Mai - Centres Régionaux de Pharmacovigilance
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1. CENTRE R GIONAL DE PHARMACOVIGILANCE ET DE RENSEIGNEMENT SUR LE MEDICAMENT DE PICARDIE CHU SUD 80054 AMIENS Cedex 1 T l 03 22 45 54 10 03 22 45 57 88 Fax 03 22 45 56 60 Email pharmacovigilance chu amiens fr MAI 2004 SOMMAIRE PAGES I Les patients neurologiques seraient des patients plus particuli rement risque de 2 thrombop nie induite par l h parine II La r alit du d tournement du trih xyph nidyle Artane des fins de toxicomanie 2 confirm e dans une tude men e dans les r gions PACA et Corse III Une analyse des tudes publi es concernant les antid presseurs s rotoninergiques 3 chez l enfant confirme leur rapport b n fice risque d favorable IV Aspirine et asthme induit 4 V Une nouvelle tude sugg re une majoration du risque d infarctus du myocarde sous 4 rof coxib Vioxx chez les patients g s VI Myofasciite macrophages et vaccins aluminiques la relation avec une 5 symptomatologie clinique n est pas tablie VII M dicament et canicule 6 VIII Information de pharmacovigilance concernant la rosuvastatine Crestor 7 IX Raisons des modifications des conditions de prescription et de d livrance du 7 Tranx ne 50 mg X D pression et risque de suicide induit par les m dicaments autres que psychotropes 8 XI Il ne suffit pas de prescrire un kit auto injectable d adr naline mais il faut aussi 8 expliquer comment s en servir RETENEZ CETTE DATE LA DEUXIEME JOURN E R GIO2. es la biopsie et 96 contr les qui taient des patients pour lesquels une biopsie avait t r alis e dans les m mes conditions mais n avait pas trouv de l sion Il ne s agit pas proprement parler d une nouvelle tude puisqu elle est bas e sur des patients d j inclus dans l tude de l InVS Mais son int r t tait de comparer ces patients des contr les ce que ne faisait pas l tude pr c dente Les r sultats de cette tude ont t rendus publics le 6 mai 2004 A la question de l association entre la l sion et les sympt mes n est trouv d association significative qu avec la fatigue mais pas avec les douleurs musculaires et articulaires dont la fr quence n est pas significativement diff rente entre les cas et les contr les En novembre dernier l occasion d une session de l Acad mie de m decine sur la vaccination une repr sentante de l OMS avait contest l hypoth se que les vaccins puissent donner une maladie inflammatoire musculaire Elle estimait que la l sion tait extr mement localis e au niveau du site d injection du vaccin et qu il ny avait pas d atteinte musculaire plus tendue et que la d couverte fran aise tait uniquement due une sp cificit fran aise le fait que les biopsies se fassent dans le delto de justement l endroit o est souvent faite la vaccination ce qui n est pas le cas ailleurs L Afssaps pr cise dans un communiqu du 7 mai que compte tenu des conclusion
3. r brale les autres une maladie neurologique non vasculaire neurod g n rative inflammatoire tumorale ou autre Le crit re d inclusion des patients dans l tude tait l administration d un traitement par h parine h parine non fractionn e but prophylactique ou curatif Une recherche anticorps anti facteur a t effectu e en d but de traitement puis dans les 5 jours pr c dant l interruption de celui ci Une num ration plaquettaire tait effectu e avant le traitement puis tous les 2 5 jours La dur e moyenne de l h parinoth rapie a t de 16 6 jours Cinq patients 2 5 ont d velopp une thrombop nie Dans 4 cas le remplacement de l h parine par la l pirudine Refludan a permis la correction de la thrombop nie Le 5 patient est d c d au 13 jour du traitement d une embolie pulmonaire et d une tamponnade p ricardique apr s une chute brutale du nombre des plaquettes rest es jusqu alors au dessus de la limite inf rieure de la normale l autopsie ont t mis en vidence de nombreuses thromboses veineuses et art rielles Quatre patients soit 2 de la cohorte ont pr sent des complications thrombotiques thrombose veineuse profonde embolie pulmonaire AVC isch mique survenues entre le 3 et le 28 jour de traitement et ce avant la baisse des plaquettes La pr valence des anticorps est de 20 Elle est d autant plus importante que la dose d h parine est lev e Elle est plus importante s
4. myocardial infarctus in older adults Salomon et coli VI MYOFASCIITE A MACROPHAGES ET VACCINS ALUMINIQUES LA RELATION AVEC UNE SYMPTOMATOLOGIE CLINIQUE N EST PAS ETABLIE La myofasciite macrophages d crite pour la premi re fois en France en 1997 se caract rise par une l sion particuli re au niveau du muscle deltoide au site de l injection vaccinale chez des patients souffrant de douleurs musculaires et articulaires et de fatigue De l aluminium a t trouv dans ces l sions et l hypoth se a t faite qu il proviendrait de certains vaccins qui contiennent de l aluminium comme adjuvant Une tude de l Institut de veille sanitaire InVS avait montr en 2000 que 87 des 53 patients tudi s qui pr sentaient la l sion avaient re u au moins une dose d un vaccin aluminique dans les 10 ann es pr c dant le d but des sympt mes Toutefois des questions restaient pos es Le terme de myofasciite macrophages se rapporte une l sion histologique Il tait n cessaire de confirmer d une part son lien avec une s rie de sympt mes d autre part son lien avec la vaccination Et surtout du point de vue des patients la question r soudre tait celle d un lien entre la vaccination et les sympt mes Pour compl ter l tude de l InVS l Afssaps a lanc en 2002 une tude pid miologique de type cas contr le dans laquelle ont t compar s 26 cas de myofasciite macrophages c est dire de l sions d tect
5. plus lev es alerte provenant du Royaume Uni Il est rappel 1 qu il ne s agit dans tous les cas que d un traitement de DEUXIEME INTENTION pour la prise en charge en termes de remboursement c est dire apr s insuffisance d efficacit d une autre statine posologie maximale recommand e 2 que dans tous les cas la posologie initiale doit tre de 10 mg jour m me en cas de relais d un traitement par une autre statine m me si les posologies les plus fortes de celle ci taient n cessaires pour atteindre l objectif th rapeutique en terme de LDL cholest rol 3 qu il est possible de passer 20 mg apr s UN DELAI DE 4 SEMAINES si l objectif th rapeutique n est pas atteint 4 qu il s agit l de la posologie maximale sauf dans le cadre d hypercholest rol mies familiales homozygotes Information plus compl te sur le site de l Afssaps www afssaps sante fr IX RAISONS DES MODIFICATIONS DES CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE D LIVRANCE DU TRANXENE 50 mg R cemment le Tranx ne 50 mg comprim s chloraz pate dipotassique a t soumis en partie la r glementation des stup fiants tout en restant inscrit sur la liste des substances v n neuses c est dire prescription en toutes lettres sur ordonnance s curis e pour une dur e limit e 28 jours prescription non renouvelable conservation des ordonnances pendant 3 ans par les pharmacies Ces modifications ont t introduites la s
6. NALE DE PHARMACOVIGILANCE AURA LIEU LE MERCREDI 20 OCTOBRE 2004 AU CHU SUD Amphith tre des Ecoles Comme l ann e derni re des conf rences seront donn es le matin et au d but de l apr s midi VOUS MEME POURREZ PR SENTER DES OBSERVATIONS D EFFETS IND SIRABLES M DICAMENTEUX auxquelles vous avez pu tre confront s et qui soit pr sente un caract re d originabilit soit illustre un probl me de diagnostic de prise en charge ou d vitabilit Rappel Tout professionnel de sant ayant constat un effet ind sirable grave soit entra nant ou prolongeant une hospitalisation soit entra nant une incapacit ou des s quelles soit mettant en jeu la vie du patient ou entra nant le d c s et ou inattendu non r pertori dans les mentions l gales doit en faire la d claration au Centre R gional de Pharmacovigilance d cret du 13 mars 1995 I LES PATIENTS __NEUROLOGIQUES SERAIENT DES PATIENTS PLUS PARTICULIEREMENT A RISQUE DE THROMBOPENIE INDUITE PAR L HEPARINE Une tude prospective a t men e chez 200 patients neurologiques pour valuer le risque de thrombop nie de type II li e la production d anticorps dirig s contre un complexe form par l h parine et le facteur 4 plaquettaire Un peu plus de la moiti des patients pr sentaient un accident vasculaire c r bral accident isch mique c r bral constitu accident isch mique transitoire thrombose veineuse c
7. SE La r alit du d tournement de la trih xyph nidyle substance anticholinergique utilis e sous le nom d Artane ou de Parkinane comme anti parkinsonien est clairement confirm e par une tude men e partir des donn es de l assurance maladie des r gions PACA et Corse Cette mol cule surtout indiqu e dans la correction des troubles extrapyramidaux induits par les neuroleptiques peut avoir des effets euphorisants stimulants hallucinatoires d sinhibants mais aussi provoquer des comportements violents et des d compensations psychiques Des cas de d tournement d usage sont connus avec cette substance en raison des propri t s voqu es pr c demment Ces mol cules sont consid r es comme une ecstasy du pauvre voire comme substitut au Rohypnol flunitraz pam qui est devenu beaucoup plus difficile se procurer Ces cas ont t rapport s aussi bien par le dispositif TREND Tendance REcente et Nouvelle Drogue de l Observatoire fran ais des drogues et de toxicomanie que par les diff rents syst mes d information des Centres et d Information sur la Pharmacod pendance CEIP Cette pratique tait n anmoins consid r e comme relativement peu r pandue moins de 0 6 des ordonnances falsifi es L tude men e en r gion PACA et Corse a port sur 9 mois et sur 3028 patients ayant fait l objet d un remboursement pour Artane ou Parkinane entre le 1 janvier et le 15 f vrier 2001 L analyse a permis d identi
8. fier un sous groupe de patients ayant un comportement dit d viant Ces patients repr sentant 2 1 de la population tudi e taient plus jeunes plus souvent des hommes avaient une posologie de trih xyph nidyle nettement plus lev e que les autres 28 mg contre 7 mg jour un nombre de d livrance du produit plus lev 23 pendant la p riode tudi e contre 7 7 un nombre plus lev de m decins prescripteurs diff rents 4 9 contre 1 5 ainsi que de pharmacies diff rentes 5 contre 1 3 Ces d viants prenaient dans 15 des cas galement de la bupr norphine haut dosage Subutex contre 0 9 chez les patients consid r s comme non d viants Ils consommaient galement des benzodiaz pines en particulier du Rohypnol 30 8 contre 7 3 des non d viants Ces constatations tendent confirmer la r alit d une pratique addictive Th rapie 2003 58 541 7 D tournement d usage du trih xiph nidyle Artane Parkinane tendances r centes Fauger et coll III UNE ANALYSE DES TUDES PUBLI ES CONCERNANT LES ANTID PRESSEURS S ROTONINERGIQUES CHEZ L ENFANT CONFIRME LEUR RAPPORT B N FICE RISQUE D FAVORABLE La publication de cas de suicide chez des adolescents trait s par inhibiteurs s lectifs de la recapture de la s rotonine IRS avait amen les USA mettre une mise en garde le Royaume Uni contre indiquer ces m dicaments chez l enfant et l adolescent et en France par la voix de l A
9. fssaps rappeler qu ils n avaient pas d indication chez l enfant R cemment une tude australienne analysant les essais cliniques publi s avec les IRS chez les enfants et adolescents s tait montr e critique sur les r sultats de ces tudes et concluait que si un b n fice existe il est faible Des auteurs anglais sont all s plus loin en ajoutant aux tudes publi es celles qui n ont pas t publi es mais taient disponibles dans les donn es pr sent es au Committee for Safety of Medicines agence europ enne du m dicament Seule la fluox tine Prozac s en sort favorablement En effet les deux tudes publi es de m me que les donn es non publi es montrent une sup riorit sur le placebo en terme d efficacit sans l vation du risque de suicide En revanche pour la parox tine Deroxat et la sertraline ZOLOFT les tudes publi es donnaient des r sultats quivoques ou faiblement positifs en terme de rapport b n fice risque mais l addition de donn es non publi es amenait conclure que les risques taient plus importants que les b n fices En effet les preuves d efficacit restaient limit es alors que le risque d effets ind sirables graves dont les suicides taient plus lev s avec les produits qu avec le placebo Quant au citalopram S ropram et la venlafaxine Effexor il ny avait pas de donn e publi e et les donn es non publi es ne montraient pas d efficacit signif
10. i le patient est trait pour accident vasculaire c r bral 29 4 que pour maladie neurologique non c r bro vasculaire 11 Les auteurs de cette tude concluent que le patient neurologique trait par h parine non fractionn e pr sente un risque particuli rement lev de thrombop nie de type II La plupart des tudes prospectives retrouvent un chiffre de thrombop nie sous h parine inf rieur 1 Il est possible que dans cette tude la dur e prolong e de l h parinoth rapie l ge en moyenne 57 ans et des expositions des traitements ant rieurs par l h parine dans cette population s lectionn e d un h pital universitaire avec des patients l tat plut t plus s v re que la population de patients hospitalis s en g n ral ait constitu des facteurs de risque particuliers Dans cette tude enfin il est soulign le risque de thrombose pouvant pr c der la baisse des plaquettes Ainsi une thrombop nie induite par l h parine doit tre voqu e devant une isch mie c r brale une thrombose veineuse c r brale ou un tat transitoire de confusion ou d amn sie m me si la num ration plaquettaire est encore normale Neurology 2004 62 657 9 Heparin induced thrombocytopenia in neurologic disease treated with unfractionated heparin Harbrecht et coll II LA R ALIT DU D TOURNEMENT DU TRIH XYPH NIDYLE ARTANE DES FINS DE TOXICOMANIE CONFIRM E DANS UNE TUDE MEN E DANS LES R GIONS PACA ET COR
11. icative mais une l vation des risques de suicide Les auteurs admettent que ces diff rentes tudes n taient pas con ues pour rechercher des v nements rares comme les suicides et qu une analyse statistique ne donnerait pas de r sultat significatif N anmoins compte tenu de la nette tendance l l vation du risque de suicide dans les tudes sauf pour la fluox tine et de l absence de b n fice clair ils concluent de fa on d favorable l utilisation de ces produits avant 18 ans Par ailleurs les auteurs insistent sur le probl me de la publication d tudes et de l omission de donn es importantes de s curit dans les tudes publi es qui biaisent les informations mises la disposition du corps m dical Lancet 2004 363 1341 5 Selective serotonin reuptake inbitors in childhood depression systematic review of published versus data Whittington et coli IV ASPIRINE ET ASTHME INDUIT L asthme l aspirine est peut tre plus fr quent que g n ralement consid r dans la population des patients asthmatiques Il est bien tabli que les patients concern s pr sentent des r actions crois es tous les AINS Des auteurs australiens ont utilis les donn es de la litt rature et s lectionn les tudes rapportant des atteintes provoqu es par la prise d antalgiques disponibles sans ordonnance Ils ont r alis une m taanalyse qui avait pour objectif de pr ciser la pr valence de l asthme l asp
12. irine chez les asthmatiques Cette pr valence est apparue plus lev e lorsqu elle a t d termin e par des tests de provocation orale que lorsqu elle a t d finie par l interrogatoire respectivement gale 21 contre 3 des adultes asthmatiques et 5 contre 2 des enfants asthmatiques Des r actions crois es aux AINS faible dose taient constat es chez la plupart des patients souffrant d un asthme l aspirine 98 pour l ibuprof ne 100 pour le naprox ne Des r actions crois es taient galement not es avec le parac tamol mais beaucoup plus rarement 7 Cette diff rence serait expliqu e par des m canismes d actions diff rents l origine de l effet analg sique de ces produits inhibition de la COX 1 pour les AINS de la COX 3 pour le parac tamol Br Med J 2004 328 434 7 Systematic review of prevalence of aspirin induced asthm and its implication for clinical practice Jeukins C et coll V UNE NOUVELLE ETUDE SUGGERE UNE MAJORATION DU RISQUE D INFARCTUS DU MYOCARDE SOUS ROFECOXIB Vioxx CHEZ LES PATIENTS AGES La question d un ventuel sur risque d accident cardiovasculaire et en parti coronaire a t pos e depuis plusieurs ann es Le point de d part de cette question tait venu de l analyse d une tude VIGOR avec la mise en vidence d une incidence 4 fois plus grande d infarctus sous rof coxib que sous naprox ne Diff rentes interpr tations ont t apport es risque prothr
13. les anticalciques m me si une responsabilit de ces m dicaments a parfois t propos e Le niveau de preuve de celle ci est tr s insuffisant Interf rons l apparition ou l aggravation de troubles d pressifs lors de traitements par l interf ron alpha est d montr et la gravit appara t dose d pendante Le plus souvent les manifestations d pressives surviennent les 2 et 3 mois et sont souvent insidieuses Antipalud ens la plupart des notifications spontan es concernent la m floquine il faut respecter la contre indication de ce m dicament chez les patients d pressifs et envisager un d lai d environ 15 jours entre la 1 prise et le d part de fa on mieux valuer l acceptabilit du traitement R tino des la fr quence spontan ment lev e des troubles d pressifs chez des patients atteints d acn rend d licate l valuation du risque de l isotr tino ne cependant le taux de notifications de troubles d pressifs s v res reste consid rablement plus lev avec ce r tino de qu avec les autres m dicaments utilis s dans l acn Le Sustiva ou efavirenz antir troviral utilis dans le traitement de l infection VIH 1 peut provoquer des d pressions graves Bernard N Payen C Vial T Fiche technique de pharmacovigilance D pression et risque suicidaire induits par les m dicaments non psychotropes VIGltox mai 2004 Cette fiche peut tre adress e par courrier sur simple demande au cent
14. les r sultats de cette tude au congr s de la Soci t fran aise d allergologie et d immunologie clinique SFAIC qui s est d roul en avril Marseille L tude a inclus 111 enfants g s de 2 mois 14 ans pr sentant une allergie alimentaire 89 l arachide 39 l uf et 10 au lait de vache qui se manifeste par une urticaire une dermite atopique un angio d me un asthme et ou des signes digestifs Un choc anaphylactique est d j survenu chez 11 des enfants Une d monstration de l utilisation du stylo auto injecteur a t r alis e par le m decin prescripteur dans plus des deux tiers des cas 69 par un pharmacien pour un quart par un m decin g n raliste 5 ou une infirmi re 1 l aide d un stylo factice dans 76 des cas et ou d une notice explicative 49 Selon la notice destin e aux patients c est le m decin prescripteur qui doit expliquer le maniement d Anapen De leur c t des m decins de l H pital Necker Enfants malades ont interrog les parents de 36 enfants g s de 1 6 ans allergiques l arachide au bl aux fruits de coque au soja au s same et ou lait de ch vre L analyse des questionnaires montre que parmi les r ponses incorrectes les plus fr quemment rencontr es figurent oubli d enlever le deuxi me capuchon du bouton de d clenchement 8 fois mauvaise tenue du stylo 4 fois incapacit choisir le site d injection 10 fois oubli de pres
15. nts sont directement hyperthermiants c est le cas de neuroleptiques avec le syndrome malin des neuroleptiques et des agonistes s rotoninergiques syndrome s rotoninergique D autres produits peuvent aggraver indirectement les effets de la chaleur comme les antihypertenseurs les antiangineux qui peuvent induire une hypoperfusion de certains organes notamment au niveau du syst me nerveux central et tous les m dicaments agissant sur la vigilance et donc sur les facult s se d fendre contre la chaleur Il est recommand non pas d envisager d embl e et syst matiquement une diminution ou un arr t des m dicaments concern s mais de r valuer la liste des m dicaments pris par le m me patient et de reconsid rer l int r t de chacun lorsqu il est potentiellement risque On peut alors supprimer des m dicaments inadapt s ou non indispensables Il est particuli rement recommand d viter la prescription d AINS dont le risque n phrotoxique est marqu chez les patients g s en cas de d shydratation Une autre mise au point diffus e par l Afssaps concerne la conservation des m dicaments en cas de vague de chaleur http agmed sante gouv fr VIII INFORMATION DE __PHARMACOVIGILANCE CONCERNANT LA ROSUVASTATINE CRESTOR Le Crestor est une nouvelle statine mise disposition du corps m dical fran ais depuis mars 2004 Des donn es r centes d utilisation font tat d un risque accru de rhabdomyolyse pour les posologies les
16. ombotique du rof coxib ou perte de l effet protecteur d autres AINS comme le naprox ne que recevaient les patients auxquels le groupe trait par rof coxib tait compar Ceci pourrait tre li un effet d inhibition de la prostacycline par inhibition de la COX 2 sans inhibition de la synth se de thromboxane qui est un effet COX 1 par lequel s explique l effet de pr vention de l aspirine Une tude publi e tr s r cemment dans la revue Circulation semble confirmer un exc s de risque d infarctus sous rof coxib Cette tude a analys 10 895 cas d infarctus du myocarde compar une population correspondant 4 cas contr les pour un cas d infarctus Il s agissait de patients g s 80 ans ou plus Dans cette grande tude le rof coxib a t associ une l vation du risque d infarctus de 24 par rapport au c l coxib et de 14 par rapport l absence d anti inflammatoire non st ro dien de 17 par rapport au naprox ne et de 21 par rapport l ibuprof ne Le risque sous rofecoxib appara t d pendre de la dose 70 au dessus de 25 mg j 21 en dessous Le risque augmente jusqu 90 jours de traitement mais plus apr s Ces r sultats sont des r sultats pid miologiques c est dire qu ils doivent tre consid r s avec pr caution et qu ils sont de toute fa on limit s des patients g s Circulation 2004 109 2068 73 Relationship between selective cyclooxygenase 2 inhibitors and acute
17. re de Pharmacovigilance XI IL NE SUFFIT PAS DE PRESCRIRE UN KIT AUTO INJECTABLE D ADRENALINE MAIS IL FAUT AUSSI EXPLIQUER COMMENT S EN SERVIR Il est de bonne pratique de prescrire un kit d adr naline auto injectable aux sujets ayant t victimes d un choc anaphylactique li un m dicament Anahelp Anapen une piq re d hym nopt re frelon gu pe abeille ou d autres allerg nes Mais cette prescription pourrait tre plus rituelle qu efficace d apr s une petite tude conduite Londres 60 patients dont 46 enfants qui un kit d adr naline avaient t prescrits apr s un pisode d anaphylaxie ont t interrog s Deux des adultes sur 24 et les parents de 16 enfants sur 46 seulement savaient quand et comment utiliser la seringue d adr naline Dans le m me temps 50 g n ralistes qui tous avaient prescrits des kits d auto injection ont t galement interview s Un seul lui m me ayant des ant c dents d anaphylaxie a pu montrer comment se servir du dispositif Aucun des omnipraticiens n avait expliqu ses malades le mode d emploi de la seringue et seuls 24 savaient qu une admission en milieu hospitalier s impose apr s utilisation Qu en est il en France Des allergologues lillois ont analys les questionnaires remplis par les familles d enfants suivis pour une allergie alimentaire auxquels Anapen a t prescrit entre juin 2000 et mars 2008 lls ont pr sent
18. s de cette tude et apr s avis de son conseil scientifique il n est pas envisag d engager de nouvelles tudes pid miologiques N anmoins il est souhaitable que la connaissance clinique progresse pour am liorer la caract risation clinique des sympt mes d crits par les patients et de l ventuel syndrome qu ils pourraient constituer ainsi que pour approfondir la recherche des causes De mani re g n rale l Afssaps entend maintenir une veille active sur les risques potentiels li s l usage d aluminium notamment dans les produits de sant VII MEDICAMENTS ET CANICULE L Afssaps vient de publier une mise au point sur le bon usage du m dicament en cas de vague de chaleur Dans cette mise au point seront rappel s les risques qui concernent les ges extr mes nourrissons enfants et surtout personnes g es ainsi que l existence d une pathologie chronique Elle rappelait que les m dicaments ne sont pas des facteurs de risque d clenchant des tats pathologiques induits par la chaleur lorsqu ils sont correctement utilis s Il est galement rappel que des m dicaments peuvent tre responsables de l aggravation de sympt mes l occasion de temp rature extr me Les m dicaments pris par des personnes risque de syndrome d puisement d shydratation ou de coup de chaleur doivent tre pris en compte et n cessitent une adaptation des traitements au cas par cas Un grand nombre de m dicaments dont la liste es
19. ser sur le stylo 2 fois pas de maintien en place du stylo pendant dix secondes apr s l injection 2 fois Une m re a avou avoir peur d utiliser Anapen et une autre refusait de s entra ner avec un stylo p rim Ces tudes soulignent la n cessit d une ducation r p t e des parents et des enfants allergiques concluent les m decins Hayman G et coll Knowledge about using auto injectable adrenaline review of patients case notes and interviews with the general practitioners Br Med J 2003 327 1328 Communications de A Deschidre et E Paty la Soci t Fran aise d Allergologie et d Immunologie Clinique 2004 Marseille 7 POUR DES RAISONS TECHNIQUES IL NE NOUS A PAS ETE POSSIBLE D INCLURE LES REFERENCES DE LA LITTERATURE AVEC TOUTES NOS EXCUSES
20. t rappel e sont susceptible d aggraver le risque de syndrome d puisement d shydratation Il s agit d abord des DIUR TIQUES qui induisent un risque de d shydratation et de troubles hydro lectrolytiques Puis viennent toute une s rie de classes th rapeutiques qui peuvent alt rer la fonction r nale AINS y compris les coxibs IEC antagonistes de l angiotensine certains antibiotiques et anti viraux Certains m dicaments peuvent voir leur comportement dans l organisme modifi par la d shydratation et donc voir leur profil d efficacit et de s curit modifi c est le cas des sels de lithium des antiarythmiques des anti pileptiques de certains anti diab tiques oraux et des hypolip miants Certains m dicaments peuvent emp cher la perte calorique de l organisme parmi ceux ci viennent tout d abord les neuroleptiques et les agonistes s rotoninergiques qui agissent au niveau central suivi des produits ayant des effets anticholinergiques qui peuvent agir sur la thermor gulation p riph rique par limitation de la sudation antid presseurs tricycliques antihistaminiques H1 de premi re g n ration certains antiparkinsoniens certains antispasmodiques Sont galement concern s les vasoconstricteurs p riph riques qui limitent la r action vasodilatatrice la chaleur d congestionnants nasaux antimigraineux De m me les hormones thyro diennes peuvent induire une production endog ne de chaleur Certains m dicame
21. uite de l examen par la Commission Nationale des stup fiants et des Psychotropes qui a valu le potentiel d abus et de d pendance du Tranx ne 50 Une enqu te annuelle r alis e aupr s de patients sous traitement de substitution ou pharmacod pendants a montr que le cloraz pate dipotassique est depuis 1999 parmi les 3 m dicaments les plus cit s L enqu te montre que 25 6 de la population suivie dans OPPIDUM Observatoire des Produits Psychotropes lllicites ou D tourn s de leur Utilisation M dicamenteuse consomment le Tranx ne contre 22 6 en 1999 et que la dose maximale journali re consomm e est pass e de 144 mg 250 mg entre 1999 et 2001 Le Tranx ne est obtenu sur ordonnance dans seulement 73 des cas L enqu te de surconsommation de la CNAMTS de 2001 a montr un d passement de la posologie recommand e dans environ 25 des cas et ce essentiellement par prescription en m decine g n rale X D PRESSION ET RISQUE DE SUICIDE INDUIT PAR DES M DICAMENTS AUTRES QUE PSYCHOTROPES Les pharmacovigilants lyonnais viennent de faire le point sur des donn es actuelles sur le risque de d pression iatrog ne au cours de traitement par des m dicaments non psychotropes Voici les principales classes de m dicaments envisag es Antihypertenseurs le risque de d pression avec l alpha m thyldopa et la clonidine est admis En revanche il ne semble pas possible de le retenir pour les b ta bloquants ou
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