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L`anticipation des mutations économiques en PACA

1. Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 27 4 La recherche d attractivit peut induire une observation territoriale et une volont de mettre en uvre une Gestion Territoriale des Emplois et des Comp tences Ces l ments donnent a priori un cadre favorable au d veloppement de l anticipation aux diff rentes chelles territoriales condition que les acteurs publics s entendent au del des textes sur une mise en coh rence strat gique et op rationnelle Deux limites sont particuli rement p nalisantes dans ce champ Plexc s d initiatives non coordonn es conduit une dispersion de ressources rares et un puisement des initiatives ainsi le s minaire a t il fait clairement ressortir que le n cessaire renforcement des liens entre entreprises et territoires notamment pour ce qui concerne les grands tablissements ferait br ve ch ance l objet de nombreuses initiatives Une cartographie des acteurs et des initiatives est probablement un pr alable une coordination des initiatives dans ce domaine Ia concurrence entre les territoires ou l absence de coordination pose un probl me d efficacit alors m me que cette coordination est rendue difficile par la d l gation qu une bonne articulation entre les niveaux suppose L un des moyens de r soudre le probl me est de faire exister une vision concert e d un projet de territoire quelle articulation communaut d agglom
2. Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 59 V 3 Relev de d cisions Pr sentation du projet au CAR Convention cadre PACA CGEFi Lettre d information du Pr fet Liste des stagiaires C te d Azur er CGEFi Pr fecture de la r gion Provence Al Contr le g n ral conomique et Fi 60 Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi 61 Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 62 Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi 63 Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 64 Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 65 Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 66 Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 67 Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 68 Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 69 Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Econom
3. Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi SOMMAIRE L INTRODUCTION ciin en aT tanins nantais 3 IL SYNTHESE DES 4 JOURNEES rssscinnsiepiinternenensneeninsetmensnis 6 II 1 Synth se des journ es de Marseille et Toulon 0nanoononnonennanannnnnnnen 7 II 2 Synth se de la journ e d Avignon 13 11 3 Synth se de la journ e de Sophia Antipolis 18 HT SYNTHESE DES PRINCIPAUX DETERMINANTS ET LEVIERS IDENTIFIES POUR UNE ANTICIPATION ACTIVE DES MUTATIONS ECONOMIQUES een Een ER Re R ee eee 22 II 1 Tous les territoires et toutes les entreprises ne sont pas gaux face aux mutations conomiques 23 II 2 Changement mutations conomiques et restructurations comprendre et d finir pour agir ss 25 II 3 Apport et limite du dispositif actuel d anticipation et de gestion des mutations conomiques esse 27 II 4 Principaux leviers facilitateurs de l anticipation et de l accompagnement des mutations conomiques 29 IV BILAN ET PERSPECTIVES SUITE AU SEMINAIRE 33 EE Bilan a D en ERE CR 34 IV 2 Petspectiy s En nue sn eee co it ct ie ie il eee 34 Ve ANNEXES a a alain danse tail ad aida 37 V 1 Synth se des ateliers de Sophia Antipolis 0 00oneonnnnnnennnsenesessseno 38 V 2 Programme des journ es res eiranetedian een ei detre 52 V 3 Relev de d cisions
4. recrutement formation GPEC le p le Fruits et l gumes engage une tude GPEC aupr s de 80 entreprises et r alise un accompagnement pour 10 entreprises La mise en uvre de projets structurants projets fonciers et immobiliers plateforme technique L int gration des objectifs d veloppement durable Par ailleurs les p les de comp titivit sont des d tecteurs de signaux faibles qui gagneraient tre mieux pris en compte parfois gt Quelle que soit la capacit des p les mettre en uvre efficacement l ensemble des missions qui leur sont affect es on constate qu ils concentrent du fait de leur positionnement la crois e de plusieurs dimensions territoire secteur d activit et ou fili re des attentes importantes qui touchent l anticipation des mutations conomiques Il est donc attendu des p les de comp titivit des missions de mise en r seau des acteurs organismes de recherche acteurs publics entreprises partenaires sociaux de d veloppement et de prospective conomique mais aussi d emplois et de comp tences associ es aux projets de renforcement de l attractivit et des atouts concurrentiels d un territoire e La fonction d accompagnement des entreprises au plus pr s et en proximit territoriale pr sente un enjeu pour l anticipation des restructurations et plus largement des mutations conomiques sur un territoire Elle suppose un travail op rationnel de terrain et
5. berge d termine une capacit d anticipation des mutations conomiques et sociales qui est ou n est pas cultiv e comme elle pourrait l tre Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi 23 Notons enfin que l anticipation des mutations conomiques et sociales pose la question de la coh rence des initiatives prises par les diff rents niveaux de d cision Ainsi la veille conomique l chelle europ enne nationale et r gionale ou bien la mise en uvre d une GPEC facilitant la mobilit et les parcours emploi formation des personnes ou encore les actions collectives orient es vers les PME ou vers les relations donneurs d ordres sous traitant sont trois types d actions qui contribuent au travail global d anticipation des mutations conomiques Cependant les champs d application les temporalit s de mise en uvre et les objectifs poursuivis ne sont pas spontan ment identiques convergents et coh rents entre eux Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 24 II 2 Changement mutations conomiques et restructurations comprendre et d finir pour agir Des modifications continuelles aux d terminants connus gain de productivit s mutations technologiques mergence de nouveaux produits mergence de nouvelles zones de productions modification des comportemen
6. Saint Mandrier T moignages Patrick Hadou Ing nieur en Chef de l armement CNRS LEST Jacques Garnier repr sent par Delphine Mercier _ SEMIDEP La Ciotat Jean Philippe Mignard directeur CUMPM Maurice Bataille DDTEFP 83 M Ract Mugnerot DRIRE Antoine Gras SODIE Jean Paul Longuet directeur des projets DCNS Bernard Sans directeur g n ral d l gu MDER Marc Tassel directeur Toulon Var Technologies Patrick Valverde directeur CCI du Var Xavier Grimaldi consultant industrie SPL Riviera Yachting Network Laurent Falaize et Didier Chomat Partenaires sociaux CGT Arsenal de Toulon Philippe Cogordan Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 55 Experts nationaux et r gionaux Amiral Jean Tandonnet Pr fet maritime MRAI Colonel William Dutronc la gestion conomique du foncier Minist re de la D fense Rose Marie Antoine IGAS M Philippe Dole la gestion des ressources humaines le contrat de transition professionnelle CTP MEIE CEGEFi Roland Stutzmann contr leur g n ral 12 H 30 14 H 00 PAUSE DEJEUNER APRES MIDI 14 H 00 17 H 30 Les territoires dans la globalisation Table ronde le r le des territoires dans l anticipation des mutations conomiques et les outils territoriaux d intervention d anticipation et de gestion des mutations Pro
7. afin d augmenter les interactions et ainsi permettre de mieux d terminer les besoins et les solutions mettre en place Ainsi les pouvoirs publics pourraient profiter de la richesse des connaissances des acteurs du terrain et des professionnels du secteur Enfin pour piloter ces changements il est apparu comme indispensable de pouvoir d signer un chef de projet dont la l gitimit et les m thodes de travail permettent de f d rer les acteurs Le probl me a t alors de d terminer qui devait tre choisi repr sentant des Collectivit s territoriales R gion D partement Personne qualifi e La comp tence conomique de la r gion a t soulign e Les experts ont conclu sur ce sujet en admettant qu il tait difficile de d finir a priori les acteurs majeurs De plus si l accent est aujourd hui mis sur le marketing et la communication le tourisme dans la r gion PACA manque d un plan strat gique clair IHI M thodes mettre en place La mise en place d un plan strat gique appara t d sormais comme indispensable afin de structurer les solutions qui seront trouv es Pour cela dans un premier temps il faudrait une meilleure mise en commun des tudes et observations effectu es il devient important de d velopper la communication entre les acteurs il se d gage un besoin de structuration entre les diff rents acteurs locaux Les acteurs ont galement besoin d tre responsabilis s en tant sensibili
8. anticipation des mutations reach lead markets la DG ENTR directive service la DG march int rieur n gociations OMC la DG commerce etc L Europe tente aussi d int grer son approche du changement dans une d finition europ enne du d veloppement durable Dans le cadre de la strat gie europ enne l emploi donne un cadre r glementaire et juridique supra national aux mutations conomiques L Europe int gre une fonction et des outils de veille sur les volutions conomiques observatoire de Dublin Eurostat Par ailleurs elle intervient aupr s des pays membres en appui l anticipation et la gestion des mutations conomiques par le biais de diff rents programmes ex Projet MIMAR Med int grant l tude de la revitalisation de la base a ronavale de Saint Mandrier dans le cadre du programme INTERREG HMI B MEDOCC Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi 13 e 25 milliards d Euros par an sont utilis s en France pour la formation continue des travailleurs mais seulement 40 environ de ceux ci sont touch s Plusieurs publics restent faiblement concern s notamment les salari s des PME TPE e Pr sentation des Learning reps Le gouvernement britannique a lanc en 1998 un fonds syndical pour l apprentissage Union Learning fund aujourd hui dot de 12 5 millions de livres par an pour que la formation et la qua
9. au point pr c dent on observe que le dialogue social territorial constitutif de r seaux d changes et d information semble insuffisant pour faciliter l anticipation des mutations conomiques Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi 6 Les communaut s de communes et d agglom rations les pays sont autant de r seaux l chelle territoriale A Marseille comme Toulon les liens tisser entre communaut s d agglom ration et entreprises ont t voqu s suivi des grandes entreprises ainsi que les difficult s de leur organisation au del du cas par cas De m me dans le Var la pr paration des contrats de territoires de seconde g n ration donne lieu un ensemble de rencontres avec les acteurs de terrains sur des sujets tels que l accessibilit le logement les cr ches la restauration les besoins de formation des entreprises Ces tentatives d articulation entre acteurs traduisent une r alit anticiper c est dialoguer car c est la confrontation des anticipations et des informations qui permet de forger une opinion collective sur les mutations en cours et les choix r aliser II 1 2 Les restructurations Les restructurations ont d abord t consid r es comme des v nements accidentels des al as malheureux mais fortuits a priori peu pr visibles Cette vision est encore r pandue et se nourrit des annonces soudain
10. au premiers rang desquels les entreprises Ainsi dans le cas de la reconversion des mines de Gardanne la veille sur les mutations venir a fait l objet d informations partag es entre acteurs aux diff rentes chelles territoriales niveau national niveau r gional et niveau infra r gional A ce jour l observation et la veille territoriale et conomique pr sentent un enjeu pour l ensemble des acteurs branches divers acteurs publics op rateurs de l emploi et on observe parfois un d veloppement des missions d observatoire dans de multiples organisations publiques et priv es diff rentes chelles territoriales L organisation des changes d informations pertinentes entre les diff rentes chelles territoriales d observation Europe France R gion territoire infra r gional mais aussi entre observatoires publics eux m mes et entre observatoires publics et observatoires de branche constitue sans doute un enjeu pour d velopper une fonction d observation qui soit plus efficace et plus efficiente Pour ce qui concerne l identification des signaux faibles des mutations conomiques on constate que certains indicateurs dont la liste exhaustive reste r pertorier permettent aux agents en charge du d veloppement et ou de la sauvegarde et ou de l accompagnement du tissu conomique de capter des signaux d alerte ex non paiement de certaines charges diminution de certains investissements Il re
11. ce dont t moigne la quasi totalit des cas Navale D fense mine grandes entreprises pr sent s au s minaire 3 Les restructurations sont des v nements traumatisants pour les hommes les entreprises et les territoires qui y sont confront s Le cas de La Ciotat illustre le ph nom ne dans ses trois dimensions Si le traumatisme est commun les temporalit s de ce type de crise sont diff rentes De m me les temporalit s de sortie de crise des individus des diff rentes organisations productives ou bien des territoires ne sont pas les m mes 4 Les dispositifs d accompagnement des restructurations plan social et revitalisation constituent une r ponse d ensemble aux situations de crise bas e sur la responsabilisation des entreprises et orient e vers la reconversion des salari s et des territoires Ils ne constituent pas par d finition des dispositifs d anticipation et leur efficacit bien que r elle est limit e cf valuations pr sent es Ils pr sentent par ailleurs un triple d faut a ils sont difficilement mobilisables pour les PME TPE qui ont t les grandes absentes de la journ e de Marseille l exemple de la D fense Toulon a montr que les dispositifs les concernant taient longs se mettre en place Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi 11 b initi e par une entreprise commanditaire la coh rence
12. centralise l ensemble des l ments pr pare les fiches techniques d taill es de chaque journ e en lien avec le CGEFi et mobilise les Pr fets et Tr soriers payeurs de d partement Pour en assurer la diffusion vers les stagiaires potentiels 11 appartient galement au Pr fet de r gion de proc der la s lection d finitive des stagiaires sur Proposition et avis du comit de pilotage r gional du S minaire Le CGEFi pr parera une plaquette de communication dont il supportera le co t et qui servira de Support la communication en r gion Il est cet effet constitu un comit de pilotage r gional du s minaire compos notamment des Partenaires suivants Le Contr le g n ral conomique et financier CGEFi La Direction g n rale des entreprises DGE PIPAME Le Secr tariat g n ral pour les affaires r gionales SGAR et notamment le charg de mission DIACT mutations conomiques Le Tr sorier payeur g n ral de r gion Le Directeur r gional de l industrie de la recherche et de l environnement Le Directeur r gional du travail de l emploi et de la formation professionnel Le D l gu r gional la formation des Personnels de pr fectures des r gions Provence Alpes C te d Azur et Corse Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te n s Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi 73 D un commun accord le CGEFi la Pr fecture de r gion et le D l gu r gional la formati
13. d intervention territoriale de plusieurs dispositifs peut faire d faut et n cessiter l intervention publique l existence de deux soci t s de reconversion en Arles a requis une intervention du pr fet pour qu une coordination s op re c ils produisent des r sultats positifs que les rares valuations d crivent cependant comme insatisfaisants d une part et tr s d pendants du savoir faire et des ressources de l entreprise d autre part Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi 12 II 2 Synth se de la journ e d A VIGNON La journ e d Avignon a permis de repositionner le champ des mutations conomiques sur les territoires les entreprises et les acteurs publics dans un contexte europ en d terminant Par ailleurs elle s inscrit galement pleinement dans la prise en compte du contexte et des acteurs locaux galement d terminants notamment quant la question de l accompagnement au plus pr s des mutations conomiques Ceci se v rifie plus particuli rement en ce qui concerne l accompagnement des entreprises et des r seaux d entreprises De la journ e d Avignon nous retiendrons principalement les points suivants e L Europe tient une place particuli re en ce qu elle est la fois source de changement et apporteuse de m thode Les diff rentes DG donnent un cadre r glementaire et apportent un appui l
14. d partement nous vous invitons nous proposer un lieu pour aceucillir le s minaire qui dispose d une capacit minimum de 60 places A S agissant des stagiaires quarante maximum vous tes invit s proposer des candidatures dix maximum dont cinq pour les services de l Etat la s lection finale relevant d un comit r gional de s lection associant le CGEFI Les quarante stagiaires seront s lectionn s sur Nous vous proposons en fonction de votre disponibilit d ouvrir ot de cl turer la journ e organis e dans votre d partement sachant que l ouverture du s minaire interviendra Marseille et sa cl ture Sophia Antipolis la derni re journ e tant organis e au CERAM Le CERAM a t pressenti pour le porlage administratif et financier de l op ration I centralisera notamment les inscriptions ef apportera son concours au CGERI pour l information des participants et la logistique 1 pourra mettre ln disposition du CGEFI el du comit de pilotage r gional des stagiaires qui apporieront leur concours au projet Dans ce m me esprit nous vous invitons d signer deux correspondants Pun en Pr fecture l autre aupr s du Tr sorier payeur g n ral qui serviront de relais aupr s des acteurs conomiques de votre d partement Nous vous invitons nous faire part de vos observations et nous adresser vos propositions sur le contenu de la journ e organis e dans votre d partement ainsi que sur les interven
15. la p rennit de la r gion et cela notamment au niveau de l employabilit des jeunes g n rations b Les syndicats Eux aussi peuvent tre consid r s comme de grands absents du d bat car ils font le lien entre les attentes des salari s et des entreprises or c est l un des enjeux majeurs de cette r gion Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 45 d g HI a b Les entreprises Les entreprises sont celles qui cr ent de la richesse dans la r gion de Fos sur Mer et l Etang de Berre et pourtant celles ci n taient pas repr sent es seule la CCI pouvait se faire le porte parole de ces entreprises L Etat L tat se doit de jouer un r le de f d rateur de cr ateur d une dynamique collective dans tous les projets concernant la r gion sa neutralit pourrait lui permettre de jouer un r le majeur Celui ci doit n anmoins mettre le souhait de jouer ce r le Le comit de bassin d emploi L un des membres de l assembl e a cit l exemple de la r gion lyonnaise comme r f rence de l action des comit s de bassin qui avaient jou un r le primordial dans les actions d anticipation des mutations conomiques Les organismes de veille Apr s avoir s lectionn les indicateurs pertinents t che qui n a pas sembl la plus difficile effectuer pour le groupe des organismes de veille pourraient voi
16. la restructuration de Nokia en Finlande Thomson en France semblent tre plus outill s organis s que d autres pour accompagner les restructurations et mettre en uvre une synergie d intervention de l ensemble des acteurs gt Deux piliers apparaissent fondateurs de cette capacit L investissement pr alable des acteurs publics et priv s en amont des changements effectifs sur l anticipation des causes des processus et des cons quences suppos es des restructurations Le niveau de coop ration partenarial soit notamment le partenariat social au sein d un secteur d activit et de l entreprise mais aussi le partenariat territorial entreprises acteurs publics partenaires sociaux Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi 15 e L valuation des p les de comp titivit exemple du p le Europ en d innovation fruits et l gumes a confirm un certain nombre de leurs missions et notamment certaines qui touchent directement l anticipation des mutations conomiques L ancrage territorial et lattente d un effet r seau d acteurs universit s laboratoires entreprises y compris PME collectivit s locales agences de d veloppement L identification et le financement de projets de R amp D collaboratifs sur fonds publics et priv s Une mission de travail en anticipation sur les ressources humaines et la formation
17. la zone Consid rant les risques potentiels li s aux principaux industriels implant s sur le territoire GDF l approvisionnement en gaz par voie maritime semble constituer une activit faible risque de mutation moyen terme Eurocopter le groupe souffre de la parit mon taire et pourrait rechercher des opportunit s de d localisation hors zone euro dollar Eurocopter est en r organisation industrielle Arcelor des produits plats sensibles la conjoncture d pendants de l industrie automobile qui est elle m me cyclique Des r ductions de capacit peuvent tre envisag es Chimie malgr l augmentation du co t du baril le moyen de transport individuel avec moteur reste un d bouch garanti moyen terme En revanche une chute des produits d riv s peut tre envisag e De mani re globale sur le site les participants observent des risques de d localisation environnementale Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi 19 En premier lieu le groupe envisage l opportunit de mettre en uvre un groupe de travail technique dont la premi re action serait de poser un pr diagnostic partag du devenir du bassin et des risques potentiels prendre en compte L tat a t cit comme initiateur possible de ce travail Cette premi re organisation des acteurs et cette premi re action constitueraient un levier pr alable
18. le d veloppement d une confiance entre l accompagnant et l entreprise Quels sont les principaux constats en ce qui concerne cette fonction gt L accompagnement de proximit des entreprises en anticipation des restructurations trouve son efficacit dans la relation de confiance qui s instaure en amont qui permet de d tecter les difficult s et de les traiter au plus t t en mobilisant un un les acteurs ressources gt A contrario la d multiplication des intervenants directs en entreprises charg s de mission des collectivit s consulaires OPCA etc induit un risque de brouille de l information et de perte de cr dit confiance Comment viter l exc s d initiative Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi 16 Par cons quent faut t il d terminer des zones de comp tences ex d veloppement de l offre fonci re par les collectivit s et accompagnement des entreprises par les r seaux consulaires autres Si certaines missions apparaissent comme p rennes et clairement attribu es ex la mise disposition d une offre fonci re rel ve de la comp tence des acteurs publics d autres ex intervention conseil aupr s des entreprises sont la crois e des champs d intervention d une multiplicit d acteurs Quoiqu il en soit l intervention locale parfaitement concert e aupr s des entreprises av
19. lors de la table ronde Les risques et les probl mes identifi s par les professionnels pr sents autour de la table rel vent de diff rents domaines fonciers d mographiques environnementaux ducatifs conomiques On constate d ores et d j que l ensemble de la soci t est concern e par les enjeux de la r gion de Berre a Le foncier Un petit pr ambule est n cessaire pour bien comprendre le probl me Comme l a tr s bien montr la vid o visionn e le matin de la table ronde la r gion de Fos et de l tang de Berre tait encore quasiment d sertique une trentaine d ann es auparavant Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi 43 b c d Depuis de nombreuses industries ont fait leur apparition et ont amen des gens venir s implanter dans la r gion Bien que la r gion propose encore aujourd hui un nombre important de terrains tous ne sont pas constructibles du fait de normes environnementales pr sence d esp ces prot g es sur l tang Les populations veulent galement habiter proximit de leur lieu de travail le probl me est que les industries peuvent tre polluantes et leur proximit avec les zones urbanis es constitue une externalit n gative prendre en consid ration L environnemental Le probl me environnemental a d j t voqu au dessus Les normes europ ennes obligent notam
20. o eau autant abondante l avenir mais distribu e diff remment o le foncier une pression fonci re l exigence de pr servation du foncier la qualit du foncier et des b timents normes HQE o la question de l nergie En mati re d organisation des acteurs face aux mutations conomiques envisag es le groupe note les points suivants tat doit tre un facilitateur mais non le porteur de la comp tence en ce domaine face aux changements appr hend s la R gion doit tre impliqu e du fait de sa comp tence en mati re de d veloppement conomique de formation concernant les professionnels l atomisation de leur repr sentation n cessite un cadrage pour l action exemple des conventions paritaires d partementales qui impliquent les partenaires sociaux Enfin le groupe propose la constitution d une Task Force Tourisme Climat qui impliquerait les professionnels et les pouvoirs publics Collectivit s Locales D partements R gion et Etat dans le but de travailler un plan de d veloppement Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi 21 Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi 22 II 1 Tous les territoires et toutes les entreprises ne sont pas gaux face aux mutations conomiques Les territoires poss dent ou non g n ralement du fait d
21. pr d terminants prendre en compte Ainsi les mod les conomiques de production la nature des relations entre partenaires sociaux la taille des entreprises et la nature des interactions entre les entreprises entre donneurs d ordre et sous traitants la D fense Toulon ou entre entreprises d une fili re Grasse constituent tout autant de facteurs d terminants du potentiel d anticipation d un secteur d activit consid r La zone de Fos et de l tang de Berre ou celle de Sophia Antipolis constituent des illustrations tr s diff rentes de ce fait Au niveau de l entreprise on notera pour celle ci que le niveau de visibilit des march s des commandes de la charge et de la nature du travail potentiel correspondants facilite ou non son propre pouvoir ou bien sa comp tence d anticipation Ainsi dans le cas de la restructuration de la D fense Toulon la simple visibilit de l volution des march s donn e par la D fense au r seau de sous traitants impacte positivement le potentiel et la comp tence d anticipation sur le plan strat gique technique humain de chacun d eux face aux mutations Mais la visibilit ne suffit pas Sans une action volontariste g n ralement initi e par un tiers la possibilit d anticiper ne se transforme pas en d marche concr te d anticipation collective Cette remarque s applique au territoire La sp cificit des secteurs d activit qu il h
22. quelques points faibles la participation a t moindre le 9 juillet du fait de la proximit des vacances la CGT FO et PUPR ont t les seuls partenaires sociaux tre continuellement pr sents sauf le dernier jour la r gion a t absente Du point de vue de l anticipation des mutations conomiques le s minaire a permis de r unir une diversit de responsables qui ont 4 jours durant r fl chi ensemble l anticipation des mutations conomiques d couvert les initiatives en cours et nou une premi re coordination entre eux identifi un ensemble de secteurs dans lesquels une vigilance tait n cessaire tourisme Fos Etang de Berre Sophia Antipolis d fense micro lectronique identifi un ensemble de th matiques traiter o raret du foncier o ad quation offre de travail comp tences locales Gardanne Eurocopter yachting o articulation des niveaux de d cision discussion sur les ateliers relais en Avignon et d action o gouvernance La dynamique du s minaire a conduit trois propositions plus pr cises de task force multi acteurs concernant Fos le tourisme et Sophia Antipolis cf compte rendu IV 2 Perspectives Il appara t utile de mettre en place un comit de suivi pr sid par le Pr fet de r gion repr sent en tant que de besoin par le SGAR et le Pr sident du conseil r gional repr sent par son service appropri Ce comit de suivi serait issu de la r
23. rations d partement r gion dans le champ du d veloppement conomique par exemple 5 Enfin et ce n est pas le moindre des probl mes l anticipation des mutations conomiques requiert une approche multi acteurs alors m me que la coordination des acteurs est un exercice d licat que l existence d un cadre juridique ne suffirait pas r soudre m me s il tait parfaitement adapt La constitution de lieux d di s un dialogue social largi un ensemble d entreprises ex la convention paritaire territoriale interprofessionnelle du 05 ou territorialis ex les conseils de d veloppement des communaut s de communes et d agglom rations le dialogue territorialis l occasion de l laboration des contrats de territoires dans le Var est un enjeu de l anticipation des mutations conomiques De ce point de vue l existence et le d roulement m me du s minaire ont permis de favoriser des changes et des contacts qui ne s taient visiblement pas encore nou s cette chelle et de cette fa on sur ce champ mais l absence du Conseil R gional au s minaire est un probl me qui appelle une solution L identification des limites permet par comparaison avec les pratiques innovantes pr sent es au cours du s minaire et les acquis des exp riences pass es une pr sentation simplifi e des principaux leviers en faveur de l anticipation des mutations conomiques cf point suivant Pr fectu
24. 65 des recettes touristiques sont franco fran aises qui repr sente une certaine stabilit pour le secteur touristique Enfin gr ce au tourisme d affaire la r gion PACA b n ficie d un tourisme non saisonnier qui lui assure un fort chiffre d affaires tout au long de l ann e 2 Les faiblesses La France est d sormais au 3e rang dans le classement des destinations en valeur Si la France reste au ler rang dans le classement des destinations en volume on constate alors que les touristes pr sents d pensent moins ES De plus le secteur touristique est soumis une demande tr s volatile qui repr sente une menace constante pour ce secteur La r gion PACA souffre galement d un accueil consid r aujourd hui comme trop ancien ainsi que d un mauvais rapport qualit prix Elle souffre galement d une saisonnalit tr s forte Enfin une des faiblesses identifi es est la non utilisation par les acteurs des diff rents outils mis leur disposition Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi 39 3 Les opportunit s Certains segments clients tels que les seniors ou les pays mergents sont des segments identifi s comme fort potentiel et doivent tre tudi s pour r pondre une nouvelle demande De plus les experts ont mis en exergue les avantages dont pourrait tirer la r gion PACA de la cr at
25. C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi II 1 Synth se des journ es de Marseille et Toulon IL 1 1 Les mutations conomiques Les journ es de Toulon et Marseille ont permis d en saisir les caract ristiques principales il s agit de processus long 10 15 ans multidimensionnels porteurs de menaces comme d opportunit s l L origine des mutations conomiques m rite que l on s y attarde Ce n est pas La Ciotat ou dans son environnement que les dynamiques qui ont conduit la fermeture des Chantiers trouvent leurs origines mais dans l volution du prix du p trole et la mont e de la concurrence internationale nouveaux chantiers cor ens Gardanne fournit un bon exemple de l incertitude qui est la marque des mutations conomiques l volution des m mes variables associ e l effort de productivit r alis a prolong de pr s de 10 ans la dur e de vie de la mine Enfin la restructuration du minist re de la D fense Toulon prend sa source dans une r ponse politique la professionnalisation des arm es apport e des volutions technologiques sophistication des armes et syst mes d armes et g opolitiques Les mutations conomiques ne sont pas simplement des itin raires conduisant d un tat stable un autre tat stable mais des processus qui font entrer dans une dynamique de changements permanents lesquels s accompagnent l occa
26. LOUE FRANCA PR FECTURE DE LA R GION PROVENCE ALPES C TE D AZUR Mara o bo 3 JAN 2008 LE PREFET DE LA REGION PROVENCE ALPRS COTE D AZUR ET LE TRESORIER PAYEUR GENERAL DE LA REGION PROVENCE ALPES COTE D AZUR Madame et Messieurs les Pr fets do d partement Messieurs les Tr soriers Payeurs G n raux OBJET Projet de s minaire atelier Mutations et anticipations conomiques en r gion Provence Alpes C te d Azur PJ un dossier A l occasion du comit de l administration r gionale du 7 novembre dernier le Tr sorier payeur g n ral de fa r gion PACA et la repr sentante du CGEFI Mme Christiane Ceccaldi contr leur g n ral vous ont pr sent le projet de s minaire atelier Mutations conomiques qui sera organis titre exp rimental en PACA ab cours de l ann e 2008 Ce projet est une exp rimentation de transposition sur le territoire PACA du concept du s minaire national organis pour la septi me ann e cons cutive par le Contr le g n ral conomique et financier CGEFI du MINEFE avec le concours de la DGE et en partenariat avec la DIACT Le principe retenu pour PACA est un s minaire de quatre journ es consacr es chacune prioritairement une th matique indissociable des trois autres emploi Europe territoires anticipation Cette organisation finalit op rationnelle doit permettre aux participants et aux intervenants de partager d analyser et de capitalise
27. Pr sentation du projet au CAR Convention cadre PACA CGEFi Lettre d information du Pr fet Liste des MAIRES rase ane a a a 60 Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi Les diff rentes journ es du s minaire sur les mutations conomiques ont apport des clairages crois s et compl mentaires quant la question de l anticipation des mutations conomiques Leur organisation a permis d une part d aborder les principaux th mes et probl mes li s aux mutations conomiques et d autre part d organiser une progression visant tirer les le ons du pass Marseille Toulon appr hender les probl mes actuels Avignon et amorcer op rationnellement l anticipation des mutations venir Sophia Antipolis Le s minaire a privil gi l intervention d acteurs majoritairement et d experts ayant r alis une ou plusieurs tudes portant sur l un ou l autre aspect de la gestion des restructurations et de l anticipation des mutations conomiques gt La premi re journ e Marseille tait essentiellement centr e sur l entreprise face aux mutations Elle a port sur le dispositif national d anticipation et de gestion des restructurations et permis apr s un rappel du cadre juridique d analyser le fonctionnement concret de
28. RAM Sophia Antipolis les participants sont invit s arriver de pr f rence la veille pour respecter l horaire Animateur mod rateur de la journ e Fr d ric Bruggeman du cabinet Amnyos MATIN 90H15 9H 30 Accueil par M SERRA Sous Pr fet du Pays de Grasse et ouverture de la journ e par M GATIN Tr sorier Payeur G n ral de la R gion PACA 9H 30 9 H 45 Rappel des objectifs du stage et de ses modalit s par Christiane Ceccaldi CGEFi MINEIE 9H45 10H Film INA pour introduction aux ateliers 10H 12 H 45 Travail en sous groupes avec animateurs et experts sur 3 sc narii anticipatifs et sur des th matiques PACA changements climatiques tang de Berre Fos sur Mer Sophia Antipolis 13 H 14 H 00 PAUSE DEJEUNER APRES MIDI et en pr sence du S nateur Pierre Laffite 14 H 15 H 45 Restitution des sous groupes et rendu des synth ses inventaire des forces et des faiblesses des dispositifs en place et proposition de dispositifs compl mentaires ou nouveaux adapt s aux probl matiques analys s 16H 17 H 30 D briefing g n ral du s minaire synth se g n rale et cl ture du s minaire plan d actions phas possible suites donner quelle pourrait tre l ing nierie d un dispositif d anticipation appliqu e PACA quelle mise en uvre quelle ch ance 17H30 Allocution de cl ture par M SAPPIN Pr fet de R gion PACA Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d
29. Table ronde analyses et changes partir d exemples et de t moignages en r gion Provence Alpes C te d Azur de retours d exp rience les cas Lustucru et Diebold dispositif Vivendi contexte chronologie Expertises nationales M Roland Stutzmann MINEIE CGEFi conventions de revitalisation Dominique Azam Saint Gobain D veloppement 13 H 00 14 H00 PAUSE DEJEUNER BUFFET 14 H 00 15 H 30 Gestion pr visionnelle des emplois et des comp tences GPEC G rard Cascino DRTEFP rappel du dispositif de GPEC Exemples en PACA Eurocopter Mme B atrice Sommervogel et Mme Christine Triai Arcelor Bernard Perrin MPH Groupe M Lionel Flottes BTP 13 Philippe Meiffren Lyondell Chimie France Pierre Faure Expertise nationale M Henri Rouilleault valuation des accords de GPEC Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 53 Marseille le 23 avril 2008 suite 15 H 30 17 H 00 Les dispositifs d accompagnement et de traitement des entreprises en difficult Table ronde avec l ensemble des partenaires Tr sorerie g n rale M Eric Laubray Tribunal de commerce de Marseille M Denis Viano pr sident Administrateur judiciaire M Frederic Avazeri Banque de France M Lionel Brunet Ordre des experts comptables M Dorelle 17 H 00 17 H 30 synth se des travaux de la journ e Fr
30. URS Pour leur contribution au contenu et au bon d roulement des ateliers qu ils ont accueillis gt AMNYOS MUTATIONS ECONOMIQUES Pour l animation du s minaire et leur contribution l laboration de ce rapport de restitution LES COLLABORATEURS DU SGAR Pour leur bonne humeur dans l adversit gt LE CERAM BUSINESS SCHOOL Pour l accueil tr s convivial qu il a r serv tous les membres du s minaire Pour l aide cons quente qu il a apport au Copil au niveau de la logistique gt LE GROUPE D ETUDIANTS DU CERAM Pour la qualit de leurs synth ses de leurs comptes rendus et pour leurs sourires gt LA CCI DU VAUCLUSE Pour la qualit de son accueil et pour les prestations hautement appr ci es de son cole h teli re AMNA S Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 2 http www amnyos com 36 Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 37 V 1 Synth se des ateliers de Sophia Antipolis Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi 38 V 1 1 1 Atelier changement climatique et conomie touristique Objectifs Diagnostiquer la situation du tourisme en PACA et identifier les risques encourus par le secteur du tourisme en PACA y compris c
31. activation du groupement d anticipation et d appui aux mutations conomiques GRISAME reconfigur Sa mission devrait porter sur l anticipation vocation op rationnelle 11 devrait galement pouvoir en tant que de besoin fonctionner en mode cellule de crise Son lancement devrait tre port par le Pr fet et le Pr sident du Conseil R gional autant que possible en personne qui pourraient annoncer le lancement de quelques groupes de travail parmi les th mes suivants groupes sectoriels tourisme Fos Sophia micro lectronique d fense groupes transverses PME TPE optimisation de l utilisation des fonds europ ens dans le domaine mutations foncier mod les de p pini res groupes m thode cartographie d acteurs d finition d indicateurs pertinents pour le Pr fet et le Pr sident de R gion Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi 34 Pour chaque groupe le Pr fet et le Pr sident du Conseil r gional d signeront un chef de file lui donneront un d lai bref pour concevoir sa feuille de route et un calendrier d avancement des travaux La dynamique du s minaire pourrait pour partie tre reprise sous la forme d une plate forme collaborative virtuelle multi acteurs assurant une veille sur les dispositifs en place les actions innovantes dialogue social GPEC territoriale ouverte aux pratiques innovantes en France et en Euro
32. aine de personnes repr sentatif de quilibre territorial r gional et de l ensemble des structures actives sur le th me de l anticipation et ou de l accompagnement des mutations conomiques Il est bas sur l change et sa finalit est de produire des outils op rationnels chaque s minariste devra tre en mesure de faire Partager son v cu personnel r cent du sujet Cette formation concernera les agents des services de l Etat de la r gion Provence Alpes C te d Azur qui constitueront au moins la moiti de l effectif des stagiaires Elle accueillera galement des Stagiaires venant des collectivit s territoriales des organismes professionnels et divers acteurs conomiques Le comit de pilotage r gional proposera au Pr fet de r gion et au CGEFi une liste d finitive de candidats partir notamment des propositions faites par les Pr fets de d partement ARTICLE 7 ANNULATION La Pr fecture de r gion organisatrice en accord avec le CGEFi se r serve le droit d annuler tout moment et sans frais le projet de formation dans l hypoth se o un imp ratif de service emp cherait la r alisation de cette action Fait Marseille en trois exemplaires le 2 8 AI 2008 Le Pr fet de r gion le chef du service du CGEFi El J Charles COPPOLANI Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi 75 4 Libern Mia Feutreutt R PUII
33. ais pr sente maintenant une panoplie assez compl te d di e la gestion des restructurations information consultation accord de m thode plan social revitalisation et l anticipation des mutations conomiques accord dit de GPEC EDEO coh rente avec le droit europ en Bas sur la responsabilisation des entreprises il oriente leurs modes d action et celui des autres acteurs vers des politiques actives en mati re de moyens d accompagnement de dialogue social et de partenariat territorial Au del du champ de l emploi l obligation de production de comptes pr visionnels loi de 1984 l approche anticipative des difficult s d entreprise de la loi de sauvegarde de 2005 et dans le champ territorial la g n ralisation de CPER et des SCOT constituent autant d outils orient s vers l anticipation L ensemble est d un apport non n gligeable pour g rer les crises mais conna t quatre types de limites li es la qualit des dispositifs la taille des entreprises la diversit des comp tences et des acteurs qui les d tiennent 1 Les tudes pr sent es Marseille tant en ce qui concerne le plan social que la revitalisation ou la GPEC indiquent deux limites nettes de ces dispositifs dont l utilit est peu contestable et peu contest e En moyenne les plans sociaux favorisent le reclassement mais n assurent pas efficacement les transitions professionnelles Selon les termes m mes de l t
34. ants que vous souhaitez solliciter au plus tard le 15 janvier 2008 sachant que le projet de programme d finitif du s minaire sera pr sent au CAR du 6 f vrier prochain Pour toute information compl mentaire Thierry CLEMENT charg de mission nu SGAR est votre enti re disposition t l 04 91 15 60 93 mel thierry clementt paca pref gouv fr k Le Pr fet de r gion Le Tr sorier payeur g n ral de r gion p PL LL Michel SAPPIN Patrick GATIN Copie le directeur r gional du travail de l emploi et de la formation professionnelle le directeur r gional de l industrie de la recherche et de l environnement Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 78 Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi 79
35. art dans ces domaines l chelle d un groupe Saint Gobain D veloppement indique le type de r ponse structurelle qui peut tre donn e des changements permanents gt Corr lativement si une crise profonde peut produire terme un d veloppement les r ponses apporter ne peuvent se limiter l amortissement des chocs En cela l anticipation devient un enjeu majeur non seulement pour limiter les traumatismes des personnes des entreprises et de l ensemble des acteurs d un territoire mais pour saisir les opportunit s 3 Les mesures prises lors de la fermeture des Chantiers de La Ciotat ont mis plus de 10 ans produire des effets la hauteur des enjeux et n ont pu viter une r gression et un traumatisme conomique et social dans l intervalle m me si elles les ont certainement amoindris 10 ans apr s la r novation du centre urbain de Toulon appara t bel et bien li e la dynamique imprim e en 1995 par la modification de l implantation sur ce territoire des activit s de d fense Enfin un temps plus court s est coul 5 6 ans entre la fermeture de la mine de Gardanne et la compensation de son impact sur le territoire parce qu une dynamique de r g n ration du tissu d activit avait t mise en place de longue date D une part les premi res implantations lectroniques datent de la fin des ann es 70 et du plan composants lanc par l Etat cette poque d autre part des
36. collectivit s locales 1 http www mimarmed eu Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi gt La quatri me et derni re journ e enfin Sophia Antipolis a t l occasion pour les participants o de se livrer dans le cadre de 3 ateliers un exercice de prospective pour l anticipation des mutations conomiques sur trois sujets d actualit en PACA le bassin de Fos sur Mer le tourisme et le changement climatique en Provence Alpes C te d Azur et Sophia Antipolis et d exprimer la volont de p rennisation et de d clinaison op rationnelle du travail engag o de faire une premi re synth se du s minaire pour identifier e les secteurs et les th mes requ rant une vigilance voire des actions e le type d action qui pourrait tre engag e les l ments m thodologiques propres l anticipation des mutations conomiques La synth se pr sent e ci apr s a vocation e rappeler les principaux l ments et mat riaux travaill s lors du s minaire e tirer les principaux enseignements partir des mat riaux recueillis cf encadr s en jaune e identifier les principaux leviers et contraintes pour am liorer l anticipation et la gestion des mutations conomiques Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi Pr fecture de la r gion Provence Alpes
37. d ric Bruggeman Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 54 5 i Labores Bates Prosera D b m R PUBLIQUE FRAN AISE K T se on Libert Egalit Fraternit MINIST RE R PUBLIQUE FRAN AISE DE L CONOMIE DE L INDUSTRIE ET DE L EMPLOI PR FECTURE DE LA avec le soutien du D sms CGEFI R GION aa ea grien ae caiit tai PROVENCE ALPES C TE HEOP E D AZUR SEMINAIRE ATELIER EXPERIMENTAL MUTATIONS et ANTICIPATION ECONOMIQUES en r gion Provence Alpes C te d Azur 2eme journ e MERCREDI 21 MAI 2008 Lieu TOULON THEME Territoires en mouvement quelle coordination des acteurs conomiques pour anticiper et g rer les mutations conomiques Accueil caf 8h30 pr cises Pr fecture du Var salle Georges Cl menceau Animateur mod rateur de la journ e Fr d ric Bruggeman cabinet AMNYOS expert en mutations conomiques MATIN 9H00 9h15 Accueil et ouverture du stage par M le Pr fet du Var 9H15 9H 30 Rappel des objectifs du stage et de ses modalit s par Christiane Ceccaldi CGEFi MINEIE 9H30 12H30 Les reconversions de sites Projection document INA puis partir d exemples et de t moignages analyse des exp riences v cues avec les acteurs du territoire la reconversion des chantiers navals la Seyne sur Mer et la Ciotat la reconversion des sites de la D fense Toulon et
38. de cr ation dans le secteur Tissu fragile 5 Innovation et cr ations d entreprises POINTS FORTS 69 de technologies cl s ma tris es POINTS FAIBLES Stagnation constat e Enseignement sup rieur qui n est pas au niveau 6 Tourisme POINTS FORTS Atouts physiques POINTS FAIBLES Manque de s curit Transports limit s Co t lev Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 49 Nous pouvons tirer de l un tableau r capitulatif des forces des faiblesses mais aussi des risques et des opportunit s FORCES FAIBLESSES qualit de vie coordination des acteurs concentration des nouvelles technologies campus recherche structure biodiversit gouvernance acteurs publics p le de comp titivit timing RISQUES OPPORTUNITES attractivit industries croissance fuite des entreprises d veloppement durable timing communaut intelligence et connaissance clusters OIN passerelles mod les conomiques A l issue de cette tude 3 risques majeurs ont fait surface en ce qui concerne la technopole de Sophia Antipolis 1 un r el manque de communication du fait de la multi gouvernance une paralysie de la d cision et un manque de coordination des acteurs 2 un manque de soutien aux entreprises d j pr sentes Sophia Antipolis afin de les accompagner et de les faire grandir la
39. de nombreux cas une condition d acc s aux informations confidentielles signalant les prochains changements Cette confiance s inscrit souvent dans le cadre de relations interpersonnelles En cela la d multiplication des contacts et des sollicitations l gard des entreprises ne constitue pas un gage de sensibilit de la fonction mais manifeste davantage un manque de synergie de coh rence et d efficience de cette fonction de veille rapproch e La r partition locale des r les et des relations aux entreprises offre des pistes de travail Par ailleurs le contexte de confidentialit interroge la teneur canaux de communication acteurs impliqu s organisation de la cha ne d information qui peut permettre en maintenant le cadre de confiance et de confidentialit de traiter de mani re r active les signaux faibles de poser un diagnostic et de construire mobiliser en r activit une offre de service d accompagnement au changement adapt e La gestion chaud des mutations conomiques av r es notamment quand elles induisent une crise conomique une pression sociale et territoriale grave mobilise de mani re relativement naturelle diff rentes ressources financements publics et priv s des diff rentes chelles territoriales dispositifs contrats de site conventions de revitalisation op rations de reclassement acteurs intervenants Cependant si traiter la crise dans une logique curative ap
40. e des entreprises DGE et en partenariat avec la D l gation interminist rielle l am nagement et la comp titivit des territoires DIACT Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi aroia R PUBLIQUE FRAN AISE 72 Le Tr sorier payeur g n ral de la r gion PACA et la repr sentante du CGEFi ont pr sent le projet de S minaire atelier ainsi que son mode de financement au Comit de l administration r gionale du ARTICLE 1 OBJET DE LA CONVENTION La pr sente convention cadre a pour objet de d finir les conditions de r alisation d une action de formation intitul e Mutations et anticipation conomiques en r gion Provence Alpes C te d Azur Elle pr cise les engagements de chacun ARTICLE 2 CONCEPTION ORGANISATION ET MISE EN UVRE DU SEMINAIRE ATELIER Le Contr le g n ral conomique et financier CGEFi du Minist re de l conomie de l industrie et de l ing nierie le CGEF s assure galement du concours de la Direction g n rale des entreprises DGE et de la D l gation interminist rielle l am nagement et la comp titivit des territoires DIACT La Pr fecture de r gion se voit confi e la ma trise d uvre du s minaire notamment Pour ce qui Concerne l organisation des quatre journ es th matiques en lien avec les Pr fets et les Tr soriers Payeurs g n raux en d partement La Pr fecture de r gion
41. e leur histoire des caract ristiques ressources favorisant ou non l implantation de tel ou tel type d activit disponibilit fonci re savoir faire et infrastructures pr existantes sur une zone ex portique et rampe de lancement du chantier naval de la Ciotat situation strat gique du territoire pour certaines activit s ex implantation de la micro lectronique Gardanne bassin de main d uvre et zone d activit technologique ex Sophia Antipolis De ce point de vue PACA pr sente une particularit qui semble faire de la question fonci re un probl me pineux Les activit s d velopp es sur un territoire surtout dans le cas d une mono activit engag e sur une p riode de temps relativement importante ex la construction navale La Ciotat d terminent tr s fortement les acteurs du territoire les caract ristiques sociologiques des populations les propri t s comp tences des syst mes conomiques et techniques ainsi que les identit s individuelles Dans ce cadre on retient que les mutations conomiques induisent dans la plupart des cas de mani re synchronique ou non des mutations soci tales qu il importe d appr hender dans le cadre d un travail d anticipation et d accompagnement des mutations De la m me mani re que les caract ristiques territoriales sont d terminantes d un potentiel d anticipation la lecture par secteur d activit rend compte galement de facteurs
42. ec une explicitation formalis e des responsabilit s et des zones de comp tences de chaque acteur appara t comme un v u pieux si on consid re qu elle doit tre p renne et immuable En revanche dans le cadre d un projet exemple du projet de la CCIMP int grant une conf rence r gionale pour la sensibilisation des dirigeants de PME une d clinaison en actions collectives et une intervention d appui individuel aux entreprises pour pr diagnostic la d finition et la r partition des responsabilit s et des interventions semblent davantage envisageables Il est alors n cessaire que le projet pr sente des objectifs quantifiables mesurables et partag s par l ensemble des partenaires du projet un calendrier et que le chef de projet fonction de chef d orchestre soit l gitim gt Par ailleurs on note pour la fonction d accompagnement local des entreprises que Cette fonction ressource externe doit tre d autant plus renforc e et concr te que les moyens des entreprises pour sortir la t te du guidon sont faibles C est bien s r globalement le cas en ce qui concerne les TPE PME PMI La notion de r seau reste d terminante pour assurer une efficience de l anticipation des restructurations et des mutations elle concerne notamment o les r seaux d acteurs publics intervenants et organis s o les r seaux d entreprises dont la structuration facilite a priori la sensibilisation la d multiplicatio
43. enace mais rec le aussi des opportunit s f d ration possible des acteurs autour de l id e de tourisme durable co construction etc Enfin m me si la r gion PACA reste une v ritable attraction touristique elle est d sormais menac e par de nouveaux facteurs identifi s par les experts Il devient alors important de r unir l ensemble des acteurs concern s de les sensibiliser et de les mettre en mouvement afin de d terminer divers plans d action mettre en place selon les diff rentes chelles court terme moyen terme long terme Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 42 V 1 2 Atelier Fos sur Mer amp tang de Berre Objectifs diagnostiquer la situation de la zone industrielle Fos sur mer Etang de Berre et identifier les risques encourus et leurs sources Identifier les acteurs concern s R fl chir aux actions mener pour anticiper les mutations venir Apports initiaux l atelier et d roulement pr sentation de la situation de la zone et des principaux enjeux conomiques aff rents DRIRE MINEIE Il tait demand aux experts pr sents lors de cette table ronde d anticiper les mutations conomiques que laissait pr sager la r gion de Fos et de l Etang de Berre Il leur fallait dans un premier temps mettre en avant les risques mais galement les opportunit s que pr sentent cette r gion ils ne se so
44. es qui maillent r guli rement l actualit la vid o projet e l ouverture de la s ance de Marseille en fournissait une illustration Or cette vue des restructurations est inexacte et restrictive pour plusieurs raisons 1 Lorsqu elles ne sont pas la cons quence de grandes crises financi res crise du rouble en 1998 clatement de la bulle internet en 2001 crise des subprimes en 2007 les restructurations sont souvent pr c d es de signes avant coureurs qui signalent les difficult s venir Les deux cas d entreprise pr sent s lors de la matin e de Marseille t moignent de ce que les difficult s et leurs signes s taient accumul es avant que la d cision d un actionnaire dans un premier cas une occasion inondation qui fit le larron dans un second cas ne d clenchent un processus de restructurations Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi 10 2 Les restructurations sont permanentes Cette permanence ne signifie pas que les unit s productives l mentaires que constituent une usine un centre d appel ou de recherche un si ge administratif vivent des bouleversements quotidiens cette chelle de l appareil productif l existence de phases de stabilit plus ou moins longues ou courtes reste la r gle Mais la permanence des restructurations est observable l chelle des r gions ou des grandes entreprises
45. eux li s aux changements climatiques Identifier les acteurs concern s R fl chir aux actions mener pour anticiper les mutations venir Apports initiaux l atelier Pr sentation des principaux enjeux de l conomie du tourisme par deux experts Contexte mondial situation nationale et r gionale CERAM MINEIE Pr sentation des conclusions d une r cente tude sur les effets du changement climatique dans cette r gion SGAR Les experts r unis lors de cet atelier ont commenc par faire un constat sur la situation actuelle En premier lieu ils ont admis unanimement qu il fallait reconna tre que les mutations taient in luctables et que pour ces raisons 1l fallait les anticiper afin de pouvoir r agir efficacement Enfin il a t galement admis que l accompagnement par un seul acteur tait impossible Il est indispensable de r unir les diff rents acteurs concern s afin de capitaliser les connaissances Pour cela il faut prendre conscience des risques et en comprendre les difficult s I D termination des forces et faiblesses des opportunit s et des risques 1 Les forces L conomie touristique repr sente un poids fort de la r gion PACA elle repr sente 6 3 du PIB et concerne indirectement 2 millions d emplois C est un secteur en forte croissance qui pr sente de fortes perspectives De plus la France et plus sp cialement la r gion PACA est soumise un fort tourisme domestique
46. gestion de projet pour Sophia Antipolis Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi 18 des grands groupes dont la strat gie est d terminante pour le devenir du site des entreprises cot es en bourse dont les r gles de diffusion de l information quant leur strat gie sont extr mement strictes les si ges de d cision des entreprises sont externes au territoire et complexifient de fait les interactions locales entre l entreprise et le territoire un d ficit de gouvernance concert e de l action publique une image du territoire poubelle li e l histoire et l activit industrielle du site une probl matique sp cifique le port de Marseille dans son fonctionnement actuel strat gie de forteresse constitue un point de blocage pour le d veloppement de l ensemble des activit s de la zone logistique un manque de lisibilit de la cartographie des r glementations et du statut juridique de ce territoire en mati re d emploi sur le bassin o Arcelor 40 des d parts la retraite dans trois ans quid de la GPEC o Une inad quation entre le niveau de qualification de la main d uvre locale et le niveau de qualification des emplois offerts et un syst me de formation d ficient absence de gestion territoriale des emplois et des comp tences une absence de plan de d veloppement global et de gouvernance de
47. il est important pour tout le monde que le passage dans la phase suivante se fasse avec le minimum de concertation et de coop ration Pour mener ces projets bien l essentiel r side dans le fait que les diff rents acteurs de la r gion travaillent main dans la main le mot de taskforce tant souvent revenu comme une des solutions l anticipation et au traitement des mutations venir Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 47 V 1 3 Atelier anticiper les mutations conomiques sur la technopole de Sophia Antipolis Objectifs Diagnostiquer la situation de la zone Sophia Antipolis et identifier les risques Identifier les acteurs concern s R fl chir aux actions mener pour anticiper les mutations venir Apports initiaux l atelier Pr sentation d une tude pr alablement men e par le groupe Ernst amp Young afin de mettre en vidence les forces et les faiblesses de Sophia Antipolis autour de 5 groupes th matiques 1 Entreprises et territoire 2 Excellence scientifique 3 Enseignement formation 4 Positionnement sectoriel 5 Innovation et cr ation d entreprises La s ance s est d roul e ainsi tout d abord la pr sentation des atouts et des faiblesses du territoire de Sophia Antipolis par Ernst amp Young puis l tablissement partir de cela des risques probables de mutations conomiques et enfin les pro
48. ion d un tourisme durable qui serait la fois b n fique pour l cosyst me et utile comme outil de promotion pour attirer de nouveaux clients Enfin la r gion pourrait augmenter son rendement en trouvant des m thodes pour prolonger le s jour des touristes et en augmenter leurs d penses surtout en ce qui concerne le tourisme d affaire 4 Les risques Les premiers risques identifi s par les experts sont ceux d un effritement de la position de PACA dont les faiblesses identifi es pourraient bien tre un signe Pour ce qui est des risques li s aux changements climatiques l tude men e par le S G A R pr voit une hausse des temp ratures en montagne de 2 5 C et une fin de si cle avec plus de 40 jours en t avec une temp rature exc dant les 35 C Ces changements climatiques seront galement caract ris s par un changement des pr cipitations dont le volume annuel ne changera pas mais seront en forte augmentation en hiver et en forte diminution en t La cons quence directe de cette forte saisonnalit des pr cipitations sera le probl me du stockage de l eau Les changements climatiques affecteront galement la biodiversit l agriculture et la viticulture mais aussi les infrastructures de logement et de transport qui deviendront inadapt es Nous pouvons tirer de ces remarques le tableau r capitulatif suivant Forces Faiblesses poids conomique important trop grand nombre d acteurs fo
49. ions d entreprises mais il est rare que celles ci n accompagnent pas celles l La permanence des mutations conomiques entra ne donc celle des risques et des cas de restructurations et deux ph nom nes caract risent les restructurations 1 Bien que prenant sa source dans les mutations conomiques chaque processus de restructuration est toujours initi par une d cision d entreprise C est ce qui rend difficile l articulation entre la veille sur les mutations et l anticipation des restructurations 2 Les restructurations obligent les acteurs op rer des changements importants souvent non pr vus dans un laps de temps court C est la conjugaison de l ampleur de l adaptation effectuer et du peu de temps pour la r aliser qui met les acteurs en difficult et conduit si souvent des crises Le temps est donc un l ment essentiel dans l anticipation et la gestion des restructurations C est la raison pour laquelle l anticipation des restructurations c est dire une combinaison de veille de d veloppement des aptitudes aux changements et de s curisation des transitions est aussi importante Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 25 L aptitude au changement d pend de la pratique d une veille permettant de comprendre les dynamiques en cours leurs opportunit s et dangers la circulation des informations et la constructi
50. ique et Financier CGEFi 70 EL RS np ES S minaire atelier exp rimental Mutations ot anticipation conomiques en r gion Paca Le s minaire national sur les Mutations conomiques anticiper accompagner mutualiser est Organis en 2008 pour la 7 ann e cons cutive par le Contr le G n ral Economique et Financier du MINEFE A l origine ce s minaire tait destin restituer un public de fonctionnaires l exp rience acquise par ce corps de contr le lors de missions de m diation en p riode de crise el de restructurations industrielles I n progressivement volu vers des th matiques plus diversifi es avec un public plus vaste L objectif cependant est rest toujours constant laborer collectivement des outils et des bonnes pratiques pour favoriser la r activit des acleurs concern s en mati re d anticipation de pr vention et d accompagnement des crises ainsi que de d tection pr coce des entreprises en difficult Ce s minaire tourn vers une approche globale des acteurs ct des outils disponibles au niveau national a fait merger le besoin d une approche compl mentaire plus op rationnelle du point de vue des r gions et par m me le besoin d outils construits avec les acteurs territoriaux pour une meilleure appropriation de la part de ces acteurs pour constituer les r seaux concevoir les outils capables de r pondre aux probl matiques sp cifiques ct a l histoire co
51. jection document INA extraits sur Gardanne Gardanne Antoine Gras DRIRE Daniel Ract Mugnerot DDTEFP 83 Jose Manuel Garcia SOFIREM Toulon Conseil g n ral du Var Patrick Heintz confirmer AUDAT M Beneventi pr sident Mairie de Toulon Mme H l ne Audibert adjointe en charge de la r novation urbain et Jean Fran ois Leu chef de projet P le de comp titivit Mer P Baraona pr sident TPM Alain Videa directeur de d veloppement conomique Pr fecture du Var Michel Tournair Sous Pr fet Ville 17 H 00 17 H 30 synth se des travaux de la journ e Fr d ric Bruggeman Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 56 Libert Rgabir Prarernir x T R PUBLIQUE FRAN AISE Libert galit Fraternit ir R PUBLIQUE FRAN AISE MINIST RE R PUBLIQUE FRAN AISE DE L CONOMIE DE L INDUSTRIE r EDAMA PR FECTURE DE LA avec le soutien du FONO NATIONAL MINIST RE DU BUDGET A Fonds Social D AMPFNAGEMENT FT DES COMPTES PUBLICS CGEFi R GION Far p en DE DEVELOPPEMENT aaea Contr le g n ral PROVENCE ALPES C TE p conomique et financier D AZUR SEMINAIRE ATELIER EXPERIMENTAL MUTATIONS et ANTICIPATION ECONOMIQUES en r gion Provence Alpes C te d Azur 3eme journ e MERCREDI 18 JUIN 2008 Lieu AVIGNON THEME S INSPIRER DES EXEMPLES EUROPEENS Accuei
52. l caf 8 h 45 pr cises l ISEMA Agroparc les participants sont invit s arriver de pr f rence la veille pour respecter l horaire Animateur mod rateur de la journ e Fr d ric Bruggeman MATIN 9H15 9H30 Accueil et ouverture de la journ e par Bernard BONNAFY Tr sorier Payeur G n ral du Vaucluse 9H 30 9H 45 Rappel des objectifs du stage et de ses modalit s par Christiane Ceccaldi CGEFi MINEIE 9H 45 11 H00 La strat gie europ enne de l anticipation appliqu e aux territoires Quelle vision europ enne en mati re d accompagnement des restructurations et de gestion de l anticipation des mutations conomiques Fernando VASQUEZ adjoint au chef de l Unit restructuration de la Direction g n rale emploi affaires sociales conditions de travail et adaptation au changement de la Commission europ enne Aurelio CECILIO le Fonds social europ en FSE outil d aide l anticipation et la gestion des changements structurels David TARREN une exp rience britannique pour d velopper l app tence la formation pour des publics de faibles qualifications Pause MIMARMED Jean Alain Videau TPM comparaison des restructurations portuaires sur le pourtour m diterran en Un exemple de mutation conomique en cours du point de vue d un p le de comp titivit Gille FAYARD directeur du P le europ en fruits et l gumes PEIFL les volutions de la fili re F amp L et les mutation
53. la zone franche et la Semidep dans la foul e de celle des chantiers de La Ciotat gt Les crises peuvent engendrer un renouvellement des approches et la cr ation d outils visant soit les g rer soit les anticiper en comblant des lacunes comprises comme telles II importe d accorder de l importance ces outils et m thodes qu ils soient durables ou ph m res ils pr sentent grandeur nature un ensemble op rationnel de savoir faire et d enseignements sur ce qu il est possible ou souhaitable de faire pour g rer ou anticiper les mutations conomiques Leur tude permet de se poser la question de leur reproductibilit et donc de leur traduction dans d autres circonstances et territoires 5 La figure du r seau est une figure qui merge comme l une des formes d organisation adapt e la permanence des mutations conomiques pas seulement dans le champ de l innovation et de la technologie Les syst mes productifs locaux les p les de comp titivit les groupements d employeurs les groupes d entreprises la liste n est pas exhaustive constituent autant de formes de ces organisations en r seau concernant les entreprises gt Les organisations en r seaux sont potentiellement porteuses des changes d informations de la diversit des ressources et de la flexibilit organisationnelle qui favorisent la d tection des signaux faibles et la capacit d adaptation aux changements gt En cho
54. lification des salari s soient au c ur des activit s syndicales et que les syndicats participent l accroissement des demandes de formation particuli rement des demandes des salari s les plus faiblement qualifi s En 2002 une loi a dot les repr sentants syndicaux la formation union Learning repr sentatives ULR d un statut et d fini ainsi les 6 principales fonctions des ULR identifier les besoins d apprentissage et de formation fournir des informations et conseils sur l apprentissage et la formation organiser l apprentissage et la formation promouvoir l int r t apprendre et se former dialoguer avec les employeurs sur l organisation de ces activit s se pr parer ex cuter ces activit s Les ULR ont des droits reconnus pour pouvoir ex cuter leur mandat droit d ex cuter leur mandat et de s y former sur le temps de travail par exemple Toutes les entreprises ne sont videmment pas dot es d ULR mais le d veloppement de cette initiative peut s appr cier travers quelques chiffres 250 000 personnes suivent ou ont suivi un cycle de formation par ce canal il existe aujourd hui 18 000 ULR et l objectif est de 22 000 en 2010 2 d l gu s sur 5 disposent d un centre de formation au sein de l entreprise 35 des ULR n ont jamais eu d exp rience syndicale ant rieure et en moyenne les ULR sont plut t des femmes plut t des jeunes et appartiennent plus fortemen
55. ment les entreprises de la r gion suivre des r gles strictes notamment des quipements de d pollution Le risque ici pourrait tre que ces m mes industries lasses de devoir suivre ces normes se d localisent dans d autres pays moins contraignants on a utilis le terme de d localisation environnementale Le syst me ducatif Le syst me ducatif dans la r gion en question est loin d tre d faillant mais son principal probl me est qu il ne soit pas adapt aux besoins des entreprises En effet la plupart des tudiants suivent une fili re qui les am ne recevoir un dipl me g n raliste alors que la plupart des entreprises de la r gion aimeraient avoir des tudiants plus sp cialis s L identification en besoins de formations constitue donc une difficult ne pas n gliger Le social Comme nonc pr c demment les entreprises pr sentes sur la r gion de Fos et de l tang de Berre ont une trentaine d ann es en moyenne Ceci entra ne un renouvellement complet de la main d uvre dans les prochaines ann es la pyramide des ges est ici un l ment d terminant Le probl me est que les postes pourvoir ne trouveront pas forc ment preneur pour la raison cit e dans le c Un autre probl me d coule de ce futur d part en retraite d une partie de la population active La population qui tait une population de travailleurs va devenir une population seulement de personnes r sidant da
56. mique et Financier CGEFi 51 V 2 Programmes des journ es Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi 52 E g a tama tyota Pen ae 2 NS Libert galit Fraternit tr R PUBLIQUE FRAN AISE Pes eourres ronset CGEFi PR FECTURE DE LA R GION Vec le soutien du er cms PROVENCE ALPES C TED AZUR Fonds Social Europ en a Z b Liberi galie Frarerait R PUBLIQUE FRAN AISE FOIX NATIONAL SEMINAIRE ATELIER EXPERIMENTAL MUTATIONS et ANTICIPATION ECONOMIQUES en r gion Provence Alpes C te d Azur ere Journ e MERCREDI 23 AVRIL 2008 Lieu Marseille THEME Entreprises en mutation am liorer le dispositif d anticipation et de gestion des mutations conomiques en r gion Accueil caf 8h30 pr cises Pr fecture de r gion lieu de r union Grand Salon Animateur mod rateur de la journ e Fr d ric Bruggeman consultant AMNYOS expert en mutations conomiques 9H 9 H 15 Ouverture du s minaire par M le Pr fet de R gion 9H15 9H 30 Pr sentation des objectifs du stage et de ses modalit s par Christiane Ceccaldi CGEFi MINEIE 9H30 12H 30 Analyse et comparaison de diff rents dispositifs d accompagnement Projection du film INA Jean Pierre Bouilhol DDTEFP rappel des dispositifs information consultation plan de sauvegarde de l emploi convention de revitalisation
57. n et le transfert des bonnes pratiques o les r seaux informels acteurs se connaissant se faisant confiance facilitant la diffusion restreinte d informations confidentielles et l organisation d un plan d action en r ponse la situation Le travail d anticipation des mutations conomiques constitue un enjeu d articulation et de d veloppement de la r activit des diff rents acteurs gt Ainsi si la veille conomique et les outils de veille sont apport s par l UE le niveau national et le niveau r gional constituent des ressources importantes mobiliser la fonction d accompagnement de proximit est cruciale pour sentir le mouvement sur un territoire et dans les entreprises Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi 17 11 3 Synth se de la journ e de SOPHIA ANTIPOLIS Comme indiqu en premi re partie de ce document la journ e de s minaire Sophia Antipolis a permis aux participants de se livrer dans le cadre de 3 ateliers un exercice de prospective pour l anticipation des mutations conomiques sur trois sujets e Sophia Antipolis e Fos et l Etang de Berre e Le changement climatique et l conomie touristique en PACA De mani re synth tique les principaux points faibles risques constat s et les propositions nonc es par les participants aux ateliers ont t les suivants une multi gouvernance du territ
58. nges informels et techniques Dans ce cadre on identifie galement en de nombreux cas le r le d terminant d individus pivots essentiels au travail d anticipation en tant que relais d information et agents mobilisateurs des ressources La formalisation de fonctions d anticipation dans une optique de p rennisation ex fonction observatoire ou bien dans une logique de projet ex mobilisation d acteurs pour appr hender les mutations venir d un site d finir des objectifs d accompagnement des mutations et construire un plan d actions cadr dans le temps est galement indispensable Levier foncier en PACA ce point semble constituer un probl me r soudre car 1l impacte fortement l ensemble des projets de d veloppement Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 32 Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi 33 IV I Bilan Le s minaire peut tre consid r comme un succ s du fait de la participation continue des participants de leur vari t tat collectivit s territoriales partenaires sociaux de la richesse des changes auxquels il a donn lieu et de la vari t et de la qualit des intervenants experts et acteurs ext rieurs la r gion fran ais et europ ens experts et acteurs r gionaux participants au s minaire Toutefois on peut noter
59. nomique et sociale Propre leur territoire d velopper l anticipation et la prospective sp cifique l conomie r gionale Tel est l objet du projet qu il vous est propos d exp rimenter en r gion Provence Alpes Cote d Azur projet qui par d finition ne sera pas directement transposable d autres r gions et dont la finalit est de constituer une m thodologie et une boite outils d anticipation et d accompagnement des mutations conomiques propres la r gion PACA Ce s minaire atelier sera nomade et se d roulera sur 4 journ es th matiques VY Le mercredi 23 avril Marseille Les entreprises en mutation vY Le mercredi 21 mai Toulon Les territoires en mouvement Le mercredi 18 juin en Avignon Comment s inspirer des exemples europ ens Le mercredi 9 juillet Sophia Antipolis Comment construire l avenir collectivement Mme Lagarde ministre de l conomie des finances ct de l emploi sera sollicit e Pour en assurer la conclusion gt Le public Ce s minaire en phase exp rimentale s adresse un public d une 40aine de Personnes repr sentatif de l quilibre territorial r gional et de l ensemble des structures actives sur le th me de Panficipation et ou de l accompagnement des mutations conomiques Le s minaire tant bas sur l change et sa finalit tant de produire des outils op rationnels chaque s minariste devra tre en mesure de faire Pa
60. ns la r gion et cette population ne cr era plus de valeur ajout e par contre elle redistribuera les fruits du financement de la retraite Le risque de ch mage est galement pr sent dans ce genre de r gion exemple de la Lorraine si l un des grands groupes pr sents sur le territoire tait amen se d localiser La localisation La localisation est la fois un avantage et un inconv nient pour la r gion Un avantage car Fos sur Mer se situe quelques dizaines de kilom tres seulement du Port Autonome de Marseille l un des points strat giques du commerce fran ais Un avantage encore car en plus de se situer en bordure de mer Fos sur Mer est reli au reste du pays par un r seau fluvial Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 44 Le principal d savantage est que le port se situe au Nord de la M diterran e et ne facilite donc pas les changes Il y a galement un souci de p rim tre car beaucoup de gens ont du mal parfaitement visualiser l tendue de la zone et d cider ce qui en fait encore partie ou non Ce probl me appara t notamment au niveau de la taxe professionnelle et sa proximit avec l agglom ration marseillaise qui en a elle une diff rente f La r forme des ports Quels vont tre les impacts sur le long terme des r formes qui sont actuellement op r es sur les diff rents ports fran ais Les effets de la p
61. nt n anmoins pas cantonn s une analyse purement conomique mais galement sociale et environnementale Par la suite ils ont d battu sur les personnes ou les organismes qu il fallait mobiliser pour r ussir pr venir ces risques et finalement les contourner Enfin ils ont cherch trouver les moyens mettre en uvre pour amoindrir les effets de ces risques qui auraient pu tre anticip s La zone de Fos tang de Berre est parmi la plus sp cialis e et la plus concentr e des zones de la r gion Dans cette zone Eurocopter par exemple repr sente lui seul pr s de 10 des emplois La zone est tr s sp cialis e dans l a ronautique la chimie la m tallurgie et les quipements m caniques La m tallurgie la chimie et les quipements m caniques regroupent eux seuls 1 5 des salari s La forte pr sence de ces industries conduit ainsi une d pendance lev e vis vis des march s ou des d cisions ext rieures La cr ation d entreprises y est peu importante Le premier constat est que l assembl e a d s le d but mis des avis contrast s concernant la p riode qu il fallait prendre en consid ration pour bien mettre en lumi re ces changements Tous se sont mis d accord pour dire que le laps de temps qu il fallait se donner tait de l ordre de dix quinze ans pour appr hender des volutions significatives notamment dans la p trochimie I Les risques et probl mes soulev s
62. oire de Sophia qui aboutit une inertie de d cision et une multi intervention non op rationnalit de la gouvernance les relations entre le territoire et les entreprises pr sentent des faiblesses et induisent une chute des implantations et des risques de d saffections voire de d localisation d entreprises un r seau important de TPE PME attractivit de Sophia Antipolis en comparaison des grandes technopoles europ ennes est relativement faible Le diagnostic du groupe de travail s est organis autour de 5 th matiques entreprise et territoire excellence scientifique enseignement et formation positionnement sectoriel et positionnement international du territoire innovation et cr ation Dans ce cadre les principales propositions du groupe ont t de diff rencier deux types de gouvernance o gouvernance du contenant chelle technopolitaine innovation enseignement sup rieur etc o gouvernance du contenu entreprises r le des entreprises passerelle vers les autres territoires se donner les moyens pour travailler avec les entreprises sur leur ancrage territorial selon une logique d accompagnement responsable grand compte engager des moyens pour d velopper l attractivit et l implantation de nouvelles entreprises mettre en uvre des op rations d appui au d veloppement du r seau de TPE PME engager l ensemble de ces actions dans le cadre d une
63. on de ressources r seaux ressources technologiques comp tences financements de l innovation etc permettant de l envisager et de le g rer C est ainsi que anticipation et gestion des restructurations et anticipation et gestion des mutations conomiques se rejoignent Il est tr s difficile de g rer efficacement les restructurations chaud cf ci dessous sans avoir pr alablement engag un ensemble d actions anticipatrices visant ce que les acteurs disposent des ressources n cessaires pour effectuer les chemins qu ils doivent parcourir Or ces ressources sont les m mes que celles dont ils ont besoin pour saisir les opportunit s que rec lent les mutations conomiques r seaux veille informations capacit de gestion en mode projet ressources technologiques comp tences financement L anticipation des mutations conomiques et l anticipation des restructurations reposent donc sur un tronc commun d outils et de m thodes dont le d ploiement op rationnel est l ordre du jour Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 26 II 3 Apport et limite du dispositif actuel d anticipation et de gestion des mutations conomiques Les volutions l gislatives des vingt derni res ann es ont outill l accompagnement des restructurations et celles des six derni res ann es ont largement renforc le volet anticipatif Le droit fran
64. on des Personnels de pr fectures ont d cid de confier au CERAM Business School tablissement de la Chambre de commerce et d industrie Nice C te d Azur le portage administratif et financier des quatre journ es th matiques d crites en annexe qui se tiendront successivement Marseille Toulon Avignon et Sophia Antipolis et sur une p riode allant d avril juillet 2008 Le CERAM organise et anime la derni re journ e th matique Sophia Antipolis En confirmation de cet engagement une convention figurant en annexe 2 sera tablie entre le Pr fet de r gion et le CERAM Business School pour formaliser ce Partenariat Le comit de pilotage r gional sera charg de suivre la mise en uvre de cette convention ARTICLE 3 COUT ET FINANCEMENT DE L OPERATION Le co t global de cette action de formation a t valu 50 000 TTC selon le budget pr visionnel global estimatif figurant en annexe 3 Les d penses pr visionnelles comprennent d placements et honoraires des experts et intervenants locations de salles restauration collective sonorisation communication Les parties signataires s engagent participer au financement de l action de formation selon Ja clef de r partition suivante e Le MINEIE prendra sa charge les co ts li s l ing nierie du s minaire aux documents de Communication aux honoraires et d placement de certains intervenants nationaux et europ ens et ce concurrence de 15 000 q
65. par exemple mais elle n en a pour le moment pas les moyens En r alit la gouvernance est trop d centralis e personne ne sait qui fait quoi Pour pallier ce risque il faudrait qu il y ait une unique structure dirigeante un chef Une autre solution apport e a t celle de croiser les 8 p les de comp titivit afin d en faire ressortir un noyau dur mais aussi de faire participer les entreprises aux d cisions prises car elles sont les acteurs les plus concern s Sophia Antipolis 2 Traitons maintenant le deuxi me risque voqu le manque de soutien aux entreprises d j implant es Sophia Antipolis afin de les aider se d velopper Quelles solutions ont t apport es au cours de la discussion Il faut tre capable de soutenir l innovation et de renouveler le tissu conomique en favorisant la croissance et en augmentant le taux de survie des jeunes entreprises Une autre solution a t apport e faire travailler les petites entreprises sur des services comme la mod lisation appliqu e aux syst mes complexes ou bien l informatique ubiquitaire pour qu elles puissent se d velopper Il faut mettre en place des structures adapt es pour que les entreprises grandissent comme par exemple la possibilit d offrir leurs cadres de plus en plus de services transports am lior s multitude de logements mise disposition de cr ches 3 Passons maintenant au probl me d attracti
66. para t comme un objectif concret partag par l ensemble des acteurs les objectifs plus pr cis les modalit s de mise en uvre la mise en ordre de bataille r active efficace et coh rente des ressources utiles n est pas toujours ais e De fait l organisation d un plan d action et d une d finition des r les sur la base d objectifs clairs et partag s par les diff rents acteurs du territoire constitue un travail r aliser souvent chemin faisant Dans la continuit des pr c dents paragraphes la question de la gouvernance du travail d anticipation conomique a t largement pos e dans le cadre du s minaire et plus particuli rement au cours des ateliers de Sophia Antipolis Qu il s agisse de la gouvernance l chelle r gionale atelier Changement climatique et tourisme ou bien de la gouvernance l chelle locale atelier Fos Etang de Berre ou bien encore de l articulation entre les diff rentes chelles territoriales de gouvernance les participants ont constat un d ficit important en ce domaine D s lors les fonctions tant faiblement existantes l op rationnalit du travail d anticipation et l identification des changements Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 31 reposent sur les initiatives individuelles et quelques acteurs cl s constitutifs de r seaux d informations et d cha
67. pe L objectif est d aller chercher les id es o elles naissent o elles se d veloppent de les mettre disposition au bon endroit et d impulser une dynamique d apprentissage collectif par capitalisation des exp riences et diffusion des savoirs et r sultats associ s Dans un premier temps il est propos de poursuivre quelques s ances du s minaire la rentr e peut tre sous forme de demi journ es sur des th matiques pr cises le dialogue social territorial l utilisation des fonds europ ens Enfin du point de vue de l intervention de l tat un double travail pourrait tre engag valuation des r sultats des dispositifs d accompagnement et d anticipation plans sociaux revitalisation accords de GPEC en vue d une am lioration de leur qualit et r sultats et d une meilleure coordination des acteurs lors de la mise en uvre de ces dispositifs la Circulaire DGEFP DRT n 2005 47 du 30 d cembre 2005 relative l anticipation et l accompagnement des restructurations peut servir de base dans ce domaine Quantification des risques de court moyen termes tudes d impact froid d termination des zones sensibles et long terme r chauffement climatique Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 35 LE COMIT DE PILOTAGE Remercie LES PR FETS LE TR SORIER PAYEUR G N RAL ET LEURS COLLABORATE
68. positions de solutions d anticipations ceux ci Points forts et points faibles de chaque cat gorie 1 Entreprises et territoire POINTS FORTS Capital naturel exceptionnel Territoire connect gr ce l a roport Environnement cosmopolite cultures diff rentes POINTS FAIBLES Gouvernance complexe Co t de la vie lev Transports et infrastructures toujours en retard sur les besoins Vieillissement du parc immobilier urbanit stagnante 2 Excellence scientifique POINTS FORTS Budget de la R amp D en croissance Recherche publique de qualit Entreprises et laboratoires denses Sciences pour l ing nieur pr dominantes Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi 48 POINTS FAIBLES L enseignement sup rieur n est pas au niveau de la R amp D Diversit de savoir faire qui nuit la visibilit nationale et internationale Forte mobilit des centres de R amp D Valorisation de la recherche insuffisante 3 Enseignement et formation POINTS FORTS Nombre d inscriptions augmentant en cole d ing nieur et IUT Modernisation des infrastructures et cr ation d un campus POINTS FAIBLES Absence de r elles coles d ing nieurs 4 Positionnement sectoriel POINTS FORTS Entreprises de taille moyenne POINTS FAIBLES Fragilit des activit s traditionnelles Absence
69. pour tirer le signal d alarme et b tir une gouvernance plus solide pour la mise en uvre d un plan de d veloppement global du bassin En second lieu il pourrait donc tre envisag dans le cadre d un plan de d veloppement global pour le bassin de se doter de quelques indicateurs d observation des volutions appuyer le d veloppement de la logistique et des services qui pr sentent un potentiel travailler l ouverture du fonctionnement du port r fl chir aux modalit s d implication des entreprises et des salari s sur le territoire chercher accro tre par l action publique la marge de gouvernance locale des groupes implant s d velopper la GPEC travailler la mutation conomique mais aussi culturelle du territoire Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi 20 ANGEMENT C augmentation de la temp rature de 2 ou 5 d ici 2050 des pluies c venoles ravageuses un tourisme contradictoire et divers saisonnalit segmentation des march s 11 du PIB de PACA 11 milliards d Euros une diversit d entreprises car une atomisation tr s importante une profession clat e un miettement de la repr sentation des entreprises sur le territoire r gional deux d l gations territoriales au tourisme Le groupe de travail a identifi des axes de d veloppement durable autour des th mes de
70. prendre en charge l h bergement les d placements et la restauration des intervenants ainsi que le paiement de leurs honoraires selon les instructions re ues accueillir dans ses locaux Sophia Antipolis la derni re journ e du s minaire d di e au sc narii de gestion de crise et programm le 9 juillet 2008 re 4 mettre la disposition de la Pr fecture de r gion et du CGEFi pour la dur e du s minaire un tudiant stagiaire indemnis par ses soins qui participera l laboration des dossiers de s ance pour chacune des quatre journ es et la pr paration du dossier de synth se du s minaire Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi 74 ARTICLE 5 PROGRAMME LIEU ET DUREE le CGEFi en liaison avec la Pr fecture de r gion qui s appuiera sur les propositions du comit de pilotage r gional mentionn Particle 2 de la pr sente convention Cette formation se d roulera sur quatre journ es th matiques s Le mercredi 23 avril Marseille Les entreprises en mutation gt Le mercredi 21 mai Toulon Les territoires en mouvement a Le mercredi 18 juin en Avignon Comment s inspirer des exemples europ ens Le mercredi 9 juillet Sophia Antipolis Comment construire lavenir collectivement ARTICLE 6 PUBLIC CONCERNE Ce s minaire en phase exp rimentale s adresse un public d une quarant
71. r le jour pour surveiller les tendances et les variations conomiques de la r gion et ainsi anticiper Ces veilles pourront se faire dans une vision de long terme pour engager des interventions sur le court terme Une gouvernance multi partenariale Les comp tences de tous ces acteurs doivent tre mobilis es autour de diff rents projets pour les mener bien on a notamment souvent parl de Taskforce avec une orientation plut t tourn e vers les projets Les solutions propos es La veille Celle ci est plus pr ventive que curative elle ne vise pas trouver les solutions mais bien identifier les probl mes gr ce des indicateurs s lectionn s La reconversion des activit s Il est important d identifier les activit s qui pourront porter la croissance conomique de la r gion de Fos sur Mer et de l tang de Berre dans les prochaines ann es Comme cela a t dit auparavant le dynamisme de la r gion existe encore aujourd hui mais il ne faut pas non plus oublier que nous nous situons galement en fin de cycle et qu il est ainsi n cessaire de penser au futur Faut il miser sur les industries de transformations Les services Le tourisme Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 46 Pour favoriser l employabilit des salari s dans ces nouvelles entreprises une Gestion Pr visionnelle des Emplois et Comp tences devra t
72. r les acquis des exp riences v cues localement o en r gion L objectif est de construire avec l ensemble des acteurs pertinents localement une m thode pr cisant l organisation la hi rarchisation de l ensemble des savoir faire n cessaires une mise en uvre optimale d outils communs pour anticiper et accompagner les mutations de l conomie en r gion Le calendrier pr visionnel et les th matiques envisag es sont pr cis s dans le document joint Se basant sur l exp rience du s minaire national le comit de pilotage r gional du s minaire PACA propose un projet de contenu adapt au contexte r gional que nous soumettons votre approbation Nous vous invitons compl ter ce projet par des propositions de sujets ou d exp riences en lien avec les prob iques que vous avez rencontr es tout en pr servant les objectifs Ja coh rence et les quilibres d ensemble du s minaire garants de sa pertinence SECR TARIAT G N RAL POUR LES AFFAIRES R GIONALES Adresse postale Bd Paul Peytral 13282 MARSEILLE CEDEX 20 T l 04 91 15 60 00 Fax 04 91 15 61 90 SGAR paca pret gouv fr Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi 76 re ps Rs cms Een anne rm oser aan on men es ee sa r Le s minaire atelier se d roulera successivement Marscille Toulon Avignon et Sophia Antipolis S agissant de l organisation de la journ e pr vue dans votre
73. re de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 28 III 4 Principaux leviers facilitateurs de l anticipation et de l accompagnement des mutations conomiques LEVIERS CONCERNANT L ENTREPRISE La pr sence au sein de l entreprise d un dialogue social permanent tourn vers l anticipation et visant pour ce qui concerne les mutations conomiques partager le plus t t possible les informations ex du cas de Saint Gobain constitue un pilier fondateur pour l anticipation et la facilitation des transitions conomiques et sociales li es aux mutations conomiques L int gration la fonction gestion des ressources humaines d une Gestion Pr visionnelle des Emplois et des Comp tences GPEC favorise et facilite la mise en place de ce type de dialogue social Elle facilite un renouvellement des approches et cultures manag riales ex St MPH ing nierie industrielle et permet aux salari s de b n ficier d aide dans la gestion de leurs parcours internes de formation etc La formalisation ou bien le d veloppement d une fonction de recherche d veloppement au sein d une entreprise renforcent ses capacit s d appr hension des mutations surtout lorsqu ils s impliquent dans certains dispositifs tels que les p les de comp titivit ou les PRIDES De m me l existence d une activit l export et ou la formalisation d instance de veille conomiq
74. re effectu e Les diff rents acteurs r gionaux se doivent notamment de r fl chir comment redynamiser ce territoire et convaincre ces nouvelles activit s de s implanter dans la r gion c L ducation Le syst me se doit d tre r form en profondeur afin de former les tudiants en parfait accord avec les besoins des entreprises d Le territoire Le territoire bien que pr sentant certains probl mes nonc s plus haut reste tout de m me avant tout une opportunit notamment au niveau de la reconversion Il offre en effet de multiples avantages aux entreprises voulant s y implanter sa proximit avec le Port Autonome de Marseille sa liaison avec le reste du pays gr ce au r seau fluvial son environnement e La r forme portuaire Le but de celle ci est de faire du PAM et de Fos un ensemble portuaire de premier ordre europ en voire m me mondial en profitant du passage de la grande voie maritime historique du commerce international m me si sa pr sence au nord de la mer M diterran e ne l avantage pas forc ment f Un travail commun Toutes ces d cisions ne peuvent tre prises que si tous les acteurs cherchent travailler dans la m me direction dans un souci de coop ration Conclusion Pour conclure bri vement nous avons bien vu que la r gion de Fos sur Mer et de l tang de Berre est encore performante conomiquement Le probl me est que celle ci arrive n anmoins en fin de cycle et
75. rivatisation Les effets des probl mes sociaux g Les probl mes de gouvernance Les si ges sociaux des grands groupes tels que GDF Eurocopter Arcelor Mittal ne sont pas pr sents dans la r gion de Fos sur Mer et de l tang de Berre Les tablissements pr sents sur ce territoire ne sont qu un parmi tant d autres pour ces firmes et ne se soucient pas de tous les aspects sociaux dont nous avons parl plus haut lorsqu ils prennent des d cisions Les entreprises h sitent galement souvent s implanter dans la r gion du fait de la lourdeur proc durale en effet les entreprises ne savent pas toujours qui s adresser et ne sont pas toujours bien renseign es par les organismes en charge Il y a une lisibilit de plus en plus difficile pour ces entreprises avec la d centralisation les acteurs sont de plus en plus nombreux et cela complique toujours un peu plus les prises de d cision pour les entreprises L efficacit des diff rents organismes en est galement diminu e car il y a souvent une redondance des travaux entre les diff rents acteurs du fait d une communication difficile entre eux Le manque de coop ration est donc une faiblesse de ce territoire II Les acteurs concern s a Le syst me ducatif Le groupe a d plor l absence de repr sentants de l ducation Nationale la plupart de ce genre de manifestations car nous l avons vu plus haut celle ci avait un r le majeur jouer pour
76. rtager son v cu personnel r cent du sujet Un comit de s lection se r unira Pour proposer M le Pr fet de r gion une liste de candidats Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi PR FECTURE DE LA R GION PROVENCE ALPES C TE D AZUR CONVENTION CADRE ENTRE Le Contr le g n ral conomique et financier CGEFi du Minist re de l conomie de l industrie et de l emploi MINEIE repr sent par Charles Coppolani chef du service du CGEFi le Pr fet de la r gion Provence Alpes C te d Azur Pr fecture des Bouches du Rh ne 1 boulevard Paul Peytral 13282 Marseille Cedex 20 la D l gation r gionale la formation des personnels de pr fectures des r gions Provence A lpes C te d Azur et Corse repr sent e par M Pierre JOURDAN d l gu r gional il est convenu ce qui suit Pr ambule Le Contr le g n ra conomique et financier CGEFi du Minist re de l conomie de l industrie et de l emploi MINEIE propose d organiser en partenariat avec la Pr fecture de r gion et la Tr sorerie g n rale de la r gion Provence Alpes C te d Azur un s minaire atelier exp rimental d nomm mutations et anticipation conomiques en r gion Provence Alpes C te d Azur L objectif de ce s minaire atelier est de rassembler les comp tences conomiques de la r gion PACA services d concentr s de PEtat collectivi
77. rte croissance volatilit de la demande fort tourisme domestique accueil vieillissant tourisme d affaire non saisonnier rapport qualit prix manque de communication entre les acteurs Opportunit s Risques segments clients privil gier r chauffement climatique cr er tourisme durable augmentation de la concurrence prolonger s jour difficult de stockage de l eau augmenter d penses infrastructure inadapt e menace pour l agriculture viticulture Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 40 IL D termination des acteurs En premier lieu il convenait de d terminer quel pourrait tre le r le direct de l tat Si les experts se sont rapidement mis d accord pour convenir que l tat ne devait jouer aucun r le au premier plan cause de la d centralisation 1ls se sont accord s sur le fait que l tat devait continuer tenir son r le sur des th mes principaux comme la gestion de l eau de l nergie et galement des infrastructures Il appara t alors comme important que l tat d finisse une politique claire en mati re de changement climatique et prenne une position d finitive De plus les experts ont convenu que le nombre d acteurs intervenants devait diminuer afin d augmenter les capacit s de r action N anmoins il ressort que les professionnels devraient solliciter davantage les pouvoirs publics
78. s leurs gestions et leurs accompagnements 13 H 14 H 00 PAUSE DEJEUNER Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 57 APRES MIDI Les nouvelles formes du dialogue social territorial Mme Mazzas DDTEFP Hautes Alpes Anticipation des mutations Quels dispositifs pour les TPE PME chambres consulaires Pause Premi re capitalisation des trois premi res journ es et remue m ninges 17 H 15 17 H 30 Conclusion de la journ e Christiane Ceccaldi Fr d ric Bruggeman Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 58 Zs Liberis golis Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE MINIST RE DE L CONOMIE DE L INDUSTRIE ET DE L EMPLOI EX Fj Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE PR FECTURE DE LA avec le soutien du 7 Liben golir Frascrait R PUBLIQUE FRAN AISE FOND NATIONAL Monrr as pu BupaET R GION pe sag Da AMENAGEMENT IT DES CO ES PUI Ics A n s aan P SEE PROVENCE ALPES C TE di PUBLIQUE Cuts g n ral D AZUR SEMINAIRE SEMINAIRE ATELIER EXPERIMENTAL MUTATIONS et ANTICIPATIONS ECONOMIQUES en r gion Provence Alpes C te d Azur 4eme journ e MERCREDI 9 JUILLET 2008 Lieu SOPHIA ANTIPOLIS THEME CONSTRUIRE UN AVENIR COLLECTIVEMENT Accueil caf 8h45 pr cises au CE
79. s s la n cessit de mettre en relation conomie touristique et changement climatique Pour les experts de l atelier c est au Conseil r gional de donner la ligne directrice et d tre porteur des engagements m me s il ne doit pas tre le seul acteur du d veloppement touristique La r flexion a ensuite t de savoir si les outils actuels sont suffisants si certains sont d velopper et enfin de savoir comment comparer les r sultats entre eux Il y aurait donc une v ritable n cessit d une meilleure coh rence m thodologique Pour r pondre l ensemble de ces questions il a t mis l hypoth se en fin de s ance de la cr ation de 3 gouvernances p les articul es autour de 3 th mes Montagne neige Territoire ayant satur son d veloppement sp cialement le littoral Territoire potentiel de d veloppement Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 41 Enfin les experts se sont accord s pour pr coniser la cr ation d une Task Force r gionale regroupant les diff rents acteurs concern s afin de pouvoir r pondre aux probl mes soulev s et de trouver les solutions concernant les risques identifi s Conclusion Il a t vu durant cet atelier que les mutations sont in vitables et que le changement climatique est d sormais une r alit avec laquelle il faut compter Cette derni re est la fois une m
80. s dispositifs leurs apports et leurs limites gt La deuxi me journ e Toulon centr e sur le territoire a permis de replacer le sujet trait dans le temps long de la mutation et de montrer que les restructurations ne constituent qu une facette de celle ci Elle a ainsi t l occasion d analyser les dispositifs le plus souvent territoriaux qui ont t mis en uvre l occasion des gestions de crises et des traumatismes aff rents ex chantier naval de la Ciotat mine de Gardanne ou en accompagnement de restructurations sectorielles ex restructuration de la d fense mais qui contribuent aussi aujourd hui l anticipation des mutations conomiques lorsqu ils sont devenus p rennes gt La troisi me journ e Avignon a apport une lecture de l anticipation et de la gestion des mutations conomiques partir des points de vue o Europ en par la pr sentation e de la philosophie d action et des modes d intervention de la commission sur le champ des mutations conomiques e d exp riences men es dans d autres pays Learning reps et de r sultats de comparaisons internationales projet mimarmed o D organisations agissant en faveur du d veloppement d une comp titivit territoriale et sectorielle p le de comp titivit fruits et l gumes o D organismes en charge du suivi et de l accompagnement de proximit des entreprises sur les territoires r seaux consulaires et
81. sion de crises et de restructurations nouvelles Ainsi dans la zone franche de La Ciotat la reconversion des chantiers s inscrit en premier lieu dans un contexte de crise voire de chaos et de non anticipation d o na tra un red veloppement long et difficile A ce jour l activit de yachting d velopp e sur la zone des anciens chantiers s ins re elle m me dans un contexte de concurrence forte autour de l arc m diterran en Dans le cas de la reconversion des mines de Gardanne on notera que l implantation de la micro lectronique la fermeture des mines est le produit d un travail d anticipation corr l une strat gie territoriale d implantation Cependant la micro lectronique reste soumise aux fluctuations cycliques de cette industrie et a d j connu une fermeture de site d importance Nanomask Enfin la D fense poursuit son adaptation l volution de la donne g opolitique et est la veille de nouvelles restructurations Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi gt La question pos e sur le plan conomique n est donc pas celle du cheminement vers une nouvelle stabilit mais celle de l adaptation des changements relativement continus Ces changements ne sont pas continus l chelle de chaque structure productive mais le sont parfois l chelle d un grand groupe ou d une r gion justifiant d une action continue de leur p
82. ste cependant organiser une circulation efficace de l information pour que ces signaux faibles se traduisent en actions concert es De mani re interactive l offre d ing nierie et d appui aux entreprises cr ation d veloppement suivi pr sente sur les territoires locaux ex PACA mode d emploi TVT MPM TPM CCI DDTEFP d ploy e par l Etat les collectivit s territoriales les organismes consulaires ou bien encore les branches et les organismes interprofessionnels appara t comme un des capteurs de proximit d une fonction de veille rapproch e permettant d identifier les changements sur le terrain On notera que Cette fonction support de veille et d accompagnement aupr s des entreprises est d autant plus essentielle quand l entreprise ne dispose pas elle m me des ressources fonctions utiles pour d velopper sa propre anticipation et son propre ancrage sur le territoire ex absence de fonction R et D de R H dans de nombreuses TPE PME En recherche d efficacit les informations capt es par la fonction de veille rapproch e peuvent alimenter la fonction d observatoire plus large nonc e au ret pr c dent De mani re r ciproque la fonction d observatoire pour tre efficace en mati re d action d anticipation se doit d alimenter les r seaux d acteurs agissant sur les territoires Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economiq
83. structure d accompagnement est faible 3 un probl me d attractivit des gros groupes internationaux pour maintenir un leader au sein de la technopole 4 une absence de positionnement de Sophia Antipolis pour se d marquer et concurrencer les autres technopoles europ ennes les objectifs sont d natur s Quelles sont les solutions possibles comment anticiper les risques voqu s 1 Traitons en premier lieu le manque de communication du fait de la multi gouvernance Quelles solutions ont t propos es lors de la discussion Il faut qu il y ait des centres d changes afin de permettre le lien entre les id es et la cr ativit et la mise en place des mesures aussi rapidement que possible il y a un r el manque de travail en r seau Une volution majeure serait aussi de d finir des projets fixes avec un r el plan d action pour que la gouvernance puisse effectivement adh rer cette notion de projet Comment faire partager des projets la gouvernance En l aidant tre r active gr ce un programme de formation continue qui r pondrait des besoins nouveaux Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 50 On ne peut pas non plus continuer vouloir dissocier Nice de Sophia Antipolis Il faut les rassembler et leur faire partager les m mes objectifs Il faudrait que l Universit de Nice participe la gouvernance
84. t s territoriales partenaires priv s parapublics organismes professionnels syndicats impliqu es dans les processus des mutations conomiques pour d velopper une compr hension collective des dynamiques socio conomiques et territoriales des changements structurels identifier et adapter collectivement partir des forces et des faiblesses des diff rents dispositifs d anticipation et d accompagnement existants les nouvelles modalit s op rationnelles permettant d optimiser laccompagnement des changements structurels n cessaires la construction et la mise en uvre d un projet de territoire e analyser les dynamiques et les modalit s op rationnelles des meilleures pratiques europ ennes transposables constituer le r seau r gional le plus pertinent pour une appropriation collective des modalit s les plus pertinentes d anticipation et d accompagnement des mutations conomiques conjoncturelles et des changements structurels e laborer une synth se et formuler des recommandations Pour un meilleur accompagnement des mutations conomiques en PACA et le cas ch ant initialiser leurs mises en uvre Ce s minaire atelier est un applicatif qui s appuie sur l exp rience acquise depuis sept ans par le CGEFi dans le cadre du S minaire national intitul les mutations conomiques anticiper accompagner mutualiser dont il assure l ing nierie Il est organis avec le concours de la Direction g n ral
85. t aux minorit s ethniques 50 sont dans des entreprises de moins de 250 salari s Dans les PME et les TPE les employeurs ne sont pas toujours dispos s reconna tre les organisations syndicales pas d obligation en de de 21 ce qui peut conduire des refus dans ces entreprises surtout dans les entreprises familiales Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi 14 gt 5 exemples de bon fonctionnement ont t cit s Dans l industrie de la porcelaine et de la c ramique concurrence forte entreprises familiales principalement et difficult s obtenir un soutien des grandes entreprises Les ULR se sont d velopp s au fil du temps gr ce un accord dans une grande entreprise permettant de mettre des personnels disposition des petites entreprises environnantes et au fil du temps s est d velopp e parmi les salari s une prise de conscience de la n cessit de se former En Cornouailles zone objectif 1 Des TPE ne pouvaient payer les temps de formation des ULR Le syndicat a alors d cid de financer des heures pour les entreprises Pour celles qui ce financement tait accord il a servi r mun rer 5 jours de formation des ULR leur r le et 1 jour par an les ann es suivantes Collaboration entre partenaires sociaux dans l industrie manufacturi re Dans une entreprise de la m canique 120 salari s le d clin de l ac
86. tivit a lib r des locaux pour installer les cours d apprentissage aux bases de l informatique qui jusqu alors se d roulaient dans la cantine L installation de cours sur le lieu de travail a accru la demande l employeur a augment sa contribution et re u un paiement pour le loyer Cet atelier a dispens des apprentissages au del du niveau de base Dans l imprimerie Un camion tourne sur un territoire avec des micro ordinateurs et Internet et l employeur autorise son personnel se servir des micros pendant l heure du repas cela permet de se former sur le lieu de travail Dans le BTP activit o le niveau de formation des travailleurs est limit beaucoup de sous traitance et des probl mes pour d terminer qui est en charge de la formation Une entreprise avec plus d une centaine d entreprises sous traitantes personnels autrichiens et tch ques 28 langues en tout a mis en place un programme de formation visant am liorer l anglais meilleure int gration sociale et sensibilisation l hygi ne et s curit la formation de l encadrement aux NTIC la lutte contre l illettrisme et la non ma trise du calcul l mentaire e Dans un contexte europ en national et local les mutations conomiques et les restructurations qui en d coulent restent des ph nom nes complexes et in vitables Que l on consid re un secteur d activit un territoire ou bien une entreprise certains pays en Europe ex cas de
87. ts sociaux etc se cristallisent dans des dynamiques conomiques Ces dynamiques entra nent des changements et dans le champ conomique des mutations dans l organisation de la production des biens et des services et dans l organisation de la cha ne d acteurs qui les produisent Ces mutations peuvent tre soudaines clatements de bulles ou progressives mutations techniques et sociales Elles touchent des branches ou des fili res ainsi que les bassins d emploi et de production dans lesquelles les entreprises de ses fili res et branches sont implant es Elles obligent les acteurs et en premier lieu les structures productives entreprises administrations modifier leurs habitudes pratiques et organisations pour saisir de nouvelles opportunit s ou s adapter aux volutions en cours Pour les entreprises l adaptation peut impliquer une modification de structure qui s accomplit au travers de processus plus ou moins bien contr l s et pilot s selon e la capacit d anticipation de l entreprise et des autres acteurs e la vitesse des changements en cours Ce sont ces processus que l on nomme restructurations ensemble vari d op rations visant acheter ou vendre des actifs modifier la structure du capital ou transformer l organisation interne de la firme Les mutations conomiques ont des impacts variables sur le march du travail Elles ne se r sument pas aux restructurat
88. ualisation prenne la forme d un apport op rationnel concret aux PME TPE vis es Les actions de partage partiel par un donneur d ordre d une lisibilit des volutions de ses march s avec son r seau de sous traitants ainsi que l impulsion pour l volution des sous traitants ex appui la diversification des march s dans le cas de la r forme de la D fense Toulon appui au d veloppement de GPEC chez les sous traitants correspondent logiquement une strat gie de d veloppement et ou de r organisation des march s et des modes de production du donneur d ordre lui m me Elles sont cependant int gratives des r seaux de sous traitants et facilitent leur propre transition conomique et sociale La qualit de la contractualisation sur objectifs avec les op rateurs de reclassement constitue selon certaines entreprises un gage de r ussite des op rations engag es Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Economique et Financier CGEFi 29 LEVIERS CONCERNANT LE S TERRITOIRE S La fonction d un observatoire p renne de veille et d anticipation des mutations conomiques est de r aliser un travail d anticipation a priori largement en amont des changements effectifs constat s dans les entreprises Mais cette fonction ne permet de limiter les co ts conomiques et sociaux des futurs changements que si elle est r alis e en collaboration avec les diff rents acteurs
89. ude seule une minorit de salari s retrouvent un emploi stable De m me la revitalisation produit g n ralement une dynamique positive entre acteurs mais peine prouver son efficacit en terme de cr ation d emplois comme en terme de d veloppement conomique local 2 La bo te outils juridique et technique de responsabilisation des entreprises et de mise disposition de nouveaux modes d interventions pour accompagner les restructurations rencontre ses limites d s lors que l on consid re le champ des TPE PME Les TPE PME restent massivement un angle mort du dispositif de gestion et d anticipation des mutations conomiques En ce cas l appui local et l ing nierie de proximit aux entreprises et aux r seaux d entreprises sont d terminants 3 Le mouvement l gislatif de d centralisation d concentration le d veloppement des intercommunalit s et les transferts de comp tences inh rents ces dynamiques positionnent les territoires r gionaux et locaux dans des logiques de comp titivit inter territoriales et dans une recherche accrue d attractivit Cette derni re ne concerne pas uniquement le domaine industriel et commercial certains territoires privil gient les d veloppements r sidentiel et ou touristique et cherchent minimiser en particulier l activit industrielle et par voie de cons quence les services l industrie Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d
90. ue et Financier CGEFi 30 Une articulation reste trouver entre les op rateurs proches du terrain consulaires TVT qui s adressent aux entreprises individuellement et la n cessaire coh rence d une approche d ensemble au niveau d un territoire La m thode dite des exp rimentations en petit nombre un dispositif est test avec un petit nombre d acteurs volontaires peut permettre d amorcer une dynamique dans ce domaine la condition de s inscrire dans une d marche multi acteurs La GPEC territoriale combinant une approche par les maisons de l emploi et le dialogue social territorial peut tre un bon terrain d exp rimentation de ce genre Comme dans l entreprise la pr existence sur le territoire d un dialogue social territorial entre partenaires sociaux et acteurs publics et priv s des territoires d implantation des entreprises constitue sans doute un pilier construire pour une meilleure anticipation des mutations conomiques et sociales Si les conditions concr tes d organisation et d efficacit de ce dialogue restent largement d terminer il reste que le dialogue social territorial se d veloppe en France et notamment dans le 05 ce qui pourrait faire l objet d une pr sentation lors d une prochaine s ance du s minaire Par ailleurs les participants au s minaire ont pu voquer la n cessaire confiance entre l entreprise et les acteurs territoriaux qui constitue en
91. ue et strat gique facilitent l appr hension des mutations conomiques mais ce degr de formalisation reste l apanage d entreprises ayant atteint une certaine taille L ouverture de l entreprise aux acteurs du territoire relations proactives aux acteurs publics consulaires et autres entreprises appara t comme un facteur facilitateur de l anticipation et de la gestion des mutations l entreprise peut mobiliser en partenariat et en appui des ressources externes pr sentes sur le territoire ex d Eurocopter La fluidit et la r activit des changes d information et des processus de r gulation au sein de l entreprise entre les fonctions instances de veille de d finition des orientations strat giques de l entreprise de dialogue social et de gestion des ressources humaines et financi res d terminent l aptitude globale de l organisme appr hender et accompagner les mutations Pour les entreprises faiblement dot es en ce qui concerne les fonctions nonc es ci avant TPE PME la recherche de mise en r seau et de mutualisation de certaines fonctions ex fonction de veille conomique GPEC R et D dans le cadre d une activit de branche d apport des organismes consulaires ou autres p les de comp titivit associations d entreprises est probablement l un des moyens les plus efficaces pour favoriser l anticipation des mutations conomiques Il importe particuli rement que cette mut
92. uinze mille euros La Pr fecture de r gion attribuera au CERAM une dotation forfaitaire de 15 000 quinze mille uros au titre du Fonds national pour l am nagement du territoire FNADT et une contribution de 15 000 quinze mille euros du Fonds social europ en FSE au titre du programme d assistance technique La D l gation r gionale la formation PACA Corse supportera les d penses inh rentes la participation des agents de l Etat cette formation concurrence de 5 000 cing mille euros sur les cr dits d l gu s sur le titre 3 du programme 148 fonction publique action formation des fonctionnaires au titre de la formation interminist rieile d concentr e ARTICLE 4 ORGANISATION L organisation mat rielle de cette action de formation sera assur e par le CERAM Business School pour le compte de la Pr fecture de r gion Provence Alpes C te d Azur qui sera l interlocuteur du Prestataire pour l ensemble des l ments de la prestation Le mode op ratoire d organisation et de financement sera pr cis Par une convention entre le Pr fet de r gion et le CERAM Business School Le CERAM Business School s engage prendre en charge les modalit s mat rielles de l organisation des quatre journ es th matiques partir des instructions qui lui seront donn es par la pr fecture de r gion interpr tes les plannings et assurer le paiement des frais correspondants e organiser et
93. vit de grosses entreprises afin de redynamiser la technopole de Sophia Antipolis Quelles solutions ont t apport es pour pallier ce risque lors de la discussion Il faudrait tout d abord irriguer les p les de croissance sur d autres secteurs et gouverner le parc pour cr er des passerelles avec les voisins pour amener diff rents d veloppements conomiques Il y a une synergie d velopper Pour attirer de gros calibres il faudrait aussi cr er de bons facult s club Il faut aussi pouvoir plus facilement passer de la cr ation l exp rimentation 4 Pour finir int ressons nous aux difficult s de positionnement de Sophia Antipolis Quelles solutions ont t apport es lors de la discussion Il faudrait tout d abord orienter Sophia Antipolis vers le respect de la notion de d veloppement durable en insistant par exemple sur la construction de b timents intelligents Cela serait un cr neau gr ce auquel nous pourrions nous d marquer 100 hectares restent disponibles Sophia il faudrait donc densifier la ville L norme atout des p les de comp titivit doit se transformer en une nouvelle branche porteuse On peut par exemple imaginer des p les de comp titivit en nergie Il faut aussi d finir une vraie strat gie et des orientations cibl es pour le parc en attirant de gros groupes leaders Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral Econo
94. zones d activit ont t am nag es et d velopp es plusieurs ann es avant la fermeture d finitive gt Pour un territoire donn la trop forte d pendance par rapport ou la sp cialisation dans une seule activit pr sente un risque Il est n cessaire de mettre en place des strat gies de d veloppement conomique favorisant une multi activit raisonn e gt Les mutations conomiques se d roulant sur un temps long cette temporalit suppose d engager des actions longtemps avant les ruptures et les crises Pr fecture de la r gion Provence Alpes C te d Azur Contr le g n ral conomique et Financier CGEFi 4 Toulon Var Technologie est n en 1988 des suites de la crise de la Navale le partenariat territorial qui s tablit alors doit beaucoup des personnalit s comme c est souvent le cas lorsqu une innovation se produit en r ponse une crise Deux champs d application structurent rapidement l activit l enseignement sup rieur sch ma de l enseignement sup rieur et de la recherche dans le Var en 1990 cr ation de trois coles d ing nieurs entre 1990 et 1995 et l appui op rationnel l innovation en entreprise et aux entreprises innovantes cr ation de l Institut M diterran en de la Qualit en 1988 d une p pini re d entreprises en 1990 de la Maison des Technologies en 1993 PACA mode d emploi est n e dans la foul e de la fermeture de la mine de Gardanne

L`anticipation des mutations économiques en PACA

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