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EDL 417 - mars 2013.indd

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1. Dossier Apprendre le sexe l cole Veto parental que faire Si l ducation la vie relationnelle affective et sexuelle est enfin obligatoire du moins c est tout comme cette mati re scolaire passe cependant mal aupr s de certains parents Sur des sujets sensibles voire tabous certains parents pr f rent d cider seuls comment aborder ou ne pas aborder ces sujets dans l ducation de leur prog niture Mais peuvent ils s opposer l obligation scolaire Comment les coles doivent elles r agir face aux craintes et au refus des parents Nous faisons le point Mich le Keyaert psychologue et psychana avec deux sp cialistes lyste administratrice de la F d ra tion la que des centres de planning familial et Mich le Demeuse ins pectrice CPMS Espace de Libert s Les parents ont ils la possibilit de s opposer aux animations que leurs enfants re oivent l cole en mati re d ducation sexuelle Mich le Keyaert Ces animations font partie du cadre scolaire et ma connaissance les parents n ont pas juridiquement le droit d interf rer avec leur contenu Le programme scolaire n est pas sujet discussion M me l absence la piscine doit tre justifi e Il va sans dire cependant qu en tant qu enseignant ou direc teur d cole on n a pas int r t tre en conflit ouvert avec des parents Si les parents ont des choses dire il est vident qu
2. d menti dans la r ponse qu elle nous a fait parvenir soulignant l auto nomie des pouvoirs organisateurs et des chefs d tablissement Comme indiqu plus haut c est pr cis ment ce qui nous inqui te Personnel ext rieur La plateforme vras initi e entre autres par le CAL juge que son insertion dans les missions de l en seignement ne suffit pas Formulant des recommandations pour la d fi nition la mise en uvre et l va luation de l vras la plateforme sugg re que celles ci prennent la forme d un d cret sp cifique dict conjointement par les ministres de tutelle Leurs comp tences pour raient tre r parties comme suit Y Minist re de l Enseignement obli gatoire r gularit v rification de la mise en uvre des animations dans tous les degr s et types d en seignement Minist re de la Sant et de l ga lit des chances certification du personnel contenu et outils p da gogiques Chaque cole tant d sormais tenue de mentionner l vras dans son pro jet d tablissement et d valuer les initiatives prises dans son rapport annuel se pose la question de qui fait quoi Tous les intervenants ainsi que les tudes publi es d montrent que l exp rience acquise par les centres de planning familial CPF doit rester lune des bases fonda mentales de l vras On ne souli gnera jamais assez l importance de ces animations par du personnel ext ri
3. On m excusera de citer mes propres constats sur le sujet ils sont leur fa on ceux de Monsieur Tout le monde Le village breton jadis tr s chouan o J ai lu r sidence secon daire ne c l bre plus la messe qu un dimanche sur deux L unique offi ciant qu on aper oit cette occasion dessert plusieurs localit s la fois comme la pratique en est d sormais r pandue et l imposant presbyt re du cru est en vente En d cembre dernier en r gion parisienne cette fois c est un couple de pieux retrai t s de la paroisse concern e qui s est charg de la c r monie catholique d enterrement d une parente cette banlieue limitrophe de Paris est ga lement court de pr tres Il m arrive encore de rendre visite dans la capitale toujours l heure du d jeuner un vieil ami qui uvre pour une congr gation enseignante La dame de l accueil et mon cama rade except s je n ai jamais crois me qui vive dans les interminables cou loirs de ce similimonast re peine si quelques silhouettes se devinent dans la cantine au del du jardin Bref mes yeux agnostiques l glise catho lique bleue blanche et rouge s tait elle autodissoute L avait on an antie en douce se r duisait d sormais au pis quelques ombres furtives au mieux une minisecte Le tout n est pas d avoir une jupe J en tais l de mes r flexions quand s est ou
4. a elle fait son apparition avec la pre l Le r gime jurt dique de la libert d enseignement l preuve des politiques scolaires tude interdiscipli naire de la gen se de l affirmation et de l rosion d une libert publique contest e 68 mi re loi sur l obligation scolaire de 1914 La loi du Pacte scolaire qui a re u une assise constitutionnelle en 1988 a pleinement consacr le libre choix des parents d avoir un enseigne ment qui corresponde leurs convic tions a a justifi qu on subventionne l enseignement libre essentiellement catholique et qu on organise un ensei gnement officiel Plus d galit L adoption du d cret Missions du 24 juillet 1997 marque une c sure dans les politiques scolaires et la libert d enseignement Le syst me scolaire n est plus seulement gouvern par la libert mais aussi par ce que l on a appel les socles de comp tences savoir des objectifs p dagogiques communs toutes les coles On a galement limit le nombre d heures qui pouvaient tre consacr es aux devoirs domicile d taille Mathias El Berhoumi On a donc prescrit des r gles qui allaient l enconire de la libert des tablissements L cole de la r publique et de la D claration des droits de l homme un mod le retrouver Il y a quelque chose d ana chronique structurer l ensemble d un syst me scolaire autour
5. anachronique struc turer l ensemble d un syst me scolaire autour de la r f rence religieuse ou phi losophique des tablissements et de leur r seau Instituer le pluralisme Estimant que le mod le actuel maintien de la libert d enseignement telle qu nonc e dans l article 24 et poursuite des politiques scolaires vers plus d galit est puis il propose une s rie de pistes pour un nouvel article 24 La premi re consiste subordonner le libre choix au respect du droit l instruc tion Pourquoi Parce que la libert de choix contribue la reproduction sociale Non seulement les familles d favoris es ne font pas n cessaire ment usage du m canisme d inscrip tion en premi re secondaire mais elles sont souvent exclues des coles d lite par l absence de proc dures d inscription transparentes dans le fondamental La libert pourrait donc toujours tre proclam e dans la Constitution mais soumise au respect du droit l instruction de sorte que si les mod les m nageant une libert de choix des parents s av raient infructueux garantir la mixit sociale ils devraient tre remplac s par des mod les d affec tation administr e partir de zones sco laires socialement mixtes Deuxi me suggestion Garantir le pluralisme philosophique et religieux au sein de chaque cole organis e ou subventionn e par la Communaut Il s agirai
6. apprentissage offert sur la toile ne doit pas nous faire sombrer dans une pudibonderie de mauvais aloi il n en reste pas moins vrai que l acc s pr coce et parfois excessif la crudit des rapports sexuels n est pas a priori de nature a favoriser la construction harmonieuse de liden tit affective et sexuelle L environnement socio affectif du jeune est bien videmment un lieu pri vil gi pour contribuer son informa tion et sa construction Mais comme dans de nombreux cas c est le cadre scolaire qui peut assurer le service public minimum et ainsi pallier a l in galit des malchances en mati re du contexte du climat propices l veil affectif et sexuel des jeunes Au niveau des principes et depuis juin 2012 l vras ducation la vie affec tive et sexuelle est pr vue pour tous les l ves de la F d ration Wallonie Bruxelles de la maternelle la fin du secondaire La g n ralisation de cette bonne pra tique vient buter sur les questions budg taires du recours aux forma tions existantes ou l instauration de prestations syst matiques pour tous les jeunes dans toutes les coles l heure actuelle et malgr les posi tions de principes favorables nous ne disposons d aucune garantie politique concernant cette composante recon nue comme extr mement souhaitable dans l ensemble du cursus scolaire En ditant ce dossier vras sur la base du rappel historique
7. la page ensemble la fin du mois de janvier l Institut Civitas a appel une veill e de pri res devant l Assembl e nationale Paris Le groupe proche des catho liques int gristes voulait s opposer au projet de loi ouvrant le mariage aux homosexuels La pri re c est bien connu est l arme la plus puissante contre les forces du mal Mal lui en a pris car la Gauche forte s est pay aussit t la t te des valeureux tradis en demandant au ministre de l Int rieur Manuel Valls d interdire cette action ill gale car elle va l encontre de la loi visant faire interdire les c r mo nies religieuses dans les rues La Gauche forte un mouvement lanc en janvier au sein du PS pour mener en premi re ligne le combat face au rap prochement de la droite et de l extr me droite entendait faire la le on Jean Fran ois Cop son UMP et ses pains au chocolat Et elle pensait pou voir compter sur Valls qui avait laiss entendre que ses services surveillaient Civitas pour le moment venu envisager sa dissolution Mais la pr fecture de police elle a pr f r laisser faire la pri re ne nuisant pas l ordre public Et tant pis si a fait d sordre map La Cour europ enne des droits de l homme sait d fendre les causes nobles Comme celle de la secte du Mandarom du Messie cosmoplan taire alias Gilbert Bourdin c est moins chic qui avait fait le ver jadis Castell
8. mes chances d mancipation sociale Citoyennet Trois des objectifs g n raux sur quatre ont donc trait au d veloppe ment de la personne et au r le actif que les l ves sont et seront amen s jouer en tant que citoyens Il tait donc logique que soit modifi l ali n a 9 de l article 8 du d cret afin d int grer l vras dans la phrase qui pr voit d duquer au respect de la personnalit et des convictions de chacun au devoir de proscrire tant la violence morale que physique et mettre en place des pratiques d mo cratiques de citoyennet responsable au sein de l cole Cette modifi cation s est tendue l article 73 d finissant les valuations qui doi vent tre comprises dans le rapport annuel d activit s de chaque tablis sement Parmi les initiatives prises en mati re d ducation aux m dias la sant et l environnement la modification de l t dernier ins re galement l ducation la vie rela tionnelle sexuelle et affective 36 Chef d tablissements pro fesseurs parents et acteurs ext rieurs pourraient tra vailler de concert afm de garantir l acc s pour tous les l ves ces s ances de r flexion et d change Si ces avanc es sont de nature nous r jouir le CAL a insist aupr s de la ministre pour que ces modifi cations soient consid r es comme une inscription obligatoire dans le cursus scolaire ce que la ministre a
9. ponses ad quates leurs questions dans le domaine affectif et sexuel lorsque celles ci se poseront D autre part les ressources finan ci res et en personnel tant res treintes il va falloir envisager que cette vras l cole ne soit pas un programme trop vaste si on veut atteindre l quit Dans ce cadre il semble essentiel de fixer au moins l objectif L Evras l cole doit permettre aux op rationnel suivant jeunes lorsqu ils sortent de ce cours animation d identifier les personnes ressources qu ils pourront consulter lorsqu ils en auront besoin et les lieux o les trouver Il ne s agit donc pas de faire un cours ex cathedra sur l anatomie les moyens de contra ception etc mais bien de rendre le jeune autonome dans ce domaine Id alement cela suppose un travail multidisciplinaire en r seau avec les ressources intra et extra scolaires afin que l cole soit un lieu de vie ouvert et tol rant aux questions affectives et sexuelles Qui au pupitre Certains acteurs scolaires vont se d sint resser de la question car ils estimeront que ce n est pas de leur ressort alors que d autres essen tiellement les acteurs du domaine m dico psycho social vont certai nement revendiquer leurs droits la prendre en charge et faire valoir leurs comp tences Actuellement rien de plus facile comme il n existe Dossier Apprendre le sexe l cole pas de d finition l gal
10. sa garde vue et nie toute appartenance une organisation structur e Page 2 Interview exclusive Nous ne sommes s des terroristes LL FA Apr s le chol ra Encore abe pestif r 500 tombes profan es men Pc 10 ja Ce g Lib ration de l impression subjective que les juges peuvent en avoir C est une vidence d celer l intention indi recte est une op ration hautement subjective Mais cela ne suffit pas Le juge devra aussi dire si la diffusion du message Benjamin Rasoux hier al ib ratiors Prince of Persiar cr e le risque qu une ou plusieurs de ces infractions puissent tre com mises Il devra donc sonder le cer veau de tous les membres de l au dience qui ont re u le message pour d terminer si l un des r cipiendaires n aurait pas pu tre influenc m me s il n est pas pass l acte En effet 60 c est le risque et lui seul qui doit tre valu par le juge Il s agit donc d un l ment subjectif par excellence qui ne doit m me pas avoir t mat ria lis d une quelconque fa on Le texte deviendra in vi tablement la source d ar bitraire et d atteintes la libert d expression Cette disposition sera donc in vita blement une source majeure d in s curit juridique o des juges en fonction de leurs impressions sub jectives et sur base de sp culations sur ce qui aurait ventuellement p
11. sistance lattente diminue natu rellement et de mani re inversement proportionnelle l accroissement des possibles Par effet d mulation l insoutenable du temps qui s tire s exporte jusqu la caisse d un supermarch un arr t de bus une situation triqu e Qui se souvient du temps de la germination Le tout l ego omnipotent cultivant l instantan it voire l ubiquit d veloppe certes de nouvelles habi let s sociales et cognitives mais la recherche de gratification instan tan e et l impatience fragmentent les changes r duisent l exposition lattente La frustration nous embarque jusqu au cynisme au d sabusement la d pression face l attentisme et l inertie apparentes L humain devrait re composer avec les instants qui s allongent af n de les rendre pertinents plut t Attendre vieux comme un monde mais le pr qu irritants un truc sent ne semble pas tr s impatient de remettre a au go t du jour 1 Ai n est un terme de grec ancien aux acceptions multi ples qui signifie destin ge g n ration ternit Chez Gilles Deleuze le concept d ai n s oppose celui de chronos Celui ci est le temps de la succession mat rielle c est dire le temps de l action des corps tandis que celui l est l extratempo ralit d un pr sent id al immanent au temps des corps 2 Une vid o qui
12. tarde se charger est une vid o non lue mis en ligne le 12 novembre 2012 sur www larep fr 3 D apr s la m me tude apr s cinq secondes 25 des usagers quittent les lieux C est un d bat qu aucun pape ne pourra d samorcer 4 s l ducation sexuele et affective Certes J Seph Ratzing f son pontificat sic transit a bien tent d teindre le feu d a assumer ses choix thiques En pure perte dieu merga n Parlez moi d amour C est un d bat qu aucun pape ne pourra d samorcer celui de l ducation sexuelle et affective Certes Joseph Ratzinger du temps de son pontificat sic transit a bien tent d teindre le feu de la libert d assumer ses choix thiques En pure perte dieu merci Les opposants une pr sence dans l cole de tout ce qui rappelle les vieux tabous de notre soci t de vront bien s effacer devant l immuable volution de la pens e il en va de la survie de notre soci t que les jeunes soient initi s et pas que dans les films por nos ou les s ries l eau de rose des r alit s de leur vie intime Sans quoi il leur sera bien malais de se muer en tres libres et autonomes Certaines gamines pensent qu en prenant la pilule elles sont prot g es contre les IST et le sida Faut il un dessin pour en mesurer les cons quences Yves Kengen R dacteur en chef Dossier Apprendre le sexe l cole De Fran
13. taxe l mentaire Il faut limiter les outils de raisonnement Le web vous offre maximum 140 carac t res sur Twitter 6 secondes de vid o sur Vine apr s avoir impos le SMS et le globish l anglais des citoyens du globe Circuits courts ou courts circuits de la pens e Sur ce web en toile de fond se pro pagent les fondamentalistes et les int gristes mais n oublions pas que l intol rance existe avant toute doc trine Un enfant a peur du diff rent Il faudra lui apprendre la tol rance Qui le fera Le l gislateur Le web force de tout r glementer le politiquement correct s insti Libres ensemble tuera comme un autre fondamenta lisme Les fondements th oriques de Mein Kampf sont d montables avec un peu d argumentation Leur suc c s repose sur cette intol rance sau vage primitive et biologique qui vit en l homme Heureusement le point Godwin signale un seuil ne pas franchir Mais ne faut il pas d ur gence aller plus loin en s imposant un devoir de m moire de r sistance et de lib ration dans un monde o la technologie cr e un sol aussi propice la science et au savoir qu au fas cisme et au dogmatisme Le web devient il absolument tota litaire Non il peut r veiller le Socrate qui sommeille en nous et amplifier les propos de l amateur de sagesse qui questionne le monde et r siste pour pr server sa libert Il peut soutenir la lib ration d un lieu ouvert la c
14. COSTUMES RAPHA LLE DEBATIICE OLCOR SONORE N DU 5 AU 30 MARS 2013 gt JB R us 7 0 amp 1 AVEC ANGELO BISON PHIE OUMIER WIiAME COLAS STROINOVSKY charg e de la mort de nouveaux innocents C est s r on va cho quer pr dit le metteur en sc ne Irr v rencieux Pietro Pizzuti et son complice Angelo Bizon Depuis quelques ann es qui joue ici le r le du p re portent sur la sc ne belge le meilleur des auteurs italiens Apr s Stefano Mas UEJF sini Non r ducable la m moire de la journaliste russe Anna Politkovs ka a ou Ascanio Celestini Pecora nera la brebis galeuse ils s atta quent lun des plus subversifs Antonio Tarantino Venu au th tre sur le tard apr s une carri re de desi gner Tarantino rattrape le temps perdu avec cette pi ce coup de poing qui d clare sans d tour que st Dieu existe on est sauv s mais s il n existe pas on l a dans le c pour toute l ter nit Pietro Pizzuti qui signe la mise en sc ne de La Maison de Ramallah en a fait son uvre Ce texte tait une occasion inesp r e l d sacralise la question du conflit isra lo palestr nien le th tralise et renvoie l huma nit ses responsabilit s Je suis tout fait Tarantino quand il dit qu au final le sacr devient un alibi de part et d autre Pour Pizzuti l Italie est un formi dable vivier de textes forts et irr v renc
15. Mais tout n est peut tre pas perdu pour le commer ant passionn et passionnant Car si cer taines enseignes les grandes surfaces commerciales Virgin les disquaires britanniques HMV ferment leurs portes et que leurs concurrents sont abonn s aux soins palliatifs Fnac d autres renaissent de leurs cendres Certes plus modestes Mais aussi plus Vous voulez parler des libraires ou des magasiniers aff t es Caroline Music disquaire belge mythique au nom duquel n im porte quel barbouze du rock se met au garde vous en fait partie En Europe beaucoup de magasins ind pen dants et relativement pointus rouvrent depuis deux ou trois ans Nous suivons Y Kengen Par Fr d ric Vandecasserie Journaliste le mouvement explique le g rant du magasin Nous allons vivre une p riode de transition mais a peut fonctionner la Tra ne Le secret de son ancien succ s et de son nouvel optimisme L chec de la th orie de la Longue Tra ne Qui proph tisait que gr ce au com merce lectronique et aux magasins de tr s grande taille r put s renfer mer un stock plus vari le public allait pouvoir retrouver des produits plus rares plus pointus Voire carr ment oubli s Caroline Music Bruxelles l gende vivante 14 Pour la musique une tude men e par Will Page conomiste en chef de la MCPS PRS Alliance un organisme britannique de gestion des
16. Peut on rire du terrorisme Commettre un attentat digne de ce nom ce n est pas chose facile La Maison de Ramallah emm ne le spectateur dans les coulisses d un acte kamikaze au sommet du burlesque Dans le train corail de C sar e de Philippe un couple de Palestiniens accompagnent leur fille Myriam se faire exploser en Isra l C est leur dernier enfant Tous les autres sont d j morts en martyrs pour la Maison de Ramallah raconte ce voyage familial o rien ne cause La se passe comme il le faudrait les toi lettes de deuxi me classe ne ferment pas d ailleurs il n y a jamais de papier hygi nique et c est surement un coup du Mossad le t l phone cens enclencher l explosion tombe dans le plat de mechou a et Myriam la jeune vierge kamikaze qui parle comme un charretier se met racon ter ses exp riences sexuelles pr coces avec son prof d histoire coranique On aimerait en rire mais il y a cette ceinture d explosifs qui ressemblent A des petites saucisses d agneau La jeune vierge kami kaze se met raconter ses exp riences sexuelles pr coces avec son prof d histoire coranique Par C line Gautier Journaliste THEATRE DE POCHE RIDEAU PE BRUXELLES LA MAISON DE RAMALLAH g PE ANTON OTARANTIVO MISE EN SC NE PIETRO PIZZUTI ASSIST DE PIETAO MARULLO ANA RODRIGUEZ LAURENCE WARIN TEXTE FRAN AIS CAROLINE MICHEL SCENOGRA LUMI NES LAVICA LAUWERS
17. Philippe n existe pas Et les parents des jeunes femmes kami kazes ne sont souvent pas au courant de l attentat ajoute Ana Rodri guez qui joue le r le de Myriam et qui s est document e sur le sujet Pour la jeune com dienne le texte est port par son message final Il donne un c t tr s lumineux la pi ce cette explosion n a aucun sens elle ne changera rien Ce sont juste des hommes englu s dans leurs id es lobo tomis s et en face d autres hommes qui ont d autres id es En tant qu Es pagnole ayant aussi connu des actes terroristes dans mon pays a me parle beaucoup Dans le train corail le couple de parents s est endormi leur ultime sacrifice accompli tait ce l leur r ve de jeunesse Ils n ont plus d enfant Et ils n ont jamais eu cette petite maison blanche de Ramallah avec vue sur la mer Vers une r humanisation du commerce culturel Les difficult s rencontr es par les g ants du commerce cultu rel contrastent avec la r ouverture d enseignes visage plus humain Enfin Internet a parfois bon dos Certes les sites de commerce lectronique sp cia lis s en livres disques et autres taillent souvent des croupi res aux enseignes traditionnelles Bien entendu les amateurs de t l chargements ill gaux qui se d pensent un maximum pour trouver les liens pirates histoire d en d penser moins officiellement n arrangent rien
18. animations interactives Est ce dangereux docteur Toutes les tudes ont montr les effets b n fiques ou au pire nuls dans de rares cas de ces s ances sur l ge des premiers rapports sexuels mais aussi sur la qualit motionnelle de ce moment fondateur Certains parents ont peur que ces s ances nui sent l ignorance suppos e de leur enfant Cette peur est l gitime aussi importe t il lorsque c est possible de rencontrer aussi les parents pour les entendre et les rassurer Pour les l ves on veillera respec ter les garde fous suivants Y la libert de parole ou de silence le cadre de respect et de non juge ment impos par les animateurs Ainsi les points de vue irrespec tueux violents verbalement dog matiques ou se voulant absolus sont syst matiquement recadr s par les quipes d animation le secret du groupe sur les ques tions personnelles Ainsi les l ves sont invit s exprimer des questions g n rales sans qu ils aient l obligation de se r f rer leur propre cas Plusieurs outils d animation et la mani re d ani mer renforcent cet aspect confi dentiel Y l animation est men e par des professionnels chevronn s Ce tra vail s av re parfois tr s d licat ce n est en aucune fa on un petit boulot sympathique pour jeunes professionnels d butants Qu on ne s y trompe pas la sexualit reste encore un sujet soulevant l excitation les passi
19. contenus pornographiques per sistance de tabous honte informa tions erron es entretenues par la peur ou par m connaissance force r affirm e des obscurantismes de tous bords qui touchent particuli rement les jeunes en pleine construc tion identitaire La pornographie ce n est pas un scoop donne une image tron qu e des relations sexuelles ou de l amour Elle ne r pond ni aux ques tions concernant les motions et la relation ni la recherche de l iden tit sexuelle ou la r duction des risques Souvent d s 12 ans elle peut tre analys e et d construite avec les l ves Quant aux obscu rantismes ils sont toujours extr mement prescriptifs sur le plan de la sexualit et des relations de genre en particulier Connues les causes quels sont les effets Ils peuvent aller d une vul n rabilit accrue des jeunes la contrainte la violence subie ou Quant aux obscurantis mes ils sont toujours ex tr mement prescriptifs sur le plan de la sexualit et des relations de genre en particulier donn e aux abus l exploitation jusqu aux grossesses non d sir es aux infections sexuellement trans missibles dont l infection au VIH Pour une bonne d finition L animation vras r pond aux dif ficult s que posent ces effets Mais comment la d finir en circonscerire les contours et le contenu Selon le rapport Unesco Onusida 2010 p 2 par ducation sexuell
20. de d crypter ais ment les causes et effets des v nements pr sents et venir On constate une mont e significative de l islamophobie en Europe L attri buez vous aux Printemps arabes Comment pourrait il en tre autre ment Consid rons la d pense de trois cents millions d euros charge de la France pour instaurer le chaos en Libye et au Mali plut t que de prot ger la Cyr na que avant la n gociation exig e par ONU Prenons l radica tion en gypte comme en Turquie des arm es la ques h riti res d Atat rk et de Nasser associ e la mise au pas du judiciaire de haut rang Tristes exemples de coups d tat spiri tuels Sans oublier l arabisation de la Tunisie et du Maroc la mont e de l extr misme sunnite en Syrie et panique des mod r s et des chr tiens l acc s de l Iran l atome militaire l radication de la franc ma onnerie promise dans la charte du Hamas en son article dix sept L Occident aurait il peur Peur car le sacr ne se n gocie pas et ne peut donc supporter de subir les acquis des droits de l homme Le communau tarisme nous p n tre Les p trodollars wahhabites du Golfe dont ceux du Entretien Leemage Aurait il encore des choses nous dire Qatar notre alli privil gi nous conqui rent financi rement tout en contribuant massivement l islamisa tion des pays arabes Leur Printemps menace donc d enclencher un Hiv
21. de la r f rence religieuse ou philo sophique Sous cette l gislature on a mis en place des valuations externes soit des com p tences qui revenaient auparavant aux pouvoirs organisateurs Ces r formes ont t entreprises pour plus d galit Le but que plus d l ves peu importe le r seau dans lequel ils se trouvent aient un socle de base aux diff rentes tapes de l ensei gnement obligatoire On a donc restreint la libert p dagogique Parall lement le politique a estim qu il devenait difficile d aller vers plus d galit sans toucher l autre versant de la libert d enseignement le libre choix Pour autant si la libert d enseignement a t continuellement remodel e par les mesures d cr tales successives notam ment parce qu elle est jug e comme un frein l galit entre l ves et l effica cit du syst me ducatif elle a dans le m me temps rarement r interrog e Or le libre choix serait le principal fac teur de reproduction des in galit s C est donc celui l qu il faut r guler C est difficile d admettre qu un sys t me scolaire contribue comme le n tre maintenir les enfants dans leur milieu d origine C est dans cette optique qu on doit pouvoir d fendre une r gulation du libre choix Et peut tre aussi pr cise Mathias El Berhoumi parce qu avec le recul de la foi et de la pratique religieuse il y a quelque chose d
22. enfant manifestera une curio sit envers les ph nom nes sexu s reproductifs les co ts des animaux les sc nes sexu es la t l vision mais aussi le porno une majorit de petits enfants aura l occasion de visionner des sc nes pornographiques Si ce contact avec le porno peut tre trau matique mais ce n est pas toujours le cas il provoquera souvent le senti ment d avoir fait quelque chose d in terdit et le petit l instar des grands et des adultes gardera cette exp rience secr te C est galement cette poque que l enfant cherchera observer ses parents qui font l amour Ce contact avec la sc ne primitive peut tre traumatique structurant ou positif L enfant acquiert cet age la ma trise progres sive du langage et sera confront la difficult des adultes nommer les choses du sexe cet ge l identit sexuelle est bien d velopp e le petit gar on sait qu il est un gar on et la petite fille sait pourquoi elle n a pas de zizi L enfant vivra une p riode 6 mois de mas turbation parfois compulsive autos timulation agr able de ses parties g nitales Il n a pas encore int gr que le sexuel se vit dans l intimit et ces activit s masturbatoires publiques peuvent tre mal interpr t es et ou source de malaise pour les adultes L enfant acquiert cet ge la ma trise progressive du langage et sera confront la difficult des ad
23. et ses enjeux actuels nous souhaitons concourir la mise en place d un projet coh rent afin de participer l panouissement des individus et de la soci t vers plus de plaisir plus de libert prouver par des citoyens mieux inform s Dossier Apprendre le sexe l cole Wallonie Bruxelles nous tend l Evras Depuis le 26 juin 2012 l ducation sexuelle fait enfin partie des missions obligatoires de l cole Elle a t d nomm e vras pour ducation la vie relationnelle affective et sexuelle reprenant ainsi les dimensions de bien tre physique mental et social de la d finition de la sant sexuelle de l OMS Certains sont persuad s de la l gitimit de l vras l cole alors que d autres s interrogent sur le bien fond d en parler l cole Par Katty Renard Licenci e en Promotion ducation Sant ULB Prom s De nos jours les parents ne sont pas les premiers sollicit s par leurs enfants pour les questions de ce genre Les principales sources d in formations pour les adolescents en mati re de sexualit et de relations amoureuses sont les copains les r seaux sociaux et Internet avec son lot de renseignements tant cor rects qu inappropri s ce flou en mati re d information s ajoutent les lacunes de nombreux jeunes sur les 18 modes de transmissions des infec tions sexuellement transmissibles IST et du virus HIV le nombre constant de gross
24. il faut les rencon trer Mais la position que j ai en tant Propos recueillis par Didier Dillen Journaliste qu intervenante est qu il n y a pas demander leur autorisation dans ce domaine l C est encore pire pour un enfant de ne pas participer ce type d activit parce qu on le lui aurait interdit Bonjour l ambiance et l int gration apr s Mich le Demeuse Dans le cadre des missions d volues l cole il me parait difficile de penser que les parents puissent s opposer ce genre d animations puisque l en seignement est rendu obligatoire Il est vrai que certains parents rencon trent parfois les enseignants pour voir de quoi il s agit exactement Il y en a parfois aussi qui refusent que leur enfant suive ce type d anima tion Mais a reste ponctuel Dans les centres PMS face ce genre de demande nous d cidons en g n ral de rencontrer les parents pour leur expliquer le bienfond d une telle animation et la fa on dont nous tra vaillons Une de leurs principales craintes est que l on cherche se substituer eux dans ce domaine l Ce n est pas du tout le cas Nous souhaitons au contraire travailler avec eux de fa on compl mentaire Nous ne sommes pas l pour prendre leur place ni pour les d nigrer Ce n est pas facile d tre parents il 26 faut les soutenir On ne se permet pas non plus de juger les pratiques ou les valeurs des uns et des autres Si vraiment l
25. le sexe On fait des animations sur la vie amoureuse sur l image de soi sur le respect de l autre On parle bien s r de sexualit mais les enfants ne nous attendent pas dans ce domaine Ils n ont pas besoin de Dossier Apprendre le sexe l cole nous pour tre excit s Je main tien d ailleurs que le gros de cette ducation doit se faire la maison Je suis parent moi m me Chaque famille ses valeurs religieuses ou non l est important que les parents transmettent celles ci L o l cole apporte un plus c est qu elle galise en quelque sorte les informations Elle en apporte aussi ventuelle ment aux enfants qui ne re oivent aucune la maison Je pense que les parents ont aussi tout int r t nous faire confiance Nous vivons dans un monde o il y a trop de sexualisation Les parents seraient surpris de tout ce que leurs enfants peuvent voir sur le net L avantage des animations est qu elles peuvent contribuer calmer le jeu d mon trer les fausses images qui sont v hi cul es sur la sexualit remettre les choses dans un contexte plus global Du coup nous avons nous aussi int r t avoir les parents comme alli s Plut t que les parents l opposition l ducation sexuelle ne viendrait elle pas plut t de certains courants de pens e de certaines religions et responsables religieux Mich le Keyaert L il ny a pas photo Quand il y eu d bat au Pa
26. les chansons et donc cela ne choque m me plus Pour nos parents voir cer tains clips ils deviendraient dingues 1 Noms d emprunt 30 La sexualit des petits II n y a pas d ge pour tre sexu de la naissance et peut tre avant la mort l tre humain pr sente des manifesta tions sexu es un int r t et un plaisir ou un d plaisir pour les choses du sexe Par Dominique Roynet M decin g n raliste au planning de Rochefort et charg e de cours ULB Il est important de conna tre et de respecter les manifestations sexu es physiologiques du tout petit car c est tr s t t que les messages parentaux propos de la sexualit contribueront faire de cette fonction vitale une source de bien tre ou au contraire un tabou voire un interdit avec lequel l enfant doit construire sa sexualit adulte Cet article traite des ph nom nes sexu s normaux des petits enfants Le nourrisson d veloppe une sensualit par les caresses la succion la fusion charnelle et il est prouv qu un b b carenc de ces cadeaux deviendra un adulte mal l aise dans la sensua lit Le nourrisson aime toucher ses parties g nitales et si on laisse faire ce qui est rarement le cas il jouera avec son p nis ou sa vulve pr sentera des rections ou des lubrifications vagi nales signes de l rotisme souvent r flexes Identit sexuelle Durant la petite enfance de 18 mois 3 ans l
27. n est pas plus critiquable sur le plan l gal thiquement cela se discute mar monnent les opposants Mais il appa ra t que sa dotation est bouff e par ses frais d entretien de maison certes somptuaires pour une vieille dame et que sa fortune personnelle venant de sa famille d origine et de l h ritage de son poux est plus que confortable Il est de sa libert d en disposer De m me que de favoriser l attribution des b n fices de sa fondation en res pect de sa foi catholique Va t on cri tiquer les donations et legs consentis au Grand Orient de Belgique Mittal enfin Qui ignorait en lui remettant Il existe comme une chape de plomb qui emp che l clatement au grand jour des vrais scandales n s de largent les cl s d Arcelor que cet homme issu d une caste de commer ants n avait d autre ambition que de s enrichir Sa d cision de licencier une grande partie des ouvriers humainement atroce n est qu un calcul conomique et non une infraction Ce qui d range dans ces trois cas de figure ce sont les r actions jusqu l in sulte manant de certains politiciens alors que la faute originelle para t bien tre de leur chef L absence de coh sion dans le syst me fiscal europ en permet les exils des plus riches Ils sont nom breux ceux qui ont quitt la France La d cision d augmenter la taxe sur les hauts revenus est psychologique ment d fendable Mais conomique
28. oise Dolto aux sites pornos Comment g rer sa libido Ou le rude parcours de l ducation la vie relationnelle affective et sexuelle Quand depuis longtemps les choux les cigognes et l Immacul e Concep tion ont rejoint les trav es des biblioth ques au rayon des contes et l gendes on pourrait ind ment penser que ces ann es suppos es d ducation sexuelle ont permis de diffuser une information qui a fait du bien l amour qui a boost le plaisir Force est de constater qu on a eu beau d plier au cours de bio de superbes affiches repr sentant avec le r alisme scientifique de rigueur les organes sexuels afin d en d cliner l usage rien n y a fait Cette information comme le pr conisait justement notre docte et chaleureuse Fran oise Dolto devait tre fournie aux enfants d s leur plus jeune ge En effet il est d im portance qu ils soient pr cocement inform s des fonctionnalit s de leurs organes g nitaux et pr ts terrasser dipe Dans la grande vasque des valeurs d fendues par les la ques on trouve au centre une libert pa noule mais sans cesse pr server Mais pour jouir de cette libert il est pr f rable de conna tre de savoir Par Jean De Brueker Secr taire g n ral adjoint du CAL de pouvoir exercer son libre examen avant d arr ter son choix de concr ti ser sa libert En mati re d amour de sentiment de plaisir o les pulsions et la
29. pravation Wiki pedia l encyclop die empirique desseins pour eux le construite par des b n voles s op pose l encyclop die Britannica La derni re est plus juste mais la premi re est plus consult e Mon fils a t confront un prof de bio qui pompait son cours sur Wikipedia et enseignait de bonne foi des choses fausses O est pas s e la raison Il n est pas bon de penser Le fas cisme est dans l action La remise en question a fait d sordre Mais que fait le web Quand je pose une question Google j ai la r ponse et j attends cela de tout le monde En fait d homme d action je deviens un homme de Facebook creuset des d bats o le point Godwin survient le plus rapidement r action aux pens es courtes Or la pens e doit tre longue lente profonde Le d saccord est une trahison la science progresse force de remise en question Pour Popper la science consiste traquer le faux Insupportable pour le fasciste Le moteur de recherche de Google est un algorithme complexe qui vous livre des r sultats adapt s ce que vous cherchez d habi tude Google veut vous satisfaire pas vous surprendre Achetez un livre sur Amazon et on vous lis tera les livres aim s par ceux qui ont achet le m me On cherche des accords du ton sur ton On ne parle pas de trahison on parle de politiquement incorrect L Ur fascisme na t et se d veloppe sur les fr
30. r v ler les donn es en sa possession permettant de r v ler l identit de quiconque a contribu la cr ation des tweets manifestement illicites Dans son argumentaire le tribunal d plore notamment qu aucune fonctionnalit technique ne permette de d noncer des pro pos de nature illicite ouvertement racistes ou antis mites par exemple contrairement d autres r seaux sociaux En poursuivant Twitter en justice les associations fran aises ont agi dans un cadre juridique tr s similaire celui en vigueur en Bel gique La conception de la libert d expression y prend la forme d un Oui mais Par principe tout peut tre dit mais une s rie d excep tions viennent encadrer ce droit Ces exceptions sont limit es et doivent tre express ment pr vues par la l gislation Ainsi comme en France les propos racistes ou la n gation du g nocide des Juifs engagent la res ponsabilit p nale de leurs auteurs E Plut t que d utiliser celle saloperie de hashtag Unbonjuif tweetez plut t des trucs avec UNBONJOINT lt R pondre T4 Retweeter Yr Favori mwr mo BC MB CE En r action la haine rien de tel que l humour 3 Vous tes ce que vous tweetez 66 4 Dans l actualit r cente en Bel gique un projet de loi a suscit l inqui tude de plusieurs associa tions en pr voyant de condamner p nalement les incitations indi rectes au terro risme en p
31. sont de nature justifier une peine disciplinaire L urgentiste g de 52 ans avait t mis en examen le 12 ao t 2011 pour empoisonnement apr s avoir abr g la vie de sept patients g s par injections l tales entre le 6 avril et le 3 ao t 2011 Bonnemaison m avait pas ni les faits Quelques mois auparavant en campagne pr sidentielle Fran ois Espace de bri vet s Hollande avait pourtant sugg r dans sa proposi tion 21 que toute personne majeure en phase avan c e ou terminale d une maladie incurable provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable et qui ne peut tre apais e puisse b n ficier d une assistance m dicalis e En attendant Nicolas Bon nemaison aura bien besoin d une solide assistance juridique map En janvier l Osservatore Romano a publi un entre tien remarqu entre les ambassadeurs de France et d Allemagne pr s le Saint Si ge La discussion tour nait autour du couple franco allemand et des 50 ans du trait de l lys e Surtout la gazette du Vatican a fait mouche en donnant la parole un diplomate allemand pas comme les autres Reinhard Schweppe est un homme qui fait des bulles mieux que le pape Un peu comme si Berlin avait envoy P kin un admirateur du communisme la chinoise Morceau choisi Le christianisme est dans les g nes de l Union europ enne l ne faut pas oublier que Pie XII a ouvert la voie l id e europ en
32. spon tan it sont gages de satisfaction et d panouissement l approche rationnelle tient du rabat joie et c est pourquoi une ducation la vie relationnelle affective et sexuelle consomm e froid permet de dispo ser du background adapt af n de ne N 16 pas se ruer sur le Reader Digest ma vie mon corps ma sexualit quand on est selon la formule c l bre de Jean Claude Duss sur le point de conclure Crudit et harmonie Par quels biais quels vecteurs quels canaux une information ad quate relative l ducation affective et sexuelle pourrait elle toucher les jeunes Les parents la fratrie la famille les amis l cole les m dias la palette est large et en fait chacun peut y contribuer au rythme des inter rogations au rythme des changements physiologiques L objectif atteindre la perspective esp rer c est que la combinaison de ces diverses sources d information permette d atteindre un quilibre personnel pour plonger sans encombre dans les d licats d lices du relationnel de l affectif et sexuel Nous souhaitons concou rir la mise en place d un projet coh rent afm de participer l panouisse ment des individus et de la soci t Les d veloppements de l informa tique les facilit s d acc s aux com mentaires aux images ont certaine ment contribu mettre le sexe la port e de tous les yeux de toutes les oreilles Si l
33. une restrictive tend renforcer le politiquement correct et est condamn e toujours allonger la liste des exceptions admises au prin cipe de la libert d expression Le danger en bout de course serait que ces exceptions viennent grignoter le principe jusqu l vider de son sens l autre conception am ri caine repose sur la fiction que tout le monde est gal devant la prise de parole et que toutes les paroles se valent Cette perspective si elle a le m rite de la clart tout le monde peut tout dire n est pas non plus exempte de d rapages et conduit toujours l gitimer les prises de paroles des puissants comme les associations qui promeuvent les armes feu au nom de leur libert d i expression En mati re de libre expression il n existe donc pas de mod le id al mais des quilibres fonder au cas par cas Le cas de Twitter et des tweets antis mites fournit un tr s bel exemple de la confrontation entre deux grands mod les de libre expression lorsqu ils entrent en conflit Libres ensemble La liberte d enseignement souvent remodel e rarement r interrog e La libert d enseignement est elle un frein aux politiques scolaires Cette question est au c ur de la th se de doctorat en sciences juridiques soutenue le 24 septembre dernier par Mathias El Berhoumi professeur invit aux Facult s universitaires Saint Louis Bruxelles Quand en 2008 je d m
34. 7 eduquer lique enseignement be www ligue enseignement be Annonces Soon ceesseseesseeseseeeeeseseeceeseeeeenseeeeeseeeeeseseeereseeseenseeceseeeeeseeeeereseeeeeneeeeeseeeeenseeeeesesseseeseeeeeseeeeeneeeeereseeceeseeceesseeceseeseeresseceeseececee A la radio Tous les samedis sur La Premi re vers 19h05 ou 22h30 la t l vision CE D lices et supplices de l au del Comment les humains consid rent ils la mort Xavier De Schutter Baudouin Decharneux et Jacques Lemaire Edmond Picard th oricien de l antis mitisme racial Une grande figure du monde judiciaire s gare dans l antis mitisme Foulek Ringelheim et Jacques Lemaire Entretien avec Elisabeth Roudinesco La r habilitation de la psychanalyse Une production CLAV CAL Passons de la d pendance l autonomie Comment g rer l argent et l conomie Michel De Kemmeter et Jacques Lemaire Une spiritualit citoyenne L engagement politique original d un homme d glise ric De Beukelaer Robert Collignon et Jacques Lemaire sur la UNE Vossscsesseseseseceeeccssesecceccccsece KEET CONCERTS S P ECTAC LES DEPA EXPOS DEGUSTATIONS ACTIVITES FAMILIALES Du 2u 28 NURIL 20153 Du l au 5 MAI 2013 18 03 25 03 2013 OTTIGNIES LOUVAIN LA NEUVE WAVRE www escales be S entre a J 5 010 22 31 91 Lafcit x
35. ESPACE e i te r tes Med gt JUU daie Le MARS 2013 NaF Apprendre le sexe Lecole mae D UCCISA awiolence r ur D G W oh wW CL F hi w CL ei 5 ta J p er W p T paa w aa T C4 CL F4 cf Le pr 00 d CL ar T EN LS 5 00 p r _ w Te en D m Lo LL D rs an 1 Cm i0 Sa ma EH Z Lu E w EH Le G CL E m Kus t np aT o 0 ra a k ci ig m m fyn o i Fa rs rl CL la T ur le h T LT MEET ce 1MOUE Ledlotc e de Eglise 14306 20681 m2 E MARS 2013 4 1 DITORIAL 3 Un magazine la page 4 Espace de bri vet s G Droit de suite 8 Chronique 11 Coup de Pholie Relance Aust rit 1 0 Tourmente des Printemps arabes L glise de France pr f re le divorce au mariage pour tous Inde des violences sexuelles comme strat gies de domination ESPACE de libert s R dacteur en chef Yves Kengen Illustratrice Dominique Goblet Secr taire de r daction Graphisme Am lie Dogot YEBOgraphics Production Imprimeur Fabienne Sergoynne Kliemo Documentaliste Fondateur Anne Cugnon Jean Schouters Membre de l Association des Revues Scientifiques et Culturelles ARSC Avec l appui de l Administration g n rale de la Recherche scientifique Service g n ral du pilotag
36. Il faut bien comprendre que quand elles viennent me voir elles ignorent totalement ce qu est une femme son cycle son corps sa biologie et ne savent donc Par Pierre Schonbrodt Journaliste vid aste CAL pas ce qui leur arrive lors des pre mi res r gles Il faut aller jusqu l ex plication du mode d emploi des ser viettes hygi niques Les cons quences de cette ignorance sont terribles je pense cette adolescente de 13 ans qui a d j subi trois avortements ou cette jeune fille qui se demandait si elle pouvait tre enceinte apr s avoir embrass un gar on Comment vivent elles les relations avec les gar ons Avant toute chose elles posent beau coup de questions sur les premi res relations sexuelles Elles m interro gent ensuite sur la contraception et me demandent qui elles doivent s adresser pour en b n ficier Le pire est craindre lorsqu elles s infor ment chez leurs s urs ou amies qui ne leur d livrent pas toujours des informations correctes Enfin ce qui me frappe c est que les notions de plaisir et de pr liminaires n existent pas dans leur discours Avez vous le temps de r pondre toutes ces questions Manifeste ment vous devez reprendre les choses depuis le d but Non Je dois donc faire appel aux centres de planning familial lorsque 24 les situations sont difficiles et violentes Les grossesses pr coces et les demandes d avortement doi vent i
37. Secours rouge aucune infraction terroriste retenue affaire GICM qui a d j entra n la condamnation de la Bel gique par la Cour europ enne des droits de l homme deux reprises affaire du PKK affaire Sint Jans plein 13 acquitt s sur 14 inculp s affaire Sayadi Vincke condamna tion de la Belgique par le Comit des droits de l homme des Nations unies etc Le bilan est calamiteux En 2009 le Parlement avait entre pris de proc der une valuation des l gislations visant lutter contre le terrorisme Cette valua tion n a malheureusement jamais t poursuivie ni suivie d effet Il est urgent que ce travail parlementaire salutaire reprenne au plus vite Libres ensemble Le point Godwin et le devoir de m moire r sistance et lib ration Mike Godwin a invent en 1990 la loi empirique selon laquelle plus une discussion en ligne s ternise plus la probabilit d y trouver une r f rence au nazisme ou Hitler atteint les 100 En tablissant cette loi il esp rait que les citoyens du monde cessent de traiter quelqu un de nazi ou d Hitler avec d sinvolture Quand Yves Leterme a compar notre RTBF la Radio des Milles Collines qui avait encourag le g no cide du Rwanda des journalistes lui ont attribu le point Godwin Une preuve qu en 22 ans le champ d ap plication de la loi s est largi toute 4 Dave Winer Mike RE chercheur TET Yale Une t
38. a charge des valeurs religieuses est trop importante et bien on en tient compte Mais apr s cette discussion les parents sont souvent plus tol rants vis vis de ces animations et acceptent plus volontiers que leur fille c est sou vent une fille puisse en b n ficier Refuser l ducation sexuelle pour ses enfants c est fr quent comme attitude Mich le Keyaert C est loin de con cerner une majorit de parents en tout cas L important est que le tra vail soit bien fait en amont Quand nous mettons en place un pro gramme d animation l ducation sexuelle et affective il est inscrit dans le projet d cole Projet d cole qui est ensuite pr sent en d but d ann e l ensemble des parents S ils optent pour une cole ils choisissent aussi le programme scolaire et les animations qui vont avec Cela d samorce une bonne partie des querelles potentielles Ne pourrait on envisager un dialogue global avec les parents sur ces questions Mich le Keyaert Ce n est pas la priorit pour l ins tant nous concen trons nos nergies sur l organisation des animations aupr s des jeunes C est le souci de pr vention qui prime Il n est _pas toujours vident de mobiliser les parents de toute fa on J ai essay nagu re de r unir des parents sur ce th me l a a t un flop total Tout d pend des coles videmment Il y
39. and la fin de l animation on fait le tour du groupe en demandant chaque l ve de dire un mot et que l on entend apprentissage change amour respect Un film r alit qui passera dans l mission La Pen s e et les Hommes au cours du mois d avril 40 1 Pierre Guillaume M on est profes seur de macro co nomie la Solvay Brussels School of Economics and Management ULB o il dirige le Centre mile Bernheim le centre de recherche en gestion de l universit Ses travaux en cono mie politique ont notamment port sur l conomie po litique de l int gra tion mon taire des banques centrales et du d veloppe ment 2 Olivier Blan chard et Daniel Leigh Growth Forecast Errors and Fiscal Multi pliers Washing ton International Monetary Fund 2015 43 p sur www imforg Relance Austerite 1 0 Avec Pierre Guillaume Meon Le FMI aurait sous estim l impact r cessif des politiques d aust rit en Europe un bon point pour les partisans de tra jectoires d ajustements plus douces Un vrai changement de cap reste toutefois improbable Dans un article r cemment mis en ligne sur le site du Fonds mon taire international FMI son cono miste en chef le Fran ais Olivier Blanchard et son coll gue britan nique Daniel Leigh estiment que l impact n gatif politiques d aus t rit sur la croissance a t sous estim En cause
40. ane Alpes de Haute Provence une st le de 35 m tres de haut son effigie sans permis de b tir Qu apr s sa disparition il n tait pas immortel ses fid les ont d d molir sur ordre de la pr fecture Douce vengeance La secte vient de faire condamner l tat fran ais par la CEDH lui payer 3 6 millions d euros La cour a estim que la fiscalisation de certaines lib ralit s vers es en cash la famille Bourdin tait contraire la libert des religions En s appuyant sur une juris prudence tablie en 2011 au pro fit des T moins de J hovah La France un paradis fiscal pour les sectes yk L AKP du Premier ministre Erdogan marque nouveau des points en Tur quie les avocates turques pourront d sormais porter le foulard islamique dans les tribunaux du pays Le Conseil d tat a suivi une requ rante qui affir mait tre victime de discrimination religieuse Les milieux favorables la la cit sont furieux le pr sident du barreau d Ankara Metin Feyzioglu estime qu une avocate ne peut assurer sa fonction de d fenseur en affichant son appartenance religieuse dans un pays la que Mais rien ne semble pouvoir arr ter l A KP Parti de la justice et du d veloppement islamiste mod r au pouvoir dans sa volont de d la ciser pas pas la Turquie estiment certaines experts trois ans apr s la lev e de l interdiction du port du voile l universit P
41. arre ma th se on est un an apr s le premier d cret qui r gule les inscriptions raconte t 1l On est en pleine pol mique avec un d bat en Communaut fran aise qui met en avant d un c t la libert de choix des coles et de l autre un souci de mixit sociale Quelle libert Avant d aller plus avant il importe de rappeler ce que recouvre r elle ment la libert d enseignement Deux choses en fait d une part la libert organisationnelle pouvoir ouvrir une cole l organiser choisir sa m thode p dagogique et sa politique du per sonnel et de la libert de choix des parents pouvoir choisir une cole pour son enfant et dans une cole officielle le cours de religion ou le cours de morale Ce principe consa Par Fabrice Voogt Journaliste cr par l article 24 de la Constitution a t tabli au d part pour restreindre l intervention tatique en mati re d enseignement explique Mathias El Berhoumi La libert d enseignement L objectif tait de permet tre aux communaut s re ligieuses d exprimer leur foi travers l enseigne ment mais sans garantie d avoir un financement a t proclam e pour des raisons philo sophico religieuses L objectif tait de permettre aux communaut s religieuses d exprimer leur foi travers l enseigne ment mais au d part sans garantie d avoir un financement La libert de choix de l cole par le p re de famille
42. avec les valeurs du violeur La culture de masse de l Inde est teint e de misogy nie Et pendant ce temps les tra ditionalistes hindous et musulmans continuent de rejeter la faute sur la seule d cadence morale import e de l Occident Apporter une r ponse ambitieuse la question de l in galit entre les sexes n cessite des politiques cibl es et globales En lieu et place des r formettes actuelles les auto rit s pourraient ainsi envisager un syst me de places r serv es pour les femmes dans les assembl es par lementaires la fonction publique les universit s etc comme cela se fait pour les Dalits les Adivasis et les autres Other Backward Classes Les politiques de discriminations positives ont des travers certes mais elles ont contribu par le pass r duire le foss des in galit s et d mocratiser la soci t Le che min de l mancipation f minine est encore long et des politiques fortes sont n cessaires pour garantir aux femmes leurs droits l mentaires notamment un meilleur acc s aux ressources ducatives financi res et patrimoniales Au del l oppression laquelle sont soumises les femmes ne peut tre isol e des luttes plus g n rales pour un d veloppement juste et solidaire L instauration d un tat de droit d une d mocra tisation sociale et redistributive et d une justice int gre sont des fac teurs qui s av rent d terminants pour l volu
43. carte Notons que dans le chef des professeurs aborder ces sujets en classe que ce soit au cours de biologie ou d histoire par exemple relevait galement de leur bonne volont Jurisprudence danoise Cet espace d appr ciation espace tampon qui a conduit aux atermoie ments constat s en mati re d vras doit tre rediscut aujourd hui En effet d une part la libert d enseigne ment consacr e par la Constitution art 24 est en r alit la libert d or ganiser l enseignement et non de fixer les contenus et d autre part comme tous les droits la libert des parents n est pas sans limites L obligation scolaire en est le meilleur exemple En outre la Cour europ enne des droits de l homme s est prononc e 1 Arr t Kjeldsen Busk Madsen et Pedersen c Danemark du 7 septembre 1976 34 sur ce sujet en 1976 la plainte de parents danois contre la loi de 1970 stipulant que l ducation sexuelle fait partie int grante de l enseignement la CEDH a tranch L examen de la l gislation incrimin e prouve qu elle ne constitue point une tentative d endoctrinement visant pr coniser un comportement sexuel d termin Elle ne s attache pas exalter le sexe ni inciter les l ves se livrer pr cocement des pratiques dangereuses pour leur quilibre leur sant ou leur avenir ou r pr hensibles aux yeux de beaucoup de parents En outre elle ne t
44. concurrence est rude entre les acteurs qui se produi sent sur les planches des grands th tres de ce monde Par Michel Claise Magistrat et crivain Longue liste de trag dies comme par exemple celles qui se jouent au Moyen Orient dont les figurants jon chent de leur corps les rues d Alep et s effacent devant les premiers r les les pr sidents des pays de l bas dans un d cor de printemps qui res semble l hiver Chez nous laf fiche des com diens font rire parfois jaune l instar d un Bart De Wever vocif rant la tribune de sa victoire anversoise avant de prendre la vedette d un char de carnaval en costume de circonstance Parfois c est un vau deville qui fait la Une comme les m moires de Johnny Hallyday qui claque les portes la figure de ses ex et vieux copains d antan pauvres Cloclo et Sardou statues du show biz d finitivement d boulonn es aux yeux des fans inconditionnels de la star mal vieilhissante Mais il est une constante tous les jours se tient la repr sentation permanente du grand th tre de guignol avec son anima teur vedette un deus ex machina qui manie comme personne les ficelles des marionnettes politiques conomiques 1 I l l I l r l l l l 1 l l et sociales du monde un dieu ancien dont le culte n a jamais t aussi fort l argent Trois pi cettes r centes ont connu un franc succ s Ainsi la pre mi re l histoire de c
45. cruellement pour y parvenir Action de pr vention En l absence des professeurs des animatrices et animateurs vien nent couter r pondre aux ques tions d battre avec des jeunes avec la distance de ceux qui ne sont ni leurs parents ni leurs enseignants Dossier Apprendre le sexe l cole Er A Leur action est plac e sous l gide du secret professionnel et de l ano nymat Ils t moignent aupr s des l ves qu un dialogue sur leurs pr occupations est possible Ils l auto risent tout en le contenant Il s agit d un espace de libert non habituel Il s agit d une action de pr vention d ducation la sant qui ne se r duit pas de l information Elle en contient certes mais adapt e l ge culturellement pertinente et s abstenant de jugements de valeur Elle se fait sous une forme tr s inte ractive mobilisant des outils d ani mation et la dynamique du groupe d l ves Les animateurs travaillent 22 Qu on ne s y trompe pas la sexualit reste encore un sujet soulevant l ex citation les passions qui sent le soufre toujours en duo pour deux trois s ances de deux heures cons cutives d animation Toutes les tudes en ducation pour la sant ont d mon tr que l efficacit de la pr ven tion requiert un travail de longue haleine titre de comparaison tude Unesco Onusida recom mande un cursus minimum de 12 heures d
46. ct fran aise les d bats sur le mariage l Assembl e nationale pour tous le mariage homo rectifient ses d tracteurs ne doit pas faire trop illusion Dans l his toire la droite bleue blanche et rouge r cemment prouv e par une guerre des chefs a surtout Ni plus ni moins Par Patrice Lestrohan Journaliste couru apr s une partie de son lec torat C est un corps social tout fait identifiable les milieux catho liques bien s r qui a dans l ins tant d clench les hostilit s Pri re l encore de ne pas confondre s est alors indign le d vot Figaro et d fense de voir dans ce juste com d une bat l offensive r trograde Europe 48 d clinante glise romaine et aposto lique comme l ont clam d ineptes commentateurs Le succ s relatif d ailleurs de la grande manif orga nis e par les antis le 13 janvier dernier tait le fait poursuivait le quotidien d une nouvelle g n ration d complex e sic de jeunes cathos qui n ont plus honte des chr tiens non par tradition mais par conviction Si c est exact les pieux esprits du pays n ont pas manqu de se r jouir de ce renfort inattendu depuis un moment l Esprit Saint semblait avoir s rieusement d sert l Hexagone C est un corps social tout fait identifiable les mi lieux catholiques bien s r qui a dans l instant d clench les hostilit s
47. de cette fin sont conditionn s la mise en uvre de plans de r formes budg taires desti n s corriger les d s quilibres bud g taires qui ont amen l interven tion de la Tro ka Dans quelle mesure les recommanda tions du FMI en la mati re ont elles t d termin es par des tudes pr alables o les param tres cens s prendre en compte les effets sur la croissance des ajustements budg taires ont jou un r le significatif C est difficile dire Dans les n go ciations les tudes techniques ne sont qu un l ment parmi d autres AFP IMF 8 juillet 1944 le secr taire US au Tr rsor ouvre la conf rence de Bretton Woods qui voit na tre le FMI et la Banque mondiale Comme les autres membres de la Troika le FMI est une institution politique o la distance est grande entre les tudes techniques pr pa ratoires et les d cisions politiques finales qui sont le fruit de compro mis entre les tats bailleurs de fonds et les gouvernements emprunteurs Cela tant les acteurs qui n gocient les plans d ajustements structurels tentent d anticiper les effets des r formes D s lors si les tudes sous estiment les impacts n gatifs de ces plans il se peut que ces acteurs d ci dent de programmes plus radicaux que si les pr visions avaient pr vu des effets plus s v res auquel cas elles auraient peut tre t amen es diff rer plus ou moins les ajuste ments souhai
48. de il existe encore on le voit quotidiennement de nombreuses zones de non droit o r gnent la loi du plus fort et l impunit Les transformations conomiques et sociales que le pays a connues depuis le tournant n olib ral des ann es 1990 m ritent galement d tre relev es pour mieux appr hender le ph nom ne multiple de la violence La p riode de transi tion s est r alis e au prix de co ts sociaux et environnementaux Des manifestes existent ainsi entre la d vastateurs contradictions superpuissance mergente et les manifestations d une soci t in ga litaire injuste et conflictuelle dont l asym trie des rapports hommes femmes n est qu une facette Les fractures sociales et g ographiques les crispations entre les communau t s et les d rives identitaires n ont cess de s accentuer La violence structurelle celle qui r sulte des actions et des injustices et vise maintenir des structures permettant la domination d un groupe de personnes sur un autre traverse le pays et entrave les tenta tives d mancipation La mutation de l Inde et la reconfiguration de la soci t ne se font ainsi pas sans mal N anmoins des formes de r sistance mergent les basses castes se sont ainsi constitu es en groupes d int r t et ont us de leur identit de leur ethnicit pour revendiquer une soci t plus juste Les femmes ont d elles a
49. des femmes et des hommes Infos www iefh foov be 38 Notre illustratrice Dominique Goblet Consid r e comme une artiste majeure de la sc ne alternative belge Dominique Goblet m ne de front un travail de plasticienne et d auteur de bandes dessin es Ses expositions peinture sont des mani res de raconter de toile en toile dans l espace m me de la gale rie des fragments d images qui se r pondent et cr ent un r cit multiforme Ses bandes dessin es interrogent les liens entre les tres Ses deux activit s qui n en font peut tre qu une sont la base de son interrogation sur la narration travers le dessin Son travail questionne donc essentiellement le rapport entre l autobiographie et la fiction Dominique Goblet est publi e principalement par les ditions Fremok et l Association Dans les ann es 90 elle publie ses premiers livres Portraits crach s et Souvenir d une jour n e parfaite puis s Dans les ann es 2000 sort son premier r cit autobiographique Faire semblant c est mentir laur at du prix Topffer en Suisse et nomination au festival d Angoul me Par la suite de nouveaux liens se tissent entre son travail de plasticienne et d auteur par des projets tels que Chronographie une approche de la notion de temps dans la nar ration travers 500 portraits Elle participe en 2010 l exposition G n ration spontan e vaste panorama de la bande d
50. dien les femmes doivent ainsi tre prot g es et respect es non pour elles m mes ou pour leur droit l autod termination mais pour les r les qu elles sont cens es per p tuer de g n ration en g n ration ceux de m re et d pouse M me au sommet de l tat cette image de la femme est dominante Le pr sident Pranab Mukherjee a ainsi exprim la honte qu il prouvait du fait que son pays n tait pas m me de Monde Suite aux viols collectifs des manifestants boycottent la f te nationale indienne 54 6 Fr d ric Bobin Des racines du mal la guerre culturelle dans Le Monde 19 janvier 2015 7 Guha Rama chandra Parlia ment and patriar chy mis en ligne le 31 d cembre 2012 sur www thehindu com respecter ses m res ses S urs el ses filles La culture de masse de l Inde est teint e de misogynie Le drame de Delhi a branl les consciences indiennes mais seule une minorit a t jusqu mettre en cause les m faits des traditions patriarcales archa ques et discri minantes dans lesquels le pays est plong l instar de Ramachandra Guha journaliste The Hindu qui sur base d exemples de la culture de masse indienne cin ma populaire de Bollywood chanson pop indienne t l vision et publicit etc a sou lign un paradoxe d rangeant Quoique nous puissions condamner le viol notre culture a partie li e
51. droits des musiciens constate que sur 13 millions de titres disponibles au t l charge ment 10 millions ne r alisent aucune vente Bref l conomie des hits n au rait gu re p ti de la num risation et la Tra ne ne g n re pas beaucoup plus de ventes qu avant Les r sultats sont semblables en ce qui concerne les DVD s et peine meilleurs pour le livre Conclusion les sites de vente en ligne et les grandes surfaces d bitent du hit et du best seller avant tout Le commerce est actuellement confront deux mouvements de prime abord assez contradictoires explique Alexandre Bompard PDG de la Fnac D un c t le d veloppement d une offre num rique qui correspond un besoin de mobilit Et de l autre une demande de proximit et de conseil Conseil Le mot fatidique est l ch Car m me si les principaux sites de vente en ligne proposent de soi disant suggestions automatiques genre Vous avez achet ceci vous aimerez donc cela rien ne remplace un sp cialiste en chair en os et en passion Dont le r le est aussi et parfois d ouvrir ses clients une cer taine diversit Algorithmes Une diversit o le r le de la proxi mit redevient essentiel Belle ini tiative ce sujet le r seau fran ais Librest association de plusieurs librairies ind pendantes Qui puis 9 qu elles ne disposent ni des moyens financiers ni de la place pour entre Con
52. e on entend une mani re d aborder l enseignement de la sexualit et des relations inter personnelles qui soit adapt e l ge culturellement pertinente et fond e sur une information scientifiquement pr cise r aliste et s abstenant de juge ments de valeur L ducation sexuelle offre la possibilit d explorer ses propres valeurs et attitudes et de d ve lopper des comp tences en mati re de prise de d cisions de communication et de r duction des risques concernant de nombreux aspects de la sexualit Certains parents ont peur que ces s ances nuisent l ignorance suppos e de leur enfant Cette d finition convient bien car elle vise la fois des comp tences quant aux savoirs la r flexion et l action Elle est aussi universelle que possible Si nous voulons avoir un impact sur les enfants et les jeunes si possible avant leur entr e en sexualit il y a n cessit d une vras compl te pr coce et int gr e l cole lieu de passage oblig de tous les jeunes Elle doit aller vers tous les publics et prioritairement ceux dont les tudes scientifiques ont montr qu ils ont moins de chances d avoir une infor mation pertinente et un acc s plus difficile des lieux d change les l ves du professionnel et technique ou de l enseignement sp cial ce der nier tant quasiment totalement d laiss Mais l heure actuelle les moyens manquent
53. e de l vras on ne peut d finir une formation minimum obligatoire Dans le cadre l gislatif actuel d cret des mis sions prioritaires de l enseignement et d cret PS l vras doit avoir l cole pour cadre mais peut tre accomplie par des acteurs sans for mation sp cifique et sans obligation de contenu Les centres de plan ning familial ont eux aussi l vras l cole dans leurs missions et ils ont d velopp une expertise dans le domaine D velopper une vision positive de la vie affec tive et sexuelle en par lant de ce qui va bien En inscrivant l vras dans les mis sions obligatoires de l cole les poli tiques ont voulu assurer l quit pour tous les jeunes de la F d ration Wallonie Bruxelles mais pour que celle ci soit atteinte il sera n ces saire de l gif rer sur la d finition de l vras ses objectifs op rationnels et sur la formation minimum des acteurs qui la r aliseront 1 Promotion de la sant l cole 20 Comment a se passe l Evras Aujourd hui notre constat en tant que professionnels de centre de planning familial est que trop peu de jeunes re oivent une pr paration suffisante dans le domaine de la sexualit Par Pascal Graulus Psychologue psychanalyste Responsable de la fonction animation Aimer l ULB asbl Les causes de cet tat de fait sont connues difficult de dialogue dans les familles acc s ais et pr coce des
54. e du syst me ducatif Minist re de la F d ration Wallonie Bruxelles Conform ment la loi du 8 d cembre 1992 en mati re de protection de la vie priv e le Centre d Action La que est ma tre du fichier d adresses qu il utilise Vous pouvez obtenir aupr s du CAL vos donn es person nelles et les faire rectifier Apprendre le sexe l cole De Fran oise Dolto aux sites pornos Wallonie Bruxelles nous tend l vras Comment a se passe l vras Les ravages de l ignorance Veto parental que faire No comment La sexualit des petits Rendre l vras sexy 56 Libres ensemble L incitation au terrorisme une notion pi g e Le point Godwin et le devoir de m moire Twitter et la libert d expression La libert d enseignement 70 Culture Peut on rire du terrorisme Vers une r humanisation du commerce culturel Existerait il un autre journalisme Bien entendu c est off Belgique 20 tranger 32 par virement au compte du CAL IBAN BE16 2100 6247 9974 BIC GEBABEBB TVA BE 0409 110 069 ISSN 0775 2768 Centre d Action La que Campus de la Plaine ULB CP 236 avenue Arnaud Fraiteur 1050 Bruxelles T l 02 627 68 68 Fax 02 627 68 01 E mail espace laicite net Photo de couverture AFP Raavendran Ed ItO Par Yves Kengen r dacteur en chef U magazine la page Vous avez sous les yeux la nouvelle formule d Espace de Liber
55. e font pas sens rappellent ils en proposant plut t de renouer avec le photoreportage l illus tration et l infographie qui offrent une r elle valeur ajout e la presse crite Quatri mement la coh rence Ce qui nous menace ce n est pas l exc s d infor mation mais l exc s d insignifiance souligne enfin le manifeste XXI en paraphrasant le philosophe Jacques Poti TANTAS Ellul Ils plaident en conclusion pour une cure d amaigrissement des jour naux pour le choix de la qualit au d triment de la quantit Si la rentabilit est essentielle pour un organe de presse faire appel la publicit n est pas pour autant un gage de survie financi re comme le d montrent les restructurations impos es aux r dactions de la plu part des titres qui ont d cid de courir S affran chir de la publicit c est se retrouver derri re les annonceurs la main du lecteur admettent Lau rent Beccaria et Patrick de Saint Exup ry XXI et son petit fr re 6 mois magazine semestriel bas sur le photoreportage en ont fait le pari Et quel succ s la cl Ils ont eux deux fid lis pr s de 80 000 qui viennent rechercher dans leurs pages de la r flexion de lecteurs la d couverte bref du sens qu ils ne trouvent plus ailleurs kd EUROPE Bien entendu c est off Quelque part entre d rision et volont de sortir des sentiers rebattus les prix et v n
56. e militantisme du Poche se r jouit Pietro Pizzuti Il fallait absolument viter le guignol car on marche sur des char bons ardents Notre Dieu est plus fort que le leur parce qu il est plus jeune d au moins quatre mille ans d clare au t l phone le contact de l Organisa tion qui commandite l attentat Bourr de perles du genre le texte d Antonio Tarantino traduit par Caroline Michel n a rien du clas sique dialogue th tral C est plut t une suite de longs monologues tr s crits qu on coute avec d lecta tion Pour laisser toute la place au texte le sc nographe Olivier Wiame a opt pour le d pouillement tout se joue au bord d une sorte de puits carr puits de sagesse ou symbole de l ab me vers lequel se dirigent les protagonistes La mise en sc ne de Pietro Pizzuti assist de Pietro Marullo suit cette logique minima liste Nous revendiquons un th tre de peu d ingr dients un peu light Avec un texte pareil il fallait absolu ment viter le guignol car on marche sur des charbons ardents L histoire concerne une famille palestinienne mais c est l imb cillit de l homme universelle qui est vis e Nous ne voulons pas faire dans la citation Les costumes ne singent pas ceux des familles palestiniennes La com dienne Laurence Warin qui joue le r le de la m re ne porte pas le voile Dans la r alit le train corail de C sar e de
57. e vilain pr sident de France quoique s appelant Hol lande qui a os augmenter les taxes pour prendre leurs sous aux riches Tous les jours se tient la repr sentation perma nente du grand th tre de guignol avec son ani mateur vedette un deus ex machina dont le culte n a jamais t aussi fort largent Voici l entr e c t cour parisienne du roublard Depardieu qui sous sa cape de com dien a dissimul son passeport belge et qui n attend que le moment de sa sortie c t jardin tour naisien Hou Hou s exclame le h ros cela s crit Ayrault en langage guignol Mais rien n y fait Celui qui interpr ta magistralement Cyrano a le nez de s en aller rejoindre la troupe de Toone La deuxi me pi cette met en sc ne une dame g e une reine d autrefois et ses vils conseillers qui lui font signer sans lire des papiers incompr hensibles Mais voil Sa fortune par un effet de baguette juri dique chappe au Tr sor de son pays Hou Hou s exclame le Premier ministre et le ch ur de ceux qui le soutiennent liotropes en langage guignol Les papiers sont d chir s et la reine d autrefois s en retourne marrie au culte de son d funt poux Troisi me sc ne dont le d cor est une grande usine Le patron une esp ce de Zwarte Piet dont l art c est l or estime qu il n en produit plus assez Qu il faut envoyer les ouvriers au ch mage Hou Hou s exclament le
58. ecueillies l IEFH Cet insti Dossier Apprendre le sexe l cole tut dont c est la mission pourrait d s lors r aliser p riodiquement une tude d impact et d valuation de la politique d vras mise en uvre La question s est pos e jusqu ici en termes d in terpr tation de l exercice de deux droits la liber t d enseignement et la libert parentale Enfin le d cret d application que nous appelons de nos v ux pourrait galement comprendre la dimension transversale de l vras Jusqu pr sent l implication des profes seurs reste fonction de leur motiva tion personnelle La mise en place de formations continu es en vras pour les professeurs d histoire de biologie de morale de philosophie de fran ais etc devrait donner la possibilit au corps professoral de coordonner certains contenus dans une concertation avec les autres intervenants De la sorte chef d tablissements professeurs parents et acteurs ext rieurs pourraient travailler de concert afin de garantir l acc s pour tous les l ves ces s ances de r flexion et d change Indispen sable en termes de promotion de la sant et de pr vention des conduites risques l vras l est galement si nous voulons offrir aux jeunes de la FWB les meilleures chances de s panouir et de se d velopper dans l autonomie le sens des responsabi lit s et la s r nit 2 Institut pour l galit
59. eignement surtout dispens compte tenu de la crise des vocations par des la cs croyants mais aussi tr s subventionn et donc tr s pro t g de la d coiffante Frigide Barjot En demandant un mois plus t t aux chefs nels de prendre dans leurs coles des d tablissements confession initiatives sur ou plut t contre le mariage pour tous le secr taire g n ral de l Enseignement catho liquet un certain de Labarre avait aussi su mouvoir les parents d l ves dans le sens souhait Totalement fantasmatique la nationalisation rampante de l cole priv e reste en France un th me porteur droite comme chez les religieux L odieuse tatisation de ses jeunes esprits par un malfaisant pouvoir socialiste tout autant D tail ce secr taire g n ral est directement d sign par la Conf rence des v ques Le Parlement n est pas Dieu le P re Plaidant en 1905 devant la Chambre des d put s pour la s paration de l glise et de l tat l anc tre Aristide Briand avait estim Aux heures cri tiques o son existence a t menac e la R publique a toujours vu le clerg se dresser contre elle Menac e la R pu blique ne l est plus gu re Contest e elle le demeure peut tre dans les arri re pens es de nos mitr s Le Parlement n est pas Dieu le P re s est aussi insurg Barbarin Raisonnement approchant du c t de Vingt Trois t
60. ements alternatifs off rent une autre vision de la culture Vendredi 1 f vrier dernier remise des Machins dits aussi Les petits prix du cin ma belge jeans et baskets ambiance d contract e genre tape sur le dos et fiesta hou blonn e anim e par des DJ s aussi hilarants que parfois maladroits l envergure r solument locale Le lendemain Magritte du Cin ma smoking et robe de soir e exig s atmosph re guind e o on se pince le nez en riant champagne et air de f te fa on drink de fin de carri re dans un bureau paysager Exemple parfait de ce que Julien Beauvois co organisateur des Machins sorte de cousins b tards des Magritte appelle la compl mentarit entre les deux v nements Nous consti tuons autant un hommage qu un poil gratter sous le bras du cin ma belge L id e des Machins dont la seconde dition a eu lieu cette ann e On risquerait de se prendre au s rieux Impensable vient du fait que l acc s la c r monie des Magritte tait interdit plein de gens Bref tout un pan de la profes sion comme les techniciens demeurait dans l ombre Mais nous ne sommes pas anti Magritte pour autant Juste Alice Khol Par Fr d ric Vandecasserie Journaliste un peu parodiques Nos prix se veu lent la fois dr les et s rieux Ce n est pas incompatible La preuve avec le Machin du plus grand r alisateur belge de
61. en a o les parents sont tr s actifs mais dans la plu part des autres il est difficile de rassembler les parents sur ce sujet comme sur d autres Ceci dit encore une fois l id e n est pas de s opposer aux parents Elle est d int grer ces notions dans l ensemble de l duca tion de l enfant Les parents peu vent tre partie prenante mais on ne va pas leur demander l autorisa tion Nous ne sommes pas dans un syst me d cole la carte Dans un pays la que et d mocratique comme le n tre on doit aussi pouvoir dire qu il existe une loi qui autorise l avortement pouvoir parler du res pect de l homosexualit etc Quelles sont les autres craintes voqu es par les parents propos de ces animations Plus g n ralement n y a t il pas une part de fantasme au sujet de l ducation sexuelle Mich le Demeuse Une des craintes qui peut revenir est que l on initie leurs enfants une vie intime qui serait contraire leurs valeurs Le but n est pourtant pas de les initier mais de les informer avec des mots simples sur la contraception sur le respect de l autre et de les informer au d part de leurs attentes Nous n allons jamais au del de ce qu ils demandent pour ne pas cr er chez eux une g ne justement voire des peurs Mich le Il y a un fantasme complet sur ce Keyaert Effectivement genre d animations Il faut arr ter de penser qu on fait de l ducation sur
62. ent punissable l incitation indirecte la commission d infractions terro ristes Cette disposition est l exemple type d un texte flou impr cis et vio lant d s lors le principe de l galit le texte contient une accumulation d l ments constitutifs vagues en vertu desquels le juge devra sp culer sur ce qui s est pass dans la t te du pr venu mais aussi dans la t te de tous les membres du public en g n ral Tout d abord s agissant d une pro vocation indirecte en d autres termes d un message qui ne dit pas clairement que des d lits terroristes doivent tre commis le juge devra sp culer sur toutes les lectures pos sibles du contenu du message sur le sens des mots et sur les arri re pen s es des uns et des autres Il devra en quelque sorte partir la d cou verte du contenu voil du message transmis qui est lui m me suscep tible d interpr tation Un message pourrait d s lors tomber sous le coup de cette d finition en fonction Li LE 3 i TE FL E F TEMBRE 2006 PREMI RE DITION N 9563 www liberation fr Aee Futurs Dage Libres ensemble Puf L affaire du sabotage de Tarnac a tourn la confusion d enqu teurs un peu press s de d nicher le cou pable id al Pour 2 Arr t puis quelles le ons rel ch dans l enqu te sur les sabotages SNCF Benjamin Rosoux picier Tarnac raconte son interpellation
63. er europ en et de transformer les la ques en gla ons Ce qui ne d plairait pas Beno t XVI qui en 2007 s est pro nonc pour l adh sion de la Turquie afin de respiritualiser en commun une Europe par trop la ciste Votre constat est amer Quelle action sugg rez vous La Charte des droits de l homme est une uvre humaine et partant fragile Le sacr lui est d essence divine et donc intangible Il serait judicieux que les la ques sacralisent leur libert de pens e et refusent les concessions alt rant les acquis de si cles de lutte Qu ils deviennent les agents d termin s d un dialogue franc non pollu par l lecto ralisme avec les nombreux croyants qui souhaitent d gager leur foi des enfermements de l excessif et s ouvrir la pluralit des convictions humaines En effet le religieux peut tre la dyna mique d une thique exceptionnelle Telle celle d un Saladin d un Jean XXIII d un Gandhi Votre recette d un avenir heureux Que les g n reux de chaque courant se donnent la main apr s avoir calm leurs excessifs Caroline L na Becker L glise de France pr f re le divorce au mariage pour tous D cha n e contre le mariage homo la hi rarchie catholique tricolore m ne sans doute l son dernier grand combat Sans trop de subtilit s et avec un sens minimal des r alit s La gu rilla parlementaire qui a affe
64. er une plaquette sur l histoire des fabriques d glise depuis l occupa tion fran aise Quatre vingts pages pour une question touffue pleine de textes l gislatifs ou r glementaires d arr ts des tribunaux cela ne permet qu un survol mais bien int ressant P Wynants y montre au fond une facette du conflit fondamental qui a oppos lib raux et catholiques tout le XIX si cle On y voit par exemple le combat des la ques pour emp cher une chose qui semble tonnante aujourd hui mais qui aurait pu r ussir au d tour d un texte napol onien le monde catholique a au fond tent d emp cher les pouvoirs publics d organiser l assistance publique avec les crit res que l on devine en essayant au moins que les fabriques soient aussi l gitimes dans ce r le Des tentatives plus timides ont galement exist pour le financement de l enseignement par cet interm diaire 1 Paul Wynants Les pouvoirs publics et les fabriques d glise en Belgique Aper u historique cahier n 16 du CHIREL Brabant wallon Wavre 2012 10 euros hors frais de port A retenir Page 12 et suivantes vras a passe L ducation affective et sexuelle l cole fait d sormais partie du d cret Missions Les enjeux en termes de sant publique mais aussi d volution positive de la soci t sont immenses Page 40 Blanchard cumulard D fendre des prin cipes et en servir d autres c est u
65. esses adolescentes le sexting sur les r seaux sociaux et le cyberharc lement plut t d ordre sexuel sur le style vestimentaire ou les propos tenus L acc s plus ais la pornographie via Internet peut favoriser l adoption par les jeunes de valeurs et de normes tronqu es de ce qu est une relation sexuelle Un climat d hypersexualisation est fr quemment relat par les travailleurs de terrain Le d fi de la comp tence L obligation scolaire jusqu 18 ans fait de l cole le lieu id al pour assurer l acc s l vras pour tous les jeunes Avant la modification du d cret en juin 2012 les jeunes de l enseignement g n ral avaient plus de chance de b n ficier de cette vras l cole que ceux des autres types d enseignement Les jeunes de l enseignement professionnel taient les plus d favoris s dans ce domaine alors que ce sont eux qui ont les cours de biologie les plus r duits Cela suppose que l cole soit un lieu de vie ouvert et tol rant aux questions affectives et sexuelles Gr ce l institutionnalisation de l vras ils vont tous d sormais b n ficier de ces cours animations dans la F d ration Wallonie Bruxelles La l gitimation de l vras l cole tant acquise la mise en uvre de ces cours animations en milieu sco laire devrait d buter dans les plus brefs d lais Cette ducation quelle forme pren dra t elle Un cours une animation
66. essin e exp rimentale belge au festi val d Angoul me Elle re oit simultan ment le prix de la Haute cole d Angoul me pour l ensemble de son uvre ce qui donnera lieu une importante exposition solo au Centre national de la bande dessin e d Angoul me Elle y exposera notamment son projet Les Hommes Loups sorte de r cit prot iforme publi aux ditions Fremok Voyage au c ur de l vras Le CLAV vient de r aliser un reportage sur l vras coproduit par le Centre d Action La que Un repor tage qui veut approcher la r alit du terrain Son inscription dans le d cret Missions a t elle chang quelque chose Comment les professeurs les anima teurs sp cialis s et surtout les enfants vivent ils cette mati re un peu particuli re L quipe du CLAV est all e la rencontre des animateurs des professionnels pratiquant l vras Une animatrice confie On se rend compte maintenant que les l ves qui ont t vus r guli rement dans les classes de primaire pour des animations vras parlent plus facilement sont plus aise par rap port la sexualit Avant la premi re animation se pas sait au mieux en 6 primaire Quand quelqu un venait leur parler de sexualit ils taient dans un tat d excita tion et effectivement c tait assez trash cet ge la on dit plus facilement cul que amour Un autre ani mateur explique que pour mot une bonne vras c est qu
67. eur aux coles dans lesquelles les l ves sont impliqu s au premier chef dans des changes nourris par leurs interrogations et r flexions ceci dans un contexte sans valua tion ni acquisition de comp tences Les CPF n ont cependant pas le personnel n cessaire pour assu rer toutes les animations De plus les CPF ont d autres activit s qui dans l int r t de tous les usagers ne peuvent tre r duites Une solution serait alors d avoir disposition un personnel sp cialement form qui pourrait assurer ces animations avec un membre de CPF selon disponibi lit gnent l importance de disposer de Les recommandations souli deux animateurs par groupe de 15 l ves Cette r serve d animateurs en vras pourrait tre constitu e partir des profils suivants tu diants en psychop dagogie tout le secteur param dical PMS PSE en milieu scolaire compris assistants sociaux psychologues dipl m s en services aux personnes Dimension transversale La formation sp cifique pourrait prendre place soit dans le secteur universitaire via le Master en genre r cemment mis en place par exemple sous l gide de l IEFH soit dans les hautes coles et dans l ensei gnement de promotion sociale Un organe de coordination centralisant les informations sur l vras pour rait servir de passerelle entre les deux minist res de tutelle il pour rait aussi transmettre les informa tions r
68. eux de traiter ces sujets d s l cole maternelle Les th mes abord s concernent les sensations j aime j aime pas le res pect de l autre et de soi le droit de dire les sentiments les diff rences gar on fille Les outils utilis s sont des photos langages des objets divers toucher go ter regarder des musiques cou ter le tout permettant de dire j aime j aime pas et je n ai pas le m me avis que toi Les animatrices en ducation sexuelle et affective viennent souvent des centres de planning familiaux o existent des formations sp cifiques ce travail avec les tout petits Aucune impasse n est faite sur le sexuel le porno la reproduction partir de questions que posent spontan ment les enfants On est plus au temps des cigognes et des choux mais l poque du porno et de la marchandisation du sexe il reste imp ratif d aider les enfants construire harmonieusement leur personnalit sexu e pour devenir des adultes libres et panouis dans leur sexualit Rendre l Evras sexy Dossier Apprendre le sexe l cole L histoire de l vras en F d ration Wallonie Bruxelles d montre que seule une politique r solument volontariste pourra faire changer les choses et les mentalit s Pour que les effets de cette politique soient v cus comme une avanc e et non comme une contrainte le concours motiv de tous les acteurs de l vras est n cessaire cent
69. ieux C est un pays tr s tradition naliste o le r le de l glise demeure important Du coup comme souvent cela cr e une dissidence magnifique chez les artistes On voit des positions plus virulentes plus transgressives en talie qu en France par exemple C est ce qui m int resse chez tous ces auteurs quand ils s emparent d un probl me ils y vont fond Myriam toujours elle explos e dans le ciel revient sur terre pour dire ses pieux parents qu ils se sont tromp s et que Dieu n existe pas Elle en profite pour expliquer sa m re qui semble l ignorer ce qu est une fellation On comprend mieux pourquoi l Asso ciation belgo palestinienne a pr f r d cliner la proposition de partenariat pour la cr ation de ce spectacle Un formidable vivier de textes forts Pietro Pizzuti Culture 72 D La Maison de Ra mallah du 5 au 30 mars 20h30 19h30 les mercredis re l che les dimanches et lundis Rencontre avec l quipe apr s la repr sentation du 6 mars Th tre de Poche 1a chemin du Gymnase 1000 Bruxelles Bois de la Cambre Infos www poche be Imb cillit universelle Fait assez rare pour qu il soit sou lign La Maison de Ramallah est une coproduction entre le Rideau de Bruxelles nomade depuis 2011 et contraint de se faire h berger par des th tres amis et le Th tre de Poche C est la rencontre entre lhu manisme du Rideau et l
70. ile ou tablette Pour quels r sultats Une concurrence accrue o la quantit s est substitu e la qualit Le lectorat en sort il mieux inform Non mille fois non Ce qui nous menace ce n est pas l exc s d in formation mais l exc s d insignifiance l est pourtant possible de refonder une presse post Internet affirment les auteurs du manifeste qui sugg rent pour cela de s appuyer sur quatre piliers Premi rement le temps En vitant la course au scoop qui n est plus rentable dans un monde o le gratuit domine o chaque nouvelle information chasse Culture 1 Le num ro 21 de XXI en librairie mis en ligne le 10 janvier 2015 sur www revue21 fr 16 La presse dans son si cle XXI la pr c dente aussi pertinente soit elle la presse du XXI si cle doit explorer d autres rythmes et r apprendre sur prendre tonner les lecteurs Deuxi mement le terrain Alors que les r dac tions pressent les r dacteurs unit s de production derri re les crans imper sonnels des newsrooms surcharg es de nouvelles technologies les auteurs du manifeste rappellent les fondamentaux du m tier Le journaliste est celui qui va o le lecteur ne peut pas aller il doit donner vie et chair ce qui n existe pas dans l essoreuse m diatique Troisi mement l image Plusieurs milliards de clich s sont disponibles en ligne mais mille images en vrac n
71. l utilisation d un ratio erron le multiplicateur budg taire qui pr cis ment relie volution du d ficit public et vo lution de la croissance conomique Selon les deux conomistes l effet r cessif des mesures de r duction des d ficits budg taires pourrait tre jusqu trois fois plus important que pr vu Quel cr dit faut il accorder cet tonnant constat Peut on en attendre un changement de cap de la part des dirigeants europ ens qui comme le dit Paul Krugman prix Nobel d conomie 2008 ont cr des souffrances dignes de la crise de 1929 dans les pays endett s L opi nion de Pierre Guillaume M on Quel r le le FMI a t il exactement jou dans la mise en uvre des poli tiques d aust rit en Europe Le FMI a t cr en 1944 par la communaut internationale dans le Par Jean Sloover Chroniqueur cadre des accords de Bretton Woods avec pour objectif de garantir la sta bilit du syst me mon taire interna tional Le syst me de Bretton Woods ayant t abandonn en 1976 le FMI a continu consentir des pr ts aux pays en difficult s du point de vue de la gestion de leurs finances publiques ce titre avec la Banque centrale europ enne et la Commis sion europ enne il fait aujourd hui partie de la Tro ka charg e d aider certains tats membres comme la Gr ce ou le Portugal surmonter leur endettement excessif Les pr ts que le FMI accor
72. me le FMI l Union europ enne et l OCDE Avec le recul ils ont pu comparer ex post les pr visions avec la croissance effectivement observ e Ce faisant ils ont d couvert que plus ces institu tions avaient anticip des ajustements s v res plus elles avaient eu tendance surestimer la croissance Test e de multiples fa ons la relation n gative ainsi mise en vidence est robuste Elle signifie que les institutions concern es ont sous estim l impact r cessif des r formes budg taires et ce d autant plus que ces r formes taient radi cales En d autres mots les pr visions de ces institutions ont t plus opti mistes que la r alit elles ont comme disent les conomistes sous estim la valeur des multiplicateurs budg taires Toutes les institutions sem blent avoir t sujettes au m me biais m me si celui du FMI semble avoir t un peu plus marqu Pour ceux dont elles affectent les revenus les politiques d aust rit sont source de souffrances sociales Peut on dire alors que l utilisation de multiplicateurs erron s a pu d s lors aggraver cette souffrance supposer un que les pr visions aient effectivement influenc les d cideurs et deux que les insti tutions aient sous estim certains multiplicateurs comme le soutien nent Blanchard et Leigh alors les co ts des ajustements budg taires en termes de croissance et de ch mage ont pu tre sous estim s eux au
73. ment tous les sp cialistes en doutent La dotation de la reine Fabiola mane d une loi Aucun contr le n a jamais t exerc jusqu ce jour Quant la sid rurgie wallonne cela fait des dizaines d ann es qu a d but la chro nique de sa mort annonc e Mais qui chez les politiques aurait os proposer une r forme drastique de l conomie passant par les fermetures anticip es accompagn es d un immense recyclage des formations et exploitations des nouvelles technologies d velopper Et enfin qui parle des milliards d argent sale qui dorment dans les paradis fiscaux dont l vasion a t orchestr e par le monde financier celui l m me qui a tout fait rater sur le plan plan taire Il existe comme une chape de plomb qui emp che l clatement au grand jour des vrais scandales n s de l argent Parce que comprendre la criminalit finan ci re demande un r el effort et la combattre des moyens aujourd hui inexistant Parce que le monde finan cier a peur aussi de ce combat dans lequel il se sent impliqu comme cible potentielle car il n y a pas d entre prise pirate florissante sans l aide de banques et de conseillers complices Ce n est pas en aggravant les taxes que nous sortirons de la crise Pour quoi ne pas assainir m me contre leur gr les professionnels de la finance et miser sur la saisie de l ar gent blanchi Et si nous laissions tomber les int r ts motio
74. musulman ont amen une fois encore Jacques Rifflet vou loir servir l information du public en r digeant L islam dans tous ses tats de Mahomet aux Printemps arabes Espace de Libert s a donc rencontr ce docteur en Droit et dipl m en Sciences politiques de l Universit libre de Bruxelles Ce nouvel ouvrage d voile une analyse approfondie de la situation en terres islamiques Tout comme le pr c dent livre de Jacques Rifflet Les Mondes du sacr il s agit de la somme d une vie de voyages d enseignement de recherches et de rencontres Espace de Libert s Votre livre ne risque t il pas d tre rapidement d pass par la dynamique mouvante du terrain musulman Jacques Rifflet Ce fut mon souci constant d viter le d rapage vers l v nementiel C est pourquoi j ai veill organiser le livre en deux par ties D abord l histoire de l islam des origines nos jours Apr s un expos des piliers de la foi je suis remont la gen se des conflits du Proche et du Moyen Orient afin d accompagner le lecteur dans son appr hension des d ci sions v nements et affrontements successifs permettant de comprendre l origine des situations actuelles sou vent devenues conflictuelles et inex tricables Tout en se souvenant que Propos recueillis par Pierre Schonbrodt Journaliste vid aste CAL l islam fut durant sept si cles un phare de culture et de tol rance en un temps o n
75. n vitablement tre trait es avec leur aide Il est vraiment urgent d introduire l ducation la vie affective et sexuelle l cole pour vi ter des drames et des souffrances essentiel lement dus ligno rance des adolescents Lorsque ces jeunes filles se font avorter c est seules qu elles prennent conscience de la gravit de la situation elles ne peuvent que rare ment partager leur souffrance Il s agit souvent d un one shot comme elles disent une rencontre d un soir ou d une relation incestueuse Elles rentrent alors dans mon bureau pour se confier et commence alors le long chemin de la r flexion et sur tout du doute Et les gar ons viennent ils vous voir Non Ils posent des questions uni quement en classe lorsque le sujet est abord C est d ailleurs gr ce ces discussions qu on se rend compte de la grande place qu oc cupe la pornographie dans l veil sexuel des gar ons Il y a l claire ment un vide et ils manquent le ren dez vous d une relation amoureuse qui se d roulerait dans de bonnes conditions Actuellement il faut qu un probl me se pose pour que des questions soient enfin abord es rien n est pr vu pour viter que ces pro bl mes n mergent On dit ce qu ils ne peuvent pas dire ou faire mais on ne clarifie pas le sujet des rela tions affectives et sexuelles Dans ces conditions le respect de l autre n existe pas ou trop peu
76. n m tier Mais force de voir des pontes du FMI th oriser l inverse de ce qu ils pratiquent y a t il encore un pilote dans l avion de la crise conomique Page 47 Divorce la fran aise Patrice Les trohan nous livre une analyse sans fard du r le de l glise catholique dans l opposition la loi fran aise sur le mariage pour tous Vous avez dit s paration Page 51 L Inde en demi teinte Le miracle cono mique indien serait il une fa ade La r alit r v le une soci t clat e entre injustices sociales et miso gynie institutionnalis e Page 59 Gare aux gorilles En voulant mus cler la lutte contre le terrorisme les gros bras de la S ret ouvrent la porte des amalgames pr judiciables la libert d expression la plus l mentaire Page 64 Le hashtag qui tue Twitter et Facebook sont des canaux ais s conqu rir pour les racistes de tout bord Avec des effets collat raux parfois amplifi s de fa on inqui tante Page 67 Cherchez l erreur Quand un chercheur en enseignement margeant au r seau libre prend la d fense de l cole publique Espace de Libert s veut en savoir davantage Et cela en vaut la peine Page 75 Les plumes se dressent Un collectif de jour nalistes se l ve pour annoncer la bonne nouvelle un autre journalisme est possible Info ou intox Int r ts motionnels Plusieurs vedettes se partagent chaque jour les honneurs de la presse et la
77. nclues dans les missions de l cole Ce n est pas rien De plus une circulaire t envoy e tous les chefs d ta blissements quel que soit le r seau pour les inciter mettre sur pied ce genre d animation Ce n est pas une obligation ceci dit mais on revient de loin Jusqu il y a peu on conseillait seulement l ducation sexuelle l cole Beaucoup d l ves ne recevalent aucune information C est un norme pas en avant Espace de Libert s L amour qu est ce que cela repr sente pour vous In s C est des sentiments qu on prouve l un envers l autre et qu on manifeste par des petits gestes Et apr s on arrive ne plus se passer l un de l autre C est a pour moi l amour rire a vous fait rire C est int ressant depuis que l on parle de a tout le monde rigole Pourquoi vous rigolez Fouad C est normal Parce qu on n a q jamais l occasion d en parler et comme c est les seules fois C est la premi re fois que vous parlez de ce sujet Non on l a d j abord avec le prof J p de morale ou avec des amis Mais bon dans la classe ce ne sont pas P tous des amis Et quand on parle d amour on n aime pas forc ment que tout le monde entende On n est pas habitu Dounia Je n ai pas sp cialement envie d avoir un rapport sexuel avant le mariage parce que je pr f re me pr server pour mon mari et d c
78. ne Pie XII a d cid ment la cote depuis que Beno t XVI s emploie le faire b atifier Longtemps accus d avoir gard le silence pendant la Shoah le bon pape nous revient dans une immacul e omission Combattant sa l gende noire l glise catholique a toujours affirm que Pie XII avait contribu aider au contraire les juifs cach s dans des institutions religieuses et avait gard le silence pour les prot ger On attend toujours les preuves map Droit de suite Fabriques d glises le pire est venir Par Patrice Dartevelle Administrateur du CAL Les fabriques d glise ont longtemps v cu tr s discr tement vrai dire il ne s y passait pas grand chose Mais aujourd hui le poids financier qu elles repr sentent en totale dispropor tion avec la fr quentation du culte pr occupe au moins les responsables sp cialement les gestionnaires des communes Le probl me est en principe mat riel mais son importance pour l glise est essentiel et depuis longtemps la question de la propri t des glises occupe la moiti de l dit de Milan en 312 Logiquement les tudes et r flexions se multiplient de tous c t s Caroline S gesser et Vincent de Coorebyter par exemple ont tudi ces questions C t catholique l historien Paul Wynants professeur aux Facult s Notre Dame de la Paix mais tout aussi bien membre du comit scientifique du Centre d archives communistes en Belgique vient de publi
79. nnels l gard des Depardieu et autres pour nous concentrer sur la poursuite des vrais bandits Coup de pholie Le temps est un bien de consommation Deux secondes Une m re r clame un micro espace temps son enfant hyperactiv Deux secondes Une amante blas e murmure son compagnon de som mier empress Deux secondes L employ r torque son patron enfl dans un 3 pi ces Clich s Le temps et le temps de le prendre sont des l ments anciens de la com pr hension d un monde d une soci t d une ville d une vie Cependant Ai n s est fait happer par Chronos bas les cycles l infini et la confiance en un sens unique et horizontal Bien venue la verticalit l ultra pr sent l hypermodernisme Notre rapport au temps induit par la vitesse peut tre n de lindus trialisation du capitalisme de la mon dialisation et autres coll gues trouve un cho dans nos environnements sociocon nect s C est prouv deux secondeseton change on est autre chose on est ailleurs Le Dr Ramesh Sitaraman vient d iden tifier qu une mont e de col re s installe dans le corps d un humain apr s deux secondes d attente devant Internet Dans des univers num riques mais pas seulement o le divertissement Par Milady Renoir Ecrivaine la sociabilit l acc s l information et l Autre reposent sur le trium virus vilesse instant gratification la r
80. nombre gigantesque de m dias pr sents dans la ville pour l autre festival Confirmation aupr s de la compagnie fran aise C est pas du jeu Qui n est pas encore enti rement rentr e dans les frais de ses pr c dentes exp riences avignonnaises M me si elle estime que le jeu en vaut la chandelle Cela nous co te de 12 13 000 euros de venir Avignon Et m me si nous sommes encore l g rement d ficitaires sur l dition 2011 notre pr sence au Off nous a valu la signature d une vingtaine de dates aux quatre coins du pays explique L onard Prain com dien de 22 ans et fondateur de la compagnie Le co t moyen est de 30 000 euros par compagnie et la Consonaute fr moyenne des recettes s l ve 15 000 euros reprend Le Corff Mais pour autant nous ne sollicitons ni sponsors ni soutiens financiers d aucune autre sorte M me son de cloche du c t des Machins Avec un credo sup pl mentaire viter toute r cup ra tion Ce serait un aveu de d faite Gros sel petit budget Et c est bien ce qui a failli arriver au Prix Gros Sel variante pic e des prix litt raires Rossel Apr s avoir fait conna tre des plumes de l envergure de celles de Nicolas Ancion pour Le po te fait sa pub en 2006 ces derniers sont reconnus par la Communaut fran aise en 2008 et palpent un subside Modeste certes 1000 euros leur faire craindre de perdre leur R sul
81. ns le cadre du Festival Off doit nous fournir une fiche technique d taill e comme pour n im porte quelle production Et tout cela fait l objet de contrats tr s s rieux Comme je dis toujours La d rision est une chose qui se pr pare s rieusement Certaines de nos pi ces accueillent des centaines de spectateurs cela ne s im provise pas Le off d Avignon grandit donc ann e apr s ann e Avec un risque la cl se faire off icialiser Et bien que l actuel codirecteur du Fes tival d Avignon Vincent Baudriller aille jusqu rejeter la notion de in pour son v nement consid rant qu il y a d un c t LE festival d Avi gnon et de l autre le Off ce dernier tend pourtant rentrer dans le rang lentement mais s rement Car m me s il est autofinanc en tr s grande partie il b n ficie d un subside publi citaire d un million d euros nous de faire en sorte que les productions dispo sant de moins de moyens puissent aussi exister Le pied du commerce travers la porte de la cr ation la plus libre pos sible Non car ce budget repr sente une part minimale de nos besoins r agit Le Corff Par ailleurs nous n imposons par exemple aucune direc tion artistique Et nous savons bien que monter un spectacle au Off d Avi gnon n est pas directement rentable Nous offrons surtout une vitrine aux compagnies elles de profiter intel ligemment du
82. ompr hension du monde l universit o libre examen et libre parole s amalgament trop souvent I peut activer la r sistance la recherche appliqu e au service du priv et des dirigeants qui aiment faire croire que la science r glera tous les probl mes de la soci t Quel fantasme Le web peut heureuse ment ouvrir la porte la recherche fondamentale en connexion avec une masse d individus qui ne sont pas d biles mais curieux avides de compr hension et perfectibles non Il le peut Mais qui le veut 64 1 Aspirant du FRS FNRS en sciences politiques et sociales au centre de re cherche Spiral au sein du d parte ment de Science politique de la facult de Droit l Universit de Li ge Membre fondateur du r seau belge Pour les sciences et technologies en soci t STS 2 HUnBonJuif un concours de blagues antis mites d rape sur Twitter mis en ligne le 14 octobre 2012 sur www lemonde fr Twitter et la libert d expression Le r seau social Twitter a r cemment d fray la chronique Quelques discussions y ont pris un tour ouvertement raciste voire parfois antis mite et n gationniste Le d rapage a t tel que fin jan vier dernier le tribunal de grande instance de Paris a condamn le r seau social divulguer l identit des internautes coupables de tels propos Le probl me a donc pris un tour juridique plus fondamen talement toutefoi
83. ons qui sent le soufre Le soufre Bigre Dossier Apprendre le sexe l cole Les ravages de l ignorance Christine Mironczyk est m diatrice scolaire depuis 20 ans Nombreuses sont les m diations li es la vie sexuelle et affective en raison d un vide d information sid ral sur le sujet Nous sommes en pleine libert sexuelle non contr l e et non r fl chie estime t elle Elle confirme que oui la th matique de l ducation la vie affective et sexuelle s invite r guli rement et depuis longtemps dans son travail Tout au long de ces ann es c est l ge des l ves en demande d informations qui a beaucoup chang Ils sont de plus en plus jeunes venir parler de leurs soucis en mati re de sexualit Ce sont surtout des jeunes filles qui la fois ne re oivent aucune information de leurs parents et souffrent en raison de traditions culturelles et religieuses pesantes D s lors la m diatrice est peut tre la seule personne qui elles peuvent poser les questions les plus na ves qui soient Quelles informations recherchent elles Il faut savoir que certaines l ves arri vent en troisi me ann e secondaire sans avoir jamais eu la moindre ani mation autour de l vras Je pense aux primo arrivants ou aux adoles cents issus de l enseignement diff renci Les jeunes filles veulent avoir des informations sur leurs r gles et sur les relations sexuelles
84. or cement de sa visibilit aucun moment le staff de Twit ter n a jug utile de rectifier le tir Ils auraient pu bloquer le mot cl pour viter tout ph nom ne d em ballement Ils auraient pu choisir de le faire dispara tre de la page d ac cueil ou par exemple adresser un avertissement aux utilisateurs Les conditions d utilisation du service vacuent toute vell it d ing rence UEJF Derri re la question des tweets antis mites se joue une confrontation entre deux mod les juridiques et deux conceptions de la li bert d expression de la part du r seau social on peut y lire que You are what you tweet Autrement dit le r seau social se d fend de proposer autre chose qu une interface et laisse aux uti lisateurs l enti re responsabilit de leurs propos J accuse En France certaines associations ont pourtant estim que Twitter aurait d r agir et que le r seau social par son abstention r pri mer ces propos portait sa part de responsabilit dans ces d rapages Ainsi l Union des tudiants juifs de France UEJF et J accuse action internationale pour la jus tice AIPJ soutenues par plu sieurs associations de lutte contre le Ka L Humour de Droite NU irdedroite Libres ensemble racisme ont d pos une plainte en r f r devant le tribunal de grande instance de Paris Twitter a t condamn sous astreinte le 24 jan vier dernier
85. orts Nord Sud 4 Georges Viga rello Histoire du viol XVE et XX si cle Paris di tions du Seuil 2000 384 p coll Points Histoire 52 Gamdrup Une jeune Dalit intouchable rien esp rer de 4 Lire ce sujet le rapport Alleged Perpetrators Sto ries of Impunity in Jammu and Kashmir sur www atimes com 5 Shame Delhi Police Allows Rape tait lun des slogans des manifestations de d cembre dernier lavenir ce niveau de l chelle social La faiblesse et l inf riorit des victimes qui au del du rapport entre les sexes peuvent s exprimer sur des bases sociales et de caste de culture et de religion favorisent l impunit des violeurs et discr ditent la victime et sa plainte au point que des soup ons soient par fois injustement mis sur sa moralit et sur son consentement pr sum Ce climat d impunit se v rifie ga lement la lecture des t moignages sur les exactions commises par les forces de s curit notamment dans les r gions conflictuelles du Chhat tisgarh ou du Cachemire et plus globalement dans les postes de police travers le pays Le recours la violence notamment sexuelle pour atteindre la femme adverse celle de l autre camp responsable d atteinte l ordre au sentiment national ou la souverainet de l tat y est justifi et l gitim Dans la plus grande d mocratie du mon
86. os b chers br laient les scientifiques h r tiques Cette pre mi re partie constitue le fondamental de l islam savoir le structurel de son sacr et les profondes cicatrices de son histoire Comme dans Les mondes du sacr j ai associ les terrains religieux et politique lesquels mes yeux ne peuvent s expliquer l un sans l autre Il serait judicieux que les la ques sacralisent leur libert de pens e et refu sent les concessions alt rant les acquis de si cles de lutte Je passe ensuite l explication et lin terpr tation des diff rents Printemps arabes leur d clenchement les volon t s de changement qu ils expriment et les volutions en cours ou futures Sy joint une analyse des incidences sur les AFP Fethi Belaid 1 SRE ES MT LL sus iih pi ial Sl 3 ig il 336 ul g 385 8 Au premier rang des manifestants Tunis Basma Khalfaour Belaid veuve de Chokri Belaid qui vient d tre assassin sph res d influence russe et occiden tale agents ext rieurs essentiels Cet agencement de l ouvrage en fait donc une source de r f rences durables Certainement Je consid re en effet la tourmente actuelle du Printemps arabe comme une cons quence pr visible de l histoire et des fondements dogmatiques de l islam tudi s dans la premi re partie Des pans entiers de connaissances jusque l opaques clairent d s lors le lecteur et lui per mettent
87. ouche pas au droit des parents d clairer et conseiller leurs enfants d exercer envers eux leurs fonctions naturelles d ducateurs de les orienter dans une direction conforme leurs propres convictions religieuses ou philosophiques Quoi qu il en soit l interpr tation stricto sensu de ces droits constitu tionnels vestiges de la guerre sco laire ne devrait plus peser outre mesure dans la balance En effet l t dernier l vras a t non pas inscrite dans les programmes sco laires mais bien officiellement ins r e dans les missions de l cole En juillet 2012 la ministre Marie Dominique Simonet cdH a intro duit et fait voter plusieurs modifica tions au d cret Missions de juillet 1997 Concr tement sont pr cis es les ann es d tudes les comp tences acqu rir les profils de formation les modes d valuation les objectifs etc Quatre objectifs g n raux sont fix s par le d cret Promouvoir la confiance en soi et le d veloppement de la per sonne de chacun des l ves organiser L exp rience acquise par les centres de planning familial doit rester l une des bases fondamentales de l Evras l appropriation des savoirs pr parer les l ves devenir des citoyens res ponsables capables de contribuer au d veloppement d une soci t d mo cratique solidaire pluraliste ouverte aux autres cultures et enfin assurer tous les l ves les m
88. oujours lui L lection pr sidentielle et les lections l gislatives ne consti tuent pas un blanc seing automatique surtout quand il s agit de l quilibre de nos soci t s Si on comprend bien un r f rendum r clam d ailleurs par divers t nors pas en reste de l UMP aurait t pr f rable Mais si la loi Odieux bien s r de rap peler ici de r cents pro c s de religieux pour p dophilie durable de Dieu est en question un scrutin populaire tient n cessairement du sacril ge Comme en cho Briand le d put radical de gauche Alain Tourret ne l a pas envoy dire aux dirigeants nationaux de nos religions Vous vous les tromp s chaque fois chaque fois que vous avez eu vous pencher sur la soci t Erreur qui s tend peut tre la soci t eccl siale Odieux bien s r de rappeler ici de r cents proc s de religieux pour p dophilie durable p nibles affaires judiciaires qui am nent n anmoins le penser au chapitre homosexualit les hi rarques catholiques gagneraient s rement toffer leur r flexion Comme leur tol rance Et retour plus simplement mon village armoricain Selon des voisins d or dinaire cr dibles le dernier cur en Bretagne on dit le recteur de la commune a t d plac en son temps par son v que son concubinage patent avec une jeune femme faisait tant jaser que ses fid les ne le sur nommaient pl
89. our Ankara il s agit au contraire de faire cohabiter harmo nieusement les valeurs de l islam et de la d mocratie Air connu map Selon De Morgen Alain Winants le patron de la S ret de l tat a adress en janvier un rapport secret sa hi rarchie r v lant que ses ser vices ont longuement mis sous la loupe la Scientologie Sahaja Yoga ou les Fr res musulmans et leurs tentatives d influer sur des hommes politiques dans leurs d cisions Depuis des ann es la S ret avait ainsi un il sur Tony Van Parys CD amp V et Kris Van Dijck N VA pour des contacts avec Sahaja Yoga Hilde Vautmans Open VLD et Johan Demol ex Vlaams Belang pour l glise de scientologie sans oublier le s nateur Rik Torfs CD amp V ou encore la secr taire d tat Mag gie De Block Une pol mique s en est suivi sur le droit des sectes au lobbying et dans la foul e sur le droit de la S ret surveiller celles ci ainsi que les personnes qu elles contactent Puis l affaire a tourn au r glement de comptes d aucuns voyant dans cette fuite dans la presse une volont de nuire au boss de la S ret d tat Alain Winants Un vrai sac de n uds map Le m decin urgentiste bayonnais Nicolas Bonnemaison mis en exa men pour sept cas d euthanasie sur des patients g s a t radi de l Ordre des m decins Motivation Les manquements d ontologiques relev s l encontre du Dr Bonnemai son
90. ouvrir ce que c est avec une seule personne que de d couvrir cela avec plusieurs Parce quand on partage a avec une seule personne on partage plus de choses on apprend plus Bref pour moi c est important apr s le mariage Dossier Apprendre le sexe l cole NO comment Propos recueillis sur le terrain par Pierre Schonbrodt journaliste vid aste CAL aupr s d l ves dans un quartier populaire Youness Avec les potes on en parle Et les parents la famille commencent un peu nous en parler donc voil Cela devient banal Et vous en parlez comment avec les potes a c est priv sourire malicieux Vous employez un langage particulier Oui voil Est ce que c est important de r server du temps l cole pour pouvoir vo quer cette question qui traite la fois de l amour du sexe des relations entre les hommes et les femmes Fouad Ben a d pend des personnes aussi Il y en a s rement qui ne veulent pas en parler Mais moi je dis que c est bien car on s ouvre un peu plus plut t que de rester enferm Samir De plus en plus on entend que le sexe c est quelque chose On entend partout On ressent une mau vaise image du sexe en disant qu il y a plein de trucs genre des sites pornos plein de trucs comme cela Et l on voit des trucs qui ne repr sentent pas vrai ment ce qu est le sexe Drita Le sexe est exprim partout dans les pubs dans les photos les films
91. position initiale de la Commission sans tenir compte des observations importantes faites par les l gislateurs belges C est alors que le gouvernement belge est revenu devant le l gislateur avec un projet de loi qui n est en rien diff rent de celui du texte qui avait initialement t s v rement remis en question mais cette fois ci avec l argument selon lequel il est indis pensable de voter ce texte car c est une d cision cadre europ enne Le pouvoir ex cutif ne semble d s lors ne tenir aucun compte du point de vue exprim par les parlementaires L adoption de cette loi est donc une remise en question de la d mocratie parlementaire et un manque de res pect de l Ex cutif l gard du pou voir l gislatif Respect du principe de l galit Le point cl de cette loi r side dans la disposition qui concerne l incita tion commettre un acte terroriste Rappelons cet gard tout d abord que le Code p nal r prime d j ceux qui provoquent directement des crimes et d lits y compris les crimes et d lits terroristes L article 66 al 4 du Code p nal dispose que le provo cateur direct est punissable comme auteur du d lit cet gard le texte actuel ne rajoute donc rien si ce n est une dose de confusion deux textes tant applicables aux m mes faits L adoption de cette loi est une remise en ques tion de la d mocratie parlementaire Le nouvel article 140 bis rend gale m
92. res de planning PMS PSE pouvoir organisateur chef de l tablissement professeurs et parents Par Sylvie Lausberg Psychanalyse cellule tudes et Strat gie CAL Pour les acteurs de terrain que sont les centres de planning et les ser vices PMS PSE cela ne pose pas de probl me puisque c est leur r le d informer de sensibiliser et d tre l coute des l ves en ce qui touche aux droits reproductifs et sexuels aux questions de sant ainsi que de respect de soi et des autres En revanche pour les pouvoirs organisateurs les chefs d tablisse ments les parents et les professeurs la question s est pos e jusqu ici en termes d interpr tation de l exercice de deux droits la libert d ensei gnement et la libert parentale La libert d enseignement offrait selon certains la facult au chef d tablis sement de refuser que soient abor d es dans son cole des th matiques jug es embarrassantes comme l IVG l homosexualit ou encore la pornographie quant la libert parentale elle tait galement com prise comme donnant aux parents la possibilit de soustraire leurs enfants une information jug e par eux inad quate ou contraire leurs valeurs La mise en exergue de ces deux principes se soutenant et se renfor ant l un l autre a jusqu ici selon nous constitu le frein majeur une g n ralisation de l vras envisag e comme une activit la
93. rienne charg e d tude au Cetri musulmane des bas quartiers de la ville La distance sociale module l chelle de gravit des crimes La mesure de l outrage demeure troi tement li e l appartenance sociale et la qualit des individus Une soci t im galitaire injuste et conflictuelle L ampleur des violences sexuelles en Inde tient pour partie aux traditions socioculturelles Elle renvoie en effet au statut d inf riorit qu occupe la femme dans une soci t in galitaire patriarcale machiste et violente Le viol est ce titre souvent un moyen de domination et de possession des hommes sur les femmes Il repr sente le refus masculin d une auto nomisation de l alter ego f minin et de son accession au statut d in dividu part enti re Une relative tol rance envers ce ph nom ne a cours en Inde accentu e plus encore de existe entre les acteurs concern s lorsqu un rapport puissance Monde 1 En Belgique on d nombrait 11 d nonciations de viol par jour Pr s de la moiti ont fait l objet d un classe ment sans suite Le Soir 4 janvier 2013 2 Coordinatrice d Alternatives Sud 2011 L Inde une modernit contro vers e Louvain la Neuve Paris Cetri Syllepse 3 Situ e Louvain la Neuve le Centre tricontinental Cetri est un centre d tude de docu mentation et d du cation permanente sur le d veloppe ment et les rapp
94. rlement bruxellois sur le fait de savoir s il fallait rendre l vras obli gatoire le seul parti ne pas tre pr sent c tait le cdH Lors de la deuxi me intervention de mes col l gues les membres du cdH taient pr sents mais ils sont partis en cours de d bat L opposition est venue de ce parti Et ce n est pas nouveau Il faut cependant faire une diff rence entre le dogmatisme du Vatican et 28 l attitude des coles catholiques sur le terrain Je connais plein d ensei gnants croyants qui sont 100 avec nous en mati re de pr ven tion et d information Beaucoup d coles catholiques organisent des animations et a depuis tr s long temps aussi D autres plus strictes n en ont jamais fait et n en feront jamais ou se contenteront du mini mum l gal Dans certaines coles il arrive qu on nous dise D accord pour une animation mais interdic tion de parler de l avortement Pour nous c est non Si un l ve pose une question sur l avortement nous devons pouvoir lui r pondre On a aussi eu de grosses difficult s avec les musulmans int gristes dans cer taines coles Pas sp cialement avec les parents mais avec les l ves Il ne faut pas se voiler la face ces diffi cult s existent Mich le Demeuse Depuis que ce projet de d cret est sorti je pense que l opposition l vras s est un peu calm e dans la mesure o ces animations sont aujourd hui i
95. rouv qu un autre mod le de journalisme restait possible Ses concepteurs en font la d monstration dans un manifeste qui plaide pour un journalisme utile Et si la conversion num rique tait un pi ge mortel pour les journaux La question pos e par Laurent Beccaria et Patrick de Saint Exup ry les fon dateurs de la revue XXI est un pav jet dans la marre tourbillonnante du journalisme crit Elle va contre cou rant du mouvement qui plonge depuis quinze ans la presse dans le marasme et la m diocrit Alors que la plupart des diteurs cherchent fr n tiquement s adapter au bouleversement des habitudes de consommation d un lec torat clat face l offre gigantesque d information sur internet souvent gratuite les auteurs du manifeste de XXI plaident pour un instant de r flexion Que l on cherche briser le cercle vicieux plut t qu l alimenter semblent ils nous dire Mort au scoop Percutants ils dressent le bilan de quinze ans d exp rimentation jour nalistique sur le web et en tirent des conclusions lapidaires Les journalistes Par Benoit Feyt Journaliste seraient ainsi devenus des nouveaux Shiva cent bras coinc s en salle de r daction plus que jamais loign s du terrain produisant des contenus de plus en plus diversifi s texte audio et vid o r partis entre les diff rents canaux de dif fusion papier site web version digitale pour mob
96. s ce sont deux diff rentes de la libert d expression qui conceptions profond ment s opposent ici Twitter pour les nuls Twitter permet aux utilisateurs d changer sous leur vrai nom ou sous un pseudonyme des messages tr s courts 140 caract res Ces messages peuvent tre li s entre eux par ce que l on appelle un hashtag c est dire par un mot lien qui est pr c d du sigle Ce syst me per met de cr er des fils de discussions qui regroupent sous la m me ti quette tous les tweets publi s par les utilisateurs Lorsque beaucoup de messages partagent le m me mot cl on peut alors parler d une tendance trend Ces tendances sont importantes dans le fonctionnement de Twitter car elles cr ent des dyna Par Fran ois Thoreau Chercheur miques qui s auto alimentent plus un mot cl est populaire plus il est visible plus il suscite des r actions qui viennent renforcer la tendance Par exemple en octobre 2012 c est le mot cl UnBonJuif qui a contribu populariser un douteux concours de blagues sur les Juifs Ce hashtag apparaissait parmi les tendances du moment ce titre il tait mis en exergue et apparaissait automatiquement sur la page d ac cueil du r seau social Les visiteurs taient donc expos s ce concours de mauvais go t et ceux qui fai saient usage de ce mot cl m me pour le critiquer m me pour le d noncer participaient d un renf
97. s politiques wallons ceux l m mes qui lui ont remis les cl s de l usine les mittalophobes en langage guignol Qu advient il du Zwarte Piet Rien Fin des repr sentations et tr ve de plaisanteries La crise conomique et financi re fait perdre les p dales au monde d mo cratique ou non l n est de jour sans lamentations l argent manque les budgets se r duisent l cart entre les couches sociales s accro t Alors sui vant une technique tribale ancienne il faut trouver des boucs missaires Pauvre Depardieu sans jeu de mots Voici l itin raire d un gamin tra vailleur et dou aux origines des plus modestes qui a su jouer d un double talent celui de com dien et d homme d affaires pour construire une for tune Trop tax en France estime t il il choisit une voie moins impos e et en toute l galit s expatrie quelques centaines de m tres de la France qui se sent trahie En Belgique En Europe donc S en suivent des insultes de la part de ceux qui n ont jamais pay le milli me des imp ts que G g a r gl son pays et qui oublient que ses soci t s dans le domaine du vin de la nourriture et du cin ma conti nuent g n rer des profits taxables en France et aussi pas mal d emplois La reine Fabiola image d une d solation Sa d cision de cr er une fondation dans les conditions qu on conna t mal Chronique 10 inspir e en ces temps de crise
98. s et vieux Coup de projecteur sur l interg n rationnel Monde La Birmanie est elle devenue une d mo cratie avec la lib ration de Aung San Suu Kyi Ou faut il nuancer La situation au Mali est elle le r sultat de 5 000 ans de g opolitique Libres ensemble Alternatives l emprisonnement et libert conditionnelle le point Extension de la loi Euthanasie un d bat qui fait d bat Droit au logement un dossier sans toit ni loi Culture Sugar Man du flop am ricain la r surrection sud africaine Dans le prolongement de la campagne m immediat org b Ta 2 immediato Vient de para tre dans la collection Libert j cris Fon nom Le livre Tangible le monde du joumalisme est peupl d objets stylo camet d adresses pigeon voyageur satellite ciseaux logiciels rotatives et open space lls sont model s par les usages tout autant qu ils fa onnent des routines Au travers d histoires concr tes de la produc tion de l information ce livre donne voir la mat rialit d un m tier qui se renouvelle balbutie se r invente Les auteures Vinciane Colson Juliette De Maeyer et Florence Le Cam sont membres du Centre de recherche en information et communication ReSIC de l Universit libre de Bruxelles Elles sont toutes les trois enseignantes et chercheures sp cialis es dans l analyse du journalisme des producteurs d information et des
99. sonaute fr La fin du gigantisme culturel poser le m me nombre de produits qu une grande surface ou qu un site de vente par correspondance ont mis leurs stocks en commun Et quand un client de l une d entre elles commande plusieurs ouvrages ses livres provien nent de plusieurs magasins Mais lui sont livr s en une fois dans l enseigne de son choix end ans les 24 heures Mon combat tant comme individu que comme commer ant consiste interpel ler les acheteurs ou les simples curieux soutient Renny Aupetit propri taire de la libraire Le Comptoir des Mots Paris la base de l id e Je leur demande souvent Pr f rez vous du conseil personnalis ou des algorithmes informatiques Vous voulez parler des libraires ou des magasiniers Je ne dis pas que je vais concurrencer Ama zon ou la Fnac sur le terrain des produits de masse Mais pour les choses un rien plus sp cialis es le magasin de proxi mit a encore une belle carte jouer Et si l avenir du commerce re passait par le magasin En voil un concept r volutionnaire Existerait Il un autre journalisme Si lon en croit les dogmes conomiques en vigueur un magazine trimestriel de 200 pages sans publicit vendu uniquement en librairie au prix r barbatif de 15 50 euros n aurait aucune chance de survie face la concurrence d internet Pourtant cinq ans apr s son lancement la revue XXI a largement p
100. ssi lors de la d finition des pro grammes d ajustement Les auteurs de l article consid rent que l impact de l aust rit serait jusqu trois fois plus important que pr vu Cet ordre de grandeur est il plausible Il est difficile de donner une r ponse chiffr e surtout que dans les mod les utilis s pour former les pr visions tudi es par Blanchard et Leigh les multiplicateurs sont implicites et r sultent de mod les complexes N anmoins dans le contexte actuel de r cession plusieurs facteurs font penser que les effets de la politique budg taire sur la croissance sont plus importants que pendant une p riode de plein emploi Ce constat signifie t il que les effets n gatifs d ventuelles politiques de relance ont eux aussi t surestim s ou que leurs effets positifs ont t sous estim s Oui Bien qu ayant conseill Nicolas Sarkozy on dit Olivier Blanchard proche du Parti socialiste fran ais Le d bat technique sur les multi plicateurs fiscaux utilis par le FMI dissimule t il une lutte id ologique Je suis r serv sur l usage fait ici du terme id ologie au sens de Marx tout le monde a une id ologie Cela dit si Olivier Blanchard est un scientifique il travaille dans une ins titution au sein de laquelle on g re des conflits d int r ts pour aboutir des compromis politiques Dans un tel contexte les tudes scienti fiques sont susceptibles d influencer le je
101. supercherie Le mariage de quelques uns impos tous Ah bon M connue du grand public l excellente minence s tait jusqu alors surtout distingu e par une fine remarque sur l ventuelle par ticipation du second sexe la sainte liturgie Le tout n est pas d avoir une Jupe mais d avoir quelque chose dans la t te Monseigneur est tr s frais Il faut comprendre me glisse un sub til confr re nos bons pr lats n ont pas manqu de le relever pour condam ner le mariage pour tous le Pape a habilement cit la position galement hostile du Grand Rabbin de France Gilles Bernheim Du coup les v ques ont gamberg si un dignitaire isra lite d nonce ce texte nous sommes en quelque sorte couverts Qui ose rait ouvertement vilipender un Grand Rabbin Allons y donc franco Une majorit de pr lats ne s en est pas priv e Sur les ondes comme aupr s de ses ouailles qu elle appelait se mobiliser Dix minutes pass es aux abords de la manif du 13 janvier suf fisaient d ailleurs s en convaincre bien plus que de juv niles pros lytes anim s de la foi des premiers ges ce sont rameut es de toutes nos provinces de tr s traditionnelles familles fi rement convaincues d in carner un intangible mod le ten dance cat ch se et p tisserie apr s la grand messe du dimanche qui ont d fil ce jour l sous la houlette Europe 50 1 Ens
102. t estime l auteur de diffuser de mani re objective critique et plura liste les informations ou connaissances Libres ensemble figurant au programme et dans l inter diction de poursuivre un but d endoctri nement Parall lement toute cole devrait organiser un cours de connais sance religieuse et un cours de morale tous deux obligatoirement suivis par les l ves Les coles libres pourraient ajouter des activit s d animation de la foi mais sur un mode optionnel Dans l improbable sc nario o la libert d en seignement ferait l objet d une r vision constitu tionnelle Troisi me suggestion tendre le b n fice de la libert organisationnelle l ensemble de la communaut duca tive Il s agit de d mocratiser les pou voirs organisateurs qui sont ma tres des domaines non r glement s Or explique l auteur on peut s interro ger sur la l gitimit s des pouvoirs orga nisateurs exercer ces pr rogatives et notamment certaines communaut s religieuses travers des asbl o les droits perp tuels se transmettent par cooptation Il faut dit il d mo cratiser les pouvoirs organisateurs en les largissant la participation des acteurs scolaires enseignants parents l ves etc Autant d id es pr cise l auteur faire valoir dans l improbable sc nario o la libert d enseignement ferait l objet d une r vision constitutionnelle
103. t s Une question de dosage si vous voulez Quel cr dit faut il accorder l article publi le 3 janvier dernier sur le site du FMI L analyse laquelle se sont livr s ses deux auteurs est un exercice scientifique ce qui ne veut pas dire pour autant que ses r sultats soient d finitifs et leur d marche est rigoureuse Les auteurs sont s rieux leur tude n a rien de fantaisiste et nous n avons pas affaire un tra vail de propagande Olivier Blan chard est un grand scientifique un conomiste tr s complet C est une sommit dans sa discipline la liste de ses publications acad miques est impressionnante Ses travaux la fois th oriques et empiriques repr sentent une contribution fondamen tale la macro conomie dont il est l un des meilleurs sp cialistes Quelle est pr cis ment la th se cent rale de l article Elle est simple De mani re empi rique Blanchard et Leigh ont tudi la relation entre les pr visions bud Entretien 42 AFP IMF Stephen Jaffe Annual Meetings International Monetary Fund A nna 2012 MeKAYHAPOAHBI BAAOTHEF pona TP 2012Annual Meetings International Me AHBIE COBELAHHA 2012 MexayHapoanbii sa mo Gouverner c est pr voir Olivier Blanchard scientifique et conseiller du FMI est cens le savoir g taires et les erreurs de pr vision de croissance commises dans un pass r cent par des institutions com
104. t s apr s une mue en profondeur Depuis sa naissance en juin 1987 il a connu des changements mais aucun d une telle intensit Comme on dit au Caf du Commerce il faut vivre avec son temps La presse est en crise nous disent les sp cialistes Les jeunes ne lisent plus se plaignent les grincheux Les journalistes sont brid s accusent les libertaires O est l autocritique dans ce concert de constats d sabus s Espace de Libert s fait le pari d oser une presse conforme aux attentes du public actuel D autres l ont fait avant nous pendant que les m dias papier historiques voient leur socle vaciller des nouveaux venus comme XXI Causette So Foot conqui rent un public fid le qui ach te avec le sourire une certaine promesse de plaisir La presse crite ne peut plus rivaliser avec les m dias instantan s en termes d information chaude Par contre elle est irrempla cable dans le commentaire le d bat d id es les histoires racon ter les interviews b tons rompus Elle offre aussi de l espace l image l image d art celle qui voque plut t que d imposer celle qui stimule l imaginaire au lieu de l craser sous le poids de l hor reur ordinaire Libre examen oblige nous n allons pas nous lancer dans une description de tout ce qui a chang vous vous en apercevrez bien vous m mes Bienvenue dans ce nouvel Espace de Libert s qui s ouvre aussi vos avis Libres allons
105. tat mais suffisant pour ind pendance des prix Le r y TU E ji CU A ia L a a ai i le eo td ar ri d J L a i Va Je ni H z de EUX BronpiAu TR Illustrations de Marie Campion L i Sa r ci ditions Les Carnets du Dessert de Lune Le laur at du prix Gros Sel du Jury 2010 encore remis en 2009 et 2010 avant un an de r flexion Et un retour la philosophie de base Bref les Gros Sel resteront sans doute comme l une des seules initiatives cultu relles de toute la F d ration Wallo nie Bruxelles avoir refus une aide financi re Le danger d un support mat riel quel qu il soit Se voir condamn s au consensuel reprend Le Corff Et risquer de perdre notre mauvaise foi crasse et revendiqu e ajoute Beauvois On risquerait de se prendre au s rieux Impensable Puisque les six organisateurs des Machins sont tous de pr s ou de loin impliqu s dans le cin ma belge Donc nous nous moquons aussi un peu de nous m mes via cette initia tive C est tr s sain en fait Culture PACE de libert ESPACE de les ESPACE de libert ESPACE de Bone ESF EE du Rais Dossier G n rations solidaires Les principes de base du d veloppement durable ont grav dans le marbre la soli darit entre les g n rations La s curit sociale en est l illustration macro Mais au niveau local le foss semble n avoir jamais t aussi grand entre jeune
106. te Par Patrick Willemarck Alterpubliciste forme de totalitarisme m me si le fascisme reste le plus fr quent Cette loi interpelle parce qu elle insinue une collusion entre le web et le fas cisme Pourquoi le fascisme et quel est le r le du web Pour Umberto Eco cisme primitif et ternel au sein de Il suffit qu une de ses caract ristiques soit il y a un fas nos soci t s l Ur fascisme pr sente pour que le fascisme revive Le web en compte huit Le culte de la tradition chaque mouvement fasciste fait allusion une v rit primitive nonc e qu il ne s agit plus d interpr ter Si vous regardez par curiosit les New Age vous y trouverez Saint Augustin rayons de librairies lequel autant que je sache n tait pas fasciste Mais le fait de r u nir Saint Augustin et Stonehenge a c est un sympt me d Ur Fas cisme Sur le web une nouvelle 1 Umberto Eco Eternal Fascism Fourteen ways of looking at a black shirt New York Review of Books 22 june 1995 pp 12 15 2 Umberto Eco Cinq questions de morale Paris Grasset 2000 176 p coll Essais trangers Derzi Elekes Andor 62 tradition merge celle de l Oracle 0 pe e qui s impose avec Google et faci lite ce type d associations Le refus de la raison Les nazis aiment la science qui sert leurs Mais Si cle des Lumi res marquait le d but de la d
107. terrompus stigmatis s ou interdits Tr s souvent d ailleurs cet ge l enfant aura com pris la n cessit de l intimit ne serait ce que pour ne pas traumatiser ses parents Ces jeux touche pipi sont tr s souvent mal interpr t s notam ment dans les collectivit s cole inter nat o les enfants sont tiquet s abuseurs p dophiles pornographes et tous autres qualificatifs infond s Cette agitation inad quate des adultes dont ce n est pas l objet de chercher ici les origines contribue stigmatiser parfois gravement la sexualit t ton nante et en construction des enfants L enfant de 5 6 ans recherche active ment des informations en mati re de sexualit et Internet le porno lui en fournissent largement ce qui risque de lui donner une image de la sexua lit adulte monstrueuse voire impos 32 Aucune impasse n est faite sur le sexuel le porno la reproduction partir de questions que posent spontan ment les enfants sible Il est vain de vouloir emp cher ces contacts avec le porno il faut au contraire anticiper en parler avec l en fant l aider mettre des mots sur les motions que ces images produisent en lui Mais l adulte lui m me est il capable de mettre des mots sur les mo tions que ces images produisent en lui Libres et panouis L ducation la vie affective et sexuelle commence donc d s la plus tendre enfance et il est tout fait judici
108. tion positive du statut de la femme ni H f WE c Four qui existe f encore des r ves da le miracle indien Un Bollywood n est pas l autre isme peut vous rendr suspect de terror Ay FTP ard E jd l S S S amp i Libres ensemble l incitation au terrorisme une notion pi g e Le Parlement vient d adopter une loi qui a entre autres comme objectif la transposition en droit belge d une d cision cadre europ enne Cette loi qui contient une extension sensible de la l gislation antiterroriste existante est principa lement probl matique concernant l introduction d un article 140 bis dans le Code p nal qui rend punissable l incitation au terrorisme Cela pose d importantes questions du point de vue du respect des libert s fondamentales Par Manuel Lambert Conseiller juridique la Ligue des droits de l homme 58 Tout d abord d but 2008 cette pro position de d cision cadre avait d j t soumise par la Commission euro p enne au l gislateur belge cette occasion tant la Chambre que le S nat avaient exprim de s rieuses r serves quant cette proposition cela l unanimit des parlemen taires concern s majorit et opposi tion r unies Malgr cela le Conseil europ en qui nest autre que la r union intergouvernementale des diff rents pouvoirs ex cutifs natio naux a adopt la pro
109. tous les temps d cern Bernard Halut pour son m tre nonante quatre Mais surtout une mani re d ca l e d exhumer l un des meilleurs films belges de l an dernier Miss Mouche pass injustement tra vers les mailles du filet m diatique M me esprit pour le Machin de la N VA ou comment alimenter le mythe du ch meur wallon remis l excellent Mobile Home Signe de la diff rence absolue entre les deux manifestations consacr par quatre Magritte perdre la raison de Joachim Lafosse repart avec le 18 Non Machin Une mani re sup pl mentaire de mettre une bobine en avant sans se priver de sourire Car notre objectif n est jamais de pr tendre qu un film est meilleur que les autres Notre fa on de voir les choses consiste surtout tendre hommage la profession dans son ensemble Et le plus largement possible continue Beau vois M me son de cloche du c t des organisateurs du Off d Avignon qui propose une foule de spectacles th traux en marge de son illustre grand fr re Le th tre est vaste Il y a de la place pour tous nous de faire en sorte que les productions dis posant de moins de moyens puissent aussi exister lance Bernard Le Corff secr taire g n ral de l associa tion du Off Le pied du commerce Mais qui dit travailler avec les moyens du bord ne dit pas bosser fauch Bien au contraire Chaque spectacle d sireux de se produire da
110. transforma tions qui traversent depuis longtemps le m tier 8 l exemplaire pour nos abonn s au lieu de 10 En vente directement ou CAL ou sur commande par virement au compte du CAL IBAN BE16 2100 6247 9974 BIC GEBABBEB en pr cisant le titre de l ouvrage dans la communication frais de port offerts CAL campus de la Plaine ULE CP 236 1050 Bruxelles ditions Espace de Libert s t l 02 627 68 60 editions laicite net dd Les publications et les auteurs la ques viennent votre rencontre LU LE ESPACE i inf Du7au11 mars CAL FETE re AA WW ED ilGaliV E Tour amp Taxis sw de libertes de Bruxelles Stand n 121 82 Annonces Musique cin livres conf rences les bonnes nergies dossier UN HOMME L COLE duquer n 95 vient de para tre vs M me s il n est pas toujours facile exercer le m tier d enseignant est une des fonctions les plus fondamentales et les plus formidables qui soient Pour pouvoir le pratiquer pleinement m k l enseignant s appuie sur la maitrise de nombreux savoirs et comp tences Si donner cours est le d nominateur commun 5 N de tous les instituteurs qu en est il de leur personne de N leur personnalit de leur genre Homme ou femme les instituteurs sont ils gaux l cole aai Pour nous contacter Ligue de l Enseignement et de l ducation permanente asbl Rue de la fontaine 2 1000 Bruxelles 02 511 25 8
111. u politique Sauf le consid rer comme un na f ce qu il n est pas Olivier Blanchard sait cela Qu avec son tude il ait cherch peser sur le d bat autour de l aust rit est d s lors plausible Quelles cons quences les r flexions des deux conomistes du FMI pour raient elles avoir sur les politiques d aust rit men es actuellement en Europe Elles donnent clairement des argu ments aux partisans d ajustements budg taires plus progressifs en Europe N anmoins leur influence r elle reste tributaire des autres dimensions des conflits d int r ts en jeu et cet gard il ne me semble pas qu il faille nous attendre des changements r volutionnaires Peut on au moins escompter qu elle fasse r fl chir les d cideurs On r fl chit dans toutes les ins Blanchard est devenu conomiste en chef du FMI en 2008 Le FMI tait auparavant per u comme une institution proche des th ses de l cole de Chicago et faisant une grande confiance aux titutions Olivier m canismes du march Qu on ait nomm en 2008 quelqu un de plus mod r plus sensible aux effets positifs des politiques publiques n est pas anodin Entretien 44 1 L islam dans tous ses tats De Maho met aux Printemps arabes Bierges Mols 2012 2 Les mondes du sacr Bierges Mols 6 dition 2011 Tourmente des Printemps arabes Les pr occupations suscit es par le tumulte du monde
112. u se passer vont devoir sonder les intentions non mat rialis es du pr venu et les intentions tout aussi peu mat rialis es de ceux qui le pr venu s est adress Dans ce contexte le texte deviendra in vitablement la source d arbitraire et d atteintes la libert d expression Il est peu com pr hensible que le gouvernement au moment m me o il est devenu clair que les textes existants sont sources d ins curit juridique et doi vent pour tout le moins tre r exa min s adopte un nouveau texte qui ne peut qu entra ner une confusion plus s rieuse valuer les l gislations antiterroristes Pr s de 10 ans apr s l entr e en vigueur de la loi du 19 d cembre 2003 relative aux infractions terro ristes force est de constater que les interpr tations des juges sont fort divergentes quant la port e de cette loi et des comportements qu elle incrimine cela en totale contradic tion avec le principe de l galit des infractions p nales Cela met en vi dence avec force la n cessit d une part de pr voir une d finition claire des infractions p nales au regard du principe de l galit et d autre part d valuer l arsenal l gislatif adopt depuis 2003 pour lutter contre le terrorisme La liste des diff rents fiascos qui ont entach la lutte belge contre le terrorisme est loquente affaire DHKP C aucune infrac tion terroriste retenue apr s 10 ans de proc dure affaire du
113. ultes nommer les choses du sexe titre d exemple penser aux multiples petits noms b b tes qui sont utili s s par les adultes pour nommer la vulve mimi minette z zette fou foune alors que clairement un nez est un nez et une oreille une oreille L enfant acquiert galement la ma trise des sphincters il devient propre il apprend aussi que cette zone du corps doit tre r guli rement lav e ce qui entra ne une confu sion entre salet et organes g nitaux Premiers mois A ce stade et souvent dans le non dit l enfant a int gr que cette zone ana Dossier Apprendre le sexe l cole tomique qui est sale ne doit pas tre touch e et ne porte pas de nom clair C est bien parti pour la construction d une sexualit panouie L enfant partir de 3 ans pr sentera une curiosit sexuelle ludique voir puis toucher le sexe de l autre source d moi et d sir de revivre cet moi L apprentissage par le jeu est universel Tout le monde joue au docteur papa maman au radiologue tout nu dans l armoire Ces jeux sont inoffensifs se d roulent entre fr re et s ur cou sins voisins des deux sexes 75 sont h t ros 25 sont homos et le carac t re homo ou h t ro n a rien voir avec l orientation sexuelle adulte Tous les enfants y jouent et pour autant qu ils soient consentants et au m me degr d volution le m me ge ces jeux ne doivent pas tre in
114. un espace de parole Quels doivent en tre les objectifs L objectif premier de l vras est de d velopper une vision positive de la vie affective et sexuelle en parlant de ce qui va bien de la place du plaisir de la place de l autre de la relation amoureuse et pas seulement des risques qui y sont associ s Elle doit aussi aider les jeunes intensifier leur sens critique vis vis des diff rentes sources d information Actuellement il n existe aucune d finition de ce que sera cette vras l cole Les objectifs et les th mes de celle ci n ont pas t d finis dans le d cret La voie est donc libre pour ceux qui ne souhaitent parler que du relationnel et de l affectif en oubliant la sexualit ou inver sement Dans un tel cadre certains jeunes resteraient avec leurs ques tions et le tri faire entre les infor mations correctes et celles erron es Qui peut aider les jeunes faire ce tri en dehors du cercle familial Qui peut les aider faire des choix conscients et r fl chis R ponse des adultes comp tents form s sp cifiquement l ducation sexuelle Mais o vont ils trouver ces per sonnes ressources C est justement le d fi que devrait rencontrer l Evras l cole D une part partant du constat que chaque tre dans son individualit acc s la sexualit en un temps qui lui est propre il semble indispensable que les jeunes sachent o trouver les r
115. unis sant tout propos encourageant une atteinte au sys t me politique ou conomique La formulation jug e trop vague par ces associations conduirait une limitation trop importante du principe de libre expression AFP Fadel Senna Je pr f re un bon Juif comp tent qu un camarade quelconque de notre parti a laiss chapper le Premier ministre marocain Abdelilah Ben kirane Quel tweet l a piqu Libre expression illimit e Dans sa d fense Twitter s appuie au contraire sur une conception am ri caine du droit la libre expression qui est pratiquement illimit Il est garanti par le fameux First Amend ment l article premier de la Consti tution am ricaine Chaque jour des exemples nous parviennent de l tendue de ce droit quasiment absolu aux USA Ainsi r cemment un rapport sugg rait que confier des armes feu des enfants de moins de 12 ans pouvait tre un outil p dagogique permettant de leur apprendre le sens des responsabili t s Des associations s en sont mues et ont traduit les auteurs du rapport en justice mais ce dernier a t cou vert par le Ist Amendment On voit donc que derri re la ques tion des tweets antis mites se joue une confrontation entre deux mod les juridiques et deux concep tions de la libert d expression qui rel vent de la philosophie politique Bien malin sera celui qui pourra les d partager une fois pour toutes L
116. us que l recteur Un cas l non plus pas isol Dans le fond en sus de la nouvelle g n ration de jeunes cathos sans honte ch re au Figaro il est sans doute aussi dans l glise de France plus d un humble clerc qui aspire fortement mais en silence au mariage pour tous Inde des violences sexuelles comme strat gies de domination La vague de col re soulev e par le viol collectif contre une jeune tudiante de 23 ans New Delhi est d concertante et in dite Selon les statistiques officielles un viol est commis toutes les 20 minutes en Inde dans l indiff rence g n rale alors pourquoi un tel d cha nement des passions L explication tient principalement au statut de la jeune fille et de ses agresseurs elle tait tudiante uni versitaire issue de la classe moyenne et symbolisait une minorit privi l gi e cens e refl ter l lnde qui brille ils habitaient les bidonvilles et appartenaient aux classes subal ternes India Gate sorte de Champs lys es de Delhi et principal lieu des manifestations versus slums La brutalit de l agression a certes t condamn e mais l moi collectif n aurait pas t identique si la vic time avait t une femme pauvre Des contradictions ma nifestes existent ainsi entre la superpuissance mergente et les mani festations d une soci t in galitaire injuste et conflictuelle Par Aur lie Leroy Histo
117. ussi s adapter aux contraintes et aux opportunit s cr es par la transition et l ouver ture du pays Leur statut leur r le les relations entre les sexes ont t interrog s Des timides avanc es ont t obtenues mais une m le r sis tance demeure cependant Maintien d un statu quo La mobilisation contre le viol collec tif de la fille de l Inde constitue t elle un v nement pivot qui t moi gnera d un avant et d un apr s Le changement de l appr ciation envers les violences sexuelles de l indiff rence l indignation et les propositions avanc es par les auto rit s modiferont ils les rapports de genre et des mentalit s En d pit de certains signes encourageants il est toutefois permis d en douter Une premi re critique aux proposi tions formul es est que le durcisse ment des lois r clam cor et cri par les manifestants ne profitera au mieux qu une minorit Ce n est en effet pas l absence de lois qui fait ici probl me mais bien l ab sence de volont politique qui freine l application des lois Pour la classe moyenne les lois sont un puissant garde fou mais pour une majorit d individus elles ne prot gent sou vent de rien Une seconde critique est qu en d pit des apparences les pistes s curi taires et l gales avanc es ne bous AFP Raavendran culeront pas l ordre tabli et le res pect des traditions Pour le quidam in
118. ustrations des classes moyennes d favoris es par la crise Elles s expriment sur le web La majorit des surfeurs se contentent de faire passer une opinion ou une image qu ils ont aim es Marre des patrons marre des banques marre des poli tiques marre marre des cathos Faites passer Le web amplifie ces frus marre des musulmans trations et comme il pr c de les m dias qui pr c dent souvent les politiques le ton est donn y La vie est une lutte Le fasciste ne se bat pas pour la vie il vit pour se battre Le pacifisme c est un cadeau fait l ennemi Je peux cr er une page logieuse d Aus chwitz sur Facebook et il faudra des semaines avant que Zucker berg et ses quipes ne retirent cette page en d pit des plaintes Le moteur de recherche de Google est un algori thme complexe qui vous livre des r sultats adap t s ce que vous cher chez d habitude Google veut vous satisfaire pas vous surprendre L litisme de masse le pouvoir fasciste s exerce par le biais d une hi rarchie o chaque chef m prise ses subalternes qui leur tour m prisent les leurs Cela cr e un litisme de masse Sur Facebook en cr ant sa page un n onazi qui s y fait 1 000 amis par rapport au milliard de membres Facebook c est anodin Sauf pour lui et son m pris des autres Un langage r duit Les livres sco laires sous les r gimes fascistes ont un lexique r duit et une syn
119. vert dans l opinion le d bat quoi qu en disent les religieux il s est bien ouvert de facto ou la suite d in vectives sur le mariage pour tous d bat prolong par quelques vives pol miques adjacentes l adoption d enfants par des couples de m me sexe et cette procr ation maternelle assist e dont Fran ois Hollande a prudemment pr f r reporter l tude parlementaire Inapte donc faire c l brer par ses l vites les plus l men taires c r monies g rant tant bien que mal ses p nuries vari es la hi rarchie catho revenait en force sinon avec fureur Et tan ait avec l arro sance des plus puissants des dirigeants d natur s Le primat des Gaules comprenez l archev que de Lyon Mgr Barbarin ouvrait le feu sacr la veille de l automne Apr s ils sic vont vouloir faire des couples 3 ou 4 Apr s un jour peut tre l interdiction Photononstop Le d bat sur le mariage homo un vrai chemin de croix pour le Cardinal Vingt Trois de l inceste tombera Haut diplomate papal Mgr Lantheaume ne d cevait pas non plus Lorsqu un gouverne ment arrache du c ur de l homme la loi de Dieu qui y est inscrite Chuma nit d g n re Ce qu on pouvait en somme dire du nazisme lequel on le sait n a pas rendu l glise de France tr s combative En charge lui de l archev ch de Paris le cardinal Andr Vingt Trois parlait de son c t de

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