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1. ryq il Note l ments de comparaison des r gimes d assurance ch mage canadien et am ricain Emmanuel Nyahoho L Actualit conomique vol 67 n 2 1991 p 241 251 Pour citer cette note utiliser l information suivante URI http id erudit org iderudit 602036ar DOI 10 7202 602036ar Note les r gles d criture des r f rences bibliographiques peuvent varier selon les diff rents domaines du savoir Ce document est prot g par la loi sur le droit d auteur L utilisation des services d rudit y compris la reproduction est assujettie sa politique d utilisation que vous pouvez consulter l URI https apropos erudit org fr usagers politique dutilisation rudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif compos de l Universit de Montr al l Universit Laval et l Universit du Qu bec Montr al Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche rudit offre des services d dition num rique de documents scientifiques depuis 1998 Pour communiquer avec les responsables d rudit info erudit org Document t l charg le 16 novembre 2015 06 55 L Actualit conomique Revue d analyse conomique vol 67 n 2 juin 1991 El ments de comparaison des r gimes d assurance ch mage canadien et am ricain Emmanuel NYAHOHO Minist re de la Main d Oeuvre et de la S curit du revenu rEsuME L Accord de libre change Canada Etats Unis a donn2. P riode de prolongation de 0 25 semaines selon la dur e d emploi et le taux r gional de ch mage 2 semaines Imposable Etats Unis Le suppl ment pour personnes charge est offert par 14 Etats montant variable selon l tat et g n ralement inf rieur 10 par semaine et par d pendant jusqu un maximum Variable selon l tat 1985 de 70 Puerto Rico 155 Minnesota moyenne nationale de 126 1988 de 96 Oklahoma 186 Minnesota moyenne nationale de 144 1989 de 74 Puerto Rico 212 Massachusetts moyenne nationale de 148 Dur e maximale totale de 39 semaines dont 26 aux frais des tats et les 13 autres financ es part gale entre le f d ral et les Etats Trois Etats offrent une dur e maximale autre que 26 semaines Washington 30 Puerto Rico 20 Massachusetts 30 La dur e minimale varie selon les tats de 6 semaines en Oregon 26 au Delaware Moyenne nationale de 16 semaines P riode de prolongation de 0 13 semaines selon la dur e d emploi l tat le taux de ch mage national et r gional Tous les tats sauf 11 demandent une semaine Imposable SANIOSA SAA NOSIVAVdWOO Ad SLNINATI Sv TABLEAU COMPARATIF DU R GIME D ASSURANCE CHOMAGE CANADA TATS UNIS Suite OVC Canada Etats Unis 5 Financement taux de contribution Contribution des employ s et des employeurs Taux f d ral de 6 2 sur la masse salariale depuis 1985 jusqu
3. o la politique de gel des prestations qui s ensuivit 248 L ACTUALIT CONOMIQUE profond entre les deux r gimes sur le minimum hebdomadaire Faisons remarquer que parmi les tats qui offrentune allocation pour d pendant seulement deux tats voient leur prestation hebdomadaire maximale avec d pendant d passer 275 l quivalent de la prestation au Canada soit le Massachusetts 354 U et le Rhode Island 300 U Une autre caract ristique qui m rite d tre soulign e est la dur e maximale de la prestation Elle est beaucoup plus courte aux tats Unis avec un total de 39 semaines contre 50 au Canada En ce qui concerne le financement du r gime le travailleur canadien y contribue tandis que son homologue am ricain en est g n ralement exempt Seulement cing Etats 1 Alabama Alaska le New Jersey la Pennsylvanie et la Virginie Occidentale requi rent des contributions des employ s US Department of Labour 1989 Dans le cas de l tat de Pennsylvanie la contribution des employ s a t suspendue en 1989 et devrait tre r tablie en 1990 Diana Runner 1989 Le fardeau fiscal support par l employeur dans les deux pays pr sente des aspects fort int ressants relever un syst me uniforme de taxation des employeurs pratiqu au Canada s oppose aux tats Unis outre les l gislations propres chaque tat un syst me de taxation li au degr de risque de mise pied par un employeur
4. un maximum un taux uniforme Entre 1985 1988 le taux avec cr dit de 5 4 si l employeur contribue au r gime d Etat Tous les Etats tait de 2 35 jusqu un maximum pour ayant instaur le r gime la taxe f d rale s tablit alors 0 8 pour couvrir les l employ 1 95 en 1989 et 2 25 en 1990 prestations en cas d extension et provision de fonds L employeur contribue pour 1 4 fois les Pas de contribution des employ s sauf dans 5 Etats l Alabama F Alaska le cotisations des travailleurs soit 3 29 entre New Jersey la Pennsylvanie et la Virginie Occidentale 1985 1988 2 73 en 1989 et 3 15 en 1990 Taux variable selon l tat et l employeur 1986 taux national moyen de 1 2 1988 taux national moyen de 2 4 minimum et maximum tablis par chaque tat selon le risque de l employeur de 1 10 au Michigan cart de 9 0 3 5 4 en Indiana cart de 5 1 AN INONO93 ALTVALIV 71 maximum de salaire 1985 18 400 13 478 U R gime f d ral 7 000 en 1988 gel au niveau de l ann e 1985 hebdomadaire assurable 1988 24 042 19 532 U R gime d tat montant variable 1988 une moyenne de 9 300 minimum de 1989 31 460 26 568 EU 7 000 en Indiana et maximum de 11 000 en Iowa 1990 33 280 28 520 EU montant maximum de Employ R gime f d ral 56 depuis 1985 contribution 1985 460 337 EU R gime d tat en 1988 moyenne de 223 maximum variable de 378 en 1988 565 4
5. 1988 1988 1989 EMPLOI ET IMMIGRATION CANADA Le nouveau mode d emploi Enonc politique 1989 10 19 Hunt Timotny L Employer Costs and Worker Benefits of Unemployment Insurance in Michigan An Interstate Comparison for 1987 The W E Upjohn Institute for Employment Research December 1987 PRICE DANIEL Unemployment Insurance Then and Now 1935 85 Social Security Bulletin Vol 48 no 10 Octobre 1985 Rosprow JAMES Unemployment Insurance System Marks Its 50 Anniversary Monthly Labor Review Septembre 1985 RunneR DIANA Changes in Unemployment insurance legislation during 1986 Monthly Labor Review February 1987 Changes in Unemployment Insurance Legislation during 1987 Monthly Labor Review March 1988 L MENTS DE COMPARAISON DES REGIMES 251 Changes in Unemployment Insurance Legislation during 1988 Monthly Labor Review January 1989 Changes in Unemployment Insurance Legislation during 1989 Monthly Labor Review January 1990 STATISTIQUE CANADA Statistiques sur l assurance ch mage cat 73 001 1985 1986 1987 1988 1989 Testa WILLIAMA and A NATALIE Davita Unemployment Insurance and Regional Economic Development Economic Perspectives Vol XIII issue 2 March April 1989 U S DEPARTMENT OF HEALTH HUMAN SERVICES Social Security Administration Social Security Bulletin divers num ros U S DEPARTMENT OF LaABor Employment and Training Administration Unemp
6. COMPARATIF DU R GIME D ASSURANCE CH MAGE CANADA TATS UNIS suite tats Unis Le salaire requis pour avoir droit au b n fice minimum varie en 1988 de 150 Hawa 3 640 en Oklahoma Pour le b n fice maximum le salaire varie de 3 650 au Nebraska 23 500 au New Hampshire tre apte au travail disponible rechercher du travail et ne pas refuser un emploi convenable Variable selon l tat En moyenne 50 du salaire hebdomadaire jusqu un maximum minimum de 35 Indiana maximum de 65 Oregon en 1987 Variable selon l tat 1985 minimum de 115 Arizona maximum de 225 Virginie Occidentale 1988 moyenne nationale de 188 minimum de 96 Indiana maximum de 268 District de Columbia Variable selon l tat 1986 de 5 Hawa 60 en Ohio 1988 de 5 Hawa 58 au Michigan VHC ANDINONODA ALITVALOV 1 TABLEAU COMPARATIF DU REGIME D ASSURANCE CHOMAGE CANADA TATS UNIS suite suppl ment pour personnes a charge prestations hebdomadaires moyennes dur e de prestation dur e d attente pour la prestation traitement fiscal Canada Aucun 1985 171 125 EU 1988 203 165 EU Dur e maximale de 50 semaines pour les prestations ordinaires 5 semaines pour les prestations sp ciales de maladie d accident ou de maternit En 1988 et 1989 dur e minimale de 10 semaines depuis janvier 1990 cette dur e minimale est de 14 semaines
7. Cons quemment chaque employeur am ricain se voit attribuer un taux de taxation qui d pend pour une bonne part de son secteur d activit conomique et aussi de sa courbe d apprentissage Ainsi en 1986 alors que le taux moyen de taxation en pourcentage de la masse salariale totale s tablit dans l ensemble du pays 1 2 ce taux est de 2 dans l industrie de la construction 1 3 dans le commerce de d tail 1 2 dans le manufacturier 1 1 dans les services 0 9 dans le commerce de gros 0 8 dans les transports communications et utilit s publiques et 0 7 dans les finances assurances et services immobiliers Testa et Davila 1989 On voit que l industrie de la construction tant plus souvent sujette aux al as de la conjoncture conomique est davantage tax e que les autres secteurs d activit Lorsqu onexamine le montant maximum de contribution d un employeur on s aper oit qu il s tablit en 1988 une moyenne nationale de 223 EU pour le r gime d tat et 56 EU pour le r gime f d ral ce qui totalise un montant de 279 U par comparaison une contribution en devises am ricaines de 643 U au Canada Si cet cart de contribution maximale est tout fait remarquable il ne faut pas oublier cependant que certains employeurs am ricains supportent un co t beau coup plus lev que les employeurs canadiens en raison de leurs particularit s locales ou sectorielles En effet en 19
8. ch mage coupl e celle d autres programmes sociaux nourrit la hantise d une harmonisation la baisse de ces divers programmes suite la conclusion du trait de libre change avec les tats Unis Toutefois cette crainte du dumping social ne devrait pas tre jug e exag r ment L harmonisation est peu probable compte tenu de la diversit des r gimes am ricains Par ailleurs l clatement du foss entre les prestations et les cotisations particuli rement d favorable depuis la crise de 1982 ainsi que les pressions financi res cr es par un niveau du d ficit g n ral ont conduit chacun des gouvernements tant au Canada qu aux tats Unis vers une approche d fensive de restrictions plus s v res d admissibilit aux r gimes d assurance ch mage BIBLIOGRAPHIE COHEN ELCHANAN et MARGARET Caren A note on the adequacy of UI Industrial Relations Vol 26 no 7 1987 106 111 COMMISSION ROYALE SUR L UNION CONOMIQUE ET LES PERSPECTIVES DE D VELOPPEMENT DU CANADA Approvisionnement et Services Canada Ottawa 1985 COMMISSION D ENQUETE SUR L ASSURANCE CH MAGE Approvisionnement et Services Canada Ottawa 1986 COMMITTEE ON Ways AND MEANS U S House of Representatives Federal State Unemployment compensation system The Congressional Research Service of the Library of Congress Library of Parliament September 1988 EMPLOI ET IMMIGRATION CANADA Rapport annuel 1985 1986 1986 1987 1987
9. lieu plusieurs controver ses sur le recentrage des politiques de main d oeuvre dont en particulier le r gime d assurance ch mage qui constitue une des mesures les plus d terminantes de lutte contre la pr carit de l emploi Pour clairer le d bat nous avons choisi de proc der une analyse comparative du r gime d assurance ch mage au Canada et aux Etats Unis Il est observ que le syst me am ricain instaur en 1935 soit cinq ans avant le Canada a la particularit d tre moins g n reux de par la dur e le montant de prestation ainsi que par les crit res d admissibilit Mais le travailleur canadien d fraie une partie importante du co t du financement du r gime alors que le salari am ricain en est g n ralement exempt sauf dans un nombre restreint d tats On explique ici que malgr cette g n rosit le syst me canadien peut s rement coexister dans la diversit des r gimes des tats am ricains qui t moignent des pr f rences r gionales solidement ancr es ABSTRACT Canada USA Free Trade Agreement has created some controversies over its effect on manpower policies and programs such as Unemployment Insurance which is one of the most distinguished social measure against job s precarity In order to bring some insight on these issues this text offers a comparative analysis of the UI compensation s system in Canada and the United States While the US system was introduced in 1935 five yea
10. ration et ce m me apr s correction du taux de change Sur la base des donn es de l ann e 1988 la prestation hebdomadaire maximale s tablit l quivalent de 275 EU au Canada par comparaison une moyenne nationale de 188 U aux tats Unis l cart de prestation est encore plus 2 D apr s le rapport du Committee on Ways and Means 1988 l on apprend que le programme de contr le budg taire instaur par Gramm Rudman Hollings sur la p riode 1989 1993 se caract rise par une d limitation d un niveau maximum de d ficit admissible auquel les propositions du budget pr sidentiel et les r solutions du Congr s doivent s en tenir 136 milliards U en 1989 100 milliards U en 1990 64 milliards U en 1991 et 428 millions U vers 1992 La proc dure de contr le consiste r duire automatiquement les d penses si le d ficit atteint ou surpasse le maximum Toutefois les d bours s de prestations du r gime d assurance ch mage des tats ne sont pas assujettis ce contr le contrairement aux d penses f d rales au titre de l administration du r gime d assurance ch mage et de l extension des b n fices qui m me si elle sont g n ralement prot g es des coupures font partie de l enveloppe budg taire Le niveau lev du d ficit f d ral et faut il le dire l existence m me de la loi Gramm Rudman Hollings sont de nature rendre les Etats plus pr occup s de la gestion de leurs fonds d
11. 59 EU Indiana 1 107 en Iowa 1989 605 511 U 1990 640 548 U Employeur 1985 644 472 U 1988 791 643 U 1989 847 715 EU 1990 896 768 EU NOTE Les vartables mon taires sont pr sent es selon la devise du pays les donn es entre parenth se expriment le montant converti en dollars am ricains selon le cours du comptant moyenne midi tel que publi par la Revue de la Banque du Canada de janvier 1990 Le taux de contribution est exprim en pourcentage de la masse salariale taxable L MENTS DE COMPARAISON DES REGIMES 247 Les normes de droit aux prestations s av rent g n ralement plus contraignantes aux Etats Unis par rapport au Canada En effet dans bon nombre d tats le droit aux prestations qui est conditionnel un gain mon taire minimum est souvent renforc par une clause additionnelle soit celle d avoir accumul ce montant sur plus d un trimestre durant la p riode de r f rence Ainsi en 1988 le nombre minimum de semaines de travail requis pour avoir droit aux prestations s tablit selon l tat entre 14 et 20 semaines de travail par comparaison 10 14 semaines au Canada selon le taux de ch mage r gional Dans quelques tats le droit la prestation est uniquement fonction d un montant minimum de salaire gagn la Californie 1 200 EU le Colorado 1 000 EU le Delaware 720 EU et l tat de Washington 1 325 EU Sur le plan des pr
12. 88 la contribution maximale varie d un tat l autre de 378 U Indiana 1 100 U Iowa Le niveau relativement bas de la contribution maximale moyenne aux tats Unis s explique par le fait que certains employeurs dans certains tats ont un taux de taxation en pourcentage de masse salariale taxable minime et inf rieur 0 5 comme au Wisconsin 0 4 en Indiana 0 3 ou en Iowa 0 Seulement 9 tats ont un taux minimum de 3 La moyenne nationale du montant maximum de contribution aux tats Unis est calcul e en multipliant le taux national moyen de contribution par la masse salariale moyenne assurable L MENTS DE COMPARAISON DES REGIMES 249 taxation sup rieur 0 5 et la plupart des tats fixent ce taux minimum dans l intervalle de 0 1 et 0 4 Quant au taux maximum il se situe dans l intervalle de 5 2 10 5 C est fondamentalement le principe de taxation bas sur le degr de risque de l employeur Il faut noter qu une r forme du r gime d assurance ch mage est pr vue au Canada pour le d but de l ann e 1990 Elle touchera deux principaux points les normes minimales d admissibilit et la dur e des prestations Emploi et Immigration Canada 1989 Au lieu de 10 14 semaines de travail selon le taux de ch mage de la r gion de r sidence pour tre admissible aux prestations il est envisag de prolonger cette p riode minimale d emploi assurable Ainsi un employ devra trav
13. ailler entre 10 et 20 semaines d pendamment de la conjoncture conomique r gionale ce qui signifie une augmentation de 3 6 semaines de travail pour tre admissible aux prestations Toutefois dans les secteurs o le taux de ch mage demeure tr s lev 15 p 100 et plus aucun changementne sera apport Le crit re d admissibilit deviendrait d s lors plus restrictif La dur e des p riodes de prestations se trouverait galement r duite De fait l on apprend que dans les r gions o le taux de ch mage se situe 11 un employ ayant travaill pendant 30 semaines peut maintenant recevoir 50 semaines de prestations Selon la formule propos e un employ pourrait retirer 42 semaines de prestations apr s avoir travaill pendant 30 semaines Mais la dur e maximale de prestation de 50 semaines est toujours maintenue La nouvelle loi pr voit galement des p nalit s plus s v res pour les personnes qui quittent leuremploi sans motif valable D j d s le mois de janvier 1990 la p riode minimale d emploi assurable est pass e 14 semaines partout dans le pays sans gard au taux de ch mage r gional dans l attente de la mise en vigueur de la r forme propos e Pr cisons que l conomie budg taire d gag e par l ensemble des dispositions plus restrictives environ 1 290 millions seraitrecycl e dans d autres programmes dont l largissement de la formation dans le secteur priv des initiative
14. ariale trimestrielle de moins de 20 000 employeur de service domestique d une masse salariale trimestrielle inf rieure 1 000 organisations but non lucratif de moins de 4 employ s travailleurs ind pendants Les employ s de chemins de fer sont couverts par un r gime sp cial Proc dures variables selon l tat Avoir gagn un montant fixe et ou avoir travaill un certain nombre de semaines durant la p riode de r f rence de 52 semaines En 1988 la plupart des tats r clament un minimum de 14 20 semaines de travail ra SSWIDAY SAM NOSIVAVANWOID AG SLNAWATA CV 4 obligation de l assur Prestations taux de prestations maximum hebdomadaire minimum hebdomadaire Canada Avoir travaill au moins 15 heures durant la semaine ou gagn un minimum de 113 91 U la semaine en 1988 Depuis janvier 1990 la p riode d emploi assurable est port e 14 semaines partout dans le pays tre apte au travail disponible rechercher du travail et ne pas refuser un emploi convenable ou inapte par suite de maladie accident ou maternit 60 de la r mun ration hebdomadaire moyenne des 20 derni res semaines de travail jusqu un maximum Tendance la hausse d une ann e l autre 1985 275 202 U 1988 339 275 U 1989 363 306 U 1990 384 329 U 1985 92 67 U 1988 113 91 U 1989 121 102 U 1990 128 110 U TABLEAU
15. es voir r f rences sur les sources utilis es Nature du r gime et date de la 1 re l gislation Couverture travailleurs couverts travailleurs exclus Admissibilit p riode d emploi assurable avant le ch mage Canada Loi f d rale vot e en 1940 apr s entente avec les provinces et administr e par la Commission d emploi et immigration Toute cat gorie d emploi Travailleurs ind pendants et agriculteurs autonomes En 1988 et 1989 de 10 14 semaines de travail au cours de la p riode de r f rence de 52 semaines selon le taux de ch mage de la r gion conomique 20 semaines de tra vail pour les prestations sp ciales mala dies maternit retraite TABLEAU COMPARATIF DU R GIME D ASSURANCE CHOMAGE CANADA TATS UNIS tats Unis L gislation f d rale Social Security Act de 1935 et des tats Le f d ral met des normes d administration de politique et de couverture que les Etats sont tenus d observer La loi f d rale touche les employeurs d au moins un employ pour un minimum de 20 semaines ou qui paient un salaire d au moins 1 500 par trimestre durant l ann e courante ou pr c dente Les tats couvrent les employ s admis au programme f d ral et parfois un peu plus organisations but non lucratif avec un employ ou plus au lieu de 4 comme l exige le f d ral Le f d ral exclut l employeur de l agriculture de moins de 10 employ s ou d une masse sal
16. estations des diff rences majeures s observent entre les deux r gimes Dabord plac s devant la n cessit de r tablir l quilibre financier de leur programme plusieurs tats ont pratiqu la sortie de la r cession de 1982 une politique de gel de la prestation maximale dont le niveau est g n ralement assez bas Vroman 1986 Par exemple entre 1982 et 1987 le maximum de prestation hebdomadaire fut gel 205 en Louisiane pour ensuite baisser 191 en 1988 et 181 en 1989 L tat du Wisconsin a gel depuis 1988 son maximum de prestation 200 pour une p riode ind finie Cette politique de gel assez remar quable durant la derni re moiti des ann es 80 a t suivie par la plupart des tats Diana Runner 1986 1987 1988 1989 1990 dans ses analyses des modifications annuelles du r gime d assurance constate que seulement quatre tats ont relev leur niveau de prestation maximale hebdomadaire en 1986 sept en 1987 sept en 1988 et cing autres en 1989 Elle constate aussi que cette politique restrictive est la cons quence du Balanced Budget and Emergency Deficit Control Act of 1985 quiestconnu sous le nom de Loi Gramm Rudman Hollings La situation est un peu diff rente au Canada o l on enregistre une hausse du maximum hebdomadaire de pr s de 7 par an entre 1985 et 1990 Le tableau ci inclus laisse entrevoir un avantage pour les prestataires canadiens sur le plan du montant brut de r mun
17. lles possibilit s de march s de croissance de la production industrielle et de l emploi se sont ajout es des controverses au sujet de l adaptation de la main d oeuvre d o la mise sur pied d une commission sp ciale pour proposer des actions concr tes visant non seulement aider financi rement les travailleurs des secteurs en d clin mais aussi adapter les divers programmes actuels d aide l emploi et de formation En un mot les perspectives d emploi ainsi que les politiques de gestion de la main d oeuvre deviennent pr occupantes au Canada De l ensemble de ces politiques le r gime d assurance ch mage constitue incontestablement une des mesures les plus d terminantes de lutte contre la pr carit de emploi C est galement une des politiques sociales les plus vant es au Canada en comparaison du syst me am ricain On est d s lors int ress savoir lequel des deux r gimes le canadien ou l am ricain pr vaudrait dans le contexte du trait de libre change Pour clairer le d bat nous cherchons dans les pages qui suivent d gager les caract ristiques communes ou diff rentes des deux r gimes d assurance LES PRINCIPALES CARACT RISTIQUES tablir une comparaison objective entre le r gime canadien et le r gime am ricain est une op ration d licate parce que les l gislations dans ces deux pays voluent dans le temps et qu en plus on observe une forte disparit entre les tat
18. loyment Insurance Service Comparison of State Unemployment Insurance Laws Washington D C 20213 January 1989 VON FURSTENBERG GEORGE Stabilization characteristics of Unemployment Insurance Industrial and Labor Relations Review Avril 1976 364 Vroman WAYNE The Funding Crisis in State Unemployment Insurance W E Upjohn Institute for Employment Research 1985
19. rs before Canada s it has the distinction of being less generous both in duration and amount of benefits and in admissibility criteria One key difference is that Canadian workers pay a significant part of the cost of financing their system while their American counterparts are generally exempted except in a limited number of States Here it is argued that despite the generosity of the Canadian system it can continue to coexist with the diverse array of systems in American States which display strong regional preferences Un des sujets les plus d battus lors de la campagne lectorale f d rale de 1988 au Canada fut les incidences macro conomiques du trait du libre change L lecteur tait coinc entre le pronostic optimiste du gouvernement sortant bas sur des projections du Conseil conomique d une cr ation nette de 250 000 emplois sur une p riode de 10 ans et l hypoth se contraire des deux autres principaux partis qui n h sit rent pas qualifier de marginales ces pr visions du Conseil cono mique Celles ci ont t souvent r vis es a la baisse d s le d but des n gociations L auteur remercie Alfred Cossette directeur adjoint la Direction de la recherche du minist re de la Main d Oeuvre et S curit du revenu ainsi que les lecteurs anonymes pour leurs pr cieux commentaires Les opinions exprim es sont la seule responsabilit de l auteur 242 L ACTUALIT CONOMIQUE Aux questions de nouve
20. s am ricains C est pr cis ment une des sources premi res de diff renciation du syst me d assurance ch mage entre le Canada et les tats Unis De fait admi nistration et le fonctionnement du r gime aux tats Unis demande une coop ration entre le gouvernement f d ral et les tats le gouvernement f d ral met des normes minimales d administration de politique et de couverture et les tats s y soumettent au risque de se voir couper les fonds Mais le r le cl accord aux tats qui se traduit par la diversit des normes de prestation et d admissibilit fait en sorte qu on ne saurait v ritablement parler d un r gime unique d assurance ch mage l tendue nationale comme c est le cas au Canada Le tableau de la page suivante pr sente l essentiel des l ments du programme d assurance ch mage dans les deux pays Malgr l exclusion de certaines cat gories d emploi petits agriculteurs certains services domestiques organismes sans but lucratif de moins de 4 employ s le r gime d assurance ch mage aux tats Unis couvre pr s de 97 des travailleurs salari s Le degr de couverture est encore plus complet au Canada compte tenu que toute cat gorie d emploi est admise au r gime d assurance 1 Les informations pr sent es ici sur le r gime d assurance ch mage au Canada et aux tats Unis sont celles en vigueur en 1988 sauf indication contraire sur certaines variables sp cifiqu
21. s visant aider les ch meurs ainsi que des mesures d quit souplesse des prestations sp ciales prestations parentales plus accommodantes reconnaissance des presta tions pour les personnes g es de 65 ans et plus Certes l application de ces nouveaux r glements rendrait les prestations moins faciles d acc s mais on peut se demander dans quelle mesure elle pourrait modifier de fa on significative l tat de g n rosit du r gime d assurance ch mage au Canada par rapport aux r gimes am ricains Notons que les dispositions de la nouvelle loi canadienne quant au taux de couverture la p riode minimale d emploi assurable au montant et la dur e de la prestation sontencore en de des normes am ricaines actuelles qui d ailleurs selon plusieurs observateurs ne subiront pas de changements au d but des ann es 1990 CONCLUSION Il ressort de cette br ve analyse que les divers programmes d assurance ch mage des Etats am ricains ont la particularit d tre moins g n reux par rapport 250 L ACTUALIT CONOMIQUE au r gime unique canadien de par la dur e le montant des prestations ainsi que les crit res d admissibilit Mais le travailleur canadien d fraie directement une partie importante du co t de financement du r gime alors que le salari am ricain en est g n ralement exempt sauf dans un nombre restreint d Etats La g n rosit du programme canadien d assurance
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