Dossier documentaire et pédagogique
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1. LU LIL Kg Mathieu Dufois Mere Mori film o elei de 3min45 2011 Musique par Marc Hurtado MATHIEU DUFOIS centre de cr ation contemporaine olivier debr Aude Lamorelle S ries noires 2009 Galerie ALFA Source http cargocollective com Les s ries de dessins de Mathieu Dufois sur Le cin ma am ricain des ann es 50 60 sont des mises en abime du r el Le dessin copie le cin ma qui copie le r el Cette redondance rappelle le trompe l il baroque un d cor peint dans le d cor m me par exemple qui prolonge le r el Mathieu Dufois choisit quelques unes des 24 images secondes d une s quence de quelques minutes les investit par le biais du dessin intensifie la lumi re en remodelant recadre quelquefois et proc de son propre montage des images obtenues Les sc nes choisies sont des moments de tension particuli re ces moments o le temps semble s acc l rer Quant aux films il s agit d ic nes de l art cin matographique mettant en sc ne des acteurs tout aussi iconiques L uvre de Mathieu Dufois proc de de la fascination qu exercent ces atmosph res de film noir et ces personnages charismatiques en marge la fascination passive il oppose le processus actif de l appropriation En r investissant personnellement ces images il met en lumi re le personnage principal et souvent clandestin du 7 me art le temps L une des d finitions du cin ma est la synth se des arts de l espace et d2. Les vid os que pr sentent Paule Combey et Patrik Pion convoquent selon une tension paradoxale de divergences et de r sonances deux types d images ind pendantes et h t rog nes des s quences spectres des grands mouvements du cin ma du d but du 20 me si cle l expressionisme allemand et le constructivisme russe et des images quotidiennes du monde moderne escaliers machines laver si ges d glise lev es au rang de monuments et de v ritables architectures Les intitul s de chaque oeuvre invoquent galement les m mes principes d chos et de dissonances Sans nigmes puisque sans orientations pr cises mais toutefois coh rentes dans leurs intentions et dans leur esth tique chaque vid o dialogue avec la m moire de chacun Elles sont les t moins optiques d une r alit d form e et mouvante constitutive de notre propre perception Ces oeuvres aux tonalit s sombres mont es de mani re pileptiques et organiques vitent toute tentative de narration elles s animent comme des m caniques et des rouages somatiques de pens es autonomes qui stimulent l affect et fouillent les motions du spectateur selon un processus de subjectivation qui au travers de leur prisme questionnent nos motions et notre rapport au monde Les travaux vid ographiques pr sent s que l on peut qualifier de syst mes nerveux projet s proposent en effet d tablir de nouvelles connexions qui nourrissent le psych de chacun
3. NL D LR LE C i P F e centre de cr ation cont mporaine olivier debr e RU K rer il DN w NERT WERTEN e a i SS e al S t TTET E et ST a LU d R TTT TTT F LU CH BREET RIT EE TEET TEE z e AB i 4 BEES on e De HAN ARRETE PARCOURS IMAGES ET ARTS VISUELS TOURS Dans le cadre de ce parcours vous pouvez construire un projet d initiation et de sensibilisation artistique qui m nera les visiteurs de l histoire de la photographie travers la d couverte des expositions du Jeu de Paume de Tours l exp rience des oeuvres contemporaines et des projets artistiques pr sent s par le centre de cr ation contemporaine olivier debr QUELQUES MOTS CL S POUR EXPLORER LES EXPOSITIONS image quotidien familier noir amp blanc cin ma son animation d tournement exp rience incident mouvement temporalit polys mie collage empreinte m moire r el amp imaginaire LA VISITE COMMENT E dur e 1h30 1 Accueil dans l auditorium Pr sentation du CCC du d roulement et des consignes de visite 2 Introduction aux expositions Pr sentation des artistes expositions gt Sensibilisation aux d marches artistiques de COMBEY PION Mathieu DUFOIS et Massinissa SELMANI et identification des diff rents medium qu ils utilisent dessin sculpture image vid o son film projection installation et de
4. Bourges avec son pouse Paule Combey On y proposait des ateliers vid o o l on associait l image et le son Notre objectif tait de montrer comment on peut d velopper une id e explique t il En contrepoint il travailla galement sur l objet cherchant cr er la confusion entre celui ci et l uvre d art installant par exemple une peinture d un radiateur la place du radiateur lui m me Le ready made la sauce Pion Monde intrigant et grin ant Tout un cheminement qui le conduira travailler des images prises au zoom serpentant sur un m me objet entre flou et nettet entrecoup es d une m me s quence d un film muet de quelques secondes C est l ind termination des choses qui m int resse tout comme l id e de mettre l homme en tat de doute COMBEY PION Extimit C est un autre monde dans lequel Patrik Pion se propose de nous projeter Un monde intrigant d rangeant grin ant qui de prime abord ne nous parle pas Mais la force de la ritournelle est de nous accaparer et de nous apprivoiser Il faut aimer perdre son temps pour regarder quelque chose qui ne nous concerne pas au premier abord Il faut savoir en perdre un peu pour d fricher cet univers la fois attirant et repoussant qui parle davantage nos motions qu nos yeux C est un travail de d construction reconstruction comme en psychanalyse et qui nous permet de nous reconstruire autrement poursuit il Sur un cran
5. TOURS Visites comment es pour les groupes sur r servation 02 47 70 88 46 del amp ville tours fr PARCOURS IMAGES ET ARTS VISUELS TOURS Le Jeu de Paume et le CCC se sont associ s l universit Fran ois Rabelais et la Ville de Tours pour d velopper en collaboration avec la direction des services d partementaux de l ducation nationale d Indre et Loire un parcours sp cifique autour de la transmission de l histoire de la photographie et des arts visuels Tours Chaque ann e des tudiants du master d histoire de l art de l universit Fran ois Rabelais constituent une quipe de conf renciers qui assure les visites comment es des expositions du CCC et du Jeu de Paume au Ch teau de Tours Le parcours associant cette exposition et celle du centre de cr ation contemporaine olivier debr permet de d velopper au travers de d marches et de contextes diff rents l exp rience des pratiques et des statuts de l image m centre de cr ation contemporaine olivier debr COMBEY PION Extimite Dans ces vid os il s agit d extraire des portions de dur e provenant de champs s mantiques h t rog nes interpellant ainsi la relation sujet objet dans le lien libidinal qui les unit pour l orienter vers une op ration de bifurcation dans la subjectivation une dur e prouver L image est un moment d clarait Walter Benjamin moment qui doit produire une onde nerveuse pour que n
6. 2014 EI KE A Vue de l installation Diar Echems Maisons du soleil Post it pos s sur une table lumineuse 157 x 101 5 cm sur laquelle est dessin un terrain de football 9 coupures de presse fictionnelles adh sif 2013 2014 MASSINISSA SELMANI centre de cr ation contemporaine olivier debr BIOGRAPHIE http www massinissa selmani com N en 1980 Alger Alg rie Massinissa Selmani vit et travaille Tours Formation Dipl me National Sup rieur d Expression Plastique cole Sup rieure des Beaux Arts de Tours f licitations du jury Dipl me National d Arts Plastiques cole Sup rieure des Beaux Arts de Tours f licitations du jury Expositions s lection 2014 Singapour Art Fair Subliminaloops exposition collective Les arteliers de la sources Orl ans France Walk under the same sky Yam Gallery SMA Mexique Intervening Space From the ultimate to the world The Mosaic Rooms exposition collective Londres Produire le commun Biennale de Dakar S n gal Dibujos Geografia Variables exposition collective Yam Gallery Mexique Dessin Paris Contemporary Drawing Fair Atelier Richelieu Paris 2 me Galerie Talmart Du point la ligne exposition collective Galerie Mamia Bretesch Paris Portrait Redux exposition collective Galerie Selma Feriani Tunis 2013 L usine ne fait pas les nuages exposition personnelle Galerie Talmart Paris L Allure des choses solo
7. dans le pied la m taphore du caillou dans la chaussure traite du cycle de l existence de l ordre du tragique mais sans pathos un tat de fait Comme l crivait Albert Camus dans Le Mythe de Sisyphe Essai sur l absurde 1940 Chacun des grains de cette pierre chaque clat min ral de cette montagne pleine de nuit lui seul forme un monde La lutte elle m me vers les sommets suffit remplir un c ur d homme Il faut imaginer Sisyphe heureux La r adaptation de ce mythe classique de l ternel recommencement et du sort de l tre humain trouve des parall les avec le terrain philosophique et primordial de cette uvre de Bourouissa et Selmani Une histoire anim e contemporaine est a priori presque dr le et sans cons quence mais sa r p tition sans fin la d tourne vers le ridicule absolu de la r alit et le trauma universel potentiel L esquive du probl me semble impossible La pierre revient se coincer dans les rouages La r volte c est dire ici le jet de pierre ou La lutte selon Camus se r p te n anmoins comme une n cessit fondamentale L action est l comme l endroit m me de la liberte Eric Simon texte crit l occasion de l exposition de Massinissa SELMANI L usine ne fait pas les nuages Galerie Talmart Paris 2013 Source http www actuart org Longtemps pendant mon jeune ge je pensais que l usine faisait Les nuages Oxmo Puccino L enfant Oxmo Puccino pensait que
8. de S te Les Inrockuptibles N 786 787 2010 L Art vues Dialogue au CRAC N 113 La Gazette de S te Dessins deux mains N 244 Parcours des arts Les fant mes de l image N 24 Magazine Novo Arr ts sur mirages N 9 Catalogue collectif Mulhouse 010 Catalogue d exposition dit avec laide de la ville de Mulhouse Texte de Marie Maertens et Aude Lamorelle Catalogue collectif Salon du dessin contemporain Arts Magazine Semaine du dessin N 44 2008 Catalogue collectif Mulhouse 008 RK MATHIEU DUFOIS centre de cr ation contemporaine olivier debr Morgane Prigent mages secondes 2014 Catalogue de l exposition Ecole et Espace d art contemporain Camille Lambert Juvisy sur Orge Mathieu Dufois dessine puis anime Le c ur de sa pratique est le dessin la pierre noire toujours Sombre son univers plastique explore l absence pr sence humaine Fantomatique ses personnages habitent ses films dans une sorte de flottement Cin phile averti il explore le champ de l animation non pas comme un cin aste contrari mais bien par choix esth tique Ses histoires recomposent une autre histoire du cin ma Mathieu Dufois empreinte et assemble des sc nes iconiques relevant d une m moire collective Il s est engag dans la r alisation d une s rie de trois courts m trages dont les deux premiers films sont achev s Les deux premiers opus de la Trilogie des vestiges pr sent s sont empreints d une ambian
9. es et pens es comme des natures mortes se r f rant au th tre et la peinture int grant une dimension de trompe l il Synopsis Une ville inhabit e teinte et oubli e en perte d identification Des b timents et des ruelles sales et noircis plong s dans la nuit opaque C est dans ce monde agonisant que nous errons la recherche d nergie d l ments vivants dans le silence d sesp r d une ville marqu e par la d t rioration Progressivement des formes humaines surgissent semblables des apparitions spectrales aux mouvements d sordonn s travers des ouvertures des br ches ou des fen tres nous nous confrontons ces moments de vie par la projection de ces habitants comme des reflets ou des visions hallucinatoires qui cherchent retrouver une nouvelle consistance Mathieu Dufois Par les ondes 2014 Court m trage de 12mn55 Full HD Musique originale Marc Hurtado Avec le soutien de la R gion Centre Par les ondes 2014 Mathieu Dufois MATHIEU DUFOIS centre de cr ation contemporaine olivier debr
10. externe trois salles contigu s pr sentent chacune trois installations vid o des artistes Paule Combey et Patrik Pion Dans chaque salle les vid os aux dur es variables cr ent une perception mouvante n e de leur collision r ciproque sans cesse renouvel e L entre deux de l image renforc par le traitement sonore de chaque vid o ouvre une possible rencontre Le travail vid o que Paule Combey et Patrik Pion d veloppent depuis plusieurs ann es r pond un protocole invariable d articulation ou plut t de t lescopage entre deux types d images Les premi res consistent dans le pr l vement d un instant d un d tail sur l action d un personnage Les secondes sont constitu es de br ves s quences issues d environnements vari s Elles sont parfois extraites de films qui appartiennent l histoire mondiale du cin ma et d autres fois film es par les artistes eux m mes partir de leur environnement quotidien De cette mise en tension vitesse r p tition vibration etc accentu e et redoubl e par la stridence du montage sonore qui accompagne les images r sulte un effet d hypertension ou d intensit lui m me corr l ce que les artistes nomment un affect Ce qui compte c est l mergence de ces affects depuis cette collusion entre deux genres d images elle m me d multipli e par la mise en relation et la juxtaposition dans l espace de plusieurs s quences d images et par l chelle architecturale de
11. leurs 3 D couverte des expositions Les oeuvres des artistes sont propices de multiples pistes p dagogiques Usage pratique et fabrication de l image par les artistes contemporains qu est ce qui fait image D tournement du r el des univers artistiques entre fiction et r alit Collection archive m moire comment les artistes s approprient ils et r interpr tent ils des images issues des m dias du cin ma et de nos environnements quotidiens L oeuvre d art comme exp rience sensorielle par quels moyens agit elle sur nos impressions sensibles 4 Une visite adapt e au jeune public 6 12 ans D couverte des expositions en trois temps rythm e par l observation des oeuvres la LA VISITE DES EXPOSITIONS pratique du dessin dessin de m moire d observation et d imagination et des temps d change CONTACTER LE SERVICE DES PUBLICS No lie Thibault n thibault ccc art com 02 47 66 50 00 Charg e des Publics et de la Diffusion Jean Fran ois P rona ccc accueil wanadoo fr 02 47 66 50 00 Charg de l accueil L quipe de m diateurs tudiants en Master histoire de l art de l Universit de Tours Carine Brosse Clara Esnault Faiza El Mabrouk Garance Malval mediateurs chateautours gmail com CONTACTER LES PARTENAIRES DUCATIFS Anne Champigny Conseill re p dagogique pour les Arts visuels la Direction des Services D partementaux de l Education Nationale
12. leurs appr hension Il faut l prouver la braver et esquiver la fuite LS privil gient une contemplation nous renvoyant plus un monde int rieur abstrait qu une quelconque r alit physique Une s lection de leurs travaux vid ographiques encore jamais montr e prend corps dans une installation projections multiples sp cialement situ e pour la salle noire de l entrep t galerie Combey Pion La pens e s initie dans le b gaiement 02 18 2010 centre de cr ation contemporaine olivier debr Patrik Pion L autre dimension de la vid o E B du La Nouvelle R publique 8 janvier 2015 C est sur son ordinateur que Patrik Pion retravaille ses vid os Prochainement l Issoldunois Patrik Pion pr sentera une vid o au Centre de Cr ation Contemporaine de Tours Rencontre avec ce plasticien Sa maison est grande sa porte petite En r alit La porte de son domicile issoldunois est de taille normale mais la b tisse est tellement haute et large que le reste semble ridiculement minuscule Sur son perron Patrik Pion para t lui aussi bien grand Son sourire tout pareil Et c est d un pas naturel qu il vous donne partager son atelier une immense pi ce couverte de projecteurs au plafond et dont les murs blancs refl tent le moindre d cor mural Percevoir c est reconna tre Comme un adage qui guide les pas de ce plasticien depuis des d cennies qui a longtemps travaill l h pital George Sand
13. ma celui des cine clubs de ces films noirs am ricains des ann es 40 50 Le dessin lui permet une recomposition un collage d l ments cin matographiques auquel le proc d de l animation convient parfaitement ARTICLES La conservation de l clat Opus 1 La Trilogie des Vestiges 2012 Court m trage de min53 R alis avec le soutien de la DRAC Centre Musique par Marc Hurtado K MATHIEU DUFOIS centre de cr ation contemporaine olivier debr Kim Leroy Mathieu Dufois Sur le fil du rasoir 2011 Source http cargocollective com l re de l image num rique Le dessin comme processus gestuel et comme relation de contact n en devient sans doute que plus primordial Si la palette graphique ou la peinture sur cran d ordinateur sollicitent effectivement l intervention de la main le t moignage de cet v nement que constitue tout trace n est plus de l ordre d une empreinte tactile irr ductiblement singuli re mais bien au contraire d une charact ristique universelle aussi anonyme que d sincarn e Que ce soit dans ses dessins la mine de plomb ou plus encore dans ses uvres la pierre noire Mathieu Dufois manifeste l vidence un attrait pour le grain et la mati re noirceur pulv rulente propice remuer les tr fonds de la part terreuse qui sommeille en chacun de nous souffle primitif remontant aux couches les plus profondes de la vie AUX empreintes des images motrices laiss es par le cr
14. show Galerie Mamia Bretesch Paris Marais Digital exposition collective Galerie M Bretesch Paris Art Connections exposition collective Brasov Roumanie One hope map exposition collective Hallen Belfort Bruges Belgique Projection de films d animation l occasion de l anniversaire de parution de la revue Afrikadaa sur proposition de On the Roof Le Lavoir Moderne Parisien Paris 18 me Exposition collective Centre Culturel Fran ais d Annaba Alg rie Exposition collective Centre Culturel Fran ais de Constantine Alg rie K MASSINISSA SELMANI centre de cr ation contemporaine olivier debr 2012 Festival Alternative Belgrade Serbie Exposition collective Centre Culturel Fran ais d Oran Alg rie Limonaia exposition collective Mus e des Beaux Arts de Tours Exposition collective au Centre Culturel Fran ais d Alger Alg rie Biblioth que nationale de France Paris Place aux 14 janvier Exposition collective Galerie Talmart Paris Faire Face exposition collective Galerie contemporaine de la ville de Chinon 2011 Le jasmin emportera exposition collective th tre Jean Vilar Vitry Sur Seine Pr sentation de l installation c t au Volapuk Tours sur proposition d Eternal Network Habiter la terre Biennale internationale d art contemporain de Melle Visions nocturnes Mus e des Beaux Arts de Tours Petits formats Tours L Octroi exposition de fin de r sidence Tours
15. sillon de ce paradoxe En effet si Le film d un v nement redonne vie celui ci le temps de la projection le Memento Mori de Mathieu Dufois quant lui plonge le spectateur dans une mise en abyme d tente multiple La r activation imaginaire d un pass r volu s tablit partir d une succession d v nements dont le r sultat filmique constitue le t moignage empreinte du geste m moire du dessin trace redoubl e par l empreinte photographique le tout rendu circulairement par Les sc nes d agonie pr lev es dans l histoire du cin ma Le Memento Mori de Mathieu Dufois ne rappelle donc pas simplement notre condition de mortel Cette uvre proc de d une investigation sur le dessin lui m me en tant que m dium r v l dans une double identit d apparence contradictoire qui r pond sym triquement celle qui oppose photographie et cin ma Processus gestuel expansion et d ploiement dans le temps et l espace tout dessin est premi rement un parcours un cheminement une progression De ce point de vue le dessin rel ve de la mobilit du flux de l animation aspiration solaire Vient ensuite le moment de l ach vement de l arr t fixation du geste et de son image D s lors le dessin entretient des liens nocturnes tout aussi troits avec la mort sauf qu l inverse de la photographie le a a t ne concerne pas l v nement figur mais bien le geste appliqu et celui qui l a pose GANT
16. 2010 Exposition collective au Palier Villa Raffet Paris Les Nuits d Apr s Tours Hamdoulah a va galerie 59 Rivoli Paris R alit s augment es exposition collective Galerie de l cole sup rieure des beaux arts de Tours Exposition collective aux Galeries souterraines mus e ph m re Jou les Tours Gladys Glover exposition collectiveGalerie de l cole Sup rieure des Beaux Arts de Tours 2009 Par ma fen tre exposition collective Galerie de l cole Sup rieure des Beaux Arts de Tours Stock exchange exposition collective Galerie de l cole Sup rieure des Beaux Arts de Tours 2008 Collective H tel de ville de Tours Collective Palais du Pharo Marseille R sidences Studio Perro Bravo Mexique L Octroi Tours France de septembre 2010 janvier 2011 avec le soutien de l association Mode D emploi Publications Intervening Space From the ultimate to the world Catalogue de l exposition Londres 2014 One Hope Map catalogue de l exposition 2013 Limona a catalogue d exposition texte de Jer me Diacre 2012 Habiter la terre biennale internationale d art contemporain de Melle catalogue de l exposition texte de Dominique Truco 2011 Presse textes s lection Nafas art magazine article sur l exposition ntervening Space From the ultimate to the world the mosaic Rooms Londres 2014 Wall Street International Magazine article sur l exposition collective Portrait Redux Gal
17. De plus l effet de r p tition et la dur e emp chent d aboutir le temps disponible pour la r flexion devient contraint par l urgence de la r action que provoquent ces images Convi par le clivage cr une ex g se du moi le spectateur ne peut que les appr hender selon une subjectivit qui lui est propre on en revient alors l introspection et au primat de la conscience perspective qu offre certains visibles selon Maurice Merleau Ponty COMBEY PION Extimit Texte de pr sentation de l exposition de Combey Pion du possible au Confort Moderne de Poitiers 16 avril 03 mai 2009 Paule Combey et Patrik Pion travaillent ensemble la construction d une uvre vid o complexe et m taphysique Ann e apr s ann e une production dense s est construite sans exposition et sans bruit De grandes plages de noirs profonds sont travers es par des apparitions fantomatiques Une ambiance froide et sombre agit comme filtre introspectif pour le spectateur qui rien ne sera livr sur les auteurs des images Ils r alisent un continuum de tr s courtes s quences sonores ou visuelles voquant des situations psychiques de blocage de pens e et esquissant de possibles issues Leurs inspirations sont tr s marqu es par le cin ma expressionniste allemand et celui du constructivisme russe En contrepoint des architectures naissent des plans serr s sur des l ments du quotidien La dur e des films participent pleinement de
18. Paris 2013 Laur ats Concours Pasolini Roma Cin math que fran aise Paris Arte Video Night Projection du film Memento Mori au Palais de Tokyo suivie d une diffu sion sur la chaine ARTE This is the end 2 H tel Marron de Meillonnas Bourg en Bresse Drawing Now Salon du Dessin Contemporain Carrousel du Louvre Paris Art Paris Art Fair Foire d Art Moderne et Contemporain Grand Palais Paris 2012 Screen Play Salle d Exposition de la ville de Guyancourt Art Paris Art Fair Foire d Art Moderne et Contemporain Grand Palais Paris The Armory Show Foire d Art Moderne et Contemporain New York BIOGRAPHIE Armory Film Short Stories Selection du film Memento Mori New York Two Days Video Centre d Art de l Yonne Auxerre 27e March du Film Court de Clermont Ferrand Diffusion du film Memento Mori 2011 Bulle it Espace musique et cin ma M diath que Simone de Beauvoir Athis Mons Arte Video Night Projection du film Memento Mori la Gaft Lyrique suivie d une diffusion sur la chaine ARTE Urban Jungle Galerie Mineur Blanzy Drawing Now Salon du Dessin Contemporain Carrousel du Louvre Paris 2008 Mulhouse 008 Foire d Art Contemporain Laur at Prix de la jeune cr ation 2007 Projection Videoact Conf rence avec projection de vid os de jeunes artistes fran ais Vadodara Faculty of Fine Arts INDE In the Mix Exposition des dipl m s 2007 Ecole Sup rieure de
19. aisse la pens e A Artaud La pens e n a pas d image et s exerce partir d un effondrement mental Patrik PION amp Paule COMBEY Texte crit l occasion de l exposition Du possible Confort Moderne Poitiers 2009 Combey Pion COMBEY PION Extimit K centre de cr ation contemporaine olivier debr Combey Pion COMBEY PION Extimit centre de cr ation contemporaine olivier debr COMBEY PION Extimit BIOGRAPHIE http www combeypion com Patrik Pion et Paule Combey disparue en 2014 collaborent depuis 1992 Patrik Pion vit et travaille Issoudun FORMATION ENBA de Bourges ENSAD Paris d partement de cin ma Paris VIII Vincennes Psychologie Paris V Conservatoire de musique de Bourges EXPOSITIONS 2010 ligne externe CRAC de S te 2009 du possible Confort Moderne Poitiers 2003 2013 Ils cr ent des groupes de recherches avec des patients du centre hospitalier sp cialis de Bourges 1993 2010 Co fondateurs et enseignants de la formation d artistes intervenant en milieu psychiatrique en collaboration avec l ENSA de Bourges CFPI 1990 1999 Ils r alisent des pi ces sonores avec l assistance d un ing nieur du son membre de l Institut de musiques exp rimentales de Bourges centre de cr ation contemporaine olivier debr Texte de Jean Christophe Royoux sur l exposition de Combey Pion Ligne Externe au CRAC de S te 2010 Dans l exposition Ligne
20. ayon de Mathieu Dufois s ajoute la sensation d un r el imprim comprim voire fossilise superposant la surface du papier la trace du geste celle du r el repr sent Bien s r la relation la photographie n est pas trang re au trouble d un va et vient confondant entre le r el et l imaginaire mais justement il est d autant plus tonnant de constater l insistance et la persistance du dessin chez Mathieu Dufois alors m me que la r f rence au photographique et au cin matographique se voit clairement assum e jusqu les embrasser C est pr cis ment dans le n ud de cette ambigu t croisement incertain entre tradition des Beaux Arts et filiation technologique que se r v le tout l int r t de l uvre d j consistante du jeune artiste En s alignant intuitivement dans la longue tradition du Memento Mori Mathieu Dufois ne se pr occupe peut tre pas tant d voquer les vanit s de l existence que de r it rer sous un nouveau jour l affirmation des liens encore plus anciens unissant le monde de l image celui des d funts d placement majeur vers une r flexion sur l image elle m me en tant que rapport l absence et la mort Si le m dium photographique op re le grand cart entre une mort accomplie celle de l v nement saisi par le clich et la r activation de son existence par les puissances de l imaginaire passer du dessin l animation cin matographique creuse plus profond ment encore le
21. ce pesante o la figure humaine se discerne Fantomatique elle re au sein de d cors qui deviennent les v ritables sujets Le spectateur est mis dans la position du voyeur Son regard est guid travers des interstices du d cor Pour la premi re fois l artiste a l opportunit de montrer les maquettes des films Assembl es dans l atelier elles constituent un studio de cin ma o les silhouettes sont anim es devant les fa ades tels des acteurs Le visiteur de l exposition a acc s l envers du d cor et d couvre les proc d s cin matographiques de r alisation mis en uvre Le rapport l animation est de l ordre de l analogie La sensation de d j vu mane des diff rents plans Le spectateur cherche de quel film est tir la sc ne mais il s agit d un savant assemblage Mathieu Dufois puise dans sa grande culture du cin ma et ainsi construit chaque image de toute pi ce et ne livre qu avec parcimonie ses sources Chaque plan est totalement dessin l artiste n a recourt aucun artifice Memento Mori est un jeu de montage o diff rentes sc nes de souffrance sont assembl es afin de recr er une seule agonie L encore le personnage est au second plan le v ritable enjeu tant de montrer une universalit de la souffrance sous diff rents traits Aucune couleur ne vient troubler la puret de la ligne dessin e la pierre noire L usage exclusif du noir et du blanc semble comme un hommage suppl mentaire au cin
22. d Indre et Loire cpd artsplastiques3 Gac orleans tours fr Anne Paty Professeur missionn e pour l action culturelle la Direction des Services D partementaux de l Education Nationale d Indre et Loire anne patyG ac orleans tours fr L EXPOSITION DU JEU DE PAUME TOURS NICOL S MULLER LE VOYAGE IMPOS gt Du 22 novembre 2014 au 31 mai 2015 Photographe inconnu en France Nicolas Muller Orosh za Hongrie 1913 Andrin Espagne 2000 subit le destin de nombreux photographes hongrois au cours des ann es 1930 l exil D abord Paris ensuite au Portugal en passant par le Maroc puis finalement en Espagne son uvre est marqu e par tous ces voyages impos s La repr sentation du monde du travail est Le point de d part de sa carri re Nicol s Muller retient l esprit de la photographie ouvri re engag e aupr s des classes sociales d munies et proche de la photographie humaniste europ enne ou de la Candid Photography am ricaine travers les sujets qu il traite travailleurs de l agriculture dockers des ports de Marseille et de Porto marchands ambulants Tanger familles dans des taudis enfants des rues ou portraits de c l brit s Madrid L exposition r unit cent vingt cinq images issues des archives conserv es par sa fille et trace le parcours de ce photographe pour qui l horizon tait toujours provisoire Plus d informations www jeudepaume org JEU DE PAUME TOURS 25 avenue Andr Malraux 37000
23. de 4 m tres sur 3 un m lange de sons et d images un objet r el et un personnage du cin ma muet se font cho Les sculptures en papier r alis es en parall le se retrouveront tout la fois dans la vid o et expos es De ces objets r els film s dans un mode infini Patrik Pion nous sugg re quelques instants d ind termination o r el et irr el ne s opposent pas mais se confondent centre de cr ation contemporaine olivier debr MASSINISSA SELMANI Ma d marche tout en se voulant une exp rimentation du dessin porte un int r t particulier l actualit ses moyens de m diatisation et la fabrication des images qui en r sultent Je tente une approche qui reprend des codes du photo journalisme du documentaire de l archive et m me du dessin de presse o une tension entre comique et tragique est souvent en jeu Dans la confrontation au r el parfois tragique je privil gie une r flexion l oppos du spectaculaire souvent satirique en allant vers une conomie de moyens techniques Massinissa Selmani Dessin pr paratoire pour la s rie Maquettes 2014 MASSINISSA SELMANI centre de cr ation contemporaine olivier debr Massinissa Selmani amp Mohamed Bourouissa Vue de l installation Souvenir du vide 1le Biennale de Dakar 2014 Photo Massinissa Selmani Vue de l installation C est la vie Galerie Talmart Paris 2013 Animations projet es sur cubes en papier calque 128 x 112 x 16 cm 2011
24. de retrouver le temps de la r flexion face elles parce que le ressort de leur compr hension est en nous et ne doit pas tre abandonn au m canisme de leur surgissement ARTICLES Ghislain Lauverjat texte crit l occasion de la r sidence de Massinissa Selmani l Octroi Tours 2011 Source http massinissa selmani com Le travail de Massinissa Selmani s articule autour du dessin et de l animation Pour lui il s agit d un support l ger et spontan proche du dessin de presse qui propose un commentaire Nous sommes plus touch s par ce que l on voit que ce que l on entend L image marque plus que le texte c est sa force et l une des raisons de l int r t de cet artiste pour cette forme d expres sion Ce lien avec l information permet Massinissa Selmani de poser un regard interrogatif Ses images sont des r flexions extraites de l information verbale ou textuelle La vari t des supports am nent une d mat rialisation du dessin Le papier calque par sa fragilit ou la vid o par son flottement rendent ces images vibrantes Le dessin est un support et un m dia L conomie de moyen offre une forme simple au contenu complexe Massinissa Selmani nous suspend son trait ses formes mais nous laisse libre de recomposer les r cits derri res ces images Un dessin dont la vibration nous permet un rapport sentimental avec une image qui habituellement ne nous fixe pas plus que quelques secondes Un endroit
25. erie Selma Feriani Tunis 2014 Article sur Euronews sur l exposition L usine ne fait pas les nuages galerie Talmart Paris 2013 Article sur Actuart org sur l exposition L usine ne fait pas les nuages galerie Talmart Paris 2013 Revue Laura N 14 page 4 2012 La Nouvelle R publique interview dans le cadre de la biennale d art contemporain de Melle 2011 Mention dans Diptyk Magazine N 12 octobre novembre 2011 Mention dans Tales Magazine N 7 texte de Caroline Hancock 2011 Texte de Ghislain Lauverjat propos de la r sidence l Octroi Tours 2011 K MASSINISSA SELMANI centre de cr ation contemporaine olivier debr J r me Diacre L espace du dessin et le temps de la r flexion 2012 Source http www mode demploi org Les uvres de Massinissa Selmani se caract risent par une extr me simplicit Ce sont des montages d images et de dessins ou de courtes animations dans lesquels se m lent l humour l ironie et parfois m me un sentiment de r volte L univers de la presse crite notamment les dessins et photographies est tr s pr sent Massinissa Selmani dessine et filme avec discr tion sans bruit Ilse m fie de La grandiloquence de certains propos et r pond ceux ci par des gestes mesur s et paus s Cette conomie de moyens dont il fait preuve est un choix contre la violence m diatique la pr gnance des images il oppose d lib r ment la fragilit de l ex cution et la discr tion du s
26. ieu Dufois Memento Mori film d animation de 3min45 2011 Musique originale Marc Hurtado centre de cr ation contemporaine olivier debr wWww reseaux artistes fr dossiers mathieu dufois N en 1984 Chartres Mathieu Dufois vit et travaille Tours Formation 2007 DNSEP dipl me national d expressions plastiques ESBA Le Mans 2005 DNAP dipl me national d arts plastiques ESBA Le Mans 2002 Baccalaur at en Sciences Economiques et Sociales Lyc e E ZOLA Ch teaudun Expositions personnelles 2015 Centre de Cr ation Contemporaine Tours 2013 Solo Exhibition Griffin Gallery Londres Angleterre 2011 L image apr s l oubli Ecole sup rieure des Beaux Arts du Mans Mernento Mori Galerie ALFA Paris 2010 Une image n est jamais seule 6 La V nerie Centre culturel de Watermael Boitsfort Bruxelles Belgique GraphitoScope Mus e des Beaux Arts de Mulhouse 2009 S ries noires Galerie ALFA Paris Expositions collectives 2014 Images secondes Ecole et Espace d art contemporain Camille Lambert Juvisy sur Orge As tu un DVD du film Projection de courts m trages d animation propos s par Richard N gre au cin ma Agn s Varda Juvisy sur Orge Arte Video Night Projection du film La conservation de l clat au Palais de Tokyo suivie d une diffusion sur la chaine ARTE Participation la pi ce Pense b te Collection 1 de Sandra Aubry et S bastien Bourg Galerie de Roussan
27. igne Au volontarisme et l affirmation il oppose la candeur et la sobri t C est une posture d artiste que l on croise assez rarement elle est une exp rimentation de la pens e par la simplicit du dessin IL s agit donc de partir d un sentiment simple l h sitation Il retire l image de son contexte et efface tout rep re Ainsi il obtient un support partir duquel il va travailler la perception que nous pouvons en avoir Les images qu il extrait de Courrier International ou de la t l vision iranienne font l objet d une h sitation cette suspension du jugement lib re alors la pens e En pla ant le papier calque dessus il rend ensuite l image elle m me h sitante L impression est pourrait on dire absorb e par la feuille l g rement opaque Avec d rision il dessine d autres bras Teyara 2010 pour que l homme arr t se mette voler comme un oiseau Le journaliste de la t l vision tient son micro d une main tremblante Uran Cartoon 2010 alors que c est l adolescent pr sent lors des perturbations qui r cite maladroitement le t moignage que le Pouvoir attend de lui Les cubes 2011 2012 est une installation o des images projet es semblent enferm es dans des petites boites de papier calque Comme des petits diables ressort qui seraient visibles travers les parois ce dispositif nous rappelle que les images sont des pi ges pour l motion Il s agit donc de nous lib rer de leur emprise afin
28. intitule GraphitoScope Pour les r aliser Mathieu Dufois se lance dans ses s ries avec une grande vitalit la difficult tant de maintenir une coh rence entre chaque feuille Il dit rentrer dans une forme d inconscience presque de transe dans laquelle le dessin prend forme par lui m me GraphitoScope est le premier volet d une trilogie venir Tout en prenant son ind pendance par rapport au cin ma il pr voit pourtant d imaginer une sc ne dont Alfred Hitchcock parla un jour pour La Mort aux trousses mais qu il ne r alisa jamais Cinquante ans apr s et m me si le jeune artiste affirme ne pas prouver de nostalgie pour cette p riode mais vouloir analyser quelle motion elle procure aujourd hui force est de constater que ce cin ma mythique fascine toujours autant MATHIEU DUFOIS centre de cr ation contemporaine olivier debr PROPOS Mathieu Dufois Par les ondes Opus 2 de la La trilogie des vestiges 2014 des oeuvres de l exposition Court m trage de 12 min 55 R alis avec le soutien de la R gion Centre Musique par Marc Hurtado Ce film est construit partir d une grande quantit de maquettes en papier dessin es d coup es puis pli es formant des paysages urbains complexes et chaotiques qui sont la mati re premi re de l uvre Une fois ces d cors de maquettes fabriqu es celles ci sont organis es et agenc es en tableaux labor s comme des espaces sc niques Ces images sont compos
29. les nuages taient fabriques lusine C est sur le vers du rappeur que l artiste Massinissa Selmani a choisi de s appuyer pour d finir d un titre son exposition individuelle Si l usine ne fait pas les nuages elle fabrique un voile dans l air qui leur ressemble fort Les images de Massinissa Selmani r v lent l ambigu t des signes en poussant leur juxtaposition jusqu provoquer une situation absurde et bien s r loquente un dessin qui pr sente deux sc nes incompatibles qu il faut relier en Les regardant o encore une image d doubl e par un papier calque Ce d doublement vient brouiller ou corriger l image Les nuages que l usine fabrique bien sont les doubles toxiques des vrais nuages Massinissa Selmani A t on besoin des ombres pour se souvenir 2013 2014 K MASSINISSA SELMANI centre de cr ation contemporaine olivier debr PROPOS des oeuvres de l exposition Massinissa Selmani S rie des Alt rables Source http massinissa selmani com Alt rables est un projet qui consiste constituer une s rie d images suivant un m me processus des images r cup r es dans la presse crite sont photocopi es puis retouch es l aide d une ou plusieurs couches de papier calque transparent sur chaque couche un dessin vient dupliquer d placer ou ajouter un l ment un contour etc pr sent dans l image originale P E D D px 7 D z D 4 A RB F L image ainsi modifi e est ensuite scannee et remise dans
30. llon fr Rentrer dans les dessins de Mathieu Dufois c est rentrer dans une autre temporalit Celle de la trois dimension celle de l image en mouvement et celle d une autre poque Car le jeune homme n en 1984 ne cesse d tre fascin par les heures glorieuses du cin ma am ricain des fifties et sixties Ses h ros et ses ic nes se nomment Robert Mitchum Cary Grant Marilyn Monroe ou Rita Hayworth Repr sentatif de sa g n ration il a pass une grande partie de son adolescence regarder des films mais contrairement ses a n s il Les visionna uniquement sur magn toscope ou dvd et ne mit que tr s rarement les pieds dans une salle de cin ma D o cette action inn e et intuitive de pouvoir arr ter l image de l analyser la dupliquer ou de faire des retours en arri re L image cin ematographique est devenue sa mati re premi re sa toile Sa pratique consiste prendre des photographies d crans qui lui servent ensuite pour r aliser ses dessins Les formats restent volontairement petits afin de ne pas tre envahis par le d tail L important est dans la scene le d roul de l action et l interpr tation qu il va en donner Dans sa r flexion propre au dessin Mathieu Dufois s interroge sur sa diff rence avec la photographie Son dessin doit atteindre un niveau de pr cision plus lev au niveau motif et narratif que celui d un clich On se souvient que l invention du m dium photographique appor
31. o l image se lie et se d lie d un discours d un propos Marc Monsallier texte de pr sentation de l exposition collective DESSIN du 28 mars au 30 mars 2014 Galerie Talmart Paris Source http massinissa selmani com Les images de Massinissa Selmani r v lent l ambigu t des signes en poussant leur juxtaposition jusqu provoquer une situation absurde et bien s r loquente un dessin qui pr sente deux sc nes incompatibles qu il faut relier en Les regardant ou encore une image d doubl e par un papier calque Ce d doublement vient brouiller ou corriger l image La d marche de Massinissa Selmani a comme fil conducteur les multiples exp rimentations qu offre le dessin Les sujets de ses oeuvres trouvent souvent leur origine dans les actualit s politiques et sociales et les coupures de presse Les images qu elles contiennent ayant subi des processus de s lection de traitement de cadrage et ob issant des codes du documentaire de l archive et parfois de mise en sc ne narration offrent un champ d exp rimentation particulier pour l artiste K MASSINISSA SELMANI centre de cr ation contemporaine olivier debr Caroline Hancock C est la vie novembre 2013 Source http www talmart com Le titre de cette uvre r alis e par Mohamed Bourouissa et Massinissa Selmani l occasion de l exposition personnelle de Selmani la Galerie Talmart Paris n est pas sans rappeler la tonalit de le
32. os animations ou de maquettes L acte de dessiner comme l op ration d une transformation et d une appropriation En me servant de certains passages de films particuli rement des ann es 50 60 mes r alisations voquent la m moire des images ou plut t la m moire d une motion par l image car ces films ont construit et form une poque des g n rations ant rieures De part l outil du dessin mon travail se d voile comme un d sir d avoir acc s une p riode non v cue suivi du d sir d incarnation d identification qui r sulterait d une fascination des images Parall lement ce projet la r alisation d un autre travail de dessin associ au m dium photographique t moignant de mes errances nocturnes de moments d insomnie laissant la possibilit d tre cette fois ci cr ateur de mes propres images voir acteur La notion de temps est donc extr mement importante dans le processus du travail le temps de la marche le temps du v cu le temps de la r alisation du dessin Mathieu Dufois Mathieu Dufois Par les ondes 2014 MATHIEU DUFOIS centre de cr ation contemporaine olivier debr MATHIEU DUFOIS Mathieu Dufois L clipse s rie de dessins r alis s la pierre noire 54x75cm 75x105cm 2014 Mathieu Dufois La conservation de l clat Opus 1 La Trilogie des Vestiges 2012 Court m trage de min53 R alis avec le soutien de La DRAC Centre Musique par Marc Hurtado 1 E Math
33. ris Fin d activit en 2013 2007 M diateur de l exposition Architecture Humanit vol 2 Centre culturel de la Laverie La Fert Bernard Dessinateur portraitiste aux Cours d Assises la cit judiciaire du Mans pour le journal Ouest France e006 Voyage d tude Turin Italie Stagiaire pour la soci t ARTINBOX pour l installation et le montage de l exposition Il diavo lo del focolare la Triennale de Milan Collaboration pour un spectacle avec la troupe de danse espagnole La Fura Dels Baus Milan Prix bourses 2013 Laur at 2e prix du Concours Cin math que fran aise Pasolini Roma Paris Jury Costa Gavras Agn s b Alain Bergala Laurent Abadjian Aide individuelle la cr ation attribu e par la R gion Centre 2012 Aide individuelle la cr ation attribu e par la DRAC Centre 2009 Nomin pour le Prix Slick Arte Centquatre Paris 2008 Laur at Prix de la jeune cr ation Foire de Mulhouse Jury Fran ois Barr Philippe Piguet Anne Malherbe Wilfrid Almendra Publications 2015 Catalogue de l exposition Images secondes Edit par l Espace d art contemporain Camille Lambert CU Revue Laura N 17 Espaces dessin s Espaces du dessin Edition Septentrion 2013 T l rama Concours Cin math que N 3336 2012 Catalogue collectif Drawing Now 2011 Catalogue Memento Mori Galerie ALFA Art Press Exporama N 374 Opuscule Dialogue dit par le CRAC
34. s Beaux Arts du Mans 2009 Dessle ins d artistes Centre d Art Contemporain de Lacoux SLICK Foire d Art Contemporain Nomin pour le Prix Slick Arte Centquatre Paris Animator RTT Laeken Bruxelles Belgique Dessins d aujourd hui Mus e Rignault Saint Cirq Lapopie Sans Titre Ottilia Pribilla Gallery Anvers Belgique 2010 Dialogue CRAC Languedoc Roussillon S te Blitz Galerie ALFA Paris Salon du Dessin Contemporain Carrousel du Louvre Paris The Armory Show Foire d Art Moderne et Contemporain New York 2010 Dialogue CRAC Languedoc Roussillon S te Blitz Galerie ALFA Paris Salon du Dessin Contemporain Carrousel du Louvre Paris The Armory Show Foire d Art Moderne et Contemporain New York MATHIEU DUFOIS centre de cr ation contemporaine olivier debr Exp riences professionnelles 2012 Conf rence D bat Le Cin ma am ricain est il soluble dans l art contemporain Universi t de Versailles Saint Quentin en Yvelines Guyancourt 2011 Intervention au Symposium Espaces dessin s espaces du dessin LaM Mus e d art mo derne contemporain brut de Lille M tropole 2010 Conf rence vie professionnelle l cole des Beaux arts du Mans Intervention l cole des Beaux arts de Dunkerque Workshop Fragments anim s 2009 Membre du Collectif R Association d artistes en R gion Pays de la Loire Nantes 2008 Repr sent par la Galerie ALFA Pa
35. s lieux o elles sont projet es La construction sensible de ces affects multiples directement li s aux impressions sensibles aux rythmes aux libres associations v hicul es par les images se veut sans relation directe avec un contenu repr sentatif clairement identifiable Ces affects au c ur de l investigation esth tique laquelle Paule Combey et Patrik Pion cherchent donner une r sonance un fondement et une incarnation particuli re acqui rent chez eux le statut d un v ritable concept qui pour ces praticiens quotidiens de l art en milieu psychiatrique fonctionne comme une alternative dans l ordre de la r v lation de ce qui peut tre reconnu comme le c ur subjectif du sujet l inconscient et sa th orie COMBEY PION Extimit ARTICLES Vue de l exposition Ligne Externe au CRAC S te 2010 Combey Pion Le temps n a pas d objectif 2 31 2009 centre de cr ation contemporaine olivier debr Patrik Pion amp Paule Combey INSERT texte crit l occasion de l exposition de Combey Pion du possible au Confort Moderne de Poitiers 16 avril 03 mai 2009 J apparais enti rement retourn jusqu au fond de mes propres yeux Cette citation au sujet de l engagement artiste spectateur tir e de l ouvrage de Maurice Merleau Ponty Le visible et l invisible peut servir de S same aux spectateurs de la salle noire de l entrep t galerie il doit faire l exp rience de l introspection
36. ta aux portraitistes du 19 me si cle une plus grande libert puisqu ils n taient plus tenus de repr senter leur personnage avec le plus d exactitude possible mais se diff renciaient en faisant appara tre les motions l me le portait int rieur Mathieu Dufois semble proc der de la m me mani re et rechercher un ailleurs enfoui voire m me une violence cach e au sein de cette banque d images Ses sc nes de films am ricains t moignent aussi de l envers du d cor hollywoodien Elles d voilent le revers du glamour travers une atmosph re lourde et froide Cadres au plus pr s ses personnages semblent souvent inquiets habit s IL octroie d ailleurs tr s peu de place au d cor du second plan afin que l attention soit focalis e d autant plus sur le personnage principal Peu peu Mathieu Dufois emploie ses propres photographies comme mati re premi re Elles sont prises la plupart du temps la nuit La recherche d une certaine atmosph re influenc e par le roman noir Elles sont tir es dans un petit format afin que le dessin invente des formes et r alise autre chose S il dessine c est aussi parce qu il aime la mati re Il aime se salir Les doigts employer cette pierre noire tr s grasse qui lui permet de travailler au mieux les effets de contraste et de grain Il aime la poudre et le papier qui s effrite Ses derniers dessins ont t r alis s dans le but de les monter en un court m trage qui s
37. u temps On peut y opposer l instar d Alain Fleischer que le cin ma est un art de l acc l ration un temps mis mal et d vast par les images qui acc l rent le temps C est cette acc l ration que mat rialise Mathieu Dufois En replacant les images dans l espace selon son propre agencement en rompant les effets de la persistance r tinienne il interrompt cette fuite en avant du temps Si chaque dessin prit s par ment peut rendre compte du mouvement mais pas du temps la serie elle vue dans son ensemble introduit la narration op re un d roulement et s inscrit dans une dimension temporelle Walter Benjamin dans L uvre d art l poque de sa reproductibilit m canique voyait dans le cin ma un art du mouvement et du fractionnement Soumis aux conditions de la reproduction il perd son aura c est dire L ici et le maintenant de l uvre d art l unicit de sa pr sence au lieu o elle se trouve avec pour cons quence la d sacralisation de l uvre d art Mathieu Dufois sacralise non pas le cin ma ou l acteur vedette mais le temps lui m me auquelil donne une mat rialit dans un art de l espace une mat rialit unique dot e d une aura Il rappelle que le temps c est le r el c est ce qui fait que ce que j ai sous les yeux ce que je traverse ce que jagis m appartient et me modifie qu il est la substance la plus intime Marie Maertens Mathieu Dufois 2009 Source http crac languedocroussi
38. un autre contexte et un autre s Le j support en subissant les alt rations dues aux diff rentes tapes de transformation Massinissa Selmani Teyara Tirage num rique sur papier 2009 Courtesy de l artiste et Galerie Talmart Paris M Massinissa Selmani Sans titre s rie des alt rables Massinissa Selmani Barricade Photocopie dessin sur papier calque Unique 2012 Collection de l artiste tirage num rique sur papier affiche 57 x 80 cm 2011 MASSINISSA SELMANI centre de cr ation contemporaine olivier debr Massinissa Selmani Merouane 2009 Source http massinissa selmani com Merouane est le pr nom d un jeune alg rien premier Kamikaze se faire exploser au centre d Alger en avril 2007 La multiprise ici repr sent e est une r alit mat rielle de ce terrorisme Cet objet ordinaire peut tre d tourn en objet de destruction un d tonateur Ce travail photographique est proche du documentaire par le dessin j interviens pour cr er une mise en sc ne fictionnelle d une reconstitution relative ces v nements Massinissa Selmani MASSINISSA SELMANI Massinissa Selmani Merouane Tirage num rique sur papier 2009 Courtesy de l artiste et Galerie Talmart Paris centre de cr ation contemporaine olivier debr MATHIEU DUFOIS Mon travail plastique est ax sur la r cup ration le recyclage et la remodulation de s quences de films et de photographies sous forme de dessins de vid
39. ur collaboration pr c dente pour Hamdoulah ca va Bourouissa et Nabila Mokrani avait invit Selmani participer cette exposition collective pr sent e la galerie 59 Rivoli et la Villa Raffet de Sam Arts Project Paris en 2010 Pioch es dans la culture populaire ces expressions communiquent une attitude rythmique et r sign e par rapport une gestion parfois difficile du quotidien Les deux artistes partagent un int r t pour les questions d actualit contemporaines br lantes et la po sie urbaine La photographie de presse est une source d inspiration commune mais cette occasion leur r flexion artistique s est galement nourrie des recherches de Bourouissa sur l art et les traditions Inuit li s la pierre durant sa r sidence l Art Gallery of Ontario Toronto l t dernier Caract ristiquement le geste de Selmani oscille entre Dan Perjovschi et William Kentridge C est la vie est la projection d une animation dessin e par Selmani qui interagit avec le fragment d coup d une photographie de Bourouissa imprim sur une feuille blanche punais e au mur Un personnage vu de dos marche et se d leste d un caillou coinc dans sa chaussure Lanc au hasard ledit caillou vient se d poser nouveau dans sa basket photographi e La mise en sc ne du p riple sportif de ce caillou et de l inconfort caus est en boucle perp tuelle Plus commune en Alg rie que l quivalent proche de l pine
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