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Vivre de l`élevage bovin viande en Ariège

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1. Vivre de l levage bovin viande CHAMBRE D AGRICULTURE en Ari g e Brochure r alis e A l occasion des journ es portes ouvertes de novembre 2006 Par les techniciens de la Chambre d Agriculture de l Ari ge et les partenaires GDS SYNERGIE AADEB COOPELSO Avec la contribution financi re du Cas DAR CHAMBRE D AGRICULTURE DE L ARI EGE 32 Avenue du G n ral de Gaulle 09000 FOIX t l 05 61 02 14 00 Fax 05 61 02 14 30 E Mail accueil ariege chambagri fr P 10 P 14 P 19 P 21 P 22 P 23 P 24 P 26 Plan Editorial Troupeau allaitant des volutions pr visibles Le march du broutard La reproduction l essentiel du m tier Les soins la m re et au veau 7 r gles respecter Les diarrh es du veau conduite tenir S curit sanitaire et m dicaments Le carnet sanitaire bonne tenue exig e Le m dicament v t rinaire du bon usage en 10 points IBR une r glementation nationale Alimentation du troupeau r gles de base Engraissement des vaches et des g nisses P 28 Alourdissement des m les Repousses et taurillons P 29 P 31 P 34 G nisses de renouvellement l avenir du troupeau La g n tique tapes et indexations B timents et quipements d levage P 39 Les principaux indicateurs techniques de performance P 42 P 43 La conditionnalit des aides Le registre d levage des bovins LES CLES POUR AVANCER
2. gt Tr s peu d usure des onglons Stabulation aire paill e et aire d exercice racl e gt Zone de couchage plus facile maintenir propre gt Besoin en paille de l ordre de 5 comparativement une aire paill e int grale ce qui en Kg jour vache suit e fait un type de b timent adapt tous types gt Le raclage de l aire d exercice au minimum d alimentation m me ceux largement bas s sur 2 3 fois par semaine repr sente un l ensilage d herbe investissement sur le plan du temps de gt Facilit pour le d placement et le r allotement des travail et ou des quipements n cessaires animaux gr ce au couloir pouvant tre form par l aire pour ce raclage racl e Deux types de d jections r gler le fumier gt Besoin en paille diminu de pr s de 40 compact de laire paill e et le fumier tr s mou comparativement une stabulation paill e int grale de l aire racl e avec en cons quence la gt La surface en b ton permet l usure des onglons n cessit r glementaire de pr voir des ouvrages de stockage des d jections fosse ou fumi re couverte gt Mode de logement adapt tous types d alimentation gt Co t lev du b timent li aux surfaces en avec stockage des d jections le plus souvent sous b ton et au stockage obligatoire forme de lisier ou fumier mou gt Possibilit tr s limit e de reconversion et gt Consommation de paille r duite au minimum 2 3 kg d utilisation du b
3. 100 g Foin concentr Ensilage de ma s en MS 10 kg C r ales 2 kg Tourteau de soja 44 0 5 kg Foin 1 re coupe volont volont CMV 8 24 00 100 g 150 g Ensilage de ma s foin concentr s Ensilage d herbe en MS 10 kg Ensilage d herbe C r ales 2 kg 3 5 kg foin Tourteau de soja 44 0 5 kg 1 5 kg concentr Foin 1 re coupe volont volont CMV 8 24 00 100 g 100 g Concernant les diverses rations propos es ci dessus le tourteau de soja peut tre remplac par d autres compl ments azot aliment compl mentaire azot du commerce prot agineux f verole pois lupin Dans un cas de substitution d un aliment par un autre la ration doit tre recalcul e afin de respecter les quilibres et les quantit s 96 2 La g nisse grasse de 32 36 mois Les femelles non destin es au renouvellement peuvent tre valoris es en g nisse de boucherie En Ari ge la production la plus rencontr e est la g nisse lourde non mise la reproduction de 30 36 mois finition lauge Ce type de g nisse est abattu a un poids variant de 300 450 kg carcasse selon les races Les p riodes de p turage constituent les phases cl s de la r ussite Les retards de croissance pris au p turage ne se rattrapent jamais en hiver ou lors des p riodes de finition Lors des p riodes hivernales les objectifs de croissance voir graphique ci dessous doivent tre suffisamment soutenus sans
4. Recensemen t2000 et EUROSTAT R seaux d l Total effectif m les de 1 2 ans 720 000 t tes Enqu te Structures 2003 R seaux d levage Bovins Viande Midi Pyr n es et Languedoc Roussillon Julien Belv ze LA REPRODUCTION L essentiel du m tier 1 vache 1 veau des kilos produits L objectif de l leveur de bovins allaitants est de produire des kilos de viande en vif ou en carcasse La production de viande d pend de nombreux facteurs et varie selon les syst mes de production Elle est d termin e en premier par la production de veaux et donc par les r sultats de reproduction L enregistrement annuel des v nements du troupeau date saillie mise bas permet d valuer si les r sultats de reproduction sont satisfaisants moyens ou m diocres Il permet surtout d identifier simplement rapidement et s rement les probl mes et d y rem dier avant des cons quences conomiques graves 1 Les indicateurs chiffr s de reproduction Le taux de v lage nombre de mises bas nombre de femelles mises la reproduction Le taux de mortalit n o natal O 10 jours nombre de veaux viables nombre de v lages a Le nombre de v lages sur 365 jours d pend de Nombre de femelles mises la reproduction Les v nements entre saillie et v lage avortements ventes mortalit La fertilit du taureau Monte naturelle ou ins mination Alimentation avant
5. enne 25 UE 25 Cela conjugu la production de viande issue du cheptel bovin lait lui conf re la position de premier pays abatteur de l UE 25 avec 22 des abattages de bovins Depuis 1984 et la mise en place des quotas laitiers le cheptel laitier europ en diminue Sur le march de la viande bovine cette diminution a t compens e par une augmentation du cheptel allaitant qui a permis de maintenir jusqu en 2002 une situation exc dentaire de viande bovine en Europe R partition des cheptels w Production consommation dans UE 15 en 2008 de vaches dans l UE 25 en 2004 9 50 Millions t c Unit millions de t tes 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007 Fe Sad 23 millions de vaches 12 1 millions de vaches sng production consommation laiti res allaitantes Source GEB Institut de l Elevage Source GEB d apr s EUROSTAT s R seaux d levage Bovins Viande Midi Pyr n es et Languedoc Roussillon Julien Belv ze 7 F R seaux d levage Bovins Viande Midi Pyr n es et Languedoc Roussillon Julien Belv ze Depuis 2002 le cheptel allaitant de l UE 25 diminue de 1 1 5 par an et engendre une situation d ficitaire du march europ en qui est aujourd hui importateur net de viande bovine Au niveau fran ais le pays a conserv sa capacit produire plus de viande bovine qu il n en consomme malgr la diminution depuis de 2000 de 1 4 par an du
6. par exemple les omphalites gros nombril et les complications de p ritonite d arthrite gros genou ou de m ningite les septic mies passage dans le sang et atteinte g n ralis e les pneumo ent rites atteintes conjointes pulmonaire et digestive Les traitements adjuvants ou de soutien Les pansements intestinaux base d argiles ou de charbon peuvent tre administr s avec le r hydratant lls permettent de limiter les pertes en eau prot gent la muqueuse intestinale et r duisent la propagation des microbes dans le tube digestif Attention l augmentation du volume des selles pendant le traitement n est pas forc ment un signe d aggravation de la diarrh e si les volumes d eau apport e pour lutter contre la d shydratation sont importants Et r ciproquement un paississement des mati res f cales n est pas forc ment synonyme de gu rison certains m dicaments ralentissent le transit intestinal et peuvent entra ner une fermentation microbienne du contenu digestif certains sachets repas contiennent des substances qui modifient la consistance des selles sans agir sur les causes La convalescence Bien nourrir le veau convalescent Si le veau a du arr ter l alimentation lact e la reprise du r flexe de t t e la transition alimentaire se fera progressivement en alternant sachets repas et lait Une suppl mentation vitaminique et un apport d oligo l ments et d acides amin s sont recommand s d s la
7. timent pour faire du stockage en dehors de la p riode hivernale Si logettes paill es 1 5 kg de paille vache suit e jour Si logettes non paill es pr voir un peu de paille pour les cases des veaux voire moins si les logettes ne sont pas paill es et si la paille est seulement r serv e aux cases des veaux gt Tranquillit et propret des animaux Etable entrav e gt Mode de logement adapt tout type d alimentation gt Le temps de travail est plus important avec stockage des d jections sous forme de fumier et moins adapt aux grands troupeaux purin gt Difficult de m caniser certaines t ches gt Consommation de paille r duite au minimum 2 3kg paillage gt Tranquillit des animaux gt Pas d exercice des animaux durant la gt Suivi plus individualis des animaux stabulation gt Interventions facilit es gt Co t lev de la construction gt Pr voir des cases veaux paill es Consultez sur le site de la Chambre R gionale d Agriculture Midi Pyr n es des fiches techniques descriptives de b timents d levage existants http cra mp org Outils en ligne gt gt Dossiers techniques gt gt B timents d levage 38 LES PRINCIPAUX INDICATEURS TECHNIQUES DE LA PERFORMANCE D UN TROUPEAU BOVIN ALLAITANT 1 La production brute de viande vive par UGB Q Mode de calcul La production brute de viande vive est le total de la viande vive produite pa
8. tre trop lev s en raison du risque d engraissement trop pr coce des animaux On doit viser un GMQ de 500 700 g j le 1 hiver et 300 500 gj le 2 7 hiver Ce type de production reposant sur plusieurs p riodes de p turage n cessite une surveillance particuli re du parasitisme et si besoin des traitements adapt s Objectif de croissance d une g nisse de boucherie Race lourde Race moyenne ge P riode 9 mois Sevrage 14 mois Fin er hiver me hiver 26 mois Fin 2 me hiver 32 mois Entr e en finition Finition 1 In 21 mois Rentr e me hiver a DO Oo 660 35 mois Abattage Poids carcasse 360 KG wW ITH i A N ODOITION A LA PAILLE DE EME ee LE GAF f IE ES PAILLE ORGE NZ CHAN IF DT ST me Lane rames bec TOURTEAU ___ is FRE ME CIE EEE PAILLE S RY ner Fur sr i S ss Se AE a RS AT 7 ce L alourdissement des broutards 1 Pourquoi chercher alourdir ses broutards Q Int r ts pour le naisseur Vendre des animaux plus lourds donc plus chers Permettre d exprimer et de conna tre le potentiel g n tique de son troupeau meilleure conformation et meilleur aspect la vente Q Int r ts pour l engraisseur Rentrer l engraissement des animaux plus robustes Diminuer la dur e de l engraissement 2 Deux types d alourdissement Q Alourdissement sous la m re avant sevrage _ Donner une compl mentation aux veaux au no
9. 3 Nombre de g nisses de renouvellement Il faut garder suffisamment de g nisses pour au minimum remplacer les vaches de r forme Le taux de r forme minimal se situe aux environs de 25 en race Charolaise Blonde d Aquitaine 20 en race Limousine 15 18 en race Gasconne ou autre race rustique L ann e o on ne dispose que d un lot de g nisses de qualit moindre on r alisera un taux de renouvellement plus faible et inversement Comme des ann es peuvent fournir qu une dominante de m les il ne faut pas h siter conserver plus de femelles lors des ann es favorables conserver des bonnes g nisses m me en surnombre n engendre jamais de perte 4 Choix des femelles de renouvellement Le choix des femelles conserver pour le renouvellement s effectue pendant les diff rentes phases d levage en prenant en compte Les qualit s de la m re de la g nisse absence de probl mes de reproduction facilit de chaque v lage cart v lage v lage croissance conformation et sant des veaux aptitude allaitement absence de d faut de la mamelle caract re maternel et docilit Les propres performances de la g nisse d veloppement conformation caract re absence de d fauts d aplombs Les qualit s du p re on conserve en priorit les g nisses issues d un taureau d IA agr levage ou de monte naturelle ayant fait ses preuves Pour r ussir ces choix il faut bien s r avoir
10. 8 5 Exploitation de Pi mont Race Limousine Broutards Engraissement des r formes Syst me autonome qui auto produit tous ses aliments grossiers et concentr s Le type de produits broutards et r formes est adapt au potentiel alimentaire de l exploitation 8 Exploitation du Plantaurel Race Gasconne Broutards et reproducteurs Syst me tr s autonome qui valorise de grands espaces difficiles La qualit du troupeau permet de commercialiser des reproducteurs et des broutards bon prix Le GMQ des veaux est excellent 9 Exploitation du Plantaurel Petit troupeau gascon 100 engraissement veaux b ufs et vaches Exploitation autonome qui auto produit ses concentr s Pour compenser la petite taille du troupeau de vaches l leveur conserve et engraisse 95 des animaux n s Les produits finis de qualit sont commercialis s en circuit court boucherie locale 4 LA CONDITIONNALITE DES AIDES EN ELEVAGE BOVIN Pour b n ficier des aides du premier pilier DPU aides aux cultures prime vache allaitante et du deuxi me pilier ICHN PHAE CAD subvention b timent DJA chaque leveur doit respecter toutes les r gles europ ennes et les lois fran aises Notifier les mouvements d animaux dans les d lais Bouclage complet et lisible D tention d un passeport et d une ASDA pour chaque animal pr sent Tenir un carnet sanitaire et conserver les ordonnances Ranger les m dicaments v t rinaires dans u
11. Belv ze 14 JB Broutard 100 PPS SSSESS SS ESS ES SE ES source Agreste Recensements agricoles 2000 traitement et cartographie Institut de l levage Le d ficit de production fran aise implique un approvisionnement de viande en provenance des pays tiers europ ens ltalie Allemagne Irlande et des pays du Mercosur Br sil Argentine En ltalie sur la m me p riode les importations de veaux de 80 300 kg vifs ont augment de 7 8 et celles de bovin de plus de 300 kg vifs ont diminu de 2 9 Dans ce pays les ateliers d engraissement concentr s au Nord sont aujourd hui confront s des probl matiques environnementales d exc dents structurels en effluents d levage De plus les aba ttages de jeunes bovins ont diminu de 2 entre 2004 et 2005 pour une consommation int rieure stable Par cons quent les importations italiennes de viande sous forme de produits finis augmentent en provenance d Allemagne d Irlande de Pologne de France et des pays du Mercosur Les importations europ ennes de viande bovine en hausse 1000 tec 420 610 En 2004 600 570 000 Tec 80 500 venant du Mercosur HLFENDMRE 400 Viandes transform es MB Viandes congel es 300 Viandes fra ches An Vivants Source GEB d apr s EUROSTAT et
12. Italie se situe entre 62 et 65 L Italie est tr s demandeuse de broutards fran ais pour plusieurs raisons Qualit g n tique des animaux Tra abilit Proximit Pour ces raisons 83 des animaux import s par l Italie proviennent de France Des fili res avec des animaux d origine fran aise se sont ainsi organis es en partenariat avec les GMS Grande et Moyenne Surface qui d tiennent aujourd hui pr s de 60 du march de la viande en Italie leur d veloppement a t plus tardif qu en France Ces fili res ont permis de valoriser la viande au d tail de 20 30 plus ch re ce qui permet aujourd hui de tenir des prix int ressants sur le broutard fran ais Si globalement la production nationale italienne reste sensiblement constante elle se re concentre 80 dans le Nord dont 40 dans le Veneto De plus 2 3 de la production est faite dans des ateliers de plus de 50 places et sur 43 000 exploitations qui font que l engraissement seuls 5 d entre elles ont plus de 50 places Le d couplage et la pyramide des ages vont acc l rer cette tendance Cependant deux facteurs n gatifs au d veloppement sont apparus 1 Mise en place des DPU depuis le 1 janvier 2005 2 Application de la directive Nitrates fin 2005 Ceci devrait amener une baisse de production estim e 10 du volume engraiss l horizon 2010 baisse qui devrait tre compens e par des importations de viande provenant d Irlande de
13. OFIVAL 1990 1995 2004 R seaux d levage Bovins Viande Midi Pyr n es et Languedoc Roussillon Julien Belv ze La diminution des cheptels bovins allaitant et laitier en France comme dans l UE 25 ainsi que la situation d ficitaire de la production de viande bovine en Europe engendre pour l instant le maintien des prix des animaux maigres et gras Cependant le manque de production est combl par des importations de produits bas prix qui risquent terme de tirer les prix la baisse sur le march int rieur europ en Dans ce contexte la fili re bovins viande fran aise doit maintenir et d velopper sa production pour r pondre aux demandes des consommateurs fran ais et europ ens Regardons les volutions pass es en France Augmentation globale du cheptel allaitant de 24 entre 1988 2000 mais avec une forte diminution dans les coteaux du Sud Ouest et une concentration du cheptel dans les grands bassins allaitants du Centre et de l Ouest Diminution globale du cheptel allaitant de 1 8 par an entre 2000 et 2008 volution des effectifs de vaches allaitantes Arr ts de production 2003 2012 en VA 2003 par grande r gion d levage Es S Aa 3 S fs ERUFEETMLUTLE HEFENIME Effectif 2000 Effectif 1988 France 17 680 000 VA Ze 12 source Agreste Recensements agricoles 1988 et 2000 traitement et cartographie Institut de l Elevage Et
14. Pologne du Br sil d Allemagne mais aussi de France Face ce constat il ne faudra plus compter exclusivement sur l Italie pour valoriser les broutards fran ais C est pour cela que malgr la mise en place des DPU depuis le 1 janvier 2006 dans certaines r gions fran aises en partenariat avec les abattoirs et les G M S des structures tentent de re dynamiser l engraissement de JB pour approvisionner de nouveaux march s l export Italie Gr ce mais aussi nationaux en remplacement des vaches de r forme qui se font de plus en plus rares Rappelons quand m me que la production de viande bovine europ enne est d ficitaire depuis trois ann es cons cutives ce qui devrait donner quelques espoirs aux naisseurs R partition des JEUNES BOVINS en Italie m Re Devenir de l engraissement de JB en Italie des au Nord 80 des JB sont dans le Nord 8 en 13 ans en Italie IFEA KEDI AIPE MmERL Forte hausse dans Veneto 40 en 13 ans Port recul en E Romagne 40 23 volaille Recul de 26 en Lombardie 46 porcs Recul de 14 en Piemont 11 porcs volutions pass es Encore beaucoup de A 80 ont moins de 10 places J B petites exploitations 15 des J B 15 ont de 10 50 places J B EE k a Es a F 19 des J B Nombre de J B k hi l m E eooo ET naisseurs engraisseurs E ce 10 000 30 000 0 es 4 Fr re ou allaitants 5 ont m er de JB Source ISTAT
15. Productivit Num rique Globale PNG Ces facteurs r unis permettent une bonne production de viande comme le montre le graphique ci dessous 16 troupeaux qui ont plus de 95 de PNG et un IVV moyen de 384 Jours obtiennent une production de viande vive movenne de 267 KG par UGB 7 a a e KG En Ari ge en 2005 les r sultats moyens Medan alabai produits de 32 levages suivis sont en jours UGB Taux de v lages 95 5 aak Taux de mortalit 6 3 e Taux de productivit pratique 90 4 TT Taux de productivit globale 95 3 250 245 IVV moyen 387 jours 240 IVV 1 2 407 jours lt 95 PNG 262 kg de viande vive produite UGB Pour un m me taux de productivit les carts de production de viande r sultent des diff rences entre les syst mes de production broutards repousses finition Mais le nuage de points montre bien la liaison entre le r sultat de production et la production de viande E Paok P ri RaG iEE Relation entre la reproduction 3 Finisseur Circuit Long et la production de viande par UGB 8 Finisseur Circuit Court 6 Finisseur Vente Directe F g gt E 5 5 Taux de productivit num rique amp LOBALE et vous quels sont vos r sultats Si vous souhaitez calculer vos r sultats ou recevoir des conseils concernant la reproduction de votre troupeau contactez votre technicien d levage ou votre conseiller
16. agricole Les soins la m re et son veau 7 r gles d hygi ne respecter pour les v lages en b timent 1 Un endroit r serv la mise bas propre et calme Le box de v lage salle d accouchement environ 15 m2 Parc ou local r serv uniquement aux mises bas d acc s facile barri re avec un passage d homme Nettoy et d sinfect r guli rement Avec une liti re abondante et renouvel e autant que de besoin Pr sence d eau et clairage suffisant en cas de n cessit d assistance 2 Mat riels propres et m dicaments disponibles Pr voir proximit tout le mat riel n cessaire car chaque seconde compte V leuse toujours entretenue dans un tat de propret irr prochable donc nettoy e soigneusement apr s chaque utilisation Soins identiques apporter aux cordes de v lage qui seront tremp es dans une solution d tergente et d sinfectante apr s usage V rifier leur bon tat il est toujours tr s d sagr able qu une corde c de au mauvais moment lorsque le veau est dans la fili re pelvienne de sa m re Indispensable pr voir de quoi suspendre le veau par ses pattes arri res lorsque sa naissance n cessite une r animation cordes assez longues 2 X 2m un palan ou simplement une chelle solidement fix e Suspendre le veau en d tresse respiratoire est bien plus efficace que beaucoup de piq res Pr voir toutefois une trousse de r animation avec des analeptiques respirat
17. claration lt 300 000 kg de lait et gt 100 VA IC D claration gt 300 000 kg de lait et 50 100 VA IC D claration gt 300 000 Kg de lait gt 100 VA lt 300 000 kg de lait et lt 100 VA Elevage mixte Principales r gles d loignements des installations Minimum de 50m RSD ou 100m ICPE des habitations de tiers et des zones urbanis es Minimum de 35m des cours d eau puits et sources hors captage de mesures particuli res Minimum de 200m des lieux de baignades et piscicultures RSD Minimum de 500m des piscicultures ICPE Principes g n raux Aucun rejet direct d effluents dans le milieu naturel Dissociation des r seaux eaux souill es et eaux pluviales absence de ruissellement d eaux de pluies sur les aires ext rieures souill es Pr vention des pollutions et rejets accidentels Gestion des pandages adaptation aux capacit s de r ception du sol et des cultures Pr vention des nuisances dont niveau de bruit pour les ICPE Pr vention des risques de voisinage hygi ne rongeurs et pour les ICPE incendie conformit lectrique et accidents divers li s aux produits dangereux Pour les ICPE gestion contr l e de tous types de d chets emballages cadavres et ma trise des consommations d eau R gles de stockage Stockage des fumiers Liti re accumul e sous les animaux Fumi re tanche D p t temporaire en bord de champ pr vue par ICPE pa
18. des points d abreuvement A un boxe r serv tranquille propre et bien paill e avec une ambiance confortable bonne a ration sans courants d air pas de parois froides ou humides soleil La zone r serv e aux veaux doit tre Parc Surface de 1 5 m2 v lage hiver 2 25 m2 v lage d automne Facile d acc s pour l leveur Pr voir un couloir de visite qui est important pour la surveillance et les interventions D une taille adapt e au nombre de veaux leur ge aux pratiques d levage alimentation compl mentation ou aux types de production repousses veaux sous la m re g nisses Pr voir des s parations facilement modulables Sans danger pas d l ments blessants espaces entre tubes de barri res inf rieurs 15 cm entraxe ou sup rieurs 30 cm a 2 Assurer une ambiance saine dans les b timents de l air sans courant d air Principales donn es respecter L objectif est de renouveler l air charg d humidit et d ammoniac provenant de la respiration des animaux et des d jections avec un d bit suffisant sans vitesse excessive Les recommandations D Couple vache Veau Volume d air m3 animal d air Volume d air m3 animal 25 35 Surface entr e d air 0 08 m2 animal Surface des sorties d air m2 animal 0 0 0 1 0 0 Vitesse de l air maximum 2 km par heure 0 9 km par heure Contr le du b timent Evaluer la qualit de l a
19. du m dicament et la prescription du v t rinaire Respecter les temps de traitement Suivre les protocoles de soins d veloppement prochain avec le nouveau d cret para tre Ce qu il ne faut pas faire Administrer syst matiquement un antibiotique d s qu un animal ne va pas bien sans prise de temp rature pr alable ou en attendant de voir si a passe apr s ce traitement ex soigner une boiterie qui n est pas un panaris alors qu en 1 intention il vaut mieux utiliser un anti inflammatoire Utiliser un anti infectieux pour une mauvaise indication ex toux sur des g nisses due des Strongles respiratoires o seul un antiparasitaire sera efficace Employer un antibiotique derni re g n ration pour une maladie b nigne ex Panaris Arr ter pr matur ment un traitement parce que a va mieux et que a permet de faire des conomies mauvais calcul car une rechute sera plus difficile gu rir et co tera plus ch re Pratiquer l autom dication la prochaine r glementation en mati re de d livrance du m dicament devrait permettre de rationaliser cette pratique par l tablissement par le v t rinaire de protocoles de Soins personnalis s pour des pathologies cibl es propres chaque levage _ 90 Le carnet sanitaire Sa tenue jour est exig e depuis longtemps d j mais la conditionnalit des aides remet en avant cette exigences dans le paquet hygi ne Tous les traitements pr ventifs
20. est exprim par le GMQ Gain Moyen Quotidien exprim en gramme par jour Le GMQ varie en fonction des races du sexe et du mode d alimentation des veaux 1 200 1 500 grammes pour des veaux sous la m re 800 1 100 grammes de la naissance jusqu au sevrage pour des broutards plus de 1 000 grammes lors de la p riode de repousse des m les Les performances de croissance des veaux d pendent de diff rents facteurs Niveau g n tique du troupeau Alimentation lact e par la m re Alimentation suffisante et quilibr e des m res et des veaux Etat sanitaire correct Une faible production de viande peut aussi tre provoqu e par la vente d animaux jeunes ou tr s l gers ainsi que par des mortalit s d adultes 2 Le prix moyen de vente du kilo vif vendu C est le prix moyen des animaux vendus en vif Le prix d un animal vendu en carcasse est recalcul en fonction du poids th orique de l animal avant abattage Ce prix moyen est tudier en regard des kilos de viande vive produits par UGB Pour un m me type de production ce prix est r v lateur De la conjoncture commerciale De l aptitude commerciale de l leveur et du mode de commercialisation De l adaptation des produits vendus la demande du march Des performances zootechniques poids conformation tat d engraissement pour un type d animal donn Globalement le prix moyen d pend aussi De la race et du potentiel de croissan
21. et Languedoc Roussillon Julien Belv ze Ainsi divers sc narii sont r alis s pour r ussir maintenir un potentiel de production suffisant sur les 680 000 vaches disponibles du fait des cessations de production 100 000 vaches allaitantes seront capt es par environ 5 400 reconversions laiti res et 580 000 vaches pourront donc tre affect es aux leveurs de vaches allaitantes en nombre variable selon les diff rentes solutions d affectation possibles L enjeu majeur pour les leveurs est de maintenir un potentiel de production suffisant pour assurer l organisation des fili res et l acc s des march s r mun rateurs Les r gles de la nouvelle Politique Agricole Commune offrent des opportunit s nouvelles en diminuant le lien entre les aides et les produits et en permettant donc de s orienter individuellement et collectivement vers des choix de production coh rents avec les potentialit s d levage propre chaque r gion agricole Il s agit de travailler sur les quilibres des syst mes de production entre prix des produits efficacit technique productivit des capitaux investis et valeur ajout e produite par le syst me Le march du broutard Le principal d bouch du broutard fran ais se trouve historiquement en Italie qui demeure avec plus de 2 000 000 t tes l engraissement le Premier pays producteur de Jeunes Bovins JB dans l UE De plus le taux d auto approvisionnement en viande de l
22. l hiver avant la mise l herbe un poids voisin de 350 kg 50 la sortie du premier hiver 13 19 mois Pendant le p turage suivant ce premier hiver les objectifs de croissance sont voisins de 600 g j en moyenne sur toute la p riode pour assurer un bon d veloppement du squelette Dans les zones faibles ressources fourrag res estivales il est indispensable de compl ter les p turages par du bon foin ou de l ensilage d herbe et des min raux voire un compl mentaire azot d s le mois de juin pour atteindre des poids voisins de 460 kg l entr e de l hiver 65 du poids adulte la saillie 21 27 mois C est au cours du 2 hiver que l leveur devra faire un choix En fonction de ses objectifs et de l tat des animaux il devra opter pour le v lage classique 3 ans saillies au printemps qui suit ou viser un v lage plus pr coce 30 33 mois c est dire avec saillie en d cembre ou janvier Ceci est rechercher pour diminuer la p riode improductive des g nisses et surtout pour rendre plus pr coces les v lages v lage avant les adultes l automne qui suit Les g nisses ayant une capacit d ingestion limit e par rapport aux adultes R server aux g nisses les meilleurs foins et l ensilage d herbe Distribuer l ensilage de ma s en quantit s limit es __Compl menter la ration avec des concentr s pour obtenir le GMQ souhait Apporter des min raux pour construire le squel
23. la contamination microbienne Vaccins utiliser imm diatement pas de conservation apr s ouverture Pour les autres m dicaments sauf indication particuli re du fabricant D lai de conservation maximal 28 jours 9 Noter la date d ouverture sur l emballage et le N de l ordonnance auquel il se rapporte cela peut faire gagner du temps lorsque la m moire d faille 10 L entretien la propret et l hygi ne du mat riel d administration seringue aiguille pistolet drogueur biberon doivent tre soign s Pour le mat riel d injection pr f rer l usage unique pour les aiguilles et les seringues Pr voir un mat riel adapt la taille de l animal c est une cl du respect de la bonne posologie et donc du succ s du traitement one I B R Rhino trach ite Infectieuse Bovine une r glementation nationale La prise de sang d achat devenue facultative pour la brucellose si transport de moins de 6 jours est obligatoire pour l IBR depuis juin 2006 La r glementation sur l IBR devient nationale par application d Arr t s Minist riels De m me le d pistage de l IBR doit devenir obligatoire pour tous les bovins de plus de 24 mois lors de la prophylaxie annuelle La vaccination des bovins positifs sera certifi e par le v t rinaire CONTROLE D INTRODUCTION IBR OBLIGATOIRE POUR TOUS VEAUX INCLUS La d cision est nationale l Arr t Minist riel du 10 mai 2006 paru au Journal Officiel n 1
24. lampe pour porcelets pour les 1 res heures La seule fa on de faire remonter la temp rature d un veau en hypothermie c est de le r chauffer il existe des m dicaments pour faire baisser la fi vre par pour la faire monter D sinfectez le cordon ombilical et contr lez sa longueur la pr sence d une hernie h morragie Le nombril est la porte d entr e de nombreux microbes les produits base d iode sont indiqu s moins chers et tout aussi efficaces que les sprays vous pouvez les passer sur le nombril plus facilement soit par trempage soit par pulv risation sans gaz propulseur Pratiquez cette d sinfection matin et soir jusqu dess chement du cordon un seul traitement la naissance est insuffisant 5 La prise de colostrum une tape essentielle Le colostrum apporte des d fenses immunitaires fournit de l nergie soutient la r gulation thermique du veau La r gle incontournable avant les 24 premi res heures qui suivent sa naissance le veau doit recevoir soit 2 buv es de 2 litres de colostrum espac es de 3 6 heures ou une alimentation la sonde directement de 4 litres La premi re buv e est la plus importante Le transfert d immunit repose donc sur la qualit la quantit et la pr cocit d ingestion du colostrum voir encadr sur le colostrum Conserver en permanence 3 4 litres de colostrum de bonne qualit au cong lateur maximum 1 an en cas d accidents au v lage v
25. leveur la pr vention et au traitement pr coce de cette affection Co t de la pr vention des traitements et des pertes li s aux diarrh es de veau Co t Pertes Traitements R hydratants Vaccins v lage Temps 2 Des causes diverses Le veau nouveau n est un animal fragile car il na t d pourvu de d fenses immunitaires D s sa naissance son tube digestif va tre colonis par les micro organismes environnants beaucoup sont b n fiques certains sont pathog nes Avant que son syst me immunitaire ne devienne op rationnel la seule protection du veau provient du colostrum mais pour que ce transfert soit efficace il faut que son absorption soit pr coce dans les 24 premi res heures de sa vie et suffisante en quantit 4 6 litres ou 10 de son poids et en qualit d pend de sa m re cela se mesure avec un p se colostrum Le veau reste particuli rement fragile jusqu l ge de 3 semaines On distingue 3 types d agents pathog nes Les bact ries comme les colibacilles par exemple Escherichia coli K99 les salmonelles Les virus Rotavirus Coronavirus BVD Les parasites Cryptosporidies Coccidies 20 des veaux malades h bergent 2 3 agents pathog nes La liste des agents pathog nes responsables de diarrh e n est pas exhaustive en cas d pid mie il est indispensable de recourir des examens compl mentaires pour savoir d abord contre quoi lutter pou
26. not diverses informations au cours de la carri re des m res p re m re date de naissance condition de v lages IVV probl me de mamelle 5 Obtenir les meilleures g nisses de renouvellement Pour cela on trie des m res femelles de renouvellement fleuron du troupeau et on r alise leur accouplement avec des taureaux agr s sur les qualit s maternelles de leurs filles Les taureaux d IA test s sur ces qualit s pr sentent toutes les garanties d am lioration de ces caract res Ils donnent aussi des garanties sur la facilit de naissance des veaux Le choix de taureau indice lev de facilit de naissance diminue les risques lors des premiers v lages Un planning d accouplement r alis en d but de campagne d IA prenant en compte l objectif de production du troupeau et les corrections apporter individuellement permet d optimiser la d marche Pour l accouplement des autres femelles les taureaux d IA ou de monte naturelle choisis devront garantir les meilleures performances bouch res sur les femelles comme sur les m les En cas de d ficit de m res g nisses de renouvellement ou de g nisses de garde on doit recourir lachat de reproductrices et ventuellement la transplantation embryonnaire 00 6 Age au premier v lage On vise un premier v lage entre 30 et 36 mois Les v lages deux ans sont d conseiller car la g nisse n a pas r alis un d veloppement squele
27. ration du b timent rep rable par une condensation r guli re et persistante sous la toiture un pelage moite sur le dos des odeurs Rep rer les courants d air plusieurs endroits et diff rentes hauteur 20 cm et 120 cm du sol Attention aux infiltrations d eau aux zones d ombre et aux mouvements du vent sous l effet d obstacles Solutions et rem des __Ramener le nombre d animaux un niveau compatible avec les surfaces ou les volumes disponibles Eviter les hauteurs des b timents trop faibles minimum 3m 3 50m au dessus des animaux ou trop importantes surtout en secteur froid et vent Cr er des sorties d air r elles fa ti re chemin es Cr er et r partir les entr es d air hauteur mini 1 80 pour les veaux 50 cm au dessus des animaux adultes en vitant les courants d air par l utilisation de brise vent sur les ouvertures t les perfor es bardage bois ajour filet brise vent Faire la chasse aux courants d air dessous de portes trous isol s etc Nettoyer et pailler r guli rement surveiller les fuites d abreuvoirs 3 Faciliter les v lages Entre un tiers et la moiti des pertes de veaux ont lieu la mise bas ou dans les heures qui suivent Le lieu de v lage un box de 12 15m2 int gr au lieu de vie habituel des animaux facile d acc s bien clair et paill avec un dispositif de contention et un point d eau est pr f rable dans tous les cas Toutef
28. saillie et gestation Etat corporel des vaches Intervalle entre 2 v lages b Le nombre de veaux viables 10 jours d pend de Conditions de mise bas b timents boxes La surveillance des v lages organisation MO p riode cam ras Le choix des taureaux conformation La s lection des femelles choix des r formes et g nisses Alimentation avant v lage tat d engraissement La mortalit maladies infectieuses v lages pr coces ou tardifs int rieur ou au pr 2 Cons quence conomique 1 veau par vache par an Soit un veau d une valeur de 680 Si 5 vaches vides sur 60 vaches taux de v lage 92 perte de 3400 Si 5 veaux morts sur 55 veaux n s taux de mortalit 9 perte de 3400 On obtient un taux de productivit num rique de 83 3 50 veaux sevr s 60 vaches 10 vaches sans veau sur 60 vaches ont co t 4 500 charges directes et n ont pas rapport 6 800 produits des veaux en moins Le total de la perte annuelle s l ve 11 300 74 000 F D o les objectifs de reproduction 95 de v lage minimum 5 de mortalit n o natale maximum R sultats de reproduction observ s en Ari ge en 2005 sur 32 exploitations suivies Un bon taux de gestation des IVV intervalle entre 2 v lages courts un faible taux de mortalit des veaux une r forme des vaches improductives assurent un fort taux de
29. 25 du 31 mai 2006 rend le d pistage de l IBR l introduction obligatoire pour tout bovin quel que soit son ge Extrait de l AM du 10 mai 2006 Tout bovin introduit dans une exploitation quel que soit son ge doit tre soumis par son propri taire ou son d tenteur une recherche s rologique de la rhinotrach ite infectieuse bovine dans les quinze jours pr c dant ou les 10 jours suivant sa livraison selon les modalit s techniques fix es par instruction du ministre charg de l Agriculture Cela signifie que les veaux sont galement soumis au d pistage m me s ils sont achet s avec leur m re 1 analyse pour le veau et 1 analyse pour la m re QUELQUES DEROGATIONS SOUS CONDITIONS Les d rogations accept es sont les suivantes _ cheptels d engraissement d rogataires ayant des ASDA jaunes Attestations Sanitaires D livrance Anticip e condition que le troupeau soit conduit exclusivement en b timent ferm Ainsi les ateliers d engraissement l herbe g nisses vaches de r forme n ont pas droit cette d rogation les bovins dont la vaccination IBR est certifi e par un v t rinaire les bovins sous appellation A indemne d IBR et ayant cette mention imprim e sur les cartes vertes peuvent galement b n ficier d une d rogation au contr le IBR d introduction Pour en b n ficier l leveur acqu reur de l animal qualifi doit en faire la demande aupr s du GDS et compl ter avec l l
30. 9 Alimentation du troupeau allaitant Quelques r gles respecter En Ari ge nous distinguons deux grands syst mes troupeau transhumant avec v lages d hiver printemps zone montagne essentiellement troupeau s dentaire avec v lages d automne ou hiver zone pi mont coteaux et plaine Concernant les syst mes transhumants il est important de pr voir des stocks fourragers en quantit suffisante et de qualit car la dur e de la p riode hivernale peut varier fortement d une ann e l autre D o l importance de faire correspondre les besoins maximums des animaux notamment le d but lactation des m res avec la p riode autour de la mise l herbe La pr sence de v lages tardifs surtout en ann e de s cheresse est fortement d conseill e Pour ce qui est des syst mes s dentaires le facteur limitant est le p turage en t et quelquefois en automne lors d ann e s che Il est donc indispensable de constituer de bons stocks fourragers afin de pouvoir pallier au manque d herbe pendant ces p riodes De m me une des solutions est de pratiquer le v lage d automne quand cela est possible b timent suffisamment grand et a r stocks fourragers suffisants afin de vendre ou sevrer les veaux avant la p riode estivale 1 La mise l herbe Il est bon de rappeler que l herbe p tur e est celle qui co te le moins cher et que la date de mise l herbe est fonction du stade v g tatif et n
31. Au fil du temps en particulier ces deux derni res d cennies les agriculteurs ari geois se sont sp cialis s L levage bovin viande v ritable pilier pour notre d partement ny a pas chapp am lioration de l homog n it et de la qualit des troupeaux modernisation des b timents et du mat riel entra nant de bien meilleures conditions de travail suivi sanitaire accru ont permis de r els progr s Et ce tant sur le plan conomique que technique Toutefois il est n cessaire de chercher encore et toujours am liorer son syst me C est pourquoi la Chambre d Agriculture avec le concours de divers partenaires organise pour vous ces deux journ es de visite d levages La diversit de leur situation g ographique et des modes de conduite devrait int resser une majorit d entre vous tout comme le contenu de cette brochure dit e votre intention Au passage je remercie vivement celles et ceux qui ont bien voulu s ouvrir aux autres et permettre de d couvrir leur cheptel ainsi que leur savoir faire Il ne me reste qu vous souhaiter une bonne et enrichissante journ e Jean Claude GAYCHET Pr sident de la Chambre Agriculture Troupeau allaitant des volutions pr visibles une n cessaire restructuration des exploitations une indispensable bonne conduite des troupeaux La France avec un peu plus de 4 millions de vaches nourrices d tient 33 du cheptel bovin viande de l union europ
32. CAD A terme diff rentes obligations vont se g n raliser tous les agriculteurs Contr ler les pulv risateurs Participer aux dispositifs de collectes et d limination des emballages Acheter les produits phyto aupr s de distributeurs agr s Enregistrer les pandages d effluents et d engrais min raux Pour vous permettre de v rifier si vous respectez ces diverses r glementations la Chambre d Agriculture tient votre disposition un questionnaire d auto diagnostic et ses techniciens peuvent vous aider le r aliser Nous vous proposons d autre part de remplir le document ci apr s cela vous aidera g rer et ranger les papiers de l levage _ 4 LE REGISTRE D ELEVAGE en BOVIN Le registre d levage des bovins est un ensemble de documents d enregistrements tenus jour et rang s par l leveur en 1 seul ou plusieurs points de l exploitation et conserv s 5 ans O sont rang s ces documents sur mon exploitation classeur tiroir table pharmacie tweaesvovns Documents de notation rates des Certificats d euthanasie o oOo o o Passeport DAUB DAB ASDA verte ou jaune valide pour chaque animal pr sent Stock de boucles d identification des animaux Carnet sanitaire tenu jour a Ordonnances d livr es correspondantes aux produits inscrits dans le registre et en stock Donn es relatives R sultats d analyses a l entretien des Enregistrements de la distr
33. D o l int r t d isoler le veau et sa m re pendant quelques jours apr s le v lage Q Autres pr ventions chimio pr vention Il existe des s rums hyper immuns administrer au veau par voie orale la naissance pour compl ter l action du colostrum Pour certains microbes il n y a pas de vaccins les r gles d hygi ne et de propret notamment du pis sont alors encore plus importantes respecter Les traitements pr ventifs contre certains parasites sont int ressants Contre les cryptosporidies administration par voie orale les 7 premiers jours d un m dicament qui r duit la prolif ration du parasite Contre les coccidies d s l ge de 3 semaines une pr vention permet d viter les cas cliniques et entraine par cons quence une meilleure croissance Plusieurs strat gies existent et s adaptent toutes les conduites d levage pour des co ts modiques et des contraintes limit es Un traitement antiparasitaire pr coce d s l ge d une semaine est galement b n fique la croissance et la bonne sant du veau mire La conduite tenir en cas de diarrh es des veaux Traitement 1 R hydratants oraux pansements intestinaux Argiles Charbon Anti infectieux voie orale et ou g n rale Reflexe de succion Sur un veau Malade Si am lioration apr s traitement 2 Traitement 2 R hydratation veineuse Antibiotiques injectables Antis cr toires modifi
34. U COLOSTRUM Le colostrum est riche en immunoglogulines IgG qui sont des prot ines aux propri t s immunitaires ces mol cules assurent la protection du veau contre les maladies Attention la dur e leur absorption est tr s br ve seulement 24 heures et au plus 36 heures ensuite le tube digestif du veau leur devient imperm able La qualit du colostrum se mesure avec un p se colostrum Outil indispensable d utilisation simple et investissement ridicule m me principe qu un p se alcool ou qu un p se acide Avec une concentration en immunoglobulines IgG de 50 75 g l 100 g IgG 1 le colostrum est excellent La qualit du colostrum d pend de la m re la colostrog n se fabrication du colostrum par la mamelle d bute 6 8 semaines avant le v lage et se prolonge jusqu 8 h apr s seulement Pr paration alimentaire de la m re en quantit et en qualit _Compl mentation Vitamines AD3E S l nium Cuivre Zinc et lode pr vention des diarrh es d livrance renversement de matrice mammites _ Traitement antiparasitaire notamment grande douve Les facteurs de qualit du colostrum La race A l exception des Jersiaises les races allaitantes sont meilleures productrices en qualit que les races laiti res donc conserver votre propre colostrum en priorit L ge de la m re le colostrum des g nisses est plus pauvre le pic est obtenu au cours du second ou troisi me v lage L individ
35. a g n tique et je compte bien continuer pour entretenir les qualit s de mon troupeau L achat d un m le inscrit permet de meilleur r sultat l engraissement Cet achat important est valoris lors de la revente du taureau en reproducteur Lors de la constitution d un troupeau je conseille d acheter des animaux de haute valeur g n tique car on obtient alors de bonnes performances tr s rapidement Je fais 10 12 IA sans groupage de chaleur La connexion des taureaux permet d avoir plus d informations sur la valeur r elle de mon troupeau Le fait d avoir des animaux inscrits et bien index s me permet de vendre quelques reproducteurs m les ou femelles pr alablement tri s partir des r sultats du contr le de performance Les index support du progr s g n tique Adh rent du syndicat charolais depuis toujours Jean Louis a toujours fait attention acheter des animaux inscrits et faire quelques IA mais sans trop de r sultat Du coup il s est un plus pench sur les index et plus particuli rement sur les qualit s maternelles de son troupeau J ai besoin d un bon support pour me guider et mieux produire Aujourd hui il pratique 50 60 d ins mination sans groupage de chaleur mais effectue une surveillance accrue du troupeau du 15 janvier au 15 mars Mais ATTENTION il n y a pas que la g n tique pour avoir un veau par vache et par an il est n cessaire de donner se
36. ache sans colostrum mammite vache accident e veau refusant de t ter et n cessitant une alimentation la sonde La d cong lation doit tre lente au bain marie sans d passer 42 C Le four micro ondes est proscrire Il existe galement des colostrums de substitution 6 Le logement un petit coin pour le nouveau n Laisser le veau avec sa m re 3 4 jours minimum une semaine si possible Cela tisse des liens plus troits favorise la prise de colostrum et cela vite les contacts avec d autres animaux plus g s sources de maladies ce stade o le nouveau n est tr s sensible Pr voir ensuite un logement pour le veau box am nag de telle sorte qu en stabulation libre les adultes ne puissent pas y p n trer Pr voir des boxes pour des veaux de m me classes d ge pas plus de 3 semaines d cart Dimensions 1 5 m2 au sol pour un volume de 8 10 m3 par veau Besoin de 1 5 2 kg de paille pour la liti re par veau et par jour sils Les ass chants comme le super phosphate sont recommand s en apport 2 fois par semaine et permettent une r duction du microbisme Pas de courant d air ni carts de temp rature importants attention nos printemps avec des nuits encore fraiches mais o l int rieur des b timents modernes peuvent devenir de v ritables fournaises en cours d apr s midi Vitesse de l air maxi 0 25 m s c est peine un souffle En revanche le renouvellement de l air est indispensab
37. ance plus la pression microbienne augmente La d sinfection des b timents l t permet de remettre z ro le compteur microbien Le logement le nombre et la surpopulation accroissent les changes de microbes entre veaux le m lange des veaux de 0 15 jours avec les plus g s qui sont souvent porteurs sains augmente les risques de transmission des maladies L humidit favorise la multiplication microbienne d o la n cessit de liti res toujours bien entretenues les courants d air et des carts de temp rature de plus de 10 C entre jours et nuits fragilisent le veau L isolement des malades Un veau malade excr te jusqu 1000 fois plus de microbes qu un porteur sain Les veaux convalescents apr s un pisode de diarrh e continuent excr ter les microbes pendant souvent 10 jours Persistance des E Coli Rotavirus Salmonelles Coccidies Agents Infectieux Coronavirus Clinique 1 2 jour 10 14 jours 2 3 semaines iS 4 Les principes des traitements des diarrh es Agir vite fort et suffisamment longtemps On ne traite pas une diarrh e virale comme une diarrh e colibacillaire ou parasitaire La diarrh e se traduit par une d shydratation perte d eau accompagn e d une perte de sels min raux Elle est aussi fr quemment associ e une acidose m tabolique qui se manifeste par un effet d presseur du syst me nerveux veau d marche chancelante veau mou paralys Le pri
38. ar le dosage des immunoglobulines sur une prise de sang du veau entre 2 et 5 jours Ce transfert colostral lorsqu il est r ussi permet ces immunoglobulines du colostrum de se retrouver dans le sang du veau 4 6 heures apr s la t t e et elles restent encore d tectables 6 mois apr s Cela d montre tout leur int r t et leur importance pour la sant et le d veloppement du veau La bonne assimilation du colostrum par le veau d pend De la pr cocit d ingestion du colostrum avant 24 heures la 1 buv e tant pr pond rante Des quantit s absorb es 4 litres au cours de ce bref d lai Du poids du veau la naissance elle est moins bonne chez les plus lourds et les plus petits Des conditions de v lage l acidose provoqu e par une d tresse respiratoire r duit l efficacit du transfert Du lieu de naissance elle est meilleure au pr qu l table Et enfin videmment des qualit s maternelles et individuelles de la m re 13 Conduite tenir face un veau diarrh e traitements pr ventifs et curatifs 1 Les chiffres 10 millions de veaux naissent chaque ann e en France 2 millions sont atteints de diarrh es 1 sur 4 soit 500 000 veaux malades en meurent La contrainte du temps pass en soins quotidiens longs fastidieux et m ticuleux le co t des traitements et les pertes directes induites par ces diarrh es justifient toute l attention que doit porter l
39. avortement des vaches avec des m dicaments base de cortisone par exemple 2 Respect de la prescription v t rinaire tablie par l ordonnance et des d lais d attente L ordonnance pr cise l identit du ou des animaux b n ficiant du traitement S il s agit d un groupe d animaux tarissement traitement antiparasitaire d un lot de broutards dont l identit ne peut pas tre connue de fa on pr cise par le prescripteur pr voir l enregistrement de leur identit dans le carnet sanitaire lors de la r alisation du traitement L ordonnance indique galement les quantit s d livr es et la dur e du traitement 3 Enregistrement des traitements sur le carnet sanitaire et conservation des ordonnances 5 ans Notez le d but et la fin du traitement pour faciliter le respect des d lais d attente 4 Mise en place de protocoles de soins personnalis s raisonn s tablis par le v t rinaire pour un levage donn et une p riode d finie Ce protocole est destin viter un usage anormal ou abusif des m dicaments en dehors de leur s indication s tablie s par le laboratoire pharmaceutique respect de AMM et r aliser un traitement raisonn et adapt la situation sanitaire propre l levage Ce point est important car il sera une des conditions n cessaires la d livrance de m dicaments sans examen pr alable de l animal si par ailleurs l levage est r guli rement suivi par un v t rinaire projet de d cret
40. cateurs du transit intestinal Plusieurs veaux malades EXAMENS TEST RAPIDE LABORATOIRE Recherche rotavirus coronavirus lt L Bacteriologie et antibiogramme cryptospories colibacille K 99 colibacille parasitologie cryptosporidie giardia CS31A Viroloaie BVD TRAITEMENT PREVENTION SPECIFIQUE Hygiene En fonction des r sultats Vaccination Methaphylaxie _18 SECURITE SANITAIRE ET MEDICAMENTS La bonne utilisation du m dicament v t rinaire est devenu un enjeu essentiel rendu encore plus vident par les r centes crises sanitaires qui ont soulign et redoubl les exigences des consommateurs Plus que jamais la conditionnalit des aides r git par la r glementation europ enne sous le vocable paquet hygi ne oriente l leveur vers un nouveau mode de pens e et de gestion sanitaire de son exploitation D sormais la ma trise de la s curit sanitaire des produits alimentaires d origine animale est de la responsabilit de chacun des maillons intervenant de la fourche la fourchette L levage est concern par cette nouvelle approche qui implique la mise en place d une assurance qualit et le recours de bonnes pratiques d levage et d hygi ne d s le 1 maillon de cette cha ne Il s agit de respecter ces bonnes pratiques d tre en mesure de le d montrer et enfin d en garder la trace Les diff rents dangers auxquels peuvent tre soumis ou expos s les produits issus de l le
41. ce ult rieure des animaux vendus De la proportion d animaux maigres ou gras m les ou femelles jeunes ou g s 3 La production autonome Ce param tre indique la bonne gestion de la ressource fourrag re et son adaptation aux besoins du troupeau Calcul de la production autonome PA Production Brute de viande vive PBVV en kilos ventes achats ou variation d inventaire moins le montant des aliments grossiers et concentr s achet s et des c r ales produites auto consomm es divis par le prix moyen du kilo vif vendu La production autonome est exprim e en pourcentage de la production brute de viande vive Le taux de production autonome est donc la PA PBVV Un taux de production autonome lev indique que l exploitation est autosuffisante en aliments grossiers et compl mentaires ou se contente de ce que l exploitation produit Mais le taux de 100 n est pas l objectif car il implique qu il y a aucun achat m me pas des CMV et les vaches ne sont peut tre pas en tat On peut compl ter l analyse de la production autonome avec le co t de concentr s par kilo vif produit Si le taux de production autonome est faible et le co t de concentr s tr s lev il est n cessaire de revoir la coh rence entre le syst me fourrager et le type d animaux produits car la marge brute doit tre faible _ 4 4 Indicateurs de performances observ s en Ari ge R sultats de 32 exploitations suivies par l Ob
42. cheptel allaitant national La consommation de viande bovine en France a retrouv un niveau quivalent celui du d but des ann es 90 malgr deux crises sanitaires successives N anmoins depuis 2003 les abattages de bovins sur le territoire national ne couvrent plus la demande de viande bovine LE La production et la consommation Evolution du cheptel allaitant et des structures de viande bovine en France Source SCEES Agreste GEB Institut de l levage 2003 2000 5 du cheptel soit 1 8 par an 1988 2000 2003 Producton indig ne brute Nombre de vaches 3475000 4 314 000 4 090 000 E nn allaitantes Consommation indig ne brute Nombre de d tenteurs 228 000 167 000 145 000 LEIFRENEME Chargement global des exploitations allaitantes 1 16 1 22 1 17 de 20 VA et plus Nombre d exploitations allaitantes de plus de 20 VA Nombre moyen de VA exploitations de plus de 20 VA 7 A 7 3 5 Source Agreste RA 1988 et 2000 SCEES R seaux d levage Bovins Viande Midi Pyr n es et Languedoc Roussillon Julien Belv ze 11 A R seaux d levage Bovins Viande Midi Pyr n es et Languedoc Roussillon Julien Belv ze 15 90 91 93 4 97 98 99 00 01 02 03 04 06 Cette situation d ficitaire entre les aba ttages et la demande en viande bovine s explique par l activit historique d
43. de mesurer l effet met en vidence par l indexation les voches les plus rento A bles sur lesquelles il fout miser pour le renouvellement Lo pr cision des informations utiles l leveur augmente avec le dur e de l adh sion au service L adh sion Bovins Croissance vous permettre oussi de vous comparer avec les autres troupeaux de la m me race C est la connexion Pour tre connecte I fout en g n ral sur l exploitation un minimum de 5 veaux issus 2 Connaitre les origines des femelles CFB Lo certification de filiation bovine est le moyen officiel d enregistrer les origines et de garantir lo roce et non pas seulement le type rodal Cest le pr alable indispensable une inscription au livre g n alogique Herd book UPRA de la roce 1 Utiliser un reproducteur avec des r f rences Un taureau sailit en moyenne 30 vaches IA ou taureau par an en trois ans il donnera naissance C est conna tre les ascendants et leur potentiel g n tique 90 veaux avec un toux de renouvellement ou travers des index taureoux issus d un levage adh de 25 c est 2 3 des vaches qui en seront rent Bovins Croissance si possible inscrit ou livre issues el qui transmattront ses qualit s mois g nealogique de la roce aussi ses d fauts Pour avoir en plus ln connaissance des performances de Cest pourquoi le choix du toureau est croissante utilisez les taureaux de station d valuation primordiol Pour avoir enfin le
44. duite d levage permet de sevrer ou vendre les veaux avant la p riode s chante Pour des v lages plus tardifs fin d hiver il est indispensable de compl menter les veaux au pr avec un nourrisseur pour compenser la baisse de production laiti re des m res Afin de valoriser au mieux l alimentation du broutard il est conseill de pr voir un d parasitage 2 mois avant la vente ou lors du sevrage pour les g nisses de renouvellement A l inverse de la zone Montagne le Pi mont et les Coteaux offrent la possibilit de cultiver divers fourrages destin s aux stocks ou la p ture Face aux conditions climatiques de plus en plus s chantes il est n cessaire d adapter les syst mes fourragers et d augmenter les stocks pour assurer l alimentation estivale 4 Comment s adapter face la s cheresse Suite aux s cheresses successives on constate une d gradation de la flore composant les prairies permanentes ou temporaires d o une diminution de la qualit de l herbe p tur e et des foins r colt es Pour assurer les stocks une adaptation des syst mes fourragers doit tre envisag e luzerne pure ou associ e sorgho grain ensil c r ales immatures ensil es Concernant le p turage le sorgho fourrager p tur au fil est une des solutions L adaptation peut s effectuer en modifiant la conduite du troupeau sevrer les veaux plus t t ne pas conserver d animaux improductifs rationner les stocks d t en r part
45. en cours 5 Contr le et respect des dates de p remption 6 Respecter la voie d administration et le lieu d injection recommand s Ne pas oublier de remettre le produit en suspension en agitant le flacon En hiver penser aussi r chauffer le produit avec son administration Pour les injections Sous Cutan e SC ou Intra Musculaire IM piquez et v rifiez que du sang ne vient pas sinon recommencez l injection un autre endroit L injection IM se fait l encolure mi hauteur Pour un veau aiguille de longueur 35 mm ou 40 mm et de 15 10 Pour une vache 50 mm et 20 10 L injection SC se pratique en prenant un pli de peau devant ou derri re l paule c est d autant plus simple et sans risque de toucher le muscle que l aiguille est courte longueur 15 20 mm 15 1077 pour les produits fluides vaccin s ou 20 10 pour les produits plus pais 7 Rangement des m dicaments dans un endroit pr vu cet effet labri de la poussi re et des variations de temp rature local propre armoire ferm e Attention au gel la chaleur et l humidit Respecter les indications de conservation pr cis es par le fabricant Un changement d aspect du m dicament doit conduire son limination Conserver les m dicaments dans leur emballage d origine mode d emploi protection contre les chocs les variations de temp rature et la lumi re 8 Stockage des m dicaments entam s au r frig rateur limitation de
46. errou de barri re syst me de contention et proximit des vaches pour faciliter le d clenchement des chaleurs Am liorer la s curit et r duire la p nibilit du travail Faciliter les circulations des hommes des animaux et du mat riel organisation du b timent dimensions quipements mais aussi liens avec les autres b timents circulations et man uvres ext rieures Adapter les quipements la r alit du travail passages d hommes aux bons endroits portes et portails en nombre suffisant et faciles ouvrir syst mes de contention quai de chargement Eviter l introduction de bact ries et virus par la mise en place d un p diluve soigneusement entretenu Pour limiter les risques un certain nombre de mesures de pr cautions peuvent tre prises en plus R servez une aire de stationnement pour les v hicules l cart des zones o vivent et circulent les animaux Lorsque la manipulation des animaux n est pas n cessaire viter de circuler sur les aires d exercice ou de couchage dans les stabulations Limiter les allers et venues des chiens et chats entre fermes voisines Exigez des personnes ext rieures l exploitation des bottes propres l arriv e et ou des sur chaussures jetables Il convient de faire utiliser le p diluve avant d aller voir les animaux Pour les outils appareils et b taill res partag s avec d autres leveurs veillez les laver et les d sinfecter soig
47. et curatifs doivent y tre enregistr s et conserv s 5 ans avec les ordonnances correspondantes Le carnet sanitaire ce n est pas Encore du temps perdre remplir des papiers classer des ordonnances subir des contr les ou supporter des p nalit s Le carnet sanitaire est un outil de travail destin suivre la situation sanitaire de son cheptel enregistrer les traitements pour permettre une analyse plus pr cise et efficace de la gestion sanitaire de son troupeau Gr ce 5 ans d archivage c est une v ritable m moire de la sant de son levage Sa consultation permet de d gager les maladies les plus importantes les traitements les mieux adapt s sans avoir t tonner avant de les appliquer Gain de temps meilleure efficacit conomie de m dicaments car on liminera plus facilement les produits qui n ont pas march le carnet sanitaire est un outil de gestion important Il permet de se poser les bonnes questions par exemple si l utilisation d un m dicament curatif revient tr s trop souvent il y a probablement int r t rechercher une autre solution tel un traitement pr ventif certainement plus efficace et moins co teux ex diarrh es de veaux Car le co t de la sant animale ne correspond pas seulement aux d penses de m dicaments et de visites v t rinaires ce montant l ne repr sente pas en d finitive une perte d exploitation notamment s il s agit de traitements p
48. ette et la sant de la g nisse Pour r cup rer des retards de poids ou un manque de pr cocit on visera des GMQ plus lev s en augmentant l apport en aliments concentr s 6 Croissance bon tat sanitaire C est un aspect important de l levage des g nisses Ce type de production reposant sur plusieurs p riodes de p turage n cessite une surveillance particuli re du parasitisme et si besoin des traitements adapt s mei FENTI Les jeunes animaux sont particuli rement sensibles wa a S LIU au parasitisme et cela peut avoir des cons quences 21170 importantes sur les croissances Il faut donc r aliser des traitements pr ventifs contre les g R eeni Strongles gastro intestinaux RE a E Grande douve a A Varron Gale et poux _ 30 La g n tique 1 Les objectifs de la g n tique L am lioration g n tique en troupeau allaitant permet de r pondre des objectifs pr cis Am liorer les qualit s maternelles telles que la facilit de v lage la production laiti re et la fertilit Am liorer le potentiel de croissance l aptitude bouch re et l efficacit alimentaire 2 Les tapes de la G n tique 3 Mesurer les performances des j produits pour valuer la valeur g n tique des parents BC Avec trois pes es poids de naissance 120 jours de toureoux d IA Ces veaux servent de 210 jours et un pointage morphologique bovin croissence t moins et permettent
49. eveur vendeur une attestation de transport direct de l animal entre leurs deux exploitations PRISE DE SANG D ACHAT RAPPELS D lai livraison inf rieur D lai livraison Age des bovins concern s ou gal 6 jours sup rieur 6 jours ni Bovins de plus Brucell Oui faire L SE de 6 semaines TT T Bovins de plus Tuberculose Non Ouiatare G semames teucoss foo Moa o ooo oa oeni IBR obligatoire IBR obligatoire Quel que soit l ge Infectieuse Bovine IBR g g q g d lai de transfert d un bovin entre deux exploitations officiellement indemnes de Brucellose Tuberculose et Leucose Remarque ce tableau reprend la r gle g n rale n anmoins certains cheptels class s risque pid miologique par la DDSV doivent suivre des conditions diff rentes PROPHYLAXIE ANNUELLE IBR Un nouveau texte r glementaire doit para tre dans les prochaines semaines Tous les leveurs seront soumis la prophylaxie IBR sur les bovins de plus de 24 mois Les bovins d pist s positifs devront tre vaccin s par le v t rinaire dans les deux mois suivant l obtention des r sultats Par la suite les bovins d j connus positifs seront cart s des analyses IBR et leur vaccination sera entretenue par les rappels n cessaires Les cheptels laitiers pourront tre d pist s sur le lait mais devront tre analys s sur le sang s il y a un r sultat positif afin de connaftre le ou les bovins positifs et de les vacciner
50. exportation d animaux maigres vers l Italie et dans une moindre mesure vers l Espagne qui pr domine en France et en particulier dans les bassins de production du Centre et du Sud Ouest Sur le march du maigre les cours restent tr s soutenus depuis 2003 malgr une diminution importante des abattages en Espagne et un fl chissement moindre en lialie Les importations espagnoles d animaux destin s l engraissement ont diminu entre 2004 et 2005 de 13 8 pour les veaux de 80 300 kg vifs et de 27 5 pour les bovins de plus de 300 kg vifs Les r gions d levage et destination des bovins viande volution des rapports prix gras maigre depuis 15 ans Grand Ouest 1 040 000 VA Fr Grand Est 1 m le sur 10 Fr ne a 549 000 VA export S E T a A Il m le sur 3 ta CN que CD export REFERENCES REVTEMREMCELES Source r seau d levage du Ce ntre Limousin De Charolais s a 3 j me E ERE paa 1 056 000 gt 1 950 000 z JB primes Broutard 1500 27 Limousin VA Une demande ME ee 572 000 aio Sud Ouest ro STONE r F Rustique italienne 775 000 VA PS NU e 322 000 toujours ee 3 ma ar 4 ms 2 m les sur 3 soutenue en Effectif 2000 par canton Vers l Halie DE Proutards en R seaux d levage Bovins Viande Midi Pyr n es et Languedoc Roussillon Julien Belv ze 13 R seaux d levage Bovins Viande Midi Pyr n es et Languedoc Roussillon Julien
51. ibution d aliments animaux et aux m dicamenteux soins qui leur sont Bons de livraison ou factures pour des apport s ns turi de m dicaments non soumis prescription et n ayant pas d ordonnances Etiquettes ou quivalent des aliments ou mati res premi res achet es Compte rendu de la visite annuelle de mon levage bovin par un v t rinaire Divers avis v t rinaires euthanasie observations diagnostics traitements r alis s Donn es relatives aux interventions v t rinaires et ou prescrits analyses effectu es ou demand es O9
52. ids vif g j 1330 1180 960 495 Comme le montre ce tableau la quantit d aliment distribuer une vache pour obtenir 1 kg de gain de poids augmente avec l ge L tat sanitaire des vaches destin es l engraissement conditionne les performances en p riode de finition Il est donc conseill d effectuer syst matiquement un d parasitage interne contre les strongles avec un produit action imm diate En cas de pr sence de douve plus souvent la petite douve tous les bovins y compris ceux l engraissement doivent tre trait s avec un douvicide sp cifique Pour avoir des animaux plus calmes en finition certains leveurs font saillir les vaches trois mois avant la date d abattage pr vue A l oppos il n est pas rentable d engraisser des vaches apr s le 57 mois de gestation Les conditions d engraissement d un bovin doivent tre particuli rement soign es paillage r gulier car elles ont une incidence sur les performances et l aspect visuel lors de la vente De m me pour des vaches finies en lot il est n cessaire d pointer les cornes ou de pratiquer l cornage jeune Exemple de ration pour vache de r forme de 650 Kg pour un GMQ de 1 400 g j R gime Type A la mise A partir de alimentaire d aliments l engraissement 20 30 jours C r ales 2 Kg 7 Kg 5 kg Tourteau de soja 44 1 Kg Luzerne d shydrat e 18 2 5 kg Foin 1 re coupe volont volont CMV 8 24 00
53. issant la sous alimentation en fonction des exigences alimentaires Les s cheresses occasionnent souvent un surp turage des prairies qui alt re les capacit s de repousse du printemps suivant De m me le surp iturage favorise le parasitisme des animaux d o l importance d un traitement curatif si besoin apr s analyse coprologique la rentr e hivernale Chaque exploitation tant un cas particulier si vous souhaitez des conseils concernant l alimentation de votre troupeau contacter votre technicien d levage ou votre conseiller agricole _95 L engraissement en bovins allaitant En Ari ge il existe principalement deux types d animaux finis la vache de r forme et la g nisse grasse 1 Les vaches de r formes L tat corporel la mise l engraissement conditionne la dur e de finition qui peut varier de 90 150 jours L ge des vaches mises l engraissement est un facteur influen ant la rentabilit de cet atelier Dans un troupeau allaitant les ventes de vaches de r forme peuvent repr senter de 17 37 du total des ventes selon le taux de renouvellement Il est important d avoir un troupeau jeune pour valoriser au mieux les vaches de r forme destin es la boucherie En effet les animaux jeunes valorisent mieux une ration d engraissement voir tableau ci dessous ____Age des animaux 5 8ans 9 10ans 11 13 ans 14 16 ans Kg MS kg de gain 75 89 10 6 18 2 Gain de po
54. le 25 m3 h veau Le nez est un excellent analyseur de l ammoniac d s que a picote le seuil d intol rance pour le veau est atteint L ammoniac fragilise les muqueuses respiratoires et pr dispose aux infections pulmonaires car le veau est d j naturellement et physiologiquement un insuffisant respiratoire 7 Un d marrage du veau r ussi croissance Vitamines oligo l ments apportent un coup de fouet au veau cette compl mentation permet de renforcer sa r sistance aux agressions de l environnement De l argile distribu e quotidiennement en libre service dans une auge r gule le transit et r duit les risques de diarrh es PRINCIPALES CAUSES Hi nV lages RESPONSABLES EON DE LA MORTALITE DE VEAUX Eo ENTRE 0 ET 60 JOURS 4 DODOOAIS Ov lages et diarrh es ENQUETE BRETONNE 2004 E Maladies Respiratoires 10 des veaux toutes races confondues 35 sp laiti re ou allaitante h 5 sont morts avant l ge de 60 jours m Autres 20 des levages pr sentent un taux de mortalit dans cette tranche d ge de plus de 20 En distinguant 2 cat gories d levage le premier pr sentant une mortalit faible entre 0 et 5 le second une perte lev e sup rieure 20 il est possible d identifier clairement les facteurs favorables ou au contraire favorisant cette mortalit La mortalit est plus faible si ily a un box de v lage exclusivement r serv cet effet et entretenu propre le
55. lo par jour D parasiter la mise l engraissement contre les strongles douves coccidies parasites externes Utiliser une ration suffisamment concentr e pour obtenir des croissances soutenues 1200 1 500 grammes par jour Moduler les apports aux animaux en fonction de leur poids et de leur conformation les besoins en azote sont sup rieurs en d but d engraissement et pour des animaux tr s conform s Quantit et qualit de l aliment en fonction du type de rationnement pour un jeune bovin entre 250 et 650 kilos de poids vif Ration 1 1 5 TMS d ensilage de ma s plante enti re 1 T de concentr 25 de prot ines Ration 2 2 3 T de concentr s 17 de prot ines 400 kg de paille _98 G nisses de renouvellement L avenir du troupeau L levage des g nisses destin es au renouvellement dans les troupeaux de bovins viande repr sente un point important dans la conduite g n rale du troupeau C est aussi un enjeu pour de meilleurs r sultats conomiques De la r ussite de cette phase d levage d pend la carri re future des m res ge au 1 v lage r gularit des v lages qualit s laiti res long vit poids la r forme Si la conduite d levage des g nisses de renouvellement conditionne leur carri re de vaches n gliger les origines g n tiques du produit ou ne pas rechercher la qualit par des accouplements judicieux constituerait une grossi re erreur
56. mat riel de v lage est proximit le cordon ombilical est syst matiquement d sinfect la qualit du colostrum est v rifi avant distribution au veau les quantit s et les d lais d administration sont respect s et du colostrum est conserv en cas de probl me l ambiance des b timents est ma tris e propret pas d carts de temp rature pas de courants d air pas d odeur d ammoniaque pas d humidit de la liti re la prise de temp rature fait partie du contr le de l tat de sant du veau les soins aux veau et les traitements sont pr coces le veau est isol et en cas de diarrh e il y a distribution contr l e de lait et de r hydratant Le taux de mortalit s aggrave avec le non respect des quantit s de colostrum distribu ou s il est donn une temp rature inad quate au biberon ou la sonde Dans le groupe des levages faible mortalit les pertes sont en majorit dues aux accidents de v lage en revanche dans le groupe fort taux de mortalit les diarrh es sont la principale cause des pertes R partition des mortalit s en fonction de la classe d ge des veaux 0 2 jours 69 2 30 jours 26 30 60 jours 5 95 des mortalit s se situent avant l ge de 1 mois il est donc vident d investir son temps et ses moyens pour assurer aux veaux les meilleures attentions au cours de ce premier mois si l on veut en tirer ensuite un revenu 12 LE TRANSFERT D
57. n lieu ferm et appropri Faire r aliser une visite annuelle de l levage par un v t rinaire R aliser les tests de d pistage obligatoire Conserver les tiquettes ou bons de livraison ou factures des aliments achet s Distribuer uniquement des substances autoris es Respecter l interdiction d abattage la ferme sauf animal accident non transportable Respecter les mesures de police sanitaire Respecter les r gles de stockage et d pandage des effluents d levage Appliquer le RSD R glement Sanitaire D partemental ou la r glementation des ICPE Installation Class e pour la Protection de l Environnement Disposer d quipements qui garantissent le bien tre animal a ration temp rature clairement mat riaux non tranchants entraves non blessantes dispositifs d abreuvement et d alimentation adapt s aux ges et nombre d animaux R aliser des mutilations seulement si n cessaire et conform ment aux m thodes pr conis es Soigner les animaux malades et disposer pour eux d un syst me ou local d isolement Prot ger des intemp ries les animaux qui vivent l ext rieur avec des abris naturels ou artificiels et veiller l tat des parcours Enregistrer les traitements phytosanitaires Ranger les produits phytosanitaires dans un local ou armoire ferm a r R aliser des bandes enherb es si n cessaires Enregistrer les apports d engrais min raux si vous b n ficiez d une MAE PHAE CTE
58. ncipe est de corriger les pertes et de subvenir aux besoins d entretien Si le veau est capable de t ter le maintien de l alimentation lact e est d sormais recommand sous r serve d utiliser des r hydratants compatibles qui agissent contre l acidose en maintenant un bon fonctionnement de la caillette coagulation et digestion du lait R aliser une r hydratation orale ou veineuse selon l tat g n ral du veau Un veau de 45 kg avec 6 de d shydratation a besoin de 6 litres en 24 heures Plus l tat g n ral du veau est alt r plus la r hydratation doit tre fr quente 3 4 fois par jour mais en administration fractionn e et lente voie orale ou veineuse Le veau affaibli est en hypothermie il faut le prot ger du froid voire le r chauffer lampe infrarouge Le traitement antibiotique Seul il ne r gle pas tous les probl mes Il est inefficace sur les diarrh es d origine virale ou parasitaire Il est toutefois recommand pour limiter les infections satellites et les sur infections Son choix se fait en fonction du ou des agents pathog nes suspect s Administr par voie orale et ou g n rale il doit diffuser en quantit s suffisantes dans le tube digestif Son spectre d activit et sa diffusion dans l organisme doivent tre larges pour agir sur les autres pathologies n o natales souvent associ es car le tube digestif et lombilic nombril sont les portes d entr e principales des microbes
59. ne compl mentation en CMV Un manque de min raux provoquera des probl mes de f condit augmentation de l I V V des difficult s au v lage viabilit du veau qualit du colostrum probl me de d livrance retournement de matrice Alimentation en zone montagne La ration de base est essentiellement constitu e de foin sec ou enrubann d o l importance de sa qualit stade de r colte Sachant qu une vache adulte de 550 600 kg peut ing rer au maximum 13 kg de mati re s che de foin par jour une estimation de la valeur du foin est indispensable pour d terminer si une compl mentation est n cessaire ou pas Exemple Pour r pondre aux besoins d une vache gasconne en d but de lactation avec un foin de bonne qualit il ny a pas besoin de compl mentation hormis pour les primipares 1 kg de c r ales aplaties Par contre si le foin est de mauvaise qualit il est indispensable d apporter 2 3 kg d un m lange 4 c r ales 4 prot agineux L enrubannage permet une r colte au stade id al d but piaison avec une garantie de qualit Il a galement l avantage d avoir une valeur alimentaire sup rieure au foin UFL 20 mati re azot e 40 ainsi qu une app tence exceptionnelle Alimentation en zone pi mont et coteaux L levage rencontrant des contraintes climatiques estivales prononc es dans ces zones le v lage d automne appara t comme une solution adapt e Cette con
60. neusement l int rieur et l ext rieur ainsi que les pneus Dans le cas d un salari travaillant sur plusieurs levages la solution la plus pratique est qu il dispose de bottes et de v tements de travail sp cifiques chaque exploitation Produits utilisables dans un p diluve pour passage d homme Produit dose Fr quence de Famille Efficacit pour 40 litres renouvellement Ph nols Tr s irritant Naturels champignons Tr s toxique Tr s corrosif Tr s peu corrosif Pas de risque toxique avec la solution dilu e 80 ml Cr oline Cresyl bact ries virus larves et ufs des parasites Une fois par semaine au 40 ml Prophyl 75 minimum Ph nols Synth tiques 36 Etre conome mais r aliste Evaluer les co ts induits nouveaux mat riels hangars pour stocker la paille et les charges de fonctionnement co ts travail Ne pas faire de fausses conomies attention aux terrassements et drainages l am nagement des zones de circulation ext rieures la qualit de mise en uvre des b tons certaines erreurs sont tr s difficiles corriger apr s coup Co ts approximatifs de construction neuves avec stockage des d jections r glementaires pour 4 mois compris 1 800 3 300 vache veau suivant le syst me de b timent et la zone de construction 8 Respecter la r glementation Type d levage Dimension de l levage Soumis lt 100 VA gt 100VA IC D
61. oires et ou un oxyg nateur c r bral que vous conseillera votre v t rinaire 3 La mise bas Surveillez dans le calme en restant discret Evitez cris affolement ou interventions trop fr quentes sur la vache Si vous devez intervenir nettoyez l arri re train et la queue de la vache le savon de Marseille convient tr s bien sinon il est plus pratique d utiliser un savon liquide d sinfectant pr vu cet usage Nettoyez vous galement les mains et les bras et pr f rez l usage de gants de fouille usage unique enduits d un lubrifiant d sinfectant Les gants assurent une s curit hygi nique tant pour l op rateur que pour la vache La sensation tactile diff rente avec des gants n est qu une question d habitude Ne forcez jamais une v leuse peut tirer une voiture au del d une traction sur le veau par 3 hommes il ne faut pas insister Sollicitez votre v t rinaire si le d roulement du v lage vous para t anormal Une fois le veau n sans brutalit mais rapidement faites relever la m re V rifiez que tout est normal en fouillant l appareil g nital vagin col ut rus cela vous permettra d viter d oublier un jumeau ou de passer c t d une rupture d une art re vaginale Proposez de l eau ti de 20 la m re auquel vous pouvez rajouter des pr parations nerg tiques et reconstituantes Cela permet de combler la perte liquidienne et le vide abdominal cons cutif la sortie du veau et limite les ri
62. ois le v lage peut se r aliser En table entrav e mais on risque de trouver le veau coinc dans le caniveau si le v lage est sans assistance Avec assistance installer la vache dans le couloir suffisamment large pour utiliser une v leuse 1 50 1 75 0 5 de caniveau R Il est tr s facile de r aliser un parc de v lage dans un coin d une table entrav e avec 2 barri res En stabulation libre Sur laire de couchage bien entretenue paille propre Mais il faut pr voir un emplacement pour les v lages difficiles c sarienne ou des soins au veau et la m re En logette Le box de v lage est indispensable La t l surveillance Elle participe diminuer la contrainte de se lever 1 2 fois par nuit 2 4 Favoriser la mise la reproduction pr coce L clairement et l exercice sont les facteurs favorisant l activit ovarienne 6 Eclairement on doit y voir comme en plein jour 5 10 de translucide sur la toiture permettent un clairement suffisant L orientation et le type de b timent seront d terminants pour un ensoleillement maximum en p riode hivernale Favoriser l exercice des animaux Pr f rer les syst mes de stabulation libre Limiter les zones cach es Bien tudier les am nagements de l table Logement confortable et s r pour le taureau Pr voir un box assez vaste 15 m2 minimum pourvu d quipement de s curit cornadis autobloquant passage d homme v
63. oitations refl tent la diversit des syst mes d levage pr sent en Ari ge Les r sultats des indicateurs retenus pour analyser la performance d un troupeau bovin viande sont li s au mode de fonctionnement des exploitations et aux types de production 1 Exploitation de Haute montagne avec estive Race Gasconne Broutards Syst me qui n est pas autosuffisant en aliment grossier car l leveur privil gie le p turage et ach te environ 30 des foins n cessaires pour l hiver 2 Exploitation de Haute montagne avec estive Race Gasconne Broutards Syst me tr s autonome Le co t de concentr s par kilo de viande vive produit tait seulement 0 08 avant les ann es de s cheresse Depuis 2003 par s curit de petits achats de foin sont r alis s 3 Exploitation du Plantaurel avec estive Race Gasconne Vente directe de veaux et vaches Syst me qui auto produit ses foins et concentr s Par la vente directe de ses produits l leveur compense la petite taille du troupeau et trouve sa r mun ration 4 Exploitation du Pi mont Race limousine Broutards repouss s et reproducteurs Syst me tout herbe qui doit acheter des concentr s pour assurer une bonne croissance des broutards repouss s et des futurs reproducteurs En production de broutards l gers cette exploitation serait tr s autonome Beaucoup de kilos sont produits et le prix moyen de vente est faible mais caract ristique de la vente de jeunes bovins idem pour le n
64. on pas d une date fixe La mise l herbe s effectuera si possible en fonction des conditions climatiques et de la portance des sols d s que la hauteur d herbe atteindra environ 15 cm Le p turage pr coce permet ainsi de profiter au maximum de la tr s bonne valeur nutritive de l herbe lors de la pousse 2 La r colte des foins Tout d abord chaque leveur doit d terminer globalement les besoins de ses animaux pour la p riode hivernale Par exemple pour une vache allaitante avec une dur e d hivernage de 150 jours il faut pr voir environ de 2 2 2 T Mati re Brute de foin soit 11 12 kg de mati re s che par jour La qualit du fourrage r colt est principalement fonction du stade v g tatif la r colte La p riode optimale est le d but piaison pour les gramin es et d but floraison pour les l gumineuses Pour exemple r colter un foin trop tardivement entra ne une perte nerg tique UF de 30 Lors de la ration hivernale cette perte nerg tique doit tre imp rativement compens e par une compl mentation adapt e m lange c r ales prot agineux entra nant un surco t financier important Dans des conditions de r coltes des foins difficiles al as climatiques l enrubannage reste une solution adapt e pour r colter des fourrages de qualit Un tude technique de l institut de l levage r ussir bovin viande n 121 11 2005 d montre que le co t de revient d une tonne de ma
65. ou des veaux morts diminuent le potentiel de production de kilos de viande Le taux de productivit num rique pratique est le nombre de veaux n s et sevr s par femelles mises la reproduction et pr sentes en fin de campagne de v lages Ce taux est bon au dessus de 90 Il est par exemple le r sultat d un taux de v lages 95 et d une mortalit des veaux la naissance ou avant le sevrage de 5 Le taux de productivit num rique globale est le nombre de veaux n s et sevr s par vaches pr sentes en moyenne pendant la p riode de v lage la rapidit pour r former les vaches improductives influence ce taux qui est donc tudier en compl ment du taux de productivit pratique Le meilleur moyen pour obtenir des veaux est d liminer les vaches vides ou probl mes gr ce un grand nombre de g nisses de renouvellement L tude de la mortalit des veaux avant sevrage permet de discerner Les pertes la naissance dues des veaux lourds ou des vaches mauvais passage rel vent pour l essentiel de la g n tique Les pertes dues aux maladies digestives ou pulmonaires sugg rent un tat sanitaire ou un environnement d favorable D autres morts peuvent tre caus es par un quipement insuffisant un b timent trop petit ou certaines maladies virales 30i gt La croissance des animaux Une croissance insuffisante des veaux diminue le nombre de kilos produits dans l ann e La croissance
66. r ensuite se donner les moyens de s en pr munir plus efficacement Il existe maintenant des kits de terrains qui permettent en quelques dizaines de minutes de rechercher les agents pathog nes les plus fr quents Si cela ne suffit pas il faut poursuivre les investigations par des examens de laboratoire plus pouss s afde sels mineraux PANSE CAILLETTE Pont p de Perte en eau et Attaque microbes pe z ae virale ou parasitaire ES Mesi ER Accel ration Lait d s quilibre j a a du transil E E gt Mauvaises defenses mmuntat m F j I Flore perturb e PABI colostrumi C D faut d callage du lait Les principales causes de diarrh e chez le veau d apr s Schering Plough V t rinaire 3 comment limiter les facteurs pr disposants La vache Les conditions du v lage L hygi ne de la mise bas la facilit de naissance L tat g n ral de la m re Pr vention sanitaire par programme de traitement antiparasitaire strongles et surtout grande douve L alimentation _ Quantitativement Ni trop ni trop peu les 2 mois avant la date du v lage Qualitativement Veiller l quilibre Energie Azote Apport de vitamines A D3 E le mois pr c dent la naissance Importance des oligo l ments dans la pr vention des diarrh es S l nium Cuivre Zinc et lode Les conditions d levage Le microbisme d ambiance plus la saison des v lages av
67. r ventifs mais plut t un investissement sur la sant et sur les performances et la rentabilit de son levage Les pertes les plus cons quentes se chiffrent par les baisses de production engendr es par une mauvaise ma trise sanitaire mortalit de veaux pas de revenu baisse en quantit et en qualit des carcasses d gradation des performances de reproduction raccourcissement de la dur e de vie productive des animaux Enfin c est l outil de la tra abilit des m dicaments qui permet d offrir au consommateur une r elle garantie de suivi de la production et identifie l leveur comme un v ritable professionnel responsable de la fili re agroalimentaire Bien tenir le carnet sanitaire c est se donner les moyens de ma triser la situation sanitaire de son levage Archiver pour Analyser Analyser pour o Agir plut t que Subir o Pr venir plut t qu avoir Gu rir o Am liorer les performances et la rentabilit de son levage plut t que d avoir le sentiment de d penser des frais de sant pour rien 21 Du bon usage du m dicament v t rinaire en 10 points 1 Utilisation de sp cialit s v t rinaires avec Autorisation de Mise sur le March AMM pour la ou les indication s pr vuet s par le laboratoire V rifier l utilisation pour la bonne esp ce et la bonne indication certains m dicaments peuvent tre toxiques pour une esp ce ou avoir des effets secondaires graves selon l animal
68. r le troupeau sur un an On compte les poids des animaux vendus vivants et des animaux vendus en carcasses en appliquant un coefficient de rendement pour passer d un poids carcasse un poids en vif On ajoute les poids des animaux pr sents en fin d ann e On retranche les poids des animaux achet s et les poids des animaux pr sents en d but d ann e Q La production de viande varie en fonction du syst me de production 180 220 KG UGB pour un producteur de broutards vendus l gers ou de veaux sous la m re 220 260 KG UGB pour un producteur de broutards sevr s Ce chiffre augmente d environ 10 si les vaches de r forme sont vendues grasses 260 300 KG UGB pour un producteur de broutards alourdis d animaux finis ou de reproducteurs a Le production de viande par UGB d pend de diff rents param tres Le nombre d UGB diviseur de la production de viande Le nombre de veaux sevr s ou taux de productivit num rique La croissance des veaux La finition des animaux gt Le nombre d UGB techniques 1 vache et son veau 1 UGB 1 vache sans veau 0 85 UGB 1 g nisse 1 2 ans 0 6 UGB Toute UGB improductive augmente le diviseur et diminue donc le r sultat Par exemple des B ufs finis au del de l ge de 4 ans ou des vaches vides non r form es Par contre des veaux repouss s vont faire des kilos et comptent peu en UGB gt Le nombre de veaux sevr s ou taux de productivit Des vaches vides
69. reprise des t t es ajos 5 La pr vention des diarrh es Son succ s repose sur la qualit de la prise de colostrum Elle passe galement par le respect des r gles d hygi ne et la ma trise des facteurs pr disposants Q La vaccination Elle s adresse aux m res pour stimuler la production d anticorps dans le colostrum Les b n fices attendus sont R duction du nombre d animaux malades Diminution de la gravit des sympt mes Baisse du nombre et des co ts de traitements Baisse de la mortalit Attention le veau n est prot g que contre ce pour quoi sa m re a t vaccin e Il ne sera pas d fendu contre une infection par un coronavirus si sa m re a t immunis e contre la BVD par exemple Le vaccin doit tre adapt aux agents pathog nes pr sentant un risque sur l exploitation L efficacit de la vaccination d pend De l tat de sant de la m re traitement antiparasitaire De la bonne utilisation du vaccin respect de la date de p remption conservation au r frig rateur utilisation imm diate apr s ouverture pas de conservation des flacons entam s De la p riode de vaccination ni trop t t ni trop tard avant le v lage De la pr cocit de la prise de colostrum dans les 1 res 24 heures De la quantit absorb e 10 du poids du veau et de sa qualit Attention aux veaux voleurs dans les stabulations libres qui peuvent subtiliser le colostrum au nouveau n
70. s par RSD s applique uniquement aux fumiers non susceptibles d coulements et apr s 2 mois de stockage minimum Stockage des lisiers purins eaux souill es Fosse tanche Dur e de stockage doit correspondre aux possibilit s d vandage RSDO9 45 jours ICPE 4 mois dont 2 mois en bord de champ si non coulement se 9 Comparatifs avantages et inconv nients des principaux modes de logement ASPECTS POSITIFS ASPECTS NEGATIFS Stabulation libre aire paill e int grale gt Investissement plus limit ramen l animal log peu de surfaces b tonn es gt Pas d obligation r glementaire faire construire une fumi re pour le stockage si la p riodicit de curage est gale ou sup rieure deux mois gt Un seul type de d jection g rer gt Abondance de fumier potentiellement compostable pour la fertilisation gt Besoins en paille tr s importants au minimum 6 8 Kg vache suit e jour qui rend difficilement compatible ce mode de logement avec les rations bas es sur l ensilage d herbe gt N cessit d un hangar pour le stockage de la paille gt Utilisation d une pailleuse quasi gt B timent simple dans sa conception avec la possibilit incontournable de le faire voluer et au besoin de le convertir en b timent avec aire paill e aire racl e gt En dehors de la p riode hivernale possibilit d utilisation d autres fins stockage
71. s performances sur descendance et l efficacit alimentaire indice de consommation utilisez des toureaux d ins mination 31 3 Les mesures de la valeur g n tique des bovins Choisir un bon reproducteur m le ou femelle c est profiter des informations d tenues par l leveur qui est en base de s lection Sur la fiche individuelle d un bovin exemple ci dessous vous trouverez une valuation de sa valeur g n tique qui doit compl ter votre appr ciation de sa morphologie Ces indexations sont importantes car par exemple un m le dont la morphologie vous convient peut tre issu d une origine m diocre en qualit laiti re avoir un index ALait faible et transmettre cette d faillance ses filles Une fiche individuelle comporte divers index FNais CRsev DMsev DSsev ISEVR Alait VMsevr IVMAT MAI de volem e Vindex Ue nge MEEA tiudes de partene i5 qal PRE uu serai USEN A geurage OMV M un omal 0 pae ne V ement pevetvpi pondi must jre du rn or Es ei de MAP Ty slementnite capacit rod 18 D terin por le pe NroGe gt common Le girls de Va TUE r cedenis SET ae transmise en marketa EVIL CR Fois qpissoncs WOUN la 39 2 Progr s g n tique des leveurs t moignent nn Choix des taureaux reproducteurs en fonction du g ne culard R ussir Bovin Viande en Septembre 2006 Yves utilise autant l ins mination artificielle que la monte naturelle en 2005 47 des veaux
72. s vaches une alimentation quilibr e pour la valoriser La recherche d une bonne qualit maternelle et des soins appropri s ont permis l leveur d augmenter le poids de ses veaux ils ont gagn chacun 35 40 kilos en quelques ann es B timents et quipements d levage des l ments essentiels pour atteindre l objectif d un veau par vache et par an Les diverses recommandations concernant le logement et les quipements en levage allaitant favorisent la sant et le confort des animaux mais aussi optimisent les productions et la productivit du travail de l leveur Un bon b timent doit 1 Loger confortablement les animaux a Logement des m res recommandations de surfaces m2 animal en stabulation libre aas Aire couchage paill e O Aire paill e 100 RS nee Logettes Tyve Surface Surface Surface Surface Lo Surf Distance YP aire paill e m2 Stalle aire paill e m2 aire g aire Barre au d animaux totale exercice garrot b ton b ton Grandes 2 35 1 75 tailles 10 1 5 11 12 0 1 3 5 6 1 2 3 5 2 40 1 20 4 5 1 85 Petites 2 30 ie 1 70 tailles 1 5 10 11 0 1 3 5 1 2 6 7 3 2 35 120 4 1 75 6 8 kg jour 5 6 kg jour 0 1 5 kg jour vache veau vache veau vache veau Place l auge 0 71 0 80 m par vache Faire des lots homog nes de 20 30 vaches b Logement des veaux Faciliter acc s du veau Aux m res pour la t t e A
73. servatoire Bovin Viande de l Ari ge INDICATEURS DE PERFORMANCE BOVIN VIANDE TAUX DE PRODUCTIVITE NUMERIQUE PRATIQUE TAUX DE PRODUCTIVITE NUMERIQUE GLOBALE PRIX MOYEN DU KILO DE VIANDE VIVE VENDUE KG VIANDE VIVE PRODUITE PAR UGB COUT DE CONCENTRES PAR KILO PRODUIT PRODUCTION AUTONOME on note des r sultats de reproduction en l g re augmentation un prix moyen du kilo vif vendu en am lioration gr ce l augmentation du nombre d animaux finis et de la commercialisation en circuit court et en vente directe une production brute de viande vive par UGB stabilis autour de 250 KG un co t de concentr s en nette augmentation en 2003 2004 du fait de la s cheresse et de la n cessit d acheter plus de fourrages et de concentr s En cons quence la production autonome avait diminu de 3 5 R sultats moyens sur 5 ans de 7 exploitations suivies par le r seau de r f rences _ INDICATEURS DE PERFORMANCE BOVIN VIANDE 1 ja NOMBRE DE VACHES 52 r 28 47 re A RAPPORT UGB VA t2 Am ta F tata TAUX DE PRODUCTIVIT NUMERIQUE PRATIQUE 89 8 91 4 95 1 96 4 92 056 97 PRIX MOYEN DU KILO DE VIANDE VIVE VENDUE EST 2 01 3 38 215 235 ete KG VIANDE VIVE PRODUITE PAR UGB 202 195 210 320 230 ___ COUTDE CONCENTRES PAR KILO PRODUIT 0 z ire o13e 015 054 029 e 000 0 19 PRODUCTION AUTO HOME 65 055 SOS 36 0 75 0 88 TE 98 0 Es 20 Ces 7 expl
74. si on prend en compte les perspectives d volutions d mographiques et structurelles des levages bovins viande sur le territoire national on peut penser que la cessation de production d ici 2012 sera de 680 000 vaches allaitantes soit 17 du cheptel existant en 2005 La diminution serait de 24 en zone de Plaine 25 en Coteaux et seulement 14 en Pi mont Par cons quent le maintien de la capacit de production passe par l am lioration des techniques d levage et ou augmentation de la taille des troupeaux pour les leveurs qui resteront en place Cela est particuli rement vrai dans le Sud Ouest de la France o la restructuration des levages est en cours ou venir Possibilit s d agrandissement allaitantes gt 20 VA LI G 2003 2012 en tous saut ES Possibilit s d agrandissement 2003 2012 VA exploitation pour x en VA exploitation 680 000 vaches allaitantes issues des arr ts de production 100 000 capt es par 5 400 reconversions laiti res 32 VA 580 000 VA r affect es Nb Exploitations p rennes 2012 VA 2003 Hausse 2003 2012 par exploitation allaitantes gt 20 VA France 52 11 leveurs et polyculteurs leveurs 45 000 54 13 Jaune Plaine P allaitantes gt 20 VA a5 mixtes hors sol et grandes Orange Coteaux F cultures dominantes 7 500 40 42 16 Rose Piemont 52 7 allaitantes 5 20 VA 16 300 R seaux d levage Bovins Viande Midi Pyr n es
75. sques de torsion de caillette sur les laiti res ou les prolapsus ut rins renversement de matrice 10 4 Les premiers soins au veau la r animation Ex cuter imm diatement les gestes de r animation D gager les voies respiratoires en enlevant le mucus ou des morceaux de placenta autour du nez et de la bouche Pour faire r agir le veau versez lui de l eau froide sur les oreilles Frictionnez le sur le dos avec de la paille Si ces pratiques ne suffisent pas Suspendre le veau par ses pattes arri res continuer d gager les voies respiratoires du mucus qui peut encore s couler pratiquer la respiration artificielle en prenant les 2 pattes avant pour les d placer en faisant du p dalage Vous pouvez galement pratiquer le bouche nez en veillant tenir ferm e la bouche du veau et en insufflant votre air par petites expirations r guli res En parall le utilisez les m dicaments d clenchant les r flexes respiratoires analeptiques cardio respiratoires La voie intraveineuse est la plus rapide certaines pr parations se mettent sous la langue qui est un muscle richement vascularis donc cette voie d administration est galement efficace Vous pouvez m me injecter un petit volume sous la langue avec un effet presque aussi rapide que la voie intraveineuse Une fois r anim placez le veau au chaud sur une liti re propre et s che avec sa m re Si n cessaire pr voir une niche avec une lampe infra rouge
76. stif vers le sang puis la viande Le transport doit galement se d rouler en limitant au mieux les facteurs de stress propret du v hicule conditions et d lais de transport convenables A labattoir les d lais d attente avant l abattage et le respect des r gles d hygi ne strictes notamment au moment des stades critiques de retrait du cuir et d visc ration participent cette ma trise du risque de contamination de la viande par ce Colibacille Enfin le respect de la cha ne du froid jusque sur la table du consommateur est galement n cessaire Les antibiotiques c est pas automatique Plus on utilise d antibiotiques en m decine humaine et v t rinaire plus on cr e des r sistances des bact ries ces antibiotiques Ces r sistances se transmettent de l homme l animal et r ciproquement ou d une esp ce animal une autre De plus ces facteurs de r sistances s changent galement d une esp ce bact rienne une autre Les bact ries apprennent r sister un antibiotique beaucoup plus vite que l homme n est capable d en produire un nouveau Il faut entre 6 et 10 ans pour trouver une nouvelle mol cule D o l imp rieuse n cessit d utiliser les antibiotiques bon escient Il faut avoir conscience qu un usage irrationnel co te en d finitive beaucoup plus cher et pr sente des cons quences graves tant pour la sant humaine qu animale Les bonnes pratiques Respecter l indication
77. t d une proc dure pr cise o Ou le pharmacien sur pr sentation de l ordonnance du v t rinaire Enfin l leveur est tenu d utiliser ce m dicament selon les indications de l ordonnance d enregistrer les traitements sur son carnet sanitaire et de conserver le tout 5 ans Toute cette proc dure est destin e s curiser l emploi de ce produit pas comme les autres la fois facteur d am lioration de la sant animale de la rentabilit de l levage mais aussi principe actif dont les effets secondaires peuvent tre n fastes et dont les r sidus dans les denr es alimentaires sont proscrire La responsabilit de l leveur est engag e et la mise en place d un code de bonne pratique de l utilisation du m dicament v t rinaire est indispensable pour d une part l employer bon escient pour en tirer le meilleur b n fice tant sur le plan sanitaire qu conomique et d autre part pour apporter toutes les garanties de tra abilit pour maintenir la confiance du consommateur _ 19 Infection humaine par Colibacille Les m dias ont relat des cas r cents d intoxications alimentaires graves cons cutives la consommation de steaks hach s contamin s par un colibacille pathog ne d nomm 0157 H7 responsable notamment de troubles digestifs diarrh es h morragiques et d atteintes r nales pour les cas les plus pr occupants notamment sur des enfants la mortalit pouvant atteindre 5 Ce germe est h berg par les r
78. taient issus de l IA Je fais seulement les premi res chaleurs avec l ins mination car ensuite les b tes commencent sortir Presque toutes les vaches tant d sormais typ es par rapport au g ne culard il utilise syst matiquement des taureaux non porteurs sur des vaches porteuses et inversement pour ne pas avoir de culard mais garder de la conformation Je recherche un compromis entre le d veloppement squelettique et le d veloppement musculaire Yves s appuie galement sur les r sultats du contr le de performance Les pes es des veaux me renseignent sur la valeur laiti re des m res et sur leur croissance la naissance jusqu au sevrage Les pes es et les pointages r alis s autour du sevrage mettent en vidence les meilleures vaches de mon troupeau Ces r sultats confortent mes premi res impressions et me permettent d aller plus vite dans la s lection Comme je fais beaucoup d IA le troupeau est connect et je peux comparer la valeur de mes reproducteurs avec ceux des autres leveurs de la race E aRIFFOLIL Valeur laiti re des m res M le inscrit IA et connexion Le premier objectif de Jo l tait de progresser rapidement au niveau de son troupeau limousin gr ce la connaissance des valeurs des reproducteurs Dans un premier temps il fallait am liorer les valeurs laiti res des m res afin d alourdir les broutards et d augmenter les carcasses Cela fait 15 ans que je travaille sur l
79. ti re s che enrubann e n est pas sup rieur celui d une tonne de MS de foin Le ma s ensilage en ann e de pluviom trie normale peut tre un bon moyen pour s curiser l alimentation hivernale condition que sa carence en azote soit compens e par des aliments azot es tourteau luzerne d shydrat e 3 Raisonnement de l alimentation hivernale Le premier objectif d une bonne alimentation est de couvrir les besoins quantitatifs mais surtout qualitatifs alimentation adapt e aux besoins entretien fin gestation lactation Lors de la rentr e hivernale en stabulation libre il est recommand d alloter les animaux en fonction de leur ge et du stade de gestation Une attention particuli re doit tre apport e aux 1 res v l es en raison de leurs besoins de croissance qui s ajoutent aux besoins de gestation et de lactation 94 Face aux difficult s engendr es par les s cheresses successives il est important de tenir compte de l tat corporel des animaux l entr e l table plus forte raison dans le cas de v lages pr coces fin automne d but hiver A l inverse attention de ne pas apporter une alimentation trop riche en nergie exemple ma s ensilage tr s riche en nergie qui risque de provoquer des probl mes au v lage veau trop gros la naissance Les ann es de s cheresse augmentent d autant plus les carences en min raux et vitamines d o l int r t d effectuer u
80. ttique suffisant Cela ne devrait m me pas tre un accident car la carri re de la vache en sera bris e Le premier v lage 4 ans est aussi viter Ce n est pas la bonne solution une croissance insuffisante des g nisses En aucun cas ce premier v lage tardif permettra d viter des IVV importants entre le premier et le deuxi me v lage Un imp ratif il faut que la g nisse d bute bien sa carri re et v le la premi re fois en d but de campagne de v lage Cela d termine le choix des g nisses la date de mise la saillie et la croissance assurer 7 Croissance alimentation Les objectifs de poids quelle que soit la race sont fix s en proportion du poids adulte Pour atteindre l objectif de 85 du poids adulte lors du premier v lage 30 36 mois il faut viser 40 du poids adulte au sevrage 8 mois Cette croissance va d pendre de la lactation de la m re et de la qualit de p ture L apport d aliments au nourrisseur doit combler d ventuels d ficits Le sevrage est une phase d licate Il faut assurer une alimentation de bonne qualit pour remplacer le lait de la m re et le concentr est une denr e incontournable associ e du bon foin pour assurer la transition avec le r gime hivernal Pendant le 1 hiver le niveau de croissance des g nisses ne doit pas tre inf rieur 500 600 g j pour leur permettre d assurer un bon d veloppement du squelette et d atteindre la fin de
81. u il y a des vaches bon colostrum cette qualit se conserve d un v lage l autre C est un caract re h r ditaire sur lequel on peut donc s lectionner la descendance Les facteurs qui alt rent sa qualit L tat de sant de la m re les mammites le parasitisme notamment la grande Douve qui d t riore le foie et r duit sa capacit synth tiser les Immunoglobulines La naissance de jumeaux _ L alimentation mal conduite en quantit et en qualit pendant la gestation notamment pour les g nisses La conservation du colostrum A 4 C le colostrum se conserve une semaine congel il se garde 1 an mais il perd ses globules blancs leucocytes m moire immunitaire de la m re Il peut s utiliser galement ferment conserv entre 4 et 15 C sans tre r chauff mais d lay avec du lait bonne temp rature 1 2 de colostrum pour 1 5 de lait La constitution d une colostroth que est un l ment favorable de r duction de la mortalit des veaux La s lection des donneuses de colostrum tient compte de leur facult se laisser traire de la qualit de leur production mesur e avec le p se colostrum du contr le des filles de donneuses de la quantit produite sur les 4 premi res traites Le transfert colostral Lors de probl me de pathologies n onatales comme les diarrh es il peut tre int ressant d appr cier la qualit de ce transfert colostral Il peut se mesurer p
82. uminants et par d autres esp ces galement qui ne sont pas sensibles sa toxine En revanche excr t par ces animaux il se retrouve dans les souillures des sols et des eaux et r siste plusieurs semaines dans ces conditions Il n est pas d truit par la cong lation et n est sensible la chaleur qu apr s une cuisson 70 C c ur pendant plus de 2 mn L homme se contamine ainsi par l ingestion de denr es contamin es telle que la viande insuffisamment cuite ex steak saignant steak hach non cuit c ur lait non pasteuris produit transform base de viande ventuellement v g taux crus ou eaux non trait es Ce type d intoxication est int ressant car il illustre l indispensable n cessit d une ma trise collective et coh rente de l ensemble de la cha ne car cette contamination peut avoir lieu n importe quel stade de la fili re Au d part dans l levage la pr sence d animaux porteurs sains est ind tectable Limiter le d veloppement du germe passe par l application de bonnes pratiques pour le stockage et la distribution des aliments le respect de r gles d hygi ne simples et l mentaires notamment entretenir et fournir des animaux propres le colibacille est pr sent dans les bouses Pendant le chargement La mise disposition d quipements sur l exploitation quai couloir de contention pour faciliter le chargement permet d viter du stress qui favorise alors le passage des microbes du tube dige
83. urrisseur L aliment propos doit tre de qualit app tant et quilibr Pour une efficacit optimale commencer la compl mentation le plus t t possible d s les premi res semaines de vie La quantit d aliment ing r va d pendre de la disponibilit en herbe et donc de la production laiti re de la m re en moyenne 200 KG d aliment permettent 50 KG de poids vif suppl mentaire a Repousse de broutards sevr s Ce type reste plus conjoncturel et s effectue en fonction des cours du broutard Il s agit d alourdir les broutards sevr s 250 kg pour les commercialiser vers 400 450 kg de poids vif Il faut pr voir 1 tonne d aliment quilibr pour un cro t de 200 kg L engraissement des broutards m les en jeunes bovins La diminution constante du cheptel bovin fran ais entra ne un d ficit chronique en viande Pour compenser ce manque de viande essentiellement des vaches de r forme et des g nisses grasses les professionnels de la viande s int ressent de plus en plus aux jeunes bovins m les Pour tre accept e par les consommateurs la viande de jeunes bovins doit tre issue d animaux suffisamment jeunes moins de 18 mois Pour cela le rationnement devra permettre une croissance soutenue durant toute la vie du bovin Comment r ussir l engraissement de Jeunes bovins m les Trier les bons broutards ayant eu une croissance suffisante entre la naissance et le sevrage proche de 1 ki
84. vage peuvent se r sumer ainsi les Zoonoses maladies animales transmissibles l homme telles que pour les bovins la Tuberculose la Brucellose la List riose Les Salmonelloses ou encore la contamination de carcasses par un Colibacille O 157 H7 responsable d intoxication alimentaire par consommation de viande voir encadr sur l infection humaine par des colibacilles les r sidus de m dicaments ou de toxiques pesticides issus de la culture des v g taux destin s l alimentation du b tail Le m dicament n est pas un produit comme les autres sa fabrication sa commercialisation son utilisation sont tr s encadr es Les laboratoires pharmaceutiques doivent obtenir une AMM Autorisation de Mise sur le March pr alable la commercialisation du m dicament Ils doivent ainsi satisfaire des exigences pr cises sur l efficacit et l innocuit du m dicament sur ses conditions de fabrication sur les indications d taill es d utilisation par esp ce animale et pour des pathologies d finies L utilisation du m dicament est soumise des r gles strictes de prescription sur ordonnance tablie par un v t rinaire Sa d livrance n est ensuite autoris e que des ayants droits sp cifiques o Le v t rinaire apr s intervention sur l levage et tablissement d un diagnostic pr alable d cret para tre sur la prescription de m dicaments hors examen clinique pr alable de l animal selon le respec

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