SYNTHESE DU RAPPORT RELATIF A LA PREMIERE PHASE
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1. le de l Etat comme partenaire Simuler l initiative locale et faire r clamer l information conscientiser et responsabiliser le niveau local Mobiliser les populations concern es les motiver les placer devant leur responsabilit valoriser leurs r les les impliquer dans la mise en uvre des solutions et les associer la r ussite Rendre compte p riodiquement de la progression pour assurer cr dibiliser la suite des actions de l Etat et encourager l initiative locale en administrant la preuve du succ s par la tangibilit des preuves Comment communiquer Le Plan National est l chelle incontournable puisqu elle mobilise les grands m dias et elle est la plus impliquante La communication destin e aux instances locales se fera en deux temps 1 communication incitative 2 communication forte contenu informatif p dagogie de l offre et technique LES CIBLES DE LA COMMUNICATIONS L ensemble des citoyens compris les populations concern es constitue une cible essentielle La communication Nationale pourra tre relay e localement par D autres citoyens voisions membres de familles etc qui joueront aussi leur niveau le r le de co prescripteur pour encourager l initiative locale Des instances locales plac es sous la double pression de l action m diatique et la communication cibl e dont elles feront l objet Les instances locales ont t d finies ainsi Acteurs principaux Municipalit2. s et Communes locales Autorit s locales Services techniques pr fecture ou province Autres acteurs DRH DPH Direction r gionale de l ANHI ERAC r gional A U Inspection de l Urbanisme comit provinciale de l environnement s il existe associations de quartiers cas ch ant La communication vers les instances locales se fera en deux temps 1 une communication incitative portant sur les bonnes pratiques et une grille d approche technique 2 une communication fort contenu informatif et technique Les organismes financiers Les organismes bancaires notamment distributeurs des micro cr dit pour les populations concern es en vue de conforter les structures ou de r parer les d sordres dans leurs maisons La communication sera directe aupr s des d cideurs et indirecte aupres des repr sentants locaux de ces organismes d o une communication globale partag e doubl e d une communication sp cifique la population concern e Il s agit de la population de trois types de quartiers les tissus anciens les nouvelles m dinas et les QHNR Il s agit la d une communication globale de cr dibilit mais galement de proximit vous tes les concern s les impliquer dans la prise de decision STRATEGIE DE LA COMMUNICATION Le MHU devrait int grer deux d marches 1 le curatif qui concernera toutes les constructions existantes en souffrance mena ant ruine 2 le pr ventif qui p
3. SYNTHESE DU RAPPORT RELATIF A LA PREMIERE PHASE IDENTIFICATION DE LA PROBLEMATIQUE Ce rapport traite des points suivants 1 Terminologie et notions techniques pour pr senter le ph nom ne de l habitat risques 2 Les diff rentes pratiques exp riment es au Maroc 3 Relev des diff rentes difficult s qui entravent le processus de r paration PRESENTATION DU PHENOMENE DE L HABITAT A RISQUES A La notion d habitat risques englobe les constructions d grad es ou en souffrance celles qui menacent ruine et celles en souffrance ultime il touche toutes les r gions du Maroc 11 5 du parc logement national soit peu pr s 348 000 logements dont 75 dans les bidonvilles le rural et les villas Il est noter la n cessit d instaurer une politique de lutte contre ce type d habitat pour pallier Y L insuffisance de documents d information g ographique sur les sites risques Y L insuffisance d unit s destin es aux couches d favoris es v La d faillance dans la mise en place des plans de sauvegarde des medinas Y L absence d une politique de r novation urbaine L enqu te logement a fait ressortir six degr s d insalubrit s dont le mena ant ruine est class en premier degr et pathologies et souffrances multiples notamment les souffrances par rapport v Aux types de d gradation fissures des murs et poteaux humidit des murs v A la qualit des mat riaux simplif
4. communication de permanence n direct et site internet pour que les cibles puissent suivre la progression de l action
5. es qualit s de r alisation Synth se l enqu te logement fait ressortir des familles organis es par pathologies mais pas forc ment disjointes Une connaissance de la juxtaposition de plusieurs pathologies est n cessaire pour r duire le taux de pr sence du ph nom ne On ne peut pas penser des crit res de d finition d une construction mena ant ruine dans la mesure o la pathologie est diff rente d un quartier l autre voire d une construction l autre et les renseignements visuels doivent tre compl t s par des expertises souvent co teuses D o la n cessit de hi rarchiser les objectifs et avancer au cas par cas pour rendre les chiffres plus fiables graduer le risque et arr ter la m thodologie d approche PRATIQUES ET DIFFICULTES Les approches des acteurs en pr sence en l absence d une strat gie globale d intervention l Etat doit d montre la faisabilit de certains cas pour que la population puisse prendre le relais mais pour que ces cette action puisse tre reproductible 1l faut Y Sensibiliser la population et l ensemble des acteurs v Instaurer une p dagogie multidirectionnelle sur le ph nom ne v Pr voir les aides n cessaires en moyens techniques et financiers pour assister la population Le volet technique devra englober la gestion du risque le suivi des d sordres le sout nement de s curit par une cellule technique et la r parati
6. ications abusives ou maladresses de mise en uvre v A la protection de la construction absence de rev tement des fa ades d tanch it vV A l entretien de la construction n gligence en cas de location manque de moyens B le ph nom ne des constructions mena ant ruine est sp cifique a chaque tissu Les m dinas selon l enqu te logement 2001 50 des constructions du parc historique sont d grad es et moins de 10 menacent ruine Et les principales caract ristiques de ces tissus urbains peuvent se r sumer en Tissu irr gulier voies troites et d grad es probl mes d assainissement sur l vations tanch it s et extensions abusives d gradations sur la ma onnerie qui r siste mal aux efforts de traction et de vieillissement avec l humidit Les nouvelles m dinas ce parc a t produit pendant le protectorat 138 000 logements dont 76 de type maisons marocaines modernes les utilisateurs de ce type d habitat n ont pas de notion d entretien et les souffrances peuvent se r sumer comme suit carences d tanch it et les d fauts de plomberie au niveau de l vacuation des eaux pluviales L habitat clandestin constitue le foyer pr occupant des constructions mena ant ruine compte tenu des d faillances qui y sont rencontr es l instar des terrains accident s des infrastructures de base d faillantes des constructions sans aucune tude technique et la m diocrit d
7. on des d sordres et le confortement des structures Cependant les difficult s rencontr es r sident en l absence de profils sp cialis s dans le confortement et la r habilitation la complexit des travaux et le manque d exp riences l absence de capitalisation du savoir pour le b ti traditionnel Le volet social traite du comportement de la population vis vis du ph nom ne grande motion de la population au lendemain d un sinistre les d cisions d vacuation sont souvent consid r es comme une injustice et un d racinement et l incapacit des m nages appr hender seuls le ph nom ne absence d une assistance technique et des revenus limit s Le volet financier concerne les co ts d intervention lev s les moyens financiers limit s et l aide la population Toutefois certaines difficult s sont soulever savoir les moyens colossaux indispensables le micro cr dit n tant pas encore pr t et la lenteur de passation des march s qui ralentissent les actions d urgence Le volet juridique a mis le point sur les textes juridiques en vigueur et les probl mes rencontr s chiffres gonfl s absence de jurisprudence dans les tissus anciens et les QHNR le statut foncier et le statut d occupation qui constituent des entraves aux interventions Conclusion N cessit d une campagne d information sur le ph nom ne des constructions mena ant ruine ayant pour principaux objec
8. r viendra les projets de constructions ne r pondant pas aux normes g n rales de s curit Pour atteindre l objectif escompt de la communication ces deux d marches sont mener de pair dans la rigueur et la r gularit Il est noter que le ph nom ne mena ant ruine nous fait r aliser quel point le b ti est li la vie Eradiquer donc ce ph nom ne va nous permettre de pr server la vie grand nombre de population concern es D o le positionnement de l action de l Etat s exprimera ainsi R habilitons le b ti r habilitons la vie ANALYSE STRATEGIQUE La probl matique de communication s articule autour de trois grandes interrogations 1 comment convaincre toutes les cibles que l initiative du MHU est une action durable pour la lutte contre les HMR 2 comment inciter les partenaires du MHU agir conjointement de fa on efficace constante rigoureuse et engag e 3 comment sensibiliser la population sur la n cessit de son intervention dans la lutte contre les HMR r habilitation de l existant et pr vention dans les habitations futures A souligner galement que la prise de conscience est troitement liee au degr d importance qu on donnera au rapport B ti Vie d o le positionnement suivant R habilitons le b ti rehabilitons la vie ou encore agissons tous ensemble sur le b ti c est la vie qui gagne TON DE LA COMMUNICATION Il devra tre Sen
9. r l annonceur valoriser l offre formaliser la promesse et d montrer prouver les r sultats attendus Outils Radio journaux TV presse crite l affichage en plus des outils hors m dias d pliants courrier port Internet 4 la communication vers les organismes financiers ses objectifs sont l affirmation la confirmation l information implication et l adh sion C est une communication pour donner des assurances aux organismes financiers sur la n cessit des financements Outils r unions one to one r unions restreintes des hauts responsables mailings s minaires Internet plaquettes institutionnelles 5 la communication vers la presse et les leaders d opinion La presse est une cible essentielle associer d s le d part Outils relation presse interlocuteur direct Internet communiqu conf rence dossier de presse Ses objectifs sont les m mes que pour le grand public Les leaders d opinion Outils Internet plaquettes caract re institutionnel style graphique moderne et en plusieurs langues et les s minaires Ses objectifs sont les m mes que les 5 premiers objectifs vers le grand public TIMING DU DISPOSITIF D ACTION Hi rarchisation dans l action en fonction du budget disponible il est donc plus souple pour le MHU de proc der d abord par Lancement national avec forte m diatisation Travail de la communication r gionale Mise en place des outils de
10. sibilisateur conscientisateur cr dible mobilisateur rassurant accrocheur directif et direct CONCEPT DE LA COMMUNICATION Il devra tre cr atif et traduire conceptuellement le principe de la forte dualit qu est le B ti Vie Objectif humaniser el B ti au point de l installer dans une relation de personne personne avec nos diff rentes populations cibles LA DEMARCHE STRATEGIQUE La d marche devra r ponde aux deux crit res op rationnels de r ussite 1 la prioritisation de la d marche 2 l objectivit des d lais Elle s articule autour de 5 grands axes 1 la communication identitaire bas e sur une forte identit visuelle par l utilisation d un systeme de couleurs une appellation et un graphisme pour permettre une identification imm diate et sans ambigu t 2 la communication vers els instances locales car les instances locales sont le relais naturel et op rationnel de l initiative du MHU Elle doit se faire en amont de la communication vers la population concern e pour pouvoir expliquer et conseiller Les instances locales sont appel es trois types de participations gestionnaire et op rationnelle caract re technique et vocation ducative Outils s minaires d information mailing d information le n direct les guides de proc dures et techniques et les formations 3 la communication vers le grand public a 6 objectifs conscientiser affirmer cr dibilise
11. tifs Sensibiliser et responsabiliser toutes les parties concern es D dramatiser en effa ant les psychoses qui s installent la suite de chaque sinistre Expliquer les causes d instabilit leur d tection les erreurs viter SYNTHESE DU RAPPORT RELATIF A LA DEUXIEME PHASE ELABORATION DE LA STRATEGIE DE COMMUNICATION La campagne de sensibilisation trac e par le BET repose sur l offre de l Etat en termes de solutions mettre en place en vue d radiquer le ph nom ne mena ant ruine Le discours que l Etat est tenu de faire devra emporter la conviction des acteurs potentiels au plan local afin de g n rer la d cision puis la prise d initiative puis finalement l action voulue est d apporter les solutions ad quates afin de mettre terme ce ph nom ne Deux objectifs fixer par le discours de l Etat 1 Installer la cr dibilit de l metteur puis des solutions propos es 2 Faire la p dagogie de l offre Le sch ma g n rique de l intervention Le niveau National agit sur les cibles locales pour leur faire r clamer le produit offre de l Etat consommer le produit selon le bon mode d emploi ROLE DE LA COMMUNICATION Objectifs de la communication Installer l actualit de la pr occupation gouvernementale et les motivations principales d un plan national d intervention donc cr dibiliser l metteur de la communication dans sa volont de r ussir Instaurer le r
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