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1. 77 Programme d automatisation des proc dures fiscales municipales Municipalit de Heres Venezuela ccecccssscsssessessscesecescceceeeeececceceeooessess 79 5 questions Genezaret Hernandez Directeur du d partement Analyse strat gique et contr le de gestion Municipalit de Heres 83 Habitat participatif ciar aca 87 Usina Coop rative pour l habitat autog r SADPAULO oooO 89 Programme Droit l Habitat Fondation Bento Rubi o Riode Janeiro Bres aa eeen aeaaaee ne ee ee a a 95 Paroles d acteurs du d veloppement ss 99 Rencontre avec J r mie Daussin Charpantier R f rent th matique Finances locales et d centralisation Agence Fran aise de D veloppement 103 6 questions to Joshua Gallo Regional Coordinator for Latin America and the Caribbean Public Private Infrastructure Advisory Facility 111 6 questions to Fernando Gama Senior vice President Evensen Dodge Internationalt meim eenaa een 113 5 questions Thierry Bernicard Veo E RR E 117 Le mot du Pr sident ous y sommes sept milliards d tres humains et la moiti vit dans les villes A Theure o la crise conomique et financi re menace tres fortement les capacit s d investissement des collectivit s locales il est
2. Mais il existe galement des monnaies que l on pourrait qualifier de priv es Les cartes de fid lit que l on nous propose dans tous les magasins proc dent galement d une d marche de type 18 gt gt monnaie compl mentaire on vous offre des points un petit plus en termes de pouvoir d achat un outil mon taire que vous pourrez utiliser en paiement d un produit En contrepartie de fait vous donnez votre pr f rence cette entreprise et vous contribuez au d veloppement de son activit conomique en allant d penser prioritairement chez elle Monnaies vocations sociale et cologique Favoriser les changes de services entre personnes changes de temps et de savoirs par exemple les monnaies utilis e dans les SELs les grains de sel dont le nom varie selon le SEL Renforcer la solidarit le lien social favoriser l entraide et la solidarit favoriser Pinterg n rationnel Pinclusion de tous d velopper une culture du vivre ensemble Apporter un appui aux personnes pour des consommations sp cifiques c est le cas de ce qu on appelle les monnaies affect es ou encore tous les titres d jeuner culture livre bons alimentaires qui sont donn s une population sp cifique les salari s de l entreprise les jeunes les personnes en situation de pr carit pour une utilisation sp cifique Valoriser et promouvoir des comportements solid
3. se d placer Des alliances transnationales entre institutions financi res des pays d origine et autres acteurs des pays d immigration sont ainsi encourag es par des acteurs comme le FMI mais galement l initiative de collectivit s locales comme nous le verrons pour la ville de Cuenca en Equateur Ces flux financiers issus des migrations sont galement source de d veloppement productif INMIGRA au P rou encourage ainsi les migrants et leurs familles en liaison avec les gouvernements r gionaux et locaux promouvoir les processus de d veloppement qui contribuent la cr ation d opportunit s d investissement productif et ainsi r duire le besoin d migrer Apr s une s rie de s ances de formation pour les familles transnationales de nouvelles entreprises familiales sont cr es et orient es vers le march local national ou parfois international via la cr ation de corridors commerciaux reliant territoire d origine et terre d accueil du migrant 44 45 Programme Initiative Citoyenne 3x1 Mexique R sum N en 2002 au Mexique le Programme Initiative Citoyenne 3x1 a pour objectif la captation par l Etat et les collectivit s locales des financements issus des associations de migrants afin de les investir notamment dans des projets d am nagement urbain Avec le d ploiement du programme dans 28 des 30 tats f d r s du Mexique et une pr pond rance dans les r gions de forte migration le programme a
4. Via le Sucre les entreprises coop ratives et communautaires auront plus de facilit s effectuer et renforcer leurs changes au niveau r gional le march financier traditionnel ne sera plus en mesure de s lectionner les biens chang s en privil giant ceux haute valeur ajout e capitalistique La NAFR o en est on Pour le moment sur l ensemble des propositions mises par la Commission technique quatorienne seule la Banque du Sud a fait consensus au sein de PUNASUR Aujourd hui sa cr ation a t ratifi e par 4 des 7 parlements des pays fondateurs Argentine Bolivie Equateur et Venezuela il ne reste plus qu une signature pour qu elle puisse rentrer en vigueur et commencer ses op rations La ratification par le Congr s argentin le 7 septembre 2011 de Accord constitutif de la Banque du Sud a permis de placer la NAFR sur les rails d une dynamique r solument ancr e dans l agenda politique continental elle permet de briser le pr jug d une NAFR lanc e l unique initiative de pays membres de PALBA Les candidats une ratification prochaine sont PUruguay et le Br sil Concernant son capital il est pr vu que l Argentine le Br sil et le Venezuela seront ses plus importants contributeurs en souscrivant chacun 2 milliards qui devront tre vers s dans un d lais de 5 ans L Equateur et PUruguay souscrirons dans une moindre mesure hauteur de 400 millions eux deux puis la Bo
5. en d veloppement dans des technologies et projets verts g n rant une r duction d mission de gaz effet de serre GES dans l atmosph re que le pays du Nord peut inscrire son cr dit L architecture financi re des MDP Dans ce cadre une entreprise du Nord est invit e investir au Sud dans un programme d adaptation technologique et rapatrier la valeur financi re des R ductions d Emissions Certifi es REC de CO ainsi produites Ces REC sont homologu es la suite de tout un processus de conception formulation approbation validation enregistrement surveillance et contr le auquel est soumis le projet en question et attestant de la r alit de son impact Cette proc dure permet l entreprise soit de d gager des profits en sp culant sur la valeur des RCE obtenues sur les march s carbone ou via des fonds carbone ad hoc soit de disposer elle m me d un droit polluer exprim sous forme de quotas dans les proportions de ce que son investissement a vit L utilisation de tels m canismes de march vise r compenser et inciter l instauration de technologies appropri es de r duction d missions et en mon tariser la valeur n goci e en unit s d quivalent une tonne CO teqCO URCE Les cr dits carbone ainsi g n r s constituent d une part une source additionnelle de revenus pour le financement de implantation et de l exploitation du programme et d
6. l international cette fois avec Royal Philips Electronics Eneco Energy Trade et ING Wholesale Banking bas s aux Pays Bas Philips fournit le stock d ampoules pour le projet et en a recu le b n fice de la publicit associ e Eneco une soci t nerg tique n erlandaise a garanti l achat d URCE unit de r ductions certifi es de carbone quivalente 1 tCo pour le projet pilote avec un acc s n goci aux REC tout au long du PoA ING a fournit le financement de la dette du projet Les co ts initiaux du projet ont t acquitt s par une combinaison de capitaux propres de Cool NRG du financement de la dette par ING des conditions et des prix attractifs pratiqu s par Philips pour la fourniture d 1 million d AFC et d une subvention du gouvernement mexicain Les co ts d exploitation du projet sont enti rement financ s par la recette provenant de la vente des URCE Les campagnes de sensibilisation et d change sont elles support es par les partenaires priv s mexicains Televisa Coppel Comex Ce projet b n ficie de la certification Gold Standard pour les URCE mises avec pour cons quence directe un prix premium en regard des autres RCE R sultats et impacts Dans la premi re phase du projet sis dans l Etat de Puebla 987 146 AFC sont venues remplacer au mois de novembre 2009 les ampoules incandescence de plus de 250 000 foyers repr sentant une r duction d missions certifi e en novembre 2010 d
7. on peut d j noter que 53 familles transnationales ont b n fici de programmes de formation sur le leadership entrepreneurial pour le co d veloppement Sur ce nombre 28 ont finalis leurs 4 modules de formation 13 familles ont d velopp un plan d affaires avec la description de leur activit de l emplacement du march et des clients cibles Des familles transnationales de Lima et Trujillo ont d j exprim leur int r t faire partie du projet Divers supports de communication et de formation ont t produits et circulent au sein des territoires De nombreux ateliers de formation et de sensibilisation se sont tenus permettant d augmenter la visibilit du programme et d engager des partenariats pour le futur Des d fis importants restent n anmoins relever Les familles h sitent consacrer une partie de leurs fonds re us des investissements en entreprises Cette situation est trait e au sein du programme via la sensibilisation aux opportunit s existant pour la cr ation d entreprises men e l occasion des transferts de fonds Un autre probl me est la r ticence des familles partager les informations de contact de leurs proches vivant l tranger Cette r serve a t surmont e par des visites quotidiennes aux familles la planification conjointe des tapes et la clarification des objectifs du projet La collecte d informations issues de familles migrantes peut tre galement difficile
8. Aujourd hui l un des objectifs est d essaimer le programme dans les conseils paroquiaux ruraux en partenariats avec les administrations autonomes d centralis es et ceci au travers du budget participatif que la Constitution de l quateur promeut permettant aux citoyens de ces zones de b n ficier galement de la possibilit d une construction conjointe de ces espaces territoriaux en forte croissance et qui sont progressivement incorpor s par l expansion urbaine de la ville de Cuenca Contact Esteban Cordero Architecte Directeur de l Unit d ex cution des projets Ville de Cuenca 593 7 409 1890 extension 202 593 7 409 1823 ecorderoc mac com Sources Serageldin M Cabannes Y Solloso E and Valenzuela L 2003 Migratory Flows Poverty and Social Inclusion in Latin America presented at the World Bank Urban Research Symposium Cambridge Banque centrale de Equateur Evolucion annual de las remesas 2010 54 55 Programmes Global Junin amp Transferts et investissements productifs Etat de Junin P rou R sum Afin de promouvoir le cod veloppement et de b n ficier des sources de financement que peuvent repr senter les migrants pour leurs familles au P rou Vinitiative transferts et investissements productifs est apparue en 2008 et s inscrit dans le cadre du programme Global Junin Port par le gouvernement de la r gion de Junin en collaboration avec des
9. Phase II Installation physique et technique d but e en septembre 2008 81 Comprenant inauguration du Centre d accueil et d assistance au contribuable mise en place d espaces physiques d accueil de salles de r union et de centres d appels installation de salles d attente mise en place de la plateforme technologique pour la liquidation de l imp t Phase III Actions pr alables au recouvrement de la DIBA D claration d Imp ts Bruts Annuels et la liquidation des imp ts 2007 2008 Comprenant r alisation d une campagne de sensibilisation et de conscientisation du secteur commercial et entrepreneurial d couplage transitoire des agents de recouvrement des op rations de collecte limination des caisses de r ception des r glements au titre de la liquidation de l imp t r unions et alliances avec les banques locales comme source unique de r ception des r glements de Vimp t en vertu des nouvelles proc dures de liquidation r alis es au travers des formulaires remis par le Centre du contribuable adaptation des dispositions caract re juridique transfert du personnel du Tr sor municipal vers le Centre d accueil et d assistance du contribuable de la municipalit de Heres rencontre avec la Chambre de commerce de Ciudad Bolivar afin de faire conna tre les nouvelles visions et proc dures du Centre du contribuable liquidation des dettes des contribuables mise j
10. Quel bilan tirez vous de ces exp riences Aujourd hui nous sommes particuli rement fiers d avoir d velopp cette m thodologie emprunter en direct sans garantie de P Etat signifie pour la collectivit s inscrire pleinement dans le courant de la 104 d centralisation Pour autant chaque pays de construire le chemin qui lui est propre suivant les modalit s qui lui appartiennent Et en retour nous de nous ajuster au type de d centralisation op r en fonction de Vant riorit de la d centralisation et du niveau d autonomie laiss e aux collectivit s afin d adapter nos financements Au moment o nous nous sommes lanc s dans Pemprunt direct aux collectivit s locales sans garantie de VEtat certains de nos partenaires ont pu se demander si cela avait vocation devenir notre strat gie exclusive Ce n est pas le cas Nous sommes tr s pragmatiques et nous ne nous inscrivons pas sur une ligne doctrinaire Nous pensons que lorsque c est possible lorsque les autorit s nationales n y sont pas oppos es et que la collectivit dispose de ressources suffisantes notre d marche en sous souverain sans garantie de l Etat peut s av rer une option a fort potentiel D un autre c t on ne s interdit pas d intervenir en financement direct des collectivit s locales mais avec garantie de l Etat lorsque l Etat le souhaite ou lorsque le cadre juridique nous y oblige C est le cas par exemple au Br sil o Pon pr
11. asseoir la p rennit de la copropri t et la force des liens au sein de la communaut des r sidents Les r sultats et impacts USINA a r ussi s imposer dans la dur e malgr des conditions difficiles d exercice li es l orientation r solument sociale et hautement participative de ses interventions ainsi qu l option politique de ne d pendre que des fonds territoriaux ou nationaux et non de ceux provenant d agences multi ou bi lat rales de coop ration Ce choix s il est d termin par la volont de faire peser et respecter le droit l habitat des br siliens aupr s des pouvoirs publics locaux et nationaux a souvent entra n un allongement des d lais et des retards dans l ex cution des travaux du fait de processus parfois long de n gociations ou de lib ration des fonds par les collectivit s locales notamment 92 Cependant aucun projet ne s en est trouv stopp les communaut s ayant toujours trouv les ressources internes pour continuer d avancer et de mobiliser les nergies en attendant la r solution des n gociations avec les bailleurs L quipe des soci taires d USINA travaille sur la base d un mi temps de 20 24h semaine pour l quivalent de 2 voire 3 salaires minimums br siliens La plupart des coop rateurs sont boursiers ou professeurs pour compl ter leurs revenus L un des freins point s par l quipe eu gard la p rennit conomique de la structure r side da
12. efficacit nerg tique sustitution nerg tique r plicabilit Partenariats Public Priv inclusion sociale et conomique transition Contexte et objectifs Le programme Luz Verde Feu vert ou Campa a De Uso Inteligente De Energia M xico Campagne d usage intelligent de l nergie son acronyme CUIDEMOS Mexico signifiant en espagnol Prenons soin du Mexique a t le premier Programme d Activit s PoA approuv par le Conseil ex cutif du MDP en 2008 Le projet pr voit de distribuer 30 50 millions d ampoules fluorescentes compactes AFC aupr s des m nages faible et moyen revenus vivant dans les zones urbaines et ce travers 23 des 31 tats que compte le Mexique d ici la fin de l ann e 2012 afin de soutenir l efficacit nerg tique de la demande En novembre 2009 le premier million d AFC a t distribu dans l tat pilote de Puebla Gr ce au remplacement des ampoules incandescentes par des AFC haut rendement nerg tique CUIDEMOS Mexico pr voit de r duire les missions de GES de 7 5 millions teqCO2 sur une dur e de dix ans dont une r duction de 240 000 teqCO2 Puebla le premier des 31 Etats mexicains h berger le PoA 72 L installation du premier million d AFC devait permettre d conomiser approximativement 8 8 millions par an en frais de consommation d lectricit d compos comme suit les familles bas et moyens revenus verraient leurs fact
13. on appelle la monnaie scripturale d p ts vue dans les banques mais celle ci repr sente 93 de la masse mon taire en circulation La monnaie fiduciaire billets et pi ces est elle cr e par les banques centrales qui jouent tout de m me un r le dans la ma trise de cette cr ation mon taire et du montant mon taire en circulation par le biais d un certain nombre d instruments tels que Ja fixation du taux directeur taux d int r t applicable entre banques obligation des banques secondaires d alimenter leur compte courant la Banque centrale en monnaie dite centrale 16 ou encore au travers des r gles prudentielles qui oblige les banques commerciales d tenir une certaine r serve obligatoire en monnaie centrale Et puisque la supr matie de la cr ation mon taire par le pr t est aux mains du secteur priv sans souci de l objet et de la destination de ces flux introduits dans la soci t a contrario les marges de man uvre de l Etat et des citoyens dans l utilisation de cet outil dans la promotion d activites sp cifiques et d un autre modele de d veloppement s en sont trouv es de mani re inversement proportionnelle severement r duites Les restrictions aux marges de man uvre des pouvoirs publics proviennent en effet en particulier du fait qu il n est plus possible aux banques centrales de faire des avances directes l Etat ou d acqu rir des titres de sa
14. quotidienne Effet levier dont on peut imaginer la formidable puissance de mobilisation pour la sauvegarde et la 75 promotion du territoire dans le temps Contacts Secr tariat l Energie Mexique Insurgentes Sur 890 Col Del Valle Del Benito Juarez Mexico D F C P 03100 52 55 5000 6000 http www luzsustentable gob mx paginas home php Cool NRG Mexico Masaryk 157 Int 4 Polanco Chapultepec Mexico DF Mexico City 11570 Phone 52 55 5330 9616 info coolnrg com Sources Fiche projet Cuidemos Mexico http cdm unfecc int Programme0fActivities poa_db 17BH6AJX524TYQUZF8KGCWV30IPSE9 view Clapp C A Leseur O Sartor G Briner J Corfee Morlot 2010 Cities and Carbon Market Finance Taking Stock of Cities Experience with Clean Development Mechanism CDM and Joint Implementation JD OECD Environmental Working Paper No 29 OECD Publishing OECD 76 77 Reconqu te de la fiscalit locale 79 Programme d automatisation des proc dures fiscales municipales Municipalit de Heres Venezuela R sum Suite une tude r alis e en 2006 soulignant un Tr sor peu efficace la municipalit de Heres a d cid la mise en place d un programme d autonomisation de ses proc dures fiscales avec l aide de la soci t Proyectos Integradores PI Afin d am liorer les performances du Tr sor plusieurs phases successives de reconqu te du pouvoir fiscal de la collectivit ont
15. s la gouvernance ou le contr le exerc sur la monnaie Une monnaie est un accord au sein d une communaut qui choisit un objet standard comme 19 moyen d change Cette d finition met en avant le mot communaut la communaut de personnes et d entreprises au sein de laquelle la monnaie circule souvent engag es dans le processus au travers d une charte de valeur sp cifiant la communaut d int r t des adh rents signataires Elle fait galement ressortir la question de la confiance comment se d finit Paccord entre les individus au sein du groupe Comment se cr e la confiance Quelle organisation sociale la garantit Dans toutes les exp riences de monnaie sociale compl mentaire la question de la gouvernance de la participation de tous les acteurs concern s dans la d finition des objectifs du fonctionnement et ensuite dans le contr le et la r gulation du syst amp me est essentielle afin de construire une confiance partag e et de disposer en permanence d un outil au service du projet en portant une attention constante afin d viter une nouvelle f tichisation de l outil en lui m me La communaut d int r t est le plus souvent organis e en groupe informel ou formel associatif ou coop ratif On y retrouve g n ralement les formes de gouvernance coop rative colleges d adh rents un adh rent une voix buts non lucratifs solidarit entre les membres objectifs de d veloppement
16. s ou institutionnels internationaux aux fins d appliquer des strat gies de d veloppement r tablissant la pleine souverainet des peuples d Am rique latine Sur une proposition promue par la Commission Technique quatorienne pour la conception de la NAFR le 3 mai 2007 la D claration de Quito noncait les trois piliers fondamentaux sur lesquels repose cette architecture organique r gionale creation du Banco del Sur une Banque du Sud promouvant un nouveau type de d veloppement d un Fonds Commun de R serve du Sud une alternative au Fonds mon taire international FMI et la mise en place d un Sistema Unitario de Compensacion Regional de Pagos le SUCRE le Systeme Unitaire de Compensation R gionale de Paiements incarne la construction d un syst me r gional mon taire non pas dans la perspective europ enne d une monnaie excluante mais comme un moyen de paiement additionnel et compl mentaire qui permette de traduire les objectifs d int gration La mise en ceuvre de ces trois piliers a un caractere modulaire Autrement dit chacun peut fonctionner de mani re autonome avec des moyens propres suivant une mission et une vision propres La conception modulaire pr sente l avantage suppl mentaire de permettre une grande souplesse dans le processus de n gociations entre les pays fondateurs de la Banque du Sud puisque la mise en uvre de chaque pilier peut tre ajust e aux rythmes internes et aux besoins domestiqu
17. solidarit s territoriales socio culturelles transferts de fonds des migrants reconqu te de la fiscalit locale habitat participatif pour chaque entr e autant d exp riences illustrant de mani re transversale les ressorts disponibles pour un financement diversifi du d veloppement urbain Reste aux lus locaux et aux quipes territoriales se saisir et s engager r solument dans des d marches proactives et volontaristes politiques mais galement techniques et technologiques seules m me de mobiliser durablement les ressources n cessaires r pondant aux besoins mais galement aux ambitions du territoire Les tudes de cas pr sentent des programmes qui ne sont pas forc ment r alis s l initiative des collectivit s mais par exemple par le gouvernement national les habitants eux m mes les ONG ou des acteurs priv s mais ils concourent tous susciter la curiosit et l int r t pour la prise d initiatives Il ressort galement des diff rents cas que le plus important reste de conqu rir et d int grer pour la ville elle m me des comp tences et ce de mani re durable afin d aller vers une comp tence d ing nierie de dispositifs de recherches de fonds de plus en plus complexes et diversifi s pour assurer l ind pendance maximale des finances publiques en vue d asseoir la r silience des territoires se placer dans une strat gie de performance exponentielle et de capitalisation donc de transmission et
18. t conduites en partenariat troit avec PI aupr s des citoyens et commer ants locaux suite quoi la quote part des ressources propres de la municipalit a augment de presque 50 entre 2009 et 2011 conduisant une croissance de 358 des ressources propres de la collectivit depuis 2008 L automatisation du Tr sor public le renforcement des comp tences des quipes municipales la constitution d une base de donn es fiscales mises jour sont autant d instruments fort impact sur l attractivit et la comp titive de la municipalit Ainsi les b n fices tir s de ce programme de r organisation et de renforcement de l efficacit du Tr sor public d Heres sont autant d atouts conomiques et financiers pour une projection et une planification confiante du d veloppement durable de la municipalit Partenaires du programme Municipalit de Heres Proyectos Integradores C A SAP Andean and Caribbean Venezuela Budget 1 751 988 US 1 27 millions incluant les op rations de conseil d assistance le hardware et les logiciels avec commission additionnelle de 12 par mois sur les montants collect s voir d tail dans Etapes de mise en uvre Mots clefs Performance fiscale augmentation des ressources propres am lioration des conditions de d livrance des services publics recensement fiscal cartographie des activit s conomiques territoriales planification int gr e plateforme technologique avanc e Etat
19. 32 billion in debt In this program s second phase USAID and Evensen Dodge International introduced innovative pooled financing structures to Mexico with strong positive reaction from rating agencies and private lenders as demonstrated by high credit ratings and record setting total interest cost TIC and borrowing costs linking an additional 90 public entities to the domestic capital markets This solution has also become the finance industry standard in Mexico for pooled financing transactions Selected examples of Pooled financing transactions are described below The Institute for the Financing of the State of Hidalgo the first bond bank in Mexico received an AAA mx rating the state s stand alone rating is A The Institute issued US 240 million equivalent in refunding bonds on May 10th 2007 which were over subscribed and sold at a record rate of Mexican prime plus 14 basis points for a term of just over 12 years The refunding saved the state millions of dollars and has given it needed room for future borrowing for infrastructure In May 2010 the Institute borrowed US 40 million equivalent on behalf of 60 of the state s 84 municipalities this enabled these entities to access long term financing at competitive market rates at a fixed rate of 7 2 record low for transactions involving municipalities This transaction is unique because it served very small and poor municipalities some of which had never gotten a loan before in history Th
20. Colonisation et R forme Agraire INCRA pour un programme de construction d coles techniques avec le Mouvement des Sans Terre MST en Amazonie et dans l Etat du Para pouvant accueillir 3 4 sessions de 300 l ves par an chacune Pour ces coles une gamme de strat gies est d ploy e pour assurer la durabilit environnementale des sites tels que le retraitement des eaux us es l utilisation des toilettes s ches et de compostage On a vu si au long des 20 ans d existence d USINA 5 000 logements ont pu tre construits une moyenne de 250 par an et leur savoir faire reconnu la fois par les mouvements sociaux accompagn s que par des acteurs internationaux et nationaux la pr carit du financement de leur activit forte plus value urbaine environnementale sociale et conomique est largement imputable la bureaucratie inadapt e mise en place par certaines institutions et guichets publics m fiants ou simplement ignorants face au format et fonctionnement des types de programmes d fendus par la coop rative Pourtant si l on dresse un bilan chiffr des r sultats strictement op rationnels de l activit de conseil et d assistance la construction d USINA on se rend compte par exemple que USINA permet aux familles d avoir acc s des sources de financement abordables et pr f rentielles le programme MCMV permet aux habitants d emprunter sur 10 ans sans int r t et avec des versements plafonn s 10 des
21. Objectifs Les r gions du P rou au plus fort indice de migration sont Lima Jun n La Libertad et Piura dont les habitants ont migr vers 25 pays cibles dont l Italie l Espagne les Etats Unis le Chili et l Argentine Le programme Transferts et investissements productifs TIP a t d velopp partir de fin 2008 dans le cadre de la Global Jun n une initiative pilote coordonn e par le gouvernement r gional de Jun n dans le cadre d un accord de coop ration entre associations de migrants associations locales et nationales la r gion de Junin et les collectivit s locales int ress es formant ensemble Alliance pour le co developpement Cette initiative vise encourager les migrants et leurs familles tablir des liens avec les gouvernements locaux et r gionaux afin de promouvoir le co d veloppement de dispositifs permettant de g n rer des opportunit s d investissement productif d changes transnationaux et de r duire les motifs de migration Le sous programme TIP est port par deux organisation INMIGRA Institut de Migration et D veloppement de la R gion Andine et le CEPROM Centre de PROmotion de la Femme et du 56 d veloppement Mise en ceuvre Le projet Global Junin a cibl cinq districts collectivit s locales prioritaires de la region de Junin Huancayo El Tambo Huachac Muquiyauyo et Tunanmarca Des familles transnationales b n ficient de programmes de formation sur
22. Palmeiras travers l ensemble des programmes de capacitation de la Banque Palmas chiffres t 2009 Consommation 5 65 millions de reais 2 29 millions sont d pens s par mois par les habitants des Palmeiras en 2011 contre 1 5 millions de reais en 2002 Sur l ann e cela revient 67 8 milions R 27 5 millions Le Conjunto Palmeiras compte 32 000 habitants et 8 000 familles 93 des achats sont pratiqu s en 2011 l int rieur du quartier par les habitants contre 80 l ext rieur en 1997 Le commerce local a augment ses ventes de 30 et est devenu l un des principaux couloirs commerciaux de la p riph rie de Fortaleza Source Recensement du Commerce F d ration du Commerce de Fortaleza 2007 1800 emplois ont t cr s dans les Palmeiras de mani re directe et 400 de mani re indirecte Nombre de commerces acceptant la monnaie sociale dans les Palmeiras 270 offrant un d compte minimum de 2 5 Nombre de banques communautaires l t 2011 63 au Br sil Nombre de Palmas en circulation dans le quartier 42 000 P 16 860 A noter que la monnaie sociale circule en moyenne 5 fois plus vite que la monnaie nationale au sein du quartier multipliant d autant la richesse g n r e et partag e dans une journ e Montant total des monnaies sociales en circulation sur l ensemble du r seau br silien 212 800 quivalents r ais Taux d int r t 0 pour les pr ts la cons
23. USAID and Evensen Dodge International are introducing new financial structures and practices to Mexico and in other countries to enable sub national governments to access Mexico s capital market and lower the cost of borrowing The specific objectives of the Sub National Government Finance Program are to 1 Mobilize domestic credit for basic infrastructure projects that benefit more citizens and improve conditions for economic growth 2 Lower costs of borrowing including bond issuance and encourage more states and municipalities to seek capital market financing 3 Help states and municipalities engage directly with private investors through the market and 4 Provide incentives for sub national governments to improve financial management and reporting practices Evensen Dodge International s commitment to working with public entities has resulted in significant contributions to the field of sub national finance in Mexico and in other countries Which criteria and conditionality prevail in the choice of projects you decide to assist That the public entities involved have the willingness to make the transactions happen That the legislative bodies are willing to make the necessary adjustments to the legal frameworks to allow for capital mobilization and that the public entity issuer or debtor has the necessary revenue streams an can pledge them to pay for debt obligations How would you present your exact part in the process of bond issue
24. comportements idoines Ainsi par exemple le fait de promouvoir entraide interg n rationnelle aide aux personnes g es contre droits d aide transf rables des membres g s de la famille vivant dans d autres territoires Fureai Kippu Japon ou le comportement eco responsable achat de produits verts conomies d nergie recyclage des d chets transports doux privil gi s toutes attitudes haute performance de retour sur investissement pour la collectivit et r compens es par une MSC Nu Spaarpas Pays Bas par exemple ou encore changes de temps et de savoirs entre individus ou groupes ne disposant pas d acces la monnaie officielle Accorderie Qu bec Canada stimulera la solidarit ou la p n tration de th matiques cologiques au sein de diverses couches de la soci t trop vuln rables pour tre en mesure d int grer ces l ments au quotidien Les MSC sont prescriptrices de liens sociaux durables qui permettent de sociabiliser des enjeux de d veloppements territoriaux faire na tre la participation et la valorisation de richesses jusque l inexploit es et rendues invisibles car cras es par les flux et usages mon taires conomiques et financiers traditionnels Toutes les options offertes par les monnaies sociales et compl mentaires repr sentent des potentiels de dynamisation et de d veloppement durables pour les collectivit s territoriales en renforcant le maillage entrepreneurial
25. d avantage l importance de l engagement des populations pour une efficacit optimale du programme Partenaires Ville de Cuenca Associations d habitants Propri taires individuels Corporacion Andina de Fomento CAF Banco del Estado de Ecuador BEDE Budget Environ 100 millions 70 7 millions sur 12 ans Budget 2010 8000 000 5 65 millions Mots clefs Am nagement urbain infrastructures quipements et services communautaires espaces verts co gestion planification et contr le du d veloppement urbain valorisation fonci re fiscalit fonci re Etats des lieux et objectifs En Equateur Azuay est la province concern e historiquement par le plus haut taux d migration En 2010 les migr s quatoriens ont vers 2 4 milliards dont 422 9 millions sont all s Azuay fl ch s hauteur de 355 millions sur la ville de Cuenca en troisi me position derri re Guayaquil et Quito et repr sentant 15 6 du montant total des transferts La ville est devenue un portail pour ceux souhaitant quitter le pays et la r gion andine et en retour un aimant pour les transferts de fonds des migrants Il y a 12 ans la municipalit a donc choisi de lancer un programme Mejora tu barrio plac sous la banni re d une co construction ordonn e de la ville avec ses habitants en faisant de Cuenca non pas une ville grande mais une grande Ville Au fil des changements d administration le programme a cha
26. dans son design une opportunit r gionale de financement du d veloppement durable des territoires sans pr c dent et donc pour les collectivit s locales une d marche accompagner et suivre de pr s Contacts Diego Borja Repr sentant pl nipotentiaire Pr sident de la Commission Technique pour la conception de la Nouvelle Architecture Financi re Banque du Sud Banque Centrale Equateur Av 10 de Agosto No 11 409 y Briceno Casilla Postal 339 Quito Equateur 593 2 257 2522 http www sucrealba org Sources Pedro Paez 2009 2011 Los pilares de la Nueva Arquitectura Financiera Regional Suramericana Association TAOA 2011 Retour d exp rience SUCRE 29 Institut Palmas amp banques communautaires de d veloppement Br sil R sum N e en 1998 d une lutte contre la pr carit extr me de leurs conditions de vie la Banque Palmas est une banque communautaire de d veloppement lanc e l initiative d habitants d un quartier p riph rique de Fortaleza au Br sil Bas e sur une alliance in dite entre le microcr dit la production et la consommation et une monnaie sociale et compl mentaire propre au territoire le Palmas la banque organise et f d re la mobilisation de tous les acteurs locaux administrations publiques commer ants habitants associations coles autour du d veloppement conomique social et solidaire du quartier Elle a orient les 5 65 millions de re
27. des Villes Pr sident de Metropolis Pr sident de la R gion Ile de France Avant propos enjeux tensions et antagonismes complexes soulev s par le d veloppement exponentiel des villes font de notre poque celle qui les plus grands d fis sont pos s pour Pavenir du genre humain et de la plan te Pour en mesurer la gravit et l envergure il n est qu lire les conclusions tir es par les institutions et chercheurs internationaux de l tude des dynamiques et rapports de force l uvre dans nos cit s des d faillances marqu es et dans le m me temps des potentiels offerts d acces aux biens et services essentiels la s curit et aux droits des urgences et besoins g n r s par les mod les de croissance profond ment in galitaires et dangereusement prescripteurs de ruptures cologiques et de s gr gations sociales Les solutions techniques et technologiques con ues en r ponse ces probl matiques intimement interconnect es apparaissent encore aujourd hui insuffisantes au regard des imp ratifs et calendriers du d veloppement urbain mondial L h ritage des politiques publiques d am nagement des territoires n est pas de niveau strat gique satisfaisant Les instruments du d veloppement local sont cet gard lourdement impact s par les usages et positionnements des parties prenantes nettement en dec des responsabilit s droits devoirs et talents exerc s par les collectivit s locales au jour le
28. des ann es et des sources de financement du programme r glant les frais d administration de chaque projet par la ville Le calendrier de remboursement peut tre tendu 10 ans mais il est noter que la plupart des propri taires r glent leur dette avant le terme du cr dit Un d compte de 15 est offert en cas de pr paiement de l ensemble du montant des travaux Les fonds sont utilis s pour payer les ing nieurs ou les constructeurs prenant en charge les travaux publics Les propri taires r glent leurs dettes directement aupr s de la banque ou dans certains cas aupr s de la ville Le programme fonctionne sur la base d un partenariat entre les autorit s locales le secteur priv et la soci t civile tant nettement configur la fois pour capter les transferts de fonds migrants que pour g n rer un b n fice notable aussi bien pour la ville dans son ensemble que pour les propri taires priv s en particulier R sultats et impacts L une des r ussites du programme et non des moindres est d avoir au fil des 12 derni res ann es transcend les changements d ex cutif au sein de la municipalit sans perdre ni l esprit ni la structure fondamentale du dispositif A ce jour le recouvrement des paiements atteint 98 confirmant la possibilit et la volont de la part des habitants de payer pour une am lioration substantielle de leurs conditions de vie La longue liste d attente valide Popportunit d un tel p
29. des lieux et objectifs du programme La municipalit de Heres dont la capitale est Ciudad Bolivar regroupe 9 des 37 paroisses civiles que comprend l tat Bolivar et compte plus de 400 000 habitants En 2006 sous la coordination technique de Genezaret Hernandez la mairie de Heres a contract une quipe de consultants afin de r aliser une tude de r ing nierie des proc dures internes de la collectivit Dans les recommandations du rapport figurait la n cessit pour le Tr sor public municipal d initier un processus d automatisation des moyens et usages de la collecte de l imp t au travers d une plateforme haute performance technologique Les conclusions visaient la mise en uvre d une approche int gr e permettant de r soudre les dommages r alis s au fil du temps aux recettes propres de la municipalit ceci afin de la pr munir des dangers d une d pendance de plus en plus lourde envers les subsides de l Etat L analyse du rapport concluant un Tr sor municipal peu efficace et productif incluait l tat des lieux suivant Causes identifi es une surrepr sentation d agents de recouvrement en lieu et place d inspecteur des imp ts des profils non adapt s aux missions du Tr sor des op rations enti rement manuelles l agent recouvrait et liquidait des proc dures semi automatiques sans aucun degr de fiabilit Tabsence de manuels de normes et proc dures des bases de donn
30. dette La crise de la dette publique est exemple le plus marquant de ce que produit le syst me tel qu il fonctionne aujourd hui En transf rant sur le systeme bancaire priv leur droit r galien de cr ation mon taire les Etats se sont priv s des moyens de leur politique en devant se financer avec int r ts aupr s des acteurs priv s Le systeme de cr ation mon taire bas sur le pr t avec int r t int r t qui va bien au del de la r tribution la banque de ce service de pr t correspond alors de fait un transfert permanent de la richesse produite vers les mains de quelques uns et en particulier les banques et leurs actionnaires et partenaires privil gi s Ces d cisions ont toujours t prises sans aucune explication sans aucune consultation des citoyens pourtant au premier chef concern s puisque c est tres pr cis ment leur travail qui produit la valeur changer Ce qui est alors en cause n est pas tellement la forme de cr ation mon taire par le cr dit mais les choix de l octroi des cr dits qui selon quels crit res pour en faire quoi selon quelles conditions et aux mains de qui s op rent ces choix Face aux crises syst miques mais surtout aux effets pervers de la financiarisation de l conomie mondiale tout l enjeu pour la mise en uvre d un r el d veloppement durable appliqu r side dans le fait de promouvoir une logique d change au service de tous face u
31. disposant d un profil appropri et pouvant assurer la fonction de conseil TVactualisation des donn es des contribuables travers un recensement r alis aupr s de l ensemble des paroisses urbaines tude critique des ordonnances municipales notamment celles relatives aux activit s conomiques Cette offre permettant de ne pas mobiliser les ressources de la municipalit au d marrage du programme PI a donc t choisi au terme de la proc dure d appel d offres et plac sous contrat cadre de fiducie d une dur e de 5 ans renouvelables pour prestation de services techniques sp cialis s puisque la fonction de recouvrement de par la Loi du Pouvoir Public Municipal et autres lois nationales est de comp tence et de responsabilit municipale Les tapes de la mise en uvre Le plan d action de PI a t d fini en partenariat avec les quipes de la municipalit suivant quatre phases principales Phase I Etude de march commercial et entrepreneurial initi e en 2007 dur e un an Comprenant recensement des entreprises et des commerces valuation des agents collecteurs location d un espace d accueil mise en ad quation soutien technologique et de communication recrutement du personnel et contractualisation formation des contr leurs inspecteurs et conseillers du Tr sor adaptation des proc dures du Tr sor gestion et mise jour de la base de donn es des contribuables
32. ducation sant et sport 332 d orientation productive et 56 de chemins ruraux Entre 2002 et 2009 le nombre de collectivit s locales couvertes par le programme a plus que doubl 574 en 2009 pour 234 en 2002 repr sentant 23 3 du nombre total des collectivit s locales mexicaines A juin 2011 3x1 totalise 16 238 projets soutenus et 6 000 bourses d tude d livr es pour un budget global de 10 174 5 millions P 553 millions Ces projets ont am lior les infrastructures des communaut s recevant le soutien du 3x1 mais ont galement financ des projets qui g n rent de la richesse durable pour ces territoires par exemple de petites entreprises rentables qui contribuent r duire le flux migratoire de la main d uvre en employant des travailleurs locaux 992 projets productifs communautaires ou patrimoniaux soutenus en dehors des contractualisations locales pour la r alisation des travaux d am nagement Les organisateurs du programme avec l aide de la BID r fl chissent la mani re de rediriger les flux d investissements des migrants directement des initiatives d entreprises locales ou via des interm diaires financiers par le biais du microcr dit Constamment en qu te d am lioration de ses performances en mati re notamment de fluidit des communications et de souplesse d articulation entre les parties prenantes le d fi est aujourd hui pour SEDESOL de multiplier les formations des partenaires et facilit
33. empowerment depuis la base acc s aux circuits commerciaux par compensation et non en monnaie nationale faisant fi de la conditionnalit tr sorerie suivant un sch ma totalement diff rent tant g ographiquement que socialement du mod le centralisateur que promeut le mod le n olib ral actuel 25 Le SUCRE s est constitu dans un cadre communautaire alternatif mais non exclusif PALBA comprenant l Equateur la Bolivie le Venezuela le Nicaragua en attente de ratification du trait par son parlement Cuba et d autres pays des Cara bes Il est donc entr en vigueur depuis 2010 ce qui permet d valuer les premiers r sultats de sa premi re ann e d exercice Il nous para t donc utile de pr senter le d tail du circuit de paiement en Sucres Le SUCRE mode d emploi Le SUCRE signifie Syst me Unitaire de Compensation REgionale de paiements Il est un outil pens pour privil gier les changes entre pays de la zone Am rique latine et des Cara bes qui se sont fix s des objectifs solidaires de d veloppement Il se donne comme objectifs e d offrir une monnaie prot geant de la sp culation et servant exclusivement l change de biens de services et de savoirs e de favoriser la convergence des conomies les pays trop exc dentaires dans leur changes financent des projets productifs dans les pays d ficitaires e Ces investissements doivent satisfaire en priorit les besoins sociaux et se r aliser
34. engager pour ventuellement r fl chir l volution de certaines pratiques ou de certains textes qui apparaissent inadapt s et permettre aux collectivit s d assurer une gestion performante de leur budget L encore il s agit d un outil dont nous sommes particuli rement fiers et qui fonctionne bien Comptez vous syst matiser le recours la m thode PEFA Non car ces tudes ont un co t de l ordre de 150 000 et le PPIAF ne dispose pas des moyens suffisants pour la g n raliser En revanche lors de la derni re assembl e de CGLUA Cit s et Gouvernements Locaux Unis d Afrique la d claration finale a fait mention de cette m thode et a appel ce qu elle soit effectivement d ploy e beaucoup plus largement l chelle de villes d Afrique de l ouest et de l Afrique plus g n ralement De notre c t lorsque nous envisageons le financement direct d une municipalit si une app tence des autorit s pour la m thode nous para t envisageable nous sommes en mesure de la proposer dans notre processus d instruction Cela n a pas encore t propos des pays mergents parce qu ils ne constituent pas forc ment la cible la plus prioritaire de ce type d tudes Nous n excluons cependant pas de proposer au PPIAF dans les prochaines ann es si des villes de pays mergents se montrent int ress es le lancement d un diagnostic sur des collectivit s de ces pays Cela permettrait aussi bien
35. es et fiables un indice d vasion fiscale municipale faible des contribuables satisfaits hauteur de 65 des proc dures automatis es via la plateforme technologique SAP des r glements en r f rence aux activit s conomiques et d autres similaires adapt s la satisfaction des contribuables de voir r compens le r glement de l imp t par des am liorations dans les services publics offerts une capacit et une viabilit accrues dans le calcul des d penses pour ce qui concerne les pr visions de frais de personnel en particulier celles r clam es par le gouvernement national les augmentations de salaire et de leur impact le r glement en 2009 des dettes laiss es par les administrations pr c dentes en particulier celles relatives aux ressources humaines un manuel des r gles et des proc dures mises jour une gestion optimis e des finances publiques la reconnaissance par la Corporaci n Andina de Fomento CAF au travers d une tude r cente sur l ind pendance fiscale de 42 municipalit s andines ao t 2011 de la treizi me place de la municipalit de Heres dont les efforts pour maintenir un syst me de collecte et de recettes propres via les imp ts locaux garantissent Pauto suffisance 100 dans quelques ann es Le processus de renforcement de la capacit propre de la municipalit ma triser ses ressources et leur affectation travers une approche technologique int
36. et constitue un premier pas vers Vaffirmation de leur autonomie Car la d centralisation passe aussi par l par une capacit progressivement conquise et v rifi e aller chercher des sources de financements ext rieurs respecter leurs engagements et de ce fait renforcer leur cr dibilit aux yeux des bailleurs potentiels De plus l autorisation donn e PAFD d intervenir sans garantie de l Etat nous a permis comme en Turquie o le cadre l gal le permettait et o les collectivit s montraient d j un niveau de maturit satisfaisant de d velopper ce mode de financement particuli rement responsabilisant pour les collectivit s Et puis symboliquement il nous paraissant important de nous tourner vers une collectivit d Afrique de l Ouest ce que nous avons fait avec Ouagadougou avec qui nous avons sign une convention de cr dit en 2007 en vue de financer un de ses investissements productifs le march central Cela a fait de cette municipalit la premi re ville d Afrique de l Ouest b n ficier d un emprunt aupr s de l AFD sans garantie de PEtat Dakar a suivi en 2008 pour un montant significatif 10 M Aujourd hui 7 villes ont b n fici d un pr t direct sans garantie avec outre Ouagadougou et Dakar Kayseri Istanbul Durban Amman et derni rement Medell n Cette derni re s est vu accorder en mai 2011 un emprunt de 250 millions 182 millions D autres instructions sont en cours
37. et rentrent en comp tition directe pour attirer les investissements et les activit s forte valeur ajout e La mise en place d une d marche de durabilit est un s rieux atout pour la comp titivit d une ville La localisation d activit s forte valeur ajout e est en effet conditionn e par la pr sence d une population active dipl m e elle m me sensible l existence d am nit s environnementales au sein du territoire urbain La coop ration apparait comme une strat gie compl mentaire qui donnera un avantage comp titif aux m tropoles qui savent le mieux en tirer partie La coop ration prend la forme de r seaux de partenariats et d changes tels Metropolis qui en se conjuguant se renforcent et finissent par dessiner l armature mondiale des grands centres de d cisions plan taires En tant que multinationale comment envisagez vous la relation entre gouvernance locale et partenariat Public Priv Pour surmonter les d fis environnementaux et sociaux auxquels les villes sont confront es les innovations technologiques les Green Techs joueront un r le important mais ne suffiront pas La mise en place d une gouvernance locale de qualit est indispensable afin d associer les diff rentes parties prenantes autorit politique population associations entreprises dans le processus d laboration et de mise en uvre des choix collectifs Les Partenariats Public Priv PPP permettent de concilier missi
38. flexion est en cours pour proposer des grilles mieux adapt es et plus performantes N anmoins En 2010 le montant total investi par les 3 entit s partenaires du programme r gions villes et clubs de migrants s l ve 1 193 milliards de pesos 63 6 millions repr sentant 69 des besoins des divers projets soutenus placer en regard des 31 investis par l Etat en contrepartie 546 3 millions de pesos 29 millions conditions difficilement observables dans les autres programmes sociaux soutenus par l Etat A titre de comparaison la subvention de l Etat se montait 113 7 millions de pesos en 2002 6 2 millions preuve de la mont e en puissance et du succ s du programme en terme de mobilisation des ressources 48 migrantes montant en 2002 88 9 millions P 4 3 millions Le 3x1 comporte de fait une dimension sociopolitique importante en tablissant un sch ma de moindre d pendance des collectivit s locales envers les subventions de l Etat et en permettant celles ci de s ouvrir des financements ext rieurs leur permettant davantage d autonomie dans la d finition et l ex cution de projets de d veloppement propres 890 clubs de migrants ont investi dans le programme en 2010 contre 20 en 2002 louverture du programme permettant 2 488 projets approuv s d exister entre autres 874 d urbanisation et de pavage 571 d eau potable assainissement et lectrification 359 projets d
39. jour Le r le pr pond rant des lus locaux et des quipes territoriales engag s en premi re ligne sur ces fronts cruciaux ne doit pas d douaner de leurs responsabilit s les autres acteurs qui diff rentes chelles de territoire ou divers niveaux de d cision doivent se faire solidaires des gageures sans pr c dent pos es aux conditions d un d veloppement local durable et quitable en encourageant la d centralisation et la planification concert e Dans un contexte encore fragile de reconnaissance des acteurs locaux comme tant les mieux m me de cr er des liens solides entre habitants et territoires et de conduire les actions p rennes de mitigation responsable des risques de planification quitable des devenirs d appr hension partag e des r alit s et des adaptations n cessaires aux changements op r s constamment au niveau local la question des financements requis pour le d veloppement des villes est la clef de vo te d une coh rence appliqu e au d veloppement urbain global donc local Par cette publication initiale le Fonds Mondial pour le D veloppement des Villes FMDV entend apporter par l exemple sa contribution Videntification par les collectivit s locales des ressources disponibles sur leurs territoires et aptes tre mobilis es pour un d veloppement endog ne durable Le FMDV illustre ainsi la dimension ressources pour l action de son r le d accompagnateur des collectivit
40. la plupart des pays des mouvements de d centralisation et que la plupart des infrastructures et services publics essentiels eau assainissement d chets logement transports coles taient de la responsabilit des collectivit s locales Cela leur donne un r le particulier dans l atteinte des objectifs du Mill naire Notre approche de l accompagnement du d veloppement urbain et de la d centralisation se veut en effet globale il nous a donc sembl pertinent et indispensable via nos op rations de pr ts d assurer en compl mentarit un renforcement des capacit s de la ma trise d ouvrage locale sur le plan du pilotage technique des op rations bien entendu mais aussi en mati re de gestion financi re Pour celles d entre elles qui pr sentaient une situation financi re suffisamment saine et solide pour supporter le remboursement d un emprunt nous avons consid r que Pacc s l emprunt pouvait constituer une mesure int ressante et ad quate d apprentissage et de maturation en mati re de gestion L AFD estime en effet que l emprunt aupr s d un bailleur de fonds international peut avoir une vertu p dagogique pour les collectivit s il leur rappelle chaque ann e la n cessit de d gager une pargne de gestion suffisante pour assumer le remboursement de son annuit et au del autofinancer une part de leurs d penses d investissement Ce m canisme entraine une certaine professionnalisation de leur gestion
41. la prise de d cision dotant la municipalit d outils conceptuels et technologiques qui seront utilis s comme instruments de base orient s vers la formulation de pronostics d volution n cessaire des finances ainsi que vers une valuation du comportement des flux de ressources et paiements aspects qui renforceront l am lioration de la planification financi re de la municipalit Qu autorisera ce programme d int gration fiscale et budg taire eu gard aux strat gies de planification de la collectivit La deuxi me phase de nos op rations consiste agir sur les modalit s de gestion de l am nagement territorial Il s agit de mettre en place un sous syst me qui constitue pour nous une priorit moyen terme Il nous faudrait compter avec un outil disposant des capacit s n cessaires pour interroger et diter les instruments de planification existants dans la municipalit int grant toute l information de classification 84 qualification et r glementation du sol L utilisateur devrait pouvoir personnaliser les champs de comp tence territoriaux pour s adapter la l gislation municipale et d finir des rappels et v nements relatifs la Planification de fa on simplifier les taches de gestion ainsi que g n rer des cartes th matiques de planification La mise en uvre de ce sous syst me est subordonn e l existence de tels plans et se composerait des modules suivants Plan d am nagement te
42. le leadership entrepreneurial pour le co d veloppement Elles suivent 4 modules de formation leur permettant d aboutir la r alisation d un plan d affaires comprenant la description de leur activit de l emplacement du march et des clients cibles Des pr sentations publiques de plans d affaires sont ensuite effectu es par les familles transnationales elles m mes dans les zones de r sidence de chaque famille afin de sensibiliser les autorit s et les r sidents l entrepreneuriat local et dans le m me temps pour encourager d autres familles transnationales vers une utilisation plus productive des fonds percus par leurs parents migr s L objectif tant galement de d montrer aux ressortissants rapatri s qu il existe localement des opportunit s d investissement Le projet fournit galement une formation sp cialis e de conseil en commerce ext rieur aux entreprises familiales transnationales ayant termin leurs plans d affaires et lancant leur entreprise En parallele et afin d obtenir un soutien financier accru le projet a cherch l implication des organisations de migrants de la r gion de Jun n Des accords ont ainsi t finalis s avec les AIPEUC Association des institutions p ruviennes aux Etats Unis et au Canada l Association des Jauja Union Tunanmarca le ministere de l Education de la Culture et de la Formation du CONAPI Coordinateur national des associations et organisations p ruviennes en Italie et Avic
43. m moire au travers de structures p rennes ind pendamment des mandats lectoraux C est pourquoi dans la plupart des tudes de cas auxquelles nous nous r f rons ici vous retrouverez des crit res de r f rence qui sont la participation des acteurs du territoire et notamment des habitants protagonistes comme levier de mobilisation de ressources internes et durables Vinstauration d un dialogue et donc d instances de d mocratie participative favorisant la qualit et la continuit de ce dialogue avec les administrations publiques laboration de strat gies de planification collective et trans sectorielles conduisant l engagement et la coop ration entre tous les services municipaux et les acteurs du territoire autour d objectifs communs de d veloppement durable comme seule source de stabilit et p rennit des actions et de leurs effets adaptation r glementaire par la promulgation de d crets locaux ou le lobbying aupr s des instances territoriales d marches vues comme priorit s pour conduire le changement et rejoindre dans le temps un plateau de qualit des conditions de vie partag es a mise en place d outils sp cifiques de technologies appropri es de partenariats renforc s en tant que supports garants et m dias de la r ussite des programmes de d veloppement urbain Notre d sir que des acteurs locaux se saisissent de ces exp riences se les approprient les adaptent et les
44. obtenir certains avantages qui favorisent son utilisation On retrouve ici les exemples du Chiemgauer des monnaies mergeantes en France au sein du r seau monnaies locales compl mentaires et de certaines d clinaisons territoriales de SOL C est le cas du Palmas au Br sil dont l objectif est le d veloppement de Pemploi et de l activit dans le quartier par le d veloppement de micro entreprises de l conomie solidaire C est le cas galement d une des d clinaisons de la boite outils SOL celle d une carte de fid lit de PEconomie sociale et solidaire permettant de fid liser les consomm acteurs qui font acte de pr f rence pour cette conomie Ces monnaies sont souvent fondantes ou int r t n gatif L objectif de la fonte est de stimuler la circulation de la monnaie Dans le syst me le plus classique il est n cessaire d apposer un timbre 20 d une valeur de x de la valeur du billet afin qu il conserve sa valeur On a donc tendance utiliser faire circuler le billet au maximum avant sa date de fonte et ne pas le laisser dormir Non th saurisables ces monnaies ont pour vocation d augmenter la vitesse de circulation des changes Aux niveaux social et cologique les MSC permettent la collectivit de favoriser le renforcement de liens sociaux d lit s ou la promotion d une attitude de consommation et de production socio cologiquement responsable via la bonification de
45. permis de financer de nombreux projets d infrastructures d quipement de services communautaires et productifs soit 16 238 projets pour un budget global de 553 millions Les nouvelles opportunit s offertes par les investissements de migrants dans leurs pays d origine apparaissent comme des opportunit s saisir pour les collectivit s locales bien que ces m canismes encore r cents restent mieux articuler en vue de les optimiser et les adapter aux besoins locaux dans le respect des d sirs d investissement des migrants Partenaires du programme Etat f d ral via le SEDESOL Secr tariat national au d veloppement social R seaux de clubs de migrants am ricains Etats R gions et municipalit s mexicaines Clubs miroirs locaux Budget du programme En 2010 1 727 2 millions de Pesos 93 875 millions Dont Etat f d ral 542 5 millions P 29 48 millions Etats R gions Municipalit s Clubs de migrants chacun 394 9 millions P 21 46 millions Mots clefs Co financement de l am nagement du territoire r novation et construction d infrastructures d quipements urbains et de services communautaires insertion sociale et conomique des migrants et de leurs familles promotion d une culture de la solidarit coop ration transnationale cr ation d emploi et d activit s g n ratrices de revenus formation Etat des lieux et objectifs du programme Le Mexique a reconnu tr s rapidement le potenti
46. pour une plus grande efficience du programme rel vent des objectifs suivants e tablir des crit res homog nes de s lection des projets entre les diff rents COVAM e poursuivre le processus d am lioration des matrices d indicateurs d impact en vue de d ployer des formats de projets soutenus m me de r aliser des sauts d chelle dans la transformation des conditions de vies dans les territoires cibles e mettre jour et diffuser les diagnostics des probl mes que ciblent les projets afin de mieux documenter l valuation et le ciblage de la population privil gi e par le programme fort et haut degr de marginalisation e avoir un programme d valuation des r sultats des travaux et projets mis en uvre privil giant les valuations d impact et de suivi des b n ficiaires notamment pour les projets productifs e am liorer les activit s de promotion et de formation des parties prenantes mais galement des populations cibles clubs miroirs notamment pour assurer un meilleur suivi investissement et contr le des projets aussi afin d organiser les changes avec les municipalit s emp chant celles ci de r duire leurs budgets d am nagement du fait de l existence du programme e augmenter les moyens des d l gations r gionales et nationales SEDESOL afin de permettre une articulation un contr le et un suivi des projets plus efficients et viter notamment le d tournement des objectifs du programme des fins politi
47. reais 845 000 euros directement investis dans les quartiers qui voient na tre les banques communautaires l Institut Palmas r alise une hybridation des conomies locale solidaire et capitaliste de march favorisant l attractivit des quartiers et le d veloppement propre des communaut s Correspondant bancaire de la Banque du Br sil et de la Caixa Econ mica Federal la Banque Palmas joue aussi le r le de guichet universel en permettant aux habitants des quartiers d favoris s d ouvrir un compte courant de s acquitter de leurs factures diverses ou de percevoir leurs pensions de retraite et autres prestations sociales dont une partie peut tre vers e en monnaie locale En important par ailleurs des outils de gestion financi re professionnels logiciels s curis s co teux issus du monde traditionnel de la finance en d ployant des solutions technologiques propres gr ce des partenariats avec des cr ateurs de logiciels libres adapt s logiciel Our Bank et en les employant suivant des objectifs et des crit res thiques d acc s l conomie de redistribution et de partage des richesses l exp rience de la Banque Palmas apporte des l ments de r ponse concrets aux questions des modes op ratoires alternatifs technicit et m thodologies pointues comp tences techniques et ing nierie financi re professionnelle coupl e des principes de redistribution effective des richesses et de capacitation des populations faib
48. s en trouve nettement augment e La possibilit pour la ville de fonctionner partir des ressources issues des transferts de fonds des migrants Pautorise travailler en partenariat avec des banques qui garantissent des pr ts des taux d int r ts legerement plus bas que ceux du march 4 avec la CAF 8 a 9 avec la BEDE en 2011 une moyenne entre les taux d int r ts octroy s est r alis e et report e sur la facture pr sent e aux particuliers Les avantages pour la ville sont patents non seulement la qualit de l environnement urbain est nettement am lior e pour les propri taires ayant investi dans leurs propri t s et leurs quartiers mais la visibilit m me des travaux publics contribuent maintenir la popularit du maire et des quipes municipales En outre la municipalit n assume presqu aucune d pense puisque les frais de gestion factur s semblent couvrir les co ts alors que la hausse des revenus g n r s par les imp ts fonciers pr lev s sur la propri t valoris e apportera terme une contribution significative ses finances Les valuations sont mises jour tous les 5 ans correspondant peu pr s au temps qu il faut une famille pour rembourser les travaux publics r alis s Toutefois l ex cution d un tel programme exige une excellente capacit de gestion la municipalit de Cuenca semble avoir r uni une quipe d vou e et enthousiaste et disposant des capacit s n cessaires
49. serves internationales fond e sur une reconfiguration du portefeuille d investissement donnant la priorit aux niveaux local et r gional au travers des nouveaux instruments g n r s partir d autres segments de la NAFR et qui permettent de maintenir des niveaux ad quats de s curit de liquidit et m me de rentabilit Cette gestion renouvel e est compl t e par un second m canisme impliquant la g n ration d un fonds de r serves permettant aux pays de la r gion l acc s ces ressources en r ponse de possibles crises financi res r duisant ainsi d autant le maintien domestique de hauts niveaux de r serves et autorisant de fait le fl chage de ressources nationales vers le financement du d veloppement local Ce fonds pourra tre compl t par une assurance de r serves qui permettra aux pays d largir leurs champs d action face aux impacts de la crise financi re Sur cette base un march virtuel de valeurs serait cr l chelle continentale afin d autoriser la n gociation des diff rents instruments labor s dans le cadre des autres piliers de la NAFR Avec celui ci non seulement seraient r alis es des conomies d chelle d expertise et de r seau mais galement une mobilisation plus rapide des liquidit s publiques et priv es du continent Un quatri me m canisme est constitu par la g n ration d une matrice de cr dits r ciproques swaps en monnaies locales entre les diff rentes banques centr
50. ses clients l acc s aux volutions technologiques issues de programmes importants en Recherche et D veloppement Ces nouvelles technologies contribuent l mergence de solutions sobre en ressource naturelles permettant selon les termes m mes d Antoine Fr rot de d carboner deshydrater et d mat rialiser l conomie Veolia Environnement d veloppe galement de nouveaux outils m thodologiques au service du d veloppement urbain durable comme par exemple le management de l empreinte environnemental d un territoire int grant les volets ressources climat et biodiversit Concernant plus particuli rement l eau Veolia Environnement a cr le Water Impact Index pour mesurer la pression exerc e par l homme sur les ressources hydrologiques locales en termes de disponibilit s et de qualit en prenant en compte les besoins sp cifiques de chaque type d usage direct ou indirect alimentation industrie baignade etc Son utilisation a par exemple permis la ville de Milwaukee Etats Unis d identifier plusieurs projets pour am liorer la performance de son r seau tout en r duisant ses impacts Dans les pays en d veloppement confront s l urbanisation informelle la r duction de l empreinte environnementale et l am lioration des conditions sociales vont de pair Dans le cadre de ses contrats de gestion d l gu e Veolia Environnement m ne en relation avec les autorit s d l gantes des programmes d acc s a
51. solidaire de renforcement du r seau de commer ants et de producteurs locaux notamment par la r alisation d une cartographie de la consommation et de la production locales d incubation et de d veloppement de coop ratives locales La monnaie sociale permet aux habitants des quartiers pauvres de consommer aupr s des commer ants et des producteurs acceptant la monnaie locale Ces derniers offrent aux clients r glant leurs achats travers cette monnaie des d comptes incitatifs partir de 5 Les administrations publiques pr sentes dans le quartier et certaines entreprises r glent une partie 5 20 des salaires de leurs employ s issus du quartier en Palmas participant ainsi renforcer la vitesse de circulation de la monnaie locale Cette relocalisation sociale de l conomie dans les quartiers favorise un d veloppement endog ne et p renne sans pour autant isoler la communaut et les commer ants du march traditionnel les commer ants peuvent en effet convertir la monnaie locale en monnaie nationale aupr s de 31 la banque communautaire afin de renouveler leurs stocks mais galement pour importer des produits ou technologies pr sents sur le march national Si la monnaie nationale cr la richesse la monnaie sociale la redistribue A noter que c est travers le Forum Economique Local FECOL que s exerce la gouvernance sur l ensemble du dispositif chaque semaine le mercredi les habita
52. sur un espace de confiance et des objectifs propres la communaut initiatrice notamment la relocalisation de l conomie Qu elles soient vocation conomique ou sociale et cologique les initiatives sont multiples tout autant que les modalit s d utilisation de la monnaie cr e Le SUCRE en est un exemple majeur et l un des piliers de la Nouvelle Architecture Financi re R gionale en Am rique Latine Cette restructuration de l architecture conomique et financi re ambitionne une r appropriation des outils financiers et technologiques dans une dynamique participative et responsable comme base du d veloppement endog ne C est d ailleurs l optique d fendue et appliqu e dans le systeme Palmas au Br sil qui r organise les conomies locales en recr ant un engagement des acteurs envers leur territoire au travers d une alliance in dite entre microcr dit monnaies locales et contr le social de la m thodologie d ploy e 12 13 Introduction Et si le v ritable changement l innovation objective provenait essentiellement du r investissement des parties prenantes et des collectivit s territoriales en particulier dans les outils et les m canismes existants dans les strat gies et planifications op r es diverses poques et dans diff rents contextes mais dans des conditions sensiblement proches des n tres Alors prendre le meilleur de chaque dispositif d duire des retours d exp rience et de Histoire l
53. symboliquement d ouvrir la premi re banque communautaire de d veloppement dans le quartier bien connu de la Cidade de Deus Rio de Janeiro suscitant un int r t renouvel des m dias pour les multiples innovations d ploy es par l Institut et int gr es par les banques communautaires Les collectivit s locales ont beaucoup s inspirer de l approche novatrice du d veloppement territorial syst matis par l Institut Palmas L attractivite et la comp titivit des quartiers o sont implant es les banques communautaires s en trouvent irr m diablement augment es int grer un agent de d veloppement conomique et social au c ur des territoires marginalis s gouvern de mani re transparente et participative animant quotidiennement la vie des communaut s et renfor ant l auto estime des habitants par la cr ation d une monnaie propre sont autant de b n fices durables pour les autorit s publiques baisse de la violence urbaine incubation de micro entreprises de production renforcement des liens sociaux implication des citoyens dans le devenir conomique financier et social de leur territoire La cartographie de la consommation et de la production locale l auto gestion par les communaut s de leur propre structure conomique et financi re locale la mise en place d une monnaie de relocalisation de l conomie locale les outils de mobilisation des communaut s etc sont autant d instruments servant la plan
54. their investment projects and include work to help clients structure and negotiate actual financing transactions prepare for and obtain credit ratings and carry out specific financial management performance improvement activities In parallel to assistance to the sub national entities listed above components of SNTA assistance can also be targeted to central government s efforts to support non sovereign financing e g legal reforms municipal financing analyses monitoring systems An quick overview of SNTA s approach is provided below Sample of Activities Expected results Diagnostic Phase Implementation Phase Improved credit ratings Rapid assessments Capacity building activities Strengthened financial Shadow credit ratings Develop financial sustainability plans Financial mgmt assessments Strengthen monitoring mechanisms Increased revenue flows ay Market sounding ready to tap capital Public credit ratings j Improved credit terms markets Project identification Bond issues Central government to aiti Intercepts for improve framework for Municipal x j government transfers sub national financing identificati i anat Strengthened monitoring Improved frameworks Which criterias and conditionalities prevail in the the choice of projects you decide to support Proposals must meet the minimum eligibility requirements i e country eligibility and submission procedure spelled out on the Program s website
55. un succ s v ritable Il doit beaucoup la collaboration fructueuse entre les parties prenantes du projet et d montre comment un PPP peut faire merger du transfert de comp tences nouvelles et du partage d int r ts convergents des dynamiques de pratiques innovantes m me de r pondre aux besoins d fis et enjeux port s par les collectivit s territoriales au niveau aussi bien local que global Pour les deux parties ce premier coup d essai aura servi int grer pleinement dans leur pratique et leur planification de d veloppement la contrainte carbone objectif focal du MDP s il en est Aujourd hui de nombreux autres projets d exploitation des biogaz sont en cours Rio de Janeiro Mexico Lima pour ne citer que ceux la Contacts Eduardo Jorge Martins Alves Sobrinho Secr taire l environnement Ville de Sao Paulo Rua do Paraiso 387 S o Paulo SP 55 11 3396 3004 eduardojorge prefeitura sp gov br http www prefeitura sp gov br cidade secretarias meio_ambiente programas_e_projetos index php p 7931 Antonio Carlos Delbin Directeur technique Biogas Energia Ambiental S A Rua Libero Badar 377 70 andar CEP 01009 906 S o Paulo SP Brasil Tel 55 11 311 73171 www biogas ambiental com br Sources Fiche projet UNFCCC Bandeirantes http cdm unfccc int Projects DB DNV CUK1134130255 56 Fiche projet UNFCCC S o Jo o http cdm unfece int Projects DB DNV CUK1145141
56. via la Caixa Economica Federal banque publique charg e entre autres des op rations d habitat fl ch s vers les mouvements sociaux Les fonds sont directement allou s aux associations communautaires pour couvrir l achat des mat riaux des quipements les co ts de conseil et d assistance techniques fournis par USINA et d autres acteurs lorsque n cessaire 91 Les familles r unies en coop rative contribuent l ouvrage par un temps de travail hebdomadaire d di et variable suivant le design du projet d pendant essentiellement du montant des ressources allou es donc des besoins compl mentaires pour la bonne r alisation du projet il peut aller jusqu 16h semaine famille Les projets s talent en moyenne sur une dur e de 4 7 ans notamment du fait de la lib ration lente des subsides apport s par les collectivit s territoriales ou de probl mes d inflation entre le d marrage du projet et sa mise en uvre achat des mat riels co ts externes L approche USINA diff re de nombreuses autres initiatives d habitat communautaire o l implication de temps de travail impay vise surtout la r duction des co ts et du montant des budgets publics investis ici les membres de la communaut s sont intrins quement engag s dans la prise de d cision dans les discussions et l laboration de chaque tape du processus d am nagement ou de construction depuis la phase de design du projet recherche de fina
57. 00 par le trust fund de la Banque Mondiale C est une relation gagnant gagnant avec le PPIAF ils taient demandeurs d une d clinaison de cette m thode sur les gouvernements locaux qu ils trouvent int ressante et nous galement et nous souhaitions une approche compl mentaire nous permettant c t de l analyse sur la performance financi re de la collectivit de disposer d une valuation plus qualitative sur sa gestion Nous en sommes quatre tudes et la m thode fonctionne tr s bien Elle permet d objectiver les difficult s ventuelles des collectivit s en regard d une approche strictement risque A la question est ce que ce n est pas risqu de pr ter cette collectivit qui rencontre tel ou tel probl me la m thode r pond en enclenchant une logique dynamique et plut t positive Oui effectivement il existe des points probl matiques mais ils sont bien identifi s On sait donc par o il faut commencer La grille permet galement de se rendre compte que sur certains crit res la collectivit n est pas la seule concern e et cela peut amener questionner des probl matiques li es au syst me de d centralisation en lui m me C est pourquoi nous essayons en g n ral d inviter aux c t s de l Ambassade de France qui est responsable de ces questions de gouvernance financi re les repr sentants de l Etat central la restitution du diagnostic afin de permettre un dialogue de s
58. 2010 la Banque Palmas signe un nouvel accord de correspondance bancaire avec la Caixa Federal Econ mica ce qui permet la BP de distribuer pour le compte de la Caixa la bolsa familia aux habitants du Conjunto Palmeiras et des quartiers voisins Total 2010 des transactions r alis es pour la Caixa 106 119 transactions pour un montant total de 11 271 508 R 4 525 074 R mun ration de l Institut Palmas recue de la Banque du Br sil 2005 2009 r mun ration totale R 1 076 638 417 531 dont r mun ration percue pour la r alisation des transactions R 421 835 163 592 r mun ration pour la gestion du portefeuille de credit la production R 654 803 253 939 R mun ration de l Institut Palmas recue de la Banque du Br sil et de la Caixa 2010 r mun ration annuelle totale R 231 485 92 932 ce qui donne 19 290 R mois 7 744 Point d quilibre financier pour une banque communautaire Source STUDY ABOUT THE SUSTAINABILITY OF THE PROJECT BANCO PALMAS DIKAIOS Fondation Brava January 2007 gestion d un portefeuille de credit de R 300 000 10 000 transactions mensuelles en tant que correspondant bancaire Contacts Joaquim Melo Coordinateur general Institut Palmas Institut Palmas Av Val Paraiso 698 Conjunto Palmeiras Fortaleza Cear Brasil 55 85 3250 8279 joaquim bancopalmas org br www bancopalmas org br www banquepalmas fr 36 37 Mig
59. 64 en 2007 30 en 2006 et 10 en 2005 Le l ger fl chissement des march s en 2010 devrait persister du fait de la contraction de la demande suite la crise et aux incertitudes soulev es par le r sultat de la prochaine ch ance de n gociations internationales pr vue en 2012 Cette tendance pourrait n anmoins tre corrig e et invers e de par la mise en place venir de nouveaux instruments financiers compl mentaires potentialisant davantage les changes et par l engagement de plus en plus ferme de pays et d acteurs clefs comme les collectivit s locales jusque l davantage en retrait A ce jour pr s de 3 600 projets ont t approuv s par le Conseil ex cutif du MDP totalisant plus de 533 6 millions RCE estim es an quivalant 2 6 milliards RCE estim es jusqu fin 2012 La zone Am rique latine et Cara bes concentre aujourd hui plus de 15 558 des projets enregistr s contre par exemple pr s de 82 2 915 projets pour la zone Asie Pacifique De nombreux effets pervers sont apparus depuis le lancement des solutions MDP sp culation mauvaise r gulation des march s et des attributions nationales de droits d mission r partition g ographique d s quilibr e des MDP essentiellement capt s par les pays mergents plus de 60 par la Chine co t des proc dures capital humain temps financier portant la pr f rence des projets haut potentiel de rendement de court terme etc Par ailleu
60. 778 29 Clapp C A Leseur O Sartor G Briner J Corfee Morlot 2010 Cities and Carbon Market Finance Taking Stock of Cities Experience with Clean Development Mechanism CDM and Joint Implementation JI OECD Environmental Working Paper No 29 OECD Publishing OECD ICLEI Case Studies Turning pollution into profit the Bandeirantes landfill gas to energy project July 2009 70 71 Programme CUIDEMOS M xico Campana de Uso Inteligente de Energ a M xico Etat de Puebla Mexico Resume Suite la distribution d Ampoules Fluorescente Compactes AFC haut rendement nerg tique le Mexique pr voit de r duire les missions de gaz effet de serre de 7 5 millions teqCO dans les 10 ann es venir La 1 re exp rience dans l Etat de Puebla permettra suite la distribution r ussie d million d AFC d conomiser 8 8 millions d euros par an Ainsi les conomies r alis es gr ce aux M canismes de D veloppement Propre programmatiques PoA hauteur de 145 millions d euros par an de subsides pour l Etat mexicain et 120 millions pour les m nages sur leurs factures d lectricit apparaissent comme de nouvelles sources importantes de financements allouer aux projets de d veloppement durable du pays Partenaires Cool NRG Etat de Puebla Etat f d ral Mexique Televisa Coppel Comex Philips Budget Composite Mots clefs MDP programmatique programme d activit s MDP
61. AM Note a titre de comparaison le salaire minimum journalier au Mexique est de 59 82 pesos 3 90 jour en zone A la mieux pourvue Le soutien aux projets d infrastructure d quipement et de services communautaires SEDESOL fournit jusqu 1 million de pesos 53 670 par projet correspondant 25 du co t total Les clubs et les organisations de migrants fournissent une nouvelle tranche de 25 et les tats f d r s et les collectivit s locales les autres 50 Par ce biais sont cofinanc s des projets portant sur e ducation sant et sport e eau potable drainage et lectrification e routes et autoroutes e culture et loisirs e am nagements urbains e projets de production communautaire Le renforcement patrimonial des projets productifs de migrants Il s agit de soutenir des projets productifs propos s par les migrants qui contribuent la g n ration de revenus et d emplois dans leurs communaut s Ces projets peuvent tre individuels ou familiaux L une des conditions est d appartenir un club de migrants La contribution SEDESOL est de 300 mille pesos 16 000 correspondant 50 du total les migrants fournissent les 50 restants Les r gions et collectivit s locales peuvent apporter des contributions suppl mentaires Pour des projets port s par plusieurs familles la contribution de SEDESOL peut aller jusqu 500 000 pesos 26 600 Les b n ficiaires de cette formule doiven
62. ESP thierry bernicard Oveolia com Comment d finissez vous une ville durable L urbanisation rapide et croissante de l humanit est assur ment l un des faits marquants de l histoire contemporaine Si 90 de la population tait rurale au 19 si cle elle devrait tre urbaine 70 en 2050 Or les villes concentrent d j l essentiel des impacts sur l environnement S interroger sur les conditions d un monde plus durable revient par cons quent se demander comment les villes peuvent le devenir Si Pon se place l chelle locale la durabilit d un territoire urbain est conditionn e par sa capacit p renniser ses ressources vitales r duire ses rejets en dessous d un seuil assimilable par le milieu et maintenir sa coh sion sociale L impact environnemental d un territoire urbain d passe cependant de tr s loin son simple p rim tre g ographique Les villes n occupent ainsi que 2 de la surface terrestre mais repr sentent 75 de l nergie consomm e et 85 des missions de gaz effet de serre Une ville pour tre qualifi e de durable doit donc galement contribuer lutter contre les d s quilibres environnementaux globaux La durabilit et la comp titivit conomique d une ville sont elles compatibles Dans un contexte de lib ralisation de l conomie mondiale et de baisse de capacit d intervention des Etats les m tropoles jouent aujourd hui un r le de premier plan
63. Novembre 2011 Financer le d veloppement urbain endogene en Am rique latine FMDV Supporting local authorities to access funding CAHIERS RESSOURCES POUR L ACTION BONNES PRATIQUES VOL 1 Sommaire Le mot du Pr sident Avant propos ee dae Nouvelles architectures conomiques et financi res pour un d veloppement endogene amp durable Res o qua a poa A nee R inventer la monnaie sociale compl mentaire et locale r gionale Nouvelle Architecture Financiere Regionale NAFR R gion Am rique du Sud ss Institut Palmas amp banques communautaires de d veloppement Br sil cscccssscssssccsssecssccsecesscecssneees Migrations amp financement du d veloppement ici la bas l effet levier du miroir 0ccceeeeeeeeeeneeeeeeeees Re A troduction on o o e A in Programme Initiative Citoyenne 3x1 ee Programme Mejoramiento barrial Cuenca oie Programmes Global Junin amp Transferts et investissements productifs Etat deJunm Perou ed O D s ressources durables re 59 Re 61 TO UC on E A 63 Bandeirantes amp S o Jo o Landfill Gaz to Energy Projects Sara o ne corn oman 65 Programme CUIDEMOS Mexico Campana de Uso Intelegente de Energia Mexico Etatide Puebla IMexicor See 71 Reconqu te de la fiscalit locale
64. acteurs locaux des associations de migrants et les collectivit s int ress es le programme cherche travers des formations et la r alisation de plan d affaires promouvoir Ventreprenariat local et renforcer l implication des migr s dans le d veloppement de leur r gion d origine Dans un premier temps le programme souhaite soutenir 20 plans d affaires finaliser 10 accords avec les gouvernements locaux et 10 avec des groupements de migrants on compte ce jour 53 familles ayant re u une formation sur le leadership entrepreneurial Limplication des migr s dans le d veloppement des initiatives appara t comme un ressort d velopper et renforcer pour potentialiser davantage encore les b n fices retirer de partenariats de ce type car certaines barri res persistent et peuvent entraver la r alisation de tels programmes Partenaires R gion de Junin INMIGRA Institut de Migration et D veloppement de la R gion Andine CEPROM Centre de PROmotion de la Femme et du d veloppement AIPEUC Association des institutions p ruviennes aux Etats Unis et au Canada Association des Jauja Union Tunanmarca CONAPI Coordinateur national des associations et organisations p ruviennes en Italie Avico Association Vierge de Cocharcas Diverses municipalit s en coop ration d centralis e Mots clefs Formation inclusion sociale et conomique solidarit s transnationales coop ration d centralis e Etat des lieux et
65. aines tapes visant pour la municipalit de Heres l augmentation des ressources propres Avant tout il est pr vu un renforcement de l Automatisation int grale de la Programmation financi re pluriannuelle Cette composante du programme cherche doter la municipalit d un instrument d terminant des m canismes qui puissent garantir que les objectifs de gestion tablis dans la planification ont bien t r alis s ceci 4 moyen et long terme Un autre aspect des besoins que nous avons identifi s est de pouvoir g n rer des sc narii alternatifs permettant de mesurer les impacts fiscaux possibles de projets ou programmes pluriannuels sur nos finances A cet gard nous nous proposons de finaliser la mise en r seau du systeme d information afin de disposer d un syst me integral et int gr pour la programmation financi re de mani re ce que la municipalit dispose d un outil technologique qui lui permette de pr voir l usage de ses ressources financi res Il servira d adjuvant dans la mise en uvre des objectifs tablis dans la planification strat gique municipale Mais il permettra galement d identifier les besoins de financement et ainsi l valuation pr coce des ventuels d s quilibres financiers qui devront tre corrig s rapidement L instrument d automatisation int grale mettra disposition des principaux fonctionnaires de la municipalit une information agr g e fort utile au moment de
66. aires et ou cologiques en leur accordant une visibilit et en les int grant dans des circuits d change par cet outil mon taire etc leur unit de compte Une unit de compte qui fait r f rence la monnaie officielle une unit de monnaie compl mentaire une unit de monnaie officielle C est le cas pour la majorit des monnaies vocation conomique puisqu elles c toient la monnaie officielle dans l activit et que les r f rences conomiques sont en monnaie officielle C est galement le cas des monnaies affect es qui sont directement libell es en euros Une unit de compte en temps C est le cas de la majorit des monnaies vocation sociale Une unit de compte bas e sur un produit C est le cas par en particulier de certaines propositions de monnaie compl mentaire au niveau mondial comme le Terra propos par Bernard Lietaer une monnaie pour les changes de biens entre entreprises qui s appuie sur un panier de mati res premi res ou encore des points de compensation carbone et droits produire l architecture mon taire et les modalit s de cr ation mon taire appliqu e Monnaies gag es sur les monnaies officielles Cela concerne principalement les monnaies compl mentaires circulant dans la sph re des activit s conomiques Il n y a pas de cr ation mon taire en soi mais une orientation de la monnaie officielle vers des activit s particuli res La
67. ais d pens s par mois par les habitants vers la production et le commerce locaux favorisant une augmentation du commerce local de 30 L Institut Palmas cr en 2003 pour diffuser la m thodologie co sociale de la Banque Palmas travers le pays anime aujourd hui un r seau de 63 banques communautaires disposant toutes de leur propre monnaie et r alisant la performance d avoir fait transiter au travers de leurs guichets pr s de 40 millions d depuis 2005 en tant que correspondant bancaire de la Banco do Brasil et de la Caixa Economica Federal L Institut Palmas a re u en 2008 le Prix des Objectifs du Mill naire pour le D veloppement faisant suite de nombreux autres prix La Banque Centrale Br silienne r fl chit actuellement Vinstauration d un cadre l gal pour ces monnaies sociales et compl mentaires reconnues comme outils majeurs d un d veloppement local endogene pertinent Partenaires Institut Palmas R seau des Banques communautaires de d veloppement Organisations communautaires Secr tariat National l Economie Solidaire Minist re du Travail et de Emploi Diverses collectivit s locales dans tout le pays Banque Nationale de D veloppement Economique et Social BNDES Caixa Economica Federal Banco do Brasil Budget Non applicable Mots clefs Monnaies sociales et compl mentaires microcr dit programmes sociaux d incubation de formation promotion culturelle d veloppement territorial end
68. ales sur la base de l Initiative Chiang Mai qui permet de r pondre leurs besoins de liquidit s sans tre soumis aux termes et conditions des agences multilat rales conventionnelles Enfin d autres m canismes compl mentaires pourraient tre li s cette initiative Je raccordement des syst mes de paiement lectronique des banques centrales du continent afin de pr parer les conditions d un fonctionnement plus fluide et coordonn Une r vision de l articulation du FLAR Fonds Latino Am ricain de R serves et de la matrice de cr dits r ciproques avec les syst mes de compensations de paiements existants comme l ALADI Association Latino Am ricaine d Int gration le peso andin et d sormais le SUCRE suivant divers degr s d application afin de proposer des r formes rendant son fonctionnement plus viable au sein d une offre globale de souverainet mon taire 24 La mise en place de nouvelles facilit s de pr ts d urgence agissant comme assurance face aux difficult s de balance des paiements et du Tr sor L tablissement d un sch ma de convergence macro conomique et de d finitions strat giques communes dans la gestion des r serves la r glementation prudentielle des syst mes bancaires boursiers et de la balance des capitaux La mise en place d un filet de s curit financi re continental qui permette de lib rer une partie des r serves internationales pour les recycler dans des projets de
69. artenaires Diverses municipalites en fonction des projets Associations et coop ratives d habitants formelles ou non pour chaque projet Diverses institutions de habitat locales nationales ou internationales Budget Variable suivant les projets Contexte La Fondation Bento Rubi o FBR a t cr e en 1986 par des leaders communautaires et des techniciens vivant Rio de Janeiro et souhaitant soutenir des familles exclues du march traditionnel de habitat et leur permettre d acc der la propri t des logements d cents et raccord s aux services de base Cet autre exemple br silien d approche participative de l habitat suit une orientation et propose des d marches proches de celles d USINA quelques exceptions notables comme historiquement le sourcing de ses financements provenait pour une large part des agences de coop ration et r seaux internationaux cela permettait la FBR une ind pendance et une surface d action larges notamment de d ployer des actions de lobbying aupres des instances publiques locales ou nationales pour amender et r orienter certains usages de la programmation urbanistique et fonci re ainsi que de maintenir une quipe technique renforc e assurant le montage des dossiers et la pr paration et la capacitation des groupes organis s accompagn s aujourd hui ces financements ont migr vers d autres r gions du monde plus prioritaires et la FBR rencontre des difficult s dans l
70. at ne disposent pas d une politique d habitat social de soutien aux mutiroes ce qui entrave pour beaucoup l acc s des ressources locales D une quipe comprenant 5 techniciens aujourd hui la FBR ne compte plus que sur 2 mi temps pour cet aspect de son travail le programme Droit l habitat ne compte ainsi plus qu une dizaine de permanents dont 3 architectes 1 quivalent temps plein technicien 1 juriste 1 sociologue et 4 assistants sociaux Le fonds rotatif autrefois aliment par les subventions internationales est aujourd hui rediscut la fois dans ses finalit s et son utilisation le taux de non recouvrement des paiements atteint des niveaux records 80 du fait d une part d une incapacit en ressources humaines suivre sa gestion financi re et notamment la partie recouvrement au sein d une quipe r duite et d j fortement sollicit e par ses missions d assistance technique et sociale et d autre part par le contexte de mont e en puissance dans les quartiers de milices paramilitaires freinant la p n tration de la FBR et le maintien des liens avec les communaut s partenaires La FBR envisage donc une refonte du fonds en r orientant son action par exemple vers l appui la mobilisation et l organisation politique des communaut s vers la cr ation d espaces communautaires au sein des ensembles habitationnels construits ou encore vers le pr financement des plans d tudes pr alables au
71. au travers d entreprises publiques coop ratives et communautaires C est une monnaie compl mentaire elle ne se substitue pas la monnaie nationale elle est virtuelle et ne circule qu entre banques centrales Les banques centrales de chaque pays sont connect es au travers d une chambre de compensation qui enregistre l tat des changes en sucres Chaque pays commence par acheter des sucres au taux de 1 25 et en remplit les r serves d une chambre de compensation L change en sucre n est pas obligatoire pour les acteurs conomiques Quand un acheteur demande sa banque le paiement du vendeur dans son pays les Banques centrales changent les sucres au montant achet le vendeur est alors pay dans sa monnaie nationale La circulation est transparente pour l acheteur et le vendeur ainsi que pour leur banque commerciale Le processus est un service gratuit offert par la Banque centrale aux acteurs conomiques EE Banco SUCRE Banco Central Central Import Export _ Cycle d changes internationaux passage par le SUCRE Tous les six mois les banques centrales calculent le solde des changes r alis s en Sucres et le cas ch ant rach tent des sucres pour combler leur position d ficitaire Si un pays dispose d un solde trop exc dentaire en Sucres il doit participer Veffort de solidarit en investissant dans des projets permettant de diversifier la production du
72. autre part agissent comme contrepartie officielle garantissant l investissement pour les r seaux bancaires sollicit s Ces URCE sont donc ensuite commercialis es sur des march s carbone aupr s des pays industrialis s ou de leurs entreprises afin de leur permettre d atteindre leurs objectifs de r duction d missions conform ment aux dispositions d finies dans le Protocole de Kyoto 5 2 par rapport aux missions de 1990 pour les pays de l Annexe I puis chaque pays de d finir les quotas domestiques par secteur et entreprise Il existe plusieurs cadres r glementaires de la finance carbone qui sont fond s soit sur des trait s internationaux soit sur des contrats de droit priv Au sein de chaque cadre r glementaire ont t d finis des syst mes d change des droits d mission les march s organis s de la finance carbone ou march s carbone abritent les n gociations et changes de cr dits carbone suivant des r glementations strictes garanties par des autorit s de r gulations march r gul s mondiaux ou r gionaux inscrits dans le cadre 64 du Protocole de Kyoto ou suivant des normes et op rateurs priv s march s volontaires hors Protocole avec d finition des quotas et objectifs sur base volontaire Le MDP chiffres et impacts D apr s la Banque Mondiale les volumes du march du carbone s levaient en 2010 142 milliards d US contre 144 milliards en 2009 135 en 2008
73. b national level are Modules to develop the institutional and legal frameworks in a given country 1 Diagnosis Module designed to determine the status of the targeted capital market 2 Putting the legal framework in place designed to render advisory services to regional and or national authorities to modify the legal and regulatory framework to support sub national governments to access the local capital market 3 Putting the Institutional framework in place Designing and implementing public financial vehicles SPV or Public Private Programs PPP in some cases this financial vehicles will focus on specific sectors of the economy such as education housing water agriculture and health Modules focused on transactions 4 Financial Planning Module 5 Transaction Completion Module designed to work with the targeted jurisdictions to complete the transaction and access financing from the capital market What lessons learned strengths and weaknesses can you extract from the first projects you experienced To respond to this question we will provide some case studies from Mexico Ambassadors of the United States to Mexico the President of Mexico and the financial community in Mexico have assessed that this USAID Evensen Dodge International program has overcome development challenges and has made significant contributions to the field of sub national finance in Mexico as shown in press releases and in official documents in
74. bitat et des conditions de vie cologiquement soutenables et parfaitement adapt s aux besoins identifi s par les habitants eux m mes acc s l eau et l assainissement clairage naturel ventilation crois e cr ches cuisine communautaire un acc s garanti la copropri t une auto estime renforc e des familles un statut d acteur de la cit part enti re reconnu par la collectivit Il faut ajouter qu au travers de sa d marche de pression sur les pouvoirs publics pour assurer une juste redistribution des fonds publics aupr s des citoyens en ouvrant la possibilit de l acc s la propri t de familles bas revenus USINA autorise une meilleure prise en compte par les administrations territoriales des besoins diff renci s de populations injustement marginalis es et parfaitement capables de mettre en uvre des ouvrages en toute autonomie et avec succ s Reconnaissant par l que les politiques diff renci es ne sont pas des programmes d assistanat mais des politiques dues de r quilibrage des rapports de force et de pouvoir au sein des territoires urbains de plus en plus violents mesure que la pression fonci re et les in galit s s accroissent Les freins restent n anmoins nombreux et structurels l allocation et la lib ration des fonds sont sujets des retards mettant mal la viabilit des projets sont soumis une bureaucratie excessive parfois sous tendant une corruptio
75. bles centres de formation et de sensibilisation l environnement travaux d urbanisation de favelas et de lutte contre les inondations etc Une troisi me mise aux ench res est pr vue pour 2011 2012 pour un montant d environ 800 000 URCE De nombreuses actions de sensibilisation des habitants mais galement des acteurs publics et priv s aux enjeux du d veloppement durable de telles solutions haute performance conomique sociale et cologique conduites directement par les partenaires visites de site outils d veil et de capacitations des communaut s voisines ou indirectement via la publicit mondiale et locale faite autour des ventes aux ench res et des travaux publics d am nagement sont un premier pas vers la mise en uvre de d marches plus ambitieuses encore de conscientisation des populations qui servira la g n ration renforc e de projets de mitigation et leur diss mination Ceci tant une limite est pointer dans la mani re dont la collectivit a conduit les op rations au niveau du dialogue insuffisant avec les populations b n ficiaires des programmes d am nagement urbain ces derniers ayant t dessin s par la mairie dans des lignes tr s strictement cologiques ont d tre am nag s pour r pondre aux revendications de la population qui ne placait pas ses priorit s au m me point d entr e que la municipalit 69 Pour conclure il ressort que les projets Bandeirantes S o Jo o sont
76. by local authorities Founded in 1922 Evensen Dodge is America s first independent financial advisory firm to serve governmental clients Evensen Dodge International EDI began its international operations in 2000 The firm s primary business is providing high quality sound advice to governmental and public private alliance clients on matters related to their capital financing and financial management needs Through nine decades of service we have gained international recognition as a leading financial advisory firm The firm has been instrumental in financing more than ten thousand 10 000 successful projects totaling more than two hundred billion dollars 200 000 000 000 00 while saving clients billions of dollars in lower interest and financing costs Though the dynamics of our work have become more complex over the years our commitment to integrity professionalism and a higher level of client service remains unchanged Exclusively in the financial advisory business the firm has experience in virtually every area in which governments plan and conduct financings We provide services to federal and national governments departments agencies authorities utilities special districts public private alliances and various governmental subdivisions Assuring the highest level of independence and objectivity Evensen Dodge International is internally owned and has no ownership relationships with commercial banks underwriters or securitie
77. cales et donc de savoir ce qu est la gestion d une collectivit locale vue de l int rieur est un point fort dans les m canismes d instruction et les dialogues que l on peut exp rimenter avec les contreparties Nous savons ainsi comment fonctionne l interaction entre lus et administrations la gouvernance d une collectivit ses d lais de d cision Bref nous savons qu une municipalit est toujours le centre d un syst me local complexe avec quelques fois des satellites des soci t s d am nagements des entreprises publiques Pouvoir s adapter cette dimension est un plus Sur une ann e chaque personne suit combien de dossiers C est tr s variable Je dirais qu un chef de projet classique voit passer en moyenne 4 nouveaux projets par an Tous ces projets se retrouvent ensuite en suivi et donc nous nous retrouvons avec un stock de projets 109 suivre assez volumineux au fil du temps Mais le suivi de la r alisation du projet apr s l octroi du pr t est un enjeu tres fort pour s assurer de la bonne fin de nos financements Ce stock de projet est la contrepartie de la mont e en puissance tr s forte du financement aux collectivit s locales qui repr sentait 200 ou 300 millions d euros par an au d but des ann es 2000 et qui aujourd hui repr sente quasiment un milliard Comment est ce que l AFD voit l volution du financement des collectivit s locales aujourd hui compte tenu du contexte de
78. ciennes au niveau local Contacts Mal Guerra Guerrero Chef de PUnit Micro r gions 52 55 5141 7900 Ou 5328 5000 extension 54 900 malu guerra sedesol gob mx www microrregiones gob mx Irma Hidalgo Vega Directrice op rationnelle 52 55 5141 7900 extension 54 956 irma hidalgo sedesol gob mx http www 3x1 sedesol gob mx 50 51 Programme Mejoramiento barrial gt gt Cuenca Equateur R sum Lanc il y a 12 ans le programme Mejora tu barrio avait pour objectif d am liorer la configuration des quartiers de la municipalit de Cuenca Equateur ainsi que les conditions de vie de ses habitants notamment en captant les transferts de fonds des migrants qui s levaient en 2010 355 millions pour la ville de Cuenca et 2 4 milliards de dollars pour la totalit des migr s quatoriens Avec une am lioration certaine de la qualit de vie de la population une valorisation des propri t s et une attractivit renforc e le programme a de surcroit g n r 28 000 emplois stables Ainsi les avantages pour la ville sont vidents d autant que l utilisation des transferts de fonds des migrants permet la collectivit d obtenir des pr ts des taux avantageux L investissement de tous et la gestion efficace qu implique la mise en place d un programme comme celui ci ne doivent nullement tre n glig s dans ce sens les recouvrements des paiements qui ont atteint 98 soulignent encore
79. cility PPIAF du Groupe Banque Mondiale pour son programme d assistance technique sous souverain visant a favoriser l acces des collectivit s aux march s financiers Evensen Dodge International une compagnie d accompagnement et de conseil financiers aupr s de gouvernements nationaux et locaux Veolia Environnement multinationale sp cialis e dans les services l environnement des secteurs de l eau de la gestion des d chets des services nerg tiques et du transport aupr s des collectivit s locales A l avenir d autres paroles seront recueillies chercheurs collectivit s ONG urbanistes agences multilat rales entreprises et multinationales etc qui viendront enrichir la base de donn es des bonnes pratiques et r f rences du FMDV 102 103 Rencontre avec Jeremie Daussin Charpantier Agence Francaise de D veloppement R f rent th matique Finances locales et d centralisation Service Collectivit s locales et D veloppement urbain 33 1 53 44 32 24 daussinj afd fr www afd fr home projets_afd villes De quel constat l AFD est elle partie pour d cider la mise en place de pr ts sous souverains sans garantie des Etats A partir du milieu des ann es 2000 PAFD a renforc sa strat gie d intervention aupr s des collectivit s locales et a d cid d en faire un axe important d intervention partant du constat que le d veloppement urbain tait une dynamique globale qu il existait dans
80. ciplinaires dans les champs de l architecture de la planification et des techniques encourageant une implication forte de la communaut et ceci sous la forme d activit s de production collective soutenir l engagement social et politique des mouvements tout au long du processus en cherchant int grer leur participation active aux discussions politiques et sociales engag es dans les contextes plus larges de leurs territoires par l infl chir les politiques publiques de r novation urba ne au b n fice d un habitat r ellement social promouvoir des changes et un d bat largis autour des enjeux et d fis de l habitat sans l envisager sous Pangle du besoin social mais bien du droit et partager les savoirs au travers de formations s minaires livrets et recherches avec des coles des agences gouvernementales des mouvements sociaux des institutions culturelles et des universit s M thode et mise en uvre USINA soutient des initiatives port es par les communaut s et apporte une assistance technique des familles bas revenus pour la construction d unit s d habitat dense Les travaux sont conduits sous forme de mutir o et en parfaite autogestion des ressources Les diff rents projets soutenus sont financ s partir de fonds publics provenant des dispositifs de pr ts sans int r ts mis en place par les collectivit s locales les tats ou le Ministerio das Cidades br siliens notamment
81. cluding credit rating agencies reports postings at the Mexican Securities Exchange Market certifications of the securities exchange commission of Mexico legal opinions by internationally recognized bond counsel agencies and inscriptions at the National Registry of Public Debt administered by the Ministry of Finance of Mexico Notable transactions include the following In the Sub National Government Finance Program s first phase Evensen Dodge worked with the Government of Mexico GoM to establish the legal framework to enable states and municipalities access the domestic capital markets to pledge sound revenue streams to pay for long term debt obligations and to be able to subscribe sound binding documents to secure the transactions The process gave rise to a new domestic credit rating scale and in general to a new sub national financing market in Mexico with the inclusion of new financial agencies trustees credit enhancement agencies financial advisory firms bond counsel firms among other new service providers The State of Michoac n The new financial model structure was pilot tested in the State of Michoac n introducing an innovative master trust structure to anticipate future borrowing so that the trust could be 115 used for parity debt Michoac n has used this master trust structure twice for loans for infrastructure projects totaling US 300 million Over 90 entities have since applied this master trust model affecting roughly US
82. communautaire coles centres de sant parcs ces projets engagent des partenariats productifs entre les associations les autorit s locales et des entreprises afin de r pondre aux besoins des communaut s Plusieurs mod les de sch mas de captation co op rative des ressources des migrants sont donc aujourd hui test s par divers acteurs internationaux diverses chelles de territoires et niveaux d action via des partenariats cr s avec ces associations de migrants qui communiquent aupr s de leurs membres et s engagent pour certaines dans des investissements cibl s Nous n en aborderons que trois titre d illustration e au Mexique des d marches de cr ation de fonds fl ch s vers le d veloppement urbain de certaines r gions qui investissent aux c t s des clubs de migrants dans des am nagements 43 urbains qui n existeraient pas sans cette aide ext rieure des dispositifs alliant transferts de fonds et habitat s appliquant cr er un lien entre les migrants et l achat ou la construction r habilitation de logements dans leurs territoires d origine cela pouvant aller jusqu l investissement dans des travaux de valorisation et de r habilitation de zones urbaines risque ou sans acc s aux services de base Sont alors d velopp s des dispositifs l gaux et financiers permettant aux migrants de r aliser des achats immobiliers pour eux m mes ou leurs familles sans qu ils aient
83. crise mondiale Il est vraisemblable que dans les prochains mois nous conna trons un rench rissement de nos conditions financi res mais comme d autres acteurs et comme plus g n ralement un certain nombre de banques Ce qui est clair de notre c t c est qu aujourd hui le financement des collectivit s locales continue d tre PAFD une priorit tr s forte C est galement une mani re de diversifier nos risques et notre degr d exposition Lorsque l on souhaite intervenir pour consolider les politiques publiques d un pays et que l on arrive en limite de risques que l on peut s autoriser sur l Etat le fait de pouvoir intervenir en non souverain sur les collectivit s locales mais c est aussi valable sur des entreprises ou sur des banques est une autre mani re de soutenir ces m mes politiques mais par le biais d autres acteurs Cette source de diversification que l on appelle le non souverain constitue un l ment fort de notre action Existe t il une articulation entre AFD et les autres agences aujourd hui sur la question des financements des r flexions et actions conjointes Il existe une galaxie de partenariats mais les agences dont nous sommes les plus proches sont celles avec qui nous avons sign des accords mutuels de reconnaissance de proc dures la KfW et la Banque Europ enne d Investissement BEI notamment Cela nous permet d envisager plus facilement avec elles des co financem
84. d enrichir le r f rentiel que d affiner nos connaissances des r gles et des m canismes budg taires des collectivit s du Sud L utilisation de l outil PEFA d velopp avec le PPIAF par exemple constitue t il en cas de refus d octroi du pr t un accompagnement de substitution a minima que vous pourriez accorder aux collectivit s qui ne sont pas encore ligibles afin de les aider le devenir L utilisation d un diagnostic PEFA peut tre une premi re tape permettant une collectivit pas compl tement pr te supporter et g rer un emprunt de prendre conscience de ses points forts et de ses points de faiblesse et engager ainsi un certain nombre de mesures correctrices Cela nous permet galement de revenir un ou deux ans apr s et de v rifier avec elle si effectivement des am liorations ont eu lieu si cela se traduit dans les performances financi res et dans les chiffres des grands quilibres de la collectivit Et si du coup nous pouvons envisager Pinstruction d un pr t Nous essayons de nous tenir toujours dans une logique dynamique et de progression On sait que lorsqu une d centralisation se r alise et que des comp tences sont transf r es des collectivit s locales la consolidation financi re des acteurs locaux ne se fait pas du jour au lendemain Suivant quels crit res le calendrier de remboursement est il tabli 106 Il est adapt chacun des projets Il varie selon le type d infras
85. d ploient sur leur territoire aux fins de pr server la bonne gouvernance locale et la plus grande autonomie financi re et donc de d cision possible mais galement de parvenir remplir leurs devoirs envers leurs concitoyens D autres tudes de cas viendront compl ter lavenir cet ventail de possibles d j l oeuvre Elles seront pr sent es sur le site internet du FMDV Nous vous invitons d s pr sent les y retrouver www fmdv net Nouvelles architectures conomiques et financieres pour un d veloppement endogene amp durable 11 R sum Alors qu l origine la monnaie visait faciliter les changes entre individus le syst me financier actuel a tr s largement d tourn cette vocation pour en faire un instrument d enrichissement et de pouvoir Les volumes des transactions financi res qui repr sentaient en 2010 67 fois le PIB mondial illustrent cette d viance La financiarisation du monde s exerce au profit de quelques uns sans qu aucune consultation ou contr le citoyen ne soit effectu L atteinte d un d veloppement durable et inclusif ne peut se faire qu en contrecarrant ces logiques financiaristes et sp culatives dans le but de rendre la monnaie sa fonction de facilitateur d change et d activit et de catalyseur d une planification d un d veloppement local pertinent C est dans ce sens que se sont d velopp es les Monnaies Sociales et Compl mentaires MSC bas es
86. d veloppement sans affecter les conditions de garantie sur la gestion de ces ressources Faire en sorte que les banques centrales des pays d Am rique du Sud acc dent ces m canismes constitue un moyen de dissuasion tr s puissant pour faire face d ventuelles attaques sp culatives et aux effets de la crise conomique internationale Troisi me pilier un syst me mon taire r gional le SUCRE Ce pilier vise renforcer le recours aux monnaies nationales plut t qu la d pendance au dollar sur la base de syst mes de compensation de paiement suivant un sch ma totalement diff rent des contraintes qu incarne l euro et qui pr cis ment sont l origine de la crise que conna t l Europe l heure actuelle Sur ce troisi me axe de la NAFR beaucoup a t r alis avec le projet de Syst me Unitaire de Compensation REgionale de paiements SUCRE impliquant jusqu ici les pays membres de l ALBA afin de permettre la participation de nouveaux Etats la d l gation quatorienne travaille l int gration de nouveaux m canismes Par ailleurs il convient de noter que cet instrument a suscit un vif int r t int grer cette proposition au sein de la soci t civile au niveau des organisations de base telles que des micro et moyennes entreprises coop ratives et autres structures populaires du continent en particulier dans le C ne Sud en Am rique centrale et dans les Cara bes Le Sucre est un syst me de paiem
87. de convaincre les autres pays de lUNASUR entrer dans le syst me Pour le moment les changes r alis s concernent essentiellement de grandes ou moyennes entreprises nationales Le dispositif de raccordement des coop ratives de cr dit et autres institutions de micro finances banques communales est encore en attente de la mise en place des formations et outils ad quats En Equateur la Banque Centrale a entam un processus de d ploiement du Sucre en r gion sur 10 villes une deuxi me phase de 30 villes est pr vue en 2012 Les formations dispens es concernent le d veloppement d un circuit local de paiement bas sur le Sucre via une carte de cr dit r ciproque virtuelle instaurant une micro convertibilit au niveau des collectivit s locales et leur permettant possiblement de r gler par exemple les salaires des fonctionnaires dans la monnaie r gionale De m me au niveau de l conomie populaire une batterie d instruments financiers est en passe d tre d ploy e afin de lui permettre de s articuler diff remment avec l conomie d Etat connexion aux circuits de paiements locaux paiements par mobiles mod lisation d un facturing en sucres La logique propre au Sucre de reconqu te de la souverainet conomique nationale et populaire est ainsi d clinable toutes les chelles de territoire et aupr s de tous les types d acteurs conomiques ouvrant une quit de traitement in dite et fort potenti
88. de la cr che communautaires la g n ration d activit s productives durables boulangerie construction plomberie etc diff rents m tiers identifi s par le groupe comme leviers pour assurer la r silience du syst me mis en place En compl ment de cette approche 360 de l intervention dans et avec les communaut s USINA labore des techniques et technologies adapt es l chelle aux moyens et aux comp tences des diff rents groupes partenaires choix de mat riaux dispositifs d ing nierie simple mais robuste peu co teux en entretien cf l usage de tours d escaliers en acier par exemple permettant ainsi qu la conclusion des travaux et suite au d part de l quipe technique les familles soient en capacit d entretenir correctement les b timents et les quipements collectifs Une sensibilisation la responsabilit environnementale des r sidents en regard des mat riaux employ s est galement transmise le recours aux murs porteurs par exemple limite l emploi de fer et de b ton les mat riaux locaux sont privil gi s etc La d marche d autogestion appliqu e et les espaces communautaires cr s politiques association coop rative ou pratiques espaces verts cr ches jardins ne sont qu une facette des m canismes de socia bi lisation de l ensemble habitationnel ils sont coupl s un travail de mise en place d activit s g n ratrices de revenus afin d
89. de plus en plus urgent de trouver des moyens innovants de compl ter ou remplacer les solutions traditionnelles de financement Le Fonds Mondial pour le D veloppement des Villes FMDV n a pas t cr comme un instrument de gestion de crise Pourtant sa mise en ceuvre intervient un moment crucial o nos territoires sont de plus en plus vuln rables face l explosion des violences sociales conomiques et naturelles Pour de nombreuses collectivit s la seule solution est de cesser tout projet d investissement alors qu un des grands d fis conomiques actuels est de se tourner et relancer l activit conomique locale C est l une des contradictions lever et cela n est possible qu en renfor ant les capacit s des collectivit s locales agir Les lus locaux et les quipes territoriales sont conscients que ces grandes volutions sont irr versibles Notre responsabilit est historique consid rer les enjeux de Purbanisation comme une priorit de Pagenda international et r gional Mais pas seulement utiliser ce formidable capital humain social et culturel pour v ritablement renforcer les capacit s locales de d veloppement durable Jamais l conomie et la finance n ont t tant attaqu es comment es discut es quelle chance Il n y a plus de recette miracle ni de solution indiscut e A nous de saisir cette opportunit pour mobiliser l ensemble des acteurs de nos territoires de nos conc
90. de recouvrement automatis es en particulier les services juridiques L une des faiblesses de ce type de dispositifs est galement que le r sultat attendu ne se fait voir qu apr s la premi re ann e dur e correspondant au temps d installation du syst me Le retour sur investissement est donc lent et les quipes dirigeantes sont souvent impatientes Il s agit galement d une technologie enti rement nouvelle dont le maniement demande donc un certain temps d adaptation Par contre en termes de lignes de force on peut consid rer que le recensement et le diagnostic sont les points de d part permettant de visualiser les diff rentes irr gularit s et malversations de fonctionnaires et de contribuables assujettis Ensuite il faut se rendre compte que l automatisation et les donn es fiables sur les contribuables sont la base assurant la croissance p renne des recettes fiscales L accueil renouvel du contribuable et la transparence du processus de paiement des imp ts municipaux sont palpables et font partie d une politique du changement de la culture fiscale et de l investissement conscient du contribuable Par ailleurs la mise en place d un m canisme performatif de liquidation des imp ts municipaux optimise le syst me de recouvrement et induit le transfert d exp rience et de connaissances aux ressources humaines au travers de formations et transfert de comp tences Autres avantages la d marche renforce et trans
91. des quipements de collecte des gaz et construction de la centrale thermo lectrique ont t int gralement pris en charge par Biogas hauteur de 25 millions de R 10 45 millions le calendrier de retour sur investissement sur ces programmes tant estim une fourchette entre 5 et 7 ans Enfin les URCE g n r es par les am nagements r alis s sur les deux sites ont t r parties parts gales entre Biogas et la municipalit de S o Paulo chacun pouvant disposer librement et suivant les modalit s qu il d finit lui m me de ces cr dits carbone pour les mettre sur le march r gul de son choix R sultats et impacts En termes de freins Les projets Bandeirantes et S o Jo o taient ambitieux et in dits au Br sil l poque de leur implantation Les partenaires ont donc essuy les pl tres et affront nombres d incertitudes notamment sur les plans techniques et technologiques sans compter que les march s carbone et le MDP en taient eux aussi leur premiers pas normes proc dures monitoring etc De nombreuses variables rendent ainsi incertaines les projections financi res sur ce type de projets d abord la chute des volumes d mission de biogaz r ellement capt s sur les sites a conduit un montant cumul des URCE d livr es ce jour significativement inf rieur au montant pr vu dans le PDD de l ordre de 50 60 diff rence due en partie la qualit du terrain
92. durable promotion de la d mocratie participative etc Les monnaies sociales et compl mentaires potentiels de d veloppement local Dans le domaine conomique la monnaie est un vecteur puissant puisque au del de Pautoconsommation c est dans l change que la production prend son sens Les monnaies sociales compl mentaires peuvent alors jouer un r le pour d velopper ou orienter ces changes conomiques au niveau local de diff rentes mani res e Permettre l change l o la monnaie n existe pas en quantit suffisante ou n est pas disponible C est le cas par exemple du syst me WIR dans sa version initiale puisque le WIR a par la suite int gr d autres fonctionnalites le barter ou encore le C3 Ce sont de fait des systeme de credit mutuel entre entreprises qui peuvent ainsi s changer de la marchandise par simple comptabilisation des dettes et credits entre elles en quelque sorte on tablit un syst amp me de comptes une chambre de compensation entre entreprises Ainsi ces entreprises n ont pas a d bourser les montants correspondants la transaction c est dire qu elles n ont pas besoin de mobiliser la tr sorerie correspondante C est le cas galement de la facette micro cr dit la consommation du Banco Palmas sans int r t qui donne la souplesse de consommation aux habitants du quartier mais qui assure galement que les d penses seront faites au sein des commerces du quarti
93. e 3 piliers que sont la Banque du Sud le Fond Commun de R serves du Sud ainsi que le syst me mon taire r gional SUCRE la NAFR appara t ainsi comme une r elle opportunit pour les collectivit s locales de b n ficier de sources de financement adapt es et de valoriser la participation de toutes les parties prenantes Partenaires Pays de PUNASUR Budget Non applicable Mots clefs Banque de d veloppement d veloppement r gional monnaies compl mentaires relocalisation de l conomie UNASUR ALBA souverainet conomique et financi re Contexte En 2007 face aux urgences enjeux et d fis pos s par leur d veloppement durable les Etats d Am rique du Sud r unis au sein de PUNASUR Union des Nations Sud Am ricaines rassemblant tous les pays du continent sud am ricain l exception de la Guyane fran aise affirm rent leur volont de configurer une Nouvelle Architecture Financi re R gionale NAFR visant implantation de strat gies de d veloppement alternatif rompant avec le cercle vicieux du capitalisme financier rentier qui a domin le principal mod le conomique des 30 derni res ann es La NAFR promeut la n cessit de construire des structures financi res et mon taires alternatives qui chercheront renforcer l int gration financi re et commerciale du continent dans le monde et b n ficier un appareil productif qui priorise les besoins de base r gionaux La NAFR repr sen
94. e 33 735 teqCO an certifi es r ellement hauteur de 27 665 URCE an pour des raisons de plafond impos par le dispositif de PoA aux programmes enregistr s et 65 6 74 Gwh an d conomie officiellement certifi s pour 60 Gwh an pour les m mes raisons Le 11 d cembre 20009 lors du lancement du programme national Luz sustentable Energie durable le Pr sident mexicain Felipe Calder n a reconnu que malgr nombre de projets pour impulser le changement dans les usages de consommation des mexicains le taux de p n tration des AFC n etait alors encore que de 20 laissant percer un potentiel de marge de progression immense l chelle nationale La principale barri re identifi e tant la diff rence de prix entre AFC et ampoules incandescence moins on reuses la possibilit d implanter un programme s inscrivant dans le dispositif PoA du MDP plus souple que les MDP classiques tait une opportunit saisir d urgence Ce pourquoi le PoA port par Cool NRG a conduit le Secr tariat l environnement et aux ressources naturelles et le Secr tariat Energie mettre en place et d ployer le programme national de substitution appel Luz sustentable r pliquant l exp rience de PEtat de Puebla aux autres tats de la f d ration Pour ce faire 30 programmes additionnels dits activit s de projet CPA et correspondant chacun la distribution d millions d AFC sur un territoire d limit so
95. e Institute for the Financing of the State of Hidalgo expects to issue a bonds for approximately US 200 this fall for multiple state purposes the transaction will include a state refinancing for land purchased for a new PEMEX refinery to be built by the federal government new money for a state administrative complex In addition this transaction will include roughly 40 underlying municipalities borrowing to make green improvements to their public lighting systems The Institute for the Development and Financing of the State of Quintana Roo the first State Revolving Fund in Mexico has received AA Mx ratings on their financing vehicles versus the state s stand alone A mx rating The first transaction by the Quintana Roo Institute in February 2007 was for over US 120 million equivalent and was used to refinance outstanding state debt The Institute signed a syndicated loan with two commercial banks for Mexican prime plus 30 basis points saving the state approximately US 20 million in interest over the life of the debt In March 2007 the Institute facilitated a US 56 million refinancing package for the municipality of Benito Ju rez Canc n which had previously defaulted and did not have access to capital markets The refinancing achieved interest rate savings with no guarantee from the state In October 2007 the Institute served as the financing vehicle for the State Water Utilities Corporation CAPA for US 30 million equivalent which resulted
96. e cadre institutionnel br silien maintenir une permanence technique m me de r pondre toutes les demandes la mise en place d un dispositif financier compl mentaire des formules publiques de pr t sans int r t comme leur fonds rotatif recueillant les remboursements mensuels des familles maximum 30 du salaire minimum i e 150 R 63 pendant 10 12 ans et servant initier de nouveaux projets dans d autres communaut s ind pendamment des d lais d obtention de subsides publics nationaux la FBR agit sur deux fronts le droit la terre sur les questions d acc s la propri t et de r gularisation fonci re notamment dans des cas d expulsion et le droit au logement qui d veloppe des approches alternatives de construction de l habitat elle fournit une assistance juridique aux familles plac es en contentieux avec la ville l apport technique de la FBR n est pas factur aux communaut s et est au contraire un apport en industrie au d veloppement du projet suivant l exemple des coop ratives d habitation uruguayennes la FBR a essaim une approche de la propri t consid r e comme un capital social collectif la coop rative r unit l ensemble des propri taires individuels qui disposent d une quote part de l ensemble construit les familles s inscrivent au travers de fiches d engagement pour la programmation des heures de travail famille hebdomadaires en moyenne 16h famille semai
97. e d chets La capture des biogaz g n r s dans la d charge a d but en 2004 apr s une s rie d tudes pr liminaires sur la faisabilit du projet et l implantation sur le site partir de 2003 d un r seau de puits et de canaux de collecte Le biogaz est d abord transport vers une usine de traitement o il est s ch et nettoy et o la quantit et la qualit du gaz sont contr l es Le flux de gaz enrichi en m thane est ensuite dirig vers la centrale thermo lectrique qui se compose de 24 moteurs gaz Caterpillar avec une capacit install e de 22 2 MW L exc dent de m thane inexploitable est br l par les torch res Bandeirantes poss de une capacit de g n ration d environ 170 000 MWh d lectricit par an L lectricit produite est inject e dans le r seau lectrique local et est achemin e gratuitement gr ce l adoption d une mesure incitative par le gouvernement f d ral S o Jo o est une d charge peine plus petite situ e l est de la ville et ayant re u pr s de 7 000 tonnes de d chets par jour jusqu sa fermeture en 2009 Le dispositif technologique d ploy sur le site de S o Jo o en 2007 pour le gaz et en 2009 pour la production d lectricit est identique celui de Bandeirantes y compris Pusine de traitement de gaz et la centrale lectrique d une capacit install e de 24 6 MW Les projections de r duction d missions pour les deux sites taient valu es en mo
98. e de m canismes administratifs de la construction civile simples et transparents avec tableaux de quantification budget ouvert et sp cifications d pourvues des 90 myst rieux co ts composites couramment impos s la construction traditionnelle par des entrepreneurs du b timent garantissant de fait la possibilit d un contr le autog r des travaux Il s agissait pour le groupe de parvenir une tape de transmission du pouvoir technique et par l m me de re donner aux habitants un v ritable pouvoir de d cision et d orientation dans la production de leur propre logement Pour garantir leur ind pendance et assurer la p rennit de leur accompagnement des mouvements sociaux une partie du groupe fondateur du Laboratoire d cide en 1990 de s quiper d une structure qui deviendra USINA Le premier projet dans lequel ils s engagent Osasco ville du Grand Sao Paulo a permis 520 familles de la region r unies dans l association Terra Nossa Cette terre nous appartient de b tir et financer int gralement leur logement par entraide communautaire mutir o et en totale autogestion budget mat riel organisation planification orientation des travaux Devenue coop rative USINA regroupe aujourd hui une quipe interdisciplinaire de 14 professionnels mi temps intervenant dans diff rents champs li s aux enjeux socio politiques et aux op rations techniques de l habitat 9 archi
99. e n cessaire pour int grer ce risque leur d marche Minha Casa Minha Vida MCMV est un programme essentiellement destin assurer des revenus au secteur priv de la construction suite la crise de 2008 3 des fonds ont cependant t r serv s des projets d habitat pr sent s par les mouvements sociaux MCMV Entidades Ceux ci d ment habilit s obligation de constitution en association formelle aupr s du Minist re peuvent alors pr senter la Caixa leurs projets directement mais ne sont pour la plupart pas en mesure de pr financer le montage de leurs dossiers L une des revendications d USINA consiste ainsi proposer que la mise disposition de cette ouverture troite aux mouvements sociaux soit g r e par un op rateur social public plut t que par les quipes d une banque affol es par l id e d une prise de risque potentielle et donc d mesur ment pr cautionneuse face la souplesse des d marches et dispositifs qu il s agirait de mettre en place afin de d fendre cet acc s aux ressources publiques pour les porteurs alternatifs de projets communautaires Cela n emp che USINA de disposer de 2 programmes valid s via l appel projets du Minist re lanc en 2010 pour 144 familles et de 2 autres en suspens correspondant 260 familles dans l attente de la remise sur les rails de l appel projets Et galement de b n ficier d un partenariat avec l Institut National de
100. e pour installer durablement les bases de l radication de la pauvret dans leur quartier enclav Partant du constat qu ils ne sont pas pauvres parce qu ils n ont pas d argent mais parce que leur pargne irrigue les autres quartiers mieux lotis de la ville ils s accordent sur la n cessit de r fl chir un programme de g n ration d emploi et de revenus pour la communaut pi geant la circulation de richesses du quartier afin qu elle leur b n ficie en premier lieu afin de r quilibrer les rapports de force conomiques et sociaux qui jusqu alors leur sont nettement d favorables Apr s plus de 80 assembl es populaires la communaut labore et adopte un format de banque communautaire de d veloppement fonctionnant sur la base du microcr dit Alliant un syst me traditionnel de microcr dit la production l exercice d un microcr dit la consommation bas sur la gestion et la diffusion d une monnaie locale le Palmas ne circulant que dans le quartier et index e parit sur le r al 1 r al 1 palmas la Banque Palmas f d re autour de ses activit s financi res des programmes d insertion et de formation professionnalisante ciblant notamment les jeunes et les femmes en situation de risque social d accompagnement vers le retour l emploi de sensibilisation et de mobilisation des habitants au travers de campagnes p dagogiques consommer localement fondamentaux de l conomie
101. el d effet levier pour le renforcement des r seaux internes et transnationaux Ces premiers r sultats encourageants tant sur les plans technique et technologique que politique institutionnel et conomique ont g n r de grandes expectatives de la part de diff rents acteurs continentaux consid rant la NAFR comme un horizon d int gration pour tous Cet horizon semble autoriser l articulation durable et simultan e de coalitions de diff rentes natures politique institutionnelle conomique et populaire et par l d asseoir l initiative institutionnelle sur la base sociale la soci t civile continentale La principale difficult le v ritable d fi r sidant dans la connexit entre les diff rents interlocuteurs invit s investir la NAFR consiste pour l essentiel parvenir nouer les rythmes diff rents et les m thodologies distinctes propres chaque acteur notamment sur des th matiques aussi d licates que la souverainet alimentaire la sant ou l nergie Le projet embl matique d implantation de r seaux de silos dans toutes la r gion plac s sous le contr le des associations de producteurs locaux avec le soutien des acteurs institutionnels devrait servir la mobilisation des ressources et pouvoirs locaux et par l de galop d essai et d talon pour les prochains cycles de grands travaux qui seront lanc s par la Banque du Sud Si le projet remplit ses objectifs ces silos devraient tran
102. el de cofinancement des associations de migrants et a mis en place en cons quence un dispositif visant capter ces investissements et les fl cher vers le financement de projets de d veloppement urbain C est ainsi qu est ne en 2002 le Programme d initiative citoyenne 3 x 1 qui abrite des fonds de d veloppement des territoires d origine disposant de garanties de l Etat de la r gion et plus r cemment des conseils municipaux Zacatecas Jalisco et Guanajuato r gions de forte migration sont les principales r gions mexicaines b n ficier de ces fonds pour le soutien des projets d am nagement urbains et de g n ration d emplois pour tre les premi res zones d migration du pays et dont les ressortissants sont les mieux organis s aux Etats Unis Des emplois ont t cr s en priorisant la contractualisation avec les parents des contributeurs migrants Le programme a b n fici de l existence d un vaste r seau de clubs de migrants aux tats Unis qui ont maintenu des liens avec leurs communaut s d origine au Mexique 46 Objectif g n ral Il s agit pour l Etat les r gions et les collectivit s locales de multiplier Peffet de la participation des migrants mexicains r sidant l tranger la vie sociale et conomique de leur pays d origine en renforcant les liens avec leurs communaut s d origine et en assurant une coordination des activit s avec les trois niveaux de gouvernement Etat r g
103. emi re mondiale par ailleurs r alis e par une collectivit locale a eu lieu sur le Brazilian Mercantile and Futures Exchange BM amp F en septembre 2007 Les offres ont t soumises lectroniquement pour 808 450 URCE issues du projet Bandeirantes avec un prix minimum de 12 70 REC L entreprise ayant remport l ench re fut la Fortis Bank des Pays Bas avec une offre 16 20 REC Une deuxi me vente aux ench res a eu lieu en septembre 2008 pour 713 000 URCE en provenance cette fois de Bandeirantes et S o Jo o Cette fois ce fut la Mercuria Energy Trading depuis la Suisse qui remporta Penchere avec une offre de 19 20 REC Ces ventes aux ench res ont g n r des recettes totales de 74 7 millions R 26 8 millions pour la municipalit de S o Paulo Les recettes de ces ench res ont t plac es dans le Fonds Sp cial pour l Environnement FEMA cr par la ville en 2006 pour servir des projets de d veloppement forte valeur ajout e cologique Des 74 7 millions obtenus aujourd hui 51 8 millions R 21 7 millions ont d j t investis dans plus de 45 projets d am nagement socio environnementaux dans les quartiers de Perus Pirituba S o Mateus e Cidade Tiradentes voisins des anciennes d charges o sont chaque fois r alis s des rencontres publiques pour d cider de l affectation des fonds zones de loisirs avec aires de jeux bancs sentiers p destres et quipements sportifs voies cycla
104. en raison de leur m fiance l gard des autorit s Une autre difficult est la dispersion des familles dans huit districts Cette difficult a t surmont e par la d finition d une zone d intervention dans les cinq districts mentionn s Huancayo El Tambo Huachac Tunanmarca et Muquiyauyo o le nombre de familles transnationales est lev La situation conomique mondiale a conduit les associations de migrants repenser leurs activit s court terme des actions prioritaires ont t conduites pour aider et conseiller leurs membres sur le ch mage la lutte contre la pr carit et leur retour d finitif potentiel comme alternative l urgence Consid rant ce contexte le projet a t red fini en termes de sa strat gie d intervention en s alignant sur les probl mes actuels des migrants l tranger Cela a ralenti le processus surtout en ce qui concerne la relation avec les b n ficiaires transnationaux qui souffrent galement des effets de la crise internationale Les envois de fonds sont pour la plupart utilis s pour les besoins de base et encourager les b n ficiaires des transferts de rediriger une partie des fonds per us vers les investissements des entreprises est un d fi permanent Contact INMIGRA Gobierno Regional de Jun n Jr Parra del Riego 250 Parra del Riego 133 El Tambo El Tambo Huancayo Huancayo Per Mariano Cornejo 1914 Lima 1 Per inmigraperujunin gmail com
105. ent citoyennes elles mettent en uvre des monnaies dont la finalit est de redynamiser la vie citoyenne et l conomie locale tout en r duisant l empreinte cologique Le SUCRE monnaie compl mentaire r gionale lanc e en Am rique latine l initiative des Etats de ALBA et de PUNASUR recouvre encore d autres champs et possibilit s il s agit d une monnaie favorisant la r gionalisation des changes commerciaux entre pays d Am rique du Sud en toute autonomie des changes internationaux notamment en r f rence au dollar et aux circuits d interm diation bancaire am ricains voir l tude de cas Nouvelle Architecture Financi re Regionale Pour mieux se rep rer dans ces initiatives on peut essayer de les classer selon diff rents angles gt leurs objectifs Monnaies vocation conomique L objectif est de d velopper les changes conomiques et commerciaux de faire tourner l conomie de favoriser l activit des entreprises impliqu es dans le r seau o la monnaie compl mentaire circule Ces monnaies vocation conomique peuvent tre sociales et solidaires c est dire de cr er de l emploi et de l activit de promouvoir par leurs modes de fonctionnement et de circulation le d veloppement d une conomie locale et ou fond e sur des valeurs cologiques et sociales regard sur les objectifs de l activit conomique nature de la production modes de production
106. ent durable La crise financi re dont la plan te dans son ensemble subit les effets d vastateurs depuis 2008 3 ans d ja a mis au grand jour les cons quences sociales drastiques de l emballement d un syst me organiquement instable am nag au profit des acteurs des march s mon taires et financiers Historiquement la monnaie en d passant les limites qu imposait le troc s est vue rig e en support de facilitation des changes de biens et de services aux fins de permettre le d veloppement des soci t s et civilisations par le commerce et les changes trans territoriaux et multiacteurs Dans l activit conomique la cr ation de richesse est ainsi troitement li e la circulation de la monnaie plus on change plus on s enrichit mutuellement En ce sens la monnaie est le m dium au travers duquel nous vivons nos vies conomiques Alors pour reprendre les mots de Thomas Greco Moey understanding and creating alternatives to legal tender Ed Chelsea Green 2001 la monnaie est pour nous comme l eau pour les poissons Une vidence un acquis Mais de la m me mani re que la qualit de l eau est cruciale pour la qualit de vie des poissons la qualit de la monnaie que nous utilisons d termine en grande partie la qualit de nos vies En se faisant unit de compte commune la monnaie a rendu possible d additionner des produits vari s de diff rer les changes dans le temps et dans l
107. ents Plus g n ralement nous entretenons des relations et avons des liens r guliers s minaires rencontres aux si ges rencontres de nos quipes locales avec les autres grandes agences bilat rales comme la JICA mais aussi les bailleurs multilat raux comme la Banque Mondiale la Banque Asiatique de D veloppement ou la Banque Interam ricaine de D veloppement 110 111 6 questions to Joshua Gallo Regional Coordinator for Latin America and the Caribbean Public Private Infrastructure Advisory Facility PPIAF Sub National Technical Assistance Program 1 202 458 1427 jgallo worldbank org http Awww ppiaf org ppiaf page strategic themes urbanization SNTA How would you introduce your exact part in the process of creditworthiness improvement credit ratings transaction assistance you provide to local authorities PPIAF s Sub National Technical Assistance SNTA Program was established four years ago to help decentralized entities i e general purpose sub national government entities such as provinces and municipalities special purpose government entities such as local utilities and state owned enterprises and development finance institutions such as development banks and funds with a primary focus on infrastructure lending strengthen their capacity to access capital markets without sovereign guarantees The Program offers non reimbursable grants for technical assistance to improve creditworthiness of sub national entities and
108. ents internationaux qui contrairement aux m canismes conventionnels de compensation est bas sur l utilisation d une monnaie lectronique qui agit comme unit de compte commune pour l enregistrement des transactions canalis es et permet la liquidation des paiements en r sultant entre banques centrales Son fonctionnement est semblable une carte de cr dit mutuel au travers de laquelle les banques centrales de la r gion s ouvrent des lignes de cr dit r ciproques aux fins de r gler leurs agents de commerce international respectifs ceci en monnaie locale r duisant ainsi la n cessit de dollars pour les transactions entre les diff rents pays de la r gion Opportunit s pour les collectivit s territoriales d Am rique latine La NAFR constitue d vidence un pari in dit pour la r gion Elle promeut un mod le de d veloppement endog ne renforc et solidaire un degr d exercice de l autorit publique et suivant des modalit s qui ne peuvent s ils parviennent s ajuster la hauteur de leurs ambitions que transformer durablement la red finition des subsidiarit s et donc donner une impulsion sans pr c dent la tendance timide de la d centralisation op r e V chelle du continent depuis l or e des ann es 2000 Les axes principaux de la politique appuy s par la NAFR concentrent nombre de r ponses aux enjeux du d veloppement durable des territoires souverainet alimentaire nerg tique facilitati
109. er dans un objectif collectif de d veloppement de l activit et de l emploi dans le quartier e Favoriser l activit et ainsi le d veloppement conomique d un r seau d entreprises d fini participant la communaut au sein de laquelle l outil mon taire a cours C est le cas des monnaies locales circulant dans un bassin de vie d termin et dont les objectifs peuvent tre de favoriser l conomie locale ou plus loin l conomie sociale et solidaire au sein de ce bassin de vie Ces monnaies sont pour la plupart toutes en tout cas en Europe gag es sur la monnaie officielle C est dire qu on ach te de la monnaie compl mentaire contre des unit s nationales Cette monnaie ne peut alors circuler qu au sein du r seau des entreprises et des personnes qui l acceptent Les achats se font alors prioritairement au sein de ce r seau et contribuent ainsi au d veloppement de l activite des entreprises du r seau Bien videmment ce systeme pourrait fonctionner avec la monnaie classique simplement par le fait de privil gier les achats de produits et services de ces entreprises Cependant le fait d instaurer une monnaie sp cifique donne tout d abord une plus forte lisibilit cette attitude Mais c est aussi un outil facilitant en ayant de la monnaie locale dans son portefeuille on se dirigera naturellement vers les entreprises les acceptant par ailleurs dans bien des cas la monnaie locale permet d
110. er l agr ment des clubs de migrants au travers d une plateforme automatis e et s curis e permettant de r duire encore davantage les distances entre migrants et territoires d origine Compte tenu de son succ s ce programme permet grace l int r t des migrants pour les aspects du d veloppement urbain li s d une part au renforcement de capacit s des ressources productives locales et d autre part l am lioration substantielle des conditions de vie des communaut s de fl cher l int r t et les potentialit s d investisseurs tiers vers ces territoires marginalis s sources des migrations Et par l de redonner priorit aux investissements lourds fl ch s vers des territoires qui se trouvent hors des tentations sp culatives traditionnelles volatilit des flux et de d montrer l effet multiplicateur de richesses locales ainsi produit ceci par le biais de ses natifs les migrants redistribuant solidairement leur pargne Le programme sert donc concr tement la r duction des disparit s r gionales et l int gration de ces territoires dans les processus de d veloppement national ainsi qu une valorisation socioculturelle des migrants tant l int rieur du pays qu l tranger L valuation Une valuation ayant port sur l existence le fonctionnement l utilisation et l entretien des ouvrages publics construits de 2002 2007 dans le cadre du programme et bas e sur un chantillon de 150 projets
111. es corrections appliquer compl ter la d marche par un renforcement des capacit s des parties prenantes et par une gouvernance ouverte d mocratique souveraine des processus de d finition de d cision d implantation et d usage des strat gies des m canismes et instruments d di s toutes actions de bon sens qui souffrent pourtant encore aujourd hui au XXIe si cle d un d ni structurel faisant de la coh rence une vision confinant l exotisme notamment dans les politiques publiques toutes chelles de territoire et d exercice du pouvoir Deux exp riences en Am rique latine aux deux extr mit s des spectres institutionnel et territorial ont choisi de d montrer que l ambition pour un d veloppement durable partag r quilibrant les rapports de force au sein de nos soci t s mondialis es effets du global sur le local et le r gional n est nullement hors d atteinte D une part la Nouvelle Architecture Financi re R gionale NAFR promue le 3 mai 2007 par la D claration de Quito Equateur sign e par les ministres de l Economie de six pays Venezuela Argentine Equateur Bolivie Brasil et Paraguay et le Pr sident quatorien Rafael Correa La NAFR tablit trois piliers fondamentaux pour l av nement du changement en Am rique latine la cr ation du Banco del Sur une Banque du Sud promouvant un nouveau type de d veloppement d un Fonds de r serve du Sud une alternative au Fonds mon taire internatio
112. es de chaque pays dans la perspective d une int gration progressive des diff rentes composantes dans le cadre g n ral propos Il est par ailleurs hautement int ressant et marquant de noter que pour la premi re fois une structuration institutionnelle macro conomique pr sente dans ses enjeux et objectifs une orientation toute particuli re vers e en direction d un soutien l conomie populaire qui recoupe les petites et micro entreprises notamment celles exer ant en milieu informel et qui emploient dans la r gion sud am ricaine la grande majorit de la population Ainsi nombre d instruments pens s dans le cadre de la NAFR ciblent l assignation des ressources mobilis es vers ces segments de la production et de la diffusion au travers d un ensemble de crit res de s lection et de performance tr s nettement distincts des crit res d finis par les r seaux bancaires conventionnels Les trois piliers de la NAFR Premier pilier la Banque du Sud Elle est l axe articulateur de la NAFR Sa conception part d une red finition structurelle du r le conventionnel des banques multilat rales de d veloppement qui ne sont pas parvenues offrir de r ponses appropri es aux n cessit s du d veloppement r gional Elle cherche renverser les d s quilibres n s du paradoxe de la fuite des capitaux publics et priv s sud am ricains vers les entit s et instruments financiers des pays du Nord alors m me que les besoins p
113. es et de contr le de la municipalit En 2010 tous les d partements ont en effet t dot s des quipements et structures permettant la migration vers la plateforme SAP R sultats et impacts En 2008 apr s valuation des r sultats atteints par le programme le nouveau maire Victor Fuenmayor a souhait renforcer la continuit des op rations en approfondissant les recommandations donn es par PI Les recensements r alis s ont permis d tablir une cartographie de la base conomique de la municipalit de Heres qui repose principalement sur les secteurs du commerce et des services 93 4 des entreprises tandis que le secteur industriel ne repr sente que 3 5 du tissu entrepreneurial local En 2009 la quote part des ressources propres de la municipalit en regard de son budget global atteignait 35 En 2010 elle s tablissait 50 Aujourd hui elle d passe les 67 elle ne d pend donc plus d sormais qu hauteur de 33 des subsides du gouvernement national alors qu en 2008 le chiffre culminait 87 A comparer le revenu fiscal de la municipalit en 2008 31 5 millions de Bolivares et celui atteint en 2011 113 7 millions de Bolivares d terminant une croissance de 358 des ressources propres de la collectivit on peut identifier un certain nombre de r sultats probants un Tr sor public municipal assaini disposant de comp tences et d une r activit effectives et de 82 donn es actualis
114. es incoh rentes et peu fiables sur la r alit des contribuables formels Les r percussions point es un taux lev d vasion fiscale une corruption existant dans la Gestion des Recouvrements au niveau de la collecte un traitement de l information lent et impr cis par le Tr sor public le recouvrement n tait r alis que sur la base des contribuables formels d ment inscrits le produit de l activit conomique ne repr sentait donc qu un pourcentage tr s faible des ressources de la municipalit qui d pendaient donc 83 des contributions obtenues du gouvernement central En janvier 2007 l ex cutif municipal d cide de lancer un appel d offre aupr s des entreprises engag es dans les services d assistance technique aux collectivit s et sp cialis s dans l automatisation des finances publiques Trois entreprises ont r pondu deux d entre elles exigeaient le versement de 50 du total de la prestation pour entamer les d marches formule impraticable pour les finances de la municipalit La soci t Proyectos Integradores C A PI a donc pr sent la seule alternative viable consistant pr alablement aux r sultats attendus en un investissement propre et anticip dans la plateforme technologique SAP Ja definition et implantation des espaces d accueil et d assistance pour la liquidation des imp ts le diagnostic r el de la situation du Tr sor public l embauche et la formation du personnel
115. espace et ainsi de d passer le troc bilat ral Mais c est en s rigeant en r serve de valeur qu elle a permis l pargne et donc l investissement c est dire le d veloppement l volution la s curit mais aussi par d tournement de ses m canismes la th saurisation et la sp culation Or dans une soci t qui privil gie l accumulation de biens mat riels la monnaie est aujourd hui synonyme de richesse et de pouvoir Elle est devenue le bien sup rieur l activit de sp culation a alors pris le pas sur toutes les autres et s est hiss e au rang de valeur ultime au d triment de l essence m me de l activit conomique la production P change la r ciprocit Pour r sultat en 2010 le volume global des transactions financi res internationales tait 67 fois plus important que le PIB mondial qui mesure pourtant la valeur des biens et services produits par les soci t s humaines dans l ann e La cr ation mon taire le pouvoir aux mains de qui Le syst me tel qu il fonctionne aujourd hui donne un r le central et le pouvoir qui va avec aux tablissements de cr dit priv s y compris face PEtat la monnaie n est cr e ni par les gouvernements ni par les banques centrales bien qu elles y prennent part mais par les banques priv es dites secondaires lorsqu elles consentent des pr ts Cette cr ation mon taire par les banques commerciales ne concerne que ce qu
116. forme durablement des champs du recouvrement tels que les registres en permettant de g n rer de l information fiable et r active Ja collecte en optimisant les processus de g n ration de recettes et en analysant et valuant les sources de financement pour d finir des strat gies de d veloppement adapt es les finances en g n rant des politiques adapt es garantissant la viabilit fiscale du territoire Quel message souhaiteriez vous adresser des municipalit s d sirant initier un processus de reconqu te de leurs ressources fiscales Le champ fiscalo financier ouvre la mise en uvre d outils ayant un impact fort et court terme sur le territoire en faisant que les niveaux de recouvrement et le processus budg taire se voient renforc s pour une 85 meilleure gestion financi re de la municipalit La condition pr alable au succes et au b n fice de cet investissement dans le renforcement de vos capacit s est la totale compr hension qu il s agit l d un processus de transfert d exp rience et de comp tences dans lequel trois l ments doivent tre conjugu s pour atteindre la pleine r ussite du projet Ces l ments sont Pagent r cepteur agent transmetteur et la contenu transf r Cet instrument n cessite en effet des informations aux fins de concevoir une s rie de mesures et de proc dures qui permettent la municipalit de recouvrer ces arri r s d imp ts en attente L objectif princi
117. gents cela concerne notamment ce qui rel ve de la pr servation des biens publics mondiaux au travers de projets forte valeur ajout e environnementale am nagement durable transports collectifs Sur les pays d Afrique subsaharienne notre mandat est plus large et concerne tous types d investissements dans le domaine des services publics essentiels Par exemple Dakar le financement de l clairage public Ensuite la s lection d pend aussi des projets qui nous sont pr sent s par les contreparties En effet si nous disposons d une grille de lecture en termes d orientations strat giques nous ne dessinons jamais les projets en lieu et place de la ma trise d ouvrage locale Nos agences sur place qui sont nos relais et disposent d quipes locales partent la rencontre des maires et de leurs collaborateurs pour collecter des informations sur leurs projets en cours d laboration et leurs besoins potentiels de financement Si ces projets r pondent effectivement aux orientations strat giques fix es et n cessitent un besoin de financement nous sommes alors amen s lancer un cycle d instruction Paris du projet Combien de temps prend cette phase d instruction Quelles sont les tapes avant l octroi du pr t Cela d pend c est tr s variable en fonction du pays d intervention et du type de projet Mais de mani re g n rale entre le moment o la demande parvient l agence et le moment o l on signe la conven
118. gr e ouvre la voie un accroissement tant quantitatif que qualitatif des ressources disponibles identifi es sur le territoire mais galement l accentuation tr s nette de sa comp titivit et son attractivit pour la captations de financements ext rieurs cr dibilit renforc e cartographie conomique du territoire et de ses potentiels mieux d finie En partant d une optique de rationalisation syst mique de la gestion financi re de l administration publique conservant en parall le une perspective renforc e de dialogue avec les citoyens et de conscientisation du contribuable l exp rience a d montr que la question budg taire d passait amplement la sph re strictement conomique et financi re du d veloppement Elle encourage et stimule au contraire l laboration et le d ploiement de strat gies de planification int gr e du d veloppement durable de Heres Qui leur tour appellent la mise en place d un ventail large d outils adapt s n cessaires sa programmation sa gestion et son valuation offrant d s lors la collectivit locale et aux lus en charge de Padministrer les points de rep re et les arguments pour une prise de d cision responsable et concert e Contacts Genezaret Hernandez Directeur du d partement Analyse strat gique et contr le de gestion D l gu institutionnel des Partenariats et Alliances de coop ration internationale Municipalit de Heres rayh31 gmail co
119. http www ppiaf org ppiaf page apply funds Criteria for vetting proposals are listed on the following page http www ppiaf org ppiaf page apply funds criteria approving proposals No conditionalities whatsoever are tied to SNTA s funding How do you concretely operate with local authorities administration SNTA s grants are awarded only upon receipt of a formal letter of request by the National Government and or the sub national entity SNTA s grants must follow World Bank procurement rules These guidelines promote open and competitive bidding for contracts and preclude those who prepare terms of reference for a project from performing work on that project SNTA s grants are always supervised by a World Bank Group staff but the activities can be executed by the recipient as well as directly by the World Bank Participation and active engagement by the local authorities is of course paramount to ensure successful design and execution of SNTA s activities What is the general scheme of the principal steps you implement in this process of assistance The main scheme is described above More specific steps will depend on the type of activities to be implemented and the type number of sub national entities involved What lessons learned can you extract from the first projects you experienced SNTA operates on a global scale and on a relatively broad spectrum of activities so it s very difficult to draw general lessons learned S
120. ic private partnership programs to expand the State s international airport builds rural clinics in different municipalities and to develop an industrial hub linked to the development of a highway around the city What message would you like to deliver to local authorities present at the Metropolis Congress It can be done For example take the following case studies that could be mirrored in so many cities in so many countries Evensen Dodge International s commitment to working with USAID and the Global Development Alliance Business Model has resulted in overcoming the following challenges One of the principal obstacles to improving Mexican infrastructure has been the lack of access to market based long term financing Until 2002 Mexican states and municipalities relied solely on financing provided through the Mexican federal government and short term commercial bank loans as investor wariness and excessive transaction costs discouraged sub national governments from bond issuances Rating agencies note that most Mexican states are underleveraged and retain significant debt capacity The initial challenge to develop this program was to identify a secure source of repayment for investors State and local governments receive approximately 95 of their total funding from the federal level so a close examination of the different federal revenue streams was performed One such revenue stream dedicated to general purpose needs and infrastruct
121. iciaires Le programme leur permet de recevoir des capacitations relatives au montage et la gestion de projets ainsi qu la n gociation avec les entit s publiques A l or e des ann es 2000 ces favelados cr ent leur propre banque et leur propre monnaie qui font r guli rement parler d eux dans les journaux nationaux et dans les centres de recherche universitaires internationaux En 2007 en reconnaissance de leurs exceptionnelles mobilisations et r ussites le Conseil Municipal de Fortaleza leur accorde officiellement le statut de bairro de quartier part enti re On peut aujourd hui retracer l pop e du Conjunto au travers des affiches et photographies dispos es pour m moire sur les murs du hall de la Banque c t d une maquette g ante du quartier Le message est clair ce sont les habitants des Palmeiras qui ont construit leur d veloppement la sueur de leurs fronts M thode et mise en uvre Innover pour s affranchir de la pr carit et de l exclusion Une banque du peuple et une monnaie locale En 1998 apr s 25 ans de luttes pour l acc s aux services de base eau lectricit transport assainissement et face des circonstances sociales et conomiques toujours plus aggravantes les habitants du Conjunto Palmeiras choisissent de s manciper de leur condition de laiss s pour compte en s inventant un outil sur mesure la banque communautaire une m thodologie sociale inventive et volutiv
122. ification strat gique du territoire forte plus value sociale et conomique et disposant d un formidable effet de levier pour le d veloppement local Aujourd hui apr s avoir lanc une micro assurance et un programme int gr d di aux femmes b n ficiaires de la Bolsa familia souhaitant entreprendre l Institut Palmas travaille la mise en place d une plateforme technologique autorisant le paiement des factures et achats par t l phone mobile r duisant ainsi les co ts d exploitation et de gestion du syst me et amplifiant exponentiellement la diffusion des monnaies sociales locales En chiffres Une enqu te intitul e Impact et image de la Banque Palmas et r alis e en 2008 par l Universit F d rale du Ceara sur commande du Minist re du travail et de l emploi br silien tablit que 98 des personnes interrog es affirment que la Banque Palmas a contribu au d veloppement du quartier 33 90 affirment que la Banque Palmas a contribu l amelioration des conditions de vie du quartier A la question comment 25 25 r pondent par l augmentation de mes revenus 20 20 r pondent j ai trouv un emploi 60 des interrog s donnent une note comprise entre 9 et 10 sur 10 la Banque Palmas pour son action 2 438 jeunes ont b n fici de formations professionnalisantes pr paration concours d entr e l Universit consultants communautaires etc dans le Conjunto
123. in a bank loan being issued at Mexican prime plus 19 basis points the lowest interest rate any water facility in Mexico has achieved The State of Quintana Roo borrowed roughly US 50 million equivalent through an Institute financing mechanism in December 2008 at the height of the financial crisis and an additional US 100 million equivalent through the Institute in June 2009 In May 2010 the State of Quintana Roo borrowed US 220 million equivalent to refinance outstanding debt This financing was used to continue developing a highway system linking the capital city of Chetumal to other touristic cities in the State to link small municipalities to the main highway system to develop environmental programs and other infrastructure that will create new jobs USAID provided assistance to the State of Quintana Roo to develop a Pooled Investment Fund that intercepts all revenue streams and funds from state agencies and public corporations that will not be spent in the next 24 hours and invests them in the capital markets When cash is required each governmental unit can withdraw it from the investment pool on line and have it available to spend the following morning This sophisticated investment mechanism maximizes financial gains above the returns offered in regular bank accounts The investment pool now has a daily balance of over US 100 million equivalent with an annual investment yield that exceeds 50 of the state s payroll tax revenues Guanajuato Puert
124. ind pendance financi re des banques communautaires mais galement pour permettre aux ressources locales de servir le territoire et non de se voir ponctionn es pour tre fl ch es vers des territoires d j assur s du financement de leur d veloppement et proposant des taux de retour sur investissement nettement plus confortables pour des investisseurs cette option para t incontournable pour boucler la boucle du d veloppement local endog ne et de long terme Ainsi les chiffres et donn es qualitatives ci dessous devraient encourager la r plication du mod le notamment sur des territoires enclav s o la circulation mon taire et l acc s au cr dit tant pour les m nages que pour les entrepreneurs sont insuffisants Pour l Institut Palmas ou le d veloppement est endog ne ou il n est pas durable L animation permanentes des groupes organis s de communaut s bas revenus reste le secret de la long vit et des performances atteintes par le syst me Palmas employant syst matiquement des habitants des quartiers dans lesquels elle s implante agr geant autour de ses projets l ensemble des parties prenantes la banque communautaire tablit une relation organique avec le territoire Aujourd hui l expansion du mod le Palmas est financ e l chelle nationale par le SENAES dans le cadre d un programme de syst matisation op r suivant les modalit s et m thodologies cr es par l Institut Il a permis
125. ion ville afin d am liorer la qualit de vie dans les territoires Ce faisant le programme 3x1 cherche co responsabiliser les partenaires engag s et ouvrir la voie des financements tiers attir s par une comp titivit accrue des territoires cibl s qui n auraient pas obtenu les financements n cessaires leur d veloppement sans la participation des fonds issus de l migration Populations cibl es et nature des projets soutenus Les habitants des communaut s d origine ou d autres territoires que les migrants souhaitent soutenir et qui pr sentent des conditions avanc es de pauvret et de marginalisation dans les zones rurales et urbaines A fin 2010 le programme 3x1 a op r dans 28 des 32 tats f d r s mexicains Le programme offre des subventions pour mener bien les implantations et am nagements d infrastructures d quipements et de services communautaires et un soutien l activit conomique notamment des projets productifs communautaires ou de renforcement du patrimoine des migrants des lors qu ils contribuent la generation de revenus et d emplois dans leurs communaut s d origine Des bourses d tudes sont galement d livr es aux tudiants mexicains Globalement le b n fice des programmes sert largement les communaut s vivant sur le territoire d ex cution des projets la plupart des projets soutenus tant de nature infrastructurelle Processus et mise en ceuvre Pour chaque peso appo
126. ions financi res au sein des circuits de transferts de fonds existant Des progr s certains ont t r alis s sur la vari t de l offre de services financiers disponibilis s aupr s des migrants cartes pr pay es accords interbancaires articul s sur du paiement mobile etc mais une coh rence de l offre et des assurances arrimant solidement la confiance des migrants restent encore faire exister tant l chelle internationale que r gionale Transferts de fonds dans la Zone Am rique latine et Cara bes 42 En milliards 1995 2000 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 de dollars Flux entrants 13 3 20 2 43 4 50 1 59 2 63 3 64 6 56 9 58 1 Zone ALC Total 55 2 81 3 159 3 192 1 226 7 278 5 324 8 307 1 325 5 Pays du Sud 1 5 du PIB en 2009 Ce tableau indique les envois de fonds officiellement enregistr s Le volume r el de ces transferts si l on tient compte des envois non d clar s que ce soit par des canaux officiels ou informels est probablement plus lev Les 10 premiers pays de la zone ALC destinataires des transferts de fonds en 2010 Mexique 22 6 milliards Br sil 4 3 milliards Guatemala 4 3 milliards Colombie 3 9 milliards El Salvador 3 6 milliards R publique dominicaine 3 4 milliards Honduras 2 7 milliards quateur 2 5 milliards P rou 2 5 milliards Jamaique 2 milliards Les flux d envois de fo
127. iques issus de la production locale et en ad quation avec les mat riaux environnants Apr s avoir recueilli l assentiment sign de leurs voisins les r sidents du quartier disposant d une fa ade donnant sur une rue d termin e soumettent une requ te pour am nagements aupr s de la municipalit soit directement soit au travers de l association de quartier La municipalit r alise l tude technique et value le co t des am nagements pour les r sidents Les services de la ville consultent le Plan urbain de la municipalit plan des voies sections etc l entreprise publique ETAPA v rifie les r seaux existants de raccordement l eau et l assainissement et suite divers autres recoupements et en fonction du budget disponible au moment de la r ception de la requ te le projet est inscrit la planification des travaux Le programme met en place environ tous les deux mois des packages de travaux publics portant sur un ensemble de 30 rues pour un investissement de pr s de 2 millions qui r tribuent des ing nieurs et constructeurs employant les ouvriers locaux et livrant les travaux dans un d lais de 60 jours Les propri taires prennent en charge des co ts calcul s la fois sur la base m trique de la fa ade priv e en rapport la longueur de la rue et de la valeur fonci re de l habitation ces charges sont payables sur 7 ans augment s d un taux de 5 de frais de gestion en fonction
128. ires pour la ville au travers de la vente aux ench res des cr dits carbone engrang s Les deux projets ont t enregistr s aupr s du Conseil ex cutif du MDP en 2006 66 Les co b n fices des deux projets incluent une r duction drastique des missions de GES de la collectivit dont les effets se feront sentir tant ua niveau local que global une r duction du risque d explosion sur les sites d enfouissement la r duction des odeurs dans le voisinage des d charges la cr ation de nouveaux emplois la fois pendant l implantation et le fonctionnement du projet la d monstration de la viabilit de la technologie de captage des biogaz dans la r gion Bandeirantes a t le premier projet de captage des biogaz au Br sil et la g n ration de nouveaux revenus pour la municipalit de S o Paulo investir dans des quipements locaux de valorisation recyclage des d chets des programmes de sensibilisation l environnement la cr ation de parcs et d aires de jeux pour les communaut s du voisinage des sites d enfouissement ainsi que des travaux d urbanisation notamment au titre de r paration des ann es d exposition aux nuisances cr es par la proximit des sites Processus et mise en uvre Avec une superficie totale de 1 4 millions de m2 Bandeirantes est localis e au nord ouest de la ville et a t d sactiv e en mars 2007 apr s avoir re u pendant 28 ans environ 36 millions de tonnes d
129. ironnementaux dans les diff rents quartiers voisins des d charges De surcroit les deux programmes s inscrivent parfaitement dans le cadre du protocole de Kyoto et de la responsabilit des collectivit s locales en regard des enjeux de mitigation des risques climatiques mondiaux Partenaires Ville de S o Paulo Biogas Energia Ambiental S A Budget 25 millions R 10 45 millions Mots clefs Changement climatique biogaz mitigation mecanisme de d veloppement propre performance conomique et financiere credits carbone encheres march carbone Partenariats Public Priv transition Contexte et objectifs Bandeirantes et S o Jo o sont deux sites publics de d charge appartenant la ville de S o Paulo au Br sil comptant pour la plus grande agglom ration du pays avec plus de 11 millions d habitants et en 2004 950 000 tonnes d mission annuelle de m thane issues des 15 000 tonnes quotidiennes de d chets produits par les habitants ajout es aux 25 000 tonnes de m thane issues du traitement des eaux us es directement lib r es dans atmosphere Face ces chiffres alarmants et aux conditions sanitaires et environnementales fortement d grad es des quartiers environnant deux programmes de M canisme de D veloppement Propre MDP ont t lanc s en 2004 avec Pobjectif de capturer les biogaz mis par les deux sites de les exploiter pour la production d lectricit et enfin de g n rer des revenus suppl menta
130. issement d une grille de lecture de la qualit de gestion d une contrepartie publique Nous avons t pr curseurs sur la mise en place d tudes et de diagnostics PEFA appliqu es des collectivit s locales Ces tudes PEFA sont financ es notamment gr ce au partenariat que nous avions nou avec un trust fund de la Banque Mondial le PPIAF Public Private Infrastructure Advisory Facility Nous en avons d j r alis es deux Dakar et Ouagadougou et deux autres vont tre lanc es dans les prochaines semaines Cotonou et Nouakchott Cette grille de lecture tablit une liste tr s exhaustive des points forts et faibles de la collectivit eu gard sa gestion budg taire que ce soit la pr visibilit des recettes les modes de contr le la v rification de l exhaustivit budg taire en termes de documentation ou 105 encore l estimation de la cr dibilit budg taire carts entre les pr visions et les r alisations Sur cette base l la collectivit peut avec AFD r fl chir sur la d finition d un plan d action correctif et progressif en commen ant par les points les plus probl matiques Ce plan d action fait ensuite l objet d un suivi r gulier avec la contrepartie qui permet de voir quelles d marches ont t engag es pour renforcer tel ou tel point Cette proc dure est ind pendante de l octroi du pr t Oui elle est ind pendante de l octroi du pr t et par ailleurs financ e 1
131. itoyens aux partenaires institutionnels et financiers et chercher des solutions innovantes quitables et p rennes A l chelle locale nous sommes les ouvriers d une entreprise dont l ampleur nous d passe mais nous poss dons l exp rience et la connaissance des territoires n cessaires ces changements Notre l gitimit ne peut en effet s asseoir que sur un contrat social endoss par le plus grand nombre au travers d une participation effective de toutes les parties prenantes Mais pour se doter des moyens de notre Ambition de notre Audace de notre Autonomie nos autres trois A n en d plaise aux agences de notation internationales des architectures financi res et des strat gies d investissement endog nes doivent tre consolid es au niveau des collectivit s locales ind pendamment des canaux de financement traditionnels aujourd hui ass ch s ou plus trivialement frileux Le FMDV a t sp cifiquement cr par Metropolis et Cit s et Gouvernements Locaux Unis pour identifier les besoins des collectivit s et les accompagner dans la recherche de financements et le renforcement de leurs comp tences seules conditions la mise en uvre de politiques de d veloppement durable Nous esp rons vivement que cette contribution servira nourrir nos r flexions et actions communes afin de relever le pari des villes de demain Jean Paul Huchon Pr sident du Fonds Mondial pour le D veloppement
132. juninglobal gmail com 51 64 778 4100 51 64 602 2000 Sources Hall Joan amp FOMIN Diez a os de innovaci n de remesas Lecciones aprendidas y modelos para el futuro Washington FOMIN 2009 58 59 Des ressources durables 61 R sum Les d cisions prises dans le cadre du Protocole de Kyoto ont permis un d veloppement des dispositifs ayant pour ambition de promouvoir les m canismes durables en vue de r duire l effet de serre C est dans cet objectif qu ont t cr s les credits carbones qui visent par compensation r duire les missions de gaz effet de serre des pays du Nord en finan ant des programmes verts dans les pays dits en d veloppement soit les M canismes de D veloppement Propres MDP Ils apparaissent comme une source de financement suppl mentaire et permettent ainsi travers un cadre r glementaire complexe de valoriser le d veloppement d infrastructures appropri es aux nouveaux enjeux de mitigation et de transition Ces solutions connaissent certes des limites notamment le probl me de la captation par des pays principalement mergents 60 par la Chine la sp culation etc En revanche ces outils constituent de v ritables opportunit s pour les pays en d veloppement comme le soulignent les programmes Gaz to Energy Sao Paulo ou encore Cuidemos au Mexique De surcro t des m canismes simplifi s les MDP programmatiques PoA se pr sentent aujourd h
133. les chelles Face ces dysfonctionnements les monnaies sociales et compl mentaires reprennent alors l idee de base celle d une monnaie outil scellant un accord au sein d une communaut qui utilise un objet standard comme moyen d change Bernard Lietaer les monnaies sociales et compl mentaires proposent une autre facon d echanger L accord social n est plus le m me que celui pratiqu dans le contexte qui la voit na tre Cet accord se construit autour de l id e d un dispositif mon taire au service d un projet et d un mod le de soci t qui pourrait se r sumer par les questions quels changes pour quoi entre qui Il est clair que tout projet de monnaie compl mentaire pour autant qu il recherche effectivement r pondre aux enjeux sociaux environnementaux et conomiques actuels et non reproduire le syst me en vigueur vient r interroger en profondeur nos modes de pens e nos pratiques sur la richesse la monnaie l change la r tribution la mesure et notre compr hension du syst me dans lequel nous sommes ins r s Un foisonnement d initiatives diversit et richesse des dispositifs On assiste aujourd hui une multiplication des exp riences de monnaies compl mentaires Souvent on voit circuler le chiffre de plus de 5 000 initiatives de par le monde Au del de ce chiffre on remarque que les exp riences sont tr s diverses De fait chacune d entre elles est mi
134. les revenus sur lesquels l on s interroge constamment lorsque l on aborde la sph re du tiers secteur et sa plus value conomique et thique r plicabilit saut d chelle Soutenu par le SENAES le Secr tariat National l Economie Solidaire br silien diverses collectivit s locales d chelle d intervention diversifi es municipalit s tats r gions partenaire de plusieurs banques br siliennes appuy par les r seaux mondiaux d conomie sociale plusieurs fois prim diss min sur tout le territoire br silien mais galement export au Venezuela 3 600 banques y ont t cr es sur l exemple de la Banque Palmas mais sans monnaies locales les banques communales et possiblement discussions en cours en Afrique du Sud au Mozambique au Panama et au Chili le mod le de d veloppement vertueux institu par la Banque Palmas est d j une r f rence internationalement reconnue Suite au lobbying intense conduit par l Institut Palmas et les communaut s g rant des banques communautaires la Banque Centrale Br silienne r fl chit aujourd hui en partenariat avec le Minist re du Travail et de l Emploi la cr ation d un cadre l gal accordant toute sa place aux monnaies sociales et compl mentaires comme facteur av r de d veloppement durable des communaut s Un homme g re le r seau des banques br siliennes apr s avoir cr la Banque Palmas Joaquim Melo 47 ans ancien s minariste arriv dans la favela e
135. livie et le Paraguay pour 100 millions chacun La Banque du Sud tablira son si ge Caracas et disposera de deux succursales Buenos Aires et La Paz Le Conseil conomique de PUNASUR r unissant les ministres des Finances et les pr sidents des banques centrales des pays membres s est r uni Buenos Aires en ao t 2011 pour la premi re fois hors du FMI Dans le cadre de la Banque du Sud il a propos un agenda d mergence pour faire face la crise et en attendant la signature d un 5 e pays pour la mise en place de la Banque recommand une fiducie comme alternative temporaire de financement des programmes prioritaires identifi s souverainet s alimentaires nerg tiques sant et construction d un chemin de fer intercontinental 27 M me si les discussions restent vives sur les modalit s de contr le du capital ou l instauration de taxes sur la sp culation par exemple la constitution de ce Conseil conomique r gional est un signal fort adress au FMI et l ensemble des acteurs internationaux et r gionaux pour la d finition d une plateforme conomique et financi re continentale en toute autonomie du FMI Cette d finition d une s curit financi re sur la base de connexions directes entre banques centrales d Am rique latine s est vue incarn e par le lancement du Sucre en juillet 2010 dont le succ s d estime a permis de d montrer la faisabilit et la viabilit En effet fin oct
136. lles sont les tapes qui suivent la signature de la convention Lorsque l on est en financement direct sans garantie de l Etat nous privil gions un dialogue r gulier avec la collectivit Il s agit de faire un point sur l volution du projet tel qu il se d cline aussi bien techniquement que financi rement Nous travaillons avec les quipes financi res de la ville pour actualiser l analyse financi re et les prospectives et v rifier que tout se d roule comme il tait pr vu initialement au moment de la pr sentation du projet pour octroi Cela nous permet d anticiper ventuellement certaines difficult s que pourrait rencontrer la collectivit Ce sont g n ralement des missions assez riches qui permettent d une part de se mettre d accord sur un certain nombre de constats de pouvoir alerter la collectivit sur des tendances qui nous semblent probl matiques et pouvoir r fl chir avec elle sur la mani re dont elle peut ventuellement mettre en place des m canismes pour corriger certaines volutions Quelques fois c est aussi pour elle l occasion d exprimer un besoin d clairage ou d assistance technique sur un point de blocage Parall lement ces missions de supervision nous r alisons des rapports semestriels internes sur la perception que nous avons de l volution du projet En fonction de cette analyse le projet est soit consid r comme sain et ne n cessitant pas un suivi plus sp cifique qu une
137. local et en fl chant la consommation vers des habitudes responsables respect de l environnement solidarit et inclusion sociale circuits locaux mais galement en retissant des liens troits d interconnectivite entre les habitants mieux conscients que les enjeux mondiaux s incarnent aussi et surtout l chelle locale L effet levier de la re valorisation des richesses locales dont la fuite vers l ext rieur est frein e est sans commune mesure avec toute autre application sociale ou conomique introduite face au r quilibrage n cessaire des territoires dans un contexte de comp titivit et attractivit concurrentielles des collectivit s entre elles Sources Cahier d Esperances Richesse et Monnaies Collectif Richesses 2011 http cahier collectif richesses org 21 Nouvelle Architecture Financiere Regionale NAFR Region Am rique du Sud Resume Volont commune des pays de VUNASUR la Nouvelle Architecture Financi re Regionale cherche rompre avec la financiarisation excessive de l conomie afin de renforcer l int gration financi re et commerciale regionale et donner la priorit aux besoins de base du continent Dans ce sens l utilisation et la redistribution des r serves 800 milliards des pays concern s est requise afin de cr er les conditions d une r elle autonomisation face aux institutions internationales et de provoquer un d veloppement r solument endog ne Articul e autour d
138. m 58 285 617 0476 Richard Salas Directeur op rationnel Proyectos Integradores salas proyinteg net 58 281 265 0770 Leonardo Maramara Directeur commercial Proyectos Integradores leonardo maramara proyinteg net 58 281 265 0770 http www proyinteg net esp index htm Raiza Morales Directeur g n ral SAP Venezuela raiza morales sap com 58 212 276 5404 RRERERERERRR 83 5 questions a Genezaret Hernandez Directeur du d partement Analyse strat gique et contr le de gestion D l gu institutionnel des Partenariats et Alliances de coop ration internationale Municipalit de Heres Est il pr vu un transfert des comp tences de Proyectos Integradores vers les services de la ville pendant ou l issue du programme Oui les conditions et modalit s du transfert de comp tence sont inclues dans le contrat tant au niveau structurel hardware et software qu au niveau des proc dures de gestion des outils et ceci au niveau de chaque d partement impliqu administration d veloppement budget et Tr sor Il est ainsi pr vu au contrat cadre Anneel installation Ann e II croissance Ann e III stabilit du processus Ann es IV et V projection de la croissance et ajustements Ces conditionnalit s impliquaient d s le d part le choix d une entreprise prestataire de services et non d l gataire ce que de toute fa on la Loi ne permet pas Quelles sont les proch
139. me le programme de substitution d ampoules incandescence le plus tendu au monde Les r sultats chiffr s du programme d passant les pr visions inscrites au PoA enregistr aupr s du Conseil ex cutif ne sont videmment que l une des nombreuses facettes la fois de la simplicit du dispositif technologique notamment m me si la r colte des ampoules et leur recyclage est complexe et de la puissance du levier ainsi actionn changements de comportement au c ur m me des foyers mexicains efficience nerg tique appliqu e sensibilisation aux changements climatiques partenariats multiacteurs fructueux forte r sonance publicitaire lib ration de ressources r affecter articulation collectivit s territoriales Etat renforc e pour ne citer que ceux l Le m canisme de PoA a pleinement d montr sa comp tence mobiliser des acteurs de mani re plus souple qu un MDP traditionnel et surtout autour d un geste facilement appr hendable par la population et hautement symbolique La p dagogie simple et efficace d velopp e travers les outils de communication m dia campagne vid o affiches site internet d di mais galement assur e par les lus des Etats f d r s et du gouvernement central au travers de leurs prises de parole publiques a permis que l engouement des mexicains pour Pop ration d change ne faiblisse pas Un autre programme existe d ailleurs sur le m me mod le Cambia tu viejo pour un nue
140. ment solides Mais on trouve tout de m me parfois dans certains pays des collectivit s locales de 100 000 300 000 habitants qui disposent de ressources suffisamment solides pour susciter un pr t direct de PAFD Cela a t notamment le cas au Br sil sur la ville de Toledo par exemple qui nous avons octroy un pr t d un montant plus modeste 9 5 M mais qui nous a permis de toucher une collectivit qui n est pas une ville millionnaire ou multimillionnaire Cela nous semblait int ressant de d montrer que l on tait aussi capables d accompagner ce type de ville et de diversifier un peu notre r seau de partenaires De mani re g n rale pour des collectivit s de taille plus modeste nous pouvons travailler en employant d autres modes de financement C est ce que nous r alisons notamment en Turquie o PAFD a octroy une 108 ligne de cr dit de 80 M la banque DENIZBANK qui souhaitait se d velopper sur le march des municipalit s turques Nous avons estim int ressant d utiliser ce vecteur l pour octroyer une ligne de cr dit et permettre le financement de projets sur des villes moyennes en Turquie que l on n aurait difficilement pu toucher en direct Nous avons donc fix d un commun accord avec la banque un certain nombre de crit res pour la s lection des villes et des types de projets que l AFD souhaitait voir soutenus gr ce ces lignes de credit Des crit res de quel ordre Des c
141. mission de supervision annuelle et des changes r guliers avec la collectivit via l agence soit il est consid r que l volution est probl matique et ce moment l sont d clench es des missions de supervision plus fr quentes Les missions d accompagnement de supervision de conseil que vous accomplissez en plus de Poctroi du credit apr s la signature sont elles prises en charge par AFD Absolument Nous facturons la collectivit une commission d instruction qui est payable en une fois g n ralement avant l octroi et qui prend en compte de maniere forfaitaire le co t d instruction moyen d un projet Bien entendu si un projet n cessite un accompagnement plus fort nous ne refacturons pas les co ts suppl mentaires D autres projets n cessitent moins d implication et globalement l ensemble s quilibre Aujourd hui la plupart des financements internationaux par les agences multilat rales ciblent les villes d une certaine taille de 300 000 habitants et plus Aujourd hui est ce qu une r flexion existe au sein de l AFD sur les possibilit s d accompagnement de collectivit s de taille plus r duite En regard des co ts relativement fixes d instruction d un projet ce sont effectivement des cibles que l on peut avoir plus de mal toucher Il nous faut donc pour pouvoir pr ter en direct une collectivit nous situer sur des montants suffisamment significatifs et sur des structures suffisam
142. monnaie compl mentaire est achet e avec de la monnaie conventionnelle elle peut tre reconvertie selon certaines conditions De fait c est un tampon appos la monnaie pour diriger son utilisation Exemples Monnaies affect es Monnaies locales comme le Chiemgauer etc Monnaies de cr dit mutuel La monnaie est cr e tout simplement par P change de biens ou de services entre participants cr dit d bit des comptes correspondants quilibre g n ral du syst me Cette cr ation est en lien troit avec l activit elle m me car sa cr ation se fait sur la base d un change de biens ou de services r els Exemples Syst mes base temps comme les SELs Ithaca Hours mais aussi syst mes vocation conomique d changes inter entreprises comme le WIR et les syst mes Barter Monnaies mises par un agent Ce sont des monnaies d impulsion on injecte un certain montant de masse mon taire pour permettre que les changes se fassent ou tout le moins qu ils d marrent en donnant chacun la possibilit de faire la premi re transaction C est le cas de certains cercles d change o chacun se voit recevoir son entr e un certain nombre de points C est le cas galement dans une certaine mesure des cartes de fid lit classiques o la distribution de points se fait en fonction du volume de consommation cette monnaie est d truite si les points ne sont pas utilis
143. n 1984 et qui ne l a plus quitt e depuis Il a publi un livre t moignage Viva favela rendant hommage aux habitants de cette ancienne favela du Nordeste et explicitant la d marche dans laquelle ils sont aujourd hui engag s de diffusion au niveau international de cette m thodologie sociale novatrice La Banque Palmas a notamment re u en 2008 du PNUD et du Secr tariat G n ral de la Pr sidence du Br sil 32 le Prix des Objectifs du Mill naire pour le D veloppement venu s ajouter une longue liste de r compenses saluant ce ph nom ne pr curseur R sultats La Banque Palmas a fait l objet de nombreuses tudes acad miques et institutionnelles attestant de la valeur de la viabilit et de la validit du mod le des banques communautaires de d veloppement Les r sultats ci dessous sont impressionnants mais restent nettement en de des possibilit s du fait d un investissement insuffisant de la part des collectivit s locales ou des autorit s publiques engag es dans le partenariat avec les communaut s g rant les banques communautaires et les monnaies locales correspondantes La banque centrale br silienne si elle r fl chit l instauration d un cadre r glementaire pour faciliter la mise en uvre de monnaies sociales n en est pas encore proposer la possibilit d une collecte de l pargne des habitants par les banques communautaires des quartiers o ils sont domicili s Or pour assurer l
144. n larv e et bien trop d pendants des changements d ex cutifs et de la volont politique y aff rant le calendrier de mise en uvre des groupes autog r s et des pouvoirs publics sont souvent incompatibles autonomie des communaut s dans les choix op r s budget prestataires organisation etc est parfois mal vue de administration publique acc s la terre et au logement continue de souffrir de traitements in quitables des familles pauvres Je lobbying des constructeurs traditionnels du secteur priv aupr s des pouvoirs publics et face la mont e en puissance des revendications des mouvements sociaux reste important et peut nuire les grands r seaux organis s d ONG br siliennes captent presque l int gralit des ressources disponibles laissant peu de marge aux acteurs locaux notamment aux mouvements sociaux une v ritable politique d investissement urbain durable et diff renci articul e chaque chelle de territoire et par des acteurs ind pendants des changements d ex cutifs locaux doit tre mise en place cette proposition r clame une articulation des mouvements sociaux l chelle nationale affaiblie sous la pr sidence de Lula du fait de l int gration des leaders communautaires dans les organes et administrations du pouvoir vidant de leurs forces vives les mouvements et limitant implicitement leur pouvoir de contestation A noter que le Plan national pour Habitat adopt en 2005 apr
145. nal FMI et la mise en place d un Sistema Unitario de Compensacion Regional de Pagos le SUCRE le Syst me Unitaire de Compensation R gionale de Paiements incarne la construction d un syst me r gional mon taire non pas dans la perspective europ enne d une monnaie excluante mais comme un moyen de paiement additionnel et compl mentaire qui permette de traduire les objectifs d int gration D autre part l Institut Palmas IP association qui depuis 2003 promeut au Br sil la m thodologie et les technologies sociales et financi res d velopp es au sein de la Banque Palmas sise Fortaleza un microcr dit associ des monnaies sociales et compl mentaires locales et articul autour de programmes sociaux de renforcement des capacit s des communaut s dans la perspective d une relocalisation de l conomie et d un d veloppement durable endog ne Avant de traiter chacune de ces deux exp riences un clairage est n cessaire sur la d finition les objectifs et modalit s de cr ation et de circulation des monnaies compl mentaires leviers de d veloppement local ou r gional employ dans les deux cas et ouvrant de multiples potentiels de financements propres des collectivit s territoriales ou de renforcement de leurs conomies locales 14 15 Reinventer la monnaie sociale compl mentaire et locale r gionale De la supr matie de la monnaie au d triment de l activit conomique et du d veloppem
146. ncement lecture critique des propositions architecturales et d am nagement jusque dans la mise en uvre choix des mat riaux embauches achats etc et le contr le budget constitution de comit s th matiques suivi de la bonne ex cution de l ouvrage Les habitants voient leurs capacit s renforc es tant sur le plan technique et professionnel que citoyen social politique et conomique gr ce des formations consistant au niveau technique la conception des plans et la projection des tapes d am nagement pour comprendre et interagir avec les architectes au niveau de la planification des travaux aux achats l laboration et la gestion de budgets la pr sentation des comptes bilan compte de r sultats l embauche d ouvriers ou la contractualisation d entreprises la pr vention du risque et aux assurances n cessaires au niveau institutionnel au fonctionnement et l organisation des administrations publiques la prise de parole publique en r union notamment avec des fonctionnaires territoriaux la mobilisation et au leadership aux enjeux des politiques d habitat local ou national l organisation sociale et politique du pays etc au niveau social aux questions des rapports de genre de pouvoir la sensibilisation au th tre au cin ma et la culture au niveau organisationnel professionnel et conomique au montage et la gestion de la cuisine et
147. nds sont importants et r silients 680 7 S billions 580 480 IDE 380 280 Envois de fonds 180 80 APD DP amp IP 20 D SN PS ORO TOMO TEO PG GH FE FE PS DO NP NON NP NP P LS EL Source Recueil de statistiques 2011 sur les migrations et les envois de fonds r alis par Dilip Ratha Sanket Mohapatra et Ani Silwal pour la Banque mondiale A partir de ces constatations de nombreuses initiatives sont n es afin d orienter ces flux de financements plus stables et r silients vers le d veloppement des pays d origine Ces prospectives se sont accompagn es d une plus grande attention port e aux associations de migrants cr es dans les pays d immigration et regroupant soit des membres en provenance de la m me r gion soit des migrants d une m me nationalit Ces associations promeuvent aussi bien des actions sociales sur le sol qui les accueille que des actions concert es et coordonn es de soutien leurs r gions ou villes villages d origine Ces associations de petite taille fonctionnant sur la base du volontariat et en g n ral organis es de mani re informelle contribuent des envois de fonds collectifs de plus en plus tourn s vers le soutien l am lioration d infrastructures et de services dans leurs territoires d origine aussi bien qu au travers des actions de charit organis es par l glise locale Qu il s agisse d eau potable d assainissement de pavage de rues ou d infrastructure
148. ne 1h d pos e dans une banque du temps dont le capital horaire sert financer solidairement l investissement d ficient de certains membres de la communaut du fait de maladie ou pour les m res de famille nombreuse c libataire apr s d lib ration et accord de la communaut 96 Les r sultats et impacts Plus de 20 000 familles ont b n fici directement du conseil et de l accompagnement de la FBR depuis sa cr ation r gularisation r novation construction organisation formations et sensibilisation Plus de 1 990 logements ont t construits depuis 1986 et pr s de 2 000 autres sont en projets Les logements construits avec l aide de la FBR sont 30 moins chers que les logements sociaux standards b tis par des constructeurs traditionnels plus grands et de meilleure qualit A ressources quivalentes le constructeur priv livre un logement de 37 m2 quand la FBR et la communaut livrent un logement de 48 m2 de meilleure qualit et mieux int gr dans l environnement direct des familles Ces derni res b n ficient galement en fonction des projets d installations durables biogaz partir des d chets organiques retraitement alternatif des eaux us es dispositifs architectoniques d conomie d nergie et de jardins et cuisines communautaires ainsi que d espaces verts Aujourd hui la FBR continue d explorer les voies de la construction durable biosyst mes alternatifs l tude panneaux
149. ne gamme tr s diverse de profils Nous avons des gens issus de bureaux d tude des urbanistes des ing nieurs des sp cialistes du logement D autres sont de bons connaisseurs des m canismes de gestion financi re des collectivit s locales Nous disposons donc vraiment d une grande diversit de profils Lors des phases d instruction de projets c est une richesse de pouvoir croiser ces regards Un autre point sur lequel nous nous appuyons en terme de richesse c est notre activit importante et historique de financements des collectivit s locales d Outre mer en France Cette tr s bonne connaissance des collectivit s locales outremer qui repr sentent un volume cons quent de financement chaque ann e des missions r guli res etc nous permet aussi d apporter des l ments d clairages crois s et des l ments d expertise et de cr er des changes galement entre les collectivit s territoriales outremer fran aises et les collectivit s locales de pays trangers situ es dans leur zone g ographique Des r seaux commencent se cr er Cet axe nous int resse beaucoup pour d velopper des changes d expertise entre collectivit s sur des bases r gionales puisque les DOM TOM sont diss min s un peu partout dans le monde Et cela nous est galement tr s utile pour disposer d un spectre tr s large de connaissances des collectivit s locales Le fait pour certains d entre nous d avoir exerc en collectivit s lo
150. ne logique de domination exerc e hors contr le d mocratique citoyen Inverser les tendances du mal d veloppement les monnaies sociales et compl mentaires Les monnaies sociales et compl mentaires MSC naissent l o la raret de monnaie officielle emp che les changes n cessaires la vie et au d veloppement Elles viennent en r ponse aux besoins des personnes et l expression des potentialit s et richesses de chacun ou encore lorsque l on veut privil gier renforcer un certain type d change au sein d un groupe ou d un territoire Elles r habilitent les deux premi res fonctions de la monnaie celles d unit de compte et de moyen d change et se mettent en uvre pour faciliter acc l rer ou orienter les changes ou certains changes mais dans un cadre restreint r seaux la monnaie sociale et compl mentaire ne circule qu au sein d un groupe d individus et ou d organisations acceptant la MSC comme support d change ou territoires la MSC ne circule que localement L outil mon taire dysfonctionne La principale fonction de la monnaie sa justification historique est nous l avons vu de faciliter l change et l activit en tablissant une unit de compte commune et en cr ant un espace de confiance Cet talon permet alors un change tr s sup rieur ce que permettent des formes comme le troc Or cette fonction premi re est aujourd hui gravement mise en cause Parla s
151. ng deux fois de nom Mejora tu barrio Embellis ton quartier devenant Barrio para mejor vivir Un quartier o vivre mieux pour adopter l actuel Barrio solidario Quartier solidaire ceci sans jamais d pr cier l ambition de d part consistant la fois am liorer les conditions de vie de certains quartiers n cessitant des investissements en infrastructures et quipements pour favoriser l acc s aux services de base g n rer de l emploi et capter en partie au b n fice de la communaut les transferts r alis s par les migrants aupr s de leurs familles ou 52 vers leur patrimoine immobilier Mise en ceuvre du programme Le sch ma du programme est de servir consolider les quartiers ceux disposant d un haut niveau d habitat priv en am liorant les infrastructures existantes hydro sanitaires r seaux lectriques clairage public en implantant des espaces verts en d veloppant des quipements communautaires sant ducation loisir s curit et le pavage des rues et des trottoirs Une attention est port e l emploi de mat riaux impact environnemental r duit ainsi qu pourvoir les constructeurs en produits issus de territoires proches Pour les travaux r alis s dans le centre historique de la ville patrimoine mondial de l Humanit depuis le 1 d cembre 1999 une attention particuli re est port e sur l usage de pav s de briques et de c ram
152. nisation Internationale des Migrations Si les migrants constituaient un pays celui ci occuperait de par le nombre de ses habitants le cinqui me rang l chelle mondiale 27 5 millions c est le nombre de personnes dans le monde d plac es l int rieur de leur propre pays en 2010 21 millions de personnes en 2000 Un chiffre mettre en rapport avec les mouvements de croissance des zones p riph riques urbaines et des d fis que nous connaissons pour les acteurs locaux en termes d am nagements urbains durables et d inclusion sociale et conomique En 2010 la totalit des transferts de fonds des migrants dans le monde tait estim e plus de 440 milliards de dollars Sur ce montant les pays du Sud ont recu 325 milliards de dollars ce qui repr sente une augmentation de 6 par rapport 2009 Les chiffres r els comprenant les mouvements non d clar s que ce soit par les canaux officiels ou informels seraient bien sup rieurs On comprend des lors que les transferts de fonds r alis s par les migrants aient acquis une importance accrue dans les d bats internationaux sur le financement du d veloppement de par les volumes financiers atteints par ces flux qui en 2009 comptaient pour trois fois le montant de l Aide Publique au D veloppement APD et concourrait d j presqu a galit avec le montant des Investissements Directs Etrangers IDE vers les pays du Sud Les transferts op r s par les migrants consti
153. nne Les centrales de collecte de gaz et de traitement sont d tenues et exploit es par Biogas La centrale thermo lectrique est elle d tenue par Biogera o un fonds d investissement br silien exploit par Sotreq le repr sentant local de Caterpillar Un contrat d achat d lectricit Power Purchase Agreement de 10 ans a t sign entre Biogerac o et Unibanco la troisi me plus grande banque priv e du Br sil qui utilise cette lectricit pour alimenter ses succursales dans la r gion L lectricit produite par les centrales lectriques est exon r e de taux de transmission transport par I ANEEL le r gulateur de puissance d lectricit locale par d cision gouvernementale 67 Dans le cadre du Partnariat Public Priv PPP la r partition des t ches entre la municipalit et Biogas charge cette derni re d assurer toutes les d marches requises et d assumer les co ts aff rents en termes de montage de d veloppement et de suivi du Project Design Document PDD qui pr sente les principaux avantages r els mesurables et durables du programme devant l Autorit Nationale D sign e AND Biogas a r alis la plupart des proc dures pour ce projet de facon ind pendante ceci sur une dur e de 2 ans et fait en sorte que le gouvernement f d ral en tant qu AND lui apporte son soutien en le d signant comme ligible aupr s du Conseil ex cutif du MDP L ensemble des investissements co t d implantation
154. ns la difficult faire financer par les acteurs publics les plans d tudes pr alables aux travaux et la mise en place des projets avec la communaut tapes pourtant consid r es de notori t publique comme particulierement chronophages et mobilisant un volant de techniciens et d ing nieurs particulierement on reux eu gard aux responsabilit s engag es dans l laboration des dossiers 500 000 R en moyenne 211 000 La Caixa Economica Federal par exemple par laquelle transite les fonds du Programme br silien Minha Casa Minha Vida lanc en 2009 avec l objectif contra cyclique de construire 3 millions de logements P chelle nationale le programme d habitat Ma maison Ma vie est d une ampleur unique au niveau mondial ne r gle les frais d tudes pr alables qu apres l approbation du projet soumis Ce n est pas le cas lorsque les dossiers sont pr sent s au Ministerio das Cidades via des appels projets puisqu alors les paiements sont accord s par tranches d tapes de validation franchies L ennui tant qu ce jour les appels projets du Minist re fonctionnent de mani re erratique et sont actuellement suspendus faute essentiellement de fonds disponibles La viabilit et la s curit conomique des structures de type USINA ne peuvent pourtant tre assur es sans des dispositifs diff renci s en comparaison des acteurs priv s du secteur de la construction qui disposent de la tr soreri
155. nt venus rejoindre le premier d entre eux Luz verde de PEtat de Puebla Ce paquet de CPA vient enrichir d autant le PoA pr alablement enregistr par Cool NRG aupr s du Conseil ex cutif du MDP et se donne comme objectifs la distribution de plus de 45 millions d AFC d ici fin 2012 comptant pour 2 8 millions de teqCO qui ne seront pas mises ce qui correspond 36 des manations de GES enregistr es pour la circulation automobile du District f d ral pendant une ann e enti re Les AFC seront achet es Philips pour 559 millions de P 30 millions Une fois les 45 millions d AFC install es le gouvernement f d ral escompte conomiser plus de 5 milliards P an 268 millions an ressources correspondant au double de ce que le gouvernement aura destin en 2011 au programme de cr ches ajout au montant du Programme d Aide Alimentaire dont b n ficient les 670 000 familles les plus pauvres du Mexique A mi 2011 600 000 familles avaient d j b n fici de la r plication du programme dans leurs Etats Une r gulation progressive de la commercialisation des ampoules incandescence accompagnera le processus de substitution par PoA d ici fin 2014 il est pr vu que soient limin es des rayons des magasins les ampoules de 40 et 100 W Sans nul doute l adoption d un programme national signe le succ s sans conteste de l op ration lanc e par Cool NRG et r alise la performance de s affirmer com
156. nts du quartier sont invit s venir d battre des probl mes rencontr s ou faire part de leurs questions propositions et commentaires tant sur l activit de la banque communautaire que sur la vie du quartier afin de d finir ensemble les r ponses et strat gies ad quates L institut Palmas organe de diffusion de cette m thodologie sociale innovante et cr en 2003 est aujourd hui la t te d un r seau de 62 banques communautaires r parties dans tout le Br sil et constitu es sur le mod le de la Banque Palmas Chaque banque communautaire est implant e la demande de la communaut b n ficiaire et actrice du changement apr s une ann e de capacitation et d accompagnement le lien se fait naturellement avec les autorit s de la ville qui de mani re g n rale mettent en place un dispositif l gal par ordonnance municipale encourageant la circulation de la monnaie locale cr e sp cifiquement pour le territoire choix du nom et du design par les habitants ainsi que le paiement du salaire des premiers employ s de la banque et la mise disposition de locaux En 13 ans la Banque Palmas a r volutionn les pratiques de l conomie sociale et solidaire br silienne En outre de par son partenariat innovant avec la Banque du Br sil la Caixa Econ mica Federal et la Banque Nationale de D veloppement Economique et Social BNDES qui financent un portefeuille actif de cr dit la production de pr s de deux millions de
157. o Association Vierge de Cocharcas En collaboration avec ces institutions le projet a labor des documents publicitaires des fiches techniques et des pr sentations powerpoint Les organisations partenaires sont charg es de diffuser les exp riences d velopp es dans le cadre du projet ainsi que les produits des entreprises familiales aupr s d autres organismes et plus directement aupres d autres migrants p ruviens int ress s contribuer et soutenir les initiatives d investissements productifs dans la r gion de Jun n et devenir par l des agents du co d veloppement de leur pays Par ailleurs les porteurs du projet ont adopt un certain nombre de mesures pour favoriser l implication permanente des autorit s locales sur la question des migrations sensibilisation et formations aux potentiels de co d veloppement conf rences entre fonctionnaires et organisations de migrants afin de d limiter les contours des attentes des parties prenantes des possibilit s et plus values de partenariats d finition de priorit s et de plans strat giques d implantation du programme En cons quence les municipalit s soutiennent d sormais la mise en uvre du programme et dans certains cas contribuent sa promotion Les r seaux de migrants tant par ailleurs charg s de d ployer des passerelles de jumelages entre territoires du pays d migration et pays d immigration ouvrant des corridors de cr ation de march s pour Vexporta
158. o Interior The Internal Port of Guanajuato is an implementing partner of USAID EDI GDA Program since 2010 The Internal Port of Guanajuato is an intermodal logistic center with an international airport railroad station truck loading facility and an industrial complex encompassed in a tax except zone monitored by a customs office The Internal Port of Guanajuato seek for US150 million dollars to finish building its core infrastructure projects including the basic infrastructure required to host the new Volks Wagen VW automobile plant that will provide 700 new direct jobs and 2500 indirect ones over the next two years and to finish green infrastructure including a green office building for new private companies arriving in the complex With this GDA Program s assistance the Internal Port of Guanajuato is developing a tailored financial vehicle to mobilize the needed capital to the Port and to trigger an initial public offer of the Port s stock in the Mexican securities market The State of San Luis Potosi registered as pilot entity in this GDA Program The Governor of San Luis Potosi registered the State as an implementing partner and pilot entity of this GDA Program and in this way to 116 partner with the United States Government USG to advance bilateral interests and help generate jobs protect the environment and strengthen the ability of San Luis Potosi to resist organized crime This GDA program is assisting San Luis Potosi implement publ
159. obre 2011 plus de 250 op rations de commerce ext rieur avaient t r alis es au travers du SUCRE pour des biens chang s entre les pays membres hauteur de 159 millions de Sucres 198 7 millions de ce qui repr sente une avanc e significative dans l objectif de clore l ann e 2011 avec un montant n goci de 300 millions de sucres La multiplication des changes dans cette monnaie d pend de la volont politique des pays comme le Venezuela gros importateur vont contraindre leurs entreprises publiques privil gier les changes au sein de PALBA en utilisant le Sucre L objectif est de parvenir en 2012 acheminer via le Sucre le paiement de 50 du commerce entre l Equateur et le Venezuela par exemple puis 5 ans 100 de celui ci Pour des Etats comme la Bolivie un travail sur la compl mentarit de l offre vers l Equateur est en cours de r flexion au sein du Minist re de l Economie solidaire Des campagnes d information et de sensibilisation doivent galement tre d ploy es a l attention des entrepreneurs sur les avantages du recours au Sucre en moyenne des co ts de transaction 4 5 fois moins chers des dur es d op rations de l ordre de 1h45 au lieu d un voire deux jours ce qui pour la disposition des liquidit s est essentiel et les modalit s ils doivent tre l initiative de la demande du formulaire ad quat aupr s de leurs banques pour chaque virement Les pays de ALBA entreprennent
160. og ne relocalisation de l conomie cartographie de la consommation et de la production autogestion Contexte L pop e des Palmeiras l empowerment progressif d une communaut autonome L histoire de la Banque Palmas est troitement li e celle du Conjunto Palmeiras Pour parvenir au degr d auto gestion que nous d crirons dans la suite de cette tude de cas les habitants ont franchi au cours des trente huit derni res ann es plusieurs tapes dans la lutte contre la pr carit extr me de leurs conditions de vie Au d part le Conjunto Palmeiras n tait qu un no man s land situ 22 km du centre ville de Fortaleza 30 capitale du Ceara dans la r gion Nordeste du Br sil priv de transports collectifs et d laiss par les pouvoirs publics Dans les ann es 1970 et 1980 l image des mouvements sociaux br siliens ils se battent contre le r gime militaire pour un acc s l eau l lectricit et aux transports Ils d veloppent alors nombre d outils de mobilisation populaire th tre de l opprim radios communautaires campagnes de communication qui leur permettront de conserver au fil des d cennies une coh sion forte Dans les ann es 1990 ils urbanisent eux m mes leur favela gr ce l aide d un programme de coop ration du gouvernement allemand assainissement drainage rev tement de certaines rues conditionn par un imp ratif d auto gestion des travaux par les communaut s b n f
161. ome case studies are captured and disseminated as appropriate including on the Program s website Clearly the demand for SNTA s technical assistance is enormous and far exceeds SNTA s capacity to respond to all requests In four years the program has established a solid brand reputation and has successfully disbursed over 15 million in donor funding for over 50 activities in all developing regions It has generated outcomes and impacts exceeding initial expectations including 604 million in financing raised and 13 3 million beneficiaries It has also achieved important qualitative results including helping clients reduce the costs of borrowing and developing credit cultures at the level of sub national government Lessons from middle income countries refer to transaction related experiences e g the importance of sounding out market conditions and of scoping out appropriate financing options before tapping capital market Lessons from lower income countries refer to more upstream needs e g revenue collection performance and overall financial management practices In general SNTA s experience in all regions suggests that assistance at the decentralized level needs to be always and carefully coordinated with support at the central level SNTA can offer all of the above What message would you like to deliver to local authorities present at the Metropolis Congress regarding the difficulties to get access to financial resources Whether it
162. ommation entre 1 5 et 3 5 pour les pr ts la production en fonction des montants accord s Moyenne annuelle globale du taux de recouvrement BP et IP 97 2011 Nombre d employ s de l Institut Palmas 30 dont 6 pour la Banque Palmas tous issus du quartier Les salaires sont pay s 80 en reais et 20 en palmas tout comme dans certaines entreprises implant es dans le quartier Nombres de pr ts accord s en 2010 par la Banque Palmas 599 pr ts la production pour R 667 605 84 268 017 109 pr ts la consommation en Palmas pour 47 000 P 18 869 touchant ainsi directement plus de 4 379 familles du Conjunto Palmeiras b n ficiant du programme de microcr dit de la Banque Palmas de celui de microassurance et enfin de celui de correspondant bancaire En 2010 sur l ensemble du r seau des banques communautaires 984 pr ts la production ont t accord s pour un montant total de 880 797 R 353 605 Chiffres fin ao t 2011 Pour la Banque Palmas 3 500 cr dits la production r alis s Pour l ensemble du r seau des banques communautaires 5 000 cr dits la production r alis s 34 Sur l ensemble du r seau des banques communautaires br siliennes 13 099 familles b n ficient cette ann e chiffres 2010 de l acc s aux microcr dits la production et la consommation aux services de correspondant bancaire et de microassurance ce qui repr sente plus de 60 000 personne
163. on de service public et efficacit de l op rateur priv Dans ce cadre contractuel l autorit publique conserve l enti re ma trise du cadre conomique et social dans lequel s inscrit l ex cution du service la ville fixe le prix les conditions d acc s pour les diff rentes communaut s d utilisateurs elle conserve la propri t des infrastructures essentielles de production et de distribution De son c t l op rateur apporte ses capacit s de gestion conomique sociale et environnementale d innovations technologiques et ses ressources humaines dans une logique fond e sur le transfert d exp rience et de savoir faire Sa performance et la s ret de sa gestion op rationnelle sont mesur es au travers d indicateurs d finis pr alablement 118 Aujourd hui comment Veolia Environnement accompagne t elle les collectivit s territoriales Si les villes sont au coeur des probl mes environnementaux elles en sont galement la solution Leur densit rend possible la mise en place des services collectifs transport nergie eau plus comp titifs qu en habitat individuel C est pr cis ment la raison d tre de Veolia Environnement qui depuis plus de 150 ans accompagne les collectivit s territoriales dans la mise en place de services urbains performants Gr ce ses trois centres de recherche et la mise en place d un r seau international de partage d exp riences Veolia Environnement est en capacit d offrir
164. on et soutien la production et la commercialisation par les micro petites et moyennes entreprises m canismes de paiement effet stabilisateur etc Chacun des grands chapitres de ces objectifs prioritaires du d veloppement r gional comprendra en effet une s rie de grands travaux chemin de fer r gional construit par les entreprises locales implantation de r seaux de silos alimentaires dans toutes la r gion et r gis par les communaut s productrices etc aux r percussions conomiques locales sans pr c dent Plus particuli rement le SUCRE contrairement l exp rience de l Euro s il valide la construction de l espace mon taire supranational et implique une capacit coordonner et faire converger r ellement la volont des Etats se fait galement une condition pr alable pour le renforcement de la souverainet nationale macro conomique et par effet domino de la souverainet conomique locale le Sucre est d clinable au niveau local cf partie R sultats Ce faisant il d ploie en effet un potentiel certain d largissement des politiques mon taires financi res budg taires de taux de change de commerce ext rieur et d extension des capacit s de tous les acteurs qui ont toutes un effet multiplicateur au niveau des macro conomies nationales mais galement une capacit s articuler avec d autres initiatives dans les territoires et les communaut s g n rant une souverainet populaire un
165. on over the PoA 30 CPAs 7 5 million CERs 1 000 000 900 000 0 861 254 856 066 833 625 800 000 793 047 700 000 600 000 493 658 500 000 473 749 400 000 Annual CER Generation 300 000 243 244 39 713 T T T 1 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 200 000 100 000 Annual Average 540 000 CERs Es Accumulated number of implemented CPAs Processus et mise en ceuvre Cool NRG une soci t australienne avec une expertise MDP dans le secteur de l nergie joue un r le central en tant que d veloppeur point focal et entit pilote de mise en ceuvre du projet Elle a investi dans le d veloppement de la m thodologie cadrant le projet afin de diversifier son portefeuille MDP Le programme encourage les m nages rapporter leurs ampoules incandescence chez leur d taillant local o elles sont chang es pour un nombre quivalent d AFC neuves et ce gratuitement jusqu quatre AFC par famille et sur pr sentation d une pi ce d identit et d une facture d lectricit ou attestation de domicile L acte d change promu par le programme permet de s assurer que les nouvelles AFC seront r ellement 73 utilis es et non revendues des tiers Les campagnes de sensibilisation ainsi que la localisation des points de distribution ciblent les m nages faibles revenus la mani re d une cartographie d impact de la campagne Les AFC consomment ju
166. onnalis s accompagnement par un agent d inclusion socioproductive visite une fois par mois minimum ducation financi re et formation l conomie solidaire cr ation d un fonds solidaire d achats conjoints achats aupr s des fournisseurs par domaine notamment beaut et couture cr ation d un Conseil de gestion local de 33 femmes mise en place d un tarif d acc s la microassurance sp cifique 10 R cr ation de Points de Finance Solidaire dans la communaut o le programme est d velopp le PFS est une BC all g e il r alise toutes les op rations financi res d une banque communautaire en dehors de la monnaie sociale et des programmes de capacitation et d incubation Il pourra devenir une BC lorsque la communaut sera suffisamment organis e et pr te d ployer le syst me Palmas En juillet 2011 1 300 femmes ont d j re u des microcr dits et des formations via le programme ELAS Montant total des cr dits accord s 91 200 R 38 300 montants par paliers de 150 R 15 000 R obtenus crescendo via le renouvellement des cr dits rembours s Pour le moment le taux de non recouvrement est de 4 seulement 30 d entre elles ont d j contract un 2 me ou 3 me emprunt pour des montants allant jusqu 1 000 R Sources de financement de l Institut Palmas Chiffres du partenariat avec la Banque du Br sil chiffres pris pour la p riode de septembre 2005 juillet 2009 Remarque Ces
167. our de la pr c dente base de donn es comptabilisant 1 800 tablissements exer ant une activit conomique 5500 tablissements recens s en ao t 2008 dont 3 559 sont soumis l imp t t moignant une augmentation de 50 57 du nombre d entit s assujetties abaissant d autant le taux lev d vasion fiscale valuation r alis e en 2008 indiquant que la municipalit ne percevait de ressources propres issues de l imp t qu hauteur de 13 de son budget identification au niveau des contribuables de nombreux cas de corruption et d lits fiscaux gr ce l automatisation servant de filtre pour la pr sentation de l tat des comptes les soldes la solvabilit et les d marches fiscales municipales Phase IV Liquidation de la DIBA de septembre octobre 2008 Cette proc dure a permis d atteindre un taux de recouvrement d passant les 200 des niveaux atteints lors des ann es pr c dentes C est partir de cette phase que le pourcentage pr vu au contrat cadre avec PI a commenc tre r gl par la municipalit 12 mensuels sur le montant des sommes recouvr es pendant 2 ans au titre de la r cup ration des montants investis en amorce d implantation du programme puis 9 mensuels au titre de la prestation de service Aujourd hui PI r alise les op rations de mise en place du r seau o se retrouveront int gr es en int gralit toutes les proc dures administratives financi res budg tair
168. our les collectivit s de s emparer de ces outils de mitigation de les investir de fa on coordonn e et suivant leur taille pour des coop rations directes et d centralis es attestant de leur haute capacit de r silience et d innovation seules m me d amorcer le changement attendu par les citoyens 65 Bandeirantes Sao Joao Landfill Gaz to Energy Projects Sao Paulo Br sil R sum Les deux d charges Bandeirantes et S o Jo o appartiennent la ville de S o Paulo qui comptabilisait en 2004 950 000 tonnes d missions annuelles de m thane dues aux d chets Pour reprendre la main sur les cons quences environnementales de ces missions deux programmes de M canismes de D veloppement Propres MDP visant l exploitation des biogaz ont t mis en place dans le cade d un partenariat public priv PPP avec l entreprise Biogas Energia Ambiental Bien que leur instauration ait connu quelques difficult s du fait notamment de leur caractere in dit au Bresil 7 millions d Unites Certifi es de R duction des missions URCE ont t g n r es entre 2006 et 2011 une diminution des missions de GES de la ville de 20 a t observ e depuis 2005 Le b n fice net pour la ville s levant ce jour plus de 26 8 millions Cette d marche ambitieuse s est av r e largement positive pour la ville de S o Paulo qui a pu employer les fonds ainsi r colt s pour l implantation de divers projets socio env
169. ous mon tarisation pour les milliards d tres humains en situation de pauvret qui n ont pas acc s la monnaie Ils ont la fois le besoin la capacit et le d sir d changer de cr er de l activit mais ne peuvent le faire par manque de moyens mon taires Pour eux cela signifie que la monnaie ne remplit pas sa fonction premi re celle de faciliter l change et l activit En parallele on assiste la surmon tarisation d une minorit de poss dants tr s riches Cet exc s de monnaie d passe largement leur capacit changer et vient alimenter les march s financiers pour faire de l argent avec de l argent Parla transformation de la monnaie qui d un outil de lien faciliter les changes est devenu un bien en soi synonyme de richesse et de pouvoir Par le transfert de la monnaie qui passe de l activit productive vers l activit sp culative y compris avec la sp culation autour des mati res premi res et ses r percussions sur la production elle m me Parla logique d un syst me o la monnaie est indiff rente la nature et la finalit de l change une 17 logique qui ne pense que flux mon taires et non plus besoins potentialit s finalit s Par le non contr le d mocratique de la cr ation mon taire et de la r gulation du syst me Par Penracinement d une culture de la pr dation et de la domination contaminant les relations soci tales toutes
170. pal de cet instrument de recouvrement est d adresser un signal clair aux contribuables indiquant un tournant dans la politique fiscale et que la municipalit compte avec de nouvelles ressources de gestion pour r compenser la conformit et pour punir les contrevenants Il s agit galement d une opportunit pour cr er un syst me de programmation financier pluriannuel qui hi rarchise la planification structur e et d place l allocation discr tionnaire de ressources garantissant la durabilit et la viabilit de la planification strat gique dans laquelle la participation de tous les acteurs de la municipalit est active dans tout le processus budg taire Deux l ments importants s y rapportent une institutionnalisation du budget visant am liorer la gestion du budget avec des outils sp cifiques qui font la puissance fiscale et financi re de la municipalit une Programmation pluriannuelle des finances utile pour la prise de d cision l laboration de pr visions financi res l valuation du rendement des flux financiers Tout ceci requiert une r elle volont pour le changement mais mon message est clair il ne faut pas h siter 86 87 Habitat participatif 89 Usina Coop rative pour l habitat autog r Sao Paulo Br sil Partenaires USINA Diverses municipalit s en fonction des projets exemples Belo Horizonte Diadema Associations et coop ratives d habitants formelles ou non pour cha
171. pays d ficitaire Ces investissements doivent satisfaire en priorit les besoins sociaux Les avantages du systeme De fait le co t de l change commercial est consid rablement r duit par rapport au fonctionnement actuel 26 qui exige de convertir d abord la monnaie nationale en dollar passer par de nombreux interm diaires bancaires trangers pour au final payer le vendeur dans sa monnaie nationale Central Bank Import E Export N Cycle d echanges internationaux passage oblige par dollars La monnaie Sucre permet de faciliter et stimuler les changes dans la zone en supprimant les interm diaires mais galement la dur e des transactions En effet il est av r que nombre d l ments constituant le sch ma actuel du commerce international sont autant de barri res fix es l entr e pour un grand nombre d acteurs Ces barri res renforcent le fait que le commerce d exportation y compris celui d exportation r gionale a toujours t anim par les multinationales et des experts li s aux banques elles m mes Si pour les grandes entreprises le mod le actuel du commerce international implique des incertitudes et des co ts importants pour d cider de participer ou non aux march s pour la majeure partie des acteurs conomiques y compris les petites moyennes et micro entreprises les coop ratives les communaut s et une foule d autres acteurs sociaux cette simple logique les laisse tout bonnement dehors
172. puis 2005 la ville est ainsi parvenue diminuer ses missions de GES de 20 un chiffre impressionnant L impact cologique local et international du programme du Secr tariat l environnement de S o Paulo est donc patent 700 000 habitants sont desservis chaque jour par l lectricit verte produite sur les deux sites La vente de gaz par Biogas l exploitant des centrales rapporte en moyenne pr s de 12 millions R an 5 millions an Par ailleurs des emplois durables ont t cr s toutes les phases d implantation du projet et notamment dans le cadre des programmes de compensation financ s par la mairie gr ce la vente de ses cr dits carbone Biogas a chang une large proportion de ses cr dits via un ERPA Emissions Reduction Purchase Agreement ou contrat d achat avec le groupe bancaire allemand KfW qui poss de un fonds carbone d di l achat d URCE aussit t certifi es les URCE sont achet es au prix du march du moment A fin 2010 VERPA a rapport plus de 59 millions R 24 7 millions Biogas recettes hors commercialisation du gaz pour la production d lectricit La municipalit de S o Paulo a r alis deux ventes aux ench res de ses cr dits carbone g n r s depuis le d but de l initiative Les ench res ont servi accro tre la sensibilisation du grand public et la transparence concernant le projet et les URCE collect es La premi re vente aux ench res une pr
173. que et esth tique de l habitat ils font le choix de g n rer des processus d autonomie et d implication accrues directement connect s l urgence contemporaine de disposer de citoyens clair s sur les enjeux d fis difficult s et opportunit s du d veloppement urbain durable USINA a t cr e en 1990 l issue d une aventure collective rebondissements d butant l or e des ann es 1980 et r unissant professeurs tudiants ing nieurs et architectes issus pour partie du LabHab Laboratoire de l Habitat cr au sein du Cours d Architecture et d Urbanisme de la Facult des Beaux Arts de Sao Paulo en 1982 Debut 1986 apr s la fermeture houleuse du Cours d architecture et d urbanisme de la Facult ses participants offrent une continuit leurs travaux d extension et d engagement aupr s des mouvements sociaux en donnant naissance au Laboratoire de D veloppement de la Cr ativit au sein de l Universit de l Etat de Campinas UNICAMP D ployant et enrichissant Ph ritage m thodologique et technique issu du LabHab ils d veloppent alors une approche articul e sur la mise disposition des habitants de s ries de composants pr fabriqu s et de techniques d assemblage simple l ensemble tant coupl un syst me accessible de sp cifications des techniques de construction devant faciliter la r alisation de logements via l entraide populaire Ce syst me promouvait par ailleurs la mise en plac
174. que projet Diverses institutions de l habitat locales nationales ou internationales Budget Variable suivant les projets Mots clefs Autogestion droit l habitat architecture populaire planification inclusions sociale et conomique coop ratives de construction capacitation empowerment recherche action mouvements sociaux technologies adapt es USINA histoire engagements et objectifs Depuis 20 ans USINA op re principalement en collaboration avec les mouvements sociaux souhaitant aborder autrement la construction de l exp rience territoriale en d veloppant par les habitants eux m mes une r elle capacit planifier concevoir et construire ceci via la mobilisation de fonds publics dans des contextes de lutte sociale droit au logement et l habitat sain pression fonci re accroissement des favelas et de r novation urbaine acc s aux services de base infrastructures quipements services communautaires et inclusions sociale et conomique L engagement des soci taires d USINA oriente leur expertise et leurs pratiques vers la mise en application de principes relevant de l autogestion Dans chacun de leurs projets il s agit de mettre en uvre tr s concr tement et en parfaite co op ration les dispositifs et outils contrevenant aux logiques de l architecture de production strictement commerciale A travers une confrontation des b n ficiaires l exp rience spatiale sociale techni
175. r alis s r partis en 10 municipalit s dans 3 r gions diff rentes du pays a permis de faire merger les r sultats suivants 96 3 des travaux de l chantillon ont t localis s 97 7 d entre eux correspondent l exploitation et aux travaux pr vus les travaux effectu s r pondent aux besoins prioritaires des infrastructures sociales de base 97 des b n ficiaires interrog s consid rent le travail utile 94 5 en sont satisfaits 85 7 les consid rent comme de bonne qualit Mais il est galement not que la participation des b n ficiaires reste insuffisante seuls un peu plus de 50 des dossiers examin s contiennent des rapports d avancement programmatique et financier et les proc dures de remise r ception les ressources limit es des d l gations du SEDESOL ne permettent pas un suivi ad quat de tous les projets entretien des ouvrages est insuffisant du fait du manque de ressources et des capacit s limit es des municipalit s 49 Autres faits 99 des travaux sont effectu s par les municipalit s le temps moyen entre la date de d but et de fin des travaux est de 2 7 mois et 6 des 10 municipalit s tudi es ont un degr faible ou tr s faible de marginalisation Par ailleurs les ouvrages r alis s sont en majorit d une taille inf rieure au seuil critique qui permettrait un d veloppement des communaut s de plus grande envergure Les recommandations Les recommandations
176. r es au titre de Pabondement d un fonds d adaptation solidaire d di aux pays les plus vuln rables un volume substantiel de rapports financiers et de reporting conduits l attention des banques le co t des op rations de manutention et d amortissement des installations ainsi que celui des missions d audit pour la certification des URCE tape pr alable leur mise en vente et qui sont donc forc ment cycliques 3 4 missions an co tant environ 50 000 R 21 000 chaque fois Ces diff rentes variables emp chent l investissement des parties prenantes dans des projets de moindre envergure rendus non viables conomiquement compte tenu de l nergie et des moyens humains financiers dont tr sorerie investir tant pour laborer les dossiers de candidature que pour en assurer ensuite le suivi implantation et le contr le Biogas par exemple ne con oit aujourd hui son intervention sur ce type de dossier que pour des villes de plus de 5 millions d habitants minimum alors m me qu elle dispose d sormais d une quipe ayant d ploy une m thodologie et une expertise av r es 68 En termes de leviers pour Paction En 7 ans d exploitation effective tous sites confondus ces op rations MDP auront conduit la ville de S o Paulo et son concessionnaire Biogas g n rer fin 2011 plus de 7 millions d URCE c est dire autant de tonnes de CO ne pas avoir t rejet es dans l atmosph re De
177. rations amp financement du d veloppement ici la bas l effet levier du miroir 39 R sum Avec 214 millions de migrants dans le monde et 440 milliards de transferts de fond r alis s par ces derniers la place des migrants dans le financement du d veloppement est devenue majeure Ces transferts de fonds repr sentaient en 2009 plus de 3 fois le montant de PAPD et se caract risent par une stabilit et un engagement fort envers leur pays d origine Cependant les m canismes de transfert encore couteux ainsi que la nature du fl chage de ces flux financiers abondants soul amp vent de nombreuses difficult s pour leur orientation effective vers le d veloppement territorial notamment du fait de leur prise en compte r cente L objectif est aujourd hui de canaliser ces ressources au travers de partenariats troits avec les associations de migrants qui se multiplient dans les pays d immigration C est pour r pondre cette dynamique que des dispositifs de cod veloppement ont t amorc s et ont permis une orientation et une facilitation dans la r alisation des objectifs des migrants en vue du d veloppement urbain de leur pays d origine Les programmes 3x1 au Mexique ou encore Mejoramiento barrial en Equateur en sont des exemples probants 40 41 Introduction 214 millions c est le nombre estimatif de migrants internationaux dans le monde qui pourrait atteindre en 2050 le chiffre de 405 millions selon Orga
178. re baisser le taux de sortie Concr tement tout d pend du territoire sur lequel nous intervenons Sur les pays d Afrique subsaharienne et sur un certain nombre de pays parmi les moins d velopp s nous pr tons des conditions concessionnelles avec des taux d int r t tr s bas sur des quivalents taux fixe bien en dessous de Euribor En revanche pour des pays mergents o le march bancaire est suffisamment liquide profond et avec des acteurs bien en place nous intervenons sur des projets bien cibl s forte valeur ajout e environnementale sociale en subsidiarit des acteurs bancaires et plut t conditions de march Comment op rez vous la s lection les projets Quels sont les crit res et les conditionnalit s La s lection des projets d pend de plusieurs facteurs Tout d abord de notre mandat sur le pays en question Nous disposons en effet d un mandat g n ral fix par le Document Cadre de Coop ration du Minist re des Affaires Etrang res qui tablit donc un certain nombre d orientations strat giques Ensuite le plan d orientation strat gique de AFD met lui en avant un certain nombre de priorit s en coh rence avec le Document Cadre de Coop ration Enfin nous disposons de cadres d intervention sectoriels et de cadres d intervention g ographiques par r gions sous r gions pays L ensemble permet de croiser priorit s sectorielles et priorit s g ographiques Pour les pays mer
179. ressources n incluent pas celles en provenance de divers partenariats avec l Etat br silien les collectivit s locales et les entreprises priv es fl ch es vers les programmes de formation et d accompagnement des habitants des quartiers cibl s Total 2009 7 mois des transactions r alis es par le r seau des BC R 31 964 Millions 12 457 559 Total 2010 des transactions r alis es pour la Banque du Br sil 457 222 transactions pour un montant total de 55 267 149 R 21 775 162 Total des fonds ayant transit par les guichets des banques communautaires 2005 mi 2009 R 83 640 728 32 436 719 Nombre de comptes courants ouverts pour le compte de la BB 10 152 Op rations de cr dits la consommation 2009 en tant que correspondant bancaire et hors monnaie sociale en nombre de cr dits la consommation accord s 13 334 en montant total accord R 2 791 584 1 082 604 35 Operations de cr dits la production 2009 en nombre de cr dits la production accord s 2 356 montant total accord 4 642 377 1800 361 RRERRRRERRR Porte feuille total de credit en 2011 Actif 1 721 millions de reais 724 500 dont 1 221 millions pr t s par la BNDES et 500 000 reais par la Caixa Econ mica Federal L accord de partenariat avec la BNDES a t sign pour un montant total de 3 millions de reais 1 263 000 qui sont mis disposition de l Institut Palmas en mode gradu En
180. revenus mensuels du m nage pour des familles ayant un revenu compris entre 1 et 3 salaires minimums ce qui quivaut 50 150 R max famille 20 40 La ville de Sao Paulo a mis en place un syst me bas sur l emprunt 30 ans sans int r t avec des mensualit s de 100 150 R mois plafond d un 1 3 du salaire minimum br silien dans le cadre du programme MCMV un constructeur traditionnel du secteur b tira un logement de 38 m2 pour 60 90 000 R 25 38 000 tarif convenu dans le cadre du programme quand 93 USINA livrera pour la m me somme une habitation de 65 m2 et de meilleure qualit quipements mat riaux ergonomie plus value sociale l accompagnement strat gique des familles par USINA permet celles ci de cr er leur propre emploi et de g n rer parfois des revenus durables pour l entretien des r sidences la possible s curisation terme de revenus fiscaux fonciers pour la ville avec des logements et des environnements valoris s par rapports l habitat social standard de moindre surface et qualit Au niveau des impacts qualitatifs on peut souligner Je renforcement des r seaux sociaux d habitants organis s en comit s th matiques et associations en mesure de solliciter les pouvoirs publics et d identifier les bons interlocuteurs en fonction de leurs besoins inclusion sociale politique citoyenne et culturelle des r sidents une qualit durable de l ha
181. rit res li s au type de projets d veloppement des services li s l environnement urbain eau potable eaux us es d chets solides routes municipales et transports collectifs C est en Afrique du Sud que nous avons employ cet instrument pour la premi re fois Ce mode d intervention compl mentaire permet de toucher des collectivit s de taille plus r duite et en m me temps de soutenir une autre chelle des politiques que nous jugeons souhaitables Voil comment nous approchons cette autre r alit territoriale que l on ne peut saisir par des pr ts directs S agissant de DENIZBANK nous avons bonifi la ligne de cr dit qui leur a t octroy e mais en demandant contrepartie de cette bonification que la Banque mette en place un Programme de Renforcement des Capacit s des Municipalit s pour un montant de pr s de 4 5 millions d euros sur quatre ans Ce programme a ainsi permis une v ritable formation en interne des quipes de Denizbank et vit que ce financement ne se transforme en une ligne de m tier artificiellement plaqu e sur leurs activit s classiques Denizbank est ainsi en train de devenir un interlocuteur reconnu des collectivit s turques comprenant leurs probl matiques financi res et plus g n rales leurs pr occupations Comment est compos e l quipe interne de l AFD Au sein de la Division Collectivit s locales et d veloppement urbain nous sommes une quinzaine de chefs de projet avec u
182. rogramme ainsi que les besoins en am nagements urbains La ville a mis en place un syst me de r chelonnement des remboursements en cas de difficult s et suite la promulgation d une ordonnance municipale fournit des subventions pour les familles vuln rables m res c libataires personnes g es ou handicap es qui repr sentent un peu moins de 15 du total des familles servies Dans certains quartiers des d comptes de 40 50 sont ainsi r alis s sur le co t des travaux Le programme a atteint des r sultats impressionnants entre 2000 et 2011 plus de 271 km de voies ont t construites repr sentant 1 9 millions m de chauss e 576 000 m de trottoirs pour un investissement proche de 100 millions 70 7 millions 35 000 habitants ont pu tre ainsi servis au travers de 1 750 contrats d am nagement g n rant pr s de 28 000 emplois stables au long des 12 ans du programme Le succ s du programme repose la fois sur son impact sur la qualit des conditions de vie et sur la valorisation des propri t s une maison estim e l origine 50 000 35 340 pourrait tre vendue aujourd hui entre 60 000 et 65 000 46 000 pour un co t de seulement 4 000 5 000 53 3 500 pour le propri taire pour une facade de 10 m Note le salaire minimum mensuel en Equateur est de 264 en 2011 Mais surtout Vattractivit de la ville pour des financements ext rieurs et pour le tourisme
183. ropres du continent en financement taient insuffisamment satisfaits du fait d un endettement continu aupr s des organismes multilat raux traditionnels et trop souvent conditionn s des int r ts autres que ceux nationaux et r gionaux Ainsi la Banque du Sud circonscrit le financement du d veloppement aux int r ts nationaux de ses membres mais instaure une gouvernance d mocratique bas e sur le fait que la participation de chaque pays la prise de d cision n est pas conditionn e la proportion de son apport au capital de l entit Dans son acte fondateur du 9 d cembre 2007 souscrit par 7 pays de PUNASUR Venezuela Argentine Bolivie Equateur Br sil Paraguay et Uruguay sont d finies les fonctions fondamentales que devra remplir la Banque en termes d impulsion de nouvelles priorit s pour le d veloppement r gional avec celles donn es en particulier au renforcement de la souverainet alimentaire d velopper la capacit des pays r pondre aux besoins alimentaires de la population partir de sa propre production en privil giant des produits domestiques sans d pendre des importations de ressources ext rieures ou de conditionnalit s exog nes la souverainet nerg tique sur les m mes principes que pour la souverainet alimentaire en consid rant les ressources renouvelables et la pr servation de l environnement la sant garantie d acc s pour les populations aux m dicaments de ma
184. rque et g n riques co ts accessibles et de production locale notamment pour ce qui concerne les maladies end miques Ja production la transmission et la diffusion des savoirs appui notamment la recherche sur les pratiques m dicinales ancestrales incluant les connaissances agricoles et cologiques des peuples natifs Ja pr servation des ressources naturelles de la r gion en particulier via le d veloppement 23 d instruments et de march s post Kyoto Par les credits accord s elle entend accroitre la comp titivit le d veloppement technologique celui des infrastructures la g n ration et la fourniture de services la compl mentarit productive intra r gionale et la maximalisation de la valeur agr g e des mati res premi res Elle incorpore galement une composante mon taire m me de potentialiser le recours aux monnaies nationales et la construction d un systeme mon taire regional Son architecture int gre des modalit s d op rations incluant des param tres pour la formulation l amp valuation et la priorisation de projets sa d marche promeut la recherche permanente de nouveaux m canismes pour internaliser les externalit s environnementales et sociales Deuxi me pilier le Fonds Commun de R serve du Sud Le Fonds du Sud est concu comme le pivot d une s rie de m canismes de stabilisation mon taire et du change de d fense et de gestion des r serves r gionales cherchant fo
185. rritorial Plan de D veloppement Municipal Programme op ratoire annuel Urbanisme et R glementation L instrument contribuerait g n rer une autre source de revenus en rapport la question du cadastre de la ville compl tant les recettes fiscales provenant des activit s conomiques du territoire Selon vous quels sont les freins et leviers pour l implantation de ce type de programme dans une administration municipale Tout changement produit des r actions et parfois tr s vives en particulier au niveau des personnels qui se voient remplacer ou red finir leur profil de poste Il est difficile de changer leur fa on de penser et d agir Au niveau des commer ants et des entrepreneurs la r sistance peut venir de l obligation payer son imp t comme la justice fiscale le r clame il faut aussi parfois compter avec la corruption des agents de recouvrement ou des interm diaires la r sistance des contribuables se rendre au Centre d Accueil pour solder leurs imp ts et certains cabinets d expertise comptable qui peuvent les conseiller de mani re incorrecte au niveau de leurs d clarations d imp t municipal Sans oublier les positions de certains secteurs conomiques regroupant des commer ants hostiles au respect des nouvelles proc dures de paiement de l imp t On a pu constater galement la r sistance de certains membres de l administration qui estiment qu il n est pas sain de mettre en uvre des proc dures
186. rs du fait de nombreux facteurs convergents lenteur complexit et chert des proc dures MDP requ rant des comp tences techniques et des surfaces financi res souvent inaccessibles aux acteurs publics les fameux co ts de transaction les acteurs priv s disposant d une agilit moins contrainte se sont nettement accapar s les potentiels de d veloppement puissants offerts par ce m canisme Pourtant le MDP constitue une opportunit sans pr c dent pour les acteurs publics et les collectivit s territoriales en particulier Celles du Sud se trouvent aujourd hui m me de d ployer des projets de mitigation produisant de formidables effets de levier cologique social conomique et financier partir d une seule op ration et moindre co t Marge de man uvre particuli rement appr ciable en temps d aust rit budg taire mondialis e Ces financements de transition autorisent les acteurs locaux envisager des maintenant de parvenir r pondre de mani re appropri e une s rie d enjeux cruciaux pour leur d veloppement durable am nagements urbains soutenables transports nergie d pollution de sites pr servation de ressources eau notamment biodiversit cr ation d industries et d emplois verts performance et sourcing diversifi s des budgets territoriaux financement de Pinclusion sociale et conomique transferts technologiques et de comp tences etc En outre suite aux critiques adress e
187. rt par les clubs de migrants les gouvernements f d ral regional et local investissent chacun 1 peso suppl mentaire chaque partie prenante finance donc 25 des projets approuv s Les repr sentants des migrants et des trois niveaux de territoires forment le comit communautaire COVAM COmite de Validacion y Atencion a Migrantes il est implant au niveau r gional et est charg de s lectionner les projets de les tudier et d assurer le contr le sur les d penses pour garantir la transparence du projet Il se focalise sur la viabilit technique conomique et sociale du projet propos Chaque ann e depuis 2008 une valuation est r alis e par le CONEVAL Conseil National d EVALuation de la politique de d veloppement social qui publie un bilan du programme accessible tous ainsi que des recommandations pour le SEDESOL Secr tariat au d veloppement social mexicain Par ailleurs au sein des communaut s le programme d ploie des outils de contr le social et de planification participative qui contribuent l information et la formation des populations sur leurs droits et devoirs favorisant une vigilance sociale sur les travaux conduits et sur la r alit des investissements ex cut s Chaque trimestre les instances ex cutives du programme doivent publier les donn es financi res et programmatiques d avanc es des projets Dans ce cadre le programme 3x1 r alise des op rations de e accompagnement des comm
188. s la lourdeur des formalit s MDP classiques le Conseil ex cutif a adopt en 2007 un nouvel outil dit Programme d Activit s PoA ou MDP programmatique qui institue des modalit s et proc dures simplifi es pour des projets de moindre ampleur et d multipliables sur plusieurs territoires mais regroup s au sein d un m me programme coordonn par une entit de nature publique ou priv e En apportant la flexibilit la souplesse et la r duction des co ts de transaction le MDP programmatique offre des perspectives importantes pour le d veloppement des projets MDP de ma trise de l nergie nergies renouvelables efficacit et substitution nerg tique dans les secteurs diffus r sidentiel tertiaire et petite industrie C est pourquoi s il est primordial de r fl chir des solutions d assistance technique et op rationnelle apport es aux collectivit s notamment aux fins de leur permettre d int grer durablement ces comp tences et de b n ficier des transferts technologiques ad quats il est urgent de s inspirer des bonnes pratiques ayant d montr leur pertinence Des exemples d initiatives publique projet Gaz to Energy Sao Paulo Br sil ou priv e Cuidemos au Mexique ouvrent la voix pour l experimentation et la r plication de programmes hautes performances technologiques conomiques et financi res et fortes plus values sociale politique et cologique L heure a sonn p
189. s 14 ans de revendications des mouvements sociaux et int grant les 3 chelles d administration territoriale publique tats municipalit s et Etat f d ral et qui devait disposer d un fonds national propre s est vu litt ralement souffler la vedette et par l les fonds attendus par le programme MCMV d fini directement avec les constructeurs du secteur priv et au niveau de la Casa Civil au lieu des instances de concertation du Ministerio das Cidades rompant ainsi avec des ann es de mobilisations de dialogues et d nergie investies par les mouvements sociaux mais galement leurs interlocuteurs publics Les collectivit s territoriales ont beaucoup s inspirer des d marches telles que promues par USINA Les r sultats et impacts r sonances multiples dans des champs connexes de la strat gie de d veloppement urbain durable peuvent inspirer des partenariats f conds permettant de potentialiser et optimiser au mieux la performance des financements publics disponibles l ment primordial particuli rement en p riode de resserrement des canaux d abondement 94 Contact Pedro Fiori Arantes Coordinateur USINA Centro de trabalhos para o ambiente habitado Rua Bar o de Campinas 693 S o Paulo SP CEP 01201 001 Brazil 55 11 3225 0914 usina usinactah org br pedroarantes uol com br www usinactah org br 95 Programme Droit Habitat Fondation Bento Rubi o Rio de Janeiro Bresil P
190. s au total directement touch es par le syst me Palmas On estime 250 000 personnes le nombre de b n ficiaires depuis la cr ation de la Banque Palmas en 1998 touch es directement ou indirectement par les programmes d acc s au cr dit aux services bancaires et de capacitation professionnelle Le programme Palmas Microseguro Microassurance est lanc en septembre 2010 en partenariat avec la compagnie Zurich Brasil et cible les clients bas revenus de la Banque Palmas Avec un co t annuel de 27 30 R il offre jusqu 3000 R de police d assurance vie mort naturelle ou accidentelle une couverture des co ts fun raires jusqu 1000 R et la participation durant un an une loterie de 5 000 R Les habitants contractant plus de 3 polices d assurance sont autoris s r gler en 6 fois an des microcr dits ciblant ces cas pr cis sont pr vus Fin 2010 270 polices d assurances avaient t vendues Fin 2011 2 124 Environ 130 polices sont contract es par mois Programme ELAS d inclusion socio productive financi re et bancaire d di sp cifiquement aux femmes percevant la bolsa familia allocation sociale et souhaitant d velopper ou amorcer une activit conomique lanc en septembre 2010 Le programme est bas sur une m thodologie d accompagnement au projet productif de ces femmes avec regroupement des femmes suivant le secteur professionnel capacitations en groupes par secteur professionnel et pers
191. s climate change massive migratory movements or basic infrastructure needs Local Governments play THE pivotal role in driving global sustainable development Local Governments together with the international development community and all other stakeholders must recognize this role as the PRIMARY development agent and must step up to the responsibility and challenge of delivering sustainable solutions Gaining access to financing begins with pragmatic and forward looking planning The good and bad news is that there is no magic formula but responsible steps that all Local Governments no matter their size or capacity need to undertake While SNTA s resources are limited we encourage reform minded sub national entities with pragmatic goals to get in touch with us 113 6 questions to Fernando Gama Evensen Dodge International Senior vice President www dodgeglobal com How did you get in touch with the state of Quintana Roo and the city of Porto Alegre The United States Agency for International Development USAID at the US Embassy in Mexico City and the Minneapolis based financial advisory firm Evensen Dodge International EDI established a Global Development Alliance Program USAID EDI Program since 2005 following a cooperative agreement that started in 2002 designed to adopt sub national capital mobilization models that have been proven successful in the United States and customize them to mobilize domestic credit in Mexico
192. s dans la n gociation de conditions d apports de capitaux les plus favorables la pr paration des programmes et instrumentations techniques de leur plans de d veloppement L ecosysteme du droit la ville est en effet peupl d organisations et de mouvements d acteurs tr s divers qui de par leurs changes leurs engagements leurs affrontements leurs coexistences produisent des richesses de natures plurielles La revalorisation par une participation d mocratique de leurs apports la reconnaissance des traits distinctifs du territoire sont la base d une comp titivit et d une attractivit performatives qui doivent conduire les acteurs locaux toujours plus d autonomie face leurs interlocuteurs afin de mieux peser sur les d bats quant aux devenirs de leurs territoires Les tudes de cas produites et r unies dans ce recueil par le FMDV traitent d exp riences de strat gies et de dispositifs a m me de transformer durablement les potentiels de chaque territoire en ressources propres r quilibrant les rapports diplomatiques et budg taires tant avec les autorit s publiques nationales qu avec les acteurs financiers du d veloppement r gional et international banques priv es ou r gionales institutions financi res sp cialis es fondations agences bi ou multilat rales Architectures financi res red finies innovations institutionnelles et mon taires financements durables m canismes de d veloppement propre
193. s dealers The firm represents only our client s position in the financial transaction 114 As financial advisors Evensen Dodge International EDI works in a day to day basis with the firm s clients making sure that their requirements and their short and long term financial goals are interrelated We take pride in preparing financial strategies and plans preparing and analyzing financial engineering programs developing alternatives to achieve even better credit ratings obtaining financing representing our clients in negotiating with underwriting firms credit rating agencies bond counsel trustee holders and other service providers and in developing financial instruments structures and models among rendering other financial advisory services How do you operate with local authorities administration Which are the general schemes of the principal steps you implement Evensen Dodge International EDI renders advisory services comprised in different modules that together consolidate local capital markets and assist sub national governments to successfully access financing for infrastructure projects that have beneficial developmental impact EDI designed each module to operate independently depending on the needs of the country In nascent markets where municipal finance is un developed EDI suggests to follow the sequence of modules as presented The series of modules for consolidating capital markets and accessing financing at the su
194. se en uvre en r ponse une situation particuli re un enjeu sp cifique Il nous parait important de se rep rer un minimum dans cette diversit afin de mieux cerner ce que produisent ces initiatives ce que permet la circulation de ces monnaies et ainsi se donner une id e des potentialit s de changement que permet cet outil mon taire Dans certains cas il s agit de d velopper les changes conomiques inter entreprises WIR Suisse ou le d veloppement local Chiemgauer et Regios Allemagne Dans d autres la monnaie organise une r ponse des probl matiques sociales Fureai Kippu Japon Time Banking Angleterre et USA Ailleurs elle permet des changes l o la monnaie est trop rare Clube de trueque Argentine ou d veloppe l emploi et l conomie solidaire Bancos comunitarios de desenvolvimento Br sil voir l tude de cas Institut Palmas Enfin le r seau des villes et territoires en transition propose des monnaies compl mentaires comme outil de r silience par la relocalisation de l conomie Brixton ou Totnes Angleterre Le SOL d marr en France sous forme exp rimentale en 2005 est une monnaie multifacettes levier pour une conomie cologique et sociale changes temps comportements solidaires monnaie affect e Depuis 2008 de nombreuses initiatives voient le jour s inspirant de ces nombreux exemples comme par exemple des monnaies locales qui sont ancr es localement r solum
195. sformer les territoires en espaces de relations r nov es du pouvoir en impulsant une stabilisation des prix sur les mati res premi res et en instaurant un contr le de la production les rapports de force entre producteurs commer ants et communaut s devraient 28 connaitre une v ritable m tamorphose Le programme contribuera la production d aliments et Vimplantation de march s urbains peu ch res et quitables Coupl a l essor des nouvelles technologies cartes puces t l phones portables et au contr le du r seau des silos par un Conseil des Ministres de l agriculture de la R gion le projet devrait permettre la mise en place d une gestion et d un contr le permanent sur les prix des mati res premi res la programmation et la solidarit eu gard la vuln rabilit des communaut s face aux catastrophes naturelles la reconqu te d une coh rence entre politiques et souverainet s nationales et r gionales la reconqu te d une bonne gouvernance des march s alimentaires l chelle nationale et internationale une sp culation d sarm e par l existence de r serves solidaires diss min es dur tout le continent Tant parce qu elle octroie une priorit la relocalisation de son conomie du d veloppement que parce qu elle entend valoriser la participation de tous les acteurs en renfor ant leurs capacit s technologiques architectures techniques et financi res la NAFR constitue
196. si bien urbanistiques que sociales et conomiques Par leur action de construction partag e d un espace publique diff rent fortement ancr dans la vie de citoyens disposant d une adresse formelle d un acc s aux services de base d un droit la propri t s curisant leur avenir la FBR et USINA b tissent une vision radicalement transform e de la participation citoyenne et r duisent la vuln rabilit des habitants l exposition aux violences m me de d stabiliser un territoire vivant sous haute tension sociale Contact Sandra Hiromi Kokudai Architecte urbaniste Coordinatrice du programme Droit au logement Fundag o Centro de Defesa dos Direitos Humanos Bento Rubi o Av Beira Mar 216 Sala 701 Castelo Rio de Janeiro RJ CEP 20021 060 Rio de Janeiro Brazil 55 21 2262 3406 sandra bentorubiao org br www bentorubiao org br 98 99 Paroles d acteurs du d veloppement 101 Ds le cadre de cette publication il nous a paru important de compl ter les tudes de cas th matiques d une premiere s rie d entretiens avec des acteurs uvrant divers niveaux de collaboration avec les collectivit s territoriales Pour cette premi re dition nous avons donc choisi de donner la parole une agence de coop ration bilaterale Agence Francaise de D veloppement pour son programme de pr ts sous souverains sans garantie des Etats au Public Private Infrastructure Advisory Fa
197. solaires co ts et manutention adapt s etc mais ces approches n cessitent des temps de capacitation plus long des communaut s davantage habitu es aux formats de construction classique et les ressources manquent Pour y rem dier des partenariats sont constitu s en fonction des opportunit s avec d autres ONG sp cialis es Le lobbying a permis de modifier certaines r gles et r glements de l administration locale de la ville de Rio de Janeiro notamment au niveau des r gularisations fonci res En 2004 un accord sign entre la FBR et le Ministerio das Cidades a permis un vaste programme de r gularisation fonci re de la Rocinha l une des favelas les plus embl matiques de la cit Par ses d marches en lien avec d autres organisations br siliennes FASE IBASE la FBR a permis qu au niveau local puis national soient adopt es des proc dures appropri es de r gularisation fonci re pour les familles dites en situation irr guli re Les freins identifi s sont identiques ceux de l exp rience d USINA Sao Paulo avec un focus sur la surcharge de travail des quipes techniques due un manque de financement et de temps accord aux capacitations des communaut s ainsi que des d lais de proc dures juridiques et bureaucratiques ralentissant Pavanc e des projets Les difficult s structurelles d acc s au financement point es galement par USINA sont les m mes Rio la difference que la ville et Et
198. squ 80 d lectricit en moins compar es aux ampoules incandescence et peuvent durer jusqu 10 fois plus longtemps inscrivant de fait le programme dans un sch ma de mitigation dont les b n fices s enregistrent sur le long terme A travers son r seau d acteurs priv s Cool NRG s est rapproch du gouvernement f d ral mexicain afin de promouvoir le projet et de lui donner toute sa dimension Venant de r aliser des conomies sur des aides l lectricit non distribu es le gouvernement s est alors montr int ress par la d marche et a choisi d affecter une subvention au projet afin d aider financer une partie des co ts de transaction Au travers d ateliers r unissant les parties prenantes int ress es toutes les chelles de territoire se sont trouv repr sent es et impliqu es tats f d r s et collectivit s locales L Etat de Puebla a t choisi pour la phase initiale du projet du fait qu il disposait de donn es d mographiques appropri es pour le projet population urbaine faibles revenus du soutien au projet apport par le maire de la ville de Puebla capitale de l Etat Si le soutien de la collectivit locale a aid au lancement et la continuit du projet elle n a pas jou de r le propre dans la conception ou le d ploiement de celui ci le projet ne s appuyant pas sur des quipements ou espaces publics appartenant la ville Cependant parce que l Etat de Puebla es
199. sur lequel tait tablies les d charges qui a caus la rupture de certains puits ou la pauvret de la couverture du site d enfouissement ayant provoqu la fuite d une partie des gaz dans l atmosph re par ricochet aujourd hui seule une partie des moteurs gaz des centrales thermo lectriques est en activit plus ou moins 1 3 en fonction des p riodes et des sites la valeur des URCE sur les march s de carbone mondiaux chang s aux alentours de 7 8 URCE au lancement du projet 15 en 2008 et 2009 aujourd hui nouveau compris entre 7 et 8 impactant manifestement la tr sorerie de Biogas la variation des taux d int r ts des pr ts contract s par Biogas aupr s des banques pour les besoins en investissement des projets 34 an en 2004 ramen s environ 14 en 2011 A cela il faut ajouter des l ments pesant divers niveaux sur les finances des parties ici essentiellement Biogas du fait de la r partition des mandats entre les partenaires au cours de l exploitation des sites les d lais pour la validation des projets au sein de la bureaucratie onusienne en moyenne 670 jours pour voir son projet enregistr mais surtout br silienne un an pour obtenir l autorisation d exploitation du projet de mitigation sur site d enfouissement quand ailleurs 15 jours auraient suffi Je co t de l instruction des proc dures par le Comit ex cutif du MDP 2 pr lev s sur les URCE d liv
200. t l h te de la premi re phase du programme ce cas pr sente un exemple int ressant d interaction entre les niveaux national et r gional Il est n anmoins attendu que des maires s engagent dans l aventure mesure que le d ploiement du projet se poursuit L appui au dispositif au niveau local est donc chercher principalement du c t du secteur priv les entreprises Coppel et Comex sont ainsi devenues les points de distribution et de r colte d ampoules et la soci t Televisa le m dia impliqu Ces partenaires priv s ont soutenu en nature la campagne de sensibilisation et P change d ampoules Comex et Coppel disposent d un r seau de 3 500 magasins de d tail travers le Mexique avec plus de 90 magasins participants Puebla Les d taillants ont tous deux des profils de magasins niveau lev de passage au Mexique stimulant la campagne de sensibilisation et sont favorables au projet De son c t Televisa a promu l change d ampoules et accru la conscientisation des mexicains sur l efficacit nerg tique et plus g n ralement le changement climatique au travers d une vaste campagne intitul e Un cambio te cambia que l on peut traduire par Un changement change tout Ces partenaires ont trouv leur int r t dans la publicit offerte par le projet et l interaction de fait avec le gouvernement Le secteur priv est galement engag dans ce projet travers une autre s rie de partenariats
201. t rembourser l aide recue sur une p riode de 5 ans maximum pr t sans int r t et l investir ensuite dans des projets d infrastructure d quipement et de services communautaires au travers du Programme 3x1 Le soutien aux projets productifs communautaires Le pr requis de ce type de projets est qu ils doivent b n ficier plus de 20 familles Le montant maximal du soutien du gouvernement f d ral est de 1 million de pesos 53 670 Exemples types de projets soutenus e Elevage de b tail e Agriculture production de l gumes et de tomates hors sol Ecotourisme Construction de cabanes e Floriculture production de roses e Services comme restauration production alimentaire construction vente de mat riaux entrepreneurs en maconnerie menuiserie conditionnement transport piceries broderies boutiques de beaut magasins de papeterie services de fumigation garages et casses automobiles cybercaf location de chaises de tables et de sonorisation pour les f tes blanchisserie photographie nettoyage magasins de chaussures purification d eau potable production artisanale pharmacies et services de recyclage R sultats et impacts Les valuations d impact des projets soutenus ne sont pas disponibles faute d une batterie d indicateurs qualitatifs adapt s mettre en place depuis le d but de l initiative Seuls des indicateurs quantitatifs et globaux sont aujourd hui disponibles m me si une r
202. te en direct aux collectivit s mais o l on doit disposer syst matiquement d une garantie de l Union F d rale Il arrive que dans certains pays il nous soit impossible de pr ter en direct aux collectivit s nous usons alors d autres syst mes classiques de financement en pr t souverain avec r trocession par Etat une ou plusieurs collectivit s Nous avons donc notre disposition toute une palette d outils d intervention Subvention la collectivit Pr t direct la collectivit sans garantie de l Etat Dakar Medellin Durban Pr t direct la collectivit avec garantie de l Etat Curitiba Pr t l Etat r troc d la collectivit sous forme de don et ou pr t Kizumu Pr t l Etat r troc d en soutien de plans d investissements de plusieurs communes Ghana Interm diation bancaire ex ligne de Cr dit municipalit s Denizbank en Turquie V VVVvv Aujourd hui cette richesse de la palette d intervention et cette souplesse des approches est une marque de fabrique de AFD Quel que soit le type de financement sollicit notre analyse s appuie toujours sur une analyse financi re r trospective et prospective de la collectivit r alis e conjointement avec elle La partie prospective est toujours explor e en commun avec la collectivit par nos quipes internes qui ont d velopp toute une m thodologie pour s assurer que notre pr t ne d s quilibrera pas les finances de la collec
203. te en termes de commerce inter r gional pas moins de 120 milliards de L un de ses principaux objectifs est d employer et de redistribuer les ressources disponibles dans les r serves que chaque pays a constitu pour amortir les chocs macro conomiques externes plus de 800 milliards de ceci en les fl chant vers des investissements productifs g n rateurs d emplois Ces exc s de r serve obtenus travers les exc dents commerciaux sans tre investis dans des projets productifs ou pour r aliser davantage d importations sont en effet l origine d une diff rence dans la demande agr g e mondiale qui son tour rend incompatible le syst me actuel de r serves globales avec l objectif de plein emploi mondial Commission Stiglitz Egalement le projet vise liminer la d pendance envers les cr dits conditionn s des institutions de Bretton Woods Banque mondiale et FMI et les approches des banques r gionales conventionnelles Un changement significatif de la tendance actuelle ne peut merger sans une coop ration internationale et un appui mutuel entre les pays souscrivant ces constats du fait de l influence croissante de la 22 mondialisation et des march s financiers sur les d cisions politiques au niveau national le paradoxe de la souverainet La NFR r pond la question de la d finition d un espace politique proactif reprenant les r nes de son pouvoir l gitime face aux acteurs financiers priv
204. tectes 1 avocat 2 travailleurs sociaux 1 artiste plastique video 1 philosophe USINA a d j particip la conception et l ex cution de plus de 5 000 unit s d habitation centres communautaires coles et jardins d enfants dans plusieurs villes et communaut s rurales principalement dans l Etat de Sao Paulo Elle a galement particip l laboration et au d veloppement de la planification urbaine de grandes villes Diadema Belo Horizonte entre autres des projets de r habilitation de bidonvilles et a aid la formation et l organisation de coop ratives de travail La coop rative explore r guli rement de nouvelles formes d organisation au sein m me de ses coop rateurs et vers l ext rieur cherchant tablir des pratiques renouvel es en ad quation avec les urgences et besoins de ses interlocuteurs dans la perspective de surmonter la division traditionnelle du travail et la s paration entre les moments de la conception la production et l appropriation sociale de l espace Il s agit de ramener l instrument technique agent de la construction son aspect politiquement actif sur le territoire et en interaction avec ses b n ficiaires en somme de d ployer une praxis qui questionne et transforme dans le m me temps Les objectifs d USINA se d clinent en trois points sp cifiques apporter une assistance technique d di e aux mouvements sociaux urbains et ruraux gr ce des quipes interdis
205. tion de cr dit je dirais qu une dur e de l ordre de 6 mois un an a pu s couler Nous devons en effet respecter un certain nombre d tapes 107 Nous avons un comit d identification qui autorise le lancement du projet d instruction ensuite g n ralement une mission d identification est r alis e et permet d avoir un premier contact avec la contrepartie sur place Il s agit g n ralement d une mission r alis e par les quipes du si ge A Tissue de cette mission une note de pr sentation de projet est r dig e et est pr sent e une premi re instance interne le Comit de financement A l int rieur de ce comit de financement si gent les repr sentants des diff rents d partements de PAFD C est l occasion d avoir un dialogue approfondi et multidisciplinaire sur le projet Lorsqu lissue de ce Comit de financement des diligences compl mentaires sont demand es une deuxi me du chef de projet sur place est parfois organis e pour lever un certain nombre de r serves ou r pondre pr cis ment un certain nombre d interrogations soulev es par le comit de financement Lorsque ce premier cycle d exploration du projet est puis nous engageons celui ci devant le Conseil d administration de AFD pour un octroi Dans la foul e de l octroi une nouvelle mission du chef de projet avec le d partement juridique est organis e sur place pour finaliser et signer la convention de cr dit Que
206. tion de produits locaux notamment et de r seaux d changes de savoirs Le R seau Jun n Interquorum r seau de jeunes impliques dans la vie sociale de leurs territoires est galement impliqu dans des campagnes d information et la r alisation d ateliers L Universit nationale du Centre du P rou UNCP m ne une formation en informatique et gestion des communications sur Internet pour les familles transnationales dans le cadre du programme La Soci t Nationale des Industries et Promperu coordonne la participation des familles transnationales en organisant des ateliers et des v nements pour promouvoir l entrepreneuriat dans la r gion Le Consortium Jun n contribue la formation en d veloppement pour les op rateurs sociaux et municipaux dans la r gion de Jun n Dans sa premi re phase le projet pr voit de soutenir le d veloppement d un total de 20 plans d affaires pour les familles transnationales et de finaliser ses accords de coop ration avec 10 gouvernements locaux et de 10 organisations de migrants Un total de 80 familles sera form Une banque de projets doit tre implant e et aliment e avec des profils d investissements productifs projets d exportation et de commerce quitable de promotion touristique et de projets sociaux appuy s par les associations de migrants R sultats et impacts Le programme vient d tre lanc et peu de r sultats probants peuvent donc tre mis en avant 57 Cependant l
207. tivite et ne lui imposera une charge qui apparaitrait d mesur e au regard de ses capacit s financi res et de gestion Nous r alisons toujours notre r trospective sur a minima quatre exercices clos et une prospective projet e sur quatre cing ans minimum quelques fois plus La prospective est l occasion d un dialogue sur le projet de territoire de la collectivit et des conditions de sa r alisation en fonction des quilibres financiers de la collectivit et de ses ambitions en mati re d investissements futurs quelles sont les conditions de soutenabilit financi re du programme Aujourd hui nous faisons le constat qu aucun incident n est encore survenu sur le remboursement des int r ts dus Le premier pr t date de 2007 nous n en sommes donc encore qu nos d buts du fait des reports quelques ann es des premiers remboursements en capital les grosses ch ances programm es ne sont pas encore tomb es Ceci tant nous n avons pas de raison a priori de craindre un taux de d faut particuli rement important J ajoute un point important nous avons initi et d velopp en Afrique de POuest en commen ant avec Dakar application de la m thode PEFA Public Expenditure and Financial Accountability parall lement au cycle d instruction La m thode PEFA est un cadre d analyse mis en place conjointement par l Union Europ enne et la Banque Mondiale dont le secr tariat est Washington et qui vise l tabl
208. tructure et de sa dur e d amortissement ainsi qu en fonction de leur dur e de retour sur investissement dans le cas d investissements productifs Il d pend galement de ce que demande la collectivit en termes de maturit notre aptitude pouvoir nous inscrire sur des dur es longues est un l ment positif d appr ciation pour nos contreparties Mais ce n est pas n cessairement toujours un service leur rendre que d accorder des dur es de remboursement tal es sur des temps longs car le co t du cr dit leur revient in fine plus cher Parfois cela s av re d ailleurs inutile certaines collectivit s pouvant rembourser plus rapidement En g n ral nous couvrons des dur es de l ordre de quinze vingt ans Avec des diff r s allant g n ralement de deux jusqu cinq ans lorsque les collectivit s nous paraissent encore un peu fragiles ou exp rimentent pour la premi re fois un emprunt Dans ce dernier cas le d lai peut nous servir mettre en uvre des appuis au renforcement de capacit s visant assurer renforcer dynamiser un certain nombre de leurs recettes Comment sont calcul s les taux d int r t Les taux d int r t d pendent de nos conditions de financements qui s effectuent largement par mission obligataire sur le march des conditions tr s favorables Ils d pendent ensuite du niveau de subventions que nous accorde l Etat fran ais et que nous pouvons int grer nos pr ts pour en fai
209. tuent d vidence des liens transnationaux solides les unissant intrins quement au devenir de leurs pays d origine Les transferts repr sentent ainsi une source stable et fiable de financement pour les pays d origine de m me que pour les familles b n ficiaires un l ment constitutif de leur pouvoir d achat d inclusion socio conomique et parfois m me d investissement productif Depuis le d but des ann es 2000 la soci t civile les Etats les chercheurs et les acteurs publics et priv s ont donc d montr un int r t croissant et les institutions bancaires en premier lieu pour l impact de ces transferts int r t pourtant inversement proportionnel l image st r otyp e de l immigration facteur de trouble politique Il a d s lors t d montr dans une litt rature abondante l effet sensible de ces transferts sur la r duction de la pauvret et le d veloppement socio conomique des pays r cepteurs en tant que potentiels de cr ation et d ploiement d initiatives promouvant son usage productif et d inclusion financi re bancariser les plus vuln rables via l institutionnalisation de ces transferts et leur permettre ainsi l acc s des services s curisant entre autres leur pargne De nombreuses questions technico financi res mais galement r glementaires sont soulev es l chelle internationale concernant ces fonds de nature particuli re et notamment sur les co ts et l efficience des interm diat
210. ui comme un outil additionnel mieux adapt la port e de ces pays et de leurs collectivit s territoriales en particulier 62 63 Introduction Les bouleversements induits par l industrialisation et le mal d veloppement de nos civilisations ont des r percussions aussi violentes au niveau social culturel et conomique qu environnemental Pour r pondre aux d fis politiques mondiaux sans pr c dent pos s par les cons quences de l activit humaine sur la plan te des ressources financi res culminant des sommets jamais atteints doivent tre identifi es capt es et fl ch es pour supporter les co ts consid rables d une transition vers un d veloppement durable appliqu quitablement toutes les chelles de territoires Pour ce faire plusieurs dispositifs internationaux ont t instaur s au forceps suite de pesantes n gociations le m canisme de d veloppement propre MDP est l un d eux Etabli dans le cadre du Protocole de Kyoto en 1997 et entr en vigueur partir de 2005 ce m canisme conomique de la finance du carbone pour les pays du Sud dit de flexibilit promeut l chelle mondiale une inter connectivit plancher entre les parties prenantes dans la lutte contre les changements climatiques Il permet un pays cit dans l annexe I du Protocole soumis des engagements contraignants de r duction de ses missions pour la p riode 2008 2012 d investir dans les pays dits
211. unaut s choisies par les migrants pour la s lection la priorisation et le contr le des travaux r aliser pour am liorer leurs conditions de vie e appui technique aux autorit s locales pour la formulation et l int gration des dossiers techniques e suivi permanent des travaux et actions conduites pour assurer le respect des crit res d admissibilit minimales tablies dans les r gles de fonctionnement du programme e concertation entre les collectivit s locales les services de Etat et les migrants sur les questions financi res e cr ation de clubs miroir au niveau des communaut s b n ficiaires rassemblant des membres des familles des migrants et formation au contr le social e integration des rapports institutionnels tels que les Rapports Trimestriels les Comptes Publics et de Fin d exercice Le programme a t introduit en 2002 et est g r par le SEDESOL en collaboration avec les clubs de migrants Les investissements sont chaque fois de taille moyenne SEDESOL limitant sa participation 1 million de pesos 53 670 pour les projets d infrastructures publiques quipement et services communautaires et 500 000 pesos 26 600 pour les projets productifs de renforcement patrimonial des migrants Donn es 2011 Les montants de la subvention f d rale peuvent tre augment s en fonction de l impact social des projets 47 d infrastructures et suite une justification pr liminaire pr sent e au COV
212. ure projects were identified as the ideal candidates since it is guaranteed and is perpetual in nature USAID and EDI proposed a special purpose trust vehicle that could be funded by this revenue stream The next step was to ensure the Mexican legal framework would allow for an issuance of a sub national entity through the special purpose vehicle Mexico s legal and financial systems were not modeled to allow this type of issuance and many traditional obstacles had to be overcome USAID and EDI were forced to think creatively at every step of the way in order to get the Mexican sub national governments to make the necessary legal and regulatory changes Ongoing challenges are corruption crime and violence because they are hurting private investment in certain zones in the country and because traveling to certain cities can be dangerous In spite of them amazing results have been achieved Results Amazing Return on Investment The states and other sub national entities that have worked within the program have consistently borrowed at the lowest rates available in the market at the time of the transaction and have without exception completed all of the legal requirements for legislative authorization prior to borrowing Transaction costs are between 1 and 1 5 percent of the amount borrowed similar to costs incurred in the United States 117 5 questions a Thierry Bernicard Veolia Environnement Direction du D veloppement Durable P le
213. ures d lectricit r duites de 4 millions par an tandis que le gouvernement pouvait escompter pargner pr s de 4 7 millions par an d aide l acc s l nergie A l chelle nationale le programme de distribution d AFC entend permettre aux m nages d conomiser pr s de 120 millions par an sur leurs factures d nergie et au gouvernement mexicain 145 millions par an de subsides Ce sont galement 427 millions d investissement en infrastructures de g n ration d lectricit qui sont soustraits du passif budg taire national et qui peuvent donc tre r affect s ailleurs L approche en PoA MDP facilite la valorisation du potentiel MDP de secteurs caract ris s par des r ductions d missions de plus faibles volumes et dispers es comme c est le cas en mati re d efficacit nerg tique Deux crit res entre autres sont particuli rement int ressants pour des colectivit s territoriales souhaitant regrouper un ensemble d action sous une m me banni re et partager ainsi les co ts de transaction en moyenne de 70 moins lev s que des projets MDP classiques la multiplicit d activit s de r duction des missions le programme est constitu d une multitude de projets simultan s et multi sites entit de coordination unique le programme est coordonn par une seule entit qui peut tre publique ou priv e CUIDEMOS Mexico PoA Estimation of CER Generation Total CER Generati
214. urnir aux pays de la r gion plus de libert dans leur politique interne et le renforcement de leur ind pendance vis vis de l ancienne architecture financi re internationale Sa conception part d une reconfiguration g n rale du r le des banques centrales dans la r gion avec l objectif que sa gestion se d sengage des contraintes traditionnellement impos es par les agences multilat rales de d veloppement En ce sens le Fonds vise fournir des r ponses au processus d accumulation progressive de r serves r alis dans la r gion Au pr texte de disposer de ressources suffisantes pour r pondre de mani re ad quate aux effets potentiels de la crise financi re locale et internationale en particulier pour d fendre leur monnaie contre d ventuelles attaques sp culatives les banques centrales ont accumul des niveaux individuels de r serves internationales disproportionnellement lev s Ces r serves provenant de l pargne nationale ont historiquement t investies au Nord pour des rendements r duits selon les principes de s curit et de liquidit privant les conomies de la r gion des moyens de financer leur propre d veloppement elles ont contribu largir leur d pendance l gard des financements octroy s par les agences multilat rales Le Fonds du Sud est sp cifiquement orient vers le renversement de cette situation par le biais de divers m canismes Le premier concerne une nouvelle gestion des r
215. ux services essentiels pour les populations non desservies en eau en assainissement ou en d lectricit A cette fin une nouvelle ing nierie sociale int grant les domaines technique financier marketing communication et juridique a t mise en place Veolia Environnement a d velopp des d marches de branchements sociaux mettant en uvre des m canismes financiers originaux tels que le micro cr dit l utilisation de recettes locales et l exp rimentation de financements avec des partenaires de la coop ration nationale et internationale tels que l utilisation du m canisme innovant de l Output Based Aid en partenariat avec la Banque Mondiale Tanger En quelques ann es plus de deux millions de personnes en milieu urbain et p ri urbain ont ainsi pu b n ficier d un acc s l eau Afin de contribuer la mise en place d une gouvernance locale de qualit Veolia Environnement met en place des outils de concertation avec les parties prenantes Guayaquil Equateur par exemple Proactiva filiale commune Veolia Environnement et FCC a mis en place des conseils de quartiers afin de consulter les usagers sur les interventions et les probl matiques de la commune Chaque semaine douze r unions ont lieu r unissant chaque fois pr s de 140 personnes 119 www fmdv net
216. vo Change l ancien pour du neuf qui vise remplacer les r frig rateurs des familles bas revenus 1 3 millions d quipements lectrom nagers ont ainsi d j t substitu s Ces programmes d montrent en outre comment par les conomies r alis es sur les lignes budg taires de la solidarit subvention l acc s l nergie bas sur le r glement de la moiti de la facture des familles bas revenus et sur celles des investissements en quipements nationaux ou locaux de productions d nergie moins de demande moins de besoins des gouvernements sont en mesure de r affecter des financements des investissements et programmes durables qui s en trouvent ainsi renforc s A charge des collectivit s territoriales de d fendre aupr s des instances nationales leurs besoins en investissement et d veloppement de programmes de mitigation cibl s sur des probl matiques locales Mais aussi profiter des possibilit s de dialogue renouvel es offertes par le canal de communication populaire foment par ces sch mas de plans locaux de lutte contre les changements climatiques L appropriation du territoire par ses habitants et donc de ses enjeux de d veloppement durable rencontre ici un effet multiplicateur particuli rement pertinent et encore peu explor sous cette forme La connexion du local au global s en trouve r investie par le citoyen et les acteurs socio conomiques locaux et ce dans sa dimension
217. x projets soutenus Dans le cadre des financements disponibles la FBR ainsi qu USINA pr sente ses projets au guichet du Programme Minha Casa Minha Vida mais rencontre les m mes contraintes d acc s au pr financement de leur intervention aupr s des associations d habitants ainsi que du suivi et notamment sur la partie g n ration de revenus et d emplois De m me les coop ratives d habitation cr es les premiers temps de leur intervention sur le mod le uruguayen ont laiss place des montages associatifs plus traditionnels en effet la conception de la propri t collective percute la r alit des dispositifs de garantie du paiement mis en place par la Caixa Economica qui r clame des hypoth que individuelles dans le cadre des pr ts accord s sous l gide du programme MCMV 97 On peut donc estimer que les freins constitu s par le lobbying du secteur priv de la construction la m fiance des pouvoirs publics envers les projets port s sous forme de mutir o la bureaucratie excessive des administrations ralentissant la dur e de mise en ceuvre des constructions 2 5 parfois 10 ans pour valider les proc dures et obtenir toutes les autorisations n cessaires pr carisent dangereusement des structures accomplissant pourtant sur le terrain et aupres des citoyens un v ritable travail de r veil des consciences apte a porter le protagonisme des habitants d un territoire vers un investissement porteur de richesses aus
218. yenne et par an 1 07 millions teqCO2 pour Bandeirantes et de 820 000 teqCO2 pour S o Jo o avec une dur e d exploitation attendue jusqu 2018 date apr s laquelle la production de m thane ne sera plus suffisante pour assurer la viabilit des installations La plupart des r ductions d missions proviennent des missions vit es de m thane directement dans l atmosph re Le m thane r cup r est br l soit par des torch res ou via les moteurs gaz de la centrale et converti ainsi en CO2 qui a un potentiel de r chauffement global PRG plus faible que le m thane Le reste des r ductions d missions provient de la production lectrique des centrales suppos e remplacer pour partie les centrales de combustibles fossiles du syst me lectrique local Les deux sites d enfouissement tant la propri t de la municipalit de S o Paulo pour chaque site la municipalit a lanc un appel d offre public pour un contrat de concession de 15 ans cadrant le projet de captage des biogaz Les deux offres ont t remport es par Biogas Energia Ambiental SA une joint venture entre trois entreprises priv es Arcadis Logos une entreprise n erlandaise charg e de la structure commerciale et de la gestion de projet Van der Wiel Stortgas BV autre entreprise n erlandaise qui a con u et construit le circuit de collecte des gaz et Pusine de traitement et Heleno Fonseca Construct chnica une entreprise de construction br silie

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