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C:Mes documentsJDJ & ACTUALIT - La page de Jean

1. 99 r ponses sur la justice A Fulleda Ed CRDP de Montpellier Consulter la publication http wWwww ac montpellier fr ressoures 99 99jf_cadres html Guide sur l acc s au droit 2004 Ed ABAD Actes du colloque La violence de l ex clusion au travail de d passement B ziers juin 1993 M diations r f rentiel bases de r flexion et de clarification document r alis par le groupe de travail Acc s au droit et m diations avril 2001 mai 2002 mission r gionale d appui droit et ville le de France 129 rue de l Univer sit 75007 Paris La m diation familiale du partena riat a une politique renouvel e Atelier des m diations en Ile de France du 21 mars 2003 T l charger la publication http www unaf fr article php3 d_article 571 La m diation familiale un outil au service de la famille et de la d mocra tie Antonio Fulleda p 36 38 in cul ture en mouvement n 58 juin 2003 La justice de proximit et la m dia tion B ziers A Fulleda p 63 68 in Quaderns d educacio social Collegi d educadores 1 educadors socials de Catalunya N 1 2002 www ceesc es Annexes la m diation dans les codes Code Civil La r sidence altern e Article 373 2 9 ins r par loi n 2002 305 du 4 mars 2002 art 5 V J O du 5 mars 2002 En application des deux articles pr c dents la r sidence de l enfant peut tre fix e en alternance au domicile
2. La zone de r f rence donne le cap garantit les droits assure l galit de traitement handicap s Protection de l en fance et la fois s inscrivent dans le mouvement d ensemble propre au contexte local Cela est la fois sim ple et compliqu Simple car il faut se rappeler que les missions d action sociale fondent l action sociale territorialiser et transversaliser ne si gnifie pas l abandon des missions et des comp tences des m tiers Compli qu parce qu il faut garantir la qualit de l exercice de chacune et donner une valeur ajout e l articulation de l en semble autour des enjeux locaux d finis partir d un minimum de dia gnostic local Il y a l un risque majeur pour la pro tection de l enfance et la territo rialisation Il y a une tentation ne plus voir les vraies conditions du fonc tionnement du dispositif de protection de l enfance On l a dit ce dernier se construit progressivement autour du cadre l gal d une m thode de proto coles de travail n goci s Il optimise les r sultats s il garantit le respect des moyens collectivement labor s avec ceux qui engagent le service d parte mental de l enfance magistrats par tenaires et prestataires Chaque d cision individuelle produit bien entendu des effets retentissants pour l enfant en m me temps elle s appuie sur le dispositif d partemen tal qui cr e les conditions de sa prise en charge et elle concr tise le s
3. Quand la contribution doit perdurer C A Rouen Ch fam 30 janvier 2003 Autorit parentale Exercice Droit de visite et d h bergement du p re R v lation de sa non paternit Renonciation El ment inop rant Absence d action en contestation de paternit Int r t de l enfant At titude irresponsable des parents Part contributive du p re l entretien et l ducation de l enfant Main tien En cause de C c Mme V La cour ne statue qu en fonction de l int r t de l enfant et ne saurait ent riner l attitude irresponsable des parents en supprimant tout droit de visite et d h bergement au motif que le p re ayant appris sa non paternit a renonc tout droit sur l enfant faisant fi des sentiments de celui ci Il n est pas envisageable de supprimer toute part contributive du p re qui n a pas engag de proc dure de contestation de paternit celle qui demeure sa fille alors qu il dispose de revenus salariaux Compte tenu des revenus mensuels des parents 1 500 euros pour le p re et 520 euros pour la m re et des besoins de l enfant g de neuf ans il y a lieu de confirmer la d cision ayant fix la somme mensuelle de 1 000 francs le montant de la part contributive du p re l entretien de l enfant JCP La Semaine juridique N 8 9 18 f vrier 2004 p 362 RAJS JDJ n 234 avril 2004 civil et Ivil et amilial Rupture fautive du concubin C A
4. cette valuation et s il entend prendre des mesures pour la r aliser et sal sir le Parlement sur ce sujet R ponse Cette valuation a bien t effectu e Sur la base du cons tat des commissions d partemen tales des hospitalisations psychia triques CDHP et des valuations r gionales un groupe national d valuation GNE pr sid par Mme Strohl inspectrice g n rale des affaires sociales s est r uni pendant deux ans et a tabli son rapport en septembre 1997 propo sant un certain nombre de r for mes Ce rapport a t transmis aux parlementaires en 1998 en vue d un large d bat public sur le bien fond d une modification des mesures l gislatives en la mati re Dans son rapport de juillet 1997 intitul Pr vention et soins en sant men tale le Conseil conomique et social apr s audition du GNE a repris les propositions de ce der nier Depuis cette date l valuation s est poursuivie sous diverses for mes Un autre rapport De la psy RAJS JDJ n 234 avril 2004 chiatrie vers la sant mentale a t tabli par les docteurs Piel et Roelandten juillet 2001 etun plan minist riel de sant mentale a t rendu public en septembre 2001 Plus r cemment le docteur Clery Melin a remis au ministre en sep tembre 2003 un rapport relatif au Plan d actions pour le d velop pement de la psychiatrie et la pro motion de la sant mentale Parmi les propositions de ce dernier rap
5. la Protection judiciaire de la jeunesse PJJ les autres tant des ducateurs sp cialis s de jeunes enfants sportifs etc De 1945 1958 il s agissait d imaginer une p dagogie autre que l approche correctionnelle le tout hormis la conduite de la libert surveill e s effectuant en h bergement du plus rigide au plus souple Yves de Thevenard Peu de ceux qui ont imagin l action aupr s des mineurs de l poque sont encore l pour en t moigner et n oseraient la revendiquer comme mod le actuel A partir de 1958 outre la nouvelle l gitimit au civil du juge prot ger des enfants en danger l action ducative confi e aux ducateurs s est r alis e au sein des familles en milieu ouvert en opposition au milieu ferm Du m me coup il nous a fallu faire avec les parents et inventer un mode op ratoire nouveau qui perdure de nos jours Il fonde notre identit et notre d ontologie L action ducative en milieu ouvert appel le commun ment le milieu ouvert est une p dagogie applicable tant au civil qu au p nal Le recentrage des missions de la PJJ en direction des mineurs auteurs ne change rien l affaire L outil reste le m me car l est la sp cificit du m tier que nous avons forg au fil des ans des r flexions et qui s est impos comme fondement et r f rence professionnelle de la protection judiciaire de l enfance au point que les lieux d h bergement eux m mes s
6. n est plus tout fait une famille puis que par d cision de justice ou adminis trative son espace priv se trouve in vesti par la puissance publique jusque dans sa quotidiennet Ses secrets sont d voil s r p t s crits et r crits dans les dossiers ou feuilles de synth se qui se succ dent Tout ce qui fait l intimit de ses membres avec ses tensions in ternes et ses luttes de place au sein d un espace fragile se retrouve r guli rement d ball au poste de police chez le juge ou le psychiatre la nouvelle trinit r publicaine Foin du huit clos l enfant pris en charge entra ne forc ment ses proches c est dire son p re sa m re et aussi ses fr res ou ses s urs dans une transparence qui comme toute transpa rence frise sans cesse l arbitraire et le pouvoir totalitaire Faut il s tonner que les familles s vertuent organiser des zones d ombre Qui tant suppos nor mal oserait volontairement une telle impudeur et accepterait sans broncher de s exposer nu aux regards trangers Et c est bien l que surgit la figure de l em merdeur il est celui par qui l espace in t rieur fuit et s enfuit vers l ext rieur Car c est bien un emmerdeur celui qui attire le regard de l ext rieur sur l int i Formateur et chercheur en travail social E mail philippe gaberan adea formation com 1 R Pol Droit Kierkegaard penseur oblique journal Le Monde 9 janvier 200
7. une d marche strictement juridique un apport philosophique qui me f rences et d autre part les protections permettait de situer les probl matiques travailler dans un questionnement sur l volution de la place de auxquelles les enfants ont droit les l enfant dans les relations humaines Cette formation s est d roul e l automne 2005 textes de r f rences 2 Red finir de nouvelles relations l enfance l cole des parents juin sept 2002 RAJS JDJ n 234 avril 2004 Il existe une diff rence entre les no tions de d claration et de convention qui a son importance La d claration est une nonciation de principes Les tats signataires d une D claration internationale s engagent bien entendu respecter son contenu mais cela reste de la bonne volont de chaque tat Les d clarations internationales ont le m rite cependant d exister car elles ont t bien souvent l initiative de Conventions qui sont des textes qui s imposent juridiquement aux tats si gnataires C est le cas des droits de l enfant Le premier texte de 1959 c est un texte d claratif qui engage l ensemble de la communaut humaine consid rer les enfants comme des sujets de droits Mais ce n est qu en 1989 avec la Con vention internationale des droits de l enfant que l ensemble des tats si gnataires vont s attacher traduire dans leur droit interne ces principes fondamentaux reconnus par un texte international
8. D sormais toute per sonne laissant filtrer une information de nature entraver le d roulement d une enqu te est passible d une peine de cinq ans de prison Le texte pr cise que la sanc ton demeure applicable m me lorsque des personnes susceptibles d tre impli qu es ont t inform es indirecte ment La lecture dans la presse d une fuite de l enqu te ne sera sans doute pas pargn e L avocat tentant d exercer la d fense de son client par des d clarations ou des indiscr tions faites hors du pr toire ne sera pas n cessairement mis l abri des poursuites malgr le rassurant sans pr judice des droits de la d fense inscrit en introduction de la r gle nou velle En principe seules les r v la Le secret de l instruction tre mieux prot g tions du dossier faites son client de meurent autoris es ll tandis que le par quet monopolise le minist re de la parole dans les affaires p nales Qu tait il besoin de r primer plus encore la violation du secret de l instruction en m me temps qu on s assoie all grement sur la confidentialit des autres profes sions Comme si les confidences faites au psychologue l assistant social n avaient que moins de valeur que les dossiers de justice dont la divulgation sera plus que jamais sous le contr le des procureurs et de la Chancellerie En tout cas les droits de la d fense pas plus que le respect de la vie priv e n e
9. DOSSIER Exp rimenter de nouvelles formules De la m thode pour le challenge de la protection de l enfance par J Paul Bichwiller On est frapp au hasard des lectures de constater quel point on n invente finalement pas vraiment beaucoup ou on applique plut t lentement Sans penser au rapport Bianco Lamy de 1979 qui commence dater Socrate qui fait franchement figure de vieille barbe n crivait il pas que la soci t dans laquelle il vivait n tait plus int ress e que par des banalit s bannissant les valeurs humanistes que l attrait pour la r flexion sur la morale faisait sourire et que la violence des rapports sociaux devenait insupportable Pardon pour Socrate mais on l inviterait volontiers pour un d bat public avec l actuel locataire du minist re de l Int rieur Pour les questions de protection de l enfance des pages de plus de trente ans d ge gardent toute leur saveur lorsque l on y d crit les n cessit s de multiplier les formes de soutien aux familles d optimiser l utilisation des dispositifs de droit commun tant que faire se peut en les articulant mieux avec les services plus sp cialis s de faire voluer les gros tablissements pour des dimensions plus r duites de pr voir des implantations de maisons d enfants au sein des bassins de vie sous quip s videmment le challenge est de faire dans bien des cas trente ans n ont pas suffi On sait que les formules du placement et d
10. Des pr cisions sont galement apport es pour les trangers arguant de la protection de leur vie priv e et familiale la relation de couple est largie mariage concubinage pacte civil de solidarit et le texte se r f rant la jurisprudence n exclut pas les liens collat raux De m me de jeunes majeurs isol s dans leur pays d origine et ne pouvant plus b n ficier de la proc dure de regoupement familial pourront se pr valoir de ce droit lorsque leurs seuls liens familiaux se trouvent en France Le ministre demande cependant qu une attention particuli re soit port e aux situations des trangers demandant b n ficier des dispositions de cet article 12 bis 7 de l ordonnance 45 pour chapper aux r gles du regroupement familial plus contraignant Avertissement est galement donn quant aux trangers malades consid rant que des trangers de plus en plus nombreux pr sentaient des demandes de titre de s jour au regard de ce dispositif apr s avoir puis toutes les autres voies de r gularisation br ves Nominations Premier ministre Anne Clerc conseill re attach e parlementaire au cabinet du Premier ministre est nomm e chef du cabinet du Premier mi nistre J O 20 f vrier 2004 Minist re de la Justice Colette Gabet conseiller la Cour de cassation est nomm e pr sidente du Conseil national de l aide juridique J O 14 f vrier 2004 Laurent Charret
11. Il est vrai que la Convention ne cr e pas une instance juridictionnelle qui sanctionnerait l tat qui viole l un des droit prescrit la Convention En effet la CIDE organise seulement une structure interne un Comit des droits de l enfant qui a pour objet d valuer la mise en uvre de cette convention dans les pays signatai res Mais il faut admettre que le droit in ternational est un droit r cent et que les tats ne sont pas encore pr ts se soumettre des instances juridiction nelles internationales L tude de trois articles de la CIDE nous int resse plus particuli rement Il s agit des articles 7 9 et 12 de la Convention L article 7 dispose entre autre que l enfant a le droit de conna tre ses pa rents et d tre lev par eux L article 9 nonce que l enfant ne doit pas tre s par de ses parents contre leur gr sauf si une s paration est n cessaire dans l int r t sup rieur de l enfant l article ajoute alors que les parties int ress es doivent avoir la Passage d un droit d adulte un droit de l enfant possibilit de participer aux d lib ra tions et de faire conna tre leurs vues et enfin que le droit de l enfant s par est d entretenir des relations r guli rement avec ses deux parents La capacit de discernement est ins crite l article 12 il garantit l en fant le droit d expression et d opinion eu gard son ge et son degr de
12. l entremise d un tiers le m diateur neu tre et ind pendant sans pouvoir que l autorit que lui reconnaissent les m di s qui l auront choisis ou reconnus libre ment Plus g n ralement la m diation intervient dans la cr ation du lien social la r paration du lien social la pr vention des conflits et le r glement des conflits Le conseil national consultatif de la m diation familiale propose la d finition sui vante de la m diation familiale la m diation familiale est un processus de cons truction ou de reconstruction du lien fa milial ax sur l autonomie et la res ponsabilit des personnes concern es par des situations de rupture ou de s para tion dans lequel un tiers impartial ind pendant qualifi et sans pouvoir de d ci sion le m diateur familial favorise tra vers l organisation d entretiens confiden tiels leur communication la gestion de leur conflit dans le domaine familial en 3 Voir le num ro 253 de mars 2004 de la revue d action juridique et Sociale a d centralisation de l assistance ducative les craintes 4 Michel Foucault mani res justice in dits et crits ditions Gallimard biblioth que des sciences humai nes tome 3 1994 page 758 5 Voir la lettre du SAF octobre 1998 et les documents de travail du S nat la d judiciarisation du divorce mars 1996 6 Dani le Ganancia Justice et m diation familiale un partenariat au se
13. se rendre insuppor tables d testables inhumains La vio lence est leur langage leur raison de vi vre Leur monde intime est brutal et laid et ils font tout pour lui ressembler Or pour devenir adultes il leur faudra d passer les blessures de leur enfance sortir de la soumission ou du ressenti ment filial et entrer dans l change so cial et la transmission g n alogique Cr er un monde o vivre La r paration psychique est la base de notre capacit intime lutter contre l ef fondrement d pressif Les fantasmes de RAJS JDJ n 234 avril 2004 TES FAS i OCHE qoYT EOHFTE FAIT ae r paration nous permettent d agir sur le monde en le transformant R parer c est r inventer le monde pour ne pas som brer avec lui l enchanter lui donner du sens lui donner de l humanit R parer c est recr er de l humanit C est conce voir et modeler un espace o l on peut vivre avec soi m me et avec les autres On voit combien ces projections habi tent le pardon Car si rien ne s oublie rien ne se conserve non plus en l tat La puissance cr atrice qui permet la r paration est justement de celles qui n an nulent pas les faits crimes ou reproches Bien au contraire elle en reconna t l hor reur et la transforme en force de vie Un recyclage qui n a rien d exceptionnel viter l engrenage de la vengeance et des repr sailles construire une vie o les mis res ordinaires quotidiennes
14. aux attributions du RMI RMA les agents d insertion et de probation les fonctionnaires travaillant dans les ta blissements publics ou caract re pu blic accueillant les mineurs et les han dicap s Les dispositions ont t adopt es sans trop de discussion d s lors que les pro fessions honorables m decins avo cats notaires journalistes ont t plus ou moins pr serv es du disposi f Mis part une tentative d tendre la restriction toutes les professions tenues au secret professionnel d fendue par un d put il est remarquable qu aucun parlementaire n ait os prononcer les mot travailleur social comme si l vocation de cette profession dans les prestigieuses enceintes comportait quel 4 Art 122 7 du Code p nal 5 Projet de loi adopt en premi re lecture par l assembl e nationale le 23 mai 2003 texte adopt n 140 art 28 6 Professions m dicales personnel participant un tablissement de sant Code de la sant publique CSP art L 1110 4 m decins d cret n 95 1000 du 6 sep tembre 1995 art 4 personnel infirmier CSP art L 4314 3 masseurs et kin si th rapeutes CSP art L 4323 3 pharmaciens CSP art R 5015 5 C sages fem mes art 3 du d cret n 91 779 du 8 ao t 1991 Aide et action sociale personnes participant aux admissions Code de l action sociale et des familles CASF art L 133 5 personnes participant aux m
15. fait des preuves de certifica tion La dur e le contenu et les modalit s d organisation de cette formation seront d finis par ar r t La formation sera compo s e d un volet th orique droit sociologie psychologie et d un volet pratique stage dans un ser vice de m diation Il sera ga lement possible de pr tendre l obtention du dipl me par vali dation des acquis de l exp rience Cette validation totale ou partielle sera prononc e par le jury du dipl me dont la compo sition sera arr t e par le pr fet de r gion Par ailleurs le minis tre d l gu la Famille pr pare la mise en place d un finance ment p renne de la m diation fa miliale en concertation avec la CNAEF Cette r flexion va s en gager dans le cadre de la pr pa ration de la prochaine conven tion d objectifs de gestion COG liant l tat la CNAF Cette re connaissance officielle de la m diation familiale doit offrir aux couples qui se s parent la possibilit d organiser davantage la place respective des deux pa rents aupr s de leurs enfants J O A N Q N 8 24 f vrier 2004 p 1 431 re parlementaires ponses Question n 23 362 du 4 ao t 2003 de M Jean Luc Warsmann M le ministre de l Equipement des Trans ports du Logement du Tourisme et de la Mer Logement Politique du logement Perspectives M Jean Luc Warsmann attire l attention de M le ministre de l Equipement des T
16. l ve M G scolaris e en classe de 4 pour l ann e 2002 2003 qu apr s recours de la m re de la mineure la commission d appel a confirm la d cision initiale Sur les conclusions aux fins d annulation Consid rant qu aux termes de l article L 331 8 du Code de l du cation La d cision d orientation est pr par e par une observa tion continue de l l ve Le choix de l orientation est de la res ponsabilit de la famille ou de l l ve quand celui ci est majeur Tout d saccord avec la proposition du conseil de classe fait l ob jet d un entretien pr alable la d cision du chef d tablissement Si cette derni re n est pas conforme la demande de l l ve ou de sa famille elle est motiv e La d cision d orientation peut faire l objet d une proc dure d appel qu il ressort par ailleurs de l ar ticle 13 du d cret n 90 484 du 14 juillet 1990 susvis qu En cas d appel le chef d tablissement transmet la commission d ap pel les d cisions motiv es ainsi que tous l ments susceptibles d clairer cette instance Les parents de l l ve ou l l ve majeur qui le demandent sont entendus par la commission L l ve mi neur peut tre entendu sa demande avec l accord de ses pa rents Les d cisions prises par la commission d appel valent d cisions d orientation ou de redoublement d finitives La commis sion d appel est pr sid e par l inspecteur d acad mie ou son re pr sentant Elle
17. nal pour l acc s aux origines person nelles Il s agit d un dispositif d infor mation de la m re sur l importance pour toute personne de conna tre son origine elle peut d poser sous pli ferm les renseignements sur elle et sur le p re elle a d sormais la possi bilit ult rieure de lever le secret elle peut a tout moment transmettre par courrier l Aide sociale l enfance du d partement de naissance de l enfant les informations la concernant ou con cernant le p re de l enfant L enfant peut consulter ces donn es en pr sence de ses parents adoptifs ou de son tuteur l gal pendant sa minorit Seul sa majorit Cependant malgr ce dernier texte on peut affirmer que conna tre ses origi nes et son identit n est toujours pas un droit pour l enfant L influence de la CIDE est d termi nante dans le vote de ces textes de loi qui font une place pr pond rante l enfant en tant que sujet de droits et de libert s Beaucoup plus ancienne et tr s im portant en mati re de droits des en fants et des parents la loi du 6 juin 1984 sur le droit des familles dans leurs relations avec l Aide sociale l enfance organise cinq nouveaux droits 0 Le d cret du 15 mars 2002 relatif l assistance ducative l galise le droit des parents et des enfants consulter leur dossier au greffe du tribunal pour enfants Ce d cret est issu d une jurisprudence de la CEDH qui sanctionne en 1995 l
18. port figurent l institution d une p riode d observation de soixante douze heures et la cr ation d une obligation de soins ambulatoire d j pr conis es par le GNE N anmoins quelques modifica tions des dispositions de la loi pr cit e du 27 juin 1990 codifi e dans le Code de la sant publique sont d j intervenues par le biais de la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et la qua lit du syst me de sant Cette der ni re pr voit notamment l aug mentation du nombre des membres des CDHP qui passent de quatre six membres par adjonction d un repr sentant d usagers et d un m decin g n raliste et un largisse ment de leur mission en cas de li tige en mati re d acc s aux infor mations de sant pour les person nes hospitalis es sans leur consen tement la d finition plus pr cise des indications de l hospitalisation d office int grant la notion de n cessit de soins et le fait de por ter atteinte de fa on grave l or dre public l encadrement des d cisions de placement prises par le luge l gard des mineurs qui doi vent d sormais s appuyer sur un avis m dical circonstanci et tre renouvel es p riodiquement apr s examen m dical ainsi par la l gis lation des sorties de courte dur e des malades hospitalis s sans con sentement accompagn s par du personnel de l tablissement de sant d accueil J O A N Q N 8 24 f vrier 200
19. que pour reprendre les qualificatifs du Conseil d tat Sur cette question il semble n ces saire d viter une posture la Ber ger et favoriser une analyse un peu distanci e Un enfant prot g c est aussi l enfant de parents qui peuvent tre suivis en parcours d insertion le fr re ou la s ur d autres enfants suivis par la PMI le petit fils ou la petite fille d une personne g e en perte d auto nomie avec peut tre des difficult s de logement pour les adultes et des ratages scolaires pour les enfants Dans cet esprit il est clair qu il faut concevoir chaque mission dans son environnement articul e avec les autres pour plus de coh rence Pour que l on ne soit pas seulement dans les d cors d un nouveau film sur la territorialisation o la qualit des dialogues masquerait l absence de r a lit de l histoire 1l faut que cette ac tion sociale territorialis e sache em barquer les diff rentes missions dans un ensemble efficace embarquer si gnifie savoir assurer concomitamment l efficience de chacun et une dynami que collective pour des objectifs ter ritoriaux lisibles C est l un enjeu principal mettre en mouvement et de fa on plus coh rente toutes les mis sions n cessairement structur es qui la fois offrent des services sp cifi ques pour des demandes ou des obli gations particuli res aide aux person nes g es h bergement des adultes DOSSIER DOSSIER
20. t e en charge de l APA en 2003 Un concours sp cifique de 60 millions d euros imput sur le montant de l emprunt sera par ailleurs vers aux d partements les plus en difficult Ainsi l tat consent un effort financier sup pl mentaire de m me ampleur que les d partements et la charge r sultant du surco t de l APA est r partie de mani re quilibr e et quitable S agissant du disposi tif CLIC l tat a donn l impul sion n cessaire et ses finance ments qui sont assur s en 2003 et qui devraient tre maintenus en 2004 ont largement contribu la g n ralisation de ces struc tures dont t moigne leur d ve loppement On recense en sep tembre 2003 366 CLIC labellis s et install s dans 93 d partements 1 1 d partements ont achev le maillage de leur territoire Parall lement cette croissance on note une nette progression des CLIC de ni veau 3 de 24 fin 2001 36 en septembre 2003 qui met tent en oeuvre une approche globale des besoins et assurent la continuit des prises en charge Ce dispositif actuelle ment co pilot au niveau d par temental par le pr fet et le pr sident du conseil g n ral qui conduisent avec les acteurs lo caux de la politique g rontologique une d marche partag e a vocation dans le cadre de l approfondissement de la d centralisation tre pilot en 2005 par le seul pr sident du conseil g n ral Con cernant la r forme de la t
21. vis des possibilit s d em bauche dans la fonction publique et les collectivit s territoriales Elles ne devraient th oriquement plus exister en droit selon l arti cle 132 17 du nouveau Code p nal mais d autres Codes et lois continuent d en pr voir Aussi 1l souhaite savoir si le Gouverne ment entend prochainement re m dier cette situation qui cons titue des peines cach es particu li rement pr judiciables l inser tion R ponse Le garde des Sceaux a l honneur d indiquer l hono rable parlementaire que le nou veau Code p nal n a nullement entendu supprimer totalement ce que l on d signe sous le nom de peines accessoires peines qui r sultent d une condamnation p nale sans avoir pour autant t express ment prononc es par la juridiction En effet si le principe pos par l article 132 17 est qu aucune peine ne peut tre ap pliqu e si la juridiction ne l a pas express ment prononc e l article 132 21 vient pr ciser que des in terdictions d ch ances ou inca pacit s quelconques peuvent r sulter de plein droit d une con damnation p nale en application de dispositions particuli res Il s agit essentiellement des incapa cit s professionnelles pr vues par les r glementations propres cer taines professions ou activit s institu es dans le but l gitime d assurer la moralit ou la com p tence de ceux qui les exercent Par exemple une personne con damn e pour une
22. Divorce R sidence altern e des enfants D veloppement M Bruno Bourg Broc demande M le garde des Sceaux minis tre de la Justice les r sultats de l tude et du bilan pr vus avant la fin de l ann e concernant les dispositions de la loi du 4 mars 2002 relatives la vie en alter nance des enfants de parents di VOIC S R ponse Le garde des Sceaux ministre de la Justice fait conna tre l honorable parlementaire qu aux termes de l enqu te men e par la chancellerie sur les d ci sions rendues par les juges aux affaires familiales en mati re de r sidence altern e 1l appara t que la demande des familles l gard de ce mode d organisation de la vie de l enfant reste encore tr s mo deste En effet seuls 10 des pro c dures mettant en cause la r si dence des enfants mineurs don nent lieu une demande d alter nance qu elle mane des deux pa rents ou d un seul En revanche le caract re tr s consensuel d une telle d marche doit tre soulign le juge tant saisi dans 80 70 des cas par une demande conjointe des parents Le d saccord des p re et m re ne fait pour autant pas obs RAJS JDJ n 234 avril 2004 tacle l organisation de ce mode de r sidence lorsqu il para t adapt pour l enfant et conforme son int r t Toutefois 1l convient d observer que les juges n impo sent la r sidence altern e qu apr s avoir recueilh des informations sur la situati
23. Eoche Duval Comm du Gouv Mme Boissard RAJS JDJ n 234 avril 2004 bibliographie Les contrats et le syst me ducatif De Jacques Fialaire dir De nos jours l institution scolaire ayant achev son ouver ture sur son environnement s est mu e en un syst me du catif Cette multiplication des acteurs des politiques duca tives s est accompagn e d une large diffusion du proc d contractuel c t de m canismes s inscrivant durablement dans l organisation ducative tels les contrats d association dans le secteur priv d autres pour ph m res qu ils soient tels les contrats emplois jeunes innovent dans l ing nierie contractuelle Le pr sent ouvrage envisage le droit positif applicable ces contrats qui va d un maillage serr cas des march s publics scolaires des formes plus l ches cas des conventions de partenariat Il les met galement en perspec tives avec les objectifs des politiques ducatives qu ils tra duisent Ce livre est une uvre collective Jacques Fialaire aujourd hui professeur de droit public l Uni versit Bretagne Sud a r uni autour de lui une quipe de cher cheurs et enseignants chercheurs sp cialistes en droit public droit priv histoire du droit et sciences politiques qui ont ainsi parcouru diff rents itin raires r v lant des champs vari s d ap plication des pratiques contractuelles Gageons qu un tel ouvrage int ressera d abord des prat
24. certaines personnes lorsque cette r v lation est denature entraver le d roulement des investigations par exemple en pr venant un complice qu il est recherch par la police ce qui lui permet de prendre la fuite ou de faire dispara tre des preuves Actuellement en effet de tels faits ne sont qu indirectement et insuffisamment r prim s au titre de la violation du secret professionnel Expos des motifs ch I Art 434 7 2 11 Art 160 dud cretn 91 1197 du 27 novembre 1991 organisant la profession d avocat L avocat en toute mati re ne doit commettre aucune divulgation contrevenant au secret professionnel Il doit notamment respecter le secret de l instruction en mati re p nale en s abstenant de communiquer sauf son client pour les besoins de la d fense des renseignements extraits du dossier ou de publier des documents pi ces ou lettres int ressantune information en cours 12 Art 11 du Code de proc dure p nale Saufdans le cas o la loi en dispose autrement et sans pr judice des droits de la d fense la proc dure au cours de l enqu te et de l instruction est secr te Toute personne qui concourt cette proc dure est tenue au secret professionnel dans les conditions et sous les peines des articles 226 13 et 226 14 du Code p nal Toutefois afin d viter la propagation d informations parcellaires ou inexactes ou pour mettre fin un trouble l ordre public le procureur de la
25. dans une collectivit locale chef de service social puis a l Association des maires de France AMF o ses responsa bilit s logement emploi social sant vie associative l ont amen intervenir dans les domaines d action de la Fnars lutte contre les exclusions couverture maladie universelle etc et a tre alors interlocuteur voire partenaire de la Fnars dans plusieurs circonstances 61 032 d tenus en France triste record La surpopulation carc rale a at teint au ler mars le chiffre record de 61 032 d tenus Une tude de la Commission nationale consul tative des droits de l homme CNCDH condamne les prati ques p nitentiaires et demande que la France sorte ses prisons de l exception juridique La mont e de la surpopulation p nale avec des cellules de 14 m peupl es parfois de six d tenus rappelle l in vitable mon t e du ch mage crit Armelle Thoraval Lib ration 17 mars 2004 ceci pr s que la con Joncture p nale elle est un outil judiciaire hautement ajustable avec plus de remises de peines davantage de travaux d int r t g n ral il serait possible de d sengorger les prisons Le gou vernement a fait le choix inverse Perben et les suspen sions de peine pour raison m dicale La suspension de peine pour rai sons m dicales peut intervenir pour les condamn s atteints d une pathologie engageant le pronostic vital ou dont l
26. ditorial m juridique amp sociale ditions Jeunesse et Droit 16 Passage Gatbois 75012 Paris commission paritaire 74797 ISSN 1637 6919 Fondateur J Pierre Bartholom e mail jpbartho wanadoo fr Directeur de publication J Luc Rong e mail rajs jdj wanadoo fr R dacteur en chef Houda Ouhmida 88 rue Philippe de Girard B timent B bo te161 75018 Paris T l fax 01 40 37 41 53 e mail ouhmida wanadoo fr Secr taire de r daction Beno t Lambart T l 01 40 37 40 08 e mail blambart wanadoo fr Ont collabor ce num ro Jean Pierre Bartholom Jean Paul Bichwiller Antonio Fulleda Philippe Gaberan Marie Odile Grilhot Houda Ouhmida Suzanne Robert Ouvray J Luc Rong Christian Th venot Maryse Vaillant Encodage et relecture Danielle Delis e Aline Niessen Secr tariat administratif et abonnements Isabelle Beskens T l 01 40 37 40 08 01 40 37 40 03 Fax 01 40 37 41 25 e mail rajs jdj wanadoo fr Insertions publicitaires Georges Vall e T l 01 40 37 40 08 01 40 37 40 03 Fax 01 40 37 41 25 e mail rajs jdj wanadoo fr Abonnement annuel 10 num ros 75 e 492 francs Les articles sign s par les collaborateurs r guliers ou occasionnels de la revue de l action juridique et sociale engagent leur auteur La RAJS se veut un lieu de d bats et publie toute contribution int ressante m me si elle ne correspond pas
27. etc art 26 de la loi n 86 634 du 13 juillet 1983 dite loi Le Pors Les fonctionnaires sont tenus au secret professionnel dans le cadre des r gles institu es dans le code p nal 7 Andr Vallini d p PS Is re Le secret professionnel n est pas tant destin prot ger les professionnels auxquels il s impose et pour qui c est un devoir que leurs clients pour lesquels il s agit d un droit absolu et constamment reconnu par la tradition r publicaine fran aise RAJS JDJ n 234 avril 2004 ON BETENKE LE SECRET De LINSTER BEF par que grossi ret l heure du tout r pressif le prononc du mot social ou la mention des professions qui s y atta chent doit vous faire passer imm diate ment pour un ang lique un laxiste un pr 21 avril et j en passe Peu de monde s y risque en tout Cas Que restera t 1l du secret professionnel apr s l adoption de la loi sur la protection de l enfance la loi Perben IT le projet Sarkozy relatif la pr vention de la d linquance Au lieu de multiplier ces ini tatives l gislatives d encombrer les tra vaux parlementaires avec cette question qui n a l air d int resser que quelques uns on se demande bien pourquoi le gouver nement n a pas sollicit l abrogation pure et simple de l article 226 13 du Code p nal La r ponse est contenue dans la m me loi Perben II Le secret de l instruction doit tre mieux prot g
28. f rence plus g n ral qui mette mieux les composantes de la protec tion de l enfance en articulation dans la compr hension d un pilotage clair et l gitimis pour des processus de d cisions plus lisibles On est plut t l devoir travailler sur l effet cumul de nombreux textes op rationnalis s gr ce de multiples protocoles d ac cord croire que c est cette absence qui donne la loi du 2 janvier 2002 une telle r sonance On ne parle que d elle comme si elle organisait la protection de l enfance pour le respect des en fants et des familles C est oublier tout ce qui structure d j notamment en droit nos dispositifs autour des lois depuis les ann es 1980 Cette loi de 2002 est d ailleurs peu reconnaissante puisqu elle ignore quasiment la pro tection de l enfance cf article RAJS Journal droit des jeunes n 226 de juin 2003 On reproche souvent la protection administrative sa lourdeur Lourdeur de proc dure longueur de temps Il faut rappeler les conditions de la pro tection administrative et ce qui la dis tingue de la protection judiciaire L accord de la famille n est pas une formalit il se travaille s apprivoise se n gocie n cessite que l on s curise qu on r conforte surtout pas que l on menace si vous refusez je Saisirai la justice La protection administrative ne se d cide pas non plus dans le cabinet du juge Je l ve le placement si vous accept
29. g n ralisation de ces ser vices sur l ensemble du territoire doit tre poursui vie 3 S agissant des difficult s li es la filiation vo qu es ici elles concernent les enfants non reconnus par leur p re biologique En la mati re nul ne peut agir Ces non reconnais sances sont le fait de p res qui ne souhaitent pas prendre leur part de res ponsabilit vis vis de RAJS JDJ n 234 avril 2004 leur enfant ou qui n ont pas t inform par la m re d une grossesse ou d une naissance Ces situations aussi douloureuses soient elles pour l enfant ne peu vent trouver de r ponses politiques mais rel vent de la sph re priv e et de la responsabilit de chacun et chacune Le droit pr voit que tout parent quelle que soit sa situation maritale peut reconna tre un enfant avant sa naissance 4 S agissant de la notion de monoparentalit prendre en compte dans le droit fran ais le sujet devient particuli rement d licat Autant la notion de coparentalit est porteuse de sens juridique autant celle de la monopa rentalit en est d pourvue Une politique familiale s int resse l int r t g n ral de la famille et l in t r t de ses membres les plus faibles les enfants les vieillards Privil gier le monoparent va l encontre de toute la phi losophie juridique d ga lit en mati re de respon sabilit parentale dans l in t r t bien compris d
30. galit de principe de l exercice de l autorit parentale des parents quel que soit leur statut de couple elle semble terminer une r forme de l autorit parentale qui jusqu alors pri vil giait plus l adulte dans ses rela tions avec l enfant que l enfant lui m me Ainsi cette loi ne lie plus le sort des enfants aux modes de conjugalit des parents La nature de l autorit parentale est fi nalis e dans l int r t de l enfant La loi reconna t aux parents une sorte de droit naturel assurer la protection et l ducation de l enfant Les autres membres de la famille n ont de droit l autorit parentale que subsidiaire ment c est dire en cas de d faillance des parents Le caract re d ordre public de l auto rit parentale demeure c est dire que les parents ne peuvent renoncer exercer leur droit La d l gation existe elle n cessite le contr le du juge aux affaires familiales ce sont les parents ensemble ou s par ment qui peuvent saisir le juge pour pronon cer une d l gation un tiers membre de famille un proche digne de con fiance ou l Aide sociale l enfance lorsque les circonstances l exigent La loi l galise la r sidence altern e elle g n ralise l exercice conjoint de l autorit parentale dans un souci de mise en uvre de coparentalit De la toute puissance paternelle avant 1970 la toute puissance ma ternelle des ann es 1980 la loi de 2002 semble vouloir r
31. inventer de l action pour lutter con tre cette fatalit ne serait ce que pour bri ser la cha ne de la reproduction sociale Philippe Breton dans son ouvrage loge de la parole p 152 Ed la d couverte cite Jacqueline de Romilly qui montre travers l analyse de la tra g die grecque comment l institution du tribunal s installe comme substitut pos sible la vengeance et la guerre Il ajoute que le tribunal tel qu il appara t la fin de la trilogie d Eschyle comme solution au conflit n est rien d autre qu une institutionnalisation de la prise de parole Prendre la parole dans le monde grec devient un v ritable devoir civique La parole dans l Agora se pr sente comme le plus s r garant d un recul de la violence dans les rapports sociaux La parole nous dit il sort avec le statut d un id al pacificateur L tat de droit et l tat d mocratique Dans cet ordre d id e il convient de d finir l tat de droit et l tat d mocrati que en ces temps o Jean Marie Colombani a pu crire que de la lep nisation des esprits d nonc e par Robert Badinter nous voil pass s la lep nisation de nos lois Le Monde 7 ao t 2002 L tat de droit est l tat de la libre discussion organis e impliquant la pluralit des partis politiques C est aussi un tat d mocratique o la puis sance publique se soumet au droit et est assujettie la loi La France patrie des droits de l
32. ou la saturation des besoins de base dans la r alit et s incarne Il s attache son parent ses ducateurs et cr e des liens affectifs Nourri par cette bonne d pendance il pourra s engager vers un fonctionnement autonome auto nomos avec ses lois avec son propre rythme sa singularit son identit Exprimer ses besoins pouvoir recevoir un refus et g rer la frustration participent de l auto nomie Dans cette bonne d pendance il peut s abandonner dans la confiance et il pourra se d tacher sans se d chi rer La satisfaction des besoins rend li bre la juste frustration des besoins rend cr atif L attachement est toujours li la sa sfaction des besoins fondamentaux et la d pendance Besoins et d pendance sont li s et de leur dialectique f conde ou meurtri re s actualisera l auto nomisation de l enfant ou son emprison nement La mauvaise d pendance repose sur des interactions parents enfants d fectueu ses et carentielles Les conduites des enfants carenc s sans liens affectifs in carn s donne l illusion que l enfant est trop attach son parent car il est coll Mais en r alit il est dans un syst me d addiction la fois intoxiqu par le manque et la douleur du manque La mauvaise d pendance li e l attente intol rable et douloureuse de la satis faction des besoins entra ne l enfant dans un pi tinement psychocorporel et dans un ass chement de sa vie affec ti
33. part les questions pos es par les quipes sont les suivantes qu est ce qui l gitime l intervention de l ducateur aupr s des parents Le signalement et l obligation pour un ducateur L thique de la libre adh sion et l intervention aupr s des parents L valuation de la notion d autorit parentale Il s agit plus droits libert s et droits protections au 2 2 sens d Alain Renaut sont utiles car de l volution que de l valuation de la notion d autorit parentale les deux pr viennent contre les con Il s agit alors pour le formateur de d crypter la demande de l institution en formulant les hypoth ses de s quences d une reconnaissance ex travail clusive de l autre Un ducateur de rue a t il l gitimit travailler avec les parents Et dans cette hypoth se la pratique duca tive est questionn e quant au rapport avec la notion de libre adh sion qui fonde le travail de rue Il semble alors opportun de travailler q q pp qui fi l a ppro che ju ridi que travers ces deux Question galement de la place faite aux parents dans une prise en charge ducative qui s adresse de plus i i F jeunes enfants Ce questionnement nous oblige revisiter des notions juridiques telles que l autorit paren dimensions d une part les libert s re tale et les responsabilit s civiles et p nales des adultes vis vis de mineurs connues aux enfants les textes de r Au d part de ma r flexion j ai pr f r
34. quisition interpr te Par ailleurs en pr voyant que la d ci sion de placement en d tention provisoire rel ve non plus du juge d instruction mais du juge des li bert s et de la d tention la loi a cr des t ches annexes aux inves tigations judiciaires dont l ex cu ton est d volue aux officiers et agents de police judiciaire Aussi les enqu teurs sont ils plus lon guement mobilis s pour des t ches de gardiennage car l issue de la garde vue l individu devra tre pr sent au juge d instruction pour tre le cas ch ant mis en exa men puis devant le juge des liber t s et de la d tention pour un ven tuel placement en d tention pro visoire apr s un d bat contradic toire La direction centrale de la police judiciaire a proc d au cours du premier semestre 2002 une valuation interne des inciden ces en termes d quivalents fonc tionnaires imputables la mise en oeuvre de la loi du 15 juin 2000 partir des mesures de gardes vue prises par ses services centraux et territoriaux Cette valuation a fait appara tre que 4 370 personnes ont t plac es en garde vue dans les services de la direction centrale de la police judiciaire 2 155 d en tre elles ont t pr sent es devant un juge d instruction parmi les r ponses parlementaires quelles 1 537 ont t pr sent es devant le juge des libert s et de la d tention Ces pr sentations d placem
35. tablir un qui libre des droits et obligations des pa rents dans l int r t de l enfant Dans ce texte on passe d un droit de l adulte un droit de l enfant L ann e 2002 sera riche en r formes l gislatives concernant le droit de la famille mais aussi le droit des usagers La loi du 22 janvier 2002 est relative au droit d acc s aux origines Cette loi fait r f rence dans la CIDE au droit des enfants conna tre leurs pa 3 Deuxi me partie article 42 43 et 44 de la CIDE 4 Il date de l apr s seconde guerre mondiale dans une volont de paix Ndl 5 C est dire qui chapperait leurs juridictions internes Ndl 6 Lorsque le mineur en fait la demande son audition ne peut tre cart e que par une d cision sp cialement motiv e Il peut tre entendu seul avec son avocat ou une personne de son choix RAJS JDJ n 234 avril 2004 DOSSIER DOSSIER Droit l avocat et la consultation du dossier rents Il s agit pour le droit fran ais de r former la l gislation en la ma ti re qui a privil gi le droit de la m re au secret de la naissance au droit de l enfant conna tre ses parents La loi du 5 juillet 1996 avait d j tent de modifier le droit en la ma ti re en conseillant aux m res de don ner aux services sociaux lors de la naissance tous les l ments non identifiants concernant les origines de l enfant La derni re loi cr un Conseil natio
36. toute relation ducative Pour cela 1l se cr e un enfant imaginaire en bonne sant et sans parent qui ne fera que ce que l du cateur a d cid pour lui Et le succ s de Rousseau vient de ce que cette fascina tion pour un ordre la fois simple et efficace peut gagner tout professionnel elle le peut d autant mieux que celui ci est un homme avant tout ou apr s tout Et la famille d couvre cette v rit avec stup faction peinant se r jouir de la suppos e toute puissance du pro fessionnel ou au contraire de son in supportable faillibilit C est comme si l on jetait un filet mais le p cheur ris que toujours d tre entra n et de se re trouver en pleine mer quand il croyait arriver au port De m me l duca teur n est jamais s r d arriver et ne peut croire qu en l chouage Le seul point o Jean Jacques Rousseau a raison c est lorsqu il affirme Sit t donc que l du cation est un art il est presque impossi 4 Ph Gaberan Etre ducateur dans une soci t en crise Ed ESF 1996 5 Idem 6 Philippe Gaberan Na tre mon fr re malade dans Fr res et s urs de personnes handicap es Ed Er s Toulouse 1997 7 Fr d ric J su La souffrance d un p dopsychiatre RAJS n 231 janvier 2004 8 Jacques Tr mintin Faut il br ler le livre de Maurice Berger RAJS n 230 9 G Deleuze et F Guattari Qu est ce que la philosophie
37. Code de l action sociale et des familles Travaux parlementaires 4T Droit p nal Peines 50 Famille Adoption 53 Handicap s CAT et IME compl mentaires Cons Financement quences R insertion 51 45 Personnes g es Politique de la Proc dure D lais Transports Transport de 53 Famille Divorce voyageurs Tarifs R sidence altern e des Personnes d favoris es enfants D veloppement vieillesse Perspectives 45 Famille Adoption Adoption 47 Famille Familles monopa internationale R glementation rentales Aides de l tat 46 Logement Aides et pr ts Bilan et perspectives 51 Accession la propri t A9 Prime l accession tr s sociale Prorogation Enfants Politique de 54 Famille Divorce l enfance Temps libre R sidence altern e Acc s aux loisirs des enfants D veloppe ment Prestations familiales Conditions d attribution Couples divorc s 52 Politique sociale Lutte contre l exclusion R gies 54 Logement Politique du de quartier Valorisation logement Perspectives 46 Enfants Orphelins Patri 49 Famille Mariage moine Gestion R glemen tation Mariages blancs trangers SOUNO E 52 Handicap s Politique 55 Femmes M res c libatai 47 tat D centralisation 50 Emploi Insertion profes l gard des handicap s res Aides de l tat Cons quences Politique du sionnelle Missions locales Handicap
38. M Philippe Houillon M le Premier ministre Transports Transport de voyageurs Tarifs Personnes d favoris es M Philippe Houillon attire l at tention de M le Premier ministre sur l application de l article 123 de la loi SRU du 13 d cembre 2000 En effet les r ductions dans le transport public urbain institu es par cet article ne sont pas appli qu es dans la totalit du territoire fran ais Il lui demande en cons quence quelles dispositions il en tend prendre afin que les person nes les plus en difficult puissent b n ficier de ces r ductions R ponse L article 123 de la loi relative la solidarit et au renou vellement urbains du 13 d cem bre 2000 loi SRU a pos le prin cipe d une obligation de semi gra tuit de ces services au b n fice de personnes dont les ressources sont inf rieures un plafond fix par le Code de la s curit sociale Ce dispositif a vocation g n ra liser les mesures de tarification so ciale auparavant librement d ci d es par les diverses autorit s or ganisatrices de transport l ensem ble des syst mes de transport ur bain du territoire Il rend en outre obligatoire la prise en compte aussi large que possible des per sonnes en grande difficult so ciale notamment celles qui peu vent s affilier la couverture ma ladie universelle compl mentaire CMUC soit au total environ 10 de la population fran aise En fin l article 12
39. R publique peut d office et la demande de la juridiction d instruction ou des parties rendre publics des l ments objectifs tir s de la proc dure ne comportant aucune appr ciation sur le bien fond des charges retenues contre les personnes mises en cause RAJS JDJ n 234 avril 2004 DOSSIER Entre protection de l enfant et droit des familles L harmonisation des interventions multilat rales au profit de l enfant Entre protection de l enfant et droits des familles quel espace d intervention L enfant en danger n cessite l intervention de diverses institutions les associations l cole les ducateurs le d parte ment le juge Cette protection de l enfant ne conduit pas n cessairement une s paration familiale Au contraire il existe une obligation l gale de favoriser le maintien de l enfant dans son milieu naturel D s lors dans ce cadre l gislatif comment concilier la protection du mineur en danger et le respect des droits de la famille Le droit d duquer son enfant le droit de choisir son enseignement religieux bref tous les droits cr ances des parents La relation ducative transcende les relations juridiques Aussi le juge ne peut intervenir comme un simple arbitre du droit La protection de l enfance ne s effectue pas dans un ring L ensemble des acteurs oeuvrent pour un m me objectif Les confrontations sont souvent th rapeutiques Et surtout la recherche d une v rit absolue ou
40. Rouen 1 Ch 29 janvier 2003 Concubinage Rupture Faute Concubin parti sans lais ser de subsides son amie et leur enfant Concubine Ab sence de ressources propres Coupure de l eau et de l lec tricit En cause de L c H Si les concubins sont libres de rompre leurs relations puisqu ils ont choisi de ne pas s engager l un peut engager la responsabilit d lictuelle de l autre en cas de brutalit et d abus de la rupture et aussi en cas de circons tances fautives dans les v nements qui l ont pr c d e ou suivie Ainsi doit tre condamn verser 20 000 francs titre de dommages int r ts le concubin parti sans laisser de subsides son amie et leur en fant alors qu elle n avait pas de ressources propres et en faisant couper l eau et l lectricit le concubin ayant toutefois laiss le domicile com mun disposition de son amie apr s la rupture et jusqu la vente du bien JCP La Semaine juridique N 8 9 18 f vrier 2004 p 302 URSSAF et travail d apprentissage des personnes handicap es C A Rouen 29 avril 2003 S curit sociale Cotisations Recouvrement Foyer d h bergement R sidentes Personnes handicap es Menus travaux m nagers chez des particuliers et commer ants R mun ration non d clar e Redressement d pourvu d ob jet Contrat de travail D faut Projet ducatif et social Cotisations ind ment vers es Remboursement En cause d
41. afin de tenir compte des insuffisances budg taires des tablissements constat es en 2002 Dans le cadre de la notification de ces 145 MEUR en d cembre 2003 le d partement de Meurthe et Moselle s est vu allou 2 9 MEUR au b n fice des tablissements pour personnes handicap es tarif s en prix de journ e Ces moyens sup pl mentaires seront r partis par le pr fet entre les diff rentes struc tures de Meurthe et Moselle dans le cadre de la campagne budg taire 2004 A ce titre les tablis sements de l association adultes et enfants inadapt s mentaux AEIM b n ficieront d une par tie de cette dotation Pour 2004 le taux d volution des d penses s l ve 6 pour les tablisse ments relevant de l assurance ma ladie et int gre d une part une re valorisation salariale notamment une augmentation de la valeur du point de 0 5 au 1 janvier 2004 et un GVT de 0 8 et d autre part une revalorisation des autres d penses de fonctionnement hauteur de 1 5 Les centres d aide par le travail ont pour leur part b n fici d une volution en loi de finances pour 2004 de 2 71 portant globalement sur les re valorisations salariales susmen tionn es S agissant particuli re ment des probl mes budg taires rencontr s par les neuf centres d aide par le travail g r s par l AEIM dus notamment des d ficits chroniques et une r gula risation portant sur l assujettisse ment
42. ala ble permettra aux officiers de l tat civil d identifier plus en amont les indices des mariages de complai sance et de se rapprocher si ces indices existent des pr fectures Dans sa d cision du 20 novembre 2003 le Conseil constitutionnel a express ment reconnu que le fait d tre en situation irr guli re cons tituait un indice d un mariage de complaisance m me s il a gale ment estim que la saisine syst matique du procureur dans ce cas de figure pr sentait un caract re excessif En troisi me lieu la loi MISEFEN pr voit que le procu reur de la R publique sera tenu dans les quinze jours de sa saisine de faire conna tre sa d cision lais RAJS JDJ n 234 avril 2004 ser proc der au mariage faire op position celui ci ou d cider qu il sera sursis sa c l bration dans l attente des r sultats de l enqu te laquelle 1l fera proc der l offi cier de l tat civil et aux int ress s et de la justifier La dur e du sur sis qui ne pouvait exc der aupa ravant un mois sera d sormais renouvelable l expiration du sursis le procureur de la R publi que fera conna tre l officier de l tat civil par une d cision de nouveau motiv e s il laisse c l brer le mariage ou s il s oppose sa c l bration Ces deux s ries de dispositions conf rent donc aux maires en leur qualit d officiers de l tat civil une possibilit d ac ton renforc e lorsqu ils sont en pr
43. bassins d habitat concern s par les programmes immobiliers Afin de tester l ef fet de cette mesure sur l offre de logements 1l a t d cid de la mettre en oeuvre sous forme exp rimentale pendant un an et pour 1 000 logements Au terme de cette exp rimentation peine 600 logements auront en d finitive t d clar s li gibles la prime Ce dispositif n appara t donc pas l chelle des ambitions que s est fix le Gouvernement en mati re d ac cession la propri t L objec tif du Gouvernement en ma ti re de l accession sociale la propri t est bien d augmenter le nombre de propri taires oc cupants en simplifiant les m canismes existants et en con centrant les moyens sur ceux qui en ont le plus besoin pour leur permettre de devenir pro pri taires de leur logement dans des conditions compati bles avec leurs revenus Une meilleure ing nierie de l acces sion la propri t en mati re de dur e et de modalit s de remboursement associ e un niveau historiquement bas des taux d int r t encourage l ac quisition de leurs logements par les Fran ais Par ailleurs le d veloppement avec les pro moteurs priv s et les organis mes HLM de formules d acces sion progressive doit s curiser ceux qui h sitent s engager directement dans un projet d accession La mobilisation de pr ts locatifs sociaux PLS sur ressources du livret annon c e en m me temps que la ba
44. cessairement les professionnels du si ge et ceux des territoires Tout l enjeu consiste sa voir combiner dans l quilibre l or chestration locale des missions con ue comme une vraie direction avec ses zones d autonomie indispensable et une mission de protection de l en fance qui alimente son efficience partir d un management de proximit d une prise en compte de l environne ment social dans lequel elle s inscrit et partir n cessairement d un dispo sitif d partemental pilot et r gul L quipe des cadres est garante du r f rentiel technique qui structure l ac tion de chacun et le sens des relations quotidiennes avec les juges les MECS maison d enfant caract re social l A E M 0 et pour le placement fa milial L quipe de cadres constitue le lieu ressource et le point de pilotage n cessaires Loin de constituer une obligation la zone de r f rence tech nique constitu e donne un vrai point d appui pour les d cisions prendre dans les domaines de la protection ad ministrative et la protection judiciaire elle s curise donne des garanties la prise de responsabilit et pr serve le sens de l action du Conseil g n ral pour toutes les autres institutions C est cette condition d assurance technique que les quipes de protec tion de l enfance territoriales peuvent investir le champ de l action sociale en mettant le dispositif de protection RAJS JDJ n 234 avril 2004 de
45. comprend des chefs d tablissement des ensei gnants des parents d l ves des personnels d ducation et d orientation nomm s par l inspecteur d acad mie qu il r sulte de ces dispositions que la d cision de la commission d appel qui se substitue la d cision d orientation prise par le chef d tablis sement ce qui rend irrecevables les conclusions dirig es contre ladite d cision doit eu gard la nature la composition et aux attributions de ladite commission elle aussi tre motiv e qu au cas d esp ce la d cision attaqu e de la commission d appel ne satisfait pas de telles exigences et doit d s lors tre et sans qu il soit besoin de statuer sur les autres moyens annul e Sur les conclusions pr sent es au titre des frais de proc s Consid rant que dans les circonstances de l esp ce il n y a pas lieu de condamner l tat verser une somme Mme M C M au titre des frais irr p tibles du proc s sur le fondement de l article L 761 1 du Code de justice administrative D cide Art 1 La d cision de la commission d appel du 24 juin 2003 confirmant la d cision du 20 juin 2003 par laquelle le chef d ta blissement du coll ge Fantin Latour Grenoble a refus le pas sage de son enfant M G en classe de 5 est annul e Art 2 Le surplus des conclusions de la requ te est rejet Art 3 Comm du Gouv M Morel Rapp Mme Fouch Plaid Me F Girault
46. d assurance maladie Cnam qui ouvre les droits l AME a d plor les conditions d acc s particuli rement complexes de nouvelles dispositions contreve nant aux exigences l mentai res de sant publique et de s cu rit sanitaire sans garantir au demeurant aucune efficacit co nomique De nombreuses associations dont celle des assistants de ser vice social ANAS et l Obser vatoire du droit des usagers des institutions sociales ODU le Groupe d information et de sou tien aux immigr s Gisti deman dent l abandon des politiques de sant renfor ant l exclusion des populations pr caires L Uniopss a r affirm que tous les r sidents en France devraient b n ficier de la couverture ma ladie universelle CMU et d une m me couverture pour tous Pour am liorer le niveau de la prise en charge par l assurance mala die et garantir l acc s aux soins l Uniopss pr conise l augmentation du plafond de ressources pour l ouverture des droits et la cr ation d un droit l acquisition d une couverture compl mentaire L am liora tion de la qualit de la prise en charge n cessite l valuation des bien m dicaux et des prati ques professionnelles Enfin l Uniopss souhaite voir confort e l existence de tarifs opposables ce qui devrait con trecarrer la tendance actuelle au d conventionnement de m de cins g n ralistes ou sp cialistes 2005 an 1 de la d centralisation de
47. de ces familles sont 1s sues d une s paration apr s un mariage ou une union libre il appara t aujourd hui souhaita ble de favoriser la cr ation de lieux neutres dans chaque d partement permettant que le droit de visite puisse s exercer sans que les parents qui sont en conflit aient se rencontrer Les familles monoparentales se RAJS JDJ n 234 avril 2004 heurtent galement des diffi cult s de reconnaissance de fi lation n cessitant sans doute un examen attentif Il souhaite de mani re g n rale qu un in ventaire puisse tre fait des me sures qui ont t prises dans le cadre de la politique familiale pour r pondre aux besoins sp cifiques des familles monopa rentales et des difficult s qui persistent pour tenir compte de la monoparentalit dans le droit fran ais R ponse L honorable parle mentaire a attir l attention du ministre d l gu la Famille sur la situation des familles monoparentales en faisant r f rence leur augmentation constante leur origine qui est r panses parlemen la s paration dans les trois quarts des cas Il pense souhai table de favoriser la cr ation de lieux neutres pour l exercice du droit de visite sans rencontre entre les parents Il fait tat de probl mes de reconnaissance de filiation et souhaite de ma ni re g n rale qu un inventaire soit dress des mesures prises pour r pondre aux probl mes sp cifiques de ces
48. de normalisation fantasm e aboutit n cessairement l chec Est il n cessaire de rappeler qu il s agit de relations humaines excluant toute machinisation op rante Ainsi l emmerdeur l ducateur le juge les parents participent commun ment au processus social d apaisement et de protection lorsque le danger a t d tect L harmonisation et l quilibre des diff rentes interventions s effectue dans un espace temporel et spatial conserv entre la protection de l enfant et les droits des familles Les droits des uns ne peuvent tre absolus Ils sont quilibr s La protection de l enfant se trouve au centre de cet quilibre N anmoins elle ne pourrait justifier la violation d autres droits tr s importants pour la construction de l individu enfant ou adulte La r gle juridique est instrument de r gulation sociale parfois pervertie en p e de Damocl s au dessus de la t te des parents du juge des ducateurs voire des enfants L laboration d un dispo sitif l gislatif de plus en plus r pressif renforce cet aspect La protection de l enfant renvoie ainsi la soci t ses propres r f rentiels philosophiques dans des contextes d urgence rendant sa mission d licate Faire avec ou sans les familles Faire contre ou pour les familles Faire en de ou avec les familles Faire parfois ou jamais avec les famille les questions sont nombreuses et les prati ques tout autant Comme l annon ai
49. de trouver le meilleur moment le lieu la mani re qui font que ce qui risque d tre v cu comme un regard tranger subi ou peine tol r devienne une pr sence r confortante et aidante C est dans ce cadre que la protection doit s labo rer avant la saisine du procureur Cette protection administrative doit satisfaire des exigences l valuation des situations familia les par les coll gues de secteur doit absolument faire ressortir les capa cit s et les aptitudes de la famille La description des points d appui est essentielle Au del du descrip tif de ce qui ne va pas il faut cher cher les volont s et les ressources L valuation n est jamais aussi bonne que quand elle se fait au con ai Administrateur directeur de la protection de l enfance Conseil G n ral Meurthe amp Moselle RAJS JDJ n 234 avril 2004 L accord de la famille n cessite que l on s curise surtout pas que l on menace tact des personnes On peut regret ter une tendance confirm e de visi tes domicile de plus en plus rares de la part des valuateurs du service social On sait pourquoi ce n est souvent pas un choix Beaucoup ont choisi ce m tier avec le souhait d un v ritable accompagnement familial et sont contraints des interventions trop d cousues au guichet des centres m dico sociaux Cet accom pagnement risque de manquer lour dement la protection de l enfance Ne nous tonnons pas alo
50. e mais dans laquelle le parent qui n a pas la r sidence principale de l enfant assume pleine ment l exercice conjoint de l autorit parentale L en fant dans cette hypoth se b n ficiera de l ducation de ses deux parents et la force de ses liens avec cha cun d entre eux le structu rera C est le but poursuivi par la loi du 4 mars 2002 qui a confort le principe g n ral de l exercice con joint de l autorit parentale sur lequel la s paration des parents ne doit avoir aucun effet Les parents sont gaux en droits mais aussi en devoirs l gard de leurs enfants qu ils soient ma ri s ou non s par s ou non Cette loi constitue la der ni re tape de l volution du droit de la famille qui tend conforter la place de l enfant quelle que soit la situation de ses parents vis vis de chacun de ses pa rents C est dire que sur ce plan juridique pr cis la notion de famille monopa rentale ne semble pas cor respondre l int r t sup rieur de l enfant L honora ble parlementaire met au jour toute la complexit de la notion de famille mono parentale qui n cessiterait tout le moins une tude sociologique approfondie 2 Les espaces rencontre pour le maintien des relations enfants parents ne sont pas destin s toutes les fa milles mais aux seuls pa rents qui se trouvent dans l impossibilit de se ren contrer sans entrer dans de graves conflits Ils s adres sent aux cou
51. en dessous d elle fonction ner des m canismes extrajudiciaires ou parajudiciaires Si l explosion de la de mande de droit dans un premier temps fut une avanc e d mocratique aujourd hui la crise de la r gulation so ciale nous conduit une impasse que nous ne r soudrons qu en ayant moins de pro c s pour de meilleurs proc s et seule une d p nalisation et une d judiciari sation par une politique volontariste du l gisla teur permettrait de revenir un fonction nement plus sain de la d mocratie Pour l heure cette r flexion n est pas dans la li gne adopt e par les majorit s parlemen taires qui devraient cependant prendre conscience que le positionnement du juge positionne bien souvent les autres acteurs du champ social parfois en ne leur lais sant pas la place qui devrait tre la leur Il est non seulement n cessaire comme semble le pr voir le projet de loi sur la r forme du divorce de supprimer le di vorce pour faute qui comme le dit Fran ois Colcombet est un fl au social RAJS JDJ n 229 novembre 2003 mais aussi aller plus loin en pr voyant un di vorce sans juge En effet on peut s inter roger sur la l gitimit du juge intervenir dans des situations familiales non conflic tuelles et la cr ation d un divorce sans juge avec avocat et une homologation par le greffier en chef du tribunal de grande ins tance satisferait de nombreux couples en rupture Enfin il serait judicieux de s in
52. en plus avec des jeunes de 13 ans plut t qu avec des pr adultes de 16 18 ans voire plus La probl matique rep r e sur le terrain concerne la notion de libre adh sion du jeune la posture ducative du professionnel et la place faite aux parents dans un contexte juridique o le l gislateur r affirme fortement le r le ducatif et les responsabilit s des parents vis vis de leurs enfants Alain Renaut crit dans un de ses ar I Les lib ert s Nous interrogerons en premier le droit ticles et propos de l ducatif international puis nous visiterons ce Nous ne devons respecter les libert s reconnues aux que le droit interne en a traduit reconnues l enfant que dans la me sure o ces libert s ne le mettent pas PE f RS pr en p ril et lui laissent la possibilit de r f rences lui assurer les protections auxquelles il a tout autant droit enfants les textes de Le droit International compte deux textes en la mati re la D claration in ternationale des droits de l enfant et la Convention internationale des droits de l enfant qui ont t sign es exactement trente ans d intervalle Les droits libert s sont r cents 1ls s inscrivent plus largement dans la di Le rappel de nos obligations prot hension des droits des usagers ger les enfants sert de limite une application d lirante des droits liber t s Formatrice IRTS PACA Corse Chacune de ces deux dimensions Au d
53. en sont inspir s et ne peuvent plus se passer du milieu ouvert Qui oserait pr tendre aujourd hui que l h bergement participe du milieu ferm C est une des questions que posent les centres dits ferm s Pour le minist re de la justice le placement fixe le cadre de la prise en charge ducative tandis que la mesure p nale fixe celui de la contrainte judiciaire L action ducative est sauve Mais ces centres ferm s pas encore ouverts qui quand ils le seront ne seront pas ferm s d s qu ils s ouvrent s entourent de protection lectronique foss s chiens etc les rendant de plus en plus ferm s ne risquent 1ls pas de r duire la fonction d ducation veiller sur la protection la fonction exclusive de surveillance viter l chappement La mission d ducation restera l apprentissage de la libert et de sa gestion obligation de moyens et volont de r ussir La d marche est n cessairement risque on n a jamais pu forcer quelqu un apprendre Seul lui p tira de son refus La fonction de surveillance consiste s assurer par tous les moyens obligation de r sultat donc de r ussite que la personne reste l endroit que d autres les juges lui ont assign e Ces deux missions sont diff rentes par nature compl mentaires peut tre ou parfois mais n cessitent sur le plan institutionnel deux modes op ratoires distincts l ducation et la surveillance e
54. est nomm directeur d partemental de la pro tection judiciaire de la jeunesse de la Loire Atlantique J O 19 f vrier 2004 Minist re de la Sant de la Famille et des personnes handicap es Richard Lamouroux est nomm directeur adjoint des affaires sanitaires et sociales la direction r gionale des affaires sanitai res et sociales d Aquitaine J O du 19 f vrier 2004 Michel Benaben est nomm directeur adjoint des affaires sani taires et sociales la direction d partementale des affaires sani taires et sociales de la Seine Saint Denis J O du 19 f vrier 2004 Fran oise Van Rechem est nomm e directrice d partementale des affaires sanitaires et sociales des Hauts de Seine J O du 5 mars 2004 R my Portrait directeur du centre de l enfance Henri Fr ville Chantepie Ille et Vilaine est admis faire valoir ses droits la retraite J O du 14 f vrier 2004 Minist re des Affaires sociales du Travail et de la Solidarit Eric Robert Schmieder inspecteur g n ral des affaires socia les est admis faire valoir ses droits la retraite J O du 26 f vrier 2004 FNARS Jean Marc Gilonne assure la fonction de directeur g n ral de la Fnars F d ration nationale des associations d accueil et de r insertion sociale compter du 29 mars en remplace ment de Jean Paul Peneau La carri re de Jean Marc Gilonne 45 ans a commenc dans le logement social s est poursuivie
55. et ne se fige dans un d bat judiciaire L exemple de la m diation dans le cadre de l action sociale des caisses d allocations familia les devrait permettre de tels d veloppe ments de la m diation spontan e Une r flexion sera n cessaire pour arti culer la m diation judiciaire et la m dia tion spontan e et 1l appartient aux pou voirs publics tout en ayant conscience des limites de la m diation et sans paterna lisme d impulser la m diation familiale judiciaire et plus encore la m diation fa miliale pr ventive L tat sans fuir ses responsabilit s doit mettre en place des politiques publiques dynamiques s ap puyant sur la soci t civile pour d velop per la m diation judiciaire familiale non seulement dans le champ de la rupture du couple coparentalit mais aussi dans tous les champs de la famille m diation entre les g n rations rupture avec les a n s conflits patrimoniaux entre fr res et soeurs conflits sur les pensions alimen taires m diation p nale familiale avec quelques pr cautions d veloppement des points rencontre etc Jean Fran ois Six dit que la m diation n est pas une somme de connaissances transmettre n1 non plus un outil mais une mani re d tre Il consid re que la m dia tion est une valeur qui doit se transmettre comme la d mocratie la citoyennet la fraternit C est un passage permettant l apprentis sage d un nouveau mode de relation o chacun ap
56. homme est consid r e comme un tat de droit Cependant m me l tat le plus raisonnable sa voir cet tat de droit porte la cicatrice de la violence originelle des tyrans fai seurs d histoire Ceci explique que la d mocratie soit fragile et qu il soit n cessaire de tendre vers un tat qui pose les conditions r elles et les garanties de l galit de tous devant la loi Raymond Aron dit que le r gime constitution nel est celui o en d pit de tout la bar ri re supr me est un fil de soie le fil de soie de la l galit Si le fil de soie de la l galit est rompu in vitablement se profilera le fil de l p e N cessit aussi en pr ambule de reve nir une autre d finition de ce qu est un tat d mocratique qui selon Paul Ri c ur est un tat qui ne Se propose pas d liminer les conflits mais d inventer les proc dures leur permettant de s ex primer et de rester n gociables Les conflits sont n cessaires car comme le dit Hannah Arendt une soci t sans conflits serait une soci t totalitaire Ce n est que lorsque le conflit dure qu il peut devenir pathologique en s enkys tant La violence na t souvent d une ra dicalisation d un conflit D autre part certains auteurs disent J L Bo lleau qu il faut r inventer de lieux de conflits des espaces o l on peut se distinguer en s affirmant se diff renciant car l ab sence d espaces publics primaires de lieux d
57. la formation des travailleurs sociaux Liste des principales comp tences qui devraient tre transf r es aux collectivit s territoriales les r gions pour l essentiel au 1 janvier 2005 apr s le vote d finitif du projet de loi sur les responsabilit s locales 1 Vers les structures intercommunales Politique locale du logement logement tudiant 2 Vers les d partements Social depuis le 1 janvier les d partements g rent le revenu minimum d insertion En 2005 ils s occuperont des aides aux personnes g es et l enfance de la formation des travailleurs sociaux de l insertion des handicap s D finition du sch ma g rontologique c est dire r partition des maisons de retraite Entretien des routes nationales Gestion des personnels techniques ouvriers et de service travaillant dans les coll ges Gestion de la carte scolaire pour les coll ges uniquement Vers les r gions D veloppement conomique local aides aux entreprises Formation professionnelle et orientation Gestion des infrastructures ports a roports et canaux qui ne sont pas d int r t national Certaines infrastructures pourront tre g r es par les d partements et les communes La r gion le de France prendra la responsabilit des transports laboration du sch ma r gional d organisation sanitaire SROS Les r gions qui le souhaitent pourront participer au financement des h p
58. les prestations fami hales et sociales telles que l allo cation de parent 1sol et l alloca tion de soutien familial En effet m me apr s transferts la propor tion d individus vivant sous le seuil de pauvret est sup rieure dans ces familles celle observ e pour l en semble de la population La minis tre d l gu e la Parit et l Ega RAJS JDJ n 234 avril 2004 lit professionnelle a pour ces rai sons tenu faire des femmes chefs de famille monoparentale un pu blic prioritaire dans le cadre du Plan national de renforcement de la lutte contre la pr carit et l ex clusion ainsi que du second Plan national d action pour l inclusion pr sent par la France la Com mission europ enne en juillet 2003 ce titre elle a soutenu comme plus particuli rement ap propri es ces situations toutes les dispositions visant assurer la continuit des droits simplifier l acc s aux diff rentes prestations et acc l rer le traitement des de mandes assouplir la r gle de r cup ration d indus sur prestation vers e Elle a galement propos de renforcer l accompagnement vers l emploi des femmes en situa tion ou en risque de pr carit d une part en mettant en place un suivi sp cifique des m res isol es allo cataires et d autre part en utilisant de fa on optimale l aide la reprise d activit des femmes ARAF Dans le m me esprit la ministre suit avec la pl
59. lu mi re et de stimulations pour l emp cher de dormir le priver de nourriture le priver d hygi ne l humilier sans cesse etc Le besoin de sens et de reconnaissance Un des besoins les plus fondamentaux est le besoin de reconnaissance La sa tisfaction de ce besoin fait exister et elle commence dans les interactions pr co ces lorsque le parent et surtout la m re peut entrer en relation avec son b b et donner du sens ce qu il vit l aube de la vie a rienne lorsqu un b b prouve des sensations douloureu ses li es un besoin ou une stimula tion interne ou externe trop forte un mal de ventre ou de t te une br lure d esto mac son corps r agit d une mani re r RAJS JDJ n 234 avril 2004 flexe en augmentant le tonus muscu laire Le b b se tend grimace et pleure Ses muscles sont durcis il a mal au corps car il est crisp ses sensations sont dures Il prouve des sentiments mal d finis de peur d incompr hension de col re de tristesse d abandon Il est dans un monde noir et dur en pr sence de formes sensorielles hostiles En se contractant l enfant s oppose d une ma ni re r flexe ce qu il vit Il ne sait pas exactement ce qu il vit mais d une mani re r active 1l s oppose et c est sa premi re mani re de dire non la souffrance l absence la diffi cult la vie dure Lorsque son parent arrive le console lui parle le porte le panse alors l
60. m dia tion est r ussie m me si elle n a pas abouti une r solution du conflit mais simple ment parce qu elle aura permis deux personnes de se parler nouveau Dot e d un cadre l gal la m diation judi ciaire en France peut s analyser comme une nouvelle culture de gestion des con flits dans le champ judiciaire qui cepen dant doit se transformer en un projet poli tique de changement de culture entre l tat la soci t civile la famille et les citoyens pour comme le pense Etienne Leroy qu il y ait un tiers choisi la dis cr tion des parties Jeu de lois Ed LGDJ Il semble aujourd hui qu il y ait une ac c l ration des recours la m diation fa miliale et dans le cadre des grandes orientations de la r forme du divorce la s ance d information sur ce qu est la m diation familiale des lors que les par ties s adressent un juge est en voie de syst matisation gr ce l appui des con seils d partementaux de l acc s au droit Le conseil national consultatif de la m diation familiale estimerait raisonnable que 10 des affaires relevant de la com p tence des juges aux affaires familia les puissent concerner le champ de la m diation familiale Certains juges pr curseurs judicieusement utilisent la r sidence altern e probatoire art 373 2 9 al 2 du Code civil coupl e parfois avec une mesure de m diation ou d en qu te sociale comme outil d apaisement et de gestion du
61. maturit Par ailleurs c est l article 12 qui permet l audition de l enfant dans toute proc dure judiciaire ou adminis trative l int ressant Nous allons maintenant lister les tex tes juridiques qui traduisent la CIDE en droit interne et qui se rapportent notre sujet c est dire la question du discernement des mineurs et la ques tion de l autorit parentale D autres textes renforcent ces droits libert s re connu par la loi fran aise aux enfants En mati re de discernement ce sont les articles 388 1 et 381 2 du Code civil qui disposent d une part de la possibilit pour le juge d auditionner le mineur capable de discernement dans toute proc dure le concernant et d autre part de d signer un admi nistrateur ad hoc si les int r ts d un mineur apparaissent en opposition avec ceux de ses repr sentants l gaux La CIDE est devenue du droit positif en France avec le vote de la loi du 8 janvier 1993 qui cr e le juge aux af faires familiales et r forme d j sen siblement l autorit parentale Le l gislateur a vot deux textes en 1993 et en 2002 afin de se conformer au texte international Ce d lai semble indiquer le profond bouleversement des usages que le texte international suscitait Le droit interne en la mati re avait d j t modifi plusieurs reprises suite la loi du 4 juin 1970 qui r forme la puissance paternelle en auto rit parentale La loi du 4 mars 2002 instaure une
62. ne de d centrali sation de l action sociale a t d cisif pour l action de proximit la mise en uvre des diff rentes missions sur des territoires des bassins de vie consti tue un objectif et un enjeu pour une majorit de collectivit s On ne peut contester l int r t du rap prochement des habitants des d ci deurs et des acteurs Les r flexions et les laborations autour du d veloppe ment social et du d veloppement lo cal exigent une conception diff rente de l organisation du travail depuis l poque de l installation des services d centralis s Mais qu est ce qui fait on serait ten t s de dire une fois encore que ce processus semble souvent bien com pliqu Y a t il des motifs s rieux RAJS JDJ n 234 avril 2004 pour que ce qui ne fait pas de doute dans l esprit de certains fonctionnai res et des lus anim s par ce principe moderne d une approche globale pour une action transversale puisse sus citer parfois non pas des r serves mais des conditions du c t des responsa bles de la protection de l enfance des Conseils g n raux On est en droit de craindre ici l accu sation de frilosit d une mission com pliqu e un peu engonc e dans ses constructions laborieuses travers e par ses r f rences un peu doctrinales et pompeuses la responsabilit au droit avec un grand D maladive ment attentive au respect des comp tences de chacun complexe et opa
63. p 674 re parlementaires PONSES Question n 23 558 du 11 ao t 2003 de M Yves Coussain M le ministre des Affaires sociales du Travail et de la Solidarit Emploi Insertion professionnelle Missions locales Financement M Yves Coussain attire l atten tion de M le ministre des Affai res sociales du Travail et de la Solidarit sur le devenir du r seau des missions locales et des permanences d accueil d informa tion et d orientation PAIO Im plant es sur des bassins d emploi et de vie ces r seaux et ces PAIO remplissent avec les collectivit s territoriales une mission de ser vice public pour l insertion pro fessionnelle et sociale des jeunes L avant projet de loi de d centra lisation et le transfert de comp tences aux r gions suscitent des inqui tudes sur la place attribu e aux structures d accueil et sur les missions confi es dans la future organisation de l accueil de l in formation et de l orientation D autres inqui tudes sont g n r es par le gel des reports de cr dits 2002 et l absence d informa tion concernant les financements 2003 C est pourquoi il lui de mande de bien vouloir l informer de ses intentions ce sujet R ponse L attention du minis tre des Affaires sociales du Tra vail et de la Solidarit a t ap pel e sur le devenir du r seau des missions locales dans le cadre de la future organisation de l accueil de l information et de l o
64. psychique ment C est un arr t sur image c est l effroi L enfant se retrouve confront subite ment sa mort psychique et celle de son bon parent satisfaisant car 1l est en core dans la confusion identitaire avec autrui C est la fracture psychique C est l absence de quelque chose de pressenti qui n a jamais t vraiment pr sent qui est traumatisant Cette fracture cette rupture a valeur de trauma et pr sente toutes les sp cifici t s du trauma psychique la sid ration psychique l anesth sie corporelle la ru mination des images sans laboration et digestion l vitement relationnel et le collage affectif incoercible Le b b vit un triple effondrement nar cissique il est d sillusionn trop t t car il n a pas eu le temps de sentir que le bon pouvait venir r parer le mauvais Il se sent mauvais car 1l est encore dans une confusion identitaire avec l objet qui lui a fait mal Il perd la confiance sans limites dans l adulte protecteur Il perd confiance dans la bont de l huma nit Il se sent l ch On observe dans le comportement des enfants qui ont v cu ce trauma affectif pr coce une demande excessive d at tention en m me temps qu une incapa cit aimer autrui RAJS JDJ n 234 avril 2004 Et cette exigence extr me camoufle une qu te ffr n e je veux que mon pa rent vienne mon secours qu il donne du sens ce que je vis et qu il me sou lage de cette douleu
65. quipement des Transports du Logement du Tourisme et de la Mer sur la prime l ac cession tr s sociale PATS En effet cette mesure pr voyait l octroi pour des programmes d accession sociale initi s par les organismes d HLM d une aide de 10 700 euros logement sous conditions de ressources IT est mis fin aujourd hui cette mesure qui ne semble pas avoir donn de r sultats probants en Ile de France en raison de l inad quation patente des pla fonds de ressources retenus en comparaison des autres r gions Consid rant que la pro duction de logements en acces sion sociale la propri t as sortie de garanties que peuvent apporter aux acc dants les or ganismes d HLM est un l ment fondamental pour la mixit sociale il lui demande si le gouvernement envisage de prendre de nouvelles mesures incitatives pour r pondre l at tente de nombreux franciliens R ponse La cr ation de la prime l accession tr s sociale PATS partait du constat d une insuffisance de l offre de loge ments neufs en accession la propri t pour des m nages modestes dans les secteurs con naissant une importante tension des prix L id e tait de verser sous certaines conditions une subvention de 10 700 euros aux promoteurs qui s engageraient abaisser du m me montant le prix de vente des logements r alis s Cette d cote devait videmment s appr cier par rapport aux prix moyens cons tat s dans les
66. r sidents de l institution Il n est pas l pour se faire aimer r p te t il l envie L emmerdeur est celui qui en rajoute dans l exc s On ne peut ni s en d barrasser l image de l emmer deur jouer par Jacques Brel dans le film de Molinaro ni s en sortir Vous ne pouvez pas comprendre ont souvent dit l ducateur que je suis des familles et particuli rement des m res Vous ne savez pas ce qu on endure Si je le sais puisque je le suis la fois fr re et ducateur Lorsque Pierre mon fr re cesse de prendre ses m dica ments et que ma m re dit qu il va mieux J entends la joie de ma m re et pas la conscience du professionnel quand il est hospitalis le professionnel veut bien comprendre le r le contenant de l h pi tal mais le fr re peine voir les portes ferm es clef et le bout d homme en pyjama bleu Je crois que ta maladie ce corps tranger par lequel nous som mes fr res autrement que par l tat ci vil hante mes attitudes professionnelles et mes convictions politiques Le fr re et le professionnel se redoublent en un m me corps et pourtant chacun M t JVYEL LHMERDEUR JPI 2 gt 7 c KZ Le LE NE f f r rr EA TT aet WEE z K e Aa a eT ye OA aai 7 N IEN pi Re Le f VEA A T T DA a R a CESR oo _ PSC ARE ANAL NELT FT D TAF et reste sa place l un avec ses affects l autre avec
67. res du Mans Moi mes m dia teurs ils sont sur le terrain pied Un discours qui a de quoi justifier les craintes l gard du projet Sarkozy qui selon l ad joint va remettre les choses l endroit le pr sident du con seil g n ral pilote les grands dispositifs sociaux Le maire est l acteur premier de la pr ven tion Ce monsieur S curit se veut plus royalistes que le roi Ce que pr vention veut dire Une tribune du groupe CLARIS est d couvrir absolument sur le site www groupeclaris com et dans Lib ration du 17 mars 2004 Apr s avoir r p t que la pr vention a fait trente ans que l on essaye et a ne marche pas le gouver nement veut remettre la pr vention de la d linquance l ordre du jour sa fa on RAJS JDJ n 234 avril 2004 CADRE ET HORS CADRE Surveiller et duquer deux m tiers L ordonnance du 2 f vrier 1945 fixe le cadre celle de d cembre 1958 le mode d emploi de l action ducative ou de l action des ducateurs Notre pratique et notre savoir faire se sont construits partir de la notion d assistance ducative ordonnance de 1958 inscrite en 1970 au CC 375 L ordonnance de 1945 et son esprit l a t on au demeurant bien cern dans sa premi re exigence de protection ne suffisent pas d finir les r f rences actuelles du m tier d ducateur en protection judiciaire Educateur titre exclusif r serv
68. rester plu sieurs semaines sans manger un b b vingt quatre heures Des besoins bien satisfaits mettent l en fant dans une d pendance s curisante et le conduisent vers l autonomie Les besoins sont des appels la rela tion et de leur satisfaction d pendront la stabilit motionnelle et l quilibre af fectif de l enfant Lorsque les besoins sont satisfaits l enfant se sent reconnu dans ce qu il vit dans sa singularit dans son identit Il devient lui m me parce qu il est confirm dans ce qu il vit Il fait l exp rience de la g n rosit et de l empathie S installe l int rieur de lui une base de s curit et de confiance en l autre et en lui Il n prouve aucun risque dans la relation Alors 1l peut faire confiance autrui et 1l devient ca pable d exprimer ses besoins Il s ancre 5 Docteur en Psychologie Clinique Paris VII psychoth rapeute d enfants et d adultes victimologue dipl m e de l Universit de Washington D C enseignante la Facult de M decine La Piti Salp tri re Paris formatrice du personnel de la petite enfance auteur de Int gration motrice et et d veloppement psychique Descl e de Brouwer Paris L enfant tonique et sa m re Hommes et Perspectives Enfant abus enfant m dus Descl e de Brouwer Paris Mal lev le drame de l enfant sans limites Descl e de Brouwer Paris RAJS JDJ n 234 avril 2004 DOSSIER Tortures bas es sur la privation
69. riel est l acte instituant la r gle juridique dont les ca ract ristiques sont l abstraction la g n ralit et la permanence La loi s impose au juge qui est charg de l appliquer La loi ce contrat pour vivre ensemble est n cessaire pour le d veloppement de la personnalit La loi est mythe or mytos mutos signifie en grec suite de paroles qui ont un sens souvent associ pos qui d signe le mot la parole autrement dit la loi est parole Aux lois qui rappellent l in terdit on pourrait opposer les lois qui de vancent l opinion publique et qui civili sent mais trop souvent les lois entrent en conflit dans la phase d application Autre ment dit une m me situation familiale peut tre trait e administrativement par une juridiction civile ou par une juridiction p nale L exemple de la parentalit pro tectrice de l enfant et le r le de l tat me paraissent int ressants tant sur le plan de l volution des textes de lois que sur les applications possibles de la loi par les ju ges L article 371 1 loi n 2002 305 du 4 mars 2002 art 2 J O du 5 mars 2002 pr cise que l autorit parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalit l int r t de l enfant Elle appartient aux p re et m re jusqu la majorit ou l man cipation de l enfant pour le prot ger dans sa s curit sa sant et sa moralit pour assurer son ducation et permettre son d veloppement dans l
70. s mentaux 55 logement Financement Bilan et perspectives urisprudence et l ducation de l enfant et commer ants R mun ration tion Faits reproch s Preu T A Grenoble Maintien non d clar e Redressement ves Gravit Erreur manifeste 6 novembre 2005 58 d pourvu d objet Contrat de d appr ciation non Rejet Refus de passage de classe D C A Rouen 1 Ch travail D faut Projet ducatif 60 faut de motivation de la commis 29 janvier 2003 et social Cotisations ind ment C E 25 avril 2001 sion d appel Annulation vers es Remboursement Concubinage Rupture Faute N 214 252 58 ue 59 Concubin parti sans laisser de Contentieux de l aide sociale T e subsides son amie et leur en EDEN ENS Commission centrale d aide 30 janvier 2005 fant Concubine Absence de Garde altern e de l enfant Mise ee Autorit parentale Exercice Droit de visite et d h bergement du p re R v lation de sa non paternit Renonciation El ment inop rant Absence d ac tion en contestation de paternit Int r t de l enfant Attitude 1r responsable des parents Part contributive du p re l entretien ressources propres Coupure de l eau et de l lectricit 59 C A Rouen 29 avril 2003 S curit sociale Cotisations Recouvrement Foyer d h ber gement R sidentes Personnes handicap es Menus travaux m nagers chez des particuliers en place
71. sence d indices s rieux pr su mant l existence d un mariage de complaisance et permettent l autorit judiciaire de proc der de mani re plus approfondie aux en qu tes et v rifications tablissant la r alit des manoeuvres fraudu leuses En quatri me lieu la loi MISEFEN renforce la lutte con tre les mariages blancs et les ma riages forc s c l br s l tranger La loi pr voit que les agents di plomatiques et consulaires doivent proc der l audition commune des poux ou futurs poux soit lors de la d livrance du certificat de ca pacit mariage soit au moment de la demande de publication des bans pr sent e par les futurs poux pr alablement au mariage soit l occasion de la transcription du mariage Enfin la loi nouvelle a institu un d lit sp cifique de par ticipation un mariage de com plaisance ou d organisation d un tel mariage Le fait de contracter ou d organiser un mariage aux seules fins d obtenir ou faire obtenir un titre de s jour ou aux seules fins d acqu rir ou de faire acqu rir la nationalit fran aise est puni de cinq ans d emprisonnement et de 15 000 euros d amende L ensem ble de ces dispositions doit per mettre de dissuader les trangers qui auraient pour objectif de con clure un mariage aux seules fins d obtenir la r gularisation de leur situation au regard du s jour ou d acqu rir la nationalit fran aise J O A N Q N 4 27 janvier 2004
72. servation du sens Pro posez dix nouveaux services ils sont aval s par le dispositif dans l ur gence Le syst me est insatiable on en redemande Il faut certes accepter certaines limi tes l intervention sociale mais il faut voir galement que le croisement des comp tences la continuit du suivi des situations des enfants la disponi bilit des services le partage du dia gnostic etc exigent des protocoles propos du livre de Maurice Berger L chec de la protection de l enfance Tout a t dit sur l inutilit des exc s de certaines affirmations de Maurice Berger Le titre est regrettable il ressemble aux mauvaises croisades On ne peut valuer l volution et les actions de la protection de l enfance dans leur ensemble de cette fa on Mais passons Au del profitons des mois pro voqu s pour poser les termes du d bat avec tous les professionnels concer n s Si on ne peut condamner aussi brutalement tout un dispositif partir d exp riences indiscutablement difficiles on doit par contre identifier les sec teurs dans lesquels nous sommes fragiles insuffisants et confirmer ce qui doit l tre car cela existe Dans ce d bat oui laissons nous interpeller car c est une exigence thique principale que d accepter l interpellation et la mise en cause pour analyser comprendre et faire mieux proposer autre chose Avec ce livre et les derniers rapports sur l tat de la protection de l enf
73. t A cet effet le pr teur comme tout professionnel a une obliga tion de conseil vis vis de son client ce qui suppose qu il ait r uni des l ments d appr ciation relatifs la situation de l emprun teur sous peine de voir sa respon sabilit civile ventuellement mise en cause en cas de d faillance de ce dernier L tablis sement pr teur doit demander l emprunteur des renseignements pi ces justificatives l appui re latifs notamment sa situation professionnelle familiale patri moniale et financi re mais aussi selon son profil son ge et son tat de sant ce qui justifie dans un certain nombre de cas la sous cription obligatoire d un contrat d assurances garantissant la bonne ex cution du contrat de cr dit contre diff rents risques maladies d c s invalidit que le pr teur peut lui m me propo ser l emprunteur celui ci gar dant sa libert de choix et pou vant s adresser un autre orga nisme d assurance Le pr teur doit aussi s assurer que l emprun teur n est pas inscrit au fichier national des incidents de rem boursement des cr dits aux par culiers FICP g r par la Ban que de France qui recense ga lement les mesures prises dans le cadre des proc dures de traite ment du surendettement Sur pro position du comit consultatif du conseil national du cr dit et du titre un am nagement des con ditions d inscription au FICP au titre des incidents
74. usa gers ont r pondu i Contact Anne Laure et Thierry 06 89 90 17 70 ou 06 86 89 29 42 http www x en colere org Contacts Le Portail du Travail social FORUMS Emploi OASIS Magazine L essentiel de la presse du Travail social Consultez Imprimez T l chargez ADAM AA PATES DCIAIACOUIM Un moteur de recherche sp cialis b L index th matique du Travail social gt Plusieurs centaines de sites r f renc s b Indexation en continu des articles du Mag L information en direct Hj Le WEB au service de l information en continu Hj Passez vos infos sur OASIS Br ves communiqu s ROV dates colloques OASIS Organisation d Acteurs Sociis Ind pendants ef Solidaires Anociatton Lei 1901 Ferry dite un guide r publicain Peu apr s le vote de la loi sur la la cit Luc Ferry a pr sent un guide r publicain destin lutter contre la mont e des communautarismes l cole Intitul L id e r publicaine aujourd hui le guide qui sera tir 300 000 exemplaires en mai reprend en introduction le discours du pr sident de la R publique de d cembre 2003 relatif au respect du principe de la cit dans la R publique Ren Raymond avec vingt huit autres personnalit s a parti cip la r daction d un ab c daire r publicain des notions d an tiracisme la tol rance qui constitue la premi re partie du do cument Ce guide est un instrument p dagogi
75. 1 passe par une simplifi cation des proc dures notam ment par un rapprochement des diff rents groupes de pilotage et une amplification des collabora tions avec les autres d parte ments minist riels les collectivi t s locales les associations et les organismes concern s au niveau local Cette politique d am nage ment du temps de l enfant doit ainsi contribuer l acc s un temps libre de qualit tout autant qu la r ussite scolaire du plus grand nombre J O AN Q N 8 24 f vrier 2004 p 1 440 re parlementaires ponses Question n 24 665 du 15 septembre 2003 de M Michel Liebgott M le ministre des Affaires sociales du Travail et de la Solidarit Politique sociale Lutte contre l exclusion R gies de quartier Valorisation M Michel Liebgott interroge M le ministre des Affaires sociales du Travail et de la Solidarit sur les actions entreprises par les r gies de quartier Le 14 mai dernier une note du minist re d cide de geler les cr dits affect s la poli tique d insertion des publics en dif ficult Cette note pr cise que les directions r gionales du travail doivent payer sur les cr dits 2003 des actions effectu es au titre de l ann e 2002 ce qui diminuera d autant les cr dits allou s pour cette ann e Le Comit national de liaison des r gies de quartier s est mu de cette d cision et de nom breux conseils d administration de r gies de qu
76. 3 affirme le prin cipe d interop rabilit un b n fi ciaire donn doit avoir droit la tarification sociale attach e n im porte quel syst me de transport urbain du territoire national quel que soit son lieu de r sidence Deux ans apr s le vote de la loi sa mise en oeuvre est tr s contras t e Les difficult s ont t de deux ordres le recensement fiable et exhaustif des personnes vis es par l article 123 et la mise en oeuvre du principe d interop rabilit pr cit Le syndicat des transports d Ile de France STIF autorit or ganisatrice pour l ensemble de la r gion francihienne a instaur la carte solidarit transport au profit des personnes sp cifiquement vi s es par l article 123 qui ne b n ficiaient pas d j des tarifs sociaux pour les jeunes les ch meurs les personnes g es les boursiers les familles nombreuses Ainsi 120 000 de ces cartes ont t d li vr es des personnes b n ficiai res de la CMU ou de l aide m di cale de l tat Le STIF estime avoir couvert ce Jour entre 50 et 75 des 800 000 personnes concer n es Cette d marche pragmatique du STIF permet progressivement d atteindre l objectif principal de la loi pour ce qui concerne la r gion capitale l exception de l interop rabilit avec les r seaux de province Dans les r gions le d bat organis le 20 novembre 2002 par le groupement des auto rit s responsables des transports
77. 3 de M Patrick Labaune de M le ministre des Affaires sociales du Travail et de la Solidarit Femmes M res c libataires Aides de l Etat M Patrick Labaune attire l atten ton de M le ministre des Affaires sociales du Travail et de la Soli darit sur la situation des femmes seules ayant des enfants charge qui sont h las de plus en plus nombreuses Ces femmes ayant un emploi ou non ont d normes dif ficult s pour assumer seule la to talit des charges familiales et fi nanci res qui leur incombent Aussi 1l lui demande de bien vou loir lui indiquer la politique du Gouvernement l gard des fem mes seules ainsi que ses intentions en la mati re R ponse Le nombre de familles monoparentales a effectivement augment cette derni re d cennie Il en a t comptabilis pr s de 2 millions lors du dernier recense ment Les femmes repr sentent 85 des parents isol s entre trente et quarante quatre ans une femme sur neuf l ve seule son ou ses enfants La situation de ces m res chefs de famille m rite une atten tion d autant plus soutenue qu el les sont aussi les plus concern es par des probl mes d insertion pro fessionnelle et de pr carit de l em ploi Ainsi en raison du position nement de ces femmes sur le mar ch du travail de leurs conditions de travail et de leurs contraintes fa miliales ces familles sont forte ment touch es par la pauvret et cela malgr
78. 4 2 lt L chec de la protection de l enfance RAJS n 230 d cembre 2003 3 Philippe Gaberan La relation ducative Ed Er s Toulouse 2003 RAJS JDJ n 234 avril 2004 DOSSIER Prendre le risque de l chec inh rent toute relation ducative rieur Sur ce qui se passe dans le huit clos familial Mais pour que l ext rieur la force publique p n tre dans l int rieur la sph re priv e et que son intervention soit justifi e il faut que l enfant ou l adulte soit suffisamment un emmer deur partir de cet instant il emmerde dedans et il emmerde dehors Tout cela fait beaucoup de merde au point de faire vraiment chier et les parents et les professionnels Si j insiste sur le c t scatologique ce n est pas pour le plaisir de para tre vulgaire mais bien parce que cela a du sens L emmerdeur est celui qui fout la merde Reste savoir s il le fait expr s Ainsi il estime que Lau rent adopte un comportement d viant uniquement pour le d fier lui et l insti tution et que la seule r plique possible est la sanction L emmerdeur dont il est question ici n emmerde pas gratui tement ni sa famille ni les profession nels au contraire il est celui qui fonda mentalement interroge le sens tre l et le faisant met l amour l preuve Or Monsieur Pensatout n aime pas son m tier ne respecte pas son personnel et pour finir n prouve aucune affection pour les
79. 4 p 1 469 re parlementaires ponses Question n 19 890 du 9 juin 2003 de M Jean Yves Le D aut M le ministre des Affaires sociales du Travail et de la Solidarit Handicap s CAT et IME Financement M Jean Yves Le D aut appelle l attention de M le ministre des Affaires sociales du Travail et de la Solidarit sur les restrictions budg taires envisag es par les DDASS en direction des IME et autres CAT et qui risquent terme de mettre en p ril les ta blissements et services A titre d exemple il lui cite le cas de la Meurthe et Moselle o l AFIM Adultes enfants inadapt s men taux association f d r e l UNAPEL prend en charge dans ce d partement 2 890 personnes handicap es mentales accompa gn es par 1 250 salari s Alors qu en cette ann e 2003 le handi cap a t d cr t priorit nationale et europ enne 1l para t incroyable que des structures comme les IME ou les CAT puissent tre victimes de restrictions budg taires alors que les services publics devraient plut t renforcer un soutien des enfants d ficients et pr sentant des handicaps irr versibles Les pro fessionnels et les parents ne com prendraient pas un tel cart entre les d cisions politiques et les ac tes sur le terrain Il lui demande ce que le Gouvernement entend faire pour donner un v ritable lan la politique d aide en faveur des handicap s de notre pays Question transmise M l
80. 5 9 des affaires judiciaires civiles ont concern le droit de la famille au sein des tribunaux de grandes instances 344 810 affaires parvenaient aux juges aux affaires familiales En 2002 ce sont 345 765 saisines qui ont concern le juge aux affaires familiales pour 122 666 divorces prononc s et une moyenne de 66 5 d affaires ont concern s le droit de la famille les chiffres clefs de la justice octobre 2003 minist re de la Justice Sur le terrain cependant les m diations familiales judiciaires ordonn es par les juges aux affaires familiales repr sentaient 0 8 soit moins d une af faire sur 100 au 31 octobre 2001 le tribunal de grande instance de Rouen tant 0 2 alors que celui de Rochefort 32 9 mais les auteurs de l tude s empressent de dire que cette pratique a cess avec le d part du juge concern la m diation judiciaire civile chiffre la situation au 31 octobre 2001 suelle d cid e au vu des contraintes de chacun De m me les points rencontre peuvent s inscrire dans cette logique d activit m diatrice lorsque la parentalit est en crise Ils ont pour objectif de d dramati ser l exercice des droits de visite et d h bergement Ils offrent le soutien d une quipe de m diateurs et permettent l exer cice dans un lieu neutre des droits de vi site et d h bergement lorsque les conflits parentaux sont exacerb s et portent at teinte l quilibre psychologique ou m me l in
81. 90 08 27 Serge Lastennet 06 88 61 41 25 Perben II Et cette fois il ne s agit pas de lutter con tre le terrorisme la criminalit organis e la p dophilie et autres godzillas avec lesquels nos journaux t l s amusent exciter les motions dans les chaumi res Il ne s agit plus de dispositions exception nelles destin es enrayer un mal immi nent D sormais les entorses aux princi pes peuvent concerner le vol de bicyclette comme la non pr sentation d enfant le s jour irr gulier d un tranger etc Dans le cadre des dispositions r formant le code de proc dure p nale le l gisla teur vient d adopter trois articles identi ques applicables aux diff rents stades de la proc dure p nale contraignant les per sonnes et les institutions d tenant des do cuments les remettre dans les meilleurs d lais la r quisition de l officier de police judiciaire du procureur ou du juge d instruction sans que puisse tre oppo s e sans motif l gitime l obligation au secret professionnel La contrainte de se d faire de documents et dossiers indi viduels sanctionn e par une amende de 3 750 euros s impose m me l gard des r quisitions d un officier de police judi ciaire agissant sans autre mandat que le cadre de l enqu te de flagrance celle ci pouvant se poursuivre pendant huit voire seize Jours suivant la constatation d un crime ou d un d lit Les dispositions introdu
82. Ces contraintes ont con duit le Gouvernement proc der plusieurs reprises des mises en r serve des gels et des annulations de cr dits pour l ensemble des mi nist res Conscient des cons quen ces n gatives de cette r gulation budg taire sur le bon d roulement des actions men es par les entre prises et les associations de l inser tion par l activit conomique le ministre des Affaires sociales du Travail et de la Solidarit a imm diatement demand la lev e du gel des cr dits des reports pour le sec teur de l IAE afin de garantir le plein exercice des missions assu r es par les structures d insertion par l activit conomique entrepri ses d insertion entreprises de tra vail temporaire d insertion asso ciations interm diaires et notam ment les r gies de quartier qui peu vent tre conventionn es comme entreprise ou chantier d insertion Il faut par ailleurs souligner que les cr dits d j d l gu s aux direc tions d partementales du travail de l emploi et de la formation pro fessionnelle au mois de mai repr sentaient plus de 90 millions d euros soit plus du double des cr dits n cessaires pour solder les conventions concern es et engager de nombreuses actions nouvelles pour l ann e en cours Enfin le sec teur de l IAE n a fait l objet d aucune mesure de restriction budg taire en 2003 Au contraire la p rennisation des taux de prise en charge des CES 95 pour les ch
83. GART l a mis en lumi re la plu part des autorit s organisatrices ont depuis longtemps pr vu de nombreux tarifs sociaux Tr s sou vent ceux ci vont au del de la semi gratuit pr vue par la loi Ces dispositifs sont extr mement di vers et les modalit s de recense ment des personnes sp cifique ment vis es par l article 123 res tent complexes Le principe d interop rabilit n est pas encore mis en oeuvre tant par le STIJF vis vis des autres autorit s organi satrices que par les autres autori t s organisatrices de province en tre elles ou vis vis du STIF Il n existe en effet pas de modali t s fiables permettant la reconnais sance mutuelle des ayants droit entre les diff rentes autorit s or ganisatrices Compte tenu de ces l ments le ministre de l Equipe ment du Logement du Transport du Tourisme et de la Mer n est pas oppos une volution de l article 123 simplifiant sa mise en oeuvre et donnant pleine et enti re respon sabilit aux autorit s organisatri ces dans le cadre des comp ten ces que l article 7 M de la loi du 30 d cembre 1982 d orientation des transports int rieurs leur con f re J O AN Q N 2 13 janvier 2004 p 321 Question n 29 900 du 8 d cembre 2003 de M J Marc Roubaud M le ministre de la Jeunesse de l Education nationale et de la Recherche Enfants Politique de l enfance Temps libre Acc s aux loisirs M J Marc Roubaud ap
84. Il n est que des partenai res appel s jouer la m me partie sous le m me maillot Et c est seulement lors que tous les acteurs sont pr sents que la rencontre peut commencer 10 11 Michel Foucault La prop deutique du sujet 12 13 14 15 16 17 16 Ph Gaberan La relation ducative Ph Gaberan La relation ducative RAJS JDJ n 234 avril 2004 J Jacques Rousseau Emile ou de l ducation Livre 1 Ed Garnier Flammarion Paris 1966 Maurice Berger entretien dans Lien Social n 693 22 janvier 2004 Francis Fukuyama La fin du genre humain dans revue Construire n 38 septembre 1999 Michel Gr gory Ces adolescents sont dans le d ni du danger Lien Social n 684 30 octobre 2003 Daniel Sibony Entre deux l origine en partage Ed Seuil Paris 1991 Ph Gaberan De l engagement en ducation Ed Er s Toulouse 1996 DOSSIER Droits libert s et droits protections Le soutien ducatif la fonction parentale par Marie Odile Grilhot la suite d une formation en institution sur le sujet du soutien la fonction parentale j ai souhait synth tiser l approche juridique que j avais pu rep rer pour travailler sur ce sujet Cette formation s adresse des ducateurs de rue dans un contexte juridique qui semble bouleverser des pratiques ducatives en cours En effet le public re u rajeunit les ducateurs travaillent de plus
85. a charge du handicap ces dispositions ne trouvent s appliquer que lorsque la personne handicap e est accueillie dans l un des tablisse ments vis s par cet article c est dire les foyers de r ducation pro fessionnelle et d aide par le travail ainsi que les foyers et foyers loge ment r serv s aux personnes handicap es que la maison de retraite du COSOR n entre pas dans le champ d application de cet article que M J G ne peut donc alors m me qu il a assum la charge effective et constante de sa s ur utilement invoquer le b n fice de ces disposi tions Consid rant en deuxi me lieu que les dispositions de l article 39 de la loi du 30 juin 1975 d orientation en faveur des handicap s invoqu es par M J G ont trait uniquement aux conditions de r cup ration des d penses expos es au titre de l allocation compensatrice pour tierce per sonne et ne trouvent donc pas s appliquer pour la r cup ration des frais d h bergement Consid rant en troisi me lieu qu aux termes de l article 43 de la loi pr cit e du 30 juin 1975 d orientation en faveur des personnes handica p es lt Il n y a pas lieu l application des dispositions relatives au recours en r cup ration des prestations d aide sociale lorsque les h ri tiers du b n ficiaire sont son conjoint ses enfants ou la personne qui a assum de fa on effective et constante la charge du handicap que ces dispositions ont pour objet par d r
86. a cr des tribunaux pour enfants et adolescents ainsi que l ins titution de la libert surveill e Les deux textes fondamentaux sont l ordonnance du 2 In droit justice et d mocratie le r le des juges dans les soci t s modernes conf rence prononc e par Domi nique Rousseau le 11 mai 2001 journ es ECGIS RAJS JDJ n 234 avril 2004 2 f vrier 1945 qui fixe le r gime p nal applicable aux d linquants mineurs et l or donnance du 23 d cembre 1958 modifi e par la loi du 4 juin 1970 qui unifie le r gime de protection des mineurs en dan ger sous l appellation d assistance duca tive Jusqu il y a peu de temps l volution des sciences humaines et du droit avait quelque peu rel gu l activit p nale du juge des enfants au second plan Le juge des enfants travaillait sur deux tiers des dossiers en assistance ducative et seule ment un tiers en mati re p nale simulta n ment pratiquant souvent le double dos sier en assistance ducative et en mati re p nale Aujourd hui le traitement p nal des mineurs prend de plus en plus d im portance et le risque de voir ce juge n in tervenir qu en mati re p nale en donnant la comp tence en mati re d assistance ducative aux Conseils g n raux est r el avec un risque tr s pr judiciable aux li bert s individuelles aux familles tr s d munies et l int r t des enfants Au del de la protection de l enfance il peut y avoir la
87. a protection a tout gagner d une d marche qui consiste valuer syst matiquement ce qui est entrepris C est un gage de qualit Cela commence d j par l encadrement technique de proximit qui permet la prise de dis RAJS JDJ n 234 avril 2004 tance pour chacun des profession nels qui optimise la qualit des crits transmis qui vite la solitude de tous les professionnels qui ont cette norme responsabilit d orien ter les choix faits pour les enfants relevant de l Aide sociale l enfance Cette exigence n est possible que si l encadrement est suffisant en nombre aupr s d quipes pluridisciplinaires pour lesquelles la formation continue et l accompagnement technique por tent l exigence de l valuation de l in terpellation et du rendu compte L impr gnation des pratiques par cette id e ne se d cr te pas Elle n existe que par une organisation et une cul ture professionnelle un tat d esprit qui concerne tous les domaines de l in tervention Combien de r unions de synth ses tout simplement tournent au r gle ment de compte donc rien parce qu il n est pas admis que les questions des uns puissent remettre en cause certaines hypoth ses tablies par d autres Combien d exclusions destructrices d enfants par des tablissements pour raient tre vit es s1 on partait d abord de l interpellation du mode d accueil ou des relations entre professionnels plut t que du refus
88. a restitution des sommes vers es dans le d lai prescrit doit tre d clar e recevable en sa demande peu importe que l URSSAF se trouve en raison du temps coul dans l impossibilit de r cup rer les cotisa tions aupr s des v ritables employeurs L URSSAF doit alors tre con damn e restituer la Fondation les sommes per ues avec int r ts au taux l gal compter du jugement de premi re instance JCP La Semaine juridique N 8 9 18 f vrier 2004 p 363 R sidence altern e forc e Grenoble 9 avril 2003 Garde altern e de l enfant Mise en place titre exp ri mental L accord des parents n est pas indispensable au regard de l int r t de l enfant En cause de S c F S agissant d un enfant naturel dont les parents sont s par s de fait 1l y a lieu de mettre en place en application de dispositions des articles 373 2 6 et 373 2 9 du Code civil une r sidence altern e de l enfant alors que plusieurs essais de progressivit et d encadrement du droit de visite et d h bergement du p re ont t successivement organis s et n ont pas per mis un apaisement du conflit entre les parents dans l int r t de l enfant D une part en effet aucun des parents ne remet en cause les capacit s ducatives morales affectives ou le cadre mat riel offert par l autre D autre part les mesures vis es aux textes pr cit s sont destin es con sacrer la notion de co parentalit et d galit de chac
89. agers Toute personne int ress e peut y participer Depuis un an et demi l asso ciation s efforce de rassembler des t moignages des obser vations des critiques directe ment issus de la pratique A partir des courriers re us et par l analyse des t moignages de fonctionnaires de gestion naires d associations de b n voles de magistrats d avo cats de m decins d ensei gnants de chercheurs l on sait que le social est en danger En octobre 2004 partir de l en semble des t moignages re us 789 vegs affirmera sur la place publique l imp rative n ces sit partout o elles sont ni es de se r f rer aux valeurs de la r publique libert ga lit fraternit comme celles de la Constitution Pour que ces Etats G n raux prennent tout leur sens la pa role doit pouvoir tre prise par les usagers Pour cela 789 vegs demande de bien vouloir durant la se maine du 5 au 11 avril t l charger et de photocopier le formulaire en autant d exem plaires que vous le jugerez utile afin de les mettre dis position du plus grand nom bres et notamment des person nes aupr s desquelles vous exercez Ainsi celles et ceux qui le sou haitent pourront dire ce qu ils pensent et faire parvenir 789 vegs leurs crits par courrier ou par mail t l charger sur le site 789etatsgenerauxdusocial com D centralisation Stop ou encore La majorit gouverne
90. agnement pour les services domicile ou sans h bergement et de sortie accomplir notamment celles concernant le r gle ment des frais y aff rents de s jour et de transports s il y a lieu ainsi que les principales dispositions relatives aux d p ts d argent de valeurs et objets personnels b Les possibilit s et conditions d accueil et d h bergement ventuellement propos es par l institution aux proches ou aux repr sentants l gaux c Les formes de participation des personnes accueillies et de leurs familles ou repr sentants l gaux d Outre la charte pr vue l article L 311 4 du Code de l action sociale et des familles les chartes de m me nature sp cifiques certaines cat gories de personnes prises en charge e Le livret d accueil peut galement pr ciser que les donn es concernant la personne peuvent faire l objet d un traitement automatis dans les conditions fix es par la loi du 6 janvier 1978 modifi e relative l informatique aux fichiers et aux libert s la personne prise en charge a le droit de s opposer pour des raisons l gitimes au recueil et au traitement de donn es nominatives la concernant dans les conditions fix es par la loi du 6 janvier 1978 pr cit e les donn es m dicales sont transmises au m decin responsable de l information m dicale dans l tablis sement ou service et sont prot g es par le secret m dical et que les donn es autres sont prot g es par le secret profession
91. allocataires sociaux Carton rouge pour le gouvernement Raffarin bafou par la France d en bas L action qu elle soit familiale sociale ou politique est t tonn e exp riment e raisonn e passionn e rejet e Quoiqu il en soit l action r pond un processus de maturation et d tablissement personnel comme nous le d montre pour le lien familial Suzanne Robert Ouvray Mais la r flexion a posteriori selon Antonio Fulleda doit permettre de lutter contre la fatalit historique des violences familiales La m diation appel e devenir un principe constitutionnel Ne devrions nous pas transposer le raisonnement de l auteur aux violences l gislatives de certains minist res Mais la reconstruction personnelle voire collective passe n cessairement par le pardon comme nous le d montre Maryse Vaillant Pardonner ce n est pas accepter Le carton rouge est la mat rialisation de la volont de rupture et le pardon devient le point de d part du changement Pour devenir adulte il faut d passer les blessures de l enfance Au m me titre que pour devenir citoyen actif il faut d passer les d magogies Pardonner Chirac En tout cas on ne lui tendra plus la joue gauche Critiquer et agir c est prendre le risque de l chec Philippe Gaberan justifie cette quation dans la relation ducative En tirer des le ons c est innover exp rimenter Pourtant Paul Bichwiller d plore la carence imaginative des pr
92. amille unie d sunie monoparentale recompo s e Infodroits 05 56 45 25 21 formation infodroits org RAJS JDJ n 234 avril 2004 Une circulaire pour harmoniser les conditions de d livrance des titres de s jour Par un rappel des proc dures un peu plus de cl mence accord e certains candidats mais aussi un appel la vigilance contre les fraudes Nicolas Sarkozy souhaite dans une circulaire envoy e aux pr fets le 19 d cembre pr server l indispensable homog n it d analyse et de traitement des demandes de r gularisation soumises par les trangers en situation irr guli re Des mesures qui s appuient sur le rapport d Anne Marie Escoffier inspectrice g n rale de l administration Avant les r formes annonc es sur le droit d asile les conditions de r tention et d loignement et une refonte compl te de la circulaire du 12 mai 1998 le ministre de l Int rieur donne ainsi un premier ensemble de mesures d ordre Celles ci visant en premier lieu donner un cadre aux proc dures existantes afin de r soudre les in galit s de traitement dues la grande complexit du dispositif l gislatif actuel Sont list es certaines habitudes proscrire telle la mise en oeuvre de mesures d loignement avant qu une d cision intervienne sur le dossier ou encore le refus d examiner les demandes de d livrance au seul motif que les d lais de recevabilit n ont p
93. ance ceux qui ont la responsabilit de mettre en uvre la protection de l enfance ont celle d animer le d bat d y prendre part pour participer des diagnostics r guliers qui inspirent les volutions r glementaires qui mettent en compa raison les dispositifs d partementaux pour f d rer ce qui m rite de l tre inspirer les sch mas au service de politiques exigeantes et ambitieuses La vision plus structurelle des dispositifs de la protection de l enfance doit tre inspir e par ce qui fait l accompagnement de chaque enfant de nos choix de nos interventions et de nos absences sur la destin e des enfants prot ger Il faut c t de l examen des courbes et des tendances porter toute notre attention sur l histoire de chacun dans sa singularit L effectivement nous sommes plut t insuffisants pour appr cier mesurer les effets des op tions choisies des actions des uns et des autres Nous reviendrons sur l valuation Trois pr occupations me semblent devoir occuper les services de la protec tion de l enfance des Conseils g n raux que voulons nous faire aujourd hui pour l accompagnement des en fants et des familles avons nous une exigence de m thode la hauteur des enjeux indivi duels et du dispositif global sommes nous pr ts int grer la d marche d valuation dans nos fonc tionnements et nos organisations de travail simples ch anc s etc chacun doit savoir ce qu il a fa
94. ant le recteur d acad mie orga nis par ces dispositions constitue un pr alable obligatoire au recours contentieux qu en cons quence la d cision du recteur se substitue celle du conseil de discipline de l tablissement qu il s ensuit que la requ rante ne peut utilement invoquer l appui de ses conclusions diri g es contre la d cision du recteur de l acad mie de Lyon les vices dont serait entach e la proc dure ayant abouti la d cision du conseil de discipline du lyc e de La Martini re Monplaisir Consid rant que la d cision attaqu e mentionne les consid rations de droit sur lesquelles elle se fonde que par ailleurs cette d cision con firme la mesure d exclusion d finitive prise le 31 janvier 2001 par le conseil de discipline du lyc e La Martini re Monplaisir que cette me sure qui a t notifi e l int ress pr cise les griefs formul s l encon tre de H C qu ainsi Mme Y C n est pas fond e soutenir que la d ci sion litigieuse ne satisfait pas aux exigences de la loi susvis e du 11 juillet 1979 relative la motivation des d cisions administratives Consid rant que les dispositions de l article 3 du d cret pr cit du 30 ao t 1985 aux termes desquelles il ne peut tre prononc de sanc tions que ne pr voirait pas le r glement int rieur ont pour seul objet de rappeler que les sanctions autres que celles institu es par les dispositions r glementaires applicables doi
95. ant puisse se d tacher avec la volont et l envie de vivre le d sir de construire et de poursuivre le pro cessus de tol rance et d entente et de paix qu il a lui m me v cu avec ses pa rents De la r flexion l action De la parentalit en violence l activit m diatrice par Antonio Fulleda Dans l Antiquit les premiers textes de notre civilisation occidentale basent les ressorts dramatiques sur les affrontements notamment familiaux La famille d ailleurs est le premier lieu des conflits parfois violents que l tre humain peut rencontrer au cours de sa vie en soci t Par exemple l histoire des grandes familles mythologiques avec sa s rie de morts symboliques met jour la violence familiale entre fr res et soeurs entre p res et fils Ph dre Antigone Oedipe luttent contre une fatalit dont ils n arrivent pas se d p trer L ancien testament reprend cette tradition refl tant galement ces conflits entre Ca n et Abel La fatalit d une violence familiale jusqu au familles je vous hais d Andr Gide ne doit pas nous faire baisser la garde Comme les anciens h ros de l Antiquit qui affrontaient leur destin malgr les pr sages mais avec une lucidit certaine ce XXI si cle naissant doit nous amener trouver un fil d Ariane pour parvenir une meilleure pr vention et une meilleure r solution des conflits Les intervenants du champ social savent qu ils doivent pro duire
96. antiers d insertion d une part et le d ploiement d une mesure ex ceptionnelle de soutien de 11 mil lions d euros du FSE en 2003 pour les entreprises d insertion d autre part confirment une politique de soutien actif du ministre aux struc tures d insertion par l activit co nomique J O A N Q N 8 24 f vrier 2004 p 1 376 Question n 28 921 du 24 novembre 2003 de M Dominique Paill M le ministre de la Sant de la Famille et des Personnes handicap es Handicap s Politique l gard des handicap s Handicap s mentaux Bilan et perspectives La loi n 90 527 du 27 juin 1990 relative aux droits et la protec tion des personnes handicap es en raison de troubles mentaux et leurs conditions d hospitalisation dispose en son article 4 qu une valuation des dispositions pr vues par la pr sente loi devra tre r alis e dans les cinq ann es qui suivent sa promulgation Cette valuation sera tablie sur la base des rapports des commissions d partementales pr vues l article L 332 3 du Code de la sant pu blique elle sera soumise au Par lement apr s avis de la commis sion des maladies mentales Or force est de constater que treize ann es apr s cette valuation n a pas t r alis e M Dominique Paill demande M le ministre de la Sant de la Famille et des Personnes handicap es de lui in diquer les raisons pour lesquelles il n a pas encore t proc d
97. arc ration Appel de la Conf rence permanente des organisations professionnelles du secteur social destination des lus pour un travail social offrant des garanties d mocratiques Mesdames et Messieurs les responsables de groupes parlementaires l Assembl e nationale et au S nat Mesdames et Messieurs les Pr sidents des Commissions aux affaires sociales Confront s depuis deux ans une prolif ration de textes l gislatifs et r glementaires venant redessiner le contexte ducatif social et judiciaire de nos actions nous travailleurs sociaux appuy s dans cette d marche par les organisations professionnelles de l Action sociale et m dico sociale souhaitons attirer l attention des pouvoirs publics sur l aggravation de nos conditions d exercice professionnel aupr s des populations en difficult ainsi que sur les risques r els de mise en chec de nos missions actuelles de protection et de pr vention Nous constatons Au travers d une politique concert e entre le minist re de l Int rieur et le minist re de la Justice le d veloppement d une stigmatisation syst matique de certaines cat gories de la population aux comportements jug s d rangeants et le durcissement du traitement p nal de comportements sociaux li s bien souvent aux conditions m me d existence des personnes concern es Un recul inqui tant des droits et de l ensemble des dispositifs sociaux et m dico sociaux destin s la lutt
98. arifi cation des tablissements h bergeant des personnes g es d pendantes la circulaire bud g taire du 30 mai 2003 notifie aux directions r gionales des affaires sanitaires et sociales DRASS 80 millions d euros de mesures nouvelles au titre de la m dicalisation de ces ta blissements dont pr s de 7 mil lions d euros pour la r gion Nord Pas de Calais et fixe un objectif de signature de 1 800 conventions tripartites pour l ann e 2003 la suite des v nements dramatiques de l t le Gouvernement a d gag des moyens exceptionnels au b n fice des services de soins infirmiers domicile et des tablissements d h berge ment 40 millions d euros sup pl mentaires ont t notifi s aux DRASS par circulaire du 19 septembre 2003 pour leur permettre de compenser les d penses de personnels soignant auxquelles les tablissements ont d faire face pendant la p riode de canicule et d accro tre leurs moyens financiers afin de prendre en charge sans d lai toutes les personnes g es dont l tat de sant le justifie Mais le drame de l t oblige d sormais anticiper les vo lutions pr venir leurs cons quences et d battre des r ponses apporter qui engagent le pays pour l avenir Ce sera l objet du plan vieillissement et solidarit actuellement en pr paration dans le cadre du processus de concertation en gag par le Premier ministre le 26 ao t dernier av
99. artier ont adopt des motions condamnant cette d ci sion En effet ces structures qui mettent en synergie habitants de quartiers sensibles bailleurs so ciaux collectivit s locales ont be soin de moyens pour fonctionner dans la dur e Les actions entre prises peuvent tre litt ralement an anties si elles sont consid r es comme variables d ajustement budg taire Cette mesure s ajou tant la fin programm e des con trats type CES et CEC et la dis parition des emplois jeunes est susceptible d entra ner la dispari ton pure et simple des r gies de quartier et des actions sociales en treprises C est pourquoi il lui de mande si le Gouvernement entend revenir sur cette d cision et le cas ch ant les m canismes qu il en tend mettre en oeuvre pour garan tir l avenir des r gies de quartier et de l action sociale de proximit essentielle aujourd hui dans les milieux urbains d favoris s sauf vouloir un tissu social totalement d lit R ponse L honorable parlemen taire appelle l attention du minis tre des Affaires sociales du Tra vail et de la Solidarit sur les con s quences du gel des cr dits affec t s la politique d insertion des publics en difficult en 2003 La situation des finances publiques a exig en 2003 une gestion tr s ri goureuse afin de mettre en oeuvre les orientations prioritaires du Gouvernement et de respecter les engagements communautaires de la France
100. as t respect s La circulaire recadre aussi les conditions d accueil des trangers qui doivent se voir fixer un rendez vous dans des d lais respec tueux des r gles fix es Elle recommande que soient cr s des accueils distincts pour les primo demandeurs les demandeurs de renouvellement d un titre de s jour les tudiants et les demandeurs d asile En cas de litige la commission du titre de s jour doit tre saisie par le pr fet Les r gles de preuve Le principe de r sidence habituelle en France depuis une p riode de dix ans ou plus n est pas modifi Tout en alertant les pr fectures sur le caract re frauduleux de certains justificatifs la circulaire assouplit l g rement les conditions de r gularisation pour les demandeurs se pr valant de cette r alit Une seule preuve au lieu de deux sera exig e pour justifier des ann es ant rieures 1998 sous r serve qu il s agisse d une preuve certaine c est dire manant d une pr fecture d un tablissement scolaire ou d un service social Pour les ann es post rieures 1998 deux preuves resteront n cessaires dont une caract re certain Au cours d un s jour continu de dix ou quinze ans de courtes interruptions pourront expliquer l impossibilit pour le requ rant de justifier de sa pr sence sans remettre en cause la date initiale de son entr e sur le territoire Protection de la vie priv e et familiale
101. cer l existence ne ferait rien d autre que de r ver une cit totalitaire l image du Meilleur des mondes d Aldous Huxley La pr tention de l acte ducatif s arr te ce qui fait la v rit de l Autre que nul pas m me l autre lui m me ne peut d finir avec certitude Le renoncement la toute puissance n est pas seulement un com mandement thique mais l instant o l ducation rencontre la limite de l tre humain et o la p dagogie devient la science des limites En effet le r le du professionnel est avant tout de permet tre l autre de s apercevoir tel qu il est La non directivit du professionnel vou lue par Carl Rogers est cette extr me pr sence par laquelle l ducateur r v le l autre une v rit insoup onn e de lui m me lui renvoie une image de lui en rien conforme celle qui lui a t ren voy e jusqu alors Et si entre les pro fessionnels et les familles la dispute de vient violence si ce qui devait tre une confrontation d avis divergents devient une volont d annexer l autre son pro pre point de vue c est que entre les pro fessionnels et les familles la relation ducative exerce son objectif de trans formation de l tre par lui m me avec l aide d un tiers Lorsque prise dans sa souffrance la famille s acharne rame ner presque rien celui que les pro fessionnels s appliquent lever pres que tout 1l est logique que le change ment de point de vu
102. charge de leurs frais d h bergement par l aide sociale lorsque leurs ressources sont insuffi santes Consid rant qu il r sulte de l instruction que Mlle G n e le 31 juillet 1933 a t plac e non par une d cision de la Commission vis e l arti cle L 323 11 du Code du travail mais par une d cision de la Commis sion d admission l aide sociale de Toulon prise en application des dis positions de l article 166 du Code de la famille et de l aide sociale pour les p riodes du 15 juillet 1992 au 30 janvier 1995 puis du 2 f vrier 1995 jusqu son d c s le 26 mai 1996 dans une maison de retraite habilit e recevoir des personnes admises au titre de l aide sociale d nomm e Le comit des oeuvres sociales de la R sistance COSOR que ses frais d h bergement ont t pris en charge hauteur de 186 025 francs par le d partement du Var au titre de l aide sociale qu apr s le d c s de Mile G le d partement du Var a t autoris sur le fondement de l article 146 du Code de la famille et de l aide sociale dans sa r dac le SOCI tion applicable la date du d c s de l int ress e proc der la r cup ration de ces d penses sur la succession dont l actif net se montet 88 500 francs que toutefois la demande de l un des h ritiers M J G fr re de MIle G la Commission d partementale d aide sociale du Var a annul cette d cision en tant qu elle concernait ce dernier Cons
103. cinq l ves qui ayant aussi assist la s ance de travaux pratiques affirment que C H n a pas agress son camarade l un deux propri taire du cou teau affirmant m me que c est H C qui lui a demand de le remettre dans sa poche de laquelle il serait tomb accidentellement o il l aurait ensuite gard pendant la dur e de la s ance qu en tant qu ils excluent l agression les t moignages sont sujets caution dans la mesure o il r sulte des d clarations du m me professeur d une part que leurs auteurs taient trop loign s de la table o celle ci se serait produite pour avoir sous les yeux en permanence les personnes qui s y trouvaient et d autre part que du fait de l organisation de la s ance et de la disposition des locaux tous les l ves dont H C se sont d plac s plusieurs reprises pendant le cours Consid rant que compte tenu de l ensemble des l ments ci dessus ana lys s les faits reproch s au fils de la requ rante doivent tre tenus pour tablis que compte tenu de leur gravit le recteur de l acad mie de Lyon a pu sans commettre d erreur manifeste d appr ciation lui infliger la sanction de l exclusion d finitive de l tablissement que la requ te susvis e de Mme Y C doit en cons quence tre rejet e Sur les frais irr p tibles Consid rant qu aux terme de l article L 761 1 du Code de justice admi nistrative Dans toutes les instances le juge condamne la partie ten
104. conflit au profit des enfants dans la phase aigu de celui ci suite la s paration Ils constatent qu l issue de la p riode probatoire la quasi totalit des parents auxquels cette me sure a t impos e ont demand la con firmation de la r sidence altern e ou une organisation diff rente mais consen Le cadre l gal de la m diation judiciaire s est d velopp gr ce un fort cou rant d acteurs locaux relay s dans un second temps par une volont politique La premi re d cision de justice ordonnant une m diation familiale serait du 23 juin 1988 Argentan Le l gislateur en 1993 1995 et 1998 allait institutionna liser la m diation judiciaire civile et p nale Les articles 131 1 et suivants du nouveau Code de proc dure civile officiahisent la m diation judiciaire civile voir annexe Tr s r cemment la loi n 2002 305 du 4 mars 2002 relative l autorit parentale a labellis la m diation familiale dans le Code civil en son article 373 2 10 ainsi libell en cas de d saccord le juge s efforce de conci lier les parties l effet de faciliter la recherche par les parents de l exercice consensuel de l autorit parentale le juge peut leur proposer une mesure de m diation et apr s avoir recueilli leur accord d signer un m diateur familial pour y proc der Il peut leur enjoindre de rencontrer un m diateur familial qui les informera sur l objet et le d roulement de cette mesure En 2001 6
105. cueils de jour ni placement ni aide domicile Intervenant la carte ils peuvent tre sollicit s pour engager un travail de soutien la relation parent enfant aider r soudre un conflit pa rental ou faciliter la r solution de l chec scolaire sympt me d un ma laise bien plus vaste Deux accueils fonctionnent pour les six treize ans et les onze quinze ans Deux nouveaux sont pr vus sur d autres territoires pour les ann es coll ge et les adolescents de plus de quatorze ans Dans le m me sens le sch ma pr voit la mise en place de relais ducatifs parents enfants sur l ensemble du d partement pour apporter une nouvelle forme de soutien aux familles partir d quipes pluridisciplinaires auxquel les seront rattach es des familles d ac cueil pour d ventuels h bergements de courte dur e en cas de n cessit avec des proc dures adapt es Ces formules sont finalement simples il en existe bien d autres de nouvel les sont inventer moduler C est une chose de tenter progressi vement d adapter le paysage de l of fre de service Cela en est encore une autre de r guler et piloter utilement le dispositif afin de ne pas dresser seu lement un joli catalogue Une exigence de m thode la hauteur des ambitions Aucune innovation n a de chance d aboutir et d int grer le syst me si elle n est pas port e par un dispositif rigoureusement organis qui lui ga rantisse la pr
106. d embaucher d entra ner ou de d tourner un mineur en vue de le livrer la mendicit ou d exercer sur lui une pression pour qu il mendie ou continue de le faire d embaucher d en tra ner ou de d tourner des fins d enrichissement person nel un mineur en vue de le li vrer l exercice d un service moyennant un don sur la voie publique est puni de cinq ans d emprisonnement et de 75 000 euros d amende Est assimil l exploitation de la mendicit le fait de ne pouvoir justifier de ressources correspondant son train de vie tout en exer ant une influence de fait perma nente ou non sur un ou plu sieurs mineurs se livrant la mendicit ou en tant en rela tion habituelle avec ce ou ces derniers Il est noter que ces dispositions concernent gale ment l exploitation de la men dicit de toute personne dont la particuli re vuln rabilit due son ge une maladie une infirmit une d ficience phy sique ou psychique ou un tat de grossesse est apparente ou connue de son auteur Ainsi l exploitation de la mendicit d un adulte d ficient psychique ou physique circonstance ga lement de nature veiller la piti des passants est punissa ble dans les m mes conditions En outre lorsque l exploitation de la mendicit est commise par un ascendant l gitime na turel ou adoptif de la personne qui mendie ou par une per sonne qui autorit sur elle ou abuse de l autori
107. dans le Nord Il lui demande les dispo sitions que le Gouvernement en tend prendre pour le financement par l tat de la m dicalisation des tablissements pour le fonc tonnement des CLIC et pour le rattrapage des retards accumul s dans l accompagnement finan cier de l effort du d partement en direction des personnes g es par l octroi de moyens exception nels et l attribution d une enve loppe compl mentaire de l tat R ponse L honorable parle mentaire appelle l attention du secr taire d tat aux personnes g es sur la situation des person nes g es confront es aux effets du vieillissement de la maladie et de la d pendance ainsi que sur les institutions qui les prennent en charge et sur les prestations auxquelles elles peuvent pr ten dre S agissant de l allocation personnalis e d autonomie dont le financement n tait pas assur et dont le surco t est estim 1 2 milliard d euros pour 2003 des mesures ont du tre arr t es dans l urgence en concertation avec les conseils g n raux La loi n 2003 289 du 31 mars 2003 mo difie les conditions dans lesquel les la solidarit nationale contri bue la charge financi re incom bant aux d partements et pr voit que l tat par le biais du fonds de financement de l APA FFAPA autoris recourir l emprunt apporte une contribu tion compl mentaire de 400 mil lions d euros pour aider les d partements faire face la mon
108. de ces principes L un des objectifs retenus est no tamment celui de pacifier les ruptures Pour ce faire 1l sera de mand aux ex conjoints d orga niser avant leur audition par le juge les cons quences mat riel les de la rupture La recherche de solutions touchant la s para tion des parents pourra tre fa cilit e par le recours la m dia tion familiale qui restera n an moins facultative Toutefois le juge aura la possibilit d impo ser aux poux une s ance d in formation sur la m diation fami liale Pour accompagner le d RAJS JDJ n 234 avril 2004 veloppement de la m diation fa miliale il est cr un dipl me de m diateur familial d cret du 9 janvier 2004 qui atteste des comp tences pour intervenir aupr s des personnes concern es par des situations de rupture ou de s paration afin de favoriser la construction ou la reconstruction du lien familial en amenant les personnes trouver elles m mes les bases d un accord tenant compte des besoins de chacun des membres de la famille et notamment de ceux des enfants La formation pr parant au di pl me d tat de m diateur fami lial sera dispens e par des ta blissements publics ou priv s agr s par arr t du pr fet de r gion sur proposition du direc teur r gional des affaires sanitai res et sociales DRASS Le di pl me d tat de m diateur fami lial sera d livr par le pr fet de r gion aux candidats ayant satis
109. de chacun des parents ou au domicile de l un d eux la demande de l un des parents ou en cas de d saccord entre eux sur le mode de r sidence de l enfant le juge peut ordonner titre provisoire une r sidence en alternance dont il d termine la dur e Au terme de celle ci le juge statue d finitivement sur la r sidence de l enfant en alternance au domicile de chacun des parents ou au domicile de l un d eux La m diation familiale judiciaire Article 373 2 10 En cas de d saccord le juge s efforce de concilier les parties l effet de faciliter la recherche par les parents d un exercice consensuel de l autorit parentale le juge peut leur proposer une mesure de m diation et apr s avoir recueilli leur accord d signer un m diateur familial pour y proc der Il peut leur enjoindre de rencontrer un m diateur familial qui les informera sur l objet et le d roulement de cette mesure Nouveau Code de proc dure civile la m diation judiciaire civile Objectifs de la m diation Article 131 1 Le juge saisi d un litige peut apr s avoir recueilli l accord des parties d signer une tierce personne afin d entendre les parties et de confronter leurs points de vue pour leur permettre de trouver une solution au conflit qui les oppose Ce pouvoir appartient galement au juge des r f r s en cours d instance Article 131 2 La m diation porte sur tout ou partie du litige En aucun cas elle ne dessaisit le juge qui peut pre
110. de l enfant Un peu d humilit finalement ne peut faire que du bien Voil quelques l ments de r flexion qui souhaitent appeler d autres contri butions d autres d bats sur ce qui constitue nos m tiers mettre en place concr tement ce qui para t souhaita ble Tous les d partements sont con front s diff remment l exercice de cette mission pour produire l action et animer l tude S1 la diversit des mod les est d vi dence la permanence des enjeux et des questions sur ce qui fonde la pro tection de l enfance dans notre pays appelle ce d bat n cessaire DOSSIER eme ntation islat tion CIRCULAIRE N 138 DGAS ou 24 mars 2004 RELATIVE LA MISE EN PLACE DU LIVRET D ACCUEIL PR VU L ARTICLE L 311 4 DU CODE DE L ACTION SOCIALE ET DES FAMILLES Pour l application de l article L 311 4 et IIl de l article L 312 1 du Code de l action sociale et des familles dans chaque ta blissement service social ou m dico social et lieu de vie et d accueil un livret d accueil doit tre remis la personne prise en charge ou son repr sen tant l gal lors de l accueil Ce livret comporte les documents que cite l article L 311 4 la charte des droits et libert s des personnes accueillies et le r glement de fonctionnement Les tablissements ou servi ces et lieux de vie et d accueil adaptent le contenu la forme et les modalit s de communi cation du livret d accueil en te nan
111. de paiement ca ract ris s a t d cid afin de pr venir le plus en amont possi ble les situations de surendettement Ainsi S agissant des cr dits remboursables men suellement l inscription au FICP aura lieu d s la deuxi me ch ance impay e alors qu ac tuellement cette proc dure n est engag e qu partir de trois ch ances impay es Cette me sure n cessite une modification du r glement n 90 05 du 11 avril 1990 du comit de la r glemen tation bancaire relatif au FICP homologu par un arr t du 11 mai 1990 J O A N Q N 8 24 f vrier 2004 p 1 424 Question n 21 762 du 14 juillet 2003 de M Marc Le Fur M le ministre de l Int rieur de la S curit int rieure et des Libert s locales Droit p nal Garde vue R forme Cons quence M Marc Le Fur demande M le ministre de l Int rieur de la S curit int rieure et des Libert s locales de lui donner des indica tions chiffr es sur les surco ts en gendr s par les mesures instaur es par la loi 2000 516 du 15 juin 2000 dite loi de pr somption d in nocence en particulier en ce qui concerne les gardes vue Il lui demande des pr cisions concer nant le temps suppl mentaire pass par les OPJ et APJ du fait des nouvelles r gles de proc dure R ponse La loi du 15 juin 2000 renfor ant la protection de la pr somption d innocence et les droits des victimes a apport de nom breuses modificat
112. de sociale en date du 20 mai 1999 Consid rant que le dernier alin a de l article 129 du Code de la famille et de l aide sociale repris l article L 134 9 du Code de l action sociale et des familles dispose que Le demandeur accompagn de la per sonne ou de l organisme de son choix est entendu lorsqu il le souhaite que ces dispositions imposent la Commission centrale d aide sociale de mettre les parties m me d exercer la facult qui leur est ainsi recon nue qu cet effet elle doit soit avertir les parties de la date de la s ance soit les inviter l avance lui faire conna tre si elles ont l intention de pr senter des explications verbales pour qu en cas de r ponse affirma tive de leur part elle les avertisse ult rieurement de la date de la s ance qu aucune de ces formalit s n ayant t accomplie en l esp ce son gard M G qui avait la qualit de partie l instance constitu e par l appel du d partement du Var devant la Commission centrale d aide sociale est fond soutenir que la d cision attaqu e a t prise l issue d une pro c dure irr guli re et en demander par ce motif l annulation Consid rant qu en vertu de l article L 821 2 du Code de justice admi nistrative le Conseil d tat s il prononce l annulation d une d cision d une juridiction administrative statuant en dernier ressort peut r gler l affaire au fond si l int r t d une bonne administration de la justic
113. ditions de Minuit 1991 RAJS JDJ n 234 avril 2004 ble qu elle r ussisse puisque le concours n cessaire son succ s ne d pend de personne Une telle v rit ne justi fie pas pour autant une fuite de la r a lit La seule v rit est celle qui est prou v e par l tre c est la raison pour laquelle la citation du philosophe Roger Pol Droit est plac e au commencement de ce texte Michel Foucault demande qu on cesse de vouloir les choses comme nous d sirons qu elles arrivent et que nous nous mettions vouloir qu elles arrivent comme elles arri vent P L emmerdeur renvoie l du cateur une indispensable humilit ce retour de l humain provoqu par l en fant fou est intenable dans un si cle o la technologie triomphante donne croire que plus rien n est impossible l homme L ultime tape de l ordre tel qu il se met l uvre dans l action so ciale est de machiner l tre comme l homme machine la nature Lorsque Maurice Berger dans Lien Social r clame des lois des formations et des guides d valuation il participe active ment un processus de machination de la relation ducative Lorsqu il pense que la loi peut tre la boussole de l ac tion ducative 1l ali ne purement et simplement la relation un processus de normalisation tout peut et doit re trouver sa place La machination de l ducation s inscrit dans la prolongation du jeu schizo
114. dre d une autre instance La fin de la mission Article 131 10 Le juge peut mettre fin tout moment la m diation sur demande d une partie ou l initiative du m diateur Le juge peut galement y mettre fin d office lorsque le bon d roulement de la m diation appara t compromis Dans tous les cas l affaire doit tre pr alablement rappel e une audience laquelle les parties sont convoqu es la diligence du greffe par lettre recom mand e avec demande d avis de r ception A cette audience le juge s il met fin la mission du m diateur peut poursuivre l instance Le m diateur est inform de la d cision Le r sultat de la mission Article 131 11 l expiration de sa mission le m diateur informe par crit le juge de ce que les parties sont ou non parvenues trouver une solution au conflit qui les oppose Le jour fix l affaire revient devant le juge Article 131 12 Le juge homologue la demande des parties l accord qu elles lui soumettent L homologation rel ve de la mati re gracieuse Article 131 15 La d cision ordonnant ou renouvelant la m diation ou y met tant fin n est pas susceptible d appel La r mun ration du m diateur Article 131 13 l expiration de sa mission le juge fixe la r mun ration du m diateur La charge des frais de la m diation est r partie conform ment aux dispositions de l article 22 de la loi n 95 125 du 8 f vrier 1995 relative l orga
115. du 9 septembre 2002 Le texte initial a mis l accent Les choix de vie appartiennent la sph re du priv sur la primaut de la protection par rapport la r pression La loi de septembre 2002 modifie l or donnance sur quatre points la responsabilit p nale du mineur peut tre engag e d s l ge de dix ans quand il est reconnu capable de discernement cr ation des sanctions ducatives qui peuvent tre prononc es d s l ge de dix ans par le juge en cas de non respect le jeune pourra faire l objet de mesure de placement cr ation d une proc dure d lai rap proch pour les multir cidivistes et enfin cr ation des centres du catifs ferm s III Conclusion entre libert et protection quelle posture ducative Aujourd hui deux ph nom nes se pr sentent aux ducateurs de rue 1l s agit d une part de travailler en amont des situations de marginalisation et ce tra vail de pr vention ne pourra se faire qu avec les parents Tous les textes r cents en droit de la famille r affir ment ce r le essentiel des familles L ducateur est missionn par les pou voirs publics pour pr venir des situa tions d exclusions S il ne remplit pas cette fonction d autres professionnels et pas seulement en travail social le feront La notion de libre adh sion demeure elle s inscrit cependant dans le respect des lois qui s impose tous Rappelons galement aux profes
116. du vieillissement de la maladie et de la d pendance ainsi que sur celle des institu tons les prenant en charge De nouvelles difficult s viennent en effet s ajouter aux orientations adopt es par le Gouvernement dans le dossier de l allocation personnalis e l autonomie Orientations remettant largement en cause la dimension sociale de ce dispositif en p nalisant les personnes et les familles et en laissant peser sur les conseils g n raux et donc sur l imposition locale l essentiel de l effort de fi nancement Cette situation se renforce aujourd hui du gel des cr dits d tat pour le programme de m dicalisation des tablisse ments d h bergement de person nes g es d pendantes et de l ab sence de confirmation de la par ticipation financi re de l tat au dispositif des centres locaux d in formation et de coordination CLIC Pour un d partement comme celui du Nord o le con seil g n ral a engag un vaste programme d investissements pour faire aboutir son sch ma d partemental g rontologique qui pr voit notamment 4 348 places cr es ou adapt es la d pendance sur la p riode 2003 2006 et 1 500 nouvelles places pour adultes handicap s ces atermoiements constituent un obstacle consid rable Ils ne per mettront pas de r pondre aussi efficacement que n cessaire aux attentes des 461 000 personnes g es de plus de soixante ans et 153 000 de plus de soixante quinze ans recens es
117. e Fondation Albert J c URSSAF de Seine Maritime Dieppe et a Des r sidentes du foyer d h bergement et de l atelier de jour de la Fonda tion ayant effectu de menus travaux m nagers chez des particuliers et commer ants de la r gion pour une r mun ration non d clar e l URSSAE celle ci a r clam la Fondation le paiement des cotisations dues au titre de l emploi de ces personnes handicap es et a notifi un redressement avec mise en demeure Apr s qu ils se soient acquitt du paiement des cotisations dues les directeurs de la Fondation ont t ren voy s devant le tribunal correctionnel sous la pr vention de travail clan destin et pr t de main d uvre des fins lucratives Apr s avoir t con damn s du chef de ces infractions en premi re instance la relaxe a t prononc e par la chambre des appels correctionnels qui notait qu aucun contrat de travail n existait entre le foyer de vie et les femmes adultes handicap es que ces derni res n taient pas plac es au sein de l tablis sement dans un tat de subordination juridique susceptible de caract ri ser l existence d un contrat de travail et que ces personnes handicap es r mun r es par des particuliers et non par l association conservaient l in t gralit de leurs gains ces op rations de placement s inscrivant dans le cadre d un projet ducatif visant leur conf rer une certaine autonomie exclusive de toute r mun ration Les juges ont re
118. e Royaume Uni propos d une pro c dure judiciaire de protection de l en fance au cours de laquelle il est re proch cet tat de n avoir pas com muniqu les pi ces du dossier la fa mille lui permettant de se d fendre lors de l audience La Cour sanctionne dans cette esp ce l atteinte au droit de la d fense En France le d cret du 15 mars 2002 vient r parer une situation semblable au Royaume Unis En effet seul l avo cat pouvait avoir acc s au dossier d une proc dure judiciaire de protec ton de l enfance or en l absence de l obligation du minist re d avocat dans ce type de proc dure une famille pou vait tre convoqu e devant le juge sans avoir eu pr alablement connais sance des motifs invoqu s contre elle Ce d cret impose d s l ouverture de la proc dure d informer les parties du droit l avocat et la consultation de leur dossier D sormais les parents et mineur ca pable de discernement pourront con sulter leur dossier jusqu la vieille de l audience le mineur devra tre ac compagn de son p re m re ou avo cat en cas de refus des parent ou d ab sence d avocat le juge pourra d signer un avocat ou autoriser un service du catif de la mesure l accompagner Enfin pour viter de faire courir au mi neur un danger physique ou moral grave le juge peut exclure tout ou partie des pi ces la consultation II Les protections auxquelles les enfants ont d
119. e besoin apr s des ann es une vie une th rapie un mariage et des enfants J avais la curieuse impression d avoir oubli de faire quelque chose Et cette trange impression de vide je ne la ressens plus depuis que j ai r ussi leur pardonner Ni philosophe ni religieuse je n avais jamais travaill la notion de pardon avant d explorer celui qu on accorde qu on retarde ou qu on refuse ses parents Le pardon que j ai rencontr alors ressem blait fort au travail de r paration que je connais bien pour l avoir explor dans mon travail avec les jeunes d linquants Travail de deuil travail de s paration laboration de l identit de filiation en abordant la psychologie du pardon filial J ai d couvert un chemin de r silience assez prometteur Comme la r paration le pardon filial me semble bien tre une de ces d marches de paix intime fond es sur la lucidit et la cr ativit qui nous permettent de reconna tre le poids du pass tout en nous donnant le droit de nous en lib rer Un vent nouveau dans la clinique du douloureux Pardon filial r silience et r paration des notions qui n appartenaient pas aux bagages des travailleurs sociaux et des cliniciens des g n rations pr c dentes Aujourd hui lorsqu elles sont accept es on dirait bien qu elles apportent un vent nouveau dans la clinique du douloureux personnel familial et social De quoi s agit il Pour faire bref nous dirons que
120. e contre les exclusions entre autres remise en cause de l acc s aux soins des pr rogatives des juges des enfants diminution des cr dits sp cifiques particuli rement en mati re de logement aggravation des conditions d entr e et de s jour pour les trangers effets de la d centralisation sur le RMI L absence de prise en consid ration des acteurs professionnels de l action sociale et m dico sociale le d ni de leur apport au traitement du d litement du lien social et de la mise en cause du pacte r publicain d galit des droits A ce titre nous ne pouvons que regretter le d sengagement de l tat en mati re de moyens et de politique long terme de la formation des travailleurs sociaux ainsi que du d ploiement insuffisant de professionnels qualifi s dans les actions de protection et de pr vention enfance en danger accueil de la petite enfance lutte contre les exclusions accompagnement social etc Nous affirmons devant ces constats que l orientation des politiques publiques est contraire non seulement aux valeurs citoyennes du travail social mais galement contre productive en terme de d mocratie Nous rappelons que tout questionnement du sens des missions et des vis es du travail social impose de tenir compte des conditions objectives d existence des personnes et qu ce titre devant l aggravation des conflits sociaux li e l accentuation des in galit s et la d gradation des conditions de vie nous avo
121. e dans leur int r t tutelle aux prestations sociales Dualit entre l autorit administrative et l intervention Judiciaire Dans le m me temps l tat s assure de la protection de l enfance en danger avec une dualit entre l autorit administrative et l intervention judiciaire La protection administrative de l enfance est mise en place par l aide sociale l en fance qui d pend du Conseil g n ral L aide sociale l enfance intervient lors qu un jeune risque d tre en danger Elle n intervient qu avec l accord crit des pa rents et prend des mesures de protection telles que le suivi par un ducateur ou l ac cueil provisoire dans une famille ou dans un foyer Le juge des enfants a en charge de rap peler trois interdits il est interdit de met tre en danger ses enfants c est ce que l on appelle l assistance ducative L article 375 du Code civil souligne que si la sant la s curit ou la moralit d un mi neur non mancip sont en danger ou si les conditions de son ducation sont gra vement compromises des mesures d as sistance ducative peuvent tre ordonn es par justice la requ te des p re et m re conjointement ou de l un d eux de la per sonne ou du service qui l enfant a t confi ou du tuteur du mineur lui m me ou du minist re public Le juge peut se saisir d office titre exceptionnel Elles peuvent tre ordonn es en m me temps pour plusieurs enfants re
122. e du parc priv le Gouvernement a souhait que l ANAH cible ses interventions sur les domaines qu il juge prioritaires lutte contre les logements insalu bres d veloppement d un parc priv vocation sociale et prise en compte du d veloppement dura ble Pour construire un droit au lo gement effectif il est d abord 1n dispensable de d velopper une of fre de nouveaux logements et no tamment de logements sociaux qu ils soient locatifs ou en acces sion la propri t Aussi le bud get du logement pour 2004 pr voit la r alisation de 80 000 nouveaux logements locatifs sociaux en pro gression de 38 par rapport 2003 Le Pr sident de la R publi que a fix un objectif de 80 000 par an compter de 2004 D autre part un nouveau dispositif d aide la location accession sociale permet tra des m nages aux ressources modestes de b n ficier d une TVA taux r duit d une exon ration de taxe fonci re sur les propri t s b ties et d une garantie de rachat de leur logement en cas d accident de la vie L objectif du Gouverne ment est de construire progressi vement le droit au logement Cet objectif est d ores et d j poursuivi dans le domaine des attributions des logements sociaux par la mise en place des accords collectifs en tre l Etat et les bailleurs sociaux par la mise en place du num ro unique d enregistrement des de mandes HLM effective depuis le 1 juin 2001 et par la cr ation pr
123. e et professionnelle des jeu nes chapitre 44 70 80 J O A N Q N 42 20 octobre 2003 p 7 993 Question n 21 406 du 7 juillet 2003 de Mme Chantal Robin Rodrigo M le ministre de la Sant de la Famille et des Personnes handicap es Famille Adoption Mme Chantal Robin Rodrigo appelle de fa on toute particu li re l attention de M le minis tre de la Sant de la Famille et des Personnes handicap es sur le Proc dure D lais dossier de l adoption En effet ce dernier pose encore et tou jours de grands probl mes dans notre pays Alors qu il y a encore en France des milliers d enfants en attente d adoption force est de constater que la r glementa tion et l attitude des services so ciaux comp tents ralentissent parfois les demandes formul es par des couples ou des c libatai res ayant fait acte de candidature Cette situation les oblige trop souvent se tourner vers l tran ger pour pouvoir avoir enfin l es poir d adopter effectivement un ou des enfants Par ailleurs les suspicions qui p sent sur les candidats c libataires sont quel que peu tenaces ce sujet et alors que ces derniers ont tr s souvent un niveau socio cono mique largement satisfaisant pour pouvoir subvenir aux be soins d un enfant ils se voient pourtant encore confront s des proc dures d agr ment encore plus dures et strictes que celles des couples Il y a donc mati re de nouvelles sim
124. e fournir une r ponse sim ple voire simpliste une question compliqu e on peut instrumentaliser la d marche et faire comme si Il faut pouvoir viter le syndrome de l crasement aussi risqu que celui du balancier C est dire qu il faut veiller ce que les travaux men s dans un domaine ne soient pas concr tis s en crasant ce qui dans des secteurs voi sins a pu se mettre en place Les d partements veulent et c est heureux un dispositif de protection de l en fance qui prot ge ce dernier Il a ses conditions et ses contraintes Ils sou haitent et c est aussi heureux une ac tion sociale de proximit Il faut alors veiller ce que les chantiers succes sifs n annulent pas ce qui se construit autour mais englobent et compl mentarisent en coh rence L c est tr s exigeant en m thode en con naissance et en management La place de l valuation C est un sujet sur lequel Maurice Ber ser voy l encadr p 40 et RAJS n 230 a raison l valuation est insuf fisante dans nos syst me pour la pen s e et pour l action Il faut parler ici de toutes les valua tions l valuation qui pr c de la d cision en deux temps distincts rigou reusement organis s dans leur exi gence sp cifique et leur compl men tarit mais aussi l valuation qui vise ce que l on fait comment on le fait tout au long du processus d accompa gnement des enfants relevant de l Aide sociale l enfa
125. e l action en milieu ouvert ne peu vent constituer les seules r ponses sauf vouloir se satisfaire d une offre de bonne conscience Non pas qu elles ne r pondent rien loin s en faut simple ment elles doivent appartenir un en semble de formules beaucoup plus vaste int grant dans une conception la plus large des accompagnements pr ventifs avec les formules curatives Ce sont les principes fondateurs de la protection administrative et de la pro tection judiciaire respectueux de la responsabilit parentale qui obligent en 2004 d velopper absolument de cette fa on notre dispositif chaque poque ses obligations Les outils techniques de la protection de l enfance se sont affin s Le d ve loppement des sciences humaines la connaissance am lior e que nous avons de la psychologie de l enfant des conditions de sa construction et des m faits du d sint r t parental nous permettent d exp rimenter de nouvelles formules Le bouleverse ment du syst me familial du contexte socio conomique les changements de la place de l enfant et l emprise de la culture marchande aupr s du public des mineurs nous obligent le faire La protection de l enfance par l ASE requiert des conditions si on veut pr server son sens Si l on veut optimiser une proposition d aide aux parents et aux enfants pour lesquels la relation familiale est fra gilis e source de souffrance et de ris que il nous revient
126. e l en fant La monopa rentalit doit donc semble t il res ter un fait sur lequel il n y a lieu de fonder des droits sauf entrer en pleine con tradiction avec le syst me juridique actuel d fini par la loi du 4 mars 2002 En revanche la situation de monoparentalit lors qu elle se d cline en pau vret conomique en dis crimination sociale n est pas acceptable Ce sont des mesures d ordre finan cier telles que l allocation de parent isol ou de sou tien de famille qui sont dans ce cas mises en oeuvre J O A N Q N 42 20 octobre 2003 p 8 031 re parlementaires PONSES Question n 30 916 du 22 d cembre 2003 de M Georges Colombier M le ministre d l gu la Famille Prestations familiales Conditions d attribution Couples divorc s M Georges Colombier attire l at tention de M le ministre d l gu la Famille propos de la r parti tion des prestations familiales en tre les parents dans le cas d une garde altern e En effet les allo cations familiales n tant pas ver s es en fonction des ressources 1l para t in quitable que souvent seul un des parents per oive ces aides alors que la garde des enfants est r partie galement entre les deux parents Cette situation ne peut qu avoir un effet n gatif sur l attractivit du dispositif de garde altern e pour les parents s par s La solution pourrait tre un par tage des prestations familiales en
127. e le justifie que dans les circonstances de l esp ce il y a lieu de r gler l af faire au fond Sur l appel form par le d partement du Var contre la d cision en date du 26 mars 1998 de la Commission d par tementale d aide sociale du Var Consid rant d une part qu en vertu des dispositions combin es des arti cles 164 et 165 du Code de la famille et de l aide sociale figurant au chapitre V de ce Code intitul Aide sociale aux personnes g es les frais d h bergement des personnes g es admises dans un tablissement hospitalier ou une maison de retraite peuvent tre pris en charge en tout ou partie par l aide sociale que l article 157 r serve le b n fice de cette prise en charge aux personnes ne disposant pas de ressources suffisan tes qui ont atteint l ge de 65 ans que cet ge peut tre ramen 60 ans lorsque la personne a t reconnue inapte au travail par la Commission d admission l aide sociale Consid rant d autre part qu il r sulte des dispositions de l article 166 du Code de la famille et de l aide sociale figurant au chapitre VTintitul Aide sociale aux personnes handicap es que les prestations pr vues au chapitre V peuvent tre accord es aux personnes handicap es avant qu elles n aient atteint l ge de 60 ans que ces derni res peuvent en par ticulier tre accueillies dans l un des tablissements vis s l article 164 et b n ficier sans condition d ge de la prise en
128. e leur propre vie Parce que c est une utopie qui fonc tionne qui am ne le changement des com portements comme des organisations la m diation m rite d tre reconnue et d velopp e tout en veillant de ne pas en faire un produit de seconde zone pour citoyens d sargent s Je crois m me que l on de vrait inscrire le principe du droit la m diation dans la Constitution fran aise pour montrer l importance de cette d marche de pacification de ce proces sus de coop ration 12 J Demunk Le pluralisme des mod les de justice in droit et soci t 13 Arguments et propositions pour un statut de la m diation familiale en France Monique Sassier juin 2001 RAJS JDJ n 234 avril 2004 DOSSIER DOSSIER Inscrire le principe du droit la m diation dans la Constitution fran aise Je terminerai avec Rimbaud le po te de l alchimie du verbe qui voulait r volution ner le monde travers le langage et qui nous permet de penser que nous allons continuer construire du sens avec la m diation mais aussi continuer cons truire l avenir pour un monde meilleur en faveur de nos enfants et nos petits en fants Bibliographie Homo XXXVII La m diation uni versit de Toulouse le Mirail presses universitaires du Mirail 2002 Actes des 7 journ es d tudes m dia tion et lien social 1996 2002 Ed CBAD B ziers t l chargeables sur le site WwwW accesaudroit com
129. e mi nistre de la Sant de la Famille et des Personnes handicap es R ponse Le financement des tablissements et services sociaux et m dico sociaux pour enfants et adultes handicap s la charge de l assurance maladie ou de l Etat est fix dans le cadre de la loi de fi nancement de la s curit sociale et de la loi de finances de l Etat vot es par le Parlement En 2003 le taux d volution des d penses s l ve 6 pour les tablisse ments relevant de l assurance ma ladie et 4 28 pour les centres d aide par le travail CAT Ces taux ont permis de prendre globa lement en compte les volutions salariales r sultant de l agr ment des avenants aux conventions col lectives de ce secteur tels que l ef fet en ann e pleine de l augmenta ton de la valeur du point 2002 et le GVT dans la limite de 0 8 de la masse salariale Ils int grent d une part le doublement de la tranche 2003 du plan quinquennal MAS FAM et CAT et d autre part le renforcement des mesures en faveur de l enfance handicap e du plan triennal ainsi que le d ve loppement du dispositif de soutien domicile des personnes tr s lour dement handicap es S agissant plus particuli rement des tablis sements financ s par l assurance maladie la progression de 6 est rapporter un objectif national de d penses d assurance maladie ONDAM 2002 de 5 421 MEUR en d penses autoris es m dico sociales r vis de 145 MEUR
130. e pri vations ou de s vices y compris lorsqu il s agit d atteintes sexuelles dont il a eu con naissance et qui ont t inflig es un mineur ou une personne qui n est pas en me sure de se prot ger en raison de son ge ou de son incapacit physique ou psychique 2 Au m decin qui avec l accord de la victime porte la connaissance du procureur de la R publique les s vices ou privations qu il a constat s sur le plan physique ou psychique dans l exercice de sa profession et qui lui permettent de pr sumer que des violences physiques sexuelles ou psychiques de toute nature ont t commises Lors que la victime est mineure son accord n est pas n cessaire 3 Aux professionnels de la sant ou de l action sociale qui informent le pr fet et Paris le pr fet de police du caract re dangereux pour elles m mes ou pour autrui des personnes qui les consultent et dont ils savent qu elles d tiennent une arme ou qu elles ont manifest leur intention d en acqu rir une Le signalement aux autorit s comp tentes effectu dans les conditions pr vues au pr sent article ne peut faire l objet d aucune sanction disciplinaire RAJS JDJ n 234 avril 2004 sionnel ou l institution requise devra en principe s ex cuter Seuls les secrets d tenus par quelques professions demeurent relativement pro t g s l avocat le m decin l avou le notaire le huissier et le journaliste les m mes dont les
131. e respect d sa per sonne Les parents associent l enfant aux d cisions qui le concernent selon son ge et son degr de maturit Cet article avec ceux sur la garde altern e et la m diation familiale consacrent me semble t il l es prit et la culture de la m diation qui de vraient guider les parents pour une d mocratie familiale en gardant cependant l esprit cette phrase de M Legendre dans son trait sur le p re Le crime du Caporal Lorty Ed Fayard encore un pas et l enfant sera trait comme un adulte miniature qu il faut lib rer de l enfance autrement dit peut tre que le premier droit des enfants est le droit l enfance Par ailleurs comme le dit aussi si bien Ir ne Th ry nous sommes pass de l in dissolubilit du lien du couple celui du lien de la filiation Les juges de enfants ont t saisis de 121 172 mineurs en danger en 1999 alors qu en 2002 ils avaient t saisis de 107 719 mineurs en danger Deux autres interdits sont rappel s par le juge des enfants il est interdit un mineur moins de dix huit ans de commettre une infraction 55 390 mineurs ont t jug s par le juge des enfants ou le tribunal pour enfants chiffres cl s de la justice octobre 2000 et octobre 2003 www justice gouv fr alors qu ils taient 63 950 en 2002 Le troisi me interdit que rappelle ce juge concerne les allocations familiales vers es pour les enfants utilis es autre chose qu
132. e s est jamais remis de cette interruption Son retour s est tr s mal pass et seize ans et demi aujourd hui il v g te la maison Le com missaire du gouvernement a re connu les devoirs de l Etat mais a expliqu que toutes les mesu res avaient t prises pour ac cueillir l enfant en classe Jugement le 6 avril Acteurs locaux et accueil des mineurs isol s Un travail de recherche pr sent par Pierre Coussy con cernant l ensemble des situa tions des enfants et adoles cents trangers r fugi s clan destins errants victimes de tra fics de prostitution ou d es clavage moderne non ac compagn s ou sans r f rent parental fait le point sur l tat des savoirs et livre un point de vue analytique sur son traite ment par les politiques publi ques Celles ci varient d une collectivit territoriale une autre et dans les diff rents Etats de l Union europ enne M moire D E A en Science politique disponible en t l chargement libre sur Internet en version pdf http pierrecoussy ifrance com pierrecoussy memoire pdf Adaptation de la Justice aux volutions de la criminalit La loi portant adaptation de la justice aux volutions de la cri minalit consacre la syst mati sation des enqu tes sociales ra pides dans le cadre de la com parution imm diate et de la pro c dure du plaider coupable avant toute r quisition de d tention p
133. e soit source de ten sions Faire sans la famille et suppri mer le suppos obstacle qu elle repr sente reviendraient se priver de ce qui fait le sens de la relation ducative Et c est bien la raison pour laquelle il faut que s instaure un espace temps pour surseoir au jugement et la volont de normaliser l autre tout prix de le normoser 9 Cet espace peut tre appel entre deux comme le fait Da niel Sibony lorsqu il constate fort juste ment que le concept de diff rence est juste mais limit pertinent et in fime 99 TI peut tout aussi bien tre ap pel diff rance selon un concept cr par Jacques Derrida lt en jouant avec les double sens du verbe diff rer retarder et distinguer et en cr ant un substantif partir du premier sens diff rance Jacques Derrida concen tre en un n ologisme les deux valeurs fondamentales qui marquent l thique de l ducateur savoir surseoir l imm diatet de la diff rence qui impose un r flexe de rejet et de violence et savoir rep rer la ressemblance qui sous la dif f rence vite le rejet dans l anormalit ou la monstruosit et donne du cr dit au postulat d ducabilit C est dans cette diff rance espace temps propre la relation ducative que doit se jouer la rencontre entre tous les acteurs con cern s Et il n est plus de professionnel et il n est plus de famille II n est m me plus d enfant
134. ec les repr sentants des usagers et des pro fessionnels et poursuivi tout au long du mois de septembre au travers de six groupes d analyse et de r flexion et dont l an nonce devrait intervenir cou rant octobre J O A N Q N 42 20 octobre 2003 p 8 049 Question n 11 448 du 3 f vrier 2003 de M Didier Julia M le ministre des Affaires sociales du Travail et de la Solidarit Famille Adoption Adoption internationale R glementation M Didier Julia attire l atten tion de M le ministre des Af faires sociales du Travail et de la Solidarit sur de nombreux pays trangers en particulier la Russie l Ukraine qui refusent aux parents fran ais toute adoption d enfants En effet ce pays exige un suivi de la direc tion d partementale de l action sanitaire et sociale sur la sant RAJS JDJ n 234 avril 2004 et l environnement des enfants adopt s avec notamment trois contr les par an Or les servi ces de la DDASS en France ne proc dent aucun suivi des enfants adopt s ce qui cr e parfois des situations difficiles et m me dramatiques dans le cas o les parents adoptants di vorcent Ainsi il lui demande s il ne serait pas possible de r ponses parlementaires faire en sorte que les services de la DDASS en France proc dent au m me contr le du suivi des enfants adopt s comme ceux auxquels proc dent les autres pays du monde occiden tal Question transmi
135. enfant plosion Il stagne dans le fonctionne ment bipolaire du d but de la vie et s an cre dans un fonctionnement en tout ou rien Il n y a pas de pacte avec la frus tration et l absence Le bon de la vie ne vient plus r parer le mauvais L enfant se sent pers cut et devient pers cuteur de sa m re Il perd ses capacit s de centration et de concentration Envahi par un fort senti ment d chec car il n a pas r ussi se sentir aim 1l perd confiance en autrui et en lui m me chaque maltraitance volontaire ou non les liens affectifs d j en place se fragilhisent et s tiolent L enfant ne peut pas cr er des liens s curisants pour s at tacher Il est sans cesse en danger de rupture affective Il s accroche son corps sa sensorialit son hypertonicit Il n y a pas de rythme relationnel suffi sant alternant bon et mauvais pour per mettre l int gration de l exp rience Les abandons affectifs les trahisons les vio lences les carences restent dans le corps comme des blessures qui saignent et comme des appels au secours L enfant est fragilis dans son humanit Les liens existent sans doute d une mani re t nue sinon l enfant mourrait Spitz l a bien montr dans son tude sur le ma rasme des nourrissons Mais ce lien est mal tiss fragile et cassant Toute situation de frustration d aban don de violence viendra encore effilo cher les quelques attaches que l enfant a pu cr e
136. enfant d couvre que ses sensations et ses tensions corporelles ont un sens tu m attendais tu as faim tu as mal au ventre tu n tais pas content De la m me mani re un sens est donn par les parents aux moments qu il vit dans le plaisir tu es un coquin tu es content de voir maman L enfant est affect par les mots de son parent Il est baign par la langue maternelle Et les mots et les gestes de son parent chan gent sa mani re de sentir et d appr hen der le monde Il prouve alors un sou lagement une d tente et du plaisir Son corps s ouvre ses muscles deviennent mous et chauds Il ressent des senti ments de satisfaction de plaisir de bon heur Il dit oui la vie oui la relation oui au monde Dans les bras et dans les mots de sa m re parent privil gi dans les premi res semaines de vie le b b ressent ses propres tats corporels et affectifs dans une fusion automatique et r flexe Son corps propre passe d un tat solide cons titu m par des r gulations physiolo giques un tat de perm abilit dans lequel les fronti res n existent plus Il devient sa m re et se fond avec elle Cet tat fusionnel dans une relation chaleu reuse du latin fusio passage d un corps solide l tat liquide sous l effet de la chaleur est absolument n cessaire l enfant La distance qui va suivre est tout aussi capitale Quand la m re le re posera dans son lit
137. ens des volutions voulues par le sch ma d partemental La d cision de ne pas saisir le Procureur de la R publique mais de proposer un accueil de jour avec l accord des parents engage un enfant une famille s appuie sur le dis positif des prestations et affirme le choix pr minent du cadre adminis tratif pour limiter une judiciarisation excessive Micro et macro sont m l s intimement et exigent une r gulation et un pilotage d partemental rigoureux On l a vu l organisation de la protec tion de l enfance n cessite l labora tion d un r f rentiel valable pour tous les territoires Il donne la coh rence du cadre g n ral pour tous les proces sus de d cision qui doivent s inscrire dans cette m me zone de r f rence construite au jour le jour et qui f d re les professionnels et tous les services qui concourent la protection de l en fance La zone de r f rence donne le cap garantit les droits assure l ga lit de traitement pr serve le sens voulu La construction du cadre d partemen tal et le pilotage du dispositif d par temental ne constituent pas une con tradiction pour la promotion des ter ritoires C est m conna tre le syst me de protection de l enfance tel qu il est con u dans notre pays que d opposer inutilement et dangereusement territorialisation de l action sociale et pilotage d partemental du dispositif de protection de l enfance auquel par ticipent d ailleurs n
138. ents attente repr sentent une dur e totale de 39 400 heures soit la mobilisation temps com plet de 45 fonctionnaires pour cette seule direction et sur une p riode de six mois Il n a pas t proc d une tude similaire n1 au sein des services de la direction centrale de la s curit publique dont le res sort territorial couvre les zones urbaines qui sont aussi celles o s exercent le plus les faits de d linquance ni au sein de la gendar merie nationale J O AN Q N 2 13 janvier 2004 p 350 Question n 23 556 du 11 ao t 2003 de Mme B reng re Poletti M le ministre de l Int rieur de la S curit int rieure et des Libert s locales Ordre public maintien Mendicit Enfants Lutte et pr vention Mme B reng re Poletti attire l attention de M le ministre de l Int rieur de la S curit int rieure et des Libert s locales sur l utilisation fr quente d en fants comme accessoires de la mendicit Ces enfants en bas ge souvent pieds nus venant de populations issues d Europe centrale sont pr sents dans la rue pour veiller la piti des passants Le ph nom ne de mendicit par de jeunes enfants tend se d velopper en cette p riode estivale notamment dans les quartiers touristiques Paris ou en province De plus il s av re que ces enfants en bas ge souffrent de carences au regard des r gles l mentaires d hygi ne Elle lui demande quelles r p
139. er sur les r flexions exprim es par la Fondation Abb Pierre concernant le droit au logement La Fondation Abb Pierre indi que que la d centralisation de vrait tre l occasion d une part de fixer les r les de chacun et d autre part de pr ciser les res ponsabilit s et obligations en mati re d application du droit au logement Elle souhaite que une fois les objectifs valid s la r a lisation de logements sociaux les actions d int r t public sur l ha bitat r serves fonci res s impo sent au m me titre que les actions relevant des droits fondamentaux h pitaux pour la sant coles pour l ducation ou des princi pes d utilit publique transports quipements Il le remercie de bien vouloir lui faire conna tre ses intentions en la mati re R ponse L honorable parle mentaire attire l attention du Gou vernement sur les r flexions ex prim es par la Fondation Abb Pierre concernant le droit au lo gement et la d centralisation Le Gouvernement a pr vu dans le domaine de l habitat la possibi lit de d l guer ses comp tences en mati re de financement des aides la pierre aux communau t s urbaines ou d agglom ration syndicats d agglom rations nou velles et communaut s de com munes remplissant les conditions pour devenir une communaut d agglom ration d s lors que ces groupements sont dot s d un do cument strat gique en mati re de logement au travers d un pro gram
140. erte sur celle de la prison Le regard est ici port sur les transformations produites dans le champ de l ducation sp cialis e sous surveillance de l tat au cours des derniers si cles du mill naire pass L ouvrage vise mettre en vidence l action des promoteurs et l influence des forces sociales qu ils repr sentent Il se propose de jeter quelque lumi re sur la relation jusqu alors occult e entre les luttes sociales et l orientation des prati ques ducatives et plus sp cialement r ducatives Yann Le Pennec a d but sa carri re en 1965 comme du cateur l Institution publique d ducation surveill e de Belle Ile en Mer Il a exerc diverses fonctions au sein des servi ces de la Protection judiciaire de la jeunesse au minist re de la Justice Il tait directeur d partemental dans le Mor bihan au moment de son d part la retraite en 1999 Rens Ed L Harmattan Edition Diffusion 5 7 rue de l Ecole Poly technique 75005 Paris E mail diffusion harmattan wanadoo fr wwWw editions harmattan fr Le placement familial conflits de l gitimit s Droits des usagers autorit parentale protection de l enfance Actes des 11 mes journ es d tude Le nouveau si cle Lille Ad ASS IC RATS MATIOINAIT OS PLACTMNNTS PAMITAALIX l urix Del ANPF Association nationale des placements familiaux Dans un contexte qui r cemment encore stigmatisait les placements dits abusifs
141. es degr s divers l exploitation de mineurs Ces renseigne ments sont syst matiquement transmis aux services de police locaux pour exploitation J O A N Q N 2 13 janvier 2004 p 353 drol m scolaire La commission d appel doit motiver T A Grenoble 6 novembre 2003 Refus de passage de classe D faut de motivation de la commission d appel Annulation En cause de Mme M C M Vu la requ te enregistr e le 28 juillet 2003 au greffe du tribunal pr sent e pour Mme M C M demeurant Grenoble 38000 par Ma tre Florent Girault avocat Mme M C M demande que le tribunal 1 annule la d cision en date du 20 juin 2003 par laquelle le chef d tablissement du coll ge Fantin Latour Grenoble a refus le passage de son enfant M G en classe de 5 ensemble la d cision de la commission d appel du 24 juin 2003 2 condamne l tat lui verser la somme de 1 000 euros au titre de l article L 761 1 du Code de justice administrative elle soutient que les d cisions sont insuffisamment motiv es que le principe du contradictoire pr vu l article 8 du d cret du 28 novembre 1983 n a pas t respect que les d cisions attaqu es sont entach es d erreur de fait si non d erreur manifeste d appr ciation Consid rant que par d cision du 20 juin 2003 le principal du coll ge Fantin Latour Grenoble a refus le passage en classe de 5 e de l
142. es associations oeuvrant en ce domaine Il contribue la mise en coh rence des diff rentes donn es et informations l am lioration de la connaissance des ph nom nes de maltraitance et recense les pratiques de pr vention de d pis tage et de prise en charge m dico sociale et judiciaire de la maltraitance dont les r sultats valu s ont t jug s concluants afin d en assurer la promotion aupr s de l tat des collectivit s territoriales des tablisse ments publics des fondations et des associations oeuvrant dans ce domaine Il pr sente au Gouvernement et au Parlement un rapport annuel rendu public 23 Art 226 13 du Code p nal 24 Art 226 14 434 1 et 434 3 du Code p nal Art 223 6 du Code p nal sur la non assistance personne en danger Voir galement sur ces questions l article de Marie Odile Grilhot sur Secret professionnel et secret partag 25 Le Code p nal tend cette protection aux personnes r put es vuln rables 26 Avant le texte de 2002 l enfant tait r put irresponsable p nalement avant l ge de 13 ans 27 Telles que la confiscation de l objet d tenu de mesures de r paration ou obligations diverses 28 Mission de protection de l enfance attach e au mandat administratif de l ASE 29 Art 9 du Code civil Chacun a le droit au respect de sa vie priv e 30 Article pr cit Red finir de nouvelles relations l enfance RAJS JDJ n 234 avril 2004
143. et le cas ch ant du ou des responsables des diff rentes annexes ou sites concern s du pr sident du conseil d administration ou de l instance d lib rante de l orga nisme gestionnaire c Le cas ch ant des l ments d information sur les conditions de facturation des prestations d L organisation g n rale de l tablissement du service ou lieu de vie et d accueil ou son organigramme Le cas ch ant les coordonn es et les missions du service social de l tablissement ou service notamment celles relatives aux d marches administratives et l acc s certaines aides financi res e Les garanties souscrites en mati re d assurance contract es par l tablissement le service ou le lieu de vie et d accueil ainsi que celles qui rel vent de la personne accueillie ou b n ficiaire de prestations ou services ou de ses repr sentants l gaux f La liste des personnes qualifi es remplissant la mission mentionn e l article L 311 5 les modalit s pratiques de leur saisine et les num ros d appel des services d accueil et d coute t l phonique adapt s aux besoins de prise en charge ainsi que le cas ch ant les coordonn es de l autorit judiciaire l origine de la mesure ducative dont b n ficie l usager Il DES L MENTS D INFORMATION CONCERNANT LES PERSONNES PRISES EN CHARGE ET LEURS REPR SENTANTS L GAUX SUR a Les principales formalit s administratives d admission de prise en charge d accomp
144. et les blessures du pass n emp chent pas les petits et les grands bonheurs de vivre reconstituer une image de soi avec la quelle on peut cohabiter s y reconna tre et commencer s estimer Le pardon filial porte en lui la m me ri chesse Celui qui pardonne ses parents cr e un monde vivable autant pour lui que pour les autres Leur pardonner c est tre capable d une pens e de paix l gard de ceux qui nous ont bless s mais pas totalement d truits Ceux qui par donnent ont d j entam un parcours de deuil et d apaisement Leur d sir de vi vre en paix avec eux m mes et avec leur histoire les pousse en poursuivre la qu te vers la reconqu te d un espace psychique apais Des r quisitoires aux inventaires ils sont pass s de la m moire vive celle qui crie de douleur ou qui impose le silence la pens e comme aux DOSSIER DOSSIER Assumer d tre l enfant de ses parents sentiments la forme att nu e voire attendrie du souvenir pacifi Un tel chemin ne se fait pas en un jour et solli cite autant d nergie que de capacit inventer Le pardon ne se d cr te pas il se cherche C est un chemin de s para tion un chemin de deuil un chemin de solitude et de cr ation Dr les de d marches R paration psychique et pardon filial partagent la m me charge de malentendu et la m me ambigu t leur sens est dif f rent selon qu il concerne les victimes ou les coupab
145. et qui devrait ne pas se transformer en litige Le d veloppement de la m diation fa miliale qui devrait devenir une phase obligatoire et syst matique du moins en tant que phase d information pr alable ne sera pas la solution permettant l ins titution judiciaire d absorber une grande quantit du contentieux mais une nou velle culture dans la gestion des conflits n e dans le champ judiciaire Les juges red couvrent que leurs d cisions ne s ap pliquent que si les parties ne parvien nent pas un meilleur accord que la so lution judiciaire L autonomie de la vo lont principe fort du droit contractuel est r introduite pour transformer le jus ticiable de la position d assist celle d acteur de sa propre histoire Certains juges fort justement dans le dispositif de leur jugement indiquent sauf meilleur accord des parties La m dia tion permet de d couvrir en quelque sorte le pluralisme des solutions judi ciaires Permettre aux justiciables d avoir la possibilit d opter pour une solution alternative au proc s au besoin en b n ficiant de l aide juridictionnelle pour permettre la garantie de l avocat est faire oeuvre civilisatrice car la r appro priation par les personnes de leur conflit est source de pacification condition qu ils aient connaissance de leurs droits et la possibilit d acc der au juge s ils le souhaitent o si l ordre pu blic violences ou l int r t sup rieur de
146. ets de cette loi D une part une r duction spectaculaire pour le simple citoyen de la possibilit d opposer le droit au droit possibilit mise mal par la combinaison de facteurs de duret de vuln rabilit le champ pratiquement libre pour la police dans les enqu tes sur les 11 onze types d infractions vis s par la proc dure p nale exceptionnelle infractions qui comprennent aussi bien la cession de r sine en vue de fumette que le vol de cave en compagnie les qualifications des infractions qui sont choisies par les policiers eux m mes leur permettent de choisir aussi la libert qu ils vont se donner et les contraintes qu ils vont imposer aux personnes soup onn es la facult qui en d coule de recourir une garde vue de quatre jours s ajoutant aux commodit s accrues du recours l enqu te en flagrant d lit l institution en modes de preuve l gaux de la tromperie volontaire de la provocation de la d lation toutes pratiques assez laides dont la jurisprudence avait cru l gant d carter l usage la sortie de la derni re guerre Ces nouvelles capacit s d action polici re ne seront utilis es que de mani re marginale dans la poursuite des activit s maf ieuses faute d ailleurs d objet suffisant mais l vidence dans le cadre plus banal de la d lin quance ordinaire C est l que la r duction ph nom nale des droits de citoyens ne peut que susciter un senti ment de frustration d injus
147. eurs que des agress s Ces notions fouillent les liens qui nous lient notre histoire en nous reconnaissant dans nos multiples histoires autant enfant de nos parents dans l aventure de notre famille qu adolescent dans une soci t donn e chacun de nous tant autant soumis la honte et la violence des autres qu habit par ces m mes pulsions Un monde de vengeance et de passion Dans la vie la plupart des crimes ne passent pas par la voie judiciaire n1 so ciale ni m me par le reproche clair Dans les blessures psychiques aucun tribunal n est l pour recueillir les plaintes pour v rifier les faits pour instruire les char ges et les d charges Dans l ordinaire des histoires familiales comment se r glent alors besoins de vengeance d sirs de repr sailles recherches de d dommage ments et qu tes de v rit Peut on pen ser que la volont de punir n habiteraient pas les victimes du fait du statut paren tal des coupables Ce serait ignorer la force des passions humaines et leur en racinement dans les relations familiales Non les vengeances sont nombreuses cach es souvent indirectes Il ne faut pas m sestimer la force vindicative du d sir de repr sailles de celui qui est bless et qui n a pas de sc ne pour tre entendu Mais si les enfants se vengent ils le font leur seul d triment Tant d enfants ab m s par la vie s en prennent eux m mes De prises de risques en tentatives de su
148. eut compter sur sa m re pour s occu per de lui Il le d couvre au fur et me sure de la satisfaction de ses besoins Il s attache cet entourage et ce parent qui ne le laisse pas souffrir trop long Chez le b b en danger affectif l hypertonicit est un signe d alerte temps qui le sort du trou douloureux et lui fait remonter la pente Avec la tendresse et les mots suffisam ment ajust s le petit est introduit dans le monde du symbolisme et les mots veulent dire quelque chose Et l alter nance entre absence et pr sence entre tensions et d tentes entre plaisirs et frustrations entre le bon et le mauvais de la vie participe fondamentalement l ancrage des liens affectifs et l orga nisation de la psych de l enfant Entre les deux p les extr mes primai res qui marquent les limites de son ter ritoire psychocorporel l enfant parcourt des situations interm diaires et leur ri chesse d pendra de la qualit de l en tourage affectif de la s curit motion nelle et du soutien que le parent offre l enfant Progressivement le b b va pouvoir contenir dans son corps et dans son psychisme des tensions des sensa tions des sentiments et des images op pos s Il atteint vers la fin de la pre mi re ann e le stade de l ambivalence affective qui est un processus de ras semblement et de globalisation des affects et des repr sentations L enfant r alise que la bonne maman qui est chaude et c
149. ez l AED action ducative domicile de l ASE aide sociale l enfance Combien de fois n entend on pas cela en ne comprenant pas que l ASE jus tement refuse ce type de d marche to talement insens La protection de l enfance n est pas un jeu de l oie o il faut passer par les bonnes cases pour ne pas aller en prison ce jeu les familles n auront jamais les bons d s ou la bonne couleur de pion Par contre si l on veut optimiser une d marche o les rencontres et les pro positions ont un sens 1l faut passer par un peu de temps donner celui qui d cide et accompagne les moyens de la d cision et de l accompagnement La compl mentarit passe par ces conditions sinon on est dans la con RAJS JDJ n 234 avril 2004 fusion et le simulacre de bonne en tente parce qu on s arrange sur le dos des familles qui n y comprennent rien Beaucoup de nos partenaires et sou vent les juges des enfants r clament des prestations administratives enga g es au plus vite c est cette vitesse de mise en uvre qui garantirait une moindre saisine du judiciaire Si on doit attendre une n cessaire r activit des services et s il faut savoir r pon dre vite certaines situations au bord de la bascule il est urgent d arr ter de devoir tout mettre en place dans l ur gence C est un peu comme si ce qui ne va pas tr s vite n tait pas bon Admettons qu il faut un peu de temps pour qu une famille admette pour de b
150. familles et des difficult s persistantes pour tenir compte de la monoparentalit dans le droit fran ais 1 Le concept de famille mo noparentale caract ris e par un ou des enfants r si dant principalement avec un seul parent recouvre plusieurs situations fami liales tr s diff rentes des m res ou des p res s par s auxquels est rattach e la r sidence principale des en fants avec peu de rencon tres avec l autre parent ou avec une perte de tout lien des veuves ou des veufs levant leurs enfants des enfants reconnus par un seul parent certains p res ayant volontairement ou non d ni cette responsabi lit des enfants adopt s par un ou une c libataire Ce n est que dans un petit nom bre des cas que le carac t re monoparental de la cellule familiale r sulte du choix volontaire d un adulte qui soit souhaite s occuper seul de l enfant et il s agira plut t d une femme soit refuse d assu mer cette charge et il s agira plut t d un homme Dans une proportion heu reusement minime des cas le caract re monoparental r sulte d un v nement ex t rieur toute volont le d c s d un parent Enfin dans les trois quarts des cas la mono parentalit r sulte de la s paration des parents mari s ou non Dans ce cas les situations familiales s av rent tre d une grande diversit En effet il est pa radoxal de qualifier de taires monoparentale la famille certes clat
151. feste d appr ciation non Rejet En cause de Mme Y C Le litige Mme Y C demeurant Lyon 69008 agissant en qualit de repr sentante l gale de son fils H repr sent e par Me Lamamra avocat au barreau de Lyon a saisi le tribunal d une requ te enregistr e au greffe le 2 mai 2001 sous le n 0102164 Mme Y C demande au tribunal d annuler la d cision en date du 2 mars 2001 par laquelle le recteur de l acad mie de Lyon a confirm la mesure d exclusion d finitive prise l encontre de son fils H par le conseil de discipline du lyc e La Martini re Monplaisir sis Lyon de condamner l tat lui verser une somme de 9 14 69 euros 6 000 francs au titre de ses frais 1rr p tibles Par un m moire enregistr au greffe le 30 juillet 2001 le recteur de l acad mie de Lyon a conclu au rejet de la requ te Lo Le tribunal Consid rant qu aux termes de l article 31 1 du d cret susvis du 30 ao t 1985 relatif aux tablissements publics locaux d enseignement Toute sanction d exclusion sup rieure huit jours prononc e par le conseil de discipline ou par le conseil de discipline d partemental peut tre d f r e dans un d lai de huit jours au recteur d acad mie soit par le repr sentant l gal de l l ve soit par ce dernier s il est majeur soit par le chef d tablissement Le recteur d acad mie d cide apr s avis d une com mission acad mique que le recours dev
152. ffres sont si faibles que le minist re ne veut pas les communiquer Si pour l ann e 2003 il indique 63 sus pension de peine il omet de pr ciser que 52 demandes ont t rejet es et que des d cisions d appel ont infirm la mesure dans trois cas enfin au cours du troisi me trimestre 2003 cinq d c s ont t enregistr s deux personnes sont d c d es du rant l instruction de leur de mande deux personnes sont d c d es sept mois apr s une d cision d accord de suspension de peine et une personne est d c d e sept semaines apr s une d cision de rejet Depuis le 4 mars 2002 83 per sonnes ont b n fici d une sus pension de peine Ces chiffres parlent d eux m mes Pendant que le gouvernement s meut de la condamnation avec sursis d Alain Jupp estime Act Up trop peu de d tenus malades b n ficient du dispositif et les d lais d examen des dossiers en tre deux mois et cinq mois sont excessifs vu l tat de sant des demandeurs Pire est l obstacle constitu par le manque cruel de lieux d accueil pour les malades Certains sont maintenus en d tention alors que leur suspen sion de peine a t accord e parce qu aucune structure d h bergement ne veut les accueillir D autres sont en attente d un Ju gement qui pourrait les lib rer la seule condition toutefois d avoir un lieu d accueil l ext rieur Contact J Martin 06 85
153. gr eux parfois Assumer d tre l enfant de ses parents Prendre sa place dans la filiation Assu mer la charge de son histoire Un r cit de vie peut tre un acte de pardon in time et personnel qui s nonce voire s impose l o la brutalit des faits ne donnait aucune chance Je l ai exp ri ment en crivant le r cit de ma vie non pas ma vie mais le r cit que je peux en faire maintenant que J ai pardonn mes parents Pardonner ses parents se donner le droit de penser leur histoire l explorer voire l inventer c est se donner les moyens de trouver la paix intime de d passer l horrible culpabilit du survi vant et arriver en ressentir la gratitude La r paration qui habite le pardon et en particulier le pardon filial est ce qui permet chacun de devenir l enfant adulte de ses parents et de porter son pass sans trop charger la vie de ses en fants Ce sont des vraies promesses de r silience pour chacun des forces de vie qui donnent une chance de survivre et m me de bien vivre malgr les blessu res les plus profondes celles qui nous rattachent notre enfance et l histoire de nos familles 4 Ibid 241 5 Maryse Vaillant Il m a tu e La Martini re 2002 Post face de Boris Cyrulnik RAJS JDJ n 234 avril 2004 Quand il n est pas possible de faire avec ou sans les familles Le doute et l emmerdeur par Philippe Gaberan La v rit n est
154. icides ils mettent leur corps et leur vie en danger Plus ou moins consciemment ils font payer leurs parents le manque d amour ou l abandon dont ils souffrent et toutes les blessures et violences qu ils ont subies l adolescence ces comporte ments sont appel s des ordalies ce sont les conduites risques vitesse prises de toxiques escalades p rilleuses par les Pour devenir adultes il faudra d passer les blessures de l enfance TAU REK Primes pea quelles des jeunes d sesp r s tentent de solliciter le destin en lui posant la ques tion de leur droit l existence En mettant leur vie en danger ils tentent de savoir si leur vie a un prix et pour qui Si ce n est pour leurs parents pour qui existent ils Dieu le destin le hasard sont interpell s dans le silence qui suit c est souvent la justice des mineurs qui r pond quand ce n est l h pital ou la mort D autres vou dront s ab mer ou se d truire pour rompre l encha nement g n alogique et priver ainsi leurs parents de descendance La mise mal de leur personne est leur seule arme Nous avons tous remarqu combien sont rares les enfants mal aim s ou mal trait s qu anime un d sir de repr sailles l encontre de leurs parents c est contre eux m mes qu ils retournent la haine et la r volte Ils se punissent de ne pas avoir t aim s de ne pas avoir t aimables Ou ils cherchent faire payer la soci t punir ou violenter
155. iciens des administrations de l en seignement appel s de plus en plus monter et mettre en uvre des dispositifs contractuels mais qu il aiguisera aussi la curiosit d tudiants et d universitaires qui y trouveront des apports la th orie g n rale des contrats 310 pages 26 5 euros ISBN 2 7475 5916 5 Rens Ed L Harmattan Edition Diffusion 5 7 rue de l Ecole Polytechni que 75005 Paris E mail diffusion harmattan wanadoo fr www editions harmattan fr Centre ferm prison ouverte Luttes sociales et pratiques ducatives sp cialis es De Yann Le Pennec En ce d but du XXI si cle la pression s curitaire exa cerb e par les fi vres lectorales a accentu la criminalisation de la mis re et renforc la p nalisation des rapports sociaux La s curit est devenue s appuyant no tamment sur la d linquance juv nile le principal argument et l instrument de l action publique L acte du jeune d linquant de plus en plus consid r dans une approche d ordre public r clame d sormais un traite ment l efficacit imm diate et profile un droit p nal de l urgence affranchi de toute finalit ducative Les strat gies de s gr gation et de contention que l on croyait r vo lues depuis la disparition des maisons de correction font retour Les centres ducatifs ferm s tendent devenir apr s quel ques mois de fonctionnement des centres ferm s dont la porte reste ouv
156. id rant qu aucun texte ni aucun principe g n ral n impose l admi nistration lorsqu elle accorde une prestation d aide sociale d informer les successeurs ventuels du b n ficiaire de l exercice possible d un re cours en r cup ration sur la succession de ce dernier Consid rant d s lors que c est tort que pour annuler la d cision du 23 juin 1997 par laquelle la Commission cantonale de l aide sociale de Tou lon a autoris la r cup ration sur la succession de Mile G d une partie des sommes avanc es au titre de l aide sociale celle ci la Commission d partementale de l aide sociale du Var s est fond e sur le motif que M J G n avait pas t inform des cons quences que pouvait avoir son gard le placement de sa s ur en maison de retraite Consid rant toutefois qu il appartient au Conseil d tat saisi de l en semble du litige par l effet d volutif de l appel d examiner les autres moyens soulev s par M J G devant la Commission d partementale d aide sociale du Var Consid rant en premier lieu que si l article 168 du Code de la famille et de l aide sociale pr voit dans son cinqui me alin a que les frais d h bergement des personnes handicap es prises en charge par l aide sociale ne peuvent faire l objet d un recours en r cup ration sur la succession du b n ficiaire lorsque les h ritiers de ce dernier sont son conjoint ses enfants ou la personne qui a assum de fa on effective et constante l
157. il comparera clas sera s riera diff renciera alors ses res sentis et ses tats int rieurs de ceux qu il tait en train de vivre dans ses bras L enfant n est que de passage dans les tats motionnels de la m re Le grand danger est de rester dans sa m re et de ne pas conqu rir son identit Dans l cart sensoriel ressenti l enfant cr e ses propres limites corporelles et psy chiques et le rythme absence pr sence devient fondateur du sujet Quand l enfant est consol et calm il apprend plusieurs choses Il apprend les limites de la r alit et les limites mo tionnelles et affectives de son parent Il apprend que la vie peut tre dure qu il ne pourra pas tout avoir que son parent n est pas tout puissant et lui non plus L autre ne peut pas tre l en perma nence 1l ne peut pas tre enti rement lui En acceptant la d tente de la con solation il dit oui la vie qui m le sa tisfactions et frustrations il dit oui la relation oui l absence Il apprend que l apaisement est le signe de la satisfac tion du besoin Mais bient t la douleur port e par les besoins r appara t et nouveau il ap pelle au secours son entourage pour re trouver un certain quilibre motionnel S1 l interaction se reproduit dans le sens de l apaisement le b b apprend que la pr sence humaine est r paratrice de la douleur Un p le identifie l autre la naissance l enfant ne sait pas qu il p
158. infraction sexuelle commise contre un mi neur ne pourra normalement pas exercer une activit profession nelle la mettant en relation habi tuelle avec des mineurs ou une personne condamn e pour une infraction au Code de la route ne pourra pas en principe exercer la profession de transporteur rou tier de telles interdictions parais sant l vidence tout fait justi f es L article 132 21 pr cise ce pendant que d une part l inter diction des droits civiques civils et de famille ne peut jamais r sulter de plein droit d une con damnation nonobstant toute dis position contraire et que d autre part le jugement de condamna tion ou un jugement ult rieur peut toujours relever le condamn des peines accessoires r sultant de sa condamnation ce qui permet de pr server son insertion profes sionnelle Il n est donc pas envi sag de modifier ces dispositions J O A N Q N 33 18 ao t 2003 p 6 541 Question n 22 342 du 21 juillet 2003 de M Jacques Barrot M le ministre d l gu la Famille Famille Familles monoparentales Aides de l Etat Bilan et perspectives M Jacques Barrot attire l atten tion de M le ministre d l gu la Famille sur la situation des familles monoparentales dont le nombre est en augmentation continue et qui repr sentait au recensement de 1999 pr s de 17 des familles d au moins un enfant de moins de vingt cinq ans Sachant que les trois quarts
159. ion Droit au logement DAL et le Syndicat de la magistrature SM ont demand d but mars que les juges accordent des d lais suppl mentaires aux familles expulsables chaque fois que leur relogement ne pourra pas avoir lieu dans des conditions normales Parall lement quatre organisations de locataires CGL CLCV CNL CSF ont lanc une campagne d actions pour mettre un terme ces expulsions Bernard Birsinger maire PCF de Bobigny a pris un arr t municipal qui place sa ville en zone hors expulsion locative Or la loi du 29 juillet 1998 relative la lutte contre les exclusions pr voit plusieurs mesures pour viter l expulsion des locataires de bonne foi possibilit de mettre en place un plan d apurement de la dette notification au pr fet des assignations devant la justice enqu te par les services sociaux suspension de la r siliation du bail si le locataire paye ses quittances et respecte un ch ancier pour r sorber sa dette Cependant ces dispositions sont appliqu es avec une vigueur in gale certains d partements n ont toujours pas adopt de charte pour pr venir les expulsions locatives Interventions polici res c est moins cher Autres difficult s les enqu tes sociales pr vues par la loi de 1998 ne sont pas toujours diligent es faute de personnel Ou les familles ne r pondent pas aux sollicitations des services sociaux ou ne se pr sentent pas l audience L irr gu
160. ions la proc dure p nale Ces modifications ont un impact important sur l activit de la police judiciaire Elles se tra duisent notamment par de nouvel les formalit s accomplir au cours de la garde vue qui par voie de cons quence allongent sensible ment les d lais de r alisation des proc dures judiciaires Pour autant une estimation chiffr e pr cise concernant l accroissement de la charge de travail li e la r ali sation de la proc dure par l offi cier de police judiciaire ne peut tre fournie car celle ci est tr s va riable selon la nature de l affaire les moyens disponibles du service en personnel lors de la mise en oeuvre de la proc dure et les droits exerc s par le gard vue Cepen dant l augmentation de la charge de travail pesant sur les enqu teurs est ind niable en ce sens qu elle r sulte n cessairement de l accom plissement s agissant en particu lier de la garde vue de toutes les nouvelles formalit s prescrites par la loi du 15 juin 2000 telles que RAJS JDJ n 234 avril 2004 l enregistrement audiovisuel des auditions des mineurs gard s vue l intervention r p t e de l avo cat durant la mesure de garde vue trois reprises au cours d une garde vue de quarante huit heu res la r quisition d un m decin pour proc der des fouilles cor porelles la mention crite des questions pos es au gard vue sur le proc s verbal d audition la r
161. ique sp cifique Toutefois les services de police sont particuli rement sensibilis s ce type de crimi nalit C est ainsi que le pr fet de police a adress le 5 juillet 2002 une instruction aux dif f rentes directions de la pr fec ture de police sur la lutte con tre les r seaux organisant et exploitant la mendicit Cette circulaire entre dans un dispo sitif g n ral mis en place la suite du protocole de coop ra tion franco roumaine en date du 30 ao t 2002 sign par le ministre de l Int rieur de la S curit int rieure et des Liber t s locales Dans ce cadre plu sieurs fonctionnaires de police fran ais sp cialistes des ques tions relatives aux mineurs sont actuellement en poste Bucarest et participent une mission de coop ration poli ci re Cette mission s attache identifier les flux de ressortis sants roumains quittant leur territoire notamment par voie terrestre Elle m ne galement un important travail d identifi cation des mineurs interpell s en France en parfaite compl mentarit des actions men es dans le cadre de l accord du 4 octobre 2002 sign par les chefs de gouvernement fran ais et roumain relatif la pro tection des mineurs roumains en difficult sur le territoire fran ais En outre ces fonc tionnaires ont transmis plu sieurs notes d information sur des ressortissants roumains domicili s en France ou non susceptibles de participer d
162. ire dans le respect de ce que font les autres Tout cela est exigeant en m thode si on veut garder le sens On constate tel lement souvent quel point les rup tures et les souffrances des enfants confi s ont t initi es et activ es par l absence de compl mentarit des in terventions On sait bien l analyse que c est moins l absence de la r ponse introuvable qui a caus l chec de la protection de l enfance d un mineur RAJS JDJ n 234 avril 2004 que l absence d un accompagnement partag anticip entre les diff ren tes institutions L Aide sociale l en fance la psychiatrie et les juges des enfants vivent tr s mal collectivement avec ce qui ressemble l chec La gestion des tensions est pourtant mis sion naturelle dans un tel domaine La qu te quasi mythique du lieu de vie improbable masque mal cette carence Il faut de la m thode au sein des ser vices de l enfance dans l organisation du rapport aux partenaires et aux pres tataires et il faut un chef de file Il est difficile encore dans notre pays de l gitimer sereinement cette fonction On dit sans dire On n a toujours pas d pass le faux et le mauvais choc des cultures administratives socio psy cho ducatives quand les situations des enfants exigent justement des combinaisons juridiques socio psycho ducatives Alors videmment on a envie de sa voir comment Maurice Berger tra vaille avec le
163. isse de la rupture est le plus souvent la marque d un mauvais attachement Il faut s attacher dans la s curit et le respect pour pouvoir se d tacher Le processus inn d attachement qui per met la cr ation de liens affectifs et psy chiques solides est complexe et 1l se caract rise par une mise en rapport de deux mouvements et par leur dialecti que au niveau corporel s ouvrir et se fermer et au niveau psychique rester dans le connu et aller vers l inconnu La diff rence de potentiel entre les deux p les oppos s est g n ratrice d un cou rant orient et c est l opposition qui fait sens L effet de cette dialectique est l identification d un p le par l autre et la cr ation d un troisi me espace l auto nomie tre soi singulier et d fini et tablir des liens avec d autres diff rents constituent la base de l autonomie Sou vent les parents confondent capacit g rer l absence et autonomie Ils disent de leur petit de deux trois ans Il joue seul pendant des heures Il est d j auto nome o Il veut tout faire lui m me il est autonome C est aller vite en in terpr tation Les enfants s exercent l autonomie en activant leur imaginaire ou en exer ant leurs capacit s manuel les mais sa conqu te est un processus long terme car l enfant a encore be soin de retourner r guli rement vers sa m re L autonomie affective est le tra vail d une vie cependant certaines con ditions sont indispe
164. isse du taux du livret A le 21 juillet dernier favorisera la lo cation accession des m nages aux revenus tr s modestes En fin la vente de leurs logements par les organismes HLM qui offrent des conditions d acces sion s curis es sera relanc e J O A N Q N 34 25 ao t 2003 p 6 671 Question n 22 372 du 21 juillet 2003 de M Lionnel Luca M le garde des Sceaux ministre de la Justice Enfants Orphelins Patrimoine Gestion R glementation M Lionnel Luca appelle l at tention de M le garde des Sceaux ministre de la Justice sur la situation des ascendants d un disparu aupr s de l enfant qu il a reconnu ante mortem Le r le des grands parents s ils le demandent se limite un droit de visite et d h bergement mais ils ne peuvent en aucun cas in tervenir dans la gestion du pa trimoine successoral de l en fant Il lui demande quelles me sures sont envisag es afin de permettre des grands parents d sireux de se substituer au d funt de contr ler la gestion faite sur le patrimoine de l en fant par le parent d tenant l autorit parentale dans nul autre but que l int r t de l en fant R ponse Le garde des Sceaux ministre de la Justice fait conna tre l honorable par lementaire qu en droit positif d s lors que l un ou l autre pa rent est d c d l administra tion des biens de l enfant par le parent d tenant l autorit pa rentale est plac e sous le con
165. issions de l ASE CASF art L 221 6 travaillant dans un tablissement relevant de l aide so ciale CASF art 209 assistants sociaux auxiliaires de service social l ves de l cole se pr parant l exercice de cette profession CASF art L 411 5 person nes collaborant la protection de la maternit et de la premi re enfance mais pas les nourrices et gardiennes qui ne sont pas consid r es comme collaborant CSP art L 212 9 personnes travaillant dans les services des affaires sanitaires et so ciales loi n 83 663 du 22 juillet 1983 art 47 service d accueil t l phonique pour l enfance maltrait e CASF art L 226 9 personne intervenant dans les dos siers d attribution du RMI CASF art L 226 54 agents d insertion et de proba tion art D 561 du nouveau code de proc dure p nale Fonctionnaires fonctionnaires civils des administrations de l tat des r gions des d partements des communes et de leurs tablissements publics y compris les tablissements de sant hospices publics maisons de retraite publiques services d partementaux de l aide sociale l enfance et maisons d enfants caract re so cial tablissements publics ou caract re public pour mineurs ou adultes handi cap s ou inadapt s l exception des tablissements nationaux et des tablisse ments d enseignement ou d ducation surveill e centres d h bergement et de r a daptation sociale publics ou caract re public
166. itaux titre exp rimental Gestion des personnels techniques ouvriers et de service de l Education nationale travaillant dans les lyc es Aides au logement insuffisantes Les associations ont disqualifi les mesures d aide au logement annonc es par le gouvernement insuffisantes inacceptables La r valuation des plafonds de loyers 1 2 eten Ile de France 2 5 est insuffisante elle ne permet pas de compenser la hausse des loyers et l augmenta tion du co t de la vie En mars le Conseil national de l habitat CNH a rendu un avis n gatif Il critique les mesures d cono mie et le rel vement du plafond en de duquel les aides ne sont pas vers es qui passe de 15 24 euros Les associations exigent une indexation des loyers pla fonds des aides personnelles par r f rence l indice servant l in dexation des loyers la suppres sion du mois de carence avant RAJS JDJ n 234 avril 2004 Source Maire infos l ouverture des droits une am lioration de la couverture des charges r elles li es au lo gement ainsi que la suppres sion des mesures d conomies La Caisse nationale des alloca tions familiales CNAF a mis l instar du CNH un avis d fa vorable une large majorit Depuis quelques temps les cri tiques l gard du gouvernement ont les m mes saveurs se de mander si le porte parole du gou vernement n est pas sourd lors qu il s acharne a
167. ites dans le code de proc dure sans modifier les articles 226 13 et 226 14 du Code p nal com portent une d rogation l gale l interdic tion de r v ler les secrets d tenus dans la mesure o elles imposent la communica tions de documents confidentiels Il n est plus question de nuancer l obligation de divulguer un secret selon la nature ou la Secret professionnel suite ce qu il en reste par Jean Luc Rong L entreprise de d montage des institutions protectrices de la vie priv e et de certaines professions va bon train L adoption le 23 f vrier dernier par les deux assembl es de la loi portant adaptation de la justice aux volutions de la criminalit dite loi Perben IT sonne le glas du respectueux rapport existant depuis Napol on entre certaines professions et la police gravit du d lit comme les dispositions d rogatoires l autorisaient Le profes 1 Articles 80 et 116 de la loi portant adaptation de la justice aux volutions de la criminalit introduisant les articles 60 1 77 1 I et 99 2 dans le code de proc dure p nale d une r daction identique Art 60 1 L officier de police judiciaire peut requ rir de toute personne de tout tablissement ou organisme priv ou public ou de toute administration publique qui sont susceptibles de d tenir des documents int ressant l enqu te y compris ceux issus d un syst me informatique ou d un traitement de donn es de lui remettre ces doc
168. ives visant fa voriser l acc s au droit des jeunes dans les diff rents domaines de la vie quo tidienne en vue de favoriser leur int gration sociale Conditions de travail Ma trise en droit exig e CDI temps plein Convention collective nationale de travail du 15 mars 1966 Candidature adresser Monsieur Youcef Boudjemai Directeur du Service Droit des Jeunes 1 rue Saint Genois 59000 Lille L innovation au nom de la loi Changements volutions nouvelles pratiques dans le secteur social et m dico social Les 6 et 7 mai 2004 Artigues Pr s Bordeaux 5 mes journ es du CREAHI d Aquitaine Rens CREAHI d Aquitaine Espace Rodesse 103ter rue Belleville 33063 Bordeaux Cedex T l 05 57 01 36 50 Fax 05 57 01 36 99 E mail info creahi aquitaine org a La situation juridique des trangers en France Du 14 au 18 juin du 20 au 24 septembre ou du 15 au 19 novembre 2004 1 jour L entr e et le s jour 2e jour Le regroupement familial La nationalit Les jeunes 3 jour L loignement du territoire Les recours 4e jour La protection sociale 5 jour Le droit d asile Rens GISTI 3 villa Marc s 75011 Paris T l 01 45 14 84 84 Fax 01 45 14 60 69 E mail formation gisti gisti org Regards sur les droits de l enfant et de sa famille Savoir comprendre orienter appliquer Les 28 et 29 juin 2004 Artigues p
169. l ve qui s est pr tendu agress a d clar par crit avoir fait l objet de menaces de mort dans les conditions pr cis es ci dessus et avoir subi par la suite une menace d agression physique pour l inciter retirer la plainte qu il avait d pos e contre H C au commissariat de police qu un de leurs condisci ples a attest avoir t t moin de la premi re agression qu un autre l ve a d clar avoir vu H C en possession d un couteau papillon lors de la s ance de travaux pratiques que le professeur qui a assur ce cours a pr cis avoir accept la demande de certains l ves que les bin mes habituellement constitu s devant les tables de travail soient modifi s et qu il en est r sult que l l ve qui d clare avoir t menac s est de ce fait trouv plac c t d un camarade ayant notoirement des liens d af finit s avec H C que selon le t moignage crit du m me professeur celui ci accompagn de trois de ses proches camarades est venu le voir la fin d un cours le 25 janvier 2001 apr s la sortie des autres l ves pour lui demander de t moigner en sa faveur non pas en protestant de son innocence mais en lui exposant qu il pouvait lui tre reproch de ne pas avoir vu l agression qui se serait d roul e pendant qu il tait en charge de la classe Consid rant qu en pr sence du faisceau d l ments de preuves constitu par ces t moignages la requ rante produit des attestations de
170. l d tre associer aux diff rentes mesures concernant l enfant le droit de l enfant d tre associ aux d cisions le concernant la r vision r guli re des admissions l AS E 11 La Cour europ enne des droits de l homme 12 Art 1182 du nouveau Code de proc dure civile 15 Art 1182 du nouveau Code de proc dure civile 14 Art 388 du Code civil sur la minorit jusqu l ge de 18 ans 15 Art 488 du Code civil la majorit est fix e 18 ans accomplis cet ge on est capable de tous les actes de la vie civile 16 Art 1384 du Code civil On est responsable non seulement du dommage que l on cause par son propre fait mais encore de celui qui est caus par le fait des personnes dont on doit r pondre ou des choses que l on a sous sa garde 17 Ord du 2 f vrier 1945 modifi e par la loi du 9 septembre 2002 18 Art 1 de la CIDE RAJS JDJ n 234 avril 2004 Le d partement h rite de la comp tence g n rale de l aide sociale et no tamment de l Aide sociale l enfance Le Code de l action sociale et des fa milles codifie la protection de l en fance Il s agit pour les d partements de mettre en uvre un dispositif de pr vention des risques de maltraitance ou de carences ducatives et en lien avec la justice les mesures d accom pagnement des familles et des enfants lorsqu il y a une d cision de placement Judiciaire La loi met l accent sur la n cessaire pr vention e
171. l enfance la disposition d une ac tion large c t des autres missions Une v ritable autonomie est ce prix si l on veut chapper la balkanisa tion de la protection de l enfance et un miettement qui sous des allures de diversit des pratiques entre terri toires conduit assur ment terme une d sint gration de l ensemble Partant de ces principes diff rentes options s offrent aux d cideurs pour poser des organigrammes organiser les remplacements pr voir les d l gations de signature faire le choix des installations au si ge du Conseil g n ral ou des circonscriptions C est un enjeu tr s exigeant en m thode S il est ni la protection de l en fance court l chec La territorialisation est une occasion extraordinaire pour travailler sur cha que mission pour d gager ses carac t ristiques et les conditions de sa mise en uvre rendre lisible ses exigen ces et les comp tences qu elle requiert ainsi que les proc dures qui organi sent son obligation de moyens La territorialisation n est surtout pas l occasion de standardiser dans une d marche d appauvrissement et de g n ralisation Il s agit tout au contraire de d gager les diff rences et les sp cificit s pour d gager les zones de compl mentarit travailler les relais loin de fausses polyvalences qui sim plifient au risque de perdre le sens d finitivement La tentation est grande il est vrai d
172. l enfant est en jeu car dans ces cas l la dimension collective de la loi doit tre r activ e Ceci l image des canadiens ne doit pas nous emp cher avec ce qu ils appellent la justice restaurative de d velopper la m diation comme mode compl mentaire La m diation doit devenir un projet po litique de changement de culture entre l tat la soci t civile la famille et les citoyens Au risque de para tre anachro nique ne faut il pas rappeler que la meilleure m decine est celle qui pr vient et non celle qui gu rit La m diation pr ventive ou spontan e Une loi int ressante du 4 mars 2002 ouvre la porte au d veloppement de la m dia tion pr ventive ou spontan e Cette loi pr cise en son article 4 que l action so ciale et m dico sociale au sein du Code de l action sociale et des familles s ins crit dans les missions d int r t g n ral et d utilit sociale suivantes 1 valuation et pr vention des risques sociaux et m dico sociaux informa tion investigation conseil orientation formation m diation et r paration 2 protection administrative ou judiciaire de l enfance et de la famille de la jeu nesse des personnes handicap es des personnes g es ou en difficult S gol ne Royal alors ministre de la Fa mille disait fort justement que l acc s la m diation doit tre d velopp le plus en amont possible des conflits familiaux avant que le conflit ne d g n re
173. la question du droit des usagers est revenue sur le devant de la sc ne Si ce contexte a la vertu d interroger les pratiques et les missions d volues aux professionnels du placement familial il risque aussi de passer c t des transformations attendues Le placement familial Conflits de l vitimit s Teal ded ARR ner percut prete tion de l enfant L actualit soul ve de nombreuses interrogations sur les pratiques en protection de l en fance notamment la prise en compte de la parole des parents concernant l avenir de leurs enfants En quoi les volutions des textes concernant l autorit parentale et les droits des usagers vont elles transformer les pratiques professionnelles Mir be punis J suis Le pouver Liu Au cours de ces 11 journ es nationales d tudes Lille l ANPF a tent de r pondre ces questions en faisant appel des intervenants diversifi s et des praticiens de placements familiaux fran ais et belges 272 pages 22 euros ISBN 2 7475 5251 9 rens ANPF 63 rue de Provence 75009 Paris T l 01 42 80 21 21 Fax 01 42 80 14 14 E mail anpf anpf net Site www anpf net 1 ie E I Paikat Lu ok RAJS JDJ n 234 avril 2004 agenda Service Droit des Jeunes de Lille A D N S E A Recrute un e juriste ou travailleur euse social e Poste pourvoir au 5 avril 2004 Cadre de travail Le service d veloppe des actions in dividuelles et collect
174. la sensibilit de son comit de r daction Les articles sign s ou non sign s engagent la responsabilit de la direction de la RAJS Dessine moi une action sociale Saint Exup ry n aurait pas prof r une telle qu te au Petit Prince Le dessein serait trop peu vident L action sociale est devenue la pierre angulaire de nombreuses constructions intellectuelles et gouvernementales Elle peut justifier tout et son contraire D abord les liens familiaux doivent tre pr serv s Mais l air du temps n en d plaise beaucoup privil gie plut t le d litement du lien familial en favorisant les adoptions ou les placements toujours au nom des n cessit s de l action sociale Surtout l action sociale du gouvernement s inscrit dans les voies de la stigmatisation sociale et de la r pression Pourtant Christian Th venot magistrat d nonce le retour l ge baroque de l institution judiciaire Ces hu es contre les nouvelles formes de politiques sociale et judiciaire sont nombreuses mais demeurent sans cho dans l h micycle parlementaire Les r centes lections r gionales et cantonales ont vraisemblablement exprim le d sir citoyen d un changement de cap l action n est pas la r pression syst matique tandis que le social n est pas la stigmatisation des classes d favoris es On ne peut tre que choqu d entendre un ministre de la R publique opposer les valeurs du travail la mendicit des
175. la TVA 500 000 euros ont t attribu s cette association en 2003 accompagnant ainsi la n gociation d un contrat d objectifs et de moyens actuellement en cours de finalisation Enfin le Gouvernement entend continuer soutenir son effort de d veloppe ment des capacit s d accueil des personnes handicap es Ainsi 175 millions d euros de cr dits d assu rance maladie permettront pour les enfants la cr ation de places en faveur des jeunes autistes et polyhandicap s le d veloppement des services d ducation sp ciale et de soins domicile SESSAD des centres d aide m dico sociale pr coces CAMSP des centres m dico psycho p dagogiques CMPP et des instituts de r du cation IR pour les adultes la cr ation de places en faveur des personnes autistes polyhandicap es traumatis es cr niennes handicap es psychi ques et handicap es vieillissantes le d veloppement des maisons d accueil sp cialis es MAS des foyers d accueil m dicalis FAM des services d accompa gnement m dico sociaux pour personnes adultes handicap es SAMSAH des services de soins domicile SSIAD S ajoutent pour les adultes 3 000 places sup pl mentaires de centres d aide par le travail financ es sur le budget de l tat J O A N Q N 8 24 f vrier 2004 p 1 467 Question n 31 343 du 29 d cembre 2003 de M Bruno Bourg Broc M le garde des Sceaux ministre de la Justice Famille
176. la r pa ration est une d marche personnelle ou une mesure judiciaire un enjeu duca tif et un projet social qui permet de se r concilier avec soi m me et avec les autres en reconnaissant le poids et la charge de ses propres responsabilit s dans les torts caus s autrui Que ce soit dans le domaine p nal ou en priv le fantasme de r paration recycle la vio lence intime et ouvre le chemin de l change Il permet ainsi de r pondre de ses actes dignement et de survivre la violence intime en s ouvrant aux autres et en cr ant un espace de rencontre pos sible Le pardon filial est un pardon priv un pacte avec soi m me de cl mence et d apaisement C est un don personnel en retour une r ponse pacifi e Dans l or dinaire des conflits humains et des dra mes familiaux le pardon est toujours second par rapport l offense il vient en cho une blessure une injustice C est une r ponse La r ponse de celui qui pardonne est conciliation au lieu de menace annonce d une volont de paix et non de repr sailles Une des singula rit s du curieux pardon que j ai rencon tr le pardon filial est qu il vise moins les parents r els que l image qu on en a c est un processus intime un acte de paix int rieure une r ponse secr te et priv e aux questions de la vie Le pardon filial est un pardon la c psychique cr atif et singulier Dr le de pardon Il s accorde sans que le parent le sollicite sa
177. larit l insuffisance de ressources et les s parations conjugales sont les principales causes qui conduisent l expulsion environ 70 concernent des personnes disposant de ressources inf rieures au RMI Les expulsions concernent donc les personnes en situation de d tresse Laurence P caut Rivolier magistrate au tribunal d instance d Aubervilliers confiait au journal Le Monde Je n ai pratiquement jamais rencontr de locataires de mauvaise foi Quant l augmentation des expulsions r alis es avec l aide des forces de l ordre elle r sulterait de consignes du minist re de l Int rieur d apr s la FAP Car les propri taires qui n obtiennent pas l ex cution d un jugement d expulsion peuvent se retourner contre l Etat En 1998 pr s de 372 millions de francs ont t accord s aux bailleurs qui avaient essuy un refus du concours de la force publique selon un rapport du Haut Comit pour le logement des personnes d favoris es Les interventions polici res sont donc plus fr quentes car elles permettent de r aliser des conomies Les populations d favoris es sont sur tous les plans de l action gouvernementale mais sont loin de b n ficier de bons plans Source Le Monde RAJS JDJ n 234 avril 2004 br ves Consultation nationale des usagers du social L association 789 vers les Etats G n raux du social 789 vegs met en place une consul tation nationale des us
178. le premier dire qu d faut de faire il s efforcera de dire ouvrant ainsi dans l Emile la voie tous les p dagogues de salon et aux futurs donneurs de le ons Il n est pas possible de faire avec ou sans les familles dans la mesure o les familles m me si le mot est mis au pluriel est un nonc qui ne peut pas renvoyer un mod le unique et homo g ne Que la R publique dans son d sir d ordre ou que les politiciens dans la prise de conscience de l effondrement de la chose publique recourent la pre mi re comme les seconds aux mythes d un l ve id al et d une sainte famille la que est un r flexe normal parce que n cessaire la survie de leur pouvoir Il n emp che que la ou les familles cela n existe pas Il n y a que des histoi res familiales qui toutes doivent tre con t es pour compter dans l accompagne ment ducatif d un enfant Pour trois v rit s toutes simples qui elles seules fondent une science possible de l du cation nul ne demande na tre il ne suffit pas de na tre pour tre et nul ne peut tre sans l aide d un tiers Il n est donc pas possible de faire sans une famille et son histoire et 1l n est pas pos sible de faire avec non plus Car toute famille qui souffre d avoir l un des siens reconnu comme diff rent ou bien plac bref toute famille qui souf fre de ce que nous appellerons sans es prit de provocation un emmerdeur
179. lectivit s locales pourront d velopper des PPP partenariats public priv pour le traitement des d chets m nagers l clairage communal le logement du personnel munici pal etc Les industriels se frot tent les mains Le Figaro Nouveaux Hit Parade Page d accueil Site au hasard Ajouter un site Entr e en vigueur de la nouvelle loi sur le surendettement La proc dure de r tablissement personnel initi e par Jean Louis Borloo ministre d l g la ville et la r novation urbaine est entr e en vigueur le 25 f vrier Les particuliers surendett s de bonne foi b n ficieront de l effacement des dettes apr s vente des biens et examen de leur situation par les commissions de surendettement de la Banque de France qui connaissent actuelle ment environ 700 000 familles Le d cret pr cise les conditions d application de la loi notam ment le r le des commissions de surendettement qui apportent un accompagnement social et ju ridique Il d taille les modalit s de la proc dure ainsi que le r le du juge d ex cution X en col re contre CNAOP Motion de d fiance m conten tement g n ralis pratiques con test es le CNAOP ne convainc pas les usagers les X en co l re soutenus par leurs associa tions ont voulu valuer l effica cit du CNAOP Conseil natio nal pour l acc s aux origines per sonnelles travers un question naire auquel 116 internautes
180. les Tout s pare la d mar che du coupable contrit qui demande pardon pour soulager sa conscience et celle de la victime qui accorde sa cl mence pour recouvrer sa libert intime Le m me d calage va loigner la r pa ration du coupable qui doit un d dom magement la victime selon le Code civil et la r paration psychique celle qui lui permet de survivre lui m me et ce qu il a fait R parer comme pardonner c est donner Donner son pardon faire r paration quelqu un deux d marches singuli res d cal es profondes C est l dans ce d calage que nous allons trouver les pro messes de r silience En d couvrant que le pardon filial porte en lui les m mes promesses de survie vivante que la r paration psychique Pardonner comme r parer c est se donner le droit de vivre et d avoir un pass se donner les moyens de se souvenir sans souffrir mobiliser la pulsion de vie pour lutter contre les forces de mort R parer comme pardonner c est cr er Cr er un monde vivable La r paration psychique et le pardon filial nous don nent la capacit de survivre au trauma tisme de tenir le coup malgr lui Ce sont des chemins de vie intime Des che mins singuliers de survie personnelle Ils s tayent sur les comp tences de l enfant trouver dans son entourage proche et dans son propre potentiel cr ateur les moyens de surmonter les obstacles et de rencontrer les autres Au del de l en fance i
181. lev que les activit s r alis es se caract risaient par de menus travaux effectu s titre th ra peutique selon les d sirs et capacit s des pensionnaires incapables de tout travail r gulier et habituel dans le cadre d un soutien ducatif et social en vue de favoriser l panouissement de ces personnes et de leur conf rer un apprentissage de l autonomie et ont soulign que ces tra RAJS JDJ n 234 avril 2004 vaux ne donnaient pas lieu un salaire mais une gratification titre d encouragement et pour argent de poche En cons quence la Fondation n tant pas l employeur des adultes handicap es r sidentes au foyer de vie elle a sollicit de l URSSAF le remboursement des sommes vers es pour un redressement d pourvu d objet et c est tort que les premiers juges l ont d bout e de sa demande Par ailleurs l article L 243 6 du Code de la s curit sociale dispose que la demande de remboursement des cotisations ind ment vers es se prescrit par deux ans compter de la date laquelle lesdites cotisations ont t acquitt es Le redressement notifi par l URSSAF le 13 mars 1998 ne peut donc tre consid r comme d finitif comme l ont pr tendu les premiers juges compte tenu de la de mande de remboursement des sommes pay es effectu e par la Fondation le 6 avril 2000 dans le d lai de deux ans compter de leur paiement Le redressement est bien un redressement sans cause et la Fondation ayant r clam l
182. levant de la m me autorit parentale La d cision fixe la dur e de la mesure sans que celle ci puisse lorsqu il s agit d une mesure du cative exerc e par un service ou une ins titution exc der deux ans La mesure peut tre renouvel e par d cision motiv e Le juge des enfants est ainsi saisi de la si tuation des enfants en danger physique ou moral ou dont les conditions d ducation sont gravement compromises Il faut que le danger soit certain et s rieux V ritable homme orchestre sp cialis dans l enfance d linquante il est aussi le sp cialiste de l enfance en danger Cette double sp cialisation du juge des enfants r sulte d une volution historique marqu e par l mergence du concept de protection de l enfance en r action contre la toute puissance des familles symbolis e par le droit de correction paternelle Cette n cessit d une protection particuli re de l enfant a suscit un droit sp cifique Il ne faut pas oublier qu la suite du rapport Villerm c est une loi qui date seulement du 22 mars 1841 qui a fix huit ans l ge des enfants autoris s aller travailler Une loi du 24 juillet 1889 s est int ress e la protection des enfants maltrait s et aban donn s Une loi du 19 avril 1898 est in tervenue sur la r pression des violences ou autres faits et attentats commis contre les enfants Une loi du 11 avril 1918 con cerne la prostitution des mineurs La loi du 22 juillet 1912
183. lit des chances Et regrettent le d sengagement de l tat en mati re de moyens et de politique long terme de la formation des travailleurs sociaux ainsi que du d ploie ment insuffisant de profession nels qualifi s dans les actions de protection et de pr vention La CPO r clame donc une ren contre avec les lus concern s par l avenir du travail social sa l gitimit et son impact sur la soci t d mocratique Orl ans les ducateurs manquaient de couilles Depuis janvier seize ducateurs de l association Aidaphi qui tra vaillaient dans les quartiers sen sibles d Orl ans ont t d mis La ville dirig e par Serge Grouard a d nonc la conven tion qui la liait cette associa tion sp cialis e dans la prise en charge de jeunes en difficult Le Conseil g n ral du Loiret a fait de m me Un nouvel op ra teur l association Elan a t d sign Que reprochait donc la Ville d Orl ans cette quipe Manque de pr sence sur le ter rain m connaissance des si tuations risque ass ne l ad Joint la S curit Florent Montillot div dr Moi j ai une profonde admiration pour ceux qui travaillent dans la rue C est un boulot d mentiel Il faut avoir du cran des couilles quoi Il poursuit cela finis sait par se bureaucratiser Il y avait quatorze v hicules pour quatorze ducateur ducateur de rue ce n est pas les 24 Heu
184. ls s appuient sur notre toujours vivante capacit saisir les occasions de penser et d prouver Et ils renforcent cette aptitude cr er de la vie L art du bricolage Ceux que j ai rencontr s et qui m ont confi leur histoire ont fait un long che min avant de pouvoir reconna tre que la douleur n autorise n1 ne contraint faire souffrir C est le chemin de r silience qui passe par les processus de deuil et les fantasmes de r paration et qui permet de desserrer le garrot du ressentiment en donnant une alternative la vengeance et ses curieux effets Les pardonneurs sont de vieux enfants bless s qui ont bricol leur paix intime cr ant un par don personnel qui les lib re du lien touffant de la haine Un pardon pour vivre Ainsi Anatole qui a entrepris d crire son histoire pour ses petits enfants ren contre t 1l des obstacles impr vus Des bribes de la vie de son p re se d robent sa m moire et rendent son projet im possible Jusqu ce qu il comprenne que le drame de son p re contraint de faire des tudes d ing nieur alors qu il r ve d tre com dien est aussi le sien Anatole aurait voulu lui aussi monter sur les planches quand il tait jeune Je crois que je tiens enfin l origine du vieux ma lentendu qui tra ne entre mon p re et moi et que nous n avons jamais pu lucider C est ainsi qu Anatole comprend qu il en voulait son p re d avoir reproduit la contrainte qui avait pes
185. m diation RAJS JDJ n 234 avril 2004 Le d roulement Article 131 6 La d cision qui ordonne une m diation men tonne l accord des parties d signe le m diateur et la dur e initiale de sa mis sion et indique la date laquelle l affaire sera rappel e l audience Elle fixe le montant de la provision valoir sur la r mun ration du m diateur un niveau aussi proche que possible de la r mun ration pr visible et d signe la ou les parties qui consigneront la provision dans le d lai imparti si plusieurs parties sont d sign es la d cision indique dans quelle proportion chacune des parties devra consigner La d cision d faut de consignation est caduque et l instance se poursuit Article 131 8 Le m diateur ne dispose pas de pouvoirs d instruction Toute fois il peut avec l accord des parties et pour les besoins de la m diation enten dre les tiers qui y consentent Le m diateur ne peut tre commis au cours de la m me instance pour effectuer une mesure d instruction Article 131 9 La personne physique qui assure la m diation tient le juge in form des difficult s qu elle rencontre dans l accomplissement de sa mission Obligation de secret et de confidentialit Article 131 14 Les constatations du m diateur et les d clarations qu il recueille ne peuvent tre ni produites ni invoqu es dans la suite de la proc dure sans l accord des parties ni en tout tat de cause dans le ca
186. me local de l habitat De m me le d partement pourra sol liciter cette d l gation sur l en semble du territoire d partemen tal l exception des territoires des structures intercommunales qui ont demand b n ficier de la d l gation de comp tences En d l guant aux collectivit s ter ritoriales les plus proches des march s locaux de l habitat la possibilit d exercer la responsa bilit de la mise en oeuvre des politiques nationales dans un ca dre conventionnel le projet de loi sur la d centralisation doit per mettre partir d une meilleure appr ciation des r alit s locales d apporter une r ponse plus ap propri e aux besoins en loge ments des populations prouvant des difficult s pour se loger La ma trise de l essentiel des dispo sitifs de la politique du logement devrait permettre aux autorit s locales d exercer des responsabi lit s plus compl tes pour la sa tisfaction du droit au logement J O A N Q N 33 18 ao t 2003 p 6 518 Question n 18 965 du 26 mai 2003 de M Maxime Gremetz M le garde des Sceaux ministre de la Justice Droit p nal Peines compl mentaires Cons quences R insertion M Maxime Gremetz interroge M le garde des Sceaux ministre de la Justice sur les peines com pl mentaires et les peines acces soires non explicit es dans les prononc s de jugements qui ap paraissent comme de v ritables freins l insertion notamment vis
187. mentale dig re son r cent chec lecto ral en tentant de se convaincre avoir seulement manqu de p dagogie pour nous expliquer ses bonnes r formes l heure o nous bouclons ce num ro on ignore si Raffarin sera maintenu ou jet et si ses projets de d centralisation se ront poursuivis La tentation pourrait tre forte droite soit de confier aux D partements et R gions des responsabilit s sans les finances ad hoc les lus de gauche pourront alors confirmer leur manie d augmen ter les imp ts soit d viter de confier de nouvelles comp ten ces ces collectivit s pass es l ennemi Cynisme ou sagesse au programme Droits de l enfant et de sa famille Infodroits organise les 28 et 29 juin 2004 une formation Regards sur les droits de l enfant et de sa fa mille Artigues Bordeaux A la veille des quinze ans de la Con vention internationale qu en est il de l application des droits de l en fant Infodroits propose un clai rage juridique autour de plusieurs interrogations Quels sont les droits de l enfant Comment sont ils respect s en France Comment le dispositif l gal est il mis en ap plication Qu en est il des de voirs Qu ont apport les r for mes des textes Int grons nous ces dimensions dans nos prati ques Deux journ es de d bats et r flexion pour faire le point a travers l approche familiale de ce th me parents enfants f
188. mis au conseil d tat qui doit prochainement l examiner S agissant du versement des pres tations familiales pr vues l arti cle R 513 1 du Code de la s cu rit sociale il revient aux parents qui ont choisi de recourir la r si dence altern e de leurs enfants de d terminer le b n ficiaire des al locations familiales ou d faut 1l revient au juge de pr ciser dans le dispositif de sa d cision les mo dalit s de versement desdites al locations J O A N Q N 4 27 janvier 2004 p 665 Question n 8 685 du 16 d cembre 2002 de M Philippe Cochet M le ministre de l Int rieur de la S curit int rieure et des Libert s locales Famille Mariage Mariages blancs Etrangers Pouvoirs des maires M Philippe Cochet appelle l at tention de M le ministre de l Int rieur de la S curit int rieure et des Libert s locales sur la position que doivent adopter les villes lors que se trouvant en pr sence d un dossier de mariage d un tranger qui visiblement est destin per mettre l un des poux d acqu rir la nationalit fran aise le signa lement du cas la pr fecture ne les claire pas sur l attitude tenir exemples mariage fix le 28 d cembre 2002 passeport du futur poux muni d un visa expirant le 5 f vrier 2003 mariage fix le 21 d cembre 2002 futur poux sans passeport muni d un r c piss de demande de statut de r fugi ex pir depui
189. n tablissement au titre de l article 164 du Code de la famille et de l aide sociale par les dispositions de l article 146 de ce Code Consid rant qu il r sulte de l instruction et notamment de l examen des pi ces comptables de l tablissement que les frais d h bergement de Mile G la maison de retraite Le COSOR pour la p riode post rieure au 31 juillet 1993 s l vent un montant sup rieur celui de la part de l actif net successoral revenant M J G soit 44 250 francs Consid rant que pour l application des dispositions du 1 alin a de l ar ticle 146 du Code de la famille et de l aide sociale il appartient aux juridictions de l aide sociale statuant en qualit de juge de plein conten tieux de se prononcer sur le bien fond de l action engag e par la col lectivit publique d apr s l ensemble des circonstances de fait dont il est justifi par l une et l autre partie la date de leur propre d cision qu el les ont la facult en fonction des circonstances particuli res de chaque esp ce d am nager les modalit s de cette r cup ration et le cas ch ant d en reporter les effets dans le temps Consid rant qu il r sulte de l instruction que la succession de MIle G se compose exclusivement du tiers indivis d un bien immobilier qui reste occup par M J G qu eu gard la situation de ce dernier il y a lieu tout en autorisant l exercice du recours en r cup ration d en reporter les effe
190. n mati re de protection de l enfance L article 375 du Code civil relatif l assistance ducative permet au juge des enfants d intervenir chaque fois que la sant la s curit ou la mora lit d un mineur sont en danger ou si les conditions de son ducation sont gravement compromises Enfin la loi du 10 juillet 1989 rela tive la pr vention des mauvais trai tements l gard des mineurs et la protection de l enfance invite les d partements et la Justice une coop ration Ce texte qui cr e le num ro vert permettant chacun de signa ler des situations de danger envers les mineurs Enfin la derni re loi en la mati re la loi du 2 janvier 2004 cr e l chelon national un observatoire de l enfance en danger qui a pour finalit d exer cer les missions d observation d ana lyse et de pr vention des mauvais trai tements et de protection des mineurs maltrait s gt Si en mati re de secret professionnel le Code p nal impose aux profession nels une obligation de taire les infor mations caract re secret ce m me Code impose de r v ler les faits de maltraitance aux autorit s m dicales administratives ou judi ciaires afin de pr venir des risques de danger pour les mineurs Le dernier texte citer en mati re de droits protections l gard des mi neurs est celui de l ordonnance du 2 f vrier 1945 sur l enfance d linquante r form e par la loi
191. n sortent indemnes et le spectacle ne fait que com mencer 8 Code p nal art 226 13 La r v lation d une information caract re secret par une personne qui en est d positaire soit par tat ou par profession soit en raison d une fonction ou d une mission temporaire est punie d unan d emprisonnement et de 15 000 euros d amende 9 Art 13 de la loi Perben IT Art 434 7 2 du Code p nal Sans pr judice des droits de la d fense lefait pour toute personne qui du fait de ses fonctions a connaissance en applica tion des dispositions du code de proc dure p nale d informations issues d une enqu te ou d une instruction en cours concernant un crime ou un d lit de r v ler directement ou indirec tement ces informations des personnes susceptibles d tre impliqu es comme auteurs coauteurs complices ou receleurs dans la commission de ces infractions lorsque cette r v lation est de nature entraver le d roulement des investigations ou la manifestation de la v rit est puni de cinq ans d emprisonnement et de 75 000 euros d amende 10 Enfin est cr un nouveau d lit sanctionnant de cinq ans d emprisonnement le fait par une personne qui en raison de ses fonctions a connaissance enapplication des r gles du code de proc dure p nale d informations issues d une enqu te ou d une instruction tels que notam ment un magistrat un avocat ou un enqu teur de r v ler ces informations
192. nce La protection de l enfance rel ve d un droit subjectif domin par la qualit de l valuation L obligation pos e par l thique d in terpeller et se laisser interpeller doit impr gner les postures professionnel les Nous en sommes encore assez loin L insuffisante place donn e la ques tion de la m thode dans la mise en uvre de l action sociale en g n ral et la protection de l enfance en parti culier explique en partie cet tat de fait La m thode et l valuation ont encore mauvaise presse Eller n ont pas en core naturellement impr gn les pra tiques elles riment encore avec techno contr le rationnement La formation initiale des profession nels du social a int gr des modules de m thodologie mais 1l n appara t pas vident que cette derni re soit si tu e au rang des apprentissages ma Jeurs Il faut savoir quel tat d esprit on veut pour les futurs professionnels Le sait on vraiment Qui p se sur ces choix Cette exigence est aussi vraie pour les services charg s de la protection de La m thode et l valuation ont encore mauvaise presse l enfance Nous nous dotons de peu d outils pour valuer ce que nous fai sons mesurer la pertinence de nos choix Si la mesure des r sultats est complexe nous devons chercher plus syst matiquement appr cier l effet des projets mis en place partir d une m thode valid e Le travail sur les parcours d enfants entrepri
193. ndre tout moment les autres mesures qui lui paraissent n cessaires Dur e Article 131 3 La dur e initiale de la m diation ne peut exc der trois mois Cette mission peut tre renouvel e une fois pour une m me dur e la de mande du m diateur Le choix du m diateur Article 131 4 La m diation peut tre confi e une personne physique ou une association S1 le m diateur d sign est une association son repr sentant l gal soumet l agr ment du juge le nom de la ou des personnes physiques qui assureront au sein de celle ci et en son nom l ex cution de la mesure Le profil du m diateur Article 131 5 La personne physique qui assure l ex cution de la mesure de m diation doit satisfaire aux conditions suivantes 1 Ne pas avoir fait l objet d une condamnation d une incapacit ou d une d ch ance mentionn es sur le bulletin n 2 du casier judiciaire 2 N avoir pas t l auteur de faits contraires l honneur la probit et aux bonnes moeurs ayant donn lieu une sanction disciplinaire ou administrative de destitution radiation r vocation de retrait d agr ment ou d autorisation 3 Poss der par l exercice pr sent ou pass d une activit la qualification requise eu gard la nature du litige 4 Justifier selon le cas d une formation ou d une exp rience adapt e la pratique de la m diation 5 Pr senter les garanties d ind pendance n cessaires l exercice de la
194. nel auquel sont tenus les personnels sociaux ou soignants autres que ceux relevant du corps m dical pr cit ainsi que le personnel administratif ou repr sentant des autorit s habilit es en vertu de dispositions propres la communication des documents et donn es s effectue galement dans le respect des lois et r glementa tions en vigueur des pr conisations pr vues par la charte des droits et libert s de la personne et selon le cas dans le respect des mesures prises par l autorit judiciaire en cas de contestation ou de r clamation la possibilit lui est donn e de contacter les personnes habilit es susmentionn es f Peuvent galement tre mentionn es s il y a lieu les dispositions applicables aux activit s exerc es titre lib ral et notamment la facult de b n ficier de soins au titre de l activit lib rale du praticien de son choix exprim e par crit le droit une information compl te et pr cise des cons quences de ce choix notamment en ce qui con cerne les honoraires qui pourront tre demand s RAJS JDJ n 234 avril 2004 re parlementaires PONSES Question n 19 380 du 2 juin 2003 de M Alain Bocquet M le secr taire d Etat aux Personnes g es Personnes g es Politique de la vieillesse Perspectives M Alain Bocquet attire l atten tion de M le secr taire d tat aux Personnes g es sur la situation des personnes g es confront es aux effets
195. nfant au domicile de l un et de l autre des parents lors d un divorce afin de garan tir l exercice conjoint de l auto rit parentale Cette solution per met de r tablir un quilibre en tre les droits de la m re et du p re et de maintenir un lien et un qui libre entre l enfant et ses deux pa rents Aussi 1l lui demande quel les mesures il entend prendre pour favoriser et renforcer cette possibilit qui constitue une avanc e importante en mati re de partage de l autorit parentale et qui permet d assurer une sta bilit parentale pour les enfants dans le cadre de la s paration R ponse La d cision d orga niser la r sidence altern e de l enfant n a pas tre encoura g e par le Gouvernement Elle rel ve au premier chef de la vo lont des parents qui peut tre ent rin e par le juge Si cette so lution n est pas retenue et que la garde des enfants est confi e la m re le p re a sauf excep tion un droit de visite Ce droit il faut le rappeler nul ne peut forcer le p re qui en est titulaire l exercer Le Gouvernement n est pas juge des comporte ments individuels N anmoins le devenir des relations familiales apr s un divorce est tr s souvent li aux conditions autour des quelles la rupture a eu lieu L quilibre des enfants et leur avenir en sont la cons quence la plus importante Le projet de loi portant r forme du divorce en cours d examen par le Parlement vise le respect
196. nisation des juridictions et la proc dure civile p nale et administrative Le juge autorise le m diateur se faire remettre jusqu due concurrence les sommes consign es au greffe Il ordonne s il y a lieu le versement de sommes compl mentaires en indiquant la ou les parties qui en ont la charge ou la restitution des sommes consign es en exc dent Un titre ex cutoire est d livr au m diateur sur sa demande RAJS JDJ n 234 avril 2004 Annexes et des familles partie l gislative Article L311 1 Loi n 2002 2 du 2 janvier 2002 art 4 I II art 5 J O du 3 janvier 2002 L action sociale et m dico sociale au sens du pr sent Code s inscrit dans les missions d int r t g n ral et d utilit sociale suivantes 1 Evaluation et pr vention des risques sociaux et m dico sociaux information investigation conseil orientation formation m diation et r paration 2 Protection administrative ou judiciaire de l enfance et de la fa mille de la jeunesse des personnes handicap es des personnes g es ou en difficult 3 Actions ducatives m dico ducatives m dicales th rapeuti ques p dagogiques et de formation adapt es aux besoins de la personne son niveau de d veloppement ses potentialit s l volution de son tat ainsi qu son ge 4 Actions d int gration scolaire d adaptation de r adaptation d in sertion de r insertion sociale
197. nnoncer je vous ai entendus 1 Parmi lesquelles la F d ration natio nale des centres PACT ARIM FNC PACT ARIM la Conf d ration con sommation logement et cadre de vie CLCV la Conf d ration nationale du logement CNL l Union nationale des associations familiales UNAF ou en core de nombreux syndicats et associa tions de solidarit br ves Prisons h pitaux le public va d l guer le financement au priv Verra t on bient t c t de la porte d entr e des prisons des plaques mentionnant que l tablissement est g r par Vinci Eiffage ou Bouygues en partenariat avec le groupe h telier Accor Ou sur la coque des fr gates de la Marine na tionale le sigle des banques qui les ont financ es se de mandent Nicolas Daniels et Aude S r s Le Figaro 3 mars 2004 Le gouvernement a pu bli les textes qui associent le priv la construction et la gestion des prisons et h pi taux Alors que les caisses de l Etat sont vides sont concer n s tous les besoins collectifs qui ne sont pas financ s par l usager et pour lesquels il n y a pas assez de fonds publics disponibles court terme r sume Philippe Delelis associ chez Denton Wilde Sapte L Etat pourra par exemple faire appel des fonds priv s pour l as sister dans ses missions r ga liennes de m me il pourra faire g rer ses h pitaux par le priv comme de vulgaires autorou tes Les col
198. ns con dition de contrition parentale sans aveu sans promesse C est un pardon qui s nonce dans l intimit lorsqu on est en lien avec soi m me et qui ne cherche ni t moin ni justice L un et l autre la r paration comme le pardon me semblent habit s du m me pouvoir de rompre la machine infernale de la reproduction du pire C est en cela que ce sont des chemins de r silience ils permettent de repenser les liens en tre les causes et les effets la douleur et la r p tition la responsabilit et la cul pabilit le rapport de chacun son pass la difficult d tre Ainsi sommes nous tous conduits in terroger les outils et les enjeux de l in i Psychologue et crivain 1 Maryse Vaillant Il n est jamais trop tard pour pardonner ses parents La Martini re 2001 France Loisir 2003 Page 217 2 Maryse Vaillant La r paration de la d linquance la d couverte de la responsabilit Gallimard 1999 Pr face de Boris Cyrulnik 3 Maryse Vaillant Il n est jamais trop tard pour pardonner ses parents La Martini re 2001 France Loisir 2003 RAJS JDJ n 234 avril 2004 tervention ducative et sociale La r paration et le pardon filial permettent de poser enfin un regard diff rent sur celui qui souffre et sur celui qui agresse en se donnant le temps d une vraie r flexion sur la place de la victime et sur les trau matismes de l enfance autant des agres s
199. ns la responsabilit d une fonction d alerte aupr s des d cideurs politiques ce titre nous consid rons aujourd hui indispensable L abandon du projet de loi sur la pr vention de la d linquance De r els moyens dans l urgence et long terme pour r pondre la crise du logement Le maintien de la pleine comp tence des juges des enfants Que la lutte contre la pauvret et les exclusions soit une cause nationale qui mobilise les pouvoirs publics au del des d clarations d intention Le respect des principes professionnels et des pratiques tels qu ils sont exprim s par le conseil sup rieur du travail social Nous demandons donc tre entendus dans nos analyses et constats professionnels par les d put s et s nateurs en charge d laborer et de voter des textes l gislatifs qui nous mettent aujourd hui en difficult dans nos pratiques au quotidien Nous r clamons pour ce faire une rencontre avec les lus concern s par l avenir du travail social sa l gitimit et son impact sur la soci t d mocratique Signataires C P O AFORSSE AIRE ANAS APF Interm des Itin raires CNAEMO CFPS FNEJE France ESF MNETS Pratiques sociales T moins et Solidaires Education et soci t LDH Groupe Travail social CEMEA MNPCTS Enfin le sursaut social Entre dix et quinze mille travailleurs sociaux ont manifest le 17 mars contre le projet de loi de pr vention de la d linquance de Sarkoz
200. nsables pour que la dialectique de base s installe et soit fruc tueuse Le processus d attachement se met en place d s la naissance et on peut le fa voriser bien avant dans le contact af fectif pr natal mais c est dans les pre miers corps corps avec la maman le papa et d autres personnes b n fiques dans la tendresse et le respect du corps de l enfant et durant la premi re ann e de vie que l enfant ancre ses racines af fectives dans l humanit s attache et cr e des liens Le b b est d pendant de sa m re et de son entourage humain car il a des besoins qu il ne peut satis faire lui m me des besoins physiolo giques boire manger dormir avoir suf fisamment chaud et des besoins psycho logiques tre reconnu s curis res pect et obtenir du sens ce qu il vit avoir de la libert et des limites tre individualis et affili Si la non satis faction des premiers mettent la vie phy sique du b b en cause la frustration lourde des seconds menacent son uni vers affectif et psychique Car c est par et avec la satisfaction des besoins que l enfant s attache ses parents Il d pend du latin dependere tre suspendu d eux pour vivre et il est suspendu leurs yeux leur voix leurs gestes pour donner du sens ce qu il vit Les besoins restent les m mes toute la vie mais le seuil de tol rance la frustra tion est diff rent pour un enfant ou pour un adulte Un adulte peut
201. nseil d tat pr sent e pour M J G demeurant M G demande au Conseil d tat d annuler sans renvoi la d cision du 20 mai 1999 par laquelle la Commission centrale d aide sociale a annul la demande du d partement du Var la d cision du 26 mars 1998 de la Commission d partementale d aide sociale du Var et a maintenu la r cu p ration des sommes avanc es au titre de l aide sociale sur l actif suc cessoral net de Mile M G pour un montant de 88 500 francs Consid rant que M J G se pourvoit en cassation contre la d cision en date du 20 mai 1999 par laquelle la Commission centrale d aide sociale a annul la demande du d partement du Var la d cision en date du 26 mars 1998 de la Commission d partementale d aide sociale du Var et a maintenu en ce qui le concerne la r cup ration sur la succession de sa s ur Mile M G hauteur du montant de l actif net successoral soit 88 500 francs des sommes avanc es par le d partement au titre de l aide sociale Sur les interventions de la Fondation J r me Lejeune et de l Union nationale des associations de parents et amis de personnes handicap es mentales UNAPED Consid rant que la Fondation J r me Lejeune d une part UNAPEI d autre part ont int r t l annulation de la d cision attaqu e que leurs interventions sont par suite recevables RAJS JDJ n 234 avril 2004 Sur la r gularit de la d cision de la Commission centrale d ai
202. nt 21 8 utiliser ces cr dits de tr sorerie Institut na tional de la consommation 60 millions de consommateurs n 377 novembre 2003 Il lui de mande les perspectives de son ac tion minist rielle s inspirant de ce constat pr occupant R ponse Le surendettement est une pr occupation majeure du Gouvernement En ce domaine l action r solue des pouvoirs pu blics a permis l adoption de dis positions l gislatives importantes destin es renforcer la pr ven tion du surendettement et am liorer son traitement Le recours plus fr quent qu auparavant des m nages de plus de cinquante cinq ans au cr dit la consom mation est une r alit socio co nomique ind niable mais elle ne se traduit pas par un risque de surendettement plus important que pour les autres cat gories d ge de la population En effet l enqu te typologique sur le surendettement r alis e par la Banque de France au cours du se cond trimestre 2001 a d montr que la grande majorit des per sonnes surendett es 56 se re trouve dans une tranche d ge al lant de trente cinq ans cin quante cinq ans et que de ce point de vue il n y a pas eu d vo ution sensible depuis 1990 Il n y a donc aucune raison objective de restreindre la distribution du cr dit au del d un certain ge d s lors qu une valuation r elle et s rieuse des risques de surendettement est effectu e r alablement l octroi du pr
203. nt toutefois qu elle aient mat riellement peu de possibi lit de r aliser en dehors des signalements une inspection r guli re de l ensemble des ta blissements br ves Des organisations du social d noncent leurs conditions d exercice La Conf rence permanente des organisations professionnelles du social CPO lance un appel pour la d fense d un travail social offrant des garanties plus d mocratiques aux populations les plus en difficult s Dans un texte adress aux responsables des groupes parlementaires ainsi qu aux pr sidents des commis sions aux affaires sociales les travailleurs sociaux soulignent que confront s depuis deux ans une prolif ration de tex tes l gislatifs leurs condi tions d exercice professionnel aupr s des populations en diffi cult s se d gradent Ils constatent le d veloppe ment d une stigmatisation Sys t matique de certaines cat go ries de populations aux com portements jug s d ran geants et le durcissement du traitement p nal de comporte ments sociaux li s bien souvent aux conditions m mes d exis tence des personnes concer n es ainsi qu un recul in qui tant de l ensemble des dis positifs sociaux et m dico so ciaux destin s la lutte contre l exclusion Ils mettent en avant un d ni de leur apport au traitement du d litement du lien social et de la mise en cause du pacte r publi cain d ga
204. o gressive des commissions d par tementales de m diation pr vues par la loi d orientation relative la lutte contre les exclusions Le Plan national de renforcement de la lutte contre la pr carit et l exclusion pr sent par le ministre de l Equi pement du Logement du Trans port du Tourisme et de la Mer et par la secr taire d tat la lutte contre la pr carit et l exclusion pr voit le renforcement des pou voirs de ces commissions Les dis positions n cessaires figureront dans le projet de loi sur le loge ment locatif que le Gouvernement d posera sur le bureau du Parle ment la fin du premier semestre 2004 Ce projet de loi devrait aussi comprendre une r forme des attri butions de logements sociaux qui aille dans le sens d une simplifica tion mais aussi d un r le accru des agglom rations dans la mise en oeuvre locale du droit au logement Enfin le rapport du Haut Comit a tudi cette ann e la situation du logement des personnes handica p es Le Gouvernement pr sentera au Parlement un projet de loi por tant sur l galit des droits des per sonnes handicap es qui r affirme le devoir d accessibilit et d adap tabilit du cadre b ti et renforce les contr les et les sanctions afin que plus aucune construction nouvelle ne soit inaccessible et que le b ti ancien soit rendu accessible J O AN Q N 8 24 f vrier 2004 p 1 429 Question n 27 808 du 3 novembre 200
205. ofessionnels Enfin toutes les actions ducatives doivent s inscrire dans une approche juridique du soutien ducatif la fonction parentale selon Marie Odile Gobillot Entre protection de l enfant et droits des familles existe un vaste espace dans lequel peuvent s exprimer les volont s des institutions publiques des associations des parents des enfants des professionnels Peu importe l action sociale ducative pourvu qu on ait de bons r sultats H O u D N 234 avril 2004 Artides ditorial Dessine moi une action sociale par Houda Ouhmida DOSSIER Entre protection de l enfant et droit des familles Psychogen se de la rupture affective chez le jeune enfant F E E PEE E E par Suzanne Robert Ouvray 3 Tribune Saluons l entr e de l institution judiciaire dans l ge baroque par Christian Th venot De la parentalit en violence l activit m diatrice par Antonio Fulleda 13 Se professionnel suite Les pardonneurs sont des bricoleurs ce qu il en reste par Jean Luc Rong par Maryse Vaillant Le doute et l emmerdeur par Philippe Gaberan ocuments Approche juridique du soutien ducatif la fonction parentale par Marie Odile Grilhot De la m thode pour le challenge de la protection de l enfance par Jean Paul Bichwiller AA Circulaire N 138 DGAS du 24 mars 2004 relative la mise en place du livret d accueil pr vu l article L 311 4 du
206. ogation aux dispositions de l arti cle 146 du Code de la famille et de l aide sociale expos es au titre du chapitre VI du m me Code relatif l aide sociale aux personnes handi cap es issu de l article 48 de la loi pr cit e du 30 juin 1975 qu elles ne s tendent pas cependant aux prestations d aide sociale vers es dans les conditions du droit commun notamment d ge et de ressources en ap plication des autres chapitres du Code Consid rant qu il r sulte de ce qui pr c de que la circonstance que M J G a assur au sens des dispositions de l article 43 de la loi du 30 juin 1975 la charge effective et constante de sa s ur pendant toute la p riode correspondant son h bergement dans l tablissement du COSOR fait obstacle l exercice du recours en r cup ration en ce qui concerne les prestations d aide sociale dont a b n fici Mlle G au titre du chapi tre VI du Code de la famille et de l aide sociale c est dire la prise en charge des frais d h bergement expos s jusqu au 31 juillet 1993 date laquelle elle atteint l ge de 60 ans qu en revanche cette circonstance est sans effet sur la r cup ration des prestations d aide sociale vers es Mlle G dans les conditions du droit commun et en particulier de celles correspondant la prise en charge des frais d h bergement expos s partir du 31 juillet 1993 dont la r cup ration est r gie comme pour toutes les personnes g es admises e
207. on de la famille notam ment par le biais d une enqu te so ciale ou dans un certain nombre d hypoth ses apr s avoir fait ap plication de l article 373 2 9 ali n a 2 du Code civil qui permet la mise en oeuvre de l alternance titre provisoire Enfin il appara t que l ge des enfants est sans r elle influence sur la mise en oeuvre de la r sidence altern e les parents et le juge recherchant prioritairement l organisation du mode de vie le plus adapt aux besoins de l enfant et le plus favo rable au maintien de la coparentalit Ainsi 1l ressort de l enqu te que pr s des trois quarts des demandes concernent des en fants de moins de dix ans et que dans 33 3 des cas les enfants ont moins de 4 ans J O AN Q N 8 24 f vrier 2004 p 1 448 re parlementaires ponses Question n 30 940 du 22 d cembre 2003 de M Xavier Bertrand M le garde des Sceaux ministre de la Justice Famille Divorce R sidence altern e des enfants D veloppement M Xavier Bertrand appelle l at tention de M le garde des Sceaux ministre de la Justice sur la proc dure de divorce Selon une r cente statistique de l Insti tut national d tudes d mographi ques INED il appara t que sur les 2 100 000 enfants mineurs s par s d au moins un parent 1 500 000 ne voient que rarement ou jamais leur p re Ainsi seu lement 8 6 des enfants de fa milles dissoci es sont confi s au p re et
208. on du motif peut consti tuer elle seule une violation du se cret professionnel Au d part le projet portait galement sur la communication d informations que le praticien ou l institution aurait pu d te nir Le l gislateur a restreint le champ d application de la loi aux seuls docu ments Un conseil pour ceux qui veu lent pr server les confidences qui leur sont faite ne prenez plus de notes n ta blissez plus de dossier br lez les P V de r unions d quipe et surtout ayez une bonne m moire Dans ce cas les r gles relatives au secret professionnel vous prot geront encore Jusqu ce qu une loi autorise un jour de vous soumettre au polygraphe version moderne et moins douloureuse de la question Il s agit bien d une r forme fondamen tale des rapports entre l autorit judi ciaire et les professions dont la confi dentialit des informations d tenues est tait prot g e par la loi Sont con cern s dans le domaine sanitaire et so cial sans que cette liste soit limitative les infirmi res les sages femmes les assistants sociaux les psychologues et les psys toutes cat gories confondues les personnes participant l aide sociale aux missions de l Aide sociale l en fance ASE ou de la DDASS aux ser vices sociaux des coles la protection Le prononc du mot social doit vous faire passer imm diatement pour un ang lique de la maternit et de la petite enfance
209. on l int r t d une intervention dans son intimit Rappelons que si le juge est garant des libert s des personnes dans le cadre de la proc dure d assis tance ducative la loi du 6 juin 1984 organise les droits des familles et fixe les obligations des services du Con seil g n ral charg s de la protection de l enfance La protection administrative a un ca dre et un rythme qu il convient de ne pas d naturer si l on veut promouvoir sa fonction et son ant riorit par rap port la protection judiciaire Il y a certainement un subtil quilibre trouver entre le trop vite et le trop lent c est plus s rement la pertinence la proximit l empathie des intervenants qui renvoient la question obs dante des d lais sa juste place Une diversification des r ponses S1 l on est pr t s engager dans un sys t me de protection de l enfance qui s inscrive dans le droit qui vise une promotion de la protection adminis trative pour la situer clairement et si on veut donner aux r ponses judicial res des atouts la hauteur de ce que repr sente l intrusion du juge dans l intimit des familles 1l convient de multiplier les formes d aide de les di versifier la mesure justement de la diversit des situations familiales C est dans ce sens que nous avons d velopp en Meurthe et Moselle des ac DOSSIER DOSSIER Piloter utilement le dispositif afin de ne pas dresser seulement un joli catalogue
210. onses adapt es 1l compte adopter en associant services sociaux police et auto rit s judiciaires afin de pallier ce d faut de soins qui compro met soit la sant soit la s cu rit soit la moralit de ces en fants R ponse La protection de la dignit humaine est l une des valeurs essentielles de notre d mocratie Le d veloppement de comportements constituant des atteintes cette dignit sp cia lement par l exploitation de la vuln rabilit des plus jeunes a rendu n cessaire l adoption de nouveaux textes de loi r pres sifs Ainsi la loi du 18 mars 2003 pour la s curit int rieure s attache au ph nom ne de la mendicit des jeunes enfants en introduisant dans le Code p nal une nouvelle circons tance constitutive de d faut de Soins ainsi qu en cr ant l in fraction d exploitation de la mendicit pour laquelle la mi norit de l exploit constitue une circonstance aggravante L article 64 de la loi du 18 mars 2003 pr cit e ins re en effet dans le Code p nal les articles 225 12 5 225 12 7 relatifs l exploitation de la mendicit Il r sulte de la lecture combi n e de ces articles que le fait par quiconque de quelque ma ni re que ce soit d organiser la mendicit d un mineur en vue d en tirer profit de tirer profit de la mendicit d un mi neur d en partager les b n fi ces ou de recevoir des subsi des d un mineur se livrant ha bituellement la mendicit
211. onsole est la m me per sonne que celle qui est absente et ne satisfait pas ses besoins L enfant se d fend avec sa tonicit r active Mais dans certaines familles la s cu rit et le respect ne sont pas des notions actives et les premiers soins donn s l enfant ne sont pas l occasion d chan ges affectifs de tissages de liens fiables et d apprentissage de la vie Ce sont des moments vides de sens qui ne servent que la survie corporelle du b b Dans d autres familles la maltraitance phy sique et affective g n re chez l enfant des r actions psychocorporelles dures qui ne c dent plus la d tente Que ce soit par carences affectives souffran ces en creux ou abus sensoriels souf frances en bosses l enfant accumule des exp riences n gatives des tensions cor RAJS JDJ n 234 avril 2004 porelles excessives des sensations dou loureuses des sentiments d abandon de d tresse et de terreur Alors le rythme favorisant la cr ation de soi n est plus possible L enfant vit plus de mauvaises sensations doulou reuses et d affects de d tresse que de sa tisfactions et de tranquillit motion nelle L enfant est r guli rement d bord par des tensions corporelles dou loureuses et des sensations d plaisan tes Son parent ne le prot ge pas suffi samment des stimulations violentes et ne le console pas Il est perdu dans un monde de sensations informes qui ne prennent pas de sens et qui ne s in
212. op enne a adopt le 3 f vrier un rapport consacr la mise en oeuvre de la d cision cadre de l Union europ enne sur les droits des victimes de la criminalit de 2001 L ambition de ce texte est de ga rantir le droit des victimes re cevoir des informations relatives au d roulement de l affaire en cours fournir des preuves tre indemnis es et prot g es dans le cadre des proc dures p nales Les Etats n ont pour la plupart pas transpos la d ci sion cadre en mars 2002 comme ils taient cens s le faire La Commission qui n est pas satis faite des contributions qu elle a re u notamment de la France invite les Etats achever le pro cessus de mise en oeuvre avant le 15 mars 2004 IG 1 Source L Europe en bref Logement 3 8 d expulsions en 2002 Depuis le 15 mars les m nages vis s par un jugement d expulsion peuvent nouveau tre vinc s manu militari de leur logement Selon les chiffres du gouvernement en 2002 les d cisions d expulsion pour impay s de loyer ont progress de 3 8 contre un peu plus de 1 douze mois auparavant L acc l ration est encore plus nette si l on prend en compte les victions effectu es par les forces de l ordre 18 8 entre 2001 et 2002 alors que l augmentation se chiffrait 6 7 sur 2000 2001 En quatre ans les expulsions r alis es avec le concours de la force publique ont explos 72 8 L associat
213. our accro tre la prise en compte des contraintes institutionnel les et des questions d op rationnalit Cela vaut pour les cadres des con Mettre les missions en mouvement de fa on plus coh rente seils g n raux pour les juges des en fants et pour les travailleurs sociaux c t des apprentissages th oriques sp cifiques chaque profession 1l semble essentiel de faire une vraie place tout ce qui concerne l action l op ratoire On comprend mieux la performance de certains dispositifs d accompagnement sociaux d Europe du Nord ou du Canada qui insistent sur la combinaison n cessaire entre le savoir et l agir Cette posture aide nous pr venir contre la nui sance des pressions au b n fice d une m thode Il serait utile de faire rena tre les for mations communes organis es par l cole nationale de la Magistrature le Centre national de fonction publi que territoriale et le centre de forma tion de la Protection judiciaire de la Jeunesse destin e aux magistrats de la Jeunesse aux directeurs de l enfance des conseils g n raux et aux direc teurs de la Protection judiciaire de la Jeunesse C est par l aussi que se cr e la culture commune Protection de l enfance et territorialisation de l action sociale On ne peut videmment pas parler m thode organisation si l on n voque pas la progressive g n ralisation de la territorialisation de l action sociale Comme le ph nom
214. pas seulement affaire de logique elle doit aussi tre v cue d couverte exp riment e Elle s prouve autant sinon plus qu elle ne se prouve Roger Pol Droit Faut il faire avec ou sans les familles C est par cette question que se termine le billet sign H O sans tre lacanien il est difficile de ne pas sourire au jeu de mot contenu dans les initiales du dossier consacr au livre de Maurice Berger par la Revue d action juridique et sociale Plus s rieusement nul et certainement pas l auteur du billet en question ne peut s rieusement imaginer que le lien entre les professionnels et les familles puisse se r duire une alternative aussi simple M me si et c est bien cela le risque nombreux sont ceux qui et l instar de Maurice Berger ont int r t faire croire l vidence de solutions dites de bon sens et un retour normal l ordre des choses voire l ordre tout court Cet article compos en pr ambule au colloque Lien social Lien familial a pour seules pr tentions de montrer que la r alit ne se nourrit pas de mythe et de poser quelques jalons pour le d bat venir Parents professionnels l preuve de la rencontre Faire avec ou sans les familles est un nonc qui rel ve de l ordre d un dis cours qui n a rien voir avec celui de l agir quotidien des professionnels En ducation le dire et le faire sont loin de faire la paire Jean Jacques Rousseau est
215. pelle l attention de M le ministre de la Jeunesse de l ducation natio nale et de la Recherche sur le temps libre des enfants Depuis le d but des ann es quatre vingt dix les conditions de vie des en fants et de leur famille ont pro fond ment chang Diverses rai sons peuvent tre attribu es ces modifications parmi lesquelles la g n ralisation du travail f minin la diversification des cellules fa miliales ou encore l mergence de nouveaux acteurs ducatifs tels que les jeux vid o les ordi nateurs et Internet C est ainsi que l espace temps libre des enfants est consid rablement modifi En l absence de r gulation ce temps de libert devient aussi temps d accroissement des in galit s temps d exclusion et d isolement Il lui demande donc s il envisage de prendre des mesures afin de d velopper l acc s un temps li bre de qualit pour tous les en fants enjeu majeur pour l int gra tion de chacun et le renforcement de la coh sion sociale R ponse Le contrat ducatif local CEL cr par la circu laire interminist rielle du 9 juillet 1998 ducation nationale Ville Culture et Communication Jeu nesse et Sport vise compen ser les in galit s qui se creusent pendant les temps o les enfants ne sont pris en charge n1 par la famille n1 par l cole Le CEL cherche mettre en coh rence les activit s de l enfant ce qui sup pose une r flexion globale sur l quilib
216. perquisitions des locaux professionnels et du domicile pour l avocat sont soumises certaines con ditions L injonction pourra leur tre faite mais 1ls auront le choix de ne pas y r server de suite Les autres professions tenues galement au secret ne pourront qu opposer un motif l gitime pour chapper cette obligation S agissant d une mati re p nale toute disposition pr voyant une in fraction doit tre lue avec restriction Le motif l gitime fait rarement partie des cat gories p nales que le juge doit ap pr cier Le magistrat charg de l examen d une infraction est plut t juge de l in tention de commettre un d lit de la mo tivation m chante de la personne poursuivie La l gitimit de violer la loi est regard e avec prudence dans les r gles tenant l tat de n cessit Elle exige la pr sence d un danger actuel ou imminent qui menace la personne autrui ou un bien M me si la l gitimit du motif devrait tre largement accueillie par le juge 1l est d j certain que la seule r serve te nant au secret professionnel ne pourra tre retenue pour carter l infraction puisque la disposition nouvelle l exclut d embl e On se demande ce que le pra ticien pourra invoquer comme motif sus ceptible d tre retenu comme l gitime et ne tenant pas la pr servation des confidences qu il aura pu recevoir L exercice sera d autant plus difficile que la d monstrati
217. phr nique men par le ca pitalisme et la psychanalyse dans leur asservissement respectif un ordre mar chand qui suppose la fin de l homme comme pr alable la fin de l histoire La rationalit moderne sous son dou ble masque conomique et th rapeuti que veut faire croire que l humanit est parvenue chapper l absurde elle voudrait faire croire que serait devenue obsol te la question fondamentale du pourquoi sinon pour renvoyer con fus ment l injustice d tre n en ayant c d la tentation de reconna tre un droit ne pas na tre ce XXI si cle naissant parvenait faire endosser le poids de son handicap la personne n e diff rente et elle seule en m me temps qu il d douanait au besoin par une r paration p cuniaire la collecti vit de son devoir d ducation l gard des plus faibles 4 Un espace temps pour surseoir au jugement et la volont de normaliser L preuve ou l prouv renvoie l homme dans son rapport lui m me et ce qui fait son existence Il n y a aucune r alit de la vie sans l prouv et donc sans les preuves C est en prouvant les limites de ses capacit s physiques que l adolescent s offre la possibilit de sa voir qu il existe encore Au risque d en mourir c est bien le paradoxe Mais quiconque ferait en sorte d viter l tre les preuves et leurs souffrances ou vou drait lisser la vie et poli
218. ples qui ne parviennent pas apr s leur s paration retrouver des relations normalis es ou sereines Dans cette situa tion le passage des en fants d un parent l autre deviendra source de peurs irraisonn es de suspicions et de r it ration d actes de violence Les espaces ren contre pour le maintien des relations enfants pa rents se sont d velopp s afin d assurer l exercice ef fectif du droit de visite dans toutes les hypoth ses de difficult s majeures Ainsi les enfants peuvent ils rencontrer l autre pa rent en tant eux m mes prot g s et sans qu ils as sistent aux d bordements de leurs parents toujours particuli rement d structurants La neutra lit du lieu et la pr sence d une quipe profession nelle permettra la reprise de contact apr s de lon gues s parations au terme desquelles les enfants ne se souviennent plus ou mal de leur parent absent et ont perdu toute confiance en lui Le parent concern prouve lui des difficult s renouer le contact Le but recherch est d instau rer une relation de con fiance et de parvenir confier l enfant au parent concern sans interm diaire C est dire toute l importance des espaces rencontre et leur indiscu table n cessit dans notre monde o la violence les migrations des popula tions l instabilit profes sionnelle et familiale les difficult s d ordre psychia trique constituent toujours des r alit s concr tes La
219. plifications et r formes dans ce dossier cela dans le but de raccourcir les d lais et afin que la proc dure d adoption ne soit plus v cue comme un vrai parcours du com battant par les candidats Elle lui demande donc d sormais de lui indiquer les intentions du Gou vernement au sujet de ce dossier Question transmise M le mi nistre d l gu la Famille R ponse Concernant les d lais auxquels se trouvent con front es les personnes qui enga gent des d marches en vue de l adoption d un enfant 1l est n cessaire de distinguer deux as pects 1 pr alablement tout projet de mise en relation avec un enfant pupille de l tat ou originaire de l tranger les candidats doivent confor m ment aux articles L 225 1 et L 225 15 du Code de l action sociale et des fa milles tre agr s par les services d partementaux charg s de la protection de l enfance L article L 225 2 du Code pr cit pr voit que l agr ment est d livr dans un d lai de neuf mois compter du jour de la de mande Pendant l instruction de la demande les profes RAJS JDJ n 234 avril 2004 29 sionnels doivent s assurer que les conditions d accueil offertes par les demandeurs sur les plans familial du catif et psychologique cor respondent au besoin et l int r t d un enfant adopt cette p riode permet gale ment aux candidats de m rir leur projet d accueil d un enfant au regard de
220. politiquement men tionnant trop souvent les combats du DAL droit au lo gement ou du Syndicat de la magistrature Pourtant Alain G rard Slama journaliste au Figaro anime quelques chro niques galement orient es Il semble que le pr t penser de droite soit plus ais ment admis France Culture se discr dite Tant qu faire passons le matin sur un autre poste Conseils aux trangers en zone d attente Le minist re de l Int rieur a conclu une convention avec l Association nationale d as sistance aux fronti res Anaf afin d exercer une as sistance aupr s des trangers en situation irr guli re en zone d attente Gr ce cet ac cord les trangers pourront b n ficier des conseils d une quinzaine de personnes L association esp re que mal gr la restriction d acc s l a rogare la pratique quo tidienne permettra terme de lever ces r serves et sur tout l Anaf s inqui te de la volont du gouvernement de favoriser le contr le des flux migratoires au d triment de la protection et de l accueil des trangers r f www anafe org Acc s aux soins limit par le gouvernement Depuis un an le gouvernement remet en cause le droit l acc s aux soins pour tous en d mante lant l Aide m dicale tat AME les d crets para tre durcissent les conditions d ouverture et laissent les frais m dicaux la charge des b n ficiaires La Caisse nationale
221. prend couter l autre dans le respect de sa diff rence et en construisant une d cision ensemble C est un travail de reconnaissance de l autre Dans notre soci t la que et d mocratique soci t d assemblage la m diation favorise la r appropriation des normes de la soci t et la recr ation des liens sociaux Autre ment dit pour reprendre l id e de J Claude Guillebaud dans son ouvrage le go t de l avenir Ed Seuil 2003 et aller jusqu l extr me faire que le voisin d aujourd hui ne devienne pas l assassin de demain l image terrifiante de ce qui s est pass au Rwanda Liban 1975 1992 Alg rie Sarajevo mais aussi plus pro che de nous faire que le mari ne devienne pas le meurtrier de son pouse et de ses enfants comme on le lit r guli rement dans les journaux le Monde 9 ao t 2003 six femmes meurent chaque mois sous les coups de leurs conjoints Les m diateurs sont les nouveaux mili tants d une culture de paix d une nouvelle fa on de pr venir et de r soudre les con flits mais aussi de cr er du lien et de r parer le tissu social La m diation d ve loppe l apprentissage des valeurs d mo cratiques car tre citoyen c est tre en ca pacit d agir dans la cit et tre p re ou m re dans une famille n est ce pas aussi tre dans une petite structure qui devrait fonctionner dans l id al selon des r gles d mocratiques La m diation permet que les citoyens soient acteurs d
222. que que peuvent utiliser les enseignants Pour les aider renouveler l enseigne ment civique le minist re leur propose galement une chronologie des v nements fondateurs de la notion r pu blicaine en France de 1789 au 7 d cembre 2000 date la quelle l Union europ enne s est dot e d une charte des droits fondamentaux De nombreux textes de r f rences alimentent l ducation civique Les enseignants b n ficient encore d une anthologie regroupant quarante deux textes autour de quatre th mes la libert l galit une R publique des citoyens et l cole de la R publique On y retrouve de grands auteurs tels que Montesquieu Locke Voltaire Pour varier les outils p dagogique le guide propose encore des chansons et des po mes et recense quelques films susceptibles de toucher les l VEs 1 En ligne sur le site du minist re www education gouv fr Canicule coup de chauffe pour Matt i Le rapport de la commission de l Assembl e nationale du 25 f vrier nonce un ventail de res ponsabilit s dans la gestion de la canicule dont celle du cabi net de Jean Fran ois Matt i Ce rapport a revu la hausse le nom bre de victimes 14 947 morts et pr sente 52 propositions Les rapporteurs insistent sur l alerte et la pr vention Ainsi ils pro posent de pr voir dans chaque tablissement pour personnes g es une salle climatis e ou rafra chie qui pourrait ac cueillir le
223. r Une d l gation re ue au cabinet de Fran ois Fillon l entendait rappeller sa ferme volont de maintenir et de renforcer les r formes entreprises tandis que Nicolas Sarkozy en d placement en Corr ze annoncait une d l gation d partementale Force Ouvri re que l article querell ne serait pas maintenu dans le nouveau projet Le ministre a promis que le nouveau projet serait transmis aux organisations syndicales Didier Dubasque pr sident de l ANAS Association nationale des assistants sociaux re u par Nicolas Sarkozy confiait Lib ration 24 mars 2004 Le ministre explique qu il ne veut pas remettre en cause le secret professionnel Mais il ajoute aussit t que les travailleurs sociaux ne doivent pas confisquer les information qu ils traitent Pas clair le camarade Sarko Le collectif de syndicats FSU SUD CGT lance un nouvel appel la gr ve le 21 avril RAJS JDJ n 234 avril 2004 br ves Enfant d scolaris PEtat responsable Une m re de famille a port de vant le tribunal administratif de Melun une demande d indemni sation de 9 166 euros Elle repro che au minist re de l Education de n avoir pas respect son obli gation de scolarisation L enfant g de douze ans a t exclu de son coll ge en mars 2000 pour comportement violent Il n a t accept dans un tablissement scolaire qu un an plus tard Se lon sa m re Il n
224. r On peut regar der cette situation sur l autre versant je n accepte pas l incomp tence la faille de l autre Je ne peux pas g rer l absence Chaque blessure affective chaque abandon s incruste dans la psych et dans le corps de l enfant comme une masse noire in laborable et comme des flots de tensions musculaires La rupture des liens affectifs se fait donc d j dans la non mise en place ou dans la fragilisation des liens pr caires chez le jeune enfant liens trop fragiles pour supporter les frustra tions les absences les manques L enfant non arm ne peut pas surmon ter la frustration qu il vit comme un re jet et comme un abandon Conclusion L enfant a besoin d un adulte bientraitant et bienveillant pour l accompagner dans la d couverte de la r alit Car cette d couverte participe galement la cons truction des liens La satisfaction des besoins et l accompagnement de la frus tration sont les deux p les relationnels organisateurs de la psych de l enfant L enfant peut alors compter sur un pa rent bienveillant et soutenant et il compte pour quelqu un Nous sommes des tres d mocratiques et la cohabita tion de nos oppos s nous caract rise C est donc dans le soin qu on apporte aux b b s la naissance pendant les premieres heures de vie dans la bientraitance ducative et dans la com pr hension des besoins de l enfant que l attachement peut se mettre en place afin que l enf
225. r ponse p nale l encon tre des parents avec l article 227 17 du Code p nal ordonnance n 2000 916 du 19 septembre 2000 art 3 J O du 22 sep tembre 2000 en vigueur le 1 janvier 2002 loi n 2002 1138 du 9 septembre 2002 art 27 J O du 10 septembre 2002 qui est ainsi libell Le fait par le p re ou la m re l gitime naturelles ou adoptives de se soustraire sans motif l gitime ses obligations l gales au point de compro mettre la sant la s curit la moralit ou l ducation de son enfant mineur est puni de deux ans d emprisonnement et de 30 000 euros d amende L infraction pr vue par le pr sent article est assimil e un abandon de famille pour l application du 3 de l article 373 du Code civil En Grande Bretagne une m re a t con damn e deux mois d emprisonnement pour avoir laiss ses deux filles de treize ans et quinze ans faire l cole buissonni re Le Monde 15 mai 2002 Cette logique r pressive si l on n y prend garde pour rait se mettre en place en France plus ra pidement que l on ne l imagine et se subs tituer l activit m diatrice du juge des enfants Par ailleurs le juge ne peut tre moteur de l action sociale et son intervention doit se situer la marge Comme le dit Mi chel Foucault il faut recentrer le plus Cette logique r pressive pourrait se substituer l activit m diatrice possible la justice sur ses fonctions hau tes et laisser
226. r s Bordeaux Gironde Programme 1 journ e La Convention internationale des droits de l enfant Historique contenu application en France Le droit de l enfant une famille et une identit Autorit parentale et droits de l en fant D finition contenu exercice de l autorit parentale La r forme par la loi du 4 mars 2002 Nom de l enfant et questions d tat civil Adoption de l enfant acc s aux ori gines personnelles Droits de l enfant et famille en rupture Divorce et s paration des parents Int r t de l enfant Audition de l enfant Visualisation d un support audiovisuel 2 me journ e Droits de l enfant et p riode de la pr majorit Contraception IVG mancipation droit la repr sentation par un avo cat religion administrateur ad hoc Animation ludique au nom de la loi Droits de l enfant et protection de l en fance tat des lieux du respect des droits de l enfant avec la pr sence du correspon dant local du D fenseur des enfants D bats changes et conclusions Co t 322 euros TTC Rens Infodroits T l 05 56 45 25 21 Fax 05 56 15 80 90 E mail formation infodroits org L h bergement au quotidien chez les parents une fa on nouvelle d apporter un soutien Les 8 9 et 10 juin 2004 Paris Existe t il encore des indications de s paration qui impliquent le placement d un enfant Le mot placement convient il vraiment pour d signer le fait q
227. r avec ses parents et d autres humains Car la frustration est v cue comme une blessure et un rejet Le non n a qu un sens l abandon Lorsque l enfant est dans une s curit relationnelle et affective dans une in teraction rythm e la disparition d autrui d clenche la col re la tristesse la rage l impuissance la solitude mais sa r ap parition redonne espoir plaisir qui tude amour L enfant tablit un lien d at tachement positif et transforme la dis parition en absence Il la tol re et l la bore Tol rer la frustration est le d but de penser la situation Mais pour l enfant en danger permanent de rupture compl te des liens affectifs l absence est intol rable La rupture des liens affectifs L effilochement des liens peut aller jus qu la rupture et l entr e dans certaines pathologies comme la psychose Pour d autres la rupture peut se faire d une mani re dramatique sur le mode du trauma Le b b vit sa mort psychique par disparition soudaine du bon pa rent satisfaisant Lorsque ces liens ne s tablissent pas dans la premi re ann e de vie ou lors qu ils se rompent avant la fin de celle ci avant que l enfant ait atteint le stade de l ambivalence avant que son appa reil psychique puisse penser l absence gr ce la pr sence bien ancr e alors cette b ance est synonyme de trauma Le b b est en tat de choc psychocorporel endurci dans son enve loppe corporelle et sid r
228. ransports du Logement du Tourisme et de la Mer sur le rapport du Haut Comit pour le logement des personnes Il aimerait tre inform des princi paux enseignements que le Gou vernement en retire et s il entend suivre certaines de ses conclusions R ponse Le rapport pour l an n e 2002 du Haut Comit pour le logement des personnes d favori s es intitul Vers un droit au lo gement opposable tablit un constat de la situation du mal lo gement et avance des proposi tions qui retiennent l attention du Gouvernement S agissant du constat fait par le Haut Comit 1l faut indiquer que l inconfort et le surpeuplement ont fortement re cul depuis dix ans Le nombre de logements ne disposant pas la fois d une salle d eau de W C in t rieurs et d un syst me de chauf fage quel qu il soit tait d but 2002 de 769 000 soit 3 1 du parc de r sidences principales occup s par 1 3 million de personnes soit 2 2 de la population alors que cette proportion tait de 7 du parc en 1992 Le nombre de logements surpeupl s qui ne r pondent pas aux normes de l INSEE en termes de nombre de pi ces ou de surface habitable par personne tait de 374 000 d but 2002 soit 1 5 du parc de r sidences principales Ils taient occup s par 1 3 million de personnes soit 2 2 de la popu lation La proportion de logements surpeupl s tait de 2 3 en 1992 Pour poursuivre l am lioration de l offre locativ
229. re entre les temps sco laire p riscolaire et extrascolaire Il est b ti sur un diagnostic pr cis et une analyse fine des be soins mettant l accent sur les manques mais aussi sur l existant Il pr voit une articulation avec le projet d cole ou d tablissement RAJS JDJ n 234 avril 2004 Cette contractualisation suppose l laboration d un projet ducatif local qui prenne en compte l en fant dans sa globalit ses be soins ses souhaits et dans son environnement son quartier Sa ville L instruction parue au Bul letin officiel du 6 novembre 2003 tout en s appuyant sur les pr c dents textes interminist riels vise au d veloppement des projets ducatifs locaux tout d abord par une meilleure coor dination des interventions des services d concentr s du minis t re de la Jeunesse de l duca tion nationale et de la Recherche mais surtout par une am lioration des partenariats L objectif est de tendre vers l extension des dispo sitifs actuels relevant des politi ques ducatives territoriales comme par exemple l op ration interminist rielle cole ouverte qui consiste ouvrir les tablis sements pendant les vacances scolaires ainsi que des mercre dis et samedis pour offrir aux jeunes de milieu d favoris des activit s ducatives scolaires culturelles sportives et de loi sirs tout en veillant une plus grande coh rence des interven tions des diff rents acteurs Celle c
230. rientation pr vue dans l avant projet de loi de d centralisation et du finan cement du r seau en 2003 Sur le premier point 1l convient de pr ciser l honorable parlemen taire que l acteur r gional se des sine comme garant de la coh rence et de l articulation des in terventions en faveur de la for mation et du d veloppement co nomique Le renforcement des r gions contribuera dynamiser le partenariat autour des missions locales au sein desquelles toutes les collectivit s ont un r le jouer En ce qui concerne le fi nancement du r seau en 2003 la d l gation g n rale l emploi et la formation professionnelle a d l gu aux pr fets de r gion DRTEFP la totalit des cr dits inscrits dans la loi de finances afin d assurer d une part le finan cement du fonctionnement du r seau des missions locales et PAIO et d autre part la mise en oeuvre du programme TRACE En outre des dispositions admi nistratives ont t prises pour fa ciliter le versement de ces cr dits aux missions locales et PAIO Ainsi avant tout conven tionnement une avance de 50 peut tre effectu e par les DRTEFP et la totalit des cr dits doit d sormais tre mandat s avant la fin de l exercice budg taire Par ailleurs le 24 juillet 2003 les pr fets de r gion ont re u les cr dits aux fins d hono rer les engagements financiers pris par leurs services en 2002 dans le domaine de l insertion so cial
231. rmettant de d cliner ces mesures sur l ensemble du territoire national L association souhaite aussi d finir le niveau de qualification requis par les professionnels les mettant en oeuvre et d terminer les crit res d valuation notamment en termes d impact sur l environnement Les pr visions de la DAGE Elle concerne les statistiques d activit des associations d aide aux victimes de contr le judiciaire de mesures alternatives aux poursuites et de m diation familiale civile et des lieux rencontres parents enfants Depuis 2001 la collecte des informations le contr le de qualit l laboration et la diffusion des principaux r sultats sont assur s par le Centre d exploitation statistique de la DAGE Direction de l Administration G n rale et de l Equipement Pour 2004 un groupe de travail a d fini les informations individuelles n cessaires pour am liorer la connaissance des activit s des associations De nouveaux traitements informatiques vont tre mis au point afin de simplifier ces d clarations 1 La lettre de Citoyens et Justice n 2 RAJS JDJ n 234 avril 2004 Maltraitance 65 maisons de retraite ferm es Hubert Falco secr taire d Etat aux personnes g es annonce une campagne de sensibilisa tion du public et le lancement d un syst me de r ception t l phonique des signalements de maltraitance l gard de nos vieux pour peu qu on puisse le savoir entre 700 000 et 800 000 personne
232. roit les textes de r f rences La premi re des protections est sans nul doute celle de la minorit de l en fant 9 Celui ci a une responsabilit att nu e en raison de sa minorit ce qui le pro t ce dans les actes de la vie civile Les parents sont civilement responsa bles 9 de leur enfant jusqu l ge de 18 ans et la l gislation p nale est adoucie en faveur des mineurs 1 Cette question de minorit est d ailleurs propre chaque pays et la CIDE ne s y est pas tromp e en d fi nissant l enfant comme tout tre hu main g de moins de dix huit ans sauf s1 la majorit est atteinte plus t t en vertu de sa l gislation applica ble 4 La seconde est la politique de protec tion mis en uvre par les pouvoirs pu blics pour assurer l enfant toute la protection dont il a droit du fait de sa minorit C est la loi du 6 janvier 1986 dite loi particuli re dans le secteur social qui adapte les textes en vigueur aux nou velles comp tences des collectivit s locales 7 Article 7 de la CIDE pr cit 8 Rapport de M J Fran ois Mattei au nom de la commission sp ciale n 2449 9 Ant rieure la CIDE ce texte a t int gr la loi du 6 janvier 1986 qui met en coh rence la l gislation sociale avec les nouvelles comp tence du Pr sident du Conseil g n ral 10 Le droit l information le droit d tre assist lors des diff rentes d marches le droit essentie
233. rovisoire Cette dispo sition avait fait l objet d un d bat au cours des VIe Rencon tres nationales en 2002 ouver tes par Dominique Perben Par ailleurs parmi les nombreu ses modifications introduites par cette loi nous relevons Suite une m diation p nale la victime peut recourir la pro c dure d injonction de payer pour recouvrer les som mes que l auteur s est engag lui verser la proc dure de composition p nale peut dor navant tre en gag e pour les d lits dont la peine encourue peut aller jus qu cinq ans d emprisonne ment ainsi que pour l ensem ble des contraventions R forme du financement des mesures pr sententielles Citoyens et Justice participe avec le minist re de la Justice l laboration de la r forme relative au financement des mesures pre sententielles enqu te sociale rapide enqu te de personnalit contr le judiciaire socio ducatif Une circulaire d clinant les modalit s pratiques de sa mise en oeuvre devrait permettre aux associations concern es de mieux int grer leurs actions dans le cadre des politiques p nales en mati re pre sententielle Les objectifs prioritaires fix s par les procureurs en tenant compte des sp cificit s locales de la d linquance permettront ainsi aux associations de mieux conna tre les besoins des juridictions Citoyens et Justice souhaite galement tablir avec la Chancellerie un sch ma directeur pe
234. rs du ris que d un volume important de sai sines du parquet ou d valuations qui permettent mal d envisager une protection administrative On pare au plus press ou risque de ne pas explorer et exploiter les capacit s touff es d une m re manifestement ab m e par la vie Ces rep rages exigent du temps de l apprivoise ment une rencontre parfois Il faut viter le face face crisp des ren dez vous o on ne se livre pas L volution de l action sociale mise en uvre produit un paradoxe o derri re le discours de l approche globale et transversale on fait inter venir trop vite le sp cialis en subs tituant la richesse d un suivi de secteur une fonction d orientateur press La nature et le sens des prestations de protection administrative doivent tre connus et partag s par les ac teurs de la protection de l enfance services du Conseil g n ral magis trats secteur associatif Les tra vaux men s l occasion de l labo ration des sch mas montrent quel point le droit n est pas connu et est mal appliqu Chacun souvent agite son r f rentiel sp cifique sans que la mobilisation active des textes soit effective uux juges et aux services d AEMO aide ducative en milieu ouvert les articles 375 et suivants aux services de l Aide sociale l en fance les articles L 221 et suivants du CFAS code des familles ert de l action sociale On peut regretter l absence d un texte de r
235. rvice de la co parentalit Gazette du Palais 7 et 8 juillet 1999 7 Mich le Guillaume Hofnumg La m diation Que sais je N 2 930 tymologiquement medeus milieu interm diaire lien RAJS JDJ n 234 avril 2004 DOSSIER DOSSIER M diations judiciaires moins d une affaire sur cent tendu dans sa diversit et son volu tion Le d cret n 2003 1166 du 2 d cembre 2003 portant cr ation du dipl me d tat de m diateur familial ach ve le temps des pionniers pour institutionnali ser la m diation familiale L article 1 pr cise qu il est cr un dipl me d tat de m diateur familial qui atteste des com p tences n cessaires pour intervenir aupr s de personnes en situation de rup ture ou de s paration afin de favoriser la reconstruction de leur lien familial et aider la recherche de solutions r pon dant aux besoins de chacun des membres de la famille Je ne suis pas le mieux plac pour parler des techniques de m diation mais elles fonctionnent bien je crois on parle d coute active de reformulation de recadrage le tout contribuant l empa thie le quoi nonciation des faits des positions le pourquoi se rapporte au sens aux besoins aux pr occupation le com ment on s exprime sur la cr ativit la recherche d option le comment finale ment on formule des solutions retenues les engagements et les accords Il est reconnu aujourd hui qu une
236. s g es seraient mal trait es s vices physiques maltraitance psychologique fi nanci re m dicale s exercent souvent au domicile des per sonnes g es 71 des cas mais aussi dans les tablisse ments sociaux en 2003 65 ta blissements ont t ferm s dont 22 taient des structures ill gales Cette augmentation traduit l ac croissement des contr les 31 entre 2002 et 2003 souvent d clench s partir de d nonciations opportunes L Afpap Association fran aise de protection et d assistance aux personnes g es a cons tat une progression des signa lements de maltraitance D o l importance d une sensibilisa tion du public et des adminis trations comp tentes C est une bonne chose constate Patrick Champvert pr sident de l Association des directeurs d tablissement d h berge ment pour personnes g es Adehpa Lui m me avait es tim 5 le nombre d tablis sements devant tre ferm s Mais rien ne sera r solu tant que la France n aura pas rat trap son retard sur ses voisins en mati re d aide domicile et dans les maisons de retraite explique t il Nicole P nicaut Lib ration 25 mars 2004 1l faut aussi tre plus solidaires et y mettre les moyens finan ciers Manifestement ce qui a t fait depuis la canicule n est pas la hauteur des enjeux On appr ciera en cette affaire la diligence des DDASS en re gretta
237. s l ments d information qui leur sont fournis sur les r alit s de l adoption Il n est pas pr vu de revenir sur cette disposition pour les personnes titulaires de l agr ment la dur e moyenne d attente avant la r alisation d un projet d adoption est d un peu plus de deux ans pour un enfant tranger et de quatre ans pour un enfant pupille de l tat Il s agit de d lais in compressibles car li s au fait que le nombre de fa milles souhaitant adopter un enfant 23 000 familles sont titulaires d un agr ment en cours de validit est plus important que le nombre d enfants adoptables Par an environ 1 200 pupilles de l tat et 3 500 enfants venus de l tranger sont adopt s Concernant la dur e de la proc dure d agr ment et les conditions de d roulement le ministre d l gu la Fa mille a demand au conseil sup rieur de l adoption de r fl chir des am liorations de cette proc dure Cette instance qui a une mission de conseil et d avis sur tou tes les questions relatives l adoption m ne actuelle ment des travaux en vue de renforcer la lisibilit et d ho mog n iser les proc dures d agr ments conduites dans les d partements Les propo sitions du conseil sup rieur de l adoption seront prochai nement soumises au minis tre d l gu la Famille J O A N Q N 42 20 octobre 2003 p 8 029 re parlementaires ponses Question n 23 345 du 4 ao t 2003 de
238. s autres institutions lors qu on trouve si peu de respect de sa part pour ce qui n est pas sa discipline Les sh mas d partementaux Les sch mas d partementaux de protection de l enfance sont des outils pour le changement Ils clarifient la r gle du jeu si le partage politique est fort et si les ambitions politiques et techniques se v rifient Pour autant si m me ils sont conduits conjointe ment avec la protection judiciaire de la jeunesse la partie avec les juges des enfants n est pas gagn e Encore ce paradoxe d un syst me de protection de l enfance confirm autour de la dualit de l action de l autorit judi ciaire et de celle du pr sident du Con seil g n ral avec une possibilit tr s hypoth tique presque un loto pour b n ficier de l engagement des juges des enfants Nous n attendons pas de leur attitude une immersion dans les choix politiques et les contraintes de gestion d une collectivit locale pour y perdre leur me ou leur ind pen dance Plut t un engagement loyal au service des volutions voulues mais difficiles avec une m thode de travail partag e l occasion des r unions techniques r guli res qui permettent les ajustements les r gulations Cet al a de l entente minimum suspen due au gr des mutations et des vo lont s individuelles est am rement constat depuis si longtemps que son vocation fait sourire On doit souhai ter et encourager une adaptation des formations p
239. s et pro fessionnelles d aide la vie active d information et de conseil sur les aides techniques ainsi que d aide au travail 5 Actions d assistance dans les divers actes de la vie de soutien de soins et d accompagnement y com pris titre palliatif 6 Actions contribuant au d ve loppement social et culturel et l in sertion par l activit conomique Ces missions sont accomplies par des personnes physiques ou des institu tions sociales et m dico sociales Sont des institutions sociales et m dico sociales au sens du pr sent Code les personnes morales de droit public ou priv gestionnaires d une mani re permanente des ta blissements et services sociaux et m dico sociaux mentionn s l ar ticle L 312 1 DOSSIER Mon pardon n est pas une r conciliation avec toi c en est une avec moi m me Les pardonneurs sont des bricoleurs par Maryse Vaillant Je n oublierai jamais ce que tu m as fait cela m est impossible Mais je te pardonne Je crois que Maman serait heureuse de le savoir Ce pardon que je t accorde si je le fais c est pour moi pour ma paix moi pour ma libert personnelle Inutile d essayer de renouer avec nous Mon pardon n est pas une r conciliation avec toi c en est une avec moi m me Voici ce qu crivait Rosamonde son p re apr s une longue randonn e solitaire o elle avait repens toute son histoire familiale Pourquoi en a t elle prouv l
240. s faits qui lui sont d sign s comme l objet de son tude soit cr e pour porter la confusion l o auparavant le partage des t ches et des pouvoirs tait fort clair Elle ne peut donc avoir qu une finalit esth tique cela r pond la d finition de l art baroque sottement m pris de nos jours Le Baroque use de l ornement sans fonction utilitaire comme d un langage pour d crire par le creux de l insi gnifiant la pr sence indicible et puissante du signifiant Dans notre cas la rh torique baroque se traduit par une compassion scandalis e pour des magistrats dont la sinc rit m rite tout de m me d tre v rifi e la retenue toute de d licatesse vis vis d un C S M qu on peut pr sider sans le d ranger lorsque justement il peut avoir quelque chose dire enfin comme la robe de Mo se emport e par la temp te du Sina soufflant depuis quatre si cles sur le socle de sa statue la commission administrative ad hoc a le m rite de donner le sentiment frappant du mouvement passionn dans l immobilit la plus totale L indicible que r v le cette institution nouvelle et incongrue c est peut tre bien une suspicion gratuite et inexprimable Il serait hasardeux de tirer ces cons quences stylistiques d un seul fait qui apr s tout peut proc der d un mouvement passionnel mal contr l imputable un seul individu Mais d autres v nements l gislatifs nous conduisent des conclusions artistiques identiq
241. s le 18 juin 2002 R ponse Le Gouvernement re mercie l honorable parlementaire pour sa question qui soul ve en effet un probl me r el L augmen tation des mariages de complai sance est manifeste dans notre pays en particulier depuis que la loi du 11 mai 1998 a pr vu la d li vrance de plein droit d une carte de s jour tout conjoint de res sortissant fran ais Aussi la loi du 26 novembre 2003 relative la ma trise de l immigration au s jour des trangers en France et la nationalit MISEFEN com porte t elle un certain nombre de dispositions qui visent rendre plus efficace le dispositif de lutte contre les mariages frauduleux ou de complaisance qui peuvent tre conclus par des trangers d pour vus de titre de s jour En premier lieu la loi pr voit que la carte de r sident ne sera d sormais d livr e qu au terme d un d lai de deux ann es de vie commune Les r gles relatives l acquisition de la nationalit par mariage ont t galement renforc es rendant le mariage avec un Fran ais moins attractif pour ceux qui n y voient que la possibilit d acc der au s jour en France et la nationalit C est agir sur la cause premi re du ph nom ne La loi MISEFEN pr voit en deuxi me lieu l obligation pour les officiers de l tat civil pr alablement toute c l bration d un mariage de s entretenir avec les futurs poux ensemble voire s par ment Cet entretien pr
242. s par cer tains d partements est tr s utile pour enseigner sur ce que nous pouvons corriger dans nos pratiques et optimi ser la place de la pr vention Si m me cette conviction est acquise encore faut il trouver les moyens y consacrer Il faut du temps et des com p tences Ce sont de nouveaux servi ces qui devraient int grer en perma nence les services d partementaux de l enfance C est une exigence pour l ensemble des accompagnement d enfants et cela doit en tre une galement pour les relations avec l ensemble des ma tres d uvre des prestations du Conseil g n ral La loi du 2 janvier 2002 r novant l action sociale et m dico so ciale pr voit l intervention d inspec teurs asserment s pour le contr le des tablissements relevant de la comp tence de l tat Cette m me exigence doit tre appli qu e pour les tablissements et ser vices relevant de la comp tence du Conseil g n ral en mati re de pro tection de l enfance Il ne s agit pas du seul contr le pour une bonne gestion 1l s agit d valuer la qualit des prestations pour garan tir le bien tre des enfants et de veiller ce que les liaisons institutionnelles soient adapt es la bonne r gulation du dispositif d partemental Chaque MECS et chaque service constituent un l ment de l ensemble et doivent s inscrire dans le cadre m thodologi que qui permet de r pondre la ques tion du qui fait quoi et comment L
243. s personnes g es du voisinage et d acqu rir des climatiseurs mobiles plus adap t s pour les r sidents tr s d pen dants Ils pr conisent gale ment une r forme des adminis trations du minist re de la Sant Les carences de terrain sont aussi soulign es notamment le sous effectif en personnel de soins Les recommandations sont aussi nombreuses que les criti ques Reste voir ce que vou dra bien en faire le ministre de la Sant RAJS JDJ n 234 avril 2004 Le bracelet lectroni que tendu aux person nes mises en examen Un d cret du 17 mars 2004 tend aux personnes en attente d un jugement le recours la surveillance lectronique 3 000 placements sous surveillance lectronique devraient tre dis ponibles d ici deux ans Le pla cement sous surveillance lec tronique est tendu aux contr les judiciaires dans l attente d un jugement d finitif c est dire aux personnes mises en examen ou pr venues Aupara vant ce type de surveillance tait limit aux am nagements de peine Le d cret stipule ga lement que les entreprises pri v es peuvent se voir confier sous contrat la mise en oeuvre du dispositif technique de ce placement Exp riment en France depuis octobre 2000 ce type de placement doit permet tre selon le minist re de la Jus tice de d sengorger les ta blissements p nitentiaires et de limiter les effets du choc l inc
244. s restrictions aux libert s individuelles r side dans un cadre l gal que nous savons d exp rience trop flou pour tre contrai gnant Le minist re public th oriquement appel effectuer ce contr le en premi re ligne se trouve d pendant d une part des informations qui lui sont donn es par la police et d autre part d une hi rarchie qui entend rappro cher le r le des repr sentants du parquet de celui des pr fets plus que de celui des magistrats du si ge Certes la p riode actuelle est marqu e par la paix civile et la diminution de la d linquance tant f t e par ailleurs Il faut donc pour justifier la mise en place d un dispositif proc dural exceptionnel dont le champ d applica tion est tr s vaste des actes de violence des bandes noires et des enl vements qui marquent les p riodes troubl es de l histoire L appel ces fant mes masque l absence de toute justification concernant leur apparition ou leur actualit Il n a d int r t que pour introduire l id e fausse de la n cessit d une autonomie polici re Ainsi donc comme la statue de Mo se d crit sans la montrer la divinit temp tueuse qui tord le marbre et effraie le vieillard la loi Perben institue un all gement scandaleux des contr les sur l activit polici re au nom de mutations dans les modus op randi de la d linquance astucieuse qu on ne se donne pas m me la peine de d crire ni de caract riser On peut pr dire d ores et d j les eff
245. scri vent pas dans le discours familial Il reste tendu en tat de stress qui se chronicise Empli de mol cules de souffrance noi res et trang res son organisme le b b se d fend en se blindant L hypertonicit inn e du d but de la vie s ancre comme un syst me de d fense fonctionne comme une carapace et tout en l anesth siant le coupe progressive ment du monde externe Chez le b b en danger affectif l hypertonicit est un signe d alerte L enfant raide tendu an goiss dort mal Il perd ses capacit s d enroulement et de d tente et ne se moule pas dans les bras des adultes Il ne s ajuste plus son monde environ nant Troubles du sommeil et d alimen tation signent son malaise Les liens affectifs se fragilisent Les liens affectifs ne s tablissent pas dans une continuit et dans une perma nence En alerte extr mement vigilant l enfant craint le monde externe en m me temps qu il est en qu te d atten tion et d amour La r p tition des situations violentes du manque de tendresse de l absence d af fection d isolement humain g n re une situation d attaque aux sens L enfant n acc de pas l ambivalence affective qui demande un passage entre tensions et d tentes Il ne peut pas con tenir ses sentiments oppos s Tel une cocotte minute 1l est toujours pr t l ex DOSSIER DOSSIER Satisfaction des besoins et accompagnement de la frustration la psych de l
246. se M le ministre d l gu la Fa mille R ponse Conform ment l article L 225 16 du Code de l action sociale et des familles la demande ou avec l accord de l adoptant le mineur adopt ou plac en vue d adoption b n ficie d un accompagnement par le service de l aide sociale l enfance ou par un organisme agr pour l adoption pendant une dur e de six mois mini mum compter de son arriv e au foyer et dans tous les cas jusqu au prononc de l adop tion pl ni re en France ou jus qu la transcription du juge ment tranger Cet accompa gnement peut tre prolong la demande ou avec l accord de l adoptant Pour certains pays qui confient des enfants l adoption et qui souhaitent re cueillir des informations les concernant sur une plus longue dur e les organismes agr s pour l adoption peuvent effec tuer ces suivis Il appartient galement aux adoptants de transmettre r guli rement lorsque le pays d origine en a fait la demande des renseigne ments sur la situation et l vo lution de leur enfant J O A N Q N 42 20 octobre 2003 p 8 030 Question n 17 187 du 21 avril 2003 de M Yvan Lachaud M le ministre de l Equipement des Trans ports du Logement du Tourisme et de la Mer Logement Aides et pr ts Accession la propri t Prime l accession tr s sociale Prorogation M Yvan Lachaud attire l at tention de M le ministre de l
247. ses comp tences En duca tion le fait de savoir ou de comprendre ne donne pas pour autant la capacit de r soudre ce qui fait probl me il est des savoirs qui ne donnent pas la possibilit d abolir les fronti res Cette vidence devrait calmer tous les adeptes des so lutions simplistes ceux qui pensent qu en supprimant un terme de l quation on parvient plus rapidement la solu tion En fait ceux l ne supportent pas l chec qu ils vivent comme une atteinte leur toute puissance Le mal ne date pas d aujourd hui Lorsque dans la pol mique autour de l ouvrage de Maurice Berger Jacques Tr mintin voque Jean Jacques Rous seau il le fait du c t de l anecdoti que en rappelant pour qui ne le saurait pas que l auteur de l un des plus c l bres trait s sur l ducation a abandonn trois de ses enfants la charit se con fessant indigne et incapable de les du quer Mais l essentiel est ailleurs Jean Jacques Rousseau est celui qui d em bl e affirme que l on ne peut pas la fois former un homme et un citoyen et qui de fait se contente de former un ci toyen c est dire un individu exclusi vement d fini par son utilit sociale Par ailleurs Rousseau est l arch type de l anti ducateur qui par avance renonce l engagement dans le face face du catif avec l enfant r el parce que tout simplement il ne veut pas prendre le ris que de l chec pourtant inh rent
248. sion nels que les premiers responsables de leur enfant sont les parents Or tre responsable c est se porter garant r pondre de ses actes Les choix de vie appartiennent la sph re du priv l ducateur pr vient et prot ge dans le respect de la vie priv e des person nes 2 M fions nous cependant de g n rali ser dans des situations aussi comple xes car si la loi a vocation g n rale et abstraite la prise en charge duca tive est toujours au cas par cas Il semble cependant que la meilleure des protections pour l enfant est celle appel e par Alain Renaud le devoir de sollicitude C est un devoir des adultes vis vis de l enfant qui n est pas codifi par la loi mais qui correspond l ensemble des obligations morales et thiques auxquelles l enfant peut pr tendre du monde adulte 19 Anciennement le Code des familles et de l aide sociale CFAS devenu en d cembre 2000 le Code de l action sociale et des familles CASF 20 Ordonnance du 23 d cembre 1958 relative la protection de l enfance et de l adolescence en danger 21 Art 71 de la loi pr cit e 22 Art L 226 6 du CASF modifi par la loi du 2 janvier 2004 L Observatoire de l enfance en danger contribue au recueil et l analyse des donn es et des tudes concernant la maltraitance envers les mineurs en prove nance de l tat des collectivit s territoriales des tablissements publics des fondations et d
249. spirer de la derni re l gislation espa gnole sur les violences conjugales qui instaure des passerelles entre le social aide financi re aux femmes victimes le juge p nal qui peut en urgence ordon ner au mari de quitter le domicile conju gal et le juge civil Il me para t utile d aborder dans un deuxi me temps la m diation propre ment dite en tant qu outil et valeur au service des familles et de la d mocratie qui pourrait venir contrebalancer quel que peu les discours s curitaires et les pratiques r pressives abusives qui se dessinent La m diation La m diation vieille comme le monde face de tr s nombreux dysfonctionne ments r appara t et est m me impuls e par des institutions comme la justice qui priori sont aux antipodes de cette ma eu tique Comme le dit Jacques Faget l abus s mantique le succ s du terme r v le une soci t qui cherche une fa on de g rer la cit et de fabriquer de la co h sion sociale La m diation en mati re familiale a ses limites et appara t tr s difficile voire pres que impossible notamment lorsque les violences conjugales existent ou quand l un des partenaires refuse totalement la s paration o pr sente des troubles gra ves de la personnalit Le rappel l in terdit par la loi et le juge est n cessaire dans le cadre des violences conjugales La m diation est un mode de construc tion et de gestion de la vie sociale gr ce
250. spo sitions en vue de favoriser la coparentalit Ainsi l aptitude d un parent assumer ses devoirs et respecter les droits de l autre constitue d sormais l un des cri t res essentiels pour le juge no tamment lorsqu il doit statuer sur la r sidence du mineur Par ailleurs le juge peut prendre tou tes les mesures propres garan tir la continuit et l effectivit des liens de l enfant avec chacun de ses parents Enfin 1l peut d sor mais organiser la r sidence alter n e du mineur au domicile de chacun de ses p re et m re Le minist re de la Justice a souhait disposer d un bilan de l applica tion de ces dispositions Aux ter mes de celui ci il appara t que si les demandes des familles s pa r es l gard de ce mode de r si dence restent encore modestes elles traduisent le plus souvent une d marche consensuelle au b n fice de l enfant qui conserve ainsi des relations quilibr es avec ses deux parents J O AN Q N 8 24 f vrier 2004 p 1 449 Question n 31 796 du 13 janvier 2004 de M Denis Merville M le ministre d l gu la Famille Famille Divorce R sidence altern e des enfants D veloppement M Denis Merville appelle l at tention de M le ministre d l gu la Famille sur la r sidence altern e en cas de divorce La loi du 4 mars 2002 relative l auto rit parentale a ouvert la possi bilit d opter pour la r sidence altern e de l e
251. sur lui Son pardon est imm diat intuitif un pardon tardif prouv pour un p re d c d depuis longtemps le pardon d un grand p re qui apprivoise son histoire pour la conter ses petits enfants D autres pardons sont lents et laborieux et requi rent une longue et patiente la boration Ils s arrachent la violence des histoires familiales bribes par bribes entre honte de d go t entre d sespoir et rage de vivre Pardons partiels par dons provisoires pardons timides la plupart des pardons aux parents sont des pardons bricol s invent s et b tis sur mesure chacun cr ant son pardon per sonnel celui qui lui apporte la paix Celui qui lui permet de survivre La gratitude du survivant Pardonner ses parents ce n est pas se rendre complice de leurs m faits ou de leurs erreurs ce n est pas oublier ou re fuser le reproche Le pardon reconna t la blessure et la souffrance Il pose le droit de savoir et de survivre Avec luci dit accepter la blessure des reproches et abandonner n anmoins le lien puis sant de la haine et des griefs l cher la relation de ressentiment Le pardon est un acte psychique de s paration Pardon ner ses parents sans les juger sans toujours les comprendre c est accepter d tre leur enfant d tre p tri de leur pass d tre form et d form par leur histoire sans tre li leurs erreurs Leur pardonner pour leur survivre Pour vi vre sans eux mal
252. t que lui con f rent ses fonctions celle ci est sanctionnable dans la m me mesure L exploitation de la mendicit d un enfant quel que soit son ge est par cons quent r prim e que ce soit au titre de son Jeune ge ou de son lien filial L article 44 de la loi pr cit e ajoute un second alin a l article 227 15 du Code p nal en vertu duquel le fait de main tenir un enfant de moins de six ans sur la voie publique ou dans un espace affect au trans port collectif de voyageurs dans le but de solliciter la g n rosit des passants constitue un cas de privation de soins Ce cas sp cifique de privation de soins est puni de sept ans d em prisonnement et de 100 000 euros d amende Ainsi la men dicit en compagnie d un en fant de six ans ou moins est punissable la fois au titre de l exploitation de mendicit ag grav e et au titre de la priva tion de soins du second alin a nouveau de l article 227 15 du Code p nal Bien que la men dicit en compagnie d un mi neur de plus de six ans ne soit pas sanctionn e par cette dis position sp cifique elle peut RAJS JDJ n 234 avril 2004 toutefois tre constitutive d un cas de privation de soins au sens de l alin a premier de l ar ticle 227 15 du Code p nal si l enfant est priv d aliments ou de soins au point de compro mettre sa sant S agissant de la mendicit des mineurs ori ginaires d Europe centrale il n existe aucune statist
253. t deux m tiers les ducateurs et les surveillants Bernard Bobillot Association pour la promotion de la citoyennet des enfants et des jeunes APCEJ 29 mars 2004 br ves Les lois et d crets bient t appliqu s le m me jour partout En juin 2004 le Journal officiel de la R publique dans sa ver sion lectronique sera opposa ble au m me titre que sa ver sion papier La date d entr e en vigueur des textes contenus dans le JO sera identique dans toute la France sauf d lai pr vu par le texte Cette mesure est fix e par une ordonnance de simplification du droit Lois et r glements doivent pour tre obligatoires avoir t port s la connaissance des citoyens Elles ne deviennent obligatoi res que par leur publication au Journal officiel Cependant se lon une r gle fix e au 19 me si cle la date d entr e en vigueur de ces textes est diff rente se lon que l on se trouve Paris d lai d un jour franc apr s pu blication ou ailleurs en France et dans les d partements d outre mer date d arriv e du JO au chef lieu de l arrondisse ment Cette originalit dispa ra t en juin 2004 1 Ordonnance du 20 f vrier 2004 re lative aux modalit s et effets de la publication des lois et de certains actes administratifs J O n 44 du 21 f vrier 2004 page 3514 L Europe en bref Libre circulation des person nes Nouvelle directive 10 mars Le Parlemen
254. t grit physique de l enfant En pratique le parent gardien chez lequel est fix le domicile de l enfant vient ame ner et rechercher l enfant l issue du droit de visite exerc par l autre parent qui se lon le cas reste au point rencontre ou prend l enfant et le ram ne l heure pr vue On constate notamment B ziers que les conflits qui se d roulaient au 8 Cit par Madame Guillaume Hofnung page 9 in La m diation familiale du partenariat a une politique renouvel e Atelier des m diations en Ile de France du 21 mars 2003 T l charger la publication http www unaf fr article php3 id_article 571 9 Annie Balin document ron otyp la m diation un processus de coop ration f vrier 2004 10 tude minist re de la Justice d cembre 2002 Caroline Moreau 11 In actualit juridique famille n 9 2003 St phanie H brard loi du 4 mars 2002 regard d un juge aux affai res familiales RAJS JDJ n 234 avril 2004 La m diation d veloppe l apprentissage des valeurs d mocratiques commissariat ou avec la pr sence de l huissier se sont d plac s Par ailleurs le point rencontre est sollicit en amont pour fonctionner sans mandat judiciaire avec l accord des parents Ainsi lorsque d autres institutions comme l aide sociale l enfance se rendent compte de l utilit de cet outil et s en servent en amont du judiciaire on revient sur du conflit que l on va positiver
255. t Pierre Naves dans son dernier rapport l important est de recenser toutes les actions et de les valuer L chec des actions ducatives participe tout autant que leur r ussite l am lioration du syst me de protection de l enfance En d finitive entre la protection de l enfant et les droits des familles 1l existe un vaste espace d action sociale dans lequel on peut d celer des erreurs des carences des innovations pertinentes des es poirs des craintes des victoires Bref 1l s agit d un espace de vitalit que m1 le droit ni les dogmes ne doivent anesth sier E RAJS JDJ n 234 avril 2004 H O L angoisse de la rupture est le plus souvent la marque d un mauvais attachement Psychogen se de la rupture affective chez le jeune enfant par Suzanne Robert Ouvray On parle du risque de rupture des liens affectifs entre l enfant et ses parents comme s il tait vident que l enfant soit en liens avec eux Or la clinique psychoth rapeutique montre que beaucoup d enfants et d adultes en souffrance psychique sont davantage dans une recherche d attachement solide et de liens affectifs s curisants avec leur entourage que dans une peur de la rupture m me si leurs comportements et certains sympt mes tendent nous le faire croire Pour certains c est moins la peur de perdre quelque chose qui existe que l angoisse et l impuissance de ne pas pouvoir obtenir ce dont ils auraient besoin qui fait le lit de leur souffrance L ango
256. t compte notamment de leur organisation g n rale de leur accessibilit et de la na ture de leur activit sociale ou m dico sociale ainsi que de la cat gorie de personnes prises en charge Afin de renforcer l gal acc s des b n ficiaires l informa tion la pr sente circulaire pr cise titre indicatif la nature des renseignements qui pour raient utilement figurer dans ces livrets d accueil Elles r sultent de la concertation effec tu e en 2002 avec les repr sentants des gestionnaires des secteurs associatif et public les professionnels et les servi ces d concentr s de l Etat correspondants DRASS et DDASS Vous voudrez bien transmettre la pr sente circulaire au pr si dent du conseil g n ral ainsi qu aux tablissements et ser vices concern s et me tenir in form des ventuelles difficul t s d application des articles pr cit s du Code de l action so ciale et des familles ANNEXE INDICATIVE RELATIVE AU CONTENU DU LIVRET D ACCUEIL Peuvent figurer au livret d accueil s il y a lieu sous forme d annexes pour permettre une actualisation plus ais e DES L MENTS D INFORMATION CONCERNANT L TABLISSEMENT LE SERVICE OU LE LIEU DE VIE ET D ACCUEIL SUR a La situation g ographique de l tablissement du service ou du lieu de vie et d accueil et les diff rents sites qui le composent leurs voies et moyens d acc s b Les noms du directeur ou de son repr sentant
257. t europ en a d fini tivement adopt une directive relative au droit de s jour des citoyens de l Union europ enne et de leur famille de circuler et de s journer librement sur le terri toire de l Union europ enne La nouvelle directive regroupe l en semble des textes neuf directi ves et deux r glements existants ainsi que la jurispru dence en la mati re La nouvelle l gislation communautaire vise am liorer le r gime actuel Ainsi par exemple un droit de s jour permanent est introduit apr s cinq ans de s jour ininter rompu dans l Etat membre d ac cueil la carte de r sidence est supprim e et la situation des membres de la famille a t clari fi e et simplifi e EP Inclusion d l ments d identi fication biom triques dans les passeports 18 f vrier La Commission europ enne a adopt une proposition de r gle ment relative l harmonisation des normes de s curit pour les passeports des citoyens de l Union europ enne Le texte pr voit d ins rer comme l ment d identification biom trique une photo num ris e du d ten teur Les Etats garderont la fa cult de pr voir l ajout des em preintes digitales contrairement ce qui est pr cis dans les pro positions de la Commission re latives aux visas et aux titres de s jour des ressortissants des pays tiers FD Rapport sur les droits des victimes de la criminalit 11 f vrier La Commission eur
258. tat de sant est durablement incompa tible avec leur maintien en d tention Apr s deux expertises m dicales concordantes et dis tinctes cette suspension est d cid e par le juge d application des peines ou la juridiction r gionale de lib ration condition nelle Apr s deux ans d applica tion Dominique Perben sou haite d velopper ces suspen sions de peine et am liorer les conditions de sortie de ses b n ficiaires en pr parant une con vention avec la Croix Rouge Au 29 f vrier 2004 83 personnes ont b n fici d une telle suspension de peine 20 en 2002 et 63 en 2003 Cette augmentation est no tamment due la demande du ministre de voir l administration p nitentiaire signaler aux autori t s Judiciaires et sanitaires les d tenus susceptibles d en b n ficier circulaires de novembre 2002 et juillet 2003 49 dossiers sont aujourd hui en cours d ins RAJS JDJ n 234 avril 2004 truction Les d lais moyens d instruction sont en baisse si gnificative ils varient entre deux et cinq mois Source minist re de la Justice contest par Act Up Le Garde des Sceaux et le minis tre de la Sant se f licitent eux m mes de ce syst me qui per met selon eux qu il n y ait plus des personnes gravement mala des d tenues ou qui d c dent en d tention La r alit est toute autre selon Act Up trop peu de d tenus ont b n fici de cette suspension les chi
259. tice de r volte Mais d autre part la loi offre un gain vident pour la d linquance intelligente la possibilit de n gocier avec le parquet les v nements judiciaires r cents en font appara tre toutes les perspectives discr tes et avanta geuses L ge baroque tait l ge de l autorit sans partage de l ordre social assur par la monarchie absolue pour la police des biens et des corps et de l glise toute puissante pour la police des mes celui de la fusion entre les peuples et le souverain et de la n gation de l individu Pas de retour videmment ces ges sombres Reconnaissons tout de m me dans cette loi l adoption de laquelle tous les juristes doivent s opposer par tous les moyens le gant de fer que l tat lib ral passe sa main gauche pour contenir durement le simple citoyen dans les carts qu en principe la soci t tant t tol re tant t punit puis pardonne tandis qu il passe sa main droite ce gant souple et parfum qui caresse et nourrit les forts et les puissants RAJS JDJ n 234 avril 2004 br ves Le pr t penser sur France culture Miguel Benasayag un d fen seur du travail social qui a crit de nombreux ouvrages relatifs aux questions profes sionnelles a t cong di par Laure Adler au motif que ses chroniques taient trop mi litantes La directrice des programmes de France culture consid re que les chroniques de Benasayag taient trop orient es
260. titre exp rimental L accord des parents n est pas indispensable au regard de l in t r t de l enfant 59 T A Lyon 30 septembre 2003 Exclusion d finitive d un lyc e Base r glementaire de la sanc Commission paritaire 74797 ISSN 1637 6919 Imprim par Bonton amp Simonis Bd de Froidmont B 4000 Li ge Proc dure R cup ration sur succession Exon ration Art 146 166 168 an ciens CFAS Art 43 1 de la loi du 30 juin 1975 61 tribune Saluons l entr e de l institution judiciaire dans l ge baroque par Christian Th venot Tel qui pensait que la justice p nale dans ses deux composantes de poursuite et de jugement avait seule voca tion en R publique fran aise constater mettre au jour les preuves et faire juger les infractions est aujourd hui bien d tromp Voici appara tre un joli objet administratif de g n ration presque spontan e en tous cas sans filiation juridi que identifiable peut tre bien une fille du p ch une commission administrative charg e d enqu ter sur les pressions qu auraient subies les juges d sign s par la loi pour juger quelques uns qui d apr s le minist re public approuv sur ce point par ces juges auraient pris des aises avec la probit comptable Il ne vient l esprit de personne que cette commission d nu e de cadre juridique sans pouvoirs identifiables paralys e par l existence probable d une instruction judiciaire portant sur le
261. tr le du juge des tutelles charg de veiller l int r t du RAJS JDJ n 234 avril 2004 mineur Le parent survivant doit ainsi se pourvoir d une autorisation judiciaire pour ac complir les actes qu un tuteur ne pourrait faire qu avec une autorisation tels les actes de disposition Il ne peut faire seul que les actes conservatoires et d administration qui n engagent pas le patrimoine dans sa struc ture En outre si les int r ts du mineur sont en opposition avec ceux de l administrateur l gal ce dernier doit faire nommer un administrateur ad hoc par le juge des tutelles Le juge peut galement proc der cette no mination la demande du mi nist re public dont l attention aura pu tre appel e par les grands parents sur la gestion du patrimoine la demande du mineur lui m me ou d office Le contr le de la gestion des biens dans l int r t de l enfant tant ainsi assur l organisa tion d un deuxi me contr le syst matique confi aux grands parents appara t super flue J O A N Q N 34 25 ao t 2003 p 6 725 re parlementaires ponses Question n 18 853 du 26 mai 2003 de M Denis Jacquat M le ministre de l Equipement des Transports du Loge ment du Tourisme et de la Mer tat D centralisation Cons quences Politique du logement M Denis Jacquat appelle l at tention de M le ministre de l Equipement des Transports du Logement du Tourisme et de la M
262. tre les parents en fonction de la dur e de garde de chaque enfant Ainsi 1l lui demande les mesures qu il compte entreprendre afin de rem dier cette situation in qui table qui risque de nuire au prin cipe de garde altern e et au bien tre des enfants R ponse L exercice de la garde altern e des enfants par les parents apr s un divorce ou une s para tion a vu son existence reconnue par la loi du 4 mars 2002 relative l autorit parentale Le Gouver nement sensible cette volution de la soci t a su prendre en compte cette situation Pour cela il a inscrit dans la seconde loi de finances rectificative pour 2002 un am nagement fiscal du quotient familial En effet les parents qui opteront d sormais pour cette so lution de garde auront la facult de partager la part ou la demi part selon le nombre d enfants charge dont ils b n ficient ce titre Cette nouvelle imputation sera gale ment prise en compte dans le cal cul de la taxe d habitation Les d ductions fiscales li es l emploi domicile et aux frais de scolarit seront r parties galement entre les deux parents Par ailleurs les modalit s d application du nouvel article L 161 15 3 du Code de la s curit sociale issues de la loi du 4 mars 2002 et relatives au ratta chement de l enfant en qualit d ayant droit l gard de chacun des deux parents sont en cours de finalisation Le projet de d cret a t trans
263. ts jusqu la vente de ce bien immobilier ou au plus tard la date du d c s de M J G Consid rant qu il r sulte de tout ce qui pr c de que le d partement du Var est fond demander la r formation en ce sens de la d cision de la Commission d partementale d aide sociale en tant qu elle concerne M J G D cide Art 1 Les interventions de la Fondation J r me Lejeune et de l UNAPET sont admises Art 2 La d cision de la Commission centrale d aide sociale du 20 mai 1999 est annul e en tant qu elle concerne M J G Art 3 Le d partement du Var est autoris proc der la r cup ration des sommes expos es au titre de l aide sociale attribu e Mile G sur la part de l actif net successoral revenant M J G hauteur de 44 250 francs Art 4 La r cup ration autoris e par l article pr c dent est report e jus qu la vente du bien immobilier composant la succession ou au plus tard la date du d c s de M J G Art 5 La d cision de la Commission d partementale d aide sociale du Var en date du 26 mars 1998 statuant sur le litige opposant M J G au d partement du Var est r form e en ce qu elle a de contraire aux articles 3 et 4 de la pr sente d cision Art 6 Le surplus des conclusions de la requ te de M J G devant le Conseil d tat et de la demande du d partement du Var devant la Com mission d partementale d aide sociale du Var est rejet Art 7 Rapp M
264. u ments sans que puisse lui tre oppos e sans motif l gitime l obligation au secret pro fessionnel Lorsque les r quisitions concernent des personnes mentionn es aux arti cles 56 1 56 35 la remise des documents ne peut intervenir qu avec leur accord l exception des personnes mentionn es aux articles 56 1 56 3 le fait de s abstenir de r pondre dans les meilleurs d lais cette r quisition est puni d une amende de 3750 euros Les personnes morales sont responsables p nalement dans les conditions pr vues par l article 121 2 du code p nal du d lit pr vu par le pr sent alin a 2 Le d lai pr vu l article 53 du Code de proc dure p nale peut d sormais tre port 16 jours art 77 II de la loi Perben IT Lorsque des investigations n cessaires la manifestation de la v rit pour un crime ou un d lit puni d une peine sup rieure ou gale cinq ans d emprisonnement ne peuvent tre diff r es le procureur de la R pu blique peut d cider la prolongation dans les m mes conditions de l enqu te pour une dur e maximale de huit jours 3 Art 226 14 du Code p nal dans sa nouvelle r daction Loi n 2004 1 du 2 janvier 2004 J O 3 janvier 2004 art 11 L article 226 13 n est pas applicable dans les cas o la loi impose ou autorise la r v lation du secret En outre il n est pas applicable 1 celui qui informe les autorit s judiciaires m dicales ou administratives d
265. u symbolique aurait produit la violence urbaine Autrement dit il faut cr er de nouveaux espaces de rencon tre de dialogue J Billard de nou veaux modes de repr sentation pour toute une population qui ne peut s ex primer et donc inventer de nouvelles instances de d mocratie qui soient la base de la d mocratie En filigrane nous nous interrogerons sur le glissement de notre soci t vers le tout r pressif avec l institution p nale comme mode de r gulation sociale qui nous rap proche de la barbarie tout en essayant de d montrer que la loi et le juge peuvent et doivent participer l uvre civilisatrice l activit m diatrice notamment en faveur de l apaisement de la parentalit en violence Nous aborderons ensuite la i Magistrat E mail Fulleda tony wanadoo fr 1 m99 r ponses sur la justice A Fulleda Ed CRDP de Montpellier Consulter la publication http www ac montpellier fr ressoures 99 99jf_cadres html RAJS JDJ n 234 avril 2004 DOSSIER Le juge des enfants doit rappeler trois interdits m diation en tant qu outil et valeur au ser vice des familles et de la d mocratie La loi et le juge La loi est relative dans le temps et dans l espace et le juge n est pas la bouche de la loi il ach ve la loi Comme le dit Kelsen la loi n est qu une proposition subjective de norme qui devient norme seulement par l action du juge La loi dans son sens mat
266. u un tre parlant aille pour un temps habiter ailleurs que chez ses parents Il y sera d battu de l int r t et des limites d une telle pratique Responsable de stage J P Thomasset psychologue Rens ANPASE Si ge social et administratif CDE BP N 4 76380 Canteleu http www anpase org RAJS JDJ n 234 avril 2004
267. ue RAJS JDJ n 234 avril 2004 le SOCI aux d pens ou d faut la partie perdante payer l autre partie la somme qu il d termine au titre des frais expos s et non compris dans les d pens Le juge tient compte de l quit ou de la situation conomi que de la partie condamn e Il peut m me d office pour des raisons tir es des m mes consid rations dire qu il n y a pas lieu cette con damnation Consid rant qu en vertu des dispositions pr cit es le tribunal ne peut faire b n ficier la partie tenue aux d pens ou la partie perdante du paiement par l autre partie des frais qu elle a expos s l occasion du litige soumis au juge que les conclusions pr sent es ce titre par Mme Y C doivent d s lors tre rejet es D cide Art 1 La requ te n 0102164 de Mme Y C est rejet e Art 2 Le pr sent jugement sera notifi conform ment aux dispositions de l article R 75 1 3 du Code de justice administrative Comm du Gouv M Arbaretaz Rapp M Cheveney Plaid M Lamamra L aide sociale r cup rer sur la succession C E 25 avril 2001 N 214 252 Contentieux de l aide sociale Commission centrale d aide sociale Proc dure R cup ration sur succession Exo n ration Art 146 166 168 anciens CFAS Art 43 1 de la loi du 30 juin 1975 En cause de M G Vu la requ te enregistr e le 9 novembre 1999 au Secr tariat du conten tieux du Co
268. ues Le silence doit tre fait par piti pour trop de gens sur cet usage de l hyperbole typiquement baroque que constitue le recours la loi pour r gir l habillement des jeunes filles en remplacement du r glement des coll ges et lyc es Par contre la loi Perben IT m rite d tre consid r e comme une uvre baroque particuli rement int ressante Annonc e comme con ue pour lutter contre les formes nouvelles de la d linquance et de la criminalit elle se garde de d crire son objet principal en ce qu il a de nouveau C est assez prudent Les infractions concern es sont presque toutes anciennes comme Verr s et Catilina Si l accent est mis sur la co action de d linquants cr ant une entente pour attenter aux propri t s publiques ou priv es on peut tout de m me supposer que ce n est pas pour adresser un reproche moral anticip des camarades de parti i Magistrat RAJS JDJ n 234 avril 2004 All gements scandaleux des contr les de l activit polici re Si elle est si faible sur l objet annonc par contre on peut bien dire que l objet essentiel de la loi r side dans la refonte substantielle de la proc dure p nale Elle pr voit de tr s larges accroissements des pouvoirs de la police au d triment des libert s individuelles dont un nombre impressionnant se trouve touch es aller et venir communication intimit correspondance droits de la d fense Une des limitations de l effet de ce
269. un des parents dans le maintien des liens avec l enfant d coulant du fait qu ils sont les pa rents de l enfant et qu ils le resteront vie quel que soit leur ressentiment personnel Ces mesures peuvent s imposer aux parents et ne sont pas subordonn es leur accord la facult de l ordonner titre provisoire pour une dur e ind termin e en tant la manifestation la plus significative Il est vrai que si terme la r sidence altern e implique un r el accord des parties qui d faut placerait l enfant dans un conflit permanent mettant en cause sa stabilit et contraire son int r t la mise en avant de ce conflit voire son exacerbation par une des parties ne saurait davantage constituer l argu ment d cisif interdisant le recours toute organisation d une r sidence altern e En l esp ce conform ment l article 373 2 9 une situation exp ri mentale limit e cinq mois a t mise en place La m re qui conteste cette mesure ne rapporte pas la preuve hormis son d saccord person nel de son caract re n faste allant l encontre de l int r t de l enfant Cette exp rience doit donc se poursuivre jusqu au r examen normal de l affaire par le juge aux affaires familiales Juris Data 224200 drol m scolaire Couteau l cole T A Lyon 30 septembre 2003 Exclusion d finitive d un lyc e Base r glementaire de la sanction Faits reproch s Preuves Gravit Erreur mani
270. un tiers seulement des autres b n ficient de relations fr quentes avec leur p re Or le p re est un rep re psychologique indispensable pour l ducation de tout enfant l heure de la parit entre les hommes et les femmes et alors que le Gouvernement veut juste titre pacifier le di vorce il lui demande de pr ciser ce qu il entend faire afin de ga rantir aux enfants de couple di vorc des relations quilibr es avec leurs deux parents R ponse Le garde des Sceaux ministre de la Justice fait con na tre l honorable parlementaire qu il partage son souci de mieux garantir le maintien des liens en tre les deux parents et leurs en fants apr s la s paration C est ainsi que le projet de loi relatif au divorce adopt en premi re lecture par le S nat le 8 janvier 2004 tend apaiser les proc du res et favoriser un r glement amiable et plus responsable des cons quences de la rupture Dans ce cadre sont institu es de v ri tables alternatives au divorce pour faute dont les effets se r v lent particuli rement n gatifs pour les liens familiaux Le re cours la m diation qui permet aux poux avec l aide d un tiers de rechercher ensemble les solu tions les plus adapt es pour leurs enfants est galement d velopp au coeur des proc dures judicial res S agissant des modalit s d exercice de l autorit parentale la loi n 2002 305 du 4 mars 2002 a introduit de nombreuses di
271. us grande attention les exp riences men es en mati re de services d accueil temporaire des enfants et de modes de garde plus adapt s la situation des m res qui ont conna tre des horal res de travail atypiques Elle a en fin soulign l utilit de favoriser la participation des femmes chefs de famille monoparentale aux espa ces de parole et de soutien desti n s aux parents afin qu elles puis sent y exprimer leurs difficult s et le cas ch ant b n ficier d aide voire de conseils juridiques J O A N Q N 8 24 f vrier 2004 p 1 378 re parlementaires ponses Question n 30 753 du 22 d cembre 2003 de M L once Deprez de M le ministre de l Economie des Finances et de l Industrie Consommation Cr dit Surendettement Lutte et pr vention M L once Deprez appelle l at tention de M le ministre de l Eco nomie des Finances et de l Indus trie sur la derni re enqu te de l Observatoire de l endettement des m nages Elle souligne l ac croissement important du recours au cr dit pour les m nages de plus de cinquante cinq ans Les chiffres sont loquents entre 1995 et 2001 le taux de d ten tion de cr dits de tr sorerie les plus co teux et les plus dange reux est pass de 21 6 32 1 chez les Fran ais de cinquante cinq cinquante quatre ans et de 11 17 7 chez les plus de soixante cinq ans Quant aux soixante dix soixante quatorze ans ils so
272. ve Dans ce sens la d pendance aux toxiques aux mouvements certaines formes de relation n est donc pas la mar que d un attachement excessif mais bien au contraire la marque d une recherche d attachement L enfant reste coll sa m re dans l attente de la satisfaction de ses besoins comme l alcoolique est coll en addiction son alcool la fois dans le soulagement de son angoisse et dans l attente de l apaisement li e la satis faction de ses besoins psychologiques L attachement humain peut alors se d finir par son but c est int grer la pr sence d autrui l int rieur de soi pour ne plus manquer de lui en dehors Mais chaque fois qu on frustre trop lourdement un enfant dans ses besoins de base 1l re oit une mol cule de vio lence qui vient heurter son enveloppe affective C est une petite blessure phy sique et affective qui si elle se r p te trop souvent perfore l enveloppe et s installe dans son monde psychique Les frustrations douloureuses s agglu tinent les unes aux autres et forment l int rieur de l enfant dans son espace psychique des amas douloureux qui ne prennent pas de sens L organisme va chercher se d barrasser de ces corps trangers douloureux Cette expulsion se fera sur le mode de l agression en vers les autres ou en un retournement contre soi Toutes les tortures sont bas es sur la pri vation ou sur la saturation des besoins de base saturer une personne de
273. vent tre pr vues au r gle ment int rieur mais ne sauraient subordonner l application de la sanc tion d exclusion d finitive laquelle est par ailleurs explicitement pr vue par le texte pr cit sa mention dans le r glement int rieur qu il suit de l que le moyen tir de ce que ladite sanction ne pouvait tre prononc e l encontre de H C doit tre cart Consid rant qu il r sulte de ce qui a t dit ci dessus qu alors m me que la sanction du bl me ne figurait pas dans le r glement int rieur du lyc e de La Martini re Monplaisir le recteur de l acad mie de Lyon pouvait la prononcer et assortir le cas ch ant sa d cision d un sursis d s lors que ces mesures taient pr vues par les dispositions r glementaires ap plicables que par suite la circonstance que ledit r glement ne pr voyait pas cette sanction n a eu aucun effet sur le choix de la sanction infliger H C et par voie de cons quence sur celle qui lui a t inflig e Consid rant que le recteur de l acad mie de Lyon reproche H C d avoir prof r des menaces l encontre d un autre l ve en lui pr sentant un couteau au cours d une s ance de travaux pratiques qui a eu lieu le 14 d cembre 2000 que la requ rante conteste la mat rialit des faits qui sont reproch s son fils en se pr valant d attestations manant d l ves qui ont assist cette s ance Consid rant qu il r sulte des pi ces du dossier que l
274. y Tout professionnel qui intervient au b n fice d une personne pr sentant des difficult s sociales duca tives ou mat rielles est tenu d en informer le maire de la commune de r si dence Ces lignes ont eu effet d lectrochoc dans le secteur social pourtant cette volution para t peu surpre nante dans le contexte l gislatif actuel il y a peu de temps Perben se satisfaisait de la validation de la quasi totalit de son projet de loi Entre dix et quinze mille travailleurs sociaux ont donc manifest le 17 mars contre le projet de loi de pr vention de la d linquance de Sarkozy ducateurs assistants sociaux professionnels de PMI cadres tudiants 4 700 selon la police 15 000 pour les organisateurs ont d nonc les menaces contenues dans l avant projet de loi Sarkozy dont l article 11 touchant au secret professionnel en ins rant un article L 135 2 dans le code de la famille et de l action sociale Il s agit de la remise en cause de la d ontologie des professionnels de l ducation de la pr vention de l animation abruptement convertis en informateurs Nous ne pouvons adh rer une repr sentation sociale qui fige les cat gories de populations dans la faute commise et la sanction l l ve absent iste le mauvais parent le jeune incivil rendant secondaire voire niant la valeur de l accompagnement ducatif et social et les capacit s des personnes voluer ou leur droit s en sorti

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