Spécial rapport annuel 2006 - Dialoguer, résoudre, réformer
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1. son p re Aucune responsabilit de Mme N dans les fautes de gestion commises n a t reconnue par le tribunal mais l administration fiscale a n anmoins maintenu les rappels d imp t sur le revenu et de cotisations sociales mis sa charge de l ordre de 30000 euros r sultant du contr le fiscal de l entreprise Ayant puis tous les recours sa disposition Mme N a saisi le M diateur de la R publique qui a demand un r examen de sa situation fiscale eu gard ses difficult s financi res et sociales tr s grandes et sa totale bonne foi Ainsi apr s le d part de son compagnon contre qui elle a engag des poursuites judiciaires s estimant avoir t manipul e Mme N s est retrouv e sans ressources autres que les aides sociales minimales et elle a d tre recueillie par ses parents g s qui l h bergent avec son fils Dans ces conditions le M diateur a sugg r la remise des impositions restant dues ce que l administration fiscale a finalement accept M David Delaporte SECTEUR RECEVABILIT UN POINT CENTRAL D ACC S AU DROIT T l phone courriels cellule d urgence le secteur de la Recevabilit adapte les moyens de saisine du M diateur de la R publique aux pratiques nouvelles des citoyens et l urgence de certaines situations Cette plate forme d accueil et d orientation des r clamants traite galement au fond les r clamations non recevables Deux2. aux travaux de la Commission nationale consultative des droits de Homme CNCDH et des organes sp cialis s du Conseil de l Europe et des Nations Unies Chiffres cl s 20 000 3 124 209 53 Un r seau territorial au service de la proximit Si proximit efficacit et rapidit traduisent bien l action des 270 d l gu s du M diateur que la direction du d veloppement territorial est charg e d animer leur capacit d coute et la qualit des services qu ils rendent quotidiennement La population font de ces b n voles du service public un r seau d interlocuteurs cr dibles tr s sollicit s par les citoyens en difficult avec des administrations L pouse d un handicap l s e dans ses droits l assurance vieillesse M B est victime d un accident c r bral qui le rend invalide d pendant en 1988 La Cotorep lui reconna t un taux d invalidit sup rieur 80 et confirme la n cessit pour lui de disposer de l aide d une tierce personne Son pouse cesse alors son activit David Delaporte professionnelle et effectue les d marches n cessaires aupr s de la Cotorep en se d clarant tierce personne aidante 65 ans Mme B demande la Cram son relev de carri re et se rend alors compte que la Cotorep n a pas fait les d marches n cessaires aupr s de la Caf pour qu elle b n ficie de l affiliation l assurance vieillesse entre 1988 et 2005 D but 2006
3. du conjoint violent ce qui ne pose a priori aucun probl me sauf en cas d enfants communs En effet le d faut de communication de l adresse des enfants communs l autre parent auteur de violences est susceptible de constituer une entrave l exercice de l autorit parentale reconnue au p re Cette situation pose des difficult s d autant plus grandes que le d faut de repr sentation d enfant peut tre sanctionn p nalement Le M diateur de la R publique a donc appel l attention des parlementaires sur ce probl me dans le cadre des d bats sur la proposition de loi visant lutter contre les violences conjugales Outre les mesures de protection que le juge aux affaires familiales peut prendre dans de telles situations une solution compl mentaire consiste organiser les rencontres entre les parents et les enfants dans des lieux neutres Les liens de l enfant avec chacun des parents sont ainsi pr serv s sans mettre en danger la s curit de la femme Il conviendrait toutefois de d velopper ces structures en pr cisant leur statut es associations de d fense des femmes ont alert le Hors mariage nulle trace des enfants n s sans vie contribuent cr er parfois des zones de non droit et des situations particuli rement cruelles Ainsi les couples non mari s ne disposent pas d un livret de famille avant la naissance de leur premier enfant commun Dans le cas o ce premier enfant est n sans
4. gestionnaires des fichiers Rappelons que d but 2007 il est pr vu une fusion entre les fichiers Stic et Judex avec la cr ation d un fichier de police judiciaire commun d nomm Ariane Tout au long de l ann e 2006 les services du M diateur de la R publique ont re u un D lois ont instaur et d velopp la possibilit de nombre croissant de r clamations relatives la fiabilit la v rification et la mise jour des donn es collect es par ces fichiers Le M diateur a donc propos une am lioration des conditions de transmission des suites judiciaires par les parquets et la mise en place de garanties pour les citoyens susceptibles de faire l objet d une enqu te administrative donnant lieu la consultation des fichiers Stic et Judex Le 15 juin 2006 le ministre de l Int rieur demandait M Alain Bauer pr sident du conseil d orientation de l Observatoire national de la d linquance de constituer un groupe de travail afin de proposer sous un d lai de six mois les solutions aptes concilier la protection des personnes et les libert s individuelles Le M diateur de la R publique a particip ce groupe de travail Alain Bauer a remis le 23 novembre 2006 son rapport dont les recommandations reprennent en quasi totalit les propositions de r forme Voir Rapport annuel 2006 p 63 Malendettement et protection du citoyen Le terme malendettement est amen remplacer celui de surendettement pour mi
5. quand elle rencontre le d l gu de la Loire Madame B n a pas r ussi faire r tablir sa situation malgr de nombreuses d marches aupr s de la Caf et de la nouvelle Maison du handicap de la Loire la demande du d l gu un responsable de la MDPH adresse l int ress e une attestation du m decin coordonnateur qui reconna t le taux de handicap de Monsieur B son besoin d une tierce personne et parall lement en informe la Caf Quelques semaines plus tard la Caf confirme par courrier qu elle vient de valider aupr s de la caisse d assurance vieillesse les p riodes d affiliation auxquelles Mme B est en droit de pr tendre et qui couvrent la p riode de juillet 1988 d cembre 2005 l exception de trois ann es pendant lesquelles les ressources du m nage ont t sup rieures au maximum requis Quatre vingt quinze d l gu s du M diateur actifs aupr s des Maisons d partementales du handicap Maison d partementale des personnes handicap es MDPH Elles ont pour mission d offrir un acc s unique l ensemble des droits et prestations concernant les personnes handicap es et de faciliter toutes les d marches li es aux situations de handicap Dans chaque d partement le M diateur de la R publique a d sign un d l gu correspondant de la MDPH en mesure de traiter rapidement les r clamations qui lui seront transmises Information et accompagnement social insertion professionnelle d l
6. ISSN 1769 9657 M DIATEUR 6 l A C ACTUALIT S LE JOURNAL DU M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE www mediateur republique fr Sp cial rapport annuel 2006 e Nombre d affaires re ues par l ensemble de l Institution en 2006 4 5 par rapport 2005 e Dont d l gu s affaires 4 3 par rapport 2005 dont 28 998 demandes d information et de r orientation e Dont services centraux affaires 7 3 de hausse par rapport 2005 dont 2 600 demandes d information et de r orientation TUTELLES ET CURATELLES ENFIN LA REFORME Chronique d une synergie D 9 ici moins de cinq ans la France comptera probablement un million de personnes sous le r gime de la protection juridique chiffre en augmentation constante du fait de l allongement de la dur e de vie Il y avait donc urgence mettre en uvre une r forme de notre syst me de tutelle et de curatelle pas de statut pour la moiti des administrateurs moyens d enqu te insuffisants juridictions surcharg es la l gislation qui remonte 1968 s av re totalement inadapt e En juin 2006 gr ce la concertation des acteurs de terrain de d put s et la conf rence de presse du 25 avril la r forme des tutelles figurait enfin au calendrier parlementaire Cette r forme globale du dispositif de protection des majeurs vuln rables arriv e en discussion l Assembl e d but 2007 a repris des propositions du M diateu
7. age sont les th mes les plus fr quemment trait s par le secteur Social Les dossiers instruits r v lent un besoin urgent de l gif rer notamment en faveur des personnes d pendantes ou en situation de pr carit Reconstitution de carri re pour la retraite compl mentaire M onsieur C a fait liquider son avantage de vieillesse effet du 1 septembre 2005 Il s est alors aper u que sa retraite compl mentaire ne prenait pas en compte la p riode du 1 janvier 1993 au 22 juin 1995 dans le calcul de ses droits Un premier relev de carri re tabli le 6 octobre 2005 faisait tat pour la p riode pr cit e de la mention cotis s sans toutefois faire appara tre un nombre de points tandis qu un deuxi me relev dat du 5 d cembre 2005 confirmait un nombre de points z ro avec l annotation impay N ayant pu obtenir d explications de la part de l organisme de retraite l int ress a sollicit l aide du M diateur de la R publique Ce dernier a pris contact avec les services en cause pour leur demander les raisons s opposant la prise en compte de la p riode litigieuse et les possibilit s de r gularisation de la situation Suite la r ponse communiqu e par l organisme le M diateur a invit Monsieur C pr senter ses bulletins de salaire de d cembre 1993 juin 1995 afin de permettre le r examen de son dossier Des points suppl mentaires lui ont t attribu s sur la
8. ai de recours autant de dossiers traiter qui pourront faire l objet de propositions de r forme dans l ann e venir C haque d partement est d sormais amen cr er une David Delaporte M diateur de la R publique mode d emploi vant de s adresser au M diateur de la R publique pour A mettre en cause une administration le r clamant doit imp rativement avoir effectu une d marche pr alable aupr s du service concern c est dire lui avoir demand les justifications de sa d cision ou avoir contest cette d cision S il estime que la d cision est erron e ou lui porte pr judice il peut saisir l Institution de deux mani res gt En contactant un d put ou un s nateur de son choix qui transmettra le dossier de la r clamation au M diateur de la R publique lequel apr s voir fait instruire le dossier par ses services engagera un dialogue avec l administration concern e afin de trouver une solution amiable gt En rencontrant un d l gu du M diateur de la R publique liste disponible sur www mediateur republique fr Si l affaire concerne une d cision prise par une administration locale et ne pose pas de probl me de principe le d l gu la traitera lui m me Dans le cas contraire il proposera au r clamant de l aider constituer un dossier qui sera ensuite transmis au M diateur de la R publique par l interm diaire d un parlementaire et trait comme dans le c
9. anc e pour le droit des victimes orsqu une personne est victime d un accident de la route Cette proposition avait re u lavis favorable de la Cosa Commission pour les simplifications administratives a loi du 4 mars 2002 a clairement L reconnu la r sidence altern e comme mode de garde des enfants Cette solution traduit les changements de notre soci t et prend en compte le d sir des parents de continuer lever leurs enfants En France la r sidence altern e concerne aujourd hui 10 3 des divorces Toutefois les r gles en mati re d attribution des prestations familiales en cas de garde altern e demeurent en contradiction avec l volution g n rale du droit de la famille De nombreux p res se sont plaints aupr s du M diateur de la R publique de cette situation injuste pourquoi un seul des deux parents divorc s ou s par s b n ficierait il des prestations familiales en cas de r sidence altern e de l enfant alors que les deux assument part gale la charge de ce dernier Sachant que cet illogisme s applique le plus souvent en d faveur des p res Le M diateur de la R publique a mis une proposition de r forme sur les modalit s d attribution des prestations familiales aux parents lorsque ce mode de garde est retenu dans une situation de divorce ou de s paration En janvier 2006 la cour de Cassation a t saisie de deux demandes d avis de la part de tribunaux aux affaires de s c
10. as pr c dent Cependant le M diateur de la R publique n est pas comp tent et ne peut intervenir dans les litiges priv s dans les litiges opposant un agent public l administration qui emploie ou encore dans une proc dure engag e devant une juridiction Les pouvoirs du M diateur de la R publique R publique apr s avoir proc d un examen au fond du dossier Va engager avec l administration une n gociation pour trouver une solution amiable au litige Dans le cas o la r ponse de l administration ne lui para t pas satisfaisante il dispose de plusieurs pouvoirs garants de son ind pendance Il peut ainsi gt Utiliser son pouvoir d injonction l encontre d un organisme coupable d inex cution d une d cision de justice gt Demander des tudes la Cour des Comptes et au Conseil d tat ainsi qu tous les corps d inspection et de contr le gt Formuler des recommandations et les rendre publiques gt Demander dans tous les cas une r ponse de l administration dans un d lai donn gt Proposer des poursuites disciplinaires contre tout agent responsable gt Se d placer et inspecter certains lieux gt mettre des propositions de r forme L orsqu une r clamation est justifi e le M diateur de la Contact M diateur de la R publique 7 rue Saint Florentin 75008 Paris T l 01 55 35 24 24 Fax 01 55 35 24 25 Www mediateur republique fr M diateur Actua
11. ationaux d Europe 6 M DIATEUR ACTUALIT S David Delaporte AOMF porter les valeurs de La d mocratie gt Le M diateur de la R publique Jean Paul Delevoye est aussi le secr taire g n ral de l AOMF l Association des Ombudsmans et M diateurs de la Francophonie ce titre il a particip plusieurs de ses assembl es au cours de l ann e 2006 Au del de l usage d une m me langue cette organisation rassemble des pays qui partagent les m mes valeurs de d mocratie et de droits de Homme En 2006 le M diateur a men plusieurs actions afin d aider les pays membres d velopper leur propre syst me de m diation accueil et formation changes de comp tences mise disposition de ressources informatiques Ila notamment accueilli les m diateurs de Djibouti et du Maroc et des quipes de m diation du S n gal et du Mali En d cembre 2006 l invitation des autorit s maliennes il a particip l inauguration du nouveau si ge de l institution du M diateur de la R publique Bamako ainsi qu la 11 dition de l Espace d interpellation d mocratique La m diation dans le monde Nombre d organisations ou de personnes dans le monde manifestent leur int r t pour l Institution et s informent aupr s du M diateur de la R publique de son r le et de son fonctionnement Au cours de l ann e 2006 les services du M diateur de la R publique ont re u plusieurs d l gations par
12. dossiers en commun par exemple pour des probl mes touchant les travailleurs transfrontaliers F d r sous l impulsion de Nikiforos Diamandouros M diateur europ en ce r seau constitue aussi une formidable base de connaissances et permet des changes d informations et d exp riences qui alimentent les d bats pr alables toute proposition de r forme Par exemple dans le cadre des r flexions actuelles sur le malendettement le M diateur de la R publique s est rendu en Belgique pour mieux comprendre le r le qu y jouent les fichiers positifs Dans le cadre de la r forme de la justice engag e en France il a sollicit ses homologues europ ens afin de comparer utilement diff rents syst mes l gislatifs et s appuyer sur les exp riences r ussies Il a en outre demand ses homologues l ouverture d un d bat sur les probl mes d immigration d int gration et du droit des trangers Au niveau europ en le M diateur de la R publique uvre aussi en faveur d une meilleure harmonisation entre droits nationaux et droit communautaire Au cours de l ann e 2006 Jean Paul Delevoye a appel plusieurs reprises l attention du monde politique sur les divergences entre l gislation fran aise et l gislation europ enne En juin 2006 il a particip la conf rence europ enne des ombudsmans Vienne En 2007 la France accueillera Strasbourg le prochain S minaire des m diateurs et ombudsmans n
13. e la mention suivante n Bucarest Roumanie URSS N arrivant pas obtenir la rectification de cette mention Monsieur P a sollicit l aide du M diateur de la R publique Ce dernier s est rapproch de la sous direction des naturalisations du minist re de l Emploi de la Coh sion sociale et du Logement qui titre exceptionnel a accept de proc der la rectification et la publication au Journal officiel d un d cret rectificatif gt PORTER LES VALEURS DE LA M DIATION DANS LE MONDE Dans une soci t qui se vit de plus en plus comme un espace de confrontation et de conflits la m diation prend une importance croissante et les m diateurs ou ombudsmans ont vocation tre toujours plus au c ur des d bats de soci t Soucieux d ouvrir ces d bats et d enrichir ses propositions le M diateur de la R publique entretient activement ses r seaux aupr s de ses correspondants des autres minist res d universitaires m me d alimenter Les r flexions et les d bats de professionnels d associations tant au niveau national qu international Penser l Europe du droit avec les ombudsmans europ ens En Europe le M diateur de la R publique entretient des relations r guli res avec une centaine d homologues et d interlocuteurs Les m diateurs et ombudsmans des tats de l Union et de l Espace conomique europ en se r unissent tous les deux ans Ce r seau facilite le traitement de
14. eur de la R publique s est affirm e comme un lieu d coute d change et de respect entre des acteurs d horizons tr s divers En leur permettant d unir leurs voix autour d une m me cause en dehors de tout rapport de force ce lieu s offre comme une passerelle pour r tablir le lien de la confiance entre administr et l administration entre le citoyen et le politique Le rapport annuel du M diateur de la R publique est l occasion de dresser le bilan de son action PRISONS favoriser l acc s au droit F vrier 2007 N 26 Dialoguer r soudre r former Le 5 f vrier 2006 Alvaro Gil Robles commissaire europ en aux droits de l Homme rendait public son rapport d plorant les conditions parfois indignes de d tention en France Au cours de l ann e le M diateur a poursuivi son travail sur Les prisons de fa on ce que la privation de libert ne soit pas la privation de l acc s au droit 1 M DIATEUR ACTUALIT S 26 000 d tenus b n ficieront d un acc s direct la m diation La convention sign e le 16 mars 2005 entre le M diateur de la R publique et le garde des Sceaux a donn le coup d envoi de la mise en place titre exp rimental de permanences de d l gu s dans une dizaine d tablissements p nitentiaires Leur pr sence une fois par semaine permet de faire progresser de mani re concr te l acc s au droit pour 7 500 d tenus Le bilan de l exp r
15. eux rendre compte d une r alit qui a fortement volu ces derni res ann es Pour mieux saisir ce ph nom ne et valuer Les solutions le M diateur de la R publique a multipli Les rencontres avec les acteurs institutionnels et de terrain Il en a tir quelques enseignements Renforcer l accompagnement social Le surendettement est une violence Il an antit socialement un individu Il provoque l isolement la marginalisation Nos politiques publiques ont eu le m rite de tenter de r sorber ce ph nom ne mais souffrent d une r elle carence en mati re d accompagnement et de suivi social Il convient de passer d une gestion administrative une politique sociale pour mieux prendre en compte les capacit s de la personne surmonter les difficult s Ici ou l desinitiatives priv es mergent et nous montrent qu en aidant en coutant la personne on peut passer d une logique d assistanat une logique de responsabilisation Notre devoir est de les accompagner et de s en inspirer voire de les g n raliser La question des fichiers Le M diateur de la R publique recommande de r duire les d lais d inscription des personnes surendett es au FICP Fichier national des incidents de remboursement des cr dits aux particuliers cinq 3 M DIATEUR ACTUALIT S David Delaporte ann es maximum L inscription pendant huit dix ans au FICP peut eneffetengendrer des effets pervers carce fichier est access
16. gles thiques que les tablissements financiers devraient respecter avant d accorder un pr t Voir Rapport annuel 2006 p 32 gt Ind pendance coute humanit Le M diateur de la R publique est une autorit ind pendante En 1973 le l gislateur a confi cette institution le soin de remplir trois grandes missions Il dispose pour y parvenir d un r seau de d l gu s r partis sur l ensemble du territoire Les trois grandes missions du M diateur de la R publique e Am liorer les relations entre le citoyen et l administration par la m diation En aidant les personnes physiques ou morales qui contestent une d cision ou un comportement de l administration fran aise ou d une d l gation de service public il recherche un r glement amiable au cas par cas et en quit entre les deux parties e Proposer aux pouvoirs publics une r forme g n rale des textes l gislatifs et r glementaires Cette m thode place le m diateur en observateur privil gi de notre soci t et l am ne sur le plan national intervenir dans les grands d bats en relayant souvent la voix des plus vuln rables e Agir au niveau international pour la promotion des droits humains de la d mocratie et de la bonne gouvernance en entretenant une collaboration troite avec ses homologues trangers en particulier les m diateurs d Europe et des pays francophones Il participe en mati re de d fense des droits de l Homme
17. ible aux tablissements de cr dit Cela signifie une quasi impossibilit de souscrire un emprunt durant cette p riode voire d ouvrir un compte en banque malgr l existence l gale d un droit au compte En parall le se pose la question de l opportunit du fichier positif Il existe deux sortes de fichiers pour lutter contre le malendettement Le premier dit n gatif qui concerne les incidents de paiement est le seul s appliquer en France Quant au second dit positif pr sent dans neuf pays europ ens la question de sa cr ation fait actuellement d bat En pr alable il semble indispensable de d finir avec pr cision l objectif poursuivi par ces fichiers Vers un cr dit plus responsable Jeudi 14 d cembre 2006 le M diateur avait r uni autour de lui certains des acteurs rencontr s au cours de l ann e pour discuter de ces points Banque de France commissions de surendettement comit d valuation de la proc dure de r tablissement personnel pr sid par Guy Canivet Association nationale des juges d instance Conseil conomique et social F d ration bancaire fran aise Banque de Belgique et parlementaires Mais galement des associations telles que Cr sus et Passerelle Ila encourag et confirm l importance de l accompagnement juridique et social des personnes surendett es Il a alors propos la cr ation d un guide des bonnes pratiques qui r f rencerait l ensemble des r
18. imentation tant tr s positif la g n ralisation a t annonc e le 19 octobre 2006 Vinget cinq nouvelles permanences seront cr es dans des tablissements p nitentiaires de plus de 300 d tenus llest pr vu que la totalit de la population carc rale soit concern e d ici 2010 L aide des d l gu s du M diateur de La R publique Les d l gu s du M diateur de la R publique ont apport leur contribution aux tats g n raux de la condition p nitentiaire Cent trente sept d l gu s du r seau du M diateur de la R publique se sont port s volontaires pour prendre en charge la distribution d un questionnaire aupr s de 45 000 d tenus et se sont assur s que les 15 600 r ponses taient bien retourn es pour traitement dans le respect des r gles de confidentialit David Delaporte gt Faire avancer le droit dans l int r t de tous demand que soit supprim e la r gle de non octroi des allocations de logement lorsqu elles sont inf rieures 24 euros D autant que la charge financi re et administrative qu entra ne pour les organismes gestionnaires le paiement mensuel d allocations peu lev es pourrait tre surmont e en instituant un versement trimestriel voire semestriel ou annuel De tr s nombreuses questions crites pos es au gouvernement par des d put s et des s nateurs ainsi que des amendements visant M diateur de la R publique a Droits des victimes faire en s
19. interventions du M diateur pour annuler un trop per u au titre de l allocation logement a commission d partementale de surendettement des sorcier de Lille a propos Madame D un plan de remboursement de ses dettes qu elle suit scrupuleusement malgr ses faibles ressources RL ALLIE A FOUNS David Delaporte Mais lors du traitement de sa d claration de revenus au titre de l ann e 2004 les services de la Caf de Lille ont omis de prendre en compte le montant de sa pension alimentaire pourtant d ment mentionn dans cette d claration Cette erreur a eu pour effet d accorder l int ress e en 2005 une allocation logement sup rieure celle qu elle aurait d percevoir Au cours d un contr le en 2006 ces m mes services ont int gr la pension alimentaire dans les revenus 2004 de Madame D et ont proc d la r gularisation de l allocation logement qui lui tait vers e Cette r gularisation s est traduite par une diminution du montant de l aide vers e en 2006 et la r clamation d un trop per u de 407 65 euros au titre de l exercice 2005 Cette nouvelle dette risquant de compromettre le plan de remboursement n goci avec la commission d partementale de surendettement des particuliers le M diateur de la R publique a sollicit son annulation le 11 juillet 2006 aupr s de la Caf de Lille soulignant que l erreur commise tait imputable exclusivement cet organisme Par d cision e
20. lementaires institutions de m diation universitaires et chercheurs d Extr me Orient d Am rique latine et du monde arabe David Delaporte
21. lit s le journal du M diateur de la R publique para t 10 fois par an e diteur le M diateur de la R publique e Directeur de la publication Bernard Dreyfus e R dacteur en chef Christian Le Roux e R dactrice en chef adjointe Christine Tendel assist e de Claire Lancry e Secr tariat de r daction Marie Jeanne Jacquet e Comit de r daction Michel Sironneau Nathalie Fichet Martine Timsit Jean Fran ois Gratieux liane Strub Serge Petit Jean Michel Rougi Marie Catherine Haon Francine Delval Fabien M tayer Marine Calazel Gilbert Cervoni Emmanuelle Chen Huard e R alisation Sph re Publique 34 avenue de Messine 75008 Paris e D p t l gal 1 trimestre 2007 M DIATEUR ACTUALIT S David Delaporte gt Du litige personnel la n cessaire r forme du droit Qu elle soit recevable ou non chaque r clamation adress e au M diateur de la R publique re oit une r ponse individuelle et argument e Pour garantir un juste acc s au droit et l information comme pour instruire les dossiers les plus complexes les d l gu s territoriaux et les experts des services centraux effectuent un travail compl mentaire Lorsque derri re la nature minemment personnelle des r clamations se profilent de v ritables dysfonctionnements ou iniquit s collectives il y a alors mati re non plus des actions ponctuelles mais une analyse de fond et une r flexion largie Autant dire que toutes les proposi
22. modalit s pratiques de ce partage et tendre ce dispositif d autres prestations familiales lorsque cela est justifi Ce sont les missions confi es un groupe de travail constitu par le minist re de la S curit sociale auquel participe le M diateur de la R publique 2 M DIATEUR ACTUALIT S Contester une amende une mission impossible donnent lieu des milliers de contestations Bien que le pourcentage d erreurs reste tr s limit l administration doit faire face un contentieux de masse En effet la proc dure actuelle vise dissuader les contrevenants d exercer un recours en imposant une tr s forte majoration en cas de non paiement dans un d lai de quarante cinq jours Elle restreint ainsi les possibilit s de contestation devant le juge en non ant le principe selon lequel le paiement de l amende teint l action publique mais quivaut aussi une reconnaissance de l infraction cela s ajoute la pratique ill gale suivie par les officiers du minist re public OMP qui consiste statuer directement sur le bien fond des r clamations qui leur sont adress es sans les soumettre la juridiction comp tente Au vu des nombreuses r clamations qui lui sont adress es le M diateur de la R publique a donc mis en janvier 2006 une proposition visant am liorer la mise en uvre du droit un recours effectif au juge en mati re de contestation des contravention
23. moniserles conditions de prise en charge de l allocation au sein des diff rents r gimes dans le sens le plus favorable aux victimes Enfin il pourrait tre instaur des mesures de r ciprocit entre les r gimes d assurance maladie pour faire en sorte que chacun d eux puisse op rer le cumul de toutes les p riodes d activit susceptibles d ouvrir droit l Acaata tous r gimes confondus Dans le cadre de sa r flexion sur la r paration due aux victimes de l amiante le M diateur de la R publique a t entendu par l Inspection g n rale des affaires sociales rattach e au minist re de la Sant et par la mission d information constitu e sur ce th me l Assembl e nationale Leurs rapports rendus en d cembre 2008 et f vrier 2006 int grent les observations et pr conisations du M diateur de la R publique Voir Rapport annuel 2006 p 46 Acc s mia ren David Delaporte Violences conjugales conciliation difficile entre droits du p re et de la femme D M diateur de la R publique sur la difficile conciliation entre d une part la protection due aux victimes de violences conjugales et d autre part le droit du p re d avoir acc s ses enfants En situation de crise les associations soulignent que la meilleure fa on de prot ger la victime est de la placer dans un lieu s curis foyer ou lieu d h bergement d urgence Une protection efficace impliquerait que ce lieu reste inconnu
24. n date du 31 juillet 2006 la Caf de Lille a pourtant confirm le rejet de la remise de dette au motif que la r clamante ne pouvait tre r tablie dans ses droits l allocation logement compter du 1 juillet 2006 Estimant que la Caf de Lille n avait pas appr ci la situation de Madame D dans son ensemble ni pris en compte l erreur initiale de ses services l origine du trop per u qui lui tait r clam le M diateur de la R publique est de nouveau intervenu aupr s de cet tablissement le 16 octobre 2006 La commission d partementale des aides publiques au logement r unie le 5 d cembre 2006 a r examin la situation de Madame D et a finalement annul sa dette SECTEUR JUSTICE EXPLIQUER LA LOI ET ENCOURAGER LES R GLEMENTS AMIABLES Ed e p Deuxi me secteur d instruction en nombre de dossiers re us le secteur Justice constate en 2006 une tr s forte augmentation des requ tes concernant des majeurs prot g s En outre le sentiment d arbitraire parfois ressenti par les r clamants trangers fait l objet d une attention soutenue pour d une part expliquer Les d cisions d autre part mettre en lumi re des l ments insuffisamment pris en compte par les services pr fectoraux Une erreur dans le d cret de naturalisation Monsieur P d origine roumaine a t naturalis fran ais au d but de l ann e 2006 En recevant son d cret de naturalisation il s aper oit d
25. ni dur e pr visible Enfin le calcul de leur retraite future est ob r par cette perte s che de r mun ration pendant des ann es Or les r clamants recrut s sur des crit res tr s s lectifs de comp tence et contraints de cesser rapidement leur activit ant rieure avaient grille indiciaire sous les veux re u la garantie de l chelon et donc du niveau de r mun ration auxquels ils seraient int gr s mais qui n a pas t suivie d effet Cette situation est constitutive d une rupture de droits l encontre de professionnels p nalis s pour avoir t recrut s durant une p riode d ajustement de textes qui a fait l impasse sur leur situation particuli re Ceci est d autant plus surprenant que leur int gration directe trouve son fondement dans leur exp rience et la prise en compte de l excellence de leur activit F n 2001 plusieurs avocats choisissent apr s une longue professionnelle ant rieure de l ordre de vingt ans celles l m me dont on leur refuse la reconnaissance Ce dysfonctionnement a fait l objet de vives critiques d un commissaire du gouvernement au Conseil d tat et d une r ponse minist rielle en date du 24 mai 2005 par laquelle le ministre s engageait les reclasser dans le second grade provisoire que la r forme avait pr vu pour des magistrats qui risquaient de p tir de la nouvelle grille indiciaire Malgr cet engagement la situation n a gu re volu Un premier p
26. on contraire au r gime matrimonial traditionnel Face cette situation facteur d encombrement et de dysfonctionnement le M diateur de la R publique a propos une r forme du r gime des biens des personnes pacs es qui substitue la pr somption d indivision une pr somption de s paration de biens Cette suggestion a t prise en compte dans la loi n 2006 728 du 23 juin 2006 portant r forme des successions et des lib ralit s Garde altern e Le Code de la S curit sociale inadapt sur cette question Sans pr c dent et titre exceptionnel le M diateur et la d l gation interminist rielle la Famille se sont associ s aux travaux pr paratoires de la cour de Cassation et ont mis leurs r flexions en commun Le 26 juin 2006 la cour de Cassation rendait un avis favorable l attribution en alternance des prestations familiales entre les parents divorc s en cas de garde altern e De nouvelles volutions en 2007 Les ministres comp tents ont fait savoir au M diateur de la R publique qu ils taient favorables une plus juste r partition des prestations familiales Ainsi la loi de financement de la S curit sociale pour 2007 pr voit que les allocations familiales puissent tre partag es entre le p re et la m re qui assument une prise en charge effective de leur fils ou de leur fille Il s agit d une premi re avanc e significative pour les familles concern es Restent d finir les
27. orte que les indemnit s leur reviennent d une agression elle se voit allouer par un juge une somme globale au titre de son pr judice physique et ou moral Or depuis 1984 la S curit sociale peut lui demander le remboursement des sommes avanc es pour son traitement et m me se faire payer des indemnit s qu elle n a pas prises en charge Alert le M diateur de la R publique en lien avec l Inavem et le CNB a propos de modifier les articles L376 1 du Code de la S curit sociale et 31 de la loi n 85 677 du 5 juillet 1985 afin que le recours subrogatoire des tiers payeurs s exerce sur les seules indemnit s qui r parent les pr judices qu ils ont effectivement pris en charge Il a galement propos que l indemnisation partielle de la victime soit opposable au recours des tiers payeurs Sensible aux arguments du M diateur la commission des affaires sociales du S nat a fait adopter un amendement encadrant strictement l action des caisses de S curit sociale Les recours subrogatoires devraient en effet s exercer poste par poste sur les seules indemnit s qui r parent des pr judices que les caisses ont pris en charge l exclusion des pr judices caract re personnel Par ailleurs au cas o la victime ne serait indemnis e qu en partie elle pourrait exercer ses droits contre le responsable par pr f rence la caisse subrog e Le M diateur se f licite que le Parlement ait ent rin cette av
28. p riode contest e entra nant un nouveau calcul de ses droits correspondant ses cotisations effectives 5 M DIATEUR ACTUALIT S R partition des dossiers ar domaines intervention gt SECTEUR FISCAL UN GRAND BESOIN DE P DAGOGIE Dans le domaine fiscal la p dagogie prend une place primordiale D s lors qu un r clamant comprend la position de l administration et ne s estime plus victime d une injustice il renonce g n ralement toute action en justice Une affaire sur deux seulement donne lieu une intervention du M diateur de la R publique aupr s de l administration et Les possibilit s d examen gracieux sont de moins en moins fr quentes La g rance de paille n emp che pas une mesure gracieuse me N a t g rante de droit d une soci t qui a fait l objet d une v rification de comptabilit Les rectifications op r es dans les r sultats imposables de l entreprise un restaurant situ Paris ont entra n un rehaussement de ses revenus personnels des ann es 2000 2002 En effet en 1998 Mme N l poque professeure de gymnastique est devenue g rante statutaire de la soci t la demande de la personne qui vivait avec elle et qui connaissait des difficult s financi res Or d s le d but son r le a t en r alit celui d un pr te nom pour le compte de son compagnon g rant seul de fait le restaurant qu il avait d ailleurs rachet
29. r de la R publique Le projet de loi comporte en effet des dispositions sur l organisation de l activit des mandataires judiciaires la protection des personnes et une disposition permettant de faciliter la gestion du patrimoine des personnes sous interdit bancaire Le M diateur tient ici remercier particuli rement ceux qui se sont investis ses c t s associations parlementaires magistrats et dont la collaboration a permis que cette r forme soit l ordre du jour Voir Rapport annuel 2006 p 38 Vers un contr le ext rieur ind pendant des lieux de d tention et d enfermement i pr s avoir sign le protocole additionnel la Convention contre la torture le France doit la ratifier et mettre en place un contr le ext rieur et ind pendant de l ensemble des lieux privatifs de libert Ces nouvelles missions devraient tre confi es au M diateur de la R publique ce que recommandent d ailleurs le Conseil de l Europe et le Parlement europ en ne s agira pas de cr er une inspection suppl mentaire mais bien d valuer le respect des droits de Homme et des conditions d enfermement Ainsi d s le mois de novembre 2006 le M diateur a entam une s rie de consultations de tous les acteurs cl s du dossier Voir Rapport annuel 2006 p 61 Le mois prochain DOSSIER La question de l environnement David Delaporte Au cours des ann es et plus encore en 2006 l Institution du M diat
30. rojet de d cret n a pas abouti alors que les r clamants demandent une galit de traitement qu on leur refuse Un second projet en cours d examen aux minist res de la Justice de la Fonction publique et de l conomie et des Finances ne r glera que partiellement l iniquit dont sont victimes ces magistrats depuis 2003 alors que leur d marche volontaire de servir la justice devrait conduire leur hi rarchie accompagner leur int gration dans leurs nouvelles fonctions Le M diateur de la R publique a d j eu l occasion en 2006 d appeler l attention du ministre de la Justice sur la prise en compte des p riodes d activit ant rieure refus e tort des magistrats galement anciens avocats recrut s par la voie du concours exceptionnel en 1983 Gr ce l action du M diateur ces magistrats ont pu obtenir gain de cause Il importe d sormais qu une ch ance soit donn e aux magistrats spoli s sur l adoption du d cret qui les r tablira dans leurs droits Le M diateur a ainsi obtenu que des m decins recrut s par concours sp cial l ducation Nationale soient reclass s de telle sorte qu il soit tenu compte de leur p riode d activit ant rieure gt SECTEUR SOCIAL G RER L URGENCE DANS LE D DALE DES COUVERTURES SOCIALES Les r gimes de couverture et d aides sociales peinent s adapter l instabilit des situations professionnelles et priv es Vieillesse et ch m
31. s Il a par ailleurs demand et obtenu un avis favorable annon ant la mise en place d un groupe de travail pilot par le minist re de la Justice C haque ann e quelque 9 millions de contraventions Amendes les textes laissent place des pratiques ill gales Nombre de contrevenants flash s se voient r clamer une amende forfaitaire d embl e major e sans parfois avoir t inform s d une demande de paiement ni obtenir le clich prouvant l infraction ni m me parfois la copie du proc s verbal tabli leur encontre Il reste que trop souvent des r clamants sont contraints de s adresser au M diateur de la R publique apr s avoir vainement sollicit deux ou trois reprises et par lettre recommand e la preuve la plus l mentaire de la r alit de l infraction Entre temps ils auront d formuler une contestation avec consignation qui faute d l ments tangibles sera rejet e en toute ill galit par l officier du minist re public Recouvrement forc abusif En 2004 le ministre des Finances a pris acte de l intervention du M diateur en substituant la proc dure de l opposition administrative celle de lavis tiers d tenteur pour les amendes Cependant restait la question contest e du blocage de l int gralit des comptes bancaires des contrevenants par certaines agences bancaires Le M diateur a fait plusieurs propositions de r forme en 2005 d une part pour que les tablis
32. sements financiers limitent le montant des frais pr lev s lors des proc dures de recouvrements forc s et d autre part pour que les notifications dans le cas de cr ances d un faible montant soient successives et non plus simultan es Le M diateur de la R publique reste mobilis sur ces probl matiques Voir Rapport annuel 2006 p 55 David Delaporte Amiante un drame sanitaire et social qui perdure Les tudes l attestent l exposition l amiante a d j provoqu 35 000 d c s Soixante mille 100000 autres d c s sont attendus d ici 2030 Aujourd hui l amiante est l origine de plus de la moiti des cancers professionnels Le M diateur de la R publique a soulev le probl me des divergences existant au sein des diff rents r gimes d assurance Certains r gimes sp ciaux ne couvrent pas le risque sp cifique d coulant de l exposition l amiante et ne servent donc pas l Acaata Allocation de cessation anticip e d activit des travailleurs de l amiante Des pistes pour clarifier les dispositifs de prise en charge Afin de rem dier aux difficult s relev es le M diateur de la R publique a pr conis plusieurs pistes d am lioration Il conviendrait au premier chef de r tablir l quit entre toutes les personnes expos es l amiante dans leur activit professionnelle en leur garantissant un m me niveau de protection sociale Il appara t tout aussi n cessaire d har
33. ssance attestant du lien de filiation ce dont ne b n ficient pas les enfants n s sans vie Parall lement le cong de paternit peut tre accord au p re d un enfant mort tr s peu de temps apr s sa naissance mais pour lequel a pu tre d livr un acte de naissance Le M diateur a donc demand que les p res des enfants n s sans vie b n ficient des indemnit s journali res dues au titre d un cong de paternit En octobre 2006 le minist re en charge de la S curit sociale r servait un avis favorable cette proposition Un d cret est attendu au premiertrimestre 2007 Stic et Judex des fichiers qu il convient d am liorer consulter les fichiers de police judiciaire dans le cadre d une enqu te pr alable une d cision administrative en vue de l acc s certains emplois notamment dans les secteurs de la s curit et de la d fense La principale fonction du syst me de traitement des infractions constat es Stic pour la police et du syst me judiciaire de documentation et d exploitation Judex pour la gendarmerie est de regrouper les informations provenant des enqu tes effectu es apr s l ouverture d une proc dure p nale Ils recensent les infractions mais la mise jour de cesfichiersauregarddessuitesjudiciaires condamnation relaxe acquittement non lieu s av re tr s d faillante en l absence de transmission r guli re de ces suites judiciaires par le procureur de la R publique aux
34. tions de r forme mises par le M diateur de la R publique s ancrent dans la r alit quotidienne des Fran ais et s appuient sur le travail d expertise et d coute des juristes et des d l gu s de l Institution gt SECTEURS AFFAIRES G N RALES ET AGENTS PUBLICS PENSION UNE SYNERGIE AU SERVICE DE TOUS Alors que le secteur des Affaires g n rales instruit des r clamations couvrant 35 domaines diff rents le secteur des Agents publics pensions traite les r clamations pr sent es par les agents relevant des trois fonctions publiques Lorsque ces deux secteurs allient leurs comp tences rigueur juridique et prises d initiative se conjuguent pour instruire utilement certaines r clamations fond es Magistrats recrut s par int gration directe carri re de devenir magistrats Recrut s avant la r forme qui a profond ment modifi la grille indiciaire de la magistrature mais nomm s apr s son entr e en vigueur ils se retrouvent class s dans un grade culminant l indice major 618 alors que l ancien grade culminait un indice 820 En cons quence ces magistrats perdent 750 euros par mois depuis quatre ann es la prise en compte de l int gralit de leurs ann es d activit professionnelle ant rieure et plus grave encore n auront acc s au nouveau premier grade leur permettant de retrouver une progression indiciaire que par inscription un tableau d avancement sans aucune automaticit
35. urit sociale saisis de litiges Aide au logement 120 000 familles en b n ficient nouveau relayer cette demande ont t moign du soutien de parlementaires de tous horizons politiques cette mesure de justice galement favorable la suppression de ce seuil la CNAF a saisi le M diateur de la R publique en mars 2006 au nom de son conseil d administration Message entendu par le gouvernement qui a accept lors de la discussion du projet de loi de finances pour 2007 un amendement du S nat visant ramener le seuil de non versement de 24 15 euros Cette mesure devrait b n ficier 120 000 familles qui seront r tablies dans leurs droits Pacs ou mariage un m me r gime de biens Une cons quence inattendue de la cr ation du Pacte civil de solidarit Pacs a mis en lumi re combien la notion de couple officiel restait encore harmoniser En janvier 2006 le M diateur de la R publique a en effet t alert par l Association nationale des juges d instance Anji sur la hausse spectaculaire des demandes de certificat de non Pacs aupr s des tribunaux d instance qui avaient presque doubl en l espace de trois ans Pourquoi Par cette pratique les notaires entendent se prot ger contre toute mise en cause future de leur responsabilit L article 515 5 du Code civil pr voit en effet que tous les biens acquis par les partenaires d un Pacs sont pr sum s soumis au r gime de l indivisi
36. vie aucun document ne portera la trace de cet enfant Un enfant n sans vie ne peut tre reconnu stipule l Instruction g n rale relative l tat civil Igrec Afin de permettre la reconnaissance juridique et faciliter le travail de deuil des parents le M diateur de la R publique a pr conis que les parents d enfants n s sans vie m me non mari s ou n ayant pas d autre enfant disposent d un livret de famille pour y inscrire leur enfant d c d et aient la facult de le reconna tre pour lui attribuer une filiation et un nom Face aux difficult s juridiques que soul ve ce sujet sensible le M diateur a suscit la mise en place d un groupe de travail afin qu une am lioration du r gime juridique des enfants n s sans vie puisse tre conduite dans un sens plus favorable aux familles Foie de la soci t et celle plus lente des textes Equit entre p re et m re Au del de ce droit la filiation la non reconnaissance des enfants n s sans vie est l origine d une autre iniquit entre m res et p res Le M diateur de la R publique a ainsi t alert du refus d accorder au p re d un enfant n sans vie les indemnit s journali res dues au titre du cong de paternit Alors que dans la m me situation la m re b n ficie du maintien de son cong de maternit l octroi du cong de paternit au p re n est possible que sur la production d un certificat d acte de nai
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