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File - soins infirmiers en médecine

1. attention son action n est pas confondre avec celle du glucagon L effet des incr tines est diminu dans le diab te de type 2 Le GLP 1 r gule le glucose La s cr tion du GLP 1 en agissant sur le pancr as est diminu e chez les patients l estomac et le cerveau diab tiques de type 2 Cerveau Stimule la sati t et r dust la pere ahmentasre Estomac Ralerit la lance g tnyue Foie R det ls prodechon h patique de gucose Cellules alpha du pancr as R duit la s cr ton portprandile de gucagon Deux chemins th rapeutiques utilisent actuellement cette r action physiologique un produit qui inhibe l enzyme DPP IV responsable de la d gradation des incr tines GLP 1 il s agit du Januvia Le Januvia M dicament qui emp che la d gradation des incr tines Il augmente donc la concentration des incr tines dans le sang apr s un repas Si pas de repas pris ne pas prendre de comprim Donc pas de risque d hypoglyc mie Ce m dicament a peu d effet sur le poids Il s agit d un comprim de 10 mg qui se prend 1 fois jour la m me heure IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 30 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie _ Jang U YIA 100 Ona gt un analogue des incr tines GLP 1 le Byetta ou le Victoza Le Byetta Analogue du GLP1 obtenu partir de la salive de l zard Adm
2. ce programme est tabli sur base d un document crit au sein d une unit de diab tologie et soumis l approbation de l INAMI sous le titre de concept de r ducation fonctionnelle De ce document de base d couleront les programmes individuels L quipe de diab tologie conventionn e se compose de au moins 1 m decin sp cialiste en endocrino diab tologie 1 praticien de l Art Infirmier diab tologique 1 di t ticien et peut faire appel 1 assistant social ou 1 infirmier social 1 psychologue et 1 podologue Si des enfants ou adolescents sont pris en charge il faut en plus un p diatre 4 1 5 Respect du contrat La personne diab tique peut donc pr tendre une aide concr te et bien organis e en tant CONVENTIONNE Le diab tique inform de cette possibilit signe cette convention ou ce contrat avec la mutuelle par une demande d intervention introduite par le diab tologue aupr s du m decin conseil de sa mutuelle Cette convention est annuelle Le diab tique s engage donc se prendre en charge et l efficacit de sa gestion du diab te est v rifiable par gt son taux d Hb glycosyl e gt ses glyc mies capillaires stock es dans son lecteur de glyc mies et relev es par un programme informatique lors de ses visites en unit de diab tologie gt son suivi m dical La convention est donc renouvelable ou modifiable ou annulable chaque ann e par le diab tique lui m
3. c est dire qu il se transmet peu de parents enfants E Le traitement O O INSULINOTHERAPIE OBLIGATOIRE d o l objectif tre le plus pr s possible de la normo glyc mie Le r gime diab tique normo calorique si pas d ob sit Celui ci est tabli en rapport avec l activit physique le poids du patient et ses habitudes alimentaires L exercice physique F Les complications au moment du diagnostic Il existe peu de complications chroniques au moment du diagnostic car le d but est brutal Mais il existe un risque important de coma acidoc tosique IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie NB Le diab te de type 1 lent d but tardif et progressif repr senterait jusqu 10 des diab tes erron ment tiquet s type 2 Il peut tre trait par ADO dans les premi res ann es de la maladie et n cessitera l insuline dans les 2 10 ans qui suivent sa d couverte 2 1 2 Diab te de type 2 A L tiologie Le diab te de type 2 r sulte d une insulino r sistance avec une d ficience relative en insuline Elle s accompagne d une ob sit abdominale andro de Cette forme de diab te augmente avec l ge l absence d activit physique et l ob sit Elle est plus fr quente chez la femme ayant pr sent un diab te gestationnel chez les personnes avec une hypertension art riell
4. dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 ZI Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie Les buts seront de contribuer l quilibre glyc mique maintenir un profil lipidique non ath rog ne s il s agit d enfants d adolescents permettre une croissance harmonieuse S il s agit de diab tiques ob ses r duire le surpoids r duire la complexit et la contrainte du r gime ainsi que l adapter chacun afin qu il soit respect au mieux et le plus longtemps possible FEFFE Les principes Ne ant j Lipides 30 Prot ines 15 A Les glucides Il faut donc retenir de tout ceci qu il faut manger des glucides en quantit suffisante de natures vari es r partis sur la journ e qu il faut manger les glucides index glyc mique lev en association avec les autres familles alimentaires protides lipides fibres afin de ralentir leur effet que si le diab tique s offre un glucide pouvoir hyperglyc miant lev il doit diminuer la quantit de glucides complexes du m me repas que pour conna tre l effet hyperglyc miant des diff rents glucides propre chaque diab tique celui ci peut mesurer sa glyc mie avant et 1 H 30 apr s le repas il devrait y avoir un cart entre 0 40 et 0 60 gr L si glyc mie jeun de 1 20 gr L apr s repas monte 1 70 gr L environ si la glyc mie monte plus il faut chercher l aliment ou l
5. l art rioscl rose et la m diacalcose par l hyperglyc mie qui aggrave la n crose en cas d accident isch mique infarctus A V C art rite oblit rante par l l vation des triglyc rides li e au d s quilibre du diab te surtout pour l art rite des membres inf rieurs et l association d autres facteurs de risque hyperlipid mie ob sit qui est ath rog ne Atteintes cardiaques chez le diab tique Insuffisance coronaire cardiomyopathie neuropathique et diab tique v g tative infarctus du myocarde L infarctus du myocarde peut tre inaugural peut se manifester par une mort subite Il est souvent indolore dans 50 des cas mais rarement asymptomatique dans 25 des cas gt dyspn e l effort fatigue inhabituelle des troubles digestifs un simple d s quilibre du diab te Cardiomyopathie diab tique Une atteinte du myocarde ind pendante de l sions coronariennes peut se voir chez le diab tique le myocarde diab tique ressemblant alors au myocarde s nile Hypertension art rielle Elle atteint 30 40 des diab tiques Plusieurs facteurs sont son origine ath romatose n phropathie ob sit Elle augmente le risque de pathologies vasculaires aggrave la n phropathie et m me la r tinopathie IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 48 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie Atteintes c r brales L att
6. paratifs par ex les horaires d injection d insuline en fonction du d calage horaire IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 10 42 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie Il est pr f rable d emporter une quantit de mat riel en suffisance mat riel pour les glyc mies capillaires le mat riel d injection l insuline le kit de glucagen et de quoi faire remonter la glyc mie le tout dans un sac s par afin de tout trouver facilement et conserver ce sac pr s de soi pas dans la soute si voyage en avion Ce sac contiendra aussi la carte de diab tique et une attestation du m decin traitant avec des precriptions suppl mentaires Il sera important que le patient porte une attention particuli re ses pieds voir les commandements du pied diab tique de m me que pour l alimentation et veillera avoir une activit physique adapt e I I l insuline peut tre commercialis e avec des concentrations diff rentes dans certains pays 9 3 Un examen m dical une intervention chirurgicale Les examens m dicaux les techniques de soins invasives les interventions vont souvent n cessiter une mise jeun du patient encore une perturbation pour le diab te Selon le traitement suivi par le patient insuline antidiab tique oraux il y a lieu d adapter le traitement pour les antidiab tiques oraux voir ce chapitre pour l insulinoth rapie il fau
7. Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie 5 Les tests de d pistage et le suivi 5 1 Les tests veineux 1 La glyc mie jeun Le d pistage du diab te se fait gr ce la glyc mie veineuse plasma jeun v rifi e une seconde fois La glyc mie s exprime en grammes par litre ou en milliosmoles par litre selon les techniques de dosage utilis es N B 1 gr L 5 5 mmol L et 1 mmol L 0 18 gr L Les normes ont donc t donn es ci avant d finition du diab te La glyc mie tube contenant du fluorure de sodium qui emp che la glycolyse gris se fait sur du sang pr lev lors d une ponction veineuse r alis e distance d un apport glucidique pas sur un cath ter perfus de glucos et chez un patient jeun depuis 8 heures 2 L HGPO Il s agit de faire ing rer jeun au patient 100 gr de glucose liquide et d analyser la courbe de glyc mie et d insulin mie durant les 2 4 heures suivre Il faut pr lever un tube gris pour la glyc mie et un tube coagul pour l insulin mie avant l ingestion du liquide puis toutes les 30 minutes en fonction de la prescription m dicale TO T30 T60 T90 L HGPO permet de poser le diagnostic de diab te si la glyc mie la 2 heure est sup rieure ou gale 2 g L 3 L h moglobine glycosyl e ou glygu e HbA1c Le glucose sanguin se fixe sur l h moglobine ce processus s appelle la glycolysation La portion d h moglobine qui
8. Convention INAMI voir ci apr s viter que les diab tiques ne fassent les complications du diab te qui repr sentent un co t lev par les soins et traitements que cela induit dialyse handicaps m dicaments greffes Complications aig es L hypoglyc mie L hyperglyc mie 7 Changement R de caract re Vue trouble z x Pemhlement CONSEQUENCE CHEZ LE DIABETIQUE DE TYPE 1 L acidoc tose URGENCE PEUT ENTRAINER LA MORT CONSEQUENCE CHEZ LE DIABETIQUE DE TYPE 2 Le coma hyperosmolaire Vertige CONVULSIONS IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie LES COMPLICATIONS CHRONIQUES p Microangiopathies Macroangiopathies La r tinopathie Les atteintes coronariennes et La n phropathie jusque l INSUFFISANCE cardiaques ath roscl rose infarctus RENALE hypertension art rielle La neuropathie L art rite des membres inf rieurs Les atteintes vasculaires c r brales AVC AIT Les infections e Le pied diab tique carrefour des micro et macroangiopathies 4 Aspects l gaux Cf cours de d ontologie 4 1 La convention INAMI 4 1 1 De quoi s agit t il C est un contrat entre l organisme assureur de maladie mutuelle et la personne atteinte de diab te sucr pour permettre cette personne d autog rer sa sant avec un diab te L IN A M I offre au diab tique d
9. Les aider se concentrer sur les techniques de soins Inciter le patient pratiquer les techniques qu il redoute en lui expliquant que ses craintes disparaitront avec la pratique Soutient des proches NB Le mal perforant plantaire Les traitements ne doivent pas c der un raisonnement simpliste automatique qui pense que pied diab tique gangr ne amputation La d marche th rapeutique consistera hospitaliser le patient pour dans un premier temps rechercher l tiologie pied art ritique pied neurologique ou les deux IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 58 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie Dans le temps suivant e arr t total et imm diat de l appui repos e pr l vements bact riologiques en profondeur que l on peut faire par injection de L P puis aspiration e h mocultures e _antibioth rapie large spectre e pr vention des escarres e _h parinoth rapie HBPM pour alitement e vaccination antit tanique e traitement de l infection s il y en a e antalgiques si douleurs m me morphiniques e viter tout prix que la jambe pende du lit e quilibration parfaite du diab te glucotests et insulinoth rapie optimis e e soins locaux quotidiens ou biquotidiens avec excision des n croses d tersion de la fibrine et antiseptiques locaux type Betadine dilu e Betadine pure est toxique sur les tissus isch m
10. culture d urine du second jet 2 fois par an 10 4 Le pied diab tique On regroupe sous la d nomination pied diab tique les cons quences que peuvent entra ner les complications vasculaires micro et macro angiopathies risque d isch mie et neurologiques au niveau des pieds diminution sensibilit d formation pied et d min ralisation des os et le mal perforant en est la forme la plus habituelle 15 des diab tiques d veloppent une plaie du pied dont l volution peut tre catastrophique plus de 50 des amputations concernent des patients diab tiques Les l sions peuvent tre provoqu es par des l sions minimes La rapidit de l volution peut tre foudroyante surtout en cas de neuropathie importante et de d s quilibre du diab te perte du pied en 48 heures TT Rappelons nous aussi que le diab tique cicatrise mal Pourquoi et comment le diab te favorise les plaies des pieds 10 4 1 L atteinte des art res L atteinte des grosses et petites art res appel e art rite n est pas diff rent de celle qui touche les personnes non diab tiques ath roscl rose Cette atteinte est essentiellement favoris e par le tabac le cholest rol et l absence d activit physique Par contre l atteinte des toutes petites art res est directement li e au diab te et entra ne une circulation sanguine qui se fait mal avec pour cons quence un moindre apport en oxyg ne et en nutriments L atteinte d
11. d injecter l insuline il est constitu d une cartouche d insuline situ e l int rieur du stylo d un dispositif permettant de r gler la dose d insuline administrer et d assurer l injection de l insuline Actuellement deux types de stylos injecteurs sont disponibles les stylos rechargeables destin s recevoir de l insuline mis sur le march sous forme de cartouches et les stylos jetables pr remplis Ces stylos sont con us pour une utilisation individuelle par le patient dans le cadre d une auto administration sous cutan e L administration sous cutan e de l insuline n cessite l utilisation d aiguilles Ces aiguilles sont des articles st riles usage unique La longueur et le diam tre des aiguilles ont t consid rablement r duits 8 12 mm 0 25 0 36 mm ce qui a permis aux patients d effectuer des injections plus pr cises mais galement d am liorer leur confort Il existe galement des aiguilles de 5 6 mm r serv es aux enfants chez qui l paisseur de la peau est faible Le stylo injecteur offre une utilisation pratique et facile Des dysfonctionnements du piston du porte cartouche ou autres peuvent malgr tout tre l origine de l administration de doses incorrectes d insuline CURE TS AS IU A0 oou ve A Il existe galement des accessoires Cache aiguille qui s adapte sur le stylo pour viter au diab tique de voir l aiguille qui le pique Loupe qui s adapt
12. de Langherans Il est possible que des virus des toxines ou certains composants alimentaires y soient impliqu s la prot ine du lait provoquerait une s cr tion d anticorps anti insuline Lorsque 90 des cellules sont d truites les sympt mes se manifestent Ce type de diab te survient le plus souvent chez les jeunes et les moins de 40 ans mais peut survenir n importe quel ge Il repr sente 5 10 de tous les patients diab tiques Souvent les patients sont maigres au moment du diagnostic B Les sympt mes O O Apparition soudaine et brutale de la maladie chez les enfants et les adolescents Apparition plus progressive chez les adultes Polyurie et polydipsie fatigue et faim Perte de poids importante malgr un app tit normal parfois m me polyphagie C tonurie majeure grand risque d un coma acidoc tosique Rarement pr sence de complications lors du diagnostic C Le laboratoire O O O O O 0 On peut donc identifier les sujets risque ce sont les groupes HLA DR3 DR4 c est la carte d identit cellulaire mais l apparition du diab te d pend aussi de facteurs ext rieurs Lorsque la r action immunitaire est enclench e on voit appara tre les anticorps anti ilots Le peptide C tr s bas ou ind tectable mesure de la s cr tion d insuline endog ne Insulin mie basale basse Hyperglyc mie glycosurie C tose pr sente D L h r dit Peu h r ditaire
13. diapason pos sur les orteils les chevilles les genoux et les articulations des mains une tude du sens de position des orteils le diab tique doit dire sans regarder ses pieds dans quelle position se trouve un orteil qui est mobilis par le m decin une tude de la sensibilit au chaud et au froid par contact IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 51 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie une tude de la sensibilit la pression cutan e au moyen d un monofilament calibr semblable celui du fil de nylon des lignes de p che l extr mit du filament est appliqu e sur la peau de fa on ce que le filament se courbe ce qui assure une pression d termin e sur une surface correspondant la section du filament et le diab tique doit dire sans regarder ses pieds quand le filament est appliqu LE MAL PERFORANT PLANTAIRE Le mal perforant r sulte de l atteinte des nerfs et des art res La d formation des orteils en marteau entra ne des points d appui et de frottement anormaux Les troubles de la sensibilit profonde accentuent encore ces d formations Parall lement les troubles s cr toires fragilisent la peau l absence de sudation rend la peau s che celle ci forme des durillons Faute de douleurs ces durillons sont n glig s ils deviennent de v ritables pierres blessant le tissu sous cutan Une petite poche liquidienne se forme so
14. du r cipient utilis des mains de l op rateur La glycosurie ne vaut rien en soi si on ne la met pas en rapport avec les sympt mes d hypo ou d hyperglyc mie avec le contexte dans lequel elle a lieu repas activit intensive apr s traitement antidiab tique pendant une maladie IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 17 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie e La c tonurie Recherche la pr sence de corps c toniques dans les urines En effet lorsque les cellules n ont pas de glucose comme source d nergie elles utilisent les acides gras et rejettent dans la circulation des d chets acides ces d chets acides s liminent via les reins dans les urines La pr sence de corps c toniques dans les urines est donc un indice de la gravit de la situation et de la n cessit d agir vite II 2 cas de figures soit le patient est en hyperglyc mie s v re et il se complique d un coma acidoc tosique glycosurie et c tonurie il faut faire baisser la glyc mie l aide d insuline soit le patient est en hypoglyc mie et il est aussi en tat d acidoc tose glycosurie et ac tonurie il faut le resucrer de toute urgence TT Durant un tat d acidoc tose et dans l impossibilit d en savoir la source on commence toujours par resucrer l hypoglyc mie tant plus dangereux dans l imm diat Il faut toutefois mesurer
15. en m decine 2 me EPSC 2012 2013 53 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie 10 5 Les lipodystrophies Sont des troubles du tissu adipeux provoqu s par des injections r p t es d insuline au m me endroit et par la r utilisation des aiguilles Elles peuvent tre la cause d une absorption irr guli re et impr visible de l insuline En effet cette forme de kyste renferme de l insuline inject e gt hyperglyc mie ensuite cette insuline accumul e peut tre largu e en plusieurs doses la fois gt hypoglyc mie grave Le changement de l aiguille Les aiguilles insuline ne doivent tre utilis es qu une fois Pour les aiguilles stylos domicile on tol re d utiliser la m me aiguille pour 3 injections maximum Quels risques li s la r utilisation des aiguilles Aiguille neuve Aiguille utilis e Image d montrant le type de dommage que la r utilisation d aiguille peut occasionner Photos extraites de l tude Dieter Look et Kenneth Strauss Nadeln mehrfach verwenden Diabetes Journal 1998 10 5 31 34 Le lubrifiant de l aiguille dispara t et les injections deviennent moins confortables La pointe s mousse se tord peut se briser et rester dans la peau du patient Cette aiguille d form e cause des microtraumatismes petites blessures et provoque fr quemment des lipos Il est primordiale de varier les sites d injection ex le matin le bras midi la cuisse etc et de
16. foie est sens lib rer juste assez de sucre pour remplacer ce qui est utilis et l insuline est en quelque sorte le messager qui dit au foie a suffit Mais quand l organisme ne produit pas assez d insuline comme dans le cas du diab te de type 1 ou quand l insuline n arrive pas d livrer son message au foie diab te de type 2 le foie se met lib rer le sucre beaucoup trop rapidement La r sistance l insuline il y a de l insuline produite mais celle ci ne sait pas effectuer sa mission correctement L allergie l insuline dans la majorit des cas il s agit d allergies aux adjuvants des pr parations insuliniques Les manifestations sont alors le plus souvent localis es au point d injection douleur et rougeur et sans gravit Les allergies l insuline proprement dites sont exceptionnelles Signes et sympt mes de l hyperglyc mie e Somnolence e Polyurie e Polydipsie e D shydratation e Amaigrissement fr quent dans le diab te de type 1 et rare dans le diab te de type 2 Cons quences de l hyperglyc mie L hyperglyc mie augmente l osmolarit voir notion d isotonie au chapitre des perfusions des liquides intracellulaires qui sont en forte concentration de glucides ce qui entra ne un passage d eau de l int rieur des cellules vers l ext rieur c est dire dans le s rum Il y a d shydratation intracellulaire Ce passage d eau entra ne du potassium K don
17. important d apparition d infarctus du myocarde d accident vasculaire c r bral d atteinte oculaire et r nale de troubles nerveux d infections de la peau et de bien d autres probl mes Ceci a t d montr par des tudes scientifiques aussi bien pour le diab te de type 1 que pour le diab te de type 2 Pourquoi doser l HbAIlc Avoir le diab te ne fait pas mal Vous ne sentez pas toujours si votre diab te est bien quilibr C est pourquoi les m decins conseillent de doser l HbA1c tous les 3 6 mois pour am liorer la surveillance de votre diab te Quels sont les objectifs actuels du traitement Une valeur d HbA1c entre 6 5 et 7 5 est l objectif atteindre dans la prise en charge du diab te Mais le m decin adapte cette valeur cible chaque patient Elle peut tre diff rente si le patient est g en pr sence d autres maladies ou s il y a un risque accru d hypoglyc mie Pourquoi modifier l unit R cemment les experts ont mis au point une nouvelle technique de mesure de l HbA1c Elle est plus fiable et permet une meilleure comparaison des r sultats d HbA1c entre diff rents laboratoires Son d savantage r side dans le fait que l HbA1c ne peut plus tre exprim e en mais en mmol mol millimole par mole On devra tous s y habituer Comment se comporte l ancienne unit par rapport la nouvelle Il existe une formule de conversion entre l ancienne et la nouvelle unit Une table
18. l insuline du patient continue s adapter la glyc mie raison pour laquelle utilis seul le biguanide ne provoque pas d hypoglyc mie Effets secondaires Inconfort digestif possible naus es vomissements perte d app tit go t m tallique dans la bouche pesanteur pigastrique diarrh es Il est recommand de les prendre avec le repas car la tol rance digestive en est am lior e Risque Toxicit r nale et h patique acidose lactique et choc irr cup rable Elimination Par les reins 65 et par les selles Pr cautions Ils sont arr ter 72 heures avant une anesth sie et 48 h avant un examen avec produit de contraste La Metformine peut tre reprise dans le traitement 48 heures apr s Stop si insuffisance h patique respiratoire cardiaque grave Insuffisance r nale Intervention ou RX avec produit de contraste Exemples de Biguanides Metformine Glucophage 500 et 850 mg Metformax etc d LES GLUCOSIDASES INHIBITEURS Retardent l absorption intestinale de glucose Diminuent l hyperglyc mie post prandliale Effets secondaires Flatulences ballonnements abdominaux diarrh e Exemple des inhibiteurs des a glucosidases Acarbose e LES THIAZOLIDINES DIONES Ils diminuent l influx d acides gras libres dans les cellules B gt la s cr tion d insuline est am lior e Ils augmentent la sensibilit du tissu graisseux l insuline qui arrivera mieux capter
19. la forme liquide est recommand e car la r sorption est plus rapide Si hyperglyc mie insuline PM Si le patient doit subir un examen pour lequel il est jeun ne jamais injecter l insuline rapide sauf si perfusion de glucos mais une dose de lente peut tre administr e R tablir un poids normal gt Hygi ne alimentaire repas quilibr et collation SN Maitriser les techniques de base et des activit s d auto soins l infirmi re enseigne au patient les soins diab te inaugural et v rifie les connaissances d un ancien patient diab tique concernant la pathologie la surveillance Glyc mie signification et interpr tation Insuline conservation mat riel d injection techniques d injection et sites dur e d action de l insuline C tonurie type 1 l infirmi re enseigne au patient les mesures pr ventives des complications aig es Idem pour la pr vention des complications chroniques cela signifie une modification de certaines habitudes de vie normoglyc mie HbA1C lt 7 contr le PA arr t tabac normocholest rol mie lutter contre ob sit Pr venir la r tinopathie n phropathie neuropathie pied diab tique L ducation doit tre r alis e par une personne sp cialis e Les tests feront l objet de visite chez les m decins sp cialistes gt Diminuer l anxi t Soutien affectif pour passer les phases d acceptation Prendre le temps d couter Corriger les id es fausses
20. la glycosurie avec des tigettes pr vues uniquement pour a et la c tonurie part car les corps c toniques peuvent donner une glycosurie faussement n gative On utilise des bandelettes colorim triques ou des comprim s d ac test N B Certains lecteurs peuvent aussi doser la c ton mie Complication aig e l hyperglyc mie a Les m canismes et sympt mes de l hyperglyc mie Elle se d finit comme un taux de glucose trop lev dans le sang Elle r sulte soit d un manque d insuline soit d une mauvaise utilisation de celle ci par le corps Un taux de glucose constamment lev dans le sang augmente le risque de complications long terme Causes arr t ou oubli du traitement traitement insuffisant insuline p rim e ou mal conserv e d faut d adaptation des doses carts alimentaires alimentation parent rale resucrage intempestif erreur de dose et ou d insuline manque d activit physique usage de certains m dicaments infection t plaie intervention chirurgicale choc motionnel instabilit psychologique probl me technique d une pompe insuline VNVYNNVYNNYNNVYNNVNNNYNNNNNNNN IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 18 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie Autres causes possible Le ph nom ne de l aube est une glyc mie qui augmente entre environ 3 heures du matin et le moment du r veil Le
21. la s cr tion insuline en agissant sur les cellules B du pancr as Ils sont prendre heure avant le repas Effets secondaires Le principal probl me rencontr est l hypoglyc mie souvent prolong e parfois grave surtout chez la personne g e si celle ci souffre d art rioscl rose En cas d insuffisance r nale certains hypoglyc miants peuvent s accumuler dans l organisme avec danger d accidents d hypoglyc mies IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 23 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie Pr cautions La prise simultan e de certains autres m dicaments potentialise leur effet hypoglyc miant les salicyl s fortes doses aspirine aspro dispril les sulfamides antibact riens bactrim eusaprim les anticoagulants coumariques sintrom les antifongiques daktarin etc En cas de je ne arr ter les sulfamides hypoglyc miants au moins 12 heures avant l intervention ou l examen pr vu IIl faudra tenir compte du type de comprim s dur e d action longue selon les comprim s Par exemple examen ou intervention le matin stopper le m dicament la veille au soir sauf s il s agit d un hypoglyc miant oral courte dur e d action Exemples de sulfamides hypoglyc miants Les sulfamid s hypoglyc miants se prenant en une prise le matin meilleur compliance au traitement exemples Amarylle 1 3
22. les acides gras libres circulants gt augmente le stockage du glucose au niveau du foie et des muscles diminution de la r sistance l insuline IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 29 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie Il agit 2 4 mois apr s le d but du traitement Meilleur effet en association avec le glucophage Exemple de thiazolidines diones Se prend en une prise le matin Max 2 cp jour de 4 mg Par prudence ne pas donner si tests h patiques perturb s Des risques cardiovasculaires ont aussi t voqu s f Les associations d ADO Glucavance association metformine glucophage et sulfamid s diamicron Avandamet association metformine et Avandia IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 26 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie 7 2 La di t tique et l hygi ne de vie v 30 min de marche rapide ou quivatent par jour Diabetes Food Pyramid Fats oils amp sweets Meat meat substitutes amp other proteins Vegetables Breads grains amp other starches DAM Qu il s agisse d un diab te de type 1 ou de type 2 la di t tique est un l ment cl du traitement La di t tique ne sera pas la m me s il s agit d un diab te de type 1 ou de type 2 et sera galement diff rente en fonction du traitement re u IPES Param
23. ratif de la corriger sans d lai elle n est habituellement ni grave ni dangereuse hormis certaines situations particuli res abord es plus loin A Complications que peut avoir l hypo sur le cerveau Le risque de d t rioration progressive apr s l hypoglyc mie est tr s controvers L effet de l hypoglyc mie sur le cerveau d pend de diff rents facteurs gt La fr quence la dur e la profondeur de l hypoglyc mie gt L ge du patient et l tat de la circulation c r brale e Chez des patients jeunes Une hypoglyc mie de courte dur e et peu profonde peut perturber EEG provoquer des troubles de m moire parfois des convulsions et un AVC transitoire La r cup ration sera en g n ral totale apr s 1 heure En cas de comas profonds et de longues dur es des troubles c r braux peuvent persister et tre irr versibles rares e Chez les patients g s ou ayant une mauvaise circulation c r brale Le risque d hypox mie avec convulsions et destruction c r brale est plus fr quent Il y a risque de diminution des facult s intellectuelles AVC infarctus du myocarde B Autres complications e Risque de chute e Risque d accident C Charge motionnelle L angoisse le stress peut conduire une peur panique de toute hypoglyc mie rendant impossible l quilibre du diab te et n cessitant parfois une aide psychologique Risque d hyperglyc mie chronique Les hypoglyc mies peuvent tre
24. ressenties par le patient comme tr s handicapantes si elles entra nent une g ne dans la vie sociale ou professionnelle IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 39 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie Il faut admettre que perdre connaissance balbutier ou perdre le fil de la conversation devant un client au milieu de ses amis ou dans la rue est difficilement supportable 8 4 La prise en charge le resucrage 1 cas le patient peut encore r agir tout seul Arr ter toute activit et s asseoir si possible si le patient diab tique est en voiture il doit se garer rapidement Le resucrage situation d urgence Prendre du sucre imm diatement on peut ensuite confirmer l hypoglyc mie par une glyc mie capillaire r alis e dans les minutes qui suivent l hypoglyc mie le sucre ing r met 5 10 minutes faire remonter la glyc mie Comment proc der 1 Prendre un sucre index glyc mique lev rapide c est dire qui sera vite assimil et qui fera remonter la glyc mie dans les 10 minutes Absorber l quivalent de 15 gr de sucre est un minimum EX e 3 morceaux de sucre ou 4 dextro nergie e Ou15 mi de sirop de fruit e Ou 1 verre de coca cola ou de limonade 100 ml 1 3 1 2 de cannette e Oul verre de jus de fruit max 200 ml e Ou1C sS de confiture ou de miel Si le malaise persiste au del de 10 15 minutes r p ter la pr
25. varier aussi au sein du m me site l aide d une grille de rotation IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 1 m 54 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie PARTIE PRATIQUE La d marche en soins en d tails selon les 7 principes de base Dans le cadre des soins au patient diab tique proposons la d marche en soins pour toute la prise en charge des probl mes de ce type de patient ce qui donnera une meilleure id e des responsabilit s infirmi res vis vis de ce type de probl me chronique de sant Comprendre et savoir justifier chacun de nos actes afin de Fournir la PS une prise en charge globale efficace Encadrer la PS d un point de vue psychologique et ducatif compte tenu de son stade d acceptation de son diab te Pouvoir adapter efficacement son mat riel et son traitement sa situation Mettre en place des mesures de pr vention des complications Permettre la PS de prendre en charge son diab te 1 1 Enonc de la chronologie 1 r aliser sa collecte de donn es indirectes 2 se rendre au chevet de la PS pour r aliser sa collecte directe 3 d terminer les probl mes actuels et les risques qu encourt la PS 4 planifier les actions surveillance traitements soins ducation 5 pr parer son mat riel 6 installer la personne et l informer du d roulement des soins 7 ex cuter le plan de soins duquer la
26. Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie Partie th orique 1 D finition du diab te 2 Classification du diab te 2 1 Les diab tes primaires type 1 et type 2 2 2 Les diab tes secondaires 2 3 Les diab tes gestationnels Tableau comparatif DT1 et DT2 3 Buts de la prise en charge du patient diab tique 4 Aspects l gaux 4 1 La convention INAMI 4 2 Le trajet de soins et le passeport diab te 5 Les tests de d pistages et le suivi 5 1 Les tests veineux glyc mie jeun HGPO HbA c peptide C 5 2 La glyc mie capillaire pr sentation du mat riel 5 3Les tigettes urinaires 6 Complication aig e l hyperglyc mie 6 1 M canismes et sympt mes de l hyperglyc mie 6 2 L acidoc tose 6 3 Le coma hyperosmolaire 7 Les traitements de l hyperglyc mie 7 1 Les anti diab tiques oraux 7 2 La di t tique l hygi ne de vie 7 3 Les incr tines 7 4 L insulinoth rapie 8 L hypoglyc mie 8 1 Les signes de l hypoglyc mie 8 2 Les circonstances d apparition 8 3 Les complications 8 4 La prise en charge le resucrage 9 Les situations de vie qui perturbent la glyc mie 9 1 La maladie 9 2 Le sport et les voyages 9 3 Un examen m dical une intervention chirurgicale 10 Complications long terme 10 1 Les microangiopathies 10 2 Les macroangiopathies 10 3 Sensibilit aux infections 10 4 Le pied diab tique 10 5 Les lipodystrophies Page Page Page Page Page Page Page Page Page Pa
27. I gt gt gt gt Alt ration nutritionnelle reli e un d s quilibre insulinique de mauvaises habitudes alimentaires ou la s dentarit Manque de connaissances sur le diab te et les techniques d auto soins Risque de d ficit d auto soins reli un handicap physique ou des facteurs sociaux Anxi t reli e la peur de ne pouvoir traiter le diab te des id es fausses sur le diab te ou la crainte des complications Sentiment d impuissance li aux risques de complications du diab te r tinopathie n phropathie neuropathie Risque lev de non observance li la complexit et la chronicit du programme th rapeutique prescrit B Planification et interventions Objectifs gt R tablir l quilibre hydro lectrique acidoc tose SV KTR BH et administration des liquides et lectrolytes precrits Inciter le patient boire si possible V rification des taux d ions sanguins Surveillance des signes vitaux PA FC gt Corriger les anomalies m taboliques Stabiliser les glyc mies IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 57 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie Tests glyc miques id al toutes les 3 heures et m me toutes les heures si acidose Insuline sur prescription IV SC Si hypoglyc mie comment resucrer Cela d pend du traitement du patient de la glyc mie mais en g n ral
28. Risque de r tinopathie Signes uniquement un stade avanc vision trouble taches noires perte soudaine de l acuit visuelle c cit Risque de neuropathie Sensibilit diminu e ou absente llincurable diminution des tests ost otendineux ulc re du pied indolore le patient banalise diminution de la IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 56 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie proprioception hypotension orthostatique gastropar sie diminution de la transpiration Risque de n phropathie La microalbuminurie est le premier signe Recherche de microprot ine diur se de 24h Biologie sanguine ur e cr atinine volution vers insuffisance r nale terminale Si examen avec produit de contraste pr parer le patient hydratation avant et apr s car risque de majorer l IR et stopper les ADO Risque de pied diab tique Li une neuropathie Et ou une art riopathie Et ou une d formation osseuse Et ou une infection allant de la simple plaie jusqu l amputation en passant par la gangr ne Risque lev d infections Li une hyperglyc mie chronique Li une diminution des capacit s de d fense des leucocytes Types d infections respiratoires urinaires cutan es Mais traitement des infections et du diab te risque d hyperglyc mie Probl mes pouvant tre formul s sous forme de D
29. Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 34 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie Ura Rigide 13 M Racide ou orchnare teny a jun ttermm dtntrn 112 1 AY 0e AcLon Hyo Carte Floures NB Les erreurs de traitement Oubli d injection gt faire l injection apr s le repas si ce n est pas trop longtemps apr s Sinon adapter avec de la rapide selon la glyc mie et contr ler r guli rement III Ne jamais doubler l insuline qui suit celle qu on a oubli e Injection d une trop forte dose Si insuline rapide gt contr les fr quents du taux de sucre apport de sucres et de farineux plus fr quent et plus abondant pendant les 4 6 heures au moins qui suivent l injection excessive Si injection d insuline action prolong e gt s assurer d un apport de sucre suffisant pendant au moins 14 24 heures Eventuellement r duire l insuline suivante Remarques On consid re que les insulines contenant du zinc doivent tre inject es s par ment Le seul m lange permis est l actrapid ou la r gular avec de l insulatard ou N P H l insuline Lantus ne peut tre m lang e avec aucun autre produit Conservation de l insuline Les flacons non entam s se conservent dans le frigo jusqu la date de p remption Les flacons entam s se conservent durant un mois temp rature ambiante Recommandations Ne pas congeler ni exposer l
30. a boisson qui est la cause B LES LIPIDES L enjeu chez le patient diab tique est d autant plus important qu il pr sente un risque cardio vasculaire 2 4 x plus important qu un patient non diab tique C LES PROTEINES Cette ration d acides amin s devra tre r duite 0 8 g kg jour chez les patients diab tiques insuffisants r naux IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 28 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie D LES FIBRES Apportent une stimulation du travail intestinal am liorent l insulino sensibilit ralentissent l absorption des glucides au niveau intestinal ce qui r duit l hyperglyc mie et am liorent le profil lipidique E LES EDULCORANTS ET LES ALIMENTS DE REGIME Navulverpakking mballage dere i Ces dulcorants donnent le go t sucr sans provoquer d augmentation de la glyc mie Certaines donn es sur les dulcorants entra nent l hypoth se qu ils augmentent l app tit donc il faut les restreindre en cas de prise de poids Il faut aussi que les diab tiques lisent et s informent correctement au sujet de tout produit dit all g light ex chocolat light De m me les aliments dits pour diab tiques contiennent plus de graisses pour moins de glucides ce qui est aussi n faste et le diab tique peut croire qu il peut en consommer plus sans danger mieux vaut consommer les aliments ordinai
31. ade fi vre infection inflammation choc son quilibre glyc mique est rompu souvent en faveur d hyperglyc mie cela m me si le patient mange moins ou presque pas produira plus de glucose partir des r serves Le stress qu il subit par rapport son tat et ses glyc mies qui augmentent ainsi sans raison accentue encore l hyperglyc mie Ceci explique que les diab tiques hospitalis s sont souvent d s quilibr s en glyc mie et n cessitent parfois un sch ma d insuline rapide ou analogue ultrarapide momentan ment durant leur hospitalisation IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 FRERE 41 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie 9 2 Le sport et les voyages 9 2 1 Recommandations pratiques lors d un exercice physique Obtenir un bon degr de contr le m tabolique ni hyperglyc mie gt 300 mg dl ni c tose Eventuellement mesurer la glyc mie avant l effort Avoir toujours du sucre sur soi Augmenter progressivement l intensit et la dur e de l effort musculaire Dans les heures qui pr c dent l effort manger des glucides r sorption lente pour saturer les r serves musculaires et h patiques en glycog ne En cas d effort non pr vu consommer plus de glucose imm diatement avant pendant et apr s le sport En cas d effort pr visible diminuer la dose de l insuline qui agit pendant voire apr s un effor
32. bilit la douleur un moins bon fonctionnement des muscles avec une d formation des orteils en marteau en griffe et avec un affaissement des arcades plantaires et une modification de la r partition des points d appui du pied sur le sol atteinte des nerfs qui commandent les muscles une diminution d apport en oxyg ne et en nutriments aux cellules de la peau avec augmentation des d chets du fonctionnement des cellules atteinte des nerfs qui commandent le diam tre des vaisseaux Ces atteintes sensitives et motrices peuvent conduire une plaie par traumatisme contre un objet ou pr sence sur le sol d un petit caillou si le diab tique marche pieds nus pour mieux sentir le sol par compression et cette plaie peut s tendre sans que le diab tique n en per oive la gravit du fait du peu de douleurs ou de l absence de douleurs une br lure par contact avec une source de chaleur qui a t mal valu e bains de pieds dans de l eau br lante utilisation pour se r chauffer les pieds d une bouillotte d une chaufferette ou d un radiateur dont la temp rature excessive n a pas t per ue en raison de la diminution de la sensibilit au chaud une d formation des orteils en marteau en griffe Comment valuer cette sensibilit On peut effectuer une tude de la sensibilit aux vibrations le diab tique doit dire s il per oit ou ne per oit pas les vibrations d un
33. c on assiste une HYPERVOLEMIE L augmentation du flux au niveau r nal entra ne donc une POLYURIE osmotique Les tubules r naux sont d pass s ils n arrivent plus r absorber le glucose en exc s d o on a une GLYCOSURIE Il faut noter qu un litre d eau est n cessaire pour liminer 80 gr de glucose donc cette limination du glucose provoque la perte de liquide et d ions S ensuit donc la SOIF Cette soif entra ne une POLYDIPSIE mais l augmentation des entr es n est pas suffisante et il y a HYPOVOLEMIE MAJEURE Cette hypovol mie par la suite provoque une chute de flux r nal et donc une INSUFFISANCE RENALE fonctionnelle IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 19 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie b L acidoc tose Lorsque l hyperglyc mie n est pas trait e elle peut mener une situation de d s quilibre important du diab te Dans le cas du diab te de type 1 par manque d insuline le corps ne peut plus utiliser le glucose comme carburant et va donc utiliser la place de celui ci ses propres graisses Les produits de d gradation de ces graisses sont les corps c toniques l accumulation de ceux ci dans le sang est toxique pour l organisme et peut mener un tat critique l acidoc tose Etiologie d ficit absolu en insuline inaugural de type 1 10 des cas ou arr t volontaire ou non de l insulin
34. c voir si le pancr as s cr te encore de l insuline gr ce au dosage de cette mol cule Il suffit de pr lever du sang veineux dans un tube sec chez le patient jeun a La glyc mie capillaire Il s agit de mesurer la glyc mie sur un chantillon de sang pris au niveau des vaisseaux capillaires l extr mit des doigts ce qui rend le pr l vement du sang r alisable par une personne non professionnelle et gr ce des tigettes et un lecteur de glyc mie ou glucom tre ce qui permet de faire le test en dehors de tout laboratoire Le diab tique peut mesurer lui m me sa glyc mie r guli rement ou encore v rifier si celle ci est source d un malaise se baser sur son taux tous moments pour adapter son alimentation ses activit s et son traitement Pour que cette mesure soit fiable il va de soi qu il faut en conna tre la technique et bien respecter les modalit s de pr l vement IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 14 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie CE N EST PAS LE LECTEUR QUI EST EN CAUSE HAIS CE QU ON LUI DONNE A LIRE gt GROSSE GOUTTE DE SANG BONNE GANDELETTE RESPECT DE L PROC DURE L PRECISION DES MESURES DU LABORATOIRE EST EGALEMENT SUJETTE A CAUTION Pr sentation du mat riel A L auto piqueur Est un appareil qui propulse une aiguille lancette fine biseaut e sur trois c t s et usage u
35. capacit de d livrer de l oxyg ne hyper adh sivit des globules blancs _hyperactivit plaquettaire qui favorise les micro thromboses IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 44 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie Il est essentiel de rechercher un bon quilibre glyc mique et de proposer un d pistage annuel des diverses complications d butantes ainsi que certaines r gles d hygi ne de vie 10 1 Les microangiopathies R tinopathie Il s agit de la complication la plus fr quente pratiquement toutes les personnes souffrant du diab te de type 1 d veloppent des troubles oculaires tandis qu elle touche 60 des diab tiques de type 2 Que se passe t il Des micro occlusions capillaires entra nent une non perfusion de la r tine les capillaires se fragilisent Ainsi se forment de nouveaux vaisseaux ces n o vaisseaux risquent de saigner entra nant une h morragie du vitr et la perte de la vision Signaux d alarme Si la r tinopathie diab tique est pendant tr s longtemps cliniquement silencieuse il faut apprendre au diab tique les signes d alarme indiquant une h morragie intravitr enne ou une atteinte de la macula baisse de la vision s cheresse des yeux d formation des images ondulation des grilles de mots crois s sensation de voile rouge devenant noir taches dans le champ de vision impression de pluie de suie vue emb
36. comprim s 2 mg Unidiamicron 1 3 comprim s Les sulfamid s hypoglyc miants se prenant en plusieurs prises par jour exemples Glurenorm Diamicron Daonil Glibenese b LES GLINIDES Ils stimulent de fa on continue la s cr tion insuline par les cellules B un autre niveau que les sulfamid s hypoglyc miants Agissent plus vite et moins longtemps Avantages Profil d action court plus ou moins 2 heures ce qui diminue le risque d hypoglyc mie s v res Les collations ne sont plus indispensables Am liore la glyc mie post prandiale et dans une moindre mesure la glyc mie jeun Se prend uniquement s il y a prise de repas et s associe tr s bien avec le glucophage et l insuline retard Pas de prise de poids et am lioration de l HbAc Effets secondaires Hypoglyc mies troubles de la vision troubles gastro intestinaux augmentation des enzymes h patiques allergies Elimination Par la voie biliaire et non par les reins Danger de les administrer chez les insuffisants r naux et h patiques Exemple de glinides Novonorm Comprim s 0 5 mg 1 mg 2 mg IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 24 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie c LES BIGUANIDES Ils diminuent la production h patique du glucose action principale Am liore la sensibilit des cellules l insuline Ils diminuent l app tit
37. de conversion verso de la page vous facilitera le passage d une unit l autre La valeur normale d HbA1c sera inf rieure 42 mmol mol et l objectif atteindre pour une bonne prise en charge de votre diab te sera d avoir une HbA1c comprise entre 48 et 58 mmol mol Quand se produira le changement Les r sultats d HbA1c seront exprim s dans les nouvelles unit s unit IFCC en mmol mol partir du 1er juin 2011 Durant une p riode d une ann e les r sultats seront transmis dans les deux unit s Tee wi 3 3 VLAAMSE ISP Q rasens WIV VERENIGING Association Belge du Diab te y SSTIG IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 62 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie HbA1c Table de conversion _ IFCC HbAIc IFCC HbAlc Hours nas aadi mmol mol mmol mol 20 65 Nouvelle unit IFCC mmol mol 21 66 22 67 A partir du 1er juin 2011 23 68 les laboratoires rapporteront les deux unit s 25 69 26 70 4 27 72 28 73 29 74 5 S D i ar WIV 31 76 52 77 33 78 34 79 36 80 37 81 38 83 39 84 40 85 41 86 42 87 43 88 44 89 45 90 46 91 48 92 49 93 Avec le soutien de z Abbott G Bayer HealthCare 52 97 a L Bristol Myers Squibb 54 99 3 199 x W A MENARINI 56 101 se diagnostics novo nordisk 57 102 58 103 ONETOUCH gt Eee 60 104 61 105 sanofi aventis 62 107 TOREEN 63 108 mn 7 SERVIER TOSOH Ded
38. e 1 depuis 10 ou 15 ans ou pour les types 2 d s l annonce du diagnostic surtout s il y a d autres facteurs de risque coronarien e La prise d Aspirine chez certains patients diab tiques pourrait tre b n fique en pr vention mais ne prendre qu apr s consultation du m decin e Chez les femmes pr sentant une m nopause l hormonoth rapie pourrait tre favorable pour emp cher le vieillissement des art res coronariennes 10 3 Sensibilit aux infections l l vation de la glyc mie et la fatigue parfois engendr e par la maladie rendent les diab tiques plus risque d infections pisodiques parfois difficiles gu rir notamment des infections de la peau des gencives des voies respiratoires du vagin ou de la vessie De plus les troubles de la circulation sanguine peuvent avoir pour effet de ralentir le processus de cicatrisation apr s une blessure ce qui peut causer des infections r calcitrantes dans les plaies IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 49 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie NB Les infections urinaires sont plus fr quentes chez les diab tiques mal quilibr s glycosurie importante et chez les femmes diab tiques apr s 50 ans ou lorsqu il existe une vessie neurog ne avec r sidu post mictionnel Elle est volontiers latente donc la recherche syst matique m me en l absence de sympt mes doit tre r alis e par une
39. e et une dyslipid mie chez les personnes ayant des parents diab tiques de type 2 Diab te insulino requ rant ou non B Les sympt mes o Apparition progressive et INSIDIEUSE Sympt mes discrets ou absents polyurie et polydipsie discr tes ou absentes C tonurie rare Coma hyper osmolaire plus fr quent Complications chroniques souvent pr sentes au diagnostic Parfois une complication fait que le patient consulte son m decin et c est ainsi que l on d couvre son diab te O O O O C Le laboratoire o Peptide C souvent lev o Insulin mie lev e chez les ob ses variable chez ceux de poids normal o Hyperglyc mie o Glycosurie o HbA1c lev e D L h r dit Le facteur h r ditaire est important E Le traitement o R gime diab tique souvent hypocalorique selon le poids du patient Hypocholest rol miant souvent et r gime hyposod parfois Antidiab tiques oraux Incr tines Insulinoth rapie insulinorequ rant Exercices physiques important pour diminuer la r sistance l insuline et stimuler l absorption du glucose par les muscles O O O OL CO IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie F Les complications au moment du diagnostic ou maladies associ es Le diab te de type 2 est souvent accompagn de complications chroniques au moment du diagnostic Ces com
40. e glyc mie jeun gale ou sup rieure 126mg di ou o Une glyc mie gale ou sup rieure 200mg dl 2 heures apr s un test de surcharge glucos e orale ou o Une glyc mie gale ou sup rieure 200mg di n importe quel moment de la journ e avec des sympt mes cliniques de diab te Chez le sujet non diab tique la glyc mie est maintenue dans des limites relativement troites Ajeun e elle n est pas inf rieure 60mg di et ne d passe pas 110mg di 1 heure apr s le repas e Elle ne d passe pas 140mg dl et retourne une valeur normale 1 heure plus tard Entre 110 et 126mg dl jeun e On parle d INTOLERANCE AU GLUCOSE 2 La classification du diab te Diab tes primitifs type 1 et type 2 4 Diab tes secondaires Diab tes gestationnels 2 1 Les diab tes primitifs Ces diab tes existent par eux m mes ne d coulent pas d une autre pathologie 2 1 1 Le diab te de type 1 A L tiologie Au d but on assiste une inflammation des lots de Langerhans insulite Il s en suit une destruction des cellules B Apr s quelques ann es la destruction des cellules est compl te il n y a alors plus de s cr tion d insuline possible IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie La cause r action auto immunitaire l organisme fabrique des anticorps contre ses propres cellules b ta des lots
41. e plusieurs conditionnements ex Cie 2700 I Lantus insulin glargine Novo foretinh W rDNA origin injection Insulatard HM 100 ere M ira le uman 100 mp ur m U gt 00 Hostel avril _ sous RAR x E raie tr ME ben CARTE io ja gr 20 not ex ana ee s Tor sl e r Novo r 4 D s youi Wa j A insurance Hm penture Gaf mme les insulines humaines les analogues de l insuline humaine sous une forme ordinaire actrapid l insuline lispro humalog l insuline sa dur e d action peut tre prolong e aspart novorapid l insuline glargine lorsque la pr paration contient de la lantus qui s en diff rencient par protamine et ou du zinc on obtient certains acides amin s et par la ainsi les insulines retard insulatard cin tique de leur action IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie LES INSULINES RAPIDES D but d action 30 Pic d action 3 4h Dur e d action 5 8h LES INSULINES INTERMEDIAIRES Insulatard D but d action 2 4h Dur e d action 24h environ 32 LES ANALOGUES ULTRA RAPIDES Humalog D but d action 5 10 Pic d action 30 2h30 Dur e d action 3 4h 3 mi aum nl pre NovoRapid pentil trsuli aspart Novorapid D but d action 10 20 Pic d action 1 3h Dur e d acti
42. e sur le fen tre des chiffres Pochette isothermique pour le transport du stylo lors de variations de temp rature IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 8 37 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie L hypoglyc mie Complication aigu du diab te elle est bien souvent la ran on du contr le soigneux de la glyc mie L hypoglyc mie est une diminution du taux de sucre dans le sang en dessous de 65 mg dl c est ce stade qu apparaissent habituellement les signes caract ristiques Certains patients diab tiques ne ressentent ces malaises qu des glyc mies nettement plus basses ou au contraire ils apparaissent d j des glyc mies sup rieures 100 mg dl Plus le diab te est ancien moins les signes se font ressentir plongeant directement le patient dans le coma 8 1 Les signes Le cerveau ne se nourrit que de glucose d s que le taux de glucose dans le sang diminue le cerveau souffre il y a malaise l organisme r agit et d verse des hormones dans le sang ce qui entra ne 2 sortes de manifestations A Signes li s la r action adr nergique 65 45 mg dl e P leur e Tremblements e Palpitations e Faim e Maux de t te e Nervosit e Anxi t e Mains moites e Sueurs g n ralis es Toutes ces manifestations sont celles facilement reconnaissables par le patient B Signes li s la neuroglucop nie 45 mg dl e T
43. einte c r bro vasculaire peut favoriser la formation de petits caillots qui vont obstruer certaines art res du cerveau Les probl mes peuvent se manifester soit par un accident isch mique transitoire AIT de la paralysie de la difficult la marche des difficult s parler ou des probl mes de vision et ou des probl mes de concentration ces sympt mes ne durent pas soit pour un jour aboutir l obstruction compl te de l art re AVC et l c est l h mipl gie l incontinence et parfois l aphasie Art rite des membres inf rieurs Soit l obstruction des petites art res des membres inf rieurs apporte des probl mes de perfusion au niveau des tissus des muscles et de la peau des pieds et des mollets Au niveau clinique on observera une claudication intermittente Soit l obstruction compl te des art res nourrissant les pieds ce qui est typique du diab tique compliqu du c t vasculaire Ces atteintes pr disposent la gangr ne Pour pr venir les complications d ath roscl rose diab tique e Ne jamais fumer ou cesser au plus t t d s qu il est possible o Etre actif physiquement e Avoir un contr le du poids id al e Eviter toute consommation excessive du cholest rol et contr ler le taux de cholest rol r guli rement il est souvent n cessaire de prendre une m dication pour baisser le cholest rol total D pister les maladies coronariennes tant pour les diab tiques de typ
44. encore l insuline et consomme des boissons sucr es en raison de sa peur de l hypoglyc mie Bien conna tre les signes d hyperglyc mie Surveiller et analyser les signes les conditions de vie la glyc mie capillaire et l ac ton mie pour administrer l insulinoth rapie adapter l alimentation et les activit s Traitement pr ventif R gles ducatives en cas de c tose maintien des injections m me si inapp tence suppl ment en insuline rapide ac tonurie syst matique si glyc mie gt 250 mg dl IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 21 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie ACIDOCETOSE 1 fatigue 2 faim 3 amaigrissement malgr la faim et la polyphagie 4 polyphagie 5 polyurie 6 polydipsie 7 ac tonurie 8 pH sanguin qui devient acide 9 soif 10 haleine odeur ac tonique ou de pomme verte U e11 dyspn e de K ssmaull ample profonde bruyante rapide 30 45 min 12 DEC associant pli cutan hypotonie des globes oculaires hypoTA avec parfois collapsus e 13 DIC avec une s cheresse des muqueuses NF Las ws i LT 7 Sa CPL LE DEC d shydratation extracellulaire DIC d shydratation intracellulaire c Le coma hyperosmolaire D compensation classique du sujet g diab tique de type 2 ou inaugurale du diab te lorsque la polyurie a t compens e par des boissons sucr
45. er faire appel la firme IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 16 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie C Les tigettes Elles doivent tre gard es dans leur conditionnement l abri de la lumi re et de l humidit manipul es en douceur certaines ne pouvant pas tre prise en main du c t r actif b Les tigettes urinaires e a glycosurie La pr sence d une hyperglyc mie sup rieure 1 8 gr L entra ne le passage du glucose dans les urines La recherche du glucose dans les urines lors des visites m dicales scolaires et des travailleurs aide au d pistage du diab te grande chelle dans le sens o l on peut inciter les personnes suspectes consulter le m decin pour une prise de sang Mais la glycosurie n est pas un indicateur fiable comme la glyc mie capillaire car 4 Le passage du glucose dans les urines est post rieur l hyperglyc mie une hyperglyc mie peut donner une glycosurie positive alors que la glyc mie est d j descendue Sous le seuil de tol rance glucidique r nal lt 1 8 gr L la tigette urinaire ne permet pas de mettre en vidence une hyperglyc mie Certains m dicaments entra nent une glycosurie faussement positive ou faussement n gative vitamine C antibiotiques sulfamides La mesure de la glycosurie doit tre faite dans de bonnes conditions le glucose peut provenir
46. es art res peut associer Une atrophie de la peau qui est mince s che d pil e cailleuse avec des fissures au talon Des pieds froids et violac s Des douleurs l ensemble du pied Et des plaies pouvant tre tr s douloureuses IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 50 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie 10 4 2 L atteinte des nerfs Le diab te peut atteindre les diff rentes sortes de nerfs des pieds les nerfs de la sensibilit les nerfs moteurs qui commandent les muscles les nerfs qui commandent le diam tre des vaisseaux et les nerfs qui commandent la transpiration L atteinte de ces nerfs va provoquer diff rents probl mes La diminution de la perception du chaud et du froid au niveau des pieds atteinte des nerfs de la sensibilit au chaud et au froid Une insensibilit des pieds au contact avec le sol ou la semelle des chaussures impression de marcher comme sur un tapis atteinte des nerfs de la sensibilit au toucher et une insensibilit la compression excessive de la peau situ e entre les os du pied et le sol atteinte des nerfs de la sensibilit profonde une diminution de la perception de la douleur provoqu e par une cause externe un choc sur le pied une plaie ou une chaleur excessive qui entra ne moins de douleurs que lorsque les nerfs de la douleur fonctionnaient normalement atteinte des nerfs de la sensi
47. es douleurs une atteinte motrice et des troubles r flexes dans un territoire pr cis Tous les territoires peuvent tre atteints crural membres sup rieurs paires cr niennes L volution est souvent excellente ou bonne quel que soit le traitement en quelques mois antalgiques vitamines B Les polyn vrites 80 85 des neuropathies diab tiques donc beaucoup plus fr quentes Elles sont bilat rales et sym triques associant Des troubles sensitifs paresth sie une hyperesth sie des crampes des sensations de br lure surtout au niveau des pieds Des troubles moteurs diminution de la force musculaire avec amyotrophie et une abolition des r flexes ost otendineux Les neuropathies v g tatives Elle est fr quente pouvant atteindre 40 des diab tiques mais elle est souvent asymptomatique Elle est souvent associ e une neuropathie p riph rique Elle comporte Des manifestations cardio circulatoires la d nervation cardiaque tachycardie permanente infarctus sensibilit l hypoxie mort subite hypotension orthostatique avec chute de la tension art rielle systolique de plus de 3 cmHg Des troubles vasomoteurs peau glac e couverte de sueur peau ros e rouge chaude s che et parfois pouls bondissant Des troubles sudoraux classiques et fr quents soit avec crises sudorales profuses soit avec anhidrose pr dominante aux membres inf rieurs Des troubles de la the
48. es ou insuffisamment compens e r le de l inaccessibilit aux boissons Diagnostic biologique Glyc mie gt 600 mg dl Absence de c tose et d acidose Risque 20 40 de mortalit chez le sujet g Clinique D shydratation intense avec troubles de la vigilance Parfois r v lateur d un diab te de type 2 m connu Facteurs tiologiques Age gt 80 ans infection aigu diur tiques corticoth rapie diarrh es mauvaise accessibilit aux boissons Maison de retraite d mence soif non per ue IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 22 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie 7 Les traitements de l hyperglyc mie Insuline Pompe insuline Insuline Greffe d ilots B de Langherans Incr tines Exercice physique Exercice physique R gime R gime 7 1 Les anti diab tiques oraux M canismes d action des diff rents antidiab tiques oraux Inhibiteurs de I alpha glucosidase Hydrates de carbone Retardent absorption des sucres au niveau intestinal 1 Adipocytes Sulfamides hypoglyc miants glinides p Pancr as Stimulent la s cr tion d insuline au niveau du pancr as Biguanides R duisent la production h patique de glucose 1 R duisent insulinor sistance 1 1 Yidal 2002 a LES SULFAMIDES HYPOGLYCEMIANTS Ils stimulent de fa on continue
49. es postprandiaux La quantit prescrite par le m decin est fonction des glyc mies post prandiales et des glyc mies capillaires 2 f Peau Cath ter mr Gras N Insuline Une pompe insuline administre l insuline par un cath ter dans le gras sous cutan l abdomen la fesse la cuisse ect Une dose d insuline est programm e pour couvrir les besoins vitaux Taux basal L usager doit actionner sa pompe pour administrer la dose couvrant ses repas Bolus Animas 9 37 uga D bit de raS hae tatut enU IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013
50. es programmes d termin s d ducation du diab te via des h pitaux conventionn s et moyennant des conditions l galement clairement d finies leur apporte une aide mat rielle consid rable pour cela La convention s adresse aux patients diab tiques de type 1 et type 2 avec au moins 2 injections d insuline 4 1 2 Quels sont les buts Eviter un maximum de diab tiques de souffrir des complications du diab te gt un diab tique qui s autog re est une personne en sant IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 10 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie 4 1 3 Qu entend on par autogestion du patient diab tique C est la prise en charge par le b n ficiaire de la convention en collaboration avec l quipe de diab tologie et aussi de son m decin traitant de tous les aspects du traitement de son diab te y compris la mesure de la glyc mie et entre autres en fonction de la glyc mie l adaptation des doses d insuline la technique d injection l identification des signes d hypoglyc mie et le resucrage l int gration de l activit physique dans le sch ma des injections et des repas ainsi que l tablissement d une alimentation quilibr e 4 1 4 Quels moyens met on disposition de ces conventionn s Le programme La personne conventionn e va donc b n ficier d un programme d ducation la sant concernant sa situation de diab tique
51. est combin e au glucose est HBA 1c on l appelle h moglobine glycosyl e ou glycat e ou glyqu e Le pourcentage d HBA 1c est donc fonction de la glyc mie durant la dur e moyenne de vie des globules rouges le G R peut vivre 120 jours il refl te donc bien le degr d hyperglyc mie chronique Ce test est repr sentatif de l quilibre ou non de la glyc mie des 60 jours pr c dents moyenne de vie des globules L h moglobine glyqu e se mesure donc sur un chantillon de sang veineux tube contenant de l EDTA mauve pr lev sans n cessit de je ne L h moglobine glyqu e est v rifi e tous les 2 3 mois chez le client diab tique IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 13 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie e est de 4 6 pour un taux d Hb normal attention l an mie qui fausse le r sultat e doit tendre vers 5 6 les diab tologues visent une HBA 1c de 7 tout en vitant au maximum les hypoglyc mies valable e partir de 8 s installent NB A partir du 1 juin 2011 les r sultats seront exprim s dans de nouvelles unit s en mmol mol au lieu de pr c demment A titre indicatif une HbA1C de 7 quivaut 53 mmol mol Cf tableau de conversion en annexe 4 Le peptide C Pour une mol cule d insuline la cellule b ta du pancr as secr te parall lement une mol cule de peptide C on peut don
52. ge Page Page Page Page Page Page Page Page Page Page Page Page Page Page Page Page Page Page Page Page Page Page Page Page Page Page Page Page O O ON OO On D U OU BR BR EE D D D D NN NN NN NN NN Pa M mm M M M mm WwW NON BNN RO O 00 WOODY RON NAONNNU N N Pe IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie Partie pratique Page 1 La d marche en soins Page 54 1 2 Plan de soins Page 1 1 Enonc de la chronologie Page 2 Fiches techniques voir syllabus 2 1 Les tests 2 2 l injection d incr tine 2 3 l injection d insuline 2 4 l injection de Glucagen 2 5 La surveillance du pied diab tique Bibliographie Page 54 54 54 59 Annexes Page 60 IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie PARTIE THEORIQUE 1 D finition du diab te Le diab te est un groupe de maladies m taboliques caract ris es par une hyperglyc mie r sultant soit d une d ficience dans la s cr tion de l insuline soit dans l action de l insuline ou dans les deux l insuline est une hormone s cr t e par les cellules B des lots de Langerhans du pancr as cette hormone r gule la glyc mie Les crit res de diagnostic du diab te sont o Un
53. i s e apports protido caloriques suffisants 2 000 3 000 cal jour e kin sith rapie e bilan l sionnel radio doppler art riographie et bilan g n ral IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 59 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie Bibliographie LIVRES Le diab te pour les nuls Dr Alan Rubin Dr Marc L vy 322 pages First dition Nouveaux cahiers de l infirmi re n 9 diab tologie et affections m taboliques l on Perlemuter Jean Louis Thomas 172 pages dition Masson Cours SI m decine 2 ann e Halleux Isabelle Cours SI m decine 2 Janssen Patricia Cox V ronique version 2005 2006 corrig e en 2011 Principes de soins infirmiers en mati re de m decine g n rale et sp cialit s m dicales 2009 2010 Goffard C HEPLAV Le guide Prof R De Hertogh Dr J Reynders dit par l ABD Association Belge du Diab te Bruxelles 2003 Les diab tes Comprendre pour traiter A Grimaldi C Sackon et F Bosquet Edit par les Editions M dicales Internationales Paris 1993 Diab to l infirmi re en diab tologie B Mounand Edit par les Editions Lamarre Paris 1993 Soins infirmiers en m decine et en chirurgie volume 3 appareil digestif fonction m tabolique et syst me endocrinien S Smeltzer B Bare Edit par DeBoeck Universit Bruxelles 1994 Mieux
54. icated to carn your trust IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 63 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie Les pompes insuline Principe c est un appareil permettant de perfuser l insuline de fa on continue et r guli re 24 h 24 h par voie sous cutan e ou intra p riton ale avantages elle permet d obtenir une insulin mie de base stable et d viter les fluctuations glyc miques importantes C est le syst me qui se rapproche le plus du fonctionnement normal du pancr as inconv nients surveillance glyc mique plus intensive ac tonurie chaque R U mat riel adapt qui reste en place bains adaptations si sport natation risques acidoc tose voir loin infection au point de ponction abc s hypoglyc mie Type d insuline utilis e uniquement insuline action rapide D bit de base il assure une perfusion continue et r guli re de l insuline afin de reproduire l action physiologique des cellules b ta des ilots de Langerhans du pancr as celle ci se caract rise par une lib ration pulsatile de l insuline de fa on continue et r guli re afin de maintenir une normo glyc mie Il est programm selon la PM en fonction des glyc mies pr prandiales et administr en continu Bolus ils correspondent des injections d insuline suppl mentaires n cessaires l organisme au moment du repas pour viter les pics glyc miqu
55. iers en diab tologie C EST UNE URGENCE MEDICALE Diagnostic rapide pH veineux Utilit d ionogramme en urgence pour la kali mie Utilit en cas d absence d urine du dosage des corps c toniques sanguins Crit res de gravit imposant l hospitalisation en r animation sujet g pH lt 7 coma profond instabilit tensionnelle non reprise de diur se apr s 3 heures vomissements incoercibles La prise en charge est une urgence absolue car l acidose m tabolique est mortelle court terme par oed me c r bral et arr t cardiaque hyperkali mie R le infirmier pr ventif face au risque de coma acido c tonique gt gt gt Comprendre l erreur habituelle de raisonnement des diab tiques qui les am ne cet tat Le diab tique fonctionne avec la crainte d une hypoglyc mie lorsqu il est soign par insuline Souvent il lui est d j arriv de faire son injection d insuline et ensuite de manger moins pour 36 raisons s ensuit une hypoglyc mie tr s d sagr able Lorsqu un changement survient dans son tat de sant grippe angine pneumonie le diab tique voit son app tit diminuer et il adapte alors en diminuant sa dose d insuline sans savoir que les infections les agressions de son organisme augmentent les besoins en insuline Apparaissent alors l hyperglyc mie l acidoc tose donc les naus es et douleurs abdominales I mange encore moins et dans sa logique diminue
56. inistr par voie sous cutan e il mime les effets du GLP 1 Bloque aussi l app tit Il a donc l avantage de faire perdre du poids Il ne cause pas d hypoglyc mies Par contre revers de la m daille il provoque fr quemment des naus es surtout en d but de traitement et si le r gime n est pas bien suivi Blue Pen Cap Cartridge BYETTA Label Dose Dose Injection Liquid Window Knob Button l injection de Byetta se fait 2 fois par jour dans les 60 minutes pr c dent le repas le plus copieux avec 6 heures minimum entre les 2 injections Pour l utilisation du stylo consultez le mode d emploi Stylo jetable pr vu pour 1 mois dosages diff rents 5 ou 10 ugr IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 31 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie Le Victoza analogue du GLP1 incr tine longue dur e d action qui agit tr s bien sur la perte de poids Une injection sous cutan e par jour 7 4 L insulinoth rapie 7 4 1 Les types d insuline Diff rence entre insuline humaine et analogue de l insuline L insuline humaine poss de la m me structure que l insuline produite par un pancr as humain L insuline analogue sa structure a t modifi e pour en changer sa vitesse d action Actuellement toutes les insulines sont d origine biog n tique En Belgique il existe un dosage unique 1ml 100 Unit s Mais il existe par contr
57. insuline directement aux rayons du soleil ou toute autre source de chaleur extr me Lors de la premi re utilisation d une fiole ou d une cartouche d insuline inscrire la date o vous devez changer votre fiole ou votre cartouche Ranger les seringues pr par es l avance au r frig rateur en position verticale ou inclin e 30 l aiguille avec son capuchon point vers le haut NB viter de les pr parer l avance R chauffer et m langer l insuline en inversant et en roulant la fiole entre les mains IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 S SSS ASES 35 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie V rifier toujours la couleur et l aspect de l insuline la date d expiration du fabricant ainsi que la date du changement que vous avez inscrite lors votre premi re utilisation Ne pas l utiliser s il y a pr sence de grumeaux une couleur non uniforme apr s l avoir m lang e ou des particules adh rant la paroi 7 4 2 Les facteurs influen ant la biodisponibilit de l insuline D un jour l autre la r sorption peut tre diff rente chez un m me individu gt jusque 25 en rapport avec le flux sanguin et le site d injection D un individu l autre elle peut varier d 50 Diff rents facteurs peuvent intervenir sur le d but la dur e et le pic d action de l insuline La dose au plus la dose est importante au plus la dur e d act
58. ion est allong e Si l insuline est froide elle se r sorbe moins vite gt insuline utilis e temp rature ambiante Le tabac action de vasoconstriction Le choix du site d injection A B C F La temp rature du corps et le massage de la zone d injection L exercice musculaire gt l entr e en exercice des muscles sous jacents au site d injection multiplie la vitesse de r sorption de l insuline par 7 Par exemple une marche rapide ou une course pied apr s une injection dans la cuisse peut induire une hypoglyc mie pr coce puis une hyperglyc mie cons cutive La profondeur d injection IM ou s c La pr sence de lipodystrophies de cicatrices Le ph nom ne de la r sistance l insuline La pr sence d anticorps se liant l insuline retarde son action s questration possible de l insuline inject e jusque 90 7 4 3 Pr sentation du mat riel La seringue insuline Les seringues insuline se pr sentent sous formats 0 5 ml gradu es toutes les unit s et 1 ml gradu e toutes les 2 unit s Il faut choisir la seringue en fonction de la dose d insuline administrer Munie d une tr s fine aiguille recouverte d un rev tement sp cial pour que l injection soit moins douloureuse IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 36 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie Le stylo insuline Un stylo injecteur est un moyen simple
59. ise du sucre 2 distance du repas prendre une petite collation sucre dit lent qui maintiendra le taux de sucre normalis jusqu l heure du repas EX 1 petite tranche de pain avec du fromage sans beurre e Ou2 3 biscuits secs e Ou banane e Ou 1 verre de lait demi cr m e Ou 1 cr me peu sucr e Ou1 yaourt aux fruits e Ou1 mignonette de chocolat Si c est l heure du repas la collation est inutile Apr s 20 30 minutes contr ler la glyc mie capillaire si 80 90 mg dl c est OK Conseiller au patient d effectuer une glyc mie 1 ou 2 heures apr s la prise de sucre Cela lui permettra de juger de l exactitude de la quantit de sucre ing r Celle ci est en effet tr s personnelle et d pend aussi de la gravit de l hypoglyc mie IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 9 40 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie 2 cas le patient est encore conscient pour marcher parler avaler mais il est incapable de prendre le sucre par lui m me Il faut l intervention d une tierce personne on peut augmenter la quantit de sucre ou une rasade de sirop concentr sucr ou 6 8 dextro nergie de pr f rence sous forme liquide plus facilement assimilable Si les m choires sont serr es des carr s de sucre mouill s sont mis entre la joue et les dents peuvent tre efficaces Eventuellement on peut utiliser une seringue conte
60. lial vit seul Probl mes potentiels D Risque d acidoc tose Signes amaigrissement polyurie polydipsie naus es vomissements d shydratation hypotension haleine pomme de reinette troubles de la conscience variant de la l thargie au coma profond Surveillances glyc mie capillaire c tonurie SV biologie sanguine KTR param tres PA FC causes infection T H moc d shydratation diminution du DC et vasoconstriction p riph rique Risque de coma hyperosmolaire type 2 Signes hyperglyc mie gt 6g L d shydratation avec risque d IR de diminution de K et Na pas de c tose pH gt 7 2 bicarbonates ok causes stress infection Risque de coma hypoglyc mique Signes sueurs p leur faim agressivit glyc mie lt 0O 6g L v nement soudain Causes traitement erreur alimentation repas trop tard saut d un repas trop peu de calories effort physique non compens par un apport calorique injection soumise un effort musculaire alcool Risque d affections cardiovasculaires Ath roscl rose des carotides macroangiopathies des MI infarctus coronaropathie valuer les facteurs de risque histoire familiale homme g de plus de 40 ans tabagisme HTA hyperlipid mie ob sit diab te non quilibr pq r le infirmier examens cardiovasculaires doppler ECG holter coronarographie art riographie
61. me par le diab tologue et aussi par la mutuelle IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 11 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie 4 2 Le trajet de soins et le passeport diab te 4 2 1 Le trajet de soins Il s adresse aux patients diab tiques sous ADO ou qui ont besoin d 1 injection d insuline ou qui ont besoin d 1 injection d incr tine ou qui font partie d une tude recherche scientifique Le trajet de soins est renouvelable tous les 4 ans Il se fait en accord avec la mutuelle l endocrinologue et le m decin g n raliste Il est obligatoire que le patient ait un DMG dossier m dical global Le patient a droit 1 tigette et 1 lancette jour et est rembours pour 2 visites chez la di t ticienne et le podologue an 4 2 2 Le passeport diab te Ce document permet au patient de se faire rembourser certaines prestations de l assurance maladie l usage du passeport du diab te par le g n raliste agr celui ci parcourt avec le patient les objectifs de son accompagnement et note ces objectifs dans le passeport et dans le dossier m dical global Le patient diab tique se voit rembourser l enti ret du montant demand par le m decin il ne paie donc pas de ticket mod rateur 4 certains soins dispens s par des di t ticiens et podologues IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 12
62. nant du glucose hypertonique en goutte goutte dans la bouche Remarque Proposer le sucre en disant par ex tenez prenez ceci ventuellement en ajoutant pour me faire plaisir Attention ne jamais dire vous tes en hypoglyc mie prenez du sucre Car souvent dans l esprit embrum du patient diab tique en hypoglyc mie le SUCRE NON et il refuse cat goriquement d admettre qu il est en hypoglyc mie et de prendre le SUCRE INTERDIT 3 cas le patient diab tique est inconscient coma hypoglyc mique Lors de la perte de conscience surtout ne rien donner par la bouche car risque de fausse d glutition l injection s c d une ampoule de GLUCAGEN HYPOKIT 1 mg s impose Le glucagon est une hormone s cr t e par les lots de Langerhans comme l insuline et dont le r le est de faire monter la glyc mie en faisant sortir le glucose stock dans le foie NB Depuis septembre 1996 le glucagon produit d extraction partir du pancr as du porc a t remplac par le glucagen hypokit produit par biotechnologie d o puret sup rieure Co t 28 29 charge du patient 7 11 VIPO 4 27 A l h pital l infirmi re injectera en IVD 1 A de glucos 30 sous prescription m dicale Quand le patient reprend conscience lui faire manger des sucres lents Recontr ler la glyc mie Les situations de vie qui perturbent la glyc mie 9 1 La maladie Lorsque la personne diab tique est mal
63. nique la surface de la peau pour y percer un petit trou permettant l obtention d une goutte de sang capillaire La profondeur de la piq re peut tre choisie selon l paisseur de l piderme k _ 4 C2 Lu a r a A 14 B Le lecteur de glyc mie Beaucoup de mod les diff rents existent sur le march L appareil peut tre adapt aux personnes g es avec cran et affichage assez grand mode d emploi assez basique ex le gluco touch de lifescan Il peut tre plus ludique pour les enfants face color e face changeable appareil livr dans un plumier ex le medisense le m narini Il peut tre du go t des ados adapt des adultes actifs petits rapides ex le One Touch ultra de lifescan ou encore plus proches d un mini ordinateur comprenant un agenda des sch mas des glyc mies du patient exemple le One Touch UltraSmart de lifescan IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 15 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie R gles de base savoir quelque soit le type d appareil e mode d emploi tr s d taill qu il convient de lire et de consulter pour une utilisation efficace e num ro de t l phone des personnes r f rentes de la firme qu il faut utiliser en cas de besoin 24 H 24 e ls fonctionnent fiablement une temp rature ambiante positive 6 10 ils ne supportent pas le gel niles va
64. on 3 5h D but d action 15 Pic d action 1 2h Dur e d action 3 4h LES MELANGES D ANALOGUES RAPIDES ET D ANALOGUES LENTS Le nombre correspond au d analogue ultra rapide par rapport l insuline interm diaire du m lange ex novomix 30 30 d analogue ultra rapide et 70 d analogue lent Novomix 30 50 et 70 NovoMix 30 FlexPen Image courtesy of Novo Nordisk IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 33 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie Humalogmix 25 50 et 75 LES ANALOGUES LENTS action prolong e 4 Lantus insulin glargine rDNA origin injechon D but d action 2h Dur e d action 24h Avantages des analogues Les avantages des analogues ultra rapides sont Piq re au moment des repas Profil d action court environ 2 heures correspondant l hyperglyc mie du repas Moins d hypoglyc mie tardive Collations non n cessaires SKK S Les avantages des analogues lents sont Diminution de la fr quence des hypoglyc mies surtout nocturnes Diminution de la prise de poids li e au traitement l insuline Am lioration possible des glyc mies jeun Possibilit d une seule injection quotidienne d insuline basale surtout Lantus TASAS Moins de variabilit de l effet de l insuline surtout Levemir IPES Param dical Li ge Huy
65. oth rapie d ficit relatif association d un diab te non obligatoirement insulinod pendant et d un facteur surajout infarctus infection corticoth rapie Cons quences de l hyperc ton mie Les corps c toniques se comportent comme des acides forts dont l accumulation va entra ner une baisse du pH sanguin donc une ACIDOSE METABOLIQUE L organisme se bat contre cette acidose par trois moyens les syst mes tampons l limination des acides par les reins ACETONURIE et par les poumons mais ces moyens sont vite d bord s m e ae Les poumons liminent le CO2 par HYPERVENTILATION l haleine a d s lors une odeur caract ristique d ac tone POMME REINETTE as limination du K et du Na par les reins provoque un grave d s quilibre ioniqueToute cette mise en route de m canismes de d fense contre l acidose entra ne des VOMISSEMENTS un sentiment de MALAISE des DOULEURS ABDOMINALES Le patient subit un AMAIGRISSEMENT d environ 7 14 de son poids Plus l acidose s installe plus elle atteint divers organes elle diminue la contractilit du c ur favorise la vasodilatation p riph rique d prime le centre respiratoire provoque un COLLAPSUS CARDIO VASCULAIRE De plus le cerveau ne peut utiliser les acides gras comme source d nergie gt COMA IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 20 Chapitre 3 Soins infirm
66. passablement douloureuses se d veloppe dans les dix premi res ann es du diab te chez 40 50 des personnes diab tiques de type 1 ou 2 Le plus souvent le sujet ressent des picotements des pertes de sensibilit des douleurs qui se manifestent d abord au bout des orteils ou des doigts puis remontent progressivement le long des membres atteints La neuropathie peut aussi affecter les nerfs qui contr lent la digestion la pression sanguine le rythme cardiaque et les organes sexuels il s agit de la neuropathie v g tative On ne sait pas exactement comment l hyperglyc mie endommage les nerfs On sait que cette l sion peut tre due une mauvaise irrigation de nerf l sion vasculaire ou la pr sence de toxines produites par le m tabolisme d un exc s de glucose l sion m tabolique Les types de neuropathies sont diverses de gravit in gale mais sont tr s g nantes pour le patient De plus les diff rents traitements propos s ne sont que symptomatiques IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 46 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie Neuropathie p riph rique Les monon vrites et multin vrites 10 15 des neuropathies diab tiques Leur d but est brutal faisant suspecter une pathog nie isch mique mais parfois il s agit seulement de la compression d un nerf fragilis par le diab te Ces neuropathies associent d
67. personne soign e 8 valuer l efficacit de la prise en charge 9 transmettre r sultats et volution dans le dossier infirmier 10 transmettre l volution de l ducation du P dans le dossier d ducation 1 2 Prise en charge d un patient souffrant d un diab te plan de soins Collecte des donn es vers l analyse et l interpr tation diab te inaugural Probl mes surveiller D Glyc mie capillaire id al toutes les 3 heures dans les cas de d pistage d acidoc tose C tonurie Naus es vomissements haleine fruit e Troubles de conscience coma D Biologie recherche sp cifique HbA c Peptide C Recherche d l ments compl mentaires K Na bicarbonnates IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 55 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie pH art riel acidose param tres vitaux diur se SV Le patient est il sous traitement Insuline IV SC ADO R gime diab tique nombre de calories prise de collations Traitement des pathologies associ es HTA DC Ve Ve WT 4 U4 REM si diab te de type 2 pas de risque de c tose gt L infirmi re value les niveaux physique social et motionnel du patient value la d ficience visuelle ex ajouter une loupe au stylo Coordination motrice manipulations faut il duquer un membre de la famille Horaire quotidien repas collation Milieu fami
68. plications peuvent m me tre la raison d une consultation m dicale Pour plus d informations cf chapitre 10 2 2 Diab tes secondaires Diab te r sultant d une autre maladie ou d un traitement Exemples o H mochromatose surcharge en fer dans le foie et les glandes endocrines Affections pancr atiques pancr atite pancr atectomie cancer du pancr as Pathologies endocriniennes acrom galie cushing hyper cortisisme hyperthyro die Traitement la cortisone Patient sous alimentation parent rale O O O 0 2 3 Diab tes gestationnels Diab te souvent mod r survenant en cours de grossesse chez une femme non diab tique et disparaissant habituellement apr s l accouchement il r apparait la plupart du temps lors des grossesses ult rieures et la femme qui a pr sent un diab te gestationnel est susceptible de d velopper apr s plusieurs ann es souvent la m nopause un diab te type 2 Ce diab te ne pr sente aucun sympt me il est dangereux pour le d veloppement du b b et doit tre recherch chez toute future maman qui pr sente un ge lev gt 35 ans un exc s de poids ou une prise de poids importantes durant la grossesse et des ant c dents familiaux de diab te IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie Diab te type 1 Diab te type 2 Environs 5 10 des diab tiques a Envi
69. rentiel souvent ant c dents familiaux soudainet des sympt mes maigreur avant trait insuline ob sit andro de p rim tre abdominal gt 88 cm et gt 102 cm groupe HLA recherche d AC s dentarit mauvaise hygi ne alimentaire pr sence de peptides C sanguins Avenir Avenir Futur immunosuppression d pistage pr coce sp cifique pr vention ducation une meilleure hygi ne de vie d s le tout jeune ge insuline per os greffe des cellules B IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie 3 Les buts de la prise en charge du patient diab tique Atteindre un certain quilibre glyc mique Atteindre des normes au niveau HbA c G rer le diab te pour viter les complications buts de la convention Le but ultime atteindre en tant diab tique est d viter de souffrir des complications li es des hyperglyc mies fr quentes et sur le long terme qui vont apporter des modifications vasculaires tr s n fastes dont l aboutissement pourrait tre la c cit l insuffisance r nale chronique et la dialyse l art rite et l amputation l h mipl gie Le diab tique va devoir trouver un chemin de vie entre les contraintes li es la gestion de sa glyc mie et le bien tre la sant obtenue par l quilibre de cette glyc mie C est d ailleurs le but de la
70. res mais vari s Les boissons light n influencent pas la glyc mie et conviennent donc au diab tique pour varier un peu les boissons Les produits qui mentionnent sans sucres ajout s ne contiennent pas d ajout de sucre mais peuvent contenir les glucides de l aliment fruit par exemple Il faut bien garder l esprit que le go t du sucr entretient l envie du sucr F LES BOISSONS ALCOOLISEES Certaines boissons alcoolis es sont autoris es sans exc s au diab tique le vin rouge le vin blanc sec le champagne brut le whisky le cognac l armagnac Les alcools sucr s restent d conseill s vin cuit bi re liqueur bacardi breezer L alcool entraine un blocage du glucose produit par le foie bloque galement les hormones qui augmentent le taux de glucose sanguin et accroit l effet hypoglyc miant de l insuline En conclusion la nourriture contrecarre les effets hypoglyc miants de l alcool IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 29 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie 7 3 Les incr tines Qu est ce que les incr tines Les incr tines sont des hormones s cr t s par l intestin elles stimulent la s cr tion d insuline et inhibent la s cr tion de glucagon ce qui a pour effet de diminuer la glyc mie post prandiale Il y a plusieurs incr tines mais actuellement on agit sur l une d elle le GLP 1 glucagon like peptide 1
71. riations importantes de temp rature e s assurer que l appareil va bien afficher les chiffres de la glyc mie souvent ces chiffres s inscrivent au moyen de b tonnets cristaux liquides ce qui fait que l absence d un b tonnet peut transformer par exemple un 8en 0 e encoder la date et l heure exactes e a glyc mie peut s afficher en mg di 100 mg dl quivalent 1gr l ou en mmol en Belgique on la lit en mg dl il faut veiller la bonne unit de mesure sur l cran e toujours v rifier que le code inscrit sur les tigettes est le m me que celui sur l cran du lecteur les lecteurs plus r cents s adaptent aux tigettes il n y a plus d encodage e plusieurs lecteurs de glyc mies pr viennent d une glyc mie gravement perturb e on peut alors lire HI High haut glyc mie gt 500 600 mg dl ou LO low bas glyc mie lt 100mg di selon les appareils e les lecteurs ont une m moire dont la capacit est variable 10 3000 glyc mies e es lecteurs ont pour la plupart un port de connexion un logiciel informatique ce qui est obligatoire pour la Convention voir au chapitre convention e certains appareils n cessitent un entretien donc il est n cessaire de savoir si oui et comment e tout appareil n cessite que l on v rifie r guli rement sa fiabilit son efficacit il existe une solution de contr le glucose dans ce but et en cas de doute ne pas h sit
72. rmor gulation avec hypothermie et frilosit Des atteintes g nitales jaculation r trograde impuissance attention celle ci assez fr quente n est pas toujours d origine neurologique absence de sensibilit testiculaire perte de la qualit de vie sexuelle chez la femme Des atteintes urinaires fr quentes mais latentes retard du besoin d uriner mictions rares et importantes risque de r sidu et de r tention Des atteintes digestives avec ralentissant de la vidange gastrique d o une instabilit du diab te de la diarrh e constipation D autres atteintes comme les troubles pupillaires myosis des troubles trophiques voir pied diab tique des d ficits endocriniens alerte de l hypoglyc mie dispara t IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 47 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie 10 2 Les macroangiopathies L ath roscl rose diab tique Elle est plus pr coce chez le diab tique 75 des diab tiques meurent d accidents cardiovasculaires 2 3 fois plus d infarctus du myocarde 1 2 fois plus d accident vasculaire c r bral et 40 fois plus d art rite La mortalit est plus lev e les amputations sont plus fr quentes et plus grandes Comment s explique cette gravit de l ath roscl rose chez le diab tique par un d faut de d veloppement d une circulation collat rale parla microangiopathie diab tique
73. rons 85 90 des diab tiques Maladie auto immune Etiologie Maladie composante g n tique Autodestruction de cellules B des ilots Epuisement pr matur de la s cr tion d insuline et difficult s d activit de l insuline au niveau des de Langerhans du pancr as Groupes HLA DR3 DR4 cellules Peu h r ditaire H r dit Tr s h r ditaire Absence d insuline Rapport Diminution de l insuline l insuline insulinop nie apr s hyperinsulinisme gt insulinod pendant DID et insulino r sistance non insulinod pendant DNID Plus fr quemment un ge jeune Population Plus fr quemment un ge m r mais peu parfois se manifester vers atteinte mais il y a des cas d adolescents d j 30 ans atteints Sympt mes Sympt mes insidieux bouche s che fatigue soif infection urinaire ou g nitale difficult s de cicatrisation Sympt mes nets triade Polydipsie polyurie polyphagie amaigrissement gt coma Grave car souvent m connu et ou mal pris en charge complications chroniques c cit amputation IRC Traitement DIETETIQUE Amaigrissement hygi ne de vie Incr tine antidiab tiques oraux ADO gt in fine insuline s c au moins 2X J insulinorequ rant Grave car sans insuline mort Pronostic Traitement INSULINE s c min 3X J Traitement Autocontr le hygi ne de vie di t tique Diagnostic diff rentiel Diagnostic Diagnostic diff
74. roubles visuels diminution de la vision vision brouill e diplopie e Troubles de l locution e Difficult s de concentration e Fourmillements p ribuccaux e Egarement e Attitudes bizarres apathie indiff rence n gativisme humeur versatile e Agressivit e Agitation e Voir violence e Mouvements primitifs succion grimaces e Incoordination e Signes c phaliques graves convulsions crises d pilepsie coma Chez certains ces signes neuropsychiques peuvent tre les seuls qui annoncent lhypoglyc mie Tout comportement inhabituel chez un patient diab tique trait par insuline doit faire penser une hypoglyc mie On comprend d s lors l importance de l information de l entourage et de l auto surveillance IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 38 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie 8 2 Les circonstances d apparition R duction de la quantit de glucides ing r s Exc s d insuline Exercice physique impr vu ou plus intense L alcool L alcool bloque la transformation du glucose en glycog ne Autres causes possibles comme un stress importtant VNYNNY NV Y 8 3 Les complications L hypoglyc mie est toujours un ph nom ne inconfortable g n rateur d angoisse de stress de g ne sociale de d pendance m dicale et quelquefois de r actions d vitement M me s il faut pr venir au maximum l hypoglyc mie et qu il est imp
75. rouill e Dans ce cas il faut qu il consulte un ophtalmologiste en urgence Il y une perte d autonomie pour les gestes de la vie quotidienne chez les patients souffrant de r tinopathie injection de l insuline par exemple IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 45 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie N phropathie C est la complication la plus grave dans les micro angiopathies car elle conduit l INSUFFISANCE RENALE terminale Elle survient chez 30 40 des diab tiques g n ralement apr s 20 30 ans de maladie L atteinte r nale peut demeurer asymptomatique pendant des ann es jusqu 6 ans Le tissu des reins est constitu d une multitude de minuscules vaisseaux sanguins pouvant tre affect s au point d entra ner une d t rioration progressive des reins qui se manifestera par divers troubles allant de l insuffisance r nale la maladie r nale irr versible dialyse pour IRC Notons que l hypertension contribue grandement aux troubles r naux Les sympt mes La pr sence d albumine dans les urines d tect e par un test en laboratoire normalement l urine est exempte d albumine De l hypertension annonce parfois le d but de l atteinte aux reins Les examens de d pistage prise de sang ur e cr atinine urines albuminurie Neuropathie La neuropathie affections qui touchent les nerfs et qui peuvent tre
76. rs en m decine 2 me EPSC 2012 2013 60 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie ANNEXES Sch ma le chemin du sucre Le sucre est transform en glucose il passe dans la circulation sanguine Gr ce l insuline qui active les transporteurs de Sucre ESTOHAC glucose la cellule 1 G i e Taux de absorbe le glucose et le glucose dans consomme le sang E PANCREAS E R cepteurs insuline Transporteur de glucose Gr ce l insuline le foie transforme le glucose en Le sang repasse par le coeur pour tre transport jusqu aux cellules du corps glycog ne et le stocke IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 61 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie Que signifie HbA1c Chez chacun d entre nous l h moglobine se trouve dans les globules rouges Le sucre glucose peut s y fixer de fa on d autant plus importante que sa concentration est lev e par un m canisme chimique appel glycation Ainsi une augmentation du taux sanguin de sucre entrainera une l vation de l h moglobine fix e au sucre appel e HbA1c La valeur de l HbATcC nous renseigne ainsi sur la concentration moyenne du glucose sanguin durant les 2 3 mois qui pr c dent le dosage Que nous apporte le dosage d HbA c En pr sence d une HbA1c lev e il existe un risque accru de complications de votre diab te risque plus
77. t important La diminution varie de 10 plus de 50 selon l intensit de l exercice Ne pas injecter l insuline dans une r gion musculaire qui sera soumise une activit importante Eviter l exercice physique au moment du pic d action des insulines Si l activit physique est prolong e boire de l eau glucos e ou manger des glucides juste avant pendant toutes les 30 45 minutes et apr s l effort Mesurer la glyc mie avant le coucher qui suit un exercice physique important pour viter les hypoglyc mies nocturnes Evaluer apr s coup les r sultats des adaptations insuliniques et alimentaires Informer le personnel d accompagnement et l initier au traitement d une hypoglyc mie grave glucagon Les avantages d une activit r guli re L activit physique est un facteur d quilibre Fait diminuer la glyc mie par l utilisation des sucres par l organisme L insulinor sistance musculaire est plus faible si l activit est r guli re Permet de favoriser la perte de poids en cas d ob sit ou de maintenir un poids satisfaisant Permet d entretenir le c ur et les vaisseaux Peut aider arr ter de fumer Contribue un meilleur quilibre psychologique 9 2 3 Les voyages Pour les diab tiques il est important de pr parer correctement leur voyage Les pr paratifs traditionnels et ceux relatifs la maladie Il faut en parler au m decin celui ci saura le guider sur les pr
78. t s en r f rer au m decin qui adaptera la dose attention ne jamais arr ter l insuline Pour rappel d abord parce que le patient est souvent en hyperglyc mie et que l agression subie par son organisme va encore renforcer cela ensuite parce que le corps a besoin d insuline pour utiliser le glucose d livr par le foie il est toujours possible de perfuser du glucose en parall le de l insuline Les complications long terme On peut distinguer 3 grands types de complications Les micro angiopathies Souffrance des petits vaisseaux art rioles veinules et capillaires diffuse tout l organisme elles se manifestent cliniquement par la r tinopathie la glom rulopathie la neuropathie ce qui lui vaut l appellation de triopathie diab tique Les macro angiopathies Souffrance des art res musculaires regroupant deux maladies de la paroi art rielle l ath roscl rose et la m diacalcose se manifestant cliniquement par des atteintes coronariennes et cardiaques par l art rite des membres inf rieurs et par des atteintes vasculaires c r brales Le diab te d s quilibr favorise les infections IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 43 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie La persistance d un exc s de glucose dans l Sang endomniage Slencicusernent les parois des microvaisseaux et des art res ath rosci rosel et favorise leur occl
79. us le durillon chambre de d collement Ensuite la k ratose dure se fendille se fissure ce qui favorise l infection Un abc s se constitue alors et le pus soit s vacue en faisant tomber la coque dure soit fuse vers l articulation et les gaines tendineuses sous jacentes ou vers la loge plantaire Ce mal perforant peut tre perfor Est donc infect par des microtraumatismes m caniques pointe de clou d passant la semelle d une chaussure caillou aiguille manipulation maladroite de ciseaux ongles chaussure trop serr e bout de verre ou par des microtraumatismes chimiques coricides verrucides ou encore thermiques bouillotte couverture chauffante m got de cigarette l infection n est pas la cause du pied diab tique mais le complique risque d ost ite de septic mie et de d s quilibre du diab te IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers en m decine 2 me EPSC 2012 2013 52 Chapitre 3 Soins infirmiers en diab tologie 2 5 2 Classification du pied diab tique Peau normale Petite plaie voire un soins de plaie petit ulc re superficiel Ulc re qui traverse la peau qui peu affect les tendons et ligaments Soins de plaie approfondis Ulc re profond avec Hospitalisation infection soins de plaie Gangr ne d une partie Amputation du pied partielle Gangr ne du pied Amputation totale IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmiers
80. usion thrombose Avec la longue des risques de graves complications sur des organes vitau s Uath rosci rose due au diab te att int YEUX r tinopatinie Le diab te est l proms re CERVEAU cause de c cit en France risque d accident vasculaire c r bral C UR REINS la n phropathie et een pout conduire ka n cessit du roin artifioiol distyse JAMBES risque d art rite NERFS la nouropatiwe et l atteinte des vaisseaux sanguins des extr mit s Chez un diab tique le disquo de maladie peuvent entrainer de cordovtsodate et 3 fob pius diar que chez graves l sions du piod l le ron diob tigue et repr sente l Se d un Attention le diab te est d c s sur deux la premi re Cause d amputation k gt h Le diab tique sucr subit des modifications du sang et des vaisseaux responsables d un mauvais d bit de la circulation et d une oxyg nation insuffisante des tissus Les modifications sont l sions endoth liales et sous endoth liales activation de l h mostase paississement et hyperperm abilit des parois l vation dans le plasma de la plupart des lipides et de certaines prot ines fibrinog ne facteurs de coagulation entra nant une hyperviscosit plasmatique et une diminution du d bit sanguin perte de la d formabilit des globules rouges qui deviennent rigides et perdent leur capacit d adaptation la microcirculation avec in
81. vivre avec le diab te Dr D Simon V Malet Edit par Hachette pratique avec le soutien de Novo Nordisk Paris 2005 Le diab te Dr M Carr re d Encausse et Dr M Cymes Edit par Marabout Paris 2005 Infirmi res et infirmiers francophones des h pitaux de Belgique et du Luxembourg en collaboration avec les d l gu s m dicaux de Novo Nordisk Mon carnet Edit par Novo Nordik 2003 Guide pratique du diab te A Grimaldi Edit par Masson troisi me dition Paris 2005 Diab tologie Affections m taboliques Soins infirmiers L on Perlemuter et Jean Louis Thomas Nouveaux cahiers de l infirmi re Edit par Masson 5 dition Paris 2006 Les nouveaux traitements du Diab te de Type 2 PH Selvay Revue de l ABD n 51 mars avril 2008 Incr tinopotentiateur indiqu comme insulinos cr tagogue dan le traitement du diab te de type 2 AJ Scheen LF Van Gaal Revue m dicale de Li ge p 63 105 109 2008 Rappel th rapeutique et nouveaut s Docteur C Remy CHR Citadelle CHR de la Citadelle conf rence du 23 05 2008 Cours de MadameAnne Marie MOULIN Infirmi resp cialis e en diab tologie C H U Brugmann Bruxelles me INTERNET http home base be vt6225285 pied diab tique htto www diabetes24 be waha fr mon suivi SC http www victozapro com http www lilly com http www novonordisk com IPES Param dical Li ge Huy Verviers Soins infirmie

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