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La revue Mutuelle et Santé n° 66

1. vient et la nouvelle agence de Villeur informations banne implant e au c ur de ville M Thierry Th venet responsable du d veloppement MTRL intervient ensuite pour commenter l activit de la MTRL dans le domaine des contrats collectifs La MTRL est en effet parte naire de plusieurs centaines d entrepri ses parfois depuis plus de 30 ans et s est particuli rement investie dans la prise en compte des nouvelles disposi tions dites Loi Fillon en faveur des contrats obligatoires n cessitant un travail de conseil et une adaptation des cadres contractuels existants La Revue de la MTRL juin 2010 num ro 66 Gr ce sa force de groupe la MTRL a galement t sollicit e sur de nombreux projets et opportunit s de d veloppement Des spots vid o permettent de pr senter deux entre prises en contrats groupes RESMED et l Association Prado Rh ne Alpes R flexe Pr vention Sant Le pr sident informe les adh rents du d veloppement rapide de R flexe Pr vention Sant contrat d di aux m decines compl mentaires ost o pathie tiopathie hom opathie acupuncture Plus de 40 000 adh sions t moignent du succ s de ce contrat innovant R flexe chiropractie Pr vention Sant b n ficie d sormais de l ajout sans surco t de deux nou velles prestations int gr es son for fait de 40 an la m soth rapie et la podologie p dicurie La MTRL acteur de pr
2. plus des 2 3 de nos placements sont des produits taux fixes et donc peu sensibles l al a des march s Au final les fonds mutualistes et r serves sont renforc s et consolid s par l affectation du r sultat de l exercice 2009 Le rapport du cabinet Ancette commissaires aux comptes confirme et approuve len semble du rapport de gestion Dans une intervention de synth se le pr sident Migliorini d plore que l augmentation des d penses de sant s effectue la charge princi palement des organismes compl mentaires sans que ces derniers soient associ s aux d cisions ou discussions sur les tarifs A peine 2 5 du total des d penses de sant sont consacr s la pr ven ou conventions tion ajoute t il M Daniel Lauthelier administra teur illustrera ensuite par divers chif fres la hausse des d penses d assu rance maladie 4 4 en 2008 et 4 5 en 2009 soit 9 en deux ans d non ant l impact des d cisions prises par les pouvoirs publics en 2010 qui p sent sur notre activit hausse du forfait hospitalier de 16 18 d classement de m dicaments 15 rel vement d encore 1 de la contribution obligatoire CMU qui atteint maintenant 6 9 des cotisa tions mesures destin es contribuer au financement du dispositif d me sur mis en place pour lutter contre la grippe HINI et qui a co t plus de 670 millions d euros L activit de
3. juin 2010 num ro 66 de fa on g n tique auront des taux non n gligeables d anticorps pour les allerg nes usuels de l environnement qu ils y soient ou non allergiques Enfin ces IgE sont sensibles aux allergies crois es une allergie aux gramin es peut amener des taux non nuls d anticorps pour l arachide sans que cela ne corresponde une allergie l arachide Leur int r t est donc dans le suivi d une allergie mais pas dans son diagnostic Les circonstances environnementa les ant pr ou postnatal viennent modifier dans un sens ou dans l autre ce que la g n tique nous a donn comme profil Les clones lymphocy taires B sont capables de synth tiser tous les types d immunoglobulines Leur capacit pro duire tel ou tel type d anticorps est li e l ambiance hormo nale immunitaire dans ils demeurent Les muqueux et cuta n s et les basophiles sont les starters de Paller gie Les osinophiles sont des cellules pro inflammatoires une fois laquelle mastocytes activ s ils lib rent deux types de mol cules m diatrices gt les pr form s lib r s de fa on ins tantan e responsables de la vasodila tation et de augmentation de la per m abilit capillaire de attraction de polynucl aires de activation du sys t me du compl ment etc gt et les n oform s qui seront respon sables de la r ponse retard e dans Pal lergie imm diate avec pour
4. de six De mani re g n rale le co t d achat des g n rateurs est certaine ment plus faible l unit Une autre explication ventuelle nombre de centres priv s sont g r s par des fournisseurs de mat riel Brown en g re une quinzaine en France Fresenius encore plus Ces groupes ont comme leurs semblables tout loisir de loger leurs b n fices o bon leur semble notamment mais pas seulement pour des raisons fisca les Rien ne les emp che de mettre les g n rateurs gratuitement disposi tion de leurs centres et de capitali ser sur les dialyses Leurs co ts sont donc g om trie fort variable Toutefois si nous sommes parve nus comparer les co ts peu pr s 12 r els au tarif de remboursement cette comparaison n explique pas la diff rence de remboursement par l Assu rance maladie entre la France et lAl lemagne Voyons donc ce que co te l autodialyse domicile L autodialyse domicile L Assurance maladie la rembourse 199 Nous sommes d j plus pr s du tarif allemand m me si celui ci est toujours l g rement inf rieur Pour comparer au co t de la dialyse en centre calcul plus haut soit 230 il faut retrancher le salaire des infirmi res et le loyer soit peu pr s 85 Il faut ajouter le co t eau ner gie aussi bien du g n rateur que de la d sinfection r g n ration hebdoma daire de la minicentrale soit environ POTE et 50 par
5. palliatifs Ces remarques nourrissent divers arguments sur l enjeu thique d une r ponse institutionnelle Pan ticipation de la mort Posons nous alors la question encore plus claire ment Les soins palliatifs sont ils une activit clinique o les d cisions m dicales se prennent sur des liens authentiques sinc res et humains qui procurent du contenu l id e d accompagner L authenticit renvoie un examen de soi m me tre authentiquement en rapport avec l autre et plus encore s il s agit de d cider sur lui ou pour lui suppose un minimum de paix avec soi Le temps retrouv et le confort relatif qu offrent les soins palliatifs risquent tout moment d tre g ch s s il y a inqui tude et m me d sarroi devant l irrespect des derni res volont s La sinc rit inter roge la nature du lien l autre dans une relation sociale Sinc rit n est pas synonyme de v rit Il n est nul besoin de tout se dire ou de tout savoir mais il faut se sentir confiant et r confort par le lien l autre L id e d humanit voque enfin l ap partenance une esp ce consciente et respectueuse de la mort venir de chacun de ses membres tre humain ou traiter humainement c est donc aussi savoir renoncer sans honte et sans d faite LA Philippe Bataille directeur d tudes l EHESS 19 So M dicament hom opathique mode d emploi Chaque jour ma profession de m decin
6. 6 200 I 6 2 m et pour l lectricit de 180 kW Aux tarifs indiqu s le co t de l eau et de l nergie pour une dialyse en centre serait de 42 18 6 et 23 3 Consommables Les calculs sont fond s sur le tableau joint des prix des consommables Ces prix devront faire l objet plus loin d une analyse critique Le total de ces Total Consommation Total litres d eau lectrique en KW 520 0 7 2 8 Total Consommation Total litres d eau lectrique en KW 1 092 2 6 EER 3 744 2 104 1 092 2 6 33 8 Total Consommation Total litres d eau lectrique en KW 288 1 9 7 6 Litres d eau 6 736 20 10 Nbre de kW 182 23 66 co ts y compris le traitement de l eau est d environ 65 par dialyse En retirant de ces 65 les trois quarts de l rythropo tine car tous les dia lys s men re oivent pas une dose chaque dialyse le poste g n rateur repris en amortissement plus loin on ne retient donc que 52 Amortissement du g n rateur CE on gencrateur est de 27 000 Sa dur e d amortissement est de 10 ans Il est utilis en centre pour deux patients par jour au moins mais deux patients cinq jours par semaine donc 1 560 dialyses pour quatre patients L amortisse ment par dialyse serait donc de 4 30 Nous prendrons 4 50 par dialyse pour tenir compte de l obso lescence certains centres amortissant sur 7 ans On notera que ce chiffre est sup rieur celui retenu dans le
7. Administrateur Thierry Th venet diteur d l gu Les ditions du Chaland ISSN 1253 921X Impression IMAYE Graphic 53000 Laval EDITORIAL D remboursement des m dicaments toujours les m mes artifices ANS LE BUT PROCLAM de freiner l augmentation des d penses d assurance maladie les pouvoirs publics ont recours depuis de nombreuses ann es au d remboursement de m dicaments au pr texte d un service m dical rendu jug faible ou insuffisant par la Haute Autorit de sant Il s agit d abord et surtout de faire des conomies Ainsi depuis le mois d avril ce sont encore pr s de 200 rem des qui ont vu leur taux de remboursement par la S curit sociale passer de 35 15 cat gorie dite vignette orange Parmi ces 200 m dicaments il n tait d abord question que de 100 mais par un prompt renfort ils se virent 200 en arrivant au port on trouve la panoplie compl te antiseptiques antiacides d congestionnants vasodilatateurs antiviraux antirhumatismaux tranquillisants Les compl mentaires sant contestent depuis toujours ces pratiques puisqu elles se traduisent automatiquement par des transferts de charges leur d triment Quand bien m me certains organismes pr conisent de ne pas rembourser les m dicaments 15 la MTRL les prend naturellement en charge lorsqu ils sont prescrits m dicalement Cela signifie qu au final nous intervenons sur 85 de la d
8. but de prolonger linflammation et d accen tuer la r ponse biologique L allergie retard e Elle fait appel une r ponse cellu laire elle ne repose pas sur les anti corps Elle est essentiellement d crite pour lecz ma Premier contact une substance se fixe aux cellules de la peau La cellule de Langherans qui a reconnu Paller g ne migre alors vers les ganglions satellites o elle pr sente l allerg ne aux autres cellules lymphocytes La Revue de la MTRL juin 2010 num ro 66 C est ici que l organisme d cidera du sort donner l adversaire Si Pal lergie est retenue les lymphocytes m moire vont venir peupler les diff rents ganglions de l organisme pas sant alors au stade de veille et circu lant de ganglion en ganglion Deuxi me contact la substance se fixe nouveau sur les cellules de la peau Celles ci appellent nouveau les lymphocytes circulants Un lym phocyte m moire de l allerg ne concern le reconna t il migre alors l int rieur de la peau et tente de d truire l adversaire en cr ant des l sions v siculeuses intradermiques Les lymphocytes sp cifiques et asp cifiques affluent en masse sur le lieu de l allergie cr ant d importantes l sions en g n ral en 48 72 heures D o le nom al ergie retard e a forme clinique classique en avec une ini lermique Que lon appelle r alisant Vraies et fausses allergie
9. centre et stock s en vue de la visite r guli re de contr le Ensuite le dia logue dialys machine pourrait tre encore am lior pour que celle ci donne au patient toutes les instruc tions n cessaires en cas d incidents mat riels ou m dicaux Toutes ces volutions d veloppe ment de l autodialyse hors centre t l m dicalisation am lioration du dialogue patient machine sont port e elles am lioreraient sensible ment la qualit de traitement du patient et feraient baisser le co t de la dialyse Mais les premiers protagonis tes centres fournisseurs de mat riels n y ont pas un int r t direct Finalement notre g n reuse Assu rance maladie fran aise pourrait fort bien r duire la facture de la dialyse de 20 ou 25 non seulement en d veloppant une dialyse domicile moderne mais aussi en contr lant plus rigoureusement les prix des g n rateurs et des consommables L id e de cr er une structure publi que de comparaison qui produirait les consommables dont fort peu sinon aucun sont brevet s ne peut tre cart e d Jean Matouk agr g de sciences conomiques professeur des universit s 13 Tribune Soins palliatifs hospitaliers trois valeurs promouvoir Ce texte de Philippe Bataille sociologue en sciences sociales a t publi Nous remercions vivement l auteur ainsi que Nocturne in Black and Gold James McNeill Whistler ET es
10. comprendre les enjeux actuels et les d fis venir Ce docu mentaire sera diffus entre juin et d cembre 2010 sur Plan te Justice KTO et Lyon TV d Pour plus d informations Site Web du 150 anniversaire du Prado www 150ansduprado fr Site Web de l Association Prado Rh ne Alpes www prado asso fr Contact info 150ansduprado fr Association Prado Rh ne Alpes Direction g n rale 200 rue du Prado 69270 Fontaines Saint Martin T l 04 72 42 11 22 Dossier L Assurance maladie pour les fournisseurs a France compte une centaine de milliers de dialys s Ceux ci pour la plupart sont trait s en centres sp cialis s UMD UAD o ils subissent tous les deux jours une s ance de dialyse de 3 5 voire 6 heures Une partie d entre eux se dialysent eux m mes domicile Ces s ances repr sentent donc pour 156 dialyses un co t total d environ 400 millions d euros par an C est donc un poste important pour lAs surance maladie qui m rite d tre analys Mais avant toute analyse et sur le plan purement m dical il convient d interpeller les n phrolo gues sur deux th mes le proto cole de dialyse et la relation n phro logue patient N phrologues entendez vous et expliquez nous Nombre de dialys s se d placent malgr l exigence de dialyse r guli re et se pr sentent donc dans des centres diff rents de celui o ils sont habi tuellement dialys s ou du moins
11. de cette soir e La soir e du 25 novembre sera consacr e aux Rep res d ontologi ques Dans le cadre de son projet associatif l association Prado Rh ne Alpes a souhait engager une r flexion sur les rep res d ontologiques et l thi que Cette r flexion s appuiera sur les travaux d un groupe de r flexion qui sera accompagn par un intervenant du Coll ge coop ratif Rh ne Alpes Cette soir e sera l occasion d une resti tution de ces travaux et permettra d in terroger et de commenter les produc tions du groupe de travail Des projections d bats L objectif ici est de r unir les salari s actuels et anciens les partenaires les amis le voisinage dans les tablisse ments et services de l association pour la projection d un documentaire TV difficiles affaire d tat qui a t tourn en partie Enfances dans trois tablissements du Prado Ces projections seront suivies par un moment de parole de questions de d bat en pr sence d Adrien Rivollier r alisateur du documentaire Par une double approche histori que et contemporaine le r alisateur interroge la mani re dont au fil du temps les volutions des pratiques culturelles du statut de l enfant de la famille et des codes ducatifs ont pouss les pouvoirs publics adapter leurs r ponses l enfance en diffi cult Un documentaire qui raconte l histoire de la protection de l enfance pour mieux en
12. hom opathe me conduit r diger des prescriptions de m dicaments hom opathiques Les patients me posent souvent des questions concernant la prise de ces m dicaments particuliers Peut on toucher les granules Peut on manger des bonbons la menthe fumer Y a t il des heures pr cises pour prendre le m dicament Le nombre de granules est il important Pendant combien de temps suivre le traitement Un traitement hom e questionne ment appelle des r ponses tr s sim ples Nous sommes habi tu s suivre des prescrip tions de m dicaments allopathiques du type un comprim deux fois par jour pendant une semaine L efficacit du m dicament allopathique d pend de la dose admi nistr e L espacement des prises est conditionn par la dur e d action du m dicament Le respect strict de ces r gles est n cessaire pour obtenir efficacit et surtout absence de toxicit Le m dicament hom opathique lui a des particularit s li es sa fabrication Quelques r gles de prescription des m dicaments hom opathiques tablies gr ce lex p rience m dicale sont conna tre pour une efficacit optimale Comment est fabriqu un m dicament hom opathique Il est fabriqu partir d une souche d origine animale v g tale ou min rale Celle ci est d finie par sa d no 16 mination internationale scientifique exprim e en latin Par exemple Apis mellifica es
13. patient ponttig transport mensuel des consomma bles pour 13 dialyses soit 4 par dialyse Mais il faut aussi augmenter amortissement de la machine qui nest plus utilis e sur dix ans que pour 1 560 dialyses soit 17 50 par dialyse 230 85 23 4 17 5 189 50 Nous sommes l g rement inf rieurs au remboursement par l Assu rance maladie et assez proches du remboursement allemand Peut on en d duire que les caisses allemandes remboursent la dialyse au co t mini mal consid r comme celui de l au todialyse domicile le surplus pour la dialyse en centre tant la charge de l assur Manase en tout cas aurait tout d velopper la dialyse domicile On y revient plus loin L Assurance maladie A int r t Critique du d tail des consommables Il convient en effet d abord d analy ser plus en d tail le co t des consom mables Les marges des fabricants sur ceux ci sont probablement tr s le v es En gros les fabricants de g n rateurs sont aussi fournisseurs de consommables Comme les fabri cants d automobiles qui font le plus gros de leurs marges sur les r visions pi ces d tach es et r parations les Braun Gambro et autres Fresenius font peut tre leurs marges essentiel lement sur les consommables Ils peuvent notamment comme on l a dit plus haut reprendre dans leurs centres les g n rateurs au co t de fabrication assur s qu ils sont de mar
14. s toutes causes et car diaque de 29 malgr la stabilit des cholest rols total et LDL L effet appara t dans les trois premiers mois e L tude italienne GISSI 1999 va lue l effet de suppl mentations simples ou combin es chez des Italiens survi vants d infarctus r cent Pendant qua rante deux mois les patients re oi vent ou 1 g j CEPA DHA ou 300 mg j de vitamine E ou les deux ou rien on leur demande aussi d vi ter le tabac et d augmenter leur consommation de poisson fruits l gumes et huile d olive Les morts subites les mortalit s toutes causes et cardiaque sont r duites respective ment de 45 20 30 et 45 dans le groupe EPA DHA Il n y a pas davantage de b n fices dans les autres groupes Les cholest rols total HDL et LDL restent stables e L tude de Lyon ann es 1990 est tablie partir du profil alimentaire protecteur des Cr tois Elle value chez des survivants d infarctus r cent l effet d une alimentation de type m diterran en sur les taux d infarctus mortels ou non les morts subites et la mortalit toutes causes Le groupe exp rimental re oit une margarine originale dont la composi tion proche de celle de l huile d olive est riche en acide alpha linol nique ALA Il doit consommer plus de pain de l gumes secs de l gumes verts et de fruits moins de viande du poisson de la margarine au colza supprimant beurre et cr me l utili sation e
15. sociale L association est riche d une exp rience et d un savoir faire plus que centenaires C est cette diversit de situations rencontr es et cette d ter mination sans cesse renouvel e tra vailler l insertion de la jeunesse dans une soci t toujours en mouvement que l association souhaite mettre en lumi re lors de cet anniversaire La Revue de la MTRL juin 2010 num ro 66 d action en faveur Fadolescence en danger associations lyonnaises s int ressant l enfance et l adolescence en difficult fond en 1860 Lyon parle p re Antoine Chevrier Un colloque des soir es d bats et des projections d bats seront les temps forts de ce cent cinquantenaire sans oublier bien s r la c l bration de l anniversaire proprement parler qui se d roulera le 10 d cembre 2010 dans les grands salons de l H tel du d partement du Conseil g n ral du Rh ne Un colloque La question de l enfance et de l ado lescence en difficult n a cess d inter roger la soci t depuis maintenant pr s de deux si cles Un mouvement constant de balancier entre le r pres sif et l ducatif jalonne cette histoire qui ne cesse de b gayer L Association Prado Rh ne Alpes a saisi l occasion de cet anniversaire pour organiser un colloque les 7 et 8 octobre 2010 Espace de l Ouest lyonnais Lyon 5 Ce colloque dont le th me est Accompagner l enfance et l adoles cence en di
16. tableau des consommables 11 Dossier Le total des cinq postes de co ts est de 230 arrondi par exc s car il est probable que le co t de l nergie en centre est inf rieur au co t pour un particulier ici pris comme r f rence probable aussi que le vrai co t d un g n rateur achet en plusieurs exemplaires par un centre est inf meura 27 000 Le tarif de l Assurance maladie est on a vu plus haut de 267 pour PUMD o le co t est certainement plus lev et de 226 pour l UAD On peut donc en conclure que la marge moyenne est de l ordre de 13 par dialyse par rapport un rembour sement moyen en centre de 245 soit 5 3 Il ne s agit pas d une renta bilit forte Mais si cette structure de co t est repr sentative comment s ex plique la multiplication des centres priv s Il y a bien s r une demande croissante Cependant pont aux nes des tudiants en premi re ann e d conomie l offre ne suivrait pas si le prix tait inf rieur au co t Plusieurs r ponses sont possibles Certains des co ts des centres asso ciatifs seraient syst matiquement plus lev s que ceux du priv Tel est probablement le cas des co ts sala riaux des infirmi res leur nombre par patient pouvant tre plus lev une infirmi re pour six dialyses par exemple De m me le nombre d ad ministratifs et techniciens peut tre quatre dans un centre priv au lieu
17. vention En charge de la politique de pr ven tion promue par le groupe la MTRL est particuli rement active dans le dialogue avec les professions de sant Pour r pondre aux inqui tudes exprim es par Mme Elisabeth Mou nier administrateur lors de son inter vention propos de la fiabilit des tr s nombreux sites Internet d di s la sant ainsi qu au d veloppement de la commercialisation des m dica ments sur le Net et du risque impor tant de contrefa ons le pr sident Migliorini a pr sent M decinDirect avec projection d une vid o dont le site Internet est accessible depuis le site mtrl fr et qui permet de dialoguer avec des m decins dans une d mar che d information et de conseil sous forme de questions r ponses Un ser vice gratuit pour les adh rents pris en charge par la Mutuelle MTRL ACM des valeurs communes A l occasion de ce double anniversaire les 45 ans de la MTRL et les 5 ans du partenariat avec les ACM M G rard Cormor che administrateur MTRL et pr sident de la F d ration du Cr dit Mutuel du Sud Est a tenu sou ligner les liens historiques et conver gents qui ont toujours uni la Mutuelle et le Groupe Cr dit Mutuel La MTRL fut l origine de la cr a tion des premi res caisses de la ban que mutualiste Lyon en 1969 La MTRL et le groupe partagent des valeurs communes et le partenariat MTRL ACM est un engagement compl mentaire et de con
18. vention secondaire malades tentent de diminuer la mortalit totale et coronarienne en r duisant les apports en cholest rol et en aug mentant les acides polyinsatur s e Au d but des ann es 1960 les pre miers essais en pr vention primaire sont d cevants la fin de la d cen nie l tude d Oslo un des premiers essais en pr vention secondaire teste les m mes modifications sur les r ci dives de coronaropathies En cinq et en onze ans le groupe intervention a une incidence d infarctus plus faible que le groupe contr le La mortalit coronarienne est corr l e l ge au cholest rol sanguin la tension art rielle au tabagisme e L tude britannique DART une vingtaine d ann es plus tard value pendant deux ans l effet du poisson La Revue de la MTRL juin 2010 num ro 66 ou des huiles de poisson et des conseils di t tiques intensifs sur les r cidives de maladie coronarienne chez des survivants d infarctus r cent Les patients r partis en trois groupes doivent ne pas fumer ainsi que dimi nuer les apports lipidiques 30 ou augmenter la consommation de fibres 18 g j ou consommer du poisson gras au moins deux fois par semaine d faut consommer 0 5 g j d huile de poisson Dans ces essais et les sui vants les patients prennent les traite ments n cessaires Par rapport aux deux autres groupes le groupe pois son a une r duction des morts subites et des mortalit
19. 3 dialyses comptons S ance de dialyseen UAD Unit d autodialyse La Revue de la MTRL juin 2010 num ro 66 Dossier fran aise est g n reuse des outils de dialyse 40 par dialyse Compte tenu de la m thode d valuation partir des loyers commerciaux on peut estimer que ce loyer comporte aussi celui du mobilier lit tables fluides Salaire des infirmi res Nous prendrons un salaire mensuel moyen de 2 000 soit avec les coti sations sociales 3 000 donc 46 par dialyse Salaire des m decins d encadre ment Prenons un salaire moyen de 5 500 soit 8 250 par mois avec les charges Consid rons qu il faut trois m decins pour une centaine de malades trait s donc 24 750 pour 1 300 dialyses en supposant qu ils surveillent aussi les dialys s domicile donc 20 par dialyse Il se trouve que c est pratiquement ce que les m decins facturent l Assurance maladie pour chaque dialyse quand ils travaillent en lib ral o Salaire des administratifs Les chiffres suivants sont tir s des comptes d une structure associative plusieurs centres employant donc des salari s dans les centres de dialyse proprement dits et au si ge de l association r gionale Au centre de dialyse trois adminis tratifs et trois techniciens pour un salaire moyen de 1 700 mensuel soit 2 550 avec charges Cela cor respond pour une centaine de patients car ils a
20. M con et de football Louhans Ch teaurenaud la MTRL sponsorise galement les quipes de handball 10 14 ans de Cuiseaux 71 Un encouragement en faveur d un sport collectif tr s complet et tr s formateur qui souffre pourtant d un manque de reconnaissance dans le grand public malgr que les quipes de France filles et gar ons connaissent la gloire dans les rencontres internationales La Revue de la MTRL juin 2010 num ro 66 3 M ie de la MIKL Les temps forts de l assembl e g n rale 2010 ccueillant les nombreux par ticipants cette assembl e le pr sident Romain Miglio rini a rappel que cette dition 2010 marquait le 45 anniversaire de la cr ation de la MTRL et le 5 anniver saire du partenariat entre les ACM et la MTRL Un double temps fort qui t moigne des atouts historiques de la MTRL et des valeurs communes qui contribuent aujourd hui la r us site de notre partenariat avec les ACM 7 groupe d assurances de per sonnes en France Dans un contexte conomique qui demeure incertain la solidit de la MTRL et notre force de groupe constituent un gage de p rennit pour lavenir Rapport de gestion Dans ce contexte le rapport de ges tion de l exercice 2009 souligne la qualit de la situation financi re de notre mutuelle confirmant et conso lidant les bons chiffres des ann es pr c dentes M Didier Faure tr sorier de la MTRL a comment ce rapport
21. Prado ny a pas une histoire mais des histoires du Prado Sous ce nom le Prado on trouve en effet deux organisations d une part une soci t de pr tres menant des acti vit s religieuses et d autre part une association la que adoss e une fon dation reconnue d utilit publique dont l objet est de s occuper d enfants de jeunes gens et d adultes en diffi cult Ces deux organisations parta gent une origine commune situ e Lyon il y a maintenant 150 ans Sous le second Empire d j Le M d cembre 1860 le p re Antoine Chevrier ouvrait la Guillo ti re un faubourg de Lyon un lieu pour accueillir des jeunes gens pau vres et leur dispenser une ducation morale et religieuse ainsi que des rudiments scolaires C tait le Prado une uvre qui sinscrivait dans le grand mouvement d ducation des enfants pauvres et en danger initi depuis le d but du XIX si cle par des philanthropes et des p dagogues Depuis 150 ans donc des pr tres puis des la cs se sont appliqu s continuer cette uvre d ducation Le Prado a volu et s est transform au fil des ann es En 1943 est cr e As sociation de la Providence du Prado dont la mission de base accueillir h berger soigner duquer former et ins rer reste d actualit En 1950 est cr e une fondation reconnue d uti lit publique la Fondation du Prado qui vient garantir la p rennit et le d veloppement
22. a ets b n fiques d une alimenta tion pe m diterran en surles taux o e pe we h LA REVUE DELA MITRI La Revue de la MTRL Mutuelle et Sant n 66 VIE DE LA MTRL e Br ves e Les temps forts de l assembl e g n rale 2010 3 INTERVIEW M Alain Schmitter directeur g n ral des ACM 6 ZOOM Prado un si cle et demi d action en faveur de l enfance et de l adolescence en danger 8 DOSSIER L Assurance maladie fran aise et les fournisseurs des outils de dialyse 10 TRIBUNE Soins palliatifs hospitaliers trois valeurs promouvoir 14 SOINS ET SANT M dicament hom opathique mode d emploi 16 D COUVRIR Le p dicure podologue un sp cialiste du pied 19 SAVOIR Lalimentation cr toise du concept l assiette 1 part 20 CONNA TRE Regards sur l allergie 22 Avec ce num ro un suppl ment M decinDirect La Revue de la MTRL Mutuelle et Sant est la publication officielle de la Mutuelle de la r gion lyonnaise 126 128 rue Pierre Corneille ma 69421 Lyon Cedex 03 aa T l 04 72 60 13 00 Fax 04 72 60 13 01 3 N Vert 0 800 087 072 Internet mtrl fr et reflexe prevention sante mtrl fr e mail acme6a acm fr et mtrlinficom acm fr N de CPPAP 0412M05960 17 ann e trimestriel juin 2010 n 66 Le num ro 1 dans tous les bureaux et agences de la MTRL Abonnement annuel 4 Directeur de la publication Romain Migliorini
23. alit cardio vasculaire L tude suivante dite des sept pays entam e en 1958 explore sur quinze ans la relation entre certains facteurs de risque et la mortalit coronaire dans sept pays Etats Unis Finlande Gr ce Italie Japon Pays Bas Yougo slavie Elle porte sur plus de 15 500 hommes g s de 40 59 ans La mortalit coronaire est environ trois fois plus faible dans les pays m diterra n ens Gr ce Italie Yougoslavie que dans les pays nordiques Etats Unis Finlande Le cas de la Cr te est tout particulier la mortalit coronaire est encore plus faible que celle du Japon grand consommateur de poisson Simultan ment des donn es interna tionales montrent que le Japon est davantage prot g que les pays du Nord Certains facteurs de risque apparaissent li s la mortalit coro naire ge tabagisme pression art rielle cholest rol sanguin acides satu r s dans les produits laitiers et la viande Des facteurs de protection mergent fruits et l gumes et d alcool Serge Renaud en 1992 confirmera chez des paysans fran ais le r le pro tecteur de l alcool sous forme de vin consommation mod r e pris mod r ment contre les MCV il sera l origine du concept de french paradox le fameux paradoxe fran ais Dans les ann es 1970 Dyerberg et Bang constatent que les Esquimaux du Groenland ont un taux de morta lit coronarienne trois fois moindre que celui des Esq
24. auquel ils sont rattach s pour contr le Or que constatent ils Dans un centre on ne peut pas reti rer plus de 600 g d eau par heure dans un autre aucune limite de cet ordre Dans tel centre la vitesse du g n rateur est strictement limit e 250 tours dans d autres 300 Bien entendu les dur es de dialyse sont en proportion Nos n phrologues ne pourraient ils pas se r unir une bonne fois pour d finir partir d tudes concr tes un protocole de dialyse qui soit g n ra lis au moins par type de patient Ne devraient ils pas notamment s en tendre entre scientifiques sur la base de centaines de cas concrets pour que les dialyses soient les plus courtes pos sible On a peine croire ceux qui disent que les patients appr cient de 10 se retrouver longuement en centre entour s d attentions et de sympa thie A tout prendre 3 heures ou 3 h 30 de dialyse sont certainement plus appr ci es que 4 ou 5 heures Par ailleurs m me si la m decine a bien volu depuis Moli re nombre de praticiens se comportent encore comme les Diafoirus du Malade ima ginaire Comme je me suis permis de l crire dans un article r cent le pre mier artisan de sa bonne sant sous le contr le de l ing nieur qu est le m decin c est le patient lui m me et il l est d autant plus qu on lui a clairement expliqu le mal dont il souffre et les th rapies ad hoc Tout insuffisant r nal qui entre en d
25. cussions Nombre de patients esp rent acc der une s da tion sans toujours bien comprendre le sens de ce terme voir encart directeur d tudes l cole des hautes tudes dans la revue Diasporiques n 7 oct 2009 le responsable de la publication qui l a dit de nous autoriser le reproduire ici PA constitue coup s r une des r flexions les plus PAUL NAS LE 0 l on ait pu exprimer sur ce douloureux sujet Un temps de vie retrouv L expression fin de vie s est d sor mais impos e dans le paysage m di cal et le langage courant Les soins palliatifs peuvent en assurer jusqu un certain point le confort Ils prennent en compte le contexte social et affectif d un mourant Ils rendent possible le r le qu une famille ou un r seau d amis tiennent jouer aupr s de celui qui se sait sur le point de dispara tre en particulier lorsque ce dernier d couvre disposer d un temps de vie auquel il ne pen sait plus avoir acc s Sans ralentir le processus morbide et sans rallonger la vie ils contribuent n anmoins changer de fa on importante sinon radicale la mani re dont ces derniers moments sont v cus par celui qui va mourir et par ses proches Nombre de malades il est vrai ne savent pas trop quoi faire de ce temps d une retrouv et qu ils ne sont parfois de vie certaine fa on plus r ellement en mesure de consom mer pleinement Alors que d autres s y engouffr
26. de la mission Devenue Prado Rh ne Alpes en 1995 l association g re d sormais 19 tablissements et services implan t s dans six d partements Rh ne 8 Ain Is re Ard che Loire Allier Ces tablissements interviennent dans le domaine de la protection de l enfance de la protection judiciaire de la jeu nesse ainsi que dans le champ de Pen fance handicap e Ils prennent en charge chaque ann e environ 1 000 enfants et adolescents fragilis s victimes de maltraitance en souf france sociale ou psychologique ou en prise avec un environnement d lin quant Ces mineurs sont confi s par des services de l tat par l Aide sociale l enfance Conseils g n raux de l Ain du Rh ne et de Pls re par la Protection judiciaire de la jeunesse minist re de la Justice ou par la Mai son d partementale de la personne handicap e MDPH du Rh ne L Association Prado Rh ne Alpes s est donn comme mission fonda mentale de permettre chatctnl enfants adolescents et jeunes adultes accueillis dans ses structures de s in s rer socialement et professionnelle ment dans la soci t Le Prado est organis autour de deux structures juridiques 10 d cembre 2010 les 150 ans du Prado A cette occasion l association a tenu organiser diverses manifestations pour rappeler le chemin parcouru mais galement pour s interroger sur les probl matiques actuelles qui tra versent le secteur de l action
27. depuis les ann es 1970 Y a t il eu trop d accidents avec les premiers traitements domicile La dialyse domicile est pourtant la solution id ale autant pour son co t r duit et qui pourrait l tre plus encore que parce qu elle responsabi lise le patient lui fait prendre vrai ment sa maladie bras le corps De plus elle r duit sa d pendance temporelle la dialyse il n est plus oblig de se pr senter heures conve nues Il peut faire la dialyse quand il le veut en respectant un minimum de r gularit calendaire Si le conjoint ne supporte pas que la maladie entre dans la maison ou si l am nagement d une pi ce r serv e pose probl me la solution se trouve h las encore largement d velopper dans les appartements th rapeutiques mis disposition de trois ou quatre patients chacun avec sa chambre dont il a la cl et o il proc de son autodialyse comme dans son appartement M me avec le co t de la location l Assurance mala die y resterait gagnante Enfin il serait possible d am liorer substantiellement la liaison patient machine n phrologue Lautodialyse domicile devrait entrer dans le pro cessus de t l m decine les chiffres de dialyse PV PT PBE tension relev s deux ou trois fois par dialyse Dossier I est absolument n cessaire d encourager le d veloppement de la dialyse domicile devraient pouvoir tre t l transmis au
28. dministrent et maintiennent techniquement les patients domicile et les patients en centre une masse salariale de 15 500 pour 1 300 dialyses men suelles soit 12 par dialyse Au si ge y compris la pharmacie centrale on d nombre 40 personnes pharmacien pr paratrices et admi nistratifs techniciens centraux que lon comptera en moyenne WO0 E soit 2550 avec chanan La Revue de la MTRL juin 2010 num ro 66 Le tableau suivant pr sente les chiffres de consommation en eau et lectricit pour une dialyse domicile Ne Nombre Consommation AIGENCEAUE mensuel d eau R g n rations d sinfections 4 130 Ceneri Dur e Consommation CARO UE par dialyse d eau Temps de d sinf rin age i n Temps de dialyse 4 72 Temps de d sinf thermochim 84 Interventions Nombre Consommation techniques mensuel d eau Nbre d interventions 2 mensuelles Dur e 2 72 Total consommation pour 13 dialyses Prix du m3 d eau 3 Prix du kW 0 13 Co t r el mensuel 43 80 mais r parties cette fois pour 680 patients 13 dialyses mensuel les donc 8 840 dialyses soit 11 50 par dialyse Fau et nergie Pour une dialyse en centre nous ne prendrons videmment pas les co ts relatifs la minicentrale co ts de fonctionnement qui sont inclus dans les consommables Selon le tableau ci dessus on voit donc que les consommations en centre pour la seule g n ratrice sont pour l eau de
29. e en sciences et biologie m dicales 23 M decin direct Un nouveau service exclusif pour les adh rents de la MTRL Posez votre question par mail confidentiel et un m decin vous r pond personnellement Mieux qu un site d information m dicale M decin direct vous rassure sur un sympt me sur l volution de votre tat de sant VOUS aide mieux comprendre votre traitement Cette intervention est prise en charge par votre contrat sant MTRL rd M MEDECINcirect MTRL Une Mutuelle pour tous Agence de Paris Agence de Villeurbanne Agence de St Priest Agence de Cuiseaux GRAS 0 800 844 199 T l 04 37 26 86 20 T l 04 37 26 86 10 T l 03 85 72 50 90 __ APPEL GRATUIT DEPUIS UN POSTE FIXE Agence de Venissieux Agence du Creusot Agence de Louhans Agence de Lyon T l 04 37 26 86 15 T l 03 85 55 01 60 T l 03 85 75 19 96 CLED 0 810 811 494 LOCAL D UN POSTE FIXE i Agence de Meyzieu Agence de Montceau les Mines Agence de M con Agence de Lyon Vaise T l 04 37 26 86 05 T l 03 85 57 33 19 T l 03 85 20 06 70 T l 04 37 26 86 00 MTRL Une Mutuelle pour tous N Imm 777 345 067 MUTUELLE NATIONALE R GIE PAR LE CODE DE LA MUTUALIT Mutuelle du livre II Si ge social 126 128 rue Pierre Corneille LYON Adresse postale 63 chemin Antoine Pardon 69814 TASSIN CEDEX www mtrl fr MEDECINdirect SAS au capital de 45 000 euros Si ge social 1 chemin de Saulxier 91160 LONGJUMEAU Conception
30. ent pour profiter encore de leurs parents et de leurs amis avant de se laisser glisser doucement vers la mort Une question se pose alors la pharmacie qui maintient en vie sans douleurs ne pourrait elle tre mobili s e le moment venu pour faciliter la fin La loi aujourd hui ne le permet pas L est l hiatus La Revue de la MTRL juin 2010 num ro 66 La parole des malades en fin de vie La France a t sensibilis e au recours des soins palliatifs au moment o mouraient en grand nombre les mala des du sida Comme il n y avait alors pas de rem des accompagner vers la mort ne n cessitait pas de suspendre les soins curatifs C est cette poque que la demande des malades et de leurs proches a impos dans le par cours des mourants la prise en charge d une fin de vie m dicalis e bien que dispens e de tout soin invasif Et ce qui fut dit alors sur l importance de l accompagnement la fois m dica lis et humain a t de nature bou leverser l ordre des valeurs qui inspi rent la clinique D s lors ne serait il pas coh rent en m decine palliative d accorder une place d terminante la parole des malades ou de leurs repr sen tants sur les conduites m dicales tenir Or lorsque le pronostic vital est en jeu cette parole ne passe gu re plus aujourd hui le seuil du sys t me de d cision m dicale qu en m decine curative Il ne serait rien moins que r volutionnaire de fra
31. erait charg e de d velopper la politique de pr vention dans le Groupe Ces accords ont pris effet le 1 janvier 2005 Quelles perspectives nouvelles les ACM pouvaient elles alors offrir la MTRL A S Ce partenariat devait permet tre la MTRL de disposer de nou veaux moyens pour poursuivre son action et continuer se d velopper L assise financi re de notre Groupe est un gage de solidit pour ses adh rents qui b n ficient d sormais de toute la logistique des ACM Nos outils informatiques et nos services permettent d offrir des prestations rapides et de qualit aux adh rents La carte CB Avance Sant par exem ple leur vite l avance des frais chez tous les professionnels de sant Nous sommes les seuls proposer ce service innovant qui a t utilis au moins une fois dans toutes les pharmacies de France en 2009 Les plates formes t l phoniques Telsant et Telsant Conseil accompagnent les adh rents dans leurs d marches r pondent leurs questions pratiques et les aident dans leurs choix en prestations opti que et dentaire Outre les compl mentaires sant et la pr voyance les adh rents de la MTRL ont aussi acc s la gamme de contrats d assu rance automobile et d assurance habi tation des ACM premier bancassu reur dommages du march fran ais Dans le m me ordre d id es qu ap porte la MTRL aux ACM et sou ba teriez vous lui voir jouer un r le diff rent du
32. es sont plus fr quentes chez le jeune enfant du fait d un syst me enzymatique intes tinal peu fonctionnel pour m taboli ser l histamine apport e par l alimen tation Les explorations allergologi ques sont alors n gatives Les signes cliniques sont toujours moins s v res que dans une allergie alimentaire Ils correspondent g n ralement des signes cutan s ecz ma urticaire d me plus rarement respiratoires toux sifflements asthme Le choc anaphylactique n est pas rapport au cours des fausses allergies alimentai res Un exc s d apport en aliments riches en histamine peut aggraver cer taines dermatites atopiques La perm abilit intestinale et la flore intestinale peuvent tre modi fi es par un exc s d apport en laitages ou un exc s d apport en f culents entra nant des signes cliniques identi ques ceux de l allergie mais d inten sit moindre La diminution de la consommation des aliments riches en histamine histamino lib rateurs ou riches en tyramine emmental par mesan roquefort gouda camem bert cheddar permet la disparition des manifestations Il est donc clair et solidement ta bli que prot ger une muqueuse intestinale prot ge des allergies Ainsi tout ce qui vise r tablir l int grit d une barri re peau muqueuses trai tera les signes cliniques de la maladie allergique Etonnant non d Philippe Fi vet M decin nutritionniste Ma tr
33. euses ann es Cette f d ration envisageait alors de se rap procher de celle de Strasbourg et nous avons commenc tudier les possibilit s de travailler ensemble pour d velopper la bancassurance sur la r gion lyonnaise Les ACM et la MTRL se rejoignaient dans leurs ambitions visant d fendre l acc s aux soins pour tous dans les meilleu res conditions et d velopper la pr vention Mais cette poque le code 6 de la Mutualit n autorisait pas la concr tisation d accords entre une d assurance et mutuelle C est devenu possible en 2002 et nous avons d s lors tudi un rapprochement concret compagnie une Comment le partenariat a t il pro gressivement pris forme A S Les changes entre les ACM et la MTRL se sont multipli s Cette mutuelle poss dait de nombreux atouts et une exp rience dans le domaine de la sant que les ACM n avaient pas notamment sa collabora tion troite avec les professionnels de sant et son exp rience en termes de pr vention Nous avons bien s r exa min les comptes de la mutuelle visit les locaux tudi les pistes de d velop pement La MTRL pr sentait une acti vit dynamique une bonne implanta tion r gionale un bilan solide ainsi que des finances parfaitement saines En 2004 nous avons d cid de nouer un partenariat de r assurance des contrats de la MTRL par les ACM et tabli une convention travers laquelle la mutuelle s
34. fficult nouveaux enjeux et pratiques mergentes a pour but de s arr ter sur les enjeux et les perspec tives actuels qui se cristallisent autour d une question essentielle comment accompagner au mieux les enfants et les adolescents qui nous sont confi s Et de son corollaire comment les professionnels travaillent ils avec ces jeunes en prenant en compte leurs difficult s et leur potentiel En privi l giant une approche pluridiscipli naire port e la fois par des universi taires et des professionnels du secteur ce colloque vise montrer que la pro tection de l enfance est bien l affaire de tous Sociologues historiens ou encore psychologues proposeront leurs analyses leurs visions de cette probl matique La Revue de la MTRL juin 2010 num ro 66 Deux soir es d bats Ouvertes tout public ces soir es de discussion se tiendront le 9 novem bre dans un lieu qu il nous reste d terminer et le 25 novembre dans les locaux du Coll ge coop ratif Lyon 9 La soir e du 9 novembre sera consacr e L actualit de la pens e et des valeurs du p re Chevrier Devenu pour certains un fondateur d action sociale le p re Antoine Chevrier est aussi un p dagogue qui a pratiqu cet art difficile de enfants C est une r flexion sur les intuitions et les valeurs du pr tre de la Guilloti re et leurs prolongements conduire les dans notre modernit que nous pro posons lors
35. fiance Le vote des r solutions Comme chaque ann e les adh rents de la MTRL taient appel s voter les r solutions soumises l assembl e g n rale Il y en avait cinq toutes ont t adopt es avec plus de 85 d approbations Avant de clore cette assembl e g n rale le pr sident a remis la m daille de la MTRL M Raymond Panay adh rent depuis 1965 et M Alain Schmitter directeur g n ral des ACM Les participants ont pu ensuite assister une conf rence de sant sur le th me Lhom opathie le respect de votre sant anim e par les doc teurs Christelle Charvet gyn cologue hom opathe et Jean Louis Masson m decin hom opathe d M Alain Schmitter r pond aux questions de la En 2005 la MTRL a rejoint le Groupe des Assurances du Cr dit Mutuel professionnels entreprises et associations Cr es il y a 40 ans l initiative pour 7 3 millions d assur s Dans le domaine de la compl mentaire sant Les ACM et la MTRL c l brent cette ann e le cinqui me anniver saire de leur partenariat Pouvez vous nous rappeler l origine de ce rapprochement Alain Schmitter En r alit le dia logue avec la MTRL s tait engag bien avant que ces accords ne soient effectivement sign s En 1993 lors que jai rencontr Romain Miglio rini pr sident fondateur de la MTRL il tait galement vice pr si dent du Cr dit Mutuel Sud Est depuis de nombr
36. finan cier en indiquant que les prestations vers es restaient en hausse par rapport 2008 cette hausse concernant une nouvelle fois les actes m dicaux sujets d passements d honoraires les d penses d hospitalisation les travaux dentaires les achats optiques Dans le m me temps la bonne volution des ressources contribue la bonne sant de la Mutuelle Cette hausse des ressources s explique par le d ve loppement de notre activit et plus 4 particuli rement la hausse du nombre de contrats 7 3 et le SUCC S R flexe Pr vention Sant M Faure a galement croissant de pr cis que les frais de gestion de la MTRL hors contribution CMU taient en baisse de 6 9 Toutefois la hausse de la contribution CMU au 1 janvier 2009 relev e de 2 5 5 9 des cotisations impacte les frais de ges tion de telle mani re qu elle en repr sente aujourd hui plus du tiers 36 Pourquoi s arr ter en si bon chemin M Faure puis le pr sident Miglio rini ont conjointement insist sur l atout que repr sente la r assurance de la MTRL par les ACM Ce par tenariat et cette r assurance nous per mettent de disposer d une force de groupe de stabiliser nos r sultats et de r pondre en toute s curit aux obliga tions r glementaires et financi res et de dynamiser notre activit M Faure souligne galement la bonne tenue de nos produits finan ciers pr cisant que
37. ger aux frais de l Assurance mala die sur les consommables Regardons y d un peu plus pr s sur trois d entre eux le rein artificiel le liquide pour h modialyse et le kit art rio veineux Pomes repris pour 20 La structure osmotique selon sa per e sans g est pur en passant La Revue de la MTRL juin 2010 num ro 66 m abilit sa finesse a un prix mais il est fort probable que le co t mati re et main d uvre d un tel objet fabri qu videmment en s rie et avec une forte automatisation est inf rieur 10 Encore est ce sans doute large ment par exc s Notons galement que la r utilisa tion du rein artificiel est reconnue comme possible on cite le chiffre de 10 dialyses Certaines exp riences ont montr que le rein tait utilisable jusqu 100 fois C est d ailleurs la seule voie pour la g n ralisation de l h modialyse dans les pays pauvres Mais elle a t interdite en France et dans de nombreux pays Pourquoi Nul doute qu une puissante action de lobby en ce sens a t exerc e par les entreprises de fabrication s appuyant principe de pr caution oblige sur les in vitables fautes d asepsie qui ont sans doute t constat es dans la conservation du rein et du kit art rio veineux branch sur lui S agissant d ailleurs de ce dernier son prix de 7 para t tout aussi excessif et g n rateur d une marge inadmissible Il s agit en effet d u
38. ialyse devrait durant au moins une jour n e recevoir une explication claire sur sa pathologie et sur la dialyse Si le m decin sait se mettre port e il nest pas n cessaire d tre agr g ou ing nieur pour comprendre Tentative de calcul du co t et de la marge des centres dispensateurs Entrons maintenant dans l conomie de la dialyse proprement parler D abord un constat Comme l expose fort justement M R gis Volle dans le n 119 de 4 Revue de la FNAIR le forfait de base pour la dialyse en Alle magne est de 187 En France c est 200 pour la dialyse domicile 226 en Unit d autodialyse UAD et 267 en Unit de dialyse m dica lis e UDM allant jusqu 300 pour les malades les plus lourds Disons en moyenne 245 Question les dialys s allemands sont ils moins bien trait s La mor talit chez les dialys s d outre Rhin est elle plus lev e Je ne le pense pas Il para t donc utile de tenter une approche par les co ts Nous allons balayer successivement le co t du local le salaire des infirmi res en principe une infirmi re pour 5 dialy s s le salaire de l encadrement m dical et des administratifs l eau et l nergie les consommables et l amortissement des g n rateurs e Loyers Nous prendrons un loyer commercial moyen de 50 le m mensuel soit pour un malade dont le lit occupe 10 m un loyer de 500 par mois donc pour 1
39. iginales dans le domaine de la pr vention la qualit de l information sur la sant tant une condition essentielle pour responsabi liser le comportement de nos adh rents et pour en inciter d autres nous rejoindre Nous sommes en perma nence l coute des besoins car nous consid rons la pratique m dicale comme un tout avec lucidit et rigueur mais sans a priori en nous appuyant en toute occasion sur les professionnels de sant dans une rela tion cordiale mais exigeante Votre revue en porte t moignage relay e par le site internet de la MTRL qui sera enrichi prochainement d autres fonctionnalit s Nous tudierons ga lement avec Romain Migliorini tou tes les opportunit s de nouveaux rap prochements de mutuelles locales avec la MTRL afin de continuer largir son r seau de proximit et acc l rer son d veloppement Nous ne nous interdirons enfin aucune initiative vis vis des pou voirs publics ou des organisations repr sentatives des professionnels de sant pour d fendre les int r ts des compl mentaires sant trop souvent mises contribution ces derniers temps sans qu on leur ait conc d en retour l coute qu elles m ritent pour le concours qu elles apportent notre syst me de sant d Un Si cletetdemi de l enfance et de L Association Prado Rh ne Alpes est une des plus vieilles d octobre d cembre prochain elle f tera le 150 anniversaire du
40. iques Ils pren nent en compte le sympt me la La Revue de la MTRL juin 2010 num ro 66 solvant 99 vol i solvant 99 vol solvant 99 vol solvant pathologie et le terrain du patient ses ant c dents sa fa on de r agir sa constitution les sympt mes quil d crit Prenons l exemple du traite ment hom opathique de l ecz ma il d pend du type de l sion l sion cutan e suintante ou s che rouge ou blanche mais aussi de la personne qui en souffre morphologie longili gne ou plus ronde troubles du com portement associ s intol rances ali mentaires Le traitement sera donc individualis e D autres m dicaments comme ceux qui visent r guler une existent s cr tion hormonale citons l exem ple de Folliculinum extrait de folli cule ovarien tr s efficace dans la r gularisation du cycle menstruel Que signifie 9 ou 15 CH Il s agit de la hauteur de dilution du m dicament Comme on l a vu plus haut les lettres CH signifient cent si male hahnemanienne fabrication selon le mode hahnemannien la dilution cent simale Les m dicaments de fabrication korsakovienne sont exprim s en K Quelle diff rence entre un m dicament en 4 CH ou en 30 CH Les indications des diff rentes dilu tions ont t constat es et r perto ri es au fil du temps par les m de cins utilisateurs On appelle basses dilutions les dilutions not es 4 ou 5 CH elles s
41. irect agr par l Ordre national des m decins qui se met en place actuellement est galement issu de nos d marches communes Au terme des cinq ann es coul es quel bilan tirez vous de ce parte nariat A S Cette collaboration troite a p rennis l identit de la MTRL et ses engagements vis vis de ses adh rents particuliers comme entreprises Elle a galement permis la MTRL d tendre son r seau de proximit par le rapprochement avec des mutuelles r gionales que la force de notre Groupe a convaincues en Bourgo gne l ancienne Mutuelle Familiale 71 et plus mutuelle m connaise Megam Par ailleurs les clients du Cr dit Mutuel et du CIC qui sont nombreux tre assur s aux ACM b n ficient des actions de la MTRL en faveur de la pr vention d une part travers le contrat R flexe Pr vention Sant qui leur est propos dans ces r seaux avec le service de la revue trimestrielle r cemment l ancienne La Revue de la MTRL juin 2010 num ro 66 de la Mutuelle d autre part gr ce aux conf rences sant auxquelles ils sont r guli rement convi s qui sont autant d occasions de rencontre et de dialogue Pouvez vous nous dire quelles sont les ambitions communes que vous aimeriez voir se r aliser A S Dans le prolongement de ce que nous avons fait ensemble au cours des cinq ann es pass es nous conti nuerons mettre en uvre et d ve lopper des actions or
42. l alcool ou l eau de collyre d ovules de suppositoires de sirop Chaque gal nique a son indication en fonction de la pathologie ou de la personne traiter Quelques pr cautions retenir Il est pr f rable d viter de toucher les granules pour des raisons de propret mais les toucher ne diminue pas leur efficacit Les m dicaments hom opa thiques par voie orale doivent tre pris distance au moins dix minutes d une prise ali mentaire d une cigarette ou d un autre m dicament Man ger des bonbons la menthe r pond la m me r gle Prendre combien de granules Le m decin prescrit g n ralement 3 ou 5 granules par prise Le nombre de granules ne d pend pas du poids du patient ni de l ge Les granules sont adapt s une prise r p t e dans la journ e ou quo tidienne Un tube de granules en contient 80 Et les globules Ils sont conditionn s en doses de 200 globules environ La dose se prend en totalit La prescription va d une dose unique par exemple Gelsemium 15 CH une dose avant un examen pour viter le trac une dose hebdomadaire Sepia 15 CH pour des troubles du sommeil et des bouff es de chaleur Peut on suivre un traitement hom opathique lorsqu il faut r duire les apports en sucre Les granules et les globules sont fabri qu s avec du saccharose sucre de canne et du lactose sucre de lait La quantit de sucre contenue da
43. la MTRL Le pr sident Migliorini aborde ensuite le bilan d activit de la Mutuelle que pr sente M Lazarus responsable des activit s sant aux ACM la Mutuelle a poursuivi son d veloppement enre gistrant de nouvelles adh sions sant pr voyance assurance plus de 500 000 dossiers ont t trait s la La Revue de la MTRL juin 2010 num ro 66 plate forme t l phonique Tel Sant N Vert est de mieux en mieux utilis e par les adh rents plus de 122 000 appels re us en 2008 et un taux de r ponse sup rieur 93 La Carte Bancaire Avance Sant service exclusif et g n ralis en place depuis quatre ans est de plus en plus utilis e et appr ci e des adh rents Elle permet de b n ficier de la dis pense d avance de tr sorerie chez tous les professionnels de sant acceptant le paiement par carte bancaire Un nouveau service Tel Sant Conseil est accessible par la plate forme Tel Sant il permet de conseiller les adh rents face des d penses dentaires et optiques Le pr sident Migliorini voque ga lement le d veloppement et le plan d action souhait pour nos implanta tions en Bourgogne depuis l int gra tion des Mutuelle Familiale 71 avec ses agences du Creusot Montceau les Mines Louhans et Cuiseaux et MEGAM M con longuement d taill es an dernier Plusieurs spots vid os sont propo s s au public pr sentant les bureaux MTRL de M con Paris Lyon Ser
44. linol nique indui sent des baisses spectaculaires des mortalit s totale et coronaire ind pendamment du cholest rol sanguin Ces r sultats vont susciter des essais en pr vention primaire d Mireille Bernard Ing nieur en biologie Univ Victor Segalen Bordeaux Il 21 ne DR LE f W d es deux interfaces sont diff rentes C est pourquoi les maladies allergiques que l on y retrouve s expriment souvent de fa on diff rente La protection de la peau Elle est assur e par diff rents acteurs La flore microbienne son bon quilibre emp che toute prolif ra tion d envahisseurs et permet la d gradation des substances chimi ques qui viendraient au contact comme les antiseptiques et les d tergents par exemple Les s cr tions s bac es elles dispo sent autour de nous un film protec teur englobant les particules en sus pension et permettent leur limina tion avec la desquamation de la peau attention aux d tergents La desquamation emmenant avec elle la flore microbienne les s cr tions s bac es et permettant aux couches sous jacentes de renouveler cette barri re en 30 jours Les cellules de Langherans elles repr sentent de 2 4 de la popula tion cellulaire totale de l piderme Elles sont mobiles et autonomes cel lules pr sentatrices d antig nes cel lules cl s de l immunit cutan e Les m lanocytes producteurs de 22 radicaux libres e
45. n chir ce pas Ce qui n loignerait nul lement est il besoin de le souligner les soins palliatifs d une inscription clinique et hospitali re Une avanc e culturelle et politique attendue Toutes ces interrogations renvoient la conception m me de la m de cine moderne confront e la fin de vie Au moment de suspendre les conduites curatives et de renoncer la gu rison l espoir n est plus m di cal mais humain et social relation nel D o immense importance de ces moments o il redevient possible d tre soi m me dans son lien avec les autres Evoquons la possibilit d une avanc e culturelle qui saurait apai ser le plus grand nombre si elle trouvait sa traduction politique et juridique mais aussi philosophique et thique adapt e l tat des m urs et des repr sentations socia les La perspective de cette avanc e La Revue de la MTRL juin 2010 num ro 66 Lioune Entreprendre une s dation en soins palliatifs veut dire qu on va d clencher la phase termi nale d un patient sans provoquer directement sa mort S dater implique qu on sus pende toutes les conduites actives de soins dont l alimentation et l hydratation mais en contr lant troitement toutes les douleurs Il demeure toujours possible de r veiller un patient sous s dation le temps d un change oral puis de le replonger en perte de conscience Le cadre juridique mais aussi politique et phil
46. n tube plastique form de deux tuyaux d une longueur totale d environ 7 m dot s de deux croix de deux tubes demi rigides de cinq raccords en mati re plastique et d une poche Fabriqu videmment en s rie esti mons le encore par exc s 2 Le bidon de 6 litres de liquide dos est cot 7 L encore un maximum de 1 est plausible L conomie que l on r aliserait par dialyse en ramenant ces consomma bles des prix plus raisonnables serait de l ordre de 14 ce qui n est pas tr s important Mais pour les entre prises le manque gagner en France sur 15 millions de dialyses par an serait de l ordre de 200 millions d eu ros qui profitent aujourd hui aux oli gopoles de la dialyse La g n ralisation de la dialyse domicile Le petit curieux qui va sur Google regarder ce qu on dit de l insuffisance r nale et de la dialyse lit avec tonne ment la phrase suivante La Revue de la MTRL juin 2010 num ro 66 Le patient peut installer domicile une h modialyse et peut g rer lui m me ses s ances Cette moda lit relativement machine courante dans les ann es 1970 est devenue depuis beaucoup plus rare de par le monde alors qu elle pr sente des avantages tant en termes de qualit de vie que de sant per mettant des dialyses plus fr quentes et ou plus prolong es Si cette informa tion est exacte on se demande pour quoi ce recul
47. n cas de stimulation par les UV Les k ratinocytes cellules desqua mer ayant dor na vant fait la preuve de leur r le actif comme premi res sentinelles vis vis des agresseurs La protection des muqueuses L aussi plusieurs protagonistes interviennent Les bact ries de notre flore digestive sont responsables de la synth se de grande quantit d histamine ou de tyramine et peuvent donc tre source d urticaires toxiques Le mucus sa qualit est primor diale pour une protection efficace Ces s cr tions fixent les particules et en assurent l vacuation et la d gradation Les immunoglobulines A s cr t es fixent les particules trang res et les rendent inertes Les ent rocytes sont des cellules qui tapissent la surface de l intestin Le MALT syst me immunitaire asso ci aux muqueuses il comprend essentiellement des globules blancs mastocytes macrophages lymphocy tes et polynucl aires La sensibilisation R alis e en un territoire muqueux elle initie une migration de lympho cytes T m moire vers toutes les autres muqueuses de l organisme On sait que des acides amin s comme l arginine et la glutamine la vitamine le zinc les pr biotiques certaines fibres comme l inuline et Regards sur l allergie PRIS IARR Action inadapt e et exag r e de l organisme vis vis de l int grit des barri res peau et muqueuses les probiotiques bact ries son
48. ns un granule est n gligeable 20 granules ou une dose de globules de 200 contiennent 1 g de sucre soit 1 6 de morceau de sucre Comment administrer un m dicament hom opathique un nourrisson Il suffit de faire fondre quelques gra nules dans un peu d eau On donne la solution la cuill re ou dans une 18 t tine de biberon en cas d allaite ment artificiel Ne pas oublier pour des raisons d hygi ne de changer la solution chaque jour Peut on prendre deux m dicaments hom opathiques en m me temps Si l indication de ces m dicaments est identique la prise peut tre simul tan e Par exemple Lachesis 15 CH et Belladonna 9 CH en traitement des bouff es de chaleur sont prescrits raison de 3 granules de chaque matin et soir Comment expliquer que le m me m dicament puisse soigner deux pathologies compl tement diff rentes Vous avez eu une prescription de Sepia 15 CH pour des bouff es de chaleur et votre m decin vous le prescrit pour des migraines Le traitement hom opathique a pour but de faire r agir votre orga nisme Le sympt me traduit une rupture d quilibre de cet organisme Sepia qui est probablement votre m dicament de terrain va entra ner une r action de votre organisme pour retrouver son quilibre initial et le sympt me va dispara tre que ce soit des bouff es de chaleur des nau s es ou des migraines Faut il r p ter les prises dans la jo
49. ont prescrites sur des sympt mes locaux Par exemple on peut pres crire Colocynthis 5 CH pour des dou leurs de ventre li es une consomma tion excessive de fruits le sympt me est purement local Les hautes dilutions 15 30 CH sont prescrites pour modifier un ter rain traiter un sympt me d origine psychique ou comportementale Par exemple des douleurs de ventre li es une angoisse seront trait es par Ignatia 15 CH Les dilutions moyennes 7 9 CH correspondent aux sympt mes g n raux ou fonctionnels Arnica 9 CH est indiqu dans les courbatures suite un effort physique Ces r gles de prescription peuvent tre adapt es en fonction de la r acti vit du patient au m dicament hom opathique de la modification des sympt mes en cours de traite ment d o l int r t de pouvoir chan ger la dilution N oublions pas que la th rapeutique hom opathique est individualis e Nous attendons beaucoup de la recherche fondamentale pour pr ci ser l effet des diff rentes dilutions de m dicaments m me dans une varia ble apparemment faible de 7 9 CH par exemple Sous quelle forme peut on trouver des m dicaments hom opathiques Tout le monde conna t les tubes de granules et les doses de globules Il faut laisser fondre les granules ou les globules dans la bouche sous la langue ou pas Les m dicaments hom opathiques existent aussi sous forme de comprim s de gouttes
50. osophique dans lequel des d cisions de s da tion peuvent tre prises reste tr s flou La s dation demeure essentiellement en France un protocole de lutte contre les souffrances dites r fractaires c est dire celles qu on ne parvient pas juguler La loi ne permet pas aujourd hui d aller plus loin D o parfois des incompr hensions voire des conflits qui peuvent d chirer les familles ou brouiller leurs rela tions avec les quipes soignantes tient actuellement en un message il n est pas raisonnable de prolonger la vie sans le support d un corps dont le mourant a d finitivement perdu le contr le Acc der la ma trise du moment de sa mort interviendrait comme une r ponse la perte de contr le de son corps soumis aux ravages de la maladie Sujet dans la vie on ne saurait le demeurer dans la mort autrement qu travers ce qui est laiss aux vivants Il s agit d sormais d viter que se d grade irr versiblement le souvenir qu ils garderont du mort le temps de l inconscience et de l ago nie napporte rien de positif en la mati re pour celui ou celle qui s es time parvenu au terme de son par cours th rapeutique humain et rela tionnel Il s agit en fin de compte d apporter un tre bout de forces un accompagnement final authenti que sinc re et humain Authenticite sinc rit humanit De tout cela il est d sormais question dans l exp rience narr e des soins
51. pense Pourtant notre position est claire si certains m dicaments sont jug s insuffisamment efficaces il faut tout simplement les sortir de la nomenclature afin que soient prescrites des sp cialit s pharmaceutiques rendant le service m dical attendu Et non recourir des artifices tels qu un taux d risoire de 15 En d finitive c est tout l enjeu de la prise en charge de m dicaments qualifi s un peu d daigneusement de confort qui est pos Chacun a bien compris que l Assurance maladie veut continuer r duire le champ de son intervention dans le domaine du m dicament en laissant seuls en t te t te compl mentaires sant et assur s Er comme l argent des premi res nest jamais que celui de leurs adh rents cela ne sort pas de la famille Le pr sident Romain Migliorini Vie de la MIRL INAUGURATION DE LA NOUVELLE AGENCE MTRL DE VILLEURBANNE VOUS AVEZ T INFORM S dans le dernier num ro de la ESSENT CHE revue que la MTRL a r cem ment d m nag son agence de Villeurbanne pour l instal ler dans de nouveaux locaux en c ur de ville 41 rue Paul Verlaine tr s centraux et beaucoup mieux configur s Linauguration de ce nou a veau site s est d roul e ce jeudi 3 juin cette occasion a MTRL avait r honneur d accueillir M Jean Paul Bret maire de Villeurbanne La manifestation r unissait galement les administrateurs de la MTRL des pr sidents et di
52. r alisation Dpt Mkg GIEACM
53. rain qui pourra tre Sepia 15 CH en fonc tion de l interrogatoire et de lexa dose globules par semaine pendant trois mois men une Pour toutes ces raisons il est indis pensable de suivre ordonnance du m decin ou de demander conseil au pharmacien d Dr Christelle Charvet gyn co obst tricienne hom opathe La Revue de la MTRL juin 2010 num ro 66 Le p dicure podologue un sp cialiste du pied D couvs Le p dicure podologue exerce une profession param dicale comp tence d finie il b n ficie de la libre r ception des patients du droit au diagnostic et de la prescription de certains topiques Il poss de un ordre professionnel LA a quasi totalit des podologues exercent en lib ral mais cer tains choisissent la pluriacti vit cabinet maisons m dicalis es domiciles h pitaux afin d enrichir et changer leur exp rience avec le monde m dical R le du podologue Le podologue joue donc un r le de plus en plus important en g riatrie en p diatrie dans la pr vention du pied diab tique et la prise en charge pluri disciplinaire des pathologies telles que spondylarthropathies polyarthrites En effet un Fran ais sur cinq souffre de maux de pieds qui n cessitent la consultation d un podologue les dia b tiques ou art ritiques les personnes souffrant d arthrose doivent consulter r guli rement car le risque plus impor tant d infection allant pa
54. recteurs de caisses de Cr dit Mutuel dont M G rard Cormor che administrateur MTRL et galement pr sident de la F d ration du Cr dit Mutuel du Sud Est et du CIC Lyonnaise de Banque des repr sentants d entreprises en contrats groupes et le personnel de la Mutuelle Le pr sident Romain Migliorini a soulign l importance pour la MTRL d tre implant e Villeurbanne au c ur du centre ville la seconde du d partement en rappelant que la Mutuelle disposait d une agence villeurbannaise depuis pr s de 40 ans Cette nouvelle agence parfaitement situ e accueillante et innovante va nous permettre de recevoir adh rents et visiteurs dans les meilleures conditions a insist avec satisfaction le pr sident de la MTRL M Jean Paul Bret pour sa part s est r joui de louverture d un nouvel espace mutualiste au service des Villeurbannais Il a vo qu le parcours dynamique de la MTRL de longue date pr sente dans notre ville et sa force de groupe Il a ensuite rappel son attachement l conomie sociale et aux valeurs mutualistes Pour clore cette rencontre amicale un ap ritif a t propos aux invit s et participants EE SPORT ns LA MTRL est attach e la promotion du sport particuli rement pour les jeunes C est dans cet esprit que la Mutuelle parraine des quipes de sport collectif notamment en Bourgogne D j partenaire de clubs de rugby pour des jeunes du Creusot et de
55. rfois jusqu la gangr ne et amputation est r el Depuis 2008 une prise en charge des diab tiques de grade 2 et 3 par la S cu rit sociale a t mise en place La Revue de la MTRL juin 2010 num ro 66 TEF k ve n j Bam Bh E L ax Deux pratiques bien d finies La p dicurie concerne la peau et les ongles coupe ex r se du cor du durillon des callosit s Le soin de p di curie pr vient et soulage la douleur Le p dicure conseille pour le chaussage et l hygi ne des pieds hydratation pro tection et chaussures adapt es La podologie concerne les orth ses plantaires ou semelles orthop diques plac es dans les chaussures du patient L objectif est apr s examen clinique de corriger les troubles statiques pieds creux pieds plats d form s in galit de longueur du membre inf rieur douleurs des genoux etc afin d viter ou d att nuer les tendinites gonalgies myalgies arthrose En r sum le podologue est apte r aliser gt des soins de p dicurie coupe et soins d ongles durillons cors verrues ongles incarn s gt des orth ses plantaires enfants sportifs personnes g es gt des orthoplasties sur mesure pour prot ger et corriger les orteils gt des orthonyxies pour r duire les courbures de l ongle ongle incarn gt le traitement des probl mes de peau tels que les mycoses la transpi ration excessive par ionophor se Perspectives de la profes
56. s alimentaires Les r actions adverses apr s ingestion d aliments reconnaissent divers m ca nismes On oppose classiquement les r actions d origine immuno allergique allergie et les r actions non immuno logiques intol rance Les fausses allergies alimentaires se caract risent par des manifestations cliniques mimant celles des allergies alimentai res authentiques mais selon un m ca nisme non immunologique Elles sont le plus souvent en rapport avec un exc s d apport en aliments riches en histamine ou histamino lib rateurs ou bien riches en tyramine favorisant alors l activation cellulaire suivie d une lib ration de m diateurs dont l hista mine est le chef de file Une enzyme intestinale la diamine mono oxydase DAO permet la d gradation de lhistamine Toute fois chez l enfant jeune o cette enzyme existe en quantit normale elle appara t moins fonctionnelle Conna tre Ce ph nom ne explique qu une quan tit importante d histamine apport e par l alimentation ne soit pas d grad e par l enzyme intestinale et facilite lac tivation des mastocytes avec lib ration d histamine et apparition de sympt mes mimant les allergies Signes cliniques des fausses allergies Les fausses allergies alimentaires sont moins fr quentes que les vraies aller gies alimentaires Le rapport est d une fausse allergie alimentaire pour 4 vraies allergies alimentaires Les fausses allergies alimentair
57. sien actuellement A S La MTRL remplit parfaite ment son r le dans le cadre de notre partenariat et je souhaite que ses actions se prolongent et s amplifient En tant que p le mutualiste des ACM elle est en charge de la politi que de pr vention des relations avec les professionnels de sant et du dia logue avec les autres mutuelles Gr ce sa revue Mutuelle et Sant aux conf rences sant quelle organise r guli rement avec des sp cialistes de renom et la participation r guli re de son pr sident des v nements La Revue de la MTRL juin 2010 num ro 66 loterie As directeur g n ral des ACM r daction de Mutuelle et Sant qui con oit et g re des gammes compl tes d assurances destin es aux particuliers du Cr dit Mutuel les ACM g rent aujourd hui 21 4 millions de contrats d assurance plus d un million de personnes sont prot g es par un contrat ACM nationaux nous sommes des acteurs tr s pr sents et engag s dans les ini tiatives autour de la pr vention Ensemble nous avons d velopp le contrat R flexe Pr vention Sant qui offre des prestations en dehors du p rim tre d intervention de la S cu rit sociale ax es notamment sur les m decines alternatives et l accompa gnement di t tique Nous avons t les premiers en 2007 proposer et d fendre avec les professionnels concern s un bilan personnalis en pharmacie Le nouveau service M decinD
58. sion Les progr s de la technique ther moformage turbine informatique et vid o aident optimiser l interven tion du podologue et ajoutent un confort certain au patient Un entretien r gulier ou un contr le annuel permet de d tecter d ventuels probl mes et d agir en cons quence Le remboursement des soins de p dicurie par certaines mutuelles incitera vraisemblablement plus de patients s occuper r gu li rement de leurs pr cieux pieds Certains podologues pratiquent la r flexologie plantaire th rapie manuelle nerg tique d acupression la r flexolo gie va stimuler les zones r flexes et agir distance sur tous les organes correspon dants du corps humain d tente et bien tre assur s LA Jo lle Blandin p dicure podologue Lyon 19 b LA LME du conct a x LT 1 parkie Actuellement en France les maladies cardio vasculaires MCV constituent la premi re cause de d c s devant les cancers MCV 32 cancers 26 Elles provoquent 170 000 d c s par an es syndromes coronaires aigus repr sentent dans notre pays par an 50 000 hospitalisations pour angor instable et plus de 120 000 cas d infarctus du myocarde dont environ 42 000 hospitalis s en unit s de soins intensifs Par le far deau quelles entra nent pertes humaines complications et invalidi t s les MCV ont un co t individuel et social consid rable et repr sentent le po
59. soins palliatifs ont connu un d veloppement France depuis une vingtaine continu en d ann es leur existence sp cifique est bien identifi e par les publics et dif f rentes enqu tes indiquent une attente grandissante leur gard Avec parfois des confusions ou des contre sens quil convient d viter Leur r le m dical nest pas de faire reculer la mort car le corps qui en fait l objet est d j vaincu par une maladie grave ou par l ge Ils traitent les douleurs cons cutives des d gradations tant physiques que mentales Mais la maladie est laiss e libre dans ses 14 expressions au ris que d exposer plus encore le corps ces d gradations Les soins pallia tifs font l objet de d bats Les font plut t satisfait de d une charge uns un constat l existence prise en m dicale des patients que d au tres sp cialit s semblent avoir abandonn s apr s puisement des protocoles curatifs Crai d tre confront s pour soi ou pour un pro autres gnent che une fin de vie qui se prolonge rait tr s au del de ce qu exprime la volont individuelle de l individu concern Il n est pas rare d entendre alors des demandes de retrait complet du savoir m dical et de l offre soi gnante Le traitement des douleurs est bien s r toujours attendu mais le recours au savoir pharmacologique pour tenir la mort en haleine jusqu puisement complet du corps fait l objet de dis
60. ste le plus important 12 6 de la consommation de soins et de biens m dicaux soit 13 6 milliards d euros sur un total de 107 6 mil liards d euros de soins hors pr ven tion Le vieillissement de la popula tion est une des causes de l augmen tation de fr quence des MCV L approche pid miologique car dio vasculaire est amplifi e d s 1948 par des tudes d observation de la population g n rale elle permet de d terminer la mortalit et certains facteurs de risque tabagisme acides gras satur s des MCV Des fac teurs de protection existent aussi par exemple le mode de vie et l alimenta tion des Cr tois et des Japonais d Okinawa des ann es 1950 Nous allons voir comment le r gime m diterran en plus pr cis ment l alimentation cr toise s est progressivement construit Cette premi re partie d article montrera quelles furent les premi res tudes pid miologiques et les avanc es du r gime cr tois la seconde analysera les tudes r centes les b n fices de 20 la consommation de poisson et de l alimentation cr toise et leur appli cation en pratique L tude d observation de Framing ham petite ville des Etats Unis est initi e en 1948 Elle porte sur plus de 5 000 hommes et femmes g s de 30 60 ans suivis pendant seize ans Deux conclusions mergent Les aci des gras satur s et un cholest rol san guin lev sont des facteurs impor tants de mort
61. t des nutriments essentiels au maintien en bonne sant des muqueuses Les r actions d allergie sont des r actions d hypersensibilit On les classe artificiellement en gt r actions imm diates type 1 d pen dante des immunoglobulines E gt r actions cytotoxiques type 2 gt r actions immuns complexes type 3 lantig ne est fix Panti corps et d clenche des r actions gt r actions retard es type 4 Les formes purement de type 1 ou 4 sont rares bien souvent l intrica tion des m canismes est la r gle Les plus fr quemment observ es en ter mes de maladies allergiques sont les 1 et 4 Ces types d hypersensibilit regroupent les ph nom nes d ana phylaxie allergie imm diate et les maladies dites atopiques associa tion de manifestations cliniques d hy persensibilit et de la production excessive d IgE Les IgE Si leur synth se est d termin e en partie g n tiquement les environne ments ant pr et postnatal jouent un r le tout aussi important Le dosage des IgE totales est r alis sur le sang du cordon chez le nouveau n ou dans le s rum chez l adulte Ce dosage t moigne du caract re de bon producteur ou non d anticorps de type E Ce n est en aucun cas pr dic tif d une allergie en cours En effet le probl me est que les sujets souf frant de parasitoses ou ceux qui auront des taux lev s d IgE totales La Revue de la MTRL
62. t obtenu partir de l abeille Arnica montana provient de l arnica plante des montagnes Szi cea est extrait de la silice Le mode de fabrication comprend des tapes indispensables pour pouvoir parler de m dicament hom opathique La teinture m re est fabriqu e partir de la souche qui est dilu e dans un solut hydro alcoolique opathique peut il agir rapidement pour les souches issues du milieu animal et v g tal Pour les souches d origine min rale une trituration pr c de les dilutions Cette teinture m re est dynamis e par successives La recherche a montr agitations toute limportance de cette tape des tudes r centes possibles actuellement gr ce aux nanotechnologies ont prouv que les hautes dilutions d une souche dynamis e pouvaient modifier la structure mol culaire de l eau La teinture m re est dilu e pour obtenir des d cimales puis des cent simales hahnemaniennes Ce mode de fabrication consiste m langer une dose de teinture m re 99 doses de solvant alcoolis Cette solution est dynamis e Sa concentra tion est de 1 100 Le r sultat est une 1 CH une cent simale hahnema nienne Puis on m lange une dose de cette nouvelle solution 99 doses de solvant alcoolis et on dynamise on obtient un produit dilu 2 CH soit une concentration de 1 10 000 et ainsi de suite La Revue de la MTRL juin 2010 num ro 66 Souche 1 vol
63. uimaux migr s au Danemark lesquels ont une ten dance faire plus d h morragies et d accidents c r braux Les Esquimaux consomment peu de glucides et beaucoup de graisses et La Revue de la MTRL juin 2010 num ro 66 de cholest rol issus de la chair d ani maux marins baleine phoque et poisson Pour se prot ger du froid ces animaux sont riches en acides gras polyinsatur s longues cha nes aci des eicosapenta no que ou EPA et docosahexa no que ou DHA qui ont des propri t s antiplaquettaires et antithrombotiques A la m me poque on constate que la mortalit cardio vasculaire des Japonais de Californie est 2 8 fois plus lev e que celle des Japonais vivant au Japon Les habitants d Okinawa Japon ont le taux de maladie cardio vasculaire le plus faible de la plan te et l esp rance de vie la plus lev e ils ont quatre fois plus de centenaires quen Occident Ils consomment en moyenne 250 g de poisson par jour Des tudes d observation ult rieu res montrent que les populations consommant du poisson deux fois par semaine ont un risque de morta lit coronarienne abaiss par rapport celles ne mangeant pas de poisson Ces travaux donnent naissance la mode des huiles de poisson riches en acides polyinsatur s Essais d intervention nutritionnelle Pour tester les hypoth ses acquises les premiers essais d intervention en pr vention primaire sujets sains ou en pr
64. ume E Tu co Teinture m re La dynamisation intervient chaque tape Un deuxi me mode de fabrication moins connu du public est repr sent par la fabrication korsako vienne Dans ce cas un m me flacon est utilis pour chaque dilution Un flacon de teinture m re est vid puis rempli de solvant et dynamis La premi re dilution korsakovienne 1 K est obtenue La fabrication de ce type de dilution est moins repro ductible en effet la paroi du flacon conserve des traces des dilutions pr c dentes et il est difficile d tre cer tain de la dilution finale De plus les m dicaments obtenus ainsi ne sont pas rembours s Le produit final est impr gn sur des granules ou des globules Le pro c d de fabrication comporte une tri ple impr gnation en profondeur le m dicament hom opathique peut donc tre touch sans que cela en affecte l efficacit Comment choisir un m dicament Les m dicaments hom opathiques ne sont pas prescrits au hasard Les m dicaments qui visent trai ter un sympt me sont prescrits dans des situations aigu s par exemple Arnica 9 CH en cas de choc L ac tion est rapide et il ne faut pas h si ter r p ter la prise tous les quarts d heure si besoin Inutile dans ce cas de questionner le patient sur son ter rain ses ant c dents sa morphologie e Les m dicaments de terrain ou de fond eux sont surtout indiqu s dans des pathologies chron
65. urn e S il s agit d un sympt me aigu coup fi vre il est n cessaire de r p ter la prise toutes les demi heures ou toutes les heures Une angine sera trait e par une prise du m di cament deux fois par jour Tout d pend du m dica ment choisi et de la situation traiter raison pour laquelle il est important de suivre les conseils du prescripteur Pendant combien de temps suivre le traitement Dans un sympt me aigu les prises doivent tre r p t es jusqu am lioration et arr t es d s que les troubles ont disparu Nous notons souvent sur nos ordonnances Espacer selon am lio ration cela signifie que le patient va adapter la prise du m dicament l am lioration de son sympt me Pre nons l exemple d un traitement symptomatique d une jeune accou ch e qui a des douleurs li es la mont e laiteuse L aspect ros et d mateux du sein le soulagement de la douleur par l application de froid font choisir Apis 9 CH La patiente pourra le renouveler toutes les heures si les douleurs et l d me sont importants elle espacera les prises d s qu elle notera une diminution de la douleur Dans une pathologie chronique le traitement de fond est prescrit en gra nules une fois par jour ou en dose globules une fois par semaine pour trois six MOIS Par exemple une patiente qui pr sente des infections urinaires r p tition va se voir prescrire un traitement dit de ter
66. xclusive d huile de colza et d huile d olive un peu de vin pendant les repas Le groupe contr le doit consommer un r gime prudent L alimentation cr toise recomman d e est bien adopt e Les effets s en font sentir en huit semaines Il y a huit morts subites par fibrillation ventriculaire et arythmie dans le groupe contr le et aucune dans le groupe exp rimental En vingt sept mois la mortalit toutes causes dimi nue de 70 les infarctus mortels et non mortels de 76 et 73 Ces r sultats spectaculaires sont confir m s au bout de quarante six mois e L tude indo m diterran enne est r alis e sur des sujets avec des ant c dents cardio vasculaires ou des facteurs de risque cardio vasculaire Singh 2002 Le groupe d exp rimentation doit consommer des fruits l gumes et noix des c r ales et l gumineuses des graines de moutarde riches en ALA ou de l huile de soja Le groupe contr le doit consommer un r gime prudent Tous les patients doivent marcher vivement 3 4 km par jour Le groupe exp rimental voit son profil m tabolique am lior il est moins s dentaire et prend moins de m dications On note des r ductions des infarctus non mortels 51 des infarctus mortels 29 des morts subites 62 des v nements car diaques totaux 49 Ainsi les r sultats sont loquents chez des survivants d infarctus les apports en huiles de poisson poisson et ou acide alpha

La revue Mutuelle et Santé n° 66

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