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Analyser la durabilité du développement de valorisations - Tel

1. 251 La pr sentation des r sultats 251 4 2 2 En guise de conclusion analyse des incertitudes li es aux r sultats fournis par IDDAO Mine fie Scie Are RS RARES OL AR Re A ti ds 4 2 2 a Retour sur la base informationnelle des indicateurs 4 2 2 6 Les incertitudes associ es PARTIE ETUDES DE CAS AUTOUR DE L ANALYSE DE LA DURABILITE AU SEIN DU POLE DE COMPETITIVITE INDUSTRIE ET 0 259 Introduction de la partie ss 261 Chapitre 5 Application de la d marche d analyse de la durabilit a des projets existants Pour le p le IAR et pour les acteurs de projets agro industriels quelles le ons pour un d veloppement plus durable 2 263 5 1 Etude de cas application de la d marche d valuation de la durabilit et test neeenemn seaestece castes 265 5 1 1 Application la d marche d analyse de la durabilit au cas d un site de production 265 5 1 1 a Choix du site pour le cas d tude sise 266 Le site de Bazancourt Pomacle une raffinerie v g tale 266 Pr sentation du site agro industriel de Bazancourt Pomacle et de distillerie 267 5 1 1 6 Un projet d analyse de la durabilit de la production de biocarburants du site de Bazancourt Pomacle 271 Proposition soumise aux d cideurs du
2. 51 1 1 2 Le volet humain une crise sanitaire sociale et soci tale globale 54 1 1 2 Sant et s curit alimentaire seen 56 1 1 2 6 R partition des richesses et pauvret sise 58 Anne Lise F vre Gautier 1 2 Les agro ressources de nouveaux horizons pour l industrie Vers des itin raires durables Rem en eee 63 1 2 1 Les agro ressources potentialit s et d fis pour l agriculture et 63 1 2 1 a Potentiel d un nouveau gisement Des valorisations nerg tiques De nouvelles perspectives pour la chimie Des mat riaux INNOvVaMS sssi MR batten wie Gade idles tei MANU denied 65 1 2 1 6 Quand ce qui est vert n est pas durable 66 1 2 2 Le cas de la production de biocarburants 69 1 2 2 a Le d veloppement r cent de la production et de l utilisation de biocarburants pour les transports 69 D finitions et Caracteristiques 2 2 3 s2 pme a annee eee teed eb eae dent 69 Contexte riens ete aren en aera An i ie ee eee ee eee 73 1 2 2 6 Durabilit des biocarburants l ments d une controverse 0 2 eeeeeeeeeeeeeeeeeteeeeeeeeeaeeteeeseaeesineeseereaeeaes 78 Les enjeux environnementaux et sanitaires ss 81 Les enjeux conomiques et sociaux
3. 173 3 2 1 Caract ristiques g n rales IDDAgro us 173 Mode d emploi les grandes lignes 173 Principes suivis pour la construction d IDDAgro 174 3 2 1 6 M thode et crit res pour la s lection des indicateurs 177 R ponses admises par les indicateurs Crit res de s lection initie leche 3 2 1 c Difficult s sp cifiques l analyse des projets soumis au p le IAR La disponibilit des donn es sur les caract ristiques des projets La fiabilit des informations sur les caract ristiques des projets 3 2 2 Les r sultats calcul et interpr tation 3 2 2 a M thode pour l agr gation partielle des indicateurs 3 2 2 0 L interpr tation des r sultats pour une prise de d cision inform e Conclusion du chapitre ne 183 Chapitre 4 D veloppement de l outil 0 185 4 1 S lection des indicateurs pour analyser les impacts du 187 4 1 1 Les indicateurs relatifs aux impacts li s la production des agro ressources 187 4 1 1 a Indicateurs pour les impacts de la conversion des sols 187 Indicateur de l impact de la conversion des sols sur la biodiversit 187 Indicateur de l impact de la conversion des sols su
4. UNE FINALITE BIEN TRE HUMAIN Ma trise du R duction des DEUX DEFIS changement global in galit s 1 2 3 4 5 6 7 Ressources Production et Sant et dignit SEPT ENJEUX nergies fossiles Climat Biodiversit cosyst mes Eau r partition des humaine richesses Figure n 18 Une d finition op rationnelle du d veloppement durable une finalit deux d fis et sept enjeux L conomie en tant que telle n est pas une composante de cette approche du d veloppement durable c est un point qui peut surprendre dans la mesure o la d finition la plus classique du d veloppement durable celle dite des trois piliers la place au premier Cette vision des choses symptomatique d un certain glissement de l conomie politique 241 TRES Se 5 On parle notamment de la diversit g n tique la diversit des esp ces et de diversit des cosyst mes 242 pie Ce faisant l conomie se retrouve sur le m me plan que les enjeux sociaux environnementaux et thiques 162 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 3 l conomie et soci t de march gt peut cependant se r v ler perverse dans la mesure o elle s accompagne souvent d une mise hors du champ de la science conomique de toute r flexion sur les valeurs e
5. seb spueyiuqnjolg YYI 2eqe1 10199416 Seploy 9 5 4 ap 59153 1099 9 7 14 anbu99416 oe anbianiAd oe auojaoeAxopAyig aploe aynig 819359 enbyewso erseuieyd sjuequqny 5 5 0 5 uou sapAyje UORCIYIIE SO SUCL soulsey 51953 as elInH Iwas 5 5 5101900090 22109 009 elseuueyd 10 9 80 7 sepidijoydsoud uns ou VZ1 O9 J jen nes ejeuue sJueinqgie9 4 s u 61019q ey 91nAJ0d4 oloeueyd ing 4 y 2025 44 4 yyl send xnanquids synoeolsuay ouepuoJ i s19 Ss4 anbiwezn 6 aploy
6. d volutions sur les l ments pr sent s ci dessus r ponse N cas d am lioration significative pour les l ments pr sent s ci dessus r ponse MF ou F en fonction de la situation Le porteur de projet est invit a pr senter toutes les informations guidant sa r ponse INDICATEUR DE L IMPACT DE LA CONVERSION DES SOLS SUR LES EMISSIONS DE GAZ A EFFET DE SERRE Il s agit ici d estimer l impact potentiel A3 portant sur les ventuels d stockages de carbone vers l atmosph re suite aux conversions de l usage des sols 26 SOLAGRO 2006 La monoculture et ses dangers pour l environnement SOLAGRO 4 p AGRESTE 2008 Dans le sillon du non labour Agreste Primeur n 207 AGRESTE 4 p 189 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 On sait en particulier que la pr sence de couvert v g tal permanent ou en inter culture favorise le stockage de carbone organique dans le sol et vite les relargages de CO vers 257 l atmosph re L indicateur propos ici est donc le suivant Indicateur n 3 Quel impact la production agricole des agro ressources sur les stocks de carbone organique des sols via la conversion de l usage des sols et l volution des pratiques agricoles Cet indicateur admet les r ponses suivantes Si l volution des usages des sols et des pratiques agricoles favorise un stockage du carbone organique dans les sols
7. bE zk Zoological Indice de d veloppement humain et empreinte cologique WWF Figure n 6 Society of London et al 2006 55 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 1 1 2 a Sant et s curit alimentaire La sant pollu e Le bilan sanitaire de la dispersion d l ments polluants dans l environnement cf 1 1 1 d en particulier dans l air et dans l eau est tr s lourd La pollution chimique a fait l objet en 2004 de l Appel de cf Annexe 2 lanc l issue d un colloque organis par I Association fran aise pour la recherche Th rapeutique Anti Canc reuse ARTAC UNESCO On soup onne en effet la dispersion de substances chimiques dans l environnement en particulier les perturbateurs endocriniens d tre l origine d une diminution pr occupante de la fertilit et d une explosion du nombre de cancers chez l tre humain et notamment les individus jeunes Suite leur relargage dans les milieux naturels du fait de leur persistance et de ph nom nes de bioaccumulation certaines substances chimiques peuvent aujourd hui tre retrouv es dans de nombreux milieux naturels au sein de l ensemble de la cha ne alimentaire et dans l organisme de tout un chacun quel que soit son niveau d exposition direct Greenpeace et le WWE ont ainsi publi 2004 et 2005 deux tudes importantes mettant en vidence la cont
8. ST ee ONU 228 Indicateur de l impact de la valorisation des co produits sur les ressources en nergies fossiles 228 Indicateur de l impact de la valorisation des co produits sur le climat 228 4 1 4 Indicateur de l impact de la valorisation des co produits sur les ressources en 229 4 1 4 4 Indicateur de l impact environnemental et sanitaire des missions rejets et d chets li s la valorisation d s CO produifs sneep e T ren den eee en ten se radars Nr NES 229 41 5 Les indicateurs relatifs aux impacts li s l utilisation des produits 230 4 1 5 a Indicateur de l impact de l utilisation du produit sur les ressources en nergies 05511 230 4 1 5b Indicateurs pour les impacts de l utilisation du produit sur le climat sur les ressources naturelles non renouvelables et sur les ressources en eau sine 232 Indicateur de l impact de l utilisation du produit sur le climat 232 Indicateur de l impact climatique de l limination des rejets et d chets issus de l utilisation du produit 233 Indicateur de l impact de l utilisation du produit sur les ressources naturelles non renouvelables Indicateur de l impact de l utilisation du produit sur les ressources en 4 1 5 Indicateurs pour les impacts environnementaux et sanitaires de l uti
9. 9191205 LJ Jed suonerqusauos Sop 5 5 uorejuausne p sed q uonpuop INOI LJ SUOYLIJUIUOI s p NbneurysAs uonejuausne p sed uonIpuop days je1njeN eu sosodoid ap EE 2 9 N94 S4 2 9 119 194 Py 2 9 119 a uonesi in 409 5 1550 5 5029 9 ua 5 5 2192 cz suonipuo Z sesseyoli SiN8129IPULP SyuBip 5 us 12101 21QUON SNL Jed ssssodoid eyjiqeinp souepuodse1109 Anne Lise F vre Gautier Annexes 410 Anne Lise F vre Gautier Annexes Annexe 15 Base informationnelle des indicateurs Pour les indicateurs relatifs l tape de production des agro ressources Sur quoi l indicateur repose t il 2 Caract ristiques connues du projet Plantes cultiv es pour produire les agro ressources Pratiques agricoles particuli res Plantes cultiv es pour produire les agro ressources Pratiques agricoles particuli res Plantes cultiv es pour produire les agro ressou
10. R ponses propos es MF N MD D NS D recours des terres auparavant occup es par des mar cages for ts tropicales for ts de montagne milieux abritant des esp ces menac es prot g es MD usage ant rieur des sols plus favorable la biodiversit locale via l usage des sols hors cas ci dessus ou via les pratiques agricoles N usage ant rieur comparable l usage pr vu MF ou F usage et pratiques pr vus plus favorable la biodiversit que l usage ant rieur en fonction de l ampleur des mesures prises NS Pas d informations permettant de r pondre Pr ciser les l ments qui permettent de r pondre ou qui font ventuellement d faut Indicateur n 1 Quel impact a la production agricole des agro ressources sur la biodiversit locale via la conversion des sols et l volution des pratiques agricoles Conversion des sols a1 volution des pratiques agricoles et biodiversit F MF N MD D NS R ponses propos es F MF N MD D NS D ou MD en fonction de l ampleur des mesures prises diminution du couvert v g tal augmentation de la fr quence de labour diminution des rotations de cultures augmentation des apports d engrais ou de traitements phytosanitaires N pas d volutions significatices ou F en fonction de l ampleur des mesures prises am lioration significative sur les l ments pr sent
11. 213 4 1 3 b Indicateur de l impact de l implantation du site de production transformation sur les milieux 218 4 1 3 c Indicateurs pour les impacts des proc d s sur les ressources en eau et sur les ressources naturelles 219 indicateur de l impact des proc d s sur les ressources en eau 219 Indicateur de l impact des proc d s sur les ressources naturelles hors eau nergie et agro ressources 220 4 1 3 d Indicateurs pour les impacts sanitaires et environnementaux des 221 Indicateur de l impact sanitaire et environnemental des missions rejets ou d chets issus des proc d s de production transformation nasanay ners steele newer ier a menant 221 Indicateur de l impact des risques environnementaux et sanitaires associ s au site et aux proc d s de production transformation nain Ae ee Nia igs ay ie fus M nt ede 223 4 1 3 e Indicateur de l impact socio conomique de l activit de 224 4 1 4 Les indicateurs relatifs aux impacts de la valorisation des co produits 224 4 1 4 M thode pour l int gration des co produits dans le bilan d un 224 4 1 4 6 Indicateurs pour les impacts de la valorisation des co produits sur les ressources en nergies fossiles et e nat Leeper
12. 84 Tableau n4 Estimation de la surface suppl mentaire potentiellement disponible pour la production de biomasse nerg tique en 2050 Doornbosch et Steenblik 2007 88 Tableau n2 Potentiel nerg tique des biocarburants l horizon 2050 Doornbosch et SteenbliK 2007 ne nr te RS ss res dite nee 88 Tableau n3 Diff rents usages possibles pour les indicateurs de d veloppement durable 99 Figure n45 Du concept aux indices les tapes de la construction d un indice propos es Lazarsfeld en 1958 Boulanger 2005 104 Figuren16 Indice d Epargne V ritable pour les diff rentes r gions du monde Source Banque Mondiale in Bovar Desmotes Mainard et al 2008 118 Figuren17 Evolution de pour quelques pays Source PNUD in Bovar Desmotes Mainard t al 2008 119 17 Anne Lise F vre Gautier Tableau n4 Conception normative du d veloppement durable Boulanger 2005 120 Tableau n Crit res d valuation des projets utilis s par les experts du p le IAR et la commission d valuation 2005 d but 2008 d tail cf Annexe 6 152 Tableau n6 Matrice des besoins humains quatre besoins existentiels neuf besoins relatifs aux valeurs et des mani res de les satisfaire Max Neef 1991 32 160 Fi
13. 32534 81 9 1921 32536 52 0 2609 Diph nyl thers brom s PBDE 12 0 1 1163 19 5 Nonyph nols et thoxylates de HER Tay CE 5 555 NP NPE 100 41 4 41 4 11497 Ethylbenz ne 0 75 21 8 Oxyde d thyl ne 1 000 34123 59 6 1208 Isoproturon 0 1 391 Anne Lise F vre Gautier Annexes 91 20 3 1517 Naphtal ne 0 Compos s organostanniques en tant que Sn total 117 81 7 1461 Phtalate di 2 thylhexyl 108 95 2 1440 Ph nols en tant que C total 3 1 5 191 24 2 1118 Benzo g h i p ryl ne 207 08 9 1117 Benzo k fluoranth ne 5 en tant 193 39 5 1204 Indeno 1 2 3 cd pyr ne 0 en tant que HAP 50 32 8 1115 Benzo a pyr ne 0 14 que HAP 14 205 99 2 1116 Benzo b fluoranth ne 0 Hydrocarbures 10 000 108 88 3 1278 Tolu ne 0 200 688 73 3 1820 Tributyl tain et compos s 15 892 20 6 1779 Triph nyl tain et compos s 16 Carbone organique total tant que 52 total ou DCO 3 aun Demande chimique en oxyg ne DCO a 150 000 sun Demande biologique en oxyg ne DBOS 43 000 Mati res en suspension MES 300 000 1582 09 8 1289 Trifluraline 0 1 1330 20 7 1780 Xyl nes 17 0 200 16887 00 6 1337 Chlorures en tant que total 2 000 000 2 000 000 Chlore et compos s inorganiques en or tant pe 10 0009 1332214 21 4 1759 Amiante 57 12 5 1390 Cyanures sous forme de CN total
14. a Maitrise des sanitaires li s aux transports et aux x stockages pour la distribution des produits q Impact du stockage interm diaire lors de la distribution sur l occupation des sols et le Urbanisation xX x paysage Impact net de l utilisation du produit sur les Energies fossiles x ressources en nergies fossiles Impact net de l utilisation du produit sur le D chets Rejets 2 climat Emissions Impact climatique net de l limination des D chets Rejets d chets issus de l utilisation du produit Emissions Impact nerg tique net de l utilisation du produit Impact climatique net de Indicateur n 26 Quel est l impact net de l utilisation du produit l utilisation du produit sur le climat 2 Impact climatique de l limination des d chets issus de l utilisation du produit Impact net de l utilisation du produit sur les ressources naturelles Indicateur n 27 Quel est l impact sur le climat de l limination des rejets d chets issus de l utilisation du produit Indicateur n28 Quel est l impact net de l utilisation du produit sur les ressources naturelles non renouvelables autres que l nergie et l eau Impact net de l utilisation du produit sur les ressources naturelles non renouvelables autres que l eau et l nergie Ressources naturelles Consommation d eau Indicateur n29 Quel est l impact net de li e l utilisation du l utilisation du p
15. 9 cat gories d impacts cosyst mes Ressources en eau Production et r partition des richesses Sant et dignit humaine 7 enjeux du DD Impacts induits Ma trise du changement global R duction des in galit s D fis et finalit du DD Bien tre humain _ Figure n 19 Approche th orique pour la conception d un outil d analyse et d valuation la durabilit des projets soumis au p le IAR influence des impacts des projets sur les enjeux du d veloppement durable 3 1 2 b Inventaire des impacts potentiels g n r s par un projet de valorisation industrielle d agro ressources en vue d identifier des indicateurs de d veloppement durable Une fois d finie l approche pr sent e ci dessus le travail de conception de l outil d analyse et d valuation pour le p le IAR a consist inventorier de fa on syst matique les impacts qu un projet de valorisation industrielle d agro ressources pouvait g n rer tout au long de son cycle de vie Cet inventaire bauch mi 2006 s est poursuivi et a t r guli rement revu et compl t jusqu mi 2007 Il s appuie sur Une tude bibliographique des travaux portant sur l analyse des impacts relatifs aux valorisations de biomasse tous secteurs d application confondus Le suivi de l volution du p le IAR
16. 9h30 Le D veloppement durable au del des trois piliers Professeur Dominique BOURG Directeur du Centre de Recherches et d Etudes Interdisciplinaires sur le d veloppement durable Universit de Technologie de Troyes 10h00 Quel climat pour demain et apr s demain 2 Professeur Jean JOUZEL Institut Pierre Simon Laplace 11h30 Le pic p trolier des r ponses technologiques limit es 2 Jean Luc WINGERT Ing nieur consultant 13h00 D jeuner 14h30 Climat et pic p trolier quelles volutions possibles pour le co t de la tonne de carbone 2 Patrick CRIQUI Directeur de recherche CNRS LEPII EPE Grenoble 16h30 Ateliers Atelier 1 Economie circulaire anim par Dominique BOURG Atelier 2 Proc d s propres anim par Roger PUFF D l gu r gional INERIS 19h30 D ner 21h00 Ateliers Atelier 3 Pratiques agro environnementales anim par Ghislain GOSSE Pr sident du Centre INRA de Lille 365 Anne Lise F vre Gautier Annexes Atelier 4 Cadres et outils g n raux de d veloppement de l innovation anim par Dominique DRON Professeur du Centre nerg tique et proc d s de l cole des Mines de Paris Vendredi 16 juin 9h00 agriculture productive a t elle encore un avenir 2 Professeur Marc DUFUMIER Institut National d Agronomie Paris Grignon 10h30 Changement climatique et agriculture Bernard SEGUIN Directeur unit AGROCHIM INRA Avignon 12h
17. suojaq sJueuI9 5 sees 3913 asouonsAjod 5 59 ayeyjesons aploy eusf ep sayiun OHNS assie6 sjnjysqns SJUB109 Np9 881 1 5295 2 2905 SAYINOS IONE UONME UBULOY uonejeipAyseq ejeuiue sayisoduioo s UaUID 921n0g SOUSSIQ ejeuue Sans wnog 4 4 0 oddns 105 ne anbionw 58 195502 S1109 000 8 an eee 59111194 000 19 sunpoud sie16ue O19nS 64 nea 5 3 V431139 3431114 Anne Lise F vre Gautier Annexes Annexe 18 Proposition d tude de cas pour le site de Bazancourt Pomacle Pr sentation visionn e lors de la r union du 24 janvier 2008 ToL 2 D veloppement d un outil d valuation de durabilit pour le p le Application au cas de la production d thanol de 1 re g n ration Anne Lise FEVRE khpe er R EL eee E M Peatectura Champagne 20
18. 52 Figure 6 Indice de d veloppement humain et empreinte cologique WWF Zoological Society of London et al 2006 55 Figure n7 Evolution de la pauvret dans les pays en voie de d veloppement de 1981 a 2005 nombre de personnes vivant avec moins de 1 25 par jour US 2005 ppa par r gion du monde Chen et Ravallion 2008 58 Figure n 8 Evolution de la pauvret de 1981 2005 dans les pays en voie de d veloppement avec et sans la Chine part de la population vivant sous les seuils de 2 1 25 et 1 US 2005 ppa par jour Chen et Ravallion 2008 59 Figure n9 Evolution de la pauvret en Afrique sub saharienne de 1981 2005 part de la population vivant sous les seuils de 2 1 25 et 1 US 2005 ppa par jour Chen et 2008 hs Ateneo te ee 59 Figure n10 Revenu National Brut par habitant en 2005 en US ppa pour plusieurs pays et r gions du monde Pison 2007 60 Figuren11 Les fili res biocarburants de premi re g n ration 71 Figure n12 Consommation de biocarburants pour les transports dans l UE en 2007 EtrObServ ER 2008 sc ie 76 Figure n43 Un orang outan dans son environnement naturel la for t humide 83 Figuren14 au sein d une zone de for t humide Born o
19. eau consid r es ici sont celles qui sont directement imputables aux proc d s de production et non la production des mati res premi res par exemple m me si celle ci peut tre consid r e comme de l eau d plac e du site de production des mati res premi res vers l usine Ces consommations ont en effet d j t estim es via les indicateurs relatifs l tape de production des mati res premi res l approximation pr s que les mati res premi res sont ici r duites aux seules agro ressources Dans le cas o d autres mati res premi res n cessitant beaucoup d eau pour tre produites seraient utilis es il est int ressant de les inclure dans le champ d application de cet indicateur en tant qu intrants n cessaires aux proc d s de production 292 Ce qui qui reste acceptable dans la mesure encore une fois o l valuation est transparente 293 Installations Class es pour la Protection de l Environnement 219 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 consommation d eau tant un aspect pouvant tre commun toutes les rubriques et l eau n tant pas toujours un crit re d terminant soi pour la soumission d une activit aux r gimes ICPE La r ponse D correspondra donc une consommation d eau nette par unit de produit principal jug e lev e ou tr s lev e la r ponse MD une consommation jug e moye
20. Anne Lise F vre Gautier Indicateur de l impact de la production des agro ressources sur l conomie locale lorsque cette production est implant e en dehors du territoire de l Union Europ enne 4 208 4 1 2 Les indicateurs relatifs aux impacts des transports pour l approvisionnement et pour la distribution iii 208 4 1 2 a Indicateurs pour les impacts du transport et du stockage sur les ressources en nergies fossiles et sur le nel iene nn Sone eee RS ER ag 209 Indicateur de l impact du transport sur les ressources nergies fossiles et sur le climat Indicateur de l impact du stockage sur les ressources en nergies fossiles et sur le climat 4 1 2 6 Indicateurs pour les impacts environnementaux et sanitaires du 211 indicateur de l impact sanitaire et environnemental des missions rejets et d chets li s au transport 211 Indicateur de l impact environnemental et sanitaire des risques associ s aux transports 212 4 1 2 c Indicateur de l impact du stockage interm diaire sur l occupation des sols et sur le paysage 212 41 3 Les indicateurs relatifs aux impacts des proc d s de 213 4 1 3 a Indicateur de l impact des proc d s sur le climat et les ressources en nergies 1055165
21. Chapitre 1 Conclusion du chapitre 1 L agriculture support de l alimentation et de l activit conomique est depuis le N olithique au c ur des enjeux de sant de dignit et de survie humaine Si avec la r volution industrielle ces enjeux ont perdu de leur importance pour une partie de l humanit l alimentation devenant un acquis l acc s l alimentation une vidence la vie d un tr s grand nombre d tres humains est toujours r gie par la production agricole Depuis la seconde moiti du 20 si cle et g n ralisation des pratiques culturales intensives fortement m canis es et d pendantes de la p trochimie grandes consommatrices d eau de sols et d intrants apr s des mill naires de fonction protectrice et nourrici re l agriculture est devenue tout la fois victime et menace pour l environnement et la sant humaine L agriculture est aujourd hui objet d int r t pour de nombreux projets industriels d passant largement le cadre de la production agro alimentaire et motiv s par le besoin qu a l industrie de r pondre elle aussi aux enjeux du d veloppement durable Le recours des ressources v g tales en lieu et place de substances min rales permettant de substituer des mol cules de carbone fossile par des mol cules de carbone organique est ainsi au c ur des activit s agro industrielles Bien qu ils aient suscit un tr s large engouement du fait des p
22. Chapitre 3 Intervenir ult rieurement sur l outil pour le faire voluer viter d importants probl mes de l gitimit Le calcul des sept indices par le biais d une moyenne simple passe par la num risation des valeurs prises par les indicateurs Les r ponses D N MF et F sont converties de la mani re suivante Valeurs prises par les indicateurs gt Tableau n 10 Tableau de conversion des valeurs prises par les indicateurs pour l agr gation partielle et le calcul des indices Ce mode de calcul s adapte aux ventuelles donn es d faillantes dans la mesure o les indicateurs pour lesquels la r ponse est NS ainsi que les indicateurs d sactiv s n interviennent pas dans le calcul des indices Ils ne sont pas pour autant totalement cart s du r sultat global cf ci dessous La moyenne simple refl te une absence totale de hi rarchisation des indicateurs entre eux Des coefficients de pond ration pourraient tre int gr s dans l agr gation partielle des indicateurs ces coefficients traduiraient alors pour un enjeu du d veloppement durable une hi rarchisation des impacts potentiels d un projet Leur d finition ne peut cependant se faire que via une proc dure l gitime mise en place par le p le impliquant par exemple un comit d experts ind pendants intervenant dans un r le d appui au p le l absence de telles dispositions m me impar
23. cotoxicit de ces substances d origine v g tale sont dans bien des cas moindres que celles de leurs quivalents traditionnels d origine fossile DES MATERIAUX INNOVANTS La chimie du v g tal permet galement de produire de nouveaux mat riaux base de biopolym res destin s par exemple aux secteurs de l emballage ou de l industrie manufacturi re Arkema produit ainsi un lastom re thermoplastique base d huile de ricin diminuant significativement la quantit d nergie fossile n cessaire sa production ainsi que les missions de CO2 BASF produit pour sa part un film plastique agricole biod gradable contenant de l acide polylactique extrait du ma s qui devrait d boucher sur de nombreuses applications dans les secteurs de l automobile et des emballages alimentaires par exemple a Kan E 2008 L in luctable conversion la chimie verte La Tribune 3 septembre 2008 p 30 65 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 Mais la biomasse permet galement une petite r volution dans le domaine de la construction et de l habitat A la crois e d enjeux cologiques et sanitaires actuels majeurs le secteur du b timent fait face aujourd hui une demande de plus en plus pressante pour la mise en uvre de techniques de construction et de mat riaux sains et cologiques On sait en effet que les d faillances d isolation thermique des b timents portent une lourde part de
24. Il est galement invit se r f rer aux BREF dont rel ve son projet et y rechercher des informations concernant les consommations nerg tiques et les missions de GES associ es aux proc d s concern s Situer son projet par rapport aux pr conisations des BREF lui permettra d appuyer sa r ponse sur des l ments solides Le p le IAR pourrait envisager de seconder les porteurs de projets dans cette recherche et s impliquer ainsi dans l identification de proc d s efficaces Cette d marche lui permettrait de se constituer terme une base de donn es utilisable et actualis e qu il pourrait mettre disposition des porteurs de projets et laquelle 1 pourrait se r f rer pour disposer d une valuation tous projets confondus de ce qui correspond un niveau lev ou non de consommation nerg tique 4 1 3 b Indicateur de l impact de l implantation du site de production transformation sur les milieux Il s agit ici d valuer l impact potentiel C2 relatif l implantation des activit s de production et son impact sur le paysage et sur l occupation des sols L enjeu est double limiter l imperm abilisation et la st rilisation des sols en vitant d implanter les nouvelles activit s sur des terres arables ou dans des espaces naturels non encore mobilis s par des activit s conomiques et veiller la bonne int gration des sites dans les paysages L occupation des sols et la
25. Indicateur n44 Quel est le risque environnemental et sanitaire associ aux transports et aux ventuels stockages interm diaires pour l approvisionnement mati res premi res Ma trise des risques li s l approvisionnement Impact sur le climat et sur les ressources en nergies fossiles de la m canisation agricole pour la production des agro ressources Impact environnemental et sanitaire de la m canisation agricole pour la production des agro ressources Impact de la production des agro ressources sur les ressources en eau Impact de la production des agro ressources sur les droits humains via l emploi les revenus et les conditions de travail lorsque cette production est implant e en dehors du territoire de l Union Europ enne Impact de la production des agro ressources sur l conomie locale lorsque cette production est implant e en dehors du territoire de l Union Europ enne Impact du transport des mati res premi res sur les ressources en nergies fossiles et sur le climat Impact du stockage interm diaire des mati res premi res sur les ressources en nergies fossiles et sur le climat Impact environnemental du transport des mati res premi res Impact sanitaire du transport des mati res premi res Impact des risques environnementaux et sanitaires li s aux transports et aux stockages pour l approvisionnement Energies fossiles D chets Rejets Emissions Echanges comme
26. Q 5 z ES a gt 5 N jai un Tableau n 5 Crit res d valuation des projets utilis s par les experts du p le IAR et la commission d valuation de 2005 d but 2008 d tail cf Annexe 6 Ces crit res d ligibilit et d valuation sont tr s insuffisants en ce qui concerne le traitement qu ils font du d veloppement durable bien que le p le affiche clairement l objectif de soutenir des projets durables et fasse reposer une bonne partie de sa communication sur un argumentaire vert et d veloppement durable l int gration de principes et d enjeux de durabilit dans les projets n est en r alit pas requise au del de crit res subjectifs et propres chacun des experts 152 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 3 3 1 1 b Vers un outil pour analyser la durabilit des projets candidats la labellisation du p le IAR UN OUTIL POUR ANALYSER LES PROJETS INTEGRE DANS LA PROCEDURE DE LABELLISATION DU POLE L analyse des ambitions des objectifs des m thodes de travail ainsi que du contexte dans lequel volue le p le IAR ont permis de d finir un premier objectif concret pour nos travaux de recherche concevoir et d velopper un outil d di l int gration des principes du d veloppement durable dans l activit du p le IAR puis tes
27. SJUBAJOS 7 episoon 6AjodiAly sjnoeolsua 4 so nj9 poe 270 syisaype suopiwy SI8AIP sanbisejdoig sjeu sowed 2 apinby ua 22 gaea 90 9 25 2 4 5 1020 5 sayisoduioo slew sed SIEN no no enbneBious eN 219 NOGINVY SIYIN saureyluesojAyd nes saouawias xOda 59 1594 saulsay 6 2 2002 SJEW GT sjueinqie smemo _ oq np juowonen 5 1 2 5 5 5 9 59159 s01994 B4104 2 ap
28. des consommations d essence et de gazole pour les transports en 2005 et 5 75 en 2010 ces objectifs sont pas obligatoires mais les Etats membres sont tenus d informer la Commission des mesures prises pour leur mise en place La directive 2003 96 CE du 27 octobre 2003 sur la taxation des produits nerg tiques et de l lectricit qui autorise les Etats membres exon rer les biocarburants d accises totalement ou en partie Suite ce texte les mesures fiscales en vigueur en Europe pour les biocarburants sont propres chaque pays 104 Ae 5 2 Notamment en ces temps de r forme de la Politique Agricole Commune de l Union Europ enne 105 gt DRE L industrie sucri re europ enne par exemple du faire face ces toutes derni res ann es une importante r organisation des march s mondiaux du sucre qui eu pour cons quence un croulement significatif de ses parts de march La production d thanol ex betterave sucri re repr sente d s lors pour elle un enjeu de diversification et de survie majeur 106 Se oe PE 2 en potentiel nerg tique en tenant compte du PCI Pouvoir Calorifique Inf rieur 107 pion i Directive europ enne visant promouvoir l utilisation des biocarburants et autres carburants renouvelables dans les transports 2003b Parlement et Conseil Europ en 108 Pioni gt Te fe Directive europ enne restructurant le c
29. l aide de la m thode Material Flow Analysis MFA sur la base de ce recueil de donn es Le test de la grille d indicateurs n cessitera galement de recourir des donn es de r f rence recherch es dans la litt rature ainsi qu aupr s de membres du p le de comp titivit L valuation de la durabilit de la production d thanol du site reposera par ailleurs sur une d finition des enjeux et principes du d veloppement durable retenue comme r f rence Proposition pour l analyse de l impact des caract ristiques du site sur la durabilit de la production d thanol Cadre de l analyse enjeux globaux et locaux du d veloppement durable et du d veloppement du secteur des biocarburants R f rence utilis e une distillerie de m me type mais non implant e au sein d une bioraffinerie celle d Arcis sur Aube groupe Cristal Union site utilis comme r f rence pour l thanol ex betterave par l tude ADEME DIREM 2002 Analyse des enjeux environnementaux de la production d thanol en particulier les enjeux climat nergie utilisation des m thodologies ACV et IPPC tude de l impact des caract ristiques de Bazancourt Pomacle par rapport la raffinerie classique Arcis sur Aube approfondissement des questions affectation co produits et de l influence des fili res amont et aval Analyse des autres enjeux de durabilit bas e sur l analyse des enje
30. nergies fossiles valeurs prises par l indicateur dans le cas d une substitution 4 1 5 b Indicateurs pour les impacts de l utilisation du produit sur le climat sur les ressources naturelles non renouvelables et sur les ressources en eau INDICATEUR DE IMPACT DE L UTILISATION DU PRODUIT SUR LE CLIMAT Pour valuer l impact potentiel F2 il est n cessaire d estimer les missions de GES g n r es par l utilisation du produit y compris dans le cadre d une substitution Plusieurs cas sont envisageables pour l utilisation du produit auxquels des impacts peuvent tre associ s 51 l utilisation du produit n met pas d missions de GES indicateur d sactiv 51 l utilisation du produit met tr s peu d missions de GES impact N 51 l utilisation du produit met des missions de GES par unit de produit jug es faibles ou mod r es impact MD Si l utilisation du produit met des missions de GES par unit de produit jug es importantes impact D L indicateur retenu est donc 232 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 Indicateur n 26 Quel est l impact net de l utilisation du produit sur le climat S1 le projet ne vise pas de substitution les r ponses admises sont celles pr sent es ci dessus Dans le cas contraire il y a lieu d utiliser le tableau suivant Nouveau produit Emissions de Pas d missions GES jug es de
31. tat de durabilit d un syst me par un ensemble de quatre conditions universelles fruit d un large change interdisciplinaire TNS propose galement plusieurs r gles suivre pour mettre un syst me en accord avec ces conditions de la durabilit ainsi qu une m thode en quatre tapes pour l accompagnement d un syst me ou d une organisation vers la durabilit Au final les travaux de TNS ne sont pas positionner sur le m me plan que les divers outils existants et d di s au d veloppement durable Ils fournissent plut t un cadre global pour la mise en uvre de ces diff rents outils et cherchent avant tout r pondre un besoin de planification strat gique du d veloppement durable Le r sultat est une approche appr ci e de nombreux d cideurs travers le monde pour la compr hension et l int gration des enjeux du d veloppement durable dans leurs activit s Si l Analyse de Cycle de Vie ACV sur laquelle nous nous sommes ensuite arr t s n est pas un outil focalis sur la durabilit des syst mes le r sultat qu elle vise une analyse environnementale multicrit re de l ensemble du cycle de vie d un produit lui permet de faire partie des outils pouvant tre combin s avec la d marche propos e par TNS Cette int gration peut aboutir une vision globale de la durabilit du cycle de vie du produit compl tant ainsi avantageusement la m thodologie de telle que d finie pa
32. 6 Constatant que ces substances ou produits sont de plus en plus nombreux Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques HAP d riv s organo halog n s dont les dioxines et les PCB amiante m taux toxiques dont ceux qualifi s de m taux lourds comme le plomb le mercure et le cadmium pesticides additifs alimentaires et autres etc que certains de ces produits ne sont pas ou peu biod gradables et persistent dans l environnement qu un grand nombre de ces produits contaminent l atmosph re l eau le sol et la cha ne alimentaire que l Homme est expos en permanence des substances ou produits toxiques persistants lesquels incluent les Polluants Organiques Persistants que certaines de ces substances ou produits s accumulent dans les organismes vivants compris dans le corps humain 7 Consid rant que la plupart de ces substances ou produits sont actuellement mis sur le march sans avoir fait l objet au pr alable et de fa on suffisante de tests toxicologiques et d estimation des risques pour l homme 8 Consid rant que ces nombreuses substances ou produits chimiques contaminent de fa on diffuse l environnement qu elles peuvent interagir les unes avec les autres et exercer des effets toxiques additionnels et ou synergiques dans les organismes vivants qu il est d s lors devenu extr mement difficile d tablir au plan pid miologique la preuve absolue d un lien direct entre l exposit
33. En cas de substitution c est le tableau suivant qui s applique 312 Anne Lise F vre Gautier Conclusion g n rale Impact climatique de l limination des rejets et d chets g n r s par l utilisation du nouveau produit L utilisation du produit ne g n re pas de rejets ou F MF N MD D de d chets Impact apr s substitution L utilisation du produit ne g n re pas de rejets ou de d chets Impact climatique de l limination des rejets et d chets g n r s par l utilisation du produit remplac R ponses admises par l indicateur relatif l impact climatique de l limination des rejets et d chets issus de l utilisation du produit en cas de substitution Pour chaque indicateur une marge de libert est laiss e au porteur de projet qui peut toujours fournir une r ponse non pr vue dans les indications dans la mesure o il la justifie Il est par ailleurs syst matiquement invit pr senter les l ments sur lesquels s appuient ses r ponses afin que les r sultats fournis par IDDAgro soient transparents L outil IDDAgro se pr sente au final sous la forme d un tableur Excel dont les onglets rassemblent les grilles permettant de rappeler les principales caract ristiques du projet et de renseigner les indicateurs et o sont pr sent s la d marche d inventaire des impacts potentiels le calcul des indices et le r sultat final Ce r sultat est accompagn
34. SE VEN DES EXC SN RS CEE EX Chine Arabie sacudite 1970 1973 1976 1979 1982 1985 1958 1991 1994 1997 2000 2003 Figure n 16 Indice d Epargne V ritable pour les diff rentes r gions du monde Source Banque Mondiale in Bovar Desmotes Mainard et al 2008 Le bien tre humain Cette approche met surtout l accent sur la notion de d veloppement ici le d veloppement durable est con u comme l accroissement du bien tre pour tous pour les g n rations actuelles comme les g n rations futures La vision d fendue ici repose notamment sur les travaux du c l bre conomiste Amartya Sen centr s sur l extension de la libert r elle pour les hommes de se r aliser Pour Sen le bien tre repose la fois sur la capacit d agir et sur la satisfaction ressentie les individus sont acteurs de leur propre bien tre et ce bien tre d pend de la r alisation des buts et des valeurs qu une personne a des raisons de poursuivre qu elles soient en rapport ou non avec son propre bien tre gt Le bien tre d pend alors autant du faire que de l avoir Sen introduit la notion de fonctionnements caract ristiques modes de vie et pratiques sociales d terminant l usage des biens et leur conf rant leur utilit et de capabilit s capacit r elle qu ont les individus d atteindre les buts qu ils se fixent L approche en terme de bien tre est l origine d
35. acteurs partageant des int r ts communs vue de favoriser l mergence de projets innovants dans le domaine des agro ressources Un des principaux objectifs qu il se donne pour garantir la cr dibilit de son action est d obtenir 292 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 le financement de tous les projets qu il labellise ventuellement l issue de plusieurs appels d offres Une fois les projets financ s cependant il ne suit leur volution que de fa on tr s ext rieure Depuis sa cr ation en 2005 la compr hension des enjeux du d veloppement durable et de la n cessit d apporter une r ponse ces d fis a r ellement progress au sein du p le IAR exprime aujourd hui clairement sa volont de disposer d Analyses de Cycle de Vie ACV pour les projets candidats la labellisation cf 5 1 2 mais aussi d apporter une contribution au d bat m thodologique sur les ACV La prise de conscience de la n cessit de disposer d analyses s rieuses sur la performance des projets au regard du d veloppement durable a 4353 donc clairement progress L chec du projet d tude Bazancourt est cependant en lui m me r v lateur de limites intrins ques au p le de comp titivit sa structure et aux contours de son action tels qu ils ont t d finis Ce r sultat illustre en effet l incapacit du p le obtenir des industriels partenaires les condition
36. archives ouvertes Analyser la durabilit du d veloppement de valorisations non alimentaires d agro ressources Anne Lise Fevre Gautier To cite this version Anne Lise Fevre Gautier Analyser la durabilit du d veloppement de valorisations non alimen taires d agro ressources domain other Universit de Technologie de Troyes 2009 French lt tel 00453261 gt HAL Id tel 00453261 https tel archives ouvertes fr tel 00453261 Submitted on 4 Feb 2010 HAL is a multi disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci entific research documents whether they are pub lished or not The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad or from public or private research centers L archive ouverte pluridisciplinaire HAL est destin e au d p t et la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche publi s ou non manant des tablissements d enseignement et de recherche fran ais ou trangers des laboratoires publics ou priv s pour l obtention du grade de DOCTEUR l UNIVERSITE DE TECHNOLOGIE DE TROYES Sp cialit DEVELOPPEMENT DURABLE pr sent e et soutenue par Anne Lise FEVRE GAUTIER le 3 f vrier 2009 Analyser la durabilit du d veloppement de valorisations non alimentaires d agro ressources JURY M D THOMAS PROFESSEUR DES UNIVERSITES M P M BOULANGER PRESIDENT DE L
37. compris de lobbying ce qui peut inciter en orienter les r sultats au niveau de leur pr sentation et de leur interpr tation L ACV est r guli rement assimil e un outil d valuation de la durabilit ce qu elle n est en aucun cas dans la mesure o d une part elle ne traite que de certains aspects environnementaux et d autre part ses r sultats ne permettent en aucun cas de dire si les impacts potentiels valu s sont soutenables pour le syst me global en d autres termes 15 ne disent rien de la capacit de ce syst me global supporter les impacts associ s au produit tudi 135 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 ADAPTER L ACV A LA PLANIFICATION STRATEGIQUE DU DEVELOPPEMENT DURABLE Il est important d insister sur le fait que dans sa version classique n est pas un outil focalis sur la durabilit ou le d veloppement durable d un syst me Les deux principes m thodologiques sur lesquels il repose l analyse multicrit res et la prise en compte de l ensemble du cycle de vie d un syst me en font cependant un outil analyse puissant que nombreux travaux scientifiques cherchent a faire voluer pour une meilleure adaptation a l analyse du d veloppement durable Parmi eux on trouve en particulier des travaux portant sur l utilisation de l approche du d veloppement durable propos e par TNS pour la gestion du cycle de vie des produits
38. connues et maitris es le passage a grande chelle de leur production transport et exploitation peut placer les acteurs de ces fili res face a des risques industriels nouveaux d autant plus probl matiques qu ils En France un rapport du Conseil g n ral de l agriculture de l alimentation et des espaces ruraux et l Inspection g n rale de l environnement paru en 2006 se penche sur les cons quences que la production de biocarburants peut avoir sur les ressources en eau Bordet J et J M Michez 2006 Mise en oeuvre du plan biocarburant au regard de la protection de la ressource en eau CGAAER IGE 38 p 3 Donner S D et J Kucharik 2008 Corn based ethanol production compromises goal of reducing nitrogen export by the Mississippi River PNAS 105 11 p 4513 4518 84 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 sos es 2 42 144 sont peu anticip s du fait justement de la bonne connaissance des proc d s Les modifications des missions atmosph riques l chappement ainsi que leur impact sanitaire et environnemental font galement l objet de recherches portant la fois sur les formulations de ces nouveaux carburants et sur les caract ristiques des moteurs auxquels ils sont destin s LES ENJEUX ECONOMIQUES ET SOCIAUX Acc s aux terres et conditions de travail Sur le plan conomique et social un des principaux reproches faits aux biocarburants est d avoir da
39. demeure n anmoins difficile et nous contraint traiter ensemble les impacts potentiels et B4 ou et Ed L indicateur s lectionn repose sur la m me logique que le pr c dent et tient compte la fois des modes de transport utilis s et de la longueur du circuit d approvisionnement ou de distribution Indicateur n 13 Quel est impact environnemental et sanitaire des missions li es au transport pour l approvisionnement en mati res premi res pour la distribution de la production Les r ponses admises sont les m mes que celles de l indicateur n 11 Tableau n 19 29 AEE 2008 Climate for a transport change TERM 2007 indicators tracking transport and environment in the European Union EEA 56 p 20 AEE 20045 Indicator factsheet TERM 2003 28 EEA 31 Specific emissions of air pollutants Agence Europ enne de l Environnement 9 p 281 En effet le transport par bateau favorise le transport sur de longues distances de biens p rissables comme certaines agroressources qui n cessitent des syst mes r frig rant tr s nergivores Foulquier E 2007 Le froid les agrumes et la mer Logiques de flux logiques d espace dans le bassin de la Plata Argentine Uruguay G ographie conomie soci t 9 3 p 315 327 211 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 INDICATEUR DE L IMPACT ENVIRONNEMENT AL ET SANITAIRE DES RISQUES ASSOCIES AUX TRANSPORTS Les transports
40. hui des instruments courants pour nombre de gestionnaires d cideurs et communicants auxquels m me le grand public commence tre habitu L appellation indicateurs de d veloppement durable recouvre cependant une grande vari t d outils d usages et d approches Construire des indicateurs de d veloppement durable n cessite de se pencher sur la diversit des travaux men s depuis les ann es 1990 qui ont permis de d gager des principes et des r gles pour cette construction Un des points essentiels est que ces indicateurs ne trouvent d int r t que lorsqu ils ont t con us et d velopp s en vue de r pondre des objectifs correctement cibl s 2 1 1 Des indicateurs pour le d veloppement durable d finitions et origines 2 1 1 a D finition et caract ristiques des indicateurs de d veloppement durable DEFINITIONS Qu est ce qu un indicateur de d veloppement durable De nombreuses approches peuvent tre trouv es dans la litt rature mais deux d finitions se rencontrent aujourd hui fr quemment celle de Boulanger et celle de l OCDE Boulanger consid re qu un indicateur 157 Indicators are natural everywhere part of everyone s life Meadows D 1998 Indicators and information systems for sustainable development Balaton Group 95 p p 12 97 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 est une variable observable utilis e pour rendre compte
41. ils rendent possible le recours des terres d grad es ou moins int ressantes pour l agriculture vivri re et l levage quelles seront les garanties pour que ces terres soient bien celles utilis es en priorit notamment en l absence d l ments incitatifs Par ailleurs de mani re g n rale un important probl me de maturit technologique et conomique subsiste pour la plupart de ces nouvelles fili res de production Au final au vu d une part des potentiels de production caract risant les diff rentes fili res et d autre part des tendances en terme de besoins en carburants pour les transports il semble aujourd hui indispensable urgent et prioritaire d accompagner ces plans de d veloppement des carburants alternatifs par un important travail portant sur la demande et ce via 90 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 Des politiques volontaires de soutien aux conomies d nergie aujourd hui parent pauvre des politiques cologiques fran aises et communautaires La conception et le d veloppement de modes de transport et de v hicules sobres nergies Une r flexion approfondie sur les modes de transport et de d placement ainsi que sur Vam nagement du territoire de mani re r ellement infl chir les tendances actuelles mati re de transport 91 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 202 Anne Lise F vre Gautier Partie
42. ou sur l adaptation de m thodologies g n rales pour une application aux th matiques du p le Associer minima un acteur conomique et un laboratoire Avoir des participants implant s en majorit en r gions Champagne Ardenne et Picardie Pr senter un caract re innovant S appuyer sur une R amp D de qualit Avoir des retomb es significatives sur les territoires du P le IAR en terme d emploi de cr ation de valeur d attractivit du territoire Pr senter un engagement fort des partenaires Les crit res de labellisation utilis s de 2005 d but 2008 sont au nombre de seize regroup s en quatre ensembles portant respectivement sur l int r t g n ral du projet sur sa qualit g n rale sur sa faisabilit et sa cr dibilit et enfin sur les retomb es attendues Pour chaque crit re une note de un cinq est attribu e au projet Ces crit res sont tous assortis d un coefficient de pond ration dont la valeur peut galement tre comprise entre un et cinq la somme de tous les coefficients tant gale 50 Le coefficient de chaque crit re peut diff rer 232 Les projets soutenus par le p le de comp titivit IAR peuvent tre orient s vers plusieurs types de financeurs FUI Fonds Unique Interminist riel ANR Agence Nationale de la Recherche Os o conseils r gionaux etc 233 Ces crit res ont t r vis s en mars 2008 de mani re tre largis et c
43. ressources hors UE et retomb es conomiques locales a13 Impact nerg tique et b1 climatique du transport des mati res premi res Si le projet fait appel une culture non r f renc e d finir la r ponse en situant la culture concern e par rapport aux cultures cit es Indicateur n6 Quel est l impact sur les ressources en nergies fossiles et sur le climat de la production et de l utilisation d intrants agricoles pour la production des agro ressources N MD D NS R ponses propos es N MD D cf tableau Si le projet fait appel une culture non r f renc e Indicateur n7 Quel est l impact sur le climat et d finir la r ponse en se sur les ressources en nergies fossiles de la N MD D NS positionnant par rapport m canisation agricole pour la production des agro aux cultures cit es et en ressources tenant compte de l existence d ventuelles bonnes pratiques R ponses propos es N D cf tableau Pr senter les pratiques vertueuses voqu es et influant sur la r ponse donn e cet indicateur Indicateur n8 Quel est l impact de la producti on des agro ressources en terme de consommation N MD D NS d eau pour l irrigation 2 R ponses propos es F MF N MD D cf tableau Le porteur de projet est invit pr senter les l ments sur lesquels il appuie la r flexion lui permettant de r pond
44. thanol principalement produit partir de ma s Leur production repr sente en 2007 48 de la production mondiale d thanol contre 38 en 2006 7 La production partir de soja y est galement en forte croissance D autres r gions tendent cependant devenir de s rieux comp titeurs En Am rique Latine plusieurs pays Argentine Colombie etc suivent l exemple br silien En Asie la Chine d veloppe une importante capacit de production d thanol partir de ma s soutenue par des objectifs d incorporation 2005 l Inde est le second producteur mondial d thanol partir de canne sucre derri re le Br sil La Malaisie et l Indon sie produisent quant eux du biodiesel partir d huile de palme avec l objectif affich d en exporter prochainement vers l Europe o le parc automobile est comme en France fortement domin par les v hicules diesel Enfin de nombreux pays africains s orientent galement vers la production de biocarburants notamment celle de biodiesel partir d huile de palme ou d thanol partir de canne sucre pour leurs besoins propres ou pour l exportation 1 2 2 b Durabilit des biocarburants l ments d une controverse En France partir du courant de l ann e 2006 les biocarburants deviennent en quelques mois un sujet de controverse majeur rejoignant en cela des sujets sensibles tels que les cultures d OGM et le nu
45. 155 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 3 De mani re g n rale une telle d marche globale supposait pour la conception de cet outil une collaboration et un suivi troit de la part du p le IAR une telle implication ne semblait pas pouvoir tre attendue en 2006 INTEGRER LA DEMARCHE TNS Nous l avons crit plus haut l approche propos e par The Natural Step a t identifi e comme une piste approfondir d s le d but de ces travaux de recherche Son apport en termes de planification strat gique du d veloppement durable semble effectivement tr s bien adapt au contexte aux objectifs et l action du p le IAR Mettre en uvre la d marche TNS suppose cependant d s l origine une adh sion et une implication forte de la structure son plus haut niveau cela n a pas t cas pour le p le TNS a t sollicit d s 2006 par le CREIDD et le groupe de travail du p le IAR sur l valuation des choix technologiques et le d veloppement durable Caroline Gervais pr sidente de l association TNS France a pr sent pour la premi re fois la d marche de TNS au p le IAR au cours du s minaire sur le d veloppement durable organis par celui ci en juin 2006 Cette conf rence marqu le point de d part de deux projets parall les L accompagnement du p le par TNS pour la formalisation de sa strat gie et de ses objectifs en terme de d veloppement durable L a
46. 16984 48 8 1391 Fluorures en tant que F total 2 000 2 000 inorganiques 5 000 74908 90 8 Acide Acide cyanhydrique HCN HCN Sulfure d hydrog ne HS 3 000 14808 79 8 1338 Sulfates 7 1 500 000 Particules PM10 50 000 392 Anne Lise F vre Gautier Annexes Poussi res totales 150 000 1806 26 4 1920 Octylph nols et thoxylates 0 d octylph nol 206 44 0 1191 Fluoranth ne 0 465 73 6 1207 Isodrine 0 36355 01 8 1922 Hexabromobiph nyle 0 1 0 1 0 1 50 00 0 1702 Ald hyde formique formald hyde 1 500 300 62 53 3 2605 Aniline 3 000 302 01 2 Hydrazine 100 70 67 56 1 2052 M thanol alcool m thylique 20 000 5 000 75 07 0 Ac tald hyde ald hyde ac tique ou 200 thanal 107 13 1 Acrylonitrile 1 000 106 99 0 1 3 butadi ne 15 000 74 87 3 Chlorom thane chlorure m thyle 15 000 1319 77 3 Cr sol m langes d isom res 200 123 91 1 1 4 dioxane 1 000 106 89 8 Epichlorhydrine 1 chloro 2 3 100 75 56 9 Oxyde de propylene 1 2 2 000 75 15 0 Sulfate de carbone 50 000 Pour les installations de combustion de puissance thermique sup rieure 20 MW ce seuil est fix 0 Pour les installations d incin ration de d chets non dangereux de capacit sup rieure 3 tonnes par heure et les installations d incin ration d
47. 17 en a rosols pouvant provoquer des refroidissements du climat tr s court terme Le cycle du carbone Le carbone est l un des l ments les plus cruciaux pour le fonctionnement de la plan te Son r le dans la productivit biologique et la r gulation du climat est fondamental Au cours de son cycle global cf Annexe 1 il passe successivement de l tat organique dans les organismes vivants la mati re organique les hydrocarbures l tat inorganique sous forme de CO atmosph rique ou de calcaire par exemple Le cycle du carbone est lui aussi fortement perturb par les activit s humaines en particulier la d forestation l extraction et la combustion d hydrocarbures la production de ciment Ces activit s dont l ampleur est connue sont responsables d un d gagement massif de gaz effet de serre dans l atmosph re g n rant des perturbations importantes et in dites du climat voir ci dessous L agriculture grande consommatrice d nergie en particulier pour la m canisation et la production d intrants mais aussi source de d forestation dans certaines r gions du globe aujourd hui un poids important au regard de cet enjeu 17 Ce fut notamment le cas en 1991 lors de l ruption du Pinatubo aux Philippines on value qu elle a abaiss la temp rature plan taire moyenne de 1 C pendant une ann e d l effet combin des missions de cendres et de SO Bourgue P A P
48. 1971 et de Walzer Sph res de justice 1997 met en vidence la n cessit d sormais de faire des indicateurs sociaux et du reporting social des vecteurs d un enrichissement du d bat public On retrouve la base de ce renouveau des indicateurs sociaux la contestation de l utilisation 176 conomiste fran ais Christian Com liau dans son ouvrage La croissance ou le progr s s est longuement pench sur cet usage abusif de l indicateur du PIB symptomatique d une croissance conomique rig e en but ultime fascinant les soci t s et leurs dirigeants Com liau C 2006 La croissance ou le progr s Croissance d croissance d veloppement durable Paris Seuil 312 p Jean Gadrey revient galement sur ce d bat au d but d un article pr sent en 2002 Gadrey J 2002 De la croissance au d veloppement la recherche d indicateurs alternatifs S minaire DARES Paris 77 Boutaud 2003 Fracture sociale fracture cologique la Terre est malade et si on changeait de thermom tre WWE 19 p 78 Dans l esprit de leurs promoteurs les indicateurs sociaux devaient constituer un outil de pilotage du d veloppement social dont le r le aurait t comparable celui de la comptabilit nationale pour la croissance conomique Perret B 2002 Indicateurs sociaux Etat des lieux et perspectives Conseil de l Emploi des Revenus et de la Coh sion sociale 37 p 3 179 La
49. 2 2 1 a et en s appuyant en particulier sur les quatre conditions de la durabilit Dans une soci t durable la nature n est pas syst matiquement soumise 1 une augmentation de la concentration des substances extraites de la cro te terrestre 2 une augmentation de la concentration des substances produites par les soci t s humaines 3 une augmentation de la d gradation de ses capacit s physiques De plus dans une soci t durable 4 les ressources doivent tre utilis es efficacement et quitablement de fa on pouvoir satisfaire les besoins humains fondamentaux dans le monde entier 23 Voir notamment le rapport Reconsid rer la richesse dans lequel Patrick Viveret analyse l volution et les transformations de la science conomique Viveret dit notamment Quand l conomie devient ce point d terminante que le politique lui m me calque ses valeurs ses r f rences ses crit res d efficacit et d efficience sur ceux de l conomique alors l quilibre de l ensemble soci tal est gravement menac nous passons d un univers o ce qui vraiment la valeur n a pas de prix pour rentrer dans un autre que nous voyons se mettre en place sous nos yeux o ce qui n a pas de prix n a pas r ellement de valeur Viveret P 2002 Reconsid rer la richesse Mission Nouveaux facteurs de richesse Secr tariat d Etat l conomie solidaire 135 p p 15 2
50. ACV se focalise sur les impacts g n r s par l ensemble du cycle de vie de ces produits du berceau la tombe soit depuis leur conception et leur fabrication jusqu leur utilisation et leur fin de vie Pour une entreprise ou une institution la r alisation d une ACV peut r pondre des objectifs internes am liorer la connaissance des atouts et des faiblesses d un produit optimiser certains aspects de son cycle de vie clairer sa conception ou sa re conception etc comme externes promouvoir un produit ou une politique environnementale apporter des 222 Cette compatibilit et compl mentarit est tudi e par Rob rt et al Rob rt K H Schmidt Bleek et al 2002 Strategic sustainable development selection design and synergies of applied tools Journal of Cleaner Production 10 3 p 197 214 Azar et al ont par exemple propos des indicateurs socio cologiques pour la durabilit reposant sur les quatre conditions de la durabilit de TNS Azar C J Holmberg et al 1996 Socio ecological indicators for sustainability Ecological Economics 18 p 89 112 133 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 informations dans le cadre d un dialogue avec des clients ou des fournisseurs soutenir des actions de lobbying etc La m thodologie suivre pour r aliser une ACV est aujourd hui tr s bien formalis e elle est d crite par les normes ISO 14040 et ISO 14044
51. IDD M D BOURG PROFESSEUR DES UNIVERSITES M J M BRIGNON INGENIEUR M N BUCLET MAITRE DE CONFERENCES M G GOSSE DIRECTEUR DE RECHERCHE INRA M D VERMERSCH DIRECTEUR DE RECHERCHE INRA Pr sident Examinateur Directeur de th se Examinateur Directeur de th se Rapporteur Rapporteur Anne Lise F vre Gautier RESUME ET MOTS CLES Cette th se porte sur l analyse des activit s du p le de comp titivit Industrie et Agro Ressources face aux enjeux du d veloppement durable Implant depuis 2005 au sein des r gions Picardie et Champagne Ardenne ce p le soutient des projets innovants de valorisation d agro ressources par l industrie Notre d marche repose sur une analyse des d fis auxquels le d veloppement durable cherche r pondre mettant en perspective la position de l agriculture et des agro industries Nous nous appuyons galement sur les apports de plusieurs approches m thodologiques d analyse de la durabilit en particulier la construction et l usage des indicateurs de d veloppement durable Ces travaux ont abouti au d veloppement d IDDAgro m thodologie d aide la d cision d di e l valuation des projets soutenus par le p le IAR au regard des enjeux du d veloppement durable Cette grille d indicateurs de d veloppement durable repose sur l valuation des impacts potentiels du cycle de vie des projets agro industriels Notre d marche a t valid e par le tes
52. Indicateur n 19 En dehors de l eau des agro ressources et des nergies fossiles quel est l impact des proc d s de production transformation sur les ressources naturelles faible taux de renouvellement comme les minerais Cet indicateur admet les r ponses D N La r ponse D correspondra une consommation de ces ressources par unit de produit principal jug e lev e ou tr s lev e la r ponse MD une consommation jug e moyenne et la r ponse N une consommation jug e faible ou n gligeable L valuateur pr sentera les ressources naturelles dont il est question ici ainsi que les l ments sur lesquels s appuie sa r ponse ane Mastny L 2008 Chaque ann e l industrie du cuivre utilise une base de ressources non renouvelable L tat de la plan te n 31 mai juin 2008 p 24 25 220 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 4 4 1 3 d Indicateurs pour les impacts sanitaires et environnementaux des proc d s INDICATEUR DE L IMPACT SANITAIRE ET ENVIRONNEMENT AL DES EMISSIONS REJETS OU DECHETS 15505 DES PROCEDES DE PRODUCTION TRANSFORMATION Cette question recouvre la production de d chets et l mission dans les diff rents compartiments de substances dangereuses pour la sant humaine et pour les milieux d un point de vue quantitatif et qualitatif a l exception des missions de GES d j trait es par ailleurs Il s agit des impacts potentiels C5
53. La conversion des sols toutes les modifications de l usage des sols y compris la d forestation hors urbanisation L urbanisation utilisation de terrains jusque plant s agriculture agroforesterie prairies ou naturels pour y implanter des activit s urbaines des infrastructures industrielles ou de transport ou encore de l habitat Ces implantations s accompagnent alors bien souvent d une tanch ification et d une st rilisation de ces sols Les nergies fossiles consommations d nergies fossiles Les missions rejets d chets rejet ou mission dans l environnement de substances polluantes pour l air l eau le sol et ou la sant ou de d chets Les consommations d eau Les ressources naturelles consommations de ressources naturelles non renouvelables ou consomm es au del de leurs seuils de renouvelabilit hors nergies fossiles et eau ma trise des risques Les changes commerciaux L emploi Ces cat gories d impacts ont t arr t es au bout de plusieurs mois de r flexions et discussions Elles repr sentent elles aussi un certain angle de vue mais visent en tous cas englober de fa on exhaustive tous les impacts pouvant tre g n r s par un projet de valorisation industrielle d agro ressources tout au long de son cycle de vie une importante nuance pr s toutefois ces cat gories d impacts s attachent principalemen
54. Les pailles sont ainsi un co produit des grains et inversement D autres peuvent apparaitre plus en aval lors de la phase de production comme les tourteaux de colza issus de extraction de I huile de colza brute 4 1 4 a M thode pour l int gration des co produits dans le bilan d un projet Si la valorisation des co produits est souvent un l ment cl de la rentabilit conomique d une fili re elle peut aussi influer fortement sur son bilan environnemental Une partie des impacts de la fili re doit leur tre attribu e afin de ne pas faire porter tout le poids de ces impacts sur le seul produit principal D autant plus que pour une tr s grande majorit de projets les activit s de production transformation seront implant es sur le territoire du p le dans la mesure o c est une des caract ristiques recherch es 224 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 En effet si on met au point un processus pour produire un produit mais que ce processus g n re par la m me occasion un produit B identifi comme co produit et qui peut lui aussi tre valoris 1l serait injuste d attribuer tous les impacts du processus au seul produit A Toute la question est de savoir selon quels crit res attribuer une partie de ces impacts au co produit B Plusieurs m thodes sont possibles impliquant videmment des r sultats diff rents parmi lesquelles L affectation des i
55. Quel est le risque environnemental et sanitaire associ la fin de vie des produits en particulier en cas d abandon de d chets dans l environnement 2 Ma trise des risques li s la fin de vie des produits Impact net de l utilisation du produit sur les ressources en eau en terme de consommation Impact environnemental net de l utilisation D chets Rejets du produit Emissions D chets Rejets Impact sanitaire net de l utilisation du produit Emissions Impact net des risques environnementaux et sanitaires li s l utilisation du produit rejets Ma trise des missions manipulation incendie risques D chets Impact climatique de fin de vie du produit Emissions Impact environnemental de la fin de vie du D chets Rejets produit Emissions Impact des risques environnementaux et sanitaires de la fin de vie du produit rejets Maitrise des missions manipulation incendie risques explosion Annexes Anne Lise F vre Gautier onglet Annexe 14 Extrait du contenu indicateurs d IDDAgro capitulati R Excel version SUIOS9Q 5 Y SINAJ JULIOLIO 9P SUOHIPUOD STUINOS sed JUOS au S3173 SIJ NO 9191008 AUN p sanbisdyd sap 91545029 sap s p onbnewas s uorejuausne p sed
56. agroalimentaire justement certaines alternatives influent sur la distribution et la commercialisation par exemple les AMAP Associations pour le Maintien de Agriculture Paysanne ou certains producteurs bio qui desservent un march exclusivement local 289 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 5 2 VERS DES VALORISATIONS AGRO INDUSTRIELLES DURABLES UNE ANALYSE ET DES PROPOSITIONS POUR LE POLE IAR Cette seconde partie de chapitre va nous permettre de revenir sur les points bloquants rencontr s dans la r alisation de ces travaux puis de les analyser pour en retirer une s rie de recommandations destination du p le IAR 5 2 1 Quelques le ons du d veloppement d IDDAgro et des cas d tude 5 2 l a Au c ur du probl me aux informations pour l analyse de la durabilit La lecture des pages pr c dentes traitant de la conception et du d veloppement d IDDAgro ainsi que des tudes de cas met en vidence un th me largement dominant parmi les difficult s rencontr es au fur et mesure de l avancement de ces travaux de th se celui de Vacc s aux informations n cessaires l analyse de la durabilit Les probl mes de disponibilit de qualit et de fiabilit des donn es se sont en effet pr sent s tant au niveau de la conception du d veloppement et du test sur des projets labellis s par le p le IAR de IDDAgro que pour le projet d tude
57. alisation d une Voici les principales D terminer les fronti res du syst me n est pas toujours simple des simplifications au niveau des d chets sous produits et co produits sont g n ralement n cessaires Les impacts inventori s doivent souvent tre r partis entre diff rents co produits issus du cycle il faut alors passer par des r gles d affectation pour r partir ces impacts selon un crit re physique ou conomique par exemple Les donn es n cessaires au calcul des indicateurs doivent tre de tr s bonne qualit elles doivent tre quantitatives et repr sentatives g ographiquement temporellement et techniquement parlant Enfin l tape finale d interpr tation des r sultats doit absolument tenir compte des hypoth ses formul es au d part de l analyse objectifs ventuelles simplifications 223 ng 10 i Cette unit fonctionnelle correspond une unit de service afin de pouvoir comparer des produits concurrents 134 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 fronti res du syst me etc mais aussi des incertitudes li es aux donn es et au calcul des indicateurs Mal faite ou trop rapide l interpr tation peut conduire une sous utilisation des r sultats de l analyse mais surtout des contresens Par ailleurs l ACV est un outil d valuation dont l usage est caract ris par certains risques et cert
58. des bact ries du sol ou aquatiques D nitrification o gr ce des bact ries encore l azote des nitrates est retourn l atmosph re sous forme de accompagn de dioxyde d azote et de CO Les activit s humaines et en particulier les activit s agricoles amplifient le ph nom ne de d nitrification et donc de relargage de CO et de 0 dans l atmosph re du fait notamment de l utilisation intensive d engrais agricoles apportant des nitrates suppl mentaires aux sols De plus la combustion thermique des moteurs et centrales transforme l azote en oxyde d azote ce qui conduit la formation de nitrates Il s agit principalement du cycle terrestre de l azote or son cycle oc anique est galement fortement perturb du fait nouveau des activit s agricoles et industrielles mais aussi de la p che intensive Les ph nom nes de ruissellement d rosion et les pluies apportent aux milieux aquatiques les nitrates non capt s par la biomasse terrestre L azote y est capt par les plantes les bact ries et en bout de cha ne par les animaux L apport massif d engrais agricoles a conduit une tr s forte augmentation de ce transfert d azote vers les lacs et les oc ans avec comme cons quence une importante eutrophisation de ces milieux parfois jusqu leur asphyxie totale Parall lement la p che intensive est responsable de retraits consid rables d azote du compar
59. e la production de biocarburants a bien en ralentissant les effets du changement climatique un impact indirect b n fique pour la biodiversit cette production grande chelle risque de s accompagner d autres impacts directs cette fois n fastes pour la biodiversit Les principaux risques mentionn s concernent la d gradation et la fragmentation des habitats des esp ces l augmentation des missions de gaz effet de serre du fait de d gradations de puits de carbone et de la d forestation la pollution de l eau et l eutrophisation ainsi que la surexploitation agricole due aux conflits d usage des terres et l augmentation des prix des denr es alimentaires Ces risques concernent donc aussi bien la production occidentale de biocarburants Europe Am rique du Nord que celle conduite dans les pays mergeants Pour ces derniers le cas de l orang outan en danger de disparition du fait de la destruction de son habitat naturel est devenu un des embl mes de la cause Figure n 13 Un orang outan dans son environnement naturel la for t humide 14 CBD 2007 New and emerging issues relating to the conservation and sustainable use of biodiversity Biodiversity and liquid biofuel production Note by the Executive Secretary 12 p 141 Les for ts humides de Born o et Sumatra qui subissent une forte d forestation principalement au profit des plantations de palmiers huile et de l exportation d
60. ellement suivis d effets Les propositions de TNS ont paru globalement rencontrer une certaine d fiance au sein du p le IAR L attention s est focalis e davantage sur l intervention consid r e comme int ress e d une structure de conseil ext rieure au p le que sur les r els enjeux de d veloppement du p le et sur ce que de tels travaux pouvaient lui apporter Une amorce d int gration des principes propos s par TNS a t r alis e au niveau de la conception de l outil d analyse de la durabilit d di au p le IAR L encore le manque d implication et donc de synergies possibles avec l action du p le t un obstacle a la poursuite de cette int gration elle aurait fait courir cet outil des risques suppl mentaires de ne pas tre utilis 3 1 2 Un outil d analyse mettant en uvre des indicateurs de d veloppement durable et reposant sur une approche sectorielle des projets et de leur cycle de vie 3 1 2 a Quelle vision du d veloppement durable Identification des enjeux du d veloppement durable dans une approche int grant le cycle de vie d un projet Pour apporter une aide au p le IAR la compr hension des atouts et des probl mes pos s par les projets en terme de d veloppement durable il fallait concevoir un outil qui repose sur une conception claire du d veloppement durable et de ses principes et qui mette en vidence les liens entre les projets et leurs impac
61. ensemble de ses parties prenantes Rechercher une plus grande ind pendance entre les positions du p le IAR et les int r ts directs de ses membres et partenaires REPOSITIONNER LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DES ACTIVITES DU POLE IAR AU SEIN DES TERRITOIRES Nous terminerons ce chapitre et ce m moire en soumettant au p le IAR quelques propositions moins conventionnelles Nous croyons que leur soumission un d bat au sein du p le impliquant les parties prenantes serait l occasion d une prise de conscience renouvel e de 298 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 l importance de rechercher des solutions toujours plus innovantes aux d fis pos s par le d veloppement durable et pourquoi pas d une nouvelle impulsion pour la dynamique du p le Ces propositions ont t en partie pr sent es dans un article r dig par Nicolas Buclet et Anne Lise F vre consacr la durabilit de l agriculture au sein d un territoire comp titif 361 dominante agricole Buclet et F vre Nous proposons au p le IAR les trois pistes de r flexion suivantes pour am liorer l int gration de ses activit s au sein de voies de d veloppement locales et globales plus durables Agir sur la port e g ographique des activit s du p le Au niveau de l approvisionnement agro ressources se donner des crit res permettant de privil gier les ressources produites localement et de fa on
62. environnement et le d veloppement cens s aider orienter l action internationale sur la base de la responsabilit environnementale et conomique cf Annexe 5 La Convention sur la diversit et les risques biologiques compl t e plus tard par le protocole de Carthag ne La Convention cadre sur les changements climatiques compl t e en 1997 par le protocole de Kyoto La D claration sur les principes de gestion des for ts Les 2500 recommandations de l Agenda 21 En 40 chapitres r partis dans 4 sections l Agenda 21 reprend les vingt sept principes d actions propos s par la D claration de Rio et d finit les objectifs et les moyens d ex cution correspondants mettre en uvre jusqu au 21 me si cle Ce vaste programme a d embl e une vocation d universalit il pr voit l implication tous les gouvernements institutions du d veloppement organismes des Nations Unies et secteurs ind pendants dans tous les domaines o l activit humaine affecte l environnement en outre il est applicable au niveau national r gional et local Le quaranti me et dernier chapitre de l Agenda 21 intitul L information pour la prise de d cision concerne en particulier les indicateurs de d veloppement durable cerne le probl me pos par l information dans le cadre du d veloppement durable chacun est un utilisateur et un fournisseur d informations au sens
63. es en kilogrammes de Carbone quivalent par tonne quivalent p trole PCI Ces facteurs d missions reposent sur un certain nombre d hypoth ses et notamment Les missions g n r es en amont la combustion sont int gr es Les biocombustibles contiennent un pourcentage d humidit quivalent 30 pour les biocombustibles issus de fili res d di es ainsi que pour les corces sciures et broyats de 40 pour les plaquettes foresti res et 10 pour la paille Les corces sciures et broyats de DIB les plaquettes foresti res ainsi que la paille sont consid r s comme tant des co produits ou sous produits non issus du site et obtenus via un approvisionnement Lorsqu ils sont produits et consomm s sur site la m thode Bilan Carbone consid re que les missions qui leur sont associ es sont nulles 4287 7 TO sont valables pour l lectricit produite en France Les missions pour l lectricit provenant pour l essentiel de centrales nucl aires ce qui influe bien s r beaucoup sur les missions de GES Quatre niveaux d missions peuvent tre distingu s dans le tableau ci dessus moins de 60 kg q tep entre 250 et 400 kg tep entre 700 et 1000 kg q tep et plus de 1150 kg q C tep Sans surprise les biocombustibles sont les sources d nergies les moins mettrices 286 DIB D chets Industriels Banals 287 Calcul es partir
64. es sont diff rentes de celles g n ralement utilis es pour la culture concern e et reconnues comme tant plus toxiques ou cotoxiques 194 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 Pratiques agricoles particuli res demand es par le projet et modifiant le recours aux intrants par rapport aux m thodes conventionnelles Moindre recours aux Recours aux intrants Recours aux intrants Mode de culture intrants agricoles par agricoles accru par agricoles tr s accru par biologique rapport aux pratiques rapport aux pratiques rapport aux pratiques conventionnelles conventionnelles conventionnelles Chanvre miscanthus TCR peuplier saule switchgrass Doubles cultures lin tr fle luzerne tournesol orge avoine seigle triticale bl TCR eucalyptus Vari t s cultiv es Ma s betterave colza pommes de terre sorgho Tableau n 13 Valeurs prises pour vingt types de cultures par l indicateur relatif 1 impact environnemental et sanitaire des intrants agricoles pour la production des agro ressources Si le projet fait appel une plante non r f renc e ici le porteur de projet est invit d finir lui m me la r ponse appropri e sur la base de tous l ments qu il jugera pertinents et qu il pr sentera et notamment des travaux de recherche qui auraient t pr alablement men s avec ou par des organismes de recherche agronomique INDICATEUR DE L IMPACT DE LA
65. et rassemble des r f rences utiles pour renseigner ces indicateurs le plus souvent sous forme de tableaux Ces r f rences et ces tableaux sont ceux expos s pr c demment qui ont permis de mettre au point les indicateurs L onglet Informations rechercher rassemble pour chaque tape du cycle de vie les principales informations que le porteur de projet devrait tre amen rechercher sur les caract ristiques du projet Il s agit principalement d un aide m moire et d un r capitulatif des questions se poser sur un projet Un extrait est pr sent ci dessous Informations a rechercher pour les indicateurs Surfaces mobilis es par les cultures d di es au projet rendements correspondants Les cultures n cessitent elles une conversion d usage de terres Caract ristiques recherch es pour les agro ressources ventuelles pratiques agricoles sp cifiques a mettre en ceuvre m canisation intrants irrigation Autres informations utiles Tableau n 38 Extrait de l onglet Informations rechercher IDDAgro version Excel principales informations a rechercher sur les caract ristiques du projet pour analyser les diff rentes tapes de son cycle de vie 322 Cf tout le sous chapitre 4 1 249 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 Les deux derniers onglets pr sentent des l ments non directement utiles la r alisation de l analyse mais pouvant tre
66. gligeable dans cette d cision En cons quence le projet 314 Anne Lise F vre Gautier Conclusion g n rale d tude de la durabilit de la production d thanol de Cristanol n a pas pu aboutir pendant cette th se Cette situation est en outre peu encourageante pour l ensemble des recherches qui restent mener pour faire avancer la compr hension et la ma trise du bilan de la production de biocarburants au regard des enjeux du d veloppement durable Un second volet applicatif a t mis en place dans le cadre de cette th se en vue de tester le fonctionnement d IDDAgro sur plusieurs cas de projets existants Avec l aide du p le nous nous sommes tourn s vers deux projets labellis s entre 2005 et 2007 afin de faire fonctionner IDDAgro en conditions r elles L objectif tait de tester la pertinence de notre approche et l ad quation de l outil aux projets soutenus par le p le IAR et de comprendre comment IDDAgro pouvait tre am lior Ces tests se sont d roul s en quatre tapes pour commencer une pr sentation d IDDAgro et de notre d marche au porteur de projet la pr sentation en retour du projet et de ses caract ristiques puis l utilisation d IDDA gro proprement dite et enfin une discussion autour des r sultats obtenus et de la pertinence de la d marche Plusieurs enseignements ont pu tre d gag s l issue de ces deux tests Le premier est qu un des int r ts essentiel
67. l appellation biocarburants d signe tous les carburants alternatifs l essence et au gazole produits partir de mati re premi re organique la biomasse L expression carburants v g taux qui offre l avantage de se d marquer de la pol mique est galement souvent utilis e les carburants alternatifs d origine animale qu elle 0 La plupart des associations cologistes francophones se sont positionn es contre l utilisation du terme biocarburants et d fendent l utilisation de agrocarburants ce qui conf re celui ci une connotation marqu e 69 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 exclut restant assez anecdotiques Nous nous focaliserons ici sur les seuls carburants liquides en particulier les deux grandes fili res que sont l thanol utilisable dans les moteurs essence et les huiles v g tales pour les moteurs diesel Selon les moteurs l thanol peut tre utilis pur ou en m lange avec de l essence dans de faibles proportions 5 10 ou presque pur jusqu 85 ou encore sous forme d ETBE un ther obtenu par r action de l thanol avec de l isobut ne g n ralement utilis en m lange 15 Le m lange 85 1 E85 s utilise dans les v hicules flex fuel motorisation adapt e pour fonctionner avec un m lange d essence et d thanol contenant jusqu 85 d thanol Le biodies
68. l industrie se r v lent tre de v ritables d fis face l exigence de modes de d veloppement significativement plus durables Pour illustrer ce propos nous nous arr terons sur le cas particulier de la production de carburants pour les transports partir de ressources v g tales en particulier agricoles Evaluation internationale des sciences et technologies agricoles pour le d veloppement International Assessment of Agricultural Knowledge Science and Technology for Development 32 Anne Lise F vre Gautier Partie Introduction Nous pr senterons les principaux l ments au c ur de la controverse portant sur le bilan de 10 ces biocarburants en particulier en termes de durabilit Comment d s lors aider les acteurs agro industriels remplir les conditions et suivre les itin raires garantissant une production et une utilisation durable des agro ressources C est ainsi qu merge avec force le besoin d tre en capacit d valuer de fa on pouss e les activit s humaines en l occurrence l usage industriel des agro ressources au regard des enjeux du d veloppement durable Dans le second chapitre de cette partie nous nous pencherons sur quelques moyens permettant d valuer la durabilit des syst mes Le p le de comp titivit Industrie et Agro Ressources l origine de ces travaux ayant manifest d s le d part son souhait de recourir des i
69. l ments qui le guident Pour donner un exemple c est le cas de l indicateur n 4 relatif l impact sur les paysages de la conversion des sols ventuellement n cessaire la culture des agro ressources Pour r pondre la question La culture des agro ressources occasionne t elle un impact sensible sur le paysage le porteur de projet est invit choisir parmi les cas suivants tout en pr sentant les l ments sur lesquels s appuie sa r ponse Impact jug positif ou tr s positif sur les paysages r ponse MF ou F pour moyennement favorable ou favorable Pas d impact significatif sur les paysages r ponse N pour neutre Impact jug n gatif ou tr s n gatif sur les paysages r ponse MD ou D pour moyennement d favorable ou d favorable Dans d autres cas les indicateurs reposent sur des donn es de r f rence relativement compl tes issues de sources telles que la m thode Bilan Carbone propos e par l ADEME C est le cas par exemple de l indicateur n 27 Quel est l impact sur le climat de l limination des rejets et d chets issus du produit Cet indicateur s appuie sur le tableau suivant rassemblant des facteurs d missions tir s de la m thode Bilan Carbone 311 Anne Lise F vre Gautier Conclusion g n rale Emissions en kg qu C tonne Mode de traitement Incin ration Incin ration d charge sans d charge avec sans avec valorisat
70. le et les valuateurs pourraient s appuyer 213 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 4 primaires en fonction de leurs missions de GES exprim es en kilogrammes de Carbone quivalent par tonne PCI 285 Ressources nerg tiques Type ge incenitude combustible kg q tep PCI Biocombustibles valoris s sur site Ecorces sciures broyats de DIB biocombustible 4 10 Plaquettes foresti res 11 10 Biocombustibles fili res d di es Electricit produite en France Gaz naturel GPL fossile liquide 871 5 Carbur acteur fossile liquide 931 5 Gazole Fuel domestique Supercarburant fossile liquide 978 5 Fuel lourd 1016 5 Charbon Agglom r s Charbon sous bitumineux 1181 20 Coke de p trole Briquette de lignite Lignite fossile solide 1230 20 Schistes 1304 20 Coke de houle Coke de lignite fossile solide 1328 20 Tourbe 1353 20 Tableau n 21 Facteurs d missions associ s aux diff rentes sources d nergie exprim es en kilogrammes de Carbone quivalent par tonne quivalent p trole PCI Les missions indiqu es pour le bio thanol et partir de colza sont calcul es a partir des facteurs d missions et de conversion propos s la m thode Bilan Carbone v 4 qui elle m me se base sur des donn es extraites de l tude r alis es en 2002 par l ADEME et la DIREM De mani re
71. mais impossible mettre en uvre et l valuation relative est alors utilis e comme un pis all C est donc le r f rentiel utilis qui distingue ces deux types d approches l objectif atteindre d un c t la situation initiale de l autre Un troisi me type de d marche peut cependant tre envisag une analyse qui se passe totalement de tout r f rentiel en lien avec un tat pass ou futur du syst me tudi Les impacts de ce dernier sont alors caract ris s en terme de bon ou mauvais faibles ou importants etc L int r t de cette approche est beaucoup plus limit que les deux pr c dentes tr s subjective elle n utilise que des rep res de type bien ou mal Elle peut tre envisag e cas extr me lorsqu il n est jug possible de caract riser ni situation initiale n1 objectifs vis s Son utilisation est cependant symptomatique d une d marche d valuation tr s peu ambitieuse quelles qu en soient les raisons L ANALYSE ET L EVALUATION FACE AU PROCESSUS DE DECISION Comme nous l avons vu les outils d analyse et d valuation de la durabilit sont fr quemment utilis s dans le cadre de l aide la d cision 115 fournissent aux d cideurs des informations utiles et clairantes sur leurs champs d actions Il est souvent n cessaire de rappeler la n cessaire s paration entre les deux domaines que sont la d cision et l apport d in
72. mas correspondant aux tapes B G du cycle 169 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 3 R t Intitul de l impact impact de la conversion des sols sur la biodiversit Cd 2 impact de la conversion des sols sur la qualit Cd A3_ Impact de la conversion des sols sur les missions de GES 4 impact des cultures sur les paysages y 5 Impact environnemental des missions li es l utilisation d intrants agricoles Impact sanitaire des missions li es l utilisation d intrants agricoles Impact de l utilisation d intrants agricoles engrais et produits phytosanitaires sur le climat Impact sur le climat et sur les ressources en nergie fossile de la production des intrants agricoles engrais et produits phytosanitaires 9 Impact sur le climat et sur les ressources en nergies fossiles de la m canisation agricole a10 Impact environnemental et sanitaire de la m canisation agricole Att Impact sur les ressources en eau Impact sur les droits humains via l emploi les revenus et les conditions de travail lorsque la production est implant e hors du territoire de l UE A13 Impact sur l conomie locale lorsque la production est implant e hors du territoire de l UE Etape B Impacts associ s l approvisionnement transport et stockage en agro ressources et autres mati res premi res Bi Impact du transport sur les ressources en nergi
73. me si elles ne permettent pas d liminer totalement les missions de NO En outre le fait d utiliser des engrais organiques la place d engrais issus de la p trochimie est galement un l ment positif la consommation d nergie fossile 2 lt 270 n cessaire la production de ces derniers en est d autant r duite 209 Toute activit humaine quelle qu elle soit est g n ratrice d impacts L agriculture biologique ne fait pas exception 270 Les engrais azot s issus de la p trochimie sont principalement produits par synth se d ammoniac partir de l azote de l air via un important apport nerg tique fourni par du gaz naturel 201 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 4 1 1 c Indicateurs pour les impacts de la m canisation agricole INDICATEUR DE L IMPACT DE LA MECANISATION AGRICOLE SUR LE CLIMAT ET LES RESSOURCES EN ENERGIES FOSSILES agriculture moderne consomme beaucoup d nergie pour produire et faire fonctionner les machines agricoles La m canisation des exploitations g n re des missions de GES et des consommations d nergies fossiles pour la fabrication l entretien et les consommations en carburants des machines La m thode Bilan Carbone propose des facteurs d missions sur lesquels s appuient les donn es du graphique suivant 350 300 250 200 150 100 Figure
74. mes tirer avantage des conditions historiques et actuelles pour pr voir l avenir o nous voulons aller o nous pourrions aller 5 Un caract re pragmatique L valuation des progr s en faveur du d veloppement durable doit se fonder sur un ensemble explicite de cat gories ou un cadre structurel comportant des liens entre d une part la vision et les objectifs et d autre part des indicateurs et des crit res d valuation un nombre limit de points cl s analyser un nombre limit d indicateurs ou de jeux d indicateurs afin que les progr s apparaissent clairement la normalisation des mesures chaque fois que les circonstances le permettent afin de rendre les comparaisons possibles la comparaison des valeurs des indicateurs avec les objectifs les valeurs de r f rence les champs les seuils ou l orientation des tendances selon les besoins 6 Une laboration transparente L valuation des progr s vers le d veloppement durable doit rendre les m thodes et les donn es utilis es accessibles tous rendre explicites tous les jugements hypoth ses et incertitudes dans les donn es et les interpr tations 123 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 7 Une communication claire L valuation des progr s vers le d veloppement durable doit tre con ue de fa on r pondre aux besoins de la client le et des utilisateurs mettre profit des i
75. notamment de sa communication et sa politique interne des travaux du groupe de travail en charge de l valuation technologique et du d veloppement durable Un suivi particulier du cas de la production de carburants issus de mati res premi res agricoles et v g tales 167 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 3 IDENTIFICATION DU CYCLE DE VIE D UN PROJET DE VALORISATION D AGRO RESSOURCES Cet inventaire avait pour objectif de recenser de fa on exhaustive tous les impacts sanitaires et environnementaux potentiels d un projet de valorisation industrielle d agro ressources ainsi que les impacts socio conomiques potentiels qui pourraient compl ter les crit res d j identifi s par le p le comme expliqu pr c demment cf 3 1 2 a Le cycle de vie d un projet type a pour cela t identifi 1 comprend les sept tapes suivantes L tape A la production des agro ressources l agriculture L tape B l approvisionnement l acheminement des agro ressources et des mati res premi res vers le site principal de production et de transformation cette tape inclus galement les ventuels stockages interm diaires L tape la production et la transformation pour obtenir le produit principal L tape D une tape fictive correspondant la prise en compte du devenir des ventuels co produits L tape la distributio
76. occupation majeurs est galement le risque que certains des m canismes du cycle du carbone diff rents de ceux directement perturb s par les missions de gaz effet de serre comme la photosynth se et l absorption du carbone par les oc ans soient leur tour d s quilibr s du fait de l augmentation des concentrations de gaz effet de serre dans l atmosph re La fa on dont les cosyst mes les organismes vivants et les soci t s humaines qui en d pendent parviendront s adapter ces modifications majeures de leur environnement est videmment un immense sujet de pr occupation o l agriculture occupe une place centrale a v nements climatiques extr mes 5 Figure n 2 Pr vision des effets du changement climatique IAASTD 2008 23 Courant oc anique prenant sa source entre la Floride et les Bahamas Il se dilue dans l oc an Atlantique au niveau de la longitude du Groenland GIEC 2007 Climate Change 2007 Synthesis Report IPCC 52 p 43 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 En outre si la prise de conscience et la mobilisation progressent dans le monde entier les derni res nouvelles du changement climatique ne sont pas bonnes En effet les missions de gaz effet de serre mondiales semblent cro tre plus rapidement que pr vu malgr l entr e en vigueur du Protocole de Kyoto Parmi les informations publi es en septembre 2008 par le Global Ca
77. qu elles taient nocives pour la sant de l homme Principe 15 Pour prot ger l environnement des mesures de pr caution doivent tre largement appliqu es par les Etats selon leurs capacit s En cas de risque de dommages graves ou irr versibles l absence de certitude scientifique absolue ne doit pas servir de pr texte pour remettre a plus tard l adoption de mesures effectives visant pr venir la d gradation de l environnement Principe 16 Les autorit s nationales devraient s efforcer de promouvoir l internalisation des co ts de protection de l environnement et l utilisation d instruments conomiques en vertu du principe selon lequel c est le pollueur qui doit en principe assumer le co t de la pollution dans le souci de l int r t public et sans fausser le jeu du commerce international et de l investissement Principe 17 Une tude d impact sur l environnement en tant qu instrument national doit tre entreprise dans le cas des activit s envisag es qui risquent d avoir des effets nocifs importants sur l environnement et d pendent de la d cision d une autorit nationale comp tente Principe 18 Les Etats doivent notifier imm diatement aux autres Etats toute catastrophe naturelle ou toute autre situation d urgence qui risque d avoir des effets n fastes soudains sur l environnement de ces derniers La communaut internationale doit faire tout son possible pour aider les Etats sinistr s Principe 19 Le
78. rement sur les crit res auxquels les acteurs agro industriels devaient tre vigilants dans la conception de nouveaux projets Nous avons ainsi d velopp une m thodologie d analyse de la durabilit des projets soutenus par le p le de comp titivit Industrie et Agro Ressources qui constitue un outil d aide la d cision usage du p le IAR et que nous avons baptis e IDDAgro Indicateurs de D veloppement Durable pour les Agro ressources Pour conclure ce m moire nous allons pr senter ici une analyse des r sultats obtenus au cours de ces trois ann es puis tenter de d gager quelques perspectives pour l avenir destination du p le IAR et de ses partenaires mais aussi de la recherche Analyse des r sultats Partie Analyser la durabilit des valorisations non alimentaires d agro ressources des enjeux complexes La premi re partie de ce m moire rassemble les bases contextuelles et m thodologiques sur lesquelles reposent ces travaux de recherche Nous avons tout d abord analys les principaux enjeux pour lesquels une r ponse est aujourd hui recherch e dans le cadre du d veloppement durable Le syst me terrestre subit depuis plus d un si cle d j des perturbations d origine anthropique grandissantes annon ant aujourd hui une crise cologique majeure puisqu elle atteint d sormais les m canismes de r gulation terrestre sur lesquels reposent le fonctionnement et l quilib
79. riode allant du ler avril au 31 d cembre Tout exploitant qui a d clar pour une ann e donn e en application des alin as pr c dents une mission d un polluant sup rieure au seuil fix pour ce polluant d clare la quantit mise de ce polluant pour l ann e suivante m me si elle est inf rieure aux seuils L exploitant d une installation class e soumise autorisation d clare chaque ann e au ministre charg de l environnement la production de d chets dangereux de l tablissement d s lors que celle ci est sup rieure 10 tonnes par an Toutefois pour les tablissements exer ant une des activit s figurant sur la liste de l annexe I b ce seuil est de 2 tonnes par an L exploitant d un tablissement exer ant une des activit s figurant sur la liste de l annexe I b d clare chaque ann e au ministre charg de l environnement la production de d chets non dangereux de l tablissement d s lors que celle ci est sup rieure 2 000 tonnes par an L exploitant d une installation class e assurant le traitement de d chets dangereux d clare chaque ann e au ministre charg de l environnement les quantit s admises et trait es sur le site 385 Anne Lise F vre Gautier Annexes L exploitant d une installation class e de stockage d incin ration de compostage ou de m thanisation de d chets non dangereux d clare chaque ann e au ministre charg de l environnement les quantit s admises et t
80. t du projet Nature strat gique du projet pour les entreprises et positionnement international du projet Nature du programme Recherche et D veloppement pr vu et caract re novateur du projet originalit du projet s il prolonge un projet ant rieur Ad quation du projet avec les axes prioritaires du p le importance de la contribution du projet aux objectifs du p le Compl mentarit avec les autres projets du p le B Qualit du projet Qualit de la formulation probl matique clairement formul e et structur e D marche m thodes et outils clairement explicit s Qualit de l analyse du contexte technique et conomique verrous technologiques a lever situation du march analyse de la concurrence brevets mettre en uvre pour atteindre l objectif projets concurrents R elle maitrise de la conjoncture scientifique conomique et r glementaire Qualit et compl mentarit du partenariat valeur ajout e apport e par chacun des partenaires et compl mentarit comp tences en RDT comp tences industrielles et commerciales partenariats scientifiques pr vus qualit des quipes exp rience acquise par les partenaires travaux ant rieurs moyens requis de tous ordres partenariat entre les r gions le projet fait il intervenir des acteurs des r gions Champagne Ardenne et Picardie Faisabilit cr dibilit du projet Pertinence scie
81. ti ue moyenne min N ON Fermentescibles et Tableau n 28 R ponses admises par l indicateur relatif l impact climatique de l limination des rejets et d chets issus de l utilisation du produit hors cas de substitution Mode de traitement d chets dangereux solides min raux tr s peu r actifs volutifs et solubles enfouissement i N 5 i i N combustibles i Si l utilisation du produit ne g n re pas de rejets ou de d chets l indicateur est d sactiv Si les rejets et d chets sont compos s de plusieurs l ments destin s tre trait s s par ment dans plusieurs de ces fili res le porteur de projet attribuera une r ponse globale en tenant compte de la proportion de chaque l ment Si les rejets et d chets doivent subir un autre 934 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 4 traitement que ceux cit s ci dessus le porteur de projet est invit pr ciser et d terminer la r ponse correspondante En cas de substitution c est le tableau suivant qui s applique Impact climatique de l limination des rejets et d chets g n r s par l utilisation du nouveau produit L utilisation du produit ne g n re pas de rejets ou de d chets Impact apr s substitution L utilisation du produit ne g n re pas de rejets ou de d chets Impact climatique de l limination des rejets et d chets g n r s par l utilisation du pro
82. tique net est donc le suivant Indicateur n 25 Quel est l impact net de l utilisation du produit sur les ressources en nergies fossiles 51 le projet ne vise pas de substitution les valeurs prises par l indicateur sont celles du Tableau n 23 Dans le cas contraire cinq r ponses sont possibles selon le tableau ci dessous 231 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 Nouveau produit nergie consomm e Consommation _ Moins 50 de l nergie Plus de 50 de l nergie nerg tique consomm e est d origine fossile consomm e est d origine fossile Pas de globale est Toute l nergie Impact apr s substitution consommation jug e faible nerg tique voire globale jug e globale jug e globale jug e globale jug e n gligeable mod r e dans forte dans mod r e dans forte dans dans l absolu l absolu l absolu Pas de consommation nerg tique Consommation nerg tique globale est jug e faible voire n gligeable dans l absolu mmation Moins de le jug e 50 de r e dans l nergie u consomm e mmation est d origine e jug e fossile _ fforte dans u Produit substitu nergie consomm e mmation e jug e r e dans u mmation le jug e dans abso Plus de 50 de l nergie consomm e est d origine fossile Tableau n 25 Impact net de l utilisation du produit par unit de produit sur les ressources en
83. tournesol betteraves ou colza r ponse MD Pour les agro ressources issues de la vigne Avec des pratiques agricoles impliquant un moindre recours la m canisation ou une m canisation alternative par rapport l agriculture conventionnelle r ponse MD En agriculture conventionnelles r ponse D 203 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 S1 le projet fait appel une vari t de plante non r f renc e le porteur de projet est invit d finir lui m me la r ponse appropri e en se positionnant par rapport aux cultures cit es et sur la base de tous l ments qu il jugera pertinents et qu il pr sentera mais galement en tenant compte de l existence d ventuelles bonnes pratiques Dans tous les cas les pratiques agricoles dont le porteur de projet estime qu elles permettent de r duire l impact de la m canisation par rapport l agriculture conventionnelle devront tre pr sent es INDICATEUR DE L IMPACT DES EMISSIONS ISSUES DE LA MECANISATION AGRICOLE SUR L ENVIRONNEMENT ET LA SANTE Les machines agricoles sont galement responsables du rejet d missions polluantes dans l atmosph re Ces missions ont un impact environnemental et sanitaire identifi dans l inventaire des impacts potentiels r alis cf 3 1 2 b Pour une exploitation agricole ou une culture l impact sera proportionnel au nombre de machines agricoles employ es mais galement la
84. uvre et les volutions imp ratives qui caract risent les diff rents enjeux du d veloppement durable En mati re de durabilit en effet tout n est pas n gociable pour d cider de ces arbitrages m me s ils restent in vitables et n cessaires Pour finir il nous semble n cessaire d ouvrir le d bat sur une question aujourd hui encore quelque peu tabou celle de la l gitimit de modes de production visant r pondre tous les besoins exprim s sur un march 51 le d veloppement durable vise satisfaire les besoins essentiels du plus grand nombre partout dans le monde aujourd hui et demain le facteur limitant que constituent les capacit s du syst me terrestre impose de questionner ces besoins Le fonctionnement suivi jusqu ici par nos syst mes de production et de consommation en effet conduit la surexploitation et la d gradation de la plupart des ressources naturelles et des cosyst mes terrestres au point de menacer aujourd hui non pas les conditions de toute vie sur Terre mais bien les conditions de vie d un grand nombre d tres humains D s lors une remise en cause de certains de nos besoins n est elle pas in vitable pour des trajectoires de d veloppement vraiment durables R tablir une r elle distinction entre d sirs et besoins humains essentiels tels que ceux d finis par M Max Neef Max Neef 1991 constitue sans doute la premi re tape de cette n cessaire clarificati
85. uvre l ensemble de la d marche propos e par TNS lors l accompagnement de la transition d un syst me vers la durabilit Elle englobe et reprend tous les points pr sent s ci dessus Elle comporte quatre tapes TNS s y r f re comme tant la m thode D 131 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 Etape A utiliser les principes et les m taphores propos s par TNS pour faire partager une vision commune du syst me et de sa durabilit ainsi qu un langage commun l ensemble des acteurs du syst me Etape analyser le point de d part confronter l tat actuel du syst me de ses activit s aux quatre conditions de la durabilit Etape imaginer ce quoi le syst me et ses activit s ressembleraient au sein d une soci t durable c est dire s ils taient en parfait accord avec les quatre principes de la durabilit Utiliser pour ce faire la m thode du backcasting opposer au forecasting qui correspond la pr vision d un futur via la prolongation et la projection des tendances et contraintes actuelles le backcasting demande au contraire d imaginer un futur souhaitable m me s il ne semble pas r aliste par rapport la situation actuelle puis de prendre ce futur comme point de d part pour progressivement construire un itin raire le reliant au pr sent Cette m thode permet de se concentrer sur les vrais objectifs att
86. voluer UNDESA CSD et al 2006 La r vision en cours porte sur la mise jour et l adaptation du syst me existant en fonction des r centes volutions et sur l valuation du besoin en nouveaux travaux internationaux Theme _ __ Sub theme __ Theme ______ Sub theme ______ SOCIAL ECONOMIC Equity Poverty 1 3 Gender equality BA Nutritional Status Financial status 33 Mortality Material consumption Health 6 Drinking w ater Healthcare delivery Waste generation and management 19 22 Transportation Education INSTITUTIONAL 36 Institutional capacity 37 Population 5 nee 6 aye Urbanization 7 Oceans seas Coastal zone and coasts Fisheries Fresh water Water quantity 18 Water quality Biodiversity Ecosystem 15 Species Parfois ces sous dimensions sont d finies avant d tre a posteriori reli es aux trois piliers comme l a fait Eurostat pour d finir les indicateurs de l Union Europ enne cf encadr pages suivantes Lorsque l approche par enjeux s affranchit des trois ou quatre piliers du d veloppement durable elle peut parvenir une v ritable analyse transversale bien plus capable si les enjeux et les indicateurs sont choisis avec pertinence de mettre en lumi re les principales failles des modes de d veloppement actuels 15 DSD Division for Sustainable Development 111 Anne Lise F
87. vre Gautier Partie Chapitre 2 Les indicateurs de d veloppement durable de l Union Europ enne En Europe les travaux sur les indicateurs de d veloppement durable sont pilot s par Eurostat Office statistique des Communaut europ ennes et le Comit de Programme Statistique Les premiers travaux sur les indicateurs de DD datent de 1997 quand suite a la premi re s lection d indicateurs par PONU et en guise de contribution exp rimentation Eurostat publia 46 indicateurs europ ens bas s sur la liste des Nations Unies Suite l adoption en 2000 par PONU d une liste plus r duite d indicateurs Eurostat publia 63 indicateurs reprenant et compl tant cette s lection En septembre 2001 le CPS mit sur pied une task force sur les indicateurs de d veloppement durable charg e d laborer une action commune La liste d indicateurs r sultant des travaux de la task force a t examin e et ent rin e par la Commission 5 et donna lieu la publication d un rapport final Cette s lection repose sur la en f vrier 200 d finition du d veloppement durable du Rapport Brundtland La task force s est galement r f r e aux initiatives existantes en mati re d indicateurs les travaux de PONU de l OCDE les indicateurs structurels de la Strat gie de Lisbonne les indicateurs de Laeken les indicateurs de suivi du processus d int gration de Cardiff agriculture nergie transport e
88. 150 000 tonnes de paille Avec une capacit lectrique de 22 MW cette centrale doit couvrir les besoins en nergie de Chamtor et Cristanol CSD est port par un consortium form par Champagne C r ales Chamtor La Caisse des D p ts le Cr dit Agricole Nord Est et Dalkia Une unit de d monstration industrielle de production de plusieurs milliers de tonnes par an d acide succinique le projet BioAmber port par ARD et DNP Green Technology Diversified Natural Products Soci t am ricaine de biotechnologies 334 dont Un pilote industriel dans le cadre du projet FUTUROL port par onze partenaires Champagne C r ales et ARD visant d velopper et commercialiser un proc d de production de bio thanol de seconde g n ration partir de plantes enti res ou de biomasse lignocellulosique 333 2008a Electricit verte le projet marnais CSD retenu Champagne C r ales Chamtor Cr dit Agricole Nord Est Caisse des D p ts Dalkia 334 Dont notamment Agro industrie Recherches et D veloppements ARD Conf d ration G n rale des Betteraviers CGB Champagne C r ales Cr dit Agricole du Nord Est IFP INRA Lesaffre ONE Tereos Total et Unigrains 268 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 Figure n 26 Vue a rienne du site agro industriel de Bazancourt Pomacle source www chamtor fr Ce site industriel qui rassemble des entit s sp cialis es d
89. 2 Les r sultats calcul et interpr tation 3224 M thode pour l agr gation partielle des indicateurs Une fois renseign s IDDAgro doit agr ger les indicateurs pour chacun des sept enjeux du d veloppement durable tous les indicateurs correspondant cet enjeu seront synth tis s via une moyenne simple Cette agr gation partielle d bouche au final sur sept indicateurs agr g s sept indices dans le but de faciliter l interpr tation des r sultats sans pour autant perdre trop d information et de permettre une visualisation de l impact global des projets sur chacun des sept enjeux du d veloppement durable Ce calcul doit donc tre assorti d une repr sentation graphique de type diagramme en toile par exemple permettant de situer la performance du projet au regard des sept enjeux Un des points tr s important dans l agr gation des indicateurs est la transparence et la r versibilit du processus il doit toujours tre possible de revenir en arri re d composant les indices et d acc der facilement au d tail du calcul L objectif est d viter l effet bo te noire et de mettre le p le IAR et les porteurs de projets en capacit de D cortiquer un r sultat pour comprendre pr cis ment d o il vient et quels sont les facteurs qui en sont l origine Simuler et comparer des actions correctives pour en visualiser les effets 180 Anne Lise F vre Gautier Partie
90. 85 La question du potentiel de substitution 87 Quelles perspectives I an PE re ee en ee ee ete ne 89 Conclusion du chapitre 4 ne ted AR a AN ar 93 Chapitre 2 Analyser et valuer la durabilit tude d approches et de questions M NOOlO DIU nn arme nn eo di 95 2 1 Les indicateurs de d veloppement durable comme outils d aide la d cision pour analyse et l valuation de la durabilit tude 97 2 1 1 Des indicateurs pour le d veloppement durable d finitions et 97 2 1 1 a D finition et caract ristiques des indicateurs de d veloppement durable RESTE SR ne Micon shiva eaters ere creer Reset Caract ristiques mel aa ace na listen a oe in ieee aes dot rest eiae i 2 1 1 6 Origines des indicateurs de d veloppement durable L imp lsion de l Agenda 24 ne aise DA A Rene L h ritage du mouvement des indicateurs sociaux 2 1 2 Un aper u de la diversit des approches en mati re de construction d indicateurs de d veloppement durable ss 106
91. A D Dron et al 2008c M thodologie de l Analyse de Cycle de Vie Normes et m thodes courantes Rapport final l re partie Centre d nerg tique Mines Paris 58 p Benoist A D Dron et al 2008a Analyse critique des tudes existantes sur la production et l utilisation des carburants v g taux Critique des analyses de cycle de vie et bilans nerg tiques et recommandations d approfondissement Rapport final 2nde partie Centre d nerg tique Mines Paris 154 p 1 Fargione J J Hill et al 2008 Land Clearing and the Biofuel Carbon Debt Sciencexpress p 69 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 Tant d incertitudes rendent tr s difficile le calcul de l impact de la production de ces carburants sur le climat et l ampleur de la fourchette de r sultats repr sente pour beaucoup un argument suffisant pour contester le bien fond de toutes politiques publiques en faveur de cette production Impacts sur la biodiversit l eau et les sols L impact sur la biodiversit est un autre sujet de pr occupation majeur suscit par la production de biocarburants travers le monde La question a t inscrite l ordre du jour de la r union de juillet 2007 du comit scientifique de la Convention sur la Diversit Biologique CBD parmi les questions mergeantes Le rapport pr par cette occasion rel ve que si la r duction des missions de gaz effet de serre th oriquement associ
92. Agr gation d IDDAgro version Excel calcul de l indice correspondant chaque enjeu Enjeu ressourc es en nergies fossiles 248 Figure n25 Extrait de l onglet R sultats d IDDAgro version Excel Pr sentation du vie thin ie M A el ieee 249 Tableau n38 Extrait de l onglet Informations rechercher d IDDAgro version Excel principales informations rechercher sur les caract ristiques du projet pour analyser les diff rentes tapes de son cycle de vie 249 Tableau n39 Base informationnelle des indicateurs caract ristiques connues du projet 253 Tableau n40 Base informationnelle des indicateurs informations ext rieures 253 Tableau n41 Base informationnelle des indicateurs les estimations demand es au porteur de HR Gini Ai eee ie ee oie Re i ea 254 Figure n26 Vue a rienne du site agro industriel de Bazancourt Pomacle source Www chamtor fh Gatien Re Suis Geis eee fi 269 Figure n27 Sch ma simplifi du cycle du phosphore Source Pierre Andr Bourque Universit de Laval http www ggl ulaval ca personnel bourque intro pt planete_terre html eee 334 00s Anne Lise F vre Gautier Introduction g n rale INTRODUCTION GENERALE Le dernier quart du vingti me si cle a vu merger la prise de conscience mondiale de la d gradation acc l r e notre environnement et de la responsabilit de 1 H
93. D NS R ponses propos es F MF N MD D NS cf tableau F MF N MD D NS R ponses propos es F MF N MD D NS cf tableau F MF N MD D NS F MF N MD D NS cf tableau R ponses propos es Volume de d chets Indicateur n 35 Quel est l impact associ au g2i volume de d chets et rejets issus de fin de vie N MD D NS issus de l limination fi du produit Recyclabilit du produit Indicateur n 36 Quel est l impact de la 921 67 composition du produit en fin de vie sur sa F MF N MD D NS en fin de vie PRE 5 capacit tre r utilis ou recycl Indicateur n 37 Quel est le risque environnemental et sanitaire associ la fin de vie des produits en particulier en cas d abandon de d chets dans l environnement Ma trise des risques li s g3 la fin de vie des produits N MD D NS R ponses propos es N MD D N si volume de d chets issu de la fin de vie du produit issu du projet est jug e faible MD si le volume de d chets issu de la fin de vie du produit issu du projet est jug e mod r D si le volume de d chets issu de la fin de vie du produit issu du projet est jug e important R ponses propos es F MF N MD D NS F Si la composition du produit lui permet d tre r utilis ou recycl 100 Si la composition du produit lui permet d tre partiellement ou recycl et ne contient que des l ments d ori
94. DDT y compris les m tabolites 1 0 1 72 54 8 1144 DDD et DDE 3424 82 6 1145 72 55 9 1146 107 06 2 1161 1 2 dichloro thane DCE 1 000 0 10 75 09 2 1168 Dichlorom thane DCM 1 000 0 10 60 57 1 1173 Dieldrine 1 0 1 330 54 1 1177 Diuron 0 1 390 Anne Lise F vre Gautier Annexes 115 29 7 1743 Endosulphan m lange d isom res 0 1 72 20 8 1181 Endrine 1106 Compos s organohalog n s exprim s 1 000 1 000 en tant C AOX 10 76 448 44 8 1 97 Heptachlore 0 118 74 1 1199 Hexachlorobenz ne HCB 87 68 3 1652 Hexachlorobutadi ne HCBD 0 1 1200 608 73 1 1201 1 2 3 4 5 6 hexachlorocyclohexane 10 0 i 1202 HCH 2385 85 5 85 5 PCDD dioxines furannes i en Teq 11 0 0001 0 0001 0 0001 608 93 5 1888 Pentachlorobenz ne 87 86 5 1235 Pentachloroph nol PCP 10 0 1 1336 36 3 1032 Biph nyles polychlor s 0 1 0 1 0 1 122 34 9 1263 Simazine 0 1 127 18 4 1272 T trachloro thyl ne PER 2 000 0 56 23 5 1276 T trachlorom thane 12002 48 1 1630 Trichlorobenz nes TCB tous les 71556 55 6 ir trichloro thane 1 1 1 trichloro thane TCE 79 34 5 1 1 2 2 t trachloro thane 79 01 6 1286 Trichlor thyl ne 2 000 67 66 3 1135 Trichlorom thane chloroforme 500 0 8001 35 2 1279 Toxaph ne 1 1 1 75 01 4 1753 Chlorure de vinyle 1 000 10 10 120 12 7 1458 Anthrac ne 50 0 1 71 43 2 1114 Benz ne 1 000 0 200
95. DES INDICATEURS POUR L AIDE A LA DECISION ET L EVALUATION La proc dure de labellisation du p le IAR constitue en soi une proc dure de d cision celle de labelliser et donc de soutenir ou non les projets de valorisation d agro ressources Cette d cision se fonde sur l analyse ou encore l valuation de l int r t des projets pr sent s et de leur ad quation avec les objectifs strat giques du p le L objectif de ces travaux s orientait 235 T ne le fait toujours pas en 2008 153 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 3 d s lors vers la mise au point d un outil d aide la d cision portant sur les projets leurs caract ristiques et leurs impacts au moment de leur candidature une labellisation par le p le Il s agit donc d un cas d valuation ex ante en phase amont de la r alisation des projets Les indicateurs de d veloppement durable identifi s d s le d but de ce projet de recherche ont t les instruments choisis en concertation avec le p le pour construire cet outil d valuation ex ante Un certain nombre de contraintes ont cependant t identifi es d s ce stade pour la mise en uvre de ces indicateurs Des contraintes sur la nature et la quantit d informations disponibles sur les caract ristiques des projets et de leurs impacts au moment de la candidature une labellisation Ces informat
96. Environment and in accordance with the minimum requirements for good agricultural and environmental condition defined pursuant to Article 5 1 of that Regulation 6 Member States shall not refuse to take into account for the purposes referred to in paragraph 1 biofuel and other bioliquids obtained in compliance with this Article on other grounds of sustainability 7 The Commission shall report on requirements for a sustainability scheme for energy uses of biomass other than biofuels and other bioliquids by 31 December 2010 at the latest The report shall be accompanied where appropriate by proposals for a sustainability scheme for other energy uses of biomass to the European Parliament and the Council Article 16 Verification of compliance with the environmental sustainability criteria for biofuels and other bioliquids 1 Where biofuels and other bioliquids are to be taken into account for the purposes referred to in Article 15 1 Member States shall require economic operators to show that the environmental sustainability criteria set out in Article 15 have been fulfilled For this purpose they shall require economic operators to use a mass balance system providing the following a consignments of raw material or biofuel with differing sustainability characteristics can be mixed b information about the sustainability characteristics and sizes of the consignments referred to in point a remains assigned to the mixture and c it
97. GES faibles voire n gligeables x N Emissions de Emissions de GES jug es GES jug es mod r es importantes Impact apr s substitution MD D a a Emissions de GES Produit iug es faibles voire N MF N MD remplac n gligeables Emissions de GES MD F MF MD jug es mod r es asemena oF o jug es importantes Tableau n 26 Impact net de l utilisation du produit par unit de produit sur le climat valeurs prises par l indicateur dans le cas d une substitution INDICATEUR DE L IMPACT CLIMATIQUE DE L ELIMINATION DES REJETS DECHETS ISSUS DE L UTILISATION DU PRODUIT L utilisation ou la consommation du produit peut g n rer des rejets ou des d chets liminer Cette limination est elle m me susceptible d mettre des gaz effet de serre en quantit s plus ou moins importantes lorsque ces d chets se d gradent ou sont incin r s par exemple La m thode Bilan Carbone propose des facteurs d mission permettant de hi rarchiser les d chets en fonction des missions de GES qu ils g n rent lors de leur traitement ou limination ces missions d pendant de la nature des d chets et de la fili re de traitement cf Tableau n 27 Certaines missions associ es l limination de d chets sont consid r es comme quasi nulles elles ne proviennent que du transport de ces d chets La mise en d charge des fermentescibles avec valorisation du m thane ou leur incin ratio
98. L empreinte cologique n est cependant pas un v ritable indice de d veloppement durable au sens o elle n int gre absolument pas les dimensions sociales et conomiques du d veloppement On lui reproche galement parfois un certain manque de transparence dans le calcul des quivalences ainsi qu un d s quilibre entre la prise en compte des flux et des stocks de ressources naturelles Par ailleurs elle efface totalement 1 existence d in galit s cologiques de d part entre habitants de r gions du monde favorables et populations de r gions du monde d favoris es En outre cette d marche l envers des m thodes d empreinte territoriale telles que d velopp es par Gilles Billen et l quipe Sysiphe UMR CNRS Paris 7 ne tient absolument pas compte de la localisation de l impact des activit s humaines La grande force de cet indicateur qui en fait son succ s est cependant d tre assez simple comprendre tr s parlant et extr mement p dagogique le WWF s en sert beaucoup et y appuie une grande partie de sa communication destination du grand public notamment L indice d Epargne v ritable calcul pour 140 pays la Banque Mondiale cherche mettre en vidence le surplus de ressources dont dispose l conomie l issu d un cycle annuel de production et de consommation une fois compens e la d pr ciation du capital conomique humain et naturel Exprim e en pourcentage du PI
99. Le Monde 31 octobre 2008 p 4 3 D 2008 L puisement de la Terre Paris Odile Jacob 235 3 Au Canada o la vitesse d gel a tripl en quarante ans les scientifiques estiment que l Etat du Manitoba aura perdu l essentiel de son permafrost d ici la fin du si cle Or une des caract ristiques du permafrost est d emprisonner une gigantesque quantit de carbone qu on estime repr senter entre un quart et un tiers de tout le carbone contenu dans la couverture p dologique terrestre Le d gel de ces sols risque de lib rer un formidable flux de carbone 0 CH vers l atmosph re qui ne devrait pas pr cis ment aider l humanit juguler le changement climatique Nahon D 2008 L puisement de la Terre Paris Odile Jacob 235 p 37 Tuquoi J P 2008 Une conf rence internationale pour sauver le thon rouge victime de surexploitation Le Monde 19 novembre 2008 p 4 Hurry G D M Hayashi et al 2008 Rapport de l valuation ind pendante Commission Internationale pour la Conservation des Thonid s de l Atlantique ICCAT ICCAT 115 p 46 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 Une esp ce menac e d extinction gt CAPTURES ESTIMEES DE THON ROUGE Atlantique M diterran e en milliers de tonnes 53 3 50 45 40 35 30 287 20558 1982 _ 1986 _ 1990 1994 1998 2002 2006 28 79 Source Cicta Figure n 3 Evo
100. Life Cycle Management ou LCM Cette nouvelle d marche la gestion strat gique du cycle de vie Strategic Life Cycle Management ou SLCM est pr sent e de mani re approfondie par Henrik Ny et al dans un article publi en 2006 dans le Journal of Industrial gt L objectif est d largir la port e de l outil pour interroger la contribution positive ou n gative du syst me ou du produit tudi la durabilit de la soci t dans son ensemble Concr tement le cycle de vie du produit est analys gr ce la technique du backcasting partir des quatre conditions de la durabilit propos es par TNS ces conditions correspondant aux fronti res du syst me Le r sultat est alors une vision globale sur l ensemble de la durabilit du produit les conflits entre le syst me et les conditions de la durabilit sont identifi s notamment ceux qui n cessitent d entreprendre une analyse plus approfondie L interpr tation de ces r sultats doit ensuite porter sur les arbitrages et la hi rarchisation des priorit s pour l action en se focalisant sur la recherche d tapes interm diaires intelligentes vers la durabilit plut t que sur l option la moins dommageable dans l imm diat 224 C est ce qui diff rencie cette approche des analyses de m tabolisme industriel ou territorial et de l empreinte territoriale d j cit e Ny MacDonald et al 2006 Sustainability Cons
101. Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 Gr ce aux facteurs d missions et au PRG du 0 on peut classer ces cultures en fonction de l impact sur le climat de l utilisation des intrants agricoles Emissions moyennes Emissions moyennes N20 kg ha quivalent CO2 kg ha par d faut 3 1 PRG du N20 310 Tableau n 14 Emissions moyennes de issues de l pandage d azote pour diff rents types de culture en agriculture conventionnelle Emissions de exprim es en kg ha et converties kg q ha Valeurs moyennes Type de culture unit s d azote ha Le tournesol et la vigne non intensive sont les cultures pour lesquelles on utilise le moins d unit s d azote l hectare donc celles qui ont l impact le plus faible du point de vue des missions de GES dues l pandage d azote Dans la mesure o une diversit de cultures reste n cessaire ces r sultats montrent bien la n cessit pour r duire efficacement les missions de N20 agricoles d voluer la fois vers un moindre recours aux engrais azot s et vers la valorisation des cultures qui en consomment le moins Emissions de GES li es la production d engrais agricoles et de produits phytosanitaires Les donn es propos es par la m thode Bilan Carbone pour les missions de GES li es la production d engrais agricoles sont les suivantes 197 Anne Lise F vre Gautier Partie B C
102. PRODUCTION ET DE L UTILISATION D INTRANTS AGRICOLES SUR LES RESSOURCES EN ENERGIES FOSSILES ET SUR LE CLIMAT Les intrants agricoles sont responsables de consommations d nergie fossile et d missions de gaz effet de serre GES via leur production notamment parce que la plupart d entre eux sont issus de la p trochimie Les engrais sont galement responsables d missions de GES via leur utilisation L ensemble de ces consommations et missions doit tre pris en compte ici Pour la plupart des impacts sur l nergie et le climat les indicateurs s lectionn s vont se rapporter aux facteurs d missions propos par la m thode Bilan Carbone mise au point par Jean Marc Jancovici du bureau d tudes Manicore et exploit e en France par l ADEME Cette r f rence rassemble en effet de nombreuses donn es sur les missions de GES et les consommations nerg tiques associ es aux diff rentes activit s humaines en particulier des entreprises Ces donn es sont r guli rement actualis es elles se caract risent par certaines incertitudes et reposent sur des tudes g n ralement cit es Si elles peuvent parfois tre discut es elles repr sentent une source d informations g n ralement reconnue comme fiable 195 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 Emissions de protoxyde d azote engendr es par l pandage d engrais azot s Le protoxyde d azote N20 est le principal gaz a effet de
103. SELECTION Les r gles qui pr sident au choix des indicateurs sont relativement simples il s agit avant tout de s lectionner des indicateurs op rationnels et adapt s la situation d valuation Du fait du peu de donn es quantitatives esp r es pour d crire les caract ristiques des projets l objectif tant de minimiser le risque de ne pas pouvoir renseigner des indicateurs faute de donn es ce qui aboutirait un r sultat final insignifiant ou fauss les indicateurs seront pour la plupart de nature qualitative reposant sur une appr ciation Trois autres crit res de s lection doivent tre suivis La simplicit d utilisation les indicateurs doivent tre simples renseigner pour les porteurs de projets La pertinence les indicateurs doivent permettre d analyser les impacts de fa on pertinente malgr les faiblesses de leur base informationnelle La transparence la d finition de la r ponse apport e chaque indicateur doit tre claire vidente imm diatement compr hensible par le porteur de projet 6 Difficult s sp cifiques l analyse des projets soumis au p le La situation d analyse et d valuation laquelle l outil IDDAgro cherche r pondre pr sente un certain nombre de difficult s principalement au niveau des donn es celles sur les caract ristiques des projets qui posent un probl me de disponibilit et celles fournies par les porteurs d
104. Tableau n 2 soit environ 23 des besoins en carburants liquides pour les transports selon l estimation de 2006 de l Agence Internationale de l Energie AIE Ces chiffres refl tent pour Doornbosch et Steenblik des sc narios encore relativement optimistes l horizon 2050 ils mettent en vidence pour les biocarburants un potentiel certes existant mais restant limit qu il s agit de confronter aux enjeux et aux risques qui ont d j t relev s Potentiel nerg tique des Zone g ographique biocarburants en 2050 Am rique du Nord 36 84 6 3 Am rique Centrale Europe et Russie 5 9 138 Asie 3 6 84 Oc anie TBM Tableau n 2 Potentiel nerg tique des biocarburants l horizon 2050 Doornbosch et Steenblik 2007 3 6 5 9 3 6 2 7 52 L autre moiti tant r serv e la production d lectricit et de chaleur 153 Ce qui correspond au rendement la production d thanol partir de canne sucre autrement dit un de meilleurs rendements actuels pour la production de biocarburants de premi re g n ration 154 Selon l AIE les biocarburants repr sentent en 2006 environ 1 de la consommation mondiale de carburants routiers utilisant pour leur production environ 14 millions d hectare soit 1 des terres arables disponibles AIE et OCDE 2006 World Energy Outlook 2006 R sum et conclusions Agence Internationale de l Energie 15 p 88 lt Anne L
105. Under Stress and Civilization under Trouble de Lester Brown du Worldwatch Institute dans sa premi re partie A Civilization in Trouble apporte un clairage compl mentaire int ressant pour ce bilan cologique et humain Brown L R 2006 Plan B 2 0 Rescuing a Planet Under Stress and a Civilization in Trouble Earth Policy Institute 266 p AT Anne Lise F vre Gautier Partie A Introduction un r le crucial dans la recherche de voies de d veloppement plus durables l chelle plan taire La figure ci dessous tir e des travaux de l IAASTD en 2008 illustre cette place centrale occup e par l agriculture en particulier l agriculture alimentaire au c ur du d veloppement Economic Environmental Figure n 1 Place et r les de l agriculture au c ur du d veloppement TAASTD 2008 Apr s cette analyse nous interrogerons le d veloppement dans ce contexte des activit s de valorisation industrielle de la biomasse en particulier les agro ressources Quels horizons ces nouvelles ressources ouvrent elles aujourd hui et de quel potentiel disposent elles pour aider faire face aux enjeux cologiques et humains actuels Leurs applications sont elles toujours la hauteur l enthousiasme qu elles soul vent 7 L tude de ces questions nous am nera consid rer que ces nouvelles activit s tout en ouvrant de tr s int ressantes perspectives au monde agricole et
106. actions celles visant augmenter la productivit des ressources et celles portant sur la r duction des d chets et rejets par le recyclage ou le r emploi notamment Rob rt Schmidt Bleek et al 2002 Une strat gie pour respecter les conditions de la durabilit Cette strat gie correspond au niveau trois du mod le les principes pour le d veloppement durable Ce sont les r gles suivre pour la mise en uvre des quatre conditions de la durabilit propos es par TNS lorsqu elles sont appliqu es un syst me C est une strat gie en quatre points Une d marche progressive pas pas pour confronter le syst me et ses activit s aux quatre conditions v rifier que la direction est la bonne L utilisation de marchepieds pour relier court et long terme chaque d cision doit aboutir une situation qui ne soit pas une voie sans issue mais un marchepied pour lavenir sur lequel il sera possible de s appuyer pour de futurs progr s m me si ceux ci ne sont pas clairs aujourd hui Veiller maintenir un retour sur investissement suffisant pour relier court et long terme sur le plan conomique les d cisions prises doivent porter des fruits suffisamment rapidement pour soutenir et encourager la poursuite de l action Appliquer le principe de pr caution Une m thodologie pour appliquer la d marche TNS un syst me Cette m thodologie est le guide suivre pour mettre en
107. ant par la finalit du d veloppement durable le bien tre Il est ici compris dans la perspective des travaux et de l approche d Amartya Sen sur les besoins humains et l conomie du bien tre cf 2 1 2 a le bien tre d un individu repose la fois sur la capacit d agir et sur la satisfaction ressentie chacun est acteur de son propre bien tre qui d pend autant du faire que lavoir Le bien tre peut galement tre d fini en termes de satisfaction des besoins humains fondamentaux les travaux de Manfred Max Neef font ici r f rence Max Neef d finit treize besoins fondamentaux class s en deux cat gories les besoins existentiels et les besoins axiologiques qui interagissent au sein d une matrice En dehors du besoin de subsistance qui prime sur les autres ils ne sont pas hi rarchis s entre eux Ils doivent tre diff renci s des moyens qui peuvent tre mis en uvre pour les satisfaire et qui apparaissent galement dans la matrice de Max Neef cf tableau page suivante Concernant la satisfaction des besoins Max Neef ajoute en outre there is one to one correspondence between needs and satisfiers satisfier may contribute simultaneously to the satisfaction of different needs or conversely a need may require various satisfiers in order to be met Not even these relations are fixed They may vary according to time place and circumstance 50 Max Neef 1991 Huma
108. arr t d clare chaque ann e au ministre charg de l environnement les donn es ci apr s les missions chroniques ou accidentelles de l tablissement caract re r gulier ou non 384 Anne Lise F vre Gautier Annexes canalis es ou diffuses dans l air et dans l eau de tout polluant indiqu l annexe du pr sent arr t d s lors qu elles d passent les seuils fix s dans cette m me annexe en distinguant la part ventuelle de rejet ou de transfert de polluant r sultant de l accident les missions chroniques ou accidentelles de l tablissement dans le sol de tout polluant indiqu l annexe du pr sent arr t provenant de d chets l exception des effluents d levage soumis aux op rations de traitement en milieu terrestre ou 4 injection en profondeur num r es l annexe II partie A de la directive 2006 12 CE du 5 avril 2006 relative aux d chets les volumes d eau pr lev e d s lors que le volume de pr l vement est sup rieur 50 000 m an les volumes d eau rejet e le nom et la nature du milieu r cepteur d s lors que le volume de pr l vement est sup rieur 50 000 m an ou que l exploitant d clare au moins une mission dans l eau au titre du premier tiret du pr sent article la chaleur rejet e par m gathermie d s lors que celle ci est sup rieure 100 Mth an pour les rejets mer et 10 Mth an pour les rejets en rivi re pour la p
109. biologique du 29 janvier 2000 r affirme dans son pr ambule et son article premier l approche de pr caution consacr e par le principe 15 de la d claration de Rio en consid ration des risques pour la sant humaine Rappelant que la Convention de Stockholm du 22 mai 2001 reconna t que les polluants organiques persistants poss dent des propri t s toxiques r sistent la d gradation s accumulent dans les organismes vivants et sont propag s par l air l eau et les esp ces migratrices et pr cise dans son article 1 que l objectif est de prot ger la sant humaine et l environnement des polluants organiques persistants Rappelant que la D claration de Johannesburg sur le d veloppement durable du 4 septembre 2002 a fustig l appauvrissement de la diversit biologique la d sertification les effets pr judiciables du changement climatique la fr quence accrue des catastrophes naturelles d vastatrices la pollution de Pair de l eau et du milieu marin CONSIDERATIONS SCIENTIFIQUES 1 Consid rant que la situation sanitaire se d grade partout dans le monde que cette d gradation bien que de nature diff rente concerne aussi bien les pays pauvres que les pays riches 2 Consid rant que se d veloppent des maladies chroniques recens es par l OMS en particulier des cancers que l incidence globale des cancers augmente partout dans le monde qu en ce qui concerne les pays fortement industriali
110. c r ali res survenues dans plusieurs r gions du monde mais aussi un accroissement non n gligeable de la demande en produits agricoles pour des usages non alimentaires la production de biocarburants a ainsi t montr e du doigt ont t identifi s comme tant l origine de cet pisode Il a permis par un retour sur le devant de la sc ne de difficult s d acc s la nourriture pour de larges pans de la population mondiale de rendre un peu plus concr tes les menaces pesant aujourd hui sur l quilibre g opolitique mondial et bien s r tout particuli rement sur les populations les plus d munies 362 Telles le GIEC depuis 1988 Groupe d Experts Intergouvernemental sur l Evolution du Climat le MEA en 2005 Millenium Ecosystem Assessment et le projet de cr ation de IPBES depuis 2008 Intergovernmental Science Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services ou encore le r glement europ en REACH depuis 2006 R glementation sur l Enregistrement Autorisation et la restriction des produits Chimiques 363 Bas ee MERS Par exemple en Egypte au Maroc en Indon sie aux Philippines ou encore Ha ti 304 Anne Lise F vre Gautier Conclusion g n rale Ces pr occupations viennent renforcer les enjeux sanitaires sociaux et soci taux qui d fient toujours le d veloppement dans la plupart des r gions du monde L acc s aux soins reste un probl me majeur dans de nombreux pays alors q
111. cf 1 1 Les produits de ces cultures sont donc porteurs d un bilan cologique sanitaire et social probl matique Quid des valorisations industrielles qui pourraient en tre faites Sans oublier que la vocation non alimentaire de ces valorisations soul ve de nouvelles questions pour la production agricole notamment lorsqu il s agit de cultures d di es Dans quelle mesure effet celles ci n entreront elles pas en concurrence avec les autres usages des sols en particulier face aux cultures destin es l alimentation humaine et alors que la surface agricole utile l chelle mondiale plut t tendance se r duire Ce probl me se pose bien s r aussi pour les valorisations tr s nombreuses de produits agricoles traditionnellement destin s l alimentation 86 Institut de recherche pour l ing nierie de l agriculture et de l environnement 87 Paillet Y L Berg s et al en r vision Biodiversity response to forest management varies widely with taxonomic and ecological groups a meta analysis in Europe 88 Nahon D 2008 L puisement de la Terre Paris Odile Jacob 235 p 67 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 L agriculture mais aussi les sols parviendront t ils produire suffisamment pour r pondre tous ces usages L emprise de l homme sur la surface terrestre augmentant les terres disponibles pour accueillir de nouvelles activit s humaines sont aujourd hui une d
112. clenche une rosion destructrice et que nombre de zones sont aujourd hui puis es ou pollu es suite une surexploitation agricole ou industrielle Enfin il faut voquer ici l puisement des ressources halieutiques mondiales Sous l effet de la surp che les stocks s effondrent et certaines esp ces sont aujourd hui fortement menac es de disparition Le thon rouge de l Atlantique est un exemple embl matique et bien connu en France Captur s en Atlantique et M diterran e o ils se d placent en bancs pour se reproduire alors que les pr l vements ne devraient raisonnablement pas d passer 15 000 tonnes par an selon les scientifiques pr s de 29 000 tonnes de ces poissons ont t captur s en 2006 malgr les efforts pour limiter la surp che La situation est si pr occupante que la Commission Internationale pour la Conservation des Thonid s de Atlantique ICCAT form e dans les ann es 1960 autour de l objectif de maintien des populations de thonid s et d esp ces apparent es a des niveaux permettant une prise maximale quilibr e est 38 aujourd hui oblig e de se remettre en cause 4 Publication de la premi re carte mondiale des r serves d eaux souterraines transfrontali res Centre d Actualit s de l ONU http un org apps newsEr storyF asp NewsID 17608 amp Cr UNESCO amp Crli eau acc s 04 12 08 Dupont G 2008 L ONU tente de r guler la course l eau souterraine
113. conceptuel Dimensions 00 Identification et selection des variables Le Mesure chelle temporalit 3 Indicateurs Ponderation N TK Agr gation Indice Figure n 15 Du concept aux indices les tapes de la construction d un indice propos es par P Lazarsfeld en 1958 Boulanger 2005 Le terme indicateurs sociaux appara t peu apr s alors que les indicateurs s ouvrent un champ plus large celui des politiques publiques Le mouvement des indicateurs sociaux na t sous l influence du rapport Social Indicators paru en 1966 il se diffuse largement aux Etats Unis et en Europe t moignant d une volont forte de contrebalancer influence de la quantification conomique sur les politiques publiques Ce mouvement prend en quelque 74 Plus sorte sa source dans ce qu il est aujourd hui convenu d appeler la critique du PIB que jamais d actualit cette critique d nonce l omnipr sence de l indicateur mesurant les variations du PIB dans les m dias les discours et les pr occupations politiques et surtout son utilisation abusive mais r currente en tant qu indicateur de bien tre de d veloppement ou de progr s social Les insuffisances de cet indicateur face une telle ambition sont pourtant comprises depuis longtemps elles d coulent simplement du fait que cet indicateur n a t con u que pour mesurer la croissance conomique
114. contre le changement climatique et les politiques de lutte contre la pollution atmosph rique 141 Anne Lise F vre Gautier Anne Lise F vre Gautier Partie B PARTIE B CONCEPTION ET DEVELOPPEMENT D UN OUTIL D ANALYSE DE LA DURABILITE DES PROJETS DE VALORISATION D AGRO RESSOURCES SOUTENUS PAR LE POLE DE COMPETITIVITE INDUSTRIE ET AGRO RESSOURCES 1485 Anne Lise F vre Gautier Partie B 144 Anne Lise F vre Gautier Partie B Introduction Introduction de partie B La premi re partie de ce m moire nous permis de comprendre le contexte dans lequel le p le de comp titivit Industrie et Agro Ressources vu le jour en 2005 d terminant pour ses activit s de soutien aux valorisations innovantes d agro ressources par l industrie F d rateur d un grand nombre d acteurs industriels agricoles et publics sur les territoires des r gions Picardie et Champagne Ardenne le p le tr s t t exprim le souhait de disposer d outils pour l aider r pondre aux enjeux du d veloppement durable dans son activit Dans cette seconde partie nous pr sentons la r ponse que nous avons propos e au p le sur la base des apports th oriques et m thodologiques pr c demment analys s la construction d un outil d aide la d cision d di l int gration des enjeux du d veloppement durable dans les activit s du p le IAR Le premier des deux chapitres
115. contre le paludisme ou encore l hexachlorobenz ne Greenpeace 2005 Toxiques en h ritage 57 p WWF 2004 Chemical Check Up An analysis of chemicals in the blood of Members of the European Parliament 48 p 67 Sacquet A M 2002 Atlas mondial du d veloppement durable Autrement 77 p 56 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 sida et le paludisme font aujourd hui des ravages au point de r duire significativement l esp rance de vie moyenne des populations de ces r gions Acc s l eau et l alimentation Les menaces que la pollution et le manque de moyens font peser sur la sant humaine se doublent par ailleurs d une ins curit alimentaire grandissante l chelle mondiale ainsi que de la persistance de grandes difficult s pour l acc s une eau propre fin du 20 si cle plus d un milliard d hommes n ont toujours pas acc s l eau potable tandis que deux milliards ne disposent pas d installations sanitaires et que quatre milliards ne sont pas raccord s un r seau d assainissement Pollu e par des substances chimiques et notamment des produits phytosanitaires gaspill e vecteur de nombreuses maladies on says 70 estime que l eau contamin e tue chaque ann e 5 millions personnes soit plus que Au niveau de l alimentation la faim et la malnutrition ne cessent de progresser Pour s
116. cours de r alisation Le p le en effet souhait disposer d un premier retour sur la faisabilit des analyses r alisables 347 pes Toujours en raison de manque de confiance et de ces inqui tudes face la concurrence 278 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 avec l outil d velopp ainsi que sur l int r t des r sultats d gag s Il s agit bien cette fois de cas d valuation ex ante pour lesquels l outil IDDAgro a t con u et auxquels il est parfaitement adapt OBJECTIFS DE L EXERCICE POUR LE POLE IAR ET POUR L OUTIL IDD AGRO Le p le IAR d cid au printemps 2008 d engager des exercices d analyse de la durabilit de quelques projets types d j labellis s par ses soins dont la raison d tre et la port e lui taient relativement bien connues L enjeu de tels exercices tait avant tout de faire fonctionner l outil en conditions proches des conditions d utilisation r elles puis d en tirer tous les enseignements utiles afin de disposer d l ments tangibles pour d cider de la poursuite la d marche L int r t des r sultats en termes de positionnement des projets analys s au regard des enjeux de d veloppement durable restaient un objectif secondaire En ce qui concerne l outil IDDAgro ces exercices avaient pour objectif de tester tout d abord sa capacit fonctionner en conditions r elles sa facilit
117. d missions de GES r ponse N Siun ou plusieurs sites de stockage sont pr vus Avec des mesures d efficacit nerg tique et de r duction des missions de GES r ponse MD Sans mesures d efficacit nerg tique et de r duction des missions de GES r ponse D 210 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 Le porteur de projet est bien s r invit pr ciser de quels sites de stockage il s agit et pr senter les mesures concern es 4 1 2 b Indicateurs pour les impacts environnementaux et sanitaires du transport INDICATEUR DE L IMPACT SANITAIRE ET ENVIRONNEMENTAL DES EMISSIONS REJETS ET DECHETS LIES AU TRANSPORT Les transports sont responsables de l mission de nombreux polluants dans Pair probl matiques pour la sant humaine mais aussi pour l environnement du fait de retomb es l 4279 sous forme par exemple de pluies acides Les travaux de l Agence Europ enne de l Environnement nous indiquent que le mode de transport le plus polluant est le transport routier le moins polluant tant le transport ferroviaire Apr s la route vient le transport a rien puis le transport maritime et fluvial m me si la part de responsabilit du transport maritime dans la pollution atmosph rique ne fait aujourd hui pas consensus et est fr quemment 12 2 so 281 consid r e comme sous estim e Distinguer l impact pr cis de chacun sur les milieux et sur la sant
118. d veloppement durable forum au sein de l OCDE Dans un rapport intitul Biocarburants le rem de est il pire que le mal 28 les auteurs d veloppent notamment les arguments suivants Les cultures nerg tiques constituent une menace pour la s curit alimentaire mondiale et pour la biodiversit et ce pour des b n fices limit s Les technologies de production de seconde g n ration sont certes prometteuses mais d pendent de perc es technologiques encore incertaines Les perspectives conomiques pr sent es par les biocarburants semblent fragiles Les politiques nationales soutenant et prot geant les productions nationales de biocarburants sont inefficientes inefficaces du point de vue des co ts et par dessus tout irr alistes 177 En avril 2007 c est au tour de l ONU de publier un rapport questionnant la durabilit des bio nergies Mettant en balance les divers avantages et inconv nients qu elles pr sentent ce rapport dresse une liste de neuf enjeux de durabilit pour les bio nergies estimant au passage que l utilisation des biocarburants serait peut tre plus efficace pour la production de chaleur et d lectricit que pour les transports ONU 2007 Sustainable Bioenergy a framework for decision makers UN Energy 57 p 128 Doornbosch R et R Steenblik 2007 Biofuels is the cure worse than the disease OCDE 57 79 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitr
119. de environnemental et sanitaire des missions rejets et d chets li s a la valorisation des co produits Les impacts potentiels D4 et DS seront estim s grace a l indicateur suivant et en se r f rant au Tableau n 22 Indicateur n 24 Quel est impact environnemental et sanitaire des missions rejets et d chets vit s par la valorisation du co produit n Le crit re d valuation est ici l ensemble des missions rejets et d chets g n r s au cours du cycle de vie des produits remplac s 229 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 4 1 5 Les indicateurs relatifs aux impacts li s l utilisation des produits Les projets valu s visent g n ralement une production ou la cr ation de conditions Se 30 l 7 n cessaires cette production Ces produits ont eux m mes vocation tre consomm s ou utilis s par des utilisateurs interm diaires ou finaux cette utilisation pouvant g n rer un certain nombre d impacts int grer dans l analyse du projet Par ailleurs pour la plupart des projets soumis au p le IAR le produit principal est con u pour se substituer un autre Il est donc important pour l analyse de cette tape du cycle de vie de concevoir des indicateurs se r f rant la situation ant rieure l existence du projet afin d valuer l impact net de la substitution r alis e par le produit Cet impact net int gre a
120. de cette partie chapitre 3 est d di la conception de l outil d di au p le IAR le second d crivant son d veloppement proprement dit Nous commencerons par d finir et justifier notre proposition en nous appuyant sur les besoins et les caract ristiques de l activit du p le IAR tels qu ils ont pu tre analys s partir de 2005 Il nous ensuite paru essentiel de d buter ces travaux de construction d un outil d valuation de la durabilit par la clarification de notre approche th orique elle m me quelle d finition retenir du d veloppement durable Comment traduire de mani re la plus op rationnelle possible cette d finition dans notre d marche d valuation d di e aux projets soutenus par le p le Quels crit res retenir et sous quel angle valuer les projets Cette tape nous permet de b tir le cahier des charges pr cis de l outil que nous proposons au p le IAR principes suivis pour son d veloppement mode d emploi et r sultats attendus Le second chapitre de cette partie le plus technique de ce m moire est consacr la description d taill e du d veloppement de l outil Il pr sente l ensemble des indicateurs s lectionn s les donn es sur lesquelles ils reposent ainsi que la mani re dont ils doivent tre renseign s Nous le concluons par une analyse critique de cette premi re version de l outil d velopp pour le p le IAR ainsi que par une analyse des incertitu
121. de la durabilit cf 2 2 1 a Pour les valuations relatives le syst me et son volution sont cette fois analys s par rapport une situation initiale L objectif est alors de faire mieux qu avant en l occurrence que le syst me supprime ou all ge ses impacts non durables cette approche se concentre sur l cart entre l tat pr sent du projet et son tat initial ou ant rieur pr alablement fig Le probl me pos par cette approche est qu elle ne permet pas de savoir jusqu o ni quel rythme il est n cessaire de progresser de creuser l cart Elle est fr quemment utilis e dans la mesure o il est g n ralement plut t facile de caract riser une situation initiale du moins plus facile que de d finir les conditions de durabilit d un syst me pour les utiliser comme 227 Les conditions de la durabilit d finies par TNS n incluent cependant pas de notion de degr d urgence rien ne permet de savoir quel rythme les actions pour atteindre l tat de durabilit doivent tre mises en uvre On peut de demander si se mettre en conformit avec ces quatre conditions suffit pour pargner des atteintes trop importantes l cosph re et la soci t 139 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 objectifs lors d une valuation absolue ce qui demandera un travail prospectif beaucoup plus approfondi L valuation absolue est parfois m me jug e souhaitable
122. de la soutenabilit L empreinte cologique est un indice d velopp vers 1990 reposant sur les travaux de William Rees et Mathis Wackernagel Il mesure la surface biologiquement productive n cessaire pour produire les ressources consomm es par une population donn e et absorber les d chets qu elle produit Cette surface est compar e la surface productive effectivement disponible la biocapacit La m thodologie s appuie sur des donn es issues de la FAO du GIECC de la base europ enne CORINE Land cover etc et est standardis e par le Global Footprint Network Le calcul de l empreinte cologique recourt donc des facteurs d quivalence et empreinte est exprim e en hectares globaux gha c est dire une surface d un hectare dont la productivit est gale la productivit moyenne d un hectare 205 dans le monde 24 Thouvenot 2007 Newsletter empreinte cologique Dossier sp cial les indicateurs de d veloppement durable WWF 13 p 25 O M Desmotes Mainard et al 2008 Les indicateurs de d veloppement durable INSEE 23 p 116 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 Ce r sultat en hectares globaux permet d exprimer l empreinte cologique d une population de fa on tr s parlante en nombre de plan tes Terre n cessaires au maintien de son mode de vie si l ensemble de la population mondiale adoptait le m me
123. de r aliser une ACV selon la m thodologie propos e par les normes ISO 14040 et 14044 en l absence de donn es quantifi es caract risant les flux de mati res et d nergie qui entrent et sortent du syst me tudi Les outils de suivi et d analyse du d veloppement durable quels qu ils soient ne seront pleinement efficaces que s ils sont utilis s dans les conditions pour lesquelles ils ont t con us la nature et la qualit des donn es entr e font videmment partie de ces conditions Non prises en compte les risques sont grands d obtenir au final un outil ou une m thodologie inefficace Il est cependant envisageable de construire une base informationnelle lorsque certains outils s av rent n cessaires mais que leur mise en uvre est impossible dans un premier temps cause de donn es de qualit irr guli re peu quantifi es discontinues peu fiables etc des recherches compl mentaires peuvent tre men es pour que les donn es d faillantes soient collect es ou consolid es afin de pouvoir plus ou moins long terme utiliser les outils identifi s Sur le long terme l absence de la base informationnelle n cessaire ne doit donc pas 138 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 tre un facteur bloquant pour le choix d un outil des efforts doivent tre faits pour la faire merger C est la d marche suivie par Eurostat dans ses travaux de construction d indic
124. de relever l chelle mondiale ainsi que sur leurs cons quences y 8 P Ga cologiques et humaines Cet tat des lieux nous permettra de mettre en lumi re la place particuli re de l agriculture moderne au sein de ce contexte fortement impliqu es dans les racines de la crise cologique les activit s agricoles sont aussi au coeur des enjeux socio conomiques et sanitaires dans de tr s nombreuses r gions du monde L agriculture tient ainsi Nous prendrons le temps dans ce m moire de nous arr ter sur diff rentes approches th oriques permettant de d finir le d veloppement durable ainsi que sur la vision que nous en proposons et sur laquelle reposent nos travaux 7 Nous ne nous arr terons pas sur la crise conomique et financi re profonde la crise du capitalisme qui secoue le monde entier en cette fin d ann e 2008 m me s il n est pas question de la minimiser L conomie et la finance restent pour nous des moyens ou des outils du d veloppement en aucun cas des finalit s en soi contrairement au bien tre humain la n gation de cette approche n est d ailleurs sans doute pas compl tement trang re l emballement r cent et la crise qui lui succ de est cependant certain que cette crise est d sormais un d fi de plus relever tel un obstacle suppl mentaire majeur l atteinte du bien tre pour le plus grand nombre 8 L ouvrage Plan 2 0 Rescuing a Planet
125. des sols et de l eau par les produits phytosanitaires sont analys s Ces deux impacts sont valu s en fonction du niveau de couverture du sol et donc du risque de lessivage propre la culture des besoins de la plante en intrants sa capacit fixer azote des pratiques en terme de labour et de r colte etc Aucune information sur la toxicit des intrants n est prise en compte Chaque culture re oit note B ou pour chacun de ces deux crit res comme pr sent dans le tableau ci dessous 201 L int r t des informations portant sur les vari t s cultiv es est assez fort car certaines cultures laissent tr s peu de marge de man uvre quand aux itin raires techniques mettre en uvre en terme d intrants qu elles ne demandent que peu ou pas d intrants ou qu elles imposent des intrants et des pratiques pr cis 262 L int r t des informations portant sur les caract ristiques particuli res exig es des agro ressources est tr s variable car ces caract ristiques peuvent ou non d pendre des pratiques li es aux intrants 2 AEE 2007 Estimating the environmentally compatible bioenergy potential from agriculture Agence Europ enne de l Environnement 138 p 193 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 4 Prairies TCR peuplier Miscanthus PERR Switchgrass Double culture permanentes saule Impact des apports d intrants sur les eaux de surface et souterraine
126. directs pour un projet de production industrielle ou seulement potentiels pour un projet de type R amp D La prise en compte des substitutions r alis es par le projet dans le cas o une situation ant rieure de r f rence peut tre identifi e est galement un point pouvant tre approfondi Dans cette premi re version d velopp e 315 Anne Lise F vre Gautier Conclusion g n rale d IDDAgro seuls quelques indicateurs prennent en compte ces substitutions adoptant ainsi une posture d valuation de type relative puisque se r f rant une situation initiale Il serait sans doute plus pertinent et plus signifiant de faire voluer l ensemble des indicateurs vers une valuation de l impact net du projet en croisant les impacts propres au projet avec les impacts propres cette situation ant rieure Par ailleurs le choix de ne faire reposer les indicateurs que sur des donn es qualitatives sembl discutable dans certains cas particulier pour les indicateurs relatifs aux impacts nerg tiques et climatiques Ce choix refl te une volont lors de la conception d IDDAgro de limiter les risques que certains indicateurs se r v lent tre trop souvent difficiles renseigner Un plus grand accompagnement des porteurs de projets par le p le pourrait cependant contribuer affiner les donn es quantitatives disponibles pour ces indicateurs L implication du p le dans le processus d analyse des p
127. durable que nous avons identifi s tous les indicateurs ciblant cet enjeu sont agr g s au sein d un m me indice Le r sultat final fourni par IDDAgro se pr sente sous la forme d un tableau de bord de sept indices dont l interpr tation doit tre faite en tenant compte de plusieurs informations compl mentaires 310 Anne Lise F vre Gautier Conclusion g n rale concernant en particulier les caract ristiques principales du projet et les incertitudes associ es aux indicateurs renseign s L ensemble des indicateurs s lectionn s est pr sent dans le chapitre 4 Pour chacune des tapes du cycle de vie d un projet de valorisation d agro ressources tous les impacts potentiels identifi s sont trait s par un indicateur Lorsque la faiblesse des connaissances ou des donn es mobilisables l impose un m me indicateur peut analyser plusieurs impacts enfin sur les quarante neuf impacts potentiels r pertori s trois n ont pas donn lieu la s lection d un indicateur Chaque indicateur se pr sente sous la forme d une question pour laquelle plusieurs r ponses sont propos es accompagn es des informations sur lesquelles 1 repose et des cas auxquels correspond chaque possibilit de r ponse Certains indicateurs ne peuvent reposer que sur des informations tr s limit es le porteur de projet qui utilise IDDA gro doit alors appuyer sa r ponse sur sa propre observation de la situation en pr sentant les
128. e assumer la responsabilit des effets de ses actes ou de ses carences agir et lorsque cette responsabilit n est pas du ressort d un Etat faire relever celle ci d une juridiction internationale Mesure 6 S agissant du r chauffement plan taire et de la d stabilisation climatique cette responsabilit implique l obligation pour les Etats de mettre en oeuvre des mesures fortes pour r duire les missions de gaz effet de serre sans attendre la mise en application effective du protocole de Kyoto Mesure 7 concernant l Europe renforcer le programme REACH Registration Evaluation and Authorisation of CHemicals de r gulation de la mise sur le march des produits chimiques de fa on notamment assurer la substitution des plus dangereux pour l homme par des alternatives moins dangereuses et concernant le monde adopter une r glementation internationale de r gulation de la mise sur le march des produits chimiques sur le mod le du programme REACH dans une version renforc e 341 Anne Lise F vre Gautier Annexes 2340 Anne Lise F vre Gautier Annexes Annexe 3 Roundtable on Sustainable Development RSB Global principles and criteria for sustainable biofuels production Version Zero 2008 Preamble In June 2007 the Steering Board of the Roundtable on Sustainable Biofuels RSB published draft principles for sustainable biofuels production as the basis for a global stakeholder dis
129. eae x C est notamment le cas des mat riaux leur utilisation correspondra par exemple la construction d un b timent et leur fin de vie sa destruction 22435 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 4 1 6 b Indicateurs pour les impacts environnementaux et sanitaires de la fin de vie du produit INDICATEURS DE L IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SANITAIRE DES EMISSIONS REJETS ET DECHETS LIES A LA FIN DE VIE DU PRODUIT Les impacts environnementaux et sanitaires de la fin de vie du produit sont li s au volume de d chets la toxicit et l cotoxicit des missions rejets et d chets g n r s par l limination ainsi qu au caract re recyclable ou r utilisable des produits Lors de leur traitement ou limination les d chets peuvent en effet mettre des substances toxiques pour l environnement et la sant Les fili res de retraitement et d limination sont normalement con ues pour g rer ces substances de mani re viter tout d gagement probl matique sur le plan sanitaire ou environnemental Dans le cadre de cette analyse on consid rera que la fin de vie des produits de g n rera pas d missions rejets ou d chets 320 probl matiques sauf en cas d limination incorrecte Ce dernier cas est un risque et sera trait par le dernier indicateur s lectionn L indicateur s lectionn pour traiter la question du volume de d che
130. ee im 2 substances figurant dans ces annexes et si de fa on inf rieure ou sup rieure aux seuils de d claration Au final l indicateur propos ici est donc le suivant Indicateur n 20 Quel est l impact sanitaire et environnemental des d chets rejets et missions de polluants issues des proc d s ou du site de production dans son ensemble Dans la mesure o les r f rences ne nous permettent pas de les distinguer cet indicateur traite ensemble les impacts environnementaux C5 et sanitaires C6 Les r ponses admises par cet indicateur sont les suivantes Si le porteur de projet peut identifier dans les BREF la ou les MTD correspondant aux proc d s mis en uvre par le projet Si les rejets missions et d chets en dehors du que le projet doit g n rer sont tous plus favorables que les pr conisations des MTD r ponse MF ou F en fonction de l cart Si le projet doit g n rer des rejets missions et d chets en dehors du conform ment aux pr conisations des MTD r ponse N Si le projet doit g n rer des rejets missions et d chets en dehors du sup rieures aux pr conisations des MTD r ponse MD ou D en fonction de l cart et du nombre de rejets missions et d chets concern s Si le porteur de projet ne peut pas identifier dans les BREF la ou les MTD correspondant aux proc d s mis en ceuvre par le projet Si il peut identif
131. efficience g n ralis e au nom de l quit interg n rationnelle et l efficience elle m me est le niveau de d veloppement atteint rapport aux ressources qui auront t consomm es pour ce faire Paul Marie Boulanger conf rence Les mardis de 4D Richesses d veloppement durable mesurer quoi pour aller o Paris le 24 avril 2007 182 Development and sustainability are old problems now they come together on a global scale and in an urgent time frame Sustainability indicators must be more than environmental indicators they must be about time and or thresholds Development indicators should be more than growth indicators they should be about efficiency sufficiency equity and quality of life Meadows D 1998 Indicators and information systems for sustainable development Balaton Group 95 p p 12 106 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 d veloppement durable qui sous tend la construction Selon quels crit res doit on s lectionner les indicateurs Faut il construire des indices agr g s ou privil gier les batteries d indicateurs 7 2 1 2 a Les indicateurs de d veloppement durable reposent sur une vision du d veloppement durable DEFINIR LE DEVELOPPEMENT DURABLE UNE PREMIERE ETAPE INCONTOURNABLE Construire des indicateurs de d veloppement durable n cessite avant toute chose de bien cerner leur port e leur public et leur usage Imm diatement apr s vient une
132. employment or opportunity with respect to wages working conditions and social benefits 4 Workers wages and working conditions shall respect all applicable laws and international conventions as well as all relevant collective agreements They shall also be determined by reference to at a minimum the conditions established for work of the same character or offered by comparable employers in the country concerned 4 f Conditions of occupational safety and health for workers and communities shall follow internationally recognised standards Key guidance Applicable standards will be referenced by the RSB in the full guidance Rural and social development 5 Biofuel production shall contribute to the social and economic development of local rural and indigenous peoples and communities 5 a The ESIA carried out under 2a and monitoring required under 2b shall result in a baseline social assessment of existing social and economic conditions and a business plan that shall ensure sustainability local economic development equity for partners and social and rural upliftment through all aspects of the value chain Key guidance Small producers will need support or reduced requirements for this criterion Large producers and processors shall work with local governmental and non governmental agencies to ensure the proper application of this criterion There should be measured improvements in the social and economic indicators as set against the bas
133. en aucun cas la r ussite le bien tre ou le 73 Bauer A A Biderman et al 1966 Social Indicators MIT Press 380 p 174 Le PIB ou Produit Int rieur Brut correspond la somme des valeurs des biens et des services issu de la production d unit s r sidant l int rieur d un territoire et qui sont disponibles pour des emplois finals la consommation la formation de capital l exportation la constitution des stocks ne comprend pas les biens et services interm diaires exig s par ces productions c est en ce sens qu il correspond une somme de valeurs ajout e Com liau C 2006 La croissance ou le progr s Croissance d croissance d veloppement durable Paris Seuil 312 p 15 En France d but 2008 dans un contexte o les revendications relatives au pouvoir d achat s intensifient le pr sident de la R publique demanda aux Prix Nobels d conomie Joseph Stiglitz et Amartya Sen de cr er une commission pour travailler sur de nouvelles mesures de la richesse apr s avoir d clar que l indice du PIB tait inapte repr senter les volutions conomiques et sociales et qu il tait urgent d laborer d autres indicateurs de croissance 104 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 progr s 7 Cet usage d tourn g n re des effets pervers observables certains v nements aux cons quences sociales et environnementales n fastes peuvent sembler b n fiques p
134. entre int r ts au sein de la fili re de telles mesures auront en effet des implications socio conomiques qu il s agit de ma triser 5 2 2 b Vers plus de l gitimit des propositions pour renforcer le p le IAR dans son r le d acteur du d veloppement durable conclusion du chapitre 5 Au del de la d finition d une strat gie de d veloppement durable et de l implication du p le dans la recherche d un nouvel quilibre entre les fili res agricoles et industrielles d autres pistes de r flexion nous semblent importantes soumettre au p le 359 Notamment dans la fili re agro alimentaire 360 Cette situation s est pr sent e certains producteurs fran ais en 2007 ceux qui avaient contractualis s avec des fili res industrielles sur la base des prix 2006 ont vendu leur production bien moins cher que ceux qui appliqu rent les prix 2007 297 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 FAIRE DU DEVELOPPEMENT DURABLE UN PROCESSUS En plus d un objectif le d veloppement durable de tout syst me se doit d tre aussi un processus pour la prise en compte et la r ponse aux besoins des parties prenantes La participation appara t dans ce cadre comme un outil privil gi m me 51 elle peut se d cliner de la simple consultation sans garantie de prise en compte des avis recueillis l intervention directe de toutes les parties prenantes dans la prise de d cision Le p l
135. environnemental de la fin de vie du produit Emissions Impact des risques environnementaux et sanitaires de la fin de vie du produit rejets Maitrise des missions manipulation incendie risques jor Impact climatique de la fin de vie du produit Emissions 377 Anne Lise F vre Gautier Annexes Impacts Ressources en directs ee fossiles Conversion des sols Urbanisation Energies fossiles Biodiversit Emissions D chets Rejets Maitrise du changement Ecosyst mes Consommation d eau Ressources 4 Ressources naturelles Maitrise des risques R partition 9 des richesses changes commerciaux R duction des Ja in galit s Sant et dignit humaine 378 Anne Lise F vre Gautier Annexes Annexe 10 Liste des indicateurs Indicateur n 1 Quel impact a la production agricole des agro ressources sur la biodiversit locale via la conversion des sols et l volution des pratiques agricoles 188 Indicateur n 2 Quel impact a la production agricole des agro ressources sur la qualit des sols via la conversion des sols et l volution des pratiques agricoles 189 Indicateur n 3 Quel impact la production agricole des agro ressources sur les stocks de carbone organique des sols via la conversion de l usage des sols et l volution des pratiques agrico
136. est une bioraffinerie comme 1l en existe tr s peu en Europe cette date L usine Cristanol alors en construction et dont le projet pr voit deux tranches doit y produire de l thanol partir de sous produits de bl et de betterave sucri re Embl matique du p le IAR il s agit d un site industriel d envergure internationale Le concept de raffinerie v g tale ou bioraffinerie Les raffineries v g tales ou bioraffineries sont l quivalent pour la biomasse des raffineries d di es l exploitation du p trole Ce sont des complexes industriels permettant d une part d extraire de l nergie ou des produits nerg tiques carburants de la biomasse et d autre part de synth tiser des produits et mat riaux issus du fractionnement et ou de la chimie v g tale Ces raffineries reposent tr s souvent sur la production de biocarburants notamment en France a F vre A L J M Brignon et al 2007 Sustainability Assessment for Biomass Valorisation Projects Application to First Generation Biofuels Production International Congress on Biodiesel The Science and the Technologies Vienna cf Annexe 17 1 Les sch mas pr sent s en annexe cf Annexe 17 mettent en vidence une cartographie de raffineries v g tales pour diff rentes fili res 266 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 Leur int r t de cette d marche en particulier du point de vue des impacts envir
137. est une science morale La D couverte 125 p p 66 77 Sen rel ve en outre que des contingences diverses peuvent conduire des variations dans la conversion du revenu en une capacit mener une vie d un niveau minimum acceptable des h t rog n it s diverses comme la pr disposition la maladie des diff rences li es l environnement des variations du climat social ou encore des diff rences dans la privation relative li es aux mod les coutumiers de consommation dans des soci t s particuli res 1 Sen A 1999 La possibilit du choix social Conf rence Nobel Revue n 70 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 1 Pouvoir vivre autant que possible une vie humaine compl te jusqu la fin viter une mort pr matur e ou pouvoir mourir avant que notre vie soit diminu e au point de ne plus valoir la peine d tre v cue 2 Pouvoir jouir d une bonne sant d une alimentation ad quate d un foyer d cent avoir des opportunit s de satisfaction sexuelle pouvoir se d placer d un endroit un autre 3 Pouvoir viter toute douleur inutile et conna tre l exp rience du plaisir 4 Pouvoir utiliser nos cinq sens pouvoir imaginer penser et raisonner 5 Pouvoir prouver un attachement pour des personnes et des r alit s ext rieures nous m mes pouvoir aimer ceux qui nous aiment et se soucient de notre sort pouvoir pleurer en leur abse
138. g n rale les donn es de ce tableau sont plut t observer plus en terme d ordres de grandeur que de donn es pr cises sur les missions de chacune de ces sources d nergie Le graphique ci dessous permet de mieux visualiser la hi rarchisation de ces diff rentes sources d nergie en fonction de leurs facteurs d missions 288 ADEME 2006 Bilan Carbone Calcul des facteurs d missions et sources bibliographiques utilis es version 4 0 ADEME MIES 227 20 22 24 27 29 148 149 25 PCI Pouvoir Calorifique Inf rieur 214 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 1400 1200 1000 800 600 400 200 Ecorces sciures broyats 018 Plaquettes foresti res Paille H Electricit produite en France colza Bio thanol 77 __ Gaz naturel GPL P trole brut Carbur acteur Gazole Fuel domestique __________ Supercarburant Fuel lourd Charbon coke Houille Agglom r s Charbon sous bitumineux Coke de p trole Briquette de lignite ___________ Lignite Schistes Coke de houille Coke de lignite Tourbe Biocombustibles fili res d di es Figure n 24 Hi rarchisation des sources d nergies en fonction des missions de GES associ es exprim
139. indicateurs sociaux et les indicateurs environnementaux les indicateurs de ores ON 182 d veloppement durable sont aujourd hui n cessaires pour int grer et prolonger ces travaux 2 1 2 Un aper u de la diversit des approches en mati re de construction d indicateurs de d veloppement durable Les indicateurs de d veloppement durable sont aujourd hui des outils incontournables du management de l analyse et de l valuation de l tat et des performances des organisations au regard des enjeux du d veloppement durable Le d veloppement durable se d cline n importe quelle dimension et chelle or les indicateurs s adaptent des entreprises des organismes ou des secteurs industriels entiers mais aussi des institutions et des territoires plus ou moins vastes villes r gions bassins versants Etats etc Leur champ d application est en r alit illimit Ils ont d j t largement utilis s de tr s nombreuses reprises et tous niveaux d chelles et font aujourd hui l objet d une litt rature internationale tr s riche Construire des indicateurs de d veloppement durable suppose de d finir quelques pr requis et de tenir compte d un certain nombre de principes quelle est la d finition du 180 Perret B 2002 Indicateurs sociaux Etat des lieux et perspectives Conseil de Emploi des Revenus et de la Coh sion sociale 37 p p 29 181 Pour Boulanger la durabilit est l
140. is ensured that the sum of all consignments withdrawn from the mixture is described as having the same sustainability characteristics in the same quantities as the sum of all consignments added to the mixture 2 The Commission shall report to the European Parliament and the Council in 2010 and 2012 on the operation of the mass balance verification method described in paragraph 1 and on the potential to allow for other verification methods in relation to some or all types of raw material or biofuel In its assessment the Commission shall consider those verification methods in which information about sustainability characteristics need not remain physically assigned to particular consignments or mixtures The assessment shall take into account the need to maintain the integrity and effectiveness of the verification system while avoiding imposing an unreasonable burden on industry The report shall be accompanied where appropriate by proposals on allowing other verification methods to the European Parliament and the Council 354 Anne Lise F vre Gautier Annexes 3 Member States shall require economic operators to submit reliable information and to make available to the Member State on request the data that were used to develop the information Member States shall require economic operators to arrange for an adequate standard of independent auditing of the information they submit and to provide evidence that this has been done The audi
141. l influence qu elles ont sur les prix de nombreux produits de consommation Les nergies fossiles ne sont cependant pas les seules ressources naturelles tre exploit es au del de leur seuil de renouvellement C est galement le cas de la plupart des min raux l argent l or le zinc l tain le cuivre le plomb le nickel le platine le fer aluminium mais aussi de la potasse et du minerai de phosphate Ces deux derni res ressources sont capitales pour l agriculture mondiale et ses rendements et par cons quent pour l alimentation des quelques milliards d tres humains les pratiques agricoles dominantes celles de l agriculture intensive d pendent en effet fortement de ces engrais d origine naturelle Si estimer l tat des r serves est tr s difficile il est certain que ces ressources sont puisables et consomm es un rythme croissant les attentes pesant sur la production agricole mondiale augmentant entre autres du fait de l intensification des besoins en alimentation Il faut bien s r aussi aborder le cas de l eau potable Si l eau est tr s abondante sur Terre 97 de son volume est trop sal pour tre consomm Une grande partie des 3 restants est stock dans les glaciers ou dans les nappes souterraines et au final notre r servoir d eau douce disponible ne repr senterait que 0 3 des eaux terrestres Ces r serves sont aujourd hui soumises une
142. la m me chose en terme d usage Le nombre d indicateurs retenus doit tre d termin en fonction des objectifs que l on souhaite atteindre de l usage qui sera fait des indicateurs de l chelle spatiale qu ils traiteront etc L approche en terme de conception du d veloppement durable qui d terminera la structure du syst me d indicateurs construire Concernant les indicateurs en eux m mes on leur demande g n ralement de respecter les quatre crit res suivants tre pertinents fid les sensibles et sp cifiques Selon Boulanger et al la pertinence d signe l ad quation de l indicateur par rapport au r f rent L valuation de la pertinence se fait sur la base de la capacit d un indicateur rendre compte d une des dimensions du r f rent et de la repr sentation quilibr e des diff rentes dimensions par l ensemble des indicateurs La fid lit d signe l ad quation de la mesure de l indicateur celle du r f rent un indicateur qualitatif ou discontinu ne pourra pas tre fid le un r f rent quantitatif et continu La sensibilit d signe l importance relative de la variation de 120 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 l indicateur par rapport celle du r f rent Elle d pend la fois de la pertinence et de fid lit Enfin la sp cificit d signe l apport sp cifique de l indicateur par rapport aux autres indicateurs la c
143. la m thode Bilan Carbone vie sera orient 34 Ide Usage du produit v4 Emissions de GES associ es l limination du produit en fin de vie 35 Volume rejets et d chets que repr sente le Usage du produit produit en fin de vie Composition du produit fin Caract re recyclable ou r utilisable partiel ou g2ii 36 gt int gral du produit fin de vie Biod gradabilit plus ou moins rapide du produit en Composition du produit en fin fin de vie en cas d abandon dans l environnement 93 37 d vi Possibilit que le produit en fin de vie abandonn dans l environnement n mette des substances toxiques pour l environnement ou la sant 415 Anne Lise F vre Gautier Annexes 416 Anne Lise F vre Gautier Annexes Annexe 16 Poster pr sent la conf rence internationale de Vienne Anne Lise FEVRE Parc Technologique Alata BP 2 60550 Verneuil en Halatte anne lise fevre ineris fr Sustainability assessment for biomass valorisation projects Application to first generation biofuels production Anne Lise F vre Jean Marc Brignon Nicolas Buclet PARTNERS Industries and Agro Resources cluster France Picardie and Champagne Ardenne regions THE INDUSTRY AND AGRO RESOURCES IAR COMPETITIVENESS CLUSTER The IAR French competitiveness cluster Based in Picardie and Champagne Ardenne reg
144. la participation de tous les citoyens concern s au niveau qui convient Au niveau national chaque individu doit avoir d ment acc s aux informations relatives l environnement que d tiennent les autorit s publiques y compris aux informations relatives aux substances et activit s dangereuses dans leurs collectivit s et avoir la possibilit de participer aux processus de prise de d cision Les Etats doivent faciliter et encourager la sensibilisation et la participation du public en mettant les informations la disposition de celui ci Un acc s effectif des actions judiciaires et administratives notamment des r parations et des recours doit tre assur Principe 11 Les Etats doivent promulguer des mesures l gislatives efficaces en mati re d environnement Les normes cologiques et les objectifs et priorit s pour la gestion de l environnement devraient tre adapt s la situation en mati re d environnement et de d veloppement laquelle ils s appliquent Les normes appliqu es par certains pays peuvent ne pas convenir d autres pays en particulier des pays en d veloppement et leur imposer un co t conomique et social injustifi Principe 12 Les Etats devraient coop rer pour promouvoir un syst me conomique international ouvert et favorable propre engendrer une croissance conomique et un d veloppement durable dans tous les pays qui permettrait de mieux lutter contre les probl mes de d gradation
145. le but de valider notre approche de l analyse de la durabilit des activit s industrielles et de nous pencher sur le cas de ce site embl matique du p le IAR Les r sultats obtenus nous am nent au final tirer plusieurs le ons de l application de l ensemble de ces travaux et d gager pour le p le IAR des pistes de propositions pour l mergence de conditions favorables la durabilit des activit s agro industrielles au sein du territoire Cette th se s est d roul e entre d cembre 2005 et d cembre 2008 l INERIS institut National de l Environnement Industriel et des Risques au sein de l unit EDEN Economie et D cision pour l Environnement et du p le Mod lisation environnementale et d cision Les travaux ont t dirig s par le CREIDD Centre de Recherches et d Etudes Interdisciplinaires sur le D veloppement Durable ICD CNRS FRE 2848 de l Universit de Technologie de Troyes UTT Ces recherches ont t rendues possibles par les financements fournis par le Conseil R gional de Picardie et le Conseil R gional de Champagne Ardenne 297 Anne Lise F vre Gautier Anne Lise F vre Gautier PARTIE ANALYSER LA DURABILITE DES VALORISATIONS NON ALIMENTAIRES D AGRO RESSOURCES DES ENJEUX COMPLEXES 29 Anne Lise F vre Gautier 30 Anne Lise F vre Gautier Partie A Introduction Introduction de la partie A Il semble important de d but
146. le sorgho la pomme de terre le colza le bl et la vigne dont le mode de production conventionnel met plus de 400 kg q C ha Pour lesquelles des pratiques agricoles conomes en intrants sont mises en uvre r ponse MD Dans le cadre de l agriculture conventionnelle r ponse D 51 le projet fait appel une culture r f renc e le porteur projet devra d finir la r ponse correspondant sa culture par rapport aux cultures cit es Les pratiques agricoles conomes en intrants ayant une influence sur la r ponse choisie MD devront tre pr sent es par le porteur de projet Le cas des cultures biologiques En agriculture biologique les apports d azote ne proviennent pas de l pandage de fertilisants min raux mais de la fixation biologique via l introduction de cultures fixatrices d azote principalement des l gumineuses dans les rotations ainsi que par apport de fertilisants ou d amendements organiques de type fumiers composts ou engrais organiques Par rapport l agriculture conventionnelle ces m thodes ne permettent donc pas de supprimer les apports d azote et les missions de associ es mais de les r duire et ce la fois par la r duction des apports et par la substitution d une partie d entre eux par la fixation biologique Les pratiques de l agriculture biologique sont donc plus favorables au climat que celles de l agriculture conventionnelle m
147. les indicateurs sp cifiques aux aspects socio conomiques des projets de valorisation d agro ressources dans la mesure o le p le IAR utilise d j dans sa proc dure actuelle de labellisation des projets de nombreux crit res caract re socio conomique Il conviendrait aujourd hui d tudier avec le p le IAR les modalit s d adaptation et d int gration de ses crit res IDDAgro afin de compl ter les indicateurs s lectionn s et d tre en mesure d obtenir des r sultats complets Dans la version actuelle les enjeux 6 et 7 R partition des richesses et sant et dignit humaine sont que tr s partiellement analys s par les indicateurs d IDDAgro Cela emp che de parvenir une r elle vision d ensemble du projet vocation essentielle de la d marche 323 Rassemblant le mode d emploi du tableur et l ensemble des informations relatives aux indicateurs et la mani re de les renseigner 250 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 4 L AMELIORATION DES DONNEES DE REFERENCES UTILISEES D gager des analyses pertinentes sur les impacts d un projet a partir d informations r ellement tr s limit es est un v ritable d fi C est une cons quence directe du cahier des charges sur lequel repose IDDAgro qui rassemble entre autres les exigences suivantes Etre capable d analyser rapidement la performance d veloppement durable de tous les projet
148. off and contamination of surface and ground water resources in particular from chemicals Waste water must be adequately managed Air 10 Air pollution from biofuel production and processing shall be minimized along the supply chain 10 a Air pollution from agrochemicals biofuel processing units and machinery shall be minimized Key guidance the use of ground or aerial pesticides must comply with the FAO s codes of conduct 10 b Open air burning shall be avoided in biofuel production Key guidance Open air burning of leaves straw and other agricultural residues must be minimized with the aim of ultimately eliminating burning practices In specific situations such as those described in the ASEAN guidelines and other appropriate policies or if workers health and safety is at stake limited open air burning practices may occur Economic efficiency technology and continuous improvement 11 Biofuels shall be produced in the most cost effective way The use of technology must improve production efficiency and social and environmental performance in all stages of the biofuel value chain 11 a Biofuel projects shall implement a business plan that reflects a commitment to economic viability Key guidance Biofuel projects should seek to be economically viable without distortive public support for instance tariffs and production subsidies 11 b Biofuel projects shall demonstrate a commitment to continuous improvement in energy bala
149. on water availability shall cover a baseline social indicator assessment shall include an economic feasibility study for all key stakeholders shall identify potential positive and negative social impacts including job creation and potential loss of livelihoods shall establish any existing water and land rights Small scale producers or cooperatives unable to perform ESIAs will need support and or modified ESIAs Large scale producers and relevant stakeholders will be defined in the indicators 2 b For existing projects periodic monitoring of environmental and social impacts outlined in this standard is required 2 c The scope length participation and extent of the consultation and monitoring shall be reasonable and proportionate to the scale intensity and stage of the project and the interests at stake Key guidance The focus of this principle shall be on mitigating any potential negative impacts of large scale projects in regions where stakeholder conflict is potentially high 2 d Stakeholder engagement shall be active engaging and participatory enabling local indigenous and tribal peoples and other stakeholders to engage meaningfully 2 e Stakeholder consultation shall demonstrate best efforts to reach consensus through free prior and informed consent The outcome of such consensus seeking must have an overall benefit to all parties and shall not violate other principles in this standard Key guidance Free prior an
150. p le dans les d bats de soci t auxquels il est de toutes fa ons confront les valorisations agro industrielles soulevant de r currents probl mes d acceptabilit sociale Communiquer plus efficacement De fa on plus g n rale contribuer l volution de la soci t dans son ensemble vers des modes de d veloppement plus durables un l ment toujours valorisable terme d image OPTIMISER LA DISPONIBILITE LA QUALITE ET LA FIABILITE DES INFORMATIONS LIEES AUX CARACTERISTIQUES DU PROJET Parmi les probl mes li s la base informationnelle du syst me d analyse de la durabilit un grand nombre concernait les caract ristiques de la production agricole des agro ressources requises pour le projet Am liorer la r ponse aux probl mes de disponibilit de qualit et de fiabilit des donn es que nous avons soulev s ci dessus cf 5 2 1 a nous semble possible si le p le IAR s implique au niveau de l quilibre entre les fili res agricoles et industrielles en cherchant renforcer les liens entre ces acteurs Les aspects li s aux conditions de production des agro ressources sont jusqu pr sent tr s peu pris en compte dans la d finition des projets alors que comme nous l avons vu les impacts agricoles sont fondamentaux dans le bilan d une fili re agro industrielle Le p le IAR peut il chercher rem dier cette situation en s impliquant entre les porteurs de projets issu
151. piliers du d veloppement durable pour les indicateurs de niveaux 1 et 2 Almunia 2005 La task force souhaite l avenir s lectionner de nouveaux indicateurs qui permettront de renforcer cette int gration elle estime que certains aspects du d veloppement durable ne sont pas suffisamment couverts par les indicateurs en raison de lacunes de connaissances et ou m thodologiques La qualit et la disponibilit des donn es permettant le calcul des indicateurs est galement un probl me pris en compte la task force analys que 69 environ des indicateurs sont de qualit suffisante pour tre publiables mais qu aucun des th mes ne b n ficie d une excellente qualit de donn s Les indicateurs ont donc t r partis en deux cat gories les meilleurs indicateurs disponibles MID et les meilleurs indicateurs requis MIR Les MID peuvent tre tablis sur la base des donn es existantes Les MIR sont les indicateurs pour lesquels 20 C est le cas par exemple de l acc s du public l information et de la plupart des aspects conomiques et sociaux des probl mes environnementaux 114 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 n existe ni concept ni d finition ni donn es Il existe un concept et une d finition mais pas de donn es Il existe des donn es mais de qualit insuffisante pour en permettre la publication ou dont les ventilatio
152. portant respectivement sur les principes et le cadre de et sur les exigences et les lignes directrices ACV repose sur un principe simple r aliser une analyse environnementale multicrit res de l ensemble du cycle de vie d un produit Cinq tapes sont n cessaires la quatri me est facultative et non incluse dans les normes ISO 1 D finir l objectif l tude quelle d cision le r sultat doit il informer et le champ de l tude le syst me tudi soit l ensemble du cycle de vie du produit 2 R aliser un bilan mati re et nergie de ce syst me inventorier pour chaque tape de son cycle de vie tous les flux de mati re et d nergie entrant et sortant du syst me ramen s une unit fonctionnelle pr alablement pr cis e 3 Calculer certains impacts potentiels du syst me sur l environnement via des indicateurs sp cifiques permettant d valuer la contribution de chaque flux Les impacts valu s sont en g n ral l effet de serre l acidification atmosph rique l puisement des ressources naturelles non renouvelables les atteintes l ozone stratosph rique l eutrophisation des eaux et la cr ation d ozone photochimique 4 Eventuellement agr ger certains indicateurs d impacts 5 Analyser et interpr ter les r sultats LES DIFFICULTES LIMITES ET RISQUES LIES A L UTILISATION DE L ACV Plusieurs difficult s sont inh rentes la r
153. r f rence aux normes et aux valeurs est inscrite d embl e dans la d finition que donne Bauer des indicateurs sociaux statistics statistical series and all other forms of evidence that enable us to assess where we stand and are going with respect to our values and goals Bauer et al 1966 p 1 Boulanger P M 2005 Les indicateurs de d veloppement durable un d fi scientifique un enjeu d mocratique Chaire d veloppement durable EDF Ecole Polytechnique 27 3 105 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 des seuls crit res conomiques comme instruments de pilotage social et de mesure du bon tat d une soci t Les indicateurs de d veloppement durable d velopp s suite la conf rence internationale de Rio en 1992 sont fortement li s aux indicateurs sociaux tels qu ils sont d velopp s actuellement Pour Perret les indicateurs de d veloppement durable et les indicateurs sociaux sont aujourd hui deux champs distincts ce qui n interdit toutefois pas les recouvrements et les articulations On peut aller plus loin et affirmer que les indicateurs sociaux sont un v ritable sous ensemble des indicateurs de d veloppement durable m me si 1 apparition de ces derniers leur est chronologiquement post rieure D veloppement et durabilit ou plus exactement soutenabilit sont les deux pr occupations auxquelles se sont attach s les nouveaux
154. r f rences peuvent ne pas tre utilis es pour tous les projets 255 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 4 porteur de projet au cours de la mise en uvre d IDDAgro lorsqu il renseigne les indicateurs toutes les r ponses doivent tre d taill es afin d tre justifi es aux yeux des utilisateurs de la grille Dans la mesure ot le porteur de projet choisit seul ses r ponses sans contr le ext rieur la transparence dans la r alisation de l analyse ainsi que l apport du plus de pr cisions possibles pour chaque indicateur sont deux piliers essentiels de la validit de D crire plus pr cis ment les incertitudes indicateur par indicateur vue par exemple de les chiffrer semble un exercice d int r t limit dans la mesure o aucun des r sultats fournis par IDDAgro n est lui m me chiffr Il est cependant essentiel de prendre en compte l existence de ces incertitudes au moment de la lecture et de l analyse des r sultats de l exercice Ce point doit tre facilit par un travail plus approfondi sur la pr sentation des r sultats d IDDA gro les visualisations graphiques ne constituent qu une partie des r sultats de l analyse Trois autres l ments doivent galement tre consid r s de mani re mutuellement clairante Les informations g n rales sur le projet fournies au d but de l exercice cf Tableau n 36 Les incertitudes li
155. r ts d un site de bioraffinerie du point de vue du DD Mi Mis BF oes MD cos anise R sultats attendus 2 ch ance pr vue Juin 08 imp ratifs li s l ch ance de la th se Livrables Rapport final remis l ensemble des partenaires du site et au p le IAR Publications scientifiques th se Faggian EE E RTL E z Peatectues da Champagne ee aa aa Pupardie ces Ma Regine Picante Appian E Pade epr kpa E Porieciua 5 EH mek apap Es Pisina CIE LI Anne Lise F vre Gautier Annexes Annexe 19 Pr sentation de la d marche d analyse et d valuation Test de l outil IDDA gro Pr sentation visionn e par les porteurs de projets dans le cadre des deux cas d tude r alis s en juillet 2008 433 Analyse et valuation de la durabilit des valorisation non alimentaires d agro ressources Anne Lise FEVRE annelise fevre 2008 utt fr INERI ma triser le risque pour un d veloppement durable Anne Lise F vre eee PSL ee L outil d analyse et d evaluation Utilisation Outil grille d indicateurs permettant d analyser les impacts g n r s par un projet au regard du d veloppement durable Pour valuer les projets que le p le IAR souhaite labelliser En compl ment des crit res socio conomiques d j utilis s par le p le IAR Carac
156. raisons de disponibilit s pour la premi re et de co ts de production pour la seconde les contraintes techniques de production sont beaucoup plus lourdes pour l thanol que pour le m thanol Excluant donc notamment le biogaz carburant gazeux issu de la m thanisation de mati re organique 2 ETBE thyl tertio butyl ther 93 L incorporation de 15 d ETBE en volume quivaut l incorporation de 6 8 d thanol en volume Montagne X 2005 Biocarburants Les carburants liquides La Chimie verte P Colonna Paris Lavoisier p 419 439 EMHV Ester m thylique d huile v g tale 70 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 4 Betterave Canne sucre Fermentation Sucres essence Ethanol ETBE Bl ma s gt Amidon pomme de terre W Transest rification 4 Huile de colza Huile de tournesol M lange au gazole Pra CTI Esters m thyliques d huiles v g tales ou biodiesel Figure n 11 Les fili res biocarburants de premi re g n ration La seconde g n ration de biocarburants utilise principalement comme mati re premi re de la biomasse lignocellulosique tr s abondante sur Terre et non utilis e pour l alimentation humaine Ils peuvent tre produits partir de pailles de bois de r manents et divers r sidus de cultures mais aussi de plantes enti res et de cultures d di es triticale luzerne misca
157. rence entre un tableau pr sentant une liste d indicateurs et un indice composite ou global est que le second pr tend rassembler lui seul toutes les informations contenues dans le premier Les d fenseurs de l agr gation mettront en avant la force de communication intrins que aux indices et leur grande simplicit d utilisation alors que les listes sont parfois si lourdes manipuler sans parler de leurs chances de concurrencer un jour les indices conomiques et leur champion le PIB Ces atouts en font des outils s duisants sur 3 O Desmotes Mainard et al 2008 Les indicateurs de d veloppement durable INSEE 23 125 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 le plan politique et de la communication Les partisans des listes d indicateurs suivent pour leur part une d marche g n ralement plus scientifique qui les conduit se m fier des indices de leur opacit de la perte d information qui accompagne toute synth tisation et de l in vitable subjectivit li e la pond ration parfois associ e l agr gation Un tableau d indicateurs non agr g s les met alors de ces cueils Mais si l indice unique ultime synth tisant lui seul un tableau entier est un cas part il est tout de m me possible d agr ger des indicateurs en prenant soin d att nuer ces probl mes on peut construire des indices en tant attentif au processus d agr gatio
158. s ci dessus NS Pas d informations permettant de r pondre Pr ciser les l ments qui permettent de r pondre ou qui font ventuellement d faut Conversion des sols volution des pratiques agricoles et qualit des sols Indicateur n 2 Quel impact a la production agricole des agro ressources sur la qualit des sols via la conversion des sols et l volution des pratiques agricoles a2 F MF N MD D NS R ponses propos es MF N MD D NS MF ou F l volution des usages des sols des pratiques favorise un stockage carbone organique dans les sols en fonction de l ampleur des Indicateur n3 Quel impact a la production volutions Evolutions concern es terres cultiv es sans couverts v g taux agricole des agro ressources sur les stocks de en inter culture gt terres cultiv es avec couverts v g taux en inter culture ou carbone organique des sols via la conversion de F MF N MD D NS terres couvert v g tal permanent prairies for ts l usage des sols et l volution des usages pas d volutions significatives de ce type agricoles MD ou D l volution des usages des sols des pratiques occasionne un d stockage de carbone par le biais de transitions inverses de celles pr sent es ci dessus en fonction de l ampleur des volutions NS pas d informations permettant de r pondre Pr ciser les l ments q
159. s est de remplacer des produits d origine fossile par des produits bas s sur du carbone organique Cependant le p le a galement besoin d valuer son action et donc les projets qu il labellise au regard des objectifs qu il se fixe en l occurrence des objectifs de d veloppement durable Les projets candidats une labellisation pourront alors tre tudi s en fonction du chemin qu ils permettront au p le IAR de parcourir dans leur direction Le p le IAR n a jusqu pr sent pas d velopp de strat gie ou de politique de d veloppement et donc d objectifs en terme de d veloppement durable cf 3 1 1 c La d marche d valuation absolue ne peut donc pas tre mise en uvre pour l instant faute d objectifs auxquels se r f rer Par ailleurs pour la plupart des projets soumis au p le IAR la connaissance des caract ristiques de la situation ant rieure au projet devrait tre assez faible mais aussi al atoire en r gle g n rale les porteurs de projet ne disposeront probablement que d informations limit es sur la situation ant rieure L valuation absolue et l valuation relative risquent donc d tre difficiles mettre en uvre pour la plupart des indicateurs Elles restent cependant beaucoup plus satisfaisantes qu une valuation sans r f rentiel ce stade de la conception d IDDA gro le choix a donc t fait de choisir au cas par cas en fonction de 9 De tels objec
160. ses travaux Le rapport r alis par l IISD indique qu une nouvelle phase du programme est en cours depuis 2001 consacr e l tude des usages actuels et potentiels des indicateurs de d veloppement durable ainsi qu l valuation et aux ventuelles volutions futures du 194 syst me UNDPCSD United Nations Department for Policy Coordination and Sustainable Development rebaptis UNDESA United Nations Department for Economic and Social Affairs 2001 Indicators of sustainable development Guidelines and methodologies ONU CSD 315 p UNDESA CSD et al 2006 Global Trends and Status of Indicators of Sustainable Development Background Paper submitted to the Commission on Sustainable Development UNDESA CSD DSD 8 p 9 IFEN 1998 Test des indicateurs de d veloppement durable des Nations unies Rapport de la France Etudes et Travaux n 17 Institut Fran ais de l Environnement 57 p 93 TISD International Institute for Sustainable Development 9 Pinter L P Hardi et al 2005 Indicators of Sustainable Development Proposals for a Way Forward Discussion Paper Prepared under a Consulting Agreement on behalf of the UN Division for Sustainable Development IISD 42 p 110 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 Le rapport Global Trends and Status of Indicators of Sustainable Development de la DSD confirme que le syst me est appel
161. site de Fi de non receV lr ror e e eE a EE ENEA rende resserre eee etre 5 1 2 Test d IDDAgro avec des projets labellis s par le p le IAR mise en uvre et analyse de KIOO EE Ra A ie ee a EE 278 5 1 2 Mise en uvre d un test de l outil IDDAgro avec deux projets soutenus par le p le IAR 278 Objectifs de l exercice pour le p le IAR et pour l outil 279 Conditions et d roulement de l exercice 279 5 1 2 0 Quels enseignements tirer de ces cas d tude 2 Des perspectives d volution pour l outil IDDAgro 281 Sur de l outil et l int r t de la d marche pour le porteur de projet et pour le p le IAR Sur l ergonomie d louti einer aaa ara aiaa a aara A ae harnais Sur l adaptation de l outil aux diff rents types de projets Sur la r alisation de l analyse les difficult s li es au p rim tre de l tude et celles rencontr es pour r nseigner indicates si shen ne anal ne ta ne ein vente eine een en 283 Sur la prise en compte des substitutions une analyse dans l absolu relative 7 283 14 Anne Lise F vre Gautier Sur la pertinence des indicateurs relatifs l nergie et au climat et le caract re qualitatif vs quantitatif de kanaly SO Leman nn e
162. sociale 37 p Pingault N et B Pr ault 2007 Indicateurs de d veloppement durable un outil de diagnostic et d aide la d cision Notes et tudes conomiques n 28 Minist re de l Agriculture et de la P che pp 7 43 Pinter L P Hardi et al 2005 Indicators of Sustainable Development Proposals for a Way Forward Discussion Paper Prepared under a Consulting Agreement on behalf of the UN Division for Sustainable Development International Institute for Sustainable Development 42 p Pison G 2007 Tous les pays du monde Institut National d Eudes D mographiques INED 8 p 327 Anne Lise F vre Gautier Bibliographie PNUE 2008 PNUE Annuaire 2008 Tour d horizon d un environnement en pleine mutation 50 Prieur Vernat et 8 His 2007 Panorama 2007 Les biocarburants dans le monde Robert K H 2000 Tools and concepts for sustainable development how do they relate to a general framework for sustainable development and to each other Journal of Cleaner Production 8 3 p 243 254 Rob rt K H 2000 Tools and concepts for sustainable development how do they relate to a general framework for sustainable development and to each other Journal of Cleaner Production 8 3 p 243 254 Robert K H B Schmidt Bleek et al 2002 Srrategic sustainable development selection design and synergies of applied tools Journal of Cleaner Production 10 3 p 1
163. sous la forme d un simple tableur Excel L acronyme choisi pour d signer cet outil est IDDAgro Indicateurs de D veloppement Durable pour les Agro ressources MODE D EMPLOI LES GRANDES LIGNES L outil IDDAgro a t pens pour tre utilis par les porteurs de projets eux m mes accompagn s par un expert de l outil par exemple travaillant au p le IAR Le r le de cet accompagnant est d apporter ses connaissances sur le fonctionnement de l outil ses capacit s et ses limites d aider le porteur de projet analyser les r sultats obtenus mais galement de l clairer sur les enjeux du d veloppement durable et leurs implications pour les valorisations d agro ressources Comme nous l avons vu IDDAgro est con u pour tre utilis en amont de la r alisation d un projet lors du d p t de candidature pour obtenir la labellisation du p le IAR et des financements Sa mise en uvre comporte trois tapes Un recueil d informations g n rales sur le projet pour en comprendre les objectifs la port e et les enjeux renseignement des indicateurs Le calcul et l analyse des r sultats 7 En raison de la souplesse et de la simplicit d utilisation pr sent e par ce logiciel 21135 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 3 PRINCIPES SUIVIS POUR LA CONSTRUCTION D IDDAGRO Un ensemble de principes concernant la d finition des indicateurs en eu
164. suivant nous donne un aper u de la diversit des usages possibles Echelle Usages possibles Mesurer la soutenabilit globale Mesurer les impacts environnementaux globaux Comparer les pays selon leurs impacts environnementaux Mesurer le bien tre social global Communiquer aupr s du grand public Mesurer la soutenabilit nationale Mesurer les impacts environnementaux d s au pays Mesurer le bien tre social national Aider aux d cisions publiques li es l environnement Aider aux d cisions publiques li es au social Communiquer aupr s du public national Plan te Mesurer les impacts environnementaux d s la r gion Collectivit territoriale Aider aux d cisions publiques li es l environnement Aider aux d cisions publiques li es au social Communiquer aupr s du public r gional Mesurer les impacts environnementaux de l entreprise Aider aux d cisions manag riales li es l environnement Sensibiliser les salari s Communiquer aux parties prenantes clients fournisseurs Mesurer les impacts environnementaux d un produit Produit Aider aux d cisions li es l impact environnemental du produit Sensibiliser aux enjeux environnementaux Entreprise Individu Aider a agir au niveau environnemental Sensibiliser aux enjeux sociaux Tableau n 3 Diff rents usages possibles pour les indicateurs de d veloppement durable Meadows D 1998 Indicat
165. suivie par le p le IAR L outil a en effet t con u dans un contexte de tr s faible implication du p le Cela a contribu l orientation de la d marche vers les options les plus simples et les moins demandeuses de temps possible pour le p le comme pour le porteur de projet L approche se voulait avant tout pragmatique et l enjeu tait tout autant de convaincre que de fournir une r ponse pertinente aux besoins identifi s du p le 349 2 Ce sera rarement le cas r pond en g n ral toujours un besoin d j identifi par le march m me si on le fait sous des modalit s diff rentes 286 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 C est dans ce contexte notamment que la possibilit d int grer dans la d marche la m thodologie du Bilan Carbone pour traiter des impacts nerg tiques et climatiques des projets a t envisag e puis abandonn e Cette option est aujourd hui reconsid rer Enfin la position du p le IAR elle m me a beaucoup volu la prise de conscience bel et bien eu lieu sur la n cessit d int grer et de d montrer l int r t des activit s du p le et donc des projets soutenus au regard des enjeux du d veloppement durable Le p le est aujourd hui dans une phase d identification de ses besoins et surtout de recherche de solutions donc notamment d outils pour y r pondre Le souhait de disposer syst matiquem
166. thanol De la culture l utilisation du carburant Prise en compte des co produits M thodologie choisie substitution des impacts vit s Et non par pro rata massique nerg tique ou conomique Affecter l int gralit des impacts l thanol et retrancher des cr dits correspondant aux impacts de la production de la m me quantit de co produits par les voies classiques de production Faggian EE KL kapia EE M ce Ghmpajar 22 dues picardie lee Pisania E ROLE heja E da Ara mene ajii made M kepian Pisana D tail de la proposition 2 M thodologie et tapes de l tude 1 Recueil des informations sur le site et ses entit s 2 Recherche des donn es de r f rences et calcul des estimations n cessaires 3 Mod lisation du site M tabolisme industriel fonctionnement flux entrants sortants mod le type 4 Analyse de l impact sur les enjeux Energie et Climat Analyse de cycle de vie simplifi e Anthony Benoist CEP 5 Analyse de l impact sur les 6 autres enjeux du DD Utilisation des donn es disponibles et fiables pour valuer les impacts potentiels Int gration d enjeux locaux sp cifiques au p le IAR gen RSC EE eee Ee Pentuctura dues Picardie me Picante 2 ne Informations relatives au sit
167. the sustainability criteria Netherlands Environmental Assessment Agency 70 p 81 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 l affectation des impacts aux diff rents co produits L tude du Centre Energ tique de l Ecole des Mines de Paris r alis e pour l Association des R gions de France et parue en 2008 2 138 dresse un tableau comparatif complet de ces diff rences et de leurs cons quences Deux autres questions figurent parmi les points les plus probl matiques pour le calcul du bilan de la production de biocarburants en termes d missions de gaz effet de serre celle des missions de protoxyde d azote N20 et celle du relargage dans l atmosph re du carbone organique du sol suite des modifications d usage des sols Les missions de proviennent essentiellement de l utilisation d engrais agricoles azot s Extr mement difficiles mod liser elles d pendent en grande partie de conditions p doclimatiques locales et leur connaissance reste encore tr s incertaine Ce qui est certain en revanche c est que le pouvoir de r chauffement global du est tr s probl matique du point de vue de l effet serre cf 4 1 1 b ces missions ont donc une influence importante sur le bilan de la production de biocarburants Les missions de gaz effet de serre issues de modifications de l usage des sols sont mieux connues mais c est l ampleur du ph nom ne
168. tol rance certains produits phytosanitaires comme les herbicides ou encore la capacit de synth tiser elle m me une substance insecticide ou fongicide Ces recherches pr sentent donc des enjeux conomiques environnementaux et sanitaires cons quents La pratique de cultures d OGM agricoles en pleins champs soul ve toutefois des questions non n gligeables Face aux risques de diss mination de r duction de la biodiversit d adaptation et de renforcement des nuisibles d allergies et de pollutions suppl mentaires quelle ma trise avons nous r ellement de ces applications Toutes les tapes de validation 58 Notamment des vari t s OGM de plantes de grande consommation l chelle mondiale telles que le riz le ma s le coton le colza la betterave la pomme de terre et le soja Pour ne pas dire une vive contestation en particulier en France 56 Par transfert de g nes via le pollen vers des cultures non OGM ou des plantes sauvages de la m me famille ce qui entra ne une contamination irr versible 57 En cas de comp tition face des cultures OGM envahissantes 58 En particulier dans le cas des OGM produisant des toxines phytosanitaires 53 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 scientifique pr alablement n cessaires la mise sur le march de ces innovations ont elles bien t respect es Par ailleurs la commercialisation d OGM agricoles par des multinati
169. ts et les besoins de tous les pays Principe 7 Les Etats doivent coop rer dans un esprit de partenariat mondial en vue de conserver de prot ger et de r tablir la sant et l int grit de l cosyst me terrestre Etant donn la diversit des r les jou s dans la d gradation de l environnement mondial les Etats ont des responsabilit s communes mais diff renci es Les pays d velopp s admettent la responsabilit qui leur incombe dans l effort international en faveur du d veloppement durable compte tenu des pressions que leurs soci t s exercent sur l environnement mondial et des techniques et des ressources financi res dont 15 disposent 357 Anne Lise F vre Gautier Annexes Principe 8 Afin de parvenir un d veloppement durable et une meilleure qualit de vie pour tous les peuples les Etats devraient r duire et liminer les modes de production et de consommation non viables et promouvoir des politiques d mographiques appropri es Principe 9 Les Etats devraient coop rer ou intensifier le renforcement des capacit s endog nes en mati re de d veloppement durable en am liorant la compr hension scientifique par des changes de connaissances scientifiques et techniques et en facilitant la mise au point l adaptation la diffusion et le transfert de techniques y compris de techniques nouvelles et novatrices Principe 10 La meilleure fa on de traiter les questions d environnement est d assurer
170. usages agricoles mais pas seulement en pr levant l eau dans les nappes ou les cours d eau diminue leur niveau jusqu parfois tarir des sources ou ass cher des r servoirs L exemple la Mer d Aral est bien connu Les cons quences de toutes ces perturbations sont tr s pr occupantes du cycle de l eau d pendent tr s directement la vie v g tale et animale ou encore l volution de l alt ration des roches continentales par exemple Le cycle du phosphore Le cycle du phosphore ne contient pas de composante gazeuse et ne d pend pas de r actions microbiennes Provenant de l alt ration des phosphates de calcium contenus dans les roches de surface le phosphore est absorb par les plantes puis par les animaux qui les consomment Une partie est retourn e aux sols tandis que le reste part vers les oc ans o il finit par se d poser et tre int gr aux s diments cf Annexe 1 Les hommes perturbent le cycle du phosphore en exploitant des mines de phosphate principalement dans le but de fabriquer des fertilisants agricoles Depuis les sols o ils sont pandus les phosphates en exc s sont alors drain s vers les milieux aquatiques o 1ls agissent l aussi comme fertilisants et posent des probl mes d eutrophisation S Se reporter notamment au site de la FAO d di l eau www fao org nr water 14 L vapotranspiration est le ph nom ne de transpiration des v g taux partie int gra
171. usages ou dans des contextes diff rents et nous avons propos au p le IAR une batterie d indicateurs de d veloppement durable sp cifiquement d di s ses activit s Enfin lors du d marrage de ces travaux de th se fin 2005 le p le IAR est une structure naissante dont l quilibre reste inventer et les capacit s d autogestion prouver Il fait cependant face d s ses d buts des enjeux de taille pour lesquels sa r ponse est attendue du fait de la place strat gique qu il occupe au c ur du d veloppement du territoire Dans ce contexte nous avons estim que le p le IAR avait avant tout besoin d une d marche rapidement op rationnelle qui lui permette d aborder la question de la durabilit sans trop tarder et sans que cette d marche soit la plus aboutie possible quitte ce que son perfectionnement exige par la suite des travaux compl mentaires dans lesquels le p le puisse directement s impliquer 3 D crite par les normes ISO 14 040 et ISO 14 044 4 Indicators are natural everywhere part of everyone s life Meadows D 1998 Indicators and information systems for sustainable development Balaton Group 95 p gt When indicators are poorly chosen they can cause serious malfunctions Ibid Anne Lise F vre Gautier Introduction g n rale Dans cette optique nous nous sommes focalis s sur ce qui nous semblait tre le principal levier d action pour la dur
172. v tust des machines pour lesquelles les normes d missions dans l air voluent rapidement Analyser cet impact pour un projet de valorisation d agro ressources suppose donc de disposer d informations sur ces points Les donn es de r f rence du Bilan Carbone sur la m canisation sont insuffisantes pour en extraire des informations utilisables et pertinentes le porteur de projet de son c t ne conna tra pas suffisamment les caract ristiques l exploitation agricole qui le fournit en agro ressources Il n est donc pour l instant pas r aliste de s lectionner un indicateur pertinent pour valuer cet impact potentiel 10 411 4 Indicateur de de la production des agro ressources sur les ressources en eau La production des agro ressources peut impliquer des cultures pour lesquelles l agriculture conventionnelle recoure de l irrigation 7 Celle ci permet d apporter de l eau la plante en compl ment de l apport pluvial en vue de pallier une pluviom trie insuffisante par rapport aux besoins de certaines cultures de s curiser les rendements dans les zones au climat al atoire de les optimiser ou simplement de r pondre un enjeu de qualit pour la 272 Nous insistons ici sur le fait que les vari t s cultiv es n cessitent rarement syst matiquement de l irrigation pour cro tre Ce sont plut t les conditions de culture grandes parcelles vari t s inadapt es aux conditi
173. 00 Le r f rentiel su dois the Natural Step Caroline GERVAIS Docteur en Sciences et Techniques des d chets Pr sidente de l association the Natural Step France 13h00 D jeuner 14h30 Ateliers Quelles aides aux porteurs de projets Atelier 5 anim par Dominique BOURG Atelier 6 anim par Roger PUFF 16h00 Synth se du S minaire 366 Anne Lise F vre Gautier Annexes Annexe 9 Cat gories d impacts et enjeux du d veloppement durable attribu s chaque impact potentiel recens pour les tapes B G du cycle de vie d un projet type de valorisation d agro ressources Etape B Approvisionnement IMPACTS ENJEUX du DD 112 1314 5 6 7 Cat gorie Intitul de l impact d impact Energies fossiles Biodiversit Ecosystemes R partition des richesses Sant et dignit humaine Impact du transport des mati res premi res sur les ressources en nergies fossiles et Energies fossiles sur le climat Impact du stockage interm diaire des mati res premi res sur les ressources en Energies fossiles nergies fossiles et sur le climat Impact environnemental du transport des D chets Rejets mati res premi res Emissions Impact sanitaire du transport des mati res D chets Rejets premi res Emissions Impact des risques environnementaux et sanitaires li s aux transports et aux stockages pour l approvisionnement Impact du stockage avant utilisation et ventuellement i
174. 05 113 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 Saisir l essence du probl me et avoir une interpr tation normative claire et accept e Etre solides et statistiquement valides Etre r ceptifs aux interventions politiques sans tre sujets manipulation Etre mesurables de mani re suffisamment comparable entre les tats membres et comparables autant que possible avec les normes internationalement appliqu es par les Nations Unies et l OCDE Etre actuels et r visables Leur mesure ne doit pas imposer aux tats membres aux entreprises ni aux citoyens une charge disproportionn e par rapport aux b n fices que l on peut en tirer Le portefeuille d indicateurs doit dans la mesure du possible tre quilibr entre les diff rentes dimensions conomique environnementale et sociale Etre mutuellement coh rents au sein d un th me Le portefeuille d indicateurs devrait tre aussi transparent et accessible aux citoyens que possible En plus du classement th matique la task force cherche quilibrer les indicateurs en fonction des trois piliers du d veloppement durable ici la dimension institutionnelle n est pas consid r e ar b Dimension amp Dimension conomique sociale san 1 Le 4 7 N 19 4 15 0 a A Pis LT 3 Dimension N environnementale Int gration des
175. 06 En parall le la structure du p le son fonctionnement et ses principes d action se sont progressivement d finis au cours de l automne 2005 et du printemps 2006 La compr hension de ces volutions tait indispensable pour esp rer aboutir des propositions pertinentes en mati re d analyse et d valuation de la durabilit La vocation du p le s est tr s vite affirm e avec force favoriser l innovation en mati re de valorisations non alimentaires d agro ressources ainsi que le d veloppement conomique et social des territoires r gionaux tout en ayant l ambition de devenir un acteur visible et influent l chelle europ enne l horizon 2015 Le p le IAR fait galement partie d s 2005 des quelques p les de comp titivit s fran ais dits vocation mondiale 9 p les parmi les 67 puis 71 cr s au total en 2005 et 2007 Dans ce cadre son principal moyen d action est l accompagnement et le soutien d acteurs industriels et scientifiques dans le montage de projets comp titifs ou pr comp titifs innovants s inscrivant l origine dans quatre secteurs strat giques les bio nergies dont les biocarburants les agro mat riaux les biomol cules et les ingr dients alimentaires pour l alimentation humaine ou animale Cette d marche s inscrit dans une logique globale de valorisation de la plante enti re 1 Le CIACT Comit Interminist riel d Am nagemen
176. 2 dad ae eee 1 Picante D c 05 d c 08 Financement R gions Champagne Ardenne et Picardie Equipes de recherche Universit de Technologie de Troyes UTT CREIDD Centre de recherches et d tudes interdisciplinaires sur le DD Institut National de Recherche sur l Environnement Industriel et les Risques INERIS MECO Mod lisation et analyse conomique pour la gestion des risques Contexte et sujet Pas de crit res sp cifiques DD dans Comment garantir une prise en l valuation du p le et des projets compte effective du DD dans les soutenus activit s du p le IAR Le p le a besoin 5 sp cifiques pour la prise en compte et le management du DD Su Mise a Review MEO penin a Objectifs de la th se 1 D velopper un outil d aide la d cision pour le p le IAR valuer la durabilit des projets industriels de R amp D labellisables gr ce des indicateurs de DD 2 tudier la durabilit de la production d agrocarburants pour les transports en particulier celle r alis e par un site du p le Faggian kapea E cs Champagne 22 hrpi iama maie me H Picante 2 Usage et nature de valuation ex ante des projets candidats la labellisation IAR Grille d indicateurs permettant d valuer les impacts g n r s par le projet Caract ristiques Une cinquantai
177. 2 1 2 a Les indicateurs de d veloppement durable reposent sur une vision du d veloppement durable 107 D finir le d veloppement durable une premi re tape incontournable 107 Les grandS t p s d Approche ins tenta ele st panara tal es e de 108 2 1 2 6 Quels crit res pour construire des indicateurs de d veloppement durable 120 Les principes de Bellagio 122 Faut il encore construire de nouveaux indicateurs de d veloppement durable 124 21 22 l agr gation see ee ia annee nine SE An at te ne nt 125 Indicateurs simples ou synth tiques faut il agr ger les indicateurs 7 125 M thodologie pour l agr gation barons acho ees vente inner es 127 2 2 D autres approches et questions pour concevoir une analyse de la durabilit des nier men ne ess e aea ess see aane kasad ge 128 Anne Lise F vre Gautier 2 2 1 Les apports de la d marche The Natural Step et de l Analyse de Cycle de Vie pour la planification et l analyse de la durabilit 128 2 2 1 a The Natural Step une approche et des principes pour la planification strat gique du d veloppement durable d s SySt mes 128 Un mod le pour les int ractions entre les principes les approches et
178. 2007 p 13 AFP 2008 Croissance brutale du travail forc dans les champs de canne sucre au Br sil Le Monde p 5 776 Les besoins humains doivent ici s entendre au sens de l approche propos e par l conomiste chilien Manfred Max Neef dans ses travaux sur le d veloppement l chelle humaine Max Neef M 1991 Human scale development Conception application and further reflections New York The Apex Press 114 Cf 3 1 2 a 277 En particulier de nouveaux sch mas d changes conomiques mondiaux int grant des finalit s sociales et environnementales et permettant aux acheteurs de demander des comptes leurs fournisseurs sur les conditions de production des biens qu ils ach tent d o qu ils viennent 207 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 4 INDICATEUR DE L IMPACT DE LA PRODUCTION DES AGRO RESSOURCES SUR L ECONOMIE LOCALE LORSQUE CETTE PRODUCTION EST IMPLANTEE EN DEHORS DU TERRITOIRE DE L UNION EUROPEENNE Quel est l impact de la production et de la vente des agro ressources sur le syst me conomique local L valuation l impact potentiel A13 sur l quit de la r partition des richesses toutes les chelles repose sur la m me approche que celle d crite ci dessus Elle ne concerne que les projets mobilisant des ressources produites hors du territoire de l Union Europ enne et vise avant tout faire progresser la sensibilit des acteurs c
179. 44 Rien n indique mieux la transformation des moyens en fins au coeur de l conomisme que le fait de consid rer le d sir de gains mon taires l activit lucrative comme un objectif se suffisant lui m me Ibid 5 163 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 3 Ces conditions repr sentent pour TNS les principes d finissant l tat de durabilit pour tout syst me Ils sont un guide pr cieux pour la d cision et l action Un lien peut tre tabli entre ces quatre conditions et les sept enjeux propos s en cherchant identifier la ou les conditions de TNS dont rel ve chaque enjeu TNS Les 4 conditions de la durabilit Condition 2 Condition 4 Augmentation des Condition 3 Utilisation efficace et concentrations de Augmentation de la quitable des substances d gradation physique ressources pour produites par la des cosyst mes satisfaire les besoins soci t humains fondamentaux Enjeu 1 puisement des ressources en nergies fossiles Condition 1 Augmentation des concentrations de substances extraites de la cro te terrestre Enjeu 3 rosion de la x biodiversit Enjeu 4 d gradation des z cosyst mes Enjeu 5 d gradation des ressources en eau Enjeu 6 r partition des richesses Enjeu 7 sant et dignit humaine Tableau n 7 Lien entre les sept enjeux du d veloppement durable retenus et les quatre conditions de la durabilit d
180. 97 214 Robert K H B Schmidt Bleek et al 2002 Strategic sustainable development selection design and synergies of applied tools Journal of Cleaner Production 10 3 p 197 214 Rodrigues A 2007 Premi res victimes les coupeurs de canne Dossier sp cial Biocarburants l arnaque Courrier International 24 30 mai 2007 p 13 Rossi A et Lambrou 2008 Gender and Equity Issues in Liquid Biofuels Production Minimizing the Risks to Maximize the Opportunities FAO 36 p Sacquet A M 2002 Atlas mondial du d veloppement durable Autrement 77 p Sadones P 2006 Les biocarburants Quel int r t Quelles perspectives EDEN 24 p Sen 1999 La possibilit du choix social Conf rence Nobel Revue de l OFCE n 70 Sen A 2003 L conomie est une science morale La D couverte 125 p SOLAGRO 2006 La monoculture et ses dangers pour l environnement 4 p Theys J 1997 A la recherche du d veloppement durable un d tour par les indicateurs Le d veloppement durable de l utopie au concept De nouveaux chantiers pour la recherche M Jollivet p 269 279 Thouvenot T 2007 Newsletter empreinte cologique Dossier sp cial les indicateurs de d veloppement durable WWF 13 p Tirole J 1988 The Theory of Industrial Organization Cambridge Massachussets The MIT Press 479 p Tirole J 1990 L conomie politique de la r glementation L Ac
181. AR LE POLE DE COMPETITIVITE INDUSTRIE 500 143 Introduction de la partie 145 Chapitre 3 Conception d un outil d analyse de la durabilit pour le p le IAR 147 3 1 Choix m thodologiques et approche pour la conception d un outil d analyse de la durabilit d di au p le IAR 149 3 1 1 Quel outil d velopper pour le p le IAR 7 149 3 1 1 a De la cr ation du p le de comp titivit Industrie et Agro Ressources un projet de recherche d di a l analyse de son action au regard des principes du d veloppement durable 149 3 1 1 6 Vers un outil pour analyser la durabilit des projets candidats la labellisation du p le IAR 153 Un outil pour analyser les projets int gr dans la proc dure de labellisation du p le Des indicateurs pour l aide la d cision et l valuation ex ante Un outil de SCNSIDINISATION 0 cceccccssescecsstsesesstccsssnsnsestesseseacsensssesenstansnsesesensocensesseasesssecscossonsaseuaseasoneaonens 3 1 1 Ce qui n a pas t d velopp ce qui aurait pu l tre et pourquoi Des volets suppl mentaires pour l outil d velopp Int grer la d marche TNS diner 3 1 2 Un outil d analyse mettant en uvre des indicateurs de d veloppement durable et reposant sur une approche sector
182. ATIONNELLE DES DECHETS RADIOACTIFS SECTION RENFORCEMENT DU ROLE DES PRINCIPAUX GROUPES PREAMBULE ACTION MONDIALE EN FAVEUR DE LA PARTICIPATION DES FEMMES A UN DEVELOPPEMENT DURABLE ET EQUITABLE ROLE DES ENFANTS ET DES JEUNES DANS LA PROMOTION D UN DEVELOPPEMENT DURABLE RECONNAISSANCE ET RENFORCEMENT DU ROLE DES POPULATIONS AUTOCHTONES ET DE LEURS COMMUNAUTES RENFORCEMENT DU ROLE DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES PARTENAIRES POUR UN DEVELOPPEMENT DURABLE INITIATIVES DES COLLECTIVITES LOCALES A L APPUI D ACTION 21 RENFORCEMENT DU ROLE DES TRAVAILLEURS ET DE LEURS SYNDICATS RENFORCEMENT DU ROLE DU COMMERCE ET DE L INDUSTRIE INTRODUCTION COMMUNAUTE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE RENFORCEMENT DU ROLE DES AGRICULTEURS SECTION IV MOYENS D EXECUTION RESSOURCES ET MECANISMES FINANCIERS TRANSFERT DE TECHNIQUES ECOLOGIQUEMENT RATIONNELLES COOPERATION ET CREATION DE CAPACITES LA SCIENCE AU SERVICE D UN DEVELOPPEMENT DURABLE PROMOTION DE L EDUCATION DE LA SENSIBILISATION DU PUBLIC ET DE LA FORMATION MECANISMES NATIONAUX ET COOPERATION INTERNATIONALE POUR LE RENFORCEMENT DES CAPACITES DANS LES PAYS EN DEVELOPPEMENT ARRANGEMENTS INSTITUTIONNELS INTERNATIONAUX INSTRUMENTS ET MECANISMES JURIDIQUES INTERNATIONAUX L INFORMATION POUR LA PRISE DE DECISIONS 362 Anne Lise F vre Gautier Annexes Annexe 7 D tail des crit res d valuation des projets utilis s par le p le IAR de 2005 d but 2008 Int r
183. B l pargne v ritable est consid r e gale l pargne brute des m nages entreprises et administrations augment e des d penses d ducation et diminu e des dommages aux actifs naturels r duction des stocks d nergie de minerais et de for ts impacts des missions de CO2 Plus l indice est positif et lev plus la richesse r elle l pargne v ritable du pays augmente on consid re alors que les g n rations actuelles ne consomment pas une part excessive du produit national et transmettent un patrimoine productif suffisant pour les g n rations futures Cet indicateur a pour lui d tre transparent et appuy sur les donn es de la comptabilit nationale On lui reproche cependant de sous estimer les variations du capital naturel les atteintes la biodiversit la d gradation des sols et les pr l vements d eau ne sont pas pris en compte et du capital humain r duit la mesure des d penses d ducation et de n gliger les changes internationaux seule l pargne domestique est comptabilis e De plus il ne prend pas compte le capital social Bovar Desmotes Mainard et al 2008 Thouvenot 2007 206 A r PET aoe L empreinte cologique est aujourd hui le seul indicateur environnemental qui tend a tre connu et reconnu du grand public 117 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 En du PIB prix courants 20 tathUnis
184. CLARATION ANNUELLE DES EMISSIONS POLLUANTES ET DES 383 ANNEXE 12 EXTRAIT DU CONTENU DE L ONGLET INDICATEURS D IDDAGRO VERSION EXCEL LES INDICATEURS RENSEIGNER sssssscsssessssssessesssessneseesseesnesaeees 395 ANNEXE 13 EXTRAIT DU CONTENU DE L ONGLET CORRESPONDANCE IMPACTS ENJEUX D IDDAGRO VERSION EXCEL sssssseeeeeeeeeseeeeeessnsseeeeeeeeeeees 403 ANNEXE 14 EXTRAIT DU CONTENU DE L ONGLET RECAPITULATIF INDICATEURS D IDDAGRO VERSION EXCEL 409 ANNEXE 15 INFORMATIONNELLE DES INDICATEURS sssssesssesseessesseesessnessesanes 411 ANNEXE 16 POSTER PRESENTE A LA CONFERENCE INTERNATIONALE DE VIENNE 417 ANNEXE 17 CARTOGRAPHIES DE RAFFINERIES VEGETALES sssssresmrrsreseeeresnesnnenne 419 ANNEXE 18 PROPOSITION D ETUDE DE CAS POUR LE SITE DE BAZANCOURT POMACLE 423 ANNEXE 19 PRESENTATION DE LA DEMARCHE D ANALYSE ET 0 433 332 Anne Lise F vre Gautier Annexes Annexe 1 Les grands cycles biog ochimiques terrestres Respiration decomposition Cycles biog ochimiques du Carbone de l oxyg ne de l azote N du soufre 5 et du phosphore P Source Fonctionnement des syst mes naturels et perturb s Cycles biog ochimiques Oxyg ne Azote Phosphore Bruno Deflandre Eric Viollier www
185. Centre d tudes et de conf rences de la Fondation Rockefeller Bellagio en Italie pour faire le point sur le chemin parcouru depuis Rio et l Agenda 21 en mati re d valuation par les indicateurs de d veloppement durable C est ainsi qu ont t tablis les principes dits de Bellagio cf encadr pages suivantes indissociables les uns des autres ces principes doivent tre suivis toutes les tapes du processus d valuation de la s lection des indicateurs jusqu la communication du r sultat Leur ambition est de faciliter les activit s d valuation de tous les acteurs qu elle que soit l chelle laquelle ils travaillent Les principes de Bellagio 1 Des objectifs et une vision partag e du d veloppement durable Une vision claire du d veloppement durable et des objectifs d finissant cette vision doit guider l valuation des progr s vers le d veloppement durable 2 Une perspective holistique L valuation des progr s vers le d veloppement durable doit comporter un examen du syst me dans son ensemble et de ses l ments constituants porter sur les sous syt mes sociaux environnementaux et conomiques leur tat direction et le rythme de l ventuelle modification de cet tat de m me que de leurs composantes et de l interaction entre ces composantes examiner les cons quences positives et n gatives de l activit humaine afin d en d terminer les inco
186. D Impact environnemental des rejets missions et d chets issus des proc d s de production transformation Emissions Impact sanitaire des rejets missions et d chets issus des proc d s de production transformation Impact des risques environnementaux et 3 Maitrise des sanitaires li s aux proc d s de production x risques transformation Impact socio conomique des activit s de mploi production transformation Emissions Q NJ A E RS RS T Ea l 369 Anne Lise F vre Gautier Annexes Impacts Ressources en Impacts Conversion des sols nergies directs fossiles induits Urbanisation Energies fossiles missions D chets Rejets Ma trise du changement Consommation d eau Ressources naturelles Ma trise des risques R partition des richesses changes commerciaux R duction des in galit s Sant et dignit humaine s370 Anne Lise F vre Gautier Annexes Etape D Co produits IMPACTS ENJEUX du DD 11213 415 6 7 Cat gorie Intitul l im de l impact d impact Energies fossiles Biodiversit R partition des richesses Sant et dignit humaine Impact sur les ressources en nergies fossiles vit par la valorisation des co Energies fossiles produits des co produits Emissions Impact s
187. E 2002 Glossaire des principaux termes relatifs l valuation et la gestion ax e sur les r sultats OCDE 40 p OCDE 2008 valuation conomique des politiques de soutien aux biocarburants R sum OCDE 8 p Office F d ral de la Statistique Suisse MONET Mesurer le d veloppement durable Office F d ral de la Statistique http www bfs admin ch bfs portal fr index themen 21 02 01 html acc s 2006 08 Ogier 2008 Le Br sil en croisade pour l thanol Les Echos 6 mai 2008 8 Communiqu de presse n 829 Le trou d ozone plus grand 2008 qu en 2007 Organisation M t orologique Mondiale wWww wmo int pages mediacentre press_releases pr_829_ fr html acc s 04 12 08 ONU 2001 Indicators of sustainable development Guidelines and methodologies ONU Commission on Sustainable Development 315 p ONU 2002 Rapport du Sommet mondial pour le d veloppement durable de Johannesbourg ONU 195 p ONU Agenda 21 ONU http www un org esa sustdev documents agenda21 french action0 htm acc s octobre 2006 ONU 2007 Sustainable Bioenergy a framework for decision makers UN Energy 57 p Paillet Y L Berg s et al en r vision Biodiversity response to forest management varies widely with taxonomic and ecological groups a meta analysis in Europe Perret B 2002 Indicateurs sociaux Etat des lieux et perspectives Conseil de l Emploi des Revenus et de la Coh sion
188. ERIS ie per un dlooppement dort Anne Lise F vre Il LL ia i i i A Il 1 Les r sultats Exemple de r sultat Indice 1 Indice 2 Indice 3 Indice 4 Indice 5 Indice 6 Indice 7 R partition des Sant et dignit richesses humaine Energie Energie Climat Biodiversit Ecosyst mes Eau Informations compl mentaires Les indicateurs non renseign s Sant et dignit humaine i Indicateurs pour lesquels la r ponse est NS exclus du r sultat final Caract ristiques du projet R capitulatif des informations sur le projet apport es au d but de R partition des richesses Biodiversit l valuation Incertitudes Principales incertitudes li es l valuation Ecosyst mes INERI Anne Lise F vre robe qu a Les impacts Les activit s humaines agissent sur les enjeux du DD par les impacts positifs ou n gatifs qu elles g n rent Faire DD Suivre des voies de d veloppement r pondant aux besoins humains en g n rant des impacts positifs sur les enjeux en tenant compte du degr d urgence Quels sont ces impacts En particulier ceux li s aux projets agro ressources 2 Ces impacts peuvent tre directement reli s aux 7 enjeux du DD INERI Anne Lise F vre r
189. Figure n 15 Ce faisant cette construction acquiert elle m me une dimension politique les indicateurs choisis refl tent les normes les valeurs les objectifs que l on attribue au syst me analys 107 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 Le DD est un concept volutif sans doute encore en construction et ce depuis la d finition fondatrice du rapport Brundtland Ces volutions ont videmment influenc les travaux sur les indicateurs le choix d un organisme ou d un pays de suivre telle approche pour laborer un syst me d indicateurs est replacer dans son contexte historique l inverse il est galement possible que l avancement des travaux sur les indicateurs de DD ait influenc l volution du concept du DD au gr des r sultats obtenus gr ce des indicateurs Van de Kerk et Manuel par exemple dans leurs r cents travaux de construction d un index de soci t durable mais aussi Barrera Rold n et Saldivar Vald s qui proposent un indice de d veloppement durable pour le Mexique prennent le temps de s arr ter sur cette premi re tape et de pr ciser leur conception des dimensions du d veloppement durable LES GRANDS TYPES D APPROCHE Que cette premi re tape de la d finition du d veloppement durable et de ses dimensions soit explicit e ou non tous les travaux de construction d indicateurs de d veloppement durable reposent sur une approche identi
190. Gautier Partie B Chapitre 4 4 1 SELECTION DES INDICATEURS POUR ANALYSER LES IMPACTS DU PROJET Ci apr s sont pr sent s tous les indicateurs s lectionn s leur m thode de mise au point et la fa on selon laquelle ils doivent tre renseign s L ordre de pr sentation suivi est celui des tapes du cycle de vie du projet de la production des agro ressources tape A la fin de vie des produits tape G La liste compl te des indicateurs s lectionn s est pr sent e en Annexe 10 Les indicateurs correspondent tous a au moins un des impacts potentiels recens s cf 3 1 2 b le tableau r capitulant les r f rences de tous ces impacts potentiels est le Tableau n 8 voir aussi le Tableau n 9 et l Annexe 9 pour le d tail des impacts potentiels recens s pour chacune des tapes du cycle de vie d un projet type 4 1 1 Les indicateurs relatifs aux impacts li s la production des agro ressources 4 1 1 a Indicateurs pour les impacts de la conversion des sols INDICATEUR DE L IMPACT DE LA CONVERSION DES SOLS SUR LA BIODIVERSITE Cet indicateur cherche rep rer les cons quences sur la biodiversit des ventuelles conversions de l usage des sols pour la production des agro ressources donc l agriculture Le cas d cole est bien videmment le d frichement de for ts primaires remplac es par des monocultures de soja de canne sucre ou de palmiers huile Dans ce type de cas les pertes subies
191. La derni re tape de la conception de l outil la s lection des indicateurs repose sur la correspondance tablie entre les impacts potentiels et les enjeux de d veloppement durable Pour chaque impact potentiel recens un ou plusieurs indicateurs doivent tre s lectionn s ils vont permettre l identification des atouts et des faiblesses des projets identifi s au regard de chacun des enjeux du d veloppement durable L ensemble des indicateurs s lectionn s ainsi que leur mode de calcul sont pr sent s au chapitre 4 Tous ces indicateurs une quarantaine au total peuvent tre class s par enjeu du d veloppement durable et par tape du cycle de vie tabli pour un projet type Les principes et crit res suivis pour leur s lection tiennent la fois compte des contraintes identifi es et du cahier des charges tabli pour la conception de l outil ils sont pr sent s dans la suite de ce chapitre 172 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 3 3 2 CAHIER DES CHARGES POUR LA CONCEPTION D IDDAGRO OUTIL D ANALYSE DE LA DURABILITE DEDIE AU POLE 3 2 1 Caract ristiques recherch es et contraintes impos es pour le d veloppement de l outil et la s lection des indicateurs 3 2 1 a Caract ristiques g n rales de l outil IDDAgro L outil d di l analyse de la durabilit des projets soutenus par le p le IAR dans sa premi re version devait tre con u et d velopp
192. Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 Quatre indicateurs sont donc propos s ici ils aborderont les impacts sanitaires et environnementaux F6 et F7 s par ment ou ensemble Les indicateurs relatifs exclusivement l impact environnemental F6 sont les deux suivants Indicateur n 30 Quel est l impact net associ au volume de rejets et d chets g n r s par l utilisation du produit Hors cas de substitution les r ponses admises sont 51 l utilisation du produit ne g n re pas de rejets et d chets indicateur d sactiv Lorsque le volume de d chets g n r par l utilisation d une unit de produit issu du projet est jug faible r ponse Lorsque le volume de d chets g n r par l utilisation d une unit de produit issu du projet est jug mod r r ponse MD Lorsque le volume de d chets g n r par l utilisation d une unit de produit issu du projet est jug important r ponse D Dans le cas d une substitution le tableau suivant s applique Nouveau produit Volume de Volume de Volume de Pas de d chets d chets d chets pee d chets 2 g n r s par d coulant de d coulant de d coulant de l utilisation du l utilisation du l utilisation du l utilisation du produit produit jug faible produit jug produit jug important Impact apr s substitution Pas de d chets g n r s par l utilisation du produit Volume d
193. NEXE 2 L APPEL DE PARIS 2 sssescccccsssnnnssseeeeecceeescnnnasseseesseneeesonnnssssesesseneooos 337 ANNEXE ROUNDTABLE ON SUSTAINABLE DEVELOPMENT RSB 343 ANNEXE 4 PROPOSITION DE DIRECTIVE DU PARLEMENT EUROPEEN ET DU CONSEIL SUR LA PROMOTION ET L USAGE DES ENERGIES RENOUVELABLES 2008 EXTRAIT ARTICLES ET Air 353 ANNEXE 5 LES 27 PRINCIPES DE LA DECLARATION DE RIO SUR L ENVIRONNEMENT ET LE DEVELOPPEMENT scccesceceneceeeeeenceeeeeneeeeeueeeeaueceeeauaceauaeueeauaeeeeceneueueuseeseauas 357 ANNEXE 6 AGENDA 21 SOMMAIRE 361 ANNEXE 7 DETAIL DES CRITERES D EVALUATION DES PROJETS UTILISES PAR LE POLE IAR DE 2005 A DEBUT 2006 nianieawennct adanan noiesa sadinane naei 363 ANNEXE 8 PROGRAMME DU SEMINAIRE SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE ORGANISE EN JUIN 2006 POUR LES MEMBRES DU POLE 365 ANNEXE 9 CATEGORIES D IMPACTS ET ENJEUX DU DEVELOPPEMENT DURABLE ATTRIBUES A CHAQUE IMPACT POTENTIEL RECENSE POUR LES ETAPES B A G DU CYCLE DE VIE D UN PROJET DE VALORISATION D 55 5 367 ANNEXE 10 LISTE DES 379 331 Anne Lise F vre Gautier Annexes ANNEXE 11 ARRETE DU 31 01 08 RELATIF AU REGISTRE ET A LA DE
194. ONSERVATION ET GESTION DES RESSOURCES AUX FINS DU DEVELOPPEMENT PROTECTION DE L ATMOSPHERE CONCEPTION INTEGREE DE LA PLANIFICATION ET DE LA GESTION DES TERRES LUTTE CONTRE LE DEBOISEMENT GESTION DES ECOSYSTEMES FRAGILES LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION ET LA SECHERESSE GESTION DES ECOSYSTEMES FRAGILES MISE EN VALEUR DURABLE DES MONTAGNES PROMOTION D UN DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET RURAL DURABLE PRESERVATION DE LA DIVERSITE BIOLOGIQUE GESTION ECOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES BIOTECHNIQUES PROTECTION DES OCEANS DE TOUTES LES MERS Y COMPRIS LES MERS FERMEES ET SEMI FERMEES ET DES COTIERES ET PROTECTION UTILISATION RATIONNELLE ET MISE EN VALEUR DE LEURS RESSOURCES BIOLOGIQUES PROTECTION DES RESSOURCES EN EAU DOUCE ET DE LEUR QUALITE APPLICATION D APPROCHES INTEGREES DE LA MISE EN VALEUR DE LA GESTION ET DE L UTILISATION DES RESSOURCES EN EAU GESTION ECOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES SUBSTANCES CHIMIQUES TOXIQUES Y COMPRIS LA PREVENTION DU TRAFIC INTERNATIONAL ILLICITE DES PRODUITS TOXIQUES ET DANGEREUX 361 Anne Lise F vre Gautier Annexes 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 GESTION ECOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES DECHETS DANGEREUX COMPRIS LA PREVENTION DU TRAFIC INTERNATIONAL ILLICITE DE DECHETS DANGEREUX GESTION ECOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES DECHETS SOLIDES ET QUESTIONS RELATIVES AUX EAUX USEES GESTION SURE ET ECOLOGIQUEMENT R
195. RTINENCE DES INDICATEURS RELATIFS L ENERGIE ET AU CLIMAT ET LE CARACTERE QUALITATIF VS QUANTITATIF DE L ANALYSE L valuation qualitative des impacts du projet sur les enjeux nerg tique et climatique en dehors d tre compliqu e mettre en uvre a sembl au final trop l g re pour un cas d tude en particulier et ce notamment pour l tape correspondant aux proc d s de production Le porteur de projet a estim qu il tait incontournable de s appuyer sur des estimations quantitatives des consommations nerg tiques en tep et des missions de GES associ es au projet analys dans le but de d montrer son int r t face ces enjeux cruciaux Lui m me avait d j d r pondre des appels d offre AGRICE exigeant de tels calculs L exercice est cependant son avis difficile surtout dans la mesure o tr s peu de caract ristiques du projet sont chiffrables et connues avec pr cision au moment du d p t pour labellisation Il estime que le p le IAR devrait pour cela fournir un appui aux porteurs de projet afin d obtenir des r sultats signifiants et pertinents Cette aide pourrait concerner la m thodologie suivre ainsi que la mise disposition de donn es de r f rences utiles et homog nes afin de permettre l analyse de tous les projets sur une base comparable Ces propositions rejoignent parfaitement l esprit dans lequel l outil a t d velopp mais aussi la d marche actuellement
196. SOURCES EN ENERGIES FOSSILES ET SUR LE CLIMAT Du point de vue des consommations en nergies fossiles et des missions de GES les frets ferroviaire maritime et fluvial sont consid r s comme des modes de transport doux en particulier par rapport au fret routier et au fret a rien Par ailleurs mode de transport quivalent les impacts seront consid r s comme tant proportionnels aux distances Les projets con us dans une logique de circuits d approvisionnement ou de distribution les plus courts possibles doivent pouvoir tre distingu s lors de l analyse les distances parcourir seront donc un l ment pris en compte par l indicateur s lectionn pour les impacts potentiels Bl et El Indicateur n 11 Quel est l impact sur les ressources en nergies fossiles et sur le climat des modes de transports pr vus pour l approvisionnement en mati res premi res pour distribuer la production Les valeurs prises par cet indicateur sont pr sent es dans le tableau ci dessous Distance parcourir avec ces modes de transport doux Jug e nulle mati res premi res ou consommation des Jug e tr s Jug e importante Jug e faible importante intra UE France r gionale intercontinentale reg produits sur site pas de transport Recours des 100 MD N N modes de transport doux 75 100 MD MD N rail maritime ou fluvial 50 75 D MD MD N E
197. TEE HORS DU TERRITOIRE DE L UNION EUROPEENNE Parce que certains projets peuvent recourir des agro ressources import es et notamment produites en dehors du territoire de l Union Europ enne il est important s attarder sur les conditions dans lesquelles sont produites ces agro ressources et sur l impact social de ces conditions Certains cas sont r guli rement d nonc s comme par exemple les conditions 274 En particulier ces donn es ne disent rien des facteurs d terminant ces besoins en irrigation la fragilit de la vari t cultiv e l ad quation du lieu de culture avec les besoins des plantes la mise en uvre de pratiques culturales augmentant les besoins d apports en eau etc 206 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 4 d emploi des travailleurs agricoles br siliens pour la r colte de la canne sucre destin e entre 175 autres la production d thano Le probl me de la fiabilit des r ponses se pose videmment nouveau Il ne s agit pas d obtenir ici des garanties absolues sur le respect des droits des travailleurs agricoles et sur le fait que cette activit les met bel et bien en capacit de r pondre leurs besoins Cette t che d passe largement les moyens dont dispose le p le IAR pour y faire face et demande une volution encore importante de la transparence et de la fiabilit des fili res ainsi que de l esprit et du cadre r glementaire des ch
198. VII as the sum of actual values for some of the steps of the production process and the disaggregated default values in Part D or E of Annex VII for the other steps of the production process 2 By 31 March 2010 at the latest Member States shall submit to the Commission a report including a list of those entities of their territory classified as NUTS 2 level in Regulation EC No 1059 2003 of the European Parliament and of the Council L 154 21 6 2003 p 1 where the typical greenhouse gas emissions from cultivation of agricultural raw materials can be expected to be lower than or equal to the emissions reported under the heading cultivation in part D of Annex to this Directive accompanied by a description of the method and data used to establish that list The method shall take into account soil characteristics climate and expected raw material yields 3 The default values in Part of Annex for biofuels and the disaggregated default values for cultivation in Part D of Annex VII for biofuels and other bioliquids shall apply only when their raw materials are cultivated a outside the Community or b in the Community in regions included in the lists referred to in paragraph 2 For biofuels and other bioliquids falling under neither of the preceding subparagraphs actual values for cultivation shall be used 4 The Commission shall report by 31 December 2012 at the latest on the estimated typical and default values in Anne
199. _prairies_stockage_carbone acc s 17 07 08 28 Le Conseil de l Europe a souhait porter un clairage sur cet enjeu Florence en 2000 gr ce la Convention Europ enne du Paysage entr e en vigueur en mars 2004 Convention europ enne du paysage 2000 Conseil de l Europe 190 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 L impact paysager des projets ne doit pas pour autant tre n glig et un tel indicateur la capacit d attirer l attention du porteur de projet sur cette dimension contribuant ainsi une sensibilisation n cessaire L indicateur propos ici permettant d estimer l impact potentiel A4 se pr sente donc de la fa on suivante Indicateur n 4 La culture des agro ressources occasionne t elle un impact sensible sur le paysage Les r ponses suivantes sont admises cas d impact jug positif ou tr s positif sur les paysages r ponses MF ou l absence d impact significatif sur les paysages r ponse N cas d impact jug n gatif ou tr s n gatif sur les paysages r ponses MD ou D Le porteur de projet est bien s r invit pr ciser en quoi les cultures ont un impact sur le paysage des sites o elles sont implant es 4 1 1 b Indicateurs pour les impacts de l utilisation d intrants agricoles INDICATEUR DE L IMPACT ENVIRONNEMENTAL SANITAIRE DE L UTILISATION D INTRANTS AGRICOLES On s int resse ici principalement la to
200. a 21 partir des ann es 1990 a t d terminante pour le d veloppement des indicateurs de d veloppement durable Ceux ci s inscrivent cependant dans une perspective historique plus longue celle du d veloppement de l usage des indicateurs puis des indicateurs sociaux 171 Cf Erreur Source du renvoi introuvable pour consulter le sommaire d taill de 1 Agenda 21 Plusieurs questions restent ouvertes auxquelles l Action 21 nous laisse le soin de r pondre Quels sont ces groupes d utilisateurs Quelles sont ces formes jug es plus utilisables pour la prise de d cision dans lesquelles l information doit tre convertie Comment la convertir en vue d une utilisation dans la prise de d cisions Quels sont les secteurs li s au d veloppement durable Boulanger 2005 Les indicateurs de d veloppement durable un d fi scientifique un enjeu d mocratique Chaire d veloppement durable EDF Ecole Polytechnique 27 p 2 103 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 D abord con us et utilis s pour la recherche en sociologie les indicateurs cherchent traduire des concepts th oriques en variables observables pour valider des hypoth ses scientifiques En 1958 Lazarsfeld met en vidence les tapes de la traduction des concepts en indices toujours d actualit pour la construction des indicateurs de d veloppement durable Concept Analyse conceptuelle mod le
201. abilit des activit s du p le la proc dure de labellisation qu il a mise en place pour d signer les projets agro industriels soutenir La m thodologie con ue et d velopp e dans ces travaux 8 donc sur cette proc dure pr existante et cherche la compl ter de mani re ce qu elle permette d analyser les projets candidats au regard de l ensemble des exigences du d veloppement durable Ces hypoth ses de travail ont d bouch sur la construction d un outil d aide la d cision d di au p le de comp titivit IAR baptis IDDAgro pour Indicateurs de D veloppement Durable pour les Agro Ressources D velopp sous Excel il a vocation tre pris en main par le p le IAR lui m me et voluer vers une version logicielle plus ergonomique Pr sentation de la th se La pr sente th se est structur e en trois parties et cinq chapitres La partie A rassemble les deux premiers chapitres et nous permet de positionner nos travaux vis a vis du contexte li au d veloppement durable en particulier pour les agro ressources et de l tat de l art du champ de l analyse et de l valuation de la durabilit Elle vise a aider le p le IAR se positionner face au d veloppement durable clairant son analyse de ces enjeux afin qu il puisse les int grer dans son activit Le chapitre 1 brosse le tableau des principaux d fis auxquels les soci t s humaines doivent aujourd
202. act jug moyen Indicateur 16 Quel est l impact sur les ressources en nergies fossiles et sur le climat de Impact nerg tique et FRS 1 Consommation nerg tique globale du site de N MD D NS fs ai TET climatique des proc d s i D impact jug lev ou tr s lev et y rechercher des production transformation ou des proc d s mis 5 en uvre 2 NS pas d l ments suffisants pour r pondre informations concernant les consommations nerg tiques et les missions de GES associ es aux proc d s concern s afin de situer le projet par rapport aux pr conisations Pour la r ponse NS expliquer quels sont les l ments qui font d faut cf Th se paragraphe 4 1 3 a Implantation du site de Indicateur n7 Quel est l impact sur les milieu x R ponses propos es F MF N MD D NS ou F l impact est jug positif faible ou tr s faible emprise au sol ventuellement sur des zones d j artificialis es bonne int gration dans le paysage Pr senter les caract ristiques du site des modes de transports pr vus pour la distribution des produits distribution mises en uvre afin de limiter la consommation en nergies fossiles et les missions de GES dues ce transport c2 i de l implantation des activit s de production F MF N MD D NS N l impact est jug n gligeable implantation sur de
203. adre communautaire de taxation des produits nerg tiques et de l lectricit 2003a Conseil de l Europe 74 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 La Commission des Communaut s Europ ennes publie deux ans plus tard en d cembre 2005 son plan d actions dans le domaine de la biomasse et sa strat gie en faveur des biocarburants f vrier 2006 Ces deux documents lui permettent d afficher un certain nombre d engagements concernant l accompagnement du d veloppement de la production et de l utilisation des biocarburants dans les transports pour les prochaines ann es En janvier 2007 la Commission publie un rapport de situation sur les biocarburants visant faire le point sur l application des dispositions r glementaires au sein de l Europe ainsi que sur les enjeux et les perspectives de la fili re Elle estime cette occasion qu au vu des chiffres sur la production et l utilisation de biocarburants dans les Etats membres l objectif fix par la directive pour 2010 5 75 des consommations d essence et de gazole ne sera probablement pas atteint Elle r affirme cependant sa d termination r duire sa d pendance au p trole dans les transports et estime n cessaire de fixer des objectifs minimaux pour la part future des biocarburants En ce sens la proposition d une nouvelle directive sur les nergies renouvelables pr sent e par la Commission en janvier 2008 propo
204. aines limites La plupart sont bien entendu inh rentes la nature m me de cet outil il semble cependant utile de les rappeler face aux nombreuses confusions que l on rencontre dans la diffusion de l usage de Bien adapt e l valuation des impacts globaux ACV ne sait pas traiter les atteintes locales l environnement et la sant humaine comme la toxicit et l cotoxicit ces impacts d pendent de conditions locales que l outil ne sait pas int grer L ACV ne peut donc pas traiter tous les aspects environnementaux du cycle de vie d un syst me En l absence de donn es pr cises et quantifi es certains impacts ne peuvent tout simplement pas tre int gr s dans l analyse Ces impacts sont alors exclus du champ de ou simplement mentionn s au niveau l interpr tation mais de toute fa on chiffr s donc affaiblis face aux autres impacts qui le sont pour autant la gravit d un impact n est en aucune mani re corr l e avec sa capacit tre d crit de mani re chiffr e L ACV est assez mal adapt e l analyse des syst mes qui ne soient pas directement centr s sur des produits Dans le cadre d un usage pour l aide la d cision provoque parfois d importants probl mes d arbitrages devant lesquels le d cideur se retrouve d muni Il existe un risque que l usage de soit r duit des fins de communication
205. ainsi son efficacit et sa coh rence en m me temps que sa l gitimit Une plus grande implication du p le IAR pour la durabilit des valorisations agro industrielles pourrait galement se concr tiser par sa participation la recherche de nouveaux quilibres entre les acteurs de ces fili res en particulier les acteurs agricoles et industriels visant faciliter les changes d informations et favoriser au final la ma trise du bilan de ces valorisations Pour finir ces travaux rassemblent plusieurs propositions soumises au p le dans le but de renforcer la durabilit de son action via la transparence et l implication des parties prenantes dans l ensemble de ses processus de d cision et de communication ainsi que l approfondissement de son positionnement strat gique au sein des territoires par la red finition de la port e g ographique de son action la d mat rialisation de ses exportations et la concentration d une partie de ses projets sur des activit s haute valeur ajout e Quelques perspectives A l heure de terminer cette th se une mise en perspective des travaux r alis s au cours de ces trois ann es s impose L int gration dans l ensemble de la th se du travail r alis sur le sujet des biocarburants pr sent dans le premier chapitre peut tout d abord sembler discutable Il est cependant important de comprendre que cette tape a t primordiale pour rassembler un maxi
206. aires Les co produits Les co produits issus de la production de biocarburants constituent un enjeu majeur pour ces fili res Les biocarburants restent en effet des produits faible valeur ajout e dont la comp titivit face aux carburants issus d hydrocarbures est largement tributaire des fluctuations des cours du baril de p trole et des denr es alimentaires des fiscalit s mises en place par les gouvernements ainsi que de nombreux l ments de g opolitique internationale susceptibles d influer sur les march s de l nergie du transport et l alimentation La valorisation des co produits est d s lors souvent un l ment d terminant ne serait ce que pour la viabilit conomique des fili res Ils sont galement d terminants pour le bilan environnemental du cycle de vie des biocarburants nous y reviendrons plus loin vrai dire un certain flou subsiste parfois sur ce que d signent les biocarburants de seconde g n ration 9 Notons cependant que la culture en milieu confin notamment dans des tubes con us pour apporter une forte luminescence sont fortement nergivores Le bilan nerg tique est d s lors encore incertain 10 En France le projet SHAMASH rassemble de nombreux acteurs de la recherche et de l industrie autour d un projet de trois ans visant d montrer la possibilit de produire du biocarburant partir d algues 101 Les biocarburants de premi re g n ration les seuls auj
207. aisseux et se retrouvent dans le lait des m res qui allaitent qu en cons quence le corps de l enfant pr sente le risque d tre contamin d s la naissance que de surcro t l enfant peut ing rer ces substances ou produits et ou inhaler un air pollu par eux en particulier dans l habitat 11 Consid rant que ces substances ou produits polluants peuvent induire chez l enfant des maladies dont celles cit es au 9 qu en particulier un enfant sur sept en Europe est asthmatique que l asthme est aggrav par la pollution des villes et des habitations que l incidence des cancers p diatriques est croissante depuis ces 20 derni res ann es dans certains pays industrialis s qu il r sulte de ces consid rations que l enfant est aujourd hui en danger 12 Consid rant que l Homme est un mammif re consubstantiel la flore et la faune environnante qu il est l origine de la disparition de plusieurs milliers d esp ces chaque ann e que toute destruction ou pollution irr versible de la flore et de la faune met en p ril sa propre existence 13 Consid rant que la d claration de Wingspread du 28 juillet 1991 sign e par 22 scientifiques nordam ricains tablit un lien entre la disparition d esp ces animales sauvages ou domestiques et la contamination de l environnement par certains de ces produits chimiques que l Homme est expos aux m mes produits que les esp ces animales sauvages ou d
208. al 108568393 issue p n a Marlair G P Rotureau et al 2007 La ma trise des risques technologiques comme indicateur de d veloppement durable des nouvelles fili res nerg tiques une r flexion assise sur le cas des biocarburants Premier congr s international sur l ing nierie des risques industriels Montreal Canada Marlair G M Demissy et al 2007 Un nouveau challenge offrir une alternative au k ros ne La Lettre Techniques de l Ing nieur Energie 11 p 10 11 Rossi A et Lambrou 2008 Gender and Equity Issues in Liquid Biofuels Production Minimizing the Risks to Maximize the Opportunities FAO 36 p 146 Rodrigues 2007 Premi res victimes les coupeurs de canne Dossier sp cial Biocarburants l arnaque Courrier International 24 30 mai 2007 p 13 AFP 2008 Croissance brutale du travail forc dans les champs de canne sucre au Br sil Le Monde p 5 85 lt Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 Aux Etats Unis FarmEcon LLC pointe d but 2008 l effet pervers des mesures de soutien aux biocarburants mises en place par l administration am ricaine une tr s forte augmentation des prix des denr es agricoles en particulier le ma s et le soja sous l effet d une demande en explosion au point de menacer la rentabilit de la production de biocarburants elle m me Dans un rapport portant sur l valuation conomique des politiques de soutien a
209. al types of sustainability analysis methodologies including the construction and use of sustainable development indicators This work resulted in the development of IDDAgro a decision support system dedicated to the evaluation of the sustainability of projects supported by the IAR cluster One backbone of this set of sustainable development indicators is the assessment of the potential impacts of agro industrial projects life cycles Our approach was validated by applying the IDDAgro tool to real life projects Limited access to information necessary for sustainability assessments was the main obstacle in this research It prevented the planned application of our approach to study the ethanol production of one of the IAR cluster s partners for which a literature study had been carried out All these results finally enabled us to develop and present concrete suggestions to the IAR cluster They aim at improving the integration of sustainable development stakes in its activities Key words Sustainable development evaluation decision support systems biomass agricultural resources biomass energy Anne Lise F vre Gautier Anne Lise F vre Gautier REMERCIEMENTS A l heure de terminer ces travaux je tiens adresser mes remerciements aux organismes qui ont permis que ces recherches se fassent les conseils r gionaux de Picardie et de Champagne Ardenne l Universit de Technologie de Troyes et Mes
210. alement dans le but de r pondre aux besoins d informations statistiques de A Almunia M 2005 Communication de M ALMUNIA aux membres de la Commission Indicateurs de d veloppement durable pour suivre la mise en oeuvre de la strat gie de d veloppement durable de l UE Commission des Communaut s Europ ennes 8 Eurostat 2005 Rapport final de la Task Force sur les Indicateurs de D veloppement Durable au Comit du Programme Statistique Eurostat 33 p 9 CCE 2002 Vers un partenariat mondial pour un d veloppement durable Communication de la Commission au Parlement Europ en au Conseil au Comit Economique et Social et au Comit des R gions Commission des Communaut s Europ ennes 200 ONU 2002 Rapport du Sommet mondial pour le d veloppement durable de Johannesbourg ONU 195 p 112 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 Chacun de ces 10 th mes inclut plusieurs sous th mes correspondant des objectifs cl s que les indicateurs permettent de suivre th mes correspondant aux domaines prioritaires de la strat gie du d veloppement durable de 2001 6 Modes de Eco efficacit D veloppement Comp titivit production et Structures de consommation conomique Emploi de Agriculture 2 Pauvret et Pauvret mon taire consommation Responsabilit des entreprises exclusion Acc s au march de l emploi ne 7 Gestion des sociale Autres aspe
211. alit et la fiabilit des informations li es aux caract ristiques du projet 296 5 2 2 0 Vers plus de l gitimit des propositions pour renforcer le p le IAR dans son r le d acteur du d veloppement durable conclusion du chapitre 5 297 Faire du d veloppement durable un processus 298 Repositionner le d veloppement conomique des activit s du p le au sein des 298 CONCLUSION GENERALE 303 BIBLIOGRAPHIE dune a en dune ann dun an dun ann dei tete med ne tete ne tete 321 TABLE DES ANNEXES nn Nate etes nana dad one nes aces T 331 15 Anne Lise F vre Gautier 16 Anne Lise F vre Gautier TABLE DES ILLUSTRATIONS Figure n4 Place et r les de l agriculture au c ur du d veloppement IAASTD 2008 32 Figure n2 Pr vision des effets du changement climatique IAASTD 2008 43 Figure n 3 Evolution des captures de Thon Rouge Atlantique de 1982 2006 47 Figure n4 Evolution des impacts sur la biodiversit des diff rents milieux terrestres au cours du 20 si cle Millenium Ecosystem Assessment 2005 49 Figure 5 Evolution de la diminution de la concentration d ozone stratosph rique
212. ame clear that many of the concerns about the sustainability of biofuels production can be addressed by direct behaviours of farmers traders and processors However potentially large impacts can result from off farm macroeconomic interactions amongst food fodder fuel and fiber markets Complying with Principle 3 on greenhouse gas emissions and Principle 7 on conservation is compromised if converting currently productive land into biofuel production results in other lands with high amounts of stored carbon and or High Conservation Values being converted into productive activities for food fodder 344 Anne Lise F vre Gautier Annexes fuelwood or other markets Complying with Principle 6 on food security can also be beyond the control of the producer if increased demand for biofuels results in higher global market prices for feedstocks and increased vulnerability for people who spend large amounts of their income on food As awareness about these potential impacts is only just developing there is little consensus about their magnitude and what might be done to mitigate them Recent agricultural commodity price increases can for the most part be attributed to factors unrelated to biofuel production such as increasing food and fodder demand speculation on international food markets and incidental poor harvests due to extreme weather events High oil prices and related high costs of fertilizers also have an impact on the price of a
213. amination de l organisme humain par de nombreuses substances chimiques dangereuses la toxicit de certaines d entre elles pour l homme et l animal tant d ores et d j clairement tablie De fa on extr mement pr occupante ces substances se retrouvent aujourd hui dans le sang et le lait maternel mais aussi dans le sang ombilical Acc s aux soins La sant est sans doute l un des domaines dans lequel les in galit s sont les plus criantes travers le monde C est ainsi qu en 1999 plus de 80 du march mondial des m dicaments se r partissait entre l Am rique du Nord 40 l Europe 26 et le Japon 17 nombreux pays sont de fait exclus L o la disponibilit de moyens de pr vention et de soins et les conditions d hygi ne font d faut en particulier en Afrique des fl aux tels que le Co r dig par 1 Greenpeace PAN Europe et l quipe juridique de Corinne Lepage L Appel de Paris a t sign par 85 personnalit s politiques scientifiques intellectuelles amp Colborn T D Dumanoski et al 1998 L Homme en voie de disparition Terre Vivante 316 p 64 L organisme ne m tabolise pas ces substances et les stocke en particulier dans les tissus adipeux chez l homme amp Dont des pesticides tels que le fameux DDT dont l utilisation agricole est interdite dans le monde entier mais qu on utilise toujours dans certaines r gions dans la lutte
214. anges internationaux D finir un indicateur sur ce point implique pour l instant de recourir une question simple voire na ve et d admettre sans pouvoir la v rifier la r ponse que fournira le porteur de projet Malgr ces limites la d marche n est pas d pourvue de sens elle contribue diffuser une prise de conscience et un questionnement sur les droits et les besoins humains ouvrant ainsi la voie des mesures ult rieures plus concr tes L indicateur propos pour estimer l impact potentiel A12 est donc le suivant Indicateur n 9 Si la production des agro ressources est implant e hors du territoire de l Union Europ enne quel est l impact de cette production sur les travailleurs agricoles via l emploi les revenus et les conditions de travail Lorsque les agro ressources dont le projet a besoin sont produites sur le territoire de l Union Europ enne cet indicateur est d sactiv Dans le cas contraire le choix de la r ponse est laiss libre au porteur de projet mais il doit pr senter les l ments qui la justifient Il est notamment invit questionner les conditions dans lesquelles les travailleurs agricoles sont employ s et r mun r s et si ces conditions sont de nature leur permettre d tre en capacit de satisfaire leurs besoins 275 Rodrigues A 2007 Premi res victimes les coupeurs de canne Dossier sp cial Biocarburants l arnaque Courrier International 24 30 mai
215. anitaire et environnemental Leur sensibilit personnelle aux enjeux du d veloppement durable a permis des changes de r flexions sur la pertinence de la d marche et les r sultats calcul s par l outil L exercice en lui m me s est globalement montr tr s satisfaisant l int r t principal de l outil et de la d marche exprim par les porteurs de projet est de leur donner l occasion d envisager leur projet sous un angle nouveau et de se poser un certain nombre de questions qu ils n avaient encore jamais envisag es Ces questions portaient notamment sur existence et la valorisation des co produits ou encore sur les d chets g n r s par la production l utilisation et la fin de vie des produits L id e est apparue que si certaines de ces questions avaient t soulev es par le pole IAR lors des changes pr c dant la labellisation de leur projet elles auraient pu d boucher sur l ajout de volets d tude et de recherches compl mentaires afin d y r pondre SUR L ERGONOMIE DE L OUTIL En d pit d un certain nombre d am nagements apport s en vue de ces cas d tude la manipulation du tableur Excel est encore assez lourde ce qui reste un obstacle la compr hension rapide de la d marche par le porteur de projet Un meilleur niveau d automatisation peut tre atteint par exemple pour renseigner certains indicateurs en fonction d informations sur les caract ristiques du projet obte
216. ans le fractionnement et la valorisation de la betterave du bl et dans de moindres proportions de la luzerne constitue un mod le de raffinerie v g tale ou bioraffinerie Ce regroupement repose en effet sur des changes de flux de mati res et d nergie la mutualisation de ressources et le partage d int r ts communs entre les acteurs en pr sence Le partage d int r ts appara t explicitement dans l actionnariat des entit s on y retrouve en effet dans la plupart des cas le groupe sucrier Cristal Union et le groupe c r alier Champagne C r ales en position dominante Le capital de Cristanol est d tenu 55 par Cristal Union 45 par un ensemble de coop ratives c r ali res dont Champagne C r ales est le chef de file et 5 par la soci t Chamtor gt gt Celui de Chamtor est d tenu 95 par Champagne 7 ARD appartient C r ales R amp D groupement des coop ratives c r ali res de Champagne Ardenne dont Champagne C r ales pour 53 45 Cristal Union pour 17 82 au Cr dit Agricole Nord Est pour 16 64 Chamtor pour 7 92 et Luzerne R amp D pour 4 18 7 335 Source www cristal union fr 27 10 2008 336 Source www chamtor fr 28 10 2008 337 Source www a r d fr 28 10 2008 269 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 La distillerie Cristanol Le projet de construction de la distillerie Cristanol sur le site de Bazan
217. ant gt 0 ou gt gt 0 La r ponse pr c demment attribu e l indicateur pourra alors tre modifi e de la fa on suivante Rapport unit s de co produit unit s de produits Impact du Impact nul ou faible N produit Impact mod r lac R sultats modifi s __ __ positif att nu ______ positif am lior Impact annul Tableau n 22 Indicateurs relatifs aux impacts des co produits valeurs prises par un tel indicateur apr s estimation de l impact du produit remplac et int gration de l importance relative du co produit par rapport au produit principal du projet Les impacts relatifs aux co produits tr s nettement inf rieurs au produit principal unit s de co produit unit s de produit principal lt lt 0 sont limin s du bilan global l indicateur est alors d sactiv pour ne pas tre int gr dans l valuation Les impacts des co produits pour lesquels ce rapport est simplement n gatif lt 0 voient leurs ventuels impacts not s F l origine transform s MF qu ils n influencent pas le bilan global de fa on disproportionn e Sur le m me principe ceux pour lesquels le rapport est tr s positif gt gt 0 305 Cette d marche se veut pragmatique et vise minimiser le risque ne pas pouvoir renseigner les indicateurs du fait de donn es inexistantes ou imparfaites 306 priori les co produits les plus important
218. ar personne est indicative d une durabilit l chelle globale Nous reviendrons plus loin sur ces deux indicateurs cf 2 1 2 a 54 Partie Chapitre 1 Anne Lise F vre Gautier Seqeue 8 w suau w prenu z ooz seer oss sa ost siek 7 O Penns we 3 aje sed popo pied edong shed suimuso anod senbuoysiy sed shed uoneyndog aus sy P doing 7 sie bi weuo uaiop PON enbueury ott g o z o a o s o s o z o Vo ei 1 ep sepu euuosied sed eyoedes ER IR En Lu en ut un oe 8209959 Sep ue BUES euucs Jed aseydsoiq e ep euuosied euuahow epeoxg 7 enbueury p SUN 0 regeny Empreinte Ecologique hectares globaux 2003 par personne mes ej euucsued
219. arges de man uvre disponibles Comment garantir un bilan bon mais aussi stable au fur et mesure des avanc es scientifiques 1 2 2 Le cas de la production de biocarburants agricoles Le cas des biocarburants pour les transports est un excellent exemple tr s m diatis pour illustrer la complexit de ces questions et le fait que produire avec du naturel n est pas en soi gage de durabilit Nous allons tenter ici d exposer rapidement les termes du d bat centr sur la production de biocarburants d origine agricole Apr s quelques n cessaires d finitions et l ments de contexte nous nous arr terons sur les diff rents enjeux qui font face au d veloppement de ces carburants ainsi que sur les controverses qu ils soul vent Les questions de compatibilit moteur et les aspects techniques en g n ral ne seront pas abord s ici m me s ils constituent bien videmment un enjeu de recherche ne pas n gliger 1 2 2 a Le d veloppement r cent de la production et de l utilisation de biocarburants pour les transports DEFINITIONS ET CARACTERISTIQUES D finitions fili res et proc d s Le terme biocarburants recouvre une grande diversit de produits de fili res et de proc d s On lui reproche fr quemment d accorder ces carburants alternatifs un cr dit vert voire bio pas toujours m rit agrocarburants lui est souvent pr f r Au del de ce d bat s mantique
220. art de ces changements se traduisent en perte de biodiversit Ils ont t plus rapides au cours de ces 50 derni res ann es qu n importe quelle poque de l histoire de l humanit Les projections et sc narios indiquent en outre qu l avenir ce rythme va se poursuivre voire s accentuer La biodiversit contribue directement et indirectement beaucoup d aspects du bien tre humain y compris la s curit le support mat riel la vie la sant les relations sociales la libert de choix et d action Au cours du 20 si cle si beaucoup de personnes ont b n fici de l exploitation de la biodiversit et de la conversion d cosyst mes naturels en cosyst mes domin s par l homme ces changements ont en m me temps provoqu une diminution du bien tre de nombreuses personnes la pauvret s accentuant dans certains groupes sociaux Bien que de nombreuses personnes b n ficient des activit s conduisant des pertes de biodiversit et des modifications des cosyst mes le co t qu elles engendrent sur la soci t est souvent plus lev encore Lorsque nos connaissances des co ts et b n fices sont incompl tes et lorsque les co ts associ s aux perturbations d cosyst mes risquent d tre lev s et ces perturbations irr versibles une approche de pr caution devrait tre appliqu e Millenium Ecosystem Assessment 2005 Ecosystems and human well being Biodiv
221. art sur Vapplication de la d marche propos e a des cas r els repr sentatifs de l activit du p le Industrie et Agro Ressources IAR Il s agissait l origine de tester le caract re op rationnel de l outil con u et d velopp pour analyser les projets soumis au p le IAR mais galement de se pencher sur le cas de secteurs d activit s sp cifiques Avec l appui du p le IAR et le concours de porteurs de projets int ress s par la d marche l outil IDDAgro t test sur deux projets d j labellis s par le p le au cours d une simulation de l valuation ex ante de ces projets en vue de leur labellisation Nous pr sentons dans les pages qui suivent le d roulement ainsi que les r sultats portant sur l outil IDDA gro lui m me de ces tests L tude d un cas repr sentatif d un secteur d activit s pr cis celui de la production de biocarburants d origine agricole s est r v l e beaucoup plus compliqu e mener comme nous allons le voir Dans un second temps nous tenterons de d gager des le ons des diff rentes mises en application de la d marche propos e au p le IAR Nous nous interrogerons sur les freins rencontr s pendant ces travaux ainsi que sur leurs cons quences sur nos r sultats pour questionner en particulier les moyens et la capacit d action qui caract risent r ellement le p le Nous soumettrons enfin au p le un certain nombre de propositions visan
222. artenaires du site une occasion int ressante de mettre en valeur le caract re positif et performant de cette organisation encore assez rare au niveau international 0 D finition de l approche suivie en terme de d veloppement durable de la m thodologie de d veloppement des indicateurs pour le p le construction de ces indicateurs ces tapes devaient tre franchies pour appuyer l tude de cas sur une d marche solide et argument e 271 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 PROPOSITION SOUMISE AUX DECIDEURS DU SITE DE BAZANCOURT POMACLE Les changes avec Bazancourt Pomacle tout particuli rement mi chemin des travaux t 2007 se sont av r s globalement positifs m me si tous les d cideurs du site ne se sont pas prononc s Fin 2007 les travaux portant sur la conception de l outil IDDAgro tant achev s une proposition pr cise pour la r alisation de l tude au cours du premier semestre 2008 a t soumise aux partenaires Cette proposition reprise dans l encadr ci dessous pr sentait les objectifs de l tude les r sultats attendus la m thodologie propos e les donn es n cessaires sa r alisation ainsi qu un programme pr visionnel Etude de la durabilit de la production d thanol du site de Bazancourt Pomacle Proposition de travail 22 11 07 Objet de l tude Cette tude porte sur la production d thanol r alis e au sein du site de Baza
223. ateurs de d veloppement durable devant le constat de l absence et de la d faillance de certaines donn es et lorsque ces donn es sont jug es indispensables des travaux compl mentaires sont entrepris pour construire et mettre au point des syst mes de collecte de donn es tandis que des indicateurs provisoires sont propos s cf encadr sur les indicateurs de l Union Europ enne en 2 1 2 a 2 2 2 b Quelle place pour l analyse et l valuation EVALUER PAR RAPPORT A QUOI Les d marches d analyse et d valuation qu il s agisse de d veloppement durable ou non rel vent en g n ral de l une des deux cat gories suivantes les valuations absolues ou relatives Dans le cas des valuations absolues le syst me est analys par rapport aux objectifs que l on souhaite atteindre En l occurrence il s agit d valuer l volution du syst me par rapport l tat de durabilit celui ci ayant t pr alablement d fini de mani re op rationnelle Cette d marche permet de positionner le syst me et ses impacts par rapport la capacit du syst me global les supporter elle se focalise donc sur l cart existant entre l tat pr sent d un syst me et l tat qu il doit atteindre dans le futur l objectif tant de r duire cet cart n ant C est bien l approche que propose The Natural Step avec sa m thode de backcasting partir des quatre conditions
224. ation choisi pour les co produits etc En France suite au Grenelle de l Environnement et pour r pondre ces controverses un projet de recherche est confi ADEME et l IFP fin 2007 dans le but de revoir les r sultats de l tude ADEME DIREM de 2002 en particulier sur le plan m thodologique Les r sultats de cette tude peuvent avoir un impact fort sur les orientations de la politique nerg tique et agricole fran aise et donc sur les conditions de d veloppement de la production de biocarburants en France Pour les industriels du secteur comme pour les autres parties prenantes l enjeu est hautement strat gique 32 Groupe sucrier historiquement implant en Picardie et principal concurrent de Cristal Union 38 CF 1 2 2 CF 2 2 1 b 276 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 Ce contexte de concurrence acharn e et d actualisation des r f rences sur fond de pol mique houleuse rend notre projet d tude clairement inopportun aux yeux de Cristal Union c est pour eux un facteur de risques suppl mentaire Ce qui en revanche ne nous est pas dit par Cristal Union lorsque le blocage se confirme en janvier 2008 c est que le groupe sucrier est au m me moment d j engag dans un projet actualis e de l thanol de betterave en particulier celui produit par le site d Arcis sur Aube Cette tude est r alis e par Ecobilan du groupe PricewaterhouseCoopers pour l
225. au d veloppement la recherche d indicateurs alternatifs S minaire DARES Direction de l animation de la recherche des tudes et des statistiques Paris GIEC 2007 Climate Change 2007 Synthesis Report Intergovernemental Panel on Climate Change IPCC 52 p Gonzalez R A Murarka et al 2008 A new model for the anaerobic fermentation of glycerol in enteric bacteria Trunk and auxiliary pathways in Escherichia coli Metabolic Engineering 10 5 p 234 245 Greenpeace 2005 Toxiques en h ritage 57 p Hardi P et T Zdan 1997 Assessing Sustainable Development Principles in Practice IISD 175 p His S 2007 Panorama 2007 Les nouvelles fili res biocarburants Hurry G D M Hayashi et al 2008 Rapport de l valuation ind pendante Commission Internationale pour la Conservation des Thonid s de l Atlantique ICCAT Commission Internationale pour la Conservation des Thonid s de l Atlantique 115 p IAASTD 2008 Agriculture et developpement un r sum de l Evaluation internationale des sciences et technologies agricoles pour le d veloppement International Assessment of Agricultural Knowledge Science and Technology for Development 6 p IFEN 1998 Test des indicateurs de d veloppement durable des Nations unies Rapport de la France Etudes et Travaux n 17 Institut Frangais de l Environnement 57 p INRA Le r le positif des prairies dans le stockage du carbone INRA www
226. au quatre regroupe les activit s ou actions en accord avec les principes de d veloppement durable augmenter l efficacit nerg tique et passer de sources d nergies fossiles des sources d nergies renouvelables par exemple Enfin le cinqui me et dernier niveau correspond aux outils de suivi et de mesure permettant d valuer la coh rence des actions avec les objectifs et principes nonc s mais aussi de rendre compte des impacts sur le syst me que l on souhaite 4626220 prot ger LA DEMARCHE TNS La d marche que propose TNS cible les niveaux deux et trois du mod le pr sent ci dessus les principes pour la durabilit et pour le d veloppement durable des syst mes Son objectif est de faciliter la planification strat gique du d veloppement durable de toute activit quelle que soit son chelle 219 Robert K H 2000 Tools and concepts for sustainable development how do they relate to a general framework for sustainable development and to each other Journal of Cleaner Production 8 3 p 243 254 20 Rob rt K H Schmidt Bleek et al 2002 Strategic sustainable development selection design and synergies of applied tools Journal of Cleaner Production 10 3 p 197 214 129 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 La m taphore de l entonnoir La d marche TNS s appuie sur beaucoup de m taphores pour faciliter la compr hension des enjeux du d velop
227. bstances polluantes elles ne s affranchissent pour autant pas de tous les enjeux pr sent s pr c demment Le pr tendre et faire l impasse sur l analyse objective de la durabilit de ces nouvelles fili res fait courir le risque de conduire des erreurs d affectation de ces ressources dont la disponibilit est par nature limit e d aggraver la situation environnementale sanitaire et sociale mondiale mais aussi pour les acteurs de ces fili res de rencontrer des probl mes d acceptabilit sociale r currents Le renforcement dans plusieurs grandes r gions du monde Etats Unis Br sil et Europe en t te des capacit s et des objectifs de production de biocarburants agricoles pour les transports et l importante controverse que fait na tre le bilan de cette production en terme de durabilit illustre particuli rement bien ce propos Comment mener l analyse de la durabilit de ces fili res Selon quels crit res avec quelles m thodes A ce stade nous avons cherch comprendre les apports propos s par plusieurs d marches m thodologiques identifi es par le p le IAR en commen ant par les indicateurs de 364 En particulier depuis le Sommet des Nations Unies de Stockholm pour 1 Homme et l Environnement 1972 305 Anne Lise F vre Gautier Conclusion g n rale d veloppement durable Outils tr s largement r pandus pour le pilotage des syst mes les indicateurs servent
228. bstituabilit quasi totale tant signe d une soutenabilit faible tandis qu une substituabilit tr s limit e implique une conception tr s forte de la soutenabilit Nous y reviendrons plus loin Voir ce sujet la typologie d taill e de la soutenabilit propos e par A Dobson que J Theys pr sente sous la forme d une grille Theys J 1997 la recherche du d veloppement durable un d tour par les indicateurs Le d veloppement durable de l utopie au concept De nouveaux chantiers pour la recherche M Jollivet p 269 279 p 274 109 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 Les indicateurs de d veloppement durable de PONU Suite la conf rence internationale de Rio en 1992 et la parution de l Agenda 21 de nombreuses initiatives d laboration d indicateurs de d veloppement durable virent le jour des chelles nationales ou au sein d organisation internationales Le UNDPCSD fut charg au sein l ONU de coordonner ces diff rentes initiatives en laborant un syst me d indicateurs r pondant aux attentes de la Commission pour le D veloppement Durable CDD des Nations Unies et des pays membres Le programme de travail adopt en 1995 par la CDD comprenait 5 tapes de la mise au point d une base de donn es librement accessible la s lection d une liste d indicateurs en passant par le d veloppement de m thodologies et par le test des indicateurs dans qu
229. btenus Le chapitre 4 rassemble l ensemble des indicateurs s lectionn s pour analyser les impacts des projets de valorisation industrielle d agro ressources et mis en uvre par IDDAgro Tous les indicateurs sont d crits pour chacune des tapes du cycle de vie tabli pour un projet type Chacun correspond un ou plusieurs des impacts potentiels identifi s au chapitre 3 et repose sur des informations sp cifiques Nous terminons ce chapitre par l analyse des r sultats obtenus dans cette partie des travaux en pr sentant la forme et le contenu de la premi re version d velopp e d IDDAgro ainsi qu une analyse critique et une analyse des incertitudes caract risant les r sultats fournis par IDDAgro Pour finir la partie C pr sente les travaux visant tester la d marche et la m thodologie d velopp es dans le cadre de ces travaux par l interm diaire du chapitre 5 Ce dernier chapitre expose les r sultats obtenus suite au test d IDDAgro effectu sur la base de projets existants et d j labellis s par le p le IAR ce test nous permet en effet de d gager un certain nombre d enseignements et de perspectives d volution pour notre outil Nous pr sentons 26 Anne Lise F vre Gautier Introduction g n rale galement la d marche entreprise aupr s d un site agro industriel de raffinerie v g tale accueillant deux unit s de production d thanol partir de bl et de betterave sucri re dans
230. ce HCV areas native ecosystems ecological corridors and public and private biological conservation areas can only be exploited as far as conservation values are left intact and can in no case be converted Definitions of these terms and an appropriate cut off date will be developed by the RSB 7 a High Conservation Value areas native ecosystems ecological corridors and other public and private biological conservation areas shall be identified and protected Key guidance Identification and mapping of HCV areas should be undertaken by governmental inter governmental and conservation organizations as part of larger processes involving non biofuel sectors Where such mapping is occurring the results shall be respected by producers Where such maps do not exist large scale producers shall use existing recognized toolkits such as the HCV toolkit or the IBAT Producers or cooperatives unable to perform an environmental impact assessment and or a land management plan will need support The use of native crops shall be preferred Hunting fishing ensnaring poisoning and exploitation of endangered and legally protected species are prohibited on the production Site 7 b Ecosystem functions and services shall be preserved Key guidance Ecosystem ecological functions are described in other systems for instance FSC criterion 6 3 Ecosystem services are provisioning regulating cultural and supporting services obtained by people from ecosystems as des
231. ce parfois tr s proche On ne peut aujourd hui ignorer le fait que parmi les d fis relever certains sont assortis d un fort degr d urgence En plus d tre l gitimes dans un souci de bonne gouvernance les prises de d cisions et l allocation des ressources disponibles pour s orienter vers les transitions n cessaires doivent donc tre efficaces La labellisation par le p le IAR et le financement en tant que cons quence des projets de valorisations agro industrielles participent de cette prise de d cisions et de cette allocation des ressources par la soci t ces deux processus sont soumis cette exigence d efficacit face aux enjeux du d veloppement durable et leur degr d urgence C est bien face ce constat que la d marche d analyse et d valuation relative des projets n est pas totalement satisfaisante s il est essentiel de faire mieux qu avant encore faut il que l am lioration soit suffisante au regard des objectifs atteindre L valuation relative reste cependant n cessaire pour quantifier un cart par rapport une situation ant rieure L valuation dans l absolu des activit s autrement dit uniquement au regard des probl mes r soudre n est pour sa part pas totalement satisfaisante non plus elle n glige en effet toute analyse du pr sent et donc du point de d part se pla ant ainsi d embl e dans une position id aliste peu encourageante pour l
232. ce soil physical health on a watershed scale WHO class la and Ib pesticides are prohibited Risks to health related to the application of pesticides are covered under 4 f 8 c Wastes and byproducts from processing units shall be managed such that soil health is not damaged Water 349 Anne Lise F vre Gautier Annexes 9 Biofuel production shall optimize surface and groundwater resource use including minimizing contamination or depletion of these resources and shall not violate existing formal and customary water rights 9 a The ESIA outlined in 2a shall identify existing water rights both formal and customary as potential impacts of the project on water availability within the watershed where the project occurs 9 b Biofuel production shall include a water management plan appropriate to the scale and intensity of production 9 c Biofuel production shall not deplete surface or groundwater resources Key guidance The use of water for biofuel production must not be at the expense of the daily basic water needs of local communities Water intensive biofuel crops and biofuel production systems must not be established in water stressed areas The most efficient use of water must be sought through the use of crops that fit the local conditions 9 d The quality of surface and groundwater resources shall be maintained at or enhanced to their optimal level under local conditions Key guidance Adequate precautions must be taken to avoid run
233. cependant cette question prend une importance grandissante aux yeux du grand public 25 A titre d exemple selon le sondage Eurobarom tre publi le 11 septembre 2008 et command par le Parlement europ en et la Commission europ enne 62 des Europ ens pensent que le changement climatique est l un des probl mes les plus s rieux auquel le monde est confront apr s la pauvret 68 et devant le terrorisme international 53 Boughriet R Eurobarom tre 62 des Europ ens placent le changement climatique comme d fi prioritaire Actu Environnement com 12 09 08 www actu environnement com ae news eurobarometre_ue_changement_climat_perception_5675 php4 acc s 18 09 2008 Le Global Carbon Project est un groupe d experts internationaux form en 2001 dans le but de mieux comprendre et d crire le cycle global du carbone et notamment les interactions anthropog niques www globalcarbonproject org 77 A ce sujet voir par exemple l excellent ouvrage de J M Jancovici et A Grandjean paru en 2006 Jancovici J M et Grandjean 2006 Le plein s il vous plait la solution au probl me de l nergie Seuil 185 p Dans un style plus alarmiste et centr sur le cas de la soci t am ricaine voir galement Kunstler J 2005 La fin du p trole le vrai d fi du XXI me si cle Plon 370 44 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 suite aux envol es du prix du baril de p trole brut et
234. ces incertitudes Pour clore ce chapitre 4 nous allons nous pencher sur ces questions d autant plus importantes que la d marche ne s appuie pas sur des donn es pr cises et chiffr es mais au contraire sur des informations qualitatives voire des estimations 4 2 2 Retour sur la base informationnelle des indicateurs Les indicateurs s lectionn s au cours du d veloppement d IDDAgro s appuient tous sur une base informationnelle caract ris e par trois types d l ments Les caract ristiques connues du projet elles sont suppos es minimales afin de garantir Vapplicabilit de la d marche au plus grand nombre de projets susceptibles d tre analys s quel que soit leur degr de maturation Les r f rences et informations ext rieures elles ont t recherch es au cours du d veloppement des indicateurs et restent volontairement g n riques pour garantir leur validit au plus grand nombre de projets Des estimations demand es au porteur de projet c est en cons quence la partie la plus importante de la base informationnelle Selon les phases du cycle de vie du projet ces estimations sont plus ou moins nombreuses Ces l ments ont t r pertori s pour tous les indicateurs s lectionn s et sont pr sent s en annexe cf Annexe 15 Leur synth se est pr sent e ci apr s 252 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 Caract ristiques connues du projet Plan
235. ces utilis es seront clairement mises en vidence dans les indications suivre pour renseigner les indicateurs 28 Charge alors au p le IAR de contribuer la production et au recueil des donn es d faillantes pour que ces indicateurs puissent tre mis au point par la suite ci Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 3 Le type d valuation Comme voqu dans le chapitre 2 cf 2 2 2 b l valuation des impacts d un projet peut tre de deux types absolue ou relative L valuation absolue prend comme r f rence les objectifs atteindre en l occurrence la durabilit tandis que l valuation relative se r f re une situation initiale En cas d incapacit d finir des objectifs et caract riser une situation initiale de r f rence l valuation ne pourra utiliser que des rep res de type bien ou mal L valuation absolue et l valuation relative pr sentent un int r t diff rent selon l exploitation que l on souhaite faire des r sultats de l valuation Ici il s agit d apporter des informations au p le IAR qui appuiera sur elles sa d cision de labelliser ou non le projet candidat et donc de favoriser ou non sa r alisation Pour cela des informations sur les impacts du projet par rapport ce qui existait auparavant sont clairantes pour le p le dans la mesure o la raison d tre de la plupart des projets qui lui sont pr sent
236. cessaires sur les caract ristiques du projet Type de projet industriel R amp D Secteur principal bio nergies biomat riaux biomol cules ingr dients alimentaires Raison d tre et finalit par rapport aux besoins humains notamment Ambitions volutions ch ances volumes de production ecteur s conomique s impact s march s et parts de march vis es Substitution s vis e s Choix technologiques principaux proc d s Eventuelles ruptures technologiques changement de paradigme 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Nombre d emplois cr s court moyen terme et localisation 10 et quantit s d agro ressources mobilis es 11 quantit s et origine des autres mati res premi res n cessaires 12 Origine des mati res premi res agro ressources et autres locale UE hors UE 13 d implantation du projet 14 Mesures pr vues pour l int gration du des site s dans le paysage 15 Informations sur les caract ristiques des milieux o seront implant s les cultures disponibilit et tat de la ressource en eau pr sence d cosyst mes sensibles recommandations sp cifiques locales respecter 16 Informations connues sur les caract ristiques des milieux o sera implant le projet 17 Autres informations utiles Tableau n 36 Extrait de l onglet Caract ristiques g n rales d IDDAgro version Excel Les deux onglets suivants sont consacr s au calcu
237. cl aire civil Est principalement en cause leur bilan cologique r el en particulier leur potentiel de r duction des consommations d nergies fossiles et des missions de gaz effet de serre mais pas 7 La pol mique prend 2007 une ampleur 2 OCDE 2008 Evaluation conomique des politiques de soutien aux biocarburants R sum OCDE 8 p Ibid 123 Ogier T 2008 Le Br sil en croisade pour l thanol Les Echos 6 mai 2008 p 8 14 Prieur Vernat A et S His 2007 Panorama 2007 Les biocarburants dans le monde 125 Sujets auxquels ils sont d ailleurs li s les semences agricoles g n tiquement modifi es figurent en bonne place parmi les voies d am lioration des rendements agricoles et d volution vari tale identifi es par les producteurs de biocarburants tandis que le nucl aire civil est une autre r ponse mise en avant face aux questions de consommation et d ind pendance nerg tique 126 Le rapport de l tude publi par Patrick Sadones pour EDEN Energie Durable en Normandie critiquant s v rement les conclusions de l tude publi e en 2002 par l ADEME et la DIREM tude en grande partie la base du Plan Biocarburants Fran ais est un des fondamentaux de cette remise en cause en 2006 Sadones P 2006 Les biocarburants Quel int r t Quelles perspectives EDEN 24 p ADEME DIREM et al 2002 Bilans nerg tiques et gaz effet de s
238. climat de la production d intrants agricoles seront donc trait s par le m me indicateur Emissions li es la production et l utilisation d intrants agricoles Un indicateur reposant sur les missions de GES issues de la production et de l utilisation des engrais apport s aux diff rents types de cultures en agriculture conventionnelle peut donc tre propos Cet indicateur a galement vocation int grer des l ments concernant les missions de GES issues de la production des produits phytosanitaires utilis s mais il manque pour l instant des informations sur les doses appliqu es aux diff rents types de cultures tudi s en agriculture conventionnelle Le croisement des informations disponibles permet au final d tablir les donn es suivantes 9 268 Les missions exprim es en quivalent par hectare missions de NO ont t converties en quivalent Carbone par hectare l unit de mesure officielle des missions de GES Les missions en quivalent CO donnent des valeurs 3 67 fois sup rieures facteur qui correspond au rapport masse mol culaire du CO 44 masse atomique du carbone 12 ADEME 2006 Bilan Carbone Calcul des facteurs d missions et sources bibliographiques utilis es version 4 0 ADEME MIES 227 p p 10 199 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 Emissions valeurs moyennes kg q C ha eee Tamm Saat Seam Types de c
239. cole de Kyoto Par ailleurs on observe un effort international grandissant dans la n gociation de qu il est convenu d appeler le Post Kyoto autrement dit les mesures de gouvernance mondiale en mati re d missions de GES qui seront mises en place partir de 2012 date laquelle le protocole de Kyoto arrive ch ance Le changement climatique est un ph nom ne complexe caract ris notamment par des m canismes de r troaction et des seuils d irr versibilit qui nous restent pour la plupart inconnus L ampleur de ses effets leur r partition dans le temps et leur enchainement sont outre tr s mal maitris s La principale raison a toutes ces inconnues est le caract re totalement in dit du ph nom ne si la plan te a connu une succession d pisodes de r chauffements ou de refroidissements climatiques au cours de son histoire aucun ne s apparente a celui dont il est question aujourd hui La principale diff rence est l chelle de temps sur laquelle se d roule le ph nom ne quelques d cennies seulement alors que la Terre est coutumi re d pisodes climatiques intervenant sur plusieurs milliers voire des dizaines de milliers d ann es Cette chelle de temps plus qu inhabituelle s explique par l augmentation vertigineuse elle aussi totalement in dite pour le syst me plan taire l chelle de nos connaissances de la concentration des gaz effet de serre dans l atmosp
240. cologiquement et socialement responsable et de limiter le recours des ressources import es L objectif est de ne pas contribuer l existence ou l mergence de d gradations des cosyst mes mais aussi de conditions de vie et de travail non satisfaisantes dans d autres r gions du monde C est galement un moyen de r duire l impact des transports sur le plan de la durabilit et de favoriser des productions locales sur le plan du d veloppement Au niveau des d bouch s remettre en cause l objectif g n ral d atteindre un march mondialis pour toutes les activit s pour se concentrer sur l apport de r ponses des besoins localis s sur des march s de proximit Une telle d cision impacterait positivement le d veloppement et la durabilit des territoires d implantation et proches du p le IAR tout en r duisant significativement l impact des transports li s aux fili res de production Orienter le d veloppement international du p le non plus sur l exportation de produits mais sur celle de savoir faire d velopp s dans le cadre du p le Ce repositionnement permettrait au p le de d velopper une expertise pour des savoir faire hautement qualifi s et de d mat rialiser ses activit s d o un effet environnemental globalement positif La recherche de l adaptation de ces savoir faire aux diff rents contextes cologiques et socio conomiques dans lesquels ils peuvent tre a
241. com www enviscope com 15121 Bichat agriculture agronomie Afrique html acc s 04 12 2008 Donner S D et C J Kucharik 2008 Corn based ethanol production compromises goal of reducing nitrogen export by the Mississippi River PNAS 105 11 p 4513 4518 Doornbosch R et R Steenblik 2007 Biofuels is the cure worse than the disease OCDE 57 p Dupont G 2008 L ONU tente de r guler la course a l eau souterraine Le Monde 31 octobre 2008 p 4 Ecobilan FCB et al 2008 Bio thanol de betterave r sultats des analyses de cycle de vie R sultat de l tude Ecobilan PricewaterhouseCoopers sur l thanol de betterave du site d Arcis sur Aube Ecobilan 4 p EEB 2005 EEB position on Biomass and Biofuels the need for well defined sustainability criteria European Environmental Bureau 8 p Eickhout B G J van den Born et al 2008 Local and global consequences of the EU renewable directive for biofuels Testing the sustainability criteria Netherlands Environmental Assessment Agency 70 p EPFL 2008 Global principles and criteria for sustainable biofuels production Version Zero Roundtable on Sustainable Biofuels 9 p EurObserv ER 2008 Barom tre Biocarburants Syst mes solaires le journal des nergies renouvelables 2008 06 p 49 66 Eurostat 2005 Rapport final de la Task Force sur les Indicateurs de D veloppement Durable au Comit du Programme Statistique Eurostat 33 p Euros
242. conomique traditionnelle Pour Sen dans l tude des niveaux de vie en g n ral et la pauvret en particulier il est essentiel de tenir compte des diff rentes fa ons de convertir revenus et biens premiers en capabilit s et libert s Les capabilit s sont pour lui les capacit s r elles qu ont les individus d atteindre les buts qu ils se fixent La privation correspond alors l incapacit mener une vie acceptable qui peut tre influenc par de nombreux facteurs autres que le revenu personnel Cette id e am ne donc consid rer la pauvret comme une grave privation de certaines facult s de Sen 1999 Dans son introduction l ouvrage L conomie est une science morale de Sen Marc Saint Up ry reproduit une liste de capabilit s de base propos e par la philosophe am ricaine Martha Nussbaum dont les travaux sont proches de ceux de Sen cf encadr ci dessous L cart est frappant entre ces propositions de capabilit s et des consid rations beaucoup plus traditionnelles de mesure de niveau de vie en termes de revenus ou de biens mat riels Il s agit d une proposition de cadre g n rique vocation universelle non d pendant d un mode de vie ou d une tradition culturelle en particulier Assurer aux individus des conditions garantissant ces capabilit s est au final du ressort de l autorit publique 76 Sen A 2003 L conomie
243. court Pomacle est lanc en novembre 2005 apr s r alisation des tudes et obtention des autorisations n cessaires Il s agit de produire de l thanol partir de co produits d j pr sents sur le site une partie issue du fractionnement du bl r alis par l amidonnerie glucoserie Chamtor et l autre de betterave sucri re exploit e par la sucrerie Cristal Union Il est pr vu que Cristanol s approvisionne 70 en betteraves et 30 en c r ales au d part pour aboutir terme un approvisionnement constitu de 70 de c r ales et de 30 de betteraves L usine est constitu e de deux lignes de production repr sentant chacune une tranche de la construction du site Une ligne betteraves c r ales de 1 500 000 hL an comportant une ligne de fermentation continue deux lignes de distillation en parall le une ligne de tamis mol culaires coupl e la distillation et un syst me de concentration de vinasses Une ligne c r ales de 2 000 000 hL an comportant une ligne de production de farine un moulin une ligne d hydrolyse et de fermentation continue une ligne de distillation une ligne de tamis mol culaires coupl e la distillation un syst me de concentration de vinasses et un syst me de s chage de dr ches La premi re tranche la ligne betterave c r ales est en fonctionnement depuis juin 2007 La seconde doit d marrer fin 2008 C est au total 3 5 millions d hectolitres so
244. cribed in the Millennium Ecosystem Assessment Specific ecosystem functions and services relevant to an area of production shall be locally defined 7 c Buffer zones shall be protected or created 7 d Ecological corridors shall be protected or restored Soil 8 Biofuel production shall promote practices that seek to improve soil health and minimize degradation 8 a Soil organic matter content shall be maintained at or enhanced to its optimal level under local conditions Key guidance The optimal level of organic matter is to be defined through the consultation of local experts communities and producers taking into account local climatic geologic and ecologic conditions Realistic targets should be set in accordance with the producers capacities and on a reasonable timeline Follow up indicators should focus on the implementation of recognized good practices The use of agrarian residual products including lignocellulosic material must not be at the expense of other essential functions for the maintenance of soil organic matter e g compost mulch 8 b The physical chemical and biological health of the soil shall be maintained at or enhanced to its optimal level under local conditions Key guidance Soil erosion must be minimized through the design of the plantation or production site and use of sustainable practices where possible use of perennial crops no till vegetative ground cover side hedges of trees etc in order to enhan
245. ct C1 d pend principalement de la consommation nerg tique globale du site et de la part relative des diff rentes sources d nergie mobilis es des missions de GES associ es chacune ainsi que du recours des mati res premi res haut contenu nerg tique Cette derni re information est difficile obtenir dans la mesure o elle n cessiterait de se r f rer une analyse du cycle de vie de toutes les mati res premi res ou au moins d avoir une connaissance pr cise et fiable des fili res dont elles sont issues Ce point fait partie des l ments qui pourraient tre approfondis via l am lioration de la base informationnelle sur laquelle reposent les indicateurs en attendant l estimation de cet impact potentiel reposera sur la recherche des autres informations mentionn es Les facteurs d missions propos s par la m thode Bilan Carbone nous permettent de hi rarchiser les principales sources d nergie 282 Le caract re hautement subjectif de l estimation d un impact d une activit sur le paysage a d j t voqu plus haut cf p 190 283 C est un point qui peut tre am lior si le p le IAR fait aboutir son souhait d obtenir une analyse de cycle de vie pour chaque projet qui lui serait soumis petit petit pourrait tre aliment e une base de donn es sp cifique aux diff rents types de projets soutenus par le p le sur laquelle les porteurs de projets les charg s de mission du p
246. ction Convention on Biological Diversity Note by the Executive Secretary 12 p CCE 2002 Vers un partenariat mondial pour un d veloppement durable Communication de la Commission au Parlement Europ en au Conseil au Comit Economique et Social et au Comit des R gions Commission des Communaut s Europ ennes CCE 2005 Plan d action dans le domaine de la biomasse Commission des Communaut s Europ ennes 49 p CCE 2006 Strat gie de l Union Europ enne en faveur des biocarburants Commission des Communaut s Europ ennes 30 p CCE 2007 Rapport de situation sur les biocarburants Rapport sur les progr s accomplis en mati re d utilisation de biocarburants et d autres carburants renouvelables dans les Etats membres de l Union europ enne Commission des Communaut s Europ ennes 18 p Chen S et M Ravallion 2008 The Developing World Is Poorer Than We Thought But Less Successful in the Fight against Poverty Banque Mondiale 46 p Colborn T D Dumanoski et al 1998 L Homme en voie de disparition Terre Vivante 316 p Com liau 2006 La croissance ou le progr s Croissance d croissance d veloppement durable Paris Seuil 312 p Cook D 2004 The Natural Step Towards a Sustainable Society Green Books 92 p 323 Anne Lise F vre Gautier Bibliographie Deprost Henry Herv Bichat l humanit devra relever le d fi de la biomasse 27 05 2008 www enviscope
247. ctionnement et de fa on plus rapide de sa conception Cette pr sentation s est appuy e sur le visionnage de quelques transparents pr sent s en annexe cf Annexe 19 2 Pr sentation du projet de sa raison d tre de son contexte et de son d roulement par le porteur de projet Application de l outil d analyse renseignement de tous les indicateurs 4 Discussion autour des r sultats de l outil ainsi que de la pertinence et de l int r t de la d marche pour le p le IAR et pour le porteur de projet Comme pr vu initialement le tout a pu se d rouler en une demi journ e soit environ quatre heures Les deux exercices se sont d roul s le 9 juillet 2008 Verneuil en Halatte 60 et le 11 juillet 2008 Dury 80 280 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 5 1 2 b Quels enseignements tirer de ces cas d tude Des perspectives d volution pour l outil IDDAgro La mise en uvre de la d marche d analyse et d valuation ainsi que les discussions qui suivirent ont permis de d gager de nombreuses pistes de r flexion pour am liorer l outil IDDA gro Leur synth se est pr sent e ci apr s SUR L ADEQUATION DE L OUTIL ET L INTERET DE LA DEMARCHE POUR LE PORTEUR DE PROJET ET POUR LE POLE IAR Les deux porteurs de projet s taient d j int ress s certains aspects de la durabilit de leur projet comme l impact climatique et nerg tique ou encore l impact s
248. ctivit s humaines Leur gestion et leur exploitation sont malheureusement bien souvent d faillantes d o une d gradation croissante videmment tr s en lien avec les probl mes d rosion de la biodiversit La d gradation des ressources en eau l eau est un bien naturel irrempla able et n cessaire la vie malheureusement mal distribu et qui se rar fie l chelle plan taire sous la pression d une d mographie galopante ainsi que d infrastructures et de modes de gestion d faillants L eau est et sera ainsi la source de nombreux conflits g opolitiques pass s et venir La pr servation des ressources en eau douce et l acc s l eau potable doivent aujourd hui tre une priorit mondiale Le second d fi relever la croissance des in galit s l chelle mondiale notamment en termes de r partition des richesses est un ph nom ne qui accompagne le d veloppement conomique globalis actuel tendant d montrer l incapacit de nos modes de d veloppement y faire face efficacement cf 1 1 2 Nous proposons de d tailler ce second d fi en deux composantes un lien direct existe en outre avec la cinqui me composante du changement global la d gradation des ressources en eau production et la r partition des richesses nous sommes au c ur des questions d quit les modes de d veloppement actuellement suivis par nos soci t s sont 161 Ann
249. cts de l exclusion sociale HR 7 Ad quation des pensions 3 Vieillissement naturelles Variations d mographiques Utilisation des sols de la soci t Viabilit des finances publiques Croissance des transports 8 Transports Protection de la sant humaine et modes Prix des transports de vie 4 S curit et qualit alimentaires Impact social et environnemental des publique transports Gestion des produits chimiques 9 Bonne Coh rence des politiques ouvernance g climatique et Au total 155 indicateurs ont t retenus par la task force Cet ensemble est structur en une pyramide trois tages UTILISATEURS PRODUITS ee Strat gie RESPONSASLES DE R EXAMEN DE LA LA STRATEGIE de DD STATEGIE RESPONSABLES R EXAMEN DES DES POLIMQUES Elaboration des politiques BOUTIQUES RESPONSABLES gt Ili ANALYSE OETAILLEE DES ACTIONS Mise en uvre et analyse Les trois niveaux d indicateurs d finis par Eurostat Eurostat 2005 Le niveau 1 regroupe 12 indicateurs pour le suivi de l volution des th mes Le niveau 2 rassemble les 45 indicateurs des sous th mes Enfin le niveau 3 regroupe 98 indicateurs pour les domaines d intervention c est dire les mesures et actions mises en uvre pour atteindre les objectifs de la strat gie Tous ces indicateurs ont t choisis par la task force selon les crit res de s lection suivants Almunia 20
250. cussion around requirements for sustainable biofuels Interested stakeholders were invited to join Working Groups and suggest criteria for achieving these principles as well as rewording for the draft principles themselves Over the past twelve months stakeholders have discussed the criteria in about fifty Working Group and Expert Group teleconferences four in person stakeholder meetings in Brazil China South Africa and India totalling 200 participants on line via the Bioenergy Wiki and via direct e mails and phone calls to the Secretariat at the Swiss Federal Institute of Technology in Lausanne EPFL The resulting draft standard principles and criteria along with key elements of the guidance for implementation is presented in the following pages While not every potentially interested stakeholder has been consulted on its content the RSB Steering Board feels that a wide variety of stakeholder input has been gathered such that interested parties could consider this a good first draft or Version Zero of a globallyapplicable standard for sustainable biofuels Throughout this feedback process the RSB has remained committed to an equitable open and transparent standards setting process following the ISEAL Code of Good Practice for Standards Setting and involving various stakeholder interests from many different countries and from all parts of the supply chain The standard was drafted largely based on work already conducted by
251. d utilisation ainsi que l accessibilit de la d marche pour les porteurs de projets Il s agissait ensuite d observer plus pr cis ment la pertinence des questions pos es par les indicateurs et de relever les ventuels points de blocage dans la mise en uvre de l analyse sachant que les projets test s n auraient pas t s lectionn s en fonction de crit res cens s a priori faciliter l exercice CONDITIONS ET DEROULEMENT DE L EXERCICE La r alisation de ces exercices a t envisag e au d part sur une demi journ e de travail demandant l implication du porteur de projet que nous accompagnions L objectif tait de s appuyer sur les informations dont pouvait disposer le p le IAR contenues dans le dossier de candidature du projet en vue de la labellisation Ces informations devaient permettre de renseigner tous les indicateurs et de faire fonctionner l outil en simulant son utilisation dans le cadre de la proc dure de labellisation du p le S agissant de projets labellis s de 2005 2007 les porteurs de projet devaient donc retrouver les informations et les dossiers communiqu s l poque Ces consignes ont t transmises par le p le IAR un certain nombre de porteurs de projets labellis s leur demandant de soutenir nos travaux et de confirmer ou non leur accord pour participer l exercice La signature d un accord de confidentialit tait pr vue afin de garantir des bonnes condition
252. d une pr sentation graphique donnant une vision globale de la performance du projet en termes de durabilit ainsi qu un nouvel angle d analyse des points forts et des points faibles du projet Les r sultats obtenus peuvent au final d boucher sur des volutions plus ou moins long terme telles l mission de recommandations par le p le ou la d finition de nouveaux axes de d veloppement pour le projet Utilisable en l tat par un porteur de projet accompagn d un expert capable de l aider dans la mise en uvre de la m thode cet outil a vocation voluer vers une forme logicielle plus souple A ce stade trois points nous ont sembl devoir tre ult rieurement approfondis int grer IDDA gro les crit res socio conomiques utilis s par le p le IAR dans sa proc dure de labellisation afin de compl ter la d marche rechercher ou mettre au point des donn es de r f rence permettant de combler les d faillances identifi es lors de la construction d IDDAgro et en particulier de la s lection des indicateurs et am liorer la repr sentation graphique des r sultats finaux Enfin l analyse des incertitudes caract risant les r sultats fournis par IDDAgro montre qu elles d coulent directement de celles qui caract risent la base informationnelle des indicateurs et sont principalement li es 313 Anne Lise F vre Gautier Conclusion g n rale la ma trise que le porteur de projet a des caract ri
253. d une r alit non observable 7 en mati re de d veloppement durable ces r alit s non observables sont nombreuses L OCDE de son c t estime qu un indicateur est un facteur ou une variable de nature quantitative ou qualitative qui constitue un moyen simple et fiable de mesurer et d informer des changements li s l intervention ou d aider appr cier la performance d un acteur du d veloppement gt Difficile ensuite d aller plus loin en termes de d finitions sans s appuyer sur un secteur une activit une organisation en clair un contexte or les indicateurs de d veloppement durable recouvrent aujourd hui une immense diversit de travaux et de sujets d application Il est cependant int ressant d essayer de d finir les indicateurs de d veloppement durable plut t par ce qu ils apportent que par ce qu ils sont Cela permet rapidement de les diff rencier des statistiques par exemple les statistiques sont des instruments d observation et de restitution de la r alit et si les indicateurs les utilisent c est pour apporter davantage de sens Les indicateurs conf rent des donn es une signification d passant les simples param tres tudi s pour proposer une image simplifi e ou mieux compr hensible de la r alit Ils s appuient sur des statistiques ou des donn es et les mettent en valeur parce qu elles sont significatives au regard d un probl me donn et qu ils ambitio
254. d informed consent and consensus will be carefully defined Consensus seeking will be used to find the best solutions and iron out any potential problems that may arise over the lifetime of the project Consensus can be sought from a group selected from stakeholders to prevent decision blocking by any one group or individual 2 f Processes linked to this principle shall be open and transparent and all information required for input and decision making shall be readily available to stakeholders Key guidance Good practices for stakeholder consultation will be developed Smallholders will need support for complying Greenhouse gas emissions 3 Biofuels shall contribute to climate change mitigation by significantly reducing GHG emissions as compared to fossil fuels Key guidance The aim of this principle is to establish an acceptable standard methodology for comparing the GHG benefits of different biofuels in a way that can be written into regulations and enforced in standards The overriding requirement is therefore a methodology that is not susceptible to subjective assumptions or manipulation The fossil fuel reference shall be global based on IEA projections of fossil fuel mixes 3 a Producers and processors shall reduce GHG emissions from biofuel production over time Key guidance The RSB shall investigate incentive mechanisms to promote those biofuels with significantly higher reductions than others for instance by introducing per
255. d producers can undertake to prevent some of these unintended consequences However the Steering Board recognizes that many efforts to minimize these risks must be taken by governments in their policies that affect land use land protection biofuel promotion and food security even in countries far away Over the next year the RSB shall collaborate with governments international organizations inter governmental agencies and concerned stakeholders to better understand the nature of these impacts and achieve consensus on how to measure and mitigate them Roundtable on Sustainable Biofuels Standard for Sustainable Biofuels Version Zero for global stakeholder feedback Legality 1 Biofuel production shall follow all applicable laws of the country in which they occur and shall endeavour to follow all international treaties relevant to biofuels production to which the relevant country is a party Key guidance Includes laws and treaties relating to air quality water resources soil conservation protected areas biodiversity labor conditions agricultural practices and land rights including for instance ILO CBD UNFCCC and the Universal Declaration of Human Rights This standard can go beyond national law but cannot contradict or contravene national law Consultation planning and monitoring 2 Biofuels projects shall be designed and operated under appropriate comprehensive transparent consultative and participat
256. d variability in results Waste products defined by the IPCC as having no economic value will have zero allocation of historical emissions It is possible that the definition of waste will be expanded beyond the IPCC definition Human and labour rights 4 Biofuel production shall not violate human rights or labor rights and shall ensure decent work and the well being of workers Key guidance Key international conventions such as the ILO s core labor conventions and the UN Declaration on Human Rights shall form the basis for this principle Employees contracted labour small outgrowers and employees of outgrowers shall all be accorded the rights described below Decent work as defined by the ILO will be the aspirational goal for this principle 4 a Workers will enjoy freedom of association the right to organise and the right to collectively bargain Key guidance In countries where the law prevents collective bargaining or unionisation special measures must be developed within the framework of the project implementation plan to ensure that workers can engage with the project owners or partners while being protected from breaking the law 4 b No slave labour or forced labour shall occur 4 c No child labour shall occur except on family farms and then only when work does not interfere with the child s schooling e347 Anne Lise F vre Gautier Annexes 4 d Workers shall be free of discrimination of any kind whether in
257. de l environnement Les mesures de politique commerciale motiv es par des consid rations relatives l environnement ne devraient pas constituer un moyen de discrimination arbitraire ou injustifiable ni une restriction d guis e aux changes internationaux Toute action unilat rale visant r soudre les grands probl mes cologiques au del de la juridiction du pays importateur devrait tre vit e Les mesures de lutte contre les probl mes cologiques transfronti res ou mondiaux devraient autant que possible tre fond es sur un consensus international Principe 13 Les Etats doivent laborer une l gislation nationale concernant la responsabilit de la pollution et d autres dommages l environnement et l indemnisation de leurs victimes Ils doivent aussi coop rer diligemment et plus r solument pour d velopper davantage le droit international concernant la responsabilit et l indemnisation en cas d effets n fastes de dommages caus s 358 Anne Lise F vre Gautier Annexes l environnement dans des zones situ es au del des limites de leur juridiction par des activit s men es dans les limites de leur juridiction ou sous leur contr le Principe 14 Les Etats devraient concerter efficacement leurs efforts pour d courager ou pr venir les d placements et les transferts dans d autres Etats de toutes activit s et substances qui provoquent une grave d t rioration de l environnement ou dont on a constat
258. de la crise cologique il est indispensable de dire quelques mots de la pr sence de plus en plus forte dans l environnement d l ments de synth se en particulier des mol cules issues de l industrie chimique Outre des effets sanitaires que nous aborderons plus loin la pollution chimique pose de gros probl mes la biodiversit et aux cosyst mes L industrie chimique met en effet sur le march chaque ann e de nouvelles mol cules dont la dispersion dans l environnement est in luctable Or les effets de ces nouveaux compos s sur l environnement et les tres vivants sans parler de leurs interactions avec les produits d j sur le march sont tr s insuffisamment tudi s au moment de la commercialisation C est pour r pondre ce d faut de contr le que l Union Europ enne a mis en place en d cembre 2006 le r glement Reach entr en application le 17 juin 2008 Il vise valuer et contr ler les risques li s aux substances chimiques produites import es et utilis es sur le march europ en La port e de ce r glement est tr s importante toutes les entreprises productrices et utilisatrices de produits chimiques en Europe dans des quantit s sup rieures une tonne par an sont concern es Elles devront enregistrer leurs substances aupr s de apr s en avoir valu les risques Reach est une vraie r volution pour le monde de l industrie chimique il renverse la charge de la pre
259. de la production des agro ressources n tant pas sous leur responsabilit Ils ne connaissent pas les pratiques agricoles mises en uvre par les agriculteurs fournisseurs d agro ressources ni les caract ristiques des sites d implantation des cultures en terme de sensibilit des milieux et d exposition des personnes notamment Un cas peut faire exception celui o le projet impose aux agro ressources de fortes contraintes de qualit ayant un impact direct sur les pratiques agricoles Les donn es dont disposera le porteur de projet sur ces pratiques pourront alors tre plus pr cises et de meilleure qualit Ce sera notamment le cas des projets ayant recours des agro ressources issues de cultures biologiques celles ci ne seront mobilis es que si la nature ou la fonction des produits vis s par le projet l exigent Il est important de s arr ter un instant sur cette hypoth se par d faut de l ignorance par le porteur de projet des conditions de production agricole des agro ressources elle conditionne en effet fortement nos travaux Nous excluons ainsi volontairement le cas o le porteur de projet aurait contractualis avec un producteur d agro ressources se donnant ainsi les moyens d une coop ration avec ce dernier en vue de ma triser les impacts de son projet en particulier sur le plan agricole 51 cette situation constitue bien s r un objectif souhaitable particulier par l am lioration significat
260. de la r flexion sur l valuation des choix technologiques et le d veloppement durable 237 C est dans ce contexte et pour r pondre ce besoin qu un s minaire de sensibilisation a t organis en juin 2006 par le groupe en charge de la r flexion sur l valuation des choix technologiques et les enjeux du d veloppement durable et en particulier Dominique Bourg et Roger Puff Ce s minaire organis sur deux jours tait ouvert tous les membres du p le IAR et rassemblait plusieurs conf renciers de haut niveau pour des interventions sur les diff rents enjeux du d veloppement durable pour le p le IAR programme cf Annexe 8 154 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 3 dans sa compr hension et dans sa mise en uvre mais galement permettre de faire progresser les acteurs du p le IAR dans leur compr hension des enjeux du d veloppement durable 3 1 1 c Ce qui n a pas t d velopp qui aurait pu l tre et pourquoi D autres objectifs que ceux pr sent s ci dessus auraient pu tre cibl s dans le cadre de ces travaux Un certain nombre d autres options ont t envisag es un temps puis cart es En voici les principales DES VOLETS SUPPLEMENTAIRES POUR L OUTIL DEVELOPPE A l origine il tait envisag de concevoir un outil d aide la d cision reposant sur des indicateurs de d veloppement durable permettant non seulement d valuer les projets candidat
261. des facteurs d missions et facteurs de conversion propos s par la m thode Bilan Carbone v 4 215 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 de carbone fossile Viennent ensuite les biocarburants bio thanol et EMHV de colza l lectricit toujours pour la France seulement puis le gaz naturel le naphta et les combustibles fossiles liquides et enfin tous les combustibles fossiles solides A partir de ces chiffres il est possible d estimer le niveau des missions de GES g n r es par la consommation nerg tique globale du site en s appuyant sur la part des diff rentes sources d nergie utilis es L impact nerg tique et l impact climatique des proc d s doivent par contre tre trait s par le biais du m me indicateur m me si en r alit l impact d une consommation nerg tique sur l puisement des ressources en nergies fossiles d pend aussi de l tat des r serves et de leur vitesse d puisement mais ces donn es sont trop incertaines pour tre int gr es ce stade l valuation L indicateur propos ici est donc le suivant sachant que deux indicateurs pourraient le remplacer pour l am liorer de fa on ce qu il ne s attache pas qu aux missions de GES Indicateur n 16 Quel est l impact sur les ressources en nergies fossiles et sur le climat de la consommation nerg tique globale du site de production transformation ou des proc d s mis e
262. des qui caract risent ses r sultats 229 Cf Chapitre 2 145 Anne Lise F vre Gautier Partie B Introduction 146 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 3 Chapitre 3 Conception d un outil d analyse de la durabilit pour le p le IAR 1472 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 3 148 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 3 3 1 CHOIX METHODOLOGIQUES ET APPROCHE POUR LA CONCEPTION D UN OUTIL D ANALYSE DE LA DURABILITE DEDIE AU POLE IAR 3 1 1 Quel outil d velopper pour le p le 3 1 1 a De la cr ation du p le de comp titivit Industrie et Agro Ressources un projet de recherche d di l analyse de son action au regard des principes du d veloppement durable Le p le de comp titivit Industrie et Agro Ressources initi en 2005 par le gouvernement fran ais a souhait d s sa conception inscrire son action dans le cadre du d veloppement durable En tant que structure rassemblant les principaux acteurs de la recherche et de l innovation sur les territoires des deux grandes r gions agricoles que sont la Picardie et la Champagne Ardenne il dispose par nature d un fort potentiel pour y parvenir En outre un certain nombre des acteurs de sa gt souhaitaient porter une attention particuli re ces enjeux et inscrire au c ur de la structure et de sa vocation l ambition d uvrer en ce sens C est da
263. deurs Citons en particulier les travaux de la Table Ronde sur les Biocarburants Durables Roundtable on Sustainable Biofuels RSB forum cr en avril 2007 au sein du Centre de l Energie de l EPFL Ecole Polytechnique F d rale de Lausanne R unissant des ONG des entreprises des gouvernements nationaux des experts et d autres parties prenantes cette initiative vise a laborer des crit res de durabilit pour les biocarburants En juin 2007 le RSB publie une proposition de principes pour la production durable de biocarburants et sollicite une participation de l ensemble des parties prenantes pour mettre au point des crit res correspondants Une premi re version Version Zero de ces crit res est publi e en ao t 2008 et soumise pendant six mois l analyse des parties prenantes la version une tant 12 EEB European Environmental Bureau 130 EEB 2005 EEB position on Biomass and Biofuels the need for well defined sustainability criteria EEB 8 BI Voir par exemple les travaux de chercheurs de l Universit de Berkeley portant sur la d finition d un Green Biofuels Index permettant de mesurer et comparer les impacts associ s diff rentes fili res de production de biocarburants Turner B J Plevin et al 2007 Creating Markets for Green Biofuels University of California Berkeley 62 p 132 F vre A L 2008 Biocarburants et d veloppement durable Bulletin de
264. difi es en fonction du rapport unit s de co produit unit s de produit principal selon le Tableau n 22 pr sent ci dessus INDICATEUR DE L IMPACT DE LA VALORISATION DES CO PRODUITS SUR LE CLIMAT De m me pour chacun des n co produits identifi s l impact potentiel D2 sera trait par l indicateur suivant 308 1 lt 1 lt 5 228 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 4 Indicateur n 22 Quel est l impact sur climat vit par la valorisation du co produit n La r ponse est d termin e en suivant les deux tapes pr sent es ci dessus et gr ce au Tableau n 22 Pour chaque co produit le crit re observ ici correspond aux missions de GES g n r es par l ensemble du cycle de vie du produit remplac 4 1 4 c Indicateur de l impact de la valorisation des co produits sur les ressources en eau De la m me mani re l indicateur retenu pour estimer l impact potentiel D3 de la valorisation de chaque co produit est le suivant Indicateur n 23 Quel est l impact sur les ressources en eau en terme de consommation vit par la valorisation du co produit n La encore en se r f rant au Tableau n 22 cet indicateur pourra prendre les valeurs N MF ou F ou encore tre d sactiv afin de ne pas tre int gr au bilan global du projet Le porteur de projet devra pour cela observer les consommations d eau li es au cycle de vie des produits remplac s 4 1 4 d Indicateur
265. droit souverain d exploiter leurs propres ressources selon leur politique d environnement et de d veloppement et ils ont le devoir de faire en sorte que les activit s exerc es dans les limites de leur juridiction ou sous leur contr le ne causent pas de dommages l environnement dans d autres Etats ou dans des zones ne relevant d aucune juridiction nationale Principe 3 Le droit au d veloppement doit tre r alis de fa on satisfaire quitablement les besoins relatifs au d veloppement et l environnement des g n rations pr sentes et futures Principe 4 Pour parvenir un d veloppement durable la protection de l environnement doit faire partie int grante du processus de d veloppement et ne peut tre consid r e isolement Principe 5 Tous les Etats et tous les peuples doivent coop rer la t che essentielle de l limination de la pauvret qui constitue une condition indispensable du d veloppement durable afin de r duire les diff rences de niveaux de vie et de mieux r pondre aux besoins de la majorit des peuples du monde Principe 6 La situation et les besoins particuliers des pays en d veloppement en particulier des pays les moins avanc s et des pays les plus vuln rables sur le plan de l environnement doivent se voir accorder une priorit sp ciale Les actions internationales entreprises en mati re d environnement et de d veloppement devraient galement prendre en consid ration les int r
266. du site agro industriel Bazancourt Pomacle Bien des caract ristiques sont recherch es pour construire de bons outils d valuation en particulier les indicateurs pertinence pr cision adaptation l chelle et au public vis mesurabilit et comparabilit simplicit d utilisation Ces exigences conditionnent la base informationnelle qui sera d finie mais avant tout l existence m me de l indicateur d pend du caract re la fois disponible et fiable des donn es sur lesquelles il repose Quels sont les obstacles la disponibilit et la fiabilit des donn es Dans bien des cas leur inexistence ou leur caract re trop al atoire lorsque l tat des connaissances ou des dispositifs de mesure ne permet pas un recueil correct Mais les mesures de confidentialit justifi es ou dont les informations peuvent faire l objet sont un autre obstacle de taille La disponibilit et 290 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 surtout la fiabilit des donn es sont galement tr s li es aux situations d asym trie d information Lorsque l information est n cessaire en particulier pour qu un r gulateur oriente les choix conomiques et strat giques dans une direction collectivement plus favorable qu une autre et que celle ci est d tenue par des acteurs qui consid rent au contraire que ces informations repr sentent pour eux un int r t strat gique se pose un pr
267. duit remplac Tableau n 29 R ponses admises par l indicateur relatif l impact climatique de l limination des rejets et d chets issus de l utilisation du produit en cas de substitution INDICATEUR DE L IMPACT DE L UTILISATION DU PRODUIT SUR LES RESSOURCES NATURELLES NON RENOUVELABLES Cet indicateur doit permettre d valuer l impact potentiel F4 correspondant l impact de l utilisation du produit sur les ressources naturelles autres que l eau et l nergie y compris dans le cadre d une substitution Les ressources naturelles concern es sont celles dont le taux naturel de renouvellement est faible ou tr s faible en tous cas insuffisant pour maintenir plus ou moins long terme les stocks existants face la consommation mondiale qui en est faite Indicateur n 28 Quel est l impact net de l utilisation du produit sur les ressources naturelles non renouvelables autres que l nergie et l eau 2 Hors cas de substitution les r ponses cet indicateur sont les suivantes 51 l utilisation du produit n induit pas de consommation de ressources naturelles de ce type indicateur d sactiv 51 l utilisation du produit induit tr s peu de consommation de ressources naturelles de type impact N 235 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 91 l utilisation du produit induit des consommation de ressources naturelles de ce type par unit de produi
268. e compte de et de Cristal Union Son existence et ses r sultats sont rendus publics mai 2008 au cours d une conf rence de presse se d roulant sur le site de Cristanol Les r sultats sont tout fait positifs pour le site d Arcis sur Aube mais aussi celui de Cristanol qui met en ceuvre de technologies relativement similaires En effet Ecobilan met en avant Une absence totale de responsabilit de la production d thanol de betterave dans la modification de l usage des sols en France Par rapport la production d essence une conomie d nergie fossile de 60 ainsi qu une r duction de l impact sur l effet de serre de 63 Une am lioration potentielle en cas de valorisation nerg tique de la biomasse interne m thanisation des vinasses de respectivement 12 et 10 pour l nergie et l effet de serre soit une r duction d impact sur l effet de serre de 67 par rapport la production d essence Le t lescopage entre notre projet et cette tude dont l existence n est pas mentionn e lors de nos changes est vident et le refus oppos par Cristal Union d autant plus explicable Reste d plorer un grand manque de transparence et de confiance qui fit perdre un temps pr cieux tous les partenaires du projet et des cons quences Ce blocage constitue avant tout un obstacle infranchissable la r alisation de l tude sur la durabilit de
269. e defined In general we aim to be as practical as possible and focus responsibility for compliance with each criterion on the steps in the chain with the most potential impacts Finally the standard does not attempt to quantify an amount of biofuels which could be consumed globally or whether as a whole biofuels are sustainable Biofuels cannot replace all of our transport fuel consumption without significant changes in lifestyle and efficiency of use We hope that these 343 Anne Lise F vre Gautier Annexes standards will be used in conjunction with new sustainable consumption patterns for all the planet s energy needs Next steps The Steering Board is proposing a further six month round of global stakeholder feedback on Version Zero of this draft standard to ensure that producers workers farmers financial institutions NGOs governments and traders have been given ample opportunities to input into the process The RSB will be organizing or co organizing a series of stakeholder workshops around the world through February 2009 and encourages any stakeholder to collect feedback from colleagues organize group discussions and send any suggestions to the RSB Secretariat e mail rsb epfl ch or telephone 41 21 693 0079 during this time All of the suggestions received by the Secretariat and resulting from stakeholder workshops will be synthesized by the Secretariat and will form the basis for the Steering Board s re draft
270. e impacts environnementaux et sanitaires et certains impacts socio conomiques 170 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 3 Cat gorie Intitul de l im d impact titul de l impact Energies fossiles Biodiversit Ecosyst mes Sant et dignit humaine R partition des richesses Etape A Impacts associ s la production des agro ressources Conversion des sol Impact de la conversion des sols sur la biodiversit Conversion des r re az SE Impact de la conversion des sols sur la qualit des sols Conversion des PRIE as ol Impact de la conversion des sols sur les missions de GES Conversion des sols Impact des cultures sur les paysages D chets Rejets Impact environnemental des missions li es l utilisation d intrants Emissions agricoles D chets Rejets de PR E Sy Impact sanitaire des missions li es l utilisation d intrants agricoles Emissions A7 D chets Rejets Impact de l utilisation d intrants agricoles engrais et produits Emissions phytosanitaires sur le climat Impact sur le climat et sur les ressources en nergie fossile de la Energies fossiles production des intrants agricoles engrais et produits phytosanitaires Impact sur le climat et sur les ressources en nergies fossiles de la Energies fossiles gt x x m canisation agricole D chets Rejets 5 10 eae Impact environ
271. e nourrir les hommes ne sont plus du moins ne devraient plus tre la merci d v nements climatiques extr mes ou de catastrophes naturelles destructrices de r coltes Les responsables sont d sormais une distribution in quitable des denr es alimentaires produites travers le monde les conflits mais aussi la corruption et les difficult s financi res de certains pays en d veloppement R guli rement des pisodes de famine se d clenchent alors que les ressources alimentaires qui permettraient de nourrir les victimes sont disponibles et surtout g ographiquement proches au sein d une m me r gion du monde voire d un m me pays L ONG Action contre Faim ACF estime que plus 923 millions de personnes dont plus de 200 millions d enfants souffrent aujourd hui de la faim parmi lesquelles plus de 19 millions d enfants souffrant de malnutrition aigu s v re Les ONG dont ACF d noncent le fait que sur ce front aucun des engagements internationaux pris n a t respect malgr l urgence de la situation 68 En Afrique Australe fin 2005 19 3 des personnes entre 15 49 ans sont infect es par le VIH L esp rance de vie y est de 48 ans pour les hommes et 51 ans pour les femmes A la m me poque les moyennes mondiales sont 0 9 des 15 49 ans infect s par le VIH et une esp rance de vie de 66 ans pour les hommes et 70 ans pour les femmes Le VIH n est bien s r pas le seul facteur conduisan
272. e tournesol Ils sont massivement utilis s pour permettre le fonctionnement de nombreuses machines et v hicules ainsi qu en m tallurgie Enfin les solvants dont les propri t s sont de dissoudre suspendre ou extraire d autres substances sans provoquer leur modification chimique peuvent tre obtenus partir d huiles v g tales ou d esters d acides organiques fermentaires Ils sont largement utilis s pour le nettoyage et le d graissage dans l industrie m tallurgique ainsi que dans la formulation de peintures et d encres d impression pour l industrie graphique Produits partir d huiles de lin de soja de colza et du tournesol un des grands int r ts des solvants d origine v g tale est qu ils ne contiennent et n mettent pas de Compos s Organiques Volatiles contrairement aux solvants issus du p trole Les esters d huile de tournesol sont galement utilis s pour remplacer les hydrocarbures n cessaires la fluidification du bitume lors de son pandage Ils permettent alors d viter le ph nom ne d vaporation propre aux d hydrocarbures traditionnellement utilis s alors que ces vapeurs sont toxiques et g n rent risques d incendie et nuisances olfactives L int r t de toutes ces applications se situe au niveau des conomies qu elles permettent de r aliser en termes de ressources en hydrocarbures mais galement sur le plan environnemental et sanitaire La toxicit et l
273. e 1 La lib ralisation des changes pour les biocarburants est difficile mettre en uvre mais essentielle pour atteindre les objectifs globaux M me si de nombreuses questions concernant les biocarburants de g n ration deux et trois mergent d j le d bat reste centr sur le bilan des carburants v g taux de premi re g n ration les seuls en production chelle significative pour l instant Entre les positions de d fense appuy e de ces fili res adopt es par les lobbys agro industriels et les attaques parfois tr s virulentes de nombreux organismes de d fense de l environnement ou de la s curit alimentaire mondiale merge petit petit la n cessit d valuer la durabilit de ces fili res par des crit res fiables et universels Cette position est d fendue d s 2005 par qui attire l attention sur le besoin de tels crit res pour clairer les politiques de soutien aux bio nergies et s assurer que ces fili res pr sentent bel et bien un b n fice significatif en particulier sur le plan environnemental et climatique De nombreux travaux de recherche internationaux portent actuellement sur la d finition de ce type de crit res laissant esp rer court terme une rationalisation du d bat une limitation des risques pr sent s par le d veloppement de certaines fili res et des avanc es significatives en mati re d valuation de la durabilit et d aide aux d ci
274. e IAR a organis une consultation r guli re de ses membres sur divers sujets par le biais des commissions sectorielles et des commissions d orientations strat giques dans lesquelles tous les repr sentants de ses membres et partenaires sont invit s s exprimer Le p le travaille affermir les bases de cette consultation en am liorant sa communication autour des v nements des missions et des rendus de ces diff rents groupes de travail Cette structure de participation gagnerait cependant tre pouss e au del de la simple consultation en permettant aux diff rentes parties prenantes du p le d tre mieux impliqu es dans ses circuits de prise de d cision ou tout au moins en faisant appara tre plus clairement l influence du travail des commissions sur la prise de d cision Une telle volution d boucherait en outre sur une nouvelle mobilisation des diff rents membres et partenaires du p le pour chacune des th matiques La d finition de la strat gie de d veloppement durable du p le pourrait constituer un excellent exercice de mise en uvre de ce type de processus participatif Parall lement l am lioration de la participation des parties prenantes et toujours dans un souci de renforcer la l gitimit du p le IAR deux autres pistes de r flexion gagneraient tre tudi es Poursuivre une exigence de transparence dans les circuits d cisionnels mais aussi dans la communication du p le envers l
275. e Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 3 hautement producteurs d in galit s au niveau global comme au niveau local Il s agit de trouver les moyens de distribuer quitablement toutes chelles spatio temporelles les richesses produites c est dire tant localement que globalement et tant sur le plan interg n rationnel qu intrag n rationnel La sant et la dignit humaine le droit des humains mener une vie digne et en bonne sant est aujourd hui encore tr s loin d tre respect pour tous l chelle mondiale Il s agit l aussi d un objectif majeur pour des modes de d veloppement inventer L ensemble de ces composantes forme donc au final sept enjeux que nous retenons comme tant les sept enjeux que les activit s humaines doivent int grer pour s inscrire dans un d veloppement durable Il s agit de la premi re tape de l approche th orique sur laquelle repose l outil d analyse et d valuation d velopp pour le p le IAR approche qui se veut pratique concr te et op rationnelle Cette d finition du d veloppement durable permet de mettre en vidence non seulement la finalit de toutes activit s humaines mais galement les enjeux sur lesquels il faut agir pour atteindre l tat de durabilit Les sept enjeux sont en outre bien souvent interd pendants il est par exemple impossible de dissocier totalement biodiversit et cosyst mes
276. e Natural Step Towards a Sustainable Society Green Books 92 p 128 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 UN MODELE POUR LES INTERACTIONS ENTRE LES PRINCIPES LES APPROCHES ET LES OUTILS DU DEVELOPPEMENT DURABLE La d marche TNS repose sur la conception d un mod le permettant de relier et situer les uns par rapport aux autres diff rents principes approches et outils pour le d veloppement durable Ce mod le fait la distinction entre les principes permettant de d crire un syst me ceux d crivant sa r ussite d une part et la mani re d atteindre cet tat d autre part les activit s au sein du syst me et enfin les outils permettant de suivre et mesurer ces activit s ainsi que l volution du syst me en lui m me Cinq niveaux sont ainsi identifi s leur analyse d taill e fournit un cadre clair pour la compr hension des conditions strat gies et outils pour le d veloppement durable d un syst me Le premier niveau rassemble les principes permettant de d crire le syst me en lui m me et son fonctionnement Le second niveau s attache aux principes d terminant une issue favorable pour ce syst me en l occurrence l tat de durabilit sustainability Les principes d crivant la mani re d atteindre cet tat correspondent au troisi me niveau du mod le ce sont les principes de d veloppement durable sustainable development r gissant la transition vers la durabilit Le nive
277. e bois exotique 83 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 Figure n 14 Palmeraie au sein d une zone de for t humide Born o Les menaces pour la biodiversit vont souvent de pair avec des impacts agricoles La production d agro ressources pour les biocarburants renforce notamment la pression sur les ressources en eau du fait des besoins en irrigation Les engrais et produits phytosanitaires sont galement source d eutrophisation et de pollution des milieux comme c est le cas aux Etats Unis dans le Golfe du Mexique dont l eutrophisation s acc l re du fait d une utilisation intensive des engrais azot s Une zone morte de 20 000 Km existe d j et une tude parue en 2008 estime que le programme d intensification de la production de bio thanol aux Etats Unis pourrait augmenter cette pollution de 34 3 Enfin de mani re g n rale la d gradation des sols surexploit s par des modes de production agricole intensifs risque de s acc l rer avec la production d agro ressources pour les biocarburants Autres risques D autres questions sont galement l tude en particulier les risques pr sent s par ces nouveaux carburants et les fili res dont ils sont issus risques associ s aux sites de production et aux transports ou risques sanitaires li s aux missions issues de la combustion Si l thanol et restent des produits aux caract ristiques et la dangerosit
278. e construction d un outil d aide la d cision pour le p le IAR Cette approche repose d une part sur une d finition du d veloppement durable en sept enjeux et de l autre sur l analyse des projets agro industriels sous l angle des impacts potentiels que leur cycle de vie pourra g n rer sur ces enjeux Neuf cat gories d impacts ont ainsi t identifi es tandis que le cycle de vie d un projet de valorisation industrielle d agro ressources a t mod lis en sept tapes de la production agricole des agro ressources la fin de vie des produits issus du projet Cette approche a d bouch sur l inventaire de tous les impacts potentiels qu un projet type peut g n rer ainsi que sur l identification pour chacun d entre eux des enjeux du d veloppement durable sur lesquels ils agissent C est cet inventaire qui sous tend tout le travail d identification et de d finition des indicateurs pr sent dans le chapitre suivant les pages qui pr c dent nous ayant auparavant permis de d finir les caract ristiques recherch es et les crit res suivre pour la s lection de ces indicateurs 23 IJDDAgro Indicateurs de D veloppement Durable pour les Agro Ressources 183 Anne Lise F vre Gautier Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 Chapitre 4 D veloppement l outil IDDAgro 185 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 186 Anne Lise F vre
279. e d chets d coulant de l utilisation Produit du produit jug faible remplac Volume de d chets d coulant de l utilisation du produit jug mod r Volume de d chets d coulant de l utilisation du produit jug important Tableau n 32 Impact net de l utilisation du produit en termes de quantit s de rejets et de d chets par unit de produit valeurs prises par l indicateur dans le cas d une substitution Indicateur n 31 Quel est l effet environnemental direct net de l utilisation du produit 2 Hors cas de substitution les r ponses admises sont Pas d effet environnemental direct indicateur d sactiv 238 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 effet environnemental direct jug peu important qu il soit positif ou n gatif r ponse N Uneffet environnemental direct jug positif ou tr s positif r ponse MF ou effet environnemental direct jug n gatif ou tr s n gatif r ponse MD ou D En cas de substitution les r ponses sont attribu es selon le tableau suivant Nouveau produit Eff Effet Effet Effet SUR Pas d effet Effet 5 environnemental environnemental environnemental a Impact apr s substitution environnemental environnemental ntal direct direct jug tr s positif direct jug peu direct jug alee important n gatif direct jug positif jug tr s n gatif Pas d e
280. e d chets dangereux de capacit sup rieure 10 tonnes par jour ce seuil est fix 0 1 Sauf pr cision contraire tout polluant sp cifi l annexe est d clar en tant que masse totale de ce polluant ou si le polluant est un groupe de substances en tant que masse totale du groupe 2 Le tiret indique qu il n y a pas d obligation de d claration pour le polluant et le milieu concern 3 La d claration fera la distinction entre le dioxyde de carbone d origine biomasse et non biomasse 4 Masse totale des fluorocarbones d hydrog ne somme de HFC23 HFC32 HFC41 HFC4310mee HFC125 HFC134 HF134a HFC152a HFC143 HFC143a HFC227ea HFC236fa HFC245ca HFC365mfc 5 Masse totale des perfluorocarbones somme de C2F6 C3F8 C4F10 c C4F8 CSF 12 C6F 14 6 Masse totale des substances num r es compris leur isom res dans le groupe VIII de l annexe 1 du r glement CE n 2037 2000 du Parlement europ en et du Conseil du 29 juin 2000 relatif des substances qui appauvrissent la couche d ozone JO L 244 du 29 septembre 2000 p 1 R glement modifi par le r glement CE n 1804 2003 J0 L 265 du 16 octobre 393 Anne Lise F vre Gautier Annexes 2003 p 1 7 Masse totale des substances num r es y compris leurs isom res dans les groupes I et de l annexe I du r glement CE n 2037 2000 8 Masse totale des substances num r es y compris leurs isom r
281. e de comp titivit Industries et Agro Ressources Les travaux pr sent s dans la seconde partie de ce m moire s appuient sur l ensemble des r sultats pr sent s ci dessus Ils portent sur la construction d un outil d analyse de la durabilit d di au p le de comp titivit Industrie et Agro Ressources et aux projets de valorisation non alimentaires d agro ressources qu il soutient Conception d IDDAgro L outil que nous avons d velopp IDDA gro Indicateurs de D veloppement Durable pour les Agro ressources est le fruit d une volont exprim e d s 2005 par le pole IAR de disposer de m thodes pour l aider comprendre et int grer les exigences du d veloppement durable dans son activit L analyse du fonctionnement et des ambitions du p le IAR nous a conduit proposer un outil d aide la d cision appuy sur la proc dure et les crit res de labellisation utilis s par le p le pour l tude des projets de valorisation d agro ressources qui lui sont propos s IDDAgro qui repose sur une grille d indicateurs de d veloppement durable vise compl ter cette proc dure pr existante pour en faire merger une d marche d valuation ex ante de la performance des projets en terme de durabilit cherche s adapter tous les projets que le p le IAR peut tre amen tudier quel que soit le secteur d activit concern le p le tant actif au sein de plu
282. e de l Agriculture et de la P che pp 7 43 p 17 161 Zacca E et T para tre Indicateurs pour un d veloppement durable Dictionnaire du D veloppement Durable belge IDD p 8 162 Indicators arise from values we measure what we care about and they create values we care about what we measure Meadows D 1998 Indicators and information systems for sustainable development Balaton Group 95 p p 12 98 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 Les indicateurs sont donc de puissants outils de formalisation aujourd hui largement dominants parmi les outils de management et qui permettent de repr senter de mani re n cessairement orient e des ph nom nes complexes Tout indicateur ne sera jamais qu une repr sentation de la r alit forc ment porteuse de subjectivit ce qui en fait de potentiels outils de manipulation intellectuelle Indicators be tools of change learning 163 propaganda Their presence absence or prominence affect behavior DEUX TYPES D USAGES Les indicateurs de d veloppement durable sont des outils capables de r pondre a diff rents usages qu il est n cessaire d identifier au pr alable L chelle d application quelle est l chelle du ph nom ne tudi le public vis et ses besoins qui s adressent les indicateurs pourquoi en ont ils besoin sont deux points particuli rement importants Le tableau
283. e de mesures d efficacit nerg tique b2 12 dans le circuit d approvisionnement de r duction d missions de GES Hi rarchisation des modes de transport en fonction f Part des modes de transport doux dans le plan Plan d approvisionnement b3 4 de leur niveau d missions toxiques pour d approvisionnement r vu ARE A P l environnement et la sant humaine Longueur du circuit d approvisionnement Probabilit d occurrence et gravit des cons quences d un accident de transport pendant l approvisionnement 11 13 44 Plan d approvisionnement pr vu 5 dans le circuit d approvisionnement stockage sur les paysages Stockages Impact positif ou n gatif de l implantation des sites da Pour les indicateurs relatifs l tape de production Sur quoi l indicateur repose t il 2 2 R f rences informations ext rieures Estimation du porteur de projet Proc d s de production Facteurs d mission de la m thode Bilan Carbone Consommation nerg tique et missions de GES cl 16 f Sources d nergie primaire v4 des proc d s si possible par rapport aux utilis es pour la production MTD et BREF des secteurs concem s pr conisations des BREF 5 E Int grati i Implantation des activit s de HEAR du site dans l6 paysage j 2 17 Recours a des espaces naturels pour l implan
284. e de potassium et de chlorure de potassium utilis comme engrais en agriculture 31 Roche concentr e en sels de phosphate utilis s comme engrais en agriculture en tant que source de phosphore 32 Certains sp cialistes estiment que ces ressources seront puis es d ici la fin du 217 si cle Deprost M Henry Herv Bichat l humanit devra relever le d fi de la biomasse 27 05 2008 www enviscope com www enviscope com 15121 Bichat agriculture agronomie Afrique html acc s 04 12 2008 33 Sacquet A M 2002 Atlas mondial du d veloppement durable Autrement 77 p 45 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 est l origine d un projet de Convention sur les aquif res transfrontaliers pr sent l Assembl e g n rale de l ONU en octobre 2008 Un autre th me majeur et bien trop peu m diatis de la probl matique des ressources naturelles est celui de l puisement des sols Creuset de la vie depuis son apparition sur Terre les sols sont soumis des pressions anthropiques d passant largement leurs capacit s de r g n ration et d clenchant par des r actions en cha ne leur destruction irr versible C est ainsi pour ne citer que quelques uns des sujets d inqui tude que de nombreuses zones souffrent de d sertification que l on observe avec beaucoup d inqui tude le d gel du permafrost que la d forestation bien souvent pour des usages agricoles d
285. e et n cessaires la r alisation l tude Sch ma g n ral des proc d s pour l ensemble du site Caract ristiques du projet C5D Description des synergies en place sur le site Types quantit s et provenances des mati res premi res utilis es Types quantit s et destinations des produits et des co produits Volumes d eau consomm s Types et volumes globaux d nergie Types et quantit s globales de d chets missions rejets Identification des voies de valorisation limination Modalit s de stockages sur site et consommations induites Modalit s d approvisionnement et de distribution pour l ensemble du site Types de transport distances moyennes Nombre d emplois Appian E E RITES Repa EM ai cs 8 Chr ape ajii Picardie R sultats attendus 7 Autres informations qui seront recherch es litt rature scientifique partenaires r gionaux Fili res et techniques de production des agroressources Sp cificit s et sensibilit du territoire et des milieux Etudes de r f rence R sultats attendus Analyse de l impact des pratiques de la bioraffinerie sur le bilan de la production d thanol Analyse du bilan de la production d thanol au regard des enjeux identifi s 8 enjeux DD enjeux de d veloppement pour le p le et le territoire Contribution l analyse des enjeux et int
286. e nr saan ns sn A Verre ins 286 Sur l agr gation partielle des indicateurs 287 surlaipresentation des suliats 03 ivi anne asta Nan Aaa Aa 288 5 2 Vers des valorisations agro industrielles durables une analyse et des propositions pour le pole TAR in dun tree lines aao endl ee 290 5 2 1 Quelques le ons du d veloppement d IDDAgro et des cas 290 5 2 1 a Au c ur du probl me l acc s aux informations pour l analyse de la durabilit 290 Prise en compte et impact de la contrainte li e aux informations dans les travaux 291 Des consequences plus larges vers une d marche ex post 7 292 5 2 1 0 Le p le IAR quels moyens d action 292 5 2 2 Pistes pour des conditions favorables la durabilit des activit s agro industrielles au mue 294 5 2 2 a Vers plus d efficacit faire merger une vision et de nouveaux quilibres entre les fili res agricoles et industrielles teddy tran Aenea 294 Une strat gie de d veloppement durable pour le p le 294 Optimiser la disponibilit la qu
287. e pour le p le Simulation d une valuation ex ante pour am liorer la grille 1 5 l ments sur les points forts faibles de la production 2 Approfondissement de l analyse de durabilit du site tudi Analyse de l impact de la production d thanol sur chacun des enjeux identifi Proposition pour l tude de la durabilit de la production d thanol de Cristanol a au sein du site de Vers le site de Bazancourt Pomacle et Cristanol en concertation avec le p le IAR apr s changes avec certains des acteurs du site Motivations les sp cificit s du site Production d thanol 1 re g n ration bilan connu m me si controvers Int gr e dans une bioraffinerie Comment ces synergies changes de flux de mati res nergie influencent elles le bilan de la production d thanol Peu de sites quivalents en Europe un EE E RTL ee ant la proposition L Principe de l tude Analyse multi crit res de la production d thanol Crit res 8 enjeux du DD nergies fossiles ressources naturelles climat biodiversit cosyst mes eau r partition des richesses sant et dignit humaine Repose sur les impacts potentiels recens s pour la grille d indicateurs Fronti res du syst me Prise en compte du cycle de vie de l
288. e projet 303 Ces b n fices sont des impacts vit s 304 Pour m moire ces sept enjeux sont l tat des ressources en nergies fossiles les perturbations climatiques les atteintes la biodiversit la pr servation des cosyst mes l tat des ressources en eau la r partition des richesses et enfin la sant et la dignit humaine 226 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 m me s il est invit tayer cette appr ciation Le porteur de projet devra identifier un maximum de cinq co produits issus de son projet et les quatre indicateurs seront calcul s pour chaque co produit Au final l tape D pourra donc regrouper un maximum de vingt indicateurs Cette option semble pr f rable celle de traiter ensemble tous les co produits pour viter de perdre trop d informations Les indicateurs s lectionn s ici doivent tous tre renseign s selon le m me principe en deux tapes En r pondant tout d abord une question de type Quel est l impact sur l enjeu tudi du cycle de vie d une unit du produit remplac Cet impact peut tre estim nul ou faible mod r ou important En consid rant et en int grant l importance relative du co produit par rapport au produit principal via le rapport unit s de co produit unit s de produit principal Ce rapport peut tre plus ou moins faible lt lt 0 ou lt 0 quasi nul ou plus ou moins import
289. e projets au cours de l analyse pour renseigner les indicateurs qui posent un probl me de fiabilit 1 Les indicateurs de consommation d eau ou encore d missions de polluants par exemple seront des indicateurs intrins quement n gatifs ils ne prennent que les valeurs N MD D ou NS Des consommations ou des missions nulles constituent en effet des impacts neutres et non favorables 178 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 3 LA DISPONIBILITE DES DONNEES SUR LES CARACTERISTIQUES DES PROJETS Le probl me de la disponibilit des informations est l un des principaux freins l analyse de la durabilit des projets Il provient tout d abord du caract re hautement confidentiel de la plupart des projets pr sent s au p le IAR pour labellisation les caract ristiques de ces projets peuvent tre des informations difficilement accessibles leur consultation et leur analyse demandent de la part du p le IAR un cadre de travail strict et des garanties pour les porteurs de projets La disponibilit des donn es peut galement tre d faillante du fait de la m connaissance de certains aspects des projets en particulier Le volet agricole et les impacts li s la production des agro ressources les porteurs de projet risquent de ne disposer que d informations tr s limit es sur ces impacts G n ralement issus du monde industriel m me si les projets d pendent de ressources agricoles
290. e souffre de nombreuses faiblesses un fort risque d insignifiance revers de la m daille du large consensus qu elle provoque une distinction parfois floue entre les trois secteurs et des indicateurs peu transversaux l analyse des ph nom nes aux fronti res ou l intersection des trois piliers est difficile Or en mati re de d veloppement durable ce sont bien souvent les ph nom nes multidimensionnels qui ont le plus besoin d tre d cortiqu s Parmi les travaux sur les indicateurs qui adoptent la structure par piliers nombreux sont ceux qui la combinent avec une approche par enjeux dite aussi th matique les piliers sont eux m mes d taill s en sous dimensions correspondant aux enjeux propres au syst me tudi en mati re de d veloppement durable C est le cas notamment des travaux de PONU cf encadr pages suivantes 187 Les trois piliers sont parfois compl t s par un quatri me le pilier institutionnel ou gouvernance qui se r f re aux aspects politiques du champ social Selon Boulanger la dimension du d veloppement est absente de cette approche 188 Boulanger P M P Y Thomas et al 2003 Mesurer le d veloppement durable en Belgique quels r les pour les processus participatifs 2 IDD 167 p La distinction entre soutenabilit forte et soutenabilit faible s exprime plus classiquement en terme de substituabilit entre capital naturel et capital produit une su
291. eindre plut t que sur des probl mes qui ne sont que les sympt mes de d faillances plus profondes du syst me Etape D d finir et g rer les priorit s pour l action partir du travail fait l tape pr c dente Les actions sont toutes pass es au crible de la strat gie d crite ci dessus elles doivent aller progressivement dans la bonne direction par rapport aux quatre conditions tre de potentiels marchepieds pour lavenir produire un retour sur investissement suffisant pour catalyser la d marche et bien s r tre en accord avec le principe de pr caution UN CADRE POUR L UTILISATION D AUTRES CONCEPTS ET OUTILS DU DEVELOPPEMENT DURABLE approche TNS n est pas une alternative d autres outils d di s au d veloppement durable tels les syst mes d indicateurs de d veloppement durable le calcul de l empreinte cologique l analyse de cycle de vie ou encore les syst mes de management environnemental ISO 14001 et EMAS Ces derniers sont autant d instruments utiles pour accompagner la transition d une activit ou d un syst me vers la durabilit ils sont compatibles avec la d marche TNS lui sont compl mentaires et sont souvent compl mentaires les uns des autres mais ne permettent 132 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 pas de r pondre au besoin de planification strat gique du d veloppement durable que cible TNS Applicable n importe qu
292. ejets distribution des produits Emissions Impact sanitaire du transport pour la D chets Rejets distribution des produits Emissions Impact des risques environnementaux et sanitaires li s aux transports et aux stockages pour la distribution des produits Ma trise des risques Impact du stockage interm diaire lors de la distribution sur l occupation des sols et le Urbanisation paysage 2373 Anne Lise F vre Gautier Annexes Impacts Ressources en Impacts Conversion des sols direc ts nergies rm duits fossiles Urbanisation QE Climat N nergies fossiles AO EE 4 missions D chets Ma trise du changement cosyst mes Consommation d eau Ressources en eau Ressources naturelles Ma trise des risques R partition des richesses Sant et Echanges commerciaux R duction des in galit s dignit humaine sogi Anne Lise F vre Gautier Annexes Etape Consommation IMPACTS ENJEUX du DD 11213 415 6 7 Cat gorie Z l im Intitul de l impact d impact Energies fossiles Biodiversit Ecosyst mes R partition des richesses Sant et dignit humaine Impact net de l utilisation du produit sur les F A ressources en nergies fossiles Energies fossiles Impact net de l utilisation du produit sur le climat Emissions Impact climatique net de l limination des FS d chets
293. el est l impact sur les ressources en nergies fossiles et sur le climat des modes de transports pr vus pour l approvisionnement en mati res premi res pour distribuer la production s 5 i cssesccdvenesdaetsvansaccsdevedeanevevadavangsaedaseadeass lesdaccasecedevancdactanesbace 209 Indicateur n 12 Quel est l impact sur les ressources en nergies fossiles et sur le climat des caract ristiques des ventuels stockages interm diaires lors de l approvisionnement d rs ea as a rene ne en GT metres el 210 Indicateur n 13 Quel est l impact environnemental et sanitaire des missions li es au transport pour l approvisionnement en mati res premi res pour la distribution de la production 211 Indicateur n 14 Quel est le risque environnemental et sanitaire associ aux transports et aux ventuels stockages interm diaires pour l approvisionnement en mati res premi res la distibuton 212 Indicateur n 15 Quel est l impact sur l occupation des sols et sur le paysage des ventuels sites de stockage interm diaire pour l approvisionnement ou la distribution 213 Indicateur n 16 Quel est l impact sur les ressources en nergies fossiles et sur le climat de la consommation nerg tique globale du site de production transformation ou des proc d s MIS en CUVE Red an NE se Re ne 216 Indicateur n 17 Quel es
294. el peut galement s utiliser pur dans des moteurs sp cifiques ou en m lange dans de faibles proportions voire jusqu 30 pour certaines flottes captives en France Les biocarburants sont g n ralement class s en g n rations successives La premi re g n ration est la seule tre consomm e grande chelle l heure actuelle L thanol et le biodiesel sont produits partir de mati res premi res v g tales issues de cultures agricoles g n ralement vocation alimentaire L thanol est obtenu par fermentation et distillation partir de plantes sucri res betterave canne sucre ou amylac es bl ma s pomme de terre tandis que le biodiesel ou EMHV est produit par transest rification d huile v g tale extraite de plantes ol agineuses colza tournesol soja palme Ces proc d s sont connus et ma tris s depuis longtemps l thanol issu de betterave est produit depuis 1892 en France tandis que Rodolph Diesel envisageait la m me poque l utilisation d huiles v g tales pour faire fonctionner son moteur combustion interne Quelques variantes ces fili res de premi re g n ration existent citons par exemple pour le biodiesel les esters m thyliques d huiles animales et les esters thyliques d huiles v g tales obtenus par transest rification utilisant de l thanol au lieu du m thanol Ces deux fili res restent anecdotiques en Europe principalement pour des
295. el syst me n importe quelle chelle la d marche TNS est utile pour l analyse des probl mes des syst mes en terme de durabilit pour la d finition d objectifs strat giques pour le d veloppement durable pour l organisation et le traitement des informations ainsi que pour la s lection et l int gration d outils ad quats pour la mise en uvre et le suivi des actions TNS fournit un cadre global appr ci des d cideurs pour la compr hension des enjeux et la mise en uvre du d veloppement durable au travers de leurs activit s Un tel cadre est indispensable pour la planification strat gique du d veloppement durable et ne remplace en rien les outils de mise en uvre du d veloppement durable tout comme ceux ci ne peuvent fournir de r sultats r ellement efficaces en son absence 2 2 1 b L analyse de cycle de vie un outil d valuation environnementale en volution L analyse de cycle de vie ACV est un outil dont l usage et la notori t se r pand de plus en plus aupr s des d cideurs publics et priv s Ses objectifs et la m thodologie pour le mettre en uvre sont bien sp cifiques il semble utile de prendre le temps de les d finir et de les situer par rapport aux outils et d marches d j pr sent s LES PRINCIPES DE L ACV L ACV est un outil d valuation environnementale qui permet principalement la comparaison de produits biens services ou proc d s r pondant aux m mes besoins L
296. eline and targets in proportion to the scale and extent of the project and the region in which it is located The ILO s Decent Work Agenda is a recommended tool for assessing local impacts The following best practices should be aimed for in the projects Local ownership local employment and livelihood opportunities opportunities for the labour force in the off season to ensure stable local communities diversification of crops if shown to improve local economic conditions of communities training value added products credit facilities for local communities and small outgrowers e g through micro credit schemes supported by buyers and or financial institutions and or provision of biofuel or bioenergy to local communities to promote energy security Appropriate institutional structures should be developed such as co operatives that encourage and maximize local involvement and management 5 b Special measures that benefit women youth indigenous communities and the vulnerable in the affected and interested communities shall be designed and implemented where applicable Key guidance Large producers and processors shall work with local governmental and non governmental agencies to ensure the proper application of this criterion in proportion to the scale of the project Food security 6 Biofuel production shall not impair food security 6 a Biofuel production shall minimize negative impacts on food security by giving particular preference t
297. elques gt Une premi re liste de 134 indicateurs fut d abord retenue Sa mise au point avait impliqu l apport de diff rentes instances internationales notamment le PNUE le PNUD l UNICEF la Banque Mondiale l OCDE et POMS Tous ces indicateurs avaient t choisis en fonction d un certain nombre de crit res parmi lesquels leur mesurabilit l chelle nationale leur pertinence leur clart et leur repr sentativit Ces 134 indicateurs taient r partis dans 4 th mes les 4 piliers ou dimensions du d veloppement durable le pilier environnemental le pilier conomique le pilier social et le pilier institutionnel puis explicitement reli s aux chapitres de Agenda 21 Apr s les tests r alis s par plusieurs pays dont la France cette s lection fut r duite fin 2000 une liste plus pertinente de 58 indicateurs Cette seconde liste constitue depuis lors une base de travail pour toutes les autres initiatives nationales et internationales Sa structure est tr s consensuelle les indicateurs sont toujours r partis selon les 4 piliers du d veloppement durable Au sein des 4 piliers les indicateurs sont class s selon 15 th mes et 38 sous th mes cens s recouvrir des probl mes communs toutes les r gions et tous les pays du globe ONU 2001 cf tableau page suivante N B les nombres entre parenth ses indiquent les chapitres de l Agenda 21 correspondants Depuis 2001 l ONU poursuit
298. elui ci est invit pr senter les l ments sur lesquels il fonde sa r ponse 4 1 2 c Indicateur de du stockage interm diaire sur l occupation des sols et sur le paysage L impact le plus perceptible des sites de stockage est sans doute leur emprise au sol et leur int gration dans le paysage Afin de favoriser la prise de conscience de l existence de cet 212 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 impact potentiel B6 ou E6 et faute de pouvoir faire mieux de fa on toujours pertinente un indicateur reposant sur une question subjective est propos Indicateur n 15 Quel est l impact sur l occupation des sols et sur le paysage des ventuels sites de stockage interm diaire pour l approvisionnement ou la distribution 2 La r ponse est laiss e enti rement libre au porteur de projet 4 1 3 Les indicateurs relatifs aux impacts des proc d s de production Les impacts potentiels recens s pour l tape de production sont ceux des proc d s de fabrication ou de transformation repr sentant le c ur du projet et permettant de fabriquer le produit principal dans le cas d un projet industriel Ils correspondent tout ce qui se situe sur le site principal de production ou de recherche et incluent les ventuels stockages et transports internes cette tape 4 1 3 Indicateur de l impact des proc d s sur le climat et les ressources en nergies fossiles Cet impa
299. emble des questions sur la nature du projet ses raisons d tre ses ambitions et ses caract ristiques il constitue la premi re tape de l analyse Ces questions sont pr sent es dans le Tableau n 36 elles permettent d obtenir une premi re vision d ensemble sur le projet Les r ponses ne sont pas int gr es par la suite dans le calcul des indicateurs mais peuvent venir clairer la lecture des r sultats finaux L onglet Indicateurs rassemble pour sa part la liste des indicateurs renseigner Il contient tous les indicateurs s lectionn s et pr sent s au sous chapitre 4 1 Chaque indicateur est identifi par une r f rence un intitul la question a laquelle le porteur de projet doit r pondre pour le renseigner et les indications 4 suivre pour r pondre Deux cases vides sont pr vues pour permettre au porteur de projet d indiquer la r ponse choisie et d apporter les pr cisions demand es Un extrait avec quelques exemples d indicateurs est pr sent en annexe cf Annexe 12 321 La r ponse un indicateur peut tre D MD N MF ou F pour un impact d favorable moyennement d favorable neutre moyennement favorable ou favorable ou NS lorsque le porteur de projet ne parvient pas r pondre L indicateur peut aussi tre d sactiv lorsque le porteur de projet estime qu il ne s applique pas 29472 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 Informations n
300. ement le tournant des ann es 1990 Le d sormais c l bre rapport Brundtland Notre avenir tous publi en 1987 par la Commission mondiale sur l environnement et le d veloppement pr sid e par la ministre Norv gienne Gro Harlem Brundtland consacra le concept et la d finition officielle du 170 d veloppement durable Restait se doter d outils pour le mettre en uvre Cinq ans apr s Rio la communaut internationale adoptait 167 Indicators can take many forms They don t have to be numbers They can be signs symbols pictures colors Subjective indicators are worthy of respect however hard they may be to define The fact that people consider something ugly or beautiful harmonious or dissonant noble or ignoble is not to be swept away as mere opinion Meadows D 1998 Indicators and information systems for sustainable development Balaton Group 95 p p 38 168 ONU Agenda 21 ONU http www un org esa sustdev documents agenda21 french actionO htm acc s octobre 2006 1 Brundtland G H 1987 Our Common Future United Nations 318 p Le d veloppement durable est alors un mode de d veloppement qui permet de satisfaire les besoins du pr sent sans compromettre la possibilit pour les g n rations futures de satisfaire les leurs 101 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 Les vingt sept principes de la D claration de Rio sur l
301. ement ou la sant Tableau n 41 Base informationnelle des indicateurs les estimations demand es au porteur de projet 254 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 4 2 2 b Les incertitudes associ es Les incertitudes associ es aux indicateurs d coulent de celles qui caract risent les trois l ments de la base informationnelle Toutes n ont pas la m me origine n1 le m me effet sur les indicateurs et le r sultat de l analyse Les incertitudes associ es aux caract ristiques g n rales du projet cf Tableau n 39 consid r es comme connues du porteur de projet au d but de l analyse sont particuli res au sens o elles seront soit n gligeables soit importantes au point d emp cher que les indicateurs correspondants ne soient renseign s On consid rera en effet que lorsque le porteur de projet ne ma trise pas ces informations de base il d clarera ne pas savoir renseigner le ou les indicateurs concern s et r pondra Dans le cas contraire sa connaissance des caract ristiques du projet sera suffisante pour renseigner les indicateurs Le p le IAR peut contribuer r duire ces incertitudes par des actions d aide aux porteurs de projets par exemple pour la pr paration du contenu du dossier qu ils d posent Le p le pourrait fournir un guide d taill pour la r alisation de ce dossier et donc pour le niveau de connaissance ou de maturation qu il souhaite trouver dans les p
302. en compte l ensemble des impacts g n r s par ces produits remplac s Cette m connaissance est g nante pour estimer avec pr cision les impacts vit s m me si ces fili res ne devraient pas tre totalement inconnues dans la mesure o la valorisation des co produits est un enjeu conomique pour le projet L analyse doit prendre en compte l ensemble des co produits g n r s par le projet Les fili res de valorisation vers lesquelles les co produits sont orient s peuvent changer au cours du projet ou plus tard notamment en fonction des fluctuations des march s Les impacts g n r s et vit s seront alors diff rents Cette ventualit est pour l instant n glig e mais l analyse du projet pourrait tre r it r e d s lors qu une telle volution serait connue Cinq impacts potentiels de la valorisation des co produits doivent tre analys s l impact nerg tique l impact climatique l impact sur les ressources en eau et l impact environnemental et sanitaire des missions rejets et d chets Ces impacts tant tous des impacts vit s ils sont par nature positifs ou neutres Quatre indicateurs seront s lectionn s pour les estimer les impacts environnementaux et sanitaires des missions rejets et d chets tant trait s ensemble pour simplifier l valuation Ces indicateurs permettent d estimer les impacts par unit de produit et reposent sur l appr ciation personnelle du porteur d
303. en mati re de d veloppement durable nous allons nous arr ter en particulier sur l analyse de cycle de vie et sur la d marche d velopp e par The Natural Step TNS ainsi que sur les perspectives d int gration qu elles offrent ensemble Ces m thodes ont en effet toutes deux t rapidement identifi es au sein du p le Industries et Agro Ressources comme pouvant peut tre apporter une r ponse aux probl mes d analyse et d valuation de la durabilit 2 2 1 a The Natural Step une approche et des principes pour la planification strat gique du d veloppement durable des syst mes Initi par le chercheur su dois Karl Henrik Robert et fruit d une collaboration scientifique internationale de grande envergure The Natural Step TNS peut tre d crit comme une approche ou une vision du d veloppement durable accompagn e d une m thodologie permettant d initier et d accompagner la transition des syst mes vers la durabilit via la planification strat gique du d veloppement durable Ces travaux sont aujourd hui port s par PONG internationale The Natural Step qui rassemble et valorise les recherches et les retours d exp riences men s travers le monde L ONG accompagne notamment le dialogue entre diff rents acteurs scientifiques et d cideurs secteur priv et secteur public dans la 2 5 218 compr hension et la mise en uvre du d veloppement durable 218 Cook D 2004 Th
304. en mati re de disponibilit de la ressource et d veloppement durable 149 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 3 En ce qui concerne le p le IAR le principe de valoriser des agro ressources en substitution des substances fossiles chimiques ou de synth se est incontestablement un bon point de d part pour d velopper des projets innovants en mati re de d veloppement durable Cela ne constitue cependant pas une garantie suffisante d un impact positif r el de tels projets C est sur la base de ce constat en sus d un besoin de mieux comprendre les enjeux du d veloppement durable pour le p le et les moyens dont il dispose pour y faire face que cette th se a t lanc e l automne 2005 Les indicateurs de d veloppement durable utilis s par nombre de structures vari es et actives des chelles diff rentes ainsi que la d marche propos e par l organisation internationale The Natural Step TNS ont d s cette poque t identifi s comme des outils pouvant aider le p le uvrer dans le sens de la durabilit La mise au point d indicateurs de d veloppement durable ainsi qu une r flexion reposant sur les principes de TNS furent donc propos es comme premi res pistes pour les recherches mener au cours de cette th se Restait formuler et proposer une probl matique assortie d objectifs concrets pour ces travaux ce qui a t r alis au cours de l ann e 20
305. enr e rare l chelle mondiale dans un monde o l on souhaite pr server les cosyst mes naturels et les habitats traditionnels de certaines populations humaines Cette question est d autant plus cruciale que l volution de la d mographie mondiale dans les prochaines d cennies viendra accro tre les besoins en alimentation et donc au final en terres les rendements agricoles ne tardant pas pour des raisons techniques ou cologiques devenir un facteur limitant Enfin dans le cas de cultures d di es des valorisations non alimentaires et issues de nouvelles esp ces se posent en suppl ment toutes les questions relatives ma trise de l introduction de nouvelles esp ces dans un milieu 51 l on regarde plus en aval du c t des proc d s industriels pouvant tre mis en uvre pour valoriser de la biomasse ou des agro ressources un probl me similaire se pose certains proc d s par les consommations nerg tiques ou d eau qu ils induisent ou les substances chimiques qu ils mettent en uvre sont clairement probl matiques d un point de vue environnemental et parfois sanitaire Des mati res premi res d origine naturelle permettent elles toujours de racheter ce bilan Enfin le bilan social d une fili re de production qu elle soit agricole ou industrielle peut toujours s av rer d sastreux au niveau des conditions de travail et de r mun ration des employ s Comment ima
306. ent d analyses du cycle de vie des projets consid r s est aujourd hui formul avec r currence La m thodologie ACV telle que d finie par la norme ISO 14040 pr sente cependant des limites dans ce cas pr cis notamment du fait du peu de donn es chiffr es disponibles pour caract riser les projets candidats la labellisation IAR L outil d velopp ici pr sente une base int ressante pour une telle analyse des projets et son renforcement semble souhaitable SUR L AGREGATION PARTIELLE DES INDICATEURS L agr gation partielle permet de calculer l impact global du projet sur chacun des sept enjeux du d veloppement durable identifi s Ce calcul se fait pour l instant par le biais d une 350 moyenne simple Tous les indicateurs renseign s sont pris en compte dans le calcul des 351 A nn Les indicateurs d sactiv s indices selon les impacts potentiels auxquels 1ls correspondent ainsi que ceux pour lesquels le porteur de projet a r pondu NS ne sont pas pris en compte dans ce calcul A l issue des cas d tude deux r flexions sont apparues sur cette tape de calcul des r sultats L inventaire des impacts potentiels et des enjeux du d veloppement durable sur lesquels ces impacts ont une influence doit tre revu quelques impr cisions sont apparues qui pouvaient tre rapidement corrig es mais il est n cessaire d aller plus loin Cet inventaire d termine en effet quels indica
307. er la pr sentation de ces travaux traitant de l analyse de l ad quation de certaines activit s humaines par rapport aux enjeux du d veloppement durable par un tour d horizon du contexte auquel sont aujourd hui confront es ces activit s humaines C est ce contexte qui impose justement la n cessit d un d veloppement durable Les soci t s doivent aujourd hui on le sait depuis quelques d cennies d j faire face des d fis cologiques et humains changement climatique puisement des ressources naturelles ou encore rosion de la biodiversit pour ne citer que ceux l Les ignorer ou ne les traiter qu la marge comme cela g n ralement t fait depuis qu a merg la prise de conscience autour de leur existence n est aujourd hui plus possible Nombre de ces probl mes r clament une solution court voire tr s court terme l horizon de quelques dizaines d ann es seulement une marge de man uvre bien faible pour construire des r ponses l chelle internationale C est en effet au niveau global que la plupart de ces probl mes s expriment en outre l interd pendance qu implique la mondialisation des activit s et des changes impose d sormais une large collaboration entre pays voire l invention de nouveaux outils de gouvernance mondiale Le premier chapitre de cette partie nous permettra de nous pencher sur ces grands d fis qu il s agit aujourd hui
308. erre des fili res de production de biocarburants ADEME DIREM PriceWaterhouseCoopers 132 78 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 particuli rement importante observable ne serait ce qu travers une revue de presse des grands quotidiens nationaux Le num ro 864 de Courrier International 24 30 mai 2007 trant Biocarburants L arnaque en couverture est cet gard un des exemples les plus marquants Il illustre bien le sentiment alors dominant parmi les m dias et le grand public pour qui de nombreuses questions sur le bilan r el des biocarburants restaient sans r ponses convaincantes apr s le tr s fort engouement affich par les pouvoirs publics les ann es pr c dentes Le d bat a cependant lieu l chelle mondiale dans une confusion grandissante mesure que les associations de protection de l environnement puis bient t de grands organismes internationaux publient des rapports plus ou moins alarmants sans que le d veloppement d brid des fili res de biocarburants n en soit pour autant frein Malgr un investissement cons quent des groupes industriels concern s et souvent des pouvoirs publics eux m mes pour d samorcer les critiques la controverse ne semble montrer aucun signe d apaisement Parmi les plus graves remises en cause du bien fond des politiques de soutien aux biocarburants figure la position mise l automne 2007 par la Table ronde sur le
309. ersity synthesis World Resources Institute 100 p 48 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 Habitat Climate Invasive Over Pollution change change species exploitation ir mt D om fm Temperate grassland A t T E Mediterranean E EE 59 t Dryland Tropical grassland cu t y 2 and savanna EE o 7 gt om Mt Island 1 P ES t Mountain Driver s impact on biodiversity over the last century Driver s current trends Low Decreasing impact Mocerate Continuing impact gt Hign increasing impact rapid increase Very high of the impact Source Millennium Ecosystem Assessment Figure n 4 Evolution des impacts sur la biodiversit des diff rents milieux terrestres au cours du 20 si cle Millenium Ecosystem Assessment 2005 Parmi les indicateurs utilis s pour comprendre et suivre l tat de la biodiversit un des plus connu est sans doute le taux d extinction des esp ces Au cours de l histoire de la Terre la Bes ate 5 5 42 Sn r Ja biodiversit a connu plusieurs crises d extinction gt des pisodes qui se caract risent par un taux de disparition des esp ces tr s sup rieur au taux d extinction naturel Or ce taux atteint nouveau aujourd hui des niveaux tr s pr occupants l Union Internationale
310. erspectives d innovations qu ils laissent entrevoir les projets de valorisations industrielles d agro ressources ne s affranchissent toutefois pas des enjeux auxquels l agriculture et l industrie font aujourd hui face Avant que des d cisions peu r versibles en terme de choix technologiques ne soient prises ces nouvelles fili res encore l aube de leur d veloppement ont besoin d outils pour identifier les itin raires et les techniques permettant de r pondre le plus efficacement possibles aux enjeux du d veloppement durable La d finition et l usage d outils d aide la d cision sp cifiques en mati re de d veloppement durable est ce sens un objectif essentiel auquel nous allons tenter de r pondre dans la suite de ces travaux 303 Anne Lise F vre Gautier Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 Chapitre 2 Analyser et valuer la durabilit tude d approches et de questions m thodologiques 95 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 96 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 2 1 LES INDICATEURS DE DEVELOPPEMENT DURABLE COMME OUTILS D AIDE A LA DECISION POUR L ANALYSE ET L EVALUATION DE LA DURABILITE ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE Changing indicators can be one of the most powerful and at the same time one of the easiest ways of making system changes Meadows 1998 Les indicateurs de d veloppement durable sont aujourd
311. erv en 2008 a t particuli rement important En 2008 le trou dans la couche d ozone culmin 27 2 millions de km atie 23 octobre en milions de kere S i enmillions dim 27 p Septembre octobre OI Figure n 5 Evolution de la diminution de la concentration d ozone stratosph rique 50 Fabregat S Reach le grand d fi de la mise en application du texte 25 avril 2008 www actu environnement com acc s 04 12 08 51 Ce que l on appelle trou est en r alit une diminution tr s importante de la concentration de l ozone de la stratosph re la couche d ozone gt centr e sur l Antarctique OMM Communiqu de presse n 829 Le trou d ozone plus grand en 2008 qu en 2007 Organisation M t orologique Mondiale www wmo int pages mediacentre press_releases pr_829_fr html acc s 04 12 08 53 Fo S 2008 En 2008 le trou dans la couche d ozone culmin 27 2 millions de 2 Le Monde 18 novembre 2008 5 52 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 L agriculture intensive grande utilisatrice de produits phytosanitaires est bien s r fortement concern e par ce probl me de pollution chimique Il n est besoin que de citer le d sormais c l bre cas du Roundup commercialis depuis 1975 par Monsanto et massivement utilis dans le monde entier par les agriculteurs comme par les jardiniers du d
312. es Planide distribution pr vu d un accident de transport pendant la distribution 5 Stockages interm diaires inclus Impact positif ou n gatif de l implantation des Sans le circuit de distribution ventuels sites de stockage sur les paysages 413 Anne Lise F vre Gautier Annexes Pour les indicateurs relatifs l tape de consommation ou d utilisation du produit Sur quoi l indicateur repose t il 2 Mots dE du R f rences informations ext rieures Estimation du porteur de projet Consommation nerg tique associ e l utilisation du produit remplac en cas de substitution Consommation nerg tique associ e l utilisation du nouveau produit 25 Usage du produit Emissions de GES associ es l utilisation du produit remplac en cas de substitution Emissions de GES associ es l utilisation du nouveau produit Usage du produit Fili res d limination vers lesquelles les rejets et d chets issus de l utilisation des produits seront orient s Emissions de GES associ es l limination des rejets et d chets issus de l utilisation du produit remplac en cas de substitution Emissions de GES associ es l limination des rejets et d chets issus de l utilisation du nouveau produit Facteurs d mission de la m thode Bilan Carbone Usage du produit v4 Consommation de ressources naturelles associ e a l utilisation du produit remplac en cas de substitutio C
313. es ces caract ristiques g n rales elles sont d duire de la liste des indicateurs que le porteur de projet n a pas su renseigner La liste des r f rences ext rieures utilis es soit celles pr sent es pr c demment cf Tableau n 40 abstraction faite de celles correspondant des indicateurs non renseign s Les incertitudes li es aux estimations du porteur de projet sont d duire des explications fournies par celui ci pour chaque indicateur Elles doivent pouvoir tre facilement consult es au moment de l analyse des r sultats il est important que l outil autorise un retour arri re autrement dit la consultation des r ponses et pr cisions apport es pour chaque indicateur par le porteur de projet partir de la lecture des r sultats et pour en faciliter l interpr tation Les indicateurs synth tiques de type bo te permettent en effet de justifier tout projet pour peu qu on souhaite obtenir ce r sultat 256 Anne Lise F vre Gautier Anne Lise F vre Gautier Anne Lise F vre Gautier Partie C PARTIE ETUDES DE CAS AUTOUR DE L ANALYSE DE LA DURABILITE AU SEIN DU POLE DE COMPETITIVITE INDUSTRIE ET AGRO RESSOURCES 259 Anne Lise F vre Gautier Partie C 260 Anne Lise F vre Gautier Partie C Introduction Introduction de la partie C Un des objectifs fix s aux travaux pr sent s dans ce m moire portait d s le d p
314. es la Convention OSPAR pour la protection de l Atlantique Nord Est du 22 septembre 1992 doivent selon l article 2 de Annexe 5 prendre les mesures n cessaires la protection de la zone maritime contre les effets pr judiciables des activit s humaines de mani re sauvegarder la sant de l homme avec un objectif de cessation des rejets missions et pertes de substances dangereuses dans l environnement marin d ici l an 2020 Rappelant que le Trait instituant la Communaut europ enne pr cise dans son article 174 relatif l environnement que la politique de la Communaut dans le domaine de l environnement contribue la poursuite des objets suivants la pr servation la production et l am lioration de la qualit de l environnement la protection de la sant des personnes l utilisation prudente et rationnelle des ressources naturelles la promotion sur le plan international des mesures destin es faire face aux probl mes r gionaux ou plan taires de l environnement Dans le 2 cet article pr cise que la politique de la Communaut dans le domaine de l environnement est fond e sur les principes de pr caution et d action pr ventive sur le principe de la correction par priorit la source des atteintes l environnement et sur le principe du pollueur payeur Rappelant que le protocole de Carthag ne sur la pr vention des risques biotechnologiques relatif la convention sur la diversit
315. es dans les groupes et VI de l annexe I du r glement CE n 2037 2000 9 Tous les m taux sont signal s en tant que masse totale de l l ment sous toutes les formes chimiques pr sentes dans le rejet 10 Compos s organiques halog n s qui peuvent tre absorb s par le charbon actif et exprim en tant que chlorure 11 Exprim en tant que 1 12 Masse totale des diph nyl thers brom s suivants penta BDE octa BDE et d ca BDE 13 Masse totale du ph nol et des ph nols simples substitu s exprim s en tant que carbone total 14 Hydrocarbures aromatiques polycycliques 15 Masse totale du tributyl tain exprim e en tant que masse de tributyl tain 16 Masse totale des compos s de triph nyl tain exprim e en tant que masse de triph nyl tain 17 Masse totale de xyl ne ortho xyl ne m ta xyl ne para xyl ne 394 Anne Lise F vre Gautier Annexes Annexe 12 Extrait du contenu de l onglet Indicateurs d IDDAgro version Excel les indicateurs renseigner N B Les liens hypertextes dans la colonne indications pour r pondre renvoient aux tableaux pr sent s au sein du chapitre 4 rassemblant les possibilit s de r ponses pour les indicateurs concern s 395 INDICATEURS Indications pour les compl ments de r ponse Compl ments de r ponse apporter Intitul R ponse R ponse Indications pour r pondre
316. es dubs par es peace of brood dream ecall old times give to fan 28 Productive and eedbac k settings orkshops cul ural groups audi spaces for expression tem poral freedom ork invent build design ompose inter pret imagination boldnoss ration ity autonomy 159 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 3 Table 1 continued Nees according wexisents categerte Neos accading Daxkiogical categories BEING HAVING DOING INTERACTING 9 chal 31 32 Sense of belong ng consistency Sociat rhythms everyday settings Commit oneself ntegrate oneself religion fferentiation Belf esteem as veness abits customs ference groups exuality values confront decide on getto know ettings which one longs to matu ation stages oneself recog nize onesetf ac tualize oneself y utonomia self steem deter ination pas ion ve ess openmin Hedness bold ess rebellious ess tolerance Dissent choose be different from qual rights wareness com toneself diso Tableau n 6 Matrice des besoins humains quatre besoins existentiels neuf besoins relatifs aux valeurs et des mani res de les satisfaire Max Neef 1991 p 32 Le premier des deux d fis relever dans le cadre du d veloppement durable savoir le changement global englobe tout
317. es acteurs et notamment les industriels Au final prises individuellement ni l une ni l autre ne sont totalement satisfaisantes elles semblent n cessairement compl mentaires Pour r pondre ce constat il semble possible de faire voluer les indicateurs vers un mode 255 se je 348 d valuation en deux tapes comme le font d j certains indicateurs Une estimation de l impact propre au projet puis de l impact propre la situation ant rieure dans un premier temps Pour aboutir dans un second temps l valuation l impact net du projet en croisant ces deux performances 388 Par exemple les indicateurs relatifs aux impacts de l utilisation ou la consommation des produits issus du projet 285 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 Il est ensuite important que la pr sentation des r sultats permette d envisager le projet sous ces deux angles diff rents la performance dans l absolu du projet face aux enjeux du d veloppement durable et sa performance au regard de la situation initiale laquelle il a vocation se substituer Il est vident ce stade que dans le cas d un projet ne visant pas par ses d bouch s remplacer des produits d j sur le march donc ne cherchant pas r aliser une substitution l valuation relative de ses impacts par rapport une situation ant rieure n a pas de sens SUR LA PE
318. es du projet mises en vidence par les indicateurs 216 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 Un probl me demeure cependant comment d terminer les niveaux d missions de GES par unit de produit correspondant aux r ponses D MD N Plusieurs possibilit s sont envisageables rechercher des l ments de r f rence permettant de fixer des seuils propres chaque secteur fixer des seuils valables pour tous les types de proc d s ou encore s en remettre l appr ciation de l valuateur La r glementation et les BREF pourraient constituer de bons l ments de r f rence pour fixer des seuils propres chaque secteur mais dans la mesure o les projets valu s de par leur diversit sont susceptibles de relever de nombreux BREF voire plusieurs pour un m me projet extraire des l ments sur tous les secteurs potentiellement concern s se r v le tre une t che tr s lourde et irr alisable pour l instant Fixer des seuils valables pour tous les secteurs n est en soi pas une option totalement ill gitime cela aboutirait une base de comparaison pour tous les projets Cela n cessite cependant aussi de trouver des r f rences reconnues permettant d tablir par exemple que Pour un proc d industriel une consommation nerg tique de X tep par unit de produit provenant de telle source d nergie est une consommation tr s lev e lev e moyenne
319. es fossiles et sur le climat B2 Impact du stockage des mati res premi res sur les ressources en nergies fossiles et sur le climat Impact environnemental du transport B4 mpact sanitaire du transport B5 mpact des risques environnementaux et sanitaires li s au transport et au stockage mpact du stockage sur l occupation des sols et le paysage Etape C Impacts associ s la production transformation mpact sur les ressources en nergies fossiles et sur le climat des proc d s et des stockages sur site pact environnemental de l implantation du site pact sur les ressources en eau mpact des proc d s sur les ressources naturelles non renouvelables hors eau nergies fossiles agro ressources mpact environnemental des rejets missions et d chets issus des proc d s pact sanitaire des rejets missions et d chets issus des proc d pact des risques environnementaux et sanitaires li s aux proc d s mpact socio conomique des activit s de production transformation Etape D Impacts associ s aux co produits Di mpact sur les ressources en nergies fossiles vit par la valorisation des co produits 02 mpact sur le climat vit par la valorisation des co produits mpact sur les ressources en eau vit par la valorisation des co produits 04 mpact environnemental li aux missions rejets et d chets et vit par la valorisation des co produits 05 mpact sanitaire li aux missions rejets e
320. es les perturbations des grands cycles biog ochimiques qui sont autant de ph nom nes relativement r cents li s l industrialisation et au d veloppement mondialis des soci t s humaines Nous l avons d taill en cinq composantes Leur choix est par nature discutable et n ambitionne en rien un caract re ultime s ils sont le fruit de plusieurs mois de discussions et de r flexions visant obtenir une certaine exhaustivit ils ne sont que le reflet d un certain angle d analyse parmi d autres Ces cinq composantes du changement global sont les suivantes cf 1 1 pour plus des explications plus compl tes L puisement des ressources en nergies fossiles la crise nerg tique est sans doute l enjeu environnemental qui pr occupe le plus les dirigeants du monde entier tant ses cons quences g opolitiques sont importantes Nos soci t s sont totalement d pendantes des nergies fossiles en particulier le p trole le charbon et le gaz naturel et les consomment un rythme tel que les ressources plan taires arrivent aujourd hui puisement et que nous ne disposons pas d alternatives simples et imm diates Le changement climatique les missions de gaz effet de serre en particulier d origine anthropique depuis le d but de l re industrielle sont en train de d s quilibrer la machinerie climatique plan taire dont d pend l ensemble de la vie sur Terre Le changement climat
321. es mesures les plus efficaces Comment en suivre les effets comment les faire respecter Plus difficile encore devant l ampleur des d g ts et des dangers o placer les priorit s En avril 2002 la Conf rence des Parties de la Convention sur la Diversit Biologique adopta l objectif repris par le plan d action adopt lors du somment de Johannesburg de r duire significativement d ici 2010 le taux d rosion de la biodiversit l chelle globale r gionale et nationale Pour le Millenium Ecosystem Assessment en 2005 des efforts suppl mentaires se ee in dits devaient encore tre entrepris pour esperer atteindre cet objectif 3 L UICN publie r guli rement une Liste Rouge des esp ces menac es travers le monde L dition 2008 confirme une crise d extinction des mammif res 20 des 5487 mammif res de la plan te sont actuellement menac s d extinction source www actu environnement com 07 10 2008 Tous les grands singes reconnus comme esp ces clefs pour des cosyst mes vuln rables sont d sormais class s comme tant en danger ou tr s fortement menac s l tat de menace le plus critique En 2007 le gorille occidental Gorilla gorilla fut reclassifi passant d esp ce en danger esp ce en danger critique d extinction PNUE 2008 PNUE Annuaire 2008 Tour d horizon d un environnement en pleine mutation UNEP 50 p p WWF Zoological Society of London et a
322. es seuils de 2 1 25 et 1 US 2005 ppa par jour Chen et Ravallion 2008 100 living below each line 2005 PPP 1980 1985 1990 1995 2000 2005 Figure n 9 Evolution de la pauvret en Afrique sub saharienne de 1981 2005 part de la population vivant sous les seuils de 2 1 25 et 1 US 2005 ppa par jour Chen et Ravallion 2008 C est en comparant les revenus dont disposent les habitants des r gions du monde et de quelques pays que l on observe le caract re in quitable de la r partition des richesses en ce d but de 21 si cle En 2005 le RNB moyen par habitant dans le monde est de 9 470 US Il s l ve 65 340 US au Luxembourg et n est que de 880 US Madagascar 73 Revenu National Brut 59 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 70000 60000 50000 40000 30000 20000 10000 0 LE ss Sy x Cee A Das gt S EE OSS EF E SES ae SRE E E ESSE ES SOLE SE 2 Figure n 10 Revenu National Brut par habitant en 2005 en US ppa pour plusieurs pays et r gions du monde Pison 2007 Quelle d finition de la pauvret Peut on r ellement se contenter de d finir la pauvret par un niveau de revenus ou de possession de biens Pourquoi pas si l on consid re que l objectif atteindre le but de la vie de tout tre humain est effectivement un revenu lev ou la posses
323. et C6 Les BREF d j cit s plus haut pr sentent les meilleures technologies disponibles MTD pour les proc d s de diff rents grands secteurs industriels notamment au regard de Vefficacit nerg tique des missions de polluants et de d chets et des consommations de ressources Le principe retenu ici est de privil gier les projets g n rant des missions ou des d chets dans des proportions conformes aux pr conisations du ou des BREF concern s Cette d marche implique que le porteur de projet recherche le ou les BREF qui concernent les proc d s mis en uvre par son projet Dans le cas o ses recherches seraient infructueuses 1 pourra se r f rer une ventuelle MTD approchante si il le juge pertinent Dans le cas contraire les BREF et les MTD ne pourront pas tre utilis s comme r f rence pour cette valuation cette ventualit sera alors trait e via une autre r f rence le registre iREP et l arr t du 24 d cembre 2002 relatif la d claration annuelle des missions polluantes des installations class es soumises autorisation Le registre iREP rassemble les missions dans l eau l air le sol et les d chets dangereux d clar s chaque ann e par les exploitants fran ais d installations industrielles et d levages Les installations concern es sont les installations class es soumises autorisation pr fectorale et plus particuli rement les installations relevant de la direc
324. et d chets li s l utilisation du produit issu du projet valeurs prises par l indicateur dans le cas d une substitution 240 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 4 INDICATEUR DE L IMPACT DES RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES LIES A L UTILISATION DU PRODUIT L tude des risques inh rents la consommation ou l utilisation d un produit avant sa mise sur le march est une tape obligatoire dans la commercialisation d un nouveau produit Il ne semble donc pas n cessaire pour l instant de pr voir un indicateur sur cet aspect d j pris en compte dans la r glementation et les pratiques actuelles 4 1 6 Les indicateurs relatifs aux impacts de la fin de vie des produits Apr s son utilisation ou sa consommation un produit en fin de vie devient un d chet susceptible de g n rer divers impacts En fonction de sa nature et des fili res existantes 1l peut tre orient vers plusieurs voies d limination Pour tre limin s dans les meilleures conditions possibles c est dire pour que 100 des d chets d un certain type soient trait s ou limin s par la fili re qui leur est la plus appropri e il faut que ces d chets soient correctement orient s vers ces fili res de traitement Le syst me de tri et de collecte a une grande importance de par sa capacit r cup rer et orienter les d chets vers les bons circuits dans des conditions qui ne s opposeront
325. et l acc s a la justice en mati re d environnement en 1998 D claration du Mill naire en 2000 lt 21 Anne Lise F vre Gautier Introduction g n rale doivent aujourd hui voluer vers des modes de d veloppement durables en int grant les principes du respect de 1 Homme et de l environnement dans leurs activit s La recherche de m thodes et d outils d di s l int gration et la mise en uvre des exigences du d veloppement durable par les organisations humaines en particulier dans la conception et le suivi des activit s industrielles constitue le cadre g n ral de ces travaux Probl matique des travaux de recherche Dans cette transition vers le d veloppement durable la recherche de nouveaux modes de production est au c ur des pr occupations de l industrie continuer r pondre aux besoins humains en mettant en uvre des proc d s moins polluants g n rant moins de rejets et de d chets mobilisant des ressources naturelles moins sensibles et en quantit s moindres C est ainsi que de nombreuses fili res industrielles se tournent avec int r t vers des ressources parmi les plus traditionnelles qui soient celles fournies par la biomasse en tant que mati res premi res renouvelables et ressources nerg tiques naturelles abondantes mobilisant du carbone organique et non fossile mais aussi moins de substances chimiques pr occupantes Ces ressources sont exploit es par des proc d s parf
326. et ou prot g es r ponse D Si l usage ant rieur des terres tait plus favorable la biodiversit locale que celui pr vu pour le projet que ce soit via l usage des terres hors cas ci dessus ou via les pratiques agricoles r ponse MD Si l usage et les pratiques pr vus pour le projet sont comparables l usage ant rieur r ponse N 51 l usage et les pratiques pr vus sont plus favorables la biodiversit que l usage ant rieur r ponse MF ou F selon la situation 51 le porteur de projet n a pas d informations suffisantes sur l implantation ou la provenance des cultures n cessaires la production des agro ressources dont il a besoin ou sur l usage des terres le type de cultures et les pratiques agricoles ant rieurs ces cultures r ponse NS Les mesures concern es par les r ponses MD MF et F sont en particulier le maintien ou le remplacement de prairies de zones bois es de jach res notamment apicoles messicoles horticoles l implantation ou la destruction de haies la mise en place ou le maintien de polycultures ou leur remplacement par des monocultures les modifications des fr quences ou des doses d application de produits phytosanitaires etc Le porteur de projet est invit pr senter toutes les informations qui justifient sa r ponse x 255 Les messicoles ou plantes messicoles sont des plantes annuelles germinati
327. et sociaux ne peuvent tre d crits par des chiffres Au del s ouvrir aux informations non 166 Ce sont alors des fonctions de variables 100 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 chiffr es pour comprendre un ph nom ne enrichira consid rablement la vision que l on en 167 aura Construire un bon indicateur de d veloppement durable n cessite enfin de prendre compte un certain nombre de crit res pertinence sp cificit fiabilit pr cision Ces crit res seront d taill s plus loin dans ce chapitre 2 1 1 b Origines des indicateurs de d veloppement durable L usage des indicateurs de d veloppement durable commenc se r pandre largement au cours des ann es 1990 L impulsion de l Agenda 21 68 et du Sommet de Rio 1992 fut d terminante pour leur d veloppement Les indicateurs de d veloppement durable s inscrivent cependant dans une perspective historique plus longue celle des indicateurs sociaux L IMPULSION DE L AGENDA 21 Action 21 en fran ais l Agenda 21 fut ratifi et adopt par les chefs d tat et gouvernements de 179 pays pr sents au Sommet de la Terre de Rio de Janeiro en juin 1992 Con u comme un guide complet pour la mise en uvre du d veloppement durable au si cle sa vocation ambitieuse est la hauteur de prise de conscience mondiale qui marqua cette conf rence internationale et plus g n ral
328. fait seul le calcul par moyenne simple s av re pleinement l gitime car priori plus neutre 3 2 2 b L interpr tation des r sultats pour une prise de d cision inform e Accompagner les porteurs de projets et le p le IAR dans l interpr tation des r sultats fournis par IDDAgro est l un des points essentiels de la conception de cet outil Pour cela et afin de permettre une prise de d cision inform e et pertinente cf 2 2 2 b les r sultats doivent tre pr sent s de fa on claire et accessible et doivent pouvoir tre d taill s si n cessaire Les 181 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 3 justifications que les porteurs de projets sont invit s apporter en compl ment de leurs r ponses aux indicateurs en particulier doivent toutes tre accessibles depuis la lecture des r sultats finaux Par ailleurs les r sultats ne sont pas uniquement constitu s des sept indices calcul s correspondant l impact du projet sur les sept enjeux du d veloppement durable identifi s Les scores de ces indices doivent tre accompagn s des l ments suivants Le r capitulatif des principales caract ristiques du projet fournies par le porteur de projet et notamment celles permettant d en comprendre la port e 1 ampleur l emprise sur les ressources disponibles et sur les march s etc Le r capitulatif des indicateurs non renseign s c est dire ceux auxquels le p
329. fera l objet de la partie 1 2 2 DE NOUVELLES PERSPECTIVES POUR LA CHIMIE Les applications d j existantes de la biomasse dans le secteur la chimie sont nombreuses et offrent surtout de vastes perspectives la chimie du v g tal est aujourd hui un domaine de recherche tr s porteur Les huiles v g tales sont au c ur de ces innovations dans les secteurs des tensioactifs des lubrifiants et des solvants L Union Europ enne 15 consomme ainsi pour des usages non alimentaires et autres que l nergie de 200 000 250 000 tonnes d huiles issues de ses propres cultures Les tensioactifs sont des biomol cules ayant un pouvoir mulsionnant adoucissant mouillant ou d tergent ils permettent ainsi de m langer des corps a priori incompatibles entre eux Les tensioactifs interviennent dans de nombreuses applications domestiques lessives cosm tiques comme industrielles lavage et nettoyage processus chimique sid rurgie Les 82 Y compris des aci ries 83 L Europe importe galement des huiles v g tales telles que les huiles coprah palmiste soja palme ricin et de lin source www prolea com consult le 26 11 2008 64 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 huiles v g tales les plus utilis es sont les huiles de coprah et de palmiste mais aussi de colza et de tournesol Les biolubrifiants sont principalement produits en Europe du moins partir de colza et d
330. ffet environnemental environnemental jug tr s Produit remplac environnemental jug peu environnemental direct jug tr s n gatif Tableau n 33 Effet environnemental direct net de l utilisation du produit valeurs prises par l indicateur dans le cas d une substitution Cet indicateur se d cline aussi dans sa version relative exclusivement l impact potentiel F6 sur la sant humaine Indicateur n 32 Quel est l effet sanitaire direct net l utilisation du produit 2 Les r ponses sont similaires elles sont simplement obtenues en consid rant l effet direct sur la sant humaine au lieu de celui sur l environnement Enfin pour l impact qualitatif net des missions rejets et d chets issus de l utilisation du produit l indicateur s lectionn vise simultan ment les impacts F6 et F7 239 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 Indicateur n 33 Quel est l impact environnemental et sanitaire net des missions rejets et d chets g n r s par l utilisation du produit 2 Trois r ponses sont admises si l utilisation du produit ne constitue pas une substitution 51 l utilisation du produit ne g n re pas d missions de rejets ou de d chets indicateur d sactiv Si l utilisation du produit ne g n re que tr s peu d missions de rejets ou de d chets nocifs pour la sant ou les milieux ou que ces missions ne sont pas
331. fiable Il est possible de distinguer plusieurs tendances Boulanger identifie quatre grands types d approches qui correspondent autant paradigmes pour le d veloppement durable les secteurs ou syst mes socio naturels les ressources les hommes les normes Il analyse galement que les indicateurs s lectionn s peuvent mettre plut t l accent sur la composante du d veloppement ou sur celle de la 4186 durabilit Les principaux travaux nationaux ou internationaux adoptent des approches multiples pour des raisons pratiques ou th oriques L approche sectorielle L approche sectorielle qui consiste d finir le d veloppement durable comme un ensemble ou une juxtaposition de secteurs est la plus consensuelle et la plus utilis e 83 Notamment parce que ce rapport qui constitue certes un travail collectif est le fruit de compromis diplomatiques En ce sens il n est pas rare de trouver certains passages du rapport en parfaite contradiction avec d autres passages Van Kerk G et R Manuel 2008 comprehensive index for a sustainable society The SSI the Sustainable Society Index Ecological Economics 66 2 3 p 228 242 Barrera Roldan et Saldivar Valdes 2002 Proposal and application of a Sustainable Development Index Ecological Indicators 2 3 p 251 256 6 Boulanger P M 2005 Les indicateurs de d veloppement durable un d fi scientifique un en
332. finies par TNS Cette r flexion repr sente une base int ressante pour une ventuelle future reprise des collaborations entre TNS France et le p le IAR elle permettrait d tablir un lien direct et de garantir une certaine coh rence entre la vision strat gique et les objectifs de d veloppement durable qui pourraient alors tre d finis par le p le et l outil d velopp au cours de ces travaux de recherche ANALYSE DES PROJETS SOUS L ANGLE DE L IMPACT DES ACTIVITES HUMAINES L tape suivante consistait d finir les principes d analyse et d valuation des projets soutenus par le p le IAR en s appuyant sur la d finition du d veloppement durable pr sent e ci dessus Les projets ont une influence sur les enjeux du d veloppement durable par l interm diaire des impacts g n r s tout au long de leur cycle de vie nous nous sommes donc focalis s sur l analyse de ces impacts Un projet de valorisation d agro ressources se caract rise par des impacts potentiels positifs ou n gatifs pour les sept enjeux du d veloppement durable Ces impacts potentiels peuvent eux m mes tre rassembl s en un 164 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 3 certain nombre de cat gories d impacts en vue de synth tiser la d marche Ce raisonnement nous conduit d finir neuf cat gories d impacts sp cifiques des projets de R amp D portant sur la valorisation des agro ressources
333. formance categories based on percentage reductions as compared to fossil fuels 346 Anne Lise F vre Gautier Annexes 3 b Emissions shall be estimated via a consistent approach to lifecycle assessment with system boundaries from land to tank Key guidance The scope shall include carbon embedded in the fuel but exclude vehicle technology Carbon sequestered in the soil and plant matter and carbon emissions from direct and indirect land use change shall all be accounted for whenever accepted methodologies are available per 3d and 3e Lifecycle assessment tools that go beyond this scope for instance that include vehicle technology shall be recognized as long as any extra elements can be isolated to facilitate comparisons 3 c At the point of verification measured or default values shall be provided for the major steps in the biofuel production chain Key guidance The RSB will develop criteria for the quality of acceptable default values and measurements and work with other institutions to develop default values for typical supply chains in different regions to help small producers comply with this criterion 3 d GHG emissions from direct land use change shall be estimated using IPCC Tier 1 methodology and values Better performance than IPCC default values can be proven through models or field experiments 3 e GHG emissions from indirect land use change i e that arise through macroeconomic effects of biofuels production shall be mini
334. formations clairantes pour la d cision par des indicateurs par exemple si l analyse et l valuation rel vent du domaine de l expert ce n est pas le cas de la d cision Lorsque la raison d tre de l valuation est d informer la d cision elle doit tre con ue pour permettre une prise de d cision clair e c est a dire dans les meilleures conditions possibles validit transparence l gitimit etc mais elle ne peut en aucun cas s y substituer En ce sens les d marches et les outils d analyse et d valuation sont parfois confront s a des attentes qu ils ne peuvent pr tendre satisfaire de la part des d cideurs voire des experts eux m mes Une confusion sur point risque de mener la construction d outils inadapt s ou des usages erron s absence de prise en compte des hypoth ses initiales non respect des conditions d utilisation oubli d assortir les r sultats de leurs incertitudes etc 140 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 Conclusion du chapitre 2 L analyse de la performance des syst mes et des organisations face aux enjeux du d veloppement durable est un sujet de recherche tr s riche et toujours en pleine activit depuis ses d buts le d but des ann es 1990 pour les indicateurs de d veloppement durable Il est l origine d approches et d outils nombreux et vari s d finis pour des usages et des conditions pr cis mais d
335. fossiles vit par la valorisation pr vue pour le co produit n Indicateur n22 Quel est l impact sur climat vit par la valorisation pr vue pour le co produit n Impact sur les ressources en nergies fossiles vit par la valorisation des co produits Energies fossiles Impact sur le climat vit par la valorisation D chets Rejets des co produits Emissions Indicateur n23 Quel est l impact sur les ressources en eau en terme de consommation vit par la valorisation pr vue pour le co produit n 2 Consommation d eau vit e par la valorisation des coproduits Impact sur les ressources en eau vit par la valorisation des co produits Impact environnemental li aux missions 2 18 D chets Rejets rejets et d chets et vit par la valorisation Ps Emissions des co produits Impact sanitaire li aux missions rejets et n Piatt D chets Rejets d chets et vit par la valorisation des co x Emissions produits Impact du transport pour la distribution des produits sur les ressources en nergies Energies fossiles x x fossiles et sur le climat Impact du stockage interm diaire sur les ressources en nergies fossiles et sur le Energies fossiles x x climat NT distribution des produits Emissions la distribution des environnemental et sanitaire des missions li es produits au transport pour la distribution Impact
336. fs qu il se donne pour r pondre aux d fis identifi s au niveau local comme au niveau global permettrait au p le de s appuyer sur une position forte et stable pour garantir la durabilit des activit s qu il contribue d velopper F d rateur d acteurs majeurs au sein des r gions Picardie et Champagne 294 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 Ardenne le p le porte en effet une grande responsabilit vis vis de la durabilit du d veloppement territorial Il est primordial que ce travail aille bien au del d une simple strat gie de communication mais qu il permette aussi de s assurer que la communication du p le IAR soit responsable et repose sur des l ments solides et approfondis en mati re de d veloppement durable Plusieurs tentatives ont d j vu le jour concernant la d finition d une telle strat gie de d veloppement durable une bauche de projet avec TNS France en 2007 cf 3 1 1 c et le travail de quelques membres de la commission d orientation strat gique Agro ressources et d veloppement durable au printemps 2008 qui n a ce jour pas d bouch sur une prise de position de la part du p le IAR lui m me Le p le retirerait de nombreux int r ts mettre en place une telle d marche Elle constituerait en effet une base solide pour Compl ter la d marche d valuation des projets candidats la labellisation d velopp e dans ce
337. gine organique agro ressources ou autres N Sila composition du produit lui permet d tre partiellement ou recycl mais inclut des l ments d origine fossile MD Si la composition du produit ne lui permet pas d tre r utilis ou recycl mais ne contient que des l ments d origine organique agro ressources ou autres D Sila composition du produit ne lui permet pas d tre r utilis ou recycl et inclut des l ments d origine fossile NS Si le porteur de projet ne dispose pas de suffisamment d informations R ponses propos es N MD D N si le produit en fin de vie est biod gradable 100 en un temps relativement court MD si le produit en fin de vie n est pas biod gradable 100 ou ne peut se d grader apr s avoir t abandonn qu en un temps relativement long D si le produit en fin de vie est susceptible d mettre se d gradant apr s avoir t abandonn des substances missions liquides ou gazeuses compos s solides toxiques pour l environnement ou la sant Anne Lise F vre Gautier Annexes 402 Anne Lise F vre Gautier Annexes Annexe 13 Extrait du contenu de l onglet Correspondance impacts enjeux d IDDAgro version Excel 403 INDICATEURS IMPACTS ENJEUX du DD 1121314151617 ES a5 6 a7 8 climatique des intrants Indicateur Quel est l impact de la producti on agricole des agro re
338. giner que le fait de travailler sur des produits naturels soit suffisant pour compenser aux yeux de ces personnes un emploi insatisfaisant qu il soit dangereux trop peu r mun r ou pr caire On peut aller plus loin et questionner galement la finalit des produits obtenus en valorisant de la biomasse ou des agro ressources Tous les usages de ces ressources par nature limit es bien que renouvelables au final concurrentiels les uns des autres sont ils acceptables ou justifiables face aux enjeux du d veloppement durable 7 En mati re de durabilit la premi re le on tirer de ces quelques conclusions semble donc tre de se m fier avant tout des raccourcis intellectuels et des solutions paraissant simples mais risquant t t ou tard de se r v ler tre de fausses bonnes id es Mais comment s assurer alors de l absence d effets pervers d clench s par des innovations a priori cologiquement int ressantes Combien de crit res doivent tre pris en compte et quels sont ils Comme le Miscanthus en Europe 68 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 C est ainsi que ces nouvelles applications par les questions qu elles soul vent alors m me qu elles ont vocation apporter des r ponses aux enjeux cologiques et humains actuels se r v lent tre de v ritables d fis pour le monde de l agro industrie Quelles sont donc les conditions de la durabilit Quelles sont les m
339. gricultural commodities Deforestation and loss of biodiversity had already reached unsustainable levels before the recent surges in biofuel demand and it is difficult to link direct causality of land use changes in one region or country to biofuel production in another Nevertheless the potential for negative indirect impacts is high and within the spirit of the Precautionary Principle sustainable biofuel supporters should be assured that their good intentions do not have unintended consequences Unfortunately there is to date no scientific consensus as to how to quantify the amount of land use change or food price increases attributable to biofuel production As stated in the Sustainable Biofuel Consensus Available at http EnergyCenter epfl ch Biofuels reached by a group of biofuels experts who met in Bellagio Italy in April 2008 addressing indirect impacts explicitly requires continued global research to identify and quantify links between biofuels and land use change mechanisms to promote biofuels that do not have negative land use change impacts mechanisms that mitigate these negative impacts but do not unduly increase transaction costs for producers and social safeguards at the national level that ensure that vulnerable people are not further disadvantaged through food and energy price increases and other potential negative economic side effects The criteria below aim to address the direct activities that farmers an
340. gricultural pricing biofuels projects require significant investments that might limit their initial capacity to invest substantially in sustainability measures Depending on the feedstock and on the level of development of the country of production the investment required to comply with the RSB standard might vary significantly especially where producers do not benefit from public support and where capital is scarce and expensive For these reasons the RSB s approach will favor gradual and balanced improvements in compliance with the standard A note on economic sustainability According to the triple bottom line approach of sustainability biofuels shall be environmentally sound socially fair and economically viable While some aspects of the economic sustainability of biofuel projects can be assessed at the production unit level others depend on national macro economic policies To ensure a level playing field for global biofuel production domestic use and trade macro economic policies such as trade barriers and distortive subsidies that disrupt global food and biofuel markets should also be addressed by the appropriate authorities If produced sustainably biofuels can create opportunities for developing countries with a comparative advantage in their production to in some cases even export biofuels to countries that need them A note on direct vs indirect impacts Throughout the course of this first year of standards development it bec
341. gure 48 Une d finition op rationnelle du d veloppement durable une finalit deux d fis Ol SEPt SMJOUXs CP es ee sate aie ae 162 Tableaun7 entre les sept enjeux du d veloppement durable retenus et les quatre conditions de la durabilit d finies par TNS 164 Figuren19 Approche th orique pour la conception d un outil d analyse et d valuation de la durabilit des projets soumis au p le IAR influence des impacts des projets sur les enjeux du d veloppement durable 167 Tableau n8 Inventaire des impacts potentiels d un projet type de valorisation d agro ressources par tape du cycle de vie impacts environnementaux et sanitaires et certains impacts socio conomiques 170 Tableau n9 Cat gories d impacts et enjeux du d veloppement durable attribu s aux impacts potentiels recens s pour l tape de production des 5 171 Figure n20 Cat gories d impacts et enjeux du d veloppement durable attribu s aux impacts potentiels recens s pour l tape de production des agro ressources illustration 172 Tableau 10 Tableau de conversion des valeurs prises par les indicateurs pour l agr gation partielle et le calcul des indices 181 Tableau n41 Int r t potentiel pour estimer l impact sur les milieux et la sant humaine des missions et
342. h re en l espace de quelques d cennies 20 Ces six gaz effet de serre sont le dioxyde de carbone CO2 le m thane CH4 le protoxyde d azote N20 l hexafluorure de soufre SF6 les hydrofluorocarbures HFC et les hydrocarbures perfluor s ou perfluorocarbures PFC l C est ainsi que de nombreux espoirs se cristallisent sur les d cisions que pourra prendre la nouvelle administration f d rale am ricaine partir de janvier 2009 suite aux lections pr sidentielles de novembre 2008 aux Etats Unis 22 La 13779 conf rence COP 13 des Nations unies sur les changements climatiques par exemple qui s est tenue Bali en d cembre 2007 a port sur la d finition d une feuille de route des discussions visant prolonger le protocole de Kyoto au del de 2012 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 augmentation de la temp rature plan taire moyenne suite au renforcement de l effet de serre est la cons quence la plus directe et d j visible de ce ph nom ne Parmi ses effets on pr voit et observe d j la fonte des grands r servoirs d eau douce terrestre que sont les glaciers l augmentation du niveau des mers et des oc ans le d r glement des pr cipitations la perturbation de grands m canismes de r gulation plan taires tels que le Gulf Stream ou encore l augmentation des occurrences de ph nom nes m t orologiques extr mes comme les ouragans Un des sujets de pr
343. hapitre 4 Production des engrais valeurs moyennes en kg q ha Betieraves conventionnelles Types de cultures ea 6 Tableau n 15 Emissions de GES associ es la production des engrais apport s aux grands types de cultures exprim es en kg q C ha Les cultures ayant l impact le plus faible sont nouveau et assez logiquement le tournesol et la vigne non intensive avec des missions comprises entre 50 et 65 kilogrammes de Carbone quivalent par hectare Les cultures de betteraves conventionnelles de ma s fourrage ainsi que les p turages fertilis s ont un impact moyen entre 100 et 150 kg q C ha alors que les cultures de sorgho de pommes de terre de colza de ma s grain conventionnel de bl conventionnel et de vignes intensives ont un impact plut t fort avec des missions allant de 190 250 kg q C ha En ce qui concerne les missions li es la production de produits phytosanitaires la m thode Bilan Carbone fournit les l ments suivants 8 7 6 5 4 3 2 E 0 Herbicides Fongicides Insecticides Molluscides R gulateurs Valeur par de d faut pour croissance les mati res actives Figure n 21 Emissions de GES li es la production des produits phytosanitaires exprim es en kg q C par kilogramme de mati re active Les produits dont la production met le plus de GES sont de
344. himiques pour lesquels en raison de leur caract re toxique autre que celui d fini dans la mesure 1 voir 9 et 13 ou de leur caract re persistant bioaccumulable et toxique PBT ou tr s persistant et tr s bioaccumulable vPvB tels que d finis internationalement il existe un danger pr sum grave et ou irr versible pour la sant animale et ou humaine et de fa on g n rale pour l environnement sans attendre la preuve formelle d un lien pid miologique afin de pr venir et d viter des dommages sanitaires ou cologiques graves et ou irr versibles Mesure 3 promouvoir l adoption de normes toxicologiques ou de valeurs seuils internationales pour la protection des personnes bas es sur une valuation des risques encourus par les individus les plus vuln rables c est dire les enfants voire l embryon Mesure 4 en application du principe de pr caution adopter des plans ch ance programm e et objectifs de r sultat chiffr s afin d obtenir la suppression ou la r duction strictement r glement e de l mission de substances polluantes toxiques et de l utilisation de produits chimiques mis sur 340 Anne Lise F vre Gautier Annexes march tels que les pesticides sur le mod le de r duction d utilisation de la Su de du Danemark ou de la Norv ge Mesure 5 en raison des menaces graves qui p sent sur l humanit inciter les Etats obliger toute personne publique ou priv
345. hui r pondre qu ils concernent l Homme ou l environnement Il s agit ici de comprendre les composantes de la crise cologique sanitaire et sociale majeure dans laquelle toutes les activit s humaines sont aujourd hui plong es Cet tat des lieux nous permettra au passage de mettre en vidence le r le particulier de l agriculture au sein de ce contexte Nous nous arr terons ensuite sur ces nouvelles valorisations qui sont faites des agro ressources pour donner un aper u des horizons qu elles ouvrent aujourd hui l industrie Enfin pour illustrer la difficult d int grer les principes et les exigences du d veloppement durable dans ces nouvelles activit s nous pr senterons le cas embl matique de la production de biocarburants d origine agricole pour les transports et la controverse que la durabilit du bilan de cette production fait na tre Le chapitre 2 vise pr senter diff rentes approches d velopp es pour l analyse de la durabilit des syst mes Nous nous arr terons tout d abord sur les indicateurs de d veloppement durable dans le but de pr ciser leurs origines les usages qui en sont faits 25 Anne Lise F vre Gautier Introduction g n rale depuis leur apparition ainsi que les principes et les crit res qui r gissent leur s lection et la construction d une batterie d indicateurs Nous pr senterons ensuite et mettrons en perspective les apports de deux autres approche
346. ielle des projets et de leur cycle de vie 157 3 1 2 a Quelle vision du d veloppement durable 2 Identification des enjeux du d veloppement durable dans une approche int grant le cycle de vie d un projet 157 11 Anne Lise F vre Gautier Le d veloppement durable une finalit deux d fis et sept enjeux 158 Analyse des projets sous l angle de l impact des activit s humaines 164 Les impacts des activit s humaines agissent directement sur les enjeux du d veloppement durable 166 3 1 2 0 Inventaire des impacts potentiels g n r s par un projet de valorisation industrielle d agro ressources en vue d identifier des indicateurs de d veloppement durable 167 Identification du cycle de vie d un projet type de valorisation 168 Identification des cat gories d impacts et des enjeux du d veloppement durable concern s pour tous les impacts potentiels reCenSes snena nania R ae ane IR A ete ase 169 Identification des indicateurs de d veloppement durable pour l analyse des 5 172 3 2 Cahier des charges pour la conception d IDDAgro outil d analyse de la durabilit d di au p le LAR av eects kina aes kas ns 173 3 2 1 Caract ristiques recherch es et contraintes impos es pour le d veloppement de l outil et la s lection des indicateurs
347. ien constant aux responsables d cisionnels fournir la capacit institutionnelle indispensable la collecte des donn es leur gestion et la documentation appuyer le d veloppement d une capacit d valuation locale FAUT IL ENCORE CONSTRUIRE DE NOUVEAUX INDICATEURS DE DEVELOPPEMENT DURABLE 2 Faire face la somme de travaux publi s sur les indicateurs de d veloppement durable et toutes les initiatives internationales nationales ou m me r gionales am ne l id e qu aucun acteur n a pour l instant jug les recherches suffisamment abouties pour se passer d laborer ses propres indicateurs Pourquoi La solution universelle la liste id ale d indicateurs de 124 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 d veloppement durable n a t elle donc pas encore t trouv e 7 Mais existe t elle seulement 7 La r ponse est videmment non Plusieurs param tres influencent la construction des indicateurs les contraintes propres au pays la r gion ou l organisme concern mais aussi les besoins et les objectifs en terme de management et de communication Une unique liste d indicateurs peut pr tendre r pondre tous ces besoins tout en correspondant tous les crit res propres l organisme qui veut l utiliser le syst me d indicateurs labor doit avant toute autre consid ration tre adapt la situation qu il traite Mais le plus importan
348. ientifiques publi s et afin d esquisser une vision d ensemble du bilan des biocarburants en terme de durabilit en particulier de premi re g n ration nous allons pr senter ci dessous les principaux l ments au c ur de la controverse LES ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES Impact nerg tique et climatique Au c ur de la controverse sur le bilan environnemental des biocarburants se trouve la discussion sur les r elles conomies d nergies fossiles et d missions de gaz effet de serre qu ils permettent de r aliser Les calculs des nombreuses tudes men es sur le sujet d bouchent sur une tr s large fourchette de r sultats pour chaque fili re de production allant d un bilan tr s bon franchement mauvais en passant par tout juste m diocre Ces carts s expliquent en grande partie par les diff rences entre les hypoth ses adopt es par ces tudes en particulier pour les fronti res des syst mes tudi s et pour les r gles utilis es pour 134 Les principes et crit res de durabilit pour la production des biocarburants rassembl s dans la Version Zero sont pr sent s en d tail en annexe cf Annexe 3 135 Articles 15 16 et 17 de la proposition de directive pr sent s en annexe cf Annexe 4 136 AEE Agence Europ enne de l Environnement Eickhout G J van den Born et al 2008 Local and global consequences of the EU renewable directive for biofuels Testing
349. ier une ou des MTD suffisamment proches des proc d s pour s y r f rer il d terminera la r ponse l indicateur en fonction des r gles pr sent es ci dessus 300 Ces polluants et d chets sont ceux consid r s comme tant les plus probl matiques pour les milieux et ou pour la sant humaine faisant ou devant faire l objet de mesures de r duction l chelle fran aise ou europ enne 301 En dehors du CO d j trait par ailleurs 222 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 Si il ne peut pas identifier de tels MTD il se r f rera l arr t du 24 12 02 et ses annexes II IV cf Annexe 11 pour les consulter Il appliquera alors les r gles suivantes Siles proc d s ou le site globalement doivent rejeter des d chets ou des substances figurant dans ces annexes en dehors du Dans des proportions inf rieures ou gales aux seuils de d claration r ponse MD Dans des proportions sup rieures aux seuils de d claration r ponse D 51 les proc d s ou le site globalement ne doivent rejeter aucun des d chets ou des substances figurant dans ces annexes r ponse N A l avenir si certains polluants ou d chets taient reconnus comme prioritaires en terme de contr le et de r duction de la pollution il serait possible de les mettre en vidence par le biais de cet indicateur ou d un nouvel indicateur sp cifique Cette liste prioritai
350. illance des rejets prescrite dans l arr t pr fectoral d autorisation de l tablissement de calculs faits partir de facteurs d mission ou de corr lation d quations de bilan mati re des mesures en continu ou autres conform ment aux m thodes internationalement approuv es L exploitant tient la disposition du service charg du contr le de l tablissement pendant une dur e de 5 ans les informations sur lesquelles les valeurs qu il a d clar es sont bas es Ces informations contiennent notamment les justificatifs relatifs aux valuations et ou mesures r alis es la localisation et l identification des points de rejet correspondants Non reproduite ici 386 Anne Lise F vre Gautier Annexes Article 6 de l arr t 31 janvier 2008 La d claration pr vue l article 4 du pr sent arr t est effectu e sur le site de t l d claration du minist re charg de l environnement pr vu cet effet ou d faut par crit et est adress e au service charg du contr le de l tablissement Ce service peut demander l exploitant de modifier compl ter ou justifier tout l ment de sa d claration Ces modifications compl ments ou justifications sont transmis dans un format identique celui de la d claration initiale Article 7 de l arr t du 31 janvier 2008 La d claration des donn es d mission d une ann e est effectu e avant le ler avril de l ann e suivante si e
351. imanche Son principe actif le glyphosate est un herbicide non s lectif toxique pour l homme On le retrouve aujourd hui en quantit s importantes dans de nombreux cours d eau ainsi que dans les eaux souterraines Toujours dans le domaine de l agriculture les OGM Organismes G n tiquement Modifi s sont un cas particulier important relever ici Ce sont des organismes vivants micro organismes v g taux ou animaux ayant subi une modification de leurs caract ristiques g n tiques initiales par ajout suppression ou remplacement d au moins un g ne ces modifications ne pouvant survenir sans intervention directe sur le code g n tique des organismes Si les OGM ne sont videmment pas des polluants chimiques pour l environnement ils sont des l ments artificiels pouvant poser dans certains cas des probl mes de diss mination non contr l e La plupart des applications OGM sont encore en phase de recherche mais dans le domaine des plantes agricoles certaines sont d j commercialis es Des plantes OGM sont aujourd hui cultiv es un peu partout dans le monde parfois dans de grandes proportions comme en Am rique du Nord Etats Unis et Canada et du Sud en particulier au Br sil Les modifications g n tiques permettent de conf rer ces plantes des propri t s particuli res comme la r sistance certaines maladies ou parasites de meilleures qualit s nutritionnelles de moindres besoins en eau mais aussi la
352. ing of Version One of the standard to be published in April 2009 The RSB will also develop generic protocols and processes to guide companies and farmers so that they can field test the draft standard in their own supply chains in cooperation with third parties Lessons learnt from these pilot and field tests will be shared in the Implementation Working Group which will then make recommendations to modify the standard based on these lessons These six months will certainly not be the last round of feedback as the science and understanding of biofuels progress our understanding of biofuels sustainability must be updated and the standard adapted periodically at announced intervals so that business can plan accordingly Similarly the full indicators and definitions will need to be developed by the respective Working Groups including perhaps national level interpretations through a process yet to be determined by the Steering Board Finally while continuous improvement and the eventual adoption of good agricultural practices is the goal of many stakeholders in the RSB there is a recognition that small producers may have difficulties complying with some criteria When discussing the implementation of the standard over the next months there will be a need to balance some of the aspirational elements of the standard with practical business realities on the ground Similarly as part of a new and expanding sector subject to highly variable a
353. inra fr presse role positif prairies stockage carbone acc s 17 07 08 Jancovici J M et A Grandjean 2006 Le plein s il vous plait la solution au probl me de l nergie Seuil 185 p 325 Anne Lise F vre Gautier Bibliographie Kan E 2008 L in luctable conversion la chimie verte La Tribune 3 septembre 2008 p 30 Klein A M B E Vaissi re et al 2006 Importance of pollinators in changing landscapes for world crops Proceedings of the Royal Society of London Series B Biological Science Kunstler J 2005 La fin du p trole le vrai d fi du XXI me si cle Plon 370 Levrel H 2006 Biodiversit et d veloppement durable quels indicateurs UMR 51 73 D partement Ecologie et Gestion de la Biodiversit Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales 406 p Marlair G M Demissy et al 2007 Un nouveau challenge offrir une alternative au k ros ne La Lettre Techniques de l Ing nieur Energie 11 p 10 11 Marlair G P Rotureau et al 2008 Booming development of biofuels for transport Is fire safety of concern Fire and Materials published online Jun 20 2008 http www3 interscience wiley com journal 108568393 issue p n a Marlair G P Rotureau et al 2007 La maitrise des risques technologiques comme indicateur de d veloppement durable des nouvelles fili res nerg tiques une r flexion assise sur le cas des biocarburants Premier congr s i
354. int ne semble pas utile dans l imm diat 223 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 4 1 3 Indicateur de l impact socio conomique de l activit de production Le p le IAR a d ores et d j recours un certain nombre de crit res lui permettant d valuer l impact socio conomique des activit s engendr es par le projet Les perspectives retomb es socio conomiques pour le territoire sont analys es via les perspectives de march pr sent es par le projet les d bouch s conomiques potentiels l impact en terme de d veloppement et de maintien des implantations des entreprises et l impact sur l emploi et la cr ation d entreprises Tous ces l ments permettent d exiger des projets analys s un niveau de performance socio conomique satisfaisant pr voir un indicateur suppl mentaire portant sur l impact potentiel C8 ne semble pas utile dans l tat actuel des choses 4 1 4 Les indicateurs relatifs aux impacts de la valorisation des co produits La prise en compte des co produits est capitale d s lors que l on parle de bilan de valorisation d agro ressources Il s agit d un sujet de discussion majeur dans les d bats sur le bilan de certains produits comme les biocarburants L existence de co produits agricoles est in vitable ils sont notamment une cons quence directe de la logique de valorisation de la plante enti re mise en avant par le p le IAR
355. intrins quement destructrice sur le d veloppement durable Les Etats doivent donc respecter le droit international relatif la protection de l environnement en temps de conflit arm et participer son d veloppement selon que de besoin Principe 25 La paix le d veloppement et la protection de l environnement sont interd pendants et indissociables Principe 26 Les Etats doivent r soudre pacifiquement tous leurs diff rends en mati re d environnement en employant des moyens appropri s conform ment a la Charte des Nations Unies Principe 27 Les Etats et les peuples doivent coop rer de bonne foi et dans un esprit de solidarit l application des principes consacr s dans la pr sente D claration et au d veloppement du droit international dans le domaine du d veloppement durable 360 Anne Lise F vre Gautier Annexes 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 Annexe 6 Agenda 21 Sommaire d taill PREAMBULE SECTION I DIMENSIONS SOCIALES ET ECONOMIQUES COOPERATION INTERNATIONALE VISANT ACCELERER UN DEVELOPPEMENT DURABLE DANS LES PAYS EN DEVELOPPEMENT ET POLITIQUES NATIONALES CONNEXES LUTTE CONTRE LA PAUVRETE MODIFICATION DES MODES DE CONSOMMATION DYNAMIQUE DEMOGRAPHIQUE ET DURABILITE PROTECTION ET PROMOTION DE LA SANTE PROMOTION D UN MODELE VIABLE D TABLISSEMENTS HUMAINS INTEGRATION DU PROCESSUS DE PRISE DE DECISIONS SUR L ENVIRONNEMENT ET LE DEVELOPPEMENT SECTION C
356. iomasse et en particulier les ressources v g tales issues de l agriculture et de la sylviculture les agro ressources Le principe est de substituer des mol cules carbon es provenant de ressources fossiles par d autres provenant de ressources renouvelables dans le but de r duire la d pendance aux ressources fossiles mais aussi de diminuer les impacts de la pollution g n r e par les modes de production traditionnels L utilisation de ressources renouvelables et la valorisation de la biomasse figurent parmi les engagements pris au niveau europ en mais galement dans le cadre du Grenelle de l Environnement En janvier 2008 le Conseil et le Parlement Europ en ont ainsi soumis une proposition de directive portant sur la promotion de l utilisation d nergie d origine renouvelable projet de directive vise porter la part des nergies renouvelables dans la consommation nerg tique europ enne finale un minimum de 20 d ici 2020 et fixe des objectifs nationaux pour chaque Etat membre Un objectif similaire est repris dans le cadre du Grenelle de l Environnement Nous allons pr senter ici quelques exemples illustrant le potentiel et l tendue des applications en mati re de valorisation de biomasse pour les secteurs de la production d nergie de la chimie et des mat riaux 80 Proposal for a directive of the European Parliament and of the Council on the promotion of the use of energy from re
357. ion l une et ou l autre de ces substances ou produits et le d veloppement des maladies 9 Consid rant qu au plan toxicologique un certain nombre de ces substances ou produits chimiques sont des perturbateurs hormonaux qu ils peuvent tre canc rog nes mutag nes ou reprotoxiques CMR chez l homme ce qui signifie qu ils sont susceptibles d induire des cancers des malformations cong nitales et ou des st rilit s que certaines de ces substances ou produits peuvent tre en outre allergisants induisant des maladies respiratoires telles que l asthme que certains d entre eux sont neurotoxiques induisant des maladies d g n ratives du syst me nerveux chez l adulte et une baisse de quotient intellectuel chez l enfant que certains sont immunotoxiques induisant des d ficits immunitaires en particulier chez l enfant et que ces d ficits immunitaires sont g n rateurs d infections en particulier virales que les pesticides sont r pandus volontairement en grande quantit dans l environnement alors qu un grand nombre d entre eux sont des polluants chimiques toxiques pour l animal et ou pour l homme et l environnement 10 Consid rant que les enfants sont les plus vuln rables et les plus expos s la contamination par ces polluants qu un grand nombre de ces substances ou produits toxiques traversent la barri re placentaire et contaminent l embryon qu ils se concentrent dans le tissu gr
358. ion du valorisation du valorisation valorisation m thane m thane nerg tique nerg tique Nature du d chet Inertes m taux min raux Non fermentescibles mais combustibles plastiques d chets alimentaires 290 37 papiers cartons Fermentescibles et combustibles d chets dangereux solides min raux tr s peu r actifs volutifs et solubles enfouissement Valeur moyenne des missions li es au transport 4 kg qu C tonne Emissions de GES associ es l limination des d chets Emissions exprim es en kg q C tonne de d chet Les r ponses propos es distinguent deux cas si le produit issu du projet n est pas cens se substituer un autre produit identifi les r ponses sont fournies par le tableau suivant Emissi kg Mode de traitement Mise en Mise en 3 Incin ration Incin ration d charge d charge Nature du d chet sans Recyclage inertes mingra N N N Non fermentescibles mais combustibles P q Fermentescibles et d chets alimentaires O N N N combustibles papiers cartons N d chets dangereux solides min raux tr s peu r actifs volutifs et solubles enfouissement R ponses admises par l indicateur relatif l impact climatique de l limination des rejets et d chets issus de l utilisation du produit hors cas de substitution
359. ion ou de consommation L indicateur repose donc nouveau sur les facteurs d missions pr sent s dans le Tableau n 27 Indicateur n 34 Quel est l impact de la fin de vie des produits sur le climat Les r ponses admises sont fonction de la nature du d chet que constitue le produit en fin de vie et du mode d limination Emissions en kg qu C tonne Mode de traitement Mise en Mise en d charge d charge Nature du d chet sans avec hi __ _ Recyclage AN ue valorisation valorisation valorisation valorisation m thane m thane nerg tique Incin ration Incin ration Inertes m taux min raux Non fermentescibles mais combustibles Fermentescibles et d chets alimentaires combustibles papiers cartons d chets dangereux solides min raux tr s peu r actifs volutifs et solubles enfouissement plastiques Tableau n 35 R ponses admises par l indicateur relatif l impact climatique de l limination du produit en fin de vie S1 le produit en fin de vie est compos de plusieurs l ments destin s tre trait s s par ment dans plusieurs de ces fili res le porteur de projet attribuera une r ponse globale en tenant compte de la proportion de chaque l ment S il doit subir un autre traitement que ceux cit s ci dessus le porteur de projet est invit pr ciser et d terminer la r ponse correspondante 31
360. ions Support R amp D innovation projects dealing with biomass valorisation within 4 industrial sectors chemistry materials energy food Support biorefineries development SUSTAINABILITY 21st CENTURY CHALLENGES Global change Well being and Inequalities Climate Biodiversity Water Unfair change and wealth ecosystems sharing health and dignity Natural resources and fossil energy depletion gt New industrial constraints and needs SUSTAINABILITY ASSESSMENT A decision support system is being developed to assess the sustainability of research and development or production projects submitted to the IAR cluster This assessment tool is a list of mainly qualitative sustainability indicators Main characteristics of the decision support system Takes into account each step of the life cycle from agricultural crops production to the use and end of life of final products Uses a limited number of indicators distributed according to sustainability themes An index is calculated for each theme Includes interpretation guidelines to facilitate results exploitation It will enable the IAR cluster to compare the projects sustainability level with its own sustainability targets SUSTAINABILITY APPROACH Fossil energy resources depletion Natural resources depletion except water and energy Ecosystems deg
361. ions repr sentent la base informationnelle sur laquelle doivent s appuyer les indicateurs Des contraintes de temps et de moyens concernant la mise en uvre de l outil en lui m me pour analyser les projets sous l angle du d veloppement durable en cas d absence d incitation forte la part du p le IAR la plupart des porteurs de projets et les acteurs du p le ne seront pr ts consacrer qu un temps et des ressources assez limit s la r alisation de cette analyse ou la recherche des informations n cessaires L enjeu tait d s lors de trouver un quilibre entre la mesure des contraintes que cet outil d aide la d cision allait imposer aux porteurs de projets et la n cessit de garantir un r sultat fiable et pertinent UN OUTIL DE SENSIBILISATION Outre un besoin d analyse et d valuation des projets un fort besoin de sensibilisation tait identifiable au sein du p le IAR d s 2005 la plupart des membres et des acteurs du p le manquaient d informations sur les enjeux du d veloppement durable pour leurs activit s m me si ce besoin n tait pas clairement ressenti ou exprim C tait un enjeu incontournable pour l outil en gestation le risque tait de d velopper un outil d experts alors qu il ne s adresse pas des experts Cet outil devait donc la fois tre largement accessible 236 En particulier Daniel Thomas et les membres du groupe de travail en charge
362. ipgp jussieu fr viollier enseignement cours_fsnp_o2_2007 pdf CYCLE TERRESTRE N ATMOSPHERE CYCLE OCEANIQUE N2 N20 CO2 N 0 CO No N20 CO D nitrification Fixation D nitrification Sch ma simplifi du cycle de l azote Source Pierre Andr Bourque Universit de Laval http www ggl ulaval ca personnel bourque intro pt planete_terre html 333 Anne Lise F vre Gautier Annexes kage d eau dans Sublimation si _ Evap US Department of thet D Illustration by John M http water usas gov edu watercycie U S Geological Survey Sch ma du cycle de l eau Source http ga water usgs gov Figure n 27 Sch ma simplifi du cycle du phosphore Source Pierre Andr Bourque Universit de Laval http www gel ulaval ca personnel bourque intro pt planete_terre html 334 Anne Lise F vre Gautier Annexes R flexion des radiations solaires p STRATOSPH RE SO Altitude de 10 15km TROPOSH RE Pluies acides Pluies acides cos 2 Plancton Sch ma simplifi du cycle du soufre Source Pierre Andr Bourque Universit de Laval http www ggl ulaval ca personnel bourque intro pt planete_terre html ATMOSPHERE dans CO2 760 Gt dans Ch4 10 Gt D forestation Photosynth se Respiration Oxydation BIOSPH RE dans matier des Ab
363. ique de l limination des rejets et d chets issus de l utilisation du produit en cas de substitution 235 19 Anne Lise F vre Gautier Tableau n 30 Impact de l utilisation du produit par unit de produit sur les ressources naturelles autres que l nergie et l eau valeurs prises par l indicateur cas de SUBSETUTIGNE RS e ne ere ee cht LR RE nt eli Sites 236 Tableau 31 Impact net de l utilisation du produit sur les ressources en eau par unit de produit valeurs prises par l indicateur dans le cas d une substitution 237 Tableau n32 Impact net de l utilisation du produit en termes de quantit s de rejets et de d chets par unit de produit valeurs prises par l indicateur dans le cas d une SUBSTITUTION ARR en eee 238 Tableaun33 Effet environnemental direct net de l utilisation du produit valeurs prises par l indicateur dans le cas d une substitution 239 Tableau n34 Impact environnemental et sanitaire net des missions rejets et d chets li s l utilisation du produit issu du projet valeurs prises par l indicateur dans le cas d une EL en eae ess nt me altel aes na inde ee ie 240 Tableau n35 R ponses admises par l indicateur relatif l impact climatique de l limination du produit en fin de vie 243 Tableau n36 Extrait de l onglet Caract ristiques g n rales d IDDAgro version Excel 248 Tableau n37 Extrait de l onglet
364. ique englobe un certain nombre de ph nom nes pour la plupart mal d crits car in dits jusqu aujourd hui et dont les scientifiques du monde entier 160 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 3 s attachent anticiper les m canismes et les cons quences Celles ci sont tr s redout es dans la mesure o elles affecteront une tr s grande partie de la population et des cosyst mes mondiaux notamment les plus vuln rables et o elles seront vraisemblablement irr versibles L rosion la biodiversit la biodiversit d signe la diversit du monde vivant terrestre Cette diversit est une richesse inestimable et irrempla able notamment en termes de services rendus l humanit Qu on lui accorde une valeur conomique thique cologique ou autre la biodiversit est aujourd hui un sujet de pr occupation majeur sous la pression des activit s humaines destructions pollutions et nuisances etc le taux actuel de disparition des esp ces est tel qu il s apparente aux grandes crises d extinction d j rencontr es par la biodiversit terrestre au cours de l histoire de la plan te La d gradation des cosyst mes sous la pression de l urbanisation et de la conversion des sols de l extraction et de la consommation de ressources naturelles mais aussi des missions polluantes les cosyst mes terrestres sont tr s fortement sollicit s par les a
365. ires li s a la distribution Sites de stockage et paysages mpact nerg tique net de l utilisation du produit mpact climatique net de utilisation du produit mpact climatique de limination des d chets issus de l utilisation du produit mpact net de l utilisation du produit sur les ressources naturelles Consommation d eau i e l utilisation du produit Volume de rejets et d chets g n r s par utilisation du produit Effet environnemental direct net de l utilisation du produit issu du projet Effet sanitaire direct net de l utilisation du produit issu du projet mpact environnemental et sanitaire net des rejets missions et d chets li s utilisation du produit mpact climatique de limination Indicateur n 12 Quel est l impact sur les ressources en nergies fossiles et sur le climat des caract ristiques des ventuels stockages interm diaires lors de la distribution Indicateur Quel est l impact environnemental et sanitaire des missions li es au transport pour la distribution Indicateur n 14 Quel est le risque environnemental et sanitaire associ aux transports et aux ventuels stockages interm diaires pour la distribution 2 Indicateur n5 Quel est l impact sur l occupation des sols et sur le paysage des ventuels sites de stockage interm diaire pour la distribution des produits Indicateur n 25 Quel est l impact net de l utilisation du p
366. ise F vre Gautier Partie Chapitre 1 En 2008 l OCDE prend plus clairement position sur la question en estimant que les mesures visant r duire la consommation d nergies fossiles qui sont ax es sur le remplacement des carburants fossiles par les biocarburants devraient se concentrer davantage sur la r duction de la consommation d nergie surtout dans le secteur des transports En r gle g n rale les co ts associ s la r duction des missions de GES obtenue gr ce aux conomies d nergie sont nettement inf rieurs aux co ts des mesures visant remplacer certaines sources d nergie par d autres L OCDE fait galement remarquer que les co ts associ s la r duction des missions sont souvent bien moindres dans d autres secteurs que celui des transports gt QUELLES PERSPECTIVES 2 La question de l valuation du bilan des biocarburants De nombreux travaux et recommandations visant am liorer le bilan de la production de biocarburants reposent sur la mise au point et l utilisation de m canismes performants d valuation de ce bilan souvent par le biais de crit res de durabilit Si une telle d marche est aujourd hui n cessaire elle doit s accompagner d une volution importante en terme de communication il est en effet capital de cesser d voquer le bilan des biocarburants pour parler de celui de chaque fili re une fili re se d finissant au minimum pa
367. issus de l utilisation du produit Emissions Impact net de l utilisation du produit sur les F4 ressources naturelles non renouvelables autres que l eau et l nergie Ressources naturelles ressources en eau en terme de consommation Impact environnemental net de l utilisation D chets Rejets re du produit Emissions D chets Rejets F7 Impact sanitaire net de l utilisation du produit Emissions Impact net des risques environnementaux et sanitaires li s l utilisation du produit rejets Ma trise des missions manipulation incendie risques Impact net de l utilisation du produit sur les F5 58186 Anne Lise F vre Gautier Annexes Impacts Ressources en Impacts directs energies induits fossiles Conversion des sols Urbanisation Energies fossiles missions D chets Rejets Ma trise du changement Ecosyst mes Consommation d eau Ressources G Ressources naturelles eau Ma trise des risques rs R partition des richesses R duction des Pa in galit s changes commerciaux Sant et dignit humaine 0 Anne Lise F vre Gautier Annexes Etape G Fin de vie IMPACTS ENJEUX du DD 11213 415 617 Cat gorie Intitul de l impact d impact Energies fossiles Biodiversit Ecosyst mes R partition des richesses Sant et dignit humaine Impact
368. istiques du projet fournies par le porteur de projet et pr sent es au p le IAR lors de la candidature en vue d une labellisation des estimations sur les caract ristiques du projet galement demand es au porteur de projet et enfin des donn es de r f rence qui ont t recherch es chaque fois que cela s est av r n cessaire Ce dernier type d informations intervient en particulier lorsque la capacit du porteur de projet fournir des donn es fiables et exploitables risque de limiter l int r t du r sultat fourni par l indicateur La disponibilit et la fiabilit des donn es constituent en effet la principale difficult rencontr e dans la construction de cette m thode d analyse de la durabilit la premi re cons quence tant le recours des informations majoritairement qualitatives Lorsqu ils peuvent tre renseign s les indicateurs finalement s lectionn s ne peuvent prendre que cinq valeurs qualitatives caract risant l effet sur la durabilit du projet de l impact qu ils cherchent valuer favorable moyennement favorable neutre moyennement d favorable et enfin d favorable Le calcul du r sultat final en termes de durabilit se fait via l agr gation partielle des indicateurs renseign s les r ponses recueillies tant converties en valeurs num riques et synth tis es par le biais d une moyenne simple Pour chacun des sept enjeux du d veloppement
369. it 280 000 tonnes d thanol qui pourront tre produit par Cristanol Le tout doit fonctionner avec un apport de 1 000 000 tonnes de betterave et 500 000 tonnes de bl par an ce qui correspondrait une surface de 68 000 hectares gt En contre partie les sous produits de la production d thanol s l veraient 70 000 tonnes de pulpes et 175 000 tonnes de dr ches an valorisables alimentation animale La desserte du site par une ligne de chemin de fer doit permettre terme d all ger l impact du transport des mati res premi res et des produits finis 338 D apr s les hypoth ses prises par Cristanol en termes de rendements agricoles 339 Source www cristal union fr 28 10 2008 270 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 5 1 1 b Un projet d analyse de la durabilit de la production de biocarburants du site de Bazancourt Pomacle L id e l origine de cette tude tait de r aliser en s appuyant sur un cas r el un test de l outil d velopp au cours de la th se Lorsque d but 2007 les travaux se sont orient s vers la conception d un outil d valuation ex ante il est rapidement apparu que celui ci pourrait tre appliqu moins d adaptations lourdes voire contraires sa nature au cas d un site de production r el et en fonctionnement semblait n anmoins tr s important aux partenaires de ces travaux et notamment au p le IAR de
370. ive qu elle offrirait en terme de disponibilit d informations construire notre approche en nous appuyant sur elle nous semble tre un trop grand risque pour le caract re op rationnel de nos indicateurs Cette question de l int r t d une plus grande collaboration entre les acteurs industriels et les acteurs agricoles est cependant tr s importante et doit tre port e l attention des porteurs de projets Elle ouvre la voie une meilleure ma trise des impacts de l ensemble de la fili re Pour estimer la toxicit et l cotoxicit des intrants agricoles utilis s les indicateurs s lectionn s devront donc faire appel des informations qui soient pertinentes tout en restant bien plus simples que la composition de ces intrants et les doses utilis es Quelles sont les donn es imm diatement disponibles et quel int r t pr sentent elles au regard de la question qui nous occupe 192 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 Int r t des informations Information connues par rapport aux impacts des intrants Vari t s cultiv es Assez fort Caract ristiques impos es par le projet ou le produit issu q P pro Tr s variable du projet aux agro res sources Type d exploitation agricole qui produit les agro ressources exploitation conventionnelle ou biologique Nature du fournisseur coop rative ou exploitant s Tr s faible nul Tableau n 11 Int r t potentiel pou
371. ivement tout l enjeu pour un projet est de minimiser ses impacts n gatifs au profit d impacts positifs droite des sept enjeux du d veloppement durable figurent des arcs de cercle reliant les enjeux entre eux ces arcs repr sentent les impacts induits g n r s par les projets Comme il a d j t pr cis les enjeux sont en effet pour la plupart interd pendants En cons quence agir sur un enjeu influencera galement les enjeux qui lui sont corr l s La compr hension de ces impacts induits est d une importance capitale elle repr sente cependant encore dans bien des cas un d fi scientifique S il tait incontournable de faire appara tre ces impacts dans le cadre de cette approche leur prise en compte dans l analyse et l valuation de la durabilit des projets doit cependant s arr ter l Les int grer dans l outil d di au p le IAR supposait en effet d tre capable de cerner pr cis ment chacun d entre eux pour pouvoir l analyser par le biais d un ou plusieurs indicateurs sp cifiques or l impr cision qui entoure la connaissance de ces impacts induits et de leurs m canismes s y oppose 166 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 3 Conversion des sols Ressources en nergies fossiles Climat Energies fossiles SS Biodiversit d chets rejets Consommation CNT
372. jeu d mocratique Chaire d veloppement durable EDF Ecole Polytechnique 27 p 108 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 Dans sa version la plus classique les secteurs ou dimensions du d veloppement durable sont les fameux trois piliers le pilier conomique le pilier environnemental et le pilier social Me Re 187 La durabilit recherch e est alors con ue comme un quilibre entre les trois Cette approche 1 2188 recouvre cependant deux conceptions de la durabilit Une conception forte selon laquelle la durabilit d un mode de d veloppement devrait s appr cier conjointement en termes de durabilit conomique de durabilit sociale et de durabilit environnementale Une conception faible dans laquelle un d veloppement est durable s il est prosp re si cette prosp rit est r partie quitablement dans la population et si elle est respectueuse de l environnement et qui par rapport la conception forte fait l conomie des conditions de durabilit au sein de chacune des dimensions et se contente de postuler qu un d veloppement est n cessairement durable s il prend en consid ration les trois 8 18 dimensions Cette approche le plus souvent prise dans son acceptation faible d bouche sur des listes d indicateurs r partis en trois tableaux de bord un pour chaque pilier du d veloppement durable Ell
373. l 2006 Rapport Plan te Vivante 2006 WWF ZSL GEN 44 p 5 Levrel 2006 Biodiversit et d veloppement durable quels indicateurs UMR 51 73 D partement Ecologie et Gestion de la Biodiversit ECOLE DES HAUTES ETUDES EN SCIENCES SOCIALES 406 p 46 Ce qui peut revenir dire quelles esp ces faut il absolument sauver et lesquelles peut on sacrifier 2 Voir sujet Marris E 2007 What to let go Nature 08 11 2007 p 152 155 7 Millenium Ecosystem Assessment 2005 Ecosystems and human well being Biodiversity synthesis World Resources Institute 100 p 50 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 Aujourd hui la communaut internationale tente de s organiser pour faire face au d fi en novembre 2008 Kuala Lumpur Malaisie une rencontre internationale organis e par le Programme des Nations unies pour l environnement PNUE r unissant les repr sentants de 96 pays et de nombreux experts a permis de faire avancer le processus de cr ation d un groupe intergouvernemental d experts sur la biodiversit Cet organisme b ti sur le mod le du Groupe d experts intergouvernemental sur l volution du climat GIEC devrait porter le nom d Intergovernmental Science Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services IPBES 1 l l d Des l ments de synth se dans les milieux naturels et les organismes vivants Pour terminer ce rapide tour d horizon des principaux aspects
374. l analyse a port sur les impr cisions concernant la d finition de son p rim tre Lorsqu il ne s agit pas d un projet vocation directement industrielle l analyse doit elle porter sur le projet en lui m me ou sur ses d bouch s potentiels Le porteur de projet peut consid rer qu il n est pas directement responsable des d bouch s potentiels de son projet s il n a pris aucun engagement les concernant le projet en lui m me n a cependant qu une courte dur e de vie et a bien pour vocation essentielle de contribuer l obtention de ces d bouch s Il semble donc pertinent dans la plupart des cas et lorsqu il ne s agit pas d un projet industriel de faire porter l analyse et donc les indicateurs sur les d bouch s potentiels du projet Ce point doit absolument tre pr cis d s le d but de l exercice Il semble l aussi possible de le traiter automatiquement pour chaque type de projet tudi en fonction de son degr de maturation le p rim tre de l tude serait d embl e d termin par la nature la vocation et les ambitions du projet Mais ce point pourrait aussi tre confi au porteur de projet ou encore tre assum par le p le IAR En ce qui concerne les r ponses apport es aux indicateurs les plus difficiles d terminer ont concern les missions rejets et d chets des proc d s ainsi que l impact nerg tique et climatique des proc d s Ces indicateurs reposent actuelle
375. l est sign par le Conseil national de l Ordre des m decins ainsi que par l ensemble des conseils nationaux de l ordre des m decins et associations m dicales repr sentatives des 25 Etats membres de l Union europ enne regroup s au sein du Comit permanent des m decins europ ens repr sentant deux millions de m decins europ ens L objectif est de r colter l chelle europ enne un million de signatures pour avoir du poids dans le processus d cisionnel europ en PREAMBULE Rappelant que selon la Constitution de l Organisation Mondiale de la Sant OMS du 7 avril 1948 la sant est un tat de complet bien tre physique mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d infirmit Rappelant l attachement aux principes universels des Droits de l Homme affirm s par la D claration universelle des Droits de Homme du 10 d cembre 1948 et les deux pactes internationaux des Nations Unies relatifs aux droits conomiques sociaux et culturels et en particulier son article 12 1 qui reconnait le droit pour toute personne de jouir du meilleur tat de sant physique et mentale qu elle soit capable d atteindre Rappelant que la Conf rence des Nations Unies sur l environnement a affirm dans la D claration de Stockholm du 16 juin 1972 que l homme a un droit fondamental la libert l galit et a des conditions de vie satisfaisantes dans un environnement dont
376. l et la pr sentation des r sultats L onglet Agr gation pr sente les tableaux o sont rassembl s les indicateurs correspondant chacun des sept enjeux du d veloppement durable o s effectuent automatiquement les calculs d indices L onglet R sultats contient la visualisation graphique finale ainsi que le rappel des informations prendre en compte dans l analyse des r sultats Un aper u est pr sent ci dessous Indicateur n6 Quel est l impact sur les ressou rces en nergies fossiles et sur le climat de la production et de l utilisation d intrants agricoles pour la production des agro ressources 2 Indicateur n7 Quel est l impact sur le climat et sur les ressources en nergies fossiles la m canisation agricole pour la production des agro ressources Indicateur n41 Quel est l impact sur les ress ources en nergies fossiles et sur le climat des modes de transports pr vus pour l approvisionnement en mati res premi res 2 Indicateur n12 Quel est l impact sur les ress ources en nergies fossiles et sur le climat des caract ristiques des ventuels stockages interm diaires lors de l approvisionnement Indicateur 46 Quel est l impact sur les resso urces en nergies fossiles et sur le climat de la unes consommation nerg tique globale du site de production transformation ou des proc d s mis en N MD D NS uvre Indicateur n21 Quel est l impact sur les re
377. la port e des analyses r alis es par IDDAgro restriction que nous avons pr f r e au risque d inapplicabilit ainsi que l impossibilit de mener notre tude sur la durabilit de la production d thanol Bazancourt Ce dernier point laisse planer une ombre sur la perspective pourtant identifi e de compl ter IDDAgro par un volet d di au suivi et l analyse ex post de la durabilit des projets labellis s par le p le IAR dans un tel contexte de confidentialit comment disposer de donn es autorisant la r alisation de ce type d analyse A ce stade ce sont bien les 316 Anne Lise F vre Gautier Conclusion g n rale capacit s m mes du p le obtenir de la part des porteurs de projets agro industriels des informations exploitables pour l analyse de la durabilit qui doivent tre questionn es Une prise de conscience plus pouss e du r le que le p le IAR peut jouer dans l accompagnement des projets agro industriels vers la durabilit nous semble cependant susceptible d am liorer ce bilan Elle pourrait d boucher dans un premier temps sur la mise au point d une v ritable strat gie de d veloppement durable assortie d objectifs plus ou moins long terme pour le p le IAR aux niveaux local et global Une telle strat gie permettrait au p le d ancrer l ensemble de son action dans une position claire connue de l ensemble de ses partenaires et parties prenantes am liorant
378. la production agricole des agro ressources la fin de vie des produits issus du projet Quarante neuf impacts potentiels ont ainsi t identifi s en m me temps que le ou les enjeux du d veloppement durable sur le s quel s chacun d entre eux agit 309 Anne Lise F vre Gautier Conclusion g n rale Les indicateurs de d veloppement durable que nous avons ensuite s lectionn s s appuient directement sur cette analyse et visent caract riser ces quarante neuf impacts potentiels IDDAgro est con u pour une utilisation simple en trois tapes le recueil d informations sur les caract ristiques g n rales du projet le renseignement des indicateurs et pour finir l interpr tation des r sultats obtenus Les indicateurs ont t s lectionn s en s appuyant sur une s rie de crit res simples tous ont t sp cifiquement mis au point pour IDDAgro et doivent pouvoir s adapter sans distinction tous les secteurs d activit du p le ils ont t choisis en nombre raisonnable nous ne voulions pas plus de cinquante indicateurs et s appuient sur une base informationnelle que nous avons identifi e avec pr cision Ils cherchent galement mener l valuation la plus pertinente possible malgr d ventuelles faiblesses de la base informationnelle et se doivent d tre renseign s de mani re transparente Les indicateurs reposent sur trois types de donn es des informations sur les caract r
379. la production d thanol de Cristanol En l absence de toutes donn es caract risant les deux principales unit s du site la distillerie et la sucrerie et le c ur de l tude la production d thanol ces travaux ne peuvent tre men s FCB F d ration Nationale des Coop ratives de Transformation de la Betterave ae Ecobilan FCB et al 2008 Bio thanol de betterave r sultats des analyses de cycle de vie R sultat de l tude Ecobilan PricewaterhouseCoopers sur l thanol de betterave du site d Arcis sur Aube Ecobilan 4 p 2271 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 Ce constat demeure cependant int ressant en lui m me quant la faisabilit et la transparence de l analyse de la production de biocarburants aujourd hui alors que la pol mique est toujours intense il semble fort difficile d analyser pr cis ment les caract ristiques et les performances d un site dont on peut pourtant penser a priori que le potentiel est important et qu il pr sente d ores et d j en raison de ses particularit s un bilan int ressant sur de nombreux points En outre nous ne serions pas les seuls rencontrer ces difficult s P Credoz nous a en effet expliqu que les donn es fournies par son groupe pour la r alisation de l tude faisant suite au Grenelle de l Environnement lanc e en 2007 dataient de plusieurs ann es Quand on conna t la vitesse d volution des techn
380. la qualit lui permette de vivre dans la dignit et le bien tre et que le droit la vie m me fait partie des droits fondamentaux Rappelant que la D claration de La Haye sur l environnement du 11 mars 1989 sign e par 24 pays a confirm qu il s agit pas seulement du devoir fondamental de pr server l cosyst me mais aussi du droit de vivre dignement dans un environnement global viable et de l obligation induite pour la communaut des nations vis vis des g n rations pr sentes et futures d entreprendre tout ce qui peut tre fait pour pr server qualit atmosph re Rappelant que la Convention relative aux droits de l enfant du 20 novembre 1989 impose aux Etats parties dans son article 6 de reconna tre que tout enfant a un droit inh rent la vie et d assurer dans toute la mesure possible la survie et le d veloppement de l enfant et dans son article 24 de reconna tre le droit de l enfant de jouir du meilleur tat de sant possible et de prendre les mesures appropri es pour lutter contre la maladie compte tenu des dangers et des risques de pollution du milieu naturel Rappelant que la Charte europ enne sur l Environnement et la Sant adopt e Francfort le 8 d cembre 1989 affirme que chaque personne est en droit de b n ficier d un environnement permettant la r alisation du niveau le plus lev possible de sant et de bien tre Rappela
381. la valorisation des Q A nae R ponses propos es N MF F NS d sactiv cf tableau par valorisation du co produit d sactiv coproduits Consommation d eau Indicateur n 23 Quel est l impact sur les ae are N MF F NS Z d3n vit e par la valorisation ressources en eau en terme de consommation d sactiv R ponses propos es F NS d sactiv cf tableau des coproduits vit par la valorisation du co produit 2 PEER Indicateur n24 Quel est l impact TOXICE environnemental et sanitaire des missions rejets N MF F NS d4 5n vit e par la valorisation Me A R ponses propos es F NS d sactiv cf tableau et d chets vit s par la valorisation co produit n d sactiv des coproduits Pr ciser les caract ristiques du circuit de distribution Pr ciser 2 Indicateur n 11 Quel est l impact sur les galement les bonnes Impact nerg tique et ressources en nergies fossiles et sur le climat ratiques ventuellement el climatique de la 9 N MD D NS R ponses propos es 0 cf tableau prang e2 e3 4 e5 e6 12 f3 f4 f5 f6i 6 7 gi Impact nerg tique et climatique du stockage interm diaire lors de la distribution Toxicit et cotoxicit la distribution des produits Maitrise des risques environnementaux et sanita
382. lan te Terre D partement de G ologie et de G nie g ologique de l Universit Laval Qu bec www ggl ulaval ca personnel bourque intro pt planete_terre html acc s 04 12 08 AQ Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 LE CHANGEMENT CLIMATIQUE Le changement climatique est un ph nom ne intimement li la perturbation des cycles biog ochimiques terrestres en particulier celui du carbone et celui de l azote On sait d sormais qu il est en grande partie provoqu par l mission dans l atmosph re de gaz effet de serre GES d origine anthropique g n r s en particulier par les activit s industrielles et agricoles Ce ph nom ne in dit est un sujet de pr occupation majeur l chelle internationale Il est l tude depuis 1988 gr ce aux travaux du Groupe d Experts Intergouvernemental sur l Evolution du Climat GIEC La vocation du GIEC n est pas de mener des travaux de recherche mais d examiner valuer et synth tiser les travaux scientifiques relatifs au changement climatique et publi s par les chercheurs du monde entier Il r alise ainsi un tat des lieux actualis de l tat des connaissances rassemble des experts du monde entier regroup s en trois groupes de travail charg s d tudier les aspects scientifiques du syst me climatique groupe de travail I la vuln rabilit des syst mes socio conomiques et naturels aux changements climatiques les cons q
383. large Il faut entendre par l des donn es des renseignements des exp riences pr sent es de fa on appropri e et des connaissances Le besoin d informations se fait sentir tous les niveaux du niveau national et international chez les principaux d cideurs au niveau local et celui de l individu Pour faire face ce besoin grandissant d informations et surtout veiller ce que les d cisions soient de plus en plus fond es sur des informations correctes deux objectifs sont propos s l limination du foss qui existe en mati re d information et l am lioration de l acc s l information Pour les atteindre une s rie de principes d actions d objectifs d activit s et de moyens d ex cution sont propos s Le paragraphe 40 4 pr conise alors l laboration d indicateurs de d veloppement durable pour pallier aux lacunes pr sent es par les outils de mesure traditionnels et soutenir la prise de d cision 102 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 Les indicateurs courants tels que le produit national brut PNB permettent pas d valuer la durabilit des syst mes Les m thodes d valuation des interactions entre les divers param tres de l environnement de la d mographie de la soci t et du d veloppement ne sont pas suffisamment d velopp es et appliqu es Il faut donc laborer des indicateurs du d veloppement durable afin qu ils consti
384. latif la d claration annuelle des missions polluantes des installations class es soumises autorisation 2002 Directive europ enne restructurant le cadre communautaire de taxation des produits nerg tiques et de l lectricit 2003a Conseil de l Europe Directive europ enne visant promouvoir l utilisation des biocarburants et autres carburants renouvelables dans les transports 2003b Parlement et Conseil Europ en 2008 Electricit verte le projet marnais CSD retenu Champagne C r ales Chamtor Cr dit Agricole Nord Est Caisse des D p ts Dalkia Proposal for a directive of the European Parliament and of the Council on the promotion of the use of energy from renewable sources 2008b Commission of the European Communities Publication de la premi re carte mondiale des r serves d eaux souterraines transfrontali res Centre d Actualit s de l ONU http un org apps newsFr storyF asp NewsID 17608 amp Cr UNESCO amp Crl eau acc s 04 12 08 ADEME 2006 Bilan Carbone Calcul des facteurs d missions et sources bibliographiques utilis es version 4 0 Agence de l environnement et de la ma trise de l nergie Minist re Interminist riel de l Effet de Serre 227 p ADEME DIREM et al 2002 Bilans nerg tiques et gaz effet de serre des fili res de production de biocarburants Agence de l environnement et de la ma trise de l nergie Direction des ressources nerg tiques et min
385. les iussisse alorrei iE a aE L Eaa ETE NAE IS 190 Indicateur n 4 culture des agro ressources occasionne t elle un impact sensible sur le paysage 191 Indicateur n 5 Quel est l impact environnemental et sanitaire des intrants agricoles utilis s pour la production des agro ressources 7 194 Indicateur n 6 Quel est l impact sur les ressources en nergies fossiles et sur le climat de la production et de l utilisation d intrants agricoles pour la production des agro ressources 2 200 Indicateur n 7 Quel est l impact sur le climat et sur les ressources en nergies fossiles de la m canisation agricole pour la production des agro ressources 203 Indicateur n 8 Quel est l impact de la production des agro ressources en terme de consommation d eau pour P irrigation sus 206 Indicateur n 9 Si la production des agro ressources est implant e hors du territoire de l Union Europ enne quel est l impact de cette production sur les travailleurs agricoles via l emploi les revenus et les conditions de travail 207 Indicateur n 10 Si la production des agro ressources est implant e hors du territoire de l Union Europ enne quel est l impact de cette production sur l conomie locale 7 208 379 Anne Lise F vre Gautier Annexes Indicateur n 11 Qu
386. les outils du d veloppement durable La d marche TNS ss E e aAa EE AA EEE EATA EEAS Un cadre pour l utilisation d autres concepts et outils du d veloppement 2 2 1 6 L analyse de cycle de un outil d valuation environnementale en volution Fes principes d tips sess eme eme ee esta uae BAe EP A AIN ENT Les difficult s limites et risques li s l utilisation de l ACV Adapter la planification strat gique du d veloppement durable 2 2 2 Quelques r flexions retenir pour l analyse et l valuation de la durabilit 137 2 2 2 a Faire face une multiplication des concepts des approches et des 137 Des outils au service de vis es strat giques 137 Les contraintes de la base informationnelle 138 2 2 2 6 Quelle place pour l analyse et l valuation 7 ii 139 Evaluer par rapport a QUOI Piisi nan an tie a aia iin nn er ere e tant tn rene vd ent 139 L analyse et l valuation face au processus de d cision C ncl sion d Ghapitre 2 nesenas npn Re RS nn Ee 141 PARTIE CONCEPTION ET DEVELOPPEMENT D UN OUTIL D ANALYSE DE LA DURABILITE DES PROJETS DE VALORISATION D AGRO RESSOURCES SOUTENUS P
387. les paysages Mise en uvre de pratiques agricoles diff rentes de l agriculture conventionnelle en terme d impact sur la biodiversit et de recours aux intrants la m canisation et l irrigation Impact social de la production d agro ressources via l emploi les revenus et les conditions de travail des travailleurs agricoles Impact de la production et de la vente des agro ressources sur le syst me conomique local Part des modes de transport doux dans le plan d approvisionnement Longueur du circuit d approvisionnement Consommation nerg tique et d missions de GES des sites de stockages li s l approvisionnement Mise en uvre de mesures d efficacit nerg tique de r duction d missions de GES pour les sites de stockages li s l approvisionnement Consommation du site de production en ressources naturelles faible taux de renouvellement par unit de Emissions de d chets et substances polluantes par rapport aux pr conisations des MTD ou aux seuils des e Importance relative du co produit par rapport au produit principal en unit s de produits Consommation en nergies fossiles missions de GES consommation d eau et impact environnemental et sanitaire des missions rejets et d chets associ s au cycle de vie de chaque produit remplac Part des modes de transport doux dans le plan de distribution Longueur du circuit de distribution Consommation nerg tique et d missions de GES des sites de stockages
388. les porteurs n auront souvent qu une culture limit e en la mati re Les substitutions vis es et notamment les caract ristiques des produits substitu s et des fili res dont ils sont issus Les fili res aval distribution consommation et utilisation fin de vie du fait d un manque d habitude a consid rer un projet en tenant compte de l ensemble de son cycle de vie LA FIABILITE DES INFORMATIONS SUR LES CARACTERISTIQUES DES PROJETS Comme nous l avons vu IDDAgro est con u pour tre utilis par le porteur de projet lui m me accompagn par un expert L analyse du projet repose sur des informations fournies par le porteur de projet via ce qui constitue une auto d claration le porteur de projet est seul d tenteur des informations sur les caract ristiques du projet et ce d autant plus que le projet sera confidentiel Se pose d s lors un probl me de v ridicit de cette d claration comment le p le peut il tre s r du r sultat de l analyse faite par IDDAgro dans la mesure o celle ci d pend directement de la fiabilit des informations fournies par le porteur de projet informations qu il ne peut pas v rifier C est un cas d asym trie d information qui renvoie un probl me de la th orie conomique du principal agent la capacit du r gulateur le principal d pend de sa capacit inciter un autre acteur l agent lui fournir les meilleures inf
389. li s la distribution Mise en uvre de mesures d efficacit nerg tique de r duction d missions de GES pour les sites de stockages li s la distribution Probabilit d occurrence et gravit des cons quences d un accident de transport pendant la distribution Impact de l implantation des ventuels sites de stockage li s la distribution sur les paysages Consommation d nergie de ressources naturelles et d eau missions de GES volumes de rejets et de d chets effet environnemental et sanitaire et toxicit et cotoxicit des rejets et d chets associ s l utilisation du produit remplac en cas de substitution Consommation d nergie de ressources naturelles et d eau missions de GES volumes de rejets et de d chets effet environnemental et sanitaire et toxicit et cotoxicit des rejets et d chets associ s l utilisation du nouveau produit Fili res d limination vers lesquelles les rejets et d chets issus de l utilisation du produit remplac sont orient s en cas de substitution Fili res d limination vers lesquelles les rejets et d chets issus de l utilisation du nouveau produit seront orient s eu a 45 gt 2 gt 5 5 Fili res d limination vers lesquelles le produit fin de vie sera orient Possibilit que le produit en fin de vie abandonn dans l environnement n mette des substances toxiques pour l environn
390. lid for a period of no more than 5 years 7 When an economic operator proffers proof or data obtained in accordance with an agreement or scheme that has been the subject of a decision pursuant to paragraph 4 a Member State shall not require the supplier to provide further evidence of compliance with the corresponding environmental sustainability criterion 8 At the request of a Member State or on its own initiative the Commission shall examine the application of Article 15 in relation to a source of biofuel or other bioliquid and within six months of receipt of a request and in accordance with the procedure referred to in Article 21 2 decide whether the Member State concerned may take biofuel or bioliquid from that source into account for the purposes listed in Article 15 1 Article 17 Calculation of the greenhouse gas impact of biofuels and other bioliquids 1 The greenhouse gas emission saving from the use of biofuel and other bioliquids for the purposes of Article 15 2 shall be calculated as follows a for biofuels where a default value for greenhouse gas emission savings for the biofuel production pathway is laid down in Part A or B of Annex by using that default value b by using an actual value calculated in accordance with the methodology laid down in Part C of Annex VII or 355 Anne Lise F vre Gautier Annexes by using value calculated in accordance with the methodology laid down in Part C of Annex
391. lisation du indicateurs de l impact environnemental et sanitaire des missions rejets et d chets li s a l utilisation du produt ised gso re es tir er caves ner de durs aeaa ba aaa adaa Eea aapa ira eaan 237 Indicateur de l impact des risques environnementaux et sanitaires li s l utilisation du 241 4 1 6 Les indicateurs relatifs aux impacts de la fin de vie des produits 241 4 1 6 a Indicateur de l impact de la fin de vie du produit sur le climat 242 4 1 6 6 Indicateurs pour les impacts environnementaux et sanitaires de la fin de vie du 244 13 Anne Lise F vre Gautier Indicateurs de l impact environnemental et sanitaire des missions rejets et d chets li s la fin de vie du Indicateur de l impact des risques environnementaux et sanitaires li s la fin de vie du produit 4 2 Analyse des r sultats obtenus et perspectives d volution 247 4 2 1 Premi re version d velopp e d IDDAgro et premi re analyse critique 247 4 2 1 a Pr sentation de la forme et du contenu 1 247 4 2 1 0 Premi re analyse critique siennes 250 L int gration des crit res socio conomiques 250 L am lioration des donn es de r f rences utilis es 2
392. lisation entre producteurs agricoles et industrie est une voie d j emprunt e par certaines fili res Elle offre la fois une garantie de d bouch s aux agriculteurs et davantage de moyens l industrie pour ma triser les conditions de production des agro ressources am liorant ainsi sa capacit fonder son activit sur des ressources produites dans de bonnes conditions Elle retire cependant aux agriculteurs la possibilit de fixer eux m mes le prix de vente de leur production au gr des fluctuations des march s et peut dans certains cas leur faire supporter des cahiers des charges tr s stricts et contraignants d finis par l industrie celle ci se d chargeant ainsi d une large partie de sa responsabilit quant aux impacts de la fili re agro industrielle Ces inconv nients unilat ralement support s par les producteurs agricoles rendent ces derniers r ticents adh rer ce sch ma des garanties suppl mentaires du respect de leurs int r ts doivent leur tre apport es Le p le IAR pourrait aujourd hui s impliquer dans la recherche d une nouvelle d finition de ces liens entre industrie et agriculture en vue d am liorer les changes d informations fiables et de qualit entre ces fili res et au final la compr hension et la ma trise des impacts des valorisations agro industrielles Ce faisant l enjeu est cependant de ne pas trop bouleverser les relations entre acteurs et l quilibre
393. lle est faite par t l d claration et avant le 15 mars si elle est faite par crit Pour les installations class es relevant du syst me d change de quotas d mission de gaz effet de serre les dates ci dessus sont remplac es par celle du 15 f vrier Article 8 de l arr t 31 janvier 2008 A la requ te de l exploitant les donn es d mission qu il a d clar es et qui sont de nature entra ner notamment la divulgation de secrets de fabrication ou faciliter des actes susceptibles de porter atteinte la sant la s curit et la salubrit publiques peuvent tre consid r es comme confidentielles et ne sont pas publi es dans le registre des missions polluantes et des d chets Article 9 de l arr t du 31 janvier 2008 En cas d absence de d claration ou de d claration incompl te d un exploitant d un tablissement vis l article 4 du pr sent arr t le service charg du contr le de l tablissement peut se substituer lui et d terminer sur la base des meilleures informations dont il dispose les donn es relatives aux missions polluantes destin es figurer dans le registre des missions polluantes vis l article ler Pour les installations class es soumises autorisation et les stations d puration l absence de d claration ou une d claration incompl te est passible selon le cas des sanctions pr vues par les articles R 216 12 ou R 514 4 du code de l environnemen
394. loin les insecticides avec 7 kilogrammes de Carbone quivalent par kilogramme de mati res actives contre 1 7 2 5 pour les autres types de produits phytosanitaires herbicides fongicides molluscides et r gulateurs de croissance Pour exploiter ces informations il est cependant n cessaire de conna tre pour 198 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 4 chaque type de culture les doses de produits phytosanitaires et plus pr cis ment de mati res actives g n ralement appliqu es Cette information tait d j recherch e pour la mise au point du premier indicateur relatif aux impacts AS et A6 elle n est aujourd hui pas disponible Les missions de GES li es la production de produits phytosanitaires et leur impact sur le climat ne peuvent donc pas tre int gr es dans l valuation pour l instant Enfin pour estimer l impact de la production des intrants agricoles sur l tat des ressources en nergies fossiles des donn s pr cises sur les types et quantit s d nergie consomm e par cette production seraient n cessaires mais ne sont pas disponibles Elles sont cependant fortement corr l es avec les donn es concernant les missions de GES li es cette production celles ci proviennent en effet principalement de l utilisation d nergie fossile En l tat actuel des informations disponibles et exploitables l impact sur les ressources nerg tiques et l impact sur le
395. lors l impact vit par le nouveau produit son impact propre 4 1 5 Indicateur de de l utilisation du produit sur les ressources en nergies fossiles De nombreux produits aujourd hui sur le march n cessitent une alimentation nerg tique pour remplir l usage auquel ils sont destin s Cette alimentation peut directement ou indirectement reposer sur des ressources en nergies fossiles ce qui g n re l impact potentiel F1 Un produit ne n cessitant aucun apport nerg tique pour remplir sa fonction poss de un atout important par rapport un produit d usage quivalent mais consommateur d nergie Dans de nombreux cas cependant ces besoins nerg tiques peuvent tre satisfaits par des nergies renouvelables L indicateur propos ici repose donc sur une estimation pour le produit remplac puis pour le nouveau produit de la consommation nerg tique et du taux de recours aux nergies fossiles Plusieurs cas sont possibles auxquels des impacts peuvent tre associ s 3 rs A 09 Que ces projets soient caract re industriel ou plut t recherche 310 a 2 SRE 2 ave La difficult qui en d coule est bien s r li e la connaissance des produits remplac s et de leurs fili res 311 j Fa Les consommations nerg tiques s entendent ici toutes par unit de produit 230 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 Conso
396. ls nos soci t s doivent faire face ma trise du changement global et la r duction des in galit s Le changement global rassemble cinq composantes ou enjeux et la r duction des in galit s en d signe trois dont une la d gradation des ressources en eau qu elle partage avec le changement global A ce stade l conomie en tant qu outil et non finalit ou enjeu du d veloppement ne constitue pas une composante de cette approche du d veloppement durable Un certain nombre de liens peuvent par contre tre tablis entre cette d finition et la d marche propos e par TNS tudi e dans la premi re partie de ce m moire en particulier avec les quatre conditions de la durabilit Ce parall le pourra tre exploit si le p le IAR souhaite mener des travaux s appuyant plus directement sur le cadre propos par TNS Nous nous sommes ensuite concentr s sur l tude des projets de valorisation d agro ressources en d finissant tout d abord les effets que ces projets pouvaient g n rer Nous avons ainsi d gag neuf cat gories d impacts potentiels Des liens permettent de mod liser l effet positif ou n gatif de ces impacts sur les sept enjeux du d veloppement durable identifi s Sur cette base a t r alis un inventaire des impacts potentiels qu un projet type de valorisation d agro ressources pouvait g n rer tout au long de son cycle de vie un cycle de vie en sept tapes allant de
397. ltats pr sente cependant des limites cf 2 2 1 b dont celle de devoir reposer sur une base de donn es quantitatives relativement pointue 34 En particulier un positionnement transparent 355 Le p le a cr des commissions th matiques portant sur certaines de ses activit s Celle d di e aux biocarburants est ainsi pr sid e depuis d but 2008 par Bernard Chaud directeur de projets charg du d veloppement des biocarburants et des secteurs connexes industrie commerce et recherche depuis le printemps 2007 au sein du groupe sucrier Tereos Cette entreprise est un acteur industriel majeur de la production d thanol en France et au Br sil 356 Transform courant 2007 en Commission d Orientation Strat gique Agro Ressources et D veloppement Durable 293 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 les premiers jours du p le et rassemblant l origine un nombre important de participants est aujourd hui faute de relais et de r elle prise en compte de son travail particuli rement d mobilis Toutes ces observations interrogent notamment quant la capacit du p le d exiger un jour des porteurs de projets des volutions allant dans le sens des recommandations qu il pourrait mettre en particulier celles allant vers une am lioration du bilan cologique ou social des projets Dans une telle n gociation le p le IAR ne dispose en effet que de peu de moyens se limitant en
398. lusion g n rale parmi lesquels la s lection d un nombre d indicateurs appropri aux usages vis s des caract ristiques de pertinence fid lit sensibilit et sp cificit la capacit de r aliser des comparaisons dans le temps et dans l espace et un mode de construction participatif Enfin certains travaux ont d bouch sur la s lection d une liste plus ou moins longue d indicateurs tandis que d autres ont port s sur le calcul d un ou de plusieurs indices agr geant ces listes d indicateurs primaires Ces deux types de travaux pr sentent des avantages comme des inconv nients les deux pouvant r pondre diff rents usages de mani re satisfaisante en fonction de leurs conditions de construction et d utilisation Au final pour une organisation c est sans doute le processus de construction d indicateurs de d veloppement durable en lui m me qui servira le mieux sa progression vers une meilleure int gration de la durabilit dans son activit peut tre m me davantage que l usage de ces indicateurs Nous nous sommes ensuite pench s sur I initiative The Natural Step TNS aujourd hui port e par une organisation internationale apr s avoir vu le jour en Su de Ces travaux proposent la fois une vision du d veloppement durable et une m thodologie pour accompagner la transition des syst mes vers la durabilit Parmi les principaux apports de TNS on trouve la d finition de l
399. lution des captures de Thon Rouge Atlantique de 1982 2006 Pour certaines populations humaines dont l apport en prot ines provient majoritairement voire exclusivement la mer les cons quences de cette surexploitation thon rouge n est qu un exemple sont tr s probl matiques 1 1 1 c L rosion de la biodiversit L puisement des sols comme celui des ressources halieutiques sont des sujets tr s li s un autre grand sujet de pr occupation l chelle mondiale avec le changement climatique l rosion de la biodiversit Sur le devant de la sc ne internationale depuis le sommet de Rio en 1992 et la ratification de la Convention sur la Diversit Biologique CBD la biodiversit est en quelque sorte le c ur de m tier de l cologie Au sens litt ral la biodiversit d signe la diversit du vivant de la plus petite chelle l chelle de la biosph re elle m me Son quilibre d pend de celui des grands m canismes de r gulation plan taires elle m me joue un r le fondamental dans le maintien de conditions favorables la vie sur Terre titre le cas des insectes pollinisateurs est un excellent exemple on estime que plus des trois quarts des cultures agricoles dans le monde d pendent de leur activit pollinisatrice Entre 2001 et 2005 un travail tr s important a t r alis l chelle internationale l initiative entre autres de la Convention s
400. m et compos s exprim s en J4 7440 43 9 1388 tant que Cd 9 10 0 5 389 Anne Lise F vre Gautier Annexes 7440 47 3 1389 Chrome et compos s exprim s en tant 100 50 50 que Cr 9 Chrome hexavalent et compos s exprim s en tant que Cr VI 9 7 30 at 7440 48 4 1379 Cobalt et compos s exprim s en tant 5 40 que 9 7440 50 8 1392 Cuivre et compos s exprim s en tant 100 50 50 que Cu 9 7439 89 6 1393 Fer et compos s exprim s en tant que 3 000 3 000 Fe 9 Mercure et compos s exprim s en tant 7439 97 6 1387 10 1 que Hg 9 ee Mangan se et compos s exprim s en 7439 96 5 1394 tant que Mn 9 200 500 500 7440 02 0 1386 Nickel et compos s exprim s en tant 50 0 20 que Ni 9 eae Plomb et compos s exprim s en tant ee 7439 92 1 1382 que Pb 9 200 0 20 Etain et compos s exprim s en tant 7440 31 5 1380 2 000 200 200 que Sn 9 7440 32 6 1373 Titane et compos s exprim s en tant 100 100 que Ti 9 7440 66 6 1383 Zinc et compos s exprim s en tant 200 100 100 que Zn 9 15972 60 8 1101 Alachlore 0 1 309 00 2 1103 Aldrine 1 0 1 1912 24 9 1107 Atrazine 0 1 57 74 9 1132 Chlordane 1 1 1 143 50 0 1866 Chlord cone 1 1 1 470 90 6 1464 Chlorfenvinphos 0 1 85535 84 8 1955 Chloro alkanes C10 C13 0 1 2921 88 2 1083 Chlorpyriphos 0 1 789 02 06 1147 50 29 3 1148 53 19 0 1143 Total
401. mais aussi les sites de stockage pr sentent parfois des risques environnementaux et sanitaires importants en cas de d versement d incendie ou d explosion lors d une collision par exemple C est un aspect qui doit tre ma tris et dont il est souhaitable que le porteur de projet ait conscience Un risque se d finit comme tant le produit de la probabilit d occurrence d un v nement avec la gravit des cons quences associ es cet v nement Les impacts potentiels 5 et ES correspondant au risque associ aux stockages et aux transports pour l approvisionnement et la distribution peuvent donc tre approch s par l indicateur propos ci dessous Indicateur n 14 Quel est le risque environnemental et sanitaire associ aux transports et aux ventuels stockages interm diaires pour l approvisionnement en mati res premi res la distribution Cet indicateur admet quatre r ponses d apr s le tableau ci dessous Probabilit d occurrence d un accident li aux transports Faible ou nulle Moyenne N gligeables N N Cons quences en cas d accident li au Probl matiques MD transport Graves ou tr s graves Tableau n 20 Valeurs prises par les indicateurs relatifs aux risques environnementaux et sanitaires li s aux transports et aux stockages pour l approvisionnement ou la distribution Cet indicateur repose sur l appr ciation personnelle du porteur de projet m me si c
402. me de d chets et rejets issus de la fin de MAR EN eee 244 381 Anne Lise F vre Gautier Annexes Indicateur n 36 Quel est l impact de la composition du produit en fin de vie sur sa ZAA capacit tre r utilis ou recycl tn 245 Indicateur n 37 Quel est le risque environnemental et sanitaire associ la fin de vie des produits en particulier cas d abandon de d chets dans l environnement 246 382 Anne Lise F vre Gautier Annexes Annexe 11 Arr t du 31 01 08 relatif au registre et la d claration annuelle des missions polluantes et des d chets Abroge l arr t du 24 12 02 relatif la d claration annuelle des missions polluantes des installations class es soumises autorisation Journal Officiel n 62 du 13 mars 2008 NOR DEVP0773558A Vus Le ministre d Etat ministre de l cologie du d veloppement et de l am nagement durables Vu la convention sur l acc s l information la participation du public au processus d cisionnel et l acc s la justice en mati re d environnement sign e Aarhus le 25 juin 1998 et ses protocoles Vu le protocole relatif aux registres des rejets et des transferts de polluants Protocole PRTR fait Kiev 21 mai 2003 Vu le r glement CE n 2150 2002 du Parlement europ en et du Conseil du 25 novembre 2002 relatif aux statisti
403. men s tre mis en uvre ouvre de plus une perspective int ressante de r ponse adapt e aux besoins humains 261 Buclet et A L F vre Comment concilier agriculture durable et comp titivit d un territoire dominante agricole Article soumis 299 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 Favoriser les activit s agro industrielles sortant du sch ma de production de masse o la rentabilit repose sur des volumes de production lev s pour se concentrer sur le d veloppement d activit s de production haute valeur ajout e reposant la fois sur de petits volumes et sur des emplois hautement qualifi s Cette volution serait en faveur du d veloppement socio conomique des territoires via des activit s rentables et g n ratrices d emplois de qualit Elle permettrait galement de minimiser la pression portant sur la demande en agro ressources ainsi que le risque de concurrence entre leurs usages mais aussi d encourager la mise en place d une production agricole cologiquement responsable 300 Anne Lise F vre Gautier Anne Lise F vre Gautier Anne Lise F vre Gautier Conclusion g n rale CONCLUSION GENERALE Nous avons cherch tout au long de cette th se apporter des l ments de r ponses aux probl mes pos s par les valorisations non alimentaires d agro ressources au regard des enjeux du d veloppement durable en nous penchant tout particuli
404. mener un projet permettant d appliquer notre d marche d valuation de la durabilit un site de production en fonctionnement Le projet s est alors orient vers un travail en deux temps une premi re approche de la durabilit du site via les indicateurs d velopp s sans exploiter toutes les informations disponibles sur le site n cessairement compl t e ensuite par une analyse plus approfondie mettant profit des donn es quantitatives sur les caract ristiques et fonctionnement du site D s lors des contacts ont t pris avec les responsables du site de Bazancourt Pomacle en vue de leur pr senter et de pr parer conjointement ce projet tandis que parall lement et tout au long de l ann e 2007 avan aient les travaux de conception puis de d veloppement de IDDAgro La proposition d tude progressivement d finie comprenait notamment une mod lisation du m tabolisme industriel du site de Bazancourt Pomacle c est dire de son fonctionnement global analys sous langle des changes de flux en particulier de mati re et d nergie au sein du site Les pratiques de mutualisation caract ristiques de ce site de raffinerie v g tale rel vent en effet d une mise en uvre spontan e du concept d cologie industrielle et constituent en tant que telles des signaux favorables pour la performance globale du site en terme de durabilit cet gard ce projet repr sentait pour les p
405. ment sur des r f rences aux aux MTD et au registre iREP donc la directive IPPC Il appara t que ces r f rences restent encore peu connues des porteurs de projet surtout au sein de PME PMI Si la pertinence et la fiabilit de ces sources ne sont pas remises en cause aide et accompagnement sont n cessaires pour les utiliser de mani re plus approfondie et en tirer des informations utiles l analyse SUR LA PRISE EN COMPTE DES SUBSTITUTIONS UNE ANALYSE DANS L ABSOLU OU RELATIVE 2 La vocation premi re de nombreux projets est la substitution de produits ou de substances issus de la p trochimie par d autres issus d agro ressources Dans sa version actuelle l analyse r alis e par l outil ne prend en compte les substitutions r alis es par le projet que pour deux tapes de son cycle de vie 283 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 L utilisation des produits lorsque le produit obtenu gr ce au projet est cens tre utilis a la place d un produit d j sur le march g n ralement d origine p trochimique La valorisation des co produits lorsque le projet g n re des co produits qui seront valoris s dans des fili res o ils remplaceront des mati res premi res ou des produits g n ralement d origine p trochimique Outre le fait que ce choix ne consid rer que deux tapes du cycle vie manque de coh rence il peut sembler d
406. mise au point de nouveaux d bouch s pour cette glyc rine Parmi les derni res avanc es citons des travaux portant sur la mise au point d un moyen de produire de l thanol partir de glyc rine par l interm diaire de bact ries de type Escherichia CONTEXTE GLOBAL Les principales motivations qui sous tendent la production de biocarburants et la recherche de nouveaux carburants en g n ral sont bien connues La rar faction des ressources nergie fossile ainsi que les enjeux g opolitiques d une n cessaire ind pendance nerg tique mais aussi bien s r la menace du changement climatique en sont les principaux moteurs Produits partir de biomasse les carburants v g taux sont d velopp s dans le but de remplacer le carbone fossile du p trole ou du charbon par le carbone organique des plantes renouvelable et issu de la photosynth se Les missions de gaz effet de serre g n r es par la combustion de ces biocarburants seraient ainsi compens es par le carbone absorb par les plantes sous forme de Ces nouveaux carburants pr senteraient donc un avantage cologique d cisif en permettant de remplacer les carburants d origine fossile par des carburants d origine renouvelable La production de glyc rine synth tique utilis e pour la production de produits de soin ou de produits pharmaceutiques 103 Gonzalez R A Murarka et al 2008 A new model for the anaerobic fe
407. mized There is no broadly accepted methodology to determine them Practical steps that shall be taken to minimize these indirect effects will include o Maximising use of waste and residues as feedstocks marginal degraded or previously cleared land improvements to yields and efficient crops International collaboration to prevent detrimental land use changes and o Avoiding the use of land or crops that are likely to induce land conversions resulting in emissions of stored carbon Key guidance The use of residues and waste shall not violate Principle 8 on Soil Careful definitions and guidelines for identifying preferred land marginal degraded underutilized etc will be needed The RSB will work with key international and national agencies and experts to try to provide a methodology to measure the indirect impacts of biofuels production for inclusion in the assessment of compliance with this standard and to give guidance to producers 3 f The preferred methodology for GHG lifecycle assessment is as such The functional unit shall be CO2 equivalent in kg Giga Joule kKgCO2equ GJ The greenhouse gases covered shall include CO2 N20 and The most recent 100 year time horizon Global Warming Potential values and lifetimes from the IPCC shall be used Key guidance The RSB will develop guidelines for how substitution allocation by energy content and allocation by market value should be used as there is a risk of mistakes an
408. mmation nerg tique associ e au produit impact Pas de consommation nerg tique La consommation nerg tique globale est jug e faible voire n gligeable dans l absolu Moins de 50 de l nergie consomm e est d origine fossile et la consommation globale est jug e mod r e dans l absolu Moins de 50 de l nergie consomm e est d origine fossile et la consommation globale est jug e forte dans l absolu Plus de 50 de l nergie consomm e est d origine fossile et la consommation globale est jug e mod r e dans l absolu Plus de 50 de l nergie consomm e est d origine fossile et la consommation globale est jug e forte dans l absolu L nergie consomm e est dorigine fossile 100 consomm e est d origine L nergie consomm e est dorigine fossile 100 a 100 Tableau n 23 Impact sur les ressources en nergies fossiles de la consommation nerg tique par unit de produit associ e l utilisation d un produit Lorsque l utilisation du produit a lieu dans le cadre d une substitution l impact net s value de la fa on suivante 2 ere Im i nouv r i Impact apres substitution pact associ au nouveau p cou remplac Impact associ au produit N MD Dp X indicateur d sactiv Tableau n 24 Impact net de l utilisation du produit issu du projet en fonction de la substitution r alis e Au final l indicateur retenu pour valuer cet impact nerg
409. modes de transport doux Ces derniers g n rent en effet galement des impacts m me s ils sont moindres En tous les cas le porteur de projet est invit pr ciser les caract ristiques de ses circuits d approvisionnement et de distribution ainsi que les ventuelles bonnes pratiques mises en uvre INDICATEUR DE L IMPACT DU STOCKAGE SUR LES RESSOURCES EN ENERGIES FOSSILES ET SUR LE CLIMAT Le circuit d approvisionnement ou de distribution peut parfois inclure une ou plusieurs tapes de stockage interm diaire auxquelles peuvent tre associ es des consommations d nergies et des missions de GES il s agit des impacts potentiels B2 et E2 Lorsque de tels stockages existent des mesures peuvent tre prises pour en minimiser l impact nerg tique et climatique efficacit nerg tique recours des nergies renouvelables etc Afin que le p le IAR puisse distinguer les projets incluant de telles mesures l indicateur suivant est propos Indicateur n 12 Quel est l impact sur les ressources en nergies fossiles et sur le climat des caract ristiques des ventuels stockages interm diaires lors de l approvisionnement de la distribution Si aucun stockage interm diaire n est pr vu au cours du circuit d approvisionnement de distribution r ponse N Si un ou plusieurs sites de stockage sont pr vus et qu ils ne g n rent pas ou tr s peu de consommation d nergie fossile ni
410. mpact de la producti on des agro ressources en terme de consommation d eau pour l irrigation Indicateur n9 Si la production des agro ressources est implant e hors du territoire de l Union Europ enne quel est l impact de cette production sur les droits humains via l emploi les revenus et les conditions de travail des travailleurs agricoles Irrigation des cultures Production des agro ressources hors UE et droits humains Indicateur n40 Si la production des agro ressources est implant e hors du territoire de l Union Europ enne quel est l impact de cette production sur l conomie locale Production des agro ressources hors UE et retomb es conomiques locales Indicateur n41 Quel est l impact sur les ressources en nergies fossiles et sur le climat des modes de transports pr vus pour l approvisionnement en mati res premi res 2 Impact nerg tique et climatique du transport des mati res premi res Indicateur n42 Quel est l impact sur les ressources en nergies fossiles et sur le climat des caract ristiques des ventuels stockages interm diaires lors de l approvisionnement Impact nerg tique et climatique du stockage interm diaire lors de l approvisionnement Indicateur n43 Quel est l impact environnemental et sanitaire des missions li es au transport pour l approvisionnement en mati res premi res 2 Toxicit et cotoxicit du transport des mati res premi res
411. mpacts selon un crit re physique comme la masse les impacts sont attribu s aux co produits au prorata de leur masse Le crit re peut galement tre le contenu nerg tique de chaque co produit L affectation des impacts selon un crit re socio conomique comme le prix de march les impacts sont attribu s aux co produits au prorata de leur prix sur un march Cette m thode est difficile mettre en uvre lorsque plusieurs voies de valorisation sont possibles les produits n ont pas la m me valeur sur les diff rents march s vers lesquels ils peuvent tre orient s De plus le prix d un produit sur un march peut lui m me tre soumis de fortes fluctuations La m thode dite des impacts vit s on prend en compte les substitutions que les valorisations de co produits permettent de r aliser On retranche alors au bilan du produit principal les impacts vit s par la valorisation des co produits c est dire les impacts li s la production des produits qu ils remplacent Cette m thode permet de prendre en compte les effets d une substitution ce qui est particuli rement int ressant dans le cas de produits issus d agro ressources souvent con us pour remplacer des produits issus de mati res premi res fossiles La fili re de valorisation choisie est d terminante pour le bilan des co produits Le porteur de projet a t il identifi la meilleure fili re possible R pondre cette que
412. mportant et une victime de premier plan de toutes ces perturbations Les pratiques agricoles intensives sont effet responsables d un recours massif l irrigation la m canisation et des produits de synth se engrais et produits phytosanitaires mais aussi de la d forestation de zones couvertes de for ts primaires telles l Amazonie et l Asie du Sud Est Ce faisant l agriculture contribue l chelle mondiale l ensemble des perturbations cologiques que nous avons pr sent es La plupart des syst mes agricoles risquent en retour de rencontrer des difficult s majeures face l appauvrissement des sols la perturbation des pr cipitations et au durcissement des conditions climatiques locales mais aussi pour les modes de cultures qui en d pendent et 1ls sont r pandus l puisement des ressources nerg tiques fossiles et terme des ressources naturelles de potasse et de phosphates L Homme concern au premier plan par les enjeux alimentaires et socio conomiques de l agriculture est au c ur de ces volutions venir en partie d j observables comme l illustre bien la crise alimentaire mondiale de 2008 premi re du genre et qui d clencha suite une spectaculaire flamb e des prix des denr es alimentaires des meutes de la faim dans de nombreux pays o les conditions de vie sont toujours fragiles Le rench rissement du prix du baril de p trole de mauvaises r coltes
413. mum de connaissances actualis es sur ce sujet de fa on avoir une bonne compr hension des enjeux de ces d veloppements en France en Europe et dans le monde Le travail r alis Bazancourt Pomacle s appuie bien s r sur ces recherches mais c est aussi le cas de l ensemble de l analyse portant sur les impacts potentiels des fili res agro industrielles sur laquelle repose la construction de l outil IDDAgro Il nous semble par contre important de souligner une lacune dans l ensemble de ce travail concernant la fa on dont ces recherches ont t men es Nous aurions en effet souhait r aliser ces travaux de mani re beaucoup plus participative en impliquant davantage 317 Anne Lise F vre Gautier Conclusion g n rale l ensemble des parties prenantes du p le IAR concern es par son processus de labellisation des projets agro industriels 51 le p le t tenu r guli rement inform de l avancement de nos recherches notamment par l interm diaire de r unions du groupe de travail sur le d veloppement durable mais aussi lors de pr sentations r alis es dans ses locaux aucun processus de consultation ou de participation r ellement consistant n a pu tre mis en place Un soutien du p le pour la mise en uvre d un tel processus ou pour la r alisation de certaines tapes de ces travaux par le gain de temps qu il aurait permis aurait sans doute contribu viter ce
414. n l acheminement des produits depuis le site de production vers les ventuels sites de stockage interm diaire et les lieux de consommation ou d utilisation la consommation ou l utilisation des produits L tape G la fin de vie des produits Ces tapes d finissent le p rim tre du syst me tudi par l outil d analyse sa d finition est indispensable pour garantir la prise en compte de l ensemble des aspects du projet Cette d marche rejoint la m thodologie l analyse de cycle de vie pour laquelle il est indispensable de d finir au pr alable les fronti res du syst me tudi ainsi qu une unit fonctionnelle Ici l unit fonctionnelle est g n ralement pour un cas type une unit massique ou volumique de produit La comparaison avec la m thode de l analyse de cycle de vie telle que d finie dans les normes ISO 14040 et suivantes s arr te toutefois l cette m thode n a pas t suivie pour concevoir et d velopper l outil d analyse d di au p le et ce notamment 168 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 3 pour s affranchir des faiblesses qui la rendent inutilisable pour le cas qui nous occupe savoir l analyse ex ante des projets soumis au p le pour labellisation Cette d marche a permis de recenser quarante neuf impacts potentiels pour un projet type cf Tableau n 8 Il tait cependant d ores et d j clair que cer
415. n uvre La r ponse cet indicateur 8 sur les deux facteurs suivants niveau d missions de carbone associ aux types d nergie utilis s moins 60 kg tep entre 250 et 400 kg entre 700 et 1000 ou plus de 1150 kg q C tep La quantit globale nergie utilis e ramen e en ou kWh PCI par unit de produit principal Les consommations associ es d ventuels stockages pr sents sur le site sont comprises dans cette quantit globale d nergie L impact nerg tique et climatique des proc d s tant par nature n gatif voire neutre dans le meilleur des cas l indicateur admet les r ponses D N De mani re g n rale le porteur de projet est comme toujours invit pr senter tous les l ments sur lesquels s appuie sa 2 288 r ponse 288 Certains projets ne pourront faire autrement que d tre not s D sur ce point en raison de leurs caract ristiques intrins ques Cet aspect constituera un de leur point faible qui sera analyser avec le reste de leurs caract ristiques et au regard d autres l ments tels que leur raison d tre leurs objectifs mais aussi le contexte local et global dans lequel ils doivent s ins rer Au final l appr ciation attribu e chaque projet appartient l utilisateur final de la grille c est dire au d cideur en l occurrence le p le IAR au regard de toutes les caract ristiqu
416. n 23 Emissions de GES associ es la m canisation agricole pour diff rents types de cultures en agriculture conventionnelle Emissions exprim es en kg q ha Il est donc possible de classer un certain nombre de cultures en fonction des missions de GES que g n re le niveau de m canisation qui leur est g n ralement associ en agriculture conventionnelle Quatre cat gories de cultures se distinguent Les cultures tr s faible niveau de m canisation de type p turages fertilis s qui n mettent que tr s peu de carbone via la m canisation Les cultures moyennement m canis es comme le sorgho le ma s et le bl pour lesquelles la m canisation g n re de 70 100 kilogrammes d quivalent Carbone par hectare 21 Sur la base d informations fournies notamment par Prolea l Institut du V g tal Ecobilan l ADEME et l INRA 202 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 4 Les cultures fortement m canis es comme les pommes de terre le tournesol les betteraves et le colza pour lesquelles la m canisation g n re de 130 170 kilogrammes d quivalent Carbone par hectare Les cultures tr s fortement m canis es comme la vigne pour lesquelles la m canisation implique des missions 310 kilogrammes d quivalent Carbone par hectare L indicateur propos s appuie sur ces quatre groupes tout en s attachant rep rer des pratiques agricoles impliquant
417. n rations futures S1 la reconnaissance de ces objectifs au niveau mondial est bien en soi un accomplissement majeur les d cliner et les mettre en uvre via des programmes d actions efficaces constitue un immense d fi l chelle plan taire c est l ensemble des organisation humaines qui La liste des principales mesures de premier plan illustre bien l mergence majeure et rapide de cette prise de conscience depuis 1972 ann e de la parution du rapport Halte la croissance du Club de Rome et du Sommet des Nations Unies sur l Homme et l Environnement Stockholm qui d boucha sur la mise en uvre du Programme des nations unies pour l environnement PNUE Convention sur le commerce international des esp ces de faune et de flore sauvages menac es d extinction CITES entr e en vigueur en 1975 Convention de Bonn sur les esp ces migratrices en 1979 Convention de Vienne pour la Protection de la Couche d Ozone en 1985 Protocole de Montr al sur les substances d truisant la couche d ozone 1987 Convention de B le sur les trafics transfrontaliers de d chets dangereux en 1987 Convention sur la diversit biologique en 1992 Convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique en 1992 D claration de Rio en 1992 Convention pour combattre la d sertification et la s cheresse en 1994 Protocole de Kyoto en 1997 Convention d Aarhus sur l acc s a l information la participation du public
418. n avec valorisation nerg tique g n rent par contre un impact positif sur le climat puisqu elles permettent d conomiser jusqu 40 kg q tonne 233 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 Emissions en kg qu C tonne Mode de traitement Incin ration Incin ration d charge sans d charge avec sans avec valorisation du valorisation du valorisation valorisation m thane m thane nerg tique nerg tique Nature du d chet Inertes m taux min raux Non fermentescibles mais combustibles plastiques Fermentescibles et combustibles papiers cartons d chets dangereux solides min raux tr s peu r actifs volutifs et solubles enfouissement Valeur moyenne des missions li es au transport 4 kg qu C tonne Tableau n 27 Emissions de GES associ es limination des d chets Emissions exprim es en kg q C tonne de d chets L indicateur s lectionn pour l impact potentiel reposant sur ces donn es est le suivant Indicateur n 27 Quel est l impact sur le climat de l limination des rejets et d chets issus de l utilisation du produit Hors cas de substitution l indicateur admet les r ponses pr sent es dans le tableau suivant Emissions en kg qu C tonne Mise en Mise en Incin ration Incin ration d charge d charge Valeur Nature du d chet sans Recyclage
419. n du co produit n 7 229 Indicateur n 25 Quel est l impact net l utilisation du produit sur les ressources en nergies fossiles Messer SR nn Eee ne 231 Indicateur n 26 Quel est l impact net de l utilisation du produit sur climat 233 Indicateur n 27 Quel est l impact sur le climat de l limination des rejets et d chets issus d l utilisation produit sa seiserinimeneneainnatuaineatinini eme 234 Indicateur n 28 Quel est l impact net de l utilisation du produit sur les ressources naturelles non renouvelables autres que l nergie et l eau 7 235 Indicateur n 29 Quel est l impact net de l utilisation du produit sur les ressources en eau en terme de consommation d eau 7 236 Indicateur n 30 Quel est l impact net associ au volume de rejets et d chets g n r s par Puthsation ne cree tn and ne ean nt ne 238 Indicateur n 31 Quel est l effet environnemental direct net de l utilisation du produit 238 Indicateur n 32 Quel est l effet sanitaire direct net l utilisation du produit 239 Indicateur n 33 Quel est l impact environnemental et sanitaire net des missions rejets et d chets g n r s par l utilisation du produit 7 240 Indicateur n 34 Quel est l impact de la fin de vie des produits sur climat 7 243 Indicateur n 35 Quel est l impact associ au volu
420. n et sa transparence mais aussi limiter les pertes d informations en se gardant d agr ger de trop nombreux indicateurs en un nombre tr s restreint d indices des solutions interm diaires sont envisageables Rejeter en bloc toute agr gation m me partielle revient par contre laisser toute la responsabilit de l interpr tation des indicateurs reposer sur l utilisateur final Pour un d cideur qui cherche appuyer son action sur des indicateurs analyser un tableau de bord de plusieurs dizaines d indicateurs impliquera bien souvent de privil gier de fa on plus ou moins arbitraire plus ou moins consciente et en tous cas opaque certains indicateurs au d triment d autres Une agr gation m me partielle r fl chie discut e et r alis e de mani re transparente peut viter cette situation En d crivant de mani re d taill e des ph nom nes complexes en multipliant les angles de vue sur les d fis que les organisations doivent relever les indicateurs contribuent la progression de la prise en conscience collective et la recherche d actions appropri es tous les chelons gt En cela les indicateurs synth tiques ne peuvent suffire Enfin selon Boulanger les indicateurs doivent en r alit tre des objets la fois scientifiques et politiques Un double cueil les guette alors tourner le dos au public en devenant des outils d experts ou exclure les citoyens en ne voulant s adres
421. n mati res premi res 2 N MD D NS R ponses propos es 0 5 cf tableau b2 b3 4 b5 b6 ci R ponses propos es N MD 0 5 N Si aucun stockage interm diaire n est pr vu au cours du circuit d approvisionnement Si un ou plusieurs sites de stockage sont pr vus et qu il ne g n rent pas ou tr s peu de consommation d nergie fossile ni d missions de GES MD Si un ou plusieurs sites de stockage sont pr vus avec mise en place de mesures d efficacit nerg tique et de r duction des missions de GES D Si un ou plusieurs sites de stockage sont pr vus sans mise en place de mesures d efficacit nerg tique et de r duction des missions de GES NS Si le porteur de projet ne dispose pas d informations suffisantes pour r pondre Impact nerg tique et Indicateur n 12 Quel est l impact sur les climatique du stockage ressources en nergies fossiles et sur le climat interm diaire lors de des caract ristiques des ventuels stockages l approvisionnement interm diaires lors de l approvisionnement Pr ciser de quels sites de stockage il s agit et pr senter les mesures concern es N MD D NS Indicateur Quel est l impact environnemental et sanitaire des missions li es au transport pour l approvisionnement en mati res premi res 2 Pr ciser les caract ristiques des circuits d approvisionnemen
422. n pourcentage du tonnage total de 25 50 D D MD mati re transporter 0 25 D D D Tableau n 19 Valeurs prises par les indicateurs relatifs aux impacts sur les ressources en nergies fossiles sur le climat sur l environnement et sur la sant humaine de l approvisionnement en mati res premi res ou de la distribution de la production en fonction des modes de transport utilis s et des distances parcourir 78 T Agence Europ enne de l Environnement fourni de nombreuses tudes sur les transports et leurs impacts qui permettent de justifier ce classement entre les modes de transports doux et les autres AEE 2004 Indicator factsheet TERM 2003 27 EEA 31 Overall energy efficiency and specific CO2 emissions for passenger and freight transport Agence Europ enne de l Environnement 11 p 209 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 Les r ponses sont fonction de la part de mati re transport e via des modes de transport doux par rapport au total et d une appr ciation de l importance de la distance parcourir tr s importante importante ou faible Cette appr ciation demand e au porteur de projet est subjective et relativement peu pr cise elle permet malgr tout de prendre en compte le param tre de la distance montrant ainsi que des circuits d approvisionnement ou de distribution longs restent probl matiques du fait de leurs impacts m me en recourant des
423. n scale development Conception application and further reflections New York The Apex Press 114 p 20 Ibid p 17 158 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 3 Table 1 MATRIX OF NEEDS AND SATISFIERS Neee scorcing Dexkentsl categorie Nees categorias SUBSISTENCE ental health equilibrium PROTECTION AFFECTION UNDER STANDING BEING HAVING DOING INTERACTING Living environ ent social se eed proce ate est work By Living space so ial environment welling 12 Privac y intimac y space of ogethe mess aress express emotions share ake care of cut vate appreciate hips relation hips with nature 16 tings of fo ma ive interaction chools univer ities academies bd educational policies com F intuition pline PARTICIPATION 17 ion dedication espect passion IDLENESS uriositia recep iveness im agination reck essness sense f humor tran quility sensuality CREATION assion deter ination intui ettings of par icipative interac on parties as ociations chur hes commun ties neighbor oods family 4 Privac y intimac y paces of close ess free time urroundings andscapes share dissent interact am es spec acl
424. nc au centre de deux processus d importance cruciale et grandissante Le p le de comp titivit Industrie et Agro Ressources en tant que d cideur et acteur d un territoire trouvera bien videmment un int r t utiliser de tels outils et tirer profit des deux types d usages CARACTERISTIQUES Les indicateurs et en particulier les indicateurs de d veloppement durable se r partissent en deux grandes familles les indicateurs ou variables simples et les indicateurs composites dits encore indices synth tiques qui s obtiennent en agr geant des indicateurs simples Les indicateurs composites connaissent un grand succ s mais restent l objet de nombreuses critiques Les indicateurs simples sont quant eux utilis s par batteries regroup es dans des listes appel es bilans ou tableaux de bord qui int grent parfois eux m mes un ou deux niveaux d agr gation permettant de calculer des indices synth tiques On leur reproche leur opacit et leur complexit Le d bat indicateur simple versus indice synth tique est instructif il m rite que l on s y arr te et sera approfondi plus loin dans ce chapitre Il faut galement rappeler que les indicateurs de d veloppement durable ne sont pas toujours quantitatifs C est une diff rence importante par rapport aux indicateurs purement conomiques n en d plaise certains conomistes tous les ph nom nes environnementaux
425. nce en g n ral pouvoir aimer et prouver douleur d sir et gratitude 6 Pouvoir se former une conception du bien et s engager dans une r flexion critique sur la planification de notre propre vie 7 Pouvoir vivre pour et vers les autres tres humains leur manifester notre capacit de reconnaissance et d attention nous consacrer diverses formes d intervention sociale et familiale 8 Pouvoir vivre dans le souci de et en relation avec les animaux les plantes le monde de la nature 9 Pouvoir rire jouer et nous adonner des activit s r cr atives 10 Pouvoir vivre notre propre vie et pas celle de quelqu un d autre z 5 79 10 Pouvoir vivre notre propre vie dans un environnement et un contexte de notre choix Nussbaum 1990 Aristotelian Social Democracy Liberalism the Good Douglas Mara et H 5 Ridchardson New York amp London Routledge p 203 252 69 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 1 2 LES AGRO RESSOURCES DE NOUVEAUX HORIZONS POUR L INDUSTRIE VERS DES ITINERAIRES DURABLES 2 1 2 1 Les agro ressources potentialit s et d fis pour l agriculture et l industrie 1 2 1 a Potentiel d un nouveau gisement Ces nombreux enjeux au programme du 21779 si cle font na tre depuis quelques temps au sein de l industrie et du monde de la recherche un tr s fort engouement pour une nouvelle ressource la b
426. nce productivity per hectare and input use 11 c Information on the use of technologies along the biofuel value chain must be fully available unless limited by national law or international agreements on intellectual property Key guidance The focus shall be on technologies that might pose a hazard to people or the environment 11 d The choice of technologies used along the biofuel value chain shall minimize the risk of damages to environment and people and continuously improve environmental and or social performance 11 The use of genetically modified plants micro organisms and algae for biofuel production must improve productivity and maintain or improve social and environmental performance as compared to common practices and materials under local conditions Adequate monitoring and preventative measures must be taken to prevent gene migration 11 f Micro organisms used in biofuel processing must be used in contained systems only 350 Anne Lise F vre Gautier Annexes Land rights 12 Biofuel production shall not violate land rights 12 a Under the ESIA described under criterion 2a land use rights for the land earmarked for the biofuel project shall be clearly defined and established and not be legitimately contested by local communities with demonstrable rights whether formal or customary Key guidance The term land use means any land use whether it be for commercial industrial agricultural customary leisure u
427. ncement du projet de construction de l usine en 2005 coincide avec le d but de l existence du p le Il s agit d un des principaux dossiers qui ont permis d appuyer la candidature du p le IAR lors de la cr ation des p les de comp titivit fran ais en 2005 265 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 la conf rence internationale International Congress on Biodiesel Vienne Autriche en novembre 2007 r capitule les objectifs de ces 7 5 1 1 a Choix du site pour le cas d tude LE SITE DE BAZANCOURT POMACLE UNE RAFFINERIE VEGETALE Suite la s lection du secteur des biocarburants pour la r alisation d une tude reposant sur un cas r el un site de production devait tre choisi pour la r alisation de ce projet En 2006 plusieurs sites de production de biocarburants de premi re g n ration se trouvent d j sur le territoire du p le IAR en Picardie et Champagne Ardenne Nous nous sommes finalement orient s en concertation avec le p le IAR vers la distillerie Cristanol implant e sur le site agro industriel de Bazancourt Pomacle et dont les actionnaires majoritaires sont le groupe sucrier Cristal Union et la coop rative c r ali re Champagne C r ales Ce choix reposait sur les caract ristiques du site mais aussi sur les bonnes relations entretenues par Cristal Union et Champagne C r ales avec le p le Le site de Bazancourt Pomacle
428. ncourt Pomacle 51 et plus particuli rement sur la durabilit de cette production Le syst me tudi inclut les fili res en amont et en aval de l tape de production de l thanol production des ressources agricoles et approvisionnement distribution de l thanol et combustion de l thanol carburant Objectifs de l tude Cette tude a deux objectifs Tester la grille d indicateurs d velopp e par A L F vre pour le p le IAR Industrie et Agro Ressources Cette grille est un outil d valuation la durabilit des projets candidats une labellisation par le p le IAR Analyser l impact des caract ristiques du site sur la durabilit de la production d thanol par rapport aux enjeux et principes du d veloppement durable et par rapport la production d thanol d un site classique Cette analyse sera bas e sur L tude des caract ristiques de la raffinerie v g tale de Bazancourt Pomacle Des donn es de r f rence concernant la production d thanol 272 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 M thodologie Cette tude va tout d abord n cessiter un recueil de donn es aupr s des partenaires du site afin de calculer les indicateurs de la grille d valuation et d tudier les impacts du site Ces donn es concerneront les caract ristiques du site Le fonctionnement de la raffinerie v g tale son m tabolisme sera mod lis
429. nd change d informations 205 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 Faute de donn es plus pertinentes et sp cifiques dans l imm diat l indicateur permettant d estimer l impact potentiel A11 s appuie sur cette r f rence Il cherche toutefois mettre vidence l existence de pratiques agricoles permettant une irrigation moindre et des pr l vements d eau minimis s par rapport aux pratiques de l agriculture conventionnelle Indicateur n 8 Quel est l impact la production des agro ressources en terme de consommation d eau pour l irrigation 2 Les r ponses propos es sont les suivantes le porteur de projet tant invit pr senter les informations qui d terminent sa r ponse Techniques d irrigation optimis es par Pas d irrigation rapport aux m thodes conventionnelles ui Prairies permanentes miscanthus REER F MF N switchgrass lin tr fle luzerne Orge avoine seigle triticale pomme de terre chanvre TCR peuplier ou saule F MD doubles cultures bl ma s colza sorgho Tableau n 18 Valeurs prises par l indicateur relatif l impact de l irrigation des cultures sur les ressources en eau 4 1 1 e Indicateurs pour les impacts socio conomiques de la production des agro ressources INDICATEUR DE L IMPACT SOCIAL DE LA PRODUCTION DES AGRO RESSOURCES VIA L EMPLOI LES REVENUS ET LES CONDITIONS DE TRAVAIL LORSQUE CETTE PRODUCTION EST IMPLAN
430. ndicateurs de d veloppement durable nous analyserons tout d abord les usages et les conditions d emploi de ces outils largement r pandus essayant ainsi de cerner les enjeux de leur construction Nous nous arr terons ensuite sur deux autres approches galement identifi es par le p le IAR l Analyse de Cycle de Vie ACV et le cadre d analyse propos par l ONG internationale The Natural Step Nous analyserons les principes sur lesquelles elles reposent les situations d valuation auxquelles elles se proposent de r pondre ainsi que les ventuelles limites qui les caract risent Enfin nous terminerons cette tude par la synth se de quelques consid rations nous paraissant essentielles pour la d finition et le choix d outils d valuation de la durabilit des syst mes 10 Nous emploierons ici le terme biocarburants utilis dans les textes officiels et correspondant la traduction la plus directe de l anglais biofuels tout en restant bien clairs sur le caract re absolument distinct de ces carburants d avec toute forme de production agricole biologique Une d finition pr cise des biocarburants sera propos e dans cette partie cf 1 2 2 33 Anne Lise F vre Gautier Partie Introduction LS Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 Chapitre 1 Les agro ressources face aux enjeux du d veloppement durable des potentiels et des d fis majeurs pour l agricul
431. ndicateurs et d autres outils stimulants propres retenir l attention des d cideurs privil gier d s le d but la simplicit des structures et le recours un langage clair et simple 8 Un processus participatif L valuation des progr s en faveur du d veloppement durable doit encourager la participation g n rale de groupes populaires professionnels techniques et sociaux cl s notamment des jeunes des femmes et des peuples autochtones afin d assurer la reconnaissance de valeurs diff rentes et en volution garantir la participation de d cideurs de fa on assurer une prise directe avec les politiques adopt es et les interventions en d coulant 9 Une flexibilit dans la r vision L valuation des progr s vers le d veloppement durable doit permettre le d veloppement de capacit s d valuation permanente aux fins de l tablissement des tendances tre it rative souple et adaptable au changement et l incertitude compte tenu de la complexit des syst mes et des fr quentes modifications qui leur sont apport es permettre l ajustement des buts cadres et indicateurs en fonction des id es nouvelles favoriser l apprentissage collectif et la r troaction la prise de d cision 10 Une reconnaissance institutionnelle Pour garantir la permanence de l valuation des progr s vers le d veloppement durable il convient de r partir clairement les responsabilit s et fournir un sout
432. ne d indicateurs qualitatifs adaptation aux contraintes de disponibilit et fiabilit des donn es partiellement agr g s Repose sur une d finition du DD par enjeux But du DD le bien tre humain r pondre aux besoins humains Mais en pratique Comment faire du DD Trouver des modes de d veloppement permettant de r pondre aux besoins humains ET aux 2 grands d fis actuels changement global in galit s croissantes Be ooo BF nes ME re R pondre au 2 d fis du DD 8 enjeux Faggian E inep kapia EE M cs CRUE ogre 002 maie me Les enjeux du DD Les activit s humaines agissent sur ces enjeux par les impacts positifs ou n gatifs qu elles g n rent Faire du DD Suivre des voies de d veloppement pour r pondre aux besoins humains en g n rant des impacts positifs sur les enjeux en tenant compte du degr d urgence Quels sont ces impacts En particulier ceux li s aux projets agro ressources Ces impacts peuvent tre directement reli s aux 8 enjeux du DD RTL ES Champagne ee dde CETTE gt valuation du cycle de vie des projets agro ressources ni Pour chaque tape cycle de vie Recensement de tous les impacts potentiels Cycle de vie d un projet agro ressources 7 tapes Production des agro ressources D Production B Approvisi
433. ne organique agro ressources ou autres r ponse MD 51 contient des l ments d origine fossile r ponse D Le porteur de projet est invit pr senter les l ments qui justifient sa r ponse 245 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 4 INDICATEUR DE L IMPACT DES RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES LIES A LA FIN DE VIE DU PRODUIT Comme voqu pr c demment le tri des d chets et de fa on plus g n rale leur orientation correcte vers les fili res de traitement et d limination ad quate est un maillon essentiel dans la bonne gestion de la fin de vie des produits Cette tape n est pas sous la responsabilit de l industriel mais plut t du consommateur cependant il appartient au producteur d envisager les cons quences d une mauvaise limination de ses produits en particulier en cas d abandon des produits usag s dans les milieux naturels L impact environnemental et sanitaire de ces abandon ne sera videmment pas le m me d s lors que le produit usag est biod gradable 100 ou compos de nombreux l ments de synth se par exemple L impact potentiel G3 donne donc lieu l indicateur suivant focalis sur la nature et la composition du produit usag Indicateur n 37 Quel est le risque environnemental et sanitaire associ la fin de vie des produits en particulier en cas d abandon de d chets dans l environnement 2 Plusieurs cas sont envisag s auxquel
434. nemental et sanitaire de la m canisation agricole x x x x Emissions tes 27 the sae A12 Emploi Impact sur les droits humains via l emploi les revenus et les conditions 2 ee i x x de travail lorsque la production est implant e hors du territoire de l UE A13 Echanges Impact sur l conomie locale lorsque la production est implant e hors du FORF territoire l UE Tableau n 9 Cat gories d impacts et enjeux du d veloppement durable attribu s aux impacts potentiels recens s pour l tape de production des agro ressources X RARE ER MEN PARET 171 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 3 Impacts Ressources en Impacts Conversion des sols dir ects nergies in dui ts Ses As fossiles lt gt Ener gies fossiles missions D chets 9 Rejets a A CN Ma trise du A 7 changement global Consommation d eau Ressources naturelles Ma trise des risques R partition A des richesses chan ges commerciaux aij R duction des in galit s Figure n 20 Cat gories d impacts et enjeux du d veloppement durable attribu s aux impacts potentiels recens s pour l tape de production des agro ressources illustration Sant et dignit humaine Emploi IDENTIFICATION DES INDICATEURS DE DEVELOPPEMENT DURABLE POUR L ANALYSE DES PROJETS
435. nes de biocarburants avant fin 2005 En juin 2006 un groupe de travail Flex fuel 2010 est install par le minist re de l Economie des Finances et de l Industrie et le minist re de l Agriculture afin de r pondre aux questions techniques r glementaires et fiscales traiter pour permettre la mont e en puissance de la fili re E85 Le gouvernement fran ais affirme cette occasion et confirme en septembre 2006 sa volont de mettre en place un r seau de distribution national pour ce carburant pour lequel 116 une exp rimentation est lanc e au Conseil R gional de la Marne en place 500 stations distribuant de l E85 en 2007 et 1500 en 2008 7 L objectif est de mettre La consommation frangaise de biocarburants atteint 1 4 Mtep en 2007 avec galement une forte dominance du biodiesel 1 16 Mtep sur l thanol 0 27 Mtep Le biodiesel fran ais est principalement produit partir de colsa et l thanol partir de betterave sucri re et de bl La France a globalement respect ses objectifs pour 2007 avec 3 5 de biocarburants dans la 11 consommation de carburants pour les transports Au niveau international Le Br sil et les Etats Unis sont les plus gros producteurs et consommateurs de biocarburants Le Br sil fait figure de pionnier avec une importante production et consommation d thanol issu de canne sucre d s 1975 Les v hicules flex fuel introduits dans les ann es 2000 y
436. newable sources 2008b Commission of the European Communities 8 Les secteurs concern s sont la production d lectricit de chaleur et de froid ainsi que le transport 63 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 DES VALORISATIONS ENERGETIQUES La production d nergie chaleur ou lectricit est la plus directe des voies de valorisation pour la biomasse Les ressources utilis es peuvent provenir de cultures d di es telles que des plantations de peupliers de taillis courte rotation de miscanthus ou de foin mais aussi de co produits de cultures comme la paille la bagasse de canne sucre l corce de riz ou encore les co produits de b cheronnage Ces ressources peuvent tre utilis es dans des unit s de combustion de petite puissance comme dans de grandes installations industrielles mais aussi pour de la cog n ration selon la disponibilit et la localisation du gisement Elles peuvent galement tre trait es par pyrolyse ou gaz ification Elles permettent ainsi d atteindre une certaine ind pendance par rapport aux sources d nergies fossiles et de r duire les missions de gaz effet de serre li es la production de chaleur ou d lectricit et aux installations de combustion en g n ral Nous laisserons de c t pour l instant le cas des valorisations de biomasse et tout particuli rement de biomasse agricole pour la production de carburants pour les transports il
437. news eurobarometre_ ue changement_climat_perception_5675 php4 acc s 18 09 2008 Boulanger P M 2005 Les indicateurs de d veloppement durable un d fi scientifique un enjeu d mocratique Chaire d veloppement durable EDF Ecole Polytechnique 27 p Boulanger P M P Y Thomas et al 2003 Mesurer le d veloppement durable en Belgique quels r les pour les processus participatifs 2 Institut pour un d veloppement durable Centruum voor duurzame 167 p 322 Anne Lise F vre Gautier Bibliographie Bourgue P Plan te Terre D partement de G ologie et de G nie g ologique de l Universit de Laval Qu bec www ggl ulaval ca personnel bourque intro pt planete_terre html acc s 04 12 08 Boutaud A 2003 Fracture sociale fracture cologique la Terre est malade et si on changeait de thermom tre WWF 19 p Bovar O M Desmotes Mainard et al 2008 Les indicateurs de d veloppement durable INSEE 23 p Brown L R 2006 Plan 2 0 Rescuing a Planet Under Stress and a Civilization in Trouble Earth Policy Institute 266 p Brundtland G H 1987 Our Common Future United Nations 318 p Buclet N et A L F vre Comment concilier agriculture durable et comp titivit d un territoire a dominante agricole Article soumis CBD 2007 New and emerging issues relating to the conservation and sustainable use of biodiversity Biodiversity and liquid biofuel produ
438. nist rielle de l eau en date du 8 novembre 2007 Arr te Titre I Registre des missions polluantes et des d chets Article ler de l arr t du 31 janvier 2008 Le ministre charg de l environnement tablit un registre des missions de polluants et des d chets sous la forme d une base de donn es lectronique publique afin de promouvoir l acc s du public l information faciliter sa participation au processus d cisionnel en mati re environnementale et contribuer la pr vention et la r duction de la pollution de l environnement Article 2 de l arr t du 31 janvier 2008 Ce registre contient les informations suivantes les r f rences de l tablissement metteur nom adresse g olocalisation les quantit s rejet es de chacun des polluants mentionn s l annexe dans l eau l air et le sol les quantit s produites et cas ch ant les quantit s trait es de d chets dangereux et dangereux les volumes d eau pr lev e et rejet e qui sont d clar es chaque ann e dans les conditions pr cis es au titre du pr sent arr t Article 3 de l arr t du 31 janvier 2008 Le registre est mis jour chaque ann e au plus tard le 31 d cembre de l ann e de d claration Titre D claration annuelle des missions polluantes et des d chets Article 4 de l arr t 31 janvier 2008 I L exploitant d un tablissement vis l annexe I a du pr sent
439. nne et la r ponse N une consommation jug e n gligeable que ce soit du fait de faibles besoins en eau ou la mise en uvre de mesures d conomies d eau Le porteur de projet pr sentera les l ments qui ses yeux justifient sa r ponse INDICATEUR DE L IMPACT DES PROCEDES SUR LES RESSOURCES NATURELLES HORS EAU ENERGIE ET AGRO RESSOURCES La rar faction des ressources naturelles est un probl me qui d passe les ressources en nergies fossiles et en eau et qui concerne d autres ressources au taux de renouvellement si lent qu elles en deviennent non renouvelables l chelle humaine Il est donc important de rep rer les projets consommant trop de ressources naturelles de ce type comme certains minerais par exemple Le porteur de projet devra donc d finir si parmi les mati res premi res et ressources mobilis es par le projet autres que l eau l nergie et les agro ressources certaines sont dans ce cas Il devra ensuite qualifier le niveau de consommation de ces ressources que le projet suppose selon le m me principe que pour l indicateur pr c dent relatif aux consommations d eau Le caract re puisable d une ressource naturelle d pend bien videmment la fois de l tat des stocks et de la vitesse de consommation de ces stocks le porteur de projet est invit se renseigner sur ces l ments avant de renseigner l indicateur suivant retenu pour valuer l impact potentiel C4
440. nnent de faciliter leur compr hension Un indicateur n est jamais neutre il traduit des observations en informations en leur donnant du sens afin qu elles puissent tre comprises et int gr es dans l activit de l utilisateur pour lequel l indicateur a t con u A ce stade il est galement essentiel de parler de valeurs celles qu une soci t ou une organisation se donne et que les indicateurs int grent mais aussi celle que les indicateurs apportent par l analyse qu ils permettent de faire 58 Boulanger P M 2005 Les indicateurs de d veloppement durable un d fi scientifique un enjeu d mocratique Chaire d veloppement durable EDF Ecole Polytechnique 27 p 59 OCDE 2002 Glossaire des principaux termes relatifs l valuation et la gestion ax e sur les r sultats OCDE 40 p 160 Pingault et Pr ault proposent la m me analyse un indicateur est un indice qui permet de r v ler la pr sence l tendue ou l volution d un ph nom ne d une situation d un enjeu Construits partir de donn es brutes les indicateurs permettent de faire ressortir sous une forme synth tique un ou plusieurs traits marquants d une r alit complexe que l on chercher appr hender ou faire voluer Pingault N et B Pr ault 2007 Indicateurs de d veloppement durable un outil de diagnostic et d aide la d cision Notes et tudes conomiques n 28 Minist r
441. nocifs pour la sant ou les milieux r ponse N 51 l utilisation du produit g n re des missions des rejets ou des d chets mod r ment nocifs pour la sant ou les milieux r ponse MD 51 l utilisation du produit g n re des missions des rejets ou des d chets toxiques ou tr s nocifs pour la sant ou les milieux r ponse D Dans le cas d une substitution les r ponses sont celles du tableau ci dessous Nouveau produit Tr s peu Emissions rejets Emissions rejets Emissions rejets at d missions de ou d chets ou d chets Pas d missions ou d chets non gt rejets ou de mod r ment toxiques ou tr s Impact apr s substitution de rejets ou de nocifs pour la d chets nocifs 5 toxiques pour la toxiques pour la d chets sant ou les pour sant ou milieu sant ou les sant ou les les milieux milieux milieux rejets ou de d chets Tr s peu d missions de rejets ou de d chets nocifs pour la sant ou les milieux Emissions rejets ou Produit d chets non nocifs pour N MF N N la sant ou les milieux remplac Emissions rejets ou d chets mod r ment toxiques pour la sant ou les milieux Emissions rejets ou d chets toxiques ou tr s toxiques pour la sant ou les milieux Tableau n 34 Impact environnemental et sanitaire net des missions rejets
442. ns ce contexte qu a t exprim le besoin de disposer d outils sp cifiques afin de mesurer et valider l apport du p le pour l laboration d itin raires de d veloppement locaux et globaux durables En effet si rassembler des acteurs disposant de leviers puissants et porter l ambition de s orienter vers des modes de d veloppement durable est une condition souvent n cessaire elle est loin d tre suffisante pour garantir la durabilit des actions mises en ceuvre au final les exemples sont aujourd hui l gion 0 Au nombre de ces acteurs mobilis s d s l origine sur le sujet du d veloppement durable figurent Dominique Bourg alors directeur du Centre de Recherches et d Etudes Interdisciplinaires sur le D veloppement Durable CREIDD de l Universit de Technologie de Troyes Roger Puff d l gu r gional de l INERIS et par la suite administrateur du p le IAR ainsi que Daniel Thomas directeur du Laboratoire de Technologie Enzymatique l Universit de Technologie de Compi gne vice pr sident du Conseil Scientifique de l Universit de Technologie de Compi gne et futur vice pr sident du p le IAR Dominique Bourg et Roger Puff ont t tr s rapidement charg s de cr er et d animer un groupe de travail sur l valuation technologique et le d veloppement durable qui a volu par la suite en une Commission Orientation Strat gique charg e de piloter les r flexions au sein du p le IAR
443. ns les pays en voie de d veloppement un effet n gatif sur l acc s aux terres pour l agriculture vivri re des petits paysans Plusieurs mises en garde sont galement apparues concernant les conditions de travail des employ s agricoles ainsi que le risque de marginalisation accrue des petits paysans et en particulier des femmes en terme d acc s au travail dans les zones rurales de certains pays en d veloppement Un rapport de la FAO paru en 2008 estime en effet que les petites exploitations souvent dirig es par des femmes n ont pas les moyens d appliquer les modes de production intensifs n cessaires la production d agro ressources pour les biocarburants en particulier l irrigation et les intrants agricoles gt Quant aux conditions de travail des employ s agricoles elles ont t point es du doigt notamment au Br sil o certains employ s de plantations de canne sucre taient plac s dans des conditions d emploi tr s difficiles 6 Effets des mesures de soutien aux biocarburants Au niveau strictement conomique le niveau de subvention accord ces fili res par certains pays est lui aussi l objet de remises en cause 144 L Ineris m ne des travaux portant sp cifiquement sur ces questions Marlair G P Rotureau et al 2008 Booming development of biofuels for transport Is fire safety of concern Fire and Materials published online Jun 20 2008 http www3 interscience wiley com journ
444. ns leur utilisation m me Une agr gation excessive entra nant une trop grande perte d information et un manque de transparence Se concentrer sur la mesure de ce qui est mesurable plut t que sur celle de ce qui est important comme dans le cas du PIB facile mesurer mais qui ne correspond en rien selon Amartya Sen Christian Com liau ou d autres une mesure du bien tre S appuyer sur des mod les pouvant s av rer faux Meadows donne comme exemple l id e de consid rer que le taux de natalit est le reflet de la disponibilit de programmes de planning familial plut t que de la libert des femmes d y recourir La falsification ou le d tournement des indicateurs lorsque les r sultats d rangent Occulter l int r t de l exp rience directe reposant sur les perceptions des individus 11 When indicators are poorly chosen they can cause serious malfunctions Meadows D 1998 Indicators and information systems for sustainable development Balaton Group 95 p 121 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 L exc s de confiance quant la ma trise et aux r sultats de nos actions suivies par des indicateurs Oublier que les indicateurs sont intrins quement incomplets pour rendre compte du systeme r el LES PRINCIPES DE BELLAGIO Fin 1996 un groupe international de chercheurs et de sp cialistes de l valuation s est r uni au
445. ns n cessaires ne sont pas disponibles Il existe des donn es mais de qualit inconnue Dans certains cas des indicateurs de substitution ont pu tre mis au point pour remplacer provisoirement des MIR M me si leur qualit et leur port e sont en g n ral faibles ils sont n cessaires pour assurer le suivi de certains domaines prioritaires et ne pas laisser certains probl mes sans r ponses Sur 155 indicateurs 107 sont des MID 48 des MIR dont trois indicateurs cl s sur douze et onze indicateurs de substitution ont pu tre d finis dont trois pour les MIR des indicateurs cl s Ce syst me d indicateurs a d j donn lieu la publication d un rapport d valuation par Eurostat sur la base des donn es 1990 20057 L angle des ressources ou des capitaux Cette approche repose sur une conception de la durabilit en terme de ressources ou capitaux n cessaires a la production de biens et de services pour la satisfaction des besoins humains un mode de d veloppement est dit durable s il transmet aux g n rations futures un stock agr g de capital productif suffisant pour leur permettre de produire les biens et services n cessaires a la satisfaction de leurs besoins Ce capital productif se compose de quatre l ments le capital produit ou manufactur le capital naturel le capital humain et le capital social Le capital produit d signe tout ce qui est produit et mis en uvre pour produire le
446. nt que la R solution 45 94 de l Assembl e g n rale des Nations Unies du 14 d cembre 1990 sur la n cessit d assurer un environnement salubre pour chacun d clare que chacun a le droit de vivre dans un environnement propre assurer sa sant et son bien tre 337 Anne Lise F vre Gautier Annexes Rappelant que la Convention sur la diversit biologique du 5 juin 1992 note dans son pr ambule que lorsqu il existe une menace de r duction sensible ou de perte de la diversit biologique l absence de certitudes scientifiques totales ne doit pas tre invoqu e comme raison pour diff rer les mesures qui permettraient d en viter le danger ou d en att nuer les effets Rappelant que la D claration de Rio de Janeiro sur l environnement et le d veloppement du 13 juin 1992 pr cis dans son premier principe que les tres humains sont au centre des pr occupations concernant le d veloppement durable et qu ils ont droit une vie saine et productive en harmonie avec la nature et dans son principe 15 que pour prot ger l environnement des mesures de pr caution doivent tre largement appliqu es par les Etats selon leurs capacit s En cas de dommages graves ou irr versibles l absence de certitude scientifique absolue ne doit pas servir de pr texte pour remettre plus tard l adoption de mesures effectives visant pr venir la d gradation de l environnement Rappelant que les Etats parti
447. nte du cycle de l eau l vaporation n implique pas les tres vivants 5 McNeil J R et P M Kennedy 2001 Something new under the sun an environmental history of the Twentieth Century World Norton W W amp Company Inc 416 p 16 Nahon D 2008 L puisement de la Terre Paris Odile Jacob 235 p 39 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 Le cycle du soufre Les compos s du soufre existent l tat gazeux dissous dans les milieux aquatiques ou pi g s dans les s diments et roches s dimentaires Le cycle du soufre est particuli rement complexe cf Annexe 1 et a des effets importants sur les pluies acides et la r gulation du climat Moins impliqu que d autres cycles dans les activit s agricoles 1l est perturb par les activit s mini res plusieurs m taux dont le cuivre le zinc et le plomb tant extraits de sulfures de d p ts hydrothermaux mais aussi par la combustion du p trole et du charbon Celle ci lib re en effet du dioxyde de soufre SO dans l atmosph re g n rant terme des pluies acides responsables d importants d g ts sur les cosyst mes notamment Ce flux anthropique de soufre vers l atmosph re d s quilibre aujourd hui fortement les flux naturels Notons que l activit naturelle volcanique joue galement un grand r le dans le cycle du soufre en plus de cendres et d autres gaz les volcans mettent notamment des sulfates SO4 2 1
448. nterm diaire sur Urbanisation l occupation des sols et le paysage 367 Ma trise des risques Anne Lise F vre Gautier Annexes Impacts Ressources en Impacts Conversion des sols direc ts nergies fossiles Urbanisation Climat nergies fossiles D missions D chets Ma trise du changement cosyst mes Consommation d eau Ressources en eau Ressources naturelles Ma trise des risques R partition des richesses Sant et Echanges commerciaux R duction des in galit s dignit humaine 368 Anne Lise F vre Gautier Annexes Etape C Production IMPACTS ENJEUX du DD 11213 415 617 Cat gorie z im Intitul de l impact d impact Energies fossiles Biodiversit Ecosyst mes R partition des richesses Sant et dignit humaine Impact des proc d s de production transformation et des stockages sur site sur les ressources en nergies fossiles et sur le climat Impact environnemental de l implantation du ere Urbanisation site de production transformation Impact de la production transformation sur Eau les ressources en eau Impact des proc d s de production transformation sur les ressources naturelles Ressources non renouvelables autres que l eau les naturelles nergies fossiles et les agro ressources re Energies fossiles
449. nternational sur l ing nierie des risques industriels Montreal Canada Marris E 2007 What to let go Nature 08 11 2007 p 152 155 Mastny L 2008 Chaque ann e l industrie du cuivre utilise une base de ressources non renouvelable L tat de la plan te n 31 mai juin 2008 p 24 25 Max Neef M 1991 Human scale development Conception application and further reflections New York The Apex Press 114 p McNeil J R et P M Kennedy 2001 Something new under the sun an environmental history of the Twentieth Century World Norton W W amp Company Inc 416 p Meadows D 1998 Indicators and information systems for sustainable development Balaton Group 95 p Millenium Ecosystem Assessment 2005 Ecosystems and human well being Biodiversity synthesis World Resources Institute 100 p Montagne X 2005 Biocarburants Les carburants liquides La Chimie verte P Colonna Paris Lavoisier p 419 439 Nahon D 2008 L puisement de la Terre Paris Odile Jacob 235 p Nussbaum M 1990 Aristotelian Social Democracy Liberalism and the Good R B Douglas G M Mara et H S Ridchardson New York amp London Routledge p 203 252 326 Anne Lise F vre Gautier Bibliographie J P MacDonald et al 2006 Sustainability Constraints as System Boundaries An approach to making life cycle management strategic Journal of Industrial Ecology 10 1 2 p 61 77 OCD
450. nthus taillis courte rotation de peupliers ou d eucalyptus etc Il faut galement citer le Jatropha Curcas plante m dicinale originaire d Am rique Centrale et aujourd hui cultiv e dans le monde entier en particulier en Afrique et en Asie Sa particularit est de pousser sur des terres arides et de produire des fruits riches en huile dont on peut tirer des biocarburants Deux grands types de proc d s permettent d obtenir les carburants de seconde g n ration La voie thermochimique Biomass to Liquid BtL pour produire des carburants de synth se notamment via le proc d Fischer Tropsch La voie biochimique consistant transformer la cellulose en glucose par hydrolyse enzymatique avant d en faire de l thanol par fermentation et distillation Aucune de ces voies n est encore op rationnelle ou rentable au stade industriel et elles ne le seront pas avant 2015 2020 Les difficult s portent notamment sur adaptation des His S 2007 Panorama 2007 Les nouvelles fili res biocarburants IFP L huile de Jatropha est g n ralement class e parmi les ressources pour les biocarburants de seconde g n ration bien qu il ne s agisse pas de lignocellulose dans la mesure o la plante ne concurrence pas les cultures vivri res et les consommations alimentaires 77 Ce proc d mis au point par des chimistes allemands dans les ann es 1920 permet de synth tiser du gazole et du k
451. ntifique et technologique du projet 363 Anne Lise F vre Gautier Annexes Viabilit conomique et financi re du projet r alit des d bouch s conomiques perspectives commerciales et positionnement des acteurs sur le march politique de communication et de valorisation qualit de l valuation pr visionnelle des co ts Coh rence des d lais et des budgets par rapport au programme du travail r alisme du calendrier pertinence des moyens par rapport aux objectifs justification des d penses Degr de risque inh rent au projet D Retomb es attendues du projet Perspectives de retomb es scientifiques brevets innovations normalisation publications potentiel d application acquisition de connaissances Perspectives de retomb es industrielles et conomiques perspectives de march r alit des d bouch s conomiques impact en terme de d veloppement et maintien des implantations des entreprises impact sur l emploi et la cr ation d entreprises Impacts environnementaux d veloppement durable impact soci tal 7 Impact sur l attractivit du p le 364 Anne Lise F vre Gautier Annexes Annexe 8 Programme du s minaire sur le d veloppement durable organis en juin 2006 pour les membres du p le IAR Jeudi 15 juin 9h00 Accueil Professeur Daniel THOMAS ler Vice pr sident du p le de comp titivit Industrie et agro ressources
452. ntourner ou modifier Le syst me de distribution et de commercialisation des produits agro alimentaires destin s au grand public en France en est un bon exemple Cette repr sentation permettrait de visualiser plus pr cis ment l impact des options prises par le porteur de projet sur lesquelles il peut agir relativement facilement Elle ne doit cependant pas se substituer aux deux repr sentations pr c dentes et n offre qu une vision partielle de la performance du projet Enfin un troisi me type de repr sentation graphique utile correspondrait aux r sultats de simulations pour la mise en uvre d actions correctives Il serait en effet int ressant de d velopper pour IDDAgro un module sp cifique permettant de simuler les volutions du projet notamment suite des actions correctives et d en visualiser l impact sur la performance globale du projet en terme de d veloppement durable Enfin il serait int ressant d envisager une visualisation compl mentaire celles ci appuy e sur les sch mas mettant en vidence pour toutes les tapes du cycle de vie du projet les liens entre impacts potentiels et enjeux du d veloppement durable cf Figure n 19 Figure n 20 Elle permettrait ainsi de visualiser les impacts positifs n gatifs ou neutres du projet sur les sept enjeux du d veloppement durable et ce pour chaque tape du cycle de vie 352 M me s il existe toujours des alternatives Dans le cas de l
453. nues au d but l analyse De mani re g n rale m me si certains am nagements peuvent tre apport s dans l imm diat l outil doit voluer vers une forme beaucoup plus interactive id alement sous une version 281 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 logicielle Aujourd hui une utilisation en solo de cette version de l outil par un porteur de projet reste difficilement envisageable SUR L ADAPTATION DE L OUTIL AUX DIFFERENTS TYPES DE PROJETS L outil est tr s bien adapt aux projets de type industriel ou pr industriel application et d veloppement d un proc d en phase industrielle voire mise au point d un proc d r alisation d un pilote etc Dans la version test e il peut tre mal adapt certains projets de type R amp D qui pr senteront souvent un contour beaucoup plus flou en termes de d bouch s Un des deux projets test s porte par exemple sur plusieurs ressources agricoles plusieurs types de proc d s mais galement plusieurs familles de mol cules vis es D autres projets labellis s par le p le IAR se positionnent encore plus en amont par rapport une ultime phase de commercialisation et visent la formalisation de nouveaux projets de recherche Dans ce genre de cas il est tr s difficile d identifier les contours d un cycle de vie mais l outil doit pouvoir s y adapter afin que le p le IAR soit en mesure d avoir un re
454. nv nients et avantages pour les syst mes humains et environnementaux en termes mon taires et non mon taires 22 Hardi et T Zdan 1997 Assessing Sustainable Development Principles in Practice 180 175 p 122 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 3 Les dimensions essentielles du DD L valuation des progr s vers le d veloppement durable doit prendre en consid ration l quit et la disparit au sein de la population actuelle et entre les g n rations actuelles et futures au regard de pr occupations telles que l utilisation des ressources la surconsommation et la pauvret les droits de la personne et l acc s aux services selon les circonstances se pencher sur les conditions cologiques indispensables la vie porter sur le d veloppement conomique et les autres activit s non r mun r es qui contribuent au bien tre humain social 4 Un champ d analyse ad quat L valuation du progr s vers le d veloppement durable doit couvrir un horizon temporel assez tendu pour que s y ins rent les chelles de temps propres aux humains et aux cosyst mes de fa on r pondre aux besoins des g n rations actuelles et futures tout en permettant la prise de d cisions court terme d finir un champ d tude assez vaste pour que soient prises en consid ration les r percussions tant locales qu loign es des interventions sur les personnes et les cosyst
455. o waste and residues as input once economically viable to degraded marginal underutilized lands as sources and to yield improvements that maintain existing food supplies Key guidance Clear definitions are needed for waste residues and degraded marginal underutilized land ESIA should ensure that these lands were not used for livelihoods support or that benefits of use for biofuels outweigh any loss of livelihoods All of these definitions are time dependent unused land might come into production anyway given climate change as well as population and wealth growth These criteria and definitions should be periodically re assessed The RSB will examine different tools for incenting the use of these preferred sources of biofuels 6 b Biofuel producers implementing new large scale projects shall assess the status of local food security and shall not replace staple crops if there are indications of local food insecurity Key guidance The RSB will work with other actors to develop tools for assessing local food insecurity To mitigate local food security impacts the biofuel project could for instance take the 348 Anne Lise F vre Gautier Annexes maximum food value from the crop and use the remainder as an energy stock offset impacts via economic instruments and or intercrop food and fuel Conservation 7 Biofuel production shall avoid negative impacts on biodiversity ecosystems and areas of High Conservation Value Key guidan
456. obl me classique tel que d crit par la th orie du principal agent mod lis e en sciences conomiques cf 3 2 1 c PRISE EN COMPTE ET IMPACT DE LA CONTRAINTE LIEE AUX INFORMATIONS DANS LES TRAVAUX REALISES IDDAgro et les indicateurs s lectionn s ont t con us et param tr s en tenant compte d s le d part de ces contraintes cf 3 2 1 les indicateurs devaient reposer sur peu d informations fournies par les porteurs de projet des informations limit es au contenu du dossier d pos aupr s du p le pour labellisation ces informations tant principalement qualitatives Les tests d IDDAgro r alis s sur des projets labellis s ont montr que si ces crit res n ont pas emp ch de construire un outil op rationnel et efficace 1ls ont tout de m me repr sent un obstacle pour l obtention de r sultats pr cis et signifiants cf 5 1 2 En outre ces tests n ont pu se r aliser qu avec la caution du p le IAR et apr s signature d un accord de confidentialit prot geant les donn es relatives au projet Comme nous l avons vu cette contrainte de confidentialit a galement impact lourdement le projet d tude pr par pour le site de Bazancourt Pomacle au point de constituer un obstacle ind passable sa r alisation Le probl me de la fiabilit des donn es est plus pineux IDDAgro est un syst me d valuation con u pour fonctionner de mani re transparente les informations transmise
457. ocarburants apparaissait comme prioritaire pour une telle tude Durant le premier semestre 2006 la production des biocarburants est en effet un sujet d actualit en plein d veloppement les m dias ne se sont pas encore empar s du gros des controverses concernant leurs impacts environnementaux conomiques et sociaux mais le d bat entre experts prend d j une ampleur grandissante Pour le p le IAR s agit d s 2005 d un dossier d importance capitale les biocarburants sont une de ses principales vitrines avec notamment le lancement de l usine de production bio thanol Cristanol Champagne Ardenne A cette poque en France en Europe et dans le monde entier les biocarburants suscitent beaucoup d enthousiasme et les feux verts industriels et gouvernementaux pour lancer la construction de nouvelles unit s de production de bio thanol et de biodiesel se multiplient Dans ce contexte et alors que de plus en plus de questions apparaissant au sujet du bilan de ces carburants il semblait pertinent d apporter une contribution au d bat et des clairages au pole IAR au moment de son engagement dans ce secteur d activit Un poster pr sent lors de 328 En 2006 la pol mique sur l emploi des termes biocarburants ou agrocarburants avait encore assez peu d ampleur Pour m moire une d finition pr cise des biocarburants a t propos e au chapitre 1 cf 1 2 2 a 32 Le la
458. ocio ecological indicators for sustainability Ecological Economics 18 p 89 112 Barrera Roldan A et A Saldivar Valdes 2002 Proposal and application of a Sustainable Development Index Ecological Indicators 2 3 p 251 256 Bauer R A A Biderman et al 1966 Social Indicators MIT Press 380 p Benoist A D Dron et al 2008a Analyse critique des tudes existantes sur la production et l utilisation des carburants v g taux Critique des analyses de cycle de vie et bilans nerg tiques et recommandations d approfondissement Rapport final 2nde partie Centre d nerg tique Mines Paris 154 p Benoist D Dron et al 2008b Analyse critique des tudes existantes sur la production et l utilisation des carburants v g taux R sum l intention des d cideurs Centre d nerg tique Mines Paris 18 p Benoist D Dron et al 2008c M thodologie de l Analyse de Cycle de Vie Normes et m thodes courantes Rapport final 1 re partie Centre d nerg tique Mines Paris 58 Bordet J et J M Michez 2006 Mise en oeuvre du plan biocarburant au regard de la protection de la ressource en eau Conseil g n ral de l agriculture de l alimentation et des espaces ruraux Inspection g n rale de l environnement 38 p Boughriet R Eurobarom tre 62 des Europ ens placent le changement climatique comme d fi prioritaire Actu Environnement com 12 09 08 www actu environnement com ae
459. oduction de substitution ou d missions de GES conomis es des diff rents types de biocarburants et quel prix C est au fond la principale question qui anime le d bat des biocarburants Or l volution des pratiques agricoles et des rendements celle du secteur des transports et donc des modes de vie de production et de consommation des motorisations et des v hicules sur le march mais aussi les effets du changement climatique les fluctuations des prix du p trole brut et bien s r les usages concurrentiels de la biomasse pour l nergie la chimie les mat riaux etc sont autant de facteurs externes influant fortement sur le potentiel des biocarburants La question du prix ou des compromis que la soci t est dispos e accepter pour ces carburants alternatifs dont l ampleur des bienfaits est si difficile estimer devient d s lors capitale En termes purement conomiques ce prix s av re pour l instant n gligeable cf ci dessus les autres risques dont nous venons de dresser la liste ach vent de rendre la pol mique incontournable Dans le rapport de la Table Ronde sur le D veloppement Durable de l OCDE sur les biocarburants paru en 2007 les auteurs proposent une estimation rapide des surfaces potentiellement disponibles dans le monde pour la production de biomasse nerg tique a Vhorizon 2050 cf Tableau n 1 Leur conclusion est qu un maximum de 0 44 Gha suppl mentaires seront alor
460. oduction d thanol de lusine Cristanol situ e au sein du site bioraffinerie de Bazancourt Pomacle PRESENTATION DU SITE AGRO INDUSTRIEL DE BAZANCOURT POMACLE ET DE LA DISTILLERIE CRISTANOL Le site agro industriel de Bazancourt Pomacle Figure n 26 est situ dans la Marne pr s de Reims sur le territoire des communes de Bazancourt et Pomacle le long de la voie ferr e reliant Reims Charleville Implant e sur ce site les deux tranches de la distillerie Cristanol sont con ues pour produire de l thanol partir sous produits de betterave et de bl Le site accueille galement 332 Source http iarpolefr nexenservices com biorefinery public index html 267 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 Une sucrerie du groupe Cristal Union produisant du sucre partir de betterave sucri re L amidonnerie glucoserie Chamtor sp cialis e dans le fractionnement du bl Le centre de recherche ARD sp cialis dans le fractionnement v g tal base d amidon de saccharose de cellulose et d h micellulose Une unit de d shydratation de luzerne Trois autres entit s sont en cours d implantation Bazancourt Pomacle Une importante unit de cog n ration le projet C5D dont l objectif est d alimenter le site en lectricit et en vapeur en 2010 partir de 200 000 tonnes de biomasse paille plaquettes foresti res et issues de silos dont
461. oire l apparition de nouvelles maladies DECLARATION Nous scientifiques m decins juristes humanistes citoyens convaincus de l urgence et de la gravit de la situation d clarons que Article 1 Le d veloppement de nombreuses maladies actuelles est cons cutif la d gradation de l environnement Article 2 La pollution chimique constitue une menace grave pour l enfant et pour la survie de l Homme Article 3 Notre sant celle de nos enfants et celle des g n rations futures tant en p ril c est l esp ce humaine qui est elle m me en danger Nous appelons les d cideurs politiques nationaux les instances europ ennes les organismes internationaux en particulier l Organisation des Nations Unies ONU prendre toutes les mesures n cessaires en cons quence et en particulier Mesure 1 interdire l utilisation des produits dont le caract re canc rog ne mutag ne ou reprotoxique CMR est certain ou probable chez l Homme tel qu il est d fini par les instances ou organismes scientifiques internationaux comp tents et leur appliquer le principe de substitution exceptionnellement lorsque la mise en oeuvre de ce principe est impossible et que l utilisation d un produit concern est jug indispensable restreindre son utilisation au strict minimum par des mesures de contingentement cibl extr mement rigoureuses Mesure 2 appliquer le principe de pr caution vis vis de tous produits c
462. ois la pointe de l innovation ainsi affranchis au moins en partie des handicaps que repr sentent en particulier les nergies fossiles et la p trochimie Mais si la biomasse se renouvelle l vidence plus rapidement que les gisements de p trole ou de charbon sa capacit de production et de r g n ration conna t elle aussi des limites impos es notamment par les rendements de la photosynth se et par les conditions hydrologiques et p doclimatiques dans lesquelles cro t la v g tation La biomasse tant toujours la source de productions beaucoup plus traditionnelles pour une population mondiale en expansion alimentation chauffage logement habillement cette multiplication des usages ne tarde pas atteindre les limites des capacit s naturelles de production L enjeu pour les acteurs industriels ne consiste donc pas seulement diversifier les sources d approvisionnement mais se d velopper en suivant de nouveaux sch mas de production optimisant l usage de ressources naturelles par essence limit es C est face ce constat que se d veloppe un acteur tel que le p le de comp titivit fran ais Industrie et Agro Ressources dont les activit s sont centr es sur les valorisations industrielles d agro ressources Implant sur le territoire des r gions Picardie et Champagne Ardenne depuis 2005 la vocation du p le de comp titivit IAR est de soutenir des projets Les ag
463. ologies force est de constater que les tudes dont nous disposons non seulement n ont pu tre r alis es dans la transparence du fait des contraintes de confidentialit mais ne reposent pas non plus sur des informations repr sentatives du savoir faire actuel Or ce sont ces m mes tudes qui sont la base des orientations prises par les d cideurs publics un niveau national voire europ en Dans ces conditions 1l para t difficile d avancer vers une r duction de la d fiance des associations environnementales et de l opinion publique quant au bien fond des mesures de soutien au d veloppement de la production de biocarburants de premi re g n ration Mais d autres le ons sont tirer de cet chec tant pour la mise en uvre d une r elle strat gie de d veloppement durable par le p le IAR et pour sa capacit d action au sein d un territoire que pour l ventuel d veloppement d une d marche compl mentaire d valuation de la durabilit cette fois ci ex post Nous les d velopperons en seconde partie de ce chapitre cf 5 2 5 1 2 Test PIDDAgro avec des projets labellis s par le p le IAR mise en uvre et analyse de exercice 5 1 2 a Mise en uvre d un test de l outil IDDAgro avec deux projets soutenus par le p le IAR A la demande et avec l appui du p le IAR la premi re version d velopp e de l outil IDDAgro a pu tre test e sur deux projets d j labellis s et en
464. omestiques que ces produits ont provoqu chez ces esp ces animales des maladies malformations cong nitales st rilit s ayant 339 Anne Lise F vre Gautier Annexes entra n leur disparition et que ces maladies sont comparables celles observ es aujourd hui chez l Homme 14 Consid rant que la pollution chimique sous toutes ses formes est devenue l une des causes des fl aux humains actuels tels que cancers st rilit s maladies cong nitales etc que la m decine contemporaine ne parvient pas les enrayer que malgr le progr s des recherches m dicales elle risque de ne pas pouvoir les radiquer 15 Consid rant en outre que la pollution par mission des gaz effet de serre provoque sans conteste une aggravation du r chauffement plan taire et une d stabilisation climatique que selon les pr visions scientifiques les moins pessimistes en 2100 la temp rature moyenne de la Terre risque d augmenter de trois degr s centigrades que cette augmentation de temp rature sera susceptible de favoriser la prolif ration des virus bact ries parasites et vecteurs de ces agents infectieux que par cons quent l extension de leur niche cologique de l h misph re Sud l h misph re Nord sera susceptible d entra ner l extension des maladies qu ils induisent et la r apparition dans les pays du Nord de maladies infectieuses et ou parasitaires partiellement jugul es au si cle dernier v
465. ommation d eau En l absence de substitution les r ponses sont les suivantes 51 l utilisation du produit ne n cessite pas de consommation d eau indicateur d sactiv Si l utilisation du produit n cessite des consommation d eau jug es faibles voire n gligeables r ponse N 312 Impact en terme de consommation d eau 236 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 4 Si l utilisation du produit induit une consommation d eau par unit de produit jug e mod r e r ponse MD 51 l utilisation du produit induit une consommation d eau par unit de produit jug e importante r ponse D Dans le cas d une substitution l indicateur admet les r ponses pr sent es dans ce tableau Nouveau produit Pas de Consommation Consommation Consommation consommation d eau jug e faible d eau jug e d eau jug e a eau voire negigesbie mod r e importante Impact apr s substitution Pas de consommation d eau Ea a Consommation d eau Produit jug e faible voire N MD n gligeable remplac MO jug e mod r e Consommation d eau jug e importante Tableau n 31 Impact net de l utilisation du produit sur les ressources en eau par unit de produit valeurs prises par l indicateur dans le cas d une substitution 4 1 5 c Indicateurs pour les impacts environnementaux et sanitaires de l utilisation du produi
466. omme dans cette volution Cette prise de conscience rapide s est accompagn e de la conclusion d accords majeurs en termes de gouvernance mondiale et de la reconnaissance de la n cessit d un d veloppement durable consacr e par la Commission Brundtland en 1987 Brundtland 1987 La recherche de ces nouvelles voies de d veloppement est depuis lors un sujet de recherches tentaculaires dans lequel s impliquent ou du moins sont attendus des degr s divers tous les acteurs de la soci t acteurs conomiques d cideurs publics soci t civile Il s agit tout la fois de comprendre et mesurer les impacts n gatifs que les activit s humaines g n rent sur l environnement et le bien tre humain de faire voluer ces activit s pour en r duire les effets tout en tenant compte des degr s d urgence impos s par le d passement des capacit s et la destruction acc l r e de la biosph re de d velopper des moyens pour att nuer la d gradation du fonctionnement des cosyst mes boulevers s mais aussi bien s r d aller vers de nouvelles fa ons plus harmonieuses de r pondre aux besoins humains Au niveau humain ces exigences doivent en outre r pondre un souci d quit absolue les besoins essentiels et le droit une bonne qualit de vie doivent tre satisfaits pour tous sans distinction d origine ou de sexe partout dans le monde pour les g n rations pr sentes comme pour les g
467. ompl t s 234 5 excellente qualit 4 bonne qualit 3 moyen 2 faible 1 tr s faible 151 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 3 selon que le projet valu est un projet industriel comp titif ou un projet de recherche et d veloppement pr comp titif Les experts et la commission d valuation sont invit s prendre en compte les coefficients attribu s chaque crit re dans l avis qu ils mettent sur les projets qui leurs sont soumis Crit res d valuation utilis s jusqu en 2008 R en Nature strat gique du projet pour les entreprises et positionnement international Nature du programme R amp D pr vu et caract re novateur du projet Ad quation du projet avec les axes prioritaires du p le Compl mentarit avec les autres projets du p le ualit du projet Qualit de formulation du projet Qualit de l analyse technique et conomique Maitrise de l environnement du projet 7 Qualit et compl mentarit du partenariat 8 Partenariat entre les r gions du p le Faisabilit Cr dibilit du projet 9 Pertinence scientifique et technologique du projet Viabilit conomique et financi re du projet Coh rence des d lais et budgets Degr de risque inh rent au projet Retomb es attendues du projet 4 16 Impact sur l attractivit du p le Total consid rer en particulier le crit re co t d acquisition et de transport de la ressource
468. on de la l gitimit des besoins Les projets agro industriels actuels ceux soutenus par le p le de comp titivit Industrie et Agro Ressources ne font pas exception s inscrivent dans cette m me logique non questionnement et de r ponse tous les besoins qui s expriment sur un march aujourd hui mondialis Face aux contraintes fortes pesant sur la production des agro ressources en terme de concurrence pour les sols et face l alimentation qui fait que tous les besoins en agro ressources exprim s par des projets agro industriels ne pourront tre satisfaits peut on envisager que ces projets atteignent un jour des itin raires r ellement durables en faisant l conomie de cette r flexion 369 Pour nombre de ces enjeux des seuils caract risant les effets des perturbations d origine anthropique peuvent par exemple tre identifi s Lorsqu ils seront d pass s le comportement des m canismes terrestres sur lesquels ces perturbations influent risque d tre fondamentalement et irr versiblement modifi De tels seuils caract risent par exemple la hausse de la concentration de gaz effet de serre dans l atmosph re et le changement climatique qui en d coule 319 Anne Lise F vre Gautier Conclusion g n rale 320 Anne Lise F vre Gautier Bibliographie BIBLIOGRAPHIE Convention europ enne du paysage 2000 Conseil de l Europe Arr t du 24 d cembre 2002 re
469. on de la situation 4 1 3 Indicateurs pour les impacts des proc d s sur les ressources en eau et sur les ressources naturelles INDICATEUR DE L IMPACT DES PROCEDES SUR LES RESSOURCES EN EAU L estimation de l impact potentiel C3 implique de conna tre les pr visions de consommation d eau du site de production donc des proc d s de production et transformation mais aussi des stockages Cette consommation doit tre estim e par unit de produit principal prenant en compte un ventuel bouclage du circuit d eau L indicateur propos ici est donc le suivant Indicateur n 18 Quel est l impact sur les ressources en eau des proc d s de production transformation et des ventuels stockages du site de production en terme de consommation d eau ramen e l unit de produit principal 2 Trois r ponses sont possibles pour cet indicateur N MD D Pour fixer les seuils correspondants le m me probl me se pose que pour l impact de la consommation nerg tique et des missions de GES des proc d s l absence de donn es de r f rence solides impose 292 pour l instant de s en remettre l appr ciation du porteur de projet On ne peut en effet pas s appuyer sur des seuils qui existeraient par exemple dans la r glementation ICPE les rubriques de la nomenclature ICPE sont class es par activit s ou par substance la 291 Les consommations
470. on pr f rentiellement hivernales poussant dans les moissons 188 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 INDICATEUR DE L IMPACT DE LA CONVERSION DES SOLS SUR LA QUALITE DES SOLS On cherche ici rep rer les pratiques agricoles ou les conversions de l usage des terres demand es par le projet et susceptibles d avoir un impact sur la qualit et notamment la composition des sols Le non labour les rotations de cultures ou encore les polycultures par exemple sont des pratiques ayant des effets b n fiques sur la qualit des sols en permettant une diminution de l usage de produits phytosanitaires une meilleure couverture du sol pour une meilleure fixation de l azote et une limitation de l rosion ainsi qu une am lioration des caract ristiques physiques du sol gr ce la diversit des syst mes 70 L indicateur s lectionn pour valuer cet impact potentiel A2 est assez similaire celui pr sent ci dessus Indicateur n 2 Quel impact la production agricole des agro ressources sur la qualit des sols via la conversion des sols et l volution des pratiques agricoles Cet indicateur admet les r ponses suivantes cas de diminution du couvert v g tal d augmentation de la fr quence de labour de diminution des rotations de cultures d augmentation des apports d engrais ou de traitements phytosanitaires r ponse MD ou D en fonction de la situation
471. onales telles que Bayer ou Monsanto via le d p t et la d fense de brevets sur ces vari t s et la ma trise la fois du march des semences et de celui des intrants agricoles soul ve un nombre grandissant de questions d ordre thique Le principe du d p t de brevets sur le vivant est galement en lui m me source de nombreux d bats 1 1 2 Le volet humain une crise sanitaire sociale et soci tale globale La crise cologique actuelle dont nous venons de d crire quelques unes des principales composantes s accompagne travers le monde de graves pr occupations au sujet des conditions de d veloppement et du bien tre humain en g n ral Une importante partie de la population mondiale rencontre encore de grandes difficult s se nourrir acc der une eau propre et mener une vie d cente et en bonne sant faisant appara tre de fortes in galit s entre r gions du monde mais galement au sein de la plupart des pays Dans ce contexte l agriculture occupe ici encore une place centrale fois source de revenus la base de nombreuses conomies locales et socle fondamental de l alimentation et de sant C est donc galement une crise de l humain qu il s agit aujourd hui de r pondre comment assurer des conditions de vie satisfaisantes et quitables une population mondiale en 60 expansion tout en faisant face aux enjeux cologiques et conomiques Nous nous arr te
472. oncept et les sous dimensions du d veloppement durable des indicateurs l mentaires sont propos s puis normalis s la normalisation des unit s des indicateurs est n cessaire pour pouvoir ensuite les agr ger en un ou plusieurs indices synth tiques La technique de normalisation choisie il en existe plusieurs d pendra de la pr cision et de l chelle spatio temporelle requise pour les indicateurs L agr gation en elle m me se fait par le biais d une moyenne arithm tique simple ou pond r e Les coefficients de pond ration doivent alors tre fix s de la mani re la plus transparente et l gitime possible Enfin il est utile une fois l indice calcul de le confronter au concept qu il est cens op rationnaliser et aux indicateurs qui le composent 127 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 2 2 D AUTRES APPROCHES ET QUESTIONS POUR CONCEVOIR UNE ANALYSE DE LA DURABILITE DES SYSTEMES 2 2 1 Les apports de la d marche The Natural Step et de l Analyse de Cycle de Vie pour la planification et l analyse de la durabilit Les indicateurs de d veloppement durable sont des outils de mesure et de suivi pour l aide la d cision et la diffusion d informations en mati re de d veloppement durable Ils peuvent tre con us pour n importe quel syst me pour suivre et mesurer son d veloppement et sa transition vers la durabilit Mais d autres outils et approches peuvent tre utilis s
473. onnaissance du r f rent Plus un indicateur sera faiblement corr l aux autres indicateurs plus il sera sp cifique Boulanger Thomas et al 2003 On attend galement d un syst me d indicateurs qu il permette de r aliser des comparaisons dans le temps et si possible dans l espace mais aussi qu il soit facilement r visable en fonction de l avanc e des connaissances et des prises de conscience collectives Par ailleurs Boulanger rappelle que deux grandes exigences p sent sur les indicateurs de d veloppement durable on attend d eux qu ils soient la fois valides scientifiquement parlant et d mocratiquement l gitimes 51 leur validit est assur e par le respect des r gles et crit res pr sent s ci dessus leur l gitimit ne s obtiendra que par le biais d une construction participative la participation tant une notion recouvrant toute une gamme de proc dures techniques et d marches plus ou moins institutionnalis es selon les pays Elle peut signifier un degr plus ou moins lev d implication des participants tre plus ou moins directe et volontaire La participation se situe en r alit au c ur de l acceptabilit et donc de leur appropriation par les acteurs cens s les employer ce qui devrait permettre une garantie de leur bonne utilisation Meadows rel ve pour sa part un certain nombre de pi ges viter pour les indicateurs de d veloppement durable afin de ne pas tre nuisibles da
474. onnement du site de E Distribution des produits production F Utilisation C Valorisation des co produits G Fin de vie On identifie un indicateur pour valuer chaque impact potentiel recens une cinquantaine d indicateurs class s par enjeux et par tapes du cycle de vie Crit res de s lection Simplicit d utilisation Renseignables avec les informations dont Pertinence dispose le porteur de projet Transparence Non sp cifique au secteur d activit ian E LITE kapia M cs mine 2 dues Paie Sen Regien Pisania na ree R sultat tableau de bord de 8 indices Vision globale sur la performance du projet en terme de DD Permet au p le IAR de comparer la performance de plusieurs projets en comp tition pour une m me ressource Permet au porteur de projet d am liorer sa compr hension des points forts faibles de son projet gt am liorations long terme Exemple Ressources R partition en nergies des richesses fossiles Impacts positifs consid rer E E uep De aeiia 2nd objectif Etude du cas des agrocarburants Rappel objectif Etude de la durabilit de la production d agrocarburants pour les transports d un site du p le R f rentiels pour l analyse Les 8 enjeux du DD et pas seulement le bilan nergie GES tapes de l tude 1 Application test la grille d indicateurs d velopp
475. onnementaux r side notamment dans la mutualisation des outils et moyens de production permettant d exploiter une ressource v g tale La d marche sous jacente est de nature interdisciplinaire et inclut plusieurs enjeux L adaptation de la production et la mobilisation de ressources v g tales La mise au point de proc d s permettant de fractionner les ressources v g tales en l ments valorisables L assemblage et la valorisation de ces produits du fractionnement Le p le IAR est fortement impliqu dans l tude et le d veloppement des sites de bioraffineries en Europe Il pilote en particulier le projet Biorefinery Euroview financ par la Commission Europ enne et inclus dans le sixi me programme cadre de recherche et d veloppement technologique 6 PCRD projet rassemble diff rents acteurs europ ens de la recherche et du d veloppement autour de l utilisation de la biomasse Ses objectifs sont la r alisation d une cartographie des bioraffineries existantes en Europe l identification des facteurs socio conomiques et r glementaires favorisant ou freinant leur d veloppement la construction de sc narios sur les perspectives de d veloppement et enfin la proposition de recommandations la Commission Europ enne pour acc l rer le d veloppement des bioraffineries Tous ces l ments sont l origine du choix pour cette tude de l analyse de la durabilit de la pr
476. onomique des politiques de soutien aux biocarburants R sum OCDE 8 p 75 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 Source EurORsEev ER 2008 L GENDE KEY Consommation de biocarburants destin s au transport dans l Union europ enne en 2007 tep avec les parts de chaque fili re Biofuels consumption for transport in European Union in 2007 in toe with respective shares of each sector Bio thanol Bivethanol M Biodiesel Biodiesel WB autres Other Les chiffres en rouge indiquent la consommation totale Red figures show total consumption Figure n 12 Consommation de biocarburants pour les transports dans en 2007 EurObserv ER 2008 En France Suite a la parution des directives de 2003 un Plan biocarburants se met en place a partir de septembre 2004 date a laquelle est lanc un premier programme visant une production de 1 280 000 tonnes de biocarburants l horizon 2007 En septembre 2005 cependant le gouvernement fran ais d cide d avancer 2008 l objectif d incorporation de 5 75 de 76 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 biocarburants dans les carburants pr vu pour 2010 par la Directive 2003 30 CE Les objectifs de 7 en 2010 et 10 en 2015 sont galement fix s Pour les atteindre d importants agr ments fiscaux sont accord s aux usines de biocarburants par le lancement d un appel d offres pour la production de 1 8 million de ton
477. onomiques cette question L indicateur choisi est donc le suivant Indicateur n 10 Si la production des agro ressources est implant e hors du territoire de l Union Europ enne quel est l impact de cette production sur l conomie locale 2 Comme pr c demment lorsque les agro ressources mobilis es par le projet sont produites sur le territoire de l Union Europ enne cet indicateur est d sactiv Dans le cas contraire le choix est laiss libre au porteur de projet mais n cessite de pr senter les l ments sur lesquels il s appuie 4 1 2 Les indicateurs relatifs aux impacts des transports pour l approvisionnement et pour la distribution Le cycle de vie d un projet de valorisation d agro ressources comporte deux phases de transport qui peuvent toutes deux inclure des tapes de stockage L approvisionnement du site principal de recherche ou de production en agro ressources et autres mati res premi res La distribution des produits depuis le site de production vers les consommateurs Les impacts potentiels de ces deux tapes B et E tant relativement similaires les indicateurs s lectionn s pour les traiter seront abord s ensemble ci dessous 208 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 4 4 1 2 Indicateurs pour les impacts du transport et du stockage sur les ressources en nergies fossiles et sur le climat INDICATEUR DE L IMPACT DU TRANSPORT SUR LES RES
478. ons p doclimatiques locales cultures sur sols nus recours aux engrais chimiques etc qui cr ent une n cessit d irriguer 204 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 production Certaines plantes ont toujours besoin d irrigation pour cro tre mais la plupart peuvent se d velopper sans de mani re il est vrai plus ou moins al atoire selon les conditions p doclimatiques Les esp ces cultiv es les techniques d irrigation employ es le climat les caract ristiques du bassin versant ainsi que celles des sols o sont implant es les cultures sont autant de facteurs prendre en compte pour estimer l impact de l irrigation d une culture sur la ressource en eau locale De fa on plus g n rale cependant dans un contexte de d gradation et d puisement croissant des ressources en eau douce en France et l chelle mondiale mais aussi de changement climatique l irrigation agricole pose aujourd hui probl me Malgr cela pour des raisons productivistes certaines cultures tendent tre de plus en plus irrigu es le ma s et en particulier sa culture dans le Sud ouest de la France est un exemple embl matique Un indicateur a t pr c demment retenu pour traiter de l impact de l cotoxicit des intrants agricoles sur la qualit des ressources en eau Il est important que le p le IAR soit galement en mesure de rep rer les projets impliquant des modes de production d agro ressou
479. onsommation de ressources naturelles associ e a l utilisation du nouveau produit Usage du produit Consommation d eau associ e l utilisation du produit remplac en cas de substitution Consommation d eau associ e l utilisation du nouveau produit Usage du produit Volume de rejets et d chets g n r s par l utilisation du produit remplac en cas de substitution Volume de rejets et d chets g n r s par l utilisation du nouveau produit Usage du produit Effet environnemental direct de l utilisation du produit remplac en cas de substitution Effet environnemental direct de l utilisation du nouveau produit Usage du produit Effet sanitaire direct de l utilisation du produit remplac en cas de substitution Effet sanitaire direct de l utilisation du nouveau produit Usage du produit Toxicit et cotoxicit des rejets et d chets g n r s par l utilisation du produit remplac en cas de Usage du produit substitution Toxicit et cotoxicit des rejets et d chets g n r s par l utilisation du nouveau produit 414 Anne Lise F vre Gautier Annexes Pour les indicateurs relatifs la fin de vie du produit Sur quoi l indicateur repose t il 2 gu R f rences informations ext rieures Estimation du porteur de projet Fili res d limination vers lesquelles le produit en fin Composti n d produit en fin Facteurs d mission de
480. ont les caract ristiques tendent parfois se fondre dans l esprit des d cideurs et des utilisateurs potentiels Tous ces travaux sont le reflet de l volution du concept de d veloppement durable et des diff rentes approches qui peuvent en tre faites mais aussi de la recherche par nos soci t s de la r ponse apporter aux probl mes que transversalit et gt caract ristiques du champ du d veloppement durable posent aux d cideurs Nous avons mis en vidence au cours de ce chapitre les atouts et les limites caract risant diff rentes approches en particulier les indicateurs de d veloppement durable les analyses de cycle vie et le cadre d analyse propos par The Natural Step TNS en vue d tudier leur ad quation par rapport aux besoins du p le de comp titivit Industrie et Agro Ressources IAR L analyse des principes et des conditions d terminant la d finition et le recours ces outils nous a ainsi permis de d gager un certain nombre de r flexions sur lesquelles nous allons pouvoir appuyer nos travaux de conception et de d veloppement d un outil d aide la d cision d di la durabilit des activit s de valorisations agro industrielles du p le IAR La partie B ce m moire est d di e l expos de ces travaux x 228 Les trade offs auxquels sont par exemple confront s les programmes cherchant coordonner les politiques de lutte
481. ont toutes encadr es Elles ne peuvent prendre que des valeurs pr d finies parmi les suivantes pour un impact favorable MEF pour un impact moyennement favorable N pour un impact neutre MD pour un impact moyennement d favorable D gt pour un impact d favorable Une sixi me r ponse est pr vue pour tous les indicateurs NS pour ne sait pas Elle est pr vue pour le cas o le porteur de projet estime qu il est dans l incapacit d valuer l impact concern sans pour autant pouvoir affirmer que cet impact n existe pas Cette r ponse est distinguer d un dernier cas de figure lorsque parmi les impacts potentiels recens s certains ne concernent pas le projet du fait de ses caract ristiques propres les indicateurs correspondant pourront tre d sactiv s La plupart des impacts peuvent tre positifs ou n gatifs les indicateurs correspondants pourront alors prendre les six valeurs pr d finies 250 Par exemple Quel est l impact environnemental et sanitaire des intrants agricoles utilis s pour la production des agro ressources 177 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 3 6 x eee ae 251 Certains impacts cependant sont intrins quement positifs ou n gatifs 51 dans ce cas les indicateurs ne prendront que les valeurs F N ou NS ou au contraire D MD N ou NS CRITERES DE
482. onventionnelle Emissions exprim es En KO d NE ta 200 Figure n23 Emissions de GES associ es la m canisation agricole pour diff rents types de cultures en agriculture conventionnelle Emissions exprim es kg 202 Tableau 17 Evaluation du niveau de pr l vements d eau pour l irrigation g n ralement associ s diff rents syst mes de culture en Europe AEE 2007 205 Tableau 18 Valeurs prises par l indicateur relatif l impact de l irrigation des cultures sur les ressources iii 206 Tableau n19 Valeurs prises par les indicateurs relatifs aux impacts sur les ressources en nergies fossiles sur le climat sur l environnement et sur la sant humaine de l approvisionnement en mati res premi res ou de la distribution de la production en fonction des modes de transport utilis s et des distances parcourir 209 Tableau n20 Valeurs prises par les indicateurs relatifs aux risques environnementaux et sanitaires li s aux transports et aux stockages pour l approvisionnement ou la distribution ches 212 Tableau n21 Facteurs d missions associ s aux diff rentes sources d nergie exprim es en kilogrammes de Carbone quivalent par tonne quivalent p trole PCI 214 Figuren24 Hi rarchisation des sources d nergies en fonction des missions de GES associ es exprim es en kilogrammes de Carbone quivalen
483. orit d entre elles environ 80 tant originaires d Asie et environ 10 d Afrique sub saharienne En 2005 si environ 1 4 millions de personnes vivent encore avec moins de 1 25 par jour la plupart d entre elles vivent en Asie du Sud environ la moiti ou en Afrique sub saharienne environ un quart Figure n 7 L impact du d veloppement de la Chine durant cette p riode est tr s important Figure n 8 tandis qu au m me moment en Afrique sub saharienne la situation ne s est am lior e que de fa on n gligeable Figure n 9 Sub Saharan Africa gt N e i 5 x 1981 1984 1987 1990 1993 1996 1999 2002 2005 Figure n 7 Evolution de la pauvret dans les pays en voie de d veloppement de 1981 2005 nombre de personnes vivant avec moins de 1 25 par jour US 2005 ppa par r gion du monde Chen et Ravallion 2008 72 Chen S et M Ravallion 2008 The Developing World Is Poorer Than We Thought But No Less Successful in the Fight against Poverty Banque Mondiale 46 p 58 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 below each poverty line dashed lines exclude China 2 a 1 00 per day 204 104 0 1980 1985 1990 1995 2000 2005 Figure n 8 Evolution de la pauvret de 1981 4 2005 dans les pays en voie de d veloppement avec et sans la Chine part de la population vivant sous l
484. ormations possibles id alement l ensemble des informations dont il dispose 252 On se r f rera ici aux travaux de Jean Tirole Tirole J 1988 The Theory of Industrial Organization Cambridge Massachussets The MIT Press 479 p et Tirole J 1990 L conomie politique de la r glementation L Actualit conomique 66 3 p 305 318 179 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 3 Ici le principal est le p le IAR la labellisation des projets sur des crit res de d veloppement durable constituant une sorte de r glementation L agent est le porteur de projet qui cherche obtenir la labellisation au travers d une d claration d informations sur les caract ristiques du projet tout en ayant int r t minimiser l information transmise au principal Le m me probl me se posera pour les indicateurs renseign s en partie par des estimations demand es aux porteurs de projets Quelle cr dibilit accorder ces estimations et du m me coup au r sultat mis en vidence par IDDAgro Ces questions portent donc sur la capacit du p le IAR v rifier ce qui est d clar par les porteurs de projets Elles renvoient des probl mes similaires ceux rencontr s dans la mise en uvre de la r glementation europ enne REACH par exemple o la fiabilit des informations fournies par l industrie chimique sur les caract ristiques des produits mis sur le march constitue un enjeu de taille 3 2
485. ors and information systems for sustainable development Balaton Group 95 164 An indicator is useful only if it carries its information to a mind prepared to receive it educated to its terms and units of measurement and actively engaged with the system illuminated by that indicator Ibid 15 Thouvenot 2007 Newsletter empreinte cologique Dossier sp cial les indicateurs de d veloppement durable WWF 13 p 99 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 En analysant l ensemble des travaux de construction d indicateurs de d veloppement durable deux usages se d gagent le traitement de l information pour l aide la d cision d une part et pour la communication et la sensibilisation d autre part Dans le premier cas les indicateurs s adressent aux d cideurs et aux acteurs du d veloppement durable Leur mission est de leur apporter une information qui leur sera utile et ce dans plusieurs cas Pour d finir des strat gies des orientations ou des objectifs plus ou moins long terme Pour comparer des donn es dans le temps pour suivre l volution des caract ristiques d un syst me ou l avancement d une action ou dans l espace pour comparer les performances de diff rents syst mes Pour valuer les r sultats d une action et suivre l volution de son contexte Qu il s agisse d aide la d cision ou de communication les indicateurs se retrouvent do
486. orteur de projet a choisi de r pondre je ne sais pas NS en consid rant qu il ne disposait pas des l ments suffisants pour les renseigner Le r capitulatif des indicateurs d sactiv s c est dire ceux que le porteur de projet estime ne pas concerner son projet Le r capitulatif des principales incertitudes associ es aux indicateurs lorsqu elles sont connues Toutes ces exigences de transparence sont capitales pour la l gitimit de l outil et des r sultats de l analyse qu il fournit 182 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 3 Conclusion du chapitre 3 L analyse des besoins et du contexte des activit s du p le de comp titivit Industrie et Agro Ressources nous a conduit concevoir un outil d aide la d cision reposant sur des indicateurs de d veloppement durable l outil IDDAgro gt Cet outil est d di l valuation ex ante de la performance au regard des enjeux du d veloppement durable des projets de valorisations industrielles d agro ressources examin s par le p le dans le cadre de la proc dure de labellisation qu il s est donn e Sa vocation est de s adapter tous les projets susceptibles d tre pr sent s au p le IAR quel que soit le secteur d activit concern Ce chapitre nous a permis de pr senter de mani re d taill e l approche th orique sur laquelle s appuient ces travaux d
487. ory processes that involve all relevant stakeholders 345 Anne Lise F vre Gautier Annexes Key guidance Biofuel projects refers to farms and factories producing biofuels The intent of this principle is to diffuse conflict situations through an open transparent process of stakeholder consultation and acceptance with the scale of consultation proportionate to the scale scope and stage of the project and any potential conflicts The RSB will develop a scoping process to help determine the extent of the stakeholder consultation based on key criteria Where many farmers are engaging in the same activity in the same area there should be flexibility for a group of farmers to combine their work 2 a For new large scale projects an environmental and social impact assessment strategy and impact mitigation plan ESIA covering the full lifespan of the project shall arise through a consultative process to establish rights and obligations and ensure implementation of a long term plan that results in sustainability for all partners and interested communities The ESIA shall cover all of the social environmental and economic principles outlined in this standard Key guidance The ESIA shall include the identification of High Conservation Value areas biodiversity corridors buffer zones and ecosystem services shall evaluate soil health shall identify potential sources of air water and soil pollution shall evaluate potential impacts
488. ou faible au regard de l tat des ressources nerg tiques Pour un proc d industriel mettre X kg de Carbone quivalent par tonne de produit est tr s moyennement ou peu impactant pour le climat Ces r f rences n ont cependant pas pu tre identifi es En leur absence le r sultat de l indicateur ne peut donc que reposer sur l appr ciation personnelle du porteur de projet Le caract re transparent de l valuation rend cette option acceptable d faut d tre la meilleure scientifiquement parlant La r ponse D correspondra donc un impact sur le climat et les ressources en nergies fossiles jug lev ou tr s lev la r ponse MD correspondra un impact jug moyen et la r ponse N correspondra un impact jug n gligeable Ces r ponses pourront se justifier par une faible consommation nerg tique des proc d s par la mise en uvre de mesures d conomies d nergie ou par un recours des sources d nergies renouvelables Pour r pondre le porteur de projet est invit se reporter aux donn es pr sent es dans le tableau et le graphe ci dessus afin de situer les missions de GES associ es la consommation nerg tique des proc d s de son projet en fonction des sources d nergie mobilis es 289 IPPC Integrated Pollution Prevention and Control 20 BREF Best Available Techniques Reference Documents 217 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4
489. our une conomie nationale d s lors qu elle est analys e au travers du prisme du PIB On parle de Kobe en r f rence l impact tr s positif de ce tremblement de terre sur les variations du PIB japonais gr ce l activit conomique g n r e par la reconstruction et en d pit d immenses pertes humaines et mat rielles Dans les ann es 70 ce constat de l insuffisance des outils de mesure traditionnels conduit la recherche de nouveaux indicateurs capables de remplacer ou de compl ter pour le contrebalancer le PIB en tant qu outil de pilotage tout puissant Les indicateurs sociaux 178 l s attachent alors la mesure et au pilotage du d veloppement social et deviennent normatifs ils doivent aider les soci t s suivre les valeurs et atteindre les id aux qu elles se Mais suite aux crises p troli res de 1973 et 1979 le mouvement des indicateurs sociaux et le projet de pilotage rationnel du progr s social d clin rent progressivement entra nant avec eux la notion d indicateur social Les indicateurs sociaux reparurent cependant r cemment cette fois ci dans le cadre de la mesure du bien tre et du d veloppement humain Perret replace dans ce contexte les apports philosophiques et th oriques successifs d Arrows th or me d impossibilit 1951 de Sen en particulier sur la nouvelle conomie du bien tre de Rawls th orie de la justice
490. ources Impact sur les missions de GES de la conversion des sols en vue de la production des agroressources Impact des cultures sur les paysages Impact sur les milieux des missions li es l utilisation d intrants agricoles pour la production des agro ressources Impact sur la sant humaine des missions li es l utilisation d intrants agricoles pour la production des agro ressources Impact de l utilisation d intrants agricoles engrais et produits phytosanitaires pour la production des agro ressources sur le climat Impact sur le climat et sur les ressources en nergie fossile de la production des intrants agricoles engrais et produits phytosanitaires utilis s pour la production des agro ressources D chets Rejets D chets Rejets D chets Rejets Energies fossiles Cat gorie d impact Energies fossiles Biodiversit Ecosyst mes R partition des richesses Sant et dignit humaine Conversion des sols Conversion des sols Conversion des sols Conversion des sols Emissions Emissions Emissions Nan Es ___ Tsy T S ST PE a Indicateur n7 Quel est l impact sur le climat et sur les ressources en nergies fossiles de la m canisation agricole pour la production des agro ressources Impact nerg tique et climatique de la m canisation agricole Indicateur n8 Quel est l i
491. ourd hui sur le march issus de biomasse agricole directement concurrente avec les cultures vivri res sont en effet en lien direct avec les march s agro alimentaires mondiaux lt 72 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 Chaque fili re g n re des co produits qui lui sont propres dont g n ralement au moins un en quantit importante Ils d pendent la fois de la mati re premi re et des proc d s utilis s Pour citer quelques exemples l extraction de l huile v g tale de colza ou de soja pour produire du biodiesel g n re des tourteaux valorisables en combustion nerg tique ou en alimentation animale La r action d est rification en elle m me produit une quantit assez importante de glyc rine Pour la production partir d huile de palme la trituration et l extraction permettant de r cup rer l huile de palme brute g n re plusieurs co produits dont l huile de palmiste En ce qui concerne l thanol la fili re de production issue du bl g n re des dr ches en quantit non n gligeable Trouver des d bouch s stables et conomiquement int ressants ces co produits est un probl me parfois difficile Dans le cas de la glyc rine issue de la production les volumes en jeu sont de nature d stabiliser totalement la fili re pr existante au point qu un des principaux enjeux de recherche autour de la production de biodiesel ex biomasse est la
492. p ciaux assimilables dans les centres de stockage de classe 1 par exemple les r sidus d incin ration Ils proviennent de processus industriels ou d installations de d pollution ce sont des d chets essentiellement solides ou min raux tr s peu r actifs tr s peu volutifs et tr s peu solubles Les d chets fermentescibles liquides radioactifs risque infectieux DASRI non pelletables pulv rulents non conditionn s explosifs inflammables et chauds ou ayant une teneur en PCB sup rieure 50 ppm en masse sont interdits dans les centres de classe 1 Les indicateurs vont donc s appuyer sur des l ments permettant de caract riser la nature et le mode de traitement ou d limination pr vu pour le produit en fin de vie 4 1 6 Indicateur l impact de la fin de vie du produit sur le climat Cet indicateur est le m me que celui s lectionn pour valuer l impact climatique de l limination des rejets et d chets g n r s par l utilisation du produit est ici appliqu au 17 V tements fabriqu s partir de bouteilles en plastique recycl es par exemple 318 cf ADEME 2006 Bilan Carbone Calcul des facteurs d missions et sources bibliographiques utilis es version 4 0 ADEME MIES 227 p 242 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 produit en fin de vie lui m me devenu un d chet lorsque cette fin de vie est dissoci e de la ve AT l tape d utilisat
493. p rance de vie la naissance le niveau d ducation par une combinaison du taux d alphab tisation des adultes et du taux de scolarisation et l acc s aux ressources n cessaires par le revenu L IDH est la moyenne simple de ces indicateurs l mentaires pr alablement normalis s sur une chelle allant de 0 1 Plus d un pays se rapproche de 1 plus son niveau de d veloppement est lev Index de d veloppement hurnain 0 96 Norv ge _ a gt tats Unis France 54 Allemagne Royaume Uni 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 Figure n 17 Evolution l IDH pour quelques pays Source PNUD Bovar Desmotes Mainard et al 2008 L approche normative Cette approche diff re beaucoup des trois pr c dentes Ici le d veloppement durable n est plus con u comme un tat atteindre mais de fa on proc durale rel ve du d veloppement durable toute forme d action sociale satisfaisant des normes et ou proc dures pr alablement d finies Cette approche est sans doute la plus satisfaisante conceptuellement parlant mais galement la plus difficile mettre en uvre pour construire des indicateurs de d veloppement durable mesurables et observables Elle poss de cependant l avantage sur les autres approches d tre adapt e la fois tous les niveaux d action et diff rents types d objets Selon Boulanger elle a le m rite de se focaliser sur les acteu
494. pacit de production sup rieure 1 000 tonnes par an Stations d puration urbaines d une capacit nominale sup rieure 6 000 kg j de DBOS 100 000 quivalents habitants sites d extraction relevant du code minier b Etablissements soumis la d claration annuelle de production de d chets dangereux sup rieure 2 t an et de d chets non dangereux sup rieure 2 000 t an 388 Anne Lise F vre Gautier Annexes tablissements exer ant l une des activit s vis es l annexe I du r glement CE n 166 2006 susvis Annexe Liste des polluants SEUIL DE REJETS NUM RO NUM RO CAS SANDRE POLLUANT 1 Dans l air es Dans le sol kg an Ogan 8 80 74 82 8 M thane 100 000 2 Compos s organiques volatils non 30 000 m thaniques COVNM Oxydes d azote NOx NOz e 7 a 5 12551624 62 4 Hexaftuorure de soufre Hexafluorure de soufre SFe Oxydes de soufre SOx SO 1551 Azote total 50 000 50 000 7723 14 0 1350 Phosphore total 5 000 5 000 Hydrochlorofluorocarbones 6 Chlorofuorocarbones Chlorofluorocarbones CFC 7 7 Aluminium et compos s exprim s en 7429 90 5 1370 tant que Al 9 2 000 2 000 7440 36 0 Antimoine et compos s exprim s en 10 tant que 56 9 r Arsenic et compos s exprim s en tant ax 7440 38 2 1369 que As 9 20 5 5 Cadmiu
495. par la biodiversit locale sont inestimables 51 l on n est pas encore capable aujourd hui de comprendre tous les m canismes li s la pr vention ou au contraire aux atteintes la biodiversit on sait cependant cerner l effet b n fique ou n gatif de certaines pratiques agricoles et en particulier des changements de pratiques Pour cet indicateur seront donc questionn es d une part les ventuelles conversions dans l usage des terres r alis es en vue de la production des agro ressources n cessaires au projet et d autre part les pratiques agricoles favorables la biodiversit et pouvant tre mises en place dans le cadre du 258 Les enjeux li s la biodiversit sont pr sent s plus amplement dans le chapitre 1 cf 1 1 1 c 187 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 projet On cherche donc se r f rer des usages agricoles ant rieurs l existence du projet qui suppose qu ils soient connus L indicateur propos pour valuer l impact potentiel Al est donc suivant Indicateur n 1 Quel impact la production agricole des agro ressources sur la biodiversit locale via la conversion des sols et l volution des pratiques agricoles Cet indicateur accepte les r ponses suivantes En cas de recours des terres auparavant occup es par des mar cages des for ts tropicales des for ts de montagne ou des milieux abritant des esp ces menac es
496. pas au mode d limination pr vu comme un tri mal effectu L efficacit des syst mes de tri et de collecte rel ve des soci t s organismes et collectivit s en charge de ces prestations mais d pend galement des consommateurs Sur ce dernier point il faut noter l importance de toute action de communication et de sensibilisation portant sur les bons gestes de tri et sur la n cessit d orienter les d chets vers leurs fili res d limination appropri es Ces facteurs ne rentrent pas en compte dans la pr sente analyse m me s ils ont une influence sur l impact des produits en fin de vie Les entreprises peuvent cependant agir sur eux en contribuant l efficacit des syst mes de tri et de collecte par des actions sp cifiques Il existe diff rentes possibilit s de traitements pour les d chets selon les types de d chets Les plus communes sont le r emploi la r paration ou la remise neuf le recyclage 316 D finition d un d chet au sens de la loi n 75 633 du 15 juillet 1975 modifi e par la loi n 92 646 du 13 juillet 1992 Tout r sidu d un processus de production de transformation ou d utilisation toute substance mat riau produit ou plus g n ralement tout bien meuble abandonn ou que son d tenteur destine l abandon Cette d finition laisse la place un flou juridique quant au statut des d chets valorisables qui peuvent tre consid r s comme des co produits Le D c
497. pement durable et des probl mes pos s par la non durabilit Celle de l entonnoir est sans doute la plus importante elle s attache expliciter le d clin des capacit s de l cosph re supporter le fonctionnement actuel de la soci t La productivit des cosyst mes chute l exploitation des ressources naturelles demande donc de plus en plus d intrants tandis que simultan ment les cosyst mes sont soumis des concentrations croissantes de substances polluantes et perturbantes Ce cercle vicieux est repr sent par un entonnoir au sein duquel notre soci t progresse en heurtant de plus en plus fr quemment les parois qui elles m mes tendent se rapprocher au fur et mesure de la d gradation des cosyst mes L objectif est donc d arriver largir de nouveau ces parois de sortir du cercle vicieux de la non durabilit Les conditions de la durabilit Pour ce faire TNS propose en premier lieu une d finition du syst me global l cosph re et la soci t r duite l ensemble des principes et m canismes qui lorsqu ils sont perturb s conduisent la destruction du syst me le principe de conservation de la mati re les lois de la thermodynamique l incapacit de la biosph re supporter des changements syst matiques de ses param tres physiques et la d pendance de la soci t des flux de mati res et services fournis par l cosph re Cet ensemble de principes corre
498. pes quantit s et destinations des produits et des co produits synergies en place Quantit s d eau consomm e Types et quantit s d nergie consomm e Types et quantit s de rejets et missions vers l eau l air et le sol Types et quantit s de d chets produits voies de valorisation limination Modalit s de stockages consommations induites Modalit s d approvisionnement et de distribution types de transport distances Des donn es concernant les caract ristiques et le fonctionnement du site d Arcis sur Aube issues de l tude ADEME DIREM 2002 et si possible mises jour avec l aide des responsables du site d Arcis Modalit s Cette tude sera r alis e par Anne Lise F vre et Anthony Benoist pour la r alisation de dans le cadre de leur th se Les travaux seront suivis par l UTT et l ENSMP et en particulier Par Nicolas Buclet pour le Centre de Recherches et d Etudes Interdisciplinaires sur le D veloppement Durable CREIDD de Par Jean Marc Brignon pour l unit de recherche Mod lisation et Analyse Economique pour la Gestion des Risques de l INERIS Par Dominique Dron pour le Centre Energ tique et Proc d s de Seront galement amen s suivre la r alisation des travaux Dominique Bourg directeur de th se d A L F vre et directeur de l Institut de Poli
499. place de mesures d efficacit nerg tique et de r duction des missions de GES D Si un ou plusieurs sites de stockage sont pr vus sans mise en place de mesures d efficacit nerg tique et de r duction des missions de GES NS Si le porteur de projet ne dispose pas d informations suffisantes pour r pondre Pr ciser de quels sites de stockage il s agit et pr senter les mesures concern es N MD D NS Pr ciser les R ponses propos es 0 5 cf tableau caract ristiques du circuit de distribution Pr senter les l ments sur lesquels s appuie la r ponse R ponses propos es 0 5 cf tableau Pr senter les caract ristiques des sites concern s ainsi que les l ments permettant de r pondre F MF N MD D NS Pr senter les l ments sur lesquels s appuie la r ponse F MF N MD D NS R ponses propos es F 0 cf tableau F MF N MD D NS R ponses propos es F MF N MD D NS cf tableau idem F MF N MD D NS R ponses propos es F MF N MD D NS cf tableau idem F MF N MD D NS R ponses propos es F MF N MD D NS cf tableau idem F MF N MD D NS R ponses propos es F MF N MD D NS cf tableau idem F MF N MD D NS F MF N MD D NS cf tableau idem OoOo _____ DES idem R ponses propos es F MF N MD D NS R ponses propos es F MF N MD D NS cf tableau F MF N MD
500. plementation of industrial ecology principles The sustainability of biofuels production processed on such a site is necessarily impacted by these synergies This impact is what we want to analyse so as to measure its influence on biofuels production sustainability Impacts of the production of biofuels will be analysed by inventorying potential impacts of the production studying local specificities from the biorefinery site and its territory and taking into account corresponding specific data using needed reference data IAR creidd INERIS maitriser le risque pour un d veloppement durable Anne Lise F vre Gautier Annexes 418 Anne Lise F vre Gautier Annexes Annexe 17 Cartographies de raffineries v g tales Extrait d une pr sentation r alis e par M Maurice Dohy ADEME 419 sebnuy SJUBAJOS casa SJUBAJOS eee enbijoueudip oe cmt 9 1410505 anbiqsoose AHL a Aujeuu ree SJEMIN ENEN 7 apiqiosos euls T gt enbiuenif e S cc CL a a ____ nb jexo oe enbiquouyus senbiuebio anbiuoon 6 oy poy syoeoisuay 920 ap 59153 sjo jod ap
501. pour la Conservation de la Nature UICN estime qu il est 100 1000 fois plus lev que le taux Cinq crises d extinction ont d j eu lieu Celle du Cr tac est celle qui occasionn la disparition des dinosaures 49 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 naturel De plus dans son rapport Plan te Vivante 2006 le WWF souligne qu entre 1970 et 2003 les populations d esp ces terrestres ont d clin de 30 en moyenne et les esp ces marines de plus de 25 On parle d s lors de sixi me crise d extinction cette fois directement li e aux impacts des activit s humaines Cette crise s explique par la d gradation et la destruction massive des cosyst mes et des milieux naturels sous l effet de la d forestation et de l urbanisation mais aussi de l intensification des cultures agricoles conduisant la pollution des sols et des eaux L exploitation non durable de la biodiversit certaines pratiques de chasse et de p che intensives par exemple les migrations et invasions par certaines esp ces ainsi que les effets du changement climatique en sont galement 4 responsables Globalement on comprend cependant encore mal les m canismes et interactions propres la biodiversit Il en d coule de grandes difficult s agir et mobiliser autour de cet enjeu m me si de nombreux engagements nationaux et internationaux ont d j t pris en la mati re Quelles seront en effet l
502. pplication test de la d marche TNS au cas de quelques projets soutenus par le p le IAR Le premier de ces deux projets n a jamais abouti du fait du peu d implication de la part du p le IAR en particulier de son quipe dirigeante Le caract re capital de la formalisation d une v ritable strat gie long terme pour le p le IAR tenant compte des principes et des enjeux du d veloppement durable ne fut pas consid r voire r ellement compris Ce travail permettrait pourtant au p le de d terminer son cap et sa feuille de route pour son d veloppement sur le long terme en accord avec les enjeux de la durabilit auxquels il est soumis comme n importe quelle autre organisation Le second projet fut men bien au cours de l automne 2007 soit un an et demi apr s le s minaire initial Ce retard d coule lui aussi du m me manque d implication du p le La d marche TNS finalement t appliqu e au cas d une entreprise et du projet qu elle avait fait labelliser par le p le Le travail a t r alis par Caroline Gervais de TNS France et le responsable de cette entreprise et suivi par 156 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 3 Nicolas Buclet et Anne Lise F vre au titre du CREIDD notre r le tait de suivre ces travaux avec un regard ext rieur et de restituer l int r t de la d marche TNS pour le p le IAR En 2008 cependant ce travail et sa restitution n ont pas t r
503. pr sentants de Chamtor Champagne C r ales et Cristal Union Le support de cette pr sentation se trouve en annexe cf Annexe 18 Les principaux points marquants de la 341 proposition sont l implication de 1 ENSMP Ecole des Mines de Paris et l utilisation d un site de r f rence l occurrence la distillerie d Arcis sur Aube FIN DE NON RECEVOIR Accueillie favorablement par Chamtor et les entit s relevant de Champagne C r ales projet a suscit un blocage ferme de la part des repr sentants du groupe Cristal Union et de Cristanol Les interventions ext rieures en particulier celles du p le IAR et des autres acteurs du site n ont pas permis de faire voluer le fond de la position du groupe sucrier un refus de communiquer toutes donn es propres Cristanol et la sucrerie ainsi que d autoriser l acc s ces unit s y compris dans le cadre d un accord de confidentialit parrain par le p le IAR auquel Cristanol est pourtant fortement li 1 En particulier d Anthony Benoist doctorant du Centre Energ tique et Proc d s z275 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 Notre interlocuteur Paul Credoz directeur industriel de Cristal Union justifie cette confidentialit totale par la concurrence tr s aigu qui caract rise le secteur industriel des sucreries distilleries Pour P Credoz la structure du p le IAR ne permet pas Cristal Union de
504. que l analyse doit avant tout tre coh rente tout au long de la d marche le choix de r aliser une valuation relative pour certains indicateurs et une valuation absolue pour d autres semble finalement peu d fendable Mais dans ce cas laquelle choisir Pour une soci t ou un organisme devenir durable ou faire du d veloppement durable signifie effectuer un certain nombre de mutations et de transitions vers des voies de d veloppement bien pr cises celles qui permettront de satisfaire les besoins humains tout en ma trisant le changement global et l accroissement des in galit s dans la r partition des richesses Pour s orienter vers ces voies de d veloppement vertueuses la soci t ou l organisme va devoir s lectionner des itin raires et leur allouer des ressources des moyens financiers et humains mais aussi des ressources naturelles Deux contraintes majeures se 284 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 pr sentent ce stade la disponibilit de ces ressources et le temps Les ressources financi res humaines et naturelles mobilisables sont en effet in vitablement limit es voire rares dans certains cas Le temps est lui aussi limit pour viter d atteindre des seuils d irr versibilit ou des degr s de d gradation trop avanc s de certains cosyst mes exemple certains modes de production ou de consommation doivent voluer avant une ch an
505. que produit remplac Importance relative du co produit par rapport au produit principal en unit s de produits Nature des co produits Fili re de valorisation pr vue pour chacun Impact environnemental et sanitaire des missions Nature des co produits rejets et d chets associ s au cycle de vie de chaque Fili re de valorisation pr vue produit remplac pour chacun Importance relative du co produit par rapport au produit principal en unit s de produits Sur quoi l indicateur repose t il 2 a du R f rences informations ext rieures Estimation du porteur de projet Hi rarchisation des modes de transport en fonction f Part des modes de transport doux dans le plan de Plan de distribution pr vu de leur niveau d missions de GES et de distribution consommation en nergie fossile Longueur du circuit de distribution Niveau de consommation nerg tique et Stockages interm diaires inclus d missions de GES des sites de stockages 2 dans le circuit de distribution Mise en uvre de mesures d efficacit nerg tique de r duction d missions de GES Hi rarchisation des modes de transport en fonction f Part des modes de transport doux dans le plan de Plan de distribution pr vu de leur niveau d missions toxiques pour distribution l environnement et la sant humaine Longueur du circuit de distribution Probabilit d occurrence et gravit des cons quenc
506. ques sur les d chets Vu le r glement CE n 166 2006 du Parlement europ en et du Conseil du 18 janvier 2006 concernant la cr ation d un registre europ en des rejets et des transferts de polluants et modifiant les directives 91 689 CEE et 96 61 CE du Conseil Vu la directive 91 689 du Conseil du 12 d cembre 1991 relative aux d chets dangereux Vu la directive 2003 4 CE du Parlement europ en et du Conseil du 28 janvier 2003 concernant l acc s du public l information en mati re d environnement et abrogeant la directive 90 313 CEE du Conseil Vu la directive 2006 12 CE du Parlement europ en et du Conseil du 5 avril 2006 relative aux d chets Vu le code de l environnement notamment ses articles L 211 2 L 211 3 L 512 5 L 517 1 L 541 2 L 541 7 R 214 1 R 214 6 aR 214 40 R 229 20 R 512 46 R 517 2 517 8 et R 541 42 aR 541 48 Vu le code minier Vu la loi n 2006 686 du 13 juin 2006 relative la transparence et la s curit en mati re nucl aire Vu l arr t du 28 juillet 2005 relatif la v rification et la quantification des missions d clar es dans le cadre du syst me d change de quotas d mission de gaz effet de serre 383 Anne Lise F vre Gautier Annexes Vu l avis du Conseil sup rieur des installations class es en date du 13 novembre 2007 Vu l avis du Comit national de l eau en date du 15 novembre 2007 Vu l avis de la Mission intermi
507. qui est cette fois tr s mal ma tris Si peu de prairies ou de for ts sont br l es et retourn es pour y planter directement des cultures nerg tiques on soup onne le ph nom ne de transferts de cultures de prendre de l ampleur en Am rique Latine les nouvelles plantations de soja ou de canne sucre sont rarement implant es sur des terres fra chement d frich es mais plut t sur des terrains jusque l d di s l alimentation du b tail C est souvent pour trouver de nouvelles terres pour ce b tail la consommation mondiale de viande tant en forte expansion que les limites de la for t amazonienne sont repouss es En Asie les cultures de palmiers huile implant es sur des terres gagn es sur la for t primaire sont tr s majoritairement d di es la production d huile de palme pour des usages alimentaires voire cosm tiques et non la production de carburants Comment d s lors distinguer la vraie part de responsabilit qui revient l thanol ou au biodiesel Cette responsabilit existe et est potentiellement tr s importante du fait des missions pouvant tre g n r es par de tels ph nom nes mais l estimer avec suffisamment de pr cision reste un d fi 138 Benoist A D Dron et al 20085 Analyse critique des tudes existantes sur la production et l utilisation des carburants v g taux R sum l intention des d cideurs Centre d nerg tique Mines Paris 18 p Benoist
508. qui nous font face est un moyen d optimiser nos chances de parvenir les relever avec succ s gas Anne Lise F vre Gautier Introduction g n rale Nous nous sommes ensuite orient s de mani re privil gi e vers des approches et des m thodologies d analyse de la durabilit pr identifi es par les membres du p le IAR en charge des questions d analyse des choix technologiques Nous avons ainsi port une attention particuli re aux apports de la m thode d analyses de cycles de vie ACV la d marche propos e par l organisation internationale The Natural Step Cook 2004 Robert 2000 Robert Schmidt Bleek et al 2002 et aux travaux portant sur la construction d indicateurs de d veloppement durable Ayong Le Kama Lagarenne et al 2004 Boulanger 2005 Meadows 1998 Office F d ral de la Statistique Suisse ONU 2005 Nous avons privil gi la mise en uvre de tels indicateurs suivant ainsi les recommandations de l ONU et en particulier du chapitre 40 de l Agenda 21 Les indicateurs sont en effet des outils traditionnels et extr mement r pandus pour l analyse des syst mes et le pilotage de l action des organisations Il est cependant essentiel pour r pondre sans risque d erreurs d analyse aux diff rents usages pour lesquels ils sont construits qu ils soient parfaitement adapt s aux syst mes auxquels ils sont d di s n est donc pas question de r employer des indicateurs d velopp s pour des
509. r Une ressource caract ris e par une origine g ographique et les techniques notamment agricoles employ es pour l obtenir ensemble de proc d s de transformation ainsi que leur lieu d implantation Et enfin un mode et un lieu de consommation Chacun de ces trois points est en effet susceptible d influer fortement sur le bilan du carburant alternatif produit ne pas en tenir compte disqualifie toute analyse de ce bilan La m thodologie largement utilis e pour l valuation du bilan de la production de biocarburants en terme de d veloppement durable constitue sans doute la principale source de divergences entre les grandes tudes parues Sa mise en uvre suppose en effet la d finition d un certain nombre d hypoth se ainsi que des choix m thodologiques pouvant 55 OCDE 2008 valuation conomique des politiques de soutien aux biocarburants R sum OCDE 8 p 7 156 ACV Analyse de Cycle de Vie 89 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 diff rer selon les auteurs et trop souvent occult es au moment de l interpr tation des r sultats Si des progr s peuvent sans doutes tre faits pour adapter ou mieux utiliser la m thodologie ACV pour l valuation du bilan de biocarburants cet outil lui seul ne peut pas tout les diff rents impacts ne pourront tre tous int gr s et surtout aucun r sultat final aussi abouti soit il ne peut ni ne doit se
510. r par la d finition de la vision du d veloppement durable sur laquelle ils reposent Celle ci d termine la construction des indicateurs processus permettant de traduire un concept et ses dimensions en outils op rationnels ainsi que l usage qui pourra en tre fait Quatre approches diff rentes du d veloppement durable peuvent tre identifi es partir des indicateurs mis en uvre dans des travaux nationaux ou internationaux en commen ant par une approche sectorielle recouvrant la d finition consensuelle du d veloppement durable par les trois piliers 77 mais aussi les approches th matiques pouvant en d couler et parfois s en affranchir Vient ensuite une vision centr e sur la conception de la durabilit en termes de ressources n cessaires la production de biens et de services dite aussi approche des capitaux On rep re galement une vision centr e cette fois sur le bien tre humain dans toutes ses dimensions intra et interg n rationnelles et enfin une approche dite normative du d veloppement durable sans doute la plus difficile 4 mettre en ceuvre Sous un angle plus pragmatique un certain nombre de crit res ont t propos s pour construire de bons indicateurs de d veloppement durable 365 igs gt 2 i Ou quatre piliers lorsqu aux dimensions environnementale conomique et sociale est ajout e une dimension institutionnelle 306 Anne Lise F vre Gautier Conc
511. r alit sa d cision de labelliser ou non un projet candidat sachant qu un refus de sa part n est pas r dhibitoire pour l obtention de financements C est pire encore pour un ventuel suivi de l volution post financement des projets inexistant aujourd hui mais que le p le pourrait un jour vouloir r aliser si les partenaires et porteurs des projets n ont rien obtenir de lui le suivi de ses recommandations reposera uniquement sur leur bonne volont motivation notoirement insuffisante dans le monde des affaires Le p le IAR doit aujourd hui davantage prendre conscience du r le qu il a jouer dans accompagnement des porteurs de projets vers des itin raires durables notamment au regard des enjeux de d veloppement territorial Il doit galement inventer et se donner les moyens de cet accompagnement et de faire respecter ses recommandations 5 2 2 Pistes pour des conditions favorables la durabilit des activit s agro industrielles au sein du territoire 5 2 2 a Vers plus d efficacit faire merger une vision et de nouveaux quilibres entre les fili res agricoles et industrielles UNE STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT DURABLE POUR LE POLE IAR Nous avons insist depuis le d but de ces travaux sur la n cessit pour le p le IAR de d finir sa position en mati re de d veloppement durable en r digeant sa propre strat gie de d veloppement durable Proposer sa vision et les objecti
512. r ponse MF ou F en fonction de l ampleur des volutions Celles ci concernent notamment la transition de terres cultiv es sans couverts v g taux en inter culture vers des terres cultiv es avec couverts v g taux en inter culture ou des terres couvert v g tal permanent prairies for ts l absence d volutions significatives de ce type r ponse N Si l volution des usages des sols et des pratiques agricoles occasionne un d stockage de carbone par le biais de transitions inverses de celles pr sent es ci dessus r ponse MD ou D en fonction de l ampleur des volutions nouveau le porteur de projet est invit pr senter les informations lui permettant de r pondre INDICATEUR DE L IMPACT DE LA CONVERSION DES SOLS SUR LE PAYSAGE Par leur implantation les cultures d agro ressources peuvent occasionner un impact sur les paysages en particulier lorsque les volutions dans l usage des sols sont importantes Le paysage est une notion hautement subjective chacun l appr ciera selon des crit res qui lui sont propres et qui varient g n ralement fortement d une personne l autre Proposer un simple indicateur d appr ciation pour estimer un impact sur le paysage qui plus est renseign par le seul porteur de projet n a donc pas grand sens scientifiquement parlant 7 INRA Le r le positif des prairies dans le stockage du carbone INRA www inra fr presse role_positif
513. r s une simulation r alis e avec le tableur de la m thode Bilan Carbone c est peu pr s ce qu engendre une voiture au cours d un trajet de 38 000 kilom tres Il s agit donc bien d un impact non n gligeable m me en tenant compte de l importance de l incertitude mentionn e ci dessus Ici encore la qualit des informations relatives au projet et disponibles pour estimer l impact sur le climat de l utilisation d engrais azot s est tr s faible La seule information utilisable concerne nouveau les vari t s de plantes cultiv es pour la production des 7 La m thode Bilan Carbone propose des donn es pour les valeurs moyennes d apport d engrais azot s l hectare pour diff rents types de cultures et en agriculture conventionnelle partir de sources comme Prolea l Institut du V g tal Ecobilan ADEME et l INRA Les unit s d azote d signent en kilogrammes le poids de l azote seul dans le total Lorsque le type de culture n est pas connu la valeur par d faut sera de 100 unit s d azote l hectare 25 ADEME 2006 Bilan Carbone Calcul des facteurs d missions et sources bibliographiques utilis es version 4 0 ADEME MIES 227 p p 49 50 200 Ce qui repr sente par exemple l apport annuel de 100 kg d azote par hectare sur une parcelle de 10 hectares 207 Nous restons en effet sur notre hypoth se expos e pr c demment 178 196 Anne
514. r sentation des r sultats finaux est relativement sommaire cf Figure n 25 Elle permet de visualiser la performance globale du projet sous 34 AEE 2007 Estimating the environmentally compatible bioenergy potential from agriculture Agence Europ enne de l Environnement 138 p 325 Dans le cas l indicateur n 5 cit ici le p le IAR pourrait en particulier solliciter ses partenaires sp cialistes de la recherche agronomique et agro industrielle Un des objectifs pourrait tre par exemple de mettre au point des bases de donn es relatives aux impacts environnementaux et sanitaires des intrants agricoles en agriculture conventionnelle pour diff rents types de grandes cultures diff rentes r gions agricoles et en fonction de caract ristiques locales plus pr cises 251 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 la forme de scores not s de 1 5 et calcul s pour chacun des sept enjeux du d veloppement durable Si une repr sentation graphique rassemblant les r sultats obtenus pour les sept indices est n cessaire pour faciliter la vision d ensemble sur la performance du projet celle ci doit tre perfectionn e et compl t e par des visualisations plus d taill es en fonction des attentes des utilisateurs 4 2 2 En guise de conclusion analyse des incertitudes li es aux r sultats fournis par IDDAgro Quelle est la sensibilit aux incertitudes des r sultats fournis par IDDAgro Quelles sont
515. r disponibilit leur aide leur amiti et les l gumes bios un immense merci Simone Anne Christine Aur lien Florence Xiaolin Anthony Je vous dois d tre arriv e au bout Pour leur patience et leur pr sence merci Elisa Caroline Gr grory Beno t et tous 5 ALS amp ceux qui m ont soutenue dans cette aventure Merci bien s r Baptiste et Guillaume pour leur grande part de responsabilit dans l aboutissement de ce travail ainsi qu l ensemble de ma famille pour le soutien qu elle m a apport Enfin Quentin merci pour ta patience pour ta confiance et ton amour qui m ont port e tout au long de ces trois ann es We did it Anne Lise F vre Gautier Je d die ce travail mes parents pour la vocation qu ils ont fait na tre ainsi qu mes deux grands p res partis avant la fin de l aventure Ren pour son courage et son amour du travail bien fait et Denis curieux de tout ou presque colo malgr lui dans sa grande passion pour la r cup Anne Lise F vre Gautier TABLE DES MATIERES 3 ABSTRACT AND KEY WORDS cscceseeseesseesseeeseeeseeeseeeseeeseeesaeesaeenaeenaeesaeeneenseenenesseeneneees 5 REMERCIEMENTS i isdsnans voivadascadatced qaivwnuisnsunawd duiciaatcnwundubaundnawtsaanuanacnsonwwed 7 TABLE DES MATIERES cesicevecusaceuscaswesvacesscovncesvenvntnssunvndes
516. r estimer l impact sur les milieux et la sant humaine des missions et rejets li s aux intrants agricoles des informations g n ralement connues du porteur de projet et portant sur la production des agro ressources Fort mais tr s insuffisant Au final une seule information est r ellement exploitable les vari t s cultiv es pour produire les agro ressources Cela reste clairement insuffisant pour appr cier l impact des intrants utilis s en terme de toxicit et d cotoxicit Une premi re cons quence est que l valuation des impacts potentiels AS et sera ici trait e simultan ment car il n est pas possible au vu des informations disponibles de distinguer la toxicit des intrants agricoles de leur cotoxicit Les effets m mes de ces produits sur les milieux et la sant humaine constituent encore un sujet relativement peu consensuel L indicateur finalement retenu repose sur la seule r f rence r ellement exploitable au vu de ces contraintes certains effets des intrants agricoles g n ralement observ s pour diff rents types de grandes cultures tels que d crits par le rapport Estimating the environmentally compatible bioenergy potential from agriculture de Agence Europ enne de l Environnement en particulier dans l annexe VI Environmental pressures per crop Pour dix sept grandes cultures les apports d engrais dans les eaux de surface et souterraines ainsi que la pollution
517. r la qualit des 5016 189 Indicateur de l impact de la conversion des sols sur les missions de gaz effet de 189 Indicateur de l impact de la conversion des sols sur le paysage 190 4 1 1 0 Indicateurs pour les impacts de l utilisation d intrants agricoles 191 Indicateur de l impact environnemental et sanitaire de l utilisation d intrants 191 Indicateur de l impact de la production et de l utilisation d intrants agricoles sur les ressources en nergies fossiles et sur le climat 4 1 1 Indicateurs pour les impacts de la m canisation agricole Indicateur de l impact de la m canisation agricole sur le climat et les ressources en nergies fossiles 202 Indicateur de l impact des missions issues de la m canisation agricole sur l environnement et la sant 204 4 1 1 d Indicateur de l impact la production des agro ressources sur les ressources en 204 4 1 1 e Indicateurs pour les impacts socio conomiques de la production des agro ressources 206 Indicateur de l impact social de la production des agro ressources via l emploi les revenus et les conditions de travail lorsque cette production est implant e hors du territoire de l Union 206 12
518. r les normes ISO Celle ci est 366 Un indice aussi appel indicateur synth tique agr ge par le biais d une moyenne simple ou pond r e plusieurs indicateurs pr alablement normalis s 307 Anne Lise F vre Gautier Conclusion g n rale en effet aujourd hui tr s largement utilis e par nombre d organisations poursuivant des fins tant internes comme l aide la d cision qu externes plut t de l ordre de la communication mais reste caract ris e par un certain nombre de limites que les usages actuels tendent trop souvent occulter Le choix d outils et d approches d di s l analyse de la durabilit des syst mes nous semble au final devoir reposer sur plusieurs l ments et notamment la d finition pr alable pour l organisation tudi e et ses activit s d une vision strat gique du d veloppement durable mais aussi la prise en compte d s le d part de la nature de la qualit et de la fiabilit des donn es sur lesquelles il sera possible de s appuyer Il est galement n cessaire de positionner l analyse qui sera r alis e en terme de r f rentiel exploit par l outil choisi une situation initiale dans le cas d une analyse dite relative et un objectif atteindre s il s agit d une analyse absolue Partie B Conception et d veloppement d un outil d analyse de la durabilit des projets de valorisation d agro ressources soutenus par le p l
519. radation Water resources degradation and depletion Wealth distribution Human Well Being and Inequalities Southern countries debt to education Employment Access to employment ux SUSTAINABILITY DIMENSIONS IMPACT CATEGORIES RESEARCH TEAMS INERIS MECO and UTT CREIDD FINANCING Picardie and Champagne Ardenne regions UTT INERIS Picardie and Champagne Ardenne agro resources production in France Picardie and Champagne Ardenne Part from French amp production Sugar beet 78 Alfalfa 80 Barley 24 Wheat 19 Rapeseed 12 Specific crops Linseed flax hemp Forestry 25 of the area QUESTIONS gt How to guarantee effective integration of sustainability in the IAR cluster activities At the moment no sustainability criteria are used for R amp D or production projects labelling scheme Annual cluster results assessment gt The IAR cluster needs tools to implement sustainable development in its activities APPLICATION TO THE PRODUCTION OF BIOFUELS FOR TRANSPORTS The assessment tool is used here to assess the production of biofuels for transports processed by a biorefinery Biorefinery particularities Entreprises there have set up co operation exchanging raw materials by products energy and know how and putting in common some of their waste treatments This is a spontaneous im
520. rait es sur le site Concernant la production et le traitement de d chets dangereux et non dangereux l exploitant pr cise 51 les d chets sont destin s la valorisation ou l limination Dans le cas de mouvements transfrontaliers de d chets dangereux il indique en outre le nom et l adresse de l entreprise qui proc de la valorisation ou l limination des d chets ainsi que l adresse du site qui r ceptionne effectivement les d chets HI L exploitant indique dans sa d claration annuelle les informations permettant l identification de l tablissement concern et des activit s exerc es L exploitant pr cise si la d termination des quantit s d clar es est bas e sur une mesure un calcul ou une estimation Il apporte toute information relative un changement notable dans sa d claration par rapport l ann e pr c dente La d claration comprend les informations figurant dans le contenu de la d claration d fini l annexe du pr sent arr t Article 5 de l arr t du 31 janvier 2008 L exploitant met en uvre les moyens n cessaires pour assurer la qualit des donn es qu il d clare Pour cela il recueille une fr quence appropri e les informations n cessaires la d termination des missions de polluants et des productions de d chets Les quantit s d clar es par l exploitant sont bas es sur les meilleures informations disponibles notamment sur les donn es issues de la surve
521. rales PriceWaterhouseCoopers 132 p AEE 2004 Indicator factsheet TERM 2003 27 EEA 31 Overall energy efficiency and specific CO2 emissions for passenger and freight transport Agence Europ enne de l Environnement 11 p AEE 2004b Indicator factsheet TERM 2003 28 EEA 31 Specific emissions of air pollutants Agence Europ enne de l Environnement 9 p AEE 2007 Estimating the environmentally compatible bioenergy potential from agriculture Agence Europ enne de l Environnement 138 p AEE 2008 Climate for a transport change TERM 2007 indicators tracking transport and environment in the European Union Agence Europ enne de l Environnement 56 p 321 Anne Lise F vre Gautier Bibliographie AFP 2008 Croissance brutale du travail forc dans les champs de canne sucre au Br sil Le Monde p 5 AGRESTE 2008 Dans le sillon du non labour Agreste Primeur n 207 4 p AIE et OCDE 2006 World Energy Outlook 2006 R sum et conclusions Agence Internationale de l Energie 15 p Almunia M 2005 Communication de M ALMUNIA aux membres de la Commission Indicateurs de d veloppement durable pour suivre la mise en oeuvre de la strat gie de d veloppement durable de l UE Commission des Communaut s Europ ennes Ayong Le Kama Lagarenne et al 2004 Indicateurs Nationaux du D veloppement Durable Lesquels retenir 240 p Azar J Holmberg et al 1996 S
522. ranges to determine which grassland shall be covered by point c Such a measure designed to amend non essential elements of this Directive shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 21 3 4 Biofuels and other bioliquids taken into account for the purposes referred to in paragraph 1 shall not be made from raw material obtained from land with high carbon stock that is to say land that had one of the following statuses in January 2008 and no longer has this status a wetlands that is to say land that is covered with or saturated by water permanently or for a significant part of the year including pristine peatland 353 Anne Lise F vre Gautier Annexes b continuously forested areas that is to say land spanning more than 1 hectare with trees higher than 5 metres and a canopy cover of more than 30 or trees able to reach these thresholds in situ The provisions in this paragraph shall not apply if at the time the raw material was obtained the land had the same status as it had in January 2008 5 Agricultural raw materials cultivated in the Community and used for the production of biofuels and other bioliquids taken into account for the purposes referred to in paragraph 1 shall be obtained in accordance with the requirements and standards under the provisions listed in point A of Annex III to Council Regulation EC No 1782 2003 OJ L 270 21 10 2003 p 56 under the heading
523. rbon Project on apprend en effet que les missions anthropog niques de CO2 dans l atmosph re ont augment quatre fois plus vite depuis 2000 qu entre 1990 et 2000 ce qui surpasse le plus pessimiste des sc narios 4 missions envisag s par le GIEC De plus les pays en voie de d veloppement mettent d sormais plus de carbone que les pays d velopp s 1 1 1 b L puisement des ressources naturelles Nous l avons vu les perturbations des cycles biog ochimiques et du climat sont notamment li es l exploitation de ressources nerg tiques naturelles en particulier les nergies fossiles comme le p trole et le charbon Exploit es au del de leur taux de renouvellement naturel ces ressources se rar fient et sont aujourd hui en voie d puisement L puisement des sources d nergie fossile est avec le climat un des grands sujets de pr occupation actuels tant ses implications pour la soci t sont importantes Nos modes de production et de consommation reposent en effet massivement sur une nergie abondante et bon march obtenue partir des ressources fossiles La question de savoir si nous avons ou non d j atteint le peak oil semble d s lors quelque peu st rile au regard des mutations profondes que nos soci t s tardent entreprendre pour r duire leur d pendance ces sources d nergie mais galement r duire les missions de carbone dans l atmosph re Ces derniers temps
524. rc Energies fossiles Energies fossiles Emissions Emissions Ma trise des risques Sites de stockage et paysages Impact nerg tique et climatique des proc d s Implantation du site de production Consommation d eau des proc d s Consommation de ressources naturelles non renouvelables par les proc d s Toxicit et cotoxicit des proc d s Indicateur 145 Quel est l impact sur l occupation des sols et sur le paysage des ventuels sites de stockage interm diaire pour l approvisionnement 2 Indicateur n46 Quel est l impact sur les ressources en nergies fossiles et sur le climat de la consommation nerg tique globale du site de production transformation ou des proc d s mis en uvre Indicateur 147 Quel est l impact sur les milieu x de l implantation des activit s de production transformation 2 Indicateur n48 Quel est l impact sur les ressources en eau des proc d s de production transformation et des ventuels stockages du site de production en terme de consommation d eau ramen e l unit de produit principal 2 Indicateur n19 En dehors de l eau des agro ressources et des nergies fossiles quel est l impact des proc d s de production transformation sur les ressources naturelles faible taux de renouvellement comme les minerais 2 Indicateur n20 Quel est l impact sanitaire et environnemental des d chets rejets et missions de poll
525. rces Pratiques agricoles particuli res Plantes cultiv es pour produire les agro ressources Pratiques agricoles particuli res Plantes cultiv es pour produire les agro ressources Plantes cultiv es pour produire les agro ressources Plantes cultiv es pour produire les agro ressources Plantes cultiv es pour produire les agro ressources Agro ressources produites hors de la zone UE R f rences informations ext rieures Estimation du porteur de projet N cessit de planter convertir de nouvelles Types de conversions de l usage des terres surfaces agricoles Types de pratiques agricoles Localisation des cultures Caract re favorable ou d favorable de leur impact Mise en uvre de pratiques agricoles diff rentes sur la biodiversit de l agriculture conventionnelle en terme d impact sur la biodiversit Types de conversions de l usage des terres Types de pratiques agricoles Caract re favorable ou d favorable de leur impact sur les sols Types de conversions de l usage des terres Types de pratiques agricoles Caract re favorable ou d favorable de leur impact sur le stockage de carbone des sols Impact positif ou n gatif des cultures sur les paysages Mise en uvre de pratiques agricoles diff rentes de l agriculture conventionnelle en terme de recours aux d intrants Mise en uvre de pratiques agricoles diff rentes de l agriculture conventionnelle en terme de
526. rces peu optimis s au niveau de l irrigation Associer syst matiquement un type de culture un impact en terme d irrigation est cependant peu pertinent comme voqu ci dessus cet impact d pend de nombreux autres facteurs ces facteurs sont en grande partie inconnus du porteur de projet g n ralement trop loign des caract ristiques de l exploitation agricole qui le fournit agro ressources L Agence Europ enne de l Environnement propose dans le m me rapport que celui cit pr c demment des informations sur les pr l vements d eau associ s diff rents types de cultures AEE 2007 Prairies Chanvre Miscanthus TCR peuplier Switchgrass Doubles permanentes saule cultures Pr l vements d eau a A A A g n ralement associ s Autres c r ales Lin huile Tr fle Luzerne Tournesol orge avoine TCR eucalyptus seigle triticale Pr l vements d eau B C g n ralement associ s Betterave Colza Sorgho terre Pr l vements d eau B C A B g n ralement associ s Tableau n 17 Evaluation du niveau de pr l vements d eau pour l irrigation g n ralement associ s diff rents syst mes de culture en Europe 2007 273 Sora Z 3 E nouveau cette situation constitue notre hypoth se mais n est en rien irr m diable les acteurs agro industriels doivent tre conscients de l int r t qu apporterait un plus gra
527. re Il est notamment invit questionner les conditions dans lesquelles les travailleurs agricoles sont employ s et r mun r s et si ces conditions sont de nature leur permettre d tre en capacit de satisfaire leurs besoins Indicateur 9 Si la production des agro ressources est implant e hors du territoire de l Union Europ enne quel est l impact de cette F MF N MD D NS production sur les travailleurs agricoles via l emploi les revenus et les conditions de travail R ponses propos es MF N MD D NS Choix de la r ponse laiss libre Le porteur de projet est invit pr senter les l ments sur lesquels il appuie la r flexion lui permettant de r pondre Indicateur n 410 Si la production des agro ressources est implant e hors du territoire de l Union Europ enne quel est l impact cette production sur l conomie locale R ponses propos es F MF N MD D NS FME AN MDVD NS Choix de la r ponse laiss libre au porteur de projet Pr ciser les caract ristiques des circuits d approvisionnement Pr ciser galement les bonnes pratiques ventuellement mises en uvre afin de limiter la consommation en nergies fossiles et les missions de GES dues ce transport Indicateur n1 Quel est l impact sur les ressources en nergies fossiles et sur le climat des modes de transports pr vus pour l approvisionnement e
528. re du syst me plan taire tels le syst me climatique et les grands cycles biog ochimiques Les activit s humaines sont galement la source de l puisement annonc de nombreuses ressources naturelles nergies fossiles en t te mais qui concerne galement de nombreux minerais les r serves d eau douce les sols de tr s nombreuses r gions du monde et une grande partie des ressources halieutiques La biodiversit mondiale ne sort pas indemne de ces bouleversements et subit les cons quences directes des atteintes aux cosyst mes au point de traverser une sixi me crise d extinction la premi re tre d origine anthropique Son quilibre est galement fortement fragilis par la 303 Anne Lise F vre Gautier Conclusion g n rale dispersion dans l environnement d un nombre grandissant de substances chimiques de synth se dont la ma trise de la toxicit et de l cotoxicit en particulier celles de leurs 2 interactions souffre de graves lacunes De nombreuses initiatives internationales sont aujourd hui en projet ou mises en uvre pour tenter de comprendre et d apporter des solutions concert es ces probl mes elles se heurtent cependant aux difficult s qu impliquent le d clenchement et la coordination d une action globale rendues plus ardues encore par les interrelations qui caract risent la plupart de ces ph nom nes L agriculture est la fois un vecteur i
529. re pourrait provenir d une autorit comp tente tre issue des connaissances scientifiques et techniques du moment ou encore tre tablie par le p le IAR dans le cadre d actions sp cifiques qu il souhaiterait mener INDICATEUR DE L IMPACT DES RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES ASSOCIES AU SITE ET AUX PROCEDES DE PRODUCTION TRANSFORMATION Les risques dont il est question ici sont ceux qui caract risent tout site industriel et pour lesquels de nombreux textes exigences et dispositifs de surveillance r glementaires existent notamment en France L implantation d un tel site est soumise l analyse et la d claration de ces risques aux autorit s Les exigences et responsabilit s qui p sent ensuite sur l exploitant sont proportionnelles au niveau de risque pr sent par les activit s men es sur le site produits et quipements dangereux taille du site des dispositifs de stockage puissances install es etc Toutes visent maintenir le risque pr sent par le site et ses installations un niveau acceptable pour l environnement et la sant des salari s et populations expos es mais aussi garantir la possibilit d tablir une cha ne de responsabilit en cas de probl me Tous ces risques correspondant l impact potentiel C7 sont donc d j largement surveill s tudi s Au niveau de l analyse et de l valuation men e ici int grer un indicateur sp cifiquement d di ce po
530. recherch s par le porteur de projet ou le p le IAR titre d information L onglet Correspondance impacts enjeux pr sente pour chaque indicateur le ou les impacts potentiels qu il cherche d crire ainsi que le ou les enjeux du d veloppement durable concern s Un extrait est pr sent en annexe cf Annexe 13 L onglet R capitulatif indicateurs pr sente un tableau o les indicateurs sont class s la fois par tape du cycle de vie et par enjeu du d veloppement durable cf Annexe 14 4 2 1 b Premi re analyse critique La premi re version d IDDAgro pr sent e ci dessus et d velopp e en vue d tre test e sur de premiers cas d tude est une version aboutie au sens o elle est utilisable et o elle permet d obtenir des r sultats exploitables elle contient tous les indicateurs identifi s tous pouvant tre renseign s et agr g s pour calculer les indices finaux Elle se caract rise cependant par un certain nombre de limites qui doivent tre consid r es ce stade La plus vidente est intrins que au support actuel de l outil le tableur Excel est relativement lourd manipuler Il est difficile d y pr senter toutes les informations r f rences et explications utiles l analyse Utiliser IDDAgro n cessite pour l instant de consulter un manuel explicatif L INTEGRATION DES CRITERES SOCIO ECONOMIQUES Une des hypoth ses de d part a t de ne pas d velopper
531. recours aux d intrants Mise en uvre de pratiques agricoles diff rentes de l agriculture conventionnelle en terme de m canisation Rapport AEE Estimating the environmentally compatible bioenergy potential from agriculture Facteurs d mission de la m thode Bilan Carbone v4 Facteurs d mission de la m thode Bilan Carbone v4 Rapport AEE Estimating the environmentally compatible bioenergy potential from agriculture Mise en ceuvre de pratiques agricoles diff rentes de l agriculture conventionnelle en terme d irrigation Impact social de la production d agro ressources D finition des besoins humains selon M Max Neef via l emploi les revenus et les conditions de travail des travailleurs agricoles 411 Anne Lise F vre Gautier Annexes Pour les indicateurs relatifs l tape d approvisionnement Sur quoi l indicateur repose t il 2 res au R f rences informations ext rieures Estimation du porteur de projet Plan d approvisionnement Hi rarchisation des modes de transport en fonction Part des modes de transport doux dans le plan An de leur niveau d missions de GES et de d approvisionnement pr vu h aa consommation en nergie fossile Longueur du circuit d approvisionnement Stockages interm diaires inclus Consommation nerg tique et d missions de GES des sites de stockages Mise en uvr
532. rejets li s aux intrants agricoles des informations g n ralement connues du porteur de projet et portant sur la production des agro ressources 193 Tableau 12 Evaluation d impacts environnementaux li s aux intrants agricoles pour diff rents types de cultures AEE 2007 194 Tableau 13 Valeurs prises pour vingt types de cultures par l indicateur relatif l impact environnemental et sanitaire des intrants agricoles pour la production des agro FOSSOUICOS ne es AM de em ne 195 Tableau 14 Emissions moyennes issues l pandage d azote pour diff rents types de culture en agriculture conventionnelle Emissions de exprim es kg ha et converties en kg q CO ha ie 197 Tableau 15 Emissions de GES associ es la production des engrais apport s aux grands types de cultures exprim es en kg q C ha 198 Figure n21 Emissions GES li es la production des produits phytosanitaires exprim es kg par kilogramme de mati re active 198 Tableau 16 Valeurs moyennes d missions de GES kg q ha issues de la production et de l utilisation d engrais azot s pour diff rents types de cultures agriculture conventionnelle 200 18 Anne Lise F vre Gautier Figuren22 Emissions de GES issues de la production et de l utilisation d engrais azot s pour diff rents types de cultures en agriculture c
533. remerciements vont aussi au p le de comp titivit Industrie et Agro Ressources pour avoir t l origine de ce sujet de recherches et pour en avoir fait en partie l objet Merci galement Messieurs Thomas Vermersch Gosse et Boulanger d avoir accept d examiner mon travail Merci au CREIDD et l ex unit leurs responsables Dominique Bourg en 2005 Laurence et Jean Marce Brignon ainsi qu leurs quipes pour m avoir accueillie et consacr un temps pr cieux Merci galement l cole doctorale de UTT pour le suivi de cette th se en particulier Isabelle Leclercq et Pascale Denis pour leur implication dans mon dossier l INERIS Marion Leroux a aussi t d une grande efficacit Je tiens ensuite remercier tout sp cialement Nicolas Buclet pour son investissement sans r serves dans l encadrement de ma th se pour son efficacit et pour toute l aide qu il m a apport e Un grand merci galement Roger Puff et Guy Marlair pour nos collaborations enrichissantes et leur soutien Je remercie aussi Daniel Thomas pour ses pr cieux conseils dans l orientation de mes travaux ainsi que Maria Wellisch de Natural Resources Canada et Caroline Gervais TNS France pour l int r t qu elles ont port mes recherches et pour nos collaborations Merci enfin Anthony Benoist doctorant l Ecole des Mines de Paris pour son aide et nos changes Pour leu
534. repr senter des ph nom nes complexes pour en faciliter la compr hension partir d observations ils permettent de d gager tout en refl tant la subjectivit de leurs concepteurs des informations quantitatives ou qualitatives que leurs utilisateurs pourront int grer dans leurs activit s Les indicateurs peuvent ainsi r pondre plusieurs usages relevant de l aide la d cision ou de la communication Dans le domaine du d veloppement durable le recours aux indicateurs prend sa source dans le programme d action instaur par PONU lors du Sommet de Rio en 1992 l Agenda 21 Son dernier chapitre traitant de l information pour la prise de d cision met en effet en vidence un vaste besoin d informations en mati re d actions en faveur du d veloppement durable et d signe les indicateurs comme les outils privil gi s de la fourniture d informations utiles la d cision L usage des indicateurs de d veloppement durable s inscrit galement dans l volution du mouvement des indicateurs sociaux qui prend sa source dans les ann es 1960 sous l effet d un effort visant contrebalancer l usage des seuls crit res conomiques comme instruments de pilotage social et prolong par les travaux relatifs la mesure du bien tre et du d veloppement humain L tude des usages qui sont faits des indicateurs de d veloppement durable enseigne que tout recours ces instruments passe ou devrait passe
535. responsabilit vis vis des consommations d nergies fossiles et donc des missions de gaz effet de serre Sur le plan sanitaire les polluants rel ch s dans l air int rieur par les b timents eux m mes ou par le mobilier sont galement au centre de nombreuses pr occupations Les fibres v g tales sont au c ur de nombre de ces applications visant produire de nouveaux mat riaux destin s au b timent ou la fabrication de mobilier d emballages de mat riaux composites pour les quipements automobiles a ronautiques ou ferroviaires mais aussi sportifs ou encore la fabrication de textiles Des fibres de bois de chanvre de lin de sisal de jute de paille de bambou ou de coco pour n en citer que quelques unes sont ainsi l tude et offrent des perspectives d applications nombreuses et prometteuses 1 2 1 b Quand ce qui est vert n est pas durable Toutes ces nouvelles pistes de valorisation de biomasse parfois tr s innovantes dont nous venons de voir rapidement quelques exemples illustrant la diversit et la richesse des applications possibles suscitent en g n ral beaucoup d enthousiasme parmi les acteurs du monde industriel de la recherche mais aussi agricole Elles repr sentent pour ce dernier des perspectives de d bouch s nouvelles et non n gligeables De nombreux messages de communication apparaissent d s lors visant mettre en avant le caract re positif de ces nouvelle
536. ret du 18 04 2002 relatif la classification des d chets propose une nomenclature recensant 20 cat gories de d chets 241 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 ventuellement pr c d d un d sassemblage en vue d alimenter le m me circuit de 317 a PRE production ou de permettre la fabrication d un autre produit l limination par incin ration avec ou sans r cup ration d nergie l limination en centre d enfouissement technique avec ou sans valorisation du m thane et l limination par compostage En ce qui concerne la typologie des d chets la m thode Bilan Carbone propose pour valuer les impacts des missions de GES li es aux produits en fin de vie de s appuyer sur quatre types de d chets d entreprises Les d chets inertes qui ne subissent aucune modification physique chimique ou biologique importante ne se d composent pas ne br lent pas et ne produisent aucune autre r action physique ou chimique Ce sont principalement les m taux et autres min raux ainsi que tous les d chets qui ne contiennent pas de compos s organiques Les d chets non fermentescibles mais combustibles essentiellement les plastiques Les d chets fermentescibles et combustibles tout ce qui n est pas inclus dans les autres cat gories a savoir essentiellement les d chets alimentaires les papiers et les cartons Les DIS ou D chets Industriels S
537. rigine humaine cerner plus pr cis ment les cons quences possibles de ce changement et envisager d ventuelles strat gies d adaptation et d att nuation Ses valuations sont principalement fond es sur les publications scientifiques et techniques dont la valeur scientifique est largement reconnue Source http www ipcc ch languages french htm consult le 10 11 2008 Dans le cadre de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques CCNUCC adopt e a Rio de Janeiro en 1992 4 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 internationales prises pour tenter d endiguer la hausse des missions de gaz effet de serre et leurs cons quences sur le climat Ce protocole d finit un calendrier de r duction des missions des six gaz effet de serre consid r s comme les plus probl matiques quant aux cons quences sur le climat comporte des engagements absolus de r duction des missions pour 38 pays industrialis s avec une r duction globale de 5 2 des missions d ici 2012 par rapport l ann e de r f rence 1990 Il pr voit galement entre autres un m canisme dit de permis n gociables cr ant un syst me de march de permis d mission A ce jour malgr leur part tr s importante dans les missions mondiales de gaz effet de serre les Etats Unis constituent toujours l exemple le plus notable de pays industrialis refusant de ratifier le proto
538. rmentation of glycerol in enteric bacteria Trunk and auxiliary pathways in Escherichia coli Metabolic Engineering 10 5 p 234 245 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 g n rant de surcro t des missions de gaz effet de serre n gligeables Ces motivations ne sont cependant pas les seules et d autres int r ts sont en jeu pour certains pays ou groupes industriels producteurs de biocarburants La recherche de nouveaux d bouch s pour l agriculture ou l industrie agro alimentaire en particulier en Europe n est sans doute pas le moindre Les biocarburants en particulier de premi re g n ration connurent sur la base de ces enjeux et partir du d but des ann es 2000 un d veloppement international tr s rapide soutenu par des politiques ambitieuses En Europe Les textes r glementaires l origine de la relance de la production et de l utilisation de biocarburants pour les transports sont les trois directives suivantes directive 98 70 CE sur la qualit des carburants qui autorise pour une vente banalis e la pompe l incorporation de 5 d thanol et de 15 d ETBE dans l essence et de 5 d EMHV dans le gazole La directive 2003 30 CE du 8 mai 2003 sur la promotion de l utilisation de biocarburants ou autres carburants renouvelables dans les transports qui fixe des objectifs de consommation croissants devant atteindre au minimum 2
539. rning national targets b measuring compliance with renewable energy obligations c eligibility for financial support for the consumption of biofuels and other bioliquids 2 The greenhouse gas emission saving from the use of biofuels and other bioliquids taken into account for the purposes referred to in paragraph 1 shall be at least 35 In the case of biofuels and other bioliquids produced by installations that were in operation in January 2008 the first subparagraph shall apply from 1 April 2013 3 Biofuels and other bioliquids taken into account for the purposes referred to in paragraph 1 shall not be made from raw material obtained from land with recognised high biodiversity value that is to say land that had one of the following statuses in or after January 2008 whether or not the land still has this status a forest undisturbed by significant human activity that is to say forest where there has been no known significant human intervention or where the last significant human intervention was sufficiently long ago to have allowed the natural species composition and processes to have become re established b areas designated for nature protection purposes unless evidence is provided that the production of that raw material did not interfere with those purposes c highly biodiverse grassland that is to say grassland that is species rich not fertilised and not degraded The Commission shall establish the criteria and geographic
540. ro ressources peuvent tre d finies comme une cat gorie particuli re de biomasse issue de cultures agricoles et sylvicoles qu il s agisse de produits ou de co produits de ces cultures 22 Anne Lise F vre Gautier Introduction g n rale innovants de valorisation d agro ressources en particulier celles produites sur le territoire de ces deux r gions par des fili res industrielles vocation principalement non alimentaire Il cherche au passage renforcer les liens entre des r seaux d acteurs divers aux int r ts et vis es tr s h t rog nes et a priori difficiles f d rer les acteurs conomiques r gionaux publics et priv s le monde agricole et celui de la recherche Dans ce contexte nos travaux se concentreront sur les questions suivantes comment affecter de fa on optimale les agro ressources aux diff rents projets industriels qui voient aujourd hui le jour et qui les r clament tout en continuant satisfaire les besoins essentiels auxquels ces ressources r pondaient jusqu pr sent Quels sont les crit res permettant de dire si cette affectation int gre les exigences du d veloppement durable Quels sont les itin raires et les conditions de la durabilit pour les fili res de valorisations industrielles des agro ressources Comment le p le IAR peut il garantir que les projets qu il soutient sont durables Les travaux de cette th se cherchent apporter des r ponses ce
541. roduit d coule directement de sa composition les mat riaux et l ments qui le composent ainsi que la mani re dont ils sont assembl s les mat riaux composites ont par exemple tendance n tre que tr s difficilement recyclables Un autre aspect prendre en compte est la stabilit de la fili re de recyclage identifi e un produit peut en effet tre recyclable mais non recycl dans les faits faute de d bouch s pour la fili re par exemple Nous proposons donc l indicateur suivant compl mentaire du pr c dent Indicateur n 36 Quel est l impact la composition du produit en fin de vie sur sa capacit tre r utilis ou recycl Les r ponses admises sont les suivantes 51 composition du produit lui permet d tre r utilis ou recycl 100 vers un usage ventuellement diff rent mais r pondant bien un besoin r ponse F Si la composition du produit lui permet d tre partiellement r utilis ou recycl en particulier dans le cas o la fili re de recyclage ne fonctionne pas de fa on optimale faute de d bouch s ou d approvisionnements stables par exemple S il ne contient que des l ments d origine organique agro ressources ou autres r ponse S il contient des l ments d origine fossile r ponse N 591 la composition du produit ne lui permet pas d tre r utilis ou recycl S il ne contient que des l ments d origi
542. roduit sur les ressources nergies fossiles Indicateur n 26 Quel est l impact net de l utilisation du produit sur le climat Indicateur n 27 Quel est l impact sur le climat l limination des rejets et d chets issus de l utilisation du produit 2 Indicateur n28 Quel est l impact net de l utilisation du produit sur les ressources naturelles non renouvelables autres que l nergie et l eau 2 Indicateur n 29 Quel est l impact net de l utilisation du produit sur les ressources en eau en terme de consommation d eau 2 Indicateur n30 Quel est l impact net associ au volume de rejets et d chets g n r s par l utilisation du produit Indicateur n31 Quel est l effet environnemental direct net de l utilisation du produit Indicateur n32 Quel est l effet sanitaire dire ct net de l utilisation du produit Indicateur n33 Quel est l impact environnemental et sanitaire net des missions rejets et d chets g n r s par l utilisation du produit Indicateur n34 Quel est l impact de la fin de vie des produits sur le climat N MD D NS N MD D NS R ponses propos es N MD D NS N Si aucun stockage interm diaire n est pr vu au cours du circuit de distribution Si un ou plusieurs sites de stockage sont pr vus et qu il ne g n rent pas ou tr s peu de consommation d nergie fossile ni d missions de GES MD Si un ou plusieurs sites de stockage sont pr vus avec mise en
543. roduit sur les ressources en eau produit en terme de consommation d eau 2 Volume de rejets et Indicateur n 80 Quel est l impact net associ au d chets g n r s par volume de rejets et d chets g n r s par l utilisation du produit l utilisation du produit Effet environnemental direct net de l utilisation du produit issu du projet Indicateur n 31 Quel est l effet environnemental direct net de l utilisation du produit Effet sanitaire direct net de l utilisation du produit issu du projet Indicateur n82 Quel est l effet sanitaire dire ct net de l utilisation du produit Impact environnemental et sanitaire net des rejets missions et d chets li s l utilisation du produit Indicateur 133 Quel est l impact environnemental et sanitaire net des missions rejets et d chets g n r s par l utilisation du produit Ma trise des risques li s l utilisation du produit Impact climatique de l limination des produits en fin de vie Volume de d chets issus de l limination des produits en fin de vie Indicateur 34 Quel est l impact de la fin de vie des produits sur le climat Indicateur n 35 Quel est l impact associ au volume de d chets et rejets issus de la fin de vie du produit Indicateur n86 Quel est l impact de la composition du produit en fin de vie sur sa capacit tre r utilis ou recycl Recyclabilit des produits en fin de vie Indicateur n 37
544. rojets permettra galement d apporter une certaine garantie pour la fiabilit des r ponses donn es par les porteurs de projets en particulier dans le cas o 1ls seraient tent s de d sactiver un trop grand nombre d indicateurs introduisant ainsi un biais dans l analyse Enfin la pr sentation graphique des r sultats peut elle aussi tre davantage approfondie afin de mieux visualiser la performance nette du projet cas de substitution la port e de la capacit d action directe du porteur de projet sur son projet ainsi que la simulation de l effet d ventuelles actions correctives La derni re partie de ces travaux rassemble une synth se des le ons que nous pouvons tirer de la construction d IDDAgro et des tudes cas ainsi qu un certain nombre pistes visant faire merger au sein du territoire et pour le p le IAR des conditions favorables la durabilit des activit s agro industrielles Le probl me de l acc s aux informations n cessaires l analyse de la durabilit s impose comme l un des fils conducteurs de ces travaux jalonn s par des obstacles la disponibilit la qualit et la fiabilit des donn es Les pr cautions prises dans la conception de notre approche qu il s agisse de la construction d IDDAgro ou de la pr paration des tudes de cas ont certes permis de limiter les risques d chec elles n ont pu emp cher une certaine restriction de
545. rojets qui lui sont pr sent s Les incertitudes associ es aux informations recherch es au cours du d veloppement des indicateurs seront quant elles constantes elles d coulent directement des tudes qui ont permis de les mettre au point Parmi ces incertitudes certaines sont connues et publi es comme dans le cas de facteurs d mission de la m thode Bilan Carbone par exemple Les autres sont beaucoup plus incertaines et n cessiteraient pour tre mieux maitris es d analyser de fa on approfondie les travaux scientifiques auxquels les indicateurs se r f rent S il est tr s difficile de pr ciser ces incertitudes il est par contre possible de consid rer 327 qu elles s appliqueront et seront donc les m mes pour tous les projets analys s Leur influence sur les r sultats sera ainsi relativement constante d un projet l autre La derni re cat gorie d incertitudes regroupe celles li es aux estimations fournies par le porteur de projet sans doute celles demandant le plus de consid ration lors de l analyse des r sultats de l exercice La caract ristique principale de ces incertitudes est d tre propre chaque porteur de projet et difficiles qualifier de mani re plus pr cise que non n gligeables C est pour les cibler que des pr cisions sont syst matiquement demand es au 326 Cf notamment p 196 ou Tableau n 21 327 ceci pr s que certains indicateurs donc certaines
546. rons dans cette partie sur quelques uns des principaux aspects du d veloppement humain Pour illustrer ce double d fi du d veloppement humain et de la crise cologique le WWE propose une approche int ressante en croisant deux indicateurs tr s connus l indice de d veloppement humain IDH comme indicateur de bien tre et l empreinte cologique cf Figure n 6 On constate qu en 2003 aucune r gion du monde ne remplit ces deux crit res ensemble certaines en tant m me sensiblement loign es De plus l augmentation de la population mondiale en limitant la biocapacit disponible loigne encore davantage l objectif gt Notamment sur la d pendance du monde agricole qui est ainsi cr e et en particulier sur l acc s aux semences pour les agriculteurs les plus d munis dans les pays en voie de d veloppement La population mondiale devrait passer d environ 6 milliards de personnes au d but du 21 si cle pr s 9 milliards en 2050 dont 85 vivront dans les pays en d veloppement Sacquet A M 2002 Atlas mondial d veloppement durable Autrement 77 p L IDH est calcul sur base de l esp rance de vie de l alphab tisation de l ducation et du PIB par personne Pour le PNUD un pays a un d veloppement humain lev si son IDH est sup rieur 0 8 On consid re qu une empreinte inf rieure 1 8 hectare global par personne 1 la biocapacit moyenne disponible p
547. ros ne partir de biomasse gaz ifi e 71 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 caract ristiques de la biomasse en elle m me les techniques de gaz ification ainsi que les formulations enzymatiques D autres fili res font aujourd hui l objet de recherches pouss es dans plusieurs pays On parle parfois de biocarburants de troisi me voire quatri me g n ration sans que ce que recouvrent ces appellations soit tr s clair au demeurant La valorisation d algues de culture par exemple est une fili re qui concentre de nombreux espoirs ces algues cultiv es en tangs ou en milieux ferm s et hors sol dans de grands r acteurs permettent d envisager une productivit l hectare beaucoup plus lev e que les cultures agricoles classiques tout en ne consommant que du CO de la lumi re et de l eau pas d engrais ni de produits phytosanitaires Caract ris es par un taux de lipides lev elles semblent tre une source d huile v g tale tr s int ressante pour la production de biodiesel Les derniers d veloppements envisagent de surcro t d alimenter les r acteurs avec du rejet par des installations industrielles Enfin de nombreuses applications semblent pouvoir tre coupl es ces cultures comme le traitement de l eau la production de colorants alimentaires ou encore la production d om gas 3 d om gas 6 et d antioxydants pour des compl ments aliment
548. rs les projets et les politiques de d veloppement et de se recentrer sur les v ritables fondements de l id e de d veloppement durable savoir les exigences de justice et d quit Boulanger 2005 propose pour sa part de d finir le d veloppement durable par les normes suivantes rattach es soit l id e du d veloppement soit celle de la durabilit 119 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 Efficacit Participation Libert Equit inter et intra g n rationnelle Efficience R silience Prudence pr vention et pr caution Durabilit Tableau n 4 Conception normative du d veloppement durable Boulanger 2005 Pour Boulanger les travaux sur les indicateurs de d veloppement durable de la Su de sont les plus proches de cette d marche normative Ils reposent sur quatre th mes l efficience l galit et la participation l adaptabilit et les valeurs et ressources pour les g n rations venir 2 1 2 b Quels crit res pour construire des indicateurs de d veloppement durable Construire des indicateurs de d veloppement durable n cessite de r aliser un certain nombre de choix m thodologiques mais aussi de suivre des crit res pour s lectionner les indicateurs Parmi les choix m thodologiques figurent notamment Le nombre d indicateurs manipuler un ensemble de 20 50 100 voire 300 indicateurs comme dans le cas de la Suisse ne signifie pas
549. s Pollution des sols et de l eau par les produits phytosanitaires Autres c r ales Lin huile Tr fle Luzerne Tournesol orge avoine seigle triticale Impact des apports d intrants sur les eaux de A A B surface et souterraines Pollution des sols et de l eau par les produits A B C A phytosanitaires Ma s Betterave Pomples de A Impact des apports d intrants sur les eaux de surface et souterraines Pollution des sols et de l eau par les produits phytosanitaires Impact global Tableau n 12 Evaluation d impacts environnementaux li s aux intrants agricoles pour diff rents types de cultures 2007 L indicateur retenu cherche galement rep rer un recours des pratiques agricoles diff rentes des pratiques conventionnelles que cela se traduise par un recours aux intrants moindre ou au contraire accru par rapport ces m thodes conventionnelles Au final l indicateur s lectionn ici est le suivant Indicateur n 5 Quel est l impact environnemental et sanitaire des intrants agricoles utilis s pour la production des agro ressources L indicateur peut prendre les valeurs suivantes selon les vari t s cultiv es 264 Le recours aux intrants est accru notamment lorsque les fr quences d pandage d engrais ou d application de traitements phytosanitaires sont plus lev es lorsque les doses appliqu es augmentent ou encore lorsque les substances utilis
550. s la labellisation du p le IAR mais galement de r aliser un suivi dans le temps de ces projets et d valuer l action du p le au niveau global Il s agissait donc d valuer les projets en ex ante et en ex post avant et apr s leur r alisation ainsi que d observer la coh rence et les interactions de l ensemble des projets soutenus par le p le Ces deux volets ont finalement t cart s leur mise en uvre au cours des trois ann es pr vues pour ces travaux n a pas sembl r aliste Ils supposaient en effet la conception de trois volets tr s diff rents les uns des autres avec notamment la s lection d indicateurs sp cifiques pour chacun De plus outre le manque de temps pour r aliser un tel travail dans le temps imparti pour la th se un certain nombre de conditions n taient pas r unies Le p le dans son action n effectuait pas de suivi des projets labellis s la mise en uvre d une valuation ex post ne pouvait d s lors s appuyer sur aucune proc dure existante L analyse de l ensemble des projets soutenus par le p le supposait galement une capacit de la part du p le rassembler et mettre en commun ces informations en vue de les confronter L encore les proc dures taient inexistantes et cette d marche se heurtait en outre un probl me de confidentialit difficile r soudre pour le p le IAR plus forte raison ses d buts en 2006
551. s la r alisation de ces tests 279 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 Au final deux cas d tude ont pu tre men s bien dans les temps impos s par la fin des travaux de th se Les deux projets test s avaient t labellis s par le p le IAR entre 2005 et 2007 Le premier rel ve du secteur de la chimie verte il porte sur l tude et la synth se de nouvelles mol cules partir de plusieurs agro ressources et de plusieurs types de proc d s valorisables en substitution des solvants d origine p trochimique utilis s dans la formulation de produits phytosanitaires et dans le d graissage Le second rel ve du secteur des ingr dients alimentaires il vise tudier et produire l chelle pr industrielle des fibres d origine v g tale issues du fractionnement de sous produits de meunerie d amidonnerie et de glucoserie et destin es tre incorpor es dans des recettes pour l alimentation humaine Les tests ont t r alis s en trois temps une demi journ e de travail avec le porteur de projet pour faire fonctionner l outil sur la base des informations disposition l analyse des r sultats obtenus concernant le projet et enfin la synth se et l analyse des enseignements tir s permettant de faire voluer l outil L analyse du projet s est chaque fois d roul e en quatre tapes 1 Pr sentation de l outil de son champ d application de son fon
552. s affranchir de cette concurrence notamment dans la mesure o le groupe en est galement membre La communication de quelques donn es que ce soit sur Cristanol site tr s r cent et la pointe de la technologie est donc bloqu e par le groupe y compris dans le cadre de travaux de recherche Le d ficit de confiance est vident D but 2008 le projet d tude de la durabilit de la production d thanol du site agro industriel de Bazancourt Pomacle d bouche ainsi sur un constat d chec Des causes Le caract re tr s sensible du sujet biocarburants de premi re g n ration tout particuli rement la fin de l ann e 20073 3 n est pas tranger cette position m me s il est moins mis en avant Comme tous les industriels du secteur Cristal Union doit faire face une remise en question r currente de ses activit s D but 2008 la pol mique sur le bilan r el de la production de biocarburants bat son plein Aucune tude d analyse de cycle de vie r alis e sur le bio thanol et le biodiesel de premi re g n ration ne fait l unanimit aupr s des parties prenantes qu elles aient des int r ts industriels ou qu elles rel vent de la soci t civile ou du monde de la recherche Ces diff rents tiennent principalement des questions m thodologiques relatives l analyse de cycle de vie fronti res du syst me valuation absolue ou relative mode d alloc
553. s celle de la m thodologie de l analyse de cycle de vie ACV et celle propos e par The Natural Step Ces diff rents points nous permettront d affiner notre approche de l analyse des organisations au regard des enjeux du d veloppement durable et de d gager quelques principes d action pour l valuation de la durabilit des syst mes La seconde partie de ces travaux rassemble deux chapitres d di s la construction de l outil d aide la d cision relatif l analyse de la durabilit des projets agro industriels soutenus par le p le IAR les chapitres 3 et 4 Le chapitre 3 porte sur la conception de notre approche et de l outil IDDAgro Il nous permet de pr senter et de justifier nos choix m thodologiques et de pr ciser notre approche vis vis des d fis pos s par le d veloppement durable Nous d veloppons ainsi une vision du d veloppement durable en sept enjeux sur laquelle repose une analyse des diff rents impacts potentiels qu un projet de valorisation industrielle d agro ressources peut g n rer tout au long de son cycle de vie La seconde partie de ce chapitre pr sente le cahier des charges d fini pour le d veloppement d IDDA gro les caract ristiques recherch es l usage pour lequel il est con u les crit res de s lection des indicateurs ainsi que les r gles suivre pour les renseigner et enfin la m thode suivre pour le calcul la pr sentation et l analyse des r sultats o
554. s des fili res industrielles et les agriculteurs Quelles n gociations sont r ellement possibles entre ces deux acteurs La question du lien entre fili res agricoles et fili res industrielles est une question difficile Les produits agricoles mati res premi res pour les projets de valorisations agro industrielles ne peuvent tre trait s par l industrie comme des ressources traditionnelles Les al as climatiques et les fluctuations toujours plus fortes des prix des produits agricoles imposent aux agriculteurs de rechercher des garanties pour la vente de leur production La question de la qualit et des sp cifications des r coltes est galement prendre en compte si les industriels recherchent traditionnellement des fournisseurs leur proposant des mati res 358 Les porteurs de projet ne connaissent pas avec suffisamment de pr cision les itin raires techniques mis uvre par les agriculteurs qui leur fournissent les agro ressources ni les caract ristiques des sites de culture cf 4 1 1 296 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 premi res aux caract ristiques constantes les agriculteurs eux travaillent sur du vivant et doivent composer entre ces exigences d un c t et celles de la soci t de l autre leur demandant de restreindre l usage des moyens que l agriculture intensive et la p trochimie avaient mis leur disposition La contractua
555. s s l incidence des cancers est globalement croissante depuis 1950 que les cancers touchent toutes les tranches d ge aussi bien les personnes g es que les personnes jeunes que la pollution chimique dont l amplitude exacte est encore inestim e pourrait y contribuer pour une part importante 3 Consid rant que l exposition certaines substances ou produits chimiques provoque une augmentation du nombre de certaines malformations cong nitales 4 Consid rant que la st rilit en particulier masculine qu elle soit ou non la cons quence de malformations cong nitales ou li e une diminution de la qualit et ou de la concentration en spermatozo des dans le sperme humain est en augmentation notamment dans les r gions fortement 338 Anne Lise F vre Gautier Annexes industrialis es qu aujourd hui dans certains pays d Europe 15 des couples sont st riles que la pollution chimique peut tre une des causes de st rilit 5 Constatant que 1 Homme est expos aujourd hui une pollution chimique diffuse occasionn e par de multiples substances ou produits chimiques que cette pollution des effets sur la sant de que ces effets sont tr s souvent la cons quence d une r gulation insuffisante de la mise sur le march des produits chimiques et d une gestion insuffisamment ma tris e des activit s conomiques de production consommation et limination de ces produits
556. s Etats doivent pr venir suffisamment l avance les Etats susceptibles d tre affect s et leur communiquer toutes informations pertinentes sur les activit s qui peuvent avoir des effets transfronti res s rieusement nocifs sur l environnement et mener des consultations avec ces Etats rapidement et de bonne foi Principe 20 Les femmes ont un r le vital dans la gestion de l environnement et le d veloppement Leur pleine participation est donc essentielle la r alisation d un d veloppement durable Principe 21 Il faut mobiliser la cr ativit les id aux et le courage des jeunes du monde entier afin de forger un partenariat mondial de mani re assurer un d veloppement durable et garantir chacun un avenir meilleur Principe 22 Les populations et communaut s autochtones et les autres collectivit s locales ont un r le vital jouer dans la gestion de l environnement et le d veloppement du fait de leurs connaissances 359 Anne Lise F vre Gautier Annexes du milieu et de leurs pratiques traditionnelles Les Etats devraient reconna tre leur identit leur culture et leurs int r ts leur accorder tout l appui n cessaire et leur permettre de participer efficacement la r alisation d un d veloppement durable Principe 23 L environnement et les ressources naturelles des peuples soumis oppression domination et occupation doivent tre prot g s Principe 24 La guerre exerce une action
557. s biens et services destin s Homme Le capital naturel d signe l ensemble des ressources nerg tiques et des mati res premi res non renouvelables ou renouvelables ainsi que les processus naturels qui permettent laccomplissement de fonctions vitales notamment pour la survie de l esp ce humaine Le capital humain englobe les connaissances et savoir faire accumul s dont sont porteurs les tres humains du fait de la transmission culturelle et qui entrent en jeu dans toute production conomique L tat nutritionnel et la sant des populations rel vent galement du capital humain Enfin le capital social se r f re la nature des relations interpersonnelles des r seaux sociaux et des formes de coop ration entre individus et collectivit s au sein d une soci t 202 Eurostat 2006 Mesure des progr s accomplis sur la voie d une Europe plus durable Les indicateurs de d veloppement durable de l Union europ enne Donn es 1990 2005 Eurostat 266 p Boulanger P M P Y Thomas et al 2003 Mesurer le d veloppement durable en Belgique quels r les pour les processus participatifs 2 IDD 167 p 115 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 Les indicateurs s lectionn s dans le cadre d une telle approche s attacheront mesurer les stocks et les flux pour chacun de ces quatre capitaux mais aussi entre eux La durabilit sera alors mesur e en fonction du degr de
558. s correspondent les r ponses suivantes Si le produit en fin de vie est biod gradable 100 en un temps relativement court r ponse N Si le produit en fin de n est pas biod gradable 100 ou ne peut d grader apr s avoir t abandonn qu en un temps relativement long r ponse MD Si le produit en fin de vie est susceptible d mettre en se d gradant et apr s avoir t abandonn des substances missions liquides ou gazeuses compos s solides toxiques pour l environnement ou la sant r ponse D Le porteur de projet pr sentera bien s r comme pour tous les autres indicateurs les l ments qui justifient sa r ponse 246 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 4 2 ANALYSE DES RESULTATS OBTENUS ET PERSPECTIVES D EVOLUTION 4 2 1 Premi re version d velopp e d IDDAgro et premi re analyse critique 4 2 1 a Pr sentation de la forme et du contenu d IDDAgro La premi re version d velopp e d IDDAgro se pr sente sous la forme d un tableur Excel utilisable par un porteur de projet de pr f rence accompagn par un expert capable de le guider dans la mise en uvre de la m thode Le tableur contient huit onglets dont le contenu et la fonction sont pr sent s ci apr s Les deux premiers onglets Caract ristiques g n rales et Indicateurs contiennent le c ur de l analyse L onglet Caract ristiques g n rales rass
559. s d pendent C est donc avant tout de cette vision strat gique que le choix des outils doit d pendre les outils demeurent des instruments auxquels il faut fournir un cap C est exactement cela que d fend TNS cf 2 2 1 a de fa on plus pouss e que ce que proposent les approches sur lesquelles reposent les travaux de construction d indicateurs de d veloppement durable cf 2 1 2 a La compr hension strat gique des enjeux qui r gissent le d veloppement voire la survie d un syst me est donc la premi re tape indispensable qui permettra de s lectionner les outils d analyse d valuation ou de mise en uvre les plus appropri s pour r pondre aux besoin des acteurs du syst me Il s agit de choisir les outils qui serviront au mieux de la fa on la plus efficace possible ces vis es strat giques LES CONTRAINTES DE LA BASE INFORMATIONNELLE Au niveau des caract ristiques de la situation d valuation un autre point beaucoup plus pragmatique cette fois doit r gir le choix des outils les donn es sur lesquelles il est r ellement possible de s appuyer autrement dit les caract ristiques de la base informationnelle disponible Les outils de suivi et d analyse sont en effet eux m mes d pendants d informations toute proc dure d valuation aussi sophistiqu e soit elle sera inapplicable en l absence des donn es d entr es avec lesquelles elle est cens e fonctionner Difficile par exemple
560. s de la m thode r side dans le fait qu elle permet au porteur de projet de consid rer son projet sous un angle nouveau et de se poser davantage de questions sur son bilan IDDAgro compl te ainsi la compr hension que les porteurs de projet peuvent avoir des enjeux du d veloppement durable et de la mani re dont on peut essayer d y r pondre Nous avons cependant constat que lorsque le projet tudi s apparente davantage un projet de recherche et d veloppement qu un projet de production industrielle le cycle de vie pr d fini dans notre approche peut s av rer mal adapt Il doit toutefois tre possible de d gager avec le p le IAR une typologie pour les projets susceptibles d tre candidats une labellisation et de d velopper au sein d IDDAgro un module sp cifique pour chacun de ces types Au niveau des indicateurs certains se sont r v l s difficiles renseigner en particulier lorsque les r f rences auxquelles 15 faisaient appel taient en r alit peu connues des porteurs de projet un accompagnement par le p le IAR peut aider lever cet obstacle D autres difficult s ont galement t rencontr es du fait d une certaine impr cision dans la d finition du p rim tre de l tude il appara t que cette d finition doit imp rativement intervenir au d marrage de l analyse et faire porter l exercice non sur le projet en lui m me mais sur les d bouch s qu il vise qu ils soient
561. s en terme de volume 307 En unit s de produits 227 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 verront leurs impacts initialement not s MF transform s en F Les quatre indicateurs d di s aux co produits admettent donc quatre r ponses N et d sactiv Pour chaque co produit et chaque indicateur le porteur de projet est invit pr senter les l ments sur lesquels repose sa r ponse en d taillant les valorisations les fili res des produits remplac s et leurs impacts 4 1 4 b Indicateurs pour les impacts de la valorisation des co produits sur les ressources en nergies fossiles et sur le climat INDICATEUR DE L IMPACT DE LA VALORISATION DES CO PRODUITS SUR LES RESSOURCES EN ENERGIES FOSSILES Pour chacun des n co produits identifi s impact potentiel D1 sera trait par l indicateur suivant Indicateur n 21 Quel est l impact sur les ressources nergies fossiles vit par la valorisation du co produit n Le porteur de projet doit tout d abord estimer l impact nerg tique de la production du produit remplac selon l chelle suivante Si les consommations d nergies fossiles associ es au cycle de vie du produit remplac sont jug es nulles ou tr s faibles r ponse N Sices consommations sont jug es mod r es r ponse MF Sices consommations sont jug es importantes r ponse F Ces r ponses sont ensuite ventuellement mo
562. s et les estimations r alis es par le porteur de projet doivent tre clairement identifiables dans le r sultat de l valuation afin que le p le IAR puisse demander d ventuels claircissements leur sujet Le p le dispose cependant de peu de moyens pour v rifier l exactitude des informations transmises Le caract re qualitatif et relativement peu pr cis des informations demand es en relativisant leur caract re strat gique limite ce risque nous sommes toutefois loin d un syst me garantissant la fiabilit des donn es de mani re totalement satisfaisante 291 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 DES CONSEQUENCES PLUS LARGES VERS UNE DEMARCHE EX POST L chec du projet d tude Bazancourt Pomacle laisse pr sager de grandes difficult s dans la mise en uvre ult rieure d une d marche compl mentaire d valuation ex post des projets labellis s par le p le cf 3 1 1 c alors m me que cette voie avait t identifi e par le p le IAR et au d but de cette th se comme importante Une telle d marche qui n cessiterait davantage de donn es quantitatives serait en effet plus sensible encore ces probl mes de disponibilit et de fiabilit des donn es que la d marche ex ante Par ailleurs les projets susceptibles d tre concern s pr senteront un caract re innovant et un degr de confidentialit lev la plupart s inscrivant dans un conte
563. s n cessaires la r alisation d un projet de recherche portant sur la durabilit de valorisations agro industrielles Cette incapacit tend r duire le r le du p le IAR celui d un guichet dont l aide est utile pour obtenir des financements mais auquel on ne devrait rien en retour Par ailleurs l observation de l volution et du fonctionnement du p le IAR tout au long de ces trois ann es de recherche nous am ne consid rer qu il lui est difficile d adopter une position r ellement ind pendante des int r ts industriels de ses partenaires Sa cr dibilit et sa l gitimit sur nombre de questions en sont d s lors sensiblement affect es Enfin il faut noter que si la prise de conscience et la volont de mieux prendre en compte les enjeux du d veloppement durable a progress au sein du p le au cours de ces trois derni res ann es elle semble peu homog ne et en particulier faiblement atteindre les plus hauts niveaux d cisionnels du p le C est ainsi que le groupe de travail sur les enjeux 356 de l valuation des choix technologiques en mati re de d veloppement durable actif d s 33 M me si cela est galement r v lateur d une certaine tendance consid rer comme l outil par excellence en mati re d analyse de la durabilit tendance r pandue dans les milieux industriels et notamment due la relative simplicit et souplesse d exploitation qu offrent ses r su
564. s productions la plupart s appuyant sur l origine agricole des mati res premi res utilis es all guant de ce fait un caract re naturel et intrins quement cologique Ne s agit il pas cependant d un raccourci intellectuel certes commode mais surtout trop rapide L origine naturelle des mati res premi res si elle constitue ind niablement une base favorable implique t elle une production en accord avec les principes du d veloppement durable 2 Recourir des mati res premi res issues de biomasse ou d agro ressources en lieu et place de mati res premi res d origine fossile notamment des hydrocarbures ou des substances issues 5 En particulier de nouveaux isolants comme la laine de lin ou de chanvre mais aussi des mat riaux pour la structure elle m me des b timents comme les b tons produits partir de mati re v g tale 66 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 de la chimie traditionnelle est il en soi une garantie de durabilit Les nombreuses controverses agit es par les associations de d fense des consommateurs ou de protection de l environnement et les difficult s globalement rencontr es en termes d acceptabilit sociale par certaines de ces nouvelles applications l gitiment cette question Le cas de la production de biocarburants encore une fois et son bilan cologique si contest sur lequel nous nous arr terons plus loin est un bon exemple De nouvelles ques
565. s questions travers la conception le d veloppement et la mise en uvre d une m thodologie pour le p le de comp titivit et ses activit s agro industrielles d di e l analyse de la performance au regard des exigences du d veloppement durable des projets industriels qu il soutient Objet des travaux de recherche L outil d aide la d cision que constitue cette m thodologie a t con u et d velopp suivant plusieurs hypoth ses de d part Tout d abord parce que nous consid rons que les travaux visant int grer le d veloppement durable aux activit s humaines doivent avant tout reposer sur la d finition claire de ce que repr sente pour les diff rents acteurs le d veloppement durable la m thodologie que nous avons d velopp e s appuie sur une approche dite par enjeux du d veloppement durable que nous avons pris le temps de d velopper en tant que pr alable indispensable notre travail m thodologique Cet effort est indispensable pour articuler de mani re transparente les crit res d valuation de la durabilit mis en uvre par notre outil d aide la d cision avec les exigences pos es par le d veloppement durable Il permet galement pour le p le IAR et l ensemble des acteurs qu il f d re de r pondre un besoin toujours important de sensibilisation par rapport aux principes et aux enjeux du d veloppement durable favoriser une large compr hension des d fis
566. s qui pr c dent Ces outils ont t con us pour r pondre des objectifs diff rents et pour tre mis en uvre dans des conditions diff rentes s ils se r v lent parfois compl mentaires ils ne sont g n ralement pas cens s tre interchangeables Dans une situation donn e d valuation ou d analyse de la durabilit deux points doivent imp rativement guider le choix des outils les besoins des acteurs et les caract ristiques m mes de la situation d valuation DES OUTILS AU SERVICE DE VISEES STRATEGIQUES Les acteurs d un syst me ont tous besoin d informations c est d j ce que mettait en avant l Agenda 21 dans son chapitre 40 cf 2 1 1 b Suivant leur niveau hi rarchique et d cisionnel et la fa on dont ils sont impliqu s dans les activit s mises en uvre au sein du syst me les acteurs recherchent des informations plus ou moins d taill es plus ou moins cibl es et bien s r en quantit s plus ou moins importantes Tous partagent cependant un besoin de 226 Par exemple le calcul de l empreinte cologique qui se distingue tout de m me fortement de la plupart des travaux sur les indicateurs de d veloppement durable les d marches Facteur 10 et Z ro missions etc 137 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 connaissance et de compr hension du cadre dans lequel ils voluent et des enjeux qui s imposent au syst me pour lequel ils uvrent ou dont il
567. s susceptibles d tre pr sent s au p le IAR quel que soit leur secteur ou leur degr de maturation Sans que le porteur de projet n ait besoin d investir excessivement dans la recherche d informations ext rieures Dans le but de disposer d une base de r flexion et de discussion pertinente sur la durabilit du projet en d coule que certains indicateurs ne restent que tr s peu ambitieux dans l analyse qu ils r alisent C est le cas par exemple de l indicateur a5 6 cf Indicateur n 5 correspondant la toxicit et l cotoxicit des intrants agricoles et l indicateur 10 cf Indicateur n 8 correspondant l impact de l irrigation agricole Par manque de donn es suffisamment disponibles et compl tes ces indicateurs recourent une r f rence peu sp cifique mais qui est la seule permettant d affirmer que le r sultat fourni m me s il est peu pr cis sera valable dans la majorit des cas Tous les indicateurs ont vocation voluer d s que de nouveaux l ments utilisables seront disponibles ceux ci font videmment partie des plus prioritaires Bien souvent ce type d indicateurs permet d identifier des th matiques de recherche que le p le IAR pourrait lui m me contribuer approfondir dans son int r t direct en sollicitant ses membres et ses partenaires LA PRESENTATION DES RESULTATS Dans la premi re version d IDDAgro la p
568. s techniquement disponibles principalement en Afrique et en Am rique du Sud et 7 15 Doornbosch R et R Steenblik 2007 Biofuels is the cure worse than the disease OCDE 57 51 Pour ces r gions la moiti des surfaces concern es se concentrent dans sept pays Angola R publique D mocratique du Congo Soudan Argentine Bolivie Br sil et Colombie En Afrique sub saharienne cependant l exploitation de ces terres se heurtera un certain nombre d obstacles r gimes politiques infrastructure march s financiers etc 87 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 Surface suppl mentaire Zone g ographique potentiellement disponible en 2050 9 0 Am rique du Sud et 5 Am rique Centrale Bene sie Tableau n 1 Estimation de la surface suppl mentaire potentiellement disponible pour la production de biomasse nerg tique en 2050 Doornbosch et Steenblik 2007 7 1 En tenant compte du potentiel additionnel fourni par les r sidus de cultures agricoles et foresti res et les d chets organiques ou d origine animale l nergie primaire que la biomasse pourrait fournir en 2050 repr sente 244 6 EJ par an En prenant l hypoth se que la moiti de cette biomasse pourra tre utilis e pour la production de biocarburants gt et ce avec un rendement moyen de 35 les auteurs estiment que le potentiel final maximum des biocarburants en 2050 est de 43 EJ par an cf
569. s travaux de th se int grer comme r f rentiel une telle vision du d veloppement durable et les objectifs que le p le d finirait permettrait d am liorer consid rablement la coh rence et l efficacit de l outil IDDA gro Obtenir des porteurs de projets de suivre les recommandations que le p le pourrait mettre au moment de la labellisation mais aussi lors d un ventuel suivi de l volution des projets communiquer d s le d part de fa on concr te et stable dans le temps sur sa position et ses exigences en mati re de d veloppement durable faciliterait sans doute la position du p le aupr s des acteurs agro industriels de nouveaux d veloppements en mati re d activit s agro industrielles innovantes une prise de conscience et des objectifs partag s par l ensemble des membres et des partenaires du p le serait une excellente base de travail pour d finir de futurs projets toujours plus performants en mati re de d veloppement durable Renforcer l ancrage territorial du p le notamment aupr s des acteurs institutionnels en int grant dans cette strat gie des perspectives de d veloppement territorial 7 Un slogan tel que Exploiter vert mis un temps par le p le IAR en 2006 tait en la mati re particuli rement malheureux 295 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 Renforcer la clart et la l gitimit de la position du
570. s zones d j 6 production s PRE choisi et les raisons d une transformation artificialis es bonne int gration dans le paysage pe a telle implantation MD ou D l impact est jug n gatif recours plus ou moins important a des terres arables ou des espaces naturels pour l implantation des sites de production impact sur le paysage Indicateur 18 Quel est l impact sur les R ponses eee je sine cp sore consommation d eau par unit de produit principal jug e faible ou eis 5 ressources eau des proc d s de production Pr senter les l ments sur Consommation d eau n gligeable ca transformation et des ventuels stockages du site N MD D NS lesquels s appuie des proc d s consommation jug e moyenne de production en terme de consommation d eau ae Bo gr ok r ponse P RE D consommation jug e lev e ou tr s lev e ramen e l unit de produit principal 2 A NS manque d informations pour r pondre Indicateur n9 En dehors de l eau des agro R ponses propos es N MD D NS naturelles dont il est Consommation de ressources et des nergies fossiles quel est N si les proc d s n ont recours aucune de ces ressources ou seulement question ainsi que les ressources naturelles l impact des proc d s de production de fa on tr s limit e consomma
571. sanitaire du transport pour distribution des produits Emissions Indicateur n24 Quel est l impact environnemental et sanitaire des missions rejets et d chets vit s par la valorisation pr vue pour le co produit n Toxicit et cotoxicit vit e par la valorisation des coproduits Indicateur n41 Quel est l impact sur les ressources en nergies fossiles et sur le climat des modes de transports pr vus pour la distribution Impact nerg tique et climatique de la distribution des produits Impact nerg tique et Indicateur 42 Quel est l impact sur les climatique du stockage ressources en nergies fossiles et sur le climat interm diaire lors de la des caract ristiques des ventuels stockages distribution interm diaires lors de la distribution Toxicit et cotoxicit de Indicateur n43 Quel est l impact Ma trise des risques Indicateur 44 Quel est le risque environnementaux et environnemental et sanitaire associ aux sanitaires li s la transports et aux ventuels stockages distribution interm diaires pour la distribution 2 Indicateur 145 Quel est l impact sur Sites de stockage et l occupation des sols et sur le paysage des paysages ventuels sites de stockage interm diaire pour la distribution des produits Indicateur n25 Quel est l impact net de l utilisation du produit sur les ressources en nergies fossiles Impact des risques environnementaux et
572. savantageux aux porteurs de projets du fait qu il ne permet pas de mettre en vidence certains des impacts vit s par le projet Pour prendre un exemple dans le cas d un projet visant produire des mol cules ou des mat riaux cens s en remplacer d autres d origine p trochimique les proc d s de fabrication peuvent tre beaucoup plus sobres en nergie que ceux utilis s pour obtenir les produits qu ils sont cens s remplacer Ces consommations ne sont pas nulles en elles m mes pour autant et n cessiteront souvent de recourir des sources d nergies fossiles Dans ce type de cas valuer dans l absolu la consommation nerg tique associ e aux proc d s de production d bouchera par exemple sur un impact MD Analyser le projet dans une logique de substitution peut cependant amener consid rer les anciens proc d s donc r aliser une valuation de type relative pour laquelle l impact sera alors not voire puisque les nouveaux proc d s sont plus sobres en nergie que les anciens La diff rence de perspective prise pour analyser un projet peut donc avoir un impact important sur le r sultat de l valuation en l occurrence ici sur la performance du projet au regard des enjeux nerg tique et climatique Ce constat renvoie aux choix effectu s lors de la conception de l outil concernant les valuations relatives ou absolues La premi re le on en tirer est
573. se right of way or any land rights Methods for establishing ownership and land use should include advertising communication with local leaders and locally established methods of data collection Lack of a legal deed shall not hinder the inclusion of local communities in biofuel projects 12 b Local people shall be fairly and equitably compensated for any agreed land acquisitions and relinquishments of rights Free prior and informed consent and negotiated agreements shall always be applied in such cases Key guidance Coercion by investors or authorities to change or adapt land use is not allowed Compensation should be at the value of the land for the community or household based on existing land uses and livelihood needs 12 c Appropriate mechanisms shall be developed as part of the ESIA to resolve disputes over tenure claims and use rights 351 Anne Lise F vre Gautier Annexes 352 Anne Lise F vre Gautier Annexes Annexe 4 Proposition de directive du Parlement Europ en et du Conseil sur la promotion et usage des nergies renouvelables 2008 Extrait articles 15 16 et 17 Article 15 Environmental sustainability criteria for biofuels and other bioliquids 1 Biofuels and other bioliquids shall be taken into account for the purposes listed under letters b and below only if they fulfil the criteria set out in paragraphs 2 to 5 a measuring compliance with the requirements of this Directive conce
574. se de porter la part des biocarburants dans la consommation de carburants pour les transports 10 minimum en 2020 sous un certain nombre de conditions En 2007 la consommation europ enne de biocarburants atteint 7 7 Mtep le biodiesel dominant largement le march avec une consommation de 5 77 Mtep contre 1 17 Mtep seulement d thanol Les biocarburants repr sentent 2 6 du contenu nerg tique des carburants pour les transports routiers soit pr s de la moiti de l objectif de 5 75 fix pour 2010 L Union Europ enne assurait en 2007 60 de la production mondiale i ogi 114 biodiesel CCE 2005 Plan d action dans le domaine de la biomasse Commission des Communaut s Europ ennes 49 10 CCE 2006 Strat gie de l Union Europ enne en faveur des biocarburants Commission des Communaut s Europ ennes 30 p 1 CCE 2007 Rapport de situation sur les biocarburants Rapport sur les progr s accomplis en mati re d utilisation de biocarburants et d autres carburants renouvelables dans les tats membres de l Union europ enne Commission des Communaut s Europ ennes 18 p 2 Proposal for a directive of the European Parliament and of the Council on the promotion of the use of energy from renewable sources 2008b Commission of the European Communities EurObserv ER 2008 Barom tre Biocarburants Syst mes solaires le journal des nergies renouvelables 2008 06 p 49 66 14 OCDE 2008 valuation c
575. ser qu au 217 pouvoir Pour faire face tous ces enjeux les indicateurs doivent tre multiples et vari s ni les indicateurs synth tiques ni les tableaux de bord contenant plusieurs dizaines d indicateurs ne peuvent suffire eux seuls 214 People can t respond to information they don t have They can t achieve goals or targets of which they are not aware They cannot work towards sustainable development if they have no clear timely accurate visible indicators of sustainable development Meadows D 1998 Indicators and information systems for sustainable development Balaton Group 95 p 5 Rather than single index we need an information system to inform various decision makers at various levels with various purposes related to sustainability and development Ibid 216 Boulanger cite Judith Innes Influential indicators reflect socially shared meanings and policy purposes as well as respected technical methodology 27 Boulanger P M 2005 Les indicateurs de d veloppement durable un d fi scientifique un enjeu d mocratique Chaire d veloppement durable EDF Ecole Polytechnique 27 p 126 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 METHODOLOGIE POUR L AGREGATION Les techniques d agr gation permettant d op rationnaliser les tapes de la construction d indices propos es par Lazarsfeld sont aujourd hui bien ma tris es Une fois d finis le c
576. serre issu du recours aux engrais agricoles en particulier les ammonitrates ou l ur e Ces missions de sont encore difficiles estimer avec pr cision Elles d pendent de nombreux facteurs et notamment de conditions p doclimatiques locales les m canismes l origine de leur gen se et relargage dans l atmosph re sont encore mal compris Le Bilan Carbone propose une estimation de ces missions montrant qu elles sont cependant loin d tre n gligeables Dans sa version 4 les donn es de r f rence sur les facteurs d mission proposent pour le poids en 265 Une tonne d azote pourcentage d azote N de d part la valeur par d faut de 3 10 pandue par an correspond donc l mission de 31 kilogrammes de N2O sachant tout de m me que le rapport sur les facteurs d missions du Bilan Carbone pr cise que l incertitude sur ces chiffres est tr s lev e de l ordre de 70 Or le N2O est un gaz effet de serre ayant un pouvoir de r chauffement global PRG intrins que sur 100 ans 310 fois plus lev qu une masse quivalente de CO2 au regard de son pouvoir de r chauffement climatique mettre une tonne quivaut mettre 310 tonnes sur cette p riode de 100 ans L pandage d une tonne d azote par le biais d engrais azot s conduit donc l mission de l quivalent de 0 031 310 soit 9 61 tonnes de CO 2 Pour donner un ordre de grandeur et d ap
577. sieurs secteurs dans une logique de valorisation de la plante enti re IDDAgro vise par ailleurs r pondre au besoin de sensibilisation aux enjeux du d veloppement durable identifi au sein du p le IAR et chez ses partenaires Un certain 308 Anne Lise F vre Gautier Conclusion g n rale nombre d options ont t envisag es pour sa construction certaines ont finalement t abandonn es lorsque les conditions n cessaires leur mise en uvre au sein du p le n taient pour l heure pas r unies Le suivi des projets labellis s via une d marche d valuation ex post de leur durabilit ainsi que l articulation de nos travaux avec la d finition d une vision strat gique de la durabilit par le p le IAR reposant sur les travaux de TNS sont les deux principales pistes laiss es de c t L outil IDDAgro repose sur une vision du d veloppement durable articul e autour d une finalit de deux d fis et de sept enjeux Nous avons consid r que la finalit du d veloppement durable ciblait avant tout le bien tre humain dans la perspective des travaux de A Sen et de M Max Neef ainsi que dans un souci d quit intra et interg n rationnelle Nos travaux reposent ainsi sur la d finition suivante Le d veloppement durable est un mode ou l ensemble des modes de d veloppement ciblant le bien tre du plus grand nombre en apportant une r ponse aux deux d fis majeurs auxque
578. sion de nombreux bien mat riels Mais les choses se compliquent d s lors que l on estime que les tres humains recherchent en r alit le bien tre le bonheur ou encore la libert D s lors la pauvret peut se d finir comme la d faillance de ces tats mais la mesurer suppose de commencer par savoir les d finir qu est ce que le bien tre qu est ce que le bonheur Peut on seulement imaginer en proposer une d finition universelle Toutes ces questions auxquelles nous ne tenterons pas de r pondre ici am nent reconsid rer et au final largir la notion de pauvret telle qu elle est traditionnellement mesur e Elles sont au c ur des travaux de l conomiste Amartya Sen qui recut le Prix Nobel d conomie 1998 pour ses travaux sur la famine la th orie du d veloppement humain l conomie du bien tre et les m canismes fondamentaux de la pauvret N au Bengale en 1933 ses origines ont videmment eu une grande r percussion sur ses engagements Amartya Sen est un conomiste atypique philosophe et humanisme II s est Par un niveau de revenus compar un seuil de pauvret pr d fini 75 Le Prix Nobel d conomie n existe pas en r alit il s agit du Prix de la Banque de Su de en sciences conomiques en m moire d Alfred Nobel 60 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 attach montrer les limites de l analyse
579. sont aujourd hui tr s r pandus pr s de 70 du march des v hicules allumage 2120 command 5 Les objectifs de 5 75 en 2008 et de 7 en 2010 sont confirm s dans la loi n 2006 11 d orientation agricole modifiant la loi n 2005 781 du 13 juillet 2005 de programme fixant les orientations de la politique nerg tique de la France 16 Lors de cette exp rimentation une flotte de v hicules carburant modulable doit utiliser 1 85 pendant douze mois leurs performances environnementales et l volution de leur vieillissement tant suivies par l IFP Institut Fran ais du P trole et l ADEME Agence De l Environnement et de la Ma trise de l Energie 17 Ces objectifs ne seront pas atteints 18 La forte proportion de v hicules diesel dans le parc automobile fran ais explique en partie ce d s quilibre 1 EurObserv ER 2008 Barom tre Biocarburants Syst mes solaires le journal des nergies renouvelables 2008 06 p 49 66 20 Prieur Vernat et S His 2007 Panorama 2007 Les biocarburants dans le monde IFP Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 121 la En 2007 le Br sil est responsable de 31 de la production d thanol dans le monde canne sucre et le mais occupant 34 4 de ses surfaces cultiv es 2006 et une surface quivalente tant d di e au soja pour la production de biodiesel Les Etats Unis sont galement tr s gros producteurs et consommateurs d
580. sorption par oc an Respiration Oxydation ombustion Alt ration des calcaires et Fabrication Volcanisme des silicates de ciment Pr cipitation Enfouissement de de la mat org Valeurs en Gt gigatonnes de carbone selon Berner et Berner 1996 Kump Kasting et Crane 1999 Prentice Hall Sch ma du cycle du carbone Source Pierre Andr Bourque Universit de Laval http www ggl ulaval ca personnel bourque intro pt planete_terre html 335 Anne Lise F vre Gautier Annexes 336 Anne Lise F vre Gautier Annexes Annexe 2 L Appel de Paris D claration internationale sur les dangers sanitaires de la pollution chimique 2004 L Appel de Paris a recueilli l adh sion et l appui de personnalit s minentes telles que les deux Prix Nobel de M decine fran ais les Professeurs Fran ois Jacob et Jean Dausset de nombreux membres des Acad mies des Sciences et de M decine parmi lesquels les Professeurs Jean Bernard Fran ois Gros Yves Coppens Lucien Israel Luc Montagnier des personnalit s m diatiques humanistes comme Nicolas Hulot Albert Jacquard Boutros Boutros Ghali ancien secr taire g n ral de l ONU L Appel de Paris est un document de r f rence pour les instances europ ennes Aujourd hui plusieurs centaines de scientifiques internationaux pr s d un millier d ONG et plus de 150 000 citoyens ont apport leur signature 1 Appel I
581. spond au niveau un du mod le La sortie de l entonnoir ou l tat de durabilit est alors d crite par les quatre conditions de la durabilit ces conditions sont celles qui doivent tre remplies pour que cesse la destruction du syst me Elles correspondent au niveau deux du mod le et sont le r sultat d un large change entre scientifiques men par TNS Les trois premi res conditions concernent les m canismes qui d truisent l cosph re et le quatri me l usage fait des ressources au sein de la soci t Dans une soci t durable la nature n est pas syst matiquement soumise 1 une augmentation de la concentration des substances extraites de la cro te terrestre 2 une augmentation de la concentration des substances produites par les soci t s humaines 3 une augmentation de la d gradation de ses capacit s physiques De plus dans une soci t durable les ressources doivent tre utilis es efficacement et 221 L cosph re regroupe la biosph re l atmosph re et la couche d ozone 130 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 quitablement de fa on pouvoir satisfaire les besoins humains fondamentaux dans le monde entier Pour atteindre les objectifs d crits par ces quatre conditions deux types de mesures sont notre disposition la d mat rialisation et la substitution La d mat rialisation se d compose elle m me en deux cat gories d
582. sso urces en nergies fossiles vit par la valorisation N MF F NS du co produit 2 d sactiv M Indicateur n11 Quel est l impact sur les resso urces en nergies fossiles et sur le climat des D D NS modes de transports pr vus pour la distribution Indicateur n12 Quel est l impact sur les resso urces en nergies fossiles et sur le climat des dore pone AREAS N MD D NS caract ristiques des ventuels stockages interm diaires lors de la distribution ne n25 Quel est l impact net de l util isation du produit sur les ressources en nergies F MF N MD D NS Indice Impact nerg tique DIV 0 N N EE ES EIRE Tableau n 37 Extrait de l onglet Agr gation d IDDAgro version Excel calcul de l indice correspondant chaque enjeu Enjeu n 1 ressources en nergies fossiles 248 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 Indices Indices Indico Energie Climat Biodiversit Ecosyst mes Eau F parion des Sau ignite richesses humaine Ecosyst mes Figure n 25 Extrait de l onglet R sultats d IDDAgro version Excel Pr sentation du r sultat final Viennent ensuite deux onglets rassemblant des informations utiles la r alisation de l analyse l onglet R ponses admises et l onglet Informations rechercher Le premier est accessible en lien depuis l onglet Indicateurs
583. ssources sur la biodiversit locale via la conversion des sols et l volution des usages agricoles Indicateur n2 Quel est l impact de la productio agricole des agro ressources sur la qualit des sols via la conversion des sols et l volution des usages agricoles Indicateur n8 Quel est l impact de la producti on agricole des agro ressources sur les stocks de carbone organique des sols via la conversion de l usage des sols et l volution des usages agricoles Indicateur n La culture des agro ressources occasionne t elle un impact sensible sur le paysage Conversion des sols et des usages agricoles et biodiversit Conversion des sols et des usages agricoles et qualit des sols Implantation des cultures et stocks de carbone Implantation des cultures et paysages Indicateur nS Quel est l impact environnemental et sanitaire des intrants agricoles utilis s pour la production des agro ressources Ecotoxicit et toxicit des intrants agricole Indicateur 6 Quel est l impact sur les ressources en nergies fossiles et sur le climat de la production et de l utilisation d intrants agricoles pour la production des agro ressources Impact nerg tique et agricoles Intitul de l impact Impact sur la biodiversit de la conversion des sols en vue de la production des agroressources Impact sur la qualit des sols de la conversion des sols en vue de la production des agroress
584. stion n cessite de d finir les crit res selon lesquels on souhaite que cette valorisation soit la plus efficace Au vu du r sultat le porteur de projet pourra ensuite tre incit rechercher d ventuelles alternatives pour la valorisation de ses co produits si les impacts associ s aux fili res qu il a identifi es se r v laient insatisfaisants 225 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 Pour l tape D du cycle de vie du projet les indicateurs s lectionn s cherchent estimer les impacts vit s par la valorisation des co produits en tenant compte des substitutions qu ils permettent de r aliser Jusque l ces co produits n ont en effet pas t pris en compte dans le bilan du projet tous les impacts recens s ont t affect s 100 au produit principal L tape D permet donc de r quilibrer l analyse en estimant le b n fice que permet d obtenir la valorisation des co produits et en l int grant dans le r sultat final Les crit res utilis s pour cette estimation sont les sept enjeux du d veloppement durable pr c demment identifi s auxquels se r f re l ensemble des indicateurs Plusieurs difficult s se pr sentent cependant 1 le porteur de projet conna t plut t bien les produits et co produits issus de son projet il conna t parfois mal les caract ristiques de ceux qu ils peuvent remplacer et de leurs fili res or il est n cessaire de prendre
585. stiques de son projet d une part et la fiabilit des estimations qu il donne d autre part Partie C Etudes de cas autour de l analyse de la durabilit au sein du p le de comp titivit Industrie et Agro Ressources La derni re partie de ce m moire pr sente les travaux r alis s en vue de tester la d marche que nous avons con ue au cours de cette th se Pour r pondre au souhait du p le IAR et des partenaires de ces travaux de voir notre approche appliqu e un site de production existant nous nous sommes tout d abord orient s vers l tude d une site de production d thanol d origine agricole le site de Bazancourt Pomacle Marne 51 Embl matique du p le depuis sa cr ation en 2005 ce site est un exemple de raffinerie v g tale principalement base de bl et de betterave sucri re la th matique des bioraffineries tant par ailleurs un des th mes de recherche que le p le IAR soutient tout particuli rement au niveau europ en Une usine de production d thanol Cristanol y est implant e et en fonctionnement depuis 2007 L organisation du site permet ses diff rents acteurs de mutualiser leurs outils et moyens de production pour l exploitation de ressources v g tales L ensemble de ces arguments en plus de l int r t d approfondir le cas de la production de biocarburants nous a conduit solliciter les acteurs implant s Bazancourt Pomacle pour un projet d t
586. substituabilit que l on admet entre les diff rentes formes de capitaux et qui d bouche sur une conception dite faible ou forte de la soutenabilit Une soutenabilit faible suppose une grande substituabilit entre les diff rentes formes de capitaux selon certains le capital produit peut remplacer l essentiel du capital naturel qui aura t consomm ou d truit par exemple C est une vision bas e sur une confiance immense et parfaitement excessive dans le progr s technique et les capacit s technologiques de l humanit faire face la diminution d un certain nombre de ressources naturelles C est aussi que les promoteurs de cette vision n gligent compl tement l importance du fonctionnement des cosyst mes et du r le de la biodiversit Dans une perspective de soutenabilit forte cette substituabilit est au contraire tr s limit e certaines ressources voire la quasi totalit du capital naturel dans une perspective de conservation sont consid r es comme devant tre absolument pr serv es L empreinte cologique et l indice d pargne v ritable ou pargne nette ajust e pour genuine savings sont deux exemples d indicateurs reposant sur cette approche l empreinte cologique est un indice strictement environnemental bas sur l id e d une soutenabilit forte alors que l pargne v ritable int gre le capital produit naturel et humain dans une conception faible
587. substituer une prise de d cision inform e et discut e cf 2 2 2 b Qu esp rer enfin des travaux sur la certification des biocarburants Ils rencontrent de nombreuses difficult s tant pour la d finition de crit res r ellement efficaces et mesurables ne g n rant pas d effets pervers que pour la v rification de leur respect Enfin ils risquent de contribuer l mergence d un double march celui des carburants certifi s d un c t et celui des autres ce dernier continuant produire des impacts n gatifs et risquant de rendre le syst me contre productif Qu esp rer des technologies futures 2 51 le bilan des biocarburants de premi re g n ration est de plus en plus universellement contest les fili res de seconde voire troisi me g n ration cristallisent nombre d espoirs d am lioration Il importe cependant de ne pas r it rer les m mes erreurs et exc s la nouvelle technologie capable dans les d lais qui nous sont aujourd hui impos s de se substituer aux nergies fossiles et de solutionner la crise nerg tique climatique et environnementale laquelle nous faisons face reste une chim re Les biocarburants de seconde g n ration par exemple seront eux aussi consommateurs de surfaces pour la plupart et risquent ainsi d ajouter certains des probl mes pos s par les biocarburants de premi re g n ration pollutions agricoles concurrence pour les sols etc Or m me s
588. sunsdessensieasusisteasunaedeasusnadeaeaiieed 9 TABLE DES ILLUSTRATIONS 17 INTRODUCTION 21 PARTIE ANALYSER LA DURABILITE DES VALORISATIONS NON ALIMENTAIRES D AGRO RESSOURCES DES ENJEUX COMPLEXES 29 Introduction de la partie nn nn dd bos nen Mann nn tte mA Miss 31 Chapitre 1 Les agro ressources face aux enjeux du d veloppement durable des potentiels et des d fis majeurs pour l agriculture et l agro industrie 35 1 1 Des voies de d veloppement dans l impasse l agriculture la crois e des chemins SPEED EE PR RL PE PRE DEP EE DIE 37 1 1 1 L tat d urgence plan taire l or e du 2197 si cle une crise cologique majeure 37 1 1 1 a La perturbation des grands cycles biog ochimiques et du climat 37 Les cycles de l azote de l eau du phosphore du soufre et du carbone 38 L changement climatique 58e ia a een rend der matter ete 41 1 1 1 6 L puisement des ressources naturelles 44 11 16 L rosion de la Biodiversit ns tnes dites statement dit lila ut an menthe timer tits 47 1 1 1 d Des l ments de synth se dans les milieux naturels et les organismes
589. t 387 Anne Lise F vre Gautier Annexes Article 10 de l arr t du 31 janvier 2008 L arr t du 24 d cembre 2002 modifi relatif la d claration annuelle des missions polluantes des installations class es soumises autorisation et l arr t du 20 d cembre 2005 relatif la d claration annuelle l administration pris en application des articles 3 et 5 du d cret n 2005 635 du 30 mai 2005 relatif au contr le des circuits de traitement des d chets sont abrog s Article 11 de l arr t du 31 janvier 2008 Le directeur de la pr vention des pollutions et des risques d l gu aux risques majeurs le directeur de l eau et le directeur g n ral de l nergie et des mati res premi res sont charg s chacun en ce qui le concerne de l ex cution du pr sent arr t qui sera publi au Journal officiel de la R publique fran aise Fait Paris le 31 janvier 2008 Pour le ministre et par d l gation Le directeur du cabinet C Fremont Annexe I Liste des tablissements a Etablissements soumis la d claration annuelle de polluants installations class es soumises autorisation l exclusion des levages installations destin es l levage de volailles ou de porcs disposant de plus de 1 40 000 animaux quivalents pour la volaille 2 2 000 emplacements pour porcs de production de plus de 30 kg ou 3 750 emplacements pour truies piscicultures d une ca
590. t Toxicit et cotoxicit du transport des mati res premi res N MD D NS R ponses propos es N MD 0 cf tableau Indicateur n 14 Quel est le risque environnemental et sanitaire associ aux Pr senter ici les l ments transports et aux ventuels stockages N MD D NS R ponses propos es N MD 0 cf tableau sur lesquels s appuie la interm diaires pour l approvisionnement r ponse mati res premi res Ma trise des risques li s l approvisionnement Pr senter les caract ristiques des sites concern s ainsi que les l ments permettant de r pondre Indicateur n5 Quel est l impact sur l occupation des sols et sur le paysage des ventuels sites de stockage interm diaire pour l approvisionnement 2 Sites de stockage et paysages R ponses propos es MF N MD D NS Choix de la r ponse laiss libre au porteur de projet F MF N MD D NS Pr senter les l ments sur lesquels s appuie la r ponse Se reporter aux donn es pr sent es dans le tableau et le graphe pour situer les missions de GES associ es la consommation nerg tique des proc d s en fonction des sources d nergie mobilis es Se r f rer aux BREF dont rel ve le projet R ponses propos es N MD D NS N impact sur le climat et les ressources en nergies fossiles jug n gligeable MD imp
591. t INDICATEURS DE L IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SANITAIRE DES EMISSIONS REJETS ET DECHETS LIES A L UTILISATION DU PRODUIT Il est tr s difficile de conna tre avec pr cision la nature et les quantit s d missions et de rejets pouvant tre d gag s par l utilisation d une unit de produit et plus encore pour le produit substitu le cas ch ant Il est l encore n cessaire de s appuyer sur l appr ciation du porteur de projet pour identifier un indicateur du m me type que les pr c dents Deux aspects sont traiter l aspect quantitatif de la production de d chets d missions et de rejets et l aspect qualitatif c est dire leur toxicit et cotoxicit Il est galement n cessaire d analyser les effets sanitaires ou environnementaux directs de l utilisation du produit 313 Tl est en effet important dans le contexte actuel d engorgement des fili res de traitement et d limination des d chets de mettre en vidence les projets dont les produits g n rent de faibles volumes de d chets lors de leur utilisation et ceux g n rant au contraire des volumes cons quents 314 Ce point inclut notamment la question des r sidus g n r s par la consommation de certains produits comme les m dicaments qui sont rejet s dans l eau apr s avoir transit dans les organismes vivants 315 C est un aspect important dans le cas de produits nutraceutiques par exemple 237 Anne
592. t La Terre est constitu e d un ensemble de quatre l ments la g osph re l atmosph re Vhydrosph re et la biosph re Ces entit s sont autant de r servoirs qui changent de fa on cyclique et l chelle plan taire des l ments ou compos s chimiques Ces cycles biog ochimiques cf Annexe 1 permettent le passage au sein de la biosph re d un l ment de l tat organique l tat min ral via des ph nom nes de transport et de transformation Par leur interaction ils conf rent la biosph re sa capacit d autor gulation Parmi les cycles biog ochimiques les plus importants se trouvent les cycles de l azote N du carbone de l eau H20 de l oxyg ne du phosphore P et du soufre S Sensibles Cette capacit est l hom ostasie eg Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 aux v nements g oclimatiques et aux perturbations anthropiques ces cycles sont aujourd hui d s quilibr s LES CYCLES DE L AZOTE DE L EAU DU PHOSPHORE DU SOUFRE ET DU CARBONE Le cycle de l azote L azote cf Annexe 1 est transform au cours d une succession cyclique de ph nom nes de Fixation de l azote atmosph rique N2 en azote utilisable pas les organismes v g taux et animaux gr ce des bact ries du sol ou aquatiques Nitrification o les produits de la fixation sont transform s en nitrites et en nitrates gr ce
593. t am liorer tant la port e que la l gitimit de son action au regard de la prise en compte des enjeux du d veloppement durable dans les projets de valorisations innovantes d agro ressources par l industrie 261 Anne Lise F vre Gautier Partie C Introduction 262 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 Chapitre 5 Application de la d marche d analyse de la durabilit des projets existants Pour le p le IAR et pour les acteurs de projets agro industriels quelles le ons pour un d veloppement plus durable 263 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 264 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 5 1 ETUDE DE CAS APPLICATION DE LA DEMARCHE D EVALUATION DE LA DURABILITE ET TEST D IDDAGRO 5 1 1 Application de la d marche d analyse de durabilit au cas d un site de production Lors du lancement de ces travaux de th se deux objectifs ont rapidement t d finis Le premier a d bouch sur la conception et le d veloppement d IDDAgro outil d di a I analyse de la durabilit des projets soumis au p le IAR Le second objectif visait appliquer cette d marche un cas r el portant sur un des secteurs d activit s du p le IAR Le choix du secteur sur lequel porterait cette tude fut rapidement fait dans la mesure o un seul cas de ce type semblait r alisable dans le cadre de la th se le secteur des bi
594. t une telle r duction de l esp rance de vie mais son influence est n anmoins consid rable dans cette r gion du monde Pison G 2007 Tous les pays du monde 8 FAO 2007 Coping with water scarcity challenge of the twenty first century FAO 29 p 7 Sacquet A M 2002 Atlas mondial du d veloppement durable Autrement 77 p 71 Ils sont nombreux Parmi les plus importants les sommets de la FAO de 1996 2002 et 2008 6 5 milliards d euros de promesses de dons pour lutter contre la crise alimentaire et les Objectifs du Mill naire pour le D veloppement des Nations Unies en 2000 57 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 1 1 2 b R partition des richesses et pauvret Des carts dans la r partition mondiale des richesses Un rapport de 2008 du Groupe de Recherche sur le D veloppement de la Banque Mondiale nous fournit quelques clairages int ressants sur l volution de la pauvret dans le monde et en particulier dans les pays en voie de d veloppement La pauvret y est ici mesur e en rapport avec un revenu journalier exprim en US a parit de pouvoir d achat Au cours du dernier quart de si cle 1981 2005 le nombre de personnes vivant avec moins de 1 25 par jour a ainsi sensiblement diminu en grande partie du fait de l acc l ration du d veloppement d une partie de l Asie En 1981 environ 1 9 millions de personnes vivaient sous ce seuil la grande maj
595. t cueil m me s il aurait du tre vit de toutes mani res Dans l ensemble ces travaux nous semblent ouvrir un certain nombre de perspectives pour le p le IAR lui m me et ses partenaires agro industriels Le test de l outil IDDAgro a en effet mis en vidence l int r t des apports de notre d marche pour avancer vers une plus grande durabilit des fili res de valorisations industrielles des agro ressources Ces travaux gagneraient tre poursuivis de mani re faire merger une m thodologie r ellement compl te et op rationnelle pour l analyse de la durabilit des projets soumis au p le IAR mais aussi pour mettre en place un accompagnement des projets labellis s vers des trajectoires durables L ensemble des recommandations et des analyses rassembl es dans ces travaux a t pr sent dans l optique de faciliter l implication du p le IAR dans la poursuite de la mise en uvre de la d marche que nous avons con ue En ce sens une premi re tape consisterait sans doute int grer IDDAgro les crit res de labellisation actuellement utilis s par le p le Le test d IDDAgro sur un plus grand nombre de projets labellis s ainsi que son volution vers une version logicielle plus souple d utilisation et tenant compte des recommandations que nous avons mises s av rerait ensuite indispensable Plus largement cette th se soul ve aujourd hui plusieurs questions relatives l valua
596. t jug es mod r es impact MD 91 l utilisation du produit induit des consommation de ressources naturelles de ce type par unit de produit jug es importantes impact D Dans le cas d une substitution c est le tableau suivant qui s applique Nouveau produit Consommation 3 F Pas de Consommation Consommation de ressources Impact apr s substitution consommation de de ressources de ressources naturelles jug e Hi Lu ressources naturelles jug e naturelles jug e faible voire naturelles se mod r e importante n gligeable X N MD D Pas de consommation de ressources naturelles Consommation de ressources naturelles jug e faible voire n gligeable Consommation de ressources naturelles jug e mod r e Produit remplac Consommation de ressources naturelles jug e importante Tableau n 30 Impact de l utilisation du produit par unit de produit sur les ressources naturelles autres que l nergie et l eau valeurs prises par l indicateur cas de substitution INDICATEUR DE L IMPACT DE L UTILISATION DU PRODUIT SUR LES RESSOURCES EN EAU Cet indicateur est du m me type que le pr c dent Il value l impact potentiel F5 de l utilisation d une unit de produit sur les ressources eau compte tenu de la substitution Indicateur n 29 Quel est l impact net de l utilisation du produit sur les ressources en eau en terme de cons
597. t pour une organisation qui souhaite progresser sur la voie du d veloppement durable est peut tre le processus de construction des indicateurs en lui m me Il n cessite d identifier sa propre conception du d veloppement durable ses enjeux puis d tre capable de les op rationnaliser C est un chemin sans doute beaucoup plus riche d enseignements que la simple adaptation son propre cas d une liste d indicateurs mise au point par d autres 2120 La question de l agr gation INDICATEURS SIMPLES OU SYNTHETIQUES FAUT IL AGREGER LES INDICATEURS 2 Les travaux sur les indicateurs de d veloppement durable ont d bouch sur deux types de construction les listes ou batteries d indicateurs et les indicateurs agr g s les indices ou indicateurs synth tiques Bovar et al distinguent deux types d indices les indicateurs composites et les indicateurs globaux Les premiers sont obtenus par agr gation d indicateurs l mentaires et h t rog nes pr alablement normalis s c est le cas de l IDH Les seconds s obtiennent par sommation l aide d une unit de mesure unique comme l empreinte cologique et l pargne v ritable M me si ces deux types d indices ont leurs propres atouts et inconv nients la diff rence d approche avec les batteries d indicateurs est bien plus flagrante et de nombreuses discussions portent sur l int r t m me de l agr gation Au fond la principale diff
598. t ristiques Environ 45 indicateurs qualitatifs partiellement agr g s pour obtenir le r sultat final Permet d analyser toutes les tapes du cycle de vie du projet Adapt aux contraintes de disponibilit et de fiabilit des donn es Repose sur une d finition du d veloppement durale par enjeux Le DD l ensemble des voies de d veloppement r pondant aux besoins humains et deux d fis la ma trise du changement global et la r duction des in galit s IN Anne Lise F vre d veloppement durable LL LL m m TM TT Le DD une d finition par enjeux 1 finalit 7 enjeux Anne Lise F vre INERI 1 Hi Le d roulement de l analyse 4 tapes 1 Informations sur le projet D crire les caract ristiques g n rales du projet 2 Analyse des impacts du projet Renseigner les indicateurs en r pondant aux questions pos es 5 r ponses possibles D MD N MF F NS 3 Analyse de l effet des impacts sur les 7 enjeux du DD Agr gation partielle des indicateurs pour calculer un indice pour chaque enjeu automatique 4 Analyse du r sultat Visualisation graphique des r sultats donne une vision globale sur la performance du projet en terme de DD donne un nouvel angle d analyse des points forts faibles du projet peut donner des pistes pour des volutions long terme du projet IN
599. t aux impacts environnementaux et sanitaires La plupart des aspects socio conomiques ont t laiss s de c t ce stade dans la mesure o ils repr sentent la quasi int gralit des crit res d valuation d j utilis s par le p le IAR dans la proc dure de labellisation des projets cf Tableau n 5 ils ne repr sentaient pas notre priorit Ces aspects ont cependant vocation tre int gr s a posteriori cette approche en vue de la compl ter et d obtenir une d marche r ellement globale 165 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 3 LES IMPACTS DES ACTIVITES HUMAINES AGISSENT DIRECTEMENT SUR LES ENJEUX DU DEVELOPPEMENT DURABLE La derni re tape de notre approche repose sur la mise en vidence du lien entre les activit s humaines en l occurrence les valorisations industrielles d agro ressources et les enjeux du d veloppement durable Les impacts potentiels caract risant les activit s humaines agissent en effet de fa on positive ou n gative sur les enjeux du d veloppement durable il est possible d tablir un lien direct entre chaque cat gorie d impact et un ou plusieurs enjeux comme le montre le sch ma page suivante Ce sch ma fait appara tre entre les neuf cat gories d impacts et les sept enjeux du d veloppement durable les impacts directs des projets symbolis s par des fl ches droites Ces impacts directs ne sont connot s ce stade ni n gativement ni posit
600. t d chets et vit par la valorisation des co produits Etape E Impacts associ s la distribution transport et stockage Et mpact du transport sur les ressources en nergies fossiles et sur le climat 22 mpact du stockage sur les ressources en nergies fossiles et sur le climat mpact environnemental du transport E4 mpact sanitaire du transport mpact des risques environnementaux et sanitaires li s au transport et au stockage E6 mpact du stockage sur l occupation des sols et le paysage Etape F Impacts associ s la consommation utilisation Fi mpact net sur les ressources en nergies fossiles 22 mpact net sur le climat mpact climatique net de l limination des d chets issus de l utilisation du produit F4 mpact net sur les ressources naturelles non renouvelables autres que l eau et l nergie F5 mpact sur les ressources en eau en terme de consommation F6 Impact environnemental net Impact sanitaire net F8 Impact net des risques environnementaux et sanitaires rejets missions manipulation incendie explosion Etape G Impacts associ s la fin de vie Impact climatique ci G2 Impact environnemental 3 Impact des risques environnementaux et sanitaires rejets missions manipulation incendie explosion Tableau n 8 Inventaire des impacts potentiels d un projet type de valorisation d agro ressources par tape du cycle de vi
601. t d IDDAgro sur des cas r els L acc s aux informations pour l valuation de la durabilit a constitu le principal obstacle ces travaux en particulier pour l application de notre approche l tude de la production d thanol d un site partenaire du p le pour laquelle une tude bibliographique a t r alis e L ensemble de ces r sultats nous permet finalement de soumettre au p le IAR des propositions visant am liorer l int gration des enjeux du d veloppement durable dans ses activit s Mots cl s D veloppement durable valuation syst mes d aide la d cision biomasse ressources agricoles biocarburants p le de comp titivit Anne Lise F vre Gautier Anne Lise F vre Gautier ABSTRACT AND KEY WORDS English title Sustainability analysis of the development of agricultural resources uses for non food purposes This thesis is about our analysis of the activities of the French competitiveness cluster Industrie et Agro Ressources IAR with regard to the different stakes of sustainable development Established in 2005 in the Picardie and Champagne Ardenne regions this cluster supports innovative valorisation projects of agricultural resources by industry Our approach is based on an analysis of the challenges that sustainable development aims to solve with a particular focus on the case of the agriculture and agro industries We also use ideas and concepts from sever
602. t et de Comp titivit des Territoires du 5 juillet 2007 apr s de nouvelles candidatures et la fusion de p les d j labellis s porte le nombre de total de p les de comp titivit de 67 71 150 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 3 Outre l aide et les conseils apport s aux porteurs et aux partenaires de ces projets pour leur montage le soutien du p le se concr tise principalement par le biais d un label d cern selon un certain nombre de crit res et cens faciliter l obtention de financements pour les projets concern s La labellisation est un processus en deux tapes projet doit tout d abord r pondre un certain nombre de crit res d ligibilit puis recueillir un avis favorable de la part des experts et des membres de la commission scientifique qui tudie les projets en s appuyant sur une grille d valuation Ces experts et cette commission sont des experts nationaux et internationaux d sign s par le p le IAR ils mettent un avis consultatif Les crit res d ligibilit pour les projets sont les suivants S inscrire dans une des principales th matiques du P le IAR biomol cules bio nergie agromat riaux additifs ingr dients v g taux ou bioraffinerie ou dans am lioration et adaptation de la ressource pour les projets portant sur les mati res premi res agro ressources sp cifiques et ou sur la mise au point de proc d s sp cifiques
603. t l thique d une soci t L conomie est et doit cependant rester un outil au service du d veloppement des soci t s Elle n est en soi ni un enjeu ni une finalit ce titre elle n a sa place dans l approche et la d finition du d veloppement durable que nous venons de d crire qu en tant que moyen de r pondre aux sept enjeux identifi s pour parvenir au bien tre du plus grand nombre Cette fa on de d finir le d veloppement durable peut cependant encore tre consid r e comme incomplete si l on attend d elle des l ments pr cis sur la mani re de r pondre ces sept enjeux de relever les deux d fis et d atteindre la finalit du d veloppement Cette bonne fa on de faire touche cependant la fois au domaine des experts qui cherchent d finir avec pr cision l tat des cosyst mes ou du climat par exemple les seuils d irr versibilit ne pas d passer etc mais galement au domaine des d cideurs qui partant de donn es mesur es et rapport es par les experts d finissent des priorit s et des objectifs et allouent ou non des moyens pour les atteindre Plut t que d une d finition tout cela semble plut t relever de la fa on dont les soci t s vont choisir et tre capables de mettre en uvre des solutions pour s inscrire dans un d veloppement durable Il est cependant possible de consolider quelque peu notre d finition en revenant sur les propositions de TNS cf
604. t l impact sur les milieux de l implantation des activit s de production transformation 218 Indicateur 18 Quel est l impact sur les ressources en eau des proc d s de production transformation et des ventuels stockages du site de production en terme de consommation d eau ramen e l unit de produit principal 219 Indicateur n 19 dehors de l eau des agro ressources et des nergies fossiles quel est l impact des proc d s de production transformation sur les ressources naturelles faible taux de renouvellement comme les minerais 220 Indicateur n 20 Quel est l impact sanitaire et environnemental des d chets rejets et missions de polluants issues des proc d s ou du site de production dans son ensemble 222 380 Anne Lise F vre Gautier Annexes Indicateur n 21 Quel est l impact sur les ressources en nergies fossiles vit par la valorisation du co produit RS ln aise 228 Indicateur n 22 Quel est l impact sur climat vit par la valorisation du co produit n 229 Indicateur n 23 Quel est l impact sur les ressources en eau en terme de consommation vit par la valorisation du co produit nn 229 Indicateur n 24 Quel est l impact environnemental et sanitaire des missions rejets et d chets vit s la valorisatio
605. t la liste principale d indicateurs de l Agence europ enne pour l Environnement Au del le syst me a t con u dans un souci de coh rence avec la politique europ enne ce qui aboutit l adoption d une approche par enjeux les indicateurs sont class selon des th mes et des sous th mes directement associ s aux priorit s politiques de en l occurrence sa strat gie de d veloppement durable et ses engagements internationaux Ceci permet un lien facilit avec la prise de d cision et une utilisation communicationnelle efficace Par contre de par leur construction bas e sur les priorit s et les engagements politiques europ ens ces indicateurs ne sont a priori pas directement applicables dans un cadre national Au final les th mes retenus sont Les 6 domaines prioritaires de la strat gie du d veloppement durable de 2001 ref DD 033 Le partenariat mondial ou global Deux th mes issus du plan de mise en ceuvre du Sommet de Johannesburg la bonne gouvernance et les modes de production et de consommation Le d veloppement conomique theme permettant de faire le lien avec la Strat gie de Lisbonne pour laquelle des indicateurs structurels ont d ja t d velopp s Le CPS r unit en son sein les directeurs des instituts nationaux de statistique des Etats membres Sa mission est d examiner les principaux programmes et initiatives mener bien coll gi
606. t par tonne quivalent p trole RER 215 Tableau 22 Indicateurs relatifs aux impacts des co produits valeurs prises par un tel indicateur apr s estimation de l impact du produit remplac et int gration de l importance relative du co produit par rapport au produit principal du projet 227 Tableau n23 Impact sur les ressources en nergies fossiles de la consommation nerg tique par unit de produit associ e l utilisation d un produit 231 Tableau n24 Impact net de l utilisation du produit issu du projet en fonction de la SUDSULUTION TEANISE CO et aa aaa eh tide AEE adh mere date ht areas 231 Tableau n25 Impact net de l utilisation du produit par unit de produit sur les ressources nergies fossiles valeurs prises par l indicateur dans le cas d une substitution 232 Tableau n26 Impact net de l utilisation du produit par unit de produit sur le climat valeurs prises par l indicateur dans le cas d une substitution 233 Tableau n27 Emissions de GES associ es l limination des d chets Emissions exprim es en kg q tonne de d chets 234 Tableau n28 R ponses admises par l indicateur relatif l impact climatique de l limination des rejets et d chets issus de l utilisation du produit hors cas de substitution 234 Tableau n29 R ponses admises par l indicateur relatif l impact climat
607. t probl matiques pour la s curit alimentaire des populations les plus pauvres La FAO dans son le rapport sur la situation mondiale de l alimentation et de l agriculture de 2008 affirme que la demande de mati res premi res agricoles pour la fabrication de biocarburants liquides constituera un facteur important pour les march s agricoles et l agriculture mondiale au cours de la d cennie venir et peut tre au del p 23 7 LLC F 2008 Biofuel Support Policy Costs to the U S Economy FarmEcon LLC 37 p 148 OCDE 2008 Evaluation conomique des politiques de soutien aux biocarburants R sum OCDE 8 p FAO 2008 La situation mondiale de l alimentation et de l agriculture FAO 156 86 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 En accentuant la demande en denr es agricoles ces mesures de soutien peuvent galement contribuer accro tre la demande en nouvelles terres cultivables Or si les nouvelles cultures peuvent avoir un effet positif en terme de d veloppement rural et d am lioration de revenus pour les producteurs locaux elles risquent comme nous l avons d j vu de g n rer dans le m me temps des impacts probl matiques pour l environnement et la sant et donc le bien tre rosion de la biodiversit missions de GES et pollutions li es aux intrants agricoles etc LA QUESTION DU POTENTIEL DE SUBSTITUTION Quel est le potentiel r el en terme de pr
608. tains ajustements seraient par la suite n cessaires le mod le de cycle de vie d fini ici correspond en effet tr s bien des projets de type industriel mais le p le IAR examine galement des projets plus port s sur la recherche l identification des fronti res du syst me tudier pour de tels projets risquait d tre moins vidente dans la mesure o leurs caract ristiques et leurs cycles de vie peuvent tre plus diversifi s IDENTIFICATION DES CATEGORIES D IMPACTS ET DES ENJEUX DU DEVELOPPEMENT DURABLE CONCERNES POUR TOUS LES IMPACTS POTENTIELS RECENSES Une fois ce travail d inventaire termin les impacts potentiels ont tous t confront s l approche th orique du d veloppement durable pr c demment expos e afin d identifier pour chacun une cat gorie d impacts et un ou plusieurs enjeu x du d veloppement durable Ce travail a t r alis pour chaque tape du cycle de vie d un projet type sur le mod le du Tableau n 9 et de la Figure n 20 ci dessous correspondant l tape de production des agro ressources Ce lien tabli entre les impacts d un projet et les enjeux du d veloppement durable est essentiel pour aider les porteurs de projets analys s mieux cerner la port e de leurs activit s et les aider concevoir pour leurs projets des volutions efficaces du point de vue du d veloppement durable 76 Cf 2 2 1 b 246 cf Annexe 9 pour les tableaux et sch
609. tape plus cruciale encore parfois n glig e d finir le d veloppement durable 51 l expression fait aujourd hui partie du vocabulaire courant il n en reste pas moins que bien souvent chacun ou presque a sa propre fa on de la d finir Les travaux pr sent s ici reposent sur des d finitions qui si elles font souvent consensus g n rent cependant toujours de longues discussions d s lors qu il s agit d en expliciter toutes les composantes et leur importance respective Cette diversit r sulte de nos valeurs de notre fa on de voir et comprendre le monde Elle est la fois logique et souhaitable source d enrichissement de la compr hension collective des enjeux des syst mes qui nous entourent et de leurs m canismes Selon la vision que l on a du d veloppement durable les indicateurs choisis pour analyser un syst me pourront tre tr s diff rents ils seront directement fonction de notre fa on de concevoir le d veloppement durable D finir et expliciter cette vision doit donc rester la premi re tape de tout processus de construction d indicateurs de d veloppement durable en faire l conomie signifie prendre le risque de construire des outils inadapt s non pertinents ou inefficaces On retrouve ici les principes propos s par Lazarsfeld 1958 construire des indicateurs puis des indices n cessite d abord de d finir le concept que l on souhaite op rationnaliser ainsi que ses dimensions cf
610. tat 2006 Mesure des progr s accomplis sur la voie d une Europe plus durable Les indicateurs de d veloppement durable de l Union europ enne Donn es 1990 2005 Eurostat 266 p Fabregat S Reach le grand d fi de la mise en application du texte 25 avril 2008 www actu environnement com acc s 04 12 08 FAO 2007 Coping with water scarcity challenge of the twenty first century FAO 29 p FAO 2008 La situation mondiale de l alimentation et de l agriculture FAO 156 p Fargione J J Hill et al 2008 Land Clearing and the Biofuel Carbon Debt Sciencexpress 4 p FarmEcon LLC 2008 Biofuel Support Policy Costs to the U S Economy FarmEcon LLC 37 p 324 Anne Lise F vre Gautier Bibliographie F vre A L 2008 Biocarburants et d veloppement durable Bulletin de veille de l INERIS n 18 Juin 2008 p 4 F vre A L J M Brignon et al 2007 Sustainability Assessment for Biomass Valorisation Projects Application to First Generation Biofuels Production International Congress on Biodiesel The Science and the Technologies Vienna Fo S 2008 En 2008 le trou dans la couche d ozone a culmin 27 2 millions de km Le Monde 18 novembre 2008 p 5 Foulquier E 2007 Le froid les agrumes et la mer Logiques de flux logiques d espace dans le bassin de la Plata Argentine Uruguay G ographie conomie soci t 9 3 p 315 327 Gadrey J 2002 De la croissance
611. tation production a des activit s de production Consommation d eau du site de production par unit c3 18 de produit principal Consommation du site de production en ressources c4 naturelles a faible taux de renouvellement par unit de produit principal MTD et BREF des secteurs concem s Arr t du 24 d cembre 2002 relatif la d claration Emissions de d chets et substances polluantes par c5 6 20 Proc d s de production annuelle des missions polluantes des installations rapport aux pr conisations des MTD ou aux seuils class es soumises autorisation et ses annexes Il des annexes de l arr t du 24 12 02 Il et IV 412 Anne Lise F vre Gautier Annexes Pour les indicateurs relatifs aux co produits Sur quoi l indicateur repose t il 2 au R f rences informations ext rieures Estimation du porteur de projet Consommation en nergies fossiles associ e au cycle de vie de chaque produit remplac Importance relative du co produit par rapport au produit principal en unit s de produits Nature des co produits Fili re de valorisation pr vue pour chacun Emissions de GES associ es au cycle de vie de chaque produit remplac Importance relative du co produit par rapport au produit principal en unit s de produits Nature des co produits Fili re de valorisation pr vue pour chacun Consommation d eau associ e au cycle de vie de cha
612. ter cette d marche sur un cas r el Il a sembl logique que cet outil cible les projets soutenus par le p le ils repr sentent en effet la concr tisation directe de l action du p le et sont la source de tous les impacts qui d couleront de son activit Le principal levier d action dont le p le IAR dispose sur ces projets est la proc dure de labellisation en elle m me telle que nous l avons d crite pr c demment En 2005 et 2006 le p le ne pr voit pas de mettre en uvre un r el suivi des projets qu il labellise une fois leur projet labellis les porteurs de projets n ont plus lui rendre de comptes Ainsi c est seulement au moment de la labellisation que le p le peut se positionner sur l int r t le bien fond et les perspectives pr sent es par les projets L outil vis par ces travaux de recherche devait donc apporter une aide au p le en mati re d int gration des principes de d veloppement durable en s ins rant dans la proc dure de labellisation utilis e Le p le IAR ne manifestant pas de r elle volont de s appuyer sur ces travaux pour faire voluer sa proc dure il sembla en effet plus r aliste de s adapter a Vexistant de mani re ouvrir des perspectives d volution pour l avenir Les crit res d j utilis s pouvaient tre compl t s le crit re n 15 cf Tableau n 5 en particulier totalement inop rationnel en l tat devait absolument tre remplac
613. tes cultiv es pour produire les agro ressources Pratiques agricoles particuli res Agro ressources produites hors de la zone UE Plan d approvisionnement pr vu Stockages interm diaires inclus dans le circuit d approvisionnement Fili re de valorisation pr vue pour chaque co produit Tableau n 39 Base informationnelle des indicateurs caract ristiques connues du projet R f rences informations ext rieures Types de conversions de l usage des terres types de pratiques agricoles et leur caract re favorable ou d favorable de leur impact sur la biodiversit d favorable de leur impact sur les sols d favorable de leur impact sur le stockage de carbone des sols Rapport AEE Estimating the environmentally compatible bioenergy potential from agriculture Hi rarchisation des modes de transport en fonction de leurs missions de GES et consommations en Hi rarchisation des modes de transport en fonction de leurs missions toxiques pour l environnement et la Arr t du 24 d cembre 2002 relatif la d claration annuelle des missions polluantes des installations class es soumises autorisation et ses annexes Il Ill et IV Tableau n 40 Base informationnelle des indicateurs informations ext rieures 253 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 Estimation du porteur de projet N cessit de planter convertir de nouvelles surfaces agricoles Localisation des cultures Impact des cultures sur
614. teurs vont tre int gr s dans le calcul de chaque indice donc quels aspects du projet vont influencer sa performance au regard de chaque enjeu du d veloppement durable Certains indicateurs analysent par exemple simultan ment l impact environnemental et sanitaire d une activit du fait d un manque de donn es de r f rence permettant de les 350 T a t mentionn que cette moyenne simple pouvait voluer vers une moyenne pond r e si une proc dure garantissant une mani re l gitime de le faire tait mise en place par le p le cf 3 2 2 a 31 Pour chaque impact potentiel du projet correspondant une des neuf cat gories d impacts et influant sur un ou plusieurs des sept enjeux du d veloppement durable cf Figure n 19 Tableau n 9 Figure n 20 un indicateur t s lectionn parfois deux voire trois 287 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 distinguer Ces indicateurs sont donc aujourd hui int gr s dans le calcul des indices des enjeux environnementaux cosyst me eau biodiversit ainsi que dans celui de l indice sant et dignit humaine Cependant si un projet ne g n re qu un seul de ces deux impacts environnemental ou sanitaire le calcul des indices tel que pr vu actuellement devient faux Il est donc n cessaire de pouvoir intervenir sur la liste des indicateurs pris en compte pour le calcul de chaque indice au cours de l analyse et en fonc
615. the Forest Stewardship Council the Dutch Cramer Commission the Low Carbon Vehicle Partnership in the UK the Roundtable on Sustainable Palm Oil the ILO s Decent Work agenda the Sustainable Agriculture Network the Better Sugarcane Initiative and other sustainable agriculture initiatives The RSB remains committed to incorporating and recognizing other sustainability standards work and to harmonizing and reducing any eventual reporting burdens as much as possible The standard below includes principles general tenets of sustainable production and criteria conditions to be met to achieve these tenets We have not yet developed indicators the elements which enable evaluation as to whether a farm producer or company is meeting a particular criterion but many of the Working Group discussions did start to develop the guidance for indicators and implementation Due to space requirements of this overview document we could not include all of the detailed guidance nor the definitions of key terms the good practices identified by stakeholders or the exact scope focus of responsibilities farm factory etc for each criterion We have only highlighted a few elements of the guidance which we thought essential to understanding the direction of the standard Please refer to the http EnergyCenter epfl ch Biofuels website for the background documents with the full draft of each principle for the full guidance scope and the lists of terms to b
616. tifs qu ils soient court moyen ou long terme se d terminent sur la base d une strat gie ou d une politique cens e tre port e par le plus haut niveau hi rarchique de l organisation puis d clin e tous ses chelons C est sur ce principe que reposent par exemple les syst mes de management environnemental de type ISO 14000 Toute l architecture du syst me mis en place afin d obtenir la certification repose sur la politique environnementale du site r dig e sign e et diffus e par le plus haut niveau hi rarchique de l organisation 176 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 3 la situation d valuation et des informations susceptibles d tre disponibles le type d valuation utilis 3 2 1 b M thode et crit res pour la s lection des indicateurs Comme nous venons de le voir les indicateurs doivent tre choisis de mani re permettre d analyser tous les impacts potentiels identifi s Concr tement ils se composent de trois l ments une question ouverte assortie de propositions de r ponses et d indications sur la m thode suivre pour choisir la bonne r ponse Ces propositions et ces indications sont indispensables pour r pondre la question pos e En plus des principes d j expos s la s lection des indicateurs suit la m thode et les crit res pr sent s ci apr s REPONSES ADMISES PAR LES INDICATEURS Les r ponses admises par les indicateurs s
617. til reste compr hensible et manipulable puisque quarante neuf impacts potentiels sont valuer l objectif est de ne pas s lectionner beaucoup plus de cinquante indicateurs Si n cessaire certains impacts potentiels pourront tre regroup s pour tre trait s par un m me indicateur Une base informationnelle en trois parties Les indicateurs s lectionn s pourront s appuyer sur trois types de donn es qui constituent leur base informationnelle Des caract ristiques du projet fournies par le porteur de projet et pour la plupart rassembl es dans le dossier descriptif que le porteur remet au p le IAR lors de sa candidature pour une labellisation 174 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 3 Des estimations galement demand es au porteur de projet Des informations de r f rence recherch es l ext rieur lorsque n cessaire Au stade de l valuation ex ante plusieurs obstacles s opposent l obtention de donn es fiables pr cises et quantitatives sur les caract ristiques des projets analys s L inexistence de ces donn es en particulier les donn es quantitatives du fait de l immaturit des projets Des probl mes de confidentialit dans un contexte de concurrence et de comp titivit marqu Les porteurs de projets seront donc souvent dans l incapacit de fournir des donn es suffisantes en elles m mes pour permettre l analyse des proje
618. timent oc anique dans des proportions telles qu au lieu de r guler et limiter l eutrophisation elle est responsable de l effondrement des populations de poissons p ch s et conduit au contraire une aggravation de l eutrophisation 12 C est ainsi que le Golfe du Mexique contient en 2007 2008 une zone d environ 22 000 km la plus vaste du monde ect Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 Le cycle de l eau La perturbation du cycle de l eau est incontestablement un des sujets de pr occupation majeurs dans la crise cologique actuelle C est galement un enjeu de taille sur le plan sanitaire et social l acc s l eau en particulier une eau propre particuli rement difficile dans les zones de pauvret est pourtant l un des principaux piliers de la sant et de la dignit 1 humaine Les m canismes essentiels du cycle de l eau pr cipitations vaporation ruissellement sont tr s sensibles aux volutions climatiques notamment l ensoleillement et la temp rature moyenne cf Annexe 1 Le ph nom ne de ruissellement est perturb par la d forestation et les pratiques de l agriculture intensive qui fragilisent les sols en les d nudant ainsi que par l urbanisation qui tanch ifie les surfaces La d forestation diminue galement les capacit s d vapotranspiration de la biomasse v g tale terrestre Enfin l irrigation en particulier pour les
619. ting shall verify that the systems used by economic operators are accurate reliable and fraud resistant It shall evaluate the frequency and methodology of sampling and the robustness of the data 4 The Commission may decide that bilateral and multilateral agreements between the Community and third countries demonstrate that biofuels and other bioliquids produced from raw materials cultivated in those countries comply with the environmental sustainability criteria in paragraphs 3 or 4 of Article 15 The Commission may decide that voluntary national or international schemes setting standards for the production of biomass products contain accurate data for the purposes of Article 15 2 or demonstrate that consignments of biofuel comply with the environmental sustainability criteria in paragraphs 3 or 4 of Article 15 The Commission may decide that national multinational or international schemes to measure greenhouse gas savings contain accurate data for the purposes of Article 15 2 5 The Commission shall only adopt decisions pursuant to in paragraph 4 if the agreement or scheme in question meets adequate standards of reliability transparency and independent auditing In the case of schemes to measure greenhouse gas savings such schemes shall also comply with the methodological requirements in Annex VII 6 Decisions pursuant to paragraph 4 shall be adopted in accordance with the procedure referred to in Article 21 2 Such decisions shall be va
620. tion de la durabilit des activit s de valorisations industrielles des agro ressources galement valables cependant pour d autres secteurs Il est clair aujourd hui que la conception et la mise en uvre des activit s humaines n cessitent de r aliser des arbitrages entre les diff rents enjeux du d veloppement durable sur lesquels ces activit s influent en effet toute activit est g n ratrice d impacts et ces impacts ne peuvent tre tous vertueux la fois court moyen et long terme l chelle locale comme 367 La commission d orientation strat gique Agro ressources et d veloppement durable qui succ da partir de mi 2007 au groupe de travail sur l valuation des choix technologiques et du d veloppement durable 368 Le p le IAR a entam en 2008 une r flexion pour faire voluer les crit res de labellisation qu il utilise depuis 2005 cf Annexe 6 Les r sultats de cette th se ont pleinement vocation tre int gr s dans cette d marche 318 Anne Lise F vre Gautier Conclusion g n rale l chelle globale Les d cideurs publics et priv s qui font face ces arbitrages ont avant tout besoin d informations compl tes et pr cises pour clairer et mettre en perspective leurs prises de positions Un effort doit encore tre fait ce stade pour permettre l ensemble de ces acteurs d assimiler et de traduire dans leurs domaines d activit les marges de man
621. tion des caract ristiques du projet Ce point peut tre trait ais ment si IDDA gro est d velopp sous une forme logicielle Le second point concerne les indicateurs non pris en compte dans le calcul des indices Dans la version actuelle d IDDAgro le porteur de projet peut indiff remment d cider d sactiver un indicateur s il estime qu il ne concerne pas son projet ou r pondre NS s il ne conna t pas ou peut d terminer la r ponse Les cons quences sur les r sultats sont les m mes les indicateurs concern s sont laiss s de c t Ce fonctionnement autorise une certaine complaisance dans l analyse si un porteur de projet est peu volontaire pour rechercher des informations pour r pondre aux indicateurs et a plut t tendance s lectionner souvent NS le r sultat final risque d tre plus favorable au projet qu il ne l aurait t si les indicateurs avaient t honn tement renseign s 51 le porteur de projet utilise IDDAgro seul aucune garantie s rieuse ne peut tre apport e sur ce point C est alors au p le IAR d y porter une attention particuli re il peut tre aid en cela si les r sultats de l analyse pr sent s par IDDAgro mettent en vidence la liste des indicateurs non renseign s via les r ponses NS ainsi que celle des indicateurs d sactiv s car ne concernant pas le projet Le p le sera alors en mesure de solliciter de nouveau le porteur de projet s il j
622. tion en jeu c4 N MD D NS 8 5 i non renouvelables transformation sur les ressources naturelles MD si les proc d s n ont qu un recours limit ces ressources Pr senter les l ments sur les proc d s faible taux de renouvellement comme les minerais D si les proc d s ont un recours important ces ressources lesquelles s appuie la 2 NS si le porteur de projet manque d informations pour r pondre r ponse ou les Indicateur n 20 Quel est l impact sanitaire et r sra P Toxicit et cotoxicit environnemental des d chets rejets et missions Presenter ici les l ments c5 6 es J 6 F MF N MD D NS R ponses propos es F MF N MD D cf tableau sur lesquels se fonde la des proc d s de polluants issues des proc d s ou du site de 2 r ponse production dans son ensemble Pour chaque co produit pr senter les l ments sur Impact nerg tique Indicateur n 21 Quel est l impact sur les lesquels s appuie la ue ae i Shoes N MF F NS 5 ie din vit par la valorisation ressources en nergies fossiles vit par la d sactiv R ponses propos es N F NS d sactiv cf tableau r ponse en d taillant la des coproduits valorisation du co produit n valorisation les fili res des produits remplac s et leurs impacts Impact climatique vit Indicateur n 22 Quel est l impact sur climat vit N MF F NS d2n par
623. tions mergent r guli rement le secteur de la chimie qu on pourrait suspecter d tre le plus sensible n tant pas le seul concern Une tude du Cemagref publi e fin 2008 met par exemple en cause la fili re bois et plus particuli rement son impact sur les cosyst mes et la biodiversit au niveau de la sylviculture elle m me les for ts exploit es abriteraient un ventail d esp ces vivantes mousses lichens et col opt res plus r duit que dans celles qui ne le sont pas depuis au moins vingt ans Trop de perturbations d origine anthropique ainsi qu une homog n it de la for t du fait de son entretien leur serait n faste Alors qu on pourrait croire positive l influence de la fili re bois sur les cosyst mes forestiers l avanc e des connaissances sur le fonctionnement de ces cosyst mes et sur la biodiversit r v le ainsi qu il n en est rien Poser quelques questions permet d approcher rapidement la complexit de ce probl me La toute premi re tape de la production industrielle d applications bas es sur des agro ressources correspond la phase de production agricole de ces ressources Dans la plupart des cas les itin raires techniques mis en uvre rel vent de pratiques caract ristiques de l agriculture intensive dont on sait qu elle contribue lourdement de nombreux probl mes cologiques et humains dans le monde entier comme nous l avons d j largement abord
624. tiques Territoriales et d Environnement Humain IPTEH l Universit de Lausanne Laurence Rouil responsable de l quipe l INERIS Denis Clodic directeur de th se d A Benoist et directeur du CEP 5 2074 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 Etapes et calendrier des travaux Etape Date Description Qui 1 A L F vre R union de lancement A Benoist validation de la d marche et du calendrier J M Brignon 2 Janv 08 validation de l approche propos e N Buclet identification des personnes ressources pour J M Chauvet chaque entit Repr sentants des diff rentes entit s du site de Bazancourt ier A L F vre avec l appui des 5 2 personnes ressources semestre Recueil des donn es n cessaires d sign es par les diff rentes 08 22 entit s de Bazancourt Exploitation des donn es test de la grille d indicateurs d velopp e par ler A L F vre pour le p le IAR semestre mod lisation du m tabolisme industriel du 08 site analyse de l impact des caract ristiques du site sur la durabilit de la production d thanol 4 Et 08 Pr sentation des r sultats AL soute A Benoist Cette proposition t reprise et d taill e au cours d une pr sentation r alis e le 24 janvier A L F vre A Benoist 2008 lors d une r union se d roulant dans les locaux de Chamtor en pr sence de re
625. tive Ce registre vise cent polluants pour les missions dans l eau cinquante polluants pour les missions dans l air et quatre cent cat gories de 295 Le l eau l air et le sol 7 Sans demander de recourir obligatoirement ces MTD l exigence de r sultats tant porteuse par rapport l exigence de moyens d un potentiel de cr ativit pr server 7 GREP Registre fran ais des Emissions Polluantes sur Internet La collecte de ces donn es permet particulier la France de r pondre l une des exigences de la Directive europ enne IPPC visant mettre en place un registre europ en des missions polluantes Registre EPER http www eper cec eu int accessible au grand public depuis f vrier 2004 8 Arr t du 24 d cembre 2002 relatif la d claration annuelle des missions polluantes des installations class es soumises autorisation 2002 Consultable en ligne http aida ineris fr textes arretes text338 L htm 29 Directive 96 61 CE relative la pr vention et la r duction int gr es de la pollution 221 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 d chets dangereux Les polluants concern s et les seuils de d claration des missions sont su 00 pass fix s par l arr t du 24 d cembre 2002 dans ses annexes II et IV L id e est alors de v rifier si les proc d s ou le site globalement doivent rejeter des d chets ou des 301
626. tour sur la durabilit de tous les types de projets qui lui sont soumis m me si leur impact r el reste peu concret ou hypoth tique L outil peut tre adapt pour r pondre ce probl me via l int gration de modules correspondant aux grands types de projets labellisables par le p le Les projets industriels ou pr industriels Les projets de recherche et d veloppement portant sur le d veloppement de proc d s pour exploiter une agro ressource ou pour obtenir un d bouch bien caract ris encore les projets de recherche portant sur l amont du cycle de vie la phase agricole Les cat gories de projets labellisables par le p le IAR ont volu depuis sa cr ation en 2005 et pourront tre amen es encore voluer Il est important que pour chacune soit d velopp un module adapt ses caract ristiques notamment en termes de cycle de vie et d informations disponibles Certains volets doivent pouvoir tre automatiquement adapt s ou d sactiv s selon la nature du projet afin que l utilisation de l outil IDDAgro reste la plus simple possible et que le calcul d un r sultat pertinent puisse tre obtenu dans tous les cas 282 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 SUR LA REALISATION DE L ANALYSE LES DIFFICULTES LIEES AU PERIMETRE DE L ETUDE ET CELLES RENCONTREES POUR RENSEIGNER LES INDICATEURS La principale difficult rencontr e pendant la r alisation de
627. tr s forte pression fonte des glaciers gaspillage et pollution de l eau pr lev e dans les nappes et les cours d eau cf ci dessus cycle de l eau en partie pour l irrigation agricole La Terre poss de galement des r servoirs fossiles d eau douce dans les aquif res les nappes souterraines profondes Ces r serves ne se rechargent pas d connect es du cycle de l eau elles se sont form es il y a parfois plusieurs dizaines de milliers d ann es Elles sont aujourd hui elles aussi exploit es grande chelle en particulier dans les zones arides Arabie Saoudite en Lybie ou encore au Maghreb par exemple Au rythme d exploitation actuel ces r serves risquent l puisement en quelques dizaines d ann es Cette pr occupation Ces fortes augmentations r sultent de la diminution des r serves de p trole disponibles mais galement d volutions g opolitiques mondiales ou encore de l tat des installations p troli res ce qui rend tr s ardue leur interpr tation directe Ces ph nom nes sont par ailleurs amplifi s par des ph nom nes sp culatifs Il ne fait cependant aucun doute que cette tendance la hausse est une tendance de fond corr l e l tat des r serves mondiales 3 Mastny L 2008 Chaque ann e l industrie du cuivre utilise une base de ressources non renouvelable L tat de la plan te n 31 mai juin 2008 p 24 25 30 La potasse est un minerai m lange de carbonat
628. traints as System Boundaries approach to making life cycle management strategic Journal of Industrial Ecology 10 1 2 p 61 77 136 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 2 2 2 Quelques r flexions retenir pour l analyse et l valuation de la durabilit 22260 Faire face a une multiplication des concepts des approches et des outils La notori t des indicateurs de d veloppement durable et de l Analyse de Cycle de Vie est importante et leur usage de plus en plus r pandu tous niveaux mais de nombreux autres outils d di s au d veloppement durable ont t d velopp s Sujet de pr occupation majeur depuis les ann es 90 le d veloppement durable a en r alit suscit la cr ation d un tel nombre d outils d approches et de concepts diff rents pour faciliter sa compr hension et surtout sa mise en uvre que les d cideurs qu ils soient publics ou priv s se sentent souvent perdus face cette profusion MacDonald et al 2006 en r sulte une grande confusion entre les propri t s les caract ristiques les objectifs et la port e de tous ces outils et une incapacit distinguer les sp cificit s de chacun Au final leurs usages sont brouill s et on constate une tendance de certains acteurs et du public penser que tous se valent Ce n est videmment pas le cas et nous nous sommes attach s le d montrer pour quelques exemples au cours des page
629. transformation croissante des espaces naturels du fait de son impact n gatif sur l int grit et l quilibre des cosyst mes la biodiversit et l hydrographie du site est une question probl matique Il est important que le p le IAR puisse identifier les projets impliquant par exemple un fort recours ce type d espaces L indicateur suivant est donc propos Indicateur n 17 Quel est l impact sur les milieux de l implantation des activit s de production transformation 2 Le porteur de projet est invit pr senter les l ments qui sous tendent sa r ponse Il doit r pondre en tenant compte des deux aspects pr sent s ci dessus l int gration du site dans le paysage et le niveau de recours des espaces naturels L indicateur admet les r ponses suivantes 51 cet impact est jug n gligeable implantation sur des zones d j artificialis es bonne int gration dans le paysage r ponse 218 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 4 Si cet impact est jug n gatif recours plus ou moins important des terres arables ou des espaces naturels pour l implantation des sites de production impact sur le paysage r ponse MD ou D en fonction de la situation 51 cet impact est jug positif faible ou tr s faible emprise au sol ventuellement sur des zones d j artificialis es bonne int gration dans le paysage r ponde MF ou F en foncti
630. ts d un c t et les principes de durabilit de l autre Les r sultats obtenus grace cet outil d valuation doivent fournir un guide pour des d cisions et surtout pour des actions efficaces en terme de mise en coh rence des actions du p le et des porteurs de projets avec les principes du d veloppement durable L enjeu est donc que les indicateurs permettent que les effets des actions mises en uvre soient visibles et mesurables 238 Nous reviendrons plus loin sur d faut d implication du p le IAR ce qui nous donnera l occasion d mettre quelques propositions cf 5 2 157 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 3 LE DEVELOPPEMENT DURABLE UNE FINALITE DEUX DEFIS ET SEPT ENJEUX La premi re tape pour la conception de cet outil a donc consist d finir le d veloppement durable Parmi la multitude d approches de d finitions que pouvions nous proposer qui serait le plus ad quat op rationnel mais aussi simple et parlant pour le p le La d finition sur laquelle nous nous sommes finalement appuy s est la suivante Le d veloppement durable est un mode de d veloppement ciblant le bien tre du plus grand nombre en apportant une r ponse aux deux d fis majeurs auxquels nos soci t s doivent faire face la ma trise du changement global et la r duction des in galit s Les diff rentes composantes de cette d finition doivent tre pr cis es en commen
631. ts est le m me que celui s lectionn pr c demment pour l tape de l utilisation du produit Indicateur n 35 Quel est l impact associ au volume d chets et rejets issus de la fin de vie du produit Les r ponses admises sont les suivantes Lorsque le volume de d chets g n r par la fin de vie du produit issu du projet est jug faible voire n gligeable r ponse N Lorsque le volume de d chets g n r par la fin de vie du produit issu du projet est jug mod r r ponse MD Lorsque le volume de d chets g n r par la fin de vie du produit issu du projet est jug important r ponse D 320 en ayant bien conscience d liminer ainsi un peu rapidement cette question Des modes d limination comme l incin ration engendrent in vitablement des r sidus extr mement polluants tels que les REFIOM r sidus d puration des fum es d incin ration des ordures m nag res dont on ne sait gu re quoi faire d autre que les entreposer en centre d enfouissement technique en attendant mieux 244 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 Enfin la recyclabilit du produit doit tre abord e dans un souci de pr servation des ressources naturelles qui rend l gitime de chercher privil gier les produits r utilisables ou recyclables ne n cessitant pas une incin ration ou une mise en d charge d s la fin de la premi re utilisation La recyclabilit d un p
632. ts par des indicateurs de d veloppement durable Le recours des donn es de r f rence et des estimations demand es aux porteurs de projet vise compenser partiellement la faiblesse de ces donn es Dans le cas o elles ne suffiraient pas non plus pour mettre au point les indicateurs correspondants ceux ci seront provisoirement d sactiv s Une autre possibilit consisterait exploiter les meilleures informations que le porteur de projet peut obtenir dans un d lai raisonnable et d boucherait sur des indicateurs modulables Cette piste ne sera pas suivie pour l instant mais repr sente une voie d volution possible pour IDDAgro L objectif ici sera de privil gier les indicateurs les plus rapidement mobilisables plut t que de chercher utiliser les indicateurs th oriquement consid r s comme les meilleurs Les indicateurs sont donc s lectionn s notamment en fonction d hypoth ses relatives la capacit des porteurs de projet fournir certaines donn es Ils pourront tre r vis s et remplac s au fur et mesure que de nouveaux travaux permettront d am liorer la disponibilit et la qualit des donn es n cessaires tout comme les donn es de r f rence utilis es pourront voluer au gr de l avanc e des connaissances Pr cisons enfin IDDAgro doit fournir des indications pr cises aux porteurs de projets pour les aider renseigner chaque indicateur en particulier les donn es de r f ren
633. tualit conomique 66 3 p 305 318 328 Anne Lise F vre Gautier Bibliographie Tuquoi J P 2008 Une conf rence internationale pour sauver le thon rouge victime de surexploitation Le Monde 19 novembre 2008 p 4 Turner T R J Plevin et al 2007 Creating Markets for Green Biofuels University of California Berkeley 62 p UNDESA CSD et al 2006 Global Trends and Status of Indicators of Sustainable Development Background Paper submitted to the Commission on Sustainable Development UNDESA CSD DSD 8 p Van de Kerk G et A R Manuel 2008 A comprehensive index for a sustainable society The SSI the Sustainable Society Index Ecological Economics 66 2 3 p 228 242 Viveret P 2002 Reconsid rer la richesse Mission Nouveaux facteurs de richesse Secr tariat d Etat l conomie solidaire 135 p WWE 2004 Chemical Check Up An analysis of chemicals in the blood of Members of the European Parliament 48 p WWE Zoological Society of London et al 2006 Rapport Plan te Vivante 2006 WWF ZSL GEN 44 p Zacca E et T Bauler para tre Indicateurs pour un d veloppement durable Dictionnaire du D veloppement Durable belge IDD p 8 329 Anne Lise F vre Gautier Bibliographie 330 Anne Lise F vre Gautier Annexes TABLE DES ANNEXES ANNEXE 1 LES GRANDS CYCLES BIOGEOCHIMIQUES 333 AN
634. tuent une base utile pour la prise de d cisions tous les niveaux et contribuent la durabilit autor gulatrice des syst mes int gr s de l environnement et du d veloppement Mais comment produire de l information r ellement utile et utilisable pour la d cision Pour faire face cette pineuse question le paragraphe 40 22 recommande la cr ation et le renforcement d organisations et de m canismes d di s Les pays et les organisations internationales doivent revoir et renforcer aux niveaux local provincial national et international les syst mes et services d information dans les secteurs li s au d veloppement durable Il y a lieu de cr er des m canismes qui permettent de convertir les valuations scientifiques et socio conomiques en une information utilisable dans la planification et dans l information et renforcer les m canismes qui existent d ja Ces recommandations restent cependant encore peu pr cises et laissent de nombreuses questions a en suspens P Agenda 21 montre la voie vers les indicateurs de d veloppement durable mais le chemin n est pas tout trac D s lors ces recommandations ouvertes donn rent lieu de multiples approches et tentatives comme en t moigne la diversit des initiatives de construction d indicateurs de d veloppement durable pr sent es plus loin dans ce chapitre L HERITAGE DU MOUVEMENT DES INDICATEURS SOCIAUX L influence de l Agend
635. ture et l agro industrie 35 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 36 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 1 1 DES VOIES DE DEVELOPPEMENT DANS L IMPASSE L AGRICULTURE LA CROISEE DES CHEMINS 1 1 1 L tat d urgence plan taire Vor e du 21 si cle une crise cologique majeure S1 les premi res perturbations d origine anthropique de l environnement et des cosyst mes sont probablement apparues avec les premi res activit s humaines le dix neuvi me et plus encore le vingti me si cle marquent en termes d chelle de ces perturbations un tournant majeur l aube du 21779 si cle celles ci s observent d sormais l chelle locale comme l chelle plan taire et atteignent l ensemble des m canismes de r gulation du globe sur lesquels reposent l quilibre de la biosph re on parle d sormais de changement global Nous allons pr senter ici rapidement les principales composantes de ce changement global notamment le d s quilibre des grands cycles biog ochimiques plan taires la rar faction des ressources naturelles et l rosion de la biodiversit Pour chacun de ces enjeux nous isolerons les principaux ph nom nes et m canismes l uvre et mettrons en vidence combien les activit s agricoles sont concern es tant au niveau des causes que des effets 1 1 1 a perturbation des grands cycles biog ochimiques et du clima
636. uants issues des proc d s ou du site de production dans son ensemble Impact du stockage avant utilisation et ventuellement interm diaire sur l occupation des sols et le paysage Urbanisation Impact des proc d s de production transformation et des stockages sur site sur 5 Energies fossiles x x les ressources en nergies fossiles et sur le climat Impact environnemental de implantation du rbanisati n X site de production transformation Impact de la production transformation sur les ressources en eau Impact des proc d s de production transformation sur les ressources naturelles non renouvelables autres que l eau les nergies fossiles et les agro ressources Ressources naturelles Impact environnemental des rejets missions et d chets issus des proc d s de production transformation Impact sanitaire des rejets missions et d chets issus des proc d s de production transformation Impact des risques environnementaux et sanitaires li s aux proc d s de production transformation D chets Rejets Emissions D chets Rejets Emissions Ma trise des risques 1 socio conomique des activit s de Emploi EEE production transformation Impact nerg tique din vit par la valorisation des coproduits Impact climatique vit den par la valorisation des coproduits Indicateur n21 Quel est l impact sur les ressources en nergies
637. ude de la durabilit de la production d thanol r alis e au sein de ce complexe agro industriel Cette tude devait reposer sur les indicateurs d velopp s pour IDDAgro compl t s par une analyse plus approfondie mettant profit des donn es plus pr cises sur les caract ristiques du site Apr s plusieurs mois de discussions une proposition en ce sens a t soumise fin 2007 aux d cideurs du site afin de leur pr senter en d tails les objectifs et la m thode que nous envisagions de suivre dans cette d marche les r sultats que nous recherchions et les informations dont nous aurions besoin pour mettre en uvre notre projet en 2008 Ce dernier point suscita cependant un v ritable blocage tout particuli rement aupr s du groupe sucrier Cristal Union et de l unit de production d thanol Cristanol Les donn es n cessaires notre tude ne purent tre obtenues pour des raisons voqu es de l ordre de la confidentialit et du manque de confiance envers les acteurs de la recherche Le caract re tr s sensible du sujet biocarburants en France en 2007 et au d but de l ann e 2008 explique sans doute galement pour partie ce refus Enfin l tude command e Ecobilan par Cristal Union et la F d ration nationale des coop ratives de transformation de la betterave FCB en cours la m me poque et dont les r sultats ont t rendus publics en mai 2008 a certainement repr sent un troisi me facteur non n
638. ue la dispersion dans l environnement de substances pr sentant un fort risque de toxicit pour l Homme est loin d tre sous contr le La d gradation de la sant humaine est aujourd hui un sujet de pr occupation qui concerne toutes les populations bien au del de celles fragilis es par de grandes difficult s d acc s une nourriture suffisante et une eau propre La pauvret une notion qu il conviendrait d largir dans son acceptation la plus r pandue une dimension d passant le cadre strictement mat riel reste le d nominateur commun de toutes ces lacunes du d veloppement De l ensemble de ces constats s impose aujourd hui la n cessit de suivre de nouvelles voies de d veloppement respectueuses de Homme et l Environnement Si cette prise de conscience date d j des ann es 19707 beaucoup reste encore faire pour sa mise en uvre Parmi les pistes explor es en ce sens figure en bonne place le recours la biomasse tout particuli rement aux agro ressources pour des usages industriels largis au non alimentaire et allant des nergies renouvelables la production de nouveaux mat riaux ou encore de mol cules d origine v g tale Mais si ces nouvelles applications pr sentent le grand int r t de substituer le carbone d origine fossile par du carbone d origine organique de mettre en uvre des proc d s souvent moins consommateurs d eau et d nergie et rejetant moins de su
639. uences de ces changements et les possibilit s de s y adapter groupe de travail et les moyens de limiter les missions de gaz effet de serre et d att nuer les changements climatiques groupe travail Parmi les publications des travaux du les plus importantes sont les rapports d valuation qui synth tisent et fournissent un tat des connaissances tr s d taill sur l volution des changements climatiques et de leurs cons quences Quatre rapports d valuation ont d j t publi s 1990 1995 2001 et 2007 tous sont publics et syst matiquement assortis d un r sum pour d cideurs largement diffus Ces travaux scientifiques ont donn lieu la mise en place de dispositifs de gouvernance mondiale pour tenter d apporter des solutions au probl me Le protocole de Kyoto ouvert ratification en 1998 et entr en vigueur en 2005 est plus connue des dispositions S En anglais Intergovernemental Panel on Climate Change IPCC Le GIEC t cr V initiative de Organisation M t orologique Mondiale OMM et du Programme des Nations Unies pour l Environnement PNUE La mission du GIEC est d valuer sans parti pris et de fa on m thodique claire et objective les informations d ordre scientifique technique et socio conomique qui nous sont n cessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques li s au changement climatique d o
640. uge que l analyse manque de profondeur ou d honn tet dans les r ponses apport es SUR LA PRESENTATION DES RESULTATS Dans sa version actuelle IDDAgro ne fournit qu une seule repr sentation graphique des r sultats un diagramme en toile pr sentant sur sept axes le score de chacun des sept indices r v lateurs de la performance du projet au regard des enjeux du d veloppement durable Il s av re cependant que pour exploiter au mieux les r sultats de l analyse il serait int ressant de disposer des repr sentations suivantes pouvant prendre la m me forme que celle d velopp e l origine celle d un diagramme en toile En lieu et place du graphique actuel deux repr sentations celle pour la performance dans l absolu du projet au regard des enjeux du d veloppement durable ainsi que celle 288 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 pour sa performance relative par rapport la situation ant rieure identifi e ce que le projet a vocation remplacer comme pr sent ci dessus A nouveau ces deux r sultats mais en ne prenant en compte que les indicateurs correspondant aux impacts sur lesquels le porteur de projet peut r ellement agir Certains impacts pour des tapes du cycle de vie du projet comme la distribution peuvent en effet tre li s des fili res dont le projet est compl tement d pendant mais qu il ne peut que difficilement viter co
641. ui permettent de r pondre ou qui font ventuellement d faut Implantation des a3 cultures et stocks de carbone R ponses propos es MF N MD D NS Indicateur n 4 La culture des agro ressources MF ou F impact positif sur les paysages occasionne t elle un impact sensible sur le F MF N MD D NS N pas d impact significatif sur les paysages paysage MD ou D impact n gatif sur les paysages NS pas d informations permettant de r pondre Pr ciser en quoi les cultures ont un impact sur le paysage des sites o elles sont implant es Implantation des a4 cultures et paysages Pr ciser en quoi le recours aux intrants est moindre ou accru par rapport aux pratiques agricoles traditionnelles En cas de culture non r f renc e ici pr senter les l ments qui permettent de justifier la r ponse choisie Indicateur nS Quel est l impact environnemental et sanitaire des intrants agricoles utilis s pour la production des agro ressources Ecotoxicit et toxicit a5 6 des intrants agricole F MF N MD D NS R ponses propos es F MF N MD D cf tableau Impact nerg tique et a7 8 climatique des intrants agricoles Impact nerg tique et a9 climatique de la m canisation agricole a11 Irrigation des cultures Production des agro a12 ressources hors UE et droits humains Production des agro
642. ultures x 5 gt 8 engrais azot s engrais azot s engrais azot s des engrais azot s Ma s grain conventionnel 1681 8 458 3 678 3 Bl conventionnel 1768 2 1922 Tableau n 16 Valeurs moyennes d missions de GES en kg q ha issues de la production et de l utilisation d engrais azot s pour diff rents types de cultures en agriculture conventionnelle 800 0 600 0 400 0 200 0 Figure n 22 Emissions GES issues de la production et l utilisation d engrais azot s pour diff rents types de cultures en agriculture conventionnelle Emissions exprim es en kg q C ha L indicateur propos pour traiter simultan ment les impacts potentiels A7 et A8 est donc le suivant Indicateur n 6 Quel est l impact sur les ressources en nergies fossiles et sur le climat de la production et de l utilisation d intrants agricoles pour la production des agro ressources 2 Les impacts A7 et 8 tant intrins quement n gatifs ou inexistants dans le meilleur des cas cet indicateur n admet que les r ponses suivantes Cultures issues de l agriculture biologique r ponse N 200 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 Cultures comme le tournesol la vigne intensive ou la betterave dont le mode de production conventionnel met moins de 400 kg q ha r ponse MD Cultures comme le ma s
643. un des indicateurs les plus c l bres l Indice D veloppement Humain IDH L IDH est tri dimensionnel il cherche analyser pour une population donn e les capacit s de mener une vie longue et en bonne sant la long vit les capacit s d acqu rir des connaissances de communiquer et participer la vie de la communaut le niveau d ducation et les capacit s de mener une vie 207 Amartya Sen recut en 1998 le Prix de la Banque de Su de en sciences conomiques en m moire d Alfred Nobel Prix Nobel d conomie pour ses travaux sur la famine la th orie du d veloppement humain l conomie du bien tre les m canismes fondamentaux de la pauvret et le lib ralisme politique 28 Boulanger P M 2005 Les indicateurs de d veloppement durable un d fi scientifique un enjeu d mocratique Chaire d veloppement durable EDF Ecole Polytechnique 27 p 209 Perret B 2002 Indicateurs sociaux Etat des lieux et perspectives Conseil de l Emploi des Revenus et la Coh sion sociale 37 p 710 Le succ s de l IDH s explique en grande partie par le soutien officiel qu il re ut d Amartya Sen 118 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 2 saine et de garantir la mobilit g ographique ou sociale l acc s aux ressources n cessaires pour un niveau de vie convenable repose sur des donn es accessibles et transparentes la long vit est mesur e par l es
644. un moindre recours la m canisation ou une m canisation alternative par rapport l agriculture conventionnelle Ces pratiques vertueuses peuvent tre de plusieurs sortes r duire le nombre de passages dans les champs voire pratiquer une agriculture sans labour r duire le nombre de machines par exploitation modifier le type de carburants utilis s pour les machines en rempla ant tout ou partie du fuel d origine fossile par des carburants alternatifs et notamment v g taux etc Les effets de ces mesures permettront d att nuer les impacts de la m canisation agricole sur le climat et sur l tat des ressources en nergies fossiles L indicateur propos ici permet donc d estimer l impact potentiel A9 de la m canisation agricole sur les deux enjeux que sont le climat et les ressources en nergies fossiles Indicateur n 7 Quel est l impact sur le climat et sur les ressources en nergies fossiles de la m canisation agricole pour la production des agro ressources Trois r ponses sont propos es pour cet indicateur en fonction des vari t s cultiv es Pour les agro ressources issues de cultures de sorgho mais ou bl Avec des pratiques agricoles impliquant un moindre recours a la m canisation ou une m canisation alternative par rapport l agriculture conventionnelle r ponse N En agriculture conventionnelle r ponse MD Pour les agro ressources issues de cultures de pommes de terre
645. ur la Diversit Biologique le Millennium Ecosystem Assessment L objectif tait d valuer les cons quences des perturbations des cosyst mes pour le bien tre humain et d explorer les moyens disponibles pour am liorer la protection et l utilisation durable des cosyst mes ainsi que leur contribution au bien tre humain Tuquoi J P 2008 Une conf rence internationale pour sauver le thon rouge victime de surexploitation Le Monde 19 novembre 2008 p 4 80 Klein M E Vaissi re et al 2006 Importance of pollinators in changing landscapes for world crops Proceedings of the Royal Society of London Series B Biological Science 47 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 Ces travaux devaient prendre en compte les besoins de diff rentes parties prenantes notamment l industrie la soci t civile les populations indig nes Ils ont t men s par plus de 1300 experts de pr s de 100 pays organis s en quatre groupes de travail La biodiversit a repr sent un sujet majeur pour ces travaux d valuation pour le Millennium Ecosystem Assessment de fortes interactions existent entre les hommes la biodiversit et les 41 cosyst mes Parmi les conclusions on trouve notamment les l ments suivants Les activit s humaines modifient consid rablement et souvent de mani re irr versible la diversit de la vie sur Terre La plup
646. ur les ressources en eau vit par la valorisation des co produits Impact environnemental li aux missions rejets et d chets et vit par la valorisation 3 Emission des co produits Impact sanitaire li aux missions rejets d chets et vit par la valorisation des co produits Emissions je Impact sur le climat vit par la valorisation D chets Rejets ant Anne Lise F vre Gautier Annexes Impacts Ressources en Impacts directs porn us induits fossiles Conversion des sols Urbanisation nergies fossiles missions D chets Rejets Ma trise du changement cosyst mes Consommation d eau Ressources en eau Ressources naturelles Ma trise des risques R partition des richesses changes commerciaux Sant et dignit humaine 28700 Anne Lise F vre Gautier Annexes Etape Distribution IMPACTS ENJEUX du DD 11213 415 617 Cat gorie Intitul l im titul de l impact d impact Energies fossiles Biodiversit Ecosyst mes R partition des richesses Sant et dignit humaine Impact du transport pour la distribution des produits sur les ressources en nergies Energies fossiles fossiles et sur le climat Impact du stockage interm diaire sur les ressources en nergies fossiles et sur le Energies fossiles climat Impact environnemental du transport pour la D chets R
647. uve vers les industriels en leur demandant de prouver l innocuit de leurs substances Jusqu a pr sent en effet seules les substances commercialis es depuis 1981 taient contr l es mises sur le march avant cette date elles R glementation sur l enregistrement l autorisation et la restriction des produits chimiques 49 2 oe Agence europ enne des produits chimiques 51 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 pouvaient tre utilis es tant que les autorit s n apportaient pas la preuve de leur nocivit On estime ainsi que pr s de 100 000 substances sont actuellement utilis es en Europe sans que l on dispose d informations suffisantes sur leurs propri t s Le trou dans la couche d ozone stratosph rique est un excellent exemple des effets environnementaux de la pollution chimique L utilisation par l industrie de chlorofluorocarbures CFC et de certains compos s brom s puis leur mission dans entra n une diminution saisonni re importante de la concentration de l ozone stratosph rique persistante malgr une r glementation tr s stricte mise en place grace au protocole de Montr al en septembre 1987 Du fait de la dur e de vie importante de ces compos s le trou dans la couche d ozone s observe ainsi chaque ann e de mi ao t mi novembre Il tend toujours augmenter et ne devrait pas se r sorber avant la seconde moiti du 21 si cle Celui obs
648. ux biocarburants l OCDE confirme que sous l effet de la hausse des prix des denr es et des intrants agricoles la rentabilit de la production de biocarburants s est d grad e Contrairement ce qui tait esp r la hausse des prix du p trole brut n a pour l instant pas permis d am liorer cette rentabilit Les mesures de soutien aux biocarburants en renfor ant la pression sur des produits agricoles dont la disponibilit est limit e tendraient donc pour les fili res de premi re g n ration d grader in fine la rentabilit de la production L OCDE estime que les effets des mesures actuellement en place repr sentent Une r duction des missions nettes de GES quivalente 4 moins de 1 de l ensemble des missions li es aux transports pour un co t compris entre 960 et 1700 USD par tonne de CO conomis e Une r duction de la consommation en carburants fossiles inf rieure 1 pour la plupart des secteurs des transports et comprise entre 2 et 3 pour le secteur europ en du gazole le tout pour un co t compris entre 0 8 et 7 USD par litre de carburant fossile conomis Quant aux prix des produits agricoles l OCDE estime que si l effet des mesures de soutien actuellement en vigueur ne doit pas tre surestim 1l pourrait tout de m me repr senter moyen terme une hausse des prix du bl du ma s et des huiles v g tales de 5 7 et 19 Ces hausses sont donc bel et bien significatives e
649. ux globaux et locaux R sultats attendus Tous ces l ments contribueront l valuation de la durabilit de la production de biocarburants pour les transports et de l thanol ex betterave en particulier au regard des enjeux du d veloppement durable Ils permettront par ailleurs d estimer l impact des caract ristiques du site de Bazancourt sur la durabilit de cette production par rapport une distillerie non implant e au sein d une bioraffinerie Cette analyse ainsi que les ventuelles perspectives d volution qui auront pu tre identifi es pour la durabilit feront l objet d un rapport final remis l ensemble des partenaires du site ainsi qu au p le de comp titivit 2084 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 5 Donn es n cessaires Comme voqu ci dessus trois types de donn es quantitatives et ou qualitatives seront recherch es Des donn es de r f rence issues de la litt rature d une part et fournies par des acteurs r gionaux d autre part membres du p le IAR Fili res et techniques de production des agroressources Sp cificit s et sensibilit du territoire et des milieux Des donn es concernant les caract ristiques et le fonctionnement du site de Bazancourt Pomacle Caract ristiques des proc d s utilis s Types quantit s et provenances des mati res premi res utilis es synergies en place Ty
650. veille de l INERIS n 18 Juin 2008 p 4 133 EPFL 2008 Global principles and criteria for sustainable biofuels production Version Zero Roundtable on Sustainable Biofuels 9 p 80 Anne Lise F vre Gautier Partie Chapitre 1 pr vue pour avril 2009 Le RSB annonce en outre que les prochaines tapes de ses travaux incluront la d finition d indicateurs permettant d valuer la conformit des productions de biocarburants par rapport aux crit res retenus Quant la Commission europ enne elle affirme elle aussi dans sa proposition de directive sur les nergies renouvelables pr sent e d but 2008 la n cessit de tels travaux Elle s engage conditionner son objectif d incorporation de 10 de biocarburants dans les carburants pour les transports au fait que ces biocarburants soient durables et sugg re un certain nombre de crit res de durabilit environnementale gt pour le mesurer Ces crit res sont cependant jug s insuffisants ou inefficaces par certains et l objectif europ en d incorporation de 10 de biocarburants suscite de nombreuses inqui tudes Citons 136 notamment lavis du Comit Scientifique de qui recommande en avril 2008 la suspension de cet objectif ou encore celui du MNP Milieu en Natuur Planbureau l agence n erlandaise de planification environnementale Sans rentrer dans le d tail de la confrontation des diff rents travaux sc
651. x VII Part B and Part E paying special attention to emissions from transport and processing and may where necessary decide to correct the values Such a measure designed to amend non essential elements of this Directive shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 21 3 5 Annex VII may be adapted to technical and scientific progress Such a measure designed to amend non essential elements of this Directive shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 21 3 Any adaptation of or addition to the list of default values in Annex VII shall respect the following rules a where the contribution of a factor to overall emissions is small or where there is limited variation or where the cost or difficulty of establishing actual values is high default values shall be typical of normal production processes b in all other cases default values shall be conservative compared to normal production processes 356 Anne Lise F vre Gautier Annexes Annexe 5 Les 27 principes de la D claration de Rio sur l environnement et le d veloppement Principe 1 Les tres humains sont au centre des pr occupations relatives au d veloppement durable Ils ont droit une vie saine et productive en harmonie avec la nature Principe 2 Conform ment la Charte des Nations Unies et aux principes du droit international les Etats ont
652. x m mes et le type d valuation a pr alablement t d fini et suivi pour la construction d IDDAgro La d finition des indicateurs Des indicateurs sp cifiquement mis au point pour IDDAgro Les indicateurs s lectionn s pour IDDAgro doivent lui tre enti rement sp cifiques ils doivent tous tre con us sp cialement pour le p le IAR et les projets qu il est susceptible de soutenir en fonction des contraintes identifi es L objectif est d obtenir un outil le plus op rationnel et le plus pertinent possible cela impose que les indicateurs ne soient pas simplement repris de listes d indicateurs existantes d velopp es pour d autres besoins et dans d autres contextes Des indicateurs valables pour tous les secteurs d activit s du p le IAR Tant que possible les indicateurs doivent tre choisis de mani re tre pertinents pour tous les secteurs auxquels les projets analys s peuvent appartenir autrement dit tous les secteurs dans lesquels le p le IAR est actif les bio nergies dont les carburants les biomat riaux les biomol cules ou la chimie v g tale ou bio based chemistry et les ingr dients pour l alimentation animale et humaine Un nombre raisonnable d indicateurs Pour chaque impact potentiel pr c demment identifi un ou si n cessaire plusieurs indicateurs doivent tre s lectionn s Le nombre d indicateurs choisis au final doit rester raisonnable pour que l ou
653. xicit et a l cotoxicit des missions et rejets 25 rs hs provenant de l apport de certains produits phytosanitaires insecticides herbicides fongicides etc et d engrais azot s et phosphor s sources notamment d eutrophisation Pour avoir une information pertinente et pr cise sur la toxicit et l cotoxicit des intrants deux types de donn es sont au minimum n cessaires la composition de ces intrants et les doses utilis es Leur impact d pend cependant galement entre autres de leur mode d utilisation et surtout des caract ristiques de sensibilit des milieux et du degr d exposition des personnes Nous partirons ici du principe que ces informations ne sont g n ralement pas 29 Un produit phytosanitaire est un produit utilis pour soigner les organismes v g taux Il s agit d une substance active ou d une association de plusieurs substances chimiques ou micro organismes d un liant et ventuellement d un solvant pouvant tre accompagn s d adjuvants ou d un tensioactif 260 Ces engrais sont notamment source d eutrophisation des milieux aquatiques L eutrophisation d un milieu aquatique d signe l origine sa richesse en l ments nutritifs Il est aujourd hui employ pour d signer la d gradation par exc s de nutriments des milieux aquatiques d eau douce ou marins 191 Anne Lise F vre Gautier Partie B Chapitre 4 connues des porteurs de projet la gestion
654. xte concurrentiel sensible Dans ces conditions il est pr voir que la communication de donn es pr sentera fr quemment un caract re fortement strat gique dans la mesure o le contexte sera sans doute souvent assez similaire celui de Cristanol et ce quel que soit le secteur concern Les probl mes relatifs aux donn es sont bien videmment des probl mes de fond caract ristiques des d marches et des outils d analyse et d valuation ils d pendent cependant fortement des conditions dans lesquelles ces d marches et ces outils sont mis en uvre Ces conditions sont en l occurrence celles cr es autoris es ou rendues possibles par le p le IAR Une part de responsabilit dans l existence m me de ces obstacles revient donc ce dernier 5 2 1 b Le p le quels moyens d action 2 Face ces enjeux li s l analyse de la durabilit de ses activit s le p le dispose t il de r els moyens d action tir s de ses caract ristiques ou de la volont et de l action de ses dirigeants pour avancer avec les porteurs de projets dans le sens du d veloppement durable Le p le de comp titivit IAR intervient aupr s de ses membres et des acteurs conomiques r gionaux en tant que conseil dans le montage des projets au niveau des aspects administratifs et financiers et de l orientation vers les bons organes de financement Il joue aussi un r le important dans la mise en relation d

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