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Microorganismes vivants qui, lorsqu`ils sont administrés

1. 41 85 101 Hosada M Hashimoto H He D Morita H Hosono A 1996 Effect of administeration of milk fermented with Lactobacillus acidophillus LA 2 on faecal mutagenicity and microflora in human intestine J Dairy Sci 79 745 749 Hoyos AB 1997 Reduced incidence of necrotizing enterocolitis associated with enteral administration of Lactobacillus acidophilus and Bifidobacterium infantis to neonates in an intensive care unit Int J Infect Dis 3 197 202 PAGE 26 45 46 4T 48 49 50 51 225 53 54 55 56 57 58 59 60 6l 62 63 64 Hudault S Li vin V Bernet Camard MF Servin AL 1997 Antagonistic activity in vitro and in vivo exerted by Lactobacillus casei strain GG against Salmonella typhimurium infection Appl Environ Microbiol 63 513 518 Isolauri E Juntunen M Rautanen T Sillanaukee P Koivula T 1991 A human Lactobacillus strain Lactobacillus casei sp strain GG promotes recovery from acute diarrhea in children Pediatrics 88 90 97 Isolauri E Arvola T Sutas Y Moilanen E Salminen S 2000 Probiotics in the management of atopic eczema Clin Exp Allergy 30 1604 10 Isolauri E 2001 Probiotics in prevention and treatment of allergic disease Pediatr Allergy Immunol 12 S14 56 59 Kabir AM Aiba Y Takagi A Kamiya S Miwa T Koga Y 1997 Prevention of Helicobacter pylori infection by lactobacilli in a gnotobiotic murine model Gut 41 49 55
2. glementation et est centr sur une s paration fonctionnelle de l valuation des risques fond e sur la science et la gestion des risques Toutefois la question de la communication est maintenant aussi consid r e comme un volet important de l analyse des risques La communication comprend des changes entre valuateurs et gestionnaires et une interaction bidirectionnelle avec d autres parties int ress es Dans ce concept la transparence du processus d cisionnel concernant des mesures relatives la s curit sanitaire des aliments est soulign e ainsi que l importance de donner aux consommateurs et d autres les moyens de participer au processus de d veloppement Par cons quent des actions pour la communication relatives l emploi des probiotiques devraient tre consid r es comme partie int grante de la prise d initiatives concernant la r glementation 6 2 Etiquetage appropri Pour clarifier l identit d un probiotique pr sent dans l aliment la Consultation recommande que l esp ce microbienne soit indiqu e sur l tiquette Si une s lection a t effectu e au niveau de la souche l identit de cette derni re devrait aussi tre incluse tant donn que l effet probiotique semble tre propre la souche Il est indispensable d num rer avec soin les bact ries probiotiques pr sentes dans les produits alimentaires afin de les inclure sur l tiquette L tiquette devrait indiquer la concentration viable de c
3. 56 61 Fax 33 1 46 83 55 28 STANTON Catherine Rapporteur Teagasc Dairy Products Research Centre Moorepark Fermoy Co Cork IRELAND Tel 4353 25 42442 Fax 4353 25 42340 E mail HYPERLINK mailto cstanton moorepark teagasc ie cstanton moorepark teagasc ie AUTEURS DES DOCUMENTS DE TRAVAIL GILLILAND Stanley E Oklahoma State University Food and Agricultural Products Research and Technology Center 148 FAPC Stillwater PAGE 32 Oklahoma 74078 6055 USA Tel 1 405 744 6071 Fax 1 405 744 6313 E mail HYPERLINK mailto seg okstate edu seg okstate ed MORELLI Lorenzo Istituto di Microbiologia UCSC V a Emilia Parmense 84 29100 Piacenza ITALY Tel 39 0523 599248 Fax 39 0523 599246 E mail morelli pc unicatt it REID Gregor President Lawson Health Research Institute 268 Grosvenor St London Ontario N6A 4V2 CANADA Tel 1 519 646 6100 65256 Fax 1 519 646 6110 E mail HYPERLINK mailto gregor uwo ca__ gregor uwo c SECR TARIAT FAO OMS PINEIRO Maya Food Quality and Standards Food and Nutrition Division FAO Via Delle Terme di Caracalla Rome 00100 ITALY Tel 39 06 570 53308 Fax 39 06 570 54593 E mail maya pineiro fao org SCHLUNDT Jorgen Food Safety Programme WHO 20 Avenue Appia Ch 1211 Geneva 27 SWITZERLAND Tel 41 22 791 3445 PAGE 33 Fax 41 22 791 4807 E mail HYPERLINK mailto schlundtj who int _ schlundtj 9 who in PAGE 34
4. Consultation est convenue que l objectif de la r union comprendrait les probiotiques et les pr biotiques dans les aliments et excluerait la r f rence aux agents bioth rapeutiques et aux microorganismes b n fiques non utilis s dans les aliments La Consultation a red fini les probiotiques dans le but de cette r union comme Microorganismes vivants qui lorsqu ils sont administr s en quantit s ad quates exercent une action b n fique sur la sant de l h te mais a limit le th me de son examen aux Microorganismes vivants qui lorsqu ils sont ing r s en quantit s ad quates comme partie d un aliment exercent une action b n fique sur la sant de l h te La Consultation est convenue que les questions sp cifiques concernant le lait en poudre ne pourraient pas tre examin es sans un examen plus g n ral des probiotiques dans les aliments La Consultation est convenue de limiter son examen aux points suivants a Propri t s des souches probiotiques et leur valuation b Sp cifications des produits probiotiques assurance de qualit et questions de r glementation C S curit sanitaire et effets b n fiques sur la sant La Consultation a fond ses d bats sur des documents de travail et des communications concernant La taxonomie et la physiologie des bact ries lactiques les effets et la fonction sur la nutrition Morelli L Les applications technologiques et commerciales des bact ries lactiques leurs prop
5. Kaila M Isolauri E Soppi E Virtanen E Laine S Arvilommi H 1992 Enhancement of the circulating antibody secreting cell response in human diarrhea by a human Lactobacillus strain Pediatr Res 32 141 144 Kalliomaki M Salminen S Arvilommi H Kero P Koskinen P Isolauri E 2001 Probiotics in primary prevention of atopic disease A randomised placebo controlled trial Lancet 357 1076 9 Kim HS Gilliland SE 1983 Lactobacillus acidophilus as a dietary adjunct for milk to aid lactose digestion in humans J Dairy Sci 66 959 966 Kim HS Gilliland SE 1984 Effect of viable starter culture bacteria in yogurt on lactose utilisation in humans J Dairy Sci 67 1 6 Klein G Pack A Bonnaparte C Reuter G 1998 Taxonomy and physiology of lactic acid bacteria Int J Food Microbiol 41 103 125 Kolars JC Levitt MD Aouji M Saviano DA 1984 Yogurt an autodigesting source of lactose New Eng J Med 310 1 3 Leclercq R Courvalin P 1997 Resistance to glycopeptides in enterococci Clin Infect Dis 24 545 54 Lilly DM Stillwell RH 1965 Probiotics Growth promoting factors produced by microorganisms Science 147 747 748 Lund B Edlund C 2001 Probiotic Enterococcus faecium strain is a possible recipient vanA gene cluster Clin Infect Dis 9 1384 1385 Mack DR Michail S Wei S McDougall L Hollingsworth MA 1999 Probiotics inhibit enteropathogenic E coli adherence in vitro by inducing intestinal mucin gene expressi
6. Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture Dans leurs d clarations ils ont soulign l importance des probiotiques pour la sant humaine en particulier en ce qui concerne leur potentiel dans les pays en d veloppement La Consultation a lu M Gregor Reid pr sident et Mme Catherine Stanton rapporteur 2 G n ralit s Les effets b n fiques sur la sant des aliments contenant des microbes vivants probiotiques et en particulier des produits laitiers sur les enfants et d autres groupes de population haut risque sont de plus en plus vant s par les professionnels de la sant Il a t signal que ces probiotiques peuvent jouer un r le important dans les fonctions immunologiques digestives et respiratoires et pourraient avoir un effet sensible en r duisant les maladies infectieuses chez les enfants Etant donn qu il n y a pas actuellement de consensus international sur la m thode suivre pour valuer l efficacit et la s curit sanitaire de ces produits il a t jug n cessaire de convoquer une Consultation d experts pour tudier et proposer des directives g n rales pour ces valuations La Consultation a r uni des experts du monde entier pour examiner les informations et les donn es scientifiques les plus r centes sur les aspects fonctionnels et ceux li s la s curit sanitaire des probiotiques ainsi que la m thode pour valuer ces divers aspects 3 Objectif PAGE 3 La
7. PAGE 6 5 2 Classification et identification des souches La classification est l arrangement des organismes en groupes taxonomiques taxons sur la base des similitudes ou des rapports La nomenclature est l attribution de noms aux groupes taxonomiques selon certaines r gles L identification est une op ration consistant d terminer qu un nouvel isolat appartient l un des taxons tablis et nomm s La Consultation a recommand que les probiotiques soient nomm s selon le Code international de nomenclature pour une bonne compr hension par tous Elle a par ailleurs vivement recommand que dans un souci d information compl te les souches probiotiques soient d pos es dans une collection de cultures reconnue l chelon international Etant donn que les propri t s des probiotiques sont li es aux souches l identification des souches typage g nique pourrait tre faite l aide d une m thode comme l lectrophor se en champ puls Il est recommand que les tests ph notypiques soient effectu s avant suivis d une identification g n tique l aide de m thodes telles que l hybridation ADN ARN le s quen age d ARN 16s ou d autres m thodes internationalement reconnues Pour ces derni res il faudrait avoir recours au RDP Projet de base de donn es sur les ribosomes pour confirmer l identit www cme msu edu RDP 5 3 D finition et mesure des effets b n fiques des probiotiques sur la sant Un certain nomb
8. a blended spray dried acidophilus preparation Aust J Dairy Technol 42 17 21 Reid G Bruce AW 2001 Selection of Lactobacillus strains for urogenital probiotic applications J Infect Dis 183 S1 S77 80 Reid G Bruce AW Taylor M 1995 Instillation of Lactobacillus and stimulation of indigenous organisms to prevent recurrence of urinary tract infections Microecol Ther 23 32 45 Reid G Bruce AW Fraser N Heinemann C Owen J Henning B 2001a Oral probiotics can resolve urogenital infections FEMS Microbiol Immunol 30 49 52 Reid G Beuerman D Heinemann C Bruce AW 2001b Effect of oral probiotic Lactobacillus therapy on the vaginal flora and susceptibility to urogenital infections FEMS Immunol Med Microbiol in press Reid G Zalai C Gardiner G 2001c Urogenital lactobacilli probiotics reliability and regulatory issues J Dairy Sci 84 E Suppl E164 169 PAGE 28 84 Saavedra JM Bauman NA Oung I Perman JA Yolken RH 1994 Feeding of Bifidobacterium bifidum and Streptococcus thermophilus to infants in hospital for prevention of diarrhea and shedding of rotavirus Lancet 344 1046 9 85 Salminen S von Wright A Morelli L Marteau P Brassart D de Vos WM Fonden R Saxelin M Collins K Mogensen G Birkeland SE Mattila Sandholm T 1998 Demonstration of safety of probiotics A review Int J Food Microbiol 44 1 2 93 106 86 Salminen MK J rvinen A Saxelin M Tynkkynen S Rautelin H Valtonen V 2001 Incr
9. allegation sant comme suit une d claration qui caract rise le rapport de toute substance avec une maladie ou un tat de sant et qui devrait tre fond e sur une connaissance bien tablie et g n ralement accept e de la preuve dans la litt rature scientifique et ou des recommandations formul es par des services de sant publique nationaux et internationaux Exemple prot ge contre le cancer PAGE 17 On d finit une all gation relative la structure ou au fonctionnement comme suit une d claration de soutien nutritionnel qui d crit le r le d un nutriment ou d un ingr dient alimentaire pour affecter la structure ou le fonctionnement du corps humain ou qui caract rise le m canisme document par lequel un nutriment ou un ingr dient alimentaire agissent pour maintenir cette structure ou ce fonctionnement Exemple soutient le syst me immunitaire Des all gations selon lesquelles des substances peuvent traiter diagnostiquer gu rir ou pr venir une maladie ne sont pas des all gations relatives la structure ou au fonctionnement La Consultation recommande que les all gations relatives la r duction des maladies soient autoris es pour certains probiotiques s il a t d montr que ceux ci sont conformes aux directives contenues dans le pr sent rapport Le nouveau paradigme de l analyse des risques joue un r le de plus en plus important dans la s curit sanitaire des aliments sur le plan de la r
10. interventions efficaces Ces tudes devraient inclure l examen mol culaire de la flore intestinale pas seulement f cale et les effets long terme 5 10 ans des microorganismes probiotiques 5 3 1 4 Cancer Il a d j t d montr que les microorganismes probiotiques peuvent pr venir ou retarder l apparition de certains cancers Cela vient de la connaissance que les membres de la microflore intestinale peuvent produire PAGE 9 des canc rog nes tels que les nitrosamines Par cons quent l administration de lactobacilles et de bifidobact ries pourrait th oriquement modifier la flore r duisant les niveaux de B glucuronidase et des canc rog nes Hosada et al 1996 En outre il y a des preuves que la r apparition du cancer sur d autres sites par exemple la v sicule urinaire peut tre r duite par l instillation intestinale de probiotiques dont L casei Shirota Aso et al 1995 Des tudes in vitro avec L rhamnosus GG et des bifidobact ries et une tude in vivo utilisant des souches de L rhamnosus GG et LC 705 ainsi que Propionibacterium sp ont montr une diminution dans la disponibilit d aflatoxines canc rog nes dans la lumi re intestinale El Nezami et al 2000 Oatley et al 2000 Toutefois il est trop t t pour tirer des conclusions cliniques concernant l efficacit des probiotiques dans la pr vention du cancer La Consultation n tait pas convaincue qu il existe des preuves suffisantes d une corr latio
11. nombre de bact ries caract ris es par une morphologie particuli re en forme de L eau est incluse au nombre des aliments PAGE 4 Y Ces bact ries bifides taient au contraire abondantes chez les enfants sains Tissier 1906 A son avis ces bact ries pourraient tre administr es aux patients souffrant de diarrh e pour aider r tablir une flore intestinale saine Ce sont Metchnikoff et Tissier qui ont t les premiers a avanc dans leurs travaux des propositions scientifiques au sujet de l utilisation probiotique des bact ries m me si le mot probiotique n a t forg qu en 1960 pour d signer des substances produites par des microorganismes qui favorisaient la croissance d autres microorganismes Lilly et Stillwell 1965 Afin de souligner la nature microbienne des probiotiques Fuller 1989 a red fini le terme comme suit Un compl ment nutritionnel microbien vivant qui a un effet positif sur l animal h te en am liorant son quilibre intestinal Une d finition tr s semblable a t propos e par Havenaar et Huis in t Veld 1992 une culture viable compos e d une ou d un m lange de bact ries qui lorsqu elle est appliqu e l animal ou l homme exerce un effet b n fique sur l h te en am liorant les propri t s de la flore indig ne Une d finition plus r cente qui n est probablement pas la derni re est microorganismes vivants qui lorsqu ils sont consomm s en quantit s ad quates ont un ef
12. que les probiotiques choisis doivent tre utilis s la naissance pour cr er une flore qui am liore la sant durant toute la vie Ces questions sont tr s importantes pour l avenir et n cessiteront un ample d bat comprenant des consid rations morales 6 M thodes d essai visant tablir les effets b n fiques des microorganismes probiotiques sur la sant Avant d entreprendre des essais in vivo il faudrait conduire des tudes in vitro efficaces pour d terminer les effets b n fiques potentiels des probiotiques sur la sant Des essais par exemple sur la tol rance l acidit et la bile la production antimicrobienne et la capacit d adh rence aux cellules intestinales humaines devraient tre effectu s en fonction des effets b n fiques sur la sant Collins et al 1998 Havenaar et Huis in t Veld 1992 Afin d tablir qu un probiotique donn peut pr venir ou gu rir une infection pathog ne sp cifique une tude clinique doit tre men e pour v rifier l exposition audit agent pathog ne tude pr ventive ou si le microorganisme infectieux est cet agent pathog ne sp cifique tude de traitement Si l objectif consiste appliquer des probiotiques en g n ral pour pr venir ou gu rir un certain nombre de gastro ent rites infectieuses ou de troubles g nito urinaires la conception de l tude doit d finir le cadre clinique les sympt mes et les signes d infection et comprendre des contr les appropri
13. ries probiotiques contenant B galactosidase des aliments pour faciliter la digestion du lactose Kim et Gilliland 1983 Toutefois on a observ un effet semblable sur la sant avec les bact ries d clenchant la fermentation du lactose telles que L delbrueckii ssp bulgaricus et S thermophilus dans les produits laitiers ferment s tels que le yogourt Kim et Gilliland 1984 Kolars et al 1984 Ces levains traditionnels ne sont pas consid r s comme des probiotiques tant donn qu ils n ont pas la capacit de se d velopper dans l intestin Klein et al 1998 7 Aspects relatifs la s curit sanitaire 7 1 Profils de r sistance des probiotiques aux antimicrobiens Comme avec toutes les bact ries on a not une r sistance aux antibiotiques parmi certaines bact ries lactiques y compris des microorganismes probiotiques Salminen et al 1998 Cette r sistance peut tre li e PAGE 15 aux g nes locaux chromosomiques aux transposons ou aux g nes cod s par des plasmides Toutefois les informations disponibles sont insuffisantes sur les situations dans lesquelles ces l ments g n tiques pourraient tre mobilis s et l on ignore si dans certains cas cela pourrait devenir un probl me clinique L on s inqui te de l utilisation dans les aliments de bact ries probiotiques qui contiennent des g nes sp cifiques r sistants aux m dicaments Les bact ries qui contiennent des g nes transmissibles r sistants aux m
14. s Pour les essais in vivo il faudrait proc der des essais cliniques randomis s et contr l s double insu contre placebo pour tablir l efficacit du produit probiotique La Consultation a reconnu qu il est n cessaire d entreprendre des tudes sur l homme auxquelles participeraient un nombre suffisant de sujets pour qu elles soient significatives sur le plan statistique Andersson et al 2001 Il serait pr f rable que ces conclusions soient corrobor es par plus d un centre ind pendant Pour certains aliments il pourrait tre difficile de faire la distinction entre un effet probiotique et un effet li aux caract ristiques g n rales de l aliment Par cons quent il est essentiel que des contr les bien faits soient inclus dans ces essais sur l homme En outre les donn es PAGE 14 obtenues avec un aliment probiotique sp cifique ne peuvent tre extrapol es d autres aliments concernant cette souche particuli re ni d autres microorganismes probiotiques En ce qui concerne la mesure des effets positifs sur la sant dans les recherches effectu es sur l homme il faudrait examiner les conclusions cliniques significatives dans la population tudi e Pour les tudes sur la diarrh e cela pourrait tre la pr vention des d c s dans certains pays alors que dans d autres cela pourrait tre la pr vention d une perte de poids d finie significative sur le plan statistique la diminution de la dur e des selles aqueuse
15. sur les ribosomes sIgA immunoglobine de surface A SRO Sels pour r hydratation orale PAGE 23 10 11 12 13 13 R f rences Aiba Y Suzuki N Kabir AMA Takagi A Koga Y 1998 Lactic acid mediated suppression of Helicobacter pylori by the oral administration of Lactobacillus salivarius as a probiotic in a gnotobiotic murine model Am J Gastroenterol 93 2097 2101 Aguirre M Collins MD 1993 Lactic acid bacteria and human clinical infection J Appl Bacteriol 75 95 107 Andersson H Asp N G Bruce A Roos S Wadstrom T Wold AE 2001 Health effects of probiotics and prebiotics A literature review on human studies Scand J Nutr 45 58 75 Armuzzi A Cremonini F Bartolozzi F Canducci F Candelli M Ojetti V Cammarota G Anti M De Lorenzo A Pola P Gasbarrini G Gasbarrini A 2001 The effect of oral administration of Lactobacillus GG on antibiotic associated gastrointestinal side effects during Helicobacter pylori eradication therapy Aliment Pharmacol Ther 15 2 163 169 Arunachalam K Gill HS Chandra RK 2000 Enhancement of natural immunity function by dietary consumption of Bifidobacterium lactis HNO19 European J Clin Nutr 54 1 4 Arvola T Laiho K Torkkeli S Mykk nen H Salminen S Maunula L Isolauri E 1999 Prophylactic Lactobacillus GG reduces antibiotic associated diarrhea in children with respiratory infections a randomized study Pediatrics 104 5 1 4 Aso Y Akaza H Kotake T Tsuka
16. 01 Lactobacillus acidophilus HNOI7 and Bifidobacterium lactis HNO019 Br J Nutr 83 167 176 Gill HS Cross ML Rutherfurd KJ Gopal PK 2001 Dietary probiotic supplementation to enhance cellular immunity in the elderly Br J Biomed Sci 57 2 94 96 PAGE 25 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 4 42 43 44 Gionchetti P Rizzello F Venturi A Brigidi P Matteuzzi D Bazzocchi G Poggioli G Miglioli M Campieri M 2000 Oral bacteriotherapy as maintenance treatment in patients with chronic pouchitis A double blind placebo controlled trial Gastroenterol 119 305 9 Gopal PK Prasad J Smart J Gill HS 2001 In vitro adherence properties of Lactobacillus rhamnosus DR20 and Bifidobacterium lactis DRIO strains and their antagonistic activity against an enterotoxigenic Escherichia coli Int Food Microbiol 67 3 207 216 Gorbach SL Chang TW Goldin B 1987 Successful treatment of relapsing Clostridium difficile colitis with Lactobacillus GG Lancet 26 1519 Guandalini S Pensabene L Zikri MA Dias JA Casali LG Hoekstra H Kolacek S Massar K Micetic Turk D Papadopoulou A de Sousa JS Sandhu B Szajewska H Weizman Z 2000 Lactobacillus GG administered in oral rehydration solution to children with acute diarrhea A multicenter European trial J Pediatr Gastroenterol Nutr 30 54 60 Guarino A Berni Canani R Spagnuolo MI Albano F Di Benedetto L 1997 Oral bacteria
17. 1971 Vollaard et Clasener 1994 c est dire le m canisme utilis par les bact ries d j pr sentes dans l intestin pour maintenir leur pr sence dans ce milieu et viter la colonisation des m mes sites intestinaux par des microorganismes r cemment ing r s y compris des agents pathog nes Par cons quent on pourrait supposer que la manipulation alimentaire de la microflore intestinale dans le but d augmenter les nombres relatifs de bact ries b n fiques pourrait contribuer au bien tre de l h te Cela tait galement l hypoth se faite l origine par Metchnikoff qui a averti toutefois que Des investigations syst matiques devraient tre faites sur le rapport entre les microbes des intestins et le vieillissement pr matur et sur l influence des r gimes alimentaires qui emp chent la putr faction intestinale en prolongeant la vie et en maintenant les forces du corps Cette d claration prudente peut encore tre consid r e aujourd hui comme une invitation aux scientifiques tudier les bact ries probiotiques plus fond et avec soin 5 Directives pour l valuation des microorganismes probiotiques Afin d valuer les propri t s des probiotiques la Consultation a sugg r que les directives ci apr s soient utilis es Pour l utilisation dans les aliments les microorganismes probiotiques ne devraient pas seulement tre capables de survivre au passage travers le tractus gastro intestinal mais au
18. 99 306 PAGE 24 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 Coconnier MH Lievin V Bernet Camard MF Hudault S Servin AL 1997 Antibacterial effect of the adhering human Lactobacillus acidophilus strain LB Antimicrob Agents Chemother 41 1046 52 Coconnier MH Li vin V Hemery E Servin AL 1998 Antagonistic activity against Helicobacter infection in vitro and in vivo by the human Lactobacillus acidophilus strain LB Appl Environ Microbiol 64 4573 4580 Collins JK Thornton G O Sullivan GO 1998 Selection of probiotic strains for human applications Int Dairy J 8 487 490 Daemen ALH van der Stege HJ 1982 The destruction of enzymes and bacteria during spray drying of milk and whey 2 The effect of the drying process Neth Milk and Dairy J 36 211 229 De Roos NM Katan MB 2000 Effects of probiotic bacteria on diarrhea lipid metabolism and carcinogenesis review of papers published between 1988 and 1998 Am J Clin Nutr 71 405 411 Desmond C Stanton C Fitzgerald G Collins K Ross RP 2001 Environmental adaptation of probiotic lactobacilli towards improvement of performance during spray drying Int Dairy J in press Donnet Hughes A Rochat F Serrant P Aeschlimann JM Schiffrin EJ 1999 Modulation of nonspecific mechanisms of defense by lactic acid bacteria Effective dose J Dairy Sci 82 863 9 Eaton TJ Gasson MJ 2001 Molecular screeni
19. PAGE 13 effets b n fiques sur l h te Bien qu il n y ait pas d indication quant ces effets la question doit tre examin e En outre le concept de r tablissement d un quilibre normal suppose que l on sache ce que comporte la situation normale dans n importe quel tractus intestinal La Consultation a jug important de poursuivre l tude des diverses contributions des microorganismes des intestins sur la sant et les maladies Il y a lieu galement de noter que jusqu ici l ingestion de souches probiotiques n a pas conduit une colonisation long terme mesurable ni la survie de l h te Invariablement les microorganismes sont retenus pendant des jours ou des semaines mais pas plus longtemps Tannock et al 2000 Ainsi l utilisation des probiotiques produit probablement plus d effets transitoires que d effets long terme c est pourquoi une ingestion continue s impose Chez le nouveau n l o la flore commensale n a pas encore t tablie il est possible que des microorganismes probiotiques deviennent des colonisateurs primaires qui subsistent pendant longtenps peut tre m me pendant toute la vie Alors que l utilisation de probiotiques peut emp cher la mort et une morbidit grave chez les nouveaux n s pr sentant une insuffisance pond rale la naissance Hoyos 1997 l alt ration de la flore chez les b b s sains est une situation plus complexe A ce propos une implication du Projet du g nome humain est
20. Trad Frangoise Khayat Farineau Job Y6398F RAPPORT Consultation mixte d experts FAO OMS sur l valuation des propri t s sanitaires et nutritionnelles des probiotiques dans les aliments y compris le lait en poudre contenant des bact ries lactiques vivantes Cordoba Argentine ler 4 octobre 2001 Organisation des Nations Unies Organisation mondiale de la sant pour l alimentation et l agriculture PAGE 1 TABLE DES MATIERES Introduction G n ralit s Objectif Histoire des probiotiques 5 Directives pour l valuation des microorganismes probiotiques 5 1 S lection des souches probiotiques destin es l homme 5 2 Classification et identification des souches 5 3 D finition et mesure des effets b n fiques des probiotiques sur la sant 6 M thodes d essai visant tablir les effets b n fiques des microorganismes probiotiques sur la sant 7 Aspects relatifs la s curit sanitaire 7 1 Profils de r sistance des probiotiques aux antimicrobiens 7 2 S curit sanitaire des probiotiques chez l homme 8 Sp cifications d un produit probiotique assurance de qualit et questions de r glementation 8 1 Questions de r glementation 8 2 Etiquetage appropri 8 3 Proc d s de fabrication et de manipulation 8 4 Pr biotiques 9 Surveillance apr s la mise sur le march 10 Conclusions 11 Recommandations 12 Sigles et acronymes 13 R f rences 14 Appendice 1 Liste des participants Expert
21. age L incorporation de ces cultures s ch es dans le lait en poudre pourrait tre la m thode de choix pour pr parer des produits laitiers en poudre contenant des probiotiques Toutefois il faut poursuivre les travaux de recherche notamment les tests sur le stockage afin de confirmer la faisabilit de cette op ration On veillera tout particuli rement ce que des facteurs comme ceux mentionn s ci apr s soient pris en compte pour ce qui concerne la viabilit du probiotique e M thode de dessiccation Type d emballage Dimension de l emballage Conditions de stockage temp rature humidit etc Qualit du lait en poudre normalis e Proc d de r hydratation Manipulation du produit r hydrat 6 4 Pr biotiques PAGE 19 Les pr biotiques constituent un domaine distinct des probiotiques et ne sont donc pas examin s en d tail dans le pr sent rapport La Consultation reconnait la fois les effets b n fiques potentiels des pr biotiques par rapport aux probiotiques outre leur aptitude stimuler les bact ries indig nes b n fiques chez l h te Les pr biotiques sont g n ralement d finis comme des ingr dients alimentaires non digestibles qui exercent un effet b n fique sur l h te en stimulant de fagon s lective la croissance et ou l activit d une ou de plusieurs esp ces bact riennes d j tablies dans le colon et ainsi am liorent la sant de l h te Gibson et Roberfroid 1995 Les
22. aires sont en place ou suffisamment d velopp es qui permettent de d crire les produits probiotiques comme tant b n fiques pour la sant 11 Recommandations Les souches probiotiques potentielles doivent tre identifi es par des m thodes comprenant des techniques mol culaires internationalement accept es et nomm es selon le Code international de nomenclature et les souches devraient tre de pr f rence d pos es dans une collection de cultures fiable reconnue internationalement Pour tre appel probiotique le microorganisme probiotique doit tre capable d exercer des effets b n fiques pr cis sur la sant de l h te comme il est soulign la section 5 du pr sent rapport dans le v hicule effectif du produit qui sera mis la disposition de l homme Il est n cessaire de perfectionner les tests in vitro et in vivo afin de mieux pr voir l aptitude des microorganismes fonctionner chez l homme Il faudrait disposer de donn es plus significatives sur le plan statistique concernant l efficacit chez l homme De bonnes pratiques de fabrication doivent tre appliqu es avec une assurance de qualit les conditions de dur e de conservation doivent tre tablies et l tiquetage doit tre clair afin d inclure une dose minimale et des all gations sant v rifiables La situation r glementaire des probiotiques en tant que composante d un aliment doit tre tablie un niveau international La Cons
23. but et la direction ult rieure des r ponses immunitaires adaptatives Les cellules NK y compris les cellules T gamma delta r gulent le mal de l air ce qui laisse penser que les interleukines jouent un r le important Une injection intraveineuse intrap riton ale et intrapleurale de L casei Shirota chez la souris a augment sensiblement l activit des cellules NK des cellules du ganglion m sent rique mais pas celle des cellules des plaques de Peyer ou des cellules de la rate Matsuzaki and Chin 2000 ce qui corrobore l id e que certaines souches probiotiques peuvent renforcer la r ponse immunitaire inn e PAGE 10 Un certain nombre d tudes ont t effectu es in vitro et chez les animaux Gill et al 2000 qui montrent clairement que des souches probiotiques peuvent modifier les param tres immunitaires Le rapport entre ces conclusions et ce qui se produit dans le corps humain n est pas encore tr s clair mais les preuves augmentent que ces effets ont bien lieu Dans une s rie d essais randomis s et contr l s double insu contre placebo il a t d montr que la consommation alimentaire de B lactis HNO19 et de L rhamnosus HNOO1 a d bouch sur un renforcement mesurable des param tres immunitaires chez les personnes g es Arunachalam et al 2000 Gill et al 2001 Sheih et al 2001 La modulation probiotique de l immunit de l h te est un domaine tr s prometteur pour la recherche Des donn es l app
24. c acids and lactic acid bacteria J Appl Bacteriol 79 475 479 Miettinen M Lehtonen A Julkunen I Matikainen S 2000 Lactobacilli and 2222 2 2 2 2 2 2 2 2 1 barrier Evidence for increased antigen sfer in children with atopic eczema J Allergy Clin Immunol 97 985 90 Majamaa H genes from Enterococcus faecalis NCTC 12201 to Staphylococcus aureus FEMS Microbiol Lett 72 195 8 Oatley JT Rarick MD Ji GE Linz JE 2000 Binding of aflatoxin BI to bifidobacteria in vitro J Food Prot 63 1133 6 Ogawa M Shimizu K Nomoto K Takahashi M Watanuki M Tanaka R Tanaka T Hamabata T Yamasaki S Takeda Y 2001 Protective effect of Lactobacillus casei strain Shirota on Shiga toxin producing Escherichia coli O157 H7 infection in infant rabbits Infect Immun 69 1101 8 Oxman T Shapira M Klein R Avazov N Rabinowitz B 2001 Oral administration of Lactobacillus induces cardioprotection J Altern Complement Med 7 4 345 354 Perdigon G Vintini E Alvarez S Medina M Medici M 1999 Study of the possible mechanisms involved in the mucosal immune system activation by lactic acid bacteria J Dairy Sci 82 6 1108 14 Perdone CA Bernabeu AO Postaire ER Bouley CF Reinert P 1999 The effect of supplementation by Lactobacillus casei strain DN 114 001 on accute diarrhea in children attending day care centers Int J Clin Pract 53 179 184 Prajapati JB Shah RK Dave JM 1986 Nutritional and therapeutic benefits of
25. de principes g n raux et de crit res pratiques doit tre tablie pour laborer des directives sur la mani re de tester des microorganismes probiotiques potentiels donn s et d en prouver l efficacit afin de r duire le risque qu ils provoquent ou soient associ s l tiologie de la maladie au lieu d exercer un effet b n fique sur la sant lorsqu ils sont administr s l homme Ces directives devraient reconnaitre que certaines esp ces peuvent n cessiter une valuation plus rigoureuse que d autres Sous cet angle l valuation de la s curit exigera au moins quelques tudes effectuer chez l homme et devrait aborder des aspects de l utilisation finale propos e de la souche probiotique D apr s les informations disponibles les lactobacilles sont utilis s depuis longtemps comme probiotiques sans risque tabli pour l homme et cela reste la meilleure preuve de leur s curit sanitaire Naidu et al 1999 Saxelin et al 1996 Par ailleurs aucune propri t pathog ne ou de virulence n a t trouv e chez les lactobacilles les bifidobact ries ou les lactocoques Aguirre et Collins 1993 Ceci tant tabli la Consultation reconnait que dans certaines conditions certaines souches de lactobacilles ont t associ es des effets n gatifs par exemple de rares cas de bact ri mie Saxelin et al 1996 Toutefois selon une r cente tude pid miologique de rapports sur des cas de bact ri mie par lactobacill
26. dicaments ne devraient pas tre utilis es dans les aliments Actuellement aucune m thode ph notypique normalis e n est disponible qui soit reconnue internationalement pour des lactobacilles et des bifidobact ries non pathog nes La Consultation reconnait qu il est n cessaire de mettre au point des bioanalyses normalis es pour d terminer les profils d insensibilit ou de r sistance aux m dicaments des lactobacilles et des bifidobact ries La Consultation est consciente que des plasmides existent dans les lactobacilles et les bifidobact ries en particulier dans des souches isol es provenant de l intestin qui ont des g nes codant la r sistance aux antibiotiques Etant donn l importance du probl me on sugg re que de nouvelles recherches soient faites sur la r sistance aux antibiotiques des lactobacilles et des bifidobact ries Lorsqu il s agit de s lectionner des souches probiotiques il est recommand que les bact ries probiotiques n h bergent pas des g nes transmissibles codant une r sistance aux m dicaments utilis s des fins cliniques Des recherches sont n cessaires concernant la r sistance aux antibiotiques des lactobacilles et des bifobact ries et le potentiel pour la transmission d l ments g n tiques d autres microorganismes intestinaux et ou d origine alimentaire 7 2 S curit sanitaire des probiotiques chez l homme Concernant la s curit des probiotiques la Consultation estime qu une s rie
27. e procur et les m thodes utilis es pour obtenir et mesurer lesdits effets sont de la plus haute importance 5 3 1 Troubles associ s au syst me gastro intestinal PAGE 7 5 3 1 1 Pr vention de la diarrh e due certaines bact ries ou certains virus pathog nes La diarrh e d origine infectieuse est un grave probl me sanitaire mondial responsable chaque ann e de la mort de plusieurs millions de personnes Si la majorit des d c s se produit parmi les enfants des pays en d veloppement on estime que jusqu 30 de la population m me dans les pays d velopp s souffre chaque ann e de diarrh e d origine nutritionnelle Les probiotiques pourraient constituer un important moyen de r duire ces probl mes Il y a lieu de noter que certaines des tudes cit es ci dessous comme source de reference utilisent des probiotiques administr s sous une forme non alimentaire L effet b n fique de souches d finies de probiotiques a parfaitement t d montr l aide de Lactobacillus rhamnosus GG et Bifidobacterium lactis BB 12 pour la pr vention Saavedra et al 1994 Szajewska et al 2001 et avec le traitement Isolauri et al 1991 Guarino et al 1997 Majamaa et al 1995 Shornikova et al 1997 Perdone et al 1999 Guandalini et al 2000 de la diarrh e aigu caus e principalement par des rotavirus chez les enfants Outre les infections rotavirus de nombreuses esp ces bact riennes causent la mort et la morbidit c
28. easing consumption of Lactobacillus GG as a probiotic and the incidence of lactobacilli bacteraemia in Finland Clin Microbiol Infect 7 Suppl 1 802 87 Saxelin M Rautelin H Salminen S M kel PH 1996 The safety of commercial products with viable Lactobacillus strains Infect Dis Clin Pract 5 5 331 335 88 Selmer Olsen E Sorhaug T Birkeland SE Pehrson R 1999 Survival of Lb helveticus entrapped in calcium alginate in relation to water content storage and rehydration J Ind Microbiol Biotech 23 79 85 89 Shanahan F 2000 Probiotics and inflammatory bowel disease Is there a scientific rationale Inflamm Bowel Dis 6 107 15 90 Shlaes DM Al Obeid S Shlaes JH Boisivon A Williamson R 1989 Inducible transferable resistance to vancomycin in Enterococcus faecium D399 Antimicrob Chemother 23 503 8 91 Sheih YH Chiang BL Wang LH Chuh LK and Gill HS 2001 Systemic immunity enhancing effect in healthy subjects following dietary consumption of the lactic acid bacterium Lactobacillus rhamnosus HN001 J Am Coll Nutr 20 149 156 92 Shornikova AV Isolauri E Burkanova L Lukovnikova S Vesikar T 1997 A trial in the Karelian Republic of oral rehydration and Lactobacillus GG for treatment of acute diarrhea Acta Paediatr 86 460 5 93 Shu Q Lin H Rutherfurd KJ Fenwick SG Prasad J Gopal PK Gill HS 2000 Dietary Bifidobacterium lactis HN019 enhances resistance to oral Salmonella typhimurium infection in m
29. es facteurs non encore compl tement compris Quelques l ments prouvent que les microorganismes probiotiques ing r s comme aliments et les pr parations topiques ont un r le dans la pr vention des troubles de l appareil g nito urinaire Des crit res ont t propos s pour la s lection de souches probiotiques efficaces Reid et Bruce 2001 ils devraient comprendre la v rification de la s curit l aptitude la colonisation dans le vagin et la capacit de r duire le nombre des agents pathog nes moyennant l exclusion comp titive de l adh rence et l inhibition de la croissance des agents pathog nes 5 3 5 1 Vaginose bact rienne La vaginose bact rienne est une maladie d tiologie inconnue attribuable au d veloppement excessif de diverses esp ces de bact ries ana robies et associ e la disparition des lactobacilles qui dominent normalement dans le vagin De nombreuses femmes souffrant de vaginose bact rienne sont asymptomatiques mais risquent de plus graves complications telles que l endom triose les infections pelviennes et les complications de l accouchement y compris de l accouchement pr matur Certaines preuves cliniques laissent penser que l administration par voie orale ou vaginale de lactobacilles peut radiquer la vaginose bact rienne asymptomatique Reid et al 2001a 2001b et symptomatique Hilton et al 1995 Sieber et Dietz 1998 On a eu recours l administration orale de Lactobacillus acidophilus e
30. es pour comprendre l importance pour la sant humaine du concept d aliment probiotique Les bact ries sont normalement pr sentes chez l homme ainsi que chez les animaux sup rieurs et les insectes y compris dans le tractus gastro intestinal o l on d nombre plus de 400 esp ces de bact ries pass es en revue par Tannock 1999 la moiti du poids frais des mati res contenues dans le colon est repr sent e par des cellules bact riennes dont le nombre d passe de 10 fois celui des cellules de tissu formant le corps humain Normalement l estomac contient peu de bact ries 10 unit s formant colonies par ml de suc gastrique alors que la concentration bact rienne augmente dans l intestin provoquant une concentration finale dans le colon de 10 bact ries g La colonisation bact rienne de l intestin commence la naissance lorsque les nouveaux n s sont maintenus dans un milieu st rile jusqu ce que l accouchement commence et se PAGE 5 poursuit pendant toute la vie avec des changements importants en fonction de l ge Mitsuoka 1992 Les bact ries qui constituent ladite microflore intestinale r sidente n ont pas normalement d effets n gatifs aigus et certaines d entre elles sont n cessaires pour maintenir le bien tre de leur h te Comme exemple du r le b n fique de la microflore intestinale il faut citer ce que l on a appel la r sistance la colonisation ou l effet de barri re van der Waaij et al
31. es syst matiquement collect s dans un pays l incidence ou la fr quence de la bact ri mie n augmentent pas avec l utilisation accrue de lactobacilles probiotiques Salminen et al 2001 PAGE 16 On reconnait galement que certains membres de bact ries lactiques tels que les ent rocoques peuvent poss der des caract ristiques de virulence Pour cela et pour d autres raisons encore la Consultation recommande que Enterococcus ne soit pas mentionn comme probiotique destin la consommation humaine Ceci est justifi par le fait que A Des souches peuvent afficher un niveau de r sistance lev la vancomycine Shlaes et al 1989 Eaton et Gasson 2001 Lund et Edlund 2001 ou peuvent acqu rir cette r sistance Si cette r sistance est pr sente le transfert d autres microorganismes peut se produire et cela pourrait renforcer la pathog n se de ces r cepteurs Noble et al 1992 Leclercq et Courvalin 1997 B Certaines souches d ent rocoques r sistantes la vancomycine sont commun ment associ es des infections nosocomiales dans les h pitaux Leclercq et Courvalin 1997 Woodford et al 1995 La Consultation reconnait que certaines souches d Enterococcus poss dent des propri t s biotiques et pourraient au point d inclusion dans un produit ne pas pr senter une r sistance la vancomycine Toutefois c est au producteur qu il appartient de d montrer que n importe quelle souche donn e ne peut acqu r
32. fet b n fique sur la sant de l h te Guarner et Schaafsma 1998 Il est clair que ces d finitions ont 1 restreint l emploi du mot probiotique aux produits qui contiennent des microorganismes vivants 2 soulign la n cessit de fournir une dose appropri e de bact ries probiotiques afin d exercer les effets souhait s Les observations de Metchnikoff et de Tissier taient si attrayantes qu une exploitation commerciale a imm diatement suivi leurs travaux scientifiques Malheureusement les r sultats n ont pas toujours t positifs et la grande partie des observations taient anecdotiques Le concept probiotique a donc t consid r comme scientifiquement non d montr et il n a gu re suscit d int r t pendant des d cennies mis part quelques recherches concernant l alimentation des animaux afin de trouver des substituts sains des anabolisants Au cours des vingt derni res ann es toutefois la recherche dans le domaine probiotique a fait des progr s consid rables en ce qui concerne la s lection et la caract risation des cultures probiotiques sp cifiques et la justification des all gations sant li es leur consommation Des membres du genre Lactobacillus et Bifidobacterium sont maintenant utilis s mais non exclusivement comme microorganismes probiotiques et un nombre croissant d aliments probiotiques sont offerts au consommateur Quelques consid rations cologiques sur la flore intestinale sont n cessair
33. haque probiotique pr sent la fin de la dur e de conservation Reid et al 2001c 6 3 Proc d s de fabrication et de manipulation Afin de garantir que toute culture donn e conserve les propri t s b n fiques la culture souche devra tre conserv e dans des conditions appropri es et il faudra contr ler p riodiquement l identit de la souche et les propri t s du probiotique En outre la viabilit et l activit probiotique doivent tre maintenues pendant toutes les op rations de transformation de manipulation et de stockage du produit alimentaire contenant le probiotique et tre v rifi es la fin de la dur e de conservation du produit PAGE 18 Des programmes d assurance de qualit ad quats devraient tre en place Il faudrait suivre les pratiques de bonne fabrication durant la production d aliments probiotiques La Consultation recommande que les Principes g n raux d hygi ne alimentaire du Codex et les Directives pour l application du syst me HACCP CAC 1997 soient appliqu s 8 3 1 Produits laitiers en poudre Etant donn que l un des objectifs de la Consultation tait d tudier les propri t s sanitaires et nutritionnelles du lait en poudre contenant des bact ries lactiques vivantes on a jug n cessaire d approfondir la question dans le pr sent rapport Les m thodes de production de poudres probiotiques s ch es devraient tre telles qu un nombre suffisant de bact ries probiotiques viables soi
34. hez l homme Il y a de bonnes preuves in vitro que certaines souches probiotiques peuvent inhiber la croissance et l adh rence d une gamme d ent ropathog nes Coconnier et al 1993 1997 Hudault et al 1997 Gopal et al 2001 Bernet Camard et al 1997 et des tudes sur les animaux ont indiqu des effets b n fiques contre des agents pathog nes tels que Salmonella Ogawa et al 2001 Shu et al 2000 Il ressort de certaines tudes de la diarrh e du voyageur o l on suppose que certains des agents pathog nes responsables sont de nature bact rienne que les effets b n fiques peuvent augmenter avec l administration de probiotiques Hilton et al 1997 Il est important de noter que la th rapie probiotique de la diarrh e aigu devrait tre associ e si possible la r hydratation Les recommandations actuelles de l OMS sont que la gestion clinique de la diarrh e aigu devrait inclure le remplacement des pertes de fluide et d lectrolytes ainsi qu un soutien nutritionnel OMS 1995 On a largement utilis les sels pour r hydratation orale SRO dans le traitement de cette maladie et c est dans ce contexte que le traitement combin avec des probiotiques est pr conis Des effets tels que la restauration probiotique de la microflore intestinale domin e par des agents non pathog nes apr s infection maintenant l int grit des muqueuses et am liorant l quilibration lectrolytique pourraient avoir un effet sensible su
35. ice Microbiol Immunol 44 213 222 94 Sieber R Dietz UT 1998 Lactobacillus acidophilus and yogurt in the prevention and therapy of bacterial vaginosis Int Dairy J 8 599 607 95 Szajewska H Kotowska M Mrukowicz JZ Armanska M Mikolajczyk W 2001 Efficacy of Lactobacillus GG in prevention of nosocomial diarrhea in infants J Pediatr 138 3 361 365 96 Tannock GW 1999 Analysis of the intestinal microflora A renaissance Antonie van Leenwenhoek 76 265 278 97 Tannock GW Munro K Harmsen HJ Welling GW Smart J Gopal PK 2000 Analysis of fecal microflora of human subjects subjects consuming a probiotic product containing Lactobacillus rhamnosus DR20 Appl Environ Microbiol 66 2578 2588 98 Tissier H 1906 Traitement des infections intestinales par la m thode de la flore bact rienne de l intestin CR Soc Biol 60 359 361 99 Vanderhoof JA Whitney DB Antonson DL Hanner TL Lupo JV Young RJ 1999 Lactobacillus GG in the prevention of antibiotic associated diarrhea in children J Pediatr 135 564 568 100 van der Waaij D Berghuis de Vries JM Lekkerkerk van der Wees JEC 1971 Colonization resistance of the digestive tract in conventional and antibiotic treated mice J Hyg Lond 69 405 11 101 Vollaard EJ Clasener HA 1994 Colonization resistance Antimicrob Agents Chemother 38 409 14 PAGE 29 102 WHO 1995 The treatment of diarrhea A manual for physicians and other senior health worker
36. ide de certaines souches probiotiques telles que L rhamnosus GG Il est important de noter que ces effets peuvent aussi tre obtenus par d autres souches mais des preuves scientifiques pourraient ne pas tre encore disponibles ou les microorganismes en jeu pourraient ne pas tre inclus dans le programme de cette Consultation 5 3 1 2 Infection par Helicobacter pylori et complications Concernant les applications des probiotiques on a galement d couvert qu ils sont actifs contre Helicobacter pylori un agent pathog ne Gram n gatif responsable de la gastrite de type B d ulc res peptiques et du carcinoide gastrique Les donn es in vitro et sur les animaux indiquent que les bact ries lactiques peuvent inhiber la croissance des agents pathog nes et diminuer l activit des ur ases n cessaire pour que l agent pathog ne reste dans le milieu acide de l estomac Midolo et al 1995 Kabir et al 1997 Aiba et al 1998 Coconnier et al 1998 Les donn es concernant l homme sont limit es mais il y a des preuves d un effet induit par L johnsonii Lal Michetti et al 1999 En termes de mesure des effets des probiotiques des objectifs r alisables comprennent la suppression de l infection qui peut tre r versible apr s interruption du traitement le traitement combin avec des antibiotiques provoquant quelques effets secondaires tels que le reflux l acide et un risque plus faible d infection r currente Michetti et al 1999 Cand
37. ir ou transf rer la r sistance la vancomycine ou tre virulente et causer une infection 8 Sp cifications d un produit probiotique assurance de qualit et questions de r glementation 8 1 Questions de r glementation Les r glementations gouvernementales diff rent d un pays l autre toutefois le statut des probiotiques en tant que composante d un aliment n est pas tabli actuellement l chelon international En g n ral les probiotiques entrent dans la cat gorie des compl ments alimentaires et nutritionnels du fait que le plus souvent ils sont ing r s par voie orale comme des aliments Ils se diff rencient des m dicaments de plusieurs fa ons en particulier pour ce qui est des all gations Les m dicaments peuvent pr tendre tre efficaces dans le traitement ou l att nuation des maladies tandis que les aliments les additifs alimentaires et les compl ments alimentaires ne peuvent faire que des all gations g n rales relatives la sant Afin de comprendre o les produits probiotiques se situent actuellement en termes d organismes de r glementation et les all gations qui peuvent tre faites concernant leur emploi on donne l exemple des Etats Unis ci apr s www fda gov Les consommateurs ont acc s des produits ing r s sous forme de pilules de g lules de comprim s et de liquides ou dans des g lules vendues dans les magasins de di t tique ou par le biais de l internet On d finit une
38. l therapy reduces the duration of symptoms and of viral excretion in children with mild diarrhea J Pediatr Gastroenterol Nutr 25 516 519 Guarner F Schaafsma GJ 1998 Probiotics Int J Food Microbiol 39 237 238 Gupta P Andrew H Kirschner BS Guandalini S 2000 Is Lactobacillus GG helpful in children with Crohn s disease Results of a preliminary open label study J Pediatr Gastroenterol Nutr 31 453 7 Hatakka K Savilahti E P nk A Meurman JH Poussa T N se L Saxelin M Ko R 2001 Effect of long term consumption of probiotic milk on infections in children attending day care centres Double blind randomised trial Br Med J 322 1327 1329 Havenaar R Huis in t Veld JHJ 1992 Probiotics A general view In Wood BJB The Lactic Acid Bacteria Vol 1 The Lactic Acid Bacteria in Health and Disease Chapman amp Hall New York NY 209 224 Hilton E Isenberg HD Alperstein P France K Borenstein MT 1992 Ingestion of yogurt containing Lactobacillus acidophilus as prophylaxis for candidal vaginitis Ann Intern Med 116 353 357 Hilton E Rindos P Isenberg HD 1995 Lactobacillus GG vaginal suppositories and vaginitis J Clin Microbiol 33 1433 Hilton E Kolakowski P Singer C Smith M 1997 Efficacy of Lactobacillus GG as a Diarrheal Preventive in Travellers J Travel Med 4 41 43 Holzapel WH Haberer P Snel J Schillinger U Huis in t Veld JHJ 1998 Overview of gut flora and probiotics Intl J Food Microbiol
39. liments contenant des probiotiques peut avoir des effets b n fiques sur la sant Toutefois on a estim que des donn es de recherche suppl mentaires sont n cessaires pour confirmer un certain nombre de ces effets b n fiques sur la sant en appliquant une approche syst matique et en suivant les directives pour l valuation des probiotiques propos es dans le pr sent rapport 2 Il y a tout lieu de croire que certaines souches de probiotiques sont propres la consommation humaine et capables d exercer des effets b n fiques sur la sant de l h te mais ces effets ne peuvent tre extrapol s d autres souches sans des exp riences 3 Les effets b n fiques sur la sant pour lesquels les probiotiques peuvent tre appliqu s comprennent les infections gastro intestinales certains troubles intestinaux l allergie et les infections g nito urinaires dont souffre une grande partie de la population mondiale L application de probiotiques pour pr venir et gu rir ces troubles devrait tre examin e plus largement par la communaut m dicale PAGE 20 4 En outre des preuves se font jour indiquant que les probiotiques peuvent tre ing r s par des personnes saines comme moyen de pr venir certaines maladies et de moduler l immunit de l h te Le mode d emploi des probiotiques en tant que composantes d un aliment n est pas homologu actuellement l chelon international Dans quelques pays seulement des mesures r glement
40. mmunitaires de lymphocytes T auxiliaires indiquant que l utilisation de microorganismes probiotiques pourrait orienter la m moire immunologique polaris e vers un autre sujet sain McCracken and Lorenz 2001 PAGE 11 5 3 4 Maladies cardiovasculaires Il a d j t d montr que l emploi de lactobacilles probiotiques et des sous produits du m tabolisme a des effets b n fiques sur le coeur y compris pour la pr vention et la th rapie de diverses cardiopathies isch miques Oxman et al 2001 et abaisse le cholest rol s rique De Roos et Katan 2000 Bien que la Consultation estime que ces r sultats sont importants il est n cessaire de poursuivre les travaux de recherche et particuli rement les tudes sur l homme avant de pouvoir affirmer que les probiotiques exercent des effets b n fiques sur l appareil cardiovasculaire 5 3 5 Troubles de l appareil g nito urinaire A l exception des maladies sexuellement transmissibles la quasi totalit des infections du vagin et de la vessie sont dus des microorganismes qui proviennent de l intestin Il y a une forte corr lation entre la pr sence de commensaux particuli rement de lactobacilles dans le vagin et la sant et une absence de ces microorganismes chez les patients souffrant d infections g nito urinaires Le bouleversement de la flore vaginale normale est d des antibiotiques large spectre des spermicides des hormones des substances alimentaires et d
41. moto T Imai K Naito S 1995 Preventive effect of a Lactobacillus casei preparation on the recurrence of superficial bladder cancer in a double blind trial The BLP Study Group Eur Urol 27 104 9 Bennet R Eriksson M Nord CE Zetterstrom R 1986 Fecal bacterial microflora of new born infants during intensive care management and treatment with five antibiotic regimens Pediatr Infect Dis 5 533 9 Bernet Camarad MF Lievin V Brassart D Neeser JR Servin AL Hudault S 1997 The human Lactobacillus acidophilus strain La 1 secrets a non bacteriocin antibacterial substances active in vivo and in vitro Appl Environ Microbiol 63 2747 2753 Biller JA Katz AJ Flores AF Buie TM Gorbach SL 1995 Treatment of recurrent Clostridium difficile colitis with Lactobacillus GG J Pediatr Gastroenterol Nutr 21 224 6 CAC 1997 General Requirements Food Hygiene Supplement to Vol 1 B Joint FAO WHO Food Standards Programme FAO Rome Canducci F Armuzzi A Cremonini F Cammarota G Bartolozzi F Pola P Gasbarrini G Gasbarrini A 2000 A lyophilized and inactivated culture of Lactobacillus acidophilus increases Helicobacter pylori eradication rates Aliment Pharmacol Ther 14 1625 9 Coconnier MH Bernet MF Kerneis S Chauviere G Fourniat J Servin AL 1993 Inhibition of adhesion of enteroinvasive pathogens to human intestinal Caco 2 cells by Lactobacillus acidophilus strain LB decreases bacterial invasion FEMS Microbiol Lett 110 2
42. n entre les probiotiques et des effets anticanc reux sp cifiques et a vivement encourag entreprendre des tudes approfondies Ces tudes doivent utiliser des marqueurs internationalement reconnus pour le cancer ou les risques de cancer et valuer ces marqueurs ainsi que la pr sence de l sions canc rog nes ou de tumeurs sur une p riode suffisamment longue pour la pr vention du cancer primaire et la r duction de la fr quence des rechutes 5 3 1 5 Constipation La capacit de la th rapie probiotique d att nuer la constipation selles difficiles duret excessive des selles transit intestinal lent est controvers e mais pourrait tre une caract ristique des souches s lectionn es Des tudes d efficacit randomis es et contr l es contre placebo visant explorer ces effets sont tr s recommand es 5 3 2 Immunit des mucoses Les syst mes inn s et immunitaires adaptatifs sont les deux compartiments d crits traditionnellement comme tant importants pour la r ponse immunitaire Les macrophages les neutrophiles les cellules NK et le compl ment de s rum repr sentent les principales composantes du syst me inn charg de la premi re ligne de d fense contre de nombreux microorganismes N anmoins il y a de nombreux agents que ce syst me est incapable de reconnaitre Le syst me adaptatif cellules B et T fournit des moyens suppl mentaires de d fense tandis que les cellules du syst me inn modulent le d
43. ng of Enterococcus virulence determinant potential for genetic exchange between food and medical isolates Appl Environ Microbiol 67 1628 1635 El Nezami H Mykk nen H Kankaanp P Salminen S Ahokas J 2000 Ability of Lactobacillus and Probionibacterium strains to remove aflatoxin B from chicken duodenum J Food Protect 63 549 552 Felley C P Corthesy Theulaz I Rivero JL Sipponene P Kaufmann BP Wiesel PH Brassart D Pfeifer A Blum AL Michetti P 2001 Favourable effect of acidified milk LC 1 on Helicobacter gastritis in man Eur J Gastroenterol Hepatol 13 1 25 9 Fuller R 1989 Probiotics in man and animals J Appl Bacteriol 66 365 378 Gardiner G O Sullivan E Kelly J Auty MAE Fitzgerald GF Collins JK Ross RP Stanton C 2000 Comparative survival rates of human derived probiotic Lactobacillus paracasei and L salvarius strains during heat treatment and spray drying Appl Environ Microbiol 66 2605 2616 Gardiner G Heinemann C Madrenas J Bruce AW Beuerman D Baroja L Reid G 2001 Oral administration of the probiotic combination Lactobacillus rhamnosus GR 1 and L fermentum RC 14 for human intestinal applications Int Dairy J in press Gibson GR Roberfroid MB 1995 Dietary modulation of the human colonic microbiota Introducing the concept of prebiotics J Nutr 125 1401 1412 Gill HS Rutherfurd KJ Prasad J Gopal PK 2000 Enhancement of natural and acquired immunity by Lactobacillus rhamnosus HN0
44. on Am J Physiol 276 941 50 Majamaa H Isolauri E 1996 Evaluation of the gut mucosal barrier Evidence for increased antigen transfer in children with atopic eczema J Allergy Clin Immunol 97 985 90 Majamaa H Isolauri E 1997 Probiotics A novel approach in the management of food allergy J Allergy Clin Immunol 99 179 85 Majamaa H Isolauri E Saxelin M Vesikari T 1995 Lactic acid bacteria in the treatment of acute rotavirus gastroenteritis J Pediatr Gastroent Nutr 20 333 338 Matsuzaki T Chin J 2000 Modulating immune responses with probiotic bacteria Immunol Cell Biol 78 67 73 McCracken VJ Lorenz RG 2001 The gastrointestinal ecosystem A precarious alliance among epithelium immunity and microbiota Cell Microbiol 3 1 1 11 PAGE 27 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 T11 78 79 80 81 82 83 Metchnikoff E 1907 Lactic acid as inhibiting intestinal putrefaction In The prolongation of life Optimistic studies W Heinemann London 161 183 Michetti P Dorta G Wiesel PH Brassart D Verdu E Herranz M Felley C Porta N Rouvet M Blum AL Corthesy Theulaz I 1999 Effect of whey based culture supernatant of Lactobacillus acidophilus johnsonii Lal on Helicobacter pylori infection in humans Digestion 60 203 209 Midolo PD Lambert JR Hull R Luo F Grayson ML 1995 In vitro inhibition of Helicobacter pylori NCTC 11637 by organi
45. pr biotiques ont essentiellement le m me objectif que les probiotiques c est dire am liorer la sant de l h te moyennant la modulation de la flore intestinale bien qu l aide d un m canisme diff rent Toutefois il y a des cas o les pr biotiques peuvent tre b n fiques pour les probiotiques en particulier concernant les bifidobact ries ce qui nous am ne au concept de symbiotique Les symbiotiques sont d finis comme des m langes de probiotiques et de pr biotiques qui ont des effets b n fiques chez l h te en am liorant la survie et l implantation de compl ments alimentaires microbiens vivants dans le tractus gastro intestinal de l h te Andersson et al 2001 Si une relation symbiotique est pr vue il faut le v rifier scientifiquement selon les directives donn es la section 5 du pr sent rapport 9 Surveillance apr s la mise sur le march La Consultation recommande que les producteurs de probiotiques les professionnels de la sant et les agents de la sant publique tudient un syst me pour surveiller les effets sur la sant de l administration de probiotiques long terme Cela pourrait tre un moyen d avoir un aper u des effets secondaires potentiels et d valuer les effets b n fiques long terme La surveillance passe n cessairement par un bon syst me de retra age 10 Conclusions 1 Les experts ont reconnu qu il existe des preuves scientifiques suffisantes indiquant que la consommation d a
46. r des programmes de traitement et de pr vention de la diarrh e aigu dans les pays en d veloppement Un probl me grave associ au traitement antibiotique est l apparition de la diarrh e souvent caus e par Clostridium difficile Cet organisme n est pas rare dans un tractus intestinal sain mais le bouleversement de la microflore indig ne par des antibiotiques provoque une augmentation anormale de leur nombre et d autres sympt mes li s la production de toxines La raison d utiliser des probiotiques est donc que chez ces patients l administration de microorganismes commensaux exog nes c est dire de probiotiques est n cessaire pour ramener la microflore un tat qui refl te le plus fid lement la flore normale avant la th rapie antibiotique Certaines tudes encore non conclues ont montr en effet que cette approche peut att nuer les signes et les sympt mes de l infection par C difficile Gorbach et al 1987 Biller et al 1995 Bennet et al 1986 Concernant la diarrh e associ e aux antibiotiques les probiotiques se sont r v l s utiles comme PAGE 8 traitement pr ventif et potentiellement ils peuvent tre utilis s pour att nuer les signes et les sympt mes une fois que la diarrh e due aux antibiotiques s est produite Arvola et al 1999 Vanderhoof et al 1999 Armuzzi et al 2001 Il faut reconna tre que la preuve d effets th rapeutiques contre C difficile et d autres troubles a t obtenue l a
47. re d effets sur la sant sont associ s l utilisation des probiotiques Il y a diff rents degr s de preuves l appui de la v rification de ces effets et la Consultation reconnait qu il y a des rapports montrant que certaines souches probiotiques n ont aucun effet clinique dans certaines situations Andersson et al 2001 Si un examen rigoureux de chaque th me n entre pas dans le cadre de cette Consultation on a cependant tent de fournir des directives sur des param tres qui serviront mesurer les effets b n fiques sur la sant L utilisation des microorganismes probiotiques pour leurs effets b n fiques sur la sant de l h te doit indiquer les doses et la dur e d utilisation comme le recommande le fabricant de chaque souche ou de chaque produit sur la base de preuves scientifiques et comme il a t approuv dans le pays de vente Si cette pratique n est pas en place actuellement la Consultation a vivement recommand que chaque produit indique la quantit journali re minimale requise pour qu il exerce des effets b n fiques sp cifiques sur la sant Ces preuves devraient si possible d river d tudes in vitro chez les animaux le cas ch ant et chez l homme Des exemples sont donn s ci dessous pour illustrer des tudes sur des souches particuli res et des r sultats cliniques Ce faisant l accent ne devrait pas tre mis sur une souche particuli re consid r e sup rieure une autre mais sur l effet b n fiqu
48. ri t s sanitaires et nutritionnelles dans les produits laitiers Gilliland S Aspects r glementaires et cliniques des probiotiques laitiers Reid G La Consultation s est focalis e sur les souches disponibles en tant que probiotiques dans les aliments Bien qu elle n ait pas abord sp cifiquement les questions li es aux organismes g n tiquement modifi s les concepts et les principes sont galement applicables tous les probiotiques On a reconnu l importance potentielle des souches probiotiques utilis es dans les aliments pour animaux du fait qu elles se rapportent la sant humaine 4 Histoire des probiotiques Le terme probiotique est un mot relativement nouveau qui signifie en faveur de la vie et qui est actuellement utilis pour d signer des bact ries associ es des effets b n fiques chez l homme et les animaux L observation originale du r le positif jou par quelques bact ries s lectionn es est attribu e Eli Metchnikoff d origine russe laur at du Prix Nobel qui travaillait l Institut Pasteur au d but du si cle dernier et qui a sugg r que la d pendance des microbes intestinaux vis vis des aliments rend possible l adoption de mesures pour modifier la flore dans nos corps et remplacer les microbes dangereux par des microbes utiles Metchnikoff 1907 A cette poque Henry Tissier p diatre fran ais a observ que les selles des enfants souffrant de diarrh e contenaient un petit
49. rques sur cette hypoth se et ses implications La Consultation a reconnu que l emploi des probiotiques ne saurait remplacer des habitudes saines de vie quotidienne et une alimentation quilibr e chez des sujets par ailleurs sains Premi rement il n y a pas de mesure pr cise de ce qu est la sant et les sujets pourraient en fait avoir des maladies latentes et ind tectables un moment donn Deuxi mement aucune tude n a encore t entreprise qui analyse si l ingestion r guli re d un probiotique contribue ou non maintenir en bonne sant durant toute la vie ind pendamment des mesures concernant l alimentation l exercice ou d autres modes de vie Une tude des centres de jour en Finlande a montr que l utilisation de probiotiques a r duit la fr quence des infections respiratoires et des jours d absence pour maladie Hatakka et al 2001 La Consultation pr conise des tudes qui rendraient cr dible l id e que les probiotiques doivent tre ing r s r guli rement par les hommes femmes et enfants sains Ces tudes devraient tre multicentriques et n cessitent une randomisation selon l ge le sexe la race l apport nutritionnel l ducation les conditions socio conomiques et d autres param tres L impact de la prise r guli re de probiotiques sur la flore intestinale n a pas encore t lucid Par exemple conduit elle la diminution ou la perte de microorganismes commensaux qui par ailleurs ont des
50. s Auteurs des documents de travail Secr tariat FAO OMS Bow DE PAGE 2 1 Introduction Une consultation mixte d experts FAO OMS Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture Organisation mondiale de la sant s est tenue l Amerian Cordoba Park Hotel Cordoba Argentine du ler au 4 octobre 2001 elle avait pour th me les propri t s sanitaires et nutritionnelles du lait en poudre contenant des bact ries lactiques vivantes La Consultation qui tait la premi re r union de ce groupe s est concentr e sur l valuation des preuves scientifiques disponibles concernant les propri t s le fonctionnement les effets b n fiques la s curit sanitaire et les caract ristiques nutritionnelles des aliments probiotiques Y ont particip au total 11 experts de dix pays La liste compl te des participants figure l Appendice 1 Le Ministre de la production de la province de Cordoba M Juan Schiaretti a ouvert la Consultation Il a reconnu la n cessit de preuves scientifiques solides pour corroborer les effets b n fiques des aliments probiotiques sur la sant M Victor Faraudo secr taire l agriculture de la province de Cordoba M Carlos Debandi pr sident de la Cordoba Science Agency et M Eduardo Echaniz coordonnateur du Comit national du Codex ont galement prononc des discours M Jorgen Schlundt et Mme Maya Pineiro se sont exprim s au nom de l Organisation mondiale de la sant et de l
51. s WHO CDR 95 3 103 Woodford N Johnson AP Morrison D Speller DC 1995 Current perspectives on glycopeptide resistance Clin Microbiol Rev 8 585 615 PAGE 30 Liste des participants EXPERTS ARAYA Magdalena Institute of Nutrition and Food Technology INTA Macul 5540 Macul Santiago CHILE Tel 56 2 678 1468 Fax 56 2 221 4030 E mail maraya uec inta uchile cl GOPAL Pramod Senior Research Scientist New Zealand Dairy Research Institute Palmerston North NEW ZEALAND Tel 64 6 350 4600 Fax 64 6 356 1476 E mail pramod gopal nzdri org nz LINDGREN Sven E Swedish National Food Administration Hamnesplanaden 5 75126 Uppsala SWEDEN Tel 46 181 75606 Fax 446 181 05848 E mail HYPERLINK mailto svh siv se svli slv s LODI Roberta Consiglio Nazionale delle Ricerche Via Celoria 2 20133 Milano ITALY Tel 39 02 583 56685 Fax 39 02 583 56687 E mail R Lodi area mi cnr it PAGE 31 Appendice 1 OLIVER Guillermo CERELA Chacabuco 145 4000 Tucuman ARGENTINA Tel 54 0381 4311720 4310465 Fax 54 0381 4310465 E mail guillermo oliver hotmail com SAXELIN Maija Liisa Valio Ltd Meijeritie 4A 00039 Helsinki FINLAND Tel 35 810 3813111 Fax 435 810 3813019 E mail HYPERLINK mailto maija saxelin valio maija saxelin valio SERVIN Alain L Faculty of Pharmacy Paris XI Research Unit INSERM 510 Ch tenay Malabry 92296 FRANCE Tel 33 1 46 83
52. s et contr l double insu contre placebo on a administr L rhamnosus GG des femmes enceintes pendant quatre semaines avant l accouchement puis des nourrissons haut risque d allergie pendant six mois ce qui a entra n une r duction importante de la maladie atopique pr coce Kalliomaki et al 2001 Cette tude illustre le potentiel des microorganismes probiotiques de moduler la r ponse immunitaire et d emp cher l apparition d allergies Dans d autres tudes cliniques sur des nourrissons allergiques au lait de vache la dermatite atopique a t soulag e gr ce l ingestion de souches probiotiques de L rhamnosus GG et de B lactis BB 12 Majamaa et Isolauri 1996 1997 Isolauri et al 2000 Les m canismes pr cis n ont pas t lucid s mais l on s appuie sur la capacit des lactobacilles de neutraliser l augmentation de la perm abilit intestinale de renforcer les r ponses des IgA sp cifiques de l intestin d encourager la fonction de barri re des intestins par le r tablissement de microbes normaux et de renforcer la transformation du facteur de croissance b ta et la production d interleukine 10 ainsi que des cytokines qui favorisent la production d anticorps IgE Kalliomaki et al 2001 Isolauri 2001 Il reste encore d terminer si le lymphocyte T1 auxiliaire est renforc et ou si la domination du lymphocyte T2 auxiliaire est r duite Certains microorganismes peuvent contribuer amener des r ponses i
53. s liquides et un retour plus rapide un bon tat de sant comme l indiquent le r tablissement du fonctionnement normal de l intestin et la consistance des selles Bien que l on sache que certains probiotiques peuvent entrainer des effets b n fiques voir la section 5 on sait peu de choses sur les m canismes mol culaires de ces effets Andersson et al 2001 Les m canismes peuvent varier d un probiotique l autre pour le m me effet par diff rents moyens la question est rendue complexe par le fait qu il peut s agir d une combinaison de m canismes Cela pourrait comprendre la production d un ou de plusieurs enzymes ou m tabolites sp cifiques qui agissent directement sur le les microorganisme s ou le probiotique pourrait aussi pousser le corps produire l action b n fique Des exemples de m canismes d action probiotiques possibles pour la lutte contre les agents pathog nes intestinaux comprennent production de substances antimicrobiennes exclusion comp titive de la liaison des agents pathog nes concurrence pour les nutriments modulation du syst me immunitaire La Consultation propose que des exp riences claires in vitro et ou in vivo soient con ues au niveau mol culaire afin d lucider les m canismes des effets b n fiques des probiotiques Des exp riences appropri es devraient tre effectu es en particulier l analyse g n tique pour lucider le m canisme des actions On peut ajouter des bact
54. ssi avoir la capacit de prolif rer dans l intestin Cela signifie qu ils doivent tre r sistants aux sucs gastriques et capables de se d velopper en pr sence de bile ou tre consomm s dans un v hicule alimentaire qui leur permet de survivre au passage dans l estomac et l exposition la bile Ce sont des bact ries Gram positif qui sont incluses principalement dans les deux genres Lactobacillus et Bifidobacterium Holzapel et al 1998 Klein et al 1998 5 1 S lection des souches probiotiques destin es l homme Les probiotiques doivent tre capables d exercer leurs effets b n fiques sur l h te par leur croissance et ou leur activit dans le corps humain Collins et al 1998 Morelli 2000 Toutefois c est la sp cificit de l action et non la source du microorganisme qui est importante En effet il est tr s difficile de confirmer la source d un microorganisme Les nourrissons naissent sans aucune de ces bact ries dans l intestin et l origine de la microflore intestinale n a pas t enti rement lucid e C est leur aptitude rester viables sur le site cible et tre efficaces qui devrait tre v rifi e pour chaque souche potentiellement probiotique Il est n cessaire d affiner les tests in vitro afin de pr voir l aptitude des probiotiques fonctionner chez l homme Les tests actuellement disponibles ne permettent pas de pr voir le fonctionnement des microorganismes probiotiques dans l intestin
55. t de yogourt dans la pr vention et la th rapie de la candidose vaginale bien qu aucune donn e sur son efficacit n ait encore t fournie Hilton et al 1992 On a suppos que les lactobacilles devraient produire du peroxyde d hydrog ne mais tant donn que ces microorganismes sont plus sujets tre tu s par les spermicides l association de deux souches ou plus dont une produisant du peroxyde d hydrog ne et l autre r sistant aux spermicides pourrait tre plus th rapeutique 5 3 5 2 Candidose vaginale La candidose vaginale est une maladie tr s commune souvent acc l r e par l utilisation d antibiotiques l exposition des spermicides ou des changements hormonaux non encore compl tement PAGE 12 lucid s Contrairement la vaginose bact rienne et aux infections urinaires la candidose vaginale n est pas n cessairement due la perte de lactobacilles Peu de souches de Lactobacillus sont capables d inhiber la croissance et l adh rence de Candida albicans ou d autres esp ces de Candida et il n y a pas de preuves solides indiquant que l administration par voie vaginale de lactobacilles puisse radiquer l infection par les levures Toutefois il y a lieu de croire que l ingestion de lactobacilles et l emploi vaginal peuvent r duire le risque de rechutes Hilton et al 1992 1995 et de nouvelles tudes sont justifi es compte tenu du fait que cette maladie est tr s r pandue et d bilitante 5 3 5 3 Infec
56. t maintenu dans la poudre s ch e apr s fabrication de m me que le maintien ou la stabilit des propri t s probiotiques devraient tre assur s durant toute la dur e de conservation La Consultation a reconnu qu il n y a pas d informations ad quates disponibles sur la stabilit des probiotiques dans le lait en poudre et que les informations sont insuffisantes en ce qui concerne la question de la qualit des probiotiques apr s la dessiccation par atomisation Durant cette op ration les cellules subissent des dommages et il y a une perte de viabilit de la culture probiotique Daemen et van der Stege 1982 Gardiner et al 2000 Aussi est il n cessaire d am liorer ces m thodes de dessiccation afin d assurer une meilleure survie y compris en utilisant des agents protecteurs qui favorisent la survie des lactobacilles Prajapati et al 1986 Selmer Olsen et al 1999 et l adaptation l environnement Desmond et al 2001 La stabilit des probiotiques durant le stockage de la poudre est inversement li e la temp rature de stockage Gardiner et al 2000 et il faut trouver des m thodes pour r soudre cette question Bien que la litt rature ne le mentionne pas certaines soci t s produisant des cultures de ferments disposent de la technologie pour produire des bact ries lactiques lyophilis es y compris des probiotiques qui sont stabilis s et gardent ainsi un niveau lev de viabilit durant la dessiccation et le stock
57. tions urinaires Plusieurs centaines de millions de femmes sont touch es chaque ann e par des infections urinaires L uropathogene Escherichia coli qui se d veloppe dans l intestin est responsable jusqu 85 des cas La bact rurie asymptomatique est galement commune chez la femme et est parfois suivie d infections urinaires symptomatiques Il y a des preuves y compris des donn es randomis es et contr l es qui indiquent que des g lules vaginales de souches de Lactobacillus GR 1 et B 54 lyophilis es appliqu es une fois par semaine Reid et al 1995 pr par es avec adjonction de lait cr m et l ingestion une fois par jour par voie orale d une capsule de souches de Lactobacillus GR 1 et RC 14 Reid et al 2001b peuvent restaurer une flore vaginale domin e par les lactobacilles et r duire le risque de r apparition des infections urinaires En cr ant dans le vagin une barri re de lactobacilles on estime que moins d agents pathog nes arriveront dans la vessie bloquant ainsi le processus infectieux 5 3 6 Utilisation des probiotiques chez des sujets par ailleurs sains De nombreux produits probiotiques sont utilis s par les consommateurs qui par ailleurs se consid rent en bonne sant Ils le font en supposant que les probiotiques peuvent maintenir leur sant et leur bien tre et r duire les risques long terme de maladies des intestins des reins des voies respiratoires et du coeur Il y a lieu de faire plusieurs rema
58. ucci et al 2000 Felley et al 2001 Des tudes contr l es contre placebo sont n cessaires avant que des all gations sp cifiques puissent tre faites pour des effets b n fiques des probiotiques contre Helicobacter pylori en ce qui concerne la pr vention et le traitement Ces tudes sont justifi es compte tenu des preuves pr liminaires l appui de ces effets 5 3 1 3 Maladies inflammatoires et troubles intestinaux Les maladies intestinales inflammatoires telles que la pochite et la maladie de Crohn ainsi que le syndr me du colon irritable peuvent tre caus s ou aggrav s par des alt rations dans la flore intestinale incluant l infection Shanahan 2000 Il y a de nouveaux champs d investigation bien qu il soit pr matur d affirmer que les probiotiques agissent efficacement dans ces conditions Selon certaines tudes les probiotiques pourraient jouer un r le dans la th rapie et la prophylaxie et des combinaisons de souches pourraient avoir un r le jouer dans le traitement th rapeutique Gionchetti et al 2000 Gupta et al 2000 La microflore intestinale joue probablement un r le d cisif en cas d inflammation de l intestin et les probiotiques pourraient y rem dier gr ce la modulation de la microflore Des tudes cliniques et m caniques devraient tre conduites au plus vite pour mieux comprendre l interface entre les microbes les cellules h tes le mucus et les d fenses immunologiques et pour cr er des
59. ui commencent tre disponibles telles que celles montrant que les microorganismes probiotiques peuvent renforcer l activit des cellules NK chez les personnes g es Gill et al 2001 et que les d fenses de l h te non sp cifiques peuvent tre modul es Donnet Hughes et al 1999 Perdigon et al 1999 Il est n cessaire de pr ciser si les activit s qui sont pr conis es sont congues de mani re avoir lieu chez des personnes saines ou des sujets ayant des maladies connues Certains des facteurs critiques intervenant dans les d fenses de l h te ont t identifi s et comprennent l induction de la production de mucus ou l activation des macrophages par des signaux de lactobacilles Mack et al 1999 Miettinen et al 2000 la stimulation des sIgA et des neutrophiles sur le site de l action probiotique par exemple l intestin et l absence de production de cytokines inflammatoires ou de stimulation d immunoglobulines p riph riques lev es Kaila et al 1992 Gardiner et al 2001 On reconnait galement que dans certaines situations la stimulation de facteurs tels que les cytokines inflammatoires peut avoir des effets b n fiques sur la sant de l h te Les tudes futures devraient tre centr es sur bs effets sur l homme et lucider les m canismes d action au sein des syst mes qui simulent la situation in vivo et rattacher ceci la g nomique bact rienne et humaine 5 3 3 Allergie Dans un essai randomi
60. ultation recommande qu un cadre r glementaire soit mis en place afin de mieux traiter les questions li es aux probiotiques y compris l efficacit la s curit l tiquetage les fraudes et les all gations Les produits probiotiques qui s av rent exercer des effets b n fiques tablis sur la sant de l h te devraient pouvoir d crire ces effets b n fiques sp cifiques Des syst mes de surveillance y compris le retra age et la surveillance apr s la mise sur le march devraient tre mis en place afin d enregistrer et d analyser tout fait n gatif associ aux probiotiques dans les aliments Ces syst mes pourraient aussi tre utilis s pour surveiller les effets b n fiques long terme des souches probiotiques PAGE 21 10 Des efforts devraient tre entrepris pour rendre les probiotiques plus largement disponibles en particulier pour les travailleurs de l humanitaire et les populations haut risque de morbidit et de mortalit 11 Il est n cessaire de poursuivre les travaux concernant les crit res et les m thodologies pour les probiotiques PAGE 22 12 Sigles et acronymes ADN Acide d soxyribonucl ique ARN Acide ribonucl ique CAC Commission du Codex Alimentarius FAO Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture HACCP Analyse des risques Points critiques pour leur maitrise IgE Immunoglobuline E OMS Organisation mondiale de la sant RDP Projet de base de donn es

Microorganismes vivants qui, lorsqu`ils sont administrés

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