La Lettre régionale de l`Inspection du Travail N°6
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1. CURIT BTP 203 chantiers contr l s lors d une op ration concert e le 6 juin 2013 Le secteur b timent travaux publics qui emploie 8 des salari s du secteur priv dans la r gion occasionne 15 du total des accidents du travail malgr des progr s notables ces dix derni res ann es Les chantiers du BTP font donc l objet d une attention particuli re de l inspection du travail C est ainsi que le 6 juin 2013 203 chan tiers de tous types ont t inspect s de mani re inopin e dans le cadre d une op ration concert e mobilisant les 49 sections d inspection du travail du Nord Pas de Calais Au total 1683 salari s y taient employ s par 306 entreprises Ces contr les ont fait appara tre la fois des am liorations dans les techniques et mat riels employ s mais aussi la per sistance de risques majeurs qui pour raient pourtant tre facilement pr venus Dans la moiti des chantiers concern s les inspecteurs et contr leurs du travail ont d notifier des suites dont 144 let tres de rappel de la r glementation 5 mises en demeure et 2 proc s verbaux Ils ont ordonn l arr t imm diat de tra vaux dangereux dans 31 chantiers sous trayant ainsi 68 travailleurs un risque de chute potentiellement mortel Les principales anomalies rencontr es por taient sur le risque de chute de hauteur garde corps chafaudages plates formes de travail et dans une moin dre mesure sur le ri2. e dans une exp rimentation Vers des territoires de EMMES COMMES l excellence en mati re TERRITOIRES D EXCELLENCE d galit professionnelle entre les femmes et les hommes la Direccte Nord Pas de Calais mobilise et accompagne l ensemble des partenaires sociaux sur cette action galit Le constat national est clair les in galit s professionnelles entre les femmes et les hommes sont multiples Travail temps partiel souvent subi cart de 27 sur les r mun rations risque d exposition aux TMS sup rieur de 22 aux hommes taux d emploi inf rieur aux hommes Pourtant l galit des sexes est un principe constitutionnel et depuis 1972 sept lois ont r affirm ce principe Parmi celles ci la loi du 9 novem bre 2010 pr voit pour les entreprises de 50 salari s et plus la signature d un accord collectif qui doit tre d pos aupr s de la Direccte ou Direccte Nord Pas de Calais Direction r gionale des Entreprises de la Concurrence d faut l laboration d un plan d action En amont de la n gociation un diag nostic doit tre r alis rapport de situa tion conomique comprenant notam ment une situation compar e femmes hommes pour les entreprises de moins de 300 salari s rapport consacr la situation compar e pour les entreprises de 300 salari s et plus L accord collectif ou le plan d action doivent fixer des objectifs de progression assortis d indi cateurs c
3. galit professionnelle sur le site du minist re du Travail www travail gouv fr ainsi que le dossier femmes galit du site du minist re de la Solidarit www solidarite gouv fr Pour les PME un site mode d emploi labor par les services de l tat en concertation avec les partenaires sociaux www ega pro fr Lettre de l Inspection du travail E juillet 2013 ES SANT S CURIT 7 Souffrance au travail une situation ne pas prendre la l g re Parmi les probl matiques de sant au travail en forte croissance les risques psychosociaux sont caract ris s par la difficult identifier leur origine le plus souvent multifactorielle Leur pr vention est encadr e par la loi et des accords collectifs interprofessionnels et concerne l ensemble des acteurs dans l entreprise Un sujet sur lequel la Direccte s investit tant en mati re de pr vention que de contr le Tour d horizon des actions en r gion Nord Pas de Calais Une campagne de contr le europ enne C est la fois pour sensibiliser les entre prises et les partenaires sociaux sur les obligations r glementaires en mati re de pr vention des RPS dresser un bilan de la prise en compte de l valuation de ces risques et identifier les actions de pr vention men es par les entreprises qu une campagne europ enne de contr le a t r alis e Men s en France entre le 15 septembre et le 15 d cembre 2012 les contr les concernaien
4. jogyx pr fecture du Nord Direccte N PdC Preventica Maquette et mise en page Pierre Gu rin graphiste Imprimeur Qualit imprim 59560 Comines
5. message est que la s gr gation envers les femmes est contre productive pour l entreprise Chaque acquis pour les femmes fait avancer la soci t enti re et les grandes avanc es sont souvent le fruit d une mobilisation g n rale tion et coordination gie de l Etat en r gion sgalit erche oie TERRITOIRES D VES HOMMES RITOIRES D EXCELLENCE ri ri itualis4 a Le Nord Pas de Calais territoire d excellence en mati re d action pour l galit professionnelle entre les femmes et les hommes Suite la mise en place de la convention cadre 2012 2014 Vers les territoires de l excellence en mati re d galit professionnelle entre les femmes et les hommes la Direccte en tant que chef de file sur l axe 1 R aliser l galit pro fessionnelle dans les entreprises du Nord Pas de Calais avec la DRDFE copilote sur cet axe et en partenariat avec le conseil r gional a propos aux 5 organisations syndicales repr sentatives CGT CFDT FO CFE CGC CFTC et aux 3 organisations patronales Medef CGPME et UPA de s engager pour mener des actions dans le but de d velopper la n gociation sur l galit pro fessionnelle engagement formalis autour d un pacte de mobilisation Ce pacte a t sign le 1 juillet 2013 au sein de la bourse du travail Lille en pr sence de Madame Najat Vallaud Belkacem ministre des Droits des femmes et porte parole du Gouvernement Ce pacte repre
6. par rapport la n gociation collective la signature commune d un pacte de mobilisation autour de l objec tif partag d galit professionnelle dans l entreprise pour lancer une dynamique encadr ci contre un point d tape mi parcours prin temps 2014 pour changer sur les ini tiatives et exp ri mentations int res santes mettre en avant les bonnes pratiques dans le Nord Pas de Calais pour renforcer la mobilisation et en fin d exp rimenta tion fin 2014 d but 2015 un bilan pour capitaliser les exp riences transf rables qui pourraient tre recens es dans un guide pratique D j des changes ont t organis s avec chacun des partenaires sociaux pour d finir les modalit s d un accom pagnement Par exemple une convention a t sign e avec la CGPME Elle pr voit trois actions d ici mars 2014 Nous allons r aliser un diagnostic sur l galit pro fessionnelle dans la r gion partir d une enqu te aupr s de 80 entreprises de plus de 50 salari s dans la plupart des secteurs d activit explique Pauline Delattre juriste la CGPME Nous orga niserons aussi l automne deux r u nions d informations Lille et Valenciennes pour rappeler aux chefs d entreprise leurs obligations en la mati re et leur pr senter des outils pour les respecter Enfin nous accompagne rons individuellement une dizaine d en treprises qui le souhaitent pour la r dac tion de l acco
7. Sant s curit 4 5 Souffrance au travail une situation ne pas prendre la l g re Sant s curit 6 Am liorer la s curit sur les enrouleuses de lin Sant s curit 7 BIP 203 chantiers controles lors d une op ration concert e le 6 juin 2013 Sant s curit 7 La Direccte au salon Pr ventica Lille Relations du travail 8 Les repr sentants du personnel des salari s prot g s LA LETTRE DE Tae i LT im AA ii Tem ni r p j i L INSPECTION DU TRAVAIL Nord Pas de Calais DOSSIER MS N GOCIATION OBLIG E e contrat de g n ration la pr vention de la p ni bilit l galit professionnelle hommes femmes sont autant de domaines pour lesquels les pouvoirs publics ont pr f r fixer par la loi des objectifs de progr s et renvoyer leur mise en uvre concr te la n gociation collective entre chef d entreprise et syndicats L exp rience ayant montr que les partenaires sociaux ne s emparaient pas suffisamment de ces sujets le l gislateur utilise d sormais une formule plus contraignante en l absence de conclusion d un accord ou d faut de mise en uvre d un plan d action l entreprise est passible d une p nalit financi re allant jusqu 1 de la masse salariale La Direccte et particuli rement son P le Travail au r gional comme au local s est organis e ce sujet pour mobiliser entreprises et partenaires
8. ale ment intervenu dans un tablissement accueillant des personnes handica p es o la souffrance des salari s semble tre li e la personnalit du direc teur J ai aussi rencontr dans d autres secteurs d activit des entreprises plus petites o la victime est le repr sentant du personnel ce qui emp che tout dialogue social Dans d autres c est le m decin du travail qui est mis en cause Autant de situations rendant difficile l laboration d un plan d action concert La prise en compte collective de cette probl matique ne peut tre que b n fique Des outils pour l entreprise Les risques psycho sociaux sont com plexes appr hender souligne Isabelle Rogez charg e de mission l Aractf Tout d abord parce qu ils sont plurifac toriels et touchent l organisation du travail mais aussi parce qu il n existe pas de norme pour les caract riser Aussi ils n cessitent des outils sp cifiques tant pour les employeurs que pour les ins tances repr sentatives du personnel IRP Dans cet objectif l Anact a d ve lopp un mod le dit des Contraintes Ressources R gulations simple uti liser pour mettre jour les situations de travail porteuses de risque et les analyser pour mieux les pr venir Ce mod le a t d clin par la DGT et l INRS3 pour les PME La mission de l Aract est d accompa gner les entreprises et les partenaires sociaux dans leur d marche d am lio r
9. ation des conditions de travail rappelle Isabelle Rogez Dans cet objectif nous proposons aux entreprises un accom pagnement individuel ou des actions collectives men es en collaboration avec la Direccte Autour des risques psy chosociaux notre d marche est d aider les diff rents interlocuteurs employeurs IRP et salari s enrichir le dialogue social qui contribuera com 1 Agence r gionale pour l am lioration des conditions de travail 2 Direction g n rale du travail 3 Institut national de recherche et de s curit pour la pr vention des accidents du travail et des maladies professionnelles prendre ensemble les situations probl matiques et trouver des solutions C est dans ce cadre que nous avons la bor un guide destination des tablis sements d h bergement pour les per sonnes g es d pendantes EHPAD que nous accompagnons la CFDT dans son exp rimentation cf encadr et qu un projet a d but avec la CGPME Les pratiques diff rent dans chaque entreprise Nous les aidons cheminer de fa on autonome lizabeth Bagault au niveau r gional 1 2 contr les cibl s sur les risques psychosociaux en 2012 R partition des contr les 2 4 non pr cis 28 3 m dico social but non lucratif 14 2 m dico social but lucratif 55 1 commerce d alimentation de d tail EI pour en savoir plus www npdc aract fr rubrique Sant au tra
10. es participants ont exprim leur d termination quant leur r le jouer dans la pr vention des risques psychosociaux Lettre de l Inspection du travail E juillet 2013 Em SANT S CURIT Am liorer la s curit sur les enrouleuses de lin Pour am liorer la s curit des intervenants li e l utilisation des machines de traitement du lin apr s sa r colte la Direction g n rale du travail DGT a engag une tude nationale de l tat de conformit des enrouleuses de lin teill une action destin e effectuer un diagnostic et accompagner les entreprises dans la mise en uvre des modifications n cessaires Inspecteurs et contr leurs du travail et technicien r gional de pr vention TRP ont d clin cette action au plan r gional Depuis de nombreuses ann es les enrouleuses de lin teill posent des dif ficult s sur le plan de la s curit pour les op rateurs Ces machines sont dan gereuses et dans la derni re d cennie deux accidents mortels ont t d plo r s en Haute Normandie Les risques li s l utilisation des enrouleuses sont notamment l crasement cisaillement et coince ment au niveau de la porte de sortie de balle l entra nement et l crasement au niveau des l ments mobiles en sorties d enrouleuse rouleaux courroies ten deurs balle pignons cha nes Face la persistance des dangers encourus par les op rateurs la DGT a d cid de r aliser u
11. gne cette probl matique complexe impacte l ensemble des sec teurs de l conomie Aussi la Direccte d veloppe des collaborations avec les principaux acteurs r gionaux de la sant et de la pr vention Par exemple elle travaille sp cifiquement sur ce sujet avec l Agence r gionale de la sant et l Observatoire r gional de la sant Outre la pr sentation du bilan de la cam pagne notamment aux partenaires sociaux l utilisation de ces r sultats devrait contribuer objectiver des ten dances signal es mais aussi identifier des pistes de travail en lien avec le Plan r gional de sant au travail developyemen S 1 e a i Jean Louis Bourdon La campagne europ enne RPS chiffres cl s inspecteur du travail Lille Je suis r guli rement confront des demandes de salari s en situation de souffrance au travail qui me conduisent mener des enqu tes au sein de leur entreprise l occasion de la campagne europ enne j ai contr l un tablis sement de sant o toutes les cat gories de personnel sont en situation d puisement voire de burn out Dans cet tablissement comme dans d autres nous constatons une baisse du personnel une augmentation des responsabilit s un travail qui se complexifie mais surtout une souffrance au travail non reconnue Un plan d action formations pr vention des addictions a t engag pendant l ann e dont les r sultats seront suivre Je suis g
12. hiffr s au moins dans trois domaines pour les entreprises de moins de 300 salari s et quatre domaines pour les entreprises de plus de 300 salari s parmi des th matiques r currentes embauche formation qualification conditions de travail r mun ration effec tive ce dernier domaine tant obli gatoirement trait Quelle situation en Nord Pas de Calais Au 15 avril 2013 environ 2200 entre prises de 50 salari s et plus sont assu jetties l obligation de n gocier ou d faut d tablir un plan d action Un peu plus de 500 accords ou plans d action ont t enregistr s par la Direccte notamment dans les entreprises de plus grande taille Par exemple concernant les entreprises de 1000 salari s et plus Quelles sanctions Au del de l accompagnement des entreprises la signature d accords collectifs ou la mise en place de plans d action la mission de contr le de l inspection du travail peut aboutir des sanctions pour les entreprises qui ne respecte raient pas la loi L instruction DGT n 2013 04 du 21 f vrier 2013 fixe le calendrier et le ciblage des contr les en fonc tion de la taille de l entreprise et de son degr d engagement ainsi que les modalit s de contr le taux de couverture et contr le de confor mit des accords et plans d action Toutes les entreprises de 300 salari s et plus ont re u courant juin 2013 une lettre d information et de rappel de la Direccte To
13. nd les engagements concrets de chacun pour mobiliser des moyens sensibiliser les adh rents l galit professionnelle organiser des r unions de travail pour outiller les personnes s investissant sur cette th matique afin de d mul tiplier la n gociation sur ce sujet et am liorer la qualit des accords conclus un pour aller plus loin Sant au travail chiffres cl s L actualisation 2012 de l atlas r gional La Sant au travail dans le Nord Pas de Calais r v le notamment que la part des femmes parmi les salari s d clar s inaptes est de 48 et est sup rieure celle des femmes dans la population salari e qui est de 42 l origine professionnelle de l inaptitude est noter dans environ 1 3 des pathologies chez les hommes comme chez les femmes par contre l origine professionnelle est plus souvent li e un accident du travail chez les hommes 42 versus 26 et plus souvent li e une maladie caract re professionnel chez les femmes que chez les hommes 44 versus 25 Le secteur des services est celui qui emploie le plus de salari s dans le Nord Pas de Calais 51 et dans lequel ont t enregistr s 50 des salari s d clar s inaptes Dans ce secteur les proc dures d inaptitude concernent plus fr quemment les femmes 62 des salari s inaptes de ce secteur alors qu elles repr sentent 56 des salari s de ce secteur Egalit professionnelle Fiches pratiques consacr es l
14. ne tude de l tat de conformit des enrouleuses de lin teill dans les entreprises de lin au niveau national Dans cet objectif elle a missionn en janvier 2013 un ing nieur VE 772 Sortie d enrouleuse de pr vention et un technicien r gional de pr vention TRP Les investigations en Nord Pas de Calais Les agents de contr le comp tents et le TRP ont visit en f vrier 2013 l ensem ble des teillages en Nord Pas de Calais soit huit entreprises qui compor tent au total dix huit enrouleuses Cette Le teillage de lin premi re visite avait pour objectif de r aliser un tat des lieux du parc des enrouleuses de lin teill de la r gion identification de l ann e de mise en ser vice du constructeur du num ro de s rie description de l arri re de l enrou leuse et de l organisation du travail acci dentologie de ces machines Cet tat des lieux a t transmis au niveau natio nal permettant ainsi de pr parer la seconde visite Une seconde visite a t organis e dans quelques teillages avec l ing nieur de pr vention et le TRP de Haute Normandie Celle ci visait rep rer les am nagements mis en place dans les entreprises pour am liorer la s curit des machines et accompagner les entreprises sur le point d installer de tels am nagements Cette tude a permis d identifier les difficult s des entre prises lors de l achat et de l utilisation de ces machines face aux c
15. onstruc teurs Il n existe que deux constructeurs d enrouleuses de lin teill Les entre prises rencontrent des difficult s pour trouver des solutions techniques pour mettre en s curit les op rateurs d observer les am nagements r alis s en entreprise pour am liorer la s curit des op rateurs par exemple l installa tion de barri res immat rielles de sensibiliser les entreprises aux risques li s l utilisation de ces machines l issue de l tude il est pr vu de cr er un outil sous forme de cahier des charges pour aider les entreprises choisir lors de l achat d une enrouleuse de lin teill le mod le assurant la meil leure s curit pour les op rateurs La r glementation introduite d s 1980 vise en effet amener les constructeurs int grer la s curit d s la conception des machines de fa on permettre aux entreprises utilisatrices d acqu rir et de mettre en service du mat riel conforme et s curisant pour leur personnel Le teillage de lin consiste s parer la fibre appel e filasse de l corce de la paille L op ration se r alise sur une ligne de teillage et comprend plusieurs tapes d roulage de la balle de lin broyage des pailles turbinage enroulage de la filasse en balles cylindriques Cette derni re tape est r alis e par des enrouleuses filasse ou enrouleuses de lin teill BI Direccte Nord Pas de Calais E juillet 2013 SANT S
16. rd ou du plan d action La principale difficult pour les dirigeants de PME est le manque de temps et de moyens humains pour s investir dans de telles probl matiques Notre intention est de leur faire comprendre que l ga lit professionnelle est un moyen de faire voluer les conditions de travail et d am liorer le fonctionnement global de leur entreprise De m me la collaboration engag e entre la Direccte et la CFE CGC concerne le d veloppement r gional du r seau quilibre Ce r seau de la CFE CGC est destin faire merger des id es sur l galit professionnelle et la conciliation des temps de vie indique Monique Ladesou relais r gional du r seau la CFE CGC Nord Pas de Calais Notre objectif est de sensibiliser les entreprises sur la n cessit pour elles de s investir sur le sujet Actuellement il y a un gros d ficit de prise de conscience de la r alit des situations discriminantes pour les femmes Les id es re ues sont nombreuses par exemple la croyance que nos soci t s vont naturellement vers plus d galit est tr s r pandue Nous avons pr vu d informer nos membres travers une newsletter et des r unions locales et de communiquer sur le concept d ga lit professionnelle r elle autour de trois grands th mes l galit salariale la fin du plafond de verre pour permettre aux femmes d acc der des postes de d ci sion et la conciliation des temps de vie Notre
17. rs entre prise conseiller du salari conseiller prud homal Les salari s ayant pr sent leur candidature ces fonctions ainsi que ceux les ayant exerc es b n ficient galement d un statut protecteur pendant une dur e limit e L autorisation de rompre leur contrat de travail doit tre sollicit e aupr s de l ins pecteur du travail pour tous types de rupture hors d mission licenciement pour motif conomique disciplinaire pour inaptitude insuffisance profession nelle mais aussi rupture ou non renou vellement d un CDD mise la retraite rupture conventionnelle rupture d une p riode d essai ou encore transfert du contrat de travail en cas de transfert partiel d une entit conomique conser vant son identit et dont l activit est poursuivie ou reprise 7 E Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE DU TRAVAIL DE L EMPLOI DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL BP 456 59021 LILLE Cedex T l 03 20 96 48 60 e Fax 03 20 52 74 63 Direccte Nord Pas de Calais Direction R gionale des Entreprises de la Concurrence de la Consommation du Travail et de l Emploi Les Arcades de Flandre 70 rue Saint Sauveur En 2012 c est pr s de 1 500 d cisions administratives qui ont t rendues dans ce cadre environ 45 concernent des demandes pr sent es pour motif co nomique 20 pour des ruptures conventionnelles 13 pour
18. s modalit s de l exp rimentation r gio nale engag e pour renforcer l effectivit du droit en mati re d galit profession nelle non seulement au niveau des entreprises Axe 1 mais aussi pour d ve lopper la mixit des fili res de formation Axe 2 o encore favoriser l acc s l emploi des b n ficiaires du compl ment de libre choix d activit Concernant l Axe 1 une strat gie par tag e a t labor e par les signataires elle pr voit de partir d un tat des lieux d affirmer le r le cl des partenaires sociaux et d accompagner les entre prises notamment les PME sur le volet diagnostic par le biais d op rateurs externes avec la mise en place d une coordination commune Sur ce dernier point un dispositif compl mentaire est actuellement en cours de finalisation port en particulier par la D l gation r gionale aux droits des femmes et l galit Au c ur de la probl matique la Direccte est charg e de mobiliser tous les leviers disponibles sensibilisation et accompagnement des acteurs du dia logue social mais aussi contr les mise en uvre de sanctions BI Direccte Nord Pas de Calais E juillet 2013 L galit des sexes est un principe constitutionnel et depuis 1972 sept lois ont r affirm ce principe L exp rimentation se d roulera en qua tre temps un appui aux partenaires sociaux pour les aider mener des actions de sensibilisation et s outiller si besoin
19. sociaux et leur apporter un appui en mati re de dialogue social appui adapt chacun de ces sujets parti culiers pour s assurer que les entreprises concern es s ac quittent de leurs obligations et quand il y a lieu pour appliquer la p nalit pr vue jusqu r gula risation Notre d marche est de faciliter les transformations sociales appel es par le l gislateur en veillant ce que le contenu des accords soit conforme aux pres criptions l gales Ces interventions sont effectu es dans le respect de l autonomie des partenaires sociaux qui ont pleine l gitimit d terminer eux m mes dans cette n gociation oblig e les mesures concr tes qu ils retiennent Philippe LE FUR Directeur r gional adjoint Chef du p le Travail de la Direccte Nord Pas de Calais E H Ey ernit Libert galit cn Fr de la Consommation du Travail et de l Emploi MINIST RE DU TRAVAIL DE L EMPLOI DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE g ET DU DIALOGUE SOCIAL travail JUILLET 2013 06 Tous concern s par l galit professionnelle L galit professionnelle entre les hommes et les femmes n est pas une probl matique r cente Depuis plus de quarante ans elle a fait l objet de plusieurs lois et r glementations La derni re en date impose aux entreprises de 50 salari s et plus de conclure un accord avec les partenaires sociaux ou d tablir un plan d action Engag
20. sque d ensevelisse ment et les engins de chantier Ces contr les ont par ailleurs montr que dans un tiers des cas les installations de chantier destin s au personnel restau ration vestiaires sanitaires taient inexistantes ou non conformes Un retour de ces constats sera effectu aupr s des organisations profession nelles Des contr les inopin s continue ront d tre effectu s par l inspection du travail dans le cadre de son plan d ac tion r gional La Direccte au salon Pr ventica Lille Du 28 au 30 mai dernier la Direccte tait pr sente au salon Pr ventica d di la ma trise des risques et la qualit de vie au travail Une participation pr par e avec les pr venteurs r gionaux et par tenaires du PRST21 Carsat OPPBTP3 ARACT4 MSA SSTI6 RSI7 L animation conjointe d un carrefour de la pr ven tion BTP visait toucher les Tr s Petites Entreprises et les artisans Sur son stand et lors de conf rences la 1 Plan r gional de sant au travail 2 2 Caisse d assurance retraite et de la sant au travail 3 Organisme professionnel de pr vention du b timent et des travaux publics 4 Association r gionale pour l am lioration des conditions de travail 5 Mutualit sociale agricole 6 Services de sant au travail interentreprises 7 R gime social des ind pendants 8 Intervenants en Pr vention des Risques Professionnels Direccte a chang avec de nombreu
21. t les sec teurs m dico social but lucratif et non lucratif et le commerce de d tail alimen taire deux domaines qui rel vent de l activit de services et dans lesquels les salari s sont confront s au quotidien du public clients patients usagers r sidents Au total en France 1658 interventions en entreprise ont t effectu es 48 dans le secteur m dico social et 52 dans le commerce de d tail alimentaire Cette action a concern 113820 salari s dont 60 dans le secteur m dico social et 40 dans le commerce de d tail ali mentaire Pr s de la moiti des entre prises contr l es comptait 11 49 sala ri s Parmi les principaux r sultats nationaux il ressort une prise en compte de la r glementation dans environ deux tiers des tablissements du secteur m dico social et moins de la moiti dans le commerce de d tail alimentaire De m me peu d actions de pr vention sont mises en uvre dans les deux secteurs Si 23 des tablissements m dico sociaux ont engag une d marche aboutissant un plan d action 10 seu lement l ont fait dans le commerce de d tail alimentaire Les salari s et les BI Direccte Nord Pas de Calais E juillet 2013 repr sentants du personnel sont asso ci s cette d marche dans environ deux tiers des tablissements m dico sociaux et seulement la moiti dans le com merce de d tail alimentaire Au del des deux secteurs vis s par cette campa
22. transfert 10 pour motif disciplinaire 8 pour inaptitude Quelles sont les principales tapes Saisi d une demande d autorisation l ins pecteur a deux mois pour instruire le dossier et rendre sa d cision proc de une enqu te contradictoire au cours de laquelle il communique au salari les l ments pr sent s par l em ployeur l appui de sa demande et ce dernier les l ments apport s en r ponse par le salari I entend indivi duellement les parties et organise une confrontation si cela lui semble n ces saire I fait une v rification compl te ne se limitant pas aux arguments des 2 parties Il v rifie que la proc dure interne l en treprise a t respect e convocation l entretien pr alable consultation du CE le cas ch ant respect des d lais La nature du contr le que l inspecteur Lettre de la Direccte p le Travail juillet 2013 m num ro 6 Responsable de publication Philippe Le Fur ISSN 2257 1000 D p t l gal parution op re sur le fond varie selon le motif de la demande Ainsi en cas de licenciement pour motif co nomique il contr le le respect de la proc dure g n rale de licenciement collectif la r alit de la cause cono mique et de son impact sur l existence du poste du salari et le respect par l employeur de ses obligations en mati re de recherches de reclasse ment pour un licenciement disciplinaire il v rifie que les fai
23. ts reproch s sont r els imputables au salari et qu ils constituent une faute d une gravit suf fisante pour justifier son licenciement s il s agit d une rupture convention nelle l inspecteur s assure du respect des r gles de proc dure pr alables sa saisine de la libert du consente ment du salari et de l absence de d tournement de ce dispositif cas d un transfert partiel l inspecteur v rifie la mat rialit du fait g n rateur du transfert l applicabilit des dispo sitions l gales ou conventionnelles invoqu es dans la demande et l appar tenance effective du salari pour tout ou partie de son temps de travail l unit conomique transf r e Dans tous les cas l inspecteur du tra v rifie que la demande n est pas en lien avec le mandat oull app nance syndicale du salari il est tenu de refuser le Enfin certaines situations peuvent le conduire retenir l existence d un motif d int r t g n ral pour refuser une auto risation de licenciement sous r serve qu une atteinte excessive ne soit pas port e aux int r ts des parties EI pour en savoir plus circulaire DGT 07 2012 du 30 juillet 2012 consultable sur http circulaires legifrance gouv fr Auteurs Direccte et Camille Jaunet La cl des mots Cr dits photos Fotolia com lucastor lightpoet manipulateur Richard Villalon Tim pressmaster J r me Romm auremar
24. ute entreprise contr l e depuis le 1 janvier 2012 et qui n est pas en r gle peut tre mise en demeure de se conformer ses obligations dans les six mois Pass ce d lai elle est passible d une p nalit financi re mensuelle pouvant aller jusqu 1 de la masse salariale environ 80 entreprises concern es 63 75 de ces entreprises selon le secteur g ographique sont couvertes par un accord ou d faut par un plan d action Face ce constat l implication des par tenaires sociaux est un l ment cl pour soutenir le dialogue social dans l entre prise en faveur de l galit profession nelle L enjeu est de donner de la mati re et du sens aux accords qui seront n goci s pour qu ils soient respect s et renfor cent l effectivit du droit dans l entre prise pour l galit professionnelle souligne Florence Tarlee Directrice Adjointe P le Travail la Direccte Nord Pas de Calais et r f rente r gionale sur l galit professionnelle Mobiliser les partenaires sociaux C est dans ce contexte qu a t sign e le 12 novembre 2012 une convention cadre entre l tat le conseil r gional Nord Pas de Calais et le Rectorat en pr sence de la ministre des Droits des femmes intitul e Vers des territoires de l excellence en mati re d galit pro fessionnelle entre les femmes et les hommes Cette convention plurian nuelle 2012 2014 d crit les objectifs et le
25. vail ou wwWw travailler mieux gouv fr rubrique RPS secr taire r gionale de la CFDT C est un projet ambitieux que nous exp rimentons en 2013 Son intitul Agir sur le travail pour pr venir et lutter contre les risques psychosociaux Avec le soutien de la Direccte nous avons engag une action d accompagne ment m thodologique des repr sentants du personnel dans deux secteurs d activit sant social et banque assurance Notre objectif est de donner aux IRP des outils et m thodes pour rep rer les situations risque et laborer des plans d actions pour pr venir la souffrance au travail Pour chaque domaine nous avons organis une premi re session de trois jours laquelle participaient au moins deux repr sentants du personnel d une m me entre prise Nous avons travaill avec eux sur les moyens de rep rer des situations et d identifier les causes possibles de souffrance au travail Nous leur avons propos des outils que nous avions pr par s avec l Aract L tape suivante est une deuxi me session pendant laquelle nous analyserons ensemble les l ments que chacun aura recueillis entre temps dans l objectif d laborer un plan d action entreprise par entreprise Enfin courant novembre nous ras semblerons tous les participants pour dresser un bilan critique de ce travail et envisager son largissement D j les premiers retours montrent une forte demande de la part des IRP La dynamique est lanc e et l
26. x professionnels sur des sujets tels que le risque chimique l amiante les troubles musculo squelettiques la p nibilit la souffrance au travail le r le des IPRP8 L ambition tait de mieux faire conna tre l action de nos services Un besoin r el si on en juge par la forte demande pour la Lettre r gionale de l inspection du travail POUR RECEVOIR LA LETTRE Vous pouvez retrouver la Lettre r gionale de l inspection du travail sur le site internet de la Direccte www nord pas de calais direccte gouv fr travail et relations sociales Si vous souhaitez nous contacter vous abonner cette lettre ou abonner d autres personnes de vos relations envoyez un mel direccte nordpc polet direccte gouv fr Lettre de l Inspection du travail E juillet 2013 RELATIONS DU TRAVAIL Les repr sentants du personnel des salari s prot g s Parce qu ils jouent un r le particulier au sein des entreprises les repr sentants du personnel b n ficient d une protection renforc e en cas de licenciement Zoom sur une r glementation sp cifique Quels sont les salari s concern s par cette proc dure Dans quelles situations Il s agit principalement des salari s inves tis d un mandat de repr sentant du per sonnel exerc au sein de l entreprise d l gu du personnel d l gu syndi cal membre du CE ou du CHSCT repr sentant des salari s lors d une proc dure de liquidation judiciaire ou ho
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