Home

En raison de son poids et afin de faciliter son téléchargement, le

1. toiles mise en uvre par les services charg s du Tourisme avec le concours de la profession ou la formulation d exigences s curitaires dans les cahiers des charges des AOT doivent pouvoir contribuer utilement 39 7 Contr les sanctions Si un secteur fait l objet d une demande unanime c est bien celui ci a Des contr les cibl s coordonn s et des moyens adapt s M me si l introduction du chronotachygraphe num rique facilitera l avenir les contr les dans l imm diat nombre de demandes convergent en particulier sur des contr les cibl s pour d pister les comportements les plus risques au d part du matin sp cialement le lundi pour le transport scolaire au niveau des fronti res d entr e pour les transits en provenance de l tranger sur les cars dot s de coffres ext rieurs ou de remorques en particulier lors des p riodes de pointe des flux migratoires des contr les mieux coordonn s entre les forces de l ordre les contr leurs des transports terrestres et l inspection du travail afin en particulier de d celer le recours au travail clandestin sous ses diverses formes ou de pouvoir r aliser des contr les de nuit efficaces la g n ralisation de moyens automatiques pour d pister les exc s de vitesse ou les surcharges radars ou stations multi capteurs la r alisation de contr les techniques de bord de route tels que pr vus par la Directive 2000 3
2. tu s BG BL 1 Pi tons 107 1032 4649 Deux roues 238 3204 10162 Voitures particuli res 303 1337 7336 2 Transports en commun 1 34 188 d enfants 1 Chiffres D S C R O N S R 3 Statistiques police gendarmerie N B parmi lesquelles sont comptabilis s des accidents pi tons au point d arr t Les derniers chiffres de l ONISR montrent une nette am lioration refl tant les progr s obtenus de mani re g n rale tu s BG BL 01 02 02 03 01 02 02 03 01 02 02 03 Pi tons 68 58 707 509 4076 3610 Deux roues 230 216 2149 1948 8656 8120 Voitures particuli res 252 187 875 775 5356 4574 Transports en commun en 3 9 1 234 141 trajet Une constatation s impose la part des enfants victimes en transport en commun est sans comparaison avec celles enregistr es pour les autres modes pi ton VL ou deux roues Un taux de gravit nombre de tu s pour 100 accidents de 9 mais consid rablement plomb par les accidents au point d arr t La plupart des accidents se produisent en trajet N d accidents Tu s Bless s graves Bless s l gers 1997 1998 81 0 28 183 1998 1999 59 0 4 122 1999 2000 2001 104 3 5 261 Mais une gravit co nstante au point d arr t N d accidents Tu s Bless s graves Bless s l gers 1997 1998 9 1 6 5 1998 1999 13 4 8 1999 2000 2001 14 2
3. 2 Composition du groupe transporter 2 1 Le groupe comporte au maximum personnes Dont au maximum personnes mineures non accompagn es 2 2 Le groupe comporte au maximum personnes ayant des difficult s pour acc der ou descendre du v hicule ou pour y s journer dont en fauteuil roulant 2 3 Le groupe se compose titre principal de personnes de moins de 17 ans cf application de l arr t du 2 juillet 1982 O Oui O Non Si oui le groupe comporte au moins accompagnateurs ayant autorit sur les mineurs du groupe 87 3 Description du v hicule 3 1 Nombre d autocars i 3 2 Nombre de si ges hors si ges conducteur et convoyeur 3 3 Premi re mise en circulation post rieure 3 4 Caract ristiques ou quipements particuliers longueur hauteur sono toilettes air conditionn ceintures de s curit freinage ABS dispositif anti patinage 3 5 Eventuellement classement Le transport s effectuera au moyen d un autocar adapt la distance parcourir autoris transporter un nombre maximal de voyageurs correspondant l effectif et plus g n ralement adapt aux caract ristiques du groupe Le v hicule sera en bon tat de marche et d entretien au sens de l article R 323 1 du code de la route 4 Personnel de conduite Nombre de conducteurs eeens double quipage O oui O non ou relais de conducteur O oui
4. Depuis la Loi d Orientation des Transports Int rieurs LOTI du 30 d cembre 1982 c est le concept d organisation des transports elle m me largement d centralis e qui fonde la r glementation interne actuelle issue pour une tr s large part de textes pris au niveau de l Union Europ enne qu il s agisse des conditions d acc s la profession justification de capacit s technique et financi re et d honorabilit d acc s au march pour les services internationaux d obtention du permis de conduire ou de leur formation pour les conducteurs de r gles applicables aux temps de conduite et de repos ainsi qu leur contr le de r glementation technique des v hicules etc La motivation principale et le facteur commun toutes ces r glementations ainsi qu aux diff rents modes de transport appara t cependant bien tre le souci d une s curit optimale comme l affirme l article 9 actuel de la LOTI dans son 2 me alin a L Etat d finit les r gles de s curit d organisation des secours et de contr le technique applicables aux transports Il veille leur mise en uvre et en contr le l application 2 Les entreprises Sur le plan des r alit s conomiques on constate que les entreprises du secteur des transports interurbains routiers r guliers de voyageurs selon la derni re ann e disponible de l enqu te annuelle d entreprises 2001 du Service Economique et Statis
5. Le dernier rapport La s curit des transports d enfants Rapport 2002 31 10 2002 est disponible sur le site du CNT L avis est reproduit en annexe III 53 REMARQUE Nous sommes les seuls en EUROPE disposer d un tel outil d observation et de propositions pour un transport qui concerne quotidiennement 4 millions d enfants dont 2 millions en zone rurale Comme on va le voir cet outil a contribu largement la mobilisation des diff rents partenaires du transport d enfants et a permis le maintien d un niveau de s curit relativement satisfaisant Son maintien est indispensable 3 LE GUIDE A L USAGE DES DECIDEURS LOCAUX ET DE LEURS PARTENAIRES EN MATIERE DE SECURITE DES TRANSPORTS SCOLAIRES En 1990 le CNT a labor un guide l usage des d cideurs locaux et de leurs partenaires en mati re de s curit des transports scolaires Ce guide est inclus dans une brochure disponible aupr s des Journaux Officiels intitul e Transport en commun de personnes sur route n 1523 IL est joint l arr t du 2 juillet 1982 relatif au transport en commun de personnes Ce guide labor en large concertation et remis jour en 2000 reprend ces th mes et propose un certain nombre de recommandations relatives au conducteur au v hicule aux diff rentes phases du transport mont e ou descente des passagers trajet la sensibilisation des enfants et des adultes la concertation entre les diff rents acteurs et
6. l ge de 60 ans puis tous les deux ans jusqu l ge de 75 ans et enfin tous les ans partir de 76 ans La surveillance de la sant au travail des salari s Le code du travail d finit les r gles applicables en mati re de surveillance de la sant au travail des salari s Les conducteurs d autocars sont donc soumis aux visites de m decine du travail assur es par les m decins du travail e visite m dicale d embauche e visite obligatoire tous les deux ans un an auparavant d cret n 2004 760 du 28 juillet 2004 e visite m dicale de reprise apr s un accident du travail ou une maladie professionnelle 7 jours ou un arr t de travail sup rieur 21 jours En outre les salari s peuvent tre soumis des examens compl mentaires soit en raison de leur situation personnelle ex femmes enceintes soit en raison de leurs conditions de travail ex exposition des substances dangereuses L employeur peut demander une visite m dicale pour absences r p t es ou en cas de comportement pouvant laisser croire des troubles m dicopsychologiques De m me le salari peut demander une visite m dicale pour toute situation en rapport ses conditions de travail Le m decin du travail peut proposer des mesures individuelles fond es sur la relation entre l tat de sant du salari et son poste de travail Il peut proposer des mutations ou des adaptations de poste lorsqu elles sont justifi es par des m
7. 96 093 du 22 mars 1996 adress e aux recteurs aux inspecteurs d Acad mie et aux directeurs de services d partementaux Ces textes incitent accro tre la concertation et la coop ration entre les partenaires A cette fin il convient de mieux conna tre les besoins de mieux tenir compte des r alit s locales et du rythme de vie des enfants de r duire au minimum la dur e des transports et d assurer une meilleure s curit aux points d arr t les chefs d tablissement et les directeurs d cole se rapprochent des services comp tents des communes afin de rechercher les moyens permettant d effectuer dans des conditions optimales de s curit l entr e et la sortie des l ves leur descente et leur mont e dans les transports ainsi que l attente devant les tablissements scolaires Ainsi ils proposent aux maires investis des pouvoirs de police et de gestion de la voirie communale de prendre les mesures appropri es en vue d am liorer les conditions de circulation et de stationnement aux abords des coles et des tablissements scolaires 65 Ils proposent la nomination dans chaque tablissement d un correspondant permanent pour les transports scolaires Dans son avis du 22 octobre 2002 le CNT a demand au ministre de faire proc der une valuation de l application de ces textes en renouvelant l exp rience d une mission conjointe avec l Education nationale L objectif est de permettre de mieux c
8. M JUMEAU SNET SES S SESEE 205 O O O 07 0 O O OnO O O O O O ZZ LS S SSSEESEE O O O O O O O 0 O 0 0 O O 0O 0 0 O Mme SERVONNET SNET M LASLAZ Direction des routes adjoint au sous directeur RGR M Gilles ROUCHON SETRA M BOUSSUGE AFSA M Dominique PRAT CERTU M Philippe CROMBET CFTC Mme Jacqueline PERON CFTC Michel AUBERT CFTC Andr MILAN FGTE CFDT Patrick BLAISE FGTE CFDT Olivier MONIER FGTE CFDT Jean Marc LAMBERT CGT Claude DI ZAZZO CGT Raymond PIGEON FNCR G rard APPRUZEZZE FO Christian GUILLIMIN FO PENNA ADF BABIN GART Mme RICHARD CERTU M J L FLAHAUT ANATEFP secr taire g n ral M GUSTIN d l gu g n ral PREVENTION ROUTIERE M Christophe RAMOND PREVENTION ROUTIERE M Fran ois PREVOST Pr sident URF M PECHINOT FFSA Mme H l ne MARCHAL UNAF Mme Christiane IZEL COLIAC rapporteure g n rale TISON DSCR J J SIMON ACTIA Patrick BOTTO CEESAR M REVIRAND IRISBUS A DAVIS IRISBUS F M M M M M M F MIKORSKI EVOBUS M MURAT BEA TT 206
9. application des dispositions du code du travail en mati re de repos hebdomadaire Mesures d application par d cret des dispositions du code du travail relatives l organisation de la dur e du travail sous forme de cycles la p riode de r f rence servant au d compte des heures suppl mentaires et la d termination du droit repos compensateur sans que cette p riode soit sup rieure trois mois la dur e maximale 127 hebdomadaire moyenne de travail dans la limite de 46 heures par semaine calcul e sur une p riode de r f rence de trois mois pouvant tre port e quatre mois par convention ou accord collectif tendu ou accord d entreprise ou d tablissement et aux d rogations au repos quotidien Possibilit de d roger l amplitude de la journ e de travail par convention ou accord collectif tendu ou accord d entreprise ou d tablissement Les travaux de r daction de ces d crets seront r alis s au 1 semestre 2005 128 DTT TR3 21 02 05 Transports de voyageurs Contr les La situation actuelle Les contr les effectu s Le nombre de contr les de transports de voyageurs varie peu d une ann e sur l autre tous corps de contr le confondus Nombre de v hicules contr l s 43 000 dont 12 000 non r sidents Nombre d entreprises contr l es 770 Nombre de journ es de travail contr l es sur route 135 000 dont 36 000 non r sidents Nombre de journ es de
10. du minist re du travail du 24 juillet 1977 qui en fixe la liste les conducteurs du transport collectif routier de voyageurs en partie d ailleurs d j concern s si le travail de nuit les affecte notablement Cela semble bien la moindre des choses concernant une profession o le risque est certain Cf les statistiques d accidents du travail tenues par la CNAM et o la responsabilit l gard des personnes transport es implique une vigilance particuli re l gard du conducteur Bien entendu les conducteurs non salari s continueraient se voir exiger le passage de la visite m dicale relevant du code de la route Ce dispositif rencontre l assentiment des partenaires sociaux ainsi que de l inspection du travail des transports b Usage du permis D un ge limite On rappellera que dans les autres modes de transport des ages limite d activit s pr coces sont impos s aux pilotes ou conducteurs obligatoirement 60 ans pour le transport a rien retraite possible 50 ans 55 ans en pratique pour le transport ferroviaire Bien que toute comparaison sur les situations concr tes de travail aux divers postes de conduite soit d licate l attention de tous les instants n cessaires un conducteur d autocar les risques de distraction dus la proximit avec les passagers la cohabitation avec les autres usagers de la route etc justifient amplement qu il doive tre en pleine possession de tous s
11. l ves D autres dispositions peuvent galement tre revues On peut citer la d finition du transport d enfants d fini comme une personne de moins de 17 ans article 49 la r f rence prise l poque tait la limite d ge de l obligation scolaire 16 ans r volus alors que la majorit tait 21 ans Ne pourrait on pas aligner la d finition des enfants avec celle des mineurs moins de 18 ans Cette demande d harmonisation et de simplification a t faite plusieurs reprises dans le cadre des travaux du CNT notamment par les repr sentants du minist re de la Jeunesse et des Sports Certes cette r glementation a toujours t complexe 29 C est pourquoi en 1989 le CNT avait estim utile de r diger en concertation avec l ensemble des acteurs concern s un guide l usage des d cideurs locaux et de leurs partenaires en mati re de transport scolaire qui se voulait tre une notice explicative enrichie de recommandations labor es l exp rience des travaux men s sur l accidentologie Ce guide a t int gr dans une brochure dit e par les JO intitul e transport en commun de personnes sur routes la suite de l arr t du 2 juillet 1982 cette solution permettant selon les moyens de l poque la diffusion la plus large possible Ce document a t toilett par le CNT en 2000 Les th mes qu il aborde entrent parfaitement dans les objectifs de
12. le cocktail dangereux ballant vitesse inertie obstacles en hauteur nombre de passagers visibilit horizontale du conducteurs etc A tel point que ces v hicules ont faillit tre interdit 189 Nous souhaitons que cette formation soit cr e et obligatoire Contrat type Poursuivre les actions engag es suite logique du document agr e par le CNT pour aboutir au partage des responsabilit s pour plus de s curit le respect du consommateur Compl ter le dispositif permettant la transparence et l application de la r glementation p m Olivier Monier 190 assembl ia DEPARTEMENTS ue DE FRANCE x Le Pr sident Monsieur Yves BONDUELLE Inspecteur G n ral d l Equipement Conseil g n ral des Ponts et Chauss as Tour Pascal B 92055 LA DEFENSE Cedex Objet S curit des transports routiers R f CL OC CP LOS C1770 doc Paris le 3 MAR 2005 Monsieur l Inspecteur G n r l Dans ie cadre de la mission qui vous a t confi e par le Cabinet du Ministre de l Equipement relative l pr paration d un sch ma d actions de renforcement de la s curit des transports routiers non urbains de voyageurs effectu s par autocars vous avez sollicit la contribution de l Assembl e des D partements de Fr nce Morisi ur Sylvain PENNA repr sent l ADF pour participer aux r unions de travail techniques au Consell National des Transports Dans un premier temps j al le plaisir de vous
13. nos plus hautes instances Pour la D l gation CFT Philippe CROMBE F Coordinateur national du secteur ROUTE F d ration affili e io Cumfid ration Mondiale du Travail CMT la F d ration Inrernartohale des Orgenisarfons Syndloales des Transports FIOST la F d ration Europdenne des Travailleurs das Trossporis ETF 2 bis rue Ordener 75018 PARIS T l 01 42 62 44 44 Fax UE 42 02 49 11 E mail frarsporfs utc fr 184 F d ration G n rale des Transports et de l quipement Union F d rale Route 49 avenue Simon Bolivar 75950 PARIS Cedex 19 Route Le 28 02 2005 Propositions FGTE CFDT dans le cadre de la mission minist rielle confi e M Bonduelle Yves concernant le renforcement de la s curit des transports routiers de voyageurs La CFDT consid rant que la r union ne peut tre la simple r ponse aux pr occupations politiques dues la m diatisation de l accident mortel de car survenu un conducteur de 70 ans et la sensibilit de l opinion publique sur le sujet En effet nous consid rons que cette mission est une opportunit pour apporter des solutions sur plusieurs points qui touchent la s curit sur le plan de la pratique du m tier l age notamment mais aussi des emplois dissimul s des passagers scolaires en particuliers des v hicules les contr les l amplitude de la journ e Cependant les diverses interventions faites par les organisations syndicale
14. t voqu par les professionnels en particulier dans les PME de moins de 20 salari s o le recours aux possibilit s qu offre un r glement d entreprise sont difficiles mettre en uvre Sur ce point c est une tude au sein des instances paritaires appropri es qui appara trait la m thode recommander pour arriver un r glement int rieur type destin tre propos aux entreprises de moins de 20 salari s et pourquoi pas aux PME plus importantes qui ont souvent beaucoup de mal ce doter de ce type de r f rence 3 Les passagers les enfants et leur environnement On s attachera traiter la question des enfants passager particuli rement vuln rable rappel pour le seul transport scolaire 2 millions d enfants sont concern s en zone rurale tous les jours 33 soit l enfant est tr s jeune sa petite taille le rend moins visible sa perception est limit e il confond taille et loignement il ne d tecte pas la provenance des sons soit il est plus grand de l ge du coll ge il passe alors un univers moins prot g que celui de la petite enfance La tendance la surprotection par les parents en primaire peut emp cher les enfants de faire les apprentissages indispensables pour qu ils puissent le moment venu leur entr e en 6 me notamment assurer seuls leur propre s curit les accidents la descente ou la mont e du car en cas de travers e de chauss e touc
15. 92055 La D fense c dex t l phone 01 40 81 21 83 t l copie 01 40 81 21 50 e mail yves bonduelle equipement gouv fr 7 EX k Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE Paris le 28 f vrier 2005 Note sur une s rie d incendies d autocars La fr quence des cas d incendies d autocars hors collision accident corporel ou vandalisme relev s par le BEA TT dans les messages de coupure d axe routier diffus s par le CNIR ont amen assurer une veille particuli re sur ce type de situation depuis fin d cembre 2003 La DGGN et la DGPN ont bien voulu apporter leur concours en demandant leurs services l occasion de leurs interventions pour g rer les cons quences de ces coupures d axe routier d assurer une remont e syst matique vers le BEA TT des informations minimales permettant de conna tre les principales caract ristiques des v hicules incendi s et des causes probables et ce du 1 juillet 2004 au 30 juin 2005 Au 28 f vrier 2005 on peut donc dresser la liste suivante des 20 incendies d autocars dont le BEA TT a eu connaissance depuis le 23 d cembre 2003 le 23 d cembre 2003 incendie d un autocar belge circulant vide de marque Mercedes sur l autoroute Al la hauteur de Roissy en France sous les pistes de l a roport le feu d origine moteur y est rest circonscrit et a t rapidement ma tris L immatriculation du v hicu
16. O non si oui lieu de la prise de relais Horaire ie mine teen ane tite Le transport devant s effectuer en application stricte de la r glementation des temps de conduite et de repos dans un souci de clart et pour viter toute contestation le transporteur remettra au donneur d ordre qui devra le transmettre au responsable du groupe avant le d but du voyage un document d crivant les l ments essentiels de la r glementation des temps de conduite et de repos Le transporteur communiquera au conducteur en m me temps que l ordre de mission les conditions d organisation du transport convenues avec le donneur d ordre 5 Bagages Le transporteur est responsable des bagages plac s en soute Les r clamations pour pertes et avaries de bagages plac s en soute doivent tre effectu es par le voyageur ou le donneur d ordre d s la constatation du dommage et confirm es par lettre recommand e avec accus r ception au plus tard jours apr s la fin du voyage Les bagages main restent sous la garde des voyageurs 6 Ex cution personnelle du contrat Le transporteur effectuera personnellement la prestation demand e Il ne pourra sous traiter la prestation un autre transporteur qu avec l accord du donneur d ordre Dans cette hypoth se il garde vis vis du donneur d ordre l enti re responsabilit des obligations d coulant du contrat 7 Dispositions diverses conna tre et r
17. ST 13 BG 266 BL 73 CAUSES Nbre d accidents Nbre de victimes LES PASSAGERS 3 16 16BL Chahut 2 Enfant malade l LE VEHICULE 11 12 1T 5BG 6 BL Surcharge 2 1 IBL Choc l ext rieur 7 9 1T 4BG 4BL Porte ouverte 2 2 1BG 1 BL D faillance m canique Incendie COMPORTEMENT DU 24 65 3T 1BG 61BL CONDUCTEUR non infractionnel 6 29 29BL pertes de contr le 3 5 BL ind termin es fatigue 3 24 BL infractionnel 18 36 3T 1 BG 32BL perte de contr le 5 17 1BG 16BL avec ou sans collision refus de priorit 5 3 3T ligne continue passage pi ton feu rouge exc s de vitesse 8 16 16BL passage niveau alcool mie non respect du P A COMPORTEMENT DES 66 125 1T 4BG 120BL AUTRES USAGERS pi tons 5 v hicules divers 6l VL 43 77 IT 3BG 73BL PL 4 22 1BG 21 BL Deux roues 8 4 4BL Autres TC l 1 IBL Autres v hicules 5 21 21BL VOIRIE 14 66 3BG 63 BL CAUSE INDETERMINEE TOTAL 118 284 ST 13 BG 266BL 74 IV Commentaires I CIRCONSTANCES 1 Accidents aux points d arr t Les points d arr t sont de nature variable il peut s agir d une aire d embarquement am nag e mais tr s fr quent e ou d un point ponctuel peu ou pas am nag On rencontre plusieurs cas de f
18. TRANSPORTS ROUTIERS DE VOYAGEURS MISSION CONFIEE PAR LE MINISTERE DES TRANSPORTS M Yves BONDUELLE PROPOSITIONS DE LA PREVENTION ROUTIERE I Propositions relatives aux conducteurs 1 gt 2 3 Contr le m dical et ge des conducteurs Une visite m dicale des conducteurs de transports routiers de voyageurs devrait tre obligatoire tous les ans partir de 55 ans Parall lement il conviendrait de d finir d une fa on pr cise le contenu des examens effectuer lors de ces visites m dicales trouble de la vigilance trouble cognitifs NB Cette visite m dicale obligatoire pourrait faire l objet d un protocole national sur les examens effectuer Les visites pourraient se tenir dans des centres sp cialis s C H U par exemple La Pr vention Routi re sugg re que soit tudi e la limitation l ge de 65 ans de la conduite de v hicules de transports de voyageurs Lutte contre l hypovigilance Il s agirait notamment e de d tecter les conducteurs atteints d un trouble de la vigilance cf visite m dicale e de d finir si besoin les horaires pendant lesquels le conducteur ne doit pas travailler e de former les conducteurs aux p riodes de repos et la gestion de la conduite de nuit Formation des conducteurs Il est propos de renforcer et de g n raliser la formation sp cifique des conducteurs de transports scolaires et de transports d enfants et d adolescent
19. autobus l ont t en rase campagne 96 en section courante et 82 sont passagers Pr s de trois tu s sur quatre le sont la nuit que le jour Ils se r partissent peu pr s de la m me fa on entre hommes et femmes et deux sur trois sont g s de plus de 45 ans 101 IV Alcool et accidents d autocars et d autobus en 2003 4 2 ei Conduc de Conducteurs d autocars et Total des dont au teurs au teurs p condie 3 j oE taux d teurs au d autobus impliqu s dans conduc taux taux d 5 alcool taux d teurs d al alcool k P s ne h mie d alcool impliqu s cool mie mie PR ve As positif mie positif les accidents corporels 1 394 1 245 89 5 3 0 2 les accidents mortels 78 76 97 4 0 0 0 sup rieur au taux maximum autoris calcul par rapport aux taux d alcool mie connus En 2003 les conducteurs d autocars et d autobus impliqu s dans les accidents corporels circulaient dans 0 2 des cas avec un taux d alcool mie positif contre 6 1 pour les conducteurs de voitures de tourisme Pour les accidents mortels ces taux passent respectivement 0 et 18 7 102 V Les transports scolaires 6 En 1984 la demande du Ministre le Conseil national des transports a cr un groupe de travail permanent charg des questions relatives la s curit des transports d enfants Cette mesure s inscrit dans le cadre de la d centralis
20. ce qui pose probl me vis vis de l obligation de port de la ceinture Le minist re a diffus une Note d information sur le port de la ceinture de s curit dans les v hicules de transport en commun ao t 2003 afin de faciliter l application de cette mesure Un arr t est intervenu le 16 d cembre 2003 modifiant l arr t du 2 juillet 1982 relatif l information du voyageur sur l obligation de port de la ceinture de s curit par un panonceau un pictogramme chaque place dont les caract ristiques sont d finies Cette information pouvant tre compl t e par une information donn e par le conducteur le convoyeur ou le chef de groupe et ou des moyens audiovisuels c la visibilit du v hicule 56 Il n a pas t choisi en France d adopter un v hicule sp cifique au transport scolaire comme il en existe en Am rique du Nord Le groupe a souvent voqu cette question et il a t jug n cessaire pour des raisons conomiques notamment de maintenir la polyvalence des autocars En revanche le CNT s est toujours pr occup d une meilleure signalisation du v hicule notamment au moment des phases d embarquement et de d barquement Dans un premier temps il a recommand d utiliser le signal de d tresse Puis dans un deuxi me temps apr s exp rimentation le CNT a demand l homologation du pictogramme transport d enfants clairement qui a pour avantage d harmoniser la signalisation du car
21. contractuelles tenir avant la conclusion d un contrat de transport par un tablissement d enseignement avec un transporteur routier 2 Les r gles de s curit applicables au transport par autocar sensibilisation des l ves des parents d l ves et des enseignants concernant les points d arr t les exercices d vacuation dans l autocar le port de la ceinture de s curit sensibilisation des chefs d tablissement et des personnels conduisant les cars l ensemble des r gles techniques ou m dicales en vigueur savoir le permis D le contr le technique des v hicules affect s aux tablissements d enseignement et la fr quence des visites m dicales des conducteurs Par ailleurs un tat des lieux du parc m me s il est difficilement r alisable imm diatement permettrait ult rieurement d affiner la d marche pour les v hicules affect s aux tablissements en vertu du d cret n 85 269 du 25 f vrier 1985 D penses p dagogiques la charge de l Etat Enfin le rapport susceptible d clairer les circonstances de l accident survenu Castres sera demand l autorit acad mique comp tente avec des pr cisions sur l quipement de l autocar utilis Sign Michel THIBIER COPIE A Mme MURRET LABARTHE Conseil National des Transports 34 avenue Marceau 75008 PARIS 195 05 072 PG CR FB Paris le 23 f vrier 2005 RENFORCEMENT DE LA SECURITE DES
22. mesures relatives la s curit en g n ral 6 La concertation Education Transports au niveau local pour le transport scolaire Cette question a ressurgi dans les r flexions du groupe sur la s curit des points d arr t harmonisation des horaires adaptation de l offre la demande de transport chaque rentr e scolaire gestion des al as etc o Comment utiliser au mieux les structures de concertation existantes CDEN o A t on mis en place dans chaque tablissement un correspondant transport scolaire 67 o Pourquoi ne pas valuer l application de la circulaire pour pointer gt les blocages ventuels et d gager les bonnes pratiques 7 Transport occasionnel Le groupe de travail LAUER la demande de la DGCCRF a infl chit sa r flexion en la basant sur le Code de la Consommation Il a mis au point un document unique qui devra tre port la connaissance des diff rents acteurs contenant les l ments d information pr alables la conclusion d un contrat de transport Ce document destin tout transport occasionnel quelle que soit la distance et tout donneur d ordre priv comme public a t adopt l unanimit lors de la section permanente du 8 f vrier 2005 R pondant une obligation l gale d information du consommateur il peut tre mis en pratique d s pr sent 8 La ceinture de s curit Depuis juillet 2003 son port est obligatoire
23. origine d accidents du travail les constructeurs indiquent avoir r solu le probl me dans les g n rations r centes de cars quip s de la sorte et un r trofit serait disponible et encourag par la CNAM il est galement r clam par l Inspection du Travail des Transports Ambigu t de la signalisation des boutons d ouverture de secours et de verrouillage des portes arri re de certains autocars et conformit l arr t de juillet 1982 tude en cours DSCR V Recours aux verres feuillet s sur les baies lat rales pour viter les jections difficile concilier avec les r glements portant sur l vacuation du v hicule en cas d incendie Mais sur ce dernier point il convient de signaler les effets n gatifs de la pratique des publicit s sur toute la face arri re vitr e des cars leur extension peut masquer une issue de secours obligatoire voir la rendre inop rante par l effet du film qui les supporte risque de voir le film emp cher le bris de la baie Proposition 18 Les risques des publicit s sur la vitre arri re devraient tre signal s aux services de contr le technique afin qu ils veillent au maintien de la transparence et de l accessibilit pratique de l issue de secours arri re Sur le v hicule les pistes d am liorations sont donc certaines mais la plupart passent en r alit par le rajeunissement du parc auquel des d marches de qualit du type de la classification
24. ral de 80 des pement p dagogique salaires des accompagnateurs recrut s par les SIVOS 300 000 F par an SEINE et MARNE Maternelle et primaire dans Prise en charge d une partie du salaire par le 77 regroupement p dagogique au d partement moins 5 enfants transport s sur la base du SMIC VEND E 85 Maternelle Financement assur parit familles communes Subvention annuelle du conseil g n ral de 50 000 F pour la formation de ce personnel HAUTE VIENNE Maternelle et Primaire Encouragement financier du d partement en faveur des PET A O 2 qui cr ent des emplois jeunes VOSGES VOSGES 88 Primaire et maternelle Autorisation de transport gratuite par d partement YONNE 89 Financement 50 des accompagnateurs recrut s par A O 2 93 Annexe III L accidentologie gt Document ONISR gt Document CEESAR gt Document ASFA 95 Origine du document ONISR F vrier 2005 La s curit des autocars autobus et transports scolaires Le transport en autocars ou en autobus est un moyen de transport tr s s r et le nombre de tu s dans ces v hicules est relativement faible m me si on a gard en m moire certains accidents particuli rement graves comme celui de Beaune le 31 juillet 1982 dans lequel 53 victimes avaient p ri celui de Roquemaure le 10 juillet 1995 qui avait co t la vie 22 passagers ou plus r cemment celui de l autoroute A6 dans la banlieue nord de Lyon le 17 mai 20
25. ralisation de dispositifs lumineux ou r fl chissants sur la longueur et de bandes r fl chissantes sur l arri re des autocars 2 R troviseurs d givrant obligatoires et en tat de fonctionnement Obligation de mettre en place des r troviseurs permettant la vision sur lavant du v hicule Pictogrammes de transport d enfants lumineux l ouverture de porte Pr sence bord d un dispositif permettant de couper les ceintures de s curit en cas d urgence Dispositif ne permettant pas d actionner la fermeture de porte et de sortir simultan ment G n ralisation des cam ras de recul ou des lentilles de Fresnel s Obligation des t moins d tecteurs d incendie Information aux conducteurs des quipements et t moins de s curit des v hicules de l entreprise Am nagement des quipements routiers Certains am nagements adapt s pour limiter la vitesse des v hicules l gers peuvent se r v ler dangereux aux v hicules lourds chicanes rond points trop serr s ete Un balisage renforc des lieux est n cessaire par des clairages ou dispositifs r fl chissants au sol Ces balisages sont g n raliser sur les bretelles d acc s ou de sortie 2x2 voies et plus ainsi qu aux entr es de rond point Des couleurs diff rentes pour les bretelles d acc s et celles de sortie viterait les circulations contre sens Donneurs d ordre clients et conducteurs Sensibiliser les protagonistes s
26. routes en compte 44 bord des autocars et autobus En v hicules impliqu s la part des autocars et autobus s l ve 0 91 en 2003 soit une baisse en 30 ans de 55 du nombre de v hicules impliqu s contre 61 pour l ensemble des v hicules 22 Depuis 1970 2003 est l ann e de la moins forte implication de ces deux cat gories de v hicules dans les accidents et du plus faible nombre de bless s cependant le nombre lev de tu s est du un seul accident catastrophique qui a fait 28 tu s accident de Dardilly sur l A6 survenu un autocar tage allemand Sur les circonstances de ces accidents on notera que si 82 des accidents corporels en cause ont lieu le jour 34 des 44 d c s se sont produits de nuit De m me si les accidents ne se produisent que dans 2 des cas sur autoroute la gravit des accidents y ayant lieu occasionne la majorit des d c s sur ce point cf note ASFA en annexe II L analyse faite par PONISR sur les 5 ann es 1999 2003 ne fait que confirmer ces tendances 69 d c s sur 86 ont lieu de nuit dont 84 hors intersection et 74 en rase campagne Contrairement aux conducteurs de v hicules individuels l alcool mie est rarement un facteur dans les accidents de cars en 2003 pour les accidents corporels elle est pr sente dans 0 2 des cas contre 6 1 pour les conducteurs de VL et 0 pour les accidents mortels contre 18 7 pour les conducteurs de VL On trouve
27. s par les agents de l inspection du travail des transports dans le secteur du transport de voyageurs Evolution des contr les TRV 600 500 400 300 200 100 Nb de contr les 2000 2001 2002 2003 Ann es La baisse du nombre de contr les dans ce secteur d activit s explique par l incertitude li e l volution des textes conventionnels et r glementaires au cours des ann es 2002 2003 et 2004 et la mise en uvre d une action coordonn e sp cifique au transport routier de marchandises pour les ann es 2003 et 2004 143 Nb de conducteurs contr l s Nd de conducteurs 2000 2001 2002 2003 Ann es Nb de journ es contr l es 100000 80000 60000 40000 20000 0 Nb de journ es 2000 2001 2002 2003 Ann es La mise en uvre de l action coordonn e sur le transport routier de voyageurs devrait inverser cette tendance Nb de proc s verbaux relev s 7000 6000 5000 4000 3000 2000 1000 Nb de PV 2000 2001 2002 2003 Ann es S agissant des infractions relev es par proc s verbal nous ne disposons pas de statistiques fiables sur les suites donn es par les juridictions aux proc dures engag es par les services de l inspection du travail des transports 144 Les commissions de sanction administrative Six r gions ont r uni une commission de sanction administrative voyageurs Il s agit des r gions Lo
28. t forfaitaire convenu dans le contrat Lorsque de telles dispositions sont choisies il faut pr ciser explicitement les co ts ainsi exclus du forfait Vu par le donneur d ordre signature 90 CNT ANNEXE N VI INITIATIVES DES DEPARTEMENTS EN FAVEUR DE L ACCOMPAGNEMENT DES ELEVES TRANSPORTES SITUATION EN 2002 Extrait du rapport scolaire 2002 ACCOMPAGNEMENT OBLIGATOIRE D PARTEMENTS CONDITIONS RECRUTEMENT ET FINANCEMENT ALLIER 03 Maternelle la charge des A 0 2 ARDENNES 06 obligations dans les cas de grande la charge des A 0 2 remboursement int gral par le capacit d s que 5 enfants de ma conseil g n ral ternelle sont transport s depuis 1975 ARI GE 09 Maternelle regroup p dagog et recrutement la charge des communes transport en minibus contribution du d partement 5000 Pr sence des parents obligatoire F an accompagnateur l arr t CORSE du SUD Maternelle ge minimum 5 ans la charge des A 0 2 20 C TE D OR 21 Maternelle et primaire En 1977 Extension de l exp rience 45 circuits de primaire DORDOGNE 24 Maternelle d s qu un enfant de la charge des A 0 2 poursuite de la formation des ac moins de 3 ans est transport compagnateurs pay e par le conseil g n ral 54 en 1996 DOUBS 25 Maternelle 1 enfant de de 5 la charge des A 0 2 ans GARD 30 Depuis 1994 95 Maternelle la charge des A 0 2 HTE GARONNE Depui
29. tendre aux artisans qui exercent le m me m tier avec les m mes risques et qui de ce fait devraient tre assujettis aux m mes dispositions 116 DTT TS1 DC Age minimal pour l acc s la conduite de v hicule de transport routier de voyageurs de plus de 9 places 1 Le r glement CEE 3820 85 L age minimal des conducteurs affect s aux transports de voyageurs et de marchandises r sulte de l application du r glement CEE n 3820 85 du Conseil du 20 d cembre 1985 relatif l harmonisation de certaines dispositions en mati re sociale dans le domaine des transports par route L article 5 2 dudit r glement CEE fixe 21 ans l ge minimal de tout conducteur affect aux transports de voyageurs Toutefois la conduite de ces v hicules d s 21 ans sur des trajets d passant un rayon de 50 kilom tres autour du point d attache habituel du v hicule n est autoris e que si le conducteur soit est titulaire d un titre ou dipl me de conducteur routier de voyageurs soit a acquis une exp rience professionnelle d un an au moins dans la conduite de v hicules de plus de 3 5 tonnes en transport de marchandises ou dans la conduite de v hicules de transports de voyageurs sur des trajets ne d passant pas 50 kms 2 La directive 2003 59 CE La directive 2003 59 CE sur la formation professionnelle des conducteurs routiers du 15 juillet 2003 publi e au JO de l Union europ enne du 10 septembre 2003 si
30. tre assur par du personnel du conseil g n ral ou externalis Elle suppose galement une certaine dur e des conventions pour permettre aux entreprises d amortir les d penses qu elles engagent pour renouveler leur mat riel et mettre en place du personnel stable et form 25 Certains d partements se sont d lib r ment engag s dans une d marche de certification qualit Il est clair que les collectivit s locales ont pris conscience de l int r t de d velopper la qualit et la s curit des transports scolaires et de nombreuses initiatives ont t prises qui m ritent d tre mutualis es Proposition 1 Il appartient des organismes comme l ADF et le GART de faciliter les changes d exp riences de diffuser les bonnes pratiques chaque collectivit pouvant adapter une solution ses propres besoins Pour sa part le CNT peut contribuer faciliter cette information mutuelle soit dans le cadre de son rapport annuel soit l occasion de missions ponctuelles comme celle men e sur l am lioration des points d arr t qui a r v l des initiatives exemplaires et transposables Am lioration de la concertation au niveau local entre les services de l Education nationale et les services transports du conseil g n ral Malgr la diffusion de la circulaire de 1995 sur l am lioration de la concertation en transport scolaire qui d finit des orientations tr s pr cises ex
31. un point de vue de d ontologie professionnelle il y avait lieu d exiger de la part des conducteurs une alcool mie nulle Il a abord galement cette question dans son dernier rapport scolaire en rappelant les droits et les devoirs du chef d entreprise tels qu ils d coulent du droit du travail Sur d cision du CISR du 7 juillet 2004 le taux d alcool mie est fix 0 2 g d alcool par litre de sang pour les conducteurs de transport en commun de personnes d cret du 6 d cembre 2004 6 LA SENSIBILISATION DES ENFANTS a Education la s curit routi re en milieu scolaire Le CNT a toujours encourag les efforts faits pour accro tre l ducation la s curit routi re dans le milieu scolaire La g n ralisation de l ASSR r pond d sormais ce souci b Sensibilisation la s curit des transports Bien videmment cette sensibilisation des enfants la s curit des transports est consid r e comme essentielle Elle prend la forme d exercices d vacuation qui sont pratiqu s dans les tablissements et sont le pr texte d une r union avec toutes les personnes concern es au cours desquelles sont abord s les diff rents th mes de la s curit routi re conducteurs parents accompagnateurs enseignants forces de l ordre et de s curit etc Les associations comme la Pr vention routi re et L ANATEEP jouent un r le essentiel 64 Le CNT souhaite que la pratique des exercices d vacuation soit g n
32. v rance de chacun de ses partenaires particuli rement au sein du groupe permanent pour la s curit des transports d enfants 2 LE GROUPE PERMANENT SECURITE DES TRANSPORTS D ENFANTS Suite une demande du Ministre des Transports en 1982 un groupe de travail a t cr e au CNT en 1984 prolongeant la commission des transports scolaires qui existait au sein du Conseil Sup rieur des Transports L objectif de ce groupe est de suivre dans le cadre de la d centralisation les questions de s curit des transports scolaires p ri scolaires et de loisirs L accident de Beaune intervenu en la m me ann e a rendu d autant plus n cessaire ce suivi Instance pluraliste qui regroupe tous les partenaires du transport d enfants les minist res des transports de la D fense de l Int rieur de l Education nationale de l Agriculture de la Jeunesse et des Sports du Tourisme les associations les autorit s organisatrices les transporteurs les salari s etc ce groupe a t pr sid jusqu en 2001 par Andr DOGUET Comme tout groupe de travail du CNT il peut en tant que de besoin faire appel des comp tences cibl es sur tel ou tel point accidentologiste juriste etc Il remet chaque ann e un rapport sur la base de statistiques fournies par les forces de l ordre o il analyse les accidents et met des propositions pour am liorer la s curit de ces transports a Le groupe a adopt des d finitions sp c
33. 2 087 634 23 996 1999 2000 2 090 850 24 033 Source Enqu te Transport en Commun Non Urbain du CERTU On value 4 millions le nombre d enfants transport s quotidiennement dont 2 millions en zone rurale A cela il faut ajouter les enfants en zone urbaine les d placements r guliers ou occasionnels pour les activit s de sports ou de loisirs et les centres de vacances 2 le bilan des accidents reste relativement faible accidents de transports d enfants scolaires et occasionnels dont le 1 3 n a pas fait de victimes A TABLEAUX D ENSEMBLE Pon gaa 84 85 85 86 86 87 87 88 88 89 89 90 90 91 91 92 92 93 93 94 94 95 95 96 96 97 97 98 98 99 TOTAL 110 122 92 103 92 97 118 123 119 118 123 115 124 90 72 dt avec vict 53 72 60 59 62 58 76 76 68 64 82 74 81 51 42 or LE 84 85 85 86 7 87 88188 89 89 90 90 91 92 93193 94194 95 95 96196 97 97 98 98 99 e BL 158 186 161 219 178 198 229 237 221 206 308 289 282 188 B NOMBRE MOYEN DES ACCIDENTS ET DES VICTIMES 1984 1998 Nombre total accidents 110 Accidents avec victimes 67 T 6 BG 34 BL 219 Total victimes 259 NB Compte tenu de la rupture de s rie intervenue en janvier 1999 les donn es 98 99 n ont pas t prises en compte 71 3 Et doit tre situ dans le bilan g n ral de la s curit routi re Comparaisons avec d autres modes en 97 98 derni re ann e comparable
34. B Cette remorque supporte un autre VL Suite au choc le v hicule se trouvant sur la remorque vient craser l arri re du VL B Le passager arri re du VL B est tu Le VL B d vie de trajectoire heurte et s arr te contre les glissi res du TPC Facteur retenu Vitesse inadapt e au trafic gt De jour sur chauss e s che suite un premier accident un bouchon s est form Apr s le d gagement des voies la circulation red marre Un PL A arrive 85 km h d bo te sur voie m diane surpris par la circulation arr t e et percute un fourgon B qui va taper l arri re d un PL C sur voie de droite qui est lui m me renvoy sur un car D Le PL A poursuit sa course et crase le fourgon B contre le car qui lui m me est projet sur un autre PL E arr t sur voie de droite Le conducteur du fourgon B est tu Facteurs retenus Inattention Vitesse inadapt e au trafic Sur les 10 analyses d accidents ci dessus 4 accidents ont induit des tu s bord de bus ou minibus 1 minibus qui se renverse 3 bus cars personnes descendues suite un d but d incendie personnes ject es du v hicule et tu es le bus se renverse 1 passager tu Ces exemples illustrent les recommandations faites pour l am lioration de la s curit dans les cars R duction du risque d incendie au niveau de la conception et l utilisation des cars v hicules anciens pneus Harmonisation des conduites tenir en tunnel Autoca
35. Les quelques l ments qualitatifs d appr ciation retrac s ci dessus concernant l accidentologie montrent cependant que l instauration d une v ritable culture de retour d exp rience reste concr tiser de mani re plus syst matique On rappellera que l article 91 de l arr t du 2 juillet 1982 sur la s curit des transports en commun de personnes pr voit une obligation de d claration des accidents mortels ou corporels graves la charge du transporteur La r alisation d une telle obligation est aujourd hui pour le moins tr s al atoire Quant aux enqu tes techniques des DRIRE pr vues par ce m me texte non seulement elles sont rares mais elles risquent de dispara tre dans le contexte de red ploiement que connaissent ces services 30 Certes la loi du 3 janvier 2002 sur la s curit des syst mes de transport le d cret du 26 janvier 2004 cr ant le BEA TT et imposant une obligation de d clarations de certains v nements Art 2 et l arr t du 3 mai 2004 autorisant la transmission des proc dures judiciaires d accidents aux principaux organismes d tudes et de recherches sur l accidentologie routi re constituent autant d l ments susceptibles de contribuer une meilleure connaissance des accidents et donc l am lioration de la pr vention sur le BEA TT cf annexe IV Ce dispositif n cessite encore d tre compl t par une mise en r seau r elle de tous les partenaires
36. TRAJET a En transport scolaire La pr sence croissante d enfants de plus en plus jeunes dans les cars a conduit le CNT traiter de la question de l accompagnement Il a toujours insist sur le fait que le conducteur ne peut et ne doit pas exercer de surveillance durant la conduite Il a encourag la mise en place d accompagnateurs et relev les initiatives prises par certains d partements en ce domaine Il a demand qu une tude soit men e pour tirer tous les enseignements utiles l extension de cet accompagnement C est pourquoi dans le cadre des travaux du groupe de travail pr sid par M MORELON men s en 1995 sur la d marche Emploi qualit s curit en transport routier de voyageurs une mission a t confi e l Inspection g n rale de l Equipement pour valuer les besoins les responsabilit s juridiques les questions pratiques et financi res sur la base d exp riences d j en cours recens es par le CNT Il tait galement demand au rapporteur Mme de FLEURIEU de d terminer l opportunit de traiter ce probl me par voie r glementaire ou par recommandations Apr s avoir men une tr s large concertation tant au plan national que local Mme de FLEURIEU a conclu que la n cessit d accompagner les jeunes enfants tait incontestable La question se posait de savoir si cet accompagnement devait tre obligatoire Etant donn que l obligation de la scolarisation ne joue qu partir de 6 an
37. UNE APPROCHE TRES LARGE POUR UNE MOBILISATION DE TOUS Cette approche correspond l id e qu a toujours d fendue le CNT la s curit est l affaire de tous Le transport est une cha ne dont tous les maillons doivent tre mobilis s pour assurer la s curit 1 LES VEHICULES a Les strapontins Les cars taient tous quip s de strapontins Ces si ges obstruant l all e centrale devenaient un obstacle en cas d vacuation en urgence Le CNT reprenant une des propositions de la commission d enqu te sur l accident de Beaune n a eu de cesse de demander la suppression de ces quipements d autant plus qu ils taient progressivement interdits dans les pays voisins europ ens Nous restions les seuls avec le Portugal La d cision de cette suppression pour les v hicules de plus de 22 places est intervenue par arr t du 26 f vrier 1996 pr voyant un ch ancier qui s est termin l t 2003 b Les ceintures de s curit En 1986 le CNT pr conisait d installer des ceintures aux places les plus expos es l avant et la place centrale au fond face au couloir Depuis en 1996 la r glementation europ enne transpos e en droit fran ais a rendu obligatoire l quipement en ceintures de s curit d s la construction des poids lourds et des transports en commun de personnes selon un ch ancier allant du 1 octobre 1997 au 1 octobre 2001 selon les cat gories de v hicules En 1999 le ministre s
38. Voyages Panazol 87 a t d truit par le feu sur l A 20 pr s de Donzenac les 36 adolescents qu il transportait ont pu vacuer sans dommage ce car Renault SFR 1156 X Iliade ex FR 1 de 1997 la cause de l incendie a t imput e une fuite de gas oil dans le moteur le 6 mars 2004 sur la D 531 Sassenage 38 un autocar Iveco dont la premi re immatriculation date de 1998 type Mines 742 B 002AA appartenant la SARL Janin de Tullin 38 a enti rement br l la suite d un feu d une fuite de gazole dans le moteur les 30 enfants transport s pour une classe de neige leurs 5 accompagnateurs et le conducteur n ont pas t bless s le 26 mars 2004 sur la RN 2 pr s de Soissons un autocar belge de la soci t Leleux Voyages Chimay B de marque Van Hool T 915 C de 2001 transportant 36 enfants 3 accompagnateurs et 2 conducteurs a enti rement br l la suite d un court circuit dans un haut parleur le 10 avril 2004 un autocar Van Hool Acron de 1991 appartenant aux Cars du Vercors 38 a t d truit par un feu de moteur sur la RN 201 pr s de Chamb ry o ses 33 passagers britanniques allaient prendre l avion 160 le 13 avril 2004 sur l A 7 pr s de Marseille un autocar Bova ann e de la soci t des autocars de Provence 13 qui circulait vide a t d truit par un feu de moteur le 24 avril 2004 un autocar belge circulant avec 46 enfants et le
39. ais Le cadre du d tachement de salari s d entreprises trang res pour exercer une prestation de service sur le territoire fran ais est fix par la directive europ enne 96 71 CE du 16 d cembre 1996 transpos e en droit fran ais l article L 341 5 du code du travail La prestation de service r alis e par une entreprise trang re doit s effectuer dans le respect de certaines dispositions du code du travail r mun ration conventionnelle m decine du travail dur es maximales Ces dispositions sont difficilement applicables aux op rations de transport le conducteur n effectuant une prestation de service que dans le cadre d un transit ou du cabotage sur des p riodes tr s courtes mais r p t es interrompues par des prestations dans d autres pays europ ens Dans ces conditions il reste tr s difficile d imposer aux employeurs de ces salari s le respect des dispositions en mati re de r mun ration conventionnelle de m decine du travail ou de dur es maximales du travail En revanche si la prestation intervient de fa on permanente stable et continue sur le territoire fran ais l entreprise trang re se livre une activit conomique durable dans le cadre de son objet social Elle a une activit comparable une entreprise fran aise et doit de ce fait s tablir en France en cr ant un tablissement Ses salari s seraient alors soumis la r glementation fran aise Les contr les sur rou
40. am liorer la s curit de ses salari s et celle des passagers transport s Parall lement au d veloppement de ces actions coordonn es un outil d observation des conditions de travail des conducteurs sera d ploy partir du 1 avril 2005 Cet outil permettra de collecter l ensemble des donn es issues des analyses des feuilles d enregistrement des conducteurs de TRM et de TRV et dans un futur proche des donn es du chronotachygraphe lectronique 142 Nous pourrons ainsi observer l volution des temps de service des conducteurs de TRV dur e hebdomadaire et mensuelle le nombre d infractions aux temps de conduite et de repos la dur e quotidienne du travail et l amplitude maximale des journ es de travail Le nombre d entreprises de transport de voyageurs Le rapport annuel d activit 2003 des services de l inspection du travail des transports fait appara tre les donn es suivantes concernant le nombre d entreprises et de salari s Transport routier de marchandises 31 846 entreprises employant 474 362 salari s dont 1 938 entreprises de 50 salari s et plus Transport routier de voyageurs 2 925 entreprises employant 68 722 salari s dont 310 entreprises de 50 salari s et plus employant 35 569 salari s Les statistiques du contr le des entreprises de TRV par l inspection du travail des transports Les tableaux ci joints font appara tre les statistiques des contr les effectu
41. articles R 213 et suivants du code de l Education fixent le cadre dans lequel doit tre conclue la convention de transports scolaires Le financement est la charge des conseils g n raux Le CERTU actualise p riodiquement une tude sur le co t des transports On trouvera l essentiel des chiffres en annexe IV Ce qu il faut retenir Depuis 1990 ce co t a augment en moyenne de 48 sur les lignes r guli res et de 31 sur les services sp cialis s alors que l inflation pour cette p riode n a t que de 20 19 Cette augmentation s explique par plusieurs facteurs dont les efforts consentis par les d partements en mati re de s curit cf note ADF en annexe V mais qui ont diminu d autant le co t des accidents pour la collectivit m me si ceux ci restent peu nombreux Les contraintes du fonctionnement le transport scolaire est une activit compl mentaire d une autre finalit l enseignement Certains disent que c est devenu une variable d ajustement de l Education nationale e Certaines orientations sont fix es au niveau national programme p dagogique etc C est pourquoi la Loi n 2004 809 du 13 ao t 2004 a introduit une disposition reprise dans le code de l Education Le d partement est consult par l autorit comp tente de l Etat dans des conditions fix es par d cret avant toute d cision susceptible d entra ner une modification substantielle des besoin
42. bien d terminer la demande de transport chaque rentr e jouer sur les horaires pour optimiser les circuits etc bas es sur des structures existantes le CDEN il semble que cette concertation ne s exerce pas partout avec la m me efficacit Le CNT a demand qu une valuation de l application de ce texte soit faite par une inspection conjointe des deux administrations en cause EN et Transports Elle permettrait de d terminer les points de blocage ventuels de conna tre les initiatives r ussies et les diffuser Proposition 2 Il serait tr s utile de confier une mission d inspection g n rale conjointe Transports Education Nationale le soin de proc der l valuation de l application de la circulaire du 23 mars 1995 sur la concertation en transport scolaire afin de d gager les bonnes pratiques de partenariat entre deux acteurs qui ont des objectifs et des modes de fonctionnement essentiellement diff rents b Le transport occasionnel une commande claire et transparente Meilleure formulation et transparence de la relation contractuelle Pour les transports occasionnels on se trouve dans le cadre d une relation commerciale entre un donneur d ordre public ou priv et d un transporteur Au dessus d un certain seuil la commande publique doit se conformer aux prescriptions du code des march s garant de la bonne gestion des deniers publics La commande priv e rel ve du droit commercial
43. choix des Etats membres et une formation continue d une dur e de 5 jours tous les 5 ans Cette transposition en droit interne de chacun des Etats membres devra tre achev e au 10 septembre 2006 pour s appliquer compter du 10 septembre 2008 aux conducteurs du transport de voyageurs 123 DTT TRANSPORTS NON URBAINS DE VOYAGEURS PAR AUTOCARS R glementation des temps de conduite et de repos r sum e R glement CEE n 3820 85 du 20 d cembre 1985 relatif l harmonisation de certaines dispositions en mati re sociale dans le domaine des transports par route Principales dispositions Applicable aux conducteurs salari s ou conducteurs ind pendants conduisant un v hicule pouvant transporter plus de neuf personnes conducteur compris sur le territoire d un Etat membre de l Union europ enne Dur e de conduite maximale sans interruption 4 heures 30 minutes Interruption minimale de conduite 45 minutes apr s 4 heures 30 minutes Possibilit de remplacer cette interruption par plusieurs interruptions d au moins 15 minutes chacune r parties pendant la p riode de conduite continue ou imm diatement apr s cette p riode Conduite journali re maximale entre deux repos journaliers ou entre un repos journalier et un repos hebdomadaire 9 heures Possibilit d extension 10 heures deux fois par semaine Conduite maximale sur deux semaines cons cutives 90 heures Repos journalier minimum En simple q
44. d office ne peut intervenir pour les conducteurs avant l ge de 60 ans Le statut pr voit par ailleurs le recul de cette limite d ge en fonction du nombre d enfants en charge ou de mobilisation sous r serve d tre reconnu en tat de continuer exercer ses fonctions Article 7 I En dehors des cas de r forme prononc e par l application de l article 50 du Statut du personnel l admission la retraite peut tre prononc e d office lorsque l agent remplit la double condition d ge et de temps de service exig e par les articles 10 1 11 et 12 pour avoir droit pension d anciennet Toutefois pour les agents en fonction avant le 01 01 1942 et qui n ont pas cess de pr senter les conditions d aptitude et de capacit requises pour l exercice de leur emploi la mise la retraite d office ne peut tre prononc e avant la date laquelle elle e t pu intervenir en application du r glement de retraites auquel ces agents taient pr c demment affili s IT Sous r serve des dispositions de l article 8 l admission la retraite est prononc e obligatoirement d office 1 l ge de 60 ans pour les agents qui occupent un emploi class dans les services actifs du tableau annexe B du r glement 2 l ge de 65 ans pour les agents qui occupent un emploi class dans les services actifs du tableau annexe ou dans les services s dentaires II La condition d ge vis e au paragraphe I pour l
45. dans 42 cette derni re proportion est sp cifique aux accidents de ce type de v hicule En terme de l sions elles sont provoqu es 63 par les projections dans le car bless s l gers et 13 sont dues des jections totales et partielles bless s graves et tu s Les constatations sur la proportion des renversements ainsi que sur les causes des l sions viennent confirmer le r le essentiel que doivent jouer les ceintures de s curit 24 IL LES ACTIONS PROPOSEES Au cours de la pr sente mission l effort principal a port sur l identification des facteurs de risque les plus vidents manque de clart dans les relations entre donneur d ordre et transporteur hypovigilance lisibilit du car et visibilit depuis son poste de conduite risque d jection stabilit du car accessibilit et respect des r gles puis sur la recherche des mesures aussi consensuelles que possible susceptibles de renforcer encore la pr vention Par ailleurs les causes des accidents tant la plupart du temps multiples et cumulatives c est bien sur tous les maillons de la cha ne de transport qu il convient d envisager d intervenir avec les moyens les plus ad quats C est dans cet esprit que les actions suivantes ont t tudi es 1 L organisation a Le transport scolaire qualit et concertation Prise en compte de la qualit dans les conventions Il appartient la collecti
46. du CNT qui labore un rapport annuel sur l volution sociale dans l ensemble des transports Celui ci accorde une large place au th me de la formation professionnelle de l ensemble des salari s et des conducteurs en particulier Ils ont abouti l adoption de la loi n 98 69 du 6 f vrier 1998 am liorant les conditions d exercice de la profession de transporteur routier Cette loi pr voit dans son article 1er la g n ralisation de la formation professionnelle obligatoire tous les conducteurs routiers professionnels quels que soient leur statut et leur secteur d activit salari s et non salari s compte d autrui et compte propre marchandises et voyageurs C est ainsi que deux dispositifs ont t mis en place la FIMO formation initiale minimum obligatoire et la FCOS formation continue obligatoire la s curit D une dur e de 140 heures apr s le permis de conduire transport en commun la FIMO doit assurer au conducteur les bases du professionnalisme n cessaire tant au regard des conditions g n rales de l exercice du m tier que des conditions particuli res de s curit D une dur e de 21 heures au cours de toute p riode de 5 ans d activit professionnelle la FCOS concerne tout salari occupant un emploi de conducteur routier d un v hicule de transport interurbain de voyageurs le d cret n 2002 747 du 2 mai 2002 relatif la formation professionnelle initiale et continue des conducteurs salari s d
47. e du car au comportement des parents et des autres usagers de la route ne pas stationner sur l emplacement des bus d poser les enfants du bon c t accompagner les enfants les plus jeunes au pied du v hicule ralentir quand on croise ou on d passe un car l arr t l organisation du transport horaires 57 a l implantation et l am nagement n cessit d un corpus de recommandations A la demande du CNT le CERTU et l ANATEEP sur la base de travaux du SETRA ont r alis en 1995 un guide m thodologique intitul Transport des scolaires La s curit aux aires d arr t Ce document labor l intention des d cideurs et des am nageurs locaux comporte des donn es concernant l accidentologie ainsi que les principes r glementaires et techniques d am nagement des points d arr t et des aires d embarquement Il fait galement le point des responsabilit s en cas d accident sur la base de la jurisprudence disponible l poque Il a t compl t par un ouvrage mis au point par le CERTU en collaboration avec la DTT et le CDIA Centre de documentation et d information de l Assurance intitul Responsabilit s et assurances dans les transports des scolaires novembre 1995 Compte tenu de la mobilisation de certains d partements sur la question de la s curit aux points d arr t et de certaines initiatives prises tant du point de vue m thodologique que de r alisations mat rielles
48. faire payer les frais engag s Nous proposons que les gendarmes aient les ordres n cessaires et que le co t soit support par l employeur qui a commis le d lit Une autre m thode est la saisie judiciaire par le procureur lequel devrait tre saisit par les gendarmes le bus sa valeur devient alors la monnaie d change amendes et divers frais locations du bus de remplacement h tel etc Sur l accompagnement les salari s nous informent de l existence de services transportant des enfants en bas age qui sont seuls sans libre arbitre personne ne les accompagne ni ne les encadrent sur les trajets cole domicile arr ts compris La situation est ing rable pour le conducteur Que faire en cas d obligation de freiner brutalement Les enfants ne sont pas attach s Que faire quand les enfants descendent seuls dans un village et qu il n y a pas le parent l arriv e Un accident mortel d une l ve de maternelle est arriv derni rement selon nos informations l enfant est rest e accroch e au bus au niveau du verrou de la porte coulissante v hicule de moins de 20 places Le conducteur et les autres enfants ne se sont pas aper us de la situation Un accompagnant aurait permis d viter ce d c s A notre connaissance la seule obligation r glementaire pour l accompagnement a trait la possibilit de verrouillage de la porte arri re depuis le tableau de bord Manifestement inop rant No
49. fntv fr 200 AFIVIV Propositions de la FNTV pour les travaux de l IRU sur la s curit mars 2005 Formation 1 Respect des formations obligatoires de s curit d cid es au niveau europ en par l ensemble des pays r alit de la formation dispens e 2 D veloppement du module hygi ne de vie des formations initiale et continue de s curit en renfor ant l aspect gestion de la vigilance 3 Obligation d une exp rience professionnelle de l conduite d un autocar sans tage d au moins cing ans t du suivi d une formation qualifiante sp cifique pour acc der la conduite d un autocar tage R glementation technique du v hicule 4 Renforcement de la structure pour les autocars tage et pour les autocars poste de conduite surbaiss application des normes anti retournement et protection du conducteur 5 S paration coupe feu du bloc moteur et installation d extincteurs au niveau du compartiment moteur 6 Standardisation des dispositifs d ouverture des portes en mode normal et en mode urgence 7 Introduction de ceintures de s curit non s cables par les passagers et d enrouleurs fonctionnant sans difficult dans le cadre des nouvelles homologations environnementales Euro IV et Euro V 8 Introduction l arri re des autocars des rappels de feux en position haute 9 Mise en place d avertisseurs sonores en cas de marche arri re du v hicule Accidentologie 10 Elaboration t alimentati
50. futur r seau de l Etat sur les routes bidirectionnelles qui devraient repr senter plus de 50 du r seau au lendemain des transferts mais aussi sur certaines routes 2 x 2 voies l Etat d concentr conservera un r le essentiel en mati re de s curit routi re notamment au sein des DDE 141 IGTT F vrier 2005 Le contr le des entreprises de TRV Les actions coordonn es de inspection du travail des transports Depuis 2003 l inspection du travail des transports a mis en place une politique de pilotage par objectifs au travers d actions coordonn es Ces actions comportent des objectifs de moyens et des objectifs de r sultats chiffr s qui font l objet d un suivi chaque niveau hi rarchique par la remont e de tableaux de bord Pour les ann es 2005 et 2006 trois actions coordonn es ont t retenues La premi re concerne l application des dispositions conventionnelles et r glementaires applicables au transport routier de personnes la seconde la promotion de la pr vention des risques professionnels dans les entreprises au travers de l laboration du document unique et de la prise en compte du risque routier dans la d marche d valuation des risques professionnels Une derni re action transversale concerne la pr sence de l inspection du travail dans les entreprises relevant de son champ de comp tence Elle pr voit un contr le des entreprises selon une p riodicit de 2 ans pour les tablissem
51. l am lioration des dispositifs de d sembuage des pare brises pour permettre une visibilit totale dans les v hicules quels que soit leurs ages Ces accessoires vieillissent et ne sont pas remplac s quand ils d clinent contrario des syst mes d finis comme organes de s curit voir age des bus Marche arri re les bippeurs de marche arri re devraient tre obligatoires comme ailleurs en Europe Visibilit Autre vocation sur la visibilit devant le bus la r glementation pr voit qu un objet de 1 30 m tre doit tre visible depuis la place du conducteur ramener 1m tre taille d un enfant l instar des d cisions des Urbains Age des bus la CFTC a demand que tous les bus aient la m me limite d age dans tous les d partements ce qui joue sur l tat du mat riel et des accessoires du genre d givrages et d sembuages L talement des services Au fur et mesure des ann es qui passent les services r guliers lesquels ont augment s dans le m me temps ont fait l objet d une organisation telle en empilement qu il faut aujourd hui 20 de v hicule en plus Nous proposons que les services scolaires soient faits des horaires d cal s au lieu de devoir tre tous faits aux m mes heures Cette mesure permettrait d ajuster le nombre de conducteurs et de v hicules et impact fort sur l environnement services gaux Alcool mie faut il int grer le droit au p
52. la Qualit doit tre l objectif permanent des Collec tivit s avec l aide de l Etat MISE EN OEUVRE L ge de lautocer limit 15 ons est une demande du CAL depuis 1991 Renforcement de lu s curit por l interdiction des strapontins dans les v hicules de moins de 22 places par des v hicules quip s de baue par une signalisation lumineuse jus que fonctionnant durant les arr ls pidogramme doirement feux de d tresse en partie haute par l interdiction des pneus retaill s ou rechap s l avant Int sdiction das stapontins depuis le 15 juillet 2003 dons des v hicules de plus de 22 ploces conducteurs inclus aei obligation d instellotion depuis le Ter octobre 2001 pour tout type de v hi tule Ceintures port obligatoire en France pour tou v hicule quip pour des enfonts de plus de nois ons Un pictogromme doiement autoris en France depuis 1999 S curisation des points d arr t Maa syst matique des points d arr t L axotement sera viabi is Les gires proximit des tablissements seront rationalis es structu r es et pr vues d s la construction de ceux d MISE EN OEUVRE f por le BETECS pour l am nagement ces aires d embarquement En 1995 AUATEEP et le CERTU ont publi un guide de m thodologie et de recomman dations Transports des scalires la s curit eux oies d rr l En 2004 octualisaison en cours du Guide Cerra Anateep Formation des diff
53. le CNT a propos plusieurs reprises de compl ter ce guide afin d en faire un outil d change d exp riences Le 30 juillet 2003 suite un accident intervenu dans l Orne et la condamnation au p nal du pr sident du conseil g n ral de ce d partement jugement cass depuis Dominique BUSSEREAU a saisi le CNT d une r flexion sur la s curit des points d arr t qui a t conduite par le s nateur Andr LARDEUX Ont particip cette r flexion les membres du groupe permanent du CNT mais galement des responsables de transports d partementaux parmi lesquels le pr sident du conseil g n ral de l Orne Basant ses travaux sur les donn es accidentologiques fournies par le Conseil national des transports qui confirment le risque persistant d accident grave au point d arr t le groupe a d lib r ment inscrit sa r flexion dans une d marche d incitation et de recommandation Mais cela sans viter de r pondre 2 questions qui lui ont t pos es d embl e 1 Faut il et peut on d finir des zones de responsabilit Il a estim que ce serait inopportun le transport scolaire constitue une cha ne circonscrire la responsabilit tel moment tel endroit tel acteur aboutirait d mobiliser les autres partenaires et compromettre la coh rence des actions de s curit qui doivent s exercer en partenariat d un bout l autre De plus ce serait tr s difficile car un accident est le plus souvent mu
54. le si ge du conducteur ou transportant plus de huit personnes non compris le conducteur aux v hicules de cette cat gorie peut tre attel e une remorque dont le poids total autoris en charge PTAC n exc de pas 750 kilogrammes Cat gorie E D ensemble de v hicules coupl s dont le v hicule tracteur entre dans la cat gorie D attel d une remorque dont le poids total autoris en charge PTAC exc de 750 kilogrammes 2 Diff rents modes d obtention Examen du permis de conduire Pour se pr senter aux preuves du permis de conduire de la cat gorie D le candidat doit tre g d au moins 21 ans tre titulaire de la cat gorie B et avoir satisfait une visite m dicale d aptitude la conduite des v hicules du groupe lourd Les exigences minimales pour les examens de conduite sont fix es au niveau communautaire par la directive 2000 56 CE modifiant la directive 91 439 CEE du 29 juillet 1991 relative au permis de conduire L examen comporte une preuve audiovisuelle une interrogation crite une v rification technique du v hicule un exercice de maniabilit une interrogation orale constitu e de 3 th mes s curit signalisation et m canique et une v rification des aptitudes la conduite en circulation Conversion du brevet de conduite militaire La cat gorie transports en commun d ment attest e sur le volet de conversion d un brevet de conduire militaire permet d obtenir sans nou
55. les appareils destin s la man uvre des parachutes section C Les services compl mentaires de bord comprennent notamment le personnel navigant commercial du transport a rien section D Article L 421 9 Le personnel navigant de l a ronautique civile de la section du registre pr vu l article L 421 3 ne peut exercer aucune activit en qualit de pilote ou de copilote dans le transport a rien public au del de l ge de soixante ans Le personnel navigant de l a ronautique civile de la section D du registre pr vu au m me article ne peut exercer aucune activit en qualit de personnel de cabine dans le transport a rien public au del d un ge fix par d cret Toutefois le contrat de travail du navigant n est pas rompu du seul fait que cette limite d ge est atteinte sauf impossibilit pour l entreprise de proposer un reclassement dans un emploi au sol ou refus de l int ress d accepter l emploi qui lui est offert Au niveau international les r gles de l OACI limitent 60 ans les commandants de bord et recommandent une limitation 60 ans pour les co pilotes Air France Air France applique les r gles du code de l aviation civile pour ses pilotes et co pilotes 151 SNCE Tout agent atteignant l ge de 60 ans doit obligatoirement tre mis la retraite article 11 du r glement RH0043 Par ailleurs la SNCF peut de sa propre initiative mettre d office la retraite un agent rempl
56. partements ont mis en place des solutions le plus souvent la charge des AO2 L obligation du port de la ceinture relance cette question notamment pour les plus petits 4 La formation du conducteur o Transport d enfants Gr ce la FIMO et la FCOS la formation transport d enfants s tend Elle devrait se g n raliser o Conduite de cars tages Du fait des caract ristiques sp cifiques du v hicule stabilit prise au vent ce besoin de qualifications la conduite de cars tages est ressenti par les organisations syndicales Une solution devra tre trouv e en liaison avec les organismes de formation o pr vention de l hypovigilance Suite l avis du CNT et la demande de la FNTV et de la FNTR l universit de CAEN a mis au point un module en liaison avec l AFT IFTIM dispens pour le moment au cours de la FCOS Les sp cialistes estiment qu elle serait d autant plus profitable si cette formation avait lieu au cours de la formation initiale 5 Les centres de vacances et de loisirs le minist re de la Jeunesse et des Sports a t nouveau sensibilis cette question qu une pr c dente secr taire d Etat la Jeunesse et aux Sports Mich le ALLIOT MARIE avait jug pertinente Le probl me est de voir comment si ce n est int grer du moins associer cette sensibilisation la s curit des transports l occasion des formations de BAFA et de BAFD d j tr s charg s en
57. ral de l Equipement notre f d ration a pr par une d claration jointe ainsi que ses remarques et propositions sur le th me l ordre du jour Renforcement de la s curit des transports routiers non urbains de voyageurs Outre les r cents v nements dramatiques il faut prendre en consid ration le fort taux de contrats temps partiels dont la pr carit est accentu e lors du d part la retraite Pr carit qui oblige les conducteurs conduire tardivement d autant que le Cong de Fin d Activit n est accessible qu un nombre tr s limit Il nous semble utile de consid rer diff rents crit res Activit de conduite Nous remarquons cinq cas de figure le conducteur qui atteindrait plus de 15 ann es d activit 65 ans ge l gale de la retraite le conducteur primo acc dant apr s 55 ans ge de retraite des fonctionnaires d part en CFA le conducteur b n vole quelle que soit son activit location de car sans chauffeur le patron conducteur les salari s double activit Si pour le premier on parle de professionnel de la route il n en n est pas de m me pour les deuxi me et troisi me Quand au quatri me apr s liquidation de sa retraite il doit tre consid r comme un conducteur lambada et en tout tat de cause apr s 65 ans S il est inadmissible de faire de la location de car sans chauffeur tablissements scolaires associations sportives ou culturell
58. rence t CP AG4OLSTIS DOSO 12404 Pins f 3 DEF 2004 voa r f JCE CL 2004 18 Monsieur le S nateur Maire Vous avez bien voulu m proposer de mettre en place un groupe de travail au sein du Conseil National des Transports charg d examiner ta r glementation relative au transport en comm d enfants debout ot de proposer des modifications tendant clarifier cette r glementation t am liorer la s curit Conform ment la r ponse de principe que je vous ai faite le 26 ao t 2004 j ai mis en place cc groupe de travail Le directeur des transports terrestres en liaison avec le directeur de la s curit et de la circulation routi res est charg de prendre les initiatives requises cet cffet Je vous pris de croire Monsieur le S nateur Maire on l assurance de mes sentiments les meilleurs Lies de ROBIEN Monsieur Jean Claude FRECON S nateur de la Loire Maire de Pouilly l s Feurs S nat 75291 PARIS 07 SP 176 E Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE minist re de l quipement Renforcement de la s curit des transports des Transports et du Logement J mission BONDUELLE centre d tudes Suggestions pour le CERTU sur les r seaux les transports l urbanisme et les constructions routiers de voyageurs Pr alable publiques C rt Les propositions et suggestions mises par les repr sentants des amp u autorit s _organisatrices GART et ADF le 2
59. ristiques essentielles du bien ou du service avant tout contrat Il a d fini dans un document unique les l ments qui lui semblent r pondre d s pr sent aux exigences l gales et ainsi applicables d s pr sent Cf annexe II S inspirant de la d marche engag e pour la labellisation des entreprises de transport a rien le CNT propose que les transporteurs comme les donneurs d ordre mettent en pratique ce dispositif sur la base d une d marche volontaire les pouvoirs publics se r servant ult rieurement la possibilit de r glementer si tel n tait pas le cas Dans son avis au ministre des Transports le CNT souhaite qu un texte pr voie terme l obligation d un contrat Le r le incitatif des administrations de tutelle Nous avons vu que les transports de jeunes peuvent tre effectu s dans le cadre d activit s plac es sous la tutelle du minist re de l Education nationale du minist re de l Agriculture et du minist re de la Jeunesse et de Sports e Le minist re de l Education nationale Pour les sorties scolaires les s jours courts et les classes de d couverte les circulaires de 1999 et de janvier 2004 adress es notamment aux recteurs aux inspecteurs d Acad mie et aux directeurs d cole pr cisent que l inspecteur d Acad mie d origine doit v rifier que le dossier comprend bien la fiche d information sur le transport L ducation la s curit routi re enseigne
60. s lors qu ils en sont quip s ll s agit le plus souvent d une ceinture ventrale En effet lors de l arr t brutal du v hicule les occupants conservent leur nergie cin tique et restent en mouvement alors 203 que le v hicule est d j arr t lls sont donc projet s hors de leur si ge courant le risque d tre bless s mais aussi de blesser d autres occupants C est pourquoi on doit attacher sa ceinture pour sa propre s curit mais aussi pour celle des autres Sanction pour les contrevenants Le conducteur d autocar transportant des enfants n est pas tenu pour responsable de ses passagers de moins de 13 ans non attach s d s lors qu un syst me de retenue est disponible dans le v hicule En revanche tout passager de plus de 13 ans non ceintur d s lors qu un syst me de retenue est disponible dans le v hicule s expose une contravention de 4 classe amende forfaitaire de 135 euros Ceinture de s curit dans les voitures individuelles Bien entendu le port de la ceinture de s curit est galement obligatoire dans les voitures individuelles l avant comme l arri re La pr sence d air bags assure une protection suppl mentaire mais ne remplace pas la ceinture et ne dispense pas de son port Ja s curit routi re dans les disciplines au collage Annexe VI Liste des personnes consult es MISSION SUR LE RENFORCEMENT DE LA SECURITE DES TRANSPORTS EN AUTOCARS NON URBAI
61. section du CGPC le pr sident de la 3 section du CGPC M BONDUELLE Mme MURRET LABARTHE archives 2 ex 1 ex 1 ex lex 1 ex ex lex lex Sommaire OLOSSAIRE e a a nn once 11 INTRODUCTION n n E E EAO AEE eue ti 15 I RAPPECSUR L ETAT DES LIEUX nn tn n aae en E i ETNE 17 E ARS ne E A A E 17 2s bes entreprises nn a ee aa ee AREA EA EAT E EST 17 3 Le personnel de conduite siorse iirinn n EE ETE Aa 18 Jebena e n e e Sd r a a e 18 5 Le cas particulier du transport scolaire et du transport de jeunes 19 a Lertransport scolaire n einen dire E E A rte ln ee 19 b Le transport ex cut l occasion d activit s scolaires p ri scolaires et de centres de Vacances etde OISE Sen ee Ar nee 20 6 L accidentologie du transport par autocars 22 a Les donn es recueillies aux niveaux Europ en et Fran ais sssssessssssesseeseesresseesee 22 BYE transport d enfants ist maniable 23 c Les conclusions tir es par le CEESAR de sa base de donn es 24 ILELESACHONS PROPOSBES SE an SA en ne 25 bsEorganisatioi neee nni naanin e a E a a T e a E T E a 25 a Le transport scolaire qualit et concertation ssesesssesesssesseseessressesressressessrssressesse 25 b Le transport occasionnel une commande claire et transparente sessessesessseesse0e0 26 c Des r gles lisibles et HATMOMS S nine en ne Re Ne ns ns 29 d La n cessaire am lioration du retour d exp rience s sseseessssseesses
62. statistiques sont analys es suivant une grille galement d finie par le groupe causes circonstances accidents intervenus en trajet ou l arr t implication du v hicule de TC ou d un v hicule tiers comportement du passager du conducteur ou de tiers etc c Il fait le point sur les initiatives nationales comme locales Le rapport fait galement le point sur les initiatives l gislatives et r glementaires am liorant la s curit s curit routi re ducation la s curit mais aussi s curit du travail et formation professionnelle Il souhaite galement tre un outil d changes d exp riences entre les organisateurs locaux Pour cela il invite les conseils g n raux faire conna tre leurs probl mes et les solutions qu ils ont mises en uvre et bon nombre d entre eux r pondent volontiers d Il met des propositions largement diffus es Sur la base de cet ensemble de donn es tant quantitatives que qualitatives le groupe labore un certain nombre de propositions qui sont soumises pour approbation la section permanente du CNT transmises comme avis du CNT aux ministres des transports et communiqu es galement aux autres ministres concern s D fense Int rieur Education et Jeunesse Agriculture etc Le rapport et l avis sont galement largement diffus s notamment aux conseils g n raux aux inspections d Acad mie et aux rectorats Ces documents sont communiqu s la presse et fig
63. tranches d ge les plus jeunes Une conductrice d autocars sugg re m me compte tenu du fait que les enfants tr s jeunes sont encore dociles que les enseignants et accompagnateurs en fassent un mode de sortie du v hicule en ordre en dehors de toute situation d urgence de fa on cr er un automatisme b Leur accompagnement en trajet En transport scolaire la question s est pos e de rendre cet accompagnement obligatoire Mme Agn s de FLEURIEU CGPC dans son rapport de 1996 apr s examen a cart cette solution car les collectivit s locales pouvaient invoquer le fait que l obligation scolaire n existe qu partir de 6 ans pour refuser les enfants plus jeunes dans les cars Il a donc t d cid d encourager ces accompagnements des formules sont en fait trouv es par les AO2 aid es parfois par le conseil g n ral cf annexe Il On ne peut qu encourager le d veloppement de ces accompagnements 34 En tout tat de cause le conducteur ne peut ni ne doit exercer de t che de surveillance pendant sa conduite c Leur surveillance aux points d arr t Le bon sens impose que les parents ou leurs repr sentants doivent accompagner et r cup rer les enfants au pied du car et non de l autre c t de la rue Il faut rappeler aux parents qu ils sont les premiers devoir duquer et surveiller leurs enfants Ils doivent avoir comme conducteurs et comme pi ton une attitude exemplaire et il
64. transmettre les ne l ments d appr ciation de l action des Conseils g n raux en la mati re Par ailleurs je me permets de vous joindre un document que ADF avait labor en 2003 sur Jes questions de s curit routi re 5 La Commission am nagement du territoire de notre assembl e pr sid e par Yves KRATTINGER ne manquera pas de compl ter ces l ments d s lors qu elle aura pu approfondir l actualit relative ces th matiques qui font l objet d une att ntion particuli re Je vous prie d agr er Monsieur Ahpest ur G n ral expression de mes sentiments les mellleurs Claudy LEBRETON SSEMBLEE DES DEPARTEMENTS DE FRANCE 6 rue Duguay Trouin 76 006 Paris T l 01 45 49 60 20 Fax 01 45 49 60 21 e mail adf departement org 191 D senbla des DEPARTEMENTS DE FRANCE Premi res propositions de l Assembl e des D partements de France Sch ma d actions de renforcement de la s curit des transports routiers non urbains de voyageurs effectu s par autocars Depuis qu ils se sont vus transf rer la comp tence en mati re de transport de voyageurs les d partements ont beaucoup uvr pour am llorer la qualit et la s curit Parmi les actions notables on peut citer la d finition de politiques et la mise en place de sch mas et de plans de transport a d finition pr cise de leurs exigences travers le conventionnement avec les op rateurs au t
65. travail contr l es en entreprise 117 000 Les commissions des sanctions administratives CSA En 2002 le nombre d entreprises voyageurs convoqu es en CSA tait de trois sur 75 entreprises marchandises plus voyageurs Deux d entre elles ont t sanctionn es En 2003 8 entreprises voyageurs sur un total de 113 ont t pr sent es en CSA 7 d entre elles ont t sanctionn es La pes e des v hicules Actuellement il n y a aucune pes e effectu e sur les v hicules de transport de voyageurs sauf en cas de surcharge manifeste Les volutions La formation des contr leurs La r glementation sur les transports de voyageurs est complexe et d application difficile Un certain nombre de contr leurs oublient plus ou moins rapidement ce qu ils ont pu apprendre lors de la formation post concours par manque de pratique La DTT a donc mis en place un module de formation continue sur les transports de voyageurs La pes e des v hicules Les modalit s actuelles de pes es pesage statique ne permettent pas de peser un grand nombre de v hicules Aussi la DTT s est elle engag e dans la recherche d autres moyens notamment le pesage dynamique par installation dans la chauss e de barreaux pi zo c ramique coupl s une cam ra haute d finition Le syst me permet ainsi sans arr ter ni 129 ralentir le v hicule de conna tre son poids par essieu et donc son poids total ainsi que sa vitesse
66. trospective sur 20 ans des donn es quantitatives sur la s curit des transports d enfants en autocars o les derniers l ments quantitatifs disponibles au CNT et leur analyse o les avis intervenus depuis 2000 sur la s curit des transports en autocars enfants ou non o Un rappel des initiatives prises par les AO pour l accompagnement en trajet en transport scolaire 51 I UN SUIVI CONSTANT 1 LES SUITES DE LA COMMISSION D ENQUETE SUR L ACCIDENT DE BEAUNE 31 JUILLET 1982 Il para t justifi de faire tat des travaux de la Commission d enqu te sur l accident de Beaune le plus grave accident intervenu en France avec 53 tu s dont le pr sident tait M Ren VACQUIER pr sident du CNT et le rapporteur M Andr DOGUET secr taire g n ral car elle a fait un certain nombre de propositions dont le CNT a assur le suivi Parmi les propositions rapidement prises citons concernant le v hicule la mise en place de limiteur de vitesse __ l ininflammabilit des mat riaux l am lioration de la protection des portes des cars contre les chocs ext rieurs et les d formations qui peuvent en r sulter la r vision des conditions des visites techniques concernant la circulation un arr t minist riel interdit chaque ann e le transport d enfants certains jours de l ann e fin juillet d but ao t D autres propositions ont eu besoin pour aboutir d tre relay es par les travaux du CNT et la pers
67. veloppement du module hygi ne de vie des formations initiale et continue de s curit en renfor ant l aspect gestion de la vigilance 3 Obligation d une exp rience professionnelle de la conduite d un autocar sans tage d au moins cinq ans et du suivi d une formation qualifiante sp cifique pour acc der la conduite d un autocar tage tant au niveau fran ais qu au niveau europ en Social 4 Visites m dicales du travail tous les ans pour les conducteurs R glementaire et juridique 5 Suppression de la r gle du 3 pour 2 et du 2 pour 1 6 Transmission automatique pour application des sanctions de CSA aux autorit s otganisatrices 7 Accompagnement obligatoire dans les transports scolaires 8 Am nagement en dur des points d arr t notamment en rase campagne 9 Probl matique de l affr tement Tourisme 10 Mod le d information pr alable l organisation d un transport collectif occasionnel toute entorse faite par le donneur d ordre son engagement sur le d roulement du voyage tel que d crit dans ce document est susceptible de porter atteinte la s curit du voyage 11 Plan Label Qualit France dont la FNTV est signatrice 1 2 FEDERATION NATIONALE DES TRANSPORTS DE VOYAGEURS 106 rue d Amsterdam 75009 PARIS T l 01 40 82 62 72 T l copie 01 40 82 62 73 Internet www fntv fr E mail contact fntv fr 199 Propositions de la FNTV pour am liorer la s curit
68. 0 et qui permettent une v rification sommaire d aspects essentiels visibles sans d montage pneus la possibilit pour les inspecteurs du travail de demander une contre visite technique en cas de doute s rieux sur l tat r el d un car Proposition 19 Un renforcement des contr les routiers portant sur les autocars est n cessaire sp cialement en p riode de pointe de trafic et de nuit Il devrait porter en priorit sur le respect des r glementations nature s curitaire temps de conduite et de repos vitesse surcharge normes techniques v rifiables sur route en s attachant utiliser au mieux les capacit s sp cifiques des diff rents services de contr le Des dispositifs techniques automatiques devraient tre d velopp s et d ploy s sur les axes principaux pour garantir un niveau minimal de contr le syst matique et faciliter le d pistage des comportements risques b Les cons quences imm diates gestion des al as La n cessit d une meilleure prise en compte des al as de ces contr les possible immobilisation du car et r acheminement de ses passagers est aussi soulign e La pr vision d un minimum d organisation lieu avec possibilit d accueil transports de substitution envisag s faciliterait la prise en charge des passagers et r duirait d autant la r ticence contr ler pour ne pas avoir immobiliser La saisie du v hicule est aussi un moyen de r dui
69. 03 o 28 touristes allemands ont trouv la mort I Donn es g n rales Nombre Nombre de permis d immatriculations Parc de conduire de v hicules neufs au 31 d cembre d livr s Cat gorie 1 2 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2001 2002 2003 Le parc a fait l objet de mises jour compter de 1990 entra nant une rupture dans la s rie Le parc d autocars et d autobus est calcul principalement partir des immatriculations de v hicules neufs v hicules entrants parfaitement connus et d un coefficient de survie des v hicules v hicules sortants assez mal connus Rappelons que le parc total des v hicules quatre roues en France est de 35 628 000 au 31 d cembre 2003 Les v hicules de transport en commun n en repr sentent donc que 0 2 Les immatriculations de v hicules neufs et les permis d livr s suivent la m me volution en augmentant jusqu en 1985 puis en diminuant jusqu en 1995 et en augmentant nouveau jusqu en 2001 Ces deux param tres ne cessent de diminuer depuis Le parc est 2 3 fois plus lev en 2003 qu en 1970 mais il reste assez stable au cours de ces derni res ann es 97 II Circulation 4 Autocars France enti re hors RATP et autobus de 2001 2002 Variation province 02 01 Kilom tres parcourus en charge millions 1 264 7 1 242 3 1 8 Kilom tres parcourus vide millions 323 1 322 5 02
70. 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 Parcours 109 v h km 42 5 45 17 47 4 50 1 52 2 54 54 1 56 6 59 5 63 5 65 5 68 7 72 3 74 0 Nombres de v hicules 4833 4966 4908 4306 4274 4126 4111 4365 4593 4424 4074 4155 3907 3044 Taux de v hicules 114 109 9 103 86 81 9 76 4 76 77 2 77 2 69 7 62 2 60 5 54 41 1 Ensemble des v hicules 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 gt Caract ristiques des accidents avec cars En 2003 2002 2001 2000 1999 1998 1997 Cars impliqu s dans les accidents corporels 0 6 0 7 0 4 0 4 0 8 0 9 0 8 Cars impliqu s dans les accidents mortels 1 2 1 0 5 1 2 1 5 3 8 1 6 1 Comparaison des taux d implication des cars Avec une part de trafic de 0 62 par rapport au trafic total sur autoroutes conc d es part de trafic des cars valu e dans une tude du CETE de l Est dat e de 1994 et non r valu e ce 109 jour l volution indique en moyenne un taux d implication des cars dans les accidents corporels gal celui de l ensemble des v hicules Il est noter que les accidents corporels o les cars sont impliqu s sont pris en compte que les bless s soient occupants du car ou non Les accidents o les cars sont impliqu s pr sentent une gravit sup rieure le taux d implication des cars dans les accidents mortels est doubl e Exploitation du fichier BAAC SETRA sur la p riode 2001 2003 concernant les accidents corporels et mortels impliqua
71. 2 et enfin sur les autoroutes 2 nombre de v hicules impliqu s dans les accidents les autocars et les autobus ont t impliqu s dans 62 des cas dans des accidents deux v hicules 9 des cas dans des accidents trois v hicules et plus et dans 28 des cas ils taient seuls impliqu s 3 sans pi ton et 25 avec pi ton s Tu s dans les autocars et autobus Analyse de la mortalit en 2003 Passagers Hommes Classes Moins de 18 d ge ans 18 24 ans 25 44 ans 45 64 ans 65 ans et plus En intersection n Hors intersection t 0 100 La quasi totalit des tu s dans les accidents d autocars ou d autobus l ont t en rase campagne et en section courante et beaucoup plus la nuit que le jour Ils se r partissent peu pr s de la m me fa on entre hommes et femmes et ils sont pour la plupart g s de plus de 45 ans Afin de lisser l aspect exceptionnel de certaines ann es on trouvera ci dessous le m me tableau mais portant cette fois sur les cinq derni res ann es Tu s dans les autocars et autobus RUR Pa mortalit de 173 Rase campagne Usagers Conducteurs 12 17 Eo Passagers 74 Hommes 43 49 Classes Moins de 18 9 d ge ans 18 24 ans 5 25 44 ans 19 19 45 64 ans 30 35 65 ans et plus 24 26 Localisatio En intersection 2 4 n Hors 84 90 intersection Eclairemen Jour 17 24 t 69 70 Ensemble 90 des tu s dans les accidents d autocars ou d
72. 2 f vrier sont r alistes et tr s directement op rationnelles aussi le pr sent APTE document ne les reprend il pas Les r flexions qui suivent Edm e RICHARD concernent davantage les services de l tat et leur fonctionnement Comit r gional social Il existe au niveau r gional un comit r gional social pilot con jointement par le directeur r gional de l quipement DRE et le directeur r gional des transports DRTT Ce comit a l avantage d tre paritaire des repr sentants des organisations syndicales et patronales y si gent ainsi que des membres coopt s comme les organismes de formation les chambres consulaires etc Malheureusement ce comit est pour l instant r serv aux transports de marchandises Notons que ce comit permet de r fl chir sur des actions comme la pr vention des accidents chez les chargeurs les d marches qualit les amplitudes de travail quotidien ou hebdomadaire etc Le correspondant au Minist re est la DTT Il existe m me des r unions p riodiques au minist re permettant de diffuser certaines consignes ou d alerter sur certains points pr cis Proposition cr er un comit r gional social pour les transports de voyageurs 177 Les contacts avec les CRAM pour des actions en entreprises Les CRAM ont au niveau r gional une importance certaine puisqu elles disposent d enveloppes pour les contrats de pr ventions qu elles ont une action en entreprise par leur conse
73. 20 Afin de renforcer l attractivit des m tiers du TRV les partenaires sociaux entendent au cours de diff rents chantiers venir dans le cadre de la n gociation de la branche mieux d finir les missions et les responsabilit s confi es pour chaque emploi du transport routier de voyageurs en tenant compte des facteurs d volution socio conomiques et technologiques de ce secteur d activit volution des demandes de transport li e notamment au d veloppement de l urbanisation et de la p riurbanisation d veloppement de partenariats avec des op rateurs de tourisme volution du mat riel roulant lectronique embarqu e utilisation du GPS L accord sur l am nagement de la r duction du temps de travail et la r mun ration des personnels des entreprises du TRV du 18 avril 2002 constitue un des leviers de la modernisation sociale du transport routier de voyageurs et du renforcement de l attractivit du m tier Trois mesures ont t adopt es au niveau de la branche pour moderniser la profession depuis l accord du 18 avril 2002 institution d une garantie d emploi pour les salari s en cas de perte d un march par leur entreprise accord du 18 avril 2002 revalorisation des minima conventionnels accord du 24 septembre 2004 et du montant des indemnit s de frais de d placement des ouvriers avenant du 16 f vrier 2004 d finition des conditions d emploi des conducteurs en p riodes
74. 2000 rappelant les r gles l mentaires a t transmise aux services lesquels rediffusent cette information aupr s des organisateurs Ces r gles reprennent les consignes tablies pour les d placements scolaires et invitent se rapprocher de l association nationale pour les transports ducatifs de l enseignement public ANATEEP o Les mesures d encadrement sont valables pour l ensemble du s jour y compris le transport 1 animateur pour 8 enfants de moins de 6 ans 21 1 animateur pour 12 enfants de 6 ans ou plus Pour les transports en autocar les accompagnateurs doivent se placer au milieu du v hicule pr s des issues et dans sa partie arri re ce qui porte leur nombre 4 en moyenne Les animateurs comme les directeurs de ces centres de vacances et de loisirs re oivent une formation Les brevets d aptitude aux fonctions d animateur BAFA et de directeur de centres de vacances et de loisirs BAFD sont des dipl mes non professionnels pr vus par le d cret n 87 716 du 28 ao t 1987 L organisation de ces formations est pr cis e par la circulaire n 89 48 du 21 f vrier 1989 Elles pr voient des s quences permettant aux stagiaires d aborder les diff rents aspects de leurs fonctions parmi lesquelles les notions de s curit routi re applicables aux groupes Tous les accidents graves survenant au cours de ce type d accueil doivent tre d clar s Aucun accident li au transport n a t signal
75. 23 Ce bilan doit tre situ dans le bilan g n ral de la s curit routi re pour cette tranche d ge En 97 98 derni re ann e comparable tu s BG BL 1 Pi tons 107 1032 4649 Deux roues 238 3204 10162 Voitures particuli res 303 1337 7336 2 Transports en 34 188 commun d enfants 1 Chiffres D S C R O N LS R 2 Statistiques CNT police gendarmerie N B parmi lesquelles sont comptabilis s des accidents pi tons au point d arr t Une conclusion s impose le transport en car est de loin le moyen de d placement sur la route le plus s r c Les conclusions tir es par le CEESAR de sa base de donn es Depuis 1980 le Centre Europ en d Etudes de S curit et d Analyse des Risques cr sur l initiative des constructeurs fran ais proc de des analyses d taill es d accidents de poids lourds et d autocars Sa base de donn es r pertorie actuellement cf note en annexe I 94 accidents d autocars parmi les plus graves survenus en France durant cette p riode ayant concern 4780 personnes occupant ces transports en commun Elle confirme la fr quence des accidents nocturnes 57 des cas tudi s dont 70 dans la 2 me partie de la nuit Les transports ou voyages scolaires repr sentent 43 des cas et l occasionnel 33 Les chocs frontaux sont pr sents dans 45 des accidents et les renversements retournements tonneaux
76. 30 effectif la charge des A 0 2 74 maternel SOMME Maternelle la charge des A 0 2 TARN 81 Depuis 1994 95 maternelle et l tude valuation du co t annuel primaire 1 150 000 F pour 80 accompagnateurs TERRITOIRE de Depuis 1990 la charge des A 0 2 BELFORT 90 1 enfant de de 6 ans VAR 83 Depuis 1993 94 Maternelle la charge des A 0 2 VAUCLUSE 84 Enfants de de 5 ans la charge des A 0 2 92 ACCOMPAGNEMENT CONSEILL ET ENCOURAG D PARTEMENTS CONDITIONS RECRUTEMENT ET FINANCEMENT AISNE 02 5 enfants de maternelle Participation du d partement depuis 1971 600 000 F an AUBE 10 Maternelle Prise en charge des frais par le d partement embarquement d barquement LOIR et CHER Lignes interurbains quel que soit Exp rience d s sept 97 d accompagnateurs recrut s par 41 l ge des transporteurs participation financi re du d partement de 50 5 emplois jeunes LOIRE Secondaires Exp rience en 1997 10 emplois avec formation ATLANTIQUE 44 permis D 1998 1999 30 embauches MARNE 51 Maternelle Participation du d partement hauteur de 70 d un taux fixe limite 2 heures MEUSE 55 1 enfant de maternelle Remboursement par le d partement de 80 des frais de surveillance NI VRE Maternelle Financement l initiative des A O 2 45 des circuits SARTHE 72 Maternelle et primaire dans regrou Prise en charge par le conseil g n
77. 8 6 Ainsi en 1998 99 ann e dont les statistiques sont incompl tes on rel ve 13 accidents au point d arr t qui ont entra n les 4 cas mortels relev s pour l ann e 72 III analyse d taill e des accidents NOMBRE D ACCIDENTS ET DE VICTIMES 1999 2000 2000 2001 statistiques incompl tes group es sur 2 ann es pour retrouver la base d une centaine d accidents qui tait la moyenne constat e les ann es pr c dentes afin d analyser les volutions qualitatives CIRCONSTANCES Nombre Nombre de victimes d accidents POINTS D ARRET 14 12 15 2T 8BG 5BL la mont e la descente Par v hicule croisant 4 4 IT 2 BG 1BL Par v hicule d passant 3 3 2BG 1 BL par TC arriv e ou d part 7 8 IT 4BG3 BL dont bousculades collision l arr t PENDANT LE TRAJET 104 88 269 3T 5BG 261 BL Origine dans le TC 2 2 BG 1 BL Porte ouverte 2 2 1BG 1 BL incendie D faillance m canique Origine l ext rieur 102 267 3T 48BG 260BL Collision 81 178 3T 4BG 260 BL Avec VL 50 95 95 BL Avec PL 11 38 3T 3BG 32 BL Avec deux roues 8 4 4BL Pi tons 6 Autres TC tracteurs 4 21 21BL Collision en cha ne 2 20 20BL Sans collision 21 89 IBG 88 BL Pertes de contr le diverses 21 89 IBG 88 BL Dont chocs avec obstacles fixes TOTAL 118 284
78. 8 tendant am liorer les conditions d exercice de la profession de transporteur routier a pr vu par son article 17 la g n ralisation de la formation obligatoire tous les conducteurs routiers en privil giant dans un premier temps pour les salari s l approche conventionnelle Dans ce contexte un accord paritaire conclu le 7 d cembre 1999 dans le cadre de la convention collective nationale des transports routiers et des activit s auxiliaires du transport a instaur pour les conducteurs salari s du transport routier interurbain de voyageurs une formation initiale minimale obligatoire FIMO de quatre semaines pour les conducteurs entrant dans le m tier et une formation continue obligatoire de s curit FCOS de trois jours tous les cinq ans pour les conducteurs en activit A l instar des dispositions adopt es en 1997 dans le transport routier public de marchandises et en accord avec la profession le dispositif conventionnel de formation professionnelle r sultant de l accord collectif du 7 d cembre 1999 a fait l objet d un d cret en Conseil d Etat destin lui conf rer un caract re r glementaire et pr voir notamment les modalit s de contr le des obligations de formation professionnelle des conducteurs et le r gime des sanctions applicables en cas d infraction ces obligations Ce d cret n 2002 747 du 2 mai 2002 J O du 4 mai instaure galement des quivalences entre les formations du trans
79. C 75 II CAUSES comportement des passagers qui distrait le conducteur o chahut de plus en plus fr quent sur certaines lignes o enfants tr s jeunes de l ge de la maternelle o handicap s mentaux on a rencontr le cas d un enfant qui pour jouer s est lev et a cach avec ses mains les yeux du conducteur qui a perdu le contr le de son v hicule Le v hicule lui m me o D faut d entretien o Cause accidentelle gt spontan e Comportement du conducteur On distingue o comportement non infractionnel fatigue chauss e glissante coup de volant pour viter un obstacle inattendu pi ton cycliste animal en divagation o comportement infractionnel faute de conduite caract ris e exc s de vitesse refus de priorit alcool mie ce cas d accident reste isol car pr cis ment et heureusement il n y a pas toujours accident constat par les forces de l ordre on s aper oit de l tat du conducteur et on arr te le v hicule avant l accident Donc le risque n est pas fr quent mais il reste potentiel Comportement des autres usagers de la route o Exc s de vitesse entra nant des pertes de contr le et des risques de collision ou d embard e et de versement dans le foss o refus de priorit o Les usagers de la route doivent ralentir quand ils d passent un car en train de charger ou de d charger des voyageurs Cette r gle sera d autant mieux appliqu e que le point d arr t est bi
80. En l tat actuel des statistiques on constate que les caract ristiques des accidents de transport en commun d enfants en autocars restent constantes certes ces accidents sont limit s en nombre mais les plus graves se produisent au point d arr t Ce bilan relativement favorable r sulte de la mobilisation et de la sensibilisation des acteurs qu ils soient autorit s organisatrices transporteurs associations ou ducateurs Des mesures ont t annonc es par les pouvoirs publics pour am liorer la connaissance des accidents de la route notamment la cr ation d un bureau accident transports terrestres A la fois pour all ger la t che des forces de l ordre et pour enrichir les tudes d accidentologie il para t souhaitable que les informations re ues par les organismes concern s puissent tre mutualis es dans une base de donn es tout en maintenant un suivi sp cifique aux accidents de transport en commun d enfants S agissant du transport scolaire proprement dit qui concerne quotidiennement pr s de 4 millions d l ves dont 2 millions en zone rurale le temps consacr au transport constitue une part non n gligeable de la journ e de l enfant qu il convient si possible de limiter C est pourquoi il para t n cessaire d assurer au mieux la coordination entre le monde de l Education et celui des Transports que ce soit au plan local pour l organisation des circuits ou au plan plus g n ral en ce qui concerne les choix qu
81. NS Au 16 03 O O 0O 0O O 0O O O0 OO 0 O0 O 10 O O OOO O O O O O O 0O 00O OOOO O ur M Jacques PERRET DTT M Patrick LABIA DTT M MARCHADOUR DTT M RAT DTT Mme LAGACHE Observatoire S curit Routi re MADDALONE IGTT DEVIGNE DSCR CHAZEAU DSCR GIDEL permis de conduire CATTAN Tourisme BLATTER CNT GOUTERAUX chef de l IGTT PROVILLE IGTT Docteur COULONDRE IGTT SSLSSSESsE Docteur LANTZ Conseiller technique du ministre de la Sant Capitaine LEMOINE DGGN Minist re de la d fense Nationale Commissaire divisionnaire PASTORINI Int rieur DCSP circulation et s curit routi re Mme FERRANDIS Minist re de l Int rieur DLPAJ Mme LECLERE MARIN Minist re de l Int rieur DLPAJ M BROUASSIN Minist re de l Education nationale Enseignement scolaire M THIBIER directeur g n ral de l Enseignement et de la Recherche Minist re Agriculture Mme HESSENS Minist re de l Agriculture M BLUM Jeunesse et Sports M SGAMBATI Jeunesse et Sports M Philippe DETRE FNTV Pr sident NOSSOVITCH FNTV secr taire g n ral SEYT FNTV MIQUEL FNTV VILLESSOT FNTV VIOLETTE UNOSTRA PASQUALINI UNOSTRA GARBAN AFTRI D l gu g n ral LARRONDE AFTRI LECLERE AFTRI EUROLINES vice pr sident d l gu voyageurs de l AFTRI Mme LEZINEAU AFTRI M BALDY AFT Mme RAKOTOMANANA PROMOTRANS M SCHIDLER Pr sident du SNET
82. Quand il s agit de voyages et de s jours avec prestations touristiques dont le transport la loi de 1992 s applique elle pr voit d une part une information pr contractuelle et son d cret d application d cline les dispositions que doivent contenir le contrat 26 Pour le transport sec l heure actuelle aucun texte ne pr voit l obligation d un contrat crit En pratique il suffit de passer une commande par t l phone et le seul l ment contractuel peut se r sumer l acceptation du prix Pour m moire cette lacune avait t signal e par la Commission d enqu te sur l accident de Beaune en 1982 L analyse d accidents a mis en vidence dans de nombreux cas que la m connaissance du contenu de la prestation demand e parfois insuffisamment pr cis pouvait permettre des improvisations souvent causes d accidents Une r flexion a t conduite au sein du CNT par M Andr LAUER IGPC pour rem dier cette situation en instaurant la transparence dans les relations entre le donneur d ordre et le transporteur et l information des autres acteurs essentiels que sont le conducteur et le responsable du groupe pr sent dans le car sur le contenu de la prestation Faute de texte obligeant passer un contrat crit le CNT s est fond sur une base juridique existante l article 1 du code de la Consommation qui fixe le droit du consommateur tre inform sur les caract
83. RATP Notre Dame de Lorette T 30 10 2000 TER Paris Laon Dammartin D raillement d un TGV Saubusse 16 06 2002 Barrage cluse d Evry sur la Seine 05 11 2002 Carambolage sur l A10 Coulombiers 06 11 2002 Incendie du train Paris Munich Nancy 2002 TVR Nancy et Caen 27 01 2003 Collision de trains La Biogna 17 05 2003 Autocar Dardilly sur l A6 20 09 2003 Incident RER D Villeneuve Triage 18 11 2003 RN165 Nivillac TMD 18 01 2004 Convoi pouss La Voulte sur Rh ne 15 02 2004 Trottoir roulant neige Val Cenis 05 04 2004 Collision de trains Saint Romain en Gier 17 04 2004 Electrocution sur cat naire Saint Nazaire CE tt 22 06 2004 Autocar Ligug sur la RN10 11 28 07 2004 Bateau Santina l cluse de Bl nod les N 0 29 08 2004 P A M 8 26 08 2004 Carambolage autocar sur A63 Belin Beliet 0 30 08 2004 Convoi Foehn Nogent sur Seine 0 24 11 2004 Tramway Rouen 0 Collision entre un corail et un semi remorque Millau 15 01 2005 Autocar RN 7 St Martin d Estr aux 0 16 02 2005 Collision de deux TER Longueville 0 F Ferroviaire R Route TG Transport Guid VN Voie Navigable RM Remont e M canique 158 minist re de l quipement des Transports de l Am nagement du Territoire du Tourisme et de la Mer conseil g n ral des Ponts et Chauss es Bureau d enqu tes sur les accidents de transport terrestre Tour Pascal B
84. Voyageurs transport s millions 1 152 5 1 146 0 0 6 Voyageurs x kilom tres 1 millions 40 565 8 36 253 2 10 6 e e e estimation 1 Le nombre de voyageurs x kilom tres est rapport des trajets complets On estime que dans le transport occasionnel un voyageur effectue la totalit du trajet tandis que dans le transport r gulier un trajet moyen correspond 75 du trajet complet Ces donn es s inscrivent dans le cadre de l enqu te permanente sur l utilisation des v hicules de transport en commun de personnes TRV En consid rant avec prudence l volution de l indicateur relatif au nombre de voyageurs x kilom tres pour les autres indicateurs 2002 confirme la baisse observ e entre 2001 et 2000 Ce ralentissement de l activit est cependant moins marqu s tablissant pr c demment et respectivement 3 1 1 3 et 1 5 Les r sultats publi s permettent de suivre l volution de deux indicateurs selon la nature des services et montrent que l volution de l activit est contrast e volution 2002 2001 Transport Transport Transport de Transport r gulier 1 scolaire personnel occasionnel 2 Kilom tres parcourus en charge en millions 25 60 129 34 Voyageurs transport s en 0 7 4 5 10 8 6 4 millions 1 transports par lignes r guli res interurbaines y compris les lignes r guli res internationales et les servic
85. a tre r examin e et faire l objet le cas ch ant de propositions de renforcements ou d am liorations Des propositions pourront galement tre faites pour renforcer la r glementation dans tous les domaines o cela s av rera n cessaire ceci en distinguant au besoin les types de trajet et de transport effectu s Ces propositions devront tre tablies en concertation avec les minist res concern s Sa mission sera effectu e en liaison avec le conseil national des transports en vue d obtenir l adh sion maximale de l ensemble de la profession transporteurs constructeurs ce sch ma mais aussi des autorit s organisatrices pour les transports interurbains subventionn s notamment les transports scolaires Je souhaite disposer des premi res conclusions de M BONDUELLE sous deux mois Mes services en particulier ceux de la direction des transports terrestres de la direction de la s curit et de la circulation routi res de la direction des routes de l inspection g n rale du travail des transports et du r seau technique sont sa disposition pour tout concours qu il pourrait souhaiter Sign Patrick GANDIL 50 Annexe IT Les travaux du CNT CNT Conseil National des Transports 34 Avenue Marceau 75008 Paris T l 01 53 23 85 85 Fax 01 53 23 85 80 CML F vrier 2005 Les rapports et avis mentionn s dans cette note et parus depuis 1998 sont disponibles sur le site Internet d
86. adaires durant la totalit de la scolarit favorisant les transports colledifs en zone rurale et p riurbaine Accompagnement des l ves L accompagnement sera assur durant le transport por des anima teurs et ou des m diateurs form s Leur pr sence g n ralis e favori sero l acweil des plus petits et des jeunes en situation de handicap MISE EN OEUVRE Le rapport de Flouriou d ouri 1997 insiste lourdement sw cette exigence Dans plus de la moi des d portements des initietives rer sont d sormais recens es notamment lorsqu il Sagit d enfants de maternel 7 ne r glementation sur le post de ko un renforce la responsabilit de l or ob de l Assembl e g n rale Anatesp de Moulins 17 moi 2003 homog n isant les portid tables au sein d un m me MISE EN OEUVRE Emiron 40 d purtements assurent la gratuit fumiliole Quelques r seaux weboins h teauroux imposent la gro Les nouvelles communaut s d agglom ration font poyer pa Pe parfois les familles rs familiales quand elles sont in vi partement i 173 d s Fiche Fiche btb pr c a Retour suivante 12leg 2003 Clarification de la r glementation relative au transport d enfants debout en autocar Minist re de d p t Equipement Question crite N 09641 du 30 10 2003 page 3197 sans r ponse pos e par FR CON Jean Cjaute du groupe SOC M Jean Claude Fr con attire l attention de M ie ministre de F quipement de
87. admission d office la retraite est recul e de deux ans pour les agents des cadres des services actifs Article 8 La mise la retraite d office pr vue l article 7 est recul e d une ann e par enfants charge sans que la prolongation d activit r sultant de cette mesure puisse tre sup rieure 3 ans la notion d enfant charge tant celle qui est d finie par les lois et r glements en vigueur pour l attribution des prestations familiales d une ann e pour tout agent qui l ge de 50 ans tait p re ou m re d au moins trois enfants vivants sans toutefois que cet avantage puisse se cumuler avec celui pr vu au paragraphe pr c dent d une ann e par enfant mort pour la France en faveur de tout agent ascendant d un ou plusieurs enfants d c d s dans ces conditions Cet avantage ne peut se cumuler au titre d un m me enfant avec la prolongation d activit pr vue aux deux alin as pr c dents d un temps gal celui de leur mobilisation pour les agents qui d gag s de toute obligation militaire ont contract un engagement pour la dur e de la guerre dans une arme combattante d un temps gal la dur e des bonifications d avancement rest es non utilis es pour les agents anciens combattants des guerres 1914 1948 et 1939 1945 dont les services de guerre n auraient pas t d compt s en entier pour leur avancement suivant la r glementation en vigueur sans que le recul puisse e
88. aires de plus de 57 ans et demi Le r gime est g r par une institution paritaire cr e sp cifiquement cet effet l AGECFA Voyageurs Une contrepartie d embauche a t institu e tout d part d un conducteur en CFA doit tre compens par l embauche dans les trois mois d un conducteur de moins de 30 ans en contrat dur e ind termin e et temps plein Les b n ficiaires re oivent une indemnisation gale 75 du salaire brut moyen revaloris des 5 derni res ann es Il leur est interdit d exercer toute activit professionnelle Le nombre de b n ficiaires en augmentation r guli re est de 695 au 5 octobre 2004 Depuis la cr ation de l AGECFA 1 125 candidats ont b n fici d un CFA A la fin 2004 l ge moyen des b n ficiaires au d part en cong tait de 56 15 ans et leur dur e moyenne d exercice du m tier de conducteur tait de 31 6 ans Selon les derni res projections tablies par l AGECFA comportement constant 67 des conducteurs remplissant les conditions demandent en b n ficier le nombre de b n ficiaires augmenterait encore jusqu en 2006 pour atteindre 750 et se stabiliserait ensuite 119 DTT L emploi dans le TRV Au 1 janvier 2004 source CPNE Nombre total de salari s 67 866 Nombre total d entreprises 2682 R partition des salari s par taille d entreprises 341 12 7 des entreprises ont un effectif de 50 salari s et plu
89. aisissait le CNT en ces termes La question doit donc dor navant tre examin e de savoir s il est opportun et utile de rendre ou non obligatoire le port de la ceinture dans les poids lourds et les autocars Une telle question doit bien entendu faire l objet d un examen tr s attentif associant toutes les parties concern es Il chargeait donc le CNT d tudier cette question sous tous ses aspects techniques juridiques conomiques sociaux m dicaux et de s curit dans le cadre d une concertation associant les f d rations syndicales de salari s les f d rations professionnelles d employeurs les repr sentants des usagers des transports de voyageurs et de marchandises et les administrations concern es Il s agissait d appr cier l opportunit et l utilit ventuelle d une telle mesure et les modalit s de sa mise en uvre Le CNT a choisi de traiter cette question sous deux approches 55 celle des conducteurs s inscrivant plus pr cis ment dans une d marche de pr vention des accidents du travail et du risque routier en entreprise celle des passagers abord e dans le contexte plus g n ral de la s curit routi re Les deux groupes de travail pr sid s respectivement par M G BESSAY et le G n ral QUEROLLE ont men leur r flexion en parall le faisant appel des sp cialistes en accidentologie et des chercheurs Le groupe voyageurs a fait une large place aux partenaires du transp
90. ale c Les modalit s de gestion des infrastructures Elles ont occasionn des remarques en deux domaines Les interdictions de circulation g n rales pour cause de neige verglas ou de super pointe de trafic week end entre juillet et ao t ou localis es tels que les itin raires d approche directionnels de sites touristiques pour viter aux cars d avoir se croiser restent les meilleures pr cautions pour liminer des risques inacceptables Encore faut il encourager les autorit s investies du pouvoir de police y avoir recours chaque fois que n cessaire Les extensions ou instaurations de P rim tres des Transports Urbains hors zone r ellement agglom r e qui ont pour but de permettre la circulation d autobus sur autoroute 36 voir m me sur des routes de montagne avec des passagers debout suscitent des craintes qui apparaissent fond es 6 L autocar Sur le v hicule les pistes d am lioration sont nombreuses a La g n ralisation des ceintures de s curit La plus prometteuse est videmment celle de la g n ralisation de l quipement et de l usage de ceintures de s curit Les constats faits sur le bilan d accidents comparables sont en effet tr s d monstratifs A titre d exemple le 23 juillet 2004 un autocar allemand fait une sortie de route sur l autoroute 1 Templemare 59 environ 80 km h les 43 passagers tous ceintur s sont indemnes l e
91. ansports Les transports scolaires faisant partie int grante de la journ e ducative de l enfant de son rythme de vie la dur e globale des d placements attente incluse sera la plus r duite possible Elle tiendra compte de l ge des enfants et sera au maximum d une heure trente par jour MISE EN OEUVRE i eea Saprak harreren eaat une des A Proposition 4l AG uenga des clans ee de leurs partenaires en mati re de s curit dons les transports scolaires dition de 2000 Concertation entre partenaires du transport et de l Education Nationale Cette concertation doit permettre une meilleure organisation des transports une carte gai an mieux pens e des horaires d tablisse ments adapt s et une meilleure prise en compte des l ves en situa tion de handicap La circulaire interminist rielle du 23 mors 1995 re lative l am lioration des transports scolaires pr cis e dans une note de service du 22 mars 1996 doit tre appliqu e MISEEN OEUVRE R solution du Congr s de l Anateep Awene le 3 mai 1997 Colloques r gionoux et d partementaux organis s por l Amoteep sur lo quelit de tons port Meilleure qualit de vie durant le transport Elle sera obtenue gr ce des v hicules r pondant aux besoins sp cifiques des jeunes un renouvellement plus rapide du parc de v hicules alliant qualit et s curit et am liorant l accessibilit L am lioration de
92. arg on a rencontr quelques exemples qui concernaient des minibus parfois l occasion d activit s de sport et de loisirs Il peut galement s agir d un incendie spontan ind pendant de tout accident Quelques cas sont signal s par an mais ils ne font pas tous l objet d un PV des forces de l ordre D apr s une premier recensement effectu il a 10 ans par le CNT les incendies concernaient tout autant les cars anciens que les cars neufs disposant de circuits lectriques plus sophistiqu s donc plus vuln rables En juin dernier dans le Sud Ouest un car transportant 46 enfants de classe primaire et leurs accompagnateurs a pris feu en trajet pour une raison inconnue et a t vacu temps Ils sont le plus souvent le fait de collisions la plupart du temps avec des v hicules l gers o Dans ce cas en g n ral les cons quences corporelles les plus lourdes sont subies par les occupants du v hicule l ger sauf si l accident a entra n une perte de contr le du car Mais la collision peut se produire avec des v hicules lourds o poids lourd un cas s est produit il y a 4 ans Vierzy entra nant la mort de 2 jeunes filles qui ont t ject es o Engin agricole o Passage niveau il faut rappeler le tragique accident pr s d Aix en Provence il y a 8 ans qui a eu de graves cons quences corporelles Il peut s agir galement d accidents sans collision dus une perte de contr le du v hicule de T
93. ars dont notre profession souffre doit tre bien appr ci e par les autorit s qui doivent nous permettre gr ce des aides financi res d organiser des campagnes de communication et la mise en place de formations continues parfois co teuses Le SNET souhaite que la profession de transporteurs routiers de voyageurs puisse se pr valoir d embaucher des conducteurs saisonniers comme le font les h teliers restaurateurs et autres professionnels du tourisme L acc s au contrat saisonnier permettrait nos professionnels de trouver des conducteurs motiv s par la flexibilit de l emploi Visite m dicale des conducteurs amp contr le du taux d alcool mie Il est souhaitable que les cas d alcool mie d cel s par le m decin du travail soient signal s au chef d entreprise Il est souhaitable galement que le chef d entreprise puisse proc der des tests d alcool mie aupr s du personnel roulant sans conditions pr alables Age limite de conduite des autocars Le SNET est favorable une limitation de l ge maximal de conduite 70 ans condition que l on puisse obtenir l abaissement 18 ans sous certaines conditions de l age d obtention du Permis D Cas des transporteurs trangers en transit sur le territoire fran ais ou titulaires d autorisation de services r guliers internationaux Le SNET propose que les contr les sur route soient intensifi s En cas d immobilisation de v
94. ation qui a confi l organisation et le fonctionnement des transports scolaires aux d partements Les transports en commun d enfants regroupent les transports scolaires stricto sensu les transports p riscolaires et post scolaires Le champ d application a t tendu progressivement du mode routier aux autres modes On rappellera ici qu en raison d une modification de la remont e des informations en mati re d accidents de la route le CNT ne dispose plus depuis l ann e scolaire 1998 1999 de l ensemble des accidents recens s par les forces de l ordre En cons quence le CNT a d cid d laborer un rapport de transition qui faute d assurer le suivi quantitatif des s ries pr c dentes proc de toutefois l analyse des types d accidents en reconstituant la base de donn es n cessaire une centaine d accidents par addition des statistiques des 2 derni res ann es Enfants transport s ann es 2000 2001 SNCF compter de 1997 les statistiques globalisent d sormais les d placement la campagne ou au bord de la mer d un groupe de 10 enfants minimum de moins de 15 ans et d accompagnateurs un pour dix et ceux des enfants de moins de 18 ans vers les centres de vacances Sur cette base ont t relev s 2 829 000 d placements occasionnels d enfants en 2001 contre 3 111 000 en 2000 RATP les statistiques sont issues de l enqu te globale transport EGT de 96 07 Elles sont tablies en nombr
95. ative l alcool mie IGTT Mise la retraite dans les entreprises de transport IGTT Le travail ill gal IGTT La situation des entreprises trang res intervenant sur le territoire fran ais DT Le classement des autocars de tourisme BEATT Pr sentation du Bureau d Enqu tes sur les Accidents de Transport Terrestre BEATT Note sur une s rie d incendies d autocars CERTU Le co t du transport pour les d partements quelques chiffres CERTU D partement s curit voirie espace public 113 DTT TS2 f vrier 2004 Note relative la surveillance m dicale des conducteurs d autocars Les conducteurs d autocars sont soumis deux types de surveillance m dicale qui coexistent La m decine du permis de conduire Cette m decine rel ve des dispositions du code de la route Des visites m dicales r glementaires par les commissions m dicales d partementales des permis de conduire pour l obtention ou le renouvellement des permis du groupe lourd C D E Les m decins de ces commissions donnent un avis conforme aux normes r glementaires arr t du 7 mai 1997 du minist re des transports La liste des incapacit s physiques incompatibles avec l obtention ou le maintien du permis pr sente un caract re limitatif mais imp ratif toute affection non pr vue est r put e compatible La fr quence normale de ces visites m dicales est d un examen m dical tous les cinq ans jusqu
96. atron de faire souffler le conducteur avant le travail Notre position est non abus pr visibles et incontr lables laissons ce pouvoir la gendarmerie Le droit existe de soumettre avis du CE ou des d l gu s du personnel et avis de bonne conformit au regard des libert s individuelles un r glement int rieur comprenant certaines dispositions Le tout est d avoir des d l gu s Il n est pas utile de l gif rer Autom dication Ce qui fait voquer selon la CFTC l usage de stup fiants et l usage non mesurable des m dicaments notamment l autom dication les jours de carence et autres d fauts de prises en charge incitant l autom dication Nous avons not que lors de l change du 17 f vrier selon Mme Murret Labarthe rapporteur du CNT plusieurs accidents ont la prise de m dicaments pour origine Formation pour une meilleure hygi ne de vie Il serai tr s enrichissant que soit inscrit dans la formation professionnelle un module sur la fa on de s alimenter de bien dormir de g rer le stress la fatigue qu est ce que l hypovigilance le respect des interruptions de s curit et les rythmes circadiens Bus tage Cette demande ayant t soulev e au Conseil National des Transports lors du d marrage de la mission sur les voyages des enfants longue distance cr ation d une formation machine pour conduire les bus tage compte tenu des accidents survenus avec cette sorte de v hicule
97. au partage de responsabilit s 4 LA MISSION D EVALUATION DES TRANSPORTS SCOLAIRES En 1991 le CNT a t charg d une mission d valuation des transports scolaires qui a t men e sous l animation d Andr DOGUET Le rapport du groupe sp cialement constitu en associant bien videmment tous les acteurs vise am liorer la qualit de ces transports suivant 4 id es force 1 Mieux couter la demande de transport comment combiner qualit et co t 2 D cloisonner le jeu des acteurs notamment entre responsables des transports et de l ducation nationale 3 Consid rer le transport scolaire comme partie int grante de la vie scolaire 4 D velopper l information et la responsabilit des usagers En particulier le CNT a recommand d am liorer la qualit et la s curit en faisant les propositions suivantes Une meilleure ex cution des conventions La n gociation de chartes de qualit au niveau d partemental Une incitation au rajeunissement du parc ge maximal de 15 ans Un effort concert et progressif pour diminuer la dur e du transport 45 minutes Un effort accru de formation sp cifique des conducteurs au transport d enfants La suppression des strapontins O O O O 5 LES GROUPES AD HOC REPONDANT A DES MISSIONS Des groupes de travail temporaires peuvent tre constitu s pour r pondre aux missions ponctuelles confi es par le ministre charg des Transports A plusieurs reprises c
98. avail La deuxi me solution semble devoir tre privil gi e compte tenu de sa simplicit de mise en uvre 147 R f Doc 2 2 12 note l attention de minist re ts EN Mesdames messieurs les subdivisionnaires de l quipement ss A A de l inspection du travail des transports des Transports de l Am nagement ne du territoire Mesdames et messieurs les directeurs r gionaux di Tourism pour information et de la Mer Messieurs les contr leurs g n raux pour information La D fense le 04 f vrier 2005 Inspection g n rale du travail objet Alcool mie des transports r f rence MP MG NDS 2005 005 affaire suivie par Michel Pantel IGTT t l 01 40 81 70 09 fax 01 40 81 70 16 m l Michel Pantel equipement gouv fr intranet http intra ac i2 igtt igtt Mon attention a t appel e sur des difficult s apparues l occasion de l examen par les subdivisionnaires des r glements int rieurs d entreprises sur les dispositions relatives au contr le de l alcool mie des salari s Si la g n ralisation l ensemble du personnel quelle que soit la fonction occup e ne para t pas possible je vous rappelle que selon les jurisprudences du Conseil d Etat et de la Cour de Cassation les clauses de recours l alcootest introduites dans un r glement int rieur sont licites dans la mesure o elles sont r serv es certaines cat gories de personnel salari s occup s l e
99. c e Or avant m me cette modification r glementaire en 1997 il avait d j t envisag dans le prolongement des travaux de la commission Merlet d tendre la surveillance m dicale sp ciale aux conducteurs afin d accro tre leur gard le suivi par la m decine du travail Il me para t donc opportun eu gard aux conditions de travail particuli res de la profession et aux exigences de s curit routi re de r fl chir l largissement d un tel dispositif l ensemble de la population des conducteurs routiers L usage du permis de conduire dans le cadre professionnel la conduite de v hicule est par excellence un poste de s curit n cessite en effet de renforcer rapidement la pr vention m dicale des conducteurs du fait de leurs conditions de travail particuli res Cette classification en surveillance renforc e aurait le m rite de maintenir la visite syst matique de m decine du travail un rythme annuel et imposerait en outre que la visite d embauche ait lieu avant sa prise de poste Elle peut tre mise en uvre soit par d cret pris en application de l article L 231 2 du code du travail article R 241 50 1 du code du travail soit en modifiant l arr t du 11 juillet 1977 toujours en vigueur comme cela a t fait pour les salari s de la collecte et du traitement des ordures m nag res Dans les deux cas ces modifications se feraient sous l gide du minist re du tr
100. cas ch ant major de six mois par enfant charge continuant d ouvrir droit aux prestations familiales l gales ou suppl mentaires dans la limite de douze mois Des d rogations peuvent galement tre accord es dans la limite de un an par les Directeurs des R gions ou par le Directeur G n ral adjoint pour les organismes de la Direction G n rale Ne peuvent cependant b n ficier de ces d rogations que les agents dont le d part entra nerait un recrutement Par ailleurs les int ress s ne sont maintenus en service que si leur mani re de servir donne toute satisfaction et s ils continuent remplir les conditions d aptitude physique exig es pour l emploi qu ils occupent En ce qui concerne les agents admis tardivement au cadre permanent notamment au titre de la l gislation sur les emplois r serv s ou dont la carri re comporte une interruption et qui de ce fait ne remplissent pas l ge limite vis ci dessus la condition de dur e de services n cessaire pour l ouverture du droit pension normale ou pension proportionnelle l ge limite de maintien en service peut exceptionnellement sous r serve des possibilit s du service et condition que les int ress s aient conserv les aptitudes physiques et professionnelles n cessaires tre recul jusqu ce que cette condition soit remplie et au plus tard jusqu 65 ans maximum En aucun cas l application de l une des dispositions du pr sent article ne peut a
101. casionnel 34 Quant leur utilisation le kilom trage total en 2002 est de 1242 3 millions de km pour 1146 millions de voyageurs transport s et une estimation de 40 680 millions de voyageurs km assez stable globalement sur les 4 derni res ann es connues 5 Le cas particulier du transport scolaire et du transport de jeunes Sa client le particuli rement importante et sensible m rite que l on y attache une grande importance On estime 2 millions le nombre d enfants transport s chaque jour scolaire en zone rurale sur le trajet de l tablissement sans compter les d placements p ri ou para scolaires Il convient d ajouter les voyages effectu s lors des activit s de centres de loisirs et de vacances plac s sous la tutelle du minist re de la Jeunesse et des Sports Le nombre d enfants concern chaque ann e est valu 5 millions 3 5 M en centres de loisirs et 1 5 M en centres de vacances Une grande partie de ces d placements est effectu e en car soit en totalit soit en trajet d approche a Le transport scolaire Organisation le conventionnement Les lois de d centralisation ont pos le principe de la comp tence des d partements pour l organisation et le fonctionnement des transports scolaires hors p rim tres de transport urbain et pr vu la consultation du Conseil D partemental de l Education Nationale CDEN article 29 de la loi n 83 663 du 22 juillet 1983 Les
102. ce mode de transport Il a donc demand au CGPC d tablir un sch ma d actions envisageables Les propositions formul es dans ce cadre touchent l organisation des services les facteurs humains les infrastructures le mat riel et les contr les Leur mise en uvre devrait permettre de renforcer encore le dispositif s curitaire des transports par autocars Cependant une mobilisation constante de tous les acteurs reste la meilleure garantie de s curit pour ce mode de transport d j globalement sur 13 INTRODUCTION Faisant suite plusieurs accidents graves ayant r cemment impliqu des autocars celui survenu Saint Martin d Estr aux le 15 janvier 2 005 suscitait des interrogations sur les am liorations possibles du niveau de s curit de ce mode de transport C est dans ce contexte que se situe la demande formul e par M le Directeur du cabinet de M le Ministre de l Equipement des Transports de l Am nagement du territoire du Tourisme et de la Mer le 31 janvier 2005 aupr s de M le Vice Pr sident du Conseil G n ral des Ponts et Chauss es afin qu une mission soit rapidement consacr e l laboration d un sch ma d actions destin es renforcer la s curit des transports routiers non urbains de voyageurs effectu s par autocars Cette mission a t confi e M Yves Bonduelle Inspecteur g n ral de l Equipement Comme souhait elle a t r alis e en liaison avec le Co
103. ces deux derni res ann es 6 L accidentologie du transport par autocars a Les donn es recueillies aux niveaux Europ en et Fran ais Les bases de donn es statistiques Europ ennes DG TREN et CEMT permettent des comparaisons int ressantes entre les r sultats des divers modes de transport au plan de leur s curit C est ainsi qu en 2001 pour les 15 Etats membres de l Union ce sont 169 passagers de transports en commun routiers qui sont d c d s lors d accidents d autocars ou d autobus soit un ratio de 0 4 tu par milliard de passagers km sur un total de 39 865 tu s sur les routes des 15 Dans le m me temps on d nombre 70 passagers d c d s pour le transport ferroviaire ratio de 0 2 et 123 d c s en transport a rien ratio de 0 4 Ces constats globaux sont repr sentatifs d ordres de grandeur assez stables m me si leurs variations annuelles peuvent tre sensibles compte tenu de la faiblesse des chiffres en cause En 1998 par exemple ces m mes ratios s tablissaient 0 3 pour le transport collectif routier avec 136 d c s 0 7 pour le ferroviaire avec 186 d c s et 0 1 pour l a rien avec 25 d c s La s curit du mode de transport collectif routier soutient donc honorablement la comparaison avec les autres transports publics m me si videmment chaque victime est de trop Au plan fran ais l ONISR en 2003 sur les 5731 tu s 6 jours d nombr s au total sur les
104. chnique assurera la coordination et la coh rence de l ensemble 6 Financement et d lais pr visionnel Le financement sera assur par la DTT dans le cadre du programme 2005 du CERTU o d but 2005 consultation pour le choix d un prestataire o 8 mars 2005 r union du comit de pilotage lancement de l tude date confirmer o 2005 2006 planning pr ciser objectif de parution fin 2006 164 YYYY YYYY V NNN Annexe V Contributions crites AFT Hypovigilance du conducteur mieux se conna tre pour conduire diff remment ANATEEP 9 propositions pour l am lioration des transports de jeunes Question crite en date du 30 10 2003 du S nateur Maire Jean Claude FRECON au Ministre de l Equipement des Transports du Logement du Tourisme et de la Mer R ponse du Ministre de l Equipement des Transports du Logement du Tourisme et de la Mer au S nateur Maire Jean Claude FRECON CERTU Suggestions CFTC Transports Interurbains de Voyageurs Propositions FGTE Route Propositions ADF El ments fournis par l Assembl e des D partements de France Courrier du Minist re de l Agriculture de l Alimentation de la P che et de la Ruralit Pr vention Routi re Propositions FNTV Propositions SNET Propositions 165 Document AFT HYPOVIGILANCE DU CONDUCTEUR MIEUX SE CONNA TRE POUR CONDUIRE DIFFEREMMENT La baisse de la vigilance au volant est un facteur d accident dont les chiff
105. concern s entreprises de transport forces de l ordre services de contr le administrations assureurs organismes d enqu tes et de recherches De plus les possibilit s d exploitation de la source irrempla able que sont les proc dures tablies par les forces de l ordre lors des accidents corporels peinent tre mises en uvre et que dire de l absence quasi totale de recensement des incidents graves Enfin actuellement on n a connaissance des accidents de cars fran ais l tranger que par la presse et seulement pour les cas les plus graves Proposition 5 Tous les services concern s doivent veiller compl ter les modes d acquisition des connaissances n cessaires l laboration des mesures de pr vention les plus efficaces concernant ici le transport par autocars 2 Le personnel de conduite En ce qui concerne les conducteurs l importance du r le jou par l hypovigilance dans les causes d accidents n cessite d autant plus de s entourer de garanties renforc es sur leurs capacit s tant physiques que professionnelles que les solutions technologiques envisag es dans le domaine des aides la conduite tardent passer du stade de la recherche celui des applications industrielles A cet gard trois cat gories de mesures ont t voqu es la surveillance m dicale l ge limite et la formation a Surveillance m dicale une visite unique D une part le
106. conducteurs Il devra s en tenir au programme tabli sans y d roger afin que les moyens mis en place restent du d but la fin de l ex cution du contrat compatibles avec la r glementation Il conviendra de d finir des seuils qui permettront de limiter les risques de baisse de vigilance susceptibles d intervenir la nuit mais galement le jour en fonction de la dur e de conduite et de la charge de travail globale du conducteur tout particuli rement sur les longues distances mise en place de relais question de l emploi du temps du conducteur avant sa prise de volant contr le de l effectivit de son repos entre les relais etc La r glementation des temps de conduite et de repos qui doit tre strictement appliqu e et contr l e doit tre bien comprise comme fixant des maxima ne d passer en aucune fa on et non comme d finissant des temps de conduite recommand s qui ne laissent place aucun al a 2 Compl ter la formation du conducteur Sur la capacit de vigilance Chaque individu a son propre rythme biologique Les recherches scientifiques montrent que l on peut lui apprendre mieux conna tre et mieux contr ler Il conviendrait qu au cours de la formation initiale ou continue tout conducteur re oive une sensibilisation qui lui permette de mieux conna tre ses capacit s de vigilance et ainsi de s autor guler Il sera demand aux organismes de formation d une part et de recherche
107. conseil g n ral des Ponts et Chauss es N 2005 0056 01 mars 2005 Renforcement de la s curit des transports routiers non urbains de voyageurs par autocars Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE CONSEIL GENERAL DES PONTS ET CHAUSSEES Rapport N 2005 0056 01 Renforcement de la s curit des transports routiers non urbains de voyageurs effectu s par autocars Etabli par Yves BONDUELLE Inspecteur G n ral de l Equipement Avec le concours de Christine MURRET LABARTHE Charg e de mission au CNT minist re de l quipement des Transports de l Am nagement du Territoire du Tourisme et de la Mer conseil g n ral des Ponts et Chauss es Le Vice Pr sident Tour Pascal B 92055 La D fense cedex t l phone 01 40 31 2122 t l copie 01 40 81 62 62 m l Cgpe vp equipement gouv fr Libert galit Frat rait R PUBLIQUE FRAN AISE note l attention de Monsieur Yves BONDUELLE inspecteur g n ral de l quipement La D fense le 2 3 FEV 2005 Affaire n 2005 0056 01 Par note du 31 janvier 2005 le directeur du Cabinet du ministre de l quipement des transports de l am nagement du territoire du tourisme et de la mer n a inform de son d sir de vous voir effectuer une mission sur le renforcement de la s curit des transports routiers non urbains de voyageurs effectu s par autocars Cette mission enregist
108. d autre part de se concerter pour mettre au point un tel module Sur la conduite de certains v hicules comme les cars deux tages 78 Ces v hicules sont parfois utilis s pour des voyages sur longue distance Or il appara t que leur conduite exige des comp tences particuli res Leurs caract ristiques sp cifiques ex emplacement de leur centre de gravit situation du poste de conduite au niveau de la route prise au vent lat rale demandent une aptitude sp cifique Les conducteurs pourraient recevoir un tel enseignement dans le cadre de la formation continue afin d obtenir une qualification machine sans laquelle ils n auraient pas le droit de conduire ce type de v hicule 3 Elaborer un guide pratique du transport occasionnel l usage de l ensemble des partenaires L exp rience du guide l usage des d cideurs locaux et de leurs partenaires pour la s curit des transports scolaires labor par le CNT en 1990 dont la remise jour est publi e par les J 0 depuis le 1 juin 2000 s est av r e tr s positive Elle peut servir d exemple pour que le CNT entreprenne l laboration d un document comparable portant sur les transports occasionnels sur courte comme sur longue distance Ainsi sur le mod le guide scolaire ce fascicule permettra de mettre la disposition de tous les diff rents intervenants l ensemble de la r glementation d en faciliter la lisibilit de r pondre aux que
109. dans tous les v hicules qui en sont quip s pour tout passager partir de 3 ans Mais que faire pour les moins de 3 ans d j pr sents dans les cars scolaires 9 L alcool mie Le taux d alcool mie a t baiss 0 2 g depuis le d cret du 25 octobre 2004 Comment assurer la pr vention dans le cadre de l entreprise Le r glement int rieur peut pr voir l utilisation d alcootest 10 Les incendies spontan s de v hicules Cette question est actuellement tudi e par le BEA TT et une note a t tablie par M BONDUELLE mise jour en f vrier 2005 11 Le toilettage de la r glementation Les r centes dispositions sur l obligation du port de la ceinture demandent une re lecture attentive de l arr t du 2 juillet 1982 et une actualisation de son mode d emploi le guide l usage des d cideurs locaux Dans sa r ponse au s nateur FRECON pr sident de l ANATEEP le 26 08 2004 le ministre pr voit d ouvrir ce chantier de clarification gt dans le cadre du CNT On constate donc que les pouvoirs publics fran ais les lus comme les professionnels employeurs et salari s sont tr s sensibilis s l imp ratif de s curit des transports en autocar Au plan national cette s curit peut toujours tre am lior e et le CNT contribue maintenir la mobilisation de l ensemble des partenaires condition indispensable au maintien d un niveau de s curit relativement satisfaisant
110. de transports scolaires s curit aux aires d arr t 1 Pr sentation du contexte Suivant les recommandations du groupe de travail du Conseil National des transports CNT pr sid par le S nateur Lardeux sur la s curit des arr ts d autocar suite la saisine par le D partement de l Orne le Ministre des transports a demand la mise en r vision du guide sur les arr ts d autocar du CERTU publi en 1995 2 Architecture du guide actuel Le guide 1995 contenait 3 parties analyse juridique l am nagement des arr ts d autocar des exemples de politiques locales 3 Les manques identifi s par le groupe de travail du CNT la mise jour de la partie juridique une m thodologie d audit pour suivre l ensemble des points d arr t d un d partement des exemples de politique locale et de r alisations 4 Le projet de nouveau guide Contenu Introduction 1 Juridique mise jour du guide 1995 am nagement point d arr t reprise du guide 1995 avec ajout des normes d accessibilit s 3 m thodologie d audit partie cr er 4 exemple de politique locale et de r alisations suite de l enqu te ADF GART 5 M thode d laboration Il sera fait appel un prestataire ext rieur et 2 CETE pour l laboration du nouveau guide qui sera r dig avec les contributions et orientations d un comit de pilotage comprenant CNT DTT CERTU ANATEEP l ADF GART le prestataire retenu Un comit te
111. de faible capacit et aux autocars tages Une r flexion est engag e sur l obligation du respect des prescriptions techniques de ce r glement Demandes des partenaires institutionnels En compl ment des points voqu s ci dessus certaines volutions sont souhait es Utilisation de vitrages lat raux feuillet s Cette demande vise r duire les risques d jection des passagers lors du renversement d un autocar Il est autoris d utiliser de tels vitrages toutefois afin de satisfaire les r gles relatives aux issues de secours les fen tres de secours doivent pouvoir tre ouvertes de l int rieur ou de l ext rieur du v hicule Suppression des strapontins dans les autocars de petite capacit Ce point est d j voqu dans ce document Contr le Dynamique de la Trajectoire Certains v hicules sont munis d un dispositif ESP qui permet d am liorer la stabilit des v hicules La demande vise syst matiser l installation de cet quipement Pour cela il conviendra de d finir le Contr le Dynamique de trajectoire afin d en permettre l homologation Des travaux sont en cours Gen ve 134 DSCR Bureau SR ER2 F vrier 2005 Fiche relative au permis de conduire de la cat gorie D 1 D finitions article R 221 4 du code de la route Cat gorie D v hicules automobiles affect s au transport de personnes comportant plus de huit places assises outre
112. dent e 43 des cas sont des transports ou voyages scolaires e 33 des cas sont des transports de type grand tourisme international ou national e 10 des cas sont des v hicules de lignes r guli res e 10 des cas sont des v hicules de tourisme de proximit de type excursion d un jour e 4 des cas sont des transports de personnes g es Les principales typologies de chocs e Le choc frontal regroupe 45 des cas e Les renversements retournements et les tonneaux regroupent 42 des cas e Autres typologies de choc 13 des cas La tr s grande part des renversements retournements et tonneaux est sp cifique ce type de v hicule dont la proportion au renversement apr s une sortie de route est importante 107 L ge de l autocar lors de l accident 68 des autocars impliqu s en accidents r els ont moins de 5 ans d ge La proportion de v hicules deux tages dans notre chantillon est de 5 Le risque d tre tu dans un v hicule deux tages est multipli par deux vis vis du m me risque dans un autocar standard un seul niveau Le bilan global pour les occupants impliqu s en accidents graves de T C P Lors d un accident grave d autocar en France les victimes se r partissent en 17 de tu s et bless s graves et 83 de bless s l gers et indemnes Les m canismes l sionnels se r partissent les impliqu s comme suit l exclusion des passagers indemnes e La projection l int
113. des Transporteurs Routiers de Voyageurs LR U dans le cadre d une d marche volontaire des transporteurs d j pratiqu e en Europe dans une quinzaine de pays dont l Italie la Finlande et la Suisse L Union pour le classement des autocars de tourisme U C A T organisme agr par convention avec l Etat qui dispose d une d l gation de service public est charg e d tablir la liste des experts en automobile habilit s pour effectuer le rapport de visite en vue du classement des autocars de r diger et de vous transmettre le rapport de classement de l autocar assorti du rapport de visite ainsi que de son avis favorable ou d favorable de d livrer au transporteur au vu du certificat de classement le panonceau correspondant au classement de l autocar Le Pr fet est charg de v rifier si le dossier transmis par l U C A T permet apr s un contr le sur pi ces de d livrer le certificat de classement conforme au mod le r glementaire Au 30 septembre 2004 3000 autocars appartenant 850 entreprises sont class s ou sur le point de l tre Pour cette ann e 600 autocars de tourisme environ sont concern s par ces nouvelles mesures Le projet de modification de la loi du 13 juillet 1992 pr voit d une part l obligation pour ces professionnels du tourisme de recourir une entreprise publique de transports de voyageurs pour toute prestation touristique de transports par autocar et d aut
114. des centres de vacances et de loisirs Faire en sorte que soit dispens e aux organisateurs et animateurs de centres de loisirs et de vacances une v ritable formation la s curit dans les transports routier comme ferroviaire par le biais des formations existantes en mati re d encadrement BAFD et BAFA 6 Am liorer la concertation Education nationale Transports au niveau local Relancer la demande d une mission conjointe de l Inspection g n rale de l administration de l Education nationale et de l Inspection g n rale de l Equipement pour valuer l application de la circulaire interminist rielle du 23 mars 1995 relative l am lioration des transports scolaires compl t e par la note de service du minist re de l Education nationale du 22 mars 1996 7 Evaluer le Co t social du transport scolaire Engager une r flexion au plan national et interminist riel pour valuer l ensemble des co ts li s au transport scolaire les co ts directs gt li s l organisation des transports et leur fonctionnement selon les cat gories mais aussi co ts indirects comme ceux qui r sultent notamment des perturbations sur le d roulement de la scolarit de ces enfants ce que certains appellent le co t p dagogique Elle permettrait d effectuer des comparaisons et de guider les choix faire pour les ann es venir faut il continuer fermer des coles ne peut on pas mieux utilise
115. des voyageurs fond e sur le fait qu une bonne d finition des droits et des obligations de chacun des acteurs ne pouvait qu am liorer la s curit du voyage Avant de r unir le groupe le pr sident et les rapporteurs ont men une tr s large concertation aupr s des diff rentes parties prenantes professionnels salari s et usagers qui a permis de confirmer le consensus sur le bien fond de cette d marche Un groupe de travail a t constitu auquel ont particip des repr sentants du minist re des Transports DTT DSCR des administrations concern es Tourisme Education Nationale Jeunesse et Sports des transporteurs FNTV AFTRI UNOSTRA d organisations syndicales de salari s CGT CFDT FO d associations d usagers ANATEEP FNAUT CLCV ADV UNAF d organisateurs de voyages SNET SNAV Dans un premier temps il a choisi de tenter de mettre au point d un dispositif contractuel crit destin combler un vide flagrant constat depuis 1982 et ainsi de r diger un contrat type suppl tif sur le mod le du dispositif pr vu par la LOTI en transport de marchandises Ces travaux men s sous la conduite de M Andr LAUER IGPC ont rencontr au fur et mesure de leur avancement des obstacles de diff rents ordres absence de base l gale probl me de la 61 commande publique respect des r gles de libre concurrence ils ont ainsi connu plusieurs tapes successives qui ont allong consid rablement l
116. dossiers qui se chiffrent notre connaissance jusqu 115 000 rembourser par les int ress s qui ne concernent que les conducteurs interurbains de voyageurs Et il est impensable que le salari partit en CFA n ai pas le droit de travailler mais que sit t en retraite 1l puisse le faire Sauf estimer qu il est pu se reposer pendant cinq ans et retrouv une nouvelle jeunesse Sans d boucher sur une interdiction de travailler diverses situations sociales il ne devrai plus pouvoir conduire s il a pris le cong de fin d activit Il serai possible de restreindre l activit soit certains emplois ou certains services de proximit s partir d un certain ge 186 Formation Nous souhaitons qu il n y ai pas de conducteur sans FIMO Formation Initiale Minimale Obligatoire Nous proposons que l attestation de FIMO soit vis e par la pr fecture ou tre int gr e au permis apr s contr le de la qualit de salari du conducteur la possession de son permis et l existence d une relation contractuelle avec l employeur Car aujourd hui aucun gendarme ne peut v rifier de visu que le document pr sent est authentique a t obtenu dans des conditions satisfaisant aux exigences de la profession Et que le salari est r ellement un professionnel Il s av re que les agents de contr le ne demandent pas automatiquement les attestations de formation Il s av re que ce
117. du TRV R glementation technique du v hicule 12 Renforcement au niveau europ en de la structure pour les autocars tage et pour les autocars poste de conduite surbaiss application des normes anti retournement et protection du conducteur 13 S paration coupe feu du bloc moteur et installation d extincteurs au niveau du compartiment moteur 14 Standardisation au niveau europ en des dispositifs d ouverture des portes en mode normal et en mode urgence 15 Introduction de ceintures de s curit non s cables et d enrouleurs fonctionnant sans difficult dans le cadre des nouvelles homologations environnementales euro IV et euro V 16 Introduction l arri re des autocars des rappels de feux en position haute 17 Mise en place au niveau europ en d avertisseurs sonores en cas de marche arri re du v hicule 18 Allumage permanent des feux de croisement de jour Accidentologie 19 Elaboration et alimentation permanente d une base de donn es concernant l accidentologie en collaboration avec des accidentologues Contr le 20 Renforcement d une mani re quitable des contr les sur route pour les v hicules fran ais et europ ens et l int rieur des entreprises du respect des temps de travail et de repos 2 2 FEDERATION NATIONALE DES TRANSPORTS DE VOYAGEURS 106 rue d Amsterdam 75009 PARIS T l 01 40 82 62 72 T l copie 01 40 82 62 73 Internet www fntv fr E mail contact
118. dultes Il s agit de la r gle dite des 3 pour 2 permettant d accro tre la capacit du v hicule dans le cadre des ramassages scolaires Pour les v hicules munis de ceintures il tait d sormais exclu de transporter 3 enfants non ceintur s en lieu et places de 2 adultes ceintur s En cons quence l arr t du 1 ao t 2003 modifiant l arr t du 2 juillet 1982 a supprim cette configuration et pour le parc existant dans les 6 mois qui ont suivi cette configuration a t supprim e de l ensemble des autorisations de mise en circulation carte violette lors des visites techniques p riodiques r glement ONU 110R00 il s agit d une r glementation relative l quipement au gaz naturel comprim des v hicules moteur L arr t du 14 janvier 2004 a rendu obligatoire l application de ce r glement arr t des fabrications de v hicules destin s au transport exclusif d enfants sans ceintures Dans la logique de la politique relative au port de la ceinture la configuration de transport en commun exclusif d enfants sur des si ges de dimensions adapt es 30cm au lieu de 43 cm minimum mais non munis de ceintures de s curit r glementaires les directives ancrages si ges ceintures ne couvrent que les configurations adultes devait tre supprim e L arr t du 11 mai 2004 modifiant l arr t du 2 juillet 1982 pr voit l arr t des fabrications correspondantes et de la comme
119. e en services r guliers l effectif est constant et des services suppl mentaires de doublage peuvent par exemple tre sous trait s ou l autorit organisatrice fait appel d autres transporteurs locaux 185 en tourisme il s agit d une activit soumise l offre et la demande il n y a pas de surcro t d activit dans la mesure ou si les conditions r glementaires ou d effectif ne suffisent pas le travail ne peut tre effectu par l entreprise il est refus ou il est sous trait un autre transporteur Les seuls contrats qui s appliquent dans la profession sont les contrats en CDI CDD temps partiel et Conducteurs en P riode Scolaire L int rim peut convenir mais la profession y fait peu appel A notre avis la tra abilit de l extra est impossible En v rit dans la pratique c est pas vu pas pris Autre probl me le fait que la profession exige des formations dont la FIMO m me pour un salari int rimaire qui s acquitte t il de v rifier cette exigence le transporteur ou la soci t d int rim Alors en cas d utilisation au coup par coup Par ailleurs quel contr le peut on avoir du travail des jours pr c dents Le salari a pu faire un autre m tier conduire ailleurs messagerie etc Pour conclure sur ce point l extra doit tre interdit Il ne peut tre officialis Il est remarquable que lors des n gociations en 2002 les partenaires s
120. e de voyages par jour et concernent la population des 6 24 ans Sur cette base ont t comptabilis s 810 000 voyages en bus dont 210 000 pour Paris Routes 7 en 1999 2000 le nombre moyen d l ves subventionn s transport s en zone non urbaine s l ve en moyenne par d partement 24 033 23 996 en 1998 1999 Le nombre moyen d l ves transport s par des services scolaires titre principal SATPS en 1999 2000 s l ve en moyenne par d partement 15 240 15 250 en 1998 1999 103 Transports routiers nombre d accidents corporels P riode de r f rence 1 juillet 30 juin 1997 1998 1998 1999 1999 2001 Sans enfant victime Avec enfant victime Trajet A l arr t Trajet Collision avec VL Collision avec PL Collision avec autres Sans collision Portes ouvertes Autres circonstances Arr t A la mont e Par v hicule croisant ou d passant Par le car arriv e ou d part Collision l arr t accidents ne survenant pas forc ment un point d arr t Autres circonstances Victimes enfants 1997 1998 1998 1999 1999 2001 Tu s Trajet Arr t Bless s Trajet Arr t dont bless s graves Trajet Arr t En consid rant que les donn es des trois p riodes ne sont pas comparables les r sultats ne permettent pas de d duire une volution du nombre d accidents dans les transports en commun d enfants 104 On remarque cependant d apr s le descriptif qualitat
121. e des apprentis rel ve pour les principes g n raux de service public de l ducation du code de l ducation et dispose d un programme p dagogique propre d fini au niveau du minist re de l Agriculture Les l ves utilisent dans le cadre de leur scolarit et des sorties scolaires le transport en autocar Les dispositions prises par le minist re de l Education nationale pour les sorties scolaires ont t transpos es et adapt es l enseignement agricole par instruction du 26 novembre 1999 Les tablissements d enseignement agricole disposent d un parc de v hicules de transport en commun En revanche le plus souvent internes ces l ves ont moins recours au transport scolaire mis en place par les conseils g n raux e Les centres de vacances et de loisirs sous tutelle du minist re de la Jeunesse et des Sports En 2004 le nombre de centres de vacances d clar s est de l ordre de 28 000 et celui des centres de loisirs est de l ordre de 33 000 o La protection des mineurs accueillis hors du domicile parental l occasion des vacances et des loisirs est pr vue par le code de l action sociale et des familles CASF articles L 227 1 L 227 30 et le code de la sant article L 2324 1 o Le code de la route pr valant en mati re de s curit routi re le minist re de la jeunesse des sports et de la vie associative n a pas d velopp de r glementation sp cifique o Une instruction 00 080JS du 12 mai
122. e donneur d ordre doit prendre les dispositions pour que ces informations soient communiqu es aux int ress s avant le d but du voyage Le conducteur fera avant le d part une d monstration des man uvres d ouverture de secours des portes et une information sur l existence la localisation et ventuellement le maniement des l ments de s curit de l autocar fen tres de secours trappe d vacuation extincteurs s bo te de premier secours Si l autocar en est quip le si ge basculant ou pliant dit si ge de convoyeur ne doit tre occup que par un membre d quipage c est dire un professionnel h tesse steward guide Concernant plus sp cifiquement le transport d enfants o Le conducteur s assurera de la pr sence des pictogrammes r glementaires o Le donneur d ordre doit donner consigne aux accompagnateurs de compter les enfants un un chaque mont e dans le v hicule Le responsable du groupe en liaison avec le conducteur r partit les adultes accompagnateurs dans tout le v hicule en les pla ant d abord proximit des portes de service ou de secours Les places expos es de l autocar doivent en priorit tre occup es par des adultes S il s agit d un voyage de nuit les accompagnateurs organisent un tour de veille Le donneur d ordre veille ce que les accompagnateurs aient les connaissances en mati re de s curit n cessaires pour les transports d enfants Il leur demande de dispe
123. e leur s curit Sur la base de ces observations d ordre g n ral et apr s examen de l ensemble du rapport le CNT r uni en Section Permanente le 22 octobre 2002 met l avis de retenir l ensemble des propositions du groupe de travail 1 Assurer et am liorer la connaissance des accidents de la route Adapter la d finition Accident de transport d enfants Tout accident quelle que soit sa gravit y compris un accident mat riel Rediffuser le moment venu toutes les unit s locales de police et de gendarmerie de cette d finition particuli re A l occasion de la prochaine r vision de l arr t du 2 juillet 1982 tudier l harmonisation des limites d ge en alignant la d finition des enfants moins de 17 ans li e l obligation scolaire sur celle des mineurs moins de 18 ans li e la majorit civile 80 3 Lancer une r flexion entre le minist re des Transports et les autres minist res concern s Justice Int rieur D fense pour tudier la cr ation d une base de donn es commune des proc dures des accidents de la route qui serait accessible par chaque autorit ou organisme habilit dans le respect du secret de l instruction L objectif est d all ger la t che des forces de l ordre et de mutualiser les informations Assurer de fa on syst matique les enqu tes sommaires d accident REAGIR dans le but de faciliter tout d abord la mise en place de boucles locales de retours d exp r
124. el pour cibler leurs contr les et viter le travail clandestin Ceci vaut pour les v hicules de messagerie Les portes doubles vantaux Plusieurs accidents mortels ont eu lieu sur plusieurs ann es touchant des conducteurs mais aussi un enfant cause du dispositif de fermeture de portes avant La seule mesure ayant t prise d une consigne de m thode de fermeture n a pas permis d viter le dernier mort et n vite pas le fonctionnement de la guillotine en question Nous demandons l interdiction aux constructeurs de fabriquer un tel syst me et d obliger ce que les portes puissent tre ferm es dans tous les cas de l ext rieur sans risques ainsi que sur nombres de bus FR 1 Illiade Mercedes etc Ou cr er l obligation r glementaire de construction r glement de la circulation des v hicules terrestres pour mettre en place une porte c t conducteur 188 Arr ter l obligation de faire modifier les syst mes existants pour liminer tous risques Les r troviseurs d givrant et d sembuages ils devraient faire partie des organes de s curit En vu que leur soit appliqu l obligation de bon fonctionnement ainsi qu en dispose le titre II Chapitre Entretien et Exploitation des v hicules de transports en commun r glement de la circulation des v hicules terrestres Lamer diteur dition La Baule et tre obligatoirement r par s sous peine d inutilisation du bus Nous demandons aussi
125. elle abroge le paragraphe 2 de l article 5 du r glement 3820 85 pr cit comporte elle aussi des restrictions concernant l ge d acc s l exercice de la profession de conducteur de transport routier de voyageurs Elle module l ge d acc s l exercice de la profession en fonction de la formation professionnelle re ue et de la nature de l activit exerc e l ge d acc s est de 21 ans pour la conduite de v hicules affect s des services r guliers dont le parcours de ligne ne d passe pas 50 km lorsque le conducteur a satisfait une formation professionnelle initiale de 140h toutefois ce texte pr voit qu un Etat membre peut autoriser la conduite de ce type de v hicule avec cette restriction de parcours sur son territoire partir de l ge de 18 ans condition d avoir satisfait une formation professionnelle initiale de 280h l ge d acc s est de 21 ans sans restriction lorsque le conducteur a satisfait une formation professionnelle initiale de 280h toutefois chaque Etat membre peut autoriser la conduite de ce type de v hicule sur son territoire partir de l ge de 20 ans ou 18 ans si le v hicule n a pas de passager sous r serve d avoir satisfait aux m mes conditions de formation l ge d acc s est de 23 ans sans restriction condition d avoir satisfait une formation professionnelle initiale de 140h 117 Cette directive doit tre transpos e en d
126. els d offres pouvant les concerner En conclusion de cet ensemble de propositions faut il souligner qu une am lioration r elle de la s curit des transports par autocars passe n cessairement par une r glementation plus claire strictement appliqu e contr l e fond e sur un retour d exp rience mieux organis et partag ce qui implique un effort de rigueur et une vigilance constante de tous les acteurs chacun pour ce qui le concerne 46 VNYNNYNNYNNN ANNEXES Annexe I Lettre de mission Annexe II Les travaux du CNT Annexe III L accidentologie Annexe IV Fiches techniques Annexe V Contributions crites Annexe VI Liste des personnes consult es 47 Annexe Lettre de mission Minist re de l Equipement des Transports de l Am nagement du territoire du Tourisme et de la Mer Le Directeur du Cabinet Paris le 31 janvier 2005 r f rence D05001115 Le Directeur du cabinet Monsieur le Vice Pr sident du conseil g n ral des ponts et chauss es Objet Mission confi e M BONDUELLE concernant le renforcement de la s curit des transports routiers de voyageurs Le r cent et dramatique accident d autocar de Saint Martin d Estr aux s ajoute une longue s rie d accidents impliquant ces v hicules dont ceux particuli rement meurtriers de juin 2004 sur la RN10 et d ao t 2004 sur l A63 Bordeaux L accident de Saint Martin d Estr aux impliquan
127. en 1h 00 fonction des heures de la journ e Fatigue et dur e de conduite Reconna tre les signes personnels d une baisse de vigilance N SEQUENCE OBJECTIFS DUREE Savoir maintenir la vigilance au volant Oh 30 THEME Pr venir la baisse de vigilance Retarder l apparition de la fatigue N SEQUENCE OBJECTIFS DUREE o 6 Mise en application pratique 1h00 THEME MOYENS Bilan individualis du chronotype et des besoins de sommeil Prise de conscience des variations circadiennes de la R flexom tre vigilance test des temps de r action Prise de conscience des effets d une privation de sommeil 169 Paris le 10 F vrier 2005 Monsieur Yves BONDUELLE Inspecteur G n ral de l Equipement Conseil G n ral des Ponts et Chauss es 22 rue Monge 75005 PARIS V R f votre courrier du 2 f vrier 2005 N R f JCF AL 05 065 Objet votre mission sur la s curit des transports routiers de personnes Monsieur l Inspecteur G n ral Nous avons pris connaissance avec beaucoup de satisfaction de la constitution du groupe de travail relatif au renforcement de la s curit des transports routiers non urbains de voyageurs que vous allez tre amen pr sider Monsieur Jean Louis FLAHAUT notre Secr taire g n ral repr sentera notre association lors de la r union pr vue le Jeudi 24 F vrier 2005 au Conseil National des Transports Afin que vous puissiez pr parer au mieux cette r u
128. en identifi le car est facilement reconnaissable Voirie et intemp ries o Les routes sont parfois troites ce qui favorise les collisions avec des v hicules lourds notamment les engins agricoles o Le verglas et la neige rendent plus difficiles la conduite o Ils peuvent galement compromettre la s curit des bas c t s cong res 76 CNT ANNEXE II AVIS DU CNT SUR LA SECURITE DU TRANSPORT D ENFANTS LA NUIT EN AUTOCAR SUR LONGUE DISTANCE 7 juin 2000 Sur saisine de M Jean Claude GAYSSOT ministre de l Equipement des Transports et du Logement le CNT a examin la question de la s curit des transports d enfants la nuit sur longue distance Cette r flexion r pond notamment plusieurs interventions parlementaires suscit es par des accidents de cars immatricul s en France et survenus l tranger ces derni res ann es Le maintien un niveau lev de la s curit du transport d enfants en autocar est une pr occupation constante du ministre des transports qui demande chaque ann e au CNT de lui fournir un rapport sur ce th me dressant le bilan des accidents et proposant les am liorations qu il estime n cessaires Une large consultation sur l opportunit de limiter le transport de nuit en autocar a t men e avec l ensemble des partenaires et des administrations concern es dans le cadre du groupe de travail charg de la s curit du transport d enfants pr sid par M Patrick VILLESSOT S appuyant su
129. ener 75018 PARIS T l 01 42 62 44 44 182 minist re de l quipement des Transports de l Am nagement du territoire du Tourisme st de ia Mer 22 ma ioega T5 Parts thphons giecsi is t lrenpie CE LEE Libres CU Frasara in R PUBLIQUE FRAN AIRE Paris lc t4 f vner 2005 Monsieur Thiery DOUINT Secr taire onf d ral du sendicar C TE 26 bis rue Ordener 75018 PARIS Monsieur le secr taire conl d ral Comme vous avez d cn tre inform je vos confirme que Le cabinet de M de Robien m a demand de lui proposer rapidement un sch ma d actions destin es renforcer La s curit des transports routiers non urbains de voyageurs cf lettre de mission ci jointe Cette mission couvre l ensemble des nspecra humains organisationnels mat riels etc Afin de pouvoir recueillir vos remarques et propositions sur l ensemble des sujets pouvant concourir cet objectif je vous serais oblig de participer ou de vous faire repr senter ia r union que j organise le Jeudi 17 f vrier 14 h 30 au Conseil Nationa des Transports 34 avenue Marceau Paris S me Merci d avance pour volre concours Je vous pric de ercire Monsieur Le scer taire conf d rai l expression de mes salutations distingu es L Inspecteur G n ral de l Equipement mt EP BONDUELLE PS Pour l organisation de cette r union vous serait il possible de faire conna tre votre r ponse Mme Mur
130. ents de 50 salari s et plus de 2 5 ans pour les tablissements de 11 49 salari s et de 5 ans pour les tablissements de moins de 11 salari s La mise en uvre simultan e de ces trois axes prioritaires doit normalement aboutir au contr le de la quasi totalit des entreprises de transports de voyageurs d ici le 31 d cembre 2006 et un meilleur respect des conditions de travail et d emploi dans cette activit Avec la parution du d cret n 2003 1242 sur le transport routier de personnes et la conclusion d un accord collectif le secteur s est dot d un nouveau dispositif relatif notamment la dur e du travail au calcul de la r mun ration de ce temps la limitation et l indemnisation des amplitudes journali res de travail Unanimement les organisations patronales et syndicales du transport routier de personnes ont exprim la volont d une mise en uvre effective de ces dispositions dans l ensemble des tablissements du secteur et ont souhait le concours de l inspection du travail des transports Une action coordonn e sp cifique ce secteur a donc t d cid e par l inspecteur g n ral en liaison avec les diff rents chelons hi rarchiques du service Par ailleurs le suivi de la prise en compte du risque routier dans la d marche d valuation des risques engag e par les entreprises de TRV permettra de mieux appr hender les actions mises en oeuvre par les entreprises du secteur pour
131. es Un transport se d roulant dans des p riodes de la journ e plus sensibles Pour la fatigue Situ le matin t t et le soir apr s une journ e de tension d autant plus qu il est souvent trop long Pour la visibilit Au lever o au coucher du soleil avec un risque suppl mentaire de brouillard en hiver Pour l tat de la chauss e dans certaines r gions ces p riodes de la journ e le verglas est syst matique en hiver 1 On se reportera aux travaux de l INRETS dont le rapport n 256 SCENARIOS TYPES D ACCIDENTS IMPLIQUANT DES PIETONS ET ELEMENTS POUR LEUR PREVENTION Thierry BRENAC Claudine NACHTERGAELE H l ne REIGNER f vrier 2004 69 6 Des voiries dont les caract ristiques varient suivant les r gions et les zones A l vidence les probl mes se posent diff remment dans les pays de montagne et dans les pays de plaine en zone rurale ou en zone urbaine Un parc h t rog ne v hicules g s coexistants avec des v hicules plus r cents donc quip s de ceintures de s curit V hicules de 22 places quip s de strapontins V hicules de moins de 9 places Des points d arr t vocation diff rente qui demandent chacun un traitement particulier cela peut tre une aire d embarquement devant un tablissement scolaire d finitif tendu justifiant des quipements fixes ou un point d arr t en rase campagne destin une ou deux familles pour un nombre d ann es limit a
132. es etc on peut imaginer que la profession puisse faire appel des primo acc dants tardifs qui notre avis doivent se voir appliquer sur leur permis la limitation moins de 50 km Pour ceux qui exercent une double activit les entreprises doivent s assurer pour un meilleur respect des r glementations qu il ne s agit pas d un cumul d emploi de conduite et que la personne ait bien eu un repos hebdomadaire Actuellement nombre de conducteurs de marchandises d engins ou des salari s par ailleurs en cong s pay s se trouvent au volant d autocar et effectuent de la longue distance On peut aussi s inqui ter de la volont de certains de permettre l acc s la profession avant 21 ans est il imaginable qu un jeune soit au volant d un groupe scolaire du m me ge que lui Pour d ventuels acc s la profession par le biais d apprentissage ou de contrat de professionnalisation l obligation d accompagnement du tuteur 100 du temps de conduite du jeune doit se mettre en place Dans une profession o la pr carit est importante les salari s ne se permettent pas de refuser du travail quitte ne pas respecter les r glementations qui d ailleurs se superposent les unes aux autres en devenir illisibles pour les utilisateurs Calculer plus justement les temps de route en donnant une vraie marge de s curit et rompre le moins disant au transport qui aboutit au moins disant la s curit 180 L
133. es accords sociaux sont n goci s dans le but d am liorer les conditions de travail et donc la s curit Cependant la partie patronale n a de cesse que de d tourner les textes dans le seul but de la rentabilit La visite m dicale de la m decine du travail doit avoir et garder une fr quence annuelle Chaque conducteur devrait suivre une formation au premier secours ainsi qu une formation sur les risques de l alcool des drogues et de certains m dicaments Le fractionnement du repos en une p riode de 8h00 additionn e de deux p riodes d un total de 4h00 est utilis essentiellement pour des d placements de longues distances cela permet il r ellement une v ritable r cup ration surtout si le repos est pris dans le v hicule Ne doit on pas se pencher sur la probl matique des relais o le conducteur quitte le volant d un v hicule l ger pour prendre celui d un autocar ou prend celui ci apr s plusieurs heures pass es sur un si ge de train La Convention Collective Nationale pr voit un d lai de carence de 5 jours en cas de maladie afin de ne pas perdre une semaine 1 4 de sa r mun ration Le conducteur est amen s auto m dicamenter ou ne pas prendre un arr t de travail prescrit par le m decin Suivi m dical approfondit partir de 55 ans cardiologie Am nagement des v hicules pour une am lioration de la s curit Age limite des v hicules uniformis sur le territoire national G n
134. es affr t s SNCF 2 Mise disposition du v hicule pour un transport de groupe et transport la place excursion y compris transport p riscolaire et de client le 98 HI Accidents corporels et victimes 5 volution depuis 1970 Victimes dans les autocars et autobus Accidents Autocars Gravit impliqua autobus v hicules Tu s Bless s dont tu s pour tau impliqu s impliqu s bless s 100 moms un graves victimes autocar ou un autobus 1970 3 139 395 577 1 52 1975 3 468 438 787 2 72 1980 3 277 427 882 34 1 740 186 1 92 3 224 1985 2 774 335 253 15 1516 138 0 98 2 756 1990 2 358 286 470 32 1 402 143 2 23 2 336 1995 1 909 230 347 41 1351 152 2 95 1 899 2000 1751 211 550 19 1114 45 1 68 1 734 2001 1 713 203 301 13 960 30 1 34 1 693 2002 1 643 182 027 10 905 47 1 09 1 626 2003 1 405 155 087 44 872 85 4 80 1 396 ND non disponible tu s bless s Sur le total des v hicules impliqu s la part d autocars et d autobus s l ve en 2003 0 91 contre 0 81 en moyenne de 1970 2002 Sur l ensemble de la p riode on observe pour cette cat gorie une baisse de 55 du nombre de v hicules impliqu s 61 pour l ensemble des v hicules Depuis 1970 2003 est l ann e de la moins forte implication de cette cat gorie de v hicules dans les accidents et du nombre le plus faible de bless s En revanche le nombre lev de tu s enregistr en 2003 est en grande partie d
135. es concern s de la DSCR en liaison avec les constructeurs les transporteurs les centres de visite technique et la DTT Ce serait aussi l occasion d valuer l utilit d un ventuel syst me d extinction automatique y associer compte tenu de la fr quence pr pond rante des feux d origine moteur L Inspecteur G n ral de l Equipement Secr taire G n ral du BEA TT Yves Bonduelle 162 CERTU Le co t du transport pour les d partements quelques chiffres L tude du CERTU montre qu en 2002 le co t global des transports pour les d partements avoisine les 1 65 milliards d euros soit 67 euros par habitant hors PTU augmentant de 6 5 par rapport 2001 Sur ces 1 65 milliards d euros plus de 1 45 milliards sont consacr s au transport des scolaires soit 58 euros par habitant hors PTU En moyenne on rappelle que le co t de transport scolaire repr sentait en 2000 6 du budget total des d partements Depuis 1990 ce co t a augment en moyenne de 48 sur les lignes r guli res et de 31 sur les services sp cialis s alors que l inflation pour cette p riode n a t que de 20 Selon le CERTU outre la baisse globale des effectifs scolaires d autres facteurs expliquent cette volution l augmentation du co t des transports l allongement des cursus scolaires la mise en place progressive des march s publics qui g n re un surco t en imposant une remise plat ma
136. es d lais Mais malgr les difficult s l ensemble des participants du groupe de travail s est toujours accord sur le fait que la transparence vitait malentendus et improvisations facteurs de risques Et pr cis ment cette r flexion tr s approfondie a eu comme avantage d identifier les points qui m ritaient d tre port s la connaissance de toutes les parties prenantes un service de transport le transporteur son conducteur le donneur d ordre et le passager Ces exigences de transparence et de tra abilit ont t particuli rement mises en lumi re en 2004 la suite d accidents intervenus dans deux modes tr s distincts le transport a rien et le transport en autocar Une table ronde a t organis e sur ce th me lors de l assembl e g n rale du CNT le 14 octobre 2004 Ce sujet tait galement l ordre du jour du congr s 2004 de la FNTV Les enseignements tir s de ces v nements ont permis d affiner la r flexion en d gageant deux objectifs distincts mais compl mentaires la s curit et l information du passager sur sa s curit en application de l article 1 du code de la Consommation Tout professionnel vendeur de biens ou prestataire de services doit avant la conclusion du contrat mettre le consommateur en mesure de conna tre les caract ristiques essentielles du bien ou du service Relanc s la demande notamment des professionnels chefs d entreprise comme salari s les travaux d
137. es derni res ann es l avis du CNT a t sollicit soit froid gt pour anticiper l adoption d une mesure comme l obligation du port de la ceinture dans les poids lourds et dans les autocars soit chaud apr s un accident pour analyser le probl me pos et proposer des l ments de solution C est ainsi qu ont t mis en place En pr vision de la transposition d une directive europ enne o le groupe sur l obligation de port de la ceinture de s curit pour les conducteurs 1999 pr sid par G BESSAY vice pr sident du CNT o le groupe sur l obligation de port de la ceinture de s curit pour les passagers 2000 pr sid par le g n ral QUEROLLE A la suite d accidents et pour r pondre une demande parlementaire 54 o le groupe sur la s curit du transport en autocar la nuit 2000 pr sid par M VILLESSOT o le groupe sur le transport occasionnel en autocar sur longue distance depuis 2000 pr sid par M Andr LAUER I G P C o le groupe sur la s curit aux points d arr t scolaires dans le cadre de la mission confi e par le ministre au s nateur Andr LARDEUX 6 PARTICIPATION A LA MISSION BONDUELLE Le 31 janvier 2005 le ministre a confi une mission Yves BONDUELLE Inspecteur g n ral de l Equipement pour proposer un sch ma d actions de renforcement de la s curit des transports routiers non urbains de voyageurs effectu s par autocars en liaison avec le CNT II
138. es moyens ce qui est de plus en plus difficile garantir avec un age avanc Ce constat partag avec les partenaires sociaux consult s les pr c dents existant dans d autres pays europ ens 70 ans en Finlande 65 ans en Italie le faible nombre de conducteurs salari s du TRV concern s 1 soit environ 500 conducteurs d clar s compar au nombre important de permis D valid s enregistr s par le SNPC pr s de 3 millions manifestement inutilis s en r alit pour la plus grande part am nent recommander d instaurer un age limite pour l utilisation du permis D Proposition 7 Il serait n cessaire d adopter une limite d age du conducteur de pr f rence 65 ans pour la validit du permis D en France quel qu en soit l usage La recherche d une harmonisation europ enne sur cette base devrait tre simultan ment engag e 32 c Formation professionnelle des compl ments et une s curisation Tous les avis re us concordent sur la n cessit de la compl ter sur plusieurs points D abord en insistant plus sur les aspects s curitaires comportements en cas de panne ou accident usage des moyens de secours extincteurs etc relations avec les passagers notamment lorsqu il s agit d enfants mais aussi en g n ralisant le recours au module sur l hygi ne de vie et l hypovigilance d velopp par l AFT et l universit de Caen cf fiche en annexe IV la demande des professionnels Par a
139. especter pour permettre la meilleure ex cution du service 7 1 Modification du contrat en cours de r alisation Le donneur d ordre peut toujours demander une modification du contrat en cours de r alisation mais le transporteur le cas ch ant repr sent par son pr pos conducteur n est pas tenu de l accepter Le cas ch ant si le transporteur accepte cette modification celle ci doit n cessairement pouvoir se r aliser en respectant les r glementations Une modification au contrat peut entra ner une modification des conditions tarifaires 88 Toute demande de modification au contrat qu elle soit du fait du donneur d ordre ou du transporteur devra tre confirm e par crit ou par tout autre proc d en permettant la m morisation 7 2 S curit Le transporteur est responsable de la s curit du transport y compris des mont es et des descentes du v hicule Le conducteur pr pos du transporteur prend les mesures n cessaires et donne en cas de besoin des instructions aux passagers Ceux ci sont tenus de les respecter S il s agit d un groupe accompagn le transporteur comme le conducteur doivent conna tre le nom des personnes ayant une responsabilit d organisation ou de surveillance dont la nature doit tre pr cis e R ciproquement ce responsable doit conna tre les conditions particuli res d organisation du transport convenues avec le transporteur de m me que la liste des voyageurs L
140. essus devrait s attacher liminer les dispositions apparaissant contradictoires avec le principe suivant appliquer aux autocars rien que des places assises dot es de ceintures Deux probl mes subsistent qui devraient cependant tre tudi s plus en d tails le n cessaire rajeunissement du parc afin d acc l rer l limination progressive des v hicules non quip s ant rieurs 1999 les solutions d adaptation pour le transport des enfants de moins de trois ans 31 b La lisibilit de l autocar de transport scolaire la lisibilit de l autocar utilis en transport scolaire et d enfants souvent voqu e bien que l usage obligatoire du pictogramme noir sur fond jaune avec des silhouettes d enfants date de 25 ans dispose de moyens d am lioration connus pictogramme transport d enfants clairement introduit facultativement par un arr t du 23 novembre 1999 bandes r fl chissantes sur l arri re et les c t s qui seraient d j exig es par une majorit des conseils g n raux dans les cahiers des charges applicables au transport scolaire r p titeurs de feux de position et de direction en partie haute de caisse l arri re largement propos s par les constructeurs M me si l usage d j recommand des feux de croisement le jour am liore notablement la reconnaissance par l avant de ces v hicules un recours plus g n ralis et si
141. est encore inconnue Une valuation du fonctionnement des dispositifs de s curit du tunnel et des proc dures la charge d AREA a t r alis e par M Nourisson de la mission de contr le des soci t s concessionnaires d autoroutes direction des routes le 2 f vrier 2004 incendie d un autocar de la soci t Mongelard d Estavar 66 se rendant de Montarnaud 34 vers Font Romeu avec 47 enfants et 5 adultes accompagnateurs classe de neige sur la RN116 la hauteur de Canaveilles 66 Apr s un changement de r servoir le conducteur a t pr venu par d autres usagers que de la fum e sortait du moteur il fait alors vacuer ses passagers et utilise son extincteur poudre de 2 kg sur le moteur Avec l aide d un routier dot d une citerne d eau il arrive ma triser le feu avant l arriv e des secours De ce fait les d g ts ont t circonscrits au moteur Le car de marque Scania avait t immatricul pour la l re fois en 1990 le 11 f vrier 2004 un autocar de marque Kassb rer Setra S 216 HDS de la soci t Faure 1 re immatriculation en avril 1989 a pris feu sur la RN85 alors qu il y circulait vide L origine du foyer se situe dans le moteur selon le conducteur la cause en serait une fuite de durite d alimentation en huile du turbo les d g ts sont tr s importants la moiti arri re du car a br l le 22 f vrier 2004 un autocar de la soci t Europ
142. et de plus il est facilement cach notamment par le v hicule de TC qui constitue en lui m me un masque visibilit Il met 4 secondes pour distinguer si une voiture roule ou est arr t e Il confond taille et loignement Il ne d tecte pas la provenance des sons il est facilement distrait Il ne pense pas la distance d arr t d un v hicule Il ne peut pas penser et r agir plusieurs choses la fois Il cherche d abord satisfaire ses propres besoins ou impulsions rejoindre ses parents attraper un ballon Il ne craint pas la mort Il a souvent l impression d tre s curis par la pr sence de ses parents Il imite les adultes Mais galement enfant plus grand de l ge du coll ge ce qui pose la question du passage un univers moins prot g que celui de la petite enfance La tendance la surprotection par les parents en primaire peut emp cher les enfants de faire les apprentissages indispensables pour qu ils puissent le moment venu leur entr e en 6 me notamment assurer seuls leur propre s curit Au comportement parfois impr visible voire difficile Des enfants de plus en plus jeunes les regroupements p dagogiques et un ge pr coce de solarisation font que les enfants de 3 ans ou moins sont de plus en plus nombreux tre transport s Des jeunes de plus en plus difficiles contr ler certains adolescents par leur manque de civisme cr ent un climat d ins curit sur certaines lign
143. fect un service occasionnel est de droit de 14 heures Repos quotidien Dur e minimale 11 heures cons cutives Possibilit de d rogation par convention ou accord collectif tendu ou accord d entreprise ou d tablissement ou d faut par d cret Pauses Dur e minimale pour le personnel roulant 30 minutes si le temps total de travail quotidien est sup rieur six heures 45 minutes s il est sup rieur neuf heures Possibilit de subdiviser ces pauses en p riodes d une dur e d au moins quinze minutes chacune Ces dispositions ne peuvent avoir pour effet de r duire les pauses dues raison du temps de conduite en application du r glement 3820 85 du 20 d cembre 1985 Evolutions envisag es dans le cadre de la transposition des directives sur le temps de travail La transposition des directives europ ennes sur le temps de travail a t effectu e pour la partie l gislative par l ordonnance du 12 novembre 2004 qui a modifi le code du travail Elle sera compl t e par des d crets d application et la modification du d cret du 22 d cembre 2003 qui doit tre mis en coh rence avec les nouvelles dispositions l gislatives Fixation par d cret en Conseil d Etat d une p riode de r f rence pour le calcul de la dur e du travail effectu e par un travailleur de nuit d faut de convention ou accord collectif tendu Fixation par d cret en Conseil d Etat des modalit s d
144. fonction de l volution de la r glementation Au del du cas sp cifique du transport public occasionnel et collectif en autocar le CNT souhaite voquer la question des contr les et des retours d exp rience afin de renforcer la s curit de l ensemble du transport routier marchandises comme voyageurs Cette s curit est encadr e par un ensemble juridique ad quat arr t par les pouvoirs publics applicable tous Les pouvoirs publics assurent l application de cette r glementation en mettant en place les moyens de contr le n cessaires Cependant les m thodes utilis es et l organisation peuvent sans aucun doute tre am lior es pour plus de performance C est ainsi que lors du d bat de la derni re assembl e g n rale du 85 CNT le 14 octobre 2004 il avait t sugg r par exemple de les renforcer sur les axes grand trafic avec des quipements qui permettent une investigation approfondie Sachant que des mesures labor es en commun seront d autant mieux accept es plus p dagogiques et plus dissuasives le CNT propose de mener une r flexion en concertation avec les professionnels pour renforcer l efficacit des contr les Elles permettront de modifier les comportements comme l exp rience l a montr dans le domaine de la s curit routi re et contribueront tant la s curit du voyageur qu au bon fonctionnement du march Il est vident que compte tenu du d veloppement des traf
145. freinage En particulier la transposition de cette directive par arr t du 27 novembre 2002 modifiant l arr t du 18 ao t 1955 a rendu obligatoire l quipement des v hicules de transport en commun du dispositif anti bloqueur de roues ABS directive 2001 85 CE il s agit de la directive particuli re relative l am nagement des v hicules de transport en commun Cette directive fixe les dispositions techniques propres aux v hicules ainsi que des dispositions destin es faciliter l acc s des personnes mobilit r duite Cette directive d application optionnelle a t transpos e minima par l arr t du 12 mai 2003 modifiant l arr t du 2 juillet 1982 Cette transposition permet d appliquer les dispositions techniques soit de la directive soit de l arr t du 2 juillet 1982 modifi directive 2002 27 CE cette directive qui traite des masses et dimensions fait passer la longueur maximale des autobus ou autocars de 12 13 5 m tres pour les v hicules 2 essieux et 15 m tres pour les v hicules 3 essieux Cette disposition tr s attendue par l ensemble de la profession t transpos e par d cret n 2003 468 du 28 mai 2003 modifiant l article R 312 11 du code de la route 132 Cette mesure permet de favoriser les v hicules longs plut t que les v hicules haut double tage dont les comportements et conditions de conduite sont particuliers et m riteraient d ai
146. ganisatrices associations 3 de mettre en uvre les am nagements suivant les recommandations ainsi d finies en veillant la bonne coordination et la couverture juridique des dispositifs retenus arr t de police de la circulation 83 De veiller ce que chaque collectivit int gre cette action d am nagement dans une politique globale de la s curit des transports scolaires conform ment la position constante du groupe de travail permanent du CNT sur la s curit des transports d enfants selon laquelle tous les maillons de la cha ne sont impliqu s 1 la mobilisation de chacun des acteurs au niveau national comme au niveau local doit tre rappel e Cela suppose des actions conduites par l ducation nationale o ducation la s curit routi re o mais aussi coordination au niveau local avec les responsables des transports scolaires selon la circulaire de 1995 dont l application m riterait d tre valu e par une mission d inspection conjointe les autorit s organisatrices les transporteurs o visibilit des v hicules o formation du personnel les associations Pr vention Routi re ANATEEP Des actions doivent tre orient es envers les enfants campagnes de sensibilisation les parents et leurs associations o qui ont le droit d tre inform s o qui ont des devoirs rappel de leur responsabilit de parents les conducteurs o qui doivent respecter les arr ts o q
147. harge des communes syndicats de communes etc OISE 60 Maternelle et primaire recrutement par les communes financement par sub regroupements p dagogiques vention du d partement hauteur de 40 du salaire de l ASEM r flexion avec l E N pour mettre en place des anges autres niveaux iE gardiens emplois jeunes ORNE 61 Depuis 1983 1 seul enfant de la charge des A O 2 environ 130 personnes maternelle Mise au point d une charte de l accompagnateur Prise en charge par le d partement des kms suppl men taires n cessaires pour accompagner ce personnel PAS de CALAIS Maternelle regr p dagogique la charge des A 0 2 155 circuits 62 PUY de DOME Maternelle la charge des communes syndicats de communes 63 etc PYR N ES Maternelle 1 enfant de de 4 la charge des A 0 2 ATLANTIQUES ans 64 HAUTES Maternelle seulement l embar la charge des A 0 2 PYRENEES 65 quement et au d barquement BAS RHIN 67 Maternelle la charge des A 0 2 charte des accompagnateurs 156 5 agents du C G dont 4 emplois jeunes pour les circuits difficiles HAUT RHIN 68 Maternelle R P I la charge des A 0 2 SA NE et LOIRE Maternelle de 3 5 ans la charge des A 0 2 71 SAVOIE 73 Rentr e 97 obligatoire le conseil g n ral a assur la formation de 137 interdiction enfant de de 3 ans accompagnateurs en 1998 HAUTE SAVOIE Depuis 1991
148. hent souvent de jeunes adolescents Enfin il peut tre source de chahut et perturber le conducteur On touche ainsi plusieurs aspects la sensibilisation et l ducation de l enfant son accompagnement en trajet et sa surveillance aux points d arr t a Leur sensibilisation On sait que l ducation la s curit est pr sent int gr e dans le programme d enseignement scolaire sur la base d un outil p dagogique d clin sous forme de fiches Proposition Dans les secteurs scolaires particuli rement concern s il sera bon dans le cadre de l enseignement la s curit routi re d expliciter les recommandations pr vues dans la fiche Transports scolaires en organisant au besoin un d bat auquel seraient invit s des participants ext rieurs comme les transporteurs les repr sentants du Conseil G n ral On insistera ici plus particuli rement sur la question des exercices d vacuation Si les incendies sont rares l exp rience montre qu ils se produisent pour tout type de car et que les passagers doivent tre vacu s le plus rapidement possible cf annexe IV Actuellement ces exercices sont dispens s aux l ves des coll ges avec l aide d associations comme l ANATEEP et la Pr vention Routi re Proposition 10 Il convient de g n raliser les exercices d vacuation et les d multiplier Le port obligatoire de la ceinture de s curit impose de proposer cet exercice aux
149. hicules les adh rents du SNET pourront r pondre la demande num ro d urgence communiquer condition toutefois que le paiement de la prestation leur soit garanti Ceintures de s curit Le SNET rappelle qu il est impossible de faire quiper les anciens autocars de ceintures de s curit Par contre une aide financi re de l Etat au renouvellement du parc autocars permettrait de voir dispara tre plus rapidement les anciens v hicules 202 Les transports scolaires Ce que f l ve doit retenir C est au point de mont e et de descente des transports en commun que se produisent les accidents les plus graves j ne faut pas se pr cipiter ou se bousculer l arriv e du v hicule mais attendre en retrait de la chauss e son arr t complet Avant de traverser la chauss e il faut imp rati vement attendre que le car ou le bus se soit loign et que la visibilit soit d gag e Le port de la ceinture de s curit est obligatoire dans les cars qui en sont quip s Dans tous les cas il faut rester assis pendant tout le trajet et jusqu l arr t complet du car Crier ou chahuter g ne et distrait le conducteur et peut tre l origine d un accident Ceinture de s curit et obligation de son port Le d cret 2003 637 du 9 juillet 2003 publi au JO du 10 juillet 2003 rend le port de la ceinture de s curit obligataire dans les autocars de plus de 3 5 t d
150. hicules et les charges trop importantes ou mal arrim es IH Plans de pr vention 1 gt Situation de crises Former et ou informer les conducteurs et les passagers sur les proc dures d urgence quiper l autocar en couvertures et en eau lorsque la neige risque de bloquer le v hicule quiper l autocar de gilets de haute visibilit au cas o les passagers doivent descendre sur la chauss e vacuation du v hicule apr s panne accident quiper les transports en commun de dispositifs de communication et de localisation du v hicule afin de permettre une arriv e rapide des secours D velopper un dispositif de prise en charge rapide des passagers en cas de panne ou d accident par exemple par la mobilisation d un autocar de remplacement proximit ce afin d viter les errances des passagers Points d arr t des autocars par les mesures ou les actions suivantes Installer des dispositifs sonores de recul pour viter les accidents lors des man uvres arri re du v hicule Cr er une homologation ou une certification des points d arr t afin que ceux ci soient les plus s rs possibles et imm diatement reconnaissables par les autres usagers 198 AN IV Propositions de la FNTV pour am liorer la s curit du TRY Formation l Respect des formations obligatoires de s curit d cid es au niveau europ en par l ensemble des pays r alit de la formation dispens e 2 D
151. i re pour appeler son attention sur les propositions du CNT relatives ces formations compl mentaires de s curit propositions reprises dans son avis du 22 octobre 2002 et dans son dernier rapport sur l volution sociale Cette formation la vigilance comme cette qualification la conduite de v hicule tages sont galement recommand es par le BEA TT dans ses conclusions la suite de l accident de DARDILLY Pour la vigilance un module a t mis au point l Universit de CAEN par le professeur DAVENNE en liaison avec l AFT et la FNTV d Pr vention d un comportement risque l alcool mie Dans ses travaux sur la s curit des transports d enfants le CNT a relev des cas tr s isol s d alcool mie Cependant ce risque existe On sait par la presse Il arrive que ce soit les enfants eux m mes qui signalent que le conducteur n est pas bien et on arr te le car avant l accident Le CNT est attentif depuis longtemps ce risque Dans son rapport de 1991 il manifestait sa volont d am liorer tous les moyens de lutter contre l alcool mie et ceci en liaison avec l ensemble des parties prenantes D fense nationale minist re de l int rieur chancellerie Inspection et m decine du travail chefs d entreprise et salari s Il pr conisait le renforcement des contr les l occasion des services scolaires et souhaitant cette occasion avoir un compte rendu de ces contr les Il consid rait que d
152. i pourront tre faits en mati re de politique d ducation S agissant des transports en autocars sur longue distance il est tr s souhaitable que ce type de transport dispose d un cadre d limitant les droits et les devoirs de chacune des parties au contrat de transport transporteur et donneur d ordre qu elle soit une personne priv e ou publique S agissant de l obligation du port de la ceinture de s curit dans les autocars et dans la perspective de l adoption d une directive europ enne en la mati re il est tout fait n cessaire de mettre au point rapidement des dispositifs adapt s la morphologie des enfants de petite taille moins de 10 ans environ comme l avait d j soulign le CNT dans son avis rendu le 20 janvier 2000 Tant en transport routier qu en transport ferroviaire les initiatives prises par les transporteurs entreprises publiques RATP SNCF ou priv s de m me que par les collectivit s locales ou les associations pour former leur personnel la s curit et pr voir des dispositifs de pr vention des conflits en mettant notamment en place des solutions d accompagnement doivent tre encourag es ou poursuivies Enfin les enfants tant de plus en plus nombreux voyager seuls ou en groupe empruntant souvent plusieurs modes de transport au cours du m me voyage il est n cessaire de rechercher les mesures assurant dans les meilleures conditions possibles leur passage d un mode l autre et par la m m
153. ics de transit sur le territoire national cette d marche pour tre totalement efficace devra tre voqu e l chelon europ en Elle devra permettre de cr er les conditions de mise en place d une culture de retour d exp riences au b n fice du Bureau d Enqu te Accident Transports Terrestres si utile dans d autres modes comme le transport a rien et le transport ferroviaire La participation du CNT la mission qui vient d tre confi e M Yves BONDUELLE Inspecteur G n ral de l Equipement de proposer rapidement un sch ma d actions destin renforcer la s curit des transports collectifs par autocars entre parfaitement dans le cadre de cette d marche et confirme l importance de la contribution que depuis sa cr ation le CNT s efforce d apporter dans ce domaine Cet avis et le document qui l accompagne constituent une tape importante dans un effort qui doit encore tre poursuivi tant au niveau national qu au niveau europ en 86 TAMPON DE L ENTREPRISE DE TRANSPORT ELEMENTS D INFORMATION PREALABLES A L ETABLISSEMENT D UN CONTRAT EN TRANSPORT PUBLIC OCCASIONNEL ET COLLECTIF DE VOYAGEURS PAR AUTOCARS Article 1 du Code de la Consommation Ce document annexer au contrat de transport recommandation du Conseil National des Transports du 8 f vrier 2005 doit tre utilis dans le cadre de la r glementation en vigueur remplir m me en l absence de contrat crit 1 Dates ho
154. ictime grave dans l autocar accident Notre base de donn es actuelle regroupe un ensemble de 94 accidents r els d autocars survenus sur le territoire national Fran ais entre 1980 et 2005 La base de donn es la plus importante et la plus utile est celle constitu e par les 4780 occupants de ces 94 transports en commun de personnes accident s Le niveau actuel de s curit offert par les autocars est incontestable Les statistiques montrent que ce mode de transport en commun de personnes d tient le plus faible taux de victimes au kilom tre parcouru sur la route Malgr cela il nous semble indispensable d intensifier les recherches afin de r duire encore le bilan actuel de l ins curit routi re et d augmenter le niveau de s curit des autocars 106 Les caract res g n raux pour les accidents d autocars e Ces accidents surviennent 43 sur une route nationale 32 sur une autoroute 20 sur une route d partementale et 5 sur des bretelles de raccordement e Ces accidents surviennent 57 de nuit et 43 de jour e Entre 1 heure et 8 heures du matin 70 e En fin de semaine 50 des cas e En t 45 des cas Soit une r partition dans le temps extr mement sp cifique Compte tenu de la grande fr quence des accidents survenant la nuit il semble que des probl mes d hypovigilance soient l origine de tr s nombreux accidents d autocars Le type de transport lors de la survenue de l acci
155. ie ete 40 a Des contr les cibl s coordonn s et des moyens adapt s s ssssssesseseeeseessessresresseese 40 b Les cons quences imm diates gestion des al as nnssssessesssseessssressessrssressessssees 40 c Des sanctions connues TSUIVIES nn nn Te REA 41 CONCLUSION ES a na mi niet LRU 41 RAPPEL DU SCHEMA D ACTIONS POSSIBLES sssssssseseesseseessssesssssesssssereessereesssseesssseees 43 ANNEXES RNA nie a Neil iii Ml 47 Annexe I Lettre demissiona ne nn Se Sn ne PT he 49 Annexe I Ees travaix du CNE nes M nee Ea nr nt nn 51 Annexe IM L accid ntologie sennen eneee iieiea pei este 95 Annexe IV Fiches technig S sis iners aetra Rs use EEEE E ER ed 113 Annexe V rConthibutions crites s sn ananas 165 Annexe VI Liste des personnes consult es aussi desiaunianses 205 VYVYYYNYNNY ONNNNNNNNNNNNN NNNNNNNNNN NN GLOSSAIRE ADF Assembl e des D partements de France ANATEEP Association NAtionale pour les Transports Educatifs de l Enseignement Public AOT Autorit Organisatrice des Transports AO2 Autorit Organisatrice des transports de Deuxi me niveau ASFA Association des Soci t s Fran aise d Autoroute et d ouvrages p ages ASSR Attestation Scolaire de S curit Routi re BSR Brevet de S curit Routi re CASF Code de l Action Sociale et de la Famille CDEN Comit D partemental de l Education Nationale CEESAR Centre Europ en d Etudes de S curit et d Analyse des Risq
156. ience et ensuite d en permettre la synth se au niveau national Dans ce contexte il conviendrait de mettre en place une enqu te REAGIR en cas d accidents mortels ou graves intervenus des enfants aux points d arr t que le v hicule de transport en commun soit impliqu ou non 2 Am liorer la s curit aux points d arr t Actualiser le guide r alis en 1995 par le CERTU et l ANATEEP Transports des scolaires la s curit aux aires d arr t M thodologie et recommandations par la description d exp riences effectivement r alis es dans les d partements 3 Mettre en place des formules d accompagnement S Inciter la mise en place d accompagnateurs en transports scolaires 4 Assurer une formation en transport scolaire des conducteurs G n raliser la formation sp cifique transport d enfants Mettre au point un module conduite de cars tages et un module conduite de nuit vigilance qui seraient dispens s au cours de la FCOS Permettre la parution dans un d lai rapide d un d cret balai gt qui permette d tendre les obligations de formation professionnelle pr vues par la loi du 4 f vrier 1998 tous les conducteurs routiers professionnels quelque soit leur statut et leur secteur d activit des accompagnateurs en transport scolaire Assurer une formation la s curit dans les transports 5 Pr voir la formation la s curit des transports du personnel d encadrement
157. if de chaque accident publi dans le projet de rapport du CNT en septembre 2002 des constantes dans les caract ristiques comme par exemple le plus grand nombre d accidents se produit en trajet mais le plus souvent sans cons quences graves pour les occupants du v hicule pour les quelques accidents graves en trajet on constate que les blessures sont occasionn es par des projections dans le v hicule voire par des jections les collisions avec VL restent le cas d accident le plus fr quent Mais on constate galement des pertes de contr le sur des chauss es troites ou glissantes proportionnellement au nombre d accidents c est au point d arr t que la gravit est la plus forte que l enfant soit heurt par le TC man uvrant soit qu il soit bless par un v hicule croisant ou d passant le car au moment o il traverse la chauss e Sources 1 DAEVSES M mento de statistiques des transports 2 CCFA 3 DSCR 4 DAEVSES Les transports par autocars et autobus en 2001 5 ONISR 6 CNT 7 DTT CERTU 105 Antenne de Picardie du CEESAR Amiens mars 2005 DONNEES GENERALES SUR L ACCIDENTOLOGIE DES VEHICULES DE TRANSPORTS EN COMMUN DE PERSONNES Les informations fournies dans ce documents sont issues de trois publications scientifiques sur l accidentologie des transports en commun de personnes et plus particuli rement sur les accidents d autocars avec au moins une v
158. ifiques o le transport d enfants Sont retenus les transports d enfants et adolescents scolaris s lorsqu ils sont effectu s destination ou au retour d un tablissement d enseignement ou l occasion d activit s directement li es l enseignement telles que les d placements pour activit s sportives et culturelles Sont galement retenus les transports effectu s l occasion de sorties non directement li es l enseignement ou se d roulant pendant les vacances scolaires notamment en liaison avec la fr quentation des centres de vacances o les accidents de transport d enfants 1 En trajet 52 Sont retenus les accidents survenant au cours des op rations de transport d enfants et d adolescents y compris les mont es et descente de v hicule mettant en cause des v hicules de transport en commun affect s r guli rement ou occasionnellement du transport scolaire p riscolaire ou post scolaire y compris les v hicules am nag s pour les handicap s 1 Au point d arr t Sont retenus les accidents corporels survenant aux enfants et adolescents transport s ou destin s tre transport s suivant les termes de la d finition pr c dente lorsque ces accidents se produisent lors d une travers e de voie de circulation dans les instants qui pr c dent la mont e dans le v hicule affect au transport ou dans les instants qui suivent la descente du v hicule b Il analyse le bilan et value les volutions Ces
159. igure l enfant est percut par un v hicule croisant ou d passant la mont e en rejoignant le point d arr t mais le plus souvent apr s avoir d barqu du car Ce cas se produit souvent pour les points d arr t les moins fr quent s donc les moins am nag s et prot g s situ s sur des routes passantes l enfant est heurt par le car lui m me le plus souvent l occasion de bousculades l arriv e du v hicule Il peut tre heurt par le car au moment de man uvres sur l aire d arr t Le car constitue en lui m me un masque de visibilit Il a des angles morts C est g n ralement sur des aires d arr t plus importantes que se produisent ces types d accident Il peut chuter au moment de l embarquement en essayant de rattraper le v hicule V hicule V hicule Transport croisant d passant en commun 1997 1998 3BG 1BL 1T 3BG 4BL 1998 1999 3T 1BG 4BG 1T 4BG 1999 2000 2001 1T 2BG 1BL 2BG 2BL 1T 4BG 3BL 2 les accidents en trajet Ils peuvent avoir comme origine le v hicule lui m me d faillance m canique pneus ouverture des portes en trajet Ce dernier cas se produit en moyenne une fois chaque ann e avec le plus souvent des cons quences lourdes Il peut s agir d une rupture de freins comme celui intervenu il y a 6 ou 7 ans dans les Alpes du Sud qui a caus la mort du conducteur les enfants ayant t sauv s par sa pr sence d esprit Le v hicule peut avoir t surch
160. iller qui interviennent directement comme conseil des entreprises Ce sont des organismes qui ont une grande pratique de la pr vention et ont une vision globale de celle ci Le seul inconv nient est qu elles ne sont pas sp cialis es transports mais en Rh ne alpes chaque fois que nous avons voulu travaill avec elles nous avons eu un tr s bon accueil voir par exemple le guide sur le protocole de s curit en marchandises r alis conjointement Proposition associer syst matiquement ce partenaire pour des actions cibl es en direction des entreprises La formation point de passage incontournable Ins r par la loi du 23 juillet 1987 le dispositif contrat d objectif doit permettre l Etat aux r gions et aux organisations repr sentatives des milieux socioprofessionnels de coordonner leurs efforts en mati re de d veloppement de l apprentissage et de l enseignement professionnel et technique Il doit r pondre aux pr occupations de l ensemble des partenaires savoir l ad quation entre la formation le m tier et l emploi Le contrat d objectifs est pr c d d une phase d analyse et de prospective qui se concr tise autour d un Contrat d Etudes Prospectives CEP qui est un outil de pilotage de concertation et d analyse Or trop souvent les services de l tat sous estiment le poids de ce dispositif et les DRE n interviennent elles encore que tr s timidement dans le soutien
161. illeurs une formation sp cifique la conduite des autocars tage devrait tre exig e du moins pour les conducteurs les utilisant hors agglom ration Ces divers aspects devraient tre pris en compte l occasion qu offre la transposition de la Directive sur la formation professionnelle et l extension qu elle implique de la dur e de la FCOS en particulier Enfin de nombreux doutes tant mis sur la cr dibilit de certaines attestations de formation les modalit s de s curisation de celles ci devraient tre revues de pr f rence au niveau Europ en pourquoi pas gr ce l int gration de leurs justifications dans les documents informatis s dont les conducteurs seront dot s avec les prochains chronotachygraphes num riques Proposition La formation au moins continue des conducteurs d autocars devrait tre compl t e de mani re syst matique en mati re de s curit de transport d enfants et de pr vention de l hypovigilance Pour l acc s la conduite de tels v hicules hors agglom rations une formation visant la connaissance th orique et pratique des sp cificit s de la conduite des autocars tage devrait aussi tre pr vue D autre part la s curisation des attestations de formation devra tre recherch e au plan europ en d Alcool mie et stup fiants le d pistage La n cessit d un renforcement du d pistage de l alcool mie et de l usage de stup fiants a aussi
162. ind pendance des enqu teurs et de publicit du rapport final cependant la d cision d engager une enqu te technique rel ve du ministre charg des Transports Le d cret du 26 janvier 2004 publi en application de cette loi cr e officiellement le BEA TT Bureau d Enqu tes sur les Accidents de Transport Terrestre Celui ci est d sormais l organisme 1 textes relatifs aux enqu tes techniques apr s accident ou incident de transport terrestre Titre IIl de la loi n 2002 3 du 3 janvier 2002 relative la s curit des infrastructures et syst mes de transport aux enqu tes techniques apr s v nement de mer accident ou incident de transport terrestre ou a rien et au stockage souterrain de gaz naturel d hydrocarbures et de produits chimiques JO du 4 janvier 2002 D cret n 2004 85 du 26 janvier 2004 relatif aux enqu tes techniques sur les v nements de mer et les accidents ou incidents de transport terrestre JO du 28 janvier 2004 157 charg de ces enqu tes techniques dans le domaine des transports terrestres c t de ses fr res a n s que sont le BEAair et le BEAmer Le BEA TT service comp tence nationale est plac aupr s du CGPC D s sa cr ation il dispose de moyens propres pour assurer ses missions et son ind pendance En 2004 l effectif autoris est de 10 agents Un champ d activit s particuli rement vaste Les domaines d investigation du BEA TT sont tr s vari s Son champ d interventi
163. instantan e Il identifie la cat gorie du v hicule et l immatriculation de ceux qui sont en infraction par rapport la vitesse et aux poids Un tel syst me a deux objectifs 1 pr s lection de v hicules pr sum s en surcharge ou en exc s de vitesse pour op rer un contr le approfondi sur une aire de contr le situ e en aval pesage statique ou pesage basse vitesse contr le d un ventuel dysfonctionnement du limiteur de vitesse etc 2 pr s lection des entreprises infractionnistes identification de l entreprise utilisatrice du v hicule en infraction et transmission aux DRE pour un contr le ventuel en entreprise ou pour laboration des plans r gionaux de contr le La mise en place de dix installations va commencer d s cette ann e suivies de trente autres dans les trois ans qui viennent l horizon 2008 Le chronotachygraphe Le nouveau chronotachygraphe num rique devrait diminuer sensiblement l utilisation d attestations de repos frauduleuses Par ailleurs les informations enregistr es seront plus difficilement falsifiables A terme les p riodes contr l es pourront tre plus importantes ce qui devrait permettre un contr le en entreprise plus complet et plus efficace La coop ration europ enne L importance du trafic international voyageurs n cessite une troite collaboration entre les diff rents pays concern s C est ce qu ont commenc faire les dix pays actuellemen
164. ion au cas par cas de la vocation du service zones de fenctionnement fr quentation points de descente Cette relative permissivit de ia r glementation g n re des interpr tations suscite le d bat d autant que ni les organisateurs de transport ni les forces de police at de gendarmerie ne peuvent s appuyer sur un texte net et pr cis Ce flou dans l interpr tation des textes pore pr judice la n cessaire llsioiit de la r glementation pour tes organisateurs de transports mais galement pour ies Usagers du service public de transport Aussi ii lui demande ce que les organisateurs de transports doivent entendre par transpori massif tr s courte distance par cas d affluence exceptionnelle par doublage de ligne r guli re D une mani re plus g n rale it lui demande s il n envisage pas de prendre des dispositions afin de faire Gtarifier les textes en vigueur en ia ma re notamment l arr t du 2 juillet 1882 174 aS SENAT LS Rs pu JEAN CLAUDE FR CON SENATEUR DE LA LOIRE Maire de Pouilly l s Feurs REPUBLIQUE F RANCA S E Monsieur Gilles DE ROBIEN Ministre de l Equipement des Transports Et de l Am nagement du territoire 246 boulevard Saint Germ in 75700 PARIS SP Saint Etienne le 5 octobre 2004 Objet act cL 2004 18 Mensieur le Ministre Cher Ami Je vous avais pos une question crite concernant la clarification de la r glementation relative au transport d enfan
165. iorit sur les itin raires o l accidentalit est la plus lev e Elle est exp riment e en 2004 sur 15 itin raires pilotes du r seau national actuel sur lesquels les premi res actions concr tes seront r alis es en 2005 une somme de 6 millions d euros a t d bloqu e cet effet en compl ment du budget d am nagements de s curit de la direction des routes La d marche est tendue l ensemble du r seau national non conc d en 2005 en commen ant bien entendu par la r alisation des tudes d enjeux dont les r sultats sont attendus pour la fin du 1 semestre Les formations de formateurs pour la plupart issues des CETE se sont d roul es en 2004 Les formations des acteurs intervenants des DDE DRE et CETE ont d but fin 2004 1 formations management elles se d rouleront sur toute l ann e 2005 et jusqu en 2006 Au total il est pr vu d organiser une cinquantaine de stages de formation r partis dans les divers CIFP 140 e La mise en uvre de la d marche SURE dans le contexte de la d centralisation Le transfert aux d partements d une partie du r seau routier national ne doit en aucune fa on tre l origine d une d mobilisation sur cette question ou d une p riode de flottement car quel que soit le gestionnaire du r seau la cause de la s curit routi re doit passer avant toute autre chose il restera quoiqu il en soit beaucoup faire sur le
166. ires recrut s sur les contrats intermittents conclus suivant l accord du 15 juin 1992 une telle formation est obligatoire Elle doit tre de 4 heures au minimum par an comprendre le rappel des r gles de s curit sur route et aux points d arr t les principes l mentaires de secourisme l actualisation des connaissances du code de la route et enfin la pratique d exercices d vacuation des v hicules Dans son avis du 22 octobre 2002 le CNT a demand que cette formation soit g n ralis e La formation au transport d enfants est depuis quelques ann es d j dispens e par l Association pour le d veloppement de la Formation dans les Transports A F T dans le cadre de la formation 63 continue pour les conducteurs des entreprises qui le demandent de m me que par PROMOTRANS Elle l est galement par l ANATEEP A noter qu au Qu bec le quota d heures de formation obligatoire est au moins de 8 heures par an Les organismes fran ais se sont d ailleurs fortement inspir s du module mis au point par nos cousins d outre atlantique c n cessit d autres formations adapt es La r flexion men e sur les transports sur longue distance a mis en lumi re la n cessit de pr voir une formation la vigilance comme la conduite des cars tages Cf plus loin Suite aux accidents intervenus en mai 2003 M Alain GILLE pr sident du CNT a crit M Remy HEITZ d l gu interminist riel la s curit rout
167. is qui permet dans certains d partements d am liorer la qualit de service par l abaissement de l ge du parc notamment En 2002 il en co te en moyenne 703 euros pour transporter un l ve sur SRO ligne r guli re et 556 euros sur SATPS service sp cialis Cette diff rence s explique principalement par des trajets plus longs sur SRO que sur SATPS les l ves transport s sur SRO tant majoritairement des lyc ens Par habitant le co t est tr s variable suivant les d partements recens s o 25 d partements de 30 50 euros o 33 d partements de 50 67 euros o 20 d partements de 67 100 euros o 10 d partements plus de 100 euros Il faut tenir compte bien videmment des contraintes g ographiques qui influent sur le co t d organisation et de fonctionnement mais il est incontestable que des conomies ont pu tre r alis es dans les d partements o les lus ont pris conscience de la n cessit d une politique des transports globale Si nous avons estim n cessaire dans le cadre de ce rapport de rappeler ces donn es c est que l effort consenti par les d partements en mati re de s curit a certainement contribu maintenir le co t un niveau lev cf note ADF en annexe 4 mais il a diminu d autant le co t des accidents pour la collectivit m me si ceux ci restent peu nombreux 163 CERTU D partement S curit voirie espace public le 17 02 2005 Nouveau gui
168. ise en place de l obligation du port de la ceinture de s curit sur les dispositions relatives au nombre de places notamment la suppression de la r gle des 3 pour 2 Dans le cadre de la mise en uvre d une politique visant appliquer dans le meilleur d lai le principe une place une ceinture un passager il semble difficile de laisser subsister des dispositions aussi subtiles que les suivantes Article 1 Le transport en commun de personnes d signe le transport de 8 personnes non compris le conducteur les enfants en dessous de 10 ans comptant pour demi personne lorsque le nombre de ces derniers n exc de pas 10 Lorsque ce nombre exc de 10 seuls les 10 premiers comptent pour demi personne les enfants au del du 10 me comptant chacun pour un adulte Et que penser du mode d emploi pour remplir un v hicule de 22 places avec 39 personnes article 49 dernier alin a Les v hicules de transport en commun de personnes qu ils soient ou non con us pour le transport en commun d enfants en nombre inf rieur 39 pourront tre consid r s comme autocars de faible capacit c a d 22 places Sans parler des tol rances de transports d enfants debout etc Il ne se passe pas de semaine sans que les services du minist re comme le CNT ne soient interrog s sur l interpr tation de ces dispositions par des agents des collectivit s locales ou m me par des parents d
169. issant les conditions fix es par le r glement des retraites article 43 du r glement RH0360 Pour cela le conducteur devra tre g de 50 ans et compter au moins25 ann es de services valables Si cette derni re condition n est pas remplie la SNCF pourra le mettre d office la retraite lorsqu il atteindra l ge de 55 ans Article 42 R glement RH0360 ex PS 10 D Admission la retraite normale sur demande de l agent L agent peut demander son admission la retraite lorsqu il compte 25 ann es de services valables et remplit les conditions d ge d finies l article 7 du R glement de Retraites de la SNCF Article 43 R glement RH0360 ex PS 10 D Admission la retraite normale sur l initiative de la SNCF La SNCF peut de sa propre initiative et dans les conditions fix es par le R glement PS 15 mettre d office la retraite tout agent qui remplit les conditions d ge et de dur e de services valables pr vues l article 42 ci dessus Tout agent encore en service lorsqu il atteint l ge limite de maintien en activit tel qu il est d fini au R glement PS 15 doit tre obligatoirement mis la retraite au premier jour du mois suivant celui au cours duquel il atteint cet ge Article 11 R glement RH0043 ex PS 15 Tout agent atteignant l ge de 60 ans doit obligatoirement tre mis la retraite au premier jour du mois suivant celui au cours duquel il atteint cet ge Cet ge limite est le
170. it d abord tre fond e non pas sur une logique de correction de tous les d fauts en r f rence des normes pr tablies mais sur l objectif d une meilleure compr hension de la mani re dont la route intervient dans le processus conduisant l accident Il s agit pour les services d appr hender une nouvelle connaissance de la route celle de la perception de la route par l usager Il faut la d crypter en analysant les caract ristiques de la route existante son fonctionnement concret et son accidentologie On peut alors cerner de plus pr s les v ritables facteurs d ins curit routi re et fonder les programmes d am lioration du r seau sur une bonne compr hension du fonctionnement r el de l infrastructure et des pi ges qu elle rec le Cette approche a l avantage de s appliquer l ensemble du r seau routier quelle que soit son h t rog n it de l autoroute de conception r cente la voie communale aux caract ristiques plus al atoires h ritage de l histoire Beaucoup de routes anciennes pr sentent des caract ristiques diff rentes de celles retenues pour les projets actuels mais elles ne sont pas pour autant dangereuses car bien souvent leurs d fauts sont parfaitement bien per us et en temps utile par les usagers qui adaptent alors sans difficult leur fa on de conduire C est le cas par exemple des routes de montagne En revanche les points singuliers qui ont po
171. ite des autocars tage devrait aussi tre pr vue D autre part la s curisation des attestations de formation devra tre recherch e au plan europ en Proposition Dans les secteurs scolaires particuli rement concern s il sera bon dans le cadre de l enseignement la s curit routi re d expliciter les recommandations pr vues dans la fiche Transports scolaires en organisant au besoin un d bat auquel seraient invit s des participants ext rieurs comme les transporteurs les repr sentants du Conseil G n ral Proposition 10 Il convient de g n raliser les exercices d vacuation et les d multiplier Le port obligatoire de la ceinture de s curit impose de proposer cet exercice aux tranches d ge les plus jeunes Proposition 11 L information des parents et le rappel de leurs responsabilit s peuvent tre diffus s comme cela est fait dans certains d partements au moment de la d livrance de la carte de transport sous la forme d un d pliant Certains d entre eux ont mis au point des codes de bonne conduite qui sont sign s par les parents et les enfants Les associations de parents d l ves comme les associations familiales ont un r le essentiel jouer en la mati re 44 Proposition 12 Il convient de revoir les r f rences applicables la construction des giratoires pour en renforcer dans les cas pr cit s la perception sonore et visuelle et les mettre en uv
172. itre de la LOTI et la r daction d taill e de cahiers des charges au titre de la commande publique leur participation tr s active l laboration de la norme europ enne NF EN 13816 sur la qualit du transport de voyageurs leur participation tr s active aux travaux de AFNOR sur la certification du transport de voyageurs leur participation tr s active aux travaux du Conseil National des Transports la mise en uvre de r f rentiels qualit pouvant aller jusqu la certification l accompagnement financier travers la contractualisation des mesures de am nagement et r duction du temps de travail revalorisation de la profession de conducteur dans le cadre des accords sociaux d avril 2002 formation initiale et formation continue des conducteurs l fort rajeunissement du parc de mat riel dont l ge moyen consid rablement diminu son quipement en dispositifs de s curit ceintures r troviseurs d givrants bandes lat rales r tror fl chissantes etc l am lioration des Infrastructures routi res ASSEMBLEE DES D FARTEMENTS DE FRANCE 6 rue Dugua Trouin 75 006 Paris T l 01 45 49 60 20 Fax 01 45 49 60 21 e mail adf departement org 192 leur s curisation l am nagement de points d arr t l organisation d exercices d vacuation et de travers es de voies en liaison notamment avec l ANAT EP Ces efforts se traduisent par l
173. l INRETS ainsi que des organismes de voyages Le groupe a d fini son champ d tude la cat gorie de voyageurs concern e 60 au d part selon la saisine du ministre il ne devait s agir que des enfants le groupe a estim qu une interdiction du transport d enfants en autocar la nuit aurait pour effet d une part de diminuer l offre d un transport accessible au plus grand nombre et d autre part de reporter les risques d accidents le jour sans pour autant tre assur que ce risque soit moindre que lors des trajets de nuit Le groupe a jug qu il fallait largir la r flexion l ensemble des transports de personnes quel que soit leur ge la distance selon les termes de la saisine initiale il a t d cid de centrer la r flexion sur la longue distance qu il a t propos de d finir par rapport au temps de conduite continue maximum 4 heures 30 Le type de service il ne s agira de traiter que les transports occasionnels ce qui exclut les lignes r guli res et les transports scolaires IL s agit en fait de veiller ce que pour les transports en autocar sur longue distance de nuit comme de jour quel que soit l ge des passagers l imp ratif de la s curit soit constamment pris en compte dans tous les maillons de la cha ne du transport et par tous les intervenants La large consultation men e l occasion de cette saisine a permis de mettre en vidence un besoin exprim par l ensemble des par
174. l accident du mois de mai qui a fait lui seul 28 tu s sur l autoroute A6 au nord de Lyon et qui explique aussi la forte hausse de la gravit des accidents Analyse des 1 405 autocars et autobus impliqu s dans les accidents de la circulation en 2003 anciennet du v hicule sur les cas connus 1 080 45 circulaient depuis moins de cinq ans et 32 depuis dix ans et plus man uvre principale avant l accident sur les cas connus 1 348 64 circulaient sans changer de direction 7 tournaient gauche point de choc sur les cas connus 1 327 dans 76 des cas le point de choc se situait l avant dans 14 des cas l arri re et dans 10 des cas sur le c t conditions atmosph riques dans 86 des cas les conditions atmosph riques taient normales et dans 9 des cas il pleuvait luminosit dans 82 des cas il faisait jour et dans 18 des cas c tait la nuit lieu dans 69 des cas les v hicules impliqu s circulaient hors intersection et dans 31 des cas en intersection mois de l ann e c est en septembre que le nombre d autocars et d autobus impliqu s a t le plus lev 156 puis en mars 140 et en octobre 138 C est en ao t qu il a t le plus faible 76 99 r seaux les v hicules impliqu s circulaient principalement sur les voies communales 66 puis sur les routes d partementales 20 les routes nationales 1
175. la pr sente mission ce que l on attend du personnel de conduite les l ments de s curit du v hicule le point d arr t le trajet la sensibilisation des enfants la s curit etc Proposition 4 Une r vision de l arr t du 2 juillet 1982 doit tre entreprise pour assurer sa coh rence avec l volution des r glementations Il conviendra ensuite d actualiser galement le guide l usage des d cideurs locaux en transport scolaire Afin d en assurer la diffusion la plus large possible ces deux documents devraient tre accessibles sur le site Internet du minist re comme sur celui du CNT A plus long terme la constitution d une base de donn es commune tous les services int ress s pourrait tre envisag e Comme l avait sugg r le CNT en 2000 dans un souci de clarification il pourrait sur le mod le de ce qui a t fait en transport scolaire tablir avec tous les partenaires concern s un guide pour le transport occasionnel Des r gles sp cifiques harmonis es En mati re d accompagnement le m me groupe d enfants dans le m me v hicule peut tre soumis des r gles d accompagnement diff rentes suivant que l activit exerc e rel ve de l Education nationale sorties scolaires ou de la Jeunesse et les Sports centres de loisirs Il conviendrait que ces deux administrations se concertent pour les harmoniser d La n cessaire am lioration du retour d exp rience
176. le tant connue plus de d tails sont recherch s par l interm diaire des f d rations professionnelles le 9 janvier 2004 incendie d un autocar italien de marque Kassb rer Setra S 215 sur l autoroute A8 apr s Nice dans la mont e de la Turbie Le v hicule transportant 45 passagers et 2 conducteurs transfert vers Naples des voyageurs en provenance d Alg rie organis par le Port de Marseille prend feu dans le moteur fuite d une durite de gazole et est d truit Cet autocar avait t immatricul pour la 1 re fois le 12 janvier 1989 le 18 janvier 2004 incendie d un autocar de la Soci t des Transports Albertvillois se rendant de Lyon St Exupery Courchevel de marque Kassb rer Setra S 215 immatricul depuis le 22 mars 1990 sur l autoroute A43 la sortie du tunnel de Dullin le feu prend dans le moteur arri re du v hicule Lors de la travers e de ce tunnel le conducteur regroupe ses 37 159 passagers l avant du car et r ussit sortir du tunnel puis vacuer ses passagers ainsi que leurs bagages dont des skis se trouvant dans les soutes avant que le v hicule ne soit d truit par le feu A noter le sang froid et les excellents r flexes de ce conducteur poss dant par ailleurs les qualifications requises pour le transport de mati res dangereuses La cause de l incendie du moteur ayant fait l objet d un change standard suivi d une visite technique du 19 12 03
177. le recours du conducteur ses deux extincteurs Si l on met part le cas du v hicule fonctionnant au GNV qui a permis de conna tre des cas identiques ces 20 incendies en 13 mois dont 7 ont concern des v hicules immatricul s l tranger ne font pas appara tre de similitudes videntes marques types et ge largement dispers s trajets et circonstances diverses l exception de la large pr pond rance plus des 4 des feux ayant leur origine dans le moteur Leur fr quence est cependant certaine et justifie amplement la poursuite des exercices d vacuation pratiqu s en transport scolaire Il convient cependant de relever que ces feux de moteur ne semblent pas avoir t connus des conducteurs par le dispositif de d tection d incendie obligatoire DI dans un grand nombre en fonction de la nature des mat riaux isolants utilis s de moteurs des cars r ceptionn s en France depuis un arr t du 12 mai 1986 En effet chaque fois que de telles pr cisions sont disponibles il appara t que le conducteur a t alert par d autres usagers de la route ou par ses passagers et pas par le voyant de la DI pr sent au tableau de bord Le bon fonctionnement de ce dispositif de DI serait d ailleurs presque impossible v rifier lors des visites techniques semestrielles des autocars La question de l efficacit de cette DI et de la formation des conducteurs son usage serait donc r examiner par les servic
178. lles du bien ou du service C est ainsi que le Code du Tourisme articles L 211 8 et suivants pr voit les conditions d exercice des activit s relatives l organisation et la vente de voyages et de s jours qui comportent notamment des prestations de transports Le CNT a men une r flexion au sein d un groupe de travail en concertation avec l ensemble des partenaires transporteurs salari s usagers associations collectivit s locales et administrations concern es afin de d finir les l ments indispensables d information pr alables l tablissement d un contrat Ils sont explicit s dans le document ci annex Apr s en avoir d battu Le CNT estime que ces dispositions minimales r pondent l exigence de l article 1 du code de la consommation et s imposent tous Le CNT sugg re que le Conseil National de la Consommation soit inform et saisi pour avis de ce document Le CNT consid re n anmoins et sans attendre cette consultation que toute prestation de transport public occasionnel et collectif par autocar n cessite la production d un document port la connaissance tant du conducteur que du responsable du groupe reprenant l int gralit des informations reprises dans le document pr cit et permettant ainsi une parfaite transparence vis vis du consommateur Le CNT attire l attention sur la n cessit de suivi du contenu de ces informations qui peut devoir tre adapt en
179. lleurs une formation sp cifique pour les chauffeurs directive 2003 20 CE cette directive concerne le port de la ceinture dans les diff rentes cat gories de v hicules Sa transposition par le d cret n 2003 637 du 9 juillet 2003 modifiant l article R 412 1 du code de la route est extr mement importante puisqu elle rend obligatoire le port de la ceinture de s curit dans les v hicules de transport en commun qui en sont munis Il s agit de la suite logique de la transposition des directives 96 36 CE 96 37 CE et 96 38 CE ayant rendue obligatoire l installation des ceintures sur ces v hicules Cette directive pr voit galement l information des usagers sur l obligation du port de la ceinture de s curit Cette disposition rendue obligatoire par arr t du 16 d cembre 2003 modifiant l arr t du 2 juillet 1982 concerne l ensemble du parc concern En juillet 2003 la part du parc des v hicules concern s tait de l ordre de 20 Cette transposition a permis de sensibiliser l ensemble des utilisateurs et professionnels certes sur l importance de la ceinture mais aussi a mis en vidence l ensemble des situations non munis de ceintures strapontins si ges longitudinaux couchettes cons quence directe de la transposition de la directive 2003 20 CE l arr t du 2 juillet 1982 modifi pr voit la possibilit sous certaines conditions de transporter 3 enfants sur une banquette pr vue pour 2 a
180. lopp s gr ce ce dispositif dans le domaine de la s curit dans les transports en g n ral et du transport scolaire en particulier ainsi que le calendrier de leurs ch ances 11 Concilier s curit et inter modalit Mettre l tude une harmonisation entre les modes terrestres et a riens des d finitions par ge des passagers b b enfants adultes des r gles de s curit comme celles relatives l accompagnement des enfants des niveaux de responsabilit s des transporteurs et de leurs personnels et cela en tenant compte du contexte europ en et international 12 Etudier la s curit des enfants au cours de l ensemble de leurs d placements Pr parer les conditions d une tude de la s curit des enfants au cours de tous leurs d placements quelque soit le mode emprunt y compris pi ton soit par l extension des comp tences du groupe de travail existant soit par la cr ation d un nouveau groupe 82 CNT ANNEXE IV MISSION LARDEUX SUR LA SECURITE AUX POINTS D ARRET SCOLAIRES MAI 2004 CONCLUSIONS ET PROPOSITIONS Le groupe de travail au cours de ses r flexions a t conduit faire les observations suivantes o Compte tenu du nombre d enfants concern s par le transport en autocar les statistiques confirment un niveau de s curit globalement favorable mais aussi la persistance de risques graves aux points d arr t o Le transport scolaire constitue une cha ne d
181. ltifactoriel et la jurisprudence conclut en g n ral un partage de responsabilit s 2 Doit on alourdir la r glementation Le groupe a estim qu il n y avait pas mati re alourdir la r glementation ce qui augmentera it les co ts en quipements et en moyens de contr le De plus ce carcan suppl mentaire inciterait r duire le nombre de points d arr t et reporter le risque sur le cheminement pi tonnier d approche ou inciter les enfants et les parents recourir d autres moyens de transport plus dangereux que le transport collectif voiture particuli re ou deux roues Apr s avoir dress l inventaire des initiatives relatives la s curisation des points d arr t le groupe de travail pr conise de mutualiser les exp riences et d tablir un corpus de recommandations en r actualisant le guide du CERTU de rappeler la n cessit pour chaque collectivit d int grer l action d am nagement dans une politique globale de s curit des transports scolaires Cette d marche conforme au principe toujours soutenu par le CNT implique la mobilisation de chacun des acteurs au niveau national comme au niveau local ducation nationale autorit s organisatrices transporteurs associations Ces propositions ont t pr sent es aux ministres le 27 mai 2004 58 Lors de l assembl e g n rale du CNT le 14 octobre 2004 le directeur de transports terrestres a fait part de l accord du mini
182. ment obligatoire pris en compte dans tous les champs disciplinaires s inscrit d sormais dans un continuum ducatif assur depuis l cole maternelle jusqu en classe de 3 et formalis par l obtention de l ASSR et du BSR Ce r le de l ducation dans la lutte contre l ins curit routi re a t renforc la suite des d cisions des CIRS de d cembre 2002 et d avril 2003 Des outils p dagogiques ont t mis au point parmi lesquels une fiche sur les transports scolaires Cf Annexe IV 27 e Le minist re de l Agriculture Les l ves tant souvent internes les transports concern s rel vent davantage des transports ponctuels effectu s dans le cadre de l enseignement visite changes scolaires etc Suite aux travaux du CNT auxquels ses services participent le directeur g n ral de l Enseignement et de la Recherche a indiqu par lettre du 18 f vrier 2005 cf en annexe V la prochaine diffusion aux tablissements plac s sous son contr le d une instruction qui rappellera les l ments d information pr alables la passation d un contrat par un tablissement d enseignement avec un transporteur routier Les r gles de s curit applicables au transport par autocar sensibilisation des l ves des parents et des enseignants concernant les points d arr t les exercices d vacuation des autocars le port de la ceinture de s curit Compte tenu de l existence d
183. multan ces trois types de dispositifs en transport scolaire et d enfants apporterait une am lioration effective la perception des autocars principalement affect s cet usage en particulier sur les routes visibilit r duite qu ils fr quentent De plus ces l ments sont particuli rement utiles pour am liorer la s curit aux points d arr t sujet majeur de pr occupation dans ce type de transport Leur co t par v hicule est limit au total environ 700 Euros hors pose ou effet de r duction d chelle soit moins que deux pneus neufs de car Proposition 15 Il convient de g n raliser l usage des pictogrammes clairement coupl avec l quipement en bandes lat rales et les feux en position haute en incitant les autorit s organisatrices l exiger dans leurs cahiers des charges Ceci suppose de mieux faire conna tre la signification de ces quipements aux autres usagers de la route au moyen de campagnes de communication cibl es nationales et locales c La visibilit du conducteur Les conducteurs voquent fr quemment un d ficit de visibilit depuis leur poste de conduite L encore les solutions techniques autoris es existent r troviseurs d givrants ant viseurs cam ras de recul Leur g n ralisation acquise dans les v hicules r cents devrait donc se faire naturellement par le renouvellement du parc encourager par ailleurs d Les coffres et remorques Un p
184. n des heures de la journ e savoir maintenir la vigilance au volant et mettre en pratique l ensemble de ces pr ceptes au travers d un bilan individualis et de tests de temps de r action sont quelques uns des objectifs de cette formation qui t moigne de l engagement de la profession et de l AFT IFTIM au service de l am lioration de la s curit routi re 167 SECURITE ROUTIERE HYPOVIGILANCE DU CONDUCTEUR OBJECTIFS GENERAUX Prendre en compte les ph nom nes d hypovigilance dans la conduite des autocars et des poids lourds et leur impact sur la s curit routi re DUREE 1 jour N SEQUENCE OBJECTIFS DUREE 1 Conna tre les fluctuations temporelles 1h 30 biologiques et tude de la structure THEME Le rythme biologique chez l homme Les exemples de rythmes circadiens chez l homme Les chronotypes OBJECTIFS Conna tre la r gulation de l alternance activit repos Les diff rents tats de la vigilance et le rythme veille sommeil R le du sommeil Rythmes circadiens de la vigilance et accidentologie L ge et l aptitude conduire Les troubles du sommeil et implication sur la conduite des v hicules Les autres pathologies OBJECTIFS Conna tre la relation hygi ne de vie et rythmes biologiques 168 Le stress la fatigue L alimentation Les m dicaments prescrits et ou autom dication N SEQUENCE OBJECTIFS DUREE 4 Conna tre les performances de conduite
185. ne du Conseil Une deuxi me lecture du Parlement europ en est n cessaire avant adoption Pour la FRANCE et la plupart des pays de l Union 15 cela ne change rien puisque cette obligation de ceintures de s curit dans les autocars avait d j t rendue obligatoire arr t du 5 d cembre 1996 modifi le 2 octobre 1997 Toutefois la nouvelle directive interdira les si ges lat raux perpendiculaires la route dans les autocars et terme des dispositions harmonis es devraient tre d finies pour les syst mes de retenues sp cifiques aux personnes handicap es suppression des autres am nagements sans ceintures comme indiqu ci dessus la politique du port de la ceinture a mis en vidence l ensemble des situations sans ceintures de s curit strapontins si ges longitudinaux couchettes Des d cisions en la mati re doivent s inscrire dans un cadre de la politique des transports et donc tre prises apr s analyse et prise en compte de l ensemble des cons quences A ce titre l arr t du 02 juillet 1982 sera prochainement modifi afin de supprimer la possibilit de transporter occasionnellement plus de 8 passagers TCPO dans des v hicules autres que des TCP Application et volution du r glement 66 ce r glement qui concerne la r sistance de la superstructure des autocars de grande capacit fait l objet de diverses tudes afin d tendre son champ d application au transport en commun
186. nion j attire votre attention sur trois aspects qui me semblent important de vous rappeler En premier lieu je tenais vous transmettre par crit les 9 propositions de l ANATEEP pour l am lioration des transports de jeunes Ces demandes ont t valid es l unanimit par notre derni re Assembl e G n rale Boulazac Dordogne en Mai 2004 Elles concernent sp cifiquement les transports scolaires mais certaines mesures pr conis es peuvent utilement servir de base des demandes plus g n ralistes En second lieu j insisterai sur la dangerosit assez fr quente des syst mes d issues de secours des autocars L ANATEEP ne cesse d interpeller les pouvoirs publics un niveau la fois international mais aussi fran ais sur ce probl me pineux Je joins ce courrier deux articles de notre revue Transports Scolaires qui pr sentent je crois assez fid lement l tendue du probl me Jean Louis Flahaut se chargera de vous apporter toutes les pr cisions utiles que vous pourriez souhaiter lors de la r union du 24 f vrier 2005 Enfin je me permets de porter votre connaissance cf copies annex es les d marches que J ai effectu es aupr s du Ministre des transports Monsieur Gilles de ROBIEN sur la n cessaire clarification de la r glementation relative au transport en commun de personnes dont une bonne partie a des implications concr tes sur la s curit des enfants transport debout no
187. nismes comme l ADF et le GART de faciliter les changes d exp riences de diffuser les bonnes pratiques chaque collectivit pouvant adapter une solution ses propres besoins Pour sa part le CNT peut contribuer faciliter cette information mutuelle soit dans le cadre de son rapport annuel soit l occasion de missions ponctuelles comme celle men e sur l am lioration des points d arr t qui a r v l des initiatives exemplaires et transposables Proposition 2 Il serait tr s utile de confier une mission d inspection g n rale conjointe Transports Education Nationale le soin de proc der l valuation de l application de la circulaire du 23 mars 1995 sur la concertation en transport scolaire afin de d gager les bonnes pratiques de partenariat entre deux acteurs qui ont des objectifs et des modes de fonctionnement essentiellement diff rents Proposition 3 Le document intitul l ments d information pr alables l tablissement d un contrat est un apport n cessaire l am lioration de la transparence dans l organisation des services occasionnels Il faut donc le faire conna tre et encourager son application par toutes les parties int ress es transporteurs et leurs f d rations salari s et leurs organisations syndicales consommateurs associations donneurs d ordre publics ou priv s ainsi que les chefs d tablissements scolaires ou responsables de centres de vacances et de loi
188. notamment au regard du nombre d enfants transport s quotidiennement en zone rurale 2 millions Mais si on examine les accidents d autocars les plus graves intervenus ces derni res ann es sur notre territoire force est de constater que la plupart d entre eux concernent des v hicules trangers en transit Il conviendrait que les efforts men s en France pour am liorer la qualit de ces transports puissent tre relay s au niveau communautaire afin d assurer une plus grande s curit l chelle europ enne et de faire en sorte que les entreprises fran aises ne soient pas victimes de distorsion de concurrence de la part de pavillons gt moins exigeants cette question tant d autant plus importante l approche de l largissement de l Union Europ enne 68 CNT ANNEXES CNT ANNEXE I LES ACCIDENTS EN TRANSPORT D ENFANTS I Complexit du cadre du transport scolaire Un grand nombre de facteurs humains et mat riels 1 Des acteurs multiples organisateurs de transport gestionnaires de voirie autorit s d tentrices de pouvoirs de police forces de l ordre transporteurs conducteurs de cars chefs d tablissement et enseignants parents associations accompagnateurs autres usagers de la route constructeurs et surtout les enfants Des victimes particuli rement vuln rables enfant tr s jeune Il n est pas un adulte en miniature Par sa petite taille il a un champ de vision troit
189. nseil National des Transports dont le concours a t tr s actif gr ce la participation de Mme Christine Murret Labarthe charg e de mission au CNT La mission s est particuli rement attach e recueillir les avis des administrations concern es ainsi que des milieux professionnels int ress s patronat syndicats de salari s autorit s organisatrices de transport constructeurs gestionnaires de voiries associations de pr vention Qv ils en soient tous ici remerci s Dans le d lai de deux mois qui tait imparti pour sa remise le pr sent rapport ne peut avoir qu un caract re exploratoire Cependant pour r pondre une demande insistante des partenaires sociaux dans sa premi re partie il pr sente un rappel sommaire des caract ristiques du secteur concern avant d aborder le sch ma des actions qui apparaissent les plus prometteuses et envisageables On trouvera enfin en annexes des fiches techniques qui compl tent la description de la situation actuelle ainsi que les contributions crites re ues l occasion de cette d marche 15 L RAPPEL SUR L ETAT DES LIEUX 1 Le cadre Le transport collectif routier de voyageurs est en France une activit fortement r glement e depuis les d crets loi des 19 avril 1934 31 ao t 1937 et 14 novembre 1949 fond s principalement sur la notion de coordination des transports destin e viter une concurrence jug e indue entre le rail et la route
190. nser les consignes de s curit appliquer danger autour de l autocar rester assis notamment celles qui concernent le port obligatoire de la ceinture de s curit dans les v hicules quip s et de veiller leur respect 8 Autres informations pr alables ventuelles al as au cours du transport conditions de changement de v hicules La prise en charge des frais de repas et d h bergement de l quipage incombe au transporteur et est normalement incluse dans le prix Le transporteur peut cependant convenir avec le donneur d ordre que ce soit ce dernier qui fournisse ces prestations au x conducteur s en tout ou partie En cons quence les co ts correspondants sont alors exclus du prix du transport Lorsque de telles dispositions sont choisies cela doit tre pr cis explicitement 89 Dans tous les cas les modalit s de prise de repas et d h bergement du conducteur devront tre d finies entre le donneur d ordre et le transporteur et communiqu es au conducteur avant le d part Les signataires du contrat peuvent galement convenir d exclure du forfait des prestations telles que stationnement de longue dur e sur un site transferts a riens ferroviaires maritimes du des conducteur s en cas de longue p riode d inactivit transports compl mentaires maritimes ferries ou ferroviaires cols alpins Les co ts correspondants sont alors ajout s leur prix de revient net au co
191. nt au moins un v hicule de transport en commun de personnes 2001 14 accidents corporels 3 accidents mortels 2002 24 accidents corporels 5 accidents mortels 2003 16 accidents corporels 4 accidents mortels 2 Exploitation du fichier mortels aliment par les donn es SCA Fichier non exhaustif 1999 2000 2001 2002 2003 Nombre AM o un car impliqu 6 5 2 5 3 par rapport aux AM analys s 23 19 1 27 1 9 Nombre Tu dans accident o un car impliqu 6 9 3 8 5 par rapport au total des tu s 19 29 14 37 2 7 R sum s des accidents mortels de 2001 2002 et 2003 o au moins un car tait impliqu 2001 gt De jour un ensemble VL caravane C et B circule sur V1 Selon t moins cet ensemble se d place sur la V2 lorsqu un minibus A percute le c t gauche de B Celui ci s est donc d port a percut les glissi res avant de faire des tonneaux Le conducteur de B est sorti du v hicule et s est croul le long des glissi res Facteur retenu D passement dangereux gt De nuit et par temps de pluie un bus remorque B B1 est immobilis sur la VSVL suite un d but d incendie A son bord 20 personnes dont 2 sont descendues pour lutter contre l incendie A cet instant un ensemble routier A circule sur la m me voie L attention du chauffeur est attir e par un gyrophare bleu d un v hicule sur l autre chauss e il aper oit une fum e blanche devant lui et percute la remorque du bus Les 2 pers
192. ociaux n ont pas consid r cet emploi Sur l ge A l vidence la derni re mesure des visites m dicales apr s 60 ans prouve que l on a conscience de la diminution des facult s d attention soutenue et de la validit des r flexes n cessaires l exercice de la profession Au fur et mesure des jours les distances sont plus difficiles parcourir Nous demandons une limite d ge Nous pensons que pour couper court toutes interrogations quant l efficience des contr les il faut que ce soit 60 ans Etant entendu que les contr les m dicaux au cas par cas ne feront pas ressortir les particularit s telles que la r sistance la fatigue la qualit de l hygi ne de vie la qualit du m tabolisme de chaque individu Et en se basant sur quels crit res aujourd hui imexistants Elle va de pair avec le fait que les partenaires sociaux travaillent depuis 2002 la r novation de la profession La cr ation du CFA s est faite en tenant compte de la p nibilit du m tier de conduite La profession doit concr tiser l effort d tre attrayante aux jeunes A notre connaissance les offres d emploi et les emplois pourvus sont r put s en d ficit de 5500 conducteurs environ Par ailleurs la continuit de l activit impacte sur les r gimes de pr voyance et de retraite quant il n y a pas fraude cr ant de nombreux contentieux la CARCEPT sur le r emploi des conducteurs Des
193. on couvre la fois les transports ferroviaires les modes guid s urbains m tro tramway les remont es m caniques les transports routiers notamment les poids lourds et les transports publics de voyageurs par car ou autobus ainsi que les voies navigables chacun de ces secteurs ayant sa propre r glementation et sa propre logique conomique technique professionnelle voire culturelle Par ailleurs chaque enqu te devra examiner l v nement traiter sous de multiples facettes qu il s agisse de l infrastructure de l exploitation du mat riel roulant de la formation des personnels des aspects m dicaux de la r glementation etc Cette diversit des investigations mener conduira le BEA TT faire appel en tant que de besoin des enqu teurs temporaires et des experts pour disposer dans chaque cas de toutes les comp tences requises Enfin le BEA TT aura favoriser la diffusion parmi les principaux acteurs des transports terrestres des connaissances que lui m me ou ses partenaires auront pu acqu rir travers les enqu tes sur accident ou les tudes qu ils r alisent il pourra galement engager des tudes ou recherches dans le domaine de l accidentologie Le BEA TT est dirig par Jean G rard KOENIG IGPC assist d Yves BONDUELLE IGE Les enqu tes techniques sur les accidents de transport terrestre depuis 1999 Rapports dit s 39 X 24 03 1999 Incendie du Mont Blanc 30 08 2000 M tro
194. on des mesures de pr vention les plus efficaces concernant ici le transport par autocars Proposition 6 Il para t indispensable d aller vers une visite annuelle unique pour tous les conducteurs salari s titulaires de permis D de pr f rence pass e dans le cadre de la m decine du travail avec un r f rentiel adapt pour tenir compte des diff rentes exigences satisfaire ainsi que cette fusion a d j t r alis e en transport urbain pour les conducteurs de la RATP Cet objectif peut tre atteint en englobant dans la notion de postes dits risques arr t du minist re du travail du 24 juillet 1977 qui en fixe la liste les conducteurs du transport collectif routier de voyageurs en partie d ailleurs d j concern s si le travail de nuit les affecte notablement Proposition 7 Il serait n cessaire d adopter une limite d age du conducteur de pr f rence 65 ans pour la validit du permis D en France quel qu en soit l usage La recherche d une harmonisation europ enne sur cette base devrait tre simultan ment engag e Proposition La formation au moins continue des conducteurs d autocars devrait tre compl t e de mani re syst matique en mati re de s curit de transport d enfants et de pr vention de l hypovigilance Pour l acc s la conduite de tels v hicules hors agglom rations une formation visant la connaissance th orique et pratique des sp cificit s de la condu
195. on permanente d une base de donn es harmonis e au niveau europ en concernant l accidentologie en concertation avec des accidentologues Contr le 11 Renforcement d une mani re quitable des contr les par chaque Etat membre sur route et l int rieur des entreprises du respect des temps de travail et de repos amp R glementaire et juridique 42 Responsabilisation du donneur d ordre notamment en cas de changement de programme FEDERATION NATIONALE DES TRANSPORTS DE VOYAGEURS 106 rue d Amsterdam 75009 PARIS T l 01 40 82 62 72 T l copie 01 40 82 62 73 Internet www fntv fr E mail contact fntv fr 201 1 mars 2005 PROPOSITIONS SNET SCHEMA D ACTIONS pour RENFORCER la SECURITE des TRANSPORTS ROUTIERS non URBAINS de VOYAGEURS Le SNET est en symbiose avec l ensemble des propositions formul es par l AFTRI et la ENTV lors de la r union du 15 f vrier 2005 qui s est tenue au CNT Le SNET souhaite toutefois vous soumettre quelques propositions compl mentaires Formation des personnels roulants Il appara t n cessaire que les Formations FIMO FCOS soient obligatoires aux transports en compte propre L id e d int grer un module pour la gestion de l hypovigilance est approuv e par le SNET Lutte contre le travail non d clar Les situations d emplois anormales sont condamn es par le SNET Il convient d alourdir les peines y aff rentes La p nurie de conducteurs d autoc
196. onna tre les besoins de chacun des partenaires de mesurer la port e des textes en cause de proposer les modifications ventuelles et galement de mettre en valeur certaines pratiques qui pourront servir d exemples que ce soit dans l organisation des services ou dans leur fonctionnement 66 CONCLUSION Esquisse d un lt bilan sur les suites donn es aux propositions du CNT int ressant la s curit du transport en autocar f vrier 2005 1 l accidentologie l arr t du 3 mai 2004 doit permettre au CNT de reconstituer sa base de donn es Les modalit s de mise en oeuvre doivent tre trouv es avec les forces de l ordre lors de l assembl e g n rale du CNT en octobre 2004 le besoin a t exprim de d velopper dans le transport routier une culture de s curit bas e sur le retour d exp rience comme cela existe en a rien ou en ferroviaire Dans son avis du 8 mars 2005 le CNT relaye cette demande qui suppose l adh sion des acteurs professionnels en proposant sa contribution en la mati re 2 Points d arr t En r ponse aux propositions de la mission LARDEUX le CERTU entreprend de mettre jour son guide paru en 1995 et de le compl ter par des aspects m thodologiques Cet ouvrage r pondra la demande des collectivit s locales de disposer d un corpus de recommandations commun qu elles pourront d cliner selon leurs propres besoins 3 L accompagnement De nombreux d
197. onnes descendues du bus d c dent sous le choc Facteurs retenus Pr sence de pi tons Obstacles v hicules 110 2002 gt De nuit sur chauss e s che un car circule sur voie de droite se d porte sur la BAU et se couche dans le foss Un passager est ject et tu Facteur retenu Hypovigilance endormissement gt De nuit sur chauss e s che un fourgon en surcharge tombe en panne sur l autoroute Son conducteur et son passager descendent pour le pousser sur la BAU Le conducteur porti re ouverte le guide la main droite sur le volant Le passager pousse l angle arri re gauche Les feux du fourgon sont teints Survient un car qui sort de la zone clair e et aper oit trop tard le v hicule qui empi te encore la voie de droite et le heurte sur toute sa partie gauche Les deux pi tons sont percut s l un mortellement Facteur retenu Pr sence de pi ton gt A l aube sur chauss e s che un bus circule 100 km h voie de droite Arriv l changeur le conducteur prend la bretelle comme la continuation de la voie normale La vitesse tant inadapt e la bretelle lorsque le conducteur aper oit le virage les roues sont d j dans l accotement le conducteur tente de r tablir la trajectoire mais le bus se couche sur le flanc gauche et s immobilise sur les deux voies de l changeur Une passag re est tu e Facteurs retenus Vitesse excessive Inexp rience gt De nui
198. ons quences sur d autres dispositifs li s la s curit renforcement de la structure et volution du type de ceinture de s curit mode d issue de secours et s curit des passagers et il est n cessaire de s appuyer sur les expertises internationales toute volution r glementaire ayant une incidence sur le nombre de places a un co t qu il convient galement de prendre en compte dans la r flexion Dans ce contexte multiples contraintes les volutions r centes et les perspectives d volution pour l avenir sont les suivantes Dispositions importantes prises r cemment directives 96 36 CE 96 37 CE et 96 38 CE ces trois directives qui concernent les ancrages les si ges et les ceintures ont t transpos es en droit fran ais rapidement par arr t du 6 d cembre 1996 avec application obligatoire Ceci afin de permettre d avoir le plus rapidement possible un parc de v hicules quip en ceintures de s curit et donc de pouvoir en imposer le port dans un d lai assez court directive 2000 8 CE il s agit de la directive relative aux r servoirs introduisant des compl ments en mati re de s curit pour les r servoirs en mati re plastique La transposition de cette directive par arr t du 27 novembre 2000 a rendu obligatoire les nouvelles caract ristiques de ces quipements directive 98 12 CE il s agit de la directive pr voyant des volutions importantes en mati re de
199. ont tous les maillons doivent tre responsabilis s C est gr ce la mobilisation de tous que le niveau de s curit sera maintenu un niveau satisfaisant o La politique d am nagement des points d arr t est n cessaire et doit tre encourag e mais elle doit prendre place au sein d une politique g n rale de s curit des transports scolaires dont elle ne constitue qu un volet o L imp ratif de s curit doit pr valoir pour toute d cision y compris l implantation et l am nagement des points d arr t sans qu aucune consid ration particuli re puisse exercer une pression qui le remette en cause o La r glementation actuelle fixe un certain nombre de r gles dont il convient d assurer et de contr ler l application Mais dans certains cas des contradictions peuvent se pr senter entre certaines dispositions du Code de la Route et les exigences de s curit du transport en commun o Des initiatives sont envisag es et m me lanc es dans bon nombre de d partements La plupart d entre eux manifestent un besoin d information mutuelle de conseil et d expertise o La lisibilit de la route telle que d finie au niveau national condition de s curit routi re doit tre maintenue o Un outil existe le Guide CERTU ANATEEP Depuis sa parution en 1995 il a prouv son utilit Il demande tre actualis tant sur les aspects techniques m thodologiques et juridiques Sur la base de ces observations le groupe de travail p
200. ord de branche tendu PROPOSITION Harmonisation de la m decine du travail et la m decine du permis de conduire Il arrive assez souvent que le m decin du travail prononce une inaptitude en raison des normes m dicales du code de la route alors que le permis de conduire vient d tre renouvel ou est en cours de validit Les r gles d ontologiques qui s imposent au m decin du travail comme tout m decin lui interdisent de trahir le secret m dical en signalant l inaptitude la commission m dicale pr fectorale De ce fait un conducteur salari peut tre licenci par son employeur mais conservant son permis de conduire il pourra continuer exercer son m tier en se faisant embaucher dans une autre entreprise ou en tant qu artisan Pour r soudre ce probl me la solution serait d instaurer une aptitude m dicale globale int grant la fois l aptitude m dicale r glementaire code de la route et l aptitude m dicale au travail code du travail Pour ce faire il faudrait confier cette mission aux m decins du travail au motif qu ils ont une connaissance plus approfondie de l tat de sant et des conditions de travail des salari s Ceux ci devraient alors tre form s la r alisation de ces visites m dicales professionnelles dans le respect la fois des prescriptions du code de la route et du code de travail Enfin cette obligation d une aptitude m dico professionnelle globale serait
201. ort d enfants y compris aux autorit s organisatrices Le CNT a videmment conclu la pertinence de rendre obligatoire le port de la ceinture Il a rendu deux avis en parfaite coh rence 1 Avis sur le Port de la ceinture de s curit par les conducteurs des poids lourds et des autocars 16 12 1999 Le CNT avait estim utile que cette obligation s impose aux conducteurs d ici 2002 tant entendu que cette mesure devait tre pr c d e d une campagne de sensibilisation destin e convaincre le personnel de l utilit de cet quipement Elle devait s inscrire dans une action plus g n rale de promotion d une culture de s curit dans les entreprises Le d cret s appliquant aux occupants des poids lourds marchandises a t publi le 14 mai 2003 2 Avis sur le Port de la ceinture de s curit par les passagers des autocars 20 01 2000 le CNT avait recommand d imposer terme cette obligation suivant certaines conditions qui concernaient notamment les enfants et le transport scolaire Un projet de d cret qui suivait pour l essentiel l avis du CNT a t pr par mais il a t d cid d attendre la directive europ enne La directive 2003 20 CE du Parlement Europ en et du Conseil du 8 avril 2003 modifiant la directive 91 671 CEE du Conseil concernant le rapprochement des l gislations des tats membres relatives au port obligatoire de la ceinture de s curit dans les v hicules de moins de 3 5 tonnes est pa
202. otifs tels que l tat de sant physique et mentale des travailleurs la grossesse etc Dans tous les cas le m decin met un avis sur l aptitude sur salari son poste de travail au travers d une fiche d aptitude dont un exemplaire est remis l employeur et l autre au salari Il appartient ensuite l employeur de prendre en compte ou pas l avis mis par le m decin du travail Lorsque le poste de travail comporte une activit de conduite professionnelle le m decin du travail doit prendre en compte les incompatibilit s physiques num r es dans l arr t du 7 mai 1997 pour valuer l aptitude m dicale du salari 115 Comment assurer une meilleure surveillance des conducteurs routiers professionnels et notamment d autocars P riodicit des examens m dicaux Suite la r forme de la m decine du travail l examen annuel a donc disparu d cret n 2004 760 du 28 juillet 2004 Toutefois les examens relevant de la surveillance m dicale renforc e pr vue l article R 241 50 du code du travail restent annuels sous r serve de dispositions particuli res pr vues en application de l article L 231 2 concernant la surveillance m dicale sp ciale dont peuvent b n ficier certains salari s affect s des travaux comportant des exigences ou des risques d termin s par des dispositions r glementaires Pour y parvenir le d cret pr voit que celle ci peut tre instaur e par un acc
203. our d finir les moyens d viter le retour de semblables incidents le 3 septembre 2004 sur A 10 Massy Palaiseau un car Kassborer 315 HDH2 de 1993 appartenant TRANDESCO prend feu pendant un parcours vide Le feu d origine moteur d truit enti rement le car Le conducteur aurait signal avant l incendie une fuite de gazole au niveau du moteur le 31 octobre 2004 sur l A 6 pr s d Auxerre un car Mercedes O 303 L de 1990 appartenant la mairie de Chatillon 92 et circulant en charge conna t un d but d incendie au niveau de l chappement les d g ts sont peu importants le 22 novembre 2004 Vaison la Romaine 84 un car Volvo B 10 M de 1993 appartenant PROGECAR en mettant en marche le chauffage auxiliaire lors du 1 d marrage du matin conna t un d but d incendie du un dysfonctionnement de ce dernier Le conducteur ma trise ce d but d incendie avec l extincteur du v hicule et les d g ts sont limit s 161 le 6 janvier 2005 sur la RN 104 pr s de St Genevi ve des bois 91 un car Mercedes Sitaro de 1991 appartenant la soci t Daniel Meyer et circulant vide est incendi par un feu semblant avoir pour origine le moteur le 29 janvier 2005 sur la RN 91 La Grave 05 un car polonais Neoplan N 316 SHD de 1998 retournant vide vers l Italie apr s une d pose de voyageurs aux Deux Alpes a pris feu dans le moteur L arri re du car a br l malgr
204. port routier de marchandises et celles du transport routier interurbain de voyageurs afin de faciliter la mobilit des conducteurs entre ces deux secteurs d activit Il pr voit enfin un calendrier de mise en place des obligations de FIMO et de FCOS avec une ch ance finale fix e au 1 septembre 2005 date laquelle tout conducteur salari du transport public interurbain de voyageurs doit tre titulaire selon les cas d une attestation valide de FIMO ou de FCOS Des arr t s d application de ce d cret sont intervenus pour fixer o le programme des formations FIMO et FCOS arr t du 17 juillet 2002 o les conditions d agr ment des centres dispensateurs de ces formations obligatoires arr t du 10 janvier 2003 o les mod les type des attestations de formation arr t du 16 avril 2003 Ce dispositif de formation ne s appliquant pour le moment qu aux seuls conducteurs salari s du transport routier public interurbain de voyageurs son extension tous les conducteurs des 122 autres secteurs du transport interurbain de voyageurs non salari s du transport public et salari s et non salari s du transport priv sera r alis e par la transposition de la directive 2003 59 CE du 15 juillet 2003 sur la formation des conducteurs qui pr voit une dispositif de formation des conducteurs largement inspir du dispositif fran ais avec une qualification initiale pr alable l embauche d une dur e de 280h ou de 140h au
205. ppe en quatre tapes une tude d enjeux fond e sur l analyse de l accidentalit permet d identifier les itin raires sur lesquels celle ci est anormalement lev e une tude de diagnostic fond e sur l analyse des proc s verbaux d accidents permet d analyser les dysfonctionnements possibles gr ce un examen fin des accidents puis de proposer les pistes d action les plus pertinentes lP laboration d un plan d action l tude et la r alisation des actions d am lioration les plus efficaces compte tenu des moyens mobilisables aux diff rentes chelles de temps l valuation des actions r alis e syst matiquement et leur adaptation si n cessaire retour sur valuation La m thodologie mise en place permet de d finir des am nagements coh rents pour l ensemble d un itin raire et d viter ainsi les probl mes de lisibilit que soul vent des am nagements ponctuels Un guide du management et des guides techniques couvrant chacune des phases de la d marche sont labor s par le Comit technique de SURE ils seront mis en ligne sur le site Internet du SETRA www setra equipement gouv fr e Le calendrier de mise en uvre de la d marche SURE et le dispositif d accompagnement en formation La m thode consiste dans une premi re phase hi rarchiser les gains de s curit envisageables au moyen d interventions sur l infrastructure de mani re appliquer la d marche en pr
206. r une tude statistique sp cifique et sur les recherches scientifiques men es sur la baisse de vigilance notamment par l INRETS en collaboration avec le CHU de CAEN elle a permis de faire un certain nombre d observations qui ont abouti formuler des propositions d am lioration Les observations suivantes ont t faites Les recherches scientifiques en cours montrent que tout individu est susceptible de conna tre des baisses de vigilance la nuit mais ce ph nom ne n est pas limit cette p riode et peut se produire de jour Chacun a une capacit de vigilance et une facult de r cup ration qui lui sont propres et qui peuvent voluer suivant l ge La fatigue peut intervenir tout moment c est pourquoi il est indispensable de prendre en compte l ensemble de la charge de travail du conducteur Les accidents de transport d enfants en autocar restent relativement peu nombreux particuli rement la nuit En France le nombre d accidents intervenus la nuit de juin 1986 juin 1999 soit pour 13 ans s l ve 25 dont 13 avec des cons quences corporelles occasionnant parmi les enfants 4 tu s 8 bless s graves et 98 bless s l gers Ces 25 accidents repr sentent 1 8 du total des accidents de transport en commun d enfants relev s depuis ces 13 ann es jour et nuit confondus soit 1386 dont 853 avec des cons quences corporelles 75 tu s 375 bless s graves et 2683 bless s l gers A l tranger depui
207. r des permis de conduire L exigu t de la ressource n est donc pas la seule cause des difficult s de recrutement dont se plaint la profession 4 Le parc Sur le plan du parc de v hicules qui comprend 41 126 autocars en 2003 toujours d apr s les statistiques du SES en l g re baisse sur les ann es pr c dentes 27 301 effectuent principalement des transports r guliers de tous types r gulier ordinaire scolaire ou de personnel et 13 683 r alisent principalement des transports occasionnels En 2003 sur 13 430 autocars utilis s principalement en transport r gulier ordinaire 8 396 ont moins de 10 ans soit 62 5 dont 4 881 moins de 5 ans Ces chiffres passent un total de 11 584 pour les autocars utilis s principalement en transport scolaire dont 5 152 ont moins de 10 ans soit 44 5 parmi lesquels 2910 ont moins de 5 ans et 6 432 ont de 10 25 ans soit 55 5 18 En occasionnel sur 13 683 autocars r pertori s 4 601 ont moins de 5 ans 3 897 moins de 10 ans et 3 206 de 10 14 ans dans ce secteur totalement ouvert la concurrence l ge des v hicules est donc nettement plus bas que dans les autres cat gories Si l on r capitule la tranche d ge des v hicules de moins de 5 ans concern e par l obligation d quipement en ceintures de s curit intervenue en 1999 on obtient les pourcentages suivants o Transport r gulier ordinaire 36 o Transport scolaire 25 o Transport oc
208. r les moyens nouveaux Internet dans certains cas ne peut on pas pr voir des formules d internat avec des horaires group s sur une partie de la semaine 8 Am liorer la s curit des transports en autocars sur longue distance Afin que les travaux du CNT aboutissent sur la mise en place effective d un mod le de contrat en transport public et occasionnel de voyageurs par autocar Engager une r flexion avec l Education nationale et les collectivit s publiques sur la mise au point d un mod le de contrat quivalent pour les transports effectu s dans le cadre d un march public 9 Anticiper sur les mesures imposant l obligation du port de la ceinture de s curit dans les autocars 81 Demander la Commission Europ enne la mise l tude d s maintenant de dispositifs adapt s la morphologie des enfants de petite taille environ moins de 10 ans assortie d un d lai de r alisation 10 Faire le point des activit s d ploy es l aide d emplois jeunes gt en vue de leur valuation et de leur ventuelle p rennisation Pr parer la concertation pr vue par le ministre des Affaires Sociales du Travail et de la Solidarit l occasion de la fin d un emploi jeune pour cela il serait utile que les collectivit s et associations concern es de m me que les entreprises SNCF RATP transporteurs tablissent d s maintenant un bilan quantitatif comme qualitatif des emplois qu elles ont d ve
209. ra en annexe II une fiche d taill e manant de l ONISR b Le transport d enfants Depuis 1982 le CNT suit les questions de s curit des transports d enfants sur la base d une d finition sp cifique qui permet de comptabiliser les accidents en trajet et ceux intervenus au point d arr t dans les instants qui suivent la descente ou qui pr c dent la mont e dans le car Cf Annexe IT Jusqu en 1999 la DGGN fournissait un tat des accidents A pr sent du fait du red ploiement des t ches cet tat n est plus labor l chelon central et les brigades doivent adresser directement les proc dures au CNT Cette modification qui a concern tout destinataire aussi bien les services du Minist re des Transports que les organismes d tudes et d accidentologie a eu pour effet de ralentir voire de supprimer cette remont e d information Par arr t du 3 mai 2004 du ministre de la Justice paru au JO du 18 mai 2004 le Pr sident du CNT est habilit recevoir copie des proc dures en cours d instruction sous r serve du respect de l anonymat des personnes impliqu es D but 2005 le circuit peine toujours se r tablir Tant que sa base de donn es a t aliment e le CNT a pu tablir une moyenne annuelle des accidents et des victimes sur plus de 20 ans Nombre total d accidents Accidents avec victimes Tu s Bless s graves Bless s l gers Total des victimes
210. raires et itin raires 1 1 Date heure et lieu de la prise en charge initiale less PRRS Piia EEA Date heure et lieu de la d pose finale less de Miss diras 1 2 Le transporteur mettra disposition son v hicule avant l heure de d part indiqu e plus haut avec une marge d un minimum avant le d part de cocher la case appropri e O 20 minutes O Autre dur e pr ciser gt 20 minutes 1 3 L horaire indiqu ci dessus inclut en outre une marge de s curit de 1 4 Lieux d arr t et dur es ou horaires des arr ts 1 5 Kilom trage estim 1 6 Autres particularit s concernant l itin raire Les horaires sont d finis en fonction de conditions normales de circulation et de d roulement de transport Mais des al as peuvent se produire La d finition d une marge de s curit permettra d absorber ces al as sachant que si elle est d pass e cela risque de bouleverser l organisation du voyage qui doit toujours garantir le respect de la r glementation des temps de conduite et de repos du conducteur Le choix de l itin raire sauf exigence particuli re du donneur d ordre explicitement indiqu e doit tre laiss au transporteur charge pour lui d en informer le donneur d ordre avant le d but de la prestation NB Si la prestation se d compose en plusieurs transports successifs par exemple voyage aller et voyage retour d cal s dans le temps on pourra utiliser plusieurs fiches
211. ralis e Cette demande est r actualis e par la d cision de rendre le port de la ceinture de s curit obligatoire depuis le 9 juillet 2003 Actuellement cette sensibilisation est essentiellement faite au niveau du coll ge 6 5 Comme l a indiqu par lettre le pr sident du CNT au d l gu interminist riel la S curit routi re toutes les tranches d ge sont concern es par cette sensibilisation qui devra tre adapt e en cons quence les enfants petits n ayant pas les m mes r flexes que leurs a n s c le r le des parents Le CNT a toujours insist sur le r le des parents qui sont les premiers ducateurs et qui doivent montrer l exemple que ce soit comme pi ton ou comme automobilistes d Campagne annuelle de l ANATEEP Parmi les 10 mesures adopt es en 1980 le CNT proposait une campagne nationale et une journ e nationale de la s curit des transports d enfants L ANATEEP organise chaque ann e une campagne de ce type au cours d une semaine qui se situe la mi octobre D autre part en r f rence au paragraphe pr c dent l ANATEEP a mis au point un d pliant l usage des parents diffus dans certains d partements 7 L AMELIORATION DE LA CONCERTATION A L ECHELON LOCAL ENTRE LES SERVICES DES TRANSPORTS ET CEUX DE L EDUCATION NATIONALE Chaque ann e les pr sidents des conseils g n raux signalent au pr sident du CNT l importance d une bonne concertation au plan local entre les services des T
212. ransports d enfants Dans son dernier rapport annuel le groupe de travail sp cialis au sein du Conseil National des Transports demande notamment que le minist re des Transports prenne l initiative de faite tablir un recensement des incendies de cars scolaires qui sont malheureusement fr quents M Bernard BOSSON ministre de l Equipement des Transports et du Tourisme a r pondu extrait incendies de v hicules la r glementation en la mati re est s v re puisque sont notamment r glement s la conception des compartiments moteur des compartiments passagers des r servoirs carburant et autres parties risque la r sistance des mat riaux et c bles lectriques l quipement en extincteurs et les issues Cependant un recensement va tre entrepris pour faire suite la demande du Conseil national des transports pour examiner les potentiels d am lioration Cette question est actuellement suivie dans le cadre du BEA TT qui a demand une remont e d information en la mati re aux forces de l ordre fond e sur les coupures d axes 2 LES POINTS D ARRET SCOLAIRES En transport scolaire c est dans ces circonstances que se produisent les accidents les plus graves souvent mortels Bien videmment_l implantation et l am nagement technique du point d arr t jouent un r le essentiel mais d autres facteurs interviennent galement tenant au v hicule angle mort au comportement des enfants bousculade l arriv
213. ransports et ceux de l Education nationale au plan local Certains regrettent le manque d information et de coordination entre les diff rents acteurs notamment au moment des rentr es scolaires ce qui ne cr e pas les meilleures conditions pour assurer le fonctionnement du transport en toute s curit Les structures existent en particulier le Conseil D partemental de l Education nationale CDEN instance quadripartite rassemblant les repr sentants de l administration des usagers des lus et des enseignants devrait tre le cadre privil gi pour permettre aux repr sentants de l Education nationale d apporter les informations indispensables la mise en place d un plan de transport assurant le maximum de s curit Il ne semble pas partout jouer ce r le Certains d partements ont fait le choix de r unir dans une m me direction les services charg s des transports et de l ducation nationale ce qui facilite incontestablement la communication A la suite d une mission conjointe men e la demande du CNT entre les inspections du minist re de l ducation nationale d une part et du minist re charg des transports d autre part le missionn tant le pr sident du groupe s curit des transports d enfants deux textes sont intervenus la circulaire interminist rielle du 23 mars 1995 relative l am lioration des transports scolaires compl t e par la note de service du minist re de l Education nationale n
214. rcialisation de ces v hicules partir du 1 juillet 2004 directive 2001 56 CE il s agit de la directive relative aux syst mes de chauffage additionnel Elle introduit des prescriptions en mati re de s curit La transposition de cette directive par arr t du 23 ao t 2004 a rendu obligatoire les nouvelles caract ristiques de ces quipements pour les v hicules qui en sont quip s dispositions importantes en cours de traitement directives 2002 85 CE et 2004 11 CE il s agit de la mise en uvre de l obligation du limiteur de vitesse pour les v hicules de transports en commun de 3 5 10 tonnes de PTAC sachant que ces v hicules au del de 10 tonnes de PTAC sont d j soumis cette obligation Cette volution doit aboutir rapidement 133 dispositions importantes en projet volutions des directives 96 36 CE 96 37 CE et 96 38 CE les travaux remont s au niveau de la Commission ont montr qu il n est pas possible d quiper les si ges dispos s lat ralement de ceintures de s curit garantissant le m me niveau de s curit aux occupants que les si ges orient s vers l avant La directive relative aux ceintures de s curit tait jusqu alors optionnelle pour les autocars elle devient d application obligatoire pour tous les tats membres c est dire pour les autocars immatricul s pour la premi re fois dans tous les tats membres Il s agit toutefois ce stade de la position commu
215. re d s que possible lors des constructions neuves et des r examens sugg r s par l accidentologie locale Proposition 13 L importance du trafic de transit dans notre pays implique d accorder la priorit la plus lev e la concr tisation rapide de ces bonnes intentions de g n ralisation des ceintures de s curit sur tous les autocars au niveau de PUE en vitant d introduire des d rogations pour des v hicules dont le caract re d usage exclusivement urbain m riterait d tre d montr Proposition 14 Le toilettage r glementaire sugg r ci dessus devrait s attacher liminer les dispositions apparaissant contradictoires avec le principe suivant appliquer aux autocars rien que des places assises dot es de ceintures Proposition 15 Il convient de g n raliser l usage des pictogrammes clairement coupl avec l quipement en bandes lat rales et les feux en position haute en incitant les autorit s organisatrices l exiger dans leurs cahiers des charges Ceci suppose de mieux faire conna tre la signification de ces quipements aux autres usagers de la route au moyen de campagnes de communication cibl es nationales et locales Proposition 16 La r glementation devrait tre simplifi e et revue de mani re r duire de fa on drastique la possibilit de recours aux coffres additionnels ou aux remorques d autocars Proposition 17 Il faut r examiner le couple pr ven
216. re l al a financier du r acheminement lorsque l immobilisation ne suffit pas faire cesser l infraction par exemple en cas 40 d exercice ill gal de la profession l inverse d une surcharge o le d chargement du car peut suffire Proposition 20 Il faut veiller dans l organisation des contr les la gestion des suites ventuelles d une immobilisation De m me il faut renforcer les possibilit s de recours la saisie du v hicule c Des sanctions connues et suivies Le manque de connaissance et de suites aux sanctions administratives prises en Commission des Sanctions Administratives CSA a t relev en particulier par les Autorit s Organisatrices de Transport Proposition 21 Il conviendrait que les AOT aient notification des d cisions des CSA touchant des autocaristes afin d tre en mesure de les carter des appels d offres pouvant les concerner CONCLUSION En conclusion de cet ensemble de propositions faut il souligner qu une am lioration r elle de la s curit des transports par autocars passe n cessairement par une r glementation plus claire strictement appliqu e contr l e fond e sur un retour d exp rience mieux organis et partag ce qui implique un effort de rigueur et une vigilance constante de tous les acteurs chacun pour ce qui le concerne 41 RAPPEL DU SCHEMA D ACTIONS POSSIBLES Proposition 1 Il appartient des orga
217. re part l obligation pour celle ci de classifier tout autocar concourant une activit de tourisme 156 Minist re de l Equipement des Transports de Libert Keali Fraternit L Am nagement du territoire du Tourisme et de la Mer R PUBLIQUE FRAN AISE Mars 2005 LE BUREAU D ENQUETES SUR LES ACCIDENTS DE TRANSPORT TERRESTRE BEA TT Un nouvel acteur de la pr vention contre les accidents en France Les accidents de transport avec leur co t humain et leur caract re parfois spectaculaire ou dramatique nous rappellent que les hommes les organisations et les mat riels restent faillibles malgr les progr s accomplis en mati re de s curit Pourquoi des enqu tes techniques sur les accidents Lors de tels accidents une double d marche d investigation s impose celle de l enqu te judiciaire destin e identifier les responsabilit s et le cas ch ant indemniser les victimes et celle de l enqu te technique qui vise pr venir de nouveaux accidents similaires L enqu te technique est n cessairement distincte de l instruction judiciaire Ses objectifs et ses contraintes ne sont pas les m mes le d lai d aboutissement est beaucoup plus court et les informations collect es doivent tre rapidement rendues publiques pour justifier les recommandations formul es La n cessit de mobiliser rapidement des enqu teurs hautement qualifi s et ind pendants de conserver la m moire et de valo
218. rents acteurs qui permettra de meilleures relations humaines entre les jeunes les conducteurs les accompagnateurs Les responsables et l encadrement des organisateurs et des entreprises de transport recevront une for mation sp cifique MISE EN OEUVRE Nombreuses initiatives visant om liorer la formation des personnels de conduite BETECS AFT sans aubier les formations obligatoires FIMO CCS D veloppement des formations BETECS destinotion des services ronsport des contr leurs des collectivit s territoriales D velogpement des formations BETECS destination des c dres d entreprise Intensification de l ducation la s curit des jeunes por lo d multiplication d exercices d vacuation par la sensibilisation lo s curit et la ditoyennet MISE EN OEUVRE 3 Chaque ann e fara lonce sa Campogne SORTIR VITE manifestation recevont un accueil toujours plus fovoroble Reconnaissance por le C N T dela gende imporunce de ces eprdices d vacuation de coes at de l ducation lo s curit qui est dispens e Sou tien sons foille de lo OSCR du minist re de l Education Nationale et de nombreusos avtes institutions et organismes J Evaluotion en 2003 plus de 200 000 l ves senshilis s por l Anatesp Egalit d acc s au service public de l ducation et des transports Elle ne sera effective qu en g n ralisant pour les familles la gratuit des transports quotidiens et hebdom
219. res attestent avec force l an pass 20 25 des accidents de la route 35 des accidents mortels sur autoroute ont t imputables des troubles de la vigilance Pour y r pondre et contribuer ainsi l am lioration de la s curit routi re la F d ration Nationale des Transports de Voyageurs FNTV a pr sent lors de son Congr s du 9 octobre 2003 un plan de mobilisation en confiant notamment l AFT IFTIM la mission de concevoir un programme de formation sur l hygi ne de vie et l hypovigilance destin aux conducteurs Ce programme de formation labor avec le concours du Professeur Damien DAVENNE Directeur du Centre de recherche en activit s physiques et sportives de l Universit de Caen et valid par les professionnels du transport de voyageurs r unis au sein de la Commission Technique et S curit de la FNTV est propos e l ensemble des entreprises du secteur depuis la rentr e 2004 D une dur e d une journ e cette action de formation doit permettre de mieux sensibiliser les conducteurs aux incidences des rythmes biologiques sur la capacit d attention au volant et de pr venir ainsi la baisse de vigilance pour exemple le stress les m dicaments prescrits et ou l autom dication l alimentation ou encore la fatigue exercent une influence directe sur la vigilance Conna tre la relation hygi ne de vie rythmes biologiques conna tre les performances de conduite en fonctio
220. ret T abarihe charg e de mission au CNT Christine murtet labatthe ent fr 183 F d ration G n rale CFTC des Transports Coufhdfration Fran aise des Trensileurs Chiens Paris le 17 f vrier 2005 La CFTC s insurge d avoir t inform e par des bruits de couloir de la tenue de la r union de oc jour En effet la CFIC trouve inadmissible et intol rable qu elle ait t avis e par les autres organisations syndicales de la d cision du Minist re d engager un projet de consultation le Minist re n ayant pas jug bon d inviter la CFTC participer aux d bats Monsieur Thierry DOUINE Secr taire G n rai Adjoint de la FGT CFTC a du faire part de son mdignalim aupr s du Cabinet du Ministre La CFTC organisation syndivale conf d r e et repr sentative juge cette ind licatesse comme une provocation mais d cide n anmoins de si ger wslour de celte table compte tenu de l importance du sujet et de son impact sur les salari s de la profession Depuis ces derni res ann es nous cbservous que le Minist re des lransports a la fdcheuss tendance de lancer des simulacres de d bats et des fausses consultations de principe o fout est jou d avance alors de gr ce vitez ce genre de tartuferies qui ne feront qu envenimer et d grader un diaiogne social fortement compromis voir inexistant pour certains dossiers Pour conclure je demande que ma d claration soit act c au proc s verbal de cette r union et transmise
221. rganisatrices charg es des transports scolaires cf annexe IT Il reste conclure rapidement ces travaux Cette occasion privil gi e pour le partage et la diffusion des meilleures pratiques doit tre galement mise profit pour largir le plus possible la diffusion de ce nouveau guide b Les giratoires L accident r cent de Saint Martin d Estr aux ayant soulign les difficult s de perception de certains usagers l gard des giratoires en d pit de signalisations verticales conformes voire m me redondantes la question se pose des am liorations possibles envisager S agissant de giratoires hors agglom ration situ s en pleine voie et donc susceptibles d approche vitesses lev es il conviendrait de pr voir en premier lieu pour les giratoires construire et ensuite pour ceux dont la dangerosit a t rep r e par la d marche SURE cf fiche en annexe de poser sur la direction o une approche rapide est possible des bandes sonores par jeu de trois Dans ces m mes cas la pose de cataphotes sur la bordure du p rim tre int rieur du rond point aiderait en am liorer la perception visuelle Proposition 12 Il convient de revoir les r f rences applicables la construction des giratoires pour en renforcer dans les cas pr cit s la perception sonore et visuelle et les mettre en uvre d s que possible lors des constructions neuves et des r examens sugg r s par l accidentologie loc
222. rieur du v hicule lors de la d c l ration avec 63 des impliqu s et en majorit des bless s l gers e L intrusion dans l espace de d c l ration des occupants avec 18 des impliqu s et surtout des bless s graves et des tu s e L jection totale du v hicule avec 8 des impliqu s et toujours des l sions graves et fatales e L jection partielle avec 5 des impliqu s et des l sions graves et fatales e L asphyxie avec 6 des impliqu s et toujours des l sions fatales Les chauffeurs d autocars sont pr sum s responsables dans les trois quarts des accidents mortels recens s Dans 40 des accidents mortels recens s l autocar est seul en cause P BOTTO 108 Origine du document ASFA 21 02 05 RS9 Renseignements statistiques Accidentologie des cars sur autoroutes conc d es 1 Exploitation du fichier BAAC 2003 extrait du document Bilan S curit 2003 Autoroutes de liason gendarmerie gt volution du taux d implication des cars dans les accidents corporels TE 1990 1991 EARE 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 trafic 0 62 0 62 0 62 0 62 0 62 0 62 0 62 0 62 0 62 0 62 0 62 0 62 0 62 0 62 Parcours 10 v h km 0 26 0 28 0 29 0 31 0 32 0 33 0 34 0 35 0 37 0 39 0 41 0 43 0 45 0 45 Nombres de v hicules 35 39 27 30 28 24 20 37 42 35 17 15 26 17 Taux de v hicules 133 139 3 91 8 96 6 86 6 71 7 59 6 105 114 89 7 41 9 349 57 8 37 8 Ensemble des v hicules trafic 100 100 100 100
223. riser les enseignements tir s conduisent confier ces enqu tes un organisme permanent sp cialis L aboutissement d un travail de longue haleine En France les premiers organismes d enqu tes techniques ont t cr s dans les domaines a rien en 1946 et maritime en 1997 Concernant les transports terrestres aucune structure quivalente n avait t mise en place jusqu pr sent En cas d accident grave tel celui de la gare de Lyon en 1988 56 morts ou du tunnel du Mont Blanc en 1999 39 morts le ministre charg des Transports constituait une commission d enqu te ad hoc en s appuyant sur le Conseil G n ral des Ponts et Chauss es CGPC A la lumi re de l exp rience acquise par celui ci il est apparu n cessaire de donner un statut l gislatif ces enqu tes techniques afin de garantir aux enqu teurs l acc s aux sites aux enregistrements et aux informations couvertes par le secret de l instruction ou le secret professionnel C est la loi du 3 janvier 2002 cons cutive au dramatique incendie du Mont Blanc qui a donn cette base l gislative aux enqu tes techniques Elle pr voit que celles ci seront r alis es par des organismes permanents sp cialis s et que ces organismes pourront b n ficier d un droit d acc s tous les l ments utiles l enqu te m me couverts par le secret de l instruction judiciaire le secret m dical ou le secret professionnel La loi r affirme aussi les principes d
224. rit d un mode de transport certes s r mais dont les accidents paraissent d autant plus inacceptables que les victimes sont des enfants veiller au suivi de ses recommandations tant au plan national que local 84 CNT ANNEXE V AVIS DU CNT SUR L INFORMATION ET LA SECURITE DES VOYAGEURS EN TRANSPORT PUBLIC OCCASIONNEL ET COLLECTIF PAR AUTOCAR 8 FEVRIER 2005 Le mardi 8 f vrier 2005 le Conseil National des Transports r uni en section permanente sur rapport du groupe de travail pr sid par M Andr LAUER IGPC membre du Conseil G n ral des Ponts et Chauss es a adopt l avis suivant constatant qu actuellement en transport public occasionnel et collectif de voyageur en autocar aucun texte n impose l existence d un contrat crit estimant que ce type de transport n cessite la passation d un tel contrat crit ou transcrit dans une forme permettant une parfaite tra abilit gt pour viter toute improvisation et tre ainsi effectu en s curit et permettre une information compl te du voyageur le CNT souhaite qu un texte soit pris pour pr voir explicitement cette obligation Constatant en revanche que la loi pr voit l obligation d informer le consommateur en application de l article 1 du code de la Consommation Tout professionnel vendeur de biens ou prestataire de services doit avant la conclusion du contrat mettre le consommateur en mesure de conna tre les caract ristiques essentie
225. rmandie conformes et des 3 autorisations conformes de transport occasionnel Haute 2003 Radiation du registre Radiation du registre Normandie 145 IGTT F vrier 2005 Le contr le technique d un v hicule sur mise en demeure Les agents de l inspection du travail des transports sont souvent confront s des salari s qui d noncent l tat de s curit du v hicule qu ils conduisent Proposition Le v hicule tant exclu de la r glementation des quipements de travail du code du travail article R 233 83 1 IV du code du travail il serait int ressant de pr voir un dispositif similaire permettant un agent de l inspection du travail des transports par mise en demeure de demander une contre visite d un v hicule 146 IGTT F vrier 2005 La m decine du travail Le d cret du 28 juillet 2004 marque une tape importante de la r forme de la m decine du travail et concerne directement le suivi m dical des conducteurs sur route L examen m dical p riodique pr vu par ce texte concerne les salari s non soumis surveillance m dicale renforc e et sera d sormais effectu suivant un rythme port de un deux ans De ce fait les conducteurs routiers professionnels ne sont plus suivis que tous les deux ans l exception des conducteurs consid r s comme travailleurs de nuit qui depuis la publication de l ordonnance du 12 novembre 2004 sont soumis surveillance m dicale renfor
226. robl me majeur de s curit est celui pos par l usage de coffres bagages ext rieurs ou de remorques pour des parcours longue distance Plusieurs accidents r cents particuli rement graves sont venus d montrer les effets que de tels quipements peuvent avoir en termes de facteur d clenchant ou aggravant surtout lorsqu ils sont surcharg s ou non conformes par exemple une remorque d pourvue de freinage Proposition 16 La r glementation devrait tre simplifi e et revue de mani re r duire de fa on drastique la possibilit de recours aux coffres additionnels ou aux remorques d autocars 38 e Les incendies La fr quence constat e plus lev e qu habituellement admis des incendies d autocars hors collision ou vandalisme interpelle cf note en annexe IV En particulier la fiabilit des dispositifs de pr vention ou de d tection des feux ayant leur origine dans le moteur semble probl matique Proposition 17 Il faut r examiner le couple pr vention d tection des feux d origine moteur et envisager une volution r glementaire incluant ventuellement un dispositif d extinction automatique Par ailleurs cette situation n cessite de d velopper les exercices d vacuation cf proposition 10 f Autres sujets D autres questions portant sur le mat riel ont aussi t abord es lors de cette mission S curisation des portes avant de certains cars dont la conception tait l
227. roit interne par chacun des Etats membres avant le 10 septembre 2006 Les travaux de transposition seront engag s prochainement par la DTT et une r flexion sera initi e dans ce cadre avec les professionnels concern s et la DSCR afin d examiner l opportunit d utiliser les ouvertures offertes par la directive en termes d ge d acc s la profession au regard notamment de l int r t que repr senterait la possibilit pour des jeunes d acc der au m tier de conducteur de transport routier de voyageurs dans certaines conditions d s 18 ans 118 DTT TS1 Le dispositif de cong de fin d activit dans les transports routiers de voyageurs Le cong de fin d activit des conducteurs du transport de voyageurs inter urbain a t institu par les accords du 2 avril 1998 et du 29 mai 1998 Il est accord aux conducteurs g s de 55 60 ans qui r unissent 30 ans de conduite dont au moins 25 ans temps complet d un v hicule de transport de voyageurs appartenant une entreprise entrant dans le champ d application de la CCNTR Convention collective nationale des transports routiers et activit s auxiliaires du transport Il est financ par une cotisation assise sur la masse salariale des conducteurs raison de 60 pour la part employeur et de 40 pour la part salari et par une subvention de l Etat L Etat prend sa charge 80 de l allocation et les cotisations aff rentes pour les b n fici
228. ropose D inciter les autorit s organisatrices entreprendre une d marche globale de s curit en mati re d implantation et d am nagement de points d arr t Ceci suppose 1 de faire conna tre et de mutualiser les exp riences nombreuses et vari es lanc es par les autorit s organisatrices la lumi re du sondage effectu par l ADF et le GART C est le r le de ces deux organismes mais galement celui du CNT cf suivant 1 re initiative en ce sens la mise sur le site du CNT de l exp rience de l Orne 2 d tablir un corpus de recommandations en mati re de m thodologie destin effectuer le diagnostic de s curit des points d arr t qui permettra d assurer leur coh rence au niveau national et ainsi de pr server la lisibilit de la route Pour cela il a t d cid de recourir l expertise des organismes comp tents et d exp rience au niveau national le CERTU et le SETRA En 1995 un premier guide avait t labor sur ce th me la demande du CNT Il est donc propos de remettre sur le m tier cet ouvrage labor en 1995 par le CERTU et l ANATEEP afin de le compl ter par une analyse des diff rentes exp riences men es depuis les enseignements en tirer et par un volet m thodologique pour le diagnostic de s curit des points d arr t Les modalit s de r alisation devront tre tudi es en concertation entre les diff rentes parties prenantes minist re CNT autorit s or
229. ropose les mesures suivantes susceptibles d am liorer la s curit des transports routiers de voyageurs sur longue distance de nuit comme de jour 1 Mettre au point un contrat type La large consultation men e l occasion de cette saisine a permis de mettre en vidence un besoin exprim par l ensemble des partenaires donneurs d ordre transporteurs conducteurs de disposer d une base de discussion commune C est ainsi qu il est envisag d laborer un contrat type gt qui permettra de proposer un cadre juridique ce type de transports sur longues distances fixant les devoirs et les obligations de chaque partie En d limitant clairement les responsabilit s ces contrats ne pourront qu avoir un effet b n fique sur la s curit Ce travail pourrait tre entrepris d s maintenant dans le cadre du CNT Le transporteur qui il appartient de mettre en place tous les l ments de s curit doit pouvoir disposer de toutes les informations n cessaires sur le voyage De m me le conducteur ne peut se contenter de simples horaires tenir De son c t le donneur d ordre qu il soit organisateur de voyages titre professionnel organisateurs de s jours linguistiques ou touristiques ou titre occasionnel chef d tablissement directeur de centres de loisirs doit avoir la possibilit de se prononcer sur un certain nombre de crit res dont le prix n est qu un l ment ex ge du v hicule nombre de
230. rraine Midi Pyr n es Pays de la Loire Ile de France et Haute Normandie Le tableau suivant reprend pour chaque r gion concern e les sanctions obtenues R gion Ann e Sanction demand e D cision du Pr fet Lorraine 2002 Retrait temporaire de trois mois Retrait de deux mois des titres de le moiti des copies de transport conformes Lorraine 2003 Retrait pour une ann e de la Aucune suite donn e moiti des copies conformes Midi Pyr n es 2002 Retrait pour 6 mois de 17 titres Retrait de 10 copies conformes de transport pendant 3 mois Midi Pyr n es 2003 Retrait de 4 autorisations de Retrait de 4 copies conformes transport pendant 6 mois de la licence communautaire de voyageurs pour 6 mois Midi Pyr n es 2003 Retrait de 8 copies conformes Retrait de 8 copies conformes pendant 6 mois immobilisation pendant 6 mois de 3 v hicules pendant 3 mois immobilisation de 3 v hicules pendant 3 mois Pays de la Loire 2002 Retrait d finitif de la totalit des copies conformes Pays de la Loire 2002 Retrait de deux copies conformes pour un an Ile de France 2003 Retrait de 6 mois de la copie conforme de la licence int rieure voyageurs et des 11 copies conforme de la licence communautaire Ile de France 2004 Immobilisation de tous les En cours v hicules pendant 3 mois et retrait des titres pendant 10 mois Haute 2001 Retrait de 3 mois des 7 copies Retrait de 3 mois des 7 copies No
231. rs de marchandises et de voyageurs et pr voit e des changes syst matiques d informations sur les entreprises infractionnistes e l organisation de contr les communs et coordonn s e le d veloppement de programmes communs de formation des agents des services de contr le e la promotion des changes transfrontaliers d exp riences e des changes d informations sur les nouveaux d veloppements technologiques e une concertation renforc e entre les pays participants avec prise d initiatives communes et dans toute la mesure du possible prises de positions communes D autres pays ont manifest leur int r t pour Euro Contr le Route Ils sont susceptibles d y tre accueillis d s lors qu ils sont membres de l Union europ enne ou de l espace conomique europ en ou bien que leur adh sion l Union europ enne a t accept e La Roumanie participe actuellement aux r unions en qualit d observateur 131 DSCR SR V F vrier 2005 Fiche r glementation technique des v hicules Remarques pr alables la r glementation technique des v hicules r sulte aujourd hui de dispositions communautaires directives et internationales r glements de Gen ve De ce fait il n est plus possible d voluer dans un dispositif franco fran ais et toute proposition cr dible doit faire l objet d une large majorit favorable toute mesure li e au v hicule lui m me peut g n rer des c
232. rs en panne sur la BAU Pr voir la mise en place rapide d un transport de substitution quiper de gilets de s curit pi tons sur BAU et de couvertures arr t prolong en hivers Former les conducteurs sur la conduite tenir avec les personnes bord Port de la ceinture de s curit 112 VNNYNNYNNYNNYNNYNNNNYNNNNN VNV VV V NN Annexe IV Fiches techniques DTT TS2 Note relative la surveillance m dicale des conducteurs d autocars DTT TS1 Age minimal pour l acc s la conduite de v hicule de transport routier de voyageurs de plus de 9 places DTT TS1 Le dispositif de cong de fin d activit dans les transports routiers de voyageurs DTT L emploi dans le TRV DTT TS1 La formation professionnelle obligatoire des conducteurs de transport routier public interurbain de voyageurs DTT TS2 R glementation de la dur e du travail DTT TR3 Contr les DTT TR3 Arrangement administratif entre la France les trois pays du Benelux P Allemagne l Irlande le Royaume Uni l Espagne l Autriche et la Pologne DSCR SR V Fiche r glementation technique des v hicules DSCR SR ER2 Fiche relative au permis de conduire de la cat gorie D DR La d marche SURE S curit des Usagers sur les Routes Existantes IGTT Le contr le des entreprises de TRV IGTT Le contr le technique d un v hicule sur mise en demeure IGTT La m decine du travail IGTT Note rel
233. rue au JO de l Union europ enne du 9 mai 2003 Celle ci impose le port de la ceinture d s l ge de 3 ans et pr voit la possibilit d exemptions temporaires notamment pour le transport scolaire mais qui ne pourront exc der 5 ans La transposition de ce texte en droit fran ais a t d cid e imm diatement Le d cret n 2003 637 du 9 juillet 2003 publi au Journal officiel du 10 juillet 2003 en modifiant les articles R 412 1 et R 412 2 du code de la route tend l obligation du port de la ceinture de s curit aux occupants des v hicules de transport en commun de personnes lorsque les si ges sont quip s d une ceinture de s curit compl t par l arr t du 1 ao t 2003 relatif aux v hicules dont les si ges sont con us pour les enfants Il convient de pr ciser que cette d cision a t pr par e par la concertation qui s est d roul e au CNT il y a 4 ans Cette concertation a permis de faire merger un certain nombre de questions qui ont contribu la r daction par le minist re d une note d information destin e apporter des r ponses apr s la d cision prise par le Gouvernement Co ncidence ces deux d marches s ach vent en m me temps L obligation du port de la ceinture g n ralis e et imm diate intervient en m me temps que la fin de la tol rance des strapontins dans les v hicules de plus de 22 places Toutefois les strapontins restent admis dans les v hicules de petite capacit
234. s L objectif est de donner aux conducteurs un r le ducatif comportement avant la mont e dans le bus et apr s tre descendus ou du moins pour qu ils puissent limiter les risques pris par les enfants 196 II Am lioration de la s curit des v hicules et des conditions des transports 1 G n raliser l quipement et le port de la ceinture de s curit dans les autocars Il serait urgent pour que le r flexe ceinture dont plus personne ne conteste l utilit soit syst matique pour les transports non urbains de voyageurs d adopter les mesures suivantes Favoriser le remplacement des v hicules anciens non quip s par des v hicules neufs quip s de ceintures de s curit les cars de ramassage scolaire sont notamment r put s pour tre les plus g s du march N B Des mesures fiscales ou des subventions pour les transports scolaires pourraient faciliter le remplacement des autocars non quip s Mettre d finitivement un terme la tol rance de trois enfants pour deux places qui outre sa dangerosit p nalise les nouveaux v hicules par rapport aux anciens Inciter les organisateurs de transport de personnes n utiliser que les transports quip s de syst mes de retenue adapt s s il y a lieu l ge des enfants Interdire l utilisation d autocars non quip s de ceinture pour les transports internationaux Interdire l acc s au territoire fran ais des autocars
235. s qui portent sur plusieurs aspects et demandes d am liorations pour permettre une meilleure pratique des m tiers avec pour cadre une s curit accrue d montrent que le lieu permettant le d bat et la mise en place de solutions n a pu et ne peut tre les r unions paritaires Il convient de pr ciser que l audit EVOLIANCE sur l initiative des employeurs portait sur les revendications conventionnelles Par contre il est vident que le CNT permis l expression des OS sur les probl mes et devrait permettre avec le n cessaire d bat de compl ter les d cisions qui seront prises par le Ministre car elles ne couvriront sans doute l ensemble des suggestions au regard de la quantit des sujets traiter C est d ailleurs la n cessit de la r novation voulue par la profession qui a permis la cr ation de l Observatoire des Transports Interurbains de Voyageurs Un groupe de travail permettrait la continuit du processus La CFDT a su participer activement aux travaux d bouchant sur la cr ation d un document compl mentaire aux transports de voyageurs pour une meilleure s curit nous pensons n cessaire de poursuivre ces travaux Autrement nous demandons que le conducteur ne soit pas la cible unique de nouvelles mesures Sur la pratique de la profession Le fait de parler d extra rel ve de l illusionnisme Il s agit de l activit de l entreprise au regard des services effectu s Dans la pratiqu
236. s restent responsables de leurs enfants m me l int rieur du car en cas de chahut donc fortiori sur le trajet domicile point d arr t Face ces obligations ils ont le droit d tre inform s sur l organisation du transport de leurs enfants Proposition 11 L information des parents et le rappel de leurs responsabilit s peuvent tre diffus s comme cela est fait dans certains d partements au moment de la d livrance de la carte de transport sous la forme d un d pliant Certains d partements ont mis au point des codes de bonne conduite qui sont sign s par les parents et les enfants Les associations de parents d l ves comme les associations familiales ont un r le essentiel jouer en la mati re Ces mesures peuvent para tre certains ang liques mais elles permettent de faire passer une information aupr s de certaines personnes qui parfois inconsciemment ou non se d chargent de leur propre r le 4 Les autres usagers de la route Le CNT a toujours mis en vidence la n cessit de sensibiliser les autres usagers de la route qui chappent aux actions sp cifiques men es dans le cadre scolaire Certains d partements en ont pris conscience et largissent leur cible au maximum Ainsi l un d entre eux m ne une campagne tout azimut et permanente aupr s des l ves mais aussi des parents et des automobilistes M me si c est la limite de sa comp tence cela l
237. s tutelle du minist re de la jeunesse et des Sports pr sident d association sportive ou autre e L ducation nationale Une circulaire n 99 136 du 21 septembre 1999 traite des sorties scolaires dans les coles maternelles et l mentaires publiques suivie par une circulaire plus r cente n 2005 001 du 5 janvier 2005 qui aborde les s jours scolaires courts et les classes de d couverte dans le premier degr 20 Trois cat gories de sorties sont d finies r guli res comprises dans l emploi du temps occasionnelles sans nuit e et occasionnelles avec nuit e Ces cat gories d terminent les formes d organisation p dagogique les conditions d encadrement d accueil les quipements individuels et collectifs de s curit et bien videmment de transport Des taux d encadrement minima sont fix s Le recours un transporteur public est la r gle La solution du transport dans un v hicule personnel d enseignants ou d associations doit rester exceptionnelle et choisie en dernier recours rappel de la note de service n 86 101 du 5 mars 1986 A noter que l Education nationale depuis 1999 a pris le parti d exclure l application de la r gle des 3 pour 2 puisque la configuration retenue pour d terminer le nombre de places est celle du transport d adultes e L enseignement agricole Cet enseignement qui concerne des jeunes de 14 ans l enseignement sup rieur ainsi qu
238. s 1990 d s qu un enfant de la charge des A 0 2 31 de 6 ans est transport dans un Convention sign e avec 180 A O2 v R alisation d un guide de l accompagnement hicule de de 10 places GERS 32 Obligatoire dans les v hicules de la charge des communes de 9 places d s qu un enfant de de 4 ans est transport H RAULT 34 cars de de 35 places Enfants la charge des communes primaires et maternelle R P ILLE ET VILAINE Maternelle de 5 ans la charge des A 0 2 35 INDRE 36 Maternelle la charge des A 0 2 qui d eux m mes ont pr vu des accompagnateurs pour les primaires IS RE 38 Depuis 1986 d s que 2 enfants la charge des A 0 2 de de 5 ans sont transport s ge cycle de formation financ par le CG 74 acc en minimum 3 ans 1999 pour circuits difficiles Projet d embauche de 15 emplois jeunes pour les circuits difficiles 1eres embauches en 1999 91 D PARTEMENTS CONDITIONS RECRUTEMENT ET FINANCEMENT LANDES maternelles et primaire de 5 Remboursement des charges sociales par le d partement LOIRE 42 Maternelle de 3 ans la charge des A 0 2 Formation la charge du C Gal LOT 46 partir de 4 enfants de en 1995 760 000 F d gag s par le conseil g n ral pour maternelle recruter 42 accompagnateurs MEURTHE et Maternelle de de 3 ans la charge des A 0 2 MOSELLE 54 MOSELLE 57 Depuis 1987 maternelle la c
239. s 5 ans 6 accidents mortels de transport de jeunes impliquant un car immatricul en France sont survenus Le bilan s tablit parmi les jeunes 5 tu s et 11 bless s graves et parmi les adultes 4 tu s 3 conducteurs et 1 accompagnateur et 4 bless s graves 4 accompagnateurs Il y a bien entendu eu des bless s l gers mais le nombre n est pas toujours connu Si les accidents sont tr s peu nombreux les risques existent et s accroissent en fonction de la charge de travail du conducteur Les exemples recens s l tranger mettent en cause la fatigue due des violations caract ris es de la r glementation sociale Le transport en autocar avec trajet de nuit permet de r pondre des besoins conomiques et culturels qu il convient de ne pas remettre en cause Une interdiction du transport d enfants en autocar la nuit aurait imm diatement pour effet de diminuer l offre d un transport accessible au plus grand nombre 77 Il ne s agit pas non plus de reporter les risques d accidents le jour sans pour autant tre assur que ce risque soit moindre que lors des trajets de nuit La circulation est plus fluide et les enfants dorment ce qui assure une conduite dans le calme La question essentielle est en fait de veiller ce que pour tous les transports en autocar sur longue distance de nuit comme de jour l imp ratif de la s curit soit constamment pr sent dans la d marche de chaque partenaire Le CNT p
240. s cons cutives en transport international de voyageurs 125 DTT TS2 17 02 05 Transports non urbains de voyageurs par autocars R glementation de la dur e du travail r sum Code du travail modifi par l ordonnance n 2004 1197 du 12 novembre 2004 et D cret n 2003 1242 du 22 d cembre 2003 relatif aux modalit s d application des dispositions du code du travail concernant la dur e du travail dans les entreprises de transport routier de personnes Principales dispositions Dur e quotidienne du travail Dur e maximale du travail effectif consid r e isol ment 10 heures Elle peut tre port e 12 heures une fois par semaine Peut tre port e 12 heures une seconde fois par semaine dans la limite de six fois par p riode de douze semaines si la dur e hebdomadaire du travail est r partie sur 5 jours au moins Pour un travailleur de nuit au maximum 8 heures de travail en moyenne par p riode de 24 heures sur une p riode de r f rence d finie par convention ou accord collectif tendu ou d faut par d cret en Conseil d Etat pris apr s consultation des organisations syndicales repr sentatives Pour un salari appartenant au personnel roulant qui accomplit sur une p riode de 24 heures une partie de son travail dans l intervalle compris entre 24 heures et 5 heures 10 heures sauf circonstances exceptionnelles Dispositions particuli res aux entreprises de transport routier interurbain de
241. s documents ne sont pas m me consid r s comme des pi ces administratives De fait ils peuvent facilement tre contrefaits ou produit par convenance Sur les contr les Sur route les contr les devraient tre automatiques lors des d parts et retour en vacances des scolaires des skieurs et des d parts des personnes immigr s f vrier juin juillet ao t septembre notamment ressortissants d Afrique du Nord et Portugal dont on sait qu ils sont transport s sans que les conducteurs aient des relais et les repos journaliers suffisants Outre l aussi l emploi dissimul auquel ont recours des soci t s fant mes espagnoles marocaines ou issues des pays de l Est Contr le notamment lors des retours pour v rifier le respect des 6 p riodes de conduite et donc du respect des repos hebdomadaires Il appartient l tat de coordonner les agents de contr les pour que ces op rations soient permanentes On ne peut s appuyer sur des op rations coup de poing En effet lors des op rations de contr les de la DRE Bourgogne Franche Comt des fuites administratives ayant eu lieu il a t n cessaire d affr ter des h licopt res de gendarmerie pour cueillir les infractionnistes qui tentaient de passer travers les mailles par des voies parall les L immobilisation d un v hicule sur route elle pose probl me aux gendarmes car il faut prendre en charge les clients les faire transporter ou les faire accueillir
242. s en mati re de transport scolaire Ce d cret est en cours d laboration e Mais d autres dispositions rel vent exclusivement de la comp tence locale modifications de la carte scolaire am nagements du temps scolaire portant sur le nombre de jours de classe ou sur les horaires d entr e et de sortie des l ves C est ainsi que sur conclusions d une mission conjointe men e par les administrations de l Education nationale et des Transports la circulaire interminist rielle du 23 mars 1995 relative l am lioration des transports scolaires incite accro tre la concertation et la coop ration entre les services locaux de l Education nationale et ceux du conseil g n ral Ce texte a t compl t par la note de service du minist re de l Education nationale n 96 093 du 22 mars 1996 qui insiste sur la mise en place au sein des tablissements scolaires d un interlocuteur permanent pour le conseil g n ral au sujet des transports scolaires Elle recommande des contacts r guliers avec le conseil g n ral b Le transport ex cut l occasion d activit s scolaires p ri scolaires et de centres de vacances et de loisirs Le cadre est diff rent on se trouve ce moment l dans le cas de transports ex cut s sur commande soit d une personne publique tablissement d enseignement sous tutelle de l inspection d Acad mie soit d une personne priv e directeur de centre de vacances sou
243. s et emploient 35 569 salari s soit 52 4 des salari s du secteur 1122 41 8 des entreprises ont un effectif de 10 49 salari s et emploient 26 824 salari s soit 39 5 des salari s du secteur 1219 45 5 des entreprises ont un effectif de 1 9 salari s et emploient 5473 salari s soit 8 01 des salari s du secteur Les conducteurs repr sentent 81 3 des salari s de ce secteur Pyramides des ges La structure par ge des salari s de ce secteur montre que la part des salari s g s de plus de 50 ans repr sente 27 29 des conducteurs ont plus de 50 ans et 11 4 56 ans et plus F minisation Les femmes repr sentent environ 29 des salari s de ce secteur dont environ 8 des conducteurs Temps partiel 37 5 des emplois de conduite dans le TRV sont temps partiel 35 6 des emplois de conduite temps partiel sont occup s par des femmes Anciennet et mobilit En 2002 pr s de 56 ont plus de 4 ans d anciennet dans l entreprise Le taux de rotation du secteur du TRV en 2001 tait de 22 Estimation de besoins en mati re d emploi La profession souffre d une p nurie de main d uvre dans les m tiers de conduite Elle est confront e la r alit du turn over surtout dans ces m tiers Il s agit donc pour les entreprises d attirer des candidats plus motiv s pour ce secteur d activit et notamment pour le m tier de conduite et de fid liser leur personnel 1
244. s fran ais en application des standards communautaires d livr par un Etat n appartenant ni l Union europ enne ni l Espace conomique europ en De tels permis sont g n ralement reconnus pour conduire sur le territoire fran ais jusqu l expiration du d lai d un an suivant l acquisition de la r sidence normale en France de son titulaire Pendant cette ann e de reconnaissance la personne titulaire d un permis non communautaire doit en solliciter l change contre le permis fran ais Cet change est notamment possible que s il existe un accord de r ciprocit avec l Etat ayant initialement d livr le permis Sur la base des informations transmises par le Minist re des affaires trang res est tablie une liste des Etats proc dant de mani re r ciproque l change du permis fran ais Actuellement ces accords existent avec un peu plus de 120 Etats pour lesquels les modalit s de d livrance des cat gories du permis de conduire ne conditionnent pas la conclusion desdits accords C est ainsi que l change des cat gories lourdes est possible avec des Etats d livrant les cat gories du permis de conduire selon des modalit s tr s inf rieures aux standards europ ens ou ne poss dant pas de syst me de formation Une r flexion est actuellement en cours pour examiner l opportunit de poursuivre l change des cat gories lourdes qui seraient d livr es par certains Etats sans une v rification minimale des ap
245. s transports du Hogement du tourisme et de ta mer sur les conditions de transport des l ves et notamment sur le ract re chsour de la r glementation concernant le transport d enfants debout dans les autocars L articie 76 de l arr t du 2 juillet 4982 modifi relatif au transport en commun de personnes affirme le principe que les enfants sont transport s assis ce qui doit leur assurer une meilleure protection en cas de choc circulaire du 23 avril 1684 Apr s cette d claration de principe la r gle fait l objet de d rogations bien d finies et limitativement pr vues dans ce m me article 75 Parall lement l article 71 de l arr t du 2 juillet 1982 tablit qu l int rieur du p rim tre de transport urbain t l ext rieur dudit p rim tre sous certaines conditions notamment dans le cas des services r guliers pour les transports massifs tr s courte distance ou en cas d afflugnce exceptionnelle d s voyageurs peuvent tre transport s debout Enfin comme le pr cise fort opporlun ment le Consell national des transports dans son guide l usage des d cideurs locaux et de leurs partenaires en mati re de s curit des transports scolaires l assimilation de doublages de gnes r guli res aux services organis s pour assurer titre principal limtention des i ves la desserte d tablissements d enseignement qui aurait la facult d imposer le transport assis des enfants suppose une appr ciat
246. s une telle disposition aurait pour effet pervers de pousser les collectivit s locales afin d viter des frais suppl mentaires interdire l acc s des cars aux enfants les plus jeunes et cela renforcerait l in galit entre les zones urbaines et rurales C est pourquoi elle propose dans le cadre de la d marche volontariste d am lioration de la qualit fil conducteur de la mission MORELON de proc der par voie de recommandations afin d encourager la recherche de modalit s d accompagnement les plus adapt s l ge des enfants et aux conditions locales De fait les d partements ont t de plus en plus nombreux mettre en place des accompagnateurs non seulement pour les plus petits mais aussi pour des questions de discipline sur certaines lignes utilis s par des adolescents 59 Le CNT qui dans ses derniers rapports scolaires fait le point des mesures prises dans chaque d partements a recommand qu autant que possible ces accompagnateurs re oivent une formation la s curit exercices d vacuation On rappelle que la circulaire du 23 mars 1995 de l Education nationale pr conisait la recherche de solutions d accompagnement pour les plus jeunes La r cente d cision de rendre obligatoire le port de la ceinture relance la question de l accompagnement le d cret du 9 juillet 2003 exclut express ment la responsabilit du conducteur d autocar en cas de non port par un enfant La Note d informa
247. s visites m dicales du travail obligatoires tous les deux ans sauf cas de surveillance renforc e postes risques o la p riodicit est annuelle D autre part les visites m dicales relevant du code de la route n cessaires pour le maintien de la validit de certains permis de conduire dont le permis D transport en commun de voyageurs leur fr quence est quinquennale jusqu 60 ans puis tous les deux ans jusqu 76 ans et annuelle partir de 76 ans Le CISR du 24 janvier 2005 vient de d cider de les porter une p riodicit annuelle partir de 60 ans Cette dualit suscite des critiques de tous les partenaires sociaux et des doutes chez les administrations les plus concern es Elles sont ainsi jug es la fois redondantes et peu efficaces 31 Cette situation insatisfaisante pour ce qu en attend la collectivit et sur le plan des co ts engendr s incite proposer une r forme d ensemble du syst me Proposition 6 Il para t indispensable d aller vers une visite annuelle unique pour tous les conducteurs salari s titulaires de permis D de pr f rence pass e dans le cadre de la m decine du travail avec un r f rentiel adapt pour tenir compte des diff rentes exigences satisfaire ainsi que cette fusion a d j t r alis e en transport urbain pour les conducteurs de la RATP Cet objectif peut tre atteint en englobant dans la notion de postes dits risques arr t
248. saire l am lioration de la transparence dans l organisation des services occasionnels Il faut donc le faire conna tre et encourager son application par toutes les parties int ress es transporteurs et leurs f d rations salari s et leurs organisations syndicales consommateurs associations donneurs d ordre publics ou priv s ainsi que les chefs d tablissements scolaires ou responsables de centres de vacances et de loisirs Cette d marche sera d autant plus b n fique si elle est relay e au niveau europ en compte tenu de l importance des trafics de transit sur notre territoire Dans ce sens il serait n cessaire que le minist re des transports intervienne aupr s des services de la Commission Europ enne pour faire conna tre cette d marche qui rejoint la pr occupation exprim e par M BARROT Commissaire Europ en aux Transports sur l information des passagers y compris en transport en autocar sur longue distance 28 c Des r gles lisibles et harmonis es Une r glementation Transport plus lisible L essentiel de la r glementation Transport rel ve de l arr t du 2 juillet 1982 qui traite des caract ristiques de construction des v hicules de leur exploitation et de leur entretien ainsi que des visites administratives techniques et des contr les Il a t modifi 24 fois depuis sa publication Depuis 2000 ces modifications ont port sur des mesures techniques mais surtout depuis la m
249. sans cr er de risque de confusion Cette autorisation a t donn e par l arr t du 23 novembre 1999 qui fixe les caract ristiques et les conditions d utilisation de cet quipement qui est adopt progressivement dans les d partements D autre part le CNT a encourag les d partements quiper les v hicules de bandes auto r fl chissantes particuli rement efficaces entre chien et loup gt ou par temps de brouillard A noter que suite aux propositions de la commission d enqu te sur l accident de MIRAMBEAU et la d cision du CISR elles sont obligatoires l arri re des camions et de leurs remorques pour tous les v hicules mis pour la premi re fois en circulation compter du 1 avril 2005 et pour tous les v hicules mis en service avant cette date compter du 1 avril 2006 Arr t du 22 octobre 2004 relatif la signalisation et l clairage des v hicules d Les incendies A deux reprises en 1990 et en 1995 le groupe s est pench sur la question des incendies de v hicules qui se produisent parfois sans accident Il est donc difficile d en avoir connaissance de fa on exhaustive Le CNT avait relev un certain nombre de cas dans la presse et il avait mis des propositions d investigation plus m thodiques mais qui sont rest es sans cho Ainsi une question crite du 3 avril 1995 de M Jean Claude Lenoir d put de l ORNE extrait Sur la n cessit de renforcer la s curit des t
250. scolaires accord du 24 septembre 2004 garantie annuelle de travail de 550 heures par an pour 180 jours de travail requalification du contrat de travail en conducteur temps plein d s lors que le temps de travail effectif atteint 90 de la dur e du travail temps complet Enfin il convient de noter que suite la demande de FO lors de la derni re commission paritaire 25 janvier 2005 les partenaires sociaux ouvriront en commission nationale d interpr tation et de conciliation de la convention collective nationale des transports routiers 23 f vrier 2005 un d bat sur les conditions de s curit plus particuli rement au regard de l ge des conducteurs pour l exercice des m tiers de la conduite 121 DTT TSI DC f vrier 2005 La formation professionnelle obligatoire des conducteurs du transport routier public interurbain de voyageurs La formation professionnelle qui vise renforcer la s curit dans le transport routier et favoriser l insertion professionnelle et l emploi dans une perspective de d veloppement de la qualit de service et d am lioration des conditions de travail est obligatoire depuis 1995 pour les conducteurs salari s du transport routier public de marchandises en application du dispositif pr vu par l accord collectif de branche du 20 janvier 1995 auquel le d cret n 97 608 du 31 mai 1997 a conf r un caract re r glementaire La loi n 98 69 du 6 f vrier 199
251. sidence de M LAUER laquelle participait M Alain GILLE pr sident du CNT Dans la ligne du Code de la Consommation il est propos l ensemble des acteurs de s engager dans cette d marche de recommandations sans qu il soit besoin de recourir au l gislateur Cependant s il advenait que cet engagement ne se faisait pas les pouvoirs publics reprendront la main pour l gif rer et r glementer On s inspire ainsi de la d marche propos e pour le transport a rien sur la base du volontariat par Gilles de ROBIEN et qui sera valu e dans 2 ans pour d terminer si on donne au label bleu un caract re obligatoire Le CNT r uni en section permanente le 8 f vrier 2005 apr s avoir examin l avis accompagnant le document El ments d information pr alables la conclusion d un contrat a adopt l unanimit ces deux textes qui ont t transmis aux ministres Le CNT cette occasion a rappel la n cessit d am liorer les contr les et d lever toute initiative au niveau europ en cf Annexe V 62 5 LES CONDUCTEURS a Le contexte g n ral vers la professionnalisation de l activit de conducteur D une mani re g n rale les pouvoirs publics en liaison avec les partenaires sociaux ont constamment uvr pour am liorer les conditions d exercice de la profession de conducteur routier Ces efforts ont t encourag s chaque ann e au travers des propositions de la Commission Sociale
252. sion des points singuliers ou des h t rog n it s que l usager per oit mal La d marche SURE n est pas une d marche r volutionnaire dans son concept puisque ce dispositif reprend des principes d j d clin s par exemple pour l laboration des PRAS mais elle a pour but d amplifier l action d j engag e en syst matisant les tudes et en se donnant les moyens d identifier les solutions les plus pertinentes Elle a conduit en fait moderniser et rationaliser la m thodologie mise en uvre dans le cadre des PRAS pour une plus grande efficacit La d marche SURE a vocation tre mise en uvre toutes les chelles au moyen d interventions lourdes mais aussi au travers d am nagements ponctuels permettant de r agir rapidement le cas ch ant provisoirement Dans un premier temps elle ne s applique pas cependant au milieu urbain dense Elle peut tre appliqu e l ensemble du r seau routier fran ais mais comme toutes les m thodes labor es sur l initiative de l Etat elle ne sera obligatoire que sur le r seau national qui doit servir d exemple Les services de l Etat seront donc les premiers la mettre en pratique pour en prouver la pertinence puis la porter aupr s des collectivit s territoriales soit par transfert de connaissances voire de comp tences soit dans le cadre de prestations d ing nierie publique La m thode propos e pour am liorer la s curit du r seau exis
253. sirs Cette d marche sera d autant plus b n fique si elle est relay e au niveau europ en compte tenu de l importance des trafics de transit sur notre territoire Dans ce sens il serait n cessaire que le minist re des transports intervienne aupr s des services de la Commission Europ enne pour faire conna tre cette d marche qui rejoint la pr occupation exprim e par M BARROT Commissaire Europ en aux Transports sur l information des passagers y compris en transport en autocar sur longue distance Proposition 4 Une r vision de l arr t du 2 juillet 1982 doit tre entreprise pour assurer sa coh rence avec l volution des r glementations Il conviendra ensuite d actualiser galement le guide l usage des d cideurs locaux en transport scolaire Afin d en assurer la diffusion la plus large possible ces deux documents devraient tre accessibles sur le site Internet du minist re comme sur celui du CNT A plus long terme la constitution d une base de donn es commune tous les services int ress s pourrait tre envisag e Comme l avait sugg r le CNT en 2000 dans un souci de clarification il pourrait sur le mod le de ce qui a t fait en transport scolaire tablir avec tous les partenaires concern s un guide pour le transport occasionnel 43 Proposition 5 Tous les services concern s doivent veiller compl ter les modes d acquisition des connaissances n cessaires l laborati
254. sont tr s souvent internes Ils sont donc moins que les l ves de l Education Nationale utilisateurs des transports scolaires mis en uvre par les conseils g n raux En mati re de transport collectif d l ves les r gles propres applicables aux l ves de l enseignement agricole sont les suivantes celles d coulant de l instruction DGER POFEGTP C 99 2006 du 26 novembre 1999 dont copie jointe relative aux activit s scolaires organis es dans le cadre d une formation de l enseignement agricole et se d roulant hors de l tablissement celles d coulant du d cret n 85 269 du 25 f vrier 1985 dont copie jointe Ce d cret cosign du Ministre de l Education Nationale et du Ministre de l Agriculture et codifi l article D 211 15 2 me paragraphe alin a a du code de l Education pr cise que sont la charge de l Etat les d penses li es l affectation des v hicules de transport en commun des l ves de l enseignement agricole 194 Les tablissements publics locaux d enseignement agricole disposent ce titre d un parc de v hicules de transport en commun Le Minist re de l Agriculture tr s attentif la s curit des l ves notamment lors des transports en autocar envisage de diffuser aux tablissements plac s sous son contr le une instruction qui rappellera 1 Les pr conisations du Ministre des Transports dans le cadre des n gociations pr
255. srsseessessresresseesee 30 25 Lepersonnel d Conduite ssnlesn su sent Tnt ne Trans re 31 a Surveillance m dicale une visite unique US nn a tn ES 31 b Usage du permis D un ge limites ennui irntnmtan dirai 32 c Formation professionnelle des compl ments et une s curisation 33 d Alcool mie et stup fiants le d pistage neeoeesseeseeseesseeseeseessressessrssressessessresseesee 33 3 Les passagers les enfants et leur environnement 33 a Leur sensibilisation rera aneen a a na A A E TN OEA E 34 b Leur accompagnement en fete ds den ni nt 34 c Leur surveillance aux points Q arr t e sseeseeeeeeseeseeseesseesresrrsstessessrsstessesstesresseeseese 35 4 Les autres usagers de la route Lin RAR RAS nn A Re rt 35 5 Les infrastructures et la circulation sssessseseesesseseesesseseessesetsessestesessesreseseesesseseesessese 36 a Les points d arr t en transport scolaire sent ni nr eu 36 b Les pirato esien R a a A a R N 36 c Les modalit s de gestion des infrastructures 36 OL AUTOS Ars E ATE E E SE 37 a La g n ralisation des ceintures de s curit 37 b La lisibilit de l autocar de transport scolaire 38 Ca visibilit dw conducteut s nn mers ant Tes et PR ne Nan 38 d Les COTES EE T MOrUeSs as rennes ie 38 ej Les meendiES Sn nn NE AS nt ne A AE INTAR 39 fF AUTRES Sel riar TE RL ns ne A E R E EEE E E A E E 39 Ta Controles Sa nchis SES R RE a a at aa
256. st actuellement en discussion en deuxi me lecture au Parlement europ en Sous r serve de l issue de la proc dure de co d cision les principales volutions concernent introduction d une dur e de conduite hebdomadaire maximale fix e 56 heures qui ne peut en aucun cas entra ner un d passement de la dur e maximale hebdomadaire de travail de 60 heures le fractionnement de l interruption de conduite d sormais d nomm e pause lorsque l interruption de conduite est fractionn e la dur e minimale de chaque p riode de pause est proportionnelle au temps de conduite cumul au moment o commence la pause la possibilit de prendre trois repos journaliers r duits de 9 heures sans compensation une modification du repos journalier fractionn qui ne peut tre pris qu en deux tranches dont la premi re doit tre une p riode ininterrompue de trois heures au moins et la seconde une p riode ininterrompue de neuf heures au moins la disparition du repos hebdomadaire r duit 36 heures au point d attache du v hicule ou du conducteur le repos au point d attache du v hicule ou du conducteur peut tre r duit 24 heures dont la compensation doit intervenir avant la fin de la troisi me semaine qui suit Toutefois au cours de deux semaines cons cutives le conducteur doit b n ficier d au moins un repos hebdomadaire normal La disparition de la possibilit de conduire douze p riodes journali re
257. stions que peut poser parfois son application et galement de proposer des recommandations pour am liorer la s curit 4 Assurer un suivi syst matique des questions de s curit de ces transports sur longue distance en particulier l tranger Dans le cadre du rapport annuel du groupe permanent du CNT le point sera fait de fa on syst matique sur les accidents intervenus l tranger et concernant des cars immatricul s en France Le relev des accidents ou des incidents sera op r au fur et mesure en s appuyant au d part sur les informations relev es dans la presse v rifi es dans toute la mesure du possible aupr s d autres sources Affaires Etrang res Inspection du travail syndicats professionnels etc Une analyse sera faite de chaque cas de fa on tirer tous les enseignements possibles pour am liorer la s curit En ce qui concerne les accidents intervenus en France on distinguera dans l exploitation des proc s verbaux transmis par les forces de l ordre les transports scolaires proprement dits assurant la desserte des tablissements des transports occasionnels 79 CNT ANNEXE III AVIS DU CNT SUR LA SECURITE DES TRANSPORTS D ENFANTS DU 22 OCTOBRE 2002 Le groupe de travail charg de la s curit des transports d enfants s est r uni le 8 octobre dernier pour examiner son rapport A l issue de cette r union il a t amen faire les observations suivantes
258. stre sur cette proposition de refonte du guide du CERTU aussit t mise en oeuvre Le rapport S curit aux points d arr t scolaires 28 05 2004 est disponible sur le site du CNT Les propositions figurent en annexe de ce document b L encadrement des enfants l arr t Le guide l usage des d cideurs locaux gt de 1990 rappelle la responsabilit de l organisateur de d finir avec les autorit s locales les chefs d tablissement et le transporteur les r gles de s curit aux approches des tablissements De m me les chefs d tablissements doivent s assurer que l embarquement se fait en ordre Pour les enfants d ge pr scolaire le guide insiste tout particuli rement sur la n cessit que les enfants soient accompagn s et recherch s par les familles ou des accompagnateurs habilit s par la famille Ces recommandations pourraient tre donn es de fa on syst matique au m me titre que les informations relatives la cantine lors de la r union traditionnelle de la rentr e scolaire en g n rale tr s fr quent e par les parents d enfants jeunes Par ailleurs le CNT a rappel plusieurs reprises le r le exemplaire que doivent avoir les parents comme pi ton en d posant et reprenant les plus jeunes au pied du car comme automobilistes en d posant les enfants du m me c t de la voie et si possible en ne stationnant pas eux m mes sur l arr t du car 3 L ACCOMPAGNEMENT DES ENFANTS EN
259. t e sous le n 2005 0056 01 dans le syst me de gestion des affaires du CGPC est de nature capitaliser les enseignements que vous avez pu tirer de votre exp rience au sein du Bureau d enqu tes accidents Transports Terrestres J attire votre attention sur le souhait du directeur du Cabinet de disposer des premi res conclusions dans un d lai de deux mois Conform ment la proc dure en vigueur je vous demande d adresser votre rapport de fin de mission aux pr sidents des 2 me et 3 me sections et de m en faire parvenir simultan ment un exemplaire aux fins de transmission au directeur du Cabinet du ministre de l quipement des transports de l am nagement du tettitoite du toutisme et de la mer As re 00 Claude MARTINAND Copies Mme la Pr sidente et M le Secr taire de la 2 me section M le Pr sident et M le Secr taire de la 3 me section M le Pr sident et M le Secr taire de la 4 me section M le Coordonnateur du coll ge routes M le Coordonnateur du coll ge transports terrestres d fense s curit civile Diffusion du rapport N 2005 0056 01 le directeur de Cabinet de Monsieur le Ministre de l Equipement des Transports de l Am nagement du Territoire du Tourisme et de la Mer rene Pr sident du CGPC le directeur de Cabinet de Monsieur le secr taire d Etat aux Transports et la Mer le vice pr sident du conseil g n ral des Ponts et Chauss es la pr sidente de la i
260. t membres d Euro Contr le Route fiche jointe organisation au sein de laquelle la France est tr s active Chaque ann e les pays membres d ECR organisent des contr les communs et coordonn s et se transmettent mutuellement des informations sur les entreprises infractionnistes Tous les ans une partie de contr les ciblent sp cifiquement les transports de voyageurs 130 DTT TR3 21 02 05 Arrangement administratif entre la France les trois pays du Benelux l Allemagne l Irlande le Royaume Uni l Espagne P Autriche et la Pologne Les ministres charg s des transports de la Belgique du Luxembourg des Pays Bas et de la France ont sign le 5 octobre 1999 Luxembourg en marge du Conseil transports un arrangement administratif entre les services de contr le des transports routiers qui a t galement sign par l Allemagne en avril 2001 par l Irlande en octobre 2001 par le Royaume Uni en avril 2002 et par l Espagne en juillet 2002 Il a galement t sign par l Autriche et la Pologne le 7 octobre 2004 Luxembourg en marge du Conseil transports Cet arrangement administratif cr e une instance appel e Euro Contr le Route pr sid e successivement pour 6 mois par les repr sentants des pays participants et dont le secr tariat est assur par le Secr tariat G n ral du Benelux Il affirme la volont d une troite coop ration entre les pays signataires dans le domaine du contr le des transports routie
261. t sur chauss e s che un VL circule sur voie de droite derri re un minibus qui circule a priori sur voie de droite Le VL vient percuter le flanc gauche du minibus qui se d porte alors vers la BAU se couche sur son flanc gauche sur la glissi re de s curit et termine sa course dans l accotement 3 des passagers du minibus sont tu s Facteur retenu Hypovigilance endormissement gt De nuit sur chauss e s che un VL avec 6 personnes bord ayant pass la nuit en discoth que La roue arri re gauche du VL cr ve Le conducteur s arr te sur la droite mais le VL empi te sur la voie 2 personnes descendent du VL pour changer la roue Survient un autocar qui s apercevant trop tard que le VL est mal gar se d porte sur la gauche mais ne peut viter de faucher les 2 pi tons Facteurs retenus Fatigue Alcool Pr sence de pi tons 2003 gt De nuit sur chauss e s che un VL A roule contresens sur voie de gauche pour la circulation normale lorsqu il percute de plein fouet un car B Sous le choc le VL A est d truit 3 de ses occupants sont tu s dont le conducteur alcool mie 1 78 g l et les deux passagers arri res non ceintur s Le passager avant du VL A est gri vement bless Aucune victime n est d plorer dans le car 111 Facteurs retenus Alcool Contresens Non port de la ceinture facteur aggravant gt De nuit sur chauss e s che un bus A percute la remorque tract e par le VL
262. t sont valables pour l ensemble du s jour soit pour les enfants de 4 6 ans 1 pour 8 de 6 18 ans 1 pour 10 et pour les centres de loisirs sans h bergement CLSH 1 pour 8 pour les moins de 7 ans 1 pour 12 pour l ge sup rieur Pour les transports en autocar les accompagnateurs doivent se placer au milieu du v hicule pr s des issues et dans sa partie arri re ce qui porte leur nombre 4 en moyenne Le groupe de travail du CNT demande que les animateurs et les directeurs de centre de vacances plac s sous la tutelle du minist re de la Jeunesse re oivent une sensibilisation la s curit des transports ex exercices d vacuation dans le cadre de la formation qu ils doivent recevoir BAFA et BAFD 4 LES TRANSPORTS OCCASIONNELS EN AUTOCAR a Faut il interdire le transport de nuit A la suite d interventions parlementaires suscit es par des accidents de cars immatricul s en France transportant des enfants survenus l tranger les ann es pr c dentes le ministre indiquait au pr sident du CNT en 3 avril 2000 qu il envisageait avec ses coll gues de l Education nationale et de la Jeunesse et des Sports de recommander aux organisateurs de transports d enfants d viter les trop longs trajets de nuit Cette concertation s est effectu e dans le cadre du groupe sur la s curit des transports d enfants pr sid par M P VILLESSOT compl t pour la circonstance par des chercheurs d universit Caen et de
263. t un conducteur de plus de 70 ans a d ores et d j justifi que le seuil partir duquel la p riodicit de la visite m dicale obligatoire des conducteurs des v hicules de plus de 8 places est fix e une ann e soit ramen 60 ans contre 75 ans actuellement Pour autant cette mesure ne saurait constituer le seul enseignement tirer de ces accidents C est la raison pour laquelle je souhaite que soit confi e M Yves BONDUELLE inspecteur g n ral de l Equipement la mission de me proposer un sch ma d actions de renforcement de la s curit des transports routiers non urbains de voyageurs effectu s par autocars Copie M GAUTHEY Cabinet Transports M BONDUELLE CGPC 49 Il conviendra d examiner tout d abord les conditions d une plus stricte application de tous les aspects de la r glementation existante en mati re d acc s et d exercice de la profession de transporteur routier de voyageurs respect des temps de conduite formation des personnels lutte contre le travail non d clar entretien et contr le technique des v hicules En outre le cas des transporteurs trangers en transit sur le territoire fran ais ou titulaires d autorisation de service r guliers internationaux devra galement tre trait Par ailleurs la pertinence des normes existantes en mati re de s curit active et passive des v hicules de ceinture de s curit ou encore d am nagement de la voirie devr
264. tamment Je vous demanderai donc de bien vouloir valuer l opportunit d int grer cette question votre mission Compte tenu des d lais qui semblent vous tre impartis et compte tenu galement de la complexit de ce sujet je me demande si cela sera possible Ces pr alables tant pos s je peux vous assurer Monsieur l Inspecteur G n ral de l implication de notre association dans les travaux de votre mission Nous ne manquerons pas 170 de vous faire part le moment venu des tr s nombreuses id es d am lioration de la s curit des transports collectifs routiers de jeunes que l ANATEEP d fend Je vous prie de bien vouloir agr er Monsieur l Inspecteur G n ral l expression de mes tr s sinc res salutations Le Pr sident Jean Claude FR CON S nateur Maire Copie adress e Madame MURRET LABARTHE Charg e de mission Conseil National des Transports 34 avenue Marceau 75 008 PARIS PJ 9 propositions de l ANATEEP copie de deux articles de la revue sur les issues de secours copie de la question crite de Jean Claude Fr con copie de la r ponse de Gilles de Robien copie du courrier de Jean Claude Fr con Gilles de Robien copie de la r ponse de Gilles de Robien 171 pour l am lioration des transports de jeunes ANATEEP 8 rue Edouard Lockroy 75011 PARIS T l 01 43 57 42 86 www anateep fr Fax 01 43 57 03 94 172 R duction de la dur e des temps de tr
265. tant poss de les caract ristiques suivantes elle fonctionne aussi bien pour le traitement de zones d accumulation d accidents que pour celui de l accidentologie diffuse elle recherche une coh rence des am nagements de s curit en intervenant par itin raire pour viter de r aliser des am nagements successifs incompatibles entre eux elle est fond e sur la compr hension des dysfonctionnements r els et sp cifiques chaque voie par l analyse d taill e du d roulement des accidents qui se sont effectivement produits dans le but de leur apporter une solution r aliste elle permet d tablir des priorit s entre les actions mener sur le r seau en fonction du gain escompt elle sera mise en uvre en commen ant par des itin raires ou des sections sp cifiques dont les infrastructures ont le niveau de s curit le moins satisfaisant 138 elle int gre galement une composante centr e sur les caract ristiques de l infrastructure par exemple les obstacles lat raux qui ont un impact sur la s curit et sur lesquelles une action corrective est possible et reconnue comme efficace La mise en oeuvre de la d marche SURE est l occasion enfin d associer les administrations routi res de l Etat et celles des collectivit s territoriales et d tablir un dialogue propos de la s curit routi re e Les principes de la d marche SURE La politique de r am nagement du r seau existant do
266. te doivent permettre de d tecter de telles pratiques par l analyse des feuilles d enregistrement et des documents de transport La circulaire du 18 mars 2004 sur le cabotage en transport routier de marchandises pr voit que ces situations doivent tre signal es au directeur du travail des transports afin qu une enqu te sur place puisse tre engag e Le minist re du travail tudie une modification des dispositions relatives au d tachement Le projet n apporte aucun claircissement sur la prise en compte des activit s de transport r alis es temporairement par une entreprise trang re 155 Direction du Tourisme F vrier 2005 Le classement des autocars de tourisme Le dispositif de classement des autocars de tourisme r pond l objectif d am lioration et de meilleure lisibilit de la qualit de service rendu aux consommateurs Les dispositions de l arr t du 19 mars 2002 publi au J O du 19 avril 2002 relatif au classement des autocars de tourisme sont applicables tout transporteur routier de voyageurs pr sentant une demande d habilitation dans le cadre de la loi du 13 juillet 1992 dans un d lai de 2 ans aux transporteurs routiers de voyageurs qui une habilitation a d j t accord e Le classement est exprim en nombre d toiles variant de 1 4 en fonction des quipements de confort de l autocar concern La grille des normes de classement est celle tablie par l Union
267. tenaires donneurs d ordre transporteurs conducteurs de disposer d un document de r f rence d une base de discussion commune le groupe s est inspir de l exp rience men e depuis plusieurs ann es en transport de marchandises pour lesquels en application de la LOTI article 8 alin a 2 un contrat type g n ral et des contrats types particuliers ont t tablis et mis en pratique par les professionnels Ces contrats types sont r glementaires ils sont tablis par d cret pris apr s avis des organisations professionnelles concern es et du CNT Mais ils ne sont pas sont pas d ordre public car ils sont suppl tifs Il a paru opportun au CNT d tudier la transposition de ce dispositif dans le domaine du transport de voyageurs afin mettre la disposition des diff rents partenaires un cadre qui leur permette d tablir leurs contrats et qui d finisse et pr conise certaines obligations de nature am liorer la qualit et la s curit des transports C est dans ce sens que le CNT a rendu son avis en juin 2000 cf Annexe II proposant galement de compl ter la formation du conducteur sur deux points la capacit de vigilance et la conduite des cars tages voir plus loin point formation b S curit des transports publics occasionnels et collectifs en autocar Dans la foul e de l avis rendu sur le transport de nuit le CNT a lanc en 2000 une r flexion sur le transport occasionnel quel que soit l ge
268. tion d tection des feux d origine moteur et envisager une volution r glementaire incluant ventuellement un dispositif d extinction automatique Proposition 18 Les risques des publicit s sur la vitre arri re devraient tre signal s aux services de contr le technique afin qu ils veillent au maintien de la transparence et de l accessibilit pratique de l issue de secours arri re Proposition 19 Un renforcement des contr les routiers portant sur les autocars est n cessaire sp cialement en p riode de pointe de trafic et de nuit Il devrait porter en priorit sur le respect des r glementations nature s curitaire temps de conduite et de repos vitesse surcharge normes techniques v rifiables sur route en s attachant utiliser au mieux les capacit s sp cifiques des diff rents services de contr le Des dispositifs techniques automatiques devraient tre d velopp s et d ploy s sur les axes principaux pour garantir un niveau minimal de contr le syst matique et faciliter le d pistage des comportements risques 45 Proposition 20 Il faut veiller dans l organisation des contr les la gestion des suites ventuelles d une immobilisation De m me il faut renforcer les possibilit s de recours la saisie du v hicule Proposition 21 Il conviendrait que les AOT aient notification des d cisions des CSA touchant des autocaristes afin d tre en mesure de les carter des app
269. tion sur le port de la ceinture de s curit dans les v hicules de transport en commun diffus e par le minist re le 20 ao t 2003 indique bien que l organisateur d un transport de personnes est responsable des conditions g n rales de s curit du transport qu il organise Mais il peut limiter sa responsabilit par une s rie de dispositions indicatives et non cumulatives qui vont de la sensibilisation des enfants la mise en place d accompagnateurs chaque organisateur restant libre du choix des moyens b Sorties scolaires dans les coles maternelles et l mentaires La circulaire n 99 136 du 21 septembre 1999 relative l organisation des sorties scolaires dans les coles maternelles et l mentaires publiques cf B O E N hors s rie n 7 du 23 septembre 1999 d finit trois cat gories de sorties r guli res comprises dans l emploi du temps occasionnelles sans nuit e et occasionnelles avec nuit e Ces cat gories d terminent les formes d organisation p dagogique les conditions d encadrement d accueil les quipements individuels et collectifs de s curit et bien videmment de transport Des taux d encadrement minima sont fix s c D placements dans le cadre des centres de loisirs et de vacances sous la tutelle du minist re charg e de la Jeunesse et des Sports Le minist re de la Jeunesse et des Sports a r glement l encadrement des centres de vacances et de loisirs Les mesures d encadremen
270. tique du METATM sont au nombre de 1724 pour un effectif total de 46 239 personnes et un chiffre d affaires net HT de 2 770 211 000 Euros Sur ce total 727 ont de 0 5 salari s pour un effectif de 1 318 salari s et de 604 non salari s 773 ont de 6 49 salari s pour un effectif de 13 359 salari s et 204 non salari s et 224 de 50 salari s et plus regroupent 30 746 salari s et 8 non salari s dont environ 1 3 de ces 30 746 salari s pour les 3 plus grands groupes Les autres transports routiers de voyageurs comptent 1 244 entreprises pour 13 546 personnes 682 entreprises de 0 5 salari s ont 1272 salari s et 620 non salari s 515 entreprises de 6 49 salari s ont 8 159 salari s et 129 non salari s les 47 entreprises de 50 salari s et plus comptent 3 363 salari s et 3 non salari s Ces entreprises qui r alisent principalement des services dits occasionnels ont un chiffre d affaires net HT de 908 798 000 Euros Dans chaque cas l effectif de roulants en quasi totalit des conducteurs repr sente environ les 3 4 des personnels soit 44 282 personnes en augmentation d environ 3000 de 1999 2001 17 Selon la CPNE l effectif global des deux cat gories d entreprises serait pass 67 866 en 2004 contre moins de 60 000 en 2001 La taille et le nombre des entreprises est ainsi tr s disparate surtout en transport r gulier o 727 TPE emploient moins de 2000 personnes alors que 3 gro
271. titudes du conducteur Visite m dicales Les candidats ou conducteurs titulaires du permis de conduire de la cat gorie D sont soumis un examen m dical initial puis p riodique relevant des normes m dicales du groupe 2 dit groupe lourd pr vues par l arr t du 7 mai 1997 fixant la liste des incapacit s physiques incompatibles avec l obtention ou le maintien du permis de conduire ainsi que des affections susceptibles de donner lieu la d livrance de permis de conduire de dur e de validit limit e Cette visite m dicale qui tait auparavant effectu e par les m decins membres de la commission m dicale d partementale fait l objet d une exp rimentation afin de transf rer ces visites dans des cabinets de m decins de ville agr s par les pr fets Cette exp rimentation dont le bilan est positif a t tendue l ensemble du territoire d but 2003 et la publication des textes r glementaires n cessaires pour sa mise en place effective interviendra dans le courant de l ann e 2005 Cet examen m dical est subi avec la p riodicit suivante tous les 5 ans pour les conducteurs de moins de 60 ans tous les 2 ans pour les conducteurs dont l ge est compris entre 60 et 76 ans 136 tous les ans pour les conducteurs ayant d pass l ge de 76 ans Lors du dernier CISR du 24 janvier 2005 il a t d cid de porter la p riodicit 1 an pour les conducteurs ayant plus de 60 ans 4 Restriction de
272. trangers non quip s Syst matiser le rappel par le conducteur de l obligation de mettre la ceinture de s curit lorsque l autocar est en mouvement D velopper l accompagnement des enfants pour notamment v rifier qu ils sont bien attach s et encourager les syst mes de retenue dans les autocars pour tous les ges Augmentation de la visibilit des autocars pour diminuer le risque de collision Des dispositifs lat raux r fl chissants ou lumineux permettraient de mieux appr hender le gabarit et le mouvement du v hicule dans certaines intersections les man uvres des autocars sont lentes et les am nent d border sur plusieurs voies de circulation ce qui les expose un risque de collision avec un usager inattentif Des dispositifs compl mentaires pourraient quiper les autocars effectuant des transports scolaires ou des transports d enfants Pour la signalisation frontale et arri re de l autocar r aliser une tude d impact de dispositifs compl mentaires de signalisation car ceux ci pourraient occulter les pi tons qui descendent du bus Limiter la circulation des autocars en cas de brouillard ou de verglas en obligeant par exemple le transporteur arr ter son v hicule sur une aire de repos 197 3 Entretien syst me de surcharge et arrimage Un contr le plus fr quent des autocars sur les routes et les autoroutes serait n cessaire pour lutter contre les d fauts d entretien des v
273. ts debout en autocar r t 9641 Dans ie Journal Officiel du S nat n 34 p 1942 du 46 ao t 2004 j ai pris connaissance avec une grande attention de votre r ponse Afin de tutter contre une certaine complexit r glementaire notamment dans la lecture de plusieurs articles de l arr t du 2 juillet 1982 modifi retatif au transport en commun de personnes vous n tes pas oppos l ouverture d un chantier de clarification des r gles sous l gide du Conseil national des transports Je ne peux que me f liciter d une telle proposition En effet le Conseil national des transports a montr encore r cemment gr ce au remarquable travail du groupe de r flexion pr sid par mon coll gue Andr Lardeux sur la s curit aux aires d arr t d autocar qu il tait la structure idoine pour de telles initiatives el r flexions Je me permets donc de solliciter de voire bienveillance la mise en place d un tel groupe de travail au sein du Conseil nationa des transports Je vous prie de bien vouloir agr er Monsieur le Ministre cher ami l expression de mes tr s sinc res salutations et de mon cordial souvenir Jean Claude FR CON EUROPA 9 BLO KNOBKAUCH 42000 SAINT ETIENNE PEL 04 7791 53 5 Fax 4 77 92 43 92 175 EE E Liberii palti Fratersit fraa o raS iA 3 R PUBLIQUE FRAN ARE A Ministre de L Egqusrement des Dangrorts de L An nagement da territoire da Touvisme of de le fes r f
274. u CNT www cnt fr INTRODUCTION Instance repr sentative le Conseil national des transports CNT a t institu par la LOTI article 16 Le statut du CNT et sa composition tr s large lui permettent d tre un lieu de confrontation et de concertation entre les diff rents acteurs non seulement les partenaires professionnels patronaux et salari s tous modes confondus mais aussi les diff rents minist res pour lesquels il est un instrument de d cloisonnement administratif Ce n est pas un lieu de n gociation il n est pas question dans ses missions de se substituer aux instances pr vues pour cela En revanche il est un lieu d changes d coutes r ciproques qui en amont des n gociations a prouv son utilit C est ainsi que depuis sa cr ation en 1982 le CNT est troitement associ l laboration de la politique de s curit en transport routier de voyageurs Les questions de s curit de transports sont principalement abord es au sein des instances permanentes comme la Commission sociale sous l angle des conditions de travail d hygi ne et de s curit du personnel et le groupe permanent sur la s curit des transports d enfants Des groupes peuvent galement tre constitu s pour r pondre des questions ponctuelles Apr s un rappel chronologique une approche th matique permettra de faire le point des avanc es obtenues sur l ensemble du domaine En annexe figurent o une r
275. u CNT ont repris sur le sch ma suivant o Le passager a le droit de conna tre les caract ristiques essentielles du service de transport dont il est le consommateur o Or la s curit est une caract ristique essentielle du service des transports o Donc le consommateur a droit cette information sur sa s curit De plus la bonne information et la transparence sur les caract ristiques du service r duisent fortement les risques d improvisations intempestives dans l ex cution et contribuent ainsi directement l accroissement de la s curit Il a t d cid de r pondre purement et simplement cette exigence l gale Un document unique d finissant les r gles du jeu emp chant toute improvisation informelle donnera ainsi un cadre la s curit et l information du consommateur il r pondra au besoin de transparence et de tra abilit exprim par les diff rents intervenants professionnels du transport salari s donneurs d ordre publics ou priv s et consommateurs Le groupe a d cid d en tendre le champ d application tout transport occasionnel quelle que soit la distance parcourue Les travaux du CNT sur le projet de contrat type ont t tr s utiles puisqu ils ont permis de d finir les principaux points qu il convient de traiter dans ce document unique Ils ont ainsi fourni la trame la proposition adopt e par le groupe de travail lors de sa r union du 20 janvier 2005 sous la pr
276. u bord d une route dont les bas c t s peuvent tre plus ou moins bien stabilis s Des collectivit s locales aux moyens humains et financiers limit s dans le cadre d un budget g n ral choisir des priorit s comme l action sociale et assumer des charges nouvelles notamment du fait du transfert d une partie des routes nationales aux d partements en ce qui concerne les transports scolaires op rer des choix am nagement technique ou action de sensibilisation et veiller retenir en premier lieu des actions qui pour tel budget et ou tel temps y consacrer viteront le plus d accidents Parfois en jeu des pressions contradictoires le faible nombre d accidents de transport scolaire conduit parfois privil gier d autres choix budg taires y compris parmi les quipements et am nagements routiers Ainsi il peut tre choisi d investir pour r sorber les points noirs gt du r seau routier que de puiser dans les ressources financi res de budgets qui se tendent pour des am nagements dits secondaires l oppos les efforts des collectivit s locales pour am liorer la s curit en choisissant l implantation la plus s curitaire sont parfois compromis par les pressions des familles ou des lus locaux qui sont les premiers r clamer plus de s curit pour les enfants mais quand leur cas particulier est en cause privil gient le confort et militent pour cr er ou maintenir un arr t au plus pr s d
277. u domicile Un arr t n a pas tre maintenu au seul motif qu il existe depuis longtemps 10 Une activit en bout de cha ne Le transport scolaire d pend d une activit autonome qui a ses propres r gles Il appartient en effet l ducation nationale ses diff rents chelons de d finir la carte scolaire d cider des programmes p dagogiques certaines activit s peuvent induire des d placements suppl mentaires r partir les dates des vacances d terminer le rythme scolaire hebdomadaire semaine de 4 ou de 5 jours et fixer les horaires quotidiens d ouverture et de fermetures des tablissements L ensemble de ces mesures a obligatoirement des cons quences sur les d placements scolaires de loisirs et de vacances 11 Une r glementation abondante mais parfois complexe Directives et textes d application se succ dent Certaines tol rances admises dans un but social se trouvent de plus en plus en contradiction avec les mesures prioritaires de s curit ainsi la r gle du 3 pour 2 Un toilettage et des explications s imposent 70 II Donn es quantitatives globales Un transport relativement sur 1 Par rapport au nombre important d enfants transport s en autocars Nombre d l ves en zone non urbaine ligne r guli re et services scolaires titre principal SATPS pour lesquels une subvention est accord e Nombre total Moyenne par d partement 1998 1999
278. u transport routier public interurbain de voyageurs et des conducteurs salari s et non salari s du transport routier public de marchandises compl t par le d cret balai qui inclut le compte propre en marchandises non en voyageurs D cret n 2004 1186 du 8 novembre 2004 relatif la formation professionnelle initiale et continue des conducteurs salari s du transport routier priv de marchandises des conducteurs salari s et non salari s du transport routier public de marchandises et des conducteurs du transport routier public interurbain de voyageurs b Les conducteurs scolaires une formation sp cifique d j r d e Les enfants constituent une client le particuli re tant du fait de leurs aptitudes physiques que de leur comportement Les conducteurs doivent donc tre sensibilis s leurs r actions toutes les tapes du processus de transport et apprendre la marche suivre en cas d incident ou d accident vacuation ou non d clenchement des secours etc De plus les r actions d un jeune enfant sont diff rentes de celle d un adolescent A cela s ajoutent depuis quelques ann es les difficult s g rer certains comportements allant du simple chahut l incivilit manifeste C est pourquoi parmi les 10 propositions du CNT mises en 1989 figure la n cessit d une formation sp cifique pour les conducteurs affect s aux transports d enfants En r ponse cette demande pour les conducteurs scola
279. ues CEMT Conf rence Europ enne des Ministres des Transports CERTU Centre d Etudes sur les R seaux les Transports 1 Urbanisme et les Constructions Publiques CNAM Caisse Nationale d Assurance Maladie CPNE Commission Paritaire Nationale pour l Emploi CSA Commission des Sanctions Administratives DGGN Direction G n rale de la Gendarmerie Nationale DG TREN Direction G n rale Transport et Energie DRIRE Direction R gionale de l Industrie de la Recherche et de l Environnement FIMO Formation Initiale Minimale Obligatoire FCOS Formation Continue Obligatoire de S curit GART Groupement des Autorit s Responsables des Transports ITT Incapacit Temporaire de Travail IRU International Road Union LOTI Loi d Orientation sur les Transports Int rieurs METATTM Minist re de l Equipement des Transports de 1 Am nagement du Territoire du Tourisme et de la Mer ONISR Observatoire National Interminist riel de la S curit Routi re SNPC Service National du Permis de Conduire SES Service Economie et Statistiques TPE Tr s Petites Entreprises TRV Transport Routier de Voyageurs VL V hicule L ger 11 RESUME La r p tition d accidents graves en transport de voyageurs par autocars a amen le cabinet du Ministre de l Equipement des Transports de l Am nagement du Territoire du Tourisme et de la Mer s interroger sur les possibilit s de renforcer la s curit de
280. ui a paru indispensable et a priori efficace pour essayer de limiter les accidents classiques de transport scolaire ceux de travers es de route La presse est ainsi invit e aux actions de sensibilisation des l ves un dossier avec un projet d article est remis avec des messages aux parents et aux automobilistes Cette sensibilisation m rite d tre faite au niveau national cf proposition 14 ci apr s Dans un de ses derniers rapports sur la s curit des transports d enfants le CNT avait sugg r qu l occasion d une campagne nationale sur un th me comme la vitesse on mette en sc ne un autocar de transport scolaire muni du pictogramme afin que cette image soit bien per ue par l automobiliste qui n est pas obligatoirement parent d l ve 35 Rappel Aux termes de l article R 413 17 du code de la route les usagers doivent r duire leur vitesse dans un certain nombre de cas parmi lesquels le suivant Lors du croisement ou du d passement de v hicules de transport en commun de personnes ou de v hicules affect s au transport d enfants et faisant l objet d une signalisation sp ciale au moment de la descente et de la mont e et des voyageurs 5 Les infrastructures et la circulation a Les points d arr t en transport scolaire Les travaux du groupe pr sid par M le s nateur Lardeux au CNT ont permis d engager l actualisation du guide du CERTU en liaison avec les autorit s o
281. ui sont m me de signaler les points dangereux les accompagnateurs dont il convient de souligner l importance les autres usagers de la route o campagnes locales o et ventuellement campagne nationale ex mise en sc ne d un car scolaire dans un message sur la vitesse et toute personne concern e par le fonctionnement de la route force de l ordre personnel d entretien de la voirie 2 le suivi de cette politique doit tre assur par le groupe permanent du CNT qui devra dans le cadre de son rapport annuel Il le pourra d autant plus qu il va retrouver les moyens de poursuivre ses tudes d accidentologie L arr t du Garde des Sceaux l habilitant recevoir communication des proc dures en cours a t sign le 3 mai dernier Ainsi il continuera offrir un lieu de concertation entre l ensemble des partenaires L exp rience a prouv que l adoption d une mesure labor e en concertation est d autant mieux accept e Ce groupe est galement un lieu de d cloisonnement entre administrations centrales qui n ont pas l occasion de se rencontrer fr quemment ainsi l Education nationale et les transports d velopper son r le en mati re de remont e d information et d change d exp riences en liaison avec les autorit s organisatrices Les travaux sur les points d arr t ont r v l une grande attente des uns et des autres en ce domaine constituer une force de propositions pour assurer la s cu
282. uipage par p riode de 24 heures 11 heures cons cutives Possibilit de fractionnement en 2 ou 3 p riodes aux conditions suivantes aucune p riode ne doit tre inf rieure 1 heure l une d elles doit atteindre 8 heures au moins la dur e totale du repos journalier est port e 12 heures Possibilit de r duction 9 heures 3 fois par semaine Compensation de la r duction correspondante avant la fin de la semaine suivante En double quipage par p riode de 30 heures 8 heures cons cutives v hicule l arr t Repos hebdomadaire minimal 45 heures cons cutives Possibilit s de r duction 36 heures cons cutives au point d attache du conducteur ou du v hicule 24 heures cons cutives hors du point d attache du conducteur ou du v hicule Compensation de la r duction correspondante avant la fin de la troisi me semaine qui suit prise en un seul bloc rattach un autre repos d au moins huit heures 124 Cas particulier transports occasionnels internationaux de voyageurs Possibilit de conduire durant douze p riodes de conduite journali res cons cutives dans la limite maximale de 90 heures sur deux semaines cons cutives les repos hebdomadaires correspondant deux semaines peuvent tre pris en bloc la deuxi me semaine Evolutions en cours La modification du r glement 3820 85 a fait l objet d un accord politique au Conseil transports de juin 2004 Le texte e
283. ul d emploi est interdit Des exceptions existent pour des travaux d ordre scientifique litt raire ou artistique d enseignement articles L 324 1 et L 324 4 du code du travail Pour les seconds le cumul d emploi est autoris dans le respect des dur es maximales du travail Un salari du secteur priv peut donc cumuler des emplois si la dur e journali re cumul e n exc de pas 10 heures et la dur e hebdomadaire n exc de pas 48 heures Les corps de contr le doivent mieux coordonner leurs actions pour compl ter les contr les sur route par des contr les en entreprise La connaissance de l identit du conducteur contr l sur route au volant d un v hicule de l entreprise permet de s assurer que ce dernier appara t bien sur le registre unique du personnel et que l entreprise a bien accompli toutes les d marches sociales et fiscales concernant l embauche de ce salari En mati re de cumul d emploi le contr le de l entreprise de transport ne permet pas de conna tre l identit d un ventuel autre employeur Il appartient chaque employeur de s assurer que ses salari s respectent les limites fix es par le code du travail en mati re de cumul d emploi Seul un croisement des fichiers permettrait de d celer un cumul d emploi ill gal Cette possibilit ne semble pas pouvoir tre autoris e par la CNIL 154 IGTT La situation des entreprises trang res intervenant sur le territoire fran
284. un parc d autocars propre aux tablissements cette instruction rappellera les r gles de validit du permis D et du contr le technique des v hicules On ne peut que se f liciter de cette initiative qui rejoint bien la pr occupation d assurer la sensibilisation de tous les maillons de la cha ne en rappelant les r gles existantes et en adoptant une d marche de recommandation qui vite toute contrainte normative suppl mentaire e Le minist re de la Jeunesse et des Sports Comme rappel plus haut le personnel encadrant les enfants en centres de vacances et de loisirs re oit une formation dispens e par des associations qui est courte tr s dense et non professionnelle Plut t que d alourdir cet enseignement par des notions de s curit dans les transports il s agit compte tenu du d veloppement de l ducation la s curit routi re et aux transports dans le cadre scolaire de maintenir l acquis des notions re ues tant aupr s des enfants que de leurs accompagnateurs qui sont souvent tr s Jeunes selon des modalit s d finir selon les cas D s pr sent la d signation d un chef de bord au moment de la pr paration du centre et le rappel des consignes par le directeur avant le d part participent d ailleurs l information des animateurs dans ce domaine Proposition 3 Le document intitul l ments d information pr alables l tablissement d un contrat est un apport n ces
285. un tel processus Les pr occupations de s curit peuvent tre prises en compte tr s en amont dans le dispositif de formation De plus l laboration de ce contrat a un effet levier pour les DRE qui peuvent d velopper leur pr occupations sociales ou de s curit de fa on beaucoup plus transversale que par la simple intervention par les services de contr les c est dire souvent posteriori Proposition une circulaire pourrait tre labor e au niveau national pour rappeler les bienfaits du dispositif contrat d objectif et contrat d tudes prospectives CO CEP en faveur de la formation et de la s curit On pourrait m me envisager une enveloppe pour le soutien des actions de sensibilisation r alis es dans ce cadre 178 Publicit des d cisions des CSA Les autorit s organisatrices de transport surtout les conseils g n raux se plaignent souvent de la difficult de trouver la liste des entreprises infractionnistes pour pouvoir ventuellement les carter des appels d offres Proposition cr er un espace du site Internet du minist re r capitulant les diff rentes d cisions des CSA et pr voir dans l arr t pr fectoral la transmission de la d cision aux autorit s organisatrices d partementales 179 TRANSPORTS INTERURBAINO l j Conseil National des Transports R union du 17 f vrier 2005 Suite l invitation tardive de M Yves Bonduelle Inspecteur G n
286. upes en emploient environ 10000 3 Le personnel de conduite Sans revenir sur les effectifs d j mentionn s on notera que pr s de la moiti 47 4 des conducteurs ont plus de 45 ans et 1 a 65 ans et plus Les femmes comptent pour environ 8 des conducteurs et occupent plus de 35 des emplois temps partiel du transport routier de voyageurs o plus de 37 des emplois sont temps partiel Bien que plus de 55 des effectifs aient plus de 4 ans d anciennet dans l entreprise le taux de rotation annuel est important 22 et la fid lisation des salari s est donc un enjeu d autant plus crucial que les primo acc dants potentiels la profession de conducteur de voyageurs se sont rar fi s En effet apr s la disparition du service militaire et de l occasion qu il donnait des jeunes d acc der au permis D v hicules de transport en commun le nombre de permis D obtenus s est r duit moins de 7000 par an de 2001 2003 une l g re reprise se manifestant en 2004 avec 7031 permis D d livr s Cette ressource partag e avec le transport urbain est cependant compl t e par le fait que nombre de conducteurs du TRV proviennent du transport de marchandises D ailleurs le stock de titulaires de permis D est de 2 990 611 valid s c est dire avec des visites m dicales jour selon les donn es confirm es par le SNPC du Minist re de l Int rieur pour 4 089 174 permis D inscrits sur le fichie
287. ur effet de surprendre sont particuli rement dangereux C est le cas par exemple des virages dont la courbure augmente soudainement e Une approche th matique compl mentaire Si la caract ristique essentielle de la d marche SURE est de fonder les propositions d am nagement sur la compr hension du fonctionnement r el de l infrastructure partir d une analyse des accidents elle int gre aussi dans une deuxi me tape une approche compl mentaire permettant d identifier les facteurs de risques reconnus m me s ils ne sont pas intervenus dans le d roulement d un accident C est le cas notamment des obstacles lat raux fixes toujours dangereux e Une m thodologie compl te Il ne s agit pas d appliquer toutes les routes existantes les r gles techniques des projets neufs ce qui serait extr mement co teux et peu efficace mais d am nager les routes o l accidentalit est anormalement lev e La m thode consiste en partant d un diagnostic pr cis de l accidentalit d finir les actions mettre en uvre prioritairement en privil giant les solutions pragmatiques relevant non seulement de l am nagement mais aussi de l entretien et de l exploitation de la route 139 De l analyse des enjeux de s curit la r alisation puis l valuation des actions d am lioration de l infrastructure une m thodologie compl te est propos e dans le cadre de la d marche SURE Elle se d velo
288. ur leurs responsabilit s Informer le donneur d ordre des r glementations sociales et routi res et des risques en cas de non respect Communiquer au conducteur les conditions de transport n goci es Transparence et respect du contrat de transport Syst matiser la descente des autocars par les groupes scolaires en utilisant l ordre d vacuation d urgence apprentissage des automatismes Accompagnateur obligatoire en service r gulier pour les enfants des coles primaires et maternelles Informer les enseignants sur la continuit de leur responsabilit et de Leur r le pendant les trajets 181 Contr les Renforcer le corps des Inspecteurs du Travail et des Contr leurs Ne pas permettre la remise en cause de leurs d cisions et respecter les sanctions donn es pour les infractions constat es et identifi es Cibler les contr les d part et retour de vacances grands axes routiers retour de week end prolong Rencontre entre les Inspecteurs et les IRP au sein de l entreprise Rendre le document FIMO FCOS infaisifiable et officiel an m me titre que le permis de conduire D velopper les contr les pr visionnels Pow les contrevenants r cidivistes immobilisation des v hicules vAN Le Via Pere Document et tude tablis par Jacqueline PERON et Michel AUBERT n gociateurs nationaux pour la FGT CFTC transports interurbains de voyageurs Contact Thierry DOUINE 26 bis rue Ord
289. urent sur le site Internet du CNT C est ainsi que le dernier rapport d octobre 2002 portant sur les ann es scolaires 1999 2000 et 2000 2001 est int gralement disponible sur le site du CNT www cnt fr rubrique Rapports Les principaux l ments statistiques figurent en Annexe I e Mais il rencontre actuellement des difficult s que l on esp re bient t r solues Une modification est intervenue dans la remont e des informations et compromet actuellement le suivi des travaux Jusqu en 1999 la Gendarmerie fournissait un tat des accidents dress apr s avoir rassembl les l ments fournis par les brigades territoriales qui avait un caract re officiel et exhaustif A pr sent cet tat cl en main n est plus labor l chelon central du fait du red ploiement des t ches et les brigades doivent adresser directement les proc dures au CNT Cette modification qui a concern tout destinataire aussi bien les services du Minist re des Transports que les organismes d tudes et d accidentologie a eu pour effet de ralentir voire de supprimer cette remont e d information Par arr t du 3 mai 2004 du ministre de la Justice paru au JO du 18 mai le Pr sident du CNT est habilit recevoir copie des proc dures en cours d instruction sous r serve du respect de l anonymat des personnes impliqu es Cependant d but 2005 le circuit qui a t interrompu pendant quelque temps peine toujours se r tablir
290. urs accompagnateurs sur la RN 157 Servon sur Vilaine 35 a enti rement br l la suite d un feu provoqu par l clatement d un pneumatique aucune victime n a t d plor e mais tous les bagages ont t d truits le 11 mai 2004 sur l A 40 un car immatricul en Suisse depuis 1998 Mercedes O 350 transportant 24 retrait es est d truit par un feu ayant son origine dans le moteur le 3 juin 2004 Montrejeau sur l A 64 un car italien circulant vide Volvo B 12 de 1997 est galement d truit par un feu ayant son origine dans le moteur le 9 juin 2004 Artigues 33 sur la RN 230 un car Renault FR1 de 1990 appartenant TRANSCOM voyages 33 transportant en p riscolaire 46 enfants et 5 accompagnateurs subit un feu dans le moteur Gr ce la pr sence sur place de deux motards des CRS et l arriv e tr s rapide des pompiers le feu sera ma tris sans autres dommages que dans le moteur ayant son origine dans le moteur le 12 juillet 2004 Coudekerque 59 un car Mercedes O 405 motorisation fonctionnant au GNV de la soci t STDE mis en circulation en 2000 se d pla ant sans passagers a tout l arri re tr s endommag par un feu trouvant son origine dans le moteur Les recherches men es ici ont permis de conna tre deux autres cas d incendies identiques ant rieurs sur le m me type de v hicule consommant du GNV Le constructeur et la DSCR devaient se rencontrer p
291. us demandons que soit cr e l obligation en dessous d un certain age Cette obligation doit relever des obligations des autorit s organisatrices l accompagnant doit tre form Et salari eu gard aux responsabilit s 187 Incivilit s Lorsque les incivilit s d bouchent sur des probl mes qui peuvent d g n r s de fa on grave probl mes psychologiques pour le conducteur attitude de r ponse agressive traumatisme r action par rapport aux l agresseur s nous demandons que les autorit organisatrices mettent deux personnes habilit s et form es pendant un temps suffisant plusieurs semaines pour exiger des l ves le retour un comportement civil avec le respect du conducteur aider le conducteur se recentrer exiger les titres de transports le respect des horaires des affectations des l ves aux services le respect des autres l ves dans le bus Lesquelles personnes ayant autorit s asserment s et repr sentants l Autorit Nous demandons le suivi d une formation pour les conducteurs pour appr hender les conflits dans les bus viter les actes d viant au racisme et autres attitudes amplifiant les probl mes l acquisition de connaissances psychologiques un module approchant est int gr la FIMO pas la FCOS Formation Continue Obligatoire de S curit Donc nous sommes nombreux qui elle manque Nous avons d j pr sent cette demande plusieurs fois aux emplo
292. validit Depuis le 1 octobre 1970 le permis de conduire de la cat gorie D est d livr avec une restriction limitant le conducteur un rayon de 50 kms autour du point d attache du v hicule si ce dernier comporte plus de 15 places conducteur compris Cette restriction de validit est lev e si le conducteur satisfait l une des conditions suivantes le conducteur est titulaire d un CAP BEP ou titre professionnel dont la liste est fix e par un arr t du 13 juin 1990 portant application de l article R 222 8 du code de la route le conducteur justifie d une exp rience de conduite d au moins 5000 kms durant un an effectu s dans un v hicule pour lequel la cat gorie D est exig e le conducteur justifie d une exp rience de conduite dans un v hicule de transport de marchandises d un poids total autoris en charge sup rieur 3 5 tonnes durant un an 137 DR 16 02 2005 La d marche SURE S curit des usagers sur les routes existantes La d marche SURE a t labor e pour donner suite la d cision prise par le gouvernement lors du Comit interminist riel de la s curit routi re CISR du 25 octobre 2000 Elle fait l objet d une circulaire minist rielle du 1 septembre 2004 A la diff rence des projets routiers neufs pour lesquels le respect des r gles techniques garantit la s curit de l infrastructure le r am nagement du r seau routier existant est men avec l objectif de suppres
293. vel examen la d livrance de la cat gorie D du permis de conduire Les modalit s d examens du brevet militaire de conduite sont proches de celles du permis de conduire civil Validation d un titre professionnel Le titre professionnel de conducteur du transport routier interurbain de voyageurs d livr sous l autorit du ministre charg du travail de l emploi et de la formation professionnelle permet d obtenir sans nouvel examen la d livrance de la cat gorie D du permis de conduire Cette formation qualifiante est compl te puisque au del de la cat gorie D du permis de conduire elle permet galement d obtenir le dipl me attestant de la r ussite la formation initiale minimale obligatoire FIMO 135 3 Echange d un permis de conduire tranger d livr par un Etat appartenant l Union europ enne ou l Espace conomique europ en En application du principe de la reconnaissance mutuelle des permis de conduire d livr s par les Etats membres un permis communautaire est reconnu sur le territoire fran ais sans limitation de dur e autre que celle de la validit mentionn e sur le titre Son change n est donc pas obligatoire sauf si le conducteur ayant acquis une r sidence normale en France y commet une infraction entra nant une mesure de restriction de suspension de retrait d annulation du droit de conduire de retrait de points Ces permis de conduire sont d livr s l instar du permi
294. vit de d finir la demande qu elle va soumettre par appel d offre Article 5 du code des march s publics la nature et l tendue des besoins satisfaire sont d termin es avec pr cision par la personne publique avant tout appel concurrence ou toute n gociation qui sont pr c d es d un appel concurrence Le march conclu par la personne publique doit avoir pour objet exclusif de r pondre ces besoins En 94 95 l APCG qui a succ d l ADF avait labor un outil technique permettant aux d partements de d finir la qualit des prestations dans les appels d offre charge pour chacun d eux de l adapter sa propre sp cificit Le Manuel pratique pour la r daction d un cahier des charges int grant une d marche qualit abordait les questions de s curit sous plusieurs aspects parmi lesquels les points d arr t localisation am nagement maintenance les v hicules respect de la r glementation choix du v hicule am nagement ge entretien condition de remplacement les conducteurs rappel des r gles de conduite respect de l itin raire et des arr ts de m me que la d finition d objectifs de s curit et le mode de gestion des accidents ou incidents La plupart des d partements se sont inspir s de ces recommandations pour tablir des chartes de qualit Cette prise en compte de la qualit suppose un contr le de l ex cution du service qui peut
295. voir pour effet de faire diff rer l admission la retraite au del du premier jour du mois suivant leur 152 soixanti me anniversaire pour les agents dont le droit pension d anciennet s ouvre 50 ans et dont la liste figure l article 7 du R glement de Retraites de la SNCF Article 7 R glement des retraites de la SNCF RH0825 Du droit la pension d anciennet retraite normale Tout agent quittant la SNCF a droit une pension de retraite et peut en demander la liguidation lorsqu il a au moins 25 ann es de services valables pour la retraite et atteint l ge de 50 ans s il est aide conducteur conducteur de man uvre et de parcours principal conducteur de ligne l ve conducteur de ligne ou conducteur de ligne principal ou si remplissant d autres fonctions il compte au moins 15 ann es d affiliation dans l un quelconque des emplois ci dessus l exclusion de toute p riode de service accompli temps partiel 55 ans dans tous les autres cas De son c t la SNCF peut liquider d office la retraite de tout agent remplissant les conditions indiqu es ci dessus 153 IGTT Le travail ill gal La principale source de travail ill gal dans le transport de voyageurs est l utilisation pour des transports occasionnels de salari s en cumul d emploi En mati re de cumul d emploi il convient de distinguer les salari s du secteur public de ceux du secteur priv Pour les premiers le cum
296. volution du co t des transports support par les d partements qui a augment un rythme sup rieur au double de celui de l inflation au cours de ces 20 derni res ann es ce qui est tout fait consid rable Ils se traduisent galement par le fait que les transports de voyageurs organis s par les d partements font d ores et d j preuve d une tr s grande s curit 193 MINISTERE DE L AGRICULTURE DE L ALIMENTATION DE LA PECHE ET DE LA RURALITE Direction NOTE G n rale de l enseignement A l attention de Monsieur Yves BONDUELLE et de la recherche Inspecteur G n ral de l Equipement Conseil g n ral des Ponts et Chauss es Le directeur g n ral Tour Pascal B 92055 LA DEFENSE CEDEX ter avenue de Lowendal 75700 Paris 07 SP Ne i m l michel thibier agriculture gouv fr Objet r union du 10 f vrier 2005 Position du minist re de l agriculture concernant le T l 01 49 55 42 40 transport en autocar Fax 01 49 55 46 36 R f Paris le 18 f vrier 2005 A la suite de la r union du 10 f vrier 2005 que vous avez pr sid e et laquelle mes services ont t repr sent s je vous confirme les l ments suivants Le minist re de l agriculture a en charge des apprenants allant de la classe de 4 l enseignement sup rieur Ces l ves utilisent dans le cadre de leur scolarit et des sorties scolaires le transport en autocar Les l ves de l enseignement agricole
297. voyageurs Lorsque l quipage comprend deux conducteurs le temps non consacr la conduite pendant la marche du v hicule par le second conducteur est compt comme travail effectif pour 50 de sa dur e Amplitude Dispositions g n rales pour les entreprises de transport routier de personnes L amplitude de la journ e de travail est l intervalle existant entre deux repos journaliers successifs ou entre un repos hebdomadaire et le repos journalier imm diatement pr c dent ou suivant L amplitude de la journ e de travail du personnel roulant ne doit pas exc der douze heures Elle peut tre prolong e jusqu quatorze heures sous certaines conditions et avec l autorisation de l inspecteur du travail 126 Dans le cas d un quipage compos de plusieurs conducteurs l amplitude ne doit pas exc der dix huit heures Dispositions particuli res aux entreprises de transport routier interurbain de voyageurs Le d cret du 22 d cembre 2003 a apport une modification substantielle pour les entreprises concern es qui auparavant taient soumises la r gle g n rale nonc e ci dessus D sormais en l absence de convention ou accord collectif tendu l amplitude de la journ e de travail du personnel roulant affect un service r gulier est de droit de treize heures et peut tre port e quatorze heures sur autorisation de l inspection du travail L amplitude du personnel roulant af
298. x cution de travaux dangereux pr pos s la conduite de machines ou conducteurs de v hicules transportant notamment des personnes et qu elles ont pour but de pr venir un risque ou de faire cesser une situation dangereuse L tat alcoolique est caract ris en ce qui concerne la conduite d un v hicule par une concentration d alcool dans le sang ou dans l air expir gale ou sup rieure aux limites figurant dans le tableau ci apr s selon les dispositions de l article R 234 1 du code de la route Concentration V hicule de transport en d alcool commun Dans le sang 0 20 g par litre 0 50 g par litre Autre v hicule Dans l air expir 0 10 milligramme par litre 0 25 milligramme par litre Tour Pascal B Je vous demande de veiller tout particuli rement ce que la question de 92055 La D fense cedex l alcool mie trouve toute sa place dans l valuation des risques par le chef Ey i d entreprise notamment dans le cadre de la prise en compte du risque routier t l copie 5 zoz 01 40 81 70 16 L Inspecteur g n ral A GOUTERAUX 148 IGTT Mise la retraite dans les entreprises de transport RATP Le statut de la RATP permet un d part la retraite des conducteurs de bus partir de 50 ans Cependant l ge limite de maintien en service est identique celui applicable pour l ensemble des agents de la RATP relevant du tableau B agents d exploitation La mise la retraite
299. xc der la dur e des bonifications rest es non utilis es 149 d un temps gal la dur e de leur s jour dans une unit combattante pour les agents dont le dossier militaire ou administratif fait appara tre que affect s une arme combattante ils y ont t mobilis s dans une formation non combattante ils ont t sur leur demande affect s une arme combattante Seul peut b n ficier des dispositions du pr sent article l agent qui en fait la demande et qui est reconnu en tat de continuer exercer ses fonctions 150 Code de l aviation civile Le personnel navigant de l a ronautique civile pilotes et co pilotes ne peut exercer aucune activit en qualit de pilote ou de copilote dans le transport a rien public au del de l ge de soixante ans article L 421 9 du code de l aviation civile Article L 421 1 La qualit de navigant professionnel de l a ronautique civile est attribu e aux personnes exer ant de fa on habituelle et principale soit pour leur propre compte soit pour le compte d autrui dans un but lucratif ou contre r mun ration Le commandement et la conduite des a ronefs section Le service bord des moteurs machines et instruments divers n cessaires la navigation de l a ronef section B Le service bord des autres mat riels mont s sur a ronefs et notamment les appareils photographiques et m t orologiques les appareils destin s au travail agricole et
300. xception de deux bless s tr s l gers sans ITT par clats de verre M me cas sur A 10 le 24 ao t 2004 avec un autocar portugais non quip de ceintures deux tu s ject s et 4 bless s graves idem sur l A10 le 14 novembre 2004 un autocar belge non quip de ceintures se couche dans le foss deux tu s ject s et 4 bless s graves La Commission Europ enne dans son programme d action pour la s curit routi re en juin 2003 s est d ailleurs prononc e nettement sur la n cessit de g n raliser l quipement et le port de la ceinture dans tous les autocars des pays membres L IRU en avait fait de m me depuis 1996 en se pronon ant en faveur de l quipement en ceintures 3 points Proposition 13 L importance du trafic de transit dans notre pays implique d accorder la priorit la plus lev e la concr tisation rapide de ces bonnes intentions de g n ralisation des ceintures de s curit sur tous les autocars au niveau de PUE en vitant d introduire des d rogations pour des v hicules dont le caract re d usage exclusivement urbain m riterait d tre d montr Par ailleurs ce sont les discordances r glementaires nationales qui subsistent qu il convient d liminer tol rance du 3 pour 2 ou autres quivalences douteuses places debout mentionn es sur la carte violette de certains autocars strapontins Proposition 14 Le toilettage r glementaire sugg r ci d
301. yeurs dans les lieux habituels de rencontre paritaires bilat rales CNT Les Commissions de Sanctions Administratives CSA Dans les faits les transporteurs voyageurs b n ficient de la mansu tude des Pr fets de d partements qui au vu des services scolaires effectu s par les int ress s diminuent lourdement les sanctions propos es par les CSA A l vidence l exp rience montre que la sanction qui a un impact suffisant est l immobilisation des v hicules utilis s lors des d lits Coupure de 8 heures ou 9 cette pratique conduit ne pas prendre en consid ration l amplitude n anmoins le ou les conducteurs peuvent tre amen s par l ineptie du syst me une amplitude de veille de 23 heures et plus Or il est su connu et mesur aujourd hui qu un conducteur qui arrive une amplitude de 17 heures est dans un tat physiologique de veille tel qu il correspond une absorption d alcool de 0 5 grammes Et alors que les conducteurs de transports en commun par bus et autocars quid en transport de personne sont limit s et contr l s 0 O2gr r siduel m tabolique Nous demandons le respect des limites d amplitude r glementaires La suppression de la mesure en permettant le contournement Le mat riel Marquage des v hicules nombre de v hicules notamment les petits sont conduits par des travailleurs clandestins Les gendarmes doivent pouvoir identifier le v hicule professionn

En raison de son poids et afin de faciliter son téléchargement, le

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

En raison de son poids et afin de faciliter son t&eacute;l&eacute;chargement, le

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

En raison de son poids et afin de faciliter son téléchargement, le