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Sud-Sud, mode d`emploi - Spore/Esporo index

1. crane Photo M Molina Inibap Sud Sud mode d emploi L agriculture du Sud manque d opportunit s d pend trop de l aide ext rieure et souffre d un syst me commercial in quitable M ais peut elle compter sur ses partenaires du Sud plus que sur ceux du Nord a pirogue se balance doucement au d tour d un nouveau coude de la man grove une douzaine de kilom tres au sud du port de Ziguinchor dans la moiteur verte de la province de Casamance au sud du S n gal Des poissons filent sous elle comme vif argent et des nu es d insectes de papillons d oiseaux color s dansent tout autour alors qu elle se fraie un chemin sous les branches tombantes Un homme est la barre un jeune gar on sifflote tranquille ment et trois autres passagers tr s excit s agi tent la t te encore plus vite que les oiseaux en train de percer des noix dans un arbre voi sin ils changent des regards complices chuchotent dans un magn tophone griffon nent des notes illisibles sur du papier qua drill jusqu ici ils n avaient jamais vu de papier carreaux au lieu de simples lignes SPORE 103 PAGE IIs s adressent leur guide qui a voyag avec eux loin de chez ele Elle traduit leurs ques tions au jeune guide francophone qui les tra duit son tour son fr re la barre Le gar on les amuse en imitant des chants d oiseaux pour encourager ceux ci s approcher encore davan tage Au bout de quatr
2. la mode Cela nous rappelle l histoire de ce savant qui pos une puce sur une table et lui crie Saute Et la puce saute II lui arrache ensuite les pattes et crie de nouveau Saute Mais elle ne saute pas Conclusion du savant sans pattes la puce n entend pas Les paysans des pays pauvres ne sauteront dans le train de la mondialisation que si on leur restitue leurs jambes c est dire les moyens n cessaires leur d veloppement Les m canismes actuels du commerce international ne r soudront pas le probl me du d s quilibre des pouvoirs et modifieront peu le sc nario de pauvret et de fragilit des productivit enracin es dans l histoire et dans la disponibilit in gale des ressources M ais revenons l histoire de la puce sans pattes quoi bon la distribution d argent l effacement des dettes ou toutes sortes de projets de d veloppement si les populations des pays pauvres ne sont pas pr par es pour affronter la lib ralisation et la mondialisation impos es d en haut par les pays riches qui prot gent d abord leurs int r ts l aide de taxes douani res et de subventions aux agri culteurs duquer pour d velopper Si l on accepte que le fondement du d ve loppement est la connaissance ou mieux la capacit de l acqu rir de l utiliser et de l aug menter il semble logique que l enseignement et la formation professionnelle soient la prio rit des priorit s de la mondiali
3. Fax 41 22 799 65 44 E mail vanhuynegem ilo org Site Web www ilo org public french universitas initia htm Publications la sant du cheptel Qa des mots simples et plus de 400 illustrations cette version fran aise du tr s populaire manuel Where there is no vet explique comment garder ses animaux en bonne sant dans des zones o on ne trouve pas ou difficilement de v t rinaires Le manuel traite des maladies dela diarrh e la peste qui affectent les b ufs les buffles les droma daires les chevaux les nes les moutons les ch vres les porcs les volailles les lapins et les chiens II aborde les diverses fa ons d y faire face des rem des traditionnels aux m dicaments modernes et aux vaccins explique comment nourrir les animaux et sen occuper com ment pr venir les infections reconnaitre les signes de maladie soigner un animal malade assis ter les naissances et g rer les urgences et les op rations simples Vous y trouverez aussi des chapitres qui expliquent comment utiliser le livre pour former d autres personnes et qui informent sur les maladies trans missibles de l animal l homme Les annexes incluent un lexique et une liste de publications et d adresses utiles Ce manuel vous aidera prendre soin de vos animaux mais aussi reconnaitre les pro bl mes qui n cessitent le recours au v t rinaire ou des profes sionnels exp riment s Bref un o
4. le d veloppement institutionnel et le renforcement des organisations 10 21 novembre les outils et les comp tences de gestion des projets et la gestion de programmes sectoriels tous deux 1 12 d cembre Chaque cours co te 1 300 US 1 180 plus les frais de voyage et de s jour Z MDF ESA PO Box 894 Arusha Tanzanie Fax 31 318 614 503 E mail mdf mdf nl Limonade plus verte E L environnement est d sormais plus vert dans la zone de Limonade au nord d Ha ti gr ce un programme de reboisement organis par le Programme alimentaire mondial et le minist re de l Agriculture Le PAM a offert des semences et 30 000 sacs de terreau en plastique et le minist re a fourni une p pini re et assur l assistance technique Les esp ces plant es comprennent des arbres pain des orangers et des citronniers Plus de 5000 journ es de travail ont t consacr es au reboisement depuis que le travail a commenc en mai 2002 Un agronome au cin ma E Un agronome peut il attirer les m dias mondiaux Oui Un film intitul The Agronomist A Work in Progress a fait beaucoup parler de lui l ouverture du Festival international du film de Miami USA en f vrier Consacr la vie du chercheur et militant ha tien Jean Dominique fondateur de Radio Ha ti Inter ce film produit par Jonathan Demme laur at d un Oscar a t avec un film br silien consacr aux radios des favelas au centre
5. s et la programmation intelligente des recherches Avec la multiplication des biblio th ques communautaires informelles le d fi pour les professionnels de l information est de partager leurs comp tences avec les non initi s et pour les communaut s et les organi sations paysannes d apprendre les exploiter Il ne suffit pas de se connecter aux r seaux mondiaux pour avoir acc s l information il faut aussi apprendre la s lectionner Quelle biblioth que mondiale Les obstacles ne manquent pas sur le chemin des biblioth ques du futur D ans une s dui sante communication l Union internationa le des t l ommunications en 1994 le vice pr sident am ricain d alors AI Gore plaidait pour la mise en place d un r seau mondial des biblioth ques et du savoir via Internet Chaque enfant chaque cole dans chaque ville ou village de la plan te devait avoir acc s ce service l horizon 2000 M ais cela ne sest pas r alis car notre monde pr f re les pro messes aux r alit s Et depuis l explosion de l information a cr une telle congestion dans Internet que ce discours de Gore a t totale ment enfoui et qu il est tr s difficile aujour d hui de le retrouver La biblioth que mon diale a encore du chemin parcourir Pour faire une biblioth que aussi moderne soit elle il faudra toujours des blocs et du ciment des tables et des chaises et des lecteurs comme ceux de la b
6. sur conomie mondiale Tiers monde et D veloppement GEMDEV 74 communications en anglais 56 en fran ais et quelques textes en espagnol Tous les azimuts y figurent L Europe et le Sud l aube du XXIe si cle Enjeux et renouvellement de la coop ration CD ROM inclus EADI GEMDEV ditions Karthala Paris 2002 384 pages ISBN 2 84586 297 0 28 Les Editions Karthala 22 24 boulevard Arago 75013 Paris France Fax 33 1 45 35 27 05 E mail karthala wanadoo fr Site Web www karthala com Le forum reste ouvert Voici toutes les lt contributions surtout ACP principalement francophones avec quelques interventions en anglais du forum lectronique organis en pr paration du Forum europ en sur la coop ration pour le d veloppement rural voir Spore 101 Les d bats se poursuivent sur forum inter reseaux net sur le th me du commerce et de la d centralisation Valorisation des exp riences Inter R seaux Paris 2002 CD ROM N CTA 1099 20 unit s de cr dit diteurs vos calepins E Deux modifications importantes dans les services aux diteurs mentionn s dans Spore 101 depuis janvier 2003 l adresse e mail de Hans Zell Publishing l origine de The African Publishing Companion est hanszell hanszell co uk Le site Internet reste www hanszell co uk Le R seau Bellagio a une nouvelle adresse PO Box 1369 Oxford OX4 4ZR Royaume Uni Fax 44 1865 250024 Il met e
7. ETTE at D pea Ia T pus E74 El pi ee rs ga FE tta i p Lim C m T TS TE 1 E _ kerra A E F re FAO et le Bureau internatio nal du travail BIT Prenez contact avec leur repr sentation nationale dans votre pays ou adressez vous directement leur si ge Z PNUD Unit sp ciale Coop ration technique entre pays en d veloppement SU TCDO 1 UN Plaza FF 12th Floor New York NY 10017 tats Unis Fax 1 212 906 6429 E mail francisco simplicio undp org Site Web tcdc undp org Note ce site Internet propose les descriptions les plus claires et les plus quilibr es sans fanfaronnades de projets techniques et exp riences de coop ration agricole Sud Sud que Spore ait rep r es jusqu pr sent Pour en obtenir une version imprim e demandez les documents Sharing innovative experience seulement en anglais Z FAO Programme sp cial de s curit alimentaire Service de coordination et de suivi du PSSA TCOS D partement de la coop ration technique de la FAO Viale delle Terme di Caracalla 00100 Rome Italie Fax 39 06 5705 6892 E mail spfs fao org Site Web www fao org fpsf BIT Initiative pour l innovation l ducation et la formation pour un d veloppement humain et des conditions de travail d centes Programme Universitas Attn Philippe Vanhuynegem Sp cialiste de protection sociale BIT 4 route des Morillons CH 1211 Gen ve 22 Suisse
8. Programme de coop ration tech nique entre pays en d veloppement TCDC du Programme des Nations unies pour le d veloppement PNUD qui a permis des milliers d changes de comp tences pendant vingt ans II est int ressant de noter qu au jourd hui le programmeT CDC est ax beau coup plus sur les changes d exp rience via Internet que sur les changes de personnes Les changes entre populations ne doivent pas n cessairement porter l tiquette co teuse des agences internationales comme l IRED Innovations et r seaux pour le d veloppement EN DA Environ nement et d veloppement du tiers monde et Development Alternatives favorisent les changes de villageois artisans agriculteurs ou femmes chefs d entreprises d un continent l autre un niveau techniquement plus existe aussi des changes commercialement fructueux de responsables d entreprises du sec teur agroalimentaire comme ceux que l African M anagement Services Company faci lite avec l appui de la Banque mondiale Naviguez avec le courant Q uelles que soient leur forme et leur nature en personne ou via Internet ces changes contiennent toujours une part de subvention ou un int r t commercial Si les financements ext rieurs ne sont pas disponibles les changes doivent suivre quelques r gles conomiques Q uand des compagnies coop rent quand par exemple un fabricant br silien de machines agricoles aide une entreprise similaire
9. aux informations parues dans Spore 96 avec une approcheTIC et l ex ploitation de plusieurs autres sources Le num ro de f vrier trai te de la connectivit rurale le num ro 8 datant d octobre 2002 abordait le th me genre et TIC L dition imprim e du magezi ne est disponible tous les deux mois la version lectronique interactive propose plus de th mes et la promesse de 10 nou veaux sujets chaque semaine ICT Update Version imprim e 8 pages bimestriel Gratuit S abonner aupr s du bureau ICT Update l adresse du CTA voir page 15 dition lectronique ictupdate cta int Comment obtenir ces publications Les publica tions signa l es dans ces C2 pages par la ES feuille verte viennent s ajouter au catalogue CTA et vous pouvez les obtenir du CTA si vous tes abonn e au Service de distribu tion du CTA Pour les autres publications signal es par un simple carr orange vous devez vous adresser l diteur men tionn ou un libraire Les publications du catalogue CTA sont gratuites pour les abon n s du Service de distribution des publications Les abonn s peuvent commander ces publica tions jusqu concurrence de leur cr dit en utilisant imp rative ment le bon de commande qui leur a t fourni Les non abonn s peuvent demander un formulaire d ins cription au CTA Le service est ouvert aux organisations et institutions de d veloppement agri
10. consommables crus en d pit des directives de l Organisation mondiale de la sant Leurs recommandations restent g n rales vu la diversit des moyens et les outils dont dispose chaque ville mais les changes d exp rience ont t fructueux et bien document s C est un projet conjoint du Centre r gional pour l eau potable et l assainissement CREPA et du Centre de ressources sur l agriculture et la foresterie urbaine RUAF avec un appui du CTA Visite d tude et Atelier International sur la R utilisation des Eaux Us es en Agriculture Urbaine Rapport final ETC RUAF CREPA Octobre 2002 183 pages Disponible uniquement en c d rom gratuit ou sur www ruaf org news_and_agenda ETC RUAF BP 64 3838 AB Leusden Pays Bas Fax 31 33 494 0791 E mail ruaf etc nl Eaux us es 2 E Cette tude a abord trois volets touchant l puration des eaux us es au S n gal la participation des populations la valorisation des eaux us es domestiques Dakar et le traitement par lagunage en Rufisque Elle propose aussi des orientations pour le futur puration des eaux us es et l agriculture urbaine ENDA Dakar 2002 354 pages Afrique 4 900 FCFA port inclus Europe 23 port inclus ENDA BP 3370 Dakar S n gal Fax 221 823 51 57 E mail editions enda sn Site Web www enda sn editions accueil htm Entre nous Produisez produisez e vous inqui tez pas ce titre ne constit
11. d un d bat sur le r le mancipateur des radios locales Microfinance Djibouti E Les services financiers de Djibouti vont obtenir un fonds de roulement indispensable gr ce un accord de pr t pour un montant de 36 millions de US 32 75 millions conclu entre le gouvernement et le Fonds international pour le d veloppement agricole FIDA en f vrier 2003 Les cr dits sont destin s 150 000 personnes en zones rurales dans les secteurs de l levage du mara chage de la p che de l artisanat et d autres activit s r mun ratrices Un effort particulier sera consenti pour les jeunes ch meurs et les femmes veuves ou divorc es chefs de familles Avec un tel niveau de capitaux d emprunt la microfinance pourrait bien permettre de sortir de la pauvret Des femmes engag es Les petits groupes font les grands r seaux E Les femmes doivent toujours se battre pour avoir acc s aux res sources ou faire valoir leur point de vue Dansles districts de Tete et Changara au Mozambique les femmes chefs de famille ont pris les choses en mains en organisant des groupes pour fournir de l eau propre et construire des latrines pour am liorer la sant familiale Ces groupes jouent par ailleurs un r le essentiel dans la r gion en produisant des semences Le grou pe du village de Salinhanga g re une entreprise prosp re d levage de ch vres qui produit des revenus par la vente de chevreaux aux autres memb
12. dans une nouvelle re plus dure Un des chefs defile de la r flexion sur les sciences du Sud Calestous Juma r sume les choses ainsi D ans le cli mat actuel on ne peut plus compter sur les institutions publiques pour jouer le r le de vecteur de la coop ration technique Pourtant dans de nombreux pays en d velop pement les gouvernements et le secteur industrie continuent d entretenir un antago nisme et une m fiance r ciproques alors m me que l avantage comparatif d un pays aujourd hui d pend largement de la fa on dont ils coop rent Les mod les de coop ra tion Sud Sud ne s justifient plus par la proxi mit ou l appartenance un bloc cono mique Les alliances strat giques doivent tre b ties entre organisations sans tenir compte de leur localisation g ographique C est ainsi I faut naviguer avec le courant Vingt ans apr s l change entre la Casamance et le Guatemala deux des facilitateurs se sont nouveau rencontr s en d cembre 2002 au Forum carib en de l industrie des plantes m dicinales et aromatiques en Jama que D es institutions avaient rendu l change possible mais ce sont ces deux personnes du Sud qui l ont r alis et l ont fait durer Voir Rep res p 10 Tubercules Taro d ombre et de lumi re Enracin dans la culture des les du Pacifique le taro y est aussi largement r v r que consomm est galement au menu dans les Caraibes et en Afrique A
13. en collaboration avec une ONG britannique Africa Now La cl de leur r ussite Le micro cr dit bail qui a permis aux producteurs d acc der aux technologies de transformation et de conditionnement en louant l quipement pendant une p riode d finie avec option d achat au terme Spore ne parlait il pas de micro cr dit bail il y a quelques ann es d j 0 000000 000000000000 L ger mieux pour la s curit alimentaire au Niger M Le volet nig rien du rapport du R seau des syst mes d alerte pr coce contre la famine dat de janvier 2003 note une am lioration de l acc s des m nages aux produits c r aliers Les r coltes ont t abondantes et des produits comme l arachide et le s same se sont bien vendus sur les march s des r serves de produits de base comme le mil et le sorgho ont pu tre constitu es pour sauvegarder la s curit alimentaire des foyers En d cembre 2002 le prix des c r ales tait en baisse sur les principaux march s urbains Niamey Zinder Maradi et Tillabery Les principaux produits de base comme le mil et le sorgho ont toutefois t vendus des prix sup rieurs ceux de 2001 L levage reste pr caire les prix ont augment en raison des mauvais p turages et d exportations intenables vers le Nigeria Afrol News 000000000000 000000600 Longue vie au pandanus E Le pandanus baquoi Pandanus tectorius est un arbre port de palmier qui const
14. inscrite sur les agendas politiques que depuis quatre o cinq d cennies M ais comment se tisse cette interd pendance C est ce que montre de fa on fascinante et claire L avenir de l environnement en Afrique Ses chapitres sont organis s autour des diff rentes ressources naturelles terre eau for t littoral d crites selon les principales r gions politiques Si vous tes la recherche de sc na rios pour le futur ou d une va luation s rieuse de l tat du continent travers une lecture de son pass vous ne pouvez pas trouver mieux L avenir de l environnement en Afrique Le pass le pr sent et les perspectives d avenir PNUE 2002 400 pp ISBN 928072102X 37 50 US 34 75 Num ro magasin 2988 Earthprint PO Box 119 Stevenage Herts SG1 ATP Royaume Uni Fax 44 1438 748844 E mail customerservices earthprint com Site Web www unep org aeo Les livres publi s par les diteurs des pays ACP sont toujours bienvenus dans cette rubrique Nous invitons vivement tous les professionnels locaux nous faire parvenir leurs ouvrages Agroptimisme E Attention Voil deux livres qui pourraient branler vos convictions Le premier Facteurs de d vaop pement en Afrique est un essai id ologique solide dans le style puissant d une chanson de rap c est dire avec un texte cro quant croustillant rapide imper tinent et qui fait mouche tous les coups en vous emportant dans
15. recherche de progr s et d changes d id es qui ne pr tend pas conserver tous les livres du monde cea arrivera peut tre un jour dans cet espace appel Internet Tombouctou au Mali on travaille la pr servation de 20 000 ouvrages conserv s l Institut des hautes tudes et de recherche islamique Ahmed Baba des ouvrages surtout scientifiques et agricoles dont certains datent du 13e si cle D es copies lectroniques seront disponibles sur Internet Ces ouvrages refl tent les si cles des lumi res de l Islam tout comme les manuscrits enlumin s de la biblio th que abbatiale de Saint Gall en Suisse t moignent de l poque o les biblioth ques g r es par les moines offraient un refuge au savoir dans l Europe obscurantiste du 8e si cle Le plus difficile c est choisir Nous c l brons nos biblioth ques mais pas nos biblioth caires un paradoxe qui dure depuis des si cles C est en train de changer toutefois depuis que les professionnels de l information sont sortis de l ombre et ont trouver tout partout sur Internet C est th o riquement possible mais seulement si celui qui cherche sait o chercher celui qui g re l information sait o l entreposer pour qu elle soit disponible et celui qui l utilise sait s parer le bon grain de l ivraie Voil pourquoi il faut valoriser et non pas n gliger des outils documentaires comme les syst mes de classification les th saurus les r sum
16. sa passion et sa profondeur C est crit un peu comme un article de Spore informatif un rien provo quant mais qui respecte le lecteur et le laisse tirer ses propres conclu sions Son auteur Pierre M ouandjo Lewis a d peint en trois volumes la restructuration de l Afrique Ce deuxi me volume est centr sur le r le cl de l agri culture et l inverse d autres livres du m me type il n est pas agro pessimiste et ne voit pas l avenir de l Afrique seulement hors des champs C est un des rares auteurs qui sache donner vie aux notions les plus abstraites un pays sous d velopp pr dominance agricole ne peut man quer d tre tributaire du secteur agricole en tant que source princi pale de financement de son pro gramme d investissements et de production d une grande partie de ses produits courants Il est rare de trouver un livre qui proclame une telle foi dans l agriculture africaine dans sa capacit affronter les probl mes auxquels elle est confront e et mobiliser toutes ses nergies pour faire levier et permettre au conti nent d aller plus loin que la pro duction agricole Comme pour renforcer l id e qu il n y a pas d alternative l appel de Lewis et qu il faut y aller Tidiane Diakit dans va ALL r paa L Afrique et l aide revisite la vieille rengaine qui consiste Sinterroger sil faut au non stopper la machine infernale de l aide Au Nord l a
17. 002 Alors que les pays en d vdoppement sont inond s de conseils pour se prendre en charge et de ser mons sur la bonne gouvernance on leur demande de plonger dans les eaux turbu ma Divers r seaux d ONG e sophistiqu il are lentes de l environnement conomique inter national sans bou e de sauvetage ni m me quelques gouttes d huile pour calmer les flots et leur faciliter la t che Perdu ce feeling Sud Au del de ces prouesses verbales y a t il une place pour une v ritable coop ration Sud Sud D e nombreuses exp riences men es au cours de ces vingt derni res ann es sont des r ussites qu il s agisse d changes d agricul teurs d un village l autre ou de r seaux inter r gionaux de chercheurs et de fabricants dans le secteur des plantes m dicinales par exemple Le r cent bilan du programme PSSA de la FAO qui a conduit des centaines de techniciens agricoles quitter leur foyer pen dant deux ou trois ans pour travailler ailleurs comme experts du Vietnam M adagascar del Inde l rythr e montre qu ils ont r d lement apport des comp tences et une exp rience concr te pertinentes dans les contextes locaux avec un effet multiplicateur Le prin cipal d faut de tels changes est qu ils sont en partie financ s par l ext rieur et senracinent donc difficilement dans les programmes agri coles nationaux On peut en dire autant des activit s du
18. TaroGen lanc en 1998 au bureau de Fidji du Secr tariat de la Communaut du Pacifique des progr s ont t r alis s dans l exploitation et la gestion de la biodiversit La plante est revenue Samoa o des agriculteurs ont plant des vari t s r sistantes s lectionn es I1 faut non seulement poursuivre les recherches afin de maintenir la diversit et la r sistance mais aussi trouver les moyens d am liorer la dif fusion de semences et plants r sistants Les chercheurs se concentrent mainte nant sur les empreintes g n tiques des dif f rentes vari t s de taro afin de faciliter les comparaisons des chantillons de diff rents pays Un autre objectif consiste indexer les virus pour surmonter les probl mes de qua rantaine au cours des changes internatio naux de mat riel g n tique L tablissement de banques de g nes pour la conservation in vitro reste une priorit mais on accorde d sormais plus d attention aux syst mes de stockage des semences et la conservation in stu Selon TaroGen cela impliquera les communaut s agricoles dans la recherche et le d veloppement en combinant les aspects sociaux biologiques et agro cologiques de la culture du taro Cette question perma nente d une bonne entente entre paysans et chercheurs figure en bonne place au pro gramme du Troisi me Colloque sur le Taro pr vu fin mai 2003 Fidji Enfin dans ce monde aux go ts chan geants le taro peut il au
19. ail tout comme les professeurs d agriculture dans les coles secondaires locales SPORE 103 PAGES Photo B Favre Louma e Biblioth ques rence magazines articles politiques le genre de choses que l on trouve dans Agridoc et Spore sont expos s corn s par l usage Soi gneusement class s par th mes selon le syst me dit Satis D eux tudiants sont absorb s prendre des notes partir d une pile de livres de r f rence Aujourd hui ajoute Ebede un usager sur cinq est un agriculteur et il a des questions tr s pr cises La version papier Une sc ne similaire se d roule 3 000 km de l Kumasi la capitale Ashanti du Ghana La biblioth que du British Council aujourd hui plus ax e sur le d veloppement local que ne l indique son nom accueille des vulgarisa teurs des agriculteurs des entrepreneurs et des tudiants avides de savoir Dans son bureau N ina C hachu la directrice candlise le flot incessant des demandes et des publica tions J utilise Spore pour choisir mes acqui sitions et visiter des sites Internet int ressants j appr cie beaucoup votre site Web et d autres ressources lectroniques mais je continue penser que pour la plupart des pays en d ve loppement les documents imprim s restent des outils essentiels compte tenu de l tat de notre r seau d lectricit et de nos infrastruc tures de communication Rendez vous maintenant sur une des co
20. ainsi que la mauvaise alimentation et de mauvaises techniques d levage du b tail ont un impact sur la productivi t Et comme les leveurs ont peur et vitent des zones enti res infest es par la mouche ts ts la pression sur les terres productives disponibles augmente dans un contexte de croissance de la population Quelle voie emprunter La communaut scientifique est convaincue que des programmes cibl s sont conomiquement viables et que les futures strat gies de contr le des maladies devraient inclure toute une s rie d options de lutte Un seul outil ne suffira pas Les chefs d tats africains en mettant en place la campagne panafricaine d radica tion de la trypanosomiase et de la mouche ts ts PATTEC M ont affirm que la lutte contre la mouche ts ts tait une priorit M ais ils devront d montrer leur engagement sils veulent obtenir de nouveaux appuis des bailleurs defonds N V WRENmedia N Z Pour acc der aux observations faites par les participants l atelier connectez vous sur le site www new agri co uk 02 6 pov html SPORE 103 PAGE 7 e En bref R parations en vue E L importation de tracteurs et de mat riel agricole adapt s permettrait de satisfaire certains besoins agricoles des pays du Pacifique c est la conclusion de l atelier r gional sur le th me Fonctionnement s curit et maintenance des tracteurs organis
21. ait t abandonn e par ses deux occupants pr c dents en raison du manque d eau la fin des ann es 90 M Chitonga a entrepris des travaux d am nagement et construit notamment 200 m de courbes de niveau de 0 5 2 m de hauteur La productivit est pass e de 0 75 2 7 t l hectare En 2000 90 m de courbes de niveau suppl mentaires ont t am nag es d marquant des parcelles de 30 m sur 30 La terre est d sormais abrit e sous le feuillage de l gumineuses Toutes ces mesures ont nette ment am lior la capacit de r tention d eau du sol et le puits se remplit beaucoup plus rapidement En 2001 un dimba petite rete nue d eau a t construit et un autre hectare de terre a pu tre plant en ma s M Chitonga applique le principe de la permaculture et son exploitation a attir beaucoup de nouveaux habitants dans la zone Le probl me c est que la moiti de la for t a t abattue pour four nir du bois de feu mais l avantage c est que la population est d sormais suffisamment nom breuse pour que le gouvernement creuse un nouveau puits pr sent crit M Chitonga les gens ont plus qu une petite gorg e d eau Le temps change E Selon Coffi Sedjvo Elvis Padonou de Promotion Jeunesse Unie Abomey B nin pendant la saison agricole les cultures ne re oivent pas assez de pluie ou la saison des pluies s arr te brusquement et les pr visions de la m t o sont souvent fausses D apr
22. ait ni enti rement raison ni enti rement tort Ses d clarations visions et exp riences font l objet de cette synth se compos e des t moignages de 21 personnes qui l admiraient et le respectaient Un agronome dans son si cle Actualit de Ren Dumont Sous la direction de M Dufumier Association pour la cr ation de la Fondation Ren Dumont INAPG ditions Karthala Paris 2002 230 pages ISBN 2 845686 276 8 25 Les Editions Karthala 22 24 boulevard Arago 75013 Paris France Ex 433 74535 2705 E mail karthala wanadoo fr Site Web www karthala com Publications La fongibilit des id es Les pr occupations Q essentielles de la conf rence internationale sur la situation de la microfinance organis Dakar en janvier 2002 voir Spore 98 la fongibilit des pr ts la constitution de capital l pargne les assurances et les taux d int r t sont r sum es dans cette synth se bilingue La microfinance au service de l agriculture familiale Actes d un s minaire Dakar S n gal 2002 AFRACA CIRAD CTA DGCID ENDA GRAF FIDA R seau CERISE 2002 72pp ISBN 2 11093566 9 N CTA 1118 10 unit s de cr dit 7O OOOO O O0 OJOO OOU QOO A l aube d un si cle E Apr s une longue attente voici enfin les actes de la 9 Conf rence de l Association europ enne des institutions de d veloppement EADI accueillie Paris par le Groupement d int r t scientifique
23. bean qui sera inaugur au Royaume Uni en avril 2003 sur le mod le de l exposition Out of Africa de 2002 voir Spore 99 Le forum tait organis par le Centre pour le d veloppement de l entreprise CDE le secr tariat du Commonwealth le CTA et l Institut inter am ricain pour la coop ration agricole IICA en collaboration avec la Jamaican Pro motions Corporation JAM PRO Interim Executive Secretariat Caribbean Herbs Business Association c o Aaron Parke Judith Ann Francis IICA T amp T Office PO Box 1318 Port of Spain Trinit et Tobago Fax 1 868 628 4562 E mail iicatt iicacarc org Voir aussi www caribbeanherbs net Photo J Schytte Still Pictures Photo IRD Les insectes sont nos rivaux MBien que minuscules les insectes sont nos principaux rivaux pour la consommation des r serves de nourriture de la pla n te II en existe une infinit de vari t s et ils se sont toujours adapt s la consommation de toute mati re organique existan te v g tale ou animale vivante ou morte crue ou transform e Au Kenya et dans bien d autres pays ACP toute une gamme de m thodes ont t exp riment es pour lutter contre les effets d vas tateurs des foreurs de tiges comme Chillo partdlus Busseola fuxa et Sesamia calamisdis Ces m thodes qui incluent notam ment des pratiques culturales comme l limination des r sidus de r colte la lutte biologique et l utilisation d insectici
24. caine Nouveau partenariat pour le d veloppement de l Afrique NOPADA a commenc poser des jalons pour assurer l avenir de la science sur le continent Un itin raire pour la science programme cadre con u lors d une r union de conseillers en politiques scientifiques la mi f vrier 2003 servira guider un processus largi pour une avanc e scientifique et technique de l Afrique selon un des participants Le magazine Sci Dev en ligne voir Spore 98 a relev le d fi Dans un ditorial lucide du 24 f vrier intitul lueur d espoir pour la science africaine il exhorte le NOPADA s engager dans une politique scientifique participative et invite ses lecteurs s associer ce processus Un forum de discussion doit suivre www scidev net archives editorial comment53 html Z editor scidev net En bref e l horizontale M Apr s les strat gies de haut en bas et de bas en haut pourquoi pas une approche horizontale de communaut rurale communaut rurale mais grande chelle Cette question a sous tendu les discussions lors de l atelier sur le r le des organisations et des associations paysannes dans la conception la production et le suivi des dossiers d information technique organis par le CTA d but d cembre 2002 Ouagadougou au Burkina Faso Les radios locales occupent une position privil gi e dans le paysage des m dias ruraux c est pourquoi elles ta
25. ce a toujours t le principal v hicule des id es et des technologies qui ont stimul le d veloppe ment agricole dans le monde comme le reconna t l approche Sud Sud au c ur du Programme sp cial de la FAO pour la s curit alimentaire PSSA Le Sud a exist avant le Sud C e concept a t d fini peut tre paradoxalement par des coles de pens e qui ont merg au N ord dans les ann es 60 un peu comme une s quelle du r cent pass colonial Le Sud disait on dansle Nord est un amalgame de cultures et d co nomies qui ont comme d nominateurs com muns un pass colonial sous tutelle europ en ne et la conviction de n avoir qu une maigre part des ressources et des opportunit s mon diales Hobo Dyer ODT inc EU N i oo smj E Autant de points de vue autant de solutions C est la r alit sur le terrain comme ces changes entre sp cialistes du bananier du Costa Rica et d Afrique de l Ouest page 1 Progressivement le Sud a assum sa propre identit plus en termes d changes culturels et sociaux que de partage du pouvoir cono mique Dans les ann es 80 il a trouv une assise institutionnelle la Commission inter nationale du Sud dirig e par le Pr sident N yerere et install e dans le Centre du Sud Gen ve en Suisse Aujourd hui encore elle d fend agressivement les int r ts du Sud avec la seule arme dont elle dispose la rh torique En voici un exemple en 2
26. ce est ordinaire ou l inverse parce que dans leur culture elles consid rent que c est un h ritage sacr qui ne peut tre transmis qu des initi s Pourtant cette information locale a de la valeur et peut servir beaucoup de gens si seule ment elle est diffus e et partag e Le plus grand d fi est de modifier la culture de l change d informations et d amener les communaut s r aliser que partager le savoir est aussi enrichissant pour celui qui le transmet que pour les g n rations sui vantes qui le re oivent Kay Raseroka Botswana lors de son lection la pr sidence de la F d ration internationale des associations et institutions de biblioth caires en octobre 2002 Les biblioth ques changent ous sommes sur une route prin cipale la sortie de Yaound capitale du Cameroun Au milieu des gargotes t l centres tailleurs et coiffeurs habituels nous adorons cette cabane portant l enseigne www josephine coiffure com une choppe nouveau style la boutique d information du Centre de documentation pour le d veloppe ment rural membre du r seau Agridoc voir Spore 101 Les visiteurs s y pressent jeunes et vieux femmes et hommes IIs s y arr tent en rentrant la maison en allant au march en venant de l cole ou en allant au travail pour y acheter des manuels ou des journaux jeter un coup d il sur l exposition de f ves de cacao ou feuilleter les ouvrages C es
27. cole et rural des pays du groupe ACP Afrique Cara bes Pacifique ainsi qu aux particu liers qui r sident dans ces pays Si vous ne remplissez pas les condi tions d abonnement au service ou si Vous avez puis vos unit s de cr dit vous pouvez acheter les publications du catalogue CTA aupr s du distributeur suivant CTA Publications ITDGPublishing 103 105 Southampton Row INoJalole s WC1B 4HL UK Fax 44 20 7436 2013 E mail cta itpubs org Site Web www itdgpublishing org uk SPORE 103 PAGE 13 e Publications Des ronds dans l eau Apr s le retrait des fonds Q gt publics dans la petite irrigation en Afrique l issue de deux d cennies de d ficit l appel aux investissements priv s a t un succ s Ce s minaire voir Spore 97 dont les actes incluent quelques expos s en fran ais a examin les raisons et les perspectives de ce ph nom ne Private irrigation in sub Saharan Africa Regional seminar on private sector participation and irrigation expansion in sub Saharan Africa Proceedings of a seminar Accra Ghana 2001 IWMI CTA FAO 2002 328 pp ISBN 92 9090 494 1 N CTA 1101 40 unit s de cr dit Eaux us es 1 M Trente participants sp cialis s en agriculture urbaine venus de 10 pays ont analys le d fi pour les municipalit s en Afrique de l Ouest de l utilisation non planifi e et non contr l e des eaux us es pour l arrosage de l gumes
28. culture tropicale Cheminements d une action de d veloppement La conservation du poisson et de la viande Collection Agrodok Promotion des petites entreprises agroalimentaires SPORE 103 PAGE 14 Num ro CTA 393 Num ro CTA 1056 Num ro CTA 440 Num ro CTA 1038 Num ro CTA 1061 Num ro CTA 1052 Num ro CTA 1065 Num ro CTA 1008 Num ro CTA 582 Num ro CTA 1044 Num ro CTA 594 Num ro CTA 523 Num ro CTA 1039 Num ro CTA 522 Num ro CTA 235 Num ro CTA 1066 Num ro CTA 785 Num ro CTA 374 Num ro CTA 589 Num ro CTA 1030 Bo te postale 380 Laissez vous aller Le travail d un paysan n est jamais fini c est bien connu mais vous les agriculteurs vous savez mieux que personne comment rendre votre tra vail plus facile durable rentable et valorisant Alors crivez le nous confiez votre exp rience Bo te Postale partagez la avec tous Nr HAVE FLSA t ma uti ELH E E E EEE EKEKKEKEKEEESE HE HE E E 0 0 0 0 L esprit d initiative E Lennox Wilson A Chitonga de la ferme Kaphiri Kamodzi pr s de Mwanza au Malawi est un agriculteur avis I nous raconte com ment il a transform un hectare de terrain des s ch qui ne valait rien en en une terre agrico le prosp re La ferme se trouve l ouest de la rivi re Middle Shire dans une zone qui tait auparavant inhabit e car elle se situe cou vert d une cha ne de montagnes et re oit donc peu de pr cipitations Cette terre av
29. d passe que les Cara bes C est pourtant ici que l toile du taro brille le plus fort Selon la FAO aucune autre r gion ne se compare l O c anie en terme d inten sit de la production d importance de la consommation et de d pendance alimen taire Tonga o les tubercules repr sen tent la moiti de l nergie alimentaire 40 des calories viennent du taro Aux les Salomon 10 des calories viennent du taro 30 d autres tubercules C est Samoa que le r le central du taro sexprime le mieux Avant la rouille d vasta trice de 1993 le taro repr sentait presque toute la consommation de tubercules soit 20 du r gime alimentaire Sa disparition des menus du jour au lendemain et l inter diction des plus modestes exportations aux compatriotes d Australie de Nouvelle Z lande ou de Californie caus rent un grand choc au sentiment national et l conomie de Samoa un traumatisme identitaire Beaucoup de pays du Pacifique ont alors pris conscience de leur vuln rabilit la rouille des feuilles du taro et recommenc SPORE 103 PAGE3 a c est du taro prendre soin de cette culture que d une cer taine mani re ils tenaient pour acquise Vu son r le spirituel et culturel nous pourrions presque dire que le taro est pour les gens du Pacifique une sorte de dixi me chakra un des centres d nergie du corps Un nouvel lan Apr s la rouille est venu un nouve lan Gr ce au programme
30. de savoir est virtuel Biblio vient du grec biblion livre d riv de biblos qui signifie papyrus ce roseau dont les fibres servaient de support l cri ture peut tre ce mot faisait il aussi r f rence la ville de Byblos aujourd hui au Liban d o le papyrus tait import il y a 3000 ans Th que vient du grec th k qui veut dire coffre bo te r ceptacle Le mot anglais pour biblioth que est libra ry emprunt au fran ais l poque o librairie du latin ibraria a commenc d signer le commerce des livres le libraire Banques de savoir Les biblioth ques ont toujours abrit le savoir des soci t s Aujourd hui elles ne sont plus juste gard es l oeil par des biblioth caires rev ches elles tiennent compte des besoins des usagers et sont pr tes affronter le futur Aujourd hui on trouve des biblioth ques dansles plus petits villages et leur modestie n a d gal que leur ambition Elles ne comptent souvent que quelques douzaines d ouvrages tr s convoit s par les usagers Ces initiatives locales occupent une place particuli re dans l univers du savoir aux c t s des grandes biblioth ques de l gende Le pass se conjugue au futur La nouvelle grande biblioth que d Alexandrie en Egypte a t inaugur e en 2002 sur le site m me de celle qui fut au service de l humanit de 295 avant JC 391 apr s JC Comme l ancienne biblioth que c est un lieu de
31. des se sont av r es insuffisantes Ce qui est recherch depuis longtemps c est la mis au point de vari t s de plantes r sistantes Depuis 2000 les chercheurs participant au projet Insect Resistant Maize for Africa IRM A au Kenya travaillent la mise au point de vari t s de ma s g n tiquement modifi es ma s Bt qui pourraient constituer une alternative ou un compl ment aux autres m thodes de lutte contre les foreurs de tige Le nom Bt est tir de Bacillus thuringienss une bact rie natu relle du sol que l on trouve par tout dans le monde Elle produit des cristaux de prot ines qui deviennent toxiques dans l esto mac d insectes sp cifiques Le mais Bt produit ses propres pro t ines Bt qui d truisent tout insecte qui se nourrit de mais Cette technique n est pas nouvel le pr s de 40 du ma s produit aux tats Unis et au Canada sont porteurs du g ne Bt Ce qui est nouveau c est la d couverte de vari t s de mais Bt efficaces contre toutes les esp ces de foreurs de tiges et adapt es l en vironnement kenyan M algr les controverses actuelles propos des modifications g n tiques ces vari t s sont mises au point au Kenya et distribu es dans d autres pays L institut kenyan de recherche agricole KARI assure la formation des vulgarisa teurs nationaux dans ce domaine ZS Mugo IRMA PO Box 25171 Nairobi Kenya Fax 254 2 522 879 E mail s mugo cgiar org O
32. e commerce voir Spore 98 En r duisant les arguments de simples slogans cela donne une id e certes tr s claire mais malheureusement simpliste de ces questions fort complexes L agriculture au del du commerce Quels enjeux et quels outils dans les n gociations agricoles de l OMC Synth se d une conf rence internationale Paris France 2002 Solagral CTA 2002 54pp ISBN 2 84034 039 9 N CTA 1103 10 unit s de cr dit Des outils pour n gocier Si vous voulez approfondir F la question des n gociations commerciales sur l agriculture ces brochures pr par es pour le s minaire du CTA de novembre 2002 voir En Bref sont l outil qu il vous faut Elles vous apprendront tout sur les accords de l OMC et de Cotonou ainsi que sur la place de l agriculture et des pays ACP dans les n gociations en cours sur le commerce l agriculture et les droits de propri t intellectuelle Cotonou OMC enjeux agricoles pour les pays ACP 6 fiches pour comprendre anticiper d battre Par Hermelin B Rolland J P et Tavernier K Solagral CTA 2002 ISBN 2 84034 040 2 92 9081 1672 N CTA 1105 10 unit s de cr dit Ren Dumont 1904 2001 E C est sans doute parce qu il tait plus l aise dans les rizi res et les march s que dans les s minaires que ses mots ont eu une telle port e particuli rement dans L Afrique est mal partie Comme beaucoup d autres qui ont annonc de sombres perspectives il n av
33. e heures ils accostent leur village d accueil e une fois repos s ils commencent enregistrer leurs d couvertes qui onneront leurs familles et leurs amis leur retour dans leur village de la plaine c ti re du Guatemala en Am rique centrale IIs ont d couvert les similitudes des cosyst mes dans lesquels ils vivent les similarit s de flore et de faune les diff rents usages m dicinaux que leurs gu risseurs font des m mes plantes Et ils songent tous les progr s que l on pourrait accomplir si toutes les communaut s rurales pouvaient changer si facilement leur savoir Coop ration Sud Sud e Cette visite d changes entre agriculteurs de deux villages distants d un h misph re se d roulait il y a une g n ration en 1982 une poque o on jargonnait moins qu aujour d hui Elle tait organis e par un r seau qui reliait des O N G du Sud et des agences de sou tien et de financement du N ord partageant les m mes convictions Ce type de visite tait consid r comme une merveilleuse illustra tion des changes de savoirs locaux Sud Sud M ais cela allait il beaucoup plus loin que le partage de pr occupations communes par dif f rents groupes qui en tirent parti chacun de son c t Au commencement l change L id al de la coop ration Sud Sud est n avec le concept de Sud Cette coop ration est pourtant mill naire et a toujours t port e par les changes commerciaux Le commer
34. e tiendra Arusha Tanzanie du 17 au 19 novembre 2002 l initiative du Centre hydro lectrique international et de la Compagnie d lectricit de Tanzanie International Centre for Hydropower Kl buveien 153 NO 7465 Trondheim Norv ge Fax 47 73 59 07 81 E mail F ich no Site Web www ich no hydroafrica htm Et toc sur les tiques M Les maladies transmises par des tiques sont le cauchemar de tous les leveurs Avec la bab siose bovine la cowdriose l anaplas mose et la theil riose aucune zone sub tropicale n est par gn e par ces maladies mortelles Plusieurs m thodes de lutte ont fait montre d une certaine effica cit L immersion r guli re du b tail dans des bains de produits acaricides insecticides adapt s aux tiques a permis d radiquer la theil rios de la plus grande partie de l Afrique australe M ais cette m thode est tr s co teuse en travail et en argent De plus les immersions n liminent que les tiques II y a bien d autres parasites et toute interruption dans les immersions risque de d clencher une nouvelle pouss e de la maladie Les acaricides constituent gale ment un risque pour la sant humaine et pour l environnement Leur utilisation n est plus encoura g e et il est n cessaire en tout tat de cause d en changer tous les deux ans au moins Les chercheurs soulignent aussi qu une radica tion totale des tiques emp chera les animaux de d velopper cer tai
35. el en voici une photo qui fait foi cr Spore est un bimestriel d information pour le d veloppement agricole des pays ACP Spore est gratuit pour les particuliers et les organisations des pays ACP et de l UE s occupant de d veloppement agricole et rural Il est aussi possible de souscrire un abonnement aupr s d ITDG voir page 13 Editeur Centre Technique de Coop ration Agricole et Rurale CTA Accord de Cotonou ACP CE CTA Postbus 380 6700 AJ Wageningen Pays Bas T l 31 317 467 100 Fax 31 317 460 067 E mail cta cta int Site Web http www cta int E mail des lecteurs spore cta int R daction SPORE est r dig par un consortium rassemblant Louma productions et M diateurs Louma productions 3 rue Neuve 34150 Aniane France Fax 33 4 67 57 01 80 E mail louma louma fr M diateurs W Alexanderpoort 46 1421 CH Uithoorn Pays Bas Fax 31 297 540 514 E mail info spore magazine org Ont particip ce num ro Marcel Chimwala O Neil Cuffe Bernard Favre Erik Heijmans Louise Kibuuka John Madeley Paul Osborn Jacques Sultan Mise en page Louma productions Impression Imprimerie Publicep France CTA 2003 ISSN 1011 0046 Le contenu de Spore peut tre librement reproduit Merci de mentionner Spore comme source Point de vue Agronome Alvaro Soares de Melo a une grande exp rience en formation rurale et projets de d veloppement avec des pays africain
36. en est la lutte contre la mouche ts ts E M algr une centaine d ann es d exp riences et plus d outils qu il n en faut la voie adopter pour liminer la mouche ts ts conti nue tre un sujet de vifs d bats L radication de la mouche ts ts est un objectif la lutte est une strat gie disait l un des partici pants un atelier r cemment organis par le programme de sant animale de l Agence britan nique de d veloppement interna tional DFID lutte contre la mouche ts ts les cent ann es venir II s agit d un processus conti nu Des mesures relativement efficaces comme l utilisation de m dicaments le traitement du b tail avec des insecticides les pi ges et les pulv risations doi vent tre appliqu es en perma nence Gr ce de telles mesures de nombreux agriculteurs ont d j r ussi contr ler efficacement la ts ts bien que l on observe des signes inqui tants de r sistance aux traitements L utilisation d insectes st riles SIT est une strat gie int ressante mais elle doit tre pr c d e par des tech niques classiques de lutte pour r duire le nombre de mouches M me si l radication r ussit les risques de r infestation demeu rent De plus la lutte contre la try panosomiase n est pas le seul souci des paysans pauvres et l li mination de cette maladie ne garantira pas une am lioration de la sant animale D autres mala dies
37. es 90 mais aujourd hui seuls les march s des diasporas et des produits eth niques vous sont fid les Un app tit mondial Allons taro il est temps de tourner une nou veale feuille Colocasa exulenta est un tuber cule comestible ovale de 1 3 kg n en Asie o il est g n ralement connu sous le nom de Photo Miquel Cirad taro nom qui set r pandu dans le monde entier Aux Caraibes le tubercule est plus long et appel dasheen ou dachine voire m me chou de Chine Ses feuilles sont consomm es cuites comme l gume vert Servi en calalou Trinidad ou en Martinique le taro atteint au statut sacr de plat national En Afrique de l Ouest il est cras avec le manioc pour le foufou et sert de nourriture de base au Cameroun au Ghana en Guin e et au Nigeria On l appal le parfois cocoyam comme son cousin le macabo Xanthosoma sagittifolium connu aussi sous le nom de tanier Le taro est cultiv dans 30 pays dans les bas fonds comme sur les hautes terres L Afrique en est le plus gros producteur Le Nigeria compte pour la moiti des 8 5 mil lions de tonnes produits dans le monde le Ghana la C te d Ivoire M adagascar et la Centrafrique sont les autres grands produc teurs sur le continent Apr s l Afrique vient l Asie o la Chine est le principal produc teur suivie par le Japon les Philippines et la Tha lande Un choc salutaire Avec une production de 300 000 tonnes l O c anie ne
38. est un besoin vital dans cette r gion trop longtemps d pendante du sucre de canne et de la banane la biodiversit v g tale offre des possibilit s non seulement aux pro ducteurs de plantes aromatiques et m dicinales mais aussi aux n go ciants lesquas taient venus en nombre de l Am rique du Nord et de l Europe Ce march est port e de main pour qui est bien organis D es recommandations particuli re ment claires ont t formul es sur la formation les marques et le posi tionnement ainsi que sur la certifi cation des producteurs et des pro duits dans le respect du savoir tra ditionnel et en prenant attentive ment en compte les besoins des transformateurs et des impor tateurs La nouvelle association carib enne de l industrie des SPORE 103 PAGE 6 les collines qui flanquent la vall e du Zamb ze Le projet m ne d autres activit s comme la vulgarisation et les visites d changes entre agricul teurs les march s de semences et des programmes de formation en collaboration avec le minist re de l Agriculture du M ozambique WFD Projecto Degue Boroma CP 561 Tete Mozambique plantes aromatiques et m dicinales CHBA propos e au cours du forum aidera s rement conqu rir ce march comme le fait d j l Association carib enne des cher cheurs et producteurs de plantes CARAPA tablie en 1998 Parmi les actions de suivi notons l expo sition de plantes Out of the Carib
39. fin 2002 Tonga par l Institut de recherche formation et vulgarisation agricoles IRETA de l Universit du Pacifique sud avec un appui du CTA Soulignant le mauvais tat technique du mat riel agricole dans le Pacifique les participants ont recommand l organisation de sessions sous r gionales sur la maintenance et la s curit ISO 14001 la Jama que en t te E Le Groupement des producteurs agricoles de la Jama que qui comprend les exploitations banani res Eastern et St Mary est la premi re organisation agricole avoir obtenu la certification ISO 14001 dans les Cara bes La s rie ISO 14000 de l Organisation internationale de normalisation concerne la responsabilit environnementale des entreprises l ISO 14001 se rapportant la gestion Les producteurs jama cains ont mis au point un syst me dit Vert et Propre Simply Green Keep It Clean pour former le personnel qui manipule les pesticides ainsi que pour d truire correctement les d chets et les produits chimiques et recycler les bouteilles en plastique et les gaines de poly thyl ne qui prot gent les r gimes de bananes pendant leur croissance Gr ce cette certification le groupement a augment ses ventes la cha ne britannique de supermarch s TESCO qui ach te d j 60 de sa production Itin raire pour la science africaine E peine install e dans ses nouveaux bureaux de Pretoria l initiative de l Union afri
40. iblioth que municipale de Nz r kor en Guin e Toutes ces petites biblioth ques rurales m ritent autant la reconnaissance de l Unesco que les manuscrits de Chinguetti en Mauritanie ou la nouvelle Biblioteca Alexandrina tait un copiste qui fabriquait et vendait des livres Le mot latin pour livre est liber c est dire la pellicule sous l corce d arbre sur laquelle on crivait avant la d couverte du papyrus commenc faire valoir leurs droits la F d ration internationale des associations de biblioth caires tout comme l Association internationale des sp cialistes de l information agricole les mots d ordre sont d sormais ser vice aux usagers rentabilit et am lioration de la qualit Et l se trouve le deuxi me para doxe c est le processus actuel de d mocratisa tion issu des longues luttes de nos anc tres si soigneusement consign es dans les biblio th ques qui menace aujourd hui la pr cieuse science des biblioth caires Le d veloppement des technologies de l in formation et dela communication conduit de nombreuses personnes non qualifi es penser qu elles savent organiser leurs informations et Photo B Favre Louma SPORE 103 PAGE 4 Photo G Zugmann Snohetta La m moire collective Les communaut s qui d tiennent les savoirs locaux ont malheureusement ten dance ne pas valoriser ces connaissances Peut tre parce qu elles pensent que leur exp rien
41. ide est d sormais surtout con ue comme un moyen de freiner l implosion qui va submerger les barricades rig es contre ce que Diakit appelle l invasion de la mis re du monde II affirme que l aide ne fait qu encourager cette implosion et que le seul moyen de l viter se trouve dans l ner gie inextinguible des populations pour r tablir le train Afrique sur ses rails et lui permettre de red marrer C est sans doute vrai condition que le Nord apprenne laisser cette nergie s exprimer Facteurs de d veloppement en Afrique par P Mouandjo Lewis ditions L Harmattan Paris 2002 354 pages ISBN 2 7475 2931 2 29 L Afrique amp l aide ou comment s en sortir par T Diakit Points de vue ditions L Harmattan Paris 2002 159 pages ISBN 2 7475 2235 0 14 ditions L Harmattan 5 7 rue de L cole Polytechnique FR 75005 Paris France Fax 33 1 43 25 82 03 E mail harmattan1 wanadoo fr Site Web www editions harmattan fr ICT Update se met jour E Le magazine Internet du CTA ICT Update un service de veille et d information sur les technologies de l information et de la commu nication TIC pour l agriculture des pays ACP a r cemment chan g de look et de ton Le num ro 9 paru le 31 d cembre 2002 abor dait la question des services d in formation des march s agricoles avec des articles sur les SIM au Kenya et au M ali et sur la gestion des SIM qui faisaient cho
42. ient bien repr sent es aux c t s des r seaux et des f d rations paysannes parmi les 22 participants venus d Afrique de l Ouest du Centre et de l Est Leurs conclusions bien tudier l auditoire et apprendre aux groupements paysans s impliquer dans les m dias Cela marchera t il Si l nergie des participants constitue un indicateur oui Ils ont dit un journal quotidien en fran ais et en anglais pendant le s minaire ont obtenu une couverture par la presse nationale et sur Internet et sont repartis avec bien des projets en t te La star de l v nement Jeannette Nelkem responsable d une radio rurale tchadienne elle avait manqu l avion et a voyag pendant quatre jours par la route pour arriver temps l atelier Cool Jeannette Am liorer les conditions de travail E Un symposium sur les conditions de travail d centes en agriculture se d roulera Gen ve en Suisse du 15 au 18 septembre 2003 Il abordera entre autres th mes la s curit professionnelle le travail des femmes dans l agriculture les normes de l OIT et l ducation des travailleurs Elizabeth Goodson ILO ACTRAV 4 route des Morillons CH 1211 Gen ve 22 Suisse Fax 41 22 799 6570 E mail actrav ilo org L nergie de l eau E L lectrification rurale la gestion int gr e de l eau et l nergie hydro lectrique petite chelle sont les th mes pr vus pour la conf rence Hydro Africa 2003 qui s
43. itue une source importante de nourriture de m dicaments et de fibres textiles pour l le de Kiribati dans le Pacifique mais c est une esp ce en danger La FAO la Communaut du Pacifique Sud et l Initiative r gionale du Pacifique Sud sur les ressources g n tiques foresti res ont entrepris un programme conjoint pour cr er une banque de g nes la p pini re centrale nationale et assurer la multiplication et la protection de l esp ce Pour d marrer 550 arbres ont t plant s dans la r gion de Kiritimati Rep res Partenaires du Sud u le soutien politique dont ils jouissent la coop ration Sud Sud et les changes de connaissances et de comp tences agricoles entre r gions et pays font l objet de nombreux programmes d appui Diverses possibilit s de finan cement existent pour des visites d changes de courte dur e entre membres d organisations pay sannes ou entre personnes asso ci es des programmes de recherche Ces visites se r alisent souvent par le biais de r seaux d ONG ou de publications comme Spore Il peut sagir d changes de savoirs techniques par exemple pour la production Fichiers vous cherchez des contacts pour vous aider d velop per votre biblioth que ou cale de votre institution voici trois excellentes adresses La F d ration internationale des associations de biblioth caires et d institutions IFLA couvre un champ tr s large et compte des ta
44. l lines d Antananarivo la capitale de M adagascar dans le b timent bond du Centre d information technique et cono mique de M adagascar CITE et montez les escaliers qui m nent la biblioth que assi g e C est devenu le centre d information favori de nombreux entrepreneurs agricoles malgaches Pour ceux qui ne peuvent pas se d placer dans la capitale le CITE a cr dix boutiques d information dans le pays D ans une rue populaire du faubourg anim d Ambohimiandrsoa Antsirabe la boutique c toie une boucherie qui propose un assorti ment de viandes crues et cuites dont les fameuses saucisses locales Dans cette bou tique d information des agriculteurs et de petits artisans viennent du march voisin pour glaner des conseils peut tre sur la fa on de fabriquer et de conserver ce type de saucisses et d autres produits alimentaires D ans un monde o l information est deve nue une marchandise beaucoup de biblio th ques se transforment progressivement sous l impulsion d agences de d veloppement en boutiques d information conviviales offrant la population l information dont elle a besoin En bref e Les d lices de la gestion M Le 11 f vrier 2003 la Fondation n erlandaise pour la gestion du d veloppement a inaugur un nouveau centre de formation en gestion Arusha en Tanzanie D ici la fin 2003 les cours aborderont la gestion int grale des cycles de projets 6 17 octobre
45. lassique Champs amp jardins sins est le deuxi me des livres le plus demand s en fran ais en t te des nombreux guides de meilleures pra tiques Le m me sch ma se remarque dans le Top 20 des livres anglais emmen par Poultry la version anglaise de L levage de la volaille AU m me rang que le tr s populaire Agrodok en fran ais sur l levage du canard nous trou vons un Agrodok en anglais sur l apiculture Autre l ment commun le succ s des collec tions en fran ais douze livres sur vingt appartiennent des collections en anglais huit sur vingt Les abonn s francophones ont des pr f rences plus concentr es que les anglophones et sont moins d pensiers Un tiers des 28 500 livres qu ils ont command s en 2002 figurent au Top 20 et leur ont co t en moyenne 15 unit s de cr dit l exemplaire Les anglo phones eux ont command 36 500 exem plaires pour 22 unit s de cr dit en moyenne et moins d un quart de ces exemplaires concernaient un titre du Top 20 Cela refl te non pas une diff rence de disponibilit en unit s de cr dit mais plut t une p nurie de livres pratiques dans les pays francophones Tant de go ts et de couleurs Au del des titres du Top 20 bien d autres titres font l objet d une forte demande Pas tonnant que le catalogue des publications du CTA soit si pais sur les 680 titres qu il propose 650 ont t l objet d une comman de les autres corresponda
46. leurs points de vues analys leurs diff rences et peaufin leurs tac tiques Parmi ces 140 participants des n gociateurs aux forums de l OMC et de l UE des d cideurs politiques des sp cialistes de l in formation et des repr sentants d organisations r gionales d orga nisations de producteurs d indus tries et de n gociants d organisa tions de soutien et de centres d in formation et de veille sur le com merce La rencontre a t pr c d e par un forum lectronique anim environ 200 changes un bon r sultat pour ce nouveau m canis me et aliment e par une docu mentation abondante I est clair que c est la qualit de la pr para tion et la volont de productivit qui animait tous les participants qui ont permis ces changes tr s ouverts Les juristes qui repr sen taient les deux parties en pr sence dans le r cent conflit sur le com merce de la banane se sont envoy leurs arguments la t te comme dans un show t l vis des ONG qui m nent une campagne de d fense de secteurs ACP comme celui du sucre se sont fait vivement critiquer par les repr sentants des secteurs qu elles d claraient d fendre et les diff rences de vues entre les producteurs les planteurs d ananas par exemple et les gens qui pr tendent organiser notre destin ont pu pleinement s expri mer Puisles participants sont pas s s aux choses concr tes savoir comment d velopper les comp tences et con
47. n place un forum de discussion sur le th me les d fis et les plaisirs de l dition Inscrivez vous WWW bellagiopublishingnetwork org La radio est nous E Apr s une d cennie de croissan ce explosive les radios associatives auraient elles atteint leur apog e Les radios locales se comptent d sormais par douzaines sinon par centaines dans de nombreux pays ACP et elles sont g r es par des groupes communautaires et asso ciatifs tant en milieu urbain que rural Si quelques uns annoncent la poursuite de ce mouvement d autres estiment que l heure de la saturation bon titre pour une mission a sonn surtout depuis que les stations commerciales ou trang res se sont adapt es au for mat de ces petites radios locales Quoiqu il en soit pour les radios associatives le temps est venu de se renforcer et Inades Formation pionnier de la commu nication locale y contribue avec deux nouveaux guides bien cibl s Le guide Comment cr e amp g rer une radio asociative est une minu tieuse description des tapes n ces saires de l tude de faisabilit au recrutement du personne en pas sant par les quipements et la ges tion financi re II met l accent sur le fait que la nature associative du projet de radio et la d finition de ss missions constituent un l ment essentiel plus important que la recherche de la durabilit financi re et qu ils doivent tre consid r s comme les premier
48. nes au cours d essais men s en 2002 Un autre programme de reproduction a produit quatre autres lign es en croisant des vari t s de Lathyrus faible teneur en toxines provenant du M oyen orient avec des vari t s hauts niveaux de neurotoxines prove nant d Asie et d Afrique D es cher cheurs hiopiens ont maintenant commenc mettre au point des lign es adapt es aux conditions locales ainsi qu un programme de production de semences Z ICARDA A A El Moneim PO Box 5466 Aleppo Syrie Fax 963 21 22 13 490 E mail icarda cgiar org Photo B Favre Louma productions L outil malin BLa mise au point d une s rie d outils destin s aux responsables de projets d information a bien progress gr ce la rencontre d une trentaine d experts en infor mation et communication Amsterdam aux Pays Bas fin novembre 2002 Organis et accueilli par l Institut Royal des Tropiques KIT avec l Institut internatio nal pour la communication et le d veloppement IICD et le CTA cet atelier a permis d identifier et de distribuer les t ches qui restent accomplir pour parachever la r ali sation de la bo te outils Les d bats ont essentiellement port sur la fa on dont les respon sables de projets d information peuvent Illustration Lukino apprendre valuer eux m mes les performances de leurs propres projets en vue d am liorer leurs pratiques de gestion Pour cela ils
49. nes r sistances Ce n est qu partir de 1990 que la recherche sest int ress e aux pratiques traditionnelles de lutte contre les tiques en Afrique D es chercheurs de l Universit de Nairobi ont inventori une s rie de m thodes acaricides artisa naux fabriqu s partir d une mixture de poivre feuilles de tabac et savon bouillis enl ve Photo Scott Bauer ARS USDA 5 P Sh La tique adulte Ixodes scapularis pas plus grande qu un grain de sesame ment manuel des tiques pendant les traites levage de poulets pr dateurs des tiques avec le b tail et suppression du p tura ge ou p turage seulement entre 10 et 15 h quand l activit des tiques est r duite L institut de recherche sur la sant animale LH RI Tororo Ouganda tudie des esp ces de Stylosanthes et Gynandropss gynandra deux plantes qui ont une action r pulsive sur les tiques dans les p turages La seconde est aussi consomm e comme l gume dans les zones rurales de Afrique de l Est Les poils visqueux de sa tige emp chent les tiques de monter sur le sommet et de sins taller sur le b tail en p ture D autres v g taux dont Commiphora erythraea C myrrh et C holtziana contiennent des huiles essentielles qui poss dent des propri t s r pulsives sur les tiques Le LHRI souligne toute fois que ces recherches ne consti tuent qu une premi re approche et qu il faut les poursuivre de toute urgence pour me
50. nt des livres ajou t s au catalogue la fin 2002 et pour lesquels les commandes arriveront d but 2003 Comme dans toute boutique il y a un ou deux articles dont personne n a voulu et comme pour toute boutique les efforts de promotion font leur effet une mention dans Spore ou un courrier sp cial des lec teurs cibl s et les commandes affluent Qui demande Deux tiers des publications command es sont destin es des professionnels de l infor mation et des personnes qui g rent un ser vice o une entreprise Un cinqui me sont des manuels l usage des producteurs et associations de producteurs Les autres concernent des questions politiques tech niques et socio conomiques int ressant les chercheurs et les d cideurs C ette r partition est sensiblement la m me pour les titres en fran ais et en anglais et refl te la composi tion de notre liste d abonn s Par ailleurs notons que tous les titres sauf un du Top 20 en fran ais sont des co ditions la majorit ou des ditions du CTA c est dire des publications pour lesquelles le CTA avait discern un net besoin et la demande lui a donn raison Inutile d entrer dans le d tail de qui com mande quoi apr s tout nous savons bien que les d cideurs aussi l vent des poulets et que les organisations paysannes s int ressent aux questions de politique g n rale M ais si vous habitez au B nin au Burkina Faso au Cameroun en
51. onnelles ne sont plus adap t es elles conduisent souvent une d t rio ration de la s curit alimentaire et pr parent des lendemains amers Je pense vraiment que les carts d altitude des zones agro cologiques de cultures doivent tre chang s pour s adap ter des mutations climatiques radicales Il est indispensable de vacciner les agriculteurs contre l ignorance et d organiser une grande campagne de sensibilisation environnementa le leur intention afin qu ils apprennent choisir les bons moments et les bons endroits pour conduire leurs cultures Combl E Je lis Soore depuis dix ans et je continue penser que c est le meilleur des magazines agricoles nous crit Martin Francis Arko vulgarisateur au Ghana Il est galement tr s satisfait du syst me de distribution des livres Cela nous permet d acc der de bons ouvrages parfaitement adapt s au travail de terrain Notre travail de vulgarisation a un meilleur impact sur la communaut agricole SPORE 103 PAGE 15 e Entre nous L union fait la force E Jonas Maboundou nous crit de Sibiti dans le sud du Congo Gr ce aux multiples informations re ues dans le journal Spore j ai pu cr er en janvier 2002 La Gerbe un groupement pr coop ratif dont les princi pales activit s sont le mara chage l levage ovins et volaille et la savonnerie Pour l ins tant c est le secteur mara cher qui est op rationn
52. ont besoin d un itin raire propo sant diverses pistes m thodolo giques pour l valuation des per formances sous forme d un ensemble convivial d outils de pr paration d accompagne ment d activit En somme tout outil qui puisse servir va luer un projet avec le souci d am liorer le service propos aux usa gers le client est roi et tout pro jet d information qui se respecte doit l admettre Savoir n gocier E Si l on examine l agenda serr des n gociations internationales sur le commerce on peut dire que le s minaire du CTA Pour une participation efficace des pays ACP aux n gociations sur le com merce des produits agricoles est arriv point nomm la fin novembre 2002 Bruxelles Belgique Pour les pays ACP la difficult est de se concentrer sur deux cibles diff rentes et mou vantes l Union europ enne et ses n gociations avec les groupes et r gions ACP et l Organisation mondiale du commerce voir Spore 100 Organis quelques centaines de m tres du si ge de l UE ce s minaire du CTA ne proposait pas de visites sur le terrain Bruxelles ce n est pas l odeur du sol des champs et des fermes qui pr vaut mais plut t celle du pou voir avec son cort ge de n gocia tions de lobbying et d int r ts commerciaux C est l que les puissants les mancipateurs et les candidats l mancipation se sont rencontr s et ont avec franchise chang
53. re mondial est une trag die Cette affreuse distorsion est l origine des in galit s qui s parent les pays La crise de la paysannerie sous quip e et peu productive est l origine de la pau vret rurale et urbaine croissante qui rend impossible le d veloppement des pays agri coles Cette crise conduit une r duction accentu e de la demande solvable au niveau local et mondial au ralentissement de la croissance conomique l augmentation du ch mage la pauvret et l exclusion D es cons quences qui viennent frapper la porte des pays d velopp s elles compromettent leurs d bouch s sur les march s des pays en d veloppement Les pays d velopp s sont aussi affect s directement ou indirectement Paysans et mondialisation Paysans de tous les pays unissez vous Les paysans ont domestiqu les plantes et les animaux invent l agriculture b ti des syst mes durables IIs ont aussi support les co ts des r volutions agricoles et industrielles M ais ce sont des forces et des int r ts ext rieurs au secteur qui commandent l volution de leur production et de leur richesse Jusqu quand par les autres aspects de cette crise globale et complexe du tiers monde o la mis re la stagnation et le d sespoir font le lit des grandes migrations du terrorisme et des conflits arm s Pas de solution miracle La lib ralisation et la mondidlisation du commerce et de l conomie sont
54. res du groupe Toutes ces initiatives font partie du Projecto Cobarema gestion communautaire des ressources une initiative soutenue par l O N G allemande Waltfriedendienst D e puis 1999 Projecto Cobarema a permis d augmenter l autonomie de la communaut et de pr server Plantes bienfaisantes WAu c ur de la ville de Kingston en Jama que dans un quartier anim o se concentrent les nouvelles petites entreprises deux soci t s sont le symbole du vent nouveau qui souffle sur la production agricole il Sagit de LMH une maison d dition dont les ouvrages sur les plantes aromatiques et m dicinales int ressent vivement les agriculteurs locaux et Starfish Oil une soci t en plein essor sp cialis e dans la production de savons et d huiles essentielles partir de plantes Pour ces deux entre prises les plantes n apportent que de bonnes choses L int r t crois sant pour le march des plantes aromatiques e m dicinales a t confirm d but d cembre 2002 sur l autre versant de l le l oc casion du Forum carib en de ce secteur agroindustrie M ontego Bay Pr s de 150 d l gu s sy sont retrouv s pour un programme d changes de communications et de visites de terrain Comme lors des derni res ren contres en Afrique du Sud en 2000 et au Vanuatu en f vrier 2002 le rythme tait vif et profes sonne Rien d tonnant La diver sification des cultures et des pro duits
55. s De 1993 2000 il a assur la coordination d Esporo l dition en langue portugaise de Spore M azoyer et L Roudart ont magistralement analys dans E leur livre la saga des paysans Tout commence il y a 10 000 ans quand l invention de l agriculture et de l levage fait franchir l Humanit des pas d cisifs Alors naissent les syst mes culturels et techniques qui coexistent encore aujourd hui Une volution aveugle et d s quilibr e D ans les pays d velopp s l agriculture est favoris e par des conseils techniques du cr dit des subventions des prix garantis des barri res douani res et des march s proches D ans les pays les plus pauvres au contraire tout manque aux paysans conseils intrants cr dit voies de communication transports organisation commerciale par fois m me la terre et souvent des gouverne ments vraiment int ress s les d fendre et les soutenir Q uelques grandes exploitations situ es dans certaines r gions du monde accumulent continuellement des ressources qui profitent aux productions v g tales et animales les plus comp titives et permettent de lancer des produits bas prix sur tous les march s D ans le reste du monde la plupart des paysans se trouvent incapables de pro duire de fa on concurrentiele sont exclus de leur propre terre et souvent conduits l indi gence Cette volution aveugle et d s quilibr e du syst me agricole et alimentai
56. s Les grandes ONG et JFLANET ne us ii D s JAALD Ms Margot Bellamy Secretary Treasurer 14 Queen Street Dorchester on Thames Wallingford OX10 7HR Royaume Uni E mail margot bellamy fritillary demon co uk Site Web www lib montana edu alijk iaald html Enfin si vous voulez constituer une petite biblioth que et mettre de l ordre dans vos livres et p rio diques r f rez vous au Guide pra tique du biblioth caire publi en 2002 comme num ro sp cial du magazine Notre Librairie de l Association pour la diffusion de la pens e fran aise APDF Ce guide est surtout centr sur l Afrique et inclut des conseils de sp cialistes du terrain et de parte naires comme La Joie par les Livres La version imprim e est dispo nible aupr s de l AD PF et on peut la t l charger gratuitement en entier ou par chapitres sur le site www adpf asso fr librairie derni g147hgtextel47hshtm Z ADPF 6 rue Ferrus FR 75683 Paris Cedex 14 Fax 33 143 123 295 E mail notrelibrairie adpf asso fr SPORE 103 EEN LM E T ON DURE EN 7 E D i eme T agences d aide saisissent volon tiers l occasion d appuyer la coop ration Sud Sud en tant qu alternative au financement plus classique d initiatives pure ment locales Les changes de plus longue dur e impliquant la participa tion d un professionnel un pro gramme agricole de deux ou trois ans demandent un appui logis tique et un soutien financier pl
57. s de coll gues serviables et bons r seauteurs qui vous guideront vers les exp riences les plus int ressantes De multiples formules d adh sion la f d ration existent pour les institutions comme pour les particuliers Contactez le secr tariat international trilingue qui pourra aussi Vous informer sur les activit s nationales 3 IFLA BP 95312 2509 CH La Haye Pays Bas Fax 31 70 383 4827 E mail ifla ifla org Site Web www ifla org L Association internationale des sp cialistes de l information agri cole IAALD est une organisation ouverte et peu structur e elle a relativement peu de ressources mais ses excellents sp cialistes des r seaux seront pour vous de bonnes sources de conseils et d in formations Le r pertoire mondial des centres d information agricole de l IIALD voir Spore 95 est maintenant disponible en ligne via le National Information Services Corporation www nisc com artisanale de papier partir des d chets agricoles comme cela a t r cemment le cas pour des ONG maliennes et indiennes du r seau Alternatives pour le d ve loppement bas New Delhi Ou l change porte sur les m thodes et la gestion de la vul garisation ou encore sur l utilisa tion des outils d information et de communication Valorisez vos innovations Pour trouver des financements il faut mettre en valeur la nature innovante des changes vis s et donner des garanties institution nelle
58. s cri t res de r ussite du projet Tous ces points bien argument s sont indispensables dans ce secteur toujours domin par ceux qui veu lent surtout passer l antenne et y rester le plus longtemps possible M ais il faut aussi savoir nourrir l antenne et le guide Comment pro duire des programmes d une radio associative l explique avec de solides arguments techniques Il inventorie les comp tences n ces saires pour r aliser des reportages crire et pr senter une mission et aborde les diff rents styles radio phoniques informations docu mentaires histoires jeux publics d bats discussions et annonces publicitaires Les importants aspects d thique et de d ontologie sont bien couverts la fois dans leurs facettes juridiques et morales Toutefois un autre aspect de la qualit des programmes aurait pu tre abord ne serait ce que par quelques mots comment viter les pr sentateurs introvertis et bal Du soja et plus encore pg Cette nouvelle dition de l AgrodokK sur le soja Glycine max a t largie pour inclure d autres plantes l gumi neuses pois pois chiche arachide dolique de sorte que le manual sera utile aussi dans des zones o le soja ne pousse pas mais o l on trouve d autres l gumineuses M ais comme le soja demeure l une des SPORE 103 plantes les plus polyvalentes de la famille des l gumineuses il reste le sujet principal de l ouvrage Les avan
59. s lui la pollution les catastrophes naturelles et la d t rioration de la couche d ozone sont pro bablement responsables de cet tat de choses En tout cas dans cette situation les agricul teurs ne peuvent pas faire de bonnes r coltes car tout le monde n a pas les moyens d irriguer ses champs Mais une solution existe Il suf fit de biner le champ toutes les deux semaines ou si possible chaque semaine Ceci permet de pr server la capacit de r tention d eau du sol tout exploitant agricole peut ainsi traver ser les p riodes difficiles m me si cela n cessi te des co ts suppl mentaires Cette m thode r sulte de plusieurs exp riences faites dans notre exploitation agricole Vous avez raison Coffi m me si votre conseil en a fait sourciller certains ici la r daction Les agriculteurs savent ce qu il faut faire apr s tout Le binage apr s le labourage limite l va poration de l humidit du sol fra chement retourn Apr s formation d une cro te le binage en brisant cette cro te stoppe l action de capillarit qui lib re l humidit du sol Le binage peut donc effectivement am liorer la capacit de r tention de l eau dans le sol et limiter l vaporation t il faut s y adapter M Lecteur assidu de Spore Assaye Terefe d East Gojjam en thiopie s inqui te comme bien d autres des changements climatiques et de leurs effets sur l agriculture Les m thodes de culture traditi
60. sation Pour d passer la crise mondiale actuelle les pays riches doivent renoncer au profit court terme la croissance in gale non durable et favoriser un d veloppement glo Des cons quences qui viennent frapper la porte des pays d velopp s conomies des pays et des r gions pauvres ne suffit pas que chaque pays lib ralise son syst me de changes et qu il offre de bonnes conditions aux investisseurs trangers sil ne r sout pas la question de la r partition interne des richesses il risque de connaitre un nouveau d s quilibre structurel et donc un frein au d veloppement conomique et social Pour surmonter les in galit s entre les peuples il faut dans le monde un syst me mon taire financier et commercial plus quitable qui puisse corriger pendant le temps n cessaire les grandes diff rences de SPORE 103 PAGE 16 bal harmonieux participatif et durable N est ce pas l objectif affich par l Union Europ enne au sein de l Europe ou par le Plan M arshall apr s la derni re guerre mon diale Histoires des agricultures du monde du n olithique la crise contemporaine par M Mazoyer amp L Roudart Seuil Paris 1997 533 pp ISBN 02 032397 4 Les opinions exprim es dans ce Point de vue sont celles de l auteur et ne refl tent pas n cessairement les id es du CTA
61. sins taller en Afrique de l O uest elles ont besoin d tre prot g es dans une certaine mesure de la concurrence internationale qu elle vienne SPORE 103 PAGE 2 des tats industriels du N ord ou de l Asie Les mesures prendre pour faciliter la coop ration Sud Sud sont complexes garanties l expor tation assurances droits et tarifs douaniers favorables incitations fiscales protection du march brevets copropri t accords de non concurrence Toutes ces mesures remontent aux ann es 60 70 l poque o le concept de Sud mergeait M ais en ce d but du XXIe si cle alors que le monde s engage pas compt s sur les voies de la mondialisation en r duisant les r glementations un niveau minimal de protection ces mesures de soutien seront tout simplement interdites N an moins la vieille cole pers v re la d cision de mettre en place un r seau Sud Sud de science et de technologie prise par le groupe des 77 les 126 pays en d veloppement du monde Duba en octobre 2002 tait assortie d un appel de fonds aux autres pays pour le finan cer N ont ils donc pas vu les signes y a plus d bailleurs sur les murs Le climat dans lequel la coop ration Sud Sud ancien style pouvait se d velopper a dis paru Pour paraphraser un explorateur d un autre ge qui savait que son heure tait venue il pourrait m me avoir disparu pour un bon bout de temps N ous sommes entr s
62. ssi am liorer sa position dans le commerce international L am lioration de la qualit des normes de nouveaux produits d autres techniques de transformation et de stockage et du mar keting aideront le relancer On parle de chips de poudres defarines de g teaux de cr mes glac es des aliments nerg tiques en somme D e l nergie pour un peuple de l nergie pour une plante Photo Crump Still Pictures Photo P Gleizes Still Pictures a p ir w i Aii F A Les anciens et les modernes lacez vous un matin de bonne heure au bord d une route prin cipale aux abords d une capitale r gionale dans presque n im porte quel pays et vous verrez s rement passer un bibliobus qui part vers les villages voisins pour sa tourn e quotidienne et qui reviendra au coucher du soleil Q ue ce soit M arondera au Zimbabwe malgr la p nurie de carburant Tamale au Ghana malgr un moteur capricieux ou Ljouwert aux Pays Bas malgr le verglas la silhouette du bibliobus ou dela m diath que mobile est aussi famili re que celle des camions transpor tant des boissons gazeuses Mots crois s En fran ais et en portugais les mots biblio th que et biblioteca remontent une poque lointaine o l on d signait ainsi un recueil ou une compilation d ouvrages de m me nature composant un centre de savoir Dans le langage branch d aujour d hui le centre
63. stituer des r seaux Le N gociateur un journal du s minaire produit sur place et lar gement diffus par email a permis des participants loign s g ogra phiquement au Burkina Faso ou en Indon sie par exemple de amp faire entendre Bruxelles D ans son dernier num ro le N gociateur r sumait les acquis du s minaire et annon ait la couleur pour les prochaines tapes no tamment la session minist rielle pr vue Cancun au Mexique en septembre 2003 c tait parfois un peu acrobatique avec des mou vements d humeur mais cela a sans doute aid les participants s chauffer pour affronter les palabres venir et se pr parer un consensus La publication du rapport imprim est pr vue en ao t 2003 Documentation compl te du s minaire y compris Le N gociateur en ligne sur www cta int ctaseminar2002 SPORE 103 PAGE 9 Photo B Favre Louma productions e En bref Un prix de miel E Honey Care Africa une petite entreprise kenyane soutenue par la Soci t financi re internationale a remport le premier prix de l quateur Ce prix lanc en 2002 par un groupe d agences internationales dont l UICN et la Banque mondiale r compense les initiatives communautaires de r duction de la pauvret dans les pays quatoriaux Honey Care a initi des petits producteurs kenyans l apiculture commerciale et a r ussi cr er un march pour leur miel
64. t encore plus anim les jours o les retraites sont pay es la poste nous dit Pierre M arcel Ebede un des gestionnaires du centre Les anciens viennent en ville avec deux choses en t te retirer leur pension et recueillir de l in formation pour le village l arri re de la boutique propre et claire se trouve la biblioth que Pr s de 3 000 docu ments manuels pratiques ouvrages de r f Nous les biblioth ques Notre enqu te sur les usages de Spore a montr que de nombreux lecteurs sont tr s attach s leur biblioth que priv e leur petite collection de livres et de magazines acquis avec bien des efforts et corn s par une utilisation assidue ainsi qu leur centre villageois d information espace pri vil gi de lecture et d tude D autres biblioth ques plus officielles utili sent galement Spore comme source d in formations et portail vers d autres connais sances Au Centre pratique d tudes agri coles d Uyo dans l tat d Ibom au Nigeria la biblioth caire Lucy Rogers Eduok utilise Spore comme une vraie mine d informa tions sur les nouvelles technologies les nouvelles publications et pour engranger des sujets de recherche Le biblioth caire Ferdinand Khama Chadokweenda Gokwe au Zimbabwe nous confie que dans son centre Spore est surtout utilis comme p riodique et circule de personne personne Les vulgarisateurs s en servent comme base de trav
65. t on sou ligne juste titre le soin qu ils apportent la gestion de leurs terres sont enferm s dans un dilemme qui n est pas de leur fait Ces conflits sont pr sent s avec clart et motion dans L ing rence cologique un ouvrage qui est pour son auteur Georges Rossi l occa sion de d monter de nombreux mythes relatifs l environnement Ces mythes se sont d velopp s dans un O ccident repu souligne t il mais le reste du monde a une histoire diff rente o l tre humain n est qu une esp ce parmi d autres Pour les Europ ens et leurs clones export s dans d autres continents la nature est d finie comme cliniquement indemne de toute intervention humaine Ah la nature s ex clame Rossi dans une interview pour Spore qui sera prochaine ment publi e en Point de vue Apr s tout les cosyst mes qui d terminent la vie des paysans du Sud sont tr s diff rents c est dire plus vivants que nous ne le pensons par rapport ceux du Nord o la nature est maintenue vivante sous respiration artificielle Rossi entraine son lecteur dans une myriade d exemples qui illus trent les relations des hommes avec les for ts la terre et l eau en Afrique et en Asie et qui persua deront tout le monde sauf peut tre les cologistes les plus sectaires de r viser ses positions sur la sauvegarde de la nature au d tri ment des droits des humains faire pousser et cultiver leur nourri
66. tages des l gumineuses ne r sident pas seulement dans leur valeur nutritionnelle mais aussi dans leur capacit fixer l azote qui les qualifie pour sint grer dans des syst mes de cultures mixtes et en rotation Cet ouvrage pratique traite non seulement de la culture mais aussi de la transformation du soja et de sa place dans le r gime alimentaire sous forme de lait p te p t ou autres mets avec quelques re cettes en prime La culture du soja et d autres l gumineuses Par R Nieuwenhuis et J Nieuwelink Agromisa CTA Agrodok 10 2002 96 pp ISBN 90 77073 299 N CTA 1124 5 unit s de cr dit PAGE 12 butiants et favoriser la pr sence de fortes personnalit s l antenne C est avec cela que l on conquiert et que l on retient les auditeurs Comment cr er et g rer une radio associative Inades Formation C te d Ivoire 2002 83 pages Comment produire des programmes d une radio associative Inades Formation C te d Ivoire 2002 121 pages Prix d achat et d exp dition par guide Zone Afrique de l Ouest 3000 FCFA e 4 58 Autres pays africains 5000 FCFA e 7 62 Hors Afrique 7000 FCFA 10 68 Inades Formation 08 BP 8 Abidjan 08 C te d Ivoire Fax 225 22 40 02 30 E mail ifsiege inadesfo ci Perspectives africaines E Population et environnement ont toujours t troitement interd pendants m me si la lutte pour la pr servation des res sources naturales n est
67. thiopie ou au Nigeria sachez que la moiti des commandes viennent de ces cinq pays Pas de quoi s inqui ter il y a assez de publications pour tout le monde les abonn s ont d pens au total 1 090 000 uni t s de cr dit en 2002 mais n ont pas vid leur tirelire N h sitez pas si vous en avez l occa sion jeter un coup d il au catalogue des publications sur www cta int Le Top 20 des titres en fran ais command s en 2002 L levage de la volaille Collection Le technicien d agriculture tropicale Champs et jardins sains Manuel pratique de vulgarisation agricole Collection Le technicien d agriculture tropicale Les r volutions de l information Commercialisation Collection Agrodok Les greniers Collection Agrodok Pour une gestion communautaire durable des ressources naturelles en Afrique L levage de canards Collection Agrodok Les cultures mara ch res Collection Le technicien d agriculture tropicale Manuel de gestion des services questions r ponses Le porc Collection Le technicien d agriculture tropicale Le mouton Collection Le technicien d agriculture tropicale La communication sous tendue par l image en Afrique Le lapin Collection Le technicien d agriculture tropicale L incubation des ufs par les poules et en couveuse Collection Agrodok Les march s mondiaux des fruits et l gumes biologiques L alimentation des ruminants Collection Le technicien d agri
68. ttre au point des mesures de lutte contre les tiques plus fiables et plus accessibles On a toujours besoin d un petit pois M La gesse blanche Lathyrus sti vus L aussi appel e gesse cultiv e ou pois carr est connue depuis longtemps comme source de four rage pour les animaux Elle pousse principalement en Afrique du Nord au sud de l Europe au M oyen orient et en Asie du Sud Elle est riche en prot ines 30 am liore la qualit de la laine des moutons fixe l azote dans le sol et r siste bien la chaleur Ses feuilles comme ses graines sont utilis es pour le fourrage et sont inoffensives pour les ani maux Les graines peuvent gale ment servir l alimentation humaine mais la plante contient une neurotoxine qui paralyse les muscles des jambes si on en fait sa principale source de nourriture pendant plus de trois mois Cette maladie irr versible appel e neu rolathyrisme fait de nombreuses victimes en thiopie en Inde et au Soudan pendant les p riodes de s cheresse quand la gesse blanche est la principale source de nourri ture de nombreux habitants La plante est moins nocive pour l tre humain si elle est consomm e en petites quantit s et accompagn e de l gumes verts riches en vitami ne Les chercheurs du Centre inter national pour la recherche agricole dans les zones arides ICARDA ont r colt les premi res lign es de SPORE 103 PAGES gesse faible teneur de neuro toxi
69. ture Apr s une bonne dose de Ross les environnementalistes convertis pourront dire Apr s tout si les fourmis et les chiens peuvent le faire alors nous pou vons s rement le faire aussi Dans la pr face Georges Bertrand un coll gue de Rossi use galement de formules sans SPORE 103 d tours par exemple en rappro chant ironiquement les termes cosyst mes et gosyst mes Et nous pouvons m diter sur cette constatation En une g n ra tion l cologie m tin e d cologis me est pass e du statut de contre culture celui d id ologie plan taire voire pour certains de mys tique naturaliste et conservation niste D abord manger L ing rence cologique Environnement et d veloppement rural du Nord au Sud par G Rossi CNRS ditions Paris 2000 248 pages ISBN 2 271 05794 9 29 50 plus 5 port CNRS ditions 151 bis rue St Jacques FR 75005 Paris France Fax 33 153 100 507 E mail lib cnrseditions wanadoo fr PAGE 11 e Publications Vision simplifi e Ce document propose une Q synth se des d bats houleux entre les d l gations nationales de l OMC les gouvernements la Commission europ enne les ONG les chercheurs et les organisations paysannes pour savoir si les questions non commerciales dans le secteur de l agriculture comme l emploi la culture et l environnement doivent tre prises en compte dans les n gociations actuellement en cours sur l
70. ue pas une nouvelle injonc tion venue d en haut C est en fait votre propre v u la production qu il sagis se d animaux ou de plantes voil bien le sujet qui mobilise le plus nos abonn s d apr s une analyse de la distribution des 66 000 livres command s au Service de dis tribution des publications du CTA en 2002 a l aide des unit s de cr dit Le th me de l in formation et de la communication a rem port pas mal de succ s lui aussi Ces pr f rences confirment les r sultats de l enqu te de lecture de Spore un participant sur quatre d sirait une plus grande couvertu re des questions d levage et un sur cinq une plus grande couverture du th me de l infor mation et de la communication La liste du Top 20 des publications les plus comman d es en 2002 comprend six titres se rappor tant la production animale de l levage des lapins l alimentation des ruminants En t te vient L eage de la volaille avec 843 exemplaires command s Inform s et raisonnables Cinq autres titres concernent l information et la communication de la gestion d un ser vice questions r ponses la vulgarisation par l image en passant par les initiatives com munautaires des R volutions de l information Grand int r t aussi pour des pratiques agricoles raisonn es Les march s mondiaux des fruits amp l gumes biologiques l enqu te publi e la mi 2002 a vite retenu l atten tion de nombreux abonn s et le c
71. us importants Les agences interna tionales ont mis en place de tels programmes qui permettent d or ganiser chaque ann e plus d un millier d changes techniques Officiellement il sagit d chan ges organis s entre gouverne ments avec un soutien ext rieur mais les agences internationales en tant qu institutions publiques restent ouvertes aux propositions du secteur priv et de la soci t civile et sont pr tes faciliter l in tervention des gouvernements dans l organisation des changes Laligne de conduite du program me PSSA dela FAO voir l article d ouverture est claire le pro gramme a adopt une approche partant de la base dans laquelle les producteurs agricoles sont les principaux d cideurs La voie est ouverte Privil gier les changes la base Comme toujours nous vous encourageons que vous appar teniez ou non au secteur gouver nemental prendre contact avec ces programmes Les bons programmes sont toujours la recherche de quelque chose de diff rent soutenir et l ventail des possibilit s pourrait bien vous surprendre Les principales agences engag es dans ces pro grammes pour le secteur agricole qui abordent aussi des aspects de science et technologie ainsi que les conditions de travail sont le Programme des Nations unies pour le d veloppement PNUD l Organisation des N ations unies pour l alimentation et l agricultu PAGE 10 COOPERATION 7 ES
72. util indispensable pour les le veurs les assistants v t rinaires les ONG les vulgarisateurs et les enseignants ruraux L auteur Bill Forse lui m me v t rinaire et leveur a travaill dans 16 pays d Afrique et d Asie et en a visit beaucoup d autres pour r diger cet ouvrage D e nombreuses per sonnes du S n gal l O uganda et du Pakistan aux Philippines lui ont prodigu conseils et commentaires Son collabora teur pour l dition fran aise Christian M eyer a exploit son savoir et mobilis son exp rience de l Afrique francophone pour faire de ce manuel plus qu une simple traduction de l original anglais C e premier ouvrage com plet accessible aux non v t ri naires et adapt aux r alit s des leveurs ne manquera pas de devenir pour beaucoup d entre vous un compagnon pr cieux Que faire sans v t rinaire Par B Forse avec la collaboration de C Meyer CIRAD CTA Karthala 2002 442 pp ISBN 2 876 14 519 7 CIRAD 2 84586 351 9 Karthala N CTA 1108 20 unit s de cr dit gosyst mes E Les experts p tris d ducation l occidentale peuvent ils vraiment ressentir et comprendre les conflits que connaissent les paysans entre la n cessit de produire pour se nourrir aujourd hui et la satisfac tion des besoins alimentaires des g n rations futures Dans Spore 93 nous avions tranch D abord mange II y a des moments o les agriculteurs trices don
73. venir lumineux ou plut t sombre i vous tiez un taro pas tr s s r de e vous croiriez que le monde sacharne vous persuader que vous souffrez d un grave d sordre de la personna lit C t lumi re vous tes v n r dans le Pacifique par tous les peuples qui vous culti vent Servi table comme plat principal vous mettez imm diatement fin aux hostili t s ventuelles Vous figurez dans la m deci ne traditionnelle et m me Samoa et Tonga sur les pi ces de monnaie Peut tre ornerez vous un jour un drapeau national Vous tes le quatorzi me aliment de base dans le monde Hawaii vous tes si important que seuls les hommes vous culti vent Au Cameroun o ce sont les femmes qui cultivent et cuisinent vous tes au centre d un rituel complexe de service et vous aidez attraper un homme C t ombre vous tes sur la liste des plantes les plus sous exploit es mais vous pourriez prendre cela comme un d fi plut t qu une rebuffade Votre chair f culente est toxique si elle n est pas bien cuite Vous tes une plante p rissable qui ne se conserve pas plus d une semaine Vous tes sensible la rouille des feuilles et vous risquez de dispa ra tre des champs et des menus de nations enti res s vous n am liorez pas votre r sis tance Pour certains vous tes une nourritu re de pauvres Vous avez flirt avec les mar ch s chic d Europe et d Am rique du Nord dans les ann

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