Rapport Atelier Maroua - Centre Technique de la Forêt Communale
Contents
1. sur le fait que la cr ation des for ts communales est l agrandissement de l assiette des recettes communales car ce sont des potentielles sources de revenus financi res Il a galement exhort les Maires cr er des lignes budg taires dans leurs diff rents projets de budget de 2010 et du futur afin que chaque commune mette en place sa for t communale et que son service qui est responsable de la validation de ses budgets les accompagnera dans cette optique Il a enfin demand aux participants de se rapprocher des services techniques comp tents et de d velopper des partenariats avec les organisations uvrant dans le domaine de la protection de l environnement en g n rale et de la foresterie communale en particulier afin de b n ficier des appuis de toute nature 5 2 5 Le Maire de la Commune de Mora Afin de permettre ses coll gues Maires de copier son exemple Monsieur ABBA Boukar Maire de la Commune de Mora et Pr sident du Bureau R gional de l Associations Communes et Villes Unies du Cameroun CVUC pour l Extr me Nord a trac les diff rentes phases de la cr ation de sa for t communale Faisant un bref historique de cette for t le doyen des maires du Cameroun a expliqu qu elle remonte de depuis les ann es 1984 Mise en place par l ancienne Op ration Sahel Vert cette for t avait connu l implication de toutes les populations du Margui Wandala l ancienne appellation du D partement du Mayo Sava avec pl2. notamment e Les termes de r f rences approuv s de l tude e La description du projet ex cuter e La description de l environnement du site du projet et de la r gion e L inventaire et la description des impacts du projet sur l environnement ainsi que les mesures d att nuation envisag es et l estimation des d penses correspondantes e Le rapport de la descente sur le terrain e Les r f rences bibliographiques y relatives En concluant son expos le responsable r gional du MINEP a cit l article 68 de la loi cadre qui stipule que la protection des terres contre l rosion la pr vention et la lutte contre la d sertification sont d utilit publique Elles s op rent notamment travers la planification de l utilisation des terres et le zonage le reboisement et la reforestation ainsi que la diffusion des m thodes cologiquement efficaces d utilisation des terres comme un chemin qui donne droit aux maires de b n ficier des fonds de l environnement qui sont disponible de son d partement minist riel 5 2 4 Le Chef Service Provincial des Communes L expos de Monsieur NKOT est relatif la d centralisation qui donne d avantage le droit aux maires d acqu rir des comp tences techniques l gislatives et de gestion n cessaires dans tous les domaines en g n rale et particuli rement sur la gestion durable et participative des ressources ligneuses dans leurs circonscriptions communales A cet effet il s est attard
3. Cette notion est tr s bien per ue par les communes de l Extr me Nord dont l objectif majeur est de regarnir les espaces vides D ailleurs les ph nom nes de d sertification deviennent de plus en plus manifestes et dans les actions de lutte il faudra tenir compte des atouts et des contraintes dans chaque zone cologique car lutte contre la d sertification c est aussi lutte contre la pauvret 18 FORESTERIE COMMUNALE COMME STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT ET DE LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION DANS LA REGION ETUDE D IMPACT ET FORESTERIE COMMUNALE PAR BANGA CLAIR RENE Environrierrentaiste G orricticiert DR MINEP EN Introduction Du fait des changements climatiques et de l action de l homme les paysages du sahel ont norm ment chang On assiste une d boisement avanc avec pour corollaire la d sertification qui est synonyme de la d gradation des sols et la perte de la biodiversit Le Programme des Nations Unis pour l environnement lanc en 2009 l op ration Sept Milliards d arbres afin de lutter contre les changements climatiques Plusieurs pays ont adh r cette op ration Le Mexique lui seul a r ussi planter 25 C est pour que dire c est une volont mondiale de planter des arbres et l on a plus besoin de d montrer la n cessit Cet lan est galement ressenti au Cameroun travers plusieurs actions allant dans ce sens Le reboisement travers la foresterie communale telle que le pr voie l
4. Plan National de Gestion de l Environnement L Administration en charge de l environnement veille l int gration des consid rations environnementales dans tous les plans et programmes conomiques nerg tiques fonci res et autres C est titre que selon l article 17 de la loi cadre portant gestion de l environnement le promoteur ou le ma tre d ouvrage de tout projet d am nagement d ouvrage d quipement ou d installation qui risque en raison de sa dimension de sa nature ou des incidences des activit s qui y sont exerc es sur le milieu naturel de porter atteinte l environnement est tenu de r aliser selon les prescriptions du cahier des charges une tude d impact environnemental 19 Cette tude est la charge du promoteur Toute tude non conforme aux prescriptions du cahier des charges est nulle et de nul effet Selon le D cret N 2005 0577 PM du 23 F vrier 2005 fixant les modalit s de r alisation des tudes d impacts environnementaux EIE la cr ation des for ts communales est une activit soumise la r alisation d une EIE sommaire art 3 II D 1 Contenu d une tude d impact environnemental sommaire L tude d impact doit comporter obligatoirement les indications suivantes e la description de l environnement du site du projet et de la r gion e La description du projet e Le rapport de la descente sur le terrain e L inventaire et la description des impacts du projet sur l environnement a
5. cette partie du pays les communes ne voudraient pas avoir leurs propres for ts communales 16 Au contraire avec l appui des services techniques du MINEF avant et aujourd hui MINFOF du Centre Technique de For ts Communales CTFC de l institut de Recherche Agronomique pour le D veloppement IRAD des ONG et surtout de divers partenariats CARE APELD GTZ PADDL SNV SANA LOGONE etc la notion de foresterie communale n est pas per ue comme un obstacle par lequel l Etat emp cherait nos communes d avoir acc s aux ressources v g tales et fauniques de leur terroir En effet l Etat travers le MINFOF et toutes les administrations partenaires a pris les devants pour un transfert effectif des comp tences D autre part l engouement des communes de participer effectivement au processus d obtention et de gestion d une portion du domaine national t moigne de leur ferme adh sion motiv e de g rer quelque chose qui leur est l galement c d e Le probl me est donc ailleurs Plusieurs arguments militent en faveur de cette affirmation apr s notre long s jour dans cette r gion et ayant suffisamment rapproch les magistrats municipaux pour leur parler de cette notion qui cadre bien avec les grandes orientations du PSFE Par rapport aux communes de l Extr me Nord on peut citer deux l ments cl s dont l un endog ne et l autre exog ne El ments endog nes Il s agit de l environnement socio conomique dans lequel vivent les
6. des activit s fonci res li es la foresterie communales 5 2 3 Le D l gu R gional du MINEP pour l Extr me Nord Tout comme son homologue du MINFOF le D l gu R gional du MINEP pour l Extr me Nord Monsieur BANGA Clair Ren a d abord expliqu aux participants les probl mes environnementaux qui existent dans la r gion de l extr me nord Avant d entrer dans le sujet il a tenu d finir EIE comme un examen syst matique en vue de d terminer si un projet a ou ma pas un effet d favorable sur l environnement a ajout que c est ce titre que l article 17 de la loi cadre portant gestion de l environnement stipule que le promoteur ou le ma tre d ouvrage de tout projet d am nagement d ouvrage d quipement ou d installation qui risque en raison de sa dimension de sa nature ou des incidences des activit s qui y sont exerc es sur le milieu naturel de porter atteinte l environnement est tenu de r aliser selon les prescriptions du cahier des charges une tude d impact environnemental De ce fait Monsieur BANGA a expliqu aux maires que selon le selon le D cret N 2005 0577 PM du 23 F vrier 2005 fixant les modalit s de r alisation des tudes d impacts environnementaux EIE la cr ation des for ts communales est une activit soumise la r alisation d une EIE sommaire art 3 III D 1 Le D l gu R gional du MINEP a galement pr sent aux participants les activit s mener dans le cadre d une EIE
7. domanial e _3 attribution sur le Domaine Priv de l Etat a La proc dure fonci re autrement dit immatriculation directe consiste reconna tre sur les droits sur les terrains du Domaine National de 1 e cat gorie c est dire investi avant le 05 08 74 date d entr e en vigueur du R gime foncier De 50 X PR Dur e 5 ans La concession provisoire finit avec le constat de mise en valeur La concession d finitive intervient quand le requ rant a respect les clauses du cahier de charge 2 Le lotissement domanial Pr fet MINDAF RDD MINDAF approbation vente clause r solutoire 3 Attribution sur le domaine priv de l Etat cas de vente de gr gr Pr fet MINDAF autorisation de vente d cision RDD paiement Approbation des ventes Proc dures d immatriculation partir des cas voqu s il est clair qu il n existe pas un cas sp cifique appliquer lors d une immatriculation quelconque Toute fois chaque immatriculation est tributaire de la nature juridique du terrain au moment o les op rations sont engag es Pour viter les cas conflictuels observ s couramment il est pr f rable de saisir avant toute op ration de service comp tent des domaines et des affaires fonci res N B consulter r guli rement la brochure 100 questions de l usager 24 MAROUA LE 19 NOVEMBRE 2009 LISTE DE PRESENCE Jere N KoT Foron Phili e DA ly Hertna FAAEE Te FR p gt wii
8. l Environnement pour validation en 22 exemplaires avec un ch que de 3 000 000 FCFA car il s agit d une tude sommaire e Toute tude d impact donne lieu une d cision motiv e de l Administration comp tente apr s avis pr alable du Comit interminist riel sous peine de nullit absolue de cette d cision e La d cision de l Administration comp tente doit tre prise dans un d lai maximum de quatre 4 mois compter de la date de notification de l tude d impact Pass ce d lai et en cas de silence de l Administration le promoteur peut d marrer ses activit s Il Op ration Sahel Vert et Partenariat avec les Communes Dans le cadre de l Op ration Sahel Vert les activit s de reboisement sont effectu es sur les terrains du domaine national du ressort des Communes concern es par le projet Le MINEP n a pas d fini un statut particulier aux sites de reboisement L objectif principal vis tant de lutter contre la d sertification et restaurer les sols d grad s Il n existe donc pas pour l instant un partenariat pr cis avec des textes adopt s entre les communes et le MINEP dans la r alisation du projet Cependant nous pensons qu une fois le couvert v g tal recherch atteint le MINEP pourrait se retirer pour confier la gestion des sites aux communes 20 concern es qui seraient alors libres de les riger en for ts communales selon la r glementation en vigueur 2008 D partement du Mayo Kani Sur le site d
9. le chef de service provincial des communes Monsieur NKOT le repr sentant du Gouverneur emp ch a ouvert l atelier par un discours Dans son allocution le repr sentant du Gouverneur a tenue remercier le CTFC et ses partenaires des coop rations Allemande et Fran aise qui appuient le gouvernement dans son programme sectoriel For t Environnemental et galement il a remerci les Maires pr sents pour la mise en uvre des actions de lutte contre les changements climatique en g n ral et particuli rement aux activit s de foresterie communale Messieurs Hissene Hassan et NKOT accueillent le repr sentant du gouverneur de la r gion de l Extr me Nord En rappelant le th me de l atelier qui est l information et la sensibilisation des Maires de communes pilotes sur le concept et le processus de cr ation et de classement des for ts communales il a exhort les diff rents intervenants donner le maximum d informations aux Maires afin de lever toutes les incompr hensions et incoh rences enregistr es dans ce domaine entre les populations les communes et les sectorielles impliqu s dans le processus Il a finalement demand aux participants d tre attentifs aux explications qui seront donn es au cours des travaux T Monsieur MPANDE Emile Achille repr sentant du gouverneur de la r gion de l Extr me Nord prononce le discours l ouverture des travaux 5 2 LES INTERVENTIONS 5 2 1 Le D l gu R gional du M
10. me Nord la lenteur administrative dans le traitement des dossiers de demande de classement des for ts communales et communautaires En effet dans la partie sud du pays les exploitants forestiers assistent financi rement les collectivit s locales et communaut s riveraines dans le processus d obtention de ces for ts alors que dans le septentrion les services d concentr s du MINFOF et les ONG se battent tant bien que mal pour faire aboutir le processus et se heurtent parfois aux blocages dus la distance et aux moyens financiers Ainsi l heure o la gestion participative des ressources naturelles devient une priorit avec toutes les cons quences positives y aff rentes qu il s agisse de la gestion durable de ces ressources ou de la lutte contre la pauvret l administration de tutelle les administrations partenaires les ONG et les communes doivent mener des actions concert es pour faciliter le processus En plus la notion de foresterie communale ne devrait pas tre per ue de la m me mani re dans le sahel o la ressource ligneuse est tr s maigre que dans la partie m ridionale o elle est encore abondante Nous devons galement savoir que la majorit des for ts communales l Extr me Nord seront cr er alors que dans la partie sud elles existent C est dans cette optique que la structure technique de d veloppement des for ts ANAFOR a t mise sur pied pour accompagner les communes dans les activit s de reboisemen
11. populations pauvret ambiante disparition progressive de la ressource ligneuse probl me foncier raret de l eau appauvrissement des sols divers conflits entre les parties prenantes dans la gestion et l utilisation des ressources etc En effet les violents conflits entre les parties prenantes dans la gestion des ressources foresti res et surtout les graves violations et les ignobles abus allocation de la ressource m tayage dans les r serves foresti res recouvrement des fonds etc perp tr s par de nombreuses notabilit s justifient l importance de rappeler les fonctions assurer par les diff rentes parties prenantes et leurs principes de r partition par rapport aux objectifs de la politique foresti re Un vaste programme de sensibilisation et d information pour mieux faire comprendre les actions de l Administration foresti re et pr ciser les attentes vis vis des autres acteurs a t mis sur pied avec l appui dans plusieurs localit s de l Autorit Administrative Toutes ces difficult s sapent parfois les efforts des structures techniques de l Etat et des ONG El ments exog nes Ces l ment peuvent tre scind s en trois le manque de plan de zonage de la partie septentrionale du pays et par cons quent la non ma trise de divers espaces avec leur potentiel productif la non prise en compte des sp cificit s cologiques de la zone dite de savane s che couvrant les r gions du Nord et de l Extr
12. terrain De 0 50 ha MINDAF 4 Circulaire Circulaire N 000180 MINDAF du 29 12 2005 portant clarification sur les attributions du Service D partementale des Affaires Fonci res et du Service D partementale des Domaines Circulaire N O0 CAB PM du 31 05 2007 relative la sauvegarde du Patrimoine Immobilier de l Etat des tablissements et entreprises du secteur Public et Parapublic etc 5 Instructions Instructions N 000001 Y 18 MINDAF D200 du 02 12 05 sur la mise en place des conservations fonci res Instructions N 11 Y 7 MINDAF D100 du 25 06 2007 portant rappel des dispositions r glementaires r gissant la gestion du D N du 2 re cat gorie Apr s avoir d fini la loi fonci re et num r quelques textes de r f rence dans ce domaine il est louable de trouver un rapprochement un rapprochement entre ces 2 vocables la loi fonci re et foresti re communale Pour pr server p renniser et s curiser l ensemble des for ts communales install es dans la R gion il faut absolument les mettre en harmonie avec l arsenal des textes et lois r gissant la loi fonci re de la R publique Toutefois il faut rappeler que les Services du MINDAF sont l coute permanente des divers projets de d veloppement mis par les collectivit s publiques 23 Cas pratiques Le Titre foncier peut s abstenir par a la proc dure fonci re immatriculation b la proc dure domaniale e 1 concession e _2 le lotissement
13. COOPERATION REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIQUE FEDERALE D ALLEMAGNE ACFCam Agence pour le D veloppement Durable de la Biodiversit au Cameroun ORGANISE PAR LE CENTRE TECHNIQUE DE LA FOR T COMMUNALE B P 15 107 Yaound T l 00237 22 20 35 12 Email ctfc_cam yahoo fr Site Internet www foretcommunale cameroun org MAROUA LE 19 NOVEMBRE 2009 RAPPORT DE L ATELIER D INFORMATION ET DE SENSIBILISATION DES MAIRES DE COMMUNES PILOTES SUR LA FORESTERIE COMMUNALE INTRODUCTION La foresterie communale est un concept qui est t mis en vidence dans la loi foresti re N 94 10 du 20 janvier 1994 portant r gime des for ts de la faune et de la p che Dans cette loi la possibilit est donn e aux communes de g rer une partie du secteur forestier non permanent for ts communautaires et de l article 16 de la loi N 2004 018 sur la d centralisation qui fixent les r gles applicable aux communes notamment le transfert des comp tences des op rations de reboisement et de cr ation de bois communaux Ces textes ont t donc exploit s par certaines communes de la r gion du Sud et de l Est et ont b n fici des retomb es de toute nature y relatives Or dans les r gions soudano sah liennes particuli rement l extr me nord ces notions n ont pas t v ritablement mises en pratique par les diff rentes collectivit s de cette partie du Cameroun Comment les collectivit s locales des r gions sah liennes t
14. ENDUS Les Maires connaissent mieux les processus de gestion des For ts Communales Les Maires sont inform s sont sensibilis s sur le concept de la foresterie commune dans la r gion sah lienne de l Extr me Nord Les documents relatifs la For t Communale sont distribu s aux maires Un guide servant de mode d emploi sur les proc dures d immatriculation fonci re des FC est distribu aux maires Les communes s engagent l association des COFOR Les maires sont satisfaits des initiatives du CTFC par une r solution sign e par tous Les Services du gouverneur incitent les pr fectures et les maires engager les activit s de reboisement Les maires adressent des recommandations fortes au MINEP et au MINFOF FEICOM pour soutenir les efforts des communes en mati re de reboisement et de lutte contre la d sertification et le r chauffement climatique Un rapport en version num rique ainsi que des images sur le d roulement des travaux est produit au CTFC IV LES TERMES DE REFERENCE DES INTERVENANTS Dans le souci d amener les diff rents responsables des services techniques intervenir dans le cadre de la foresterie communale pour faciliter l exploitation des documents et des informations par les participants des termes de r f rences ont labor s et mis la disposition des intervenants Ce sont Le D l gu r gional MINFOF Etat des lieux des Forets communale dans l Extr me Nord Lois Foresti res relatives
15. INFOF pour l Extr me Nord Monsieur Djibrila Hessana a commenc son expos par situer la r gion de l extr me nord sur le plan climato g ographique socio conomique et a parl des aspects et activit s g n raux sur la lutte contre l avanc e du d sert et les changements climatiques avant d aborder le concept de la foresterie communale Monsieur le d l gu r gional du MINFOF s est appuy sur la loi foresti re de 1994 et son d cret d application de 1995 et a num r quelques textes r glementaires et juridiques pour leur parler de long en large sur ce sujet Quant la mise en uvre pratique de la foresterie communale dans l extr me nord il a d clar qu il ny a que la commune de Mora qui a lanc initiative et elle sera soutenue par ses services I a galement expliqu aux maires qu une for t communale class e assortie d un Plan Simple de Gestion PSG est un indicateur qui permet l Etat de mettre en vidence la d centralisation dans le secteur forestier transfert des comp tences et de se rassurer que les collectivit s territoriales d centralis es peuvent bien g rer et tirer profit des for ts dont elles sont riveraines Pour encourager les lus municipaux pr sents l atelier se donner la foresterie communale il a dit que l exp rience de for t communale en zone de sahel vaut la peine d tre conduite Elle nous permet de tester et de valider les diff rents mod les de gestion communale en zone sah
16. e Lera Commune de Ka l 1 500 ha ont re u 240 000 plants de diverses essences D partement du logone et Chari Sur le site de Mada Commune de Waza 1 500 ha galement ont re u 240 000 plants de diverses essences 2009 D partement du Mayo Danay Le site de Da ba Kalfou Commune de Kalfou 1 000 ha ont re u 160 000 plants constitu s de 16 essences D partement du Mayo Kani Le site de Goussor Commune de Ka l 1 000 ha ont re u 160 000 plants constitu s de 16 essences D partement du Logone et Chari Le site de Maltam Commune de Makary 1 000 ha ont re u 160 000 plants constitu s de 16 essences Conclusion La lutte contre la d sertification demande une action conjugu e avec la participation de toutes les forces vives Nous sommes convaincus que l intervention des communes pourrait inverser les tendances et impulser le d veloppement Le respect de la r glementation en vigueur permettrait de cadrer au mieux les actions 21 L EXPOS DU D L GU R GIONAL DU MNDAF POUR L EN INTERVENTION DU REPRESENTANT DU DELEGUE MINDAF AUX ASSISES SUR LA FORESTERIE COMMUNALE DANS L EXTREME NORD THEME e La loi fonci re et foresti re communale e Etude de cas pratique et proc dure d immatriculation d une for t communale A LA LOI FONCIERE ET FORESTERIE COMMUNALE 1 Loi fonci re C est l ensemble des lois et ordonnances D crets et Arr t s circulaires et instructions de la R publique qui fixent les di
17. emble des lois des D crets des Circulaires des Arr t s et autres instruction de la r publique qui fixent les diff rentes proc dures d obtention de Titre Foncier TF et titre foncier qui est une certification officielle de la propri t immobili re et qu un fois pous le contour juridique relatif son tablissement devient inattaquable intangible et d finitif Par la m me occasion il a d montr aux participants la diff rence entre les proc dures fonci re et les proc dures domaniales Pour le cas pratique ayant une relation avec le th me de l atelier Monsieur le D l gu a expliqu que l obtenir d un titre foncier passe soit par la proc dure fonci re immatriculation soit par la proc dure domaniale concession provisoire lotissement domanial ou attribution sur le domaine priv de l Etat Mais il a attir l attention de maires que lorsque la superficie du site de la for t communale est inf rieure ou gale 50ha le dossier peut tre finalis au niveau de la R gion et le Gouverneur est mandat d livrer le titre foncier Lorsqu elle est sup rieure 50 ha c est le pr sident de la r publique qui le d livre En terminant son expos il a num r aux participants les diff rents services qui interviennent dans ce processus tout en leur invitant consulter r guli rement la brochure 100 questions de l usager et qu il reste disponible apporter son assistance et sa contribution la bonne marche
18. ement de deux grands ensembles distincts e _ Les basses terres ou plaine d inondation s tendant de l Est du Diamar jusqu aux abords du Logone et Chari e _ Les pi monts Monts Mandara couvrant le Mayo Tsanaga et le Mayo Sava e Cest une Zone de turbulence avec un climat Soudano Sah lien dans son versant Sud et un climat Sah lien dans son versant Nord caract ris e par une longue saison s che d Octobre Avril et une courte saison de pluies de Mai Septembre La pluviom trie y est variable d ann e en ann e et est comprise entre 950 mm et 450 mm du Sud au Nord C est le domaine des vents violents comme l harmattan venant du Nord e La diversit biologique est repr sent e par une v g tation de savane arbor e et arbustive de type soudano sah lien En plantations homog nes ou h t rog nes les essences telles que l Azadirachta indica le Kaya senegalensis et le Cassia siamea occupent des superficies importantes dans les agglom rations urbaines et les p rim tres de reboisement e S agissant du milieu humain une tr s grande vari t ethnique peuple la R gion de l Extr me Nord Cette population plus de 80 agricole connait une d mographie galopante avec un taux d accroissement annuel de plus de 3 e Les al as climatiques et la densit de la population humaine tr s lev e 72 9 120 voir 240 habitants au Km2 font de cette R gion une zone cologie fragile A cet gard elle fait face plusieu
19. es lois du Cameroun en la mati re peut tre une bonne strat gie de d veloppement et de lutte contre la d sertification dans la R gion de l Extr me Nord Pour une meilleure r ussite la conduite de cette action forte devrait tre faite dans le strict respect de la r glementation en vigueur I Loi Cadre portant gestion de l Environnementet EIE dans la foresterie communale La loi cadre portant gestion de l environnement fixe le cadre juridique g n ral de la gestion de l environnement au Cameroun Elle pr cise que la protection de l environnement et la gestion des ressources qu il offre la vie humaine sont d int r t g n ral Au sens de la loi Cadre l tude d impact environnemental est examen syst matique en vue de d terminer si un projet a ou n a pas un effet d favorable sur l environnement ll est galement signal dans l article 5 de cette loi que Les lois et r glements doivent garantir le droit de chacun un environnement sain et assurer un quilibre harmonieux au sein des cosyst mes et entre les zones urbaines et les zones rurales L article 9 de la m me loi pr cise que la gestion rationnelle l environnement et des ressources naturelles s inspire des principes suivants Principe de pr caution Principe d action pr ventive et de correction Principe pollueur payeur Principe de responsabilit Principe de participation Sur le plan institutionnel il est dit que le Gouvernement est tenu d laborer un
20. et l utilisation des ressources et des cosyst mes forestiers 13 Objectifs sp cifiques Plus sp cifiquement cet objectif g n ral se d cline en quatre axes dont la mise en uvre travers le Programme Sectoriel For t Environnement PSFE se r sume aux quatre grandes orientations Assurer la protection du patrimoine forestier sauvegarder l environnement et pr server la biodiversit conception des plans d am nagement d veloppement des activit s d agroforesterie d fense et restauration des sols DRS protection des berges des mayos r glementation des feux de brousse et des d frichements Assurer l int gration des ressources foresti res dans le d veloppement rural am lioration du niveau de vie et participation des populations aux activit s de conservation d veloppement des for ts priv es levage du gibier affectation des massifs forestiers aux collectivit s publiques Mettre en valeur les ressources foresti res tout en conservant leur potentiel productif valorisation du secteur bois nergie et de service am lioration de l offre mise en application des projets d am nagement et favoriser l acc s la propri t fonci re orienter la demande vers les sources alternatives cr ation des for ts communales et des for ts communautaires valorisation des ressources fauniques d veloppement de l industrie touristique promotion de la production et de la commercialisation des Produits Forestiers Non Ligneu
21. et l expertise des conf renciers et des participants vous serez coup sur plus difi s et outill s au terme de cette rencontre sur les enjeux de la Foresterie Communale C est sur cette note d espoir et dans cette perspective que je d clare ouverts les travaux de cette rencontre Vive la foresterie communale Vive la d centralisation Vive le Cameroun et son illustre Chef son Excellence Paul BIYA Pr sident de la R publique Je vous remercie de votre bienveillante attention 14 L expos du D l gu R gional du MINFOF pour PEN REUNION D INFORMATION ET DE SENSIBILISATION DES MAIRES DE LA REGION DE L EXTR ME NORD A MAROUA SALLE DES REUNIONS DE LA COMMUNE DE MAROUA 3 me LE 19 NOVEMBRE 2009 THEME LA FORESTERIE COMMUNALE COMME STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT ET DE LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION DANS LA REGION DE L EXTREME NORD PLAN DE L EXPOSE e INTRODUCTION LOIS FORESTI RES RELATIVES LA FORESTERIE COMMUNALE ET COMMUNAUTAIRE 11 CONTEXTE 12 Objectif g n ral 13 Objectifs sp cifiques _II LES INITIATIVES ENGAG ES PAR L ADMINISTRATIONS EN CHARGE DES FOR TS e ILES CONTRAINTES ET PESANTEURS 31 El ments endog nes 32 El ments exog nes e IV DECENTRALISATION ET FORESTERIE COMMUNALE ROLE DU MINFOF e CONCLUSION e LA REGION DE L EXTREME NORD EN BREF e Couvrant une superficie de 34 262 Km2 pour une population de plus de 3 millions d mes la R gion de l Extr me a un relief compos essentiell
22. ff rentes proc dures d obtention du T F Le titre foncier est une certification officielle de la propri t immobili re Une fois qu il puise le contour juridique relatif son tablissement il devient inattaquable intangible et d finitif Quelques textes de r f rences 2 Loi La loi N 80 21 du 14 07 1980 modifiant et compl tant certaines dispositions de l ordonnance 74 1 du 6 07 74 fixant le R Foncier La loi 19 du 26 Novembre 1983 modifiant les dispositions de l Art 5 de l ordonnance N 74 1 du 06 07 1974 fixant le r gime foncier La loi N 85 09 du 4 Juillet 1985 relative l expropriation publique et aux modalit s d indemnisation 3 Ordonnances ordonnance N 74 166 du 27 04 1976 fixant les conditions d obtention du Titre Foncier modifi et compl t par le D cret N 481 2005 du 16 D cembre 2005 D cret N 76 166 du 27 Avril 1976 fixant les modalit s de gestion du Domaine National D cret N 76 167 du 27 Avril 1976 fixant les modalit s de gestion du Domaine Priv de l Etat D cret N 79 189 du 17 Mai 1979 r glementant la d limitation des centres urbains D cret N 79 194 du 17 Mai 1979 fixant les r gles relatives la cr ation des lotissements B PROCEDURE DOMANIALE 1 Concession C est un syst me qui permet d autoriser toute personne qui le d sire et qui a un projet de d veloppement le r aliser une p riode de 5 ans sur une parcelle du D N du 2 me cat gorie Elle se fa
23. insi que les mesures d att nuation envisag es et l estimation des d penses correspondantes e Les termes de r f rences approuv s de l tude e Les r f rences bibliographiques y relatives Pour conclure cette partie l article 68 de la loi cadre dit que La protection des terres contre l rosion la pr vention et la lutte contre la d sertification sont d utilit publique Elles s op rent notamment travers la planification de l utilisation des terres et le zonage le reboisement et la reforestation ainsi que la diffusion des m thodes cologiquement efficaces d utilisation des terres Le caract re public nonc justifie l intervention des Communes dans ce secteur d activit en appui aux services techniques IL Etapes d une Etude d Impact environnemental e Demande de r alisation d une EIE adress e la repr sentation locale du MINEP e Elaboration des TdR Termes de r f rences de l EIE arr t n OOO1 MINEP du 03 f vrier 2007 fixant le contenu des TdR d une EIE e Soumission des TdR de l tude pour approbation du MINEP avec un ch que de 2 000 000 F CFA D cret N 2005 0577 PM du 23 F vrier 2005 fixant les modalit s de r alisation d une EIE e R alisation de l tude par un cabinet agr e Arr t N 00004 MINEP du 03 Juillet 2007 fixant les conditions d agr ment des bureaux d tudes la r alisation des EIE et audits environnementaux e Soumission du rapport d tude au Comit Interminist riel de
24. ionnel la cr ation des FC Am nager et g rer durablement les FC Valoriser les produits de la FC Am liorer le niveau de vie Plan D veloppement Communaux Limiter les Impacts environnementaux lutte contre les changements climatiques _ P rennit du CTFC et Cellules de foresterie communale Pour plus d informations www foretcommunale cameroun org 1 2 LE SERVICE REGIONAL DES COMMUNES DE L EXTREME NORD Cr e en octobre 1997 le service Provincial des Communes a pour mission l information l assistance conseil et le contr le de la gestion des commune Concr tement il effectue Des missions d appui conseils Des missions d valuation des performances des communes Des missions de contr les de la gestion des communes L organisation des r unions de concertation et d changes des secr taires g n raux de maires principaux animateurs des services municipaux des receveurs municipaux etc l assure le suivi et valuation de l action de tous les partenaires qui appuient les communes dans l accompagnement de leur mission Avec la publication du d cret n 2008 376 du 12 novembre 2008 portant organisation administrative de la r publique du Cameroun le service provincial des communes d vient aupr s des services du Gouverneur la Division du D veloppement R gional et est charg d assister le Gouverneur dans l exercice de la tutelle de l Etat sur la r gion et ses tablissements d apporter un a
25. it en 2 tapes la concession provisoire et la concession d finitive 2 Lotissement C est une op ration qui consiste diviser son terrain l gitime en plusieurs lots en respectant les normes dict es par la r glementation en vigueur 22 3 Attribution sur le Domaine Priv de l Etat Il s agit d un syst me o sur proposition du Pr fet le MINDAF vous attribue un lot issu du Domaine Priv de l Etat vous fixe au pr alable le prix payer Apr s la paiement le MINDAF signe un Arr t approuvant la vente Cet Arr te peut tre transform en Titre Foncier Proc dure fonci re Sous pr fet ou chef de District retrait imprim s Chef SDAF arr t constat descente sur le terrain SCD bornage RDD paiement tat cession DDDAF 30 jours apr s pour transmission au DRDAF CISRAF avis plus registre opposition Conservateur foncier 30 jours apr s publication RDD paiement redevances fonci res pour tablir le T F Le gouverneur examine et tranche les litiges n s l occasion de la proc dure fonci re Le MINDAF examine et tranche le cas recours contre la d cision du gouverneur La cour supr me examine et tranche les recours contre d cision du MINDAF La proc dure domaniale 1 la concession Elle se fait en 02 tapes La concession provisoire et la concession d finitive Le pr fet pr sident de la commission consultative transmet le dossier apr s la d cente de la commission sur le
26. l atelier la participation active des Maires aux travaux qui se sont traduite par le nombre des questions pertinentes pos es aux intervenants l issue de chaque expos et des discussions enrichissantes entre les participants l engagement des Maires adh rer l association des Communes Foresti re et au programme PAF2C l engament des Maires cr er des lignes budg taires dans leur projet de budget de 2010 et du future pour la mise en uvre des activit s de foresterie communale la prise collective des recommandations soumettre diff rents conseils municipaux afin d obtenir l autorisation par d lib ration de mener les activit s de foresterie communale l engagement des services technique de l Etat impliqu s dans le processus de foresterie communale apporter toute assistance technique n cessaires aux Maires qui en feront la demande Afin d op rationnaliser tout ce qui a t dit il convient de proposer quelques suggestions Que les correspondances soient adress es aux communes qui ont assist cet atelier pour solliciter leur accord par apport l assistance technique du CTFC Que les travaux des p pini res commencent d j pour le compte de la commune de Mora Que les communes concern es payent leur frais d adh sion aupr s de l ACFCAM et finalisent les PAO avec le CTFC sur les activit s de reboisement pr vues par le MINFOF pour 2010 Malgr de multiples occupations et les dis
27. la for t communale le cas des zones sah liennes Initiatives engag es par le MINFOF en relation avec les communes D centralisation et foresterie communale R le du MINFOF Le D l gu r gional du MINEP Etude d impact et de foresterie communale UV Loi cadre de gestion durable de l environnement et EIE dans la foresterie communale gt Etapes d une EIE Etudes d Impact Environnemental et les co ts y aff rents Op ration SAHEL et partenariat avec les communes La pr sentation des cartes des sites de reboisement de l op ration sahel vert PC OG OG OG Le D l gu r gional des Affaires fonci res Loi fonci re et foresterie communale Etude de cas pratique et mode d emploi immatriculation fonci re d une FC Le Chef Service provincial commune D centralisation et foret communale Budget et foret communale Partenariat divers Mod rateur g n ral PS DG OG DG Messieurs les Maires de Mora et de Makary Exp rience de la for t communale de Mora Exp rience de l initiative entreprise par Makary Le responsable de l ADUBIC Hassan e Pr sentation du PAF2C et du CTFC e Avantages de la FC environnemental social conomiques d veloppement e Contribution des communes e Points positifs e Points faibles e Opportunit s de Partenariat V LE DEROULEMENT DE L ATELIER 5 1 Le lancement de l atelier Apr s l enregistrement des participants et la lecture du programme par
28. lienne Par ailleurs il est urgent et n cessaire d encourager d accompagner de motiver de suivre et d valuer toutes les initiatives qui concourent aux activit s de reboisement de cr ation et de classement de for ts communales Nous avons le devoir de planter les arbres pour l int r t de tous et de chacun Cette notion est tr s bien per ue par les communes de l Extr me Nord dont l objectif majeur est de regarnir les espaces vides D ailleurs les ph nom nes de d sertification deviennent de plus en plus manifestes et dans les actions de lutte il faudra tenir compte des atouts et des contraintes dans chaque zone cologique car lutte contre la d sertification c est aussi lutte contre la pauvret Dans sa conclusion Monsieur Djibrila Hessana a rassur les maires que le MINFOF en collaboration avec le CTFC et leurs partenaires restent ouverts aux maires qui en feront la demande Une vue des intervenants lors de l atelier face aux participants De la gauche vers la droite MM BANGA Clair R n DR MINEP EN Bassirou YADJI Chef SRAF MINDAF EN DJIBRILA Hessana DR MINFOF EN et HISSENE Hassan Pr sident de l ADUBIC Maroua 5 2 2 Le D l gu R gional des Affaires Fonci res pour l Extr me Nord En prenant la parole le D l gu R gional aux Affaires Fonci res pour l extr me Nord Monsieur Bassirou YADJI est revenu tout d abord sur ses termes de r f rences avant de donner une d finition la loi fonci re qui un ens
29. ller avec les communes de l extr me nord B Les avantages de la For t Communale Les diff rents avantages qu on obtient lorsqu on cr e une For t Communale sont les suivants Sur le plan environnemental la cr ation des espaces verts la cr ation des micros climats la restauration des sols d grad s la restauration de la faune la fertilisation des terres agricoles la s questration du CO Sur le plan social la cr ation de l emploi pour les populations riveraines du site am lioration des conditions de vie Sur le plan pastoral la cr ation du fourrage arbor pour le b tail Sur le plan conomique et du d veloppement potentiel source de revenu pour la commune par la vente de bois de chauffe d uvre et de service et par possibilit de vendre les tonne de carbones CO s questr s sur les march s cr dit carbone et qui permettent la r alisation de certains projets de d veloppement communaux C Les contributions des communes Les contributions des communes peuvent tre en esp ces ou en nature L exemple de la Commune de Mora a t expliqu aux participants De ce fait la Commune de Mora a dans le plan d Action Op rationnel budg tis accept de mettre 20 employ s communaux et leurs salaires constituent sa contribution La Commune a aussi accept de produire 12000 et de mettre son camion pour le transport des plants de la p pini re au site de la for t communale ainsi que le gardiennage Les
30. ment est le rapport de cette assise qui s est tenue le 19 novembre 2009 Les diff rents expos s qui ont t pr sent s cette rencontre traitent de l tat des lieux du r le des diff rents services techniques MINFOF MINEP le r le des Mairies de l tude d impact environnementale des proc dures d immatriculation d une for t communale et de la possibilit et du m canisme de partenariat entre les communes de l extr me nord et le CTFC et ses partenaires Vous y trouverez galement les recommandations prises par les maires concern s I LA PRESENTATION DES PARTENAIRES DE L ATELIER DE MAROUA 1 1 LE CENTRE TECHNIQIUE DE LA FORET COMMUNALE Cr e en Sous le N portant libert d association au Cameroun le Centre Technique de la For t Communale est l organe qui a t mis en place par l association des communes foresti res de Cameroun pour l x cution du Programme d Appui aux For ts communales du Cameroun PAF2C Encore appel e Maison de communes foresti res le CTFC est situ Yaound L quipe qui a la charge de conduire les activit s du CTFC est compos e e Direction 1 Directeur G n ral e Directeur Technique e Technicien en SIG cartographe D un Technicien chef d antenne Centre Sud Yaound e D un Technicien chef d antenne Est Bertoua e De deux Assistants Techniques du DED D un Comptable e D une secr taire e De deux chauffeurs Les activit s du CTFC sont Appui institut
31. mes sont inspir s de la loi foresti re en 1994 portant sur les r gimes des forets et de la faune et de la chasse au Cameroun ainsi que son d cret d application de 1995 qui donne la possibilit aux Communes Camerounaises qui en font la demande de b n ficier d une partie du domaine forestier permanent Ces forets peuvent tre cr es ou plant es Messieurs les Maires C est dans le souci de vous approprier de cette r forme de la politique Gouvernementale en mati re de gestion participative et durable des forets que cette rencontre dont le th me porte sur l Information et de la Sensibilisation des Maires des Communes pilotes sur le concept de cr ation et de classement des forets communales est organis e votre intention 13 Au moment o le processus de d centralisation impuls par le Chef de l Etat entrera d s 2010 dans sa phase d op rationnalisation des comp tences transf r es aux collectivit s territoriales d centralis es les communes auront besoin plus que par le pass de ressources financi res techniques et humaines adapt es ce nouveau contexte Pour ce faire j exhorte les diff rents intervenants donner le maximum d informations aux participants afin de lever toutes les incompr hensions et incoh rences enregistr es dans ce domaine entre les populations les communes et les Sectorielles MINEP MINFOF MINDAF le Service R gional des Communes Je ne doute pas un seul instant qu avec l exp rience
32. nous prendrons des dispositions pour les ann es avenir pour satisfaire nos partenaires 5 2 6 Le responsable de l ADUBIC Monsieur HISSENE HASSAN pr sident de l association partenaire du CTFC a entretenu les lus communaux sur les aspects suivant A Le Programme d Appui la Gestion Durable des for ts communale _ Programme PAF2C comme programme de coop ration d centralis e multi bailleur travers la coop ration allemande GTZ DED et fran aise FFEM FnCoFor de sa dur e qui est de 4ans et de sa date op rationnelle en mai 2008 et qui a abouti la cr ation du CTFC le lancement officiel des activit s du CTFC avec l inauguration de son si ge Yaound les partenaires qui sont le FFEM GTZ DED PSFE FEICOM financements des communes sous forme de pr ts ou de subvention PNDP financement des PDC Communes Camerounaises Pr sentation du PAF2C et du CTFC le fonctionnement du programme avec Un comit de pilotage un comit ex cutif une unit de gestion et six composantes qui sont les objectifs du CTFC Le cadre juridique et institutionnel du programme qui s appui sur la loi foresti re de 1994 et de son d cret d application de 1995 ainsi que la loi et autres textes l gaux en vigueur sur l orientation de la d centralisation Les objectifs et les r alisations du CTFC La constitution de l quipe technique Les conditions d adh sion des communes Les conditions pour travai
33. ns t liers et forgerons la fabrication des foyers am lior s des animatrices sur les techniques de suivi de projet de diffusion des foyers am lior s et des m nag res l utilisation de ces instruments dans le cadre du projet de Projet de D veloppement et de Renforcement de Utilisation des Foyers Am lior s et de Protection de l Environnement Foumban Financ par le Service de Coop ration et d Actions Culturelles l ONF International le CTFC et la F d ration des Puakone Unis H LES OBJECTIFS DE L ATELIER Les principaux objectifs de Atelier de Maroua sur la Foresterie Communale gt gt Pr senter les activit s du CTFC appuy par la GTZ et le FFEM dans l Extr me Nord sur les activit s de plantation Sensibiliser les Maires des communes pilotes sur les activit s de Plantation dans le cadre des for ts communales Informer les Maires des communes pilotes sur les lois et r glements en mati re de FC Sensibiliser les Maires sur les proc dures de cr ation des FC par plantation ou par classement Faciliter les changes entre les Maires des communes pilotes sur leurs activit s de reboisement Faciliter le dialogue entre les Communes les services de lEtat les divers acteurs de reboisement Accompagner le processus de d centralisation foresti re Pr parer les communes diversifier leurs ressources tout en luttant contre la d sertification et le r chauffement climatique LES RESULTATS ATT
34. parmi vous dans cette salle de d lib ration de la Commune d Arrondissement de Maroua 3 l effet de proc der au nom de Son Excellence Monsieur le Gouverneur emp ch l ouverture de la r union d information et de sensibilisation des Maires sur la Foresterie Communale dans l Extreme nord Avant toutes choses je vous remercie tr s sinc rement de votre pr sence cette rencontre et de l int r t que vous portez aux actions de lutte contre le changement climatique en g n ral et particuli rement aux activit s de Foresterie Communale Mes remerciements vont galement aux Coop rations Fran aise et Allemande travers le fond fran ais pour l Environnement et la GTZ qui soutiennent le Centre Technique de la Foret Communale dont la mission est d appuyer le Gouvernement dans son programme sectoriel Foret et Environnement sur l activit For t communale Votre pr sence cette rencontre t moigne d un souci partag de renforcer vos capacit s sur les proc dures de cr ation d immatriculation et de classement des Forets Communales Mesdames et Messieurs La protection de l environnement l une des priorit s du gouvernement se traduit par la mise en uvre des programmes tels que L op ration SAHEL vert relanc e par le Minist re de l Environnement et de la protection de la Nature MINEP Le programme National de Reboisement mis en uvre par le Minist re de la foret et de la faune MINFOF Ces program
35. points positifs concernant la mise en uvre du PAO se traduit par la mise la disposition du camion pour le transport des plants et actuellement il y a deux gardiens qui assurent la surveillance du site Les points n gatifs de la convention se traduisent par le fait que la commune de Mora n a pas respect totalement ses engagements sur les 12000 plants ainsi que sur les 20 man uvres affecter au projet Cela a caus la r duction des nombres d hectare pr vus dans la Convention Ainsi au lieu de 135 ha nous n avons plant que 110ha Forts de ce qui pr c de et vue l importance que rev t la for t communale il est temps que les maires pr voient d s l ann e 2010 une ligne budg taire dans leur compte administratif afin que les engagements pris avec leurs partenaires travers la PAO soient respects 11 CONCLUSIONS ET SUGGESTIONS L atelier d information et de sensibilisation des Maires des communes pilotes de la r gion de l Extr me Nord dont l objectif principal tait de permettre aux Maires de la r gion soudano sah lienne s che de s informer sur les aspects de la protection de l environnement et de comprendre le processus de cr ation et de classement d une for t communale dans leurs circonscription communales a atteint ses objectifs Nous pouvons citer quelques uns qui sont entre autres le contenu des expos s regorgeant un maximum d information n cessaires et utiles respectant les termes de r f rences de
36. ppui conseil en vue du fonctionnement harmonieux de la r gion et ses tablissements des questions relatives au d veloppement r gional et l am nagement du territoire d instruire les dossiers contentieux concernant les actes de la r gion en liaison avec la Division des Affaires Administratives et Juridiques du contr le budg taire et du contr le de l galit des actes des collectivit s territoriales d centralis es de l appui au d veloppement institutionnel de la r gion et de ses tablissements de suivi de l valuation et la mise en uvre des plans r gionaux et communaux de d veloppement ainsi que des plans r gionaux d am nagement du territoire de suivi des activit s des missions et comit s de d veloppement r gional 3 Le chef de la Division du D veloppement R gional est associ de deux Charg s d Etudes 1 2 L AGENCE POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE DE LA BIODIVERSITE AU CAMEROUN Compte tenu d une quipe r duite et de l tendu de sa zone d intervention le CTFC fait appel certaines organisations de la soci t civile GIC Associations pour l aider mener certaines activit s sur le terrain Ainsi l association ADUBIC est le partenaire qui vient en appui aux actions du CTFC dans le Septentrion pour le suivi de certaines activit s du Programme d Appui la gestion durable des For ts communales Dot d une exp riment en mati re de gestion int gr et durable des ressource natu
37. ravers la foresterie communale peuvent elles se mobiliser pour lutter contre le r chauffement climatique et la d sertification Comment int grer les pr occupations environnementales reboisement am nagement forestier dans les pr parations budg taires des communes Ce sont l autant d interrogations auxquelles la rencontre de Maroua organis e par le Centre Technique de la For t communale se devait d apporter aux lus de cette r gion des r ponses concr tes C est dans l optique d impr gner les Maires de cette r gion sur les enjeux de cette activit et de ces initiatives qu un atelier a t organis par le Centre Technique de la For t Communale CTFC et ses partenaires de la coop ration allemande GTZ et fran aise FFEM L objectif principal tant d informer et de sensibiliser les Maires des communes pilotes et de susciter leur adh sion par un engagement fort au niveau budg taire L initiative du Centre technique de la For t communale en appui des Maires concern s en mati re de reboisement va contribuer cr er de mani re volontaire des puits de s questration de Carbone en tant qu action locale contre le r chauffement climatique Elle doit galement permettre de lutter efficacement contre l avanc e du d sert dans la partie septentrionale Enfin elle s int gre aux objectifs du Programme sectoriel environnement du gouvernement camerounais et de ses partenaires de la Coop ration internationale Le pr sent docu
38. relles et du reboisement l ADUBIC a t cr e le N 035 RDA K22 BAPP et les diff rentes activit s de l association sous la formation la vulgarisation des nergies renouvelables l agriculture et les activit s de protection de l environnement Il est noter que de l ADUBIC mener quelques activit s dont les plus importantes sont L organisation de l op ration C UR VERT AVENIR ROSE du R seau des Parlementaire du CES et Centre de Sant de Mokyo arrondissement de Tokomb r d partement du Mayo Sava le site de l Universit de Maroua en collaboration avec l Association pour la Protection de l Environnement et la Lutte contre la D sertification en 2008 et la m me op ration Garoua Guider et Lagdo en 2009 L appui des communaut s des sites rebois s l laboration des statuts et la l galisation des entit s juridiques pour le suivi des parcelles plant es La fourniture des 25 000 plants Ets HALMADI dans le cadre de l op ration SAHEL VERT lanc e par le MINEP L ex cution d un projet pilote parlementaire d irrigation villageoise par la m thode du goutte goutte sur culture mara ch res Noulda na et Bangana dans les arrondissements de Gobo et de Gu r et de Kousseri arrondissement de Kousseri L ex cution du projet de cr ation d une for t communale Mora financ par le CTFC et ses partenaires avec la contribution financi re de la commune de Mora La formation des artisa
39. rs risques l Lois foresti res relatives la foresterie communale et communautaire La nouvelle politique foresti re du Cameroun est r gie par la Loi N 94 01 du 20 janvier 1994 portant r gime des for ts de la faune et de la p che Ordonnance n 99 001 du 31 Ao t 1999 Compl tant certaines dispositions de cette Loi le D cret d application n 95 531 PM du 23 ao t 1995 fixant les modalit s d application du R gime des 15 for ts le D cret n 95 678 PM du 18 d cembre 1995 instituant un cadre indicatif d utilisation des terres en zone foresti re m ridionale le D cret n 2000 092 PM du 27 mars 2000 modifiant le D cret 95 531 PM du 23 ao t 1995 fixant les modalit s d application du R gime des for ts l Arr t n 0872 A MINEF du 23 octobre 2001 portant classification des essences foresti res l Arr t n 0222 A MINEF du 25 mai 2002 portant proc dures d laboration d approbation de suivi et de contr le de la mise en uvre des plans d am nagement des for ts de production du domaine forestier permanent la D cision n 0108 D MINEF CAB du 09 f vrier 1998 portant application des normes d intervention en milieu forestier en R publique du Cameroun 12 Objectif g n ral L objectif g n ral de ces textes est de p renniser et d velopper les fonctions conomiques cologiques et sociales des for ts dans le cadre d une gestion int gr e qui assure de fa on soutenue et durable la conservation
40. s Z HIDI noeh Ur ce 39060 HF Institution gt f O 2 4 JA il L Q DM N def L AT plu boda Lyde ji jet ni al s al s 2 al el el a al al o 3 AU RE O NS Hisene ass AN gt gt 5 Q SP n S M S LL 3 gt O g D aN N gt Cr S gt gt FL Seug Hanse ni Le P gt a q POE a A AETS EL j Et DM eL Ed BASAR YADIT NO DR ZoKom Damen ER Moksle 13564663 Pal Grz 99333559 ke l Viiane AMBARE
41. t 17 IV DECENTRALISATION ET FORESTERIE COMMUNALE ROLE DU MINFOF ll existe un cadre juridique et r glementaire conf re loi de 1994 Dans le cadre du processus de d centralisation et du transfert des comp tences engag dans notre pays il y a pr s d une d cennie le PSFE a longtemps pris les devants En effet dans son vaste Programme National de reboisement PNR lanc depuis le 18 juillet 2006 certains p rim tres de reboisement onze au total avaient t pressentis pour tre transf r s aux communes les plus proches A cet effet une r union d information de tous les Maires s est tenue le 7 F vrier 2007 Maroua afin de les impr gner du processus L appui aux communes pour la cr ation des parcelles pouvant tre rig es plutard en for ts communales voir brochure d information sur les for ts communales La mise en place de partenariats avec les structures d accompagnement GTZ CTFC etc Conclusion En d finitive l exp rience de for t communale en zone de sahel vaut la peine d tre conduite Elle nous permet de tester et de valider les diff rents mod les de gestion communale en zone sah lienne Par ailleurs il est urgent et n cessaire d encourager d accompagner de motiver de suivre et d valuer toutes les initiatives qui concourent aux activit s de reboisement de cr ation et de classement de for ts communales Nous avons le devoir de planter les arbres pour l int r t de tous et de chacun
42. tances les responsables des services techniques et administratifs les Maires ont r pondu pr sents nous tenons leur adresser nos sinc res remerciements Nous remercions galement le Service r gional des Communes de l Extr me nord l Agence pour le D veloppement Durable de la Biodiversit pour son appui l organisation Nos remerciements vont galement nos partenaires de Coop ration au gouvernement camerounais travers ses services d concentr s qui nous ont apport leur appui technique Nous exhortons tous ceux qui ont assist aux travaux d informer et de sensibiliser les populations de l extr me nord afin qu elles comprennent d avantage la n cessit de prot ger l environnement fragile de notre r gion 12 ANNEXES Discours de Monsieur le Gouverneur l ouverture de la r union d Information et de Sensibilisation des Maires sur la Foresterie communale dans l Extr me nord Le 19 Novembre 2009 MM le chef de l ex service des communes de l Extr me nord Les Maires Les d l gu s R gionaux Les repr sentants des coop rations fran aises et Allemands Les repr sentants du Centre Technique de la Foret Communale CTFC Le pr sident de l association ADUBIC agence pour le d veloppement durable de la biodiversit au Cameroun Distingu s invit s Mesdames messieurs kS je e kS kS KS kS C est avec un r el plaisir que je me retrouve
43. us de 1500 ha d arbres plant s Mais compte tenu du fait que le bois reste la principale source d nergie dans la localit les populations nig rianes en collaboration avec celles de Mora et des localit s riveraines ont exploit ill galement et irr versiblement cette belle plantation Et en quelques ann es seulement elles ont extermin les ressources ligneuses et les cons quences sont celles que tout le monde voit aujourd hui lorsqu il passe sur le site Fort de cette situation alarmante j ai d cid de replanter le site mais en l rigeant en for t communale Alors j ai inform les autorit s administratives et techniques Ensuite j ai appris que l Association des Communes foresti res du Cameroun a cr e le Centre Technique de la For t Communale Je me suis rapprocher donc du CTFC et j ai pay les frais d adh sion qui m ont donn le droit de b n ficier de la contribution financi re pour la mise en uvre des activit s de la for t communale Pour l ann e 2009 nous avons produit 78000 plants nous avons plant 110 ha et nous avons d j sorti la carte provisoire de la for t Nous allons continuer avec le processus et cet effet nous avons programm planer 200 ha pour l ann e 2010 et 190 ha en 2011 pour atteindre 500 ha la fin du programme 10 Permettez moi de vous dire que nous avons connu quelques difficult s par ce que mes conseiller moi n avons pas pr vu une ligne budg taire pour cette activit mais
44. x PFNL mise en place des peuplements artificiels Mise en place d un syst me institutionnel faisant participer tous les intervenants dans la gestion du secteur Il Les initiatives engag es par l Administrations en charge des for ts Toutes ces orientations ressortent clairement le souci de l Etat de lutter efficacement contre la pauvret travers le secteur forestier notamment la r trocession des redevances foresti res l attribution des for ts communautaires la cr ation et le classement des for ts communales et la valorisation des PFNL Ainsi une for t communale class e ou une for t communautaire assortie d un Plan Simple de Gestion PSG est un indicateur qui permet l Etat de mettre en vidence le processus de d centralisation dans le secteur forestier transfert des comp tences et de se rassurer que les collectivit s territoriales d centralis es peuvent bien g rer et tirer profit des for ts dont elles sont riveraines lll Les contraintes et pesanteurs Aujourd hui apr s plus de deux d cennies en mati re de foresterie communale et communautaire on est en droit de dire que dans la partie septentrionale du pays la r colte n a pas tenu la promesse des fleurs Pourquoi Eh bien sur une quarantaine de communes de l Extr me Nord un seul dossier de classement pour une for t communale est en cours Commune de Mora et moins d une dizaine en gestation De prime abord nous devons viter de penser que dans
Download Pdf Manuals
Related Search