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1. 1 De documents de planification programmes ou projets travaux am nagements ouvrages installations manifestations ou interventions activit s ou documents Charg de mission Centre national professionnel de la propri t foresti re Pierre Beaudesson On va vers toujours plus de contr les e nouveau d cret sur l valuation des incidences ajoute une couche aux divers contr les et cadres d j existants Prenez l exemple d un propri taire de for t priv e qui souhaite mettre en place un plan simple de gestion Celui ci doit tre en conformit avec la loi et mentionner les zonages concern s dans son analyse des enjeux environnementaux Il doit galement prendre en compte un certain nombre d obligations dans son programme de coupes et travaux Ajoutez cela que les plans de gestion sont habituellement r alis s par des experts ou coop ratives eux m mes soumis des normes Iso ou des chartes de bonnes conduites et que par d finition et par int r t ces organismes ne font pas n importe quoi Compl tez alors en disant que le plan de gestion est labor en fonction d un document cadre r gional le sch ma r gional de gestion sylvicole ce texte ayant lui m me fait l objet d une valuation des incidences Et puis encore un tamis le plan doit recevoir l agr ment du Centre r gional de la propri t foresti re au conseil d administration duquel si ge le commissaire du gouvernement Des
2. l cart des circuits de formation voire d alphab tisation La situation est accept e pour ce qu elle est On apprend aussi combien le facteur temps est primordial Ces changements ne peuvent s inscrire que dans la dur e Ils doivent m rir grandir initier des cercles vertueux L quit est un bel objectif mais le chemin est long et difficile Particuli rement dans ces territoires qui font de l immobilisme une presque seconde nature conserver tout prix les choses en l tat originel Ne rien changer Le travail d un programme externe ces soci t s comme celui de l UICN ne peut donc que se limiter produire les outils du changement potentiel mais celui ci est affaire d hommes et de femmes M GEOFFROY MAUVAIS UICN ailleurs gt gt gt M l geoffroy mauvais iucn org Question l auteur Geoffroy Mauvais Agir sur Les pratiques pour sauvegarder ce qui peut l tre encore VOUS AFFIRMEZ QUE LA CONSERVATION DE LA NATURE PASSE PAR LA TRANSFORMATION DES PRATIQUES ET COUTUMES POURQUOI Votre question renvoie aux critiques que nous avons re ues Certains pensent que les populations rurales savent ce qui est bon pour elles et qu elles vont continuer produire leur propre bien tre Malheureusement ce n est pas vrai Les populations rurales connaissent un taux de croissance de 3 par an les quilibres s culaires sont mis mal Avec la croissance d mographique le mouvement de
3. volution nos modes de vie qu il s agisse de nos comporte ments alimentaires sociaux sexuels Sanitaires ou d ap plications techniques telles que la biomim tique sans parler de la gestion de notre environnement et de tout ce qui rel ve de la m decine et des probl mes de sant publique La plus grande partie des probl mes urgents aux quels les soci t s sont confront s parmi lesquels l alimentation et la sant ont d une mani re ou d une autre une base qui rel ve de la biologie volutive En effet tous les tres vivants que nous consom mons ou les parasites et pathog nes qui nous attaquent voluent en permanence pour s adapter un monde qui ne cesse de changer Songeons la course aux armements que se livrent les plantes et les insectes ravageurs des cultures qui r us sissent s adapter aux insecticides tou Darwin Toutes las cultures PO aus ee 16 OCTOBRE 2009 18 AVRIL 2010 ria Tihi Wh Nombre de manifestations ont t organis es dans le cadre de l ann e Darwin voir notamment Le grand voyage de Charles Darwin docu fiction d Hannes Schuller et Katherina Von Flotow Arte juin 2009 Disponible en DVD jours plus puissants ou la r sistance des microbes aux antibiotiques La biologie volutive est n cessaire pour comprendre le fonctionnement des co syst mes analyser la r ponse des orga nismes aux changements climatiques et par
4. Alsace le nombre de terriers a baiss de lions d euros non compris les financements nationaux essentiellement issus de la mani re spectaculaire passant de 1167 Pac politique agricole commune des programmes de coh sion et des finance en 2001 161 en 2007 ments Life Ne serait ce que pour mesurer effectivement les r sultats obtenus aux gt gt gt http europa eu prochaines ch ances de reporting il est indispensable que les tats membres investissent dans des personnels experts avec des budgets appropri s I Michelle Sabatier gt gt gt http biodiversity eionet europa eu articlel 7 Un agenda en ligne pour les professionnels de la nature Un outil pro pour les pros le nouvel agenda collaboratif mis en place sur la toile par l Aten Nombre de colloques s minaires et autres forums sont organis s par et pour les ges RE res tionnaires d espaces naturels et les acteurs de la protection de la nature Pour s y retrouver ni mu nt pue sa 27006 EMEA erorii fs tes mi st h E eoe Nr mm nn MA organiser ses propres r unions aux dates les plus propices l Aten propose donc ses Mas membres et partenaires un agenda dynamique Deux clics et vous trouverez sous forme d un calendrier cet outil collaboratif Apr s s tre inscrit sur le site on signalera un v nement en renseignant rapidement un formulaire qui apporte les pr cisions utiles lieux th matiques organisateurs programme Pour recevoir
5. 5 ans maxi puisse apprendre la ressource et le site 4 e Anticiper sur un deux ans une pr paration progressive de la v g tation du site afin que la ressource soit accessible en hauteur et densit au troupeau broyage exportation br lis dirig 5 e Conserver dans la troupe des animaux exp riment s sur le site puis augmenter progressivement en fonction de la surface utilisable le nombre d animaux pour aller terme vers un chargement de l ordre d une brebis ha sur la saison Adjoindre des agnelles de renouvellement pour conserver l apprentissage et la connaissance du site par le troupeau 6 Suivre conjointement avec l leveur l tat corporel du troupeau afin d anticiper les ventuels probl mes et de d cider des dates de retrait de la lande 7 Suivre l volution de la physionomie de la v g tation par photos fixes par exemple et de sa composition sur les secteurs pr f r s du troupeau En rendre compte l leveur r guli rement W 26 Espaces naturels n 28 octobre 2009 d Europe les pousses non florif res des bruy res cendr es et callunes sont succes sivement consomm es dans la saison Le troupeau fonctionne en parcours sur 200 ha de lande basse le chargement ins tantan ovin est inf rieur une brebis par hectare L tude laisse appara tre une situation co logique du site p tur jug e satisfaisante au niveau des cort ges floristiques repr sent s et sur
6. Les contrats Natura 2000 dont l essor est bien engag sont l aboutissement de ces centaines de d bats collectifs portant sur la conciliation des activit s rurales avec la protection de la biodiversit Aujourd hui la demande de la Commission europ enne ressurgit la perspective d une stricte application du dispositif r glementaire d va luation des incidences des activit s conduites sur les sites du r seau Natura 2000 Si elle se concr tise sans tenir compte des acquis de la concertation qui a eu lieu au moment de la d finition des documents d objectifs et qui a d bouch sur la premi re vague des contrats Natura 2000 le risque existe de d t riorer sur beaucoup de sites et non des moindres le climat de confiance et de coop ration qui s est instaur entre protecteurs de la nature et usagers priv s de ces territoires I CHRISTIAN DEVERRE DIRECTEUR DE RECHERCHE L INRA M l Christian Deverre avignon inra fr Espaces naturels n 28 octobre 2009 11 Le AOSSIE Natura 2000 Europe une approche diversifi e de Natura 2000 D un tat membre l autre la gestion des sites se d cline sur divers modes Le processus de d signation des sites du r seau cologique europ en est pratiquement achev Les diff rents tats europ ens entrent aujourd hui dans la phase de gestion D un pays l autre similitudes et diff rences ciales de conservation ZSC issues de la direc tiv
7. NERGIE DU D VELOPPEMENT DURABLE ET DE LA MER PRIX AU NUM RO 10 EUROS ABONNEMENT 40 EUROS WWW2 LOGEMENT GOUV FR PUBLI DEFAULT HTM 42 Espaces naturels n 28 e octobre 2009 Esp ces Flore rare et menac e de Basse Normandie Cet ouvrage pr sente milieu par milieu plus de deux cents esp ces de plantes rares et menac es plantes vasculaires et quelques bryophytes de cette r gion Il s attache mettre en vidence les diff rents m canismes qui jouent un r le dans la r gression voire la disparition de certains milieux et expose des actions entreprises pour la pr servation des esp ces et de leurs milieux 900 illustrations originales 217 fiches de pr sentation d esp ces accompagn es de 211 cartes de localisation C ZAMBETTAKIS ET M PROVOST 424 PAGES e IN QUARTO 35 EUROS ir Mol F0 Vers un RESEAT ce LOCALE O R seau Vers un r seau cologique national Cette Lettre des R serves naturelles de France marque le coup d envoi d une d marche partag e des r seaux de protection de la nature pour une strat gie de cr ation d aires prot g es Les divers t moignages montrent comment les efforts de chacun convergent afin de mettre en synergie des approches diff rentes des outils et des savoir faire sp cifiques R SERVES NATURELLES DE FRANCE 16 PAGES Techniques Guide technique pour la conservation de la cistud
8. chassiers tous inf od s en M diterran e au littoral ou ses habitats proches 16 Espaces naturels n 28 octobre 2009 tive Habitat s adresse aussi aux entreprises Il faut sou ligner galement que la strat gie de communication men e par Listel permet la valorisation de la politique Natura 2000 aupr s des usagers du territoire Cependant l engagement d une entreprise dans un tel dispositif ne va pas sans difficult La complexit des documents produire pour le d p t du dossier par exemple peut effrayer les signataires Pour cette raison d ailleurs le syndicat mixte pour la protection et la ges tion de la Camargue gardoise animateur Natura 2000 vient en appui des contractants les aidant au montage du dossier Mais surtout la culture entrepreneuriale ne rel ve pas des m mes leviers que la gestion d espaces naturels et les actions mener sont souvent d connec t es de l activit productrice Aussi lorsque les travaux sont r alis s en interne c est le cas de Listel il est n cessaire que les salari s s approprient la d marche Lobligation de planifier les travaux pendant les cinq ann es du contrat et ce d s le d p t du dossier constitue une autre difficult En effet l entreprise doit tre capable de planifier les t ches dans son plan de charge Listel par exemple a d identifier les personnes ressources pour la mise en uvre et le suivi du contrat Par ailleurs les frais
9. d gradation des cosyst mes s acc l re La nature telle qu elle est g r e depuis des si cles ne peut plus perdurer Le peu de bois ou de faune subsistant se cantonne dans les aires prot g es Il convient d agir sur les pratiques et notamment celles des femmes Remplacer le bois de chauffe par des produits mieux pr par s substituer des fourneaux au feu en plein air changer la fa on de r colter le miel permet d pargner un peu la ressource Mais pour cela il faut donner aux femmes le pouvoir de choisir ce qui inqui te les g rants des soci t s africaines des hommes videmment W 3 Geoffroy Mauvais coordonne le programme pour la sauvegarde des aires prot g es en Afrique de l Ouest au sein de l UICN Espaces naturels n 28 e octobre 2009 39 lecteurnenseur La manipulation des circonstances Pour promouvoir l cocitoyennet Une certaine conception de l homme nous conduit consid rer qu il suffit de modifier les id es d autrui pour le voir adopter les comportements attendus Mais suffit il d avoir les bonnes id es pour avoir les bons comportements La litt rature scientifique nous invite la prudence Petit trait de manipulation l usage des honn tes gens nouvelle dition revue et augment e Jean L on Beauvois Robert Vincent Joule 288 p Presses universitaires de Grenoble 2002 20 Un article sur ce sujet a t publi dans la re
10. elle n a pas d impact dans les Vosges chaque ann e une course de ski m de fond se d roulait sur une zone de pr sence du grand t tras es ne a Le d cret avalise galement des seuils de surface qui n ont pas de fondement prioritaire biologique Ainsi la mise en valeur de terres incultes ne fait l objet d une tude d impact qu partir de 50 ha Or on sait tr s bien par exemple qu une pelouse orchid e peut tr s bien concerner moins de 1 ha L valuation des incidences pr liminaire permet elle de conclure l absence du PPM Y atil des raisons Y atil des raisons imp ratives Quant aux travaux forestiers dont l valuation est limit e l int rieur du imp ratives ne public d int r t public majeur li es la site Natura 2000 d une part c est contraire la directive europ enne TASH RQ F Len d autre part ce n est pas pertinent Prenez les chauves souris leurs sites de procur s l environnement reproduction font bien partie int grante des sites Natura mais souvent pas leurs territoires de chasse Du coup le d cret cr e m me une ins curit cD juridique Imaginez une coupe rase autour d un site Natura 2000 une asso VE Tera mes ciation pourrait se pr valoir et gagner en justice pour atteinte une esp ce ee tete DEUT cie re d int r t communautaire Pour contourner ce probl me FNE avait d ailleurs d
11. f minine le plus souvent ce sont des hommes qui tiennent les postes de d cision Ce sont eux qui parlent et qu on entend Peu sont choqu s de cet tat de fait tant il est habituel de trouver une r partition des r les bas e sur le sexe D s la naissance hommes et femmes connaissent des parcours et des r les sociaux diff rents Il existe par tout et toujours des r gles sociales cultu relles conomiques juridiques psycholo Siques crites ou non qui fondent ce que l on appelle le genre quit Reconnaissant cette situation le programme s est engag sur la voie de l quit Celle ci vise l acc s quitable des hommes et des femmes au d veloppement de leurs capacit s indiff remment de leur sexe classe ge Conscient de la n cessit de faire bouger sans bousculer des rencontres ont t organis es dans plusieurs pays pour couter com prendre Sur le terrain mais aussi haut niveau avec des parlementaires des lus des responsables administratifs Des outils ont t d velopp s un livret explicatif sur l quit dans les aires prot g es de la r gion un film pr sentant des portraits de ces femmes dans divers contextes pour sensi biliser les gestionnaires Un appel projets de terrain mettant en avant l approche quit et r le des femmes a t lanc Il visait des propositions cibl es sur le genre comment impliquer les femmes plus avan
12. l jacques blondel cefe cnrs fr En Haut ACNOS ESC recanique La photo a rienne par cerf volant ujourd hui connue sous le nom de Kite aerial photography KAP la pho tographie a rienne par cerf volant permet de r aliser des photographies de pr cision entre 1 et 200 m d altitude L int r t de cette technique r side d une part dans l conomie de moyens n cessaires la r alisation de pho Photographies par cerf volant 25 d cembre 2008 Au nord de la baie de St Jean dans le Parc national du Banc d Arguin Mauritanie Mission pour l laboration d un protocole de suivi du mouvement des dunes centre de la mire 19 29 37 N B sommet de dune 19 29 36 N Altitude 200 m tographies a riennes notamment de carburant et d autre part dans sa dis cr tion et les angles particuliers des images produites Elle est exp riment e depuis un an sur le Parc national du Banc d Arguin Les images sont exploit es dans le cadre de d nombrements d oiseaux du suivi du trait de c te de l vo lution des couverts v g taux des dunes ou de l urbanisation des villages et de mani re plus g n rale pour capturer un instant T l tat et l volution d un paysage L appareil photo num rique grand angle est fix sur une nacelle accro ch e au fil du cerf volant Le d clenchement et les rotations verticales et hori zontales de l appareil sont actionn s depuis le sol gr ce
13. l Autriche la Hongrie utilisent ainsi les plans d am nage ment du territoire en y int grant les diff rents objectifs et mesures de leur politique de conser vation En Finlande et Estonie les mesures des plans de gestion ont bien t d finies en fonc tion du bon tat de conservation des esp ces et habitats Peu d tats cependant ont l exemple de la Wallonie mis en place des r gle mentations exigeant comme r sultat le meilleur tat de conservation possible Du reste si 50 des tats exigent un plan de gestion pour leurs sites ils n ont pas rendu les objectifs l galement contraignants pour les propri taires En cons quence hormis lorsque les mesures ont donn lieu la signature d un contrat les autorit s ne peuvent assujettir les propri taires et gestionnaires leur ex cution 12 Espaces naturels n 28 octobre 2009 1 Mesures agroenvironnementales territorialis es Source Meeddm 2 Source Commission europ enne Contrats Natura 2000 en France hors MAET e De 2002 2008 1024 contrats Natura 2000 ont t sign s dont 176 forestiers 848 ne sont ni agricoles ni forestiers 29 1 M d euros sont engag s soit un montant moyen de 28 500 euros par contrat Contrats agricoles en France Pr s de 90 des contrats sign s en France sont des contrats agricoles e De 2003 2006 3100 contrats d agriculture durable CAD ont t sign s dans les sites Natura 2000 e En 2007 et
14. ses actions en faveur du patrimoine naturel Pour le PNR l objectif de sauvegarder les landes r siduelles pr suppose de conna tre parfaitement leur localisation En compilant les diff rentes sources d infor mation cartographies d habitats inventaire r gional des landes s ches r alis par le Cren du Limousin le syst me d information g o graphique du parc recense 3727 ha de landes r partis entre 982 sites distincts Reste alors classer les landes en fonction de leur ligibi lit aux diff rents contrats de gestion e Les landes sont elles localis es dans les lots de d claration Pac politique agricole com mune des agriculteurs Si oui alors leur ges tion ne pourra passer que par le syst me d aides agricoles et notamment les mesures agroen vironnementales Surface concern e 1 158 ha e Ces landes en gestion agricole sont elles situ es en site Natura 2000 Si oui alors les cr dits tat Feader sont mobilis s au titre de la mesure 214 dispositif I1 enjeux Natura 2000 du programme de d veloppement rural hexa gonal PDRH Surface concern e 952 ha Si non alors la mesure 214 du PDRH peut tre galement utilis e mais cette fois ci dans son dispositif 3 autres enjeux environnementaux appelant des financements autres que com munautaires Surface concern e 206 hectares C est dans ce dernier cas de figure que le parc a engag un partenariat financier avec le conseil r gion
15. ter dans la mesure o elle permet d ta blir des indicateurs chiffr s et comparables Ainsi par exemple c est parce que l on a pu obtenir une estimation du nombre d es p ces d un groupe donn que l on peut r pondre une question telle que Est ce que dans l absolu ce boisement pr sente plus d esp ces que cet autre ou autre exemple en s appuyant sur le principe de capture marquage recapture on peut estimer la taille d une population un moment donn et ainsi appr cier l tat de conservation d une esp ce ou suivre l vo lution de sa population dans le temps Par ailleurs l occasion de l tablissement des indices d observation il est possible de produire des valeurs d crivant la densit des esp ces dans un milieu indice lin aire d abondance par exemple Ces valeurs vont permettre d apporter des r ponses certaines questions relatives la gestion quelle moda lit de gestion est la plus favorable aux insectes pollinisateurs Quels insectes pol linisateurs sont favoris s par cette gestion Construites sur un mod le reproductible ces donn es sont susceptibles d tre mises en relation avec des donn es recueillies dans des conditions similaires sur d autres sites ou plusieurs ann es apr s La construction d une tude doit s int grer dans un projet d espace naturel et faire l objet d un change entre le gestionnaire et l entomologiste pou
16. 2008 6 823 contrats ont t engag s pour l enjeu biodiversit Ils repr sentent 196070 ha dont 123 400 ha 2 3 pour Natura 2000 Le r seau Natura 2000 juin 2009 e 1 360 sites d importance communautaire SIC pour une surface de 65056 km en France e 21633 SIC pour 666 503 km en Europe e 380 zones de protection sp ciale ZPS pour une surface de 69377 km en France e 5174 ZPS pour 530 774 km en Europe e La surface marine Natura 2000 repr sente 31 2 du r seau en France 15 1 en Europe e La surface terrestre du r seau fran ais repr sente 12 5 du territoire national 17 l chelle europ enne En France 14 seulement des b n ficiaires de contrats Natura 2000 hors milieux agricoles sont des priv s 5 2 E Collectivit s E Associations E Propri taires priv s M tablissements publics E Soci t s E Autres La gestion contractuelle Lutilisation de contrats pour la gestion des sites est en pleine croissance les tats membres ont tous recours aux contrats agroenvi ronnementaux Toutefois les outils financiers incitatifs telle l exon ration de taxe fonci re li e la charte Natura 2000 uniquement pratiqu e en France sont rares La compensation financi re des pertes de rendement en revanche est utilis e dans de nombreux pays pas en France Mais l instar de l Allemagne ou du Royaume Uni cet ins trument est en passe d tre restreint aux modes de gestion d pas
17. Autriche et la France est en t te sur ces points Elle doit aujour d hui se concentrer sur l efficacit cologique de ces plans de gestion M ROB VAN APELDOORN ALTERRA INSTITUT DE RECHERCHE WAGENINGEN UR Pays Bas gt gt gt M l r c vanapeldoorn wur nl La charte Natura 2000 pr voit l exon ration de la taxe fonci re sur les propri t s non b ties Cet l ment est il susceptible d emporter l adh sion des propri taires et de les conduire contractualiser L exp rience men e sur trois sites pilotes de Haute Loire laisse entendre que l argument est peu convaincant par rapport la reconnaissance des bonnes pratiques de gestion existantes gt gt gt Signeront ils la charte Exp rience pilote men e en ux yeux des propri taires l int r t financier d une charte Natura 2000 reste fortement limit Sa mise en uvre permet toutefois une sensibilisa tion des acteurs et sa signature constitue un acte sym bolique qui peut contribuer une premi re prise de conscience Cette conclusion synth tique sur l int r t de la charte Natura 2000 a t pos e en Haute Loire un d partement pilote qui en 2008 a exp riment les modalit s de mise en uvre d une charte valu son int r t aupr s des propri taires puis cherch conna tre les moyens n cessaires pour g rer la proc dure Le choix des territoires tests s est fond sur leur taille typologie ainsi que
18. Chez Listel a contrario notre gestion du domaine nous conduit entretenir la nature camarguaise Tous les ans depuis une cinquantaine d ann es nous semons du seigle entre les rang es de vignes afin d emp cher l rosion du sol sableux Ce sont ensuite 1000 moutons qui effectuent la tonte Tout comme l herbe restante que nous enfouissons les d jections issues des troupeaux viennent enrichir le sol en mati re organique fra che Ainsi nous n utilisons pas de fumure chimique D autre part les dates de labour sont d cal es afin de pr server les sites de nidification de l dicn me criard limicole inf od aux milieux cultiv s Nous n avons pas attendu Natura 2000 pour avoir des pratiques respectueuses de l environnement d ailleurs l un de nos salari s est un cologue Cependant le vin est un march difficile il n est donc pas inint ressant de faire conna tre au public notre originalit Nous avons accueilli Natura 2000 sans appr hension En effet nous sommes soumis des certifications Iso et nous avons l habitude des sch mas normatifs Nous tenons tre irr prochables Les Domaines Listel d velopperont ensuite un plan de communication pour faire savoir que nous avons sign un contrat Natura 2000 et utiliser cette image M gt gt gt M l mpelatan listel fr l est rare en France que les contrats Natura 2000 1 Larid s mouettes et go lands sternid s sternes et guifettes limicoles petits
19. Yves Geay r fute la question Il ne la con oit pas en ces termes Il explique veut convaincre emporter lad h sion mais pas contre son quipe qu il veut f d rer Lors d un recrutement il lui est m me arriv de prendre des d cisions contre ses propres convictions pour res pecter celles de son escouade Dans mon ancien m tier j avais l habitude de ras sembler des gens et de les faire travailler ensemble je continue donc user de cette comp tence Depuis qu il est pr sident il s est d ailleurs attach constituer des bin mes lus tech niciens qui repr sentent le conservatoire dans les diff rentes r unions techniques ou politiques celles de la chambre d agri culture ou du sch ma d am nagement et de gestion de l eau de l Allier par exemple auquel il participe Ses veux bleus s illu minent et sur le ton de la confidence il l che mon ge j ai d couvert une quipe de jeunes salari s enthousiastes et investis cela a t une nouvelle vie Pour autant dira t on que le mandat se d roule sans difficult s pour le conserva toire Celles ci sont principalement finan ci res J ai commenc un travail sur le m c nat d entreprise Il faut du temps pour convaincre un PDG que philosophique ment c est int ressant de participer la protection des milieux mais je suis pr s prendre mon b ton de p lerin Tout le monde dans le conseil d adminis tration ne s acco
20. bient t op rationnel nicolas hulot org blog grenelle de la mer de grandes avancees SCIENCE L encyclop die du d veloppement durable sur le web Collaborative elle est d sormais accessible gratuitement Projet d ducation populaire elle veut vulgariser les connaissances scientifiques promouvoir une r flexion militante et diffuser des rep res pour l action en faveur du Thierry Degen male d adh sion sur le concept de solidarit cologique entre le c ur du parc et ses espaces environnants la solidarit cologique devant d veloppement durable Le citoyen pourra tre traduite dans le projet de territoire la charte du parc Afin que les parcs puissent d finir leurs limites territoriales et r diger leurs appr hender les liens existant entre des chartes il importait de donner du sens ainsi qu un contenu op rationnel champs apparemment divers scientifique ce concept nouveau Pour ce faire Parc nationaux de France PNF a lanc technique politique socio conomique une tude en 2008 Ses r sultats seront restitu s aux quipes des parcs et des autres espaces prot g s int ress s le 23 octobre prochain l Institut a loi du 14 avril 2006 r formant les parcs nationaux fonde l aire opti culturel Elle est port e par la soci t coop rative des ditions des R collets gt gt gt www encyclopedie dd org d tudes politiques d Aix en Provence La recherche s est appuy e
21. bleues en avril dernier par la Commission a d bouch sur L Outre mer est choisi comme un territoire D forestation ia D un message prospectif concernant la future poli d exp rimentation Outre l extension du par br lis tique de l Union europ enne dans le domaine de la bio a Me gt Dore diversit Les principales conclusions sont notamment r seau d aires marines prot g es et la mise culture Sud y o D qu il est n cessaire d am liorer la communication sur en place d une charte de la p che de loisir dis ne les cons quences de la perte de biodiversit et qu il est la France va uvrer sur le plan international important de privil gier la protection des cosyst mes la reconnaissance juridique du pr judice plut t que celle des esp ces II faut veiller ce que les fonds disponibles ser cologique Le Conseil national des bassins vent effectivement financer des projets de protection de la nature La d fo restation de la plan te doit tre enray e d ici 2030 et des mesures doivent tre prises de mani re lutter contre l incidence des modes de consommation euro p ens sur la perte de biodiversit mondiale W http europa eu hydrographiques du littoral et de la mer reprendra les missions du Conseil national de la mer et du Littoral L objectif du Tiers sauvage 1 3 de rivage pr serv est maintenu mais pour 2050 au lieu de 2020 N vUe AA Le concept de solidarit cologique
22. cologique Le Pas de Calais revoit sa charte signal tique et diminue son cobilan Mat riaux faiblement nergivores circuit de fabrication court il est possible de diminuer l impact environnemental de la signal tique oli et peu on reux voici g n ralement les crit res qui pr sident au choix d une signa l tique dans les espaces naturels Trop sou vent la panneautique est constitu e d une base hydrocarbure sans qu aucune inqui tude envi ronnementale ne vienne remettre en cause une telle option Une alternative moins dommageable l environnement est pourtant envisageable Le syndicat mixte Eden 62 outil technique charg de mettre en uvre la politique espaces naturels sensibles du conseil g n ral du Pas de Calais a r fl chi aux mat riaux et pro c d s de marquage visant faire en sorte que l empreinte colo gique soit la plus faible possible Quatre crit res prennent ainsi en compte l ensemble de l nergie grise c est dire le cycle de vie complet du mat riau et de son recyclage le circuit doit tre court les panneaux doivent tre sobres r sistants et d un remplacement ais Les solutions Supports de panneaux les poteaux d ancrage sont r alis s en ch ne de pays Dans son atelier Eden 62 transforme le bois arriv brut des milieux naturels ou for ts envi ronnantes du d partement Ainsi sont fabriqu s des poteaux planches platelages et autres obser vatoires
23. consult www sfde u strasbg fr revue rjespe2 008som pdf REVUE JURIDIQUE DE L ENVIRONNEMENT N SP C 2008 104 PAGES 36 EUROS Nature en ville Diagonal n 179 revue de r f rence des praticiens et acteurs de la ville sur les sujets d actualit de l urbanisme et de l am nagement dite un dossier sur le th me Nature en ville un paradoxe cultiver Une trentaine de pages qui traite notamment du droit de cit pour la nature aux fonctions esth tique hygi niste et ludique s ajoute d sormais celle d antidote l extension O Recherche Le sol Synth se des connaissances actuelles sur le sujet ce livre propose un clairage sur les multiples facettes de la connaissance des sols aborde la nature et la constitution du sol composante vitale de notre environnement Producteur durable ou ressource limit e ses fonctions son r le environnemental et sa gestion sont galement analys s P dagogique richement illustr de sch mas et de photos il reste accessible un large public P STENGEL L BRUCKLER ET J BALESDENT 180 PAGES QU INRA 27 EUROS Gestion COO du territoire urbain et au d s quilibre des cosyst mes La revue est publi e par la direction g n rale de l am nagement du logement et de la nature du minist re en charge de l cologie DIAGONAL REVUE TRIMESTRIELLE 30 PAGES DGALN MINIST RE DE L COLOGIE DE L
24. contribue celle de la r gion dans son ensemble D autant que le GR traverse vingt huit com munes quatre d partements et trois r gions un d coupage administratif qui est loin de faciliter les choses Le financement de ses actions est gale ment probl matique pour l association qui ne b n ficie d aucune retomb e directe elle accompagne les randonneurs dans la pr paration de leur s jour mais ne vend pas le produit Ensemble Ce travail n aurait pu aboutir sans la collaboration de certains partenaires comme les comit s d partementaux de tou risme et de randonn e p destre le Parc national des C vennes les collectivit s locales la quinzaine d offices de tourisme du chemin les historiens ou sp cialistes de l crivain En effet la structuration du r seau ne se limite pas aux professionnels elle passe ga lement par la mise en synergie des institu tions des collectivit s et des acteurs cultu rels et associatifs Le r sultat est l le GR 70 est aujourd hui reconnu l chelle internationale et sert de vitrine pour les territoires travers s Sa fr quentation est en hausse r guli re g n rant des retomb es directes pour les pro fessionnels allongement de la saison d avril octobre et des retomb es indirectes pour le tissu conomique local Une belle r com pense pour les b n voles associatifs lori gine du projet et tous leurs partenaires I F LICIE LOUF ASSOCIA
25. cosyst mes suite la mise en place du chantier de d pollution Une contamination diffuse de la nappe phr atique et des cha nes alimentaires sont galement craindre Face aux am nagements strat giques comme les pipelines nos espaces naturels fragiles sont ainsi condamn s une double peine la premi re lors de la mise en place des infrastructures la deuxi me lors d accidents Dans les deux cas des mesures de compensation consistant en l acquisition locale des plus grandes surfaces possibles d cosyst mes identiques sont une bien maigre consolation Ne vaudrait il pas mieux renoncer ces am nagements dangereux dans les espaces de nature prot g e Ici l ol oduc incrimin a t mis en place bien avant la cr ation de la r serve naturelle en 2001 mais le site a d subir en 2006 la destruction de 24 hectares pour la pose d autres canalisations qui pourraient occasionner le m me type d impact Aussi devant un tel accident tous les gestionnaires devraient s interroger Savent ils avec pr cision quelles infrastructures traversent leur territoire en ont ils l inventaire la cartographie Savent ils dire dans quel tat elles se trouvent Les exploitants en partenariat avec les gestionnaires d espaces naturels ont ils mis en place des proc dures suivre en cas d accident et d impact sur l environnement E gt gt gt Pr Thierry Dutoit Pr sident du conseil scientifique de la R serve nat
26. de com prendre les diff rents sch mas mentaux per mettant chaque cat gorie d acteur de per cevoir le paysage o LE MOD LE PASTORAL Forg partir du 16 er Maa Re Sophie Lemonnier ert 4 y Ce E CHAMP DANS UNE DOLINE CULTIV E SRo LANDE DE SOULAGES LOZ RE am nagemento velonoementterritoire o LE MOD LE DU SAUVAGE Avec la valorisation des paysages pittoresques non transform s par l agriculture le go t pour la nature dite sauvage s est peu peu d velopp Pour le citadin en vacances le confort rend plus attrayante la vie la dure Aussi tout ce qui jusque l tait consid r comme hostile est d sormais valoris la nature r v le la fra gilit de l homme L encore ce sont les personnes venues de l ext rieur qui appr cient particuli rement ces espaces per us comme sauvages Nombreux sont ceux qui trouvent dans l exploration naturaliste de ces espaces forte biodiversit un plaisir toujours renouvel L volution du paysage Ces repr sen tations sont elles fig es Que se passe t il notamment face l volution du paysage qu elle soit le fait d activit s humaines ou caus e par des dynamiques naturelles La recherche conduite dans les Grands Causses est ce titre significative En effet ici la fermeture progressive du paysage pose pro bl me en termes d volution conomique et de biodiversit L tude montre que l encore un clivage s
27. del des clivages entre regards int rieur et ext rieur ce sont les regards des locaux qui s affrontent d un c t les agriculteurs appr cient ces espaces symboles d une forme de reconqu te de l espace pastoral de l autre certains locaux et en particulier les anciens souffrent de ces changements rapides per us comme une mutilation du paysage Ici ils n ont pas fait du sylvo pastoralisme ils ont fait du destruction nisme temp te l un d entre eux CARDABELLE CARLINE FEUILLES D ACANTHE DANS LE CAUSSE M JEAN Serge Laurent Wikip dia CARTE COUTUMI RE D UNE R SIDENTE SECONDAIRE AU CENTRE DE SES PAYSAGES LA MAISON RESTAUR E CETTE FORME DE REPR SENTATION EST UTILIS E AVEC LA CARTE G OGRAPHIQUE COMME EXCITATEUR DE PAROLE VOIR ENCART La confrontation des regards Un autre moteur de l volution des regards s op re travers une fr quentation com 24 Espaces naturels n 28 octobre 2009 Dans le contexte local du march de l agneau les r sultats conomiques sont satisfaisants art UTONS ET LEVEURS DANS LES LANDES DU NORD AT A x D Or a VIN ASTON DER ARDENNE SOL l f E si Corentin ab D monstration est faite les landes bruy res atlantiques s av rent rentables exploiter pour l leveur Outre une collaboration active avec l agriculteur les Les landes bruy res atlantiques gestionnaires y trouv
28. e de son collier GPS GSM Il est 5h voil le temps du r veil les agents sont en retrait la louve reprend ses esprits elle partira lentement dans la nuit Les premi res localisations montrent qu elle exploite le site classique d une meute pour les professionnels tout va bien elle a retrouv le groupe social suivre PN Mercantour tifs L hiver dernier par exemple l enneigement a t exceptionnel le manteau allait jusqu 6 ou 7 m d paisseur On a d nombr entre 30 40 de la population de che vreuils tu s par la neige les ava lanches ou le d neigement des routes Afin de recueillir des informa tions compl mentaires un suivi est mis en place Il permettra de r colter trois jeux de donn es sur des animaux tu s par le loup d autres tu s la chasse description prise de sang r colte d os long et sur les chamois captur s et quip s de colliers par PONCFS description prise de sang W MICHELLE SABATIER Hassan Souheil Aten Pr par par Luis De Sousa et H l ne Dubaele mn Cee LP re Stre Natura 2000 DE ROQUE HAUTE 34 atura 2000 Lambition du r seau issu des directives Oiseaux et Habitats est d identifier et de prot ger un nombre significatif de sites repr sentant les habitats naturels et semi naturels et les zones essentielles au maintien de la faune et de la flore en p ril l chelle du continent europ en La mise en uvre de mesur
29. il d cide d accueillir toute proposition celle ci sera envoy e d but mars 2008 En mai des agents de la DDAF et de la DRAF rappor tent les conclusions du minist re d accord pour une souplesse des mesures mais c est le minist re qui reste d cideur au final Douche froide Pour les interlocuteurs c est une douche froide au point que l as sociation Sepant veut se retirer de la concer tation Lors du groupe local un agriculteur s exprime alors Je suis l un de ceux qui ont ardemment milit contre Natura 2000 il y a quelques ann es pr sent a fait deux ans que nous travaillons ensemble et vous voulez quitter la table des discussions Nous aimerions que vous restiez En fait la proposition de l tat se trouve plus qui libr e qu il n y para t elle laisse place une d cision r ellement locale que le minist re s engage valider au plan juridique Suite ces explications la Sepant reprend place dans la concertation D cisions l instar des mesures agroen vironnementales bien d autres questions ont t d battues dans le cadre de la concer tation Certaines ont d tre pos es une Bonne nouvelle en Champeigne les effectifs d outardes semblent remonter 24 m les chanteurs en 2008 chelle territoriale plus vaste Le document d objectifs est finalement valid par le pr fet en d cembre 2008 La r gle qui donne pouvoir de d cision un groupe tech
30. juste savoir si l animal est vivant ou mort et quand il est mort retrouver le collier Mais quelles sont les causes de ce d c s nul ne peut le dire L id e de changer de tactique s est alors impos e Plut t que de suivre les ongul s il serait judicieux de suivre les pr dateurs Ainsi la balise pos e sur la louve captur e le 13 juillet dernier est suivie par satellite La pr cision de ses d placements est connue cent m tres pr s de nuit comme de jour Les gestionnaires savent pr cisemment o elle s im mobilise o elle se nourrit etc Parall lement en allant sur le terrain il est possible de conna tre plus finement le type de proies qu elle privil gie o celles ci se trouvent elles quel sexe quel l ge quel tat de sant etc Les trois parcs concern s Mercantour crins Vanoise pourront donc parti ciper en connaissance de cause la d finition des plans de chasse cibl s sur des cat gories pr cises de gibier dans leurs zones d adh sion Ils sauront quelle est l importance de l impact du loup et effectivement la part de la pr dation dans l volution des effec e Parc national du Mercantour compte chamois bouquetin mouflon Agent du Parc national du Mercantour en action v rification superficielle de l tat de l animal ectoparasitisme Il va d lier les membres ant rieurs Notons les yeux recouverts d un bandeau ainsi que la pose d une museli re La louve est quip
31. l arbre mort sait convaincre son public duquer la nature est une mission importante Mais l investissement est il payant Comment mesurer son impact p dagogique R ussit il faire aimer et comprendre la nature faire Depuis l automne 2006 pr s de 850 jours Apr s toute animation on devrait donc voir d animations ont touch un public estim appara tre de nouveaux mots venant enri 29000 personnes plus particuli rement chir limage de la for t Et effectivement on des scolaires et des enfants de 6 12 ans observe g n ralement une modification du syst me p riph rique changer les comportements Des m thodes psycho environnementales existent qui permettent une valuation Prenons ici l exemple de celle men e autour d animations sur la for t naturelle L outil p dagogique Hector l arbre mort est le fruit d une mutualisation de moyens entre le WWF et R serves natu relles de France Il est destin aux maisons de la nature souhaitant faire d couvrir la biodiversit des for ts naturelles un large public partir de 6 ans L outil est organis autour de douze ateliers contenus dans un vrai tronc d arbre et abordant de nom breuses th matiques et disciplines sous des formes ludiques vari es Une ving taine d Hector sont install s en France L arbre peut gale ment tre lou la demande Quoi valuer et comment L valuation p dagogique vise
32. les impliquer dans l aventure Mais tr s vite il a fallu d velopper la com munication pr senter le chemin et les pos sibilit s d h bergement de location d nes d accompagnement Puis au fur et mesure de l volution de la demande proposer une formule de pique nique chez les h bergeurs pour pallier le manque d picerie sur cer tains secteurs accompagner l installation de transporteurs de bagages conseiller les Vttistes et cavaliers etc Aujourd hui l association se voit interrog e sur les coordonn es GPS du trac sur les r servations en ligne ou encore sur les tron ons accessibles aux personnes handicap es Parall lement ces deux axes de structu ration et de promotion l association sou haite depuis quelques ann es mettre en avant l histoire litt raire du chemin en pro posant des v nements culturels ex 130 anniversaire du voyage de l crivain en C vennes en 2008 Ceci afin de contribuer la promotion du produit mais galement l animation du r seau permettant aux dif f rents acteurs de travailler ensemble Espaces naturels n 28 octobre 2009 27 qccuellr quentaon Difficult s L animation du r seau reste une pr occupation de tous les jours Cr er du lien entre une centaine de professionnels La popularit de Stevenson dans le monde een r partis sur un lin aire de 250 km constitue fait que re beaucoup sans aucun doute la part la plus difficile d
33. lieu des retours positifs Pierre B nite aval de Lyon une centrale hydro lectrique a t mise en service et trois bras morts ont t recreus s Les populations de poissons et d invert br s ont connu une volution nette et rapide Dans le lit principal o la hauteur d eau a t multipli e par deux et la vitesse du courant par cinq la proportion des poissons typiques des eaux cou rantes est pass de 15 43 hotu ablette barbeau vandoise De m me l aire de r partition des esp ces d invert br s aquatiques du Rh ne inf od es au courant s est accrue Les anciens bras morts ont t recolo nis s par la v g tation typique de ces milieux D ici 2011 le bilan de cette premi re phase de suivi permettra de distinguer les effets de la restauration de ceux h rit s de la construction des barrages ou encore du r chauffe ment climatique sur le fonctionnement du Rh ne E Nicolas Lamouroux Cemagref Lyon gt gt gt nicolas lamouroux cemagref fr fin d am liorer le fonctionnement et la qualit environnementale du C est arriv Fuite d hydrocarbure DANS LA PLAINE DE CRAU ans la matin e du vendredi 7 ao t 2009 gt millions de litres de p trole brut se d versent au c ur de la R serve naturelle nationale des coussouls de Crau Presque 5 hectares d une steppe unique au monde sont irr m diablement d truits comme le seront des degr s divers des dizaines d hectares d
34. mesurer l impact de l outil ou de l animation sur les repr sen tations les connaissances les motions et les comportements du public Pour ce faire en 2009 une proc dure et des outils d va luation ont t d finis reposant sur une mesure avant et apr s l animation Trois outils ont t d velopp s qui s adressent un public d enfants e Le d luge de mots ou mod le des vo cations hi rarchis es veut observer d ven tuels changements de la repr sentation sociale de la for t naturelle cf encart La structure de la repr sentation tant rap pelons le organis e autour d un noyau cen tral constitu d l ments organisateurs stables et d un syst me p riph rique Processus d valuation Bilan et i am lloratlon mesurer l impact de On notera aussi cette particularit d Hector il touche l affect des enfants sans doute du fait du totem qui interpelle le jeune public plus qu un livre de classe e Un questionnaire d accord pas d accord v rifie l acquisition de connaissances sur des points cl s cf encadr e Un test par le dessin dessine une for t natu relle permet de mettre en relation les deux outils pr c dents en laissant transpara tre la subjectivit individuelle les motions et les comportements En th orie Hector conduit observer un enrichissement du dessin par le nombre d l ments qui apparaissent la diversit des cat gories par r
35. n ration mesure F 22703 Mise en uvre de r g n ration dirig e pour contrer les Dynamique de renouvellement du RENE difficult s de r g n ration naturelle surface en jeune euplement Normalement pris en compte dans la p gestion quilibre des classes d ge Bois mort Mesure F22712 bois s nescents quantit d arbres morts bois mort potentiel Mesure F22711 chantiers d limination ou de limitation d une esp ce ind sirable Esp ces exotiques envahissantes Hors contrats Rel ve de bonnes pratiques d cision d am nagement et consignes de gestion Possible dans les chartes D g ts au sol tassement de sol orni rage Mesure F22706 restauration d une dynamique hydraulique Perturbation Mesure F22710 mise en d fens de ny EAE types d habitats d int r t communautaire habitats forestiers humides uniquement sur habitats sensibles Rel ve des bonnes pratiques am nagement consignes de gestion Mesure F22710 mise en d fens de types d habitats d int r t communautaire Impacts uniquement habitats sensibles Rel ve des bonnes pratiques am nagement consignes de gestion des grands ongul s Espaces naturels n 28 octobre 2009 15 Natura 2000 ii Simon Bau Laurent Tatin fistel ae eg E S N CONSTRUCTION D UN RADEAU EN FAVEUR DE LA NIDIFICATION DE LA STERNE PIERREGARIN CI DESSUS ET VENTUELLEMENT DE LA STERNE NAINE
36. nisme d fend sa propre r putation surtout dans une r gion ou l tat n est pas du m me bord politique que le conseil r gional Pourtant si l on date la sc ne en 2005 on mesure le chemin parcouru l poque la r gion consid rait que seuls les deux parcs constituaient des interlocuteurs valables Or aujourd hui elle nous demande d tre partenaire et de s asseoir avec d autres autour de la table tandis que le conseil g n ral vient de nous confier la gestion de ses espaces naturels sensibles Espaces naturels n 28 octobre 2009 31 m tiers eee La repr sentation le lobbying les r unions avec les politiques Yves Geay a multipli la pr sence du conservatoire dans de nom breuses rencontres Il assume ce r le avec t nacit mais sans grand plaisir Ce qui m int resse c est uvre commune Je sais que c est fondamental et que je fais uvre utile alors j y vais mais je ne suis pas vrai ment mon aise En tant que chercheur je n ai pas eu l habitude de me frotter aux lus Je suis un homme de terrain pas un homme de paroles Quelques fois je me fais peur Je pense aux prochaines lections r gionales Imaginez qu une nouvelle majo rit fasse jour Oh la la la Si on change Il va falloir de nouveau repartir au front Le pr sident a fait de la communication un de ses chevaux de bataille il a d ailleurs tenu a recruter sur ce poste Est il un bon manager
37. ornithologiques Le transport est minimal le bois est choisi pr cis ment pour sa vocation il est naturellement sans traitement Afin de r duire le co t nerg tique de transfor mation le balisage directionnel par exemple est con u en poteau type piquet de cl ture 10 12 mm rainur avec couleurs e Les panneaux sont r sistants et ont un bilan carbone acceptable Le choix technique est celui de l inclusion sous r sine cf photo C est un millefeuille de papier kraft baign dans la r sine natu relle v g tale et compress 2400t pouvant tre recycl comme combustible pas d ma nation toxique Ce choix induit un surco t financier et les fabricants ne sont pas tr s nom breux ce qui suppose d int grer le transport dans le co t environnemental Pour r pondre aux crit res d efficacit et sim plicit la technique utilis e est celle de la gravure bois Globalement il y a peu de transportet le bilan nergie grise est excellent Les objectifs d int gration de r sistance d empreinte colo gique faible sont remplis Le co t financier en revanche est plus important Par ailleurs les machines de gravure n autorisent pas de grande largeur et n cessitent des assemblages e L installation sur site Les poteaux sont ancr s sans b ton et avec des mat riaux en bois naturel type ch ne ou en bois de r cup ration voir sch ma Pr conisations La signal tique doit rester sobre peu de
38. panneaux bien int gr s Le bois qui doit tre retenu comme mat riau principal soul ve toutefois la question financi re li e sa gravure La sobri t doit rester de mise On tentera ainsi d harmoniser toutes les chartes existantes Il est important galement de communiquer sur cette approche globale de respect de l environnement Dans cet esprit le syndicat mixte Eden 62 s est engag dans une d marche d cocertification Emas eco management and audit scheme visant r duire progressivement l impact de son activit sur l environnement GES pollutions des sols eau Un bureau d tude Egea envi ronnement travaille sa mise en place I CHRISTIAN RINGOT SYNDICAT MIXTE EDEN 62 gt gt gt M l cringot eden62 fr Espaces naturels n 28 e octobre 2009 33 m thodesiechniques Les inventaires d invert br s posent des probl mes scientifiques pr cis dont doit tenir compte le commanditaire en particulier lors de l laboration d un cahier des charges Commanditer une etude entomologique mode d emploi Pierre Zagatti 83 de la faune de France Cette richesse engendre des difficult s conceptuelles m thodologiques et tech niques qui d s lors qu il s agit d inventorier et de comprendre cette faune n cessitent de faire appel un entomologiste Or pen dant longtemps les scientifiques se sont satis faits de la production d une liste d esp ces accompagn e d un
39. parc national du Yellowstone Il T vient de publier un livre attachant o il raconte ses aventures et son go t de la nature de la frugalit et de la solitude en compagnie de ses chiens MVIBERCGER NOMADE chevaux et moutons C est l histoire d un berger qui a gard seul 1 800 moutons pendant plusieurs mois au milieu d une nature quasi vierge et qui a su limiter la pr dation des coyottes des ours bruns noirs et des pumas gr ce ses chiens J encourage vivement ceux qui veulent comprendre les bergers et s engager dans ce m tier extraordinaire lire le roman de la vie de Pascal M Jean Fran ois Noblet PascaL WICK e 245 PAGES SEUIL 2009 19 EUROS AGENDA L homme et l animal sauvage 1 au 3 octobre Grenoble L homme et l animal sauvage dans les Alpes et les espaces montagnards Colloque international organis e la maison des sciences de l homme D www institut montagne org Espaces naturels sensibles 7 au 9 octobre Montpellier Cette conf rence nationale portera sur les fonctions sociales et conomiques des espaces naturels sensibles changes et comptes rendus d exp rimentation D abaicco cg34 fr Biodiversit E et transport maritime 6 au 8 octobre Port Cros Les 5 entretiens de Port Cros traitent du lien entre biodiversit et transport maritime D aure fournier total com Sites Ramsar en France 7 au 8 octobre Evian Ramsar un outil de valorisation des
40. pratique de sport moto d s lors qu ils sont FR Dr situ s sur un site Natura 2000 seront soumis valuation d incidences listes nationales ou locales a Plut t que de vouloir annihiler lenduro et le sport moto il vaudrait mieux aider la F d ration renforcer son contr le pour permettre un partage des zones Natura 2000 respectueux de l environnement gt gt gt M l president ffmoto com R alisation de l valuation des incidences pr liminaire questionnaire Arr t de la proc dure d valuation des incidences Charg de mission France nature environnement __ lt gt Nous attendons ce d cret mais valuation des incidences ien s r il n est pas question d valuer les incidences du moindre coup de pioche cependant ce d cret pourrait tre nettement am lior PPM peut il avoir des effets e e ANST E Nouvelle notables n gatifs sur l tat Ainsi certaines activit s impactantes ont t omises de la liste natio conception eee Naa 2000 nale Les cr ations de sentiers de randonn es de via ferrata de voies d es calade les am nagements et la pratique de la sp l ologie pour ne citer qu elles ne seront pas syst matiquement soumises valuation Par ailleurs Existe t il des solutions la question des seuils financiers notamment pose probl me Ce n est pas alternatives parce que le budget d une manifestation sportive est inf rieur 100 000 euros qu
41. st il possible d exploiter rentablement les pro duits forestiers issus de la r habilitation d une for t alluviale d int r t communautaire L exp rience men e en Franche Comt montre qu un contrat Natura 2000 peut permettre de financer les sur co ts li s la mise en uvre d un d bardage respec tueux des habitats Un contrat qui rapporte au b n fi ciaire Reste savoir dans quelles conditions En 2006 la commune de Nans sous Sainte Anne Franche Comt Doubs sollicite le syn dicat mixte de la Loue op rateur Natura 2000 Elle souhaite tudier la faisabilit d un contrat Natura 2000 forestier sur une parcelle situ e dans le site Vall e du Lison L action s inscrit dans une double perspective La plantation de peu pliers et son sous tage d pic as ne sont pas adapt s la station Il convient donc de les supprimer pour r habiliter cette for t alluviale d int r t communautaire en ad quation avec ses caract ristiques stationnelles fr naie rablaie alluviale La commune envisage de vendre les bois Le volume sur pied est estim 250 m Les difficult s rel vent du fait que la par celle est inondable enclav e entre deux cours d eau avec pr sence de fray res en aval La pr servation des milieux aqua tiques est pos e comme une condition lors de l exploitation foresti re De m me il s agit de limiter le tassement des sols afin de favoriser une r g n ration natu re
42. sur l tat d avancement de la charte C est ainsi que le Mont Bar le marais de Limagne et les gorges de l Arzon ont t retenus Les documents d objectifs de ces trois sites sont port s par le conseil g n ral Le travail pr alable au lancement de la d marche a consist identifier les propri taires puis communi quer en leur direction Dans un premier temps une r union de pr sentation du dispositif a t organis e par commune Dans les sites de petite taille un cour rier d invitation a t adress chaque propri taire Dans les plus grands sites la communication par voie de presse et par l interm diaire des r seaux profes sionnels locaux a t privil gi e Cette rencontre a t suivie d une permanence en mairie destin e apporter une aide aux propri taires dans l la boration des dossiers d adh sion Globalement le bilan quantitatif est assez d cevant on note une tr s faible participation aux r unions publiques 10 en moyenne et peu de chartes sign es de 1 4 chartes selon les sites Ce r sultat est d autant plus mince qu il a n cessit un fort investissement en temps de la part de l quipe d animation Cependant point positif de cette exp rience les r unions Haute Loire ont permis de conna tre la perception de Natura 2000 par les propri taires C est ainsi que l on a pu noter une attente forte de communication et d information sur le terrain u
43. tions entre une esp ce et un milieu La caract risation des points cl s d une tude se construit autour d une d marche rebours laquelle consiste identifier en premier lieu ce que l on compte faire des r sultats quelle forme ils doivent prendre et comment ils seront exploit s Consacrer du temps la d finition des objectifs tape 1 est une garantie que les travaux r pon dront aux attentes des gestionnaires informations relatives au site configuration l ments remarquables projets de gestion la dur e envisag e de l tude le calendrier et la forme du rendu Il est galement important d indiquer un ordre de grandeur du financement pr vu Le moins disant financi rement n est pas un gage de qualit en particulier pour les suivis dont les donn es devront pouvoir resservir 10 20 50 ans apr s L entomologiste doit pouvoir int grer dans son devis l ensemble des dur es consacr es aux diff rentes tapes conception du pro tocole pr paration du terrain d termina L tape de terrain implique la capture des insectes associ e la mise en collection d un certain nombre de sp cimens Ceci afin qu une identification en laboratoire avec une ventuelle contre expertise soit possible S engage alors la seconde phase qui pr sente deux aspects tout aussi importants formuler un questionnement et faire une valuation des moyens n cessaires et dis ponibles En effet no
44. un syst me de radio commande Ce mat riel permet ainsi de r aliser en se d pla ant et pendant toute la dur e du vol des prises de vues obliques et verticales En Mauritanie les vents assez forts et surtout constants permettent un usage ind pendant des sai sons ou des lieux M Marion Broqu re Simon Nancy collectif En Haut gt gt gt WWW mMmauritanie decouverte net nouakchott_vue_du_ciel index html scence Cailloux radiopist s omme pour les cartes de t l p age ou pour le marquage de poissons la technique du tra age par radio identification peut tre utilis e pour suivre le transport des graviers dans les cours d eau Pour suivre et valuer la quantit de graviers ou de blocs charri s dans une rivi re de montagne ou un torrent apr s de fortes pluies les scientifiques misent aujourd hui sur la technique RFID radio frequency identifi cation Une puce associ e un code barre est implant e dans des cailloux plac s dans le lit du cours d eau Cette puce renvoie un signal radio de r ponse au signal mis par une antenne chaque caillou est identifi Cette technique utilis e depuis 2004 a t test e pour la premi re fois par des scientifiques du Cemagref dans un torrent des Alpes de Haute Provence 88 des cailloux radio pist s ont t retrouv s Certains ont t identifi s juste avant la confluence avec le cours d eau principal laissant supposer qu une part des cailloux perdus l a at
45. vit bien et que pour rien au monde il ne demeurerait en ville Le d calage entre l appr ciation esth tique d un espace passant par le regard ext rieur de l tranger et une forme d appr cia tion personnnelle r sultant d un v cu et d autres usagers du territoire si cle il est caract ris par une vision de la belle campagne cultiv e et bucolique Lutilit et la f condit y sont clairement assimil es la beaut renvoyant l id e d harmonie entre l homme et la nature domestiqu e et de bien tre social li l abondance des r coltes Dans la commune tudi e l ouest du causse de Sauveterre o l conomie est bas e sur l levage ovin en vue de la pro duction de Roquefort coupl un tourisme rural que favorisent les paysages du causse et des gorges ce sont les natifs et plus par ticuli rement les agriculteurs qui sont les plus marqu s par ce mod le o LES MOD LES DU PITTORESQUE ET DU SUBLIME N s dans la bourgeoisie d s la fin du 18 si cle ces mod les se sont construits en lien avec le d veloppement des voyages et de l al pinisme illustr par la peinture de Courbet Le paysage est celui que le regard embrasse pittoresque signifie digne d tre peint et qui crase par son caract re grandiose Ainsi acc dent au titre de beaux paysages des espaces hier peu pris s comme friches marais et causses arides et nus Ici l his toire du territoir
46. zones humides Ce premier s minaire des gestionnaires de sites Ramsar en France est organis par la LPO D Aymeric Delporte 05 46 82 12 34 aymeric delporte lpo fr Petites les m diterran ennes 7 au 10 octobre Six Fours Pour traiter des probl matiques insulaires esp ces invasives suivi des changements globaux ressources marines et mobiliser gestionnaires et scientifiques autour de projets communs D international conservatoire du littoral fr Conservatoires 8 au 11 octobre Ari ge Le 7 s minaire des conservatoires d espaces naturels se tiendra Ax Bonascre On y traitera de la place des CEN dans la conservation de la nature D www enf conservatoires org Grands sites les rencontres 15 et 16 octobre Pas de Calais Ces rencontres auront la forme d un colloque international co organis avec Icomos France sur le th me Valeurs universelles valeurs locales pour qui pour quoi un site est il grand D www grandsitedefrance com Parc marin 15 et 16 octobre Finist re Mol ne une le au c ur du premier Parc marin fran ais continuit s et perspectives nouvelles Tel sera le th me de ces journ es organis es par EUCC France union europ enne pour la conservation des c tes au sein du Parc marin d Iroise D www rivagesdefrance org Concept de solidarit cologique 23 octobre Aix en Provence Quel contenu et quelles limites donner au concept de solidarit colo
47. 467 525523 cf page 43 rubrique Agenda volontaires pour enqu te Dans le cadre de son projet Pollinisateurs sauvages l OPIE Office pour les insectes et leur environnement poursuit son facilement reconnaissables leur livr e jaune et noire gt gt gt www insectes org 6 Espaces naturels n 28 octobre 2009 science Suivi environnemental de la restauration du Rh ne S appuyant sur l exp rience des sites du Rh ne restaur s les scientifiques peuvent pr dire l impact cologique des choix pr vus Donz re Dr me George Carrel Cemagref Rh ne un programme d cennal de restauration hydraulique et colo gique a t initi en 1998 II a mobilis les universit s de Lyon et de Gen ve le Cemagref et les gestionnaires de bassin pour redonner au fleuve sa vocation d espace naturel Son objectif L augmentation des d bits du fleuve l aval des barrages la restauration de ses bras secondaires et l am lioration de la circulation des poissons migrateurs Son originalit Un important suivi environnemental des op rations de restauration lequel devrait se poursuivre au moins jusqu en 2011 Rares sont les op rations de restauration l chelle internationale qui b n ficient d une telle dur e Celle ci couvre en particulier le temps de r ponse la restauration des com munaut s de poissons qui vivent de trois vingt ans suivant les esp ces Plusieurs sites ont donn
48. A FIN DU 19 SI CLE fr LA VIGNE CONSTITUAIT LA CULTURE ESSENTIELLE Moune Poli Portrait Pr sident du conservatoire des espaces et des paysages d Auvergne heveux blancs et carrure plant e Yves Geay fait figure d albatros Il acquiert sa majest dans le silence du plein vol quand il vise l efficacit de l action mi voix il se livre Le timbre est ardent mais c est presque sous le sceau du secret qu il accepte en confidence de parler de lui comme s il s en s excusait Pr sident du conservatoire des espaces et des paysages d Auvergne depuis cinq ans l homme manie le paradoxe de la retenue m l e d en thousiasme Ce passionn construit ses projets comme la mer construit la plage en se retirant J avais envie d avoir une retraite active a c est s r a c est s r r p te t il Je voulais tre utile J ai d couvert le conservatoire par le biais de sorties nature Je suis rentr au conseil d administration puis j ai t lu pr sident Ancien ing nieur l Inra il se pr te au jeu de l engagement total qu il Yves Geay Le p lerin incontournable Ce qui m int resse c est l uvre commune Quand je m engage j en r ve la nuit j y pense m me au cin ma ou quand je suis avec des amis Passionn et jouant de son exp rience pass e le pr sident du Cren d Auvergne porte sur son engagement un regard lucide d fend avec une v h me
49. CONSEIL G N RAL DE HAUTE LOIRE M l catherine esperet cg43 fr Espaces naturels n 28 octobre 2009 13 Conseil g n ral 43 Le AOSSIE Natura 2000 Les mesures agroenvironnementales sont elles utiles la biodiversit Le Parc des Ballons des Vosges value l effet des MAET Protocoles indicateurs et r sultats CARR DE V G TATION AYANT FAIT L OBJET D UN RELEV PHYTOSOCIOLOGIQUE SUR LE MASSIF DU ROSSBERG UNE BORNE EN M TAL PERMET DE REP RER LE RELEV DROITE UNE STAGIAIRE DE L UNIVERSIT DE METZ TRAVAILLANT LA MISE EN PLACE DU R SEAU DE PLACETTES DE SUIVI 1 Observatoire des espaces ouverts de la montagne vosgienne haut rhinoise 2 M thode des couleurs nombre de couleurs de fleurs dans les parcelles 14 Espaces naturels n 28 octobre 2009 i A i EE Fabien Dupont PNRBV ur la partie alsacienne du Parc naturel r gional des Ballons des Vosges l activit agricole concerne plus de 300 exploitations orient es essentielle ment vers la production de lait Depuis une quinzaine d ann es des mesures agroenvironnementales visent encourager l agriculture de montagne et pr server la biodiversit MAET mesures agroenvironnementales territorialis es depuis 2007 Aujourd hui 90 des sur faces ligibles sont contractualis es Au del de cette r ussite quantitative le parc a voulu conna tre l efficacit de ces mesures Pour tout suivi ou valua
50. D accord Pas d accord COMPARAISON DES SCORES AU QUESTIONNAIRE D ACCORD PAS D ACCORD AVANT ET APR S L ANIMATION AVEC HECTOR 5 4 5 2 5 0 4 8 4 6 A 4 4 4 2 4 0 3 8 L 3 6 3 4 3 2 SCORE avant apr s TEMPS e test value ici les connaissances de 150 enfants g s de 6 17 ans avant et apr s l animation autour d Hector l arbre mort Sept questions sont pos es aux enfants qui r pondent d accord ou pas d accord La figure ci dessus pr sente les scores moyens et leur cart type barres verticales avant et apr s l animation On peut affirmer que l outil p dagogique est per formant car le nouveau score apr s animation est toujours statistiquement significativement meilleur que le score ant rieur l utilisation d Hector Ce questionnaire est id al pour des enfants de 6 12 ans qui ont vu plusieurs ateliers attention ne pas pr senter cet outil comme un contr le ou une interrogation surprise Exemple d affirmations Un arbre mort ne sert rien Les champignons peuvent nourrir et recy cler les arbres Les for ts plant es par les hommes sont moins riches en plantes et animaux que les for ts naturelles Dans la for t les ani maux les plus nombreux sont les insectes Les enfants peuvent choisir l option Je ne sais pas Temps n cessaire l valuation 10 mn E managementn tiers C TEAUX SECS EN AUVERGNE JUSQU L
51. ENVAHIT TOUJOURS PLUS D ESPACE EN BROUSSE AU D TRIMENT DES AIRES PROT G ES R COLT IL EST PARFOIS FIL SUR PLACE PAR LES FEMMES G Paire Fotolia jeunes d ploient Cependant nombre d ac tivit s rel vent du quotidien autrement dit de la gestion du m nage ce titre elles sont concentr es entre les mains des femmes qui l on r fute g n ralement la fonction de gestionnaire qui dit femme dit famille ali mentation consommation r colte La femme ne serait qu utilisatrice des ressources La question est br lante En effet lorsqu on analyse le profil des gestionnaires d espaces naturels de la r gion on n y trouve pas de femmes Certes ponctuellement l une d elles dirige un service un parc parfois m me un minist re Certes sur le terrain elles sont aussi en uniforme patrouillent dans la brousse r alisent les inventaires et dans les aires prot g es locales organis es en groupes d in t r ts elles sont visibles Pourtant la v rit impose d avouer qu elles sont pratiquement absentes des r unions de d cision Qu on rassemble l ensemble du per sonnel d encadrement d un parc et l on s aper oit qu elles repr sentent une tr s infime minorit Dans les instances d une communaut locale il y a toujours beaucoup de femmes assises derri re les hommes qui parlent Paradoxalement dans les groupements f mi nins dans les projets d di s la promotion
52. ES ANCIENNES MESURES AGROENVIRONNEMENTALES FOND ES SUR L OBLIGATION DE MOYENS ONT CHOU SENSIBILISER LES AGRICULTEURS AINSI LEUR CONTRAT TOUT JUSTE CHU CERTAINS EXPLOITANTS ONT ADOPT DES PRATIQUES QU ILS S TAIENT ENGAG S ABANDONNER ICI AGENT DU PARC ET AGRICULTEUR ENSEMBLE SUR LE TERRAIN MORVAN ISABELLE CIVETTE EST CHARG E DE MISSION ESPACES NATURELS REMARQUABLES ELLE TRAVAILLE AU PARC NATUREL R GIONAL DU MORVAN ment ardues exploiter et leur utilisation varie d une ann e sur l autre L identification des plantes est un exercice auquel les agriculteurs voire la famille toute enti re se pr tent volontiers La discussion avec les agents porte sur l int r t d une prairie riche en biodiversit pour sa qualit biologique pour son fonctionnement pour le b n fice du b tail En compl ment de l expertise initiale des parcelles le parc propose en juin une demi journ e de formation gratuite sur le terrain cette occa sion les agriculteurs peuvent constituer un herbier des plantes de la liste de r f rence Par ailleurs le parc accompagne les agriculteurs qui le souhaitent dans leurs d marches administratives ou lors d un ventuel contr le de l Agence de services et de paiement ASP Apr s deux ans on peut noter que la contractualisation est un succ s avec 90 exploitations engag es et 2127 ha contractualis s On peut esp rer que ces mesures am neront les agriculteurs prendre co
53. Parc naturel r gional de Chartreuse Parc naturel r gional du massif des Bauges Parc naturel r gional du Pilat Parc naturel r gional du Vercors R serve naturelle des Rami res ont galement accept de fournir leurs donn es W gt gt gt e saunier patrimoine naturel savoie org de l Is re Cette coop ration entre les services de l tat l Office national de l eau et des milieux aquatiques et l Office national de la chasse et de la faune sauvage se met en place en France dans chaque d partement 2 200 agents sont concern s gt gt gt celine piquier onema fr Un poirier Ch rence PNR du V xin fran ais VAL D OISE Des conventions pour p renniser les arbres remarquables Une trentaine d arbres du d partement du Val d Oise b n ficient de conventions avec leur propri taire Visant la p rennisation des arbres remarquables le conseil g n ral prend en charge 60 du co t d une expertise phytosanitaire et m canique ainsi que celui des travaux pr conis s La phase op rationnelle a d but cet t Dans le cadre de sa politique de l arbre le d partement s engage r aliser une expertise du patrimoine arbor remarquable d partemental puis assurer le suivi des travaux afin qu ils soient ex cut s dans les r gles de l art Des visites visant la valorisation de ce patrimoine pourront tre organis es une fois l an Depuis 2002 le recensement des sujets les plus remarquables a permis
54. TION STEVENSON gt gt gt M l asso stevenson libertysurf fr Aller plus loin Association Sur le chemin de Robert Louis Stevenson 48220 Le Pont de Montvert T l 0466458631 wWww chemin stevenson org ENTRE LE PONT DE MONTVERT ET FLORAC Christian Brochier Loueur d nes Au dessus des querelles de clochers ssoci e au chemin de Stevenson l image de l ne a permis de populariser une activit de loisirs nature m connue il y a quinze ans La structuration du chemin en un r seau d h bergements coh rents engag s dans un accueil de qualit pour les randonneurs comme pour les nes constitue un outil de travail performant Ainsi lorsque je veux programmer une randonn e l essentiel de la t che est d j r alis En fait l association Sur le chemin de Stevenson a servi de relais avec les institutions du tourisme l origine de nombreux accueils de presse Elle a galement t un porte parole de poids aupr s d interlocuteurs tels la F d ration fran aise de randonn e p destre ou les d cideurs locaux L association s est aussi mise dans la posture de m diateur garant de l int r t g n ral lors de rares conflits entre prestataires L effet r seau se manifeste par toute une s rie de petits services qui rendent mon travail plus facile et confortable Il peut s agir du gardiennage temporaire d un ne mais galement des soins v t rinaires d urgence ou en
55. age des besoins th oriques annuels des ruminants Dans ce syst me d exploitation on a pu v rifier que la lande permet de couvrir environ 35 des besoins annuels de 150 brebis L approche est saisonni re les brebis mettent bas de d cembre mars sur les prairies de l exploitation D livr es de leurs agneaux elles gagnent la lande en avril mai La lutte a lieu en ao t Les besoins physiologiques pour la fin de gestation n tant plus couverts par les apports de la lande les ovins regagnent les prai ries fin octobre Les int r ts de ce syst me en plein air quasi int gral sont nombreux Les prairies sont d gag es durant toute la belle saison Gr ce au passage extensif sur la lande les traitements sur les m res sont r duits un vermifuge annuel Les agneaux ne sont pas vermifug s avant leur vente Par ailleurs la surveillance du troupeau sur la lande est limit e eee Gros plan LA VALORISATION CONOMIQUE DES LANDES AU PARC NATUREL R GIONAL D ARMORIQUE Pr s de 150 leveurs professionnels utilisent autour de 2 300 hectares de landes atlantiques en France Leurs situations et leurs histoires sont tr s diverses la Manche pr sente des levages traditionnels avec des pratiques pastorales et savoir faire transmis Les monts d Arr e Finist re sont aussi le lieu de pratiques traditionnelles de fauche utilisation en liti re Traditionnels ou nouveaux usagers une grande majorit 65 cons
56. al du Limousin qui alimente une enve loppe suffisante pour permettre l entretien de ces 206 ha de landes soit en y favorisant le p turage soit en y promouvant des interven tions semi m caniques Entre 2008 et 2009 deux premi res ann es de contractualisation cinq agriculteurs se sont engag s dans ces mesures sur une surface totale de 40 hectares D ici 2012 cette action pourrait permettre de pr server 5 des surfaces de landes s ches du PNR Surtout elle permet au parc de s assurer que toute lande s che situ e dans la surface agricole utile d un agriculteur qu elle soit ou non rattach e un site Natura 2000 peut pr tendre des aides agroenvironnementales I OLIVIER VILLA PNR MILLEVACHES EN LIMOUSIN gt gt gt M l o villa pnr millevaches fr Yann Saugeras leveur SUR LE PLATEAU DE MIILLEVACHES EN LIMOUSIN gt gt gt fo Je suis vraiment en col re Commen ons par une note positive Globalement comment va votre exploitation Plut t bien Mieux en tout cas Il y a sept ans j ai h rit d une ferme l abandon situ e en zone Natura 2000 J ai ouvert des milieux et j ai ins tall un troupeau de moutons Suffolk N tant pas dans le contexte de la r forme de la Pac je n avais pas droit aux primes l hectare Les aides MAET sont arriv es ensuite je les attendais avec impatience elles ont constitu une sacr e bouff e d oxyg ne Le fonctionnement de Natura 2000 vo
57. anguedoc Roussillon sur le site des posidonies du Cap d Agde Parce que la d marche Natura 2000 en mer est tr s nouvelle le dispositif doit afin de lever les questionnements tablir la relation de confiance avec les acteurs de ce milieu comme cela s est progressivement mis en place pour le dispositif terrestre L Agence des aires marines prot g es conduit la r daction de trois r f renciels qui concernent la p che les cultures marines conchyliculture et pisciculture ainsi que les activit s sportives et de loisirs mais ces outils qui devraient tre disponibles en 2009 se heurtent encore une absence de recul ou de d marches abouties Il faut admettre que nous sommes encore dans une phase tr s exp rimentale ce qui renforce lim portance des premiers sites Natura 2000 marins lanc s Les itin raires techniques en cours de d finition doivent tre test s avec des co ts sans doute lev s et des proc dures de contr le rendues difficiles par le milieu aquatique M gt gt gt M l laurent germain aires marines fr 1 Cahier des charges et descriptifs de mesures offrant des r f rences sur les plans techniques conomiques valuations financi res institutionnels ou juridiques Financement le contrat global sur agroenvironnementales gestion extensive des prairies humides entre tien du r seau de foss s secondaires Pour de nombreuses autres actions le choix des conventions financi res avec l ag
58. apport lap propriation de l objet for t naturelle on peut voir par exemple appara tre des chemins par des l ments centr s sur l motionnel Arriv e sur le site L valuation vise l outil sur les connaissances mais galement sur les Traitement repr sentations les Animation kb et analyse f motions et les Hector comportements du public Espaces natures n 28 octobre 2009 29 p dagogieonimotion ENFANTS ET ADULTES LA D COUVERTE DU BOIS MORT par exemple pour des enfants des petits c urs associ s un arbre Quelques r sultats Tous les r sultats sont le fruit de l analyse d un chantillon de 150 enfants de 6 17 ans lors d anima tions Uz s Lyon le Saint Denis et Nice conduites de f vrier avril 2009 Le d luge de mots d montre un pouvoir sensibilisateur global incontestablement li notamment la puissance vocatrice de ce vrai tronc d arbre effet totem Cet outil d valuation consiste poser une question du type Si vous entendez le mot quels sont les cinq mots qui vous viennent spontan ment l esprit et dans quel ordre d importance les classez vous L hypoth se que l animation avec Hector l arbre mort modifie la repr sentation de la for t naturelle chez les enfants a t tr s clairement valid e sur tous les sites En effet le noyau central de la repr sentation qui en g n ral volue peu a t signifi cativem
59. ciales 9 au 11 d cembre Montpellier Deuxi mes journ es de recherches en sciences sociales Inra SFER Cirad elles r uniront les chercheurs travaillant sur l agriculture la p che l alimentation la for t l environnement et le d veloppement territorial D http www sfer asso fr Espaces naturels n 28 ociobre 2009 43 an ae a France Sauvage De en EXPOSITION Hellio et Van Ingen rese ASS naturelles L exposition sera pr sente en octobre et novembre la R serve naturelle de la baie de Somme Parc du Marquenterre et en d cembre la R serve naturelle du pr des nonettes et de la tourbi re de Vred Parc naturel r gional Scarpe Escaut 5
60. clam s par les marcheurs et proposent r guli re ment des v nements culturels Le travail ainsi men avec l aide de nombreux parte naires institutionnels a fait du chemin de Stevenson un v ritable outil de d veloppe ment pour les territoires concern s Origine En 1994 une bande de potes comme ils aiment se d finir fait un Michel Verdier Association Stevenson constat assez simple l activit conomique locale a besoin d tre confort e et il est pos sible de structurer l offre gr ce au balisage du GR r alis un an plus t t par la F d ration fran aise de randonn e p destre le support litt raire constituant une opportunit L aventure de cet crivain repr sente un potentiel pour le territoire Elle permettra en outre de cr er du lien entre les diff rents types d acteurs et de d velopper un tourisme respectueux de len vironnement Reste organiser les services et faire conna tre l itin raire Un long travail dont la r ussite doit beaucoup la motivation de l quipe associative Marcher La premi re initiative de l asso ciation proposait aux h bergeurs lus ins titutionnels concern s par l itin raire une formation action consistant le suivre pied afin de conna tre quelques tapes et pouvoir renseigner les marcheurs Chaque soir une table ronde dans le village avec l ensemble des acteurs potentiels pr sen tait le projet et cherchait
61. cons quent limiter les d g ts d une rosion de la biodiversit Comment penser la fois conservation et volution l extinction que l v nement soit indivi duel extinctions de routine ou massif crises r pond la sp ciation processus qui cr e du nouveau partir de l informa tion accumul e dans le code g n tique universel Quand l extinction de routine une esp ce sur mille par mill naire est multipli e par mille comme c est le cas actuellement cause des changements globaux caus s par les humains la marge de man uvre pour r organiser le mat riel g n tique se r duit En appauvrissant la gamme des possibles la crise actuelle d extinction va modifier la trajectoire de la biodiversit et les potentialit s d adaptation des syst mes cologiques un monde qui change E 1 Biomim tisme d marche consistant reproduire artificiellement des propri t s essentielles d un ou plusieurs syst mes biologiques Wikip dia 2 On trouvera une tr s bonne introduction du r le de l volution dans nos modes de vie dans l ouvrage de Michel Raymond Cro Magnon toi m me Seuil 2008 3 H ritage total du mat riel g n tique contenu dans le vivant tel qu il s est progressivement organis au cours de l histoire de la vie Ce mat riel s exprime de fa on impr visible lors des v nements de sp ciation notamment ceux qui suivent les crises d extinction gt gt gt M
62. core d une alerte donn e si des clients sont perdus Nous b n ficions aussi de la fourniture d informations r centes sur l tat du chemin neige chutes d arbres Le r seau offre galement ce qui compte le plus la possibilit d un accueil ami chaque soir Mes randonneurs y trouvent bon accueil chaleur et r confort Plus personnellement la confrontation avec diff rentes pratiques men es sur le territoire m a permis d ajuster ou de relativiser les miennes Les relations avec mes coll gues et partenaires sont souvent devenues amicales facilitant la collaboration et le plaisir d une relation de confiance J appr cie de travailler dans un r seau transterritorial car cela permet d chapper aux querelles et mesquineries de clochers M gt gt gt M l anegenti free fr Aie Outil p dagogique A mn 55 9 cr dans un se Ps A D RS 2 D 2 vrai tronc NN N permet gps VS ut 4 gt ut PORC ORNE TA NE d appr hender la biodiversit au travers de diff rentes fen tres s ouvrant vers l int rieur l LE CAMPAGNOL AU SEIN DE L ARBRE MORT sa 71 D ET LINE un lt ADR RES N P Tu Relativement simples les tests d valuation mesurent l impact d un outil p dagogique ou d une animation sur les repr sentations les connaissances les motions et les comportements du public Comment valuer l impact d un outil p dagogique Hector
63. culteurs Apr s une s rie de propos assez vifs entre les partici pants Michel Durand pr sident d une asso ciation d partementale de protection des milieux la Sepant estime qu il est possible de jouer gagnant gagnant Et lorsqu un agriculteur sort son carnet pour prendre date pour une nouvelle r union on com prend qu un pacte implicite de concer tation s est cr qui ne sera jamais remis en cause malgr les divergences En septembre une rencontre des agricul teurs et chasseurs avec leurs homologues du d partement voisin de la Vienne en zone Natura 2000 c r ali re outardes anim e depuis 2002 par la LPO de ce d par tement ach ve de vaincre les r ticences Enfin la fin octobre lors d une premi re r union organis e par le pr fet Pierre Louault rappelons le exploitant agricole accepte de prendre la pr sidence du comit de pilotage Natura 2000 Motivation En 2007 et 2008 s engage une d marche intense bas e sur la concer tation entre les divers acteurs ainsi qu avec l administration laquelle fixe les r gles et finance les mesures environnementales La CCLD ma tre d ouvrage r alise un appel d offres pour choisir l op rateur local Natura 2000 La chambre d partementale d Agriculture associ e la f d ration d partementale des chasseurs la LPO de Touraine et Sepant sont retenues Pour veiller la concertation tout au long de la mise en place du docum
64. d hamster Le 5 juin la appel mais pour eux comme pour d autres esp ces le chemin sera long pour atteindre Commission europ enne envoyait la marmotte une situation qualitative durable France un ultime avertissement crit pour ne Les r sultats ne peuvent pas tre pris globalement une lecture d taill e par types d faut d application des mesures d habitats groupes taxonomiques r gions biog ographiques et m me par tats ad quates visant pr server le grand doit tre faite Le rapport rel ve que le statut des habitats li s l agriculture est plut t hamster d Alsace Autrefois consid r d favorable en raison de l extension de l agriculture intensive et en raison du recul i de l agriculture traditionnelle en l absence de tout management alternatif du territoire comme un animal nuisible par les a a l Toutefois les mesures prises l initiative des directives europ ennes et des autres agriculteurs alsaciens le hamster S P a instruments des politiques sectorielles ont permis d obtenir des r sultats positifs m me d Europe est aujourd hui gravement a P DAOI f ai si certains sites n cessitent des mesures de restauration et si le r seau en tant que menac Les populations diminuent tel a besoin d une v ritable politique de management et de financements propres mesure que les habitats disparaissent En En 2004 la Commission europ enne estimait que son co t annuel atteignait 6 1 bil
65. de protection des cosyst mes pour enrayer le d clin inexorable de la diversit biologique En effet au bout de cette catastrophe annonc e se profile toujours plus de pauvret pour les populations locales Mais comme rien ne peut se faire sans ceux qui vivent sur le terrain en assument la EA d di s la promotion f minine ce sont les hommes qui parlent ox js TE pr mai ed S ELLE N EST Au Burkina Faso un programme men en faveur de la protection des cosyst mes a conclu la n cessit de travailler sur l quit sociale Un appel projets sur l quit et le r le des femmes se heurte pourtant au maintien de l ordre tabli souvent contre l homme toujours ou presque sans lui eux s ajoutent d sor mais d autres acteurs locaux repr sentants de groupes d int r ts priv s ou communau taires mais quel que soit leur statut chacun rencontre toujours cette urgence sauve garder ce qui peut encore l tre Reconnaissance La collaboration avec les gestionnaires cr ait l espoir de toucher par ce biais l ensemble des populations Option primordiale On sait en effet que l ac tivit de certaines personnes groupes ou communaut s a une incidence impor tante sur le territoire Comment ima giner une r flexion sur les politiques de ges tion sans les prendre en compte Cependant la r alit sociale est complexe Certains indi vidus ou groupes ne sont pas reconn
66. de r aliser une cartographie ainsi que la labellisation de certains v g taux W gt gt gt J r my Noble CG 95 LES LOISIRS MOTORIS S peu respectueux de l environnement pour 83 de Fran ais lus de huit Fran ais sur dix consid rent qu il faut privil gier la protection de l environnement sur la libert de circulation des quads mini motos et autres 4x4 dans les espaces prot g s r v le un sondage publi le 17 ao t et r alis par l institut CSA pour France nature environnement 83 des personnes interrog es consid rent que les loisirs motoris s doivent se pratiquer sur des circuits et des zones d limit es et s curis es leur pratique dans les for ts et les sentiers fr quent s par les promeneurs tant dangereuse et peu respectueuse de l environnement 14 seulement estiment qu il s agit d un loisir comme un autre que l on doit pouvoir pratiquer partout au nom de la libert de circuler Seulement 3 des sond s ne se prononcent pas W www fne asso fr VEND E La r serve naturelle r gionale de St Denis du Payr a enfin un gestionnaire le tandem LPO ONCFS Depuis plusieurs mois cette r serve n avait plus de gestionnaire Le pr fet qui avait d nonc pour faute grave la convention avec l ancien gestionnaire h sitait choisir le successeur Malgr les risques professionnels aff rents cette longue p riode d incertitude l quipe salari e a poursuivi ses activit s d entreti
67. de responsables d ins titutions locales d enseignants d ani mateurs d associations et de commer ants Chaque personne relais avait la responsabilit d enclencher une action pr cise en faveur de la protection de l environnement en impliquant le plus de monde possible dans le cadre qui tait le sien Toutes ces actions qui sont autant d actes pr paratoires taient rendues visibles lors d une journ e de cr ations v nementielles afin que chacun voie ce que les autres avaient fait concr tement en faveur de la protection de l environnement Plus de 500 engagements furent ainsi sign s durant cette seule journ e Il semble que l action ait eu un impact sur les comportements effectifs En effet durant l ann e de l intervention la consommation annuelle moyenne par foyer a moins augment 6 par rap port l ann e pr c dente que dans la ville contr le 14 La troisi me tude fut conduite en 2006 le long des c tes m diterran ennes Elle s inscrivait dans le cadre de la pro motion de l cocitoyennet chez les usagers de la mer Elle visait l am lio ration du dispositif d intervention uti lis par les ambassadeurs de la mer pour inciter les usagers modifier cer tains de leurs comportements Tout d abord ils taient amen s accepter un entretien d une vingtaine de minutes premier acte pr paratoire pendant lequel ils recevaient des informations et conseils l
68. e la gestion de la biodiversit Un d fi reste relever faire des usagers longtemps hostiles des partenaires R LARR RE B LIZET ET M BERLAN DARQU 240 PAGES QU 30 EUROS 4 2 17 af lt 7 Hist ire des pards FE Commet p de la nature 7 Pei y PASCAL WICE E 7 Blk La Chouette Dans le silence de cette nuit de mars r sonne un poupoupou r p t intervalles r guliers C est le chant de la chouette de Tengmalm un petit rapace nocturne aux yeux d or Pour mieux conna tre cette esp ce montagnarde poursuivez la lecture Habitat naturel r gime alimentaire cycle annuel reproduction levage des jeunes tout y est L ouvrage est issu de la collection Faune sauvage r alis e en partenariat avec les Parcs nationaux de France et la fondation Dexia France Trois titres paraissent chaque ann e invitant d couvrir les esp ces qui font la richesse des espaces naturels fran ais e Pa A gt gt gt TEXTE JEAN CLAUDE G NOT ILLUSTRATIONS BENO T PERROTIN 30 PAGES HESSE 11 EUROS NOS LECTEURS ONT AIM Le journal d un berger nomade D tenteur d un dipl me en conomie puis exploitant agricole et enseignant Pascal Wick a beaucoup voyag en Afrique au Maghreb et aux tats Unis pour choisir le m tier de berger de moutons en France Espagne et surtout au Montana dans les environs du
69. e tudi est tr s marqu e d une m moire est devenu une vidence 1 Entreprise dans le cadre du projet de recherche La question est alors de savoir sur quoi se Paysages culturels et naturels changements et fonde 1 d p t conservation dirig par Marie Rou qui fait partie onde te regard que on porte sur un pay du programme Paysage et d veloppement durable sage et sur quoi repose l volution de cette du minist re en charge de l cologie perception Une tude m n e sur le territoire Causses et C vennes 2006 s est int ress e aux dif f rents regards port s sur le causse M jan Elle r v le que la diff rence de perception du paysage s appuie principalement sur le fait que le regard soit endog ne celui des gens qui connaissent les lieux parce qu ils y vivent au quotidien ou exog ne ceux qui viennent de l ext rieur Mais surtout elle montre comment la fr quentation commune de l espace par les habitants et les usagers venus de l ext rieur constitue un croisement fertile et engendre une modification du regard sur le paysage l tranger qu il soit touriste scientifique peintre jouant le r le de r v lateur par cette d couverte des paysages pitto resques avec notamment les gorges du Tarn et le fameux Point Sublime r v l s au tou risme la fin du 19 si cle Des mod les Trois grands mod les ont merg de l tude Ils ont permis
70. e d Anglais la mission mais aussi la plus int ressante Il est n cessaire galement de bien res pecter le r le de chaque organisme dans cette aventure collective et de g rer la rela tion priv public indispensable mais parfois d licate L association regroupe des pro fessionnels qui ont un int r t priv dans le d veloppement de l itin raire elle doit sans d Am ricains de Canadiens d Australiens de N o z landais fr quentent ce chemin Ce qui permet l talement cesse se battre pour faire reconna tre lin de la saison t r t du projet pour le territoire ses ser 7 MA A LA LP T SR AR 4 a SUR LE GR 70 ICI AU C UR DU PARC NATIONAL DES C VENNES LE PONT DE MONTVERT El Michel Verdier Association Stevenson 1 Le r seau comprend une centaine de professionnels 83 h bergeurs 3 organisateurs accompagnateurs 7 taxis transporteurs de bagages 5 loueurs d nes 1 intervenant litt raire 2 Le financement est compos des cotisations des adh rents 53 en 2009 de fonds provenant de collectivit s territoriales tat Europe ainsi que de sponsors selon les projets Le budget varie chaque ann e 160 000 euros en 2008 130 anniversaire 58 000 euros en 2009 28 Espaces naturels n 28 octobre 2009 vices publics ses commerces et son image pour faire admettre qu en faisant la pro motion du chemin l association
71. e Habitats de 1992 et des zones de protection sp ciale ZPS issues de la directive Oiseaux de 1979 Chaque tat membre est tenu de proposer les sites qui Natura 2000 en chiffres e r seau Natura 2000 est constitu des zones sp sur son territoire feront partie int grante du r seau cologique europ en Un point d tape nous am ne alors constater que la quasi totalit des pays ont achev cette phase de pro position Ils s inscrivent pr sent dans le pro cessus de d signation formelle des ZSC et de leur gestion La France l Allemagne et le Royaume Uni en particulier ont fait de gros efforts en ce sens Les instruments de la gestion La poli tique de protection des tats s appuie sur une combinaison d instruments statutaires admi nistratifs et financiers Sur le plan statutaire en France comme dans la plupart des nations d Europe les sites Natura 2000 sont parfois des territoires pr c demment prot g s par des sta tuts nationaux Plus de cent statuts de protec tion coexistent ainsi en Europe Si le plan de gestion est utilis dans de nom breux pays d autres outils de planification et de gestion sont galement mis en uvre en s appuyant sur les l gislations sectorielles exis tantes C est le cas des outils d am nagement du terri toire ou encore des plans de gestion forestiers ces dispositifs nationaux sont souvent combin s avec une gestion contractuelle Certains tats comme l Italie
72. e appr ciation toute per sonnelle de leurs raret et patrimonialit Un r sultat d courageant pour les gestion naires puisqu ils n avaient pas pour autant les clefs permettant une bonne gestion Aussi pour un r sultat plus concret gestionnaire et entomologiste doivent laborer un cadre commun coh rent qui permette de pro duire des informations solides et utiles Les groupes entomologiques sont nom breux papillons l pidopt res gu pes et abeilles hym nopt res scarab es carabes et dytiques col opt res Les m thodes et connaissances n cessaires ne seront donc jamais ma tris es par un m me entomolo giste On veillera alors solliciter le sp cialiste ad hoc en fonction de la probl ma tique traiter On retiendra galement que ces choix scientifiques ont pour but de r pondre un questionnement pr cis et qu il s av re donc indispensable de le d finir pr alablement es invert br es repr sentent entre 79 et D marche rebours L tude entomo logique est une d marche d investigation cibl e conduite in situ Les informations recueillies au travers de diff rentes m thodes d chantillonnages associ es des connais sances pr existantes permettront de 34 Espaces naturels n 28 octobre 2009 r pondre un questionnement op rationnel tel que r aliser le suivi de la population d une esp ce ou valuer l efficacit des mesures de gestion voire tablir les rela
73. e concertation structure informelle d changes qu elle pr side o sont invit s lus professionnels et associatifs une cinquantaine de personnes Cette instance va se r unir neuf fois de 2006 2008 et jouera un r le d cisif La premi re r union en avril 2006 r unit une vingtaine de participants Les tensions sont palpables Bien install es elles ne peu vent tre abord es directement ce jour l pour les uns les agriculteurs seraient res ponsables de la disparition de la faune et de la flore sauvages et pour les autres les co logistes auraient l intention de sanctuariser les lieux au m pris des acteurs locaux Pourtant les mesures agroenvironnemen tales mises en uvre par les agriculteurs depuis 1996 ont permis de stopper la dis parition de l outarde quinze m les chan teurs ont t recens s en 2006 L tape de m diation va durer jusqu en sep tembre Soixante agriculteurs vont se retrouver entre eux lors de trois ren contres organis es l invitation du m dia teur De ces r unions il ressort l attache ment patrimonial la nature mais aussi la critique virulente d un syst me qui cors te des d cisions de bon sens Confrontation Malgr la crainte qu elle leur inspire les uns et les autres sont pr ts la confrontation Le 31 ao t le m diateur convie en lieu neutre associations envi ronnementales f d ration des chasseurs et repr sentants des agri
74. e d Europe en Aquitaine Outil de travail le guide synth tise les r sultats du programme d tude et de conservation de la cistude d Europe en Aquitaine 2004 2009 Il rassemble les connaissances sur la biologie et l cologie de l esp ce et pr sente les techniques d expertise du milieu ainsi que les pr cautions respecter pour la prise en compte et la pr servation de l esp ce lors des interventions de gestion en zones humides T l chargeable gratuitement sur internet www cistude org ASSOCIATION CISTUDE NATURE e 166 PAGES GRATUIT ENE technique Es la istude d F_urope en Aquitaine conservation de la M tiers Comment je suis devenu g omaticien Avec pr s de 15000 professionnels en France la g omatique est une discipline en pleine expansion Les douze sp cialistes ici r unis t moignent de leur parcours entre informatique et g ographie et des diverses activit s de leur m tier Cursus rencontres ou apports majeurs de chacun ce livre est une d couverte vivante et clectique de la g omatique DIRIG PAR F BLOMAC 328 PAGES LE CAVALIER BLEU DITIONS 20 EUROS Politiques publiques Et si le littoral allait jusqu la mer Zone vuln rable et en constante volution lieu d une intense activit humaine le littoral conna t une occupation accrue sous la Ve R publique Pour expliquer cette situation l auteur analyse les politiques publi
75. e stabilisation par rap port l utilisation de la ressource dispo nible Cette stabilisation permet d optimiser la r ussite de la lutte Le retrait de la lande est effectu fin octobre d s l infl chissement des notes d tat cor porel Apr s mise bas on note que les r sul tats de prolificit et productivit du groupe sont comparables ceux des animaux rest s sur les prairies durant l t L leveur qua lifie le r sultat de tr s satisfaisant Les deux saisons suivantes des agnelles de renouvellement ont t int gr es au lot sur lande afin de conserver cet acquis Les tra vaux d ouverture de v g tation ont continu durant les deux hivers Le chargement instantan a augment pro Sressivement jusqu pratiquement une brebis hectare Les diverses possibilit s de subventions du p turage sur lande n ont pas t prises en compte dans le cadre de l tude l id e tant que la viabilit du syst me devait se d mon trer sans soutien financier ext rieur M ERIC OULHEN SYMEL gt gt gt M l eric oulhen cg50 fr Le d gagement de la v g tation par broyage ou br lis dirig compl te l action des animaux Le Tourp FLORAISON DE BRUY RE Les landes bruy res atlantiques Int r t cologique Espaces naturels peu ou pas modifi s par notre vie moderne les landes bruy res atlantiques sont un refuge pour une flore caract ristique et pour nombre d animaux qu
76. en et de surveillance la cruciale saison printani re de reproduction de la faune comme de la flore gt gt gt Gilles Benest FNE Le projet de volerie des aigles ne s installera pas Navacelles La Diren a finalement donn un avis n gatif au projet touristique qui mettait en danger les rapaces locaux du cirque de Navacelles m Le sch ma d partemental d orientation mini re en Guyane a t propos par le pr fet Mansillon qui a remis son rapport Chantal Jouanno le 16 juin dernier m La Charte du Parc naturel r gional du Luberon est renouvel e pour 12 ans Le d cret a t publi au Journal officiel du 23 mai m Parc national de la Guadeloupe le d cret de d limitation du parc a t publi au JO du 3 juin 2009 m Premi re r serve naturelle nationale dans le Var le classement de la Plaine des Maures est intervenu en juillet dernier m Le Parc national des Pyr n es a recu le Troph e APAJH 2009 pour son programme global d accueil de tous les publics m Espaces naturels n 28 e octobre 2009 Colin Niel a quitt ses fonctions de chef du bureau des parcs nationaux et des r serves au minist re en charge de l cologie Depuis juillet il occupe le poste de directeur adjoint du Parc national de la Guadeloupe gt gt gt colin niel guadeloupe parcnational fr Anne Sophie Schorter occupe depuis septembre le poste de chef de bureau des parcs nationaux et des r serves la direction g n rale de l am
77. en quoi est ce fondamental La th orie de l volution reste la seule explication coh rente de l mergence puis de la dynamique de la biodiversit Pour la quasi totalit des biologistes il s agit du seul cadre conceptuel dont nous dispo sons pour comprendre rationnellement la mouvance permanente du vivant La monnaie de biodiversit la plus cou ramment utilis e est l esp ce dont on sait maintenant qu elle apparait vit un certain emps de l ordre de deux dix millions d ann es puis s teint La diversit bio logique s inscrit donc dans une histoire caract ris e par un encha nement d es p ces qui se remplacent dans le temps Jusqu la fin du 18 si cle les esp ces taient consid r es comme des entit s immuables cr es une fois pour toutes par un cr ateur tout puissant La remise en cause de cette th ologie naturelle se fit lentement et non sans heurts en raison de la r sistance des glises Une premi re th orie coh rente du transformisme c est ainsi qu on appelait l volution cette poque fut propos e par Lamarck mais c est Darwin que revient le m rite d avoir construit une th orie qui s est av r e rendre parfai tement compte de la r alit des m ca nismes volutifs Darwin explique l unit et la diversit du vivant par une transformation graduelle des organismes Sur quels piliers repose sa th orie de l volution Le paradi
78. ence de l eau a t privil gi Les travaux d entretien de foss s principaux des marais et des rivi res salmonicoles ont ainsi t directement financ s aux associations syndi cales de propri taires ou aux communaut s de communes avec des aides de 40 80 Ce syst me s est av r souple avec une ma trise d ouvrage unique un seul dossier financier instruire ceci pour la r alisation de travaux sur des dizaines de kilom tres de cours d eau avec des centaines de propri taires Sur les op rations manuelles de collectes des macro d chets sur les epuis 2008 le Parc naturel r gional du Morvan propose aux exploitants de prairies s ches siliceuses d opter pour une mesure agroenvironnementale territorialis e MAET Objectif mainte nir leurs prairies fleuries Si cette mesure s duit le parc c est qu l in verse des mesures pr c dentes qui s int ressaient aux moyens mis en uvre afin de reconqu rir des milieux d grad s il s agit ici de contrac tualiser une obligation de r sultat Mesure originale cette MAET recon na t ainsi la qualit du travail accompli par les agriculteurs et du m me coup offre l opportunit d un changement profond des relations humaines Du reste le parc qui autour de cette mesure a investi dans l animation et l change s aper oit qu il a gagn de la reconnaissance en tant qu interlocuteur agricole sur son territoire La proximit est de r gle pour cha
79. engag s doivent tre avanc s par le signataire et ne sont rembours s que sur pr sentation de justificatifs Aussi lorsque les t ches sont r alis es en interne il s av re que le contractant a des difficult s produire une facture justifiant de la d pense Sur le territoire la signature d un tel contrat marque le d but d un partenariat entre les entreprises et le syn dicat mixte au b n fice de la valorisation du patrimoine naturel un autre contrat Natura 2000 visant l limi nation des esp ces v g tales envahissantes est pr vu pour l ann e 2009 D autres entreprises sont galement engag es dans la d marche c est le cas des Salins du Midi qui uvrent aussi en faveur de la reproduction des laro limicoles L implication d acteurs ayant un impact important sur les milieux notamment par leur ma trise fonci re permet de donner du sens la politique contractuelle de Natura 2000 en rapprochant l int r t priv de l int r t g n ral W CAROLE TOUTAIN PETITE CAMARGUE GARDOISE gt gt gt M l toutain camarguegardoise com Simon Baudouin SMCG Le contrat finance le d bardage par c ble m t n cessaire la r habilitation d une for t alluviale En Franche Comt la commune de Nans sous Sainte Anne signe un contrat Natura 2000 forestier Elle restaure une for t alluviale et finance par ce biais les surco ts li s l exploitation des bois par d bardage avec c ble m t
80. ent b n fice en termes de gestion du milieu Mode d emploi ont une valeur conomique Gains techniques et p cuniaires pour l levage ovin epuis le 19 si cle on estime 90 les sur faces de landes bruy res atlantiques disparues la faveur des mutations conomiques et sociales de l re industrielle Aussi avec le projet europ en Heath le syndicat mixte espaces littoraux de la Manche Symel a cherch conna tre les condi tions optimales de l utilisation des landes s ches pour l levage ovin en vue de leur entretien Cette tude de terrain met en vidence la possibilit de gains tech niques et p cuniaires pour les leveurs Elle chiffre la valorisation conomique des landes en se fondant sur les conomies de foin et de travail P turage sur la lande Dans les landes du Nord Cotentin 1000 ha deux sites majeurs sont p tur s par des ovins tandis qu un troisi me est depuis 2004 abandonn par l levage et soumis des incen dies r currents Le Symel a tudi deux syst mes d exploitation de ces landes p tur es afin d en trans poser les aspects les plus int ressants sur le site non p tur L optique tant bien s r celle d un int r t partag avec l leveur L analyse des pratiques conduites sur l un des sites p tur s a permis d estimer les apports de la lande l alimentation des troupeaux L approche tient compte du partage en lots du calendrier de p tu r
81. ent d objec tifs le pr sident de la communaut de communes souhaite garder l appui du m diateur intervenu en phase initiale Difficult s En fait une s rie de diffi cult s est pr visible Le nouveau dispositif des mesures agroenvironnementales mis en place par l tat pour 2007 2012 en apparence souple cache en fait de nom breuses rigidit s dans un contexte o e la jach re va cesser de devenir une obli gation pour les agriculteurs courant 2007 ce qui peut fragiliser une partie des zones o l on trouve encore l outarde Le prix des c r ales s envole cr ant une super concurrence face aux MAET et un risque de d sengagement des agriculteurs leur gard Le risque de disparition de lou tarde est r el e Les associations environ nementales jouent un r le important dans la concertation or elles sont fragiles d pendantes des sources de financement n cessaires pour un personnel stable et comp tent e Le probl me des montgol fi res qui atterrissent sans vergogne dans les cultures outardes et les jach res pr cis ment l poque de la nidification est r current e Les oliennes tendent se d velopper sans que l on ait une id e de leur impact r el sur l avifaune Et bien d autres probl mes les cultures contractuelles outardes associ es des jach res faune sauvage et les autres jach res h bergent des herbes salis santes pour les cultures voisines l
82. ent modifi tout comme le sys t me p riph rique de la repr sentation Hector l arbre mort s av re tr s efficace pour faire appara tre des notions particu li rement complexes de l cologie des for ts naturelles biodiversit cycle de vie des animaux niche cologique recyclage du vivant et naturalit Du point de vue des connaissances Hector l arbre mort enrichit v ritablement la com pr hension de l cologie des for ts natu relles sujet largement m connu du public et peu trait dans les mallettes p dago giques sur la for t Test es sur trois sites les connaissances sont toujours tr s significativement sup rieures apr s l animation cf sch ma Cet impact est renforc par la projection du film M moires d un arbre mort qui a t con u ind pendamment par WWF et Refora en 2007 mais est souvent utilis pour introduire ou conclure une anima tion en salle Il appara t tr s nettement que lorsque l animation est accompagn e du film l acquis de connaissance est signifi 1 Selon Abric 1994 la repr sentation sociale se structure autour d un noyau central constitu d l ments organisateurs stables et non n gociables Ces l ments centraux donnent la repr sentation sa signification et d terminent la nature des liens entre les l ments voir encart d luge de mots 30 Espaces naturels n 28 octobre 2009 cativement plus lev car cela permet de relier la d couv
83. enter les formes de gouvernances quilibr es entre l tat et les collectivit s qui permettront de travailler aux continuit s dans ces espaces interstitiels L entr e de nouveaux membres l Atelier technique des espaces naturels constitue l un des indicateurs des volutions engag es collectivit s locales associations tablissements publics d passent leurs seules logiques internes pour diffuser leurs savoir et savoir faire en mati re de gouvernance locale de diagnostics cologique et socio conomique de plans de gestion et d valuation La mise en uvre de la trame verte et bleue doit pouvoir b n ficier de l exp rience des gestionnaires d espaces naturels qui voient l une occasion de renforcer leurs relations aux acteurs du territoire Dans sa nouvelle configuration l Aten sera m me de toucher plusieurs milliers de professionnels de la nature condition de bien orienter leur point de vue depuis le territoire et ses acteurs Les formations outils et changes d exp riences qui font partie de la culture commune des gestionnaires d espaces naturels trouveront s employer dans le d ploiement de cette nouvelle ambition E TERRITOIRE JACQUES BLONDEL entretien Directeur de recherche m rite au CNRS Nous c l brons cette ann e le bicentenaire de la naissance de Darwin ainsi que les cent cinquante ans de la th orie de l volution dont il est fondateur
84. erte d Hector l arbre mort une r alit film e sensible et factuelle L influence d une sortie dans la nature pr sente d vidence le m me type d effet m me s il n a pas t valu ici On retiendra Certaines valuations d ani mation ou d outils ont montr un faible impact ce n est pas le cas pour Hector l arbre mort m me si l valuation a permis gale ment de mettre en vidence des am liora tions possibles concernant par exemple l un des douze ateliers et le d roulement optimal de l animation L valuation a t un inves tissement tr s int ressant pour am liorer l outil et susciter l int r t des animateurs Dans les mois venir elle pourrait se pour suivre pour pr ciser sur un chantillon plus cons quent les diff rences d impacts en fonc tion des publics I AUR LIE MORGE DANIEL VALLAURI wwr gt gt gt M l morgeaurelie hotmail fr Aller plus loin Les repr sentations sociales aspect th orique Pratiques sociales et repr sentations PUF p 11 36 D L organisation interne des repr sentations sociales syst me central et syst me p riph rique Jean Claude Abric Christian Guimelli Structures et transformations des repr sentations sociales Delachaux et Niestl p 73 84 Guide pour l valuation de l outil p dagogique Hector l arbre mort Aur lie Morge WWF Marseille 20 p valuation de l outil p dagogique Hector l arbre mort A
85. es aires marines prot g es l Office national des for ts Rivages de France des r gions et des d partements la Ligue pour la protection des oiseaux le R seau des Grands Sites de France oll COMMENT RELER 0 Points Al c 4 DEOITES SANS EVEZ LA MAIN E Sortons du cadre des aires prot g es Trame verte et bleue n mati re de protection de la biodiversit la France dispose d une bo te outils vari e et efficace Pourtant de la r glementation la contractualisation en passant par la ma trise fonci re nous savons d j qu elle ne suffira pas remplir nos engagements internationaux stopper l rosion de la biodiversit d ici 2010 La strat gie nationale pour la biodiversit et la politique de la trame verte et bleue viennent compl ter le dispositif des aires prot g es Leur ambition commune est la diffusion de cette pr occupation dans toutes les politiques publiques trop souvent sectorielles et tous les territoires trop souvent autocentr s Il nous faut sortir du cadre Les collectivit s locales sont pied d uvre avec les comp tences qui sont les leurs La planification int gre la biodiversit de mani re croissante sch mas r gionaux et d partementaux de la biodiversit Plu Scot Quelles que soient les chelles retenues il restera n anmoins toujours des fronti res au del desquelles les comp tences et moyens des uns ou des autres s arr teront Il nous faut donc inv
86. es cor beaux freux attir s par les jach res s at taquent aux jeunes semis des cultures etc Je suis de ceux qui ont milit contre Natura 2000 pr sent cela fait deux ans que nous travaillons ensemble et vous voulez quitter la table des discussions Un agriculteur au responsable d une association de protection de la nature Action Pour faire voluer les mesures agroenvironnementales territorialis es un groupe de travail local est cr avec agri culteurs et techniciens de la nature de la chasse et de l agriculture Le souhait local lorsque surgit un probl me pour l applica tion des MAET est qu un petit groupe tech nique pas une usine gaz puisse d cider en temps r el dans la concertation et la confiance des choix utiles aux oiseaux et aux habitats compte tenu du contexte notamment agro climatique Par ailleurs les mesures doivent offrir un cadre technique assez ouvert qui permette des strat gies agrono miques autoriser des semis de culture luzerne outardes sous couvert de c r ales par exemple Par ailleurs leur financement doit se situer un niveau acceptable pour les agriculteurs Il faut pour cela obtenir la d cision du minis t re de l Agriculture et de la p che et laval de l Union europ enne Le responsable des MAET au minist re de l Agriculture accepte de venir en discuter sur place en d cembre 2007 Devant la motivation de ses interlocuteurs
87. es de conservation couvre entre 10 et 25 de la superficie des tats membres Cette expansion des zones prot g es au del des espaces d sign s par une protection r glementaire tels que les parcs nationaux et r serves naturelles a entra n l int gration dans les p rim tres des sites de nombreuses propri t s priv es et de zones o se d veloppent des acti vit s foresti res agricoles d levage et de loisirs Les directives euro p ennes n mettent aucune recommandation sur la mani re de traiter les potentielles oppositions entre la sauvegarde du bien public de la biodiversit et le maintien des droits priv s de propri t et d usage elles laissent les tats libres de d terminer les conditions de mise en uvre des mesures de protection l valuation ne portant que sur les r sultats Cependant la directive Habitats se situe explicitement dans la perspective du d veloppement durable affichant la possibilit de concilier usages priv s et protection de la nature par la d finition de pra tiques de gestion des milieux adapt es leur bon tat de conservation Es AUS at En France apr s une lev e de bouclier initiale de groupements d in t r ts les pouvoirs publics ont mis en place partir de 1998 des structures de concertation sur chaque site pour d finir des objectifs et moyens de gestion documents d objectifs s engageant ce que ceux ci se traduisent par des mesures contractuelles volontaires
88. es et du patrimoine naturels en poste ou en devenir La revue s adresse aux acteurs et relais de la gestion des territoires et des paysages Les auteurs y pr sentent valuent et discutent les exp riences et savoir faire issus des territoires et portent la connaissance des int ress s les actualit s recherches textes et initiatives dans ces domaines S abonner Remplir le bulletin page 41 de ce magazine Espaces naturels Mediaterra Route Royale 20600 Bastia 0495 31 1221 espaces naturels mediaterra fr 32 Espaces naturels n 28 octobre 2009 Bienvenue sur Et Welcome t the 2 yi j k i gh A Ed er a i si el D 0 Los etes catari rintiques Siain n ant agii Guru Q Kevin Wimez Eden 62 rt F z a mii 5 pie EF mii R gional R serve Naturelle R grana Heathland Plateau Region du Plateau des Landes al Nature Reserve CI CONTRE AVEC L INCLUSION SOUS R SINE LES PANNEAUX ONT UN BILAN CARBONE ACCEPTABLE LES SUPPORTS SONT EN CH NE BOIS BRUT ISSU DES FOR TS AVOISINANTES LS SONT FABRIQU S DANS LES ATELIERS DU CONSEIL G N RAL DU NORD PAS DE CALAIS CI DESSOUS LE BALISAGE DIRECTIONNEL EST CON U COMME DES PIQUETS DE CL TURE mei paS D MET pF 35Km ih40 Sentier de la rivi re jaune Kevin Wimez Eden 62 D 1e o D N D ice O PE Une signal tique faible empreinte
89. es sont contractualis es D j en 2007 sur les 13 300 ha de surfaces ligibles recens es 11838 ha taient engag s dans le dispositif MAE Ce r sultat s appuie sur l attractivit financi re du dispositif 161 euros par hectare en moyenne mais galement sur le fait qu un agriculteur se voit dans l obligation de contractualiser l ensemble des surfaces d clar es de son exploitation pour b n ficier des aides Au bilan de la contractualisation il faut ajouter que les MAET sont appliqu es au del des p rim tres Natura 2000 Seulement 40 des surfaces b n ficiant de mesures agri environnementales sont concern es par des zones d sign es au titre des zonages Natura 2000 Le fait est que la dynamique engag e a anticip la mise en uvre des zonages li s aux directives europ ennes M Principales mesures propos es et surfaces engag es en vall e DE SURFACES ASSOCI ES CETTE PRINCIPALES MESURES PRINCIPALES DISPOSITIONS SURFACE TOTALE ENGAG E FIN 2007 Fertilisation azot e lt 70 u ha an lt 60 u sous forme min rale maxi 40 t sous forme organique sur 5 ans P lt 60 et K lt 150 Espace d int r t g n ral Fertilisation azot e sous forme organique uniquement sauf lisier lt 20 t ha sur 5 ans et p ture ou fauche uniquement apr s le 1 juillet D veloppement de la biodiversit Prairies semi humides d int r t faunistique Prairies semi humides d int r t
90. estion forestiers ou de contrats Natura 2000 Toutefois les quinze actions contractuelles foresti res ligibles concernent peu les habitats forestiers mais plut t les milieux associ s clairi res mares et les habitats d esp ces La m thode test e en 2008 sur des h traies asp rule du domaine continental Franche Comt fait ressortir ces habitats en tat alt r moyen essentiellement en raison d un d ficit de tr s gros bois et de bois mort La mesure contractuelle F22712 favorisant le bois s nescent pourra contribuer am liorer leur tat Cette m thode d analyse permettra de mesurer les progr s r alis s un pas de temps adapt dix ans en for t W Nathalie Carnino MNHN Julien Touroult ONF gt gt gt http inpn mnhn fr inpn fr download CR htm M THODE D VALUATION DE L TAT DE CONSERVATION ACTIONS ET OUTILS ENVISAGEABLES POUR AM LIORER LE CRIT RE SI BESOIN EXEMPLE DE CRIT RES RETENUS STRUCTURE amp FONCTIONNALIT DE L HABITAT ATTEINTES tat de la composition dendrologique proportion d essences allochtones et non typiques de l habitat Actions relevant de bonnes pratiques cahier des charges PEFC documents de gestion avec logique essence adapt e la station chartes N2000 Stades matures quantit de gros arbres l ments structurants Mesure F 22712 tr s gros bois en flot ou isol avec des signes de s nescence En cas de manque de r g
91. et chartes le r gime d valuation des incidences qui volue aujourd hui a directive europ enne Habitat faune flore impose une valuation pr alable des incidences sur les habi tats et esp ces de tout projet con u sur les sites Natura 2000 Or jusqu pr sent en France la transposi tion de ce texte ne concernait que certains travaux et pas les activit s ou projets non soumis autorisation ou appro bation administrative La loi du l ao t 2008 art 13 modifie le dispositif et doit se traduire prochainement par deux d crets Le premier est en cours d adoption Il fixe une liste nationale de plans projets et manifestations d j soumis un r gime d autorisation ou de d claration et devant faire l objet d une valuation des incidences De m me ce d cret fixe les modalit s selon lesquelles le pr fet va tablir des listes locales compl mentaires Celles ci seront d finies en concertation avec les acteurs locaux De nouvelles cat gories d activit s ou projets non encore encadr s pourront entrer dans ce champ d application La nouveaut r side principalement dans l largisse ment du champ d application En effet les activit s rele vant du simple r gime d claratif quand une d claration aupr s de l administration comp tente suffit pourront tre concern es par l valuation des incidences Il en est ainsi par exemple de l organisation de concerts rave party ou de manifestatio
92. et des micro habitats battage des branches basses et des buissons pi ges lumineux pi ges attractifs a rien pi ges de chutes amorc es levage des larves Lentomologiste va la ren contre des insectes ou les attire lui et peut ainsi produire une liste d esp ces pr sentes Les r sultats de deux collectes r alis es par la m me personne ne seront pas directement comparables mais elles permettront d ob tenir des donn es qualitatives liste d esp ces associ es des habitats et des milieux C est ainsi que lon peut tablir la liste des esp ces patrimoniales identifier les esp ces enjeux prendre conscience de la faune pr sente sur un site et ainsi poser les bases d un ensemble de conseils de gestion visant pr server l entomofaune Des relev s r p t s dans le temps tendront l exhaustivit sans l atteindre on parlera alors d inventaire M thodes de prospection passive Un autre type d tude est conduit au tra vers d un dispositif ou d une d marche tr s encadr e o l entomologiste collecte la faune en limitant l influence de ses comp tences personnelles Transects pi ge d in terception a rien tente malaise masse mergence substrats artificiels l objectif est de produire un jeu de donn es sous un certain nombre de contraintes et de limiter l influence de facteurs non reli s au ph nom ne biologique que l on souhaite suivre Cette approche n cessi
93. fix qu il s agisse d une manifestation mation d un forum consacr l change d exp riences I d ampleur internationale ou d une petite preuve r gionale les m mes H L NE MONTELLY obligations s appliquent Pour les petites associations le co t est totalement BUREAU NATURA 2000 MINIST RE EN CHARGE DE COLOGIE disproportionn Elles n ont pas les moyens de s offrir ce type d tude ce qui conduira in luctablement la disparition de ces manifestations Alors que va t il se passer Ne pensez pas que les passionn s vont renoncer leur sport Les uns ou les autres vont se r unir avec quelques copains ils vont d visser leur plaque d immatriculation et sans rien demander per Evaluation des incidences Parcours impos sonne ils vont pratiquer lenduro sans contrainte sans s inqui ter de lim ns pact sur les espaces naturels Allez les contr ler 2 www espaces naturels fr natura2000 PPM est il pr vu par un i f ne Cette approche est clairement contreproductive Par ailleurs sur le long 1 PPM contrat Natura 2000 ou est io Se x j pien projet il pratiqu dans les terme elle diminue le poids de la F d ration qui a pour objet de contr ler manifestation conditions d finies par une et d encadrer l activit de lui donner des r gles de pratiques et d thique charte Natura 2000 Tout ce passe comme si on voulait supprimer lenduro Savez vous que Absence m me les sites permanents de
94. floristique Idem mais fauche apr s le 15 juin tablir un programme de travaux et un plan de gestion pastorale fertilisation azot e limit e 60 unit s N assimilables ha an dont au maximum 40t sous forme organique sur 5 ans P lt 60 et K lt 150 Landes espaces d int r t paysager et zones d altitude r habiliter Surface totale engag e dans les vall es ha Les hautes chaumes ne sont pas comptabilis es MESURE EN VALL E 6220 ha 63 130 ha 1 3 170 ha IPTC 150 ha PE SHisha 32 9843 ha 100 L tat de conservation pour orienter la gestion tat de conservation d un habitat est une rer qui traduit l effet des influences sur son bon fonctionnement sa bioc nose et sa p rennit Dans chaque Docob l tat de conservation doit tre valu l chelle du site Natura 2000 Pour les habitats forestiers une r flexion vise d finir une m thode objective simple et reproductible Des indicateurs mesurent la structure et la composition de l habitat et renseignent ainsi sur sa fonctionnalit et sur l tat de sa bioc nose Des crit res relatifs aux atteintes subies par l habitat dans le site sont galement tudi s L analyse des donn es permet d aboutir un tat de conservation et de rep rer les l ments que des mesures de gestion peuvent am liorer Ces mesures peuvent faire partie des bonnes pratiques de gestion chartes Natura 2000 d autres dispositifs plans de g
95. galement conna tre les effets des mesures agroenvironnementales plus exigeantes retards de fauche fertilisation limit e etc Pour ces cas le protocole s av re diff rent Ainsi lorsque cela est pos sible l chantillon doit permettre au moins quinze relev s trois lots sont compar s 1 un lot de prairies b n ficiant de contrat exigeant 2 un lot b n ficiant d un contrat de base moins contraignant 3 un lot de r f rence sans contrat L aussi des enqu tes agricoles sont conduites afin d interpr ter les r sultats Les premiers r sultats o PAS DE DIFF RENCE SIGNIFICATIVE D ORDRE QUALITATIF Men es en 2008 sur les parcelles contractualis es en espaces d int r t g n ral m canisables prairies de fauche productives les premi res investigations ont t strictement qualitatives la m thodologie s tait en effet orient e initialement sur des comparaisons du nombre d esp ces ou du nombre de familles v g tales car il existait des donn es de r f rence datant de 1996 La comparaison de deux lots de trente trois prairies n a pas permis de discerner de diff rences significatives d ordre qualitatif les deux lots ont le m me nombre moyen d esp ces v g tales le m me nombre moyen de familles v g tales Ce r sultat n est pas tonnant dans la mesure o les changements de v g tation les plus perceptibles sont d abord des changements quantitatifs Toutefois plusieurs erreurs o
96. gique La journ e sera consacr e retraduire et discuter les r sultats de l tude initi e par Parcs nationaux de France D http aix2008 espaces naturels fr Jour de la nuit 24 octobre France enti re Le Jour de la nuit a pour objectif d aimer la nuit noire et de sensibiliser la population la pollution lumineuse Les associations locales sont invit es organiser des activit s nocturnes D htip jourdelanuit fr Film ornithologique 27 octobre au 1 novembre M nigoute Depuis 25 ans ce festival privil gie le cin ma animalier comme support de sensibilisation l environnement D www menigoute festival org Plantes de montagne 6 au 8 novembre Toulouse Les plantes de montagne regards et d bats sur un patrimoine ce colloque est organis par le Centre d anthropologie sociale Il traitera du processus de patrimonialisation de la flore et ses enjeux D plantes montagne cbnpmo fr Pastoralisme et entomofaune 19 novembre Montpellier Comp tition pour l herbe entre insectes herbivores et ruminants insectes piqueurs vecteurs de maladies Le point sur les interrelations entre l entomofaune et les pastoralismes afp pastoralisme net For ts tropicales humides 22 au 28 novembre Cayenne La science au service de la gestion des for ts tropicales humides une conf rence internationale suivie d ateliers scientifiques D http www gip ecofor org Recherches en sciences so
97. gme de Darwin repose sur trois piliers 1 tous les tres vivants pr sentent des variations individuelles physiques phy siologiques 2 la s lection naturelle provoque une mul tiplication pr f rentielle des individus por 4 Espaces naturels n 28 octobre 2009 BIOLOGIE DE L VOLUTION La th orie de l volutionest le seul cadre conceptuel dont nous disposons pour comprendre la mouvance du vivant teurs de variations qui les rendent plus aptes dans la lutte pour la vie 3 les transformations se transmettent d une g n ration l autre Qu est ce que le n odarwinisme La th orie de l volution repose sur la trans mission h r ditaire des caract res retenus par la s lection naturelle Mais Darwin n avait pu identifier ces m canismes de transmission car il ignorait les travaux de Mendel qui les avait mis en vidence par ses c l bres cultures de petits pois C est au 20 si cle que la fusion de la th orie de Darwin et de la g n tique des populations fond e par Mendel d boucha sur la th orie synth tique de l volution ou n odarwi nisme Ses fondements n ont jamais t remis en cause et ils constituent le corpus th orique l int rieur duquel les recherches se poursuivent pour compl ter et enrichir nos connaissances Le darwinisme a donc chang les fondations de la pens e occidentale Tout dans notre vie quotidienne a quelque chose voir avec l
98. gt gt gt Petite Camargue gardoise 30 Vices et vertus d un contrat sign avec une entreprise Au del du choc des cultures bien des avantages soient conclus avec des soci t s priv es C est pourtant chose faite sur le territoire de la Petite Carmargue gardoise o la soci t Listel bien connue pour son vin s est engag e dans cette d marche Sign en 2008 le contrat entre Listel et l tat respecte le docu ment d objectif Natura 2000 et le plan de gestion des espaces naturels du domaine de Jarras Listel qui veut favoriser la reproduction des esp ces animales et notamment des laro limicoles Ainsi la soci t viti cole s engage r aliser des flots et un radeau de nidifi cation pour les mouettes sternes et avocettes l gantes autant d esp ces de laro limicoles se reproduisant sur la zone de protection sp ciale Petite Camargue laguno marine L tat et l Europe assurent le financement Conclu avec une soci t de renomm e internationale un tel accord fait la d monstration que Natura 2000 n est pas r serv aux initi s l cologie et que la direc Directeur g n ral des Domaines Listel Notre vin d fend sa gestion naturelle Qu est ce qui motive une soci t priv e signer un contrat Natura 2000 La viticulture souffre d une image assez n gative l gard du respect de l environnement on voque facilement l utilisation de d sherbants ou de produits phytosanitaires
99. i s la pr servation de la mer Leur participation active tait recherch e durant tout l entretien On leur demandait par exemple leur avis sur les conseils les plus pertinents donner aux autres plaisanciers deuxi me acte pr paratoire l issue de cet entre tien les usagers taient convi s accepter la remise d un livret troisi me acte pr paratoire gratuit o l on trou vait des informations sur la faune et la flore marines et des conseils pour pr server la M diterran e Les usagers taient enfin invit s signer un bulletin d engagement Durant l t plus de 3 000 usagers de la mer ont t sollicit s La quasi tota lit d entre eux ont accept au terme de l entretien de signer le bulletin d enga gement et se sont donc engag s modi fier un ou plusieurs de leurs comporte ments Il ressort clairement galement que les personnes engag es ont adopt des pratiques plus cologiques par exemple elles sont significativement plus nombreuses utiliser du savon naturel 53 versus 39 ou des d ter gent comportant un colabel 56 vs 24 ou ancrer dans le sable 75 vs 60 Le recours la communication enga geante pr sente toutefois un inconv nient pratique Il implique plusieurs contacts directs avec les personnes dont on souhaite modifier les comportements De fa on plus g n rale c est la faveur de ces contacts que les dynamiques sociales se cr en
100. i y trouvent une qui tude n cessaire Leur valeur cologique d coule de deux facteurs la superficie r siduelle d habitats de landes en Europe et la pr sence d esp ces v g tales et animales caract ristiques ce second facteur tant li au premier E 1 Le projet Heath Heathland Environment Agriculture Tourism and Heritage a r uni de septembre 2004 d cembre 2008 six partenaires europ ens sur le th me de la gestion durable des landes atlantiques Ce projet a tent entre autres d explorer les possibilit s de valorisation conomique locale des landes bruy res afin de re cr er un lien entre le paysage et la communaut locale de re donner une utilit sociale aux landes gt gt gt www theheathproject org uk 2 Le syndicat mixte espaces littoraux de la Manche SYMEL g re environ 4500 ha dans la Manche pour le compte du Conservatoire du littoral et du d partement Les landes repr sentent 1 000 ha sur le nord du d partement gt gt gt www symel fr 3 Accouplement 4 La note d tat corporel est une m thode relative d valuation de l tat d engraissement des brebis Elle consiste palper les brebis au niveau de la r gion lombaires afin d valuer le d p t adipeux constituant la r serve corporelle des brebis Elle permet d valuer individuellement chaque animal et par moyenne l tat g n ral de la troupe fr quentation Le r cit d un p riple en nature comme supp
101. id re le recours la lande comme un param tre technico conomique part enti re Pour pr s d un quart dont les leveurs du Cotentin la lande occupe une place majeure dont l leveur ne saurait se passer sans compromettre la viabilit conomique de son exploitation Pour tous l usage actuel des landes s inscrit dans diverses formes de partenariat public priv pacage communal MAE conventions CEL conseils g n raux M l louis marie guillon pnr armorique fr Espaces naturels n 28 octobre 2009 25 gesilonoatimonicie soit par l habitude des animaux soit par une cl ture fiable Ainsi pendant six mois l le veur annule les charges d alimentation Les co ts sanitaires et le temps de surveillance sont minimis s sans r percussion sur la reproduction et la productivit num rique du b tail R sultats cologiques et conomiques labor avec Michel Meuret de l Inra Sad Avignon un protocole de suivi du comportement alimentaire des brebis sur la lande montre que la molinie bleue les jeunes pousses et fleurs d ajonc P turage estival sur landes 7 cl s pour r ussir 1 e Disposer d une surface minimale de 50 ha de landes pour travailler terme avec un atelier d environ 50 brebis 2 e Avoir une cl ture s re du site et un parc de contention adapt 3 e Prendre une deux saisons afin qu un troupeau r duit constitu de m res en bonne sant dentition compl te bonne vigueur
102. ientists connected with society are more active academically P Jensen J B Rouquier P Keimer Y Croissant Science and Public Policy vol 35 n 7 ao t 2008 2 res Ta ENT Es out malat AL EE ne ES vue Moadfemiont 6 skior 1 an 4 num ros 33 50 Seulement 2 Marion Th bs Mt pm i pe y 1 bonnements M diaterra Route Royale 20600 Bastia abonnements 33 50 soit un total de Renseignements 0495 31 1221 espaces naturels mediaterra fr R glement par ch que l ordre de M l agent comptable de l Aten L R glement par mandat administratif joindre un bon de commande administratif l ordre du GIP Aten lt b en gt I lt b o A 5 o ET A N n a 3 LE O Oo o 5 N on D P QO lt et Li Espaces naturels n 28 octobre 2009 41 PARUTIONS Droit NS Biodiversit et volution du droit de la protection de la nature Ce num ro sp cial pr sente les travaux effectu s par la Soci t fran aise pour le droit de l environnement Les auteurs s interrogent sur la capacit du droit apporter des solutions la crise de la biodiversit Ils proposent des pistes de r flexion pour une volution de la l gislation de la protection de la nature Le sommaire peut tre
103. l information en fonction de vos pr occupations un moteur de recherche est votre disposition de m me qu un abonnement via un flux RSS pour se tenir au courant en temps r el W http agenda espaces naturels fr mn netem enie wsd naian S METRI pa SEN darana ra maeot gh eskort ne Yamen meee 05 eom ai ee IAT soagn nee de in E LEA Dan ox 8 Espaces naturels n 28 octobre 2009 G rard Blondeau aus CX0 savoie Gemina une base de donn es pour g rer oordonn e et mise jour par le Conservatoire du patrimoine naturel de la Savoie Gemina Gestion des milieux naturels est une base de don n es bibliographiques Les documents r f renc s traitent des milieux naturels de Rh ne Alpes des zones humides de Suisse et leur gestion Les documents index s sont issus des conservatoires d espaces natu Laurent Mignaux Meeddm IS RE Le rapprochement des polices de l eau et de la nature a d marre La premi re convention de coop ration entre les diff rents services de police de l eau et de la nature a t sign e dans le d partement rels de la r gion Rh ne Alpes et du groupe d tudes et de gestion de la grande cari aie de Neuch tel GEG L agence de l eau Rh ne M diterran e Corse les conseils g n raux de l Is re de la Dr me et de la Loire la r gion Rh ne Alpes les Cora et Frapna Is re Diren Rh ne Alpes ONF Dombes Parc national des crins
104. les lieux d hivernage ont probablement un r le important gt gt gt WWwW mnhn fr ESP CE D couverte d une nouvelle archa bact rie Pyrococcus CH vivant dans un milieu allant de 85 105 C est capable de se diviser jusqu une pression hydrostatique de 1200 bars soit plus de 1000 fois sup rieure la pression atmosph rique Elle vient d tre d couverte par le laboratoire de microbiologie des environnements extr mes en partenariat avec l institut d oc anographie de Xiamen Chine et le laboratoire des sciences de la Terre Cette archa bact rie a t isol e partir d chantillons de la campagne oc anographique Serpentine effectu e avec le navire Pourquoi Pas sur la dorsale atlantique gt gt gt cecile perol cnrs dir fr 1 Les archa bact ries constituent l un des trois domaines du vivant avec les bact ries et les eucaryotes 2 Serpentine Experiments on Ridge hydrothermal Processes Exploration on New Targets and INterdisciplinary Expedition Espaces naturels n 28 octobre 2009 5 ACNOS ESC POLITIQUE PUBLIQUE D cisions sloniversir La Commission europ enne plaide pour le Grenelle de la mer Le premier relev de d cisions des pour une refonte de la politique de l Union tables rondes finales du Grenelle met l accent sur les nergies marines en MERE Er MES a conf rence sur la biodiversit organis e Ath nes engageant un plan nergies
105. lle feuillue Deux questions majeures se sont alors pos es l op rateur quel mode d ex ploitation pr coniser afin de r pondre au mieux aux contraintes techniques et environnementales du site Comment financer travers un contrat Natura 2000 forestier une plus value cologique dans une action productive Sur le plan technique Une m thode alternative de d bardage a t retenue le c ble m t Cette technique tr s utilis e en Suisse et en Autriche consiste d barder les bois en a rien par l interm diaire de c bles tracteurs et d un chariot porteur Les int r ts du c ble m t comparativement aux techniques classiques de d bardage sont multiples pr servation des milieux Syndicat mixte de la Loue FIN DE CHANTIER aquatiques protection des sols pr servation de la r g n ration naturelle En revanche le c ble m t est beau coup plus co teux Le co t du d bardage est multipli par un facteur deux voire trois en raison notamment de l installation des m ts et des c bles tracteurs Sur le plan administratif Le montage du contrat forestier s est appuy sur la circulaire interminist rielle de d cembre 2004 relative la gestion contractuelle des sites Natura 2000 ainsi que sur l arr t pr fectoral r gional relatif aux conditions de financement par l tat des contrats Natura 2000 forestiers en Franche Comt Les engagements r mun r s en contre
106. lois des d crets des arr t s des tudes des contr les Il nous semble qu on ne peut pas faire n importe quoi Fallait il vraiment ajouter une obligation suppl mentaire Dans les faits cette nouvelle obligation ne change pas grand chose mais elle consacre un tat d esprit qui risque d roder le climat de confiance avec les acteurs de la gestion foresti re partenaires responsables d une gestion durable I gt gt gt M l pierre beaudesson cnppf fr NETTOYAGE DE LA PLAGE DE BISCARROSSE LANDES PAR LES EMPLOY S MUNICIPAUX Espaces naturels n 28 e octobre 2009 21 Fe C MN Natura 2000 Pr sident de la F d ration fran aise de motocyclisme Contreproductif eco lis s infrastructures carri res dragages par d autres otre perception de ce nouveau d cret Natura 2000 est plut t s v re guides sp cialis s En cours oliennes extractions en Avec ce d cret le risque est grand de voir se d velopper une pra mer manifestations sportives En projet cultures tique sauvage de lenduro Le texte pr voit par exemple que marines documents d urbanisme L tat cherche gale toute manifestation sur un site Natura 2000 devra tre pr c d e d une va ment renforcer les comp tences des acteurs par l aug luation des incidences voire d une tude d impact En ce qui concerne les mentation de l offre de formation d s 2010 et par l ani motos et quads aucun seuil n est
107. mbreux sont les appels d offres qui contiennent des aberrations m thodologiques ce qui notamment ne permet pas d entrer dans le budget pr vu ni de r pondre la probl matique quand celle ci est bien identifi e Concentrez vous sur le questionne ment C est l entomologiste de proposer une d marche adapt e au besoin du ges tionnaire Celle ci doit se baser sur des l ments tels que les objectifs de l tude les tion du mat riel r colt analyse et mise en forme des r sultats Le questionnement et les moyens tant arr t s l entomologiste propose un protocole que valide le ges tionnaire puis il le met en uvre tape 3 Selon les groupes et les m thodes il faut alors inscrire la d marche dans un calendrier coh rent avec les rythmes biologiques des esp ces Les tudes entomologiques peuvent com mencer d s la mi f vrier pour les insectes aquatiques et se terminer fin septembre pour les orthopt res En cons quence la phase pr paratoire sera initi e au plus tard au cours du dernier trimestre de l ann e n I La collecte d informations doit permettre de r pondre aux objectifs tape 4 D marche pr alable la mise en place d un projet celui ci doit imp rativement int grer le facteur temps Deux types de prospection entomologique peuvent tre envisag s au regard des infor mations qu elles apportent M thodes de prospection active Chasse vue visite des g tes
108. nadoo fr 1 Circulaire DNP SDEN DGFAR SDER n 2007 3 du 21 novembre 2007 Fiche 11 Dispositions sp cifiques aux contrats forestiers Espaces naturels n 28 octobre 2009 1 7 Syndicat mixte de la Loue Natura 2000 MT Phovoir LAURENT GERMAIN EST CHARG DE MISSION CHEF DE PROJET NATURA 2000 L AGENCE DES AIRES MARINES PROT G ES M NS nue TEREI ONS INA ATP EY at 144 W LE CARACT RE TR S EXP RIMENTAL DE NATURA 2000 EN MER NE PERMET PAS DE CONCLURE SUR SON EFFICACIT LA P CHE ARTISANALE EST UN ENJEU MAJEUR FRANCK QUENAULT EST CHARG DE MISSION EAU AU SEIN DU PARC NATUREL R GIONAL DES MARAIS DU COTENTIN ET DU BESSIN vec une animation renforc e des financements sp cifiques pour les travaux et des modalit s administratives relativement souples le contrat global pour l eau est venu compl ter les dispositifs li s Natura 2000 pour appliquer les actions pr vues dans le Docob Cet outil propos par l agence de l eau Seine Normandie permet aux col lectivit s et acteurs locaux d agir pour la qualit de l eau et la protection des milieux aquatiques Ainsi sur la frange littorale du site des marais du Cotentin et du Bessin des op rations ont t men es concernant l entretien des zones humides littorales des rivi res salmonicoles et des habitats de laisses de mers Globalement les op rations directement sous ma trise d ouvrage des exploitants agricoles o
109. nagement du logement et de la nature minist re de l cologie Ces trois derni res ann es elle tait charg e de mission sur les fili res des ol oprot agineux au minist re de l Agriculture gt gt gt anne Sophie schorter developpement durable gouv fr Andr Rouch est pr sident du tout nouveau Parc naturel r gional des Pyr n es Ari geoises tait d j la t te du projet de cr ation de ce parc depuis 1997 Ce 46 parc naturel r gional de France a vu le jour en mai 2009 gt gt gt andre rouch wanadoo fr Depuis juillet lisabeth Dodinet est chef de projet de d veloppement de la F d ration des conservatoires botaniques nationaux Rempla ant Daniel Malengreau elle a en charge la mise en place de la nouvelle quipe Montreuil sous bois 93 lisabeth Dodinet est par ailleurs vice pr sidente de la Soci t botanique de France gt gt gt e dodinet wanadoo fr _ommage t i Emmanuel Lopez directeur du Conservatoire du littoral mmanuel Lopez directeur du Conservatoire du littoral nous a foe Le 3 juillet il nous crivait pour se f liciter de la parution du dossier Caract re d un territoire qui venait de para tre auquel il avait lui m me apport une contribution Il aura fait bien plus pour Espaces naturels puisque la d cision de cr er cette revue a t prise par le conseil d administration de l Aten en 2002 quand il en tait le pr sident en m me temps que di
110. nce r v latrice de ses valeurs fondatrices Je d teste les b n voles sur lesquels on ne peut pas compter Trois jours par semaine et 5000 km par an ce fils d instituteur devient donc capitaine Son quipe Une trentaine de gestionnaires d espaces naturels dirig e par un jeune direc teur Pierre Mossant avec lequel il fonctionne en bin me troit Il a lima gination de la jeunesse je poss de l exp rience Sans cette confiance totale et cette compl mentarit je pense que je ne serais pas pr sident On se com prend mi mot On s auto conforte Pourquoi faire L lu explique qu il s est assign pour mission principale de faire reconna tre le conserva toire au sein de toutes les instances r gio nales et de le rendre incontournable Ce n est pas toujours chose facile Il y a quelques ann es la Diren avait organis un colloque sur la biodiversit en oubliant d in viter le conservatoire Constat fait l lu mobilise son quipe Les deux tomes du rap port de synth se sont tudi s analys s puis compl t s Une lettre aimable mais stricte adress au directeur permet que ces remarques techniques soient adjointes au document final Yves Geay se fait s rieux C est au pr sident de veiller ce que le conservatoire soit respect Puis il ajoute malicieux souriant et complice Oh j ai r l ils s en souviennent Yves Geay sait trop bien que chaque orga
111. ne bonne adh sion aux enjeux et aux objectifs de gestion une satisfaction sur le type de pro c dure choisi contrat et sur le fait que les engage ments charte sont plut t bien adapt s Pourquoi alors cette approche positive de la d marche ne se traduit elle pas quantitativement Plusieurs freins l adh sion se font jour On note par exemple que le mon tant d exon ration de la taxe fonci re n est pas assez attractif 3 60 euros en moyenne pour les surfaces en bois D autres causes peuvent galement tre mises en exergue On s aper oit en effet que souvent une exon ration trentenaire existe d j et que le morcellement parcel laire est important ce qui g n re de petites surfaces par propri taire de 0 61 2 5 ha en moyenne Il faut ga lement faire face l indivision le fait que nombre de propri taires ne sont pas individuels complique la d marche d adh sion On n oubliera pas non plus que certains propri taires ne sont pas gestionnaires baux ruraux or in fine les engagements sont appliqu s par le mandataire Enfin la proc dure administrative complexe nombre de pi ces joindre formulaire d adh sion peu engageant rebute les propri taires Reste tout de m me que les signataires de la charte y voient une reconnaissance et une labellisation des bonnes pratiques existantes Pour cela une animation et une large communication sont fortement recommand es I CATHERINE ESPERET
112. nique local pour les MAET est valid e au plan national et europ en Elle devient une option possible pour toutes les zones Natura 2000 en France Les proposi tions techniques comme le semis de luzerne sous couvert de c r ales facilitant implan tation et le d sherbage ainsi que la revalori sation financi re des mesures sont accept es Pour les montgolfi res et les oliennes la concertation a lieu dans un cadre d partemental Sur les onze zones Natura 2000 outardes de la r gion et des r gions voisines un groupe de travail inter r gional Centre Ouest se r unit l initiative de la LPO sur proposition de la Champeigne Dans lavenir bien des questions nouvelles vont se poser La concer tation doit se poursuivre un rythme suffisant pour faciliter la d cision des acteurs l gitimes Le lien de confiance qui permet de d cider de fa on libre et d passionn e sur des sujets parfois difficiles et en apparence insolubles doit tre maintenu en y associant les nouveaux venus M YVES FROISSART ING NIEUR AGRONOME COLOGUE gt gt gt M l yves froissart tfconsultant fr Question l auteur Yves Froissart Comment choisir un consultant comp tent dans le domaine de la concertation Un consultant doit inspirer confiance et comprendre ses interlocuteurs avec toute leur diversit au plan technique et humain en sachant garder une vision globale Il doit tre capable de susciter un dialogue individuel e
113. ns sportives locales Seront galement concern s les documents de planification comme les Scot ou certains Plu ceux d j soumis valuation environnementale Le deuxi me d cret fixera la liste des activit s actuelle ment non soumises un r gime d encadrement mais susceptibles de porter atteinte l int grit des habitats et des esp ces Natura 2000 une autorisation sp cifique Natura 2000 pourra tre cr e Ce d cret tablira une liste nationale qui servira de support la produc tion de listes locales n goci es avec les acteurs locaux Dans chaque d partement le pr fet dressera sa liste par site ou par partie de d partement La philosophie de ce d cret repose donc sur la d fini tion de deux chelles compl mentaires nationale et locale On retiendra que les listes devront d finir les territoires concern s le p rim tre du ou des sites Natura 2000 ou tout ou partie d un territoire ou espace marin et les modalit s d application seuils Lampleur de l tude d incidences sera modul e en fonc tion de l importance de l activit concern e Une va luation des incidences simplifi e est pr vue lorsqu il est possible de conclure rapidement l absence d im pact Les activit s ou travaux pr vus par la charte ou les contrats Natura 2000 en sont dispens s Afin d aider les porteurs de projets le minist re tra vaille compl ter les guides m thodologiques d j r a
114. nscience du caract re irr versible de certaines pratiques agricoles sur la flore ce que n avaient pas permis les anciennes mesures agroen vironnementales fond es sur des obligations de moyens W M l isabelle civette parcdumorvan org LE PARC EST OP RATEUR NATURA 2000 DES MARAIS DU COTENTIN ET DU BESSIN Espaces naturels n 28 ociobre 2009 Stanislas Fautre CDT50 19 Le AOSSIE Natura 2000 La poup e russe administrative Quels outils financiers pour prot ger les landes s ches Le Parc naturel r gional Millevaches en Limousin s est assur que toute lande s che agricole class e ou non Natura 2000 peut pr tendre des aides agroenvironnementales u d part il y a les bruy res du plateau de As immenses tendues de landes qui ont contribu fa onner l image des hautes terres limousines pre et aust re Puis le sc nario classique de la d prise agricole qui s est enclench partir des ann es 1930 exode rural boisement et sp cialisation du syst me d levage ici en production de broutards des tin s l engraissement Changement d poque et de paysage les bruy res ont perdu 95 de leur surface dans la deuxi me moiti du 20 si cle essentielle ment au profit de prairies et peuplements forestiers la plupart r sineux D o une volont pour le jeune 2004 Parc naturel r gional de Millevaches en Limousin de mettre la conservation des landes au premier plan de
115. nt la concertation En 2009 des d cisions collectives sont effectivement prises De la col re l initiative la concertation En Indre et Loire l outarde canepeti re tire les b n fices d accords locaux n Indre et Loire la cr ation en 2006 Er l tat d une zone Natura 2000 en secteur c r alier provoque la col re des agriculteurs et des chasseurs Confront e cette situation difficile la com munaut de communes fait appel un consultant lui assignant une mission de m diation et d appui la concertation Le but passer d une situation de blocage la mise en route de projets gagnant gagnant Comme de nombreuses zones agricoles la Champeigne tourangelle au centre ouest de la France conna t l abandon de l levage le remembrement l intensification agri cole Cette plaine au sol h t rog ne a toutefois gard une avifaune assez riche comprenant l outarde canepeti re oiseau nicheur et migrateur autrefois commun dans le grand bassin parisien et aujourd hui presque partout disparu Col re En Champeigne agriculteurs et chasseurs avaient en 2002 r ussi faire chouer un premier projet Natura 2000 Les agriculteurs connaissaient pourtant les enjeux de la biodiversit puisque d s 1996 ils avaient souscrit des mesures de pro tection de l outarde Par cette action ils s opposaient un projet venu d en haut et des contraintes nouvelles consid r es comme sans co
116. nt t faites dans l chan tillon des prairies non contractualis es taient en fait sous contrat Le parc doit donc reprendre la m tho dologie bas e sur la comparaison de deux lots de quinze relev s phytosociologiques De plus le d nombrement du nombre d esp ces d une parcelle est discutable d un point de vue m thodologique effets lisi res microre liefs probl me des tr s grandes parcelles etc Notons que le nombre moyen d esp ces v g tales calcul sur les 66 parcelles tait de 34 o UNE PLUS VALUE QUANTITATIVE La comparaison du lot de prairies b n ficiant d un cahier des charges de base espace d int r t g n ral et d un lot de prairies en d ve loppement de la biodiversit montre que ce dernier lot est significativement plus riche en fleurs Le recou vrement moyen en marguerite gesse des pr s etc est statistiquement plus important dans ces prairies fau ch es tardivement 1 juillet et o la fertilisation uni quement organique est limit e En corollaire il n est pas surprenant de constater que ces prairies sont moins riches en bonnes gramin es fourrag res ray ras dactyle etc o DANS LES PRAIRIES HUMIDES DE FAUCHE et compte tenu des conditions limitantes du milieu les pratiques des MAET sont proches des pratiques habituelles La biodiversit de ces parcelles est donc peu augment e On observe en effet que les retards de fauche et la limi tation de la fer
117. nt t r alis es par l interm diaire de mesures 18 Espaces naturels n 28 octobre 2009 En mer Phase exp rimentale a sp cificit du milieu marin n cessite d adapter le dispositif Natura 2000 terrestre Labsence du droit de propri t en mer par exemple rendait inapplicable la notion d ayant droit jusqu ce que la loi sur l eau de 2006 ne permette d tendre la contractualisation aux professionnels et utilisateurs d espaces marins On notera alors que la notion d utilisateurs peut tre collective incluant les comit s de p che prud homies syndicats conchylicoles associations d usagers Une approche particuli rement int ressante si l on consid re le r le impor tant Jou par ces structures Autre particularit de la mer au del de douze milles nautiques la Commission europ enne est seule comp tente pour la p che On retiendra alors que la contractualisation doit tre examin e dans ce cadre et que la r ussite de Natura 2000 en mer passera par son int gra tion effective dans les politiques publiques Par ailleurs autre sp cificit dont il convient de tenir compte cet espace tr s r glement fonctionne sur la base d un syst me avanc de co ges tion avec les structures professionnelles de la p che Aussi la reconnais sance de bonnes pratiques en faveur des habitats et esp ces labellisations devrait donner une importance toute particuli re la charte Natura 2000 tel qu en L
118. ntrepartie Les chasseurs quant eux voulaient d fendre leur droit bien que l outarde soit non chassable En avril 2006 apr s les consultations d usage l tat d cide malgr tout de cr er dans cette plaine une zone de protection sp ciale Natura 2000 Elle s tend sur 13800 hectares concerne dix huit com munes et 180 agriculteurs Pour les agri culteurs et les chasseurs c en est trop La communaut de communes Loches d veloppement CCLD a comp tence sur les questions environnementales et Natura 2000 va dans le sens de sa politique Toutefois son pr sident Pierre Louault agri culteur lui m me et personnalit reconnue est soucieux de ne pas engager sa collecti vit au corps d fendant des agriculteurs 36 Espaces naturels n 26 octobre 2009 Yves Froissard La concertation un respect mutuel qui n exclut pas la AATE propos LPO E Barbelette L outarde canepeti re esp ce menac e 1 L Union internationale pour la conservation de la nature consid re l outarde canepeti re comme menac e sur l ensemble de son aire de r partition qui va de l Iran l Afrique du Nord embl matique des plaines c r ali res Tension Le m diateur est un consultant exp riment agronome et cologue homme de terrain venu d un autre d partement et clairement missionn par la collectivit Sur son conseil celle ci prend l initiative de cr er un groupe local d
119. octobre 2009 acoA _ Revue des professionnels des espaces naturels RE ETS AVEC CE NUM RO L AGENDA 2010 DES PROFESSIONNELS DE LA NATURE Natura 2006 La contractualisation a t elle fait ses preuves A P DAGOGIE ET ANIMATION Louer Haar arbre mort k son public F 1 es dr 4 n P A a i Michel Moinet Eaces Al 11 11 12 13 14 16 17 18 20 21 23 _ AM NAGEMENT DEVELOPPEMENT TERRITOIRE SOA e 11 Dossier Natura 2000 Comment s articuleront les d crets sur l volution des incidences et les acquis de la concertation concr tis s par les contrats et les chartes DITO Trame verte et bleue Sortons du cadre des aires prot g es L ENTRETIEN Jacques Blondel Biologie de l volution L ACTU Dossier Natura 2000 La contractualisation a t elle fait ses preuves Le Tourp Au risque d roder le climat de confiance Europe une approche diversifi e de Natura 2000 L exon ration de taxe fonci re n est pas un argument d cisif Les mesures agroenvironnementales sont elles utiles la biodiversit Vices et vertus d un contrat sign avec une entreprise Amortir les surco ts de production avec Natura 2000 Natura 2000 ils en t moignent Les landes La poup e russe administrative d bruy re tre ou ne pas tre concern atlantiques ont une valeur conomique Peut on partager la subjectivit d
120. oit pas accord e accord e apr s re propos d int grer les territoires de chasse aux p rim tres Natura 2000 tre Mesures avis de la arde Vous voyez il y a beaucoup dire d autant que des listes d partementales accord e a e vont encore tre n goci es localement Cela signifie qu il va falloir se mobi D ee TE AR liser fortement pour y faire inscrire les activit s impactantes Se mobi tenue inform e compensatoires liser C est peu dire quand on conna t les rapports de force I gt gt gt M l nature fne asso fr 22 Espaces naturels n 28 octobre 2009 d veloopement Peut on partager la subjectivit du regard sur le paysage La rencontre des regards pour viter amn sie et mus ification Sur quoi se fonde notre appr ciation de la qualit d un paysage Une tude r alis e au c ur du causse de Sauveterre montre que ce jugement varie en fonction de l histoire des individus et s organise en fonction de plusieurs sch mas mentaux Elle identifie galement comment la perception peut se modifier par la rencontre d autres regards ceux e causse c est joli La r plique lt lt Ls issue des Jnconnus de la terre un film documentaire de Mario Ruspoli qui traite de la paysannerie loz rienne en 1961 Le r alisateur inter pelle ainsi un berger du causse M jean Loz re qui r plique Oh C est joli pour les trangers mais pas pour nous autres Puis il ajoute qu il y
121. ont utilis es pour faciliter l expression des personnes enqu t es sur leurs lieux et paysages e Le dessin d une carte coutumi re Il est demand aux personnes de crayonner une repr sentation cartographique des espaces fr quent s et appr ci s voir dessin e La spatialisation cartographique Les lieux voqu s sont ensuite rep r s sur une carte au 1 25000 agrandie du territoire tudi la carte jouant le r le d excitateur de parole e Les pr f rences photographiques Une s rie de quinze photos repr sentant la diversit des paysages du territoire tudi est soumise l appr ciation de la personne qui commente chacune des photos et explicite ses pr f rences EAUX commode mieux des signes de la vie moderne une bergerie neuve les d friches d s lors qu ils sont justifi s par le maintien de l ac tivit conomique rurale Pour les locaux cette rencontre conduit de nouvelles pratiques de l espace comme la randonn e la baignade la photo ou encore l approche naturaliste D une fa on g n rale ces pratiques partag es d bouchent sur un int r t stimul pour le patrimoine sous toutes ses formes Pour le gestionnaire Cet exemple permet de mesurer l importance qu il y a s int resser la diversit des regards port s sur les espaces que les gestionnaires ont g rer ici l acclimatation du regard conduit les habi tants vivre comme identitaire l e
122. op re entre le regard endog ne et exog ne Mais elle r v le que le regard des habitants est susceptible d vo luer Pour ce qui est de l appr ciation esth tique la vision ext rieure tend valoriser le causse nu les touristes de passage tant g n ralement peu attir s par les parties boi s es contrario dans la commune tudi e o les anciens parcours moutons sont aujourd hui domin s par le pin sylvestre et le buis les r sidents permanents appr cient ces espaces bois es qui font partie int grante de la mosa que paysag re compos e de cul tures parcours et landes steppes petits bois et for ts Dor navant ces boisements sont per us comme identitaires Cette accli matation des regards se traduit d ailleurs par les propos d un habitant septuag naire mune des espaces dans le cadre d un tou risme fid le certains revenant chaque ann e depuis plus de 30 ans ou finissant par s an crer dans ce lieu Des changements sub tils s op rent alors dans la fa on de vivre et de regarder l espace Pour les personnes venues de l ext rieur valorisant souvent tout ce qui se rattache la vie pass e cette rencontre se traduit plut t par la prise en compte des r alit s contem poraines de la vie rurale Leur regard s ac M thodes d enqu te Trois m thodes compl mentaires permettent d aborder les repr sentations paysag res Associ es des entretiens semi directifs elles s
123. ort de d veloppement Pr s de 15 000 randonneurs chaque ann e L association Sur le chemin de Robert Louis Stevenson a r ussi ce tour de force en f d rant plus de 100 prestataires publics et priv s h bergeurs restaurateurs loueurs d nes transporteurs collectivit s locales sur un parcours long de 250 km traversant 28 communes et 4 d partements R sultat un chemin vivant identifi par le public et des n 1878 Robert Louis Stevenson a 28 ans il quitte Le Monastier Gazeille avec pour unique compagnie Modestine l nesse portant son b t Douze jours plus tard au terme d un p riple de 220 km il atteint Saint Jean du Gard C est travers Voyage avec un ne dans les C vennes qu il nous livre le r cit de son pop e Aujourd hui presqu un si cle et demi plus tard le chemin de Stevenson est l un des GR les plus connus de France et l association Sur le chemin de Robert Louis Stevenson s est constitu e pour faci liter le voyage sur cet itin raire et en assurer Pr A Le Pg PAL Y i L CRIVAIN ROBERT LOUIS STEVENSON AUTEUR 22 NOTAMMENT DE L LE AU TR SOR RETRACE LE R CIT DE SON P RIPLE 1878 DANS SON OUVRAGE VOYAGE AVEC UN NE DANS LES C VENNES retomb es conomiques pour le tissu local AE gt La ER sa v e per la promotion Ensemble les membres de ce r seau ont cr des outils de communi cation mis en place les services r
124. partie de la prise en compte des milieux naturels ont pris en charge les surco ts de d bardage li s au choix du c ble m t cf mesure F 27011 de la circulaire ainsi que les travaux de s lection et de d gagement de la r g n ration natu relle feuillue apr s exploitation cf mesure F 27006 Le fait que les travaux d abattage et de fa onnage n aient pas t subventionn s dans le cadre du contrat Natura 2000 permis la commune de pouvoir valoriser co nomiquement les produits d exploitation Ainsi ce contrat Natura 2000 forestier pr sente l origi nalit de figurer parmi les premiers contrats forestiers qui par la prise en charge des surco ts d exploitation en contrepartie d une plus value cologique a permis au contractant une valorisation conomique des bois Ce type de contrat aujourd hui facilit par les nouvelles dispositions de la circulaire de novembre 2007 a t rendu possible d s 2006 en raison d une interpr tation relativement souple de la pr c dente circulaire tra vers l arr t r gional mais aussi par la bonne compr hension des enjeux par le service instructeur DDAF Cette d marche s inscrit dans la philosophie initiale de Natura 2000 qu il conviendrait de ne pas perdre de vue c est dire concilier les activit s humaines et la pr servation de la biodiversit I EMMANUEL CRETIN CHARG DE MISSION NATURA 2000 SYNDICAT MIXTE DE LA LOUE gt M l smix loue wa
125. que lot concern les agents du parc se rendent chez les agriculteurs candidats et v rifient la pr sence de quatre plantes indicatrices parmi vingt et une garantissant le bon tat de conservation cologique Ce moment d change est particuli rement appr ci Le charg de mission se positionne en conseil il est sollicit pour donner un avis sur la composition floristique de la parcelle son histoire les pratiques appliqu es Il n est l ni pour interdire ni pour d livrer la bonne pratique L engagement est souple les agriculteurs ne se sentent pas contraints Au contraire la mesure constitue une reconnaissance de leur travail sur ces milieux difficiles les prairies s ches siliceuses sont particuli re laisses de mers les aides de l agence de l eau du conseil g n ral de la Manche et des communaut s de communes ont t recherch es En effet le contrat Natura 2000 outil qui finance d autres actions sur le site tait difficile mettre en uvre sur le domaine public maritime avec de plus un site europ en non continu sur l ensemble des plages Le contrat global pour l eau a galement permis de financer 80 du temps d animation un charg de mission un technicien de rivi re un Sarde marais sur le territoire en plus de l animation du charg de mis sion Natura 2000 permettant d acc l rer la mise en uvre des actions pr vues W M l fquenault parc cotentin bessin fr Aline Corbeaux L
126. ques du littoral en prenant en compte toutes les dimensions et tous les enjeux de la question dynamiques r sidentielle et touristique actions du Conservatoire du littoral et de la loi Littoral activit s maritimes agriculture Le d veloppement durable du littoral exige l affirmation d une volont politique qui fait d faut MERCKELBAGH 352 PAGES e QUE 30 EUROS Et si le littoral allait jusqu la mer La politique du littoral sous la V R publique ducation Petit atlas des amphibiens et reptiles Ce petit atlas aborde des animaux tr s particuliers et souvent mal connus les reptiles et les amphibiens Avec lui apprenez reconna tre et nommer cinquante esp ces de tortues l zards couleuvres vip res grenouilles crapauds tritons salamandres parmi les plus r pandues en France MORAND ET J LOPEZ e 24 PAGES DELACHAUX ET NIESTL 4 95 EUROS Politiques publiques O Histoire des parcs nationaux L volution des politiques de la nature dans les parcs nationaux fran ais A et des controverses qui i pi COUP DE C UR les ont marqu es est ici Ko racont e Une premi re partie relate l histoire et les m moires des parcs L adoption probl matique de la biodiversit comme norme d action depuis les ann es 90 fait l objet des chapitres suivants La conclusion retrace l itin raire des parcs de la protection de la natur
127. r comprendre les besoins et les contraintes r ciproques Faire appel un assistant ma tre d uvre est une solution envisageable pour construire un projet d tude entomologique dans lequel des personnes poss dant une double approche pourront servir d interlocuteur mais galement valuer les m thodes pro pos es le travail et les r sultats I BRUNO M RIGUET OFFICE POUR LES INSECTES ET LEUR ENVIRONNEMENT gt gt gt M l bruno meriguet insectes org 1 Entre 35 186 37 349 esp ces M Martinez et B Gauvrit 1997 Fauna europaea 2005 Aller plus loin Le site web de l Opie www insectes org Opie expertise www insectes org opie etudes et expertises html D Fauna europaea Www faunaeur org D M thodologie de suivis scientifiques des esp ces patrimoniales faune sur le territoire du Parc naturel r gional du Vexin fran ais Entomofaune N Moulin S Jolivet B M riguet P Zagatti 2007 OPIE PNR Vexin fran ais www insectes org opie elaboration documents synthese html D Combien y a t il d esp ces d insectes en France M Martinez et B Gauvrit 1997 Bull Soc entomol Espaces naturels n 28 octobre 2009 35 initiativesoartenalres En 2006 chasseurs et agriculteurs en col re s opposent la cr ation d une zone de protection sp ciale en faveur de l outarde canepeti re La communaut de communes confie un consultant une mission d accompagneme
128. r le r seau Natura 2000 vient d tre publi le 13 juillet entam en 1993 dans le Parc national du 2009 Le r seau Natura 2000 directive Habitats et directive Oiseaux est le plus Mercantour et en alternance avec le grand r seau cologique mondial 25 tats membres 11 r gions biog ographiques Parco naturale Alpi Marittime 27000 sites 17 de recouvrement du territoire europ en Les r sultats sont gt gt gt WWW parcsnationaux fr class s en quatre cat gories favorable d favorable inad quat d favorable mauvais inconnu Seule une faible proportion d entre eux jouit d un statut favo rable Prairies zones humides zones c ti res subissent les pressions les plus fortes Les prairies essentiellement associ es aux formes traditionnelles de l agri culture sont en train de dispara tre Les zones humides continuent d tre drain es et souffrent en outre du changement climatique Les habitats c tiers subissent la pression croissante du tourisme et de l urbanisme Parmi les groupes d esp ces ce sont les amphibiens qui sont le plus touch s Malgr tout des tendances posi Fr d ric Burner wikipedia Le grand tives semblent appara tre qui demanderont tre confirm es lors de la publication SA des prochains rapports d valuation 2013 et 2019 Le loup le lynx d Europe la ALSACE Protection du oc loutre le castor montrent ainsi des signes d am lioration dans certaines r gions gran
129. rde pas sur le sujet mais Yves Geay n en d mord pas Ils y vien dront c est juste une question d tat d es prit Il faut donner du temps aux gens pour qu ils progressent l issue de la rencontre Yves Geay se l ve il raconte encore que son travail est enthousiasmant Les changes humains et sociaux sont divers un maire un agricul teur un technicien un notaire cela lui va tr s bien Un regret alors Il d signe la Limagne qui s tale en plong e devant lui Trop de gens sont des consommateurs de nature ils viennent aux sorties botaniques mais ne sont pas pr s donner une heure de leur vie pour conserver cet environnement Trop peu de b n voles nous accompa gnent go sme Signe des temps Le conservatoire pourtant a r dig vingt pro positions d actions pour donner des id es ceux qui souhaiteraient s investir En abordant la question du b n volat le pr sident ne vient il pas de poser celle de lavenir des espaces naturels I MOUNE POLI En savoir plus gt gt gt WWW cen auvergne fr dit par le groupement d int r t public Atelier technique des espaces naturels fi e mn a AA a L x Efi af e F F P epn s 7 7 d M EE b J j gt A 3 x N 7 i z 3 7 pn N er L N ai pes i a 4 num ros 33 50 Espaces naturels est un support d changes professionnels pour tous les m tiers de la sauvegarde des seulement espac
130. recteur du Parc national de Port Cros C est gr ce son impulsion son exigence de qualit et l int r t qu il portait l enjeu de fusion des cultures professionnelles que la revue existe C est lui aussi que revient le choix d une maquette pur e fonctionnelle et a r e pour la collection des Cahiers techniques de l Aten Il aura laiss bien d autres traces dans l action et la r flexion des espaces naturels que d autres se chargeront d voquer Son l gance dans le contact humain son intelligence et sa capacit donner un sens au quotidien de la vie est ce qui nous manquera le plus C est sur cette voie que nous tenterons de le suivre E 10 Espaces naturels n 28 ociobre 2009 Mercantour programme Proie pr dateur tait il n cessaire d intervenir sur la faune sauvage Le 13 juillet dernier une louve est captur e et relach e apr s avoir t quip e d un collier GPS cerf chevreuil sanglier en tout six esp ces d ongul s aussi en 2002 le parc a mont un programme scientifique pour assurer leur suivi le programme Proie pr dateur Les agents travaillent avec l Office national de la chasse et de la faune sauvage le CNRS et la F d ration des chasseurs En 2004 des ongul s ont t captur s puis quip s de colliers metteurs Les r sultats se sont r v l s d cevants En montagne la triangulation est rendue difficile par l cho On peut
131. rt que ces sur faces peu productives ne comptent que pour moiti En restauration de landes je vais toucher non pas 334 euros l hectare mais 167 euros Ce qui me fout en p tard c est de savoir que la France risque de payer des amendes l Europe si elle n atteint pas ses objectifs Il vaudrait mieux encourager les agriculteurs s engager dans Natura 2000 en les subven tionnant hauteur de leur travail Saruman Wikipedia Vous vous contentez de prendre acte de cette situation Les syndicats agricoles et le Cren limousin sont all s Bruxelles ren contrer les parlementaires europ ens Nous avons r ussi d bloquer un peu d argent mais c est ponctuel Tout cela ne me d courage pas Nous sommes dans le sens de l histoire Au sortir de la guerre les agricul teurs devaient nourrir la France aujourd hui ils sont en charge de la nature de la ressource en eau Je pense qu l avenir les subventions agricoles vont tre r ellement de plus en plus conditionn es au res pect de la biodiversit et du paysage M RzcueLI Par Moune Pour Laurence Dayet Min Agri Fr Etre ou ne pas tre concerne L valuation des incidences des activit s et projets sur les sites Natura 2000 Trois types d outils sont utilis s pour la gestion des sites Natura 2000 les outils r glementaires existant ind pendamment de Natura 2000 qui encadrent ou interdisent certaines activit s les outils contractuels contrats
132. s parents Elle s est d roul e durant l ann e scolaire 2002 2003 Elle a concern 700 familles et impliqu 28 enseignants 3 Impuls e par le service Environnement et nergie de la r gion Provence Alpes C tes d Azur et par l Agence de l environnement et de la ma trise de l nergie dans le cadre d une collaboration entre le laboratoire de psychologie sociale de l universit de Provence et le collectif cogestes collectif de praticiens regroupant seize structures d ducation l environnement soit pr s de 50 ambassadeurs de la mer allant la rencontre des usagers plaisanciers notamment directement en mer un chercheur est actif diss miner le savoir scientifique hors de l institution plus il publie un haut niveau scientifique l inverse un chercheur qui ne vulgarise pas a galement une activit acad mique plus faible que la moyenne Pour les auteurs de l tude la diffusion du savoir est elle m me une recr ation une t che qui mobilise de nombreuses capacit s intellectuelles Ces r sultats posent donc la question de la relation du monde scientifique avec la soci t Plusieurs recherches en sociologie des sciences montrent que la motivation de nombre de vulgarisateurs est celle d informer le public Or ces m mes vulgarisateurs apprennent aussi au contact de diff rents publics E Extrait de la revue Sciences humaines n 198 novembre 2008 1 Sc
133. sant les bonnes pratiques La gestion contractuelle se heurte la diffi cult de limiter les impacts n gatifs produits par les usagers du site non concern s par les contrats Mais globalement le virage semble s amorcer et au del des interdictions et obli gations r glementaires et l gislatives qui demeurent n cessaires de nombreux pays tels l Allemagne le Royaume Uni les Pays Bas et l Irlande se tournent vers le contractuel Le r glementaire une autre approche L chec des contrats doit tre envisag Cependant on s aper oit par exemple qu aucun pays n a imagin que les responsables de la gestion d un site puissent ex cuter des mesures et les facturer au propri taire ou l usager qui n a pas rempli ses engagements Par ailleurs hormis l Angleterre peu d tats usent de la pr emption fonci re pour prot ger les terrains Globalement on note que tous les plans de gestion d crivent les mesures de gestion n cessaires ils peuvent galement comme l exige l article 6 2 de la directive pr venir les dommages potentiels de certaines activit s humaines en les soumettant une autorisation particuli re C est le cas au Royaume Uni et aux Pays Bas o ces activit s doivent tre d clar es aux autorit s comp tentes qui peu vent les stopper ou en limiter l importance En France la d signation et l laboration des Docob ont d marr plus t t que dans d autres pays Pays Bas Irlande
134. space bois que l histoire r cente a inscrit dans le paysage et dont l extension pose pro bl me du point de vue de la biodiversit Tandis qu il est question de conserver des paysages culturels cet attachement est prendre en consid ration Cette potentielle volution des regards montre tout l int r t qu il y a consacrer du temps l change avec les gens du lieu couter ce qu ils ont dire sur ce territoire leurs pratiques leurs savoirs vernaculaires et ainsi enrichir et complexifier la connais sance que l on peut en avoir mais aussi peut tre leur faire passer un peu de son regard naturaliste Cette rencontre des regards permet d viter l incompr hension et les cueils de la mus ification d un c t de l amn sie d autre part Un paysage c est un regard un paysage volue les regards aussi W SOPHIE LEMONNIER FORMATRICE SUPAGRO FLORAC gt gt gt M l sophie lemonnier educagri fr Aller plus loin Paysages des gens d ici paysages des gens d ailleurs le croisement fertile des regards Sophie Lemonnier m moire de fin de Master 2 Environnement milieux techniques soci t s 2008 84 pages demander l auteure Carte coutumi re natif du causse On s y est habitu on finit par aimer Une autre volution forte des paysages de la commune concerne les d friches anciens espaces forestiers ou de parcours labour s pour une mise en culture Ici au
135. sur des concepts philosophiques sociologiques et juridiques proches dans l histoire des id es dans le droit international manicatum dans le droit interne et dans la jurisprudence Elle a t prolong e par une SCIENCE Cherche m le analyse des ph nom nes physiques biologiques cologiques mais aussi Un anthidium des fonctionnalit s et des modes de gestion qui peuvent relier des territoires afin d laborer une typologie des solidarit s L tude a pass en revue les interd pendances les risques de nuisance et les modes de gestion posi tifs li s aux principales activit s humaines pr sentes dans les parcs natio naux et elle a test l application du concept dans sept parcs ou projet de parcs nationaux Elle est valid e par le conseil scientifique et le conseil d ad ministration de Parcs nationaux de France M me si le concept a t invent pour les parcs nationaux les id es et enqu te nationale et fait m thodes d velopp es dans cette tude int ressent tous ceux qui pr a lablement l laboration d un plan de gestion d un projet de territoire ou appel des volontaires pour d un r seau cologique cherchent identifier les relations cologiques l aider am liorer les connaissances sur la visibles ou cach es entre les territoires W r partition des anthidies Ces abeilles sont Gilles Landrieu Parcs nationaux de France gt gt gt S inscrire au s minaire avant le 12 octobre 0
136. t ambition collective partage de valeurs et qu une ducation l environnement digne de ce nom s effectue transmission de savoirs dis tribution de brochures conseils et recom mandations etc L enjeu n est pas mince puisqu il s agit de conf rer la cible un statut d acteur et plus seu lement de r cepteur comme c est le plus souvent le cas dans les campagnes de communication traditionnelle Ces actes pr paratoires ont un double int r t premi rement ils vont rendre plus probables la r alisation des com portements co citoyens attendus deuxi ment ils vont rendre les sujets plus sensibles aux messages ducatifs Une tude men e sur plus de 3 500 chercheurs du CNRS montre que plus ou persuasifs pro environnementaux auxquels ils peuvent tre ult rieure ment confront s W ROBERT VINCENT JOULE S VERINE HALIMI FALKOWICZ LABORATOIRE DE PSYCHOLOGIE SOCIALE UNIVERSIT AIX MARSEILLE FRAN OISE BERNARD CENTRE DE RECHERCHE SUR LES PRATIQUES DE M DIATION ET DE COMMUNICATION UNIV AIX MARSEILLE gt gt gt joule rv up univ aix fr severinehalimi free fr fbernard up univ mrs fr 1 2 Les tudes ont t mises en uvre la demande du service Environnement et nergie de la r gion Provence Alpes C tes d Azur dans le cadre du projet europ en Altener Le but de la premi re tude tait de promouvoir des comportements co citoyens chez les l ves de 9 10 ans et chez leur
137. t collectif avec un sens aigu de la l gitimit de chacun IlI doit tre ouvert aux logiques de changement et de projets qui vont donner sens la concertation doit savoir faire des synth ses et bien communiquer De son c t le consultant ne devrait accepter de s engager que s il pense que la concertation peut d boucher dans un d lai raisonnable Pour cela les l ments cl s sont la l gitimit du commanditaire et sa volont de favoriser la concertation ainsi que les moyens qu il pourra mobiliser en fonction des probl mes r soudre I Espaces naturels n 28 octobre 2009 37 rat se AE LA BROUSSE EST UN LIEU DE R COLTE POUR LES FEMMES BOIS FRUITS PLANTES M DICINALES MAI J M Lanlo Fotolia gt gt gt Afrique de l Ouest Donner aux femmes le pouvoir de choisir L UICN veut promouvoir l quit sociale pour sauvegarder la nature Union internationale pour la conser vation de la nature UICN poss de un bureau en Afrique de l Ouest Ouagadougou au Burkina Faso Ses activit s qui s tendent sur vingt six pays au sud du Sahara comprennent un programme sp cialement d di aux aires prot g es Parcs r serves for ts class es sacr es ou communautaires dans ces lieux o se concentrent les derni res richesses vivantes du continent le programme se focalise sur les modes de gestion des territoires Lambition est simple peut tre simpliste am liorer les conditions
138. t dans la ges tion des parcs et r serves Beaucoup d ef forts ont t accomplis pendant deux ans pour communiquer sensibiliser Le ons Si les r sultats tangibles sont encore loin les premi res le ons se dessi nent D abord il s agit d un sujet dont beau coup parlent mais sur lequel peu agissent La plupart des r pondants ont fait comme d habitude Ils ont ajout un paragraphe un projet d j crit pour expliquer qu ils allaient tenir compte des femmes Ainsi sur vingt projets re us un seul n abordait pas le genre de fa on marginale de mani re d co rative Men au Mali il vise sp cifiquement les groupes minoritaires jeunes femmes des populations locales Sur une zone locale de conservation l ONG gestionnaire tente de mettre en place des contrats engageant les populations exploiter les ressources naturelles de fa on plus durable en respec tant certains crit res L exp rience nous apprend galement que les contraintes sociales se r v lent tr s puis santes y compris chez ceux et celles que l on pensait d j sensibilis s De ferventes cri tiques sont venues arguant de possibilit de troubles pour des soci t s fragiles ou du risque d agitation sociale En v rit la r sistance r gne et l ordre tabli cherche se maintenir La revendi cation port e par les femmes elles m mes est rare La raison est culturelle elle est li e aussi leur mise
139. te la mise en place d une proc dure d chantillonnage et par voie de cons quence la r p tition des pr l vements Sous conditions ces donn es quantitatives liste d esp ces et d nombre ment par esp ce de sp cimens permettent la comparaison Afin que l information soit interpr table il est quasi indispensable de d finir un l ment de r f rence site ann e qui servira de t moin ou d tat z ro Un ensemble tr s vaste nsemble vaste et complexe F insectes sont le plus sou vent segment s par groupes taxonomiques orthopt res sau terelles criquets grillons l pido pt res papillons odonates libel lules Parfois ces ensembles sont de nouveau scind s et font l objet de sp cialisation Ainsi les col o pt res sont s par s en 119 familles carabidae c tonidae ou tenebrionidae Un autre mode de division peut s op rer sur le concept de groupe fonctionnel C est dire une faune qui tablit une part de son cycle vital en relation avec une fonction cologique les plus connus sont les insectes pollinisateurs ou encore les col opt res saproxy liques dont le cycle passe par une phase associ e la d gradation du bois W m thodesiechniques Cet arsenal plus exigeant en termes de m thodologie et plus lourd financi rement doit permettre de r pondre de mani re fine aux questions soulev es En effet la r ponse quantifi e est souvent plus facile inter pr
140. teint M me enterr s les cailloux sont facilement rep rables jusqu environ 80 cm de profondeur titre de comparaison le marquage par la couleur une des techniques jusqu alors employ es ne permet de retrouver que 10 20 des cailloux marqu s Peu on reux le RFID devrait permettre de mieux carac t riser les distances de d placement des graviers et l effet de leur taille sur leur mobilit M Fr d ric Li bault gt gt gt frederic liebault cemagref fr Fr d ric Liebault Cemagref Belle dame sur une fleur de lavande Galet quip avec une radio tiquette PIT tag 1 5 euros la radio tiquette Dur e de vie plusieurs d cennies Jean Pol Grandmont Wikipedia ESP CES 2009 une migration exceptionnelle de papillons Cet t la France a t le th tre d un ph nom ne naturel d une ampleur exceptionnelle la migration des belles dames Venant d Afrique ces papillons oranges et noirs traversent notre pays pour aller pour certains jusqu en Islande ou en Scandinavie Les migrations de belles dames impliquent plusieurs g n rations de papillons Les donn es de l Observatoire des papillons des jardins montrent que les effectifs de mai 2009 sont plus de dix fois sup rieurs ceux de 2007 ou 2008 La derni re migration exceptionnelle a eu lieu en 1996 Les facteurs expliquant ces variations sont mal compris mais les conditions climatiques sur
141. tilisation induisent des diff rences signi ficatives dans le recouvrement de seulement deux esp ces myosotis scorpioides potentilla erecta ces derni res n tant pas des esp ces indicatrices tr s mar qu es Plusieurs hypoth ses sont avanc es il existe une grande diversit de types de zones humides d o une faible homog n it des lots l humidit induit des contraintes d exploitation qui font que les agriculteurs non engag s sont confront s aux m mes contraintes et ont finalement des pratiques se rapprochant des engagements des mesures agroen vironnementales cette hypoth se sera confront e aux r sultats des enqu tes agricoles en cours Perspectives La mise en place de l chantillonnage est en cours de finalisation Au total plus de 400 relev s phytosociologiques constitueront la base d un obser vatoire Ce projet pr par avec la chambre d agriculture du Haut Rhin vise un financement p renne du dispo sitif de suivi des investigations compl mentaires notamment sur la recherche d indicateurs simples de suivis et la mise en place de m thodes alternatives de lutte contre les esp ces ind sirables les produits phyto sanitaires sont interdits dans le cadre des MAET E FABIEN DUPONT CHARG DE MISSION NATURA 2000 PARC NATUREL R GIONAL DES BALLONS DES VOSGES gt gt gt M l f dupont parc ballons vosges fr Le bilan de la contractualisation Aujourd hui 90 des surfaces ligibl
142. tion lacte fondateur repose sur le fait de sp cifier les objectifs attendus cahier des charges par cahier des charges Dans le cas de la mon tagne vosgienne cette tape s est r v l e relativement simple En effet les arr t s pr fectoraux et le docu ment d objectifs pr cisent les finalit s des mesures Pour exemple celle intitul e d veloppement de la biodiversit se fixe deux buts d velopper la diversit floristique et pr server les milieux naturels favorables aux esp ces animales Le parc n a donc eu qu com pl ter ces vis es officielles et g n rales par des objec tifs quantifiables correspondant des r sultats attendus Ceci de fa on concert e avec les acteurs agricoles La d finition d indicateurs puis l tablissement d un pro tocole a ensuite permis d effectuer le suivi tablir son protocole Le protocole d valuation de l impact des mesures agroenvironnementales sur la biodiversit floristique consiste comparer statisti quement deux lots d un c t une quinzaine de prai ries contractualis es d un autre une quinzaine de prairies non contractualis es En compl ment des enqu tes agricoles sont conduites afin d interpr ter les r sultats En effet au cas o des diff rences significa tives de composition floristique sont mises en vidence il faut savoir si elles sont li es ou non des modes d ex ploitation agricole diff rents L valuation cherche
143. tion patrimoniale Anne Douard H l ne Michaud Nathalie Berger Accueil Fr quentation Anne Vourc h Armelle H lou P dagogie Animation Nicolas G rardin Management M tiers Andr Lechiguero Droit Police de la nature Louis G rard d Escrienne M thodes Techniques Bernard Commandr V ronique Vinot Initiatives Partenaires C cile Birard Bruno Mounier Thierry Mougey Am nagement D veloppement Territoire Arnaud Callec Annick Faucon Ailleurs Christian Perennou R DACTION Directrice de la r daction Michelle Sabatier R dactrice en chef Moune Poli Maquette Vanina Bellini e Camille Prosperi R daction Moune Poli e Jo l Demasson Correctrice Magali Flori Mediaterra Route Royale 20600 Bastia M l espaces naturels mediaterra fr T l 0495311221 ADMINISTRATION ABONNEMENTS Mediaterra Laetizia Giampietri Route Royale 20600 Bastia T l 0495 31 1221 DITEUR Aten Atelier technique des espaces naturels SupAgro 2 place Viala 34060 Montpellier cedex 2 T l 0467 04 30 30 IMPRESSION Imprimerie Chirat 144 rue de Sainte Colombe 42540 Saint Just la Pendue Pour S OWL D NOUV LES PELSPECTN S G RARD MOULINAS PR SIDENT DU CONSEIL D ADMINISTRATION DE L ATELIER TECHNIQUE DES ESPACES NATURELS 1 En 2010 l Aten devrait s largir une quinzaine de membres avec l arriv e de l Office national de la chasse et de la faune sauvage l Agence d
144. tout au niveau de la physio nomie de la v g tation Lentretien assur par les b tes permet de ralentir la dyna mique d embroussaillement de maintenir l accessibilit et de limiter le risque incendie Des actions ponctuelles de d ga gement de v g tation par broyage exporta tion cf Espaces naturels janvier 2009 ou par br lis dirig compl tent et renforcent l action des ruminants Les r sultats techniques et conomiques de l leveur ont pu tre analys s par un bureau d tude Ovin conseil Ils sont apparus satis faisants dans le contexte local du march de l agneau lui m me favoris par rapport au contexte national Une forte demande traditionnelle de viande d agneau soutient en effet ce march lui conf rant une situation de niche De plus une bonne ma trise des charges sur cet atelier ovin notamment gr ce aux superficies de landes exploit es renforce ces r sultats Transposition Apr s analyse de ce sys t me d exploitation une transposition a t r alis e avec un leveur volontaire sur un site plus embroussaill un an avant l ar riv e d un troupeau r duit des travaux pr a lables d ouverture dans la v g tation ont t r alis s La premi re saison vingt brebis novices ont occup 45 ha de lande et d couvert le site et ses ressources Un suivi mensuel a t r alis et les r sultats d indice d tat corporel des b tes montrent un temps d adaptation puis un
145. u regard sur le paysage Les propositions de sujets d articles traiter dans la revue sont adresser comite editorial espaces naturels fr Afrique de l Ouest Donner aux femmes le pouvoir de choisir octobre 2009 n 28 Photo de couverture montage Habitat alpin Alain Lagrave Florac et prairie du fouzon Loir et Cher Conservatoire des sites du Loir et Cher GESTION PATRIMONIALE 25 Les landes bruy res atlantiques ont une valeur conomique ACCUEIL FR QUENTATION 27 Dans les pas de Stevenson P DAGOGIE ANIMATION 29 Hector l arbre mort sait convaincre son public MANAGEMENT M TIERS 31 Portrait Yves Geay Pr sident CEN Auvergne Le p lerin incontournable M THODES TECHNIQUES 33 Une signal tique faible empreinte cologique 34 Commanditer une tude entomologique mode d emploi INITIATIVES PARTENAIRES 36 De la col re l initiative la concertation AILLEURS 38 Donner aux femmes le pouvoir de choisir 40 LECTEUR PENSEUR 42 PARUTIONS 43 LAGENDA Tarif des abonnements 1 an 4 num ros 33 50 ISSN N 1637 9896 Commission paritaire 0510 G 83179 Laurent Migneaux Meeddm L ATELIER technique des espaces naturels DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Yves V rilhac COMIT DITORIAL Coordination Michelle Sabatier e Secr tariat Gw na lle Arons o Rubriques Actualit s Marc Maury tudes Recherches John Thompson Ges
146. ur lie Morge WWF Marseille Biblioth que p dagogique des for ts S lections du cycle 1 au coll ge En ligne WWF 2009 www wwf fr s informer nos missions education a environnement D http fr groups yahoo com group hector_arbre_pedagogique WWF D luge de mots et outil permet de recenser diverses percep tions et connaissances sur les for ts natu relles La consigne suivante est indiqu e sur chaque fiche d valuation cris les cinq mots aux quels tu penses quand je dis for t naturelle Les participants disposent de quelques minutes pas plus de cinq pour crire ce qui leur vient l esprit Ce travail de recensement des perceptions effectu les participants sont invit s classer les mots en fonction de leur rang d importance Le poids des mots d voile la structure de la repr sentation mentale Elle est compos e e d l ments centraux donnant la repr sentation sa signification et d terminant la nature des liens entre les l ments Ils sont caract ris s par une fr quence d apparition et d un rang d importance e d l ments p riph riques ayant une fonction de concr tisation de r gulation de d fense par rap port au noyau central Les l ments p riph riques sont caract ris s par une fr quence forte et un rang d importance faible Une valuation avant et apr s permet de mesurer le degr de changement de la repr sentation suscit par l animation E
147. urelle nationale des coussous de Crau tdutoit club internet fr RNCC CEPP W Les m c nats environnementaux sont encourag s par le minist re de l cologie Le 2 juillet une convention entre gt la LPO et Cemex France mat riaux de construction a t sign e en pr sence de Chantal Jouanno secr taire d tat charg e de gt l l Ecologie m La F d ration des parcs naturels r gionaux de France s est prononc e en faveur de la mm labellisation du marais poitevin reconnaissant ainsi la qua it de la charte r dig e pour ce territoire gt gt gt www parc marais poitevin fr m Le guide m thodologique d laboration des documents d objectifs Natura 2000 nouvelle version est en ligne http www espaces naturels fr natura_2000 outils_et_methodes guides_d_elaboration_des_docob Espaces naturels n 28 ociobre 2009 L actu MERCANTOUR Dernier l cher EUROPE NATURA 2000 de gypa tes barbus Le demier cher de gpa tes dans les pes Etat des lieux des habitats et esp ces vuln rables fran aises s est d roul le 5 juin sur la OEE mi non mamen commune de Roubion dans le cadre de la p r oo SR o RE S Journ e mondiale de l environnement Un 3 mit mar pi v nement d importance puisqu il MS PSE Ee cl turait le programme de r introduction e premier rapport 2001 2006 sur l tat de conservation des habitats et de ces oiseaux dans les Alpes du Sud esp ces concern s pa
148. us et de ce fait leur parole n est pas prise en compte Tr s diff rents d une r gion l autre ces groupes peuvent tre constitu s de chasseurs traditionnels qui parcourent tous les jours le parc d fendu de r colteurs de miel qui y cachent leurs ruchers de sculpteurs qui y pr l vent nuitamment les f ts de bois qu ils ne trouvent nulle part ailleurs de b tisseurs qui cherchent bambous pailles r niers pal mier parfois des f tichistes ou des religieux qui trouvent un lieu de pri re de culte responsabilit ou simplement en tirent ne profit le programme s est naturellement dams a A uest 1 Genre et quit dans les aires attach travailler avec les gestionnaires de ls prot g es d Afrique de l Ouest ces aires prot g es conservateurs direc Julienne N Anoko UICN Papaco teurs de parcs responsables de d parte et FIBA 80 p ments en g n ral des fonctionnaires EUn To form s pour administrer ces lieux avec eg l enjeu de pr server une nature sauvage Tous ne sont pas inconnus mais le plus sou vent ils sont ignor s puisqu interdits Les femmes L ge n entre pas en compte dans cette absence de reconnaissance En effet certaines t ches demandent une grande exp rience et sont l apanage des vieux D autres exigent une nergie que seuls les VManivelle production 35 mn fran ais et anglais 38 Espaces naturels n 28 octobre 2009 LE COTON
149. us met cependant en col re Le mot n est pas trop fort J ai choisi de g rer mon exploitation de viande d agneau dans le cadre d une gestion durable pas d engrais pas de pes ticide je ne laboure pas Le respect de la biodiversit c est quelque chose qui me parle Mais aujourd hui je suis dans l ill galit Ill galit Les contraintes impos es par l administration dans le cadre de Natura 2000 sont tout simplement inapplicables Un exemple cette ann e j ai res taur une petite tourbi re en d prise agricole depuis 30 ans envahie de ligneux La mesure MAE correspondante ouverture d un milieu en d prise de parcelle abandonn e vous oblige r habiliter la zone d s le 15 mai Parfait Mais vous m avez pas le droit d intervenir pour b che ronner avant septembre Comment vous faites D autant que ce n est pas tout Le cahier des charges vous oblige br ler le bois or un arr t pr fectoral interdit cette pratique cette date 20 Espaces naturels n 28 octobre 2009 MOUTONS SUFFOLK Et alors comment fait on Je suis en infraction Si je suis contr l par le Cnasea je me dis que je m expliquerai avec le contr leur J ai essay de faire comprendre l absurdit des choses l administration mais rien faire La remise en tat de tourbi res ou de landes s ches demande un travail ph nom nal dans des conditions p nibles humidit ou forte pente Et bien j ai d couve
150. ve devant noter les habitudes familiales qui pourraient tre chang es e Puis de remplir avec l aide de ses parents afin d obtenir de leur part aussi un acte pr paratoire un long questionnaire sur le th me des conomies d nergie la maison e Enfin de mettre un autocol lant en faveur de la protection de l environnement sur le r fri g rateur familial la fin de l ann e scolaire chacun tait invit s engager par crit modifier une de ses habitudes Ces engagements prenant forme par la signature de deux bulletins d engage ment celui de l l ve que l en fant signait seul et celui de la famille que l l ve et ses parents signaient conjointement Le bilan est tr s encourageant Dans des pro portions tr s lev es pr s de 100 dans certaines classes l ves et parents d l ves se sont engag s par crit r aliser des actes pr cis sus ceptibles de se traduire par une baisse de la consommation nerg tique La seconde tude Joule Py et Bernard 2004 visait promouvoir l co citoyen net l chelle d une ville Dans la ville exp rimentale les supports de communication utilis s taient les m mes que dans la ville contr le Mais en outre les habitants taient amen s r aliser des actes pr paratoires et prendre des engagements cette fin un collectif de personnes relais a t constitu sur la base du volontariat Il s agissait d lus
151. vue de r f rence en anglais International Scientific Journal for Alternative Energy and Ecology 2008 6 62 214 218 Paru sous le titre Promoting ecocitizenship in favor of binding communication Robert Vincent J ule Jean L on Beauvois Petit trait ve de manipulation a l usage desnonnetes sen uffit il d avoir les bonnes id es pour avoir les bons comporte ments Lewin 1947 montre tout l int r t qu il y a obtenir des d ci sions des engagements de la part de celles et ceux dont on souhaite modi fier les comportements La plupart du temps ces d cisions doivent tre pr par es Et une bonne fa on de pr parer ces d cisions consiste amener la personne faire un petit pas dans la bonne direction en obtenant d elle un premier acte peu co teux que nous avons appel acte pr paratoire Son principe consiste demander beau coup un peu avant Les r sultats peu vent tre spectaculaires La premi re tude Conduite en 2004 Joule amp Bernard dans onze coles pri maires des Alpes maritimes une pre mi re tude programmait quatre actes pr paratoires Il s agissait e d effectuer une observation l cole 40 Espaces naturels n 28 ociobre 2009 afin de noter ce qui est bien et ce qui l est moins en mati re d conomie d nergie et de pro tection de l environnement e D effectuer une observation la maison chaque l

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