Z.P.P.A.U.P. - Ville de La Rochelle
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1. gt waktak 47 ran f x 89 T se sh ere His AR L LES MATERIAUX EN DECOR Les Menuisenes Les menuiseries portes d entr es dessin des menuiseries de fen tres ce sont d abord des panneaux assembl s moulures formant des cadres rectangulaires Les motifs deviennent courbes puis polygonaux sous l influence des mouvements Art Nouveau puis Art D co sawt M asam ru LES MATERIAUX EN DECOR Le sens du d tail La sculpture des pierres cl de linteau et plaques particuli rement Les ann es 1900 sont rep rables leurs volutes et d cor de feuillages la mode des rainures parall les rappelant les triglyphes marque le d but d une certaine rigueur moderne qui sera remplac e par des motifs Art D co Les l ments de fonte industrialis s se diffusent largement partir de la fin du XIX si cle jusqu la Guerre de 1914 18 tant pour les grilles que les balcons ou les jours de portes d entr e Les motifs sont essentiellement v g taux Le travail de ferronnerie artisanal vient progressivement remplacer les l ments de fonte partir de motifs plus pur s issus du mouvement Art D co LES MATERIAUX EN DECOR B LES CITES J ARDINS DES ANNEES 1920 Apr s la Premi re Guerre Mondiale le mod le de la cit jardin d velopp par Howard dans l Angleterre du tout d but du XX si cle devient un exemple de quartier d habitat individuel group harmonieux Plusieurs op rat2. M me certaines petites maisons pr tendent ce type en reprenant ce mode d implantation croquis 5 La maison basse r pond au grand d veloppement des faubourgs partir de 1870 80 La maison basse est un mod le extr mement fr quent sur La Rochelle qui s est essentiellement densifi e avec une population ouvri re Le mod le original est un niveau d habitat sur cave avec un jardin en contrebas mais on retrouve plus g n ralement une configuration plus simple sans cave et sans diff rence de niveau croquis 6 Outre ces grandes figures de l habitat rochelais dont les exemples sont nombreux sur la commune le mod le de la maison de p cheurs ou la petite maison sur cour est r interpr t en maison de vacances ou bicoque l acc s lat ral induit une entr e par la cour ou le jardin plus intimiste croquis 7 A partir des ann es 1930 apparait galement un nouveau rapport la rue la maison sur garage SIN3W3551101 siueuueod je s2ub q synpue sHujodind ua UVONDSIUDBIO 1 luun ep MDADI 334fid3 SNOSIVW 31 auan6 saido S3ISINNDNIS SNOSIVW JUBWBANOW 028g UV 55D11 DINJIOL SBJDJUOZMOU 9064 0230 LUV 13 SINYIGOW SVTIIA 92u9819j81 se2uenjjul SNIQS YT SILO 13 SHANO SYILLEVNO seeuujssap sejJeuuolej je s p sinu uu SINANA 5BISIDJUDI syNPUS jj5105ap seBopjoioddo HO ja
3. de la construction et son int r t pour l identit du patrimoine rochelais Un projet d extension ne sera autoris qu titre exceptionnel il devra permettre de conserver l int grit des volumes sur l vation proscrire le caract re architectural des facades de qualit et la composition g n rale de la maison avec le jardin et sa cl ture pk CL LE jm l ung m b PROTEC TIONS DU B TI Partie r glementaire Les constructions d int r t urbain environ 1740 constructions rep r es par une hachure rouge fine sur le Plan Ces constructions font l objet d une protection dite d accompagnement de l ensemble urbain et architectural Il s agit de constructions anciennes ayant t modifi es et ayant perdu une part de leur int r t d origine ou de constructions constituant le compl ment visuel des constructions prot g es au titre de l int r t architectural harmonie et rythme de la facade urbaine Ces constructions doivent se prolonger dans le temps elles sont donc conserver et si possible am liorer Leur restauration doit respecter les mat riaux d origine et les modes de mise en oeuvre traditionnels les r gles de restauration d crites pour les constructions d int r t architectural serviront de r f rence N anmoins un projet de r habilitation usant de mat riaux contemporains peut tre autoris si il reste coh rent et respectueux du type architectural et urbain
4. DE MAITRE La maison de maitre traditionnelle rurale se compose dun logis principal construction cossue implant e au milieu d une parcelle et dont la facade est marqu e par une composition r gl e et des mat riaux nobles de communs ensembles des constructions d exploitation table grange implant s autour d une cour ferm e d une grande surface de terrain correspondant l ampleur du domaine d origine boisement verger jardin la francaise g n ralement dans un enclos emmur La facade est trait e avec un enduit traditionnel la chaux La toiture est souvent quatre pans couvertes de tuiles tige de botte et parfois en bris mansard avec une couverture d ardoises sur les parties les plus nobles tour brisis et des tuiles canal sur les parties restantes communs ailes Les exemples les plus remarquables sont pr sent s dans le chapitre 2 Patrimoine Rural ces grands domaines sont de pr cieux t moins de la tradition rurale La Rochelle on connait moins les maisons de maitres qui taient plus int gr es aux villages et se retrouvent aujourd hui dans un tissu urbain dont elles restent prot g es par de grands enclos Elles sont g n ralement pr c d es d un portail encadr de piles et s implantent en retrait sur une cour oU s ouvrent les anciens communs Le reste de la parcelle est souvent occup par des boisements souvent anciens et de qualit dont la frondaison compte con
5. L ART NOUVEAU B w ed 2 1 t i g a M cd ky FETA a fad ET z 4 r TA E T Alt RI gt J EUX DE VOLUMES ET DE TOITURES C LE RETOUR AU BRIS MANSARD J EUX DE VOLUMES ET DE TOITURES D LE COURANT HISTORICISTE 9 L HABITAT ROC HELAIS DE 1910 A 1940 LES MATERIAUX EN DECOR A LA MAISON DE VILLE ETLA RESIDENC E URBAINE L architecture de l entre deux guerres est marqu par l emploi des mat riaux nouveaux comme la tuile m canique induisant des effets de d bords de toits les appareillages de pierres en opus incertum en bossage ou autres motifs la brique en encadrement de baies en simple bandeau d coratif ou parfois en parement de facade une expression volum trique sobre en particulier dans le volume des toitures absence d effet de pignon de lucarnes en saillie d oriels Toutes ces constructions d veloppent un v ritable sens du d tail du d cor sur des fagades aux volum tries tr s sobres cette expression se limite d ailleurs g n ralement au travail de la facade principale R sidence urbaine 1 b HE _ l jif kul d EFE l E mM lih KTR mr a 1 e 1 DEI La E F LE w 8 he i i ME 2 E LES MATERIAUX EN DECOR L expression d corative par les mat riaux La particularit de ces constructions e
6. Viollet le Duc villa de 1908 au Havre a Le pavillon d entr e du parc Franck Delmas a La Genette en est un parfait exemple un certain nombre d op rations d ensemble dans ce quartier refl tent galement bien le dispositif rue Jeanne d Albret et sur le Mail De nombreuses variations se d clinent ensuite dans la villa la maison de ville tage la petite r sidence urbaine ou encore dans la maison basse de faubourg jusqu son expression la plus simple un simple marquage le pignon central m J EUX DE VOLUMES ET DE TOITURES LE NEO REGIONALISME Illustrations extraites de la revue Monuments Historiques n 189 1993 num ro sp cial R gionalisme 1918 1930 Les mod les de la maison normande et basque repris hors de leur contexte d origine entre les c tes de la Loire Atlantique et la Gironde la maison n o normande pans de bois Ce mod le se d veloppe partir des stations des c tes normandes sur la base d une analyse raisonn e de l architecture r gionale partir de la fin de la Premi re Guerre Mondiale La Rochelle en connait un exemple remarquable de la Maison du Chat situ e rue des Deux Moulins intra muros Secteur Sauvegarde la maison n o basque Ce mod le se d veloppe en particulier dans la r gion de Biarritz ele constitue une sorte de pendant de la maison n o normande J EUX DE VOLUMES ET DE TOITURES ES EMPRUNTS FORMELS A
7. XVIII XIX siecle L HABITAT TRADITIONNEL CHARENTAIS L habitat rochelais de 1870 1914 L HABITAT DES FAUBOURGS Influences et r f rences 1880 1930 JEUX DE VOLUMES ET DE TOITURES L habitat rochelais de 1910 1940 LES MATERIAUX EN DECOR 10 Influences et r f rences 1930 1960 VILLAS MODERNES ETART DECO 11 Lexique Vocabulaire de la ZPPAUP ANNEXE LIVRET PEDAGOGIQUE Z P P A U P DE LA ROCHELLE AVRIL 2009 Architecture Urbanisme Patrimoine l PIECES CONSTITUTIVES DE LA ZP P A U P Le dossier de la Z P P A U P est constitu de deux boites rassemblant les documents produits lors de chaque tape du travail la premi re concernant exclusivement la phase de recensement et d analyse et la seconde le dossier r glementaire de la ZPPAUP avec son Rapport de Pr sentation son Cahier de Prescriptions et ses Plans R glementaires BOITE PHASE 1 ANALYSE GLOBALE ET REC ENSEMENT DU PATRIMOINE Document synth tique de pr sentation du recensement Relev s photographiques des constructions par quartier Plansde la phase 1 n 1 ENJ EUX URBAINS ET PROTEC TIONS EXISTANTES carte de synth se n 2 PAYSAGES ET TRAME VEG ETALE carte de synth se n 3 ETAPES DE DEVELO PPEM ENT URBAIN carte de synthese n 4 REC ENSEM ENT DU PATRIMOINE BATI 6 extraits n 5 PERIMETRE DE LA ZP P A U P BOITE PHASE 2 DOSSIER REG LEMENTAIRE Rapport de Pr sentation Prescriptions r glementaires Plans r glementaires 1 plan
8. caniques plates V W X Y Z Zinguerie A B Alignement limite du domaine public routier au droit des propri t s riveraines Annexe d pendance d une construction principale de type abri de jardin garage appentis pavillon de jardin kiosque Appareillage fa on dont sont dispos es les pierres ou les briques composant une ma onnerie cf n 9 page synth se Les mat riaux en d cor v Kn TEE XA me mm i Wd Z Pep 3 P e en de a kal an wali assises r gl e opus incertum Ardoises pente de toiture et mise en ceuvre pente de toiture de 40 100 ardoises naturelles pos es aux clous ou aux crochets Badigeon de chaux dilution de chaux teinte avec un peu d alun et un corps gras Le badigeon peut tre appliqu en une seule passe sur une ma onnerie de moellons et de pierres de taille ou bien recouvrir un enduit ou un badigeon existants Bandeau bande horizontale saillante unie ou moulur e Bris mansart forme de toiture compos e d un volume suppl mentaire de comble dont chaque versant est form de deux pans de toiture d inclinaison diff rente la ligne de changement de pente est appel e ligne de bris ou brisis On le retrouve sur les maisons de maitre traditionnelles couvertes en tuiles canal la partie en forte pente tant couverte d ardoises A la fin du XIX si cle le bris mansart revient lt la mode gt la toiture est enti rement couverte
9. d velopp plus lentement et surtout de facon plus diffuse il n y a pas eu ainsi d mulation entre propri taires et constructeurs d o auraient pu merger des mod les architecturaux sp cifiques Il semble au contraire que les propri taires aient cherch leurs inspirations dans des mod les d j r alis s diffus s par les revues de l poque Dans la plupart des cas il s agit ainsi de simples emprunts de d tails plaqu s sur une construction relativement conventionnelle le d tail de la ferme d bordante de la lucarne en saillie l oriel l l ment de d cor en terre cuite B LESEMPRUNTSFORMELS A L ARTNOUVEAU N en Grande Bretagne avec l mergence du mouvement Arts and Crafts l Art nouveau est le fait d une g n ration d artistes qui cherchent une rupture avec l exploitation des styles du pass courant historiciste et un renouveau des formes Les anciens mat riaux comme le bois la pierre sont mari s aux nouveaux comme l acier le verre dans une recherche d innovation formelle inspir e de la nature Les motifs habituellement repr sent s sont des fleurs des plantes des arbres des insectes ou des animaux A La Rochelle les d tails Art Nouveau t moignent surtout de l influence de l Ecole de Nancy Il ne s agit pour autant que de quelques d tails plaqu s sur des constructions relativement conventionnelles et conformes aux mod les d velopp s selon l poque de construction C LERETOUR AU BRIS MANSARD A part
10. de construction le nom de la maison ou un l ment sculpt Cl ture l ment d limitant et structurant un espace priv cour jardin ou grande parcelle selon diff rents dispositifs murs grilles grilles murets grillages doubl s de haies Coeur d ilots partie int rieure d un flot de constructions form par les jardins priv s Communs ou d pendances constructions secondaires dans lesquelles sont regroup es les pi ces de service d une grande propri t curie grange etc Cone de vue fen tre visuelle sur un l ment de paysage mer boisement une construction ou partie de construction ex clocher Construction d int r t architectural construction dont l int r t tient une composition g n rale du volume la qualit de mise en uvre des mat riaux des l ments de d tails remarquables et plus g n ralement sa singularit OU Sa repr sentativit d une typologie particuliere maison de maitre traditionnelle villa baln aire maison basse de faubourg etc Les constructions identifi es d int r t architectural font l objet d une protection forte facades et toitures Construction d int r t urbain construction plus ou moins ancienne d un int r t architectural limit constituant le lt compl ment visuel gt des constructions prot g es au titre de l int r t architectural ou participant l harmonie de la facade urbaine Les constructions identifi es d int r t
11. g n ral et 6 extraits du plan d taill Annexe le pr sent livret p dagogique Le dossier r glementaire de la Z P P A U P doit tre annex au Plan Local d Urbanisme 2 EFFETS DE LA ZP P A U P La Z P P A U P est une servitude qui s impose au PLU Des pr cautions ont t prises pour que les deux documents ne soient pas contradictoires Au m me titre que le PLU elle peut tre modifi e ou r vis e selon les conditions d crites dans les Dispositions g n rales du Cahier de Prescriptions r glementaires Les prescriptions de la Z P P A U P s appliquent sur un territoire donn il convient de se reporter au Plan r glementaire g n ral pour en appr cier les p rim tres d application L insruction Une fois la zone de protection cr e tous travaux de construction de d molition de d boisement de transformation et de modification de l aspect ext rieur de b timents est soumis autorisation sp ciale savoir un accord de la ou les autorit s comp tente s Vile de La Rochelle ou et Communaut D Agglom ration de La Rochelle accompagn de l avis conforme de l Architecte des B timents de France Les autorisations sont d livr es sur la base du respect des Prescriptions r glementaires de la ZPPAUP Les prescriptions r glementaires sont souvent constitu es de formules qui appellent une certaine appr ciation du projet telles que si le contexte le justifie sous r serve que le caractere architectural soit
12. maisons de l architecte am ricain Frank Lloyd Wright dans les premieres d cennies du XX si cle Elles pr sentent des volumes importants avec des toitures complexes un travail d imbrication des espaces int rieurs permet de leur donner un maximum de lumi re et de vues sur l ext rieur 11 LEXIQUE INDEX A B Alignement Annexe Appareillage Badigeon de chaux Bandeau Bris mansart C D Cadastre napol onien Chainage Chassis de toit Ch neau Chevrons d bordants Cit jardin Cl de linteau Cl ture Communs C ne de vue Construction d int r t architectural Construction d int r t urbain Contrevents Corniche Coeur d ilot Cr te de faitage Descente d eaux pluviales E F Echoppe Egout de toiture El ment rare de patrimoine Encadrement Enduits ciments enduits fantaisies Enduit traditionnel Ensemble urbain homog ne Epannelage Epaufrure Epi de faitage Espace public Espaces verts Extension Faitage Ferme d bordante Ferronneries Franges de secteur Fronton G H I Gabarit HBM llot Imposte J K L Lambrequin Linteau Limites s paratives Lotissement L ucarnes M N Maillage foncier Maison basse Maison de bourg Maison de maitre Menuiseries Mitoyennet Mod nature R S Restructuration d ilot Retrait Rive de toiture Sablage Souches de chemin e Sur l vation T U Toitures Toiture terrasse Tuiles canal Tuiles m
13. rencontr me 1 EE Pomi i y dz UJ l T gt lt ae E ee a EE L Les constructions sans int r t de protection Les constructions non rep r es au titre du patrimoine architectural et urbain de la commune peuvent tre des constructions anciennes ayant subi trop de modifications fa ades d natur es des constructions sans int r t architectural ou encore des constructions trop r centes pour les valuer en terme de patrimoine Ces l ments ne font pas l objet d une protection du bati en tant que tel les projets sur ces constructions sont soumis aux prescriptions du secteur r glementaire dans lequel ils interviennent et donc soumis l avis conforme de l Architecte des B timents de France Les constructions d natur es Ces constructions sont comme des erreurs urbaines dans le paysage d une rue ou dans l harmonie d une construction ll peut s agir d extensions malencontreuses sur l vations v randas garages d une construction ancienne profond ment modifi e ou encore d espaces interstitiels restructurer L objectif est de rem dier ces d sordres lors d un projet de restauration de modification de construction voire d am nagement d espaces publics 4 SYNTHESE DE L ANALYSE URBAINE TRAME PARCELLAIRE types et volution Analyse La constitution du tissu urbain patrimonial s est accompagn e d une volution du maillage foncier not
14. urbain sur le Plan R glementaire font l objet d une protection simplifi e garantissant essentiellement la qualit de la facade urbaine gabarit et mat riaux Contrevents volets en bois ou en m tal ouvrant vers l ext rieur n tl T f UDDURU 101 battants pleins bois battants persiennes bois persiennes a lames bris es bois ou metal Corniche couronnement horizontal d une facade form de moulures cr ant un relief en partie sup rieure d une facade Cr tes de faitage l ment d coratif en zinc ou en terre cuite courant le long de la ligne de faitage Descente d eaux pluviales canalisation verticale de section g n ralement circulaire par laquelle descendent les eaux de pluie recueillies dans un ch neau ou une dalle demi ronde horizontale vers le sol Echoppe terme faisant r f rence au mod le particulier de l choppe bordelaise maison a rez de chauss e sur lev sur une cave donnant sur un jardin en contrebas employ La Rochelle pour d signer plus g n ralement les maisons basses de faubourg Egout de toiture ligne basse d un pan de couverture vers laquelle ruissellent les eaux de pluie Queue de vache soit directement vers le sol grace un l ger d bord de toiture retroussis pour les couvertures en ardoises ou tuiles d bordantes pos es sur une g noise une corniche ou une queue de vache chevrons d bordants pour les toitures en tui
15. AISON RURALE ETLA MAISON DE PECHEURS Ces deux types d habitat sont tr s proches en terme de situation li un village d occupations ouvriers agricoles ou p cheurs et de mat riaux mais entretiennent un rapport diff rent avec la rue sil La maison rurale est g n ralement l alignement sur la rue Elle d veloppe parfois nus vella l espace d exploitation en plus du logement sous forme de demi tage grenier ou bien m en longueur sur un niveau et avec plusieurs entr es sur la rue ON en trouve beaucoup ja cd TA d exemples dans les coeurs de villages anciens de La Rochelle Saint Maurice Laleu Lafond et Tasdon La maison de p cheurs ou petite maison sur cour se compose partir d un pignon en facade sur rue sans entr e directe partir de la rue mais une entr e lat rale donnant sur le jardin ou sur une cour int rieure WE A Ces deux types d habitat modeste sont des constructions en moellons de calcaire traditionnellement badigeonn s au lait de chaux les encadrements des baies sont soit badigeonn s ou enduits comme le reste de la facade soit soulign s par une couleur diff rente de la facade mais dans tous les cas ils ne sont pas constitu es de pierres saillantes La toiture est en tuile tige de botte la rive de toiture ne pr sente le plus souvent pas de corniche ou bien une au profil tr s simple Les souches de chemin e sont en briques traditionnelles ou en pierres EXEMPLES DE CE
16. DE FAUBO URG La maison basse de ville apparait avec le d veloppement des faubourgs Il s agit d abord de maisons au volume tr s simple constitu d une porte centrale et deux fen tres en un seul niveau les encadrements de pierres sont saillants les facades sont enduites le d cor est quasi inexistant sauf cl de linteau Le mod le de l choppe bordelaise se diffuse tr s largement partir de la fin du XIX si cle ces maisons basses sont dispos es sur une cave et donne sur un jardin en l ger contrebas Les fa ades sont plus travaill es elles pr sentent une mod nature travers les corniches les frises et bandeaux les encadrements de fen tres et des sculptures en cl s de linteau partie centrale du linteau mascarons motifs v g taux etc A La Rochelle on retrouve tr s clairement cette inspiration m me si les fagades sont en g n ral beaucoup moins riches que celles des maisons bordelaises et la sp cificit de l implantation urbaine sur cave avec jardin en contrebas n est pas syst matique Le patrimoine des maisons basses de la fin du XIX siecle est tr s important en terme de quantit sur La Rochelle il est en revanche tr s abim par des modifications malencontreuses modifications de percements sur l vations et des changements de mat riaux contrevents portes et menuiseries L HABITAT DES FAUBOURG S Un d cor sobre Diff rents mod les de portes sont diffus s partir de
17. FANDJUDIJUI seni 40930 NI XnViivVW S31 seuenB xnop a1uo 531025 nO S383 NN9NIS SNOSIVW BISJIJJONFIU JUDINO BWELJIBJIB NDSANON iv JUDINOI ND s uusoj sjuNjdWa sesnbau oq sa2uaJaja SIYNLIOL 30 13 SIWNIOA 30 Xf3f Lu 92U819j21 so2uenjjul NOUVSINVSNN G SNO1ILYEIdO sa25b ano sayesinueu s s opip no s l ni SINO SajUO_IOS savad jauuojipo1 JINPUB siuaurs pp2ua ja 3u21u10 o9unosnvi 30 LVLIGVH 1 sB1noqnp s p uollbuuioj HHIH ep y seji BJDJOJ 310202 wR ipa at m N3IONV 1V1I8VH 1 P UU IUS I pini aa E tf 5313144034 13 XQ V3WYH S39 VTIIA vas RSM te 3 kx HM gt 3 8ujo d SOpespnUGU 02005 sine no5 U N ES X Sp d gt kiq xnpu2 ap uosBippq no rauuoltiipp Ww 3123lS oXIX ol TAX no ins BBJJUB inoa eun ans no un IDA asua uou no BALSNDUI BP 181 no ey210d 8990 1no5 aun ins sejdui s seuinjo ap JDVIVD uns NOSIVW V1 1V331v1 322V V NOSIVW V1 3SSV8 NOSIVW V1 341IVW 30 NOSIVW V1 31V3 na NOSIVW VI SITVANLDILIHDAV SIJDNIJIJIA 13 NOILDAMSNOD S3aO0lmd SANIVAHN NOUVINVIAWI 13 322 V Q 300W dnd VI V NOSIVW V1 30 13OddV4 31 6 L HABITAT ROC HELAIS XVIII XIX SIEC LE L HABITAT TRADITIONNEL C HARENTAIS A LA M
18. OTEC TIONS DU BATI ELEMENT RARE DE PATRIMOINE D molition et modification interdite traitement des abords et restauration voir liste des 23 l ments rares L gende du Plan R glementaire CONSTRUCTION D INTERET ARCHITECTURAL D molition interdite restauration et mise en valeur CONSTRUCTION D INTERET URBAIN Construction conserver am liorer SANS INTERET DE PROTECTION Construction r cente ou ancienne am liorer ou remplacer gt lt CONSTRUCTION DENATUREE Erreur urbaine a corriger FORTIHCATIONS ET PROTECTIONS EXISTANTES FORTIFICATIONS SUCCESSIVES hypoth se de trac source Inventaire G n ral SECTEUR SAUVEGARDE actuel 75ha PSMV approuv le 8 septembre 1981 C PERIMETRE DE REVISION DU PSMV p rim tre arr t en janvier 2006 180 ha g SITE CLASSE au titre de la loi du 2 mai 1930 EN MONUMENTS HISTORIQUES au titre de la loi du 31 d c 1913 B PATRIMOINE PAYSAGER ET MISE EN VALEUR DU B TI ESPACE PUBLIC A SOIGNER espace de mise en sc ne urbaine ESPACES VERTS ET PARCS PUBLICS espaces de respiration COURS PARCS ET JARDINS Ecrin d une construction prot g e JE VEGETATION A PRESERVER PERIMETRES DE LA ZP P A U P Qu 6 plantations d alignement ETSOUS ZONAGE REG LEMENTAIRE TITRE III HA boisement SSH c urs d ilots vert PERIMETRE EXTERIEUR SOUS ZONAGE REGLEMENTAIRE ZPN SECTEURS REGLEMENTAIRES soumis des prescriptions par
19. S CONSTRUCTIONS RURALES LA AU PETIT SAINT ELOI A LALEU TASDON L HABITAT TRADITIONNEL C HARENTAIS B LA MAISON DE BOURG La maison de bourg pr sente d s cette poque un caract re plus urbain dune part elle est l alignement de la rue et tage et s implante en mitoyennet avec d autres maisons de ce type le parcellaire est alors plus resserr et annonce d j les lotissements de la fin du XIX si cle d autre part elle pr sente une fa ade plus travaill e la ma onnerie de moellons est g n ralement enduite badigeonn e pour les plus modestes des l ments en saillie sur la facade comme la corniche et le bandeau apparaissent et les percements sont plus r guliers fen tres trois carreaux ou petits carreaux pour les plus anciennes Pour les maisons deux trav es il s agit l int rieur de deux pi ces par niveau distribu es par un couloir lat ral impliquant une composition de facade presque toujours identique et annon ant le mod le lt standard gt de la maison de ville de la fin du XIX si cle Certaines de ces maisons comportaient d s l origine des espaces de commerces en rez de chauss e parfois encadr es de devantures en bois visibles sur les cartes postales de Laleu dans ce cas la porte d entr e situ e sur le c t m ne aussit t l tage EXEMPLES DE CES MAISONS DE VILLE A TASDON LAFOND ET LALEU L HABITAT TRADITIONNEL C HARENTAIS C LA MAISON
20. V L L E D E L A R O C H E L L E piece du dossier reglementaire de la Z P P A U P LE RAPPORT DE LA 3 MAISON A LA RUE a i ACTEN ET BRAM TE PERIODES DE _ CONSTRUCTION ET REFERENCES ARCHITECTURALES p rlade rurale L HABITAT ANCIEN pios cal Hecate Sallqa Piga du Ens devo XVII XIX SIECLES formation des faubourgs jr L HABITAT DE FAUBOURG i IR RE n F H E E 1880 1914 influences r f rences JEUX DE VOLUMES ET DE TOITURES M m Ch f En m ms au entre deux guerres LES MATERIAUX EN DECOR 1914 1940 influences r f rences VILLAS MODERNES ET ART DECO 1730 17460 1945 1970 ANNEXE LIVRET PEDAGOGIQUE DOSSIER DEFINITIF AVRIL 2009 MIS A ENQUETE PUBLIQUE du 5 01 au 13 02 2009 ET VALIDE PAR LA C R P S du 10 03 2009 A U P architectesurbanistes SC PA STEFF LEMOINE DAVY GEFFARD BERTHOME 3 RUE DE CARCOUET 44 000 NANTES TEL 02 40 20 15 47 FAX 02 40 35 16 02 E MAIL aup aup urba com SOMMAIRE o 00 9 Pieces constitutives de la ZPPAUP Effets de la ZPPAUP Prescriptions r glementaires mode d emploi a Synth se SOUS ZONAGE REGLEMENTAIRE DE LA ZPPAUP b Synth se LES PROTEC TIONS DU B TI EN ZPPAUP Synthese de l analyse urbaine TRAME PARCELLAIRE types et volutions Synthese de l approche typologique TYPOLOGIE DE L HABITAT L Habitat rochelais
21. X ETDEBUT XX Suite au d veloppement industriel de la commune et notamment l arriv e du chemin de fer les fabriques et les usines se sont multipli es sur le territoire Une r flexion sur le logement ouvrier s amorce pr cis ment avec la fondation de La Soci t Rochelaise des Habitations Bon March le 25 mai 1891 De nombreux exemples d ensembles de maisons ouvri res de la fin du XIX ou tout d but XX si cle existent sur la commune on peut citer les Rochepierres La Pallice rue de la Cr che dont il ne reste que peu de maisons ou la cit des cheminots rue de Roux l ouest de la voie ferr e et de Tasdon ou encore la rue Jacquard et le passage Lagrave Tasdon Mais dans beaucoup d entre elles il s agit d ensembles compos s de plus que seulement quelques maisons et s ajoutant cela des modifications de cl tures de couleurs ou autres ainsi l image de la cit ouvri re d origine avec son homog n it et son ambiance particuli re y est souvent difficilement perceptible Deux exemples int ressants ont n anmoins attir notre attention pour leur qualit urbaine pr serv e encore aujourd hui les rues Siegfried et Callot Saint Maurice 90 maisons la cit Migeon La Pallice cr e en 1901 au moment de la cr ation de la filature Migeon 42 maisons La maison basse de faubourg illustr e au chapitre pr c dent est le mod le de base pour ces cit s ouvri res qui datent de la fin du XIX si cle
22. able travers l analyse comparative du parcellaire des diff rentes structures urbaines d velopp es successivement 1 L h ritage rural XVIII XIX Tasdon vestiges du parcellaire ancien siecle visible sur le cadastre napol onien et dont on retrouve la structure fonci re dans les c urs anicens des villages de Lafond Laleu Saint Maurice Saint Eloi et Tasdon mais aussi autour des grandes propri t s z fe gt gt gt Saint Maurice vestiges du parcellaire ancien Le Petit Brouage 2 La formation des faubourgs Les rues Pasteur Drouineau et Boileau entre la deuxi me moiti du loties la fin du XIX si cle XIX si cle et le d but du XX si cle Cette p riode est marqu e par un v ritable La rue de clatement de la ville forte Missy qui sera d class e en 191 2 ensemble par l urbanisation de vastes loti au terrains agricoles ou de d but du marais formant les nouveaux XX si cle faubourgs de La Rochelle La Genette Fetillv Tasdon La Pallice etc ce d veloppement se fait essentiellement par des D lotissements la densit importante accompagnant les grandes perc es d une fa ade urbaine continue Le d veloppement industriel implique l implantation d un certain nombre d usines sur le territoire et avec elles des quartiers de logements ouvriers apparaissent la cit Migeon la rue Siegfried et Callot la rue de Roux etc Les
23. aire une chronologie rapide sur quatre grandes p riodes qui sont mettre en rapport avec l histoire de la ville que nous avons d velopp e dans le chapitre III de ce rapport 1 le XVIII XIX siecle ou se constituent ou terminent de se constituer les ensembles ruraux les domaines et les villages de Lafond Laleu Saint Maurice les hameaux de Saint Eloi et de Tasdon 2 la p riode du d veloppement industriel entre la deuxi me moiti du XIX si cle et le d but du XX si cle marqu e par un v ritable clatement de la ville forte qui sera d class e en 1912 la formation des faubourgs de La Genette F tilly Tasdon La Pallice etc les r f rences architecturales sont nouvelles les facades plus travaill es et les mat riaux se diversifient 3 Vl entre deux guerres marqu essentiellement par la diffusion de mod les de maisons aux volum tries simples et au d cor de facade par un jeu de mat riaux avec notamment le th me de la maison de banlieue parisienne par l utilisation de l opus incertum meuli res et par les cr ations de cit s jardins 4 l apr s guerre qui reste une p riode de construction importante pour La Rochelle notamment sous forme de lotissements sur les secteurs de Saint Maurice Port Neuf Beauregard Tasdon Sud et plus particulierement La Pallice qui a subi des bombardements B DES ARCHITEC TURES MA RQ UEES PAR LEUR EPO QUE La grille d analyse pr sent e ci contre dresse une analyse des 6 typ
24. ant e g n ralement l alignement ou en l ger retrait sur rue Maison de maitre construction traditionnelle des anciennes propri t s rurales implant e en retrait sur une cour Menuiseries ensemble des ouvrages de portes et fen tres r alis s traditionnellement en bois Mitoyennet copropri t d un l ment s paratif entre deux parcelles mur cl ture haie puits etc Mod nature ensemble des moulures et autres l ments en saillie qui caract risent une facade R S Restructurations d ilot op ration d am nagement visant la modification profonde d un lot pouvant entra ner une r organisation de la trame parcellaire et entrainant une nouvelle configuration urbaine Retrait type d implantation d une construction en arri re de la limite d alignement Rive de toiture extr mit lat rale d un pan de toiture autre que le faitage ou l gout rive de tuiles la saintongeaise rive de tuiles us la r thaise Sablage d capage ou abrasion d une surface par projection pneumatique d un jet de sable sec Sur l vation surhaussement d une construction existante agrandissant le volume d origine et modifiant les proportions de facade Souche de chemin e ouvrage de maconnerie lev en mergence au dessus d une toiture T U Toitures ensemble des l ments qui composent le couvrement et la couverture d un batiment comprenant a la fois les mat riaux de couverture pr
25. d ardoises parfois d ardoises losang es pour le brisis C D Cadastre napol onien premier document dressant l tat de la propri t fonci re du territoire constitu en 1810 1811 sur la commune de La Rochelle le cadastre napol onien a t un document de base fondamental dans l analyse des typologies urbaines Chainages l ment d ossature des parois porteuses d un b timent Chassis de toit dispositif d clairage et d ouverture dans la toiture suivant la ligne de pente Ch neau petit canal situ la base des combles en gout en encaissement ou la jonction de deux versants pour recueillir l eau de pluie et la diriger vers un tuyau de descente Chevrons d bordants partie basse d une toiture couverte de tuiles m caniques d bordant du nu de la fa ade cr ant une ombre les chevrons tant les pi ces de bois fix es la charpente suivant la pente de toiture ce type de toiture ne n cessite pas de dispositif de recueil des eaux de pluie ni goutti re ni descente voir Egout de toiture Cit jardin terme faisant r f rence au mod le anglais de quartier d habitat d signant la Rochelle les lotissements ouvriers HBM concus dans les ann es 1920 et 1930 selon une trame orthogonale dans laquelle est implant e une bande de logements au milieu des parcelles d un ilot cr ant des jardins sur rue Cl de linteau pierre taill e qui se trouve au centre d un linteau comportant souvent la gravure de la date
26. du 1 juillet 1985 Les l ments prot g s au titre des Monuments Historiques restent sous leur propre r gime d autorisation travaux sur l l ment prot g lui m me en revanche les abords de Monuments Historiques dessin s selon un rayon de 500 metres autour du MH dans lequel l avis de l Architecte des Batiments de France taient obligatoire sont remplac s par le p rim tre de la ZPPAUP certaines zones peuvent donc ne plus tre concern es par l avis conforme de l Architecte des B timents de France 3 PRESC RIPTIONS REG LEMENTAIRES MODE D EMPLOI Le Cahier de Prescriptions R glementaires est indissociable du Plan R glementaire plan g n ral pour le zonage et extraits par secteur il se compose de trois grands titres l les Dispositions g n rales qui rappellent les textes l gislatifs les modes d application et les effets de la ZPPAUP Il les Prescriptions de protection et de mise en valeur qui d crivent les conditions de protection du b ti rappel es d une facon synth tique ci apr s et donnent des prescriptions de mise en valeur du patrimoine qui s appliquent dans le cadre de projet de restauration ou de modification d une construction existante ou d am nagement d espaces libres plantations espaces publics etc les Prescriptions par secteur r glementaire dont le zonage est explicit ci apr s qui constituent le cadre g n ral d intervention en ZPPAUP A PATRIMOINE ARC HITEC TURAL ET PR
27. er Fronton couronnement compos d un cadre moulur et d un tympan G H I Gabarit limite de dimensions que doivent respecter les nouvelles constructions hauteur profondeur etc HBM lt Habitat Bon March gt terme cr la fin du XIX si cle dans le cadre d une profonde r flexion sur le logement ouvrier visant la mise disposition de logements prix social la Soci t Rochelaise HBM a t fond e le 25 mai 1891 llot groupe de constructions ceintur par des rues Imposte partie de baie situ e au dessus d une porte J K L Lambrequin bandeau ajour de bois ou de m tal d coup en ornement d une rive de toiture Limites s paratives ligne de s paration entre deux parcelles Linteau l ment monolithe qui ferme le haut d une baie et soutient la ma onnerie situ e au dessus de l ouverture Lotissement op ration d am nagement consistant en la division d un terrain en plusieurs parcelles destin es tre b ties il peut s agir de seulement quelques maisons ou de quartiers entiers lotissements ouvriers par exemple Lucarne ouverture m nag e dans un pan de toiture cr e par un ouvrage de charpente et de couverture et comportant une baie verticale M N Maillage foncier configuration de la trame parcellaire cf n 4 planche d analyse trame parcellaire gt Maison basse maison a rez de chauss e sur lev ou non sur une cave Maison de bourg maison a tage impl
28. es architecturaux repr sent s dans l habitat rochelais L architecture traditionnelle charentaise XVIII XIX qui utilise les mat riaux de construction traditionnels locaux pierre calcaire locale enduit la chaux toiture en tuiles tiges de botte avec des compositions aux volumes simples assembl s entre eux L architecture des faubourgs partir de la deuxi me moiti du XIX si cle dont on retrouve l criture jusqu la veille de la Premiere Guerre Mondiale caract ris e par un plus grand travail de mouluration au niveau de la facade chainages et encadrements saillants bandeau corniche moulur e d cors sur des volumes simples Influences et r f rences des ann es 1880 1930 Les emprunts esth tiques aux diff rents courants architecturaux cat gorie qui rassemble les architectures clectiques inspir es des mod les contemporains d velopp s nationalement de la fin du XIX si cle jusque dans les ann es 1930 syst matiquement caract ris es par un jeu de toitures et de volumes et l mergence de nouveaux mat riaux L entre deux guerres ou se g n ralise l emploi des nouveaux mat riaux industrialis s comme la tuile m canique ou la brique industrielle qui sont utilis s de mani re d corative ou ludique Influences et r f rences des ann es 1930 et 1950 Les influences Art D co et les r f rences au Mouvement Moderne se retrouvent un peu La Rochelle avec des architectures aux lignes horizon
29. evrons qui lui conf re un relief significatif par une ombre importante sur la facade La rive de toiture est souvent orn e d une frise de bois appel e lambrequin Illustration extraite du site internet sur Arcachon carte postale d but XX si cle D tail d un lambrequin sur une petite maison de vacances A La Rochelle on trouve les exemples remarquables de la clinique du Mail et du Chalet du Mail situ s La Genette Le dispositif se d cline sur de nombreuses petites maisons a ha j J EUX DE VOLUMES ET DE TOITURES 1890 1910 LE COTIAGE DE VIOLLET LE DUC Le cottage se compose de volumes imbriqu s qui impliquent plusieurs facades pour les plus grandes villas La d coration est de plus en plus pr sente Dans les maisons les plus modestes notamment la maison basse de faubourg on retrouve tr s souvent ce marquage par un pignon central avec ferme d bordante ou autre dispositif Le dispositif de la charpente reverseau issu de la maison m di vale pans de bois semble s tre diffus partir des travaux de Viollet le Duc Elle trouve une large application dans les premi res maisons de la c te normande mais aussi sur les c tes bretonnes et vend ennes en particulier sous la signature de l architecte Libaudi re A L 299472777 CE s E T 1 b AN mune es D tail d une ferme d bordante Illustration extraite de l ouvrage Habitations modernes
30. ions d veloppant ce modele prendront ainsi forme La Rochelle Ces quartiers se constituent d une trame orthogonale dans laquelle s implante une bande de logements au milieu des parcelles d un lot cr ant des jardins sur rue Les volumes principaux reprenant les arch types formels d une maison volume unique couronn d une toiture deux pans sont divis s en 4 logements donnant chacun sur un jardin L acces par la rue se fait au travers du jardin et entre les volumes principaux s intercalent quelques volumes plus bas correspondant l origine aux locaux usage commun Le principal trait de caract re de ces cit s tient cette image tr s v g tale d l implantation du b ti en retrait de jardins quelque soit le c t on oublie ainsi la densit qui est souvent mal v cue dans l habitat group Les op rations que l on connait La Rochelle toujours g r es en majeure partie par l Office public HLM sont marqu es par un type de constructions reconnaissable volumes et composition tr s simples facades en pierres meuli res toitures en tuiles canal contrevents ext rieurs en bois La composition de facade d coule de la division en 4 des volumes qui induit une sym trie parfaite n anmoins aujourd hui la mise en place de cl tures h t rog nes et surtout les ajouts de volumes suppl mentaires ont compliqu la compr hension du mod le d origine et impliqu une certaine h t rog n it dans ces ensembles pourtant t
31. ir de 1880 un nouveau type d architecture apparait dans les faubourgs de La Rochelle essentiellement pour les villas et quelques maisons de ville relativement riches Le vocabulaire architectural se distingue clairement par un travail sur les volumes de toiture accentu s par un bris mansard et une double corniche d cor e de motifs clectiques dessin des lucarnes aux proportions et aux dimensions imposantes mise en avant d un corps du batiment formant une tourelle la toiture pavillon Ces influences se retrouvent galement dans les maisons rez de chauss e elles sont surmont es d un comble en bris mansard clair par une ou des lucarne s en chien assis ou et ceil de bceuf et pr sentent un traitement d coratif de facade parement de briques ou effets de reliefs D LECOURANTHISTORIC ISTE E Les d tails n o gothiques sont principalement repr sent s par des volumes de petites tourelles type chauguette avec une toiture en poivri re ou encore par la reconstitution de lucarnes Renaissance de linteaux en accolade ou encore de fen tres meneaux J EUX DE VOLUMES ET DE TOITURES A LES MODELES BALNEAIRES 1880 1890 LE CHALETDE LA VILLE D HIVER D ARCACHON Le mod le tr s sym trique volue ensuite vers des compositions plus complexes tout en conservant ces deux marqueurs principaux le pignon en fa ade et les balcons de bois Les volumes restent simples La toiture est marqu e par un grand d bord de ch
32. l essentiel du patrimoine bati prot g et des ensembles qui font l objet d une sous zone sp cifique les ensembles de lotissements ouvriers ZPU L et les cimeti res ZPU C Les zones de patrimoine naturel ZPN soul vent des enjeux li s la qualit du paysage des vues lointaines de la facade littorale et du v g tal La Z P P A U P prot ge les l ments v g taux les sp cificit s du paysage agricole de marais de quais de c te sauvage de parcs li s une maison de maitre etc et fixe les conditions de pr servation de restauration et d ventuelles r habilitations des constructions sur ces secteurs Les zones de patrimoine urbain ZPU recouvrent des tissus tr s diversifi s d j urbanis s qui connaitront quelques nouvelles constructions ponctuelles voire quelques restructurations d ilots Ces nouvelles constructions et les op rations de restructuration possibles devront s int grer au mieux dans le tissu patrimonial existant en respect de l chelle de l ilot et de la rue La Rochelle est marqu e par une pluralit de typologies urbaines notamment li e sa composition en quartiers ayant chacun une histoire une trame urbaine et une ambiance Aussi chaque r gle urbaine offre une n cessaire marge d adaptation au contexte du projet le quartier la rue les constructions voisines La Z P P A U P concerne galement des zones caractere non patrimonial dont il s agit de maitriser l impact visuel sur la
33. la deuxi me moiti du XIX si cle comportant g n ralement une imposte vitr e il s agit de porte panneaux pleins ou ouvrag s partie vitr e avec des ferronneries d coratives Les maisons de cette poque sont le plus souvent dat es sur les cl s de linteaux au dessus des portes ou sur des plaques grav es Le motif le plus diffus est la volute et les d cors v g taux et des mascarons ornement repr sentant une figure humaine dispos s en cl de linteau sont fr quents Les couleurs restent dans les tons pastels le traitement de la cl ture est soign et sobre L HABITAT DES FAUBOURGS D LESMAISONS A ACCESLATERAL Avec l urbanisation de rues par les maisons basses un mod le plus petit au fonctionnement diff rent se diffuse la maison acces lat ral avec le m me volume que la maison basse pr c demment d crite sans le couloir central et le m me type d acc s que les anciennes maisons de p cheurs savoir non pas directement sur la rue mais en arri re sur le c t de la maison Ces mod les lorsqu ils ont t r alis s en s rie cr ent des ensembles urbains int ressants compos s de petits volumes d habitat une ou deux maisons accol es entre lesquels s intercalent les passages d acc s La qualit urbaine de ces petits ensembles d pend n anmoins de la qualit de la cl ture portillon d acc s et de ces petits passages priv s d acc s E LES CITES OUVRIERES DE LA FIN DU XI
34. les m caniques plates soit recueillies par un dispositif adapt au type de toiture ch neau encastr ou dalle demi ronde pour les couvertures en tuiles dalle nantaise sur corniche ou dalles demi rondes pendantes pour les toitures d ardoises El ment rare de patrimoine construction de type exceptionnel qui t moignent de l histoire de la ville et participent l identit et la richesse du patrimoine rochelais rural moulins fontaines d fensif vestiges de fortifications portuaire bassins monumental y compris le patrimoine du XX si cle blockhaus r seaux Encadrement bordure saillante moulur e peinte ou sculpt e autour d une ouverture en facade Enduits ciment enduits fantaisies enduits de parement hydrauliques mortiers teint s dans la masse base de ciment blanc ou de ciment et de chaux employ s avec diff rents types d application et de finition enduit tyrolien enduit lav enduit jet etc ces enduits ont t tr s employ s sur les constructions des ann es 1920 avec une recherche de polychromie et de texture participant au caract re architectural de la construction Enduit traditionnel enduit r alis au mortier de chaux l g re blanche de Saint Astier ou similaire et gros sable blanc taloch e l ponge Ensemble urbain homog ne groupe de constructions formant un ensemble coh rent en terme de facade et d espace urbain Il s agit de rues ou parties de rues d un e
35. nsemble de parcelles op ration de lotissement ou d un ilot ou une partie d ilot hameau ancien Epannelage hauteurs des volumes constructibles Epaufrure clat dans un parement ou dans le fil d une ar te Epi de faitage l ment d coratif vertical surmontant un poin on de charpente r alis en bois en terre cuite ou en zinc Espace public ensemble des espaces de passage et de rassemblement l usage de tous rue place parvis quai etc Espaces verts ensemble des espaces v g talis s du domaine public plantations pelouses parcs squares etc Extension construction ou partie de construction ajout e un volume principal soit par le prolongement de l existant soit par un volume rajout augmentant la surface habitable de la maison Faitage ligne de jonction sup rieure de deux pans de toiture inclin s suivant deux pentes oppos es Ferme d bordante dispositif de charpente inspir des constructions m di vales charpente reverseau qui se caract rise par un d crochement de toiture prolong par une ferme apparente ornant une partie de facade en pignon ou fronton fr quemment employ sur les constructions d inspiration baln aire Ferronneries ensemble des ouvrages de fer ou autres m taux fa onn s grilles ferrures garde corps l ment de marquise etc Franges de secteur zone lin aire d interface entre un secteur d urbanisation r cente et un ensemble patrimonial urbain ou paysag
36. oprement dit ardoises tuiles zinc et leurs supports chevrons lattes Toiture terrasse toiture dont la pente est inf rieure 15 96 Tuiles canal pente de toiture et mise en uvre pente de toiture 28 96 terre cuite naturelle rives la saintongeaise arr t es sur des tuiles pos es sur l envers gouts marqu s par un d bord de tuiles pos s directement sur la ma onnerie du mur ou sur une corniche une g noise ou une queue de vache Tuiles m caniques plates pente de toiture et mise en uvre pente de toiture 35 45 96 terre cuite naturelle dite tuile plate a emboitement de Marseille gouts marqu s par un d bord de chevrons sans dispositif de r cup ration des eaux pluviales ou plus rarement ch neau encastr V W Z Zinguerie ensemble des l ments de zinc ou de plomb recouvrant les parties saillantes d une facade en protections contre les infiltrations d eau corniche cordons bandeaux appuis de fen tres etc H f rences sources DICOBAT dictionnaire g n ral du b timent Jean de Vigan ditions Arcature Lexique en ligne sur le site Internet du SDAP 17
37. perception du paysage patrimonial de la ville Elles sont appel es Zones d Impact Paysager ou ZIP et sont distingu es en 3 types ZIP 1 pour les secteurs d j urbanis s ZIP 2 pour les secteurs faisant l objet d un projet de restructuration ou de mutation et la ZIP 3 pour le secteur du marais de Tasdon qui fait l objet d une r flexion particuli re SECTEURS REGLEMENTAIRES ZONE DE PATRIMOINE NATUREL ZPN ZONE DE PATRIMOINE URBAIN ZPU ZPU c sp cifique aux CIMETIERES XX ZPU L sp cifique aux LOTISSEMENTS L ZONE D IMPACT PAYSAGER ZIP 1 G ZONE D IMPACT PAYSAGER ZIP2 E ZONE D IMPACT PAYSAGER ZIP 3 PERIMETRE DE LA ZPPAUP P rim tre ext rieur de la ZP P A U P Sous zonage de la Z P P A U P b PROTEC TIONS DU Partie r glementaire Les l ments rares du patrimoine 17 l ments rep r s par 1 toile rouge sur le Plan Ces l ments ne peuvent pas tre d molis ni modifi s sauf s il s agit de les r tablir dans leur tat d origine Un projet de modification peut tre autoris titre exceptionnel s il s agit d un programme de r habilitation positif pour l image du secteur ex la base des sous marins et sous r serve d un v ritable respect du caract re architectural de la construction La restauration de ces l ments doit faire l objet du plus grand soin en r utilisant les mat riaux et coloris d origine sauf autorisation exceptionnelle Les abords imm diats de ces l ments doiven
38. pour les plus tardives c est le volume plus g n reux de la maison tage qui se d veloppe comme sur la cit Migeon de La Pallice ou la rue Siegfried Saint Maurice L HABITAT DES FAUBOURG S RUE DE ROUX MINIMES RUE JACQUARD TASDON CITE DES ROCHEPIERRES PALLICE S INFLUENCES ET REFERENCES DE 1880 A 1930 J EUX DE VOLUMES ET DE TOITURES Cette typologie d signe un ensemble de constructions tr s h t rog ne qui ont en commun des r f rences aux mouvements architecturaux qui ont accompagn le d veloppement des bains de mer depuis le Second Empire jusqu la veille de la Guerre de 1939 45 La particularit de l architecture rochelaise de cette poque r side probablement dans cette diversit par l assemblage de mat riaux de dispositifs formels de d tails de d cors qui prend une dimension pittoresque et inventive tout fait particuli re jusque sur les volumes les plus simples de la maison de ville et de la maison basse A LESMODELES BALNEAIRES La mode des bains de mer et des stations thermales est marqu e dans de nombreuses villes par la constitution de v ritables mod les architecturaux le chalet de la Ville d Hiver d Arcachon le lt Cottage gt dessin par Viollet le Duc et particuli rement dans l entre deux guerres les mod les r gionalistes comme celui de la maison n o basque ou n o normande qui se diffuse sur toute la c te Atlantique A La Rochelle le mouvement baln aire semble s tre
39. preserve etc L Architecte des B timents de France et les services comp tents auront ce pouvoir d appr ciation et justifieront leurs avis sur la base de l analyse du patrimoine et son recensement notamment typologique r alis lors de la phase d laboration de la ZPPAUP Boite 1 Le permis de d molir Le permis de d molir s tend tous les types d ouvrages contenus dans la zone de protection b timents am nagements d espaces publics porches murs de cl ture et de sout nement etc Cette obligation s impose aux collectivit s publiques tablissements publics et aux concessionnaires de services publics de l Etat des r gions des d partements et des communes comme des personnes priv es D une mani re g n rale le permis de d molir ne pourra tre accept si des garanties quant au projet destin remplacer la construction ne sont pas donn es et si le projet vient perturber la logique urbaine existante Que deviennent les protections pr existantes Le centre de la La Rochelle est prot g par un Secteur Sauvegard qui est amen s tendre sur 180 hectares cette protection demeure dans son r gime propre d autorisation Les sites class s existants savoir le Parc Charruyer le Mail de La Genette et le vieux port demeurent galement sous leur propre r gime En revanche les sites inscrits sont remplac s par le p rim tre de la Z P P A U P dans les conditions pr vues par la circulaire n 85 45
40. r s coh rents La cit de Bongraine ci dessus en photo est sans doute la mieux pr serv e sur le plan architectural m me si les cl tures ont t malmen es la construction de grands murs de cl ture pleins a fait perdre la cit son image d espaces libres et v g tale D autres exemples de cit s HBM des ann es 1920 sont encore visibles aujourd hui La Rochelle mais ne pr sentent pas les m mes types de constructions moellons enduits il s agit par exemple de la cit de la minoterie de Tasdon rue des Fr res Hautlin ou encore la cit des Corsaires Saint Maurice ci contre en photo Une r flexion importante est mener sur ces ensembles de logements ils constituent une m moire int ressante de l histoire du logement ouvrier La Rochelle et v hiculent toujours un esprit de cit jardin qui offre un logement collectif au caract re individuel jardin mais ce patrimoine se heurte des probl mes d adaptation du bati aux normes de confort contemporaines et particulierement la question de l intimit des jardins du stationnement et principalement de surfaces habitables 10 INFLUENCES ET REFERENCES 1930 1960 VILLAS MODERNES ET ART DECO A partir des ann es 1930 on voit apparaitre a La Rochelle un nouveau type d architecture inspir des architectures savantes de l poque que l on connait sous diff rents courants nationaux et internationaux Il s agit de quelques maisons ponctuelles des objet
41. rues Siegfried maisons tage et Callot maisons rez de chauss e l un des premiers ensembles HBM Saint Maurice TRAME PARCELLAIRE types et evolution Analyse 3 4 L entre deux guerres p riode de construction galement important marqu e notamment par la loi Loucheur qui offre une possibilit d accession la propri t et d veloppe l habitat individuel de la population ouvri re les espaces libres sont plus larges on entre dans l re du pavillonnaire Les rues d Leverrier et Savorgnan de Brazza Tasdon loti dans les ann es 1950 L apr s guerre reste une p riode de construction importante pour La Rochelle notamment sous forme de lotissements sur les secteurs de Saint Maurice Port Neuf Beauregard Tasdon Sud et plus particulierement La Pallice qui a subi des bombardements La cit jardin de Tasdon constitu e dans les ann es 1925 Le mod le particulier d habitat individuel group de la cit jardin vient affirmer cette tendance La cit jardin de Beauregard constitu e dans les ann es 1925 La rue Pierre et Marie Curie Beauregard lotissement des ann es 1950 9 SYNTHESE DE L APPROC HE TYPOLOGIQUE TYPOLOGIE DE L HABITAT Analyse A INTRODUCTION SUR LA CHRONOLOGIE La constitution du tissu urbain patrimonial rochelais que l on connait aujourd hui s est d velopp e partir du XIX si cle jusqu aux ann es 1960 on peut en f
42. s singuliers A LESMAISONS ARTDECO Les influences Art d co sont assez nombreuses sur La Rochelle qui a connu de nombreuses constructions dans l entre deux guerres on retrouve ces influences dans les motifs de grilles et ferronneries les menuiseries les d cors appos s sur des maisons plus lt banales gt et ponctuellement a travers les fa ades commerciales ou les constructions des quipements publics de cette poque comme les deux groupes scolaires r alis s par l architecte Grizet tous deux prot g s au titre des Monuments Historiques ou Port Neuf le portail d entr e du Stade Marcel Delflandre etc Les maisons rochelaises qui repr sentent l Esprit Art D co sont beaucoup moins nombreuses On en retrouve quelques unes sur La Genette et aux abords de la Porte Royale B LEMOUVEMENTMODERNE Les principes de l architecture moderne sont d velopp s dans quelques villas urbaines Ces maisons inspir es en particulier de l architecture de Mallet Stevens pr sentent une toiture terrasse de grandes surfaces vitr es des balcons des casquettes d bords de toit qui soulignent la composition horizontale de la construction VILLAS MODERNES ET ART DECO C LES VILLAS AUX TO MURES DEBO RDANTES La toiture terrasse pr n par le Mouvement Moderne ne concerne pas toutes les influences de l poque on retrouve quelques unes de ces villas aux lignes horizontales et aux toitures d bordantes un peu dans l esprit des premi res
43. sid rablement dans la silhouette du quartier XEMPLES DE CES MAISONS DE MAITRE A LALEU LAFOND ET SAINT MAURICE 7 U HABITAT ROC HELAIS DE 1870 A 1914 L HABITAT DES FAUBOURG S A LA MAISON BOURGEOISE MAISON DE VILLE Les premi res maisons de ville bourgeoises sont des volumes tr s simples implant es le plus souvent l alignement de la rue mais se d marquant dans la facade urbaine par une toiture pavillon quatre pans qui laissent d gag es les souches de chemin e des dimensions plus larges et des proportions plus cossues La toiture est g n ralement couverte d ardoises et les encadrements des baies et corniches sont soulign s par un travail de mouluration Les maisons de ville vont ensuite s enrichir dans le d cor de facade travers les encadrements de baies ou les mat riaux mais aussi par des lucarnes des souches de chemin e imposantes et voire m me d un niveau de balustrade pour couronner la facade Ces maisons se construisent beaucoup sous forme de lotissements ou de s ries maisons jumelles ou op rations de 3 ou 4 maisons partir de la fin du XIX si cle notamment sur les grandes perc es de l poque comme l avenue Coligny La Genette L HABITAT DES FAUBOURG S D tails de la maison de Tassel Saint Eloi D tails des maisons de ville et r sidences bourgeoises L HABITAT DES FAUBOURG S B LA MAISON DE FAUBO URG Avec l arriv e du chemin de fer La Rochelle les anciens
44. st leur expression d corative d velopp e travers les mat riaux pr c demment d crits notamment les parements en appareillages d coratifs les enduits fantaisies dessinant sur la facade des surfaces de couleurs et des jeux de relief galement dans la composition de facade des lignes souples soulignant les ouvertures en facades un jeu de percements de la fen tre tr s troite la plus large un travail d coratif avec des l ments de terre cuite ou de terre maill e grille en fonte ouvrag e int gr e dans les portes d entr e ou les garde corps des menuiseries dessin es etc L opus incertum employ d s 1900 et jusque vers 1930 voire 1940 se r f re visiblement aux constructions en pierres meuli res de la r gion parisienne ou les pierres de formes irr guli res et difficiles tailler obligeaient cette facon de les assembler cet appareillage est devenu une mode pour les pavillons dans des r gions ou pourtant la pierre est relativement r guli re et facile tailler On peut retrouver n anmoins une certaine r gularit dans l appareillage sous forme de nid d abeille forme polygonale r guli re ore E t 3 ar EL oe Er ae j z k Fr 99 i F 7 RL TEA e d A Ex ro peas Fu y Z x j les munies 5 w SIRT gae L oy Duy mas basis Te GE l Ex WY a ani
45. t faire galement l objet d une attention soign e en particulier lorsqu il s agit d un point mergeant dans la silhouette de la ville ou du quartier ex moulin les vues lointaines doivent tre pr serv es ae qa a 4 Y m g e a 1 fontaine de la Mar chale 2 fontaine du Chat qui dort 3 les trois fontaines de Lafond 4 porche dat 1633 Rue du Gu 5 le moulin de La Mauz 6 le moulin de Beauregard 7 vestiges du bastion Sud 8 cluse et quais du canal de Marans 9 vestiges de la ligne des forts 10 vestiges de murs sur les Minimes 11 villas du parc Franck Delmas 12 la statue de la Vierge des Marins 13 pont tournant de La Pallice 14 darses du port de La Pallice 15 Base des Sous marins cluse 16 la redoute de Chef de Baie 17 la Tour Carr e Les constructions d int r t architectural environ 460 constructions rep r es par une hachure rouge paisse sur le Plan Ces constructions ne peuvent pas tre d molies et doivent tre soigneusement restaur es selon les r gles de restauration d crites dans le R glement Des modifications mineures pourront tre admises si elles contribuent am liorer la qualit architecturale de la construction ou ne viennent pas perturber les l ments de composition qui en font son int r t Une attention toute particuli re doit tre apport e la conservation ou la restitution de tous les d tails architecturaux qui font la qualit
46. tales L apr s guerre marqu e par des volumes et des facades plus pur s TYPOLOGIE DE L HABITAT Analyse C LE RAPPORT DE LA MAISON AU JARDIN ETA LA RUE DES TYPES URBAINS DIFFERENTS La grille d analyse ainsi pr sent e de l habitat rochelais ne se limite pas la pr sentation des diff rentes critures architecturales selon ces p riodes de r f rence elle analyse aussi l volution du rapport de la maison la rue et au jardin le type urbain qui se d finit par les configurations de parcelles les plans int rieurs les facons d entrer les compostions et le travail par niveau Dans l habitat ancien traditionnel trois types urbains existaient croquis 1 la maison rurale maisons d ouvriers agricoles ou de paludiers croquis 2 la maison de maitre implant e dans un enclos avec ses d pendances croquis 3 la maison de bourg sur un parcellaire plus resserr NN 1 7 NI l m f 1 I pj NS ID 41 dA croquis 4 A partir de la moiti du XIX si cle le th me de la r sidence urbaine apparait et remplace la maison de maitre la maison est implant e en retrait sur la rue laissant d gager sa facade sur un petit espace de jardin Ce th me se d veloppe compl tement avec la villa isol e sur sa parcelle son implantation lui permet de constituer un paysage exceptionnel et singulier mis en sc ne et de cr er de multiples plans de facades car d gag es de mitoyennet
47. ticuli res C SPEC IAC DU PAYSAGE URBAIN L Zone de Patrimoine Naturel ZPN ZPU ENSEMBLE URBAIN HOMOGENE 2 Zone de Patrimoine Urbain 3 Zone de Patrimoine Urbain sp cifique aux LA MAISONS JUMELEES Cimeti res ZPU C surel vation interdite 4 Zone de Patrimoine Urbain des ELEMENT DE CLOTURE conserver Lotisse ments uvriers ZPU L en harmonie avec le b ti 5 Zone d Impact Paysager ZIP RUPTURE DANS L ALIGNEMENT ZP1 en secteurs d j urbanis s ou cl ture de mauvaise qualit AP2 en secteurs projets PASSAGE conserver ou r tablir ZP3 en secteur de r flexion AXES DE COMPOSITION PERSPECTIVES VISUELLES PRESCRIPTIONS DE PROTECTION CONE DE VUE pr server ETDE MISE EN VALEUR DU BATI TITRE II FRANGES DE SECTEUR planter a SOUS ZONAGE REGLEMENTAIRE DE LA ZP P A U P Le p rim tre g n ral de la Z P P A U P se d compose en sous zones correspondant des secteurs r glementaires particuliers Deux types de zones caract re patrimonial sont distingu s les Zones de Patrimoine Naturel ou ZPN qui recouvrent les grands ensembles paysagers les parcs et promenades publics les propri t s et grands domaines et encore l crin vert d un ensemble patrimonial ou une coupure verte et les Zones de Patrimoine Urbain ou ZPU qui concernent tous les coeurs de villages anciens et les tissus r sidentiels cr s partir de la fin du XIX si cle c est dans ces zones que se concentrent
48. villages se densifient jusqu constituer de v ritables faubourgs Cette urbanisation se d veloppe tout HN BH EHE E particuli rement en lin aire le long des voies d acc s la ville proches des anciens coeurs de villages le Boulevard Emile Normandin Tasdon en est un exemple loquent 7 A H Ces maisons tage sont constitu es de deux ou trois trav es en fa ade certaines re oivent un local commercial au rez de chauss e accompagnant le d veloppement de l activit locale du faubourg Les plus simples sont couvertes de tuiles m caniques nouveau mat riau de la deuxi me moiti du XX si cle diffus tr s largement avec le d veloppement des infrastructures et les fa ades sont enduites et tr s peu moulur es une corniche tr s simple parfois un ou plusieurs bandeau des chainages d angle et des encadrements de baies saillants constituent les seuls reliefs de ces fa ades Nombre de ces constructions relativement modestes sur le plan architectural ont t modifi es voire d natur es notamment l occasion de la cr ation d un logement dans le rez de chauss e commercial ou la situation inverse Des maisons aux facades plus travaill es s intercalent dans ces lin aires elles pr sentent des dimensions un peu plus cossues et un travail de mouluration ou d appareillage plus important L HABITAT DES FAUBOURG S C LA MAISON BASSE
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