformit avec la loi et le d cret E Comment le CCAS peut il collecter ces informations Le CCAS peut collecter les informations devant figurer sur le registre deux moments gt soit ces informations ont t renseign es par le d clarant d s l tablissement de la demande d inscription si celle ci s est faite sur un formulaire papier ou lectronique Dans ce cas l op ration de collecte d informations est termin e gt soit lors de la demande d inscription le
3. IL serait utile que le PGCD prenne en compte la diversit des tailles et des moyens des communes en pr voyant que le principe de subsidiarit puisse s appliquer unique ment lorsque le CCAS en a les moyens Ce sont alors soit les CCAS soit les circonscriptions sociales du d partement qui pourraient intervenir 34 www unccas org Chapitre Ill 3 3 Les relations des CCAS avec les autres acteurs sociaux Le d veloppement des relations des CCAS avec les autres intervenants du secteur social est limit par la contrainte juridique qui rend le pr fet seul comp tent pour diffuser les listes La coordination avec ces acteurs et le partage des listes avec les autres associations de services domicile peut alors passer par l laboration par Le maire d un plan de coor dination entre tous ces acteurs qu il est n cessaire de responsabiliser Le maire doit r unir l ensemble des acteurs afin de gt valuer les moyens de chacun des acteurs organiser le partage des missions identifier les limites d intervention de chacun gt n gocier des types de collaboration identifier Les p riodes o il y a un risque de d ficit de moyens Il reste n anmoins que les CCAS CIAS g rant des services la personne sont tenus dans le cadre de l agr ment qualit de conna tre l ensemble des intervenants du secteur Le CCAS doit intervenir en priorit dans les zones non couvertes par d autres acteurs zones d habitats disper
4. B Qu est ce que le plan national canicule Fond sur l anticipation possible de certaines actions gr ce la pr vision m t orolo gique le dispositif national et local de gestion d une canicule repose sur des niveaux de veille et d actions Il permet d organiser la mobilisation des ressources constitu es d acteurs sanitaires et sociaux et de mesures pr ventives o curatives afin d anticiper et de faire face aux besoins de fa on adapt e Au niveau national des fiches actions d finissent les mesures que les principaux organismes nationaux concern s par la canicule peuvent mettre en uvre Une approche similaire a t conduite dans chacun des d partements m tropolitains et un plan d partemental de gestion d une canicule y a t labor le plan type est mis en ligne sur le site Internet du minist re de la sant C Comment est compos Le plan national canicule Le plan national canicule PNC se d compose en 4 parties Partie 1 Le plan national canicule qui rappelle les actions de pr vention et le dispositif national de gestion d une canicule Partie 2 Les fiches actions nationales qui d taillent les missions confi es aux principales structures nationales minist res agences de s curit sanitaire Croix rouge fran aise Institut de veille sanitaire M t o France Partie 3 Le guide pour l laboration d un plan d partemental de gestion d une canicule qui
5. tablissement pr vu par le plan bleu vaut pour toute situation de crise sanitaire 48 www unccas org Chapitre V Qui doit laborer un plan bleu Cette obligation s impose aux tablissements h bergeant des personnes g es d pen dantes EHPAD maisons de retraite ayant sign une convention tripartite ainsi qu aux foyers logements ou r sidences pour personnes g es autrement d nomm s EHPA tablissements h bergeant des personnes g es n ayant pas sign de convention tripartite Quel syst me de rafra chissement de l air fixe ou mobile Conform ment l article D 312 161 du CASF deux types d tablissements doivent tre distingu s les tablissements h bergeant des personnes g es qui ont un GIR moyen pond r sup rieur 300 e ils doivent am nager un local ou une pi ce quip le d un syst me fixe de rafra chissement de l air e Les conditions de cette installation sont d taill es dans l arr t du 7 juillet 2005 cf annexe disponible sur www unccas org canicule partie r serv e aux adh rents les tablissements h bergeant des personnes g es qui ont un GIR moyen pond r inf rieur 300 et Les tablissements qui comptent moins de 25 places d accueil de type petites unit s de vie e ils sont tenus de disposer d un local ou d une pi ce rafra chie l aide d un appareil mobile individuel de rafra chissement de l air ventilateur e cette obligation est p
6. 2 7 La communication du registre au pr fet www unccas org 13 Chapitre Il La fiche action reproduite ci dessous est issue du guide pour l laboration d un plan d partemental de gestion d une canicule Elle liste Les actions mener par la mairie ou le CCAS lors de l ouverture du niveau de veille saisonni re du 1er juin au 31 ao t Fiche action MAIRIES CENTRES COMMUNAUX D ACTION SOCIALE Niveau de veille saisonni re du 1er juin au 31 ao t Assurent la mise en place d un syst me de surveillance et d alerte par leur personnel et son fonctionnement gt le suivi des d c s la mise en place d une cellule de veille communale si n cessaire et en fonc tion de la taille de la commune Le rep rage des personnes fragiles en tenant jour le r pertoire le recensement des locaux collectifs dont elles ont la charge disposant de pi ces climatis es ou rafra chies et de groupes lectrog nes les tudes de vuln rabilit des r seaux d eau potable dont elles ont la charge une repr sentation au sein du comit d partemental canicule deux fois par an un e5 pa mi Mn Oo LL N gej ha me T C d N c o v S assurent de l installation d une pi ce rafra chie ou climatis e dans les tablissements communaux tablissements pour personnes g es cr ches n en dispo sant pas encore Assurent la diffusion de messages via la t l alarme gt le rela
7. bergeant des personnes g es EHPA ou EHPAD en cas de crise sanitaire ou climatique Int gr au projet d tablissement il est obligatoire pour tous les tablissements accueillant des personnes g es quel que soit Leur statut public priv associatif ou commercial et leur taille Le plan bleu comporte notamment la d signation d un r f rent directeur ou m decin coordonnateur responsable en situation de crise dont les coordonn es sont communiqu es la DDASS et au service des tablissements du conseil g n ral ainsi que celles de son rempla ant en cas d absence la mise en place d une convention avec un tablissement de sant proche disposant d un plateau technique pour pr voir les modalit s de coop ration notamment en cas d urgence et l instauration de bonnes pratiques th rapeutiques pour pr venir les hospi talisations et pour accompagner les transferts en milieu hospitalier quand ils s av rent indispensables l installation d une pi ce rafra chie proportionn e la capacit de l tablissement cf B ci contre une sensibilisation des personnels aux bonnes pratiques pr ventives sur la base des r f rentiels et recommandations annex s au plan d actions canicule un protocole affich dans l tablissement sur les modalit s d organisation de l tablissement en cas de crise et de d clenchement de l alerte Ce protocole veillera pr ciser les points suivants e mobilisatio
8. 3 Le niveau de mobilisation maximale est d clench par le Premier Ministre ou le pr fet de d partement dans le cas o la canicule s accompagne de cons quences d passant le champ sanitaire et entra nant des effets collat raux p nurie d eau potable rupture de l alimentation lectrique saturation des tablissements m dico sociaux F Que doivent faire les communes chaque niveau d alerte 1 La veille saisonni re l chelon communal e Le maire communique sa demande au pr fet de d partement ou Paris au pr fet de Police le registre nominatif qu il a constitu et r guli rement mis jour recen sant les personnes g es et personnes handicap es qui en ont fait la demande e Les communes identifient Les lieux climatis s pouvant permettre d accueillir les personnes risque vivant domicile gt 2 Le niveau MIGA de mise en garde et d actions l chelon communal Les communes peuvent faire intervenir des associations et organismes pour contacter les personnes g es et Les personnes handicap es vivant domicile Des points de distribution d eau sont install s les horaires des piscines municipales sont tendus 3 Le niveau de mobilisation maximale l chelon communal Les communes assurent le renforcement des actions d j men es au niveau MIGA v 7 5 2 D o c amp Ci a G Comment se rep rer dans le plan national cani
9. AAH e la connaissance par le biais des associations APF ne fonctionne pas bien Les limites Le rep rage des personnes isol es et leur inscription sur le registre nominatif sont soumis la bonne volont de la personne Il arrive que certaines personnes vuln rables refusent toute aide ext rieure et n acceptent pas de se reconna tre vuln rables Rappelons par ailleurs qu on ne peut imposer une personne de s inscrire sinon elle risque de refuser de coop rer lorsqu elle sera appel e par la cellule du CCAS ou bien aura l habitude de sortir dans la journ e certains ne se souviennent plus qu ils taient inscrits l ann e pass e www unccas org 21 Chapitre Il un e5 un 2 LL N gej c e me C d N c e v E Quelles informations le maire doit il fournir ses administr s L article R 121 2 du CASF num re l ensemble des informations que le maire doit fournir ses administr s Il s agit de l existence du registre sa finalit exclusive organiser en cas de d clenchement du plan d alerte et d urgence un contact p riodique avec les personnes inscrites sur le registre afin de leur apporter les conseils et l assistance dont elles ont besoin qui est concern par le registre nominatif cf supra comment s inscrire sur le registre nominatif soit sur d claration de la personne ou de son repr sentant l gal par crit l aide d un formulaire mis d
10. bouteilles d eau des brumisateurs des lingettes rafra chissantes exemple CCAS de Privas Ard che 9 200 habitants l organisation du d placement des personnes fragiles dans des lieux frais maisons de retraite salles de conseil gr ce des v hicules climatis s pour ce faire il convient de s assurer pr alablement qu un accueil adapt un accompagnement et des animations sont pr vus sur place l am nagement temporaire des lieux d accueil municipaux biblioth ques cr ches afin de limiter les effets de la canicule fermeture des fen tres et volets abaissement des stores 36 www unccas org Chapitre IV Les b n voles mobilisation et mode de collaboration Les r seaux de b n voles Les r serves communales de s curit civile Chapitre IV Q o s v T v T Les r seaux de b n voles La mise en place de r seaux de b n voles par les CCAS s est faite bien avant celle des plans canicule Pour remplir leur mission de pr vention et de d veloppement social certains CCAS avaient en effet d j exprim leur int r t pour ce type de r seaux de solidarit Les l ments apport s dans le pr sent chapitre sont issus de l exp rience de CCAS Ils ont vocation apporter une aide la mise en place de r seaux de b n voles mais ne constituent en aucun cas un mod le d intervention Quels r les peuvent avoir Les b n voles dans Le
11. cadre du dispositif canicule Les b n voles peuvent tre appel s intervenir diff rents moments dans le d roule ment du dispositif communal de gestion d une canicule Il appartient au CCAS pilote de ce dispositif de d terminer leur intervention gt 1 Rep rer Les personnes en difficult et apporter de l information au CCAS Les b n voles peuvent constituer des relais de proximit pr cieux pour le CCAS dans le recensement des personnes fragiles vivant domicile Par un maillage du territoire communal le CCAS peut ainsi disposer d un r seau de solidarit qui participe au syst me de surveillance et d alerte Les b n voles apportent dans ce cas un retour d information organis au CCAS Exemple de la mise en place un r seau de voisins tuteurs Un r seau de 1 000 voisins tuteurs a t cr apr s l identification d habitants volon taires et le croisement des donn es obtenues entre le recensement des personnes risques et des volontaires Des tutorats pour l encadrement des voisins tuteurs ont ensuite t tablis par quartier exemple le CCAS d Al s Gard 39 000 habitants Le voisin tuteur interpelle le CCAS lorsque des faits inhabituels se produisent volets d une habitation rest s ferm s IL peut galement d panner les personnes qui manquent de bouteilles d eau et ne peuvent sortir de chez elles Les missions de ces b n voles de quartier sont d finies pr cis ment dans une charte
12. conna tre leur volont d tre accompagn e ou non par le r seau gt 3 Rendre visite aux b n ficiaires e pour d finir les besoins du b n ficiaire l animateur peut rendre visite la personne e il affecte ensuite un nombre de personnes visiter en fonction des quartiers des sensibilit s des affinit s de chaque personne et b n vole le CCAS sert de relais entre b n voles et personnes g es 4 Organiser une rencontre entre Le b n vole et Le b n ficiaire e L animateur du r seau peut tre pr sent Lors de la premi re visite du b n vole au domi cile de la personne afin de clarifier le r le du b n vole et Les limites de son intervention G Comment encadrer l intervention des b n voles Il est n cessaire de bien cadrer l intervention des b n voles afin de ma triser la coh rence du dispositif canicule Les b n voles doivent comprendre qu ils sont les maillons importants d une organisation plus globale Exemples de moyens mis en place pour cadrer l intervention des b n voles e informer sur le plan canicule les recom voles et parfois m me retirer des b n voles mandations de pr vention la notion d aide apport e une personne e former les b n voles e laborer une charte ou un cahier des charges rappellant les principes thiques le r le du b n vole et celui du CCAS les limites d intervention des b n voles e int grer g ographiquement Les b n vol
13. de leur accord le suivi de la qualit et de la distribution de l eau potable le suivi des d c s l information imm diate de la Pr fecture COD si le nombre des d c s augmente anormalement ou en cas de perturbation importante de la qualit ou de la distribution de l eau l activation de la cellule de veille communale si n cessaire lorsqu elle a t constitu e le relais des informations par tous les moyens dont elles disposent aupr s de la population ou des associations de personnes g es ou d pendantes des recommandations pr ventives et curatives envoy es par le minist re ou la pr fecture une communication la plus large possible sur le d clenchement du plan canicule aupr s de la population l encouragement d une solidarit de proximit la mobilisation de leurs personnels pr sents au plus pr s de la population la programmation d horaires modul s d ouverture des lieux climatis s de leur commune et des piscines S assurent que les tablissements communaux disposent des personnels suffisants des quipements et mat riels en tat de marche et produits de sant sp ci fiques aux temp ratures extr mes Le pr sent chapitre vise d tailler certaines des actions list es dans cette fiche et qui sont men es par les CCAS 30 www unccas org Chapitre Ill L alerte et l information des habitants Les pages 23 et 24 de la version 2007 du PNC pr sentent les outi
14. de leur f d ration d par tementale ou d faut r gionale En cas de d clenchement du dernier niveau d alerte celui de mobilisation maximale les services domicile sont invit s renforcer les actions d j men es Ces actions sont recommand es mais ne sont pas de l ordre de l obligation juridique N anmoins la loi pr voit un certain nombre d obligations en mati re de continuit de service dans les services domicile et SSIAD Ainsi la loi du 2 janvier 2002 et le cahier des charges de l agr ment qualit impliquent que les services domicile assurent la continuit des interventions domicile Le week end ou organisent cette continuit par le biais de convention avec des associations ou avec d autres CCAS L articulation du plan canicule avec les missions des CCAS Le point pr c dent d montre que les CCAS peuvent tre impliqu s plusieurs niveaux dans le cadre du dispositif canicule pour la mise en place des registres nominatifs si le maire a confi cette comp tence au CCAS gt pour l laboration de plans bleus dans les tablissements pour personnes g es qu il g re gt pour l organisation des services domicile qui sont g r s par le CCAS Par ailleurs l article L 123 5 du code de l action sociale et des familles a confi au CCAS la mission d animer l action g n rale de pr vention et de d veloppement social dans la commune en liaison troite avec les institutions publique
15. des voisins tuteurs 2 Effectuer des contacts t l phoniques r guliers Les b n voles peuvent intervenir au moment de la mise en uvre du niveau MIGA de mise en garde et actions lors des contacts t l phoniques organis s en direction des personnes inscrites sur le registre nominatif Dans ce cas une formation leur sera pr alablement dispens e gt 3 Rendre visite au domicile des personnes Les b n voles peuvent se d placer directement au domicile des personnes fragiles inscrites sur le registre et qui pr sentent des signes de d tresse Ce niveau d intervention n est pas privil gi par la majorit des CCAS qui pr f rent mettre en contact les publics vuln rables avec des professionnels Lorsqu il existe ce type d intervention des b n voles est souvent le prolongement d une action men e tout au long de l ann e par le CCAS Exemple de r seau permanent de b n voles IL peut tre confi un groupe de b n voles des visites de courtoisie tout au long de l ann e aupr s de personnes fragiles et isol es vivant domicile Ces visites permettent de retisser du lien social de r duire l isolement des personnes et d identifier les besoins ou les difficult s probl mes de comportement d alimentation de rep rage dans le temps Le b n vole peut rendre un certain nombre de services gt proposer des lectures 38 www unccas org Chapitre IV gt accompagner lors des promenades cou
16. int gre les fiches actions Locales administrations d tat d centralis es ARH collectivit s territoriales communes et CCAS Partie 4 Les recommandations devant tre diffus es au grand public aux popula tions sp cifiques aux professionnels de sant aux professionnels s occupant de personnes risques D O se procurer Le plan national canicule Le plan national canicule est disponible sur le site Internet du minist re l adresse suivante www sante gouv fr IL peut galement tre demand l UNCCAS f cf coordonn es la fin du guide E Quels sont Les niveaux d alerte du plan national canicule Le dispositif canicule comporte 3 niveaux 1 La veille saisonni re elle est d clench e automatiquement chaque ann e entre le 1er juin et le 31 ao t cette poque chaque service concern aux chelons national d partemental et communal v rifie la fonctionnalit des dispositifs de rep rage des personnes vuln rables et des syst mes de surveillance de mobilisation et d alerte 6 WWWw unccas org Chapitre 2 Le niveau de mise en garde et d actions MIGA est activ lorsqu une vague de chaleur est pr vue ou en cours Il rappelle la population les actions de mise en garde indivi duelle mettre en uvre ce niveau correspond une s rie d actions pr ventives r alis es par les services publics de fa on adapt e l intensit et la dur e du ph nom ne gt
17. la demande du tiers Dans ce cas certains CCAS ont mis en place un accompagnement suppl mentaire ils v rifient si la personne est d j connue aupr s de l ensemble des partenaires CRAM mairie services d aide m nag re gt si elle n est pas connue e le CCAS envoie son propre personnel ou un b n vole rendre visite la personne signal e et lui demander si elle souhaite s inscrire sur le registre e le CCAS appelle la personne au t l phone pour lui demander si elle souhaite s inscrire sur le registre C Faut il donner le nom du tiers La loi n oblige pas donner le nom du tiers Le CCAS est Libre dans ce domaine Demande d inscription par un tiers r f rences juridiques Article L 121 6 1 du CASF Les maires peuvent galement proc der ce recueil la demande d un tiers la condition que la personne concern e ou son repr sentant l gal ne s y soit pas oppos e un e5 a a D Co N v c 5 4 www unccas org 27 Chapitre Il n e5 p un Oo Co m N 3 T e T C d Demande d inscription par un tiers r f rences juridiques Article R 121 6 du CASF ins r par le d cret n 2005 1135 du 7 septembre 2005 art 2 Journal Officiel du 10 septembre 2005 L inscription sur le registre nominatif est op r e tout moment d s la d claration de la personne concern e ou de son repr sentant l gal qui utilise tout
18. moyen sa disposition soit par crit ou le cas ch ant l aide d un formulaire mis disposition par le maire soit sur appel t l phonique ou le cas ch ant enregistrement au num ro d appel pr vu cet effet soit par courrier lectronique Lorsqu elle mane d un tiers la demande d inscription est faite par crit La demande est adress e au maire de la commune de r sidence de l int ress Le maire en accuse r ception dans un d lai de huit jours la personne qui a demand tre inscrite sur le registre nominatif ou son repr sentant l gal Le maire informe l int ress qu d faut d opposition de sa part la r ception de l accus de r ception vaut confirmation de son accord pour figurer sur le registre pr cit et qu il peut en tre radi tout moment sur sa demande 2 6 La radiation du registre A Qui peut tre radi du registre Les r gles de la radiation des registres sont d finies aux articles R 121 5 et R 121 11 du CASF Peuvent tre retir es du registre les donn es des personnes gt lorsqu une demande de radiation a t enregistr e au moment du d c s de la personne inscrite sur le registre lorsque la personne inscrite sur le registre informe le maire de son d part de la commune changement de commune de r sidence B La radiation du registre doit elle se faire obligatoirement par crit L article R 121 11 du CASF ne pr cise pas si la demande de radiation do
19. personne morale CCAS service de soins domicile etc Cependant lorsqu elles manent d un tiers les demandes d inscription doivent tre r alis es individuellement au cas par cas par opposition l utilisation de listes pr exis tantes et par crit L change de listes de noms de mani re informatis e rel ve du croisement de fichier et sort du cas pr vu par le pr sent dispositif B Comment s organise l inscription par un tiers La demande d inscription par un tiers doit se faire par crit par courrier ou courriel Cette disposition vise d gager la responsabilit des maires et assurer un certain forma lisme la demande afin d viter les signalements abusifs Ensuite comme dans le cas d une demande d inscription directe le maire accuse r ception de la demande dans un d lai de 8 jours la personne dont il est proc d l inscription o son repr sentant l gal L accus de r ception doit contenir les m mes informations que dans le cas pr c dent Constat Selon les CCAS Le nombre d inscriptions sur le registre par un tiers peut tre tr s diff rent Cela s explique vraisemblablement par la diff rence de pratiques et d interpr tations de la disposition l gale ouvrant droit ce mode d inscription De nombreux CCAS h si tent galement suivre la lettre cette proc dure jug e tr s administrative et qui peut para tre brutale l gard des administr s g s de la commune vis s par
20. place du niveau de veille saisonni re Le 1er juin de chaque ann e les CCAS doivent se tenir pr ts communiquer sa demande le registre nominatif au pr fet de d partement La loi du 30 juin 2004 et Le d cret du 1er septembre 2004 assignent quatre missions au maire dans le cadre du recensement des personnes g es et handicap es informer ses administr s de la mise en place du registre nominatif et de sa finalit article R 121 2 du code de l action sociale et des familles CASF collecter les demandes d inscription L 121 6 1 du CASF assurer la conservation la mise jour et la confidentialit du registre nominatif article R 121 7 du CASF communiquer le registre nominatif au pr fet sa demande en cas de d clenchement du plan d alerte et d urgence article R 121 8 du CASF 2 1 Les personnes pouvant figurer sur le registre A Qui peut figurer sur le registre Conform ment l article R 121 3 du CASF seules les personnes nonc es ci dessous et qui r sident leur domicile peuvent tre inscrites sur le registre nominatif les personnes g es de 65 ans et plus les personnes g es de plus de 60 ans reconnues inaptes au travail les personnes adultes handicap es b n ficiant e de l allocation adulte handicap de l allocation compensatrice tierce personne de la carte d invalidit d une reconnaissance de la qualit de travailleur handicap conform ment au titre IV du
21. r p t es des personnes aid es 1 Soit huit mois apr s la date de publication du d cret du 7 juillet 2005 publi au journal Officiel le 9 juillet 2005 v 7 5 2 D o c amp mt a v www unccas org 9 Chapitre v gt a D o c c o a v Ils doivent galement assurer l information des personnes aid es et la mise en uvre des recommandations pr ventives et curatives pour pr venir des cons quences sanitaires des conditions climatiques l information sur les lieux d accueil climatis s ou rafra chis gt la mobilisation de l ensemble du personnel notamment avec des visites plus nombreuses un largissement de l amplitude de travail une r organisation des plan nings en priorisant les interventions vers les personnes risques des contacts t l phoniques r guliers en pr vision des retours d hospitalisation de certains patients pour d sengorger les urgences et certains services hospitaliers l approvisionnement des personnes aid es en eau et en alimentation rafra chissante des liaisons avec l entourage proche famille voisins de la personne le renforcement du personnel si la situation le n cessite l orientation des patients dont l tat de sant le n cessite vers le circuit de prise en charge appropri chaque situation leur participation la cellule r gionale d appui par le biais
22. registre ou son repr sentant l gal dispose d un droit d acc s et de modification des renseignements qui le la concerne Le maire peut modifier ou mettre jour les donn es erron es ou p rim es dont il a connaissance gt Le pr fet et les autorit s auxquelles sont transmises les informations du registre en cas de d clenchement du plan d alerte lorsqu elles ont connaissance du caract re inexact ou incomplet des donn es recueillies D Le maire doit il informer la personne inscrite au registre lorsque des modifications des informations la concernant sont effectu es par le pr fet ou les autorit s et services participant La mise en uvre du plan d alerte et d urgence Oui Le maire doit informer la personne de tout changement des informations la concernant stock es dans le registre nominatif dans le cadre du droit l information et la rectification E Comment maintenir la confidentialit du registre Il est particuli rement important que les informations contenues dans le fichier ne soient pas accessibles d autres personnes que celles nomm ment habilit es y intervenir pour enregistrer traiter conserver et modifier Les donn es L instauration d un mot de passe pour verrouiller l acc s l ordinateur contenant le registre constitue notamment un moyen de limiter l acc s aux donn es En aucun cas le registre ne saurait tre disponible en libre acc s ou sur r seau IL en va de la prote
23. registre nominatif n est jamais clos Les personnes qui le souhaitent doivent pouvoir faire une demande d inscription n importe quel moment de l ann e H Les personnes doivent elles se r inscrire chaque ann e Non Seule une demande de radiation peut mettre fin leur inscription au registre nominatif L article 121 11 du CASF pr cise en effet que les donn es mentionn es l article R 121 4 sont conserv es jusqu au d c s de la personne en cause ou jusqu sa demande de radiation du registre nominatif 2 4 La conservation la mise jour La confidentialit du registre A Qui peut recueillir Les donn es nominatives et assurer la mise jour du registre Le maire ou les agents nomm ment d sign s par le maire pour enregistrer les demandes d inscriptions Il peut s agir d un ou plusieurs agents du service des retrait s et personnes g es Seules Les personnes nomm ment d sign es par le maire sont habilit es enregistrer traiter conserver modifier les donn es du registre Ces personnes sont tenues au secret professionnel dans les conditions pr vues par le code p nal articles 226 13 226 14 et 226 31 24 www unccas org Chapitre Il B Comment les personnes habilit es doivent elles tre d sign es La d signation nominative des personnes habilit es travailler sur le registre peut se faire par un courrier du maire C Qui peut modifier Les donn es du registre La personne inscrite au
24. services domicile qu ils g rent En effet la fiche du PNC 2006 relative aux services de soins infirmiers domicile asso ciations et services d aide domicile liste un certain nombre d actions susceptibles d tre men es par ces services chaque niveau de d clenchement du plan d alerte et d urgence Ainsi lors de la p riode de veille saisonni re les services domicile sont charg s d assurer la surveillance de leurs indicateurs nombre de transferts en milieu hospitalier nombre de d c s domicile Les indicateurs sont transmis au correspondant nomm ment d sign par des unions d partementales ou r gionales qui les retransmettent au correspondant DRASS l aide au rep rage des personnes particuli rement fragiles qu ils ont en charge le relais des messages et recommandations sur les actes essentiels de la vie courante y compris ceux relatifs aux situations exceptionnelles gt des formations adapt es sur la pr vention d un certain nombre de risques l criture d une proc dure de gestion de crise Lorsque le niveau MIGA est d clench les services d aide domicile et Les SSIAD sont alert s par le pr fet et ou la DDASS via l union d partementale r gionale ou nationale Les services domicile doivent alors pr venir la DDASS et la CIRE de l volution de leurs indicateurs nombre de transferts vers les h pitaux nombre de d c s et du ressenti sollicitations inhabituelles ou
25. un transfert lectronique Dans ce dernier cas le transfert s op rera sur une bo te aux lettres lectronique la disposition du pr fet dont l acc s est s curis et en faisant mention du caract re confidentiel des donn es transmises 28 www unccas org Chapitre III Niveau de mise en garde et d actions et suivi op rationnel du dispositif par les CCAS CIAS L alerte et l information des habitants L organisation des appels t l phoniques La coordination 3 1 La coordination entre plusieurs CCAS 3 2 Les relations du CCAS avec le conseil g n ral et la pr fecture 3 3 Les relations des CCAS avec les autres acteurs sociaux Les actions possibles www unccas org 29 Chapitre III La fiche action reproduite ci dessous est issue du guide pour l laboration d un plan d partemental de gestion d une canicule Elle liste Les actions mener par la mairie ou le CCAS lors du d clenchement du niveau d alerte MIGA Fiche action MAIRIES CENTRES COMMUNAUX D ACTION SOCIALE Niveau MIGA de mise en garde canicule et sant et d actions Alert s par le pr fet et Les sous pr fets la mairie et le CCAS pr viennent la direc tion d partementale des affaires sanitaires et sociales et la cellule interr gionales d pid miologie via Le pr fet par Le r seau des maires des chefs lieux de cantons v e so e N w un e ai 2 Lie Assurent sous r serve
26. AF et de l APF Certaines associations peuvent ensuite mettre en place leur propre dispositif canicule avec des agents canicule D Comment rep rer les personnes fragiles La probl matique du recensement des personnes vuln rables et isol es est la question centrale du dispositif du registre nominatif Ce rep rage d termine l utilit r elle du registre car au del de l obligation L gale de constituer un registre il est important de faire en sorte que celui ci refl te effectivement la population fragile d une commune Cela int gre galement la question difficile traiter du rep rage de personnes handicap es isol es vivant domicile Dans ce domaine il est n cessaire de faire appel au plus grand nombre d acteurs possibles Outre la liste non exhaustive propos e ci dessus de nombreux autres acteurs sont porteurs d information sur les populations fragiles 20 www unccas org Chapitre Il le Centre local d information et de coordination CLIC et la Maison d partementale des personnes handicap es MDPH qui sont des structures d information r alisant l interface entre les acteurs Les associations de personnes handicap es APF les services domicile ou de portage de repas les caisses d allocations familiales le maillage du territoire par un r seau de b n voles peut se r v ler efficace pour rep rer les personnes isol es des registres Ion t Exp riences en mati re de re
27. AS de se saisir du dispositif canicule au niveau qu il le souhaite pour organiser l articulation de ses missions avec les obligations l gales Chacun jugera de sa capacit intervenir Une articulation peut tre trouv e entre les missions du CCAS et celles du plan canicule Plut t que de subir Le plan canicule et le mettre en uvre comme s il constituait une nouvelle obligation l gale le CCAS peut au contraire tout fait consid rer celui ci comme un outil suppl mentaire dans le cadre de l accomplissement de ses missions Exp riences Certains CCAS avaient d j un plan pr vention isolement avant l arriv e du plan canicule Le registre constitue donc un outil dans l accomplissement des missions du CCAS exemple le CCAS de Saint Andr lez Lille Nord 10000 habitants Dans d autres CCAS le plan canicule a r v l l existence d un nombre important et parfois insoup onn de personnes isol es Www unccas org Chapitre v 7 gt o c a v Les textes de r f rence Les registres nominatifs gt Loi n 2004 626 du 30 juin 2004 relative la solidarit pour l autonomie des personnes g es et des personnes handicap es Codifi dans le code de l action sociale et des familles article L 121 6 1 gt D cret n 2004 926 du 1er septembre 2004 pris en application de l article L 121 6 1 du code de l action sociale et des
28. Cela d pend de la volont politique de l organisation en place et du partage de comp tences d j r alis v 7 2 s c Ci 2 B Sur quelle p riode le dispositif canicule se met il en uvre Le niveau de veille saisonni re du dispositif canicule est activ du 1er juin au 31 ao t de chaque ann e C est donc durant cette p riode que l ensemble des acteurs concern s par la mise en uvre op rationnelle du plan cf liste des acteurs nationaux et locaux cit s dans le PNC doivent se tenir pr ts intervenir en collaboration les uns avec les autres aupr s des personnes les plus fragiles C La p riode d intervention ponctuelle des communes dans le cadre de la canicule est elle compatible avec l intervention annuelle des CCAS Le CCAS intervient toute l ann e aupr s des personnes qui en prouvent le besoin ce titre il peut tre amen conna tre de nouvelles situations de personnes vuln rables et isol es Le CCAS peut dans ce cas proposer l inscription de ces personnes au registre canicule L inscription sur le registre canicule n est pas strictement cantonn e la p riode estivale Tout d pend de l organisation qui aura t retenue par le CCAS cf question G paragraphe 223 D Le dispositif canicule n est il pas l occasion de mettre en place une solidarit au del des obligations l gales et des instructions minist rielles Il appartient chaque CCAS CI
29. MINIST RE DE LA SANT GROUPE EDF DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS D Iranquil assistance Une r volution dans la t l assistance Vivez comme vous le souhaitez avec Tranquil assistance la nouvelle forme de t l assistance domicile pour les personnes g es ou isol es mise au point par Edelia une filiale du groupe EDF Tranquil assistance associe deux niveaux de protection compl mentaires avec un m daillon ou bracelet d appel et un suivi distance de la consommation d eau domicile Avec Tranquil assistance la personne b n ficie d une double s curit en cas d urgence ou de souci passager il lui suffit d appuyer sur le m daillon pour entrer en contact avec le centre d coute Et en cas de difficult ou d incapacit utiliser le m daillon Edelia est alert par une absence de consommation d eau celle ci fonctionnant comme un v ritable x marqueur de vie Le centre d coute fonctionne 24 heures sur 24 7 jours sur 7 50n quipe est constitu e de professionnels de la sant aptes prendre en charge avec une efficacit optimale les situations les plus diverses L installation du dispositif Tranquil assistance au domicile est simple et rapide en quelques minutes le mat riel n cessaire capteur interphone et passerelle radio est install La dur e et l ampleur de la canicule de 2003 ont marqu les esprits partout en France et en Europe elle nous a m
30. aissance d associations de b n voles par Les CCAS CIAS gt le manque de couverture de certains territoires par ces associations l absence de disponibilit de certaines associations fortement sollicit es et donc parfois d bord es les craintes d abus de confiance qui pourraient tre faits par certains b n voles l gard des personnes vuln rables le co t et Le temps consacr s l organisation des r seaux de b n voles Certains CCAS redoutent la fragilit et la pr carit de dispositifs s appuyant sur des b n voles C est pourquoi ils h sitent recourir ce type de syst me Conclusion Gr ce aux r seaux de b n voles les CCAS CIAS am liorent leur intervention de proximit en renfor ant le maillage de leur territoire Ils disposent d une meilleure connaissance des situations de solitude et des besoins urgents m dicaux mat riels ou affectifs Ils peuvent ainsi apporter une r ponse individuelle mieux adapt e afin d apporter un mieux tre aux personnes Ce type d actions permet enfin au CCAS de d terminer les actions prioritaires mener les am liorations apporter et Les objectifs atteindre Cependant le recours des b n voles n cessite un travail important de mise en place d encadrement et de coordination par Le CCAS Il engendre des co ts Les risques de d rapage bas s sur l abus de confiance des personnes vuln rables sont rares mais ne peuvent jamais tre totalem
31. ar le biais de leur f d ra tion un gt w 2 N c n n w v Niveau de mobilisation maximale Alert s par le Pr fet Pr viennent le Pr fet la DDASS la CIRE et le conseil g n ral de l volution de leurs indicateurs ise enp Assurent gt le renforcement des actions men es au niveau MIGA valuation apr s sortie de crise gt Ls op rent la synth se des remont es d informations dont ils sont compta bles en vue du d briefing de l op ration Parmi les actions list es dans cette fiche seules les op rations de climatisation ou de rafra chissement des pi ces en tablissements font l objet d une explication d taill e dans les textes r glementaires suivants arr t s du 7 juillet et du 8 ao t 2005 et d cret du 7 septembre 2005 Les autres actions list es dans cette fiche sont des recommandations qui peuvent aider les CCAS gestionnaires d tablissement recenser l ensemble des actions susceptibles de mieux faire face une crise canicule www unccas org 47 Chapitre V n w 7 Ee a c eo w T w v em t Qu est ce que le plan bleu Le plan bleu ainsi d nomm par l article 1er de l arr t du 7 juillet 2005 est d taill dans le d cret n 2005 1135 du 7 septembre 2005 Le plan bleu est un dispositif qui d taille les modalit s d organisation mettre en uvre au sein d un tablissement h
32. au d alerte du plan canicule par les directeurs d tablissements pour personnes g es et handicap es et Les directeurs d tablissements sociaux CHRS CADA Les CCAS CIAS peuvent tre concern s par ces actions lorsqu ils g rent ce type d qui pement Fiche action ETABLISSEMENTS POUR PERSONNES AGEES HANDICAPEES ETABLISSEMENTS SOCIAUX CHRS CADA Niveau de veille saisonni re du 1 juin au 31 ao t Pr viennent en cas d activit jug e anormale le conseil g n ral la DDASS et la CIRE un gt w 7 Ee t c eo un w T w v Lo pan om c Assurent le suivi du nombre de transferts pour pathologie sp cifique de leurs r si dents vers un h pital le suivi de la temp rature l int rieur de leur tablissement la climatisation ou le rafra chissement d une ou plusieurs pi ces de leur tablissement quand cela est possible leur pr sence au sein du comit d partemental canicule deux fois par an par le biais de leur f d ration d partementale ou d faut r gionale gt le d veloppement de l accueil de jour et de l accueil temporaire ainsi que l accueil de quelques heures en journ e dans les locaux frais l adaptation de la formation de leur personnel en organisant des sessions de formation l criture d un protocole ou d un guide de gestion de crise l aide de fiches d aide la d cision Niveau MIGA de mise en garde canicule et sant
33. besoins des personnes t suivi op PIER Remarque Pour l organisation de transports de personnes isol es dans des tablissements rafra chis l chelon intercommunal peut tre un bon niveau d intervention lorsqu il permet de mutualiser les moyens de transport de plusieurs communes 3 2 Les relations du CCAS avec le conseil g n ral et la pr fecture A Comment favoriser la prise en compte des communes Comme indiqu pr c demment il est important que les CCAS soient associ s ou se fassent repr senter par la section ou l union d partementale des CCAS lors des r unions organis es par le pr fet les r unions de pr paration r vision et pr sentation du plan de gestion d une canicule d partemental PGCD qui ont th oriquement lieu avant la fin du mois de juin e La participation des CCAS l laboration de ce PGCD au moins sur le volet communes am liore l appropriation du dispositif par les communes et leur impli cation e c est galement l occasion pour les CCAS de veiller ce que les d partements n aillent pas au del des obligations l gales des communes les r unions de bilan post canicule organis es apr s chaque t e ces r unions permettent d apporter une vision d ensemble de la fa on dont le dispo sitif s est mis en place au niveau supra local Elles doivent conduire r orienter le cas ch ant le dispositif en vitant de reconduire les erreurs commises Remarque
34. blissement de fiches d intervention t l phoniques permettant aux b n voles de rendre e tablissement de fiches liaison permet compte au CCAS de chaque visite effectu e tant aux b n voles de transmettre leurs domicile remarques en cas de probl me parti l Quelle formation peut on dispenser aux b n voles Il est n cessaire de former les b n voles afin de Les pr parer intervenir aupr s d un public vuln rable Lors de ces formations un rappel des missions des CCAS pourra tre apport Les formations peuvent tre dispens es en interne o par des organismes de formation Institut de formation en soins infirmiers IRTS Exemples de th mes de formation pour les b n voles e La d tection des sympt mes de la maladie la m moire d Alzheimer e La psychologie des personnes vieillis e Le rep rage de probl mes de malnutrition santes ou en perte d autonomie e la solitude et l isolement des personnes e l agressivit l animation au quotidien la g es maltraitance J Faut il accr diter les b n voles Afin de s curiser les b n ficiaires la d livrance de justificatifs peut s av rer utile Cette d marche peut galement permettre de labelliser le dispositif d accorder aux b n voles une meilleure reconnaissance et une int gration part enti re dans l organisation de la gestion des risques canicule Exemple de dispositifs d accr ditation ceci peu prendre diff rentes formes e cart
35. cateur valuant le niveau moyen d autonomie des r sidants d un tablissement pour personnes g es N gt 3 fe N f Le N v Ee 5 s Le nd Co v www unccas org 49 50 www unccas org Remerciements Un grand merci aux membres du groupe de travail ci dessous Ce guide est le fruit de leur r flexion e Marie Jo DEPRETTO CCAS de Valras Plage e Sarah HUMBLOT CCAS de Neufch teau e Ren e CHASSART CCAS de Saint Andr Lez Lille e Anne Claire HELDERWERDT CCAS de Saint Andr Lez Lille e Souade AMARA CCAS de Stains e Jo l LE GUENNEC CCAS de Savigny sur Orge e B n dicte VIGNOL CCAS de Suresnes e Marie Laure CAZY CCAS de Ch teauroux e Laurence KAPLAN CCAS de Cannes e Yveline DENAT CCAS de Villefontaine e B atrice IMHOFF CCAS de Sainte Foy les Lyon e Jo lle RIOU CCAS d Al s e Raymond GUGGENHEIM CCAS de Pau e Salima DERAMCHI CCAS de Cergy e Karen SOYER UNCCAS R 7N UNCCAS Union Nationale des Centres Communaux d Action Sociale 5 rue Sainte Anne 59043 Lille Cedex T l 03 20 28 07 50 Fax 0320280751 contact unccas org Si ge social 119 rue du Faubourg du Temple 75010 Paris T l 0153198550 Fax 0153198551 Juin 2007 Prix de vente 19 50 Photos DR UNA Nicole Henri Cr mon s A A METIALIT l L FRAN AISE Py On s occupe de vous et a change tout 4 Service Tranquil assistance La nouvelle t l assistance est n e
36. ch e En effet conform ment aux articles pr cit s du CGCT le pr fet intervient lorsque l v nement d passe les capacit s d une commune ou concerne plusieurs communes du d partement Au contraire le pouvoir de police du maire ne s exerce que lorsque l v nement ne touche que sa commune Or dans le cadre d un ph nom ne climatique de type canicule l v nement peut tre consid r comme d passant les fronti res d une seule commune Les missions de sauvegarde du maire Elles sont essentiellement tourn es vers l aide la population et Le soutien au dispositif de secours Sont vis es la diffusion de l alerte la population la mise en s curit des personnes expos es vacuation pr ventive regroupe ment dans un lieu s r les actions de soutien la population h bergement d urgence ravitaillement les actions d information et de communication informer r guli rement la popu lation de l volution de la situation assurer un accueil t l phonique et physique en mairie pour r pondre aux administr s aux familles aux m dias la commune ou le CCAS doit pour ce faire recenser les moyens dont il dispose liste du mat riel et des personnes disponibles sur la commune pour assurer ces missions ivi op rationnel 3 un w v www unccas org 31 Chapitre III o o Pm so om Le E un N YU o Ez B Le CCAS peut i
37. ction des personnes particuli rement vuln rables contre les risques de pratiques commerciales abusives ou d escroqueries F Comment se fait l acc s au registre Lorsque la personne habilit e est en cong s Une ou des personnes suppl mentaires doivent tre d sign es par le maire afin d assurer la continuit d utilisation du registre G Faut il pr senter une demande d avis La CNIL pour Le traitement des donn es du registre Non mais il y a des conditions Le maire est dispens de la demande d avis la CNIL dans la mesure o le fichier est trait dans le respect de la finalit des modalit s du contenu pr vus par le d cret c est dire notamment s il est trait dans le cadre de la mise en uvre du plan d alerte et d urgence li la canicule ou non Tout autre trai tement des donn es recueillies doit pr alablement faire l objet des formalit s d claratives aupr s de la CNIL H Si Le traitement d cid par Le CCAS d passe le cadre fix par la Loi du 30 juin 2004 et de son d cret d application que faut il faire C est le cas par exemple si le traitement inclut des donn es plus larges que celles pr vues dans le d cret des informations ne figurant pas sur la liste mentionn e l article 3 du d cret ou allonge la liste des destinataires des informations un e5 a t eu e2 Co N v T 2 g me N g www unccas org 25 Chapitre Il un e5 p wi un e2 C
38. cule Le plan national canicule comporte des informations utiles aux communes et aux CCAS diss min es dans les 4 parties du plan Il s agit notamment dans la partie 3 les fiches actions suivantes e Mairies Centres communaux d action sociale retranscrite en annexe du pr sent guide disponible sur www unccas org canicule partie r serv e aux adh rents l UNCCAS Services de soins infirmiers domicile et associations et services d aide domicile tablissements pour personnes g es handicap es tablissements sociaux tablissements de sant M decins lib raux CPAM MSA mutuelles CRAM CAF Protection sociale CPAM MSA mutuelles CRAM CAF Conseil g n ral Croix Rouge Fran aise d l gation d partementale e DDASS dans la partie 4 les fiches de recommandation suivantes e la fiche n 4 7 Prise en charge patient g domicile e la fiche n 2 1 Se pr parer d ventuelles fortes chaleurs e la fiche n 2 2 Se pr parer et agir d s l annonce d une vague de chaleur et durant celle ci e la fiche n 2 4 Qui est risque e La fiche n 2 5 Reconna tre les pathologies li es la chaleur e la fiche n 4 15 R le des pharmaciens noter Les fiches de la partie 3 sont adapt es localement et traduites dans le plan d partemental de gestion d une canicule de votre d partement Il est galement utile d
39. dit s par l Institut national de pr vention et d ducation pour la sant Ils sont disponibles sur www inpes sante fr avec les spots t l vis s et radiodiffus s Les CCAS peuvent utilement s associer l ensemble des institutions relais pour am liorer la diffusion de ces recommandations Les d pliants et affichettes peuvent tre fournis aux CCAS gratuitement sur simple demande par l INPES Il vous est donc possible d envoyer des bons de commande afin de recevoir un plus grand nombre de plaquettes en couleur De nouvelles plaquettes de communication ont t r alis es en 2007 Le message de pr vention a t modifi afin d viter les risques d hyper hydratation et d hyponatr mie qui se sont produites chez certaines personnes g es en 2006 La demande de l UNCCAS les d pliants ont par ailleurs int gr un message mention nant l existence des registres nominatifs et incitant les personnes les plus vuln rables se rapprocher de leur CCAS ou de leur commune au verso Ce message a vocation faciliter le travail d laboration des registres et am liorer la coordination et la coh rence d ensemble du plan un e5 a t A e2 Co N v T 2 g me D N La constitution des registres information et rep rage des personnes fragiles Source www sante gouv fr rubrique canicule et chaleurs extr mes Maires recensement mode d emploi questions r ponses D s la mise en
40. du maire qui en fixe Les missions pr cises dans le cadre de la sauvegarde Elle est largement ouverte tous les citoyens ayant des capacit s et des comp tences correspondant aux r les de La RCSC Elle est distincte des services communaux des services de secours et des associations agr es de s curit civile Il s agit d une mobilisation civique qui s appuie sur la solidarit locale organisant les bonnes volont s C Quelle est l utilit de la r serve communale de s curit civile Lors d v nement de grande ampleur un lan de solidarit spontan s organise pour venir directement en aide aux personnes sinistr es Ainsi des personnes se proposent pour aider au retour la normale nettoyage des biens sinistr s par la boue actions de d gagement suite un violent orage accueillir ou soutenir Les personnes sinistr es pr paration de repas ou de collations pr paration et mise en uvre de lieux d h bergement r confort g rer les dons de mat riels destin s aux sinistr s D Pourquoi cr er une r serve communale de s curit civile Avant la cr ation de la RCSC cette aide directe hors de tout statut associatif notamment manquait d organisation d encadrement juridique et technique qui coordonne et dirige ces volontaires La mise en place de La RCSC vise donc planifier cette aide en pr identifiant les personnes qui se proposent et en structurant leur mode d action Cette organisa
41. e registre est faite Les horaires guichets et num ros d appel retenus seront pr cis s pour mener bien cette op ration C Quelles informations sont collecter L article R 121 4 du CASF liste l ensemble des informations devant figurer sur le registre nominatif gt Les nom et pr nom la date de naissance la qualit au titre de laquelle la personne est inscrite sur Le registre personne g e de plus de 65 ans personne de plus de 60 ans reconnue inapte au travail ou personne adulte handicap e 22 www unccas org Chapitre Il l adresse gt Le num ro de t l phone le cas ch ant les coordonn es du service intervenant domicile gt le cas ch ant la personne pr venir en cas d urgence la date de la demande gt le cas ch ant le nom et La qualit de la tierce personne qui a effectu la demande Avec le recul et l exp rience de ceux qui ont mis en uvre le dispositif canicule certains CCAS constatent que d autres l ments compl mentaires s av rent n ces saires pour faciliter l intervention ult rieure des services domicile dans le cadre du d clenchement du niveau MIGA Il s agit notamment des l ments suivants dates de d part vacances visites famille hospitalisation et de retour informations relatives l intervention ventuelle d une aide domicile service domicile portage de repas gt nom des personnes pr venir
42. e officielle avec photo e carte d accr ditation avec lettre de pr sentation sign e par le maire Outre le r seau de b n voles ces cartes peuvent galement tre d livr es aux profes sionnels des services sociaux qui interviennent dans le cadre de la canicule K Quel est Le co t d un r seau de b n voles L intervention de b n voles occasionne diff rents co ts pour le CCAS la souscription une assurance sp cifique pour les b n voles gt le remboursement des frais de trajets occasionn s par les visites domicile l organisation de formations des b n voles Exemple de co t d un r seau de b n voles Le montant des d penses pour ce type d actions est difficilement valuable Les donn es issues de fiches de la banque d exp riences de l action sociale locale de l UNCCAS www unccas org valuent Les co ts entre 3500 et 34000 euros pour la prise en charge des frais de formation des frais administratifs du co t des b n voles et des frais de personnel personnel mobilis sur l action directeur CCAS animateur g ronto psycho logue responsable du p le seniors au CCAS c pe 2 w T T o www unccas org 41 Chapitre IV c 5 pe OU w T w ke L quel rythme faut il organiser les visites des b n voles La fr quence des visites est d termin e avec la personne en fonction de s
43. e pris en compte d s la proposition d inscription Certains CCAS recommandent de proc der une r elle d marche de rep rage des personnes fragiles plut t que de partir des listes lectorales C Comment informer la population de la mise en place du registre Le maire peut employer tous les moyens appropri s et sa disposition Il dispose donc d une certaine latitude rapport e aux moyens de communication qu il peut mobiliser dans sa commune WWW unccas org un e5 a t eu Le Co N v T 2 g 19 Chapitre Il un e5 pa mi M e2 Co N v T ha Exemples de moyens de communication du maire l affichage municipal l envoi de courriers individuels permettant d informer sur l existence du registre et de proposer l inscription en direction de e tous les habitants de la commune partir du fichier lectoral e Les habitants g s de plus de 65 ans par exemple l encartage dans le journal municipal de pr f rence partir du mois d avril avec ou sans questionnaire et ou coupon r ponse cette action de communication permet de toucher tous les habitants de la commune et de sensibiliser les tiers et les familles qui peuvent tre des relais pour favoriser l inscription des plus fragiles les panneaux d affichage gt les conf rences de presse l information au moment des repas des a n s en d but d ann e sur la canicule et sur l existence du re
44. e se reporter ce document www unccas org Chapitre v 7 gt D o c a v H Quelles sont les nouveaut s du plan national canicule 2007 La circulaire du 4 mai 2007 d taille les modifications apport es au plan national cani cule pour l t 2007 Les nouveaut s concernent principalement gt les recommandations renforc es pour les travailleurs les sportifs et les enfants en bas ge gt le num ro vert d information sur la canicule 0800 06 66 66 gt les subventions accord es pour la premi re ann e aux tablissements pour personnes handicap es pour l quipement en mat riel de rafra chissement et l embauche de personnels suppl mentaires en cas de canicule Les nouvelles affiches et les d pliants t l chargeables sur www inpes sante fr dans l espace th matique v nements climatiques Les obligations l gales des maires communes CCAS 2 1 La constitution des registres nominatifs Depuis le 3 septembre 2004 date de mise en uvre du d cret du 1 septembre 2004 issu de la loi du 30 juin 2004 le maire est tenu d instituer un registre nominatif des personnes g es et des personnes handicap es Le maire doit cette fin recueillir Les l ments relatifs l identit l ge et au domicile des personnes g es et des personnes handicap es vivant leur domicile et ayant fait une demande d inscription La d marche d
45. eiller la transmission des informations utiles la pr fecture La cellule de veille se transforme en cellule de crise en cas de d clenchement du niveau d alerte MIGA Son objectif est de mettre en uvre la proc dure le plus rapidement et Le plus efficacement possible La cellule de veille peut tre compos e selon les cas gt d un lu ou du cabinet du maire gt de la direction g n rale du CCAS des directeurs des services concern s au CCAS gt du service communication des assistantes sociales des repr sentants du r seau associations tablissements m decins La cellule de veille communale pourra utilement tre rattach e directement au maire afin d viter d ventuelles rivalit s entre directions WWW unccas org un e5 a t eu Le Co N v T 2 g me D N Chapitre Il un e5 p wi un e2 Co Les N v T e me F C d N c 1 3 L laboration d une proc dure de gestion de la canicule au niveau communal Les communes ou CCAS doivent laborer un guide de proc dures de gestion de crise pour leurs propres services et pour les structures dont elles ont la charge Ce guide est r dig apr s identification des moyens Il peut tre constitu des l ments suivants le rappel des objectifs et du contenu du plan avec pr sentation des 3 niveaux d alerte la pr sentation de la cellule de veille et ou de crise gt la pr
46. eils g n raux assurent le recensement des structures disposant de pi ces climatis es ou rafra chies et s assurent de la possibilit d obtenir une pi ce rafra chie ou climatis e dans les tablissements n en disposant pas encore lls s assurent galement de la possibilit d accueil temporaire de jour dans les maisons de retraite et de gardes de nuit en fonction des places disponibles ainsi que de la possibilit de g n raliser le d veloppement de la t l alarme pour Les b n ficiaires de l aide personnalis e l autonomie et La diffusion de messages via la t l alarme Les conseils g n raux assurent le relais des messages et recommandations s assurent de la possibilit de g n raliser la couverture territoriale des CLIC de niveau III et de la r alisation de la formation des professionnels employ s dans les structures dont il a la charge v c o pr XT 2 o Le 5 n LA v bal www unccas org 33 Chapitre III La coordination La coordination des acteurs au niveau MIGA est particuli rement importante Il est en effet n cessaire d optimiser les dispositifs en supprimant les doublons Les CCAS doivent pouvoir s appuyer sur d autres associations dans le cadre du suivi op rationnel du plan canicule tionnel r era 3 1 La coordination entre plusieurs CCAS Plusieurs CCAS peuvent d cider de mettre en commun leurs moyens afin de disposer d un effort plus important pour r pondre aux
47. ent vit s 42 www unccas org Chapitre IV Les r serves communales de s curit civile Source Plan communal de sauvegarde Guide pratique d laboration DDSC minist re de l Int rieur et de l am nagement du Territoire novembre 2005 La r serve communale de s curit est un outil destin aider le maire porter secours la population afin de revenir une situation normale Elle peut constituer une alternative l appel de b n voles ou m me dans certaines conditions une solution aux probl mes voqu s pr c demment pour ces b n voles A Quelles sont Les r f rences l gales Les r serves communales de s curit civile RCSC ont t institu es par la Loi n 2004 811 du 13 ao t 2004 de modernisation de la s curit civile Elles font l objet des articles L 1424 8 1 L 1424 8 8 du code g n ral des collectivit s territoriales et d une circulaire d application du minist re de l int rieur en date du 12 ao t 2005 NOR INT E 05 000 80 C B Qu est ce que La r serve communale de s curit civile La RCSC est cr e dans chaque commune qui le souhaite par d lib ration du conseil municipal C est un compl ment aux moyens humains de la commune Elle est compos e de citoyens b n voles pr ts prendre part des actions de soutien et d assistance la population et qui pour tre identifi s signent un contrat d engagement avec le maire Elle est organis e sous l autorit
48. es dans les locaux du CCAS ou du CLIC e suivre et recadrer r guli rement les b n lorsqu ils commencent s impliquer trop affectivement et personnellement aupr s d une personne e apporter un soutien aux b n voles appui de l animateur du r seau groupes de parole des r unions th matiques anim es par un g ronto psychologue des r unions de bilan e organiser le retour d informations r gu lier par les b n voles aupr s du CCAS H Comment assurer le retour d information par les b n voles Le retour d informations par les b n voles aupr s du CCAS est d terminant dans l efficacit du dispositif de pr vention des risques canicule Il doit tre clairement d fini et mis en uvre par les b n voles Un contact r gulier est alors n cessaire entre eux et le CCAS pour gt changer sur les situations suivies faire part des inqui tudes quant l tat de la personne 40 www unccas org Chapitre IV faire remonter les demandes de la personne gt permettre au CCAS d adapter ses actions et de proposer la personne l intervention de services comp tents service d aide ou de soins domicile m decins artisans Exemple d organisation d un retour d information par les b n voles e mise disposition d un bureau pour les culier au CCAS ou l animateur du CCAS b n voles au sein des locaux du CCAS charg du r seau de b n voles CIAS pour permettre les contacts ta
49. es besoins Les visites doivent si possible tre r guli res 1 fois par semaine ou 2 fois par mois M Le groupe de b n voles doit il intervenir tout au Long de l ann e ou ponctuellement La d cision de constituer un groupe annuel de volontaires ou uniquement un groupe pour la p riode d t appartient au CCAS CIAS En travaillant avec un m me groupe de b n voles tout au long de l ann e le CCAS conna t mieux les personnes Ce groupe pourra par ailleurs tre sollicit pour intervenir dans d autres dispositifs pr vention isolement Un risque d essoufflement est cependant possible L intervention de b n voles sur une p riode plus courte peut permettre d am liorer leur mobilisation Certains CCAS s inqui tent cependant dans ce cas de ne pas bien conna tre les b n voles N Comment maintenir la mobilisation des b n voles sur plusieurs ann es La reconnaissance des b n voles par le CCAS CIAS ou le maire est un geste important qui accro t l implication des personnes Exemple En d but et fin d t l organisation d une r ception r unissant l ensemble des b n voles peut constituer une occasion pour pr senter ou tablir Le bilan du dispositif canicule 0 Quels sont Les freins signal s La constitution de r seaux de b n voles Le recours aux b n voles dans le cadre du plan canicule se heurte plusieurs difficult s le manque de volontaires sur certains territoires gt la m conn
50. essionnels b n voles demander un retour d informations sur le d roulement des visites IL peut intervenir en collaboration avec d autres instances comme le Comit d parte mental des retrait s et personnes g es CODERPA C Qui peut tre b n vole N importe qui peut tre b n vole condition qu il respecte les termes de la charte du b n volat Il peut s agir selon les cas de jeunes retrait s d tudiants de chantier coles d l ves de BEP carri res sanitaires et sociales le CCAS peut dans ce cas signer une convention avec un lyc e d enseignement professionnel D Qui peut b n ficier des services des b n voles Les b n voles peuvent intervenir aupr s de l ensemble des personnes qui auront t d termin es par le CCAS CIAS Il peut s agir uniquement des personnes inscrites sur le registre nominatif toutes les personnes vuln rables et isol es g es ou handicap es ayant exprim leur souhait de recevoir Le soutien de b n voles m me si ces personnes ne souhaitent pas toutes figurer sur le registre nominatif Ces personnes sont ou non suivies par un service d accompagnement domicile E Comment trouver des b n voles Il n est pas toujours facile de trouver des volontaires pour intervenir b n volement aupr s de personnes fragiles vivant domicile Le CCAS peut avoir recours gt l appel b n volat publi dans le journal de la commune l attenti
51. et d actions Alert s par le Pr fet le conseil g n ral Pr viennent la DDASS et La CIRE de l volution de leurs indicateurs Assurent le suivi de la temp rature l int rieur de l tablissement le renforcement du suivi du nombre de diagnostics cibl s au sein de l ins titution et des transferts des r sidents de l tablissement vers un h pital gt le suivi du taux d occupation des chambres mortuaires de leurs tablisse ments quand ils en ont l information des r sidents ou des personnes pr sentes dans ce type de structure propos des recommandations pr ventives ou traitements sur les cons quences sanitaires des conditions climatiques gt la mobilisation de leur personnel m dical social et m dico social l approvisionnement en mat riels et produits de sant sp cifiques aux temp ratures extr mes les traitements pr ventifs et curatifs de leurs r sidents 46 www unccas org Chapitre V la prise en charge des nouveaux arrivants dans le cadre d un accueil tempo raire la r servation pr visionnelle d une ou de deux places d h bergement tempo raire d urgence pour les personnes cibles l accueil des personnes risque dans des pi ces climatis es ou rafra chies quand cela est possible gt le renforcement de la distribution d eau gt la mobilisation du personnel m dical et param dical suppl mentaire leur participation La cellule r gionale d appui p
52. ette d marche imposait une r flexion sur l intervention d urgence mais aussi sur le suivi des personnes g es en lien avec les partenaires du secteur hospitalier les pr cautions sanitaires prendre dans les tablisse ments et enfin la restauration du lien social face l isolement La mise en place du plan national canicule depuis 2004 a d montr combien les chelons communaux et intercommunaux sont les niveaux les plus directement op rationnels Dans ce domaine les CCAS et CIAS constituent des op rateurs indispensables Leur connaissance des publics fragiles apporte une r elle valeur ajout e leur intervention Cet ouvrage liste les obligations l gales des maires Il dresse un bilan des actions les plus innovantes men es par les CCAS CIAS Il soul ve enfin les difficult s rencontr es lors de la mise en place des dispositifs de gestion d une canicule Il est le fruit d un travail r alis par un groupe de 13 CCAS de diverses r gions m tropolitaines et repr sentant diff rentes strates de population Que l ensemble des participants ce groupe de travail qui s est r uni r guli rement entre janvier et avril 2007 soient tous remerci s Ce guide pratique offert l ensemble des membres de l UNCCAS gr ce la participation de la Direction G n rale de l Action Sociale sera galement diffus aupr s de l ensemble des pr fectures et des Directions r gionales et d parte mentales des affaires sanitaires et s
53. familles et fixant les modalit s de recueil de trans mission et d utilisation des donn es nominatives relatives aux personnes g es et aux personnes handicap es b n ficiaires du plan d alerte et d urgence d partemental en cas de risques exceptionnels Codifi dans le code de l action sociale et des familles articles R 121 2 R 121 12 Les r gles de confidentialit des fichiers informatiques gt Loi n 2004 801 du 6 ao t 2004 relative la protection des personnes physiques l gard des traitements de donn es caract re personnel et modifiant la loi n 78 17 du 6 janvier 1978 relative l informatique aux fichiers et aux libert s Les tablissements et services et les plans bleus gt D cret n 2005 768 du 7 juillet 2005 relatif aux conditions techniques minimales de fonctionnement des tablissements mentionn s au 6 du I de l article L 312 1 du code de l action sociale et des familles gt D cret n 2005 1135 du 7 septembre 2005 portant codification de certaines disposi tions relatives l action sociale et m dico sociale et modifiant le code de l action sociale et des familles deuxi me partie dispositions r glementaires Ce d cret re codifie notamment les articles cr s par le d cret du 7 juillet 2005 D 312 155 4 1 et 4 2 aux articles D 312 160 et D 312 161 du CASF Codifi dans le code de l action sociale et des familles articles D 312 160 et D 312 161 gt Arr t du 7 ju
54. gistre Compte tenu de la population vis e il est souhaitable que l information soit diffus e par des moyens et en des lieux accessibles tant aux personnes g es qu aux personnes handicap es Les r seaux et les acteurs plus particuli rement en contact avec ces cat gories de personnes peuvent alors utilement tre mis contribution pour relayer les messages d information sur le registre Il existe diff rents moyens les activit s d information sur le plan canicule avec toutes les associations concern es dans les centres commerciaux les gares les march s les actions de sensibilisation aupr s de l ensemble des acteurs courriers ou rencontres avec les m decins lib raux taux de retour tr s faible les infirmiers lib raux les services sociaux du conseil g n ral les pharmacies les CRAM les points de s curit sociale les mutuelles les lus Les CLIC les SSIAD les services domicile les organismes de tutelle les associations locales UDAF les clubs de retrait s les commerces de proximit magasins d alimentation la Poste Les bailleurs offices HLM et les syndics les gardiens d immeuble gt des conventions peuvent galement tre pass es avec des associations afin qu elles utilisent leurs propres fichiers pour envoyer un courrier exemple France B n volat liste des personnes qui viennent d emm nager de Accueil Ville Fran aise liste des majeurs prot g s de l UD
55. i une relance est renvoy e 5 un professionnel d cide de prendre en charge le b n ficiaire et fait un compte rendu d intervention le cas ch ant le SAD peut donner des informations compl mentaires sur l avancement de la situation 6 le SAD cl ture l alerte lorsque la situation est normalis e ivi op rationnel 3 N w www unccas org 35 Chapitre III f p so om 2 N 5 N p YU o Ec C Les actions possibles Le niveau d alerte MIGA est d clench par le pr fet lorsqu une vague de chaleur est pr vue ou en cours ce stade le risque d exposition prolong e d une personne une temp rature lev e est plus fort De plus sans p riode de fra cheur suffisante la nuit la situation est susceptible d entra ner de graves complications Les services publics doivent alors mettre en uvre des actions de pr vention pour lutter contre la chaleur Ces actions doivent tre adapt es la situation aux moyens dont dispose le CCAS et au r seau de partenaires mobilisables Au titre des actions mises en uvre on peut citer le d placement des bancs publics l ombre des arbres des parcs et jardins publics les services espaces verts de la ville peuvent tre utilement sollicit s lorsque cela est possible Le renforcement de tous les lieux ombrag s couvrir Les parkings la distribution de kits fra cheur contenant des
56. illet 2005 fixant le cahier des charges du plan d organisation mettre en uvre en cas de crise sanitaire ou climatique et Les conditions d installation d un syst me fixe de rafra chissement de l air dans les tablissements mentionn s au I de l article L 313 12 du code de l action sociale et des familles gt Arr t du 8 ao t 2005 modifiant l arr t du 7 juillet 2005 fixant le cahier des charges du plan d organisation mettre en uvre en cas de crise sanitaire ou climatique et les conditions d installation d un syst me fixe de rafra chissement de l air dans les tablissements mentionn s au de l article L 313 12 du code de l action sociale et des familles 12 www unccas org Chapitre Il Veille saisonni re et constitution des registres L identification des moyens humains et techniques du CCAS 1 1 Le recensement des lieux rafra chis 1 2 La mise en place d une cellule de veille communale 1 3 L laboration d une proc dure de gestion de la canicule au niveau communal 1 4 La repr sentation des CCAS au sein du Comit d partemental canicule 1 5 L information du grand public La constitution des registres information et rep rage des personnes fragiles 2 1 Les personnes pouvant figurer sur le registre 2 2 L information des habitants 2 3 L inscription sur le registre 2 4 La conservation la mise jour la confidentialit du registre 2 5 L inscription par un tiers 2 6 La radiation du registre
57. imple demande Exemples L accus de r ception peut galement contenir gt une plaquette de pr vention canicule qui s inspire des recommandations natio nales mais qui peut galement tre compl t e par des informations locales gt les num ros de t l phone utiles Le descriptif du dispositif canicule propos par Le CCAS appels visites domicile gt une demande d information du CCAS en cas de d part vacances visites de famille hospitalisation et de retour gt un questionnaire afin de mieux conna tre la personne visite de service domicile ou non Le questionnaire peut interroger la personne sur les items suivants Souhaite t elle recevoir des informations du CCAS e une visite d un agent du CCAS e des visites de courtoisie de b n voles e des appels r guliers pendant la p riode estivale Un questionnaire de satisfaction peut galement tre envoy la fin de l t Exp riences Un questionnaire de satisfaction est envoy la fin de chaque t par le CCAS de Saint Andr lez Lille Nord 10000 habitants Cette enqu te permet de conna tre le degr de satisfaction des personnes inscrites sur le registre et qui ont t contac t es et accompagn es durant l t par le CCAS G quel moment l inscription peut elle se faire sur Le fichier nominatif tout moment d s la d claration de La personne concern e ou de son repr sentant l gal Le
58. inscription tant volontaire et la d claration facultative aucun imp ratif d exhaustivit ne s attache la constitution du registre nominatif IL s agit d une comp tence propre au maire Ce dernier n est pas li par d ventuelles conditions pos es par le conseil municipal auquel il soumettrait Le dispositif S agissant de la mise en uvre de cette obligation le maire peut d cider de la confier en tout ou partie au Centre communal d action sociale un Centre local d information et de coordination CLIC ou une autre instance extra municipale La finalit exclusive de ce registre est de permettre l intervention cibl e des services sanitaires et sociaux aupr s des personnes inscrites en cas de d clenchement du niveau d alerte MIGA gt Les services sanitaires et sociaux cit s l article L 121 6 du code de l action sociale et des familles r unissent potentiellement les acteurs mentionn s dans la partie 3 du PNC relatif au plan type d partemental savoir notamment e Les services du conseil g n ral e Les services de la direction d partementale des affaires sanitaires et sociales e les d l gations d partementales de la Croix Rouge Fran aise e le SAMU e les tablissements de sant e Les tablissements sociaux ou m dico sociaux e les services d aide domicile et les services de soins infirmiers domicile g r s par le CCAS ou par des associations e les services d partementaux d incendie et de
59. iqu es aux partenaires associatifs ou institutionnels B Est il possible de recourir aux informations contenues dans les listes lectorales Oui Le maire peut utiliser les donn es nominatives concernant l tat civil et l adresse contenues dans les listes lectorales Cette possibilit est ouverte par le code lectoral art L 28 dans la mesure o le maire informe les habitants de l origine des informations ayant permis de les contacter Rappel si aucune disposition l gale n interdit d effectuer des tris sur l ge ou sur l adresse en revanche la loi du 6 janvier 1978 relative l informatique et aux libert s interdit les traitements consistant op rer des tris susceptibles de faire appara tre les origines raciales ou les appartenances religieuses r elles ou suppos es ou des tris injustifi s au regard de la finalit de la liste lectorale Remarque Avec les ann es la taille de certains registres s est consid rablement accrue et leur traitement par les CCAS est devenu fastidieux certaines personnes inscrites une ann e ont oubli qu elles taient inscrites et partent en vacances ou bien n ont pas signal leur d m nagement Le fichier peut devenir rapidement obsol te L exp rience montre qu il est donc pr f rable de cibler bien en amont les personnes les plus fragiles et isol es Le maire doit en effet rappeler que ce sont Les personnes vuln rables qui sont vis es par le registre Cet objectif doit tr
60. is des messages et recommandations sur les actes essentiels de la vie courante S assurent gt de la formation des professionnels employ s dans leurs structures Assurent l laboration d un guide de proc dures de gestion de crise pour leurs propres services et pour les structures dont elles ont la charge Parmi les actions list es dans cette fiche seul le rep rage des personnes fragiles par la tenue d un r pertoire constitue une obligation l gale impos e par la loi du 30 juin 2004 et le d cret du 1er septembre 2004 Les autres actions list es sont des recommanda tions pouvant aider les communes et les CCAS recenser l ensemble des actions susceptibles de permettre de mieux faire face une crise canicule Le pr sent chapitre se d compose en deux sous parties d une part les actions d anti cipation mettre en place au d but de l t d autre part la constitution des registres nominatifs 14 l www unccas org Chapitre Il L identification des moyens humains et techniques du CCAS D s le 1er juin les CCAS doivent v rifier la fonctionnalit des dispositifs de rep rage des personnes vuln rables et des syst mes de surveillance de mobilisation et d alerte ILest important de graduer la r ponse apport e aux personnes fragiles par les CCAS et les autres partenaires potentiels en fonction du niveau d alerte 1 1 Le recensement des lieux rafra chis En cas de p riode prolong e de forte chaleur tou
61. isposition sur appel t l phonique par enregistrement au num ro d appel pr vu cet effet ou par courrier lectronique soit sur la demande d un tiers personne physique o morale par crit le caract re facultatif de l inscription au registre les cat gories de services destinataires du registre des informations collect es en cas de d clenchement du plan d alerte et d urgence l existence du droit d acc s et de rectification des informations 2 3 L inscription sur le registre A Qui r alise la demande d inscription Il existe deux cas de figure la personne concern e elle m me ou son repr sentant l gal un tiers personne physique ou morale B Comment est effectu e la demande d inscription Les habitants peuvent se manifester pour s inscrire ou demander l inscription d une tierce personne sur le registre nominatif de la commune par diff rents moyens fix s par le maire en fonction de la taille et des ressources de La commune par crit obligatoire en cas d inscription par un tiers par crit un guichet par crit l aide d un formulaire imprim de demande mis disposition gt par t l phone gt par enregistrement un num ro d appel pr vu cet effet gt par courrier lectronique gt par crit et de mani re accompagn e dans le cadre d une visite domicile que le CCAS peut choisir d organiser automatiquement d s qu une demande d inscription sur l
62. it tre faite par crit ou par oral Le besoin pour le CCAS de conserver une preuve de la demande de radiation peut justifier que la d marche soit faite par crit Cependant cette proc dure peut sembler lourde pour certaines personnes qui pourraient tre d courag es de faire cette demande Exemple Pour r soudre ces difficult s certains CCAS proposent un mod le de demande de radiation compl ter par les personnes int ress es Ce mod le est envoy par courrier au moment de l actualisation du registre effectu e chaque ann e 2 7 La communication du registre au pr fet A qui communiquer le registre nominatif Le registre est communiquer au pr fet sur sa demande Le maire ne peut en aucun cas le communiquer toute autre personne physique o morale Il appartient au pr fet et lui seul en sa qualit d autorit charg e de mettre en uvre le plan d alerte et d urgence de faire communiquer tout ou partie des donn es du registre d autres destinataires tels que les organismes et services charg s de l orga nisation et de la coordination des interventions domicile en cas de d clenchement du plan Dans ce cadre le maire n agit que sur instructions du pr fet B Comment transf rer au pr fet Les donn es du registre nominatif Le transfert des donn es doit tre r alis dans les conditions propres en assurer la confidentialit IL peut s agir d un courrier crit adress au pr fet ou bien d
63. l diffuser la liste A qui Le registre ne peut tre communiqu qu au pr fet Les CCAS ne peuvent en aucun cas transmettre cette liste tout autre acteur L article R121 9 du CASF pr cise que seuls le repr sentant de l tat dans le d par tement et Paris le pr fet de police peuvent communiquer dans des conditions propres en assurer la confidentialit tout ou partie des informations mentionn es l article 3 aux autorit s et aux services charg s l occasion du d clenchement du plan d alerte et d urgence mentionn l article L 116 3 du code de l action sociale et des familles de l organisation et de la coordination des interventions domicile pour la mise en uvre de ce plan dans la mesure o cette communication est n cessaire leur action Remarque Cette disposition qui peut tre mise en uvre par les pr fets dans la pratique limite les possibilit s de coordination qui pourraient tre d ploy es par les CCAS En effet comme nonc pr c demment chapitre Il il appartient au pr fet et lui seul en sa qualit d autorit charg e de mettre en uvre le plan d alerte et d urgence de faire communiquer tout ou partie des donn es du registre d autres destinataires tels que les organismes et services charg s de l organisation et de la coordination des interventions domicile en cas de d clenchement du plan Dans ce cadre le maire n agit que sur instructions du pr fet O
64. lement l objet d une d claration la CNIL et non d une autorisation m me s ils sont mis en uvre par une commune personne morale de droit public article 23 de la loi La nouvelle loi fait en effet le partage suivant Le degr de sensi bilit des donn es d claration pour les donn es propos desquelles Le danger pour les libert s est faible autorisation pour Les donn es sensibles et non plus selon la personne qui met en uvre le traitement autorisation pour les personnes publiques et les personnes priv es g rant un service public d claration pour les autres personnes priv es La CNIL peut dispenser de d claration certaines cat gories de traitement Il en est ainsi des traitements d cid s en application de la loi du 30 juin 2004 et de son d cret d application J Quand mettre jour le registre Selon les CCAS la mise jour des registres se fait tout au long de l ann e d s qu une nouvelle situation de personne isol e et fragile est connue uniquement sur une plage de temps d limit e d avril septembre par exemple K Comment mettre jour Le registre Le CCAS envoie des courriers aux personnes inscrites sur le registre de l ann e pass e afin d actualiser les donn es num ro de t l phone portable entr e en maison de retraite d m nagement gt Les personnes qui ne r pondent pas ce courrier ne peuvent pas tre ray es du registre Certains CCAS d ploient alors des moyen
65. livre II du code de l action sociale et des familles WWW unccas org Chapitre Il un e5 pa wi un e2 Co Les N v T e me T C d N c e ou d une pension d invalidit servie au titre d un r gime de base de la s curit sociale ou du code des pensions militaires d invalidit et des victimes de guerre Par ailleurs seuls les l ments objectifs doivent tre pris en compte comme crit res d identification des personnes pouvant tre inscrites sur le registre tat civil pension de vieillesse pour inaptitude au travail b n fice de prestations ou d avantages pr cis Le maire ne doit pas exercer de pouvoir d appr ciation De m me aucune expertise de la situation du d clarant ne peut tre r alis e B La personne doit elle produire Les pi ces justificatives de son appartenance l une des trois cat gories plus de 65 ans plus de 60 ans inapte au travail handicap e Non Le syst me d inscription sur le registre nominatif est d claratif Les personnes certifient elles m mes de leur tat Aucune pi ce justificative n est exig e En revanche le repr sentant l gal qui fait une demande d inscription au registre pour un tiers ou une demande de radiation doit pr senter l acte justifiant sa qualit extrait du jugement de tutelle C Les personnes g es vivant en foyer logement doivent elles s inscrire sur le registre Non Seules les personnes r sidant domicile peuvent s in
66. ls de communica tion et les r gles de diffusion des messages en cas de crise Certains l ments peuvent int resser Les CCAS CIAS notamment qui s adresser et quels messages faut il diffuser lors de la pr paration la crise Quels sont les circuits de diffusion Qui faut il mobiliser en interne l faut g n ralement s assurer que les proc dures et les moyens de diffusion ont bien t pr par s en amont quelles sont les tapes de la gestion de crise lorsque celle ci survient Comment r sumer de mani re exhaustive et chronologique les v nements Quelles sont les r gles pour construire un document et un discours de r f rence Comment g rer Les relations avec les m dias gt comment suivre et r valuer la strat gie de communication L organisation des appels t l phoniques A Que doit faire le CCAS CIAS Le CCAS n a pas d obligation l gale en mati re de responsabilit de mise en uvre des appels t l phoniques dans le cadre d un plan canicule Cependant conform ment aux articles L 2212 2 et L 2212 4 du code g n ral des collec tivit s territoriales le maire doit assumer sur le territoire de sa commune ses obligations de mise en uvre des mesures de sauvegarde vis vis de ses administr s Le d bat sur le p rim tre d intervention des communes et CCAS CIAS L intervention des maires lors de la mise en uvre op rationnelle du dispositif de gestion d une canicule n est pas tran
67. n des personnels et rappels ventuels des personnels en cong s e adaptation des plannings pour recentrer l activit des personnels autour des t ches d hydratation des r sidents et de surveillance des signaux d alerte temp rature tat g n ral tat de la peau e collaboration avec les familles des r sidents e collaboration avec les r seaux de b n voles notamment par le biais des associa tions de retrait s actifs de la Croix Rouge etc e modalit s d intervention des professionnels et des b n voles aupr s des r sidents pour une pr vention de la d shydratation et de l hyperthermie cf rappel des bonnes pratiques et des consignes l mentaires pour pr venir puis agir en cas de d shy dratation et d hyperthermie annex es au plan d actions canicule e am nagement temporaire des locaux espaces individuels et collectifs fermeture des fen tres et volets abaissement des stores pour limiter les effets de la canicule e stockage et maintien d un niveau suffisant des stocks des mat riels de pr vention et de lutte contre les fortes chaleurs brumisateurs d eau min rale vaporisateurs main boissons fra ches et boissons g lifi es lingettes humectables porte s rums et poches de perfusion poches glace ventilateurs e surveillance des denr es p rissables et du fonctionnement des r frig rateurs e arrosage des terrasses et des fa ades les plus expos es Le mode g n ral d organisation de l
68. n outil de t l alerte Ce dispositif permet de pr venir par appel t l phonique automatique en moins de 20 minutes les personnes vuln rables concern es Ce syst me n cessite un investissement initial de 12000 euros TTC achat de bases de donn es abonnement 250 lignes t l phoniques pour l mission des appels Le co t d un appel par habitant se situe entre 0 5 et 1 euro E Le CCAS a t il une obligation d astreinte Oui le CCAS a une obligation d astreinte pour la r ception des messages d alerte cf supra pr voir dans ce cas une proc dure en interne gt Non le CCAS n a pas d obligation d astreinte pour effectuer les appels la population Oui comme tout autre service domicile le CCAS a une obligation pour l astreinte des services domicile F Quel est Le r le des services sociaux des conseils g n raux La fiche action du PNC 2007 relative aux missions des conseils g n raux pr voit que ces derniers contribuent en p riode de veille saisonni re au rep rage des personnes fragiles et celui des services domicile partir du maillage de son territoire par du personnel m dical social et m dico social En cas de d clenchement du niveau MIGA les conseils g n raux doivent galement mobiliser leurs services pr sents au plus pr s de la population personnels de ses tablissements et services d aide domicile Dans les structures qui rel vent de leur comp tence les cons
69. nsnnsrrnneernnn ea La coordination tisser oterecet cet nsneeDeciane ane e an ten oies Les actions possibles init dunes nutens tone Munetendiveeneneitteensss Chapitre IV Les b n voles mobilisation et mode de collaboration Les r seaux de b n voles ssssenssnsernnerrnrrnrerrenrrennnnnnnennnnrnnsen nnen nenene Les r serves COMMUNALES ei eeeiiceececerieerrceceneesreeceneeenseree Chapitre V Les tablissements et services sociaux et m dico sociaux et la mise en place des plans bleus n nnnnnnnnnnsnnnnnnnrnnsnnnnnnsnnnnnnrnnnnenennn Qu est ce que le plan bleu 7 ire p48 Qui doit laborer un plan bleu sssssssssssssssnesrssnnsnsrnnnnnsnnrnnnnnnrnnnnnennnn mnene ea p49 Quel syst me de rafra chissement de l air fixe ou mobile p49 Quelles relations faut il organiser avec l h pital sssssssseseessesssesnesreeseees p49 Comment former le personnel 7 rennes p49 Ce guide est compl t par une s rie d annexes disponible sur wwWw unccas org canicule partie r serv e aux adh rents proposant e des mod les de document type courriers questionnaires formulaires e Les textes juridiques de r f rence WWW unccas org 3 Introduction Apr s le drame de la canicule de 2003 les CCAS CIAS et l UNCCAS se devaient de r fl chir et mettre en uvre tout ce qui tait en leur pouvoir pour pr venir de nouveaux risques C
70. o Les N v T e me F C d N On se situe alors dans le cadre du droit commun de la loi du 6 ao t 2004 gt Une demande d autorisation de la CNIL est exig e si le traitement comporte des l ments qu on peut qualifier de sensibles informations sur la sant des personnes appr ciations sur leurs difficult s sociales Une simple d claration la CNIL doit tre faite si le traitement ne pr sente aucun danger particulier absence de donn es sensibles pas d interconnexion de fichiers pas d utilisation du num ro d inscription de la personne au r pertoire national des personnes physiques l quelles formalit s est assujetti un traitement d cid depuis Le 8 ao t 2004 se conformant La loi du 30 juin 2004 pr voyant le plan d alerte et d urgence et son d cret d application Un tel traitement n est pas soumis autorisation Il est m me dispens de d claration comme l a d cid la CNIL En effet ce traitement ne comporte pas de donn es sensibles au sens donn ce terme par la loi du 6 ao t 2004 cf l article 8 modifi notamment donn es relatives la sant ou la vie sexuelle et l article 25 1 7 donn es comportant des appr ciations sur les difficult s sociales des personnes Il ne pr voit ni interconnexion des fichiers ni utilisation du num ro d inscription des personnes au r pertoire national d identification des personnes physiques De tels traitements font donc norma
71. oc dure de constitution et de mise jour du registre nominatif des fiches r flexe selon les niveaux d alerte explicitant Qui fait quoi Comment une liste de contacts la liste des commerces de proximit ouverts pendant l t la liste des m decins et des infirmiers pr sents pendant l t Dans cette d marche les CCAS pourront s aider de l outil guide pour la pr paration d un plan communal de sauvegarde t l chargeable sur www interieur gouv fr Ce document propose une m thode d laboration du plan communal de sauvegarde qui peut utilement inspirer celle pour l laboration d un plan de gestion d une canicule 1 4 La repr sentation des CCAS au sein du comit d partemental canicule Il est important que les CCAS soient associ s aux r unions organis es par le pr fet ou s y fassent repr senter par la section ou l union d partementale des CCAS La participation des CCAS l laboration ou la r vision du plan de gestion d une cani cule d partemental PGCD au moins sur Le volet communes am liore l appropriation du dispositif par les communes et leur implication dans le dispositif Lorsque cela n est pas fait les CCAS doivent galement inciter les pr fets tenir une r union de pr sentation du PGCD avant la fin du mois de juin Les CCAS doivent galement demander participer aux r unions de bilan post canicule organis es par le pr fet apr s chaque t Si ces r unions n e
72. ociales DRASS DDASS J Le site Internet de l UNCCAS compl tera r guli rement ces informations Cet ouvrage est l une des contributions de l UNCCAS et des CCAS CIAS la mobilisation de tous pour pr venir tout nouveau drame caus par une canicule Patrick Kanner Pr sident National de l UNCCAS 4 Www unccas org Chapitre CCAS CIAS et plan national canicule Le plan national canicule Les obligations l gales des maires communes CCAS 2 1 La constitution des registres nominatifs 2 2 Les plans bleus 2 3 Les obligations des services domicile L articulation du plan canicule avec les missions des CCAS Les textes de r f rence www unccas org 5 Chapitre v D A 3 D c G 2 Le plan national canicule A Pourquoi un plan national canicule L exposition d une personne une temp rature ext rieure lev e pendant une p riode prolong e sans p riode de fra cheur suffisante pour permettre l organisme de r cup rer est susceptible d entra ner de graves complications surtout chez les personnes fragiles La canicule exceptionnelle de l t 2003 a r v l la n cessit d adapter le dispositif national de pr vention et de soins L objectif du plan national canicule est de d finir les actions de court et de moyen terme dans les domaines de la pr vention et de la gestion de crise afin de r duire les effets sanitaires d une vague de chaleur
73. on de l ensemble de la population gt des plaquettes de communication informant les b n voles potentiels et les personnes vuln rables de l existence de ce service des associations locales CODERPA Comit d partemental des retrait s et personnes g es UTLV Un toit pour la vie des associations de b n volat de type France B n volat qui ont vocation de mettre en relation des b n voles locaux et des structures la recherche de b n voles o Q o s v T v T z www unccas org 39 Chapitre IV c 5 pe OU w T w ke F Comment recruter des b n voles La constitution d un r seau de b n voles peut tre confi e l animateur Les tapes suivantes sont g n ralement rep r es gt 1 Recruter les b n voles e un entretien de motivation est effectu avec les volontaires e Les b n voles retenus suivent ensuite une formation sur 2 jours par exemple et signent une Charte du b n volat e l issue de cette proc dure le CCAS leur remet une carte d accr ditation de b n vole cf J page suivante 2 Recenser Les personnes g es demandeuses d une aide b n vole e Le recensement peut s effectuer par le biais des services d aide domicile des familles ou des personnes elles m mes e l animateur du CCAS charg de l action des b n voles prend contact avec les personnes pour
74. ontr aussi quel point nous sommes vuln rables face au r chauffement climatique qui nous attend Dans ce contexte Tranquil assistance est une solution innovante pour rompre l isolement des personnes g es et re cr er un v ritable lien de solidarit avec elles Ce nouveau service sera particuli rement appr ci de ces personnes mais aussi des familles qui auront c ur de savoir ceux qu ils aiment en s curit edelis GROUPE GDF AUD T219 0 800 333 542 Sommaire Introduction ie Chapitre CCAS CIAS et plan national canicule n nanannnnonn1aneoo1rnenonnrnonenirnrsernnneneenne Le plan national canicule ssssssnusee host atlnsmeneneennenunes Les obligations l gales des maires communes CCAS L articulation du plan canicule avec les missions des CCAS asssaosse00n1nee Les textes de r f rence eeeeescercceccesereceeceeneeeeeeeneasensee Chapitre Il Veille saisonni re et constitution des registres sn 011s011s01110111 L identification des moyens humains et techniques du CCAS nnsssnsneosnenne La constitution des registres information et rep rage des personnes fragiles Chapitre III Niveau de mise en garde et d actions et suivi op rationnel du dispositif par Les CCAS CIAS nn 011001100 L alerte et l information des habitants L organisation des appels t l phoniques s ssssssssesssrnsssrnserenern
75. p rage des personnes isol es la cr ation d un r seau de voisins tuteurs par le CCAS permet de disposer de b n voles dans tous les quartiers de la ville Ces volontaires informent alors direc tement le CCAS lorsque des faits inhabituels se produisent comme les volets d une habitation rest s ferm s exemple le CCAS d Al s Gard 39000 habitants dans certains CCAS les personnes handicap es peuvent tre int gr es la liste des colis de No l exemple le CCAS de Valras Plage H rault 4000 habitants Rappel Afin de toucher le plus grand nombre de personnes parmi lesquelles les personnes fragiles et isol es les nouvelles plaquettes d pliants et affiches de pr vention contre la canicule r alis es par l INPES en 2007 ont int gr au verso la demande de l UNCCAS un court texte rappelant l existence des registres Si vous tes une personne g e isol e ou handicap e pensez vous inscrire sur le registre de votre mairie ou contacter votre CCAS Les difficult s Sans accentuer les freins rencontr s dans le domaine du recensement des personnes fragiles rappelons ici bri vement les difficult s souvent rencontr es par les CCAS le rep rage des personnes handicap es le principal probl me r side dans l absence de connaissance de la population handicap e e Les seules personnes en situation de handicap connues par les CCAS sont celles qui b n ficiaient du RMI et ont obtenu l
76. r afin de d velopper la coordination et de faciliter l intervention de l ensemble des professionnels autour des personnes fragiles et isol es inscrites sur le registre Le partage des informations appara trait utile notamment avec les associations de service domicile gt les MDPH gt les associations de personnes handicap es gt les CAF gt les conseils g n raux 32 www unccas org Chapitre Ill C Comment les CCAS peuvent ils se coordonner avec Les autres services Le CCAS peut r unir Les autres partenaires institutions ou services domicile et travailler avec eux en leur demandant quelles sont les personnes fragiles qu elles connaissent et suivent partir de ces informations le CCAS peut rep rer les personnes galement inscrites sur le registre canicule et demander ainsi une aide aux partenaires pour renforcer leur accompagnement en p riode de canicule D quelle fr quence faut il proc der aux appels des personnes inscrites Aucune r gle n est fix e en la mati re La fr quence des appels t l phoniques est d ter min e par la cellule de crise du CCAS en fonction du niveau de risque Elle peut galement tre adapt e l tat de fragilit des personnes inscrites sur le registre et aux capacit s t l phoniques de chaque CCAS D autres dispositifs peuvent remplacer la d marche active de contacts t l phoniques Exp rience Le CCAS d Al s Gard 39 000 habitants utilise u
77. r s cette premi re r union la proc dure de cr ation mat rielle de la r serve doit pouvoir tre lanc e avec les premiers contrats d engagement sign s Les r unions suivantes seront des sessions de formation des membres de la r serve d j engag s Apr s la d finition de ces bases il conviendra de d terminer le d tail de l emploi et de mise en uvre des r serves qui figurera dans le PCS Seront notamment d finis gt le sch ma d alerte de La RCSC l annuaire des membres la proc dure pr cise de mise jour l tude d un syst me d alerte en mode d grad notamment en l absence de fonctionnement du r seau t l phonique les modalit s d information de la pr fecture et du CODIS sur l engagement de la r serve la notion de point de rassemblement des membres de la RCSC apr s l alerte gt la mise en uvre des moyens mat riels 44 www unccas org Chapitre V Les tablissements et services sociaux et m dicaux sociaux et la mise en place des plans bleus Qu est ce que le plan bleu Qui doit laborer un plan bleu Quel syst me de rafra chissement de l air fixe ou mobile Quelles relations faut il organiser avec l h pital Comment former le personnel www unccas org 45 Chapitre V La fiche action reproduite ci dessous est issue du guide pour l laboration d un plan d partemental de gestion d une canicule Elle Liste Les actions mener chaque nive
78. r vue l article 2 de l arr t du 8 ao t 2005 cf annexe dispo nible sur www unccas org canicule partie r serv e aux adh rents Quelles relations faut il organiser avec l h pital Les tablissements d h bergement de personnes g es ont l obligation de signer une convention de coop ration avec un tablissement de sant proche Cette convention doit fixer les modalit s de coop ration et d changes sur les bonnes pratiques susceptibles de pr venir les effets d une vague de chaleur et d viter des hospi talisations Les conventionnements avec les h pitaux doivent permettre un traitement des personnes g es sur place dans la maison de retraite ou dans le foyer logement par des professionnels hospitaliers lorsque cela est n cessaire un passage directement dans les services g riatriques des h pitaux et non plus par Les urgences afin d viter l engorgement des urgences Comment former Le personnel Dans le cadre des bonnes pratiques professionnelles le m decin coordonnateur de l ta blissement sera charg d laborer des protocoles de conduite tenir en cas de risque et dans le cas pr sent d exposition prolong e la chaleur Avant l t il convient que les personnels soient sensibilis s aux pratiques pr ventives sur la base de ces protocoles et des recommandations contenues dans la fiche n 5 1 du plan national canicule 3 Le Groupe lso Ressource moyen pond r est l indi
79. rses visites m dicales mise disposition possible de v hicules par le CCAS gt faire conna tre les services d accompagnement existants et accompagner progressi vement la personne accepter un service o une animation ext rieure t l alarme portage de repas service domicile go ters conf rences gt proposer un d pannage changement d ampoule une m diation probl mes de voisi nage une aide l am nagement du cadre de vie Ces visites peuvent tre renforc es certaines p riodes lorsque l isolement des personnes est rendu plus aigu par le d part en vacances de la famille et des proches et par la fermeture des commerces de proximit p riode de canicule ou de grand froid Elles permettent alors aux b n voles de faire remonter au CCAS les difficult s rencontr es par Les personnes Le CCAS d p che alors des professionnels au domicile de la personne Ces signalements par l interm diaire de b n voles permettent parfois d viter de gros soucis Retrouvez d autres exemples sur www unccas org rubrique banque d exp riences le CCAS de Suresnes Hauts de Seine 39 700 habitants le CCAS de Montb liard Doubs 27 500 habitants le CCAS de Faches Thumesnil Nord 16000 habitants B Qui coordonne les b n voles Un agent du CCAS peut tre nomm animateur ou coordinateur des b n voles IL intervient pour suivre les b n voles veiller la compl mentarit prof
80. s s par exemple Il laissera la place d autres associations lorsqu il existe des relais sur place Un protocole de retour d information vers le CCAS doit alors tre d fini avec Les partenaires Exp rience La mise en place d un r seau de vigilance pour les b n ficiaires directs des services d aide domicile du CCAS est exp riment e par le CCAS de Parthenay Deux S vres 10 500 habitants en coop ration avec les personnes les professionnels les collec tivit s territoriales et les institutions m dico sociales du bassin de vie Le but de ce r seau de vigilance est de tenir inform s les diff rents professionnels intervenant autour d une personne domicile lorsqu un v nement inhabituel est remarqu par les services de maintien domicile auxiliaires de vie aides soignantes aides m nag res ou les services de soins infirmiers domicile Description du protocole 1 une intervenante domicile remarque un v nement qu elle juge utile de signaler grille de crit res 2 elle en discute avec son responsable et s ils le jugent pertinent ils documentent cet v nement formulaire lectronique 3 imm diatement ou au bout de plusieurs signalements d cision d alerter le r seau des professionnels intervenant autour d un b n ficiaire 4 envoi d un e mail d un fax ou d un SMS aux professionnels concern s avec un d lai pr cis pour une r ponse S il n y a pas de r ponse avant la fin du d la
81. s et priv es ce titre le rep rage des personnes fragiles et isol es et l offre de soutien ces personnes peuvent relever du champ de comp tence des CCAS En la mati re tout d pend du choix politique fait par le pr sident et le conseil d admi nistration du CCAS des moyens dont dispose le CCAS et de l environnement local notamment partenarial De nombreux CCAS s interrogent sur le sens donner la mise en uvre du plan canicule dans les CCAS le dispositif doit il organiser ses pratiques ou bien le CCAS doit il s organiser pour mettre en place ce dispositif 10 I www unccas org Chapitre Certains CCAS choisissent de d limiter clairement ce qui rel ve de la crise canicule de l exceptionnel et ce qui rel ve des missions quotidiennes du CCAS D autres CCAS au contraire consid rent que le dispositif canicule est l occasion de mettre en place une solidarit au del des obligations l gales et des instructions minist rielles Ces derniers consid rent que le r le du CCAS ne peut pas se limiter la constitution du registre mais doit aller au del vers le rep rage et l aide aux personnes fragiles Les questions r ponses suivantes contribuent clairer Les CCAS A Qui doit g rer Le dispositif canicule La mise en place du registre nominatif incombe au maire Ce dernier peut d cider de confier cette t che aux services municipaux au CCAS au CIAS un CLIC ou une commission extra municipale
82. s les lieux frais pi ces climatis es ou rafra chies peuvent permettre de soulager et d apporter un meilleur bien tre aux personnes notamment les plus fragiles Il est utile que Les mairies et CCAS recensent en amont l ensemble de ces lieux Il s agit prioritairement des locaux collectifs publics dont ils ont la charge mais les lieux commer ciaux peuvent galement faire l objet d un recensement Les CCAS peuvent se faire aider dans cette op ration par les services d urbanisme de la ville ou par la direction des services techniques qui poss de le plus souvent cette liste avec les superficies capacit s d accueil etc Exemples de lieux rafra chis e piscines communales centres culturels e coles e foyers restaurants e tablissements d accueil des jeunes e salles de r union municipales salle enfants cr ches multi accueil du conseil e centres sociaux e mus es e maisons de retraites ou logements e autres tablissements communaux foyers EHPAD ou EHPA e glises e supermarch s 1 2 La mise en place d une cellule de veille communale IL peut s av rer n cessaire en fonction de la taille de la commune de constituer une cellule de veille au sein du CCAS Cette cellule a pour objectif de prendre connaissance de l ensemble des informations disponibles d assurer la coordination des actions men es sur le terrain en cas de d clen chement du niveau de mise en garde et d action MIGA et de v
83. s personnes n ont pas rempli les informations n cessaires si la demande d inscription s est faite sur papier libre par exemple Dans ce cas le CCAS lui envoie un courrier avec un formulaire F Comment le CCAS confirme t il l inscription Le maire accuse r ception de La demande dans un d lai de huit jours Qu il s agisse d une demande d inscription individuelle ou par le biais d un tiers l accus de r ception est toujours adress la personne dont il est proc d l inscription ou son repr sentant l gal L accus de r ception doit contenir les informations suivantes la confirmation de l inscription sur le registre un e5 a t eu Le Co N v T 2 g me N www unccas org 23 Chapitre Il un e5 p un e2 Co p N e gt la pr cision selon laquelle d faut d opposition de sa part l accus de r ception vaut confirmation de son accord pour figurer sur le registre Le silence de l int ress la r ception de l accus vaut en effet approbation de son inscription sur le registre nomi natif Le recueil du consentement de l int ress est n cessaire aux termes de la loi mais sa forme crite o expresse n est pas imp rative On vite ainsi un formulaire de plus L essentiel est que le consentement soit donn et qu une trace en subsiste gt la proc dure de radiation de la liste elle peut tre effectu e tout moment sur s
84. s pour savoir ce que sont devenues les personnes qui ne se manifestent pas contact t l phonique avec les familles les voisins les services d aide m nag re services domicile d placements d agents du CCAS au domicile de la personne Inversement le CCAS peut galement envoyer un courrier aux personnes inscrites sur le registre et qui n taient pas connues des services sociaux en leur demandant si elles souhaitent figurer sur le fichier de la mairie afin de disposer de l ensemble des services sorties voyages aides personnalis es pour aller des th s dansants aides finan ci res ateliers m moire autres 26 www unccas org Chapitre Il gt C est la question de l articulation entre les missions des CCAS et le dispositif canicule qui se pose ici Que peut faire Le CCAS des personnes rep r es pendant la canicule Car le dispositif canicule permet en effet de d couvrir de nouvelles personnes fragiles sur la commune qui acceptent de s inscrire sur le registre et peuvent accepter plus tard de b n ficier d une aide du CCAS ou des services d aide domicile Les moyens l exp rience am ne consid rer qu une personne en moyenne est n ces saire pour la mise jour du registre dans chaque CCAS 2 5 L inscription par un tiers A Qui peut tre tiers La notion de tiers retenue ici est large Elle int gre ainsi gt toute personne physique parent voisin m decin traitant etc gt ou toute
85. scrire sur le registre l ex clusion des personnes r sidant en tablissement Les foyers logements ll doivent tre entendus comme des tablissements dans La mesure o ils Sont soumis comme les maisons de retraite l obligation de mettre en place un plan bleu Ainsi Les personnes g es vivant en foyers logements sont d j connues et r pertori es et b n ficient sous la responsabilit du directeur d un accompagnement permanent mat rialis par un contrat de s jour articles L 311 4 et 342 1 du CASF Les dispensant d un signalement particulier aupr s du maire Dans le cadre du plan d alerte et d urgence le dispositif des plans bleus fait en effet pendant au dispositif de rep rage pr vu domicile et fixe le mode g n ral d organisation de chaque institution en cas de crise et de d clenchement de l alerte cf chapitre V D Les personnes en r sidence secondaire dans la commune peuvent elles s inscrire sur le registre Oui Toute personne peut demander s inscrire sur le registre de la commune de sa r si dence secondaire si elle le d sire ou si un tiers proc de au signalement pour elle Une personne g e ou handicap e peut ainsi se d clarer dans plusieurs communes raison de ses r sidences principale o secondaire sans avoir d ailleurs pr ciser ce point la responsabilit de l inscrire tant gale pour chaque maire ILest dans ce cas conseill au CCAS de se renseigner aupr s de la personne s
86. secours SDIS e Les organismes de protection sociale URCAM CPAM MSA mutuelles CRAM CAF caisses compl mentaires de retraite 8 www unccas org Chapitre Ces services sont les utilisateurs potentiels des donn es du registre en vue de l organisation d un contact p riodique avec les personnes r pertori es Il est noter par ailleurs que le maire n a pas la responsabilit de la mise en place du plan d alerte et d urgence Cette responsabilit incombe au pr fet 2 2 Les plans bleus cf chapitre v Les CCAS peuvent galement tre impliqu s par le dispositif canicule lorsqu ils g rent un tablissement h bergeant des personnes g es En effet depuis le 9 mars 2006 tous les tablissements assurant l h bergement de personnes g es sont tenus de instaurer des plans bleus et une convention entre l tablissement et un tablisse ment de sant d signer leur r f rent en cas d alerte ou de crise et communiquer ses coordonn es la direction d partementale des affaires sanitaires et sociales et au service comp tent du conseil g n ral laborer et afficher Le protocole d organisation de l tablissement en cas d alerte et de crise rafra chir une pi ce par un syst me de climatisation fixe ou de ventilateur mobile selon le type d tablissement 2 3 Les obligations des services domicile Les CCAS peuvent galement tre concern s par le dispositif canicule par le biais des
87. tion des acteurs locaux a priori int ress s pour les informer sur les RCSC Les points essentiels qui auront t pr alablement tudi s et certains d ailleurs tranch s par la d lib ration du conseil municipal cr ant la r serve seront abord s fonctionnement du PCS et information globale sur son cadre connaissance des risques de la commune et du r le de la commune en cas de mise en uvre du plan ORSEC missions confi es cette r serve en cas d v nement ou la pr paration et l informa tion des populations condition d engagement de la RCSC sur d cision de qui gt r le et encadrement juridique de la RCSC les personnes concern es doivent savoir pr cis ment dans quoi elles s engagent et ce que cela implique gt protection des r servistes en cas de dommage gt sch ma sommaire d organisation encadrement et d organisation territoriale de la r serve par quartier notamment pour les risques s isme et inondation actions l mentaires de formation ou d exercice de mise en uvre de la r serve ch ancier modalit s pratiques r glement interne de la r serve signature du contrat d engagement entre le maire et Le r serviste mise en place d un signe distinctif des r servistes brassard gilet de visualisation Pour pr parer cette r union et terme former les membres des RCSC Le concours du SDIS et ou d associations agr es de s curit civile peut tre sollicit Ap
88. tion pr alable permet ainsi d largir le champ d action de la RCSC des actions de pr paration ou d information des populations par exemple dans un quartier soumis des inondations ses membres peuvent tre un relais de proximit pour la bonne connaissance du risque par chacun des habitants ou de transmission aux int ress s d une information pr cise et fiable en cas de mont e des eaux Les RCSC peuvent galement tre utiles lors d v nements perturbant la vie collective telle l interruption de la distribution de l eau potable La RCSC agit pour l assistance aux populations dans le cadre de la sauvegarde en compl ment des actions des services de secours et de celles des associations agr es de s curit civile o Er v 5 v D z leni www unccas org 43 Chapitre IV c o pe P O v D v D z v f E Comment proc der dans le cadre du plan communal de sauvegarde PCS La cr ation d une RCSC est intimement li e au travail de concertation avec les acteurs locaux et le tissu associatif local La d finition des missions assign es la r serve d coule des travaux du PCS Elle peut proc der galement de l analyse globale de l organisation et des besoins dans des domaines peu ou insuffisamment couverts par les intervenants d j recens s Le groupe de travail PCS doit donc initier une premi re r union d informa
89. ur les dates r elles d occupation de son domicile sur la commune afin de faciliter le d roulement de l intervention des services sociaux en cas de d clenchement du niveau de mise en garde et d actions 21 galement d nomm s logements foyers r sidences pour personnes g es RPA ou tablissements h bergeant des personnes g es EHPA 18 www unccas org Chapitre Il 2 2 L information des habitants A Qui faut il informer Le maire a l obligation d informer les habitants de sa commune de la mise en place du registre nominatif et de sa finalit conform ment l article R 121 2 du CASF IL doit informer en particulier les personnes g es isol es gt les personnes handicap es isol es gt toute personne vuln rable et isol e gt toute personne ou association susceptibles de conna tre des personnes vuln rables Remarque L exp rience montre que peu de partenaires des CCAS ont connaissance de l obliga tion qui incombe aux maires de constituer des registres Ce travail repose bien souvent uniquement sur Les communes ou CCAS CIAS qui se sentent parfois d munis et isol s Les CCAS ont int r t communiquer plus largement en direction des partenaires Ces derniers peuvent en effet constituer des relais importants pour rappeler l existence des registres et mieux d tecter les situations de personnes fragiles et isol es Les r gles d inscription par un tiers m ritent galement d tre mieux expl
90. xistent pas les CCAS doivent encourager le pr fet les organiser dans la mesure o les CCAS transmettent g n ra lement chaque ann e au pr fet un bilan de l t Ces r unions doivent permettre d apporter une vision d ensemble de la fa on dont le dispositif s est mis en place au niveau supra local Elles conduisent galement r orienter le cas ch ant le dispositif en vitant de reconduire les erreurs commises 1 5 L information du grand public Le CCAS doit sensibiliser Le grand public et plus particuli rement Les personnes fragiles aux cons quences sanitaires d une vague de chaleur Il est n cessaire de rappeler les effets de la chaleur les risques qu elle engendre et les mesures de pr vention adopter vis vis de la chaleur m me en l absence de canicule Pour cela le minist re a mis en place plusieurs outils des recommandations r dig es sous la forme de fiches sont disponibles dans Le PNC 2007 ou consultables sur www sante gouv fr Elles sont directement utilisables et adap tables en fonction des publics concern s nourrissons enfants personnes g es personnes souffrant de pathologies chroniques personnes prenant certains m dica ments personnes souffrant de troubles mentaux et autres publics sp cifiques sportifs travailleurs personnes en situation pr caire 16 www unccas org Chapitre Il gt un d pliant et une affichette sur la pr vention des risques li s la canicule sont

La mise en &oelig;uvre du dispositif canicule par les CCAS

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents