Abibatou Banda Fall - XIIIth CODESRIA General Assembly
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1. a F1 FPS ICODESRIA SPAS se Cu mo pd AN SISA Lee r I us zj vik i y 3 matt DB e p lt A m T N i v LS N aUo ay kes EE ON EE TE MA se d cor do sec 04 CE Chais Lai L impact des Cuisini res Solaires PCSA dans la Conservation des quilibres cologiques et sociaux Cas de la commune de Ngaye M ckh au S n gal Abibatou Banda Fall Universit Gaston Berger de Saint Louis Introduction La terre est aujourd hui dans notre soci t industrielle pollu e consid r e comme une grande pourvoyeuse de mati res premi res exploit es sans merci Elle fonctionne comme un norme cosyst me global o l interaction entre l homme et la nature se fait en permanence dans la recherche d un quilibre constant qui est aujourd hui menac Ce d s quilibre mondial not aujourd hui ne se traduit plus seulement par des facteurs naturels anthropiques mais par une crise nerg tique volutive L extraordinaire demande nerg tique que nous connaissons depuis le d but de l re industrielle au 19 me si cle mane de la structure conomique et politique de la soci t qui a permis une menace d puisement des ressources nerg tiques fossilis es En cent cinquante ans nous avons ainsi multipli par un facteur 100 voire 1000 la quantit d nergie notre disposition Et cette mutation mondiale se fait sentir de plus en plus l chelle continentale l chelle nationale voire locale2. En effet Le S n gal ne fait pas exception cette situation dans la mesure o ce pays autrefois recouvert d une for t tropicale est aujourd hui quasiment d sert la suite de la d forestation qui reste un probl me r current Entre 1860 et 1978 3 9 M km de for t ont t d truits tandis qu entre 1978 et 1990 cette destruction se chiffrait 2 0 M km2 Ceci d montre une d g n rescence alarmante des for ts puisqu un tiers de la population mondiale utilise le bois de chauffe comme source de cuisson et de chauffage D ailleurs une tude de l Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture UN FAO a d montr qu en 2000 cette p nurie a affect au moins 2 4 millions de personnes dans le monde En r alit les activit s humaines auraient acc l r ce processus et la d forestation qui en r sulte provoquerait des contraintes naturelles et anthropiques L utilisation de l nergie demeure alors au S n gal une composante prendre en charge dans le domaine de la gestion des ressources naturelles De la m me mani re les contraintes financi res font que plus de 85 de l nergie consomm e pour la cuisine provient essentiellement du bois Cette situation devient r currente avec la croissance d mographique qui induit son tour une augmentation des besoins au quotidien A la suite de ce constat il est vident que de nombreuses familles sont oblig es de d penser une somme consid rable
3. compter des conomies en bois et en charbon sur la couverture v g tale leur utilisation dans les 30 premi res familles tudi es a sauv la vie de l quivalent de 30 arbres chaque mois soit un arbre par famille chaque arbre a le poids moyen d une femme de 57 kg A la suite de ce r sultat la question que l on peut alors se poser est la suivante le reboisement Pourra t il remplacer 30 grands arbres par mois Pour renverser la tendance n gative il faut reboiser et utiliser la cuisini re solaire en m me temps b Au niveau socio conomique La situation nerg tique mondiale est devenue une grande pr occupation la fois des d cideurs politiques de l Agence internationale de l Energie et des scientifiques Aujourd hui les syst mes productifs les activit s industrielles et humaines reposent sur un mod le nerg tique base de ressources non renouvelables qu elles soient fossiles p trole charbon et gaz ou min rales uranium Plus pr cis ment le p trole s est impos comme principale source nerg tique et ses sous produits sont d terminants pour les conomies modernes ce qui entra ne une hausse constante de la demande mondiale Mais l offre semble avoir du mal suivre cette demande A Ngaye M kh les besoins nerg tiques li s la cuisine sont consid r es juste titre par les populations comme les plus importants Diverses enqu tes r alis es ont montr que les besoins calorifiq
4. 1092 1 39 T7 E Avec CS E Economie s bois de chauffe Aka ban Source GEN SEN 2008 c Au niveau sanitaire et s curitaire L approvisionnement en eau potable et l assainissement de l environnement constituent d importants probl mes de sant publique dans les localit s du territoire national En premier lieu avec l utilisation de la cuisini re solaire il est possible de rendre l eau potable en la pasteurisant 60 C pendant 30 minutes et de faire la d sinfection des instruments de cuisine ce qui peut r duire l incidence de diarrh es De plus la d sinfection et la st rilisation des instruments de chirurgie sont possibles ce qui peut aider la lutte contre le SIDA Bien qu elle ne fonctionne pas sans soleil il offre la possibilit de conserver certains aliments sans r frig ration Par contre et tout comme avec la cuisson plus traditionnelle il est risqu du point de vue microbiologique de manger le lendemain matin des mets non r frig r s depuis le coucher du soleil sans r chauffage au pr alable Ceci devrait faire l objet d une tude subs quente En deuxi me lieu M ckh est une zone semi urbaine et comme dans ces zones p riph riques ou la recherche de bois de chauffe s av re tr s difficile les femmes sont oblig es d utiliser des bouses de vaches comme combustible ce qui est vecteur de maladies Les cuisini res solaires permettent de minimiser l usage des d chets animaux ou des r sid
5. 7mn J La radiation et l vapotranspiration directement influenc es par le rayonnement solaire connaissent une physionomie annuelle similaire celle de l insolation cf tableau 3 Tableau 3 Insolation radiation et vapotranspiration la station climatique de Thi s en 1999 MOIS INSOLATION heure RADIATION MJ M2 ETP mm j Janvier 8 4 18 4 5 4 F vrier 9 2 21 2 6 0 Mars 10 4 24 7 7 0 Avril 10 9 26 3 7 1 Mai 9 9 24 6 6 1 Juin 9 0 23 0 54 Juillet 7 6 20 8 4 8 Ao t 5 7 18 2 4 0 Septembre 7 1 19 2 4 2 Octobre 8 4 20 5 4 2 Novembre 8 9 19 5 4 3 D cembre 7 8 17 1 4 2 Source PAPASTI volet tude agronomique L insolation permanente joue un important r le et c est dans ce cadre que les cuisini res solaires apportent leur contribution Le fait qu il existe environ 270 cuisini res solaires parmi lesquelles certaines sont ouvertes le matin et pr tes l emploi pour la cuisine augmente le degr d insolation et captent plus pour transf rer la chaleur dans les cuisini res solaires Le processus permet l nergie solaire diffuse et directe d tre r pandue un niveau plus important dans toute la zone qui couvre M ckh Il s y ajoute une micro p dofaune qui a un besoin urgent et permanent d azote et de carbone pour ses biosynth ses m me si elle n est pas tr s abondante Par ailleurs la faible diversit v g tale r sulte de la b
6. Rayonnement solaire Conduction naturelle d L orientation de la cuisini re solaire L inclinaison et l orientation de la cuisini re d termine l angle d ouverture du panneau Pour cela le reflet des rayons du panneau doit toucher au rebord avant du four Il faut ins rer la tige de fer ou de bois dans les trous de fa on conserver cette inclinaison et tendre parfaitement la corde Ensuite d terminer l orientation du four en le tournant pour que l ombre de la tige co ncide avec le milieu des vitres s paration de bois et fermer les loquets pour assurer l tanch it de la cuisini re Inclinaison orientions du reflet Orientation de l ombre Il faut galement nettoyer la cuisini re entretien la pr chauffer un minimum de 15 30 minutes par temps clair avant d y introduire les aliments Cela peut par exemple se faire avant de partir pour le march Le panneau doit tre ouvert durant la cuisson En plus il est pr f rable de ne pas rester devant la cuisini re lors de la cuisson afin de ne pas obstruer les rayons Enfin il faut ajuster l orientation et l inclinaison de la cuisini re aussi souvent que possible Lorsque la tige doit tre boug e il est conseill de rel cher la corde avant de la retirer e Le Temps de cuisson de la cuisini re solaire pcsa Le temps de cuisson se d termine selon l tat du ciel ensoleillement et la quantit cuire Par exemple le temps de cuisson pour un mets d
7. accord avec les grandes organisations et pouvoirs publics en mati re de gestion de l environnement Raison pour laquelle des suivis ont t men s afin d en d duire l impact sur les plans environnemental socio conomique sanitaire et culinaire a Au niveau environnemental La distribution in gale des ressources d nergie est la cause de la d gradation de l environnement au Sahel Bien que la commune de Ngaye M ckh ne consomme que tr s peu d nergie 90 des ressources nerg tiques servent la cuisson des aliments D j un quart de population est affect par la p nurie de bois utilis pour la cuisson des aliments La d forestation qui en r sulte a provoqu l rosion du sol la pollution de l eau une perte de la fertilit du sol et finalement la d sertification Or la disposition g ographique de la commune qui est sous l influence d une chaleur pertinente Permet de r unir toute les conditions climatiques n cessaires au fonctionnement des cuisini res solaires L omnipr sence du soleil 14 est un facteur remarquable L angle d incidence que font les rayons solaires au contact du sol est proche de 90 Il est pr sent en moyenne 9 H 30 mn J pendant la saison s che avec des pics d ensoleillement plus lev s entre Mars et Avril Par contre la moyenne obtenue en saison des pluies est de 7 H 20 mn J ou le mois le moins ensoleill de l ann e est observ le mois d Ao t avec une valeur de 5 H
8. aussi bien pour le bois de chauffe que pour la nourriture elle m me Face cette situation l tat s n galais a jug n cessaire de mettre en place de nouvelles dispositions sachant qu un tel ph nom ne va engendrer des contraintes dans le quotidien 1 Deux nouveaux minist res ont t mis en place par le Gouvernement s n galais Minist re de l Enseignement Sup rieur et de la recherche Scientifique et le Minist re des Energies Renouvelables 1 des population dans le secteur de l conomie et surtout sur la r g n rescence des ressources naturelles Dans cette optique l implication des populations est un avantage pour la politique de la gestion int grante et participative des ressources Ainsi une politique a t orient e vers la sensibilisation l information et la communication pour arriver une prise de conscience plus aigu sur la conservation des quilibres cologiques et sociaux C est dans cette strat gie d initiatives manant de la base que s inscrit la d marche du R seau des Eco villages du S n gal GEN S n gal pour la production artisanale et la distribution des cuisini res solaires PCSA Ce mod le a t construit pour la premi re fois au S n gal en 1990 Utilis avec r ussite il a t d montr dans plus de 50 villages au S n gal en Mauritanie et au Burkina Faso Sur la base des remarques faites certains m nages utilisent cette cuisini re quotidiennement depuis 8 a
9. besoins en nergie de cuisson des m nages s n galais n est pas sans impacts majeurs pour le S n gal Avec un taux de pr l vement des ressources ligneuses de 15 tonnes par hectare pour la production du charbon de bois et une production annuelle tournant autour de 100000 tonnes on peut consid rer que plus de 36 000 hectares sont d bois s annuellement pour la satisfaction de la demande des m nages en charbon de bois La production de charbon de bois est l une des causes importantes de la d gradation continue des aires foresti res dont le d boisement annuel est estim 80000 hectares Les for ts naturelles qui en 1980 repr sentaient 8 1millions d hectares n en constituent plus que 7 5millions d hectares en 1990 soit une disparition de7 4 des ressources v g tales en l espace de 10 ans Quand on conna t le r le que jouent les formations ligneuses elles absorbent les gaz mis dans l atmosph re d gagent de l oxyg ne luttent contre la d gradation des sols et l avanc e du d sert g n rent des revenus rec lent des avantages nutritionnels et pharmaceutiques on peut ais ment comprendre que cette d gradation des for ts s n galaises passent pour devenir un grave probl me cologique Cela les autorit s s n galaises l ont tr s t t compris Et pour pr venir un tel risque environnemental elles ont pris des mesures importantes qui ont abouti l instauration de la politique de butanisation Cette politique a pour
10. et d adaptations locales pour les rendre plus utiles et plus accessibles Ce qui est clair c est qu elle pr sente une r elle technologie de substitution par rapport aux dilemmes cologiques et socio conomiques dans de nombreux pays du Sud Bibliographie AFEDES 1974 soleil et biologie Utilisation du rayonnement solaire en agriculture Rue de la Source 75016 Paris p 21 29 et p 32 35 79p ALLERET P 1974 L nergie jusqu l an 2006 sciences et techniques n 13 9p AMGLUNG T et DIEHL M 1992 Deforestation of tropical rain forests J C B Moor 157 p ARDIS 1995 Etudes pr liminaires du d partement de Thi s Diagnostic du milieu physique et socio conomique previnoba Thi s 40p BACK R 1974 Transformation de l nergie et environnement conf rence mondiale de l nergie DEDROIT Banque Mondial 1992 Rapport sur le D veloppement dans le monde 1992 Le D veloppement et l environnement 50p BAUD P BOURGEAT S BREAS C 2003 Dictionnaire de G ographie Edition Hatier N 3 544p BENALLOU A et BOUGARD J 1983 Guide de l nergie le solaire thermique au service du d veloppement durable R seau International d Energies solaires RIES Ed IEPI Canada 166 p BERNARD R MENGUY G 1970 Le rayonnement solaire conversion thermique et Application 75008 Paris 251 p BURCH William R JM 1977 Reading in ecology energy an el human society couteux porary New York 13
11. four qui fonctionne selon le principe de l effet de serre Les rayons solaires ondes courtes traversent les deux parois de verre sans subir de perte d nergie Cette nergie provient du rayonnement solaire Le double vitrage laisse passer les rayons du soleil en touchant les parois int rieures de la cuisini re recouverte avec de la peinture noire et non toxique ils se transforment en rayons thermiques ondes plus longues ce qui permet de chauffer la nourriture contenue dans les r cipients Ensuite l nergie est capt e l int rieur car la chaleur ne peut pas s vacuer par conduction ph nom ne qui permet de transf rer la chaleur dans un solide gr ce l isolant thermique plac entre la cuve et le b ti r duisant au minimum les pertes de chaleur subies l int rieur travers le double vitrage qui isole mieux qu une simple vitre gr ce la couche d air entre les deux vitres A la suite de cela le rayonnement du r cipient et des parois de la cuve est bloqu par le verre du double vitrage c est le ph nom ne dit d effet de serre En effet le verre est 8 transparent pour les rayons du soleil dont la temp rature ext rieure est de 6000 C mais il est opaque par rapport au rayonnement des corps plus froids jusqu quelques centaines de C Finalement la temp rature de la marmite augmente jusqu presque 130 c Sch ma 3 Fonctionnement de la CS VE BATI gt Convection
12. la tuberculose Egalement d apr s quelques tudes disponibles il existe une association entre cette pollution et les issues d favorables des grossesses et notamment un faible poids la naissance ou avec des cardiopathies les cancers du rhinopharynx et du larynx A y voir plus clair plusieurs probl mes d infection oculaire sont not s chez les m nag res qui utilisent le bois de chauffe comme combustible L utilisation de la CS permettrait d viter ces probl mes et garde la maison plus propre Cf Annexe 2 En quatri me lieu la cuisini re solaire est un excellent moyen pour faire bouillir les plantes sans perdre toutes les qualit s m dicinales Par exemple cela permet de cuisiner Artemisia Annua Anamed A 3 qui a un potentiel antipalud en Et en cinqui me lieu en mati re de nutrition puisque la cuisson solaire ne permet pas la friture elle encourage une alimentation moins riche en mati res grasses et prot gerait ainsi contre l ob sit le diab te et les probl mes cardiovasculaires Comparativement aux modes de cuisson traditionnels qui carbonisent davantage les aliments les cuisini res solaires permettent de mieux pr server les micronutriments et min raux quoique cela reste v rifier en ce qui concerne les vitamines d Au niveau culinaire Dans les concessions les m nag res contr lent la cuisson tout moment La cuisine se fait au gaz ou au bois de chauffe Pour ces deux m thodes les femmes
13. objectif la substitution du gaz butane au charbon de bois dans les consommations nerg tiques des m nages afin de diminuer les consommations de charbon de bois et de r duire ainsi les pressions exerc es sur les formations ligneuses Pour faciliter l atteinte de ces objectifs l Etat n a pas h sit subventionner le gaz afin de le rendre plus accessible aux m nages s n galais dont le pouvoir d achat est tr s faible Sa contribution dans les consommations de combustibles ne cessent de cro tre et elle atteint actuellement environs 5 Le taux de croissance de la demande de gaz depuis 1994 est de 14 48 et les consommations ont atteint 68250 tonnes en 1997 Or cette forte croissance de la demande de gaz remet en cause la viabilit du syst me de subvention en ce sens qu elle entra ne l alourdissement des subventions globales sur ce combustible qui constitue des charges trop lourdes pour les finances publiques et terme risquent d tre insoutenables en 19 elles ont atteint 4 5 milliards de f CFA en 2005 Elle est de 11 milliards de f CFA et si la tendance actuelle se confirme elles seront de plus 16 milliards de f CFA en 2012 Cette lourdeur des subventions est d autant plus vraie que dans le cadre de l UEMOA le S n gal a entrepris un train de mesures visant all ger la fiscalit qui frappe les entreprises afin de contribuer l am lioration de leur comp titivit Ceci a pour cons quence une diminution des ress
14. toutes re ues des cuisini res Mais comme r sultats 61 femmes sur les 104 femmes ont apport des r ponses sur leurs habitudes de cuisson et de consommation des combustibles elles correspondaient aux crit res logiques de l analyse Apr s ce premier projet d exp rimentation et de recherche action pour la p rennisation des CS certaines femmes 4 GEN S n gal est une plate forme de convergence sur la quelle plusieurs communaut s villageoises s activent autour des id aux qui cadrent avec les principes du d veloppement durable 5 CS Cuisini re solaire 12 taient trop habitu es la cuisson de gaz LPG pour s approprier des CS Ces manquements avaient alors l effet de limiter les analyses faites sur la base d un chantillon de 64femmes Mais l important tait de ne pas se limiter aux femmes attir es par la possibilit d am liorer les revenus de leur commerce mais surtout les femmes d sireuses d effectuer le commerce et capables de chiffrer un montant de revenu Ainsi la suite des r sultats obtenus apr s l valuation du premier projet un second fut propos mais cette fois ci il s agit d un projet de recherche pour la p riode 2008 2010 Ce projet de diffusion intitul Am lioration du rendement commercial des cuisini res solaires de M kh a pour objectif d laborer une phase de marketing national en 50 villages et quartiers urbains du S n gal Ce projet applique une m thodologie de recherche co
15. une famille de 15 personnes est de 2h 2h30 en temps clair Il est n cessaire d augmenter le temps de cuisson en fonction de la quantit cuire videmment une plus petite quantit prend moins de temps pour cuire La temp rature de cuisson minimale _110degr s C pour 1 marmite 130 degr s C pour 2 marmites f Rapport des l ments de cuisson entre le traditionnel et le solaire La cuisson au cuiseur solaire demande une modification de la quantit de certains ingr dients dans les recettes L ingr dient auquel il faut porter le plus d attention est la quantit d eau Celle ci est consid rablement diminu e du fait qu il n y a pas d vaporation possible avec le cuiseur En plus de cela Il est important de noter qu il est possible d effectuer une multitude de recettes avec le cuiseur il suffit seulement de les adapter selon les diff rences pr sent es dans le tableau suivant L chec des recettes est pratiquement impossible puisqu il est facile de combiner l utilisation de la cuisini re et de la cuisson traditionnelle Cf tableau 2 10 Tableau 2 Diff rence entre Cuisson Solaire et Cuisson traditionnelle uisson traditionnelle gaz bois de chauffe uisson avec cuisini re solaire Environ 1 4 de litre 2 3 cuill res pour 1 L de sauce car plus que cela augmente le temps de cuisson Au go t Diminuer de moiti car la quantit d eau est diminu e Au go t Diminuer d
16. 2010 Glen eat a Eat FALL EE sole de Mar kr I Anne 3008 ETOC Gogle EmN e l GENS EN Annexe 2 Photos de la cuisini re solaire Photol La cuisini re solaire sous ces formes 27 Photo 2 Voire la diff rence entre les deux modes de cuisson Photo 3 G teaux pr par s avec les cuisini res solaires Source FALL A B 2008 Photo 4 Yassa pr par gr ce la CS source FALL A B 2008 Photo 5 Riz au poisson rouge thi bou Dji une pr par avec la CS Source FALL A B 2008 28
17. 8p BOARBUERRA Mohamed Larbi 1993 Technologie et Environnement Etude de cas DPH Tunis 45p DIOUF Henri Ren 1999 El ments d laboration d une nouvelle politique des prix des combustibles domestiques du S n gal M moire de DEA de l ENSUT 110p Direction de l Energie du S n gal 2007 Rapport coop r ECONOTEC gTz PERACOD Intelligent Syst me d information nerg tique du S n gal un outil d aide la prise de d cision Energie UEMOA la Francophonie 56p DUPUY Jacques 1977 Science et vie nergie 162 p 23 ENDA Energie 2006 R le des nergies renouvelables sur le d veloppement des activit s productives en milieu rural oust Africain le cas du S n gal rapport final mars 2005 50p ECKHARD Deutsche 1995 Education et Environnement en Afrique Trois ans apr s Rio BON 300 p ENSA AGRO CONSULT Juillet 1999 Etude d impact de l activit de PREVINOBA sur l environnement physique du D partement de Tivaouane projet de Reboisement villageois dans le nord ouest du bassin arachidier p94 FALL Alioune 12f vrier 1986 la politique nerg tique en Afrique S minaire LOME TOGO Agence de coop ration culturelle et Technique et OFOPE 3 rue Henri Heine 75016 Paris Page 167 171 383 P FAO 1995 Approche participative communication et gestion des ressources foresti res en Afrique Subsaharienne Bilan et perspectives Rome 75 p FAO 2007 Forests and energy in developing cou
18. aisse des disponibilit s hydriques cons cutives et la s cheresse persistante exacerb e par des actions d origine anthropique 15 pour la recherche de bois de chauffe L illustration de cette tendance r gressive r side dans la disparition de certaines esp ces indiqu es dans le tableau ci dessous Tableau 4 Esp ces en disparition Esp ces Nom local Pterocarpus erinaceus Wen Ficus iteophilla Loro Hexalobus monopetalus Xasew Lannea acida Sone Tamarindus indica Daxar Borassus aethiompum Rone Cassia sieberiana Sendiengne Detarium sensgalense Ditax Sterculia satigera Mbepp Parkia biglobosa Houle Grewia bicolor Kelle Crateva religiasa Hourit Acacia ataxacantha Dedd Source Diop L D 2008 Alors avec l utilisation des cuisini res solaires on observe une certaine r duction en quantit en nergie et en gaz diffus s Cette r duction additionn e aux efforts effectu s par la communaut de Ngaye dans la conservation de l environnement avec les activit s de reboisement permet une r g n rescence de la v g tation ainsi qu une stabilit de l cosyst me de la commune de M ckh Cet histogramme d montre cette r duction 16 Graphe 2 r duction en quantit moyenne par mois en co t nergie gaz effet de serre not e dans trente familles apr s l adoption des CS 61 61 44 61 Gaz butane E Bois de chauff Eharbon T
19. bre 1985 Energie et alimentation v cue au quotidien par les femmes 46p ZEITLIN Mariane 2008 The global Ecovillage Network Gen now has 3 Global Regions GENOCEAN ASIA 51p 29 ANNEXES Annexel Les Cartes Carte N 1 Situation de la zone d tude Carte n 1 SITUATION DE LA ZONE D ETUDE LINGUERE LEGENDE R seau routier Hationale R gionale Route bitum e M ckh Localit C La Zone d tude D coupage administratif par r gion B R gion de Dakar R gion de Thies R gion de Diourbel D R gion de Fatick F R gion de Kaolack R gion de Louga R gion de Saint Louis A n EE R gion de Matam y FKEDOUGOU m R gion de Tambacounda R gion de Kolda KILOMETRES BEM R gion de Ziguinchor Vear Conception etr alisation Abibatou Banda FALL UGB M moire de Master II Ann e 2009 Sources SIG SAED 26 Carte N 2 Les phases d int gration des cuisini res solaires dans la commune de M ckh Carte n 3 LES PHASES D INTEGRATION DES CUISINIERES SOLAIRES DANS LA COMMUNE DE MECKHE LEGENDE Les voies de communication 444 Chemin de fer Route Nationale n 2 Route Piste Adduction d eau Limites des quartiers Autres quartiers Quartier Bambara Quartier Ndiop Quartier L bou Ouest MN Guarier L bou Est Vilage de Ndoukoura Zone Agricole Les phases d int gration des CS 140 D Phaset Ann e 2005 2007 D Phase2 ann e 2008
20. d eau la taille d un pot d eau est gale a 500m1 Pour plus d exigence dans le mode de cuisson Une ouverture du four entra ne une perte de 20 30 degr s Celsius et prolonge la cuisson de 15 20 minutes Cons quemment il faut ouvrir le four le moins souvent possible Ainsi il est pr f rable de jumeler les tapes de pr paration Il est conseill de sortir la marmite du four pour brasser et v rifier la cuisson et ensuite la remettre pour viter une ouverture trop longue du four La cuisson la vapeur les grillades et la friture sont impossibles dans le four solaire 11 Apr s un bref aper u des caract ristiques de la cuisini re solaire PCSA on peut consid rer que seule la fili re solaire peut apporter une certaine r ponse la crise not e aujourd hui Une d pendance l gard de ces combustibles fossiles peut tre relativement absolue avec l int gration des cuisini res solaires 3 L int gration des Cuisini res Solaires Dans la perspective de r tablir l quilibre cologique sah lien l Etat s n galais de concert avec diff rents partenaires au d veloppement a initi une s rie d initiatives allant dans le sens d une gestion durable de l cosyst me sah lien aussi bien l chelle r gionale que nationale Cette politique dite de durabilit est sous tendue par une approche dite int gr e qui met en selle plusieurs secteurs d activit s qui sont sous influence de la qua
21. doivent demeurer pr s du chaudron afin de remuer les aliments et surveiller la cuisson Les m nag res concoctent 7 Selon une r cente tude de l OMS depuis 2002 chaque An environ 400 000personnes meurent cette pollution l int rieur des habitations 21 galement leurs plats en plusieurs tapes c est dire qu elles ajoutent des ingr dients tout au long de la cuisson Elles font aussi mijoter le plat longuement avant de le servir Selon les m nag res il est beaucoup plus accommodant de cuisiner au gaz qu au bois de chauffe En effet la cuisine au bois de chauffe est tr s difficile en raison de la fum e qui incommode les yeux et la respiration et qui salit la maison et les v tements En plus de cela elles doivent alimenter le feu continuellement et dans ces conditions les accidents tels les br lures arrivent fr quemment Avec ces pratiques culinaires la cuisini re solaire arrive point nomm apportant ainsi une meilleure sant des utilisateurs une lutte contre l insalubrit et une bonne cuisson des mets En dehors de ces avantages il est int ressante de noter galement qu elle diminue la contamination des mets par les insectes et vite la sur cuisson des aliments conserve plus les vitamines et les nutriments des aliments Pour compl ter ce descriptif une vision des mets faisables est mis en annexes Annexe 2 Conclusion En fait la grande majorit de la population s n galaise ig
22. e effectu dans la deuxi me phase du micro projet les r ponses obtenues taient tr s coh rentes en ce qui concerne les conomies en combustibles que les femmes avaient pu r aliser avec leurs CS Parmi les 64 femmes 53 utilisaient leurs CS dans le petit commerce et parmi ces 53 femmes 30 taient capables de calculer leurs revenus nets de la vente des aliments cuits dans leurs CS Donc deux profils de strat gies de petit commerce mergent de l analyse profil 1 24 vendeuses presqu uniquement des g teaux qui gagnaient en moyenne 13 15 mille CFA par mois 510 CFA jr profil 2 6 vendeuses polyvalentes qui variaient leurs offres gagnaient en moyenne 42 mille FCFA par mois 1750 jr meilleur rendement qui d passe le SMIG En plus de cela l utilisation de La cuisini re solaire lib rerait les femmes et les enfants de la corv e de bois environ 15 20 heures par semaine Cela leur permettrait de se concentrer davantage sur l ducation la formation le jardinage les soins de la famille et le d veloppement d activit s g n ratrices de revenus pour les femmes g teaux secs confitures teinture Dans cette lanc e une plus grande libert conomique et politique pourrait suivre Cf Tableau ci dessous 19 Graphe 3 Economies en d penses en CFA pour les combustibles sur 30 familles avant et apr s l utilisation des cuisinieres sans compter les revenues tir es du commerce _3600 1800 _ 7 E Avant CS 549 ad
23. e PCSA Depuis quelques ann es la cuisson solaire a suscit un grand engouement les uns la consid rant comme la solution id ale de la crise avec toutes ces ramifications les autres la d crivant comme l une des arnaques qui affligent les pauvres des pays en d veloppement Mais la remise en cause d une politique de recherche d veloppement a t pos e r cemment comme condition d une politique nerg tique coh rente long terme a La particularit de la cuisini re Solaire La premi re invention a t faite par Horace de Saussure un naturaliste Suisse qui l exp rimenta d j en 1767 Actuellement il existe des rapports fiables indiquant qu il y a plus de 100 000 cuisini res solaires en utilisation en Inde et en Chine Et le programme Solar Cookers International a r cemment perc le march au Kenya avec le four panneaux de Bernard D j plus de 5 000 familles y cuisinent gr ce au soleil Les cuisini res ou cuiseurs solaires utilisent l nergie solaire souvent en concentration faible pour la cuisson Ces cuisini res solaires peuvent g n ralement cuire plusieurs mets ad quatement lorsqu il y a du soleil et sont g n ralement de diff rents types dont plusieurs sont actuellement utilis s dans le monde le cuiseur panneaux le cuiseur parabolique tr s similaire la cuisson sur un feu habituel et le cuiseur caisson Parmi ces derniers la cuisini re solaire PCSAS con ue partir des ann es 90
24. e moiti car l ar me des piments ne p vapore pas au four Le go t est donc plus prononc Cuit moins vite que le fiz Cuisson plus rapide que le riz car elle n cessite moins d eau En fait la pr sence de viande dans une sauce romme le yassa remplace l eau car elle en fait en cuisant Elle doit tre coup e en petits morceaux et ne n cessite pas d huile vu la pr sence d j existante de gras dans la viande et le mode de cuisson indirect Les coupes de viande qui requi rent un long temps de cuisson ex le cr ne sont viter dans le four Cuisson possible entier pu en morceaux l est pr f rable de les couper en petits morceaux pour un meilleur r sultat En plus certains comme les oignons font de l eau en cuisant Cuisson dans l eau 10 minutes Cuisson directement dans le four sans eau 45 minutes par temps id al sinon 1 heure Ne pas les mettre directement dans le fond du four R tissage possible R tissage possible Il est important de bien les taler dans lan plat R tissage possible R tissage impossible car l effet de serre emp che le grain de s cher Pour 500 g de riz Siam pots d eau Pour 500 g de riz ss 12 pots d eau Pour 500 g de riz entre 1 pot et 1 2 3 pots d eau Plusieurs facteurs peuvent faire varier ces quantit s Pour 500 g de riz parfum 2 2 pots d eau Pour 500 g de riz siam p pots d eau Pour 500 g de riz 3 pots
25. lit du milieu En outre l op rationnalit des actions pr conis es est rendue possible gr ce un processus d information d implication et de responsabilisation des populations b n ficiaires la base Le programme de micro financement PMF du Fonds pour l Environnement Mondial du programme des Nations Unies pour le d veloppement FEM PNUD a accompagn le groupement des femmes de Ndiop membres de l co village de Ngaye M kh dans un projet de vulgarisation et de diffusion de la cuisini re solaire dans les foyers communautaires La mise en uvre de ce projet cuisini res solaires Ndiop co village de Ngaye M kh est le fruit d une coop ration entre le PMF FEM du PNUD et le r seau co villages du S n gal GEN S n gal Dans l laboration de ce projet 145 cuisini res solaires sont construites par les artisans locaux en deux phases entre 2004 2006 et 2008 2010 Ces cuisini res sont affect es aux groupements de femmes affili s l co village de M kh qui sont charg s de les ventiler au sein des familles conform ment aux conditions d attribution qui sont mises en place par le comit de gestion Ce premier projet tait une p riode de recherche action pour les acteurs y inclus les menuisiers qui construisaient les CS 5 Son valuation s est r alis e en deux vagues de collecte de donn es en 2006 et 2007 o on a analys les pratiques des 104 femmes de l Association Femmes de Ndiop ayant
26. nal mis en boule fonctionnent tr s bien La paroi sup rieure est inclin e et recouverte d un double vitrage garantissant une meilleure tanch it et favorisant l effet de serre L effet r flecteur de la vitre et des parois est compl t par du papier aluminium qui recouvre le couvercle ouvert du cuiseur A l int rieur les parois internes sont recouvertes de plaques offset d imprimerie qui refl tent le soleil Une plaque noire est pos e au fond Pour le r cipient l id al est d utiliser les poilons en m tal Les casseroles brillantes en aluminium si courantes dans les pays en voie de d veloppement Les casseroles en fonte 3 PCSA projet cuisini re solaire d Afrique ce nom lui a t donn par le concepteur pour la diff rencier des cuisini res solaires existantes fonctionnent mais n cessitent plus d nergie solaire pour pouvoir chauffer Les r cipients sont peints en noir et une fois les infrarouges pi g s l int rieur on peut atteindre des temp ratures de 130 C ou plus La temp rature ainsi obtenue est suffisante pour cuire une rande quantit d aliments Enfin la majeure partie des plats s n galais peut y tre r alis e 8 q J P P 8 peut y Corde d ajustement vitre 2 Epaisseur en verre simple Vs Recouvrement d aluminium cn isolant Sch ma 2 La conception de la cuisini re solaire isolant c Le fonctionnement de la cuisini res solaire pcsa La cuisini re solaire est un
27. nergie de Grenoble dition du centre national de la recherche scientifique quai Anatole France 158 p PREVINOBA Mai 1998 Evaluation cartographique des interventions du previnoba dans les villages cibles du d partement de Tivaouane 43 p RAMAUDE F 2003 El ments d cologie n 3 688 pages R publique Fran aise Minist re de la coop ration 1977 Evaluation des nergies nouvelles pour le d veloppement des tats africains SEMA France 309p SESA 1990 S minaire R gionale sur la contribution des nergies renouvelables au d veloppement des zones rurales 22 au 26 janvier 69 p SESA 1990 Evaluation des nergies nouvelles pour le d veloppement des Etats africains collection technologies et d veloppement 399 p SOKONA Y et TRAORE K 1984 Energie et Alimentation v cues au quotidien par les femmes Etude de cas au Sahel 46 p SOW H 1990 Le Bois Energie au Sahel Environnement et d veloppement ISE 176 p TOURE A ZEITLIN M 2005 Mode d emploi des cuisini res solaires ONG CREPS 15p TROMBE F LE PHORT VINH A 1973 Le four solaire de 1000 KW du CNRS hautes temp ratures r fractaires 199p UICN 1980 Strat gie Mondiale de la conservation DOC n 4 45p UNESCO MAB 1981 Evaluation des effets sur l environnement l cologie en action le bois en zones arides ses multiples fonctions synth se rapport final ORGATEC Dakar CO174 223 Paris Y SOKONA et K TRAORE Novem
28. nore l existence des cuisini res solaires Cette nouvelle technologie suscite de l engouement surtout dans les r gions o il est difficile de trouver du bois pour la cuisson d autant plus qu elle dispose d normes atouts potentiels dans la lutte contre la d sertification La cuisini re solaire permet la diminution de l utilisation du bois de chauffe la r duction de gaz effet de serre la diminution du temps de travail de la femme et des enfants et la d pense familiale Bref elle permet l conomie d nergie Au regard des r sultats obtenus Ngaye M kh le projet cuisini re solaire a suscit un grand int r t pour les populations Celles ci se sont appropri des activit s pr vues dans le projet et cela se mesure par le niveau de participation des autorit s locales et par la forte demande exprim e par les autres r sidents de la commune M me si 270 familles en ont b n fici il s av re utile de l tendre dans les zones p riph riques pour un meilleur impact et une bonne strat gie avant de songer le vulgariser dans les autres villages ou localit s du S n gal Il est important de g n raliser l exp rimentation de la cuisson solaire afin d implanter son emploi dans le territoire national et r gional comme alternative aux nergies non renouvelables Mais compte tenu des obstacles d ordre technique sa diffusion massive se 22 fera sur des conditions d am lioration de ses performances
29. ns au S n gal Mais la commune de M kh reste une particularit ce niveau Cette ville classique de la zone sah lienne situ e 120 km sur l axe Dakar Saint Louis au Nord de la r gion de Thi s est sous l emprise de l avanc e du d sert et de l accentuation de la pauvret Cependant la suite des estimations faites par l expert technique en cuiseurs solaires au S n gal la consommation du bois de chauffe correspond quatre hectares de d forestation par famille et par ann e en zone de savane Ces chiffres confirment que la commune de M kh d boiserait elle seule 14 400 hectares de for t par an Par cons quent la disposition g ographique de la commune qui est sous l influence d une chaleur pertinente et d un soleil omnipr sent ainsi qu une dynamique organisationnelle de la population a permis l installation de 270 cuisini res en huit ans Dans ces conditions il est possible de songer une exploitation grande chelle Ainsi pour saisir cette opportunit bien comprise mondialement le programme de micro financement PMF du Fonds pour l Environnement Mondial du Programme des Nations Unies pour le D veloppement FEM PNUD en coop ration avec le r seau des co villages du S n gal GEN S n gal ont initi le projet de vulgarisation et de diss mination de la cuisini re solaire Dans la pratique l utilisation de ces cuisini res solaires parvient r soudre plusieurs probl mes multi sectoriel
30. nsultative avec un volet TIPS soit en anglais trials of improved practices La deuxi me phase de construction et de distribution de 125 cuisini res solaires a suscit un grand int r t pour les populations C est au regard de cette extension du projet dans les quartiers de Mbambara L bou et Ndiop que ASPROFEM et le GEN S n gal ont sollicit un financement aupr s du Fonds pour l Environnement Mondial du PNUD Egalement plusieurs r gions du S n gal en ont b n fici travers les projets du FEM et du Minist re de l Enseignement Sup rieur et de la Recherche Scientifique du S n gal 4 L adoption des cuisini res solaires L adoption de la cuisini re solaire par la population m khoise a tra n parce que les qualit s organoleptiques des mets obtenus diff rent toujours de la cuisine traditionnelle et que les pratiques culinaires permises par la cuisson solaire ne sont pas identiques celles culturellement tablies En effet il faut souligner que lors des enqu tes sur le terrain on a d couvert que 100 familles utilisent ces cuisini res A nsi nous avions raffin nos crit res d adoption de l utilisation des cuiseurs pour construire une courbe d adoption suivant les crit res d utilisation des cuisini res solaires A l chelle nationale les projets du FEM et du Minist re de l Enseignement Sup rieur et de la Recherche Scientifique du S n gal ont permis une diffusion plus large des cuisini re
31. ntries FAO Rome 2007 42p GEN SEN CRESP 2000 Projet cuisini re solaire Ndiop dans la commune de M ckh dans la r gion de Thi s 16p GEN SEN CRESP 2004 Projet cuisini res solaires dans les quartiers de Ndiop Mbambara et de L bou M ckh dans la r gion de Thi s 45p GEN SEN CRESP 2008 Projet cuisini res solaires dans les quartiers de Ndiop Mbambara et de L bou M ckh dans la r gion de Thi s 25p GOUDOIJNIK G 1980 La r volution scientifique et technique de l cologie Edition du progr s Moscou 223 p GUETTI Mahamad 1984 probl mes nerg tiques au sahel Evaluation des potentiels solaire et olien ISE Dakar 22 p HAYES Denis 1979 Quelle nergie pour le Tiers monde Copyright Word Watch Institue 143p LATIL P DE 1975 L nergie solaire devient op rationnelle Sciences et avenir 834p LEGAY Jean Marie et Barbault Robert 1995 la R volution Technologique en Ecologie Paris ISBN 2 225 8 4 565 3 publi par le concours du Minist re de 1 ducation de l enseignement sup rieur de la recherche et de 1 insertion professionnelle DISTB 240p OZER Pierre septembre2004 Bois de feu et d boisement au Sahel mise au point Article tir du vol 15 S cheresse15 3 Arlan 9p 24 PERCEBOIS Jacques 1975 Energie solaire perspectives conomiques Energie et soci t collection publi sous la responsabilit de l institut conomique et juridique de l
32. omie national sur le plan social l impact s observe sur le pouvoir d achat des m nages li s la n cessaire ad quation entre le prix des combustibles et leur revenus et sur leur confort dans l utilisation des ces dits revenus Donc la probl matique n est pas fortiori de concevoir une solution technologique dans la plupart des cas elle existe mais d laborer un ensemble de mesure pour assurer l appropriation de l outil technologique transfert technologique apte satisfaire ce besoin C est dans cette optique que ces groupes de chercheurs et d autres associations participent dans la d finition de nouvelles m thodes d obtention et de transformation de l nergie la conception des Cuisini res solaires Un sch ma de la probl matique fixerait au mieux la situation actuelle de l environnent et la recherche de solution qui s impose 2 le global network S n gal ENVIRONNEMENT Exploitation illimit Changement climatique des ressources f Pollution y D forestation S cheresse Erosion DESEQUILIBRES ECOLOGIQUES ET SOCIAUX Crise Energ tique et Alimentaire Prise de conscience Alerte Crise Environnementale Actions Communautaires de base Strat gies Politiques Education Environnementale nouvelle technologie TECNOLOGIE DE SUBSTITUTION CUISINIERES SOLAIRES Sch ma 1 Sch matisation de la probl matique Source A B FALL 2009 2 La Cuisini re Solair
33. osseur de ces m nages concessions sont tr s variables soit de 6 21 personnes soit un taux d occupation moyen de 12 personnes par m nage Cet largissement familial s observe au fil des ann es avec un taux de croissance de 2 6 soit 100 personnes par ann e dans chaque quartier Cf tableau ci dessous Tableau 1 Evolution de la population par quartier Duartier Ann e 2002 2003 2004 2005 2006 HLM 2 196 2 296 2 396 2 496 2 596 L bou est 1 464 1 564 1 664 1 764 1 864 L bou ouest 2 256 2 356 2 456 2 556 2 656 Mbambara 2 556 2 656 2 756 2 856 2 956 Ndiop 2 712 2 812 2 912 3 012 3 112 Ngaye Diagne 2 724 2 824 2 924 3 024 3 124 Ngaye Djit 3 936 4 036 4 136 4 236 4 336 Total 17 844 18 544 19 244 19 944 20 644 Source le plan D partemental du d veloppement sanitaire de M ckh 2008 Cet accroissement exhaustif de la population de Ngaye M kh se r percute sur l environnement et sur les quilibres macro conomiques avec l utilisation dominante des combustibles ligneux pour la satisfaction des besoins en nergie de cuisson Ainsi les impacts observ s sont plusieurs niveaux sur le plan environnemental les impacts retenus les rejets des GES et la d gradation des formation ligneuses sur le plan conomique ce sont les impacts sur les finances publiques sur la balance et le niveau de l emploi et ceci peut m me inclure le fonctionnement optimal de l con
34. otal missions Kg CO2 Source Zeitlin M GEN SEN 2008 Ces r sultats ont t confirm s la suite d une tude men e par une quipe de chercheurs de l ONG CRESP du D partement de G nie M canique de l Universit Cheikh Anta Diop de Dakar et de l Organisation Engineers for sustainable World ESW bas e l Universit de Cornell aux Etats Unies durant la p riode d valuation des effets du projet CS effectu par la population m khoise Ils ont men des tudes sur 88m nages d tenteurs de CS et parmi ceux ci ils ont trouv des r sultats encourageants au niveau de 30m nages En comparant l utilisation des combustibles avant et apr s l adoption des cuisini res solaires dans les 30m nages les ing nieurs ont trouv que la substitution de cuisini re solaire a r ussi diminuer deux tiers du bois de chauffe et plus de la moiti concernant le charbon Ces r ductions ont en retour diminuer de pr s la moiti les missions en quivalents CO La table ci dessous donne les pourcentages exacts de ces changements Tableau 5 Les changements observ s apr s adoption des CS Changements Pourcentage R duction du gaz butane LPG 31 5 R duction du bois de chauffe 62 2 R duction de charbon 52 8 R duction des missions de CO2 47 9 Source GEN SEN 2009 17 Augurant bien la possibilit des r ductions des chelles importantes des PRP sans
35. ources de l Etat d o la n cessit de r duire ses charges afin de r tablir l quilibre budg taire Par ailleurs le gaz tant import la forte croissance de sa demande participe l puisement des faibles r serves en devises et l exacerbation du d ficit de la balance ext rieure du S n gal Cette configuration actuelle des consommations de combustibles est important et les impacts de leur utilisation non n gligeables Il est donc important de r viser les politiques en mati re de consommation de combustibles domestiques pour diminuer la demande afin de r duire les impacts n gatifs A cet effet le global network S n gal n a pas h sit interpeller le fond pour l environnement mondial financer le projet sur les cuisini res solaires Ngaye M ckh Alors la question qui se pose est pourquoi la commune de M ckh a t elle t privil gi e tant donn qu elle n est pas la seule zone d tentrice de ces cuisini res solaires au S n gal Aura t elle un milieu naturel favorable son utilisation ou s agirait il d autres l ments qui ont permis le choix de cette zone Historiquement M ckh tait un centre d int r t conomique d son chemin de fer et sa position sur la voie routi re Sur le plan institutionnel Elle est rig e en commune en 1911 En 1957 elle devient une commune de moyen exercice et obtient le statut de commune de plein exercice le 1er f vrier 1960 La structure et la gr
36. par Abdoulaye Tour un physicien S n galais para t tre plus adapt e notre contexte socio nerg tique Elle est facile construire mais aussi tr s simple utiliser Elle est constitu e 80 de mat riaux locaux fabriqu s au S n gal Elle permet d all ger les taches m nag res en diminuant les d penses des foyers de r duire le ch mage de pr server l environnement et la sant des populations L explication donn e dans le guide de l nergie solaire par Abdel Hamine Benallou et Jacques Bouvard confirme bien cela Les cuisini res pourraient grandement diminuer la consommation de bois et de charbon comme carburant pour la cuisson des aliments D autres chercheurs pensent aussi que cette ressource difficilement accessible de nos jours peut tre dans le long terme consid r e comme un l ment non n gligeable de solution nos probl mes nerg tiques notamment travers la technologie Aussi participe t elle l conomie locale b La conception de la cuisini re solaire PCSA La cuisini re solaire est comme tout caisson isotherme parall l pip de en bois Ses cloisons sont enti rement doubl es et isol es l aide de copeaux de bois ou de cosses d arachide Il n est pas g n ralement recommand d utiliser la fibre de verre ou le Styrofoam car ils donnent des gaz malodorants en se r chauffant Les substances naturelles comme le coton la laine les plumes ou m me du papier jour
37. s c est la raison pour laquelle le th me L Impact des cuisini res solaires dans la conservation des quilibres cologiques et sociaux Ngaye M ckh au S n gal trouve son int r t pour montrer les solutions par apport aux changements climatiques Il est vrai que cette technologie d fie tant d autres mais pour un pays sah lien en pleine crise les cuisini res solaires demeurent un atout important permettant de r duire les contraintes En plus de cela les recherches effectu es dans ce domaine ont r v l que la cuisini re solaire est une technologie artisanale et locale ignor e du grand public et m me du monde des chercheurs s n galais 1 Contextualisation de la crise nerg tique Dans l atteinte des grands objectifs de d veloppement du S n gal que sont la pr servation de l environnement le r tablissement des quilibres macro conomiques la lutte contre la pauvret et l am lioration du bien tre des populations les politiques s n galais ont proc d l valuation des impacts conomiques environnementaux et sociaux Et parmi les retenus il y a les impacts concernant les d gagements de GES dans l atmosph re la d gradation des formations ligneuses sur le plan environnementale et les impacts sur les pouvoirs d achat des m nages li s la n cessaire ad quation entre les prix des combustibles et leurs revenus Cette domination des combustibles ligneux dans le mode de satisfaction des
38. s solaires parmi les cinq localit s qui en ont b n fici nous avons Diourbel qui a re u 25 CS Touba 20 CS S dhiou 22 CS Fatick 7 CS et Mba fey 4 CS Ndiaye Guent 20 Et dans une large diffusion il est int ressant de signaler que APROJERT a achet au niveau de M kh sans compt les autres vendu au niveau international 13 Graphe 1 adoption de l utilisation des cuisini res e des phases interm diaires 70 Le 60 mE 2 Observ en utilisation par les enqu teurs 70 E4 _ 0 44 a 40 Enqu t e disait qu elle 1 utilisait le fours 30 r guli rement ie fours en bonne condition 20 pas cass et fuite de 10 chaleur 0 j 2006 2007 Source ZETLIN M 2008 5 L Impact des Cuisini res Solaires L analyse syst mique faite dans la partie pr c dente permet de tenir compte de l int r t particulier que repr sentent les cuisini res solaires dans la conservation des quilibres cologiques et sociaux Elles sont susceptibles d am liorer tr s rapidement et moyennant un cout relativement faible les conditions de vie des populations Nous avons pr c demment vu les processus d int gration des cuisini res solaires M ckh et en outre cette m me strat gie est adopt e pour une diffusion nationale et peut tre m me internationale car les diff rentes r alisations men es durant les projets sont en
39. t de bois provenant de leur terrain ou proximit Cette consommation valu e environ 500 700 kg habitant an peut s expliquer par le fait que dans cette zone semi urbaine le bois est g n ralement gratuit et est plus proche des concessions que dans le cas des centres urbains Dans ce cas on peut adopter une consommation moyenne annuelle pour la cuisine de l ordre de 400kg habitant an ce qui repr sente l quivalent 1 9 X 106 3 3 X 106 kilocalories Face ce non satisfaction des besoins l utilisation des cuisini res solaires permet une estimation de la r duction annuelle des co ts en bois de chauffe en consid rant les jours d ensoleillement Le nombre de journ es ensoleill es s l ve environ 3000 H par ann e et la d pense moyenne pour le bois de chauffe 200 Francs de la Communaut financi re d Afrique FCFA par jour En principe une bonne cuisini re solaire peut durer dix ans et sa construction co te environ 35 000 F CFA main d uvre comprise En comparaison il faut compter entre 150000 200000 F CFA pour un four classique A cet effet l utilisation quotidienne de la cuisini re solaire permettrait au m nage de r aliser une conomie de l ordre de 60 000 F CFA par an suite l acquittement de ses frais d achat Ses utilisateurs sont aussi moins vuln rables la mont e des prix des combustibles soit le bois de chauffe le charbon de bois ou le gaz En se basant sur l chantillonnag
40. ues associ s la cuisine taient de plus en plus difficilement satisfaits dans les pays sah liens et que les m nages ruraux ou urbains devaient consacrer un temps ou un budget consid rable la satisfaction de ces besoins nerg tiques essentiels Un questionnaire a t administr dans 30 m nages de la communaut afin de relever un portrait de leur utilisation et de quantifier les d penses qui y sont associ es Dans l chantillon les grands m nages comprenant de 14 21 personnes d pensent entre 7 100 17 100 F CFA par mois pour l ensemble des combustibles gaz bois de chauffe et charbon Ceci comprend une famille de 14 personnes qui pratique le commerce vente de repas qui y investit 17 100 F CFA par mois Pour ce qui est des plus petites familles soit de 6 11 personnes elles y allouent de 4 500 11 350 F CFA par mois Le gaz est le combustible le plus utilis pour la cuisson des repas parmi les 13 m nages Les grands m nages y consacrent de 6000 9 600 F CFA par mois et les petits 3 800 4500 F CFA par mois Certaines des familles qui emploient le gaz pour la cuisson des aliments optent parfois pour le bois de chauffe comme alternative plus conomique Le bois de chauffe est le deuxi me combustible le plus utilis Bien que son usage comporte certains inconv nients mauvaise odeur fum e 18 d sagr able et nuisible la sant son co t est moindre Quelques m nages utilisent une certaine quanti
41. us comme combustible et d utiliser ces mat riaux comme engrais naturel favorisant ainsi le d veloppement durable En troisi me lieu la fum e du bois met des produits toxiques qui peuvent tre la cause de maladies Ainsi selon Monsieur Kirk Smith du centre Est Ouest de Honolulu Tahiti une femme qui pr pare avec du bois de chauffe inhale pendant 3 heures l quivalent de 20 20 NN paquets de cigarettes Et donc les personnes expos es cette fum e en subissent les cons quences de plusieurs mani res par inhalation ou par contact avec certaines parties du corps par exemple les yeux Lors de l explosion les petites particules et plusieurs autres polluants contenus dans la fum e pr sente dans les habitations provoquent une inflammation des voies respiratoires et des poumons et alt rent la r ponse immunitaire Et donc les niveaux d exposition particuli rement lev s parmi les femmes et les enfants qui passent une grande partie du temps l int rieur de l habitation sont les premi res victimes avec 400 000d c s par an en Afrique subsaharienne depuis l an 20027 Ainsi l OMS t moigne que l exposition cette pollution augmente le risque de pneumonie chez les enfants de moins de cinq ans les maladies respiratoires chroniques et le cancer du poumon chez les adultes Cette m me tude a jug convaincants les indices de l existence d une relation entre l exposition cette pollution et l athme la cataracte et
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