Réseau ANACT - Anticiper et accompagner les mutations
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1. d autres acteurs une l gitimit dans le processus d cisionnaire La pratique du secret en entreprise induit elle forc ment une restructuration Pas syst matiquement Mais le secret quand bien m me il ne cache rien g n re de la suspicion Et l on peut mettre l hypoth se que les entreprises qui entourent leurs d cisions de secret prennent le risque de r actions d autant plus virulentes des salari s Ce qui est certain c est que les directions qui savent anticiper les annonces et acceptent de partager les informations rel vent d entreprises o il existe une vraie culture du dialogue social les entreprises et La R gion portant sur le dialogue social l ancrage territorial et l emploi durable La r gion s engage concr tement et financi rement aupr s des partenaires sociaux pour un dialogue social de qualit au niveau r gional Quelles sont Les principales difficult s que vous rencontrez IL faut trouver le moyen de g rer les diff rents niveaux d intervention et d incitation d articuler les comp tences et actions des divers acteurs Aussi il faut favoriser le dialogue social territorial viter de g n rer des in galit s territoriales sans s interdire les exp rimentations entra ner le dialogue vers la prospective sans faire de tort au dialogue social quotidien TRAVAIL ET CHANGEMENT N 311 n ovembre d cembre 2006 C T ENTREPRISES Un accord pour securiser l2. Les difficult s tant importantes dans le bassin d emploi la direction a permis aux salari es encore pr sentes de participer un deuxi me groupe avec la cellule de mobilit Celles qui n ont pas pu ou r ussi franchir le pas affirment que leur participation La cellule les a ren dues plus arm es elles savent comment s y prendre E IUT NAN Me NICAU ANR N 311 novembre d cembre 2006 Kdeohi1 hi 112101 Comment mobiliser les acteurs locaux Quelles actions engager Quelle coop ration cr er Comment booster le dialogue social En 2004 l Aract Centre a investi le terrain de l anticipation des mutations conomiques en lan ant un projet permettant de mesurer le degr d int r t et d implication des diff rents acteurs r gionaux Retour sur une mobilisation originale Mobilisation generale en Region Centre Par Patrice Laur Aract Centre L int r t et La faisabilit du projet sont au pr alable test s avec Les partenaires sociaux r gionaux l tat et Le conseil r gional omment passer d une culture de l accident d une gestion des restructura tions industrielles chaud une culture de l antici pation des mutations conomiques comme processus de changements permanents Cette question l Aract Centre se la pose en 2004 lorsque le contexte r gional est fortement troubl par des fermetures d en treprises phares et des licen ciements massifs
3. Les partenaires sociaux une cible prioritaire Constat capital l issue des pre miers entretiens faire coop rer et adh rer les acteurs des approches imm diatement op rationnelles semblent illusoires En cons quence l enjeu consiste b tir un projet qui installe dans la mesure du possible un processus d appropriation de mobilisation et de changement Il s agit donc d entrer dans le th me par le point de vue et Le r le des acteurs et non par une analyse objective de la situation cono page 8 mique de la r gion Dans cette pers pective les partenaires du projet optent pour une tude action Elle consiste tablir un diagnostic r gional des points de vue et pra tiques des diff rents acteurs en mati re de mutations conomiques Cible prioritaire Les partenaires sociaux L Aract d finit Les cinq objectifs qu elle se fixe pour mener bien le projet analyser les attentes et pro positions des acteurs publics et institutionnels sur les r les des partenaires sociaux tudier les positions et pratiques ainsi que les conditions d adh sion et de mobi lisation des partenaires sociaux D battre sur la th matique en prenant appui sur les r sultats de l tude pour aboutir un dia gnostic partag Contribuer au d bat avec les acteurs publics Et enfin la borer un plan d actions r gional jetant les bases d une phase plus op rationnelle Le lancement de l tude a lieu d but
4. NE OUI LITE Revue de la qualit de vie au travail mae BE A avc Og PO CALISATION D VELOPA A DLT FUSION ACQUISITIA Lei RA r D PT E Gii Paa ar PRI cot pr ACLSATION QD BPO CALISATIO ND E VA ET po D m HaT Pe BILITA T GESTIU TAPET ATION D VELOPPEMEN TOPE MENT MONDIALISATION COMP TITIVIT N D LOCALISATION D VELOPPEMENT M AT 114 d SAN Tu ADP mur GES INNOVATION D LOCA IT MA SATION COMP TITIVI BILI ART d GES INNOVATION E azs aAA I MONDI ENT MONDIALISATION TITIV IVG TION D LO CALI Sdslui ME COMP TITIVIT FLEXIWILIT PROF ph 4 PPT ON D E E OPPEN 7 IE F ON ACQUISITION GESTIMDE SATION D VEL Ii ACQUISITION GE DES INNOVATION D LOCALISATION D VELOBRA Jul li d AURONT EO OR AB 1 I Na LAURE GO PSATION C4 FLEXIBILIT PROFI T FUSI FON GESTION DES GES N NOVAT amp QN D LOCALISA PNDIALISATION COMP TITI T FLEXI PRO RARE LEO GR UD NNO Ay Ve n T IT NT M N COMP TITI LIT PROFITA A WE BALIRE PROFI MP TITIVIT F ILIT PROFITAI ESTION DE LEXIBILIT agr WEA AR RAA TT MZA Ir ION D V DE v OMP _ MS LE IVIT 1 INNO OVATION DI LOPPEMENT NOVATION DELOC OPPEMENT MONDIALLS CALISATIQM D VELO EMENT ANDIALI I DRE w YT PPEMEI 0 TON DE JT ENJEUX P 2 3 C T ENTREPRISES P 6 13 Secteur industriel Mutations conomiques x Transport Dialogue social et soli
5. dialogue social pour mieux les anticiper Trois t moignages pour nourrir la r flexion Les invit s du r seau Anact MARIE RAVEYRE chercheuse l Ires Institut de recherche conomique et sociale Vous avez travaill sur les enjeux territoriaux des restructurations De quels territoires parle t on ici La difficult c est que les espaces conomiques les bassins d emploi les tissus industriels ne correspondent pas n cessairement aux d coupages administratifs Les grands groupes industriels l ont vite compris ils ont d fini des dispositifs calqu s sur les territoires conomiques et non sur des zones administratives Quant aux collectivit s partenaires de ces dispositifs elles ont galement su transcender leurs propres fronti res administratives Quels sont les acteurs d une gestion territoriale des restructurations Ils sont multiples les grandes entreprises les PME les collectivit s locales et les institutionnels par exemple les directions d partementales du travail Bref des acteurs aux logiques aux cultures et aux enjeux parfois tr s divers qui ne se comprennent pas toujours facilement Or les op rations les plus efficaces sont celles qui reposent sur de v ritables coop rations On n est pas ici dans un change marchand pas davantage dans une relation institutionnelle mais dans une dimension de r seau sous tendue par la capacit de chaque partie s entendre autour
6. qui demeurent les seuls juges de leur gestion optent pour le secret et se refusent partager les informations Pour quelles raisons On peut identifier trois freins majeurs qui soul vent tous la question de SECURIS RA s curisation des parcours professionnels Son but Le d ployer sur tous les CTEF contrats territoriaux emploi formation pour aider les entreprises sortir des mutations catastrophes et les inciter travailler en anticipation GPEC lutte contre la pr carit gestion des ges Quatri me axe La cr ation d une commission de suivi et d valuation des fonds r gionaux accord s aux entreprises SUEVAL Elle est compos e d lus r gionaux de partenaires sociaux de repr sentants de l tat de membres de CESR et de deux personnalit s qualifi es chercheurs Son action devrait permettre la mise en uvre d une charte d engagement r ciproque entre page 5 la gouvernance d entreprise Premi rement la peur des r actions en interne qui pourraient enrayer avant ch ance le bon fonctionnement de l entreprise Deuxi mement la crainte des effets de cha nes l annonce d une restructuration c est aussi un message n gatif transmis aux clients aux fournisseurs et aux partenaires de l entreprise Quelles seront d s lors leurs r actions Troisi mement cette difficult des dirigeants notamment dans les entreprises industrielles de culture paternaliste reconna tre
7. d un projet et parler un langage commun Pour quels types d enjeux IL faut d abord s arr ter sur le mot m me de restructuration On a longtemps d fini les restructurations en termes de d sengagement des territoires Un exemple La fermeture des houill res qui signifiait La fin d une activit une mise en ch mage massive sur une dur e relativement r duite et un impact tr s fort pour les territoires Si ces restructurations assez radicales que l on a connues au tournant des ann es 1970 et 1980 ne sont pas r volues il s agit d sormais de mutations qui rel vent de mouvements la fois plus permanents plus complexes et plus diffus Prenons le cas de l externalisation elle ne se traduit pas n cessairement par des suppressions nettes d emploi En revanche elle peut g n rer des changements de statuts et des r organisations via une filialisation des activit s En fait les territoires sont moins en situation d avoir g rer des chocs frontaux avec des reconversions massives de sites et de personnes Le Sch ma de D veloppement conomique de La R gion Rh ne Alpes 2005 2010 accorde une place importante l anticipation des mutations Propos recueillis par Farida Yahiaoui et Muriel Jaou n journaliste Mais ils doivent faire preuve de r activit pour amortir des variations d activit pour innover et accompagner la cr ation de nouvelles activit s Les politiques mises e
8. dossier en ligne Comp tences sur WwWW anact fr Flexi securite l invention des transitions professionnelles Danielle Kaisergruber Brusques revirements de conjoncture licenciements conomiques d localisations les restructurations sont toujours aussi difficiles Flexi Scu rite accepter D autant que le ch mage reste d actualit et que le plein l invention emploi est une perspective peu cr dible l ins curit sociale A gagne ainsi du terrain et g n re des attentes tr s fortes auxquelles des transitions ne r pondent plus les mesures traditionnelles de reconversion ofessionnell et de reclassement T aE T aF z m L oo gt Les salari s comme les territoires esp rent des transitions professionnelles qui pourraient tre r ussies S inspirant du EMAER AAA concept de flexi s curit mis en uvre dans les pays scandinaves Danielle Kaisergruber propose de nouvelles voies Il s agit de g rer le changement dont les entreprises ont besoin sans que les ruptures produisent exclusion des salari s et appauvrissement des territoires la lumi re de six tudes de cas et de leur valuation men e en Europe l auteur sugg re que l on passe d une culture de l accident une culture de l anticipation et de la concertation Un objectif D ambitieux qui permet la fois de construire des parcours de transitions professionnelles et de trouver le bon compromis
9. gociations Au del de la diversit des r gles et des dispositifs nationaux les restruc turations posent aux acteurs et aux soci t s des probl mes communs Pour y faire face ils laborent des r ponses diverses Cette diversit constitue une grande richesse pour identifier pr cis ment Les tapes des restructurations les conditions de leur pilotage et les solutions pos sibles Ainsi on remarque que dans les cinq pays les processus inno vants se basent sur la transparence de la strat gique choisie et des d ci sions de restructuration Autre point commun les n gociations et les accords forment les bases du pilo tage multi acteurs P riode de recon PROJET EUROP EN MIRE 1 coordinateur international Syndex 5 pays concern s Allemagne Belgique France Royaume Uni et Su de 6 partenaires nationaux l IAT et IPG Le LENTIC VUET le WLRI et LIMIT version pour les salari s et dispo sitifs d aide associ s se sont gale ment g n ralis s mais partout uni versalit de ces dispositifs est probl matique Enfin les territoires montent en puissance comme acteur de ces processus Faire vivre le dialogue social De mani re g n rale on constate que le pilotage des mouvements de restructuration s est progressive ment d velopp autour de trois axes la gestion de la crise et notamment des licenciements la gestion des reconversions professionnelles et territoriales au moment des rup
10. humain dans le processus de reprise deux niveaux la GRH comp tences sant relations sociales organisation et les pratiques de conduite de changement capacit s conduire des projets d innovation et d adaptation gt Organiser la p riode de transition avec le c dant Cette organisation passe par une contractualisation de la dur e de transition mais aussi des fonctions et responsabilit s du c dant gt Construire un nouveau contrat en reconnaissant quand c est possible les efforts consentis par des actes symboliques forts salaires quipements avantages sociaux Source Les ateliers d Aravis d bats organis s autour de th mes d actualit relation avec l ancien dirigeant Comment mobiliser l quipe en place sur un nouveau projet Bref comment g rer continuit et rup ture Pour l aider r pondre et mener bien un premier diagnostic de la situation le repreneur fait appel Aravis Evaluer les ressources humaines Outre les l ments financiers le repreneur value la situation des ressources humaines dans l entreprise l organisation les comp tences l anciennet la pyra mide des ges les personnes cl s mais galement et c est essen tiel les pratiques de conduite du changement Celles ci pourront orienter la mise en uvre du nou veau projet d entreprise Tous ces l ments recueillis lui permet tent de peaufiner une strat gie Cette investigatio
11. nouvelles technologies vieillissement les mutations conomiques Les mutations s accelerent sociales et d mographiques s acc l rent Leurs cons quences sont trop rarement anticip es encore moins concert es par une analyse des activit s en progression ou en d clin des possibilit s de formation et de mobilit professionnelle ou g ographique interne ou externe Les marges de man uvre varient selon les tailles d entreprise et secteurs d activit Un conseil aux diff rents acteurs peut souvent apporter des m thodes et faciliter le dialogue social en amont dans un contexte incertain mais o l on peut mieux qu chaud concilier projet collectif et projets individuels C est le sens de la nouvelle obligation triennale de n gocier sur La gestion pr visionnelle de l emploi et des comp tences dans les entreprises de plus de 300 salari s et du d veloppement souhait du dialogue social territorial Cette approche au niveau de l entreprise et du bassin d emploi ne vise pas que les situations d fensives Elle s applique aussi une reprise d entreprise ou au d veloppement d un p le de comp titivit TRAVAIL ET CHANGEMENT Restructurations d entreprises une priorite territoriale Baisse d activit externalisation d localisation plans sociaux des mutations conomiques qui impliquent n cessairement l ensemble des partenaires sociaux et des salari s dans un vrai
12. par m tier et de ses cons quences pr visibles sur l emploi E L int gralit de l accord est t l chargeable sur www anact fr Dossiers th matiques Les d marches comp tence LT NZ Neo ENITIAA N 311 novembre d cembre 2006 aour an t1J 110 Pour pr venir les effets de La baisse du marche fran ais et La fermeture de son atelier de confection direction et syndicat de Blanquart ont cr e un dispositif de consolidation de l entreprise et d accompagnement des salari s Objectif Les aider r ussir leur reconversion professionnelle en valorisant les comp tences acquises R agir quand tout va bien Par Marie Christine Lenain Aract Nord Pas de Calais 27 e mettre autour d une table avec les parte naires sociaux quand a va mais que tout le monde sait que a ne durera pas ce n est pas facile Nous avions besoin d une tierce personne Cette phrase du dirigeant de Blanquart une PME du nord de la France confront e l ou verture du march du textile est bien repr sentative de la difficult d anticiper D cid e pourtant pr parer cette mutation du sec teur l entreprise fait appel en 2003 l Aract Nord Pas de Calais pour construire la conversion des sala ri s et les aider retrouver un emploi C est le CE qui est le lieu des discussions et de construction de la d marche L objectif de la direc tion et des repr sentants syndi caux est double faire par
13. res L objectif est de donner aux acteurs d entreprises un r le actif Premier axe la mise en place d une cellule de veille et d anticipation Il s agit ici de rep rer les l ments de force et de fragilit mono industrie pyramide des ges et de travailler avec l conomique trouver les solutions mettre en uvre Deuxi me axe La revitalisation de l Observatoire des mutations conomiques copr sid avec L Etat Troisi me axe un nouveau dispositif Justement quels enseignements g n riques majeurs pouvez vous tablir en termes de diagnostic Un constat r current les effets sociaux des restructurations pourraient sans doute tre mieux g r s par une plus grande pratique du partage dans l change de l information le dialogue social la coll gialit des dispositifs Depuis six ou sept ans les discours l chelle europ enne et nationale insistent fortement sur l anticipation On part de l id e que plus l annonce de la restructuration sera anticip e plus on se donnera le temps et Les moyens d en limiter les d g ts M me si l on ne peut nier le poids de causes exog nes il existe toujours des indicateurs des signes avant coureurs On l a vu venir c est ce qu on entend a posteriori chez l ensemble des acteurs directement ou indirectement touch s Or rares sont les directions qui comme celle d Arcelor ont mis sur des annonces anticip es La plupart du temps les directions
14. travail et ses conditions au c ur de l anticipation gt interrogations sont en train de changer de nature En effet c est le p rim tre des entreprises et de leurs activit s qui est aujourd hui rendu instable par le jeu entre autres des externalisations des interna lisations de la sous traitance des fusions acquisitions de l innovation Les emplois peuvent ainsi se trouver trans f r s d un secteur un autre On passe d une probl matique de l emploi une probl matique plus complexe qui remet l individu au travail au centre de la ques tion des mutations conomiques et de la facon de les anticiper gt l individu au c ur des mutations ll ne s agit plus de transf rer Les indi vidus d un emploi un autre similaire mais de veiller l adaptation continue des comp tences et des capacit s des sala ri s pour faire face l volution des secteurs d ac tivit s C est ce qui concourt au d veloppement r cent des notions d em ployabilit et de s curisation des parcours professionnels Cette adaptation s appuie en partie sur la mise en uvre de cer tains outils comme la gestion pr visionnelle des emplois et des comp tences ou la vali dation des acquis de l exp rience Elle doit galement favoriser l engagement des salari s dans le travail partir de deux axes la reconnaissance des comp tences Mutations conomiques de quoi parle t on Mutations conomiq
15. tures la recherche de moyens d une gestion pr ventive c est dire an ticipation Dans chaque pays des mesures des dispositifs des modes op ratoires se sont tendus sur cha cun de ces axes Une volution qui induit deux questions peut on orga niser cet ensemble h t roclite en un seul syst me de gestion des changements et des processus de restructuration coh rent et res pectueux des int r ts de tous Comment faire efficacement vivre le dialogue social sans lequelil n y a pas de gestion multi acteurs pos sible hors et dans l entreprise L ambition de MIRE est d sormais de r pondre ces questions de la fa on la plus d taill e possible en s appuyant sur des analyses de terrain M Un dispositif collectif consistant Des ateliers de repr sentants d entreprises organisations syndicales territoires bassins d emplois ou r gions et institutionnels en charge des transitions professionnelles se sont r unis dans les cinq pays Des quipes de recherche ont analys le syst me de r gulation national de chaque pays et cinq processus de restructurations ou dispositif associ 8 en France et 7 en Allemagne Ces tudes ont t pr sent es et discut es au fur et mesure de leur laboration dans les ateliers nationaux et dans plus de 20 ateliers th matiques multi acteurs internationaux dont les comptes rendus font partie des productions du projet page 12 TRAVAIL ET CHANGEMENT Q D vel
16. 2005 et se structure autour d un comit de pilotage compos du pr sident et du vice pr sident de l Aract Centre de la pr fecture de r gion de la DRTEFP de la DRIRE et du conseil r gional ainsi que d une quipe projet forte de cinq per sonnes intervenants de l Aract Centre et de l Anact Le recueil des donn es s op re tra vers une centaine d entretiens men s avec des acteurs du niveau r gional mais galement de chacun des six d partements de la R gion Centre Toutes les organisations r gionales et d partementales interprofessionnelles d employeurs et de salari s deux branches pro fessionnelles des services de l tat pr fectures de r gion et de d par Des premi res pistes d action significatives En mai 2006 dans le cadre de la Semaine pour la qualit de vie au travail l Aract Centre a invit l ensemble des partenaires sociaux r gionaux et d partementaux un s minaire de travail Le diagnostic et les premi res pistes d actions ont t cette occasion pr sent s puis d battus Les participants ont consid r que l Aract avait particuli rement permis une avanc e tr s significative sur le sujet en fournissant de poursuivre l action engag e Plusieurs hypoth ses de travail ont t ainsi esquiss es accord de m thode r gional voyage d tude exp rimentations de terrain et retour d exp riences d actions innovantes bassin d emploi branche valorisation du dia
17. Les partenaires sociaux r unis au sein du conseil d administration de l Aract sou haitent alors ouvrir un premier d bat sur ce th me Au fil des changes la n cessit d engager une r flexion de fond et d op rer sur le Long terme ce changement culturel sont progressivement apparus Mais comment mettre les partenaires sociaux au c ur de cette nouvelle approche Comment mobiliser les diff rents acteurs impliqu s Rapidement l id e de b tir un projet se fait jour Mobilisation et r les des parte naires sociaux en mati re d antici pation des mutations conomiques ces axes formeront le socle du projet que lance l Aract Centre pour travailler avec les acteurs r gio naux L int r t et la faisabilit du projet sont au pr alable test s gr ce des entretiens men s avec les TUDE Mobilisation et r le des partenaires sociaux en mati re d anticipation des mutations conomiques Tous secteurs confondus R gion Centre partenaires sociaux r gionaux l tat pr fecture de r gion DRTEFP DRIRE et Le conseil r gional Le sujet fait mouche les retours posi tifs recueillis qu il s agisse de l uti lit du caract re innovant de l action et de la l gitimit de l Aract piloter une telle d marche per mettent d arr ter les objectifs et la m thodologie du projet Enfin l tat et la R gion acceptent d apporter leur appui et leur soutien financier l op ration
18. ans la vie conomique francaise Les partenaires sociaux franc comtois ont d cide d y cr er une instance de concertation sp cifique afin d accompagner les transformations sociales tout en cr ant de nouvelles solidarit s Objectif renouveler les formes du dialogue social Dialogue social et solidarite les atouts d un p le territorial P LE DE COMP TITIVIT DES MICROTECHNIQUES Par Didier Thomas Franche Comt am lioration des conditions de travail 67 p les de comp titivit en France en Franche Comte Source Datar orsque se cr e le p le de some des microtech niques de Franche Comt l objectif des 350 entreprises rete nues est de mieux r pondre aux besoins d innovation sur leur mar ch et de d velopper de nouvelles comp tences et formes d organi sation Pour les partenaires sociaux engag s dans le projet c est aussi l opportunit de d velopper le dia logue social et de cr er une dyna mique d change et d innovation au niveau de la communaut d ac teurs r unis autour d une strat gie territoriale travers la signature d une charte pour le d veloppement et l adap tation des comp tences et des emplois les partenaires sociaux se mobilisent Cet engagement se traduit concr tement par la mise en place d une commission dia logue social au sein du p le Et par la sollicitation de Fact Aract franc comtoise La demande porte sur des a
19. ctions visant donner du contenu la notion de dialogue social territorial largi Les pro positions de Fact mettent l accent sur une promotion du dialogue social r pondant des besoins clai rement identifi s deux niveaux Mutualiser les exp riences L efficacit des nouvelles formes d organisation repose sur l enga gement des salari s et le d ve loppement de leurs comp tences Ce qui suppose que les salari s puissent s appuyer sur un fonc tionnement de l entreprise dans lequel l am lioration de la perfor mance et la reconnaissance autra vail sont les fers de lance Secteur industriel Activit microm canique et m canique de pr cision Effectifs 11 000 salari s r partis dans 350 entreprises R gion Franche Comt Premi res propositions de Fact des interventions portant sur le fonctionnement de l organisation et les enjeux de performance et de reconnaissance pourraient ali menter le dialogue dans les entre prises volontaires Ces diagnos tics r alis s dans le cadre d actions ticipative et plus globalement une culture de la solidarit En la mati re les pratiques de dialogue dans d autres pays europ ens consti tuent des exp riences diverses et enrichissantes Fact propose de s inspirer des enseignementstir s pour porter un regard nouveau sur Une instance de concertation ouverte sur l ensemble des forces vives de la r gion collectives perme
20. darit repenser la place de Reagir quand tout va bien les atouts d un pole territorial l individu et du travail Textile Projet europ en ARGUMENTS P 4 5 Anticiper la crise pour Restructurations cinq pays i mieux laffronter europeens dans la ligne de MIRE Restructurations d entreprises une priorit Etude ALLER PLUS LOIN P 13 15 territoriale Mobilisation g n rale Points de vigilance Marie Raveyre chercheuse en R gion Centre UIRES Christiane Puthod Seler ndustriel Note de lecture d l gu e l emploi au conseil Reprise d entreprise Restructurations nouveaux enjeux r gional Rh ne Alpes r ussir la transition Des livres et des sites Rachel Beaujolin Bellet Sur l anticipation l accompagnement professeur La Reims des restructurations Le dialogue social Management School territorial r seau TRAVAIL ET CHANGEMENT N 311 novembre d cembre 2006 Mutations economique la place de l individu et Changements technologiques organisationnels d mographiques Les mutations se vivent au quotidien dans les entreprises Comment anticiper et accompagner ces changements Pas de solutions toutes faites mais un atout de poids la concertation en remettant Le travail au centre de l anticipation El Par Farida Yahiaoui d partement changements technologiques et organisationnels de l Anact Coordinatrice de ce dossier avec la contribution de Fr d ric Dumalin d partem
21. e d emploi et la mise en uvre de moyens adapt s pour conduire le changement dans l entreprise dans la branche et au del gt De l anticipation au dialogue L anticipation ou l accompagnement des mutations prend alors des formes diverses dans les entreprises recherche de coh rence entre strat gie organisation et ges tion des comp tences en amont d un changement technologique concertation avec les partenaires sociaux sur l volution de l activit etc De plus l anticipation n implique pas uni quement les acteurs de l entreprise Car c est un paradoxe la mondialisation redonne une place de choix au territoire et plus particuli rement au dialogue social ter ritorial L encore les solutions mises en uvre prennent des formes diverses exp rimentation en mati re de relations sociales dans des p les de comp titivit f d ration d nergies autour de cas de restructurations coop ration territoriale Toutes ces exp riences montrent deux choses La premi re il n existe pas de solu et d mographiques e Regroupement des services de la Mime et de la Datar 3 missions anticiper les grandes mutations industrielles apporter les aides n cessaires en cas de reconversion des salari s lutter contre les d localisations 2006 Projet de loi de finances projet 103 sur l accompagnement des mutations conomiques 4 9 milliards d euros soit 33 3 du budget de la mission t
22. ent changements technologiques et organisationnels de l Anact ans un environnement cono mique mondialis les muta tions sont une r alit laquelle les entreprises doivent faire face Depuis les grands mouvements de restructurations des ann es 1980 le concept de mutations conomiques a volu voir encadr pour englober aujourd hui de nombreux champs de transformation et de multiples acteurs tat partenaires sociaux dirigeants salari s acteurs locaux Il induit surtout des enjeux co nomiques et sociaux cruciaux D autant plus cruciaux qu ils seront justement sous tendus par la capacit individuelle et col lective des diff rents protagonistes les prendre en compte et les anticiper Pour cela une seule solution jouer la carte de la concertation en remettant le travail et ses conditions au centre de l anticipation L anticipation n cessite de ma triser plu sieurs champs de transformations Technologiques organisationnels sociales d mographiques ce maillage de chan gements en tout genre soul ve de nom breuses interrogations comment g rer collectivement des probl mes individuels Comment ajuster des niveaux d action parfois contradictoires quel moment intervenir Alors que des secteurs entiers ont t sinistr s par des ajustements d effectifs au cours des d cennies pr c dentes ces Une seule solution jouer la carte de la concertation en remettant Le
23. entre les besoins de flexibilit et ceux de s curit W OUVRAGE COMMANDER PAR CORRESPONDANCE BON DE COMMANDE gt retourner Mme Mlle M Anact Mission relation clientele 4 quai des Etroits 69321 Lyon Cedex 05 Nom eer Flexi s curit invention des renom transitions professionnelles Fonction Danielle Kaisergruber 140 pages ISBN 2 913488 38 2 Soci t Qt Prix unitaire Montant Adresse total TTC _ 16 TTC aa TTC CP Ville A e a JE TIC T l Fax THAL O O O O TTC E mail Je joins ma commande un ch que de l ordre de l Agent comptable de l Anact Je souhaite recevoir la lettre lectronique de ma r gion a ocean
24. eprises Rachel Beaujolin dir tude Dares Reims Management School f vrier 2006 133 pages Mutations structurelles mode d emploi Jean Paul Aubert rapport de mission pour le Premier ministre 1999 2002 Plans sociaux et reclassements quand l innovation est promue par les repr sentants des salari s tude de 12 cas F Bruggeman D Paucard M Lapotre et P Thobois tude Dares 2002 page 15 sur anact fr Consultez le dossier complet Mutations conomiques et restructurations avec des exemples de reconversions r ussies sur www novethic fr T l chargez les actes du s minaire Anticiper et accompagner les mutations conomiques dans les territoires du 25 avril 2006 sur www colloc minefi gouv fr Des fiches pratiques sur les mutations industrielles des ateliers sur la reprise d entreprise des axes de travail autour du changement voir sur Www aravis asso fr Le site de l European monitoring center of change EMCC de la fondation de Dublin un lieu de ressources tr s riche sur l anticipation des mutations conomiques www emcc eurofound eu int Consultez Le dossier en ligne Transformer les organisations t l chargez le guide Anticiper les mutations accompagner les entreprises dans le d veloppement des comp tences rubriques m diath que puis Les guides gratuits et l accord triennal d Air France dans le
25. es parcours professionnels Le 21 juillet 2006 Air France confront e de nombreuses mutations dans le secteur a rien a sign un accord triennal portant sur la gestion pr visionnelle de l emploi des personnels au sol Il est sign ce jour par cinq organisations syndicales majoritaires Par Patrick Conjard d partements comp tences travail et emploi de lAnact et Henri Rouilleaut direction g n rale de L Anact Avec Marcel Lepetit et Jean Marie Pilliard cabinet DSetO veloppement des nouvelles Devos concurrence des compagnies low cost et du TGV sur certaines escales aug mentation du co t du carburant Air France est confront e l acc l ration des mutations du transport a rien Un rapprochement avec KLM a permis de nombreuses syner gies et a conduit int grer l entre prise aujourd hui priv e au sein d une convention collective de branche Air France fait d sormais l hypoth se d une croissance du transport a rien de 5 par an Elle mise galement sur le maintien de sa part de march et de gains de pro ductivit importants pour conforter sa strat gie de croissance rentable et la p rennit des emplois Dans ce contexte elle a initi une d marche autour des m tiers et des comp tences pour aboutir un accord triennal qui vient d tre sign par les organisations syndicales majoritaires L Anact et le cabinet DSetO ont appuy cette d marche des partenai
26. ie davan tage de n cessaires changements d approches qu une carence en outils informations et instances qui existent bel et bien Certaines personnes travaillent en r seau mais la tendance au chacun chez soi institutionnel reste la pratique dominante Les relations partenaires sociaux acteurs institutionnels repo sent sur des attentes et des doutes des uns vis vis des autres les par tenaires sociaux consid rent qu ils ne sont pas associ s certaines initiatives mais uniquement page 9 voire le bassin d emploi De nom breux acteurs pr nent des exp rimentations diversifi es croisant territoire secteur d activit et entre prise Enfin certains interlocuteurs proposent le d veloppement local comme voie d anticipation et alter native la gestion des crises au cas par cas La pr sentation de ces principaux r sultats a donn lieu des pistes d actions voir encadr pour ne pas laisser retomber toute la dyna mique insuffl e par ce travail de terrain aupr s des partenaires sociaux Et ainsi elle pourrait per mettre de lancer une seconde phase plus op rationnelle W 6 d partements TRAVAIL ET CHANGEMENT N 311 novembre d cembre 2006 C T ENTREPRISES Reprise d entreprise reussir la transition Reprendre une entreprise en assurant la transition avec l ancien dirigeant tel a t le challenge de la nouvelle direction de Systherme une PME savoya
27. ires sociaux tre force avec les des situations les pratiques actuelles vices d velopper la recherche de propositions en propre et en partenariat les agir sur la formation et la gestion Le dialogue social territoire et acteurs attentes et propositions pistes des comp tences entreprise est un facteur cl levier locaux d action conditions d une mobili La gestion de crises prime sur une ou frein selon les cas mais reste le sation future r elle anticipation et provoque une plus souvent construire 1 0 La synth se des informations prend usure des acteurs qui dansun Le niveau d action privil gier pose a forme de MANOUTREMES Hepar ea TED a qu au questions taut H pronaret le niveau entreprises ementales et donne lieu fin 2005 jourd hui seule la crise met national r gional d partemental et d but 2006 l animation de res titutions auxquelles sont convi s les partenaires sociaux du d par tement concern Dix points importants Le diagnostic met ainsi en vi dence dix points cl s Tout d abord les mutations conomiques sus citent deux visions oppos es elles sont consid r es soit comme un danger d clenchant des crises locales soit comme une opportu nit saisir pour s inscrire dans une histoire naturelle une succes sion normale de m canismes de type transformation et adaptation v ritablement en mouvement les nergies Le besoin d anticiper renvo
28. l Le propos de Jacques Freyssinet prend alors tout son sens pour se demander si l entreprise est le seul niveau pertinent pour intervenir et sur des nouveaux niveaux d action pour les acteurs sociaux D autres questions sont encore trait es quels nouveaux modes d intervention D marche globale ou d centralis e Comment anticiper Quel est le niveau pertinent pour agir le territoire le niveau national l Europe Quelles articulations quelles coordinations Viennent alors avec Bernard Gazier des questionnements qui ouvrent de fait la r flexion vers un nouveau mod le social int grant p riode d activit sortie de l emploi et formation c est dire vers une gestion plus collective des transitions professionnelles Au total cette invitation La r flexion et au cheminement de la pens e m rite un clic la revue est t l chargeable sur le site de l Ires et quelques heures de lecture active m Fr d ric Dumalin 0 TRAVAIL ET CHANGEMENT OUVRAGES Des lieux et des liens Politiques du territoire l heure de la mondialisation Pierre Weltz ditions de l Aube 2002 154 pages Emploi et restructurations Guide d application de la loi de coh sion sociale Christian Goux ditions d Organisation 2006 219 pages ARTICLES Le facteur humain dans les mutations industrielles che pratique d Aravis n 76 octobre 2005 6 pages Le pilotage des restructurations l innovation est dans les
29. logue social dans l entreprise et d exp riences positives en la mati re information sur les dispositifs mobiliser VAE GPEC tements DRTEFP DDTEFP DRIRE le conseil r gional les agences de d veloppement conomique six chambres consulaires ainsi qu un panel de dix entreprises directions et d l gu s syndicaux sont solli cit s et prennent part l tude Les entretiens s articulent autour de cinq th mes la notion de muta tions conomiques facteurs de cause marges de man uvre la vision du territoire d appartenance un diagnostic assis sur le point de vue des acteurs de terrain et en offrant aux organisations la possibilit d un premier d bat dans le respect des positions de chacun Ils ont donc assez majoritairement signifi leur souhait Les marges de man uvre en la mati re sont faibles mais il existe quelques moyens de peser locale formation Dans ce contexte les prochaines tapes consisteront donc pr ciser et valider le plan d actions avec les partenaires sociaux r gionaux ainsi qu organiser sur cette base consult s pour la forme Les acteurs institutionnels voquent quant eux de fortes attentes mais res le d bat avec l tat et la R gion 100 forces faiblesses les dispositifs ment sur les situations explorer des tent sceptiques sur les capacit s entretiens de veille et de d tection amont activit s sous exploit es ser des partena
30. n uvre se Llimitent elles des d marches curatives Longtemps c est vrai il s est agi de r parer Aujourd hui les entreprises et les acteurs publics sont de plus en plus nombreux mettre en uvre des dispositifs dans une logique d anticipation en misant sur des actions de d veloppement local dans la continuit cr ation et l entretien de centres de formation ou de p pini res d entreprises etc Le groupe Saint Gobain initie ainsi syst matiquement des actions sur tous les territoires o il est implant L objectif tant d anticiper les mutations qu elles soient n gatives restructurations et besoins de reconversions ou positives d veloppement des activit s et besoins de recrutements CHRISTIANE PUTHOD d l gu e l emploi au conseil r gional Rh ne Alpes conomiques Comment cela se traduit il L anticipation des mutations conomiques est notre th me prioritaire cette ann e Un travail important a pr alablement t r alis avec les partenaires sociaux se concr tisant par la d lib ration sur la s curisation des parcours professionnels Rh ne Alpins Mais cette volution ne s est pas faite sans mal dans la mesure o les champs de comp tences et d action du conseil r gional taient surtout reconnus et attendus sur les aides aux entreprises page 4 et sur la formation des salari s En revanche la question du travail des conditions de travail de la s c
31. n dans le cadre d un cong individuel de formation Une autre r alise une p riode d essai faci lit e par un cong sans solde Une autre acquiert un CAP par la vali Accompagnement volontaire L Aract NPDC intervient dans plusieurs entreprises qui ont voulu anticiper une mutation profonde dans les m mes conditions que Blanquart En construisant ensemble une d marche les partenaires de l entreprise direction et repr sentants des salari s s engagent persuad s qu ils ont plus gagner anticiper qu trai ter ces questions dans l urgence ou les conflits la veille des ch ances sein de l entreprise Elles sou mettent l id e de la cr ation d une cellule de mobilit Reconversions engag es C est chose faite en 2004 un orga nisme de formation et de conseil est choisi pour cr er la cellule Douze volontaires y participent le groupe m ne ainsi une r flexion sur la future rupture avec l entre prise Le textile Les coll gues Puis il construit des actions versus d marche individuelle avec un bilan de comp tences pour iden tifier Le capital de chacun La cellule aide aussi les salari es page 7 dation des acquis de l exp rience et fait une formation qualifiante Pour toutes la dynamique s est traduite par l engagement d un parcours conversion r ussie en cours ou un essai renouveler conductrice de bus monitrice de CAT employ e de pressing aide dans une cr che
32. n est r alis e uniquement avec le c dant Car cette phase il est difficile de tenir page 10 le personnel au courant du projet les choix et d cisions d finitifs du c dant et du repreneur n tant pas encore arr t s Cr er un nouveau contrat d entreprise La deuxi me tape passe par l en tr e en fonction du nouveau diri geant Ici l enjeu principal est de rassurer le personnel sur ses intentions et de construire Le nou veau projet avec les salari s Aravis m ne alors un diagnostic de l or ganisation et de ses besoins en impliquant le personnel Cela permet de modifier l organisation des services cr ation d un d par tement d am liorer le fonction nement de l encadrement interm diaire de renouveler le parc voitures et surtout de cr er avec l ensemble du personnel un nouveau contrat Ce dernier est scell par des dis positions importantes et concr tes qui prennent valeur de symboles la mise plat de La grille sala riale l ouverture d une mutuelle aux op rateurs l largissement de la base de l accord d int ressement Aujourd hui l entreprise a doubl son effectif tout comme son chiffre d affaires La page est d finitive ment tourn e et l histoire continue avec l ensemble des salari s anciens et nouveaux qui ont adh r la nouvelle organisation E LV NZNIM ANAN N 311 novembre d cembre 2006 Kaoh AIL 11 Les p les de comp titivit sont une nouveaut d
33. opper les pratiques partenariales d anticipation Pour anticiper les mutations conomiques il faut envisager les volutions futures du march des produits des techniques des secteurs des territoires pour adapter le plus en amont possible les axes de d veloppement territoriaux les organisations des entreprises et du travail les comp tences des salari s Les enjeux sont donc multiples Pour l entreprise il s agit de tenir compte des contraintes du march des opportunit s nouvelles des possibilit s ouvertes par le progr s des sciences et des techniques pour assurer sa p rennit r fl chir son positionnement strat gique agir sur son ventuel d veloppement Pour les salari s l enjeu concerne le d veloppement de leur employabilit tout au long de leur vie professionnelle Les acteurs du territoire ont eux pr server et d velopper la dynamique conomique locale et les pouvoirs publics f d rer les nergies et impulser des politiques favorisant la dynamique conomique locale r gionale et nationale Enfin pour les partenaires sociaux de l entreprise du territoire et au niveau national il s agit de prendre en compte des int r ts des salari s et de leurs familles de parvenir faire de l emploi du travail et du d veloppement des objets de n gociation L indispensable conciliation de ces diff rents enjeux passe par ATE LE TE partenariales d anticipation pour pa
34. processus Rachel Beaujolin XIV congr s AGRH Grenoble 20 22 novembre 2003 Innovons tome 1 AGRH 2003 D 249 268 Les acteurs de l entreprise face aux restructurations une d licate mutation Jean Pierre Aubert et Rachel Beaujolin Bellet 7ravail et emploi n 100 2004 p 99 112 Les outils d accompagnement des mutations conomiques Bref social n 14069 f vrier 2004 p 2 Comment s curiser Les parcours professionnels Entreprises et carri res n 822 5 11 septembre 2006 p 24 35 Le grand bazar de la flexis curite Liaisons sociales magazine septembre 2006 p 31 41 Entreprises et territoires Les nouveaux enjeux de la proximit Claude Dupuy et Antje Burmeister dir La Documentation fran aise coll Les tudes 2003 134 pages Mieux vivre les restructurations anticiper et coop rer Dominique Thierry Jean No l Tuillier et Jean Pierre Aubert ditions d Organisation 2003 163 pages Territoires et dialogue social Quelles initiatives pour quels acteurs Henri Jacot Priscillia De Roo et Lucie Tortel Chronique sociale coll Savoir communiquer 2005 159 pages TUDES ET RAPPORTS L accompagnement des mutations conomiques Claude Viet rapport de mission pour le Premier ministre minist re des Affaires sociales du ravail et de la Solidarit 2003 35 pages Anticipation et accompagnement des restructurations d entr
35. r les salari s M Claude Barbault FO La priorit est toujours donn e Les m tiers changent et il n est pas possible de garantir chacun de rester dans son m tier d origine Par ce nouvel accord les signataires syndicats et direction partagent leur vision commune de l environnement en mutation et affirment une m me volont de prot ger la richesse humaine de l entreprise Christine Briche DRH d Air France dans Flash actu journal interne page 6 ressources internes dans une logique de co construction Cet accord vise mettre en place des dispositifs pour une GPEC indivi dualis e dans les huit grands m tiers des personnels au sol hors navigants techniques et commerciaux en pri vil giant la mobilit profession nelle La mobilit g ographique est encourag e avec des mesures d ac compagnement revaloris es par rapport au pr c dent accord L accord mobilise les dispositifs de formation existants et nouveaux et renforce le r le de l observatoire des m tiers Une attention particuli re est apport e la p riode de profes sionnalisation et la gestion de la deuxi me partie de la carri re en mati re de formation et de promo tion d aides au temps partiel de fin de carri re et au rachat de tri mestres incomplets Enfin l accord pr voit un dispositif r gulier d in formation des instances repr sen tatives du personnel sur la strat gie de l entreprise m tier
36. ravail et emploi Les mutations conomiques dans Le d bat public tions g n riques mais plut t des r ponses singuli res fonction des sp cificit s des entreprises entreprise appartenant un groupe ou non localisation des lieux de d cision tat du dialogue social situation financi re de l entreprise des march s des territoires des volont s politiques des pouvoirs locaux La seconde aucun des acteurs ne dispose lui seul de La r ponse gt Concilier Les enjeux de tous les acteurs Une des solutions possibles serait donc de d velopper des partenariats de l anti cipation des mutations Ceux ci peuvent permettre par une r gulation conjointe de concilier Les enjeux des diff rents acteurs Au del du niveau de l entreprise ce sont ceux du territoire et de la branche qui deviennent pertinents pour agir Pour autant l association des partenaires sociaux reste un incontournable de la r ussite de telles d marches et la pr sence d un inter venant facilitateur un appui appr ci C est ainsi que pourra vraiment devenir r alit La notion de dialogue social territorial W page 3 Directeur g n ral de l Anact a notion de mutations Bars a longtemps t assimil e aux restructurations chaud avec fermetures partielles ou totales de sites sujet qui n est pas du ressort du r seau Anact Ce dossier se situe dans une approche diff rente Fusions externalisations
37. rde de l industrie thermique Une mutation r ussie qui a surtout repos sur l implication des salari s Par J r me Bertin Aravis a reprise d entreprise est un L d licat Elle n cessite pour le repreneur de tourner la page sans rejeter tout de l pop e pr c demment crite Une phase essentielle pour que l histoire se termine bien la transition Et un appui de taille les salari s C est ce que Systherme a exp riment et r ussi Cette PME de 14 salari s est rachet e par un industriel sp cialis dans la maintenance de syst mes thermiques Auparavant SYSTHERME Secteur industriel Activit Industrie thermique Effectifs 14 salari s R gion Rh ne Alpes pl mentaire salari de la struc ture Pour le nouvel arrivant beau coup de questions se posent comment appr cier les capacit s du personnel Comment g rer la Ici l enjeu principal est de rassurer le personnel sur ses intentions et de construire le nouveau projet avec les salari s elle a pass plus de trente ann es aux mains de son cr ateur qui a d cid de prendre sa retraite tout en restant une ann e sup Les points cl s du projet de reprise gt l appr ciation de la situation des ressources humaines en amont de la signature est souvent difficile Ce qui est recueilli aupr s de la direction doit servir peaufiner le projet et non le verrouiller totalement gt Int grer le facteur
38. res sociaux en trois AIR FRANCE Secteur a rien Activit transport Effectifs 38 800 salari s dont 7 500 en province tapes un benchmark sur la mobi lit aupr s de dix grandes entre prises le recueil des attentes des directions op rationnelles RH chefs de projet et des dix organi sations syndicales en mati re d an ticipation et d accompagnement des mutations Une gestion des emplois et des comp tences r nov e Enfin parall lement l engage ment des n gociations un apport de ressource et l animation de s ances th matiques en lien avec les objets de l accord GPEC et mobilit IL stimule une d marche de gestion pr visionnelle des volutions de m tier donnant la priorit aux Prot ger la richesse humaine de l entreprise La GPEC est un bon angle d approche pour faire face aux mutations en cours et leurs incidences sur l volution des m tiers Il est important d anticiper ces questions La garantie de l emploi et p rim tre de l entreprise pour nous une priorit nous serons galement vigilants sur la mise en uvre effe de cet accord M Gilles Nicoli CFDT L accord apporte des garanties indiscutables quant la politique sociale qui sera men e jusqu en juillet 2009 aux ressources internes du il entend g rer les situations restent de changement en prenant en compte le poids social de ces changements ctive pou
39. rt Avec un premier imp ratif le dialogue W IUT NAN Me ENICAUIANRRR N 311 novembre d cembre 2006 Kdohi1 hi 112101 Restructurations cinq pays europeens dans la ligne de MIRE Lanc dans cinq pays europ ens Le projet Monitoring Innovative Restructuring in Europe MIRE poursuit deux objectifs capitaliser Les innovations r alis es pour lutter collectivement contre les d g ts des restructurations et comparer Les syst mes nationaux de gestion de ces processus Premiers enseignements Par Fr d ric Bruggeman consultant cabinet Syndex 60 organisations participantes me si l arsenal l gislatif M r glementaire s est r guli rement renforc m me si les mesures outils et dis positifs se sont d velopp s les restructurations d entreprises res tent toujours aussi douloureuses et d stabilisantes pour ceux qui Les vivent Face ce constat nous avons r pondu l appel du Fonds social europ en FSE par Le projet euro p en Monitoring Innovative Restruc turing in Europe MIRE dans cinq pays l Allemagne la France la Bel gique le Royaume Uni et la Su de Objectifs des changes autour de solutions innovantes pour faire face aux restructurations et une com paraison des syst mes nationaux de gestion du ph nom ne voir enca dr D but en d cembre 2004 le projet qui s ach vera dans trois mois livre ses premiers enseignements Transparence et n
40. rvenir une r gulation conjointe Remettre le travail au c ur de la d marche Les salari s sont videmment des acteurs centraux de l anticipation Il leur faut construire leur parcours professionnel pour garantir leur employabilite et se pr parer aux changements L entreprise doit les y aider en portant un regard attentif et constant l acquisition des comp tences la formation la coop ration La loi de coh sion sociale de 2005 impose d ailleurs aux entreprises de plus de 300 salari s dans ses articles sur l anticipation des mutations conomiques de mener bien des accords triennaux de gestion pr visionnelle des emplois et des comp tences Que ce soit parce que l entreprise change son p rim tre d activit s fusion acquisition transmission externalisation innovation ou qu elle connaisse une p riode de restructuration les emplois seront impact s plus ou moins fortement Recherche de coh rence entre Strat gie organisation et gestion des comp tences en amont d un changement technologique concertation avec les partenaires sociaux sur l volution de l activit reconnaissance des comp tences et mise en uvre de moyens adapt s pour conduire le changement etc Le travail trouve toute sa place dans les d marches d anticipation RESTRUCTURATIONS NOUVEAUX ENJEUX LA REVUE de L IRES lbs LIres Institut de recherches conomiques et sociales rend compte dans sa revue des tra
41. tager un diagnostic de la situation len semble de l entreprise et construire les parcours de reconversions Surmonter la peur de l inconnu L Aract propose une analyse qui permet de partager les difficult s et aidera l issue de la d marche noncer clairement la mutation par une phrase crite en commun L activit de l atelier va diminuer jusqu dispara tre Les salari s de l atelier ont plus de vingt ans d anciennet dans l en treprise et ne connaissent que ce m tier Certaines affirment qu elles attendront le dernier moment d autres veulent saisir leur chance Et soulignent leurs appr hensions la peur de l in connu peut tre plus difficile en termes de conditions de travail celle de quitter un collectif et de devoir s int grer un autre les difficult s d emploi Les attentes BLANQUART Secteur industriel Activit textile et confection Effectifs 60 salari s dont 25 en confection R gion Nord Pas de Calais et Les pistes propos es par chaque acteur de l entreprise permettent d laborer des solutions pour r or ganiser l entreprise Blanquart demain continuera avec le com mercial la cr ation Pour construire leur conversion les salari es proposent une premi re tape un travail en collectif au dans leur recherche d emploi Ainsi trois personnes voient leur niveau de qualification augmenter gr ce une formation et un contrat de qualificatio
42. tionnelles et dans des modifications juridiques des firmes Dans la foul e le lecteur est invit cheminer sur de multiples registres R activit liens entre les acteurs gouvernance des territoires nomadisme ou ancrage des firmes et attractivit des territoires sont abord s avec Jean Beno t Zimmermann Enjeux identitaires individuels et collectifs professionnels et de m tier pour les reclass s sont tudi s sous des angles compl mentaires par Daniel Linhart et Marc Uhalde Marie Raveyre insiste sur le fait que la dimension travail les conditions concr tes de la r alisation de l activit de travail constituent un point aveugle du management des restructurations page 14 Pour Brigitte Rorive les fronti res internes et externes des entreprises sont remani es La mise en place des configurations en r seaux brouille les rep res fait voluer les relations de travail avec de nouvelles formes de vuln rabilit et de p nibilit Carole Tuchszirer pose une question essentielle qui est responsable de l accompagnement social et du reclassement des salari s Les entreprises ou les collectivit s publiques En cho Fr d ric Bruggeman s interroge aussi les dispositifs actuels sont ils con us pour faciliter les licenciements ou pour soutenir des transitions professionnelles Une des voies d am lioration ne passe t elle pas par un accroissement des pouvoirs donn s aux repr sentants du personne
43. ttraient par ailleurs de mutualiser des exp riences de diffuser des enseigne ments mais galement d alimen ter et d largir le dialogue Confort s dans l id e que la rela tion p le de comp titivit territoire pouvait tre porteuse de nouvelles formes de solidarit les parte naires sociaux ont d cid de la mise en place d une instance de concer tation ouverte sur l ensemble des forces vives de la r gion afin d as surer l osmose avec le tissu r gio nal dans une dynamique d changes et de promotion de l innovation Les acteurs de cette instance doi vent faire l apprentissage d un dia logue social largi s appuyant sur un dialogue multipartis un renou vellement des approches admi nistratives une gouvernance par page 11 les pratiques actuelles Cela per mettrait de mener des exp ri mentations et d innover en mati re de dialogue social pour r pondre aux questions conomiques et sociales qui se poseront au niveau du p le Cette proposition a suscit un d bat sur le r le m me de la commission dialogue social du p le l instance a t elle vocation prolonger et largir le dialogue social de la branche m tallurgie qui repr sente 95 des entreprises du p le Ou bien plus largement produire de l innovation travers des r flexions et des exp rimentations conduites en coh rence avec la branche et plus largement les acteurs des territoires Le d bat est ouve
44. ues a d abord signifi grands mouvements de restructurations r alit des ann es 1980 consid r s comme un moyen de g rer des p riodes de crises chaud souvent par des suppressions d emplois Des mouvements de restructurations chaud existent toujours mais la perception en a chang dans les ann es 1990 on parle plus volontiers de mutations conomiques envisag es comme un processus de changement continu Celui ci touche l ensemble des activit s productives et concerne des entreprises de toutes tailles m me quand leur sant financi re est bonne Dans ce cadre la comp titivit des entreprises ne repose plus seulement sur leur capacit produire moins cher des produits vari s mais s adapter aux caract ristiques du march et de l environnement mondialisation volutions r glementaires d mographiques Ainsi c est la r f rence un mod le d efficacit dans un environnement mondialis qui donne tout son sens l adjectif conomiques qualifiant la notion de mutations page 2 S repenser au travail 2005 e Loi de coh sion sociale comportant 8 articles relatifs l anticipation des mutations conomiques sociales 2003 e Rapport Viet pour le Premier ministre L accompagnement des mutations conomiques e Cr ation de la mission interminist rielle des mutations conomiques Mime 1999 2002 Rapport Aubert pour le Premier ministre Mutations structurelles mod
45. urit au travail entre autres n tait pas traditionnellement prise en charge par le conseil r gional Or on se retrouve aujourd hui avec une D l gation emploi qui se positionne au carrefour de l conomie et de la formation professionnelle RACHEL BEAUJOLIN BELLET professeur de gestion des ressources humaines Reims Management School Vous avez coordonn une tude commandit e parle minist re du Travail sur Vanticipation et accompa gnement des restructurations d entreprises Quel _ a t le fiU rouge de votre d marche Nous avons cherch comprendre la totalit du processus de restructuration d amont en aval en tenant compte de tous les acteurs concern s dans et hors de l entreprise direction salari s repr sentants du personnel avocats administrateurs judiciaires villes conseils g n raux et r gionaux pr fets inspecteurs du travail L tude porte exclusivement sur des plans sociaux g n rant de forts impacts sur les tissus social et conomique En l occurrence elle repose sur trois monographies d entreprises industrielles Les r flexions ont t soumises en aval un comit d experts qui nous a aid s d finir des axes g n riques de recommandation Quels moyens op rationnels mettez vous en place anticipation des mutations se d cline autour de quatre axes essentiels mettant en avant d veloppement du dialogue social territorial et aides financi
46. vaux r alis s de 2003 2005 dans le cadre d un s minaire sur les restructurations La diversit des contributeurs assure une approche pluridisciplinaire de cette probl matique d actualit Restructurations FL LMGALIEX Enjeux Revue de l Ires n 47 dossier coordonn par Marie Raveyre Aborder le sujet des restructurations en empruntant des angles multiples comme leur encadrement juridique l accompagnement social l action publique celle des repr sentants des salari s la dimension territoriale des restructurations les logiques gestionnaires le v cu des salari s Tel est l objectif de l Ires qui consacre un num ro de sa revue une synth se du s minaire S appuyant sur des observations concr tes fili re automobile fili re textile Metaleurop houill res du Nord gaz de Lacq ses travaux contribution la r flexion des partenaires sociaux affichent l ambition de re placer l humain au c ur des mutations Pour situer le propos Marie Raveyre propose une lecture synth tique des contributions pr sent es et livre une d finition provisoire des restructurations Les restructurations concernent l ensemble des changements d activit et d actifs des entreprises arr ts d activit cr ations cessions acquisitions ou fusions externalisation et d localisations Elles se traduisent par des changements de p rim tres et de localisation des activit s dans des transformations organisa
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