"Restez fidèle au préservatif"
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1. E Institut National Lii per pin me de Pr vention et d Education 5 our la Sant Minist re de la Sant 2 et de la Protection sociale VEILLE SANITAIRE DOSSIER DE PRESSE RESTEZ FIDELE AU PRESERVATIF JOURNEE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE SIDA 1ER DECEMBRE 2004 1 SOMMAIRE 1 SITUATION DU VIH SIDA ET IST EN FRANCE EN 2004 nennen ra e i nan 11 PROGRAMME NATIONAL DE LUTTE CONTRE LE VIH SIDA ET LES IST 2005 2008 s ass enm n LE DISPOSITIF DE COMMUNICATION DE DECEMBRE 2004 nus nus aus n n e anan nan nan nan anaana 1 SUM ELE Surveillance de l infection VIH et du sida en France situation au 31 mars 2004 D pistage du VIH en France tats des lieux en 2003 1 Les infections sexuellement transmissibles en 2003 2004 en 10 Dispositif grand DUDIIC e nct Nr apris ib ados Les actions en direction des hommes ayant des rapports Les actions en direction des personnes migrantes seen nnne En direction des professionnels de sant ususe ihren bd d rd ebbe rdi rre renen Les actions en direction des habitants de la Guyane et des 12 15 152. s locales et de diffuser une information adapt e gt PRENDRE APPUI SUR LA REALITE LOCALE POUR RENFORCER LES COMPORTEMENTS PREVENTIFS ET LA SOLIDARITE AVEC LES PERSONNES ATTEINTES Deux s ries de cinq courts m trages ont t r alis es sur la base de t moignages recueillis aux Antilles et en Guyane Ils permettent de d livrer une information r ellement en phase avec les probl matiques locales et la diversit ethnique de ces zones g ographiques Un court m trage a ainsi t r alis pour les Haitiens et un pour les Bushinengu s Ces courts m trages r alis s par un r alisateur guadeloup en J ean Claude Flamant et par un r alisateur guyanais Marc Barrat sont diffus s partir du ler d cembre sur RFO En partenariat avec RFO Guyane une s rie sp ciale de la sitcom radiophonique Doudou et Djal a t r alis e chaque pisode abordant un th me de pr vention particulier II s agit de s appuyer sur le succ s local de cette s rie afin de faire passer des messages concernant les rapports prot g s le d pistage et la solidarit avec les personnes atteintes La s rie est diffus e en d cembre Les programme courts 15 femmes contre les sida cf page 18 seront galement diffus s sur RFO au moment du 1er d cembre gt S APPUYER SUR LES REPRESENTATIONS LOCALES POUR SUSCITER LE DIALOGUE Des groupes de parole antillais et guyanais ont t enregistr s afin de fournir aux stations locales la mati re pour
3. associatifs gt INCITER AU DEPISTAGE Une s rie de trois cartes postales a galement t r alis e afin d inciter au d pistage du VIH Trois situations particuli res sont expos es le cas d une femme divorc e en situation de nouvelles conqu tes le cas d un jeune homme ne se souvenant r guli rement pas de qu il a fait la veille et le cas d un jeune couple souhaitant arr ter le pr servatif Imprim es 500 000 exemplaires chacune ces cartes ont fait l objet d une diffusion dans des r seaux appropri s laboratoires d analyse gyn cologues centres de m decine universitaire etc 15 gt FOURNIR UNE INFORMATION COMPLETE ET DE REFERENCE SUR LES IST ET LE VIH Un site internet d information destination des jeunes sera mis en ligne en fin d ann e 2004 Il a pour objectif de permettre chacun de trouver une information fiable sur le VIH et les IST modes de contamination moyens de pr vention mais galement d accompagner les adolescents dans leur d couverte de la sexualit et ce de mani re ludique 16 2 LES ACTIONS EN DIRECTION DES HOMMES AYANT DES RAPPORTS HOMOSEXUELS gt RAPPELER LES CONSEQUENCES DE LA SEROPOSITIVITE Comme pour le grand public parce qu il est essentiel de rappeler la gravit de la contamination par le virus du sida une campagne est diffus e dans les num ros de novembre et d cembre de la presse homosexuelle g n raliste gratuite et pornographique Zurban sp cial festival gay e
4. couple dont l homme enlace sereinement sa compagne dans un geste protecteur L homme tient la main un pr servatif illustrant ainsi la signature les femmes pr f rent les hommes qui savent les prot ger La campagne place l utilisation du pr servatif dans une d marche de protection du partenaire et valorise les hommes qui l utilisent Elle sera diffus e dans la presse la plus lue par les migrants originaires d Afrique subsaharienne Cette campagne sera par ailleurs d clin e en affichettes qui seront mises en place dans le r seau d affichage des publiphones d Ile de France du 22 novembre au 19 d cembre 2004 RENFORCER LES COMPORTEMENTS PREVENTIFS Un roman photo de 24 pages met en sc ne une fiction en 3 pisodes visant promouvoir l utilisation du pr servatif inciter au d pistage et encourager davantage de solidarit avec les malades L action se d roule la fois en France et en Afrique afin de refl ter au mieux la situation migratoire des Africains vivant en France Les 3 romans photos seront diffus s dans 3 num ros successifs du journal Amina partir du ler janvier 2005 Un tir part rassemblant les 3 pisodes sera mis la disposition des acteurs de pr vention l occasion du ler d cembre 2004 Une campagne publicitaire sera diffus e sur la radio Africa n 1 du 29 novembre au 19 janvier 3 messages multidiffus s rappelleront l importance de la solidarit avec les personnes atteintes et la n ces
5. d intervention pr vention d pistage suivi et prise en charge th rapeutique solidarit et lutte contre les discriminations mise en ceuvre et pilotage mati re de pr vention le programme pr voit En population g n rale une strat gie ax e sur l ducation l accessibilit du d pistage et des pr servatifs masculins et f minins afin de maintenir une faible incidence de l infection par le VIH et de lutter contre les IST chlamydiae herpes HPV En direction des populations ou des territoires prioritaires population des DFA migrants hommes homosexuels h t rosexuels ayant des pratiques risques personnes s ropositives des actions sp cifiques 12 Les donn es pid miologiques confirment une situation particuli rement alarmante pour la population homosexuelle qui repr sente 38 des nouveaux diagnostics d infection VIH masculins en 2003 en d pit d un effort de pr vention majeur s appuyant sur une volution significative de limage de l homosexualit campagnes cibl es visibilit dans les campagnes grand public partenariat associatif pour la mise disposition de mat riel de pr vention dans les lieux de rencontres sexuelles Les strat gies de pr vention doivent donc conduire une remobilisation de la communaut Les migrants constituent une priorit pour l acc s au d pistage et au traitement Un programme sp cifique a t lanc en juillet 2004 afin de renforcer et d tendre
6. e le nombre de nouveaux diagnostics est estim 6 000 cas en 2003 dont 2 000 auraient t infect s depuis moins de 6 mois Ce chiffre tient compte de l importante sous d claration des infections VIH par les professionnels de sant de l ordre de 35 96 estim e partir des donn es du r seau de laboratoires et de l ensemble des fiches recues l InVS Cette sous notification est alarmante et il est important de sensibiliser nouveau les professionnels de sant 1 SURVEILLANCE DE L INFECTION A VIH ET DU SIDA EN FRANCE SITUATION AU 31 MARS 2004 RAPPEL La surveillance de l pid mie VIH sida en France a t r organis e en 2003 afin de suivre la dynamique de l infection VIH et de mieux adapter les actions de pr vention Cette surveillance s appuie d sormais sur notification obligatoire des diagnostics d infection VIH surveillance virologique qui permet de d terminer parmi les nouveaux diagnostics d infection VIH le type de virus VIH 1 ou VIH 2 le groupe et le sous type en cas d infection VIH 1 et d valuer parmi les diagnostics d infection VIH 1 si la contamination est r cente x 6 mois ou non l aide d un test d infection r cente notification obligatoire des cas de sida qui permet de caract riser la population des personnes au stade le plus avanc de la maladie n ayant le plus souvent pas b n fici de traitements antir troviraux avant leur sida RESULTATS gt NOMB
7. forte activit de d pistage Le nombre de s rologies confirm es positives est estim 11 000 mais inclut les s rologies multiples ventuellement r alis es pour une m me personne Le taux correspondant au nombre de s rologies positives rapport au nombre s rologies r alis es est de 2 3 pour mille 0 et est stable depuis 2001 Ce taux est particuli rement lev en Ile de France 5 2 et dans les d partements d Outre Mer 4 4 96 L activit des laboratoires permet d estimer que 6 des s rologies sont effectu es dans le cadre de CDAG et que 12 96 des s rologies positives y sont d pist es gt ACTIVITE DES CDAG En 2003 les CDAG ont accueilli environ 307 000 personnes 279 400 s rologies ont t effectu es et 1 426 ont t retrouv es positives Le taux de s rologies positives par rapport l ensemble des s rologies effectu es tait de 5 1 en milieu libre et 6 0 en milieu carc ral o en outre les d pistages concernent presque exclusivement les hommes 96 96 Les CDAG d Ile de France et de PACA r alisent le plus fort taux de d pistages pour 1 000 habitants Les taux de s rologies positives eux sont particuli rement lev s dans les r gions le de France 9 2 et Antilles Guyane 10 6 96 Les consultants appartenaient en majorit la classe d ge des 20 29 ans les s rologies positives tant retrouv es principalement parmi les classes d ge des 30 39 ans et dans une moin
8. la politique de sant publique du 9 ao t 2004 R duire de 20 l incidence des cas de sida en 5 ans R duire de 30 la mortalit attribuable aux h patites chroniques R duire l incidence de gonococcies et de syphilis dans la population risque la pr valence des chlamydioses et de l infection HSV2 Offrir un d pistage syst matique des chlamydioses 10096 des femmes risque d ici 2008 R duire l incidence de 2 596 par an du cancer du col de l ut rus notamment par l atteinte d un taux de couverture de d pistage de 80 pour les femmes de 25 69 ans La faible proportion d usagers de drogues parmi les nouveaux cas de VIH confirme l efficacit de la strat gie de r duction des risques mais elle ne s est pas traduite par une baisse de l incidence du VHC ce qui justifie de poursuivre la politique de r duction des risques d information et d aide sociale aux usagers d acc s au mat riel d injection et d am lioration de l offre de soins notamment des traitements de substitution Ces orientations et ces actions sont d sormais int gr es et d velopp es dans les programmes contre les pratiques addictives encadr s par le plan gouvernemental coordonn par la MILDT sur l ensemble du territoire y compris en milieu carc ral Le nombre de personnes vivant avec le VIH sida ne cesse de cro tre 97 000 personnes vivent avec le VIH en 2003 Le nouveau programme national de lutte contre le VIH Sida est les IST comporte 5 domaines
9. les actions qui ont d j montr leur efficacit Elles visent notamment renforcer la prise en charge globale partir des lieux de soins en lien avec les associations tant aupr s des femmes migrantes souvent isol es et en situation pr caire qu aupr s des hommes qui recourent moins au syst me de soins Six r gions de m tropole Aquitaine Ile de France Languedoc Roussillon Midi Pyr n es Rh ne Alpes PACA ainsi que les d partements fran ais d Am rique particuli rement touch s constituent les territoires prioritairement concern s par la lutte contre le VIH Sida Pour ces r gions les services d concentr s du Minist re de la Sant et de la Protection sociale int greront un volet de lutte contre le VIH Sida et les IST dans leur plan r gional de sant publique PRSP Malgr un niveau de recours au d pistage lev par comparaison aux autres pays europ ens une proportion significative d infections VIH 33 est d couverte un stade tardif et la moiti des cas de sida concernent des personnes qui ne connaissaient pas leur s ropositivit au moment du diagnostic Au niveau individuel le d pistage remplit plusieurs missions un diagnostic pr coce des infections permettant selon les cas un traitement imm diat qui r duit les complications de la maladie syphilis gonococcies chlamydiae HPV ou une surveillance m dicale VIH HPV un ajustement du comportement pr ventif encourag par le conseil
10. personnalis et adapt au r sultat n gatif ou positif du test Au niveau collectif le d pistage vise r duire la pr valence en diminuant la transmission Compte tenu du rel chement des comportements de pr vention et de la recrudescence des infections sexuellement transmissibles IST le d pistage de l infection VIH et des diff rentes IST sera renforc et coordonn en particulier dans des groupes tr s expos s compte tenu de la pr valence de ces infections et sur indication d un cumul de facteurs de risques au niveau individuel D autres d pistages chlamydiae HPV feront l objet de strat gies sp cifiques en population g n rale la loi du 13 ao t relative aux libert s et responsabilit s locales permettant de rapprocher les dispositifs de d pistage d s 2006 En ce qui concerne le suivi et la prise en charge th rapeutique les objectifs retenus visent am liorer la qualit et la pr cocit de la prise en charge Les nouvelles connaissances dans le domaine th rapeutique seront int gr es aux pratiques professionnelles et ce de mani re continue L organisation de la prise en charge sera adapt e la diversit des besoins des personnes atteintes Le programme int gre l harmonisation de la prise en charge sur l ensemble du territoire r forme des CISIH par la DHOS Une attention particuli re est port e la lutte contre l chec th rapeutique et les r sistances au traitement Le soutien l observanc
11. proportion globale de cas de syphilis co infect s par le VIH est de 48 696 Si le nombre de cas de syphilis reste stable en 2003 l augmentation des syphilis primaires marqueurs de l infection r cente sugg re une persistance de la transmission de l infection Les homosexuels masculins sont toujours la population la plus affect e Ce qu il faut retenir e Contexte de recrudescence des infections sexuellement transmissibles Emergence de la lymphogranulomatose v n rienne rectale D pistage en hausse des infections chlamydiae Augmentation des infections gonocoque Stabilit du nombre total des cas de syphilis mais persistance de la transmission e Les IST affectent principalement les homosexuels masculins Contexte europ en Facteur de risque suppl mentaire de transmission du VIH 11 ll PROGRAMME NATIONAL DE LUTTE CONTRE LE VIH SIDA ET LES IST 2005 2008 En France le plan national de lutte contre le VIH sida 2001 2004 arrive son terme les orientations pour les ann es venir s appuient sur les volutions pid miologiques et scientifiques et sur le bilan de l action publique d j men e La lutte contre le VIH Sida demeure une priorit de sant publique n cessitant l implication de tous Le nouveau programme national 2005 2008 est labor en lien avec les professionnels de sant et les partenaires associatifs Les principaux objectifs en mati re de sant publique sont fix s dans la loi relative
12. 002 cumul es D incubation courte souvent symptomatiques les infections gonocoque sont un bon marqueur de la dynamique des IST La hausse observ e en 2003 dans le r seau RENAGO est analogue celle d j observ e entre 1998 et 2000 On observe aussi une augmentation des ur trites masculines en 2003 apr s 2 ann es de baisse r seau de surveillance Sentinelle Inserm U444 Ces indicateurs en hausse sugg rent l encore la reprise de conduites risque et un rel chement de la pr vention gt SITUATION DE LA SYPHILIS 2003 STABILITE DE L ENSEMBLE DES CAS MAIS LES FORMES PRIMAIRES CONTINUENT D AUGMENTER Depuis 2000 1 089 cas de syphilis ont t d clar s respectivement 37 cas en 2000 207 en 2001 417 en 2002 et 428 en 2003 Le nombre de cas a donc doubl entre 2001 et 2002 et est rest stable de 2002 2003 Cependant les formes primaires continuent d augmenter avec 55 cas en 2001 94 cas en 2002 et 124 cas en 2003 A l inverse les formes secondaires et latentes pr coces ont tendance diminuer Entre 2000 et 2003 la proportion de cas diagnostiqu s par an en Ile de France compar e aux autres r gions a diminu de 81 64 p 103 Chaque ann e plus de 96 des cas de la r gion Ile de France ont t diagnostiqu s Paris Les cas de syphilis concernent majoritairement des hommes 9696 d ge moyen de 36 5 ans La proportion d homosexuels ou bisexuels sup rieure 8196 est rest e stable depuis 2000 La
13. 17 19 23 24 l SITUATION DU VIH SIDA ET DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES EN FRANCE EN 2004 SYNTHESE L pid mie ne recule pas en France en particulier chez les homosexuels et les femmes d Afrique sub saharienne et elle touche toujours l Ile de France et les D partements francais d Am rique Les r centes donn es pid miologiques et les enqu tes comportementales indiquent que l pid mie reste active chez les homosexuels masculins ils repr sentent 22 des nouveaux diagnostics en 2003 2004 et un homosexuel sur deux s est contamin dans les 6 derniers mois la transmission de la syphilis continue malgr les campagnes d information la lymphogranulomatose v n rienne LGV rectale m connue jusqu alors en France est apparue en 2003 des cas inhabituels de transmission de l h patite C ont t observ s et les infections gonocoque ont augment en 2003 apr s deux ann es de tendance la baisse Ces indicateurs pid miologiques viennent confirmer la reprise des pratiques risque observ e dans les enqu tes Presse Gay en 2000 et Barom tre Gay en 2002 Plus sp cifiquement les homosexuels d j infect s par le VIH sont particuli rement touch s par les pid mies de syphilis de LGV et d h patite C impliquant la poursuite de comportements sexuels risque parmi cette sous population Ils d claraient ainsi lors de l enqu te Barom tre Gay 2002 presque trois fois plus de p n trations anales non
14. CDAG autour de 1096 Ce pourcentage reste lev mais un niveau moindre dans les Centres de planification et d ducation familiale CP EF les centres d orthog nie et chez les gyn cologues autour de 596 Chez les hommes consultant en DAV et CDAG le pourcentage de positivit est lev autour de 10 quel que soit l ge En attendant les r sultats de l tude Natchla dont la phase pilote vient de d buter et qui porte sur le d pistage des personnes asymptomatiques il convient de poursuivre le d pistage chez les patients risque en particulier les femmes jeunes de moins de 25 ans 10 gt LES INFECTIONS A GONOCOQUE AUGMENTENT EN 2003 Apr s 2 ann es de tendance la baisse en 2001 et en 2002 on observe une augmentation des infections gonocoque en 2003 dans le r seau de surveillance RENAGO Cette hausse concerne les deux sexes 43796 pour les femmes 27 pour les hommes Elle est plus importante dans les r gions hors lle de France qu en lle de France 436 96 versus 42096 Le sexe ratio Homme F emme est de 8 2 L ge m dian des hommes est de 31 ans celui des femmes de 22 ans Si l ge m dian des hommes est comparable celui des ann es pr c dentes on observe un rajeunissement chez les femmes 29 ans en 2001 2002 La proportion de souches anales chez les hommes est de 8 proportion stable depuis 2000 mais en augmentation en valeur absolue 30 souches en 2003 contre 45 souches pour les ann es 2001 et 2
15. H Sida constitue le cadre de r f rence des actions mises en ceuvre par les pouvoirs publics les professionnels sanitaires et sociaux et les associations au niveau national et r gional L implication pionni re des associations de personnes atteintes constitue un levier d action essentiel qui sera renforc par une contractualisation pluriannuelle Les partages de savoir faire interassociatifs et la structuration en r seau des associations de lutte contre le sida permettront la mise en uvre d actions de proximit de qualit e Le suivi du programme national 2005 2008 sera assur par un comit national regroupant les principaux partenaires r unis annuellement Des groupes de travail th matiques avec les associations et les services d concentr s en particulier ceux des r gions prioritaires alimenteront le travail de ce comit Les cr dits d intervention du Minist re de la Sant et de la Protection sociale destin s la lutte contre le VIH Sida et les IST sont int gr s dans le programme de sant publique et de pr vention sur la base de la reconduction des moyens allou s en 2003 Les moyens seront maintenus pendant la dur e du programme La gestion d concentr e des cr dits au niveau r gional est accompagn e d un syst me de pr vision annuelle de leur emploi et de remont es d information sur leur utilisation La Direction G n rale de la Sant responsable de l affectation de ces cr dits a donc les moyens de veiller que not
16. RE DE CAS ET SOUS DECLARATION La mont e en charge de la notification VIH a t tr s progressive au cours de l ann e 2003 mais est achev e en 2004 puisque les nombres de notifications re ues au dernier trimestre 2003 et au premier trimestre 2004 sont quivalents Parmi les 5 468 notifications d infection VIH parvenues l InVS au 31 mars 2004 1896 correspondaient des cas d j notifi s doublons 1196 correspondaient des cas d j diagnostiqu s auparavant et pour 10 96 d entre elles le clinicien n avait pas transmis les donn es clinico pid miologiques L analyse pr sent e ici porte sur les 3 344 notifications dont on sait qu elles correspondent des nouveaux diagnostics d infection VIH La sous d claration du VIH calcul e par rapport aux donn es de d pistage recueillies aupr s des laboratoires serait de l ordre de 35 96 ce qui permet d estimer le nombre de nouveaux diagnostics VIH en 2003 environ 6 000 En 2003 2004 1 323 nouveaux cas de sida ont t notifi s portant 58 411 le nombre de cas notifi s depuis le d but de l pid mie et environ 25 000 le nombre de personnes vivantes au 31 mars 2004 en ayant d velopp un sida ou 27 000 si on tient compte de la sous d claration des cas et des d c s En 2003 le nombre de cas diagnostiqu s est proche de 1 400 soit une diminution par rapport l ann e 2002 de 10 Cette diminution plus marqu e qu au cours des quatre ann es pr c dentes fa
17. amment dans les r gions prioritaires ils soient consacr s au VIH et aux IST selon l volution de l pid mie Les cr dits allou s la lutte contre le VIH Sida et les IST par le Minist re de la Sant s l vent 64 millions d euros 115 sont stables depuis 2001 et sont int gr s depuis 2004 dans le programme sant publique et pr vention Les cr dits 2005 se d composent en 37 5 millions d euros allou s la lutte contre le VIH Sida 15 4 millions d euros pour la r duction de risques aupr s des usagers de drogues 11 7 milions d euros pour l Institut national de pr vention et d ducation la sant INPES communication et outils de pr vention appel projet national t l phonie sociale Ces moyens permettent la mise en uvre principalement par des associations de plus de 1800 actions de proximit sur l ensemble du territoire Les moyens consacr s la lutte contre le sida par l Assurance maladie correspondent 461 millions d euros au titre de la prise en charge hospitali re 473 millions d euros pour les antir troviraux 20 millions d euros environ pour le financement des Centres de D pistage Anonyme et Gratuit CDAC 16 millions d euros pour les appartements de coordination th rapeutique En 2004 le Minist re de la Recherche consacre 100 millions d euros dont 44 millions pour le financement de l Agence national de recherche sur le sida ANRS Le Minist re des Affaires Etra
18. autres r gions sont encore trop faibles pour tre interpr tables sauf dans les d partements d Outre Mer 28 d infections r centes et en r gion Rh ne Alpes 34 96 et Midi P yr n es 28 96 Ce qu il faut retenir Fin de la mont e en charge du syst me de notification du VIH mais sous d claration importante qui semble t il touche aussi la notification du sida Estimation d environ 6 000 nouveaux diagnostics VIH par an dont 32 d infections r centes lt 6 mois Pr s de la moiti de femmes parmi les nouveaux diagnostics d infection VIH en 2003 2004 et majoritairement des femmes d Afrique sub saharienne contamin es par rapports h t rosexuels Les rapports homosexuels repr sentent toujours une part importante des nouveaux diagnostics de sida et d infection VIH autour de 38 des cas masculins en 2003 2004 et la proportion d infections r centes est la plus lev e dans ce groupe Confirmation de la r duction de la transmission du VIH parmi les usagers de drogues injectables 1196 des nouveaux cas de sida 2 des nouveaux diagnostics d infection VIH Une personne sur deux avec un diagnostic de sida en 2003 2004 ignorait sa s ropositivit VIH ce qui excluait toute possibilit de prise en charge de son infection 2 DEPISTAGE DU VIH EN FRANCE ETAT DES LIEUX EN 2003 Parmi les mesures pr conis es pour lutter contre le VIH Sida le d pistage du VIH est l un des l ments essentiels tant sur le plan de la p
19. dre mesure celle des 20 29 ans Une plus grande proportion d hommes 55 96 que de femmes a t test e De m me les femmes taient moins nombreuses pr senter des s rologies positives mais leur proportion semble tre en augmentation depuis 2001 Ainsi 36 des s rologies positives concernaient des femmes en 2001 37 en 2002 et 38 en 2003 Depuis 2002 les femmes de 30 39 ans consultant en CDAG sont plus fr quemment retrouv es positives que les hommes du m me ge CONCLUSION Avec une moyenne de 79 s rologies pour 1 000 habitants la France a une pratique de d pistage du VIH plus importante que ses voisins d Europe de l Ouest l exception de l Autriche source rapport EuroHIV N 70 2004 Cette pratique est croissante puisque sur la p riode 2001 2003 les nombres de s rologies r alis es et de s rologies confirm es positives ont augment respectivement en moyenne de 4 et 5 par an L activit est disparate au niveau r gional o les trois r gions Antilles Guyane Ile de France et PACA r alisent les plus grands nombres de s rologies rapport s la population Pour les deux premi res r gions les taux de s rologies positives pour mille tests sont galement plus lev s que la moyenne nationale 2 3 mais pas pour la r gion PACA Ainsi cette r gion pr sente la particularit d avoir une forte activit de d pistage mais une population test e faiblement positive Le taux de s rologies po
20. e et une d marche globale de pr vention et d ducation la sant pour les personnes s ropositives dont une proportion significative est co infect e par les h patites sera d velopp De m me les objectifs du programme tiennent compte des probl mes sp cifiques la prise en charge th rapeutique des enfants des adolescents s ropositifs et des femmes notamment formes gal niques des traitements et interactions m dicamenteuses 13 e Le programme comporte un volet relatif la solidarit envers les personnes atteintes afin de lutter contre les discriminations notamment dans les D partements francais d Am rique et pour les personnes migrantes trang res Le maintien dans l emploi et l insertion professionnelle constituent galement un enjeu majeur Les personnes vivant avec le VIH doivent tre accompagn es et soutenues dans leur vie quotidienne Les exp rimentations men es en 2005 permettront de faire voluer le dispositif d aide domicile dans le cadre du plan cancer et s appuieront sur l exp rience acquise par les associations de lutte contre le sida En 2005 le nombre de place en appartement de coordination th rapeutique sera augment de 25 soit 150 places suppl mentaires Les associations ont un r le majeur jouer comme observatoire des besoins des personnes atteintes du respect de leurs droits et de l application des textes pleine et enti re leur gard e Le programme de lutte contre les IST et le VI
21. ersonnes d Afrique subsaharienne 47 96 diagnostic en 2003 ou au ler trimestre 2004 dont la notification est parvenue l InVS au 31 03 04 6 gt SURVEILLANCE VIROLOGIQUE DES INFECTIONS RECENTES Compte tenu des refus 5 de l absence d information sur le consentement 13 et de la non participation du biologiste 1496 les r sultats du test d infection r cente sont disponibles pour 2 279 personnes soit 68 96 des nouveaux diagnostics VIH 1 en 2003 2004 La proportion d infections r centes est de 32 4 30 5 34 3 Cette proportion diff re significativement selon le sexe l ge le mode de contamination et la nationalit La proportion d infections r centes est plus lev e chez les hommes que chez les femmes et plus lev e chez les personnes de moins de 40 ans Plus de la moiti 51 96 des nouveaux diagnostics chez les homosexuels sont des infections r centes Cette proportion est de 26 chez les personnes contamin es par rapports h t rosexuels Chez les usagers de drogues injectables le nombre de personnes infect es r cemment est plus faible 8 48 soit 17 96 Globalement la proportion d infections r centes chez les personnes d Afrique subsaharienne est moins lev e que chez les personnes de nationalit francaise 20 96 versus 42 96 En Ile de France le pourcentage d infections r centes parmi les nouveaux diagnostics 3196 est le m me que celui observ au niveau national Les effectifs dans les
22. es migrants et en particulier avec les travailleurs du sexe migrants Le mode d emploi d livre galement des informations caract re g n ral sur le pr servatif et renvoie sur des structures ressources de pr vention du VIH et des IST Il sera imprim 320 000 exemplaires et diffus l occasion du 1 d cembre gt RENFORCER LES CONNAISSANCES SUR LA MALADIE Dans le cadre de l mission Priorit sant sur RFI 3 missions sp ciales seront r alis es l occasion du ler d cembre Ces missions traiteront de l acc s aux soins des migrants des b n fices de l utilisation des pr servatifs et de la place de la femme dans la pr vention Elles seront articul es autour de reportages r alis s aupr s de la communaut africaine d Ile de France et en Afrique gt PROMOUVOIR LES ACTIONS MENEES EN DIRECTION DES POPULATIONS MIGRANTES Un d pliant de 4 pages fera la promotion des nouveaux outils de l INPES destin s aux populations migrantes Imprim 5000 exemplaires il sera diffus aux r seaux de l INPES l occasion du 1er d cembre 20 En direction des populations migrantes d origine maghr bine gt LIBERER LA PAROLE AUTOUR DE LA MALADIE 10 missions sp ciales caract re p dagogique et informatif sont diffus es sur Beur FM et radio Orient Les missions sont construites autour de t moignages et de micro trottoirs avec des invit s en plateau Elles sont r alis es en direct afin que les animateurs
23. et invit s puissent r pondre aux questions des auditeurs Ces missions sont r alis es en partenariat avec des associations de pr vention et d aide aux personnes atteintes originaires du Maghreb dont le Comit des familles pour survivre au sida Des groupes de parole seront mis disposition des acteurs de pr vention travaillant avec les populations originaires du Maghreb sur support audio Des personnes issues de la communaut s exprimeront librement sur la sexualit et le sida et leurs propos enregistr s seront mis la disposition des acteurs de terrain pour faciliter le travail men dans le cadre de leurs actions de proximit gt RENFORCER LES CONNAISSANCES SUR LA MALADIE Un feuilleton de 12 pisodes crit et jou par des Maghr bins met en sc ne trois jeunes musiciens de rai originaires de chacun des pays du Maghreb qui viennent dans une cit Marseille Les sketches campent des situations risques qui donnent l occasion de d livrer des messages de pr vention Le feuilleton sera diffus sur radio Orient partir de d cembre 2004 gt RENFORCER LES COMPORTEMENTS PREVENTIFS Une d clinaison de l affichette les femmes pr f rent les hommes qui savent les prot ger a t r alis e en direction des Maghr bins et sera diffus e aupr s des acteurs de pr vention institutionnels et associatifs Deux campagnes publicitaires seront diffus es sur radio Orient et Beur FM Deux s ries de 3 spots rappelleront a
24. ez les patients migrants trangers r pond dans ses grandes lignes aux principales questions que les professionnels peuvent se poser dans leur pratique quotidienne et donne les ressources pour en savoir plus Ce document s inscrit dans une collection de l Inpes destin e aux professionnels de sant avec 2 th mes en 2004 le tabac et le sida Il est disponible partir de d cembre gratuitement aupr s du service diffusion de l npes et peut tre t l charg en format pdf du site www inpes sante fr l sera galement adress aux professionnels relais concern s soci t s des formations m dicales continues union r gionale des m decins lib raux associations en fin d ann e Une rubrique d actualit s de l Inpes dans la presse m dicale intitul e le sida et vos patients Cette annonce expose les principaux l ments de contexte et expose aux m decins les ressources que l Inpes met leur disposition pour prendre en charge les patients Guide pratique du Comede Rep res pour la pratique pochette outils de pr vention Cette annonce passera dans 5 supports de la presse m dicale 23 5 LES ACTIONS EN DIRECTION DES HABITANTS DE LA GUYANE ET DES ANTILLES Un dispositif est sp cifiquement concu pour les trois d partements francais d Am rique Martinique Guadeloupe Guyane Ce dispositif prend place sur les deux principaux media locaux t l vision et radio Il a pour objectif d tre au plus proche des r alit
25. insi les risques de transmission et encourageront des comportements solidaires avec les personnes atteintes 21 En direction des populations migrantes d origine haitienne gt RENFORCER LES CONNAISSANCES SUR LA MALADIE Une s rie de questions r ponses enregistr es en cr ole haitien sera diffus e sur radio Mosaique en Guyane l occasion du 1 d cembre autour du journal haitien Ces modules d une minute rappellent l information indispensable connaitre pour se prot ger contre le virus gt NCITER A L UTILISATION DU PRESERVATIF Une d clinaison de l affichette les femmes pr f rent les hommes qui savent les prot ger a t r alis e en direction des Haitiens et sera diffus e aupr s des acteurs de pr vention institutionnels et associatifs de m tropole et surtout des D partements Francais d Am rique DFA gt RENFORCER LES COMPORTEMENTS PREVENTIFS Un feuilleton en 8 pisodes crit et jou par des Haitiens met en sc ne des personnages parlant en toute libert de leur sexualit dans un tap tap taxi collectif typique d Haiti Le poinconneur de tickets homme sage et respect d livre des informations de pr vention aux passagers qui se confient lui Le feuilleton sera diffus en cr ole haitien sur radio mosa que en Guyane autour du 1 d cembre 222 4 EN DIRECTION DES PROFESSIONNELS DE SANTE Un guide pratique de prise en charge m dico psycho sociale des migrants trangers en
26. inution des cas de sida depuis plus de 5 ans confirment la r duction de la transmission du VIH dans cette population Mais d autres indicateurs comme la baisse des ventes des seringues depuis 1999 42 96 soit 8 millions de seringues vendues en moins sugg rant une possible reprise du partage et la pr valence de l h patite C 73 96 des participants de l enqu te Coquelicot taient infect s par le VHC conduisent rester vigilant quant l volution de l pid mie dans cette population diagnostic en 2003 ou au 1 trimestre 2004 dont la notification est parvenue l InVS au 31 03 2004 g Enqu te Presse Gay 2004 r alis en septembre octobre aupr s des lecteurs de 17 titres de la Presse Gay et des internautes de 9 sites gays s L Ile de France et les D partements fran ais d Am rique regroupent le plus grand nombre de nouveaux diagnostics VIH et le taux de sida le plus important en 2003 20041 Ces r gions totalisent galement les proportions de tests positifs les plus lev es dans les CDAG et le r seau de laboratoires Globalement l activit de d pistage est importante en France le nombre de tests par habitant 79 tests 1 000 en 2003 est le plus lev d Europe et ce nombre augmente l g rement depuis 2001 Cependant presque un tiers des nouveaux diagnostics VIH est r alis chez des personnes un stade symptomatique sida ou non Apr s un an de surveillance la mont e en charge du dispositif tant termin
27. ion et le tabou en tant vecteur de solidarit d information et de pr vention Elles s adressent aux femmes et aux hommes de la communaut africaine en tant que femmes sceurs ou amies Les femmes qui ont particip au programme sont les suivantes Mata Gabin com dienne auteur et metteur en sc ne Les Nubians chanteuses Princess Erika chanteuse Esse Lawson com dienne Fatou Diome crivain Elisabeth Tchoungui animatrice TV Aminata Zaaria crivain Sonia Rolland ex Miss France com dienne Aissa Maiga com dienne France Zobda com dienne Firmine Richard com dienne Christine Kelly journaliste Jocelyne Beroard chanteuse Princesse Esther Kamatari ex mannequin pr sidente de l association des Burundais en France Fatou N diaye com dienne S appuyer sur la notori t et l image des artistes africains A l occasion du ler d cembre des chanteurs et musiciens africains rappellent les b n fices des rapports prot g s et rappellent l importance de la solidarit vis vis des personnes atteintes issues de la communaut De grands artistes africains se sont mobilis s sur ce programme Pierrette Adams Richard Bona C saria Evora Meiway Rokia Traor La campagne sera diffus e sur RFI du 29 novembre au 19 d cembre 2004 18 gt LIBERER LA PAROLE AUTOUR DE LA MALADIE Une libre antenne hebdomadaire est anim e tous les lundis ma
28. it craindre une sous d claration plus importante li e la nouvelle notification VIH gt SEXE AGE ET MODE DE CONTAMINATION Parmi les nouveaux diagnostics d infection VIH en 2003 2004 la proportion de femmes est de 43 alors qu elle est de 29 parmi les cas de sida Le nombre de diagnostics VIH chez les femmes est sup rieur celui observ chez les hommes dans les tranches d ge 15 19 20 24 et 20 29 ans A partir de la tranche d ge 30 34 ans ce rapport s inverse La contamination par rapports h t rosexuels concerne 80 des diagnostics VIH chez les femmes c est dire la quasi totalit des femmes pour lesquelles le mode de contamination est document Parmi les cas de sida f minins ce pourcentage est comparable 82 96 diagnostic en 2003 ou au ler trimestre 2004 dont la notification est parvenue l InVS au 31 03 04 5 Chez les hommes qu il s agisse des diagnostics VIH ou sida les contaminations par rapports h t rosexuels et par rapports homosexuels sont en proportions comparables L usage de drogues concerne 13 des cas de sida chez les hommes et 9 chez les femmes ce mode de contamination s av re tr s minoritaire parmi les nouveaux diagnostics VIH en 2003 2004 Mode de contamination selon le sexe Nouveaux diagnostics d infection VIH et de sida en France en 2003 et au 1er trimestre 2004 Femmes Concernant l volution du nombre de cas de sida le nombre annuel de cas chez les usager
29. mener des op rations sp ciales sur leur antenne Des groupes homog nes ont ainsi t interrog s jeunes coll giens m res de famille militants associatifs et c libataires Ces groupes de paroles peuvent galement tre utilis s par des acteurs de pr vention pour les aider aborder diff rentes th matiques de pr vention Un groupe de paroles en nenge tongo a t r alis avec les populations bushinengu es pour les acteurs de pr vention op rant sur le fleuve Maroni Cet outil pourra notamment tre utilis par des tourn es sur le fleuve de l Equipe mobile d information et de pr vention sida EMIPS qui a elle m me particip la r alisation du projet avec l association Entre Aides de Saint Laurent du Maroni gt PROMOUVOIR LES ACTIONS MENEES EN DIRECTION DE CETTE POPULATION Un d pliant de 4 pages fera au moment 1 d cembre la promotion des nouveaux outils de l INPES destin s aux populations des DFA Il sera distribu 2 000 exemplaires 24
30. ng res dispose d environ 200 millions d euros dont 150 000 millions au titre de la contribution de la France au Fonds mondial pour la lutte contre le sida la tuberculose et le paludisme M Ill LE DISPOSITIF DE COMMUNICATION 2004 RESTEZ FIDELE AU PRESERVATIF 1 DISPOSITIF GRAND PUBLIC gt INFORMER SUR LES CONSEQUENCES DE LA SEROPOSITIVITE Les progr s consid rables accomplis en mati re de traitement et la moindre visibilit des malades du sida par rapport aux d buts de l pid mie ont pour cons quence de r duire le caract re dramatique de la contamination par le virus du sida L infection par le VIH est ainsi de plus en plus consid r e comme une maladie chronique sans que chacun connaisse bien le bouleversement qu entraine la s roconversion rupture dans la vie quotidienne aussi bien amoureuse que professionnelle et plus ou moins longue ch ance les effets secondaires possibles des traitements Dans ce contexte remettre en avant les cons quences de la s ropositivit aupr s du tous publics est apparu essentiel Une campagne t l vis e v nementielle sera diffus e du 30 novembre au 9 d cembre sur l ensemble des cha nes hertziennes ainsi qu une s lection de chaines du c ble et du satellite Elle met en sc ne une liste non exhaustive de cons quences de la s ropositivit de mani re faire comprendre au spectateur le basculement qui s op re lorsque l on devient s ropositif Elle tradui
31. particulier sur les modes de transmission de cette pathologie Aux Pays Bas et en Belgique certains patients interrog s sur leurs pratiques sexuelles ont cit les rapports anaux non prot g s la pratique du fist l insertion d objets dans l anus et des pratiques oro f cales Cependant peu de patients ont t interrog s et ils ne sont pas repr sentatifs de l ensemble des sujets atteints De m me aucune forme de LGV g nitale n a t d clar e ce jour Cela n implique pas pour autant que ces formes n existent pas mais il se peut que ces formes g nitales gu rissent avec le traitement classique des infections chlamydiae Des tudes comportementales sont aujourd hui n cessaires afin de mieux appr hender la transmission de cette pathologie L InVS s y emploie actuellement Dans l intervalle la LGV tant une IST bact rienne il convient de rappeler que tous les contacts directs peuvent tre contaminants gt LES AUTRES INFECTIONS A CHLAMYDIAE SONT PLUS SOUVENT DEPISTEES Le nombre de cas d tect s chez les hommes et les femmes dans les laboratoires priv s a augment en 2002 Une analyse des donn es provisoires de 2003 indique que cette tendance la hausse semble se poursuivre Dans une enqu te men e sur les lieux de consultation pratiquant des tests de chlamydiae le pourcentage de pr l vements positifs tait particuli rement lev chez les consultantes de moins de 25 ans des Dispensaires anti v n riens DAV et
32. prot g es que les homosexuels s ron gatifs L enqu te Presse Gay r alis e cette ann e permettra de d crire les comportements des homosexuels en 2004 et d observer d ventuelles volutions dans la nature des prises de risque au sein de cette population Les femmes repr sentent presque la moiti des nouveaux diagnostics VIH en 2003 2004 ce sont majoritairement des femmes d Afrique sub saharienne contamin es par rapports h t rosexuels 5196 des nouveaux diagnostics VIH chez les femmes souvent d pist es au moment d une grossesse En 2003 20041 le nombre de diagnostics VIH chez les femmes de nationalit francaise est moindre mais il est cependant pr occupant de constater que pr s d une sur deux s est contamin e r cemment Les donn es de surveillance des Consultations de d pistage anonyme et gratuit CDAG confirment cette f minisation la proportion de tests positifs chez les femmes a augment entre 2001 et 2003 La coexistence d pid mies parmi des populations d origines g ographiques diff rentes a un impact sur les types de virus qui circulent actuellement en France les sous types non B largement minoritaires en France dans les ann es 90 deviennent pr dominants parmi les nouveaux diagnostics en 2003 20041 En attendant les donn es actualis es de pr valence du VIH chez les usagers de drogues UD de l enqu te Coquelicot 2004 2005 la faible proportion des UD parmi les nouveaux diagnostics VIH etla dim
33. r vention et de la prise en charge pr coce des s ropositifs que sur le plan du suivi de l volution de l pid mie Le test de d pistage peut tre pratiqu en France selon deux modalit s nominative ou anonyme depuis l instauration des CDAG en 1988 La surveillance du d pistage du VIH est r alis e au travers du recueil de l activit des CDAG et depuis 2001 de l ensemble des laboratoires d analyses m dicales Les r sultats pr sent s sont ceux de la surveillance pour l ann e 2003 LESSYSTEMES DE SURVEILLANCE LABOVIH ET CDAG Le syst me de surveillance LaboVIH conceme l ensemble des laboratoires d analyses m dicales de ville et hospitaliers environ 4 300 Les donn es recueillies sont le nombre de personnes test es pour le VIH hors don du sang etle nombre de personnes confirm es positives Ce syst me est compl t par la surveillance de l activit de d pistage dans les CDAG RESULTATS gt ACTIVITE DES LABORATOIRES D ANALYSE Le taux de participation des laboratoires au syst me de surveillance est de 80 96 Le nombre de s rologies VIH r alis es par l ensemble des laboratoires en 2003 est estim 4 7 millions Ce nombre montre une tendance l augmentation depuis 2001 Rapport la population francaise il repr sente en moyenne 79 tests r alis s pour 1000 habitants Plus particuli rement l Outre Mer Ile de France et P rovence Alpes C te d Azur PACA peuvent tre consid r es comme les r gions plus
34. s de drogues a diminu r guli rement jusqu en 2003 Chez les homosexuels le nombre de cas ne diminue plus en 2003 Quant au nombre de cas diagnostiqu s chez des personnes contamin es par rapports h t rosexuels il diminue en 2003 En 2003 2004 51 des diagnostics VIH et 42 des diagnostics sida chez les femmes concernent des femmes d un pays d Afrique sub saharienne Ces proportions sont moindres chez les hommes 21 96 d hommes d Afrique sub saharienne parmi les diagnostics VIH et 1696 parmi les cas de sida gt CONNAISSANCE DE LA SEROPOSITIVITE ET TRAITEMENT ANTIRETROVIRAL PRE SIDA La moiti 4796 des personnes chez lesquelles un diagnostic de Sida a t pos en 2003 2004 ignoraient leur s ropositivit au moment du diagnostic et 25 la connaissaient mais n avaient pas b n fici d un traitement antir troviral avant le diagnostic de sida La m connaissance de la s ropositivit VIH au moment du diagnostic du sida est plus fr quente chez les personnes contamin es par rapports h t rosexuels 56 96 que par rapports homosexuels 37 96 et surtout que par injection de drogues 12 96 Elle varie aussi selon la nationalit Elle est plus lev e chez les personnes d Afrique subsaharienne 65 que chez les personnes de nationalit francaise 39 96 En 2003 2004 la non prise d un traitement antir troviral pr sida alors que la s ropositivit tait connue touche la m me proportion de personnes francaises que de p
35. sit de la protection dans le couple faisant cho la campagne presse et la campagne d affichage les femmes pr f rent les hommes qui savent les prot ger Un court m trage Hayyo Laar bienvenu mon ami I s agit d un film de 30 minutes articul autour du principe du l l po sie populaire orale issue des traditions du nomadisme pastoral peul Le l l est tr s populaire aupr s des migrants venant de la r gion du fleuve S n gal Mali S n gal Mauritanie Guin e et Gambie L objectif est de faire passer des messages de pr vention sida et de r duction des risques d IST travers cette forme particuli re d expression qui dans sa d clamation permet de transmettre des informations de facon expressive et efficace L Inpes a produit ce film r alis en partenariat avec l association AICCAM 19 gt DELIVRER UNE INFORMATION CLAIRE ET ADAPTEE Destin un public peu familiaris avec le Francais crit un mode d emploi du pr servatif masculin clair et illustr sera mis disposition des acteurs de pr vention en Francais et dans 21 langues trang res albanais anglais arabe bambara bulgare chinois mandarin simplifi cr ole antillais cr ole guyanais cr ole haitien espagnol kurde farsi kurde de Turquie lingala peul polonais portugais br silien roumain russe sonink tch tch ne wolof La liste des langues a t d finie avec les acteurs de pr vention qui travaillent avec l
36. sitives est deux fois plus important en CDAG 5 1 96 La proportion de femmes parmi les personnes confirm es positives y est en augmentation depuis 2001 Cette progression traduit une f minisation de l pid mie particuli rement accentu e dans la tranche d ge de 30 39 ans Ce qu il faut retenir e a surveillance du d pistage du VIH en France repose sur l activit des laboratoires d analyse et des Consultations de d pistage anonyme et gratuit CDAG e France a une forte activit de d pistage 79 tests VIH pour 1 000 habitants l g rement croissante depuis 2001 et sup rieure ses voisins europ ens e Les r gions le de France Antilles Guyane et PACA ont les plus fortes activit s de d pistage Les deux premi res ont galement les proportions de s rologies positives les plus lev es e proportion de femmes parmi les personnes confirm es positives est en augmentation e d pistage en CDAG est plus cibl la proportion de s rologies positives y tant double 5 1 CDAG et 2 3 Yohors CDAG 3 LES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES EN 2003 2004 EN FRANCE gt EMERGENCE DE LA LYMPHOGRANULOMATOSE VENERIENNE RECTALE LGV EN EUROPE ET EN FRANCE La LGV est une infection sexuellement transmissible IST due une bact rie Chlamydiae Trachomatis CT dont le type type L est diff rent de ceux habituellement rencontr s en France types E D F Cette IST se traduit classiquemen
37. situation pr caire tente de proposer des solutions pratiques pour aider les professionnels r pondre aux probl mes de sant les plus fr quents des personnes migrantes au premier rang desquels le psycho traumatisme et l infection VIH Plus largement le guide a vocation constituer un outil ressource pour les professionnels confront s une demande souvent associ e de soutien d acc s aux soins et de conseil juridique face laquelle la connaissance des aspects m dicaux psychologiques sociaux et administratifs du parcours des personnes migrantes est d terminante dans la prise en charge propos e Cet ouvrage s appuie sur l expertise du Comede Comit M dical pour les Exil s fond e sur l exp rience quotidienne de son quipe professionnelle qui a accueilli et pris en charge plus de 80 000 patients de 130 nationalit s diff rentes en 25 ans Le guide sera imprim 10 000 exemplaires et diffus aux professionnels de sant et du champ social aux associations travaillant avec des personnes migrantes aux centres de sant est mis disposition des professionnels partir du 1e d cembre dans sa version papier et serat galement disponible en format pdf sur le www inpes sante fr Une version incluant les informations r guli rement mises jour sera prochainement disponible sur le site www leguideducomede org Un document synth tique en 4 pages intitul Rep res pour votre pratique sur le d pistage du sida ch
38. t en outre la difficult vivre avec le virus et se conclut par une signature rappelant La n cessit d utiliser le pr servatif mieux vaut rester fid le au pr servatif gt METTRE EN AVANT LES RISQUES DE TRANSMISSION A la suite de cette campagne seront rediffus s du 9 au 22 d cembre les trois films mis l antenne cet t Leur objectif est de remettre en avant les risques de transmission du VIH et des IST en prenant appui sur des situations r elles de rencontre sp cifiques trois populations cibles les jeunes c libataires les homosexuels et les personnes originaires d Afrique subsaharienne Tourn s dans des lieux de rencontre identitaires bar gay et soir e africaine et dans une soir e priv e pour la population h t rosexuelle les trois films mettent en sc ne un personnage arrivant parmi les convives La r alisation permet de faire merger le risque une voix off indiquant que parmi les invit s susceptibles d tre rencontr s par le protagoniste l un est peut tre s ropositif La campagne porte comme signature parce que le virus du sida et les IST circulent restez fid le au pr servatif gt MAINTENIR UNE PRESENCE A L ESPRIT DU PRESERVATIF Parall lement la campagne t l vis e 200 000 exemplaires d une affichette destin e promouvoir le rapport prot g suite de oui avec le o en forme de pr servatif est diffus e l ensemble des acteurs de pr vention institutionnels et
39. t lesbien La campagne poursuit la m me strat gie que la campagne t l vis e et num re une liste de cons quences de la s ropositivit mise en sc ne de mani re dramatiser l information et contredire la phrase sur laquelle elle aboutit c est vrai on peut vivre s ropositif La signature restez fid le au pr servatif est galement reprise pour cette campagne Cette campagne est diffus e dans certains supports grand public l occasion du 1 d cembre Le Monde Lib ration VSD Les inrockuptibles Courrier international Tecknikart Le Nouvel Obs Nova et A nous Paris gt FOURNIR UNE INFORMATION COMPLETE ET DE REFERENCE SUR LES IST ET LE VIH Un site internet d information sp cifique destination des homosexuels sera mis en ligne en fin d ann e 2004 Il a pour objectif de permettre chacun de trouver une information fiable sur le VIH et les IST modes de contamination sympt mes moyens de pr vention gt INCITER AU DEPISTAGE LES PERSONNES AYANT PRIS UN RISQUE De m me que pour le grand public une s rie de trois cartes postales est diffus e afin d inciter les personnes ayant pris un risque se faire d pister Trois situations particulieres sont expos es le cas d un couple homosexuel ayant des relations hors couple le cas d une relation furtive non prot g e et le cas du refus de savoir Imprim es 200 000 exemplaires chacune ces cartes font l objet d une diffusion dans les lieux gay via le S
40. t par un ulc re g nital et des ganglions inguinaux La forme rectale de cette pathologie est beaucoup plus rare Pour faire le diagnostic de cette IST une analyse du g ne de la bact rie est n cessaire En France cette analyse s effectue au Centre national de r f rence des infections chlamydiae qui se trouve Bordeaux Les Pays Bas ont t le premier pays europ en signaler des cas devant l apparition group e de 13 cas de LGV rectale Rotterdam concernant des homosexuels masculins g s de 26 45 ans et dont 11 taient s ropositifs pour le VIH Ces patients avaient d clar avoir eu des rapports anaux non prot g s avec des partenaires anonymes dans diff rents pays europ ens dont la Belgique la France et le Royaume Uni En France les 14 premiers patients atteints de LGV rectale taient galement des homosexuels masculins dont l ge moyen tait de 40 ans et parmi lesquels huit taient s ropositifs pour le VIH Aucun d entre eux n avait signal de voyage aux Pays Bas sugg rant que la contamination avait eu lieu en France Au 31 ao t 2004 on d nombre en France 103 cas de LGV rectale chez des patients masculins dont l ge moyen est de 35 ans et dont 90 ont t diagnostiqu s dans un laboratoire parisien L augmentation rapide du nombre de cas en 2004 refl te une dynamique de l pid mie en expansion en France mais aussi aux Pays Bas 92 cas et en Belgique 27 cas De nombreuses questions demeurent en
41. tins de 9h30 12h30 par Eug nie Diecki animatrice radio africaine et Pie Tshibanda sexologue et psychologue africain sur la radio Africa n 1 Construite autour de t moignages et de micro trottoirs sur les relations hommes femmes et la sexualit chaque mission fait un focus progressif sur la pr vention du VIH L mission est r alis e en direct ce qui permet aux auditeurs d intervenir et d obtenir des r ponses pr cises leurs questions Le projet associe les acteurs de pr vention partenaires de l INPES qui interviennent r guli rement pour r agir et compl ter les informations d livr es notamment les associations Ikambere APA et Afrique Avenir Des groupes de paroles L Inpes continue par ailleurs un travail initi depuis plusieurs ann es en donnant la parole en France et en Afrique Cameroun des personnes issues de la communaut et s exprimant librement sur la sexualit et le sida Les discussions font suite l coute d pisodes radiophoniques des aventures de Moussa le taximan Elles sont ensuite diffus es sur l antenne d Africa n 1 dans le cadre de l mission de pr vention mensuelle Afrique sant et sont mises disposition des acteurs de terrain sur support audio pour faciliter le travail men dans le cadre de leurs actions de proximit gt INCITER A L UTILISATION DU PRESERVATIF En renfort de la campagne t l vis e diffus e sur les chaines nationales une campagne presse met en sc ne un
42. yndicat National des Etablissements Gays SNEG 17 3 LES ACTIONS EN DIRECTION DES PERSONNES MIGRANTES En direction des populations migrantes originaires d Afrique subsaharienne gt MOBILISER LES FEMMES ET HOMMES CELEBRES DE LA COMMUNAUTE POUR LUTTER CONTRE LE TABOU Donner la parole des femmes c l bres Un des axes majeurs du programme national de pr vention du VIH sida en direction des migrants originaires d Afrique subsaharienne est de lib rer la parole autour de la maladie La m connaissance du VlH sida et l assimilation de la contamination une cons quence de pratiques sexuelles ou sociales contraires la morale g n rent en effet un important tabou dans ces communaut s Ce jugement moral sur la maladie suscite par ailleurs une forte exclusion des personnes atteintes qui constitue un obstacle particuli rement lourd l adoption de comportements pr ventifs C est pourquoi l Inpes a r alis un programme court intitul 15 femmes contre le sida dans lequel des femmes c l bres issues des communaut s africaine et antillaise com diennes chanteuses journalistes crivains se sont mobilis es b n volement l occasion du 1 d cembre dont le th me est cette ann e femmes filles et VIH 18 modules de 30 secondes seront ainsi diffus s du 1 au 8 d cembre 2005 sur TV5 Porte parole des femmes migrantes vivant en France elles t moignent librement de leur volont de se battre contre l exclus
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