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1. S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 TS G rard DURIER Je vous propose que nous poursuivions notre voyage dans les march s complexes Dans cette seconde table ronde nous proposons d aborder les march s de services en syst mes informatiques Nous avons vu ce matin le bilan de la CCMOSS un grand nombre de march s informatiques sont pass s devant la Commission et il a t expliqu que des impr cisions demeuraient dans certaines expressions du besoin Ces impr cisions n auraient pas d importance si elles n entra naient pas des cons quences juridiques qui sont sanctionnables Pour vous permettre d y voir plus clair nous nous proposons d aborder les proc dures possibles et les r les des diff rents intervenants de vous mettre en garde sur les cueils viter et de vous proposer quelques id es pour la r daction de vos cahiers des charges Pour en parler autour de cette table je vous pr sente Carole FONGUE KAYSER qui est la secr taire g n rale du GIE SESAM Vitale sa droite M Herv HORIOT du minist re de la D fense et qui est rapporteur la CCMOSS ma droite Pascal ARTIGUE responsable des syst mes d information la Caisse des Fran ais de l tranger Au bout de la table Jean Fran ois PEIRONNENCHE directeur conseil chez NORSYS Je vais tout de suite passer la parole Herv HORIOT c est vous qu il va incomber de planter le d cor Quelles sont les difficult s et quels sont les cu
2. C MOSS Commission Consultative des March s des Organismes de S curit sociale f vrier 2013 Actes du S minaire CCMOSS 18 d cembre 2012 Michel DURAFFOURG Pr sident de la CCMOSS Merci de nous avoir rejoints Selon l habitude en pr sence des membres de la Commission et des rapporteurs pr sents V ronique SYMPHORIEN va vous pr senter le bilan d activit de la Commission Il sera suivi d un point sur l actualit r glementaire et jurisprudentielle sur lequel nous irons peut tre assez vite compte tenu de la mani re dont vous tes maintenant inform r guli rement par la veille juridique mensuelle r alis e par le secr tariat Nous laisserons ensuite la place nos amis de l Observatoire de l Achat pour leur bilan d activit et la pr sentation des tudes effectu es en 2012 Nous sommes toujours attentifs ce qu ils soient bien cout s et que les conditions techniques soient optimums pour qu ils puissent pr senter leur activit L apr s midi le th me d analyse choisi porte sur lachat de prestations complexes En effet nous avons consid r que la fois dans le secteur bancaire et dans les services informatiques nous avions besoin d avoir une r flexion Aussi avec l aide de l UCANSS et de M DURIER directeur de la communication nous pensons pouvoir mener une v ritable r flexion sur ces th mes lors des tables rondes Je laisse la parole V ronique SYMPHORIEN Somma
3. accroissement d activit S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 26 gt Etude mobilier de bureau Jean Lavallette S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 Fra au Jean Lavallette gt tude achat de mobilier de bureau Jean LAVALLETTE Je vais vous pr senter les r sultats d une tude qui a t men e cette ann e sur lachat de mobilier de bureau Pour la premi re fois elle n a pas t r alis e d apr s une enqu te envoy e tous les organismes mais d apr s un questionnaire adress un panel d organismes d sign s par les caisses nationales selon un syst me de sondage Cette exp rience n a pas donn les r sultats escompt s nous avons souffert d un d ficit de donn es L objectif de cette tude tait de comprendre le fonctionnement du march du mobilier de donner des rep res aux acheteurs d identifier leurs habitudes et d mettre des conseils pour optimiser l achat de mobilier Le march de mobilier de bureau sur le plan national repr sente peu pr s 1 5 Md en 2011 chiffre en baisse de 150 M par rapport 2008 Ce tassement suit tr s probablement la courbe des difficult s conomiques subies par les entreprises La part d achat la plus importante concerne les meubles de rangement suivent les bureaux et les tables puis les si ges La production est assur e par quelques grandes soci t s comme STEELCASE MAJENCIA et autres dont la plupart ne sont pa
4. beaucoup de monde Il est vrai que d s qu on aborde la question de la nourriture tout le monde se sent concern Tous nos travaux sont sur le site de l UCANSS dans l espace Observatoire avec un acc s qui est soumis un mot de passe et un identifiant Si vous ne les avez pas il n est pas difficile de les obtenir il suffit d envoyer un mail Observatoire et vous le recevez quasiment en retour Si vous l avez perdu vous pouvez en avoir un autre c est tr s facile Avec cela vous aurez acc s toute cette documentation Si vous avez un souci quelconque appelez nous et nous vous r pondrons volontiers Aujourd hui nous allons vous pr senter le rapport d activit 2011 de l Observatoire rapport qui a fait l objet d un document qui a t publi la fin du premier semestre et Isabelle ROUSSEAU va commmuniquera les donn es actualis es de cette ann e Ensuite il vous sera pr sent par Christine CHARDARD une tude termin e r cemment sur l int rim Nous avons appris des choses tr s int ressantes cette occasion Enfin je vous parlerai d une tude sur l achat de mobilier de bureau S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 Isabelle Rousseau Bilan d activit 2012 Isabelle ROUSSEAU Bonjour tous Chaque ann e l Observatoire de l Achat publie la fin du premier semestre de l ann e qui suit un rapport d activit sur l achat Ce rapport est fait en deux parties une partie litt
5. de tierce maintenance applicative pour le RSI pour plus de 240 millions d euros Cela fait exploser les montants comme en 2010 avec un seul march de 140 millions d euros S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 Ta Isabelle Rousseau ll est certain que le recensement suit la loi de Pareto 20 des march s repr sentent 80 des montants En moyenne sur les 5 000 march s recens s chaque ann e 1 000 march s repr sentent 80 des montants La diapositive suivante pr sente le poids des 30 march s qui taient les plus importants financi rement sur les trois derni res ann es Il faut savoir que le montant maximum d un march notifi sur une ann e peut tre de 15 millions d euros mais galement de 140 millions d euros Le graphique montre le cumul des 30 march s les plus importants sur les ann es 2009 2010 et 2011 Ces 90 march s repr sentent 783 millions d euros HT En pr vision 2012 la part du Top 30 sera plus grande 412 millions d euros HT soit 46 que les ann es pr c dentes Cette pr vision est d ores et d j calculable partir de la liste des march s qui sont pass s devant la CCMOSS La r partition du Top 30 repr sentant 783 millions d euros cumul des trois ann es selon la cat gorie des march s fournitures services et travaux montre que quelques rares dossiers pass s en CCMOSS ne sont pas recens s aupr s de l Observatoire pour la cat gorie travaux C est notamment le cas pour les UGECAM Sur 13
6. gociation S agissant du levier financier nous allons comparer un coefficient de 1 9 et un coefficient n goci 1 8 Sur la base d un salaire brut de 100 il y a la prime de pr carit les cong s annuels les charges sociales et fiscales Reste enfin la marge b n ficiaire de l entreprise de travail temporaire Avec un coefficient de 1 9 pour un salaire brut de 100 la marge est de 18 3 Si l organisme n gocie un coefficient de 1 8 la marge b n ficiaire diminue presque de moiti et atteint 8 3 Evidemment si l entreprise de travail temporaire accepte de diminuer ses coefficients multiplicateurs elle devra compenser sur le volume de contrats Jean LAVALLETTE Le prestataire qui nous a aid mener cette tude nous a pr cis que notre volume d activit tait un poids actuellement important dans le march de l int rim march qui a tendance se contracter En effet l effet de volume pourrait nous permettre d obtenir des coefficients presque aussi int ressants que ceux du Recouvrement qui a tr s bien n goci son accord cadre d int rim D apr s notre prestataire il serait int ressant de n gocier autour de 25 si la m diane est 1 88 le premier quart est 1 80 D apr s notre prestataire ce premier quart repr senterait la cible de la n gociation mais cela au prix d un volume d achat Cette tude est int ressante pour les acheteurs lorsqu ils ach tent une prestation d int rim pour co
7. il est pr vu des reconductions des prestations similaires ou des tranches conditionnelles Les prestations suppl mentaires ventuelles ne sont donc pas consid r es comme des options au sens du droit communautaire La quantit ou l tendue globale du march doit bien entendu tre mentionn e y compris quand il s agit d accords cadres ou de march s bons de commande sans minimum et sans maximum S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 V ronique Symphorien Par ailleurs l avis de march europ en doit mentionner la dur e pr visible du march ou le d lai d ex cution Il en va de m me pour les modalit s de financement et de paiement qui ne sont pas toujours express ment indiqu es la nature des ressources que le pouvoir adjudicateur entend mobiliser pour l op ration doit tre pr cis e ainsi que les d lais les modalit s de paiement et les dispositions relatives au versement des avances et des acomptes C est la m me chose pour les conditions de participation il convient de lister avec pr cision toutes les pi ces qui sont r clam es au stade de la candidature et uniquement conform ment aux dispositions du Code des march s publics Pour ce qui concerne la forme juridique du groupement il y a souvent des manquements sur la forme du groupement attributaire qui est souhait e et les modalit s de modification Les march s qui comportent une partie bons de commande sont consid r s
8. les charges sociales et fiscales 50 7 la marge b n ficiaire de l entreprise de travail temporaire se monte ainsi 18 3 Pour la cartographie des pratiques l analyse crois e des sources de donn es confirme que 40 45 des organismes ont recours l int rim soit presque un organisme sur deux Les 5 premi res entreprises de travail temporaire en France repr sentent 75 du volume des d penses d int rim des branches et r gimes Deux types de profils d int rimaires se d gagent le profil g n raliste et le profil m dical Pour le profil g n raliste il y a essentiellement des agents et gestionnaires administratifs et des t l conseillers Pour le profil m dical il y a les aides soignants et les infirmiers et dans une moindre mesure les m decins Le budget consolid de l int rim dans les organismes pour l ann e 2011 peut tre estim entre 22 24 ME Ces chiffres int grent le salaire des int rimaires Quels sont les prestataires majeurs avec lesquels travaillent les organismes ADECCO est le premier fournisseur son chiffre d affaires avec les organismes en 2011 d passe 8 Millions Ce groupe se d cline en ADECCO travail temporaire ADIA et ADECCO M dical En 2011 les trois branches et r gimes qui ont majoritairement fait appel lui sont la Vieillesse le RSI et le Recouvrement RANDSTAD est le deuxi me fournisseur pour un chiffre d affaires sup rieur 5 Million
9. mais il faut tre attentif cette directive qui porte sur les fonds qui sont destination des professionnels Elle va permettre tous les g rants europ ens de d marcher sur leurs fonds professionnels n importe quel investisseur en Europe C est un v ritable bouleversement dans le libre change des prestations de service d investissement Avant la directive il n existait pas de d marchage actif des investisseurs institutionnels sur ces fonds europ ens qui ne sont pas des fonds grand public D s le mois de juillet vous vous ferez d marcher plus qu avant Je ne sais pas comment mon point de vigilance se marie avec le Code des march s publics mais vous aurez beaucoup de visites En tout cas ils ont beaucoup d app tit pour le march fran ais Au niveau fran ais nous en profiterons peut tre pour toiletter la gamme des produits de fonds d investissement qui n est pas forc ment lisible notamment pour les investisseurs institutionnels puisque nous utilisons le m me jargon pour diff rents produits qu ils soient tr s r gul s ou non Le dernier temps de ma pr sentation est le suivant Une fois que l on a s lectionn son fonds que l on a tenu compte de l environnement 2013 que faire quand les choses se d roulent mal S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 G rard DURIER On va au 17 place de la Bourse Xavier PARAIN Exactement En fait il y a deux guichets l AMF L AMF est d j disponible sur In
10. pr cis que l utilisation du crit re de la performance en mati re d insertion professionnelle doit avec un lien avec l objet du march La Cour de justice de l Union europ enne CJUE 10 mai 2012 Aff C 368 10 Commission europ enne c Pays Bas a galement indiqu que le pouvoir adjudicateur ne peut pas exiger un colabel ou renvoyer un colabel sp cifique Le mieux est de voir quoi correspond un colabel et de le faire figurer dans le cahier des charges sans tre cependant trop directif Oo Au stade de la passation de la proc dure L avis d appel public la concurrence L arr t CAA Paris req n 09PA05349 27 mars 2012 OPAC du D partement du Rh ne a rappel que le pouvoir adjudicateur doit v rifier le contenu de son avis d appel public la concurrence tel qu il a t publi Dans la pratique il arrive qu il y ait des probl mes lors de la publication au BOAMP des oublis ou des erreurs Il revient donc l acheteur une fois qu il a publi son avis de bien v rifier sa publication Si un candidat rel ve une irr gularit la proc dure risque d tre annul e et l acheteur ne pourra pas se retourner vers le BOAMP L analyse des offres L arr t CAA Versailles req n 10VE03119 18 octobre 2012 Construction Entretien R habilitation du patrimoine a rappel que les erreurs dans le rapport d analyse des offres peuvent fonder l indemnisation d un candidat irr guli rement vinc travers cet arr
11. ral nos march s portent sur des sommes sup rieures 500 M aussi nous ne nous interrogeons pas beaucoup sur les seuils En revanche nous prenons en compte le montant des commissions de gestion sur la dur e S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 37 38 Yves CHEVALIER Nous demandons aux candidats de nous proposer une grille de tarification en fonction de tranches d actifs g r s Nous obtenons ainsi une d gressivit en fonction du montant g r Une autre mani re d agir sur les frais de gestion est de pond rer le crit re prix mais avec les limites techniques que j ai indiqu es tout l heure Il est aussi possible de demander au g rant de proposer une structure de frais qui comporte une partie fixe aussi faible que possible et des parts de r mun ration la performance Au fil du temps notre r flexion a volu avant 2008 nous r mun rions la performance chaque ann e maintenant nous la r mun rons la fin du mandat ce qui permet de s assurer du caract re durable de la performance et de ne pas verser une r mun ration indue Par ailleurs les co ts complets de gestion du FRR sont faibles puisqu ils s l vent moins de 20 points de base soit moins de 0 20 des actifs g r s chaque ann e 80 de ces frais sont des frais de commission et de gestion financi re Mais l int rieur de ces derniers nous retrouvons de plus en plus la part de commission li e la performance Sch mat
12. s et les produits Je vous donnerai le mode d emploi de l AMF la fin de mon discours S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 40 En introduction je voulais pr senter le regard de l AMF sur des bonnes pratiques comme l achat de produits financiers Nous agr ons environ 12 000 fonds d investissement par an et nous avons agr pr s de 600 soci t s de gestion Je pense que la premi re tape lors de l achat d un fonds d investissement ou d une prestation financi re est de d finir par qui vous voulez tre conseill Il est judicieux de s entourer d un conseiller en investissement financier Nous voyons beaucoup de personnes qui tournent autour des acheteurs potentiels avec des noms et des statuts tr s diff rents apporteurs d affaire conseils conseillers en investissement financier etc La premi re bonne pratique c est de v rifier le statut de la personne qui vous accompagnera Choisir un conseiller en investissement financier c est l assurance que cette personne va appliquer des r gles de bonne conduite C est aussi une fa on de vous assurer si les choses se d roulent mal de votre droit vous rendre au 17 place de la Bourse Sur les bonnes pratiques en termes de s lection de fonds ou de mandat j ai envie de provoquer mes camarades acheteurs faites attention aux appels d offres et essayez de challenger le prestataire de mani re tr s concr te sur le portefeuille qu il propose Je vais utilise
13. s pour tre heureux Jo lle CASTIGLIONE J aurais voulu ajouter un point en compl ment de ce qu a dit M GIGON lorsqu il a expos les proc dures de suivi des march s financiers notamment aupr s du conseil d administration Lorsque nous sommes entr s en tant que r gime de s curit sociale dans le champ de la certification des comptes c est dire depuis 2008 notre commissaire aux comptes a examin en d tail notre cartographie des processus et a choisi de faire porter son premier audit compl mentaire la certification sur la gestion des actifs financiers notamment parce que cela ne fait pas partie de notre c ur de m tier et que cette gestion recouvre un fort enjeu financier et ce pour s assurer du niveau de transparence et de s curisation des op rations Michel DURAFFOURG J avais une question mais surtout pour M CHEVALIER Combien de frais de gestion repr sentent ces affaires l Ce n est pas uniquement un probl me de march Quand vous avez des march s de ce type comment estimez vous les seuils Pour nous dans notre raisonnement ce sont les frais de gestion Pour les tickets restaurant nous avons une doctrine selon laquelle ce ne sont pas les montants des tickets qui nous permettent de calculer les seuils mais bien les frais de gestion Anne Marie JOURDAN Responsable du d partement conseil juridique au FRR Je peux peut tre r pondre la question ne se pose pas pour la d termination des seuils En g n
14. t il est constat qu il faut donc faire attention au rapport des analyses des offres et son laboration Il s agit d un document transmis au candidat vinc qui demande les motifs de son limination sur lequel il pourra se fonder pour demander une indemnisation en cas d irr gularit Le Conseil d Etat a par ailleurs pr cis dans son arr t CE req n 359706 26 septembre 2012 Communaut d agglom ration Seine Eure que la demande de pr cision sur la teneur de l offre n est jamais obligatoire Il confirme galement que le pouvoir adjudicateur n a pas informer pour le crit re prix les candidats de la m thode de notation qu il envisage de retenir et d utiliser pour valuer les offres au regard des crit res de s lection Les demandes de pr cisions Dans l arr t CE 16 janvier 2012 D partement de l Essonne le Conseil d tat a rappel qu une offre ne peut pas tre modifi e sauf en cas d erreur mat rielle rappelant ainsi le principe d intangibilit de l offre sauf erreur vidente La Cour de justice de l Union europ enne CJCE 29 mars 2012 SAG ELV c Urad aff C 599 10 a indiqu que le pouvoir adjudicateur doit v rifier la composition d une offre anormalement basse et peut demander des pr cisions aux soumissionnaires Enfin le tribunal administratif de Cergy Pontoise req n 1106540 26 janvier 2012 St Paysage Cl ment a pr cis qu une erreur sur le prix dans l offre qui est exclusivement imputable
15. un important march de services bancaires de l URSSAF de Paris il s est av r que nous avions besoin de disposer d une meilleure information sur les pratiques du secteur Cette mati re n est pas connue et nous souhaitions pouvoir r fl chir sur un certain nombre de questions au regard de l application des r gles de march s publics et des enjeux qu ils repr sentent pour les organismes ayant recours des interm diaires financiers Je crois qu il faut prendre cette table ronde comme une s ance d information sur le panorama des acteurs et des pratiques de ce secteur Je remercie une nouvelle fois tr s sinc rement ceux qui nous ont rejoints notamment M PARAIN de l Autorit des March s Financiers Mme SALQUE Vice Pr sidente de l agence Moody s M CHEVALIER membre du Directoire du Fonds de R serve des Retraites et qui nous aidera beaucoup parce qu il applique le Code des march s publics Mme CASTIGLIONE agent comptable de la CRPCEN et MM VITRE et GIGON respectivement directeur des tudes des quipes et des placements et directeur des placements financiers de la CNRSI La deuxi me table ronde porte sur un sujet que nous avons d velopp gr ce l appui d Herv HORIOT notre rapporteur du minist re de la D fense Elle nous permettra d approfondir la doctrine de la Commission sur les unit s d uvre des services informatiques Je rappelle qu une Commission comme la n tre dans un r gime de croisi re traite entre 500 et 6
16. Mais en g n ral nous avons recours la proc dure des march s bons de commande sans minimum ni maximum dans le cadre d appels d offres restreints Ceci nous permet d avoir des mandats qui peuvent atteindre 4 ou 5 ans avec des reconductions possibles de 1 ou 2 ans ce qui donne des dur es possibles de 5 7 ans Cela permet aux soci t s de gestion d amortir l investissement qu elles r alisent pour g rer nos actifs et de ne pas payer de co ts de transaction et de transition de portefeuille trop lev s Si nous devons passer d un gestionnaire un autre tous les 2 ou 3 ans cela nous co terait en effet tr s cher Il faut parfois acheter ou vendre un grand nombre de titres dans des contextes de march s plus ou moins liquides Aujourd hui nous consid rons ces dur es satisfaisantes et nous nous ins rons pleinement dans le cadre de l article 77 du Code des march s publics En revanche pour les mandats de capital investissement la dur e est de 15 ans C est tout fait justifi par le fait que ce type d investissement a un profil de courbe en J nous payons des commissions dans un premier temps et nous n avons aucun rendement mais progressivement notre capital est rembours avec le rendement qui est assorti nos investissements Par ailleurs la proc dure de march s bons de commande nous permet de mettre un terme au march avant la date pr vue Cela peut se produire quand la performance du g rant est insatisfai
17. UGECAM seules 4 recensent Je profite de ce s minaire pour inviter la Commission rappeler les obligations du recensement aux organismes pr sentant des dossiers Pour faire une r partition par rapport au march de fournitures sur les 343 millions d euros qui ont t pr sent s ce sont surtout des march s de mat riels informatiques et les produits pharmaceutiques Pour le top 30 des march s de services c est encore l informatique et des services aux entreprises hauteur de 17 service de recrutement de marketing de conseil et d impression Puisque nous avons parl des march s les plus importants nous pouvons faire un zoom sur les march s qui sont de plus faibles montants c est dire ceux qui repr sentent 80 des saisies et seulement 20 des montants Ils sont environ 13 000 dans la base entre 2009 et 2011 Leur montant moyen est de 36 000 et leur montant maximum s l ve 124 000 Ces deux montants extr mes sont identiques sur les trois ann es En mati re de proc dure des march s 60 des march s sont pass s par proc dure adapt e D une ann e sur l autre ces chiffres restent similaires Un zoom sur les clauses de d veloppement durable les chiffres ont vraiment volu au fil des ann es En 2012 le taux d insertion de clauses environnementale atteint 38 Ce taux tend se stabiliser En mati re de clauses sociales la progression est nettement sup rieure Aujourd hui le taux d inserti
18. de notation En effet les notations financi res et les march s publics ne font pas forc ment bon m nage Les agences de notation sont pay es par les metteurs qui veulent recevoir une note qui sera appliqu e sur des instruments financiers Ces derniers seront ensuite vendus aupr s d investisseurs Le plus souvent l agence de notation a pour client un metteur comme la CADES et offre des services de recherche et d opinion aux mandataires de gestion que les organismes institutionnels utilisent Si un organisme souhaite se faire noter par une agence de notation il ne recevra pas 590 r ponses Il existe 12 agences de notation europ ennes enregistr es et toutes ne sont pas disponibles sur les entreprises publiques ou priv es fran aises Au mieux cet organisme recevra 3 ou 4 r ponses Du c t des agences de notation la commande publique fran aise est tr s complexe g rer Tout d abord le Code des march s publics n a pas t fait pour les march s financiers et encore moins pour les prestations de service des agences de notation Et certains l ments du Code des march s publics ne font pas bon m nage avec ce que les agences attendent en termes de p rim tre de s curit ou ce que leur r glementation leur demande Par exemple la propri t intellectuelle de la notation n est pas ce que nous vendons nos clients elle n est pas laiss e au mandataire Si le retrait ou la rupture de mandat est exig par l entreprise ou pa
19. e moyenne et la complexit technique est valu e complexe le prix de l unit d uvre est de 850 Ma prestation qui correspond cette case dans mon CCTP me co tera 12 750 HT et rien de plus Dans la case suivante de mon CCTP si j ai indiqu 3 semaines d ex cution le d lai doit tre respect Nous construisons l ex cution du contrat l aide de ce type de matrice Tout l heure je parlais du pouvoir adjudicateur de l organisme de S curit sociale qui avait construit son catalogue de 60 unit s d uvre soit 20 grandes prestations d compos es en 3 niveaux de complexit c est ce que nous retrouvons dans le tableau avec les niveaux simple moyen et complexe Il faut se mettre la place du prestataire valoriser 60 cases n est pas tr s amusant d autant qu il suffit d oublier de valoriser une case pour que le DPU soit consid r comme une offre irr guli re II s agit donc de faciliter le travail des prestataires de fa on ce que leur offre soit juridiquement exploitable conomiquement performante pour viter qu elle soit consid r e inappropri e inacceptable ou irr guli re mais aussi financi rement performante La pr cision ne signifie pas qu il faut penser tout mais qu il faut anticiper les conditions d ex cution du contrat Dans le montage du dossier si le choix de UO oscille entre moyen et complexe pour l aspect technique le nombre d UO commander peut varier entre 12 et 15 dans ce c
20. en compte du d lai de validit des offres lors de la passation de la consultation En effet le d lai de validit des offres date limite laquelle une entreprise est li e par son offre a d souvent faire l objet d une prorogation de la part des organismes eu gard au d lai de contr le par leur tutelle Il a donc t conseill aux organismes qui se retrouvent face un d lai de validit qui va expirer et o aucune attribution du march n a encore t r alis e d envoyer l ensemble des candidats et non uniquement au candidat pressenti une demande de prorogation de ce d lai O Au stade de l ex cution du march Au stade de l ex cution du march le secr tariat a t saisi de multiples reprises sur la faisabilit de travaux suppl mentaires diff rents des march s initiaux dans le cadre d un march proc dure adapt e Ce point a permis de rappeler les conditions de conclusion d un avenant et d une d cision de poursuivre Le secr tariat a galement recommande aux organismes de proc der des mises en demeure crites et non verbales comme ils ont souvent l habitude de le faire en cas d une ex cution incorrecte du march afin d inciter l entreprise am liorer ses prestations Ils doivent cependant veiller informer dans le corps du courrier que le courrier vaut mise en demeure indiquer les manquements contractuels pr lev s et le d lai laiss pour y rem dier Enfin bien souvent le
21. en moyenne 1 5 contrat pour une dur e de 50 jours et 41 d int rimaires ont t d tach s sur une dur e sup rieure 3 mois caract risant donc une forte fid lisation de ces profils Un int rimaire au profil m dical signe en moyenne 3 4 contrats d une dur e de 2 jours ouvr s caract risant une plus faible fid lisation que ceux des profils g n raliste 60 des contrats de remplacement sont tablis pour seulement une journ e Cela g n re beaucoup de contrats et induit des frais administratifs lev s Le co t de gestion interne et de d livrance du service par les fournisseurs de travail temporaire seront d autant plus lev s que les flux administratifs seront cons quents et la fid lisation des int rimaires faible De fait le co t de production service sera divergent entre les profils g n raliste Bonne fid lisation dur e des contrats lev e faible co t et les profils m dicaux Faible fid lisation dur e des contrats faible Co t lev Les entreprises de travail temporaire tablissent leurs tarifs en fixant un coefficient qu elles multiplient avec le salaire brut de l int rimaire Ce coefficient multiplicateur est tabli au regard de plusieurs crit res la complexit du profil recherch niveau d tude et exp rience de l int rimaire le co t des flux administratifs plus un int rimaire signe de contrats plus le flux administratif est cons quent et le volume d ac
22. europ en La base de donn es est d sormais riche d environ 33 000 enregistrements Dans l ensemble s agissant du recensement les organismes de S curit sociale sont plut t coop ratifs puisque nous arrivons un taux de participation de pr s de 75 Toutefois cette exemplarit par rapport l tat qui avait jusqu pr sent un taux beaucoup plus bas ne va pas perdurer puisque l tat va r cup rer directement dans les logiciels comptables tous les enregistrements d achat l euro pr s des services tatiques et des collectivit s territoriales Depuis 2007 18 tudes ont t men es Il y a des tudes importantes en volume en quantit et en masse de travail et des tudes plus l g res sur certains points particuliers Certaines tudes sont des tudes brutes savoir du recueil de la mise en commun et de l analyse de donn es de fa on ce que l Observatoire remplisse son r le qui est d clairer aussi bien les caisses nationales que les pouvoirs publics Mais il est apparu au cours de nos travaux que ces donn es sont parfois tre utilis es directement par les organismes ce qui permet de compenser un peu l effort que nous demandons aux organismes en leur retournant quelque chose D autres tudes prennent la forme de guides Le premier guide tait celui sur la billetterie Ensuite il y a eu un guide qui a tr s bien march celui sur le nettoyage pour lequel nous avons re u beaucoup de demandes D ailleur
23. la s lection des candidats C est une garantie suppl mentaire d impartialit et de transparence Voil un tableau rapidement esquiss de la mani re dont nous vivons avec le Code des march s publics Nous finissons par vivre de mani re globalement satisfaisante m mes si les proc dures sont lourdes et entra nent des co ts de structure J insiste toutefois sur un point si le Code des march s publics n existait pas il faudrait inventer quelque chose qui lui ressemblerait La meilleure preuve est que lors de la s lection d OPCVM nous avons galement mis en place de notre propre initiative une proc dure en deux temps Nous s lectionnons des OPCVM qui entrent dans un univers investissable que le directoire retient sur proposition du CSG Ce n est qu apr s que nous d cidons ou non de souscrire des parts de ces OPCVM Il est clair que toute proc dure de s lection sur de tels enjeux financiers se doit d tre forc ment un peu longue et tr s rigoureuse G rard DURIER Merci Yves CHEVALIER Je laisse maintenant la parole Mme CASTIGLIONE Vous tes agent comptable la caisse de retraite et de pr voyance des clercs et des employ s de notaires Je voudrais savoir si la caisse est soumise au Code des march s publics Quels sont vos points de vigilance Comment organisez vous la transparence de vos proc dures S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 Jo lle CASTIGLIONE Effectivement l instar de ce
24. n cessite une certaine flexibilit dans le choix de nos soci t s de gestion parce que nous pouvons changer d allocations en fonction de la conjoncture Nous sommes organis s selon le d cret de 2002 et avons fait l objet d un processus de certification ISO 9001 L quipe d di e est relativement importante par rapport aux fonds g r s soit 6 personnes dont 3 qui sont d anciens g rants ce qui nous assure une certaine technicit dans ce domaine Nous d rogeons au CMP mais notre mode de s lection ne s loigne pas dans le fond de ce que vous faites dans le cadre du CMP Nous avons des fonds ouverts ou d di s Pour les premiers nous investissons sur des fonds qui existent sur la place du march Jean Luc VITRE Ces fonds sont s lectionn s au travers d une proc dure qui est d crite par un conseil Elle a t pr sent e dans les commissions financi res et valid e par elles et elle int gre des crit res quantitatifs et qualitatifs d finis au pr alable Nous partons d une base de donn es de fonds commercialis s en France et nous la filtrons en fonction de ces crit res Cette liste de fonds est propos e en commission et nos administrateurs choisissent dans cette liste les fonds qui seront investis Voil pour les fonds ouverts Pour les fonds d di s nous sommes tr s proches du cadre d un appel d offres restreint Nous pouvons comprendre que si l on publie au BOAMP un appel d offres sur de la gestion action euro
25. n avez pas besoin d avoir un consultant ou un d veloppeur analyste senior et que deux personnes juniors suffisent En revanche pour les niveaux complexes encadrez bien le taux de s niorit en borne hausse et borne basse pour viter le pi ge ou le risque de la surench re technique travers l quipe projet qui emporte une surfacturation Donc encadrez bien le taux de s niorit par exemple s il y en a moins de 2 l offre est irr guli re mais s il y en a plus l op rateur ne peut pas pr tendre une prime on cr tera son offre technique et financi re La bonne construction intellectuelle et contractuelle c est une prestation d finie plus ou moins finement selon le montage juridico contractuel donnant lieu la remise d un livrable dans un d lai donn La construction c est prestation puis livrable M LINGLAIN Je suis un autre rapporteur de la CCMOSS mais j appartiens la gendarmerie encore une sorte de militaire Je suis d accord avec ce qui a t dit jusqu pr sent Mais je pense qu il ne faut pas laisser comprendre que nous demandons tel r sultat r alis par telle personne en tant de jours sinon nous revenons au taux jour homme Il faut dire l op rateur que son intervenant ou son quipe dispose de tant de jours pour r aliser une unit d uvre Nous achetons bien le contenu et il ne faut pas la travestir en charge de travail Herv HORIOT Effectivement vous avez parfaitement raison
26. publicit et sans mise en concurrence consid rant qu il s agissait de prestations similaires ce qui lui permettrait de reprendre le m me ma tre d uvre La Commission a consid r que le recours un march de prestation similaire au titre de cet article 35 2 6 impliquait de r unir une condition principale savoir qu il s agit bien de prestations similaires et trois conditions subsidiaires Ces conditions sont la mention dans l avis de publicit du recours des prestations similaires la mise en concurrence sur la base du montant total envisag et la dur e maximale de 3 ans entre la conclusion du march initial et celle du march similaire Par ailleurs la Commission a indiqu que toutes ces conditions sont cumulatives et doivent tre pr sentes Dans le cas d esp ce toutes ces conditions n tant pas r unies l organisme n a pas t autoris faire ce choix de march n goci sans publicit et sans mise en concurrence O La mise en uvre de la proc dure En ce qui concerne la mise en uvre de la proc dure voici un bref rappel de tous les points vus dans les documents de la consultation et qui sont r guli rement rappel s aux organismes dans les rapports r dig s par les rapporteurs et dans les lettres d observations La publicit et son contenu La reconduction est dor navant tacite et non plus expresse cette erreur est souvent pr sente La rubrique relative aux options n est renseigner que s
27. qu expliquait M CHEVALIER nous essayons d organiser nos proc dures dans la plus grande transparence mais il me semble important au pr alable de vous rappeler le contexte qui est celui de la CRPCEN pour vous expliquer que notre probl matique est diff rente de celle du FRR m me si nous restons dans le cadre institutionnel La CRPCEN est un organisme de S curit sociale c est la caisse de retraite et de pr voyance des clercs et des employ s de notaires Ce r gime a t cr en 1937 pour assurer la protection sociale du notariat la fois pour la couverture Maladie et Vieillesse Elle ne couvre pas le risque Famille Une de ses particularit s est d tre le dernier r gime fran ais des salari s du priv fonctionner de mani re autonome C est pour cela que les placements financiers sont tr s importants pour cet organisme D s lors que nous assurons les d penses et les recettes de notre r gime en assurant le recouvrement des cotisations aupr s des tudes et des offices notariaux les placements financiers sont une variable d ajustement tr s importante qui peut contribuer la survie du r gime Lors de la cr ation du r gime en 1937 ses fondateurs ont imm diatement pens constituer des r serves immobili res immeubles parisiens et r sidences de vacances mais aussi constitu es d actifs financiers Ces derniers ont beaucoup rapport pendant les p riodes de prosp rit boursi re mais ils ont t mis ma
28. raire qui pr sente l Observatoire et son fonctionnement ainsi que les tudes qui ont t r alis es Il s agit bien entendu d un condens je vous rappelle que l int gralit des tudes est en ligne sur le portail de l Ucanss En deuxi me partie le rapport d activit pr sente les tableaux statistiques compilant les donn es des march s remont es par les organismes de S curit sociale de droit priv Le dernier rapport publi pr sente les donn es des ann es 2009 2010 et 2011 ces trois ann es ont pu tre mis en parall le en effet le seuil de recensement est au m me niveau c est dire 20 000 HT Ces donn es ont d j 6 mois Aujourd hui je vous propose de vous rappeler synth tiquement les tendances du recensement des march s en int grant d ores et d j les chiffres de l ann e 2012 qui n est pas encore achev e En effet les organismes de S curit sociale ont la possibilit de saisir leurs donn es jusqu au 28 f vrier de l ann e suivante Nous sommes en d cembre cette p riode de l ann e au vu de ce qui s est pass les ann es pr c dentes on estime qu environ 50 des march s sont d ores et d j remont s Chaque march fait l objet d un recueil de 24 donn es En 2011 398 organismes de S curit sociale de droit priv ont particip 75 des organismes recensent donc 25 ne recensent pas Qui sont ils O sont ils Pourquoi ne recensent ils pas Comment les aider J ai f
29. s peu face au 1500 Md d actifs g r s en France Je voulais galement vous donner des tendances 2012 2013 Le contexte de march a beaucoup volu ces derni res ann es N oubliez pas que la structure des march s r gul s volue tr s rapidement et que les g rants agissent diff remment L AMF est d j tr s vigilant sur l environnement du taux d int r t qui est actuellement tr s bas vous le voyez sur vos fonds mon taires qui ont pour beaucoup une performance gale 0 voire n gative pour certains Cet environnement conduit les g rants g rer diff remment leur portefeuille notamment en cherchant de la performance sur les produits d riv s Nous avons vu les g rants financiers utiliser massivement une technique de levier Cet environnement des taux bas favorise l apparition de nouveaux instruments non financiers comme des actifs r els qui apparaissent dans la gestion de portefeuilles Attention ce que vous achetez en 2013 ne refl te pas forc ment ce que vous achetiez les ann es pass es Un dernier point d actualit sur l ann e 2013 nous allons vivre un big bang sur les placements financiers en France pr vu en juillet Cela induira un comportement diff rent de la part des acteurs En 2013 l Europe va achever de transposer la directive AIFM c est une directive sur les fonds alternatifs A priori cela ne vous concerne pas beaucoup parce que vous achetez beaucoup de fonds fran ais et de produits tr s r gul s
30. t de conna tre le march du travail temporaire les prestataires majoritaires au sein des organismes de s curit sociale et d tablir un panorama de la situation actuelle dans l Institution Pour se faire une analyse crois e a t r alis e partir de donn es provenant de 2 sources distinctes d une part des donn es utilisateurs recueillies dans le cadre d une enqu te d autre part des donn es prestataires ont t transmises par les 5 fournisseurs majoritaires repr sentatifs en France Des 5 principaux prestataires avec lesquels les organismes de S curit sociale travaillent le plus il a t possible de r cup rer des donn es sur les 10 600 contrats qui ont t sign s en 2011 Les 5 premi res entreprises de travail temporaire sollicit es par les organismes sont ADECCO MANPOWER RANDSTAD KELLY et CRIT Il a t possible de rep rer des axes d optimisation et des gains potentiels Un bref rappel de la d finition de l int rim ce sont des relations tripartites entre un client et une entreprise de travail temporaire qui contractualise avec un int rimaire par le biais d un contrat de mission L int rimaire est le salari de l entreprise de travail temporaire plac sous la direction et la responsabilit du client L entreprise de travail temporaire met disposition l int rimaire aupr s de l organisme par le biais d un contrat de mise disposition Les entreprises de travail temporai
31. 00 M de march s pour lesquels les march s informatiques repr sentent pr s de deux tiers en terme de montants Nous avons con u une r flexion qui porte sur les unit s d uvre Je laisse la parole G rard DURIER qui a bien voulu prendre en charge l animation de cet apr s midi G rard DURIER Merci Pr sident La mati re des services financiers est un sujet complexe J ai la chance d tre compl tement novice et candide sur le sujet et je viens avec des questions qui sont certainement tr s basiques Je suis le porte parole de l assembl e n h sitez pas poser des questions Nous voici donc la table ronde sur les march s financiers Toutes les personnes pr sentes autour de cette table ont t nomm es C est vous Yves CHEVALIER que je vais passer la parole en premier pour vous demander de planter le d cor Vous tes directeur du fonds de r serve des retraites et les placements financiers n ont pas de secrets pour vous Puisque nous avons un objectif de connaissance et d information comme le disait le Pr sident je voudrais que vous nous expliquiez comment nous pouvons concilier des exigences de s curit avec la gestion financi re comment nous pouvons avoir de la r activit alors que le Code des march s publics demande du temps et comment nous pouvons organiser la transparence de nos proc dures Yves CHEVALIER C est un vaste programme Bonjour tous Avant d aborder le vif du sujet et de vous pr ciser co
32. Lyon 11 octobre 2012 SAS Faurie req n 11LY01982 la Cour a rappel que les modalit s de pr sentation et d acceptation des variantes doivent tre pr cis es par le pouvoir adjudicateur L arr t CE 4 juillet 2012 req n 352714 Ministre de la d fense et des anciens combattants va plus loin et a pr cis que les modalit s d analyse des variantes doivent tre annonc es par le pouvoir adjudicateur si elles sont susceptibles d exercer une influence sur les offres des candidats Il est donc conseill d indiquer que les variantes seront analys es de la m me fa on que l offre de base ou bien pr ciser les modalit s d analyse diff rentes pour les variantes C est la transparence de la proc dure Enfin le tribunal administratif de Nice Ord 3 avril 2012 n 1200891 Soci t Affiliated Computer Service a rappel que le pouvoir adjudicateur doit informer les candidats des modalit s pratiques d organisation de la n gociation La jurisprudence n est toutefois pas stable sur cette information C est pourquoi le secr tariat pr conise malgr tout pour une meilleure s curit juridique de pr ciser les modalit s de n gociation y aura t il ou non n gociation Quelle sera la date pr visible de cette n gociation Par quelles modalit s s effectuera t elle Par mail pr sence publique etc L galit entre les candidats doit tre respect e Ainsi dans l arr t CAA Douai 29 novembre 2011 n 10DA01501 il a t
33. ais peut tre laisser ma coll gue en discuter G rard DURIER Si vous permettez j aimerais avoir l avis du prestataire sur le sujet Jean Fran ois PEIRONNENCHE Merci Je suis directeur du conseil chez NORSYS C est une soci t qui travaille depuis plus de 15 ans dans le monde de la protection sociale et je connais bien les march s publics de la S curit sociale Je vais d abord expliquer comment j ai vu se transformer la logique des march s publics informatiques Ensuite je donnerai ma vision et quelques pr conisations dans la construction du march et la construction de la r ponse au march Je terminerai par l ex cution du march et comment nous vivons la logique des unit s d uvre qui est vraiment pr minente dans ces types de march s Pour faire un bref rappel d historique je voudrais vous dire qu il existe trois grands types de march s en informatique les march s de conseil les march s d assistance ma trise d ouvrage et les march s de ma trise d uvre Dans l historique la logique des livrables et des engagements de r sultats tait bien plus pr minente avec les missions de conseil au forfait Ensuite dans les march s de ma trise d uvre une logique de forfait est arriv e avec des logiques de livraisons li es au d veloppement d applications informatiques Le march d assistance ma trise d ouvrage a t le dernier basculer de l assistance technique vers cette logique d unit d uvre ou de l
34. ait un graphique qui montre que c est la r gion le de France qui obtient le taux de participation le plus bas 56 Pourquoi Parce que c est en le de France qu il y a le plus de caisses et notamment des caisses des autres r gimes Identifier les taux par r gion permet de voir quelles sont les actions que nous pouvons mener L ann e derni re des ateliers ont t mis en place Ils ont pour objectif d aider les organismes mieux appr hender le recensement Un atelier sp cifique aux autres r gimes est envisager de fa on les associer au recensement Dans les contacts t l phoniques des organismes me r pondent qu ils ne recensent pas parce qu ils ne notifient pas de march Dans ce cas il est rappel que les organismes qui ne passent pas de march doivent r pondre au questionnaire annuel La participation ce questionnaire associe l organisme au recensement Jean LAVALLETTE Isabelle a organis des ateliers Paris et en province dans lesquels elle a expliqu ce qu tait le recensement Isabelle ROUSSEAU Un atelier est d j planifi pour le 10 janvier 2013 dans les locaux de l UCANSS Le taux de participation du R gime g n ral est de 76 Le graphique pr sent en diapositive n 5 r partit le taux de participation selon la cat gorie de l organisme A B C et D Ce sont surtout les organismes qui ne sont pas rattach s une cat gorie qui participent le moins il s agit notamment des CRF des unions immo
35. ait une valuation initiale Ils peuvent donc la reprendre Isabelle ROUSSEAU C est particuli rement le cas pour les march s qui font suite des accords cadres nationaux c est dire les march s subs quents Les caisses nationales indiquent les accords cadres disponibles et invitent les organismes notifier les march s subs quents Les organismes ne savent pas quels seront leurs besoins notamment pour les march s informatiques Ils ne connaissent pas non plus les cr dits budg taires qui leur seront accord s par leur caisse nationale Ils sont donc dans l incertitude mais ils signent tout de m me un march subs quent Faut il signer des march s subs quents dans de telles situations Il existe une incertitude sur les accords cadres nationaux et les march s subs quents qui en d coulent Cette forme de proc dure n est pas encore parfaitement ma tris e au niveau du recensement des march s Jean LAVALLETTE S il n y a pas de questions sur le recueil des donn es et le recensement Christine CHARDARD va vous pr senter les r sultats d une tude qui a t men e au cours du deuxi me trimestre 2012 sur les prestations d int rim S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 gt Etude Int rim Christine Chardard S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 Christine Chardard gt tude int rim L Observatoire de l achat a men cette ann e une tude sur l int rim L objectif de cette tude a
36. ances Sandrine Dyckmans Achat Public Laurent Gallet Direction de la S curit Sociale Rolande Ruellan Ancienne Pr sidente de la 6 me Chambre de la Cour des comptes Raymonde Tailleur Direction de la S curit Sociale gt Organismes de S curit sociale Mme Justine Adam CRPCEN M Haddouche CPAM de Paris M Benvenuti CCMSA Mme Houlet Groupe Berri M Birr CAF Essonne Mme Khellaf CCMSA M Chailland Cour des Comptes M Lagneau CAVP M Cherrier CPAM des Hauts de Seine M Mando CARMF Mme Combarieu CRPCEN Mme Misuri CPAM de Paris M Delmotte Groupe Berri M Not CNBF Mme Duprey CCMSA Mme Roulleau Asip Sant M Durier CNAF Mme Saidani CCMSA M Gilbert Asip Sant M Soulatges MNC Mme Guillermet CRPCEN M Yazidi Percevault CRAMIF gt Ucanss Lionel Ferraris Directeur 3DAI G rard Durier Directeur Dircom Fran oise Courr ge Charg e de communication DIRCOM V ronique Chevauch 3DAI Adjointe Responsable Achats March s Aur lie Dognon 3DAI Responsable Achats March s Kani Mete Juriste 3DAI Malika Ziane Directrice DSI S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 v a o
37. ans de prison et 30 000 d amende soit la m me sanction que pour le favoritisme Ces l ments constitutifs du pr t ill gal de main d uvre ou de d lit de marchandage peuvent tre vit s Nous allons vous donner des exemples capitalis s sur les dossiers pr sent s la Commission depuis 2009 noter que le sujet va largement au del des prestations de services informatiques ll est int ressant de constater que l op rateur priv et la personne publique sont galement condamn s il n est pas donc pas de l int r t des op rateurs et des organismes de S curit sociale d entrer dans cette logique En outre le contrat est frapp de nullit Le salari mis disposition peut revendiquer d tre recrut par l organisme adjudicateur employeur Il faut galement consid rer la condamnation solidaire au paiement des imp ts et taxes finalement ce dispositif a port pr judice la diff rence de l int rim aux int r ts du salari mis disposition Un exemple est celui de l affaire des march s publics de la Direction des Constructions navales mais tous les dossiers sont contemporains de la CCMP qui s appelait autrefois la Commission des march s publics de l tat et encore la Commission sp cialis e des march s Elle produit chaque ann e un rapport d activit qui fait mention du risque conomique et p nal du pr t ill gal de main d uvre ou du d lit de marchandage Les objectifs de la Commission sont de veiller
38. as la d finition pr cise du nombre d UO proc dera d une discussion entre les cocontractants avec possiblement un contrat qui peut pr voir des r gles de gestion o le nombre pr cis d UO peut tre d fini en 1 10 me Les autres points de vigilance portent sur l ex cution Il faut s assurer du respect des d lais contractuels Si le prestataire ne remet pas le livrable dans les d lais les p nalit s doivent tre instruites voire appliqu es Un point sur lequel nous travaillons beaucoup la D fense c est la n cessit de d finir un d lai raisonnable pour proc der la constatation du service fait qui est le pr alable de la certification du service fait Dans trop de contrats par d faut m connaissance ou oubli on confond constatation et certification du service fait Constater le service fait est inscrit dans le les CCAG et rel ve de la responsabilit du repr sentant du pouvoir adjudicateur identifi au contrat C est donc une d cision achat pr alable son traitement financier Alors certifier la facture ne vaut pas pour constatation Ce sont deux r alit s diff rentes la premi re est juridique la seconde est conomique Le pouvoir adjudicateur constate et l ordonnateur ou le comptable certifie II faut se laisser un d lai raisonnable et suffisant pour v rifier que le contenu du livrable qui est remis correspond ce que vous attendiez donc aux prescriptions techniques contractualis es s il ne corre
39. assation ou de l ex cution d un march voire d un contentieux Cette facult est ouverte tous les organismes quel que soit le montant du march C est donc dans ce cadre que le secr tariat de la CCMOSS a t saisi d environ 170 demandes de conseil de la part des organismes de S curit sociale portant sur la r gularit globale d un dossier de consultation Les demandes ont concern s des march s relatifs aux travaux d am nagement de locaux l acquisition de mat riel d impression multifonction d actions de revalorisation professionnelle de restauration collective ou de passation de services informatiques Les interrogations ont port Sur la r gularit de certaines clauses ou documents l int gration ou non de clauses sociales la r daction de clauses de r vision ou d actualisation int grer dans un march clauses de nullit de conditions g n rales de vente clauses de rabais dans les march s publics clauses d incitation dans les march s de ma trise d uvre S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 V ronique Symphorien Sur des rapports d analyse des offres pour v rifier la coh rence notamment celle des crit res au regard de l analyse qui tait faite ou la r gularit de certaines mises en demeure Sur des demandes de propositions de solutions portant sur la pertinence du choix de recourir un march bons de commande ou un accord cadre sur une proposition de montage ju
40. ation S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 V ronique Symphorien Le montage juridique march tranches et march s bons de commande La Commission consid re que le recours ce double fractionnement tend parfois d montrer une double incertitude du pouvoir adjudicateur sur la r alisation de son besoin et sur son rythme de survenance Si cette architecture n est pas prohib e le recours ce montage juridique est n anmoins d conseill conform ment aux termes de la circulaire du 5 ao t 1993 relative aux march s fractionn s La d finition des prestations dans le domaine des services informatiques La Commission rappelle r guli rement que ces prestations doivent en principe tre enti rement d finies avant le lancement de la consultation Elle exerce une vigilance particuli re sur la bonne d finition des unit s d uvre dans le cadre des prestations de service notamment informatiques C est ainsi que pour un march de fourniture et de maintenance de syst me informatique il a t pr cis que les prestations de service devaient tre d finies par des unit s d uvre susceptibles d tre chiffr es par les soci t s ceci afin d chapper au risque de requalification du contrat en pr t ill gal de main d uvre ou de d lit de marchandage Dans le cas pr sent il a t constat que les bordereaux de prix unitaires mentionnaient des jour homme L organisme a donc t invit remplacer l
41. ations d ensemble ce qui pourrait tre pr judiciable l ex cution des march s Autre point de vigilance le fait que l allotissement soit bien appropri et que les lots soient ind pendants C est ainsi que lors d un projet de march qui concernait de l ing nierie de d veloppement l attention de l organisme a t appel e sur la pertinence de l allotissement qui tait choisi et sur l ind pendance des lots En effet le projet pr voyait qu une prestation d audit pouvait tre r alis e par le titulaire d un lot sur un autre lot Cela posait la question de la responsabilisation de chaque prestataire sur les r sultats puisqu ils pourraient d pendre des travaux r alis s par un titulaire d un autre lot Les march s bons de commandes sans montant minimum et maximum La Commission a not que l absence d engagement contractuel ne dispense pas le pouvoir adjudicateur d indiquer au minimum le volume estimatif des prestations ex cuter Il a m me t conseill un organisme afin d assurer l efficacit conomique de la consultation d indiquer des quantit s m me pr visionnelles voire le sc nario de commande le plus proche de l ex cution r elle du march Dans ce cas pr cis les quantit s pr visionnelles devaient d autant plus tre communiqu es aux entreprises qu il tait pr vu une remise sur le chiffre d affaires annuel demand au candidat La Commission a aussi fait le constat que les organismes choisi
42. ations de travaux ou pour des missions de contr le technique qui sont des petits montants Les organismes peuvent passer en proc dure adapt e Il y a un concours pour de la ma trise d uvre Etant donn que la majorit des dossiers sont pass s en appels d offres vous retrouvez cela au niveau des montants Sur les 43 dossiers transmis 4 ont t pr sent s en proc dure adapt e 1 en concours 10 sous forme d appels d offres restreints pour les services 8 et les travaux 2 S agissant des appels d offres ouverts 2 concernaient les fournitures 16 concernaient les services et 7 concernaient les travaux Le m me partage s observe pour les dossiers examin s 1 dossier concernait les proc dures adapt es 6 taient des appels d offres restreints pour du service et 16 taient des appels d offres ouverts avec 2 dossiers pour de la fourniture 11 pour des services et 3 pour des travaux S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 ES Re V ronique Symphorien Conseils et avis de la Commission La vigilance de la Commission s est exerc e en 2012 sur quelques points qui ont essentiellement concern la pr paration de la proc dure son choix et sa mise en uvre o La pr paration de la proc dure En ce qui concerne la pr paration de la proc dure la Commission a produit des recommandations sur les points suivants Allotissement et march global La Commission s est assur e de l existence et de la solidit des argume
43. au cocontractant ne constitue pas un vice de consentement de nature justifier l annulation du march ou une offre anormalement basse justifiant la r siliation du contrat S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 Gina Tocny Ce point ressort souvent des entreprises qui cassent les prix et qui arguent de l ventualit d une offre anormalement basse pour demander un avenant de plus value Les lettres de rejet aux soumissionnaires Dans l arr t CE req n 357617 29 juin 2012 Soci t Signature le Conseil d tat a pr cis que le pouvoir adjudicateur doit indiquer avec pr cision le d lai qu il entend s imposer avant la signature du march En principe ce d lai est de 11 ou 16 jours La d volution de certaines comp tences La Cour administrative de Marseille reg n 10MA01511 12 novembre 2012 SAN OUEST PROVENCE rappelle que l examen des projets d un concours est l exclusivit d un jury Selon la Cour si le repr sentant du pouvoir adjudicateur n est pas li par l avis du jury et s il lui appartient de recueillir tous les l ments qui lui paraissent utiles avant d arr ter une d cision sur le choix du ma tre d uvre de la construction projet e il ne peut faire proc der par un tiers un nouvel examen compar des offres qui ait la m me nature et le m me objet que celui que l article 70 du Code des march s publics Cette comp tence est vraiment r serv e au jury Par ailleurs l arr t CAA Bordea
44. bili res des CERTI et des CTI Il est n cessaire de comprendre pourquoi ces organismes ne recensent pas ou au moins pourquoi ils ne r pondent pas au questionnaire annuel Une action va donc galement tre men e vers ce type d organisme En ce qui concerne le niveau du nombre de march s recens s par ann e L ann e 2007 est la premi re ann e du recensement avec un seuil de recensement 90 000 le nombre de march s tait bas mais il serait le m me en 2012 si le seuil de recensement tait au m me niveau En 2008 le seuil de recensement tait fix 4 000 le nombre de march s a explos 8 300 march s Ce seuil a engendr norm ment de travail pour les organismes Depuis que le seuil de recensement est fix 20 000 4 500 5 000 march s sont recens s par an En 2012 il y aura moins de march s que les ann es pr c dentes Pourquoi Parce que les fusions d organismes et la r gionalisation de l achat men e par les caisses nationales entrainent une rationalisation du nombre de march s Pour ce qui est du montant des march s ce montant est variable d une ann e sur l autre Il suffit qu un march d un montant important soit recens pour obtenir un montant total diff rent d une ann e sur l autre En 2011 750 millions d euros sont remont s En 2012 j estime 890 millions d euros Un important march pharmaceutique a t notifi par la Caisse des Mines en janvier Il y a aussi un important march
45. ble L op rateur qui emploie soumissionne nouveau pour le march et fatalement il remporte le contrat Mais il suffit que l intervenant change d op rateur parce qu il va se vendre au plus offrant pour que le march soit r sili et que l intervenant se trouve dans une position d licate avec son nouvel employeur Il y a bien du d lit de marchandage et du pr t ill gal de main d uvre avec un risque fort de favoritisme D s lors que l on crit que l on se donne un d lai pour r cuser le profil de l intervenant s il ne correspond pas il convient d appliquer le contrat S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 S 51 Yi 52 Table ronde les march s de services informatiques G rard DURIER Peut tre que s il y a une autre question M HORIOT aura le temps de retrouver son id e Madame H l ne COMBARIEU Directeur de la r glementation et des ressources humaines de la CRPCEN Pour les unit s d uvre on indique qu il faut d finir le d lai le livrable et le profil des quipes Ce n est pas g nant On ne revient pas sur le jour agent Nous pouvons dire que nous avons besoin de tel profil pour tel livrable Herv HORIOT Non ce n est pas g nant La construction intellectuelle se d finit de cette mani re pour tel type de prestation je veux tel profil de l intervenant ou de l quipe projet Par ailleurs vous pouvez encadrer le taux de s niorit si la complexit est simple mentionnez que vous
46. c les soci t s d int rim sommes nous capables d valuer la qualit des profils pour am liorer la productivit de l int rimaire Christine CHARDAROD Pour votre deuxi me question je ne pense pas que nous ayons des donn es sur la qualit videmment l obligation d une entreprise de travail temporaire c est tout de m me de fournir un profil en ad quation avec le poste notamment avec une personne plut t form e et dans un laps de temps assez court Ensuite sur la tenue du poste proprement dit je ne sais pas ce qu il en est Jean LAVALLETTE L emploi des CDD ou d int rimaires rel ve plus d une politique de branche Par exemple dans cette tude hormis l aspect m dical la branche Maladie a une strat gie qui est d utiliser le moins possible d int rimaires au profit des CDD Mais quant savoir si un int rimaire est plus rentable qu un CDD ou qu un CDI nous n avons pas investigu ce domaine Toutefois on peut observer que les entreprises clientes utilisent peu la possibilit de formation de int rimaire par la soci t de travail temporaire Christine CHARDARD S agissant des bulles nous voyons que RANDSTAD est vraiment tout en haut En abscisse vous avez le turn over c est dire le nombre d int rimaires rapport au nombre d ETP On observe que les profils recrut s aupr s d ADECCO MANPOWER CRIT et KELLY sont plut t g n ralistes avec un turn over faible alors que RANDSTAD pr sente plut t de
47. c pas tre prise en compte pour le calcul des seuils de proc dure applicables et ce au regard des l ments suivants Il a t mis en avant que les sommes vers es par l metteur en repr sentation de la valeur faciale des titres constituent un d p t et correspondent en fait la contrepartie des sommes qui seront pay es au restaurateur en change des titres re us en paiement des repas et d livr s par l employeur ses salari s Par ailleurs la r mun ration du prestataire dans le cadre de ce march est tablie sur la base d un prix unitaire ferme et d finitif qui correspond la commission susceptible d tre pay e en contrepartie du service Pour ces raisons la Commission a donc confirm la position qu elle avait retenue en 1996 savoir que seuls les frais de gestion sont prendre en compte pour le calcul du seuil Toutefois la Commission a indiqu que si des l ments nouveaux taient produits notamment par la direction des affaires juridiques la position pourrait voluer Le march n goci sans publicit et sans mise en concurrence La Commission s est interrog e sur le recours un march n goci au titre de l article 35 2 6 pour des prestations similaires Dans le cas d esp ce un organisme pour r pondre des travaux suppl mentaires qui n avaient pas t pris en compte lors de la passation d un march de ma trise d uvre initial a propos de recourir un march n goci sans
48. carpari a pr cis qu en cas de prolongation de la dur e d ex cution des travaux imputables au ma tre d ouvrage le montant de l indemnisation du retard fait l objet d une r vision Dans l arr t CE 16 mai 2012 req n 345137 Communaut d agglom ration de Rouen Elbeuf Austreberthe le Conseil d Etat a pr cis que les p nalit s de retard s appliquent en cas de travaux suppl mentaires si le d lai d ex cution initial n a pas t prolong Enfin le Conseil d Etat dans son arr t CE req n 349107 15 novembre 2012 Commune de Dijon le Conseil d tat a rappel qu une r ception des travaux avec r serve exclut la r faction sur le prix Suite un ordre de service le candidat est oblig effectuer les travaux afin de lever la r serve S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 FE Panorama de la jurisprudence et de la r glementation sur 2012 Gina Tocny gt Questions Mme LAVERGNE rapporteur la CCMOSS J ai une question Une chose m interpelle un peu savoir l arr t de la Cour administrative de Bordeaux sur la responsabilit du coordonnateur mon avis la nature des pouvoirs du coordonnateur savoir subrogation ou d l gation ne semble pas d termin e dans les groupements de commande Je trouve cet arr t assez dur Gina TOCNY En fait la convention constitutive doit mentionner le r le d volu au coordonnateur qui a en principe la charge de la passation du march Mme LAVERGNE Mais il
49. cation professionnelle est exig e des candidats pour participer un concours au moins un tiers des membres du jury doit avoir cette qualification ou une qualification quivalente Ce tiers de personnes qualifi es se calcule en prenant en compte l ensemble des membres du jury voix d lib ratives Dans le cadre de l mergence de plus en plus fr quente de groupements de commandes en vue de la rationalisation et de l optimisation de l achat le secr tariat a t interrog sur la composition d un jury de ma trise d uvre dans ce cadre et sur le contenu et la valeur contraignante de la convention constitutive de groupement Des questions redondantes sur les conditions de passation d un march n goci ont amen le secr tariat rappeler qu il s agit d une proc dure d exception qui ne peut tre utilis e que dans des cas limitativement num r s par l article 35 du Code des march s publics Le secr tariat a d ailleurs incit se reporter la fiche relative au d roulement de cette proc dure qui est en ligne sur l espace CCMOSS En outre le secr tariat a insist pour la passation d un march n goci en vertu de l article 35a sur le fait que les conditions initiales du march ne peuvent pas tre substantiellement modifi es Il est conseill aux organismes lorsqu un march est d clar infructueux d tudier les raisons qui ont conduit cette situation et de s interroger sur la faisabilit du cahier des cha
50. comme des accords cadre au sens de la directive europ enne Enfin s agissant des proc dures de recours la rubrique relative l instance charg e des proc dures de recours doit tre remplie et doit pr ciser le tribunal comp tent qui est pour les organismes de S curit sociale celui d termin partir de la liste qui figure l article D 211 10 2 du Code de l organisation judiciaire Le choix et la formulation des crit res de s lection des offres La Commission a r guli rement rappel que les crit res devaient tre d finis en fonction de l objet du march et pond r s Ces crit res librement choisis par le pouvoir adjudicateur doivent tre objectifs op rationnels et non discriminatoires Ainsi l occasion d un projet de march sur de l ing nierie de d veloppement et d assistance informatique qui pr voyait un crit re sur le comportement social de l entreprise la Commission a demand l organisme de le retirer estimant que cela n avait aucun lien avec l objet du march A contrario il a t propos pour ce type de march d ins rer une clause sociale dans les conditions d ex cution du march Plus sp cifiquement sur le crit re de la valeur technique il a t consid r qu il peut tre d compos en sous crit res voire en sous sous crit res Il est recommand que ce crit re et sa d composition soient bien explicit s dans les documents de la consultation ce qui n est pas toujours
51. d apporter cette pr cision subtile ce n est pas parce que le jour homme conduit au d lit p nal que nous connaissons que cela vous prive d obtenir l information du nombre de jour homme que l op rateur projette de mettre en uvre pour ex cuter tel type de prestation Je fonctionne par analogie avec les march s de travaux DPGF d composition du prix global et forfaitaire et DQE d tail quantitatif estimatif si je sais que mon ouvrage co te tel montant je peux avoir un devis o pour chaque poste de d pense seront d taill s les mat riaux et le nombre d heures consomm es Donc demandez le notamment pour comparer les offres ou pour d tecter des offres anormalement basses Vous pouvez m me le rendre contractuel mais ce n est pas cela que vous achetez m me si c est n cessaire pour appr cier la valeur technique des offres Et vous aurez une vision encore meilleure si vous avez bien encadr le taux de s niorit pour l ex cution de certaines unit s d uvre sensibles S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 Cl ture du s minaire Michel DURAFFOURG Pr sident de la CCMOSS Je m adresse ceux qui ne connaissent pas la CCMOSS notamment les caisses que j ai r ussie int resser ce s minaire La Commission a pour vocation de fournir deux types de conseils D abord des conseils obligatoires pour les march s sup rieurs 4 M Dans cette dimension nous avons recours des rapporteurs qui appart
52. de la jurisprudence et de la r glementation sur 2012 S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 RE CS Gina Tocny Gina TOCNY gt Panorama 2012 de la r glementation Une nouvelle circulaire interminist rielle a t publi e en date du 14 f vrier 2012 relative au guide des bonnes pratiques en mati re de march s qui abroge la pr c dente circulaire pr c dente Ce document prend en compte les derni res volutions du Code des march s publics et donne une interpr tation de ce dernier La loi de 22 mars 2012 relative la simplification du droit et l all gement des d marches administratives confirmant le seuil de dispense de publicit et de mise en concurrence fix par d cret 15 000 a t publi e au Journal officiel du 23 mars 2012 La direction des affaires juridiques du minist re de l Economie des Finances et de l Industrie a publi une fiche technique sur ces march s L arr t en date du 15 juin 2012 relatif la signature lectronique dans les march s publics a t publi il pr voit d autoriser les signataires soumissionnaires remettre une offre lectronique en utilisant le certificat la signature de leur choix tout en respectant certaines normes techniques de s curit La Direction des affaires juridiques du minist re de l conomie des Finances et de l Industrie a galement publi une fiche sur le mode d emploi de la signature lectronique dans la passation des march s pub
53. der des march s complexes puisque les march s informatiques repr sentent des centaines de millions d euros cela avec de r elles comp tences Par ailleurs Mme SYMPHORIEN Gina TOCNY et moi m me vous rappelons qu il existe un site via la plateforme de l UCANSS o vous pouvez trouver toutes les informations n cessaires pour r pondre aux questions que vous vous posez sur les march s de la S curit sociale Enfin avec l appui de l UCANSS et le soutien du minist re en manifestant que nous avons une Commission des march s de S curit sociale qui donne des conseils nous portons l ambition de faire progresser le bon achat public mais aussi d apporter le m me concours aux divers organismes de la S curit sociale qu il s agisse des caisses du R gime g n ral et des grands r seaux ou des caisses plus isol es et ce toujours dans un fonctionnement transparent qui est notre sens du service public En remerciant une nouvelle fois G rard DURIER pour avoir pris en charge cette journ e et en remerciant tous nos intervenants je vous adresse tous mes v ux pour la fin d ann e S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 O E d 53 Y gt Annexes S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 v C Participants S minaire de la CCMOSS gt Membres de la CCMOSS Michel Duraffourg Pr sident de la CCMOSS Christian Gal Vice Pr sident de la CCMOSS M Bertolotti administrateur CCMSA Agn s Cadiou CCMSA Gont
54. e d autres outils ajouter Herv HORIOT Avant de vous r pondre j apporterais une pr cision sur la pr sentation de Pascal ARTIGUE Le temps qui s est coul entre la saisine de la Commission pour un accompagnement avec un rapporteur tel que pr vu dans l arr t et le moment o vous avez lanc vos trois march s a dur deux mois permettant de basculer d un mode plut t perfectible un mode tel qu il tait attendu par les textes et par la Commission Je crois que c est important de le dire si l impossible nul n est tenu engager cette d marche est faisable en termes de d lais Si vous anticipez suffisamment dans vos calendriers un accompagnement par la Commission deux mois sont un temps suffisant pour revoir parfois en profondeur vos contrats Ce n est pas aussi chronophage qu on pourrait le penser et cela apporte beaucoup Pour r pondre la remarque de M DURIER videmment que je partage ce que dit le prestataire Il est clair que les SS21 parce que ce sont elles qui r pondent au contrat que nous passons sont de plus en plus famili res au principe de basculement ou de transfert du jour homme en unit s d uvre Et clairement elles n aiment pas cela avant lorsque l enveloppe financi re du bon de commande tait consomm e dans une logique d obligation de moyens comprendre mettre disposition le profil pour une p riode donn e les pouvoirs adjudicateurs taient contraint de refaire un bon de co
55. e point sur ces niveaux de r trocession pour savoir s ils sont coh rents face ce que peut obtenir un autre intervenant sur la place G rard DURIER Si je comprends bien m me si vous tes d rogatoire du Code vous renforcez tous les contr les Jean Luc VITRE Pour tre conforme au Code il ne nous manque que la publication Emmanuel GIGON Nous pouvons disposer de d lais plus courts notamment pour les fonds ouverts Par ailleurs chaque tape du processus est faite en pr sence du conseiller conomique et financier qui assiste toutes nos commissions Par ailleurs nous ne sommes pas int ress s par suivre le Code des march s publics pour la s lection de fonds notamment pour des raisons d importants co ts de transfert si nous devions contracter avec une soci t de gestion pour une p riode de 5 ans nous pourrions y placer 500 ou 800 M voire 1 Md Au terme du mandat si cette soci t n est plus retenue il faudrait transf rer les fonds Nous nous avons toute possibilit de sortir les fonds au fur et mesure si la soci t de gestion ne nous int resse plus pour des raisons strat giques Nous avons galement un souci relatif la publication dans le cadre des march s publics en termes de confidentialit de notre strat gie Si nous nous engageons placer quelques centaines de millions d euros sur un actif un peu sp cifique cela pourrait tre un peu trop visible Nous sommes plut t partisans de rester cach
56. ec nos clients n est pas adapt e par le Code des march s publics Un dernier exemple qui vous amusera ou vous effrayera peut tre le Code des march s publics n a pas pr vu de travailler avec une soci t am ricaine Toutes les soci t s am ricaines ont des contraintes comme celle qui impose que les clients d une agence ne doivent pas tre inscrits sur la liste des soci t s qui interdisent le commerce avec une soci t am ricaine Cela fait souvent rire mes clients quand je leur dis que je dois les passer au crible de OFAC Pour vous donner un exemple puisque c est bient t No l rappelez ce jouet o l on peut glisser des ronds des carr s et des triangles le Code des march s publics est ce jouet et l agence de notation est une toile qui ne rentre dans aucune case Dans certains cas nous arrivons nous accommoder de la difficult mais cela n cessite beaucoup de discussions en amont et en aval G rard DURIER Merci Nous allons terminer avec vous Xavier PARAIN qui tes de l AMF Je crois qu il y a une mission de veille dans le travail que doit conduire l AMF Vous me disiez que vous n tiez pas suffisamment sollicit qu il y a une esp ce de d faut de la part des investisseurs que nous pouvons tre Xavier PARAIN J en parlerai un peu la fin Mais j en viens d abord aux missions de l AMF l une d elles est de prot ger tous les types d investisseurs Par ailleurs l AMF agr e les acteurs les march
57. eils que nous pouvons viter Avons nous des risques Et puisque vous tes rapporteur la CCMOSS quelles sont ses attentes devant ces march s Herv HORIOT Merci J appartiens effectivement au Minist re de la D fense la direction centrale du service du Commissariat des Arm es J exerce les fonctions d adjoint au chef de bureau de l achat public et je m occupe de politique d achat et d expertise juridique Je suis galement rapporteur aupr s de la CCMOSS mais aussi la CCMP La probl matique des prestations de services en march s informatiques n est pas exclusive ce type de segment d achat Cela concerne les prestations de service en tant que telles mais aussi les prestations intellectuelles qui sont identifi es en termes de nature de besoin notamment dans les annonces en prestation de service Avec le secr tariat les membres et le pr sident de la Commission nous avons fait le constat que pour certains organismes de S curit sociale l expression du besoin et sa sp cification technique reposaient sur une souplesse une facilit ou une m connaissance et sur un montage juridique et financier en jour homme Avant de rentrer dans le d tail je vous propose une articulation en 4 points Nous allons parler du jour homme qui s appelle l assistance technique pour en cerner les difficult s et les solutions Nous avons un prestataire de service un rapporteur un repr sentant du pouvoir adjudicateur et u
58. el d offres dois je consid rer que le march subs quent quel que soit son montant est galement sans n gociation possible Je n en suis pas s r Il vaut mieux ne pas l crire si l on envisage la n gociation en tout cas jusqu ce qu une jurisprudence soit connue sur le sujet J ai sign des contrats pendant 6 ans dans diff rentes directions sur minist re et je n avais aucun tat d me d s lors que le march subs quent tait d un montant inf rieur au seuil MAPA parce qu il est juridiquement un march public je m offrais la possibilit de me rapprocher du prestataire et de n gocier non pas le contenu mais le nombre d unit s d uvre Voil c tait le mot de la fin G rard DURIER Merci Et merci pour l interpellation de la Commission Parmi les pouvoirs adjudicateurs pr sents est ce que ce sont des montages sur lesquels vous vous retrouvez Carole FONGUE KAYSER Oui heureusement nous nous y retrouvons Le recours la proc dure de dialogue comp titif reste marginal pour nous en raison notamment de la crainte de nos utilisateurs de recourir cette proc dure compte tenu des d lais suppl mentaires g n r s par la phase de n gociation Nous recourons donc majoritairement des appels d offres restreints bons de commande sur la base des catalogues d unit s d uvre Nous arrivons dans ce contexte naviguer avec les contraintes du Code G rard DURIER Merci Pascal ARTIGUE Pasca
59. elle de la bonne ex cution de nos march s Une chose est de r diger des DCE qui r pondent aux contraintes l gales une autre est de les voir bien appliqu s au quotidien Nous avons d cid de lancer un audit par un prestataire ext rieur pour nous assurer que ce que nous avons imagin sur le papier de mani re forfaitis e correspond bien la r alit op rationnelle et que nous ne d rivons pas vers une r gie d guis e S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 45 Pour compl ter mes propos afin d viter de tomber dans le pr t ill gal de main d uvre ou le d lit de marchandage nous avons mis en place dans les DCE un certain nombre de clauses que vous connaissez tr s certainement Nous mettons en place un interlocuteur r f rent et unique sur le march c est dire que c est lui que nous nous adressons pour toute l ex cution du march Par ailleurs nous avons limit la dur e maximale de pr sence possible d un prestataire personne physique sur le site Aujourd hui nous avons limit 5 ans cette dur e malgr et nous interrogeons sur l opportunit de la r duire encore malgr la contrainte qu une telle r duction engendrerait en effet un certain nombre de soci t s limite 3 ans la dur e possible des prestataires pr sents sur site Enfin vis vis de notre fonctionnement interne nous avons r guli rement des interrogations de nos collaborateurs relatives aux prestataires pr s
60. en r clame C est une tr s bonne chose que nous soyons port s par l UCANSS Je fais la transition avec l intervention suivante de l Observatoire puisque j ai la chance de participer ses travaux en tant que membre de son Conseil lequel est pr sid par le directeur de l UCANSS et souvent anim par Lionel FERRARIS Cette instance est toujours une source d informations pr cieuses Les deux instances l Observatoire et la CCMOSS permettent vraiment de professionnaliser l achat des organismes de S curit sociale S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 17 Observatoire de l Achat des Organismes de S curit sociale Pr sentation du rapport d activit 2012 Isabelle Rousseau Jean Lavallette S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 N Isabelle Rousseau Jean LAVALLETTE Bonjour Pour la sixi me ann e cons cutive nous venons vous pr senter le rapport d activit de l Observatoire de lachat et vous exposer ce qui a t r alis au cours de l exercice pass Je vous rappelle que l Observatoire est en activit depuis janvier 2007 Au cours de ces 6 ann es l Observatoire a r alis le recueil et l analyse de donn es a mis des recommandations et a transmis toutes les donn es r cup r es l OEAP l Observatoire conomique de lachat public L Observatoire est donc le point de passage des donn es r glementaires que doivent fournir tous les organismes vers le niveau national et
61. en amont de la consultation que les projets de contrat r pondent une s curit juridique qu ils recherchent la performance conomique puisque la forfaitisation implique une obligation de r sultats G rard DURIER Herv HORIOT nous avons vu ce qui se passe au niveau des prescripteurs Carole FONGUE KAYSER dites nous comment vous pouvez avec votre exp rience au GIE SESAM Vitale s curiser le processus Carole FONGUE KAYSER Au GIE SESAM Vitale nous avons une certaine exp rience des march s informatiques puisqu ils constituent la majeure partie des march s que nous passons Au cours des derni res ann es nous avons d nous adapter pour passer d un syst me o nous fonctionnions avec des march s exprim s en jour homme des march s sous forme d unit s d uvre L exercice n a pas t facile parce qu il y avait d une part les habitudes que les uns et les autres avaient pu prendre avec toute la souplesse qu offraient ces march s Et il y avait galement la r alit op rationnelle prendre en compte Nous n avons pas n cessairement une visibilit moyen ou long terme sur les besoins que nous aurons remplir Or le Code impose une d finition aussi pr cise que possible des besoins Nous avons la contrainte de respecter le cadre l gislatif qui s impose nous et celle de passer un march qui r ponde aux besoins des op rationnels Nous avons donc op r une migration pour passer du syst me du jour hom
62. ent nos prestataires il est vrai que nous pourrions avoir des r sultats tr s pr cis Mais il faudrait parfois plusieurs jours aux organismes pour y r pondre et ils abandonneraient Nous pr f rons privil gier quelque chose qui n est pas enti rement satisfaisant mais qui nous permet d avoir une id e g n rale de la situation Avez vous d autres questions S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 E Etude mobilier de bureau Jean Lavallette Un intervenant Une question sur les crit res il y a le prix la qualit et le d veloppement durable Je me demande si ce dernier n a pas une influence sur le prix et sur la qualit Selon les l ments qui seront constitutifs cela peut tre plus cher ou moins cher si nous tenons compte de crit res tr s s lectifs du d veloppement durable Le prix et la qualit sont peut tre un peu li s dans l aspect du d veloppement durable Jean LAVALLETTE Je pense qu actuellement tous les fabricants respectent les donn es de d veloppement durable Ces derni res ann es toutes les gammes qui sont propos es pr sentent des produits qui ne portent pas atteinte l environnement du salari ou l environnement en g n ral le bois utilis pour les meubles est issu de for ts quitablement exploit es etc Cela a une influence sur le prix mais c est mod r par le fait que tout le monde est oblig de s y mettre et que cela fait jouer la concurrence Par ailleurs dans les c
63. ents sur le site Nous faisons preuve de p dagogie pour expliquer nos r gles de fonctionnement dans la mesure o les prestataires ne sont pas des collaborateurs du GIE et n ont donc pas les m mes droits ou les m mes obligations Ainsi ils ne peuvent pas avoir acc s au Comit d entreprise ils n entrent pas dans le m me trombinoscope et ont une adresse mail qui permet de les diff rencier des collaborateurs de l entreprise Enfin concernant les horaires et s agissant de prestations au forfait les horaires fixes de la structure ne leur sont pas applicables La sensibilisation est un sujet important et qui demeure d actualit Le syst me unit s d uvre nous impose des contraintes et nous impose d agir totalement diff remment G rard DURIER Pascal ARTIGUE avez vous la m me approche la Caisse des Fran ais l tranger Pascal ARTIGUE La Caisse des Fran ais l tranger est un petit r gime de S curit sociale puisque nous repr sentons environ 150 salari s avec une quipe informatique qui regroupe une dizaine de personnes en interne En 2012 avec l aide de la CCMOSS nous avons lanc un certain nombre de march s de prestations Le choix qui a t fait la CFE et que j assume enti rement a t de proc der une rupture dans la logique des march s de prestations Nous fonctionnions beaucoup dans un contexte de jours homme ce choix de march qui tait confortable pose un certain nombre de probl me
64. er les organismes acheter faudrait ensuite optimiser le conventionnement avec l UGAP et en dernier ressort recourir un accord cadre dans le cas d une politique de renouvellement majeur D Questions M JOURDAN membre expert CNAF de la CCMOSS J ai une question sur l articulation des chiffres Sur une slide nous avons vu que nous avions 45 M sur 3 ans Jean LAVALLETTE s agit des chiffres du recensement des march s par les organismes M JOURDAN Alors disons sur 4 ans 800 le poste de travail nous en avons renouvel environ 60 000 postes J ai du mal articuler cela avec les 60 de mobilier qui ont plus de 10 ans Jean LAVALLETTE les mobiliers actuels ont entre 5 et 10 ans Le poste de travail 800 c est pour le poste complet S ils ach tent des l ments s par s cela fait forc ment augmenter le budget 800 c est une moyenne les petits organismes vont peut tre acheter plus cher et les gros organismes un peu moins cher De plus pour un centre de paiement ou un si ge social la configuration du bureau n est pas la m me Nous n avons pas d l ments plus pr cis Il aurait fallu faire une enqu te beaucoup plus fouill e et c est toujours d licat parce que les organismes sont tr s souvent sollicit s par des enqu tes et des tudes Nous essayons de les solliciter minima pour obtenir une tude qui pr sente un panorama global Si nous utilisions les questionnaires que nous pr sent
65. ers soumis la saisine de la Commission ont repr sent plus de 656 M avec 6 dossiers se situant entre 10 ME et plus de 50 ME Les autres dossiers ont port sur des montants inf rieurs Il faut rappeler que les dossiers inf rieurs au seuil de 4 M sont des projets de march li s des op rations d un montant gal ou sup rieur 4 ME 22 dossiers ont concern le R gime g n ral les 21 dossiers restant se r partissant ainsi 1 dossier pour le r gime des Mines 6 pour le r gime agricole 8 pour le RSI et 6 pour les autres r gimes et organismes Caisse des Fran ais l Etranger GIE SESAM VITALE etc Les dossiers pr sent s par le R gime g n ral ont repr sent s environ 114 M Les autres r gimes et organismes repr sentent la majorit notamment le RSI qui a pr sent de gros dossiers dont un qui approchait les 300 M En s attachant uniquement au R gime g n ral nous nous apercevons que de fa on constante sur les 22 dossiers pr sent s 10 ont concern la Maladie 5 la Famille 2 le Recouvrement et 1 la Retraite Vieillesse Les dossiers de la Maladie constituant les plus gros montants La saisine de la CCMOSS reste tr s variable d une s ance l autre soit 7 dossiers en janvier 2012 et aucun en avril 2012 Cette variation reste un probl me m me si les organismes ont t invit s indiquer les projets de march s qu ils comptent d poser au cours de l ann e qui vient Je comprends que pour le
66. es financiers Mauricette SALQUE En r gle g n rale sur les 120 pays que nous notons mais je ne suis pas l pour juger des pratiques des agences de notation il y a environ deux tiers qui payent pour la prestation Ces notations non sollicit es ne l taient pas au d part Venons en l utilisation de cette note je bois de l eau vous buvez de l eau tout corps humain a besoin d eau Pour s assurer d un niveau minimum pour les entreprises publiques ou priv es ou du secteur bancaire dans n importe quel pays nous avons besoin des notations de l tat C est un benchmark utilis de fa on interne Par exemple nous n avons aucun tablissement bancaire sans avoir de notation du souverain C est comme l eau pour le fonctionnement du corps humain nous avons besoin de a Sans notation et sans benchmarking au niveau des tats nous ne pouvons pas fonctionner Si vous prenez la plupart des pays dans lesquels nous uvrons cette notation est le d marrage Il me semble que les premi res notations de pays datent de 1920 ou de 1930 Elles sont absolument indispensables au syst me S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 gt Table ronde les march s de services informatiques Anim e par G rard DURIER Directeur de la Communication UCANSS Herv HORIOT Minist re de la D fense Carole FONGUE KAYSER GIE SESAM Vitale Pascal ARTIGUE Caisse des Fran ais de l tranger Jean Fran ois PEIRONNENCHE NORSYS
67. es taux journaliers horaires par des unit s d uvre incluant aussi bien les co ts de main d uvre que les frais de mat riel et les frais g n raux La recevabilit des variantes La recevabilit d une variante suppose qu elle ait t formellement autoris e dans les documents de la consultation et qu elle s inscrive dans les limites qui ont t d finies par le pouvoir adjudicateur Celui ci doit d terminer les l ments sur lesquels reposera la variante et indiquer les exigences minimales respecter Ainsi dans le cas d un march de travaux il a t indiqu l organisme que si le march autorisait les variantes il fallait inscrire leurs conditions de pr sentation et les mentionner dans le r glement de la consultation Ces variantes devaient correspondre aux exigences qui taient impos es par le Code des march s publics En ce qui concerne le surplus l attention de l organisme dans ce cas pr sent a t appel e sur la possibilit de retenir ou non la variante au stade des tudes de synth se qui n est pas conforme la r glementation Les offres de base et les variantes doivent tre jug es sur la base des m mes crit res et selon les m mes modalit s d finies dans l appel public la concurrence ou par le document de la consultation Les prestations suppl mentaires ventuelles Elles correspondent d sormais l ancienne appellation des options techniques Dans le cadre d un projet de march sur de
68. hat L enqu te a permis d identifier les coefficients appliqu s aux organismes de S curit sociale ils s tablissent de 1 8 coefficient minimum 3 61 coefficient maximum En r gle g n rale dans les organismes le co t de gestion d un profil g n raliste reste inf rieur au co t d un profil m dical parce que le turn over des g n ralistes est moins important et leurs profils sont plus standards Les organismes de S curit sociale n gocient des coefficients quivalents ceux des autres entreprises tertiaires En principe les grandes entreprises de travail temporaire n gocient leurs tarifs dans des accords cadres avec leurs principaux clients Pour les organismes de S curit sociale le chiffre d affaires pour 2011 est estim entre 22 et 24 M cela repr sente un poids certain pour une n gociation l chelon national Il existe plusieurs leviers pour n gocier ll y a videmment le levier financier mais aussi un levier sur l engagement de qualit comme la facult d coute le processus de sourcing ou sur l engagement de moyens suppl mentaires Etant des salari s des entreprises de travail temporaires les int rimaires peuvent suivre des formations offertes par elles Une entreprise de travail temporaire peut aussi proposer d autres services comme le placement l insertion de personnes handicap es ou la formation des personnels la s curit Cela peut tre un levier en cas de n
69. iennent des sph res habitu es mener de grands march s que ce soit dans des domaines informatiques ou dans d autres domaines totalement trangers ceux de la Commission Ainsi nous avons eu un inspecteur g n ral de l administration qui tait un sp cialiste des h licopt res Ce que je veux dire c est que notre Commission fait appel des rapporteurs vari s et qu elle a acquis une technicit certaine au fil du temps Elle a pour vocation de cr er un climat de confiance entre les responsables des dossiers et les rapporteurs qui les ont accompagn s Mme FONGUE KAYSER du GIE SESAM VITALE peut en t moigner puisque nous l avons fait venir assez souvent Deuxi me chose pour la t che qui nous est confi e nous pouvons fonctionner en groupes de travail R cemment et deux reprises la direction de la S curit sociale et son directeur lui m me ont souhait que nous formions un groupe de travail tout d abord pour analyser la structure des march s de formation de la S curit sociale et une autre fois pour tudier les outils qui permettent de proc der des mutualisations Derni re dimension je crois pouvoir dire que nous n avons r mun r aucun des acteurs du march qui sont intervenus ils sont tous des invit s qui ont accept de sacrifier une demi journ e pour tre avec nous et je ne peux que les remercier c t de la dimension un peu p dagogique nous voulons montrer que nous sommes capables d abor
70. inconnues Et parfois quand ils recensent ils font des erreurs Et Isabelle de mani re acharn e essaie d assainir ce recensement pour que nous puissions avoir des informations relativement fiables sur lesquelles se baser S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 22 Observatoire de l Achat des Organismes de S curit sociale Pr sentation du rapport d activit 2012 Isabelle Rousseau Isabelle ROUSSEAU Nous proc dons des contr les de coh rence sur la base de donn es Par exemple une relecture des objets des march s avec le code CPV pour voir s ils sont en lien Il arrive de trouver des travaux lectriques avec le code CPV commen ant par 09 au lieu de 45 Nous v rifions galement si les march s sont correctement valu s financi rement sur la dur e totale Dans le cas contraire nous prenons contact avec les organismes ayant tabli des fiches avec un montant tr s bas et nous leur demandons d valuer leur march sur la dur e totale Jean LAVALLETTE Nous ne pouvons pas rectifier nous m me les fiches des organismes Isabelle ROUSSEAU Il faut toujours avoir l accord de l organisme Jean LAVALLETTE Et souvent les organismes qui mettent le march 0 partent d un bon sentiment ils se disent que c est un march bons de commande et qu ils ne savent pas pr cis ment ce qu ils vont d penser Donc nous leur demandons de faire une valuation Pour lancer leur march ils ont forc ment f
71. ique communication a publi un guide en d cembre 2004 C est le document source Bercy en tout cas au sein de l OEAP pour l assistance ma trise d ouvrage sur des projets informatiques Ce document est accessible sur le portail de l OEAP et il d compose un projet informatique et de syst me d information en 5 tapes donc en 5 fiches Je doute que vous ne vous retrouviez pas dans ces fiches et l id e est d en retenir la substantifique moelle Chaque fiche pr sente des conseils sur la prescription des besoins sur les livrables attendus et sur les cueils viter Dans ce guide nous retrouvons ce que nous nous sommes dits autour de cette table ronde nous sommes dans une logique de forfaitisation pour viter le d lit p nal de jour homme nous avons des livrables clairement identifi s et nous avons une typologie et des unit s d uvre s ri es en fonction de la criticit technique ou fonctionnelle du projet Par exemple nous vous avons parl de catalogue d unit s d uvre Je ne sais plus si c tait l ASIP ou la CFE mais dans un contrat de 150 pages il y avait un catalogue de 60 unit s d uvre En fait il y avait 20 unit s d uvre qui correspondaient des prestations globales et g n riques mais qui se d clinaient en 3 niveaux simple moyen et complexe Pour chacun de ces niveaux il y avait une dur e et un livrable associ en coh rence avec le guide de Bercy En fait nous avions tous les ingr dients pour lab
72. iquement et en moyenne quand vous payez 1 de commission de surperformance vous avez 5 suppl mentaires en termes de valorisation de votre actif La seule mani re d appr cier les co ts de gestion dans un organisme comme le n tre c est donc bien de raisonner en termes de performance nette de tous frais Jean Luc VITRE ll y a des frais de gestion mais il y a aussi tous les frais qui sont pris en amont savoir les frais de gestion du fonds et les frais de courtage Nous avons mis au point un syst me o nous imposons un d positaire aux soci t s de gestion Toutes les semaines nous r cup rons les op rations qui sont r alis es par ces fonds et nous les analysons pour faire la part d imp ts de bourse pay s de courtage pay et de taxes pay es Ensuite je voudrais revenir sur l aspect des frais de gestion variable Nous avons mis en place un syst me de High Water mark comme vous l avez d crit mais nous faisons le chemin inverse parce que nous sommes g n s par une asym trie dans les frais de gestion variable Si la gestion est satisfaisante la soci t de gestion s arroge le droit de pr lever des frais de gestion suppl mentaires Si la situation est moins bonne la soci t ne met pas son compte de r sultat en parall le Nous partons du principe que les frais de gestion sont un pourcentage calcul en fonction d un actif qui grossit si la gestion est bonne la variabilit est donc d j pr sente Il n est pas v
73. ire Commission Consultative des March s des Organismes de S curit Sociale Bilan d activit 2012 Panorama de la jurisprudence et de la r glementation sur 2012 Observatoire de l achat Bilan d activit 2012 tude int rim tude achat de mobilier de bureau Table ronde Les march s de services financiers Table ronde Les march s de services informatiques Cl ture du s minaire Michel Duraffourg ANNEXES Commission Consultative des Marches des Organismes de S curit sociale Bilan d activit 2012 V ronique Symphorien Gina Tocny S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 ES V ronique Symphorien V ronique SYMPHORIEN Gina TOCNY Fonctionnement de la Commission en 2012 En 2012 43 dossiers ont t transmis pour 10 s ances aucun dossier n ayant t pr sent pour la s ance d avril et la Commission s est r unie seulement 9 fois les dossiers transmis pour la s ance d octobre ayant t dispens s d un passage en Commission Seuls 18 dossiers ont t pr sent s devant la Commission et 25 ont fait l objet d une lettre d observations ou de non examen 9 rapporteurs ont t sollicit s Par ailleurs en septembre une journ e d changes et d informations a t organis e sous l gide de la CCMOSS et de l Observatoire de l Achat des Organismes de S curit Sociale sur les prestations de restauration collective Donn es statistiques Les 43 dossi
74. is dans son contenu en terme de prestations r aliser Vous ne pouvez pas d finir votre besoin dans le bon de commande puisque ce dernier sert commander des quantit s Selon la maturit du besoin tel qu il est sp cifi le march bons de commande est envisageable mais pas toujours possible Reste alors une solution presque par d faut mais qui est une bonne solution savoir l accord cadre plut t mono attributaire Pour des unit s d uvre qui n ont pas la maturit et le contenu permettant le lancement d un march bons de commande d finissez les r gles de passation des march s subs quents pour tre r actif Je jette une pierre dans le jardin de la Commission il existe deux fa ons de g rer la passation des march s subs quents L accord cadre est pass selon une proc dure d appel d offres Un march subs quent est fatalement un march public d s lors qu il est inf rieur au seuil MAPA est ce que je peux le n gocier si je l ai pr vu dans le CCAP de l accord cadre Certains vont m opposer le guide des bonnes pratiques de f vrier 2012 Moi je leur oppose la premi re ligne de la rubrique Avertissements qui pr cise l absence de port e r glementaire dudit guide Face un juge ce guide ne tient pas ce jour nous n avons aucune jurisprudence qui permet de consid rer la position du juge selon que nous sommes dans une cole lib rale ou int griste Dans le cas d un accord cadre pass en app
75. ivrables Nous voyons cette volution depuis une dizaine d ann es Il y a eu une phase interm diaire savoir une phase de commande avec des livrables mais o il y avait toujours la notion de nombre de jours calcul s pour r aliser le livrable Depuis 5 ans nous voyons appara tre dans les march s publics cette notion d unit s d uvre Quand l acheteur construit son cahier des charges il doit r fl chir d finir des unit s d uvre tr s exhaustives afin de pouvoir y piocher pour construire une structure assez modulaire dans ses demandes Nous soci t de services nous aurons des difficult s pour r aliser le march subs quent si on nous demande de r aliser quelque chose de complexe avec des unit s d uvre qui correspondraient des travaux insuffisants pour r aliser la mission attendue Les unit s d uvre doivent couvrir le champ allant de la d finition et des sp cifications de la ma trise d ouvrage et des utilisateurs jusqu la ma trise d uvre et la r alisation des applications informatiques Un march doit reposer sur des livrables li s chaque tape et pr alablement d finis pour permettre de commander les unit s d uvre n cessaires la r alisation des travaux Par ailleurs dans la construction du march le prestataire gagne rencontrer le client avant que ce dernier ne publie son appel d offres il s agit de comprendre la perception que le client a des unit s d uvre Ensuite lorsque les s
76. l ARTIGUE Nous avons plut t utilis les march s bons de commande avec une construction par forfait et une construction par unit s d uvre La premi re est plut t associ e de l activit r currente et la seconde est associ e une politique de projet Je voulais rebondir sur ce que disait M HORIOT tout l heure sur les questions de gouvernance et d ex cution dans les cahiers des charges il est essentiel de pr voir ces questions de gouvernance et de suivi op rationnel et contractuel Personnellement j ai fait le choix de revoir enti rement l organisation du management de projet et de la pr voir en coh rence avec l articulation du suivi contractuel et de l ex cution contractuelle et ce parce qu il y a une forte adh rence entre la r gulation des demandes les processus d engagement le suivi budg taire et le pilotage du portefeuille de projet et donc du suivi de l ex cution des march s Jean Fran ois PEIRONNENCHE Avant la conclusion j aimerais dire un dernier mot Les march s publics sont plus en avance que le secteur priv et nous commen ons voir parmi nos clients priv s une d marche de basculement vers le forfait Ils ne sont pas encore en unit s d uvre mais ils aimeraient passer leur assistance technique au forfait Je pense que c est dans l air du temps et que cela se propagera tous les march s S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 Table ronde les march s de services informati
77. l depuis la crise de 2008 cette occasion nous avons pu constater que le ratio entre actifs et inactifs qui entra nait un d ficit structurel et donc un d s quilibre du r gime tait masqu par le r sultat des bons placements financiers Nous avons un peu plus de 120 000 ressortissants environ 70 000 retrait s et un peu moins de 50 000 actifs Dans ces conditions les recettes ne suffisent pas assurer nos d penses de fonctionnement Notre compte de r sultat approche 1 2 Milliards d soit pr s de 750 M de d penses pour la Vieillesse et un peu plus de 450 M pour les remboursements Maladie Les placements financiers peuvent contribuer rem dier au d ficit Nous sommes un r gime obligatoire de S curit sociale et notre c ur de m tier est d assurer la protection sociale pas de rentabiliser des placements financiers C est pour cela que en application de la r glementation qui s applique aux r gimes obligatoires qui ont la possibilit d assurer des placements financiers nous appliquons le d cret d octobre 2002 qui pr voit des ratios de dispersion et de r gles de s curit De plus nous avons adopt en interne un r glement financier qui toujours dans un souci de s curit a d cid que la totalit des prestations financi res que nous g rons le seront dans le cadre du CMP Nous avons examin le champ des prestations financi res qui devaient entrer dans le CMP et il est vrai que l article 3 5 ne pr voi
78. la fourniture et de la maintenance de syst mes informatiques une discussion est intervenue sur l utilisation du terme options qui concernait des prestations de maintenance L organisme a fait valoir que le terme options tait un terme consacr et usuellement utilis en prestations de maintenance Toutefois la Commission a pr f r recommander l organisme de remplacer ce terme pour viter d introduire une confusion s mantique avec les prestations suppl mentaires ventuelles et indiquer dans les documents de la consultation le fait que ces options devaient tre obligatoirement renseign es dans l offre du candidat car faisant partie int grante du besoin technique Elles ne correspondaient donc pas la d finition stricte des prestations suppl mentaires ventuelles L insertion des clauses sociales La Commission pr cise aux organismes que lorsque l on veut ins rer des clauses sociales il faut bien entendu essayer d utiliser toutes les possibilit s qui sont offertes par le Code des march s publics et ne pas h siter se rapprocher des maisons de l emploi pour ins rer des clauses sociales Ainsi lors de l examen de deux dossiers pour des prestations de service informatique qui portaient sur de l ing nierie de d veloppement de l assistance technique informatique et de l assistance de supports informatiques il a t estim que pour ce type de march notamment dans le bassin d emploi de l Ile de France il
79. le cas A l occasion d un dossier qui portait sur des prestations d infog rance il a t demand de revoir la r daction d un sous sous crit re de la valeur technique la r daction initiale venant parasiter le jeu de trois autres sous sous crit res De la m me mani re l attention d un organisme a t attir e dans le cadre d un march d assurance sur la r daction de sous crit res de la valeur technique qui taient source de confusion et peu discriminants Ils portaient sur l amplitude des garanties le montant des capitaux propos s etc ce qui donnait l impression que le pouvoir adjudicateur n avait pas vraiment d fini de fa on pr cise ces crit res Dernier point le jugement des offres et plus sp cifiquement les l ments sur les m thodes de notation qui seront appliqu es par les organismes Elles sont rarement indiqu es dans le rapport de pr sentation ce qui ne permet pas la Commission de s assurer de leur coh rence Enfin il est rappel que les modalit s de jugement des offres ne devaient pas tre confondues avec les modalit s de s lection des candidatures Les conseils formul s par le secr tariat Conform ment aux dispositions de l alin a 13 de l article 14 de l arr t du 16 juin 2008 modifi par l arr t du 21 octobre 2011 les organismes de S curit sociale ont la possibilit de saisir le secr tariat de la CCMOSS de toute demande de conseil en cas de difficult s rencontr es lors de la p
80. lics Un m diateur des march s publics M BLACHIER a t nomm II sera notamment charg de jouer un r le de facilitateur des relations entre les PME et les pouvoirs adjudicateurs dans le but de r gler les litiges pouvant survenir dans la pr paration ou l ex cution de march s publics et aussi de recommander des am liorations concr tes dans les pratiques des acheteurs gt Panorama 2012 de la jurisprudence Oo Au stade de la phase d expression des besoins Elaboration du DCE dans sa globalit Une d finition impr cise des besoins par le pouvoir adjudicateur justifie une annulation de la proc dure Le jugement du Tribunal administratif de Montpellier 4 avril 2012 reg n 1201299 Soci t Blue Tango Architectures a ainsi consid r que la m connaissance par le pouvoir adjudicateur de son obligation de d finition exacte et pr alable des besoins constitue une violation des r gles de mise en concurrence qui justifie une annulation de la proc dure Elaboration du r glement de consultation et de l avis d appel public la concurrence e Le Conseil d Etat a mis l accent sur l acc s des candidats la commande publique Ainsi dans l arr t CE 13 juillet 2012 req n 358512 Commune d Aix en Provence il a t rappel que l obligation pour les candidats de former un groupement ou de recourir un sous traitant ne m conna t pas les principes de libre acc s la commande publique et d galit de traitement des candida
81. me un syst me forfaitis avec des unit s d uvre Pour un certain nombre de march s nous avons choisi de segmenter les diff rentes tapes de r alisation d un projet informatique en raisonnant par grands domaines d intervention en amont des march s d tude ou d architecture puis des march s de d veloppement de validation et d exploitation Ils sont sensiblement construits de la m me fa on sur la base d un principe d unit s d uvre d finies en amont dans le cahier des charges Cet exercice n est pas n cessairement tr s facile puisque nous essayons d avoir un catalogue d unit s d uvre le plus pr cis et le plus exhaustif possible afin de permettre au candidat de chiffrer le plus pr cis ment possible les prestations que nous sommes susceptibles de commander C est un exercice d licat Ensuite nous pr voyons de fonctionner par mini cahiers des charges adress s au Titulaire tout au long de l ex cution du march Sur la base des unit s d uvre qui figurent dans le march le Titulaire fait une proposition qui fait l objet d une discussion entre l utilisateur l acheteur et le Titulaire pour d finir le plus objectivement possible les unit s d uvre n cessaires la r alisation de la prestation avec une obligation de r sultat la cl des livrables fournir un d lai respecter et des p nalit s si les conditions initiales ne sont pas respect es Nous avons une pr occupation tr s actuelle c
82. mmande On n en sortait presque jamais ce qui veut dire que les d lais n taient pas forc ment respect s et les p nalit s pas forc ment appliqu es En termes de montant final le projet co tait plus cher que ce qui avait t pr vu En fin de pr sentation nous verrons qu il y a des montages contractuels et juridiques possibles Avant cela nous avons aujourd hui des outils et des points de vigilance qui peuvent vous aider en compl ment l accompagnement de la Commission La capitalisation et le retour d exp rience sur des contrats pr c dents sont int ressants mais vous pouvez aussi tre dans le cas d un primo contrat J en viens la n cessit de rencontrer les op rateurs Je suis juriste je pr f re qu on rencontre les op rateurs avant le lancement de la consultation parce que c est possible et aucun texte ne l interdit Je pense aux documents officiels de Bercy que sont les GEM les groupes d tude des march s A la D fense nous pratiquons les salons invers s et les plateaux d information c est dire que nous allons au devant des op rateurs par type de segment d achat pour changer capitaliser et conna tre leurs contraintes Malgr les id es re ues ces changes ne sont pas constitutifs du d lit de favoritisme lorsqu ils sont encadr s Il faut prendre un petit peu de recul en amont du lancement de la consultation il ny a pas n cessairement favoritisme Le GEM IC groupe d tude des march s informat
83. mment nous nous sommes conform s aux r gles et principes du Code des march s publics je vais rappeler qui nous sommes Le fonds de r serve pour les retraites FRR a t cr en 1999 par le gouvernement Jospin pour trouver les moyens d accumuler des r serves importantes l horizon 2020 on parlait de 1 000 milliards de francs soit 150 Md pour ensuite compte tenu du choc d mographique arriv e massive des g n rations de baby boomers la retraite all ger l effort de cotisation demand aux salari s partir de 2020 Il a t rig en tablissement public administratif en 2003 et a commenc fonctionner v ritablement en 2003 Ce statut peut para tre trange pour g rer des actifs financiers C est le seul tablissement public administratif dont la structure de gouvernance soit celle d une soci t anonyme conseil de surveillance et directoire Cette gouvernance est une r ussite en termes de dialogue social parce qu au sein du conseil de surveillance o sont pr sents des parlementaires des repr sentants des conf d rations syndicales des diff rentes branches et des employeurs nous avons toujours un dialogue extr mement f cond S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 32 Dans la vie du FRR il y a deux tapes tr s marqu es avant et apr s la r forme de 2010 Avant la r forme nous devions accumuler des r serves avec un horizon de placement non d fini par l tat mais qui semblai
84. n y a pas la nature si c est une subrogation effectivement il peut porter la responsabilit des autres organismes Mais si c est une simple d l gation je trouve que l arr t est dur Je me demandais si dans les conventions des groupements de commandes a ne devrait pas tre pr cis pour alerter le coordonnateur de cette responsabilit parce qu elle est difficile Il n est pas seul en cause et il a des comptes rendre En amont il y a quand m me des changes entre les membres d un groupement V ronique SYMPHORIEN Effectivement il conviendrait d attirer l attention des organismes sur cet aspect et sur les cons quences que cela implique au regard de cette jurisprudence Les conventions constitutives des groupements pr cisent le r le du coordonnateur mais pas sa responsabilit Michel DURAFFOURG II faut saluer le travail du secr tariat qui est aujourd hui valoris Je crois que tout cela fonctionne bien gr ce au support de l UCANSS que je voulais saluer et remercier Avec le site de la CCMOSS et l ensemble des outils informatiques qui sont mis au service de la Commission et de son secr tariat nous avons une vraie capacit informer et ouvrir l ensemble des l ments dont nous parlons toutes les parties prenantes qu il s agisse des organismes du r seau des acheteurs ou des rapporteurs Par ailleurs nous travaillons sans papier et personne ne s en plaint alors que dans d autres instances tout le monde
85. n client Il y a donc 4 sensibilit s dans cette table ronde Nous dresserons le portrait d un d lit p nal par rapport au Code du travail et nous apporteront des solutions pour vous aider monter vos contrats autrement qu avec le jour homme Dans un premier temps je vous pr sente les difficult s et les attentes de la Commission Le prescripteur a des contraintes parce qu il n est jamais facile de prescrire un besoin en informatique et en prestation intellectuelle pour 4 ans Nous ne sommes pas des proph tes Nous allons vous proposer des outils connus et des points de vigilance dans vos dossiers de consultation des entreprises DCE Enfin nous conclurons sur les montages contractuels et sur les vecteurs qui permettent de garantir ce que la Commission recherche dans vos contrats savoir la s curit juridique et la performance conomique Ce sont les deux dimensions que le Code des march s publics met en avant De quoi parlons nous II s agit d une notion qui est entr e dans le vocabulaire l assistance technique Mais il ne s agit pas de l assistance technique telle qu elle existe dans l article 53 du Code Nous parlons d une pratique connue et banalis e l assistance technique en jour homme qui est un d lit et qui a t sanctionn e dans le secteur priv notamment la grande distribution Les anciens articles 125 3 et 125 1 du Code du travail parlent de pr t de main d uvre illicite et de d lit de marcha
86. n sens l entit c de sa propri t intellectuelle pour que nous puissions apporter le service non pas la soci t elle m me mais aux investisseurs institutionnels C est aux cr anciers que s adresse la notation Tout le paradoxe de la notation et c est ce qui fait la difficult par rapport aux particuliers c est que la notation est pay e par l metteur alors qu elle est utilis e par les investisseurs m me s ils ne souhaitent pas payer cette prestation La raison pour laquelle nous voulons continuer donner notre opinion ce n est pas parce que nous voulons aller au del de ce qu on nous a demand mais parce qu on a nous a demand d apporter une opinion sur les titres de cr ance qui ont une certaine dur e En r gle g n rale nous terminons les mandats de notation quand il n y a rien plus noter quand la soci t n a plus de dette C est pour cela que nous estimons choquant que les entreprises du secteur priv ou public nous utilisent sans gard alors que notre mission tait de donner un avis dans la dur e sur les titres obligataires Jean Luc VITRE Dans quelle d marche inscrivez vous la d marche non sollicit e des Etats Cette notation est pourtant rendue publique Je comprends votre logique de propri t intellectuelle quand vous tes face un contractant mais l vous n avez pas de contractant S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 4 42 Table ronde Les march s de servic
87. ndage D s lors que l on souhaite acqu rir des prestations de service qui se traduisent concr tement par du jour homme pour ne pas tomber dans le d lit il est pr f rable de recourir l int rim Le juge administratif s appuiera sur le faisceau d indices pour requalifier un tel contrat en contrat d entreprise menant au d lit p nal Il s agit donc de la mise disposition de personnels comme de l assistance ma trise d ouvrage de l audit de la consultance de la communication etc Ainsi au lieu de sp cifier clairement son besoin travers une prestation finalis e l objet du march va se traduire par une obligation de moyens avec une relation hi rarchique plus ou moins directe entre le personnel de l op rateur priv et le pouvoir adjudicateur Comme les contours du contrat sont plut t impr cis en termes d obligation de moyens la transmission des missions r aliser est orale D un point de vue conomique cela n incite pas du tout la r duction des d penses en annexe de lacte d engagement on formalise un bordereau de prix partir de S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 profils consultants senior ou junior qu on voudrait forfaitaire mais qui ne l est pas Enfin on demande aux op rateurs lors de la mise en concurrence de valoriser le taux journalier hebdomadaire mensuel de mise disposition de ce type de profil Ce mode de fonctionnement a v cu puisqu il est s v rement r prim par 2
88. niel GIGON et Jean Luc VITRE respectivement directeur des tudes des quipes et des placements la Caisse nationale et directeur des placements financiers Je me suis interrog sur ces aspects nous avons un Code des march s publics qui impose un certain nombre d tapes qui peuvent para tre plus ou moins longues Quand nous parlons de march s financiers nous avons toujours l impression qu il faut beaucoup de r activit Je me S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 TS demande si l on peut concilier r activit et r glementation Quel type de contr le pouvez vous mettre en place Et quelles instances de r gulation avez vous mises en place au niveau du RSI Je ne sais pas lequel de vous deux commence Emmanuel GIGON Les deux interventions pr c dentes taient tr s int ressantes Nous avons vu que sous des formats et des proc dures diff rents la logique reste la m me Au RSI nous ne s lectionnons pas de soci t de gestion en appliquant le CMP mais en revanche nous s lectionnons nos conseils financiers dans le cadre de march s publics Cela ne nous diff rencie pas beaucoup du FRR et de la CPRCEN Notre r gime g re 12 Md dont 9 Md dans des fonds d di s ou des fonds ouverts et 3 Md en d tention directe soit obligataire soit immobili re Chaque fonds poursuit une strat gie pr cise et d finie par nos administrateurs dans le cadre d allocations d actifs tant strat giques que tactiques ce qui
89. nna tre les prix pratiqu s ailleurs et la marge de l entreprise d int rim Il est aussi int ressant de conna tre la dur e des contrats Je pense que cette tude est int ressante et qu elle peut tre financi rement rentable Christine CHARDARD Je vous pr cise que le profil g n raliste concerne surtout le Recouvrement la Vieillesse la Famille Par contre la Maladie utilise surtout le profil m dical Les r gimes ont recours des profils standards de t l conseillers d agents ou d employ s avec des coefficients plus faibles que les profils m dicaux Le vivier des entreprises int rimaires est complexe constituer et emploie un personnel qualifi qui tourne Tout cela repr sente un co t La fid lisation est assez compliqu e r aliser S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 25 Etude Int rim Christine Chardard gt Questions M LINGLAIN rapporteur la CCMOSS J avais deux questions Je n ai pas bien su lire les graphiques avec les bulles Sur le premier nous voyons RANDSTAD tout fait en haut droite et les autres qui sont en bas gauche Je n ai pas compris la diff rence appliqu e RANDSTAD Ma deuxi me question est plus g n rale savons nous comparer le co t total d une prestation d int rim par rapport au co t de la personne qui est remplac e Est ce que l int rimaire a la m me productivit que la personne qu elle remplace Dans les n gociations ave
90. nt plus de 5 ans Sur les march s bons de commande j allais dire qu ils ouvraient au moins 2 march s Cela veut dire qu on a chang de titulaire mais qu on a gard les m mes prestataires Est ce qu il n y a pas beaucoup de formalisme dans la proc dure par rapport la r alit de la prestation qui est r alis e dans nos organismes Carole FONGUE KAYSER Par rapport des prestataires qui restent 5 ans Jean Claude JOURDAN J ai cru comprendre que vous limitiez la pr sence 3 ans Carole FONGUE KAYSER Aujourd hui nous limitons 5 ans la dur e maximale des prestataires pr sents sur notre site Sur 5 ans nous n avons pas n cessairement le m me titulaire de march mais nous constatons que les prestataires personnes physique peuvent parfois changer d employeur et ainsi rester pr sents sur un projet donn Jean Claude JOURDAN C est bien ce que j avais compris J ai cru voir que cette maladie contagieuse contaminait d autres organismes parce que je retrouve les m mes sous des noms de prestataires diff rents Cela veut bien dire que le montage en unit s d uvre a t tourn Herv HORIOT En compl ment il ne faut pas perdre de vue que ce qui est achet c est un livrable r alis par un profil Notez bien que le d lit de main d uvre ill gale et le d lit de marchandage fonctionnent souvent ensemble parce que l intervenant apr s 3 ou 5 ans dans un organisme a pris ses marques et il devient incontourna
91. nterpelle je continue tre not alors que c tait initialement une d marche volontaire Je con ois mal que quelqu un porte une appr ciation sur moi alors que j ai cess d avoir un contrat Par ailleurs vous ne notez pas le FRR en tant que tel vous notez les produits les metteurs etc Vous ne notez pas le FRR ce serait un non sens Je suis dans la fonction publique et a me choquerait beaucoup que l on note le FRR Je reviens ma premi re question Je vais tre un peu brutal mais j ai le sentiment que vous vous arrogez une propri t intellectuelle qui n est v tre qu unilat ralement Si je cesse d avoir un contrat avec vous je serai tr s choqu qu on me note Mauricette SALQUE Je suis ravie de voir que cela interpelle Au d part la notation est une opinion sur la capacit de l entit rembourser sa dette Nous regardons la solvabilit de l entit et les instruments financiers qu elle veut mettre en place dont des instruments obligataires Sur ces derniers nous regardons ce qu elle rendra la fin savoir le capital et les int r ts En partant du principe que la notation est coll e un instrument financier pourquoi une entit publique souhaite t elle se faire noter C est justement pour donner des investisseurs tel que le FRR le gage qu un tiers savoir l agence de notation a regard ce qu elle valait et qu il s engage donner une opinion qui sera sur la dur e des titres mis Dans u
92. nts objectifs Suite des interrogations soulev es sur les groupements d entreprises il a t rappel que selon l article 35 5 du Code des march s publics le principe est l intangibilit de la forme du groupement en cours de passation du march S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 V ronique Symphorien Le secr tariat a galement t sollicit sur la probl matique des offres anormalement basses Il a pr conis aux organismes de demander la soci t proposant une offre peu lev e d apporter des justifications sa proposition d offre financi re conform ment aux dispositions de l article 55 du Code des march s publics Certains candidats limin s sur la base de cet article ont fait valoir qu ils taient le titulaire sortant et qu ils avaient pr c demment fait la m me offre financi re Face cette observation il a t conseill aux organismes m me s il rel ve de leur comp tence exclusive de juger de la fiabilit ou non de l offre les candidats n ayant aucun droit mettre un avis en la mati re d indiquer que les besoins avaient volu aboutissant un cahier des charges modifi de m me pour les crit res de notation En effet comme le soul ve une r ponse minist rielle de novembre 2012 la notion d offre anormalement basse est contingente et volutive Le secr tariat de la CCMOSS a galement attir l attention des organismes de S curit sociale sur la prise
93. nts qui justifient le choix d un march global Par exemple il a t recommand un organisme d tayer les arguments qu il avan ait en particulier le fait que l allotissement tait de nature rendre techniquement difficile la r alisation du march La Commission a galement v rifi les modalit s d attribution des lots si l allotissement est le principe rien n interdit un pouvoir adjudicateur d attribuer tous les lots un m me candidat l inverse un pouvoir adjudicateur peut interdire dans l avis d appel la concurrence un m me candidat de pr senter une offre pour plusieurs lots Bien entendu cette interdiction doit tre justifi e et proportionn e au but poursuivi C est ainsi qu l occasion de l examen d un projet de march qui associait de l assistance ma trise d ouvrage de la tierce maintenance applicative et de la tierce recette applicative si la Commission a reconnu l int r t d un montage juridique comprenant trois lots et donc trois march s distincts il a t tout de m me recommand l organisme de prendre en consid ration l ventualit d une attribution au m me prestataire La Commission a d ailleurs conseill de mentionner une clause d exclusivit pour se pr munir du cas d un candidat qui soumissionnerait pour la TMA et pour la TRA Dans cette situation le titulaire s il tait attributaire de ces deux march s se retrouverait tre juge et partie pour des prest
94. oci t s r digent leurs r ponses le prestataire doit pouvoir interroger l acheteur et lui demander des pr cisions sur le march En outre si le cahier des charges n est pas suffisamment pr cis le prestataire peut mettre des hypoth ses sur la construction des unit s d uvre Dans la r ponse le prestataire construit chaque unit d uvre avec des profils le directeur de mission le chef de projet le consultant l ing nieur en d veloppement etc Enfin voici quelques points sur l ex cution du march Certains de nos clients sont encore dans la logique jour homme m me s ils ont bascul en unit s d uvre Ils font des r trocalculs et nous demandent l quivalent en jour homme Par ailleurs les acheteurs sont parfois attach s certaines personnes nous leur demandons de nous envoyer des profils et de nous faire rencontrer les personnes La logique du choix de l individu persiste face aux unit s d uvre Pour la gestion courante des march s il est assez difficile de g rer des unit s d uvres espac es nous pr f rons les grands forfaits Apr s nous risquons de tomber dans les MAPA Et je vais rendre la parole M HORIOT puisque nous avions voqu ce risque sur des march s subs quents S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 47 G rard DURIER Je voulais en effet repartir avec M HORIOT propos des conseils que vous donnez je voulais savoir si M HORIOT les partage Et il y a peut tr
95. on des clauses sociale atteint 15 une progression de 2 points depuis l ann e derni re est constat e En 2008 le nombre moyen d offres re ues par march tait de 3 3 il tait faible en raison du seuil de recensement fix 4 000 En 2009 le nombre d offres re ues est pass 4 7 En 2010 cette statistique passe 5 pour ensuite retomber l g rement en 2011 4 2 Pour 2012 les pr visions sont 5 En moyenne il y a plus d offres r ceptionn es pour les march s de travaux que pour les march s de fournitures Une diapositive pr sentant les titulaires de march a t pr par e Sur les trois ans 16 255 march s sont remont s avec 6 540 titulaires Chaque ann e les organismes d clarent travailler avec environ 3 000 fournisseurs Ce ne sont que quelques chiffres sachant qu on peut toujours en donner une multitude 33 000 fiches multipli es par 24 donn es cela peut produire norm ment de statistiques On peut les tourner dans tous les sens Je suis votre disposition si vous avez des questions si vous voulez conna tre un point pr cis sur un th me d achat sur une donn e remont e au travers des fiches de recensement une tude sur une branche etc Jean LAVALLETTE Nous avons remarqu qu Isabelle fait un travail colossal au niveau du recensement Cependant nous connaissons le nombre d organismes qui recensent mais nous ne savons pas s ils recensent tout ce qu ils doivent recenser C est une de nos
96. onnement des organismes sont tr s vari es C est une donn e rassurante En effet si la mutualisation et la rationalisation des achats sont importantes la S curit sociale a le souci de respecter le Code des march s publics en ne d favorisant pas les PME Au regard des donn es recens es nous voyons qu entre 2008 et 2012 nous avons d pens pr s de 45 M en mobilier dont 10 M pour le seul mobilier de bureau En gardant l esprit que ce sont les chiffres du recensement et qu ils ne concernent que les achats sup rieurs 20 000 nous estimons que le budget annuel d achat de mobilier de bureau dans l institution se situe autour de 18 M Le recensement fait appara tre que le fournisseur principal est MAJENCIA pour 3 5 ME sur les trois derni res ann es puis STEELCASE pour 1 8 M et EUROSIT pour 500 000 L UGAP est mentionn pour 1 5 M mais ne devrait normalement pas figurer dans la base puisqu il recense directement aupr s de l OEAP L ge du parc mobilier est assez lev 64 du mobilier a plus de 10 ans Notre prestataire consid re qu il s agit de vieux mobilier L entretien du mobilier est majoritairement assur par les organismes et par le fournisseur pendant la p riode de garantie Nous avons r ussi valuer le budget annuel d un organisme hauteur de 46 000 Le si ge de travail constitue le poste le plus important car le plus fragile et le plus souvent remplac Suivent les rangemen
97. orer la recette que nous voulions Avant de rentrer dans la construction du contrat selon le vecteur juridique le mode de passation et le mode de contrac tualisation au niveau de la prescription il faut s assurer que ce qui sera prescrit sera bien r alis dans l ex cution Il est inutile d habiller le march en unit s d uvre si c est pour faire de la r gie dans l ex cution Il s agit bien de d finir une matrice avec des unit s d uvre d volution et des unit s d uvre d analyse et d impact Dans cette matrice il y a des niveaux de complexit fonctionnelle conjugu s avec des niveaux de complexit technique qui se d multiplient en tr s simple simple moyen et complexe Pour chacun de ces niveaux il faut que vous d finissiez dans le CCTP un contenu c est dire des prestations type voire que vous agr mentiez cette matrice d un tableau qui pr sente un d lai maximum associ l ex cution de chacune de ses cases S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 Par exemple il s agit de donner les r gles de gestion de la mise en concurrence quel que soit le mode de passation ou de contractualisation en fixant les r gles du plus haut standard Par la suite quand le client ou le prestataire recevra le bon de commande ou le march subs quent il s agira de multiplier par exemple le prix standard de l unit d uvre par le nombre d unit d uvre convenu dans la matrice Si la complexit fonctionnelle est valu
98. ours celle de surpond rer le crit re prix Mais ce n est pas forc ment un bon calcul surpond rer le crit re prix au d triment de l organisation et de la qualit du processus de gestion peut compromettre la performance finale Comme tous les passeurs d ordre nous avons des questions voire des probl mes avec les avenants Par exemple pour passer d une gestion passive une gestion active il nous faut arr ter le march et lancer une nouvelle consultation En d pit de ses limites et de certaines difficult s le Code des march s publics ne nous emp che pas de fonctionner Les visites de due diligence repr sentent une ouverture int ressante et les march s bons de commande nous offrent une souplesse qui n est peut tre pas suffisante mais laquelle nous nous sommes habitu s Je voudrais terminer par un point sur la transparence Dans nos proc dures la transparence r sulte bien s r du fait que tous les documents d appel d offres sont publics Mais une instance originale existe au FRR il s agit du comit de s lection des g rants CSG qui est l quivalent des anciennes commissions d appel d offres II rassemble 4 repr sentants du monde de la gestion qui sont en g n ral d anciens g rants d actifs financiers sous la pr sidence d un membre du directoire Le CSG donne des avis sur la documentation des appels d offres en amont des d cisions du directoire sur la s lection des candidats ayant pr sent une offre et sur
99. p enne puisqu il y a 596 soci t s de gestion en France nous avons de grandes chances d avoir 596 candidats Nous passons par une proc dure qui copie l appel d offres restreint et nous consultons un certain nombre de soci t s de gestion qui nous envoyons un dossier de candidature Certaines refusent de participer l appel d offres Pour maintenir un chantillon significatif nous relan ons des soci t s de gestion qui n avaient pas t s lectionn es au premier jet Cela aboutit un d pouillement d crits d une quinzaine de candidats suivi d un oral avec ceux qui ont obtenu les meilleures notes sans quota d fini Enfin ce sont nos administrateurs qui s lectionnent les g rants en fonction du dossier rempli et du crit re prix En effet nos artisans et nos commer ants sont tr s attentifs au prix pay et ils me r p tent souvent qu ils appr cient de pouvoir n gocier d s le d part pour obtenir la meilleure marge Les fonds ouverts et les fonds d di s font ensuite l objet d un suivi Nous avons une proc dure de suivi avec nos g rants Toutes ces rencontres font l objet de PV qui sont disponibles sur le r seau pour nos administrateurs qui d cident de tout M me si nous n appliquons pas stricto sensu le Code des march s publics nous en sommes tr s proches dans l esprit Emmanuel GIGON Je souligne la n cessit d avoir une quipe en interne qui conna t bien les march s financiers les soci t s de ge
100. pr s avoir consult de nombreux cabinets le FRR a mis en uvre ces visites pour v rifier si l quipe en place est conforme l offre si les syst mes d information sont adapt s si le process de gestion financi re est ad quat etc Nous effectuons ces visites par le biais des questions pr vues dans le Code des march s publics et nous posons les m mes questions tous les prestataires pressentis Dans ces conditions nous parvenons concilier l galit de tous travers ces pr cisions compl mentaires et la garantie que rien d important ne nous chappera Aujourd hui le Code des march s publics laisse quelques questions sans r ponses En premier lieu nous ne pouvons pas n gocier le prix ce qui est pourtant courant dans le monde de la finance N anmoins nous obtenons des prix satisfaisants parce que nous confions des mandats importants et parce que l image du FRR est positive Les soci t s de gestion trouvent un int r t acqu rir les mandats de gestion du FRR Par ailleurs nous avons d velopp des formules pour aligner les int r ts du g rant et du FRR pour g rer les obligations d entreprises partir d un montant de commissions de base tr s faible nous avons demand aux candidats de nous proposer des tarifs pour r mun rer leurs performances Ceci nous a permis sans entrer dans une d marche de n gociation d avoir des prix tir s vers le bas Il y a une autre solution laquelle nous n avons pas rec
101. ques G rard DURIER Merci Avant de laisser la conclusion g n rale au Pr sident DURAFFOURG coutons Herv HORIOT sur cette table ronde Herv HORIOT Je dirai qu une rupture est toujours d licate parce que par d finition En fait le vrai mot de la fin de mon point de vue c est que vous ne devez pas h siter saisir le secr tariat de la Commission ou la Commission pour avoir un accompagnement Ils ont un il critique sur le contenu du CCTP et savent s il peut passer ou non Ils savent s il existe un risque de d lit Vous avez tout int r t vous prot ger parce que vous pouvez tomber dans les travers de ce d lit sans vous en rendre compte Tournez vous vers la Commission L accompagnement ne prend pas beaucoup de temps et vous permet de changer de portage pour entrer dans une logique radicalement diff rente qui saura vous convaincre de ces qualit s Questions G rard DURIER Merci vous tous de votre participation cette table rectangulaire comme on nous l a fait remarquer Est ce qu il y a des questions Oui Monsieur Jean Claude JOURDAN Au del de la justification du recours des march s de services informatiques j tais attentif l avertissement qui figurait en rouge savoir que le montage en unit s d uvre avant notification ne doit pas devenir un habillage de prestations en r gie pendant l ex cution Je rebondis sur ce qu a dit Mme FONGUE KAYSER et sur le fait que des personnes restaie
102. r la commande publique l agence retient le droit de pouvoir continuer mettre son opinion parce qu elle consid re que ce n est qu une opinion Vous avez tous vu l annonce de la notation par les agences sur la dette de l tat fran ais dans ce cadre l m me si l tat souhaitait ne plus tre not par une agence de notation les agences ont d j annonc qu elles continueraient le noter Ce serait presque identique pour une entit du secteur public sauf ce que l agence ait des doutes sur la capacit d obtenir de l information C est l que le mauvais m nage que nous formons avec le Code des march s publics se r concilie le Code donne une certaine transparence et qualit dans la dur e du mandat et cela peut tre un signe pour les agences de la volont de la soci t d tre transparente et de continuer tre not e Je passe un autre l ment qui concerne la r glementation propre des agences Depuis longtemps les tats Unis ont mis en place des syst mes pour r glementer les agences de notation et la fa on dont elles proc dent Les agences demandent l entit d examiner rapidement leur communiqu de presse afin de pouvoir r pondre en boucle sur la d gradation de la note de l Etat fran ais Cette rapidit d ex cution n est pas prise en compte par le mandat soumis au Code des march s publics mais la r glementation des agences impose ce d lai de 12 h En cela la communication que nous pouvons avoir av
103. r un autre jouet regardez toutes les faces du Rubik s Cub afin de bien vous r approprier la prestation de service financier que vous allez acheter N h sitez pas demander des d tails sur la r mun ration ou sur les actifs r ellement disponibles dans le fonds et sur le jargon technique Je voulais aussi souligner les diff rences de juridiction Nous avons beaucoup parl d acteurs fran ais Attention le monde des march s financiers est de plus en plus international acheter un fonds fran ais et un fonds luxembourgeois cela ne signifie pas la m me chose Les r glementations ne sont pas homog nes en Europe donc soyez encore plus vigilants sur les fonds internationaux Enfin faites galement attention aux performances et n achetez pas un fonds qui est trop beau pour tre vrai Il faut rappeler que l AMF fait des contr les sur les valeurs liquidatives et sur le comportement des fonds Nous menons des contr les mensuels sur les valeurs liquidatives des 12 000 fonds aujourd hui en stock l AMF Sur ces 12 000 fonds une centaine de fonds apparaissent chaque mois comme devant tre v rifi s du fait d un comportement anormal par rapport leur environnement Parmi eux 4 ou 5 r v leront finalement des erreurs N oubliez pas ce contr le dans votre recherche de placement financier en plus de la due diligence de la visite sur place Le montant des indemnisations suscit es par l AMF s l ve 10 M par an mais c est tr
104. raiment utile d en rajouter Nous faisons donc le chemin inverse en essayant de nous d barrasser de ces frais de gestion variable pour revenir une situation plus d limit e et plus perceptible en tout cas moins asym trique Xavier PARAIN Au niveau de l AMF nous observons que sur les fonds d di s il y a un seuil d passer un moment donn pour avoir un bon tarif Ne demandez pas un fonds d di pour moins de 20 M Pour ce niveau d encours soit la gestion ne sera pas efficiente soit vous n aurez pas les bons tarifs Je ne sais pas si vous l observez mais je crois qu il faut tre au moins 50 M pour avoir un vrai fonds d di avec un tarif comp titif et une gestion sur mesure G rard DURIER Merci Y a t il d autres interventions Mauricette SALQUE En r gle g n rale vous pourrez avoir une bonne notation si c est la transition que vous vouliez faire G rard DURIER Tout fait Bienvenue Mme SALQUE de l agence Moody s Vous m avez dit que la notation et les march s publics ne font pas bon m nage Pouvez vous nous expliquer S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 Mauricette SALQUE Je me suis demand e quel animal j allais pouvoir repr senter Je pense que je suis le mouton 5 pattes dans cette table ronde parce que je ne suis ni investisseur ni autorit de march Je repr sente le secteur priv Dans les produits financiers il a souvent parfois trop souvent l utilisation
105. ran Flint d Auriac CCMSA G rard Moulin administrateur CCMSA Chantal Grandidier expert CNAV Jean Luc de Munck expert CNAV Isabelle Sancerni administrateur CNAV Jean Claude Jourdan expert CNAF Denis Durier expert CNAF Jean Jacques Dray expert CNAMTS Anne Marie Berthier DAJ MINEFI Chantal Goubert Jambert Minist re de l Agriculture gt Rapporteurs de la CCMOSS Jean Claude Florence Minist re de la D fense Christiane Lavergne CAVIMAC Col Luc Linglain Gendarmerie Nationale Olivier Rateau IGAS gt Secr tariat de la CCMOSS V ronique Symphorien responsable du secr tariat Gina Tocny juriste Clara Brehm assistante administrative et technique gt Secr tariat de l Observatoire de l Achat Jean Lavallette responsable du secr tariat Christine Chardard chef de projet Isabelle Rousseau chef de projet S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 EE OT 55 Y Participants S minaire de la CCMOSS Intervenants Pascal Artigue CFE Jo lle Castiglione CRPCEN Yves Chevalier Fonds de r serve des retraites Carole Fongue Kayser GIE SESAM VITALE Emmanuel Gigon CNRSI Herv Horiot Minist re de la D fense Rapporteur CCMOSS Anne Marie Jourdan Fonds de r serve des retraites Xavier Parain Autorit des March s Financiers Jean Fran ois Peironnenche NORSYS Mauricette Salque Agence Moody s Jean Luc Vitre CNRSI Personnalit s invit es Alain Dorison Inspection G n rale des Fin
106. re sont n es dans les ann es 1950 et elles avaient une activit exclusive savoir la d l gation temporaire de personnel Une entreprise utilisatrice ne peut pas recruter elle m me un int rimaire elle est oblig e de passer par ces entreprises de travail temporaire Depuis 2005 ces derni res ont d velopp une activit de placement l instar des cabinets de recrutement L entreprise de travail temporaire a une obligation de moyens et un devoir de conseils aupr s des entreprises utilisatrices A travail gal l int rimaire doit percevoir le m me salaire que la personne qu il remplace L entreprise utilisatrice peut recourir l int rim essentiellement pour deux raisons l accroissement temporaire d activit et le remplacement d un salari absent en CDI Elle ne peut pas y recourir en cas de conflit collectifs et pour certains postes risque La tarification est obtenue partir du salaire brut de l int rimaire en le multipliant par un coefficient multiplicateur Le montant de ce coefficient est variable Sur la base d un salaire brut de 100 un coefficient est appliqu en fonction du profil de l int rimaire pour un profil g n raliste ce coefficient peut tre par exemple de 1 9 on obtient alors 190 c est ce montant qui sera factur l organisme Cette somme se d compose de la fa on suivante le salaire brut de l int rimaire 100 l indemnit de pr carit 11 les cong s pay s 10
107. rges O Au stade de la passation de la consultation Le secr tariat a t sollicit afin d apporter des pr cisions sur le r le de la Commission des march s Elle a galement fait un rappel sur la validit des d cisions prises par la Commission au cours d une conf rence t l phonique elle a rappel que ce point a d j fait l objet d un groupe de travail de la CCMOSS qui apr s avoir tudi les conditions n cessaires pour mettre en place une telle proc dure a consid r que l tat actuel de la r glementation relative aux march s des organismes de S curit sociale ne l autorisait pas Suite la jurisprudence du Conseil d tat admettant la rectification des erreurs mat rielles par le soumissionnaire le secr tariat a t sollicit afin de d terminer face diff rents cas d esp ce si l organisme tait ou non en pr sence d une simple erreur mat rielle Ces demandes ont t l occasion de pr ciser aux organismes qu en principe les offres dans le cadre de l appel d offres sont intangibles Dans les diff rents cas il a t pr conis aux organismes de faire une demande de pr cision par crit la soci t et de rejeter son offre en cas de notification de cette derni re car irr guli re puisqu incompl te au sens de l article 35 1 1 du Code des march s publics L erreur mat rielle est une erreur vidente que l organisme doit pouvoir expliquer dans l offre du candidat travers des l me
108. ridique pour un march de nettoyage avec un risque de modification de sites dans le temps Sur des demandes de conseil sur le maintien d un march local prochainement notifi au regard de march mutualis propos au niveau national O Au stade de l expression des besoins Au stade de l expression des besoins des demandes de pr cisions sur la nature de certains contrats afin de savoir s ils taient ou non soumis au Code des march s publics ont amen le secr tariat confirmer la nature du march public des contrats relatifs des audits sur les taxes fonci res pr ciser l ill galit de certains march s dans leur montage et attirer l attention sur les prix De la m me fa on la nature de march public a t confirm e pour les march s de prestations juridiques de transport sanitaire a rien de patients de formations institutionnelles et de march s de fournitures et de titres restaurant La comp tence juridictionnelle d ordre judiciaire et des voies de recours a t rappel e aux organismes avec un renvoi au bulletin d information n 11 Les questions des organismes ont galement port sur les modalit s de passation des march s de ma trise d uvre notamment la composition du jury de concours Ainsi le calcul de la r gle du tiers de ma tre d uvre a fait l objet de nombreux questionnements conduisant le secr tariat a pr ciser que l article 24 du Code des march s publics dispose que lorsqu une qualifi
109. rit res l ergonomie n a pas t cit e Je pense que les organismes incluent cela dans la qualit S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 TS gt Table ronde Les march s de services financiers Anim e par G rard DURIER Directeur de la Communication UCANSS Yves CHEVALIER Fonds de r serve pour les retraites FRR Jo lle CASTIGLIONE Caisse de retraite et de pr voyance des clercs et employ s de notaires Emmanuel GIGON CNRS Jean Luc VITRE CNRS Mauricette SALQUE Agence Moody s Xavier PARAIN Autorit des March s Financiers S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 ru Michel DURAFFOURG Merci tous ceux qui nous ont rejoints Pour ceux qui ont moins l habitude des s minaires de la Commission je rappelle que nous avons comp tence pour tudier les acquisitions faites par les organismes de la S curit sociale qui g re un r gime l galement obligatoire savoir l ensemble des r seaux du R gime g n ral la Mutualit sociale agricole le R gime social des Ind pendants les r gimes sp ciaux et assimil s et les caisses de retraite des professions lib rales et du Barreau Aujourd hui comme tous les ans depuis un certain nombre d ann es deux tables rondes ont t organis es en fonction des pr occupations de la Commission La premi re table ronde porte sur les services financiers Cette question n a pas t abord e directement par la Commission mais l occasion d
110. s Ce groupe se d cline en filiales EXPECTRA RANDSTAD et Appel M dical Les branches qui ont principalement travaill avec lui sont la MSA et la Maladie cette derni re travaillant surtout avec Appel M dical Le troisi me fournisseur est MANPOWER avec un chiffre d affaires de plus d 1 8 millions qui est le fournisseur majoritaire de la Famille Suivent CRIT avec un chiffre d affaires de 785 milles et KELLY avec un chiffre d affaires de 311milles ce dernier tant surtout sollicit e par la MSA gr ce son r seau sp cialis Kelly Sant Quels sont les organismes de S curit sociale qui ont le plus recours l int rim Le Recouvrement est en t te hauteur de 7 ME La Maladie suit pour pr s de 4 M Suivent la Vieillesse pour presque 3 ME la Famille pour 1 515 ME puis le RSI la MSA et UCANSS S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 Ta Christine Chardard Les branches de s curit sociale ont majoritairement recours l int rim pour un motif d accroissement temporaire d activit et ce recours concerne essentiellement une population d int rimaire de type g n raliste La dur e moyenne des contrats en int rim se situe 14 jours avec 40 jours au motif d accroissement d activit et 4 jours au motif de remplacement l inverse le recours pour motif de remplacement concerne plut t la population de type m dical Un int rimaire au profil g n raliste signe
111. s En tant que manager d une quipe il devenait compliqu de ma triser totalement les d lais avec un march tabli sur un engagement de moyens Je tiens dire que l int gralit des d veloppements est sous trait e Trois appels d offres ont t lanc s concomitamment mais ils n avaient d int r t qu partir du moment o ils traduisaient un besoin de moyens au service d une ligne strat gique Cette strat gie a t construite pr alablement par la mise en place d un sch ma directeur valid par notre direction et notre conseil d administration C est le premier point de la diapositive de M Horiot la question de la vision L alignement strat gique des syst mes d information est indispensable Le deuxi me point prendre en consid ration est savoir d o l on part c est dire conna tre les capacit s organisation nelles et la marche franchir pour arriver assumer des march s de ce type Cette march repr sente un ensemble de difficult s mais galement des opportunit s puisque vous allez travailler sur des march s avec finalit s et engagements de r sultats Ces modalit s vont donc changer le mode de management et la fa on de gouverner vos projets Nous avons donc lanc en m me temps trois appels d offres un appel d offres de TMA un appel d offres de TRA et un appel d offres d assistance ma trise d ouvrage C tait assez lourd avec plus de 6 mois de pr paration Nous avons fait ce choix po
112. s ce ne sont pas toujours les guides sur les sujets les plus strat giques qui marchent le mieux Ainsi r cemment nous avons fait un guide sur l acheteur face l archivage qui n est pas un sujet passionnant premi re vue mais qui a norm ment int ress les acheteurs Ces tudes permettent selon l objectif donn par le directeur de la S curit sociale lors de la premi re r union du conseil de l Observatoire d identifier ce qu il est possible de mutualiser et quel niveau Si c est interbranche ou inter r gimes nous passons la main la centrale d achat de l UCANSS Si c est au niveau national de branche les caisses nationales reprennent les donn es et s en servent pour mener leurs politiques Et cela peut ventuellement tre au niveau r gional ou local Voil les grandes lignes de notre action sur les 6 ann es coul es Parall lement ces tudes nous avons d velopp le barom tre qui n est pas v ritablement un barom tre mais plut t des fiches de synth se Elles comprennent ce que vous voulez savoir sur un th me d achat en quelques pages et s adressent des personnes qui connaissent peu le sujet les acheteurs ne pouvant pas avoir des connaissances sur tous les domaines Enfin en 2012 le conseil de l Observatoire s est r uni deux fois et une journ e a t organis e en septembre sur les prestations de restauration collective suite l tude diligent e par l Observatoire Elle a int ress
113. s ils avaient recours la mutualisation pour leurs achats notamment en r ponse des consignes des t tes de r seau Il appara t qu il n existe pas de strat gie de mutualisation dans les branches du R gime g n ral Et spontan ment les organismes ne souhaitent pas y recourir Les 15 d organismes qui mutualisent le font au niveau local ou r gional En revanche les acheteurs souhaiteraient tre aid s pour passer leur march notamment en b n ficiant de r f rences sur les prix ou de cahiers des charges types afin de savoir ce qu ils peuvent exiger avant de lancer leur consultation Les organismes de S curit sociale attendent donc une aide individuelle mais ne sont pas favorables la mutualisation Leur premier crit re de choix est le prix suivi de la qualit du produit Il y a ensuite la qualit du service le d veloppement durable et l esth tique Ce dernier point est loin d tre une priorit notamment dans des achats au coup par coup 41 des organismes r pondant ont indiqu faire appel des prestations de conseil mais seulement lors d op rations de r organisation ou de d m nagement peut s agir de soci t s de conseil comme le prestataire qui nous a aid mener cette tude et qui intervient en ce moment aupr s de la CAF de Strasbourg pour le r am nagement de son si ge S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 PSN au Jean Lavallette L enqu te fait appara tre que les sources d approvisi
114. s install es en France Il y a galement beaucoup de petites soci t s de distribution r parties sur tout le territoire Les organismes de S curit sociale font appel surtout de petits prestataires L tude s est concentr e sur le mobilier du poste de travail Un poste de travail est compos d un plan de travail pour environ 400 d un si ge d un caisson de rangement pour 250 chacun d un rangement et d une armoire pour 300 chacun La moyenne nationale du pack bureau pour un agent s l ve en moyenne 1 500 Dans les grandes entreprises tertiaires comme la SNCF ou THALES les co ts sont compris entre 1 300 et 1 800 par poste pour une qualit entre le moyen et le haut de gamme Les organismes de S curit sociale sont plus conomes avec des postes de travail hauteur de 800 Comparaison a t faite avec ce qui est actuellement achet l UGAP pour 800 la qualit du poste de travail se situe entre le bas de gamme et le moyen de gamme Pour trouver l quivalent en plus haut de gamme sans s adresser l UGAP les organismes de S curit sociale devraient se grouper et pr senter une masse d achats d au moins 200 postes Actuellement le march du mobilier de bureau se tourne vers les espaces ouverts mais sans aller jusqu l open space noter que l espace r serv par agent est souvent plus grand dans le secteur public ou parapublic que dans le secteur priv entre 9 et 12 m par pos
115. s organismes il est toujours tr s difficile de positionner un dossier pour une s ance et que des d calages puissent survenir dans le calendrier La difficult principale est celle du d faut d information par les organismes de la modification de pr sentation du dossier par rapport une s ance d termin e Ce manque de visibilit rend plus difficile la gestion de la Commission par le secr tariat La r partition des dossiers selon les modalit s de traitement indique que 25 dossiers ont t dispens s et 18 ont t examin s En revanche la r partition selon les montants montre que les dossiers dispens s ne repr sentent qu une somme d environ 156 M au b n fice des dossiers examin s Ce constat est normal les dossiers forts enjeux financiers sont en g n ral examin s et pr sent s devant la Commission En ce qui concerne la typologie des dossiers transmis il y a une majorit de dossiers de prestations de services soit 31 dossiers en 2012 Il y en a eu 10 pour les travaux et 2 pour les fournitures En montants nous retrouvons presque la m me r partition Quand nous regardons la r partition des dossiers par type de proc dure la fois en nombre et en montant nous nous apercevons que les organismes choisissent de fa on privil gi e le recours l appel d offres pour 36 dossiers Nous avons eu 4 dossiers pr sent s en proc dure adapt e Ces proc dures adapt es concernent souvent des dossiers pour les op r
116. s profils m dicaux et un turn over plus important C est pour cela que la bulle de RANDSTAD est un peu isol e Claude BERTOLOTTI membre administrateur CCMSA de la CCMOSS Je repr sente la caisse centrale de la Mutualit agricole Puisque nous connaissons les branches qui consomment le plus ainsi que les profils dont nous avons besoin ne serait il pas judicieux d avoir un syst me de groupement d employeurs au niveau inter r gime Nous aurions des permanents qualifi s par branche et nous aurions notre propre syst me de remplacement qui co terait peut tre moins cher que l int rim C est peut tre un peu compliqu mettre en uvre Christine CHARDARD Votre question est tr s int ressante mais cela rel ve d une politique RH et cela ne faisait pas partie de notre p rim tre Nous avons collect des informations par rapport aux contrats aux profils et aux flux Les tudes de l Observatoire sont tourn es vers l achat plut t que vers les politiques RH Jean LAVALLETTE Votre question renvoie ce qui tait pratiqu avant dans les caisses primaires c est dire qu il y avait une r serve de salari s qui n taient pas affect s dans les centres de paiement et qui tournaient Lorsqu un centre de paiement avait un certain nombre de dossiers en solde des salaries de l quipe de r serve pouvaient intervenir afin de r sorber le solde Ces personnels mis disposition permettaient de r sorber le travail en cas d
117. sante ou quand la classe d actifs n est plus pertinente A titre d exemple la r forme des retraites qui a raccourci notre horizon d investissement nous a conduits S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 33 34 renoncer investir dans l immobilier non cot car il s agissait d une classe d actif peu liquides Il peut exister des motifs d int r ts g n raux tr s largement d finis Dans tous les march s du FRR le r glement de consultation insiste sur le fait qu aucune commande n est garantie la limite nous pouvons m me passer un march et ne pas l abonder Il y a des questions relatives au choix des candidats confier 1 Md de gestion action un prestataire de service d investissement ce n est pas anodin Le droit commun veut que les renseignements que nous pouvons exiger des candidats au march public sont assez limit s la liste en est fix e dans un arr t Nous ne pouvons pas observer plus de 3 ans en amont ce qui ne nous donne pas toujours une image tr s fid le de la situation financi re de ceux qui se pr sentent pour g rer les actifs du FRR Apr s 4 demandes infructueuses nous avons finalement obtenu une d rogation nous pouvons observer la situation des candidats sur 5 ans Nous avons mis en place une autre pratique celle des visites sur place ou due diligence Le droit commun ne les permet pas lors de la r ception d offres mais uniquement lors de la r ception du march A
118. second m tier est de s lectionner des g rants ceux qui sauront apporter la meilleure performance possible dans le cadre des mandats que nous leur confierons Le Code de la S curit sociale dans sa partie l gislative d finit clairement les choses il dispose que la gestion financi re du FRR est confi e par voie de mandat p riodiquement renouvel des prestataires de service d investissement qui exercent le service de gestion de portefeuilles pour compte de tiers tout cela dans le cadre des proc dures pr vues par le Code des march s publics Nous devons d l guer la gestion de l ensemble de nos actifs N anmoins un l ment de souplesse a t apport par les pouvoirs publics nous pouvons dans la limite de 15 de nos actifs soit un peu plus de 5 Md s lectionner des OPCVM sans passer par les proc dures du Code des march s publics Ceci tant nous nous appliquons des proc dures internes sui generis s il est important de s lectionner de bons g rants d actifs il est tout aussi important de s lectionner les meilleurs OPCVM possibles pour pouvoir optimiser notre gestion Je vais limiter mon propos la s lection des prestataires de service d investissement pour 85 de nos actifs et pr senter comment nous organisons la passation de nos march s avec eux Les enjeux sont simples nous devons assurer une parfaite s curit de la gestion financi re mais aussi tre capables de r activit pour faire face aux volu
119. secr tariat a relev que l ex cution aux frais et risques du titulaire n tait pas possible pour de nombreux march s cette possibilit n tant pas mentionn e dans les documents particuliers de la consultation Pour finir su le secr tariat veille respecter les dispositions du Code des march s publics il apporte n anmoins des r ponses pratiques sur des l ments concrets Il s efforce enfin d tre diligent en r pondant dans un d lai de 48 h voire de 3 jours quand il s agit de revoir tout un dossier de consultation L activit du secr tariat de la Commission L activit du secr tariat de la Commission a consist en 2012 la r daction de 3 bulletins d informations et des veilles juridiques mensuelles l organisation d une journ e d changes et d informations sur les prestations de restauration collective suite l tude men e par l Observatoire de l achat et qui avait t demand e par la Commission En effet au vu des r sultats de cette tude il a sembl pertinent d organiser une journ e pour faire un retour aupr s des organismes et leur permettre d changer entre eux sur toutes les probl matiques soulev es par ce type de prestations Cette journ e a remport un vif succ s avec la participation d une centaine de personnes la gestion de l espace de la CCMOSS sur le portail de l UCANSS avec des points d actualit r guliers S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 gt Panorama
120. spond pas vous tre en droit d ajourner ou de demander une r fection Si vous ne respectez pas le d lai que vous avez indiqu vous tes forclos et il faudra recommencer et donc repayer puisque c est forfaitaire D finir la gouvernance du suivi de l ex cution est essentiel parce que cela participe de l ex cution Souvent les gains r alis s dans la passation du contrat se perdent dans le suivi de l ex cution C est dommage parce que nous n avons pas la gouvernance ad quate dans le CCTP Pour finir sur les montages contractuels possibles je dis toujours qu un contrat est la traduction d un besoin en acte contractuel Je raisonne avec une fus e 4 tages Au premier tage de la fus e il y a le mode de passation Au deuxi me tage il y a le mode de contractualisation Au troisi me tage il y a le mode d ex cution Au quatri me tage il y a le monde de consultation Le mode de passation en l esp ce de nos pr occupations peut r pondre 3 proc dures du Code d une part l article 35 1 2 march n goci march avec publicit et march de service lorsque la prescription du besoin n est pas suffisamment pr cise pour lancer un appel d offres Mais cette proc dure reste tr s encadr e et circonscrite partir des textes pr c dents aux march s financiers et aux services informatiques d analyse et de d veloppement Je suis attentif la jurisprudence nationale et communautaire ce jour aucune jurispr
121. ssent souvent de recourir aux march s bons de commande plut t qu l accord cadre La raison le plus souvent avanc e est celle de la souplesse des bons de commande par rapport celle des march s subs quents ces derniers apparaissant plus lourds en termes de gestion et de r activit Il a par ailleurs t observ plusieurs reprises cette ann e que des organismes qui avaient fait le choix d un montage juridique d accord cadre multi attributaire privil giaient le march bons de commande lorsqu ils relan aient leurs proc dures Les modalit s d affermissement des march s tranches conditionnelles Il a t rappel aux organismes que les modalit s d affermissement des tranches conditionnelles devaient tre express ment indiqu es L attention d un organisme a t notamment attir e sur son dossier de consultation qui en fait n tait pas assez explicite sur ce point et ne comportait aucune mention sur une ventuelle indemnit de d dit que le titulaire du march pourrait demander en cas de non affermissement de la tranche conditionnelle Il a t indiqu que le march pouvait pr voir que lorsqu une tranche conditionnelle est affermie avec retard ou n est pas affermie le titulaire peut b n ficier d une indemnit d attente ou d une indemnit de d bit Si le pouvoir adjudicateur ne souhaite pas se situer dans cette perspective il faut bien s r qu il l indique express ment dans le dossier de consult
122. stion et nos conseils Nous s lectionnons nos conseils dans le cadre des march s publics Il s agit d avoir du recul par rapport ce que les conseils peuvent nous dire Comme le soulignait Jean Luc pour la s lection de nos fonds d di s nous faisons appel un conseil financier de s lection de fonds qui r dige le cahier des charges et qui d pouille les offres avec nous Il s agit d tre force de proposition et de contradiction dans toutes les tapes du processus que ce soit au niveau de nos conseils que de notre d cision notamment dans le cadre des r unions que nous devons avoir les g rants chaque ann e Il est vraiment important que nous puissions faire un reporting nos administrateurs cela nous permet chaque tape du processus de mener un contr le de nos proc dures Selon moi c est essentiel S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 S Jean Luc VITRE Au sujet des contr les nous avons t plus loin que le d cret ne nous l imposait Le d cret impose une revoyure r vision de la gestion financi re sans pr ciser les modalit s et la fr quence Notre r glement financier a fix une fr quence annuelle pour cet audit externe de la gestion financi re Cet audit permet de juger si les frais que nous payons sont conformes ce que paye la place pour les fonds d di s S agissant des fonds ouverts comme nous demandons syst matiquement des r trocessions de frais le conseil qui nous audite fait galement l
123. t assez lointain et que le conseil de surveillance avait fix 2040 partir de 2010 les choses ont chang le FRR ne per oit plus de recettes c est d sormais un fonds ferm Nous g rons nos actifs et nous avons un passif tr s clair chaque ann e nous devons verser 2 1 Md la CADES pour aider amortir la dette sociale Notre extinction est pr vue en 2024 tout l enjeu de la gestion financi re horizon de moyen terme l chelle de la finance est d essayer de d gager le maximum de rendement possible tout en tant certain de pouvoir payer les passifs Cette gestion financi re n cessite par essence de la flexibilit Notre mission est de rechercher le meilleur quilibre entre le rendementetle risque Nous avons deux m tiers fondamentaux que nous avons totalement internalis s Le premier est de concevoir des allocations d actifs nous avons actuellement 36 5 Md d actifs sous gestion et nous sommes un des plus importants investisseurs institutionnels l chelle des besoins de financement de la S curit sociale Nous avons une poche de couverture constitu e essentiellement d obligations d Etat et d entreprises de tr s bonne qualit hauteur de 21 Md et une poche de performance de 15 M extr mement diversifi e et o il n y a pas que des actions Nous avons en particulier beaucoup d investissements dans les pays mergents en actions ou en titre d Etat Le FRR ne g re pas directement ses actifs Son
124. t pas que les op rations de placement direct doivent obligatoirement faire l objet de march s Nous avons cependant d cid dans un souci de transparence et de s curit qu elles se feraient dans le cadre des march s publics Nous sommes organis s sous le contr le tr s pr cis de notre conseil d administration qui est compos de clercs de notaires et de notaires noter que rien de ce qui est financier n est tranger au notariat le conseil d administration examine avec attention chaque proposition de placement financier La CRPCEN recourt souvent l aide d un conseil financier pour obtenir une garantie de transparence et de plus grande expertise Aucune soci t gestionnaire ni aucun g rant ne sont choisis sans laval du conseil d administration Par ailleurs s il est amen voluer le r glement financier fait galement l objet d un vote du conseil d administration Je rappelle que nous sommes redevables de la s curit de l utilisation des fonds publics que nous g rons En ce sens la r glementation est tr s importante et le CMP est fondamental G rard DURIER Donc en ce qui concerne la CRPCEN aucun aspect d rogatoire Jo lle CASTIGLIONE Non le r glement financier et la pratique qui pourraient nous permettre certains assouplissements par rapport au Code des march s publics ne vont pas dans ce sens Nous essayons vraiment de suivre les proc dures G rard DURIER Voyons ce qui se passe au RSI avec Da
125. tait possible d envisager de pr voir des clauses sociales qui permettraient de r server quelques heures de travail des personnes loign es de l emploi En outre il a t indiqu que dans ce domaine l allotissement doit s aborder lot par lot et non de fa on globale S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 V ronique Symphorien O Le choix de la proc dure L valuation du montant du march et plus particuli rement pour les titres restaurants cette occasion la Commission a t amen e se prononcer sur le caract re on reux de ce contrat et sur le montant du seuil prendre en compte pour l appr ciation de la proc dure Elle a consid r que lachat de titres restaurants relevait bien du champ d application de l article 1 du Code des march s publics que c tait un contrat conclu titre on reux quand bien m me le co t de la prestation n tait pas n cessairement lev En fait le caract re on reux pouvait r sulter d un abandon par l acheteur d une recette qui serait n e l occasion de l ex cution du march La Commission a aussi indiqu que l achat de titres restaurants tait un march de services financiers qui relevait de la cat gorie 6 de l annexe 2a de la directive europ enne et de l article 29 du Code des march s Enfin la Commission a estim que si l on consid re que la valeur faciale n est pas une composante du prix d acquisition des titres restaurant elle n a don
126. te contre 6 8 m La tendance est aussi la multiplication des espaces de proximit et de r union Un questionnaire d enqu te a t envoy 100 organismes l automne 2012 Une trentaine de questions relativement large portait sur les montants les noms des distributeurs et la pratique des achats Nous avons demand comment tait achet le mobilier et comment tait assur sa maintenance Nous avons re u peine 58 r ponses il faut donc largement relativiser toute extrapolation tir e des chiffres pr sent s Sur les 58 organismes qui ont r pondu il y a surtout les CAF les CARSAT et les CPAM mais nous sommes globalement d us par le nombre de r ponses et par leur qualit Nous pensions qu en demandant peu nous obtiendrions des r ponses plus nombreuses et plus pr cises cela n a pas t le cas S agissant de la motivation des achats il appara t que la grande taille des organismes va de paire avec une strat gie de renouvellement du mobilier Plus les organismes sont petits plus lachat est ponctuel afin de r pondre un besoin La moiti des organismes a recours l UGAP mais le montant achet la centrale ne repr sente que 10 du montant total d achat des organismes L autre moiti n y a jamais recours Nous pouvons supposer qu il s agit de petits organismes qui font appel l UGAP pour des achats au coup par coup 80 de ceux qui s adressent l UGAP se d clarent satisfaits Nous avons voulu savoir
127. ternet et vous pouvez envoyer vos questions directement sur le site de l AMF C est un guichet naturel d information Vous pouvez interpeler l AMF sur un sujet pr cis Nous avons un service orient vers les pargnants et qui est votre disposition par t l phone ou sur Internet La deuxi me voie est peu connue c est la m diation de l AMF Vous tes un stade o les choses se passent mal o votre g rant ne fait pas exactement ce que vous lui avez demand voire ce qu il fait ne correspond pas au produit que vous avez achet Le but de la m diation est de r unir l acheteur et le vendeur pour essayer de dialoguer et de retrouver un accord sur la finalit du produit Le service de m diation de l AMF est le seul avoir l habilitation pour faire de la m diation institutionnelle Quelques professionnels ont d j fait appel la m diation pour que la prestation revienne l quilibre et que l acheteur et le vendeur du produit retrouvent une entente Lors de votre d marche d achat n h sitez pas envisager ce qui est pr vu quand les choses se passent mal D Questions G rard DURIER Merci Avez vous des questions Alain DORISON inspecteur g n ral des Finances C est une question pour l agence Moody s Je voudrais revenir sur le type de notation que vous donnez Une chose m a interpell vous dites que vous avez une propri t intellectuelle qui fait que m me si le contrat est rompu vous continuez noter Cela m i
128. tions des march s financiers qui peuvent tre rapides et brutales Le troisi me enjeu est que nous devons assurer une parfaite transparence de nos proc dures puisque nous sommes un acteur public et que nous g rons des fonds publics Le Code des march s publics n a pas t sp cialement con u pour permettre la s lection de prestataires de service d investissement charg s de g rer des portefeuilles d actions ou d obligations Nous avons d demander de la souplesse pour concilier les r gles du Code des march s publics essentiellement la transparence et l galit d acc s face la commande publique et les principes du Code mon taire et financier en mati re de mandat de gestion avec par exemple la possibilit de r silier un contrat tout moment Nous avons t confront s un certain nombre de questions et nous avons apport des r ponses qui ont t regard es comme satisfaisantes et qui nous permettent de bien fonctionner Il y a d abord la question relative la dur e des mandats et la flexibilit de la gestion II y a des questions relatives au choix des candidats Et il y a quelques questions aujourd hui sans r ponse mais qui ne nous emp chent pas de fonctionner Prenons les questions relatives la dur e des mandats Lorsque nous n tions pas en mesure de d finir nos besoins avec une pr cision suffisante nous avons eu recours au dialogue comp titif pour investir dans le champ du capital investissement
129. ts L arr t CE 9 mai 2012 req n 356455 Commune de Saint Beno t a consid r que l entreprise nouvellement cr e doit justifier de sa capacit financi re par des justificatifs appropri s Enfin l arr t CE 19 octobre2012 req n 361459 Ecole nationale sup rieure de la S curit sociale a indiqu que la r gle d incompatibilit de l activit de contr le technique avec celle de conception ne concerne que les soci t s assurant exclusivement cette activit de contr le technique Le principe de transparence de la proc dure a fait l objet de plusieurs d cisions Ainsi dans CAA Douai 19 avril 2012 n 11DA00142 H pital local de ST Valery Sur Somme la Cour a rappel que le pouvoir adjudicateur doit pr ciser les modalit s de mise en uvre de ses crit res d attribution du march Le Conseil d tat dans l arr t CE 20 juillet 2012 req n 10NT01815 Soci t AXIROUTE a rappel que les candidats n ont pas conna tre les pond rations des sous crit res si cela n est pas susceptible d influencer la pr sentation de leurs offres Ce n est pas toujours le cas En g n ral c est mieux de l annoncer Il est d ailleurs constat par le secr tariat lors de l examen des dossiers une volution entre ce qui est annonc dans le r glement de consultation et l analyse des offres au niveau des sous crit res et des cotations S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 FN Gina Tocny Dans son arr t CAA
130. ts puisque les agents de l institution manipulent encore beaucoup de documents L achat est r alis par des march s formalis s pour 40 et par l UGAP pour 15 Pour le reste nous n avons pas eu de r ponse et nous supposons qu il s agit de MAPA Le budget moyen de 46 000 correspond des organismes de taille moyenne comptant entre 300 et 900 agents Pour les organismes de taille plus importante les budgets moyens sont de 125 000 Ils sont de 27 000 pour les petits organismes En conclusion il appara t que les plus gros organismes ont des politiques de renouvellement que les organismes de S curit sociale ne souhaitent pas vraiment avoir recours la mutualisation mais qu ils souhaiteraient tre aid s sur les r f rences de prix et les cahiers des charges Le choix du mobilier se fait essentiellement en fonction du prix et de la qualit Enfin la maintenance est principalement assur e par les organismes de S curit sociale Nos organismes ach tent raisonnablement et sont tr s conomes de leur mat riel Les extrapolations et les projections de renouvellement de notre mat riel sur les cinq prochaines ann es qui ont t r alis es notre prestataire donnent un total de 50 M mais dans le contexte actuel de recherche d conomies les organismes n auront pas pour cible principale de renouveler ce mat riel Quelles sont les pistes que nous pouvons suivre pour les achats de mobilier de bureau La premi re est d aid
131. udence ne censure le recours abusif ou non cet article Je pourrais retenir d autre part l appel d offres mais ce n est pas la proc dure idoine Il reste donc le dialogue comp titif qui est une proc dure hybride entre l appel d offres et le march n goci Vous exprimez votre besoin en termes de programme fonctionnel c est plus attractif qu un CCTP D s lors que vous tes en situation d expliquer la complexit du projet dans le rapport de pr sentation je crois que nous pouvons vous inviter recourir au dialogue comp titif Effectivement cela peut tre une proc dure un peu longue si l on n affecte pas la ressource humaine n cessaire Au minist re j ai v cu un dialogue comp titif majeur en 6 mois mais nous disposions alors d une quipe projet d di e Cela peut durer 18 mois Le r glement de la consultation doit tre tr s clair sur les auditions savoir leur nombre leur contenu Se pose galement la question de la prime Le mode de contractualisation est la deuxi me tape Il est possible de passer un march publics bons de commande c est un choix plus judicieux pour obtenir rapidit et r activit qu avec un accord cadre et march subs quent Mais il n est pas toujours ais de passer un march bons de commande sur les sujets informatiques Ce n est possible que si votre S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 49 catalogue d unit s d uvre est le plus exhaustif possible et pr c
132. ur changer la gouvernance et le pilotage de nos projets mon sens il a t relativement b n fique de faire ces 3 appels d offres ensemble C tait aussi un risque mais les choix se sont r v l s assez payants aujourd hui J y reviendrai plus tard Nous avons lanc ces deux march s pour r pondre deux objectifs le maintien en condition op rationnelle de notre production et la mise en uvre du d veloppement strat gique Vous avez donc deux natures de prestations forfaits et unit s d uvre Il s agit de g rer les avant projets avec des tudes d opportunit et de faisabilit Dans un processus de r gulation et d engagement ces tudes offriront une grande clart pour permettre la bonne ex cution des projets Ce qui suit ces unit s d uvre d tude ce sont des unit s d uvre de r alisation La r alisation peut tre segment e selon un phasage projet ou selon les classes de technologie ou d appel expertise ou encore de p les de comp tence D sormais dans les projets de syst me d information nous devons de plus en plus avoir une vision transversale m tier juridique et technique S minaire de la CCMOSS 18 d cembre 2012 ur 46 RE OO G rard DURIER Je suppose que ce phasage selon les diff rents aspects doit tre payant en termes d valuation parce que si j ai bien compris le probl me est de passer aux unit s d uvre dans le march Pascal ARTIGUE Oui c est plut t une bo te outils Mais je v
133. ux 12 juillet 2012 St Optima req n 2012 est venu pr ciser que le coordonnateur est responsable des irr gularit s commises lors de la passation d un march Lorsqu un membre d un groupement de commandes constitu selon l article 8 du CMP est d sign comme coordonnateur du groupement et est charg seul de l ensemble des op rations de s lection du futur titulaire du march seul ce coordonnateur peut voir sa responsabilit engag e pour les irr gularit s commises lors de la proc dure de passation d un march Il n est donc pas anodin d tre d sign comme coordonnateur d un groupement de commande Oo Austade de l ex cution du march Le Conseil d tat CE 13 juin 2012 n 343788 Soci t Fouchard et Cie a rappel que la soci t titulaire d un march public a droit une indemnisation int grale des pr judices subis suite aux retards dans l ex cution du march imputables au ma tre de l ouvrage En effet la Haute juridiction a consid re que la soci t titulaire d un march public a droit l indemnisation int grale des pr judices subis du fait de retards dans l ex cution du march imputables au ma tre de l ouvrage ou ses autres cocontractants et distincts de l allongement de la dur e du chantier li la r alisation de travaux suppl mentaires d s lors que ce pr judice appara t certain et pr sente avec ces retards un lien de causalit directe L arr t CE 1er ao t 2012 reg n 342337 Soci t S

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