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1. O Autre affectation souhait e J accepterais de O donner un peu de mon temps O d effectuer un legs D ns an Signature M Mme Mlle NOM ere PE NOM Et ancre ts AAFOSSR rite Profession ou X Code postal et Ville js sense T I PRONE i esenccsnsocinnsnnnnaras Ann e de naissance sise GMA mure a ae Celle de la personne malade n00nonnnnnnnnnnneenn0nne L adh sion est valable pour une ann e civile Pour une adh sion en cours d ann e le montant de la cotisation est de 30 partir du 1 juillet 15 partir du 1 octobre Je joins un ch que global l ordre de l UNAFAM de nsassssnnseneens montant qui appara tra sur le re u fiscal Joindre un justificatif l2. La place du Conseil Citoyen Local dans ce nouveau syst me de soins Ce dispositif innovant sch ma 2 montre que c est au niveau des collectivit s locales PR VENTION EDUCATION PA e 3 A n CA M decins D Cliniques Hopitaux Sant mentale Centre Medico Psychologique TRAVAIL CULTURE T I Cha ne sanitaire Cha ne sociale Etablissements priv s publics et associatifs Service public de psychiatrie f Hopital de jour e IAF CATTP e Foyers m etc L etc Sch ma 1 Unit Territoriale de base Vie et Sant Psy Dr Marie No lle Besan on Dr Bernard Jolivet te hlatrie citoyenne ns de marcher sur la Editions de l Ateller Paris 2009 que se situe la place du Conseil Citoyen Local La direction la coordination et l animation du syst me de sant mentale se font au niveau du CMP et l Agence R gionale de Sant est l pour faire appliquer les directives du gouvernement On veut l enracinement dans le monde du travail et dans la cit L assise citoyenne c est cela redonner la pleine citoyennet aux personnes qui l ont perdue du fait de la maladie et de l exclusion Mise en uvre du Conseil Citoyen local A la suite du 1 colloque de psychiatrie citoyenne Besan on nous avons vu que les politiques locaux nous soutenaient et avaient envie de suivre cette initiative Le Pr sident du Conseil G n ral a t d accord pour que Le D
3. p dagogique Toutes ces actions ont pour but de permettre aux agents municipaux de mieux comprendre les personnes handicap es et ainsi de mieux les accueillir et les prendre en compte dans leurs missions Les agents form s se voient galement remettre le guide savoir accueillir nos diff rences labor par le p le handicap en collaboration avec les associations locales 5 Exp rimentation du conseil citoyen local en Franche Comt Par le Docteur Marie No lle Besan on Psychiatre pr sidente et cofondatrice des Invit s Au Festin IAF Le Conseil Citoyen Local Personne ne conna t encore le Conseil Citoyen Local En fait ce sont des citoyens qui se mobilisent pour changer les politiques en sant mentale C est quelque chose de nouveau une id e originale un dispositif innovant imagin par le Dr Bernard JOLIVET psychiatre psychanalyste Paris que j ai rencontr lorsque je pr sentais Les Invit s au Festin Il se trouve que nous sommes dans le m me esprit Il a cr beaucoup de structures Paris dans les ann es 60 notamment la Soci t Parisienne d aide la Sant Mentale SPASM des h pitaux de jour et aussi des lieux de travail pour les personnes qui venaient de l h pital psychiatrique ce qui tait tr s nouveau cette poque l Quand il a d couvert Les Invit s au Festin il pensait vraiment que c tait ce qu il fallait faire parce qu il travaillait d
4. UN NUM RO RETENIR Lorsque les familles sont confront es des pro bl mes aigus avec leur proche situation tendue ap proche de crise par exemple il est n cessaire de trouver une coute une esquisse de solution Alors n h sitez pas contacter l UNAFAM 21 ou si le probl me se pose pendant la nuit si la situation vous para t grave si elle semble pr senter un carac t re d urgence vous pouvez vous adresser 24h 24h au service d Accueil du CH La Chartreuse savoir 03 80 42 48 23 Le A LE GROUPE DE PAROLE DU DOCTEUR WALLENHORST SEMUR EN AUXOIS Nous invitons une nouvelle fois les membres et sympathisants de notre association dans le nord de la C te d Or participer au Groupe de Parole du Docteur Wallenhorst au Centre Hospi talier de Semur en Auxois Prochaines r unions gt vendredi 6 septembre 2013 D vendredi 4 octobre 2013ww 14h00 au Service Psychiatrique du Centre Hospitalier de Semur en Auxois LS J LES DATES RETENIR EN 2013 GROUPES DE PAROLE second semestre 2013 sur inscription pr alable GROUPE 1 LUNDI 14H30 16H30 Mme ELBACHIR GROUPE 2 MARDI 18H30 20H30 Mme LEGELEY GROUPE 3 en MARDI 18H30 20H30 Mme JOLY MARDI 18H 20H Mme LEGELEY 9 septembre 17 septembre 10 septembre 3 septembre 14 octobre 15 octobre 15 octobre 18 novembre 12 novembre 12 novembre 9 d cembre 10 d cembre 17 d cembr
5. ces aspects sont intrins quement li s Les l ments recueillis correspondent davantage une tude de faisabilit qu un tat des lieux et incitent engager d s d but 2013 un travail op rationnel Ses objectifs consisteraient renforcer l approche intersectorielle des situations complexes afin de favoriser l acc s et le maintien dans le logement des populations en difficult psychique M me si les informations collect es n ont pas mis en vidence de quartiers qui concentrent ces probl matiques une exp rimentation une chelle territoriale plus modeste que celle de la commune a t imagin e Trois territoires ont ainsi t retenus les Gr silles Fontaine d Ouche et le Centre Ville L exp rimentation s appuie sur la cr ation de commissions partenariales d di es la prise en charge des situations complexes et compos es de repr sentants des secteurs social m dico social de la psychiatrie du logement et des usagers La phase exp rimentale d une dur e de 6 mois de mars octobre permettra de circonscrire le fonctionnement des commissions Celles ci seront anim es par un consultant d Icone M diation Sant Les principes de fonctionnement Rythme des commissions une s ance par mois par territoire d exp rimentation Organisation en 3 temps 1 Pr sentation des situations complexes ce travail doit permettre de d finir col lectivement les situations dites com
6. phase Sensibilisation 1 re 4 me s ance Le but tait de partir des questions et r flexions des citoyens et des faits divers apport s en s ance Nous avons eu 4 s ances partir des questions apport es par les citoyens les faits qu ils voyaient dans les journaux leur vision de la maladie les probl mes qu ils rencontraient Ils ont chemin dans leurs r flexions Les experts psychiatres ont donn des explications sans leur dire qu ils d tenaient la v rit les participants ont vu que les psychiatres n taient pas tous d accord et ne pensaient pas tous la m me chose C est tr s r v lateur des difficult s de la psychiatrie qui n est pas une science exacte On ne peut pas se dire sachant Il y a des citoyens qui peuvent avoir des id es des psychologues des travailleurs sociaux Ce sont des questions tellement ouvertes existentielles qui peut vraiment r pondre ces questions La psychiatrie c est de l humain elle doit donc tre rendue la soci t car l humain est dans la soci t Lors de ces s ances les citoyens d coupaient des articles dans les journaux et ensemble nous en discutions 2 phase Interrogation 5 e s ance A la demande des citoyens nous avons auditionn un professeur chef de service universitaire et lui avons pos des questions sur sa vision de la psychiatrie et de sa prise en charge Il a reconnu que les psychiatres taient peut tre les personnes l
7. r flexion pour mieux se positionner face la maladie psychique de son proche Programm en parall le le s jour CLIPSE s adresse la personne touch e par une maladie psychique dont l aidant b n ficie du s jour R PIT C est l occasion pour les participants de vivre une exp rience personnelle et sociale diff renci e de la famille Ce s jour n est pas th rapeutique mais il est anim par deux professionnels sp cialis s dans l accompagnement d adultes souffrant de troubles psychiques Ces deux s jours sont programm s du 8 au 14 septembre 2013 en Sologne Le co t de 500 par personne en pension compl te peut tre pris en charge par diff rents dispositifs financiers pr sent s sur le site d information www associationrepit fr En relayant cette information vous nous aidez informer ces aidants et leurs proches malades isol s et fragiles qu ils peuvent b n ficier d un temps pens pour eux dont les b n fices ont t d montr s durant ces quatre derni res ann es une solitude r duite un r seau d entraide mobilis une nergie et une force retrouv es pour mieux affronter le retour au quotidien Pour plus d information merci de contacter Odile FRACZEK T l 01 58 01 08 91 ofraczek oeuvre falret asso fr Ce programme est mis en place par l association UVRE FALRET qui accompagne depuis 172 ans pr s de 3000 enfants et adultes en difficult s psycho sociales en le de France en partenariat
8. centr es sur un th me pathologie Parmi les services que peut protection juridique sociale T NEA Le Lien des familles de l Unafam bulletin paraissant 4 fois par an tional pensez Ecoute Fa imprim par Le Go land OEE Ea des ateliers d entraide Prospect gt m thode labor e au niveau un soutien psychologique d livr europ en pour aider les familles faire face la maladie psychique d un au t l phone par des sp cialis proche organis s en fonction des besoins tes e une session PROFAMILLE programme psycho ducatif pour les proches de personne atteinte de schizophr nie DES R ALISATIONS DESTIN ES A NOS PROCHES MALADES e trois Groupes d Entraide Mutuelle G E M Chen ve Beaune Montbard g r s par la Mutualit Fran aise Bourguignonne La r alisation de ce num ro a t gt financ e par la Caisse Primaire e un projet de residence accueil dans l agglom ration dijonnaise en cours d Assurance Maladie de C te d Or d laborati on i XTrassurance Maladie C TE D OR LE LIEN n 49 juin 2013 DITORIAL DU PR SIDENT Le th me de la Semaine d Information de la Sant Mentale de cette ann e tait loquent Ville et Sant mentale Les titres des animations et conf rences de cette Semaine ne l taient pas moins Quand tombent les murs de l asile Psychiatrie citoyenne Portes ouvertes Lucie en Carrois On com
9. certains souffrent de syndromes post traumatiques et les personnes sortant de prison Les difficult s rencontr es e Manque de communication et de collaboration entre les professionnels concern s par ces probl matiques notamment entre d un c t les secteurs du logement du social et du m dico social et de l autre le secteur psychiatrique Absence d l ments de connaissance sur les situations qui ne permet pas aux bailleurs sociaux de proposer un logement en ad quation avec les besoins de la personne Lorsqu une situation probl matique est d tect e difficult s pour les acteurs de premi re ligne d identifier les bons interlocuteurs vers lesquels orienter les personnes Manque de d marches communes entre les diff rents r f rents d une m me situation e Nombre insuffisant de logements adapt s et de structures passerelles pour accueillir les personnes en situation de handicap psychique Les atouts du territoire dijonnais A noter l existence d un cadre institutionnel fort qui encourage les initiatives sur cette probl matique L tat le Conseil G n ral le Grand Dijon la Ville et le CCAS sont en effet tr s mobilis s sur ces questions Deuxi me tape exp rimentation sur 3 quartiers Suite ces r sultats le comit de pilotage a formul les constats suivants Il s av re opportun de ne pas aborder uniquement la question du maintien dans le logement mais aussi celle de l acc s
10. de soins psychiatriques Elle a mis les modalit s de soins en conformit avec les exigences constitutionnelles pas de restriction la libert d aller et venir sans contr le syst matique du juge judiciaire La matin e a permis de dresser un bilan de l application de la loi du 5 juillet 2011 concernant les soins sans consentement La cr ation d une salle d audience au sein du CH La Chartreuse est un symbole d une justice de proximit au plus pr s des personnes concern es les patients hospitalis s Le Centre Hospitalier a am nag une salle d audience En effet la loi du 5 juillet 2011 pr voit qu une pr sentation au Juge des Libert s et de la D tention soit faite dans les 15 jours suivant l hospitalisation de toute personne plac e sans consentement Ce nouvel espace de 78 m2 a t pens et r alis en troite collaboration avec le Tribunal de Grande Instance de Dijon conform ment aux prescriptions minist rielles mises sur le plan technique Cette salle d audience inaugur e il y a un an a t sp cialement am nag e pour accueillir deux fois par semaine les audiences du Juge des Libert s et de la D tention dans le cadre des soins sans consentement cr ant une v ritable justice de proximit Cette date anniversaire fut l occasion parfaite de permettre aux diff rents acteurs d changer sur l ensemble des pratiques professionnelles appliqu es par les magistrats les m decins et les avocats au b n fice des droits
11. du patient L apr s midi traitait des pr jug s autour de la maladie mentale et de la n cessaire conciliation entre justice et psychiatrie afin que les personnes en souffrance psychique retrouvent leur place de citoyen Cette seconde table ronde centr e sur la th matique Justice sant mentale et citoyennet a permis aux lus locaux magistrats avocats et personnels m dicaux et soignants d changer travers les th mes des expertises psychiatriques du suivi socio judiciaire ou encore des modalit s d accompagnement des personnes en souffrance psychique dans la Cit Autant de d marches juridiques et m dicales permettant la personne souffrant de troubles mentaux de se r approprier pleinement son statut de citoyen car de nombreux pr jug s existent sur la maladie mentale souvent assimil e la dangerosit et aux comportements d viants Cette journ e a t une reussite car les professionnels de la psychiatrie et de la justice ont pu confronter leur point de vue et dissiper certaines incompr hensions qui parfois s parent ces deux univers Tous ont exprim le souhait de reconduire en 2014 cette exp rience sur des th matiques communes la psychiatrie et la justice 20 INFORMATIONS PRATIQUES FORMATION INITIALE COLLECTIVE DES AIDANTS FAMILIAUX TROUBLES PSYCHIQUES AIDER COMPRENDRE ET APPRENDRE ACCOMPAGNER OBJECTIFS Acqu rir des rep res se rapportant au milieu psychiatrique D couvrir
12. en s ouvrant l autre que l on peut trouver le bonheur Nous avons tous quelqu un en dehors de notre petit cercle personnel familial qui a besoin de nous qui nous attend quelque part pr t nous faire changer de vie En coutant ceux qu on veut aider au lieu de se contenter de leur porter la bonne parole en leur rendant leur dignit d homme au lieu d en faire des assist s en cessant en somme de ne les consid rer que comme des malades des incapables des irresponsables on les voit commencer sortir de la maladie Par une sorte d effet Pygmalion plus on regarde les gens comme des malades plus ils le sont Plus nous stimulons leurs capacit s en les remettant dans l activit en les poussant se prendre en charge en leur donnant confiance et respect mieux ils vont Marie No lle Besan on extrait de son livre On dit qu ils sont fous et je vis avec eux BULLETIN D ADH SION envoyer UNAFAM 12 villa Compoint 75017 PARIS Je demande devenir adh rent de l UNAFAM en tant que membre l abonnement la revue UN AUTRE REGARD est compris dans l adh sion O Actf 61 O Foyer non imposable l I R 14 O Souscripteur 90 O Personnes morales avec salari s 168 O Donateur 168 O Bienfaiteurs 244 Je souhaite soutenir l action de l UNAFAM par un don suppl mentaire O Avec affectation statutaire d un montant de O Pour la recherche d un montant de
13. le directeur de l h pital les m decins les soignants et le public C Deschamps l ancien puits dans le parc de l h pital La Chartreuse photo BB 18 Un po me de M lanie Maman Ma douce ma tr s belle maman Une larme pour toi une larme de bonheur Chaque jour chaque instant chaque seconde c est chaque pulsation que je ressens dans mon c ur plus fort plus beau tout de nos deux vies comme la flamme ardente d une bougie presque infinie Mon c ur battait dans ton ventre de tes entrailles je suis apparue pour toi Jusqu comprendre toutes ces choses sur l amour qui m inonde Merci maman de ne jamais avoir dit non Tu m as toujours soutenue dans les moments difficiles o tu aurais pu abandonner merci de ne jamais avoir jet l ponge quand j avais besoin de toi pour me rassurer me dire et m expliquer m me quand c tait dur tu tais l Sans toi mon c ur aurait pu cesser de battre Je suis ton petit b b pour la vie m me jusqu mon dernier souffle Nous courons apr s tant de choses mais au fond nous sommes tous des petits b b s et nous pleurons tous contre notre maman tout contre elle des larmes d amour R N partir d octobre 2013 permanence de la biblioth que au bureau 525 de la Maison des Associations tous les lers lundis de chaque mois de 15h 17h Communiqu de presse Nouvelle dition des s jours R PIT et CLIPSE
14. que nous ne sommes pas seuls conna tre des difficult s Reprendre espoir et d couvrir que nous pouvons tre aidant familial Donner envie de rencontrer des pairs aidants CONTENU Pr sentation des maladies psychiques Approche des diff rentes offres de soins Notion de base sur le handicap psychique dont MDPH Pr sentation des diff rentes structures sanitaires et m dico sociales et des associations oeuvrant dans le champ de la psychiatrie PUBLIC CONCERN Tout public int ress 20 personnes maximum Hypoth se Les personnes qui s inscriront seront probablement concern es de pr s ou de loin par la maladie DATE ET LIEU Jeudi 19 septembre 2013 la Maison des Associations Dijon Inscription aupr s de l UNAFAM 21 21 unafam org XXXXXX ATELIER D ENTRAIDE PROSPECT FAMILLE OBJECTIFS Pour faire face dans la dur e la maladie psychique d un proche Prendre du recul par rapport l incidence de la maladie sur votre vie Prendre conscience des savoirs que l exp rience de la maladie vous a fait acqu rir Identifier des strat gies pour faire face dans la dur e D velopper un r seau qui vous soutienne dans l avenir D velopper confiance et estime de soi 21 CONTENU L atelier d entraide Prospect dure 20 heures et contient 10 modules La structuration de l atelier en activit s th matiques successives nous permet de progresser en prenant conscience des s
15. Benin doit tre la hauteur de ses ambitions Son si ge est Montr al au sein de l H pital Louis H La Fontaine Institut Universitaire de Sant Mentale Attach aux principes d mocra tiques et la circulation d une parole libre et responsable au sein de toutes les communaut s humaines le MICSM sou haite relever le d fi de promouvoir chez tous les citoyens la pratique de son droit d tre co auteur avec les autres de sa vie notamment en influen ant positive ment les d terminants de la sante men tale Pour nous cette mission n est pas une utopie nous croyons qu elle est r alisable rejoignez le Mouvement 3 Enqu te dijonnaise logement et handicap psychique Par Fran oise Tenenbaum Maire adjointe de Dijon Contexte Dans un contexte de pr carisation croissante les probl matiques de sant mentale en lien avec le logement constituent une pr occupation collective Si les questions de sant mentale ne se limitent pas au logement c est souvent dans ce cadre que les difficult s apparaissent et que se de clenchent les situations d urgence impliquant de nombreux acteurs professionnels du logement de la psychiatrie du secteur social et m dico social lus et agents municipaux de la Ville de Dijon sont ainsi interpell s r guli rement pour diff rents probl mes troubles du voisinage de l ordre public mise en danger de la personne incuries hospitalisations d office
16. Ces l ments ont t mis en vidence dans le cadre de plusieurs tudes r alis es ces derni res ann es diagnostic Atelier Sant Ville d marche de Gestion Urbaine et Sociale de Proximit Il ressort que l ensemble des acteurs concern s restent souvent d munis face ces situations au regard de leur r currence de leur caract re complexe de l absence de r ponse adapt e Compte tenu de sa fonction de r gulation du bien vivre ensemble la Ville a ainsi souhait dans le cadre de son Atelier Sant Ville et en troite collaboration avec la psychiatrie publique engager en 2012 un travail ayant pour finalit de faciliter la prise en charge de ces situations complexes Icone M diation Sant bureau d tudes sp cialis en sant publique a t missionn pour nous accompagner dans cette d marche Premi re tape r alisation d une tude diagnostic Objectifs e Mieux conna tre les probl mes de sant mentale en lien avec le logement existant sur le territoire Identifier les pistes d actions pour y r pondre M thode Cette tude tait bas e sur la collecte de donn es quantitatives et qualitatives Plusieurs indicateurs ont t recueillis l chelle de la ville consommation m dicamenteuse donn es d activit des Centres M dico Psychologique du Service municipal d hygi ne Plus de 50 personnes professionnels du logement de la psychiatrie du secteur social et m di
17. Des s jours con us comme une parenth se dans le quotidien des malades et des familles Pour trouver l nergie et la force de continuer avancer Prendre du temps pour soi est vital pour tous Or les familles confront es la souffrance psychique de leur proche ont du mal s accorder du r pit n gligeant leur propre sant et s isolant 75 des aidants c est dire les personnes assumant une aide quotidienne et multidimensionnelle aupr s d une personne malade et d pendante sont confront s la fatigue morale et physique ainsi qu au stress dus leurs fonctions ils sont davantage sujets des risques de d pression ainsi qu aux maladies cardio vasculaires Pr venir le risque d puisement des aidants familiaux en les soutenant dans leur action et en les invitant prendre du recul sur le quotidien est une priorit actuelle En France les aides con ues cet effet sp cialement dans le champ de la maladie psychique restent peu r pandues et surtout peu connues de ce public vuln rable et isol schizophr nies troubles bipolaires d pression C est pourquoi le s jour R PIT a t cr Il propose aux proches aidants parent seul ou en couple grand parent conjoint e fr re ou s ur une semaine pour se d tendre et partager leurs exp riences avec d autres aidants connaissant la m me situation Des loisirs sont propos s ainsi que des activit s de gestion du stress de relaxation et de
18. LE LIEN La revue de l Union Nationale de familles et amis de personnes malades et ou handicap es psychiques de C te d Or Les familles font partie de la solution pas du probl me Philippe Charrier Pr sident national de l UNAFAM juin 2013 Compte rendu de la Semaine d information sur la sant mentale du 18 au 23 mars 2013 Au sein de la d l gation C te d Or de l UNAFAM gr ce ses b n voles form s vous trouverez Maison des associations UNE ECOUTE UN SOUTIEN 2 rue des Corroyeurs e un accueil t l phonique de 8h 20h toute l ann e information bo te k 4 conseils rendez vous au 03 80 49 78 45 21000 Dijon e une permanence accueil chaque mardi de 14 17 h la Maison des Usagers du CH La Chartreuse t l 03 80 42 48 49 le mardi apr s midi avec possibilit d entretiens sur rendez vous e trois groupes de parole mensuels un groupe de parole trimestriel e deux rencontres conviviales par an un repas avant No l et un pique nique en juin e un caf rencontre chaque 3 vendredi du mois T l 03 80 49 78 45 21 unafam org Internet www unafam org www unafam2l org DES INFORMATIONS DE LA FORMATION e une biblioth que un certain nombre d ouvrages sur la maladie psychique Ecoute Famille sont la disposition des adh rents Ils peuvent les emprunter pendant les 01 42 63 03 03 r unions des familles ou lors des permanences e les r unions des familles 5 par an
19. RESSION est une associa tion cr e en 1992 par des psychiatres de l h pital Sainte Anne Paris Qui sommes nous Nous sommes une coute un sourire une force Nos adh rents sont des patients les fa milles et amis les professionnels de la sant Quelles sont nos actions 3 groupes de paroles se r unissent chaque mois Nous assurons une permanence t l phonique tous les apr s midis t l 0140610566 Nous avons une biblioth que Plus que sur la gu rison notre associa tion insiste sur la notion de r tablisse ment question souvent voqu e par les adh rents de France D pression tre en voie de r tablissement d signe le fait de mener une vie digne riche sans danger une vie que l on a choisie et ce avec la maladie psychique et non le fait de ne plus ressentir les signes symp t mes et d ficiences associ s au trouble Ainsi tre en voie de r tablissement re vient vivre avec un handicap psychique quoi vient s ajouter la connotation d une prise en main de sa vie par l int ress qui s attache rechercher des moyens de g rer et de compenser son handicap au lieu de sombrer dans le d sespoir ou la r signation Nous privil gions les rencontres avec les experts d exp rience ce qui permet de disposer de connaissances tir es de l exp rience de ce qui nous aide ou nous entrave dans notre processus de r ta 14 blissement Ceux qui ont un v cu de la
20. VERTES A LUCIE EN CARROIS Accueil chaleureux au Petit D jeuner de Lucie en Carois par les r sidents et l quipe Une belle table nous attendait tant dans la pr sentation que dans le contenu Nous avons pu d couvrir les activit s vari es de ce foyer de vie et les r alisations talentueuses imaginatives superbes marionnettes belles d corations murales Des r sidents nous ont montr avec plaisir leurs travaux Merci tous pour ce bon moment que vous nous avez offert et pour la possibilit que vous nous avez donn e de d couvrir votre lieu de vie plein de vie M C Brach QUAND TOMBENT LES MURS DE L ASILE C est dans l amphith tre du Centre Hospitalier de La Chartreuse qu a eu lieu la projection du film Quand tombent les murs de l asile de Youki Vattier Ce film explore les alternatives l h pital psychiatrique qui depuis une trentaine d ann es ont t mises en place en Italie au Royaume Uni et en France Un voyage trans europ en au coeur de la folie avec pour guides ceux qui vivent ou ont v cu la souffrance mentale Ils s appellent Dario Claude Nac ra Dominique Sam Terry Ils sont italiens fran ais ou britanniques Ils nous emm nent leur suite l o des psychiatres ont choisi de les soigner au c ur de la ville Tout c t de chez nous La projection a eu lieu 2 jours de suite et a chaque fois t suivie d un d bat tr s int ressant entre
21. ar Fran oise Tenenbaum Maire adjointe de Dijon Le P le handicap du centre communal d action sociale de la ville de Dijon organise depuis 2007 des journ es de sensibilisation aux diff rents handicaps l attention du personnel du CCAS et de la Ville de Dijon parfois m me d organismes ext rieurs Les agents au cours d une demi journ e circulent dans quatre ateliers d une heure chacun pour d couvrir les handicaps physique visuel auditif intellectuel et psychique Le principe de ces ateliers est d informer de sensibiliser afin que le personnel municipal per oive et comprenne mieux les difficult s ressenties par les personnes handicap es dans leur vie sociale et dans leurs d marches aupr s des services publics Apr s chaque exercice les animateurs sont pr sents pour entendre les diff rents ressentis informer et r pondre aux questions Depuis 2007 les sensibilisations du personnel de la ville et du CCAS sont men es en partenariat avec l UNAFAM qui intervient pour expliquer aux agents le handicap psychique Elles ont concern environ 700 agents issus de divers services de la collectivit Des journ es de sensibilisation sp cifiques ont galement t organis es en direction des animateurs du secteur p riscolaire Compte tenu de leur demande forte concernant le handicap psychique et les troubles du comportement il avait galement t fait cette occasion appel un CMPP Centre m dico psycho
22. atte d put maire de Saint Apollinaire M R mi Delatte se r jouit de la tenue de ce colloque Saint Apollinaire ville qui s est d velopp e en gardant son esprit village c est dire en insistant sur l importance du lien social Dans cette ville a t mis en place un programme g n rations de logements et services destin s toutes les g n rations autant la petite enfance qu aux personnes g es car la vie est un partage Un nouveau projet pr voit une structure qui int grera les personnes handicap es Dans la politique de sant mentale l lu a toute sa place mais les lus locaux n y sont pas toujours pr par s L lu doit agir dans un cadre certes rassurant car des limites sont fix es au del desquelles il n a pas intervenir mais cadre aussi frustrant car il a le sentiment d tre isol et d tre en d calage par rapport au parcours de vie de la personne Un certain nombre de textes cadrent la place de l lu La loi du 9 ao t 2004 elle fixe les objectifs de la sant mentale qui sont la diminution de la marginalisation et de la stigmatisation des personnes qui souffrent de probl mes psychiques La loi du 11 f vrier 2005 elle reconna t l alt ration des fonctions psychiques comme faisant partie des causes de handicap C est une volution importante La loi du 5 juillet 2011 elle na pas modifi la comp tence des maires dans les hospitalisations d office mai
23. avec les associations R E PI T et UNAFAM 19 Le Centre Hospitalier La Chartreuse a organis le 7 juin 2013 une journ e d change entre professionnels de la psychiatrie et de la justice pour un rapprochement n cessaire un plus grand respect des droits du patient Ci dessous le communiqu de presse du CH La Chartreuse Le Directeur du Centre Hospitalier La Chartreuse Bruno MADELPUECH ainsi que le Pr sident du Conseil de Surveillance Roland PONSAA ont eu le plaisir d accueillir 90 participants pour la premi re dition de la journ e d changes Psychiatrie amp Justice gt organis e le vendredi 7 juin 2013 par le Centre Hospitalier La Chartreuse en collaboration avec la Pr fecture l Agence R gionale de Sant et l Ordre des Avocats Cette journ e a rassembl des magistrats avocats m decins et personnels de l ARS De nombreux responsables r gionaux se sont succ d s la tribune tels que Christophe LANNELONGUE Directeur de l Agence R gionale de Sant de Bourgogne S bastien HUMBERT Sous Pr fet Directeur de Cabinet de la Pr fecture de C te d Or Henry ROBERT Premier Pr sident de la Cour d Appel de Dijon Marie Christine TARRARE Procureur de la R publique de Dijon Claude CONSIGNY Pr sident du Tribunal de Grande Instance de Dijon ou encore Kheira BOUZIANE d put e de la C te d Or La loi n 2011 803 du 5 juillet 2011 a modifi en profondeur les conditions de prise en charge des personnes faisant l objet
24. avoirs que la maladie nous a appris et ceux qui nous permettront de d velopper des perspectives d avenir PUBLIC CONCERN Toute personne concern e directement par la maladie d un proche et qui en prouve le besoin Il est demand aux personnes inscrites de participer activement l ensemble des modules DATE ET LIEU Une session r partie sur quatre demi journ e vendredi 8 novembre samedi 9 novembre vendredi 15 novembre et samedi 16 novembre 2013 la Maison des Associations Dijon inscription aupr s d Annie Virot virot2 orange fr XXXXXX SESSION PROFAMILLE OBJECTIFS Mieux comprendre comment faire avec un malade dont certains sympt mes paraissent difficiles g rer Apprendre aux familles r duire les cons quences du stress sur elles m mes et sur leur propre sant Mieux utiliser les possibilit s d aide et recourir plus efficacement aux services m dicaux et sociaux CONTENU 14 s ances r parties sur un an qui abordent les th mes suivants Conna tre la maladie et les traitements D velopper des capacit s relationnelles Apprendre mieux g rer ses motions Savoir obtenir de l aide D velopper un r seau de soutien PUBLIC CONCERNE Familles et proches de patients souffrant de schizophr nie ou de troubles apparent s DUREE 14 s ances d une demi journ e r parties sur un an PROCEDURE Inscription par t l phone 03 80 49 78 45 ou par mail 21 unafam org 22
25. co social ont t sollicit es Les entretiens portaient principalement sur la perception de ces probl matiques les r ponses existantes et les manques combler R sultats Ce travail a permis de confirmer que ce sujet est probl matique pour tous les acteurs Ces derniers ont galement exprim leur int r t d engager une r flexion collective sur ces questions Les principaux types de probl mes rencontres Les situations d insalubrit de d gradation et ou de dangerosit dans le logement syndrome de Diog ne par exemple Les troubles du voisinage pouvant tre li s une pathologie mentale ou une souffrance psychique et occasionnant des g nes pour les r sidents et le voisinage Les situations d isolement de rupture du lien social Les difficult s d acc s un logement adapt pour les personnes souffrant d une pathologie mentale Les principaux publics e Les personnes vivant seules ayant perdu tout contact et souvent g es e Les familles monoparentales dont le nombre est en progression sur Dijon Les malades mentaux h berg s dans leur famille avec des cons quences directes sur les parents Les situations avec une probl matique familiale pouvant g n rer de la violence et interroger parfois la protection de l enfance D autres publics ont t voqu s les personnes sans abri ou en logement pr caire temporaire le cas particulier des demandeurs d asile dont
26. d tresse humaine s v re et de longue dur e ont chacun leur propre histoire et celle ci est singuli re Elle inclut le sens qu ils donnent leurs probl mes et les strat gies qu ils ont labor es pour les r soudre Voil ce qu on appelle la connaissance tir e de l exp rience per sonnelle Toutes ces histoires individuelles forment la connaissance collective tir e de l exp rience Quand on peut transmettre cette connais sance d autres sous quelque forme que ce soit on devient expert d exp rience 7 La place des usagers par Bernard Beros membre de l Unafam C te d or Concernant le th me ville et sant mentale l Unafam de C te d Or s investit dans le domaine du logement du transport et participe au projet de restaurant associatif L Embarcad re m me si l Unafam n en est pas l initiateur Logement Les personnes souffrant de maladies psychiques peuvent tre h berg es de diff rentes fa ons l h pital en temps de crise un foyer d accueil m dicalis des appartements prot g s des appartements g r s par la Chartreuse mais surtout des logements en ville logements ind pendants ou h bergement dans la famille Les difficult s d acc s au logement pour cette population se retrouvent tant chez les bailleurs publics que priv s Le nombre de logements sociaux n est pas suffisant et les personnes souffrant de maladies psychiques ne sont pas prioritaires L autre difficult re
27. d autres d partements 4 me phase Autonomisation 7 re s ance Les citoyens ont organis une r union pour eux seuls Ils ont d cid l unanimit de cr er une association appel e Association R gionale pour la Psychiatrie Citoyenne ARPC puis ils ont d fini les buts de l association informer sensibiliser le public tous les aspects de la psychiatrie dans la logique de vivre ensemble dans l harmonie promouvoir une citoyennet active afin d am liorer les syst mes sanitaires et sociaux existants cr er aupr s des instances publiques comme l ARS des conseils consultatifs CCL en fonction des besoins Elaboration des statuts de l ARPC 8 s ance Apr s consultation de chacun des citoyens et des 2 psychiatres fondateurs il a t d cid pour les points les plus importants 5 types de membres les actifs citoyens et les lus en leur nom personnel les lus collectivit s les fondateurs les soutiens experts administrations usagers et les bienfaiteurs un bureau avec 6 8 citoyens et 3 lus repr sentant les 3 d partements de la r gion Seuls les membres actifs et les fondateurs votent Cr ation de l ARPC 9 e s ance Une assembl e g n rale fondatrice a eu lieu le 18 Septembre 2012 au Conseil G n ral rassemblant les membres fondateurs et une lue du Conseil G n ral Les statuts ont t adopt s apr s discussions sur diff rents points d achoppem
28. e 17 d cembre Responsables Responsable Responsable Responsable M Castany M C Brach M Gremaux M F Jan G Vidiani R UNIONS DU BUREAU 14h30 17h00 le mercredi 11 septembre 2013 le mercredi 23 octobre 2013 le mercredi 11 d cembre 2013 CAF RENCONTRE 3 me vendredi de chaque mois de 17h30 19h30 l EMBARCADERE 58 rue d Auxonne Dijon R UNIONS DES FAMILLES le samedi 28 septembre 2013 de 14h 18 h le samedi 23 novembre 2013 de 14h 18 h R UNIONS D TENTE e Repas 30 novembre 2013 On dit qu ils sont fous et je vis avec eux La folie a toujours fait partie de l humain des degr s et sous des formes diverses L exp rience de la maladie psychique du non sens du n ant est la plus douloureuse qui soit Ceux qui l ont v cu ont envie d en sortir pour toujours de retrouver du sens et un art de vivre l art d tre en vie le go t d eux m mes et des autres Serions nous capables de parcourir le m me chemin avec autant de d sir de courage de pers v rance et d humilit Ouvrons les yeux cessons d tre ignorants et injustes Ce sera le premier pas vers la venue d un nouvel tre ensemble que tant de personnes appellent de leurs v ux aujourd hui tant elles sont d sol es de la morosit de la d sesp rance secr t e par les mauvais fonctionnements de notre soci t Le repli sur soi est un signe de d pression ce n est qu
29. e tr s grande difficult La cour des comptes a recommande la cr ation de conseils locaux de sant mentale pour r pondre aux probl mes de sant mentale et faire avancer la politique de Sant Publique probl mes de pr carit surtout pour les femmes de d pressions de d pendance 9 Conclusion de la conf rence Mr Roland Pons a pr sident du conseil de surveillance de la Chartreuse Lorsqu on mesure le chemin parcouru entre l asile et la situation actuelle c est ph nom nal Et pourtant il y a encore beaucoup de r sistance beaucoup de tra vail faire Une journ e comme celle d aujourd hui est mobilisatrice Je me f licite que le conseil de surveil lance de la Chartreuse aille dans cette direction de psychiatrie citoyenne car c est une v ritable r ponse aux pro 16 bl mes de sant psychique r ponse qui concerne l ensemble des citoyens Mr Bruno Madelpuech directeur du centre hospitalier la Chartreuse Nous avons tous pris conscience que la sant mentale est l affaire de tous lus professionnels citoyens Cette aventure de la sant mentale se situe plusieurs niveaux et il nous faut travailler tous les niveaux Au niveau de la promotion de la sant mentale par des semaines comme celles ci pour la faire conna tre et d stigma tiser Au niveau de la pr vention les d termi nants de la sant mentale ne touchent pas seulement la sant Les premiers tro
30. ent Le premier bureau a t lu et est constitu de 4 membres le CA regroupant 7 membres Vie de l association ler CA au si ge de l ARPC La feuille de route est labor e par les psychiatres et les actifs Il faut proc der aux formalit s d claration de l ARPC aupr s de la Pr fecture la m diatisation par un article dans la presse c est important de faire savoir que cette association existe et un appel pour recruter nouveau des citoyens pour les associations ARPC et CCL la formation des nouveaux citoyens au d marchage aupr s des Pouvoirs publics pour soutien des profession nels de la psychiatrie et du social des associations du minist re des entre prises aux actions mener court terme et moyen terme v nement m diatique instances diverses Les premiers citoyens qui ont t recrut s taient aux prises avec des probl mes de sant mentale Nous aurions aim recruter des citoyens ordinaires mais c est tr s difficile trouver Bilan d une 1 ann e de conseil citoyen local En positif on peut dire que la presse a bien suivi ainsi que le r seau politique Il y a eu une tr s bonne implication et un tr s grand int r t manifest par les citoyens La cr ation de l ARPC a t pour nous une bonne surprise Les citoyens se sont engag s pour militer pour aller faire des actions Ils ont compris que c tait une bonne id e de mobiliser de
31. es plus stigmatisantes Ils ont particip la s gr gation et la discrimination des malades Beaucoup tiennent garder leurs malades et pensent que ce sont eux qui savent C est pour cela qu il est si difficile de mobiliser les citoyens de faire sortir les gens de cr er des structures l ext rieur de l h pital de travailler avec les professionnels du domaine social de l conomie de l industrie et avec des citoyens ordinaires D autres questions galement ont t 11 abord es sur la formation des soignants les m dicaments et autres th rapeutiques la pr vention la dangerosit les cliniques priv es le financement Apr s avoir particip aux Etats g n raux de la psychiatrie Bernard Jolivet et ses confr res se sont trouv assez d munis devant les questions tr s pertinentes des gens Aussi ce psychiatre pense t il que si les citoyens ne sont pas parties prenantes s ils n am nent pas leurs id es si les professionnels ne savent ce qu ils pensent s ils se privent de leurs r flexions et de leur sagesse la psychiatrie n avancera jamais 3 e phase Responsabilisation 6 e s ance Les citoyens se sont sentis de plus en plus concern s et ont d cid de cr er une association pour avoir un statut juridique une visibilit se donner les moyens d agir avoir des ressources financi res avancer dans la r flexion recruter des membres et organiser d autres Conseils Citoyens dans
32. est rendu compte que la peur et l ignorance constituaient la pire des choses et que tout ce que racontait Ir ne m ritait d tre partag Il y avait une telle diff rence entre ce qu elle entendait de la part de sa soeur et ce qu elle voyait dans les m dias qu elle s est dit qu il fallait qu elle explique et exprime ses proches ce qu il se passait en r alit ce film elle l a d abord r alis pour sa famille parce qu elle tait l dans les p riodes o sa s ur tait en crise Elle avait une relation privil gi e avec Ir ne et celle ci lui parlait de ce qu elle avait dans la t te C cile a mis des ann es sans rien comprendre la maladie de sa soeur elle a voulu par ce film que sa s ur et elle expliquent ce qui tait r ellement v cu En dehors de la pathologie elle a voulu tout simplement raconter une histoire celle d une personne laquelle on est attach Ce film a eu un impact important dans sa famille en resserrant les liens entre eux et en d culpabilisant ses propres parents C cile Philippin appelle tous ceux qui souffrent t moigner ils donnent des cl s pour comprendre la maladie Les r actions la projection de ce film sont tr s positives tant de gens vivent une 17 exp rience similaire et mieux comprendre est d j pour eux un petit progr s Ce film est un t moignage fort qui contribue la d stigmatisation et l information de la maladie psychique C Deschamps PORTES OU
33. etourne encore chez les fous Novillars Oui tu ne savais pas a fait 5 ans que je suis en d pression Et dis donc m fie toi de Paul c est un pervers narcissique Tu sais j ai fait un burn out il y a deux ans et je vais voir r guli rement mon psychiatre J tais d j en pleine r flexion Finalement qu est ce que je connaissais de la psychiatrie Je voyais dans la rue des gens bizarres un se trimbalant avec un casque sur la t te depuis des ann es alors qu il tait pied un autre r pondant quelqu un d imaginaire Plus tard dans le journal je vois un article sur l association les Invit s au Festin qui faisait une brocante rue de la Cassotte tout pr s de chez moi o je me rends et au m me moment un reportage sur cette m me association la t l vision S en suit l appel sur le journal de Marie No lle pour la constitution d un Conseil Citoyen de Psychiatrie Je me pose des questions je doute la citoyenne que je suis doit elle se pr occuper de la psychiatrie En ai je le droit Est ce que ce que ce n est pas un 13 domaine r serv Ai je mon mot dire Mon sentiment cet instant pr cis c est que j aimerais bien en savoir un peu plus Ce Conseil me donnerait peut tre des r ponses Au fil des r unions et de l actualit de mon quotidien je d couvre le monde de la psychiatrie Des sp cialistes expliquent comment fonctionnent leurs services on s interroge sur les fa
34. its divers sanglants impliquant la sant mentale des meurtriers On d couvre aussi qu il n y a pas que Novillars qui prend en charge les malades atteints de trouble psychiatrique que d autres solutions existent Et si s tait un ami un parent comment voudrais je qu il soit pris en charge Je discute avec mon entourage sur la psychiatrie l enfermement les fous et la peur de ce qu ils peuvent faire ou pas J en arrive la conclusion qu il y a beaucoup de malentendus de pr jug s et surtout d ignorance Et si ce Conseil Citoyen de Psychiatrie tait l occasion de donner la parole aux citoyens Apr s ce cheminement de pr s de 1 an j ai l intime conviction que j ai mon mot dire Maintenant que je sais je ne peux pas ignorer la r alit Oui il y a des malades psy qui ne sont pas pris en charge de la m me fa on d une ville l autre Oui il y a diff rentes approches de la maladie par les professionnels Oui certains malades sont stigmatis s d nigr s Oui certains malades n arrivent pas s ins rer dans la soci t Mais la soci t a besoin de tous pour b tir le visage de la future cit e Et en tant que citoyenne j ai ma part de responsabilit pour que le malade mentale retrouve sa place 6 France D pression par Nicole de la Martini re vice pr si dente de France D pression e mail info france depression org site web www france depression org FRANCE DEP
35. ja sur la psychiatrie citoyenne En France Il y avait aussi Jean Luc ROELANDT dans le Nord Lille qui a crit un manuel de psychiatrie citoyenne il a t le premier en faire et sortir quasiment tout son service de l h pital d Armenti res qui est maintenant l ext rieur c est le seul secteur qui a t jusqu au bout de la psychiatrie citoyenne en France Nous avons crit avec Bernard JOLIVET le livre Arr tons de marcher sur la t te Pour une psychiatrie citoyenne Nous y expliquons notre vision de la psychiatrie citoyenne dans laquelle il s agit de donner la parole aux citoyens lambda c est dire qui ne soient ni soignants ni soign s dans une instance de consultation non d cisionnelle Les cha nes de sant et de vie Ce sch ma page suivante montre l imbrication du m dical et du social tous les deux n cessaires pour que la personne prise en charge reste un tre vivant Ces cha nes se relient au niveau du CMP centre m dico psychologique C est le CMP qui est le centre du dispositif enracin dans la cit o on est en lien avec le syst me de la sant mentale m decins cliniques h pitaux d une part et d autre part avec la pr vention l ducation le travail et la culture C est cela la psychiatrie citoyenne sortir de l h pital psychiatrique parce que la vie des gens n est pas l h pital on va l h pital psychiatrique pour se soigner on n y va pas pour y vivre
36. mence mieux comprendre que l accompagnement des personnes en souffrance psychique n est pas seulement l affaire des professionnels et des proches des malades mais l affaire de tous dans la cit C est galement le sens que le Mouvement International Citoyennet et Sant Mentale qui a vu le jour le 20 octobre 2011 Lyon veut donner son action montrer que la Sant Mentale est l affaire de tous les citoyens Au cours de la journ e d changes du 7 juin organis e l h pital de la Chartreuse sur le th me Psychiatrie et Justice r unissant professionnels de la justice et professionnels du soin psychiatrique il a bien t rappel que les personnes en souffrance psychiques ont droit aux m mes garanties de libert que n importe quel autre citoyen Ceci participe galement l int gration dans leur plein droit de ces personnes malgr leurs sp cifit s de comportement dues la maladie Ne plus stigmatiser mais au contraire avoir un regard bienveillant sur ces personnes mieux conna tre les maladies plut t que se fermer les yeux pour ne pas voir c est aussi l objectif atteindre en faisant d clarer la Sant Mentale et Troubles Psychiques Grande Cause Nationale de 2014 Signez et faites signez la p tition pour que ceci soit proclame par le Premier Ministre Xavier Bagot Pr sident d l gu de la C te d Or C Compte rendu de la Semaine d information sur la sant mentale du 18 au 23 ma
37. ncontr e est le maintien dans le logement L Unafam demande la cr ation d un SAVS sp cifique service d accompagnement la vie sociale pour sortir de l isolement les personnes malades Le SAVS est pr f rable au SAMSAH service d accompagnement m dico social pour adultes handicap s car le versant sanitaire du SAMSAH p se aux personnes handicap es psychiques Depuis 4 ans l Unafam travaille sur un projet de r sidence accueil de 22 logements avec des services communs solution entre l h bergement collectif et le logement individuel Ce projet avance doucement Transport Les personnes souffrant de handicap psychique n ont pas de r ductions dans les transports collectifs de l agglom ration dijonnaise Or leurs activit s les obligent se d placer et le forfait mensuel de 33 p se lourd sur le budget d une personne qui ne touche que l AAH L Unafam s associe l association Icare pour demander l attribution de tarifs r duits aux titulaires de l AAH Restaurant associatif l Embarcad re Ce projet a t mis en route pour d stigmatiser la maladie psychique Il s agit d un restaurant associatif cr et g r par l association Icare La Bergerie Il se trouve 58 rue d Auxonne Dijon Restaurant ouvert tous il re oit en priorit des personnes souffrant de maladies psychiques venant de r sidences comme de logements particuliers Ces personnes ont un tarif pr f rentiel elles repr se
38. ncontre qui avait r uni plus de six cents participants marquait la volont de combattre la stigmatisation dans le domaine de la sant mentale Mais au del des paroles il fallait des actes et ce mouvement en est l illustration Il tient r unir outre les professionnels les lus les familles les utilisateurs de service de sant mentale tous les citoyens d une mani re g n rale Il veut red finir une pleine citoyennet sans fronti re pour les personnes aux prises avec des probl mes de sant mentale Les objectifs sont de Promouvoir les valeurs et les actions qui favorisent la reconnaissance de la citoyennet des personnes vivant ou ayant v cu une exp rience li e la Sant Mentale Rep rer les pratiques les initiatives collectives et les valuer F d rer et inspirer des actions des exp riences permettant le r tablissementetlapleinecitoyennet de personnes confront es des probl mes de sant mentale Transformer des syst mes de soins encore trop conservateurs et asilaires trop souvent d nonc s et pas suffisamment modifi s e Rassembler les structures qui cherchent donner une r ponse humaniste dans un domaine qui a trop longtemps voulu tre s curitaire avant tout Il veut d cliner une repr sentation des cinq continents Le mouvement initi par les acteurs de sant mentale d Am rique du Nord d Europe et d Afrique Qu bec France Suisse Belgique Connecticut
39. ntale que Madame Darciaux va pr senter Ce conseil veut rendre la pr vention efficace dans toutes ses dimensions en d veloppant les dispositifs pour permettre de mieux vivre ensemble Concr tement les actions portent sur l organisation du logement l accueil des personnes en fragilit dans des projets associatifs Il reste un probl me de d mographie m dicale permettant une meilleure r partition de l offre de soins C est une des t ches de la mission parlementaire qui uvre au niveau national 2 Pr sentation du Mouvement international citoyennet et sant mentale Par le docteur G rard Milleret Psychiatre chef de p le l h pital de la Chartreuse Cr ation du Mouvement International Citoyennet et Sant Mentale Cr le 20 octobre 2011 Lyon lors du Congr s des 5 Continents le Mouvement International Citoyennet et Sant Mentale MICSM a t officiellement mis en place Qu bec le 02 novembre dernier l occasion du Colloque de l Association Qu b coise de R adaptation Psychosociale Il est l aboutissement d une des six propositions avanc es par Marie No lle BESANCON Psychiatre fran aise et Jean Fran ois PELLETIER Professeur chercheur qu b cois ainsi que les congressistes du Colloque La Psychiatrie Citoyenne Utopie ou R alisme qui avait eu lieu Besan on en d cembre 2010 pour l anniversaire des 20 ans de l association Les Invit s au Festin Cette re
40. ntent actuellement 12 de la client le Un tel restaurant permet de rassembler personnes valides et personnes malades de fa on conviviale Le restaurant organise aussi des soir es th me des expositions des concerts 8 Les conseils locaux de Sant mentale CLSM Par Claude Darciaux maire de Longvic Pr sidente du premier CLSM 15 La cr ation du Conseil local de Sant Mentale CLSM il y a un an est n e de l id e que la sant mentale est l affaire de tous Confront aux situations tr s difficiles dans la cit li es la maladie psychique le conseil municipal de Longvic travaille depuis des ann es avec le Centre m dico psychologique de Longvic Il nous a paru important qu un accompagnement se mette en place avec la participation de toutes les personnes concern es les lus les professionnels de la sant les malades et leurs familles les bailleurs sociaux et tous les acteurs d accompagnement dans la cite Le conseil local de sant mentale a t mis en place pour prolonger ce travail dans notre commune avec une volont de mener une politique publique pour le mieux tre des habitants Le but est de d stigmatiser la sant mentale en luttant contre l exclusion et en consid rant les personnes atteintes de maladies psychiques comme des citoyens part enti re Ce qui frappe c est la m connaissance des situations des personnes atteintes de probl mes de sant mentale Nous avons mi
41. oubs soit d partement pilote Nous avons alors proc d au recrutement des citoyens par voie de presse 3 annonces successives nous ont apport 20 r ponses Nous avons eu 9 s ances d octobre 2011 septembre 2012 10 Agence r gionale de sant A R S ETAT Conseil citoyen r gional y Direatf p Coordination COLLECTIVIT S Animation a Conseil citoyen local LOCALES o Ga Assise citoyenne Monde du Cit Travail Sch ma 2 Unit Vie et Sant Psy Organisation Dr Marie No lle Besan on Dr Bernard Jolivet t te Pour une psychiatrie citoyenne Mon slogan c est occupez vous de la psychiatrie avant que la psychiatrie ne s occupe de vous C est assez provocateur mais tout le monde est concern et a eu a o aura dans son entourage quelqu un qui aura au moins des troubles anxieux d pressifs C est vraiment un probl me de sant publique prioritaire Le d roulement Nous voulions des citoyens lt lambda qui n aient rien voir avec la maladie psychique Au d part il y avait 10 citoyens 4 lus 2 de la Ville et 2 du Conseil G n ral dont le pr sident 3 psychiatres et 2 personnels du Conseil G n ral Les r unions ont d abord eu lieu au Conseil G n ral puis la Mairie et ont t anim es par Bernard JOLIVET et moi m me Un expert psychiatre du CHU est venu pour un sujet particulier la demande des citoyens 1
42. plexes qui rel vent d une concertation pluridisciplinaire suivi collectif par plu sieurs partenaires directement concer n s par la situation celles pouvant tre prises en charge dans le cadre d autres instances de concertation et celles rele vant d un partenariat simple mise en re lation informelle entre deux partenaires 2 Temps d change de formation interventions des personnes ressources du r seau sur des th mes qui n cessitent un clairage le concept de sant mentale le m canisme de mise sous protection judiciaire la notion d urgence 3 Temps de production travail sur un outil de suivi des situations complexes sur un r f rentiel commun centr sur l id e de parcours r sidentiel adapte Une valuation qui sera conduite par Icone M diation Sant permettra de tirer les enseignements de cette exp rimentation et de proc der aux ajuste ments n cessaires en vue d un largisse ment l chelle de la Ville Conclusion Bien que la sant mentale ne soit pas une comp tence l gale des Villes on comprend travers cette exp rimentation le r le que ces derni res peuvent jouer dans ce domaine rassembler des acteurs partager des constats cr er des espaces de concertation et d laboration avec le souhait de renforcer l approche transversale de ces probl matiques qui sont l affaire de tous 4 Les sensibilisations au handicap organis es par le p le handicap du CCAS P
43. rs 2013 Conf rence Viile et sant mentale page 4 Les autres manifestations de S I S M page i7 Un po me de M lanie page 18 Les s jours R PIT et clipse communiqu page 19 Journ e d change au CH La Chartreuse entre professionnels de la psychiatrie et de la justice pour un rapprochement n cessaire un plus grand respect des droits du patient communiqu page 20 Informations pratiques page 21 a Au sommaire du prochain num ro Conf rence d bat Accompagner vers et dans l emploi les personnes souffrant de troubles psychiques une comp tence au service des comp tences par Christine Joly psychologue C Pr sidente de l association GALAXIE E SI VOUS CHERCHEZ UNE INFORMATION SUR NOTRE ASSOCIATION SUR LA MALADIE PSYCHIQUE ADRESSES INTERNET www unafam org site national www unafam21 org site de la d l gation de C te d Or 3 Compte rendu de la semaine de la sant mentale S I S M 18 au 23 mars 2013 Conf rence Ville et sant mentale Au cours de la semaine d information sur la sant mentale a t organis e le lundi 18 mars 2013 Saint Apollinaire une conf rence sur le th me ville et sant mentale dont les intervenants taient des m decins des lus locaux et des repr sentants d associations en lien avec la sant mentale 1 Place de l lu local dans la politique de sant mentale Par R mi Del
44. s citoyens pour que ceux qui ont perdu leur citoyennet soient accueillis par des gens qui ont vraiment envie de les voir En n gatif il y a eu peu de citoyens au final et des difficult s de trouver des citoyens non concern s Pour conclure T moignage d une citoyenne sensibilis e la psychiatrie lt Il y a un avant et un apr s le CCL Il y a eu un avant et un apr s Avant les r unions avec les citoyens les elus et les psychiatres les recherches dans les magazines et maintenant il s est pass 10 mois Avant j tais plut t ignorante de tout ce qu tait la psychiatrie C tait pour les autres les familles de malades les sp cialistes les p dopsychiatres psychiatres tout a l ombre de grands murs la campagne loin de ma vie mon quotidien Et puis les v nements m ont rattrap s des d tails tout au plus qui interpellent Tout a commenc quelques mois avant l appel de Marie No lle dans les m dias pour la cr ation de conseil Citoyen local de psychiatrie Je finissais un stage dans deux entreprises dont le sujet tait les risques psychosociaux et j avais t sensibilis e par mon professeur en recrutement sur l obligation faite d employer des personnes handicap es J avais vu d ailleurs dans une entreprise un employ identifi Bipolaire De retour dans mon entreprise et ma vie priv e des petites phrases l encore me font m interroger tu as vu elle r
45. s elle l a recadr e Il s agit de l hospitalisation d office la demande d une autorit ext rieure en cas de danger imminent pour la s curit des personnes Il faut savoir que ces d cisions sont prises dans 70 des cas par les maires et seulement 30 des cas par les pr fets Ces d cisions sont difficiles prendre l lu se sent tr s isol ne faisant pas partie de l quipe m dicale il est d connect de la suite de la prise en charge de la personne Cette nouvelle loi impose une d cision coll giale pour la lev e de l hospitalisation ce qui alourdit les proc dures mais garantit une s curit pour le patient et une plus grande justesse de d cision pour les d cideurs Adh sion au Pacte Europ en pour la sant mentale en Juin 2008 elle introduit la notion de partenariat de soins dans la collectivit L action de psychiatrie citoyenne entre les professionnels de sant ne peut se faire sans les lus locaux la population et les acteurs sociaux Les questions de sant mentale sont li es aux d terminants sociaux et d mographiques On sait que les personnes souffrant de maladies psychiques graves sont souvent en marge voire dans un tat de pr carit Il est donc normal que la sph re politique au sens noble du terme soit associ e tout le processus On retrouve la notion de r seau pour une bonne prise en charge de cette population C est tout l enjeu du conseil local de sant me
46. s en place ce conseil local qui couvre un territoire assez large les communes de Longyvic de Saint Apollinaire de Qu tigny de Genlis La commune de Chenove tudie actuellement la possibilit de nous rejoindre Le premier accompagnement mis en place permet tous les patients qui le d sirent de participer des activit s culturelles ou sportives que ce soit l cole de musique la m diath que des activit s artistiques des clubs de randonn e ou d escalade ils y sont consid r s comme des personnes et non comme des malades On ne peut cacher qu il y avait au d part une r ticence des animateurs de ces activit s qui avaient peur de ne pas avoir le comportement adapt ce type de public mais ils ont compris rapidement qu ils taient l pour leur donner une place reconnue dans la cite et pas pour soigner Nous avons actuellement au conseil municipal de Longvic une lue qui est une ancienne patiente Le conseil local travaille sur la probl matique du logement Nous tudions les possibilit s de colocations ou de familles gouvernantes appartement collectif avec une salari e ma tresse de maison dans la journ e Un autre objectif est d aider les lus lorsqu ils sont confront s des situations tr s douloureuses en proposant un mode d emploi sur les probl mes de sant mentale Enfin plus long terme nous travaillons sur l insertion professionnelle probl me d un
47. ubles sont des moments de grande angoisse de grande souffrance Les conseils locaux de sant mentale peuvent nous permettre de mieux prendre en charge ces premiers troubles avec la mise au point du par cours de sant Au niveau des soins dans les troubles psychiques s v res il faut des r ponses adapt es en mettant en place un par cours de soins et un parcours de vie pour aboutir la notion de r tablissement dont nous avons parl tout l heure Toutes les exp riences pr sent es cet apr s midi collaborent l approche glo bale de la sant mentale ces diff rents regards sur la sant mentale vont per mettre de mieux accompagner les per sonnes souffrant de troubles psychiques Ce sont les r ponses d accompagnement et de soutien des personnes qui vont per mettre de faire progresser la sant men tale Les autres manifestations de la S I S M LES VOIX DE MA S UR Le cin ma l ELDORADO en partenariat avec l UNAFAM et ITINERAIRES SINGULIERS a projet le film de C cile Philippin Les voix de ma s ur Nombreux taient les spectateurs qui ont pu appr cier ce film plein d humanit et de sensibilit Les Voix de ma S ur est un portrait et un t moignage Il prend la forme d un journal intime plusieurs voix celle d une patiente d crivant sa pathologie avec lucidit celle de sa famille combattant la culpabilit et le d ni et celles enfin de ses soignants C cile Philippin s
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