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Le bien-être à l`école, état des

1. Aussi ce rapport consacre sa derni re partie a un relev des pratiques en mati re de bien tre des l ve l cole Comme nous aurons l occasion d y revenir ces bonnes pratiques sont plut t des mani res de faire contextualis es Ici aussi nous avons structur ce relev autour de quatre axes centraux nous permettant de pr senter ce relev de mani re organis e Ces quatre axes sont 1 l infrastructure 2 l implication dans les projets sociali sation et int gration des l ves dans l cole 3 la qualit d coute entre les l ves et les diff rents acteurs de l cole le travail de l alliance 4 les espaces ludiques p dagogiques divertissants et formateurs la valorisation des l ves et les es paces de la reconnaissance Cette organisation des mani res de faire en mati re de bien tre des l ves l cole recoupe les axes th oriques de telle sorte que les probl matiques relev es en mati re de bien tre gt comme elles ressortent de l analyse trouvent un cho dans la troisi me partie du rapport Ce pr sent rapport n est qu un moment dans le processus de recherche Il est pr vu dans le cadre de l organisation de la journ e d tude pr sentant le rapport qu un espace d change en plusieurs ateliers simultan s puisse mettre au travail les axes principaux pr sent s de cette tude Nous comptons bien
2. 4 De la sociabilit au processus de la reconnaissance Le premier rapport focus sur le bien tre gt l cole du point de vue des l ves a mis en vidence quel point l cole tait un lieu de vie pour les jeunes qui la fr quentent Il s est int ress aux espaces en scene l int rieur desquels les jeunes jouent leur identit en construction Les lieux en sc ne gt sont les espaces de la mise en sc ne de soi Les carts de conduite peuvent trouver leur place en sc ne et constituer en tant que tels un l ment de l identit que l on veut d fendre A contrario l alignement sur les attentes de comportements ne signifie pas forc ment une adh sion gt engageant le moi Ainsi l cole appara t comme tant un lieu pour la mise en sc ne de soi Goffman scinde la pr sentation de soi en deux dimensions La premi re dimen sion de cette pr sentation de soi vise l affirmation d un soi que l on veut d fendre Moi je trouve que c est important de venir l cole nous a dit un jeune Un autre a pr cis Je pr f re prendre professionnel et apprendre le m tier que je vais faire plus tard Ces deux citations illustrent parfaitement cette notion d affirmation identitaire La deuxi me dimension de la pr sentation de soi met l accent sur l id e de jouer un r le sur sc ne non plus en vue d af
3. 1 2 L exiguit des lieux 1 2 1 Une cole pr voit un largissement de son lieu d implantation pour inscrire des espaces de bien tre gt sur son site salle de gym nastique polyvalente par exemple 1 2 2 En l absence de locaux disponibles plusieurs tablissements ont pr vu des bancs des espaces verts des tables de pique nique pour que les l ves puissent s y poser et discuter 1 3 La qualit du mat riel dans les divers espaces de l cole p dagogiques ou non 1 3 1 Plusieurs coles font du renouvellement du mat riel la caf t ria nouvelles tables et chaises un axe important du bien tre gt 1 3 2 llen va de m me pour la qualit du mat riel en classe 1 3 3 L id e de personnaliser le mat riel scolaire est galement rev enue plusieurs fois chaque l ve aurait son propre bureau et ordina teur par exemple 1 4 La s curit dans et aux abords de l cole 1 4 1 La gestion du parking devant l cole s curit routi re a t pos e par plusieurs directeurs comme participant du bien tre l cole 1 4 2 La visibilit des l ves passant d un espace l autre dans l cole est galement consid r e par certains directeurs comme un l ment du bien tre des l ves 1 4 3 Les cam ras de surveillance sont vues dans une cole comme une composante importante du bien tre 1 5 La qualit organisationnelle des diff rents espac
4. de certains jeunes une r ponse la violence physique et symbolique de l environnement Un refus travaill pourrait tre une mani re d att nuer cette violence symbolique tout en instaurant l amorce d un processus de reconnaissance r ciproque Parall lement il nous semble que ce qui se rapproche d un syst me de surveillance cam ra par exemple situe l l ve dans un espace de d responsabilisation Il s agit alors de mettre l l ve devant le fait accompli de l acculer reconna tre sa responsabilit Paradoxalement cette approche de la responsabilit est plut t d re sponsabilisante si on consid re que la responsabilit est un processus qui se tricote l injustice reconnaissance et clinique de l injustice Paris La d couverte 21 VANOUTRIVE J FRIANT N DEROBERTMASURE A 2011 L injustice scolaire quels sentiments chez les l ves ducation amp Formation 295 p 130 139 22 Les projets Agenda 21 permettent d inscrire les coles dans le d veloppement durable par une s rie d actions de type cologique Ces projets donnent droit un label Tout le d fi est alors de ne pas perdre ce label 23 WINNICOTT D W 1989 La tendance antisociale dans De la p diatrie la psychanalyse Paris Payot p 292 302 au quotidien entre l cole et les l ves et ce notamment au travers de la recon naissance r ciproque entre l
5. appui pour r fl chir au bien tre l cole Les quatre dimensions du bien tre que nous voudrions mettre en avant se r f rent aux points suivants 1 L infrastructure et l organisation des espaces l cole 2 L implication dans les projets La socialisation et l int gration des l ves dans l cole 3 La qualit d coute entre les l ves et les diff rents acteurs de l cole Le travail de l alliance 4 Les espaces ludiques p dagogiques et divertissants La valorisation des l ves et les espaces de la reconnaissance Ces quatre dimensions font directement cho aux axes qui nous ont servi d appui l analyse des entretiens Les quatre axes du r pertoire nous ont permis d organiser l ensemble des pratiques autour de diff rents th mes centraux Chacun de ces th mes se d cline au travers de la description de pratiques comme elles nous ont t d crites Nous avons retenu l ensemble des mani res de faire en mati re de bien tre sans hi rarchie entre elles et en essayant d tre le plus exhaustif possible Nous avons retenu les pratiques pour autant qu elles aient t suffisamment d taill es Aussi ce relev a une vis e principalement descriptive Enfin plusieurs directeurs nous ont dit que leurs mani res de faire en mati re de bien tre doivent continuellement tre ajust es en fonction de leur r ussite sur le terrain et
6. cole pose notamment la question des res sources internes et externes mobilisables autour de l leve Ces ressources permettent de souligner le travail de l alliance que d veloppent les coles Ce travail de l alliance appara t comme un point d appui pour att nuer les effets d une d finition de l l ve r duite sa pr sence absence et son degr d assiduit Ce type d analyse permet de pointer que la pluralit des acteurs mobilisables autour de l l ve encourage ne pas le r duire aux crit res propres de l cole Cette plu ralit garantit en quelque sorte l ouverture de l cole l environnement des l ves Parall lement nous avons soulign le r le des ducateurs au del d une mission de comptage dans les processus de l int gration de l l ve dans l cole C est alors toute une vision de l cole qui s en trouve affect e ouvrant une approche de l cole o l l ve est pris dans sa globalit Peut on conclure que cette mobilisation autour de l l ve est porteuse en ce qui con cerne la probl matique des exclusions successives de l cole IL semble que m me avec la meilleure volont des directeurs d cole ceux ci ne soient pas en mesure d viter cette cha ne d v nements exclusifs marginalisant de plus en plus le jeune Plusieurs directeurs nous ont parl de ce ph nom ne de la rel gation continuelle Le travail de l allia
7. 54 L Tuibioduciow Ce rapport constitue la deuxi me phase d un projet de recherche action lanc en septembre 2011 par la plateforme AMO de l arrondissement judiciaire de Namur Les porteurs de ce projet ont pris pour point de d part de leur r flexion que l cole peut tre un lieu de bien tre pour les l ves En effet quelle que soit la critique que l on porte sur l cole il para t difficile de contester que celle ci tente de mettre profit comme elle peut et au mieux le temps pass par les l ves en son sein L cole est galement un lieu o se jouent de mani re cruciale la recon naissance les apprentissages et la citoyennet particuli rement pour ceux qui ne b n ficient pas d autres lieux de valorisation de ce qu ils sont font connaissent et d couvrent C est pour quoi le bien tre des l ves l cole est aujourd hui un v ritable enjeu social Le pr sent rapport s inscrit dans la conti nuit du rapport pr c dent il s int resse au bien tre des l ves du niveau de l enseignement secondaire dans Les coles toutes fili res et tous r seaux confondus de l arrondissement judiciaire de Namur Tandis que le premier rapport questionne le bien tre l cole du point de vue des l ves celui ci porte toute son atten tion sur le bien tre 1 Cette plateforme regroupe l AMO Basse Sambre
8. Auvelais Imagin AMO Gembloux Service Droit des Jeunes Namur et AMO Passages Namur iv du Vicol huw TATS DES gt gt ETAL EUX sur l arrondissement de Namur des l ves l cole du point de vue des directeurs d cole Nous voudrions attirer votre attention sur le mode d emploi de ce rapport Celui ci est compos de trois parties La premi re partie pr sente la m thodologie de travail la deuxi me pr sente l analyse et la troisi me fait Le relev des bonnes pratiques comme elles mergent par tir des entretiens que nous avons men s A partir de ce relev nous avons con stitu un guide pour questionner les pratiques en mati re de bien tre des l ves l cole Le rapport a t con u pour tre mani avec souplesse dans les diff rentes par ties qui le constituent Chacune des par ties se r pondent et il est possible de nav iguer assez librement de l une l autre Ainsi tout le rapport peut tre lu dans un lien de correspondance entre ses dif f rentes parties Cette construction du rapport permet de faire de cette recherche action un outil l usage des diff rents acteurs de l cole Pour le meilleur usage de ce rapport il est important d avoir en m moire les dif f rentes parties qui le constituent ainsi que la port e que nous assignons au guide propos L objectif est qu il y ait une r appropri
9. de faire en mati re de bien tre pertinente dans les contextes qui leur sont propres 11 1 La participation des l ves l embellissement de l cole 11 1 1 Les projets d embellissement des toilettes repeindre les toi lettes avec des portes de couleur et de la cour repeindre la cour semblent avoir mobilis responsabilis positivement les l ves qui fait quoi comment quelle couleur qui consulter au point de constituer un v ritable projet p dagogique 11 1 2 La r novation de la caf t ria par les l ves et une partie des formateurs a constitu dans une cole une mani re de faire qui a eu un impact la fois sur le plan de l engagement des l ves dans l cole et sur celui des apprentissages 11 1 3 La mise sur pied de panneaux didactiques par les l ves l attention d autres l ves expliquant le fonctionnement et le r gle ment de l tablissement a eu une importante port e mobilisatrice dans une cole 11 1 4 Une cole d veloppe un projet durable Agenda 21 visant notamment la gestion des d chets et l conomie d nergie exemple les l ves doivent faire le tour des classes et bureaux une fois par semaine pour vider les poubelles papier Autour de ce projet les notions de droits et devoirs de chacun sont abord es ainsi que l id e que l l ve participe la vie de l cole sous tous ses aspects Le d fi est aussi de ne pas perdre ce lab
10. il est gt pour reprendre l expression d un directeur Une des mani res de soutenir les processus de la reconnaissance envers l l ve serait sans aucun doute de travailler la demande en tant que telle comme nous l avons soulign plus haut Parall lement cela permettrait d accro tre l engagement de l l ve dans le projet il se sentirait plus responsable car engag d s le d but y compris au moment de la demande une fois qu elle est travaill e c est dire ni accept e massivement ni refus e massivement Ce travail de la demande permettrait en outre d entrer en finesse dans un processus de la reconnaissance mais r ciproque cette fois entre l l ve et son cole en faisant la place et en travaillant l expression en tant que telle de la demande elle m me 19 GENARD J L 1999 La grammaire de la responsabilit Paris Cerf 20 Sur le r le de l expression dans les processus de la reconnaissance voir RENAULT E 2004 L exp rience de Cette d marche permettrait d att nuer le sentiment d injustice par rapport au rejet de certaines propositions Ces processus de la reconnaissance r ciproque ne sont pas anodins car comme cela a t dit dans le cadre du premier rapport le bien tre des l ves a t souvent rapproch par eux m mes de la qualit de la relation avec un professeur par exemple o l l ve est reconnu comme interlocuteu
11. l ve et l cole dans les diff rents espaces qui struc turent cette derni re les espaces p dagogiques tout comme les espaces ducatifs Ily a de nombreux supports qui peuvent venir soutenir les processus de la reconnais sance de l l ve L accompagnement par un pair si l l ve arrive en cours d ann e ou le fait de garder les portes ouvertes comme l ont dit certains directeurs ou encore le fait de rendre visibles les lieux et les missions de l ducateur Tout cela constitue de bons supports pour soutenir l l ve dans son int gration dans l cole car ils invitent accueillir la demande La question ici consiste mettre en avant l utilit de travailler la demande Voici ce que nous dit un directeur d cole concernant l int gration de l l ve Da due dat A louis a suscit hi vt Voie daws bialo Au www des lou wi aura io jou 6 n dibu duwt soloi ow lun pit vis Osea 0 pakt ww voogu jui owu u pou Vo PARA activi qui pomit Vi tion globalu do bluo r git les was oo Lol a NE Uw diwo qui ona Et puis dl y ututo Voidu quow oppoila pus quod ib wy w pos A rs ww daga dolo ow Lui propose ww titu uw uv qui vit doms lw wena pl dus lu weno grupo dau vos pouuvi uv prado quelques jou pouiv sw no Ces mani res d accueillir l l ve semblent autant de ressources n cessaires pour installer l l ve dans une dynamique de la reconnaissance entre l espace qui l
12. l ves m me si leurs actions visent un plus grand nombre Ed hos pou que ju pourais diw poils pour au owuw Soit a da pouls puits wow dit ww directa vt que w Vigo ww gondo patiu w do dobot ww de dues eu tuit cos owo waw potio ds dun E que des ocios swih ota ou La du d lus pan apport du omlionctions ow des CNET D do co raglemai colin Quant aux vis es de la participation des leves les directeurs sont galement nuanc s On pourrait dire pour tre rapide que plus les demandes des l ves s alignent sur la culture de l cole plus elles sont soutenues Parall lement plus les demandes s loignent de cette culture moins elles trouvent d chos Concernant l tat d plorable des toilettes un directeur d cole pr cise il d u i oi loit des proposiliowa qui soso ves Owo wis lo quasi des olas dus Va woi ds C uuls dlwa qua pupa o wti apr s tapcindho cas Toll auto dus portas de wuluh dites Eu daumelioren on pub qui ot ondi vu glomus din des til el E po o d qoh pondo uw au dit doux aus por las dwuw do 5 6 TO ua juin por que cli navit que du wowo pos woh de fuman dus los wilit Er donc ow rula L op ration omw la TAG dias paul doutes ide vol uso Eslu iy otun uno participation Un autre directeur pr cise concernant certaines propositions d l ves port es par le Conseil des l ves ID Y pos droit de py pega pos de pyt ducati Cu weslipos lt s Eww po
13. noter que les acteurs de l cole puisent plus ou moins l int rieur de leurs murs pour mobiliser les ressources n cessaires autour de cas questionnants Aussi les acteurs ducatifs de l cole apparaissent souvent comme de v ritables partenaires permettant de contrebalancer la rudesse des processus de la sanction 2 Le r le des acteurs ducatifs Les ducateurs et les m diateurs internes et externes apparaissent souvent comme des liants sociaux dans l cole La pr sence de ces acteurs de l cole est dans cer tains cas mise en vidence ils sont des coordinateurs visibles dans l tablissement investis d une mission visible Un directeur d finit ainsi la fonction d ducateur dans l cole Je puw qw lu qow ond t du wiw modu de fonctionnent ducti vait bimportiww du los mccain d abord Ow considere que los ducati soat des cducotours To soit dechohge pol lo sectario drum s de Tidus odwiniithaliwes pow osu luns Tihs d ducit un EX dono w ue soit pos dabord des suelo gu siguilo quo cosido quid sou des vudistauns do paid boue Dour ls oit roo privilegio de li vibra iodo lo ou dos fall La visibilit de l ducateur ainsi que la clart de son r le dans l cole sont mis dans plusieurs entretiens en lien direct avec le bien tre Lucila qui trou wii dus Lu pow qui o soau buhan ou lia des dwu 0 out un omuw plus Ououd ju su onu du v quelques oudon Veduc
14. r seaux l enseignement organis par la F d ration Wallonie Bruxelles l enseignement provincial et l enseignement libre ainsi que les diff rentes fili res g n rale tech nique professionnelle en alternance et sp cialis e soient repr sent s Pour constituer l chantillon des coles nous avons tenu compte de la taille de l cole de la zone d implantation de l cole habitats plus ou moins agglom r s zone cara ct re rural ou plut t urbain de la ville ou commune d implantation la ville de Namur ou les alentours de la ville de la pr existence ou non de liens avec les AMO porteuses du projet de la participation ou non de l cole la premi re phase de la recherche action A partir de ces l ments nous avons constitu un chantillon repr sentatif des diff rentes coles Cet chantillon a d compter avec les contraintes temps moyens etc dans lesquelles est ins r e cette recherche 20 tablissements scolaires ont t pris en consid ration Un directeur n a jamais r pondu notre proposition de le rencontrer un deuxi me directeur n a pas t en mesure de nous recevoir tant donn les changements qui taient en cours dans son cole et enfin un troisi me directeur tait int ress par notre d marche mais n a pas eu le temps 2 Naoual BOUMEDIAN chercheuse au CERIAS a accompagn la recherche et crit ce rapport de nous accueillir D
15. Master y P P Ing nierie F D RATION Action WALLONIE BRUXELLES Sociales Louvain la Neuve Namur
16. accueille et sa position dans cet espace Nous voudrions terminer le volet de ce rapport en tendant ce type d analyse ce que nous ont dit les directeurs d cole concernant les parents Nous venons de voir que la notion de reconnaissance permet de glisser de l appr hension des l ves d finis par d faut vers une d finition plus capacitante de ces derniers mettant en avant leur position d interlocuteurs capables de faire des propositions valables Plus ieurs directeurs nous ont dit Il faut faire confiance aux l ves ou encore Il faut les responsabiliser autant d l ments qui nous semblent judicieux retenir particu li rement dans le cadre des processus de la reconnaissance r ciproque lesquels processus permettent la fois de poser l cole dans des exigences qui lui sont propres mais aussi de reconna tre l l ve comme capable de porter des points de vue qui 24 GENARD J L CANTELLI F tres capables et comp tents lecture anthropologique et pistes pragmatiques Sociologies En ligne Th ories et recherches mis en ligne le 27 avril 2008 consult le 22 mars 2013 lui sont propres m me s ils m ritent sans doute d tre travaill s C est dans cet esprit que nous avons galement questionn la discontinuit gt dont les directeurs nous ont parl propos de la culture de l cole par rapport aux l ves Nous voudrions tendr
17. approche de l l ve dans son environnement global Tout l enjeu de cette alliance est de pouvoir travailler en commun sans que chacun de ces acteurs ne perdent sa sp cificit Un directeur d cole pr cise PAC uitinmoi Violu fit beoucoup de cos e gow tus lo colada owu las sois v houhs que coo soit Wu CPAC lo QAJ SPL la institutions dou depende witam dwu Ello assure Wait o sui des omille qu o dos diffcukis funciono dt dowo lo gicas du demandas du n ustiou des hois soloia Coll qui giw da Conseil des du Elo ot implique avez los miii lo pra d duction ir lu PME doms o gaia du lu kluku obswxtiiomo Ow wew o pos pardo wais iby o oui ww cubo obsuitismo cost a dihv qua witnis mom quoud los lou dlloquutr plus du 10 domos dobsuuo ig 12 DOUAT E 2012 lt Croire de nouveau dans l galit des intelligences gt Dossier de la ligue de l enseignement octobre novembre d cembre p 6 10 ils puuvuil dw plus ww change pah ua pro qui vos omolu wew ew los coube de leuy obsoncw de sage ww pal pew du roman E puin voikos ell assure do pra du Twas pour coins wes qu wow out pos Lo boulot duno onu sociolo us biw rampli Cost ww patit puu wota las problmes pouvt us cas sowices que olw soit lw dit ow u wwicu socioh cu soi des swios qui so otomano solicit Concernant ce travail de relais entre l interne et l externe et la mobilisation des res sources internes un directeur a pos les limites de ce
18. classe 20 par exemple 1 8 1 Organiser les grilles horaires des l ves en fonction de leurs d place ments vers les structures externes 1 8 2 Eviter plus de deux heures d affil e dans une m me mati re 1 8 3 Eviter les heures de fourche D velopp au sein de mon cole Int ressant pour mon cole et urgent Int ressant pour mon cole mais pas prioritaire ORGANISATION DES ESPACES L COLE Pas int res sant pour mon cole Pourquoi Ai je les ressources mobilisables dans mon cole 11 1 1 Repeindre les toilettes Repeindre la cour En faire un projet qui fait quoi com ment quelle couleur etc 11 1 2 Faire r nover la caf taria par les l ves et des formateurs 11 1 3 Mettre sur pied des panneaux didactiques labor s par les l ves et l attention d autres l ves expliquant le fonctionnement et le r gle ment de l tablissement 11 1 4 D velopper un projet durable de type Agenda 21 11 2 1 Faire porter aux l ves l organisation d un v nement de bout en bout journ es sportives f te de la citoyen net etc 11 3 1 Responsabiliser Les l ves par rapport Leur local nettoyage En cas de non respect du r glement du local le fermer 11 4 1 Diffuser de la musique l arriv e des l ves et pendant les r cr ations Se servir d une radio pour mettre des an nonces ou diffuse
19. dehors de situations probl matiques relatives leur enfant 111 4 2 En cas de difficult s de paiement plusieurs coles pro posent des solutions talement de paiement intervention dans les divers frais de scolarit III La qualit d coute entre les l ves et les diff rents acteurs de l cole Le travail de l alliance 111 5 La mise en place d une structure d accrochage scolaire dans l cole SAS interne 111 5 1 L objectif est de rester l coute des l ves quand le CPMS est surcharg prise en charge individualis e des l ves en difficult d motiv s en situation d absent isme etc 111 5 2 Les permanences du SAS sont affich es pour tre facile ment consultables par Les l ves 111 6 L accueil des nouveaux l ves et parents en d but d ann e 111 6 1 Plusieurs coles commencent l ann e en pr sentant avec soin et d tails l ensemble des acteurs de l cole 111 6 2 Certaines coles pr voient une brochure d accueil 111 6 3 Dans une cole des heures sont mises disposition pour am liorer l accueil des l ves si n cessaire 111 6 4 Des dispositifs sp cifiques sont parfois mis en place pour faciliter l accueil d l ves ayant un handicap ou mobilit r duite ou encore pr sentant des probl mes de sant 111 6 5 Certaines coles ont des professeurs form s l accueil 111 7 L engagement p dagogique des professeurs 111 7 1 La
20. des objectifs poursuivis au d part La synth se qui suit est une photographie ponctuelle un moment donn Les pages ci apr s sont organis es ainsi la marge ext rieure droite reprend l axe principal auquel les pratiques se rapportent ces axes sont num rot s en chiffre ro main de IV Les diff rents axes principaux de regroupement des pratiques part le premier relatif au bien tre du point de vue des infrastructures renvoient aux di vers points th oriques qui ont permis l analyse des donn es Chaque axe du r pertoire se d cline en th mes et l int rieur de ces th mes l ensemble des pratiques qui nous ont t d crites sont r pertori es La num rotation des pratiques dans le relev sera la m me que celle du guide Comme nous l avons pr cis en introduction tout le rapport peut tre lu dans un lien de correspondance entre les diff rentes parties qui le constituent et il est possible de naviguer entre chacune de ces parties Pour un meilleur usage de ce rapport il est important d avoir l esprit le mode d emploi qui l accompagne Ce mode d emploi est articul sur cette id e de navigation entre les parties tout comme sur la r appropriation du guide propos selon les ob jectifs de chacun et le contexte propre de l cole Ainsi chaque pratique r pertori e peut se lire en regard des l ments du cadre th orique qui ont t discut s mais aussi au vu
21. l ves montrent forc ment une telle adh sion Il peut tr s bien y avoir adh sion aux normes sur le fond alors que le comportement montre l inverse IL s agit alors plus d une mise en sc ne typique des processus adolescentaires Voir ce sujet SIROUX J L 2011 La sociabilit l preuve de la rel gation scolaire Education Formation 295 p 45 57 Nous re viendrons sur cet aspect plus loin 7 Pour un rappel de ce processus historique voir DOUAT E 2012 L cole buissonni re Paris La Dispute a Des relations ludiques teint es d humour Plusieurs directeurs ont mis en avant diff rents types de modalit s pour faire accepter tant bien que mal certaines r gles les interdictions vestimentaires par exemple par l humour L aspect ludique permet ici de faire accepter l interdiction en modulant les relations entre les l ves et l cole ses repr sentants sous la forme de relations plaisanteries gt comme disent les anthropologues Une directrice nous raconte concernant l interdiction du port de la casquette l cole Jotinillo beaucoup suv Ulumu T v ob den ow tini md poo oi caldo we plu pa be de asquilta Viol Nu co quo ju niis pou lo aquello yu descoudois fs ae nivo Puia dos mt ib nuits Mois co qui dit mont vet que Us copos ww hiw qwa Pus los Www voy 0 onp a dis aitoudniwst dijo pronois lw coule puis jo dinis qaque Etrpuis voii
22. le secret professionnel de l assistant social par exemple a souvent t pos comme une r f rence pour d limiter les r les des uns et des autres tout comme le fait d aller dans les familles n est pas de la vocation des CPMS 3 L int gration dans l cole et le travail de l alliance Le travail en r seau cadr dans les limites de chaque profession respect du se cret professionnel du cadre de l administration de r f rence etc est important car il en va pr cis ment de cette approche globale des l ves qui induit d une part une irr ductibilit des l ves aux crit res propres de l cole et d autre part une volont de travailler dans l alliance Ce travail dans l alliance permet de garder l horizon cette id e d une approche globale de l l ve au del des crit res propres de l cole Les diff rents types d acteurs de l cole apparaissent des lors comme de puissants leviers permettant de garder ce cap vers une finalit de l cole appr hend e dans ses missions historiques d apprentissage de savoirs et de savoir tre ouverte tous Plusieurs direc teurs ont insist sur cette id e d une cole d mocratique cherchant en outre pr parer au mieux de futurs adultes L id e de l int gration des l ves dans l cole pr occupation importante pour l ensemble des directeurs interview s conjugu e la vo
23. m rite sans doute d tre nuanc e De quelle absence s agit il Et corollairement de quelle pr sence s agit il Sans entrer dans les d tails le premier rapport permet de bien d limiter cette ques tion de la pr sence absente et de l absence pr sente La premi re expression souligne que l cole par son syst me de comptage des absences risque de r duire son r le un management de l absence d tach d un questionnement sur l cole en tant que structure int grative La deuxi me expression l absence pr sente permet de faire la place ce qu ont dit les jeunes de leur cole dans le premier rap port En effet il apparaissait dans ce premier rapport que les jeunes investissent l espace social que constitue l cole avec une temporalit qui leur est propre Si cette tem poralit passe par des absences physiques l cole celles ci ne sont pas forc ment synonymes de renoncement l cole L absence peut tre envisag e sous l angle d une pr sence l cole m me si cette pr sence n est pas physique Le premier rapport a ouvert des pistes vers ce type d analyse Il vaut la peine de les re prendre ici sous l angle qui nous int resse dans cette partie du rapport car la question de l absence a occup une place importante dans les entretiens m me si comme nous l avons dit plus haut nous n avions pas vraiment
24. m tier que leurs l ves apprennent Cela passe par exemple par la visite d entreprises labellis es dans les m tiers qu on enseigne dans certaines fili res Une attention toute particuli re est accord e ces l ves qualifi s parfois comme de bless s de l cole pour paraphraser un directeur interview Si la question de l int gration de l l ve dans l cole a t trait e par les directeurs de diff rents points de vue voir partie III de ce rapport Relev des pratiques en mati re de bien tre gt il semble vident que cette int gration de l l ve repose aussi sur l image de l cole dans l esprit des l ves qui la fr quentent laquelle image fait cho la logique de hi rarchie des coles entre elles Ce travail de l image des l ves par rapport eux m mes cherchant les d stigmatiser leur enlever l tiquette de mauvais l ves redescendus dans une fili re de rel gation pour reprendre les expressions des diff rents directeurs a souvent t pos par les direc teurs des fili res techniques et professionnelles comme une condition premi re de possibilit d asseoir le bien tre l cole Dans ce point ci questionnant l int gration des l ves dans l cole nous avons mis en vidence les diff rents leviers de cette int gration Il est apparu alors que la fonction d int gration telle que d velopp e l
25. processus de la socialisation et de la sanction sont apparus comme des conditions de pos sibilit s du bien tre l cole Ces premiers axes th oriques ont galement permis de questionner ce qu est l absence l cole Est elle synonyme de d sinvestissement de l cole La premi re phase de cette recherche a permis de mettre en vidence quel point l cole est un espace social important pour les jeunes qui la fr quentent Ainsi qu est ce que l expression pr sence l cole gt sous entend S agit il d une pr sence impliqu e de l l ve ou d une simple pr sence physique dont une gestion comptable peut se contenter A ce sujet toutes les personnes interview es ont mis l accent sur l importance de la participation des l ves la vie de l cole A quoi tient la r elle participation de l l ve l cole Qu en est il de la reconnaissance des l ves l cole 4 comme l ment permettant d analyser la participation Ce dernier axe th orique cl ture la partie de ce rapport li e l analyse La m thodologie des entretiens permet de recueillir deux types de donn es Cette m thodologie permet en effet de recueillir des donn es sur les repr sentations des interview s quant l objet principal de recherche mais aussi des informations relatives aux pratiques qui se r f rent l objet questionn
26. proposant un cadre qui permet de questionner ces donn es ILs agira dans un premier temps de faire un relev des pratiques en mati re bien tre gt comme elles ressortent des entretiens Ensuite dans un deuxi me temps nous proposerons un guide des pratiques en mati re de bien tre Ce guide est avant tout un outil qui vise ce que ses utilisateurs potentiels direc teurs professeurs ducateurs m diateurs ou tout autre service interne ou externe puissent se situer dans l ensemble des pratiques dont nous ont parl les directeurs Ce terme de guide n a aucune pr tention normative En effet les items de ce guide ont une valeur heuristique permettant de s interroger sur les pratiques d velopp es dans son cole Mais ils ont galement une valeur pragmatique servant d exemples peut tre transposables dans le cadre de chaque tablissement Quoi qu il en soit l id e est d utiliser ce guide gt en fonction du contexte propre de son cole et de ses ressources internes et externes De la m me mani re que nous manions avec prudence le terme de guide nous pr f rons parler de pratiques contextualis es plut t que de bonnes pratiques En effet il est difficile de mettre en vidence ce que sont les bonnes pratiques comme si celles ci ne pouvaient exister que par opposition de mauvaises pratiques Une lecture transversale de l e
27. s cette premi re tape un espace de recherche collaborative mettant en pr sence les professionnels des AMO impliqu s dans cette recherche et les chercheurs a commenc se mettre en place En effet le choix des variables pertinentes pour tablir l chantillon a t propos par le CERIAS et discut avec les professionnels de ces AMO Ce sont majoritairement les directeurs qui ont t interview s Mais en plus il y a eu un chef d atelier en compagnie de la directrice une ducatrice en compagnie du directeur un professeur de morale une pr f te et une psychologue de CPMS qui ont galement t interview s En tout 14 directeurs ont particip aux entretiens seuls et dans 2 cas accompagn s et 6 autres acteurs de l cole ont t interview s ces situations se sont pr sent es quand les directeurs n avaient pas de disponibilit horaire pour nous recevoir Au total 22 personnes ont particip aux entretiens Dans l analyse nous avons choisi par commodit de parler de directeur ou de directrice propos de ces diff rentes personnes interview es Nous avons consid r que chacune d entre elles en tant que personne situ e dans l cole parlant de l o elle est ancr e dans l espace scolaire a permis de prendre en compte les repr sentations du bien tre l cole Ce sont les professionnels des AMO qui ont men les entretiens Ceux ci ont eu lieu entre septe
28. samor ant un ventuel conflit 8 MAUSS M 1928 Parent s plaisanteries Annuaire de l Ecole pratique des Haute tudes Section des sciences religieuses Paris 9 Voir ce sujet notamment CAILLOIS R 1958 Les jeux et les hommes Paris Gallimard 10 RADCLIFFE BROWN A 1972 Structure et fonction dans la soci t primitive Paris Editions de Minuit Les deux mani res distinctes d aborder les r gles comme d crites ci dessus soit dans le trin me r gles respect des r gles punition soit dans le cadre de relations plaisanteries sont int ressantes pointer car si dans les deux cas les normes scolaires s imposent aux l ves avec une certaine ext riorit les mani res d appliquer le r glement ouvrent un champ pour r fl chir au bien tre l cole b Les espaces de participation Concernant les mani res d appliquer le r glement plusieurs directeurs n ont pas man qu de mettre en vidence l importance de la participation des l ves l laboration du r glement dans le cadre du Conseil de participation ou dans celui du Conseil des l ves Il semble cependant que ces leviers officiels de la participation ne soient pas syst matiquement un succ s Les avis des directeurs varient sensiblement sur cette question En ce qui concerne le Conseil des l ves en particulier il ne semble mobiliser que quelques uns des ces
29. son arriv e dans l cole est une page blanche en ne tenant pas compte de dossiers ant rieurs permettrait d inscrire positivement l l ve dans l cole 111 2 8 Une cole met disposition une apr s midi par semaine pour que les l ves en 1 re ann e compl mentaire puissent par ticiper des activit s projets th tres courts m trages etc afin de les mettre plus en confiance par rapport eux m mes et leur cole III La qualit d coute entre les l ves et les diff rents acteurs de l cole Le travail de l alliance 111 3 Les moyens facilitant la communication entre l ves 111 3 1 La m diation par les pairs appara t comme un bon moyen pour cr er du lien entre l ves Les directeurs ont mis en avant le parrainage d l ves de 1 re ann e par ceux de 6 me ann e ou encore la mise en place d un syst me o un l ve sert de r f rent pour un autre nouvellement arriv en cours d ann e 111 3 2 Les diverses animations li es des probl matiques qui con cernent directement les l ves l alcool et les drogues l usage d Internet les dangers de Facebook par exemples sont pos es comme participant du bien tre de ces l ves 111 3 3 La tol rance z ro pour les faits de violence et le fait d agir pr ventivement par les animations ou encore en mettant en place un espace de parole autour des faits de violence verbale ou phy sique au travers de
30. t propos Ce cadre th o rique a resserr l ensemble des donn es recueillies pour en offrir une lecture r flexive autour des quatre axes th oriques suivants questionnant le bien tre l cole des points de vue de la socialisation et de la sanction 1 du r le des acteurs ducatifs 2 du travail de l alliance gt 3 et enfin des processus de la recon naissance 4 Ces axes ont permis d organiser mais cette fois un autre niveau les donn es recueil lies tout en questionnant les repr sentations du bien tre l cole du point de vue des directeurs d cole Qu est ce qui sous tend ces repr sentations du bien tre Autrement dit quoi les directeurs d cole rattachent ils le bien tre Ou encore quelles conditions le bien tre des l ves pourrait il tre garanti dans le contexte de l cole C est ainsi que l axe th orique 1 socialisation et sanction nous a paru pertinent pour mettre en vidence les repr sentations du bien tre l cole du point de vue des directeurs d cole Ce premier axe en a amen un deuxi me et un troisi me Les processus de la socialisation tout comme ceux de la sanction comme ils sont ressortis des entretiens ont fait appara tre le r le des acteurs ducatifs 2 et le travail de l alliance gt 3 comme tant ici des leviers essentiels Ces
31. th matis cette question dans la grille d entretien De mani re similaire il vaut la peine de revenir sur ce que les directeurs ou profes seurs appellent un chec au niveau d un projet mis en place l cole Tout comme l absence peut tre envisag e sous l angle d une pr sence l cole voyons d un peu plus pr s ce que signifie l lt chec d un projet De nombreux directeurs interview s nous ont parl de projets qui d apr s eux n ont pas fonctionn leur grand regret o tonnement Ilen va ainsi de cette directrice d cole concernant la demande port e par le Conseil des l ves d ouverture d un local pour les 5 mes et 6 mes Ow ach te uw kickar ow low ockalo des fous ow lawu wit uno bollo tilo ow ou mbr des dhais dl Tulendicioa formado videmu de fumar ponce que oait Vo tomups ow co unit pas omeo tint do fume dau Vicolo Ow avoit cu qw ow appelait lo cou des uwaa Titindidioas du oi v to sow paloma ow 5 palomas Lotowmgusio estonio Nico preso Pais ows otrdi ow vos m tro Uo soklo e foit ow og do chus e dl dows Cos odamu qu ox sw Lo soklu ls cou des fumavs de Vipoaue Como gos ibh wu fuman pls L Mons ousgrsiows ils ao pci mb pa lo pri du sold domo lo cour des umus Ow o tiouv des cirios pan To ow w itou des pin des pol empa as d Dur U unwat coso co phase dis pov Guuowblo du corps profesoral ow o dis y r
32. travail en r seau autour de l l ve IL s agit de pouvoir identifier quand passer la main et cela n cessite la professionnalisation et la formation qualifiante du p le ducatif de l cole A spiol ow oltoud efacioonacal owo wes de prisu uw lugo des dwu ow oit plu du cu liuitt ow oi plus dolida pou aiw ace w wuu coli wola de sitios qwow Dove pls loma des collobonilios d7quow paso plus focilauunit lo uni SU w fit lo cont que ou pos du lo phogaivu du Viducitaw Quand bj dis tite du wow 10 w dis pos que quelqu un qu urdu A2 ps didin mois voi los wet pos qu uv di wais jo vo io quo sue quel de bio ou w plus du chances dro d heute di approfondi su ow w quelqu qui w uno formativa Ces deux extraits d entretien mettent particuli rement bien en lumi re cette id e de l cole mobilisant ses ressources internes mais aussi le r seau externe Le risque d une confusion des r les semble pouvoir tre att nu par la formation cens e pou voir aider d limiter le champ d action des diff rents types d acteurs L organe administratif de r f rence dont d pend un aspect ou l autre de la prise en charge appara t aussi comme pouvant servir de limites par exemple la confusion des r les le CMPS par exemple comme nous l ont rappel de nombreux directeurs d pend directe ment de la F d ration Wallonie Bruxelles et non de l cole en tant que telle Par ailleurs
33. MOREAU N DE SMET P GODIN I La sant des l ves de l enseignement secon daire r sultats de l enqu te HBSC 2010 en F d ration Wallonie Bruxelles Service d information Promotion ducation Sant SIPES ESP ULB Bruxelles f vrier 2013 PELAGE A Les chefs d tablissement scolaire Autonomie professionnelle et autono mie au travail in DEMAZIERE D GADEAC 2009 Sociologie des groupes profession nels Acquis r cents et nouveaux d fis Paris La D couverte p 40 50 RADCLIFFE BROWN A 1972 Structure et fonction dans la soci t primitive Paris Editions de Minuit RENAULT E 2004 L exp rience de l injustice reconnaissance et clinique de Uinjustice Paris La d couverte SIMMEL G 1981 Sociologie et pist mologie Paris PUF SIROUX J L 2011 La sociabilit l preuve de la rel gation scolaire Education Formation 295 p 45 57 VANOUTRIVE J FRIANT N DEROBERTMASURE A 2011 L injustice scolaire quels sentiments chez les l ves Education amp Formation 295 p 130 139 VIGARELLO G 1979 Le corps redress Paris Armand Colin WINNICOTT D W 1989 La tendance antisociale dans De la p diatrie la psy chanalyse Paris Payot p 292 302 Le d crochage scolaire Un concept stigmatisant fourre tout p joratif Un ph nom ne travers lequel il est facile et rapide de pointer du doigt d une part l institution scolaire d autre
34. Namur le SAJ de Namur le CLPS en province de Service Droit des Jeunes Rue Godefroid 26 5000 NAMUR T l 081 22 89 11 Fax 081 22 82 64 namur sdj be Directrice V ronique RICHARD AMO Basse Sambre Rue des Glaces nationales 144 5060 AUVELAIS T l 071 76 00 78 amobs live be Directeur Marc LAGNEAUX Namur et le Service de M diation Scolaire de Wallonie Comit de pilotage de la recherche l AMO Basse Sambre Imagin AMO le SDJ Namur AMO Passages et le CERIAS Table des mitwws Introduction Partie M thodologie de travail La mise en place d un espace col laboratif 1 La premiere tape de la recherche La constitution de l chantillon 2 La mise niveau m thodologique Le travail de l objectivation 3 L analyse des donn es Partie II Analyse Les repr sentations du bien tre par les direc teurs d cole 1 De la socialisation la sanction 2 Le r le des acteurs ducatifs 3 L int gration dans l cole et le travail de l alliance 4 De la sociabilit au processus de la reconnaissance Partie III Relev des pratiques en mati re de bien tre l cole Vers l laboration d un guide des pratiques de bien tre l cole Partie IV Guide pour questionner les pratiques en mati re de bien tre des l ves l cole Conclusion Bibliographie 13 13 19 22 26 32 44 52
35. ailler en quipe et en compl mentarit autour d un projet commun 111 7 6 Cr er une cole de devoirs en interne en dehors des heures de cours 111 7 7 Favoriser les PIA Plan Individuel d Apprentissage 111 7 8 Mettre en place un syst me de suivi individu alis par diff rents profes seurs Enrichir les m thodes de travail des professeurs en les mobilisant autour des l ves en difficult 111 7 9 Mettre en place un syst me de tandem de professeurs de 3 7 et 4 me ann es collaborant ensemble autour de leur branche commune 111 7 10 Pr voir dans sa grille horaire des heures de rem diation et ce y compris pour les deux derniers degr s Ill LA QUALIT D COUTE ENTRE LES L VES E LE TRAVAIL DE L ALLIANCE D velopp au sein de mon cole Int ressant pour mon cole et urgent Int ressant pour mon cole mais pas prioritaire T LES DIFF RENTS ACTEURS DE L COLE Pas int res sant pour mon cole Pourquoi Ai je Les ressources mobilisables dans mon cole lll LA QUALIT D COUTE ENTRE LES L VES ET LES DIFF RENTS ACTEURS DE L COLE LE TRAVAIL DE L ALLIANCE Ai je les Int ressant Pas int res D velopp au Int ressant pour mon sant pour mon ressources sein de mon pour mon cole E A A mobilisables cole et urgent ecole mai pas fecale dans mon prioritaire Pourquoi ecole 111 7 11 Organiser la rem diation
36. ation de ce dernier selon les objectifs de chacun Lu bie bulu ETATS DES EC CIEUX sur l arrondissement de Namur Pa f M thodologie de travail La mise en place d un espace collaboratif Le CERIAS Centre d Etudes et de Recherches en Ing nierie et Action Sociales Lou vain la Neuve Namur est l op rateur de recherche pour la deuxi me phase de cette recherche action Tout a commenc par l introduction d un projet d accompagnement aupr s de la plateforme AMO de l arrondissement judiciaire de Namur Cette derni re a d embl e situ sa demande il s agissait d accompagner le pro cessus de recherche action d j entam une ann e et demie plus t t Ainsi le CERIAS est mont dans le train de cette recherche en mars 2012 L accompagnement propos a principalement consist en l apport de rep res m thodologiques et en la proposition d un cadre th orique permettant d analyser les donn es recueillies Il s est galement charg de l criture du pr sent rapport dans ses diff rentes moutures 1 La premi re tape de la recherche La constitution de l chantillon La premi re demande de la plateforme a t de constituer un chantillon partir d un listing des coles de l arrondissement judiciaire de Namur Ainsi une liste d une petite cinquantaine d coles a t tablie Nous voulions comme dans la premi re phase de cette recherche que les diff rents
37. cer l ann e en pr sentant l ensemble des acteurs de l cole 1 6 2 Pr voir une brochure d accueil 111 6 3 Mettre disposition des heures pour am liorer Paccueil des l ves si n cessaire 111 6 4 Mettre en place des dispositifs sp cifiques pour faciliter l accueil de certains l ves pr sentant une probl matique d handicap ou de sant 1 6 5 Former des profes seurs l accueil D velopp au sein de mon cole Int ressant pour mon cole et urgent Int ressant pour mon cole mais pas prioritaire lll LA QUALIT D COUTE ENTRE LES L VES ET LES DIFF RENTS ACTEURS DE L COLE LE TRAVAIL DE L ALLIANCE Pas int res sant pour mon cole Pourquoi Ai je les ressources mobilisables dans mon cole he 111 7 1 Laisser la place une valuation des profes seurs en termes de respect des l ves de go t ou de vocation pour la trans mission et capacit se remettre en question 11 7 2 Recruter des profes seurs en fonction de leur parcours et sensibilt aux difficult s des l ves Avoir enseign dans les coles discirmination positive est un atout au niveau p dagogique 11 7 3 Mettre en place une amicale des profes seurs pour la coh sion du groupe 111 7 4 Continuer donner cours m me si on est devenu directeur 111 7 5 Mettre les l ves de iff sons ou fil au sein d une m me cole en situation de trav
38. ciens participerait de cette m me logique de donner du sens au par cours scolaire Des anciens l ves viennent raconter aux classes de 6 me comment ils ont v cu leur scolarit Il est question ici de faire reconna tre l int rieur et l ext rieur un savoir appris l cole IV 2 4 La participation des concours permettrait de donner du sens aux apprentissages et de motiver mobiliser les professeurs et les l ves dans un projet commun Il s agit ici de se reconna tre r ciproquement IV 2 5 L organisation de journ es o des l ves qui terminent leurs tudes primaires viennent visiter l cole semble une ini T A LL S 5 gt 5 l T 3 d E S w N C S un an y gt D A S On On S T amp un 3 R T S ol un U S A N N l gt U ee S N 2 S el S U gt o v T N OU S N N O v gt y v d tiative d autant plus int ressante qu elle est prise en main par des l ves de l cole Ce type de projet vise cr er une convivialit entre l ves mais aussi valoriser ces derniers et leur cole par rapport l ext rieur Cette valorisation vers l ext rieur est un des maillons de la reconnaissance du savoir et savoir faire de ces l ves 1V 2 6 Un projet visant des l ves de 6 me d une fili re de
39. comp tence des professeurs sur le plan p dagogique est souvent envisag e comme un pilier du bien tre des l ves le respect des l ves et le go t ou la vocation de la transmission ainsi que la capacit se remettre en question si le taux d chec dans la classe est trop lev semblent autant d atouts pour le bien tre 111 7 2 La question du recrutement appara t plusieurs fois dans les divers entretiens Le recrutement des professeurs se fait notam ment en fonction de leur parcours et sensibilit aux difficult s des l ves de l cole avoir enseign dans des coles discrimination positive est vu par certains directeurs comme un atout au niveau p dagogique 111 7 3 La mise en place d une amicale des professeurs faciliterait le bien tre l cole par la dynamique de coh sion que cette amicale g n rerait 111 7 4 Un directeur continue donner cours Cela lui permet de garder un contact avec la r alit de ses leves 111 7 5 Dans certaines coles des projets sont propos s entre fil i res diff rentes et entre options diff rentes Ce type de projet a pour but de mettre les l ves en situation de travailler en quipe et en compl mentarit exemple la cr ation d une machine qui trie les piles 111 7 6 Une cole propose en interne une cole de devoirs celle ci est g r e b n volement par un groupe de professeurs Ce sont des enseignants qui sont l o
40. cteurs de l cole qui ont constitu des points d appui centraux Et enfin pour la cat gorie partenariat et travail en r seau ce sont les th mes principaux des partenariats internes et externes qui ont t les leviers de la grille d entretien Ainsi l ensemble des questions pr vues dans la grille ont couvert l ensemble des th mes repris ci dessus Nous voulions finir tous les entretiens sur quelques l ments g n raux li s notre objet de recherche Ceux ci nous ont permis d une certaine mani re de conclure l entretien Ainsi nous avons pos les trois questions suivantes Parlez nous d une initiative qui a bien fonctionn et d une autre qui a moins bien fonctionn quelles sont en deux ou trois mots les caract ristiques principales de votre cole et enfin avez vous une demande particuli re nous adresser dans le cadre de nos travaux du moment Comme toute grille d entretien celle ci est un guide qui sert de rep re pour avancer dans l interview mais la consigne a t de laisser parler tout en essayant de resser rer continuellement l entretien autour de l objet principal C est ainsi qu une s rie de nouveaux th mes sont apparus ceux abord s par les directeurs d cole partir de leurs exp riences Le travail d objectivation amorc dans le cadre de l laboration de la grille d entretien a trouv son prolongement au moment de la confro
41. db puis voila dono ju woi uni uv de problemu ww gu L avantage de ces relations plaisanteries est qu elles inscrivent l change dans un espace ludique permettant qu il n y ait pas de r elles frictions car la mise en scene de la relation joue ici un r le majeur Il ne s agit plus d interdire purement et simplement la casquette mais de d velopper un jeu autour de l v nement C est le jeu qui ici permet de faire accepter l interdiction De nombreux exemples dans la litt rature montrent quel point ces relations plaisanteries permettent de fluidifier les rapports de force et de souder des groupes sociaux y compris autour des interdictions Si ce type de jeux autour des interdictions remplit une fonction sociale d int gration c est aussi parce qu ils sont codifi s c est dire inscrits dans une mise en sc ne qui assouplit les rapports de force tout en les maintenant en toile de fond garantissant par l qu il n y ait pas de d rapage Cette mani re d assouplir le cadre de la relation comme le d fend cette directrice d cole lui permet de d samorcer un potentiel de tensions autour de l ensemble des interdictions l cole Les choses se passent comme si le cadre de l cole codifi et norm dans son ensemble se trouve bouscul par ces relations plaisanteries elles m mes codifi es et cadr es par une certaine mise en sc ne suscitant le rire et d
42. de sa r alit de terrain Il devient des lors possible de r fl chir sa pratique en termes de bonne pratique au moins dans le contexte de son cole M me si certains items du guide ne s appliquent pas une cole en particulier l id e est qu ils puissent permettre d avancer dans une r flexion sur le bien tre et ouvrir vers des pistes pragmatiques en ad quation avec le contexte de l cole En effet chaque axe et chaque th me repris dans les axes pourraient servir de rep re pour enrichir ce guide de d part de ses exp riences Parall lement il peut tre utile de chercher situer une pratique de bien tre sur tel axe ou dans le cadre de tel th me de tel axe Ceci permettrait de questionner plus finement la pratique et ce y compris au niveau des l ments du cadre th orique L objectif n est pas de chercher ins rer une pratique de bien tre dans un type de grille de lecture mais bien de la questionner au regard d une grille issue d un terrain de recherche parmi d autres Ce guide correspond une invitation faite aux tablissements scolaires s interroger sur l ensemble des items et d examiner la mani re dont ils pourraient prendre place dans leur s projet s 1 1 La facilit d acc s en transports en commun 1 1 1 Certaines coles ont fix leurs horaires scolaires en s adaptant aux horaires de circulation des transports en commun
43. e cette analyse ce qui nous a t dit des parents Ceux ci sont en effet apparus comme d finis par d faut par rapport la culture scolaire Ils sont peu investis ils ne s impliquent pas dans la scolarit de leurs enfants nous a t on dit De la m me mani re qu envisager les l ves dans le cadre du travail de l alliance permet de les inscrire dans leur r alit globale en tous cas au del des crit res propres de l cole il vaut la peine de rappeler que ce travail de l alliance tendue aux parents peut galement servir de levier pour faire des parents de v rita bles partenaires dont les r f rences m me si elles ne s inscrivent pas dans la continu it de l cole puissent tre prises en compte sans tre disqualifi es d embl e Cette approche permettrait de faire du travail de l alliance un v ritable espace constituant pour l ensemble des partenaires de cette alliance les r alit s des uns et des autres y trouvant un lieu pour la recherche des ajustements r ciproques fu buol y bu TATS DES gt gt E LIEUX sur l arrondissement de Namur Pt TIT Relev des pratiques en mati re de bien tre l cole Vers l laboration d un guide des pratiques de bien tre l cole L analyse ci dessus nous a permis d organiser selon divers axes l ensemble des don n es recueillies relatives au bien tre des l ves l cole tout en
44. el Agenda 21 une fois qu il est acquis ion t organisa des espaces l cole 1 L infrastructure et l Il L implication dans les projets Socialisa tion et int grations des l ves dans l cole 11 2 L organisation d v nements de bout en bout 11 2 1 Il semble que le fait de porter un v nement de bout en bout cr e une dynamique mobilisatrice chez les l ves L organisation de journ es sportives est souvent cit e comme tant particuli re ment porteuse en termes d int gration des l ves dans l cole 11 3 Un local d di aux l ves 11 3 1 Plus les l ves ont la responsabilit de leur local d coration et nettoyage par exemple plus l espace est respect Lorsque la maintenance du local est organis e par l cole et assur e par les femmes de m nage celui ci reste moins facilement en tat y OU O un S TD gt Y sv un y TD L attitude des directeurs varie lorsque les r gles ne sont pas respec e t es fermeture d finitive ou momentan e du local O 5 11 4 Le projet radio D 11 4 1 L id e est notamment de diffuser de la musique l arriv e 6 des l ves et pendant les r cr ations mais aussi de se servir d une S radio pour mettre des annonces projets en cours par exemple ou diffuser des d bats d id es entre professeurs et ou l ves Ce type de projet est pos comme pouvant am l
45. en ne tenant pas compte de dossiers ant rieurs 111 2 8 Mettre disposition une apr s midi par semaine pour des activit s de mise en confiance des l ves par rapport eux m mes et l cole 111 3 1 Mettre en place la m diation entre pairs l ves parrainage d l ves de 1 ann e par ceux de 6 me ann e 111 3 2 Mettre en place diverses animations li es des L alcool et les drogues D velopp au sein de mon cole Int ressant pour mon cole et urgent Int ressant pour mon cole mais pas prioritaire lll LA QUALIT D COUTE ENTRE LES L VES ET LES DIFF RENTS ACTEURS DE L COLE LE TRAVAIL DE L ALLIANCE Pas int res sant pour mon cole Pourquoi Ai je Les ressources mobilisables dans mon cole 111 3 3 Soutenir la tol rance z ro pour Les faits de 111 3 4 Donner un r le au Conseil de citoyennet dans le cadre des conflits entre l ves 111 3 5 Cr er une maison de jeunes proximit de l cole ou de plusieurs coles proches d un point de vue g ographique 11 4 1 Rencontrer les parents en dehors des espaces consacr s les accueillir dans des espaces plus conviviaux 111 4 2 Proposer des solutions pour parer aux difficult s de paiement de certains parents 1 5 1 Cr er un SAS inteme pour parer la surcharge du CPMS 111 5 2 Afficher les perma nences du SAS 1 6 1 Commen
46. es qui cadrent la vie scolaire 1 5 1 L organisation d un horaire pour les toilettes par ann e sem ble tre une mani re de faire int ressante pour organiser les flux d l ves aux toilettes I L infrastructure et l organisation des espaces l cole 1 6 La qualit des repas 1 6 1 IL semble que proposer un choix tant dans les repas chauds que froids est appr ci par les l ves 1 6 2 Le fait de proposer une nourriture saine mais aussi des snacks plus ponctuellement dans la semaine est galement appr ci par les l ves C est alors la question du choix laiss l l ve qui est ap parue comme importante ind pendamment de ce qui est propos 1 7 Les classes 1 7 1 Pr voir un nombre maximum d l ves par classes 20 par exemple est apparu comme une mani re int ressante d organiser l enseignement pour le bien tre des l ves l 8 L am nagement des horaires 1 8 1 Certaines coles organisent les grilles horaires des l ves en fonction de leurs d placements vers des structures externes afin de rentabiliser au mieux leurs d placements et viter de courir d un lieu un autre 1 8 2 Plusieurs directeurs sont sensibles au fait de ne pas pr voir plus de deux heures d affil e dans une m me mati re 1 8 3 Certains directeurs pr voient dans leur grille horaire qu il n y ait pas d heure de fourche Cela est pr sent comme une mani re
47. estionner les pratiques en mati re de bien tre des l ves l cole 1 L INFRASTRUCTURE ET L ORGANISATION DES ESPACES L COLE 4 AAA Ai je les A Int ressant Pas int res D velopp au Int ressant ressources A z pour mon sant pour mon sein de mon pour mon cole E A mobilisables E cole mais pas cole cole et urgent PEN A dans mon prioritaire Pourquoi Ebo 1 1 1 Adapter les horaires scolaires aux horaires de circulation des transports en commun 1 2 1 Elargir le lieu d implantation pour inscrire des espaces de bien tre sur le site de mon cole 1 2 2 Pr voir des bancs des espaces d tente des tables de pique nique pour que les l ves puissent s y poser et discuter 1 3 1 Renouveler le mat riel de la caf taria tables et chaises 1 3 2 Renouveler le mat riel en classe 1 3 3 Personnaliser le mat riel scolaire ordinateur bureau etc 1 L INFRASTRUCTURE 1 4 1 G rer le staionnee ment devant mon cole 1 4 2 Rendre visibles Les l ves passant d un espace l autre dans l cole 1 4 3 Mettre des cam ras de surveillance dans mon cole 1 5 1 Mettre en place un horaire sp cial pour les toilettes par ann e par exemple 1 6 1 Proposer un choix tant dans les repas chauds que froids 1 6 2 Proposer une nour riture saine mais aussi des snacks 1 7 1 Pr voir un nombre maximum d l ves par
48. firmer quelque chose mais plut t dans l optique de feindre Ici c est la fa ade de comportement qui entre en ligne de compte La notion de sociabilit a trait cette question de fa ade gt de comportement En effet la sociabilit montre un accord en apparence avec les comportements demand s alors qu au fond il s agit d une adh sion de surface n impliquant que l ombre de la personne pour parler comme Simmel 15 Sur cette notion de en scene voir GOFFMAN E 1973 La mise en scene de la vie quotidienne Paris Editions de Minuit 16 BECKER H 1985 Outsiders Etudes de sociologie de la d viance Paris M taili 17 GOFFMAN E 1974 Les rites d interactions Paris Editions de Minuit 18 SIMMEL G 1981 Sociologie et pist mologie Paris PUF Cette lecture peut s appliquer ce qu on appelle la pr sence l cole par con traste avec l absence l cole car elle questionne cette pr sence au del de la pr sence physique Nous voudrions revenir quelque peu sur la premi re partie de ce rapport s int ressant aux repr sentations du bien tre l cole du point de vue des l ves car il y a t largement question de l cole en tant qu espace social o se jouent les drames mais aussi les amiti s exceptionnelles Aussi l absence laquelle font r f rence les directeurs d cole interview s
49. ganis e en dehors de l horaire scolaire 111 7 11 Une autre cole organise la rem diation obligatoire ou non sur le temps de midi 111 7 12 Une cole pr voit une rem diation tal e sur plusieurs jours d affil e ou non 3 jours en continu ou un jour suivi de 2 jours d affil e Si l organisation de ce type de rem diation demande beaucoup d nergie le r sultat est v cu positivement tant par les professeurs que les l ves 111 7 13 Un directeur insiste sur l id e que le professeur charg de la rem diation ne soit pas le m me que le titulaire de cours 111 7 14 Une cole d veloppe un syst me de rem diation bas e sur le parrainage Un l ve choisit un professeur pour tre son par rain En g n ral les l ves choisissent un parrain en fonction de leurs faiblesses scolaires 111 7 15 Une autre cole parle de rem diation disciplinaire o il s agit plus de faire se rencontrer le professeur et l l ve pour d velopper un dialogue p dagogique gt III La qualit d coute entre les l ves et les diff rents acteurs de l cole Le travail de l alliance IV 1 Des IV 2 Les l ves espaces ludiques et formateurs IV 1 1 Les changes d l ves entre coles au niveau interna tional sont consid r s comme des moyens permettant d inscrire les apprentissages dans des espaces plus ludiques IV 1 2 Les visites et les stages en entreprise y compris l
50. iens et des ponts et tout simplement de mieux se conna tre Merci nos quipes respectives pour le fastidieux travail de retranscription des entretiens et d analyse th matique de ceux ci Merci au CERIAS et particuli rement Naoual BOUMEDIAN pour l apport m thodologique et l criture du pr sent rap port Thierry TOURNOY PASSAGES AMO Fr d ric DELCORDE IMAGIN AMO Marc LAGNEAUX AMOBS V ronique RICHARD SDJ NAMUR 3 Laurence BARREAU Sophie BERLIERE Damienne BROHEE Ludivine BROKKEN Am lie COPPIN Fr d ric DELCORDE St phanie DEVAUX Anne Sophie FONTAINE Cindy GOERGES Pascale GILLOT Christ le HARTE Marc LAGNEAUX Laura NOULARD V ronique RICHARD Coline ROLAND Sophie TAHIR Thierry TOURNOY et Sybille WILVERS iw Veco DES LI sur Uarrondissement de Namur ANDRE G 2011 Les tensions du jugement professoral Ethnographie des d cisions d orientation dans les conseils des classes Education Formation 295 p 28 43 BACHELART D Le paradoxe d une formation un m tier qui ne s apprend pas in FREYNET M F BLANC M PINEAU G dir 1998 Les transactions aux fronti res du social Formation travail social d veloppement local Lyon Chronique Sociale p 154 170 BECKER H 1985 Outsiders Etudes de sociologie de la d viance Paris M taili BOULARD A De l humeur d pressive la d pression chez l adolescent Statistiques et narrati
51. import qui U bowo owu uw miv lw w dusu dudu vb hupo a o ga aussi Cia que ls gus uo compro pos hi qu quad pdd d qui los Liv ou os d uw dio dl pus ow e prepar pou ln baton 1 J uitouds souvuit lt lt moin ow ot doms ww odos tichuiguw de profesional dom vw sv ndoo ou libmago Cut pos oroi Jo des rasa comas q omeo des diwes qu sos sois de Goma lt ogoi d ducation d qu ovit oit w born educa Ji uw ui ue o appris fido los sunin dat ich comptabilit qui fis bocado dis uo sob pos los su 13 ANDRE G 2011 Les tensions du jugement professoral Ethnographie des d cisions d orientation dans les conseils des classes Education Formation 295 p 28 43 14 BOURDIEU P 1989 La noblesse d tat Grandes coles et esprit de corps Paris Editions de Minuit Ces rapports diff renci s au savoir op rationnalis d s apr s l cole ou non s inscrivent dans une hi rarchie des m tiers L cole joue ici un r le d op rateur de la reproduction sociale o l orientation en son sein ou vers d autres coles est un des leviers de cette reproduction La r flexion sur la rel gation gt comme elle est abord e dans les interviews s est pr cis ment articul e sur la mani re dont les directeurs ont parl de leurs missions de formation gt des l ves tourn es vers l apprentissage d un m tier ou vers es dans l acquisition de savoir culturel plus large
52. iorer le bien tre l cole par le climat de gaiet et d implication qu il g n re 11 5 Le projet Ecole citoyenne 11 5 1 Plusieurs directeurs ont mis en avant ce type de projet La mise en place de lois d finies avec les leves et la mise sur pied d un Conseil de citoyennet charg de veiller au bon d roule ment du projet semblent jouer un r le important dans l int gration des l ves dans l cole 1 5 2 L organisation de la f te de la citoyennet vient conclure ce type de projet et constitue galement un levier d int gration des l ves dans l cole 11 5 3 La mise en place d un coutumier plut t que d un R O I est pos e par un directeur comme une pratique facilitant l int gration de l l ve dans l cole et l impliquant en son c ur 11 6 Le Conseil des l ves 11 6 1 Une cole insiste sur l id e de former les l ves et les pro fesseurs qui composent ce type de Conseil II L implication dans les projets Socialisation e 111 1 La valorisation des acteurs moins visibles du bien tre l cole 111 1 1 Le personnel de la caf t ria est envisag dans une cole comme un v ritable partenaire du bien tre des l ves car il est souvent attentif ceux qui se retrouvent r guli rement sans repas par exemple 111 1 2 Les ouvriers qui permettent que l cole soit tenue et propre sont pos s galement comme de
53. ire gt L adh sion spontan e gt aux normes ne peut raisonnablement s envisager dans l cole d mocra tique actuelle car celle ci s est historiquement constitu e en congruence avec les valeurs des classes dominantes De nombreuses tudes l ont d montr les dispositions des l ves des classes sup rieures ont plus tendance tre en accord avec les comporte ments valoris s l cole l assiduit en classe par exemple Aussi la continuit entre les dispositions des l ves et les normes d fendues l cole ne peut concerner que quelques uns et non l ensemble des l ves S il faut affaiblir la sanction et la contrainte comme levier de l int gration de l l ve l cole il semble qu il ne faille pas trop compter sur un pli naturel que prendraient les l ves par rapport aux normes comportementales d fendues l cole Face au constat de discontinuit dont nous ont parl plusieurs directeurs d cole toutes fili res et tous r seaux confondus il est int ressant de mettre en avant les diff rentes modalit s qu ils ont mises en place pour tricoter quelque chose de com mun avec l l ve et affaiblir l effet d une sanction qui s imposerait avec ext ri orit aux l ves 5 Cette expression est reprise plusieurs directeurs interview s 6 Cette notion d adh sion spontan e ne signifie pas que ces
54. iticdo avait ua bureau io qu dur av sub mimu bureau Lou des Loves Qi ow tow lia des dwa www ww abi prets repo leuns bovins do lus demo jo punso que sd lo plow alativo vu qu qui eso pou mos qu do t iio aus ww culos drolo Le bien tre est largement abord sous cet angle o les acteurs ducatifs apparais sent dans certains cas comme remplissant une fonction d apaisement et de maintien du lien social entre la r alit l cole et celle de l l ve dans sa globalit Il est alors int ressant de rappeler que ce r le conf r au p le ducatif de l cole se d marque d une vision de comptage Il ressort en effet de plusieurs entretiens mais pas de tous que le r le de ce p le ducatif s tend bien au del de la v rifica tion de la pr sence corporelle ou non des l ves l cole Corollairement il est noter que plusieurs directeurs ont mis en avant qu ils regrettaient de ne pas avoir un p le d ducateurs dans leurs murs Cette mani re d investir le p le ducatif est int ressante car elle ouvre vers une per ception de l l ve o ce n est pas sa seule pr sence corporelle qui compte De mani re congruente c est parfois tout un projet de l cole qui se r v le sous un nouveau jour En effet dans cette perspective le management des absences caract ris par le comptage la logique du r sultat et des objectifs atteindre par l cole e
55. jeunes appr cient l cole et que le stress li au travail scolaire l auto valuation des performances sco laires lint gration dans la classe et les provocations sont videmment troite ment associ s l appr ciation que les jeunes ont de l cole Dans nos pratiques en AMO de collabora tion avec les tablissements scolaires nous avions constat que bon nombre d entre eux d veloppent des initiatives int ressantes visant am liorer le bi en tre des l ves Certaines de ces initiatives vous l aurez remarqu ne sont pas n cessairement de gros projets qui n cessitent beaucoup de moyens D autres par contre sont de v ritables projets d tablissement Nos rencontres avec les diff rentes direc tions ont t riches en enseignements Dans la plupart des cas nous avons ren contr des hommes et des femmes pas sionn s par leur m tier et qui taient heureux de pouvoir partager avec nous leur enthousiasme Nous avions pourtant des repr sentations classiques li es au fait qu il est r put difficile de rentrer dans l cole Ce projet nous a d montr le contraire Il n a pas t compliqu d entrer en con tact avec les directions et d obtenir des rendez vous Nous avons t tr s bien accueillis par tous et bon nombre d entre eux nous ont accord pr s de deux heures d entretien Il a parfois t ardu de faire merger les l ments que nous souhai
56. la m diatrice entre autres constituent deux points li s au bien tre qui reviennent de mani re transversale dans les diff rents entretiens 111 3 4 Le Conseil de citoyennet semble remplir une fonction d apaisement dans certaines coles car celui ci peut agir en cas de conflit entre l ves Ce Conseil r unit alors Les l ves concern s un l ve tiers le d l gu de classe par exemple et le pr fet de discipline ou le chef d atelier ou encore tout autre acteur de l cole avec lequel un l ve est en conflit Ce conseil ouvre un espace de dialogue entre ces acteurs 111 3 5 Un directeur nous a parl d un projet qui pourrait tre pertinent pour diminuer la rivalit entre coles Il pense la mise en place d une maison de jeunes proximit d une gare Des jeunes de diff rentes coles pourraient s y retrouver ind pendam ment de l cole qu ils fr quentent Le lieu d implantation prox imit d une gare devrait en outre diminuer le risque de tra ner aux alentours des gares Ce projet pourrait avoir un certain succ s vu le nombre d l ves qui se d placent en train 111 4 Associer les parents aux diverses activit s de l cole 111 4 1 Certaines coles pr voient de rencontrer les parents en dehors des espaces consacr s comme la r union des parents par exemple et de les accueillir dans des espaces plus conviviaux Ceci permet de rencontrer les parents en
57. lont qu ils ont manifest e de travailler l alliance constitue un pr cieux garde fou lequel permet d viter les processus d exclusion des l ves qui ne r pondent pas aux crit res jug s minimaux l cole arc bout s au minimum sur la pr sence corporelle et l assiduit Plusieurs directeurs d cole se sont fait l cho de ce type de r alit exclusions succes sives qui induit une perception des coles entre elles en termes de rel gation La notion de bien tre l cole a clairement t pos e en ces termes mettant en avant l impact de cette perception des coles entre elles sur les l ves Comme l indique le directeur d un CEFA Quond Lo ou troie iu T do de dou uw ol do Unit gl de Vonsiquomout tique d puis i eit pow dti w qualio Yow Ow omot ett opaco du welogatiow que ur uno quesliow dog de invema Jo vw dire dilo quasi do consi de cause vb uno qu Vu bs cl Tiow du deci pus poiv La prof dow clio aow du g o U vuseiguonwit durait o omplit abu Le bien tre consiste alors relever cette image n gative int rioris e par les l ves r sultant d une hi rarchie des fili res entre elles Il est int ressant de pointer les strat gies que mettent en place les directeurs pour rehausser cette image d cole de la rel gation qui colle certaines d entre elles Plusieurs directeurs ont insist sur l importance de valoriser le
58. lundi 1 8 mardi 19 mercredi 20 jeudi 21 vendredi 22 samedi 23 08 00 09 00 10 00 11 00 12 00 hinu L cole POPETATS DES sur l arrondissement de Namur Partenariat entre les AMO de l arrondissement de Namur AMO Basse Sambre Sambreville Imagin AMO Gembloux Service Droit des Jeunes Namur et AMO Passages Namur le SAJ de Namur le CLPS en province de Namur le Service de M diation Scolaire en Wallonie le CAAJ de Namur et le CERIAS Rapport r dig par le CERIAS Centre d Etudes et de Recherches en Ing nierie et action sociales Louvain La Neuve et Namur et les AMO de dd s de Namur L E Avril2013 ss CURE LT p PO ns ESA AT HHH LS SERRE SN MIME TSA ne 20 3 LE Hi AMI HEHE L OA 4 RSS RE E HHHH Hh CORRAN E a A TT EE ETT TRS SNES TERRE CANON EEE TT PPPPREELEEERE UE EELETLET TS EBE RAAEN A C EEP RRE NANA CEE MAIN EEE BRRSRANERRANENT ES MT EMI ELE FRERES ll RELE LT IES Un projet initi par les quatre AMO de l arrondissement de Namur Imagin AMO Rue L opold 18 5030 GEMBLOUX T l 081 61 05 44 Fax 081 61 05 44 imaginamo skynet be Directeur Fr d ric DELCORDE AMO Passages Rue Denis Georges BAYAR 32 5000 NAMUR T l 081 22 47 80 Fax 081 22 90 06 direction amopassages be Directeur Thierry TOURNOY En partenariat avec le CAAJ de
59. mbre 2012 et d cembre 2012 Ils ont dur en moyenne une heure une heure et demie et ont fait l objet d une retranscription int grale par ces profession nels interviewers Nous avons garanti l anonymat quant aux donn es recueillies Vu le cadre g n ral de cette recherche action recherche collaborative entre pro fessionnels et chercheurs une mise niveau m thodologique et pist mologique des professionnels impliqu s dans Le processus de recherche s est vite impos e Cette mise niveau a permis de mettre en place un processus d objectivation progres sif relatif l objet principal de la recherche le bien tre des l ves l cole du point de vue des directeurs d cole Ce travail d objectivation est essentiel dans toutes d marches de recherche car il est au c ur de la rupture pist mologique qui vise se d tacher de ses croyances de ses pr notions Durkheim par rapport l objet de recherche IL s est agi aussi en l occurrence de mettre en place un processus de d sincorporation gt des savoirs des professionnels par rapport leur r alit de travail Ce travail de d sincorpora tion n cessite de passer par diverses tapes m thodologiquement balis es 2 La mise niveau m thodologique Le travail de l objectivation Cette mise niveau a commenc par l laboration d une grille d entretien Nous avons commenc par me
60. n tant qu institution ne c de pas tout fait la place mais en tous cas laisse une place pour un questionnement sur la personne de l l ve dans son ensemble C est alors tout le travail de alliance qui ressort Ce travail de alliance permet de poser la question de l cole en tant que struc ture int grative gt comptant avec l ensemble des acteurs mobilis s dans et autour de l cole Dans le premier point ci dessus nous avons mis en vidence la fonction de sociali sation Nous avons voulu souligner comment le bien tre l cole appara t au travers des divers entretiens comme indissociable de cette fonction de socialisation que vise l cole Nous avons alors point les diff rentes mani res de faire accepter 11 PELAGE A Les chefs d tablissement scolaire Autonomie professionnelle et autonomie au travail dans DEMAZIERE D GADEA C 2009 Sociologie des groupes professionnels Acquis r cents et nouveaux d fis Paris La D couverte p 40 50 les r gles Ainsi nous avons pass en revue le r le de la sanction la place de la participation Conseils de participation et des l ves et celle des ducateurs Nous avons galement voulu mettre en vidence une modalit particuli re d application de la sanction du point de vue du jeu Maintenant nous allons nous pencher plus particuli rement sur la question de l int gration de l l ve da
61. nce permet d tre attentif cette cha ne d v nements mais ne peut l absorber Cette difficult temp rer les effets de la rel gation est li e entre autres la mani re dont l cole continue parfois malgr elle g n rer de l exclusion ne serait ce qu partir de ces cat gories d valuation construites reconstruites et confirm es dans le jugement professoral Les pratiques d orientation dans les diff rentes fili res attestent quotidiennement de la difficult juguler ces effets de la rel ga tion Ceux ci sont sous tendus par des enjeux sociaux qui d passent largement le cadre de l cole et qui demanderaient de s int resser aux logiques sociales d arri re plan Ces logiques sociales d arri re plan traduites au niveau de l enseignement conduisent maintenir les cat gories de l excellence dans un jeu d opposition par rapport un savoir plus technique ou pratique Ce dernier savoir est li l op ration nalit relativement imm diate du savoir acquis l cole au travers notamment de l entr e dans un m tier En revanche l excellence pose le savoir dans une certaine gratuit o la n cessit d apprendre un m tier est projet e dans le futur Ce rapport diff renti au savoir se retrouve dans de nombreux entretiens Cost ww colo qui es cubo vou su lo vims de Vlw Co ves aim
62. nous nourrir de cet change largi pour peaufiner notre r flexion en cours Nous voudrions terminer cette premi re partie du rapport en pr cisant que la deux i me phase de cette recherche action c est aussi ce stade 15 r unions de travail tal es entre mars 2012 et avril 2013 d une dur e moyenne de deux deux heures trente et r unissant les professionnels et le C RIAS Plus de 300 pages de retranscriptions Plus de 400 pages d organisation th matique des donn es Une petite quinzaine de professionnels impliqu s directement dans la recherche La transmission aux professionnels de documents m thodologiques venant appuyer la d marche de recherche La transmission aux professionnels de statistiques descriptives L implication ponctuelle mais r guli re d un deuxi me chercheur dans le processus de recherche permettant au chercheur principal la distanciation n cessaire par rap port l accompagnement propos aux professionnels De nombreuses tasses de caf et de nombreuses discussions autour de la faim de l cole Bonne lecture tous itwa balu y huw TATS DES gt gt E LIEUX sur l arrondissement de Namur Pt H Analyse Les repr sentations du bien tre par les directeurs d cole La premi re phase de cette recherche a particuli rement mis en vidence que l cole C est un lieu de rencontres C est un Facebook grandeur nature gt p
63. ns l cole pour rendre compte de ce processus pas sant de la socialisation l int gration dans l cole Si certains directeurs ont mis en avant la n cessit de pr venir les absences par un comptage minutieux d autres mettent plut t l accent sur un questionnement de l absence d un point de vue interne l cole Dans cette optique l cole questionne l absence du point de vue de ses ressources internes les professeurs les ducateurs les m diateurs internes et externes les pr fets d ducation le CPMS les assistants sociaux par exemples Ce questionnement du point de vue des ressources internes l cole inclut partir d un certain moment de s ouvrir aux acteurs externes en tant que tels parents notamment mais aussi tous les services sp cialis s comme les SAJ ou encore les AMO Partant c est une autre appr hension de l l ve qui merge Celui ci ne se r duit plus son absence Il est pris dans une certaine globalit qui force ne plus d finir l l ve sur les seuls crit res de l cole par rapport auxquels il serait en d faut ab sent au cours violent renferm sur lui m me etc L cole est d une certaine mani re accul e tenir compte de l l ve au del des crit res habituels caract ris s notamment par la pr sence corporelle et l assiduit Le travail de l alliance met pr cis ment en exergue cette
64. nsemble des entretiens nous permet de souligner qu il s agit en g n ral de mani res de faire contextualis es gt Celles ci fonctionnent gt plus ou moins bien selon Le contexte de chaque cole Une des questions de notre guide d entretien consistait demander aux directeurs d cole de nous citer deux ou trois points importants d apr s eux pour le bien tre de l l ve et de nous parler d une initiative qui a bien fonctionn et d une autre qui a moins fonctionn A travers ces questions il est apparu que le bien tre d pendait d une s rie de caract ristiques relatives au contexte propre de l cole la proximit avec les transports en commun le nombre d l ves accueillis la structure du b timent la taille du b timent etc La question du bien tre des l ves l cole a constitu l objet principal sur lequel nous voulions travailler Aussi cette question traverse chacun des entretiens de bout en bout De la m me mani re que nous avons propos ci dessus d organiser l analyse des donn es recueillies selon divers axes qui se r pondent nous envisageons ce relev des mani res de faire en mati re de bien tre gt du point de vue de quatre dimensions qui ici aussi s articulent les unes aux autres Ce d coupage s il peut para tre artificiel tant Les dimensions se recoupent a l avantage de pouvoir servir de points d
65. ntation de cette grille aux inter view s Ce travail de confrontation a permis apr s coup de revenir sur notre grille d entretien tout en ouvrant notre r flexion aux repr sentations des directeurs d cole sur le bien tre des l ves comme elles ressortaient des premiers entretiens Ce qui nous semble int ressant pointer dans cet espace d change collaboratif qui s est construit petit petit c est cette dimension de d construction de l objet de recherche plut t que de construction car ce qui nous semblait essentiel dans cette d marche de recherche c tait de se d tacher dans la mesure du possible des certitudes ou croyances lesquelles croyances sont parfois si enfouies dans la pratique professionnelle qu elles ne ressurgissent qu une fois confront es une r alit un autre point de vue qui Les questionne C est ainsi que le travail d objectivation autour de l laboration de la grille d entretien a trouv ses premiers prolongements en situation d entretien permettant aux profes sionnels un d centrement progressif Or ce d centrement est au c ur de la d marche de recherche Parall lement c est un nouvel espace de dialogue qui s est ouvert questionnant l effet de ces recherches collaboratives gt sur les parties prenantes cette recherche 3 L analyse des donn es Dans toutes recherches collaboratives ou non la que
66. obligatoire ou non sur le temps de midi 1117 12 Organiser des rem diations tal es sur plusieurs jours d affil e ou non 3 jours en continu ou un jour suivi de 2 jours d affil e 111 7 13 Veiller ce que le professeur charg de la rem diation ne soit pas le m me que le titulaire de cours 111 7 14 D velopper un syst me de rem diation bas sur Le parrainage d un ou plusieurs l ves par un professeur 111 7 15 D velopper la rem diation disciplinaire en vue d asseoir dialogue p dagogique LES ESPACES LUDIQUES PEDAGOGIQUES DIVER ISSANTS ET FORMATEURS LA VALORISA ON DES L VES ET LES ESPACES DE RECONNAISSANCE IV 1 1 Echanger des l ves entre coles au niveau international 1V 1 2 Organiser des visites et des stages en entreprise y compris l tranger 1V 1 3 Inscrire l cole dans Le programme Leonardo IV 1 4 Partir plusieurs jours v lo professeurs et l ves r unis IV 2 1 Organiser des portes ouvertes des spectacles des expositions des travaux d l ves et ce galement l attention d un public largi IV 2 2 Organiser l immersion d l ves dans les cours de l ann e suivante pour faciliter les choix d orientation IV 2 3 Garder un contact avec les anciens et leur proposer de parler de leur parcours aux l ves encore l cole IV 2 4 Participer des concour
67. omo Mois quaud jo pollas lo ratita ves quibauo hoso quu me ablar su Vitimas De nombreux exemples d v nements allant dans ce sens nous ont t rapport s comme si le fait d instituer dans les d tails un espace pour ces l ves au travers de la direction de l cole et m me si c est leur demande les d pouillait ou les diminuait eux dans leur r le d instituant Cette relation instituant l cole institu l l ve est au c ur du Conseil des l ves Tout l enjeu est alors de faire de la participation des l ves un axe possible pour les processus de la reconnaissance o l l ve est reconnu comme capable d mettre des propositions valables le faisant par l m me glisser vers ce r le d instituant La question de la reconnaissance de l l ve ressaisie dans le cadre de la rela tion instituant institu comme elle appara t au travers des entretiens induit que cette reconnaissance s inscrit dans un espace norm largement sous tendu par les orientations de l cole Autrement dit l cole oriente de mani re con s quente le contenu proposer dans ce que visent instituer ces jeunes l ves L cole en cherchant garantir de rester dans son cadre normatif risque peut tre d affaiblir ce processus de la reconnaissance Or plusieurs directeurs ont mis en avant l importance pour le bien tre l cole de valoriser l l ve l o
68. our repren dre l expression d un l ve Cette approche de l cole rappelle quel point celle ci est un lieu de socialisation Qu est ce que cette socialisation l cole Quels sont les liens entre cette so cialisation et le bien tre l cole Un premier point dans cette analyse tentera de r pondre cette premi re s rie de questions Un deuxi me point questionnera le bien tre l cole du point de vue de ce qui se d roule dans l cole nous nous int resserons alors la question de l int gration gt dans l cole en mettant en vi dence le r le du p le ducatif dans le bien tre gt l cole Un troisi me point envisagera l cole du point de vue de l ext riorit gt L cole dans son rapport au x r seau x avec le s quel s elle est plus ou moins amen e travailler au quotidien Nous mettrons alors l accent sur le travail de l alliance et son impact sur le bien tre l cole Enfin un quatri me point de cette analyse s int ressera la socia bilit gt poussant questionner le bien tre l cole du point de vue d une r flexion sur la notion de pr sence l cole Ces quatre axes d analyse se r pondent mais il nous a sembl pertinent de les scinder pour d gager les diff rentes dimensions du bien tre l cole comme elles res sortent de l analyse des en
69. part la jeunesse elle m me Comme si l une et l autre pouvaient tre tenues pour seules responsables de cette vaste et complexe probl matique aux causes pourtant multiples et diverses Et si pour une fois nous prenions en consid ration tous ces l ves assis sur les bancs des coles tous ceux qui se l vent chaque matin ou presque pour s y rendre Et si on s int ressait aux nombreuses initiatives d velopp es par les tablissements scolaires pour favoriser le bien tre de l l ve l cole Le pr sent rapport constitue la deuxi me phase d un projet de recherche action lanc en septembre 2011 Il reprend les l ments d analyse et de conclusion issus du recueil du point de vue de directeurs d cole concernant le bien tre de l l ve Il s inscrit dans la continuit du rapport pr c dent qui questionnait quant lui ce m me th me du point de vue des l ves Un relev de pratiques en mati re de bien tre l cole conclut ce rapport Un outil y est galement propos pour permettre chaque acteur de la vie scolaire de se situer quant la pertinence la faisabilit et l utilit des diff rentes pratiques relev es Un projet de pr vention g n rale rentrant dans le cadre du plan d actions du CAAJ de Namur Avec le soutien de la F d ration Wallonie Bruxelles Le Service de M diation Scolaire en Wallonie fk Kaa Il Elsd IMAGIN AMO El Serice droit des iann Basse Sambro
70. qui permet d entrer dans l analyse Ces th mes sont le respect des acteurs de l cole dans leur ensemble l accueil de tous les acteurs de l cole y compris les parents l int gration de l l ve dans l cole infrastructure le dialogue la participation gt l approche indi vidualis e de l l ve sur les plans p dagogique et social l approche p dagogique la s curit la convivialit les r gles et sanctions les partenariats externes et internes De plus nous avons maintenu un point autres pour y noter ce qui n entrait pas dans ces th mes IL n existe pas de hi rarchie entre les th mes expos s ci dessus Nous les avons pris comme point d appui pour entrer dans l analyse en tant que telle De notre c t en tant que chercheurs nous avons fait le m me travail consistant rendre compr hensibles les donn es partir de notre propre grille th matique Ce travail tait d autant plus important que nous n avons pas men les entretiens C est partir de cette double lecture th matique du mat riel recueilli que le travail d analyse a pu v ritablement commencer Cette lecture th matique crois e nous a permis d essayer de ne pas passer c t d un l ment important pour la question du bien tre des l ves l cole C est partir de cet arri re plan qu un cadre th orique a
71. r part enti re avec des d fauts mais aussi des qualit s Les directeurs interview s ont galement dans leur ensemble mis en avant l importance du bon contact avec le titulaire de classe ou encore l ducateur Cela leur paraissait galement tre un gage pour le bien tre l cole Si des directeurs ont t moign de projets qui n ont pas t un succ s ils ont dans leur grande majorit galement mis en avant un certain nombre de r ussites Il appara t dans une analyse transversale des entretiens que les projets les plus aboutis journ e sportive par exemple ou encore les op rations de propret ou cologiques de type Agenda 212 sont ceux qui ont t largement port s par les l ves et accompag n s dans leur mise en place Il faut n anmoins souligner que ces projets qui ont engag les jeunes avec succ s et qui ont en g n ral b n fici d un accompagnement serr sont aussi ceux qui cadrent au plus juste avec l cole Ce qui nous semble important mettre en vidence ici c est plut t l amorce d une r flexion autour de projets d fen dus par les l ves et refus s par l cole car jug s par cette derni re comme tant trop proches du loisir par exemple Or cette notion de loisir elle m me pourrait tre discut e avant d tre tiquet e comme tant sans rapport avec l cole Winnicott voit dans la tendance antisociale
72. r des d bats d id es 11 5 1 Mettre en place des lois d finies avec les l ves et un conseil de citoyennet charger de veiller au bon d roulement du projet 11 5 2 Organiser la f te de la citoyennet 11 5 3 Impliquer les l ves dans la mise en place d un coutumier plut t que d un R O 1 11 6 1 Former Les l ves et Les professeurs ce type de Conseil Int ressant ales D velopp au Int ressant Han Pas int ressant ressources sein de mon pour mon cole ee mais pas POUr mon cole mobilisables cole et urgent E Pourquoi dans mon prioritaire cole 111 1 1 Valoriser le personnel de la caf taria L envisager comme un partenaire du bien tre l cole 111 1 2 Valoriser les ouvriers de l cole car ils ont un r le essentiel dans le maintien de la propret 111 2 1 Charger le titulaire de classe de faire le lien entre l l ve et le Conseil de classe 111 2 2 Rendre visible le personnel ducatif 111 2 3 Augmenter le nom bre d acteurs compasant le personnel ducatif 111 2 4 Respecter le secret professionnel 111 2 5 Mettre en place une cellule du personnel en vue de communiquer avec le Conseil des l ves 111 2 6 Tutoyer les l ves pour faciliter les contacts entre les l ves et les for mateurs 111 2 7 Consid rer que l l ve son arriv e dans l cole est une page blanche
73. re Cette mani re d envisager la socialisation partir de la sanction implique 3 FOUCAULT M 1975 Surveiller et punir Paris Gallimard 4 VIGARELLO G 1979 Le corps redress Paris Armand Colin d envisager que la culture de l cole s inscrit ou non dans une certaine continuit par rapport aux dispositions des leves La sanction veut agir en quelque sorte comme une proth se par rapport aux comportements probl matiques En r alit c est la discontinuit entre la culture scolaire et les dispositions des leves qui est sanctionn e Plusieurs directeurs d plorent bien entendu cette maniere de faire adh rer aux nor mes scolaires en r f rence la sanction Ils pr f reraient pr cisent ils dans leur grande majorit que les normes fassent sens spontan ment pour les leves qu elles puissent tre compr hensibles d elles m mes En effet un directeur pr cise au cours d un entretien Ow voie du Towy mois ow ww out pos uw fie qui wous povila de piw ropa Sigles sous promet pos po Co ni Il est noter que cette compr hension spontan e est peu probable dans le cadre de l cole Rappelons que l effet de discontinuit gt entre les normes comportementales d fendues l cole et les dispositions des l ves est d autant plus limit qu il y a une continuit naturelle entre ces dispositions et la culture scola
74. rigine de ce projet Un accom pagnement sp cifique est donc propos en dehors des heures de III La qualit d coute entre les l ves et les diff rents acteurs de l cole Le travail de l alliance cours 111 7 7 Les plans individuels d apprentissage PIA sont labor s et discut s dans le cadre des conseils de guidance Les PIA visent la prise en charge de l l ve dans sa globalit sur les plans de la famille de la sant etc et un accompagnement individualis 111 7 8 Une autre cole a mis en place une p dagogie particuli re pour les l ves de 2 me en assurant un suivi individualis par diff rents professeurs Ceux ci travaillent ensemble autour de cer taines faiblesses de l l ve en laborant des m thodes enrichies des comp tences des uns et des autres 111 7 9 Une autre cole d veloppe un projet visant faciliter la transition entre la 3 me ann e prise en charge par des profes seurs r gents et la 4 me ann e prise en charge par des profes seurs du cycle long Constatant que la transition entre ces deux ann es tait probl matique pour certains l ves l cole a mis en place un syst me de tandem de professeurs de 3 me et de 4 me ann es collaborant ensemble autour de leur branche commune 111 7 10 Une cole pr voit dans sa grille horaire des heures de rem diation et ce y compris pour les deux derniers degr s car celle ci remporte peu de succ s quand elle est or
75. rme scolaire par les avertissements successifs est un des piliers sur lequel s appuie l cole pour faire respecter son cadre normatif Plusieurs directeurs nous ont parl de ces avertissements successifs pr c dant la sanc tion proprement parler Ow uv pot pos lune uw duo omw qu T ai quid y ado HIT prolo bles prisu wu dial des uots doms lo jourunb du ds des wusos uv gordo Puis d une certaine mani re l tau se referme Quond ly otop du pos do cole pr vuv chu cul mui plus Qounde co t lo r tino voit Vevalusiow tempor ow Doyolusiow diia toi dipod d lo got dc pos de c Les directeurs interview s d plorent bien entendu d en arriver l d autant plus qu il n est pas rare qu ils aient puis toutes les ressources internes et externes dans certains cas l cole avant de prendre des d cisions cons quentes pour l l ve C est dans ce contexte qu il nous semble utile de mettre en vidence que le bien tre l cole a souvent t rapproch de la question de la mobilisation du corps ducatif interne l cole dans le projet global de l cole Le bien tre appara t dans certains entretiens comme tant troitement li au projet ducatif de l cole projet qui fait des ducateurs et m diateurs internes et externes des points d appui importants pour asseoir le bien tre l cole Dans ce contexte il est
76. s acteurs du bien tre La propret a t pos e dans tous les entretiens comme tant un l ment central pour le bien tre l cole 111 2 Les professeurs et ducateurs dans leur fonction visant rassurer et informer 111 2 1 La facilit de contacts avec le titulaire est revenue plus ieurs fois comme un l ment central du bien tre des l ves Le titulaire est alors envisag comme tant accessible dis ponible Le titulaire ou dans certaines coles un parrain choisi par l l ve est charg de faire le lien avec l l ve par rap port ce qui s est dit en Conseil de classe son propos 111 2 2 La visibilit du personnel ducatif a t souvent consid r e comme tant centrale pour le bien tre des l ves l cole 111 2 3 Le nombre d acteurs composant le personnel ducatif en gag s est pos dans de nombreux cas comme un point central pour le bien tre gt 111 2 4 Le respect du secret professionnel permettant a l l ve de se confier est parfois pos comme une balise du bien tre des l ves 111 2 5 Une cole a mis en place une cellule du personnel en vue notamment de communiquer le plus souvent possible avec le Conseil des l ves 111 2 6 Dans une cole le tutoiement appara t comme un m dium de la facilitation de contacts entre les l ves et les formateurs 111 2 7 Consid rer que l l ve
77. s en vue de donner du sens aux apprentissages et de motiver mobiliser Les professeurs et les l ves dans un projet commun 1V 2 5 Organiser des visites de l cole l attention des 6 mes primaires Charger les l ves de l cole d organiser cette visite IV 2 6 Charger des l ves de 6 me de s occuper de l accueil des 1 res y compris dans le cadre d activit s de d payse ment IV 2 7 Dresser un tableau d honneur pour com muniquer au sujet de la r ussite d anciens IV 2 8 Collaborer avec des entreprises D velopp au sein de mon cole Int ressant pour mon cole et urgent Int ressant pour mon cole mais pas prioritaire Pas int res sant pour mon cole Pourquoi Ai je les ressources mobilisables dans mon cole Lol unto Vito TATS DES gt gt ETA PIEUX sur l arrondissement de Namur Couclusiou Pour rappel nous avons pris pour point de d part de notre r flexion que l cole peut tre un lieu de bien tre pour les jeunes et nous sommes partis de l hypoth se que le bien tre l cole est un des l ments qui favorise l accrochage scolaire de l leve et qui limite donc le d crochage Un des constats pos s dans la th se de doctorat d Aurore Boulard sur la d pression et les adolescents confirme no tre travail de recherche la notion de bien tre est encore trop absente des pr occupa
78. s ou moins de certitude le respect des uns et des autres par exemple ou encore la non violence La sanction constitue les bords visibles de la norme scolaire permettant de contenir les comportements Un directeur d cole pr cise Ro gos quon que Ub su pose depuis plusieurs ouh mouton cal fio du da qulo poit dw biow ii w de bwo Ad qu cocoa Tuc quis Tous cil Jota dos souitions des punitions dw rasped des eglas Il r sume plus loin son point de vue comme suit Ce trin me r gles respect des r gles punition met en vidence que la sanction sert de r f rence ou mieux de soutien pour faire accepter les normes scolaires Ce faisant la fonction socialisatrice de l cole se trouve fond e dans une ext riorit surplombant les l ves et s imposant eux de l ext rieur La difficult qu ont certains l ves s inscrire dans la culture comportementale scolaire peut se r fl chir dans ce cadre du trin me r gles respect des r gles et punition Dans ce cas la sanction comme ext riorit ne semble pouvoir atteindre ses objectifs l alignement sur la norme que dans la contrainte ou encore dans l orthop dagogie pour reprendre l esprit de M Foucault Cette orthop dagogie consiste redresser les comportements partir des diverses injonctions port es par le cadre institutionnel et d fendues par les acteurs au sein de ce cad
79. stion de la mise en ordre gt des donn es recueillies ou leur ordonnancement appara t vite comme une n cessit car il s agit de ne pas se laisser noyer sous l ensemble des informations recueillies d autant plus que nous nous tions donn s comme consigne dans cette recherche de laisser parler partir de la s rie des premiers entretiens retranscrits nous nous sommes rencon tr s le CERIAS et les professionnels des AMO impliqu s dans le projet pour discuter du recueil des donn es La position d interviewer et la retranscription int grale des entretiens ont rapidement mis ces professionnels en mesure de proposer une lecture th matique du contenu des entretiens C est ainsi qu une s rie de th mes communs aux diff rents entretiens est apparue Ces themes ont servi de grille pour la mise en ordre du recueil des donn es Ces donn es ont t organis es en fonction de ces th mes comme ils sont ressortis des entretiens ils d passaient largement ceux que nous avions pr vus dans le cadre de notre grille d entretien de d part Cette mise en ordre sous forme de th mes est une tape indispensable car elle rend intelligibles les donn es recueillies Les professionnels des AMO ont des lors pris bras le corps gt chaque entretien men pour les organiser autour d l ments th mes centraux Ce travail de d coupage des entretiens selon les th mes retenus est l tape
80. tions au sein des coles alors qu elle est de plus en plus utilis e dans le monde du travail De mani re insti tutionnelle et en collaboration avec les enseignants il devrait tre possible de s interroger sur la mani re de vivre en semble l cole Aussi les r sultats de l enqu te HBSC 2010 en F d ration Wallonie Bruxelles sur la sant des l ves de l enseignement secondaire parus r cemment pointent un constat qui renforce notre hypoth se Dans la conclusion de la premi re partie de cette enqu te sur la notion de bien 1 BOULARD A De l humeur d pressive la d pression chez l adolescent Statistiques et narrativit Fac ult de psychologie et des sciences de l ducation ULG Li ge d cembre 2012 2 MOREAU N DE SMET P GODIN I La sant des l ves de l enseignement secondaire r sultats de l enqu te HBSC 2010 en F d ration Wallonie Brux elles Service d information Promotion ducation Sant SIPES ESP ULB Bruxelles f vrier 2013 tre des adolescents il est cit ceci l environnement scolaire tient gale ment une place importante dans la vie des jeunes et joue un r le consid rable au niveau de leur bien tre Nous avons relev qu en 2010 la proportion de jeunes qui se sentent stress s ou ango iss s par le travail qu ils doivent fournir pour l cole n est pas anodin Not ons pour conclure que globalement la majorit des
81. tions r colter car le sens du mot bien tre pou vait tre per u de diff rentes mani res Ainsi au d tour des conversations jail lissaient des projets qui n avaient pas t pr sent s de mani re spontan e Ces projets qui a priori ne r v laient peut tre pas assez d importance leurs yeux nous semblent pourtant souvent tre des mines d or en termes de bien tre l cole Nous avons aussi t tonn s par l importance accord e par les directions aux questions li es l infrastructure et aux sanitaires notamment Par contre les rencontres nous ont donn peu d l ments concernant les rapports entre l cole et l ext rieur Ces entre tiens ont confirm le fait que le parte naire historique num ro un des tab lissements scolaires reste les centres PMS Ils ont d ailleurs t syst matiquement cit s N anmoins alors que des parte nariats externes existent bel et bien ils ont peu t abord s et approfondis A nos yeux cela reste un enjeu majeur met tre en uvre et valoriser Le guide pr sent dans ce rapport est non exhaustif et permet nous l esp rons situer votre cole vis vis du bien tre mais aussi identifier de nouvelles id es d actions mettre en place Notre intention tait et reste donc de cr er des espaces de partage entre les coles et les diff rents acteurs internes et externes l cole de cr er des l
82. tranger sont aussi un exemple de cette mise en place d espaces situ s dans un entre deux constitu par l espace de formation et l espace ludique IV 1 3 Les programmes de stages l tranger Leonardo par ticipent aussi de cette logique d apprentissage dans un contexte moins scolaire IV 1 4 La mise en place d un projet V lo l ves professeurs visant renouer les liens dans une classe en difficult a t mis en avant par un directeur comme pratique visant mettre en place des relations de r ciprocit entre les l ves et leurs pro fesseurs Les enseignants et les l ves ont roul depuis l cole jusqu la mer durant une semaine avec des tapes relais L id e tait aussi de prendre conscience de l importance de s entraider et de se reconna tre r ciproquement dans les moments difficiles espaces de la valorisation et de la reconnaissance des 1V 2 1 Les expositions les portes ouvertes les spectacles les travaux faits par les l ves sont autant d occasions de valoriser les l ves y compris dans le cadre d un public largi IV 2 2 La fr quentation pendant quinze jours des cours de l ann e suivante afin de d cider au mieux de l orientation qui sera choisie permettrait d inscrire les l ves dans une logique de continuit conf rant un suppl ment de sens leur parcours de formation IV 2 3 Garder un contact avec les l ves actuels et les an
83. tretiens men s aupr s des directeurs d cole 1 De la socialisation la sanction Plusieurs directeurs d cole rapprochent fr quemment le bien tre gt du respect des autres dans leur ensemble c est dire les professeurs les l ves Les ducateurs bref tous les acteurs de l cole La notion de socialisation gt peut s av rer porteuse pour une analyse du bien tre comme elle ressort des entretiens En effet la notion de respect est fr quemment rapport e des dispositions chez les l ves Les dispositions sont les tendances agir ou percevoir int rioris es En d autres termes les dispositions sont des mani res d tre dans le quotidien Si elles ne sont pas en accord avec les normes scolaires alors l cole sanctionne ces comporte ments consid r s comme inacceptables Les normes en l occurrence correspondent aux r gles explicites et implicites qui cadrent le quotidien l cole Ces normes orientent les comportements et s inscrivent plus ou moins en continuit avec les dispositions des l ves Plus elles sont en continuit avec les dispositions des l ves moins elles s appliquent de l ext rieur Au vu des divers entretiens la sanction appara t comme une condition objective du bien tre Dans cette optique c est la sanction qui permet d asseoir avec plu
84. ttre sur papier tout ce que la notion de bien tre l cole recou vrait pour ces professionnels des AMO Une s rie de th mes est ressortie de ce travail collectif Ces th mes ont t ensuite regroup s par cat gorie en fonction des liens qu ils avaient entre eux constitution d unit s s mantiques Ce travail a alors permis de r diger une s rie de questions Ce travail d laboration de la grille d entretien a permis de th matiser un ensemble de pr notions relatives au bien tre des l ves l cole Ce faisant un processus d objectivation s est petit petit mis en place permettant d avoir un regard d j un peu plus distanci par rapport ses croyances Les cat gories retenues au final et li es au bien tre des l ves ont t de trois ordres le cadre r glementaire la qualit de vie des l ves l cole et enfin les partenariats et le travail en r seau Chacune de ces cat gories a repris une s rie de th mes principaux Ainsi pour la cat gorie cadre r glementaire ce sont les th mes du r glement d ordre int rieur du projet d tablissement et du projet p dagogique qui ont fourni les axes centraux de la grille d entretien Pour la cat gorie qualit de vie des l ves ce sont les th mes principaux de l int gration de l l ve du cadre de vie et des relations entre les diff rents a
85. type agent d ducation charg s de s occuper de l accueil des 1 res s est av r doublement pertinent En effet ces classes de 6 me sont parties une semaine en d paysement avec les 1 res dont elles s occupaient L objectif de cette d marche est double accueillir Les nouveaux l ves de 1 re et former les futurs agents d ducation 1V 2 7 Un directeur pr voit de dresser un tableau d honneur pour communiquer la r ussite d anciens l ves et motiver valoriser les l ves en cours de formation 1V 2 8 Les stages jurys et projets sont pos s comme l occasion de collaborer avec des entreprises et de valoriser l l ve 1 IV Les espaces ludiques p dagogiques connaissance divertissants et formateurs La valorisa l 5 v D n OU S A N un v S y v D T Q Le relev tant termin on retrouvera ci apr s la pr sentation du guide gt labor partir de ce relev Chacun des axes de IV l ensemble des th mes que chacun de ces axes regroupe et des pratiques qui sont d crites l int rieur de chaque th me seront repris de mani re abr g e dans le guide gt avec la m me num rotation que dans le relev Ceci devrait permettre de voyager entre le relev et le guide assez facilement si litem du guide para t trop concis sur l arrondissement de Namur Pitw TV Guide pour qu
86. urait wodu ww dido aia du quo lu pou poa piu wet duo gt Cv we que de Uocaupalioand Si les directeurs ont mis en avant que ces organes officiels de la participation ne d bouchent pas toujours sur une inscription pertinente des l ves dans l cole rappelons que la premi re partie de la d marche qui a mis en vidence des l ments centraux pour la question du bien tre a l cole au travers de focus groupes organis s au pr s d leves du secondaire toutes fili res et tous r seaux confondus n a pas permis de th matiser la participation ce type d organe comme un vecteur de bien tre l cole Ce qui est int ressant noter travers les deux derniers extraits repris ci dessus repr sentatifs de ce qui nous a t dit dans les diff rents entretiens c est le besoin qui ressort de travailler la demande avec les l ves Ce travail de la demande pourrait constituer un puissant levier de la participation qui en plus aurait des effets responsabilisants sur ces l ves c Les avertissements successifs et les ressources internes Si les modalit s particuli res de la relation entre l autorit et les l ves renvoient par fois des espaces ludiques cadr s et norm s dans les relations plaisanteries si la participation comme moyen de concerner les l ves au cadre normatif de l cole ne semble avoir qu une port e limit e sans aucun doute l int gration de la no
87. vit Facult de psychologie et des sciences de l ducation ULG Li ge d cembre 2012 BOURDIEU P 1989 La noblesse d tat Grandes coles et esprit de corps Paris Edi tions de Minuit CAILLOIS R 1958 Les jeux et les hommes Paris Gallimard DOUAT E 2012 Croire de nouveau dans l galit des intelligences Dossier de la ligue de l enseignement octobre novembre d cembre p 6 10 DOUAT E 2012 L cole buissonni re Paris La Dispute FOUCAULT M 1975 Surveiller et punir Paris Gallimard GASPAR J F 2012 Tenir Les raisons d tre des travailleurs sociaux Paris La d couverte GENARD J L 1999 La grammaire de la responsabilit Paris Cerf GENARD J L CANTELLI F tres capables et comp tents lecture anthropologique et pistes pragmatiques SociologieS En ligne Th ories et recherches mis en ligne le 27 avril 2008 consult le 22 mars 2013 GOFFMAN E 1973 La mise en scene de la vie quotidienne Paris Editions de Minuit GOFFMAN E 1974 Les rites d interactions Paris Editions de Minuit LYET P 2011 Traduction transaction sociale et tiers interm diaire dans les pro cessus de collaboration de chercheurs et de praticiens dans le cadre de recherches actions Pens e Plurielle n 19 p 49 67 MAUSS M 1928 Parent s plaisanteries Annuaire de l Ecole pratique des Haute tudes Section des sciences religieuses Paris

Le bien-être à l`école, état des

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