Ville&Vélo n°35 - Club des villes cyclables
Contents
1. a Vitesse en ville est en train de passer de mode Pas seulement parce qu elle est un facteur d ins curit routi re mais parce qu elle est d ci d ment un tr s mauvais indicateur de la mobilit et de la mesure de l efficacit des modes de d placements Aller plus vite et plus loin est une vertu toute relative Donner acc s davantage de fonctions de la ville est un objectif plus satisfaisant et beaucoup plus citoyen Certes il bouscule la hi rarchie traditionnelle du plus mode le plus puissant vers le moins rapide tout en bas de l chelle Le v lo en ville dense est ainsi le mode le plus rapide pour atteindre une destination tout en restant au contact comme pour la marche avec les multiples ressources de la ville Donc le plus efficace parce que pratique souple accessible Qui dit mieux En tout cas pas la voiture malgr son compteur de vitesse qui affiche encore des valeurs extra vagantes Cette r volution douce qui se propage enfin dans nos villes ne s op re pas que dans les mentalit s mais aussi dans les choix d am nagements et dans les ambiances urbaines Dans la capacit utiliser des outils pour mod rer la place et la vitesse de la voiture pas seulement au c ur des villes mais partout o la vie locale est pr pond rante Pour une cohabitation sereine et efficace des modes de d placements il est d sor mais tabli que la ma trise des vitesses diff rentielles est la priorit Les outils di2. ZONE 30 Nos v los font dix fois le tour du monde chaque jour Gr ce Cyclocity de plus en plus de villes peuvent offrir un service de d placement doux leurs habitants Notre syst me de location de v los en libre service est facilement accessible au plus grand nombre car il b n ficie d un dispositif mon tique exclusif d un maillage optimis des stations de prix r duits et d une JCDecaux disponibilit maximale Participant l intermodalit il s int gre parfaitement dans le sch ma de transports en commun de chaque ville et contribue la pr servation de l environnement Avec Cyclocity JCDecaux leader mondial de la mobilit durable et n 1 mondial du v lo en libre service est fid le ses valeurs les vitrines du monde fondamentales innovation qualit design et d veloppement durable 7 tour du monde 44 250 km Sal on des Maires et des Collectivit s Locales Porte de Versailles Paris RANDLYON N 35 SEPTEMBRE OCTOBRE 2008 gt DITO AGENDA Salon des maires et des collectivit s locales Paris Porte de Versailles gt 25 au 27 novembre http salons groupemoniteur fr salon_ des maires_et des _collectivites locales Lyon gt 27 28 novembre Le tramway un moyen de transport durable pour la ville Journ e organis es par l Inrets le Certu et le Grand Lyon sebastien rabuel developpement durable gouv fr iii O I La bonne allure
3. Alors d au tant que ces enjeux environnemen talistes et civiques sont aujourd hui acquis au v lo peut tre faut il arr ter de communiquer sur ces sujets pour privil gier les enjeux plus utili taires en insistant sur le c t pra tique du v lo II faut donc mettre en avant les qualit s suivantes le v lo est fiable car il permet une gestion de son temps tr s pr cise Il est flexible c est un mode tr s r actif qui facilite notamment les encha ne ments de d placements Enfin il est efficace le v lo nous emm ne jus qu au bout l image de la marche en plus rapide c est en effet le mode urbain id al pour faire du porte porte Autrement dit parce qu il cumule fia bilit flexibilit et efficacit le v lo s av re id al en banlieue dense pour permettre de d ployer des pro grammes d activit s complexes dans leurs encha nements spatio tempo rels et par voie de cons quence pour accro tre la mobilit m D ABONNEMENT compl ter et retourner Eurl Ville amp V lo 33 rue du Faubourg Montmartre 75009 Paris gt RO 20 euros TTC gt Tarif adh rent du Club des villes cyclables 15 euros TTC gt Tarif associations membres de la FUBicy agences du r seau Fnau DDE DRE CETE 15 euros TTC COl CLNIt SOCI L aSo ann named de a ne at a miel gt Je souhaite abonnement s Ville amp V lo gt Je paierai r ception de facture gt Je souhaite r
4. Et l o le trafic est vraiment impor tant nous avons m me opt pour un itin raire site propre afin d assu rer une meilleure protection et un plus grand confort aux cyclistes Les trottoirs cyclables en exp rimentation Offrir une vraie qualit des itin raires cyclables semble de fait un souci permanent pour les respon sables des d placements lorientais conscients qu il s agit l d une condi tion sine qua non pour que la part modale du v lo se d veloppe Ainsi afin d assurer une bonne continuit des parcours l int rieur des zones 30 les doubles sens cyclables se g n ralisent dans les voies sens unique Ce qui a pour avantage sup pl mentaire de calmer la vitesse des usagers motoris s Pionni re sur ce terrain Lorient n h site pas tester des solutions innovantes C est ce qu elle a fait avec ses trottoirs cyclables qui ne figurent pas dans le Code de la route La ville a des art res princi pales qui disposent de vastes espaces lat raux souvent de 3 6 m de large il ne s agit donc plus de simples trottoirs explique Jean Marc Le Goff D o l id e d autoriser sur certains de ces espaces lat raux la circulation des cyclistes y compris lorsqu il y a d j sur la chauss e une bande cyclable C est pensons nous un moyen d encourager les cyclistes d butants faire leur apprentissage d une circulation en ville sans stress Ou bien de permettre qu
5. der l hy per centre notamment en faisant voluer l offre de stationnement la p riph rie de celui ci On ima gine sans mal le potentiel de d pla cements v los pi tons et le confort ainsi que la convivialit que cela va cr er C est vers cela que nous voulons aller sm v los rts en commun RA at Un service publ int gr aux transpo Location 24h Abonn s Er TRANSDEV Pr N 35 SEPTEMBRE OCTOBRE 2008 gt P RIURBAIN Le v lo un enjeu pour la p rip T int r t du v lo A gt comme mode de Q d placement ef ficace ne se r su me pas seule ment au centre ville le v lo a galement un r le jouer en p riph rie en banlieue dense et sur ces territoires fa onn s pour l usage de la voiture et o les transports collectifs sont le plus souvent ab sents Mieux face l tale ment urbain et son corol laire de coupures et de ruptures fonctionnelles le v lo pourrait appara tre comme une des solutions principales l enclavement physique et psychologique de ces franges urbaines Afin de v rifier ces hypo th ses le Club des villes cy clables avec le soutien de la Coordination interminis t rielle pour le d veloppe ment de l usage du v lo a confi une tude au bu reau de recherche 6T por tant sur deux objectifs identifier les obstacles l usage du v lo dans les quartiers et mettre en re lief les conditions n ces saires au d
6. tout des vertus civiques et cologiques Cependant bien que l image du v lo soit tr s positive sa vuln rabilit est souvent mise en avant Pour que la pratique du v lo puisse se d velop per il faut donc que des efforts soient fait pour la rendre plus s re L effet r seau On a trop souvent tendance pen ser que le tr pied d une politique service et le stationne ment Alors que le sta tionnement s av re tre un v ritable enjeu on ne prend pas son J v lo sine sait pas o le garer les pistes cyclables et le V lo en libre service ne sont sans doute pas les priorit s pour la banlieue D une part leur mise en uvre est techniquement difficile et co teuse l chelle de la banlieue D autre part il ne s agit que de solutions alors que l on a fa cilement tendance oublier les pro bl mes savoir la vuln rabilit du v lo et un usage urbain encore compliqu C est pourquoi la prio rit d action pour les usagers en banlieue outre le stationnement est donc la connexion un r seau qui d passe l chelle du quartier un r seau garant de continuit donc de s curit et d efficacit donc d utilisation Un r seau physique En banlieue compte tenu de l ten due du territoire la politique d un r seau d itin raires d di s au v lo se traduit le plus souvent par la r alisa tion de tron ons isol s Pourtant s il y a bien entendu besoin de mat ria liser le r se
7. au cun aspect du dialogue avec la population Yuriy Davats Fotolia com N 35 SEPTEMBRE OCTOBRE 2008 gt DOSSIER tion Concerter communiquer partager Lorient le moindre projet d am na gement commence syst matique ment par une concertation La popu lation est non seulement inform e mais elle est associ e cout e C est m me l un des points forts de la d marche un l ment d terminant de la r ussite car plus le projet est partag plus ses chances de r ussite sont garanties Ces concertations contribuent pour beaucoup au fait que les am nagements r alis s sont compris et accept s par les habitants Mieux le dialogue ainsi entam a cr une dynamique Si la d marche au d part tait toujours l initiative de la mairie et pouvait susciter des r ticences aujourd hui c est la popu lation qui est dans la demande En tout cas le processus est d sor mais parfaitement rod Quelle que soit l importance du projet d am na gement d une nouvelle zone 30 il s appuie bien s r au d part sur un diagnostic technique celui ci est g n ralement r alis partir d une analyse des relev s d accidents sur les cinq ou dix ann es pr c dentes d une analyse des flux et des mesures de vitesses Mais la municipalit ne se contente pas de ces donn es objec tives elle d clenche une proc dure de concertation avec la population qui se poursuivra d ailleurs jusqu
8. ce sens Cela dit pour dissuader efficacement les personnes qui doivent se rendre quotidiennement au c ur de la cit portuaire de prendre leur propre voi ture encore faut il proposer des solu tions alternatives cr dibles Lorient a fait des efforts importants pour am liorer l offre de transports collectifs Chaque jour sur l agglom ration il n y a pas moins de 800 bus qui desser vent le centre ville L inauguration du Triskell le service de bus en site propre a permis de renforcer l offre voir encadr Un cercle vertueux pour le v lo L autre alternative c est le v lo Il est agr able de circuler v lo dans les rues de Lorient Non seulement parce que les cyclistes ont presque partout une place inscrite sur la voirie sauf l int rieur des zones 30 mais parce que quel que soit le lieu leur pr sence est visiblement accept e res pect e par les usagers motoris s et les pi tons C est assez rare pour tre soulign En tout cas les chiffres parlent d eux m mes la part modale du v lo repr sente environ 10 de la totalit des d placements intra muros Et il est probable qu elle aug mentera Un cercle vertueux est en effet enclench si la d marche en faveur des d placements cyclables a t au d but des ann es 80 l ori gine de la politique d apaisement du trafic et du d veloppe L valuation fait partie du processus Les am nageurs lorientais
9. complexe ils y reviennent d ailleurs tr s r guli re ment que ce soit pour la mise en place du plan zone 30 pour les am nagements cyclables ou pour l ouver ture de la ligne de bus Triskell Des forums et des d bats publics ont ga lement t organis s dans les quar tiers Dire qu aujourd hui tous les Lorientais sont capables de disserter sur les grands enjeux des d placements urbains au xxie si cle serait sans doute abusif Il n y a pas encore eu de v ritable processus d valuation mais selon Olivier Le Lamer nouvel adjoint en charge notamment des D placements et de la Voirie beau coup de Lorientais ont une perception positive des nouveaux am nage ments un sentiment plus ou moins diffus que cela marche mieux Lorsque l on coute les riverains les mots employ s sont ceux de s curit meilleure qualit de vie Les nou veaux am nagements sont en train d entrer dans les m urs tout comme le fait que diminuer la vitesse ne rallonge pas forc ment les temps de parcours vu que l on a affaire des d placements urbains sur des dis tances assez courtes C est ainsi que les gens ont compris que les zones 30 pourraient s imposer un peu par tout m gt gt gt D o la r duction de la vitesse pour les v hicules moins de 20 km h Dans la plu part des cas la mise en place d une zone de rencontre n ces sitera des am nagements contraignants car sa lisibilit doit tr
10. de cr ation de voi ries d partementales int grent ainsi la r alisation d am nagements cyclables 2 Promouvoir la pratique du v lo et l intermodali t en jouant un r le incitatif aupr s des communes par des aides pour la r alisation d am nagements et le d veloppement du stationnement en mettant en uvre des services compl mentaires li s au v lo implantation d arceaux v los v los en libre service v lostations service de location longue dur e Nous avons aussi labor une Charte de jalonnement de nos itin raires cyclables que nous exp rimenterons d s l ann e prochaine 3 Communiquer et valoriser la politique d parte mentale en faveur des modes doux Nous avons le d sir de cr er prochainement un Comit v lo qui rassemblera tous les acteurs du v lo de notre d par tement notamment les associations de cyclistes et permettra d changer sur les projets cyclables et les sujets d actualit avec la participation d interve nants et d experts 2006 gt Lancement de Cette volont de d battre d changer et d ap prendre de ce domaine en pleine volution nous a conduits tout naturellement adh rer au Club des villes cyclables apr s une adh sion en 2007 l Association des d partements cyclables 2 Quels atouts quels handicaps le v lo poss de t il dans un territoire comme celui du Val de Marne Parmi les 4 3 millions de d placements quotidiens qui sont r alis s dans not
11. en avoir un mais de pouvoir s en servir facilement on pourrait d ve lopper des offres de V lo en leasing Un concept qui serait le bon compromis entre la demande pour l usager d un syst me int gr mode Service et l impossibilit pour l au torit d offrir du VLS standard Communiquer Alors qu entre lus techniciens et habitants il y a convergence sur les moyens d actions mettre en uvre pour assurer le d veloppement d un usage quotidien et utilitaire du v lo il semble encore exister un faux a priori sur la perception sociale du v lo En effet alors que l image du v lo est tout aussi positive en ban lieue dense qu en centre ville les lus et les techniciens s imaginent souvent que les habitants de la p ri ph rie le consid rent comme un symbole social d grad Et consid rant que leurs administr s en ban lieue dense n y sont socialement pas encore pr ts les autorit s proposent une communication qui table davan tage sur une prise de conscience environnementaliste et civique que sur une prise de conscience pra tique Pourtant si les enjeux envi ronnementalistes et civiques allou s au v lo ont des vertus responsabili santes elles ne s av rent pas tre les plus incitatives un usage quoti dien du v lo L usager pour la prome nade la sant ou le sport n est en effet pas syst matiquement celui du d placement utilitaire c est parfois fois m me le contraire
12. ne pr tendent pas avoir la science infuse ils n h sitent pas revenir sur un projet lorsque celui ci semble ne pas r pondre totale ment l objectif qui tait fix au d part Lorsqu une nouvelle zone 30 voit le jour ils laissent bien s r un peu de temps aux usagers pour qu ils s y habituent prennent leurs marques Mais ce d lai coul ils tablissent le bilan des travaux effectu s Des contr les permettent d valuer l efficacit du dispositif et s il ne donne pas le r sultat escompt les quipes se remettent au travail pour le compl ter am liorer son efficacit ou pour gommer le d faut apparu l usage Il arrive aussi que la mairie soit saisie de dol ances des riverains le plus souvent parce qu ils esti ment que la limitation de vitesse n est pas suffisamment respect e Les services comp tents program ment alors des relev s des vitesses et des flux sur la ou les rues concern es afin d avoir une vision objective des plaintes Si les comptages effectu s confirment la r gularit des abus signal s par les habitants le commissariat de poli ce peut intervenir en exer ant des contr les particuliers Mais la logique de la d marche lorientaise en la mati re fait que les services ont plut t tendance essayer de comprendre ce qui n a pas fonc tionn Ils reprennent alors tout le processus du diagnostic projet concertation qui pr c de la mise en place d un no
13. organi ser Et c est facile si l on a une vision g n rale si l on sait ce que l on veut faire o l on veut aller Pour les op rations exceptionnelles la ville a cependant d pr voir un budget particulier Ainsi de 2003 2007 pour le plan de mise en zone 30 des abords de toutes les coles de la ville un budget annuel sp cial de 70 000 euros avait t accord De m me pour la g n ralisation en trois ans de la zone 30 l ensemble des quartiers une enveloppe de 300 000 euros a t vot e 50 000 euros ont t r serv s la campagne de com munication le reste de la somme tant consacr au marquage au sol et aux panneaux d entr es sorties des zones 30 S il fallait r sumer la politique de Lorient en la mati re sans doute pourrait on le faire en retenant cinq principes la r flexion la concerta tion la recherche de l efficacit moindre co t l valuation et la t nacit m EF EJ Ce ga Baai A VO amp V o Un dialogue permanent avec la popula a d marche volontariste de Lorient pour d velopper peu peu des notions de partage de la rue et de cir culation apais e est tr s largement approuv e par les habitants Ce consen sus est le r sultat d un travail acharn minu tieux et constant qui des r unions de concertation aux campagnes de com munication en passant par les groupes de r flexion avec les acteurs de quartiers ne n glige
14. veloppement du v lo en milieu subur bain en termes d am na gement urbain d quipe ments d interconnexion et de communication Revue des priorit s d action Depuis la fin des ann es 1990 le v lo n est plus seulement consid r comme un loisir ou un sport mais rede vient peu peu un moyen de transport urbain en France Dans les villes centres de nom breuses agglom rations il fait l objet d am nagements voire d op rations de promotions de grande envergure l instar de V lo v Lyon Velib Paris etc Associ l embourgeoise ment des centres urbains le v lo a l image d un moyen de transport durable dynamique moderne Cependant cette r ussite reste tr s localis e la fois spatialement et socialement Elle concerne en effet essentiellement des habitants de quartiers urbains centraux et des per sonnes jeunes ou de cat gories socioprofessionnelles lev es Une image positive Bonne surprise le premier volet de l tude voir Ville amp V lo n 31 met en vidence que le v lo en banlieue jouit d une image tr s positive pour 77 des personnes interrog es quels que soient l ge le sexe le statut social et la localisation Les plus enthousiastes sont bien entendu les usagers du v lo qui le consid rent comme un mode de transport rapide et bon pour la sant Quant aux non usagers si le v lo est pour eux un mode trop lent ou trop fatigant ils lui reconnaissent malgr
15. age clairement pr sentant le plan qui indique les sec teurs am nag s et ceux restant am nager ann e par ann e Y figu rent les voies qui doivent demeurer 50 Km h sauf aux abords des coles O la limite 30 km h a t syst ma tis e depuis 2007 voire 70 ou 90 km h pour la voie rapide qui traverse la ville en site propre Rappel des atouts de la zone 30 et mode d emploi Les principaux atouts de la zone 30 plus de s curit plus de fluidit moins de bruit sont rappel s suc cinctement mais avec des arguments objectifs donn es chiffr es sur les distances de freinage 50 km h et 30 km h sur le nombre de d cibels gagn s lorsque les vitesses diminuent de 25 sur les effets positifs en termes de r duction des bouchons Enfin un volet Mode d emploi per met de se rafra chir la m moire avec un extrait du Code de la route d finis sant le terme zone 30 et une br ve num ration des principales caract ristiques de ce dispositif panneaux d entr e de zone 30 et marquages au sol am nagements sp cifiques petits ronds points stationnement r tr cissement de chauss e etc Lors de cette campagne de commu nication la presse locale a t large ment mise contribution pour infor mer la population Pendant plusieurs mois les journaux ont publi des dos siers tr s complets sur la politique de la ville en mati re de d placements Le sujet tant riche et
16. agements seront respect s Des principes d am nagements simplifi s La mise en uvre d un plan aussi ambitieux dans un laps de temps aussi court un signe politique fort impliquait in vitablement des condi tions particuli res pour rendre pos sible techniquement et financi re ment le projet il fallait adopter des principes d am nagement simples Impossible en effet de financer des travaux importants dans chaque quartier restant am nager Lorient a recherch l efficacit moindre co t en adoptant des principes d am nagement simplifi s Ce faisant la cit bretonne a devanc le nouveau cadre r glementaire puisque celui ci stipule tr s claire ment la n cessit de proportionner les am nagements en fonction de l objectif recherch Dans certaines configurations cela peut se traduire par des am nagements tr s modestes voire pas d am nage ments du tout hors la signalisation obligatoire bien s r Mais les lus ont avant tout cherch travailler dans la concertation avec les diff rents usagers de la voirie dans un processus d change Les am na gements d cid s sont issus de cette d marche de concertation e 30 km h dans les quartiers 50 km h d un quartier l autre Contrairement ce qui se pratique dans certaines villes trang res comme Cratz en Autriche qui a opt pour une limitation 30 km h sur tout son territoire sans exception Lorient n a pas pr vu de r
17. ann es Car Lorient 61 800 habi tants est l une des pre mi res villes fran aises s tre engag e dans une politique de mod ration de la vitesse Quand on interroge les lus et les ing nieurs en charge du dossier de la voirie et des d placements on s aper oit que ce sont les cir constances qui ont facili t la prise de conscience se Source LORIENT DGSE La demarche de Lorient Lorient premi re ville adopter un PDU en 1985 Pour comprendre l volution actuelle de Lorient il faut remonter au lendemain de la Seconde Guerre mondiale nous explique Jean Marc Le Goff directeur adjoint des Services techniques La ville ayant t dure ment touch e par les bombarde ments et d truite 70 75 elle a d tre presque enti rement reconstruite C tait une p riode o l on r vait de cit s l am ricaine les urbanistes ont imagin de larges voies trac es au cordeau dessinant de larges rues de 12 14 m de large de fa ade fa ade qui se croisent angle droit Mais ce qui tait encore acceptable avec un trafic modeste est devenu franchement probl matique partir des ann es 1970 1980 avec l explo sion du ph nom ne automobile Cette configuration particuli re a en effet encourag un d veloppement mal ma tris de l automobile Lorient tait devenue une ville o la voiture occupait une place dispro portionn e poursuit il Le confort automobile e
18. au v lo l enjeu n est pas d avoir un tunnel v lo sur l en semble du trajet mais plut t d avoir la m me s curit du d but la fin de son parcours Mat rialiser le r seau passe avant tout par une meilleure visibilit et une meilleure lisibilit via un balisage et un jalon nement clairs Autrement dit d une part l itin raire d di ne s av re tre la seule solution que tr s ponctuel lement carrefours dangereux entr es de villes etc d autre part l itin raire d di n est pas suffisant C est d ailleurs un constat revendi qu par les usagers PS i H E Meter Par UreaIn Le Club des villes et des territoires cyclables a consacr une journ e d tude en mars 2005 au v lo dans le p riurbain cf Ville amp V lo n 14 Bibliographie Kaufmann V 2008 Les paradoxes de la mobilit Bouger s enraciner Presse polytechniques et universitaires romandes Col Le savoir suisse Suisse Amar G 2004 Mobilit s urbaines loge de la diversit et devoir d inven tion Ed de l Aube La Tour d Aigues Carr J R 2001 recherche et exp rimentation sur les strat gies des cyclistes dans les d placements urbains Rapport INRETS no 235 Un r seau d apprentissage D j d licat r aliser en hypercentre un r seau v lo en banlieue doit tre con u comme un espace partag entre les usagers des diff rents modes de transports Les entret
19. d veloppement et de sa compl mentarit avec les transports publics Le d veloppement de l usage du v lo passe tout d abord par l affirmation forte d une volont poli tique de d velopper des modes de d placement alternatifs la voiture Ensuite il n cessitera une mise en coh rence des politiques cyclables s atta chant renforcer le maillage des continuit s cyclables sur le territoire d velopper l offre de sta tionnement sur le domaine public mais galement sur les lieux d habitation sensibiliser d s le plus jeune ge l usage du v lo en milieu urbain Un travail avec les transporteurs sera galement mener afin de trouver ensemble la meilleure com pl mentarit possible entre le v lo et les transports collectifs Dans un d partement comme le Val de Marne le rabattement vers les gares une quaran taine et les p les d changes avec sur place une offre de services de qualit pour les cyclistes sta tionnement s curis entretien sera primordial Une compl mentarit avec le v lo en libre service en zone urbaine plus dense sera aussi approfondir m 2009 gt Lancement Photo arri re plan gt Fotolia IFNG 2002 gt Adoption du Sch ma d partemental des itin raires cyclables qui propose l am nage ment de 450 km d itin raires 2007 gt Lancement d un 2008 gt Augmentation Plan de d placements significative du budget scolaires sur d partemental d di 11 coll
20. e vidente le conduc teur comprend spontan ment que le pi ton est prioritaire la chauss e s efface donc au profit des circulations douces dans un environnement aussi convivial que possible Le stationnement n est autoris que sur les espaces mat rialis s ZONE e La zone 30 Dans sa version 2008 la zone 30 appara t plus clairement comme un espace o doit s tablir un quilibre entre les fonctions de circulation et les fonctions de vie locale La mod ration de la vitesse est le moyen d action pour permettre cet quilibre mais cela ne n cessite pas forc ment des am nagements tr s lourds ceux ci peuvent tre modestes tout en tant efficaces C est ce qu a compris Lorient avant beaucoup d autres Le d cret 2008 754 du 30 juillet 2008 qui cr e la zone de rencontre fait voluer la r glementation D sormais il existe trois zones de circulation apais es bien distinctes Cr dit photo Fotolia VO amp V o Lorient fait la part belle aux pi tons et aux cyclistes orient est au jourd hui une ville o l on se d place volontiers pied ou v lo gr ce au travail constant des lus depuis un quart de si cle Et ils continuent creuser leur sillon cherchant de nou velles solutions pour en courager les usagers laisser leurs voitures au garage Cr dit photo DR Des solutions classiques et inno vantes au service du cycliste Le
21. e du v lo et n incite pas non plus en racheter peu de gens acceptent d avoir deux v los dont un cass car ils ont des probl mes pour les stocker Diff rencier les offres Du V lo en Libre Service en couronne dense d agglom ration L offre de V lo en libre service VLS destin e l origine aux centres villes s av re tr s adapt e dans des quartiers compacts et multifonctionnels Il s agit en effet de quartiers b n fi ciant d une densit et O Il cons quences en termes m d in calit de nuisances envirgnnementales et de M conditions g frvorabies eux modes alternatifs la tions Le Club des wiles h cyciabies ammat en Vm avr 2005 loccasion ne rencontre sur la piaca ge la bicyciette en p riph rie des Willes que p ke v lo tait un rem de re e tats sont d j encouwa geants Explications Pour consulter la synth se de la premi re partie de l tude consacr e l image du v lo en banlieue voir aussi le num ro 31 de Ville amp V lo cf page 15 17 1 3 route de Vovray 74000 ANNECY T l 33 04 50 45 13 45 PARCAGE ROUES SECURISE Le seul syst me capable SE les pi ces ma tresses dewWotreM lo Produit brevet lt P pe pie n JA ms i A Pour nous contacter WWW Gyclosgar Nombreuses r f rences en France d une diversit des p les d attractivit s commerces services quipemen
22. ecevoir une facture acquitt e Ci joint mon r glement par ch que l ordre de Ville amp V lo d un montant de euros R f rences bancaires Banque Cr dit Mutuel 47 rue Lafayette 75009 Paris Code banque 10278 Code guichet 06039 N de compte 00020182645 Cl RIB 28 IBAN FR76 1027 8060 3900 0201 8264 528 V ji amp V diteur Ville amp V lo Eurl 33 rue du Faubourg Montmartre 75009 Paris Directeur de la publication Denis Baupin R dactrice en chef V ronique Michaud Secr tariat de r daction mise en page Olivier Sauron Denis Desailly Ont collabor ce num ro Arlette Chabrol Franck Lemarc dossier Diane Bouchenot V ronique C zard Sabine de Ligny R daction Abonnements Ville amp V lo T 01 56 03 92 14 F 01 56 03 92 16 info villes cyclables org Photos o CLUB DES VILLES CYCLABLES Club des villes cyclables Denis Desailly Bruno BerniereFotolia Couverture Phovoir Fotolia Cl ment Billet Publicit IM R gie Marc Grand directeur V ronique Annereau Ana s Fraigneau 23 rue Faidherbe 75011 Paris T 01 40 24 14 90 12 63 F 0140242270 vannereau impub fr anais fraigneau impub fr Conception maquette amp couverture Studio Desailly Denis Desailly 13 rue Pascal 75005 Paris T 01 45 35 79 71 F 0143 36 30 17 ddesailly mac com Illustrations en p te modeler 3D Isabelle Duval Photogravure et impr
23. elques sor ties tr s rassurantes en famille Bien s r les pi tons restent prioritaires Le nouvel adjoint au maire de Lorient Olivier Le Lamer compte en v hicules motoris s Cela a d ailleurs tout cas continuer d velopper ce dispositif au cours de la mandature Ce n est d j plus une d marche exp rimentale mais quelque chose qui existe et se d veloppe Tout comme les doubles sens cyclables qui sont devenus la r gle conform ment aux nouvelles dispositions du Code de la route Les lus lorientais cherchent gale ment d velopper l usage des modes doux sur les circuits c tiers Pendant longtemps explique Olivier Le Lamer les espaces c tiers avaient t occup s par la Marine puisqu il s y trouvait une base de sous marins aujourd hui transfor m s en zone d activit et par l arse nal dont certains espaces ont t rouverts aux Lorientais Tout le cir cuit c tier en lien avec la rade est en phase de r appropriation Un des objectifs de notre mandat est de retrouver ce trait c tier au tra vers de promenades pi tons et cyclistes II mise sur le v lo moyen de transport parfaitement adapt pour ce type de trajets courts d s lors qu ils se situent sur des itin raires prot g s Histoire de faire bonne mesure la ligne de Batobus accepte les v los bord E simples C dez le passage gt gt gt mesure de la dentel le confiait il y a peu un
24. enoncer la r gle g n rale du Code de la route 50 km h maximum sur la voirie urbaine Cette vitesse reste en effet en vigueur sur les voies interquartiers La zone 30 est en revanche instaur e l int rieur de chaque quartier qu il soit central ou p riph rique r sidentiel commercial ou zone d activit On inverse la logique habituelle explique un observateur Dans la plupart des villes les automobilistes roulent 50 km h et l vent le pied de l acc l ra teur dans quelques secteurs r perto ri s zone 30 Ici Lorient c est le contraire IIS roulent le plus souvent 30 km h et acc l rent sur quelques voies autoris es entre deux quartiers zone 30 Mais ils sont tellement habi tu s rouler cette vitesse que m me sur ces voies interquartiers ils continuent peut tre aussi parce qu ils ont compris qu ils ne gagnaient pas grand chose rouler plus vite e Une lisibilit imm diate Elle est essentielle pour que les auto mobilistes sachent dans quel environ nement ils circulent et 1 En effet l obligation concernera avec la loi sur l air les villes de plus de 100 000 habitants quelles r gles ils sont tenus de respecter Pour cela outre la signal tique obligatoire pr vue dans le Code de la route un pan neau d entr e et de sortie de zone 30 toutes les portes sont mar qu es par une bande rugueuse en faux pavage de r sine tr s r sista
25. ent un loisir mais est consid r comme un moyen de transport urbain en France Dans les centres villes de nombreuses agglom rations il a fait l objet d am nagements voire d op rations de promotion de grande envergure avec le d veloppe Dates et rep res d nseil g n ral du Val de Marne ment du v lo en libre service l instar de V lov Lyon et de V lib Paris L image du v lo a volu et est d sormais celle d un service la mobilit durable dynamique et moderne Cependant cette r ussite demeure encore tr s localis e la fois spa tialement et socialement Elle concerne en effet essentiellement des habitants de quartiers urbains centraux et des personnes jeunes ou de cat gories socioprofessionnelles lev es Un des enjeux de ces prochaines ann es en mati re de politique cyclable sera le d veloppement du v lo en zone p riurbaine avec une recherche de l inter modalit avec les transports collectifs Car le v lo dans la palette des services la mobilit a une r el le carte jouer dans ces territoires Le r flexe voitu re pour tous les usages est en train d voluer chez nos concitoyens qui prennent conscience aujour d hui aid s en cela par le rench rissement du p tro le et l essor des pr occupations environnementales que d autres modes de transports peuvent tre plus pertinents pour certains d placements 4 Quelles sont les conditions de son
26. ents gt Pour r duire la largeur de la chaus s e ce qui reste un principe majeur pour obtenir une r duction des vitesses l un des moyens les plus simples consiste installer des places de stationnement altern les chi canes ainsi cr es moindre co t suffisent changer l ambiance de la rue gt Pour casser les perspectives qui favorisent la vitesse la ville a large ment eu recours aux v g taux Des milliers d arbres et d arbustes ont ainsi t plant s dans les rues de Lorient et ont un double effet celui d embellir la ville et de ralentir les v hicules Un programme ambitieux co t limit Bien que la strat gie de mise en place du dispositif sur l ensemble des quartiers ait port dans un premier temps plus sur l efficacit que sur l esth tique l objectif prioritaire tant de pouvoir boucler le pro gramme d ici la fin 2009 la d marche Quartiers tranquilles a n anmoins n cessit une gestion particuli re ment conome accompagn e d une r flexion sur le long terme Depuis le d but en effet la mise en uvre des zones 30 est planifi e autant que possible et men e l oc casion de travaux d entretien de la voirie et de s curit routi re Car la ville dispose d un budget annuel pour ces d penses courantes ici il repr sente environ 500 000 euros Restructurer une voie 50 km h ou 30 km h c est le m me co t explique un lu II suffit de s
27. ernier Fotolia N 35 SEPTEMBRE OCTOBRE 2008 gt DOSSIER En route pour la syst matisation du 30 km h Mais au fil des ann es les zones 30 se sont galement multipli es dans les quartiers de l hyper centre d abord puis dans les quartiers d habitation de loisirs ou encore dans les zones d activit En 2005 un tiers du terri toire communal relevait de la d fini tion Quartier tranquille c est dire b n ficiant d un am nagement zone 30 C est ce moment l que la muni cipalit s est trouv e confront e deux difficult s D une part les habi tants des secteurs non am nag s en zone 30 constatant les atouts de ce dispositif taient de plus en plus nombreux r clamer de fa on pres sante le droit d en b n ficier leur tour D autre part les panneaux se multipliant l infini entre les quartiers traditionnels et les quartiers tran quilles entre les zones 30 et celles 50 km h la lisibilit de la voirie deve nait compliqu e pour les automobi listes Lorient a donc d cid en f vrier 2005 de g n raliser le concept l en semble de ses quartiers L extension des zones 30 a t inscrite dans le PLU et un programme de r alisation tabli dans la foul e avec un ch an cier pr cis la ville s est donn trois ans de 2007 2009 pour finaliser son programme AU vu de l avancement des travaux l t 2008 il ne fait aucun doute que les eng
28. ession LVRI 44 avenue de Lattre de Tassigny 91 100 Corbeil Essonnes T 01 60 89 06 22 Ivri lvri fr ISSN 1631 3054 D p t l gal F vrier 2008 N CPPAP 0108 K 81197 Ville amp V lo est membre du SPEJP Maquette gt Studio Desailly Green Cove ing nierie op rateur de covoiturage Green Cove Ing nierie d veloppe des solutions de covoiturage pour les collectivit s les entreprises et les particuliers Notre expertise notre exp rience et notre savoir faire nous permettent d offrir nos clients une prestation compl te et performante pour la gestion et la mise en uvre de leur service de covoiturage personnalis 123envoiture com un service Green Cove Depuis 5 ans la soci t GreenCove exploite le site www 123envoiture com 1 plate forme de covoiturage en France rassemblant plus de 270000 membres Chaque jour s inscrivent plus 350 nouveaux membres ce qui t moigne du dynamisme et de la demande croissante que conna t le covoiturage La solution grand public pour les collectivit s Green Cove Ing nierie propose des outils simples et pratiques pour organiser les d placements des habitants d un territoire communal intercommunal ou d partemental Cette solution r pond aux exigences des Plans de D placements Urbains PDU et la mise en uvre de l Agenda 21 De nombreux avantages pour les collectivit s e Baisse du trafic et de la pollution e R ducti
29. ges pilotes aux modes doux pass de 750000 euros 3 millions d euros 2008 gt Adoption de la Charte de jalonnement pour les itin raires cyclables d partemen taux l tude pour l labora tion du Plan de d pla cements pour le Val de Marne d une tude d opportu nit pour le d veloppe ment du v lo en libre service dans le Val de Marne
30. gt Canakris Fotolia com Photo Kersabiec Chaque groupe tant charg de participer l laboration du plan zone 30 avec les lus et les ser vices techniques de la ville Apr s avoir re u une petite formation pour se familiariser aux principes de base des zones 30 les volontaires ont pu plancher sur des probl mes pr cis la lisibilit des zones 30 la possibilit de conserver les voies de circulation interquartiers 50 km h les pro bl mes de stationnement etc Cette m thode a plusieurs avantages Non seulement les projets labor s en concertation troite entre l quipe municipale et la population ont t vot s l unanimit par le Conseil municipal apr s avoir t pr sent s et valid s dans chaque quartier mais ils sont galement bien accueillis par les riverains Lorsque les am nagements sont mis en place ces derniers se sen tent en effet partie prenante ils savent que ce n est pas une d cision de technocrates mais le fruit d un v ritable change o leurs besoins sp cifiques sont pris en compte pour autant qu ils ne vont pas contre l int r t g n ral Cela donne une force incontestable aux r alisations Grande campagne de communication Limplication des habitants a d ailleurs servi de moteur d l ment dyna mique dans cette d marche au d part tous les projets de zone 30 venaient des lus mais peu peu ce sont les habitants eux m mes qui le
31. iens r alis s avec les habitants sugg rent que ce partage de l espace public impose un appren tissage collectif et r ciproque Un apprentissage qui passe d abord dans l attente d am nagements l gislatifs par un respect des r gles du code de la route mais aussi souvent par une initia tion la pratique du v lo en ville voire la pratique du v lo tout court Un r seau d entretien Si l automobiliste dispose de pl thore de garagistes le cycliste est souvent consid r comme l usager et le m ca hicien de son v hicule Pourtant nom breux sont ceux qui ne se consid rent pas comme qualifi s pour des inter ventions m me courantes du type pneu crev changement de freins changement d ampoule etc Or ils ne trouvent pas de r parateurs En centre ville cette question de l entre tien a t ponctuellement r solue gr ce des prestataires priv s qui y voient une rentabilit Mais en ban lieue sur des territoires de fait moins denses parce que cette rentabilit n est pas vidente la collectivit publique devrait investir pour inciter le d veloppement d un r seau d entre tien A titre de comparaison l entretien du v lo semble plus probl matique que le vol dans la p rennit de l usage Un v lo vol se rach te et se rach te assez simplement En revanche et notamment en banlieue la r paration d un v lo demande plus d organisation prise de rendez vous d pose du v lo repris
32. iles Bus et v los ont la priorit sur les autres pos quelques probl mes aux am na geurs au niveau des carrefours gira toires Pour viter la contrainte de la priorit aux v hicules qui roulent sur l anneau ils ont innov inventant des carrefours en demi lune qui permettent aux bus du Triskell de conserver leur priorit Le Triskell repr sente un faisceau de lignes sur un axe prioritaire et les bus peuvent parfois se suivre en file Un sys t me de feux tricolores aurait int gr des temporisations li es la d tection des bus au risque de bloquer certains moments de la journ e la circulation automobile Les am nageurs ont cher ch une solution qui offre plus de sou plesse leur choix s est port sur de en priorit le Triskell mais gr ce ses ment des zones 30 dans la cit portuaire aujourd hui c est la g n ralisation de ces der ni res qui renforce ses atouts Dans les quartiers tranquilles les am na gements sp cifiques ne sont pas n cessaires la mod ration de la vitesse ayant pr cis ment pour objectif de permettre une cohabita tion de tous les modes de d place ment Sur les art res maintenues 50 km h entre les quartiers les res ponsables des d placements ont pr vu plusieurs dispositifs pour assurer la s curit des cyclistes Nous nous sommes fix s pour objectif d quiper syst matique ment toutes ces voies de bandes cyclables explique un technicien
33. ip s de capteurs seront ceux qui sont mis disposition des badauds par la ville ou si les particuliers pourront aller faire quiper leur propre appareil w Un Montr alais a lanc une entreprise de d m nage ment v lo en ao t dernier Au co t de 20 dollars de l heure la compagnie Transport Myette d m nage presque tout videmment la remorque attach e au v lo de montagne a des limites de poids 150 kg Mais elle peut transporter des lectrom nagers appareils lec troniques meubles objets en tout genre Selon la demande on peut aussi associer un autre d m nageur pour un total de 30 dollars de l heure http www myette net Masse critique en Hongrie FES Le Critical Mass s est de nouveau r uni en septembre dans plusieurs grandes villes de Hongrie L organisation Critical Mass n y existe que depuis 2004 mais les manifestations cyclistes sont d j ancr es dans la tradition Les coursiers budapestois qui se d placent v lo avaient d j organis des d fil s et des concours plusieurs reprises dans la capitale hongroise avant que le premier Critical Mass ne soit organis Avec deux ren dez vous par an l occasion de la Journ e de la Terre en avril et le 22 septembre le jour de cl ture de la Semaine de mobilit europ enne le but des organisateurs est de popu lariser l usage du v lo et de sen sibiliser les d cideurs a
34. la mise en uvre de l am nagement et au del pour son valuation voire pour son am lioration si les effets escompt s sont insatisfaisants Des groupes de travail dans chaque quartier Quand la d cision de g n raliser les zones 30 en trois ans a t prise il a cependant fallu structurer encore plus fortement la proc dure La ville a t d coup e en six grands quartiers dans chacun d eux une assembl e g n rale a t organis e mobilisant environ un millier de personnes L quipe municipale est alors venue exposer ses projets pour le quartier voquer l am nagement des futures zones 30 en pr cisant les moyens envisag s Dans chacune de ces r unions de quartiers des volontaires dans l assis tance ont t invit s participer aux groupes de travail 2 Fichiers BAAC La nouvelle r glementation fait voluer la zone 30 e l aire pi tonne temporaire ou permanente Elle reste ce qu elle tait d s le d part un espace affect aux pi tons Les v los peuvent y circuler mais en respectant la priorit des pi tons Quant aux v hicules motoris s ils sont interdits l exception des v hicules li s la desserte Le stationnement n est pas autoris e La zone de rencontre C est une notion totalement neuve dans le Code de la route Elle concerne une zone o clairement la priorit est donn e aux pi tons sur la circulation automobile gt gt
35. le partage de la voirie seront intensifi es Strasbourg se dote d un syst me pour compter les v los en temps r el Des capteurs tr s discrets enregistrent les flux Ils sont enterr s sous la piste cyclable qui passe devant la Cit de la Musique point strat gique de la circulation des v los avec 5 700 cyclistes quotidiens Les donn es sont transmises toutes les six minutes au syst me informatique de r gulation automatique de la circulation qui g re l ensemble des flux sur le territoire de la communaut urbaine Le syst me qui sera progressivement tendu va permettre de mieux conna tre la circulation des v los mais aussi l accidentologie Le MIT sint resse au v lo gt Le Massachusetts Institute of Technology MIT a d voil le 10 octobre Copenhague le lancement du projet SmartBiking destin cr er un r seau social pour les cyclistes danois et mettre au point un v lo int grant la r cup ration de l nergie de freinage Pour cr er ce r seau social cycliste l id e est d quiper les v los de Copenhague de codes barres 2D afin de localiser les cyclistes et de leur permettre d interagir plus facilement Une application Facebook baptis e I Crossed your path permet chacun d afficher l itin raire suivi et de poster des informations sur ce trajet En parall le l quipe du MIT travaille sur un v lo quip d une assistance lectrique capable de r cu
36. lle 1 client de la Maison de la mobilit de Lab ge Innop le dans La D p che du midi du 7 octobre 2008 O2 40 78 O8 O8 wWww abri plus com N 35 SEPTEMBRE OCTOBRE 2008 gt DOSSIER ME AL GAU o NY illes plus s res quartiers sans accidents tel est le nom d un programme du minist re de l quipement dans les ann es 80 mobilisant recherches sites pilotes exp rimentations Une d marche tr s riche mais une diffusion des bonnes pratiques dont Lorient et de la bo te outils insuffisante Vingt ans plus tard on assiste pourtant une r volution des principes d am nage ment et une remise en cause de la vitesse au profit d un r quilibrage de l espace public Enfin Lorient reste pionni re dans cette d marche en g n ralisant la zone 30 et en inventant une bo te outils simples et efficaces Ce plan devrait tre achev fin 2009 mais d ores et d j il r gne dans les rues du port breton une ambiance apais e qui donnerait envie au plus timo r des cyclistes d enfour cher son v lo Explica tions Ce m l TE us mg In N 35 SEPTEMBRE OCTOBRE 2008 gt DOSSIER Villes plus s res quartiers tranquilles ambitieux pro gramme de g n ralisation du concept de zones 30 et de quartiers tranquilles est le fruit d une longue maturation et le r sultat d une volont politique qui se maintient sans failles depuis des
37. nt qui barre la chauss e sur presque toute sa largeur dans laquelle sont inscrits en lettres g antes des 30 Cette bande est la fois bien visible et sonore et n est pas dangereuse pour les deux roues e La priorit droite La priorit droite est la r gle de base quelle que soit l importance respective des axes qui se croisent D stabilisante pour les trangers la ville la mesure s est av r e tr s efficace pour calmer les vitesses Quelques quipe ments sp cifiques pour marquer l ambiance zone 30 L application de ces principes de base gt Signalisation claire et priorit droite suffit bien souvent calmer le trafic dans des rues peu larges et peu circul es condition bien s r qu elles ne pr sentent pas de danger particulier pour les pi tons et les cyclistes Mais dans les cas o cela reste insuffisant il faut marquer plus nettement l ambiance zone 30 par des am nagements sp cifiques ventuellement contraignants pour les automobilistes L encore le choix de Lorient se porte autant que pos sible sur des quipements au co t modeste gt Les am nageurs ont volontiers recours aux petits giratoires fran chissables car ils sont peu co teux et contribuent apaiser la circulation Quant aux carrefours feux trico lores supprim s peu peu ils sont souvent remplac s par des giratoires compacts Photos DR Une palette d am nagem
38. on des frais de transport des habitants e Compl mentarit avec les transports en commun e Diminution des probl mes de stationnement e Action sur les conomies d nergie e R duction des accidents de la route Z Vice Pr sident charg 1 Le Conseil g n ral du Val de Marne vient de fi naliser un appel d offres sur le v lo en libre service comment cette d marche s inscrit elle dans la poli tique transport du d partement Le Conseil g n ral s est engag dans une r flexion globale sur les d placements des personnes et des marchandises sur son territoire Un Plan de d pla cements du Val de Marne PDVM va prochaine ment tre adopt et proposera un programme d action horizon de 2020 Ce plan sera dot d un volet sur les circulations douces ou actives r affir mant clairement la volont du Conseil g n ral de donner au v lo une place significative dans le d ve loppement de la mobilit de nos concitoyens Notre politique cyclable s articule en trois points qui nous apparaissent indissociables 1 Renforcer le maillage des itin raires cyclables val de marnais C est dans cet esprit que le d parte ment a d cid de travailler sur 19 itin raires priori taires r aliser rapidement repr sentant un lin ai re total de 230 km avec pour corollaire une aug mentation tr s sensible des moyens financiers qui y seront affect s 3 millions d euros en 2008 Tous les projets de requalification ou
39. os contraintes Ensuite nous chercherons un terrain d entente car nous sommes condamn s nous mettre d accord un lu Souvent les riverains par souci de s curit demandent que la vitesse soit partout limit e 30 km h dans leur quartier Il faut alors les convaincre que ce n est pas n cessai re partout que l on peut conserver quelques art res 50 km h sans d grader la s curit des pi tons et des cyclistes quitte r duire la vitesse 30 km h sur certains tron ons ce qui est syst matique de toute fa on aux abords des coles En g n ral on leur propose de faire le test rouler 30 km h sur ces art res puis de r exa miner ensuite la question La plu part du temps la r union suivante ils conviennent que 50 km h sur l ar t re qui tait en d bat c est la bonne vitesse Cela prend un peu plus de temps mais ce dialogue est important car ainsi rien n est impos Les d ci sions sont bien mieux comprises et accept es par la population un lu MO amp V o r duite et plus g n rale ment aux usagers vuln rables un peu de confort et de s curit pour qu ils retrouvent le droit de cit dans les rues de la ville D s le d but des ann es 80 les lus comprennent qu il faut tablir un partage plus quitable de la voie publique donc limiter le caract re tout voiture de l agglom ration En 1985 Lorient est m me l une de
40. p rer l nergie g n r e par le freinage pour recharger la batterie du v lo L objectif tant de r duire la consommation lectrique En freinant en descente la batterie se charge pour assister le v lo dans la mont e Le syst me est actuellement en test Il sera lanc l chelle de toute la ville en novembre 2009 l occasion de l U N Climate Change Conference dont Copenhague sera l h te Copenhague 40 de la population circulent d j v lo l une des choses les plus surprenantes Copenhague c est que la ville est d j tr s autonome en mati re de pro duction nerg tique explique Carlo Ratti directeur du MIT s Senseable City Lab http senseable mit edu qui supervise le projet Notre d fi a donc t de trou ver comment donner encore plus de puissance ces dyna miques et comment utiliser la technologie pour encore mieux les diffuser Les smart tags indiqueront ainsi la distance parcourue par un cycliste Celle ci sera convertie en green miles afin de montrer au cycliste son r le dans la pr servation de son environne ment L acte de partager cette information s annonce tr s pro metteur et devrait aider chan ger plus rapidement le compor tement des gens et les inviter agir pour r duire les missions de carbone indique Assaf Biderman directeur associ du MIT s Senseable City Lab Le MIT ne pr cise pas si les v los tagu s qu
41. re d partement l utilisa tion de la voiture est majoritaire 49 5 et l usage des transports en commun est relativement faible 21 Lorsque l on analyse plus finement ces d placements on note que 60 d entre eux sont internes au Val de Marne et que parmi ces der niers 70 font moins de 2 km Lorsque l on sait que le v lo est le mode de d placement le plus comp titif sur ces distances cela laisse imaginer le fort potentiel de son d veloppement Par ailleurs malgr une urbanisation dense un patrimoine riche offre aux Val de Marnais des espaces de nature et de d tente berges de la Seine et de la Marne parcs d partementaux massifs forestiers etc Ainsi outre le v lo utilitaire nous avons la potentialit de d velopper le v lo de loisir avec notamment l am nagement d un tron on de la v loroute europ enne n 3 qui traverse notre d partement le long de la Seine Cependant comme tout territoire p riph rique francilien nous sommes confront s dans nos projets deux probl mes majeurs le franchissement des nombreuses coupures artificielles autoroutes voies ferr es etc et naturelles fleuves et la recherche permanente d itin raires alternatifs afin d viter aux v los les voiries fort trafic automobile 3 Selon vous le v lo est il appel devenir un service la mobilit part enti re et sur tous les territoires Depuis la fin des ann es 1990 le v lo n est plus seulem
42. re volont est de continuer d aller vers un meilleur quilibre entre les deux roues les quatre roues et les pi tons d tablir une forme de cohabitation pacifi e C est une tendance lourde aujour d hui dans la plupart des villes Nous menons une r flexion sur les nouvelles r glementations routi res notamment sur la notion de zones de rencontre qui permettent de limiter encore plus la vitesse toujours dans l id e de mieux partager la rue et les espaces publics C est dans ce sens que nous nous pla ons dans la r flexion autour du Code de la rue Nous r fl chissons galement la mise en place d un plan v lo avec des circuits bien marqu s ainsi Olivier Le Lamer maire adjoint en charge des d placements et de la voirie que d un plan pi ton l chelle de la ville Nous tudions la mise en place d un syst me de location de v los en compl ment des dispositifs existants v los pr t s aux tu diants et location la gare d change Sur quel mod le Nous ne le savons pas encore La plupart des mod les qui existent pour le VLS sont faits pour des villes de plus de 100000 habitants Il nous faut r fl chir pour trouver une solution qui soit conomique ment attractive et pourquoi pas travers un syst me de location de longue dur e On cherche le mod le adapt la taille de notre ville Un objectif majeur du mandat est de privil gier les modes de d pla cements doux pour acc
43. respon sable qui permet la ville d avoir des am nagements vraiment efficaces V i amp V D OR Re O Il ii e TESINE Photo DR omment votre quipe se d finit elle par rapport aux travaux ini ti s par votre pr d cesseur Serge Morin Y a t il continuit ou rupture Continuit bien s r Serge Morin a t le grand instigateur de la zone 30 puisque le processus a t enga g d s 2005 Cela a continu avec la nouvelle quipe et cela continuera jusqu en 2009 Pour l ann e en cours l am nagement des zones 30 est d ailleurs d j r alis 70 environ L quipe actuelle est d ter min e mener le processus jusqu son terme J ajoute que nous devons Serge Morin d avoir t l ardent d fenseur du TCSP de Lorient Triskell Le projet est aujourd hui devenu r alit et les valuations que nous avons men es nous encouragent aller plus loin nous r fl chissons poursuivre le r seau vers le nord et vers le sud de la ville Vous insistez souvent sur le fait que l am nagement des zones 30 est cr ateur de lien social Que vou lez vous dire par l La rue est un espace public d ter minant Il n y a pas de volont de notre part d exclure la voiture mais d apprendre partager l es pace Nous souhaitons fortement porter cette vision On voit que l ensemble des dispositifs qui ont t mis en place influent sur les comportement
44. s ponibles enrichis depuis le d cret du 30 juillet dernier avec l introduction de la zone de rencontre aux c t s de l aire pi tonne et de la zone 30 permettent d assurer les conditions de cette cohabitation et de la fluidit des modes de d placements Les d marches de g n ralisation des zones 30 comme celle de Lorient que nous pr sentons dans le dossier de ce num ro montre qu il ne s agit pas de ralentir tout le monde mais bien de conjuguer au sein des quartiers et dans un souci d accessi bilit de la ville les n cessit s de la vie locale et de la mobilit Il faut donc se saisir de tous les outils qui permettent de r quilibrer l affectation de la voirie et de renforcer l efficacit des modes de d placements alternatifs la voiture Le d cret du 30 juillet pr voit ainsi la g n ralisation des doubles sens cyclables dans les zones 30 et les futures zones de rencontre Rappelons que c est une d marche simple tr s peu co teuse dont l impact est consid rable Tant sur l efficacit du d placement v lo puisqu elle offre au cyclis te un r seau coh rent et continu d itin raires directs Mais aussi parce que le pi ton y est galement gagnant en ne trouvant plus des cyclistes sur les trottoirs pour chapper de longs d tours que les sens uniques de circulation lui imposent en d pit du bon sens la fin des ann es 80 l occasion du programme Villes plus s rs quartiers sans accidents du minis
45. s ont r clam s ceux des quartiers non am nag s regardant avec envie les quartiers d j am nag s Un vrai ph nom ne boule de neige qui a amen la municipalit lancer son plan d extension des zones 30 l ensemble des quartiers de la ville Lorsque cette d cision a t vot e malgr une concertation syst ma tique avec la population qui avait lar gement contribu familiariser les Lorientais avec la politique de d pla cements men e par la ville l quipe municipale a tout de m me consid r n cessaire d accompagner ce plan d une vaste campagne d explication Celle ci s int gre dans une campagne de communication plus vaste qui porte sur la qualit de vie Lorient Les deux autres volets traitent du tri des d chets et de la propret mais les trois volets jouent bien sur le m me registre et d veloppent le m me th me qui se r sume ce slogan Mon quartier je m y sens bien L objectif bien s r c est que les usa A Les nouveaux am nagements sont en train d entrer dans les m urs Diminuer la vitesse ne rallonge pas forc ment les temps de parcours JJ Olivier Le Lamer gers respectent la zone 30 C est pourquoi de nombreuses affiches l af firment haut et fort c est avant tout une question de bonne conduite La municipalit a cr un num ro vert et diffus un petit d pliant p dagogique Chaque m nage afin de pr senter sa d marche Elle s eng
46. s sur l attention que les usagers de la voirie se por tent les uns aux autres IIS cr ent de la convivialit Auparavant j en Photo 77 77 77 97 79 Priorit la vie locale tendais souvent dire que les v los taient des obstacles la vitesse des v hicules La zone 30 r sout le probl me puisqu elle oblige r duire la vitesse Les v los peu vent ainsi se placer sur la voirie avec les voitures dans la circula tion On est ainsi dans un v ritable partage de la voirie Ces dispositifs n ont pas g n r de conflictualit Je ne veux pas faire de grandes g n ralisations mais dans l en semble je crois que tout cela est assez bien v cu Une sorte de com promis s est tablie avec d une part la r duction de la vitesse certes mais compens e par l am lioration de la fluidit avec la sup pression des feux et leur remplace ment par de petits giratoires Nous cherchons casser la vitesse mais sans provoquer d arr ts Il y a donc une prise de conscience des auto mobilistes que l on ne va pas moins vite d un point un autre Nous avons en outre cherch viter les am nagements qui sont les plus mal v cus par les automobilistes comme les gendarmes couch s pour privil gier les effets visuels comme la plantation de v g taux qui diminuent le confor visuel hori zontal Et maintenant quels sont les grands projets que vous esp rez pouvoir d velopper Not
47. s 30 Hauts de Seine w gt Le Conseil g n ral a lanc son Plan v lo 92 le 10 octobre Il pr voit le d veloppement d un syst me de v lo en libre service compl mentaire de V lib envisageant terme 175 km de pistes cyclables L extension du syst me parisien en libre service V lib sans appel d offres est en effet limi t e une bande de 1 5 km autour de Paris et les seules communes des Hauts de Seine concern es sont Boulogne Billancourt Issy les Moulineaux Levallois Malakoff Montrouge Neuilly Saint Cloud S vres Puteaux Suresnes et Vanves Le Conseil g n ral propose aussi de mettre en place des garages v los ferm s Vel Abri 92 d une capacit de 50 places proximit des gares des zones commer antes et des lieux de loisir Le co t de chaque abri est estim de 70 000 80 000 et la premi re phase pr voit la cr ation de 100 300 stations Une d l gation de service public doit tre lanc e pour la mise en place et la gestion de ce disposi tif le financement en investisse ment tant assur par le d par tement En plus de la participa tion des usagers une contribu tion au fonctionnement sera demand e aux communes Enfin des modules de forma tion la s curit routi re seront mis en place dans les coll ges avec d livrance d un brevet d partemental de jeune cyclis te Les campagnes d informa tion destination des automo bilistes sur
48. s automobilistes ne sont pas inter dits de s jour dans le centre ville mais ils sont fortement incit s lais ser leurs voitures au parking 6 500 places de parking gratuit Une zone bleue a t am nag e sur tout un p rim tre de l hypercentre repr sen tant quelque 1 100 places La zone bleue incite la rotation et vite le ph nom ne de stationnement ven touse De plus pour compl ter l offre de stationnement deux parkings sou terrains payants repr sentant un total de 650 places ont t am nag s Cette politique du stationnement a naturellement abouti une augmen tation tr s sensible du nombre de pi tons en ville Des usagers que la municipalit prend en consid ration non seulement elle travaille am lio rer le confort et la s curit des che minements pi tonniers mais en col laboration avec le service patrimoine elle a mis en place des jalonnements permettant de d couvrir les lieux remarquables de la commune desti n s guider les pi tons sur des itin raires adapt s avec temps de par cours pr cis s En fait toutes ces indications sont d j disponibles sur des plans distribu s dans les parkings Soyons modestes pr cise M Le Lamer nous n en sommes pas encore N 35 SEPTEMBRE OCTOBRE 2008 gt DOSSIER rattraper une ville comme Gen ve dans ce domaine Mais c est une perspective un but et nous com men ons prendre des initiatives pour aller dans
49. s toutes premi res villes adopter un Plan de d placements urbains PDU alors qu administrati vement rien ne l y oblige D s cette poque en tout cas une d marche volontariste de d veloppement des modes alternatifs transports en com mun v los et de s curisation des d placements est engag e Cette d marche est venue naturellement avec la volont d accompagner le d veloppement des modes doux qui tait une de nos priorit s pr cise Jean Marc Le Goff En cr ant des bandes cyclables nous faisions d une pierre deux coups nous favorisions les v los et r duisant la chauss e nous g n rions une diminution des vitesses G n ralisation acc l r e des zones 30 En 1991 lorsque le Code de la route int gre le dispositif de zone 30 Lorient est d j mentalement pr te Dans plusieurs secteurs d ailleurs il ne lui manque plus gu re qu poser la Signalisation routi re officielle pour tre en conformit Il a toutefois fallu quelques ann es pour que le concept s installe comme un l ment incon tournable de la vie urbaine La syst matisation des zones 30 n a en effet vraiment d marr qu il y a cinq ans R pondant un souci l gitime de prot ger les plus vuln rables la d ci sion a t prise par le conseil munici pal de s curiser les abords de tous les tablissements scolaires de la ville Ce programme est aujourd hui en cours d ach vement Photo Bruno B
50. t re de l quipement le Comit interminist riel des villes souli gnait que la voirie urbaine ne doit pas tre un corps tranger dans la ville ni une coupure mais un cadre de vie C est bien cette conception qui est l uvre vingt ans plus tard dans nos villes F licitons nous que cette dynamique soit enfin engag e et que la d marche du Code de la rue l ait rendue autant irr sistible qu irr versible Notre mobilisation solidaire conditionnera la r ussite de cette action Jean Marie Darmian Pr sident N 35 SEPTEMBRE OCTOBRE 2008 gt TEXTO V LO texto velo gt Bruxelles sera la deuxi me ville au monde cr er un remonte pente m canique pour cyclistes Cet ascenseur pour v lo sera install au mont des Arts sur une pente particuli rement raide Le cycliste se laisse accro cher avec un pied il est alors remorqu 7 km h L objectif est de favoriser la pratique du v lo notamment aupr s de ceux que les c tes peuvent rebuter Double sens cyclables w 10 km de rues sens unique ont t ouverts la circulation des v los en double sens soit la quasi totalit des sens uniques du centre ville de Grenoble La municipalit n a pas tard mettre en application l obliga tion figurant depuis le 30 juillet 2008 dans le Code de la route qui pr voit la g n ralisation de la circulation des v los dans les deux sens sur les voies sens unique situ es dans les zone
51. t nos larges avenues favorisant les exc s de vitesse les lus ont constat une tendance la d gradation des conditions de s cu rit routi re et ont d chercher des solutions pour y faire face Les pi tons les cyclistes et plus encore les personnes handicap es auxquels la ville a toujours pr t une attention particuli re en raison de la proximit du centre de r ducation de Kerpape avaient du mal trouver leur place sur l espace public Limiter la primaut de l automobile Cela a conduit les lus prendre conscience de la n cessit de faire quelque chose pour redonner aux personnes mobilit Me A amp V o RS a Existant Projet Bande cyclable Bande cyclable Voie mixte Voie miste Itin raire contre sens Itin raire Piste cyclable contre sens Dispositif de stationnement 2 roues Lun des freins aux am nagements c est de fa on r currente le station nement Mais il y en a d autres notamment la pertinence des contre sens cyclables Lors de la premi re r union c est souvent sur les ques tions de stationnement que a coince Mais une fois ce sujet l d pass en g n ral on peut avancer membre des Services techniques Je commen ais chaque r union publique avec les riverains par ces mots J ai des id es des arguments de l exp rience mais vous aussi vous avez les v tres Vous allez nous expli quer v
52. ts emplois situ s dans un p rim tre d une quinzaine de minutes v lo Du v lo intermodal dans les contextes marqu s par des coupures urbaines Pour des quartiers situ s dans des territoires enclav s par des cou pures urbaines tr s marqu es dis posant d une large diversit de p les d attractivit accessibles pied mais aussi situ s plus de 30 minutes v los notamment des zones d em plois le v lo est un compl ment id al l offre de transports publics lourde IRER TER tram train tramwayi Autrement dit il faut r fl chir une offre de V lo inter modal Soit via des v los stations s res efficaces agr geant des ser vices connexes au transport aux abords de la station TC la plus proche soit via la possibilit d em barquer son v lo dans le TC Du v lo en leasing dans les territoires multipolaires et ou dispers s L utilisation du v lo dans les quartiers situ s dans des conurbations disper s es g n ralement plus excentr es se fait sur la demi journ e voire la B U L LE TION journ e enti re C est pourquoi il faut inciter le v lo en propri t via une politique de r seau d agglom ration bien identifi avec un maillage de v lostations agr geant notamment des services d entretien mais aussi r inventer des politiques de location longue dur e qui offriraient un confort de service connexes Le pro bl me du v lo n tant finalement pas d
53. u d ve loppement n cessaire des infra structures cyclables leur actif on peut noter la loi de 2006 qui pr voit la r alisation d itin raires v los lors de la r nova LE ET aps ue 4 aipa tion de voirie Le 22 septembre 2008 10 000 personnes ont pris part l v nement v lo mais aussi en rollers monoclycles tri cycles ou tandems Le nombre de cyclistes dans la capitale hongroise double chaque ann e depuis trois ans Avec 25 stations et 250 v los mis disposition d s son lancement V lOstan lib est le nouveau syst me de v los en libre service de la ville de Nancy Inaugur le 27 septembre Il a rencontr un bon succ s avec plus de 1 500 locations en 5 jours E 1 On me pr te un v lo gratuite ment car je poss de une carte d abonnement de transport en com mun C est compris dans le package et c est bien ainsi 18 h 49 je suis chez moi Au total le transport train v lo me prend 1 h 30 par jour En voi ture il me faut 50 minutes Cela fait maintenant plus d un an que j use de ce mode de transport Au d part bien videmment c est la flamb e du prix de l essence qui a provoqu ma d ci sion L abonnement TER me co te 80 euros par mois le v lo c est gratuit Le budget essence auto sans compter l usure reviendrait 200 euros men suels Alors Et puis le train c est moins risqu plus reposant f 1 Vincent 44 ans informaticien Ramonvi
54. uvel am nage ment C est cette grande souplesse ce travail sur gt gt gt Cap l Orient la Communaut d agglom ration du Pays de Lorient regroupe 19 communes qui g n rent de multiples d placements quotidiens Pour freiner l inflation du trafic automobile et r pondre aux besoins de la population tout en restant dans le cadre d un d ve loppement durable il fallait doter les habitants d un transport collectif s r rapide confortable La premi re branche du Triskell nom donn au servi ce de bus en site propre de l agglom ra tion a t mise en service en octobre 2007 date laquelle le pont des Indes a permis aux villes de Lorient et de Lanester d tre reli es par un nou veau franchissement du Scorff L ouvrage a t con u pour y faire passer gt larges trottoirs il offre galement aux pi tons et aux personnes mobilit r duite une circulation s re accessible et confortable En centre ville cette inauguration a t pr c d e d un r am nagement complet de la vaste avenue Anatole France des sept files de circulation qui existaient en 2001 il n en reste plus que quatre dont deux r serv es aux bus Ceux ci dispo sent ainsi de quais confortables aux sta tions pour assurer la mont e et la des cente des voyageurs Les pi tons circu lent sur de larges plateaux traversants pav s cohabitant sans heurts avec les cyclistes qui ont galement le droit de circuler sur ces f
Download Pdf Manuals
Related Search