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PROJET DE RENFORCEMENT DES CAPACITES DE

1. avec les ONGs burkinab s qui travaillent d j une meilleure protection des femmes B 4 La protection des enfants contre les abus et les exploitations Le trafic des enfants et leur exploitation demeurent relativement r pandus au Burkina Faso et travers la sous r gion La situation conomique du pays a expos beaucoup d enfants r fugi s aux risques d exploitation lls sont parfois oblig s de se prendre en charge eux m mes ou de demander ou encore de travailler pour aider leurs parents subvenir leurs besoins de base 1 Le Gouvernement burkinab le HCR et les partenaires entreprendront des recherches en ce qui concerne le travail des enfants r fugi s afin de formuler des recommandations appropri es Les partenaires s assureront que la question des enfants r fugi s est prise en compte dans les campagnes de lutte contre le trafic des enfants organis es par l Etat burkinab l Unicef et les ONGs Le Gouvernement burkinab le HCR et les partenaires cr eront un partenariat avec les institutions tablies localement pour une meilleure protection des enfants au Burkina Faso Le HCR le Gouvernement burkinab et les partenaires r pondront aux recommandations de la premi re valuation participative en ce qui concerne la protection des enfants Le HCR et le Gouvernement burkinab minist re de l action sociale et de la solidarit nationale avec des partenaires UNICEF Croix Rouge examineron
2. B nin R presentante des r fugi s QUENUM Bertin DGFPCS MFPTRA B nin Inspecteur de travail do REGO Nouratou AFACEB B nin Repr sentante SAIDI Rafik UNHCR B nin Regional Representative SALAMBERE Abdoul Karim CONAREF BF Coordonnateur SIJSTERMANS Robert L ambassade des Pays Bas Repr sentant da SILVA Marie Jos e UNHCR B nin Programme Clerk SO Eveline CONAREF BF Assistante de Protection SODONON Gille M MJLDH B nin Repr sentant la CNAR SOGBOSSI Maxime CESAM B nin Correspondant Projet GERME BIT SOHOU Alfred CNAR B nin Coordonnateur Nationale ra VAN DE CASTEELE Geert UNHCR B nin Senior Programme Officer VAN DER WOUDE Berber L ambassade des Pays Bas Repr sentant VAN MAASTRIGT Marcel UNHCR B nin Community Services Officer VOEVODSKY Ivan D l gation de la Commission Europ enne B nin Repr sentant ZOCLI Pierre d Alcantara PDG Junior Achievement B nin 38
3. Les partenaires sont sensibilis s pour apporter davantage de ressources afin d largir la base des l ves et tudiants qui ont acc s l ducation professionnelle et universitaire Le HCR et CREDO mettront en place une base de donn es sur les offres en mati re d emploi et sur les comp tences disponibles sur le march afin demieux pr parer les r fugi s tre comp titifs Le HCR approchera les partenaires pour augmenter le nombre de bourses d tudes y compris celles du programme DAFI La CONAREF et le CREDO sortiront la formation professionnelle des sentiers battus et orienteront les centres de formation vers de nouvelles activit s non explor es Le HCR et le CREDO avant la mise en place des programmes d insertion formation l emploi animeront un programme professionnel d information l attention des r fugi s en prenant en compte les attentes des r fugi s et en les renseignant sur les opportunit s d insertion existantes Le CREDO apportera une aide aux r fugi s r cemment dipl m s dans certains domaines et qui ont t en stage pratique afin qu ils puissent commencer des activit s g n ratrices de revenus C 2 Acc s l emploi La loi burkinab dispose que les r fugi s ont les m mes droits que les trangers les plus favoris s en ce qui concerne l acc s l emploi Ces dispositions ne sont toutefois pas toujours mises en oeuvre 1 Sous l impulsion de la CONAREF le ministre des aff
4. Mais ils font l objet de discrimination 1 Sous l impulsion de la CNAR le ministre de l int rieur pr sident de la CNAR adressera une correspondance ses homologues en charge de 16 l emploi du commerce dans laquelle sera rappel e l galit d acc s des r fugi s et des nationaux l emploi Le HCR et le CPPS accompagneront les r fugi s qualifi s pour la recherche de l emploi Un projet dans ce sens y compris la mise en place d un service d orientation professionnelle est labor par le HCR et ses partenaires La CNAR et le CPPS renforceront le partenariat avec les organisations en charge de la mise en uvre du droit du travail de lutte contre le ch mage d octroi de cr dit et de conseil aux populations vuln rables comme l ANPE PADME PAPME Le HCR la CNAR et le CPPS n gocieront l acc s aux micro cr dits pour les r fugi s dans les institutions de micro finance de la place Le HCR la CARITAS et le CPPS cr eront un multi partenariat entre plusieurs acteurs IMF structure d accompagnement et de formation pour la mise en place d un cr dit mutualiste responsabilisant pour les b n ficiaires La CNAR et le CPPS cr eront un site web qui contiendra des donn es actualis es sur les opportunit s d emploi et les talents des r fugi s 17 Addendum 2 Recommandations Burkina Faso Recommandations des consultations du Burkina Faso 26 et 27 septembre 2005 18 A Recommandation
5. liorer le syst me d coute des r fugi s de mani re permettre aux victimes de VGS d informer le HCR et ses partenaires de leurs probl mes Syst me de surveillance des questions de protection Le HCR et les partenaires sont inform s des questions de protection que si les r fugi s les portent leur attention ou l attention des institutions de d fense des droits de l homme Y a t il lieu d am liorer le syst me actuellement en place pour que les questions de protection soient plus rapidement connues du HCR et de ses partenaires Quels autres acteurs peuvent tre impliqu s dans ce syst me Comment les partenaires et le HCR peuvent tre plus actifs dans l identification des probl mes de protection surtout de la part des r fugi s vuln rables incapables d utiliser le syst me d coute en place jours de r ception du HCR de ses partenaires y compris Al B nin LBDH t l phone et email Sant Le syst me de r f rence en mati re de sant mis en place par le HCR et ses partenaires permet aux r fugi s de payer des frais r duits pour acc der aux soins Certains r fugi s sont toutefois incapables de s acquitter de ces frais r duits Comment am liorer le syst me de r f rence en mati re de sant actuellement en place Y a t il lieu de mieux sensibiliser les r fugi s par rapport leurs contributions dans les frais de sant Comment am liorer la sensibilisation des r fugi s sur l us
6. ts s installer en province La structure de l emploi refl te une primaut du secteur agricole une faible concentration de l emploi dans le secteur dit moderne et une part tr s importante d conomie informelle 80 en zone urbaine la pauvret est en hausse particuli rement en milieu rural A Cotonou l conomie informelle est pr dominante et l emploi dans les secteurs priv s et publics atteint 10 5 et 10 Le taux d activit est lev 59 7 mais il faut prendre en compte le ph nom ne du sous emploi qu il soit visible ou invisible Les principaux secteurs porteurs d emploi sont l agriculture et la transformation la mise en valeur des ressources aquatiques et la p che l levage le d veloppement et la maintenance des outils agricoles ou encore l enseignement Trois tudes ont t mises en place ainsi qu un plan de d veloppement communal Lesdites tudes sont financ es par la Banque Africaine de D veloppement BAD par l Agence Nationale pour la Promotion de l Emploi ANPE et par la Direction de la Formation et de la Qualification Professionnelle DFQP Plusieurs recommandations ont t formul es La principale est qu une plus grande implication des autorit s gouvernementales est souhaitable De plus il faudrait favoriser l acc s au micro credit mettre en place de meilleurs syst mes d information et d orientation Des mesures tr s concr tes concernant les handicap s la reconnaissance des dipl mes
7. M PROJET DE RENFORCEMENT DES CAPACITES SZ DE PROTECTION Co financ par la Commission europ enne et les gouvernements du Danemark d Allemagne des Pays Bas et du Royaume Uni Rapport des consultations r gionales sur le renforcement des capacit s de protection des r fugi s au B nin et au Burkina Faso HCR B nin Octobre 2005 Les opinions exprim es dans ce rapport sont celles de l auteur et ne sont n cessairement pas partag es par la Commission europ enne ou les gouvernements du Danemark de l Allemagne des Pays Bas et du Royaume Uni Table des mati res lintroduction 2 20 praa A Nu ds tee d AE 3 Premi re SeSsIoN Lrc 22cs Arc ee E RT A 5 Deuxi me Session Sn a Ae daa nee 6 Cloture et Perspective Sarre en Se ne te de 9 Addendum 1 Recommandations B nin iiic 10 Addendum 2 Recommandations Burkina Faso 18 Add nd m 3 Agendas sde st nement 26 Addendum 4 Liste des participants reee 36 INTRODUCTION Du 26 au 27 septembre 2005 le HCR et les gouvernements du B nin et du Burkina Faso ont convoqu ensemble Cotonou B nin des Consultations R gionales sur le Renforcement des capacit s de protection des r fugi s au B nin et au Burkina Faso Ces consultations s inscrivent dans le cadre du projet pilote de Renforcement des Capacit s de Protection RCP mis en uvre par le HCR et co financ par la Commission Eur
8. M Rafik Saidi Repr sentant R gional Les consultations r gionales ont t marqu es par les diff rents discours d ouverture de m me que les travaux en commission et en pl ni re Apr s avoir souhait la bienvenue aux participants M Rafik Sa di a pr sent les trois phases du projet de Renforcement des capacit s de protection dont la premi re a t consacr e l identification des lacunes des capacit s de protection et d int gration des r fugi s la deuxi me phase devrait permettre d laborer des strat gies et explorer les voies et moyens pour combler les lacunes identifi es et assurer une meilleure protection et int gration appropri es aux r fugi s la troisi me phase pourla mise en uvre des projets identifi s l a remerci la Commission europ enne et les gouvernements du Danemark d Allemagne des Pays Bas et du Royaume Uni qui ont apport un soutien financier ces consultations r gionales et au projet RCP ll a fait remarquer que ces consultations constituaient une occasion unique pour partager les diverses exp riences adopter des strat gies communes en vue d une meilleure protection des r fugi s et surtout pour avoir l assurance qu une assistance coh rente et cons quente leur soit apport e pour faciliter leur int gration La complexit des param tres inh rents chaque domaine protection et assistance et parfois leur interaction et leur compl mentarit n cessiteront un
9. comme la premi re journ e les participants se sont retrouv s en groupes et ont pr sent les r sultats en session pl ni re suivie de d bats et discussions pertinentes et constructives A la fin plusieurs recommandations ont t formul es par les participants et quelques projets propos s Voir Addendum 1 et 2 CLOTURE ET PERSPECTIVES Dans son discours de cl ture M Saidi Repr sentant R gional du HCR s est f licit de la richesse des changes et a remerci tous les participants pour leur contribution effective et leurs recommandations tr s utiles Addendum 1 Recommandations B nin Recommandations des consultations du B nin 26 et 27 septembre 2005 10 A Recommandations sur l enregistrement l information et la d termination du Statut de R fugi A 1 L enregistrement La Constitution pr voit que les demandeurs d asile peuvent se faire enregistrer au Minist re des Affaires Etrang res au Minist re de l Int rieur ou au HCR Mais en r alit presque tous les cas se pr sentent la Repr sentation R gionale du HCR Cotonou o l enregistrement se fait tous les mardis et jeudis 1 Le Gouvernement b ninois reprendra progressivement l enregistrement des r fugi s 2 Le HCR et CNAR pr pareront un projet pour assister en termes de formation et de s assurer que des ressources soient mises sa disposition pour assumer effectivement cette responsabilit A 2 L information Plusieurs donn
10. du HCR et de tous les autres partenaires assurait aux r fugi s et aux demandeurs d asile une protection aussi bien juridique que physique Il a dit que l un des objectifs principaux du gouvernement b ninois et du HCR tait de promouvoir l int gration sociale des r fugi s dans les communaut s d accueil Ce processus condition indispensable au bien tre social des r fugi s ne pouvait aboutir sans la recherche des moyens devant l appuyer C est dans ce souci que le gouvernement b ninois s est engag en collaboration avec le HCR et quelques institutions partenaires dans l identification des lacunes de protection des r fugi s au B nin a t il ajout Il a r affirm la volont et l engagement politique du gouvernement b ninois mettre profit son exp rience de gestion des r fugi s pour chercher en troite collaboration avec le HCR les solutions appropri es aux probl mes des r fugi s Il pense notamment une am lioration des syst mes d ligibilit au statut de r fugi au B nin par la mise en place de comit s de recours l largissement de l acc s des r fugi s aux services de base en termes d ducation de sant une meilleure jouissance des droits reconnus ce groupe tr s vuln rable bref la satisfaction des besoins fondamentaux de l homme PREMIERE SESSION a Introduction du rapport sur les lacunes de protection au B nin et au Burkina Faso Mamadou Dian Bald HCR Charg R g
11. fugi s sur la pr vention des affections courantes au B nin 4 Le Gouvernement b ninois le HCR et les partenaires continueront travailler dans le sens de la pr vention du VIH SIDA par l apport d activit s instructives et autres strat gies de pr vention aux demandeurs d asile et r fugi s 5 Le HCR et les partenaires travailleront avec ceux qui fournissent des soins de sant afin d encourager une meilleure pr vention et prise en charge des femmes pour les affections gyn cologiques 6 Se basant sur le principe des groupes d entraide parmi les r fugi s Projet pilote le HCR am liorera la prise en charge psychosociale des r fugi s B 7 L ducation Au B nin les enfants r fugi s ont acc s l ducation au m me titre que les nationaux Le HCR et les partenaires estiment que la quasi totalit des enfants r fugi s sont inscrits l cole Cependant on ne dispose pas de chiffres fiables concernant les taux d abandon au niveau primaire ou au niveau secondaire Il y a galement des probl mes concernant l impact des difficult s conomiques sur l ducation des enfants en ce qu ils ne disposent pas suffisamment de fonds pour couvrir l achat des livres d cole ou qu ils ont du mal se concentrer l cole en raison de la mauvaise qualit de leur alimentation 1 Le HCR et les partenaires feront une r vision et une tude compl te des besoins des enfants li s la scolarisation y compris une r v
12. les moyens pour trouver les ressources et les acteurs pour mieux satisfaire ces besoins 3 Le HCR largira son partenariat en vue d apporter une aide tant juridique que mat rielle pour r pondre aux besoins des demandeurs d asile vuln rables et les r fugi s 12 4 Le HCR valuera les deux projets pilotes sur les r fugi s urbains et cr era des groupes d entraide o des r fugi s peuvent partager leurs exp riences et trouver des solutions ensemble 5 Le HCR et les partenaires fourniront aux r fugi s non francophones des cours de langue fran aise et tous des cours dans une langue nationale ex le Fon Mina lls valueront les impacts de ces cours sur les capacit s d insertion des r fugi s apr s quelques mois B 3 Violence fond e sur le Genre et le Sexe VGS Les femmes et des enfants en raison de leur situation conomique difficile se trouvent expos s des risques de violence et d exploitation sexuelles Ceci est particuli rement vrai pour les familles monoparentales Les r fugi s femmes ont aussi mis l accent sur les probl mes de violence dans le m nage et le fait qu elles se sentent sans secours face ce genre de traitement 1 Le HCR continuera les formations sur la VGS l endroit des agents du gouvernement et des partenaires ainsi que des r fugi s hommes femmes etc 2 Le Gouvernement les partenaires et le HCR informeront les femmes et les enfants sur les moyens de recours en cas de
13. possibilit de b n ficier de leur assistance 8 La CONAREF traitera en priorit les cas des demandeurs d asile vuln rables tout en s effor ant de respecter des d lais raisonnables pour tous les autres 9 Le HCR prendra les contacts n cessaires au niveau du MAEIR pour que tous les demandeurs d asile soient trait s sans distinction de leur nationalit 10 Pour r sorber les cas en instance le HCR assistera la Conaref dans le but d une augmentation du nombre de sessions du comit d ligibilit afin d acc l rer l examen des demandes d asile dans un d lai raisonnable 11 Le HCR et la CONAREF pr pareront un projet de renforcement du syst me de DSR au Burkina Faso et le soumettront aux gouvernements partenaires pour financement B Recommandations sur la S curit physique et bien tre B 1 Informations l endroit et en provenance des Communaut s de r fugi s Au Burkina Faso il n est pas tr s facile d apporter des informations aux demandeurs d asile et aux r fugi s sur toutes les questions qui les concernent Le d fi consiste trouver des moyens efficaces pour renforcer les canaux de communication existants jours de r ception la CONAREF au CREDO ARDAB contacts avec la Repr sentation du HCR Cotonou 1 R activer le Bureau des r fugi s avec une participation effective et importante des femmes r fugi es La CRBF largira sa repr sentativit aux autres communaut s Les partenaires op rationn
14. statut de r fugie Mod rateur M Salamb r Notes CONAREF et HCR Groupe de travail 4 B nin Sous groupe 4A S curit physique et bien tre Mod rateur Pr Eku Note CARITAS et HCR Sous groupe 4B S curit physique et bien tre Mod rateur M Philippe Ahouanye Sr L onie Notes CARITAS et HCR Pause Pr sentation des travaux de groupe en session pl ni res et recommandations Mod rateur MM Kot et Sohou Cocktail x YT Z Mardi 27 septembre 2005 08 30 08 45 R sum de la session pr c dente Pr sentation Geert Van De Casteele 08 45 09 00 R sum des activit s concernant l int gration Pr sentation Marcel Van Maastrigt 09 00 09 30 Pr sentation des recommandations sur le renforcement de l insertion professionnelle des r fugi s au B nin Pr sentation M Ren Daug 09 30 10 15 Discussion Facilitateur Geert Van de Casteele 10 15 10 45 Pause 10 45 11 15 Pr sentation des recommandations sur le renforcement de l insertion professionnelle des r fugi s au Burkina Faso Pr sentation Nasser Bila 11 15 12 15 Discussion Facilitateur Marcel Van Maastrigt 12 15 13 30 D jeuner 13 30 14 15 Groupe de Travail 5 B nin Sous groupe 5A Int gration locale des r fugies au B nin Mod rateur Fr re Godfrey Nzamuijo et son assistant Guy Loueke Note CARITAS et HCR Sous groupe 5B Int gration locale des r fugies au B
15. trangers la mise en place d une base de donn es personnelle et professionnelle ont galement t sugg r es La pr sentation de ce rapport a donn lieu une s ance pl ni re au cours de laquelle plusieurs intervenants ont exprim leurs pr occupations particuli rement l importance des traumatismes subis par certains r fugi s et la n cessit de leur redonner confiance la n cessit de certifier les dipl mes obtenus l tranger ou de valider les connaissances des r fugi s par des documents Les questions du sous emploi latent et du manque de structures d orientation professionnelle la requalification et les outils d insertion insuffisants ont t soulev s ainsi que l impact de la comp tition existante entre les travailleurs nationaux et les r fugi s et les aspirations des r fugi s b Pr sentation des recommandations sur le renforcement de l insertion professionnelle des r fugi s au Burkina Faso M Nasser Bila La pr sentation a concern les r sultats de l tude qui a officiellement d marr e le 08 ao t 2005 Trois grandes activit s ont constitu l essentiel de cette tude les rencontres avec les partenaires du HCR et les autres responsables l exploitation documentaire et les travaux d enqu te de 132 r fugi s qui ont r pondu aux questionnaires La population cible est domicili e 95 Ouagadougou avec une pr dominance de jeunes de 18 45 ans autant chez les femmes que chez les homm
16. age des m dicaments g n riques Y a t il lieu d organiser au profit des r fugi s des sessions suppl mentaires de sensibilisation sur le VIH SIDA Si oui faut il impliquer d autres agences en plus de celles qui sont d j impliqu es 34 Education Certaines familles cause de leur vuln rabilit ne peuvent envoyer leurs enfants l cole malgr l assistance fournie aux enfants par les partenaires et le HCR Comment obtenir des informations statistiques plus pr cises sur les enfants scolaris s les abandons L assistance fournie aux enfants r fugi s est elle suffisante inscriptions tenues scolaires pour leur permettre de suivre les cours Y a t il lieu de soutenir les familles qui ont des enfants l cole Comment sp cialement assister les filles r fugi es oblig es de quitter plus t t l cole cause des conditions difficiles de vie Groupes 5 et 6 Int gration locale des r fugi s au B nin et au Burkina Faso Education professionnelle et sup rieure Comment am liorer l acc s l ducation professionnelle et universitaire pour un plus grand nombre de r fugi s Y a t il lieu de les orienter vers les secteurs les plus m me de leur offrir un emploi dans le pays d asile Si oui quels acteurs impliquer et de quelle mani re Quel type d assistance peut on offrir aux r fugi s qui viennent de terminer leurs tudes surtout professionnelles dans le but de l
17. aires trang res pr sident de la CONAREF adressera une correspondance ses homologues en charge de l emploi du commerce dans laquelle l acc s du r fugi l emploi sera rappel Le HCR etle CREDO accompagneront les r fugi s qualifi s pour la recherche de l emploi Un projet dans ce sens y compris de mise en place d un service d orientation professionnelle sera labor par le HCR et ses partenaires La CONAREF et le CREDO renforceront le partenariat avec les organisations en charge de la mise en uvre du droit du travail de lutte contre le ch mage d octroi de cr dit et de conseil aux populations vuln rables Le HCR la CONAREF et le CREDO n gocieront l acc s aux micro cr dits pour les r fugi s dans les institutions de micro finance de la place Le HCR la CONAREF et le CREDO cr eront un multi partenariat entre plusieurs acteurs IMF structure d accompagnement et de formation pour la mise en place d un cr dit mutualiste responsabilisant pour les b n ficiaires 24 6 La CONAREF et le CREDO cr eront un site web qui contiendra des donn es actualis es sur les opportunit s d emploi et les talents des r fugi s 25 Addendum 3 Agenda N PROJET DE RENFORCEMENT DES CAPACITES DE PROTECTION Co financ par la Commission europ enne et les gouvernements du Danemark d Allemagne des Pays Bas et du Royaume Uni Consultations r gionales sur le renforcement des capacit s de pr
18. ants et leur exploitation sont r pandus au B nin et travers la sous r gion La situation conomique du pays a expos beaucoup d enfants r fugi s aux risques d exploitation lls sont parfois oblig s de se prendre en charge eux m mes ou de demander ou encore de travailler pour aider leurs parents subvenir leurs besoins de base 13 Le Gouvernement b ninois le HCR et les partenaires entreprendront des recherches en ce qui concerne le travail des enfants r fugi s afin de se rendre compte de la situation qui pr vaut et de formuler des recommandations en cons quence Le HCR s assurera que la question des enfants r fugi s est prise en compte dans les campagnes de lutte contre le trafic des enfants que l Etat b ninois l Unicef et les ONGs organisent Le Gouvernement b ninois renforcera le partenariat entre le HCR et la Brigade de protection des mineurs pour une meilleure protection des enfants au B nin Le HCR en collaboration avec le Gouvernement b ninois et les partenaires r pondront aux recommandations de la premi re valuation participative en ce qui concerne la protection des enfants Le HCR examinera de plus pr s la situation des enfants s par s et des ENAs et leur apportera les mesures de protection que leur vuln rabilit requiert Le Gouvernement b ninois le HCR et les partenaires examineront la possibilit de faire des projets de jardins d enfants Les enfants issus de familles
19. arge de la gestion des r fugi s Les lacunes identifi es dans tous ces domaines et ainsi pr sent es devront faire l objet dans les groupes et sous groupes de travail de r flexion recommandations et propositions de projet qui permettront de combler ces lacunes et assurer une meilleure protection et assistance aux r fugi s b Groupes de travail Les discussions dans les groupes de travail ont pour finalit de valider et de formuler le cas ch ant sur la base des lacunes identifi es des recommandations et propositions de projets mettre en uvre au profit des r fugi s Les participants ont activement travaill dans les six groupes de travail suivants Groupe 1A B nin Enregistrement et Information Groupe 1B B nin D termination du statut de r fugi Groupe 2 Burkina Faso S curit physique et bien tre Groupe 3 Burkina Faso Enregistrement information et d termination du statut de r fugi Groupe 4A B nin S curit physique et bien tre Groupe 4B B nin S curit physique et bien tre Les participants se sont retrouv s en groupes et ont pr sent les r sultats en session pl ni re suivie de d bats et discussions pertinentes et constructives la fin plusieurs recommandations ont t formul es par les participants et quelques projets propos s Voir Addendum 1 et 2 DEUXIEME SESSION Cette deuxi me journ e de consultation a d marr par un bref r capitulatif des diff rentes recommanda
20. ation des cr dits obtenus d amener les r fugi s chercher eux m mes o se trouve l information concernant l emploi de mettre en avant les probl mes li s notamment l emploi public pour les r fugi s qui ne peuvent pr tendre au m me titre que les nationaux se voir confier ainsi une part de souverainet en tant fonctionnaire d Etat c Activit s de la Repr sentation R gionale li es l int gration M Marcel Van Maastrigt Administrateur Adjoint charg des services communautaires M Van Maastrigt a pr sent aux participants les activit s concernant l int gration qui taient d j faites au B nin et au Burkina Faso Cette pr sentation a port sur le micro cr dit le programme Education sup rieure et le programme de formation et d insertion professionnelles d Groupes de travail l int gration locale Les discussions dans les groupes de travail ont eu pour finalit de valider ou de formuler le cas ch ant sur la base des lacunes identifi es des recommandations et propositions de projets mettre en uvre au profit des r fugi s La m thodologie et les attentes ont t expliqu es aux participants en session pl ni re par M Van Maastrigt Les participants ont activement travaill dans les trois groupes de travail suivant Groupe 5A B nin Int gration locale des r fugi s Groupe 5B B nin Int gration locale des r fugi s Groupe 6 Burkina Faso Int gration locale des r fugi s Tout
21. demandeurs d asile 1 Le HCR et ses partenaires proc deront une meilleure valuation des besoins des r fugi s et des demandeurs d asile en donnant priorit aux groupes vuln rables cf les recommandations du processus participatif d j commenc Une fois cet exercice termin les autorit s burkinab s le HCR et tous les partenaires y compris la soci t civile se donneront les moyens pour trouver les ressources et les acteurs pour mieux satisfaire ces besoins Les partenaires au Burkina Faso et le HCR largiront le partenariat actuel en vue d apporter une aide tant juridique que mat rielle pour r pondre aux besoins des demandeurs d asile et des r fugi s les plus expos s aux risques de protection Le HCR valuera les deux projets pilotes sur les r fugi s urbains et cr era des groupes d entraide o les r fugi s pourront partager leurs exp riences respectives et forger des solutions appropri es Dans la mesure du possible le HCR et les partenaires fourniront aux r fugi s non francophones des cours de langue fran aise et dans deux langues nationales moore et dioula lls valueront les impacts de ces cours sur les capacit s d insertion des r fugi s apr s quelques mois B 3 Violence fond e sur le Genre et le Sexe VGS Les femmes et les enfants en raison de leur situation conomique pr caire sont expos s des risques de violence et d exploitation sexuelles Ceci est particuli rement vrai
22. des r fugi s au B nin Quel m canisme mettre en place pour que les r fugi s aient acc s l information utile Comment viter la circulation de rumeurs infond es dans la communaut des r fugi s Quel syst me de repr sentation des r fugi s mettre en place Kpomass et Cotonou Comment viter les difficult s rencontr es lors des tentatives ant rieures de mise en place de comit s des r fugi s Groupe 1B Syst me de d termination du statut de r fugi B nin Comment assurer que la d cision en premi re instance du comit d ligibilit n intervienne qu apr s une interview des demandeurs d asile par les membres du comit Que n cessite la mise en place d un Comit de recours distinct du comit d ligibilit Comment assurer que les d cisions du comit d ligibilit et du comit de recours soient motiv es en respectant les standards internationaux en la mati re 30 Comment garantir que les d cisions n gatives des deux comit s soient communiqu es au demandeur d asile d bout accompagn es des raisons du refus Y a t il une possibilit de recours juridictionnel contre les d cisions prises par le comit de recours Est ce que le demandeur d asile peut se faire assister d un repr sentant l gal au cours des auditions du comit d ligibilit et du comit de recours Groupe 2 S curit physique et bien tre Burkina Faso L assistance apport e aux
23. els assisteront la CRBF dans cette d marche 2 La CONAREF le CREDO et la CRBF institueront des r unions p riodiques lls doivent se r unir de mani re plus r guli re pour discuter des questions li es la protection et l assistance des r fugi s et des demandeurs d asile Les comptes rendus de ces r unions seront communiqu s au HCR Cotonou La p riodicit de ces r unions r guli res sera d un trimestre au moins 3 La CONAREF avec l assistance du HCR utilisera des affiches pour une meilleure diss mination des informations l endroit des r fugi s 4 La CONAREF et le CREDO tiendront au moins une fois par an un forum portes ouvertes au cours duquel les informations d ordre g n ral pourront tre diffus es aux r fugi s qui veulent y assister et ceux qui ont l occasion de poser des questions Ce sera aussi l occasion pour le HCR et les partenaires de recueillir des informations aupr s d eux B 2 L insuffisance de l aide L assistance apport e aux r fugi s et aux demandeurs d asile a t jug e insuffisante par rapport aux besoins globaux si l on s en tient aux informations 20 recueillies aupr s des r fugi s qui approchent le HCR et ses partenaires Cette information n est toutefois pas syst matiquement quantifi e ou traduite par des indicateurs ll n y a galement que peu d informations pr cises sur le degr auquel les programmes d aide en cours r pondent aux besoins des r fugi s et des
24. en la Conaref peut b n ficier dans ce sens Comment garantir que les d cisions n gatives de la Commission d ligibilit et du comit de recours soient communiqu es au demandeur d asile d bout accompagn es des raisons du refus Y a t il une possibilit de recours juridictionnel contre les d cisions prises par le comit de recours Est ce que le demandeur d asile peut se faire assister d un repr sentant l gal au cours des auditions de la Commission d ligibilit et du comit de recours Comment assurer que tous les demandeurs d asile sans distinction de nationalit passent devant la Commission d ligibilit par ordre d enregistrement Groupes 4A et 4B S curit physique et bien tre B nin L assistance apport e aux r fugi s et aux demandeurs d asile est insuffisante pour leurs besoins Comment augmenter le niveau d assistance Pour quel groupe de personnes Quels sont les secteurs prioritaires cibler Violences sexuelle et sexiste Les femmes et les enfants sont expos s aux risques d exploitation et d abus dans leurs recherches pour satisfaire leurs 337 besoins Les exploitations et abus comprennent la prostitution l exploitation sexuelle les harc lements la violence domestique Quelles mesures prendre pour pr venir et r pondre aux risques d exploitation et d abus Quels partenaires ou institutions peuvent s impliquer pour pr venir et r pondre la VGS Comment am
25. es La plupart sont c libataires Elle est bien scolaris e et les hommes sont plus dipl m s que les femmes Un taux d inactivit de pr s de 65 2 a t relev aupr s de la population de plus de 18 ans et un taux plus lev est not chez les femmes 84 que chez les hommes 60 20 5 travaillent dans le secteur formel dont 3 8 de salari s permanents et 16 7 de salari s occasionnels et 9 8 dans le secteur informel Plusieurs recommandations ont t formul es Les principales sont de confier la gestion du programme de micro credit un professionnel du secteur de promouvoir l auto emploi des r fugi s vers le secteur des services offerts aux entreprises d am liorer l acc s des r fugi s l information sur l emploi d organiser une action de sensibilisation en faveur des acteurs du secteur public comme priv des partenaires et des r fugi s sur les r sultats de la pr sente consultation et les actions retenues d laborer et de r actualiser p riodiquement une base de donn es sur les aptitudes des r fugi s La pr sentation de ce rapport a donn lieu une s ance pl ni re au cours de laquelle plusieurs intervenants ont exprim leurs pr occupations particuli rement concernant l identification de la structure qui pourrait assurer la mise en place d un syst me de suivi valuation ainsi que sur le financement des mesures retenues la n cessit de suivre les r fugi s dans l acc s et l utilis
26. es enfants r fugi s sont inscrits l cole Cependant on ne dispose pas de chiffres fiables concernant les taux d abandon au niveau primaire ou au niveau secondaire Il y a galement des probl mes concernant l impact des difficult s conomiques sur l ducation des enfants en ce qu ils ne disposent pas suffisamment de fonds pour couvrir l achat des livres d cole ou qu ils ont du mal se concentrer l cole en raison de la mauvaise qualit de leur alimentation 1 Le HCR et les partenaires feront une r vision et une tude compl tes des besoins des enfants li s la scolarisation y compris une r vision statistique des taux d abandon les raisons de ces abandons et le co t total d un enfant pour aller l cole 2 Le HCR le Gouvernement burkinab et les partenaires r pondront aux recommandations la premi re valuation participative 3 Le HCR et les partenaires enregistreront le nombre des jeunes filles qui vont l cole et le nombre qui n y vont pas et formuleront plusieurs strat gies pour garder les jeunes filles l cole 4 Le HCR et les partenaires prendront contact avec l UNICEF et le PAM pour tudier la possibilit d aider les jeunes l ves totalement d munis 23 5 Le HCR et les partenaires mettront en uvre un projet pour augmenter le nombre de bourses de l enseignement g n ral C Recommandations sur l Int gration locale C 1 Education professionnelle et sup rieure 1
27. es sur les r fugi s existent au B nin y compris aupr s des partenaires Elles ne sont pas toujours li es ce qui emp che l obtention de donn es tr s exhaustives ou compl tes y compris sur les cas vuln rables 1 Le HCR le Gouvernement b ninois et les partenaires d termineront le type d informations rassembler de mani re assurer la coh rence dans une approche qui r pond aux besoins des divers partenaires 2 Le HCR mettra en uvre le syst me d information et de base de donn es Progress et partagera les informations qui en r sulteront avec les partenaires selon les besoins et les r gles de confidentialit 3 Le HCR installera la CNAR la version Progress pr par e pour les gouvernements A 3 La d termination du Statut de R fugi L octroi de l asile et la d termination du statut de r fugi sont des pr rogatives du gouvernement b ninois Quant la pr paration du dossier du demandeur d asile c est le HCR qui s en charge jusque l Il n existe pas de comit de recours contre les d cisions prises en premi re instance Les d cisions prises ne sont pas motiv es 1 Le Gouvernement b ninois largira la composition du Comit d ligibilit et l ouvrira aux ONGs de d fense des droits de l homme titre d observateurs 2 Le Gouvernement b ninois cr era un comit de recours distinct du comit d ligibilit 3 Le Gouvernement b ninois mettra en place un Secr tariat du Comit d
28. eur permettre de commencer des activit s g n ratrices de revenus Acc s l emploi Les r fugi s ont les m mes droits que les nationaux du B nin et du Burkina Faso en ce qui concerne l acc s l emploi Ces pays disposent dans ce sens de lois nationales Quelles mesures prendre pour que les r fugi s jouissent effectivement de ces droits Comment utiliser les qualifications des r fugi s pour am liorer leur autosuffisance Comment utiliser les secteurs porteurs d emploi identifi s pour accompagner les r fugi s dans leur recherche d autosuffisance Comment mettre en uvre les recommandations de l tude sur les micro cr dits en vue de permettre l autosuffisance des r fugi s 35 Addendum 4 Liste des participants CONSULTATIONS REGIONALES SUR LE RENFORCEMENT DES CAPACITES DE PROTECTION DES REFUGIES AU BENIN ET AU BURKINAFASO Th me Appui l int gration des r fugi s et aux communaut s Locales Cotonou du 26 au 27 septembre 2005 LISTE DES PARTICIPANTS NOM PRENOMS INSTITUTION FONCTION ABLEY Sylvestre Centre de Sant de M decin M nontin B nin ADEGBIDI Florent BIT IPEC B nin Administrateur ADOSSI Koffi Dodzi UNHCR Ghana Registration officer AGBEFIANOU Blaise Ligue de D fense des Droits de l Homme B nin Responsable r fugi s et personnes d plac es AGOUA Eus be MICPE B nin Directeur AHOUANYE Philippe Y CARITAS B ni
29. i ont des enfants l cole Comment assister sp cialement les filles r fugi es oblig es de quitter plus t t l cole cause des conditions de vie difficile Groupe 3 Enregistrement information et d termination du statut de r fugi Burkina Faso Quelles am liorations n cessitent le syst me actuel d enregistrement mis en place la CONAREF Mise en place d une base de donn es permettant de conna tre les statistiques r elles des r fugi s et des demandeurs d asile Si utile comment Quand Quel type d aide apporter la CONAREF de mani re rendre le syst me durable Am lioration des m canismes de communication avec les r fugi s 39 Comment am liorer le syst me d information des r fugi s au Burkina Faso Comment apporter une information effective aux r fugi s Comment viter la circulation de rumeurs infond es au sein de la communaut des r fugi s Comment am liorer l effectivit et la repr sentation du Comit des r fugi s Syst me de d termination du statut de r fugi Y a t il lieu de renforcer l quipe de la CONAREF qui est en charge des entretiens avec les demandeurs d asile Si oui comment Que n cessite la mise en place d un Comit de recours distinct de la Commission d ligibilit Comment assurer que les d cisions du comit d ligibilit et du comit de recours soient motiv es en respectant les standards internationaux De quel type de souti
30. ional de la Protection M Bald a pr sent aux participants le rapport sur les lacunes de protection des r fugi s identifi es au B nin et au Burkina faso M Bald a d abord pr sent un tableau statistique sommaire de la pr sence des r fugi s dans les deux pays Il a indiqu qu il y avait au B nin environ 32 000 r fugi s dont 26 000 togolais Les autres nationalit s sont le Congo Brazzaville RDC Nig ria Tchad Rwanda Burundi Au Burkina Faso il y a un millier de r fugi s de nationalit s presque semblables ceux qui sont au B nin En g n ral la l gislation dans ces pays reconna t aux r fugi s des droits identiques ceux dont b n ficient les nationaux notamment en mati re d ducation de sant et d acc s l emploi Toutefois des lacunes subsistent dans les diff rents dispositifs de gestion des r fugi s Les lacunes identifi es et consign es dans le rapport du consultant se rapportent aux aspects suivants dans les deux pays Enregistrement Information et communication avec les r fugi s D termination du statut de r fugi S curit et bien tre des r fugi s Int gration locale des r fugi s La pr sentation de ce rapport a donn lieu des changes au cours desquels plusieurs intervenants ont exprim leurs pr occupations et ont partag les lacunes qu ils ont pu identifier particuli rement la sensibilisation des communaut s d accueil et la formation des personnels en ch
31. ision statistique des taux d abandon les raisons de ces abandons et le co t total d un enfant pour aller l cole 2 Le HCR le Gouvernement b ninois et les partenaires r pondront aux recommandations de la premi re valuation participative qui concernent l ducation 15 3 Le HCR le Gouvernement b ninois et les partenaires enregistreront le nombre de jeunes filles allant l cole et le nombre de celles n y allant pas lls formuleront plusieurs strat gies visant garder les jeunes filles l cole 4 Le HCR le Gouvernement b ninois et les partenaires rechercheront le meilleur moyen pour assurer la scolarisation des filles r fugi es dans le syst me ducatif au B nin 5 Le HCR le Gouvernement b ninois et les partenaires responsabiliseront les parents des enfants r fugi s pour le suivi des enfants 6 Le HCR le Gouvernement b ninois et les partenaires renforceront le projet Education au niveau du partenaire d ex cution CARITAS C Recommandations sur l Int gration locale C 1 Education professionnelle et sup rieure Au B nin bon nombre de r fugi s dipl m s se trouvent confront s des probl mes lorsqu ils essayent de poursuivre leurs tudes sup rieures cause du co t qu ils ne sont pas en mesure d assumer 1 Les partenaires sont sensibilis s pour apporter davantage de ressources afin d largir la base des l ves et tudiants qui ont acc s l ducation professionnelle et uni
32. isions prises ne sont pas motiv es 1 2 La CONAREF avec l assistance du HCR renforcera son secr tariat par le recrutement d un assistant juridique temporaire La CONAREF avec l assistance externe r examinera la l gislation existante en mati re de droit des r fugi s et pr parera un projet d amendement instituant un comit de recours distinct du comit d ligibilit La CONAREF s assurera de la cr ation d un comit de recours ind pendant qui conna t en appel des d cisions rendues par le Comit d ligibilit La CONAREF et le HCR motiveront les d cisions du comit d ligibilit et du Comit de recours et s assureront que les lettres adress es aux demandeurs d asile d bout s refl tent les raisons du refus Le HCR et le Gouvernement burkinab MAEIR s assureront que les membres du comit d ligibilit re oivent des informations exhaustives sur les pays d origine des demandeurs d asile L utilisation de l internet de la presse et des notes et informations du HCR sera encourag e Pour ce faire l installation d une ligne t l phonique et de l internet devra tre effectu e au niveau de la CONAREF 19 6 La CONAREF permettra aux demandeurs d asile qui le souhaitent de se faire assister par un repr sentant l gal lors des auditions du comit d ligibilit et du comit de recours 7 La CONAREF informera les demandeurs d asile sur l existence des cliniques l gales agr es et la
33. ligibilit et un comit de recours ind pendant dans le but d un meilleur traitement des demandes d asile et de l adh sion du syst me b ninois de d termination du statut de r fugi aux standards internationaux reconnus 4 Le Gouvernement b ninois r affirmera le droit des demandeurs d asile d tre entendus dans un d lai raisonnable devant les comit s d ligibilit et de recours 1 5 Le Gouvernement b ninois cr era ou utilisera les cliniques l gales et informera les demandeurs d asile sur la possibilit de les utiliser pour se faire assister devant les comit s d ligibilit et de recours 6 Le Gouvernement b ninois assurera que les d cisions du Comit d ligibilit soient motiv es de m me que les lettres de notification adress es aux demandeurs d asile d bout s en premi re ou en seconde instance 7 Le Gouvernement b ninois traitera en priorit les cas des demandeurs d asile vuln rables tout en veillant respecter des d lais raisonnables pour tous les autres 8 Le HCR et le Gouvernement b ninois s assureront que les membres du comit d ligibilit re oivent des informations exhaustives sur les pays d origine des demandeurs d asile B Recommandations sur la s curit physique et le bien tre B 1 Informations l endroit et en provenance des Communaut s de r fugi s Au B nin il est difficile d apporter des informations aux demandeurs d asile sur toutes les questions qui les conce
34. monoparentales sont g n ralement vuln rables Le Gouvernement b ninois le HCR et les partenaires pr voiront pour eux des mesures de protection et d assistance que leur situation requiert B 5 La s curit des r fugi s et des demandeurs d asile Au B nin les demandeurs d asile et r fugi s ne sont en g n ral pas confront s l ins curit qui caract rise beaucoup d autres situations de r fugi s dans la sous r gion Cependant certains r fugi s et demandeurs d asile qui critiquent ouvertement le r gime politique de leur pays d origine peuvent faire l objet d arrestations et de d tentions par les autorit s b noises 1 La CNAR et le HCR rencontreront les r fugi s qui s engagent dans des activit s d ordre politique pour les sensibiliser sur les limites de ces engagements Le HCR continuera de faire des sensibilisations sur les droits et devoirs des r fugi s Le HCR renforcera la capacit des agents de s curit sur le standard des normes de traitement des r fugi s A propos de Kpomass s assurer que le chef de site continuera envoyer au HCR un rapport bimensuel qui traite des incidents de s curit affectant les r fugi s y compris ceux qui surviennent dans la communaut elle m me Le HCR mettra en uvre des programmes de formation sur la gestion des conflits au profit des r fugi s Le HCR continuera ses sessions de sensibilisation l endroit des forces de l ordre
35. n Coordonnateur AZONNANKPO Maurice UNHCR B nin Stagiaire AZOUA Gaston CSTB B nin Secr taire G n ral BAKYONO Xavier Patronat du Burkina Faso Directeur Cabinet AFRIC AUDIT Conseil National du Patronat BALDE Mamadou Dian UNHCR B nin Administrateur R gional Charg de Protection BILA Nasser Consultant BIT Burkina Faso Consultant BITOULOU Prisca ANPE B nin Repr sentante du Directeur G n ral BOGLER Alain Francis DGFPCS MFPTRA B nin BONI Anita Doris UNHCR B nin Assistante de Protection BORISENKO Laurel Comit Central Mennonite Burkina Faso CHASTAN Klara HCR B nin Consultante COMPAORE Nestor CREDO Burkina Faso Coordonnateur DAGBELOU Georges HCR B nin Assistant de protection DALEY Krista UNHCR Gen ve Consultante DAUGE Ren BIT Consultant DEGUENON Jean O Centre M dical de Sant St Directeur Jean de Cotonou B nin DiNENNA Julianne UNHCR CDEGEC Gen ve DJINADOU Soubedat UNHCR B nin Stagiaire DOHOU Ghislaine UNHCR B nin Stagiaire DOMBI Raymond Burkina Faso Repr sentant des r fugi s 36 DOSSOU Simeon Tunde CSA B nin Repr sentant du Secr taire G n ral EKPODESSI Serge Amnesty International B nin Repr sentant du Pr sident EKUE Albert K CPPS B nin Directeur GIRUMUGISHA Cl mentine Burkina Faso Etudiante repr sentante des r fugi
36. nab s Les probl mes identifi s par les r fugi s sont li s au fait qu ils ne sont pas en mesure d assumer le payement des frais m me r duits gr ce au syst me de r f rence mis en place par le HCR et ses partenaires Les femmes ont d clar avoir des difficult s en ce qui concerne l acc s aux traitements gyn cologique et psychologique 1 Le Gouvernement burkinab le HCR et les partenaires uvreront dans le sens d une meilleure synergie des efforts et pour inclure les r fugi s parmi les b n ficiaires des initiatives de renforcement des soins de sant 2 Le CREDO avec l assistance du HCR sensibilisera les r fugi s sur l utilisation des m dicaments g n riques 3 Le Gouvernement burkinab le HCR et les partenaires continueront travailler dans le sens de la pr vention du VIH SIDA par l apport d activit s instructives et autres strat gies de pr vention aux demandeurs d asile et r fugi s 4 Le HCR et les partenaires travailleront avec les prestataires de sant afin de faciliter l acc s des femmes aux soins gyn cologiques et de tous les r fugies au soutien psychologique 5 Le HCR et le CREDO largiront le partenariat aux structures nationales ou internationales intervenant dans le domaine de la sant MSF Croix Rouge B 7 L ducation Au Burkina Faso les enfants r fugi s ont acc s l ducation au m me titre que les nationaux Le HCR et les partenaires estiment que la quasi totalit d
37. nin Mod rateur M Khamchane Notes CARITAS et HCR Groupe de Travail 6 Burkina Faso Int gration locale des r fugies au Burkina Faso Mod rateur M Napon Notes CREDO et HCR 28 14 15 16 30 16 30 16 45 16 45 18 00 18 00 18 30 18 30 Groupe de travail 5 et 6 suite Pr paration des projets et recommandations sp cifiques Pause Pr sentation des projets et recommandations Facilitateurs MM Napon et Eku R sum des consultations r gionales Pr sentation MM KOTE SOHOU Perspectives 29 Points de discussions Groupe 1A Enregistrement et information B nin Quelles am liorations n cessite le syst me actuel d enregistrement mis en place au HCR B nin Enregistrement que n cessite la mise jour de la base de donn es actuellement en place Apr s la mise en place du programme Progress faudra t il proc der une v rification des r fugi s reconnus au B nin Lacune dans le syst me d accueil et d enregistrement des demandeurs d asile par la CNAR Quelles mesures prendre pour am liorer le syst me d accueil d orientation et d enregistrement des demandeurs d asile engagement des autorit s appui mat riel personnel Comment p renniser le syst me de r ception d accueil d orientation et d enregistrement qui y sera mis en place Am lioration des m canismes de communication avec les r fugi s Comment am liorer le syst me d information
38. op enne et les gouvernements du Danemark des Pays Bas de l Allemagne et du Royaume Uni L objectif de ces consultations tait d identifier les moyens de renforcer les capacit s du B nin et du Burkina Faso accueillir et assurer la protection des r fugi s tout en recherchant activement des solutions durables en leur faveur y compris en favorisant leur int gration locale de mani re durable La base de travail des consultations a t les r sultats de deux tudes entreprises pour identifier les lacunes des capacit s de protection des r fugi s au B nin et au Burkina Faso Ces consultations ont regroup une soixantaine de participants dont des partenaires du HCR des repr sentants des gouvernements des pays impliqu s ainsi que des repr sentants des r fugi s Pendant ces deux jours les participants ont t convi s mener une r flexion sur les lacunes identifi es dans le dispositif actuel de protection et d assistance aux r fugi s Les participants ont ensuite valid et formul le cas ch ant des recommandations et propositions de projet permettant de d marrer des actions allant dans le sens de l am lioration de la qualit des services de protection et d assistance offerts aux r fugi s Ces consultations se sont d roul es dans un esprit de concertation de discussions franches sur les lacunes pour parvenir des recommandations consensuelles r alistes pour le renforcement des capacit s a Allocution de
39. otection des r fugi s au B nin et au Burkina Faso Int gration des r fugi s et appui aux communaut s locales Du 26 au 27 septembre 2005 Cotonou B nin Lundi 26 septembre 2005 08 00 08 30 Arriv e et Inscription 08 30 08 45 Introduction par M Saidi UNHCR repr sentant 08 45 9 00 Discours de Son Excellence M Zakalia Kot Directeur de Cabinet du Minist re des Affaires Etrang res du Burkina Faso et Membre du Comit d ligibilit de la CONAREEF Burkina Faso 09 00 09 15 Discours de Son Excellence M Seydou Mama Sika Ministre de l Int rieur de la S curit et de la D centralisation du B nin 09 15 10 00 Pause 10 00 10 45 Introduction du rapport sur les lacunes de protection au B nin et au Burkina Faso Pr sentation Mamadou Dian Balde 26 10 45 11 30 11 30 12 30 12 30 13 30 13 30 16 00 16 00 16 30 16 30 18 00 18 00 19 00 Discussion pl ni re et recommandations Facilitateur M Zakalia Kot Groupe de travail 1 B nin Sous groupe 1A Enregistrement et Information Mod rateur M Sohou Note CNAR et HCR Sous groupe 1B D termination du statut de r fugie Mod rateur M Sodonon Notes CNAR et HCR Groupe de travail 2 Burkina Faso S curit physique et bien tre Mod rateur M Napon Notes CREDO et HCR D jeuner Groupe de travail 3 Burkina Faso Enregistrement information et d termination du
40. partenariat effectif et l engagement de tous pour baliser le chemin ardu de l int gration et le rendre accessible aux plus vuln rables ll a souhait que dans cette entreprise difficile la comp tence des uns l exp rience des autres et la sagesse de tous contribueront d gager un plan d action pour l int gration et un mode d emploi pour les mois venir b Discours de Son Excellence M Zakalia Kot Directeur de Cabinet du Minist re des Affaires Etrang res du Burkina Faso et Membre du Comite d ligibilit de la CONAREF Burkina Faso Au d but de son intervention il a transmis les encouragements des autorit s burkinab s la tenue de la rencontre sur le renforcement des capacit s de protection des r fugi s au B nin et au Burkina Faso Il a r it r la disponibilit du gouvernement du Burkina Faso pour des discussions ouvertes cordiales franches en vue de trouver des solutions idoines aux probl mes des r fugi s Le gouvernement du Burkina Faso restera attentif aux critiques aux suggestions aux propositions constructives m me de permettre d am liorer ses prestations et de cr er de meilleures conditions d accueil de s jour et d int gration locale l endroit des r fugi s a t il d clar c Discours de Monsieur Seydou Mama Sika Ministre de l Int rieur de la S curit et de la D centralisation du B nin Dans son discours le ministre a indiqu que le gouvernement b ninois avec l assistance
41. pour les familles monoparentales Les r fugi s femmes ont aussi mis l accent sur les probl mes de violence dans les m nages et le fait qu elles ne b n ficient pas de soutien face ce probl me 1 2 Le HCR continuera la formation sur la VGS l endroit des agents du gouvernement des partenaires et des r fugi s Le Gouvernement les partenaires et le HCR informeront les femmes et les enfants sur les moyens de recours en cas de violence sexuelle et sexiste y compris travers les op ratrices form es dans le cadre du projet pilote Le HCR renforcera avec ses partenaires un syst me d enregistrement syst matique des cas de VGS et tablira un plan de pr vention et de lutte contre les VGS et en informera les r fugi s au moyen d affiches et de sessions de sensibilisation Chaque partenaire y compris la CONAREF identifiera un point focal charg des questions li es la VGS La CONAREF apportera un meilleur soutien au niveau de la r ception le traitement rapide et des investigations des plaintes li es la VGS abus sexuels violence domestique Le HCR soutiendra les r fugi s en vue de la cr ation de groupes d entraide y compris travers le projet pilote 21 7 Le HCR formera les travailleurs sociaux proches des communaut s r fugi es afin de mieux aider et soutenir les personnes et familles faisant l objet de VGS Le Gouvernement les partenaires et le HCR renforceront le partenariat
42. r fugi s et aux demandeurs d asile est insuffisante pour leurs besoins Comment augmenter le niveau d assistance Pour quel groupe de personnes Quels sont les secteurs prioritaires cibler Violences sexuelle et sexiste Les femmes et les enfants sont expos s aux risques d exploitation et d abus dans leurs recherches pour satisfaire leurs besoins Les exploitations et abus comprennent la prostitution l exploitation sexuelle les harc lements la violence domestique Quelles mesures prendre pour pr venir et r pondre aux risques d exploitation et d abus Quels partenaires ou institutions peuvent s impliquer pour pr venir et r pondre la VGS Comment am liorer le syst me d coute des r fugi s de mani re permettre aux victimes de VGS d informer le HCR et ses partenaires de leurs probl mes Syst me de surveillance des questions de protection Les partenaires et le HCR absent du Burkina Faso sont seulement inform s des questions de protection lorsque les r fugi s les portent leur attention Quel syst me de surveillance et de partage d information mettre en place pour que les questions de protection soient imm diatement connues des partenaires et du HCR Quels acteurs peuvent tre impliqu s dans ce syst me Comment les partenaires et le HCR peuvent tre plus actifs dans l identification des probl mes de protection surtout de la part des r fugi s vuln rables incapables d utiliser le
43. rnent Le d fi consiste trouver des moyens efficaces par lesquels les informations peuvent tre partag es avec diverses communaut s et les informations qu on peut recueillir aupr s d elles 1 Le HCR et les partenaires reconstitueront des Comit s de r fugi s comprenant les repr sentants des r fugi s Lesdits comit s seront compos s des r fugi s lus par leurs communaut s d origine Un communiqu ou un compte rendu des r unions sera produit chaque fois et les copies seront disponibles au HCR pour en informer tous les r fugi s B 2 L insuffisance de l aide L assistance apport e aux r fugi s et aux demandeurs d asile est insuffisante si l on s en tient aux informations recueillies aupr s des r fugi s qui approchent le HCR et ses partenaires Cette information n est toutefois pas syst matiquement quantifi e ou traduite par des indicateurs ll m y a galement que peu d informations pr cises sur le degr auquel les programmes d aide en cours r pondent aux besoins des r fugi s et des demandeurs d asile 1 Le HCR et ses partenaires devront mieux conna tre et quantifier les besoins des r fugi s et des demandeurs d asile en mettant l accent sur les plus vuln rables femmes seules cheffes de famille enfants travers le processus participatif d j entam 2 Une fois cet exercice termin les autorit s b ninoises le HCR et tous les partenaires y compris soci t civile se donneront
44. s GUERRERO H l ne UNHCR B nin Stagiaire HALL Daniel Ambassade des EU B nin Consular officer IWIKOTAN Vincent KABORE Frederic Minist re des Affaires Etrang res et de l Int gration Africaine B nin Gouvernement du Burkina Faso Membre du Comit d ligibilit Directeur des strat gies et programmes d emploi KELLEY Ninette UNHCR Gen ve Conseill re Principale Convention Plus KHAMCHANE Ludovic L ambassade de France Chef de Projet KOTE Zakalia Minist re des Affaires Etrang res et de l Int gration R gionale du Burkina Faso Pr sident du Comit d Eligilbilit CONAREF KPADE Firmine AFJB B nin Repr sentante KPADE Marcel CPPS B nin Assistant charge de formation LAWSON Emilienne Anoko Etudiante boursi re DAFI Repr sentante des r fugi s boursiers du club DAFI LEDUC Julie UNHCR B nin Assistante charg e de communication LOUEKE Guy Centre Songha B nin MUSCAT Marion UNHCR B nin Stagiaire NAPON Mo se CREDO Burkina Faso NDOLO Joseph B nin Repr sentant des r fugi s NEPO Sosth ne Roch ANPE B nin Directeur G n ral NOUNAGNON Gontrand G P PADME B nin Assistant Chef Service Cr dit NZAMUJO Godfrey Centre Songha B nin Directeur OUEDRAOGO Rosalie K CREDO Burkina Faso Assistante Sociale Principale PINDOU MOUNGUELI Justine
45. s sur l enregistrement l information et la D termination du Statut de R fugi A 1 L enregistrement et l information Au Burkina Faso les demandeurs d asile se font enregistrer aupr s de la CONAREF deux fois par semaine Il n y a toutefois pas de base de donn es lectronique permettant de conna tre le nombre exact de r fugi s ou de demandeurs d asile 1 Le HCR installera la CONAREF une base de donn es permettant de conna tre le nombre de demandeurs d asile et de r fugi s ainsi que leur vuln rabilit Une copie de ladite base sera r guli rement transf r e au HCR Cotonou pour exploitation Le HCR installera la CONAREF en temps opportun la version 2 de proGres cadre institutionnel et juridique installation formation du personnel confection et adaptation des manuels de proc dures standard La CONAREF avec l assistance des partenaires assurera la mise jour continue de la base de donn es La CONAREF assurera la maintenance des quipements informatiques l appui ponctuel du HCR pourra tre sollicit Le type d informations rassembler sera d termin par les partenaires de mani re assurer la coh rence dans une approche qui r pond leurs besoins A 2 La d termination du statut de r fugi La d termination du statut de r fugi se fait par le gouvernement et doit le demeurer Il n existe pas de comit de recours contre les d cisions prises en premi re instance Les d c
46. sur la protection des r fugi s Le HCR renforcera le partenariat d j existant avec Amnesty International B nin et les autres associations de d fense des droits de l homme qui re oivent les r fugi s et les demandeurs d asile 14 B 6 Les soins de sant Les co ts de soins de sant sont lev s tant pour les r fugi s que pour les B ninois Auparavant un syst me mis en place par le HCR et ses partenaires permettaient aux r fugi s de payer 10 des co ts des actes m dicaux Aujourd hui ils doivent en payer 25 pour les soins 50 pour les analyses biom dicales et 10 pour les frais d hospitalisation Apr s la consultation initiale ils ne s acquittent que de 25 des frais de consultation Les probl mes identifi s par les r fugi s sont li s au fait qu ils ne sont pas en mesure d assumer le payement de ces frais r duits Les femmes ont d clar avoir des difficult s en ce qui concerne l acc s aux traitements gyn cologique et psychologique 1 Le Gouvernement b ninois le HCR et les partenaires uvreront dans le sens d une meilleure synergie des efforts et pour inclure les r fugi s parmi les b n ficiaires des initiatives de renforcement des soins de sant 2 Le Gouvernement b ninois le HCR et les partenaires am lioreront la sensibilisation des r fugi s sur leur participation aux frais de sant par le HCR 3 Le Gouvernement b ninois le HCR et les partenaires sensibiliseront la population des r
47. syst me d coute en place jours de r ception des partenaires t l phone et email 3 Sant Le syst me de r f rence en mati re de sant mis en place par le HCR et ses partenaires permet aux r fugi s de payer des frais r duits pour acc der aux soins Certains r fugi s sont toutefois incapables de s acquitter de ces frais r duits Comment am liorer le syst me de r f rence en mati re de sant actuellement en place Y a t il lieu de mieux sensibiliser les r fugi s par rapport leurs contributions aux frais de sant Comment am liorer la sensibilisation des r fugi s l usage des m dicaments g n riques Y a t il lieu d organiser sur des bases r guli res au profit des r fugi s des sessions de sensibilisation sur le VIH SIDA Si oui quelle agence peut s en charger Comment impliquer les r fugi s dans le programme national de sensibilisation Education Il n y a pas de statistiques d taill es sur les enfants r fugi s scolaris s Certaines familles cause de leur vuln rabilit ne peuvent envoyer leurs enfants l cole malgr l assistance fournie aux enfants par les partenaires et le HCR Comment obtenir des informations statistiques plus pr cises sur les enfants scolaris s les abandons L assistance fournie aux enfants r fugi s est elle suffisante inscriptions tenues scolaires pour leur permettre de suivre les cours Y a t il lieu de soutenir les familles qu
48. t de plus pr s la situation des enfants s par s et des ENAs pour leur apporter les mesures de protection que leur vuln rabilit requiert Le Gouvernement burkinab minist re de l Education les partenaires et le HCR examineront la possibilit de faire des projets de jardins potagers dans les coles Le HCR et le Gouvernement burkinab ainsi que les autres partenaires UNICEF pr voiront pour les enfants issus de familles monoparentales des mesures de protection et d assistance que leur situation requiert B 5 La s curit des r fugi s et des demandeurs d asile Au Burkina Faso les demandeurs d asile et r fugi s ne sont en g n ral pas confront s l ins curit qui caract rise beaucoup d autres situations de r fugi s dans la sous r gion 1 La CONAREF et le HCR rencontreront si n cessaire les r fugi s qui s engagent dans des activit s d ordre politique pour les sensibiliser sur les limites de ces engagements Le HCR continuera ses sessions de sensibilisation sur la protection des r fugi s l endroit des forces de l ordre ainsi que la sensibilisation des r fugi s et demandeurs d asile sur leurs droits et devoirs 22 3 Le HCR et la CONAREF renforceront le partenariat d j existant avec Amnesty International au Burkina Faso et le Mouvement Burkinab des Droits de l Homme B 6 Les soins de sant Les co ts de soins de sant sont lev s tant pour les r fugi s que pour les Burki
49. tions pr sent es la veille lors des travaux de groupe ainsi que par une pr sentation des discussions du jour Cette pr sentation a t faite par M Rafik Saidi Repr sentant r gional Le th me de la deuxi me journ e a t L int gration des r fugi s et appui aux communaut s locales a Pr sentation des recommandations sur le renforcement de l insertion professionnelle des r fugi s au B nin M Ren Daug Consultant du BIT La pr sentation a concern les r sultats de l enqu te participative men e aupr s de 666 r fugi s durant la p riode du 26 ao t au 1 septembre 2005 Un chantillon repr sentatif de r fugi s de diff rentes nationalit s vivant en milieu urbain Cotonou et camp de Kpomass a r pondu un questionnaire labor par le consultant du BIT La plupart des r fugi s taient des hommes souvent c libataires jeunes et d clarant tre en bonne sant avec un haut niveau d tudes mais touch s par le ch mage 80 Ce sont surtout les femmes qui sont touch es par le ch mage cependant elles exercent plus fr quemment que les hommes des activit s g n ratrices de revenu tout comme les r fugi s ayant suivi un apprentissage ll faut souligner que l opinion des r fugi s concernant les services d int gration du HCR est plut t mauvaise 97 2 des r fugi s ont un projet professionnel et beaucoup aspirent tre salari s quant la mobilit 44 5 des r fugi s seraient pr
50. versitaire Un projet dans ce sens est labor par le HCR et ses partenaires 2 Le HCR et CPPS mettront en place une base de donn es sur les offres en mati re d emploi et sur les comp tences disponibles sur le march afin de mieux pr parer les r fugi s tre comp titifs 3 Le HCR approchera les partenaires pour augmenter le nombre de bourses d tudes y compris celles du programme DAFI 4 CPPS et CNAR sortiront la formation professionnelle des sentiers battus et orienteront les centres de formation vers des nouvelles activit s non explor es 5 Le HCR et CPPS avant la mise en place des programmes d insertion formation l emploi animeront un programme professionnel d information l attention des r fugi s en prenant en compte les attentes du r fugi en renseignant sur les opportunit s d insertion existantes 6 CPPS et CARITAS apporteront une aide aux r fugi s r cemment dipl m s dans certains domaines et qui ont t en stage pratique afin qu ils puissent commencer des activit s g n ratrices de revenus C 2 Acc s l emploi Le faible niveau de d veloppement conomique le taux lev de ch mage constituent des contraintes majeures de l int gration des r fugi s Les r fugi s et les nationaux sont souvent confront s des difficult s similaires pour trouver de l emploi La loi b ninoise dispose que les r fugi s ont les m mes droits que les nationaux en ce qui concerne l acc s l emploi
51. violence sexuelle et sexiste y compris travers les op ratrices form es dans le cadre du projet pilote 3 Le HCR renforcera avec ses partenaires un syst me d enregistrement syst matique des cas de VGS ainsi qu un plan de pr vention et de lutte contre les VGS Ils en informeront les r fugi s au moyen d affiches et de sessions de sensibilisation 4 Chaque partenaire y compris la CNAR choisira Une personne de son bureau qui servira de personne ressource en ce qui concerne les questions li es la VGS 5 La CNAR apportera son soutien pour la r ception le traitement rapide et les investigations des cas de plaintes li es la VGS abus sexuels violence domestique 6 Le HCR soutiendra des r fugi s femmes et hommes pour la cr ation de groupes d entraide y compris travers le projet pilote Le HCR et les partenaires engageront les hommes la sensibilisation contre les violences sexuelles aussi bien dans la communaut de r fugi s que dans la population h te 7 Le HCR formera les travailleurs sociaux proches des communaut s r fugi es afin de mieux aider et soutenir les personnes et familles qui peuvent faire l objet de VGS le HCR et les partenaires largiront le partenariat aux autres agences 8 Le HCR renforcera le partenariat avec les ONGs b ninoises qui travaillent d j une meilleure protection des femmes B 4 La protection des enfants contre les abus et les exploitations Le trafic des enf

PROJET DE RENFORCEMENT DES CAPACITES DE

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