Regards n° 20 : janvier/mars 2014
Contents
1. 0 Z c0 o 0 0 0 0 02 0 0 0 00 00 0 20 00 20 200 200 20 00 2 020 0 200 000 20 00 2 o00 00 00 20 00 20 00 200 20 00 00 20200 000 20 00 00 200 200 00 0020 00 200 20 00 00 0020 00 200 200 00 00 202020 00 20 00 00 00 2020 00 20 00200 2 0020000000 Et la bonne r ponse L objet central de cette structure est d accompagner les adolescents vers le soin psychique plus particuli rement le soin de l tre corps t te c ur somatique et bien tre 0 O0 O0 O0 O0 O0 O0 O0 0 OO O0O00000000C00000000C00C000000000000000000000000O000000000C000C00000000000C0000000000C0O0O0000000O0CO0O000000C0O0CD00D si aumuo0ooi0nig0u rrin ium u0nuu0rnrn0mn 0 uuu i rci0r0n0 j m E a S m G m SE AE A a SES O m OE m S i o o m m o m o o m A m 5 Quels types de personnels y travaillent Les personnels cit s en grande majorit sont ducateurs ducateurs techniques Chef de service Ma tresse de maison Directrice Veilleur de nuit Infirmi re Psychologue Le personnel administratif le m decin psychiatre sont cit s tr s rarement 6 Combien de personnes y travaillent Les r ponses se r partissent ainsi 50 estiment le personnel 20 personnes 25 estiment le personne2. Incasable Adjectif qualificatif qui exprime une qualit Pour ces jeu nes elle est caract ris e par une grande capacit rompre le lien En effet la plupart des jeunes que nous accueillons ont connu un par cours fait de ruptures Ces jeunes sont devenus des ma tres en la ma ti re ils ont us toutes les institu tions ou les services qui les ont ac cueillis Leur parcours de vie est d u ne limpidit malheureuse la rupture d abord subie dans les premi res lueurs de leur existence est devenue un art qu ils exercent avec virtuosi t Cette facult fait peur car elle est souvent accompagn e de passages l acte violents et impressionnants Les institutions d origine nous adres sent des qualificatifs qui rendent l accueil particuli rement d licat et audacieux Il faut alors une bonne dose d optimisme pour envisager du possible quand on a le sentiment que tout a t fait et que rien ne marche L quipe du CAI a d velopp l art d accueillir sans stigmatisation D s les premiers contacts nous nous engageons vers les possibilit s du jeune l histoire n est pas object e mais elle n est envisag e que pour comprendre Elle ne doit pas enfer mer le jeune dans une forme de fa talisme o seule la r p tition des checs est continue ce titre les Des incasables inclassables synth ses cliniques organis es au CAI nous offrent le d calage n ces saire pour analyser et support
3. ka N 20 Janvier Mars 2014 FT n L NS NA DE Er LS Le A CE RS D REGARDS du CODASE Ces Accompagnements nnovants a trilogie SENS pourquoi pour quelle finalit PROCESSUS comment on s y prend pour fai re CONTENU ce qu on fait est un guide pr cieux pour conduire toute ac tion Leur mise en coh rence et leur interaction vont orchestrer le d roule ment et l harmonie d un projet et de sa concr tisation Je propose de l utiliser comme fil conducteur pour parler du Centre pour Adolescents de l Is re CAI dans cet dito SENS Pourquoi la causalit et Pour Quoi La finalit La cr ation du CAI s origine dans une des caract ristiques du CODASE la pri se en compte et la prise en charge du cative d adolescents en grandes diffi cult s familiales sociales et psychiques Cette structure s est construite en 2 tapes rep rables avec des processus de deuil de renoncement de r am na gement et de r appropriation du projet inh rents tout changement important En 2004 en r ponse aux besoins identi fi s au niveau du D partement de l Is re en termes d accueil d urgence et sui te l criture par Sylvie MARIN et Da niel MASEGOSA d un projet valid par le CODASE et le Conseil G n ral de l Is re le Centre d Accueil Imm diat voit le jour Son implantation se fait POISAT dans une villa avec l accueil de 9 adoles cents filles et gar ons d
4. psychologue psychiatre infirmi re Cela permet d intervenir avec une vari t d intervenants chacun ayant un r le et garantissant une prise en charge globale travaill e en r union d quipe Il s agit de cr er autant que possible un lien s curi sant avec les jeunes et les parents souvent eux m mes malmen s dans leur vie et en r elles difficult s Il s agit aussi de proposer une collabo ration conjointe Lors de conflit de difficult le message envoy aux parents et aux adolescents lors de l laboration du DIPEC est que quoi qu il arrive on ne les laissera pas tomber Le fait de ne pas exclure du foyer symbolise finalement une s curit l o justement cela fait d faut dans le parcours du jeune alors que le renvoi ne fait qu aggraver le man que de s curit vis vis des adultes Il augmente la violence d une mal traitance institutionnelle qui se ra joute celle de la famille celle de l cole En plus cela semble contre productif et contre ducatif de fonc m me apr s le d part d un jeune Nous avons aussi des fugueurs et fugueuses longue dur e qui s inscrivent dans un processus d er rance La facilit voudrait que l on fasse un arr t de prise en charge Comment alors ne pas couper d fi nitivement le lien et continuer mal gr tout travailler avec eux Com ment tre co errant Bien s r ce postulat pos cela im plique une r flexion active une adapt
5. prendre soin de lui le rassurer lui redonner envie espoir confiance Lui dire qu il est beau voire le plus beau qu il va grandir maigrir que son acn va dispara tre L objectif est la valorisation du jeu ne dans ce cadre contenant apai sant et rassurant Ainsi lorsque le jeune prend conscience de l image de son corps il est capable de rece voir diff rents soins corporels apprentissage de la propret r gles d hygi ne bains et douches Les soins esth tiques chez les jeunes filles sont galement un support au bien tre de l adolescent Ainsi si l adolescent am liore son image et renforce son estime de soi peut tre parviendra t il soigner son me meurtrie La sexualit est abord e chaque rencontre l infirmi re informe des risques encourus lors de relations non prot g es donne des informa tions sur les moyens de pr vention et de contraceptions sur les diff rents lieux de soins et sur les profes sionnels de sant qui pourraient aider le jeune Pour instaurer et maintenir ce cli mat de confiance le secret profes sionnel est une n cessit Celui ci prot ge l intimit du jeune Il est partag avec l quipe uniquement pour mieux soigner et prendre en charge la sant du jeune L infirmi re et le m decin sont responsables de ce secret qui sera divulgu seule ment en cas de danger pour l ado lescent lui m me pour les autres jeunes ou pour l quip
6. minutes Les ducateurs insistent galement sur la proximit de la gendarmerie d Eybens avec laquelle ils ont nou une r elle collaboration au niveau de la prise en compte des fugues des jeunes Bourgoin la maison est situ e en plein centre de la ville et est donc tr s proche galement du r seau et des partenaires Dans la repr senta tion collective on pourrait penser que pour accueillir ces adolescents il serait peut tre plus pertinent d tre dans une zone beaucoup plus excentr e L apaisement de la situation est pas s par une explication de texte Qui sommes nous que faisons nous qui accueillons nous L igno rance et les repr sentations parfois imaginaires fortement ancr es ont mis du temps s estomper D ail leurs rien n est acquis et les remises jour sont fr quemment n cessai res Ces deux maisons sont bien implan t es g ographiquement sur leur ter ritoire mais qu en est il de l agence ment int rieur Ce travailler ensemble semble s tre concr tis par un apprivoisement du dehors dans un premier temps et d une organisation de fait du dedans dans un second temps Es Le dedans d un c t une mai son de ville et de l autre une ancien ne usine transform e par un archi tecte pour ses besoins La maison de Bourgoin offre des espaces lumineux et a r s donnant un r el sentiment de libert Lors
7. de la visite nous ne pouvons qu tre impressionn s par les lieux et par son cachet Nous questionnons l quipe sur l impact de ces grandes surfaces sur les jeunes accueillis Les professionnels nous expliquent que le volume est appr hend par le jeune non pas comme une absence de contenance mais plus dans la crainte de concevoir l ext rieur Dans le jardin entour de baies vi tr es nous apercevons une piscine Cet l ment a beaucoup questionn l quipe de direction de l poque la garder ou la condamner Ce choix a t m rement r fl chi et pas seule ment dot la seule MECS du CODA SE d un tel quipement Ainsi la M1 1 piscine fait partie int grante de la maison Elle permet par sa seule pr sence une forme d apaisement Assis sur le canap les jeunes peu vent La contempler Poisat la maison est compos e de trois tages Le premier pour le se cr tariat le second pour les filles et enfin le dernier pour les gar ons On note que les lieux de passage les couloirs sont exigus Nous appre nons qu il n y a pas pour tous les jeunes des chambres individuelles voire aussi un espace qui leur serait d di Notre visuel sur ces volumes et ces espaces nous donnent l im pression qu ils ne sont peut tre pas facilitants dans l accueil de ces ado lescents tant pour les ducateurs qui sont parfois amen s g rer une situation de crise ou un acte agressif che
8. doivent ils tre d j inscrits dans un parcours de soin Quelles orientations apr s le CAI Quel travail avec les familles L encadrement est il suffisant Existe t il un turn over du personnel Y a t il un ducateur sportif au CAI Faut il tre ducateur sp cialis pour travailler au CAI La structure est elle pleine Si non pourquoi Avec combien de partenaires ext rieurs le CAI travaille t il Dur e des accompagnements Comment sont d cid es les admissions Quel type de projet pour un jeune Un exemple Les jeunes admis viennent ils d autres structures semblables exclusion Les moyens du CAI sont ils suffisants pour mener son projet ducatif Synth se r alis e par Jacques DURAND Administrateur REGARDS n 20 Janvier Mars 2014 REGARDS n 20 Janvier Mars 2014 orsqu on me sollicite pour une demande d admission la si tuation est souvent d sesp r e Mon interlocuteur est la plupart du temps en train de g rer une si tuation de crise L angoisse d cuple quand j indique qu il n y a pas de place que les jeu nes doivent tre inscrits au RAI et que pour pr parer la venue d un jeune au CAI il y a forc ment une R union de Concertation Pluridisci plinaire Cette proc dure para t toujours trop lourde pour le demandeur mais elle est indispensable pour nous permet tre d accueillir Ces jeunes incasables
9. important d offrir un espace o puisse s exprimer la parole du jeune sur ce qui lui arrive ce qu il com prend de son histoire et de ce place Je ne parle pas aux psys ment En crivant cela je me rends compte que l objectif est ambi tieux Pour ce faire je r alise au pr alable l entretien un g nogramme repr sentation de l adolescent et de sa famille des v nements mar quants et des liens affectifs partir des l ments fournis par le dossier d admission Pendant l entretien le g nogramme se proposera comme un objet de m diation entre le jeune et moi et comme un support la discussion Nous avons r cemment accueilli au CAI un jeune Yann J ai donc propo s une date de rendez vous pour le rencontrer L ducateur qui travail lait ce matin l a rappel le rendez vous Yann qui s est dans un pre mier temps montr tr s oppos Je ne parle pas aux psys dira t il affirmant sa ferme intention de ne pas se rendre au rendez vous Et l ducateur de lui r torquer Mais tu n as pas rendez vous avec un psy tu as rendez vous avec Annabel le Dans un autre temps cette formula tion aurait pu me d plaire J y aurais vu une familiarit que je ne souhaite pas instaurer entre moi et les jeunes plac s au CAI J aurais pu y perce voir aussi une annulation de la fonction au profit de la personne En r alit cette formulation m a touch e Parce qu av
10. lau tre lors des passages lacte peu vent tre des moments de sid ra tion Cette violence vient aussi ques tionner l thique personnelle et sou l ve des tabous a t on le droit d in tervenir physiquement sur un ado lescent L acte de contenir n est pas un acte anodin il doit s accom pagner de la parole Je ne peux pas te laisser r gler des choses par le physique je ne t agresse pas je t arr te avant que tu ne commettes des actes qui te d passent R guli rement nous sommes confron t s au CAI des adolescents qui d passent les limites et qui nous conduisent les contenir cela se fait parfois dans le doute le ques tionnement voire la culpabilit n a vons nous pas t maltraitants Aurions nous pu faire diff rem ment L acte de contenir ne doit pas se r sumer un tour de passe passe pour poser le cadre mais bien une intention de r assurer le sujet et de lui permettre de s apaiser et prot ger le collectif M me si nos intentions sont bienveillantes elles ne sont pas toujours comprises dans l instant par les adolescents Ce n est que plus tard que certains re connaissent l importance d avoir t arr t s Pour poursuivre sur la m taphore du bateau je dirai que nous allons l abordage de l autre au sens physique du terme pour l aider trouver son gouvernail ou plus modestement le chercher Mohamed TEKFA Chef de service duca
11. le cas en r union d quipe Ces derni res laissent n an moins toujours une place importan te l vocation des situations des jeunes Cette pratique que j appelle une pratique du singulier est une prati que diff rente pour chacun Loin d une pratique la m me pour tous on peut parler d une adapta bilit chacun C est l adolescent qui nous indique quelle est la juste distance avoir avec lui quelles sont les exigences qu on peut avoir avec lui et pour lui comment l ac compagner dans sa construction singuli re Cette logique de travail s est cons truite petit petit dans l quipe partir de la rencontre avec des su jets psychotiques En effet pour ces sujets dont le rapport l autre est particuli rement difficile empreint de m fiance il nous a fallu inventer pour pouvoir les accompagner En effet dans la psychose o la ren contre avec le symbolique n a pas t structurante la parole de l autre est souvent pers cutrice le d sir de l autre v cu comme intrusif Les fil tres qui permettent habituellement de r gler la distance l autre ne sont que tr s peu pr sents et la re lation peut tr s vite tre per ue comme dangereuse Parce que dans la psychose il n y a pas de consentement la r gle pour tous parce que le sens commun n est parfois d aucun se cours pour les jeunes que nous ac cueillons parce qu ils n ont pas tou jours le mode
12. LLIEU compo sent donc un m me tablissement qui int gre pleinement la dimension du soin Il s agit l d un dispositif du soin de l tre Elles sont en troite collaboration avec les services sant de la Maison des Adolescents Sud Is re du fait de l exp rience et les liens tablis pr c dem ment Pour le Nord Is re cette collabo ration est en voie de construction pour diff rentes raisons li es un contexte et une histoire locale PROCESSUS Comment on fait com ment on s y prend Le comment se d cline par des ins tances un cadre de r flexion et des outils L accueil s inscrit et se pr pare dans une dynamique partenariale avec deux temps fondateurs Une r union de concertation pluridis ciplinaire ou RCP sous la houlette du RAI anim e par le coordonnateur du R seau Cette rencontre permet d la borer un parcours pour les jeunes et plus particuli rement du c t du soin psychique L enjeu central est l engage ment de chacun dans une synergie d ac teurs pour une situation souvent tr s complexe L peuvent se construire s laborer des pistes et donc une possi ble orientation des jeunes vers le CAI sans que cela soit un lieu d cisionnel Une instance sur chacun des territoi res concern s le comit technique de suivis des placements et orientations anim par la Direction du CAI le chef de l unit le coordonateur du RAI la M decin psychiatre respons
13. able de l espa ce sant de la Maison des adolescents et des repr sentants de l Unit d hospi talisation une repr sentante de la DIF des repr sentants des territoires du Conseil g n ral Cette instance est un lieu de construction et d ajustement partenarial n cessaire et r current en fonction des probl matiques des jeunes accueillis La question du maillage en r seau est inh rente au fonctionnement du CAI Le qui fait quoi est repos de mani re r guli re dans un processus dynamique et vivant l articulation entre ces deux instances demeure indispensable pour que l ac cueil se concr tise dans les meilleures conditions Un cadre de r flexion o la mutualisa tion et la compl mentarit effective des comp tences en mati re ducative et Suite de l dito en derni re page REGARDS n 20 Janvier Mars 2014 Synth se des r ponses au questionnaire appel Le questionnaire a pour objet de confronter les repr sentations qui circulent dans l Association la r alit d un servi ce ou d un tablissement avec l objectif d optimiser les connaissances r ciproques l int rieur du CODASE De fa on rendre lisible les r ponses donn es au questionnaire il nous a sembl judicieux d en r aliser une synth se faisant appa ra tre la r ponse dominante les r ponses p riph riques et parfois les r ponses inattendues Pour la huiti me question nous avons d cid de transmettre en l t
14. aire le lien avec les structu res de soins psychiques pour adultes dans cet entre deux des 18 21 ans Monique BERTHET Directrice R my Puyuelo vos plumes Le prochain num ro N 21 Printemps 2014 sera consacr L Espace Accueil de la Maison des Adolescents Sud ls re crits attendus pour le 7 mai 2014 REGARDS 21 rue Anatole France 38100 GRENOBLE Directeur de la Publication Jean Paul DEMARD Comit de lecture J Durand H Ternant S Baba R Bernin O Chatelard M d Agata M Ghisoni A lehle JM Jouffe N Layeb E Schoukroun Saisie des textes et mise en page B Lef vre Maquette Butterflyproject Photo J P Angei Impression ipha doc 1 trimestre 2014
15. at les questions le plus souvent cit es D ores et d j nous remercions les salari s qui ont donn un peu de leur temps pour remplir ce questionnaire De son c t le Centre pour Adolescents de l Is re a r pondu ce questionnaire de fa on transmettre aux lecteurs une partie de sa r alit professionnelle 1 Savez vous qu il existe au CODASE un tablissement appel Centre pour Adolescents de l Is re CAI Sur l ensemble des r ponses une majorit absolue sauf une voix pour la connaissance d un Centre pour Adolescents de l Is re au CODASE 2 O se trouve cet tablissement Poisat et Bourgoin Jallieu sont nomm s dans presque la totalit des r ponses Il persiste cependant encore quelques h sitations Voiron Nord ls re Eybens Vizille sont voqu s OO0O0C0000000000000000000000C000C0O0C0O0C0000000000000000000000000C0O0C0CUUO0UU Et la bonne r ponse Cet tablissement est constitu de deux unit s Une entit Poisat 8 rue Georges Bizet e Une entit Bourgoin Jallieu 8 chemin de Charges Te OO O0 O0 O0 O0 O0 O0 O0 OO O0 O0 O0 O0 O0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 3 quel public pensez vous que cet tablissement s adresse Nous pouvons synth tiser les r ponses ainsi Sont accueillis au CAI des adolescents jeunes adultes de 14 20 ans qui connaissent de
16. ation et une remise en ques tion des pratiques Il s agit de met tre l accent sur un maillage profes sionnel plus pouss puisque seuls nous n y arrivons pas et nous ne pouvons pas y arriver Cela n est pas toujours possible mais il semble tellement primordial que le jeune s abandonne plut t que de l aban donner lui pour qu il puisse trouver un chemin et accueillir la vie telle qu elle se pr sente Natacha SIMIAND ducatrice sp cialis e CAI Poisat Activit p che activit p che au CAI de Poisat n est pas juste une sortie au bord de l eau avec un pique nique o l on passe quelques heures attendre un poisson qui ne viendra s rement pas C est une activit o l on acquiert des connaissances et des comp tences techniques Avant ces sessions un petit cours th orique se met en place o les participants apprennent les rudiments n cessaires la technique utilis e ainsi que les m urs du poisson recherch o il vit ce qu il mange comment il se nourrit Puis ils d couvrent comment tenir une canne p che faire des n uds de liaisons adapter sa plomb e ligaturer des hame ons ou manier un leurre Ensuite vient le moment o il faut restituer ces connaissances en se mettant en action avec une petite appr hension faire sa premi re prise sortir en premier ce fameux poisson et ainsi se dire meilleur que l ducateur Apr s quelques heures se promener au bord de l eau can
17. au quotidien Cela entra ne parfois des difficult s dans l accompagnement ducatif car nous n avons pas les m mes exigences selon les jeunes Cependant les adolescents accep tent souvent assez bien ces diff ren ces car m me s ils peuvent s en plaindre ils savent qu ici on fait du particulier pour reprendre les pro pos d un ancien ducateur du CAI C est une pratique du singulier Je conclurai par cette belle phrase que m a dit un jour un jeune duca teur quelques semaines apr s tre arriv au CAI Ici on ne s int resse pas ce que les jeunes ont fait ou n ont pas fait on s int resse ce qu ils sont et on leur permet d tre ce qu ils sont Sylvie CHARBONNIER MARIN Psychologue CAI Poisat REGARDS n 20 Janvier Mars 2014 REGARDS n 20 Janvier Mars 2014 Des va et vient ducatif et m dical es adolescents accueillis au CAI ont pour la plupart v cu une hospitalisation en psychia trie Les objectifs de leur projet de vie doivent en ce sens assembler la dimension ducative celle du soin Cet accompagnement sp cifique a consid rablement modifi la prati que de notre quipe pluridisciplinai re Il a donc fallu adapter avec perti nence notre accompagnement au pr s d adolescents envahis par des troubles psychiques plus ou moins cons quents Pour illustrer mes propos je prendrai l exemple d Erwan Son comportement violent envers les jeunes et les du
18. cateurs a entrai n de multiples arr ts de prise en charge dans diverses MECS g de 16 ans il va mettre mal durant huit mois son dernier place ment en faisant preuve de violences diverses symptomatiques de son profond mal tre l quipe ducati ve mise rude preuve l accompa gnera avec pers v rance jusqu son hospitalisation Tony Lain Elle le visitera r guli rement afin qu il ne vive pas l indubitable processus de s paration entre lui et les duca teurs comme une rupture Apr s deux mois d hospitalisation une r union de concertation pluri disciplinaire RCP est organis e afin de r fl chir aux modalit s de sortie d Erwan Le CAI est alors envisag comme un lieu adapt aux diffi cult s de l adolescent Durant cette concertation le discours des profes sionnels qui voquent Erwan fait appara tre une vision diff rente se lon qu il s agit de l quipe ducative ou m dicale La vision de l quipe m dicale sem ble oppos e celle de l quipe du cative de son dernier lieu d h berge ment Elle fait appara tre un adoles cent calme et qui participe volon tiers aux diff rentes activit s th ra peutiques propos es Tony Lain Il n attaque aucunement le cadre m dical Il appara t donc que la prise en charge hospitali re lui permet de s apaiser r ellement L accueil d Erwan au CAI se fera dans un premier temps de mani re progressive Les d
19. d emploi pour vivre avec les autres nous avons d met tre en place de nouvelles pratiques des pratiques qui s ajustent cha cun Cela ne signifie pas pour autant qu il n y a pas de r gles de vie dans la maison de Poisat Le cadre est bien l C est dans sa mise en uvre qu il y a souvent des adaptations afin qu il soit supportable pour chacun IlI s tire se d forme afin de permet tre aux jeunes de s y loger mais il reste toujours un rep re pour tous Par exemple pour certains les fu gues seront admises comme un sympt me m me si on cherchera les limiter les s curiser Pour d au tres elles seront emp ch es Certains auront la permission de sortir de table avant la fin du repas car cela constitue pour eux une preuve trop difficile Si dans d autres foyers d adoles cents on est vigilant porter la r gle Poisat on sera plut t at tentif ne surtout pas incarner la r gle au risque de devenir un per s cuteur pour certains adolescents Cela s accompagne d une position o l on tente de se situer dans le pas trop pas trop fort pas trop pr s pas trop d sirant afin de ne pas devenir l autre f roce aux yeux de certains jeunes Une posi tion pas facile tenir surtout lors qu on est engag comme le sont les ducateurs du CAI Cette articulation entre l individuel et le collectif est un travail perma nent qui n est pas toujours facile
20. de l aide et se caract rise souvent par des non demandes et le rejet en bloc de ce qui est propos Ce comportement n est somme toute que la cons quence d un rap port carenc entre les parents et les enfants et qui a inscrit le jeune dans une structure qui rejette toute confiance en l adulte Le jeune re joue des choses de son histoire et de son rapport aux adultes Ceci est fortement accentu par la contra diction li e l adolescence elle m me entre enfance carenc e et adulte en devenir entre immaturit psychique et d sir d autonomie Ces adolescents viennent ainsi tes ter le degr d implication de l insti tution Si je fais cela je serai ren voy Ne m abandonnez pas L exclusion le renvoi est un v ne ment connu de tous les jeunes dont on s occupe Exclus de l cole exclus de leur famille seule l inscription dans la protection de l enfance ne finit pas de les exclure de la soci t elle m me Or l exclusion est tou jours destructrice Au CAI chaque situation est enca dr e par un couple ducatif le chef de service et les r f rents de soin tionner selon une forme de chanta ge Attention Si tu voles si tu consommes des drogues si tu fu gues ou si tu es violent tu seras ren voy Au CAI nous nous effor ons lorsque cela est possible dans certaines si tuations de maintenir un temps d accompagnement un suivi sou vent principalement ax sur le soin
21. e ducative Gr ce cette relation de confiance l adolescent sait que sa parole est prise en compte que son v cu est entendu Parfois une aide th ra peutique est n cessaire et efficace Le m dicament soigne peut aussi rassurer et soulage les souffrances Mais l adolescent peut aussi incrimi ner le m dicament qui le rend som nolent et qui peut souvent lui faire prendre du poids Alors la qualit du lien avec l quipe ducative est in dispensable pour que le jeune pour suive son traitement et comprenne que c est une aide n cessaire mal gr quelques effets secondaires Toute l quipe ducative concourt au bien tre des jeunes accueillis gr ce leur engagement leur pro fessionnalisme leur transmission des valeurs La culture CAI reste efficiente pour emmener le jeune dans son projet de vie Catherine SILLAM Infirmi re CAI Poisat L Instruction omme disait Ma tre Gims d sign Ministre de la Cultu re par les jeunes d aujourd hui l Instruction doit tre un plaisir et non une punition L instruction n cessite tout de m me une certaine discipline une contrainte qui s av re lib ratrice pour ces jeunes Les chaises qui grincent la table branlante les stylos sans capuchon sont pr ts accueillir tous ces jeu nes avides de savoir Les minutes d filent les cerveaux bouillonnent mais l impatience com mence jaillir dans la salle Les pieds tr pi
22. e l Enfance et ou de la Protection Judi caire de la Jeunesse Dans le contenu et de mani re succinc te il existe un panel d activit s qui vise l accueil la prise en charge du jeune un apaisement un partage d exp riences entre les jeunes et les adultes tant indi viduellement que collectivement Les objectifs portent en priorit et de mani re succincte sur l implication des parents d s l admis sion avec diff rents temps de ren contres et la mise en place du CVS Conseil de Vie Sociale l int gration du jeune dans une socia lisation adapt e ses besoins et sa situation La mise en place ou la poursuite des soins psychologiques et m dicaux cons quents Le partage de la vie quotidienne dans une logique de faire avec et vivre avec En conclusion et en perspective avec la richesse des actions men es des r flexions de l engagement des person nels des deux unit s du CAI il reste des questions complexes et douloureuses sur le devenir des jeunes accueillis au CAI arriv s l ge de leur majorit ou au bout d une dur e de placement trop longue qui vient figer une volution Malgr un temps d apaisement d ap propriation de leur soin le fort investis sement des quipes ducatives le peu de possibilit de trouver des solutions adapt es vient heurter la question du sens Cela interroge la n cessit et la pertinence d autres projets qui permet traient de f
23. e plus de 15 ans Il s inscrit donc dans le cadre du disposi tif d partemental d accueil d urgence avec un rattachement l Espace Adoles cents Le sens la finalit est donc l accueil en h bergement collectif et ducatif d a dolescents avec comme ligne de force la protection l ducation et le soin assur s dans une approche globale de prendre soin travers les diverses dimensions du soin psychique du soin physique et corporel partir de cette exp rience riche des partenariats tablis par l quipe du Cen tre d Accueil Imm diat avec le secteur de la p dopsychiatrie avec l unit d hospitalisation Tony Lain et dans un contexte d volution li la cr ation et la mise en place la fois du R seau Ado lescents Is re RAI et la fois de la Mai son des Adolescents une nouvelle orientation va tre donn e au Centre d Accueil Imm diat Ainsi il devient en 2011 le Centre pour Adolescents de l Is re en gardant les initiales CAI Il participe pour le Conseil G n ral de l Is re au dispositif d parte mental de la Maison des Adolescents avec l ouverture cette m me ann e de la seconde unit du CAI sur le territoire de BOURGOIN JALLIEU Le projet et l accompagnement des tra vaux d am nagement de cette nouvelle structure d accueil seront port s et suivis par Marcel BORG avant son d part la retraite Depuis 3 ans les deux unit s du CAI POISAT et BOURGOIN JA
24. e th rapeutique h pital de jour psychia tres psychologues art th rapie psychomotricit Le r le de l infirmi re au CAI prend en compte l adolescent dans sa glo balit il vise r tablir l int grit physique et psychique l infirmi re essaie de comprendre les difficult s de l adolescent et lui propose les moyens de les r soudre avec un accompagnement vers le soin somatique dans le suivi d ven tuelles pathologies dans le soin re lationnel ainsi que dans la pr ven tion qui font partie int grante du travail La confiance le lien la communica tion sont indispensables pour amor cer un travail de suivi La plainte d une douleur est tou jours le pr ambule la demande d une venue l infirmerie qui est un endroit joyeux contenant et cha leureux L infirmerie est r ellement petite un fauteuil confortable est install c t d un radiateur qui d gage une chaleur r confortante et rassurante ce moment l la paro le commence se lib rer Ainsi lin firmi re peut recevoir accueillir l a dolescent dans le respect et la confi dentialit Une fois ce climat de confiance instaur le jeune arrive communiquer et peut donc parler de ses maux Gr ce l coute et l attention bien veillante l adolescent se risque parler de son corps ce corps qui change qui l inqui te qu il ne conna t ou ne reconna t pas L infir mi re est alors l pour le valoriser
25. ec cette phrase toute simple ce que l ducateur venait dire au jeune c est qu il n a vait pas rendez vous avec un psy chologue th rapeute mais avec la psychologue institutionnelle la psy chologue de la maison sa coll gue lui ducateur et qui le rencontrerait lui le jeune dans le cadre d u ne pr occupation globale de l quipe son gard C est tout cela que j ai en tendu dans ces quelques mots et il faut croire qu ils ont parl Yann puisque ils ont lev sa r sistance ve nir l entretien Ce petit r cit du quotidien cette anecdote illustre pour moi un vrai travail d quipe et l int gration d une fonc tion d une place qu il nous a fallu des ann es pour construire r ellement Annabelle GUYON Psychologue CAI Bourgoin Jallieu Une pratique ducative du singulier encontrer les adolescents qui sont accueillis au CAI de Poi sat c est se confronter la diff rence parfois radicale et accep ter de l accueillir dans ce qu elle a de plus d routant C est aussi ac cueillir et contenir l angoisse d bor dante parfois sans la laisser tout d truire sur son passage C est se laisser guider par l adoles cent avec ses possibilit s et ses ou vertures mais aussi avec ses impos sibilit s ses impasses Cela deman de un travail d observation fine o il est essentiel d tre attentif aux pe tits d tails du quotidien pour rep rer les modalit s
26. ener d une situation de rejet une situation de conflit Le rejet est asocial le jeune ne veut rien de l autre et donc de lui m me Le conflit est minemment social il est une revendication d une am liora tion de sa situation dans le cadre de la soci t Pour r pondre cette premi re tape les ducateurs doi vent avoir la l gitimit profession nelle de faire face la violence et les moyens de la contenir La r gula tion voire la neutralisation de la violence est un pr requis la rela tion sociale et donc l accompagne ment social Le lien entre contenan ce et ducation doit pouvoir se faire m me si il interroge Embarqu s dans le navire les ducateurs tra vers leurs postures et leurs actions quotidiennes tentent de rep cher des naufrag s sans tre leur tour emport s par les vagues La fonction premi re de l institution est de prot ger et de r assurer la dolescent Aucun groupe ne peut se passer de r gulation Il est n cessai re de faire respecter les r gles de vie collective et d arbitrer les conflits avant que ceux ci ne mettent en p ril l unit du groupe En position nant l adolescent sous l autorit de l adulte et de l institution nous en tendons le r assurer et le prot ger Les actes violents des usagers nous d stabilisent et nous ne savons pas toujours comment y faire face et y r pondre Les crises que peuvent repr senter l envie de d truire
27. er les sympt mes Mais pour envisager un accueil le maillage des prises en charge est devenu indispensable il permet de proposer des tayages multiples pour des jeunes qui refusent l omni potence institutionnelle Ce posi tionnement n est pas nouveau au CAI mais il est aujourd hui envisag du c t de la clinique institutionnel le Un engagement trop impor tant peut nuire voire pers cuter Nous devons permettre ces incasables de pouvoir r investir diff rents accompagnements et trouver des lieux ressources et valo risants Le bricolage souvent voqu devient un acte volontaire le jeune doit avoir la possibilit de s essayer dans diff rents champs avec diff rentes personnes Cette diversit permet aux jeunes de vivre des exp riences positives ou n gatives sans remettre en cause son volution L chec peut tre positif s il ne d truit pas et fait exp rience Ce positionnement institutionnel vite la chronicit le jeune peut d velopper des comp tences tre en r ussite ici et tre en difficult ailleurs Son image narcissique sera moins attaqu e Ce positionnement peut interpeller certains partenaires qui ne comprennent pas toujours que par exemple la scolarit ne soit pas prioris e ou que les jeunes soient inscrits dans trois institutions similaires ITEP AFPA Mission Loca le Id alement quand nous parvenons cette forme de d casage les j
28. eunes trouvent des tuteurs de r silience dans les diff rents champs visit s Ces tayages per mettent syst matiquement un apai sement psychique les jeunes ap prennent ma triser les sympt mes de leur existence la relation lau tre devient possible et une forme d adaptation sociale s installe Si cet apaisement est r el il est ce pendant toujours fragile l quilibre tient souvent l adaptation de plu sieurs institutions et au statut tr s protecteur de mineur partir de la majorit le change ment est radical les institutions consid rent ces jeunes comme des adultes avec des postulats diff rents Le jeune doit tre autonome C est lui qui doit avoir des demandes et des projets que les intervenants sp cialis s vont accompagner Il n a que peu d adaptation possible les jeunes doivent s adapter aux dispo sitifs existants Ce grand cart est impossible Les jeunes que nous accueillons sont souvent inclassables Ils multiplient les difficult s et la r ponse ne peut pas tre unique Il n y a pas la solu tion miracle ou l orientation qui va bien les jeunes sont trop ou pas assez Pas assez autonome ou trop imma ture Pas assez d compens ou trop ina dapt Avec ou sans traitement stabilis ou pas acceptant leurs troubles ou pas Cette quation est impossible mal gr des volutions significatives pour la majorit des jeunes Nous constatons q
29. gnent l heure de la d livrance arrive mais tous r sistent et continuent se saisir du savoir donn per Les chiffres s additionnent les mots s imbriquent et quelques sourires dus au plaisir d apprendre apparais sent sur les visages de ces coliers assidus Gr ce ce savoir de nouveaux hori zons apparaissent et une petite lu mi re scintille dans la pi ce Et pour finir ce texte simple mais honn te avec les mots dits je ne r p terai qu une phrase dite par un jeune du CAI Merci pour ces nou velles portes ouvertes Patrick HUSSON ducateur technique CAI Poisat 0 Stagiaire au CAI tre stagiaire au CAI c est tout d abord prendre le temps de se po ser et d observer C est prendre le temps de d couvrir chaque jeune avec ses capa cit s et ses difficult s C est comprendre les pathologies et les psychopathologies de chacun d entre eux C est tre curieux se documenter questionner l quipe C est s appuyer sur le quotidien pour entrer en relation avec les jeunes C est comprendre que le quotidien est la base de l accompagnement C est apprendre prendre soin du jeune tant au niveau physique que psychique C est comprendre la n cessit d accompagner le jeune vers le soin en plus de l accompagnement ducatif C est comprendre l importance du soin pour ces jeunes tre stagiaire au CAI c est aussi tre confront aux angoisses des jeunes C e
30. l 10 personnes 25 estiment le personnel 5 personnes Et la bonne r ponse nelles interviennent au CAI ducateurs sp cialis s ducateurs sportifs Moniteurs ducateurs Infirmi res Veilleurs de nuit DO SAA OS GAD A EN a A G a SEA e S a GTE E Aa a DOR m S i DS a RA DOP mO e D S S m 7 Connaissez vous quelqu un qui y travaille Aimeriez vous vous m me y travailler 70 des personnes interrog es connaissent quelqu un qui travaille au CAI 70 des personnes interrog es ne d sirent pas travailler au CAI 8 Quelles questions aimeriez vous poser au CAI Une vingtaine de personnes de diff rentes cat gories profession E a aa a a a a a a e e a T e a a E a a D a a G D a a a a G A aa E e opa n aa a n a a a o aa a a a a a e E DE a a a a o E a Ea m Sao S e S e a a S a a o D a D m DS ca S a aa o D a D a S o S m E DEA a D a S o O a EEG m Sa ea S o P a W a O a o a a D a DS ma S a a ma SEG a D ma D ma S m O me AS a O a Sa PAS a D m Ga a m a m O m E m O m E m D m S m O m O m S m O m O m A m E m A m E a D m A n A n E a a i En savoir plus sur le partenariat avec les r seaux de soins psychiques et les tablissements sp cialis s N est ce pas trop difficile d tre toujours sous pression Pourquoi n y a t il pas de m decin psychiatre si le travail est orient vers le soin Y a t il des ateliers avec ducateurs techniques Les jeunes suivis au CAI
31. ne la main nous faisons le bi lan de la session les difficult s rencontr es comment y rem dier et le primordial le nombre de captures r alis Avec ce type de fonctionnement les apprentis p cheurs ont pu s essayer diff rentes techniques de p che comme la truite au toc le black bass aux vers et le brochet aux leurres Le commentaire revenant le plus souvent de la part des pratiquants est celui ci Merci de nous trouver des endroits calmes et reposants pour ap prendre Kevin DI NOLA ducateur sportif CAI Poisat LE QUEL DE VOLS MiS NOTRE ADRESSE SUR FACEBOOK 22 REGARDS n 20 Janvier Mars 2014 REGARDS n 20 Janvier Mars 2014 e CAI est un seul tablisse ment de notre Association avec deux maisons La premi re maison est situ e POISAT et a ouvert ses portes en 2004 la se conde BOURGOIN JALLIEU inau gur e en 2011 Il nous semblait important d viter de les comparer mais plut t de visi ter les deux lieux et de mettre en lumi re leur situation g ographique et comprendre comment le CAI a appr hend le territoire Pourtant apr s notre visite des deux maisons force est de constater que l on peut parler plut t des CAI car il semble premi re vue au re gard de la configuration g ographi que d une part et de l agencement d autre part que le suivi ou l accom pagnement des adolescents pourrait en tre impact Porto
32. ns d abord notre regard sur le site de Poisat Situ e presque au bout d une impasse la maison et son jardin sont fondus dans un envi ronnement paisible compos de villas des ann es 70 Le b timent est gt PDO Von certes un peu plus lev que les r sidences adjacentes mais rien n vo que au passant la pr sence d un foyer M me la plaque du Conseil G n ral appos e au b timent se fait De Poisat Bourgoin Jallieu tr s discr te aux yeux du visiteur Pour l anecdote le professionnel ext rieur qui se rend pour la pre mi re fois au CAI est souvent assur d tre arriv bon port en ayant pu rep rer le v hicule de transport 9 places gar dans la rue juste devant la structure L quipe ducative nous explique comment elle a r ussi vivre en bonne entente avec les voisins Dans un premier temps un travail d infor mation de m diation a t n ces saire pour lever leurs appr hen sions Il a permis de construire au fil des ann es une communication continue avec le voisinage une bonne distance qui vacue des ca dres de vie une intrusion r cipro que C est encore un travail quoti dien fait d change d usages qui permettent la notion de vivre en semble Ensuite les partenaires indispensa bles la vie du public accueilli sont tr s accessibles coll ge cabinet m dical mission locale et surtout la Maison des Adolescents situ e 10
33. ompte de ces jeunes Les ducateurs tra vaillent avec le m me projet de les accompagner dans un mieux tre Aude IEHLE M diatrice du SER R mi BERNIN ducateur de L Espace Adolescents Naziha LAYEB ducatrice du CAI Poisat REGARDS n 20 Janvier Mars 2014 Suite de l dito th rapeutique est au c ur de la prise en charge du jeune au CAI Il existe un double pari de l institution qui peut tre la fois th rapeutique et contenante avec l id e de remanie ments psychiques possibles l adoles cence La question centrale pos e est Comment amener un jeune objet de ses difficult s tre sujet de ses trou bles Le pr alable indispensable est de met tre en place les conditions o le jeune se sent entendu reconnu du fait de mauvaises fondations narcissiques ou de mauvais accordages pr coces Dans cette optique la posture ducati ve individuelle et collective repr sente un engagement c est une tension dyna mique o l enjeu est de donner du sens une pr sence Il est n cessaire de se placer face des jeunes qui sont dans l errance psychique que les angoisses et souffrances am nent r guli rement au d bordement Il s agit alors de main tenir l alt rit fil rouge du travail du catif par et dans un mouvement face la d faite du langage Dans cette patho logie de l attachement du lien du jeune au monde et aux autres ce qui est ma lade ou n
34. on abouti c est avant tout la relation L enjeu est donc de contenir du latin con tenere tenir ensemble maintenir entourer envelopper Il est question du collectif du groupe d unit d envelop pe C est l tout l importance l enjeu fondamental de l quipe du travail en quipe Ainsi la contenance institutionnelle et la continuit ducative sont interd pen dantes elles se conditionnent l une l autre partir de ce postulat la n ces sit d organiser de mettre en place des temps cliniques des temps d analyse des situations d accompagner les indivi dualit s autour de logiques d action communes favorisent le tenir ensem ble Cette approche pluri et ou transdis ciplinaire permet de fonder une posture par le sens le sujet et le soin CONTENU Ce qu on fait Le cadre institutionnel est d abord un espace de vie situ et d limit g ogra phiquement dans lequel va pouvoir se d velopper la prise en charge ducati ve Il est d fini par la permanence et la continuit ducative Concr tement il s agit d un h berge ment collectif et ducatif continu 24h sur 24 et de 365 jours par an Aujourd hui 18 adolescents g s de 14 18 ans filles et gar ons sont accueillis et r partis en 2 groupes de 9 sur chacu ne des unit s POISAT et BOURGOIN JALLIEU Ils rel vent pour la plupart d u ne prise en charge de l Aide Sociale l Enfance dans le cadre de la protection d
35. qui nous permet tront d entrer en relation avec lui C est se laisser enseigner en accep tant de mettre de c t notre savoir pour s ouvrir ce que l adolescent peut nous apprendre de lui C est se laisser enseigner par sa logique sou vent bien diff rente de la n tre Ce la ne signifie pas pour autant que la formation n est pas utile le savoir d aucun secours mais plut t que pendant le temps de la rencontre nous nous appuyons sur ce que nous montre le jeune et non pas sur un savoir pr existant Dans l apr s coup la formation est essentielle pour penser ce qui appara t souvent impensable au premier abord afin de donner une direction notre tra vail D ailleurs depuis quelques an n es nous avons choisi de mettre en place un travail de formation continue destin e toute l quipe Tous les deux ans nous travaillons 4 demi journ es avec un psychanalys te pour conceptualiser notre prati que et approfondir des notions de psychopathologie Par ailleurs parce qu tre ducateur aupr s de ces adolescents est diffici le cela demande ce que la pens e soit au travail Pour cette raison nous avons choisi d extraire les syn th ses des r unions d quipes aux quelles nous invitons les partenaires du soin psychique afin d tre plei nement disponibles pour travailler les situations cliniques sans tre press s par le temps et encombr s par d autres points traiter comme ce peut tre
36. rmettre que ces adoles cents retrouvent une disponibilit psychique pour tre sensibles au discours et l accompagnement ducatif L hospitalisation semble tre pour Erwan la parenth se n cessaire son apaisement Celle ci vient mettre en suspens les sympt mes du mal tre J mets l hypoth se que le contexte hospitalier le s curi se et qu il en a besoin pour refaire surface Bien qu Erwan ait t hospitalis plusieurs reprises l quipe ducati ve s attache porter un regard avant tout sur des adolescents et non sur des malades tre ducateur au CAI c est alors penser la notion ducative par la fen tre du soin Naziha LAYEB ducatrice sp cialis e CAI Poisat brin du second de cordes N ud Va et vient Dans les yeux d Anna Le regard d Anna devine insuffle encourage sans jamais se d tourner Il inspire l atelier cr ation et illumine cet espace informel o la li bert de cr er s impose Il n a d attention que pour eux le temps d un instant d une heure et plus si leur c ur et leur corps sont d accord Le regard d Anna invite chacun et chacune visiter ses motions afin qu elles puissent clore la mani re de soi m me Le para tre n existe plus seules sont de mise les apparitions Il n a d attention que pour eux le temps d un instant d une heure et plus si leur c ur et leur corps sont d accord Le regard d Anna est un vent l ger q
37. s difficult s familiales sociales et ou des difficult s scolaires d scolarisation et ou des troubles psychologiques troubles du comportement de la personnalit et ou des troubles psychiatriques pour suivi psychologique traitement psychiatrique suivi ducatif avec hospitalisation possible Cela dans le cadre de l ASE et ou d un placement judiciaire OO 0O 000C00C0000000000C0O0000000C00CO0O00C00000C0CO0O000000C0CO0CO0O0000C0000CO0O00C000000CO0O0000C00CO0OCO0O00O0C0CUC0C0UEU Et la bonne r ponse Cet tablissement accueille des adolescents filles et gar ons de 14 18 ans 0 0 O0 O0 O0 g O0 O0 O0 O0 0 000 0 0 0 00 0 8 0 0 00 00 00 00 20 00 200 00 20 0020 20 00 200 20 00 2 o0i0 00 00 20 0020 00 20 00 200 00 00 200 00 2 o00 00 00 00 20 00 202 0 00 00 00 20 00 0020 00 00 20 0020 20 200 00 00 20 2020 200 2000 000 20 00 20 200 200 20000000 4 Pour quoi faire L ensemble des r ponses cernent les domaines suivants Travail sur le comportement donner un rythme de vie au quotidien projet ducatif Projet de vie scolarit formation remettre en route Soutenir la relation avec les parents Soins psychiques n cessaires lien avec la Maison des Adolescents Pr vention la d linquance 000 0 Z c 0
38. st aussi tre face des comportements li s des psychopathologies que l on ne comprend pas tout le temps C est aussi tre confront parfois des violences physiques C est aussi comprendre la n cessit de faire des contentions tre stagiaire au CAI c est apprendre faire de la gymnastique entre le soin et l ducatif mais aussi d couvrir les probl matiques li es l ado lescence C est un terrain de stage qui offre un panel d observations et d apprentissage Sandra CRISTOFOLI ducatrice en formation CAI Poisat REGARDS n 20 Janvier Mars 2014 REGARDS n 20 Janvier Mars 2014 u CAI j ai t intrigu e par cette pratique non officielle de ne pas renvoyer un jeune une position presque militante en d pit de tout ce que cela peut indui re dans l quipe Dans notre travail il est parfois compliqu de ne pas stigmatiser ces adolescents en leur collant des ti quettes Cela compromet leur image d j tr s d grad e Dans leurs his toires nous entendons des r cits dramatiquement similaires Les sui vis ducatifs se suivent et se ressem blent par leur manque de moyens op rants quel moment peut on dire que l on n en peut plus Quand l adolescent met tout en chec La subjectivit des professionnels inter vient forc ment car elle vient tou cher nos limites institutionnelles collectives et ou personnelles Mais l chec se d finit surtout par le refus
39. t phane MOURE a d montr que la structure ne pouvait fonctionner que si les ducateurs int graient la fonction propre de l infirmi re L accueil d adolescents en grande difficult psychique n cessitait une prise en charge m dicale Le r le de l infirmi re a servi de trait d union entre les tablissements soignants et le CAI Le travail tant nouveau le langage m dical peu connu et em ploy par les ducateurs donnait une place primordiale l infirmi re Ainsi l quipe s est aper ue de luti lit de l infirmi re pour les prises en charge m dicales en exemple la gestion des traitements ce qui a permis aussi une facilit dans les changes avec les m decins Le fait de passer du temps au sein de l quipe ducative et aupr s des jeunes a permis de croiser les re gards ducatif soin et de les articu ler dans l accompagnement Cette articulation a aussi permis de d montrer l int r t et l importance de la prise des traitements Ainsi le sens du soin m dical sur les prises en charge a permis l quipe ducative de se rapprocher des pro fessionnels du soin De ce fait la nouvelle culture du CAI offre un rap tre infirmi re au sein du CAI prochement avec l Antenne Adoles cents structure de soins Avec la cr ation de la MDA Maison des Adolescents le CAI a trouv une place part enti re lui proposant l h bergement et surtout une prise en charge ambulatoire class
40. tif CAI Bourgoin Jallieu REGARDS n 20 Janvier Mars 2014 REGARDS n 20 Janvier Mars 2014 epuis mon arriv e au CAI de Bourgoin Jallieu qui corres pond l ouverture de la structure en Mai 2010 j ai propos de rencontrer les adolescents syst matiquement en entretien indivi duel leur admission C est d ail leurs un cadre qui est en travail et qui pourrait tre amen voluer recevoir le jeune avec le chef de service et les ducateurs r f rents par exemple Les adolescents accueillis au CAI sont g n ralement r ti cents par rapport ce rendez vous Je ne veux pas voir de psy j aime pas les psys j en ai pas besoin je suis pas fou sont des phrases que nous entendons souvent La r alisation de ce ren dez vous demande donc un travail d accompa gnement par les duca teurs Cela demande que l ducateur puisse parler de ce rendez vous au jeune et qu il lui en transmette le sens Et cela demande bien videmment en amont que ce rendez vous ait du sens pour l ducateur Pour ma part je propo se cet entretien avec l objectif prin cipal de faire connaissance avec le jeune et de lui proposer un espace de parole et de mise en sens autour de son arriv e au CAI L admission est entour e de beau coup de paroles d autres personnes l ducateur r f rent de VASE le juge l ducateur PJJ l quipe du CAI la famille et il me semble tr s
41. ucateurs sorti ront tout d abord Erwan du contex te de l h pital et organiseront pour lui des activit s ext rieures Son ac cueil graduel au sein du groupe sera entrecoup par un accueil de jour hospitalier trois journ es par semai nes Il prendra en compte l effet angoissant que peut produire le groupe sur Erwan tr 4 Pas L Depuis 14 mois d accueil Erwan a t hospitalis huit reprises Des p riodes de mal tre et de mieux tre se sont succ d jusqu aujourd hui Le travail ducatif a donc sou vent t interrompu mis de c t mis en veille par la n cessit du soin psychique Les va et vient d Erwan entre CAI et h pital repr sentent une exp rience commune tous les jeunes du CAI L quipe du cative doit faire avec ces interruptions s adapter ces allers retours entre h pital et CAI Il ne s agit pas d opposer ducatif et soin car ces deux notions partici pent l accompagnement de cha que adolescent accueilli au CAI Il s agit d accepter qu il faut du temps pour que ces jeunes com prennent tout le sens de leur ac compagnement soignant s agit de comprendre qu il est difficile pour eux de prendre continuellement un traitement traitement dont ils ne voient que les effets secondaires alors que celui ci stabilise leurs trou bles et leur permet de reprendre pied s agit de constater d admet tre et de pe
42. ue les adaptations que nous avons mises en place viennent emp cher les orientations L incasable est devenu inclassable La singularit ou la conformit que choisir Notre regard sur ce constat doit ce pendant tre optimiste Des histoi res singuli res sont l pour nous le rappeler Les graines sem es peu vent germer apr s plusieurs an n es J ai pu le v rifier de tr s nombreu ses reprises Des jeunes qui sem blaient incasables avaient force d exp riences heureuses et malheu reuses trouv une place et des adaptations leur existence Pascal HOCHEPOT Chef de service ducatif CAI Poisat De la contention la contenance Un ducatif particulier en question n des actes ducatifs au CAI demande un savoir faire particulier contenir des adolescents en proie des d borde ments des pulsions souvent des tructrices Ces jeunes sont pris dans une spirale dans laquelle leur inca pacit sociale accentue leur violen ce et leur violence accentue leur incapacit sociale Mettre fin ce cercle vicieux pour les inscrire dans AL ht L afpox de fint ap rs AA nt fre 1P A rA akamda amas paT ko a Armana Lira Aa CR LT 7 1 fra ro Aired ra a imeni da ae rene Aowa rage ax Ve un processus de socialisation est une des r ponses dans la gestion de la violence des jeunes par des du cateurs Une premi re tape est de les am
43. ui soul ve et suspend aux ta bleaux les peines les tourments et les joies Tableaux sur toile sur tissus ou sur papier Peines d enfances tourments d adolescents et joies venir Il n a d attention que pour eux le temps d un instant d une heure et plus si leur c ur et leur corps sont d accord Le regard d Anna fait scintiller le bout de leurs pinceaux de leurs doigts ou de leurs craies pour que les couleurs dansent se m lan gent et pr tent vie leurs mois Il n a d attention que pour eux le temps d un instant d une heure et plus si leur c ur et leur corps sont d accord Le regard d Anna est celui d une f e Il entrevoit ce qu ils ignorent encore la perception de leur propre lumi re clatante obscure et silencieuse qui inventera leurs cr ations intimes mr e ms Il n a d attention que pour eux le temps d un instant d une heure et plus si leur c ur et leur corps sont d accord Houria PAYEN Monitrice ducatrice CAI Poisat Le CAI ce vie JE suis n est pas l histoire d UNE Mais un lieu de passage o l on se construit Les jeunes quand ils d barquent Ils sont las furax en vrac De beaux discours des r gles la pel le Mais de quoi je me m le R bellion repli p tage de plomb Faut que a sorte il para t que c est bon On nous parle de projets c est flippant Alors on prend son temps Le temps parlons en Po
44. urquoi se lever si c est pour glan der Pourquoi travailler si c est pour en baver Pourquoi aller consulter j suis pas tar Alors quoi On nous l che pas pourtant on fait des clats Mais ils sont toujours l c est peut tre a Y aurait il du possible finalement Dans cette vie de tourments Ce qui se dit c est qu aujourd hui JE suis Carine FLORET ducatrice sp cialis e CAI Bourgoin Jallieu REGARDS n 20 Janvier Mars 2014 REGARDS n 20 Janvier Mars 2014 Organisation Mondiale de la Sant 7 avril 1948 d finit la Sant comme un tat de complet bien tre physique mental et social et ne consiste pas seule ment en une absence de maladie ou d infirmit Depuis sa cr ation en 2004 l origi nalit du projet du CAI Centre d Ac cueil Imm diat puis en 2011 Cen tre pour Adolescents de l Is re tait centr e sur l orientation vers l ac compagnement au soin La particularit de ce projet tait d inclure dans l quipe pluridiscipli naire une infirmi re qui faisait partie de l quipe ducative Ce position nement a pos de grandes diffi cult s car deux corps de m tier se rencontraient au sein de l tablisse ment En effet au d part les codes et langages n taient pas les m mes une infirmi re occupant un poste ducatif et m dical tait anti nomique pour les ducateurs Apr s ce constat le chef de service S
45. z le jeune dans des endroits confin s que pour les jeunes qui prou vent le besoin par moment de se retirer de s isoler des autres dans un espace intime Pourtant malgr les d fauts appa rents des lieux l quipe semble s tre accommod e les jeunes aussi Mais l exigu t relative des lieux ac centue sans doute par ailleurs le cadre chaleureux du lieu l accueil Un membre de l quipe pointe le fait que des espaces trop grands peuvent activer de l angoisse chez les jeunes qui sont tr s souvent en effet rassur s de se trouver sous le regard de l adulte Ce qui am ne un ducateur nous dire que l qui pe travaille beaucoup de fait avec l oreille et les yeux On parle volontiers de l me de la maison Et l on constate qu elle est tr s investie par les adolescents d s la mont e d escalier d cor e par de magnifiques graffs Au sein des deux maisons Il n y a pas de ma tresse de maison C est un choix ducatif qui permet au groupe de s investir pleinement avec les ducateurs sur les t ches du quotidien Des ducateurs qui travaillent Poi sat depuis 10 ans soulignent gale ment que son implantation g ogra phique sur le territoire fait oublier certains param tres li s l agence ment int rieur De Poisat Bourgoin piscine ou pas des grands espaces ou des couloirs exigus une m me quipe ducative est engag e dans la prise en c
Download Pdf Manuals
Related Search