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Les glossines vectrices de la maladie du sommeil

1. 140 VII 4 5 Les r gulateurs de croissance 142 VIII 4 6 Virus Champignons et Bact ries 143 VIII 4 7 Les produits m dicamenteux 143 VILS Ta luie chimique sn a O 144 VII 5 1 tes insecticides sun Hanna 144 VIS 2e tormulaionss s 4 unes 146 VI 5 3 Natyre du traitement sus none 147 Vill 5 A Techniques d pandage eesssesssssssererssseseeeoeesessssssse 148 VIII 5 5 Risque de r sistance s eseseseessesssrerrssrsrerererersseseses 150 Vil le traitement du b tail see 150 VIIEZ le pi geagde lt la SOWMOR nine ns is 151 VII 7 1 Principe du pi geage ss 151 VIII 7 2 Quel syst me utiliser 2 154 VIII 7 3 Quel mat riel choisir ssecccceceeesseeettereeeseseseens 156 VIIl 7 4 Quels mat riaux choisir c ceeeeceeceseeeeeeeeeeeseeteceees 159 VIII 7 5 Quel insecticide et quelle dose choisir 160 VIII 7 6 Avantages et inconv nients 162 VIII 8 Mode d emploi du pi geage ss 164 VII 8 1 P riode d installation des SAT 165 VIN 8 2 Mode d installation 165 VIII 8 3 L entretien du pi geage 168 VII 8 4 l utilisation du potentiel humain eeeeeeceeeeeerees 169 IX CAMPAGNES DE LUTTE 2 173 IX 1
2. Figure 64 Sac r siduel sr de glossines t n rales A droite chez une jeune femelle ov ovaire ip intestin post rieur 72 Laveissi re C et al Pour extraire le sac r siduel placer la glossine face dorsale de l abdomen vers le haut sur une lame porte objets pos e sur la platine d un st r omicroscope inutile de couper les pattes et les ailes de l insecte d poser une goutte d eau sous l abdomen maintenir la glossine l aide d une aiguille mont e pos e en travers du premier segment abdominal fig 65 poser une aiguille lanc ol e sur l avant dernier segment abdominal et tirer len tement vers l arri re de telle sorte que le tegument se d chire et que le tube diges tif glisse dans la goutte d eau Figure 65 Extraction de l intestin de la glossine tirer au maximum l intestin dans la goutte d eau au moins jusqu la moiti observer l intestin partir des tubes de Malpighi en remontant l intestin moyen dans la plupart des cas le sac r siduel est coinc au niveau des tubes de Malpighi voir figures 63 et 64 le sac r siduel s il est pr sent est bien visible gr ce sa couleur jaune fonc marron tranchant bien sur la transparence de l intestin en cas de doute et pour tre certain qu il s agit bien d un sac r siduel et non la relique d un petit repas de sang d chirer la paroi abdominale avec deux minuties mont es sur porte aiguilles le sac r siduel
3. Bi AR PE ee ma Figure 80 Mangrove basse S n gal La for t ombrophile constitu e d arbres g ants laissant filtrer tr s peu de lumi re et dominant un sous bois peu dense souvent giboyeuse habit t typique de G fusca G tabaniformis G palpalis y est extr mement rare sauf si l homme est pr sent et a d grad partiellement le milieu naturel La for t m sophile fig 81 amp 82 formation moins dense que la pr c dente avec un sous bois pais G palpalis y est plus fr quente qu en for t ombrophile on trouve aussi G fuscipes G pallicera G nigrofusca G fusca et G medicorum On retrouve ces m mes esp ces dans les r gions savanis es r sul tant de la d gradation de la for t m sophile o subsistent des reliques foresti res La for t m sophile a souvent t tr s d grad e d abord pour l exploita tion du bois ensuite pour l implantation de cultures de rente caf et cacao Dans certaines r gions cette sur exploitation a abouti un paysage de type savane Les glossines autrefois tr s nombreuses dans tous les biotopes particu 90 Laveissi re C et al li rement au niveau de toutes les lisi res se concentrent alors dans les bas fonds humides et proximit de l habitat humain Mais l anthropisation du milieu abou tit aussi la disparition des esp ces du groupe Austenina Figure 81 For t m sophile Figure 82 For t m sophile d grad e C te d ivo
4. Il est fait de m me en Afrique de l Ouest entre 1931 et 1935 Dans les ann es 1950 gr ce aux efforts des quipes de lutte la 25e pan d mie est ma tris e Dans la majorit des pays touch s la pr valence de la mala die est inf rieure 0 1 La troisi me quant elle se d veloppe dans les ann es 70 dans les anciens foyers de THA suite en particulier la d sorganisation des services administratifs apr s les ind pendances et le rel chement des efforts des quipes m dicales en place Elle est s rement accentu e par les modifications de l envi ronnement climat et v g tation li es l intervention de l homme sur son milieu d forestation qui favorisent l installation des populations de glossines Si dans certains pays la situation est relativement contr l e dans d autres l end mie prend aujourd hui des proportions catastrophiques comme aux pires moments des pand mies pr c dentes 1 1 3 Statistiques Selon les estimations de l O M S gt la maladie s vit dans 36 pays d Afrique au sud du Sahara gt 3 5 millions soit 6 4 seulement font l objet d une surveillance gt pr s de 400 000 personnes sont infect es dont plus de 250 000 en R publique D mocratique du Congo et plus de 100 000 en Angola alors que seulement 30 000 cas sont d clar s officiellement chaque ann e pour l ensemble des pays touch s gt 100 personnes meurent chaque jour de la THA 6 Laveissi re C
5. Relique folliculaire r sidu du tube folliculaire apr s descente de l uf la pr sence ou l absence de relique sur chaque tube folliculaire des quatre ova rioles permet de distinguer les classes d ge physiologique R manence persistance de l effet toxique d un insecticide Rendement rapport entre l efficacit et l attractivit d un SAT R servoir tout vert br ou invert br chez lequel peut vivre et se reproduire un agent pathog ne susceptible d tre transmis ensuite un h te par l interm diaire d un vecteur S S A T Syst me Attractif Toxique sigle d signant les pi ges ou les crans ser vant la lutte contre les glossines Sac r siduel poche translucide contenant des d chets d origine larvaire situ e dans l intestin moyen de la jeune glossine la pr sence de ce sac est la preuve qu elle est t n rale Il dispara t d s la prise du premier repas de sang Savanicole se dit d une esp ce de glossines vivant dans les savanes S lectif se dit d un traitement insecticide ou d un d broussaillement ne concer nant qu une seule cat gorie de plantes dans la communaut v g tale constituant le g te de l esp ce de glossines Signum plaque chitinis e brune situ e ant ro dorsalement dans l ut rus de la femelle de glossine du sous genre Austenina et servant en syst matique Sous esp ce groupement g ographiquement d fini de populations locales diff rant taxonomi
6. Deux triangles de tulle TT et T2 sont plac s sur un premier cran de tissu A1 de telle sorte que l un de leurs c t s co ncide avec le pan coup de l cran On coud les trois morceaux de tissu la couture se prolonge jusqu au sommet des tri angles de tulle i 1 l 1 1 l i l 1 l 1 l 3 l 1 i l 4 1 L 1 1 i t l i l t 1 l 1 3 l 1 L 3 l z E gg Sur le pan coup de l cran suivant A2 on juxtapose les triangles de tulle T2 et T3 on coud de la m me fa on que pr c demment On fait de m me pour le troisi me cran A3 sur lequel on fixe la fois le triangle de tulle T3 et un nouveau triangle T4 om La derni re op ration consiste fermer A1 la pyramide Pour cela il faut coudre 7 ensemble l cran A4 et les deux morceaux de tulle TI et TA a La Pour que cette derni re couture soit l int rieur de la pyramide on tourne celle ci en faisant passer son sommet par l int rieur et en le ressortant par le bas lo w eee ee ew eee ee i 1 Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 219 On juxtapose les trois pi ces que l on coud puis on remet la pyramide dans sa position normale XII 6 4 Installation du pi ge Pour maintenir ce pi ge en position normale lors de l installation on coupe 4 baguettes de bois de bambou ou de toute autre plante suffisamment rigide
7. Modifications de laire de r partition Les limites des aires de distribution des diverses esp ces de ts ts ne sont pas immuables du fait de la variabilit des facteurs num r s plus haut les vagues de s cheresse subies par la r gion intertropicale ont eu de graves r per cussions sur les glossines qui depuis quelques ann es ont disparu de certaines contr es ou ne subsistent plus que dans quelques g tes privil gi s les Niayes par exemple Mais l homme porte certainement la plus grande part des responsabi lit s par son action sur le milieu feux de brousse dans les zones arides surp d boisement intensif chasse dans quelques rares cas lutte antivecto rielle Cependant si les glossines d sertent les zones arides elles avancent vers les r gions plus humides o leur pr sence tait exceptionnelle il y a quelques ann es Kuzo er al 1985 ont montr qu en C te d Ivoire G tachinoides est descendue en dessous du 8 me parall le L encore le climat n est pas le seul en cause l homme en modifiant l quilibre forestier a cr les conditions propices certaines esp ces en ouvrant des routes en abattant la for t en cr ant des savanes artificielles en introduisant ses animaux domestiques 96 Laveissi re C et al VI 3 l accouplement et la f condation Presque toutes les femelles sont f cond es d s la sortie du puparium avant m me le premier repas l effet de ph romones sp ci
8. antilog 8 3972 10 1917 ou 10 C1794516 16a soit Tsj 0 972 pour 9 jours Tsj 0 975 pour 10 jours V 4 Dissection des glandes salivaires Indispensable pour valuer le taux d infection des glossines par les trypa nosomes pathog nes pour l homme la dissection des glandes salivaires soul ve quelques probl mes compte tenu de leur longueur et de leur fragilit On peut exercer une traction lente de la t te jusqu arrachement du t gu ment du cou puis continuer tirer avec pr caution fig 67 les glandes sali Ta Figure 67 Extraction des glandes salivaires Les Glossines vectrices de THA biologie et controle 77 vaires apparaissent seules Pour viter une cassure on poursuit l tirement en met tant les glandes dans une gouite d eau physiologique d pos e sur une lame Cette technique est d licate mais pr sente un avantage il n y a pas de risque de d chirure de l intestin donc pas de risque de contamination des glandes par des trypanosomes intestinaux Au lieu de l arrachement de la t te Penchenier amp ltard 1981 proposent la d chirure du t gument abdominal au niveau du premier sternite l aide de deux pinces fines la glossine tant couch e sur le dos une l g re traction conti nue permet d extraire l intestin et les glandes salivaires sur lesquelles on d pose une goutte d eau physiologique ces derni res sont ensuite ais ment extraites avec les pinces les canaux sal
9. gt Tissu bleu apr s de nombreux essais sur l attractivit et la r manen ce il tait pr conis d employer un tissu en coton et polyester m lang s 160 Laveissi re C et al 33 67 environ 200 g m teint en bleu lectrique colorant bleu phtalog ne pour le coton et bleu plasto soluble pour le polyester Bien que ce tissu ne soit pas le meilleur support pour la deltam thrine sa coloration est tr s stable et sa r sistance est grande A l heure actuelle plusieurs tissus enti rement synth tiques sont pratiquement quivalents ce Tergal devenu trop on reux gt Tissu noir le meilleur support pour l insecticide est un voile 100 polyamide environ 44 g m teint par un m lange tr s stable de noir et d oran ge sels de sodium d acide sulfonique La texture du tissu noir a peu d impor tance pour les pi ges on veillera choisir un tissu en fonction de la r sistance de son colorant au rayonnement solaire Par contre pour les crans il faut choi sir un tissu assez fin mais r sistant m caniquement Le tulle moustiquaire noir offre la meilleure efficacit mais trop fragile il doit tre remplac par un voile le moins opaque possible gt Tulle moustiquaire un tulle moustiquaire 100 polyamide environ 30 g m comme le pr c dent supporte mieux une longue exposition au soleil que le tulle 100 polyester et convient mieux pour la fabrication des pi ges Il est cependant n cessaire de changer souv
10. l assainisse ment du r servoir humain De fa on moins vidente mais tout aussi importante ce d pistage par les ASC a permis d atteindre les populations les plus recul es du foyer qu aucune quipe mobile n aurait pu visiter de se faire conna tre par l ensemble de leurs villageois pour avoir sauv plusieurs malades et de les mobiliser pour la phase suivante Cette surveillance a permis de restreindre la lutte antivectorielle Sinfra ville et 28 villages en gardant le principe que la lutte doit d border de la zone d end mie En octobre 1995 les ASC ont recu une nouvelle formation sur la lutte anti vectorielle une demi journ e En novembre ils ont distribu plus de 13 000 crans simplifi s plus de 5 300 planteurs 2 2 crans planteur 93 de par ticipation pour traiter uniquement les campemenis les points d eau et les bas fonds Les ASC eux m mes ont install 214 pi ges Vavoua en lisi re des vil lages Les r impr gnations se sont faites en mars juillet et novembre 1996 L installation des crans par les planteurs fut relativement correcte bien qu assez lente estimation 85 des sites trait s au bout d un mois et que les planteurs n aient pas totalement trait les bas fonds Un mois apr s la densit des vecteurs est pass e de 6 8 2 2 soit 67 de r duction Elle s est maintenue au voisinage de 1 pendant une ann e avec des variations locales tr s impor tantes selon l
11. s h fF _ a e S dd a a a4 s Ff 8s S 4 Da HY YH WS a Pf Pe Pe Se Te tn cd tm a 8 fe nh 0 gt naf e 1 a fa mn l a of a a ufo a nm ss a e 2 a a y s bD 4 a e a n g fe a 28 b gt 8 u gt a b e a gt 8 u 99 e L e a gt n E 4 e 8 A p u a a u r 9 8 o n a y ea y a gt r an a bD 1 8 8 a 8 gt a 8 G 8 e 5 ft u a nan ss ea a gt p a 8 a a an gt a b n Ff gt gt 5 u Db l 8 gt 8 wa na g 28 R E 8 5 es m a e 8 b e es a Rk R s an 6 9 6G 8 b E 5 LUN SH ra a a A ee ss eS SH D Figure 125 Ecran de Vale cd cadre m tallique pi piquet en fer im tulle moustiquaire tn tissu noir Dans les deux cas l cran est mont sur un cadre m tallique pivotant sur un axe d ca par rapport au centre du cadre fig 125 Ce syst me permet l cran de s orienter dans le sens du vent La partie attractive est un carr de tissu enti rement noir Zimbabwe ou moiti bleu moiti noir Burkina Faso ce carr est flanqu de deux autres carr s en tulle moustiquaire noir ib eb en Figure 126 L cran pi ge
12. D tail de la sonde BRS Ray y 0 T KIA anes EN 1 ee fee oF thermistance R Figure 78 ture avec Sore era Prise de temp une sonde et le lecteur Figure 77 ique 1 lectron Atre Psychrom igure 79 F VI LA VIE DE L INSECTE Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 89 VI 1 Les principaux g tes glossines La glossine est install e dans certaines zones bio g ographiques et dans certaines associations v g tales selon sa capacit supporter les effets du milieu Ci apr s est tablie une liste non exhaustive des principales zones de v g tation colonis es par les plus importantes esp ces de glossines Afrique occidentale et centrale La mangrove fig 80 formation bois e dense basse ou lev e des eaux saumatres aux embouchures des fleuves habitat de G caliginea et ou G palpalis palpalis La mangrove est g n ralement sillonn e de chenaux de lar geur variable quelques m tres plus d un kilom tre s parant entre elles des les parfois habit es Les chenaux sont utilis s pour le transport personnes et mar chandises ou la p che Bien que peu d tudes aient t faites dans ce milieu par ticulier il semble que le contact entre la glossine et l homme soit d autant plus intense que le chenal est troit Dans les les les rapports entre l homme et le vec teur sont de m me type qu en for t m sophile
13. Exemples de gabarits pour le c ne en tulle et les crans bleus du pi ge Vavoua On d roule sur la table de d coupe une premi re bande de tissu D s qu elle a atteint la longueur d un nombre entier de pi ces on coupe au cutter et on d roule une autre bande de tissu par dessus la premi re Selon l paisseur du tissu on peut ainsi d rouler 6 ou 10 couches Avec un jeu de 2 pairons en contreplaqu de 5 ou 8 mm d paisseur d coup s la forme voulue fig 135 on trace avec une craie biseaut e ou un stylo feutre fin les limites des pi ces un seul trait pour 2 pi ces contigu s On d coupe ensuite tr s facilement au ciseau lectrique en suivant le milieu du trait trac la craie XII 2 Les parties m talliques ll n y a de parties m talliques que dans le pi ge Vavoua la quantit de fil de fer galvanis et de fer b ton d couper est donc r duite Le travail peut tre confi un soudeur charg de la d coupe de la soudure et des travaux de forge pointe l extr mit des piquets des pi ges gt Les piquets sont en fer b ton lisse diam tre 10 mm de 1 70 m tre de longueur soit 7 piquets dans une barre de 12 m tres gt Le cercle du pi ge est en fil de fer galvanis de 3 10 me et dans un rouleau de 5 kg on peut confectionner 24 cercles soud s ensuite par brasure lles dimensions de ces patrons correspondent celles des diff rentes pi ces d crites dans les cha
14. Proc R ent Soc Lond A 42 129 137 238 Laveissi re C et al SCHLEIN Y 1977 Lethal effect of tetracycline on tsetse flies following dama ge to bacteroid symbionts Experientia 33 450 451 SEKETELI A JOHANNES IL VAN de LAAR M amp KUZOE F A S 1985 Essais d pandage au sol de la deltam thrine poudre mouillable diff rentes doses contre Glossina palpalis s 1 dans une zone pr foresti re de C te d lvoire Insect Sci Applic 6 187 192 SOLANO P 1998 Implications pid miologiques de la variabilit g n tique des populations de glossines Cas de Glossina palpalis en Afrique de l Ouest Th se de doctorat de l Universit de Montpellier IT 205pp SOLANO PJ DUVALLET G DUMAS V CUISANCE D amp CUNY G 1997 Microsatellite markers for genetic population studies in Glossina palpalis Diptera Glossinidae Acta Tropica 65 175 180 SOUTHERN D 1 1980 Chromosome polymorphism and aneuploidism in tset se flies Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene 74 278 279 SUTTER H E 1948 Rapport sur un essai concernant l application d une mul sion de DDT dans la lutte contre les Ts ts Bull Agric Congo Belge 39 415 pages SWYNNERTON C F M 1933 Some traps for tsetse flies Bull ent Res 24 69 102 SWYNNERTON C F M 1936 The tsetse flies of East Africa A first study of their ecology with a view to their control
15. o e ie 120 H FIG IG sca rec nn ne 193 Hal res se a se 25 194 OLDS ass ei 29 30 Haustelum ss ni 2 194 H CIOrS ma Ua en 28 194 H malophage seine 194 Female shine mit 194 Hormone juv nile 142 lybriIdess sens SR con 96 Hyper end mie oo eseseeecseteeeseeeevevevens 6 Hypopharynx annee 22 45 194 l inactivation cece eeeeeeeee ees PT 164 Incompatibilit g n tique cesses 140 Indice de risque sis nsnissss 122 Information ss Nr 170 FROG U Le Re 164 Intestin moyen nas 45 ISGENZYMES sisi 56 Ivermectine aan dns 143 J JObGSS T 45 194 K Knockdown sur ss rs 145 L lapelas inst ne A a 22 194 Labi Unies Site a 22 45 194 198 labre anni ue nn oes 22 194 LOVE Sn einen MAN 96 LGV IDO SINOM erene naine 97 l cline a a hoc 118 eux d Topos ectie ss 77 Liquide c phalo rachidien ccceeeeeeeeees 4 Lobes polypneustiques ecceeres 96 195 LOMICINISCHIOMN aininn raini 132 Long vit cecececeeseseneenaees 108 111 118 Lutte antivectorielle 129 Lotte chimiques 144 M MOIS Sti isd rectors near 14 Mad OVS nie enr se 89 Moaniabli s sas ur ss 154 M canor cepteurs ccecceescersessteerenees 23 M diIGnes na uen 108 Membrane p ritrophique 45 71 115 117 195 M sb nd mies s rene 6 M tacyelique stn nn 115 MGIB RG oraren a aeate 161 M thodes g n tiques scesseceesseeeees 140 Microsatellites rss 57 Momba a e a 91 M
16. partie ant rieure du pharynx r unie des muscles puis sants de l int rieur de la t te de la glossine qui sert aspirer le sang lors du repas de sang Pr f rences trophiques pr f rences alimentaires des glossines Certaines glossines sont dites clectiques lorsqu elles se nourrissent indiff remment sur plu sieurs esp ces D autres sont dites opportuniste quand elles peuvent adapter leur r gime alimentaire selon la disponibilit des h tes Proboscis pi ces buccales de la glossine horizontales au repos Proveniricule organe musculaire faisant office de sphincter situ entre le jabot l cesophage et l intestin moyen s cr tant en continu la membrane p ritro phique Ptilinum sac d vaginable contenu dans la t te chez la glossine t n rale lui servant briser le puparium et se frayer un passage dans le sol vers la surfa ce Pulvilli pelotes charnues l extr mit du dernier article du tarse des pattes de l insecte le passage des insecticides de contact dans le corps de l insecte se fait par les pulvilli quand l insecte est pos sur un support empoisonn Puparium coque chitinis e m lanis e d rivant du t gument de la larve de troisi me stade abritant la nymphe de glossine Pupe stade immobile de la p riode pr imagimale chez la glossine Pyr thrino de type d insecticide de synth se d rivant du pyr thre Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 197
17. pn sm mn l SC smp 1 TAF ot Site Py du j H j i sO faon et ae fa y Tune cu PP mp eNO PALS NT T ha spp SN gp Figure 19 Vue lat rale du thorax de la glossine ct cuilleron thoracique cx coxa fa frange alaire ha hali res mn m sonotum mp m sopleure pn pronotum pp pt ropeure sc scutellum sm suture m sonotale smp soies m sonotales spp soies pt ropleurales sp spiracle Au repos les ailes de la glossine la diff rence de celles de nombreux autres dipt res sont repli es sur l abdomen qu elles d passent en longueur Fortement charpent es au niveau du bord d attaque par un r seau serr de ner vures fig 20 elles ont par contre un bord post rieur tr s fragile dont le niveau d usure servira la d termination approximative de l ge chap V 2 Figure 20 Aile de glossine al allula ch cellule en hache nta nervure transverse ant rieure Ces ailes sont caract ris es par une cellule espace limit par les nervures en forme de hache et leur base par un lobe bien prononc l allula et des cuillerons fig 21 dont la pilosit plus ou moins longue et fris e est caract ris tique de certains sous genres et esp ces La seconde paire d ailes est r duite deux halt res ou balanciers situ es sous les ailes vraies servant de gyroscope Les nervures et en particulier la nervure du bord d attaque portent un
18. sous forme de tr s fines gouttelettes 20 40 microns formant un a rosol dans lequel seront prises les glossines Flowable ou concentr en suspension ce sont des suspensions stables de particules cristallines de mati re active d un diam tre d environ 5 microns dans un liquide pouvant contenir des agents emp chant l agglutination de ces particules Sous forme cristalline et en l absence de solvant la mati re active est moins agressive pour les mammif res et l homme Cette formulation peut donc tre recommand e pour le pi geage le dipping ou le pour on des animaux cependant elle est nettement plus ch re qu un concentr mulsifiable Suspensions micro encapsul es la mati re active est emprisonn e dans de microscopiques capsules de mati re plastique en suspension dans de l eau Les capsules assurent une vie prolong e du produit en le prot geant du rayonnement solaire et un d gagement lent de l insecticide Ce type de formu lation n a pas t essay grande chelle dans la lutte contre la ts ts le co t tant son principal d savantage Ces formulations peuvent tre associ es certains additifs sp cifiques gt des absorbanis d ultraviolets pour tenter de r duire la d gradation de la mati re active surtout les pyr thrinotdes par la lumi re solaire Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 147 gt des huiles min rales ou v g tales pour r duire la perte
19. 175 184 MOLYNEUX D H amp ASHFORD R W 1983 The biology of Trypanosoma and Leishmania parasites of man and domestic animals Taylor and Francis ed London 294p MORRIS K R S 1961 Effectiveness of traps in tsetse surveys in the Liberian rain forest Amer J Trop Med Hyg 10 905 913 236 Laveissi re C et al MORRIS K R S amp MORRIS M G 1949 The use of traps against tsetse in West Africa Bull ent Res 39 491 528 MSHELBWALA A S 1972 Trypanosoma brucei in the haemolymph of tsetse flies Trans R Soc trop Med Hyg 66 637 643 MULLIGAN HW 1970 The African Trypanosomiasis G Allen and Unwin ed London 950p NAST T A M 1948 Tsetse flies in British West Africa Published for the Colonial Office by HMSO London 77p ODINDO M O 1982 Incidence of salivary gland hypertrophy in field popu lations of the tsetse Glossina pallidipes on the south kenyan coast Insect Sci Applic 3 59 64 ODINDO M O 1988 Glossina pallidipes virus its potential for use in biolo gical control of tsetse Insect Sci Applic 9 399 403 OKELLO ONEN J HEINONEN R SSEKITTO C M B MWAYI W T KAKAIRE D KABAREMA M 1994 Control of tsetse flies in Uganda by dipping cattle in deltamethrin Tropical Animal Health and Production 26 21 27 OKIWELU S N 1976 Seasonal variations in age composition and survival of natural population of female Glossina mors
20. Aile sans cette marque sombre ces esp ces ne pourront tre d termin es que par un sp cialiste Sous genre Nemorhina B 1 Face de l abdomen tr s sombre bandes peu visibles B 2 Tergites abdominaux bordure post rieure plus pale donani l apparence d une siruclure en bandes etant tan B 3 B 2 Troisi me article antennaire pourvu d une frange soyeuse blanch tre nette MEN VISIDIE SE AN tete ue tenta G pallicera Antenne sans large frange de soies blanch tres G caliginea B 3 Tergites abdominaux avec des bordures minces chez le m le les forcipules inf rieurs ont un cou long et mince et une petite t te fig 28 Afrique de l ouest et zone ouest de l Afrique centrale G palpalis Int rieur de l Afrique centrale centr e sur le Za re G fuscipes B 4 Bordure des tergites claire et large chez le m le les forcipules inf rieurs ont un cou large et une grosse t te fig 28D G tachinoides Sous genre Glossina C 1 Bordure antennaire bien visible gale entre le 1 5 et le 1 3 de la largeur de l antenne taches des tergites abdominaux aux limites assez diffuses avant dernier article des farses de la patte avant noir G longipalpis 42 Laveissi re C et al Bordure antennaire troite lt au 1 7 de la largeur de l antenne taches des tergites abdominaux aux limites bien marqu es tous les tarses de
21. Essai de lutte contre les glossines rive raines l aide d crans impr gn s d insecticide Cah ORSTOM s r Ent m d Parasitol XIX 271 283 LAVEISSIERE C amp COURET D 1983 Cons quences d essais de lutte r p t s sur les proportions de glossines riveraines Cah ORSTOM s r Ent m d Parasitol XXI 63 67 LAVEISSIERE C COURET D amp CHALLIER A 1979 Description and design details of a biconical trap used in the control of tsetse flies along the banks of rivers and streams WHO VBC 79 746 17p LAVEISSIERE C COURET D amp EOUZAN LP 1986a La campagne pilote contre la trypanosomiase humaine dans le foyer de Vavoua C te d lvoire 3 R sultats des valuations entomologiques Cah ORSTOM s r Ent m d Parasitol XXIV 7 20 LAVEISSIERE C COURET D amp GREBAUT P 1987a Recherche sur les crans pour la lutte contre les glossines Mise au point d un nouvel cran Cah ORSTOM s r Ent m d Parasitol XXV 145 164 LAVEISSIERE C COURET D amp KIENOU J P 19814 Lutte contre les glos sines riveraines l aide de pi ges biconiques impr gn s d insecticide 4 Exp rimentation grande chelle Cah ORSTOM s r Ent m d Parasitol XIX 41 48 LAVEISSIERE C COURET D amp KIENOU J P 1981b Lutte contre les glos sines riveraines l aide de pi ges biconiques impr gn s d insecticide 5 Note de synth se Cah ORSTOM s r Ent m
22. Exp rience de Vavoua C te d Ivoire 175 IX 2 Exp rience de Sinfra C te d Ivoire 178 viii Laveissi re C et al IX 3 Exp rience de l Ouganda A 182 X CONCLUSION ms nee 185 XI GLOSSAIRE en ees 189 XH CONSTRUCTION DES PIEGES 201 XII 1 D coupe des tissus ss 203 XII 2 Les parties m talliques cccccesseceeessteeeeseeeetseetseeeeerensesees 205 MiG Mode de fabrications serment 206 XI 3 1 cran noir bled noit2 s ans 206 XI1 3 2 Les pi ges ss esse 207 Mla Bes accessoires in nee in 207 XI 4 1 Syst me d installation et de SUP DON ER en 207 XILA 2 Mat riel de capture 208 XII 5 Construction du pi ge Vavoua essreeresserseeerereeeeerererereretes 212 XIL5 1 D coupe du tulle moustiquaire ceeeeeseeeeeseeeeeeees 212 XI 5 2 D coupe des crans bleus du pi ge voseeesseeeeeceeetereeeses 213 XIL5 3 D coupe des crans noirs des pi ges 213 XI1 5 4 Montage du pi ge TEE ut 214 XII 6 Construction du pi ge pyramidal EIEEE eo net 216 XII 6 1 Les diff rentes pi ces du pyramidal EEEE 216 XII 6 2 D coupe des diff rentes pi ces 216 XIS Assemblage sc suites i 217 XIL6 4 Installation du pi ge sierici mises 219 XI 6 5 Evaluation continue eseese nienia AEE 219 XIH BIBLIOGRAPHIE 0 ccceccceeccceneeeeeeeeeeeneeneeaeeeneeeeae e
23. One Les glossines vectrices de la Trypanosomiase humaine africaine Claude Laveissi re Pascal Gr baut St phane Herder Laurent Penchenier wee vee Les glossines vectrices de la Maladie du Sommeil Laveissi re Claude Gr baut Pascal Herder St phane Penchenier Laurent Entomologiste m dical Parasitologiste de l IRD Institut de Recherche pour le Developpement OCEAC BP 288 Yaounde Cameroun Cet ouvrage a t r alis et dit gr ce une subvention du Fond d Aide et de Coop ration fran ais FAC Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le iii AVERTISSEMENT l objectif de cet ouvrage n est pas de proposer une analyse bibliogra phique exhaustive la litt rature portant sur les glossines et la trypanosomiase humaine est trop riche mais plut t une synth se des connaissances actuelles sur l insecte sa biologie son r le vecteur et les m thodes de lutte Au moment o la pr valence de la Maladie du Sommeil n a jamais t aussi forte depuis la p rio de coloniale au moment o il devient urgent de monter des campagnes de lutte int gr es il nous a paru essentiel d apporter aux tudiants et aux jeunes cher cheurs les bases n cessaires pour laborer des programmes de recherche coh rents et efficaces En effet en ce qui concerne la trypanosomiase humaine il existe une inco h rence apparente Pourquoi en d pit des nombreuses tudes men es depuis un
24. R gion I t hoss 1 4 phen Prat te r de RAT LIT hd ts Figure 32 Carte d Afrique montrant les 5 r gions occup es par diverses populations de glossines in Pollock 1982 Figure 32 A Thorax de G longipennis B Vue ventrale de la theca de G morsitans m G palpalis p G tabaniformis G longipennis C d tail de l aile de G brevipalpis 37 t controle ie biolog Les Glossines vectrices de THA G morsitans B A i inales de G swynnerton hes abdom Tac Figure 33 a G austeni C ES 2 La aa rD 50 L 7 Me i w 3 SS a 8 5 o Lo 5 g D amp ae ES ne LEG 2 Q p a O LL f o j a gt D LL A et ipes G fusc inales de de G tachinoides B hes abdom Tac Figure 35 38 Laveissi re C et al Teinte g n rale brun fonc thorax sans taches sombres face inf rieure du bulbe uniform ment p le fig 32B tache sombre sur la nervure transverse anenee d lale ig 2C ln ne can TE G brevipalpis Sous genre Glossina C 1 Mouches de petite taille 7 5 8 5 mm face dorsale brun rouge tre sans bandes abdominales marqu es fig 33C teinte sombre des farses post rieurs non limit e aux deux derniers articles cerques du m le sans dents fortement chi tinis es al apex MGs 27 nes G austeni Mouches de gran
25. eee eye et re ee ee ee eee me PTEE E A Say are TN KEA maka mnt de Re em m ee ey ee un Ead te a 4 a m e oe T a e _ e m vep am m r a o o em ds tom nt eu e ni y y um mm d me ue nn Figure 13 Coupe frontale d une t te de glossine d apr s Buxton 1955 an antenne bu bulbe cg canal des glandes salivaires gc ganglion cervical hy hypopharynx la labre Im labium oc ocelles oe cesophage pc pompe cibariale pl palpes maxillaires pt ptilinum invagin 22 Laveissi re C et al De taille variable selon l esp ce le proboscis est constitu d une gaine form e par les palpes horizontaux m me au moment de la piq re du labium constitu par la theca rigide et la goutti re labiale dont les ailes comme le nom l indique forment une goutti re fig 13 amp 14 le labium organe piqueur porte Figure 14 Diff rentes pi ces du proboscis A gauche coupe du proboscis d apr s Hegh 1929 son extr mit les labelles fig 15 sortes de rapes qui dilac rent les tissus pour cr er dans les chairs de l h te un micro h matome partir duquel le sang est pomp la goutti re labiale est obtur e sa face sup rieure par le labre les deux pi ces tant rendues solidaires par des denis et des cr tes labium et labre constituent le canal alimentaire par lequel le sang est aspir
26. fig 144 Les cotes des diff rentes parties constituant le pi ge ont t calcul es moins partir des essais sur le terrain que d apr s les mensurations des coupons de tissu un pi ge de taille sup rieure capturerait plus mais son co t serait beaucoup plus lev Le m me principe a t adopt pour l cran noir bleu noir Tous les tissus sont d coup s par l quipe qui va utiliser le pi ge ou bien par une quipe de tailleurs surveill s par cette quipe Pour un pi ge ou pour un cran chaque pi ce a t dessin e sur du contre plaqu de 8 mm apr s avoir plac ces patrons sur le tissu il suffit l aide de craies minces de tracer les lignes de d coupe puis de d couper soit au ciseau main soit au ciseau lec trique Les chutes sont minimales et peuvent servir confectionner des cages de capture les languettes des crans etc VITII 7 4 Quels mat riaux choisir Nous avons d j pr cis que tous les mat riaux utilis s dans la construc tion des SAT doivent tre m caniquement r sistants et choisis en fonction des insecticides utilisables Okoth 1985 en Ouganda a cependant propos l em ploi de plantes locales pour r aliser le pi ge biconique il n est pas certain qu en cas d impr gnation le produit toxique se fixe correctement et reste actif suffisam ment longtemps Rien ne prouve non plus que des mat riaux ligneux ou fibreux supportent longtemps les effets du climat
27. la distinction n est plus possible car la relique folliculaire pr c dente est emport e par l uf lors de sa descente la d couverte de deux reliques successives sur le tube folli culaire est exceptionnelle Aussi num rotet on les groupes au del du groupe Il de la fa on suivante IV 4n V An VI 4n VII 4n Des m thodes statistiques permettent de s parer ces diff rents groupes d ge celle de Challier amp Turner 1985 est la plus r cente voir chapitre V 3 Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 55 IV 5 G n tique des populations de glossines Lutter contre certains insectes pour combattre les maladies qu ils trans mettent n cessite une bonne connaissance des populations effectivement vec trices au sein des esp ces vis es Les progr s r cents de la g n tique ont permis de faire clater des esp ces morphologiques en complexes d esp ces jumelles anoph les simulies etc Ces esp ces jumelles ont souvent des cologies diff rentes et des capacit s vecto rielles variables certaines tant parfois non vectrices Ceci prouve qu il est d sor mais indispensable de d terminer avec pr cision l entit g n tique laquelle appartiennent les diff rentes populations de vecteurs les glossines en particulier En outre cela permettrait de mieux appr hender les interactions vecteur parasites de comprendre les m canismes de r invasion des zones trait es et de r sistance aux insec
28. le centre noir avec un rapport des surfaces Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 157 bleues et noires voisin de 2 Ce mod le comme les autres peut tre utilis avec ou sans insecticide son principal avantage est son co t r duit Le beta trap de Vale 1981 et le N Gu trap de Brightwell et al 1987 ont d j t d crits dans le chapitre V 1 voir fig 58 et 59 Types d crans Le premier cran utilis grande chelle contre les glossines riveraines et foresti res en C te d lvoire tait un simple rectangle de tissu coton polyester 120 x 90 cm mont sur une potence en fer b ton fig 123 le tissu tait fendu pour d une part viter le vol et d autre part limiter les effets du vent Laveissi re amp Couret 1981 Ce mod le a t employ au Burkina Faso contre G morsitans submorsitans et les glossines riveraines fix sur deux lattes en bois et suspendu aux branches des arbres l aide d une ficelle M rot et al 1984 Cet cran a t remplac par l cran noir bleu noir constitu d une bande de coton polyester ou polyester 100 bleu lectrique 98 100 x 50 cm flanqu e de deux bandes de voile polyamide noir 98 100 x 17 5 cm Les glossines attir es par la couleur bleue ont tendance l viter et se posent de part et d autre sur les bandes noires qui sont impr gn es d insecticide delta Figure 124 Ecran mont sur piquets en bo
29. mier temps passif ensuite ll subsistera n anmoins une inconnue le r servoir animal Persistera t il encore au terme de la campagne et rejouera til son r le d s que les glossines auront naturellement r investi la r gion Faudra til aussi traiter le r servoir ani Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 133 mal domestique Peut on esp rer qu court terme les porcs soient servis aux repas de f tes Mais qu en sera il du r servoir sauvage Dans l tat de nos connaissance on ne peut tre certains d aboutir l ex tinction compl te et d finitive de la maladie dans un foyer au moins peut on esp rer un retour ce que nous nommions plus haut une situation normale une situation o la pr valence est assez basse pour que les prospections de routine des quipes m dicales ou un d pistage passif soient suffisants un situation o la maladie du sommeil ne serait plus un probl me grave de sant publique VIll 3 Imp ratifs de la lutte antivectorielle Comme nous l avons dit plus haut plusieurs imp ratifs doivent tre respec t s lorsque l on doit r aliser une campagne de lutte VIII 3 1 D limitation du foyer Lutter contre l end mie sommeilleuse exige d abord de conna tre avec pr cision l tendue de la zone d intervention les limites du foyer Cette notion de foyer doit tre repr cis e d s maintenant car les pro bl mes sont tr s diff rents entre les diverses r gion
30. odorat G pallidipes peut d couvrir un b uf dissimul derri re un rideau de paille tress e le gaz carbonique seul 2 mn peut multiplier par 5 les captures de glossines savanicoles associ l ac tone raison de 500 mg heure et 5 mg h de 1 octen 3 ol oct nol il am liore de 4 fois les captures de G pallidipes et de 6 fois celles de G morsitans Vale amp Hall 1985 Mais il semble que l odorat des glossines soit plus ou moins d velopp selon les esp ces les diff rences provenant peut tre d un degr d adaptation plus ou moins pouss des insectes pour d couvrir leurs h tes selon les conditions propres leurs g tes respectifs adaptation d coulant de la plus ou moins grande disponibilit des sources de nourriture La r action des glossines une odeur bien pr cise d pendant essentiellement de la port e de ces odeurs donc entre autres de la vitesse du vent et de ses turbulences modul es par la densit de la v g ta tion on peut comprendre qu en savane le rep rage du gibier se fasse d abord gr ce l odorat mais qu en r gion for sti re la vue joue le r le essentiel VI 7 3 Les terrains de chasse Th oriquement l ensemble du g te de la glossine est un terrain de chasse cependant la localisation plus ou moins stricte des h tes nourriciers et l h t ro g n it des conditions coclimatiques peuvent restreindre singuli rement le sec teur o l insecte va se nourrir Ceci est part
31. pallidipes G pallidipes G swynnertoni G m submorsitans G m submorsitans G austeni G brevipalpis G longipennis 1 00 0 90 0 80 070 0 60 0 50 0 40 0 30 0 20 010 Distance Figure 46 Ph nogramme des distances g n tiques pour 12 esp ces et sous esp ces de glossines bas sur les fr quences all liques obtenues l aide de 10 loci isoensymatiques d apr s Gooding et al 1991 Les sous esp ces de glossines pr sentes plusieurs fois ont des origines diff rentes IV 5 3 Les marqueurs microsatellites l av nement d une nouvelle classe de marqueurs mol culaires les s quences d ADN microsatellites a offert de nouvelles possibilit s en termes de quantit polymorphisme et de qualit d informations elle a permis de mieux comprendre les flux de g nes entre populations naturelles de glossines Une s quence d ADN microsatellite est constitu e d un nombre variable de r p titions en tandem d un court motif 2 5 paires de bases dont la taille n exc de g n ralement pas 200 paires de bases Elles sont localis es entre les g nes dans les r gions non transcrites et dans les introns des g nes Tauiz 1989 En amplifiant une s quence microsatellite par PCR on met ainsi en vi dence un polymorphisme de longueur qui refl te la variation du nombre de r p titions du motif de base entre individus Ces s quences microsatellites pr sentent un haut degr de polymorphisme et d h t rozygot
32. permet d observer outre la chute de la densit une augmentation du pourcentage de t n rales Ceci est d au fait que les adultes disparaissent et sont partiellement remplac s par les jeunes glossines issues des pupariums d pos s dans le sol avant la cam pagne Ce ph nom ne est assez bref puisque la dur e du stade nymphal chap VI 5 1 varie entre 30 et 60 jours Au bout du deuxi me mois la DAP doit deve nir de plus en plus faible difficilement mesurable dans certains sites notamment au centre de la zone trait e La plupart du temps en p riph rie de la zone on capture des glossines assez vieilles venues de l ext rieur Cette situation durera tant que la technique de lutte sera efficace mais g n ralement d s le retour de la saison humide sous l effet des pluies la DAP aura tendance remonter perte d efficacit de la technique r invasion par des glossines venues de l ext rieur reprise locale de la reproduction L entretien de la campagne pulv risations r impr gnations du syst me de pi geage etc ram nera la DAP un niveau inf rieur V 3 D termination de l ge Etat t n ral Une glossine est dite t n rale tant qu elle n a pas pris de repas de sang apr s la sortie de son puparium voir chap VI 5 et VI 6 L identification des glos sines appartenant ce groupe est indispensable en mati re d pid miologie voir chap VII et pour l valuation de la lutte antivectorielle voir chap V
33. pour d truire la v g tation dans les zones risque ponts gu s proximit des villages et sup primer le contact homme glossine Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 139 gt implanter des cultures riz c r ales canne sucre en lieu et place de la v g tation naturelle pour viter toute r implantation de la glossine donc vi ter le probl me de l entretien Figure 116 Ancien trypanosom s recrut s pour le d broussaillage des g tes ts ts Cette pratique couramment utilis e du temps de la colonisation dans toute l Afrique occidentale fran aise a permis d obtenir en association avec les pros pections m dicales et la chimioprophylaxie une r duction importante de la pr valence cependant elle non plus ne pr sente pas que des avantages En premier lieu elle n cessite une population humaine suffisamment importante et motiv e pour r aliser un travail difficile apparemment sans rapport elle est inutilisable en zone foresti re o au lieu de r duire les contacts pid miologiquement dange reux elle les augmente en largissant les lignes de vol en d gageant les terrains de chasse rizi res et surtout en exacerbant l effet lisi re voir chap VI 1 VIII 4 2 La capture Captures la main La capture manuelle l aide de filets ou de panneaux enduits de glu m thode longue et on reuse a t tr s rarement utilis e autrefois en raison de son inefficacit
34. que des applications topiques d un analogue d hormone juv nile 1 75 pouvaient multiplier par 5 le nombre d avortements L effet des benzyl 1 3 benzodioxoles consid r s tort comme anti hormones juv niles d montr chez certains dipt res a t confirm par Langley et al 1982 sur la fertilit des glossines femelles Le pyriproxyfen S 31183 Sumitomo autre analogue d hormone juv nile a montr une efficacit int ressante Langley etal 1988 1990 production de pupes anormales trans fert de produit par le m le lors de la copulation faible toxicit pour les mammi f res Ce produit utilis avec des crans de Vale et al 1985 au Zimbabwe a eu un effet significatif sur les populations de G m morsitans et G pallidipes taux d mergence r duit de 34 et 20 par rapport au t moin d veloppement arr t chez 50 et 70 des pupes r colt es Hargrove amp Langley 1990 1993 Exp riment e sur une zone plus vaste la technique aurait pu entrainer une r duc tion plus importante de la densit des populations imaginales Un essai de lutte contre Glossina palpalis palpalis men dans la zone fores ti re de C te d Ivoire en utilisant des pi ges Vavoua et des supports impr gn s de pyriproxyfen la dose de 2 mg cm2 sans r impr gnation ult rieure a confir m son efficacit densit apparente r duite de 87 apr s 2 mois et maintenue un faible niveau durant 150 jours pourcentage d
35. r seau serr de chimior cepteurs fig 22 26 Laveissi re C et al HAIR iu SN Np Figure 21 Cuillerons chez G fuscipes fuscipes Clich B Geoffroy IRD ca cuilleron alaire ct cuilleron thoracique ss soies sensorielles Figure 22 Chimior cepteur sur le bord d attaque de l aile de G m submorsitans Clich B Geoffroy IRD ch chimior cepteur mi microtriche Figure 23 Pulvilli et griffes de la patte de G tachinoides Clich B Geoffroy IRD ch chimior cepteur gr griffe pu pulvilli st soie tactile Figure 24 Chimior cepteur sur le tibia de G tachinoides Clich B Geoffroy IRD ch chimior cepteur st soie tactile Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 27 Les pattes ne pr sentent aucune particularit notable par rapport celles de tous les insectes Elles sont compos es de cing parties coxa trochanter f mur tibia et tarse ce dernier form de cinq articles diversement color s selon les esp ces se termine par une paire de griffes surmontant deux pulvilli ou pelotes fig 23 Les tibia portent des chimior cepteurs fig 24 et les tarses por tent des thermor cepteurs permettant la glossine de tester la temp rature de son support et de choisir le plus favorable voir chap VI 7 il 3 Morphologie de l abdomen l abdomen est constitu par huit segments dont sept sont visibles dorsa lement fig 25 Les
36. si cle sur la maladie et sur les moyens de la contr ler rien n est entrepris sur le terrain en mati re de lutte Le vecteur semble pourtant a priori bien connu on sait o et comment il vit et on sait le tuer le parasite n est pas myst rieux puisqu on l a identifi depuis un si cle la maladie elle m me a t diagnostiqu e et soign e pendant des d cennies elle ne devrait donc pas poser d insurmontables probl mes C est oublier que de nombreuses inconnues subsistent et que les tech niques d tudes modernes en ont mis de nouvelles jour Ainsi doit on constater qu la fin du XXE si cle on ne conna t toujours pas parfaitement le cycle de trans mission de l end mie sommeilleuse On sait que la glossine transmet le trypanosome mais plusieurs d tails nous chappent encore toutes les glossines sontelles vectrices comment circu le le trypanosome chez le vecteur La classification des parasites reste toujours incertaine ce qui a t tabli depuis une trentaine d ann es est aujourd hui remis en cause par la biologie mol culaire Ceci pousse penser que nous faisons fausse route depuis long temps en mati re d pid miologie de s rologie et de parasitologie avec toutes les cons quences qui en d coulent sur le d pistage le diagnostic le traitement et la lutte l arsenal des techniques utilisable contre la mouche ts ts est l un des plus importants parmi ceux qui existent contre les
37. tallique B compos ffig 138 gt d un bout de tube m tallique type tube serrurier de 5 centim tres de long pour un diam tre d environ 15 millim tres suffisant pour qu il s embo te sur le piquet en fer gt de trois brins C de fil de fer galvanis 3 octobre soud s 120 l int rieur du tube D Ces brins sont coup s et galb s de fa on s embot ter parfaitement l int rieur du c ne en plastique le piquet en fer est d abord enfil dans la gorge am nag e entre les crans Puis l ensemble c ne et support est ins r dans le c ne en tulle mous tiquaire du pi ge dont l extr mit est ouverte la dif f rence des pi ges de lutte Le support en fer est enfi l sur le piquet et le piquet enfonc la main dans le sol de fa on que le bas du pi ge ne soit pas plus de 50 centim tres de hauteur Figure 138 Support de c ne On pose ensuite la bo te de capture F ou la cage voir fig 143 Selon le mod le de bouteille en plastique utilis on peut scier le col du c ne pour qu il s embo te plus troitement l int rieur de la bouteille et que la fixation soit meilleure 208 Laveissi re C et al OS eye ee tee SOON Figure 139 Le syst me de support du pi ge A c ne de support en plastique B support du c ne C amp D pi ces du support E sommet du pi ge plac sur ses supports F bo te de capture XI1 4 2 Mat riel
38. 1941 etc Rupp 1952 fut le premier concevoir un cran au sens moderne du terme c est dire un leurre attractif visuellement impr gn d un insecticide mal heureusement le produit utilis le DDT qui faisait alors son apparition sur le mar ch civil n tait pas suffisamment efficace faible dose pour des contacts brefs Ce n est qu partir de 1978 Challier amp Gouteux 1978 que seront reprises les id es de Rupp pour lutter contre les glossines dans les r gions o toute autre m thode se r v lait impossible ou trop on reuse Le pi geage lutte sera d velopp dans le chapitre VIll 7 VII1 4 3 Les ennemis naturels La lutte par les ennemis naturels de la pupe de glossine a paru suffisam ment s duisante pour justifier quelques essais au Malawi au Nigeria et en Tanzanie in Simmonds et al 1977 Le l cher de plusieurs millions de Nesolynx sp ex Syntomosphyrum sp n a pas permis d obtenir un taux de parasitisme dans la nature sup rieur 10 et par cons quent n a pas abouti une r duction notable des populations de glossines VIII 4 4 Les m thodes g n tiques Le taux de reproduction tr s faible des glossines en fait th oriquement des cibles faciles pour toute technique visant modifier le patrimoine g n tique ll faut cependant reconna tre que toutes ces m thodes mis part celle du m le st rile n ont jamais eu d applications pratiques L incompatibilit g n tique ll
39. 1988 Effects of flu methrin Pour on against Glossina palpalis gambiensis Diptera Glossinidae Trop Med Parasitol 39 151 152 BOIS J F CHALLIER A LAVEISSIERE C amp OUEDRAOGO V 1977 Recherche des lieux de repos diurnes des glossines Glossina palpalis gam biensis Vanderplank 1949 Diptera Glossinidae par d tection de sp ci mens marqu s au 59Fe Cah ORSTOM S r Ent m d Parasitol XV 3 13 BRIGHTWELL R DRANSFIELD R D KYORKU C GOLDER T K TARIMO S A amp MUNGAI D 1987 A new trap for Glossina pallidipes Trop Pest Manag 33 151 159 BRUFORD M W amp WAYNE R K 1993 Microsatellites and their application to population genetic studies Cur Op Genet Dev 3 939 943 BURCHARD R P amp BALDRY D A T 1970 Polytene chromosomes of Glossina palpalis Robineau Desvoidy Diptera Muscidae The preliminary demons tration Proceedings of the Royal Entomological Society of London A 45 182 183 BURSELL E 1960 The effect of temperature on the consumption of fat during pupal development in Glossina Bull ent Res 51 583 598 BURSELL E and TAYLOR 1980 An energy budget for Glossina Diptera Glossinidae Bull ent Res 70 187 196 224 Laveissi re C et al BUXTON P A 1955 The natural history of tsetse flies Mem Lond Sch Hyg Trop Med n 10 H K Lewis ed London 816p CHALLIER A 1965 Am lioration de la m thode
40. 40 50 jours Le sch ma est donc revenu au stade initial 4 2 1 3 mais chaque tube fol liculaire poss de maintenant une relique qui permet de diff rencier les groupes O et IV fig 45 Le cycle se poursuivant on obtient les sch mas suivants groupe V 3 1 4 2 groupe VI 2 4 3 1 groupe VII 1 3 2 4 groupe VIII 4 2 1 3 52 Laveissi re C et al Germarium Follicule 1 mm Cellules nourici res Vitellus Relique folliculaire Figure 43 Evolution d un ovocyte Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 53 Ne i A AE EE RD I a ER Ovaire gauche Ovaire droit Ovariole Ovariole Ovariole Ovariole externe interne interne externe 4213 a Groupe O i _ 3142 Groupe 4 2431 oaa Groupe Il 4 1324 Groupe Il Figure 44 D termination de l ge physiologique des femelles nullipares et jeunes pares groupes O IV 54 Laveissi re C et al Ovaire gauche Ovaire droit Ovariole Ovariole Ovariole Ovariole externe interne interne externe 4213 Groupe IV An 3142 Groupe V An 2431 Groupe yI An 1324 Groupe VII An Figure 45 D termination de l ge physiologique des femelles vieilles pares groupes IV 4n VII 4n La pr sence des reliques folliculaires permet de faire la distinction entre les groupes et V les groupes il et VI et les groupes Ill et Vil Au del
41. Epandrium vestige du X me segment abdominal portant les cerques repli deux fois l extr mit de l abdomen sa pr sence permet de reconna tre rapi dement le m le de glossine F Faci s aspect g n ral d une communaut v g tale distingu e par sa nature plantation for t etc par son utilisation ou son exploitation par l homme etc Facteurs biotiques ensemble des facteurs directement li s aux organismes vivant dans un milieu donn nature et disponibilit des h tes qualit de l eau environnement v g tal etc Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 193 Facteurs abiotiques ensembles des caract ristiques climatiques temp ratu re humidit d ficit de saturation pluviosit lumi re vent et daphiques natu re texture du sol d une r gion ou d un habitat F mur troisi me segment de la patte d insecte Forcipules inf rieurs organes chitinis s situ s la base de d age du m le de glossine dont l importance est grande en syst matique principalement pour distinguer entre elles les sous esp ces Forcipules sup rieurs voir cerques For t riveraine communaut v g tale plus ou moins large de type bois bordant les rives des rivi res et ruisseaux elle peut tre de type ferm canop e jointive au dessus du cours d eau ou ouverte canop e disjointe Frange antennaire pilosit du troisi me segment antennaire de la glossine sa
42. G m centralis et G m submorsitans l aire de r partition de ces glossines est vaste mais fragment e submorsitans se trouve du S n gal jusqu en Ethiopie et en Ouganda centralis occupe la Tanzanie le sud est du Za re une partie de la Zambie et quelques poches isol es au Botswana et en Angola morsitans est localis e l est au Mozambique au Malawi en Zambie au Zimbabwe Le chevauchement des zones de r partition est peu important et les croisements r alis s au laboratoire ont donn des hybrides st riles Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 43 IV ANATOMIE INTERNE PHYSIOLOGIE GENETIQUE Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 45 IV 1 L appareil digestif et la digestion Au moment de la piq re fig 36 la glossine injecte dans la plaie inflig e son h te de fa salive h molysante provenant de deux glandes salivaires tr s longues ces glandes log es dans l abdomen se prolongent chacune par un canal salivaire traversant le thorax se r unissant au niveau de la t te en un canal salivaire impair qui s abouche avec hypopharynx fig 13 amp 14 La sali ve mise par les cellules s cr trices est chass e vers l hypopharynx par les fibres musculaires des glandes et par la valve salivaire situ e sur le canal impair cette valve emp chant le refoulement du liquide Figure 36 Glossine en train de piquer Le canal alimentaire constitu par le labium et
43. THA biologie et contr le 39 Sous genre Austenina A 1 Esp ce rose p le ou brun jaune face dorsale du thorax portant quatre taches sombres dispos es en rectangle fig 33A apex du bulbe face inf rieu re plus fonc que la base fig 32B G longipennis Teinte diff rente thorax sans taches sombres dispos es en rectangle face inf rieure du bulbe uniform ment brun p le A 2 A 2 Aile portant une marque sombre au niveau de la nervure transverse ant LOUNGE NG 20C PR viet t akaeisyaumteahaataaitas G brevipalpis Aile sans cette marque sombre G fuscipleuris Sous genre Nemorhina B 1 Face dorsale brun rouge tre sans bandes abdominales tr s marqu es fig 33C extr mit des cerques du m le sans dents tr s fortement chitinis es fig A E dre Sd du in G austeni Face dorsale d une autre couleur avec ou sans bandes abdominales bien marqu es cerques du m le termin es en griffes reli es par une membrane fig 27 B 2 Le A PT RE ER US OR B 2 Esp ce de 8 11 mm sombre avec des tergites abdominaux portant une troite bordure claire fig 35A les forcipules inf rieurs gonopodes du m le ont un cou long et mince avec une petite t te tig 23 amp 28C G fuscipes Esp ce de 6 5 9 mm claire tergites abdominaux portant une bordure clai re large d tachant bien les t ches noires du fond jaune f
44. Ure seule espece inde ee G brevipalpis Sous genre Nemorhina M me cl qu en R gion 2 sauf G tachinoides Sous genre Glossina C 1 Tous les tarses des pattes ant rieures de teinte brun p le fig 4 frange antennaire longue gale au tiers de la largeur de l antenne fig 12 4 la lon gueur du 3 segment de l antenne est gale 5 fois sa largeur chez le m le les languettes ne font pas saillie fig 21D chez la femelle les soies scutellaires m dianes Sont ON GUS iviie en Retard te G pallidipes Avant dernier article des tarses ant rieurs noir frange antennaire tr s cour te fig 12 7 longueur du 3 segment de l antenne moins de 4 fois sa largeur chez le m le les languettes font saillie entre les cerques fig 21C chez la femel le les soies scutellaires m dianes sont courtes G morsitans Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 41 lll 5 R gion 5 Afrique centrale et occidentale 19 esp ces appartenant trois sous genres Glossina Nemorhina Austenina G longipalpis G caliginea G brevipalpis G nashi G m submorsitans G fuscipes G frezili G nigrofusca G pallicera G fusca G schwetzi G palpalis G fuscipleuris G severini G tachinoides G haningtoni G tabaniformis G longipennis G vanhoofi G medicorum Sous genre Austenina A 1 Aile portant une marque sombre au niveau de la nervure transverse ant neure id 2OC 2a ser iarahceketa ne he G brevipalpis
45. a t montr que des l chers de G m morsitans m les pourraient tre efficaces contre G m centralis et G m submorsitans les croisements donnent des individus st riles Curtis 1972 De m me G morsitans rel ch e dans l habitat de Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 141 G swynnertoni pourrait entra ner une r duction consid rable des densit s de cette derni re esp ce Vanderplank 1947 L chers d individus transloqu s De jeunes m les de G austeni soumis des radiations ionisantes sub st rilisantes crois s avec des femelles donnent une descendance mutante partiel lement st rile qui rel ch e dans la nature pourrait conduire l extinction d une population sauvage in Jordan 1986 La m thode du m le st rile Elle consiste introduire dans une population sauvage des individus de la m me esp ce st rilis s physiquement ou chimiquement pour compromettre la descendance et la longue aboutir la disparition de cette population Cette technique repose sur le fait que les femelles ne s accouplent g n ralement qu une fois et conservent toute leur vie le sperme du m le f cond ou non dans leurs spermath ques Cependant elle pose comme les m thodes pr c dentes une pre mi re s rie de probl mes l levage de masse de l esp ce le choix de la m tho de st rilisante la comp titivit des m les de laboratoire la taille des effectifs l cher Si l on s
46. am liorer le pi geage en testant de nouveaux outils pour rechercher le meilleur rapport co t efficacit Pour y par venir plus ais ment il serait souhaitable que l on puisse comprendre comment et pourquoi l insecte r agit telle couleur ou telle odeur XI GLOSSAIRE i Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 191 A Age physiologique stade de l ovogen se chez la femelle permettant de d terminer avec une bonne pr cision l ge r el de l insecte Allula lobe basal des ailes de glossines Arista soie plumeuse sur le bord ant rieur du troisi me segment antennaire de l antenne de glossine Attractivit attirance pour les glossines d un SAT mesur e par le pourcenta ge des glossines captur e sur lui ou sa proximit par rapport au nombre de glossines captur es sur un SAT t moin Barri re partie d un g te am nag ou trait de fa on rendre impossible son franchissement par les glossines ou leur maintien Une barri re peut tre chi mique pulv risations d insecticide m canique d boisement ou constitu e d une s rie de SAT Les barri res naturelles sont les zones d sertiques les vastes tendues d eau les montagnes suffisamment lev es Biod gradabilit transformation naturelle des pesticides en produits inertes sous l influence des l ments du milieu Bulbe partie basale inf rieure de la theca pouvant servir pour la d termina tion des gloss
47. animal qui par sa forme voulait simuler une ch vre Mais de l avis des auteurs ce pi ge tait plus appr ci par les auteurs que par la ts ts Morris 1961 perfectionne le syst me avec son mod le standard plus maniable et d montable poner 397 canaine de Chorley Les pi ges de Langridge 1977 et de Moloo 1973 relanc rent l chan tillonnage des ts ts en Afrique orientale par le pi geage qui avait t peu peu abandonn le corps de ces deux pi ges presque identiques est un volu me horizontal de section losangique Langridge ou ouvert la partie inf rieure en forme de jupe Moloo laissant passer un cran noir sa pan inf rieure e et surmont d une cage Ils ont repris en cela l id e de Swynnerton 1933 En Afrique de l ouest Challier amp Laveissi re 1973 ont mis au point le pi ge biconique fig 54 qui se distingue de ses pr d cesseurs 1 par le fait que les glossines y p n trent par les c t s et non par dessous 2 par sa maniabilit Le corps est constitu de 2 c nes accol s par leur base le sup rieur en tulle blanc l inf rieur en toile bleu lectrique avec 4 ouvertures ovoides verticales 4 crans noirs cousus en croix l int rieur du pi ge guident la glossine vers le support du pi ge dispositif de non retour surmont d une cage de contention Lancien 1981 fig 55 Gouteux amp Lancien 1986 fig 56 K O Laveissi re amp Gr bau
48. appareil digestif est envelopp du corps adipeux ou corps gras enche v trement de filaments portant de petits corps sph riques blanch tres o s accu muleront les graisses synth tis es partir du sang IV 2 Le m tabolisme IV 2 1 Les graisses Comme chez tout insecte les graisses du corps adipeux constituent des r serves nerg tiques et une ressource en edu Fra chement d pos e la larve voir chap VI dispose d une quantit notable de corps gras qu elle utilisera tout au long de la vie nymphale La plus ou moins grande rapidit avec laquelle ces graisses seront consomm es d ter minera la sortie du puparium les chances de survie de l imago et par cons quent d terminera l volution quantitative d une population des temp ratures tr s lev es qui raccourcissent la dur e de la pupaison entra nent une consom mation excessive de ces graisses et la jeune glossine en ayant puis la quasi totalit devra trouver un h te pour reconstituer ses r serves d autant plus rapi dement que cette recherche va utiliser ce qui lui reste et que le climat chaud et sec va entra ner une importante perte d eau par respiration et transpiration Ainsi en galerie foresti re un jeune m le de G tachinoides prend son premier repas entre 50 et 140 heures apr s sa sortie du puparium en saison des pluies mais en saison s che il dispose seulement de 18 60 heures Laveissi re 1978 Inversement en zone foresti
49. bilit de transmission Or la nature du milieu botanique est telle qu un SAT en l absence d app ts olfactifs ne peut agir que par interception le long des lisi res Le choix entre pi ges et crans ne d pend alors que de la recherche d un rap port co t efficacit optimal lui m me d pendant de la strat gie qui sera adop t e Les pi ges sont d un prix de revient trop lev pour tre utilis s sur tout un foyer relativement fragiles ils exigent un entretien constant lls peuvent tre n anmoins utilis s pour certaines galeries foresti res r impr gnations souvent impossibles et les lisi res des villages titre d chantillonnage Les crans peuvent se r v ler tout aussi efficaces plusieurs conditions e tre judicieusement plac s dans les zones risque uniquement pour en r duire le nombre tre r impr gn s tous les 4 mois ce qui peut tre ais ment r alis par les communaut s rurales voir chap VIII 8 4 Le fait d impliquer les paysans dans la lutte oblige utiliser un syst me robuste ce qui exclut videmment les pi ges VIII 7 3 Quel mat riel choisir ll a t dit plus haut que tout emploi sans essai pr alable d un SAT effi cace ailleurs sur certaines esp ces est proscrire De plus il est indispensable d utiliser un SAT efficace sur toutes les esp ces dangereuses vivant dans les g tes sous peine de favoriser le d veloppement d une seule Laveissi re amp Coure
50. cas d utilisation de pi ges la r colte des cages de capture doit tre aussi fr quente que possible Pour assurer la survie des insectes quelque peu traumatis s par toutes les op rations on doit les nourrir sur animal mais lors du l cher ces individus gor g s n auront pas tendance s envoler tr s loin ni choisir un v ritable lieu de repos au moment de la recapture on vitera les environs du point de l cher 80 Laveissi re C et al V 6 Les tudes g n tiques Au cours de ces derni res ann es du fait de la d couverte de nouvelles techniques les tudes de g n tique des insectes en l occurrence des glossines ont pris de plus en plus d importance pour comprendre entre autres faits bio co logiques encore mal connus la capacit vectorielle voir chap IV 5 Les techniques de biologie mol culaire n ont pas tre expos es ici mais il faut que l entomologiste r colte le mat riel biologique pour pouvoir les analy ser au mieux en collaboration avec un sp cialiste Pour tudier la g n tique des glossines au moins 3 pattes sont pr lev es sur chaque mouche l aide de pinces Elles sont d pos es sec dans un tube Eppendorf 0 5 ou 1 5 ml portant un num ro de r f rence num ro du pi ge num ro d ordre de la mouche Entre chaque manipulation les pinces sont lav es l eau de Javel rinc es l eau st rile et essuy es Les tubes sont simplement conserv s temp rature ambiante
51. condition de fr quenter le g te de la ts ts Il existe cependant des exceptions des foyers o certaines cat gories sont soumises un risque plus grand gt dans le foyer de Ou lessebougou Mali sans qu il y ait diff rence entre les sexes 60 des malades avaient entre 11 30 ans c est dire inclus dans une tranche fr quentant le plus les cours d eau pour la baignade le lava ge du linge et la p che Challier et al 1973 gt inversement dans le foyer de Casamance orientale S n gal la quasi totalit des malades taient des femmes et des enfants les premi res culti vant le riz dans la plaine inondable fig 109 les seconds surveillant les rizi res les hommes s occupant des autres cultures vivri res dans les zones de savane loign es des g tes glossines taient indemnes Laveissi re er al 1976 En zone de for t Contrairement ce qui se passe en savane en zone foresti re l homme subit une situation qu il a lui m me cr e La for t primaire n est pas le domaine des glossines du sous genre Nemorhina mais celles ci commencent s installer d s que l influence de l homme s y manifeste par une d forestation intense par une densit importante par l installation des cultures de rente caf cacao par l apport d animaux domestiques Les glossines colonisent alors tous les faci s anthropis s ou non les lisi res de village les plantations principalement au niveau des lisi
52. crans bleus du pi ge On d roule une bande de tissu correspond un nombre entier de pi ces fig 147 soit x fois 119 cm on coupe le tissu au cutter on d roule une autre bande par dessus la premi re Si on dis pose d un ciseau lectrique on peut superposer 10 couches dans le cas contraire il faut d couper les pi ces au fur et mesure Ly Pour tracer les limites des pi ces on proc de comme pour le tulle moustiquaire deux patrons que l on d place trac au feutre fin ou la craie Figure 147 D coupe du tissu bleu XII 5 3 D coupe des crans noirs des pi ges Si le tissu est livr en 180 cm de large le gabarit voir fig 134 aura une largeur de 180 cm et une longueur de 100 76 cm longueur de l cran noir 24 cm pour laisser passer le ciseau Les lames auront pour dimensions longueur c 100 cm largeur d 28 1 2 largeur de la semelle du ciseau cartement e largeur de la semelle du ciseau On proc de de la m me fa on que pour le tissu bleu en superposant sur le gabarit une dizaine de couches de voile noir que l on coupe au ciseau lec trique en d coupant au fur et mesure les pi ces trac es sur le tissu si l on ne dispose pas d un ciseau lectrique 214 Laveissi re C et al XTI 5 4 Montage du pi ge Couture des crans noirs Deux crans noirs sont juxtapos s parfaitement puis cousus ensemble 12 5 cm du bord La partie la pl
53. dans l exploitation du paysan et qu il est le seul la 170 Laveissi re C et al conna tre il est logique de lui confier le soin de r aliser lui m me le traitement au niveau de sa propri t Ce protocole utilis au Congo Gouteux et al 1987 et en C te d Ivoire Laveissi re et al 1985c 1996 repose d abord sur la sensibilisation ou plut t l information de la population Sensibilisation information La population rurale vivant dans un foyer conna t g n ralement bien la maladie et le vecteur sans pour autant faire de relations entre eux pour elle le concept de transmission est totalement abstrait et l origine de la maladie est par fois surnaturelle La sensibilisation effectu e au niveau de chaque bourgade doit faire prendre conscience chaque individu des risques qu il court en mettant l accent sur les principaux faits pid miologiques sites et p riodes de transmission dif fusion du parasite par le vecteur et par le malade mode de diffusion selon les activit s int r t du d pistage parasitologique Ensuite peuvent tre abord s les moyens de se prot ger le mode d utilisation des SAT en insistant tout particuli rement sur la responsabilit collective il faut d montrer que la lutte ne doit pas tre le fait de quelques individus mais de toute la population Chaque individu doit tre aussi persuad que la lutte contre la maladie du sommeil ne se limite pas l installation des SAT mais
54. de Gouteux et Noireau Gouteux amp Noireau 1986 au Congo ont mis au point l cran pi ge sys t me qui de par son volume se rapproche plus du pi ge que de l cran et reprend cer taines caract ristiques du pyramidal fig 126 Cet cran est constitu de quatre panneaux deux bleus eb et deux noirs en cousus en croix et maintenus par des baguettes recouvert par un toit en plas tique tp transparent sur lequel sont cousus quatre panneaux de tulle moustiquaire blanc tb Le tout une fois impr gn d in secticide est fix au moyen d une ficelle fx une branche d arbre Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 159 Evaluation des co ts En 1992 en C te d lvoire le prix de quelques uns uns de ces SAT construits avec des mat riaux identiques selon les c tes des auteurs sans tenir compte des axes m talliques pour les pi ges tait pi ge biconique 2715 francs CFA pi ge pyramidal 2 100 pi ge Vavoua 1 450 d cran noir bleu noir 957 X En 1995 toujours en C te d lvoire apr s d valuation du Franc CFA les prix hors taxes sont les suivants tissus classiques tissus synth tiques Ecran simplifi 778 505 Pi ge Vavoua 2 307 1 623 sans piquet en fer Ces prix ne peuvent tre obtenus que par un effort de rationalisation de la fabrication Nous donnons titre d exemple le mode de fabrication du pi ge Vavoua
55. de capture Pour les valuations avant ou apr s traitement l codistribution et les tudes bio cologiques il y a deux possibilit s selon que l on souhaite obtenir des insectes frais pour dissection age physiologique repas de sang etc ou sim plement d compter les glossines par esp ces Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 209 R colte d insectes morts Pour viter le pourrissement des insectes et emp cher d autres insectes de les d vorer on utilise des pi ges surmont s d une bo te de capture fig 140 amp 142 remplie d eau formol e 5 Cette bo te est fabriqu e avec une bouteille d eau min rale en plastique qui obligatoirement doit avoir un col conique A ee TO D ar MD HAAN 31 as eran Mu en were atoes raantenen areal A marinir me pr Anana ar aieeaa Sras Eara 2 get T wow coe Sor gt ah wee m Figure 140 Mode de fabrication d une boite de capture 210 Laveissi re C et al Avec des ciseaux pointus on d coupe le fond B qui servira de couvercle la bo te Le couvercle peut avoir une hauteur de 10 11 cm Le corps de la bo te C est constitu du centre de la bouteille et me sure entre 8 et 9 cm Le col de la bouteille D est d coup pour tre ins r dans le corps de la bo te et y tre coll avec de la colle pour PVC La colle est d pos e en quantit raisonnable et de fa on continue l int rieur
56. de d termination de l ge physiologique des glossines Etudes faites sur Glossina palpalis gambiensis Vanderplank 1949 Bull Soc Path exot w 250 259 CHALLIER A 1973a Ecologie de Glossina palpalis gambiensis Vanderplank 1949 Diptera Muscidae en savane d Afrique occidentale M m ORSTOM n 64 274p CHALLIER A J 1973b La capacit vectorielle des glossines Rapport OCCGE Centre Muraz n 5 416 Doc Tech OCCGE 22p CHALLIER A 1982 The ecology of tsetse Glossina spp Diptera Glossinidae a review 1970 1981 Insect Sci Application w 97 143 CHALLIER A 1984 Perspectives d utilisation des syst mes attractifs toxiques dans la lutte contre les glossines Diptera Glossinidae Rev Elev M d v t Pays trop 37 31 59 CHALLIER A J EYRAUD M LAFAYE A amp LAVEISSIERE C 1977 Am lioration du rendement du pi ge biconique pour glossines Diptera Glossinidae par l emploi d un c ne inf rieur bleu Cah ORSTOM S r Ent m d Parasitol XVI 5 15 CHALLIER A amp GOUTEUX J P 1978 Enqu te entomologique dans le foyer de maladie du sommeil de Vavoua R publique de C te d Ivoire janvier mars 1978 ll Possibilit s et essais de lutte en zone foresti re contre Glossina palpalis palpalis Rob Desv Rapport OCCGE Centre Muraz n 6770 Doc tech OCCGE 23p CHALLIER A OUANOU S CHAUVET G BENGALI S amp MONDET B 1973 Enqu te entomolog
57. de la majorit Cependant il serait utopique de penser qu une telle population pourrait tre enti rement autonome et se prendre en charge int gralement Cette exp rience mettait cependant en vidence deux probl mes majeurs La majorit des op rations fut men e par une quipe de 12 personnes permanentes auxquelles se joignirent temporairement une trentaine d autres pour les prospections m dicales ce qui entrainait l utilisation d un parc automobile important d o l accroissement des frais en carburant entretien r parations des indemnit s de d placement du personnel non pris en compte dans le calcul des co ts qui repr sentaient une somme importante n est pas certain que l ensemble de la population ait pu tre touch lors de la sensibilisation ni lors des visites m dicales par manque de connais sance exacte de tout le foyer On pouvait alors se poser de nouvelles questions Tous ces frais pourraientils tre support s par un pays alors que la maladie du sommeil ne repr sente qu un des nombreux probl mes de sant vrai ment pr occupanis Les blocage socioculturels ou d origine ethnique enregistr s pouvaient ils tre imput s au fait que les op rations de lutte taient men s par des tran gers venant temporairement grands frais en mission dans le foyer et de toutes les fa ons peu au fait des pr occupations sp cifiques de chaque groupe Elles furent en partie l ori
58. des glandes ut rines ensemble de tubes blancs plus ou moins ramiti s selon l tat de gestation de la femelle le r le de ces glandes sera de nourrir la larve contenue dans l ut rus e les canaux des spermath ques ces derni res sont deux sph res chitini s es et brunes servant au stockage du sperme du mile e un peu en retrait par rapport l extr mit ant rieure un oviducte impair se divisant en deux oviductes pairs surmont s chacun par un ovaire Les ovaires tr s gros par rapport ceux d autres insectes mais dissym tiques en raison d une diff rence de d veloppement sont de type polymor phique chaque uf produit dispose de ses propres cellules nourrici res Ils com portent chacun une gaine ovarienne translucide contenant deux ovarioles de taille diff rente Un ovariole est form de fig 42 une gaine ovariolaire fix e au sommet de l ovaire par le filament termi nal e un germarium chambre germinative dont les cellules donnent naissan ce huit cellules filles dont une seule deviendra ovocyte et les sept autres les cellules nourrici res une membrane lastique la tunique contenue dans la gaine ovariolai re dont l extr mit post rieure se fusionne avec la paroi interne de l ovaire cette membrane forme en dessous de l ovocyte un tube fin le tube folliculaire e un ovocyte envelopp d un pith lium folliculaire contenant les cellules nourrici res au nombre de 14 au d
59. deux cercles dont le diam tre x doit tre gal celui de la base du c ne de sup port en plastique fig 140 D moins un centim tre La cage est recouverte d un man chon en tulle moustiquaire d une lon gueur totale y au moins gale au double y de la cage ceci pour permetre d en nouer l extr mit lors du transpori Pour avoir des insectes en parfait tat les cages gt doivent tre ramass es aussi souvent que possible dans la journ e le rythme de ramassage est d termin par la longueur des circuits de capture et les conditions m t orologiques gt sont rang es au fur et mesu re dans des casiers en plastique ajour s Figure 143 Cage de capture pour assurer la circulation de l air tapis s s de serpilli res mouill es pour le main tien d une temp rature basse et d une humidit lev e gt sont stock es la nuit si la dissection n a pu tre faite imm diatement sur une fable dont les pieds sont pos s dans des plateaux remplis d eau savon neuse pour viter les fourmis Les glossines peuvent aussi tre sorties des cages et introduites dans des tubes essai en verre portant le num ro du pi ge et ran g s dans un r frig rateur ou un endroit frais serpilligre mouill e On doit viter de mettre trop de glossines dans le m me tube maximum 10 dans un tube de 15 cm 212 Laveissi re C et al Xil 5 Construction du pi ge Vavoua Les
60. diff rentes parties du pi ge Vavoua le pi ge Vavoua ffig 144 est constitu de 3 triangles arrondis de tulle moustiquaire blanc polyester de trois crans centraux en voile polyamide noir et de trois crans externes en coton poly ester ou polyamide bleu Leurs cotes en centim tres sont donn es dans la figure 145 43 Figure 144 Pi ge Vavoua Figure 145 Les pi ces de Vavoua XI1 5 1 D coupe du tulle moustiquaire Le tulle moustiquaire est pli dans le sens de la longueur une ou plu sieurs fois selon la largeur du coupon 150 cm ou plus de telle sorte que l on ait une bande de deux ou plusieurs couches de 72 5 cm de large fig 146 On fixe la bande sur la table de d coupe l aide de punaise Le premier patron est pos sur le tulle on trace les limites de la pi ce avec un stylo feutre fin on juxtapose le 2 me patron pr s du premier et on trace les limites de la 2 me pi ce sans bouger le second patron on d place le premier Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 213 pour tracer les limites de la 3 me pi ce et ainsi de suite jusqu ce que l on soit arriv au bout de la table de d coupe On d coupe les pi ces au fur et mesure avec des ciseaux de bonne qua lit Lorsque toutes les pi ces sont d coup es on tire la bande jusqu l extr mi t de la table et on recommence fixation avec les punaises trac des limites d coupe XII 5 2 D coupe des
61. effet de la vitesse de l a ronef et plus particuli rement sous celui des pales de l h licopt re englobe toute la v g tation fig 122 Les avantages et les incon v nients de cette technique sont les m mes que ceux des pulv risations r ma nentes a riennes mais la consommation en insecticide est beaucoup moins 150 Laveissi re C et al importante bien qu il faille plusieurs passages successifs entre 6 et 20 g de mati re active d endosulfan par hectare Figure 122 N bulisation par h licopt re VUI 5 5 Risque de r sistance La glossine contrairement d autres dipt res comme les moustiques a un faible taux de reproduction 1 larve tous les 10 jours ce qui r duit consid ra blement les risques d apparition d une r sistance aux insecticides Toutefois cer taines campagnes de lutte pouvant durer des ann es contre les trypanosomose animales et les doses de produits devant obligatoirement rester faibles pour la pr servation de la faune non cible ce risque n est pas nul et oblige tre vigi lant Fort heureusement la panoplie des insecticides est suffisamment importante et il existe d autres compos s utilisables seuls ou en association comme les chi miost rilisants ou les r gulateurs de croissance VIII 6 Le traitement du b tail Depuis une dizaine d ann es certaines techniques sp cifiques au domai ne v t rinaire destin es surtout la protection du b tail contre les tiques ont
62. en dollars US pour le salai re des agents ougandais compte tenu du tr s faible niveau de vie dans le pays En C te d Ivoire par exemple la somme mensuelle n cessaire pour surveiller le foyer de Sinfra serait voisine de 50 000 US 1 Le budget annuel de la campagne se situait quand m me aux environs de 300 000 US La pro tection de chaque habitant s est lev e 0 95 US par an presque 500 Francs CFA Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 185 X CONCLUSION Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 187 La glossine est l un des rares insectes d int r t m dical qui ait fait l objet de tant d tudes et contre lequel existent des solutions qui ont fait leur preuve lors de campagnes pilotes Malheureusement au moment o la THA redevient un v ritable probl me de sant publique en Afrique aucun programme national de lutte n est vraiment op rationnel aucune campagne n est mise sur pied Des d cisions politiques s imposeraient les cr dits il est vrai manquent souvent en mati re de sant humaine Mais on peut se demander si l entomologiste et l pid miologiste ne portent pas leur part de responsabilit I faut reconna tre en effet que dans certaines zones bio g ographiques on ignore peu pr s tout du sch ma pid miologique de l end mie et notamment sur les sites de transmission le glossinologiste joue un r le important dans ce genre d tudes pluridisciplinaire
63. ensuite d au tant plus lev que la long vit moyenne sera plus lev e Pour valuer le risque on doit donc prendre en compte deux fois le facteur long vit valu par le taux de survie journalier tsj il sera proportionnel 1 la fraction survivante au bout de 20 jours soit tsj et 2 la dur e moyenne du temps qu il reste vivre soit p an log ts Enfin le contact P entre l homme et la glossine doit tre suffisamment inten se et ou r gulier pour que l insecte puisse jouer son r le vecteur entre une per sonne malade et une personne saine Si P repr sente dans la population totale N le nombre de glossines gorg es sur l homme et n le nombre d individus dans un chantillon captur par p pi ges en j jours ayant un repas de sang humain dans l intestin on doit avoir la relation P D soit P N 2 o N 623 DAPJ et DAP N C C pi soit tous calculs faits P knC k tant une constante p 1 23 i D autres facteurs peuvent bien s r influencer la transmission facteurs externes comme l importance des populations humaines et ou animales infec t es facteurs externes l insecte comme les RLO Ss les lectines etc Les connais sances sur ces facteurs sont si faibles l heure actuelle que l on ne peut mal heureusement les prendre en compte Le risque de transmission prend donc en compte la taille T de la popu lation t n rale la proportion P de repas de sang humain pris
64. facteurs entrent en jeu dans la transmission de la maladie du sommeil Si certains d entre eux sont maintenant bien connus d autres sont enco re l tude ou m connus L installation d un foyer end mique de maladie du sommeil d pend de la rencontre de trois acteurs principaux l homme le vecteur le r servoir et des Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 121 relations souvent complexes qu ils entretiennent entre eux et avec le trypanoso me Chacun d eux poss de ses caract ristiques qui influencent plus o moins le sch ma pid miologique L homme son mode d habitat ses pratiques culturales ou occupations ses relations avec l eau sa mobilit Le vecteur Le r servoir animal sa capacit vectorielle sa densit son degr d anthropophilie sa r sistance l infection son clectisme alimentaire sa long vit sa long vit sa mobilit sa capacit de dispersion son degr de synanthropisme La densit de vecteurs n est pas forc ment le facteur essentiel du moins dans le cas de T b gambiense car certains auteurs ont montr que de petites populations de glossines peuvent entretenir un foyer d s lors qu elles entretien nent avec l homme des contacts intimes et r p t s Nous verrons plus loin qu au niveau d un point d eau un petit groupe de glossines peut tre responsable de dizaines de cas de trypanosomiase humaine VII 3 2 Le risque de transmission 7 Dans certa
65. fies to GT ae Es 44 or Poe PE 25 aN N KS A LS ni PE t Ca F Es REY SR LE 4 Ve LS CAPE PI the LL F HE a Basie SR pe 3 fs te 14h ba ists NES lt BR LT AT tet 1100 X a ds PA el s e fn ENS SA Appareil de Gol D NE oN rag y aN areil de Golgi 5 Me oy ie AS Lo SN Der et J Lu SS SAS A D A met 5 Seti Haies TR da ENST Corps basal 4 F 2 K in e n O BS ME orps basa N Mae Ey Sr E Fier ie f u ee d AS Ris Py a 4 S Flagelle libre du flagelle Microtubules es Kin toplaste Granule cytoplasmique Figure 3 Morphologie de T brucei t contr le biologie e Les Glossines vectrices de THA RSS En SE aa DR NN SS 1 Rui S 2 2 SEN Me oN hee i DE f cot Pci RE xe SESS Fri fg EERE CP ke oc E ss pp Nee R fe sas toe FR lt a BS MES Teh NS WAS 3 BE oe RSET Spey teed sheet ad SR CU st E oe GA aie OM n E Sek eee i Paga CIE re OS Rare SN Bed fe he Ron 3 RRA 2 RAR tee A Posy FX DR SARA ae a st RE SR AA Ges st SR oath SES un Re Re RE CNE SR t Pot Sage EEE Shp REA 5 E E A VE SEN BRI RSE SEE a AE uuan i s ig E ae Re HUE nee BL SAR on Lis gi z sou ial t ee Len Res neers RSS Ss GO SRE S PARER Bu Bee BTE 6224 ESS m a o vise oe Es a Seow PPM E n Fes amp Anaan W FR us pe a
66. g nital est ainsi en position cor recte les canaux des spermath ques devant se trouver sur le dessus de l ut rus Apr s avoir observ le sch ma de position des diff rents ovarioles cha cun de ceux ci est extrait de la gaine ovariolaire l aide de minuties mont es pour d tecter la pr sence ventuelle des reliques folliculaires Cette technique permet de d terminer l ge r el des ts ts 4 condition d avoir une id e de la relation existant entre ge physiologique et ge chrono logique Pour certaines tudes on peut faire un regroupement en trois cat gories plus maniables les nullipares groupe O de O 10 jours les jeunes pares groupes 1 2 et 3 de 11 40 jours et les vieilles pares au del du groupe 4 de 41 jours et plus Elle permet aussi de calculer des donn es importantes comme l ge moyen Saunders 1967 ou le taux de survie journalier selon la m thode de Challier amp Turner 1985 74 Laveissi re C et al L ge moyen Pour calculer l ge moyen des glossines femelles on doit au pr alable cal culer pour la population consid r e la composition probable par groupes d ge Pour cela il faut calculer les 4 rapports suivants 4 An 6 4n M Qh O 4 4n 2 6 4n 5 An 7 4n HI IV 1 5 4n 3 7 4n l effectif du groupe 8 4n est obtenu en multipliant l effectif 4 4n par le rapport I l effectif du groupe 4 sera alors gal 4 An 8 An O
67. gr ce la pompe cibariale fig 13 situ e dans la t te la salive indispensable pour viter la coa gulation du sang est inject e par un fin canal l hypopharynx inclus dans le canal alimentaire Figure 15 Extr mit de la trompe clich B Geoffroy IRD l vres des labelles s soies tactiles Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 23 Ces pi ces buccales portent des chimior cepteurs et des m canor cep teurs permettant l insecte de reconna tre des substances chimiques et de r gu ler le flot de sang du repas 11 1 2 Les antennes Les antennes sont form es par trois articles dont les deux premiers sont courts et peu visibles alors que le troisi me allong et tr s l g rement recourb vers l avant porte l arista longue soie plumeuse sur son bord sup rieur fig 16 Figure 16 Antenne de glossine ar arista cs crypte sensorielle s3 segment 3 Le 3 me segment anfennaire porte des cryptes sensorielles organes de l odorat fig 17 et est recouvert d une pilosit plus ou moins dense et plus ou Figure 17 Cryptes sensorielles a sur le 3 segment antennaire A droite d tail de l organe sensoriel l int rieur de la crypte clich s B Geoffroy IRD 24 Laveissi re C et al moins longue la longueur de la frange antennaire est un crit re utilis en sys t matique fig 18 Figure 18 Antennes de diff rentes types de g
68. imaginale Arriv e au terme de son d veloppement nymphal et sous l effet de stimuli encore mal d finis la jeune glossine sort de son puparium l extr mit ant rieu re du puparium est rompue circulairement gr ce au gonflement du ptilinum de la ts ds fig 101 102 Laveissi re C et al Figure 101 Emergence de la glossine pt ptilinum ll faudra peu de temps la glossine pour d plier ses ailes durcir ses t gu ments avant de commencer r ellement sa vie imaginale A cet instant elle est qualifi e de t n rale c est dire qu elle n a pas encore pris son premier repas sanguin l intestin moyen contient le sac r siduel d origine larvaire voir chap V 2 les muscles thoraciques sont incompl tement d velopp s et la cuticule enco re molle La glossine t n rale est alors d une fragilit extr me ses muscles thora ciques n ayant pas encore atteint leur volume normal ne lui permettent pas de voler tr s loin et tr s longtemps Les chances de survie de ce nouvel imago seront donc d pendantes de ses r serves de graisses voir chap V 2 1 de la temp rature de l humidit et surtout de la proximit et de la disponibilit des h tes VI 7 Recherche et prise de nourriture Trouver un h te sera le premier souci de la glossine t n rale Le moment de ce premier repas se situe entre 24 et 72 heures selon les conditions clima tiques mais on a vu en secteur forestier des glossines G palpalis enco
69. inspir du N Gu trap fig 60 Autant de pi ges qui seront plus utilis s pour mieux com prendre le comportement de la glossine que pour l chantillonnage et la lutte Les pi ges lectriques Les pi ges lectriques sont en fait des outils tr s performants permettant soit de tester de nouveaux leurres soit d chantillonner une population l aide d un attractit visuel ou olfactif en capturant toutes les glossines qui s appro chent Vale 1974 a mis au point un mod le de grille lectrifi e modifiable volont selon la forme du leurre utiliser fig 61 Des barres de fer ou d alu minium profil es repr sentant chacune le p le positif et le p le n gatif sont reli es par de tr s fins fils de cuivre noircis munis une extr mit d un petit res sort m tallique et l autre d un isolant les fils espac s de 8mm sont plac s t te b che le syst me est reli un distributeur de courant aliment par une batte rie de voiture de 12 volts fournissant toutes les 8 5 microsecondes une impulsion lectrique de faible amp rage sous tr s forte tension L l ment attractif s il est plan est inclus entre deux rang es de fils dans une grille qui peut tre doubl e d autres grilles simplement garnies d un tulle moustiquaire tr s fin peu percep tible si l l ment attractif tester est un volume il est plac l int rieur de quatre grilles dispos es en carr Tout insecte tentant de
70. l 1 Rappel sur la Maladie du Sommeil 0 0 0 ceccccccceseeesseeceeeesesssseeeees 4 PIQUE en RD A l 1 2 Les grandes flamb es pid miques ccccccecceceeeeeeeeeeees 5 FES OIGUSHGUCS ni nt mean 5 l 1 4 R partition g ographique 4 6 LRO LO pardsile ns ds an ire 6 22M rrech rene Lu end Ann 11 i MORPROLOGIE 222 0 nent 15 I 1 Morphologie de la t te 5424 tissus 20 l T 1 Les pi ces DUCKIES nn nn i 20 N82 LOS Ness han e a a 23 LES VEUX urapi A S E N 24 il 2 Morphologie du thorax si end nue 24 Il 3 Morphologie de l abdomen ccsccessseeceeccecceeeessnsneeeseesenseees 27 IS Genitalia males ane a es 27 II 3 2 Genitalia femelles ccccccseessesseeeceeeeeeeeesesseaeeeeeesanes 30 Ikole GIGU DS Aus ennemie AT 30 ill DETERMINATION DES ESPECES 33 H 1 R gion 1 C te orientale de l Afrique cecccsecceeesensseeeeeeenses 35 II 2 R gion 2 Soudan Ethiopie Somalie ccceeeesseeeenseeeeeetseees 38 Il 3 R gion 3 Ouganda Kenya Tanzanie ccceceecceseteseesssseereaees 39 IIl 4 R gion 4 sud et sud est de l Afrique 4 40 Ill 5 R gion 5 Afrique centrale et occidentale 41 Ill 6 Le probl me des sous esp ces 42 IV ANATOMIE INTERNE PHYSIOLOGIE GENETIQUE A3 IV 1 L appareil digestif et la digestion cccccssececcccecessesneeeeeeeetseees 45 IV 2 Le m tabo
71. la patte avant SONT CIDIES needs a G morsitans submorsitans lll 6 Le probl me des sous esp ces Chez certaines des esp ces qui viennent d tre num r es on compte pour celles qui ont un int r t m dical deux ou trois sous esp ces dont la d ter mination est parfois difficile Glossina palpalis On distingue deux sous esp ces G p gambiensis et G p palpalis dont les aires de r partition sont jointives mais ne se chevauchent que sur une tr s faible superficie en Afrique occidentale des croisements seraient possibles La pre mi re occupe les zones de savane ouest africaines du S n gal la fronti re du Togo tandis que la seconde se retrouve de l ouest Angola jusqu au B nin et dans la zone foresti re de l Afrique de l ouest jusqu au Liberia Leurs capacit s vecto rielles sont identiques Glossina fuscipes Cette esp ce compte trois sous esp ces G f fuscipes G f quanzensis et G f martinii Ces sous esp ces occupent toute l Afrique Centrale depuis le nord Cameroun jusqu en Angola et l est jusqu au Kenya et la Tanzanie la premi re dans le nord et le centre de cette r gion la seconde dans le sud ouest et la derni re au sud est Le chevauchement de leurs aires de r partition est peu impor tant et les croisements impossibles femelle fuscipes x m le martinii du fait de la non concordance des pi ces g nitales Glossina morsitans On distingue trois sous esp ces G m morsitans
72. les actes de vandalisme fig 137 Figure 137 Ecran d grad Rappelons que les languettes sont d coup es dans les chutes de tissu noir Elles doivent mesurer envi ron 1 2 2 cm de large et au moins 25 cm de long Lors de la couture chaque languette est pli e en deux et cousue l cran en son centre Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 207 seule une bonne sensibilisation de la population limitera le nombre de d grado tions volontaires XIT 3 2 Les pi ges L objectif lors de la d coupe des diff rentes pi ces d un pi ge est de limi ter les pertes au maximum pour r duire les co ts de fabrication Les mesures des inventeurs ont t calcul es dans ce sens Mais pour le pi ge pyramidal nous avons red fini les dimensions pour r duire les pertes quand les tissus notamment le tissu bleu sont livr s en 150 cm de large Le montage est plus d licat et plus long que celui des crans et il faut des tailleurs exp riment s pour obtenir un pi ge correct voir chapitres XII 5 et XII 6 Mais l exp rience aidant tout tailleur peut acqu rir rapidement cette exp rien ce et avoir une production quotidienne lev e et surtout de bonne qualit XII 4 Les accessoires XI1 4 1 Syst me d installation et de support Le pi ge est maintenu voir fig 139 par un c ne en plastique A fabri qu partir d une bouteille d eau min rale voir figure 140 Ce c ne repose sur un support m
73. munaut s rurales rarement des fiches pid miologiques pour comprendre qui est malade et pourquoi Traitement Avant 1995 on mentionnait d j des cas de r sistance un m dicament utilis pour traiter les malades en 2 p riode le m larsoprol mais rien ne fut entrepris pour suivre et comprendre ce ph nom ne Entomologie Les scientifiques ont trop souvent dissoci leurs disciplines travaillant chacun dans leur sp cialit La pluridisciplinarit n est arriv e que tardivement Or nous essaierons de montrer dans ce manuel que la glossine n est qu un des maillons du cycle pid miologique et que bien souvent son r le dans la trans mission est sous l influence d autres facteurs qui jusqu maintenant n avaient pas t pris en compte par les entomologistes Nous ne nions pas l importance de la connaissance des lieux de repos de la ts ts ou des pr f rences trophiques nous insistons sur le fait que ce vecteur fait partie d un syst me qui doit tre ana lys dans sa totalit pour comprendre le m canisme de la transmission et ceci dans chaque zone bio g ographique Ce syst me est compos de facteurs e abiotiques climat r seaux hydrographiques etc que l on doit prendre en compte mais sur lesquels on ne pourra pas intervenir e biotiques tr s diversifi s dont le suivi permettra non seulement de comprendre un sch ma pid miologique particulier mais aussi et surtout de d couvrir les voi
74. of knockdown of the tsetse flies G m morsitans by deltamethrin Pestic Sci 12 439 442 ROGERS D J 1977 Study of a natural population of Glossina fuscipes fuscipes Newstead and a model of movement J Anim Ecol 46 309 330 ROGERS D J 1991 Satellite imagery tsetse and irypanosomiasis in Africa Preventive Veterinary Medicine 11 201 220 ROGERS D J amp RANDOLPH S E 1986 Distribution and abundance of tset se flies Glossina spp J Anim Ecol 55 1007 1025 ROGERS D J RANDOLPH S E 1991 Mortality rates and population densi ty of tsetse flies correlated with satellite imagery Nature 351 379 341 ROGERS D J amp SMITH D T j 1977 A new electric trap for tsetse flies Bull ent Res 67 153 159 RUPP H 1952 Contribution Ja lutte contre les ts ts Influence d toffes attractives impr gn es de DDT sur Glossina ssp martinii Zumpt Acta tropi ca 9 289 303 SANNER L amp MASSEGUIN A j 1954 T ches et probl mes de la sant publique en AOF Bull m d AOF n sp cial 85p SAUNDERS D S 1960 The ovulation cycle in Glossina morsitans Westwood Diptera Muscidae and a possible method of age determination for fema le tsetse flies by the examination of their ovaries Trans R ent Soc Lond 112 221 238 SAUNDERS D S 1967 Survival and reproduction in a natural population of the tsetse fly Glossina palpalis palpalis Robineau Desvoidy
75. par la population totale la proportion tsj 29 de glossines atteignant la limite des 20 jours et la dur e moyenne de survie 1 log tsj au del des 20 jours l indice de risque r peut alors se calculer de la fa on suivante r k xT xP x tsj x 1 log tsj soit en rempla ant chaque facteur par sa valeur 1 23 2 0 46 __fte 20 ooo ee ya tap aS X tsj 3 69 pi log tsi Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 123 avec t nombre de m les et femelles t n raux n nombre de repas de sang humain ts taux de survie journalier C nombre de glossines captur es j nombre de jours de capture p nombre de pi ges utilis s Les tudes entomo pid miologiques men es dans plusieurs foyers mon irent qu il existe une forte corr lation entre le risque ainsi calcul et la pr valen ce de la maladie Nous donnons ci dessous les valeurs de l un et de l autre pour le foyer de Sinfra et une r gion adjacente sans maladie du sommeil Secteur r Pr valence Ensemble du foyer 9 030 13 85 Zone nord du foyer 3 440 6 52 Zone sud du foyer 21 800 21 19 Pays b t sans THA 19 0 00 L indice de risque tant corr l la pr valence de la maladie il est pos sible en le calculant pour chaque type de biotopes de d terminer le risque de transmission Soit dans le foyer de Sinfra C te d lvoire Biotopes r Ensemble du foyer 9 030 Campements 3107 Bas fonds 20 671 Points d eau 177 615 Pui
76. passe aussi 1 par un effort constant d entre tien du mat riel d sherbage r impr gnations 2 par l acceptation des pros pections m dicales Tous les moyens doivent tre mis en uvre pour faciliter et accro tre la sen sibilisation prise de contact avec les autorit s r gionales locales administra tives villageoises discussions au niveau de chaque village avec les comit s femmes jeunes etc et les planteurs pr sentation de photos de diapositives placardage et distribution d affiches au graphisme simple mais vocateur des taches accomplir panonceaux au bord des routes utilisation de la radio de la t l vision des journaux etc Mobilisation et participation le degr de mobilisation et de participation de la population d pend avant tout de la nature des foyers assainir En milieu forestier de C te d ivoire une fois la zone de lutte bien d limit e il est indispensable que toute la popula tion participe puisque tous les sites risque doivent tre trait s Cette mobilisa tion g n rale peut tre obtenue par un recensement pr alable de la population destin 1 conna tre nominativement les planteurs et leur nombre Ce recen sement sert videmment pr parer le nombre n cessaire de SAT et les distri buer de fa on rationnelle 2 r aliser des prospections m dicales exhaustives pour assainir le r servoir humain et d limiter la zone d end mie En 1987 dan
77. pendant la piq re J Jabot sac extensible contenu dans l abdomen de la glossine utilis pour le stockage provisoire du sang pendant la piq re d un h te la dur e de ce stoc kage d termine la possibilit pour un trypanosome sanguin de survivre ult rieu rement dans l intestin L Labelles dents chitinis es l extr mit du proboscis de la glossine qui par un mouvement de va et vient dilac rent les tissus de l h te et provoquent un micro h matome partir duquel le sang est pomp Labium partie inf rieure du proboscis de glossine formant avec le labre une goutti re servant aspirer le sang canal alimentaire et contenant l hypopha rynx Labre partie sup rieure du proboscis de la glossine fermant le canal alimen taire Lobes polypneustiques h misph res chitinis s noirs tr s durs l extr mi t post rieure du puparium de la glossine dans lesquels d bouchent les deux troncs trach ens de la nymphe servant la respiration Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 195 M Membrane p ritrophique tube chitinis extensible semi perm able conte nu l int rieur de l intestin s cr t en permanence par le proventricule servant contenir le sang durant sa digestion Myc tome ensemble de cellules g antes de la partie m diane de l intestin moyen de la glossine contenant des symbiontes dont le r le serait de s cr ter des vitamines N
78. peupl e par G morsitans rc Rei Figure 86 Miomb Zimbabwe La for t Mopane colonie presque exclusive de Colophospermum mopane cette for t tr s claire pratiquement sans sous bois ou avec une herbe rase abrite G morsitans Savane pineux thorn savannah fig 87 savane Acacia sp associ s des Combretum sp et Commiphora sp irr guli rement plant s dans une plaine herbeuse domaine de G swynnertoni et G pallidipes G pallidipes est une esp ce ubiquiste fr quentant essentiellement les zones buissonnantes thickets fig 88 mais elle peut se trouver aussi bien en sava ne pineux qu en lisi re de for t humide 92 Laveissi re C et al Figure 87 Thorn Savannah Figure 88 Thicket Zimbabwe Kenya Habitats anthropis s De nombreuses esp ces ont r ussi conqu rir certains faci s cr s par l homme Les caf i res et les cacaoy res fig 89 install es dans la for t m so phile d grad e ont t investies par les esp ces foresti res anthropophiles ou non compte tenu de leur fr quentation permanente par l homme et par certaines petites antilopes Le Ce Figure 89 Cacaoy re Cameroun Les mangueraies proches des galeries foresti res ou des villages peuvent h berger de fortes colonies de glossines riveraines Les bois sacr s ces formations v g tales sont naturelles mais compte tenu des superstitions do
79. pitres XII 5 et XIL6 Pour rendre leur manipulation plus ais e on cloue dessus une poign e qui peut tre simplement un morceau de bois 206 Laveissi re C et al Xii 3 Mode de fabrication X11 3 1 Ecran noir bleu noir La d coupe des crans est tr s simple la seule pr caution prendre est de conserver les chutes de voile noir pour en faire les languettes d attache La largeur de la partie bleue 50 cm a t choisie pour en d couper trois dans la largeur du coupon de tissu souvent livr en 150 cm de large l assemblage des pi ces est extr mement simple il n y a que deux cov tures longitudinales pour fixer entre elles la partie bleue et les deux bandes noires et deux autres pour fixer les languettes Il faut seulement veiller ce que ces languettes soient suffisamment longues pour assurer une bonne fixation Au fur et mesure de leur fabrication la partie bleue des crans doit tre lac r e l aide d un cutter Il faut r partir sur la totalit du tissu bleu une dizai ne de scarifications d environ 8 10 cm de long Cette op ration est indispen sable gt pour viter que les rafales de vent n arrachent l cran de ses supports gt pour viter que le tissu bleu ne soit d tourn et ne serve confectionner comme cela a t observ des habits des rideaux ou des couvertures fig 136 Las FLE RE SAR PiN es Figure 136 Vol du tissu bleu Rien cependant ne peut emp cher
80. plaque sont fix es des lames en contreplaqu de 10 mm d pais seur elles aussi parfaitement ponc es pour que le tissu ne s accroche pas et que le ciseau puisse glisser sans risque de blocage L espace e entre deux lames doit tre gal la largeur du pied du ciseau La largeur d de chaque lame est cal cul e de fa on que d e 2 soit gale la largeur de la pi ce obtenir Sch ma 3 Figure 134 Exemple de gabarit pour la d coupe de nombreuses parties rectangulaires t Exemple si le pied du ciseau mesure 9 cm de large et si l on veut d cou per des pi ces d crans de 17 5 cm de large sur 95 cm de long les lames mesu reront Longueur 1 20 1 25 m tre Largeur d 13 centim tres 17 5 cm 9 cm 2 Ecartement e 9 centim tres Le tissu d couper est d roul jusqu l extr mit du gabarit puis tranch avec un cutter la longueur voulue Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 205 Une deuxi me bande de tissu est d roul e par dessus la pr c dente puis d coup e on d roule une nouvelle bande de tissu que l on d coupe et ainsi de suite Au bout de 10 couches le paquet de bandes est gliss sur le gabarit puis d coup au ciseau lectrique XII 1 2 D coupe des pi ces non rectangulaires Les crans des pi ges et du tulle moustiquaire n ayant pas une forme g o m trique simple il est n cessaire d utiliser des gabarits sp ciaux Figure 135
81. poudres existent en plusieurs couleurs ce qui permet gr ce des m langes de l cher des cohortes journali res et de suivre la dispersion des glos sines dans le site fig 70 4 RUE Pas Figure 70 Glossine au repos de nuit Le rep rage se fait avec des lampes rayons ultraviolets ordinaires qui peuvent avoir une port e de 3 4 m tres De jour l homochromie de la ts ts fig 71 avec son support rend plus difficile sa d couverte ce handicap peut tre lev en marquant le thorax des Figure 71 Glossine de jour sur un tronc d arbre un lieu de repos diurne glossines avec une tache de peinture voir fig 74 La recherche se fait vue de fa on minutieuse dans tous les lieux susceptibles d offrir la ts ts la fois l ombre l humidit et la fra cheur ces endroits sont souvent difficiles d acc s l exp rience a montr que seuls des enfants peuvent rep rer les glossines d as sez loin pour ne pas les d ranger en se faufilant entre les branches fig 72 On peut aussi utiliser des produits radioactifs Cette m thode assez d li cate utilise du 59Fe sous forme de solution de chlorure de fer d pos e par gouttes de 0 46 microlitre sur le thorax La dose permet ainsi de d tecter l insecte jusqu 1 5 m tres l aide d un scintillom tre Bois et al 1977 Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 79 Dynamique des populations Les glossines capfur es et s
82. professionnels s est charg de toutes les op rations depuis la sensibilisation jusqu aux distributions en passant par les visites m dicales Dans le second cas toutes ces taches ont t d l gu es des Agents de Sant Communautaire En Ouganda Lancien 1991 1993 a men une campagne de lutte asso ciant professionnels et communaut s rurales IX 1 Exp rience de Vavoua C te d Ivoire Entre 1987 et 1990 dans le foyer de Vavoua un protocole original fut test pour pouvoir r pondre trois questions essentielles gt la lutte antivectorielle estelle possible grande chelle par pi gea ge gt le mat riel de lutte peut il tre confi aux communaut s rurales gt les paysans peuvent ils assurer l entretien de ce mat riel suffisamment longtemps pour arr ter la transmission Tous les travaux relatifs cette campagne furent men s afin de satisfaire quatre imp ratifs rapidit simplicit efficacit modicit du co t La zone de lutte abritait 26 890 personnes repr sent es par 3 789 chefs de famille planteurs Comme dans les autres r gions foresti res de C te d lvoire les principales caract ristiques de cette population sont l h t rog n it une ving taine d ethnies dont 6 principales la mobilit un habitat dispers en une multi tude de campements Ces chiffres furent obtenus par un recensement aussi exhaustif que possible men par l quipe OCCGE en excluant toutefois par
83. ration est compens par la r duction des pertes et par la possi bilit qu il y a d utiliser pour les glossines savanicoles des app ts olfactifs effi caces Enfin comme nous l avons mentionn plus haut les pi ges sont relative ment fragiles et doivent sinon tre chang s r guli rement du moins constam ment surveill s et r par s VIII 8 Mode d emploi du pi geage utilisation rationnelle du pi geage exige la fois une bonne connais sance de la bio cologie de l codistribution et du comportement des esp ces vis es des conditions du milieu des l ments importants de l pid miologie et bien souvent de la mentalit des populations humaines prot ger Le mode d em ploi d un SAT inclue autant sa pr paration qui vient d tre voqu e plus haut que son installation et son entretien Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 165 VIII 8 1 P riode d installation des SAT ll est recommand d appliquer le pi geage en fin de saison des pluies apr s la d crue dans les galeries foresti res pour profiter gt de la s cheresse relative favorable une plus grande r manence des insecticides gt de la pr sence dans certaines r gions for t notamment de la quasi totalit de la population voir chap VIII 8 4 gt du vieillissement progressif de la population imaginale r ceptivit au pi geage maximale et d une mortalit assez lev e dans la population nym phal
84. re il n est pas rare de d couvrir des individus g s de 6 jours ou plus et n ayant jamais pris un repas de sang Le r sultat de l oxydation des graisses est la production d une certaine quantit d eau qui compense les pertes mentionn es plus haut Aussi la survie d une esp ce donn e dans un milieu particulier donc sa r partition g ogra phique sera sous la d pendance de facteurs intrins ques et extrins ques la dur e du cycle trophique fr quence des repas vitesse d assimilation importan ce de la synth se la rapidit de la d gradation le comportement rythme et intensit de l activit li la plus ou moins grande disponibilit des h tes La dur e du cycle trophique chez G swynnertoni en zone ombrag e est de 4 5 jours alors que G morsitans typique des savanes giboyeuses a un cycle de 4 jours allant de 8 10 jours en saison humide Jackson 1933 G p gambiensis est affam e au bout de trois jours Challier 1973 et G f fuscipes au bout de quatre Rogers 1977 Il faut cependant pr ciser que les glossines particuli re 48 Laveissi re C et al ment les m les n attendent pas toujours la fin de la digestion pour chercher reprendre un repas IV 2 2 La r gulation des pertes en eau Apr s son repas la glossine est oblig e d liminer le surplus d eau conte nu dans le sang gr ce aux tubes de Malpighi voir chap IV 3 L puisement des r serves par voie respiratoire est sous la d pe
85. res avec la for t r siduelle ou les bas fonds les campements de cultures les galeries foresti res tous les bas fonds humides bois s ou non culti v s ou non et bien sir tous les points d approvisionnement en eau puits am na g s puits traditionnels sources trous d eau marigots Dans tous ces gites elles b n ficient de conditions climatiques tr s favorables et surtout d une nourriture particuli rement disponible et accessible offerte soit par l homme durant son tra vail ou ses activit s m nag res et ludiques soit par les petites antilopes soit enco re par les animaux domestiques Malgr l ubiquit du vecteur on constate cependant que la maladie du sommeil peut frapper la population de mani re s lective dans certains foyers 126 Laveissi re C et al de C te d Ivoire son incidence atteint peine 1 4 dans la population autoch tone mais d passe 6 chez les planteurs allog nes dans d autres foyers la maladie touche tous les groupes Dans la mesure o il est possible de faire des d pistages exhaustifs on note que plus de 70 de la population malade vit dans les campements de culture au c ur des plantations donc au c ur des g tes glossines l incidence parmi la population villageoise n est que de 11 contre 24 dans la population vivant sur le lieu de travail Mais il ne faut pas oublier que la population r sidant au village se rend chaque jour sur le lieu du travail la plantation ll e
86. res for t plantations elle est assez faible au coeur de g tes tendus o la glossine se d place de fa on plus al atoire l int rieur des plantations Les crans ont des avantages par rapport aux pi ges construction tr s facile et prix de revient beaucoup plus faible que celui des pi ges rapport 1 3 tr s gran de robustesse Le choix doit se faire en prenant en compte l tendue des g tes traiter et leur nature lin aires ou non la nature du traitement envisag lutte ou bar ri re la possibilit d effectuer les r impr gnations d insecticide donc l accessi bilit des sites trait s les conditions du milieu et bien s r le budget disponible en fonction de la surface assainir Dans les galeries foresti res les galeries foresti res sont des g tes lin aires l int rieur desquels les glossines se d placent plus ou moins voir chap VI 11 surtout le long des berges du cours d eau zone correspondant aux lieux de repos diurne les plus souvent fr quent s Un SAT doit donc avant tout intercepter la is ts au cours de son vol la part r serv e l attraction proprement dite est r duite L cran devrait donc suffire mais dans la plupart des cas son utilisation n est pas recomman der compte tenu de la n cessit de le r impr gner fr quemment et de l obliga tion pour le service charg de la lutte d effectuer lui m me cette t che Les Glossines vectrices de THA bio
87. se poser sur la partie attractive ou qui simplement attir cherche l viter est lectrocut lors de son passage entre deux fils il est r colt sur une plaque de t le ondul e enduite de glu ou dans un bac rempli d eau Divers auteurs ont repris ce syst me et l ont Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 67 Figure 61 Grille lectrifi e selon le mod le con u par Vale A droite d tail des supports de fils Figure 62 Grille lectrifi e mont e sur v hicule Zimbabwe adapt en fonction de leurs besoins sp cifiques port dos d homme mont sur v hicule etc fig 62 Les grilles lectrifi es ne pr sentent qu un seul d savantage elles tuent les glossines ne permettant pas le marquage l cher recapture en revanche elles permettent une valuation exacte de l attractivit d un leurre et de la densit des populations Les pi ges odeurs Ce ne sont en fait que les pi ges signal s plus haut dont l efficacit pure ment visuelle est am lior e par l emploi d un app t olfactif d une port e suffi sante pour d tourner les glossines vers le syst me de capture Le gaz carbonique 2 mn associ l ac tone 500 mg h et au 1 octen 3 ol ou oct nol 5 mg h a permis de multiplier par 4 les captures de G morsi tans et de G pallidipes au Zimbabwe Vale amp Hall 1985 Au Kenya Brightwell 68 Laveissi re C et al et al 1987 ont augment les perform
88. sensation de br lure peut tre calm e par friction avec un demi citron Les pyr thrino des poss dent la particularit de provoquer un effet knock down sur les insectes une glossine recevant ou prenant une dose sub l thale d insecticide tombe et reste plus ou moins immobilis e pendant plusieurs heures Des femelles de G m morsitans recevant 15 d une dose l tale ne retrouvent leur capacit voler qu au bout de 30 heures Quinlan amp Gatehouse 1981 Mais 85 des ts ts tomb es terre sont d vor es par les pr dateurs fourmis au bout de 6 heures et 100 au bout de 12 heures Laveissi re etal 1985a L effet knockdown ne r duit donc pas l efficacit des pyr thrino des car contrai rement ce que l on observe avec les autres insecticides les faibles doses entra nent indirectement la mort de l insecte La deltam thrine trouve de nombreuses applications en agriculture dans l levage et en sant humaine du fait de sa faible toxicit pour les mammif res Elliot 1989 a compar les doses l tales 50 en milligrammes par kilogramme de diff rents compos s Glossines Mammif res Parathion 1 5 DDT 30 120 Dieldrine 10 50 Deltam thrine 0 008 100 Ces quelques chiffres prouvent que la deltam thrine peut sans danger tre utilis e sur le b tail ou bien tre manipul e par un non sp cialiste 146 Laveissi re C et al VIT 5 2 Les formulations Chacun des produits num r s ci dessus p
89. seulement 57 sous un couvert v g tal bas et dense 110 Laveissi re C et al VI 14 Etat nutritionnel des populations Les captures manuelles comme les captures avec app t olfactif donnent des chantillons compos s essentiellement d individus affam s les pi ges pour raient capturer plus de glossines gorg es mais la plupart du temps apr s son repas l insecte reste proximit de l endroit o il s est nourri Le pourcentage de glossines gorg es lors de la capture manuelle est tou jours relativement bas mais variable selon le sexe les m les se pr sentent plus souvent que les femelles avec un repas incompl tement dig r dans l intestin Il existe une tr s forte corr lation entre le pourcentage d individus gorg s et d une part la temp rature et l vaporation corr lation positive l humidit relative minimale d autre part corr lation n gative Entre la saison humide et la saison s che chaude p riodes o le r gime alimentaire est presque identique ce pour centage pour G tachinoides passe de 5 14 5 Laveissi re 1977 Par contre Lambrecht 1972 constate que l tat nutritionnel de G morsitans est pra tiquement constant au cours de l ann e et quel que soit le g te La nature du r gime le choix de l h te principal modifient aussi la com position des effectifs en saison froide le nombre de G tachinoides captur es gor g es est d autant plus lev que la proportion de repas pri
90. seurs p cheurs pasteurs cultivateurs la limite des zones ts ts o G morsi tans G pallidipes et G swynnertoni sont les vecteurs Cependant il est prouv depuis longtemps que le b tail peut tre lui aussi r servoir de T b rhodesiense En outre la rapidit de l incubation et les manifestations aigu s de la maladie contrairement la trypanosomiase ouest africaine ne permettent pas l homme de jouer un r le important de r servoir dans ce cycle compte tenu de son indis ponibilit quasi imm diate ll existe des cas o la transmission assur e par G fuscipes peut tre p ri domestique Le chien le chat le mouton et la ch vre peuvent tre des sources d infection pour l homme du fait de leur synanthropisme bien que naturellement ces animaux ne soient pas consid r s comme des r servoirs Toutes les classes de la population humaine sont touch es on assiste alors une explosion pi d mique de la maladie Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 129 VIE LA LUTTE ANTIVECTORIELLE Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 131 S il existe quelques grands principes respecter pour lutter contre les glos sines vectrices de trypanosomes humains il n y a par contre aucune recette vrai ment siricte les techniques et le protocole doivent tre choisis et adapt s selon les conditions du foyer assainir Nous essaierons donc ici de dresser la liste des
91. sort et s arrondit A l int rieur on distingue les restes de la membrane d origine larvaire L usure des ailes Jackson 1946 a d termin six cat gories de glossines selon le degr d usure du bord post rieur de l aile fig 66 L examen de l aile reste la seule m thode pour obtenir une id e de l ge moyen de la fraction m le des populations et sert fr quemment pour la fraction femelle lorsque l on ne veut pas sacrifier les individus la corr lation entre le degr d usure des ailes et l ge physiologique restant tr s variable d pendant des conditions du milieu et de l activit des adultes il convient de faire preuve de prudence dans l analyse des r sultats Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 73 6 5 4 3 2 1 Figure 66 Cat gories d usure des ailes pour la d termination de l ge des glossines d apr s Jackson 1946 L age physiologique Cette technique est bas e sur l examen de l appareil g nital de la femelle voir chap IV 4 3 La glossine doit tre mise sur une lame porte objets en posi tion ventrale l extr mit post rieure de l abdomen proximit d une goutte d eau physiologique une aiguille mont e maintient l insecte au niveau du pre mier tergite A l aide d une aiguille lanc ol e on presse le dernier segment en tirant lentement vers l arri re pour extraire l appareil g nital et l intestin que l on sectionne imm diatement fig 65 L appareil
92. sous le nom de Nemorhina palpalis l actuelle G palpalis Le r le de la glossine dans la transmission d ventuelles maladies est alors toujours ignor Un entomologiste J Macquart 1835 pr tend m me que du fait de la t nuit de ses pi ces buccales cette esp ce ne peut se nourrir que de jus sucr Entre 1836 et 1838 dans le Transvaal Trigardt son escorte et son trou peau sont agress s par des mouches h matophages au niveau des gu s qu ils traversent Une partie du b tail meurt au bout de deux semaines Apr s avoir tra vers des r gions o les indig nes sont incapables de maintenir le moindre b tail il ne lui reste plus un seul animal Il est certain que des Tabanides ne peuvent provoquer de tels d g ts en si peu de temps Des observations similaires sont faites dans la m me r gion par d autres explorateurs 18 Laveissi re C et al En 1846 au Transvaal et au Bechouanaland R Gordon Cummings cite pour la premi re fois le mot ts ts qui pourrait tre d origine Matab l ou Zoulou La m me ann e un chantillon de ts ts provenant du Rio Limpopo est exp di Londres par C Oswell et F Vardon cet exemplaire servira Westwood 1850 pour d crire Glossina morsitans En 1852 Arnaud d crit une mouche provenant d Afrique du Sud dont les piq res tuent les animaux Austen doute encore de cette identification et affirme qu il s agit toujours d un Tabanidae Pangonia sp En 1857 D
93. tam thrine est 64 fois plus lev e pour une dose initiale de 400 mg m que pour une dose de 100 mg m2 Les doses conseill es sont de Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 161 gt 200 mg m pour la deltam thrine soit une r manence efficace de trois mois sur coton polyester et de presque six mois sur voile ou tulle mousti quaire polyamide gt 380 mg m pour l alphacyperm thrine avec une r manence quiva lente insecticide est indispensable pour les crans cependant sachant que pr s de 75 des glossines se posent sur les bandes noires de l cran noir bleu noir on peut limiter l impr gnation ces parties du SAT soit seule ment 77 100 mg de mati re active MA par cran Lors d une campagne de lutte men e en C te d lvoire par des Agents de Sant Communautaire la delta m thrine K Othrine a t utilis e sous forme de concentr mulsifiable 25 grammes MA par litre et raison de 90 mg MA soit 3 6 cc de produit com mercial par cran Laveissi re et al 1996 avec des r impr gnations tous les 4 mois La dose utile pour un pi ge type Vavoua est comprise entre 400 et 500 mg MA par pi ge Les r impr gnations se font tous les 6 mois Certains auteurs proposent l abandon des insecticides et l utilisation de pi ges normaux avec syst me de capture permanent cela r duit les manipula tions et le co t tout en permettant une valuation automatique l ef
94. tergites sont diversement color s de couleur uniforme ou Figure 25 Abdomen de la glossine m le ed d age ep epandrium fi forcipule inf rieur fs forcipule sup rieur go gonopore he hectors le levier de l d age sp spiracle st sternite sv sac vermiforme te tergite T1 T6 avec des taches sombres sur un fond plus clair Cette coloration est en g n ral caract ristique de l esp ce mais les trop nombreuses variations intra sp cifiques naturelles ou induites par divers facteurs externes nourriture temp rature dans le g te de reproduction ne permettent pas toujours d utiliser ce crit re en syst matique l extr mit de l abdomen porte les pi ces externes des genitalia fig 26 IT 3 1 Genitalia m les L appareil sexuel m le est d une extr me complexit fig 25 et 28 Au repos les organes de copulation sont repli s deux fois pour venir se loger contre la face inf rieure du septi me segment juste en dessous du sternite 5 qui porte 28 Laveissi re C et al a ae E a ae ne Nk X es i s rT ty m PAR ne hy es A i Or Ne HD 92 L Figure 26 Extr mit de l abdomen face ventrale du m le gauche et de la femelle droite an anus ep epandrium he hectors pg plaques g nitales une plaque chitinis e et poilue les hectors Les cerques ou forcipules sup rieurs organes de maintien de la femelle pendant la c
95. tes glossines 89 VEZ La r partition des eSp ces nn Nana 93 VI 3 l accouplement et la f condation 96 V4 De la larvae l BU 6 se cdi 96 VI 5 La p riode nymphale min ina on 98 AA e o E E A EE E E A A EE 98 VS Ales decide hi sans Gite 99 VSS LES ennemis NUEBE aieea eea ue 99 VI 5 4 Les g tes de reproduction ceeeeeeeseeeesesseesesseeseeeees 100 VEO EGIOSION Amd INGE irr r nau eens 102 VI Z Recherche et prise de nourriture ccccccceeeecceceeceeesesseenens 102 VIZ LE VUE Lens A mie 103 VE loaa n AR N N 103 VI 7 3 Les terrains de Chasse cessssessececeecetececseeeeesseeenes 103 VI 8 Les pr f rences trophiques ccccccccccceccesseseesssseeeeeseseensnaes 104 WED les cycles Cr CCHIVING nn A naines 105 NET OFS T bOS sn nn aan ce 106 Viel 1 Le vol et la dispersion scdvisizsesssedsctuaiatsecetsdenmnenbteatelabiemeat iets 108 VI 12 Long vit et taux de reproduction ccececccccceceeeeeeeeeeeeeeeees 109 Viel 2s A Long vile i ixuicanisn cin pane vemraves Siaenvss eadamsecnendaaieenateraues 109 VI 12 2 Taux de reproductions dimension 109 VELS Se TON Oia re A E E A vals 109 VI 14 Etat nutritionnel des populations cccceeeessereeeeeeeeeeeeens 110 VI 15 Composition par groupes d ges 111 VI 16 Dynamique des populations ccccccccccecssseeeececeeeeeeeeneeneees 111 VII IMPORTANCE MEDIC
96. ts ts Action sur la v g tation des g tes Nous avons vu plus haut chap VI que la glossine est particuli rement sensible aux temp ratures et humidit s extr mes dont elle est prot g e par la v g tation Manipuler la v g tation des g tes revient donc cr er des conditions d favorables pour l insecte cette manipulation peut se pr senter sous plusieurs aspects Destruction totale de la v g tation Cette technique quivalente l limination du gibier a souvent t utili s e soit pour liminer une esp ce soit pour prot ger une r gion assainie barri re physique particuli rement en Afrique de l est Elle consiste d truire toute forme de v g tation non herbac e manuellement ou m caniquement l aide d un bulldozer fig 113 ou de couples de bulldozers reli s par d normes cha nes Le bois abattu est ensuite incin r et pour des surfaces limit es les souches sont trait es avec des produits r gulateurs de croissance emp chant toute repousse Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 137 des g tes glossines Cette solution pr sente plusieurs d savantages gt n cessit d un entretien constant pour viter la repousse et installa tion d une v g tation de type buissonnant souvent plus favorable certaines ts is que la v g tation arbor e gt co t tr s lev en main d uvre pour la cr ation des zones d bois es et leur ent
97. ui s see din 145 Pr f rences trophiques eseese 104 196 PF SCUM A dan ea 24 PrOBOSCIS ina ins 20 196 Procyelique siemens 115 Prophylaxie agronomique 138 Prospections m dicales 131 Prozodio aeaa nee 6 199 Proventricule cccccsseeceesccceeeeeeees 45 196 Ptlinum 22 20 35 71 101 196 Pulv risation non r manente e00000 147 Pulv risation partielle 147 Pulv risation r manente 6 147 148 Pulv risation totale 147 PONS nn eos 27 196 PUROMUNG nan au 98 196 PUDE ai a 196 Pyramidal Ans AU un arene 155 Pyr thrinoide 145 197 PYHBrOX VIEN een a 142 R Radiosi rilisalon urnes 141 R gulateurs de croissance e sccceeesenees 142 Relique folliculaire c c cece 51 54 197 R manence sers 197 R nd mente issues 197 RODOS siennes 106 REPIOCUCHON sain 109 REDS ds Ant 105 ROSOIVOIN Liu nn 119 131 197 ROSISIONCG cee lai mine 150 Rickettsia like Organisms 47 118 Risque de transmission 121 122 S SA Torea N 151 197 Sac r siduel cccccseeeeseeee 71 102 197 E SE A 22 45 115 194 SOLVES a Au a 90 Sava mcole nee ai 197 Tee Les LEE LL S 24 SET unies en ees 24 SEANCES ne 197 Sensibilisation sieccciveccsssseeaesdessoavdeeseevsevets 170 SOK IGN Cries mamans dt 109 SIONUM enr 30 50 197 Soies scutellaires cccsssccssssersvseceones 24 Soins de Sant Primai
98. un scl rite interne levier de l d age Les par ties membraneuses de l d age sont soutenues par des baguettes chitiniseuses les harpes se terminant chez le groupe Austenina par une pointe libre ac r e Figure 28 Abdomen de la glossine m le ed d age ep epandrium fi forcipule inf rieur fs forcipule sup rieur he hectors sv sac vermiforme Figure 29 Forcipule inf rieurs des m les de Glossina palpalis palpalis A fuscipes martinii B G f fuscipes C in Buxton 1955 30 Laveissi re C et al IT 3 2 Genitalia femelles Les genitalia de la femelle sont r duites des plaques situ es l extr mi t du septi me segment visible au niveau de l anus fig 30 Dans le sous genre Nemorhina cette armature g nitale se compose d une paire de plaques dorsales d une plaque impaire medio dorsale d une paire de plaques anales et d une plaque sternale impaire dans le sous genre Glossina les plaques anales sont sou d es et les dorsales sont absentes dans le sous genre Austenina la femelle a deux plaques dorsales deux anales et une sternale Au niveau du sixi me sternite on remarque chez de nombreuses esp ces des taches noires punctiformes qui sont les cicatrices faites par les cerques du m le lors de l accouplement cicatrices de copulation Figure 30 Appareil g nital de la femelle pa plaque anale pd plaque dorsale pmd plaque medio dorsale ps plaque s
99. vecteurs mais il semble qu on ne puisse pas vraiment les appliquer efficacement elles peuvent tre trop nuisibles pour l environnement ou tout simplement les utilisateurs potentiels ne savent pas s en servir Malgr la somme des connaissances accumul es les chercheurs ont donc encore se poser de nombreuses questions et doivent monter des projets de recherche pour offrir les moyens d liminer ou du moins contr ler une maladie qui a fait et qui refait aujourd hui d normes d g ts tant en termes de perte de vies humaines qu en termes de frein au d veloppement iv Laveissi re C et al Pour r diger ce manuel nous nous sommes appuy s sur des publications r centes cit es dans le texte et sur certains ouvrages que le lecteur d sireux d approfondir un point particulier pourra consulter Ouvrages g n raux Buxton 1955 Challier 1982 Cuisance 1989 Ford 1971 Jordan 1974 Jordan 1986 Glasgow 1963 Itard 1986 Laird 1977 Laveissi re ef al 1994a Leak 1998 Molyneux amp Ashford 1983 Mulligan 1970 Th ses sur l cologie et l pid miologie Challier 1973a Gouteux 1984 Laveissi re amp Hervou t 1991 Cours et manuels Baldry amp Riordan 1965 Pollock 1982 N B Au chapitre XI un glossaire explique certains termes techniques Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le v TABLE DES MATIERES l INTRODUCTION inc eebeines 1
100. vectrices de THA biologie et contr le MORPHOLOGIE 15 Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 17 Les m faits de la glossine semblent connus depuis l antiquit puisque des textes anciens mentionnent la piq re d insectes entra nant la mort du b tail dans les contr es recul es de la haute Egypte Dans des crits arabes du milieu du XIVe si cle on trouve pour la premi re fois la description d une maladie com men ant par un sommeil profond et se terminant par la mort Nous r sumons ci apr s l historique de la ts ts et des trypanosomoses de Hegh 1929 La premi re mention scientifique de la glossine remonte la fin du XVIIIe si cle l explorateur J Bruce lors de ses voyages en Nubie et en Abbyssinie rapporte l existence d une mouche piqueuse la Tsaltsalya en thio pien fig 7 Mais la description qu il en fait et ses croquis font plut t penser un insecte du sous genre Pangoninae Austen 1903 at si Ar ee ad TS ALT SALYA Figure 7 La Tsaltsalsalya selon Bruce Entre 1792 et 1796 en Sierra Leone le naturaliste A Afzelius r colte des insectes parmi lesquels Wiedemann 1830 fera la premi re description du genre Glossina et de l esp ce Glossina longipalpis en fait G palpalis d apr s Austen 1903 En 1816 le long du fleuve Congo J Cranch lui aussi naturaliste capture une mouche qui ne sera d crite que 14 ans plus tard par Robineau Desvoidy 1830
101. 2 Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 71 Durant quelques heures apr s l closion imaginale le ptilinum de la jeune glossine est toujours d vaginable sous l effet d une l g re pression de la t te Cette m thode peut tre utilis e sur le terrain cependant elle traumatise l insecte qui ne peut plus tre rel ch La glossine t n rale n ayant pas des muscles thoraciques parfaitement d velopp s on peut aussi tester la fermet du tegument thoracique par une pres sion au niveau de la suture m sonotale la vie de l insecte est pr serv e mais la pr cision est m diocre car pr s du tiers des glossines non t n rales g es de 3 6 jours ont encore un thorax mou La seule fa on de d terminer avec pr cision l tat t n ral d une glossine n cessite son sacrifice et l examen de son tube digestif tant que la glossine n a pas pris son premier repas il subsiste dans l intestin moyen un sac r siduel d ori gine larvaire fig 63 amp 64 contenant les d chets de l alimentation et les mues intestinales Situ au centre de l intestin moyen ce sac se trouve peu peu reje t vers la partie post rieure en amont des tubes de Malpighi sous la pouss e de la membrane p ritrophique Laveissi re 1975 Il est expuls dans l intestin post rieur lors de la prise du premier repas de sang Fi 1724 Figure 63 Le sac r siduel sr de la glossine t n rale au niveau des tubes de Malpighi
102. 2 MEIDELL E M 1982 Effects of a synthetic juvenile hormone mimic on the reproduction of the tsetse fly Glossina morsitans Insect Sci Application 3 263 266 MELHITZ D 1985 Das Tierreservoir des Gambiense Schlafkrankheit Habilitationsschrift Fachbereich Veterinar medizin Fele Universitat Berlin MEROT P amp FILLEDIER J 1985 Efficacit contre Glossina morsitans submorsi tans d crans de diff rentes couleurs avec ou sans adjonction de panneaux en moustiquaire noire Rev Elev M d v t Pays trop 38 64 71 MEROT P POLITZAR H TAMBOURA I amp CUISANCE D 1984 R sultats d une campagne de lutte contre les glossines riveraines en Burkina par l em ploi d crans impr gn s de deltam thrine Rev Elev M d v t Pays trop 37 175 184 MILLER J A OEHLER D D j KUNZ S E 1983 Release of pyrethroids from insecticidal ear tags Journal of economic Entomology 76 1335 1340 MOLOO S K 1973 A new trap for Glossina pallidipes Aus and G fuscipes Newst Diptera Glossinidae Bull ent Res 63 231 236 MOLOO S K KUTUZA S B amp BOREHAM P F L 1980 Studies on Glossina pallidipes G fuscipes fuscipes and G brevipalpis in terms of epidemiology and epizootiology of trypanosomiases in south eastern Uganda Ann trop Med Parasit 74 219 237 MOLYNEUX D H 1973 Animal reservoirs and gambian trypanosomiasis Ann Soc belge M d v t Pays trop 37
103. 464 471 HURSEY B S 1985 Lutte contre les glossines en Afrique Rev sci tech Off int Epiz 4 299 310 ITARD J 1986 Les glossines ou mouches ts ts Etudes et synth ses de IEMVT 15 155 pages JACK R W 1939 Studies in the physiologye and behaviour of Glossina mor sitans Westw Mem Dep Afric S Rhod 1 1 203 JACK R W 1941 Notes on the behaviour of Glossina pallidipes and G brevi palpis and some comparisons with G morsitans Bull ent Res 31 407 430 JACKSON C H N 1933 The causes and implications of hunger in tsetse flies Bull ent Res 24 443 482 Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 229 JACKSON C H N 1945 Comparative studies of the habitat requirements of tsetse fly species J anim Ecol 14 46 51 JACKSON C H N 1946 An artificially isolated generation of tsetse flies Bull ent Res 37 291 299 JENNI L MOLYNEUX D H LIVESEY J L amp GALUN R 1980 Feeding behaviour of tsetse flies infected with salivarian trypanosomes Nature 283 383 385 JORDAN A M 1974 Recent developments in the ecology and methods of control of tsetse flies Glossina spp Dipt Glossinidae a review Bull ent Res 63 361 399 JORDAN A M 1986 Trypanosomiasis control and African rural development Longman ed London 357p JORDAN A M amp TREWERN M A 1978 Larvicidal activity of diflubenzuron in the tsetse fly
104. 50 167 120 459 par voie passive active En 1992 une mission dont le but tait la recherche pid miologique a mis en vidence 144 cas Cette prospection fut suivie les ann es suivantes par deux Signalons quand m me qu en R publique D mocratique du Congo dans certains villages la pr valence d passe 25 4 Laveissi re C et al autres qui ne portaient que sur une petite part de la population Pendant ce temps l end mie continuait se propager et il fallut une campagne de lutte pilote voir chap IX pour r v ler l tendue et l importance de ce foyer o pour certains vil lages la pr valence a atteint 10 Combien d autres r gions subissent actuellement le m me sc nario l 1 Rappel sur la Maladie du Sommeil 1 1 1 Historique La maladie du sommeil est vraisemblablement aussi vieille que l humanit mais on la signale pour la premi re fois en 1374 Les marchands d esclaves com prennent d j les cons quences de cette maladie tous les esclaves pr sentant de gros ganglions la base du cou sont cart s Il faut attendre encore 350 ans en l an 1724 pour que la premi re description de la maladie soit faite mais c est en 1901 que le parasite responsable de la maladie est identifi Cette ann e l Forde voit des vermicules mobiles dans le sang d un capitaine de bateau faisant du trafic fluvial depuis 6 ans en Gambie Dutton en 1902 exa mine le sang du patient et identifie un trypanoso
105. 6 Tragelaphus ETDS En ce qui concerne les animaux sauvages il serait n cessaire que soient entreprises des recherches et plus particuli rement sur le Guib harnach Tragelaphus scriptus fig 106 antilope qui a une tr s nette tendance vivre proximit de l homme synanthropisme et que l on suspecte depuis longtemps d h berger le trypanosome in Molyneux 1973 En zone de plantations d Afrique occidentale elle fournit 46 des repas des G palpalis autant que l homme et dans les m mes biotopes Laveissi re et al 1985b ll ne faut donc pas n gliger l importance du r servoir animal domestique ou sauvage qui par sa pr sence pourrait expliquer la persistance bas bruit de l end mie et ses r veils de type pid mique sous certaines conditions et qui peut remettre en question les r sultats d une campagne de lutte Identifier le r servoir exigera ensuite de trouver une solution pour l assainir Trypanosoma brucei rhodesiense L identification de ses r servoirs a t beaucoup plus facile compte tenu de l pid miologie particuli re de la maladie du sommeil en Afrique orientale voir chap VIl 4 Parmi les esp ces de mammif res sauvages connus pour tre r ser voirs on peut citer le Guib harnach Tragelaphus scriptus et le Bubale Alcelaphus buselaphus le b tail est un r servoir secondaire et accidentel VII 3 Epid miologie de la THA VII 3 1 Facteurs influen ant la transmission De nombreux
106. 62 Laveissi re C et al VIII 7 6 Avantages et inconv nients Le pi geage ne doit pas tre consid r syst matiquement comme une m thode destin e remplacer partout les pandages d insecticide il peut tre selon les cas gt une m thode compl mentaire barri res r duction des densit s avant l cher de m les st riles gt la solution de secours dans toute zone o la lutte s av re difficile par une autre voie pulv risations a riennes en r gion accident e ou totalement impossible domaine forestier Rapidit Le pi geage est une technique de luite rapide mettre en place il aura fallu moins de deux mois partir de la commande du mat riel pour construire 41 000 crans noir bleu noir destin s une campagne de grande envergure en C te d Ivoire Il est ainsi possible en cas d alerte d intervenir dans les plus brefs d lais Le pi geage est rapide installer sur le terrain en galerie foresti re deux hommes mont s sur un canot moteur ou une simple pirogue peuvent traiter 15 kilom tres par jour en zone foresti re 21 jours auront suffi pour prot ger pr s de 1 500 km dans le foyer de Vavoua Efficacit Les essais r alis s jusqu maintenant attestent de l efficacit du pi geage En zone de savane de C te d lvoire les populations de G fachinoides ont t r duites de plus de 99 au bout de cinq mois de pi geage avec le pi ge biconique Laveissi re
107. 81 Description du pi ge monoconique utilis pour limina tion des glossines en R publique Populaire du Congo Cah ORSTOM s r Ent m d Parasitol XIX 235 238 LANCIEN J 1991 Lutte contre la maladie du sommeil dans le sud est Ouganda par pi geage des glossines Ann Soc belge M d trop 71 35 47 LANCIEN J 1993 La maladie du sommeil control e au sud de Ouganda ORSTOM Actualit s 41 7 10 LANCIEN J EOUZAN J P FREZIL I L amp MOUCHET J 1981 Elimination des glossines par pi geage dans deux foyers de trypanosomiase en R publique Populaire du Congo Cah ORSTOM s r Ent m d Parasitol XIX 239 246 Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 231 LANCIEN J GOUTEUX J P 1987 Le pi ge pyramidal mouche ts ts Diptera Glossinidae Afrique m dicale 258 647 652 LANGLEY P A FELTON T amp OOUCHI H 1988 Juvenile hormone mimics as effective sterilants for the tsetse fly Glossina morsitans morsitans Medical and Veterinary Entomology 2 29 35 LANGLEY PA FELTON T j STAFFORD K amp OOUCHI H 1990 Formulation of pyriproxyfen a juvenile hormone mimic for tsetse control Medical and Veterinary Entomology 4 127 133 LANGLEY P A amp ROE J M 1984 Ivermectin as a possible control agent for the tsetse fly Glossina morsitans Entomol exp appl 36 137 143 LANGLEY P A TREWERN M A amp JURD L 1982 Steril
108. 91 Le co t de cette campagne a t calcul comme si une quipe d un District de Sant rurale l avait enti rement men e sans les frais d investissement ni les frais li s aux d placements du personnel Co t 1987 e d un cran 957 F CFA pi ce e d un pi ge Vavoua 1 961 F CFA e de I hectare prot g 312 F CFA premi re ann e 44 F CFA seconde ann e par planteur 12 700 F CFA somme qu il n est pas pr t d bourser bien qu il reconnaisse l utilit de la campagne prospection m dicale par personne 238 F CFA La campagne de Vavoua a permis de r pondre oui aux questions pos es le pi geage est efficace quand il est confi aux communaut s rurales et les pay sans peuvent l entretenir suffisamment longtemps pour arr ter la transmission 178 Laveissi re C et al Cependant cela ne va pas sans de nombreux probl mes d s que les commu naut s villageoises sont compos es d individus d origines tr s diverses avec des mentalit s tr s diff rentes et des interrelations souvent n gatives La phase de sensibilisation a s rement permis d att nuer ces probl mes mais sans parvenir les masquer tout fait Bien que la m thode soit totalement nouvelle pour la population et bien que la notion de vecteur reste un concept abs trait les paysans ont fait exactement ce qui leur tait demand et l attitude r frac faire de certains n a pas r ussi g cher l excellent travail
109. 93 Hommes femmes et enfants sont donc oblig s de se d placer souvent par fois longtemps en empruntant routes et sentiers qui sont autant de lignes de vol pour les glossines et en traversant des bas fonds lieux de contact homme glos sines particuli rement propices gt le risque enfin d pend des pratiques sp cifiques de chaque groupe ethnique ou socioculturel le travail en collectivit induit un brassage permanent enire hommes sains et malades et glossines saines et infect es et favorise la diss mination du parasite l ensemble du groupe l oppos un comportement indi vidualiste un travail familial limite la transmission la famille les enfants et les adultes pratiquant la p che la ligne ou la nasse fig 112 sont particuli rement soumis au risque comme les femmes au moment du lavage du linge ou de la vaisselle la riziculture surtout en petites parcelles diss min es dans un bas fond plus ou moins bois est une activit extr mement dangereuse la r colte du vin de palme Raphia sp Elais sp activit typique des autochtones forestiers les conduit dans les biotopes o le risque est maximal Figure 112 P che au marigot 128 Laveissi re C et al La transmission p ridomestique la transmission p ridomestique est un sujet de controverse Elle a une importance r duite en Afrique occidentale eu gard aux occupations de l hom me qui le conduis
110. ALE 113 VII T La capacit vectorielle 115 VIl 1 1 Le cycle du parasite chez le vecteur ccceeeeeeeeeeeeees 115 VII 1 2 Quelle glossine peut s infecter sccceceeseeeeeeeeeneeees 117 VIl 1 3 Les cons quences de l infection 118 Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le Vii VIL1 4 La transmission du trypanosome 119 V2 les r servons a di 119 Vi 3 Epid miologie de la TAs tcc nn nt nee 120 VIl 3 1 Facteurs influencant la transmission 120 VII3 2 Le risque de transmission 121 VIL3 3 En Afrique occidentale et centrale 124 VIH3 4 En Afrique orientale 128 Viil LA LUTTE ANTIVECTORIELLE 129 VII 1 Parasitologie et ou entomologie 131 VIIL2 Eradication ou r duction ss 132 VIII 3 imp ratifs de la lutte antivectorielle 133 VII 3 1 D limitation du foyers MR 133 VIS larap dile enren nes ee 134 NINES Se e Mce aa a aad EE 134 VIII 4 Techniques de lutte sans pesticides 135 VI 4 1 Manipulations de l environnement 135 VIA Ta oap sanai a E E 139 VIll 4 3 Les ennemis naturels 140 Vill 4 4 Les m thodes g n tiques
111. F BROU IN amp CATTAND P 1994a Les communaut s rurales et la lutte contre la maladie du sommeil en for t de C te d lvoire WHO TRYP 94 1 166p LAVEISSIERE C amp HERVOUET LP 1991 Trypanosomiase humaine en Afrique de l ouest Epid miologie et contr le Didactiques ORSTOM 157p LAVEISSIERE C HERVOUET UJ P COURET D EOUZAN J P amp MEROUZE F 1985c La campagne pilote de lutte contre la trypanosomiase humaine dans le foyer de Vavoua C te d lvoire 2 La mobilisation des communav t s rurales et l application du pi geage Cah ORSTOM s r Ent m d Parasitol XXII 167 185 LAVEISSIERE C HERVOUET J P MEROUZE F amp CATTAND P 1986b La campagne pilote de lutte contre la trypanosomiase humaine dans le foyer de Vavoua C te d lvoire 4 Bilan de la campagne les prospections m di cales et la participation de la population Cah ORSTOM s r Ent m d Parasitol XXIV 111 120 LAVEISSIERE C amp SANE B 1994 R gulateur de croissance et pi geage pour la lutte contre Glossina palpalis palpalis en C te d lvoire essai sur le terrain de l OMS 3019 Pyriproxyfen Sumitomo Insect Sci Applic 15 105 110 LAVEISSIERE C SANE B DOUA FJ AMANI K R amp ANGUI P 1996 Int gration du d pistage de la surveillance de la maladie du sommeil et de la lutte antivectorielle aux Soins de Sant Primaires dans le foyer de Sinfra C te d lvoire 2 me Rap
112. Livingstone est le premier faire des observations bio co logiques et thologiques sur cette esp ce fig 8 Il commence suspecter la ts ts de transporter un poison dont le germe est inocul lors de la piq re Mais le r le vecteur de certains insectes ne sera admis et prouv que 20 ans plus tard Bruce 1895 est le premier mettre en vidence la relation entre le trypanoso me connu lui depuis la moiti du XVII me la trypanosomose animale le Nagana et la ts ts Figure 8 La ts ts selon Livingstone Ce n est que 10 ans plus tard que les m mes d couvertes seront faites sur la trypanosomiase humaine En 1913 Roubaud et Bouet pr cisent l volution cyclique de chaque type de trypanosome l int rieur de la glossine Les glossines ont une taille variant selon l esp ce de 6 16 mm sans le proboscis fig 9 amp 10 Leur corps est de couleur assez terne variant du gris Figure 9 Glossine vue de profil Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 19 fonc au brun clair chez certaines esp ces les tergites de l abdomen portent des taches allant du gris bleu au jaune fonc les ailes se recouvrent l une l autre au repos la mani re des lames d un ciseau l appareil piqueur est dirig vers l avant leur vol est rapide Il n y a pas de dimorphisme sexuel notable le m le et la femelle sont tous deux h matophages A tj amp f S Torses Prob
113. MAUDLIN 1 amp ELLIS D S 1989 Rate of trypanosome killing by lectins in midguts of different species and strains of Glossina Med vet Entomol 3 77 82 WELBURN S C ARNOLD K MAUDLIN I amp GOODAY G W 1993 Rickettsia like organisms and chitinase production in relation to the transmis sion of trypanosomes by tsetse flies Parasitology 107 141 145 WELBURN S C MAUDLIN 1 amp MOLYNEUX D H 1994 Midgut lectin acti vity and sugar specificity in teneral and fed tsetse Med Vet Ent 8 81 87 WHITESIDE E F 1949 An experiment on control of tsetse with DDT treated oxen Bull ent Res 40 123 134 WIEDEMANN C R W 1830 Aussereuropdische zweifliigeliche insekten Zweiter Theil 253 254 Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 243 A Corps adipeux ace mn eanascoass A7 192 ABISME EE une en Dh COW ne nn 159 163 A CIdENS accesso da ia OO CORTE Re sen asad 27 192 Accouplement c cccsescssseeseesscsssessesseees 96 Cryptes sensorielles eee 23 103 Activit s humaines WG Coll ronss ss A 35 ADN microsatellite snesnooseeneseseeeenee 57 Cultures de rente arrenar 125 AGE MOYEN Lui ns 74 Cycle du trypanosome ceeee 115 118 Age physiologique 731071 Cycles dacii meei 105 Agents de Sant Communautaires 134 179 Cytog n tique oc ececscceceesceeeeesnseeeeeens 55 PS EERE NAE AETA AEE
114. Nature 272 719 720 JORDAN A M TREWERN M A BORKOVEC A B amp DE MILO A B 1979 Laboratory studies on the potential of three insect growth regulators for cntrol of the tsetse fly Glossina morsitans morsitans Westwood Diptera Glossinidae Bull ent Res 69 55 64 JURA W G Z O ODHIAMBO TR OTIENO L H amp TABU N O 1988 Gonadal lesions in virus infected male and female tsetse Glossina pallidipes Diptera Glossinidae J Invert Pathol 52 1 8 JURA W G Z O OTIENO L H amp CHIMTAWI M M B 1989 Ultrastructural evidence for trans ovum transmission of the DAN virus of tsetse Glossina pal lidipes Diptera Glossinidae Current Microbiology 18 1 4 KAAYA G P amp DARJI IN 1989 Mortality in adult tsetse Glossima morsitans morsitans caused by entomopathogenic bacteria J Invert Pathol 54 32 38 KAAYA G P KOKWARO E D amp MURITHI J K 1991 Mortalities in adult Glossina morsitans morsitans experimentally intected with entomogenous fungi Beauveria bassiana and Metarhizium anisopliae Discovery and Innovation 3 55 60 KAAYA G P amp OKECH M A 1990 Horizontal transmission of mycotic infec tion in adult tsetse Glossina morsitans morsitans Entomophaga 35 589 600 230 Laveissi re C et al KAYEMBE D amp WERY M 1971 Observations sur la r sistance aux diami dines de souches de Trypanosoma gambiense r cemment isol es en R publique
115. Nullipare se dit d une femelle de glossine n ayant pas encore port de larve O Ocelles il simple rudimentaire chez les insectes Oviducte canal impair par o passent les ufs d bouchant l extr mit ant rieure de l ut rus se divisant en deux oviductes pairs aboutissant chacun un des deux ovaires chez la femelle de glossine P Param res voir forcipules inf rieurs Pare se dit d une femelle de glossine ayant d pos au moins une larve on dis tingue les jeunes pares 1 2 ou 3 larves et les vieilles pares 4 larves et plus P ridomestique relatif l environnement imm diat de l habitat humain Ph romone substance s cr t e par un insecte modifiant le comportement des individus de la m me esp ce g n ralement du sexe oppos Phototactisme r action des insectes la lumi re un phototactisme positif les incite s approcher de la source lumineuse un phototactisme n gatif les incite s en loigner 196 Laveissi re C et al Plaques g nitales plaques chitinis es la partie inf ro ventrale de la femel le de glossine entourant l anus et l orifice g nital dans le sous genre Nemorhina on distingue 2 plaques dorsales PLV 1 plaque m dio dorsale PLMD 2 plaques anales PLA et 1 plaque sternale PLS le sous genre Austenina ne poss de que 2 PLD 2 PLA et 1 PLS chez le sous genre Glossina les PLA sont soud es et les PLD sont absentes Pompe cibariale
116. RSELL E amp HARGROVE J W 1985 Catching out the tsetse fly Parasitology Today 1 106 110 VALE G A amp PHELPS R J 1978 Sampling problems with tsetse flies Diptera Glossinidae J appl Ecol 15 715 726 VAN DEN ABBEELE J VAN DEN BOSSCHE P MORTELMANS J amp DECLEIR W 1988 Effect of ivermectin and isometamidium chloride on Glossina palpalis palpalis Diptera Glossinidae Ann Soc belge M d trop 68 53 59 VANDERPLANK FL 1947 Experiments in the hybridisation of tsetse flies Glossina Diptera and the possibility of a new method of control Trans R ent Soc Lond 98 1 18 VANDERPLANK F L 1948 Experiments in cross breeding tsetse flies Glossina species Annals of Tropical Medicine and Parasitology 42 131 152 VAN HOOF L M J HENRARD C amp PEEL E 1942 Irr gularit s de la trans mission du Trypanosoma gambiense par Glossina palpalis Rec Trav sci m d Congo belge 1 53 68 VAN VEGTEN J A 1971 Choice of food of Glossina fuscipes fuscipes living in thickets away from water in south eastern Uganda ISCTRC OUA STRC Lagos 1971 n 105 205 206 WEIDHAAS D E amp HAILE D G 1978 A theorical model to determine the degree of trapping required for insect population control Bull ent Soc Am 24 18 20 WEITZ B 1963 The feeding habits of Glossina Bull Wid Hlth Org 28 711 729 240 Laveissi re C et al WELBURN 8 C
117. SP n taient pas encore install s dans la r gion 108 Agents ont ainsi t d sign s par 46 villages ou les r sidents des 17 quartiers de Sinfra ville Ces ASC ont recu une formation sp cialis e sur la mala die du sommeil et son contr le durant 3 jours puis 5 jours de formation sur les Soins de Sant Primaire Dot s du mat riel n cessaire et d une bicyclette ils ont commenc recen ser les villages hameaux et campements de culture Dans le m me temps ils durent informer la population des raisons et objectifs de leur mission et duquer sur la THA Au bout d un mois d cembre 94 apr s un entra nement au pr l vement de sang sur confetis fait sur le terrain sous la supervision de l quipe de l IPR OCCGE ils ont d but la phase de surveillance s rologique Les confettis ont t analys s dans deux laboratoires Sinfra et Bayota au c ur de la zone d end mie Equip s par le projet ils sont tenus par deux infirmiers eux m mes form s aux techniques de d pistage et de traitement au Projet de Recherches Cliniques sur la Trypanosomiase PRCT de Daloa Le protocole adopt Sinfra est r sum dans la figure 133 Au bout de 6 mois les ASC avaient recens la population des 46 villages et quartiers ainsi que celle de 80 hameaux et plus de 1 180 campements de cul ture soit un total de 74 510 personnes Les pr l vements ont concern 50 375 personnes soit plus de 67 de la population pr sente Les confet
118. T b rhodesiense T b brucei lors du repas sur un h te infect la glossine ing re les trypanosomes sanguicoles qui vont suivre le trajet du sang fig 104 sophage jabot puis intestin l int rieur de la membrane p ritrophique ils se transformeront successivement en forme procyclique dans l intestin puis en forme m tacyclique infectante dans les glandes salivaires 116 Laveissi re C et al T vivax me hy F T uniforme JNE me me O PK a gs CSN T gongolense T simiae AFS TVT I V l i P O T gambiense A i it T rhodesiense T suis t i l T brucei I Sea ES gs glandes salivaires CaS A hy hypopharynx ip intestin post rieur KES im intestin moyen me jt jabot la labre lm labium N i me m tacyclique mp membrane p ritrophique ao i oe sophage me 0 ee mi 2 21 12 mana 121 e em ae Ot pee ip pv proventricule Figure 104 Cycle de d veloppement des trypanosomes chez la glossine in Mulligan 1970 T suis parasite des porcs mais relativement peu fr quent suit le m me parcours Le cycle des autres trypanosomes diff re de celui du groupe brucei T vivax il s attache l int rieur de la cavit du proboscis entre labre et labium o il se multiplie les formes infestantes pourront aussi se retrouver dans l hypopharynx Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 117 T c
119. TI EE 25 D Allola en auras ne 25 191 i DAT ES ATE acte 68 111 192 AMD aae a ee ES 108 DAE E ROVA nn nes 140 144 Ampoule rectale cccsceceeecsscseeesenees 45 ee fe ae gt 23 D frich ments dus tuss 138 rie 0 0000 000600000040 SETAE EH ETT ODT AS Deltam thrine 145 148 153 157 160 172 Anthropophiles cccceseseeseseesesesens 6 92 i Densit apparente 0 0 0 68 111 192 APODOS cries han aora 118 Pe i j Dent d closion usa Lun 96 Appat OCR Satan dur ni 67 Dents labellaires ccssscesessecceeeseneeees 45 PAV STN PE ec tase EOE a ec 23 191 fe Destruction du gibier cssessseseesseeens 136 AIDMISSU nm nn din tr 149 en Fe Destruction de la v g tation 000 136 Attractive o Nu us is Ne 152 191 ee re 35 Disldrine sn casera 144 149 TUG so vcccsnineetbes ess ce sente ashe vaeewecseveeves e DINDB ENZO ON sssr 142 B DIPPING ns es 147 150 BOGIES ronen o TAS Disriminoh 3 nues 192 BIN oh ne einen de 150 Diper OMe ne 108 Barriere noraen tn eees 163 191 D TIDUNOR 5 A Rs en ee 171 BOSTON a E 123 Domaine pobli nsun sis 172 Bela MOP Sn aise s 00 197 DO a aa aaa 160 Biod gradabilit 00 ceeeseeceeeeeeneee 191 Doses l thales c cceeccccsseeseceeeeee 50 145 BOIS SOCIE S nn in ue 92 Dynamique des populations 000000500000e 111 Boucles auriculdires cccccseseccseeseeee 150 BFUMISQHON 5 2 0 im aitu irons 149 E Bulbe 20 19 cidielimat sassa
120. Trans R ent Soc Lond 84 1 579 TARIMO NESBITT S A GOODING R H amp ROLSETH B M 1990 Genetic variation in two field populations and a laboratory colony of Glossina palli dipes Journal of Medical Entomology 27 586 591 TAUTZ D 1989 Hypervariability of simple sequences as a general source for polymorphic DNA markers Nucleic Acid Research 17 6463 6471 TIBAYRENC R amp GRUVEL UJ 1977 La campagne de lutte contre les glossines dans le bassin du lac Tchad Il Contr le de l assainissement glossinaire Critique technique et financi re de l ensemble de la campagne Conclusions g n rales Rev Elev M d v t Pays trop 30 31 39 VALE G A 1974 New field methods for studying the response of tsetse flies Diptera Glossinidae to hosts Bull ent Res 64 199 208 Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 239 VALE G A 1981 Prospects for using stationnary baits to control and study populations of tsetse flies in Zimbabwe Zimbabwe Sci News 15 181 186 VALE G A amp CUMMING D H M 1976 The effects of selective elimination of hosts on a population of tsetse flies Glossina morsitans morsitans Westwood Diptera Glossinidae Bull ent Res 66 713 729 VALE G A amp HALL D R 1985 The use of 1 octen 3 ol acetone and carbon dioxide to improve baits for tsetse flies Glossina spp Diptera Glossinidae Bull ent Res 75 219 231 VALE G A BU
121. a recherche co te que co te du prix de revient minimal Un SAT trop compliqu ou trop simple risque de conduire l chec d une campagne L encore rien ne doit tre tent sans exp rience pr alable dans la r gion traiter VIII 7 2 Quel syst me utiliser A l heure actuelle deux types de SAT peuvent tre utilis s dans la lutte contre les glossines gt le pi ge volume de forme isodiam trique dans lequel insecte p n tre soit pour tre tu exposition au soleil contact avec un insecticide sys me de capture soit pour y tre pulv ris par un chimiost rilisant Les pi ges de par leur forme sont visibles de tous c t s interceptant l insecte l int rieur d un cercle dont le diam tre correspond 4 la perception maximale de ce dernier ils agissent plut t par d tournement A priori il n est point n cessaire d utiliser un insecticide ou de r impr gner tr s fr quemment gt l cran surface plane en tissu impr gn d insecticide sur laquelle doit se poser la glossine L utilisation d un pesticide est obligatoire et les r impr gna tions sont plus ou moins fr quentes selon le produit et la nature des mat riaux uti lis s ou disponibles Leur rayon d attraction est plus faible que celui des pi ges ils agissent surtout par interception Leur efficacit est donc assez bonne quand ils sont plac s sur les lignes de vol des ts ts sur les berges d une rivi re le long de lisi
122. aae LT eae ea Ca Rent 2 ka i ae By as a ee L RASE ake ne Bet gt CENT PAR PE gt ie ON ri RE at E ESA g aR SERRE A sont tn ue M RE em FRE ES RRI o iii ee 4 EES 2 E sow wt a as BR Ei oy mE BE ee v A Tere eee Sr ee aoe Trypanosomes dans le sang igure F Trypanosome fortement grossi Figure 5 10 Laveissi re C et al La forme courte ou trapue dite stumpy mesurant 12 26 um est pais se sans flagelle libre ou faiblement marqu avec un kin toplaste plus terminal que dans la forme longue une extr mit post rieure arrondie un noyau arrondi et une membrane ondulante bien d velopp e Les trypanosomes restent dans les syst mes sanguin et lymphatique pen dant une dur e variable quelques semaines plusieurs ann es Mais t t ou tard ils r ussiront traverser la barri re m ning e qui prot ge le syst me nerveux cen tral A partir de cet instant le malade passe dans une nouvelle phase de la mala die phase dite de polarisation c r brale ou 2 p riode Elle se traduit par une aggravation de son tat avec apparition de signes neurologiques et par une dis parition presque totale des trypanosomes dans le sang ce stade on les ren contre presque exclusivement dans les tissus et liquides du syst me nerveux central Cycle du trypanosome dans la na
123. ance et al 1987 Ces chiffres sont comparer au co t des pulv risations r manentes au Tchad peu pr s la m me poque 206 000 Francs CFA par kilom tre Tibayrenc amp Gruvel 1977 En zone foresti re l utilisation d crans impr gn s a permis d assurer en 1987 un traitement efficace pour 1 940 Francs CFA par hectare environ 600 US km la premi re ann e et 300 Francs CFA les suivantes moins de 100 US km Le prix de revient par planteur fut valu 12 700 Francs CFA En 1996 en rendant le traitement plus s lectif par traitement des biotopes risque exclusivement campements points d eau bas fonds en utilisant un mod le d cran simplifi et en responsabilisant des Agents de Sant Communautaire le co t par planteur est ramen moins de 2 000 Francs CFA L am lioration du mat riel et la perspective de trouver des app ts olfactifs efficaces devraient permettre de r duire encore ces co ts par diminution du nombre de SAT par unit de surface 164 Laveissi re C et al Innocuite Le pi geage est un mode de traitement totalement inoffensif non seulement pour l environnement pour la faune non cible aquatique principalement mais aussi pour l homme aucune inhalation ou risque d ingestion Le pi geage a cependant ses limites comme toute autre m thode Inactivation momentan e du pi geage inactivation des pi ges ou des crans est particuli rement sensible dans les gal
124. ances du N Gu trap G pallidipes avec de l ac tone 500mg h et de l urine de vache 1g h L adjonction d appats olfac tifs permet de r duire notablement le nombre de leurres n cessaires pour la lutte Il faut cependant pr ciser que la r action des glossines aux app ts olfactifs dont l tude est loin d tre achev e est variable li e des caract ristiques sp ci fiques au statut nutritionnel des facteurs climatiques et la densit de la v g tation Ainsi en for t de C te d Ivoire G p palpalis para t insensible tous les app ts connus les turbulences du vent fractionnent les odeurs travers une v g tation g n ralement dense et l on peut penser que peu peu les glossines foresti res ont perdu l aptitude de rep rer leurs h tes par l odorat comme les glossines savanicoles se contentant de chasser vue l utilisation du pi geage comme celle de toute autre technique pour l chantillonnage des populations de glossines n cessite la plus grande pruden ce Il convient en premier lieu d utiliser le pi ge adapt l esp ce vis e et d tre en mesure de faire la relation entre la densit apparente par pi ge et par jour DAP mesur e d apr s la taille de l chantillon et la densit r elle Gouteux 1984 a ainsi montr que la population N de G p palpalis dans une plantation en zone foresti re peut tre valu e par N 632 DAP 23 sans ramener le chiffre l unit de surface e
125. anea 192 Die gene 8 ne gates Eclaircissements discriminatifs 138 C Eclaircissements s lectifs 138 Canal alimentaire ccccseesscceessceseeeees 22 EEIEIE ner tu 104 Canal jaculateur oossoo AS ECIOSIOn Sa 101 Canaux des spermath ques cccccee 50 Ecodlima naar use 192 Capacit vectorielle FID EcOIGn s SH sn ea ee 93 Captures la main 138 Ecran ss 62 140 142 155 160 171 Captures manuelles cccccseeee 61 139 Ecran lectrique use 62 E tn rs ae 25 Ecran noir bleu noir cccccccccseseecceeeee 157 Cellules nourrici res c cccccccsessecesseeeees 50 Ecran pi ge zinc ians 158 Cerques 0 28 30 35 38 40 96 T97 EdCdGesisscixeussrioneciecnsnsecees OEA 29 Champignons rende PAS Etes crie 93 Chimioprophylaxie cccceeeseseenseeeees 132 Efficace aduanen iea 153 162 192 Chimior cepteurs 23 25 27 Eloignement du gibier cccceseeeseees 136 Chimiost rilisation WAL Endosulfan sien cosiadeonaascs 145 149 CHORON shots a A 96 Enn misnalbrels uns 140 CHOMOMEIG ns usa nn 49 191 Entretien du pi geage cccceceeeeees 168 Chromosomes tn un cad scres 55 Environnement 134 144 164 Cicatrices de copulation ccccccseeeeeee BO H PONONIME San en 28 192 Concentr mulsifiable 0 cc ceeeseee
126. anosomes pathog nes pour l homme constitue un sujet particulier mais troitement li celui de la transmis sion il est donc n cessaire de aborder ici car l identification de ces r servoirs est primordiale pour la compr hension de l pid miologie Trypanosoma brucei gambiense Van Hoof et al 1942 ont t les premiers suspecter le r le de r servoir jou par les animaux domestiques comme le porc fig 105 la ch vre et le mov ton Le passage exp rimental du parasite chez ces animaux malgr une parasi t mie tr s discr te laisse intacte son infectiosit pour G palpalis et sa virulence pour l homme durant quatre ann es Les travaux plus r cents de Mehlitz 1985 confirment que T b gambiense est effectivement pr sent chez le porc en C te d Ivoire et au Liberia Certains faits pid miologiques dans ces r gions tendent minimiser le r le de r servoir de cet animal puisque les trois quarts des malades vivent loin des porcs domestiques et qu au niveau des villages il existe des relations quasi exclusives entre ces porcs et G palpalis voir chap VII 3 D un autre c t certains paysans emm nent leurs porcs dans leur campement de cul ture au c ur des plantations le porc aurait dans ce cas un r le de r servoir vraiment actif 120 Laveissi re C et al z RE A TE Re A ERE ere nea hae Ae A a Maar s 3 ae 6 PARA BER eas Heeger oe Figure 105 i porc Eaei Figure 10
127. attendue l chelle d un r seau hydrographique d une zone agropastorale r gion de Sid radougou sud du Burkina Faso Les analyses g n tiques globales ont mon tr que la panmixie tait de r gle au sein des groupes d individus chantillonn s chez G palpalis gambiensis mais que ces populations naturelles sont structur es en populations g n tiquement distinctes entre elles Cette tude tant la premi re du genre utiliser le polymorphisme de l ADN microsatellite pour caract riser des populations naturelles de glossines les r sultats obtenus restent donc encore fragmentaires Les tudes de g n tique des populations utilisant les microsatellites offrent de multiples applications Cette approche g n tique associ e d autres tech niques plus classiques morphom trie par exemple peut apporter des clairages importants notamment en terme de comp tence et de capacit vectorielle dis tinctes entre diff rents taxons 3 RAPD Random Amplified Polymorphic DNA 4 RFLP Restriction Fragment Length Polymorphism V TECHNIQUES D ETUDE Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 61 V 1 Echantillonnage des populations La composition apparente des populations de glossines selon le sexe l ge ou l tat nutritionnel varie en fonction non seulement de l esp ce et des conditions locales climat v g tation faune mais aussi et surtout de la m tho de d chantillonnage Les captures ma
128. aux sauvages dans l envi ronnement anthropis permettront le passage du trypanosome d un cycle l autre Les tudes sont loin d tre termin es sur ce sujet mais on peut estimer que ces cycles imbriqu s expliquent la p rennit de l end mie sommeilleuse et les brutales r surgences cycliques observ es depuis un si cle Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 11 Animaux sauvages Malade Homme sain ory TY epee Fa NP ANT zo met SRE fe Les Se Renee Animaux domestiques Figure 6 Trypanosoma b gambiense l 2 La recherche Nous verrons par la suite que les tudes qui furent men es depuis le d but de ce si cle sur la glossine ont permis de bien comprendre la biologie l amp thologie et l cologie des diff rentes esp ces importantes en m decine humai ne ou v t rinaire Ces tudes ont permis de mieux comprendre certains sch mas pid miologiques elles ont aussi permis de mettre au point diff rentes tech niques de lutte g n ralement efficaces pas toujours efficientes Cependant on doit constater que tr s rarement ces outils de lutte ont t utilis s grande chelle pour des campagne nationales La premi re raison vo qu e est toujours le co t si cette objection est recevable pour certaines tech niques appliqu es dans certaines conditions elle ne l est pas pour d autres comme le pi geage voir chap VIII 7 La seconde raison souvent avanc e par les d cideu
129. avant d tre ramen s au laboratoire Pour la recherche l isolement et l identification des trypanosomes pr sents chez la glossine les op rations sont plus complexes car il faut viter tout risque de contamination par exemple passage d un trypanosome intestinal sur les glandes salivaires les techniques de biologie mol culaire sont si sensibles qu un seul fragment d ADN provenant d un parasite peut faire croire une infection qui n existe pas en r alit Sous un st r omicroscope les organes de chaque glossine sont extraits et d pos s s parement sur une lame dans une goutte de s rum physiologique NaCl 0 9 d abord le proboscis puis les glandes salivaires et enfin le tube digestif Entre chaque organe et chaque glossine tous les instruments pinces et aiguilles sont lav s comme d crit ci dessus Apr s observation des organes microscope au grossissement 250 ou 400x pour une identification parasitolo gique simple ils sont individuellement transf r s avec 50 microlitres de s rum physiologique dans un tube Eppendorf propre et num rot on utilise pour cela une pipette automatique dont on change l embout entre chaque organe Les tubes sont ensuite conserv s au r frig rateur ou en glaci re jusqu au laboratoire Pour chaque glossine on a ainsi 1 tube contenant les pattes pour les ana lyses de g n tique et 3 tubes contenant pi ces buccales intestin et glandes sali vaires pour la d tection des trypanosomes pa
130. avaux p che fig 108 Cette fr quentation permanente loigne les h tes sauvages de la glossines qui adapte son r gime presque exclu sivement ce nouvel h te particuli rement disponible voir chap VI 8 Il s ensuit une certaine stabilisation de la population glossinienne qui s agrandit rapide ment en se multipliant sur place les g tes fr quent s par l homme dans une for t riveraine se caract risent par des densit s cinq dix fois plus lev es que la Figure 107 Lessive au marigot Figure 108 P che moyenne Cette cohabitation troite entra ne si un porteur de trypanosomes vient dans le g te la diss mination du parasite au sein du groupe villageois puis par la dispersion de la glossine le long de son g te aux autres communaut s vil lageoises install es sur le m me r seau hydrographique on assiste l la cr a tion d un foyer primaire partir de ce foyer initial peuvent se d velopper des foyers satellites ou secondaires dans des r seaux hydrographiques adjacents Les causes en sont multiples la dispersion longitudinale et dans une certaine mesure la dispersion radiaire de la ts ts par transport passif ou en suivant les troupeaux la circu lation de l homme voyageurs p cheurs bergers visite des parents vivant dans un autre village etc Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 125 Dans ces foyers de savane toute personne est expos e au m me risque
131. boutir au stade adul te gt Une pluviosit trop faible comme les fortes temp ratures limite l ex tension de certaines esp ces particuli rement sensibles l hygrom trie Rogers amp Randolph 1986 estiment ainsi que la limite nord de G palpalis et de G fus cipes est d termin e la fois par une temp rature inf rieure 27 C et un d ficit de saturation de 14 mm HG gt Le facteur v g tation lui m me troitement li au climat d termine la nature du peuplement glossinien Il s agit l d une adaptation aux facteurs abio tiques temp rature humidit luminosit facilit de vol d coulant de la nature et de la densit de la canop e et du sous bois mais aussi aux facteurs biotiques tel que la nourriture d pendant eux m mes des facteurs pr cit s gt Le facteur nourriture est videmment la cause premi re de la restric tion de l aire de distribution des ts ts d un point de vue quantitatif mais aussi qualitatif la raret voire la disparition presque totale des mammif res ou des reptiles entra ne court terme l extinction des glossines de m me l absence des h tes pr f r s d une esp ce emp che son installation si elle ne peut faire preuve d opportunisme alimentaire voir chap VI 8 La conjonction d un ou de plusieurs de ces facteurs tous troitement d pendants les uns des autres a bien videmment des cons quences sur l ex tension des ts is mais aussi sur la restricti
132. bwe peuvent atteindre respectivement les ges de 173 et 226 jours Phelps amp Vale 1978 Cependant pour tudier une population il est plus raisonnable de ne consid rer que la long vit moyenne qui refl te la capa cit de l insecte supporter son milieu le climat et la disponibilit des h tes sont les facteurs essentiels Cette long vit moyenne est maximale durant la saison des pluies puis subit une d croissance durant la saison s che froide et la saison chaude g n ralement les jeunes individus sont les plus rapidement et les plus for tement affect s par des conditions rigoureuses Les chiffres donn s pour G m morsitans en Zambie sont 160 110 et 50 jours pour chacune des trois p riodes Okiwelu 1976 Toutefois les variations r gionales peuvent tre tr s importantes compte tenu des conditions locales Les m les ont une vie plus courte que les femelles au Zimbabwe les m les de G pallidipes et de G morsitans ont en saison s che chaude une dur e de vie moyenne d environ deux semaines alors que les femelles survivent res pectivement 29 et 48 jours Phelps amp Vale 1978 VI 12 2 Taux de reproduction Le rythme de reproduction de la glossine est lent voir chap IV 4 3 on peut estimer que chaque femelle d pose une larve en moyenne tous les 10 jours et cette larve ne deviendra adulte qu apr s une nymphose de 25 60 jours envi ron voir chap VI 5 1 Le rythme de larviposition d pend lui aussi de
133. c le co t par planteur n exc de pas 2 000 francs CFA Ce protocole est donc fiable et efficace m ritant d tre reproduit dans les zones end miques Il existe cependant des points faibles mais faciles suppri mer gt au niveau des laboratoires le personnel doit tre qualifi et surtout tr s motiv faisant preuve d un d vouement total pour encadrer attentivement le travail des ASC gt au niveau des ASC le travail b n vole ne peut p renniser la sur veillance de la THA il faut que les ASC disposent d une caisse pharmacie m dicaments essentiels pour obtenir un revenu minimal gt au niveau r gional les autorit s administratives et m dicales doi vent aider la motivation des ASC en s int ressant leur travail IX 3 Exp rience de Ouganda Face l pid mie de maladie du sommeil T b rhodesiense dans le foyer de Busoga Lancien 1991 1993 a mis en place une campagne de surveillan ce et de lutte anti ts ts originale Le Busoga est une r gion humide o la for t domine malgr la mise en place de parcelles de cultures l habitat humain est dispers le plus souvent l ha bitation est install e au c ur de la plantation Dans cette r gion le vecteur G fuscipes n est pas strictement li la v g tation riveraine mais colonise tous les cotones for t plantation ou for t sava ne Sans tre vraiment p ridomestique G fuscipes se rencontre aussi autour des habita
134. caces et le risque de trans mission nul n taient pas trait s le traitement des g tes principaux amenant la disparition des glossines entra ne aussi leur disparition dans ces g tes secon daires Lors de l exp rience men e Vavoua entre 1987 et 1991 Laveissi re er al 1994a exp rience durant laquelle le pi geage tait confi aux commu naut s rurales nous avons constat que gt les planteurs ne placent pas correctement les crans en lisi re de plan tation mais que leur installation est parfaitement correcte au campement et au point d eau gt lorsque l installation est faite le long des lisi res l entretien ne se fait pas gt les crans qui taient relativement bien plac s le long des routes et sentiers furent rapidement vol s les paysans ont donc enlev le restant et les ont plac s dans leur maison ou leur magasin gt le traitement des galeries foresti res par une quipe de professionnels est longue difficile donc tr s on reuse Les tudes pid miologiques ult rieures permirent aussi de montrer que gt toutes les lisi res ne sont pas risque seule l interface plantation bas fonds pr sente un risque r el gt le traitement des g tes de reproduction sorte de r servoirs de glos sines entra ne comme il a t dit plus haut la disparition progressive des vec teurs dans les g tes secondaires le centre des plantations est ainsi indirectement assaini
135. cessaire pour l impr gnation d un cran Le planteur devait verser le pro duit pur dans un petit seau m tallique puis ajouter autant de fois le volume d eau qu il poss de d crans C est au moment de la distribution de mat riel et de produit que sont don n s les conseils n cessaires mode d installation entretien dilution trempage s chage plat r installation apr s nettoyage lavage des mains etc La plupart des paysans tant habitu s manipuler des produits phytosanitaires beaucoup plus toxiques que la deltam thrine aucun accident n est redouter Le probl me du domaine public Si le paysan accepte volontiers de traiter sa propri t il est plus difficile de trouver des volontaires pour s occuper du domaine public grandes routes for ts riveraines villages bois sacr s etc Ce handicap peut tre lev en utili sant selon le cas une quipe professionnelle ou les services des ASC voir cha pitre IX Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 173 IX CAMPAGNES DE LUTTE Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 175 A plusieurs reprises nous avons voqu les deux campagnes de lutte qui furent men es en C te d ivoire Vavoua 1987 1990 et Sinfra 1995 1997 Ces deux campagnes les premi res du genre ont en commun d avoir utilis le pi geage et le potentiel des communaut s rurales mais diff rent sur les modali t s Dans le premier cas une quipe de
136. crite pour le pi ge Vavoua en utilisant des patrons en contreplaqu d coup s selon les cotes indiqu es Les limites des pi ces sont tra c es la craie Les tissus sont tal s sur plusieurs couches pour une d coupe au ciseau lectrique Pour une petite quantit de pi ges on peut utiliser simplement des ciseaux ordinaires Toutes les chutes doivent tre r cup r es elles serviront ult rieurement Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 217 Tulle moustiquaire PSO RISAIE ROR SSRS SEEPS ND 75 150 Tissus bleu et noir Figure 150 D coupe des pi ces du pyramidal XII 6 3 Assemblage Avant de coudre ensemble les crans il faut placer sur chacun d eux des goussets servant lors de l instal lation placer des baguettes de bois souple qui assurent la tenue du pi ge Ces goussets sont faits avec les chutes de tissu obtenues lors de la d coupe Chacun mesure approxi mativement 10 centim tres de long sur 3 ou 4 de large lls sont cousus sur trois c t s en doublant la cou ture pour assurer une bonne fixation car les baguettes Ouvertures devront exercer une certaine tension le gousset proche des goussets de l axe de couture des crans est plac 1 cm du bord RER Les quatre crans sont superpos s ainsi que l indique le sch ma ci contre se chevauchant sur 1 centim tre ils sont ensuite cousus ensemble 218 Laveissi re C et al
137. d Parasitol XIX 49 54 LAVEISSIERE C COURET D amp MANNO A 1987b Importance des tissus dans la lutte par pi geage contre les glossines Importance de la nature des tissus dans la lutte par pi geage contre les glossines Cah ORSTOM s r Ent m d et Parasitol XXV 133 144 LAVEISSIERE C COURET D et TRAORE T 1985a Tests d efficacit et de r manence d insecticides utilis s en impr gnation sur tissus pour la lutte par pi geage contre les glossines 1 Protocole exp rimental L effet knock down des pyr thrino des Cah ORSTOM s r Ent m d et Parasitol XXII 61 67 LAVEISSIERE C COURET D STAAK C amp HERVOUET JP 1985b Glossina palpalis et ses h tes en secteur forestier de C te d lvoire Relations avec l pid miologie de la trypanosomiase humaine Cah ORSTOM s r Ent m d Parasitol XXIII 297 303 Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 233 LAVEISSIERE C DYEMKOUMA A KIENOU J P amp TRAORE T 1976 Enqu te entomologique et pid miologique dans le foyer de trypanosomia se humaine de Kolda S n gal Rapport OCCGE Centre Muraz n 13 ENT 76 18p LAVEISSIERE C amp GREBAUT P 1990 Recherches sur les pi ges Glossines Diptera Glossinidae Mise au point d un mod le conomique le pi ge Vavoua Trop Med Parasit 41 185 192 LAVEISSIERE C GREBAUT P LEMASSON J J MEDA A H COURET D DOUA
138. d mocratique du Congo CSIRTC OUA STRC n 105 83 88 KENCE A OTIENO L H DARI IN amp MAHAMAT H 1995 Genetic poly morphisms in natural populations of tsetse fly Glossina pallidipes Austen in Kenya Insect Science and its Application 16 369 373 KOEMAN H BALK F amp TAKKEN W 1980 The environmental impact of tsetse control operations A report on present knowledge FAO paper 7 Rev 1 71p KUPPER W amp DOUATI A 1985 The use of insecticides impregnated bico nical traps against riverine species of Glossina and their impact on animal trypanosomiasis results of a two year campaign in northern Ivory Coast 18th meeting of OUA ISCTRC Harare Zimbabwe 364 371 KUPPER W EIBL FE VAN ELSEN A C amp CLAIR M 1982 The use of the biconical Challier Laveissi re trap impregnated with deltamethrin against Glossina Rev Elev M d v t Pays trop 35 157 163 KUZOE FA S BALDRY D A T VAN DER VLOEDT A amp CULLENS J R 1985 Observations of an apparent population extension of Glossina tachi noides Westwood in southern lvory Coast Insect Sci Application 6 55 58 LAIRD M 1977 Tsetse The future for biological methods in integrated control IDRC Ottawa 220p LAMBRECHT F L 1972 Field studies of Glossina morsitans Westw Dipt Glossinidae in relation to Rhodesian sleeping sickness in N Gamiland Bostwana Bull ent Res 62 183 193 LANCIEN 19
139. dans les r gions non isol es Les pi ges Utilis s tr s t t pour la surveillance des densit s des populations les pi ges ont servi ensuite pour la lutte avec des r sultats variables mais tous ces essais ont permis de metire au point des mod les de plus en plus performants par une meilleure compr hension du comportement de l insecte 140 Laveissi re C et al Le premier mod le con u pour G pallidipes Harris 1930 1938 voir tig 51 a eu un succ s retentissant au Zululand en 1931 487 pi ges Harris capturaient 7 millions de glossines mais en 1937 8 928 pi ges n en captu raient plus que 57 000 Vinrent ensuite toute la s rie de pi ges num r e plus haut chap V 1 dont bien peu servirent la lutte avant que cette technique ne soit abandonn e apr s la seconde guerre mondiale Les ecrans Les crans n ont pas connu pour la lutte proprement dite le m me essor que les pi ges en raison de leur conception m me qui obligeait mobiliser du personnel en grand nombre dans la quasi totalit des cas l cran devait cap turer et non simplement forcer la glossine se poser pour prendre une dose de produit toxique Maldonado 1910 voir fig 50 dans l le du Prince fit porter par des manoeuvres des dossards noirs enduits de glu Swynnerton 1936 utili sa un syst me lectrifi mont sur v hicule les crans ont servi attirer les ts ts captur es ensuite par des hommes Jack
140. de mati re active par lessivage gt des dispersants pour augmenter la surface couverte par un volume donn de produit gt des anti irritants ou des vitamines pour rendre supportables aux ani maux les op rations de dipping ou de pour on avec les pyr thrino des VIII 5 3 Nature du traitement Pulv risation r manente le d p t d insecticide et la nature du pro duit doit tre tel que son efficacit persiste 1 au moins le temps que mettront se d velopper l int rieur du puparium les larves d pos es juste avant la pulv risation jusqu 2 mois 2 suffisamment longtemps pour freiner la r invasion et r duire le nombre de traitemenis les insectes sont vis s au niveau de leurs lieux de repos diurne ou noc turne L insecticide est d pos sous forme de grosses gouttelettes sur tout ou par tie de la v g tation Ce genre de traitement est utilis pour cr er des barri res chimiques destin es isoler une r gion Pulv risation non r manente l insecticide utilis dans ce cas petite dose est n bulis pour tuer les adultes pr sents dans le g te trait sans que l on puisse esp rer un effet r manent sup rieur quelques jours voire quelques heures Plus conomique en insecticide et en main d uvre moins polluant qu une pulv risation r manente ce mode de traitement exige un mat riel sp cialis et plusieurs passages successifs espac s de 2 3 semaines pou
141. de s cheresse exceptionnelle les pertes d crans sont principalement dues aux feux de plantations On doit pr voir pour la deuxi me ann e 10 15 d crans pour le remplacement R impr gnations Dans les galeries foresti res de savane les pi ges ne seront r impr gn s qu avant leur r installation en fin de saison des pluies S ils sont construits avec les tissus assurant la meilleure r manence pos sible les crans utilis s en milieu forestier sont distribu s en novembre d j impr gn s et doivent tre r impr gn s trois fois au cours de l ann e de pr f rence en mars avril saison s che et premi res pluies juillet coeur de la saison humide et novembre d but de saison s che En C te d lvoire dans les r gions de culture du caf ier et du cacaoyer ces deux derni res p riodes correspondent une pr sence maximale de la population dans les plantations d sherbage et d but des r coltes VIII 8 4 L utilisation du potentiel humain La lutte par pi geage ne pose pas trop de probl mes d installation et d en tretien le long des galeries foresti res de savane une quipe sp cialis e peut rapidement et facilement ex cuter toutes les op rations Il n en va pas de m me en for t o comme partout le facteur rapidit du traitement est capital et o l ensemble du foyer doit tre trait Partant du principe que tous les sites risques doivent recevoir des SAT que ces sites sont situ s
142. de taille 8 11 mm face dorsale brune avec ou sans bandes abdominales bien marqu es seulement les deux derniers articles des tarses post rieurs SOMMES san Med cabines c 2 C 2 Tous les tarses des pattes ant rieures brun p le fig 4 frange antennaire longue gale au 1 3 de la largeur de l antenne fig 18 4 longueur du 3 me segment de l antenne gale 5 fois sa largeur chez le m le pas de saillie lan guettes entre les cerques fig 34d chez la femelle les soies scutellaires m dianes sont IONQUES nid G pallidipes Avant dernier article des tarses ant rieurs noir frange antennaire tr s courte longueur du 3 segment de l antenne moins d 4 fois sa largeur chez le m le pas de saillie entre les cerques chez la femelles les soies scutellaires m dianes SON Coure Sesine E en C 3 C 3 Sur le 3 segment abdominal bordure interne de la bande sombre forme un angle presque droit fig 33A rendant tr s distincte la ligne p le m dia Mes ee A aaa wee Re ET 040400 G swynnertoni Cette bordure est courbe et moins bien marqu e ne faisant pas tr s net tement ressortir la bande m diane fig 33B G morsitans lll 2 R gion 2 Soudan Ethiopie Somalie Huit esp ces appartenant trois sous genres Glossina Nemorhina Austenina G austeni G fuscipes G brevipalpis G morsitans G tachinoides G fuscipleuris G pallidipes G longipennis Les Glossines vectrices de
143. des couleurs pour les mouches ts ts de l esp ce groupe palpalis ISCTRC OUA STRC Lom 1987 GREEN C H amp COSENS D 1983 Spectral responses of the tsetse fly Glossina morsitans morsitans J Insect Physiol 29 795 800 HADAWAY A B BARLOW FE TURNER C R amp FLOWER L S 1977 The search for new insecticides for tsetse fly control Pestic Sci 8 172 176 HARGROVE J W amp LANGLEY PA 1990 Sterilizing tsetse Diptera Glossinidae in the field a successful trial Bull ent Res 80 397 403 HARMSEN R 1973 The nature of the establishment barrier for Trypanosoma brucei in the gut of Glossina pallidipes Trans R Soc trop Med Hyg 67 364 373 HARRIS R H T P 1930 Report on the bionomics of the tsetse fly Glossina pal lidipes Aust and a preliminary report of a new method of control presen ted by the provincial administration of Natal Fol 75 pp Pietermaritzburg HARRIS R T H P 1938 The control and possible extermination of the tsetse fly by trapping Acta Conv ter trop Malar Morb 1 663 677 HEGH E 1929 Les ts ts s Imprimerie Industrielle et Financi re Bruxelles 742 p HENDRICKX G SLINGENBERGH J H W DAO B BASTIAENSEN P amp NAPALA A 1997 Geographical information systems GIS powerful tools in decision making Defining priority areas for trypanosomiaisis control In Proc 24 meeting of ISCTRC OUA Maputo 119
144. du pi ge Vavoua du pi ge pyramidal et de leurs accessoires et quelques d tails sur la fabrication des crans de lutte XII 1 D coupe des tissus S il faut d couper un grand nombre de coupons pour des pi ges ou des crans il est rentable d acheter un ciseau lectrique fig 133 La d coupe est plus s re la rapidit accrue Sans cet appareil la d coupe ne peut se faire qu avec des ciseaux ordinaires pratique valable pour une centaine d exem plaires non pour des milliers Figure 133 D coupe du tissu au ciseau lectrique Le mat riel n cessaire pour la d coupe des tissus est simple construire l est compos au minimum gt d une table de d coupe gt de gabarits permettant de d couper les diff rentes parties des pi ges et des crans 204 Laveissi re C et al Une table de d coupe peut tre simplement construite avec deux plaques de contre plaqu 25 mm fix es ensemble et rigidifi es par une armature en bois pos e sur des tr teaux XI1 1 1 D coupe des pi ces rectangulaires Les gabarits sont des plaques en contre plaqu 15 mm d coup es aux dimensions voulues et soigneusement ponc es Ainsi pour d couper les parties en tulle noir d un cran le gabarit uti liser fig 134 a une largeur b gale la largeur du coupon de tissu Sa dimen sion c est gale la longueur de l cran plus 25 centim tres pour laisser le pas sage du ciseau lectrique Sur cette
145. du corps de la bo te environ 0 5 centim tre de sa base Le c ne est ins r dans le corps de la bo te E une l g re pression suffit mettre le tout en place et bien r partir la colle pour assurer l tanch it du syst me On v rifie l tanch it en remplissant les bo tes d eau les fuites ven tuelles sont colmat es avec un peu de colle apr s s chage de la bo te Pour l valuation la bo te est remplie jusqu 2 cm de son bord sup rieur avec de l eau formol e 5 50 cm de formol pour 1 litre d eau et recouverte par le couvercle B le tout est pos sur le c ne de support du pi ge Une bo te peut rester en place au moins pendant deux semaines fig 142 Figure 141 Boite de capture Figure 142 La boite de capture en place Pour les valuations il est pr f rable que le pi ge soit fix au sol par un piquet en fer plut t que d tre suspendu Ce piquet est fabriqu dans du fer b ton de 8 millim tres d une longueur de 1 70 m tres 3 Dans certaines zones au sol meuble ou tr s humide il faut pr voir une longueur sup rieure pour assurer une bonne fixation Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 211 R colte d insectes vivants Pour obtenir des glossines vivantes le pi ge doit tre surmont d une cage de capture fig 143 Cette cage est construite avec du fil de fer galvanis de 3 10fme quatre brins de 15 cm environ sont soud s sur
146. due avec une autre est g n ralement un acte mal fique jet par un sorcier En r alit ce n est que tr s r cemment que le m canisme de la transmis sion du trypanosome a commenc tre plus ou moins compris Nous pr cisons bien plus ou moins car beaucoup de points sont encore obscurs Dans ce chapitre nous n aborderons que le probl me de la Trypanosomiase humaine Trypanosoma Trypanozoon brucei gambiense et T T b rhodesiense tous deux transmis l homme par injection de la salive lors de la piq re VII 1 La capacit vectorielle Selon la d finition de Challier 1973 la capacit vectorielle d une esp ce de glossine pour un trypanosome est l aptitude de celle ci 1 s infecter en se nourrissant sur un h te r servoir 2 d velopper l infection 3 transmettre le trypanosome Seules quelques esp ces peuvent tre consid r es comme vecirices gt pour T b gambiense e Glossina palpalis et sous esp ces Glossina fuscipes et sous esp ces Glossina tachinoides e Glossina caliginea gt pour T b rhodesiense e Glossina morsitans et sous esp ces e Glossina pallidipes e Glossina swynnertoni Glossina fuscipes et sous esp ces il existe chez les ts ts des barri res intrins ques s opposant tablis sement d une infection barri res renforc es par certains facteurs cologiques VII 1 1 Le cycle du parasite chez le vecteur T b gambiense
147. e Il serait illusoire de croire qu il est pr f rable d installer les SAT en p rio de s che froide au moment o les densit s sont minimales les premi res pluies vont r duire la r manence des insecticides et favoriseront la repousse des plantes pouvant masquer les SAT qui seront d autant moins efficaces qu ils devront agir sur de jeunes glossines moins r ceptives au pi geage que les vieilles issues des pupariums enfouis et accumul s dans le sol pendant la saison froide jusqu 35 de t n rales en f vrier mars dans une population tr s r duite VIII 8 2 Mode d installation Le long des galeries foresti res Ces g tes lin aires se pr tent facilement l application du pi geage Les pi ges sont pr f rables aux crans si la r impr gnation et la surveillance ne pev vent tre assur es r guli rement par la population voir chap IX Les essais r alis s dans le nord de la C te d Ivoire montrent qu il est pos sible d installer un pi ge tous les 300 m tres sans r duire leur efficacit Les pi ges doivent tre install s gt aussi pr s que possible de la berge gt dans les endroits les plus d gag s et les plus ensoleill s quitte modi fier localement l intervalle entre deux pi ges gt plus nombreux dans les endroits fr quent s en permanence par l hom me points de baignade de lavage d accostage des pirogues ponts gu s etc gt aussi loin que possible en dehors de la
148. e G tachinoides Les fl ches indiquent la position de la glossine sur le tronc ment et transversalement En savane G morsitans se repose entre O et 3m de havu teur en pleine journ e pour monter jusqu 9m la nuit Dans les galeries foresti res G palpalis et G tachinoides d passent rarement un m tre de hauteur et leur plus ou moins grand regroupement transversal dans le gite d pend de la densit de la v g tation et de la largeur du g te de la saison et de l tat nutritionnel ce regrou pement est maximal en saison s che chaude durant laquelle 90 des individus sont pr s de l eau dans une bande correspondant au seizi me de la largeur du g te Les glossines gorg es gr ce l effet rafra chissant d l vaporation de l eau de leur repas supporteront des conditions plus difficiles En zone foresti re les conditions climatiques g n ralement cl mentes permettent aux G palpalis de rester pratiquement n importe o principalement le long des axes de passage des h tes cependant la concentration des pupes dans certains lieux aisselles de feuilles de palmiers chap VI 5 4 fig 100 montre que la ts ts manifeste l aussi une nette pr f rence pour les endroits sombres ombrag s et frais Cette localisation pr cise des glossines aura permis de mettre au point des m thodes de lutte tr s efficaces les pulv risations s lectives d insecticides r ma nents voir chap VIII 5 108 Laveissi re C et a
149. e base sur l exp rience du Centre de Recherches sur les Trypanosomoses animales CIRDES ex CRTA de Bobo Dioulasso au Burkina Faso l levage de masse des glossines G palpalis gambiensis G tachinoides G m submorsitans est d licat mais possible demandant toutefois un appui logis tique tr s important ne permettant pas de cr er partout des centres identiques La st rilisation peut tre r alis e selon deux voies gt radiost rilisation les rayons gamma fournis par du cobalt 60 sont les plus efficaces l irradiation des m les t n raux avec des doses de 8000 16000 rads donne des individus st riles 95 avec de tr s bonnes chances de survie tandis que l irradiation des pupes provoque une forte mortalit l clo sion sans toutefois r duire la long vit ou la comp titivit gt chimiost rilisation les stades adultes et pr imaginaux peuvent tre trait s soit par ingestion soit par contact par diverses substances chimiques des alkoylants comme le Tepa le Metepa ou Apholate ou des antihormones des ph romones et m me des antibiotiques Les m thodes g n tiques pr sentent d autres limites que celles voqu es plus haut gt il est indispensable d utiliser une m thode compl mentaire pour abais ser la densit des populations un niveau tr s bas pour permettre aux individus relach s d tre comp titifs gt il faut rel cher constamment pendant des dur es assez longues d i
150. e de transmission chap VII 1 4 70 Laveissi re C et al Les valuations entomologiques Evaluer les populations de glossines avant et pendant une campagne de lutte revient faire de l codistribution les m mes pr cautions seront prises La technique utilis e d pend des moyens disponibles et des objectifs Il faut mentionner que lors de l valuation d une campagne le choix d une zone t moin est tr s d licat Il faut que cette zone soit en tous points aussi sem blable que possible la zone de lutte v g tation r seau hydrographique faune sauvage et domestique peuplement humain etc Elle doit donc tre aussi proche que possible de la zone trait e mais suffisamment loign e pour que la lutte n y ait pas de r percussions sur les populations de glossines non vis es l valuation sera faite avant le d but de la campagne pour prendre en compte les caract ristiques quantitatives et qualitatives des populations dans la zone de lutte et la zone t moin DAP diversit des esp ces composition par groupes d ge physiologique et pourcentages de t n rales chap V 3 risque de transmission chap VII 1 4 Apr s la fin des travaux de lutte le rythme des valuations sera fonction de leur faisabilit Une premi re s rie de captures au bout de 15 jours permet tra de voir l effet court terme en cas de r ussite on observe une r duction dras tique de la DAP La seconde valuation au bout d un mois
151. e employ e avec pr cautions et de toutes les fa ons n est plus utilis e Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 145 Endosulfan OMS 570 moins r manent que les deux premiers insec ficides l endosulfan est cependant plus efficace sur les glossines et plus soluble ce qui permet son utilisation faibles doses avec des gouttelettes plus fines Sa toxicit m me si elle est plus faible n est cependant pas n gliger Les pyr thrino des de synth se Les pyr thrino des de synth se apparus relativement r cemment sur le march n ont pas encore t utilis s aussi largement que les pr c dents De nou velles formulations et m me de nouveaux compos s sont sans cesse cr s per m thrine cyperm thrine alphacyperm thrine cyfluthrine et surtout le plus employ la deltam thrine Deltam thrine OMS 1998 l un des insecticides les plus toxiques m me tr s faible dose pour les ts ts Moins r manent car photod gradable et plus cher que les organochlor s il poss de n anmoins des qualit s indiscu tables biod gradabilit tr s faible toxicit pour les mammif res faible volatili t L un des d sagr ments les plus marquants des pyr thrinoides est leur effet irri tant liposolubles ils traversent rapidement les parois cellulaires par contact inhalation ou ingestion Toutefois cet effet est de courte dur e et ne repr sente pas un risque important la
152. e faire des circuits de capture de 30 40 de pi ges chacun confi une personne qui sera char g e d effectuer les relev s durant quatre jours cons cutifs Le v hicule id al est le v lomoteur pour sa rentabilit et sa maniabilit Chaque emplacement de capture sera identifi par son environnement botanique for t cacaoy re caf i re d frichement etc sa proximit de l eau ruisseau bas fonds rizi re type de point d eau etc sa situation dans l envi ronnement anthropis ou non clairi re de for t sur un sentier une route lisi re d un village d un campement etc d apr s sa fr quentation ou son utilisation par l homme surtout pour les points d eau baignade gu puits nombre de familles utilisant le point d eau etc par les caract ristiques des populations humaines fr quentant le site ethnie religion etc Toutes les renseignements concernant un point de capture doivent tre cod s et entr s sur une base de donn es informatique avec les r sultats des cap tures et des dissections effectifs captur s par sexe et par esp ces ge physiolo gique nombre de glossines t n rales r sultats des analyses de repas de sang eic L association ou le recoupement de toutes les variables permettront de faire appara tre les relations existant entre les variations locales ou saisonni res et les facteurs environnementaux sera aussi possible de calculer en fonction du bio tope le risqu
153. e femelles nullipares nul entre les 40 me et 120 me jours Mais si ce produit peut tre recommand dans le cadre de la lutte contre les glossines vectrices de trypanosomes animaux son action trop lente ne permet pas de l utiliser pour la lutte contre la trypanosomia se humaine qui exige une r duction drastique et imm diate des populations de vecteurs Laveissi re amp San 1994 Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 143 VHI 4 6 Virus Champignons et Bact ries Les m thodes suivantes rel vent encore de la recherche et n ont jamais t appliqu es sur le terrain Certains micro organismes voisins des virus virus like organisms dont l identit est m connue et le nombre certainement sous valu provoquent une hypertrophie des glandes salivaires de la ts ts au Kenya plus de 15 des G pallidipes pr sentent ce sympt me Odindo 1982 Il a t d montr que ces virus pr sents aussi au niveau des gonades st rilisent 100 des m les mais pas les femelles Odindo 1988 Jura et al 1989 et que la transmission se fait par voie transovarienne ou par ingestion Odindo et al 1981 Jura et al 1989 La mise en contact de G m morsitans avec des spores de champignons Beauveria bassiana et Metarhizium anisopliae provoque 98 100 de mortalit chez les glossines Kaaya et al 1991 La transmission de ces champignons peut aussi se faire soit par contact entre individus sains et contamin s n
154. e interne droit vue par dessus suivi successi vement par l interne gauche l externe droit et l externe gauche par ordre de taille d croissante les quatre ovocytes se d veloppent simultan ment et par viennent maturit dans le m me ordre L ovocyte mir descend vers l oviducte pair en d chirant le tube folliculaire tr s distendu le fragment sup rieur de ce tube qui contient les restes de l pith lium folliculaire et des cellules nourrici res se r tracte en une petite masse frip e la relique folliculaire Le temps coul entre deux ovulations est d environ une dizaine de jours un m me ovariole produisant un uf m r peu pr s tous les 40 jours Si l on num rote les ovarioles de 1 4 par ordre de taille d croissante le sch ma chez la jeune femelle est le suivant fig 44 4 2 1 3 groupe O nul lipare g e de O 10 jours Le n 1 arriv maturit descend dans l ut rus laissant sa place dans l ovariole le plus petit ovocyte devenant alors le n 4 avec une relique folliculaire que nous marquerons de la fa on suivante soit le sch ma suivant 8 1 4 2 groupe I premi re larve dans l ut rus 10 20 jours Le cycle se poursuit de la m me fa on ult rieurement et Fon obtient le groupe Il 2 4 3 1 2 me larve dans l ut rus 20 30 jours le groupe Ill 1 3 2 4 3 larve dans l ut rus 30 40 jours le groupe IV 4 2 1 3 4 larve dans l ut rus
155. e pi geage nous Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 63 ne mentionnerons ici que quelques uns uns des pi ges qui ont pu tre cr s en insistant surtout sur les pi ges r cents A pi ge de Harris B pi ge de Chorley C pi ge de Swynnerton F e c a G a a mp ae def let nr a wn eee me me Figure 52 Repr sentation sch matique de l volution des syst mes de pi geage D pi ge de Lewillon E pi ge de Langridge pi ge de Challier et Laveissi re G pi ge de Morris et Morris H pi ge de Moloo pi ge Beta de Vale cran attractif c a corps du pi ge formant la partie attractive Il 64 Laveissi re C et al Globalement ces pi ges fig 52 sont consti tu s d un corps de forme vari e dont les couleurs sont attractives d ouvertures adapt es au compor tement particulier de l esp ce de panneaux ou de chicanes renfor ant l attractivit et guidant l insecte vers le haut syst me de non retour d un syst me de capture apical Le premier pi ge est d Harris 1930 qui l utilisa au Zululand fig 51 I fut suivi par la crinoline de Chorley 1933 fig 53 le pi ge de Swynnerton 1933 de Jack 1939 sem blable celui de Harris de Lewillon 1945 Tous ces mod les relativement lourds encombrants peu maniables reposaient sur le m me principe Morris amp Morris 1949 mirent au point un pi ge dit
156. e protocole d effectuer des passages r guliers pour r cup rer toutes les personnes d clar es saines lors de la visite m dicale mais infect es d s les jours suivants c est irr aliste 132 Laveissi re C et al Une solution compl mentaire pourrait pallier cet inconv nient la prophy laxie par lomidinisation syst matique L encore si les pouvoirs publics admet tent cette mesure on se heurte l inaccessibilit des personnes et selon Kayembe amp W ry 1971 un risque important d chec voire de r sistance du trypanosome Enfin durant combien d ann es devra t on poursuivre ce travail si le vecteur potentiel est toujours l pouvant assurer le cycle du trypanosome par tir du r servoir animal Quelle sera aussi la r action de la population humaine forc e de recevoir des injections assez douloureuses L autre option consiste liminer seulement le vecteur et esp rer que par d pistage passif tous les malades pourront tre sortis du foyer quand on sait que le temps d incubation de la maladie T b gambiense peut aller jusqu plu sieurs ann es on imagine ais ment les limites d un tel protocole et le co t de l en treprise Ainsi pour obtenir le meilleur r sultat dans le minimum de temps avec le minimum d effort et de cr dits faut il obligatoirement associer la voie parasitolo gique et la voie entomologique neutralisation du r servoir humain et destruction des glossines en maintenant la press
157. ectivit pour les rayons ultraviolets en revanche le noir n est pas ou peu attractif Green 1987 Laveissi re et al 1987 a l attractivit doit tre assur e suffisamment longtemps par emploi de mat riaux physiquement durables et chimiquement stables Dans le cas des tissus de couleurs une percale 100 coton bleu lectrique peu on reuse se r v le tre m caniquement peu r sistante apr s une exposition de six mois au soleil par contre sa teinture colorant phtalog ne est tr s stable Un tissu synth tique 100 polyester plus r sistant aux intemp ries et au rayonnement solaire se d colore assez rapidement quand il est teint en bleu un tissu 100 polyamide tr s r sis tant apr s un long usage dans les conditions naturelles garde remarquablement longtemps sa coloration noire mais perd vite sa coloration bleue Laveissi re et al 1987b l attractivit doit toujours tre dans la mesure du possible renforc e par un appat olfactif d utilisation pratique ayant une grande port e et une volatilit Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 153 suffisamment faible pour limiter les manipulations En ce sens les r sultats obte nus au Zimbabwe sur G morsitans et G pallidipes sont encourageants Vale amp Hall 1985 voir chapitre V 1 Efficacit Un SAT r ellement attractif doit aussi inciter l insecte p n trer ou se poser Seulement 7 5 des G palpalis attir es se posent
158. eeee 146 Epid miologie nds 120 CODING ehe esonora ne A8 Equipes mobiles 4 ab dn 5 244 Laveissi re C et al EOE ICOHON nn nn ae 132 Essaim ih D ie 103 Etat nutritionnel PR E AF 110 EXIVGIOGMIYAX SD si antennes 99 Exo rythrocytaires is acisvennsncisisnciae seeker 6 F Facies nine nn One 192 Facteurs abiotiques sinus 193 Facteurs bibtiques nissan 192 Faissa DING rss ea nn ace 135 F condation scccccscesseeseescceeenes ali 96 Femu eaea a EAO 27 193 Feux de brousse ccccccscecursseseees 137 164 Flowable cannas SAER 146 AEL e E E ET 61 Forcipules inf rieurs 006 29 39 193 Forcipules sup rieurs eeeeeee 28 193 For t m sophil s insiste 89 For tombr philess suit 89 For t riveraine sus 193 POWER es ennui 133 Frange antennaire eee 24 38 193 G Galerie foresti re 154 193 G R E Man a 55 Geniialid siens 27 193 Germaripm 5er 50 193 CID en nie 136 G tes de reproduction ccceeesssseees 100 Glandes accessoires ccsccececsesseseseseeees 48 Glandes nourrici res 0ccccccccssseeeeeeeenees A7 Glandes salivaires 5 76 Glandes ut rines 48 96 193 GIONS ID sn Sn die in Assis 530 Clucosamine s sense 118 GONO BOE Le Me Resa 29 Goutti re labiale ccceseseeeseeeeececeees 22 Grille lectrifi e A eae tenet tei 66 Guib harnach
159. eloppement nymphal 50 35 jours induit une pouss e d mographique par apport de t n rales poss dant de bonnes r serves de graisses Le c ur de la saison chaude avril mai constitue une p riode critique o le sort de la population va d pendre de l ombrage du g te et de la pr cocit des pluies pouvant rafra chir le sol des temp ratures trop lev es provoquent une mortalit lev e chez les imagos et les pupes qui de plus subissent un d veloppement exag r ment acc l r 20 25 jours Les glossines auront n anmoins la possibilit de se maintenir gr ce la plus grande disponibilit de leurs h tes homme et antilopes qui se rapprochent de l eau En zone foresti re de l ouest africain la remont e des densit s appa rentes se situe un peu plus t t au c ur de la saison dite s che en fait cette sai 112 Laveissi re C et al son se caract rise non par la s cheresse mais par une pluviosit moindre et les pluies d orages qui surviennent g n ralement d s le mois de mars ont un effet favorable Cet effet favorable s ajoute celui du facteur nourriture surtout en zone de plantations pendant toute la p riode la plus s che de l ann e lhom me lors des travaux agricoles est minemment disponible dans les g tes princi paux de G palpalis L volution des populations de glossines savanicoles est presque iden tique chez G morsitans la densit augmente d s le d but des pluies atte
160. els Les fourmis genre Pheidole peuvent s attaquer aux larves et aux pupes mais leur effet est tr s certainement limit Parmi les parasites les plus r pandus on peut citer Nesolynx glossinae ex Syntomosphyrum sp fig 97 petit hym nopt re r par ti depuis le Nigeria jusqu en Afrique de l est les taux de parasitisme se situent entre 0 2 et 2 4 pour G palpalis et G morsitans e les Mutillidae fig 98A hym nopt res d Afrique de l est parasitant pr s de 10 des pupes de G morsitans dans le nord du Zimbabwe Exhyalanthrax sp fig 98B ex Thyridanthrax sp dipt res le taux de para sitisme maximal enregistr est de 6 5 chez G tachinoides au Nigeria et 7 9 chez G morsitans au Zimbabwe 100 Laveissi re C et al l existence de ces parasites relativement faciles lever avait laiss esp rer la possibilit d une lutte biologique voir chap VIII les essais r alis s grande chelle n ont pas donn de r sultats convaincants A B Figure 98 Mutilla sp A et Exhyalanthrax sp B in Buxton 1955 VI 5 4 Les gites de reproduction Les g tes de reproduction comme il a t dit plus haut sont g n ralcment les endroits o l adulte femelle trouve un lieu de repos diurne voir chap VI 10 ils se caract risent le plus souvent par un couvert v g tal fournissant une ombre suffisante Les pupes des glossines riveraines et savanicoles sont d couve
161. ement constitu de deux testicules et de deux glandes acces soires aboutissant dans le canal jaculateur qui d bouche dans le p nis fig 40 IV 4 2 Chez la femelle Les organes principaux constituant l appareil g nital femelle sont fig 41 un ut rus deux ovaires deux spermath ques et les glandes ut rines ou glandes nourrici res Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 49 Figure 40 Organes g nitaux du male ce canal jaculateur ga glandes accessoires ts testicules OVP Og Ka Figure 41 Appareil g nital interne de la glossine femelle vue dorsale cg canal des glandes ut rines cs canal des spermath ques gu glandes ut rines od ovaire droit og ovaire gauche ovi oviducte impair ovp oviducte pair sp spermath ques ut ut rus vg vagin l ut rus est un sac la partie post ro ventrale de l abdomen suffisamment extensible pour contenir une larve de taille importante par rapport celle de l adulte sa paroi ventrale porte un paississement la chorioth te qui pourrait servir arracher le chorion de l uf Les femelles du groupe Austenina se distin 50 Laveissi re C et al guent par la pr sence d une plaque sym trique chitinis e en position ant ro dor sale le signum utilis e en syst matique En avant de l ut rus c t dorsal d bouchent successivement de l arri re vers l avant e canal impair
162. en main d uvre et surtout de l ir r gularit de l chantillonnage l attractivit et l adresse varient d un captureur l autre 62 Laveissi re C et al Les crans Cette m thode consiste 4 utiliser des panneaux d une couleur attractive pour l esp ce vis e La capture des glos sines se fait soit l aide de glu soit par des captureurs plac s de part et d autre de l cran attractif fig 49 Le premier cran utilis contre la glossine est attribu Maldonado 1910 fig 50 aa 5 Led Gee Ons s i ER 4 ee A seit Figure 49 Capture sur cran Figure 50 Ecran de Maldonado peau d antilope On peut ranger dans cette cat gorie l cran lectrique de Rogers amp Smith 1977 port dos d homme dont le mode d action repose sur l attractivit visuel le d un leurre sur l attractivit olfactive du porteur et sur l effet du mouvement Les pi ges purement visuels Les pi ges sont utilis s depuis 1930 Ils augmentent rapidement et sans effort la taille des effectifs cap tur s mais l analyse qualitative des chantillons pose toujours un probl me pineux La mise au point d un type de pi ge est autant due l ob servation du comportement de l in secte qu des exp rimentations scientifiques qui la plupart du temps permettent d am liorer le rendement Challier in Laird 1977 et Cuisance 1989 ayant fait une syn th se d taill e sur l
163. ences iro phiques car ces glossines adaptent leur r gime aux conditions particuli res de leur biotope Les variations locales En zone foresti re de C te d lvoire autour des villages G palpalis prend au moins 75 de ses repas sur le porc domestique mais dans certaines zones de plantations 46 des repas proviennent du Guib harnach et 46 de l hom me Gouteux etal 1982 Laveissi re et al 1985b Plus au nord dans les for ts riveraines de savane soudanienne les reptiles fournissent 54 des repas l hom me 26 et les bovid s 15 Challier 1973 Dans le sud est de l Ouganda pr s de 50 des repas de G fuscipes sont constitu s de sang humain 30 de sang de bovid s et 18 de sang d oi seau Van Vegten 1971 Mais au bord du lac Victoria cette esp ce se nourrit peu sur l homme 3 essentiellement sur buffles et antilopes 76 ou sur rep tiles 14 Moloo et al 1980 Dans les secteurs d une galerie foresti re tr s peu fr quent s par l hom me seulement 8 des repas de G tachinoides provient de cet h te p cheurs et chasseurs probablement au contraire au niveau des points de baignade de lavage du linge l homme fournit de 36 40 des repas Laveissi re amp Boreham 1976 Les variations saisonni res Les modifications du r gime selon la disponibilit des h tes sont particu li rement marqu es entre les saisons En saison chaude au moment o l homme et les antilopes Gu
164. ent essentiellement des femelles g es Gouteux 1987 Ceci d montre une fois encore que les pi ges sont de bons outils d chantillonnage capturant les groupes de fa on quitable et non pr f rentiel le un fort pourcentage de glossines t n rales dans un g te prouve qu il s agit Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 111 d un bon g te de reproduction dont les nullipares s loignent peu contrairement aux glossines plus vieilles qui peuvent le quitter sous l influence de divers stimuli VI 16 Dynamique des populations La dynamique des populations soit ses variations quantitatives et qualita tives est sous la d pendance directe des facteurs biotiques et abiotiques du milieu il est donc d licat de tenter de donner un sch ma g n ral pour l Afrique intertropicale ceci d autant plus que les m thodes d chantillonnage utilis es ne sont pas toujours les m mes ou que les esp ces vis es n y r pondent pas de la m me fa on Les variations saisonni res de la taille des populations plus exactement de la densit apparente sont essentiellement li es la long vit des imagos d une part et la mortalit pupale d autre part Or nous avons vu plus haut que ces deux crit res sont eux m mes sous la d pendance directe du climat en particu lier de la temp rature Pour les glossines d int r t m dical telles les esp ces du sous genre Nemorhina la nourriture moins d un accident grave ne cons
165. ent les c nes au moins une fois par an parfois deux ce qui repr sente un perte m me si les autres tissus sont r cu p rables Lors d une campagne de lutte men e en C te d lvoire Laveissi re et al 1994a les pi ges Vavoua construits avec du tulle moustiquaire ont t peu peu remplac s par des pi ges identiques mais construits avec un tissu poly amide blanc opaque plus r sistant moins on reux La perte d efficacit de ces pi ges n tait pas g nante dans la mesure o les densit s apparentes taient d j tr s fortement r duites VIII 7 5 Quel insecticide et quelle dose choisir A l heure actuelle la deltam thrine K Othrine de Roussel Uclaf et l al phacyperm thrine Fastac de Shell en concentr mulsifiable donnent les meilleurs r sultats Les autres insecticides comme les organophosphor s n agis sent que pour des doses lev es et surtout exigent des temps de contact longs Les fests r alis s en C te d Ivoire ont montr que la remanence des deux pyr thrino des d pend gt dela nature du tissu voir plus haul gt de la plus ou moins grande exposition au soleil les pyr thrino des sont photod gradable la pluie et au vent gt de la dose d impr gnation la quantit de mati re active r siduelle au bout d un certain temps est d autant plus grande que la dose d impr gnation est plus forte apr s trois mois d exposition la mati re active r siduelle de del
166. ent tr s souvent dans des g tes o l agressivit de la glossine est plus manifeste qu au niveau du village mais la transmission se produit autour des agglom rations dans les cas suivants e proximit d un bas fond lessive vaisselle baignade p che points d eau villageois dans une for t proche e installation des douches et latrines dans la v g tation environnante ll n en va pas de m me en Afrique centrale particuli rement au Congo dans le foyer du Couloir les villages et la v g tation arbor e qui les entoure sont cern s par une savane herbeuse impropre la circulation des glossines celles ci concentr es en lisi re des agglom rations villageoises entretiennent donc des rapports troits et fr quents avec le porc domestique et l homme dont les activit s agricoles et domestiques se situent la p riph rie imm diate de l ha bitat Il existe alors un brassage quasi permanent entre les trois populations humaine porcine et glossinienne sans quivalent en Afrique de l ouest qui per met une contamination p ridomestique voire familiale Fr zil 1983 VIT 3 4 En Afrique orientale A l inverse de la trypanosomiase humaine T b gambiense la trypanoso miase T b rhodesiense est une anthropozoonose selon Molyneux amp Ashford 1983 les cas de cette maladie sont dus l intrusion de l homme dans un cycle normal animaux sauvages glossines les plus fr quemment touch s sont les chas
167. entale Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 95 R partition g ographique du sous genre Nemorhina Bien que particuli rement sensibles aux effets du climat les esp ces de ce sous genre sont tr s largement r pandues en Afrique d une part elles trouvent dans les r gions foresti res des zones id ales du fait des conditions climatiques et de la disponibilit des h tes d autre part notamment en Afrique occidentale elles b n ficient en zone de savane de l abri des for ts riveraines bordant rivi res et ruisseaux Elles parviennent enfin supporter des conditions s v res gr ce un opportunisme alimentaire tr s marqu leur permettant de modifier leur r gime et de survivre m me si les besoins qualitatifs ne sont pas enti rement satis faits Il faut noter aussi que la plupart des esp ces de ce sous genre contraire ment aux autres fr quentent g n ralement le m me espace que l homme deve nant de plus en plus strictement synanthropiques faisant peser une grave mena ce sur la sant humaine R partition g ographique du sous genre Austenina Les ts ts de ce sous genre sont typiques des zones foresti res denses mis part G longipennis et G brevipalpis De ce fait elles ont une importance res treinte en m decine v t rinaire En outre tr s sensibles aux modifications de leur habitat elles tendent dispara tre dans toutes les r gions activement mises en valeur par l homme
168. eries foresti res au moment des premi res crues il convient en zone sou dano guin enne de retirer le mat riel d s le mois de juin quitte observer durant quelques semaines une l g re remont e des densit s des populations de glos sines Cette r invasion n est pas redoutable si dans un foyer de savane les pros pections m dicales ont t faites soigneusement et si la r duction des densit s durant 6 7 mois a d pass les 98 ce qui est souvent le cas En saison des pluies la dispersion des glossines riveraines est constante mais de faible ampli tude Cuisance et al 1985 apr s quatre mois de suspension du pi geage la densit de fin de saison des pluies ne d passe pas 2 de la densit initiale et le repeuplement est d autant plus lent que la zone trait e est plus vaste Laveissi re amp Couret 1983 La r installation des SAT d s la d crue permet de ramener les populations 4 un niveau encore plus bas En zone foresti re la principale cause d inactivation du pi geage est la repousse dans les plantations des plantes adventices qui r duisent la visibilit des SAT Ce handicap peut tre lev en utilisant le potentiel humain voir chap VIII 8 4 Le probl me se complique en savane o les gramin es masquent les SAT durant les mois pluvieux et o les feux de brousse les d truisent en d but de sai son s che Un d sherbage limit autour du SAT r duit les risques d inactivation le co t de l op
169. ernier stade et autour du noyau une masse de vitellus plus ou moins importante selon l volution maturit l uf est enve lopp par le chorion provenant de l pith lium Figure 42 Ovaire de la glossine cf cellules folliculaires cn cellules nourrici res ge germarium go gaine de l ovaire gov gaine de ovariole oem uf mir ov oviducte pair po p dicule de l ovariole if tube folliculaire Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 51 IV 4 3 Fonctionnement de appareil g nital femelle Le mode de fonctionnement particulier de l appareil g nital femelle et sa taille qui facilite dissection et observation ont permis Saunders 1960 et Challier 1965 de mettre au point une technique dite de l ge physiologique donnant l ge de la femelle avec une bonne pr cision entre O et 50 jours Le germarium donne naissance aux cellules nourrici res de l ovocyte qui elles m mes vont s cr ter le vitellus fig 43 Peu peu le vitellus accumul occu pe de plus en plus d espace au d pens des cellules nourrici res Lorsque la vitel logen se est achev e le follicule secr te le chorion de l uf membrane fine for m e de granulations noires group es en polygones A sa sortie du puparium la jeune femelle poss de quatre ovarioles de taille diff rente fig 42 le plus gros des ovocytes donc celui qui le premier arri vera maturit est dans l ovariol
170. ers les protestants viennent en t te tandis que les catholiques sont devanc s par les animistes Bien que de nombreux probl mes survinrent lors de cette campagne on a pu affirmer que la majorit des planteurs a bien entretenu les crans On a cependant enregistr de nombreux vols et d gradations qui taient le fait d un seul groupe ethnique le moins touch par l end mie et dont la plupart des membres vivait en ville L entretien des pi ges de lutte valuation autour des vil lages et la participation aux visites m dicales ont apport la preuve que les fac teurs ethniques et socioculturels jouent un r le essentiel dans la lutte Sur le plan entomologique d s les premiers jours une r duction specta culaire des densit s du vecteur Glossina palpalis palpalis fut enregistr e e autour des villages densit r duite de 90 en un mois puis de 99 8 apr s 3 mois durant 140 semaines la densit s est peu loign e de 0 01 e dans les plantations r duction aussi rapide pendant le premier mois 91 mais par la suite on a enregistr des variations li es l abandon saison nier des crans lui m me d coulant du calendrier agricole et la baisse de leur efficacit due au masquage par les plantes adventices en saison des pluies Au bout de 24 mois de lutte des visites m dicales de contr le ont fait la preuve que la transmission tait arr t e aucun nouveau trypanosom n a t d couvert de 1987 19
171. ersion soit d une lisi re En for t ces axes de dispersion sont les che mins et les routes en savane ce sont les berges des cours d eau ll est important de suivre les indications des concepteurs de pi ges pour l implantation la plupart d entre eux ne doivent pas tre plus de 20 centi m tres du sol par exemple le biconique ou plus de 40 centim tres pyrami dal Vavouai Une pr caution essentielle doit tre prise lors de toute valuation ou d tu de d codistribution viter les fourmis qui peuvent d vorer la totalit d une cap ture Pour cela il suffit de mettre au bas du piquet du pi ge de la graisse de voi ture en quantit suffisante pour que les poussi res et les fourmis tu es ne forment pas un pont sur lesquelles les autres pourraient passer La glossine est un insecte robuste mais qui supporte mal les exc s de cha leur et de s cheresse Si les insectes doivent tre diss qu s ou rel ch s apr s marquage il faut ramasser les cages le plus souvent possible en zone foresti re de C te d Ivoire les ramassages se faisaient 10 et 16 heures Si les conditions de temp rature et d humidit sont extr mes ont peut mettre sur la cage un man chon humide Ce manchon de forme demi cylindrique est confectionn avec une couche de coton incluse entre deux morceaux de tissu blanc le tout mainte nu autour de la cage par un lastique V 8 2 Calcul des indicateurs Sex ratio Le sex rat
172. es 221 XIV INDEX eme mena ettentninte gests a 241 INTRODUCTION Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 3 Peu d insectes d int r t m dical et v t rinaire ont fait l objet au laboratoi re comme sur le terrain d tudes aussi pouss es que les glossines Leur taille et leur comportement ont videmment facilit ces recherches principalement moti v es dans la premi re moiti de ce si cle par la crainte justifi e d une end mie redoutable la maladie du sommeil Mortelle en l absence de traitement difficile d pister un stade pr coce et souvent compliqu e traiter la Trypanosomiase humaine africaine a fait des ravages dans les populations africaines au d but du si cle En Afrique occidentale entre 1931 date des premi res prospections de Jamot puis du Service Autonome de la Maladie du Sommeil et 1952 388 250 malades furent d pist s Sanner amp Masseguin 1954 La pr valence atteindra 8 6 en 1934 et sera rabaiss e 0 16 en 1952 puis 0 07 en 1970 gr ce aux campagnes de lutte et de traitement syst matiques Est ce dire que la maladie ne repr sente plus aucun danger A l heure actuelle l OMS estime qu au moins 50 millions d individus sont expos s au risque trypanique entre 1976 et 1983 on a d pist 87 062 malades mais ce chiffre ne repr sente certainement pas la r alit compte tenu la fois de l arr t des campagnes exhaustives de d pistage et des difficult s renc
173. es Glossinidae pour un seul genre Glossina Les 31 esp ces et sous esp ces de glossines ont des aires de r partition bien d limit es Ford amp Katondo 1973 avec un minimum de chevauchement aussi estil pr f rable d utiliser la cl de Pollock 1982 qui a divis l Afrique en 5 grandes sous r gions chacune caract ris e par la pr dominance de quelques esp ces particuli rement importantes fig 32 cette cl ne mentionne pas toutes les esp ces du sous genre Austenina sans int r t m dical seulement quelques esp ces facilement identifiables ni les sous esp ces elles ne peuvent tre d ter min es bien souvent avec beaucoup de difficult s que par un sp cialiste apr s dissection et pr paration pour l observation microscopique 1 Cuillerons alaires avec frange soyeuse longue et boucl e fig 21 grandes soies sous le point d attache de l aile face inf rieure du bulbe brun p le plus sombre vers l extr mit chez le m le cerques se terminant par de longues griffes sans membrane connective A Sous genre Austenina Cuillerons alaires sans frange soyeuse longue fig 21 pas de soies sous le point d attache de l aile fig 19 face inf rieure du bulbe brun fonc chez le m le cerques ne se terminant pas en griffe fig 27 2 2 Tous les articles des tarses des pattes post rieures sont noirs ou d un brun tr s fonc N B G austen
174. es et moyens pour une intervention efficace Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 13 Ainsi une population humaine ne doit pas tre consid r e seulement comme un groupe de personnes risque et de malades mais bel et bien comme l acteur principal parfois le responsable du cycle de transmission Aussi la glos sine ne doitelle plus tre tudi e isol ment mais en relation avec le comporte ment de l homme dans son milieu ses pratiques son habitat ses croyances etc ll en est de m me pour les animaux notamment les animaux sauvages Ils ne repr sentent pas simplement une source de nourriture potentielle pour la ts ts mais jouent un r le tr s certainement sous estim dans l pid miologie de la THA en fonction de la nature de leurs relations la fois avec la glossine l hom me et le trypanosome Les relations glossines trypanosomes sont elles aussi mal comprises car qui d termine r ellement la capacit vectorielle de l insecte lui m me ou le para site Lutte antivectorielle En r alit la lutte antivectorielle doit d couler de la synth se des tudes pr c dentes Il est difficile de croire aujourd hui que l on pourra encore simplifier les outils de lutte par contre on doit parvenir mieux les utiliser Ceci ne sera obtenu qu deux conditions e que l on arrive identifier de fa on pr cise et pour chaque grand type de faci s pid miologique les sites de transmis
175. es secteurs Une premi re analyse fait appara tre une corr lation vidente mais non quantifiable entre la qualit du travail de la population en mati re de lutte et d une part la motivation et le dynamisme des ASC et d autre part la gravit avec laquelle la THA a frapp la population Le travail consid rable de ces ASC permet de conclure sur le plan sur veillance que leur efficience est sup rieure celle des quipes mobiles Pour 17 villages plus de 22 000 personnes surveill s la fois par les ASC et les quipes mobiles la diff rence est vidente ASC Equipes mobile 15 600 visit s 9 311 2 mois en 10 jours 70 soit 42 50 Francs CFA personne pour 280 Francs CFA personne ces co ts ne prennent en compte que les d penses en petit mat riel produits carburant et indem nit s sans les investissements 182 Laveissi re C et al Le travail des ASC est certainement plus lent mais la surveillance touche beaucoup plus de monde et le co t des op rations est plus compatible avec les ressources nationales En mati re de lutte antivectorielle le protocole simplifi de Sinfra r duit lui aussi les co ts apparemment sans nuire l efficacit I aura suffit de 2 per sonnes pour former les ASC et leur distribuer le mat riel La distribution des crans a t plus rapide qu Vavoua 2 jours les redistributions d insecticide ont rencontr les m mes probl mes absences d sint ressement et
176. es solutions qui manquent aux biolo gistes Distribution du mat riel et des insecticides Si la participation de la population est acquise la distribution des SAT peut tre faite selon deux modes gt au village fig 131 apr s convocation des planteurs r sidant dans la bourgade ou vivant proximit gt au village les jours de march de culte etc gt le long des routes d exploitation fig 132 avec des v hicules de transport l gers pour les planteurs loign s d une agglom ration cette solution est videmment beaucoup plus on reuse Figure 131 Distribution au village Foire 132 Distribution en voiture 4 Le nombre de SAT donn s gratuitement chaque exploitant est fix d apr s les renseignements qu il fournit sur sa ou ses parcelles et selon le proto 172 Laveissi re C et al cole de traitement pr sence d une lisi re avec un bas fonds d un point d eau d un campement de toutes zones risque Pour les r impr gnations l insecticide doit tre distribu pur dans de petites bouteilles en verre Le volume donn d pend du nombre d crans que pos s de le paysan il est recommand d utiliser un concentr mulsifiable 25 g MA litre les doses sont plus ais ment manipulables qu avec du CE50 ou CE100 A l occasion de la campagne de lutte Sinfra toutes les bouteilles d un mod le unique ont t marqu e d un trait trac au diamant indiquant le volume d eau n
177. espoirs dans le domai ne de la syst matique pour la diff renciation des sous esp ces de glossines Burchard amp Baldry 1970 Mais le polymorphisme chromosomique intrasp ci fique l int rieur de plusieurs taxons montra autant de variabilit l int rieur d une m me esp ce qu entre les esp ces tudi es Cette technique a donc mon tr ses limites pour l tude des relations phylog n tiques entre les esp ces de ts ts Southern 1980 IV 5 2 Les isoenzymes La m thode la plus utilis e pour tudier la variabilit g n tique des popu lations de glossines est lectrophor se des isoenzymes Le terme isoenzymes d signe des prot ines ayant la m me fonction enzy matique mais une mobilit lectrophor tique diff rente Celle ci traduit une diff rence de charge lectrique globale de la mol cule reflet de la variation de la structure primaire de la prot ine Ces variations dans l encha nement de ses acides amin s r sultent des variations nucl otidiques de la mol cule d ADN du g ne codant pour cette prot ine Les isoenzymes sont donc consid r es comme des marqueurs g n tiques puisqu ils permettent indirectement de mettre en vi dence des variations dans la structure du g nome Pasteur et al 1987 Les isoenzymes ont t utilis s pour tudier la variabilit g n tique de populations de glossines originaires du Burkina Faso Gooding 1981 de Zambie Gooding 1989 de Tanzanie Good
178. est l agent d une anthropozoonose Pr sent en Afrique de l est il est responsable chez l homme d une forme particu li re de THA dont l volution clinique est aigu Morphologie Apr s fixation et coloration au Giemsa le trypanosome appara t comme un l ment allong avec un noyau m dian et un petit point rouge une de ses extr mit s le kin toplaste d o part un flagelle Celui ci sort de la cellule sur un de ses c t s et lui reste fix par une membrane les mouvements imprim s la membrane par le flagelle lui ont fait donner le nom de membrane ondulante l extr mit ant rieure du parasite il est libre sur 6 7 mm Trypanosoma brucei gambiense mesure de 20 30 microns um de long fig 3 4 amp 5 Dans le sang T b gambiense peut se voir sous plusieurs formes La forme longue ou gr le dite slender dont la taille moyenne est de 23 30 um mais qui peut d passer 40 um Elle est munie d un flagelle libre bien marqu de 6 um environ et d une membrane ondulante bien d velopp e Le kin toplaste est sub terminal plus de 4 um de l extr mit post rieure qui elle m me est allong e Le noyau est ovale Le trypanosome se multiplie dans le sang sous cette forme Sens des ondulations du flagelle p Ribosomes Pi F wy ie P fem Membrane ondulante Flagelle attach Reticulum au corps du trypanosome endoth lial J 1 4 5 aS z E DE ts PL yet nt
179. et al Nous sommes ainsi revenus dans certains pays une situation aussi dra matique que celle du d but du si cle Parmi les pays concern s il faut distinguer Angola le Congo la R publique D mocratique du Congo ex Zaire l Ouganda et le Soudan qui sont en situation d hyper end mie le Tchad la R publique Centrafricaine la Guin e la C te d Ivoire la Tanzanie le Malawi le Mozambique et le Cameroun qui sont en situation de m so end mie et 14 autres pays qui sont encore consid r s risque fig 1 1 1 4 R partition g ographique La r partition de la THA est directement li e celle du vecteur la glossi ne Elle se situe en Afrique intertropicale entre les latitudes 15 nord et 29 sud Mais les foyers de la THA fig 2 ne recouvrent pas l ensemble de la zone de r partition des glossines leurs limites d pendent de l existence de conditions pid miologiques favorables l apparition ou au maintien de la maladie glos sines locales anthropophiles pr sence chez l homme ou l animal d une souche de trypanosome pathog ne etc Ainsi en savane du fait du comportement des glossines anthropophiles la maladie se superpose avec le r seau de galeries foresti res alors que sa r partition est beaucoup plus diffuse en for t I 5 Le parasite Identit Les trypanosomes sont des protozoaires flagell s sanguicoles exo rythro cytaires constitu s d une seule cellule munie d un flagelle Il
180. etal 1981a Kupper et al 1982 ont obtenu 100 de r duction de G palpalis aes apr s 2 mois Au Congo la densit O G fuscipes quanzensis et G p palpalis a t atteinte au bout de 6 mois gr ce aux pi ges biconiques Lancien et al 1981 Au Burkina Faso M rot et al 1984 parviennent avec des crans bleus abaisser les densies de G tachinoides et de G p gambiensis respective ment de 92 5 et 88 1 sur 580 km de galeries foresti res l op ration tait destin e pr parer les g tes pour un l cher de m les st riles ces m mes crans maintenus en place durant six mois ont permis d obtenir 98 de r duction des densit s de G tachinoides en 15 jours seulement Laveissi re amp Couret 1981 En revanche au Congo ils n ont pas donn de r sultats satisfaisants Eouzan et al 1981 En secteur forestier de C te d lvoire pr s de 16000 crans bleus plant s dans les plantations ont fait baisser la densit apparente de 90 au bout d une semaine et de 98 au bout de 5 mois Laveissi re et al 1986a Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 163 Effet barri re Le pi geage ne n cessite pas de cr er des barri res physiques d boise ment ou chimiques pulv risations r manentes les SAT eux m mes font office de barri re condition que la zone prot g e soit suffisamment vaste et d borde largement l aire d end micit Politzar amp Cuisance 1983 ont m
181. etse infested area of Zambia Tropical Animal Health and Production 25 129 130 MACHADO A de Barros 1964 Diptera Glossinidae Annales du Mus e Royal de l Afrique Centrale 132 247 264 MALDONADO 1910 post abstract of Portuguese texts of 1906 and 1909 Sleeping Sick Bureau Bull 2 26 MAUDLIN 1 amp WELBURN S C 1987 Lectin mediated establishment of mid gut infections of Trypanosoma congolense and Trypanosoma brucei in Glossina morsitans Trop Med Parasitol 38 167 170 MAUDLIN I amp WELBURN S C 1988 The role of lectins and trypanosome genotype in the maturation of midgut infections in Glossina morsitans Trop Med Parasitol 39 56 58 MAUDLIN I amp WELBURN S C 1994 Maturation of trypanosome infections in tsetse a review Exp Parasitol 79 202 205 MAUDLIN I amp WELBURN S C amp MILLIGAN P J M 1998 Trypanosomes infections and survival in tsetse Parasitology 116 23 28 Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 235 MAYER J DENOULET W 1984 R sultats d utilisation de boucles d oreille impr gn es de pyr thrinoides dans la lutte contre les glossines perm thri ne Rev Eley m d v t Pays trop 37 290 292 MEDA A H LAVEISSIERE C DE MUYNCK A DOUA E et DIALLO P B 1993 Les facteurs de risque de la Trypanosomiase humaine africaine dans les foyers end miques de C te d lvoire M decine tropicale 53 83 9
182. eut tre utilis sous diverses for mulations selon la technique d pandage et les caract ristiques climatiques des zones traiter Nous n num rons ci dessous que les formulations les plus cou ramment utilis es Poudre mouillable poudre tr s fine comprenant la mati re active de 50 75 de l argile ou de la silice pulv ris e et un dispersant pour homo g n iser la suspension apr s dilution dans de l eau Formulation peu on reuse relativement stable utiliser en saison s che compte tenu de sa vuln rabilit durant les pluies Concentr mulsifiable la mati re active entre 10 et 50 est dis soute dans un solvant organique avec un mulsifiant donnant un m lange stable avec l eau Plus cher que la poudre mouillable mais d un emploi plus ais le concentr mulsifiable est recommand pour les traitements en r gions humides ou durant la saison des pluies Le solvant est l origine de plusieurs d sagr ments odeur forte irritabilit absorption par les surfaces poreuses Solutions pour U L V Ultra Low Volume ces solutions dispensent de dilution dans l eau ce qui repr sente un avantage inaccessibilit des points d eau transport mais exigent l utilisation d un mat riel appropri La mati re active plus de 35 est dissoute dans un solvant sp cial peu volatile qui favo risera le passage de l insecticide travers la cuticule de l insecte Le produit est pulv ris
183. fa on On obtient ainsi quatre quations log 4 An log O 4 4n log 5 An log 1 5 5n log 6 An log 2 6 An log 7 An log 3 7 4n TOw gt partir desquelles on calcule le logarithme du taux moyen de survie pour 4 cycles soit AxBeCt Olle taux de survie par cycle soit antilog A B C D _ ans aaa soif apr s simplification le taux de survie journalier Tsj est gal antilog log 4 4n log 7 4n log 0 4 4n log 3 7 4n 16A Exemple Nombre de femelles diss qu es 1570 Groupe Effectif Groupe Effectif O 480 4 4n 150 1 280 5 4n 160 2 200 6 4n 130 3 90 7 4n 80 ge moyen Il 0 2381 Il 0 3636 Ill 0 3939 8 An 150 x Macinnes 9 An 160 x II 10 4n 130 x I IV 0 4706 4 150 36 114 5 160 58 102 6 130 51 79 nu 7 42 ee 8 27 er 9 37 B 10 31 ness 11 20 fae ee 12 6 a 13 13 Pour cette population on peut aller jusqu au groupe d ge 27 Age moyen 480 x 5 280 x 15 200 x 25 90 x 35 114 x 45 102 x 55 1570 36 jours 76 Laveissi re C et al Taux de survie journalier log 4 4n 2 1761 log 0 4 4n 2 7993 log 5 An 2 2041 log 1 5 5n 2 6435 log 6 An 2 1139 log 2 6 An 2 5185 log 7 4n 1 9031 log 3 7 An 2 2304 8 3972 10 1917 Ts
184. femelles 2 4 jours cette dur e varie entre 20 et 80 jours selon la saison et l esp ce Des temp ratures moyennes lev es provoquent un raccourcissement notable de la dur e du stade nymphal avec pour principale cons quence la sor tie d un adulte d pourvu de r serves suffisantes un allongement excessif de cette p riode d des temp ratures plus fra ches donne le m me r sultat l humidit du sol n a que tr s peu d importance car m me un terrain sableux apparemment tr s sec contient assez d eau pour assurer une humidit relative suffisante sup rieure 60 un ass chement accidentel n aurait aucun effet sur la consommation des r serves mais sur les pertes en eau par respiration G n ralement la saison humide est beaucoup plus favorable aux pupes condition que le sol ne soit pas inond VI 5 2 Les accidents l inondation des g tes de reproduction qui survient chaque ann e dans les galeries foresti res est fatale aux pupes qui ne supportent la submersion totale que quelques heures Une modification de la v g tation du g te d frichement d broussaille meni a pour cons quence une l vation fatale des temp ratures Les incendies qui ravagent p riodiquement les savanes et parfois les zones foresti res ont le m me effet Enfin le compactage du sol par le pi tinement des animaux provoque l crasement de la pupe ou emp che la jeune glossine de sortir VI 5 3 Les ennemis natur
185. fet du pi gea ge est en contrepartie ralenti car bon nombre de glossines attir es par le pi ge se posent l ext rieur sans y p n trer l abandon des insecticides repr sente certainement une conomie princi palement en main d uvre mais ce b n fice est perdu dans la mesure o les pi ges doivent quand m me tre remplac s souvent du fait de la fragilit du tulle moustiquaire D autres auteurs Vale 1981 ont essay la st rilisation automatique puis le l cher des glossines captur es par un pi ge m les et femelles pris dans un beta trap sont soumis durant 0 5 1 seconde une pulv risation d une solution 5 de metepa Les mod les math matiques de Langley amp Weidhaas 1986 montrent que pour un taux de pi geage quotidien de 1 la r duction 99 d une population serait atteinte au bout de 750 jours par pi geage insecticide et seulement 400 jours avec le pi geage st rilisation des m les et des femelles Si sur le plan th orique cette option est r aliste sur le plan pid miolo gique et surtout pour la Trypanosomiase humaine elle ne peut tre retenue l objectif de la lutte par pi geage est dans les premiers jours de supprimer le maximum de vecteurs infect s pour stopper le cycle de la transmission on ne peut donc sans la tuer simplement st riliser la glossine porteuse de trypano somes sous peine de mettre en p ril la vie de plusieurs personnes sur lesquelles elle se nourrira 1
186. fiques qui attirent le m le a t d montr Durant l accouplement le m le maintient la femelle par ses pattes ant rieures pos es entre t te et thorax et par ses cerques enfonc es dans le t gument abdominal fig 92 Il d po se au fond de l ut rus un spermato phore petite masse cubique g latineu Figure 92 Accouplement se contenant le mat riel spermatique l int rieur d une v sicule Le liquide s minal et les spermatozo des sont alors stoc k s dans les spermath ques et le spermatophore est rapidement limin La femelle n a en principe pas besoin d accouplements ult rieurs les sper matozo des pouvant survivre pr s de 200 jours dans les spermath ques SR RE PR ADA 5 859 gt Toutes les esp ces de glossines ne peuvent s accoupler entre elles et don ner des ufs f cond s principalement cause de l incompatibilit des organes g nitaux externes le m le pouvant ventrer la femelle avec ses cerques Il est possible cependant d obtenir des hybrides viables G morsitans x G swynnerto ni mais g n ralement la mortalit au stade larvaire ou nymphal est tr s lev e ou bien l hybride est st rile une m thode de lutte bas e sur ce fait a t pr co nis e VI 4 De la larve a la pupe Le premier uf f cond au passage du canal des spermath ques des cend dans l ut rus entre le huiti me et le onzi me jour de la vie de la femelle La larve issue de l uf va passer pa
187. forts taux d infection des ts ts ou des densit s importantes de populations glossiniennes Plus r cemment Maudlin et al 1998 ont d montr au laboratoire que la long vit de G m morsitans n est pas affect e par l infection de l intestin par T congolense mais que l infection des glandes salivaires par T b rhodesiense r duit l esp rance de vie de fa on significative Selon Fairburn amp Culwick 1950 le m le ayant une meilleure susceptibilit l infection des glandes sali vaires est un meilleur vecteur que la femelle en fait le risque pour l homme est contrebalanc par un raccourcissement notable de la dur e pendant laquelle il peut transmettre VIL 1 4 La transmission du trypanosome La glossine infect e peut ne pas transmettre sa capacit tant sous la d pendance de facteurs encore mal d finis Ainsi en Ouganda Rogers et al 1972 in Challier 1982 avec une population de G fuscipes dont 4 1 des individus taient infect s par T b brucei et nourris individuellement sur souris n ont r ussi obtenir que 1 8 d infections Le nombre de trypanosomes inject s l h te d termine son infection on estime que pour infecter un homme il faut entre 300 et 500 trypanosomes or des glossines infect es sans que l on sache pourquoi n injectent pas syst matique ment la dose n cessaire lors de tous leurs repas VII 2 Les reservoirs l tude des r servoirs non humains de tryp
188. gestation un lieu se de repos diurne souvent proche du ter Figure 94 Larviposition rain de chasse voir chap VI 7 Si la larviposition peut avoir lieu au sol de nombreuses femelles laissent simplement choir leur larve du haut d une branche ou d un tronc d arbre voir fig 99 Une fois terre la larve pour chapper la dessiccation doit rapidement s enfoncer dans le sol avant de se transformer en pupe G n ralement elle rampe avant de s enfouir fig 95 mais elle ne semble pas guid e par un phototactisme n gatif bien qu on la trouve dans les endroits ombreux du g te La profondeur 98 Laveissi re C et al d enfouissement d pend de la structure du compactage de la temp rature et de l humidit du sol les pupes sont le plus souvent d couvertes entre 2 et 8 cm de profondeur la moyenne pour G tachinoides dans la terre en saison chaude est de 2 8 cm mais il est fr quent en saison humide d en trouver la surface du sol sous les feuilles mortes FS wag MS Figure 95 Larve en reptation Figure 96 Pupe de glossine Ip lobe polypneustique Install e la larve subit sa troisi me et derni re mue le tegument s arron dit en durcissant puis se m lanise La nymphose va se passer l int rieur de cet tui imperm able le puparium le seul contact de la nymphe avec l ext rieur se fera par les lobes polypneustiques fig 96 VI 5 La p riode nymphale La larve du quatri
189. gine de la mise en place d un nouveau proto cole dans le foyer de Sinfra IX 2 Exp rience de Sinfra C te d ivoire Le foyer hyperend mique de Sinfra ayant de nombreux points communs avec celui de Vavoua a entre 1994 et 1996 fait l objet d une campagne de lutte int gr e contre la THA qui devait r pondre aux questions pos es apr s l ex p rience pr c dente gt peuton se passer d une quipe de lutte professionnelle gt peuton int grer le d pistage de la THA dans les Soins de Sant pri maire Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 179 gt peuton rendre la lutte antivectorielle plus s lective donc moins on reuse gt peutelle tre confi e en totalit des Agents de Sant communautai re Pour cette campagne pilote on ne pouvait enti rement se passer de pro fessionnels sp cialistes de la lutte contre la THA mais cette quipe fut compo s e de 2 personnes seulement un entomologiste accompagn d un assistant ou bien un auxiliaire et un assistant La premi re phase de l op ration a consist en deux s ries de visites dans les villages pour l information sensibilisation partir de discussions avec les autorit s villageoises et la population Ces visites avaient surtout pour but d iden tifier deux jeunes volontaires lettr s et dynamiques d sign s par les villageois pour devenir leurs Agents de Sant Communautaire ASC les Soins de Sant Primaire S
190. haque groupe ethnique est telle que la maladie se propage non pas de fa on continue et limi t e comme en savane mais anarchique si bien qu une campagne de lutte anti vectorielle n aurait comme limites que la savane au nord et l oc an au sud 134 Laveissi re C et al Pour lutter avec le maximum d efficacit contre la trypanosomiase il est imp ratif de pr ciser autant que faire se peut la zone d end micit et de d bor der largement pour englober toute l aire d endronomie c est dire le territoire couvert par l ensemble de la population soumise au risque ceci est relativement ais en savane plus complexe en for t Une solution consiste utiliser les Soins de Sant Primaire et confier le d pistage des Agents de Sant Communautaire form s cet effet appartenant la communaut villageoise ces Agents peuvent facilement aller jusqu au fond de la brousse et d couvrir le malade le plus loi gn Laveissi re etal 1996 La cartographie de la maladie du sommeil est ainsi rapide et ais e m me si tous les cas ne sont pas d couverts VIII 3 2 La rapidit Une campagne de lutte contre les glossines doit videmment pouvoir tre mise sur pied tr s rapidement d s que les services de sant ont r v l existen ce d un foyer ceci implique que l on doit pouvoir disposer imm diatement des hommes et des techniques ce qui malheureusement n est pas toujours le cas dans les pays concern s et qui lim
191. i favorise la densification de la v g tation donc l installation de biotopes propices aux glossines savanicoles Les d frichements partiels Les tudes bio cologiques ont montr qu il existe des relations troites entre la glossine et certaines esp ces v g tales ou groupement d esp ces pour leurs lieux de repos dans le souci d viter la destruction totale de la v g tation il a donc t pr conis d liminer certaines associations claircissement discri minatif ou quelques l ments des associations claircissement s lectif Les claircissements discriminatifs ont couramment t employ s pour limi ter le contact homme glossine par limination de la v g tation dans les zones pid miologiquement dangereuses de savane comme les ponts les gu s tous passages de l homme et des animaux en travers d un g te riverain ou les fourr s g tes de G pallidipes Les claircissements s lectifs par exemple l limination du sous bois ou de la lisi re d une galerie foresti re qui modifie les caract ristiques cidioclima tiques du g te bien que peu nocifs pour le milieu ont t moins utilis s car ils sont plus complexes r aliser m canisation impossible et surtout plus on reux en main d uvre pour assurer l entretien La prophylaxie agronomique Ce n est qu une variante du d frichement dont l originalit r side en deux points gt faire intervenir la population concern e fig 116
192. i poss de ce caract re bien que faisant partie du sous genre Glossina voir ci dessous elle pourra tre class e facilement par les geni talia des m les et des femelles B Sous genre Nemorhina Seulement les deux derniers articles des tarses post rieurs sont noirs sauf chez l esp ce G austeni chez qui tous les segments sont fonc s mais dans ce cas les cerques du m le sont caract ristiques Fig 27 C Sous genre Glossina lll 1 R gion 1 C te orientale de l Afrique Six esp ces appartenant deux sous genres Glossina Austenina G austeni G pallidipes G brevipalpis G morsitans G swynnertoni G longipennis Sous genre Austenina A 1 Esp ce rose p le ou brun jaune face dorsale du thorax pr sentant 4 taches sombres dispos es en rectangle fig 32A apex du bulbe face inf rieu re plus fonc que la base fig 32B ailes sans tache sombre sur la nervure ransyorse ANI TI UTE L nm Nains alertes G longipennis 36 Laveissi re C et al t pe TA Cai 4 oe mar nn oF i t f ai h i 3 t r d Sa A wed gt Pol bie E june Ca 4 a pi i zi i H i i Pinssas r te 9 sti r wen Region A gt o A TAA oe A Region 2 5 r grues e t at Pi Lun i isa R J fe P Fi f ne t H FA e 4 a Ni a f i rd Fi ig f f Prem t FLE ER i 404 i 4 gt y eres Sok R gion 4 oe a AE Lo
193. ib harnach surtout ont tendance se rapprocher de l eau et de l ombre G tachinoides prend de 35 55 de ses repas sur le premier et 30 40 sur les seconds le compl ment est fourni par les reptiles 22 28 En saison froide au contraire les seuls animaux vraiment totalement disponibles sont les reptiles qui procurent de 54 67 des repas le sang humain ne repr sente alors que 8 12 Laveissi re amp Boreham 1976 VI 9 Les cycles d activit L activit de la glossine est surtout motiv e par la recherche de nourriture d un lieu de repos convenable et pour les m les par la qu te d une femelle La majorit des esp ces sont diurnes quelques unes unes sans grande importance m dicale ou v t rinaire sont cr pusculaires sous genre Austenina d autres telles G pallidipes et G morsitans peuvent occasionnellement avoir une activit et piquer durant les nuits clair de lune ll a t d montr que les glossines ne sont actives que quelques instants par jour 35 minutes le vol se faisant par petits bonds successifs de quelques secondes Bursell amp Taylor 1980 mais les d placements de G palpalis obser 106 Laveissi re C et al v s par Cuisance amp F vrier 1983 sont brutaux et tr s importants en saison chav de 22 km en 5 jours pour la femelle voir chap VI 11 L activit de la glossine varie en fonction des facteurs climatiques et de leurs effets conjugu s temp rature h
194. ible de fixer une densit d crans l unit de surface comme on peut le faire pour les galeries foresti res le nombre de SAT utilis s d pend de la configuration de la zone de l importance du r seau hydrogra phique et de la surface mise en culture des cultures elles m mes etc titre indicatif Vavoua selon le premier protocole chaque planteur recevait en moyenne 10 crans avec des maxima plus de 45 A Sintra avec un traitement beaucoup plus s lectif la moyenne tait de 2 2 crans maximum 5 VIII 8 3 L entretien du pi geage D sherbage Ce probl me int resse surtout la zone foresti re o il est indispensable de d gager les abords des SAT pour am liorer leur visibilit au moment de la pose et au moins deux fois par an en juillet et novembre p riodes durant laquelle les planteurs d barrassent leurs plantations des plantes adventices fig 130 Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 169 Han LD RUE Figure 130 D sherbage autour de l cran Remplacement du mat riel En savane on peut estimer que le pourcentage de mat riel perdu au cours d une ann e varie entre 12 et 20 En for t les pertes seront moindres si la zone trait e est vaste les vols de mat riel sont d autant plus r duits que plus de personnes auront utilis les SAT ils existent n anmoins et s ajoutent des actes de vandalisme En for t de C te d ivoire dans certaines conditions
195. iculi rement marqu pour les glossines du sous genre Nemorhina en zone foresti re les glossines p n trent rarement dans les villages pour agresser l homme mais restent concentr es dans les brous sailles environnantes o se cachent les porcs domestiques en zone de planta tions G palpalis se tient l aff t sur les herbes les brindilles le long des sentiers Gouteux 1984 le long des galeries foresti res les densit s maximales sont enregistr es pr s des abreuvoirs des antilopes et autour des lieux fr quent s par l homme pour la baignade le lavage du linge la r paration des filets etc Les glossines savanicoles plus r sistantes la s cheresse peuvent s loi gner des zones bois es pour trouver un h te en terrain d couvert n anmoins les plus fortes densit s sont observ es au niveau des lisi res l o le gibier lui m me se r fugie durant les heures chaudes 104 Laveissi re C et al Vi 8 Les pr f rences trophiques Le r gime alimentaire plus ou moins strict des glossines d termine le risque pour l homme et le b tail Ce risque est d autant plus grand que la glos sine est plus clectique ou plus opportuniste ce qui peut la conduire se nourrir alternativement sur des r servoirs de trypanosomes et sur des individus sains qui n appartiennent pas la m me esp ce Dans ce cas la vari t des h tes choisis d pend de leur disponibilit relative Nous reprenons ici pour les principales es
196. ie qui permet l acc s une quantit importante d informations bas es sur les fr quences all liques Actuellement les marqueurs microsatellites semblent tre les mieux adapt s l tude des relations entre des esp ces tr s proches ou entre populations d une m me esp ce Bruford amp Wayne 1993 2 Polymerase Chain Reaction 58 Laveissi re C et al Pour illustrer quelques unes des caract ristiques des microsatellites une comparaison avec diff rents types de marqueurs couramment utilis s en g n tique des populations est pr sent e dans le tableau ci dessous d apr s Solano 1998 Caract ristiques Isoenzymes RAPD PCR RFLP4 D tection Polymorphisme Codominance Transfert dans des labo de terrain co t standardisation faisabilit ETIENNE ES Travail sur mat riel d grad ou en faible quantit H n Les qualit s des diff rents marqueurs varient de tr s adapt pas adapt en pas sant par adapt peu adapt et O neuire l utilisation du polymorphisme de l ADN microsatellite a permis de d ce ler une structuration des populations chez G palpalis gambiensis des chelles macro et microg ographiques en Afrique de l Ouest Solano et al 1997 Si cette subdivision ne parait pas tonnante sur des populations aussi loign es que celles du S n gal et du Burkina Faso elle est en revanche moins
197. ig 35B les forcipules inf rieurs du m les ont un cou large et une grosse t te Ifig ODA tt au T G tachinoides Sous genre Glossina M me cl qu en r gion 1 lill 3 R gion 3 Ouganda Kenya Tanzanie 10 esp ces appartenant trois sous genres Austenina Glossina Nemorhina G brevipalpis G longipennis G austeni G swynnertoni G fuscipes G fusca G nigrofusca G morsitans G pallidipes G fuscipleuris 40 Laveissi re C et al Sous genre Austenina A 1 Esp ce rose p le ou brun jaune face dorsale du thorax portant 4 taches sombres dispos es en rectangle fig 26A apex du bulbe face inf rieure plus fonc GUE la base fig ZOD 22e ass G longipennis Teinte diff rente thorax sans taches sombres dispos es en rectangle face inf rieure du bulbe uniform ment brun p le Re cu A 2 A 2 Aile portant une marque sombre au niveau de la nervure transverse ant rieur Gs ZOC sesh we dus net G brevipalpis Aile sans cette marque sombre G fuscipleuris G fusca et G nigrofusca ne pourront tre distingu es que par un sp cialiste Sous genre Nemorhina y compris G austeni idem R gion 2 sans G tachi noides Sous genre Glossina M me cl qu en R gion 1 e e Ill 4 R gion 4 sud et sud est de l Afrique 5 esp ces appartenant trois sous genres Glossina Nemorhina Austenina G morsitans G fuscipes G brevipalpis G pallidipes Sous genre Austenina
198. ine Van Den Abbeele et al 1988 Les trypanocides inject s chez les h tes de la glossine n ont par contre aucun effet ni sur la long vit ni sur la reproduction Van Den Abbeele er al 1988 144 Laveissi re C et al Les antibiotiques comme les t tracyclines inject s aux h tes des glossines provoquent au laboratoire une forte mortalit des imagos par suppression de leurs symbiontes G m morsitans Schlein 1977 ou bien une r duction de leur f condit G tachinoides et G p palpalis Ahmed amp Onyiah 1994 Ces exp rimentations de laboratoire n ont encore jamais trouv de confir mation lors d un essai sur le terrain et il y a peu d espoir d en voir un Le r gime alimentaire de la glossine est tr s diversifi et les h tes sauvages tant les plus sollicit s il n est pas envisageable de leur administrer des produits m dicamen teux pour lutter contre la ts ts VHI 5 La lutte chimique Les insecticides ne furent utilis s contre les ts ts qu partir de 1945 apr s l apparition sur le march du DDT Les r sultats spectaculaires obtenus au Nigeria Glover 1961 ont alors laiss penser que le probl me glossinien pour rait tre rapidement r solu et de nombreux travaux ont t entrepris pour per fectionner les techniques et les produits Les modalit s de la lutte contre les glossines par voie chimique sont plus complexes que l on peut le penser car elle doit tenir compte de tr s nomb
199. ine se pr sentant sous la forme de quatre longs tubes blanch tres r unis par paire et d bouchant entre l in testin moyen et l intestin post rieur Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 199 V Vecteur tout organisme vivant g n ralement un arthropode susceptible de v hiculer d un h te l autre des agents pathog nes virus bact ries proto zoaires par piq re s cr tion ou d jection XII CONSTRUCTION DES PIEGES Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 203 De la qualit du mat riel entomologique d pend la qualit des r sultats obtenus Aussi est il imp ratif de poss der des pi ges parfaitement construits r sistants et homog nes Parfaitement construits selon les normes des inventeurs pour tre certain d avoir une attractivit et une efficacit optimales gt R sistants car une tude entomologique peut s taler sur plusieurs mois et le mat riel doit r sister aux manipulations et aux intemp ries Les tissus notamment ne doivent pas se d colorer sous l effet du soleil ou de la pluie pour que la r ponse des glossines aux couleurs reste constante dans le temps gt Homog nes pour avoir un chantillonnage d une qualit irr pro chable I est peu concevable en effet d utiliser ici des pi ges d une certaine taille et de certaines couleurs et l des pi ges diff rents Nous donnons donc ci dessous quelques conseils pour la construction
200. ines C Cerques ou forcipules sup rieurs organes plus ou moins chitinis s plus ou moins ac r s termin s ou non en griffe port s sur le X segment abdominal du m le de glossine servant maintenir la femelle pendant la copulation Les cerques peuvent tre libres sous genre Austenina jointifs sous genre Glossina ou reli s par une membrane sous genre Nemorhina Chorioth te paississement de la paroi ventrale de l ut rus de la femelle de glossine servant d chirer le chorion de l uf 192 Laveissi re C et al Corps adipeux amas de tissus graisseux se pr sentant sous la forme de cha pelets de corps sph riques blanch tres Coxa premier segment basal de la patte d insecte D A P Densit apparente valu e par le nombre de glossines captur es par pi ge et par jour Discriminatif se dit d un traitement par insecticide ou par d broussaillement ne concernant qu une partie de la communaut v g tale constituant le g te de la glossine Ecoclimat caract ristiques climatiques de l ensemble d un g te Ecidioclimat caract ristiques climatiques de secteurs particuliers d un g te uti lis s par l insecte pour chapper des conditions coclimatiques trop rigou reuses lieux de repos lieux de larviposition terrain de chasse etc Efficacit pourcentage de glossines effectivement captur es par un SAT ou pos es dessus par rapport au nombre de glossines attir es
201. ines zones bio g ographiques le nombre et l tendue des g tes vecteurs sont tels que la mise en place d une campagne de lutte antivectoriel le est g n e par des contraintes financi res et logistiques chap VIII 3 Il a donc t rapidement n cessaire de d terminer une hi rarchie parmi les biotopes en se basant sur les risques de transmission du parasite l homme Nous donnons ici comme exemple l tude qui a t men e dans la r gion foresti re de C te d lvoire Laveissi re et al 1994b Si on admet que seule la glossine t n rale peut s infecter au cours de son premier repas de sang sur un h te porteur de trypanosomes le risque augmen te avec la proportion de glossines t n rales dans la population totale proportion que l on value par leur densit soit le nombre captur t divis par le nombre de pi ges p ayant captur pendant j jours En for t de C te d Ivoire Gouteux amp Buckland 1984 ont trouv la rela tion existant entre l effectif r el N d une population et la densit apparente DAP estim e par pi geage N 623 DAP 1 23 ll s ensuit que pour la fraction t n rale T d une population nous avons la relation 122 Laveissi re C et al T 623 HL P Pour qu une glossine infect e puisse transmettre le trypanosome son tour il faut qu elle puisse au moins survivre 20 jours temps moyen pour que le para site effectue son cycle chez l insecte Le taux de transmission sera
202. ing et al 1993 et du Kenya Kence et al 1995 Trois esp ces de glossines pr sentes au Burkina Faso ont t tudi es l aide de cing loci isoenzymatiques par Gooding 1981 sans qu il puisse mettre en vidence une variabilit g n tique intrasp cifique cependant cet auteur a dif f renci G palpalis gambiensis de G tachinoides et de G morsitans submorsitans Au niveau intrasp cifique des diff rences ont t d tect es principalement dans le groupe morsitans Tarimo Nesbitt et al 1990 ont d couvert des h t rozygoties diff rentes entre deux populations de G pallidipes du Kenya En combinant lectrophor se des isoenzymes et les tudes des chromo somes polyt nes Elsen er al 1994 ont pu distinguer deux populations de labo ratoire de G palpalis gambiensis qui n avaient pas la m me comp tence vecto rielle vis vis de Trypanosoma brucei gambiense Bien que pr sentant un int r t certain pour diff rencier les esp ces de glos sines fig 46 l lectrophor se des isoenzymes a elle aussi montr ses limites pour les tudes g n tiques au niveau intrasp cifique Ceci est li en particulier aux faibles taux de polymorphisme mis en vidence par cette technique Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 57 G f fuscipes G p gambiensis G p palpalis G tachinoides G m morsitans G m morsitans G m morsitans G m centralis G m ceniralis G
203. int son maximum 2 3 mois apr s pour d cro tre tout au long de la saison s che Toutefois il existe des variations marqu es selon la nature du g te fr quent au Zimbabwe les populations de G m morsitans vivant dans les for ts riveraines s accroissent au c ur de la saison s che tandis que celles qui fr quentent les for ts Mopane d croissent Hargrove amp Vale in Challier 1982 ce ph nom ne peut s expliquer par une certaine concentration des insectes durant les p riodes les plus difficiles de l ann e dans les formations offrant des conditions de survie optimales Ainsi en Afrique de l ouest G m submorsitans se r fugie dans les galeries foresti res entre les mois de d cembre et f vrier quand souffle l Harmattan vent tr s sec venu du Sahara Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 113 VII IMPORTANCE MEDICALE Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 115 Si le r le de la Glossine dans la transmission de la maladie du sommeil est aujourd hui vident pour le scientifique il faut pr ciser que la notion de vec teur reste encore un concept abstrait pour bon nombre de populations Au d but du si cle certains naturalistes d crivaient encore la ts ts comme un insecte plu t t inoffensif se nourrissant simplement de jus sucr s De nos jours les paysans ne la consid rent que comme une nuisance dans beaucoup de pays la mala die quand elle est connue et non confon
204. io peut tre pr sent sous deux formes gt soit le pourcentage de femelles captur es par rapport l effectif total gt soit le rapport entre le nombre de femelles captur es et celui des m les Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 3 Cet indicateur est utile pour suivre l volution qualitative et quantitative de la composition des populations dans le temps et dans l espace entre saisons entre biotopes etc Cependant il varie de fa on importante selon la technique d chantillonnage les captures sur appdts humains donnent toujours plus de m les que de femelles avec les pi ges on obtient une image plus exacte de la r alit puisqu ils fournissent un sex ratio g n ralement sup rieur 1 Il convient donc de comparer des donn es obtenues selon le m me protocole DAP La DAP ou Densit Apparente par Pi ge et par jour est un indicateur assez subjectif de la densit r elle d une population comme la sex ratio il varie selon les techniques d chantillonnage Cependant elle est tr s utile pour suivre les variations qualitatives et quantitatives des populations condition qu elle soit calcul e partir d effectifs captur s selon le m me protocole La DAP est gale pap total m les captur s total femelles captur es nombre de pi ges x nombre de jours de capture V 8 3 Recherche pupes L tude des populations imaginales est certainement le sujet le plus ingrat car il fau
205. ion aussi longtemps que les surveillances m dicales de routine n indiqueront pas un retour une situation normale c est dire une pr valence supportable pour la population Le probl me reste alors de savoir jusqu quel niveau il faut abaisser les densit s glossiniennes VIII 2 Eradication ou r duction l radication c est dire l limination totale et d finitive des glossines est bien s r la solution id ale pour enrayer la transmission et aboutir l extinction d un foyer or comme tout id al l radication est tr s difficile voire impossible atteindre surtout si l on veut pr server le milieu A l issue des rares campagnes de lutte qui ont pu tre effectu es jusqu maintenant aucune n a obtenu ce r sul tat en l absence de barri res naturelles r ellement infranchissables par les ts ts la puissance de dispersion de ces derni res les conduit t t ou tard l int rieur de la zone prot g e surtout si un plan d am nagement avec implantation humaine et d veloppement de l levage est en cours L entomologiste doit donc rester r aliste il lui faut obtenir une r duction drastique des populations de glossines et la maintenir aussi longtemps que pos sible en s appuyant au mieux sur les caract ristiques du terrain et en utilisant judicieusement les techniques de lutte pour laisser aux quipes m dicales le temps n cessaire au d pistage de tous les malades d pistage actif dans un pre
206. ique et pid miologique dans le foyer de trypa nosomiase de Ou less bougou R publique du Mali Rapport OCCGE Centre Muraz n 5313 Doc Tech OCCGE 1 p CHALLIER A amp LAVEISSIERE C 1973 Un nouveau pi ge pour la capture des glossines Glossina Diptera Muscidae description et essais sur le terrain Cah ORSTOM S r Ent m d Parasitol XI 251 262 CHALLIER A amp TURNER D A 1985 Methods to calculate survival rate in tset se fly Glossina populations Ann Soc belge M d trop 65 191 197 CHORLEY C W 1933 Traps for tsetse flies of the crinoline and ventilator forms Bull ent Res 24 315 317 Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 225 CURTIS C F 1972 Sterility from crosses between sub species of the tsetse fly Glossina morsitans Acta trop 29 250 268 CUISANCE D 1989 Le pi geage des ts ts Etudes et Synth ses de l IEMVT 32 172 pages CUISANCE D amp FEVRIER J 1983 Etude sur le pouvoir de dispersion des glossines Rapport IEMVT CRTA 82p CUISANCE D FEVRIER J DEJARDIN J amp FILLEDIER J 1985 Dispersion lin aire de Glossina palpalis gambiensis et de Glossina tachinoides dans une galerie foresti re de zone soudano guin enne Burkina Faso Rev Elev M d v t Pays trop 37 84 98 CUISANCE D MEROT P POLITZAR H amp TAMBOURA L 1984 Co t de l emploi d crans insecticides dans la lutte i
207. ire l che plantation de cacaoyers La savane sud et nord guin enne fig 83 selon la latitude la nature et la densit du boisement caract ris e par les Isoberlinia sp c est le domaine exclusif des esp ces savanicoles G morsitans submorsitans G longipalpis condition que la faune sauvage soit suffisamment dense ou qu elle soit rempla c e par le b tail Figure 83 Savane guin enne C te d Ivoire la savane soudanienne avec une pluviosit annuelle de 500 1 000 mm cette savane caract ris e par le Baobab Adansonia sp plant e d ar bustes et d pineux Acacia sp est g n ralement d favorable aux glossines sauf au niveau des for ts riveraines Les galeries foresti res fig 84 amp 85 dans toutes les r gions de sava ne ce sont des formations bois es plus ou moins larges avec une canop e ouverte ou ferm e selon l encaissement du cours d eau permanent ou temporai re qu elles bordent habitats typiques de G palpalis G fuscipes et de G tachi noides avec parfois G m submorsitans qui s y r fugie en saison s che froide Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 91 Figure 84 Galerie foresti re Figure 85 Galerie foresti re ouverte Burkina Faso C te d Ivoire Afrique orientale et australe Le Miombo Miombo woodland fig 86 quivalant la savane nord guin enne de l Afrique de l ouest Isoberlinia sp Brachystegia sp
208. is Figure 123 Ecran mont sur potence m thrine Le syst me de la potence fut maintenu jusqu en 1991 l cran tant fix par deux languettes Laveissi re et al 1987 a fig 123 En 1995 la poten ce est abandonn e pour tre remplac e par un syst me plus rustique fig 124 deux piquets de bois durs fich s dans le sol entre lesquels est tendu l cran gr ce deux languettes cousues au sommet Laveissi re et al 1996 Cette modifica tion se justifiait par le co t excessif du fer b ton suite la d valuation du francs CFA en 1994 par l utilisation abusive qu en faisait certaines personnes 158 Laveissi re C et al portes bagages plaques de b ton arm etc par l encombrement et le manque de maniabilit Vale lin Cuisance 1989 au Zimbabwe et M rot amp Filledier 1985 au Burkina Faso ont construit des crans presque similaires destin s la lutte contre les glossines d int r t v t rinaire im pi a s s s a gt u a gt s a 8 s 8 p wo wo n r e 8 B n E n 58 s 8 ss E b na bpb 8 b 8 8s BB s st P gt e a b 2B 2 s t an a 8 s b 5 8 8 8 se y 9 8 a a 4 s ese oe 8 8 ae 8 4 4 a 9 _ ae es 4d e ae Ff G G 4 a fF 8 8 n u 8 E 4 a g 8 ss 8 8 s ses 8 8 n Et a 0 t s g e Ff 8 gt RB e S a4 amp g x 8 38 8 8 8 ss ff u u g
209. isateurs pression pr a lable fig 117 ou moteur fig 118 ou dans certaines savanes l aide de pulv risateurs plus puissants mont s sur camions fig 119 Cette technique per met de pratiquer des pulv risations discriminatives ou s lectives en r duisant le risque de pollution cependant elle n cessite une main d uvre nombreuse et un appui logistique tr s lourd On consid re que pour un appareil il faut disposer de trois hommes un porteur un d broussailleur un approvisionneur sans comp ter les chefs d quipe et les chauffeurs Le travail est g n ralement long mais au Nigeria des milliers de kilom tres carr s ont pu ainsi tre lib r s pour l levage Les consommations en mati re active par hectare sont estim es 150 600 g de DDT 150 450 de dieldrine et 12 60 g de deltam thrine essais d pandar ge S k t li er al 1985 Figure 118 Pulv risation avec appa reil moteur Figure 117 Pulv risation avec pulv risateur pression pr alable Pulv risation r manente a rienne fig 120 l insecticide surtout dieldrine et endosulfan est pandu par des pulv risateurs sp ciaux mont s sur avion ou h licopt re volant entre 1 et 3m de la canop e La pulv risation est tota le avec de grands risques pour la faune non cible particuli rement la faune aquatique Le co t d une telle op ration n est pas forc ment plus lev que celui des pulv risations au sol et le travail es
210. ising effects of ben zyl 1 3 benzodioxodes on the tsetse fly Glossina morsitans morsitans Westwood Diptera Glossinidae Bull ent Res 72 473 48 LANGLEY P A amp WEIDHAAS D 1986 Trapping as a means of controlling tsetse Glossina spp Diptera Glossinidae the relative merits of killing and of sterilization Bull ent Res 76 89 95 LANGRIDGE W P 1968 Tsetse fly traps and trapping methods ISCTRC OUA STRC Bangui 1968 LANGRIDGE W P 1977 Design and operation of the Langridge tsetse fly trap ISCTRC OUA STRC Dakar 1975 n 109 277 281 LAVEISSIERE C 1977 Ecologie de Glossina tachinoides Westwood 1850 en savane humide d Afrique de l ouest Ill Etat alimentaire d une population Cah ORSTOM s r Ent m d Parasitol XV 331 337 LAVEISSIERE C 1978 Ecologie de Glossina tachinoides Westwood 1850 en savane humide d Afrique de l ouest VI Age de la glossine son premier repas Cah ORSTOM s r Ent m d Parasitol XVI 181 187 LAVEISSIERE C 1975 D termination de l ge des glossines t n rales Glossina tachinoides Westwood Cah ORSTOM s r Ent m d Parasitol XII 3 11 LAVEISSIERE C amp BOREHAM PFL 1976 Ecologie de Glossina tachinoides Westwood 1850 en savane humide d Afrique de l ouest Pr f rences tro phiques Cah ORSTOM s r Ent m d Parasitol XIV 187 200 232 Laveissi re C et al LAVEISSIERE C amp COURET D 1981
211. itans morsitans Westwood at the Chakwenga game reserve Republic of Zambia Zamb J Sci Technol 1 48 57 OKOTH J 0 1985 The use of indigenous plant materials for the construction of tsetse traps in Uganda Insect Sci Applic 5 569 572 OTIENO LH DARJI IN amp ONYANGO P 1976 Development of Trypanosoma Trypanozoon brucei in Glossina morsitans inoculated into the tsetse haemocele Acta trop 33 143 150 PASTEUR N PASTEUR G BONHOMME F CATALAN UJ amp BRITTON DAVI DIAN J 1987 Manuel technique de g n tique par lectrophor se des prot ines TEC et DOC Lavoisier Paris 217 pp PENCHENIER L amp ITARD I 1981 Une nouvelle technique de dissection rapide des glandes salivaires et de l intestin des glossines Cah ORSTOM s r Ent m d Parasitol XIX 55 57 Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 237 PHELPS R J amp VALE G A 1978 Studies on populations of Glossina morsitans morsitans and G pallidipes Diptera Glossinidae in Rhodesia J appl Ent 15 743 760 POLITZAR H amp CUISANCE D 1983 A trap barrier to block reinvasion of a river system by riverine tsetse species Rev Elev M d v t Pays trop 36 364 370 POLLOCK J N 1982 Training manual for tsetse control personnel Tsetse bio logy systematics and distribution techniques FA O 280p QUINLAN R J amp GATEHOUSE A G 1981 Characteristics and implications
212. ite bien souvent la rapidit de l intervention et en diminue toujours l efficacit La technique utilis e doit aussi permettre l obtention rapide de r sultats spectaculaires sur les populations de glossines d une part comme nous le ver rons ult rieurement l effet est b n fique sur la participation de la population humaine mais en outre il accro t les chances de succ s en provoquant un arr t imm diat de la transmission durant le travail des quipes m dicales Quoiqu il en soit la rapidit d intervention sera d autant plus grande que les connaissances sur les diff rentes zones bio cologiques et sur les techniques de lutte qui y sont applicables auront d j t acquises et qu il ne sera pas n cessaire de t tonner ou de mener des recherches compl mentaires Vili 3 3 L efficacit Cette condition s impose videmment et dans la panoplie dont dispose le glossinologiste il est ais de trouver une m thode efficace mais r pondra telle trois imp ratifs essentiels respect de l environnement modicit du co t et fai sabilit 2 Respect de l environnement Dans la liste des techniques de lutte visant la destruction de la ts ts toutes celles qui utilisent la modification des caract ristiques de l environnement pr sentent un r el danger sur un continent comme l Afrique o l quilibre naturel entre les facteurs biotiques et abiotiques est si fragile La destruction de la v g tation ou de la fau
213. ivaires se rompant au niveau du proboscis Cette manipulation doit tre faite tr s pr cautionneusement la moindre d chirure de l intestin moyen entra ne la sortie des formes immatures des trypar nosomes et donne l illusion d une infection des glandes salivaires au moment de leur examen microscopique V 5 Marquage Toute tude bio cologique des glossines n cessite de marquer et de rel cher les insectes en vue de leur recapture pour localiser les lieux de repos va luer la dispersion la long vit etc Lieux de repos Pour rechercher les lieux de repos nocturnes de la glossine la seule m tho de est le rep rage des insectes marqu s avec de la poudre fluorescente ven tuellement fix e avec de l alcool isopropylique au moyen d une lampe rayons ultraviolets Les glossines captur es dans la journ e et conserv es dans des cages l abri de la chaleur et de la s cheresse sont mises dix par dix dans des tubes essai puis vers es dans un gros tube contenant la poudre fig 68 l agitation des ts ts dans le tube favorise la r partition de la poudre Les glossines sont ensuite vers es dans une cage pos e sur un plateau maill pour r cup rer la poudre fig 69 et seront rel ch es dans le site choisi pour l tude es FE agen Le mater mere TS 75 suis Figure 68 Marquage la poudre Figure 69 Stockage fluorescente des glossines marqu es 78 Laveissi re C et al Les
214. l VI 11 Le vol et la dispersion Il faut distinguer le vol normal de la glossine qui normalement au cours de sa vie se d place en va et vient dans une zone restreinte l ambit pour les moti vations cit es plus haut chap VI 9 et la dispersion qui reste g n ralement exceptionnelle et qui ne provoque aucune migration En savane il a t d montr que la majorit des G morsitans sortent peu d une aire de 40 hectares in Glasgow 1963 les individus qui s en loignent en suivant des lisi res savane for t y reviennent par le m me chemin Les esp ces riveraines du sous genre Nemorhina localis es dans un g te lin aire ne se d placent qu l int rieur d un tron on de 100 200 m tres elles volent principalement le long du cours d eau qui repr sente une ligne de vol bien d gag e en suivant les berges zone de densit maximale cependant elles peuvent p n trer transversalement l int rieur de la galerie foresti re la recherche d un h te et exceptionnellement quitter leur g te et faire des incursions de deux kilom tres en savane en saison humide Cuisance amp F vrier 1983 Pour des motifs encore inconnus principalement en saison chaude les glossines riveraines peuvent effectuer des d placements extr mement importants 17 km en 3 jours pour G tachinoides femelle Cuisance amp F vrier 1983 Cependant la m diane distance parcourue par 50 glossines ayant boug apr s marquage et
215. le labre chap ll 1 1 se poursuit dans la t te par le pharynx ce dernier peut s largir et se contracter sous l action de muscles puissants formant la pompe cibariale fig 13 dont le r le est d aspirer le sang partir du micro h matome provoqu par les dents labellaires dans les tissus de l h te Le sang passe alors par l cesophage au niveau du thorax puis directement dans le jabot fig 37 poche tr s extensible contenue dans l abdomen servant stocker provisoirement le sang avant sa digestion La quantit de sang ing r varie selon les esp ces entre 30 et 80 milli grammes Le repas termin le sang remonte le canal du jabot en direction du pro ventricule fig 38 organe musculaire de type sphincter situ entre sophage et jabot sur lequel s abouche l intestin moyen tr s long tube formant plusieurs circonvolutions dans la poche abdominale Le r le du proventricule consiste fabriquer de fa on continue un long manchon chitineux la membrane p ritro phique qui elle aussi tr s extensible va envelopper le sang tout au long de l in testin en direction de sa partie post rieure perm able elle laisse passer les enzymes digestives s cr t es par les cellules pith liales de l intestin moyen et les produits de la digestion qui s accumulent dans l espace ectop ritrophique avant assimilation tout en refenant les d chets solides La membrane est en permanence tir e vers l intestin post rieur
216. lisme dns nee nn 47 IV 2 les Gisela eos 47 IV 2 2 La r gulation des pertes en eau csssccesseccessseeeneeeeeeeenee 48 IV 3 appareil excr teur et l excr tion cceccsseessssesseeseseeneceeneeeeees A8 IVA Cpanel Geni secs cy aa nes nu 48 NAT Chez l male is nee die cs 48 IV 4 2 Chez la femelle 22 ein ra 48 IV 4 3 Fonctionnement de l appareil g nital femelle 51 IV 5 G n tique des populations de glossines 44 55 NS LG CVIGGENONGUG sra oi ssid seaviepuesactioonmiicassesdausies 53 W Z EGS SOON ymos orninda E R 56 IV 5 3 Les marqueurs microsatellites 7 vi Laveissi re C et al V TECHNIQUES D ETUDE 2 59 V 1 Echantillonnage des populations 61 V 2 Protocole d chantillonnage cccc ccscccsssssssssssesssesesersesssnseees 68 V 3 D termination de l age inprasnyaionstacasceiioteastidiawiancociaeden 70 V 4 Dissection des glandes salivaires cccccccceccceseeseceeeeassaeeeeees 76 VO MAQUIS ee erreur 77 V O Les eludas D N lQUES LS ni nn Ni Nan 80 V7 LA ASSIS ON ent en mana tuer 80 V 8 Techniques de terrain Sem Nine nr 81 V 8 1 Installation des pi ges 81 V 8 2 Calcul des indicateurs sinus 82 V 8 3 Recherche DUDES nine 83 V 8 4 Mesures climatologiques ccsssesssseeseeeeseceeececeseeseees 83 VI LA VIE DE L INSECT rss eiinrementti initier 87 VI l Les principaux g
217. logie et contr le 155 Le pi ge m me s il est plus on reux que l cran est plus indiqu pour trois raisons r impr gnations peu fr quentes voire inutiles attractivit et interception sup rieures permettant d augmenter l intervalle entre deux pi ges voir chap VIII 8 2 effet barri re plus important voir chap VIII 7 6 Que l on utilise un type de SAT ou l autre il faut pr voir un retrait peu avant les premi res crues de saison humide sous peine de perdre la totalit du mat riel En cas de transmission p ridomestique Dans les foyers o prime la transmission p ridomestique le choix peut se fixer indiff remment sur les pi ges ou les crans et doit d pendre seulement du co t l effet d un SAT plac en lisi re des villages rel ve surtout de l interception les r impr gnations peuvent tre effectu es par la population voir chap VIII 8 4 cette derni re pourrait m me construire le mat riel de lutte notamment les crans plus faciles fabriquer que les pi ges En zone foresti re l tendue et la multiplicit des g tes glossines et des zones de contact homme vecteur l tendue des zones d endronomie voir chap VIl 3 rend obli gatoire le traitement de tout le foyer en secteur forestier chaque plantation chaque bas fonds chaque village devraient tre trait s Il n existe aucun biotope o le risque est nul et la seule pr sence de ts ts peut faire craindre une possi
218. longueur permet de distinguer certaines esp ces G Galerie foresti re voir for t riveraine Genitalia ensemble des organes g nitaux externes de l insecte Germarium ensemble de cellules germinatives donnant naissance aux cellules de l ovariole Glandes ut rines ensemble de tubes blancs ramifi s s abouchant par un canal sur la face ant ro dorsale de l ut rus de la femelle de glossine elles s cr tent un liquide nourricier utilis par la larve durant la gestation H Habitat espace relativement bien d limit offrant des ressources suffisantes d nergie et de mati re pour satisfaire aux exigences minimales n cessaires la vie d une esp ce Halt res reliques de la seconde paire d aile chez les Dipt res servant de gyroscopes pendant le vol 194 Laveissi re C et al Haustellum voir proboscis Hectors plaques chitinis es brundtres et velues la face inf rieure de l abdo men des glossines en avant de l pandrium ils servent au maintien de la femel le pendant l accouplement H matophage se dit d un insecte se nourrissant exclusivement de sang chez la glossine contrairement aux Tabanidae et aux Culicidae les deux sexes sont h matophages H moc le liquide physiologique baignant les organes internes des insectes Hypopharynx stylet tr s fin ins r dans le canal alimentaire de la glossine r uni au canal salivaire impair et servant l injection de la salive
219. lossines 1 G nigrofusca 2 G tabaniformis 3 G fusca G pallidipes 5 G palpalis 6 G tachinoides 7 G morsitans I1 1 3 Les yeux La glossine est pourvue de deux gros yeux facettes largement s par s l inverse des Tabanid s il n y a pas de dimorphisme sexuel Les organes de vision sont compl t s par trois ocelles situ s sur le sommet de la t te dispos s en triangle la pointe dirig e vers l avant sans int r t dans la vision elle m me les ocelles doivent servir percevoir les modifications de l intensit lumineuse et jouer le r le d organes de stimulation potentialisant la r action r flexe face un stimulus re u par les yeux compos s in Buxton 1955 li 2 Morphologie du thorax Le thorax de la glossine est constitu de trois parties fusionn es d riv es du segment m sothoracique portant les ailes et les pattes La face sup rieure du thorax montre une suture transversale suture m sonotale s parant deux plages chitinis es de couleur variable selon les esp ces le pr scutum et le scutum En position post rieure le scutellum petite plaque pro minente porte des soies plus ou moins longues les soies scutellaires fig 10 Les c t s du thorax divis s en plaques les pleures portent deux paires de spiracles orifices du syst me respi ratoire trach en et de longues soies utiles en taxonomie ffig 19 Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 25
220. lyvinyle d coup s et assembl s la colle pour PVC de fa on s adapter au support apical du pi ge chap XH Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 69 Ces bouteilles sont p riodiquement remplac es et les glossines sont d compt es par esp ces L codistribution s agit dans ce cas d une tude qui peut tre simplement qualitative on recherche quels sont les g tes fr quent s par l esp ce consid r e ou quantitative on souhaite analyser la structure des populations dans chacun de ces types de g tes Dans le premier cas on adoptera la technique ci dessus mentionn e Dans le second on utilisera les pi ges mais surmont s de cages pour r colter les glos sines une fois ou si possible deux fois par jour Dans tous les cas et surtout dans les r gions o les paysages sont tr s h t rog nes comme le milieu forestier il est n cessaire de choisir un nombre de g tes identiques mais souvent en apparence aussi grand que possible pour liminer les variations locales ainsi on ne doit pas se contenter de capturer dans une dizaine de campements de culture o de points d eau pour suivre les glossines de ces g tes particuliers mais au moins une cinquantaine pour tenir compte de facteurs non directement mesurables environnement botanique groupe ethnique des populations humaines loignement d un ruisseau ou d un bas fonds efc Ce protocole assez lourd mais indispensable exige d
221. m thodes qui ont t utilis es contre la ts ts en soulignant non seulement le mode d emploi mais aussi les avantages et les inconv nients Il faut imm diatement faire une distinction entre trypanosomiase humaine et trypanosomose animale m me si les deux sont bien souvent le fait des m mes glossines Les trypanosomoses animales Nagana constituent un v ritable fl au dans la quasi totalit des pays en voie de d veloppement pour lesquels leva ge constitue la source essentielle de prot ines et bien souvent une source impor tante de revenus Les pertes subies chaque ann e par le cheptel sont donc graves double titre pour l quilibre alimentaire de la population d une part pour la balance conomique d autre part Bien qu il existe maints probl mes que nous n aborderons pas ici l indispensable lutte contre ces zoonoses est facilit e par la relative accessibilit des animaux par la panoplie assez large de trypano cides palliant les ventuelles r sistances des parasites et enfin par la facilit d au tant plus grande trouver des capitaux que les travaux de lutte laissent esp rer une rentabilit En mati re de sant humaine la lutte antivectorielle se heurte aux probl mes strictement oppos s la population risque est trop souvent inacces sible et les cr dits n cessaires ne peuvent bien souvent pas tre d l gu s par les services de sant confront s beaucoup d autres maladies parmi lesquelle
222. manque de temps et de personnel la ville de Vavoua o pourtant r sidait un grand nombre de planteurs travaillant dans la zone d end mie Durant trois semaines deux quipes de l OCCGE ont visit les villages et les hameaux d s la tomb e de la nuit pour des s ances de sensibilisation intor mation avec projection de diapositives La maladie a t pr sent e sous tous ses aspects pid miologie transmission d pistage etc Le programme de la cam pagne ef les diff rentes activit s auxquelles la population serait associ e ont t d taill s Le mat riel de lutte et son mode d emploi ont t pr sent s Les planteurs ont re u 38 753 crans Noir Bleu Noir d j impr gn s de 180 mg de mati re active de deltam thrine La distribution s est faite dans les villages et le long des routes durant 17 jours A certains carrefours importants 176 Laveissi re C et al une quipe de 2 personnes restait en poste foute la journ e pour intercepter les planteurs non encore servis Chaque planteur a re u du mat riel en fonction de la description qu il donnait de sa ou de ses plantation s ainsi que les instruc tions n cessaires pour l installation et l entretien 1 cran tous les 100m le long des lisi res for t plantation des chemins des ruisseaux temporaires 1 ou 2 crans au campement et dans tous les endroits de travail et de repos 1 ou 2 crans au point d eau En moyenne les paysans ont re u 10 5 cran
223. mat pluvieux les insectes pourrissent assez vite gt tenir compte de la d gradation de l insecticide la mortalit chez les glossines captur es va diminuer et un faible taux de capture ne traduira pas forc ment une r elle r duction de la densit des populations les pr dateurs ne seront plus incommod s par l insecticide ef risqueront de d vorer tout ou partie de l chantillon captur Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 221 XIN BIBLIOGRAPHIE Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 223 AHMED A B ONYIAH J A 1994 Observations on the effects of antibiotics in the blood meal of Glossina species Rev Elev M d v t Pays trop 47 103 104 ALLSOPP R 1978 The effect of dieldrin sprayed by aerial application for tset se control on game animals J appl Ecol 15 117 127 AUSTEN E E 1903 A monograph of the tsetse flies genus Glossina Westwood based on the collection in the British Museum London British Museum 327p BALDRY D A T amp RIORDAN K 1965 Training course in African Trypanosomiasis Notes on Entomology World Health Organisation 136p BAUER B KABORE I LIEBISCH A MEYER F PETRICH BAUER J 1992 Simultaneous control of ticks and tsetse flies in Satiri Burkina Faso by the use of flumethrin pour on for cattle Trop Med Parasitol 43 41 46 BAUER B PETRICH BAUER J POHLIT H KABORE I
224. me qu il d crit sous le nom de Trypanosoma gambiense Dans les 10 ans qui suivent les d couvertes vont s enchainer En 1903 en Gambie la pr sence des trypanosomes dans le sang humain est confirm e mais tout le monde pense alors que ce parasite est tr s peu patho g ne et qu il n a aucun rapport avec la maladie du sommeil La m me ann e on d couvre en Ouganda des trypanosomes dans le liquide c phalo rachidien LCR de malades sommeilleux Pour les chercheurs de l poque c est lui le res ponsable de la maladie du sommeil Ils en concluent alors qu il existe en fait deux trypanosomes distincts un dans le sang peu pathog ne et un autre dans le LCR et le syst me nerveux central qui est le vrai responsable de la maladie du sommeil Mais d autres chercheurs constatent que les trypanosomes sanguicoles ne sont pr sents que dans les zones o s vit la maladie du sommeil comme ils sont en tout point identiques ceux du syst me nerveux ils en concluent que le trypanosome se trouvant dans le sang constitue le premier stade de la maladie du sommeil Sachant que cette maladie volue en 2 p riodes et que le trypanosome en est l agent pathog ne il reste alors d couvrir comment il se transmet C est chose faite en 1903 Bruce suspectant les glossines d tre les vecteurs de la maladie en fournit la preuve exp rimentale en transmettant des trypanosomes des animaux par l interm diaire de glossines sauvages nourries
225. me stade va subir l int rieur du puparium les trans formations n cessaires pour l amener au stade pr imaginal Mais du fait de son immobilit elle sera soumise pendant une longue p riode des risques impor tants dont l incidence va d terminer l volution de la population VI 5 1 La dur e La dur e de la nymphose est tr s variable exclusivement sous la d pen dance de la temp rature Il a t montr que les temp ratures minimales du sol ont une importance aussi grande sinon plus que les maximales Laveissi re et al 1984 l quation donnant en jours la dur e du stade pupal pour une femel le G tachinoides est de la forme D 18 e 0 1183 m 0 0871 M 4 7 8707 o m et M repr sentent les temp ratures minimales et maximales moyennes subies par la pupe l exposition quelques jours durant de pupes de G tachinoides une tem p rature de 37 c provoque 100 de mortalit in Buxton 1955 mais ces condi tions sont exceptionnelles sur le terrain d autant plus que le site choisi par la femelle pour d poser sa larve offre g n ralement de bonnes chances de survie eu gard ses temp ratures cl mentes et son humidit lev e Les basses tem Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 99 p ratures par contre sont fr quentes et au dessous de 14 18 C tout d velop pement est bloqu Bursell 1960 Les m les ont une dur e de nymphose moyen ne plus longue que celle des
226. modalit s de l installation de l infection Maudlin amp Welburn 1987 1988 1994 Welburn etal 1989 1993 1994 Selon ces auteurs la ts ts est naturellement r fractaire l infection par les trypanosomes une lectine le GIeNAc glucosamine s cr t e au niveau de l in testin provoque la mort des trypanosomes procycliques Cependant chez cer tains individus durant la p riode pr imaginale les symbiontes de type Rickettsie de l intestin moyen Rickettsia like organisms fabriquent des endochitinases ser vant la d gradation de la chitine durant la pupaison ce ph nom ne entra ne une accumulation d oligosides qui inhibant l action de la lectine permet aux try panosomes procycliques de survivre et de s installer d finitivement dans l espace ectop ritrophique Les travaux de Maudlin et Welburn vont plus loin avec l hypoth se que la lectine intestinale qui emp che l infection de s installer est en m me temps n cessaire la maturation du trypanosome tout d pendant de la quantit de sti muli dans un cas la population de trypanosomes re oit un signal de maturation dans l autre cas un signal de mort apoptose Ce sujet est capital et demande tre approfondi car si l on d couvre les facteurs de r gulation des diff rentes mol cules intervenant dans l installation des infections on pourra certainement mieux comprendre l pid miologie de la Trypanosomiase humaine africaine et peut tre inter
227. mportantes cohortes pour parvenir l extinction d une population gt il est primordial de maintenir des barri res physiques chimiques pi ges pour pr venir toute r invasion 142 Laveissi re C et al Il est vident que toutes ces m thodes pr sentent un risque majeur si l es p ce rel ch e une capacit vectorielle au moins gale celle de l esp ce vis e On ne mentionnera que pour m moire l augmentation de la nuisance pour les populations humaines caus e par des milliers d insectes h matophages qui t t ou tard auront besoin de se nourrir Bien que l on constate une d croissance de la st rilit chez les individus trait s la chimiost rilisation pourrait tre une solution pour l avenir Elle ne pour ra remplacer totalement les syst mes utilisant des produits toxiques pour l insec te mais potentialiserait leurs effets en fin de campagne c est dire permettrait d atteindre les populations r siduelles mais ceci uniquement dans la lutte contre les vecteurs de trypanosomoses animales VIII 4 5 Les r gulateurs de croissance Jordan amp Trewern 1978 Jordan et al 1979 ont test avec succ s sur Glossina morsitans morsitans l efficacit du diflubenzuron qui en tant que r gu lateur de croissance intervient sur la synth se de la chitine la long vit des femelles trait es n est pas affect e mais les pupes produites ne sont pas viables Denlinger 1975 et Meidell 1982 ont montr
228. n proc dera de m me pour fous les autres groupes 8 An 4 An x I D 4 4 An 8 4n 9 An 5 An x I 5 5 4n 9 An 10 4n 6 An x HI 6 6 An 10 4n 11 4n 7 4n x IV D 7 7 An 11 An 12 4n 8 4n x I D 8 8 An 12 4n 13 An 9 An x IN D 9 9 An 13 4n et ainsi de suite Pour calculer l ge moyen il suffit de faire la somme des produits effectif d un groupe par l ge moyen de ce groupe 5 pour le groupe O 15 pour le groupe 25 pour le 2 etc et de diviser par le nombre total de femelles diss qu es Le taux de survie journalier La courbe de survie d une population est donn e par l quation log y a bx o y nombre de femelles de chaque groupe d ge physiologique x groupe d ge physiologique a nombre de glossines au jour b logarithme du taux de survie journalier par cycle ovarien Si chaque cycle ovarien dure 10 jours le taux de survie journalier est donn par Ts antilog b A ou 10 6 4 Le taux de survie des glossines entre le groupe O et le groupe 4 4n est donn par le rapport 4 4n 0 4 4n soit apr s transformation logarith mique logarithme de base 10 log 4 An log O 4 An Les taux de Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 75 survie entre les groupes 1 et 5 4n 2 et 6 4n 3 et 7 4n sont calcul s de la m me
229. n abri m t oro logique fig 76 Sachant que l on ne recherche pas une mesure absolue mais relative comparaison entre deux g tes par exemple ce mat riel peut tre construit localement en copiant et en simplifiant un mod le normalis Dans ces abris sont log s un thermom tre maxima un thermom tre minima un thermom tre humide un vaporom tre un enregistreur de temp ra ture et un enregistreur d humidit relative Figure 76 Abri m t orologique l intensit lumineuse pourra tre mesur e dans chaque type de g te avec une cellule photo lectrique Pour des recherches plus pr cises sur la temp rature ou l humidit par exemple leur importance dans la r partition des lieux de repos on utilise gt pour les temp ratures des sondes thermistance fig 77 amp 78 pla c es diff rents niveaux et diff rentes distances d un point fixe par exemple la berge d une rivi re Chaque sonde est reli e un lecteur un lecteur peut rece voir 24 sondes qui sera d plac de place en place si les sondes sont loign es les unes des autres Ce mat riel est suffisamment pr cis pour mesurer la temp rature d un support feuille tronc d arbre gt pour l humidit relative un psychrom tre lectronique fig 79 appa reil suffisamment pr cis pour ce genre d tude t contr le biologie e Les Glossines vectrices de THA OR 7 state AS atte 3 i ee Sue SOMES reer
230. nants de la pr sence des glossines en associant 70 param tres concernant la v g tation et le r seau hydrographique l occupation de l espace et la dynamique des parcelles agricoles la distribution du b tail et les pratiques pastorales Les recherches en mati re de maladie du sommeil sont moins avanc es mais des recherches pr liminaires montrent que l on pourrait caract riser les zones risque pour l homme et pr dire l apparition d une situation de type hyper end INormalized differential vegetation index 2 Laveissi re C et al mique partir d indicateurs tels que le mode d habitat la densit de population l importance du r seau hydrographique secondaire ou le type de cultures V 8 Techniques de terrain V 8 1 Installation des pi ges Un pi ge est relativement simple d emploi mais pour obtenir des donn es fiables il convient de l utiliser correctement En l absence d appats olfactifs efficaces ce qui est le cas pour les esp ces du sous genre Nemorhina le pi ge doit tre parfaitement visible La v g tation herbac e doit tre coup e sur un rayon d au moins deux m tres On doit veiller liminer certaines branches basses qui pourraient d chirer le pi ge ou le faire tomber La visibilit donc l attractivit sera fortement augment e si le pi ge est plac dans un endroit ensoleill l effectif captur sera plus important si le pi ge est plac soit le long d un axe de disp
231. ndance des conditions climatiques les pertes sont plus lev es par temps sec que sous un climat humide ce qui d montre l int r t du d ficit de saturation dans toute tude bio cologique mais la ts is dispose d un m canisme de r gulation les orifices des troncs tra ch ens les spiracles peuvent tre plus ou moins obtur s selon les conditions externes Cette vaporation permet la glossine de supporter un climat chaud par abaissement de la temp rature interne Cooling effect Cette capacit dis tingue une fois encore les esp ces entre elles et d termine leur aptitude survivre dans certains milieux des G palpalis et G morsitans t n rales expos es durant 24 heures aux m mes conditions 25 C 50 d humidit relative perdent res pectivement 3 2 et 2 7 mg d eau pour des poids moyens de 22 et 19 mg Jackson 1945 IV 3 L appareil excr teur et l excr tion l appareil excr teur de la glossine se compose de quatre longs tubes blan ch tres ou jaun tres les tubes de Malpighi r unis par paire sur un canal connec t la limite entre les segments moyen et post rieur de l intestin fig 30 Le r le principal des tubes de Malpighi est d vacuer rapidement l eau exc dentaire pr lev e lors du repas de sang un liquide fluide contenant les d chets contenus dans l ampoule rectale appara t l anus pendant la piq re IV 4 L appareil g nital IV 4 1 Chez le m le Il est simpl
232. ne sauvage efficace parfois inutile souvent offre plus d in conv nients que d avantages rosion des sols augmentation de alb do r duction de l vapenanspiraNor potentielle ETP et rar faction de la faune sau Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 135 vage ce qui n est pas un facteur n gligeable dans l attrait touristique de certains pays Les pulv risations de pesticides ne sont pas sans risques non plus la faune aquatique non cible subit les cons quences de traitements r p t s et plusieurs maillons de la cha ne alimentaire sont irr m diablement d truits dans des pays o les prot ines animales font d faut Koeman er al 1980 ll ne faut cependant pas perdre de vue que les priorit s du tiers monde lui sont sp cifiques totalement diff rentes de ceux des pays industrialis s et que le choix de la technique doit en tenir compte Allsopp 1978 s il faut lutter contre la maladie du sommeil que cela soit le moins nocivement possible Modicit du co t Ce probl me a d j t voqu plus haut la lutte contre la irypanoso miase humaine doit tre efficace mais la moins on reuse possible compatible avec les moyens financiers des Etats Cela limite encore le choix des techniques par exemple pour des pays qui ne disposent pas de flottes d avions ou d h lico pt res pour des pulv risations a riennes Faisabilit Il faut enfin que la technique envisag e soit r elleme
233. nence des produits doit encore tre am lior e pour qu elle puisse tre lar gement diffus e Dans certains foyers de maladie du sommeil surtout en Afrique de l est o le b tail peut tre r servoir de T b rhodesiense le traitement des animaux renfor ce le dispositif de contr le de l end mie et de lutte antivectorielle VIII 7 Le pi geage la solution La lutte contre la ts ts se heurte on l a vu maints probl mes tendue des g tes traiter absence de barri res naturelles obligeant entretenir des bar ri res chimiques ou physiques co t lev de la main d uvre et des pesticides absence de mat riel ad quat pulv risations a riennes risques de pollution Le manque de cr dits suffisants rend la lutte contre la maladie du sommeil par les m thodes dites classiques quasiment impossible A cela s ajoutent les probl mes pos s par le milieu lui m me le milieu forestier notamment qui l heure actuel le repr sente la zone de plus forte end micit Cameroun Congo C te d lvoire Ouganda Zaire Pour pallier ces inconv nients en 1978 l OCCGE remettait jour une technique oubli e depuis 1950 le pi geage Du fait des r sultats encourageants obtenus depuis dans diverses r gions de l Afrique il est n cessaire que toutes les pr cautions soient prises pour viter que ne retourne l oubli une m thode qui est dans la plupart des foyers unique solution Par la suite nous utili
234. nosomoses animales Glossina pallidipes et Glossina m morsitans certains furent par la suite utilis s pour la lutte Le beta trap de Vale 1981 fig 58 est un volume prismatique rigide blanc en position verticale deux entr es sym triques situ es la base enca drent un triangle noir et donnent acc s l int rieur du corps du pi ge la paroi interne est noire pour inciter la glossine se diriger vers le haut dans une pyra mide de tulle moustiquaire incluse dans le corps du pi ge et surmont e d une cage chap VII7 3 Le N Gu trap de Brightwell et al 1987 fig 59 est constitu de deux parois de tissu bleu cousues en V dont l ouverture est demi ferm e par un cran noir et l int rieur duquel se trouve un deuxi me cran noir inclin Cette chi cane donne acc s un c ne de base triangulaire en tulle moustiquaire lui m me surmont d un sac de capture en plastique Le tissu bleu le c ne et le sac de cap ture sont maintenus par de la ficelle ou du fil de fer nou de simples piquets en bois chap VIII 7 3 Plusieurs variantes de tous ces pi ges seront test es par la suite le pi ge cubique F3 de Flint 1985 simplification du beta trap de Vale le pi ge de Hargrove non publi compromis entre le pi ge cubique de Flint et le pi ge biconique le pi ge Espsilon de Vale non publi qui reprend certaines id es la fois du N Gu trap et du F3 N Zi trap con u par Mihok et largement
235. nt gr e conire les glossines dans la zone pastorale de Sid radougou Burkina Rev Elev M d v t Pays se 37 84 98 D ALMEIDA J F 1985 Contribution l tude du pi geage de Glossina longi palpis Wiedemann 1830 en zone de savane guin enne de C te d ivoire M moire de DEA CEMV Bouak n 11 72p DE LA ROCQUE S 1997 Identification des facteurs discriminants majeurs de la pr sence des glossines dans une zone agro pasorale du Burkina Faso Int r t pour la pr vision du risquer trypanosomien Th se de Doctorat Universit de Montpellier II 2 2p DENLINGER D L 1975 Insect hormones as tsetse abortifacients Nature Lond 253 347 348 DOLAN R B SAYER P D ALUSHULA H HEATH B R 1988 Pyrethroid impregnated ear tags in trypanosomiasis control Trop Anim Hlth Prod 20 267 268 ELLIS D S amp EVANS D A 1977 Passage of Trypanosoma brucei rhodesiense through the peritrophic membrane of Glossina morsitans morsitans Nature 267 834 835 ELLIOT M 1989 The pyrethroids early discovery recent advances and the future Pest Sci 27 337 351 ELSEN P ROELANDS P DELIL G DUJARDIN J P LE RAY D amp CLAES Y 1994 Cytogenetic and isozymic comparisons of two laboratory lines of Glossina palpalis gambiensis Ann Trop Med Parasitol 88 511 522 226 Laveissi re C et al EOUZAN J P LANCIEN J amp FREZIL J L 1981 Analyse critiq
236. nt applicable dans la zone d intervention toute campagne de lutte doit donc reposer sur une tude pr alable s rieuse et surtout une tr s bonne connaissance du milieu des glos sines et des m thodes sans oublier une bonne connaissance des populations humaines L entomologiste doit constamment garder l esprit que ce qui a t fait ailleurs n est pas forc ment valable chez lui On ne peut donc que recommander d entreprendre toutes les tudes indis pensables entomologie pid miologie etc avant qu une trag die ne survien ne pour tre pr t intervenir Vill 4 Techniques de lutte sans pesticides Aujourd hui on peut distinguer cing groupes de techniques de lutte anti ts is poss dant chacune des avantages et des inconv nients bas es sur des tudes approfondies de la bio cologie des vecteurs VIIT 4 1 Manipulations de l environnement On peut liminer la glossine en modifiant les caract ristiques de son envi ronnement en supprimant ses sources de nourriture ou en d truisant plus ou moins son habitat Action sur les sources de nourriture Ces m thodes ne concernent que les glossines de savane vectrices de T b rhodesiense et des trypanosomes animaux elles sont totalement inefficaces _ 136 Laveissi re C et al pour les esp ces du sous genre Nemorhina pour lesquelles l homme et les reptiles fournissent une part importante des repas Destruction du gibier Cette technique consi
237. nt elles font l objet elles sont maintenues en l tat abri tant ainsi de petites populations de glossines totalement isol es des g tes de type classique totalement inf od es l homme Les Niayes fig 90 dans la presqu le du Cap vert S n gal les Niayes sont des petites palmeraies install es dans des bas fonds humides sou Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 93 vent au pied de dunes utilis es pour les cultures maraich res elles permettent la survie de G palpalis gambiensis au dessus de isohy te 800 mm Les villages fig 91 G palpalis G fuscipes et G tachinoides ont colo nis les lisi res buissonnantes des villages de la savane sud guin enne et de la for t attir es et maintenues sur place par la pr sence d importantes colonies de porcs domestiques Apr s limination de G p palpalis lors d une campagne de lutte la limite savane for t de C te d Ivoire les lisi res ont t repeupl es par G longipalpis Laveissi re et al 1994ai dns Reg See Pie En ARE RER eue Figure 90 Niayes Figure 91 Lisi re de village S n gal C te d Ivoire L effet lisi re En savane comme en for t les glossines ne sont pas uniform ment r par ties dans tout le g te on constate qu il existe des concentrations souvent fort mar qu es dans les secteurs dont le couvert v g tal fournit des conditions cidiocli matiques favorables pour l adulte et la p
238. nuelles Des hommes munis de filets type filet papillon manche court fig 47 capturent toute glossine s approchant et se posant sur eux en poste fixe ou le long d une ronde de capture fly round Les glossines captur es sont introduites dans des petits tubes individuels fabriqu s dans de la canne de verre obiur s chaque extr mit par du coton card fig 48 Pour chaque insecte on note l heu re le sexe le type de v g tation etc Les tubes en verre sont stock s dans un sac matelass et humidifi pour maintenir les glossines au frais et les conserver vivantes jusqu la dissection ou au marquage Ce mode de capture permet une valuation de l activit et de l agressivit des ts ts de leurs variations journali res et saisonni res Les captures d butent le matin de bonne heure et s ach vent au cr puscule Chaque poste de capture est occup par des captureurs se relayant la mi journ e Pour limiter les varia tions li es au captureur il faut faire une permutation journali re Figure 48 Glossine dans un tube de verre fixe Les glossines peuvent tre captur es la main avec un tube essai en verre dans leurs lieux de repos diurne ou nocturne ce travail long et fastidieux donne les meilleurs renseignements sur l tat nutritionnel d une population Ces techniques sont depuis longtemps abandonn es sauf pour des tudes tr s particuli res cause de leur co t excessif
239. obil sation eriden e a 170 Misano A 98 Mycteria 47 195 N N Gu ee PRE EE PT LT 66 157 Nada es ns 8 131 NENIOTHING seit Massenet 32 Nerves shine ae 25 Nesolynx glossinae ciccccsssecsececeesccceneoconseuesee 99 LA Maven lt 92 95 Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le NOUN RUTO Landes 102 Nullipar sr a doele ess 195 MYM NOSE in une tennis 98 O OCES S eaa nimes 24 195 ACT OEA E T E E ET 103 Opporunism onana 94 Organochl r s sinus 144 CVGITSS E E es us 48 50 Ovario ona 50 VOE anier E EE 50 P Pel eS IN EES seat E eevee 22 Faram res 25h uen 29 195 POFGSITISING randonnee 140 Parae it nunoumaans 195 Participation communautaire 170 PONS nero 27 P ridomestique cscccssscceessscesseceeeeneeees 195 Phallosomes sisi 0 29 Phalloth que ES not 29 PING YOK Sn E elas 45 Pheidole Sp iein e E TA 99 Ph romone see 96 195 Phototactisme ccscescseeseeeee 97 106 196 Pi ge biconique esceceeeeesee 64 156 159 Pi ge monoconique 156 Pi ge pyramidal ccesscereeee 156 159 PIGGCOGS saian aaa n es 150 Pi ges ooien 62 139 151 154 159 160 Pie ges l ciriques siennes 66 PIG UE Sas ni Ne 45 Plaques g nitales 30 196 Rings ae nr T Nue 30 Polyamide nr he 160 ela nn ann ne 160 Pompe cibariale 22 45 196 Poudre mouillable cccceeceseeseneees 146 PEIN ra donne 147 151 Pr d t
240. oigneusement pr serv es de la dessiccation sont marqu es l aide de taches de peinture d pos es sur le thorax fig 73 les diff rents emplacements possibles 14 dont trois en avant du pronotum oS O GA d LES ra Figure 73 Marquage d une glossine 6 x Figure 74 Emplacements des taches R color es pour le marquage individuel des glossines d apr s Challier 1973 J hes REX Exemple de codage RRJ 351 3 au centre en rouge 5 sur le scutellum en rouge 1 sur la droite du pronotum en jaune quatre en avant et en arri re de la suture m sonotale deux avant le scutellum et une sur le scutellum fig 74 et le choix de plusieurs couleurs permettent de mar quer individuellement plusieurs dizaines de milliers d individus Les glossines rel ch es peuvent tre identifi es lors des recaptures ult rieures On peut ainsi estimer la vitesse et l amplitude de la dispersion en cap turant dans des lieux pr cis et intervalles r guliers la long vit et la relation entre ge chronologique et ge physiologique en rel chant des individus d ge connu la fr quence des repas en rel chant des ts is gorg es Quels que soient les objectifs de l tude le marquage et le l cher des glos sines doivent tre faits avec le maximum de pr cautions qui n emp chent cepen dant pas certains probl mes Lors des captures manuelles les manipulations doi vent tre r duites au minimum en
241. oirement l emploi d un pesticide il est primordial d utiliser un produit poss dant les quatre qualit s suivantes toxi cit faible dose pour un temps de contact court bonne r manence pas d ef fet r pulsif commodit d emploi et faible toxicit pour le manipulateur A l heu re actuelle seuls les pyr thrino des de synth se deltam thrine alphacyperm thrine r pondent ces exigences Cependant l encore il convient de faire preuve de la plus extr me prudence en choisissant le tissu support du produit Un tissu attractif et peu on reux comme le coton 100 retient mal la mati re active des pyr thrino des remanence inf rieure un mois les fibres synth tiques r a lisent de meilleures performances mais si l analyse chimique r v le la pr sence d insecticide la disponibilit de ce dernier pour l insecte est variable d pendant du tissage effet de masquage et de la nature chimique de la fibre absorption certains tissus comme les voiles en polyamide peuvent donner de bons r sultats lorsqu ils sont teints en noir et de tr s mauvais lorsqu ils sont teints en bleu fixa tion de la mati re active sur les mol cules de colorant et d gradabilit variable de ce colorant Laveissi re et al 1987b 154 Laveissi re C et al Maniabilite Si l on doit utiliser un SAT attractif efficace et toxique ce dernier doit tre maniable Il ne faut toutefois pas sacrifier ses qualit s fondamentales l
242. on spatiale de leur distribution ainsi en zone de savane les glossines dites riveraines sont limit es aux galeries fores ti res o elles trouvent des conditions optimales de survie Inversement la modification de l un d eux entra ne la conqu te de nov veaux territoires par la glossine la destruction progressive de la for t ombro phile permet l installation de G p palpalis dans des zones o elle tait absente la savanisation de la for t m sophile sous les effets de la s cheresse et de l hom me a tire G longipalpis typique de la savane guin enne R partition g ographique du sous genre Glossina Strictement li es la savane ces glossines se limitent aux zones suffisam ment bois es pour leur assurer des lieux de repos climatiquement favorables vi tant les zones sah liennes trop arides et peu riches en gibier ou les zones de savane soudanienne affect es par la s cheresse Par contre certaines esp ces ont tendance envahir les limites septentrionales du secteur forestier Enfin cer faines r gions aux hivers frais certains plateaux ou r gions montagneuses sont indemnes de glossines malgr leur richesse en gibier Il en r sulte une r partition en taches tr s discontinue totalement diff rente de celle du sous genre Nemorhina mais leur localisation dans les r gions d levage et riches en gibier les rend dangereuses partout pour l conomie pastorale mais aussi pour la sant de l homme en Afrique ori
243. ongolense et T simiae apr s ingestion ils se d veloppent dans l in testin moyen puis migrent vers le proventricule et coesophage vers le proboscis ils se fixent la paroi et s y multiplient les formes m tacycliques infectantes migreront vers l hypopharynx T grayi ce trypanosome de reptiles crocodiles se d veloppe dans l intestin moyen puis passe dans l intestin post rieur o il se transforme en forme infectante m tacyclique les reptiles sont contamin s lorsque la ts ts d pose ses excr ments sur leurs muqueuses ou quand elle est cras e Les avis diff rent sur le circuit parcouru par les trypanosomes du groupe brucei il tait classiquement admis que ce dernier traversait la membrane p ri trophique son extr mit post rieure puis remontait l espace ectop ritrophique pour retraverser la membrane fra chement s cr t e au niveau du proventricule puis passait dans l sophage dans l hypopharynx et rejoignait les glandes sali vaires o il se multipliait Certaines observations tendent prouver le contraire Ellis amp Evans 1977 ont d montr que T b rhodesiense traverse la membrane p ritrophique de G m morsitans dans la partie m diane de l intestin au niveau des plis et poches form s par la membrane le trypanosome traverse ensuite les diff rentes couches de cellules de la paroi intestinale Evans amp Ellis 1975 pour rejoindre l h moc le Mshelbwala 1972 Otieno et al 1976 e
244. ontr que 50 pi ges biconiques soit au moins cinq kilom tres de galerie foresti re trait s emp chent les glossines riveraines d atteindre la r gion assainie Co t l heure actuelle la lutte contre les glossines savanicoles est beaucoup plus rentable et plus rapide par avion que par pi ges condition videmment qu elle soit possible au Zimbabwe Hursey 1985 estime qu au Zimbabwe le co t d un traitement a rien ne d passe pas 254 US dollars kilom tre carr Le co t du pi geage reste n anmoins tr s largement inf rieur celui de certaines techniques comme les pulv risations au sol lors des premiers essais r alis s en galerie foresti re avec des pi ges biconiques le traitement d un kilo m tre revenait en C te d Ivoire moins de 25 000 Francs CFA 9 200 Francs la seconde ann e en comptant 25 de perte de mat riel Laveissi re er al 1981a Ce prix de revient peut tre aujourd hui significativement r duit en utili sant des pi ges type Vavoua construits avec des tissus synth tiques raison d un pi ge tous les 300 m tres l exemple de la lutte entreprise en 1983 contre les trypanosomoses animales dans le nord de la C te d lvoire Kupper amp Douati 1985 Les crans sont moins on reux le traitement d un kilom tre de galerie revenait 12 000 F CFA en C te d Ivoire en 1980 4 500 F la seconde ann e Laveissi re et Couret 1981 et 15 500 F CFA au Burkina Cuis
245. ontr es pour les r a liser correctement Ainsi le Za re ail recens pr s de 20000 malades en 1994 mais principalement par d pistage passif dans les centres de sant et de l aveu des responsables il pourrait y en avoir cinq fois plus La pr valence moyenne de la maladie du sommeil n atteint videmment pas les chiffres du d but du si cle mais la g n ralisation de sa recrudescence est pr visible ici ou l du fait de la conjonction de plusieurs facteurs difficilement contr lables migrations vers les zones humides sous la pression des probl mes conomiques libre circulation des individus sans contr le sanitaire favorisant la diss mination du parasite troubles politiques et guerres qui d sorganisent les services de sant et multiplient les d placements incontr l s de populations Mais sa recrudescence est simplement craindre pour la simple raison que les moyens financiers et logistiques n cessaires pour la combattre sont sans commune mesure avec ceux dont disposent les services de sant pr occup s par une multitude d affections parmi lesquelles a priori la trypanosomiase n est pas la plus inqui tante Elle l est d autant moins dans certains Etats que l absence de prospections donne la fausse illusion que end mie est absente A titre d exemple on peut citer le foyer de Sinfra en C te d Ivoire fores ti re qui est pass inaper u jusqu en 1991 Ann e 89 90 91 92 93 94 95 96 Malades d pist s 6 35 1
246. opulation sont articul s sur les vestiges du dixi me segment ou epandrium portant l anus dans lequel elles se logent au repos enfermant l appareil phallique L epandrium se replie son tour formant l extr mit distale de l abdomen une protub rance plus fonc e per mettant de distinguer rapidement les m les des femelles Les cerques dont la forme varie selon les sous genres voir chap Ill sont en forme de dents ou arrondis libres jointifs ou reli s par une membrane fig 27 glossina Figure 27 Forcipules sup rieurs de m les de diff rents sous genres ou esp ces a G austeni b G longipalpis c G morsitans d G pallidipes Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 29 l appareil copulateur lui aussi tr s complexe comprend gt la phalloth que scl rifi e sa base membraneuse l extr mit for mant deux v sicules extensibles les sacs vermiformes la base de la phallo th que se trouvent deux pi ces sym triques fort utiles pour la classification des esp ces les param res ou forcipules inf rieurs fig 29 Ces pi ces de formes vari es participant dans une certaine mesure au maintien de la femelle sont des plaques plus ou moins poilues se terminant par un r tr cissement le cou sur mont d une partie largie la t te gt le phallosome constitu essentiellement par l d age portant son extr mit le gonopore mont sur
247. oscis i a Antenne Saik i Tibia Oeil eee lt _ _ _ Pronotum Fey Ocelles Aile Nie mt lt F mur Te PAS EN Suture SA Sat m diane Cuilleron thoracique n Re LS Tergite Scutellum abdominal 2 Soies scutellaires ath Figure 10 Vue dorsale d une glosine Glossina pallidipes d apr s Pollock 1982 20 Laveissi re C et al il 1 Morphologie de la t te La t te tr s caract ristique de la glossine fig 11 permet de reconna tre l insecte coup s r Outre les diff rents organes d crits ci dessous la t te porte entre les deux yeux une suture la suture ptilinale trace du ptilinum cet organe est un sac inclus dans la t te voir fig 13 d vaginable chez le jeune imago qui lors de la sortie du puparium voir chap VI par gonflements et d gonfle ments successifs va lui permettre de se frayer un passage dans le sol vers l air libre gt x LA K A Fe RES of Figure 11 T te vue de face in Buxton 1955 ar arista cl clypeus oe il sp suture ptilinale IT 1 1 Les pi ces buccales Le proboscis ou haustellum en position horizontale au repos fig 12 pr sente un renflement typique sa base le bulbe extr mit post rieure de la theca renfermant les muscles moteurs des pi ces buccales Antenne _ Palpes Organes piqueurs Figure 12 T te de la glossine Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 21
248. otamment lors de l accouplement avec de bons r sultats jusqu 75 de mortalit soit de la femelle la larve jusqu 90 de mortalit avec B bassiana Kaaya amp Okech 1990 Des bact ries entomopathog nes induisent par contact une mortalit variable selon leur type et la concentration Bacillus thuringiensis s rotype 1 induit seulement 33 de mortalit au bout de 8 jours chez G m morsitans avec des contacts r p t s tandis que Pseudomonas aeruginosa o Serratia marcescens entra nent 70 de mortalit Les r sultats sont meilleurs lorsque les bact ries sont ing r es au cours d un repas Kaaya amp Darji 1989 Bien que ces recherches apportent certains espoirs aucune tude n a encore t faite pour mettre au point une technique de diffusion de ces patho g nes VHUI 4 7 Les produits m dicamenteux Ulvermectine antiparasitaire puissant utilis contre les n matodes gastro intestinaux chez les animaux ou utilis contre Onchocerca volvulus chez l homme a des effets variables sur les glossines selon le mode d administration 100 de mortalit lorsque G m morsitans est nourrie sur membrane avec du sang de porc contenant de 0 1 1 6 mg ml d ivermectine Langley amp Ro 1984 aucun effet l tal mais une forte r duction de la f condit des femelles qui produisent moins de larves ou des larves plus petites lorsque G p palpalis est nourrie sur cobayes ayant re u 0 5 mg kg d ivermect
249. otent vectors Trans R Soc trop med Hyg 76 479 481 GLASGOW J P 1963 The distribution and abundance of tsetse Pergamon Press London 241p GLOVER P E 1961 The tsetse fly problem in Northern Nigeria A survey of the literature and work up to november 1960 with suggestions for intensi fying future eradication Patwa News Agency Nairobi 383 p GOODING R H 1981 Genetic polymorphism in three species of tsetse flies Diptera Glossinidae in Upper Volta Acta Tropica 38 149 161 Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 227 GOODING R H 1989 Genetic of two populations of Glossina morsitans cen tralis Diptera Glossinidae from Zambia Acta Tropica 46 17 22 GOODING R H MBISE S MACHA P amp ROSELTH B M 1993 Genetic variation in a Tanzanian population of Glossina swynnertoni Diptera Glossinidae Journal of Medical Entomology 30 489 492 GOODING R H MOLOO S K amp ROSELTH B M 1991 Genetic variation in Glossina brevipalpis G longipennis and G pallidipes and the phenetic relationships of Glossina species Medical and Veterinary Entomology 5 165 173 GOUTEUX J P 1984 Ecologie des glossines en secteur pr forestier de C te d Ivoire Relation avec la trypanosomiase humaine et possibilit s de lutte Th se Doctorat Orsay GOUTEUX J P 1987 Ecodistribution de Glossina palpalis palpalis Rob Desv en secteur pr forestier de C te d I
250. p ces la classification de Weitz 1963 qui les a regroup es selon leurs h tes principaux Esp ces se nourrissant surtout sur les Suid s Entre 60 et 70 des repas de G austeni et de G swynnertoni sont pris sur phacoch res ou potamoch res le reste provient de divers mammif res Esp ces se nourrissant sur Suid s et Bovid s Les sous esp ces de G morsitans ont un r gime alimentaire plus diversifi puisque selon les conditions locales les trois quarts des repas proviennent du phacoch re et des antilopes avec un pourcentage non n gligeable de repas pris sur homme entre 7 et 18 Esp ces se nourrissant surtout sur Bovid s G pallidipes en Afrique de l est et G longipalpis au Nigeria manifestent une pr f rence marqu e pour le Guib harnach Tragelaphus scriptus puisque 64 92 des repas sont pris sur cet animal Esp ces piquant d autres mammif res Plus de 73 des repas de G longipennis proviennent de l l phant et du rhinoc ros tandis que ceux de G brevipalpis se r partissent peu pr s dans les m mes proportions entre hippopotame phacoch re et antilopes Esp ces clectiques Du fait de leur clectisme et de leur opportunisme alimentaires ces glos sines appartenant surtout au sous genre Nemorhina repr sentent un grand dan ger pour l homme Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 105 ll n est pas possible de donner une liste type de leurs pr f r
251. par les dents chitinis es tapissant l intestin avant et apr s la valvule prorectale Les r si dus de la digestion s accumulent ensuite dans l ampoule rectale fig 39 46 Laveissi re C et al Figure 37 L appareil digestif de la glossine an anus cs canaux salivaires gs glandes salivaires im intestin moyen jb jabot my myc tome oe sophage pv proventricule tm tubes de Malpighi Figure 38 Le proveniricule cj canal du jabot im intestin moyen oe cesophage mp membrane p ritrophique sp sphincter Figure 39 Extr mit post rieure de l intestin ar ampoule rectale dc dents chitinis es gr glandes rectales mp membrane p ritrophique tm tube de Malpighi vp valvule prorectale Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 47 Le tube digestif de la glossine se caract rise par la pr sence dans la par tie m diane de l intestin moyen du myc tome fig 37 amas de cellules g antes contenant des symbiontes bact ro des ou RLO s Rickettsialike Organisms transmis de l adulte la larve par les glandes nourrici res de la femelle ces sym biontes ont un r le mal connu peut tre s cr tion de vitamines mais capital pour la survie de l insecte puisque l absorption d antibiotiques provoque sa mort On sait seulement depuis peu qu ils peuvent favoriser ou inhiber l installation du try panosome chez la glossine chap VIl 1 2 l
252. par traitement des bas fonds et des campements 168 Laveissi re C et al En 1995 1996 une nouvelle campagne de lutte par pi geage a t men e Sinfra en confiant comme Vavoua le mat riel aux paysans Les crans devaient tre install s uniquement gt au campement m me si le risque y est faible c est le lieu o les pay sans sont sensibles aux piq res de ts ts alors qu ils les per oivent moins durant les heures de travail ils comprendraient donc assez mal qu on ne traite pas leur lieu de r sidence gt dans tous les points d approvisionnement en eau puits sources trous d eau marigots gt le long des bas fonds plus exactement au niveau du champ de riz du planteur en lisi re de plantation ou de for t Certains conseils restent toujours valables gt Les crans apr s un nettoyage partiel de l emplacement sont dispo s s perpendiculairement la lisi re pour accro tre leur visibilit donc favoriser l interception gt Aussi souvent que possible la v g tation doit tre coup e autour des crans gt Il est d conseill de choisir le syst me de suspension des crans et des pi ges car les lisi res sont souvent peu fournies en arbres et les risques d en chev trement dans les arbustes sous l effet du vent sont importants gt Les lisi res des villages sont trait es par pi ges ces pi ges pouvant servir pour une valuation permanente ll n est pas poss
253. peuvent tre trait es automatiquement sur ordinateur condition qu elles soient mises en parall le avec des observations de terrain La t l d tection peut donc tre utilis e pour cartographier les aires de r partition des esp ces et pr dire leurs modifications en fonction de celles des indicateurs utilis s Elle peut aussi offrir le moyen de circonscrire des r gions o existe un risque important d pid misation de la maladie Mais la t l d tection seule ne peut aboutir ces r sultats sans qu en amont ne soient identifi s les indicateurs de terrain les plus pertinents sans qu en aval les analyses ne soient valid es par des enqu tes de terrain Les indicateurs peuvent tre de toutes sortes g ographiques botaniques hydrologiques climatologiques m dicaux etc Des exemples r cents le v ri fient Rogers 1991 et Rogers amp Randolph 1991 ont mis en vidence une cor r lation significative entre les taux de mortalit de la glossine et le NDVI men suel moyen le d ficit de saturation et l ge physiologique des ts ts Hendrickx et al 1997 au Togo ont prouv que l on peut pr dire l abondance des glossines sur de vastes territoires et en tirer des cartes pour d limiter les zones haut risque de transmission des trypanosomoses animales De la Rocque 1997 au Burkina Faso gr ce la t l d tection et un Syst me d information G ographique SIG a pu identifier les facteurs discrimi
254. pi geage portait aussi sur toutes les zones fr quent es en permanence par l homme les points d eau les campements de culture les aires de d ca bossage ou de s chage o l on constate une accumulation de glossines qui y trouvent des h tes totalement disponibles Le traitement des galeries foresti res g tes permanents et zones de contact troit entre homme et vecteurs tait confi une quipe de professionnels Les pi ges et les crans taient dispos s comme suit gt en lisi re plantation for t le long des routes et sentiers fig 127 un cran tous les 100 m tres gt un cran ou deux dans chaque campement fig 128 et autour de chaque point d eau fig 129 gt un cran sur chaque aire de travail l int rieur des plantations gt un pi ge tous les 300 m tres dans les galeries foresti res gt un pi ge tous les 100 m tres en lisi re de village Figure 127 Ecran sur un chemin d exploitation Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 167 ge Le RU FES LOT DER Figure 128 Ecran au campement Figure 129 Ecran au point d eau dd Chaque fois le SAT devait tre plac dans un endroit aussi d gag et enso leill que possible Les savanes incluses lieux de passage accidentels des glossines et les lots forestiers ou les jach res toutes zones bois es arbustives ou recr s forestiers l int rieur desquelles les SAT peu visibles sont ineffi
255. port provisoire Rapport IPR OCCGE n OL IPR RAP 6 A1p LAVEISSIERE C SANE B MEDA A H 1994b Measurement of risk in endemic areas of human African trypanosomiasis in C te d lvoire Trans R Soc trop Med Hyg 88 645 648 234 Laveissi re C et al LAVEISSIERE C TRAORE T amp KIENON J P 1984 Ecologie de Glossina tachinoides Westwood 1850 en savane humide d Afrique de l ouest XI Param tres cidioclimatiques des g tes pupes influen ant la dur e du stade pupal Cah ORSTOM s r Ent m d Parasitol XXII 231 243 LEAK S G A 1998 Tsetse biology and ecology their role in the epidemio logy and control of trypanosomosis CAB publ 592 p LEAK S G A MALATU W ROWLANDS G J D IETEREN G D M 1995 A trial of a cypermethrin pour on insecticide to control Glossina pallidipes G fuscipes fuscipes and G morsitans submorsitans Diptera Glossinidae in south west Ethiopia Bull ent Res 85 241 251 LEWILLON R 1945 Le pi geage exp rimental de Glossina palpalis la mis sion m dicale du Kwango Rec Trav Sci m d Congo belge 4 45 57 LIVESEY J L MOLYNEUX D H amp JENNI L 1980 Mechanoreceptor trypa nosome interactions in the labrum of Glossina fluid mechanics Acta trop 37 151 161 LUGURU S M BENNETT S R CHIZYKA H G B 1993 Observations on the incidence of bovine trypanosomiasis in cattle dipped in deltamethrin in a ts
256. pour pouvoir fixer le cercle en fil de fer le bord arrondi des pi ces en tulle doit d passer d au moins un centim tre l extr mit du pan coup du tissu bleu Montage du cercle en fil de fer galvanis Le sommet du c ne en tulle est engag l int rieur du cercle en fil de fer Ce dernier est plac la limite du pan coup de l cran bleu Le tulle est repli par dessus le fil de fer On coud sur tout le tour du pi ge 216 Laveissi re C et al XII 6 Construction du pi ge pyramidal XI1 6 1 Les diff rentes pi ces du pyramidal Le pi ge pyramidal fig 148 se compose de quatre triangles en tulle moustiquaire blanc polyester de deux crans en coton polyester ou en polyamide bleu et de deux crans en coton polyester ou en polyamide noir Leurs cotes en centim tres sont donn es dans la figure 149 Par rapport au plan original des inventeurs nous avons modifi les 27 90 Ecran bleus et noirs Tulle Figure 148 Le pi ge pyramidal Figure 149 Les pi ces du pyramidal cotes du pi ge pyramidal ainsi que la forme des diff rentes pi ces qui le com posent pour que celles ci soient compatibles avec des coupons de tissu en 150 centim tres de large On peut ainsi r duire notablement les pertes de tissu donc diminuer le co t de ce mod le XII 6 2 D coupe des diff rentes pi ces Pour la d coupe des diff rentes parties du pi ge pyramidal fig 150 on proc de de la fa on d
257. que mais entra ne un mode d approvisionnement en eau particulier qui lui m me induit un risque la famille est relativement prot g e si elle dispose d un puits personnel au campement mais la plupart du temps l eau est puis e une source ou dans un trou install en for t ou dans un bas fond g tes les plus favo rables aux glossines o le risque de transmission est maximal Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 127 gt ces points d eau dans les bas fonds sont d autant plus dangereux que plus de familles s y approvisionnent la nourriture pour la ts is y est plus abon dante et plus fr quemment sa disposition le rassemblement des hommes favo rise la diss mination du parasite Cependant au del d un certain nombre de familles donc au del d une certaine densit de population humaine le risque diminue compte tenu des modifications insupportables pour la ts is qu en gendre une pr sence humaine trop importante gt le risque s accro t avec l importance et la fr quence des d placements la plupart du temps dus au morcellement de l exploitation individuelle en plu sieurs parcelles loign es les unes des autres ou une vie communautaire tr s active Ces d placements peuvent tre impos s aussi par la scolarisation des enfants vivant loin de leur cole la recherche et l achat de produits vivriers la r colte du bois les cultes les march s etc M da et al 19
258. quement des autres subdivisions du m me type faisant partie de l esp ce consid r e Spermath ques deux sph res brun tres accol es servant au stockage des spermatozo des chez la femelle de glossine elles sont reli es la face ant ro dorsale de l ut rus par deux canaux 198 Laveissi re C et al Spermatophore masse g latineuse contenant les spermatozo des d pos e par le m le de glossine dans les voies g nitales de la femelle Spiracles orifice des troncs trach ens servant la respiration et la r gula tion des pertes en eau Symbionte organisme vivant dans un autre organisme en association b n fices r ciproques Synanthropique se dit de tout organisme vivant dans l environnement imm diat de l homme T Tarse dernier segment de la patte de l insecte compos de cinq articles le der nier portant les griffes et les pulvilli dans le sous genre Glossina seuls les deux derniers articles sont noirs contrairement aux deux autres sous genres T n rale se dit d une glossine nouvellement close tant qu elle n a pas pris son premier repas de sang Theca voir labium Tibia quatri me segment de la patte de l insecte Transmission p ridomestique se dit de la transmission des trypanosomes se passant au niveau de la p riph rie imm diate des agglom rations Trochanter deuxi me segment de la patte de l insecte Tubes de Malpighi organes d excr tion de la gloss
259. r PCR ll est conseill si la glossine est gorg e de collecter une partie du repas de sang sur papier Whatman n 1 pour identifier l h te sur lequel la mouche s est nourrie mettre en relation l identification de l h te et le r sultat des ana lyses de biologie mol culaire peut donner des informations importantes sur les relations entre la glossine le parasite et son r servoir animal Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 1 V 7 La t l d tection Il ne s agit videmment pas d une technique entomologique mais il nous faut souligner son int r t en entomologie m dicale et v t rinaire pour inciter les jeunes chercheurs la prendre en compte et s associer aux sp cialistes pour en tirer le meilleur parti Depuis une trentaine d ann es bon nombre de satellites ont t lanc s pour les tudes soit m t orologiques Meteosat NOAA soit des ressources ter restres Landsat Spoi Ces derniers survolent syst matiquement le globe terrestre avec un champ de vision tr s large Chaque sc ne satellitaire couvre donc des centaines de kilo m tres carr s et est donc plus maniable que les photographies a riennes En outre on peut les obtenir pour une p riode pr cise puisque la m me zone est sur vol e selon les satellites entre 15 et 26 jours La sup riorit de l imagerie satellitaire sur la photographie a rienne r si de principalement dans le fait que les donn es num riques transmises
260. r atteindre les jeunes imagos issus de leur puparium entre deux traitements avant qu ils n aient pu m rir une ventuelle infection trypanosomienne Pulv risation totale tout le g te est soumis une pulv risation a ro sol ou pulv risation r manente par a ronefi Ce mode de pulv risation employ pour cr er des barri res peut pr senter de graves dangers pour le milieu en cas d emploi de fortes doses d insecticide ou d un insecticide tr s toxique pour la faune non cible Pulv risation partielle dans ce cas seule une partie de la v g tation est trait e pulv risation r manente au sol La pulv risation est dite discriminati ve lorsqu une bande restreinte du g te est trait e dans ce cas on traite la zone o la quasi totalit de la population glossinienne se repose voir chap VI 10 soit environ le quart de la largeur d une galerie foresti re en saison s che chaude entre O et 2 m La pulv risation peut tre s lective seule une cat gorie de plantes est trait e parfois m me seulement certaines parties troncs d arbres lisses d un diam tre sup rieur 10 cm entre O et 3 m du sol 148 Sn ee VIII 5 4 Techniques d pandage Selon l objectif vis et la nature de la zone traiter la technique d pan dage de l insecticide est diff rente Pulv risation r manente au sol l insecticide quel qu il soit est pan du l aide d appareils port s dos d homme pulv r
261. r trois stades successifs gt Au d but du premier stade la larve est encore enferm e dans le cho rion de l uf qu elle d chirera avec la dent d closion excroissance chitinis e de la cuticule au niveau de la bouche La larve ne poss de encore aucune structure visible sauf les deux troncs trach ens canaux servant la respiration fig 93 gt Apr s la premi re mue la larve du deuxi me stade 4 mm commen ce se structurer et se nourrit des s cr tions des glandes ut rines s cr tions dont la majeure partie est stock e dans le tube digestif pour tre utilis e pendant la p riode nymphale gt Apr s la seconde mue la larve du troisi me stade pr sente un aspect caract ristique avec un corps lisse annel et deux lobes polypneustiques fig 93 Ces lobes noirciront et durciront peu avant la larviposition Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 97 Figure 93 Larve du premier A et du second stade B in Buxton 1955 tt tronc trach en ob orifice buccal Ip lobe polypneustique im intestin moyen Durant toute cette p riode la vie de la larve d pend troitement de la nutrition de la femelle et des conditions du milieu il s ensuit des taux d avorte ment parfois importants Parvenue maturit la larve est d pos e par la femelle fig 94 deux trois jours apr s le dernier repas de sang dans le lieu choisi par cette der ni re pour achever la
262. re 0 134 179 SOUSCSDECO in medal 197 Spermath ques ccceeessssecessneeesees 48 198 Spermatophore cssscccceseserreeeenees 96 198 SHITOCISS 2 ne 24 48 198 St rilisation 141 16 Suspensions micro encapsul es 146 Suture m sonotale 71 79 Suture ptilinale an msn 20 SWINGIOG reunion 149 SYmbionle s amirasanis 47 118 198 Synanthropique sites 121 198 Syntomosphyrum Sp 99 Syst me Attractif Toxique 0 151 197 246 T T brucei brucei lt cisneissvienosedins mcsaiendercceeess 6 8 T brucei gambiense oeer 6 8 119 T brucei rhodesiense cscccecevenscenees 5 8 120 T conpolense iris 117 L prO sarrerea rA 117 T thodesiense sosoo a EANNA 5 Sims A E eR sien 117 DiS sas aa ed tearuneaes 116 SR D i e ea ee eae 116 DES CE A OS 27 198 Taux de r duction sam init 152 Taux de survie journalier 0 74 122 Taux d inf ctioh ion nnauraose 76 T h rale su 70 110 102 198 AO LEA E athe E E E ET 27 Terrains de chasse ue 103 aE eN L PAP EEIE OIE EETA E 48 ASG E PEIE ERA EE ER A 22 198 Thermor cepteurs 27 OT QE nu nr ren re 24 Thridanthran spi arasia 99 MI Shine rs nn E 27 198 loken SHmulus 52 sur n is 106 TONIC Ihe EN E OEE O E ii 153 Laveissi re C et al Traitement du b tail 150 Transmission m canique 118 Tran
263. re t n rales apr s une semaine La glossine trouve son h te gr ce deux sens la vue et l odorat l un tant semble t il plus efficace que l autre selon les esp ces et leur degr d adap tation aux conditions de leur environnement VI 7 1 La vue La glossine a une vue per ante par rapport d autres insectes G swyn nertoni per oit un b uf une distance maximale de 140 m tres in Buxton 1955 L efficacit des pi ges et crans en est une autre preuve voir chap VIII Cependant deux autres facteurs modulent le comportement des ts ts le mou vement et la couleur de leur objectif Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 103 Les m les de G morsitans suivent un homme ou un animal en essaim sans avoir besoin forc ment de se nourrir et se posent sur la v g tation environnante lorsque celui ci s arr te G palpalis vient facilement sur un homme captureur par exemple lorsque celui ci se d place par contre G tachinoides est captur e en plus grand nombre sur un homme immobile Green 1987 a d montr que G palpalis est particuli rement sensible aux longueurs d onde situ es dans le bleu et le bleu vert mais se pose de pr f rence sur les tissus noirs La vue seule ne permet pas la glossine de rep rer son h te des indivi dus aux antennes peintes qui rec lent les cryptes sensorielles se nourrissent moins facilement que ceux qui ont seulement les yeux peints VI 7 2 L
264. recapture varie seulement entre 800 m et 2 4 km en saison froide pour G palpalis et G tachinoides en saison humide la progression est plus faible mais r guli re Une dispersion monotone et de faible amplitude caract ri se de m me les populations de G palpalis de la zone foresti re les d place ments sont faibles mais continus le long des voies de communication des lisi res et des bas fonds II faut noter cependant que les glossines vivant en lisi re des vil lages voir chap VI 1 paraissent peu enclines se d placer et ne font que quelques incursions dans la v g tation bois e environnante Gouteux 1984 Il faut enfin signaler que la dispersion passive transport par les hommes les animaux ou les v hicules est un ph nom ne commun ne pas ignorer qui joue aussi un grand r le dans la r invasion de zones assainies par une cam pagne de lutte ll est vident que cette capacit de dispersion est extr mement importante dans la diss mination des trypanosomes humains ou animaux VI 12 Long vit et taux de reproduction VI 12 1 Long vit La dur e de vie des glossines peut tre valu e gr ce deux techniques le marquage et la recapture l analyse de l ge physiologique Le record absolu approche neuf mois pour G palpalis au S n gal Challier 1973 et en C te d Ivoire S k t li comm pers G pallidipes et Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 109 G morsitans au Zimba
265. retien gt nocivit pour les sols arables si aucun projet agricole n est imm dia tement mis en place lessivage rosion par les vents plus d apport de mati re organique modification de l alb do et de ETP fig 114 gt inutilit dans la plupart des cas si la superficie couverte n est pas suf fisante compte tenu du pouvoir de dispersion des glossines gt enfin inutilit totale en r gion foresti re cause de la repousse rapi de de la v g tation Figure 114 Destruction totale d une galerie foresti re Les feux de brousse L utilisation des feux de brousse fig 115 visant d truire gramin es et buissons et par la m me occasion les insectes pr sents a t l objet de nom breuses controverses 138 Laveissi re C et al Les feux pr coces n ont qu un effet limit sur une v g tation non encore totalement s che les arbres et arbustes sont prot g s les glossines aussi Les feux tardifs sont plus efficaces d truisant m me toute v g tation arbor e On peut alors craindre dans le premier cas la persistance des populations de glossines et dans le second la cr ation d un paysage buissonnant tr s favorable cer taines esp ces TT ne a AS DIRES CE EC N moe done oa Mid ee nn inner ann mamaie ager Eek ee mungarenmdeget memeiesers Figure 115 Feu de brousse contr l Inversement certains auteurs se sont inqui t s de l absence des feux de brousse absence qu
266. reux facteurs conditionnant les chances de r ussite le climat le relief la nature de la v g tation Il faut en outre sachant que l on pand des produits relativement toxiques prendre toutes les pr cautions pour viter certains d sastres colo giques et choisir les produits moins en fonction de leur efficacit que de leur inno cuit pour l environnement Enfin il ne faut pas oublier que le choix de la m tho de d pandage du mat riel et des produits est conditionn non seulement par des facteurs conomiques mais aussi par la disponibilit de l appareillage dans les pays o s impose une intervention contre la maladie du sommeil VIII 5 1 Les insecticides Parmi les familles d insecticides seules deux ont t retenues pour leurs qualit s dans la lutte contre les glossines Les organochlor s D D T OMS 16 ce compos particuli rement stable et peu on reux poss de une r manence exceptionnelle pouvant atteindre une ann e sur des troncs d arbres l abri de la lumi re cependant non biod gradable il s accu mule chez les invert br s et les vert br s tout au long de la cha ne alimentaire et ne peut plus tre recommand Dieldrine OMS 18 ce produit a presque les m mes caract ristiques que le DDT son co t plus lev est compens pour les r gions forte pluviosi t par une meilleure r manence hautement toxique pour les mammif res la dieldrine comme le DDT doit tr
267. rs est l inefficacit de ces techniques de lutte C est la fois inexact et exact gt Inexact dans la mesure o ces techniques ont t mises au point et prouv es par des chercheurs mais il est vrai dans des conditions exp rimen tales ou semi op rationnelles o de nombreux param tres taient contr l s 12 Laveissi re C et al gt Exact pour deux raisons d abord parce que bien des fois le transfert de technologie ne s est pas fait ou s est mal fait Des applications men es par les utilisateurs nationaux ont trop souvent abouti des checs soit parce que le mat riel tait mal construit ou inadapt soit parce que son utilisation n avait pas t comprise ensuite parce qu en d pit de toutes les tudes dont nous parlions plus haut les connaissances restent incompl tes sur plusieurs points capitaux D pistage et diagnostic Les techniques utilis es s rologiques et parasitologiques sont soit peu per formantes faible sp cificit faible sensibilit soit trop on reuses ou pire incon nues des services nationaux de sant Il y a quelques ann es on avait d j pres senti que ces techniques ne permettaient pas d identifier tous les malades cause de la variabilit des souches de trypanosomes Enfin les prospections m dicales plut t de type commando prennent tr s rarement en compte la population aucun registre de recensement pour permettre un suivi de l ensemble des com
268. rtes au pied des gros troncs d arbres au pied des touffes de jeunes arbustes ou de Mimosac es entre les racines sous les surplombs de rochers sous les troncs tomb s terre fig 99 dans les cavit s du sol sous les feuilles mortes En zone foresti re bon nombre de pupes se situent l aisselle des feuilles de palmiers huile fig 100 entre O et 1 5 m de hauteur Gouteux 1984 Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 101 2 Fe y ze Red Figure 99 Gites pupes de G tachinoides A gauche la fl che montre le point de concentration des pupes droite les piquets blancs marquent emplacements des pupes align es sous la branche Figure 100 G tes pupes de G p palpalis en zone foresti re Au cours de l ann e compte tenu des exigences particuli res de l imago les pupes sont d autant plus dissimul es que les temp ratures sont plus lev es au Zimbabwe la pupaison de G m morsitans a lieu surtout sous les troncs d arbres couch s mais en saison chaude une forte proportion de pupes est d couverte dans les cavit s du sol Le rapprochement de la glossine de l habitat humain entra ne des modifi cations notables des g tes de reproduction au Nigeria et en C te d lvoire G tachinoides et G palpalis d posent leurs larves sous les buissons entourant les villages au pied des cl tures des enclos porcs au pied des murs sous les bananiers etc VI 6 Eclosion
269. s solides et flexibles pour tenir les crans sans se casser ni plier Elles ne devront pas tre trop lourdes pour ne pas exercer une tension trop forte sur la pyramide en tulle qui se fragilise assez rapidement apr s exposition au soleil Ce pi ge a t con u pour la lutte et pour tre suspendu On utilise une ficelle imputrescible pour viter la chute du pi ge Toutefois on peut adopter le m me syst me que le pi ge Vavoua en faisant passer un piquet dans la pyrami de en tulle et utiliser le m me syst me de support X11 6 5 Evaluation continue __ Les inventeurs du pyramidal ont ajout au plan de ce pi ge un syst me permettant une valuation continue de la r duction de la densit des glossines par comptage des individus captur s Ce syst me consiste en une poche de tulle moustiquaire de forme conique cousue en quatre points l int rieur de la pyramide de fa on laisser 4 ouvertures permettant aux insectes ayant p n tr l int rieur du pi ge d ac c der au sommet Prisonni re de la pyramide la glossine prend une dose d in secticide et tombe l int rieur de la poche faisant office de nasse Le d compte des insectes morts peut se faire au rythme choisi par le res ponsable de la campagne le risque que les glossines soient d vor es par des fourmis est minime car elles aussi seront tu es par l insecticide Toutefois on pren dra garde gt ne pas trop espacer les relev s sous cli
270. s de l Afrique et m me entre les zones bio g ographiques d une m me r gion Le terme de foyer dans son sens classique s applique aux zones de savanes d Afrique occidentale et certaines zones pid miques d Afrique orien tale foyer de Busoga en Ouganda par exemple ou centrale foyers du Congo o l end mie est circonscrite dans une aire bien d termin e eu gard d une part la restriction des g tes glossines galeries foresti res et la localisation stric te des hommes Dans ce cas les prospections m dicales peuvent facilement d li miter la zone d end micit et l entomologiste m me l aide de photos a riennes peu r centes peut recenser les points de contacts homme glossine et valuer de fa on pr cise la superficie traiter En savane d Afrique orientale o la trypa nosomiase T b rhodesiense reste une anthropozoonose accidentelle on ne peut plus parler de foyer mais de zones risques comme en for t ouest africaine Le domaine forestier de C te d lvoire est l heure actuelle le meilleur exemple compte tenu de la mobilit relative des populations humaine et glos sinienne on constate qu il existe un picentre avec une incidence lev e de la maladie entour d une n buleuse de cas dont la fr quence diminue du centre vers l ext rieur La multiplication des parcelles appartenant un seul individu et l imbrication des zones de cultures propres chaque village et c
271. s la trypanosomiase n est pas forc ment la plus pr occupante VIII 1 Parasitologie et ou entomologie Pour assainir un foyer de trypanosomiase humaine deux tactiques sont envisageables La premi re qu ont pu pr coniser certains auteurs pour des r gions o la lutte antivectorielle paraissait trop difficile consiste neutraliser le r servoir humain par des prospections m dicales syst matiques et aussi exhaus tives que possible Ce protocole se heurte d j une premi re difficult l inac cessibilit des individus qui par exemple en for t sont dispers s dans une mul titude de petits campements de culture inconnus des services de sant ou m me dans des hameaux de plus de 1 000 personnes non cartographi s En outre cette population n est jamais recens e de fa on exacte qu elle soit autochtone ou immigr e pour des raisons conomiques ou politiques Dans ces conditions les prospections m dicales classiques ne concernent qu une fraction infime de la population fraction dans laquelle trop souvent ne se trouvent pas les malades voir chap VII 3 M me en admettant que l on puisse visiter 100 des indivi dus et que l on d piste la totalit des malades au cours d une premi re visite on peut difficilement s imaginer avoir abouti l arr t de la transmission puisqu il subsiste dans le foyer la fois les glossines infect es et le r servoir animal domestique et sauvage Il serait donc n cessaire dans c
272. s le foyer de Vavoua le recensement a permis d tablir des cartes de visite m dicale pour les Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 171 prospections m dicales Ces cartes ont repr sent pour chaque personne sa prise en compte dans le syst me de lutte et ont grandement favoris la partici pation toutes les phases de la campagne plus de 95 des planteurs se sont pr sent s la premi re distribution d insecticide pour les r impr gnations des crans la participation aux prospections m dicales a d pass 85 chiffre comparer avec les 40 ou moins des prospections de routine allant jusqu plus de 98 pour un village particuli rement touch par end mie Laveissi re et al 1986b Dans les zones transmission p ridomestique Congo l application du pi geage peut tre confi e un petit groupe Comit de sant int gration aux soins de sant primaire Que les responsables de campagnes de lutte ne se fassent pas trop d illu sions la motivation des villageois est g n ralement directement li e aux densi t s de glossines l importance de la nuisance l int r t pour la lutte donc la participation nh au fur et mesure que disparaissent les ts ts Gouteux et al 1987 Ceci doit absolument tre vit par une meilleure sensibilisation et par un entretien de la motivation des sociologues et des sp cialistes de la com munication doivent rapidement apporter l
273. s mais les variations entre les groupes ethniques entre cat gories socioprofessionnelles et entre types de culture furent tr s importantes Tous les 4 mois la premi re ann e puis tous les 6 mois la seconde les paysans ont recu de l insecticide 90 mg MA cran pour proc der eux m mes la r impr gnation Ces crans ont couvert pr s de 5 000 parcelles d une superficie totale de 29 413 hectares surface sous estim e et leurs alentours Une quipe de professionnels s est charg e du traitement des lisi res de villages avec des pi ges Vavoua moyenne de 8 6 pi ges village L entretien des pi ges fut ensuite confi des jeunes volontaires villageois travaillant b n volement Cette m me quipe a aussi trait la galerie foresti re principale qui tra verse le foyer 1 pi ge 300m ces pi ges impr gn s de 450mg de mati re acti ve de deltam thrine furent pulv ris s tous les 6 mois Pratiquement 100 des planteurs se sont pr sent s la distribution des crans en novembre 1987 cette mobilisation a entra n quinze jours apr s une participation exceptionnelle aux visites m dicales Pr s de 40 personnes m de cins infirmiers chauffeurs recenseurs ont men une prospection m dicale exhaustive durant 15 jours 21 075 personnes ont pu tre examin es soit un taux de 88 3 par rapport au total pr sent La pr sentation aux redistributions d insecticide a t globalement bonne durant de
274. s mais rares sont les pays o elles ont pu tre men es s rieusement Le r le de l entomologiste est de conna tre le vecteur de mettre au point des techniques pour le combattre et de tester des protocoles d utilisation compa tibles avec les ressources nationales et locales Son ambition ne doit cependant pas tre de g n raliser partout la lutte antivectorielle mais de participer la mise au point de la surveillance pour r duire au minimum l utilisation des mat riels de lutte aussi simple soientils Si on connaissait partout les facteurs de risque de transmission entomolo giques ou non il serait certainement possible de mettre en place des r seaux de surveillance pid miologique pr venant l apparition ou la reviviscence de la maladie dans tous les cas minimisant le recours la lutte ll est donc temps aujourd hui de mettre en place des programmes de recherches entomo pid miologiques qui en prenant exemple sur ce qui a pu d j tre fait pr parent une ventuelle intervention lorsque la situation de la THA aura pris des proportions dramatiques Il faut aussi que le glossinologiste parvienne enfin r soudre certains mys t res qui subsistent encore Les sujets ne sont pas nombreux mais fondamentaux gt le cycle du trypanosome chez la glossine gt les facteurs d terminants la capacit vectorielle des esp ces gt les app ts olfactifs pour le groupe Nemorhina Enfin il sera toujours utile de tenter d
275. s se trouvent dans le sang et dans d autres liquides biologiques Il n y a que 2 esp ces pathog nes pour l homme Trypanosoma cruzi responsable de la trypanosomiase humaine am ri caine ou maladie de Chagas qui n existe qu en Am rique du sud et dont le vec teur est une punaise Triatoma sp Trypanosoma brucei localis en Afrique dans les r gions o vivent les ts ts T brucei comprend 3 sous esp ces uniquement transmises par les glos sines donc n existant que dans leur zone de r partition Depuis la d couverte des trypanosomes du groupe brucei il existe une pol mique au sujet de leur taxono mie On retiendra que l on admet l existence d une seule esp ce T brucei se sub divisant en trois sous esp ces Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le ae Pr valence Tr s lev e Forte Moyenne Faible lt at ae 3 ve NUA Tt LE peur ve Ve CS 3 k a ay T b gambiense re Figure 2 Principaux foyers de THA et r partition de T b gambiense et de T b rhodesiense 8 Laveissi re C et al Trypanosoma brucei brucei est un parasite du b tail Il est responsable d une trypanosomose appel e Nagana Trypanosoma brucei gambiense est l agent de la Maladie du Sommeil dans sa forme chronique en Afrique de l ouest et en Afrique centrale Il n est th oriquement pathog ne que pour l homme Trypanosoma brucei rhodesiense
276. s sur reptiles est gran de Laveissi re 1977 Il semble donc qu au cours de l ann e les besoins quali tatifs et quantitatifs de l insecte ne soient pas toujours satisfaits Mais Vale amp Cummings 1976 en analysant le poids sec r siduel residual dry weight ont montr que l limination de certains h tes principaux de G m morsitans ou dans le cas de G tachinoides leur inaccessibilit momentan e n a pas d effets vraiment catastrophiques sur la population VI 15 Composition par groupes d ges Les individus t n raux qui repr sentent th oriquement 10 de la popula tion sont pris en tr s grand nombre sur captureurs jusqu 43 5 chez G tachi noides Les pi ges au contraire sont aussi attractifs pour ce groupe que pour tous les autres sauf s ils sont associ s un app t olfactif puisque les pourcen tages sont toujours voisins de 10 12 pour G palpalis et pour G tachinoides La composition par groupes d ge physiologique des chantillons obtenus par pi geage est donc tr s proche de la r alit beaucoup plus que la compo sition des effectifs obtenus par des captureurs I existe n anmoins des fluctuations notables selon l emplacement des points de capture en secteur forestier de C te d Ivoire les tr s jeunes glossines nullipares t n rales sont surtout captur es pr s des points d eau les lots forestiers et sur les sentiers en lisi re de village en revanche les pi ges captur
277. s temp ratures Challier 1973 a montr que G palpalis gambiensis ovule entre 7 8 jours apr s son closion en saison chaude et au bout de 12 14 jours en sai son froide Le taux de reproduction est encore r duit par une assez forte pro portion d avortement en cours de gestation en Zambie on estime que pr s de 9 des femelles avortent in Challier 1982 Ces accidents ne sont pas li s l ge mais au climat ils sont toujours plus fr quents en saison chaude qu en sai son humide VI 13 Sex ratio la naissance la proportion de m les et de femelles est voisine de 1 Mais dans la population imaginale le pourcentage de femelles sur l ensemble de la population est toujours sup rieur 50 du fait de leur plus grande long vit Les captures au filet de G tachinoides fournissent entre 28 et 45 de femelles alors que dans le m me temps le pi ge biconique en donne entre 40 et 79 chiffres plus proches de la r alit Challier amp Laveissi re 1973 Au Zimbabwe les captures la main avec cran attractif de G morsitans donnent 5 de femelles les captures sur b uf en donnent 20 et les crans lectrifi s avec odeur de b uf 60 Les chiffres correspondants pour G pallidipes sont 45 40 et 70 Vale amp Phelps 1978 Le sex ratio d pend aussi de l emplacement des points de capture en zone d gag e et ensoleill e le pi ge biconique capture 67 de G palpalis gam biensis femelles et
278. sacr soit la digestion soit la gestation et une fois encore du choix de la glossine d pendront ses chances de survie ll existe une diff rence essentielle entre les lieux de repos diurne et noc turne la nuit la ts ts se pose presque exclusivement sur les feuilles fig 102 le jour elle se pose plus bas surtout sur les parties ligneuses de la v g tation fig 103 Guid e par un phototactisme n gatif la glossine va se r fugier dans les endroits les plus obscurs de son gite qui sont g n ralement des zones fraiches et humides au moins le quart des G tachinoides se dissimulent dans les trous de troncs d arbres ou dans les excavations entre les racines Vraisemblablement par t tonnements successifs la glossine s lectionne gr ce aux thermor cepteurs de ses tarses des supports dont la temp rature est bien plus basse que la temp ra ture ambiante les faces inf rieures des organes ligneux vivants inclin s d un diam tre exc dant 20 30 cm sont les plus fr quemment choisis par toutes les glossines M me plus de 20 m de la berge le support a une temp rature inf rieure de 8 10 C par rapport la temp rature ambiante avec en outre un cart de 4 5 C entre O et 2 m de hauteur Les limites thermiques supportables par l esp ce d termineront donc une r partition plus ou moins grande verticale Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 107 Figure 103 Lieu de repos diurne d
279. serons le terme de S A T Syst me Attractif Toxique Challier 1984 pour d signer globalement le mat riel de pi geage VIII 7 1 Principe du pi geage Le pi geage doit tre consid r comme un traitement hyper s lectif d ap plication rapide sur une vaste tendue sans risque de pollution Mode d action Son action doit comme toute autre m thode tre aussi drastique que pos sible pour liminer la population de vecteurs ou du moins la r duire un niveau tel que la transmission soit arr t e pendant que les quipes m dicales d pistent les malades d un foyer Pour cela il est primordial d atteindre tr s rapidement les m les et toutes les vieilles femelles pares qui repr sentent un double danger poursuite de la reproduction et risque de transmission Il faut aussi que le pi geage atteigne sinon les femelles t n rales au moins les nullipares avant que 152 Laveissi re C et al celles ci n aient pu m rir une infection trypanosomienne qu elles auraient pu contracter en se nourrissant sur un malade Il faut enfin que l effet du pi geage comme celui d un traitement r manent soit suffisamment prolong dans le temps 1 pour toucher les adultes issus des pupariums d pos s dans le sol avant l ins tallation du mat riel 2 pour liminer toutes glossines de r invasion En cons quence le mat riel de pi geage utilis pour la lutte doit tre celui qui employ pour chantillonnage donnerait
280. sion Leur identification permettra une application raisonnable efficace et moindre co t e que l on parvienne comprendre les mentalit s des futurs utilisateurs des outils de luite les communaut s rurales pour que l utilisation des pi ges ou des crans devienne aussi banale que celle d un produit phytosanitaire ou d une moustiquaire La pr vention ll sera tr s certainement possible l issue de ces tudes de retenir plu sieurs indicateurs qui pourront permettre de caract riser les zones haut risque d pid misation en vue de mettre en place des r seaux de surveillance pouvant dispenser de la lutte antivectorielle Pour toutes ces recherches on dispose maintenant de techniques nouvelles qui devront rapidement tre exploit e pour parvenir aux objectifs mentionn s ci dessus L expression Du satellite au microsatellite doit d sormais tre assimil e par le glossinologiste l imagerie satellitaire et la biologie mol culaire doivent tre utilis es dans la plupart des programmes de recherche Cela ne dispensera nullement du travail de routine sur le terrain le plus fastidieux certes mais sans lequel aucun r sultat valable ne pourra tre obtenu m me avec des techniques sophistiqu es Cela ne dispensera pas non plus le glossinologiste de travailler en pluridisciplinarit pour prendre en compte les pr occupations des chercheurs associ s et partager avec eux ses propres probl mes EN Les Glossines
281. smission p ridomestique 128 155 198 TrAaNSMISSION nanas 120 lrochaner saunas intel 27 198 TrypanoGides saosna 143 Tube toleulares sens nn 50 Tubes de Malpighi 48 198 U Ven haine 146 149 Usore des dieser 72 tus r E dre 48 49 50 51 V Valv le proreciale sus 45 Variabilit g n tique 56 Net ns enorme cine 199 VIEWS an den nd ie 143 Virus lik organisms 45 assure 143 Vielog enese ane 51 NO RS des 108 LUE EEE EEE NE T rete 102 Y LOUIS JEAN avenue d Embrun 05003 GAP cedex T l 04 92 53 17 00 D p t l gal 658 Septembre 2000 Imprim en France
282. ste chasser tous les animaux h tes des glossines vis es pour les priver de nourriture Elle n cessite un travail important d une part tr s mal consid r aujourd hui sur le plan international du fait d une sensibilisa tion pouss e pour la protection de la vie sauvage et d autre part inefficace pour trois raisons circulation incessante du gibier donc r investissement permanent inaccessibilit des petits mammif res et des reptiles opportunisme alimentaire des glossines qui les conduit adapter leur r gime voir chap VI 8 rappelons que G tachinoides prend 60 de ses repas sur varans et serpents quand le Guib harnach et l homme lui font d faut Eloignement du gibier Dans ce cas le gibier est simplement loign d une r gion et maintenu l cart par une double cl ture de c bles d aciers tendus sur des poteaux d limi tant une zone totalement d bois e L inutilit de ces cl tures tr s on reuses en installation et en entretien est vidente les petites antilopes et les phacoch res peuvent ais ment passer les glossines de m me surtout si l int rieur sont ins tall s des troupeaux Globalement ces m thodes possibles en savane irr alisables en for t sont peu r alistes puisque de toutes fa ons les animaux sauvages seront en par tie remplac s par des animaux domestiques on aura alors r duit le r servoir de trypanosomes mais sans technique compl mentaire on maintiendra les
283. sur des som meilleux En 1908 en Afrique de l Est on rapporte des cas de maladie du som meil remarquables par leur s v rit et leur courte dur e d volution vers la mort Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 5 En 1912 il est prouv que le trypanosome responsable de cette forme aigu diff re de T gambiense Du fait de son origine l agent pathog ne de cette nouvelle forme de maladie du sommeil est appel T rhodesiense 1 1 2 Les grandes flamb es pid miques Sur le plan pid miologique la maladie du sommeil reste longtemps dis cr te limit e quelques villages mais sous certaines conditions encore mal connues elle peut se propager brutalement touchant parfois plusieurs pays en m me temps Historiquement on conna t 3 pand mies Nous sommes actuelle ment entr s dans la troisi me La premi re connue d bute en 1885 au confluent des fleuves Oubangui et Za re s tendant jusqu au lac Victoria Elle fait pr s de cinq cent mille morts dans le bassin du Congo et l on consid re que c est une des causes principales du sous peuplement de cette r gion La deuxi me commence en Afrique centrale et s tend d s 1920 l Afrique de l Ouest C est lors de cette pand mie que Jamot met en place ses fameuses quipes mobiles d abord en Oubangui Chari R publique Centrafricaine puis au Cameroun Durant cette p riode sont cr s les Secteurs de Prophylaxie de la Maladie du Sommeil
284. sur le tissu d un simple cran bleu l adjonction de deux bandes lat rales noires permet de porter ce pourcentage 15 Avec ce m me syst me 82 des glossines venant direc tement sur l cran se posent sur un tissu bleu haute r flectivit dans les rayons ultraviolets alors qu avec un tissu bleu ordinaire ce pourcentage atteint seulement 47 Laveissi re et al 1987 a ce niveau se pose le probl me du choix du SAT vautil mieux utiliser un pi ge volume l int rieur duquel doit p n trer l insecte pour tre limin par le rayonnement solaire un insecticide ou un autre syst me ou bien estil pr f rable de choisir un cran simple surface de tissu sur lequel doit se poser l insecte pour prendre une dose l tale d insecticide Cette question d pendant entre autres de contraintes budg taires et des conditions du milieu sera d battue ult rieure ment l attractivit et l efficacit devront toujours tre optimis es par le choix judi cieux de l emplacement du SAT les points de capture bien d gag s et enso leill s sont toujours tr s favorables bonne visibilit forte r flectivit dans les U V Il ne faut cependant pas oublier que le crit re principal reste le risque encouru par l homme dans les divers biotopes un point d eau o le risque de transmission est extr mement lev sera trait m me s il est tr s ombrag Toxicit Si l on choisit un SAT n cessitant obligat
285. t adapt es pour la lutte contre les trypanosomose animales La premi re m thode utilis e fut le bain dans une solution d insecticide organochlor ou organophosphor Sutter 1948 Whiteside 1949 remplac r cemment par la deltam thrine Luguru et al 1993 Pour tre efficace sur les ts ts il faut un bain par animal toutes les 2 5 semaines selon la pression glos sinaire du lieu d levage et une densit d animaux de 2 10 t tes par kilom tre carr Okello Onen et al 1994 Pour lutter contre les taons et les stomoxes on a utilis des boucles auricu laires faites d un mat riau qui permet la diffusion lente d un pyr thrinoide cyper m thrine fenfluthrine sur le corps de l animal par l interm diaire des s cr tions cutan es Miller et al 1983 Mayer amp Denoulet 1984 Dolan er al 1988 Le r sultat a t assez d cevant sur les glossines Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 151 Le pour on est bas sur le m me principe mais permet d augmenter la dose utile d insecticide Le pyr thrinoide cyfluthrine lambdacyalothrine alpha cyperm thrine deltam thrine sous formulation sp ciale est appliqu sur le dos ou les flancs de l animal et diffuse rapidement vers toutes les parties du corps o pique la glossine Bauer et al 1988 1992 Leak etal 1995 Cette technique tr s simple utiliser pour un leveur dispense des piscines pour les bains mais la rema
286. t son approche Ce pi ge a t remplac par le mod le pyramidal Gouteux amp Lancien 1986 Lancien amp Gouteux 1987 compos d une pyramide de tulle mousti quaire blanc supportant deux crans dispos s en croix l un bleu l autre noir voir fig 56 La rigidit de l ensemble est assur e par quatre baguettes de plastique semi rigide amovibles qui peuvent tre remplac e par quatre baguettes de bois taill es sur place Les auteurs ont d abord d laiss les impr gnations par insecticide pour uti liser un syst me de capture consistant en un sac ou une bouteille en plastique perc s de quelques ouvertures par lesquelles doivent passer les glossines pour plonger dans de l eau formol e ou du p trole l impr gnation par un insecticide procurant de meilleurs r sultats le sac ou la bouteille plastique ont t remplac par un sac en tulle moustiquaire cousu au sommet de la pyramide dans lequel tombent les glossines tu es par le pro duit ou le soleil ceci permet selon les auteurs de mieux sensibiliser les popula tions sur les effets du pi ge En C te d lvoire le pi ge Vavoua fig 57 a t con u en tenant comp te des tudes du comportement des glossines et des r sultats obtenus sur les crans Laveissi re amp Gr baut 1990 le c ne en tulle fix sur un cercle en fil de fer galvanis surmonte trois crans larges de 50 cm cousus 120 la par tie externe de chaque cran est bleue
287. t 1983 156 Laveissi re C et al Types de pi ges Contre les glossines d int r t m dical les mod les de pi ges utilis s d ri vent du pi ge biconique Challier amp Laveissi re 1973 c ne inf rieur bleu Challier et al 1977 Laveissi re et al 1979 voir fig 54 L originalit de ce pi ge consistait en gt son attractivit d pendant la fois de la nature des tissus c ne sup rieur en tulle moustiquaire blanc et c ne inf rieur bleu haute r flectivit dans les U V et du contraste pi ge v g tation gt sa conception offrant quatre ouvertures lat rales ind pendantes gr ce aux crans noirs internes permettant l insecte de p n trer directement l int rieur puis de monter vers le c ne sup rieur o il est retenu prisonnier gt sa maniabilit et son co t modeste par rapport ceux des mod les pr c dents Au Congo pour limiter le lessivage de l insecticide par les pluies Lancien 1981 voir fig 55 mit au point le premier type de pi ge monoconique le c ne sup rieur en tulle moustiquaire est remplac par un c ne en PVC fragile apr s exposition au soleil destin prot ger les parties impr gn es d insecticide le syst me attractif se r duit deux crans noirs et quatre banderoles bleues ces derni res devant inciter l insecte se poser or les glossines si elles sont attir es par la couleur bleue manifestent un comportement d vitemen
288. t 1990 fig 57 ont SSSR construit des variantes simplifi es bas es sur le m me principe chap VIH 7 3 Figure 54 Le pi ge de Challier amp Laveissi re Res aA BRIN 3 inapo se ihok r le biologie et cont 2 de Gouteux amp Lancien weer Pi ge Figure 56 apir Rt Lae a Fah ats as Bs i Eis as Beta trap de Vale gt x jette igure 58 F id TIENNE TPE ST RE NE Ss Bas i trap de M N Z igure 60 F rey bar a Bat WSs sae Dre S LS PS RAA EZ SAT NES and i y 5 Lancien jon ee thee 7 i ea aes ae FT FALSE 3 wet B k AIMANT t f Fi g HARAS i m a ESTES L j bobs bed rrr rentrer dre put rer x i ge E A Ste 6 cae BE sade Le ee Se P Pi ge Vavoua Rei Nh FA B lt to 2 Lip Kou R beer eae PURE ae Seagate Heras P w S ms a ey RER BAS Te Ne MORT seas Ne a Sy RER N Gu Trap de Brightwell et al igure 59 Les Glossines vectrices de THA igure 55 Figure 57 F fect rs oe i y x de Laveissi re amp Gr baut F 66 Laveissi re C et al A la m me poque en Afrique orientale de nouveaux pi ges sont mis au point pour l chantillonnage des deux plus importantes esp ces en mati re de try pa
289. t N 382 DAP0 62 en lisi re de village Obtenir un chantillon repr sentatif de la population exige ensuite de cap turer suffisamment longtemps pour r duire l importance des fluctuations journa li res sans trop affecter la population que l on veut tudier dans le cas de basses densit s un pi geage continu de quatre jours repr sente l optimum V 2 Protocole d chantillonnage Echantillonner une population de glossines consiste obtenir des cohortes d insectes repr sentatives de la population totale pour conna tre leur r partition g ographique pr sence ou absence dans une r gion la nature des g tes fr quent s par cette esp ce la taille des populations densit les variations saisonni res de l habitat et des densit s les animaux qui peuvent leur servir d h tes la composition des populations sexe ge tat nutritionnel etc Toutes les pr cautions doivent donc tre prises pour viter les artefacts La r partition g ographique des esp ces Dans l tude de distribution des esp ces de glossines seul compte le nombre de points de capture le pi ge est donc le plus indiqu car il pourra res ter en place plusieurs jours Dans ce cas nous pr conisons l emploi de bouteilles d eau formol e 5 en lieu et place des cages de capture Ces bouteilles sont tr s simplement confectionn es partir de r cipients en plastique bouteilles d eau min rale en chlorure de po
290. t enfin les glandes salivaires o il se multiplie activement Environ 15 35 jours apr s le repas infectant la glossine peut transmettre son tour et restera infectante toute sa vie VII 1 2 Quelle glossine peut s infecter Une fois encore les hypoth ses admises jusqu ici sur la transmission du groupe brucei sont peu peu remises en cause Harmsen 1973 a d montr qu il existe une barri re physique et chimique dans l intestin de G pallidipes affectant la capacit de l insecte s infecter Chez la jeune glossine t n rale la membrane p ritrophique encore courte ne peut recevoir imm diatement la totalit du sang ing r stock dans le jabot voir chap lV 1 les trypanosomes restent donc dans le jabot de 1 3 heures subissant ainsi une transformation enzymatique indispensable pour les prot ger du milieu intestinal qui leur est hostile Chez les individus d j g s la membrane p ritro phique peut imm diatement contenir tout le repas et les trypanosomes sont d truits Ces r sultats montrent que seules les t n rales peuvent s infecter mais Gingrich et al 1982 ont d montr au laboratoire il est vrai que de vieux m les de G morsitans 21 25 jours maintenus je n pendant 3 4 jours peuvent m rir une infection dans les m mes proportions que des m les t n raux 8 12 118 Laveissi re C et al Des travaux r cents permettent de mieux comprendre le cycle du trypano some et les
291. t parvenir trouver les pupes enfouies dans le sol Ceci est relativement simple dans le sable difficile dans la terre Cependant lorsqu un g te a t iden tifi il peut tre suivi sur plusieurs semaines car les femelles viennent g n rale ment d poser leur larve toujours dans les m mes endroits voir le chap VI 5 4 Il est recommand de travailler le plus d licatement possible pour viter de perturber le g te La v g tation environnante ou surplombant le g te ne doit pas tre coup e Le tapis de feuilles recouvrant le sol doit tre d plac puis remis en place la fin de la recherche Sur les berges sablonneuses des cours d eau et sur les bancs de sables on peut ramasser le sable avec une cuill re et le filtrer avec un tamis mailles fines fig 75 la rapidit du travail est accrue cependant on n obtient aucune donn e fiable sur la profondeur d enfouissement du puparium ES de Ailleurs la seule solution pour MR ne ee ee d couvrir les pupes est d utiliser la lame wel 223 8 1 d un couteau pointu et de grater la terre Figure 75 Recherche des pupes par couches successives dans le sable 84 Laveissi re C et al V 8 4 Mesures climatologiques Toute tude sur la bio cologie d un insecte n cessite la mesure de plu sieurs facteurs co et cidioclimatiques temp rature humidit relative d ficit de saturation lumi re Dans chaque biotope tudi il est n cessaire de placer u
292. t tr s rapide Mais ce genre de pulv ri sations exige un mat riel adapt et du personnel qualifi Les op rations sont aussi tributaires des conditions climatiques les inversions thermiques en emp chant le d p t de l insecticide limitent le traitement quelques heures par jour le matin et le soir Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 149 Les consommations d insecticides en mati re active par hectare sont va lu es 800 1000 g de dieldrine 1000 g d endosulfan et 12 5 30 g de del tam thrine Figure 119 Pulv risation m canis e Figure 120 Pulv risation par avion Brumisation au sol cet pandage non r manent au sol est r alis avec des appareils type Swingfog fig 121 ou TIFA Todd Insecticide Fog Applicateur produisant un brouillard partir de insecticide en solution huileu se et d un courant d air chaud Ce mode de traitement malgr quelques succ s ne s est pas g n ralis du fait des complications dues aux conditions atmosph riques et aux risques d inhalation d un brouillard hautement toxique Figure 121 Swingfog Ultra Low Volume U L V l insecticide surtout l endosulfan est n bu lis par un afomiseur type Micronair mont sur avion ou h licopt re volant entre 10 et 15 m au dessus de la canop e et perpendiculairement au vent domi nant Les gouttelettes mises 20 40 microns forment un brouillard qui sous l
293. ternale IT 3 3 Le groupe Austenina Les femelles du groupe Austenina se distinguent par la pr sence dans l ut rus du signum fig 31 C est une pi ce scl rifi e dans la partie ant ro dorsale de l ut rus de formes vari es permettant l identification des esp ces et des sous esp ces du groupe mais par des sp cialistes Son r le a longtemps t ignor Machado 1964 ayant observ des taches noirdtres sur certaines parties du signum et ayant compar leur position avec la forme des harpes du m le en a d duit qu il existe une coaptation par faite entre les deux organes et donc que le signum gt permet la fixation de l d age du m le lors de la copulation gt sert de protection contre le risque de perforation par les harpes Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 31 Figure 31 Signum d une femelle de Glossina fusca congolensis A face ventrale B vue de trois quarts in Machado 1964 C Signum de Glossina fusca fusca in Zumpt 1936 Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 33 DETERMINATION DES ESPECES Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 35 La glossine fait partie de l ordre des Dipt res Cyclorrhapes Schizophores c est dire des insectes dont l imago rompt son puparium selon une d chirure circulaire l aide d un sac frontal gonflable le ptilinum Une famille a t r cem ment cr e sp cialement l
294. ticides pour pouvoir y faire face avant de lutter Plusieurs types de marqueurs ont t utilis s pour tudier les populations de glossines parmi lesquels la cytog n tique l lectrophor se isoenzymatique et plus r cemment les marqueurs microsatellites IV 5 1 La cytog n tique Cette technique bas e sur l tude des chromosomes pr sents dans le noyau lors de la division cellulaire a t utilis e pour distinguer les populations de glossines Les premi res observations de chromosomes ont t faites chez l adulte de Glossina morsitans centralis Vanderplank 1948 Chez les glossines le m le est h t rogam tique XY et la femelle homogam tique XX Le nombre de chromosomes somatiques 2n pr sents chez diff rentes esp ces de glossines est r sum dans le tableau ci dessous d apr s Leak 1999 Nombre de chromosomes Chromosomes diploides 2n surnum raires G m morsitans Variable Fusca G brevipalpis 1 G f congolensis 22 A part cette tude qui a mis en vidence les chromosomes chez les glossines adultes toutes les pre mi res observations ont t r alis es chez les larves de dernier stade ou chez la pupe Groupe Esp ce oO Or On Os Ov Ov On 56 Laveissi re C et al La d couverte puis l tude des bandes color es pr sentes sur les chromo somes polyt niques chromosomes g ants a suscit des
295. tions Enfin le vecteur se retrouve aussi dans les bouquets d acacias pous sant dans les tangs non permanents fr quent s par les troupeaux La transmission du parasite l homme y est saisonni re mars et sep tembre les principaux lieux de transmission tant alors les cotones lorsque les familles d frichent ou d broussaillent les abords de la for t Des Agents communautaires ont t recrut s form s sur la THA et quip s pour les pr l vements Mais la diff rence du protocole de Sinfra ces agents taient salari s Charg s de la lutte antivectorielle ils ont plac eux m mes les pi ges pyramidaux dans les endroits strat giques La population ne fut impliqu e qu indirectement puisqu il lui tait simplement demand de respecter le mat riel Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 183 Lors de cette campagne de lutte antivectorielle Lancien a utilis des pi ges pyramidaux modifi s gt les crans taient en polystyr ne bleu et noir et non en tissu gt le tulle moustiquaire classique a t remplac par un tulle large maille 4mm gt la pyramide en tulle a t quip e d une nasse elle aussi en tulle per mettant de faire le d compte des glossines tu es par l insecticide Les pi ges ont t impr gn s de deltam thrine raison de 300 mg de mati re active par pi ge et n ont pas t r impr gn s pendant les huit mois o ils sont rest s en place A
296. tis une fois analys s ont permis de d couvrir plus de 700 suspects s rologiques parmi lesquels 291 malades 168 malades ont t d couverts par des quipes de prospection classiques lors de travaux de recherche et de visites d valuation de la campagne Le b n fice de cette premi re op ration fut de 180 Laveissi re C et al Pr l vement de sang sur confetti au village par l ASC Exp dition du confetti au laboratoire positif Convocation du suspect au laboratoire Praca positif lt g gt n gatif age p Et 2 AN ae bt eon Bas SU Palpation ganglionnaire L Convocation chaque mois fT 3 mois de suite Ganglions Ganglions et si le suspect pr sente des pr sents absents signes vidents Ponction ganglionnaire Observation au n gatif positif microscope roy positif n gatif Evacuation f Convocation chaque mois 3 mois de suite Figure 133 Protocole de d pistage et de diagnostic utilis Sinfra C te d lvoire Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 181 gt recenser la population de fa on beaucoup plus exhaustive que nous ne l avions fait Vavoua gt obtenir un taux de participation plus qu honorable puisque dans 18 villages tr s importants la population a t visit e entre 80 et 98 gt fixer les limites de la zone d end mie autour de 17 villages sur 46 soit 20 000 personnes surveiller seulement tout en participant
297. titue pas la contrainte essentielle compte tenu de leur opportunisme En Afrique occidentale dans les zones aux contrastes climatiques bien marqu s une saison des pluies de 4 mois une saison s che la densit appa rente augmente rapidement d s les premi res pluies qui mod rent les temp ra tures leur effet se fera d autant plus sentir que cette saison sera plus longue la long vit des adultes s accro t et les pupes ont une dur e de d veloppement opti male 30 35 jours Malgr les crues qui d truisent une grande part de la popu lation pr imaginale les pupes d pos es pr s des cours d eau avant les inonda tions la densit ira croissante pour atteindre son maximum au c ur de la sai son humide en fait les temp ratures ne sont pas seules en causes les femelles pour se nourrir suivent leurs h tes et d posent leur larve en dehors des zones risque la fin de cette p riode ou un peu avant la population va d croitre cause du vieillissement des adultes de la moindre disponibilit des h tes mam mif res et du fait d une mortalit pupale plus forte Cette d croissance est accen tu e en d but de saison s che froide par une augmentation de la dur e du stade pupal 50 60 jours et ses deux principales cons quences une mortalit pr coce lev e parmi les pupes et la sortie de jeunes t n rales tr s faible l l vation des temp ratures du d but de saison s che chaude acc l rant le d v
298. ts au campement 6 006 Tous points d eau usage personnel 5 574 Tous points d eau usage multiple 119 088 En for t de C te d Ivoire le risque augmente fortement avec la pr sence de l eau les bas fonds sont plus dangereux que les campements m me si ceux ci ont un puits le risque y est alors multipli par 2 L approvisionnement au puits ou au trou d eau qui entra ne une pr sence humaine quasi permanente d cuple le risque Toutefois on s aper oit partout que l utilisation des points d eau par une seule famille entra ne un risque bien moindre que s il est utilis par tout un grou pe plusieurs famille ou campemenis 124 Laveissi re C et al VII 3 3 En Afrique occidentale et centrale La diversit des g tes glossines oblige faire la distinction entre les zones de savanes et les zones foresti res En savane Dans les savanes o les glossines riveraines se r fugient le long des gale ries foresti res on peut affirmer que l homme subit une situation qu il n a pas cr e En g n ral quelle que soit la population humaine consid r e les relations entre l homme et l eau sont assez constantes et d terminent pratiquement partout les m mes relations entre lui et le vecteur potentiel des relations intimes Nash 1948 Chaque jour presque heures fixes la population humaine se rend sur la rivi re ou le point d eau pour ses activit s m nag res fig 107 les loisirs bai gnade ou certains tr
299. ture Le cycle de transmission du parasite dans la nature para t assez simple fig 6 Tant qu une personne a des trypanosomes dans le sang il est source de contamination possible pour toutes les glossines qui pourraient le piquer Les malades en 1 p riode repr sentent donc le r servoir de parasites le plus dangereux d autant qu ils ont peu de signes cliniques et le plus souvent ne se sentant pas malades vaquent leurs occupations normalement En 2 p riode les trypanosomes disparaissent progressivement du sang et du fait de la gravit de la maladie les malades allant de moins en moins tra vailler sont moins expos s aux glossines et ne repr sentent pas un r servoir important Le cycle se complique du fait de deux ph nom nes e d abord l clectisme alimentaire de la glossine qui la pousse se nour rir aussi bien sur l homme que sur plusieurs esp ces animales voir chap VI 8 ensuite sur l adaptabilit de T b gambiense plusieurs h tes voir chap VII 2 Le parasite peut ainsi se retrouver chez des animaux domestiques comme le porc le chien ou le mouton et chez des animaux sauvages principalement des petites antilopes La glossine se nourrissant en fonction de la disponibilit de ses h tes potentiels pourra entretenir un cycle purement domestique homme porc homme par exemple ou sauvage antilope antilope Mais la capa cit de dispersion de l insecte et la mobilit des anim
300. u bout de ces huit mois tous les pi ges ont t rem plac s par du mat riel neuf Les sites de pi geage ont t choisis par les agents en fonction de la den sit des glossines raison de 10 pi ges par kilom tre carr entre 5 et 20 selon la densit des cultures e le long des lisi res de for t e dans les bosquets d acacias e aux points d eau autour des bouquets de Lantana camara La lutte dans chaque district a t supervis e par un field officer aid par deux assistants en charge de 2 ou 3 subcomt s environ 150 km et 16000 habitants Dans chaque subcomt des villageois recrut s sp cialement furent form s la lutte et la sensibilisation de la population pour pouvoir se charger des diff rentes op rations Ils taient soutenus par des Comit s de lutte lus au niveau du District du subcomt et des communes dont le r le taient d informer les communaut s de les mobiliser et les inciter participer la surveillance et l entretien des pi ges Fin 1990 12 000 pi ges avaient t install s En deux ann es de lutte la DAP variable de 1 2 5 tait r duite de plus de 99 dans le m me temps le nombre de malades passait de 1 680 en 1987 62 en 1990 Les r sultats spectaculaires obtenus dans ce foyer prouvent l efficacit du protocole Cependant on doit savoir qu il est difficilement reproductible ailleurs En Ouganda le bailleur de fonds a peu d bours
301. ue d une m thode de lutte adapt e deux esp ces de glossines riveraines en R publique Populaire du Congo Cah ORSTOM s r Ent m d Parasitol XIX EVANS D A amp ELLIS D S 1975 Penetration of mid gut cells of Glossina mor sitans morsitans by Trypanosoma brucei rhodesiense Nature 258 231 233 FAIRBURN H amp CULWICK AIT 1950 The transmission of polymorphic try panosomes Acta tropica 7 19 47 FLINT S 1985 A comparison of various traps for Glossina spp Glossinidae and other Diptera Bull ent Res 75 529 534 FORD J 1971 The role of the trypanosomiases in African ecology a study of the tsetse fly problem Clarendon Press Oxford 568 p FORD J amp KATONDO K M 1973 Maps of tsetse fly Glossina distribution in Africa 1973 according to sub generic groups on scale of 1 5 000 000 plus a set of 9 maps in colour Bull Anim Hlth Production 25 187 193 FREZIL IL 1983 La trypanosomiase humaine en R publique populaire du Congo Travaux et documents de l ORSTOM n 155 165p GINGRICH J B ROBERTS L W amp MACKEN L M 1983 Trypanosoma bru cei rhodesiense mechanical transmission by tsetse Glossina morsitans Diptera Glossinidae in the laboratory J med Entomol 20 673 676 GINGRICH J B WARD R A MACKEN L M amp ESSER K M 1982 African sleeping sickness new evidence that mature tsetse flies Glossina morsitans can become p
302. umidit d ficit de saturation luminosit vent pluviosit et bien s r en fonction de facteurs propres aux individus tat nutritionnel gravidit A titre d exemple on peut signaler qu au dessus de 32 C le phototactisme de G morsitans devient n gatif vraisemblablement sous l effet d un stimulus induit token stimulus lui faisant associer obscurit et basse tem p rature ce qui est souvent le cas voir chap VI 10 le nombre de vols spon tan s de G fuscipes augmente avec la temp rature et la lumi re mais l humidit a peu d effet une glossine affam e est plus active en air sec qu en air humide Le cycle quotidien par tranches horaires pr sente d importantes varia tions saisonni res g n ralement bi modal en saison chaude r duction de l ac tivit durant les heures chaudes il est unimodal tr s accentu en saison froide l activit commence tard et se termine t t et pratiquement uniforme en saison humide Le rythme d activit d terminera pour chaque esp ce ses chances de ren contrer un h te ou d acc der certains h tes en saison chaude G tachinoides prend 51 de ses repas sur les antilopes et 23 sur l homme tous cherchant eau et ombrage dans la galerie foresti re mais en revanche en saison froide plus de 50 des repas proviennent des reptiles seuls h tes vraiment disponibles voir chap VI 7 VI 10 Le repos La majeure partie du temps de la ts ts se passe en repos con
303. un effectif absolument repr sen tatif de la population Selon Challier 1984 il faut pour liminer en 10 jours l ensemble de la population femelle que le taux de r duction quotidien atteigne ou d passe 60 2 ceci dans une zone id ale sans migration ni immigration Mais selon Weidhaas amp Haile 1978 il suffirait d un taux de capture journalier de 7 pour obtenir 90 de r duction par g n ration G morsitans avec un taux de repro duction de 2X par g n ration ll importe donc que le SAT soit particuli rement attractif efticace et toxique Aftractivite Le SAT doit tre suffisamment attractif pour attirer les glossines au moins d une distance gale leur capacit de perception Sa taille doit donc tre suf tisante mais compatible avec les imp ratifs conomiques et il doit tre construit avec des mat riaux dont l attractivit pour les esp ces vis es a d j t test e ces essais peuvent tre men s ais ment gr ce aux grilles lectrifi es Vale 1974 Il faut viter d utiliser en confiance un SAT qui a fait ses preuves ailleurs sur des esp ces diff rentes Au Zimbabwe des SAT de couleur noire attirent un grand nombre de G morsitans et de G pallidipes plus que le bleu dont les r sul tats sont variables et surtout que le blanc Green 1986 En C te d Ivoire cer tains bleus et le blanc manifestent pour G palpalis une tr s grande attractivit proportionnelle leur r fl
304. upe voir chap VI 4 et VI 10 et dont la fr quentation par les h tes est suffisante Ces secteurs sont g n ralement les co tones les lisi res entre deux faci s dont l un au moins est bois Ainsi en zone foresti re de C te d Ivoire les plus fortes densit s de G p palpalis sont enregis tr es au niveau des lisi res de villages sur les lisi res entre la plantation caf i re o cacaoy re et un bas fonds le long des routes et chemins s parant une plantation et une relique foresti re Toujours en C te d lvoire la densit moyen ne de G longipalpis est estim e 3 au c ur de la savane arbor e et 75 au niveau de la lisi re des lots forestiers D Almeida 1985 VI 2 La r partition des esp ces Les cartes dress es par Ford amp Katondo 1977 mettent bien en vidence la restriction de l aire de r partition du genre Glossina et celle des diverses esp ces en Afrique plusieurs facteurs biotiques et abiotiques emp chent les glos sines OU quelques esp ces seulement de s installer ou d atteindre certaines r gions Les principales causes limitantes de l extension du genre sont 94 Laveissi re C et al gt Un climat trop chaud sah lien ou sub saharien comme un climat froid du fait de l altitude ne permettent pas l imago de satisfaire ses besoins en nourriture soit en les exag rant soit en modifiant le rythme d activit dans tous les cas les stades pr imaginaux peuvent difficilement a
305. us large de l cran du dessus est repli e sur le c t On pose le 3 cran sur le premier en alignant parfaitement les bords On les coud 12 5 cm du bord ext rieur Ee Les 2i me et 3i me crans juxtapos s bord bord sont eux aussi cousus 12 5 cm du i bord On a ainsi cr une gorge longitudinale entre les 3 crans noirs par laquelle on pourra enfiler le Coutures piquet de fixation i Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 215 Couture des crans bleus Chaque cran bleu est ins r entre les bords libres de deux crans noirs sur bleu gt une profondeur d un demi centim tre Be arta environ en s assurant que les crans yh a noirs et l cran bleu sont parfaitement align s On coud les crans ensemble et on r p te l op ration pour les deux autres pi ces bleues Couture noir 120 Les 3 crans noirs bleus ainsi cousus e LA e bleu seront dispos s 120 lors du montage final Couture du c ne en moustiquaire C est la partie la plus d licate mais un tailleur ayant vu le mod le de pi ge saura imm diatement comment proc der Il y a deux op ra tions coudre les trois triangles en tulle mousti quaire sur les crans bleus et coudre les triangles entre eux On proc de comme pour la couture des pi ces en tulle du pi ge pyramidal voir chapitre XIL6 Toutefois
306. ux ans aux alentours de 80 bien qu partir du sixi me mois com mencent appara tre des probl mes li s aux activit s agricoles aux mentalit s particuli res des groupes et surtout aux relations qu ils entretiennent entre eux La participation est g n ralement minimale quand le planteur ne doit pas se rendre sur sa plantation hors des p riodes de r colte ou d entretien ou bien au moment des retours au pays ou r gion d origine voyages annuels ou bien quand il n estime plus n cessaire d entretenir ses crans n tant plus g n par les piq res Elle varie aussi avec l ge du planteur globalement l assiduit augmente avec l ge Mais si ceci est exact pour certains groupes allog nes c est faux pour les autochtones Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 177 En outre plus la plantation est grande et plus l assiduit est importante Enfin la nature du village a une tr s grande importance sur la participa tion plus le village est h t rog ne ou plus le village est important et moins l as siduit est forte Selon l ethnie dominante pas forc ment sur le plan num rique il y a des interrelations positives qui incitent les allog nes se pr senter ou bien n gatives qui au contraire les en emp chent D autres facteurs socioculturels modifient la participation des planteurs tels que la religion les musulmans sont moins assidus que les chr tiens parmi ces derni
307. venir en modifiant ces fac teurs La transmission cyclique pourrait ne pas tre la seule voie possible car les travaux de Gingrich et al 1983 montrent que la transmission m canique de T b rhodesiense par G morsitans n est pas exceptionnelle au laboratoire pr s de 51 des glossines nourries de fa on interrompue sur souris infect es peuvent transmettre le trypanosome d autres souris La capacit vectorielle des glossines est un sujet qui reste encore clair cir les relations vecteur parasite sont extr mement complexes et pourraient tre autant influenc es par des facteurs extrins ques que par des facteurs intrins ques et g n tiques des deux acteurs VII 1 3 Les cons quences de Vinfection On a longtemps h sit pour affirmer si l infection des glandes salivaires a ou non une r percussion sur la long vit de la glossine Jenni et al 1980 Livesey et al 1980 ont prouv que l insecte infect a tendance se nourrir ou du moins sonder plus souvent que les non infect s le flux sanguin est nota blement r duit dans le tiers proximal du labre par la pr sence des trypanosomes qui s associent aux m canor cepteurs modifiant ainsi le stimulus per u par les sensilles Dans ces conditions on peut comprendre que dans la nature des taux d infection lev s des h tes des glossines homme ou animaux ne sont pas for Les Glossines vectrices de THA biologie et contr le 119 c ment li s de
308. voire Sexe rythmes ovaro ut rins et utili sation de l espace Acta oecologica 8 27 38 GOUTEUX J P BANSIMBA P BISSADIDI N amp NOIREAU FJ 1987 La prise en charge de la lutte contre les ts ts par les communaut s rurales premiers essais dans cinq villages congolais Ann Soc belge M d trop 67 37 49 GOUTEUX J P amp BUCKLAND S T 1984 Ecologie des glossines en secteur pr forestier de C te d lvoire 8 Dynamique des populations Cah ORSTOM S r Ent m d Parasitol XXIII 19 34 GOUTEUX J P amp LANCIEN UJ 1986 Le pi ge pyramidal ts ts Diptera Glossinidae pour la capture et la lutte Essais comparatifs et description de nouveaux syst mes de capture Trop med Parasit 37 61 66 GOUTEUX J P LAVEISSIERE C amp BOREHAM P F L 1982 Ecologie des glossines en secteur pr forestier de C te d lvoire 2 Les pr f rences tro phiques de Glossina palpalis s l Cah ORSTOM S r Ent m d Parasitol XX 3 18 GOUTEUX J P amp NOIREAU F 1986 Un nouvel cran pi ge pour la lutte anti ts ts description et essais dans un foyer congolais de trypanosomiase humaine Ent exp applic 41 291 297 GREEN C H 1986 Effects of colours and synthetic odours on the attraction of Glossina pallidipes and G morsitans morsitans to traps and screens Physiol Ent w 411 421 228 Laveissi re C et al GREEN C H 1987 L analyse du pouvoir attractif
309. xiste donc une tr s forte relation entre le risque d infection et les activi t s humaines d une part et entre le risque et le mode d occupation de l espace Laveissi re amp Hervou t 1991 De fa on sch matique on peut estimer que gt le risque est d autant plus important que l homme travaille plus long temps dans le g te glossine g n ralement les caf i res sont plus dangereuses que les cacaoy res compte tenu des densit s de G palpalis plus importantes et d un contact homme glossine beaucoup plus fr quent en raison de la quantit de travail que l on doit y fournir fig 110 on constate cependant que le risque est plus important dans une jeune cacaoy re que dans une jeune caf i re jusqu 7 ans en raison d une plus grande densit de v g tation au del de la limite des sept ans le ph nom ne est invers car la r colte du caf et l entretien de la plantation sont plus longs que les travaux n cessaires dans une cacaoy re la cacaoy re n est cependant pas sans risque car implant e en zone humide pr s d un bas fond elle est fr quent e en lisi re par une population de glossines issue de ce bas fond et pr sentant toutes les qualit s requises pour assurer la transmission Figure 110 Cueillette du caf Figure 111 Campement de culture gt le risque est plus important quand l homme vit dans la plantation dans un campement de culture fig 111 ce mode de vie en lui m me n est pas ris
310. zone d end micit pour assu rer une barri re efficace minimum 5 kilom tres ls peuvent tre soit fix s au sol par leur axe m tallique soit suspendus des branches basses par une cordelette bien qu il y ait un risque d enchev tre ment dans les branches sous l effet du vent le bas du pi ge biconique ou de l cran doit se trouver environ 10 cm du sol tandis que les crans inf rieurs des autres pi ges pyramidal et Vavoua doivent tre entre 40 et 50 cm du sol 166 Laveissi re C et al Leur retrait doit tre assur avant la mont e des eaux fin juin en Afrique de l ouest En zone foresti re En milieu forestier la strat gie de lutte par pi geage a volu partir du moment o l on a pu hi rarchiser les zones risques et surtout apr s des cam pagnes pilotes qui ont permis d observer le comportement des populations humaines vis vis du mat riel Jusqu en 1991 on tenait compte de l effet lisi re voir chap VI 1 les glos sines taient intercept es au niveau des interfaces entre les divers faci s colo giques les lisi res qui sont tout la fois zones de densit lev es lignes de vol lieux de repos lieux de reproduction Etaient inclus dans ce terme de lisi res gt les lisi res de villages gt les routes et sentiers s parant deux faci s dont l un au moins est bois gt les limites entre plantations et lots forestiers ou galeries foresti res Le

Les glossines vectrices de la maladie du sommeil

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