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Rapport de la Commission pour la Libération de la Croissance

1. D CISION 224 gt Supprimer dans la Constitution la distinction entre PLFSS projet de loi de financement de la S curit sociale et PLF projet de loi de finances afin que l ensemble fasse l objet d un examen conjoint et soit soumis aux m mes votes D CISION 225 r D finir sur ce p rim tre une norme de d pense sur 3 ans la place d un solde budg taire annuel Cette norme devra tre inscrite dans une loi organique afin de s imposer au l gislateur et contraindre les volutions et modifica tions ventuelles sur 3 ans 180 Une nouvelle gouvernance Am liorer l efficacit des collectivit s publiques D CISION 226 gt Interdire l endettement pour les op rateurs de l tat afin de limiter les risques de d port et imposer une pr sentation consolid e syst matique des d penses de l tat et de ses op rateurs D CISION 227 gt D finir pour l assurance maladie des cr dits limitatifs en am nageant des cr dits valuatifs limit s en cas de crise sani taire OBJECTIF valuer syst matiquement le co t et l impact de l action publique D CISION 228 gt valuer les services de l tat cole universit h pital admi nistration et rendre publique cette valuation laquelle devront participer les usagers D CISION 229 gt Faire valuer tout agent direct ou indirect d un service public professeur fonctionnaire m decin par ses sup rieurs mais aussi les usagers Diff ren
2. des fonctionnaires du pays n ont pas la personnalit morale Aussi n est il pas propos d laborer un mod le juridique unique ni m me de cr er une cat gorie nouvelle de personnalit morale 190 Une nouvelle gouvernance Encourager un tat strat ge et efficient Les agents actuels auront le choix entre la conservation de leur statut de droit public et un nouveau contrat de droit public ou de droit priv selon les fonctions et responsabilit s de l agence Les nouveaux agents seront embauch s sous ce nouveau contrat ou sous le statut de la fonction publique selon la d cision des respon sables de l agence en fonction de l int r t des usagers Des agences seront cr es pour e La gestion de l imp t e La tenue de la comptabilit publique e Le conseil et l assistance aux entreprises de moins de 20 salari s e l INSEE e La protection civile e L administration p nitentiaire Dans un second temps ce dispositif pourra tre tendu la gestion des principaux services sociaux en incluant les parte naires sociaux au conseil de surveillance Il pourra galement tre envisag de regrouper en Agence tous les intervenants de la formation professionnelle de la politique du logement et de la politique de la ville D CISION 249 gt Compenser la cr ation de tout nouvel organisme par des r duc tions d effectifs proportionn es et attribuer tout nouvel orga nisme une dur e de vie limit e et rec
3. e introduire le r examen approfondi tous les 3 ans de l affectation des fr quences par service au sens du tableau national de r par tition des bandes de fr quences e G n raliser l attribution de licences neutres technologiquement sauf dans les cas de technologies harmonis es au niveau europ en e introduire et g n raliser les attributions de fr quences par allo tissement pour le d ploiement des r seaux audiovisuels venir r seau compl mentaire de T l vision num rique terrestre t l vision mobile personnelle radio num rique afin de passer un rythme de d ploiement industriel 59 300 d cisions pour changer la France e Ouvrir de nouvelles bandes de fr quences avec autorisation g n rale type wifi pour permettre l exp rimentation et le d ve loppement de technologies innovantes e Encourager le d veloppement de technologies de type radio cognitive coutant le spectre et n mettant qu en cas de dispo nibilit sans impact significatif sur les r seaux existants quand un accord pouvant inclure une contrepartie financi re peut tre trouv avec les op rateurs autoris s e Laisser la possibilit d harmoniser au niveau europ en des tech nologies sur certaines bandes de fr quences e Maintenir la facult d imposer des obligations sp cifiques pour des motifs d int r t g n ral tels le soutien la cr ation la protection des consommateurs et l obligation de d ploiement dans
4. e pour cela Elle ne pourra tre conduite que si au plus haut niveau de l tat une volont politique forte que seuls le pr sident de la R publique et le Premier ministre portent les conduit et convainc les Fran ais de leur importance Le pr sident de la R publique et le Premier ministre devront d abord se convaincre de l int r t d appliquer les conclusions de ce rapport Ils ne devront pas pour cela ordonner d tude nouvelle s ils en retien nent le principe ils devront mettre en uvre ces conclusions DES RESPONSABLES Chaque ministre devra recevoir une feuille de route person nelle compl tant sa lettre de mission et reprenant l ensemble des d cisions qui rel vent de sa comp tence Au regard de l importance des mesures lancer et de l urgence de la situation le gouvernement devra choisir le mode de mise en uvre le plus adapt chaque d cision l acc l ration de projets et d initia tives existantes le vote d une loi accompagn e d s sa pr sentation au Parlement des d crets d application n cessaires sa mise en uvre Le vote d une loi habilitant le gouvernement prendre des d cisions par ordonnance pourra tre utilis afin d enclencher un processus clair et rapide LA RESPONSABILIT DE LA SOCI T DANS SON ENSEMBLE Au del de l tat l ensemble des acteurs de la soci t fran aise doit tre mobilis 235 300 d cisions pour changer la France Les partenaires socia
5. Si les conditions externes se d gradent il faudra pour atteindre ces m mes objectifs aller plus vite encore dans la mise en uvre de ces r formes Ces objectifs peuvent tre partag s par tous quels que soient leurs choix politiques Les moyens d y parvenir d taill s dans ce rapport doivent l tre aussi Chaque majorit politique pourra ensuite r partir en d tail les fruits de cette croissance au profit des cat gories qu elle entend privil gier Conduire la r forme tambour battant Avant de se lancer dans l action il ne faut pas que la main tremble Le pouvoir politique sait que les Fran ais veulent la r forme qu ils croient en la r forme si elle est socialement juste et conomiquement efficace et qu ils attendent qu elle soit conduite tambour battant Elle ne peut aboutir que si le pr sident de la R publique et le Premier ministre approuvent pleinement les conclusions de ce rapport le soutiennent publiquement d s maintenant person nellement et durablement en fixant chaque ministre des missions pr cises L essentiel de ces r formes devront donc tre engag es selon le calendrier propos la fin de ce rapport entre avril 2008 et juin 2009 Elles devront ensuite tre poursuivies avec t nacit pendant plusieurs mandats quelles que soient les majorit s 20 Premi re partie Participer pleinement la croissance mondiale La France doit d abord participer la croissance mondiale et
6. d intervention du Conseil de la concurrence 154 Des acteurs mobiles et s curis s La mobilit conomique doit s tendre tous les abus de position dominante quelle que soit leur origine R FORMER LES PROFESSIONS AUJOURD HUI R GLEMENT ES Le champ des professions r glement es recouvre des situa tions tr s diverses comme en atteste la d finition large qui en est donn e dans le cadre du droit europ en Certains commerces sp cialis s une grande partie des activit s de sant la plupart des m tiers du droit notamment certaines activit s r alis es par des d l gataires de missions de service public comme les huissiers ou les notaires ou encore certaines profes sions techniques forment un ensemble tr s disparate qu il convient d appr hender en distinguant les sp cificit s de chaque situation Des m canismes de protection ont t mis en place depuis parfois plusieurs si cles pour garantir au consommateur la qualit des services fournis par ces professionnels mais aussi pour r duire la concurrence dans les activit s concern es N an moins au fil du temps les conditions de dipl me ou d exp rience pour l exercice de la profession numerus clausus et r gime d autorisation administrative en nombre limit v nalit des charges restrictions la d tention du capital ont en r alit cr progressivement de v ritables rentes Si une r glementation reste la plupart du temps justifi e pour
7. des enfants des cadres sup rieurs qui occupent ensuite l essentiel des places dans les grandes coles 150 000 jeunes sortent chaque ann e du syst me scolaire sans qualification La France compte la fois plus de 2 5 millions de ch meurs et plus de 600 000 emplois non pourvus Le ch mage des jeunes scan dale absolu constitue la preuve de la faillite d un mod le social il s l ve en moyenne 22 et grimpe jusqu 50 dans certains quartiers Plus de un million de personnes doivent survivre avec le Revenu minimum d insertion RMI soit 441 euros brut pour une personne seule sans enfant et seuls 338 800 d entre eux sont inscrits l Agence nationale pour l em ploi ANPE dont la prise en charge du ch mage est de moins en moins efficace Les jeunes les femmes les seniors trouvent particuli rement mal leur place dans l conomie Le d clin relatif a commenc Au total en 40 ans la croissance annuelle de l conomie fran aise est pass e de 5 1 7 l an pendant que la croissance mondiale suivait le chemin inverse Alors qu elle tait encore en 1980 la quatri me puissance mondiale en PIB et la huiti me en PIB par habitant la France n est plus aujourd hui que la sixi me en PIB et la dix neuvi me en PIB par habitant Le d clin relatif 9 300 d cisions pour changer la France peut entra ner un d clin absolu la prosp rit de la France donc des Fran ais n est pas un acquis De plus si rien
8. entre 1981 et 2006 alors que compte tenu des comp tences 192 Une nouvelle gouvernance Encourager un tat strat ge et efficient transf r es en particulier aux d partements les services de l tat auraient pu proc der une r duction de plus de 50 000 emplois D CISION 251 gt Les transferts de comp tences de l tat vers les collectivit s territoriales doivent tre accompagn s d un abandon effectif de la mission correspondante par les services de l tat et du red ploiement de l int gralit des agents de l tat concern s pour viter les doublons entre les actions de l tat et des collecti vit s territoriales L tat devra ainsi concentrer au niveau r gional l essentiel de ses cadres d centralis s et supprimer autant que possible les services en d partement Les audits conduits dans le cadre de la R vision G n rale des Politiques Publiques permettront de d terminer de fa on pr cise les services de l tat redondants avec les services des collectivit s territoriales qu il conviendra de supprimer D CISION 252 gt Utiliser les gains de productivit d finis plus haut pour mettre en uvre de mani re syst matique le principe du non rempla cement de deux fonctionnaires sur trois partant la retraite sans nuire la qualit des services Le non remplacement de deux fonctionnaires sur trois partant la retraite ne repr sente qu environ 40 000 postes par an sur un nombre total de
9. environ 1 800 milliards d euros Ces d penses se r partissent entre l tat 35 les collecti vit s territoriales 20 et les administrations sociales 45 Trois facteurs distinguent la France de ses partenaires euro p ens le poids lev des d penses publiques rapport es au PIB elles taient les plus lev es de la zone euro en 2007 le dynamisme remarquable de ces d penses la diff rence des pays scandinaves qui en 10 ans les ont consid rablement r duites la persistance de d ficits publics importants ce qui nous distingue de nos partenaires y compris ceux qui ont des d penses publiques lev es comme les pays d Europe du Nord Entre 1980 et 2007 les d penses publiques ont progress d en viron 8 points de PIB soit une hausse plus forte que dans la plupart des autres grandes conomies de l Union europ enne La tendance moyenne observ e ces 15 derni res ann es r v le ainsi une progression annuelle en volume d environ 2 du PIB Les recettes des imp ts tant inf rieures aux d penses la dette a m caniquement augment repr sentant 20 7 du PIB en 1980 et 35 2 en 1990 elle atteint aujourd hui 65 9 du PIB soit 1 218 milliards d euros l augmentation des charges de la dette absorbera en 2008 pr s de 15 du budget de l tat soit presque 70 du produit de l imp t sur le revenu Les int r ts de la dette repr sentent ainsi avec pr s de 40 milliards d euros
10. le d veloppement du secteur juridique permettra la place de Paris de devenir un lieu de r f rence en mati re juridique et d exporter plus facilement le droit fran ais Dans l ensemble du secteur des services l assouplissement des r glementations constitue un moyen efficace et rapide de stimuler la cr ation d emplois et d entreprises Selon le rapport de l Institut f r h heren Studien de 2003 les strat gies visant instaurer un faible niveau de r glementation qui fonctionnent dans un tat membre pourraient galement fonctionner dans un autre sans que la qualit des services professionnels en soit r duite et pour le plus grand profit des consommateurs De nombreux autres rapports soulignent les effets positifs en termes de croissance et d emploi d une d r glementation des professions concern es notamment en s appuyant sur les exemples trangers De fa on g n rale les tudes montrent que l ouverture des professions r glement es la concurrence fait baisser les prix am liore la productivit augmente l offre et encourage l innova tion l acc l ration des autorisations de mise sur le march des m dicaments en Europe a stimul la recherche de nouvelles mol cules et la comp titivit dans l Union europ enne l implantation 158 Des acteurs mobiles et s curis s La mobilit conomique de succursales de banques trang res s est accrue de 58 entre 1993 et 1995 11 principes po
11. les r gions s occupent du d veloppement conomique et de la formation professionnelle les communes peuvent accorder des aides sociales aux ch meurs pour l acc s au logement les tarifs des cantines scolaires ou les transports 197 300 d cisions pour changer la France Il est donc essentiel de r duire et si possible de supprimer les comp tences partag es de d terminer une collectivit chef de file pour chaque domaine et de v rifier que les collectivit s perdant des comp tences transf rent l int gralit des agents et des ressources concern s OBJECTIF Promouvoir une gestion budg taire performante des collectivit s territoriales D CISION 262 gt Maintenir la dotation globale de fonctionnement en volume qui repr sente aujourd hui pratiquement le tiers des ressources locales et la moduler en fonction des r sultats des intercommur nalit s D CISION 263 gt Privil gier l autonomie budg taire plut t que l autonomie fiscale pour inciter les lecteurs mieux contr ler les d penses des collectivit s locales Pour permettre une plus grande lisibilit des imp ts locaux il faudrait que sur la feuille d imp ts de chaque contribuable figure une pr sentation de l volution dans le temps des imp ts locaux qu il paie ainsi qu une comparaison de ces taux avec la moyenne nationale et avec les taux applicables dans les collec tivit s voisines D CISION 264 r D finir un objectif de croissan
12. nerg tique pour les quipe ments informatiques avec pour objectif de r duire d ici 2015 de 50 leur consommation nerg tique annuelle D CISION 95 gt Imposer pour chaque achat public les meilleures techniques disponibles en mati re d efficacit nerg tique puces wifi basse consommation label energy star processus de mise en marche et d extinction automatique etc Le m me principe pourrait tre applicable la t l phonie mobile OBJECTIF Repenser le principe de pr caution La loi constitutionnelle n 2005 205 du 1 mars 2005 a inscrit dans le texte constitutionnel la Charte de l environnement de 2004 Elle r pond ainsi une pr occupation croissante des citoyens l gard de leur environnement et t moigne de l int r t que le Parlement porte ces questions Toutefois l article 5 de la Charte introduit une disposi tion nouvelle en droit constitutionnel en faisant r f rence un prin cipe de pr caution d j pr sent dans le corpus l gislatif et dont la port e normative reste incertaine Cette r f rence g n re des incerti tudes juridiques et instaure un contexte pr judiciable l innovation et la croissance en raison des risques de contentieux en responsabi lit l encontre des entreprises les plus innovantes devant les tribu naux de l ordre judiciaire Elle fait galement peser une lourde pr somption sur les d cisions de police administrative La n cessit de la p
13. suep JANIPEd ue HUENE SINALE XNE Ia SaJSILE XNE SINIYWJYI XNE SJULIPNI XNE SESIA ep aouesnap ap ajdnos snid anpoud sun sed zjuawwezou ajeuogewau ab ej Je pre puawaboj np out asnoq un p uoge ej ed nbiydes5o96 sujiqoiu ej 8Beunoouz ei v Snpuss Sieg sep ein ej ANU SUES SIVALNIVOI LJ gt e segjuaue gs SUOISSajOud got Wuer SPI JUANO FL s vues sanpsenp vonrsodsuen ap map ul SsuaL 65 SUOISSS 0J0 SaJILHP IO IOA Im aan H H awsueq n p suejd sap ape ai SVEP Sue NP aUSlSIQU ap nuueund ep UONNQUISIP El ap SINGE S SNO P LONE EISUL SUE ap OH 810110 SION ep 1e xud S P aacht e JUJWAA WOOI JULINLJSIJ Sa SYHARDOIIO0 eat Jed v ua mo SOUTH EI E juaw Led aspuasd e s pe s p LONSSE Suepusdepul SINnSSSILNO SSJ je GIULIO S JAPY EL PL EL SL LL vi EL su0isI29q 6007 wawarodea upay t s jezu wepuoz E Sang dan suorssn2sip es Sieste SUOISI29P s p Luauia2uEI ap JauDualgE3 uoneueuuedxz St GAL UONEUSOUCT ee 239 300 d cisions pour changer la France aj nuveund H d oamueumg pieunwwozauy ssoueuyeg ep ssouseduuoo suen j uuonmysuoo Yy H sajopd siafosd WowsoueT 10 ION upny sanojeedesd suoIssNn2sIp xnenos sareuaued St 28AE OESCH Less Sam sue juepued ue sed 2ouepue ei amp suone ouo5 podde sed uog2npas ap Soins p Spe OZ VOS 6002 s p eBueys ei ep med gid NP SJPUISNE enap uogonps 889 Eld ai i
14. 125 300 d cisions pour changer la France DECISION 146 gt Faire r guli rement b n ficier les fonctionnaires d actions de formation en vue d largir la gamme et le niveau de leurs comp tences professionnelles D CISION 147 gt Organiser la mobilit au sein des trois fonctions publiques Fin 2007 de premi res dispositions destin es favoriser la mobilit entre les trois fonctions publiques ont t prises l avenir il faudra offrir chacun la possibilit d voluer vers un statut contractuel commun aux trois fonctions publiques plus r mun rateur et mieux valoris en termes de carri re D CISION 148 gt Multiplier les passerelles afin de permettre des passages professionnels constants entre secteur public et secteur priv Ce type d actions a d j t exp riment en Italie au Royaume Uni au Canada et est en cours au Portugal Dans tous ces pays elles ont rencontr le soutien actif des syndicats 126 Chapitre 3 LA MOBILIT SOCIALE La croissance ne livre tout son potentiel que lorsque l ensemble des talents sont mis contribution Or ils ne peuvent l tre que si la soci t fonctionne de fa on fluide si les meilleurs peuvent s exprimer si personne n est r sign si chacun peut valoriser ses capacit s et r ussir quels que soient son milieu social ou ses premiers checs Aujourd hui la mobilit sociale est en panne les groupes domi nants par l argent ou par le savoir
15. Aujourd hui le choix des tudes se fait largement par d faut les meilleurs l ves vont en section scientifique puis en classes pr paratoires les autres s inscrivent presque l aveugle en fili res conomique et sociale et litt raire en fili res technolo giques puis s ils continuent vont dans les tablissements tech niques ou d enseignement sup rieur les plus proches sans conna tre ni les formations offertes ni leurs d bouch s et sans vocation particuli re Afin de r pondre cette situation il est n cessaire d am liorer et de r former l information d s la classe de quatri me afin que les futurs tudiants connaissent les d bouch s professionnels des diverses fili res nombre de postes offerts d lais d obtention des emplois r mun rations la sortie et soient avertis des places offertes dans la discipline recherch e lorsqu elles sont limit es en nombre comme c est le cas pour la m decine L orientation est aujourd hui le privil ge des enfants dont les parents sont les mieux inform s en particulier des enfants d in dustriels de professeurs et de cadres Elle doit tre faite de fa on plus efficace beaucoup plus adapt e aux exigences de la soci t d apr s demain et des connaissances De plus l orientation des l ves dans l enseignement secondaire et le recrutement dans le sup rieur restent concentr s sur des crit res purement acad miques carnet de notes capacit ap
16. Juridiquement la signature lectronique dite qualifi e a la m me valeur qu une signature manuscrite et est donc recevable en justice Mais huit ans apr s la directive communautaire l usage de la signature lectronique qualifi e reste marginal en France en raison de sa complexit et de son co t des modifications qu elle induit dans le syst me d information des entreprises des retards administratifs pris dans l accr ditation des organismes d valuation et surtout parce qu elle remet en cause les privil ges de certains d tenteurs de droits Certaines professions r cusent m me la validit de la signature lectronique pour des contrats pouvant engager la responsabilit de tiers comme les contrats d assurance la souscription de produits 61 300 d cisions pour changer la France bancaires ce qui cr e de facto un frein la croissance des acteurs tout Internet souhaitant proposer la souscription en ligne e Mettre en place un dispositif de signature libre et gratuit e Instituer dans les administrations des solutions simples et stan dard de signature lectronique OBJECTIF Assurer une r mun ration juste des acteurs de l conomie num rique Les auteurs et interpr tes des uvres musicales et audiovi suelles aujourd hui souvent t l charg es gratuitement sans que les cr ateurs soient r mun r s doivent recevoir une juste r mu n ration C est la condition de la croissance du secteur Toutefoi
17. alors que le LBO Leverage Buy Out varie entre 15 et 20 par an Pour y rem dier il convient de mener les actions suivantes e tendre les mesures d exon ration d Imp t de solidarit sur la fortune ISF aux investissements dans les Fonds d investisse ments utilisant 20 de leurs fonds dans les PME e Augmenter de 5 10 les montants permettant aux institutionnels d allouer des sommes contenues dans les contrats d assurance vie des entreprises non cot es et obtenir que 40 de ces investisse ments soient fait en capital risque et capital d veloppement e Permettre aux compagnies d assurance d investir dans les PME tout ou partie des contrats en d sh rence sans b n ficiaire iden tifi soit potentiellement entre 10 et 30 milliards d euros e Demander aux banques de faire conna tre dans leur rapport annuel le ratio de leurs refus de cr dit aux PME et aux TPE D CISION 42 gt Rassembler les fonds actuels d OSEO et France investissement dans une structure unique de rehaussement Pour am liorer le financement des PME les structures de finan cement des PME d OSEO et de France Investissement pourraient tre regroup es dans une structure unique nomm e PME Inves tissement D CISION 43 gt R quilibrer le traitement entre cr anciers priv s Le droit fran ais modifi par la loi de sauvegarde des entre prises du 26 juillet 2005 distingue explicitement la pr vention des 51
18. b n fices environnementaux mais elle se heurte la difficult d uti liser des moyens de transports de substitution notamment pour le transport routier La TGAP regroupe un ensemble h t roclite de petites taxes dont le taux est en g n ral inf rieur aux dommages caus s l environ nement tandis que la complexit de leur d finition rend leur contr le difficile C est en particulier vrai de la TGAP Air pour cinq polluants SO NOx COV N O acide chlorhydrique Ainsi pour les NOX et le SO la TGAP est respectivement de 45 7 t et de 38 4 t alors que le co t des dommages est estim 10 800 t et 7 500 t Pour exemple la taxation su doise pour ces deux polluants est de 4 412 t et de 3 309 t Aussi faut il aller vers une taxe europ enne sur les missions de CO2 pour toucher les secteurs non couverts par les quotas d missions de gaz effet de serre Cela constituera une premi re tape dans un basculement plus global des charges pesant sur le 90 Participer pleinement la croissance mondiale Les r volutions ne pas manquer travail vers une taxation des activit s mettrices de carbone et consommatrices d nergies et de ressources actuelles D CISION 93 gt Imposer l achat exclusif par les administrations publiques de v hicules hybrides et lectriques en attendant le tout lec trique compter du 1 janvier 2009 D CISION 94 gt Imposer des normes de sobri t
19. bauche Il faut inverser la charge de la preuve du besoin de recru tement d un tranger pour occuper un emploi d termin lors qu une entreprise d pose une offre d emploi l ANPE ou aupr s des autres op rateurs du SPE Service public de l emploi et si au bout d un certain d lai 3 mois si celle ci n a trouv aucun candidat fran ais qui lui convienne un titre de s jour avec autori sation de travail est d livr de plein droit un candidat tranger Par ailleurs une entreprise ne devra plus si elle veut accentuer sa dimension internationale avoir faire la preuve qu il n est pas possible de trouver un quivalent fran ais pour recruter un tranger 175 Troisi me partie Une nouvelle gouvernance au service de la croissance L tat ne peut et ne doit pas tout faire la gouvernance est loin d tre l affaire de la seule puissance publique Elle d pend de la participation de tous la prise de d cision Une conomie moderne a besoin de travail en r seau et de coordination ce qui requiert des administrations publiques souples et efficaces et un cadre juridique clair et dans la mesure du possible stable Chapitre 1 AM LIORER L EFFICACIT DES COLLECTIVIT S PUBLIQUES PAR LA MA TRISE DES D PENSES Les administrations publiques tat collectivit s territoriales admi nistrations sociales collectent et d pensent chaque ann e plus de 1 000 milliards d euros sur un PIB qui s l ve
20. construction et de l habitation jamais appliqu D CISION 291 gt Retirer tout privil ge fiscal ainsi que les facilit s de finance ment pr vues par la Caisse des d p ts et consignations tout organisme d HLM ne respectant pas ses obligations de service public clairement d finies il sera alors consid r comme un organisme constructeur de droit commun D CISION 292 r D conventionner et supprimer le financement sp cifique tous les organismes d HLM qui n auront pas r nov construit ou vendu au moins 5 de leur parc chaque ann e Ces conventions n cessaires entre pouvoirs publics et HLM devront pr voir la construction d un nouveau logement sociale ment mixte pour chaque logement social vendu 206 Une nouvelle gouvernance Passer avec le secteur parapublic un contrat d efficacit D CISION 293 gt Clarifier le mode de d termination des charges locatives en introduisant une plus grande transparence dans leur calcul et en mettant disposition des locataires les co ts de gestion des offices avec certification externe obligatoire des comptes des bailleurs D CISION 294 gt Permettre aux soci t s d HLM de r valuer leurs bilans par la cession de logements ou le d conventionnement en s enga geant sur des constructions venir D CISION 295 gt Promouvoir l implication d op rateurs priv s tant dans la cons truction que dans la gestion de logements socialement mixtes D CISI
21. d cembre 1986 Cette ordon nance a maintenu le choix fait en 1977 d instituer deux autorit s de concurrence distinctes et de r partir les pr rogatives entre elles L une le Conseil de la concurrence est une autorit ind pen dante sp cialis e dans la r gulation de la concurrence qui dispose du pouvoir d cisionnel en mati re de pratiques anticoncurren tielles et d un pouvoir consultatif en mati re de contr le des concentrations L autre est le ministre charg de l conomie auquel est rattach e une direction effectuant des enqu tes rela tives aux pratiques anticoncurrentielles et pr parant les d cisions relatives au contr le des concentrations tout en tant charg e de la protection des consommateurs de la s curit des produits et de la r pression des fraudes la DGCCRF La commission propose d tablir une autorit ind pendante et unique l Autorit de la concurrence Celle ci aura vocation reprendre les comp tences de l actuel Conseil de la concurrence tout en int grant les quatre comp tences nouvelles qui suivent Ces derni res visent rendre le syst me fran ais de r gulation de la concurrence plus simple et plus performant Cette organisation s inspire en outre de celle qui pr vaut dans 25 des 27 tats membres de l Union europ enne D CISION 187 gt Attribuer la seule Autorit de la concurrence le contr le concurrentiel des op rations de concentration Le contr le des concentra
22. e produit int rieur brut marchand est pass e de 0 3 en 2000 plus de 0 8 en 2005 Elle est plus faible que celle des autres pays europ ens o le taux moyen avoisine 1 5 D CISION 61 gt R am nager quitablement les conditions d octroi de la quatri me licence un nouvel entrant cette fin la r vision des crit res mentionn s l article 36 modifi de la Loi de finances pour 2001 pr voyant que la part fixe de la redevance est d un montant de 619 209 795 vers e le 30 septembre de l ann e de d livrance sl s impose Un talement des paiements all gera cette barri re l entr e et compensera la position oligopolistique des op rateurs historiques OBJECTIF D finir et mettre en uvre une strat gie num rique nationale Pour l tat ces enjeux doivent s exprimer dans des objectifs clairs d ploiement des r seaux tr s haut d bit fixes et mobiles d fense de secteurs sensibles logiciel mobilit moteurs de recherche Internet des objets soutien la cr ation devenir du dividende num rique d finition du service public de l audiovisuel et d veloppement des usages l harmonisation europ enne pr alable a t dans le pass l ori gine de succ s majeurs d s lors que la normalisation a t anti cip e suffisamment t t normes GSM UMTS Universal mobile telecommunications system T l vision num rique terrestre Pour l avenir l harmonisation des normes entre indust
23. fa on spectaculaire les fonctions vitales et de d velopper la capa cit humaine de ma trise du num rique D CISION 77 gt Financer des recherches priv es et publiques afin d associer les neurosciences le num rique et la psychologie au sein de p les de comp titivit D CISION 78 gt Cr er de nouveaux cursus universitaires afin de f d rer des disciplines encore parpill es m decine math matiques neuroimagerie p dagogie logiciel bionique LES OPPORTUNIT S DU D VELOPPEMENT DURABLE La r solution des probl mes cologiques n exige pas la r duction de la croissance mais tout au contraire demande une croissance forte d un genre nouveau pour r orienter la production vers les secteurs non polluants R ciproquement l am lioration de la situa tion de l environnement permet d am liorer les conditions de la croissance en stabilisant le climat r duction des missions et stoc kage de carbone en renouvelant les sources d nergie et de mati res premi res nergies renouvelables biomat riaux en restaurant les r serves d eau et les sols en r duisant les toxicit s chroniques en recr ant de la diversit biologique culturelle tech nologique et conomique Si un des risques majeurs pesant sur la croissance r side dans l in disponibilit l insuffisance ou les co ts de l nergie a contrario une politique nerg tique active est doublement n cessaire d une part parce que la F
24. garantir la comp tence des professionnels tout particuli rement dans les secteurs de la sant et du droit les m canismes de r gle mentation conomique de ces professions ont souvent un effet n gatif sur l activit et sur le niveau des prix Ils figent l offre de services emp chent le d veloppement de l emploi et ne cr ent aucune pression l innovation L objectif de la r forme ne doit pas tre la suppression de toute r glementation mais l instauration d une meilleure r glementa tion cr atrice de croissance Certaines protections sont en effet 1 Par la directive 2005 36 CE du 7 septembre 2005 relative la reconnaissance des qualifications profes sionnelles une activit ou un ensemble d activit s professionnelles dont l acc s l exercice ou une des modalit s d exercice est subordonn directement ou indirectement en vertu de dispositions l gislatives r glementaires ou administratives la possession de qualifications professionnelles d termin es Tut lisation d un titre professionnel limit e par des dispositions l gislatives r glementaires ou administra tives aux d tenteurs d une qualification professionnelle donn e 155 300 d cisions pour changer la France manifestement devenues disproportionn es Ainsi des exigences de qualifications excessives ou de droits exclusifs accord s certaines professions subsistent tandis que l objectif originel est devenu obsol te Souvent enfin l
25. la deuxi me 179 300 d cisions pour changer la France d pense de l tat juste apr s l enseignement scolaire environ 60 milliards d euros Une partie des d penses publiques des derni res d cennies a donc de facto t transf r e vers les contri buables venir cette dette explicite s ajoute une dette dite implicite repr sentant le financement des engagements futurs des administra tions comme les retraites Elle est valu e aujourd hui entre 400 et 1 000 milliards d euros Compte tenu du niveau d j lev des pr l vements obligatoires 44 2 en 2006 toute augmentation des imp ts pour financer cette dette risquera donc d avoir un effet d pressif sur l activit et de r duire la comp titivit des acteurs conomiques au vu des taux pratiqu s par nos voisins Le retour de la croissance passe donc par une plus grande efficacit des d penses publiques Cette ma trise des d penses est urgente Une augmentation d un point des taux d int r t entra nerait 10 milliards d euros de d penses suppl mentaires Elle est notamment n cessaire pour que le financement des investissements indispensables la crois sance pr vus par le pr sent rapport soit soutenable OBJECTIF Avoir une vision moyen terme de la ma trise des d penses Le cadrage pluriannuel des finances publiques constitue un instrument essentiel pour la mise en uvre d une politique de ma trise des d penses publiques
26. lus de la nation aux partis politiques aux syndicats et la presse e Des r unions en r gion de la commission devant les lus locaux les associations les organisations professionnelles pour pr senter les conclusions du rapport La commission se rendra 226 R ussir la lib ration de la croissance Faire de la croissance l affaire de toutes et de tous d abord Lille Marseille Lyon Strasbourg Toulouse Rennes et dans plusieurs quartiers de banlieue e Des d bats sur le site Internet de la commission r organis en blog par th mes ambitions et d cisions Cette phase permettra d identifier et de constituer un r seau de soutiens au projet provenant de diff rents horizons de la soci t civile Ce r seau permettra de d multiplier le travail p dagogique n cessaire aupr s des Fran ais 227 Chapitre 2 S ENGAGER SUR UN PROJET ET UN FINANCEMENT D TAILL UN PROJET AMBITIEUX Le rapport nonce et propose 316 d cisions regroup es en trois domaines capter les b n fices de la croissance mondiale promou voir des acteurs mobiles et s curis s mettre la gouvernance au service de la croissance Ces propositions forment un plan d action dont les retomb es seront tangibles court terme Il prendra cepen dant une d cennie trouver son plein effet et devra tre mis en uvre avec constance au cours des deux prochaines l gislatures Toutes les d cisions qu il contient sont cruciales pour le suc
27. qui se fonde en partie sur les consultations men es pr alablement sur Internet durant 12 semaines au minimum La Commission europ enne respecte galement cette discipline Chaque ann e l valuation des r formes inscrites dans la loi de finances et la loi de financement de la S curit sociale devra tre disponible d s la fin du mois de juin afin d tre correcte ment utilis e lors du d bat parlementaire annuel apr s avoir t rendue publique D CISION 232 gt Cr er sur le mod le du Committee for better regulation britannique un Comit pour une meilleure gouvernance charg de faire chaque trimestre des propositions publiques sur les simplifications administratives et l gislatives opportunes Ce Comit proposera des suppressions de dispositions l gislatives ou r glementaires devenues obsol tes Compos aux trois quarts de repr sentants de la soci t civile il sera plac directement aupr s du pr sident de la R publique et du Premier ministre Ces derniers devront r pondre dans un d lai d un mois sur la suite donner aux suggestions de simplification qui leur sont pr sent es D CISION 233 gt Charger ce Comit de proc der au r examen de toutes les lois ant rieures 1970 au vu des difficult s constat es par les m nages et les entreprises D CISION 234 gt Informer chaque mois le Parlement de la mise en uvre des textes vot s 183 300 d cisions pour changer la Franc
28. rable ment r duit la concurrence entre les enseignes existantes Elles ont ainsi contribu au maintien de prix lev s qui ont frein le niveau de l activit conomique r duisant les perspectives de croissance et les embauches Au total une intensification de la concurrence dans ce secteur permettrait une baisse des prix et une progression des embauches les deux ph nom nes se conjuguant pour accro tre le pouvoir d achat des m nages et la croissance de l conomie L chec de la loi Galland sur les prix Dans le but d assurer une concurrence plus loyale dans la vente au d tail notamment l gard du commerce de d tail la loi du 1 juillet 1996 sur la loyaut et l quilibre des relations commerciales dite loi Galland a d fini avec pr cision le seuil de revente perte Si les pratiques de vente perte ont bien t dissuad es de fa on plus effi cace qu auparavant la d finition du seuil de revente perte a gale ment permis aux distributeurs de n gocier leurs rabais remises et autres prestations de coop ration commerciale sur un tarif hors facture Ces diff rentes r ductions de prix constituent la marge arri re des distributeurs Ne pouvant b n ficier aux consomma teurs puisqu elles ne sont pas retranscrites sur le prix de facturation du fournisseur et que leur int gration dans le prix de vente au consommateur constituerait une pratique de vente perte elles ont contrib
29. ternet la capacit travailler en groupe la ma trise de l anglais le d veloppement de la cr ativit ou l apprentissage de l conomie Tous ces objectifs doivent tre introduits sans pour autant alourdir la charge scolaire des enfants L apprentissage de l anglais et l usage d Internet doivent tre d velopp s massivement d s le primaire L ap prentissage d Internet passe par la mise disposition des outils dont il sera question plus loin Internet permet de privil gier davantage des m thodes d enseignement susceptibles de d velopper la cr ativit le 26 Participer pleinement la croissance mondiale Au commencement le savoir questionnement l exp rimentation et le travail de groupe Il permet aussi de faciliter le d veloppement d aptitudes sp cifiques linguis tiques informatiques artistiques sportives cr atives autant que les connaissances acad miques et de faire de l chec une fa on d ap prendre et non de punir L enseignement de l conomie doit tre aussi d s le primaire concret positif et exigeant sur les dimensions thiques sociales et cologiques de la croissance Il devra expliquer le r le du travail de l entreprise et de l entrepreneur montrer que le scandale est dans la pauvret plus que dans la richesse dans les injustices plus que dans les in galit s Il devra expliciter le r le relatif de la concurrence et des collectivit s publiques dans la cr ation et la r partition de
30. transmettent leurs privil ges de g n ration en g n ration Les plus jeunes se sentent marginalis s Le milieu d o l on vient le quartier dont on est issu ou la religion laquelle on appartient semblent d cider du sort d une vie Tous ces talents gaspill s ne le sont pas seulement pour ceux qui ne peuvent les mettre en valeur mais ils le sont aussi pour tous ceux qui pourraient en b n ficier la rigidit sociale est un frein la crois sance et l inverse la mobilit sociale un facteur de croissance La responsabilit de la r ussite de l int gration incombe l en semble des collectivit s publiques aux entreprises aux associa tions aux directeurs des ressources humaines du secteur priv comme du secteur public C est donc la mobilisation de tous les acteurs concern s qu il faut parvenir AM LIORER LA PRISE EN CHARGE DUCATIVE DES JEUNES DES QUARTIERS Beaucoup a d j t fait pour aider les jeunes venus de milieux diffi ciles De tr s nombreuses cat gories ont t d finies 895 coll ges et plus de 5 000 coles prioritaires dont des tablissements class s en ambition r ussite des tablissements en EP2 et EP3 enseigne ment prioritaire inscrits dans des r seaux de r ussite scolaire Au contraire de l objectif poursuivi ces classements et ces aides ont conduit une homog n it sociale accrue des coles et une stig matisation de ceux qui les fr quentent De m m
31. 22 chez les personnes disposant d un revenu mensuel inf rieur 900 D CISION 51 gt Faciliter l acc s de tous au r seau num rique e Acc l rer le taux d quipement en ordinateurs dans les foyers et TPE PME avec un objectif d quipement de 85 en 2012 au moyen notamment de donations des PC usag s de soutiens sp cifiques aux tudiants et microcr dit social e Renforcer et sp cialiser l usage accompagn des Espaces P publics num riques EPN e D velopper l apprentissage des TIC l cole notamment en repensant l quipement des coles du premier degr dans le cadre de plateaux technologiques coh rents et ouverts aux l ves et aux familles e V rifier l occasion du passage en 5 que chaque enfant ma trise l informatique et Internet par l obtention d un Brevet informa tique et Internet proche du Passeport de comp tences infor matiques europ en e D velopper l apprentissage des TIC par tous domicile par des tuteurs OBJECTIF R partir le dividende num rique La loi du 5 mars 2007 relative la t l vision du futur a fix fin 2011 la date de l extinction de la diffusion analogique de la t l vision Cette extinction permettra la lib ration d une quantit importante de 58 Participer pleinement la croissance mondiale Les r volutions ne pas manquer fr quences situ es dans la bande en or 470 860 MHz qui pr sente les meilleures capacit s
32. CISION 200 r Obliger les enseignes de grande distribution publier dans leur rapport annuel la part de leurs achats provenant de fournisseurs ind pendants 150 Des acteurs mobiles et s curis s La mobilit conomique OBJECTIF Encourager la coop ration entre fournisseurs ind pendants D CISION 201 gt Encourager et faciliter la constitution d Organisations cono miques de producteurs OEP dans le respect des r gles de concur rence afin d aider les petites entreprises accro tre leur comp titi vit et leur pouvoir de n gociation vis vis de la grande distribution Les OEP n impliquent que le partage de certains actifs Elles gagne raient la mise en commun de certaines fonctions li es la distribu tion Elles pourront tre encourag es de la fa on suivante e liminer les obstacles fiscaux la cr ation et la participation des OEP viter les syst mes de double taxation taxation des transferts de b n fices de l entreprise filiale l OEP m re et taxation du transfert entre l OEP et ses adh rents e Financer les OEP par des fonds d investissements priv s et des subventions dans le cadre de programmes de d veloppement rural de soutien aux PME ou l artisanat e Orienter les aides aux PME vers celles qui se sont regroup es au sein d OEP e Accro tre la visibilit des OEP aupr s des adh rents potentiels et des consommateurs travers la mise en place de programmes
33. D s l envoi par la Commission europ enne d une proposition de texte communautaire le Conseil d tat devra pour sa part rendre public un avis avant la premi re r union de n gociation au sein du Conseil de l Union comme au sein du Parlement europ en D CISION 238 gt Transposer toute directive europ enne dans les plus brefs d lais sans exception L analyse des exp riences europ ennes en mati re de transposition des directives europ ennes montre que plusieurs tats membres tels que le Danemark ou le Royaume Uni ont su maintenir un d ficit de 184 Une nouvelle gouvernance Encourager un tat strat ge et efficient transposition faible tandis que d autres comme l Irlande ou l Italie ont r ussi le r duire significativement sur une p riode r cente l absence de transposition dans les d lais impartis induit un risque juridique qui peut s av rer extr mement co teux pour les entreprises comme pour les collectivit s publiques Une fois pass e la date limite de transposition toute directive peut en effet tre invoqu e devant le juge national celui ci cartant l application de la loi nationale contraire la directive ALL GER ET DYNAMISER L ADMINISTRATION OBJECTIF R organiser les structures politico administratives pour simplifier et r duire les co ts D CISION 239 gt Renforcer la capacit d arbitrage du pr sident de la R publique et du Premier ministre en rattachant Matignon outre
34. Oe EE 144 R former les professions aujourd hui r glement es 155 Chapitre 6 gt La mobilit internationale AAA Encourager la mobilit internationale des Fran ais x Elargir et favoriser la venue des travailleurs trangers Troisi me partie Une nouvelle gouvernance au service de la croissance een 177 Chapitre 1 gt Am liorer l efficacit des collectivit s publiques par la ma trise des d penses 179 Chapitre 2 gt Encourager un tat strat ge et efficient sss 1ssee111 182 Simplifier et stabiliser les normes sssssssssresrerrrrsrrrrrrrsrrriserersen 182 All ger et dynamiser l administration 185 Stimuler les performances des administrations 187 Valoriser les agents publics 193 Chapitre 3 Clarifier la d centralisation pour en accro tre Ree 195 Chapitre Ar Responsabiliser les administrations sociales et mieux ma triser les d penses de sant 200 Chapitre br Passer avec le secteur parapublic un contrat ek Oe ER SR ER Re 205 Chapitre 6 gt Adopter une strat gie financi re et fiscale TE e 209 Assurer un financement du mod le social fran ais plus favorable CRT EE 209 Une fiscalit globale au service de la croissance 210 Cr er les conditions du d veloppement industriel et financier 216 Au total l ensemble de ces mesures doit permettre de faire revenir la France en 2012 la moyenne europ enne dans la part ded pe nses p bliQues 2 25 ere E
35. a 96 Participer pleinement la croissance mondiale Les r volutions ne pas manquer diminu de 3 La comp titivit du port du Havre est limit e par rapport Rotterdam par un co t d immobilisation du navire sup rieur li la congestion du terminal la mauvaise organisation du travail et l insuffisante productivit des op rations de d charge ment et de manutention Le port de Marseille affiche une croissance de 2 alors qu elle atteint 49 pour l ensemble des ports de l Eu rope du Sud depuis le d but des ann es 1990 Il a perdu plus du tiers de sa part de march entre 1990 et 2005 Le co t de la manutention Marseille sup rieur d un tiers celui des deux ports m diterran ens de G nes et Valence et son poids dans le co t global 61 expliquent la totalit de la charge suppl mentaire pesant sur l armateur par rapport aux escales dans les ports concurrents En 2005 Le Havre et Marseille sont aux 36 et 70 rangs des ports conteneurs dans le monde Le projet Port 2000 a pour ambition de renforcer la position du port du Havre dans le club restreint des tr s grands ports euro p ens pour les marchandises conteneuris es Marseille Fos dispose pourtant d une situation nautique privil gi e pas de mar e houle rarement forte accessibilit rapide au port m t orologie favorable Le Havre b n ficie aussi de conditions nautiques remarquables aux contraintes de dragage p
36. aux standards interna tionaux notamment en mati re immobili re II convient donc d ou vrir tr s largement les activit s de notaire de nouveaux profes sionnels entreprenants Tout en maintenant des crit res tr s stricts de qualification de comp tence et d exp rience professionnelle il convient d accro tre massivement le nombre des offices notariaux et de mettre fin l organisation administr e de l offre e Ouvrir totalement l acc s la profession tout d tenteur d un dipl me sp cifique en ne maintenant que les exigences de qualification d exp rience et de moralit e Cr er pour assurer une pr sence homog ne des notaires sur le territoire condition de l gal acc s au droit une taxe touchant les offices r alisant un nombre d actes sup rieur la moyenne Cette taxe alimentera un fonds destin subventionner les notaires install s dans des zones moins r mun ratrices e Supprimer les tarifs r glement s et les remplacer par des tarifs plafonds 168 Des acteurs mobiles et s curis s La mobilit conomique e Autoriser le rapprochement des tudes de notariat et des cabi nets d avocats Les huissiers de justice Le monopole des huissiers les rend seuls qualifi s pour signifier les actes et exploits faire les notifications pres crites par les lois et r glements et proc der l ex cution des d ci sions de justice Un numerus clausus de fait est constitu par les nominations et cr ati
37. c est dire les Fran ais doit d abord mettre en place une v ritable conomie de la connaissance d veloppant le savoir de tous de l informatique au travail en quipe du fran ais l anglais du primaire au sup rieur de la cr che la recherche Elle doit ensuite faciliter la concurrence la cr ation et la croissance des entreprises par la mise en place de moyens modernes de financement la r duction du co t du travail et la simplification des r gles de l emploi Elle doit favoriser l panouissement de nouveaux secteurs cl s dont le d veloppement contribuera celui de tous les 12 300 d cisions pour changer la France En r sum autres le num rique la sant la biotechnologie les industries de l environnement les services la personne et bien d autres La France doit en particulier formuler et mettre en uvre une strat gie num rique ambitieuse l instar de certains pays nordiques et des nouvelles puissances asiatiques Elle doit aussi consid rer les d penses de sant comme une opportunit de croissance et non plus comme une charge Le pays doit aussi se doter gr ce aux financements du secteur priv de grandes infrastructures portuaires a ronautiques et financi res de taille mondiale qui lui donneront les moyens de devenir une plaque tournante des changes en Europe Simultan ment il est n cessaire de cr er les conditions d une mobilit sociale g ographique et concurrentielle D
38. capacit innover d pendront notre croissance et notre place dans la comp tition mondiale Formation trans mission des savoirs et qualification permanente sont donc les conditions premi res de notre r ussite D CISION FONDAMENTALE 1 gt Se donner les moyens pour que tout l ve ma trise avant la fin de la sixi me le fran ais la lecture l criture le calcul le travail de groupe l anglais et l informatique 300 d cisions pour changer la France En r sum D CISION FONDAMENTALE 2 gt Constituer 10 grands p les d enseignement sup rieur et de recherche autour de 10 campus r els et virtuels fixant les conditions d excellence de l ensemble du syst me de forma tion sup rieur et de recherche Ambition 2 Participer pleinement la croissance mondiale et devenir champion de la nouvelle croissance ne pas suffisamment accepter la mondialisation la France ne profite pas autant qu elle le pourrait de la forte croissance mondiale actuelle et future Depuis quelques ann es une nouvelle croissance se fait jour qui tente de r concilier la performance et l thique la rentabilit financi re court terme et la responsabilit vis vis des g n rations futures Ainsi la protection de l environnement a donn naissance de nouveaux march s de nouvelles cr ations de richesses La France a tous les atouts pour jouer l un des tout premiers r les dans cette nouvelle croissance D CISION FONDA
39. choix de poursuivre une activit sans aucune limite d ge une fois acquise la dur e mini male de cotisation en b n ficiant compter de 65 ans d une augmentation proportionnelle de sa retraite et en supprimant tous les obstacles aux cumuls emploi retraite et tous les dispositifs de pr retraite Ambition 5 Supprimer les rentes r duire les privil ges et favoriser les mobilit s Pour tenter de se prot ger d innombrables groupes ont construit des murs au fil du temps Dans un monde ouvert et mouvant l accumulation tous niveaux de rentes et de privil ges bloque le pays p se sur le pouvoir d achat et freine sa capacit de d veloppement Sans mobilit sociale conomique professionnelle g ographique aucune croissance n est possible D CISION FONDAMENTALE 13 gt Aider les commer ants et les fournisseurs ind pendants prendre part efficacement la concurrence tout en restau rant compl tement la libert des prix et de l installation de tous les acteurs de la distribution de l h tellerie et du cin ma dans le cadre des plans d urbanisme D CISION FONDAMENTALE 14 gt Ouvrir tr s largement les professions r glement es la concurrence sans nuire la qualit des services rendus D CISION FONDAMENTALE 15 gt Encourager la mobilit g ographique par la cr ation d une Bourse Internet du logement social et la mobilit internationale notamment par une proc dure souple de d livrance de visa
40. configuration proche m me si les difficult s conomiques y ont t d une moindre ampleur De 1995 2004 elle a connu une croissance moyenne inf rieure de pr s d un point celle de la zone euro De 2001 2004 la croissance cumul e y a t inf rieure 2 5 avec m me une ann e de recul du PIB en 2003 0 2 Un pas important a t franchi en 2002 lorsque le chancelier a reconnu que la r unification n tait pas la seule coupable et que des r formes du mod le de l conomie sociale de march taient d sormais n cessaires Gr ce la prise de position volontariste du gouvernement et au programme de r formes de l Agenda 2010 clarification de la r glementation soutien particulier aux PME notamment dans leurs d marches d innovation effort important de financement des nouvelles technologies politique 225 300 d cisions pour changer la France d abaissement des co ts du travail et sp cialisation sectorielle comp titive dynamisant le commerce ext rieur l Allemagne a enregistr en 2006 un taux de croissance de 2 7 et a su ramener son d ficit public 1 7 On pourrait multiplier ces exemples de la r forme de la fonc tion publique en Italie qui s appuyait sur un m contentement de plus en plus manifeste de la population face aux faibles perfor mances de l administration aux r formes du march du travail en Espagne entreprises un moment o le pays comptait pr s de 20 de ch meurs o
41. consommation cesse Dans la lign e des recommandations de l OCDE il est propos de porter la taxation du gazole un niveau au moins gal celui qui s applique l essence 1 Par exemple taxe int rieure sur les produits p troliers et droits de donations aux r gions taxe d habitation droits de mutation titre on reux r form s et droits de succession aux d partements taxe professionnelle et taxe fonci re aux communes 215 300 d cisions pour changer la France CR ER LES CONDITIONS DU D VELOPPEMENT INDUSTRIEL ET FINANCIER OBJECTIF Favoriser une utilisation optimale des normes comptables et prudentielles Sous leur forme actuelle les normes comptables et prudentielles contribuent aggraver les crises financi res en amplifiant la volati lit des cycles La comptabilisation la fair value privil gie une logique de court terme et peut devenir une source syst mique de fragilit financi re La pierre angulaire du r f rentiel comptable actuel est la notion de fair value c est dire l valuation d un nombre tr s important d l ments du bilan des entreprises selon les prix du march mark to market ou d faut selon une estimation de celui ci La comptabilisation la fair value est adapt e une gestion de court terme Les managers sont ainsi incit s donner un poids pr pond rant aux r sultats financiers court terme dans le pilotage des entreprises Le biais court termiste
42. d chets long terme La continuit de la politique nerg tique fran aise dans le domaine du nucl aire a dot la France d un parc homog ne de centrales standardis es d une lectricit bon march totalement pr visible qui constitue un poste important d exportation Pour conserver cet avantage concurrentiel il faut maintenir un rythme de construction ad quat des centrales de 3 g n ration apr s la construction en cours du premier r acteur Flamanville D CISION 86 gt Maintenir le r le de l tat dans le nucl aire Les conditions de l acceptation du nucl aire par le public doivent tre pr serv es par le maintien e d une autorit de s ret ind pendante e d un r le de l tat dans la strat gie des entreprises concern es e de la transparence de l information e et avec de nouveaux programmes d optimisation du stockage des d chets ultimes 85 300 d cisions pour changer la France DECISION 87 gt S curiser l approvisionnement des ressources mini res Si les mati res premi res regroupent un ensemble de ressources nerg tiques p trole gaz charbon et de minerais notamment m talliques leur point commun depuis quelques ann es est une envol e des prix li e une forte demande caus e principalement par la forte croissance des grands pays asiatiques en particulier la Chine et dans une moindre mesure l Inde Alors que les mati res premi res nerg tiques sont aujourd hui au
43. d clarent vouloir conti nuer vivre chez elles domotique architecture et am nagement sp cifiques des logements e Encourager le d veloppement de technologies permettant le main tien ou le retour domicile en utilisant l APA pour prendre en charge ces d penses e Encourager la cr ation de r seaux de structures d accueil des personnes d pendantes notamment travers la transformation des structures hospitali res de proximit dans le cadre notam ment de partenariats public priv et la cr ation de nouvelles formes d h bergement Le programme pourrait porter sur une enveloppe de 3 Md d investissements sur la p riode 2008 2012 D CISION 75 gt Organiser l externalisation des services p riph riques l offre de soins 12 15 des budgets des h pitaux sont consacr s des achats de mat riel m dical de dispositifs m dicaux et des prestations diverses non directement li es la dispense des soins entretien lingerie restauration 40 du march des progiciels de dossier m dical hospitalier sont gard s captifs par des structures parapu bliques qui chappent souvent aux proc dures d appel d offres et sont exon r es de TVA Ces prestations loign es du c ur de m tier de l h pital sont souvent g r es de fa on peu efficace en interne alors que ces march s pourraient favoriser l mergence de nouveaux acteurs de croissance A contrario apr s la d cision de l Agence fran aise
44. d exportation En France il concerne 2 500 PME innovantes dans un march domin tr s largement par l industrie am ricaine 14 diteurs am ricains et un allemand dans les 15 premiers mondiaux D CISION 58 gt Promouvoir la concurrence entre logiciels propri taires et logi ciels libres Le patrimoine d applications dites libres ou open source cr es par une communaut active repr sente l quivalent de 131 000 ann es hommes dont pratiquement la moiti provient de programmeurs europ ens Si le co t virtuel en est de 12 Md le co t r el est de 1 2 Md et les communaut s de logiciels libres s en gagent gracieusement proposer en continu des am liorations et des applications Le logiciel libre induit une conomie moyenne de 36 en recherche et d veloppement pour les entreprises utilisa trices Il permet de cr er une concurrence pour les logiciels propri taires dont les avantages sont diff rents Leur part de march n est aujourd hui que de 2 avec une croissance annuelle de 40 63 300 d cisions pour changer la France contre 98 pour les logiciels dits propri taires Pour d velopper la concurrence une s rie d actions est n cessaire e Promouvoir la concurrence entre les logiciels propri taires et les logiciels libres dans les appels d offres notamment publics Un objectif de 20 des applications nouvellement d velopp es ou install es au profit du secteur
45. d information financ s par le Fonds d intervention pour les services l artisanat et le commerce les chambres de commerce et d industrie et les chambres de m tiers e Communiquer des r gles de conduite sur les types et pratiques d OEP susceptibles d tre sanctionn s par le droit de la concur rence Plusieurs d cisions du Conseil de la concurrence permettent de d finir les limites ne pas d passer pour une OEP L objectif serait de lever une partie de l incertitude juridique entourant la conformit des activit s des OEP aux r gles de concurrence OBJECTIF Instaurer le principe de libert tarifaire dans la distribution et le commerce de d tail en levant les interdictions dites de revente perte et de discrimination tarifaire Faute d une concurrence suffisamment dynamique la cr ativit et la bonne sant de la distribution et du commerce de d tail particuli re ment manifestes au d but des ann es 1990 se sont progressivement rod es en France quand ne cessaient de s am liorer l tranger les 151 300 d cisions pour changer la France techniques de distribution De m me l h tellerie soumise un r gime d autorisation pour l implantation de tout h tel de plus de 30 cham bres ne s est pas suffisamment modernis e Une intensification de la concurrence dans ces secteurs permet trait simultan ment une baisse des prix une progression des embauches une augmentation du pouvoir d achat des m nages
46. dans l a roport Charles de Gaulle un terminal d di au low cost dot de taxes a roportuaires r duites e Cr er des lignes ferr es directes reliant l a roport Charles de Gaulle la Gare du Nord et la D fense futur c ur de la place financi re parisienne e instaurer une voie r serv e aux taxis aux transports en commun et au covoiturage D CISION 106 gt Se doter de trois ports de taille europ enne Le Havre Marseille et Nantes Pas de forte croissance sans port puissant Au cours de la derni re d cennie les modes de transport maritime ont connu une mutation majeure Les vracs solides minerais charbon c r ales et les vracs liquides p trole brut produits raffin s hydrocarbures gazeux produits chimiques sont toujours achemin s par des navires sp cialis s Les marchandises diverses sont en revanche de plus en plus transport es par conteneurs et les armateurs mettent en concurrence les grands ports europ ens au regard de diff rents crit res La part de march des ports maritimes fran ais en Europe est pass e de 20 5 en 1989 175 en 2004 Alors que le trafic de conteneurs a t multipli par 3 2 depuis 1991 dans les autres ports europ ens il n a fait que doubler 2 2 en France En 2005 Marseille et Le Havre sont class s respectivement aux 24 et 39 rangs des ports mondiaux en termes de volume du trafic En 2005 pour la premi re fois depuis dix ans le trafic de conteneurs au Havre
47. de destination L Allemagne accueille des tudiants qui viennent avant tout de Chine 10 5 puis d Europe de l Est ce qui lui rapporte une ressource de plus de 2 3 milliards d euros pour environ 230 000 tudiants trangers accueillis soit peu pr s le m me nombre qu en France Les tudiants allemands l tranger taient en 2006 10 700 au Royaume Uni 8 700 aux tats Unis 6 700 en Suisse 6 500 en France et 6 100 en Autriche La France doit donc se donner les moyens d accueillir davantage d tudiants payants dans ses universit s D CISION 222 gt Accueillir plus de travailleurs trangers Les pays membres de l UE ayant exprim leur crainte d une arriv e de travailleurs en provenance des nouveaux Etats membres lors de leur adh sion en mai 2004 ont mis en place des mesures 172 Des acteurs mobiles et s curis s La mobilit internationale transitoires avant l ouverture compl te les tats membres doivent indiquer en mai 2006 mai 2009 et mai 2011 date laquelle les restrictions concernant les nouveaux pays membres seront totale ment lev es s ils ouvrent leur march du travail ou s ils maintien nent certaines restrictions la libre circulation des travailleurs Seuls trois pays de l UE le Royaume Uni la Su de et l Irlande ont ouvert imm diatement et sans restrictions leur march du travail Ce fut b n fique pour la croissance Le nombre de r ponses positives aux demandes de permis de tr
48. de fa on coh rente et tenace Leur mise en uvre est d autant plus urgente que leur impact ne sera plein et entier pour certaines d entre elles qu apr s plusieurs ann es La r forme doit tre conduite de fa on ma tris e Il ne s agit plus de mettre l tude des propositions ni m me de pr lever dans un catalogue ce qui peut satisfaire telle ou telle cat gorie dans une optique lectoraliste Il faut agir et c est dans l action par son succ s que le pays reprendra confiance en lui m me La mise en uvre d un tel projet constitue un triple d fi sans doute encore plus complexe que ceux auxquels ont t confront s les d cideurs lors des nombreuses tentatives de r formes des cinquante derni res ann es C est d abord un d fi national car ces r formes ne sont possibles que si chacun y est partie prenante et si tous les acteurs citoyens associations partis politiques entreprises organisations syndi cales y participent Chacun doit prendre conscience qu elles ne correspondent pas des choix partisans mais des n cessit s qui servent le pays dans son entier en lib rant sa croissance laissant chaque majorit le soin d en r partir ensuite sa guise les fruits C est ensuite un d fi politique celui de savoir si le pouvoir poli tique aura la volont durable de mettre en uvre les r formes pr par es dans le cadre du mandat qui a t donn cette commission par le pr sident de la R publique
49. de l audiovisuel CSA La convergence entre t l phonie fixe et mobile t l vision et acc s Internet est devenue aujourd hui une r alit Elle concerne aussi bien les r seaux que les terminaux ou les services Internet a permis l closion d offres triple play ou quadruple play La vid o la demande se d veloppe Le tr s haut d bit renforcera encore cette convergence qui pousse les entreprises s int grer vertica lement afin de proposer au client final des bouquets de services attractifs relevant aussi bien de la communication audiovisuelle que des communications lectroniques 68 Participer pleinement la croissance mondiale Les r volutions ne pas manquer l exigence de mobilit cr e galement une demande plus forte d acc s au spectre hertzien pour des usages extr mement vari s t l phonie t l vision mobile personnelle etc Pourtant l orga nisation de la r gulation reste marqu e en France par une s pa ration verticale entre l univers audiovisuel r gul par le CSA aussi bien en ce qui concerne les r seaux fr quences de diffu sion que les contenus radio t l vision et le monde des communications lectroniques dont les r gles rel vent enti re ment de l ARCEP La r volution num rique appelle pourtant des arbitrages proc dant d une vision d ensemble notamment en ce qui concerne la gestion et l attribution des ressources hert ziennes aux diff rents op rateurs Le renfor
50. de leur parc leurs occupants en modulant la d cote appliqu e la valeur de cession en fonction des revenus des acqu reurs et de leur anciennet dans leur logement Les bailleurs sociaux devront conserver des logements locatifs et la fonction de syndic des immeubles en partie c d s leurs 137 300 d cisions pour changer la France locataires Il est essentiel d exiger en contrepartie la reconstruction d un logement social pour un vendu Il sera propos aux acqu reurs des plans de financement des conditions de taux et de dur e avantageuses D CISION 185 gt Permettre aux locataires de capitaliser 25 des loyers vers s pendant 10 ans au moment de l achat de leur logement HLM D CISION 186 gt Permettre tous les retrait s proches du minimum vieillesse de jouir de l usufruit d un logement social adapt leur besoin 138 Chapitre 5 LA MOBILIT CONOMIQUE TENDRE ET MIEUX ORGANISER LA CONCURRENCE Chaque fois que des ressources restent utilis es dans des affectations devenues improductives ou se heurtent des barri res l entr e emp chant la destruction cr atrice la croissance ralentit l innovation et la modernisation sont retar d es Les rentes dont b n ficient les secteurs abrit s sont une taxe sur les consommateurs prix plus lev s et sur les moins prot g s les jeunes en particulier Une concurrence effi cace est le meilleur moyen pour assurer la mobili
51. de propagation et des caract ris tiques tr s favorables pour le d veloppement des services mobiles ou nomades C est le dividende num rique La loi pr voit l laboration par le Premier ministre d un sch ma national de son utilisation qui doit tre d fini au mieux des int r ts du pays sans r server une rente de situation aux b n ficiaires audiovisuels actuels D CISION 52 Il conviendra donc de maintenir certains principes fondant le syst me actuel tout en luttant contre certaines rigidit s e Continuer d ployer les r seaux num riques en particulier avec la T l vision num rique terrestre avec comme objectif une couverture nationale avant l extinction de l analogique c est dire avant 2011 e S assurer que les technologies seront disponibles des prix adapt s un march de masse e Pr parer les proc dures d attribution de licences afin de se pr munir contre toute strat gie de rente des d tenteurs actuels tout en veillant un calendrier rapide de d ploiement des r seaux et services e Recourir un syst me d ench re pour les attributions de licences sauf en cas d obligations d int r t g n ral e Permettre la valorisation financi re du droit d usage des fr quences par chaque minist re sous la forme d un loyer compens par une dotation budg taire inscrite en loi de finances assorti d un m canisme d int ressement au produit de cession d une partie du spectre lib r
52. de s curit sociale repr sentent environ 45 de la d pense publique et plus de la moiti de sa croissance Cette tendance lourde est avant tout li e aux d penses de retraite et de sant Pour les faire participer l volution g n rale de ma trise des d penses publiques il faut d finir un objectif de croissance des d penses publiques de sant Un objectif de croissance au plus gale 1 en volume s il ne para t pas d raisonnable n cessite n anmoins des mesures fortes OBJECTIF Moduler certaines prestations sociales en fonction du revenu D CISION 268 gt Conditionner les prestations familiales aux revenus des m nages Cette mesure rendra la politique familiale plus redistributive et permettra de r duire le co t des politiques familiales de 2 milliards d euros D CISION 269 r Moduler la franchise m dicale en fonction du revenu 7 5 millions de personnes financent chaque ann e elles m mes reste charge al plus de 500 euros pour leur sant Les m nages sans aucune couverture compl mentaire 8 5 des assur s soit 5 millions de personnes sont peu nombreux et fortement concentr s chez les personnes g es 11 pour la tranche 65 79 ans et 14 8 pour les 80 ans et plus et les m nages modestes 19 4 pour les ch meurs Les titulaires de la CMU b n ficient d une exon ration totale du ticket mod rateur et des participations forfaitaires mais les m nages se situant juste au dessus de ce
53. dernier salaire Cette prime de mobilit sera prise en charge par l entreprise qui interrompt le contrat de travail Son versement serait subordonn la pr sentation d un nouveau contrat de travail Cette mesure doit tre instaur e au terme d une n gociation entre les partenaires sociaux concernant la fluidit du march du travail OBJECTIF Encourager les propri taires louer en tablissant des rapports plus quilibr s avec les locataires D CISION 179 gt Raccourcir les d lais l gaux encadrant le r gime des expul sions D CISION 180 gt Limiter les pouvoirs d appr ciation discr tionnaire du juge en ma ti re de d lais de gr ce et de paiement aux cas les plus pr caires D CISION 181 gt Encadrer plus strictement le pouvoir d appr ciation discr tion naire du pr fet notamment par une comp tence li e dans la d cision d accorder le concours de la force publique OBJECTIF Mieux prot ger le locataire D CISION 182 gt R duire le d p t de garantie un mois de loyer raccourcir son d lai de restitution huit jours et en confier la garde une partie tierce au contrat de bail 136 Des acteurs mobiles et s curis s La mobilit g ographique e Interdire au bailleur d exiger une caution qui s ajoute au d p t de garantie e Raccourcir le d lai du pr avis que doit donner un locataire pour quitter le logement e Imposer une assurance sp cifique du loyer contre les al as des rev
54. devenir une priorit majeure de la recherche publique 69 300 d cisions pour changer la France LA SANT UNE CHANCE POUR LA CROISSANCE Les d penses de sant sont trop souvent pr sent es comme une charge dont le poids croissant menacerait la croissance de l co nomie D s lors il faudrait selon cette th se ma triser ces d penses rationaliser l offre de soins chasser les gaspillages engager des poli tiques volontaristes de restriction Le Danemark l Irlande et la Finlande s y sont r cemment essay s sans r el succ s En fait tout au contraire le secteur de la sant ne constitue pas une charge mais un moteur de croissance la sant de la population l allongement de l esp rance de vie la r duction de la douleur sont des progr s en soi L industrie de sant est un facteur de croissance de l conomie repr sentant pr s de 11 du PIB et employant pr s de 2 millions de personnes soit 9 de la population active Son chiffre d affaires a doubl en 40 ans et augmente plus vite que le revenu disponible Les emplois dans la sant ont augment depuis 20 ans 6 fois plus vite que l emploi total Le chiffre d affaires de l conomie de la sant continuera de cro tre de plus en plus vite les progr s des techniques m dicales qui s an noncent gr ce aux biotechnologies aux th rapies g niques aux neurosciences et aux nanotechnologies pr figurent des pratiques de plus en plus intensives en capital et
55. et financier de la gestion des entreprises est in luctable La fair value augmente ainsi la volatilit des comptes des entreprises ce qui les incite r agir avec plus de flexibilit des chocs financiers en jouant sur les para m tres dont le management a la ma trise c est dire principale ment l emploi et l investissement Le principe de fair value peut donc exercer des effets procycliques sur l conomie De plus il implique une contrainte forte sur les entreprises en particulier pour les moyennes et petites entreprises Les normes IFRS sont donc une source syst mique de fragilit financi re Cet effet est encore aggrav pour les tablissements publiant des informations finan ci res de fa on trimestrielle ce que les directives europ ennes et la r glementation AMF ont rendu obligatoire En ce qui concerne les banques les ratios prudentiels qui leur sont impos s B le Il ont pris en compte les craintes exprim es sur le financement des PME et la procyclicit La directive euro p enne pr voit une clause d examen sp cifique sur ces deux points une fois le ratio effectivement et pleinement mis en uvre Pour ce qui est des assurances Solvabilit 2 imposera pour l in vestissement en actions d immobiliser plus de capital ce qui le rendra plus co teux Aussi est il vraisemblable que par rapport la situation actuelle certains assureurs r duisent leur exposition aux actions Ici aussi le ratio repose sur de
56. et le Premier ministre Et il devra le faire de fa on continue sans que les urgences ou les r ticences ne lui imposent d autres priorit s C est enfin un d fi technique car la mise en uvre de ces r formes suppose la mobilisation de l ensemble de l appareil public sans c der aux objections techniques des divers opposants 224 Chapitre 1 FAIRE DE LA CROISSANCE L AFFAIRE DE TOUTES ET DE TOUS Les pays ayant entrepris avec succ s des r formes d une telle ampleur se sont appuy s sur une mobilisation de l opinion la n cessit de r former s est impos e par l accumulation de mauvais r sultats conomiques de crises sociales ou de crises politiques qui ne laissaient persister aucune ambigu t sur le caract re in luctable des changements structurels op rer Le cas de la Su de est cet gard particuli rement clairant l impulsion en faveur des r formes y a t donn e la suite d une p riode marqu e par des r sultats conomiques catastrophiques deux ann es de r cession en 1992 et 1993 un d ficit budg taire abyssal 11 8 du PIB en 1993 et une dette publique en progres sion exceptionnelle passant de 46 du PIB en 1990 plus de 80 du PIB en 1994 ont conduit le pays r agir et r soudre la crise En 2006 la Su de enregistrait un taux de croissance de 4 1 un exc dent budg taire de 2 5 et avait ramen sa dette publique 47 du PIB l Allemagne a pr sent r cemment une
57. et surtout de mieux valuer les besoins de recherche pour la mise au point des proc d s 84 Participer pleinement la croissance mondiale Les r volutions ne pas manquer La construction de centrales premi re g n ration est d ores et d j envisageable d ici 2010 2015 D CISION 85 gt Maintenir le r le du nucl aire et le rythme de construction de centrales En d pit de co ts d investissement lev s l nergie nucl aire est tr s comp titive du fait de co ts de fonctionnement de mainte nance et d approvisionnement en combustible bien ma tris s L uranium ne repr sentant en effet que 5 du co t de production de l lectricit nucl aire ses variations de prix impactent de fa on tr s marginale le prix final de l lectricit produite La production d nergie nucl aire est tr s largement domestique Si l uranium doit tre import dans le cas de l Europe il pr sente l avantage d tre abondant la surface du globe distribu dans des r gions relativement s res et donc peu soumises aux al as g opolitiques avec lesquels l exploitation du p trole et du gaz par exemple doit composer En outre sans pouvoir pr tendre tre une nergie renouvelable le nucl aire est une nergie largement recyclable puisque 96 des mati res uranium et plutonium contenues dans le combustible us peuvent tre r utilis es dans les r acteurs exis tants Il doit galement tenir compte du stockage des
58. ficier de soldes toute l ann e OBJECTIF Instaurer la libre n gociation des conditions commerciales Afin de permettre au consommateur et l conomie de b n fi cier pleinement des effets de cette r forme il convient d instaurer 152 Des acteurs mobiles et s curis s La mobilit conomique la libert des n gociations commerciales entre distributeurs et fournisseurs C est pris dans son ensemble que ce dispositif pourra livrer tout son potentiel de croissance Concr tement la libert contractuelle sera alors uniquement enca dr e par le respect des clauses non abusives La libert contractuelle permettra aux fournisseurs de vendre des prix diff rents chaque distributeur Une fois la diff renciation tarifaire autoris e l entente entre op rateurs demeurera justiciable de l article L 420 1 du code du commerce d s lors qu elle a pour objet d vincer des op rateurs De m me l abus de d pendance conomique est r gi par l article L 420 2 2 alin a du m me code La diff renciation ne sera pas par elle m me r pr hensible mais uniquement ses abus et son utilisa tion dans des pratiques anticoncurrentielles La puissance de march des op rateurs sera alors mise au service de prix plus bas aux consommateurs D CISION 204 gt Abroger les dispositifs du code du commerce qui font obstacle la libre n gociation de conditions commerciales entre four nisseurs et distributeurs OBJECTIF In
59. je steve ednou6 p peren ai mom ai anua aimtoet g eu ai AXIS ej ap uy ej WA suyew aAgj9 INO nd nod sua otu e Iauu0p L Su0IS129Q 237 unv pi s jezuswepuoz f Sauoig Ida SUOISSNISIP AE e SUOISI29P s p JUSWSIUE ap JaUDUaIE 300 d cisions pour changer la France A 8 Sun FAMN cd OP OUR OU O HORS MIO Jasse ZL VAL ie 959 39S129UF9 aere uonnquiuoT EI INS Ser SUONESHOS S P Ed JUN JULIPJSUEIJ us sesudaque Sa Soin Nod pearen np 1909 at Summpe LL euiBuo sed je axes Jed ee Jed yss nip ej Sp ueq un uue anbeup Jaju s sd ep sa nbyqnd Sabutaibz La S sudanu saj SIMO E J sodw Ia s un f s p ojdw j Inod snae set SNO 18SIHqOyy OL s jeuoned je s je pu s suogesiueBlo s p yuawsvueuy ap 1e paneuasasdas ep Sei Se juesiu pow ue uogempob u u el S JLNOS SUOISI9P S P JIU SS JA OAU Y G suopensiuupe sap qw su jue ebu s suod s p JUESSAIPE inaj US s sgensiutupe SSYVELSP Sine suep Sales OZ ap SUW P ZIL eat Sdwa Ienuand un suep juepin6 sousbe aun juewerodopes Jed 16619 8 pre sejejuewepuoy SUOISI99P s p JU9WWSDUE ap 191pU9 29 238 R ussir la lib ration de la croissance Conduire la r forme ap ap Io np ajqenue mdni o J SUNIPS A1 uoneuawsadxa p men SCH 42 IO 30N UO D enuo un p SUHOJ SNOS UONLJIPUNU I JUENSSSIQU PANIE SUN au du D SINAYA S SNO P VOPLUJOJ L JBIPPISUON JL uorsus us simnopes S
60. la recherche m dicale Institut national d tudes d mographiques disposant de grands quipements e Organiser des financements la performance comme pour les universit s la dotation r currente d un tablissement de recherche doit tre pour partie li e la performance pass e de l tablissement e Instituer des financements incitatifs pour les grands projets ou les financements communautaires Programme cadre de recherche et de d veloppement pour lequel la recherche fran aise est en moyenne moins performante que la recherche alle mande ou anglaise 41 300 d cisions pour changer la France e L ensemble des unit s de recherche dans les tablissements publics caract re scientifique et technologique ou organismes de recherche et des unit s d enseignement et de recherche dans les universit s doivent pouvoir tre financ es pour une partie significative de leur budget partir de ces financements innovants Les organismes de recherche sp cialis s Institut national de la recherche agronomique Institut national de la sant et de la recherche m dicale Institut fran ais de recherche pour l exploitation de la mer ou pluridisciplinaires CNRS pour leurs laboratoires propres de m me que les universit s pour la part de leur activit consacr e la recherche conserveront une part de financement r current e Rapprocher le fonctionnement de tous les tablissements publics de recherche des meil
61. les consommateurs estim 10 Md en d pit de certaines entraves la concurrence les usages eux ont t multi pli s par 2 5 Succ s encore dans la capacit d appropriation d In ternet illustr e par l explosion des blogs Cependant la France n arrive qu au 14 rang des pays de l Union europ enne pour l acc s des m nages Internet 49 contre une moyenne 54 Des zones enti res sont encore non couvertes par 54 Participer pleinement la croissance mondiale Les r volutions ne pas manquer l ADSL 2 3 de la population r partis sur plus de 20 du territoire 45 de la population fran aise ne se connecte jamais Internet La France n a plus aucun acteur significatif dans le logiciel ni dans la fabrication d ordinateurs de serveurs et d quipements annexes Aucune soci t fran aise ne figure parmi les 15 premi res soci t s ditrices de logiciels Seuls deux champions nationaux s inscri vent au palmar s des 5 premiers groupes mondiaux dans les six principaux secteurs de l conomie num rique La France n a presque aucun acteur de taille mondiale dans les industries d In ternet L Europe et plus particuli rement la France accusent du retard dans les infrastructures tr s haut d bit par rapport l Asie et aux tats Unis La part de l conomie num rique dans la production fran aise n est que de 6 au lieu de 13 aux tats Unis et 17 en Cor e Le niveau d investissemen
62. les zones isol es e Affecter les fr quences du dividende num rique au plus tard au deuxi me semestre 2008 apr s une large concertation des acteurs fran ais et europ ens conduite par le comit strat gique pour le num rique apr s avis de la commission parle mentaire cr e cet effet OBJECTIF Assurer la s curit et la confiance du num rique Une conomie r elle ou virtuelle ne peut fonctionner sans s cu rit juridique et mat rielle l une et l autre ont besoin de syst mes judiciaires efficaces et de polices efficaces En particulier l conomie num rique est menac e de virus et de parasites d coutes et de surveillance tol r es ou criminelles Pour surveiller et inspecter les r seaux on ne compte en France qu une centaine de gendarmes du num rique contre plus de 500 en Allemagne et en Grande Bretagne D CISION 53 gt Renforcer les garanties europ ennes e Mettre en place un syst me europ en de certification des produits de s curit logiciels ou composants signature lectro nique biom trie Internet des objets pour favoriser la consti tution d un march de masse pour ces produits et leur diffusion e Mettre en uvre un m canisme europ en d identification num rique permettant une reconnaissance mutuelle des moyens d au thentification en imposant la pr sence de certificats racines issus d autorit s europ ennes de certification pour l ensemble des 60 Participe
63. mobile Un secteur d emploi moderne un travail cr atif qui attire les jeunes qui ne met aucune barri re l embauche et qui n exige aucun dipl me Cette activit n a pas en France l ampleur des pays voisins moiti moins d heures de fiction produites en France compar la Grande Bretagne et l Allemagne moins qu en ltalie ou en Espagne Ce domaine qui se pr te pourtant aux nouveaux usages du num rique et d Internet interactivit vid o la demande et aux nouveaux march s correspondants a en France une balance ext rieure d fici taire qu il s agisse des formats de jeux des s ries t l OBJECTIF Favoriser l mergence d un quatri me op rateur mobile Trois op rateurs se partagent 90 du march des mobiles en France Le march est en pleine croissance d apr s les donn es fournies par l Autorit de r gulation des communications lectro niques et des postes ARCEP la dur e des communications pour les forfaits a augment en moyenne de 40 entre 1999 et 2006 De m me pour les cartes pr pay es les communications sont pass es d une moyenne de 276 minutes en 2000 41 5 minutes de communication mensuelle en 2007 l inverse les prix des appels ont baiss en moyenne de 25 depuis 2000 contre 57 sur la m me p riode au Royaume Uni 65 300 d cisions pour changer la France La contribution de l industrie des services mobiles l conomie fran aise mesur e par le ratio valeur ajout
64. n gociation g n rera une proc dure compl mentaire un nouvel entretien un d lai de r tractation l instar de celui qui existe en droit de la consommation permettront de renforcer le consentement clair du salari et de confirmer le pouvoir extinctif de tout risque de contentieux L effet de la rupture n interviendra qu l issue de ce d lai Si le salari refusait d accepter la rupture l employeur aurait la possibilit de revenir sur son projet e La rupture ouvrira un droit aux allocations du r gime d assu rance ch mage e La rupture d un commun accord n est donc ni une d mission ni un licenciement Le nombre de ruptures d un commun accord fera l objet d une information des institutions repr sentatives du personnel dans le cadre de l obligation de l employeur de les informer annuellement de l volution des emplois ainsi que du bilan de la diversit par sexe et par origine En revanche elle n est pas motiv e et n est pas comptabilis e dans le nombre de ruptures d clenchant l obligation d informer et de consulter pr alablement les instances repr sentatives du personnel UNE FONCTION PUBLIQUE OUVERTE ET MOBILE OBJECTIF Se doter d une fonction publique ouverte et de haut niveau Les trois fonctions publiques tat collectivit s territoriales h pitaux qui regroupent 5 3 millions de salari s doivent pouvoir b n ficier d une formation valorisante et d une gestion manag riale dynamique et flexible
65. n est fait la dette publique repr sentera 80 du PIB en 2012 et 130 en 2020 Et m me s il faut pour la juger valablement la comparer la valeur des actifs la charge du remboursement qui p sera sur les contribuables de demain sera le triple de celle qu ils assument aujourd hui De plus compte tenu des volutions d mographiques le maintien des taux actuels de remplacement des retraites est compromis la part des d penses de retraites dans le PIB devrait passer de 12 8 aujourd hui 16 en 2050 Aussi si le pays ne r agit pas fort et vite pour un retour une croissance durable les enfants d aujourd hui vivront beaucoup moins bien que leurs parents le d classement du pays et la prol tarisation des classes moyennes en seront les premi res manifestations La croissance peut revenir pour tous Une croissance conomique forte peut revenir pour tous en France Elle suppose la conjugaison de diff rents facteurs une population active nombreuse et dynamique un savoir et des innovations technologiques sans cesse actualis s une concurrence efficace un syst me financier capable d attirer du capital une ouverture l tranger Elle passe aussi par une d mocratie vivante une stabilit des r gles une justice sociale Elle exige la tol rance le go t du risque le succ s le respect pour l chec la loyaut l gard de la nation et des g n rations venir la confiance en soi et en les autres Plus de croi
66. objectif de r duction de 25 du co t des d marches adminis tratives demand es aux entreprises e le guichet unique virtuel agr geant les services des diff rentes administrations e la facturation traitement centralis et d mat rialis des factures d mat rialisation des flux entre administrations s curisation des donn es e la justice num rique assurant une transparence de l information aux justiciables e les services la personne d mat rialisation du Ch que emploi service universel le CESU e la mobilit g ographique et le logement Bourse Internet du logement social e la num risation du patrimoine culturel e la diffusion internationale du patrimoine culturel Il pourrait tre envisag d y ajouter l tablissement d un compte administratif num rique pour chaque citoyen et chaque entreprise afin d viter les formalit s redondantes avec l aval de la CNIL la Commission nationale de l informatique et des libert s D CISION 247 gt R former les grands corps de l tat Les grands corps d inspection conomique financier et tech nique seront regroup s selon des lignes de m tiers correspon dant aux exigences de l conomie moderne finances nergie infrastructures num riques sant etc Ils seront compos s de fonctionnaires choisis par concours apr s 5 ann es minimum d exercice dans la fonction d adminis trateur dans le m me secteur Le recrutement dans les hau
67. orientation des fonds soit fix e par la demande r sultant de l activit profession nelle publique et priv e et par un diagnostic des difficult s des individus rest s l cart du march du travail D CISION 139 gt Attacher la personne le Droit individuel la formation DIF Lorsqu un salari quitte une entreprise il devra pouvoir utiliser les droits la formation accumul s lors de sa p riode d activit pour accompagner son reclassement Il pourra alors faire valoir ses droits la formation aupr s du Fonds r gional de s curisation des parcours professionnels qui lui proposera une formation adapt e ses qualifications et aux besoins du march de l emploi 119 300 d cisions pour changer la France Ce droit la formation professionnelle constituera la seconde forme de s curisation des parcours professionnels Le salari devra choisir avec son employeur ou avec le service public de l emploi la formation correspondant aux besoins de son entreprise ou du bassin d emploi ainsi qu ses choix de carri re Les organismes formateurs devront pr senter leurs offres aux entreprises et aux salari s et les adapter la demande D CISION 140 gt Former en priorit ceux qui ont une qualification initiale faible Les Fonds r gionaux pourront ouvrir des droits la formation ceux qui comme les jeunes et les travailleurs ind pendants n ont pu se constituer un DIF Ils seraient galement bonifi
68. par G E Denver An Epidemiological Model for Health Policy Analysis 1977 2 Kopp et Fenoglio 2005 3 Enqu te de l institut CSA sur les Fran ais et la pr vention sanitaire 72 Participer pleinement la croissance mondiale Les r volutions ne pas manquer pourront tre assur s par des personnels de formation param di cale au sein de l enceinte scolaire e Faire lancer par les m decins traitants et infirmi res domicile des campagnes de promotion des meilleurs modes de vie pratique sportive r gime alimentaire tabagisme consomma tion d alcool et de drogues cibl es sur les groupes risque e Permettre comme en Allemagne aux assurances compl men taires sant de proposer des rabais ceux qui acceptent une pr vention ou qui exercent une pratique r guli re et responsable du sport OBJECTIF Am liorer l attractivit du territoire fran ais pour la recherche et la production pharmaceutiques Depuis 10 ans la France occupe la premi re place des produc teurs europ ens de m dicaments et reste un exportateur puissant L industrie pharmaceutique fran aise qui repr sente un peu plus de 1 du PIB b n ficie d une forte croissance de la demande 7 en moyenne annuelle depuis 2000 mais subit une forte baisse de sa part de march de 7 5 5 entre 1996 et 2007 D CISION 67 gt Mettre en place un environnement r glementaire stable e D velopper des proc dures administratives plus efficace
69. pendants notamment les plus petits d entre eux contraints d accepter des conditions tarifaires et de service in quitables Les lois Royer Raffarin ont donc nettement d favoris les fournisseurs ind pendants sans pour autant parvenir aider les petits tablis sements de distribution Au contraire la r glementation actuelle a incit les op rateurs privil gier les ouvertures d tablissements de taille restreinte qui sont ainsi venus concurrencer le petit commerce de proximit Les grands op rateurs pour leur part sont rest s l abri des pressions concurrentielles Ainsi sur la p riode 1992 2004 le nombre de points de vente de surface inf rieure 400 m tous secteurs confondus a diminu et le chiffre d affaires r alis par ces maga sins a m me recul de 42 2 du total en 1992 38 4 en 2004 Ces volutions globales doivent tre compl t es par la prise en compte du changement de la nature des activit s dans le commerce ind pendant Les services tels que les banques les agences de t l phonie de tourisme et les agences immobili res se sont d velopp s aux d pens des petits artisans et magasins de proximit dans le commerce alimentaire Les commerces alimentaires ind pendants et de proximit qui repr sentent un tiers des points de vente de moins de 400 m et 147 300 d cisions pour changer la France qui correspondent le mieux au type d tablissement que ces lois souhaitaient d fe
70. plus g s soit par sa prise en compte dans leur cursus sous forme de cr dits ECTS European Credit Transfer System soit par une r tribution mon taire D CISION 12 gt G n raliser l ann e de stage valid e au cours du cursus univer sitaire de master Tous les tudiants l universit doivent se voir progressivement proposer une ann e de stage en entreprise en France ou l tranger valid e comme ann e universitaire au cours de leur cursus de master sur le mod le de la plupart des grandes coles Un semestre de stage devra avoir lieu au cours de la licence Les universit s qui ne l ont pas encore mis en place doivent cr er un service d accompagnement pour la recherche de ces stages et passer des accords avec des entreprises de fa on cr er une rela tion continue Les entreprises elles m mes doivent se mobiliser pour les accueillir les former et les accompagner avec des tuteurs clairement d sign s Celles qui recourent de fa on r currente aux stagiaires pour occuper des postes de travail au lieu de recruter des jeunes de fa on p renne doivent en tre dissuad es Ces stages seront organis s en liaison avec les r gions Les tudiants en stage seront d cemment r mun r s Pour compl ter ce dispositif les actions suivantes doivent tre men es e Proposer une ann e de remise niveau l tudiant qui rejoint l universit que ce soit en formation initiale exemple de 32 Par
71. public de l emploi m me quand ils n ont pas acc s aux allocations ch mage afin de b n ficier d un accompagnement D CISION 131 gt Ouvrir aux jeunes le contrat d volution d fini plus loin Ils disposeront notamment d un accompagnement renforc avec des rendez vous de suivi et d accompagnement de la recherche d emploi toutes les deux semaines contre une fois par mois pour les autres personnes inscrites l Agence nationale pour l emploi Des moyens sp cifiques pour financer les actions de formation seront pr vus dans le cadre du Fonds de s curisation des parcours professionnels propos ci apr s D CISION 132 gt Mettre en place des coles de la deuxi me chance notamment par la m thode du e learning et par la mobilisation de tuteurs recrut s parmi les seniors ou jeunes retrait s OBJECTIF Faciliter l activit des seniors Le taux d activit des personnes de plus de 55 ans en France est le plus faible de tous les pays de l OCDE ainsi en 2003 le taux d acti vit des 55 59 ans s l ve 54 contre 78 pour la Su de 73 114 Des acteurs mobiles et s curis s De nouvelles s curit s pour le Japon et 68 pour les tats Unis Pour les 60 64 ans ce taux s l ve 13 en France contre 57 en Su de 51 pour le Japon et 49 pour les tats Unis D CISION 133 gt Permettre chacun de retarder s il le d sire son d part la retraite Une fois la dur e minimale de cotisat
72. rendre compte aux citoyens de la mise en uvre des r formes pour les mobiliser par e Une publication semestrielle de rapports d tape pour chacun des grands objectifs e Un audit semestriel de la r alit de la mise en uvre op ration nelle et des impacts obtenus par des agences ind pendantes Cette valuation conform ment notre objectif d quit appr ciera d abord les effets des r formes sur les actuels perdants du statu quo les jeunes les plus pauvres les ch meurs et les exclus du march du travail et plus g n ralement les classes moyennes qui ne vivent que du revenu de leur travail e Une r union trimestrielle de la commission suivra l avancement des r formes qu elle propose ici et rendra public son avis sur leur mise en uvre La premi re de ces r unions de suivi aura lieu le 28 mars 2008 242 EmTESUME eege A AU transe in Re dieser SAES Aaa aE 5 Ambition 1 Pr parer la jeunesse l conomie du savoir t d l pris EE etats time enter sang ate 14 Ambition 2 Participer pleinement la croissance mondiale et devenir champion de la nouvelle croissance esssssssssssssssrsssrrressnrersnnsrrresrnes 15 Ambition 3 Am liorer la comp titivit des entreprises fran aises en particulier des PME 16 Ambition 4 gt Construire une soci t de plein emploi ss ssssessesrssrrsrrerrerrnerrerenee 16 Ambition 5 Supprimer les rentes r duire les privil ges et favoriser les MODIIM S kcina nannaa
73. s y panouissent ASSOCIER DAVANTAGE LES MINORIT S LA D CISION OBJECTIF Assurer une galit r elle des citoyens La France souffre d une sous repr sentation des minorit s dans ses organes de d cision Elles ont tr s peu de repr sentants de haut niveau dans la haute administration l arm e la diplomatie D CISION 163 gt Imposer par quotas la diversit dans les lections municipales r gionales nationales europ ennes et syndicales Faute d autres moyens efficaces les quotas apparaissent n ces saires pour surmonter les r sistances de la soci t repr senter la diversit du pays 131 Chapitre 4 LA MOBILIT G OGRAPHIQUE La mobilit g ographique est essentielle la fluidit des parcours professionnels et personnels Il faut donc la fois construire plus de logements et rendre plus facile le changement de r sidence Les relations entre bailleurs et locataires doivent tre refond es Les possibilit s d change de logements sociaux doivent tre largies l accession la propri t qui n est pas incompatible avec la mobi lit g ographique des personnes comme en atteste l exemple des tats Unis doit tre encourag e Par ailleurs le logement repr sente le quart des d penses des m nages cet gard toute mesure visant en r duire le co t aura des effets consid rables sur le pouvoir d achat et la croissance CONSTRUIRE PLUS ET MIEUX En 2006 422 000 logements ont
74. sera question plus loin D CISION 5 gt valuer les professeurs sur leur capacit faire progresser tous les l ves Chaque cole devra faire l objet d une valuation par une autorit administrative sp cialis e et ind pendante du minist re tenant compte de l avis des usagers de leurs r sultats de leurs volutions moyen terme Ces valuations devront tre rendues publiques L valuation des professeurs ne peut pas reposer uniquement sur les notes qu obtiennent leurs meilleurs l ves ni sur l examen d inspecteurs Elle doit aussi reposer sur une valuation de leur p da gogie par leurs l ves sur leur capacit faire progresser chacun et sur la prise en compte des r sultats scolaires ult rieurs D CISION 6 gt Permettre aux parents de choisir librement le lieu de scolarisa tion de leurs enfants La carte scolaire qui oblige les enfants s inscrire dans l cole de leur quartier s pare les l ves des quartiers difficiles de ceux des centres villes Elle est contourn e par ceux qui ont les moyens de b n ficier de passe droits ou de financer des tudes dans un tablis sement priv Il faut donc permettre dans un premier temps un libre choix total de l tablissement par les parents et les l ves qui pourront tenir compte de l valuation publique des tablissements En cas de demande exc dentaire pour un tablissement des prio rit s transparentes g ographiques et sociales
75. t cr s Afin de loger les nouveaux m nages ou reloger ceux qui vivent dans des habitations insalubres ou v tustes 500 000 logements nouveaux doivent tre construits par an d ici 2010 puis au moins 350 000 par an au cours de la d cennie suivante Cet imp ratif est d autant plus urgent si l on consid re les 500 000 735 000 m nages potentiellement priori taires au titre du droit au logement opposable compter du 1 janvier 2008 OBJECTIF Accro tre la superficie des terrains b tir Le foncier ne manque pas en France o la densit de la popula tion est l une des plus faibles d Europe Mais il faut inciter les communes l utiliser et le rendre constructible en permettant l tat de reprendre la main en cas de n cessit Il est aussi n ces saire de mettre en place des m canismes priv s incitatifs D CISION 164 gt Autoriser l tat se r approprier le foncier disponible dans les communes ne respectant pas les exigences de la construction 132 Des acteurs mobiles et s curis s La mobilit g ographique de logements sociaux pr vus par la loi SRU loi relative la Solidarit et au renouvellement urbain Cela peut tre fait en s appuyant sur l exercice du droit d expro priation dont l tat reste titulaire au titre de l utilit publique malgr la d centralisation L tat peut exercer ce droit son propre profit ou celui de toute personne publique collectivit territoria
76. tricit produite sur le territoire national e L intensification des conomies de l nergie et l am lioration de l efficacit nerg tique L engagement marqu de l Union europ enne envers les objectifs de Kyoto s est traduit par des mesures de restriction des missions carbon es cap and trade qui font de l Europe un mod le de contr le mais pas d innovation Au printemps 2006 le Conseil de l Union a par ailleurs confirm son intention de r duire unilat rale ment de 20 ses missions de gaz carbonique l horizon 2020 et m me de 30 en accord avec d autres d accro tre de 20 l effica cit nerg tique de son conomie et d lever 20 la part des ner gies renouvelables D CISION 79 gt D velopper l industrie olienne Les nergies renouvelables olien solaire biomasse hydro lectricit ne repr sentent que 9 de la consommation nerg 81 300 d cisions pour changer la France tique fran aise ce qui compte tenu de la situation g ographique et climatique de notre pays est largement insuffisant Les opportunit s de croissance dans ce secteur ont d j t saisies par plusieurs pays pour l industrie olienne Le Danemark dispose de l une des plus importantes entreprises mondiales d o liennes La France peut saisir galement cette opportunit indus trielle D CISION 80 gt D velopper l nergie solaire Le march mondial du solaire a connu une forte croiss
77. un Secr tariat g n ral du gouvernement consid rablement renforc en juristes et l gistes un ministre d tat en charge d un Office du budget Cet office r unira les directions en charge du budget celle de la S curit sociale et celle de la fonction publique Il sera en charge des fonctions suivantes e pr parer le budget de l tat e s assurer de la compatibilit et de la coh rence de l ensemble des politiques publiques e veiller la conformit des projets de loi avec les objectifs de la loi budg taire pluriannuelle e coordonner les achats de l tat e d finir la strat gie financi re de l tat Il devra avoir son quivalent au Parlement Par ailleurs le Secr tariat g n ral du gouvernement devra tre consid rablement renforc en expertises juridiques nationales et europ ennes OBJECTIF Simplifier l organisation gouvernementale Les ministres sont souvent trop nombreux cela augmente le risque de comp tences crois es et cr e ainsi les conditions de conflits constituant des freins la croissance 185 300 d cisions pour changer la France D CISION 240 gt Limiter par une loi organique le nombre des ministres Une loi organique devra fixer le nombre de ministres au nombre d une douzaine au minimum et d une vingtaine au maximum Un gouvernement pourra ensuite compter autant de ministres d l gu s et de secr taires d tat que souhait Il est essentiel de limiter le nombre de m
78. 2 gt De nouvelles s curit s 112 Permettre chacun de travailler aussi t t et aussi longtemps qu il leeouhgge eseu zugsdereeuenvgeeeg esCrEeeERAEdEEEN enO r EvE delire rene rsontonte teens ns 112 Permettre tous de travailler plus Organiser la s curisation des parcours professionnels 117 Faciliter la rupture l amiable du contrat de travail 122 Une fonction publique ouverte et mobile Chapitre 3 gt La mobilit sociale 127 Am liorer la prise en charge ducative des jeunes des quartiers nss 127 Favoriser l initiative conomique individuelle dans les quartiers ssssssse 129 Promouvoir la diversit et lutter contre les discriminations li es RR le sn De teen sante amende 130 Favoriser la mixit SOGIAle ses 130 Associer davantage les minorit s la d cision s ssssesssesssrerrerrrrrrrererrerereees 131 Chapitre Ar La mobilit g ographique ssssssssssssssssrssssrsssssrsrrsrnrnssnens 132 Construire plus et mieux sssssssesssesrreesesrerennsn 132 Lib rer le mouvement 133 D velopper l acc s la propri t des plus modestes s ss esesseeseeeeesrrsrresrreeee 137 Chapitre br La mobilit conomique tendre et mieux organiser la concurrence Cr er une autorit de la concurrence unique et ind pendante Donner plus de pouvoir aux consommateurs les actions de groupe 143 Lever les barri res dans la distribution l h tellerie et la distribution elei Lee
79. 2 5 millions soit moins de 2 du nombre total Il est donc possible d y parvenir tout en am liorant la qualit du service rendu cela implique de mettre en uvre les recommanda tions pr c dentes celles de la R vision g n rale des politiques publiques RGPP sur les r organisations et des proc dures admi nistratives enti rement num ris es Cette exigence d efficacit devra tre observ e pour les trois fonc tions publiques VALORISER LES AGENTS PUBLICS OBJECTIF Changer le mode de r mun ration des fonctionnaires La masse salariale augmente aujourd hui m caniquement du fait de l avancement automatique ph nom ne du Glissement Vieillesse Technicit GVT et des mesures g n rales d cid es en mati re de 193 300 d cisions pour changer la France r mun ration Une hausse de 1 du point fonction publique a ainsi un co t annuel sup rieur 1 6 milliard d euros sur les trois fonctions publiques d tat territoriale et hospitali re A contrario l individua lisation des r mun rations est aujourd hui tr s rare D CISION 253 gt Permettre dans le cadre des n gociations sociales aux employeurs publics de d terminer les conditions de r mun ration de leurs agents et revoir progressivement l avancement automa tique pour augmenter la part des promotions au choix D CISION 254 gt Moderniser progressivement les modes de r mun ration publics en mettant en place des primes li es l
80. 220 gt Cr er au sein des universit s de ces pays des d partements 171 300 d cisions pour changer la France universitaires communs un pays du Nord et un pays du Sud en liaison avec les probl mes de march du travail au Nord et au Sud LARGIR ET FAVORISER LA VENUE DES TRAVAILLEURS TRANGERS l immigration a t dans le pass et peut tre dans l avenir un puis sant facteur de croissance Elle l est aujourd hui dans d autres pays l afflux depuis 2004 de 600 000 Europ ens de l Est au Royaume Uni a fortement contribu la croissance tout comme en Espagne D CISION 221 gt Accueillir davantage d tudiants trangers en scolarit payante En 2007 les tats Unis ont accueilli environ 582 984 tudiants trangers contre 564 700 en 2006 En 2006 42 d entre eux venaient d Inde de Chine de Cor e du Sud et du Japon L accueil des tudiants trangers repr sente la premi re ressource ext rieure des tats Unis Outre la ressource ils constituent le terreau de l innovation plus de 60 des start up de la Silicon Valley ont t cr es par des tudiants d origine indienne ou chinoise l inverse 8 5 des tudiants am ricains soit environ 223 500 ont poursuivi des tudes sup rieures l tranger en 2007 lls taient moins de 90 000 en 1995 En 2006 ils privil giaient le Royaume Uni 32 000 l Italie 22 000 l Espagne 20 000 la France 14 000 et l Australie 11 400 comme pays
81. 28 gt Ouvrir davantage l enseignement sup rieur sur le monde e Proposer nos partenaires europ ens lors de la pr sidence fran 39 300 d cisions pour changer la France aise de 2008 de d velopper les moyens d Erasmus et de Socrate d tendre les bourses aux changes extra europ ens en particulier m diterran ens et d en faire galement b n ficier les universit s de m tiers e Inciter les universit s fran aises ouvrir des antennes l tranger exemple de la Sorbonne Abou Dhabi e Favoriser la mobilit internationale des professeurs des cher cheurs et des tudiants e Offrir nos meilleurs chercheurs partis l tranger l opportunit et les moyens de revenir cr er et diriger des quipes dans des conditions quivalentes celles offertes par les meilleures universit s trang res OBJECTIF Rendre notre recherche plus comp titive La strat gie de Lisbonne d finie en 2000 par l ensemble des pays membres de l Union europ enne a donn comme objectif l Europe d tre l conomie la plus comp titive du monde d ici 2010 Pour y parvenir l objectif a t fix pour chaque pays de consacrer 3 de la richesse nationale la Recherche et au D veloppement Or ce jour cet objectif n est pas atteint pour la France 2 2 du PIB contre 2 7 aux tats Unis 3 1 au Japon et dans les pays scandinaves et 2 4 en Allemagne en raison notamment du faible niveau de l investissement pri
82. 300 d cisions pour changer la France difficult s de leur traitement Il allonge les d lais de recouvrement de la dette par saisie du collat ral et sanctionne le soutien abusif Il place les cr anciers priv s notamment bancaires apr s tous les cr anciers privil gi s en cas de faillite et inhibe le financement bancaire Son objectif premier reste donc la sauvegarde de l entre prise m me si une telle proc dure d bouche aujourd hui dans plus de 90 des cas sur la liquidation de l entreprise Quand les cr anciers priv s disposent d une s ret r elle sur un actif de l entreprise gages sur stock et des s ret s corporelles prises pour garantir le refinancement d une entreprise celle ci est souvent disput e par un grand nombre de cr anciers e Maintenir le privil ge de l Association pour la gestion du r gime de garantie des cr ances des Salari s AGS qui assure une garantie minimale aux salari s e Supprimer les cr ances privil gi es du Tr sor Un tel traitement devra s appliquer aussi bien en cas d arr t de l activit priorit absolue sur la valeur de r alisation des actifs faisant l objet de la s ret qu en cas de cession de l entreprise un repreneur facult de s opposer ce que les biens objets de leurs s ret s soient int gr s dans la cession OBJECTIF Utiliser l effet d entra nement des grandes entreprises pour les PME Cet effet d entra nement doit tre utilis e pou
83. AR 220 Quatri me partie R ussir la lib ration de la croissance rrssnnsrnrssnnses 223 Chapitre 1 Faire de la croissance l affaire de toutes et de tous 225 Chapitre 2 gt S engager sur un projet et un financement d taill 228 lee Let gr raie nent tienne Impacts conomique et budg taire du projet Chapitre 3 Conduire la r forme Un pilotage Des r sponsables sss scene SE La responsabilit de la soci t dans son ensemble 235 Un calendrier un plan op rationnel pour chaque d cision fondamentale 236 Leet RC 241 Re ETATE 241 Rendre compte aux CITOYENS sss ssssstscsoesvnseespsieansesaresnsseaeenere sois saresennssatesiresress 242 XO ditions La Documentation fran aise 2008
84. E 19 gt Renforcer les r gions et les intercommunalit s en faisant dispara tre en 10 ans l chelon d partemental Ambition 8 Ne pas mettre le niveau de vie d aujourd hui la charge des g n rations futures Un pays qui s endette n aime pas ses enfants Qu est ce que la bonne dette l investissement qui pr pare l avenir Qu est ce que la mauvaise la n tre cette accumulation de d ficits engendr s par le train de vie excessif de l tat et de l ensemble des collectivit s publiques 18 300 d cisions pour changer la France En r sum D CISION FONDAMENTALE 20 gt R duire d s 2008 la part des d penses publiques dans le PIB Cette r duction devra atteindre 1 du PIB par an partir de 2009 soit 20 milliards d euros de r duction par rapport la tendance par an pendant 5 ans Certaines de ces 316 mesures ont d j t reprises par le gouvernement avant m me la publication de ce rapport D au tres se retrouvent dans les propositions mises par l opposition Toutes ces d cisions forment un ensemble coh rent et doivent tre prises rapidement Il ne s agit plus ici de suggestions mettre l tude ni m me d un catalogue o s lectionner celles qui pourraient satisfaire telles ou telles cat gories lectorale ment utiles Pour faire effet au plus t t toutes ces d cisions doivent tre approuv es et pr par es en d tail de janvier avril 2008 Elles doivent ensuite tre mises en
85. Favoriser la consommation touristique dans les villes e Adapter les horaires d ouverture des mus es et monuments en soir e et d velopper l autonomie de gestion des mus es D CISION 112 gt D velopper le tourisme d affaires La France est au 2 rang mondial des congr s et d tient 6 9 du march global du tourisme d affaires Le tourisme d affaires repr sente Paris 44 de la client le des h tels sur l ann e et 10 des entr es touristiques en France La France dispose en outre de 2 000 lieux pouvant accueillir plus de 200 personnes 99 300 d cisions pour changer la France Ces infrastructures souffrent cependant de leur vieillissement tandis que le secteur est concurrenc par des concurrents tradi tionnels Allemagne Italie et des nouveaux entrants comme l Espagne et les pays asiatiques par exemple la Chine avec Shan ghai Un norme effort de modernisation des quipements publics et priv s est n cessaire D CISION 113 gt Revoir la politique de l accueil et des visas pour les touristes venant des pays mergents e Simplifier la politique d obtention des visas touristiques pour certains pays mergents dont le nombre de touristes cro t massi vement comme la Chine e Faire une promotion de la marque France et de la culture fran aise orient e vers les pays mergents en forte croissance LES SERVICES LA PERSONNE UN SECTEUR PORTEUR DE DEMAIN Le plan de d veloppement des Service
86. MENTALE 3 gt Redonner la France tous les moyens dont ceux de la recherche pour prendre une place de premier rang dans les secteurs de l avenir num rique sant nergies renouve lables tourisme biotechnologie nanotechnologie neuro sciences D CISION FONDAMENTALE 4 gt Mettre en chantier dix Ecopolis villes et quartiers d au moins 50 000 habitants int grant technologies vertes et technologies de communication D CISION FONDAMENTALE 5 gt Entreprendre d s maintenant la mise en place du tr s haut d bit pour tous domicile dans l espace num rique de travail et dans l administration D CISION FONDAMENTALE 6 gt Mettre en place les infrastructures n cessaires ports a ro ports et place financi re et accro tre l offre et la qualit du logement social 300 d cisions pour changer la France Ambition 3 Am liorer la comp titivit des entreprises fran aises en particulier des PME Notre conomie a deux faiblesses majeures unanimement reconnues une comp titivit d clinante et l insuffisance de son r seau de moyennes entreprises Par ailleurs nous manquons d entreprises ayant la taille et les ressources suffisantes pour d velopper leur recherche et s tendre hors de nos fronti res D CISION FONDAMENTALE 7 gt R duire les d lais de paiement des PME par l tat et par les grandes entreprises un mois compter de la livraison et dix jours pour la TVA et instituer un st
87. ON 296 gt Rebudg tiser le 1 logement regrouper les organismes collec teurs en cinq organismes et en faire des organismes constructeurs OBJECTIF Renforcer les organismes consulaires et les tribunaux de commerce Les organismes consulaires jouent un r le d appui aux entre prises tr s important que ce soit dans la formation ou l appui la cr ation ou l exportation Cependant et afin de r aliser d impor tantes conomies d chelle ils devront se regrouper et accro tre leur efficacit D CISION 297 gt R duire de 175 une cinquantaine le nombre de chambres de commerce et d industrie L efficacit et la n cessit de ces chambres dans leurs formes actuelles et avec leurs missions actuelles n est plus tablie gale ment sur le territoire Elles devront se regrouper Ceci a d j t r alis dans le Nord Pas de Calais La cr ation d une grande chambre de commerce et d industrie pour l le de France permettra de r aliser environ 60 millions d euros d cono mies n y a aucune logique ce que la Chambre de commerce et d industrie de Paris g re HEC et l cole sup rieure de commerce de Paris tandis que l ESSEC rel ve de la Chambre de commerce et 207 300 d cisions pour changer la France d industrie Val d Oise Yvelines Les deux chambres de la r gion Alsace pourront ainsi tre regroup es les chambres de la r gion Provence Alpes C te d Azur tre limit es deux etc Ces or
88. Rapport de la Commission pour la lib ration de la croissance francaise Sous la pr sidence de Jacques Attali SOMMAIRE En r sum EE 5 Premi re partie Participer pleinement la croissance mondiale 21 Deuxi me partie Des acteurs mobiles et s curis s EN 103 Troisi me partie Une nouvelle gouvernance au service de la croissance 177 Quatri me partie R ussir la lib ration de la croissance 223 www liberationdelacroissance fr XO ditions La Documentation fran aise 2008 EN R SUM Le moment est venu Ceci n est ni un rapport ni une tude mais un mode d emploi pour des r formes urgentes et fondatrices Il n est ni partisan ni bipartisan il est non partisan Ceci n est pas non plus un inventaire dans lequel un gouverne ment pourrait picorer sa guise et moins encore un concours d id es originales condamn es rester marginales C est un ensemble coh rent dont chaque pi ce est articul e avec les autres dont chaque l ment constitue la cl de la r ussite du tout Il part d un diagnostic de l tat du monde et de la France de ce qu il faut changer de ce qui peut l tre et de la fa on de mettre en uvre la r forme Avec une double conviction d une part les Fran ais ont les moyens de retrouver la voie d une croissance forte financi rement saine socialement juste et cologiquement positive D autre part tout ce qui ne sera pas entrepris d s main t
89. Si l arriv e d immigrants ne peut tre consid r e comme une solution de long terme au vieillissement de la population il faudrait un nombre extr mement important d immigrants 920 000 personnes par an pour maintenir le rapport entre actifs et inactifs l immigration peut permettre de rem dier des p nuries de main d uvre Elle ne peut ni ne doit emp cher le retour l emploi des jeunes non qualifi s Elle ne peut ni ne doit rendre plus difficile l in t gration des moins form s Des politiques doivent donc tre mises en uvre pour attirer la main d uvre n cessaire sans nuire aux besoins des pays d ori gine ni peser sur les salaires en France D CISION 223 gt Simplifier la d livrance d autorisation de travail pour les travailleurs trangers La d livrance d autorisation de travail doit d abord tre simpli fi e pour les ressortissants qualifi s des huit nouveaux pays membres encore concern s par des restrictions La France a choisi d assouplir progressivement les restrictions existantes Pour 61 m tiers r partis sur 7 secteurs d activit l autorisation de travail reste maintenue mais la situation de l emploi n est plus oppo sable La politique des quotas ne semble pas la mieux adapt e une ouverture sur des crit res de qualification plut t que de m tier serait plus appropri e Ainsi l ouverture devrait tre imm diate pour les dipl m s d une universit d un niveau reconnu 174 De
90. Tr soreries g n rales et surtout une profonde r orga nisation des m thodes de travail et des organisations regrou pement des utilisateurs comparaisons et alignement sur les meilleures pratiques g n ralisation de services facturiers De m me le projet d Op rateur national de paye escompte un retour financier positif d s la deuxi me ann e d exploitation par r duction des co ts D CISION 244 gt R organiser la gestion des projets La fonction informatique au sein de l tat est trop souvent consi d r e comme une fonction d intendance alors qu elle est devenue strat gique Bien que les directeurs informatiques des tablisse ments bancaires soient aujourd hui fr quemment membres du comit ex cutif ils restent toujours r gis dans l administration par un d cret de 1971 187 300 d cisions pour changer la France La modernisation de la gestion des projets passera par les actions suivantes e Reconna tre aux chefs de projet un statut qui transcende les clivages administratifs et fasse reconna tre l importante part de risque d une telle fonction e Externaliser l exploitation et la ma trise d uvre autant que possible e Renforcer la formation des futurs utilisateurs une t che cruciale encore trop souvent sous estim e 10 15 du budget des grands projets y est g n ralement consacr contre 30 en moyenne dans le secteur priv D CISION 245 gt Acc l rer la d mat rialisation des p
91. a mise en place de cr dits limitatifs pour la maladie la mise sous condition de ressources des allocations fami liales et une franchise proportionn e aux revenus restant la charge des assur s pour les d penses d assurance maladie et les d cisions impliquant un effort significatif de productivit du syst me de soins tant pour l h pital la m decine de ville que le m dicament Pour l tat les d cisions propos es ici conduisent poursuivre et intensifier les efforts de productivit d j engag s notamment au travers de la revue g n rale des politiques publiques en particulier avec le non renouvellement de deux fonctionnaires sur trois partant la retraite qui permettra d conomiser les premi res ann es plus de 500 millions d euros cela s ajoutent plusieurs d cisions g n ra trices de recettes pour l tat comme la suppression de niches fiscales la rationalisation des dispositifs d aide aux entreprises de la politique de la ville et du logement et de la formation professionnelle 221 Quatri me partie R ussir la lib ration de la croissance Les analyses et les 316 d cisions pr sent es dans les pages qui pr c dent ne constituent pas un rapport ranger avec d autres sur une tag re ou au mieux mettre l tude Elles ne peuvent tre prises isol ment ni constituer une bo te id es o chacun vien drait picorer sa guise Au contraire elles forment un ensemble appliquer
92. a performance collective et individuelle des agents D CISION 255 gt Consacrer le tiers des conomies faites par les progr s de produc tivit dans la gestion et par la suppression des gaspillages l aug mentation des r mun rations des fonctionnaires OBJECTIF Modifier progressivement les modes de recrutement et de gestion des carri res dans la fonction publique En Su de au Royaume Uni en Italie au Portugal et dans la plupart des pays de l Union europ enne l essentiel des agents publics est embauch dans un cadre contractuel dans des condi tions proches de celles du secteur priv La fonction publique de carri re est r serv e aux emplois strat giques sur un p rim tre plus restreint que celui de nos administrations centrales et la diplomatie dans son ensemble D CISION 256 gt Assurer aux responsables des agences la libert de choix entre les deux modes de recrutement sans remettre en cause le statut des personnels en place D CISION 257 gt Instituer dans toute la fonction publique une gestion manag riale dynamique et flexible des personnels 194 Chapitre 3 CLARIFIER LA D CENTRALISATION POUR EN ACCRO TRE L EFFICACIT OBJECTIF Simplifier l organisation territoriale La France compte plus de 36 000 communes 100 d partements 26 r gions et plus de 2 580 tablissements publics de coop ration intercommunale EPCI fiscalit propre qui viennent s ajouter aux minist r
93. a prime pour l emploi cr e en 2000 a permis de r duire ces incitations l inactivit en procurant un surcro t de ressources aux salari s revenus modestes mais elle b n ficie davantage aux m nages revenus moyens aux alentours de 1 200 euros par 1 Dans le domaine des transports publics l exemple embl matique tant celui de la gratuit octroy e aux b n ficiaires du RMI en le de France des cantines scolaires etc 211 300 d cisions pour changer la France mois qui re oivent 40 du montant total vers qu aux m nages revenus modestes moins de 1 000 euros par mois qui re oivent 35 du montant total vers De plus elle est vers e sous forme d un cr dit d imp t plus d un an apr s la reprise d activit ce qui en limite le caract re incitatif et compensateur de la perte imm date un syst me d acomptes hauteur de 400 a t mis en place mais sans tre v ritablement promu ce stade D CISION 301 gt Rationaliser les dispositifs actuels et veiller ce que chaque heure travaill e procure un b n fice effectif par rapport une situation d inactivit OBJECTIF Rendre plus juste l imp t sur le revenu Aujourd hui l imp t sur le revenu est concentr sur une minorit de m nages 48 et repr sente peine plus de 4 du PIB soit un niveau sensiblement inf rieur la moyenne de l OCDE D CISION 302 gt Restructurer l ensemble des niches de l imp t s
94. a r sis tance l chec du questionnement et du travail en quipe Une d pense d ducation en constante augmentation La France consacre une part consid rable et croissante de sa richesse l ducation la d pense d ducation a t multipli e par 1 8 depuis 1980 pour atteindre 6 8 du PIB aujourd hui soit 1 920 par habitant et 7 160 par l ve ou tudiant La d pense par l ve du primaire a cr de 79 depuis 1980 pour s lever 4 990 par l ve La d pense moyenne par l ve du secon daire a augment de 61 atteignant 8 810 en 2006 La d pense 23 300 d cisions pour changer la France d ducation consacr e l enseignement sup rieur a cr de 120 depuis 1980 et repr sente aujourd hui 9 370 par tudiant Des r sultats pourtant tr s d cevants Malgr ces efforts e Le taux de ch mage des jeunes de 15 24 ans est un des plus lev s des pays de l OCDE Organisation de coop ration et de d veloppement conomique et approche les 22 en 2007 sans tre jamais descendu sous la barre des 15 depuis 1980 e 40 des l ves de CM2 finissent leur scolarit primaire avec de graves lacunes e 17 des jeunes quittent l enseignement sans avoir ni Certificat d aptitude professionnelle CAP ni Brevet d tudes profession nelles BEP ni baccalaur at e 50 000 jeunes par an soit environ 6 d une g n ration proportion consid rable sortent du syst me scol
95. agn 90 centimes sont perdus en baisse de prestations ou en hausse de pr l vements contre 75 en moyenne dans l OCDE Il convient d ajouter cette perte le fait qu elle ne b n ficie plus de l ensemble des aides accord es par les collectivit s territo riales aux Rmistes transport gratuit cantine gratuite etc Le passage de l inactivit l activit ne se traduit que par une augmentation du revenu net d environ 18 du salaire per u contre 40 en moyenne dans l OCDE Par ailleurs la situation contrainte des b n ficiaires de minima sociaux a pu conduire une prise en charge de certaines de leurs d penses courantes la fois par l tat CMU compl mentaire notamment et par les collectivit s territoriales aides financi res directes modulations de tarification des services publics aides en nature priorit s d acc s aux logements sociaux Cependant ces mesures pr sentent le caract re de droits connexes conditionn s un statut d inactif ce qui est susceptible de dissuader la recherche d un emploi mais aussi d encourager le travail non d clar qui permet de conserver le b n fice des droits connexes tout en enre gistrant un gain mon taire Ce dernier effet est particuli rement dommageable en termes d efficacit conomique notamment parce qu il affecte le financement de la protection sociale mais aussi d quit civique puisqu il cr e une concurrence d loyale sur le march du travail L
96. aines l aune d objectifs et de cibles de performance fond s sur la base d indicateurs objectifs Les agences ne sont donc en rien une tape vers la privatisation du service public elles sont avant tout une fa on de mieux le g rer et donc d en assurer la p rennit La France doit suivre cet exemple le gouvernement nommera les directeurs des agences Il leur fixera des objectifs chiffr s et en contr lera les r sultats En particulier le partage des responsabilit s le processus d allocation des ressources et la gouvernance seront tr s clairement pr cis s dans un contrat d objectifs sign entre le ministre concern et chaque agence ce qui permettra un contr le de cette derni re et une responsabilisation de ses dirigeants sur la base des r sultats obtenus Pour exercer ce contr le un conseil de surveillance pourra tre mis en place au sein de chaque agence Il devra compter en son sein des repr sentants des usagers de fa on ce que la qualit du service final puisse tre pleinement prise en compte dans le contr le de la r alisation des objectifs Le directeur d agence pourra venir indistinctement de l administration ou du secteur priv Il devra r pondre de la r alisation des objectifs devant son autorit de tutelle avec une r mun ration en partie index e sur les r sultats La mise en place d agences n implique pas de cr er un nouveau statut juridique Au Royaume Uni les agences qui emploient 77
97. aire avant la terminale e 41 des tudiants interrompent leurs tudes sans avoir de dipl me 11 points de plus que la moyenne de l OCDE e Selon une tude am ricaine Programme international de recherche en lecture scolaire 2007 en lecture les l ves fran ais se classent 27 sur 40 derri re les l ves de Russie d Italie d Allemagne ou des tats Unis et r gressent par rapport aux enqu tes pr c dentes e Dans le domaine des sciences les enfants fran ais passent de la 10 la 19 place sur 30 selon l OCDE Pourtant les pays qui ressortent en t te du classement ne sont pas ceux qui consacrent le plus d argent chaque l ve Le poids de l origine sociale n a jamais autant d termin les parcours scolaires et ces derniers n ont jamais autant d termin les parcours professionnels e 52 des enfants d ouvriers obtiennent leur baccalaur at contre 85 des enfants de cadres sup rieurs Moins de la moiti des enfants des classes populaires passent le baccalaur at g n ral alors que c est le cas de 83 des enfants des cadres sup rieurs e Dans l enseignement sup rieur la part des enfants d origine modeste au sein des grandes coles Polytechnique cole natio nale d administration ENA Hautes tudes commerciales HEC cole normale sup rieure ENS a chut passant de 30 dans les ann es 1950 seulement 7 aujourd hui Les fils d ouvriers repr sentaient 25 des admis Polytec
98. ait dans le monde 340 millions de lecteurs r guliers de blogs et 140 millions de visiteurs de sites de partage de vid os type Youtube Pour mettre la presse papier en mesure de r aliser cette transition technologique et de capter cette nouvelle dynamique de croissance il lui faut lever les obstacles qui p sent sp cifiquement sur ses co ts d impression par rapport ses homologues et all ger la r glemen tation sur l ouverture des points de vente de la presse 64 Participer pleinement la croissance mondiale Les r volutions ne pas manquer Les m dias papier doivent voluer vers les m dias lectroniques et se transformer en v ritables carrefours de distribution de contenus et prescripteurs Pratiquement tous les m dias am ricains en ligne aujourd hui ont abandonn le site ferm emprisonnant l in ternaute pour tirer des liens vers l ext rieur parfois vers leurs concurrents La transition du papier au virtuel est une source de grand bouleversement que la presse fran aise n a pas encore clai rement organis et financ D CISION 60 gt Renforcer par red ploiement les ressources consacr es au contenu en les pr levant sur la redevance et sur les recettes publicitaires La cr ation audiovisuelle est un secteur d importance repr sen tant environ 150 000 emplois intermittents permanents des soci t s de production et des cha nes de t l vision soit 2 fois l a ronautique plus que la t l phonie
99. alari s ni l emploi ni la croissance D une part les employeurs sont r ticents embaucher en particulier des jeunes compte tenu de l absence de pr visibilit des d lais et des co ts en cas de licenciement D autre part les travailleurs sont le plus souvent recrut s sous des statuts pr caires 70 des embauches se font en contrat dur e d termin e et le travail temporaire a t multipli par 4 en 20 ans 122 Des acteurs mobiles et s curis s De nouvelles s curit s OBJECTIF Stabiliser le contrat de travail La rupture d un commun accord th oriquement possible est une proc dure aujourd hui tr s lourde et souvent assimil e une cessa tion volontaire d activit qui prive le salari du b n fice de l indem nisation du ch mage Et pour le salari qui d cide de faire trancher le litige le recours au juge comporte les inconv nients de tout contentieux du fait de sa dur e et de son issue al atoire pour les deux parties l urgence est donc pour le salari comme pour l employeur de r duire l incertitude li e la rupture du contrat L un et l autre souhaitent dans la grande majorit des cas qu l occasion de la rupture du contrat de travail la nature des indemnit s soit tablie d s le moment de la rupture Si la mobilit est anticip e et accompagn e la rupture du contrat de travail ne peut intervenir qu en ultime recours Elle est alors n goci e sans traumatisme ni co t exces
100. ance de 40 par an depuis 2000 il pesait 9 milliards d euros en 2005 L ob jectif actuel est de r duire les co ts de production Cela implique tout d abord de d velopper une fili re silicium innovante e Disposer rapidement de silicium de qualit solaire c est dire tr s forts rendements photovolta ques avec des co ts de fabri cation inf rieurs ceux de la fili re lectronique e D velopper des architectures de cellules haut rendement et une fili re de couches minces Cela implique galement des programmes de recherche sur les syst mes nerg tiques photovolta ques Cette recherche et d ve loppement doit tre compl t e par des projets concernant les syst mes nerg tiques photovolta ques avec le d veloppement par exemple de r seaux de distribution d nergie intelligents L in t gration de ces mat riels de ces syst mes d s la conception des b timents est une condition indispensable la r ussite du d ve loppement de cette fili re La France dispose de groupes capables de soutenir cette recherche et d veloppement Les incitations du gouvernement qui fixent le tarif de rachat du photovolta que 0 55 kWh sont des signaux positifs pour d velopper les d bouch s de la fili re notamment aupr s des collectivit s territoriales Ces deux priorit s doivent tre compl t es par les actions suivantes e Mettre en uvre un plan national d nergie solaire e Renforcer les moyens de
101. ant hygi ne de vie alimentation etc e Encourager le d veloppement de technologies permettant le maintien ou le retour domicile plates formes d accompagne ment mobile assistants robotiques et quipements domotiques logiciels sp cifiques etc e Valoriser le m tier d infirmier e d aide soignant e en augmen tant les actes qu ils sont autoris s accomplir 76 Participer pleinement la croissance mondiale Les r volutions ne pas manquer Ceci g n rera une conomie de 700 millions d euros par an pour un investissement total estim 320 M soit 16 000 euros par place D CISION 73 gt D velopper les maisons m dicales La France fait partie des pays pratiquant le moins la m decine dite de groupe celle ci concerne 39 des cabinets g n ralistes contre 97 en Su de et Finlande 90 au Canada 60 aux Pays Bas Il convient donc de e Inciter les m decins d un canton au regroupement en maisons m dicales dans le chef lieu e Regrouper des professionnels de sant m dicaux et param dicaux dans l objectif d une part de mieux coordonner et r partir leurs actions et d autre part de d lester les services d urgence des h pi taux des cas non vitaux e D velopper en parall le les acc s de proximit des services de pointe gr ce l utilisation de la t l m decine t l expertise t l radiologie t l chirurgie permettant de b n ficier de certaines expertises a
102. antes pour d velopper leur recherche et s tendre hors de nos fronti res e R duire les d lais de paiement des PME par l tat et par les grandes entreprises un mois compter de la livraison et dix jours pour la TVA et instituer un statut fiscal simplifi pour les entreprises qui r alisent moins de 100 000 euros de chiffre d affaires par an e Cr er une agence guidant dans un premier temps les TPE PME de moins de 20 salari s dans toutes leurs d marches administratives et leur adressant des r ponses engageant l ensemble des adminis trations AMBITION 4 gt Construire une soci t de plein emploi Depuis 1936 les Fran ais vivent en moyenne 20 ans de plus et travaillent 15 ans de moins Ces 35 ann es de loisirs suppl mentaires ont un lourd co t en termes de croissance et ne correspondent pas n cessairement aux aspirations de chacun e Renvoyer l essentiel des d cisions sociales la n gociation en modernisant les r gles de repr sentativit et de financement des organisations syndicales et patronales e Mobiliser tous les acteurs pour l emploi des jeunes et imposer toutes les entreprises et collectivit s publiques de pr senter chaque ann e un bilan de la diversit par ge sexe et origine e R duire le co t du travail pour toutes les entreprises en transf rant une partie des cotisations sociales sur la contribution sociale g n ralis e et la TVA e Laisser tout salari le libre choix de pours
103. ation du code des march s publics a impos aux collectivit s territoriales un d lai maximal de paiement de 45 jours Le d lai de paiement moyen de la grande distri bution est de 120 jours Depuis janvier 2008 l entr e en vigueur de nouvelles r gles euro p ennes de surveillance des banques dites B le Il impose aux banques un taux en fonds propres plus lev lorsque la solvabilit de l emprunteur est faible ce qui provoque des difficult s accrues d acc s au cr dit bancaire pour les PME en attente de paiement De plus l tat et les collectivit s territoriales affichaient en 2006 une moyenne de d lai de paiement de 35 jours contre 66 jours dans le secteur priv Le retard par l tat est plus grand pour la TVA Il est de l int r t des grandes entreprises de r assumer une partie du risque car elles gagneraient terme au d veloppement d un bassin dynamique de PME fran aises D CISION 38 gt Imposer par la loi et si n cessaire par ordonnance le paiement aux PME moins de 30 jours compter de la date de livraison Une telle d cision qui ne peut tre prise que par la loi ou l ordon nance peut sembler remettre en cause la libert du commerce mais elle ne fait qu en pr ciser les conditions d exercice Elle permettra 49 300 d cisions pour changer la France aux PME de recouvrer 8 milliards d euros de tr sorerie pour toutes les livraisons aux grandes entreprises et 1 milliard d euros de tr
104. ation ou collectivit publique Pour commencer entreprendre de regrouper progressivement 186 Une nouvelle gouvernance Encourager un tat strat ge et efficient en guichets uniques les activit s et les structures en contact avec le public des diff rentes administrations et collectivit s publiques STIMULER LES PERFORMANCES DES ADMINISTRATIONS OBJECTIF G n raliser l e administration L impact de l administration lectronique d passe d sormais largement l enjeu de l am lioration de la performance administra tive l e administration joue un r le bien plus g n ral sur le climat g n ral des affaires sur les co ts administratifs support s par les entreprises et les particuliers ainsi que sur l am lioration de la qualit et de la valeur ajout e des services Les d penses engag es par l tat en la mati re sont estim es aujourd hui environ 3 milliards d euros par an la fois en mati re fiscale en mati re budg taire et comptable et enfin plus r cemment en ce qui concerne la paye des fonctionnaires Ces programmes seront toutefois porteurs de gains de produc tivit administrative s ils s accompagnent d une transformation des proc dures Par exemple le projet Chorus de refonte des applications budg taires et comptables de l tat lanc dans le cadre de la mise en uvre de la loi organique relative aux lois de finances LOLF a donn lieu un gain m canique de productivit dans les
105. atut fiscal simplifi pour les entreprises qui r alisent moins de 100 000 euros de chiffre d affaires par an D CISION FONDAMENTALE 8 gt Cr er par red ploiement une agence guidant dans un premier temps les TPE PME de moins de 20 salari s dans leurs d marches administratives en leur adressant des r ponses engageant l ensemble des administrations Ambition 4 Construire une soci t de plein emploi Entre 1936 et aujourd hui nous vivons vingt ans de plus et travaillons en moyenne quinze ans de moins Ces trente cinq ann es d inactivit suppl mentaires ont un lourd co t en termes de croissance et ne correspondent pas n cessairement aux aspirations de chacun D CISION FONDAMENTALE 9 gt Renvoyer l essentiel des d cisions sociales la n gociation en modernisant les r gles de repr sentativit et de finance ment des organisations syndicales et patronales D CISION FONDAMENTALE 10 gt Mobiliser tous les acteurs pour l emploi des jeunes et imposer toutes les entreprises et collectivit s publiques de pr senter chaque ann e un bilan de la diversit par ge par sexe et par origine 300 d cisions pour changer la France En r sum D CISION FONDAMENTALE 11 gt R duire le co t du travail pour toutes les entreprises en transf rant une partie des cotisations sociales vers la Contri bution sociale g n ralis e CSG et la TVA D CISION FONDAMENTALE 12 gt Laisser tout salari le libre
106. avail au Royaume Uni a tripl entre 1997 et 2003 Tony Blair lors de son arriv e au pouvoir a lanc un grand programme dont le slogan tait l immigration profite au Royaume Uni Selon la Commission europ enne l ouverture a t tr s positive dans ces trois pays cette main d uvre tant g n ralement quali fi e et apportant des comp tences recherch es dans les secteurs en tension L ouverture a aussi permis de lutter contre le travail non d clar d o une plus grande conformit aux normes de travail l gales une meilleure coh sion sociale et une augmentation des recettes des tats provenant des imp ts et des cotisations de s cu rit sociale Elle a permis de mieux financer les budgets et les syst mes de protection sociale des pays accueillants L immigration a aussi un effet positif sur la croissance si le march du travail est assez flexible pour l absorber l inverse s il l est trop et si les condi tions l gales de travail ne sont pas respect es l immigration peut peser sur les salaires comme sur les conditions de travail Elle peut aussi cr er les conditions d une int gration difficile si celle ci n est pas rigoureusement pr par e En France en raison de la situation d mographique du pays et de la politique restrictive de l immigration les entreprises fran aises peinent trouver la main d uvre n cessaire dans plusieurs secteurs cl s de l conomie le b timent le commerce l ind
107. banisme commercial de qualit sous le contr le des lus Les centres villes se vident de leurs commerces quand les p ri ph ries sont satur es de hangars commerciaux Gr ce au pouvoir qu ils ont en mati re d urbanisme les lus peuvent r quilibrer cette situation D CISION 192 r Permettre aux lus de mieux utiliser les Sch mas de coh rence territoriale SCOT et les Plans locaux d urbanisme PLU Bien utilis s ces sch mas permettent aux lus de garantir la compatibilit des quipements commerciaux et h teliers avec les 148 Des acteurs mobiles et s curis s La mobilit conomique r gles de construction d urbanisme et d am nagement du terri toire dans le respect des objectifs d environnement de qualit des transports et d quilibre entre les diverses formes du commerce Les espaces commerciaux et h teliers pourront ainsi tre mieux valoris s dans les paysages urbains D CISION 193 gt Int grer dans les plans locaux d urbanisme des obligations de diversit commerciale en faveur des commerces de d tail ou de proximit OBJECTIF Renforcer la capacit concurrentielle du commerce de d tail La croissance de l conomie et de l emploi comme celle de la qualit de vie passent par le renforcement du tissu des distribu teurs et fabricants artisanaux ou ind pendants Une plus grande concurrence est m me de stimuler la qualit de leurs produits et de leurs services condition d t
108. c bail emphyt otique Les contrats d externalisation doivent s inscrire dans un cadre de bonnes pratiques e R pondre aux pr occupations des syndicats au travers d un cadre pr d fini et d un dispositif de protection des salari s si comme il est souhaitable on externalise les personnels en m me temps que l activit e Solliciter sur des bases r guli res les attentes des usagers en mati re de services e Demander l laboration d un rapport annuel sur l externalisation e Mettre en place des syst mes de gestion par comptabilit d exer cice e Mettre en place des proc dures d achat flexibles e Attirer des managers exp riment s pour g rer les contrats d ex ternalisation pay s aux taux du march avec des primes li es la performance et la r alisation des objectifs En g n ral les gains financiers attendus pour le budget de l tat sur une op ration d externalisation doivent tre de 20 40 sur la dur e de vie du contrat OBJECTIF Regrouper au si ge de la r gion les services d concentr s de l tat Les administrations d tat impact es par la d centralisation n ont pas toujours r duit leurs effectifs et leur organisation est rest e inchang e Par exemple en d pit du d sengagement progressif de l tat du domaine routier les effectifs de la Direction g n rale des routes DR et des services des directions d parte mentales de l quipement correspondants n ont diminu que de 15
109. c s d en semble Toutes devront tre lanc es d s avril 2008 cette phase de lancement devant tre achev e en juin 2009 Le pays voudra en mesurer les effets au printemps 2012 Certaines de ces r formes prendront des ann es livrer leur plein effet sur la croissance comme l am lioration de la formation des assistantes maternelles le d veloppement de la formation en alter nance la r forme des universit s et leur rapprochement avec les grandes coles le d veloppement de la recherche en biotechnologie en nanotechnologie et en neurosciences le d veloppement du tutorat dans les quartiers la promotion des nergies renouvelables la cr a tion de fonds de retraite la r forme des ports la r forme de la fonc tion publique et de l tat la simplification de la r glementation la cr ation d une Autorit de la concurrence Ces r formes se comptent par dizaines D autres auront un impact tr s rapide comme certaines r formes fiscales l valuation de tous les services publics la r duction du co t du travail le soutien du petit commerce la concurrence dans la distri bution la fin des limites d ge et de l obligation du d part la retraite l aide l emploi des jeunes l ouverture des commerces le dimanche l ouverture des professions r glement es la r duction des d lais de paiement et de remboursement de la TVA Elles se comptent par centaines 228 R ussir la lib ration de la croissance S engager s
110. c ur des d bats li s l puisement des ressources au d velop pement durable et aux nergies propres la prise de conscience de la forte tension portant sur les approvisionnements en m taux industriels vitaux pour toutes les industries occidentales n a pas encore eu lieu en Europe continentale alors que les pays anglo saxons ainsi que la Russie la Chine et le Br sil sont d j engag s dans une comp tition serr e pour le contr le des ressources et la s curisation des approvisionnements Il faut favoriser l mergence d un champion europ en dans le secteur des m taux industriels d une taille suffisante pour aborder avec succ s les probl matiques industrielles du secteur et garant des approvisionnements en minerais n cessaires aux grandes industries fran aises est une des conditions de la croissance future D CISION 88 gt D velopper une politique europ enne de l nergie La France dans la perspective de sa pr sidence de l Union euro p enne au deuxi me semestre 2008 devra s attacher convaincre ses partenaires que la capacit de l Union relever le d fi nerg tique constitue un enjeu essentiel de sa p rennit et de la stabilit internationale Outre la priorit mise sur l efficacit nerg tique une politique europ enne ambitieuse devrait traiter de fa on prioritaire les ques tions d infrastructures nerg tiques de r seaux de distribution et du parc de production d velopper le r sea
111. cal Une partie des salari s peut trouver un int r t cette forme de travail souvent temps partiel mieux r mun r e elle permet aussi des activit s personnelles familiales ou de formation en semaine La possibilit de travailler le dimanche doit tre propos e prioritai rement certains m tiers certaines r gions certaines cat gories de salari s temps partiel qui souhaiteraient pouvoir augmenter leur nombre d heures de travail Elle doit tre propos e en priorit aux petits commerces de centre ville avant de l tre aux grandes surfaces Les entreprises qui voudront recourir au travail du dimanche devront obligatoirement consulter les instances repr sentatives du personnel pour expliquer les raisons conomiques sociales et ven tuellement culturelles d un tel choix Elles devront se concerter avec ces instances sur les modalit s d organisation Les salari s qui accepteront de travailler le dimanche devront pouvoir b n ficier de r elles contreparties salaires formation couverture sociale compl mentaire points de retraite etc ORGANISER LA S CURISATION DES PARCOURS PROFESSIONNELS L volution tr s rapide des niveaux de qualification associ e aux exigences de flexibilit des carri res implique des p riodes de latence entre deux entreprises ou deux emplois En d pit de l im portance des sommes consacr es la politique de l emploi environ 4 du PIB contre 1 dans les principaux pays d
112. ccompagner les d cisions pr c dentes M me si le financement public des tablissements d enseigne ment sup rieur est plus important en France que dans les autres pays de l OCDE 0 8 du PIB au Royaume Uni 1 du PIB aux tats Unis et en Allemagne le niveau actuel du financement total de l enseignement sup rieur fran ais est inf rieur la moyenne de l OCDE 1 35 au lieu de 1 39 Pour combler cet cart il faudrait une augmentation de 800 millions d euros Pour atteindre la moyenne des 10 pays finan ant le mieux leur enseignement sup rieur 1 79 du PIB il faudrait une augmentation de 8 milliards d euros 35 300 d cisions pour changer la France Dans un contexte de n cessaire ma trise des d penses publiques une telle augmentation ne pourra tre demand e qu apr s l adh sion de la communaut universitaire la d marche de performance et de transparence d crite pr alablement Il faudra donc distinguer les dotations de base accord es en fonction des formations dispen s es et du nombre d tudiants se pr sentant effectivement aux examens et les fonds destin s r compenser les universit s ayant les meilleurs r sultats D CISION 22 r D velopper les financements priv s Les universit s doivent pouvoir dans le respect de leur ind pen dance acad mique cr er des fondations pour l enseignement sup rieur visant d velopper des programmes d enseignement ou de recherche l i
113. ce des entreprises en France sont souvent en avance En particulier les rapports Viennot et Bouton ont indiqu les mesures que devaient adopter les entreprises pour am liorer le fonctionnement de leurs organes sociaux Il convient que les soci t s cot es en France adoptent en totalit ces recom mandations notamment en ce qui concerne la pr sence d admi nistrateurs ind pendants et de femmes Les scandales survenus en Europe ou aux tats Unis d montrent que l accumulation de r gles formelles ne suffit pas garantir une bonne gouvernance Le comportement personnel des administra teurs est essentiel cet gard ils doivent par leurs questions et par leurs votes veiller la protection des int r ts des actionnaires des salari s des fournisseurs et des clients de la soci t Il s agit 217 300 d cisions pour changer la France donc d un probl me de proc dures mais surtout de responsabilit individuelle et collective des administrateurs OBJECTIF Favoriser l mergence de fonds de pension la fran aise D CISION 312 gt tendre les dispositifs d pargne salariale dans les PME en abais sant le seuil rendant la participation obligatoire 20 salari s Les PME de moins de 50 salari s qui se doteront d un accord de participation b n ficieront d un taux d Imp t sur les soci t s r duit les dirigeants et mandataires sociaux de toutes les PME et pas seulement celles de moins de 100 salari s auro
114. ce pour les d penses des collec tivit s territoriales et prendre en compte le respect des objec tifs fix s dans la r partition des dotations de l tat Cet objectif doit court terme ne pas tre sup rieur l infla tion Certes les d partements ont financer des d penses qui sont pour certaines volutives une fraction des d penses publiques li es au handicap et la d pendance mais les marges de man uvre existent D CISION 265 gt D velopper des indicateurs de performance des services publics locaux l Italie la Norv ge ou le Royaume Uni y recourent l OCDE le 198 Une nouvelle gouvernance Clarifier la d centralisation pour en accro tre l efficacit recommande Ces dispositifs d valuation sont particuli rement utilis s dans le domaine de l ducation de la sant du transport ou de la protection sociale La diffusion de ces informations cons titue une incitation la performance ainsi que l change des bonnes pratiques D CISION 266 gt tablir et rendre publics des co ts standards moyens par type de collectivit locale et par fonction pour mettre en vidence les gaspillages D CISION 267 gt D sindexer l ensemble des dotations de l tat aux collectivit s territoriales pour en assurer une ma trise et une allocation plus efficace 199 Chapitre 4 RESPONSABILISER LES ADMINISTRATIONS SOCIALES ET MIEUX MA TRISER LES D PENSES DE SANT Les administrations
115. cement de l efficacit de la r gulation peut trouver deux types de r ponse soit un rapprochement institutionnel sur les mod les am ricain britannique ou italien soit plus efficacement une meilleure articulation des responsabilit s de chacun des r gu lateurs en distinguant plus clairement leurs fonctions e La r gulation thique des contenus confi e au CSA e La r gulation conomique et technique des supports relevant de l ARCEP OBJECTIF Investir massivement dans les nanotechnologies Au del du num rique les nanotechnologies sont l un des moteurs de la prochaine r volution industrielle Elles pr sentent un potentiel de d veloppements et d applications consid rable notam ment dans les domaines des biotechnologies des mat riaux et des technologies de l information et de la communication Elles traitent aussi bien de la manipulation des atomes et mol cules dont la dimension typique est le nanom tre de la miniaturisation des structures que de l exploitation des nouvelles propri t s ph no m nes et proc d s sp cifiques l chelle nanom trique Elles regroupent l ensemble des techniques permettant de fabriquer d observer de mesurer ces objets structures et syst mes D CISION 65 gt R orienter massivement la recherche publique et priv e vers les nanotechnologies Trop peu de laboratoires s y emploient Trop peu d entreprises ont pris conscience de l ampleur de cette vague venir Cela doit
116. ces ou de nouveaux produits ou des uvres d art Ces concours encouragent l innovation en m me temps qu ils promeuvent le travail de groupe Les meilleures id es se voient attribuer un financement par les parte naires pour r aliser un prototype ou un essai Celles qui sont ven tuellement commercialis es le sont ensuite au profit des l ves et des tablissements scolaires D CISION 10 gt Mettre en place au coll ge un service civique hebdomadaire La croissance suppose la prise de conscience de l interd pendance de l importance de l altruisme du travail en quipe et de l int r t g n ral Chacun doit aussi comprendre que le succ s de l autre est une chance pour lui m me et non une place prise son d triment Il convient donc d veiller les l ves au travail associatif travers la mise en place au coll ge d apr s midi de service civique Ces demi journ es pr voiront par exemple des activit s de soutien aux personnes g es isol es aux handicap s ou d autres personnes en difficult de tutorat l gard des plus jeunes ou encore la participa tion l entretien des for ts la r habilitation des vieux logements 30 Participer pleinement la croissance mondiale Au commencement le savoir Ce service civique hebdomadaire qui existe d j dans certaines coles et hors du cadre scolaire sur la base du volontariat dans des domaines tr s divers doit tre g n ralis d s la rent
117. cette fin la France doit mieux g rer l ensemble de ses ressources humaines en particu lier les laiss s pour compte d aujourd hui les jeunes et les seniors OBJECTIF Une mobilisation g n rale des entreprises pour l emploi des jeunes Le taux de ch mage des jeunes s l ve 23 1 en France pour une moyenne de 173 dans l Union europ enne oscillant entre 14 au Royaume Uni et 25 en Allemagne La transition entre cole et vie active est particuli rement probl matique en France seuls 60 des dipl m s de l enseignement sup rieur acc dent un emploi un an apr s la fin de leurs tudes contre 80 en Allemagne et m me 90 aux Pays Bas Plus d un tiers des jeunes salari s fran ais de 15 29 ans sont int rimaires en contrat dur e d termin e ou aid Plus d un quart des emplois occup s par les jeunes de moins de 26 ans b n ficient d une aide d tat alors qu ils repr sen tent le dixi me de la population active Pour r duire le ch mage des jeunes la solution la plus efficace consiste am liorer leur formation et plus largement engager des r formes structurelles sur le march du travail Les pays ayant proc d des r formes sp cifiquement destin es aux jeunes n ont pas obtenu de r sultats sauf lorsque celles ci se pla aient dans le cadre d une r forme globale du march du travail en mobilisant l ensemble des acteurs locaux au plus proche de la r alit cono mique les r
118. ch secondaire en autorisant sans d lai la vente des licences actuellement d tenues Les v t rinaires 12 343 actifs chiffre d affaires 1 5 milliard d euros Le nombre de v t rinaires en France est tr s nettement inf rieur la moyenne europ enne alors que notre cheptel est le 163 300 d cisions pour changer la France deuxi me dans l Union europ enne et que la France compte 65 millions d animaux domestiques Il manque 2 000 4 000 v t ri naires en France Cette singularit s explique par la limitation du nombre d tudiants avec un numerus clausus tr s strict contourn par des tudes en Belgique Ainsi le nombre de places offertes tait de 470 en 1997 et a t r duit 436 en 2003 De plus un v t rinaire dipl m ne peut pas engager plus de deux assistants qui doivent tre titulaire d un DEFV Dipl me d tudes fondamentales v t rinaires obtenu apr s cinq ans d tudes dont quatre ann es en cole v t ri naire Les v t rinaires peuvent aussi s entourer d Auxiliaires sp cia lis s v t rinaires ASV titulaires d un BEP mais ceux ci ne peuvent par exemple pas pratiquer d injections t che exclusivement r serv e aux v t rinaires dipl m s En outre les r gles actuelles entravent la venue d investisseurs non v t rinaires qui pourraient cr er des cliniques ou des h pitaux v t rinaires e Augmenter le nombre d l ves l entr e des coles v t rinaires e Cr er
119. changer la France p rience leur a appris que les adaptations ne profitent en g n ral qu aux plus favoris s aux gagnants de la mondialisa tion Notre projet a une obsession que tous soient gagnants et en priorit les exclus d aujourd hui Des principes d quit Pour cela trois principes d quit sont pour nous cardinaux e La r forme doit concerner tout le monde toutes les cat go ries sociales et professionnelles Sans tabou sans exclusive salari s publics comme priv s secteurs abrit s comme expos s hauts fonctionnaires et petites entreprises Tous doivent bouger pour que tous puissent gagner e Les acteurs les plus fragilis s par la mobilit doivent tre aussi les mieux accompagn s les plus aid s changer Alors que les protections d hier incitaient au statu quo les s curit s de demain doivent aider au mouvement e Les effets des r formes doivent tre valu s dans la dur e et d abord du point de vue des victimes du conservatisme actuel en premier lieu les jeunes les ch meurs les plus pauvres et les exclus du march du travail et plus g n rale ment les classes moyennes qui ne vivent que du revenu de leur travail C est pour eux en priorit que nous voulons ce projet et ainsi faire gagner la France Un projet d ensemble Nos travaux nous ont conduits d finir des priorit s et proposer des d cisions En voici le r sum Pour s inscrire dans la croissance mondiale la France
120. chercheurs des organismes publics des enseignants chercheurs de l Universit et des centres de recherche priv s Parmi ces P les universitaires pluridisciplinaires pourront tre s lectionn s les P les de recherche et d enseignement sup rieur PR S dont le projet de candidature aura convaincu les pouvoirs publics Ces derniers permettent depuis mars 2007 aux tablisse ments d enseignement sup rieur de f d rer localement les princi pales activit s d enseignement sup rieur et de recherche ou de rassembler des comp tences compl mentaires en r seau Neuf P les de recherche et d enseignement sup rieur ont d j pris la forme d ta blissements publics de coop ration scientifique Aix Marseille Lyon Bordeaux Toulouse universit europ enne de Bretagne Nancy universit Paris Sud universit Paris Est ParisTech Dans tous les cas il faudra faire passer progressivement de 12 500 25 000 le nombre d tudiants de ParisTech et quadrupler les promo tions de l cole normale sup rieure de l cole polytechnique et de quelques autres grandes coles qui devront s inscrire dans ces p les Ces P les universitaires pluridisciplinaires devront aussi d ve lopper des enseignements distance de qualit et consacrer une part significative de leurs budgets la mise en ligne de leurs cours et l organisation de s minaires pour les entreprises qui les r mun reront pour b n ficier de leur formation perma
121. chno logies avanc es Les biocarburants repr sentent un r el potentiel de croissance L objectif est d sormais de d velopper les biocar burants de seconde g n ration valorisant la plante enti re ce qui permettra d accro tre le rendement l hectare Un tel d veloppe ment permettrait de r duire les missions de CO2 dans les transports de cr er des emplois et de valoriser des surfaces agri coles et foresti res e Lancer d s pr sent un programme de recherche et d veloppe ment sur les biocarburants de 3 g n ration Il existe un poten tiel trop peu exploit de production de bio nergie partir de micro organismes ou d algues algocarburants cultivables en bior acteurs Cette 3 g n ration permettrait d accro tre consid rablement le rendement par surface mobilis e La chimie verte utilisation de carbone issu de la biomasse la place de carbone fossile dans l industrie chimique visera notam 83 300 d cisions pour changer la France ment mieux ma triser les missions de CO2 de mieux prot ger l environnement avec des produits biod gradables et non cotoxiques cr er des emplois et acqu rir un savoir faire exportable D CISION 83 gt Promouvoir une fili re hydrog ne Les priorit s de la recherche et d veloppement dans ce domaine doivent se concentrer sur e La pile combustible pour les applications l automobile Cependant en l tat actuel des connaissances el
122. co t est estim 60 milliards d euros Toutes les enqu tes internationales citent d ailleurs la complexit l instabilit et l impr visibilit normatives parmi les handicaps majeurs de la France comment investir ou embaucher dans un pays qui change en moyenne 10 de ses codes chaque ann e qui a modifi 377 du code g n ral des imp ts et plus de 40 du code du travail au cours des deux seules derni res ann es D CISION 231 gt Faire valuer ex ante et ex post tout projet de loi et de r gle ment ainsi que les principaux textes communautaires Tout projet de r glementation devra donner lieu une valuation des dispositifs d j existants afin de d montrer clairement son 182 Une nouvelle gouvernance Encourager un tat strat ge et efficient apport et son utilit L tude d valuation sera v rifi e par le Secr tariat g n ral du gouvernement et sign e par le ministre avant d tre transmise au Parlement Cette obligation aujourd hui rare ment respect e malgr les nombreuses instructions des Premiers ministres doit figurer dans un texte d une valeur sup rieure la loi c est dire une loi organique laquelle renverra un alin a de l ar ticle 39 de la Constitution Le Royaume Uni l Espagne et la plupart de nos partenaires euro p ens ont mis en place de tels dispositifs Au Royaume Uni par exemple toute proposition de texte soumise au Parlement est accom pagn e d une valuation
123. constitue un g chis de comp tences quand on conna t la plasticit de l intelligence et la flexibilit des d veloppements 36 Participer pleinement la croissance mondiale Au commencement le savoir Beaucoup d universit s trang res ont institutionnalis des facult s des m tiers Laval Sherbrooke Canada o des infirmi res des arti sans des sportifs des artistes peuvent devenir professeurs ou obtenir toutes sortes de dipl mes Quand il n y a qu un seul moule et que l immobilisme et le conformisme deviennent la seule ligne de d ve loppement il s ensuit une v rit unique qui r duit la cr ativit Certaines universit s des m tiers existent d j dans plusieurs universit s fran aises elles doivent donc se d velopper OBJECTIF Faire merger sur le territoire 10 grands p les universitaires et de recherche de niveau mondial D CISION 24 gt Distinguer 10 p les universitaires de taille mondiale alliant pluridisciplinarit et excellence La France a besoin d environ 10 universit s de taille mondiale elle n a pas les moyens d en avoir plus de cette taille et de cette ambi tion Les autres universit s conserveront comme aux tats Unis leur vocation r gionale ou nationale Il convient dans une carte universitaire nouvelle de faire merger par appel d offres la faveur d un processus d valuation men dans chaque d partement universitaire et chaque tablissement d ensei gnement su
124. d pendant et le rachat d un magasin ind pendant y compris par un groupe de distri bution important peut donc chapper au contr le des concen trations Un seuil plus bas devra tre d fini partir d une consultation incluant principalement le Conseil de la concurrence Un seuil de chiffre d affaires est pr f rable un seuil de part de march dans la mesure o il ne n cessite pas d valuation du march pertinent potentiellement source de contentieux D CISION 207 gt Instaurer un contr le ex post gr ce au renforcement de l article L 430 9 du code du commerce Selon cet article le Conseil de la concurrence peut en cas d ex ploitation abusive d une position dominante ou d un tat de d pendance conomique demander au ministre charg de l co nomie denioindre l entreprise en cause de modifier de compl ter ou de r silier tous accords et tous actes par lesquels s est r alis e la concentration de la puissance conomique Le Conseil de la concurrence devrait pouvoir prononcer lui m me en cas d abus constat des modifications de la structure d entreprises en position dominante Il pourra ainsi imposer la scission ou la vente forc e de certaines activit s magasins ou surfaces En outre il ne para t pas justifi de limiter l intervention du Conseil aux abus de position dominante r sultant d op rations de concentration comme le sugg re la formulation de l article L 430 9 la possibilit
125. dans ses modes d organisation conomique N anmoins les avocats souhai tant se constituer en soci t doivent en d tenir toutes les parts sociales Cette exigence continue limiter fortement le recours des capitaux ext rieurs qui pourrait leur permettre d tendre leurs acti vit s particuli rement l tranger L enjeu pour la croissance fran aise est significatif car le d veloppement international des cabinets d avocats est un vecteur d influence r el Or aujourd hui les cabi nets de plus de 50 salari s ne repr sentent que 0 2 des cabinets fran ais et 13 3 du chiffre d affaires Une plus forte concentration 169 300 d cisions pour changer la France des cabinets fran ais est donc n cessaire face aux majors anglais et am ricains d j tr s pr sents dans l hexagone De m me cette faiblesse des fonds propres fait souvent obstacle la constitu tion de cabinets pluridisciplinaires qui sont pourtant seuls m me d offrir une gamme de services joints susceptibles de r pondre aux demandes fluctuantes des entreprises En cons quence il convient de permettre des tiers d investir dans les fonds propres de cabinets d avocats d experts compta bles et de commissaires aux comptes en imposant une d tention minimale de 51 du capital et de droits de vote par les profes sionnels travaillant dans ces structures Le respect des r gles d ontologiques applicables aux avocats aux experts comptables e
126. de plus en plus individualis es l allongement de l esp rance de vie fait cro tre la demande de soins au cours de la vie et en fin de vie En particulier les Affections longue dur e ALD qui repr sentent aujourd hui 60 des d penses de sant augmenteront sous l effet du vieillissement de la population Au total la demande de soins e cro tra plus vite que le PIB pour atteindre le niveau actuel de la Suisse et des tats Unis environ 15 du PIB et 20 du PIB en 2030 e aura un effet d entra nement sur les autres secteurs productifs Pour capter ce formidable potentiel de croissance notre pays dispose d ind niables atouts mais doit faire face certaines diffi cult s Le syst me de sant fran ais est r guli rement plac n 1 dans les classements mondiaux pour la qualit des soins l acc s garanti 1 Class 1 par l Organisation mondiale de la sant 1 par l Institut Health Consumer Power House en 2006 et 3 en 2007 70 Participer pleinement la croissance mondiale Les r volutions ne pas manquer tous et sa r gulation par le remboursement qui permet de conci lier l quit la stimulation des acteurs travers l exercice lib ral de la m decine de ville et l mulation entre secteurs publics et priv s pour l h pital Mais le contrat social autour de la libert de choix du prati cien et la prise en charge collective de la d pense est de plus en plus mis mal Les ur
127. diffi cult s des entreprises Diverses r formes mises en uvre en 1998 2003 2004 2005 et 2006 ont progressivement modernis ces acti vit s Pour permettre de parachever ces ajustements il convient d ouvrir dans la r alit plus largement la possibilit d sormais offerte aux tribunaux de commerce de recourir des professionnels ext rieurs aux listes professionnelles Il convient galement d exiger 166 Des acteurs mobiles et s curis s La mobilit conomique du parquet pr s les tribunaux de commerce un contr le syst ma tique des conditions de d signation des administrateurs judiciaires et des mandataires judiciaires afin de mettre fin aux situations de monopole de fait et la trop grande proximit de certains tribunaux de commerce avec certains administrateurs et mandataires Une r forme rapide des tribunaux de commerce permettant l chevinage des formations pourra largement att nuer les dysfonctionnements qui subsistent encore dans ce domaine D CISION 215 gt Supprimer le numerus clausus pour les avocats au Conseil d Etat et la Cour de cassation Les avocats au Conseil d tat et la Cour de cassation au nombre de 93 et r partis dans 60 cabinets nombre fix en 1817 sont propri taires de leurs charges et ont le monopole de la repr senta tion devant les deux plus hautes juridictions de l ordre administratif et de l ordre judiciaire l vidence les proc dures engag es devant ces deux
128. doit se faire selon un double principe r partir clairement les comp tences entre les collectivit s et accorder chaque niveau de collectivit des ressources pr cises 195 300 d cisions pour changer la France D CISION 258 gt Renforcer les r gions Les r gions doivent tre renforc es significativement dans leurs comp tences traditionnelles d veloppement conomique forma tion professionnelle au d triment du d partement Dans ces domaines une action concentr e et un pilotage unique sont gages d efficacit D CISION 259 gt Transformer les intercommunalit s en agglom rations entit s de niveau constitutionnel La France se caract rise par la plus faible taille moyenne des com munes avec 1 600 habitants contre 55 200 au Danemark 34 900 aux Pays Bas 31 100 en Su de 12 100 en Finlande 10 500 en Norv ge 7 200 en Italie et 5 300 en Espagne Contrairement un tat comme les Pays Bas o le Parlement a d cid de supprimer certaines communes et den cr er de nouvelles la France a pr f r la voie de la fusion volontaire La loi de 1971 visant favoriser les fusions et regroupements de communes n a eu toutefois que des effets tr s limit s L intercommunalit a eu plus de succ s pr s de 85 5 de la population et 90 des communes sont membres d un tablisse ment public de coop ration intercommunal EPCI fiscalit propre Le d veloppement de l intercommunalit s est tra
129. du sang d arr ter tout d veloppement informatique en propre afin de faire respecter un tr s haut niveau d exigence de s curit trois entreprises priv es fran aises sont devenues les leaders mondiaux des syst mes d information de transfusion sanguine C est pourquoi il faut favoriser l externalisation des fonctions hors du c ur de m tier de l h pital comme la restauration la blanchis 78 Participer pleinement la croissance mondiale Les r volutions ne pas manquer serie le gardiennage la maintenance technique et immobili re la logistique D CISION 76 gt D velopper l offre d accueil de clients trangers Mondialement connue pour la qualit de son syst me de sant la France doit rendre plus attractif son syst me de soin aux ressor tissants europ ens et extra europ ens Un certain nombre d h pitaux et de cliniques en France ont d j pass des conventions avec d autres tats notamment europ ens pour soigner des malades non urgents Le traitement des patients trangers a d j repr sent 450 M et d gag un exc dent de 200 M Ce chiffre d affaires a quasiment doubl en 15 ans Il pourrait augmenter rapidement au cours des prochaines ann es en raison de la progression de la richesse mondiale Il convient donc de e Lever les contraintes au sein des h pitaux et des cliniques frei nant l admission de malades trangers notamment en donnant la possibilit de s engager sur des devi
130. duit par une augmentation massive des d penses de fonctionnement sans donner lieu aux conomies d chelle que le contribuable local est en droit d attendre Entre 2000 et 2004 les moyens des EPCI ont augment de 8 3 milliards pour le produit fiscal et 1 11 milliard pour la Dotation globale de financement DGF soit 9 41 milliards au total cr ant une nouvelle administration territoriale L augmen tation de la DGF c est dire des moyens accord s par l tat a t absorb e pour moiti au moins par les charges des structures administratives et non par la production de services nouveaux Les intercommunalit s doivent se transformer progressivement en agglom rations ayant une existence constitutionnelle Ce qui implique de e Passer de la fiction de l tablissement public l institution d une collectivit territoriale constitutionnelle l agglom ration d une nouvelle collectivit 196 Une nouvelle gouvernance Clarifier la d centralisation pour en accro tre l efficacit e lire les pr sidents et les conseillers d agglom rations au suffrage universel e Transf rer l agglom ration la charge de r partir les dotations aujourd hui vers es directement par l tat aux communes et aux intercommunalit s e Diminuer la dotation globale de financement des communes refusant de fusionner en une agglom ration e Majorer la dotation globale de financement des agglom rations r cup rant des comp tences co
131. e La Commission des lois disposant au besoin du Conseil d tat pour l assister convoquera le ministre comp tent pour entendre un rapport sur les retards ventuels L audition sera publique D CISION 235 gt Codifier la proc dure consultative pour l unifier et la simplifier Instaurer la possibilit de remplacer toute proc dure consulta tive par une saisine du Conseil conomique et social Celui ci sera charg de l organiser en son sein et l ext rieur dans un d lai de 4 mois Si n cessaire le Conseil sup rieur de la fonction publique pourra simultan ment tre saisi dans les m mes conditions pour organiser la consultation aupr s des personnels D CISION 236 gt Publier imm diatement les d crets dont le projet aura t soumis la consultation en m me temps que le projet de loi OBJECTIF R gler les conflits normatifs En tant que membre de l Union europ enne la France est tenue de participer activement l laboration des directives euro p ennes de les transposer dans son droit interne D CISION 237 gt Mieux conna tre les int r ts conomiques sociaux et financiers du pays avant toute n gociation europ enne D s l laboration par la Commission europ enne d une proposi tion de directive ainsi que lors de sa n gociation au Conseil de l Union et au Parlement europ en l Administration et le gouverne ment devront d finir les points majeurs obtenir dans la n gocia tion
132. e les familles dispo sant des relations et ressources n cessaires vitent d envoyer leurs enfants dans les ZEP Zones d ducation prioritaire Quant aux quipes p dagogiques elles sont jeunes et trop changeantes 127 300 d cisions pour changer la France Les moyens affect s directement aux l ves se limitent quelques heures d enseignement suppl mentaires et les effectifs dans les ZEP n ont t r duits au mieux que de 2 5 l ves par classe en moyenne sur 10 ans 1982 1992 Un ensemble de mesures vise aujourd hui viter le redouble ment en suivant mieux les l ves dans leur parcours scolaire Un programme de r ussite ducative a t mis en place Il est d clin en projets de r ussite ducative prise en charge person nalis e par un tutorat de 100 000 tudiants de grandes coles pour 100 000 l ves de ZEP notamment et en internats de r ussite ducative fin 2007 28 internats de r ussite ducative comptant 700 l ves De plus les l ves de ZEP ayant obtenu une mention Tr s Bien au brevet sont d sormais libres de choisir le lyc e de l acad mie dans lequel ils souhaitent aller Ces politiques dont les principes sont excellents sont encore bien trop limit es pour tre efficaces Il ne faut donc pas s tonner si les r sultats scolaires des enfants des quartiers sont moins bons que la moyenne nationale notamment au brevet OBJECTIF Permettre tous les je
133. e professionnelle La formation par l universit des comp tences compl mentaires ou l actualisation des connaissances est essentielle L enseignement sup rieur fran ais doit devenir un acteur majeur des formations professionnalisantes tout au long de la vie sur le mod le de l ensei gnement sup rieur su dois Il devra devenir le premier collecteur et b n ficiaire des fonds de formation permanente OBJECTIF Aider les tudiants concilier leurs tudes avec leur emploi M me en d veloppant largement les bourses et les pr ts certains tudiants continueront par choix ou par n cessit travailler pendant leurs tudes Ils devront tre aid s par les universit s trouver des emplois correctement r mun r s utiles leur formation 33 300 d cisions pour changer la France et valoris s dans leurs tudes Des am nagements devront aussi tre pr vus pour que cette activit salari e ne constitue pas un handicap pour le bon d roulement de leur cursus D CISION 15 gt Mieux organiser avec les entreprises de la r gion des bourses d emploi et de stages D CISION 16 gt Inciter les universit s organiser des cours du soir et permettre un assouplissement des r gles d talement des tudes sur une plus longue p riode D CISION 17 gt Donner aux tudiants salari s un cr dit d European Credit Transfer System pour l obtention de la licence qui sera t d autant plus lev que l emplo
134. e Uni Aujourd hui le d veloppement du low cost est surtout urgent pour les liaisons fort trafic o la concurrence avec le TGV reste inexistante Paris Toulouse Lyon Bordeaux Lyon Toulouse et Lyon Nantes La gestion des cr neaux allou s aux compagnies a riennes pourrait gagner en efficacit avec l ouverture d un march secondaire de cr neaux d j exp riment au Royaume Uni et en Su de qui auto rise les compagnies s changer les cr neaux dont elles disposent Afin de rentabiliser l achat du cr neau les compagnies auront int r t accro tre la taille de leurs avions une compagnie aura moins l in t r t garder des cr neaux non utilis s lorsque ceux ci sont valo 95 300 d cisions pour changer la France ris s La mobilit des cr neaux augmentera l intensit concurrentielle et favorisera l entr e de nouveaux acteurs sur le march D CISION 105 gt Faire de l a roport Roissy Charles de Gaulle le premier a ro port europ en Roissy Charles de Gaulle est le deuxi me a roport europ en en termes de transport international 1 Londres Heathrow 3 Francfort Paris Orly est le deuxi me a roport europ en en terme de transport national 1 Madrid 3 Barcelone Roissy avec 4 pistes a tous les moyens de devenir le premier a roport d Europe avec un volume de 90 millions de passagers sans pour autant d laisser la question des nuisances sonores Pour cela il faut e Cr er
135. e aux besoins des touristes e Am liorer notamment de la qualit des h tels de province dont la modernisation a t frein e par le malthusianisme r sultant des n cessaires autorisations des commissions d partementales d ur 98 Participer pleinement la croissance mondiale Les r volutions ne pas manquer banisme commercial impos es pour tous les h tels de plus de 30 chambres en province et 50 chambres en r gion parisienne e Satisfaire la demande de la client le trang re pour l acc s Internet en haut d bit D CISION 108 gt Augmenter le budget priv consacr la promotion de la France l tranger D ployer des efforts de promotion sur les march s ext rieurs consid rant que la France consacre environ 2 3 fois moins de budget la promotion internationale que ses principaux concur rents et notamment l Espagne D CISION 109 r Harmoniser la classification fran aise des h tels avec la classifica tion internationale et inciter une classification europ enne D CISION 110 gt D velopper l cotourisme e Ins rer dans le label Qualit Tourisme des recommandations concernant la ma trise des d penses nerg tiques et le respect de l environnement e Cr er une r elle offre de tourisme du terroir en vantant les sp cialit s et sp cificit s r gionales afin de valoriser en m me temps les espaces ruraux et les produits agricoles et agroali mentaires D CISION 111 gt
136. e cette discussion ces d cisions pourront donner lieu des mesures l gislatives et conventionnelles de mise en uvre OBJECTIF Aider chacun retrouver au plus vite un emploi adapt ses comp tences La formation professionnelle des adultes est aujourd hui un chec trop de ch meurs trop d emplois non pourvus M me s il est difficile d en comprendre l organisation les gaspillages y sont av r s et nombreux sont les rapports l ayant d nonc De plus la formation professionnelle b n ficie essentiellement aux salari s les mieux form s 23 4 des b n ficiaires sont titu laires d un CAP ou d un BER 25 2 d tenteurs du brevet 33 7 du baccalaur at et 44 3 dipl m s de l enseignement sup rieur L effort moyen de formation par salari dans les entreprises de 10 salari s est plus de dix fois sup rieur l effort moyen des en treprises de moins de 10 salari s Seulement 15 des fonds de la formation professionnelle b n ficient 700 000 demandeurs d emploi et cette part diminue Le nombre de ch meurs en formation est pass de 14 au d but des ann es 1990 8 aujourd hui La gouvernance de la formation professionnelle des demandeurs d emploi est particuli rement complexe avec des comp tences clat es entre l tat les r gions 118 Des acteurs mobiles et s curis s De nouvelles s curit s l Unedic et l Association pour la formation professionnelle des adultes AFPA Il est donc n c
137. e chez des assistantes maternelles La priorit est de mieux former les 280 000 assistantes maternelles et l ensemble des ducatrices de cr che pour qu elles participent l acquisition par les enfants d s les tout premiers mois de la vie des l ments fondamentaux dont le langage Cette formation pourrait tre largement effectu e par Internet co t tr s r duit et pourrait tre mise en place d s la rentr e 2009 Aussi faut il doubler de 120 240 heures le nombre d heures de formation des assistantes maternelles et des ducatrices de cr che et augmenter le nombre de ces personnels D CISION 2 gt Repenser le socle commun des connaissances pour y ajouter le travail en groupe l anglais l informatique et l conomie l ducation nationale a d fini un socle commun des connais sances qui s articule autour de 7 piliers la ma trise de la langue fran aise la pratique d une langue vivante trang re la connais sance des principaux l ments de math matiques et la ma trise d une culture scientifique la possession d une culture humaniste la ma trise des techniques usuelles de l information et de la communi cation l acquisition des comp tences sociales et civiques l acces sion l autonomie et l acquisition de l esprit d initiative La ma trise de ce socle est contr l e en CE1 la fin de l cole primaire et au niveau du brevet Dans ce socle rien n est dit sur la ma trise d In
138. e de r concilier la performance et l thique la rentabilit financi re court terme et la responsabilit vis vis des g n rations futures Ainsi la protection de l environnement a donn naissance de nouveaux march s de nouvelles cr ations de richesses La France a tous les atouts pour jouer l un des tout premiers r les dans cette nouvelle conomie e Redonner la France tous les moyens dont ceux de la recherche pour prendre une place de premier rang dans de nouveaux secteurs de l avenir num rique sant nergies renouvelables tourisme biotechnologie nanotechnologie neurosciences e Mettre en chantier dix Ecopolis villes et quartiers d au moins 50 000 habitants int grant technologies vertes et technologies de communication e Entreprendre d s maintenant la mise en place du tr s haut d bit 229 300 d cisions pour changer la France pour tous domicile dans l espace num rique de travail et dans l administration e D velopper les infrastructures ports a roports et place finan ci re et accro tre l offre et la qualit du logement social AMBITION 3 gt Am liorer la comp titivit des entreprises fran aises en parti culier celle des PME Notre conomie a deux faiblesses majeures unanimement reconnues une comp titivit d clinante et l insuffisance de son r seau de moyennes entreprises Par ailleurs nous manquons d entreprises ayant la taille et les ressources suffis
139. e fluidifier les parcours de soins articulation m decine de ville maisons de sant services d urgence hospitali re de rationaliser les investissements et les moyens syner gies regroupements fusion ou mutualisation des moyens entre structures publiques et priv es et de mettre en coh rence les poli tiques de sant conduites sur le territoire pour viter les redondances responsabiliser clairement les acteurs et r gler au bon niveau les ventuels conflits de comp tences ou d ambitions concurrentes D CISION 273 r Organiser une gestion r gionale de la carte sanitaire La coordination et la planification de l offre qui fait intervenir des acteurs et des structures aux statuts et int r ts tr s divers assu rance maladie h pitaux publics et priv s m decine de ville lib 201 300 d cisions pour changer la France rale secteur m dico social secteur naissant de la d pendance collectivit s locales ne peuvent valablement s exercer qu au niveau r gional l chelon r gional est l chelon pertinent d orga nisation et de gestion de l offre et de la demande de soins de la mise en coh rence des diff rents acteurs et structures publics et priv s concourant l offre de soins m decine de ville h pitaux CHU et CHR centres de soins structures m dico sociales et de la n cessit de simplifier les parcours de soins des patients D CISION 274 gt Mesurer l efficience et la qualit du syst me de s
140. e gestion des essais des produits de sant r cemment cr afin de structurer l organisa tion de la recherche clinique e Veiller ce que les d lais d autorisation notamment dans les h pitaux concilient l exigence d un examen rigoureux des dossiers et l efficacit administrative e D velopper les formations aux m thodologies de la recherche clinique notamment dans les CHU e Soutenir le d veloppement de financements priv s pour la recherche hospitali re sous la forme d associations but scien tifique et m dical e Am liorer la coop ration public priv en s inspirant notamment du succ s de l Institut national du cancer qui a notamment permis l mergence de petites soci t s dont les perspectives sont prometteuses D CISION 69 gt Accro tre la comp titivit des entreprises de biotechnologie La biotechnologie constitue un secteur porteur de l conomie mondiale capitalisation boursi re de 360 milliards d euros en croissance de 20 par an L essentiel de l industrie des biotechnologies ing nierie g n tique et utilisation des processus se d roulant dans les cellules est aujourd hui bas e aux tats Unis parmi les 20 premi res soci t s de biotechnologie 18 sont am ricaines et 2 europ ennes Les conditions de cr ation et de d veloppement de soci t s de biotech nologie aux tats Unis sont plus rapides plus simples et plus effi caces qu en Europe attirant ainsi les chercheurs les ent
141. e implique un dialogue social renforc des strat gies de consultation de concertation et de n go ciation efficaces et quilibr es donnent aux partenaires sociaux l espace n cessaire pour tablir les garanties sociales essentielles la s curisation des parcours professionnels La loi occupe aujour d hui dans notre pays un espace trop important Il nous faut d sor mais favoriser l intervention des acteurs conomiques et sociaux pour cr er les conditions d un nouvel quilibre loi accord contrac tuel entre les organisations patronales et syndicales REVOIR LA REPR SENTATIVIT DES ORGANISATIONS SYNDICALES ET PATRONALES AFIN DE DONNER LA N GOCIATION COLLECTIVE UNE NOUVELLE L GITIMIT Le taux de syndicalisation en France est l un des plus faibles des pays de l OCDE Il est de 5 pour les salari s du secteur priv et d environ 15 pour ceux du secteur public contre respectivement 70 et 80 en Su de Une telle situation en partie li e l ab sence de services effectifs propos s aux adh rents nuit la qualit du dialogue social Les crit res de repr sentativit utilis s aujourd hui ind pen dance importance des effectifs montant des cotisations re ues exp rience et anciennet du syndicat attitude patriotique pendant l Occupation sont peu adapt s la r alit actuelle Les deux crit res ajout s par la jurisprudence activit du syndicat en termes d ampleur et d efficacit d une part et i
142. e l Union euro p enne et la formation professionnelle environ 1 25 de la masse salariale en 2007 alors m me que de nombreuses entre prises cherchent des travailleurs le ch mage persiste en France La France se distingue aussi par un montant maximal d indem nisation du ch mage tr s sup rieur ceux des autres pays ce qui peut d motiver un retour l emploi 117 300 d cisions pour changer la France Cette situation appelle un r examen radical de la hi rarchie des revenus selon les m tiers et une r allocation massive des moyens consacr s la formation permanente et l emploi ainsi que le d veloppement d une nouvelle approche des parcours professionnels Il est aujourd hui n cessaire de cr er les conditions pour que tous les salari s trouvent un int r t au changement d emploi et pour que mobilit professionnelle rime avec perspectives r elles Pour cela la premi re tape indispensable est la s curisation des parcours Une fois celle ci assur e il sera possible de faciliter la rupture d un commun accord du contrat de travail L ensemble des d cisions propos es ici rel ve de la n gociation entre partenaires sociaux il est donc indispensable de laisser ces derniers s en emparer avant de l gif rer conform ment aux exigences de la loi du 31 janvier 2007 relative la modernisation du dialogue social En fonction de la r partition des responsabilit s entre loi et accord qui d coulera d
143. e m decine un tronc commun avec les autres professions sanitaires pharmaciens kin s en plus des professions pour lesquelles c est d j le cas e Compl ter une partie de la formation par des professeurs ext rieurs au syst me hospitalier gestion relations humaines e Instituer la formation par Internet par les meilleurs sp cialistes D CISION 72 gt Rationaliser les actes m dicaux et d velopper l Hospitalisation domicile HAD Sur les 28 millions de journ es d hospitalisation en soins de suite et de r adaptation 64 rel vent d activit s en Hospitalisation domicile L HAD r pond parfois beaucoup mieux la situation de nombreux malades son co t moyen journalier de fonctionnement est de 40 inf rieur celui de l accueil en structure hospitali re Parvenir cette r orientation suppose de e D l guer certains actes de pr vention et de soin des professions param dicales dont les niveaux de qualification et d exigence se sont accrus consid rablement les infirmi res ex vaccins les pharmaciens ex renouvellement des prescriptions de m dica ments les optom tristes les hygi nistes dentaires e D velopper pour les affections de longue dur e une interaction forte t l phone mail courrier SMS etc entre l assureur prin cipal et le patient pour lui permettre de b n ficier d un suivi de l ensemble des composantes et facteurs d am lioration de son tat de s
144. e maintien de certaines r glementations obsol tes a t rendu possible par une trop grande proximit entre les profes sionnels concern s et les autorit s de r gulation qui se sont sentis peu peu investies d une mission de d fense du statu quo des professions concern es au niveau national et europ en Plusieurs professions ont d j volu La plupart des secteurs de l conomie ont d voluer profond ment depuis plus de trente ans pour s adapter une concurrence mondiale accrue Ces ajustements se sont faits au prix d une modernisation vigoureuse des conditions d activit et d une remise en cause des itin raires personnels le plus souvent sans indemnisation de la collectivit l int rieur m me de certaines professions r glement es l ou verture la concurrence internationale a permis de moderniser les services offerts aux clients sans affaiblir la qualit des profession nels La fin de certaines r glementations conomiques tout en maintenant le contr le de la comp tence des professionnels et la surveillance de certaines activit s est donc possible en am liorant la qualit des services rendus par la modernisation des profes sions concern es Certaines professions ont d j t ouvertes la concurrence avec succ s Ainsi jusqu en 1986 tout camion roulant plus de 150 kilom tres devait poss der une licence d livr e par l tat en nombre limit En outre la tarification routi re obl
145. e permettre chacun de travailler mieux et plus de changer plus facilement d emploi en toute s curit N cessaire aussi d ouvrir le pays aux id es et aux hommes venus d ailleurs Pour mener bien ces r formes l tat et les autres collectivit s publiques doivent tre tr s largement r form s Il faudra r duire leur part dans la richesse commune concentrer leurs moyens sur les groupes sociaux qui en ont r ellement besoin faire place la diff renciation et l exp rimentation valuer syst matique ment toute d cision a priori et a posteriori Au total 316 d cisions qui constituent autant de r formes majeures devront tre mises en uvre Toutes sont critiques pour le succ s de l ensemble Elles constituent un plan global non politique qui devra tre mis en uvre avec constance au cours des prochaines l gislatures dans un environnement de d penses publiques stabilis es Elles devront tre accompa gn es de d cisions sur la r partition des fruits de la croissance qu il appartiendra chaque majorit politique de d finir selon ses choix Certaines de ces r formes prendront des ann es livrer leur plein effet sur la croissance comme l am lioration de la forma tion des ducatrices de cr che et des assistantes maternelles le d veloppement de la formation par alternance la r forme des universit s et leur rapprochement avec les grandes coles le d veloppement de la recherche en biotechnolog
146. echerche et faire merger l excellence dans certains domaines d lib r ment choisis D CISION 29 gt Financer davantage la recherche publique sur projet et la performance Clarifier les missions respectives du Centre national de la recherche scientifique CNRS et de l Agence nationale de la recherche ANR Le CNRS doit se concentrer sur ses laboratoires propres et s rieu sement r duire le nombre de ses unit s mixtes afin d viter l miette ment de ses chercheurs et de ses ressources Seuls les laboratoires les plus strat giques au plan international les grandes plates formes en particulier d finis apr s avis d un comit compos exclusivement de tr s grands sp cialistes trangers resteront des instituts du CNRS L Agence nationale de la recherche doit renforcer sa fonction d agence de moyens afin de d finir et de conduire des grands projets court terme 3 ans et disposer de ressources n cessaires pour les conduire Les jurys qui d cident au sein de l Agence natio nale de la recherche de l attribution de ces financements doivent tre constitu s des meilleurs scientifiques et chercheurs internatio naux Les projets doivent tre financ s co ts complets contraire ment aux pratiques actuelles Renforcer les principaux organismes de recherche pluridisciplinaires Commissariat l nergie atomique et sp cialis s Institut national de la recherche agronomique Institut national de la sant et de
147. enant ne pourra bient t plus l tre Mesur e strictement par le PIB la croissance est un concept partiel pour d crire la r alit du monde en particulier il n in t gre pas les d sordres de la mondialisation les injustices et les gaspillages le r chauffement climatique les d sastres colo giques l puisement des ressources naturelles La croissance de la production cependant est la seule mesure op rationnelle de la richesse et du niveau de vie disponible permettant de comparer les performances des diff rents pays Par ailleurs cette mesure est fortement corr l e avec l innovation technolo gique indispensable au d veloppement durable et la r alisa tion d autres objectifs de d veloppement sant ducation services publics etc Le monde change tr s grande vitesse Le monde est emport par la plus forte vague de croissance conomique de l histoire cr atrice la fois de richesses inconnues et d in galit s extr mes de progr s et de gaspillages 300 d cisions pour changer la France un rythme in dit l humanit en sera globalement b n ficiaire La France doit en cr er sa part Cette croissance conomique n est pas une abstraction Elle peut et doit concerner toutes les dimensions du bien tre et d abord celle de la libert r elle qui permet chacun quelle que soit son origine de trouver ce pour quoi il est le plus dou de progresser dans ses connaissances dans sa situation
148. ences et les crit res de promotion au grade de professeur D CISION 20 gt Renforcer l valuation de la performance de chaque tablisse ment d enseignement sup rieur Comme pour toute structure n tant pas soumise aux contraintes de la concurrence les institutions d enseignement sup rieur doivent tre valu es par une instance d audit sp cialis e mesurant et rendant publiques la participation effective la r ussite aux examens l employabilit des tudiants et la recherche acad mique L Agence d valuation de la recherche et de l enseignement sup rieur AERES cr e dans ce but doit tre renforc e en cons quence En sus des obligations d ores et d j pr vues par la loi du 10 ao t 2007 r ussite aux dipl mes poursuite d tude insertion profes sionnelle des tudiants nombre et qualit des stages l Agence devra veiller informer les tudiants des taux de succ s sur 3 ans dans la formation qu ils choisissent mesurer le bon emploi des ressources allou es la suite du pr c dent exercice d valuation et faire participer les tudiants l valuation de leurs enseignants Ces audits seront rendus publics annuellement travers un clas sement g n ral simple et clair organis par un domaine d ensei gnement L activit d agences concurrentes d valuation devra aussi tre encourag e D CISION 21 gt Augmenter les moyens financiers allou s l enseignement sup rieur afin d a
149. enseignement ou vers l entreprise priv e 42 Participer pleinement la croissance mondiale Au commencement le savoir e Attirer et conserver les meilleurs chercheurs par un niveau plus attractif de salaires travers des primes fortement modulables des Contrats dur e ind termin e CDI et des acc l rations de carri re et des financements de leurs projets de recherche D CISION 31 gt Aider la recherche publique davantage valoriser et appliquer ses d couvertes La capacit du secteur concurrentiel exploiter la connaissance produite par la recherche publique d pend de la qualit de ses propres chercheurs et de sa capacit contracter avec les labora toires publics Les contrats des organismes de recherche avec les entreprises ne repr sentent en France que 3 de leur budget contre 16 en Allemagne et 6 au Royaume Uni Bien que le nombre de d p ts de brevets ait augment les revenus li s la propri t intellectuelle ne repr sentent que 1 du budget de la recherche en France contre 3 5 du budget de la recherche aux tats Unis Les structures en charge de la valorisation sont trop petites Le syst me des incubateurs et des fonds d amor age est trop complexe Il souffre d un manque de r activit en mati re de trans fert de technologie d un cloisonnement des structures de niveaux d activit et de s lectivit insuffisants e Dispenser davantage d enseignements de gestion aux ch
150. enu net est particu li rement importante en raison du montant lev des charges pesant sur le co t du travail pour 1 de salaire net vers le co t est de 1 8 en France 1 5 aux Pays Bas et 1 25 au Royaume Uni Ceci p nalise fortement l emploi et de fa on g n rale le travail par rapport au capital Le financement de la protection sociale porte sur les seuls salaires alors m me que celle ci b n ficie l ensemble de la population En plus d tre d favorable l emploi ce syst me p se de mani re excessive sur la comp titivit de l conomie Pour att nuer cet effet les pouvoirs publics toutes majorit s confondues se sont attach s all ger les cotisations sociales La cotisation employeur n existe plus au niveau du Smic et augmente de mani re progressive jusqu 1 6 Smic Ces all gements b n fi cient particuli rement aux PME TPE le rapport des all gements de charges la masse salariale s tablit 6 9 dans les entre prises de moins de 10 salari s 4 5 dans les entreprises de 50 99 salari s et 3 1 dans les entreprises de plus de 2 000 salari s La part des cotisations sociales assises sur les revenus du travail est ainsi pass e de 90 60 54 pour le risque maladie et la part de la fiscalit de 2 30 43 pour le risque maladie L extension des prestations l ensemble de la population sous le seul crit re de r si dence et le d veloppement de droits non contributifs co
151. enus L extension des assurances contre les impay s est plus facile mettre en place que la cr ation d un bail all g Intervenant en compl ment des mesures propos es par ailleurs son co t de mise en uvre peut tre r duit si la proc dure d expulsion est r form e parall lement D CISION 183 gt Assouplir les conditions de r solution extrajudiciaire des contentieux travers des modes de r glement l amiable de fa on ne pas p naliser les locataires de bonne foi D VELOPPER L ACC S LA PROPRI T DES PLUS MODESTES OBJECTIF Proposer d ici 5 ans tous les locataires modestes dont les personnes g es d acc der la propri t travers des financements adapt s Selon l Observatoire de l pargne europ enne si 3 Fran ais sur 4 souhaitent devenir propri taires seuls 58 d entre eux poss dent effectivement leur logement D CISION 184 gt Vendre une partie du parc d HLM ses occupants En France la loi portant engagement national pour le logement pr voit la possibilit de vendre les logements sociaux avec une d cote pouvant aller jusqu 35 de la valeur du logement telle que d termin e par le Service des Domaines Les logements vendus en application de cette loi sont comptabilis s dans le quota de 20 de logements sociaux impos par la loi relative la solidarit et au renouvellement urbain SRU Les bailleurs sociaux disposent donc de la facult de c der des logements
152. eprise e tendre auxTPE de moins de 20 salari s l usage de m canismes simplifi s du type ch que emploi pour recruter et d clarer des salari s e Simplifier les r gles de cr ation d une SAS Soci t par action simplifi e et d une SASU Soci t par action simplifi e uniper sonnelle e Confirmer l insaisissabilit de la r sidence principale pour les entrepreneurs individuels D CISION 47 gt Simplifier la comptabilit des TPE Les r gles comptables que les TPE doivent respecter sont tr s lourdes et ne sont pas utiles toutes les entreprises On pourra donc s orienter vers une comptabilit de tr sorerie pour toutes les TPE de moins de 20 salari s Cette mesure permettrait aux TPE qui ne font pas appel des capitaux ext rieurs de r duire leur charge adminis trative Les TPE souhaitant emprunter ou augmenter leur capital devront r pondre comme l heure actuelle aux demandes d infor mation des investisseurs et des banquiers D CISION 48 gt Soumettre les TPE un r gime fiscal et social sp cifique Les entrepreneurs dont l activit g n re un chiffre d affaires de moins de 100 000 seront soumis un pr l vement lib ratoire de 10 se substituant tous les imp ts directs Le revenu correspon dant sera d clar l imp t sur le revenu 53 Chapitre 3 LES R VOLUTIONS NE PAS MANQUER Le renforcement de la croissance viendra de la capacit du pays investir dans les secteur
153. ercheurs e Cr er des offices mutualis s mandat s par r gion ou par secteur pour valoriser les brevets d un ensemble d tablisse ments sur un site g ographique ou dans une discipline donn e e Imposer pour les unit s mixtes de recherche un d l gataire unique de transfert et de valorisation parmi les tutelles de l unit e Simplifier les proc dures et r duire les d lais n cessaires au financement des projets s lectionn s aujourd hui un an e Imposer aux tablissements et organismes de recherche de consacrer la valorisation de la recherche 10 de leur budget r current pour les amener apporter la preuve du concept de leurs innovations D CISION 32 gt D velopper la recherche priv e Une premi re tape a t franchie avec la r forme du cr dit imp t recherche dont on peut attendre beaucoup Des efforts 43 300 d cisions pour changer la France suppl mentaires peuvent tre men s pour en maximiser les effets e Inciter les grandes entreprises maintenir leurs laboratoires de recherche en France e Simplifier les dispositifs d all gement des charges qui en pratique imposent des conditions d ligibilit restrictives 15 des d penses en recherche et ne servent que les Jeunes Entre prises innovantes du secteur des services aux entreprises au d triment des entreprises industrielles e S attacher faire revenir des chercheurs fran ais dans le secteur priv e Ouvrir l
154. es la personne e Accro tre la pr visibilit de l emploi du temps e Enrichir les t ches et les emplois Donner des perspectives de progression professionnelle 101 Deuxi me partie Des acteurs mobiles et s curis s La premi re des croissances est celle qui permet chacun quelle que soit son origine d voluer de r ussir sa vie de progresser dans ses connaissances sa situation professionnelle ses ressources et celles de sa famille ses ambitions et ses projets de profiter de la richesse conomique cr e par la collectivit R ci proquement cette richesse se trouve renforc e par le travail du plus grand nombre les innovations les id es les initiatives et la capacit de chacun r ussir Se pr parer tirer parti des changements Dans un monde o les changements s acc l rent chacun peut tre appel exercer au cours de sa vie plusieurs fonctions et m me plusieurs m tiers Chacun doit donc tre mis en situation de vouloir et de pouvoir apprendre changer progresser aussi long temps qu il le souhaite et tout au long de sa vie tout en s curisant le mouvement Pour que cette mobilit sociale professionnelle conomique g ographique et internationale ne cr e pas de sentiment d ins cu rit ni de d classement la gestion et la s curisation des transitions professionnelles sont essentielles Chapitre 1 MODERNISER LE DIALOGUE SOCIAL L am lioration de la croissanc
155. es pivots acteurs locaux ou nationaux qui auront mener bien les changements pr conis s qui devront tre autonomes sur leur p rim tre de responsabilit et des partenaires cl s ou leurs repr sentants accompagnateurs du changement qui contribuent in fine sa r ussite entrepreneurs salari s 236 R ussir la lib ration de la croissance Conduire la r forme H xne10s egen Suod s p leenuueunid op uononysuoo voggeggan saoueuy ej nod uon5e p d ap 10 8101 und LONUYE Gr enos juswaboj np x uenb ej ta 340 IOL Je Lagun ged je suodoyse suod sanessaogu Sainte sa 898d ua ae 9 j PERETE R Ginen p L seoueui ep OU 10 A UONENSIUNLUPE SUEP Je pearen ap e x enbuaunu 222058 Supp opOnuop sNn0 Inod MOep yey Son np avejd u Sen ej Vuen Sp apuasdanuz e i eimepipu jedde je ddd sin simeuBis sabeus s p ae uouy c UORBHUNLLOS ap Sara 49 Satian saiBojouys Weien S1uEOEU 000 0S Suious NEP SJemenb je SANA Spoo XIP J9QUEUS LS M N sa ou psan u ajfojouyvaoueu A OJOUL28 0Q SLISUNO sajgesanous salau olues enbueuunu Husse ap SINAPS sai suep Bues Jawad ep ad oun espuesd nod Loupe 2 ep nei juop suakow gei Sno SCHEI EI E Jauuopay eupseusei ep Io Im u dns vogue ap was s Np oO P Su D SUOHPUOS sei Wen sanpa Io s1994 SNdWUES Q ap Mone oeren ap 19 ineugdns zusw ubi su p s d SpuesB 0 J NGSUOD Z enbaeuuoqui
156. es autorit s publiques par une r vision du texte constitutionnel qui ER Participer pleinement la croissance mondiale Les r volutions ne pas manquer permettra de pr ciser la nature du dommage et les conditions de son indemnisation DES INFRASTRUCTURES PLA ANT LA FRANCE AU C UR DU MONDE OBJECTIF Faire de Paris une place financi re majeure L industrie financi re cro t depuis 2001 en Europe trois fois plus vite que le PIB Elle joue un r le d terminant dans la croissance en raison de son poids dans l conomie et en tant qu organisateur du financement de l ensemble des secteurs Elle repr sente en France 4 5 du PIB et 730 000 emplois La France dispose d atouts remar quables dans la comp tition internationale des champions natio naux en position de leaders mondiaux sur des segments haute valeur ajout e de jeunes dipl m s avec un profil quantitatif appr ci par les principaux recruteurs anglo saxons Pourtant l industrie financi re fran aise ne repr sente que 10 du secteur financier europ en derri re l Allemagne et le Royaume Uni Le classement The Global Financial Center index dit chaque ann e Londres mentionne que Paris a perdu sa 10 place en 2007 Dans les comparaisons utilis es pour la strat gie 2015 de la Suisse sur tous les secteurs d activit aucune r f rence n est faite la place de Paris l industrie financi re repr sente 3 1 de l emploi total en France con
157. es aux services d concentr s de l tat et la quarantaine d autorit s administratives ind pendantes cr es depuis 1978 Con ue pour renforcer la d mocratie au total on recense pr s de 500 000 fonctions lectives dans ces diff rentes collectivit s d cen tralis es et am liorer le fonctionnement administratif la d centrali sation est devenue un facteur de confusion tant les comp tences partag es sont nombreuses et paralysantes et g n ratrices de co ts suppl mentaires notamment de fonctionnement Les redondances et chevauchements de comp tences entre les divers chelons territoriaux cr ent la fois un clatement de la responsabilit la paralysie de la d cision et la d route de l admi nistr L acte Il de la d centralisation constitu de la loi constitution nelle du 28 mars 2003 et des lois organiques de 2003 et 2004 n a donc pas achev la n cessaire restructuration de nos collectivit s territoriales autour de r gions fortes et peu nombreuses plus particuli rement en charge du d veloppement conomique et de la formation professionnelle et d intercommunalit s affirm es notamment des agglom rations dont la population moyenne devra se situer dans une fourchette comprise entre 60 000 et 500 000 habitants afin d atteindre la taille critique qui permet de diminuer le co t des services publics locaux pour le citoyen Le temps est donc venu de passer cette troisi me tape Cette r forme
158. es la pr vention a permis une l vation spectaculaire du niveau de vie la vaccination et l hygi ne ont fait beaucoup plus contre la mortalit que toutes les d couvertes en m decine Jusqu 80 des cas de maladies coronariennes 90 des diab tes de type 2 et un tiers des cancers peuvent tre 1 Enqu te de l institut Delouvrier sur l valuation des services publics novembre 2007 2 Deux grands types de pr vention peuvent tre distingu s a la pr vention primaire qui consiste viter les accidents et les maladies b la pr vention secondaire qui consiste d pister les maladies sur les populations risque et mettre en uvre les moyens n cessaires leur arr t 71 300 d cisions pour changer la France vit s en augmentant l activit physique en ayant une alimentation plus quilibr e et en arr tant de fumer L environnement et les styles ont plus d influence sur l tat de sant d une population que la qualit des soins Il est donc capital d encourager les Fran ais adopter des modes de vie plus responsables et plus sains C est d j un succ s avec le tabac une des deux premi res causes de mortalit pr matur e dont le co t global support par la soci t est chiffr 37 Md et dont la consommation a pu tre divis e par deux gr ce un ensemble d actions de pr vention La pr vention reste pourtant actuellement une priorit secondaire dans le syst me fran ais
159. es conseils des coles doctorales des repr sentants d entreprises int ress es et utiles l activit de recherche e Focaliser les relations de recherche entre secteurs public et priv dans les p les de comp titivit Chapitre 2 UNE PRIORIT AIDER LES TPE ET LES PME Les tr s petites entreprises TPE moins de 20 salari s et les petites et moyennes entreprises PME moins de 250 salari s sont un facteur cl de la croissance et de l emploi Au sein de l Union europ enne les 23 millions de PME repr sentent 99 de l en semble des entreprises et fournissent environ 75 millions d emplois En France sur 2 700 000 entreprises peine 5 000 ont plus de 250 salari s 95 ont moins de 20 salari s 920 000 comptent moins de 10 salari s Les PME emploient elles seules 75 des salari s du secteur priv Les entreprises de moins de 500 salari s ont cr pr s de 1 8 million d emplois La taille des PME fran aises reste r duite au regard de nos principaux partenaires notamment allemand et am ricain Leur d veloppement aujourd hui entrav par de nombreux obstacles est crucial pour la croissance La France devra mettre en uvre une politique en faveur des TPE et des PME parall lement et en compl ment du programme de travail de la Commission europ enne pour 2008 2013 qui envisage une directive sur les petites entreprises sur le mod le du Small Business Act am ricain en vue de r duire les contrainte
160. es du ministre tandis que les phases d instruc tion et de d cision rel vent du Conseil de la concurrence Or les activit s d enqu te et d instruction sont indissociables elles ne sont pas s parables dans le temps et n cessitent des interactions permanentes entre enqu teurs et rapporteurs Les regrouper sous 141 300 d cisions pour changer la France une m me autorit ne porterait en outre nullement pr judice aux droits des entreprises puisque le principe de s paration des fonc tions d investigation et de d cision s impose d j au Conseil de la concurrence Il est donc propos de r unir les deux volets de l investigation enqu te et instruction et pour viter tout risque de suspicion de les confier l Autorit de la concurrence Les enqu teurs antitrust de la DGCCRF seront int gr s en son sein D CISION 189 gt Autoriser l Autorit de la concurrence donner sur sa propre initiative des avis sur les effets concurrentiels de mesures l gis latives et administratives Le Conseil de la concurrence ne peut actuellement donner son avis sur les questions relatives la concurrence que s il est saisi par le gouvernement ou les personnes habilit es il ne peut donc dans certains cas faire valoir son expertise Par exemple dans le cas de la loi Galland le Conseil n a t saisi qu en 2004 par l UFC Que Choisir et a donc rendu son avis bien apr s l adoption de la loi Donner l Autorit de la co
161. es en fibre optique mises en place par l op rateur historique e Encourager les co investissements dans les infrastructures entre op rateurs e Promouvoir une r gulation assurant la neutralit technologique des infrastructures de la boucle locale de l op rateur historique e largir l offre de t l vision mobile personnelle et sa couverture y compris par un compl ment satellitaire Pour assurer la coh rence de ces r seaux publics les R gions doivent tre les chefs de file de ce d veloppement num rique des territoires La Caisse des d p ts doit mettre ses capacit s d expertise 57 300 d cisions pour changer la France et d ing nierie la disposition des collectivit s locales Le march doit assurer la part pr minente du financement des infrastructures de tr s haut d bit l intervention publique ne se justifiant que quand les conditions de rentabilit sont trop diff r es OBJECTIF R duire les fractures num riques l in galit d acc s au num rique peut tre expliqu e par diff rents facteurs au premier rang desquels se situent la complexit d utilisa tion 29 l absence d utilit pour la vie quotidienne 20 les enjeux de protection des donn es personnelles 17 le prix des quipements et abonnements n tant qu un facteur secondaire 12 La fracture num rique recouvre la fracture sociale le taux d quipement Internet est de 82 chez les cadres sup rieurs 38 chez les ouvriers et
162. es juridictions et donc en diminuant l encombrement de certaines juridictions et en vitant les contradictions entre d cisions e En dissuadant de mani re appropri e les d lits en l absence d actions de groupe le risque de devoir r parer le pr judice subi par quelques consommateurs n est pas suffisamment dissuasif pour les entreprises l inverse les actions de groupe oblige raient les entreprises prendre en compte certains effets n ga tifs de leurs d cisions par exemple les cons quences de leurs pratiques sur l environnement 143 300 d cisions pour changer la France OBJECTIF Introduire les actions de groupe dans le droit fran ais La commission consid re ainsi que l introduction des actions de groupe en droit fran ais contribuera accro tre la confiance des consommateurs dans l conomie de march pour autant qu elles vitent les d rives du syst me am ricain Ces actions doivent avoir pour objet la r paration de tout type de pr judice subi en mati re de consommation et de concurrence Dans un souci de ma trise des co ts de justice notamment les honoraires d avocat le syst me juridique fran ais doit donc conti nuer prohiber les dommages punitifs et se limiter la r paration des pr judices subis D CISION 191 gt Introduire les actions de groupe e R server l introduction des actions de groupe des associations de consommateurs agr es pour une p riode d termin e par le m
163. es prix encore lev s des quipements il convient de soutenir le d ploiement par une aide fiscale transitoire l quipement portant sur les 2 3 de foyers techniquement les plus difficiles raccorder l ADSL sans peser sur le budget de l tat Pour l acc s sans fil Internet outre la couverture offerte par les zones de couverture wifi il faut viser une couverture UMTS HSDPA quivalente la couverture GSM Global system for mobile communications actuelle c est dire qui couvre la totalit des communes y compris les zones blanches GSM Pour cela deux leviers doivent tre combin s la possibilit de r utilisation des fr quences GSM 900 pour l UMTS HSDPA Universal mobile telecommunications system High speed downlink Pocket access d une part le partage des investissements entre op rateurs d autre part comme cela s est fait en France pour les zones blanches GSM et r cemment au Royaume Uni et en Espagne Cette possibilit doit tre au plus t t confirm e aux op rateurs mobiles et encadr e par les pouvoirs publics 56 Participer pleinement la croissance mondiale Les r volutions ne pas manquer D CISION 50 gt R aliser l acc s pour tous au tr s haut d bit en 2016 Pour l acc s sans fil il s agit de maximiser les possibilit s de diffu sion et d offres de service offertes par la future 4 g n ration de t l phonie mobile le WiMax et ses volutions qui autorise so
164. essaire de r orienter les budgets de la formation vers l accompagnement des transitions professionnelles En permettant une recherche active d emploi celle ci permet en effet d acc l rer la sortie du ch mage Certains pays europ ens comme la Su de le Royaume Uni ou les Pays Bas privil gient des formations courtes ou du coaching pres tations la fronti re entre services de suivi et formations de courte dur e L Espagne privil gie avec efficacit les formations de ch meurs au sein de l entreprise La France gagnera s en inspirer D CISION 138 gt Instaurer des Fonds r gionaux de s curisation des parcours professionnels Pour rationaliser et mieux orienter l utilisation des fonds destin s la formation il est n cessaire de regrouper dans des Fonds r gio naux de s curisation des parcours professionnels les financements de l tat consacr s l Association pour la formation professionnelle des adultes et la dotation de d centralisation les fonds des r gions consacr s la formation professionnelle et pour partie les sommes aujourd hui rassembl es par les OPCA organismes pari taires collecteurs agr s Les OPCA devront tre regroup s pour gagner en efficacit Chaque fonds r gional sera pilot par un Conseil de la mobilit professionnelle Il aura pour finalit de s cu riser les mobilit s professionnelles et g ographiques Les Conseils de la mobilit professionnelle veilleront ce que l
165. et donc la croissance de l conomie D CISION 202 gt Instaurer la libert tarifaire L instauration de la libert tarifaire permettra d augmenter le pouvoir d achat du consommateur et l offre de produits en maga sins gr ce une concurrence accrue dans la distribution Elle favorisera de m me la libre entr e dans le commerce de d tail la distribution l h tellerie restauration et les salles de cin ma dynamisant le commerce de d tail l activit des fournis seurs ind pendants et r gulant les positions dominantes locales D CISION 203 gt Lever l interdiction dite de revente perte La revente perte n est en g n ral qu un prix de connivence entre certains producteurs et certaines grandes surfaces Les acti vit s de commerce et de distribution doivent tre trait es selon le droit commun de la concurrence comme les autres activit s conomiques et conform ment aux principes en vigueur au sein des pays de l OCDE Ne seront donc condamn s que les prix pr dateurs pratiqu s par une firme en position dominante et ayant pour possible effet d ex clure un ou plusieurs concurrents du march sous contr le de l Autorit de concurrence Une telle mesure entra nera une baisse significative des prix sans pour autant r duire la capacit de production et de recherche des fournisseurs ind pendants Dans ce contexte les consommateurs dont la protection ne devra pas tre affaiblie pourront b n
166. eur valeur ajout e e Favoriser les initiatives d acteurs priv s d agences d int rim de cabinets de recrutement ou d associations visant mettre en relation seniors et employeurs e Aider les seniors cr er des entreprises et s ins rer dans les associations et les ONG qui peuvent b n ficier massivement de leurs comp tences e Investir les r gions d une responsabilit particuli re dans l appli cation de ces dispositifs 115 300 d cisions pour changer la France D CISION 134 gt Lever toutes les interdictions de cumul emploi retra ite Pour percevoir sa pension un assur doit normalement cesser son activit professionnelle N anmoins il existe dans certains cas des possibilit s de cumuler une pension de retraite et un emploi Pour les retrait s qui rel vent du r gime g n ral ou du r gime des sala ri s agricoles et dont les pensions ont pris effet apr s le 1 janvier 2004 il est possible de reprendre une activit professionnelle condition de ne pas d passer un plafond de revenu Cette possibilit doit tre tendue tous les salari s et tout plafond de revenu supprim Pour les salari s la retraite au moment de la r forme la lev e de l interdiction doit tre pure et simple Pour ceux qui sont encore en activit la lev e de l interdiction doit tre applicable seulement si le salari change d entreprise ou s il cr e sa propre activit afin que le dispositif ne soit pas d t
167. euros Il est aussi envisageable de mobiliser pour ce projet des Partenariats Public Priv l ensemble de ces financements conduira ensuite mobiliser des finance ments publics sous la forme de loyers ce qui permettra de lisser cet investissement n cessaire dans le temps OBJECTIF Ouvrir l enseignement sup rieur l international D CISION 25 r Proposer lors de la pr sidence fran aise de l Union europ enne de mettre en place un classement annuel des universit s euro p ennes D CISION 26 r D velopper les cursus en langues trang res M me si l ensemble des formations doit rester en fran ais il serait utile de d velopper des enseignements et des cursus d abord en anglais et galement en arabe espagnol et chinois afin de mieux pr parer les tudiants fran ais la mondialisation et d attirer des tudiants trangers D CISION 27 gt Am liorer l accueil des tudiants des enseignants et des cher cheurs trangers et revoir la politique de visas les concernant Les tudiants trangers qui d sirent venir tudier dans nos univer sit s doivent tre recrut s et accompagn s avant m me leur arriv e En particulier des services sp cifiques visant leur faciliter les d marches administratives doivent tre pr vus l int rieur de chaque universit convient aussi de mettre en place une politique de visas beaucoup plus souple pour les enseignants et les cher cheurs trangers DECISION
168. eurs FAVORISER LA MIXIT SOCIALE OBJECTIF R tablir une animation du cadre de vie dans les quartiers D CISION 159 gt Proposer des locaux dans les ZEP aux associations des habi tants du quartier et celles qui y interviennent D CISION 160 gt Pr voir dans la loi que les surfaces collectives de rez de chauss e 130 Des acteurs mobiles et s curis s La mobilit sociale ne soient pas prises en compte dans le calcul du coefficient d oc cupation des sols et inciter les promoteurs y am nager des espaces de vie de rencontre et d acc s au num rique D CISION 161 gt Favoriser le d veloppement de la m diation sociale afin de valo riser et conforter le r le des adultes et la fonction parentale D CISION 162 gt Red ployer une police de proximit assurant une s curit r elle des quartiers tout en changeant avec les jeunes La s curit et la tranquillit publiques restent insatisfaisantes et les habitants des zones urbaines sensibles se sentent plus en ins curit que les autres Fran ais m me si une l g re am lioration est per ue De prime abord ces mesures peuvent sembler avoir un rapport lointain avec la lib ration de la croissance conomique De fait c est en faisant en sorte que ces quartiers ne soient plus stigma tis s dans l inconscient collectif par le retour la s curit que ces espaces deviendront accueillants pour des projets d entreprise et pour que les nergies
169. examen des demandes Or la mobilit est la condition de l emploi et elle est frein e par la complexit du d m nagement dans le parc social 134 Des acteurs mobiles et s curis s La mobilit g ographique Le traitement des demandes par les organismes d HLM prend parfois plusieurs ann es 374 000 m nages en le de France sont aujourd hui en attente de r ponse L change de logements sociaux n est officiellement possible que dans le cas o les deux foyers volontaires occupent deux logements appartenant au m me bailleur et situ s dans le m me ensemble immobilier Toute autre forme d change est consid r e comme de la sous location et conduit l expulsion des locataires concern s une condamnation de 45 000 euros et 3 ans d emprisonnement pour production de faux document sont galement pr vus Pour y pallier une bourse infor melle du logement social s est cr e sur Internet de nombreux locataires changent ainsi d j leur appartement sur cette plate forme s exposant des risques juridiques D CISION 175 gt Cr er sur Internet une Bourse du logement social Dot e d une existence l gale g r e comme une entreprise par exemple par l union des organismes de logements sociaux une Bourse Internet du logement social recensera l chelle nationale la fois les logements vacants et ceux disponibles pour un change Elle fera intervenir les bailleurs publics et priv s les communes les maisons de
170. fants Qu est ce que la bonne dette L investissement qui pr pare l avenir Qu est ce que la mauvaise La n tre cette accumulation de d ficits engendr s par le train de vie excessif de l tat et de l ensemble des collectivit s publiques e R duire d s 2008 la part des d penses publiques dans le PIB Cette r duction devra atteindre 1 du PIB par an partir de 2009 soit 20 milliards de r duction par rapport la tendance par an pendant 5 ans Certaines de ces 316 mesures ont d j t reprises par le gouver nement avant m me la publication de ce rapport D autres se retrouvent dans des propositions mises par l opposition Toutes ces d cisions forment un ensemble coh rent et doivent tre prises rapidement Pour que chacune des d cisions propos es ici prenne tout son sens il faut les mettre toutes en uvre Pour prendre effet et avoir un impact rapidement toutes ces d cisions doivent donc tre approuv es et pr par es en d tail de janvier avril 2008 Elles doivent ensuite tre mises en uvre entre avril 2008 et juin 2009 IMPACTS CONOMIQUE ET BUDG TAIRE DU PROJET L essentiel des d cisions propos es ici n entra ne pas de co t pour les administrations publiques et pour les acteurs priv s il s agit de lever des freins r glementaires et structurels pour lib rer la croissance et de r orienter les priorit s Leur impact sur la crois sance est fort C est par exemple le cas des d cisions de
171. fes sionnels et la surveillance de leurs activit s e Une plus grande efficacit de notre syst me judiciaire tout comme de meilleures conditions de performance des professionnels du droit ont un impact structurant sur la croissance conomique en facilitant la fluidit de la r solution des conflits une meilleure int gration dans les changes internationaux un acc s moins co teux aux proc dures et une circulation plus rapide des actifs e Les m canismes de restriction de l offre freinent dans certaines professions juridiques le d veloppement de l innovation et de l em ploi alors que dans d autres professions juridiques plus ouvertes de r elles sp cialisations se sont peu peu mises en place permet tant de mieux traiter la diversit des demandes des usagers et des clients Diverses formes de d cloisonnement de certaines professions juri diques doivent tre envisag es pour moderniser l offre de services 165 300 d cisions pour changer la France M me si chaque profession juridique prise isol ment peut appa ra tre comme un enjeu de faible importance il convient d engager une modernisation d ensemble de l organisation conomique de ce secteur Cette modernisation permettrait de faire de Paris une place juridique importante et de renforcer l influence du droit fran ais D CISION 213 gt Supprimer totalement les avou s pr s les cours d appel 444 avou s regroup s en 235 offices Les avou s pr
172. ganismes devront galement tre mis sous contrat d effi cacit Le maintien d une partie des contributions obligatoires sera soumis dans un d lai de deux ans la condition d un regroupe ment d une valuation effective et de la justification d une meilleure efficacit Les chambres de commerce et les chambres de m tiers devront tre progressivement fusionn es D CISION 298 gt Regrouper les tribunaux de commerce aujourd hui au nombre de 191 et introduire des magistrats professionnels aupr s des juges b n voles Le nombre total des tribunaux de commerce refl te une r alit tr s disparate c t du tribunal de commerce de Paris qui concentre lui seul 10 de l activit juridictionnelle seulement 22 autres tribunaux de commerce compos s de plus de 25 juges absorbent plus de 60 du contentieux g n ral 66 des r f r s et 31 des proc dures de liquidation et de redressement Outre la nomination de magistrats professionnels afin d en che viner la composition ces juridictions devront donc tre regroup es afin d atteindre la taille critique 208 Chapitre 6 ADOPTER UNE STRAT GIE FINANCI RE ET FISCALE DE CROISSANCE ASSURER UN FINANCEMENT DU MOD LE SOCIAL FRAN AIS PLUS FAVORABLE L EMPLOI OBJECTIF Assurer progressivement un financement plus juste de la protection sociale En France la diff rence entre ce que co te un salari son employeur et ce qu il touche au final comme rev
173. gences se substituent de plus en plus inuti lement la m decine de ville Les professions m dicales d non cent la difficult d entretenir une relation dans la dur e Les patients bien que majoritairement satisfaits du service public de la sant sont inquiets de son volution craignant une m decine plusieurs vitesses Par ailleurs notre pays est en avant derni re position au sein de l OCDE en mati re de chirurgie ambulatoire et plus largement d accueil en h pital de jour les m mes actes dans les h pitaux publics co tent 25 30 plus cher que dans les tablissements priv s but non lucratif De plus la France est en retard dans la mise sur le march de nouveaux m dicaments la diffusion du dossier lectronique et l acc s l information sur les soins la France investit dans le secteur de sant dix fois moins que les tats Unis et l Europe ne compte que deux soci t s parmi les 20 premi res en biotechnologies Notre industrie pharmaceutique qui reste la premi re d Europe conna t sous l effet de la fin des brevets et du d veloppement du g n rique une perte de parts de march inqui tante baisse de 7 5 5 entre 1996 et 2003 Au total tout doit donc tre fait pour assister le d veloppement de ce secteur dont le financement est d taill ci apr s OBJECTIF D velopper une politique sanitaire durable autour de la pr vention et de la responsabilisation Ces cinquante derni res ann
174. gions les p les de comp titivit les chambres de commerce et d industrie et les chambres de m tier les tablisse ments d enseignement sup rieur les entreprises locales les syndi cats le service public de l emploi et les agences de placement 112 Des acteurs mobiles et s curis s De nouvelles s curit s Dans ces conditions et si l ensemble des r formes propos es ici est mis en uvre le taux de ch mage des jeunes en 2012 peut tre divis par trois par rapport ce qu il est aujourd hui D CISION 122 gt tendre le mod le de l alternance tous les niveaux de forma tion Les formations en alternance qui proc dent de l apprentissage repr sentent environ le quart de la d pense de la nation consacr e la formation continue et l apprentissage Les entreprises y contribuent pour 46 l tat pour 22 et les Conseils r gionaux pour 23 Il faut les tendre tous les niveaux de formation pour mieux adapter formation et emploi D CISION 123 gt D velopper les formations professionnalisantes l universit D CISION 124 gt Inciter les partenaires sociaux revaloriser la r mun ration des apprentis qui varie actuellement de 25 du Smic pour les 16 17 ans 78 pour les apprentis de 3 ann e g s de plus de 20 ans D CISION 125 gt Relever d ici 2012 la part de la taxe d apprentissage effective ment r serv e la formation par alternance de 52 70 tout en inci
175. h tels de plus de 50 cham bres dans la r gion parisienne et 30 chambres en province ou les agrandissements conduisant d passer ces seuils 379 grandes surfaces ouvraient en moyenne chaque ann e entre 1986 et 1994 alors que ce nombre est tomb 162 entre 1995 et 2003 Cette r glementation a particuli rement entrav le d velop pement des grandes surfaces de type maxi discount au moment m me o ce format de vente commen ait s duire les consom mateurs Aujourd hui le maxi discount repr sente 13 des parts de march de la distribution alimentaire contre 30 en Allemagne Elle a galement facilit la constitution de positions dominantes locales En 2004 les quatre premiers groupes d tenaient 66 de parts de march Or le niveau des prix des produits de marque est d autant plus faible qu il existe plusieurs enseignes d hypermar ch s au sein de la zone de chalandise tandis que le prix des marques de distributeurs est plus bas si les enseignes sont concur renc es par des enseignes de maxi discount Des comparaisons avec nos partenaires europ ens montrent que les marges dans la distribution fran aise sont plus impor tantes que dans la plupart des autres pays de l Union europ enne l cart s tant particuli rement accru au cours des ann es 1990 Cette r glementation a aussi eu un effet tangible sur les ouver tures d h tels au d triment de ceux dont le nombre de chambres exc de les seuils d finis par la
176. hnique dans les ann es 24 Participer pleinement la croissance mondiale Au commencement le savoir 1950 contre seulement 1 aujourd hui Et la proportion est encore plus in gale dans les grands corps de l Etat Les cl s du changement Le temps est venu de modifier les modes d ducation d orienta tion et de promotion au sein de la soci t La pr occupation du r sultat qui n est autre que la r ussite de tous les l ves doit aujourd hui primer sur la simple exigence de moyens La France peut faire beaucoup mieux avec les m mes moyens La r gression en lecture en sciences et en relations humaines n est pas une fatalit Les pays qui ont progress ou rattrap leur retard ont mieux que la France tenu compte de la tr s grande plasticit de l intelligence et de la cr ation incessante de nouveaux rituels culturels Ils ont tous tenu compte des rythmes scolaires fond s sur les processus biologiques d apprentissage grandes vacances moins longues journ es plus courtes et plus l g res sport et d tente en d but d apr s midi Les rythmes scolaires fran ais impliquent des journ es lourdes et des programmes mal r partis qui ralentissent les processus d apprentissage OBJECTIF Doter tous les enfants des atouts n cessaires au monde D CISION 1 gt Am liorer la formation des ducateurs et ducatrices de cr che et des assistantes maternelles revaloriser leur dipl me et en augmenter le nombre l acq
177. i s Pour les syndicats de salari s le financement pourra plus particu li rement tre li la formation de leurs lus la mise en place de services destination des salari s en particulier ceux des PME tels que le soutien juridique l aide l orientation professionnelle aux informations sociales et enfin aux campagnes de d veloppement dans les secteurs o les organisations ne sont pas pr sentes Un syst me de ch que syndical sera d velopp par les entreprises OBJECTIF D ployer une offre de services pour les salari s comme pour les exclus du march du travail Le faible taux de syndicalisation en France reste en partie li l absence de services effectifs propos s aux adh rents Il porte pr judice la qualit du dialogue social et la d fense des salari s les plus fragiles ceux des petites et moyennes entreprises ceux qui sont la recherche d un emploi ceux qui sont en situation d exclusion professionnelle 108 Des acteurs mobiles et s curis s Moderniser le dialogue social Les syndicats doivent offrir une assistance ces cat gories les plus en difficult en veillant notamment leur requalification professionnelle et l adaptation de leur formation aux emplois disponibles ou pr visibles D CISION 118 gt Promouvoir l offre de services des syndicats en vue d accro tre leur audience La gamme de services envisageables touche plusieurs domaines de la vie conomique e
178. i t du logement dans une conomie en quasi plein emploi La Su de a r organis son administration en agences et a d velopp la concurrence entre divers prestataires de services publics Le Danemark a b ti un mod le efficace concurrentiel solidaire et flexible accordant une attention prioritaire l ducation la recherche au dialogue social et au plein emploi La Finlande est devenue un leader mondial dans la comp titivit gr ce une politique efficace de recherche et d innovation Tous ont compris l urgence qu il y a accueillir des trangers pour combler leurs lacunes d mogra phiques et pour d velopper des innovations La France a de nombreux atouts La France dispose d atouts exceptionnels pour attirer elle les b n fices de ce mouvement mondial et pour retrouver une croissance forte la natalit la plus lev e d Europe un syst me d ducation et de sant de haut niveau des infras tructures modernes des entreprises cr atives une vie intellec tuelle et associative dynamique Elle est la premi re destination touristique de la plan te le deuxi me exportateur au monde de H 300 d cisions pour changer la France produits agricoles et agroalimentaires le quatri me fournis seur de services Ses quipements routiers a roportuaires hospitaliers et de t l communications comptent parmi les plus performants du monde Certaines entreprises fran aises sont parmi les premi res mondiales et plu
179. i est li au cursus D CISION 18 r Exclure dans la limite d un plafond d finir les revenus tir s d un emploi tudiant du calcul du plafond d ligibilit pour les bourses de l enseignement sup rieur et les allocations logement OBJECTIF Investir davantage dans l enseignement sup rieur L enseignement sup rieur constitue le seul domaine o une part significativement plus lev e du budget de l tat doit tre d gag e afin de cr er les conditions de la croissance future D CISION 19 gt Renforcer l autonomie des universit s Malgr la r forme de l t 2007 les universit s ne sont pas encore assez autonomes ni capables de prendre les d cisions les plus stra t giques pour leur avenir Il faut aller plus loin dans la r duction du nombre de membres des conseils et organiser une plus grande autonomie dans les modes de gestion financi re de recrutement des professeurs et des r mun rations Il faut soumettre les pr si dents d universit eux m mes lus par des conseils ind pendants au contr le de comit s acad miques ainsi qu l valuation des performances universitaires En particulier trois crit res doivent tre pris en compte au moment de l valuation de l universit et de 34 Participer pleinement la croissance mondiale Au commencement le savoir la fixation de sa dotation par l tat le succ s des tudiants l ouver ture du processus de recrutement des ma tres de conf r
180. iant leurs missions et leurs objectifs au regard des moyens budg taires mis en place et proc dant une r elle simplification de l exercice des tutelles OBJECTIF Mettre en uvre une plus grande transparence tarifaire et une vigilance accrue en mati re de concurrence Il faut cr er les conditions d une plus grande transparence tarifaire et d une concurrence r elle Celle ci est difficile le code de d onto logie des professions m dicales art 13 et 80 assimile l indication des tarifs pratiqu s par un professionnel de sant aupr s du public de la publicit et les ordres des professions de sant interdisent toute information comparative sur les tarifs Cette interdiction d in formation du public concourt au rench rissement de ce qui reste la charge des m nages 203 300 d cisions pour changer la France D CISION 280 gt Autoriser les assureurs de compl mentaire sant diffuser une information tarifaire nominative des professionnels de sant en utilisant l information des bases de donn es dont ils disposent D CISION 281 gt Lib raliser les prix des m dicaments PMF et obliger les offi cines et pharmacies un affichage clair et lisible des prix des m dicaments propos s au public Lever les restrictions sur la publicit des m dicaments prescription m dicale facultative PMF comme le pr voit la directive europ enne 2004 27 CE OBJECTIF Accro tre l attractivit du secteur hospitalie
181. ie en nanotech 13 300 d cisions pour changer la France nologie et en neurosciences le d veloppement du tutorat dans les quartiers la promotion des nergies renouvelables la cr a tion de fonds de retraite la r forme des ports la r duction des d penses publiques la r forme de la fonction publique et de l tat la simplification de la r glementation la cr ation d une Autorit de la concurrence Ces r formes se comptent par dizaines D autres auront un impact tr s rapide comme certaines r formes fiscales l valuation de tous les services publics la r duction du co t du travail le soutien du petit commerce la concurrence dans la distribution le libre choix de l ge de la retraite l aide l emploi des jeunes l ouverture des commerces le dimanche l ouverture des professions r gle ment es la r duction des d lais de paiement et de rembourse ment de la TVA Elles se comptent par centaines 20 d cisions fondamentales illustrent la volont d ensemble du rapport Elles ne sont pas des substituts des autres qui doivent prises dans le m me temps Voici les intitul s de ces d cisions fondamentales organis es autour de huit ambi tions Ambition 1 Pr parer la jeunesse l conomie du savoir et de la prise de risque Notre pays hormis les richesses de son agriculture ne dispose pas de mati res premi res De plus en plus les batailles conomiques se rempor tent gr ce l innovation De notre
182. iers sur les contrats d assurance vie en euros les assureurs les g rent avec une pond ration forte en obligations permettant de fournir le rendement attendu dans des conditions de s curit satis faisantes Paradoxalement les assureurs ne semblent d ailleurs pas g rer le Perp de mani re plus active seulement 15 des encours plac s en actions 213 300 d cisions pour changer la France Il faut donc favoriser l pargne moyen et long terme basculer une part croissante de l pargne vers les actions et les fonds propres des entreprises et supprimer les distorsions fiscales qui emp chent de r mun rer la prise de risque son juste niveau D CISION 305 gt R orienter massivement le r gime fiscal de l assurance vie et du Plan d pargne en actions vers l pargne longue investie en actions coupler avec les fonds de pension e Reculer progressivement le premier palier d exon ration de plus values des contrats d assurance vie et des Plans d pargne en actions PEA 15 ans avec un plein effet la 20 ann e du contrat e Maintenir la possibilit de sorties libres tout moment mais familiariser progressivement les consommateurs l int r t de la sortie en rente possible aussi bien dans le cas de l assurance vie que du PEA e Permettre au souscripteur d opter pour un contrat alternatif de moyenne dur e b n ficiant d avantages fiscaux plus limit s ou nuls en cas de sortie mais conservant le plei
183. igatoire maintenait des prix lev s La suppression de cette r glementation a fait passer le rythme de croissance de l emploi dans ce secteur de 1 5 par an avant 1986 plus de 5 par an de 1986 1990 4 par an depuis 1994 Les tudes empiriques soulignent que les b n fices potentiels de la r forme en termes de croissance et d emploi sont r els dans tous les secteurs concern s Le statut des agents de change a t r form par la loi du 22 janvier 1988 Des soci t s de Bourse soci t s commerciales de droit commun se sont substitu es aux agents de change dot s d un statut d officier minist riel sans que les agents de change soient indemnis s Ces 156 Des acteurs mobiles et s curis s La mobilit conomique soci t s sont autoris es ouvrir leur capital aux tablissements financiers fran ais et trangers banques compagnies d assu rance et sont m me d exercer la totalit des m tiers touchant aux valeurs mobili res En 1991 la profession de conseil juridique a t fusionn e avec celle d avocat sans indemnisation La loi du 10 juillet 2000 a supprim le monopole des commissaires priseurs sur les ventes volontaires aux ench res et a lib ralis la fixation des frais de vente La profession de commissaire priseur judiciaire pour les ventes aux ench res publiques reste r glement e En contrepartie de la perte de leur monopole sur les ventes volon taires les commissaires priseurs se s
184. implifier les d marches et le droit pour le salari de renoncer tout moment ces pr l vements 218 Une nouvelle gouvernance Adopter une v ritable strat gie financi re et fiscale OBJECTIF Permettre l mergence d un fonds souverain fran ais La Caisse des d p ts et consignations CDC dispose d un position nement unique dans le paysage financier fran ais Son statut lui donne acc s une capacit de refinancement de type souverain l emploi des d p ts des professions r glement es et lui permet de financer ses projets sans avoir justifier d une rentabilit sur fonds propres au niveau exig par le march pour un op rateur bancaire traditionnel Cela suppose de focaliser son intervention sur des projets dont le niveau de rentabilit est trop limit pour un investisseur de march mais produisant des externalit s positives suffisantes pour justifier la mobilisation de ressources universit s recherche logement social dont l horizon de rentabilit est trop loign pour des investisseurs traditionnels 30 50 ans ou dont le niveau de risque unitaire est trop lev pour un pr teur ou un actionnaire traditionnel compte tenu du taux de rendement interne attendu amor age capital d veloppe ment ou du degr d incertitude sur la nature du risque et des respon sabilit s associ es environnement La CDC pourra tre autoris e dans une proportion compatible avec ses fonds propres d velo
185. inist res et le nombre de comp tences partag es entre ministres afin de r duire les proc dures interminist rielles inutiles En cas de comp tences partag es il conviendra de d signer un ministre chef de file Les cabinets minist riels actuellement 700 conseillers devront dans le m me temps tre drastiquement limit s La m me loi organique pourra fixer le nombre de directions d administrations centrales de chaque minist re D CISION 241 gt Pr voir pour chaque minist re un directeur juridique un direc teur des affaires europ ennes un directeur des ressources humaines et des directeurs de projet dans l esprit de la LOLF Loi organique relative aux lois de finances OBJECTIF Simplifier l administration D CISION 242 gt Exiger des services de l tat qu ils r pondent syst matique ment rapidement et de mani re formelle toute question de droit pos e par un citoyen ou une entreprise Les administr s pourront se pr valoir de cette r ponse devant les juridictions jusqu ce qu elle soit remplac e par un acte r gle mentaire Cette pratique qui existe d j en droit fiscal en droit social porte le nom de rescrit elle assure une s curit juri dique forte et garantit ainsi un tat de droit et une stabilit n ces saires la croissance D CISION 243 gt Regrouper les autorisations requises pour les activit s et les d marches des entreprises et m nages en une seule adminis tr
186. inistre en charge de l conomie et des Finances e Pr voir en cas de proc dure abusive le remboursement par les demandeurs des dommages subis par la d fense e D signer de mani re limitative les juridictions comp tentes pour traiter ces contentieux e noncer le principe selon lequel seuls les consommateurs ayant choisi d adh rer l action de groupe pourront y participer e S assurer que toute transaction soit homologu e apr s examen par le tribunal comp tent LEVER LES BARRI RES DANS LA DISTRIBUTION L H TELLERIE ET LA DISTRIBUTION CIN MATOGRAPHIQUE Selon les d finitions retenues la distribution et le commerce de d tail repr sentent entre 6 et 10 du PNB fran ais Les achats dans ce secteur repr sentent le deuxi me poste de d penses des m nages apr s le logement Le commerce de d tail alimentaire occupait 913 000 personnes en 2004 celui non alimentaire 984 000 personnes Entre 1992 et 2004 220 000 emplois souvent ouverts des personnels de faible qualification ont t cr s dans l en semble du secteur Or les r glementations actuelles r duisent consid rablement le potentiel de ce secteur en termes de pouvoir d achat de croissance 144 Des acteurs mobiles et s curis s La mobilit conomique et d emploi Plus pr cis ment les lois Galland et Royer Raffarin ont eu pour effet d emp cher ou de rendre plus co teuse l implan tation de nouvelles entreprises de distribution et ont consid
187. inte ni surveillance s ils sont amen s respecter le travail d artistes qu ils appr cient la r mun ration des artistes doit tre assur e par des m canismes d abonnement et par les vrais b n ficiaires du t l chargement les fournisseurs d acc s Internet 62 Participer pleinement la croissance mondiale Les r volutions ne pas manquer D CISION 57 gt Faire verser une contribution aux fournisseurs d acc s Internet Il convient de faire verser par les fournisseurs d acc s Internet une contribution aux ayants droit aupr s des diff rentes soci t s de gestion collective des droits d auteur sous la forme d une r mun ration assise sur le volume global d changes de fichiers vid o ou musicaux Cette contribution qui pourra tre r percut e sur les usagers assurera une r mun ration juste des artistes en compl ment des revenus du spectacle vivant des CD des DVD des abonnements au t l chargement et de toute autre source de revenu venir sans pour autant p naliser le d veloppement d In ternet OBJECTIF Renforcer le secteur du logiciel Dans l univers de l interconnectivit g n ralis e la valeur migre de l exploitation des infrastructures de r seau m tier traditionnel de l op rateur de t l communications vers les logiciels de traite ment de l information chang e Aussi le secteur du logiciel repr sente un enjeu strat gique en mati re de recherche d innovation de croissance et
188. ion acquise il faut laisser chacun le choix du moment de son d part la retraite Un suppl ment de cotisation pourra tre attribu au del de 65 ans Ainsi s il a cotis le nombre minimum d annuit s n cessaire nombre qui pourra tre revu en fonction de l volution d mogra phique le salari peut d cider lui m me s il souhaite b n ficier imm diatement d une retraite taux plein ou s il souhaite conti nuer exercer son m tier quelques ann es Cela suppose que les entreprises ouvrent la possibilit d avoir des horaires am nag s partir d un certain ge sur le mod le des quatre cinqui mes d j pratiqu s voire du mi temps La collectivit sera alors en partie d charg e du poids du financement des retraites mesure que certains salari s d cideront ventuellement de prolonger leur carri re e R duire le co t du travail des seniors en abaissant de 65 55 ans l ge au del duquel l entreprise et le salari sont exon r s de la cotisation d assurance ch mage et en favorisant une flexibilit accrue dans la gestion des r mun rations e Inciter les entreprises quilibrer les montants consacr s la formation sur l ensemble des tranches d ges e Structurer et renforcer les services d di s aux 55 65 ans au sein des structures publiques de placement type ANPE ou APEC Associa tion pour l emploi des cadres afin de faciliter la recherche d em plois pour les seniors et de promouvoir l
189. ions des logements et des activit s conomiques en pr conisant la mixit sociale 89 300 d cisions pour changer la France Trois engagements pr alables doivent tre pris par l tat l gard des collectivit s territoriales et de leurs habitants e l absence d impact de ces op rations sur la fiscalit locale e La qualit et la densit les plus adapt es aux exigences environ nementales e La cr ation d emplois Parmi les 10 Ecopolis 3 pourront tre cr es dans des quartiers prioritaires Ces sites seront s lectionn s partir des candidatures des villes des p les de comp titivit et des sites universitaires d ex cellence D CISION 92 gt Orienter la fiscalit vers la protection de l environnement La fiscalit environnementale en France regroupe la fois des taxes sur l nergie essentiellement TIPP Taxe int rieure sur les produits p troliers des taxes diverses sur les transports des taxes ou redevances d enl vement d ordures m nag res des taxes sur l eau des Taxes g n rales sur les activit s polluantes TGAP et des mesures fiscales d rogatoires type cr dit d imp ts pour les quipe ments nerg tiquement sobres Selon Eurostat la France est au 19 rang europ en pour le poids de la fiscalit environnementale dans le PIB et au 25 rang pour le poids de cette fiscalit dans les recettes fiscales totales La TIPP est une taxe efficace en termes de rendement fiscal et de
190. ions l gislatives succes sives compl t es par la multiplicit des accords interprofession nels des accords de branche et des accords d entreprise l ensemble est particuli rement complexe plus de 2 900 pages rien que pour le 109 300 d cisions pour changer la France code du travail Ni les entreprises notamment les petites et moyennes qui repr sentent 75 de l emploi salari priv en France ni les salari s ne s y retrouvent Outre cette complexit de fr quentes modifications de r gles viennent encore renforcer l instabilit et l ins curit juridiques Cette situation a pour cons quences le recours fr quent au juge la fois long et co teux et la dissuasion l embauche D CISION 119 gt Faire de la n gociation collective le moyen privil gi de la transformation du droit du travail et de la ma trise des volu tions socio conomiques des entreprises La loi du 31 janvier 2007 sur la modernisation du dialogue social dite loi Larcher al qui s inspire du rapport Chertier pr voit que tout projet de r forme portant sur le dialogue social les relations individuelles et collectives de travail l emploi et la formation profes sionnelle doit faire sauf urgence av r e l objet d une concertation pr alable avec les partenaires sociaux afin de leur permettre de choisir ventuellement la voie de la n gociation Plusieurs am liorations doivent compl ter ce dispositif tout projet de loi re
191. is qu au terme d une proc dure judiciaire longue paralysant ainsi l activit des labora toires publics et priv s Par ailleurs l action administrative serait elle m me tr s ralentie par cette formulation ind termin e En vertu de ce texte constitu tionnel modifi en 2005 l administration est suppos e tre en mesure de suivre l ensemble des recherches scientifiques ce qui para t peu r aliste Ne pouvant le faire l administration recourra donc tr s souvent l interdiction solution la plus certaine juridique ment la plus confortable administrativement et la plus p nalisante pour notre croissance Enfin l article 5 de la Charte de l environnement n est pas disso ciable de l article 7 qui impose que les d cisions de pr caution soient prises avec la participation des citoyens Dans la r alit fran aise le principe de pr caution conduit des situations d ind ci sion qui sont p nalisantes pour les industriels et de mani re g n rale pour l investissement long terme La constitutionnalisation du principe fige la r alit et constitue un obstacle la croissance le l gislateur devrait pouvoir conserver une marge de man uvre pour d finir des conditions pr cises d application du principe En cons quence il semble opportun d abroger ou d faut de pr ciser tr s strictement la port e de l article 5 de la Charte de l en vironnement de 2004 tant l gard des op rateurs priv s que d
192. it afin de d samorcer les effets n gatifs de la taxe sur les salaires sur l activit des banques dans le domaine des services aux entreprises B2B D CISION 97 gt Harmoniser les r glementations financi res et boursi res avec celles applicables au Royaume Uni pour ne pas handicaper les acteurs fran ais par rapport leurs concurrents internationaux europ ens D CISION 98 gt Regrouper la Commission bancaire et l Autorit de contr le des assurances et des mutuelles ACAM avec la mission de promou voir la place financi re de Paris favorisant la cr ation de p les de comp tence internes sur des produits financiers au lieu de diss miner ces comp tences entre les diff rents r gulateurs D CISION 99 gt Am liorer les conditions d accueil des trangers hautement quali fi s en particulier par la mise en place d un guichet sp cifique pour la d livrance rapide de titres de s jour de longue dur e D CISION 100 gt D velopper massivement l enseignement de l anglais profes sionnel pour faciliter l mergence d activit s financi res internatio nales susceptibles de recruter largement des collaborateurs quali fi s et non qualifi s pouvant se fondre dans une entreprise internationale D CISION 101 gt Multiplier les initiatives communes entre les enseignements sup rieurs et les institutions financi res dans le financement de chaires d di es aux recherches sur la mod lisation fina
193. jet de croissance verte D CISION 91 gt Construire d ici 2012 dix Ecopolis villes ou quartiers d au moins 50 000 habitants int grant technologies vertes et technologies de communication Construire constitue en soi un geste architectural et politique 88 Participer pleinement la croissance mondiale Les r volutions ne pas manquer C est laisser une trace forte dans le pays lui montrer l image qu il peut donner de lui m me Le moment est venu pour la France de construire des villes ou quartiers d un genre nouveau v ritables laboratoires de la modernit urbaine avec un souci permanent d quilibre financier cologique technologique et social Les Ecopolis seront des villes d au moins 50 000 habitants int grant une haute qualit environnementale et les toutes nouvelles technolo gies de communication Elles serviront notamment faire progresser massivement l urbanisme g n ral au service d objectifs de crois sance durable tels que des infrastructures haut d bit des transports technologiquement la pointe et des constructions durables Ces espaces urbains durables devront int grer emploi logement cadre de vie et mixit sociale et mettre en uvre des ressources ner g tiques renouvelables oliennes panneaux solaires Ils joueront ainsi le r le de laboratoires de la r duction de la consommation d eau du tri des d chets du d veloppement de la biodiversit de la r duction de la consom
194. juridictions requi rent la ma trise de techniques juridiques tr s sp cifiques N anmoins la comp tence particuli re requise pour agir efficacement devant ces deux juridictions ne n cessite pas le maintien d un monopole conomique au b n fice d un nombre limit de professionnels D ailleurs les autres pays d velopp s ne connaissent pas de syst me de sp cialisation avec numerus clausus pour les avocats autoris s agir devant la cour supr me Il convient donc de supprimer le numerus clausus dans ce domaine et d ouvrir l examen de qualification aux avocats souhaitant se sp cialiser dans ces proc dures Cette sp cialisation pourrait tre attribu e par une plus grande ouverture de l examen d une part en associant au jury comp tent avocats magistrats et professeurs d universit et d autre part en tenant compte notamment des ann es de pratique professionnelle chez les actuels avocats au Conseil d tat et la Cour de cassation D CISION 216 gt Ouvrir largement l acc s aux professions juridiques d l ga taires d une mission de service public Certaines professions juridiques sont exerc es dans le cadre d une d l gation de service public confi e des professionnels habilit s authentifier des actes au nom de l tat et percevoir des taxes pour le compte de l Etat Il existe un large consensus 167 300 d cisions pour changer la France pour veiller autant que possible un maillage territorial hom
195. l Institut national de l nergie solaire e Lancer une politique d achats publics permettant de dynamiser la demande par exemple en mati re d quipement des b ti ments publics 82 Participer pleinement la croissance mondiale Les r volutions ne pas manquer e Tisser des partenariats avec les pays du Sud premiers march s potentiels des mat riels de l nergie solaire e Adapter le code de l urbanisme pour favoriser le solaire et la construction bioclimatique e Soutenir par la recherche et d veloppement la miniaturisation et la durabilit des concepts e Accro tre la recherche sur le photovolta que 3 g n ration ou encore sur les capteurs solaires hybrides qui permettent de coupler un module de photovolta que avec un absorbeur ther mique D CISION 81 gt Renforcer consid rablement le programme de recherche sur le stockage de l lectricit pour les v hicules propres individuels et collectifs Le d veloppement des nergies intermittentes avec le photovol ta que et l olien doit inciter au d veloppement en parall le d un programme de stockage de l lectricit programme sp cifique dot d un financement de l Agence nationale de la recherche D CISION 82 r D velopper le recours la biomasse La biomasse permet notamment de produire de l lectricit partir de d bris v g taux et animaux La France grand pays agri cole pr sente un fort potentiel en la mati re et dispose de te
196. l emploi D CISION 40 gt Faciliter l acc s des PME Alternext Con u pour permettre aux PME de s introduire en Bourse en respectant des exigences assouplies tout en garantissant un minimum de transparence et de s curit aux investisseurs Alter next regroupe aujourd hui moins de 100 soci t s contre plus de 1 600 pour son homologue londonien l Alternative Investment Market AIM cr en 1995 Alternext capitalise 5 milliards d euros contre 75 milliards d euros pour l AIM Pour prolonger ce premier r sultat il faut e All ger les contraintes d acc s en mati re de comptabilit 2 ann es de comptes et de flottant minimum 50 Participer pleinement la croissance mondiale Une priorit aider les TPE et les PME e Assoubplir et simplifier les d lais et quotas d investissement des fonds de capital investissement L objectif doit tre de coter sur Alternext en 2012 1 000 soci t s avec 50 milliards d euros de capitalisation D CISION 41 gt Attirer les financements des fonds et des banques vers les PME Le capital risque fran ais est davantage financ par les particuliers travers les Fonds communs de placement dans l innovation FCPI et par divers avantages fiscaux que par les banques les compagnies d assurances ou des fonds sp cifiques Il finance tr s peu les PME Cela s explique les taux de rendement depuis dix ans du capital risque en France et en Europe se situent entre 0 et 5 par an
197. l emploi et l ANPE En plus des logements vacants le site Internet de la bourse pr sen tera les annonces d changes r dig es par les locataires eux m mes Elle facilitera l change entre deux logements condition que les locataires aient des raisons l gitimes de permuter leurs logements emploi rapprochement familial et qu ils respectent les plafonds de ressources correspondants Les r ponses tiendront compte en toute transparence des dur es d attente LIB RER LE MOUVEMENT OBJECTIF Diminuer les droits de mutation et les frais annexes l acquisition d un logement Une plus grande mobilit n est possible que si les co ts entra n s par un d m nagement diminuent la France est l un des pays indus trialis s o les co ts des transactions immobili res droits de mutation titre on reux soit l essentiel des frais de notaire frais de certifica tion et ventuels frais d agence sont les plus importants 135 300 d cisions pour changer la France D CISION 176 gt Supprimer totalement les Droits de mutation titre on reux DMTO li s l achat ou la vente d un bien immobilier jusqu une valeur de 500 000 euros Au del les droits deviendrait progressifs D CISION 177 gt R duire les frais d agence en introduisant davantage de concur rence et en adaptant la r glementation correspondante D CISION 178 gt Accorder aux salari s qui d m nagent une prime de mobilit gale six mois du
198. la France n y investit que 3 de ses achats de sant soit 92 par habitant pour un total de d penses de 198 Md alors que la Grande Bretagne et l Allemagne d passent les 5 De nouveaux facteurs de risque progressent notamment ceux li s l ob sit et au cancer Moins de la moiti des citoyens fran ais ont r alis un d pistage au cours des cinq derni res ann es et seuls 23 l ont fait leur propre initiative 80 des enfants de 6 ans ne vont jamais chez le chirurgien dentiste et 60 des enfants issus de familles en difficult rencontrent des probl mes dentaires Toutefois la perception de la m decine pr ventive volue une enqu te r cente montre que 60 des Fran ais sont int ress s par la mise en place d un programme de surveillance tout au long de la vie m me si seuls 18 sont pr ts financer eux m mes ce programme D CISION 66 r D velopper massivement la pr vention e Doubler progressivement budget public constant le finance ment de la pr vention en s appuyant sur des cofinancements secteur mutualiste assurances compl mentaires industries pharmaceutiques et en utilisant mieux le r seau de la m decine du travail dont les actions de pr vention doivent tre partielle ment prises en charge par l assurance maladie e Lancer des programmes de pr vention l cole notamment pour la pr vention bucco dentaire et l alimentation Ces programmes 1 Mod le de sant propos
199. latif au droit du travail doit tre soumis une valuation pr alable des dispositifs existants et une tude d impact interminist rielle contre expertis e pr sent e aux partenaires sociaux puis au Parlement toute loi sociale doit faire l objet d une valuation au bout d une p riode d terminer 3 ou 5 ans afin d en dresser le bilan co t efficacit D CISION 120 gt Organiser le principe majoritaire pour la validation des accords Le principe majoritaire s est progressivement d velopp mais demeure pour l instant largement th orique Il convient donc de le renforcer Pour qu un accord soit valide il doit tre sign par une ou plusieurs organisations syndicales repr sentant la majorit des sala ri s couverts par l accord En cas de signature par des organisations non majoritaires les signataires devront faire valider l accord par un r f rendum aupr s des salari s Si le r sultat de la consultation exprime un r sultat 110 Des acteurs mobiles et s curis s Moderniser le dialogue social majoritaire l accord sera consid r comme valide En cas de r sultat minoritaire l accord ne sera pas valid D CISION 121 gt Exp rimenter un espace de n gociation l gitime et efficace dans les PME Les PME doivent faire l objet d un traitement particulier la pr sence des organisations syndicales y est rare moins d un quart des tablissements de moins de 50 salari s ont un d l gu
200. le intercommunalit tablissements publics bailleurs sociaux ou priv e promoteurs priv s non seulement pour construire mais galement g rer les logements sociaux construits Les communes qui n auraient plus de foncier disponible paieront une amende gale la valeur des terrains non disponibles OBJECTIF Construire plus D CISION 165 gt Accro tre la hauteur autoris e des immeubles tout en s effor ant de pr server des espaces non construits en particulier des espaces verts D CISION 166 gt Permettre aux promoteurs de r aliser directement les am na gements publics et les am nagements collectifs auxquels ils contribuent financi rement D CISION 167 gt Donner aux pr fets le pouvoir de relever d autorit le Coefficient d occupation des sols COS s il est manifestement malthu sien D CISION 168 gt Permettre une diff renciation du COS selon le type de locaux logements bureaux commerces etc D CISION 169 gt Assouplir les r gles de changement d affectation des locaux de fa on faciliter la transformation de bureaux et commerces en logements D CISION 170 gt Regrouper l chelon intercommunal les comp tences locales 133 300 d cisions pour changer la France en mati re d urbanisme et d habitat notamment en vue de la constitution de r serves fonci res OBJECTIF Promouvoir l implication d op rateurs priv s dans la construction et la gestion de logements socia
201. le ne pourra tre commercialis e avant 10 ans e la production d hydrog ne par lectrolyse de l eau haute et basse temp rature e le stockage embarqu de l hydrog ne en d veloppant notam ment des mat riaux pour r servoirs et pour le stockage solide d hydrog ne e la pile combustible Proton exchange membrane fuel cell PEMFC en focalisant la recherche notamment sur la dur e de vie de la pile et le d veloppement de prototypes pour des secteurs sp cialis s et en favorisant l exp rimentation sur le terrain La concertation des secteurs concern s doit tre encourag e D CISION 84 gt D velopper la recherche et d veloppement sur le stockage et le captage de CO2 Le captage et le stockage du CO repr sentent un enjeu industriel majeur et pourraient contribuer atteindre l objectif de facteur 4 c est dire la division des missions de CO2 par 4 d cid par le gouvernement en accord avec l Union europ enne La recherche et d veloppement doit se concentrer sur e La fiabilisation des proc d s de captage de CO l tude pour am liorer leur efficacit et r duire leur co t e La mise en place de m thodes d valuation des capacit s de stockage en aquif re la mod lisation de comportement sur le long terme des stockages la certification des quantit s stock es En parall le il est n cessaire de d velopper des exp rimentations s curis es de taille significative sur le territoire
202. le retour l emploi et de r duire le taux de ch mage son minimum Elle entra nera au total une diminution des indemnisations d assurance ch mage e La construction de dix Ecopolis sera pour l essentiel financ e par le secteur priv auquel s ajoutent des partenariats public priv et une implication forte de la Caisse des d p ts et consignations La charge pour l tat travers ces partenariats sera gag e par un red ploiement des cr dits de la politique du logement ratio nalisation des aides personnelles de la gestion des HLM du 1 logement etc qui peuvent a minima d gager 1 5 milliard d euros La commission est tr s attach e ce que son rapport ne conduise pas l tat diff rer la n cessaire r duction du poids des d penses publiques dans le PIB il est fondamental que l tat et l ensemble des acteurs publics donnent le signal clair et imm diat d une stabilisation de leurs d penses Au total l ensemble des d cisions et d penses de ce rapport n cessaires pour la croissance conduit maintenir strictement le pouvoir d achat de la d pense publique en laissant suffisamment de marge de man uvre financi re pour engager l ensemble des d cisions structurelles pr conis es 234 Chapitre 3 CONDUIRE LA R FORME UN PILOTAGE La conduite d ensemble de ces r formes ne peut ni tre d l gu e tel ou tel ministre ni mise dans les mains de telle ou telle admi nistration m me sp cialement cr
203. lement mixtes Les bailleurs font insuffisamment appel la mise en concurrence de prestataires y compris Venant du secteur priv alors m me qu il s agit l d une obligation juridique Il faut donc D CISION 171 gt largir les op rations de construction des op rateurs de statut priv dans le cadre d un appel la concurrence et sur la base d un cahier des charges pr d fini D CISION 172 gt Promouvoir les Partenariats public priv PPP au moyen de conventionnements permettant terme le retour des loge ments construits dans le parc libre D CISION 173 gt Simplifier et clarifier les m canismes d aide et de financement tant pour la construction que pour l entretien Pour la construction ces m canismes peuvent prendre la forme de subventions ou de pr ts bonifi s pour l acquisition de foncier et le financement des co ts de construction OBJECTIF Am liorer l quit du syst me du logement social D CISION 174 r Distinguer compl tement le syst me de financement de l aide la construction de celui des aides aux locataires afin de permettre une analyse objective des co ts des projets et des besoins des populations concern es OBJECTIF Faciliter la mobilit dans le logement social Le parc social de logements repr sente le sixi me des locations en France Il fonctionne cependant de fa on tr s peu fluide en raison du grand nombre d organismes assurant sa gestion et des d lais d
204. les 15 plus grandes villes de province les cr ations d emplois pourront tre beaucoup plus importantes qu Paris D CISION 210 gt D velopper l entr e sur le march des VPR et de diff rentes offres sp cialis es sur certains segments du transport urbain e Maintenir pour les VPR les crit res actuels de comp tence profes sionnelle applicables aux taxis casier judiciaire vierge respect des r gles d hygi ne et de s curit connaissance de la ville etc e Instaurer la libert tarifaire pour autant que les tarifs soient annonc s l avance lors de la prise de rendez vous afin de favo riser l mergence de gammes de v hicules adapt es aux budgets de diff rentes client les e Transf rer la supervision des VPR au minist re en charge des transports pour viter que le m me bureau soit en charge des taxis et des VPR 162 Des acteurs mobiles et s curis s La mobilit conomique e Inciter la cr ation de flottes de VPR taxis verts b n ficiant d emplacements de stationnement d di s similaires ceux des V lib Paris permettant d offrir aux usagers des d place ments dans des v hicules propulsion hybride ou utilisant des carburants peu polluants D CISION 211 gt Augmenter le nombre de taxis e Octroyer gratuitement par une proc dure d attribution tal e sur deux ans une licence incessible tous les demandeurs inscrits fin 2007 e Apr s l ouverture de l offre de
205. les FCPI Fonds communs de placements dans l innovation qui peuvent d sormais b n ficier de la disposition ISF limit e 20 000 euros par an D CISION 316 gt Renforcer l Agence des participations de l tat La France n a pas toujours su g rer au mieux son secteur public ou valoriser ses participations ni surtout prot ger ses entreprises strat giques Il sera tr s important d obtenir que l Union euro p enne se dote des instruments de protection des entreprises stra t giques de l Union sans en d finir explicitement la liste Si l Union ne se dote pas de tels moyens et si une soci t strat gique pour la croissance de l Europe devait faire l objet d une offre hostile la France n aurait d autre choix que d adopter la m me doctrine prag matique que la Grande Bretagne en la mati re L Agence des parti cipations de l tat pourra devenir l instrument de cette politique AU TOTAL L ENSEMBLE DE CES MESURES DOIT PERMETTRE DE FAIRE REVENIR LA FRANCE EN 2012 LA MOYENNE EUROP ENNE DANS LA PART DE D PENSES PUBLIQUES L ensemble de ces actions devra permettre de r duire la part des d penses publiques dans le PIB d environ un point par an ce qui signifie avec une hypoth se de croissance raisonnable une d pense publique tous acteurs confondus stable en volume hors charges de la dette Cette ambition n est pas irr aliste la Finlande et la Su de ont diminu la part de leurs d penses publiques en cinq ans re
206. les et s curis s La mobilit conomique permettrait de baisser le prix de ces produits de 5 15 environ selon une tude de l OCDE portant sur le Danemark e Permettre des tiers d investir sans restriction dans le capital des officines aux c t s de pharmaciens la seule condition qu un pharmacien tienne toujours la pharmacie Les professions juridiques La r forme des professions r glement es dans l univers du droit est devenue particuli rement urgente pour quatre raisons majeures e Les professionnels du droit contribuent des degr s divers la pr visibilit des rapports individuels sociaux et commerciaux et m me souvent l exercice de la justice ce titre la qualit des professionnels qui interviennent dans ce secteur est une pr oc cupation publique l gitime De plus le principe d un gal acc s au droit et la justice peut requ rir des interventions publiques pour am nager le fonctionnement m canique du march e Certaines professions juridiques sont n anmoins rest es l abri plus que toute autre activit conomique des transformations du monde qui nous entoure Le poids des traditions y est plus fort que dans la plupart des autres activit s Ces r alit s ont conduit laisser subsister dans certains m tiers du droit des modes d organisation conomique h rit s du pass que plus rien ne justifie aujourd hui et sans lien avec le contr le l gitime de la comp tence des pro
207. leures pratiques du secteur priv valuation promotion mobilit flexibilit de fonctionnement etc e Simplifier les dispositifs de r mun ration compl mentaire sur contrat des chercheurs du secteur public et moduler les obliga tions de service des enseignants chercheurs en fonction de leur activit de valorisation de la recherche Une fois les P les universitaires pluridisciplinaires en place le sch ma devra voluer vers un ensemble d agences sp cialis es par grands th mes conjuguant le r le d agence de financement pour des quipes universitaires externes sur appel d offres et le support de ses laboratoires propres sur les mod les efficaces des tats Unis comme de la Grande Bretagne D CISION 30 gt R former le statut d enseignant chercheur Personne ne devrait pouvoir tre chercheur vie sans enseigner moins d obtenir de fa on sp cifique des d rogations sur la base des performances de recherche r centes e Recruter et financer salaires frais de fonctionnement et quipe ments tous les nouveaux chercheurs sur des contrats de 4 ans l issue de cette p riode une valuation d cidera si le projet pourra tre prolong Aucun chercheur ne devra b n ficier de plus de deux ou exceptionnellement trois contrats de quatre ans successifs Au bout de cette p riode le chercheur pourrait voluer vers un contrat dur e ind termin e de directeur de recherche vers une acti vit d
208. llou de fa on beau coup plus significative au Fonds d intervention pour les services l artisanat et le commerce FISAC dont les cr dits ne s levaient qu 80 millions d euros en 2006 OBJECTIF Renforcer la capacit concurrentielle des fournisseurs ind pendants Les fournisseurs ind pendants sont particuli rement touch s par les pratiques commerciales des grandes enseignes de distribution telles que marges arri re corbeille de mari e p nalit s tr s lev es en cas de retards de livraison surco t pour le financement d op rations promotionnelles etc fortes de leur important pouvoir de n gociation Diff rentes mesures permettront aux fournisseurs ind pendants de maintenir leur comp titivit et am liorer leur pouvoir de n go ciation vis vis des distributeurs D CISION 197 gt Obliger les grands distributeurs payer dans un d lai de 30 jours maximum apr s la livraison leurs fournisseurs ind pen dants moins de 250 salari s comme c est d j le cas pour les produits frais Aujourd hui ceux ci sont parfois pay s 90 jours ou plus ce qui place la France derri re nombre de ses partenaires europ ens D CISION 198 gt Promouvoir l image et la qualit des fournisseurs ind pendants D CISION 199 gt Cr er au niveau r gional une instance arbitrale entre les distri buteurs et les fournisseurs ind pendants afin que chacun puisse faire valoir quitablement ses droits D
209. loitation 9 Adapter les r formes n cessaires aux sp cificit s des profes sions financ es principalement par la S curit sociale et des professions d l gataires d une mission de service public 10 Autoriser le recours la publicit tout en pr servant la possibi lit d tablir des crit res d ontologiques 11 Interdire la fixation de tarifs minima par les ordres professionnels et abroger les mesures publiques ayant des effets quivalents Ces principes devront bien videmment tre adapt s aux sp ci ficit s des diff rentes professions concern es pour concilier les objectifs d ouverture et de croissance avec les contraintes de 159 300 d cisions pour changer la France protection de l int r t g n ral Ils trouvent n anmoins quelques points d application imm diats La distribution sp cialis e h tels cin mas stations service L ouverture ou la transformation d un h tel de plus de 50 chambres dans la r gion parisienne et de 30 chambres en province est condi tionn e une autorisation d livr e par la commission d partementale de l quipement commercial apr s avis de la Commission d parte mentale de l action touristique o si gent des h teliers Cette r gle mentation favorise ind niablement les propri taires d h tels d une taille sup rieure au seuil et construits avant 1996 en entra nant une augmentation du co t de cr ation et de transformation de nouveaux h tels Les s
210. mation d air conditionn de l am nagement de plans d eau de la cr ation d espaces verts quivalant 20 de la surface de la ville de l acc s tr s large gratuit aux nouvelles techno logies de l information Enfin elles devront encourager la mixit sociale Plusieurs pays l ont d j entrepris Mountain View en Californie Hammerdy Sj stat en Su de New Songdo City en Cor e ou encore les Ecotowns anglaises Gordon Brown a en effet annonc dans son discours d investiture son intention de lancer dans les ann es venir la construction de cinq Ecotowns appel es accueillir de 10 000 20 000 habitants La premi re de ces Ecotowns sera cr e l initiative du gouvernement de Londres et les autres par appel candidatures aupr s de villes existantes Pr s d une quarantaine de collectivit s territoriales se sont port es candidates et le gouvernement britan nique a d cid de porter le nombre de ces Ecotowns dix En France il appartiendra l tat de lancer un tel projet qui doit devenir un enjeu mobilisateur de la croissance Doivent tre d finis un cahier des charges et un financement quilibr associant tat collectivit s territoriales Caisse des d p ts et secteur priv Ces op rations seront men es dans le cadre d op rations d int r t national par des tablissements d am nagement public Ils porteront le foncier et d finiront un cahier des charges ayant vocation pr voir les implantat
211. mentaire pour la France L alimentation reste sur le plan quantitatif et qualitatif une prio rit pour la France Aussi une attention toute particuli re devra t elle tre port e aux nouvelles volutions de la Politique agricole commune PAC qui devra d sormais mieux int grer dans son concept de pr f rence communautaire les valeurs de s curit alimentaire d environnement et de protection sociale Par ailleurs la cr ation d Organismes g n tiquement modifi s OGM v g taux par l introduction d un g ne ou d une s quence de g nes dans le g nome d une plante cultiv e ou transgen se v g tale est une technique qui ne semble ma tris e que dans quelques cas tr s pr cis Les apports des OGM sont en effet pour l instant tr s limit s pour r duire l usage d engrais dans la production agricole mais pourraient tre dans l avenir la fois quantitatifs rendement tol rance la s cheresse au sel etc qualitatifs composition des aliments adaptation aux besoins des industries protection sani taire etc et environnementaux r duction de produits chimiques d engrais etc Dans tous les cas leur innocuit reste valuer D CISION 89 gt D velopper massivement les recherches en mati re d OGM pour valuer leur innocuit D CISION 90 gt Doter les instances europ ennes et nationales d homologation des moyens n cessaires pour les rendre incontestables OBJECTIF Engager l tat sur un pro
212. mentation concernant seulement l urbanisme et l architecture par le plan local d urbanisme PLU et le Sch ma de coh rence territoriale SCOT 1 Les h teliers si gent dans cette commission mais n y sont pas majoritaires 160 Des acteurs mobiles et s curis s La mobilit conomique Les services sp cialis s coiffeurs taxis etc Les coiffeurs 147 000 actifs dans 59 000 entreprises chiffre d affaires du secteur 4 6 milliards d euros Pour ouvrir un salon un coiffeur doit avoir un brevet professionnel ce qui ne se justifie manifestement pas par un objectif de protection du consommateur tout particuli rement dans un contexte o se d veloppent les activit s de coiffeur domicile pour lesquelles un CAP est suffisant Le syst me de Validation des acquis de l exp rience VAE mis en place depuis 2002 n a pas permis de d verrouiller significativement l acc s la profession car il reste excessivement contr l par les professionnels en activit D CISION 209 gt Supprimer l exigence du brevet professionnel pour ouvrir un salon et lui substituer l obtention d un CAP ou cinq ann es de pratique sous la responsabilit d un titulaire du CAP Les taxis 46 000 actifs dont 15 300 Paris chiffre d affaires 2 milliards d euros Pour pouvoir aujourd hui exercer l activit de chauffeur de taxi il convient de satisfaire aux conditions suivantes e attester la r ussite l examen professionnel de cha
213. mme la Couverture maladie universelle CMU a justifi cette volution vers 209 300 d cisions pour changer la France la fiscalisation que l on observe par ailleurs dans la plupart des conomies d velopp es Les syst mes de financement les plus performants reposent sur des assiettes plus larges que les salaires pour financer des prestations ouvertes tous Aussi pour continuer d assurer le financement de la protection sociale et particuli rement le risque maladie qui ressort d une logique de solidarit plus que d assurance individuelle tout en s attachant amplifier l all gement du co t du travail il faut remplacer les cotisations sociales assises sur les salaires l excep tion de l assurance ch mage par des recettes plus diversifi es Les r ductions de charges patronales sont per ues comme des avantages faits aux employeurs plus complexes afficher politique ment Les r ductions de charges salariales ne permettent quant elles que marginalement de relancer l emploi dans la mesure o elles conduisent la plupart du temps une augmentation du salaire net les n gociations salariales se faisant sur le salaire brut i e salaire net et charges sociales salariales D CISION 299 gt Fusionner la part salariale et la part patronale des cotisations sociales pour en clarifier la nature et l impact conomique D CISION 300 gt Accentuer les all gements de charges en mettant en place une e
214. mmunales D CISION 260 gt Faire dispara tre en dix ans l chelon d partemental Ces intercommunalit s renforc es doivent pouvoir attirer vers elles certaines des comp tences actuellement exerc es par les d partements Ce transfert sera de droit si l intercommunalit en fait la demande L objectif est de constater dix ans l inutilit du d partement afin de clarifier les comp tences et r duire les co ts de l administration territoriale La composition du S nat devra tenir compte des r gions et des agglom rations En s inspirant de la composition de la d l gation fran aise au Comit des R gions Bruxelles sur 24 membres il y a 12 repr sentants des r gions et 12 repr sentants des d partements et des communes les s nateurs devront pour moiti tre d sign s par les r gions D CISION 261 gt Clarifier les pr rogatives de chaque collectivit publique L enchev trement des comp tences entre les collectivit s territo riales elles m mes et entre celles ci et l tat cr e des surco ts et des difficult s pour nombre de prestations sociales et de services publics Par exemple en mati re d emploi l tat fixe les grandes lignes de la politique de l emploi g re l Agence nationale pour l em ploi ANPE et d termine le montant des allocations ch mage les d partements assurent le financement du revenu minimum d inser tion dont l tat continue de d finir le montant et les b n ficiaires
215. moins des r glementations obsol tes cr ent un climat d favorable la croissance quand bien m me elles ne concernent qu un nombre limit de domaines car elles maintiennent la perception que certains secteurs restent durable 157 300 d cisions pour changer la France ment abrit s alors que tous les autres doivent s adapter Au moment o notre pays a besoin de mobiliser toutes les nergies collectives pour proc der aux bouleversements n cessaires aucune activit ne peut tre s exon rer de l effort collectif L ouverture des professions r glement es pourrait offrir des opportunit s professionnelles non seulement aux entrepreneurs innovants et aux salari s qualifi s mais aussi dans certains cas aux salari s les moins qualifi s et un grand nombre d exclus du march du travail Par ailleurs une efficacit accrue de certaines professions r gle ment es notamment les m tiers du droit et des activit s li es au traitement des difficult s des entreprises a un impact direct sur la croissance En effet une modernisation de ces secteurs introdui sant une plus grande transparence ne peut que b n ficier aux consommateurs et aux entreprises qui utilisent ces services L ouverture des professions r glement es aura en outre un effet d entra nement sur l conomie l augmentation de l offre de taxis am liorera par exemple l attractivit de la France pour les touristes et facilitera les d placements professionnels
216. n avantage fiscal en cas de licenciement ou d invalidit e Permettre le basculement des encours du Perp sur le nouveau contrat la demande du titulaire du contrat e Supprimer les m canismes particuli rement d rogatoires en ter mes successoraux dont b n ficient certains contrats d assu rance vie en particulier ceux ant rieurs 1991 qui conduisent utiliser ces contrats comme des instruments d optimisation fiscale et non comme des m canismes d une meilleure alloca tion de l pargne D CISION 306 gt Ajuster la r glementation prudentielle de l assurance l exigence en capital demand e aux assureurs par les r gle ments internationaux pour les investissements en actions pourra tre all g e par le superviseur lorsqu il appara t que l horizon de d tention des titres est tel qu il est pertinent de consid rer une volatilit non pas un an mais plus long terme La r allocation progressive d une partie du stock de l assurance vie vers les actions renforcera l alimentation des entreprises fran aises cot es en fonds propres et consolidera leur tour de table avec des inves tisseurs institutionnels de long terme 214 Une nouvelle gouvernance Adopter une v ritable strat gie financi re et fiscale D CISION 307 gt Faire ressortir clairement le poids de la fiscalit sur les entreprises Les taxes locales souvent importantes taxe professionnelle ou taxe fonci re sont noy es dans le compte de r sul
217. n d ouverture d tablissements priv s dans ces zones devrait pouvoir d roger aux restrictions nationales En outre cf supra il est propos de permettre dans un premier temps titre exp rimental comme en Su de l installation dans les quartiers d favoris s d tablissements priv s conventionn s en accordant chaque famille un financement global par l ve laissant aux parents la libert de le d penser dans l cole de leur choix priv e ou publique Cela permettra sans d pense budg taire parti culi re d assurer une v ritable galit de traitement entre enfants de tous les milieux D CISION 154 gt Favoriser l acc s des jeunes issus de la diversit aux grandes coles Il convient d inciter les grandes coles cr er des voies de recrute ment sp cifiques pour favoriser la diversit sur le mod le de Sciences Po On pourrait de la sorte fixer un taux de 10 pour chaque promotion entrante et demander la publication annuelle des statis tiques de recrutement de chaque tablissement en mati re de diver sit par origine et par sexe FAVORISER L INITIATIVE CONOMIQUE INDIVIDUELLE DANS LES QUARTIERS OBJECTIF D velopper la microfinance D CISION 155 gt Fournir aux habitants des quartiers les moyens de mettre au point un projet d entreprise Afin de permettre aux porteurs de projets dans les quartiers de cr er leur entreprise commerce de proximit agence de haute tech nologie il est pro
218. n tension AMBITION 6 gt Cr er de nouvelles s curit s la mesure des instabilit s crois santes Les hommes et les femmes de notre pays subissent de plein fouet les adaptations permanentes qu impose ce monde ouvert et mouvant ces pr carit s nouvelles doivent r pondre des s curit s nouvelles Le go t du risque est un moteur irrempla able la protection de ceux qui risquent en est la condition e Consid rer la formation de tous les chercheurs d emploi comme une activit n cessitant r mun ration sous forme d un a contrat d volution e S curiser la rupture amiable du contrat de travail AMBITION 7 gt Instaurer une nouvelle gouvernance au service de la croissance La France est un vieux pays Beaucoup de ses institutions se sont s diment es et fossilis es Elles co tent souvent trop cher pour un service chaque jour plus 231 300 d cisions pour changer la France d faillant Chacune de nos institutions doit tre valu e au regard du double objectif garantir la solidarit et servir la croissance e Cr er des agences et faire valuer tout service public cole univer sit h pital administration par des organismes ind pendants e Renforcer les r gions et les intercommunalit s en faisant dispa ra tre en 10 ans l chelon d partemental AMBITION 8 gt Ne pas mettre le niveau de vie d aujourd hui la charge des g n rations futures Un pays qui s endette n aime pas ses en
219. nci re 94 Participer pleinement la croissance mondiale Les r volutions ne pas manquer D CISION 102 gt Doter la place financi re de Paris d un indicateur d attractivit publi trimestriellement et int grant tous les crit res d appr cia tion possibles y compris la qualit du syst me ducatif le taux d imposition avec le bouclier fiscal l efficacit du r seau de transports la qualit des soins m dicaux le co t de la vie en parti culier le logement D CISION 103 gt Modifier la composition des associations des commissions et des coll ges de r gulateurs pour que les champions de la finance toutes classes d actifs confondues puissent s exprimer et influencer la position du Haut Comit de place OBJECTIF Faire de la France un n ud majeur de communication en Europe D CISION 104 gt D velopper le low cost a rien Le low cost est un puissant levier de croissance il lib re du pouvoir d achat offre de nouvelles opportunit s de d placement et participe au d veloppement local en compl tant la couverture du Train grande vitesse En mati re de low cost la France accuse un retard par rapport ses partenaires europ ens en nombre de passagers il repr sente seule ment 17 du trafic en France contre 34 en moyenne en Europe En part de march le low cost repr sente 12 du trafic en France contre 18 8 en alte 21 4 en Allemagne 26 6 en Espagne et m me 36 au Royaum
220. ncurrence la facult d attirer de sa propre initiative l attention des pouvoirs publics et des op rateurs conomiques sur des probl mes de concurrence susceptibles de r sulter d un projet de r glementation ou d un acte administratif permettrait ces derniers d tre alert s en temps utile et de d cider en connaissance de cause de faire pr valoir soit d autres consid rations d ordre conomique ou social soit la concurrence Ces avis seront rendus publics D CISION 190 gt Permettre l Autorit de la concurrence de se concentrer sur les dossiers les plus importants la diff rence des autres autorit s de concurrence l tranger le Conseil de la concurrence est aujourd hui tenu d instruire toutes les affaires contentieuses qui lui sont soumises y compris dans les cas o les comportements d nonc s ne portent pas d atteinte substantielle au fonctionnement du march en cause l Autorit devrait pouvoir concentrer ses ressources d instruction sur les affaires qui lui paraissent prioritaires du point de vue du maintien de l ordre public concurrentiel 142 Des acteurs mobiles et s curis s La mobilit conomique DONNER PLUS DE POUVOIR AUX CONSOMMATEURS LES ACTIONS DE GROUPE Les actions de groupe permettent un plaignant principal d ini tier seul une action judiciaire en r paration d un dommage caus par un prestataire une cat gorie enti re de personnes n est pas n cessaire que les membre
221. ndement de l exploitation en transf rant au secteur priv la gestion des grues et des portiques d une fa on adapt e aux besoins et l activit de chaque port et avec des mesures d accompagnement OBJECTIF D velopper le tourisme pour capter une plus grande part de la croissance mondiale dans ce secteur En 2006 le tourisme repr sentait 6 3 du PIB Il est au premier rang dans la balance ext rieure avec 79 millions de touristes tran gers et 198 5 millions de visiteurs trangers si on inclut ceux qui ne passent pas de nuit sur le territoire fran ais totalisant 36 9 milliards d euros de d penses dans notre pays La France occupe le troisi me rang mondial dans les recettes du tourisme international derri re les tats Unis et l Espagne et constitue la premi re destination devant l Espagne et les tats Unis Mais le nombre de touristes trangers na progress que de 2 6 entre 2000 et 2006 passant de 77 79 millions alors que les pr visions en 2000 envisageaient 100 millions de touristes en 2010 La France peut se fixer comme objectif d attirer en 2020 plus de 110 millions de touristes trangers Ces activit s devraient se r partir sur l ensemble du territoire fran ais notamment par une meilleure valorisation des espaces ruraux du patrimoine culturel de la cr ativit artistique des terroirs des vignobles du syst me de sant du tourisme de remise en forme et d affaire D CISION 107 gt Adapter l offr
222. ndicats l ga lement constitu s conform ment l article L 411 1 du code du travail c est dire ayant pour objet social la d fense des int r ts des salari s agissant dans le respect des principes r publicains dans l in d pendance et gr ce une autonomie assise sur un finance ment venant des cotisations des adh rents ayant un fonctionnement r gulier et une dur e d existence minimale 12 mois par exemple e Au niveau de l entreprise seront consid r s comme repr senta tifs les syndicats ayant obtenu au minimum 15 des suffrages Ces syndicats pourront d signer des d l gu s syndicaux qui garderont les pr rogatives actuelles e Au niveau de la branche professionnelle pourront tre consi d r s comme repr sentatifs les syndicats ayant r uni plus de 10 des suffrages exprim s sur la base des r sultats collect s par les Directions d partementales du travail de l emploi et de la formation professionnelle DDTEFP et la Direction g n rale du travail DGT aux lections des d l gu s du personnel et des repr sentants du personnel au sein des comit s d entreprise Cela pr sente l avantage de lier directement la repr sentativit des organisations syndicales leur implantation dans l entre prise quitte agr ger les donn es au niveau de la branche L uti lisation en compl ment ou d faut du r sultat des lections prud homales permet de donner un r sultat d lections ou
223. ndre ont vu leur nombre diminuer sur les vingt derni res ann es et particuli rement depuis 1996 Le cas particu lier des libraires ind pendants et des kiosquiers en constitue une d monstration dans le domaine culturel Une abrogation de ces lois sera positive pour la croissance L abrogation des lois Galland et Royer Raffarin pourra conduire une diminution consolid e des prix la consommation de plusieurs points de pourcentage la cr ation de plusieurs centaines de milliers d emplois dans le secteur du commerce et de l h tellerie restauration mais aussi dans l industrie et une hausse du PIB de plusieurs dixi mes de point de pourcentage L adoption de la loi Ch tel du 3 janvier 2008 est un premier pas utile qui doit tre poursuivi Ces r formes devront pour autant s effectuer en renfor ant la diversit des commerces notamment du commerce de proximit dans tous les domaines de l alimentation la culture Elles ne devront pas non plus conduire les grandes enseignes de distribu tion abuser de leur pouvoir de n gociation face aux fournisseurs ind pendants Enfin la commission est consciente que la lev e des barri res r glementaires peut se r v ler insuffisante pour emp cher la consti tution de positions dominantes locales compte tenu des strat gies de concentration et des positions dominantes actuellement occu p es par certaines enseignes dans certaines zones de chalandise OBJECTIF Favoriser un ur
224. nente L mergence de ces 10 P les universitaires pluridisciplinaires prendra n cessairement du temps Une fois fix es les r gles du jeu ces tablissements b n ficieront d une p riode d au moins cinq ans au cours de laquelle ils mettront en place leurs nouveaux projets p dagogiques et de recherche et l issue de laquelle seront effec tu es nouveau les comparaisons entre d partements universi taires qui guideront la fixation du p rim tre des nouveaux P les universitaires pluridisciplinaires Pour structurer ces 10 p les 10 nouveaux campus de standard mondial et b n ficiant d une dotation fonci re de l tat seront cr s Ils seront dot s d infrastructures logement biblioth ques etc permet tant un accueil de qualit des professeurs des chercheurs et des tudiants recrut s internationalement sur des crit res d excellence Ils seront le c ur de l enseignement distance que ces hyperuniversit s devront mettre disposition du reste des tudiants du pays 38 Participer pleinement la croissance mondiale Au commencement le savoir Les investissements n cessaires pour ces 10 campus pourraient atteindre 10 milliards d euros engager en 7 ans avec des co ts de fonctionnement annuels de l ordre de 0 7 milliard d euros Ces financements pourraient tre port s par la Caisse des d p ts et consignations qui s est d j d clar e pr te apporter un finance ment en capital de 7 milliards d
225. nets cities 17 Ambition 6 gt Cr er de nouvelles s curit s la mesure des instabilit s croissantes rsnntrirnenennentenenenainan 18 Ambition 7 gt Instaurer une nouvelle gouvernance au service de la GrO SSANCR 45scccvucrssr nocirareser ensscanesansisorsseuta sets sarssestsas ss een KEES ssaisentasae 18 Ambition 8 gt Ne pas mettre le niveau de vie d aujourd hui la charge des g n rations futures 18 Premi re partie Participer pleinement la croissance mondiale 21 Chapitre 1 gt Au commencement le savoir Une ducation qui forme des g n rations cr atives et confiantes WER Un ensemble universit recherche l gal des meilleurs mondiaun 31 Chapitre 2 Une priorit aider les TPE et les PME 45 Chapitre 3 Les r volutions ne pas manquer 54 Le num rique passeport de la croissance s La sant une chance pour la croissance Les opportunit s du d veloppement durable Des infrastructures pla ant la France au c ur du monde 93 Les services la personne un secteur porteur de demain 100 Deuxi me partie Des acteurs mobiles et s curis s 103 Chapitre 1 gt Moderniser le dialogue social 105 Revoir la repr sentativit des organisations syndicales et patronales afin de donner la n gociation collective une nouvelle l gitimit 105 Renforcer le dialogue social et moderniser le code du travail Chapitre
226. nfluence du syndicat d autre part c est dire sa capacit mobiliser les salari s n ont pas permis de surmonter ces difficult s 105 300 d cisions pour changer la France OBJECTIF Refonder la repr sentativit des organisations syndicales et patronales Les cinq syndicats reconnus repr sentatifs au regard des crit res actuels CGT CFDT FO CFTC CFE CGC b n ficient de la pr somption irr fragable de repr sentativit qui leur conf re des pr rogatives majeures au niveau national ils peuvent n gocier des accords collectifs participer la d finition et la gestion du r gime d assurance ch mage des caisses de s curit sociale des r gimes compl mentaires de retraite et des organismes collecteurs de la formation professionnelle octroyer des aides financi res de l tat et des collectivit s territoriales destin es la formation des repr sentants syndicaux au niveau de la branche cette pr somption conditionne la possibilit de n gocier des conventions et accords collectifs au niveau de l entreprise ou de l tablissement ils ont la possi bilit de d signer un d l gu syndical Le paysage syndical fran ais est donc marqu par un profond clivage entre ces cinq organisations et les autres syndicats Les inconv nients de ce syst me sont unanimement reconnus mono pole des syndicats b n ficiant d une pr somption irr fragable dans le dialogue social d ficit d mocrati
227. niveau de ressources sont p nalis s ou peuvent tre enclins renoncer aux soins 200 Une nouvelle gouvernance Responsabiliser les administrations sociales La franchise forfaitaire annuelle doit tre progressivement modul e en fonction du revenu tout en restant plafonn e et forfaitaire OBJECTIF Une meilleure gouvernance d ensemble D CISION 270 gt Renforcer l action du comit d alerte de l assurance maladie qui a fait la preuve de son efficacit en fixant ses r unions dates fixes et en confirmant l ind pendance de ses membres par exemple en associant le Parlement leur nomination D CISION 271 gt Clarifier le r le respectif des administrateurs gestion et des partenaires sociaux orientations strat giques conseils de surveillance dans les organes de direction des caisses de s cu rit sociale D CISION 272 gt G n raliser les Agences r gionales de sant ARS La premi re exp rimentation est pr vue en 2008 par la fusion des agences existantes Agences r gionales de l hospitalisation Direction d partementale des affaires sanitaires et sociales Direction r gionale des affaires sanitaires et sociales Unions r gionales des caisses d as surance maladie elles seront charg es de la connaissance et du suivi de l tat et des besoins sanitaires locaux de la veille et de la gestion des crises sanitaires de la planification et de l organisation de l offre de soins Cela permettra d
228. nstar des fondations priv es de recherche sans financement public obligatoire leur permettant de faire b n ficier tout de suite les donateurs qu ils soient des entreprises ou des particuliers du r gime fiscal des fondations L universit doit pouvoir comme le fait la Fondation des Hautes tudes commerciales HEC obtenir des dons d entreprises et de ses anciens l ves Pour ce faire elle devra faire appel ses anciens l ves suivre et communiquer sur leur cursus professionnel informer sur le nombre d anciens tudiants au ch mage deux ans apr s l obtention du dipl me Par ailleurs les frais de scolarit constituent une part tr s faible du financement priv des tudes sup rieures contrairement la plupart des pays de l OCDE tats Unis Royaume Uni Nouvelle Z lande Dans d autres pays les frais de scolarit sont faibles voire nuls Su de Allemagne France Cette sp cificit fran aise doit rester inchang e D CISION 23 gt Institutionnaliser des Universit s des m tiers Les concours tr s s lectifs s lectionnent ceux qui ont les qualit s n cessaires pour les r ussir courage organisation du travail milieu stable m moire renoncement momentan une vie de plaisir pour n prouver que le plaisir de la performance et de la pola risation Ceux qui ont subi ce moment l une difficult de sant de d veloppement de famille ou de culture sont limin s pour la vie Cela
229. nt la possibilit de b n ficier du Plan d pargne pour la retraite collective Perco Pour augmenter le nombre de salari s b n ficiant du Perco les r gle ments n goci s des Perco devront pouvoir pr voir sous certaines conditions une formule d adh sion collective automatique avec une clause d opting out Enfin il faudra pr voir dans la lib ralisation de la commercialisation des livrets A la cr ation d un livret avec les m mes caract ristiques fiscales que le livret actuel mais avec une vocation pargne retraite pourra b n ficier aux salari s ne disposant pas d un Perco aux travailleurs ind pendants et aux agents des trois fonctions publiques L investissement se fera en OPCVM Organismes de placement collectif et valeurs mobili res ou en titres vifs sous mandat D CISION 313 gt Permettre aux r glements n goci s des Perco de pr voir une adh sion collective automatique avec une clause d opting out Selon des tudes am ricaines un tel syst me permet de faire passer le taux d adh sion des salari s de 40 80 D CISION 314 gt Cr er un cr dit d imp t de 250 ou 300 euros par an pour les sommes investies par les moins de 45 ans dans un Perco Cette d cision co terait 187 millions d euros si 5 des salari s en b n ficiaient 562 millions pour 15 des salari s 1 Par exemple un taux d abondement de 100 par l entreprise la possibilit d un pr l vement sur salaire pour s
230. nt parmi les cinquante premi res dans le classement de Shan ghai et seulement 15 sont dans les 100 premi res Aucune univer sit fran aise ne figure parmi les 100 premi res mondiales en m decine et en pharmacie Seules une ou deux universit s fran aises sont cit es parmi les premi res dans les secteurs des sciences agronomiques informatique et sciences de l ing nieur OBJECTIF Accompagner les tudiants d s leurs premi res ann es universitaires L essentiel se joue dans la premi re ann e universitaire o l on constate beaucoup d checs Les tudiants des universit s sont aujourd hui laiss s pratiquement sans accompagnement apr s 31 300 d cisions pour changer la France avoir quitt le lyc e o l encadrement est tr s serr C est une des principales causes de l chec D CISION 11 gt Donner progressivement aux tudiants de licence l universit un encadrement quivalent celui des l ves de classes pr pa ratoires aux grandes coles Un accompagnement individuel de l tudiant durant ses premi res ann es d tudes sup rieures aidera l galit de traite ment entre les l ves de licence et ceux des classes pr paratoires aux grandes coles cette fin il conviendra de g n raliser le syst me de tutorat d j voqu dans le Sch ma national de l orientation et de l inser tion professionnelle Les universit s pourront valoriser l engage ment de ces tuteurs tudiants
231. ny panofne p suep s nbyqnd s su d p s p ed el 800Z S P omg OZ 5 Been S ien leuaweued p uoy Sue OL US anesedsip uge US s peunwwooa ui Sat Ia SUOI eat J20JOJUOH EL S2ugeeIOu ej op azmas Sluepusdepul Sawsiuefio s p sed uonensiunupe ema ne osueuseAnoB ae raaaun 9039 HNA See INOJ Jamie ae je NA anou ne Sean teg xnediouud saj nod ssouebe sap 18919 91 eun sanezsuj Su0ISI59q pip s ajezuowepuoz f SUOISI99pP s p zu w vueL ap JaUDUaIEH 240 R ussir la lib ration de la croissance Conduire la r forme LE SUIVI Une cellule de suivi et d appui sur le mod le de la delivery unit cr e dans les m mes circonstances par le gouvernement de Tony Blair au Royaume Uni plac e aupr s du Premier ministre sera en charge de mettre en place les tableaux de bord de suivi des d cisions et de mesure de leur impact sur la croissance Cette cellule devra avoir des rendez vous r guliers avec chaque ministre pour valuer les conditions de la mise en uvre des d ci sions qui lui incombent LE R SULTAT La mise en uvre de l ensemble de ces r formes partir d avril 2008 permettra si l environnement conomique international ne se d grade pas d atteindre les objectifs suivants la fin 2012 e Une croissance potentielle d un point plus lev e qu aujour d hui e Un taux de ch mage ramen de 79 5 c est dire le plein emploi e Plus de 2 millions de logements de plus con
232. o g ne de ces services pour garantir un gal acc s au droit Toutefois le contr le de la qualit des professionnels concern s et la surveillance de leurs activit s ne peuvent justifier de main tenir une restriction de l offre de ces services juridiques Certains de nos voisins qui partagent nos traditions juridiques romano germaniques maintiennent des m canismes de d l gation de mission de service public sans recourir la v nalit des charges La solution r side donc dans une tr s large ouverture du nombre de professionnels habilit s exercer ces professions Les notaires 4 500 offices et 130 bureaux annexes chiffre d af faires 6 milliards d euros Les autorisations d ouverture des offices notariaux sont fix es par arr t du garde des Sceaux Les tarifs d in term diation immobili re des notaires sont galement fix s par les pouvoirs publics On assiste une r elle augmentation des besoins de services juridiques personnels li e notamment au vieillissement de la population la multiplication du nombre de divorces et plus largement la diversification des formes d organisation patrimo niales De plus au moment o il est envisag de confier aux notaires des comp tences tr s tendues en mati re de divorce par consen tement mutuel il est devenu obsol te de maintenir des restrictions l offre de services notari s Par ailleurs les entreprises attendent des services notari s innovants conformes
233. oins La mise en place d un syst me transparent et accessible permettant la comparaison des diff rentes structures de soins sur une base objective doit constituer un outil efficace d aide au choix et la d ci sion des patients et d appui au pilotage de ces structures Ce syst me comportera sur le mod le norv gien des indicateurs de co ts et de r sultats taux de mortalit taux de maladies nosocomiales temps d attente moyen aux urgences taux de reprise suite op rations OBJECTIF Rationaliser la gouvernance des h pitaux D un c t les grands centres hospitaliers universitaires ne parviennent pas se restructurer 28 sur 29 ont pr sent en 2007 un budget d ficitaire qui pourrait repr senter une perte cumul e de plus de 1 Md De l autre l in vitable restructuration et le regrou pement des plateaux des petits centres hospitaliers sont souvent diff r s par des consid rations locales Dans les deux cas les tablissements publics ressentent de plus en plus fortement la concurrence des cliniques priv es qui gagnent en parts de march et s engagent dans des politiques de fusion rapprochement pour maintenir leur comp titivit D CISION 275 gt Permettre aux h pitaux publics d opter pour un statut quiva lent celui des h pitaux priv s but non lucratif Cette volution doit tre accompagn e pour le personnel d une garantie de reprise et d quivalence de carri re au sein de la fonc ti
234. on publique hospitali re Ce statut de plus grande autonomie permettrait notamment de g rer le personnel hospitalier dans le cadre de conventions collectives hors personnel souhaitant tre maintenu dans la fonction publique hospitali re plus souples et 202 Une nouvelle gouvernance Responsabiliser les administrations sociales motivantes et de faire appel des r gles et proc dures d achat moins contraignantes que le code des march s publics D CISION 276 r Ouvrir le recrutement des directeurs des h pitaux publics des cadres entrepreneurs ou m decins des secteurs publics et priv s D CISION 277 gt Modifier la formation de l cole nationale de la sant publique ENSP exag r ment ax e sur des probl matiques juridiques et inadapt e aux exigences manag riales de modernisation des structures hospitali res D CISION 278 gt Accro tre la responsabilit des directeurs d h pitaux et leur donner les moyens d exercer cette responsabilit Pour cela le conseil d administration pourra tre transform en conseil de surveillance compl t par un directoire pr sid par le directeur de l h pital Une telle r forme permettra de d l guer consid rablement la gestion de l h pital son directeur D CISION 279 gt Dresser un cadre et un projet pour les centres hospitaliers universitaires en leur accordant un statut et une personnalit juridique propres au lieu de simples conventions clarif
235. onductible sur preuve OBJECTIF R duire les d penses d intervention les moins efficaces et les moins utiles la croissance D CISION 250 r Proc der au r examen syst matique des cr dits budg taires en mati re d aide aux entreprises d aides l emploi et d aides au logement au regard des conclusions de la R vision g n rale des politiques publiques La France se situe nettement au dessus de la moyenne de l OCDE en mati re de d pense publique sur ces politiques sans que leur utilit soit d montr e Des restructurations importantes peuvent ainsi tre conduites sans nuire pour autant la qualit des presta tions fournies titre d exemple les aides personnelles au logement devront tre r orient es en vue de permettre l accession la propri t des plus modestes 191 300 d cisions pour changer la France OBJECTIF largir l externalisation de certaines activit s annexes du secteur public Les activit s publiques confi es partiellement ou totalement au priv couvrent aujourd hui la maintenance des routes les cantines scolaires le service fun raire etc L externalisation pourra s tendre plusieurs missions de support ressources humaines syst mes d information am nage ment des b timents publics formation professionnelle des agents publics La r forme en cours des partenariats public priv pourra offrir un cadre juridique compl mentaire aux formes classiques concessions de service publi
236. ons de nouveaux offices par arr t du garde des Sceaux Un huissier en place ayant le droit de pr senter son succes seur l installation ne se fait qu en rachetant une tude existante Dans ce domaine il convient d appliquer les propositions faites pour les notaires Les greffiers des tribunaux de commerce L existence m me de greffes priv s pr s les tribunaux de commerce constitue une tran get h rit e de la mise en place des juridictions consulaires il y a plusieurs si cles Cette anomalie est aujourd hui d autant plus flagrante que les greffes font partie du service public de la justice assur par l tat dans toutes les autres juridictions et m me dans les tribunaux de grande instance comp tence commerciale Ces monopoles sont devenus de v ritables rentes au fil des ans qui r alisent le plus souvent des marges consid rables sans lien avec une activit concurrentielle normale Il convient donc de supprimer ces greffes priv s et de les remplacer comme dans toutes les autres juridictions par des services administratifs sp cialis s D CISION 217 gt Adapter les conditions d exercice pour les avocats les experts comptables et les commissaires aux comptes Depuis 1999 l exigence de contr le des experts comptables sur leur capital est pass e de 51 aux 2 3 Celle de commissaires est demeur e hauteur de 75 La profession d avocat est fortement r glement e dans son exercice mais faiblement encadr e
237. ont vu accorder une indem nisation fix e 50 de la valeur de l office concern et calcul e sur les cinq derni res ann es avant la promulgation de la loi Suite leur d r glementation le prix des services financiers a diminu selon l OCDE de 70 au Royaume Uni et de 30 aux tats Unis Le nombre de taxis par habitant a augment des deux tiers entre 1989 et 1994 en Nouvelle Z lande apr s la suppression des licences La directive europ enne sur les services qui devra tre transpos e au plus tard le 28 d cembre 2009 a engag aussi une volution qu il appartient la France de mettre en uvre et de d passer pour d gager des gisements de croissance nouveaux dans tous les m tiers aujourd hui r glement s Cette directive permet l ouverture de plusieurs professions relevant de son champ aux ressortissants communautaires Elle exclut certaines professions juridiques notaires huissiers mandataires des proc dures collectives et l es sentiel du secteur des transports alors m me qu une modification de la r glementation actuelle dans ces secteurs aurait des effets positifs sur la croissance Des effets r els sur la croissance Certes chacune des professions r glement es prise isol ment repr sente souvent un nombre limit d emplois les coiffeurs repr sentent 0 58 de l emploi total et 0 26 du PIB les taxis 0 18 de l emploi et 0 11 du PIB et les notaires 0 03 de l em ploi et 0 33 du PIB N an
238. ourn de sa vocation D CISION 135 gt Limiter la possibilit de recours aux dispositifs de pr retraite aux seules restructurations conomiques PERMETTRE TOUS DE TRAVAILLER PLUS Contrairement ce qui tait jusqu ici commun ment admis ce n est pas seulement la croissance qui cr e l emploi c est aussi le travail qui cr e la croissance productivit gale la quantit et la qualit de travail produites par chaque Fran ais en une ann e sont inf rieures de 30 environ ce qu elles sont outre Atlantique Dans ces conditions tout ce qui permet d augmenter de fa on n goci e la quantit de travail des Fran ais s ils le choisissent constitue un formidable levier pour la croissance OBJECTIF Simplifier l arbitrage entre revenu et loisir D CISION 136 gt Permettre aux entreprises de d roger la dur e l gale du travail la condition expresse que cette disposition d roga toire soit pr vue par un accord de branche et fond e par un accord majoritaire dans l entreprise 116 Des acteurs mobiles et s curis s De nouvelles s curit s D CISION 137 gt Autoriser plus largement le travail le dimanche Une volution du travail du dimanche est n cessaire pour des raisons conomiques et des motifs li s aux transformations sociales et culturelles de la soci t Il faut donc aujourd hui simplifier et adapter les dispositions du droit du travail pour largir la possibilit du travail domini
239. p rieur 10 ensembles d excellence que l on nommera P les universitaires pluridisciplinaires PUP Les d partements universitaires d excellence n auront pas n cessairement une localisa tion unique Un P le universitaire pluridisciplinaire pourra r unir par un jeu d Intranet des lieux d enseignement g ographiquement loi gn s y compris appartenant des pays voisins coles et universit s appartenant un m me P le universitaire pluridisciplinaire seront regroup es en r seaux mis en commun et leurs cursus harmonis s Ces P les universitaires pluridisciplinaires pourront r sulter du rapprochement sous gouvernance unique de plusieurs structures d enseignement sup rieur universit s grandes coles de l int gration juridique des structures de recherche aujourd hui partielle ment rattach es aux universit s et pr sentes sur leurs sites les unit s mixtes de recherche Elles na tront aussi du d veloppement de synergies avec les grands tablissements de recherche Centre national de la recherche scientifique CNRS Commissariat l nergie atomique CEA Institut national de la sant et de la recherche m dicale Inserm Institut national de la recherche agro 37 300 d cisions pour changer la France nomique Inra Elles supposeront en outre le d veloppement de collaborations avec des structures de recherche priv es Elles accor deront enfin une place essentielle la mobilit des
240. pos cf supra de d velopper des associations 129 300 d cisions pour changer la France d accompagnement aux micro entrepreneurs en charge notamment du soutien aupr s des banques et des institutions sp cialis es pour l obtention de micro financements Il est aussi recommand de diminuer les d lais d ex cution des proc dures administratives de cr ation et de gestion d entreprise obtention du Kbis de financements ACCRE Aide pour les ch meurs cr ateurs et repreneurs d entreprises etc D CISION 156 gt D velopper les soci t s de capital risque et les fonds d investisse ment en capital dans les micro entreprises en les incluant dans le droit la d duction de l imp t de solidarit sur la fortune PROMOUVOIR LA DIVERSIT ET LUTTER CONTRE LES DISCRIMINATIONS LI ES L ORIGINE OBJECTIF Inciter l ensemble des acteurs D CISION 157 Faire r aliser chaque ann e par les entreprises les administrations les syndicats les partis politiques et les tablissements d ensei gnement sup rieur parall lement la pr sentation des comptes un bilan de la diversit par sexe et par origine des recrutements et des salari s D CISION 158 gt Soutenir le d veloppement des structures d accueil horaires largis et souples t t le matin et tard le soir pour faciliter l acc s la formation et l emploi des habitants des zones urbaines sensi bles et en particulier des parents isol s ou ch m
241. pour cela se doter des moyens humains et mat riels n cessaires Chapitre 1 AU COMMENCEMENT LE SAVOIR UNE DUCATION QUI FORME DES G N RATIONS CR ATIVES ET CONFIANTES Il n y aura de croissance forte que si la soci t est capable d aider chacun trouver les domaines dans lesquels il peut tre le plus heureux et le plus cr atif La croissance d pend long terme du potentiel de la jeunesse de sa confiance en elle m me de son optimisme de son go t de cr er de sa capacit innover enfin de son insertion professionnelle et personnelle au sein de la soci t La jeunesse repr sente aussi la source des plus grandes entre prises de l avenir Beaucoup des plus r centes aventures indus trielles et num riques du monde am ricaines pour la plupart ont t cr es par des jeunes de moins de 25 ans La croissance d pend aussi de la capacit de notre soci t ne pas reporter sur sa jeunesse ses d penses d aujourd hui La cr ativit la mobilit et l agilit de la jeunesse sont avant tout d termin es par la ma trise des comportements et des savoirs fonda mentaux acquis d s le plus jeune ge Elles d pendent donc de la capacit de la famille de l environnement social et des enseignants valoriser les aptitudes intellectuelles acad miques sportives ou artis tiques de chacun largir les crit res d appr ciation des potentialit s des jeunes les sensibiliser l importance de la volont de l
242. pper ses missions d obligations de long et tr s long terme 20 50 ans pour attirer les capitaux sur des projets de d veloppement et d infrastructure d passant l horizon de financement des acteurs bancaires traditionnels dans le cadre d une strat gie d in vestisseur long terme Ces obligations pourront attirer des investis seurs internationaux et constituer une classe d actifs attractive pour des contrats d assurance vie davantage orient s vers le financement des retraites La gouvernance de la CDC devra tre revue pour mieux assurer sa transparence et son efficacit au service des objectifs ci dessus OBJECTIF Se doter d une strat gie actionnariale et industrielle D CISION 315 gt Cr er une Agence de veille et d orientation industrielle La France a besoin de se doter de moyens pour mutualiser les instruments de veille technologique pour les mettre au service de son industrie et permettre son d veloppement dans les secteurs de pointe LADIT Agence pour la diffusion de l information technolo gique qui en est aujourd hui charg e devra disposer des moyens d aider les entreprises mieux contr ler les connaissances dans ces 219 300 d cisions pour changer la France domaines et d orienter les appels d offres publics et les activit s de recherche vers ces secteurs Une telle agence travaillera de fa on souple avec les minist res concern s et avec les agences de recher ches Elle travaillera en liaison avec
243. prendre par c ur des connaissances et les restituer etc Les modes d orientation doivent d sormais prendre en compte leurs r sultats dans la dur e appr cier la motivation l ensemble de leurs aptitudes la cr ativit le dynamisme les dons particuliers chacun en tenant compte de leur environnement personnel 29 300 d cisions pour changer la France D CISION 8 r D velopper les stages en entreprises Pour am liorer l orientation les l ves comme les enseignants doivent apprendre mieux conna tre le monde de la cr ation de l entreprise de la recherche Chaque coll gien effectuera partir de la 4 une semaine de stage par trimestre au lieu de 2 5 jours par an comme actuellement dans des entreprises ou des associations en liaison avec les r gions les p les de comp titivit les chambres de commerce et les chambres de m tiers Une des missions des seniors rest s en entreprise ou dans une association sera l accueil et le tutorat de ces jeunes Un tel dispo sitif pourrait tre mis en place progressivement sur 5 ann es afin de permettre aux petites et moyennes entreprises de s organiser D CISION 9 gt Lancer des concours d innovation Les coll ges et lyc es qui le souhaitent doivent pouvoir entrer en relation avec des universit s des centres de recherche et des entre prises pour organiser des concours d innovation destination de leurs l ves pour d velopper de nouveaux servi
244. profes sionnelle dans ses ressources et celles de sa famille de r ussir sa vie et de transmettre son savoir et ses valeurs R ciproque ment la croissance conomique se trouve renforc e par cette libert et les initiatives qu elle permet La croissance conomique n entra ne pas syst matiquement la justice sociale mais elle lui est n cessaire l enrichissement n est pas un scandale seule l est la pauvret Plus de 100 pays dans le monde ont aujourd hui un taux de croissance de leur Produit int rieur brut PIB sup rieur 5 L Afrique elle m me comme l Am rique latine croissent plus de 5 par an La Chine conna t des taux sup rieurs 10 depuis plusieurs ann es l Inde la talonne pr s de 9 l co nomie russe se r tablit avec 7 de croissance la Turquie affiche des taux de 11 et ouvre nos portes un immense march o les deux tiers de la population ont moins de 25 ans Les puis sances d tentrices de rentes peuvent cro tre et investir gr ce la hausse du prix des mati res premi res L avenir r serve au monde un potentiel de croissance plus consid rable encore des progr s techniques majeurs s annon cent venus du Sud comme du Nord la population mondiale va augmenter de 3 milliards de personnes en moins de 40 ans etun norme capital financier est disponible Si la gouvernance poli tique conomique commerciale environnementale financi re et sociale de la plan te sait s organise
245. proposant une action europ enne dans le cadre de cette coop ration sp cialis e en faveur du d veloppement s r et ma tris de l nergie nucl aire dans les pays de la future Union m diterran enne Une coop ration m diterran enne pourrait se d velopper selon les grands axes suivants e l valuation conomique et le calendrier d introduction de l nergie nucl aire e La mise en place du cadre institutionnel appropri notamment en mati re l gale et r glementaire e La cr ation d une autorit de s ret disposant des comp tences et de l autonomie n cessaires e Les formations adapt es l tablissement d une fili re nucl aire civile exploitant nucl aire s ret radioprotection protection de l environnement non prolif ration e Les dispositifs appropri s en mati re de s curit et de non prolif ration e La fourniture de r acteurs de 3 g n ration et du combustible n cessaire leur fonctionnement y compris les services de gestion du combustible us et des d chets e l tude des modalit s de financement des investissements nucl aires 87 300 d cisions pour changer la France Cette coop ration s appuiera sur les organismes comp tents et les industriels des pays europ ens et en ce qui concerne les crit res de s ret nucl aire et de certification des nouveaux mod les de r ac teur sur l effort d harmonisation engag au niveau europ en OBJECTIF Une strat gie ali
246. public en open source pourrait tre fix l horizon 2012 e Consid rer fiscalement comme aux tats Unis les aides aux com munaut s des logiciels libres comme du m c nat de comp tence e Exiger un niveau europ en dans le cadre de la politique de la concurrence entre solutions logicielles la fixation de normes internationales garantissant l interop rabilit entre logiciels libres et les logiciels propri taires en priorit OBJECTIF D velopper les contenus Dans une conomie du num rique le contenu est au moins aussi important que le contenant Cela passe donc par le d veloppement de la presse de la cr ation audiovisuelle et des nouveaux m dias D CISION 59 gt Rendre possible dans les faits et non plus seulement dans le droit la libert de production et d embauche dans les imprime ries des quotidiens La presse papier souffre de probl mes r currents de distribution Par ailleurs elle doit s adapter l volution vers d autres formes de distribution lectronique Ainsi par exemple pour la premi re fois cette ann e un Am ricain aura pass en moyenne plus de temps sur Internet qu lire les journaux Entre 1999 et 2004 le nombre de lecteurs de journaux Online aurait augment de 350 tandis que dans la m me p riode le nombre de quotidiens pr sents sur le Web aurait t multipli par deux Selon Timothy Balding directeur g n ral de la WAN World association of newspapers il y aur
247. que des m dicaments con us en France passent en phase industrielle dans des pays dot s des prestataires requis e largir le cr dit imp t recherche aux activit s d optimisation des proc d s et des technologies e Faciliter l acc s des biotechnologies aux fonds priv s notamment par des syst mes d amortissement adapt s et par la stabilit de la fiscalit Les m mes recommandations s appliquent l lectronique et l optique m dicale autres secteurs porteurs de la sant OBJECTIF Am liorer la qualit de l offre m dicale D CISION 71 gt Am liorer la formation des m decins Alors que la qualit de l enseignement et de la formation profes sionnelle fran aise est redevenue excellente et apr s 20 ans de sous recrutement de m decins le pays va manquer de m decins pendant les 15 prochaines ann es e Donner aux futures Agences r gionales de sant la responsabilit de fixer la r partition des postes l examen national classant 75 300 d cisions pour changer la France en assurant une meilleure r partition entre m decine g n rale et sp cialit s dans l objectif d atteindre un ratio g n ralistes sp cialistes de l ordre de 80 20 e D velopper des aides incitatives aux m decins pour leur instal lation en vue d orienter les tudiants vers les disciplines d fici taires e Am liorer la formation des m decins en mati re de nutrition et de mode de vie e Faire de la premi re ann e d
248. que et durcissement des positions syndicales D CISION 115 gt Fonder la repr sentativit patronale sur le principe une entre prise une voix Une meilleure repr sentativit passe par un choix entre repr sen tation uniforme et repr sentation multiple Medef CGPME et UPA Quelle que soit la solution retenue les r gles de repr sentativit doivent tre revues dans le sens une entreprise une voix pour une meilleure repr sentation de toutes les entreprises de France y compris les moyennes et les petites des entreprises ayant l essentiel de leur activit en France et donc directement concern es par le contexte administratif fiscal et social national Cette r vision des r gles de repr sentativit doit s accompagner d une transparence accrue en mati re de financement et de certifi cation des comptes des f d rations et conf d rations patronales 106 Des acteurs mobiles et s curis s Moderniser le dialogue social D CISION 116 gt Fonder la repr sentativit syndicale sur le seul crit re de l lection l audience lectorale doit devenir le crit re incontournable de la repr sentativit Elle doit tre appr ci e au regard des r sultats des lections des d l gu s du personnel et des repr sentants du personnel au comit d entreprise compl t s le cas ch ant par les r sultats aux lections prud homales Devront pouvoir pr senter des candidats tous les sy
249. r e scolaire 2008 raison d une demi journ e par semaine en liaison avec les bureaux d aide sociale des communes et les associations agissant dans le p rim tre des tablissements concern s L ensemble de ce qui pr c de suppose un all gement substantiel de la pression exerc e par les services d concentr s de l duca tion nationale pour faire respecter les programmes actuels et les cursus Cela suppose aussi qu une plus grande autonomie soit laiss e aux directeurs d tablissement pour l organisation des emplois du temps et pour la mise en place de telles initiatives UN ENSEMBLE UNIVERSIT RECHERCHE L GAL DES MEILLEURS MONDIAUX La premi re mission des universit s et des grandes coles n est plus le recrutement des fonctionnaires mais celle de donner chacun directement quel que soit son milieu d origine toutes les chances de trouver son domaine d excellence de se pr parer aux m tiers d apr s demain et de faire progresser le savoir La pr pa ration la vie professionnelle doit donc devenir l un des axes majeurs du projet p dagogique de tout tablissement d enseigne ment sup rieur C est loin d tre le cas aujourd hui D abord parce que les universit s fran aises disposent de beaucoup moins de moyens que celles des autres grands pays les universit s fran aises re oivent 8 700 par tudiant en moyenne contre 36 500 aux tats Unis Ainsi seules 3 universit s fran aises sur 86 figu re
250. r glementation L impact n gatif des lois Galland Royer et Raffarin sur l emploi Ces r glementations ont r duit la concurrence sur ce secteur entra nant une hausse des prix et une baisse du pouvoir d achat Sur la comp titivit les lois Galland Royer et Raffarin ont peu incit les acteurs du secteur l innovation et l accroissement de 146 Des acteurs mobiles et s curis s La mobilit conomique leur productivit En effet le manque de concurrence entre les enseignes existantes du fait de la loi Galland et les obstacles l entr e du fait des lois Royer Raffarin n ont pas incit les entre prises r aliser les investissements n cessaires Des fournisseurs ind pendants fragilis s un commerce de d tail peu prot g Le r gime r glementaire adopt en 1996 se proposait d assurer une certaine s curit conomique aux op rateurs les plus fragiles fournisseurs et distributeurs ind pendants Cependant il n a pas emp ch la concentration de la plupart des activit s de distribution entre des op rateurs puissants les fournisseurs filiales de groupe constituent 60 du chiffre d affaires de la grande distribution lui m me r alis plus de 80 par des hypermarch s et des super march s En outre l absence de nouvel entrant sur le march fran ais du commerce de d tail a cr un rapport de force favorable aux ensei gnes existantes dans leurs n gociations avec les fournisseurs ind
251. r la croissance mondiale se maintiendra tr s durablement au dessus de 5 par an En Europe certains pays profitent de cette vague d autres s y pr parent M me si l Europe cro t aujourd hui moins de deux fois moins vite que la moyenne mondiale et moins vite que la moyenne de 6 300 d cisions pour changer la France En r sum l Organisation de coop ration et de d veloppement conomique OCDE m me si sa d mographie est sur une pente d clinante l Europe n a aucune raison de rester la tra ne M me si elle n a pas op rer le rattrapage dans lequel sont engag s les autres elle doit lancer d immenses d investissements pour b n ficier des bouleversements technologiques venir et rattraper le rythme du reste du monde De fait certains pays de notre conti nent s y pr parent mieux que d autres l Allemagne a modernis la partie orientale du pays dynamis son march du travail et sa formation d velopp des industries nouvelles comme les ner gies renouvelables Le Royaume Uni s est engag durablement dans la r forme de son syst me scolaire et de son r seau de sant et dans la valorisation de son industrie financi re l Italie le Portugal la Gr ce et plusieurs nouveaux tats membres ont eux aussi men des r formes courageuses pour contr ler leurs d penses publiques moderniser leur administra tion et mieux recruter leurs agents publics L Espagne a uvr pour l acc s de tous la propr
252. r s port maritime en eau profonde l entr e des plus grands porte conteneurs de 14 m tres de tirant d eau y est assur e 24 heures sur 24 en toute s curit et sans contrainte de franchissement d cluse Plusieurs priorit s s imposent e Construire autour du Havre de Marseille et de Nantes un r seau coh rent de transport multimodal permettant un traitement rapide des marchandises zones de traitement massifi es ferro utage transport fluvial pr et post acheminement par des ports tiers Se doter d un sch ma cr dible et de long terme de mise niveau des canaux en France e Regrouper les trois ports autonomes du Havre de Rouen et de Paris autour d un commandement unique dont on aura compris qu il devra tre courageux ces investissements dans les infras tructures n auront d effet que si au pr alable la r forme des ports autonomes et l unification du commandement de l exploi tation des terminaux ont t accomplies 97 300 d cisions pour changer la France e Aider les ports autonomes publics se concentrer sur leurs missions de capitainerie et d am nagement de l espace portuaire en les d chargeant d activit s commerciales qui pour ront tre transf r es vers le priv e Distinguer mieux le conseil d administration de chaque port autonome dans lequel l tat doit pleinement assurer ses responsabilit s et un conseil portuaire consultatif o s expri ment les int r ts locaux e Unifier le comma
253. r fran ais pour la client le trang re fortun e D CISION 282 gt Permettre l tablissement de devis forfaitaires pour l accueil des patients trangers D CISION 283 gt Am liorer les prestations h teli res des h pitaux Les ressources r sultant de cette ambition pourraient tre terme consid rables plusieurs milliards d euros 204 Chapitre 5 PASSER AVEC LE SECTEUR PARAPUBLIC UN CONTRAT D EFFICACIT OBJECTIF Instaurer une meilleure gouvernance du secteur parapublic D CISION 284 gt Les organismes parapublics doivent se voir confier des missions clairement d finies Leur performance sera valu e l issue de l exercice Ceux qui n auront pas atteint leurs objectifs devront justifier leur maintien sous peine d tre supprim s Cette d marche aura l avantage d in verser la charge de la preuve et de privil gier la confiance dans ces acteurs Un mandant doit pour cela tre d sign dans chaque organisation Une mesure publique de l impact de ces organismes doit tre syst matiquement men e pour appr cier leur utilit D CISION 285 gt Tous les organismes b n ficiant de pr l vements publics doivent pouvoir tre valu s et audlit s Ils doivent afficher clairement les revenus de leurs dirigeants leurs conditions de nomination et de r vocation le contr le de leurs frais g n raux le contr le des d cisions personnelles qu ils peuvent prendre leurs co ts de gestion et l
254. r les aider dans leur conqu te des march s ext rieurs e pour les aider dans la conqu te des march s de sous traitants Il ne s agit pas l de prendre des d cisions administratives mais den appeler des changements de mentalit chez les dirigeants des grandes entreprises l instar de ce qui se fait dans d autres pays les grandes entreprises fran aises pourraient s appuyer sur des r seaux puissants de PME en France qui peuvent leur apporter des sous trai tants fiables des innovations et des centres de recherches compatibles avec leurs propres activit s Dans certains domaines comme l agroali mentaire la beaut le luxe le textile ou le tourisme l existence de ces PME est m me n cessaire la fabrication de ces produits parfois cons titutifs de l avantage comp titif des grandes entreprises D CISION 44 gt Renforcer le programme Passerelle qui permet aux grandes entreprises publiques et priv es souhaitant acheter le produit ou 52 Participer pleinement la croissance mondiale Une priorit aider les TPE et les PME le service d une PME innovante de b n ficier d une aide pour financer l adaptation de l offre de la PME leurs propres besoins D CISION 45 r Demander aux grandes entreprises de publier annuellement la part de leurs achats r alis s aupr s des PME OBJECTIF Aider la cr ation d entreprises et simplifier les d buts D CISION 46 gt Simplifier les d buts d une entr
255. r pleinement la croissance mondiale Les r volutions ne pas manquer logiciels de communication messagerie navigateur commer cialis s en Europe e Promouvoir la mise en place d un syst me europ en de certifi cation dans le domaine de la s curit D CISION 54 gt Renforcer les garanties et les normes nationales Encourager le d veloppement de normes et de r gles interpro fessionnelles de s curit reposant sur des labels reconnus ven tuellement par l tat l image des normes ISO Organisation internationale de normalisation pour le domaine de la qualit e Rendre obligatoire dans tous les appels d offres caract re sensible pass s par l administration le choix de mat riel ou de services labellis s au niveau europ en cette pratique a d j t mise en place aux tats Unis e Veiller par les appels d offres au maintien d acteurs europ ens en mati re de s curit notamment dans les domaines de l identifica tion de l authentification de la cryptographie et de l archivage lectronique D CISION 55 gt Veiller l ind pendance de l op rateur g rant le RFID e Veiller l ind pendance et la confidentialit de l op rateur g rant les identit s d Internet des objets Radio frequency identification RFID qui offrira la possibilit de tracer l identit et les flux de trans actions D CISION 56 gt Faciliter et s curiser l usage de la signature lectronique
256. rance dispose d un potentiel industriel consid rable dans ce secteur d autre part du fait des retomb es des nergies 80 Participer pleinement la croissance mondiale Les r volutions ne pas manquer nouvelles sur d autres secteurs cl s de l conomie comme les transports collectifs l automobile l agriculture et le b timent OBJECTIF Affirmer une politique nerg tique moins d pendante et plus durable R pondre la demande nerg tique est la fois difficile et indispensable e Difficile car elle s inscrit dans le contexte d une d pendance accrue envers les nergies fossiles majoritairement utilis es jusqu pr sent mais dont les ressources s puisent et de la prise en compte des effets plan taires des changements climatiques e Indispensable parce qu il s agit d assurer le d veloppement n cessaire des conomies mergentes en pr servant la dyna mique des conomies d velopp es tout en maintenant les grands quilibres r gionaux Une politique nerg tique moins d pendante et plus durable doit s articuler autour de e La s curisation de l approvisionnement p trolier et gazier dans le contexte d un p trole cher sup rieur 100 le baril e Le d veloppement des nergies sans CO qu il s agisse du nucl aire comme des nergies renouvelables e Les interconnexions permettant de d velopper la fois la s cu rit d approvisionnement et l exportation d une partie de l lec
257. rc et unifi au plus haut niveau de l tat en lieu et place de l actuelle diss mination des structures 55 300 d cisions pour changer la France e Des incitations pour promouvoir les investissements et les efforts de recherche des acteurs de l conomie num rique OBJECTIF D mocratiser le num rique en acc l rant le d ploiement des infrastructures D CISION 49 gt Garantir une couverture num rique optimale en 2011 Par a couverture num rique optimale il faut entendre l acc s de tous au bouquet de services offert aujourd hui avec la T l vision num rique terrestre TNT d une part et d autre part l acc s un d bit minimum de 10 m gabits par seconde Internet L extension de la couverture terrestre et le compl ment satellitaire doivent permettre l acc s pour tous au bouquet de services de la T l vision num rique terrestre en 2011 Son potentiel conomique doit tre acc l r par le lancement d s 2008 de la T l vision num rique terrestre Haute d finition TNT HD et de la T l vision mobile personnelle TMP en DVB H Digital video broadcasting handheld Pour l acc s fixe Internet il faut r sorber les derni res zones priv es de haut d bit gr ce notamment au WiMax Worldwide interoperability for microwave access technologie hertzienne de transmission de donn es haut d bit pour les foyers n ayant pas acc s l ADSL Dans un souci d quit territoriale et compte tenu d
258. re prises de services la personne Il en r sultera plusieurs avantages e Un interlocuteur unique disponible en permanence au t l phone 46 Participer pleinement la croissance mondiale Une priorit aider les TPE et les PME e Une meilleure coordination entre les administrations concern es qui vitera de demander plusieurs fois les m mes informations e Une perception regroup e des cotisations obligatoires puis du maximum des pr l vements pesant sur les entreprises e Des possibilit s largies de coop ration entre TPE et PME Si le bilan notamment valu par les entreprises int ress es s av re positif le champ des comp tences de l Agence sera alors tendu aux PME de moins de 50 salari s D CISION 34 gt Instaurer au sein de l Agence de service aux TPE un guichet unique en ligne pour la cr ation d entreprise La cr ation d entreprise reste longue et complexe au del du cas des Entreprises unipersonnelles responsabilit limit e EURL Il est donc urgent de cr er un guichet unique en ligne pour permettre la cr ation de Soci t s par actions simplifi es SAS et de Soci t s anonymes SA Ce guichet unique ferait la synth se des dispositifs existants centre de formalit des entreprises chambre de commerce et d industrie Urssaf caisses de retraite d clarations et paiements en ligne conseils fiscaux domiciliation comptabilit etc D CISION 35 gt Faciliter l acc
259. re quilibr e et encadr e pour que l activit des op rateurs forts d avantages acquis en termes financiers d image de marque d acc s aux lin aires etc ne les fragilise pas L intensification de la concurrence par les prix dans le commerce de d tail de l alimentation la librairie pourrait en effet nuire aux tablissements de distribution de proximit dont les capacit s financi res et les surfaces de vente sont insuffisantes pour mener une politique de prix bas D CISION 194 gt Conc der aux commer ants isol s la gestion de certains services publics de proximit Ces services publics pourront tre par exemple le service postal ou la tr sorerie En assurer la gestion permettra aux commer ants isol s de compl ter leur chiffre d affaires et de d velopper les activit s commer ciales en zones rurales Ce syst me se pratique avec succ s dans certains tats membres de l Union europ enne notamment en Su de D CISION 195 gt Permettre aux communes et agglom rations d op rer un remembrement commercial de mani re favoriser le regroupement g ographique des commerces de d tail dans les centres villes ou certains quartiers p riph riques 149 300 d cisions pour changer la France D CISION 196 gt Augmenter et d concentrer les aides allou es au commerce de proximit Le produit de la taxe d aide de 600 millions d euros destin e au commerce et l artisanat TACA doit tre a
260. re des sommes colossales vers le financement de la dette de l tat et des entreprises au d tri ment des actions et des retraites Cette allocation des ressources ne permet pas d orienter l pargne vers un horizon d investissement de long terme La part des d penses de retraites dans le PIB augmentera de 12 8 en 2003 16 en 2050 Cela impliquera au moins un triplement des cotisations d pargne retraite des Fran ais Le Fonds de r serve des retraites institu en 1999 pour soutenir le r gime par r partition n a jamais t dot des actifs la hauteur de son ambition initiale et ne r soudra qu une faible partie du probl me La mont e en puissance de l pargne retraite individuelle ou collective est donc n cessaire La loi Fillon de 2003 a introduit de nouveaux dispositifs d pargne Plan d pargne retraite populaire Perp Plan d pargne pour la retraite collective Perco etc Cependant la moiti des salari s ne sont pas couverts par un dispositif d pargne collective Le Perp stagne autour de 2 millions de b n ficiaires et seulement 1 3 million de salari s disposent d un Perco dont 250 000 ont d j effectu des versements avec un encours moyen de 4 000 euros Au total les dispositifs indivi duels et collectifs destin s la retraite ne repr sentent que 9 milliards d euros de collecte en 2005 contre 120 milliards pour l assurance vie Compte tenu de la dur e moyenne d investissement des particu l
261. re pr serv pendant toute la phase n cessaire aux 80 de nos concitoyens qui n acc dent pas encore ces services pour s habituer les consommer et les payer leur juste prix Les services la personne cr ent des emplois non d localisables et forte valeur sociale ajout e leur d veloppement est donc de nature contribuer de fa on d terminante la croissance de notre pays Il suppose maintenant de porter l effort sur la valorisation des m tiers des services domicile et la professionnalisation des intervenants D CISION 114 gt Am liorer la formation et les parcours professionnels e All ger la proc dure administrative de validation des acquis de l exp rience e R pondre aux importants besoins en formation encore non couverts d velopper la formation initiale en s appuyant notamment sur l apprentissage harmoniser les dipl mes de l aide domicile placer la priorit sur la formation du personnel d encadrement des intervenants domicile d velopper cette cat gorie d employ s e Favoriser la polyvalence des intervenants et des organismes d offre gt Rendre plus attractives les conditions de travail des services la personne e Abaisser les seuils de cotisations requis pour l acquisition des droits sociaux e Lutter contre le temps partiel non choisi d velopper le travail salari temps partag autoriser des groupements d em ployeurs dans le secteur des servic
262. repreneurs et une partie de la propri t industrielle Asie est en train de faire un effort consid rable pour attirer cette industrie et si la France ne d veloppe pas rapidement une strat gie coh rente une part impor tante de cette croissance lui chappera 74 Participer pleinement la croissance mondiale Les r volutions ne pas manquer D j aujourd hui l chelle mondiale la moiti des m dicaments les plus innovants sont li s des brevets issus de recherches en biotechnologie La France cumule en la mati re de nombreux retards un niveau d investissement rest tr s faible un tiers du Royaume Uni et 3 des tats Unis 250 entreprises fran aises de biotechnologie soit 4 fois moins qu au Royaume Uni et 2 fois moins qu en Allemagne D CISION 70 e D velopper en France au moins deux bioclusters aux tats Unis une dizaine de clusters d posent la majorit des brevets pour orga niser les partenariats de recherche public priv coordonner ensei gnement et recherche d gager les entreprises des contraintes mat rielles financi res et r glementaires donner l acc s la recherche fondamentale m dicale et clinique industrielle des entreprises mergentes des sous traitants sp cialis s aux h pi taux ou aux cliniques e Faciliter les phases de recherche clinique pour permettre la production des premiers lots en France l ment structurant pour l ensemble de la fili re et viter
263. riels europ ens permettra de tester et d velopper des technologies sur un march de masse et permettra au consommateur europ en d acc der des services innovants partir de terminaux interop rables dans l ensemble de l espace europ en D CISION 62 gt Utiliser la pr sidence fran aise de l Union europ enne pour proposer un grand programme de d veloppement du num rique e Choisir d urgence le standard de la t l phonie mobile de 4 g n ration 66 Participer pleinement la croissance mondiale Les r volutions ne pas manquer e D multiplier les possibilit s d adressage passage de la norme actuelle IPv4 vers IPV6 qui risquent d tre satur es d ici une dizaine d ann es pour favoriser le d veloppement de l Internet des objets l instar des positions prises par les gouvernements am ricain chinois japonais et cor en l Europe ou du moins la France doit d ici 2010 d finir un calendrier de migration e Promouvoir les services de g olocalisation et de positionnement par satellite agriculture suivi du trafic rep rage des zones pollu es mission de gaz effet de serre autour des applica tions du syst me Galileo e Favoriser le d veloppement du m commerce paiement sans contact partir d un t l phone portable personnel sur lequel l Europe accuse un retard tr s important par rapport au Japon Adapter les directives europ ennes monnaie lectronique et services de paiement e
264. roc dures e Acc l rer la d mat rialisation de la plus grande partie des proc dures administratives des services publics et des activit s de relation entre les administrations publiques et les citoyens e Assurer l inter op rabilit des syst mes informatiques et le partage des donn es des administrations publiques e Privil gier le canal Internet pour les transactions entre adminis trations publiques et citoyens sauf exceptions pour les services o une interlocution directe est pr f rable e Organiser un r seau de points d acc s aux administrations et aux services publics disposition des citoyens qui n ont pas d acc s Internet personnel guichet unique du citoyen ou partage des front offices D CISION 246 gt Lancer 10 nouveaux programmes majeurs d e administration visant d gager au total 15 milliards d euros d conomies par an pour l Etat L e administration doit se mettre au service des citoyens et non plus seulement servir g rer les contribuables Doivent donc tre lanc s 10 programmes portant sur e le recouvrement des cotisations sociales r seau unique ACOSS Unedic e les recrutements aux emplois publics Bourse num rique de l emploi commune aux trois fonctions publiques qui pourrait ensuite tre ouverte aux propositions du secteur priv 188 Une nouvelle gouvernance Encourager un tat strat ge et efficient e les simplifications des proc dures administratives avec un
265. ron 5 100 euros par an et par personne Le co t total pourrait s lever aux alentours de 11 milliards d euros Il sera financ en red ployant les d penses d in demnisation existantes ainsi que les d penses de la formation professionnelle Ainsi si le service public de l emploi permet des formations et une politique de placement de qualit le nombre de demandes d emploi devrait rapidement diminuer ce qui r duira le co t du contrat d volution Ce dispositif sera d abord g n ralis dans deux r gions pour des demandeurs d emplois actuellement sous la responsabilit de plusieurs organismes de placement ANPE et prestataires priv s L valuation de cette exp rimentation sera confi e des experts ind pendants qui en mesureront l effet sur le retour l emploi tabliront un bilan financier du dispositif et valueront la qualit du service rendu aux demandeurs d emplois Les partenaires sociaux pourront ouvrir des n gociations au regard des r sultats de l exp rimentation FACILITER LA RUPTURE L AMIABLE DU CONTRAT DE TRAVAIL Une fois assur e la s curisation des parcours une rupture l amiable du contrat de travail devient possible la s curisation des parcours professionnels permet la fois de mieux pr voir les conditions de licenciement et d accro tre la capacit des salari s changer d emploi De fait le syst me actuel d interruption du contrat de travail n est favorable ni aux employeurs ni aux s
266. rotection est incontestable Elle est tablie et reconnue par les textes europ ens Si le texte constitutionnel entend pr venir la r alisation de dommages nuisibles la collectivit sa r daction tr s ouverte laisse place des interpr tations potentiellement divergentes suscepti bles de paralyser l activit conomique et celle de l administration 91 300 d cisions pour changer la France En effet la notion de dommage affectant de mani re grave et irr versible l environnement n est pas d finie par le texte constitu tionnel En outre la r alit du dommage n y est que tr s vague ment pr cis e il suffit que sa r alisation soit incertaine en l tat des connaissances scientifiques pour obliger l administration agir Cette formulation floue ouvre au juge la possibilit d interpr ter le texte fondateur de la R publique Cette situation n est pas id ale du point de vue de la d mocratie De plus l article 5 de la Charte de l environnement risque d in hiber la recherche fondamentale et appliqu e dans la mesure o une innovation qui g n rerait potentiellement un dommage dont la r alisation serait incertaine en l tat des connaissances scien tifiques pourrait ouvrir des recours en responsabilit tant l gard des entreprises ou des instituts de recherche que des collectivit s publiques en charge de la police administrative Cette sanction n interviendrait d ailleurs parfo
267. roupes industriels publics et priv s repr sentant un volume d achats d environ 80 milliards d euros se sont regroup s pour aider les PME la prospection et la pr paration des r ponses aux appels d offres La Commission europ enne a inscrit cette r forme dans son programme de travail D CISION 36 e Organiser sur Internet l ensemble des proc dures d appel dot fres des march s publics ainsi que les r ponses e Mettre en place sur la base de l article 3 du code des march s publics des commissions permettant d attribuer des march s publics de recherche et d veloppement des PME e largir la d finition des PME innovantes en introduisant des crit res sur la part de la recherche et d veloppement le secteur d activit d fense sant num rique biotechnologies les caract ristiques innovantes en mati re de marketing de diffusion de l in novation et les brevets d pos s e Consid rer que la part de sous traitance aupr s de PME peut constituer un crit re d attribution d un march public une grande entreprise OBJECTIF Assouplir les seuils sociaux Les seuils sociaux constituent aujourd hui un frein la crois sance et la cr ation d emploi titre d exemple le passage de 49 50 salari s entra ne actuellement l application de 34 l gislations et r glementations suppl mentaires dont le co t repr sente 4 de la masse salariale D CISION 37 gt Mettre en place une repr
268. s la personne SAP initi en 2005 montre que des politiques publiques volontaires conduites en concertation avec les acteurs du march peuvent avoir des effets majeurs et rapides sur le d veloppement de ces secteurs porteurs Les r sultats obtenus d s la premi re ann e de mise en uvre du plan de d veloppement des SAP sont tr s large ment positifs doublement du taux de croissance du secteur qui passe de 6 12 et cr ation d s cette m me ann e 2006 de 120 000 emplois nouveaux Le r le de l tat a t double d une part il a catalys la structura tion d un nouveau march avec aux c t s des acteurs historiques de l conomie sociale et des particuliers employeurs l arriv e d entre prises priv es cr ation de 4 000 entreprises nouvelles en 18 mois l mergence de nouveaux distributeurs de services les enseignes nationales qui mobilisent l essentiel de la puissance financi re et bancaire du pays ainsi que la plupart des acteurs publics et priv s qui interviennent dans le vaste champ de la professionnalisation de ces m tiers D autre part l tat a mis en place un dispositif de solvabili sation puissant et efficace la fois financier et fiscal qui permet de r duire largement le co t de ces services pour les consommateurs 100 Participer pleinement la croissance mondiale Les r volutions ne pas manquer l ensemble de ces l ments constitutifs d une politique publique exemplaire doit t
269. s conomiques des mutations technologiques ou pour assurer la sauvegarde de la comp titivit de l entreprise L employeur ne peut pas r orga niser ses effectifs pour am liorer la comp titivit de l entre prise Il serait souhaitable que les entreprises puissent adapter leurs effectifs de fa on assurer la p rennit de l entreprise d s lors qu elles prennent en compte dans leur calcul de maximisa tion les co ts de leurs d cisions pour la collectivit Il est propos de red finir le licenciement pour motif cono mique avec l accord des organisations syndicales et patronales en compl tant la liste des motifs possibles pour assurer la p ren nit des entreprises r organisation de l entreprise et o am lio ration de la comp titivit doivent tre ajout es Cela n est possible qu condition de laisser une juste place la n gociation et au d bat contradictoire quitte encadrer celui ci par des d lais maxima Les accords de m thode ayant d j fait l objet d une exp rimentation peuvent constituer pour cela un cadre parfaitement adapt Il convient de noter qu une fois largies les possibilit s de licen ciement pour raisons conomiques la question de l quilibre financier de l assurance ch mage devra tre reconsid r e D CISION 144 gt Am nager des indemnit s ch mage g n reuses mais plafon n es pour b n ficier surtout aux salari s les plus modestes et met
270. s aux tudiants aux chercheurs aux artistes et aux travailleurs trangers en particulier dans les secteurs en tension 300 d cisions pour changer la France Ambition 6 Cr er de nouvelles s curit s la mesure des instabilit s croissantes Les hommes et les femmes de notre pays subissent de plein fouet les adapta tions permanentes qu impose ce monde ouvert et mouvant ces pr carit s nouvelles doivent r pondre des s curit s nouvelles Le go t du risque est un moteur irrempla able la protection de ceux qui risquent en est la condition D CISION FONDAMENTALE 16 gt Consid rer la formation de tous les chercheurs d emploi comme une activit n cessitant r mun ration sous forme d un contrat d volution D CISION FONDAMENTALE 17 gt S curiser la rupture amiable du contrat de travail Ambition 7 Instaurer une nouvelle gouvernance au service de la croissance La France est un vieux pays Beaucoup de ses institutions se sont s di ment es et fossilis es Elles co tent souvent trop cher pour un service chaque jour plus d faillant Chacune de nos institutions doit tre valu e au regard du double objectif garantir la solidarit et servir la croissance D CISION FONDAMENTALE 18 gt Cr er des agences pour les principaux services au public et faire valuer tout service public cole universit h pital administration par des organismes ind pendants D CISION FONDAMENTAL
271. s il convient de distinguer clairement la copie physique de la copie virtuelle La copie physique qui revient Vendre ce qu on ne poss de pas ob it la l gislation sur la contrefa on et la piraterie La copie virtuelle qui revient donner ce qu on a re u est d une autre nature La mise en place pour r pondre cette lacune de m canismes de contr le des usages individuels filtrages g n raux dispositifs de surveillance des changes constituerait un frein majeur la croissance dans ce secteur cl Ces m canismes exigeraient en particulier de modifier l article L 34 1 du code des communications lectroniques sur lequel le Conseil constitutionnel a appuy d j nombre de ses d cisions qui fonde le principe du respect de la vie priv e par les op rateurs M me sous le contr le d une autorit ind pendante ou d un juge ces m canismes introduiraient une surveillance de nature porter atteinte au respect de la vie priv e et aux libert s individuelles tout fait contraire aux exigences de la cr ation et la nature r elle de l conomie num rique D autres pays ont jusqu pr sent privil gi une logique contrac tuelle responsabilisant l internaute et son fournisseur d montrent qu il est possible de concilier d veloppement conomique et libert de t l chargement En plus de la r mun ration pour le t l chargement l gal que les internautes pourraient accepter volontairement et sans contra
272. s acteurs mobiles et s curis s La mobilit internationale e Les ressortissants des PECO Pays d Europe centrale et orien tale int gr s au sein de l Union europ enne ont acc s une liste de 150 m tiers peu qualifi s lesquels repr sentent 40 des offres d emploi enregistr es l ANPE soit 1 4 million de postes couvrant 17 domaines professionnels sur 22 e Les ressortissants de pays tiers n ont acc s qu 30 m tiers tr s qualifi s notamment dans le BTP et l informatique correspon dant 152 000 offres enregistr es l ANPE soit 4 du march du travail e Enfin les Alg riens et les Tunisiens n ont pour l instant droit aucune de ces dispositions dans l attente de la probable ren gociation des accords bilat raux du 27 d cembre 1968 pour les Alg riens et du 17 mars 1988 pour les Tunisiens De m me le S n gal le Gabon et le Congo rel vent d accords bilat raux Les travailleurs les chercheurs et les artistes qui viennent en France pour raison professionnelle stage formation CDD mission ponctuelle etc doivent b n ficier de beaucoup plus larges facilit s en mati re d octroi de visa et d autorisation de travail selon leur comp tence Comme en Norv ge et au Royaume Uni les travailleurs tran gers hautement qualifi s doivent tre autoris s venir chercher du travail pour une dur e d termin e sans exiger qu ils soient en possession d un contrat de travail ou d une proposition d em
273. s adminis tratives pesant sur les TPE PME d accro tre la participation des PME aux programmes communautaires d am liorer l acc s des PME aux march s publics et de r duire les obstacles aux changes transfrontaliers OBJECTIF Cr er une agence de conseil aux TPE et PME regroupant les services existants La lib ration de la croissance fran aise impose d aider les TPE PME b n ficier comme leurs concurrentes europ ennes d un environne ment juridique fiscal et social simplifi et d un interlocuteur adminis tratif unique charg d apporter une assistance aux entreprises de moins de 20 salari s 45 300 d cisions pour changer la France D CISION 33 gt Cr er une Agence de service aux petites entreprises de moins de 20 salari s Des exp riences r ussies comme celles de la Direction des grandes entreprises la Direction des imp ts montrent que l administration peut se mobiliser efficacement au service des entreprises et de la croissance est temps de d velopper le m me lan au service des TPE PME de moins de 20 salari s dans un premier temps en relevant le seuil 50 salari s au fur et mesure du succ s de l Agence L environnement juridique administratif fiscal et social est parti culi rement complexe et instable pour une tr s petite entreprise En qualit d employeur une TPE est aujourd hui en relation avec au moins 4 organismes de protection sociale Union de recouvre ment des cotisation
274. s d en registrement et organiser une reconnaissance lorsque c est justifi de l utilit de la pharmacop e et des m dicaments prescription m dicale facultative D CISION 68 gt D velopper la recherche et les essais cliniques Depuis quelques ann es notre pays accumule un retard impor tant tous les niveaux du processus d innovation quand les tats Unis y consacrent 48 Md 0 41 du PIB la France n y consacre que 5 Md soit 0 28 du PIB Les tats Unis d posent trois fois plus de brevets que l ensemble de l Europe r unie 50 des projets de recherche hospitali re ne sont aujourd hui port s que par 3 Centres universitaires hospitaliers CHU sur 29 Une des raisons majeures est l insuffisance du d veloppement de la recherche clinique tape obligatoire la mise sur le march d un nouveau m dicament Elle est la cl la fois du d veloppement de 73 300 d cisions pour changer la France l industrie pharmaceutique et de la qualit des soins La France rela tivement bien positionn e avec 8 des patients recrut s par les recherches cliniques dans le monde derri re l Allemagne 9 et les tats Unis 16 doit faire face la concurrence croissante de l Asie 4 et de l Am rique latine 6 e Concentrer les efforts de recherche sur les meilleurs CHU dans une logique de sp cialisation et de concentration des quipes de recherche e Soutenir l action du Centre national d
275. s de ce groupe soient individuellement connus au moment de l introduction de l action sous r serve pour le plaignant principal de prouver d une part que ses int r ts co n cident avec ceux de la cat gorie qu il entend repr senter et d autre part que cette cat gorie peut tre d finie de mani re homog ne Du point de vue des consommateurs les actions de groupe pr sentent plusieurs avantages e Un acc s au droit facilit par une r duction des co ts les actions de groupe permettent des conomies d chelle sur les co ts de proc dure que se partagent les plaignants et donc aux victimes de faibles pr judices d acc der la justice En outre les consom mateurs n ont pas faire l avance de fonds pour les frais de justice fr quemment sur valu s par les plaignants potentiels ceux ci tant pris en charge par le mandataire e Une protection du consommateur accrue en vertu de l autorit relative de la chose jug e les d cisions ne peuvent produire d effet pour des personnes autres que les parties concern es Seule une multiplication des proc dures individuelles permet trait la cessation d finitive des comportements illicites Cela est peu probable dans les cas o les pr judices subis sont faibles et compte tenu des difficult s que repr sente une action en justice Les actions de groupe pourront accro tre l efficacit de la justice e En vitant la multiplication des recours individuels devant de nombreus
276. s de s curit sociale et d allocations Urssaf Assedic caisses de retraite compl mentaire organismes de pr voyance auxquels s ajoutent 99 organismes paritaires de collecte agr s pour la formation professionnelle 140 organismes de collecte de la taxe d apprentissage et les centres des imp ts La r forme propos e s inspire du Small Business Service inter locuteur administratif unique pour les tr s petites entreprises cr il y a une dizaine d ann es par le gouvernement britannique Sur cet exemple l Agence propos e plac e sous l autorit du Premier ministre conseillera et aidera les entreprises de moins de 20 salari s dans leur d veloppement Cette Agence rassemblera les diverses entit s dont les entreprises ont besoin Elle sera compos e pour un tiers de contr leurs des imp ts et un tiers de ceux de l Urssaf le tiers restant tant recrut parmi les inspecteurs du travail Elle apportera assistance et conseil aux entreprises ses r ponses engageant l ensemble de l administration y compris devant les tribunaux Le champ d intervention de l Agence doit tre large aide la cr a tion d entreprise gestion et recouvrement des pr l vements fiscaux et sociaux gestion des r clamations int gration du contr le L Agence aura une mission d assistance des micro entreprises elle s efforcera ainsi d aider et de faciliter leur d veloppement notam ment dans les secteurs d avenir que sont le e commerce et les ent
277. s des TPE au conseil et au financement Il convient de d velopper massivement les dispositifs d accom pagnement la cr ation d emplois mis en place par des associa tions en finan ant leurs programmes de formation des jeunes entrepreneurs en particulier dans les banlieues Ces programmes visent d tecter des entrepreneurs potentiels les aider forma liser leurs projets tablir une tude de march un plan d affaire et une demande de financement Il est n cessaire d aider ces institutions accompagner plus encore d entrepreneurs vers les banques qui doivent pouvoir leur accorder des microcr dits et les conduire ensuite avec des tuteurs issus des entreprises vers des fonds d investissements sp cialis s capables de leur fournir des fonds propres OBJECTIF Faciliter l acc s des PME aux march s publics L tat passe chaque ann e pour 130 milliards d euros de commandes aux entreprises dont 2 milliards d euros exclusive ment consacr s la recherche et au d veloppement Seuls 21 47 300 d cisions pour changer la France des march s publics sont attribu s des PME alors qu elles repr sentent 98 des entreprises priv es De nombreux autres pays tats Unis Japon Cor e Canada ont mis en place des pr f rences particuli res Le code des march s publics fran ais a r cem ment oblig les collectivit s territoriales publier annuellement la liste des march s attribu s aux PME 17 g
278. s forfaitaires avec une solution assurantielle permettant de garantir tout al a d volu tion de tarif e Soutenir le projet de directive europ enne qui permettrait de lever les contraintes juridiques actuelles source de complexit pour le patient OBJECTIF Accro tre massivement l effort de recherche dans les neurosciences De la meilleure connaissance du cerveau d couleront des appli cations qui transformeront les conditions d apprentissage et la sant Le d veloppement tr s rapide des sciences du cerveau et sa plasticit permettra de mieux comprendre e Les apprentissages pr coces d s les premiers mois de la vie les interactions sculptent une partie du cerveau et cr ent des comp tences au langage et aux math matiques Les neurosciences permettront de pallier certaines d sorganisations momentan es comme la dyslexie et certains troubles du d veloppement 1 Source CLEISS rapport statistique 2005 79 300 d cisions pour changer la France e Les apprentissages adultes de nouveaux traitements m dicaux et des r ducations fonctionnelles seront d sormais possibles e Les apprentissages g s l utilisation d autres ressources c r brales au cours du vieillissement am liorera les performances e Le processus d am lioration de l efficacit des m thodes p dago giques L interpr tation des connaissances r centes en neurosciences math matiques physique et imagerie permettra de restaurer de
279. s les cours d appel ont le monopole de la repr sentation devant la cour d appel pour tous les actes de proc dure Leur monopole avait d j t supprim en 1971 pour les actes de repr sentation devant les tribunaux de grande instance Les avou s avaient alors t indemnis s de la perte de leur monopole au terme cependant d un d bat l gislatif qui avait remis en ques tion l existence d un droit de propri t dans la mesure o la r forme ne s accompagnait pas de la perte d un bien La situation actuelle ne se justifie en aucune mani re Dans l immense majorit des cas les avou s ne r digent plus les conclusions devant les cours d appel Leurs honoraires sont li s au montant du litige et sont per us ind pendamment de l issue de la proc dure ce qui cr e un surco t artificiel l acc s la justice Dans l ensemble leur valeur ajout e par rapport aux avocats est de plus en plus difficile justifier pour les justiciables Il convient donc de supprimer la profession d avou pr s les cours d appel et de permettre tous ces professionnels de devenir avocats D CISION 214 gt Supprimer le numerus clausus pour les mandataires des proc dures collectives Les administrateurs judiciaires et les mandataires judiciaires doivent pouvoir exercer avec efficacit et au meilleur co t le mandat de justice qui leur est confi par les tribunaux de commerce dans le cadre des diff rentes proc dures de traitement des
280. s perspectives de court terme et risque de r orienter les placements au d triment des actions 216 Une nouvelle gouvernance Adopter une v ritable strat gie financi re et fiscale D CISION 309 gt Accro tre la lisibilit des positions de l Autorit des march s financiers pour cr er un environnement favorable aux investis seurs et accro tre l attractivit de la France Le d veloppement du rescrit permettra d atteindre cet objectif D CISION 310 r Pour viter une r orientation de la politique de placement des assureurs au d triment des actions sous l effet de Solvabilit 2 le superviseur doit adopter une pratique souple accordant des d rogations sur la base d un rapport de l entreprise en fonction de l horizon de placement OBJECTIF Am liorer la confiance dans la gouvernance des entreprises La confiance du public dans la gouvernance des entreprises doit tre r tablie pour susciter la mobilisation de tous autour des entre prises Partout des r gles de transparence doivent se substituer aux m canismes opaques h rit s du pass Expliciter les missions confi es chaque dirigeant rendre compte de son mandat garantir la transparence des contreparties associ es chaque fonction sont autant d l ments n cessaires pour reconstruire une soci t de confiance D CISION 311 gt Renforcer les r gles de gouvernance d entreprise dans le sens d une plus grande transparence Les r gles de gouvernan
281. s porteurs Un secteur est porteur quand son taux de croissance mondiale est particuli rement lev et a vocation le rester Il ne s agit pas l de l int gralit d un secteur comme on pouvait le d finir il y a 15 ou 20 ans mais de gammes de produits sur lesquels se d termine la comp titivit internationale Parmi les secteurs ayant le plus fort taux de croissance mondiale on peut citer le num rique la sant les chan tiers navals l environnement les services financiers l a ronautique l agroalimentaire la distribution le tourisme les transports les services ducatifs la construction et les services la personne Parmi les nouveaux secteurs porteurs pour la France figurent le num rique la sant l agro industrie l nergie et l environnement la finance les transports le tourisme et les services la personne LE NUM RIQUE PASSEPORT DE LA CROISSANCE La France a longtemps t en avance dans le secteur des t l communications et elle le reste en mati re de haut d bit flux sup rieurs 1 Mbit s le taux de p n tration est en tr s forte progression et le niveau d offre Internet est l un des plus comp ti tifs La France est un leader des connexions haut d bit ADSL gr ce une r gulation en faveur du d groupage et la qualit technique du r seau historique Ces comportements ont t encourag s par une baisse des prix d un peu plus de 30 en 10 ans repr sentant un surplus pour
282. s pour les personnes qui n ont aucun droit la formation ou dont les droits sont insuffisants en raison de leur loignement du march du travail Cela permettra la naissance d un Droit universel la formation le DUF OBJECTIF Mieux accompagner la recherche d emploi D CISION 141 gt Int resser les agents du service public de l emploi France Emploi leurs performances en mati re de reclassement D CISION 142 gt Consid rer la situation des chercheurs d emploi comme une activit r mun r e sous forme d un contrat d volution avec un accompagnement renforc En France un tiers environ des demandeurs d emploi ont besoin d un accompagnement individualis L accompagnement individualis a un impact beaucoup plus d cisif sur les taux de retour l emploi que les contr les de recherche effective d emploi et les sanctions Un encadrement renforc des demandeurs d emploi est galement un moyen effi cace pour d tecter et dissuader les abus Il est cependant n cessaire de noter que les ch meurs ne consti tuent pas une cat gorie homog ne au regard de l accompagne ment Certains sont plus performants dans leur recherche d emploi s ils sont plus autonomes Les exp riences les plus efficaces 120 Des acteurs mobiles et s curis s De nouvelles s curit s men es tant par le service public que par les op rateurs priv s sont celles qui s appuient sur une connaissance personnalis e des demande
283. s richesses D CISION 3 gt Prendre les moyens pour viter les redoublements dans l ensei gnement primaire Le redoublement n apporte aucune solution au retard des l ves Il faut l viter au maximum Le r le du ma tre doit donc tre avant tout de faire confiance et de donner confiance L optimisme s ac quiert d s ce stade et d termine le go t de travailler de cr er d en treprendre essentiel la croissance OBJECTIF Engager les tablissements du primaire et du secondaire sur la r ussite de tous leurs l ves D CISION 4 gt Accorder plus d autonomie aux tablissements primaires et secon daires Une autonomie de gestion accrue des tablissements scolaires depuis l cole primaire permettrait de mieux adapter l enseigne ment aux besoins Une liste de recrutement national constituant un vivier doit tre tablie dans laquelle les tablissements puiseront pour embaucher leurs professeurs Cette autonomie permettrait aussi en motivant les enseignants d encourager la nouveaut en mati re de r ussite scolaire alors que le pilotage actuel des ensei gnements trop centralis et tatillon leur te beaucoup de possibi lit s de s approprier leurs cours et d adapter la p dagogie aux besoins sp cifiques des l ves 27 300 d cisions pour changer la France Cette autonomie sera compl t e par des moyens adapt s accord s aux coles des quartiers et des banlieues d favoris s dont il
284. sent l une puis l autre de ses parts de march s c est dire ses opportunit s de richesse Un pays trop lent perd confiance en l avenir puisqu il ne se donne plus les moyens de le pr parer Un pays trop lent se d sole et recule il vit sous l em prise de la peur il voit partout des menaces o les autres voient des chances Le monde avance la France doit cro tre Cette croissance exige l engagement de tous et pas seulement celui de l tat il n a presque plus les moyens d agir sur la crois sance bien qu il reste encore un grand r le au Politique Les Fran ais doivent en particulier savoir que l avenir de l em ploi n est plus dans la fonction publique et que celui des entre prises n est plus dans les subventions de tr s nombreux pouvoirs ont t transf r s au march l Europe aux collecti vit s territoriales des autorit s ind pendantes De plus le budget des collectivit s publiques est contraint par ses faiblesses L essentiel de l action est entre les mains des Fran ais qui devront vouloir le changement et partager une envie d avenir d apprendre davantage de s adapter de travailler plus et mieux de cr er de partager d oser L tat garde cepen dant encore une certaine capacit changer le pays en commen ant par se changer lui m me La r forme peut faire peur notamment aux plus d munis alors que ce sont eux qui ont le plus besoin de croissance l ex 11 300 d cisions pour
285. sentation unique dans toutes les PME de moins de 250 salari s sous la forme d un conseil d entre prise exer ant les fonctions du comit d entreprise des d l gu s du personnel des d l gu s syndicaux et du comit d hy 48 Participer pleinement la croissance mondiale Une priorit aider les TPE et les PME gi ne de s curit et des conditions de travail Ce conseil d en treprise serait le lieu privil gi de la n gociation Afin d avoir le temps de simplifier l ensemble des obligations suppl mentaires r sultant du simple franchissement des seuils de 10 et 50 salari s il est propos de doubler pour trois ans ces deux seuils en les faisant passer respectivement 20 et 100 OBJECTIF Veiller tr s strictement au respect des d lais de paiement En 2005 les d lais de paiement atteignaient en France en moyenne 66 jours contre 52 en Grande Bretagne 47 en Allemagne 40 aux Pays Bas 36 en Su de et 26 en Norv ge Les cr ances clients repr sentent 25 en moyenne du bilan des PME fran aises contre 8 en Allemagne Une directive de 2000 visant sanctionner les retards de paiement a t transpos e en France par la loi NRE Nouvelles r gu lations conomiques de 2001 Malgr l automaticit des p nalit s de retard le d biteur qui ne les r gle pas n est pas sanctionn en 2006 seules 11 des entreprises fran aises facturaient des retards de paie ment leurs clients En 2006 une modific
286. seront tablies Des droits l cole seront attribu s chaque enfant et utilisables dans toutes les coles ce dispositif permettra d tablir une v ritable libert de choix pour que chacun puisse b n ficier dans son voisi nage d coles publiques et priv es conventionn es En pratique l tat affectera aux parents une somme d argent par l ve Chaque parent pourra l utiliser dans un tablissement public ou priv de son choix Le conventionnement des coles priv es devra tre tr s strict sur la nature des enseignements et le respect des valeurs de la R publique Les parents pourront ainsi b n ficier d une totale libert de choix de l tablissement et profiteront de ce financement quel que soit leur choix La Su de utilise d j ce syst me efficacement 28 Participer pleinement la croissance mondiale Au commencement le savoir Par ailleurs un d veloppement du tutorat et de l apprentissage en ligne doit aider les 300 000 l ves qui sortent du CM2 sans ma triser les fondamentaux rattraper leur retard Ca apprentissage en ligne qui permet de d velopper une v ritable interactivit vite en outre un s jour tardif l cole parfois v cu comme une humiliation OBJECTIF Favoriser dans le secondaire l closion de toutes les intelligences D CISION 7 gt Refonder l information sur l orientation sur les carri res et prendre davantage en compte les aptitudes non acad miques
287. sieurs marques ont un rayonnement plan taire dans des secteurs cl s pour l avenir a ronautique nucl aire p trole gaz pharmacie travaux publics construction banque assurances traitement de l eau t l phonie services informatiques agroalimentaire esth tique luxe tourisme Enfin le pays a la chance d appartenir un continent aux richesses immenses dont la paix l harmonie et la stabilit sont garanties par l Union europ enne avec laquelle la France r alise 60 de ses changes commerciaux et par l euro qui devient gr ce sa stabilit une monnaie de r serve mondiale Pourtant la France prend du retard Malgr ces atouts la France n a plus depuis 2000 qu une croissance moyenne de 1 7 par an Parce que depuis 20 ans elle n a pas su se r former N ayant pas abandonn un mod le h rit de l apr s guerre alors efficace mais devenu inadapt la France reste tr s large ment une soci t de connivence et de privil ges L tat r gle mente toujours dans les moindres d tails l ensemble des domaines de la soci t civile vidant ainsi le dialogue social de son contenu entravant la concurrence favorisant le corpora tisme et la d fiance Alors que notre poque requiert du travail en r seau de l initiative et de la confiance tout se d cide encore d en haut tout est contr l dans un climat de m fiance g n rale Les d penses publiques fran aises sont les plus lev es de tous les pa
288. sif pour aucune des deux parties L enjeu n est donc pas d interdire l acc s au juge mais d aug menter l int r t des proc dures n goci es Si le salari a int r t engager ou accepter une rupture du contrat de travail d un commun accord parce qu il y gagne du temps et de l argent alors cette proc dure se d veloppera et le recours au juge dimi nuera D CISION 143 gt Anticiper et n gocier pour faire du licenciement conomique un ultime recours Les proc dures pr vues pour les licenciements conomiques sont rarement satisfaisantes car elles interviennent dans l urgence et souvent dans un contexte financier d t rior pour l entreprise C est donc d abord la n gociation sur la gestion pr visionnelle des emplois et des comp tences qu il faut privil gier Plus la n gociation se fera en amont plus les mutations et restructurations conomiques seront accept es et organis es Deux r formes sont n cessaires e Les diff rentes phases de concertation doivent tre simplifi es et encadr es par des d lais optimaux en effet la dur e excessive des proc dures affecte consid rablement les conditions de reclassement 123 300 d cisions pour changer la France e Les crit res permettant de l gitimer un licenciement cono mique doivent tre r vis s dans l tat actuel de la loi et de la jurisprudence le licenciement pour motif conomique ne peut intervenir que cons cutivement des difficult
289. simplifi cation administrative et de la suppression des lois Galland Royer 232 R ussir la lib ration de la croissance S engager sur un projet et un financement d taill et Raffarin qui permettrait de cr er environ 170 000 emplois dans l conomie et d accro tre terme en cumul le produit int rieur brut de 1 C est galement le cas des mesures qui favorisent la mobilit par exemple le choix personnel de la limite d ge de la retraite la bourse Internet du logement social l octroi plus facile du contrat de travail des trangers la rupture amiable du contrat de travail renforcent la comp titivit par exemple la r duction du co t du travail par un transfert des cotisations sociales vers la CSG et la TVA am liorent la gouvernance par exemple la n gociation sociale bas e sur la modernisation de la repr sentativit des orga nisations syndicales et patronales ou augmentent la performance par exemple l valuation des services publics par un organisme ind pendant Plusieurs des d cisions vont m me induire un accroissement tr s rapide des recettes du budget de l tat en particulier la suppression de niches fiscales Celles des d cisions impliquant un co t budg taire nouveau sont toutes financ es et respectent l objectif de r duction de 1 de la part des d penses publiques dans le PIB Les seules d cisions ayant un impact budg taire significatif sont e La cr ation de 10 p les univer
290. sitaires d excellence et l accroisse ment des moyens d di s l enseignement sup rieur L essentiel de l investissement sera financ par des partenariats public priv et par la Caisse des d p ts L apport de l tat abondera le financement d ores et d j pr vu par le gouvernement 5 milliards d euros Les r formes d organisation de la recherche et de l enseignement sup rieur permettront de rationaliser le fonctionnement tout en red ployant vers l enseignement une partie des cr dits e La mise en place du tr s haut d bit pour tous sera financ e pour l essentiel par le secteur priv La part des collectivit s publiques se r partira entre l tat et les collectivit s territoriales Selon le degr d exigence collective le co t de cette mise en place pourra s lever plusieurs milliards d euros Cette d cision pourra tre financ e par un red ploiement des aides aux entreprises aujour d hui distribu es par l tat et les collectivit s e La cr ation du contrat d volution repr sente plusieurs milliards d euros qui se substituent pour partie aux montants de l indemnisation du ch mage actuelle et devront tre financ s par une rationalisation et un red ploiement des cr dits actuellement g r s au titre de la formation professionnelle dont le budget 233 300 d cisions pour changer la France total s l ve 25 milliards d euros De plus cette d cision permettra d am liorer tr s rapidement
291. so rerie pour tous les march s pass s avec les collectivit s publiques Il faudra galement imposer la publication des d lais de paiement des groupes cot s D CISION 39 r R duire le d lai de remboursement de la TVA aux PME 10 jours L administration fiscale doit rembourser dans les 10 jours la TVA aux PME sauf interrogation motiv e sur un risque de fraude En cas de d passement l administration fiscale sera p nalis e selon les m mes modalit s que celles appliqu es aux entreprises du priv savoir 5 d int r t avec au plus 0 40 par mois de retard sur les sommes non rembours es dans les d lais OBJECTIF largir les possibilit s de financement des PME Peu d acteurs du capital d veloppement sont capables et int ress s financer les petites et moyennes entreprises un stade un peu avanc de leur expansion Le march fran ais du capital pour les entreprises est par ailleurs limit par l absence de fonds de pension qui repr sentent 42 de la lev e de fonds du capital investissement en 2003 aux tats Unis contre 8 en France et par un march cot Alternext dont l troitesse la volatilit et l illiquidit limitent encore l int r t des op rateurs de march De plus beaucoup d entreprises familiales rechignent chercher du capital l ext rieur et plus encore entrer en Bourse Il faut s efforcer de faire voluer ces mentalit s car celles ci freinent la croissance des PME et de
292. specti vement de 11 3 et 12 2 points de PIB Cette r duction de 1 par an de la part des d penses publiques dans le PIB ne consiste pas r duire le montant absolu des d penses publiques mais les stabiliser de mani re ce qu elles croissent moins vite que le reste de l conomie Cet objectif peut donc tre atteint sans remise en cause fondamentale de notre mod le social Il s agit en revanche d une v ritable rupture par rapport la d rive constante des d penses publiques observ e sur les derni res d cennies 220 Une nouvelle gouvernance Adopter une v ritable strat gie financi re et fiscale L effort doit tre identique pour les diff rentes natures de d penses publiques savoir les d penses de l tat des collectivit s territoriales et de s curit sociale Chaque acteur public doit tre responsabilis et trouver son niveau les leviers pour stabiliser ses d penses Pour les collectivit s territoriales long terme les d cisions propos es plus haut en particulier la rationalisation des chelons administratifs et lectoraux et la d sindexation du montant des transferts de l tat vers les collectivit s locales permettront une r duction sensible des co ts Pour les d penses de s curit sociale la stabilisation r sultera de la conjonction de trois types de d cisions annonc es plus haut les r gles de gouvernance une seule loi de finances pour l tat la maladie et la famille l
293. ssance conomique entra nera des progr s conc rets pour chacun des Fran ais qu il appartiendra chaque majo rit politique de distribuer selon ses choix Un point de crois sance du PIB en plus pourrait signifier chaque ann e par exemple tout la fois 500 euros de pouvoir d achat en plus par m nage 150 000 cr ations d emplois suppl mentaires 90 000 logements sociaux de plus 20 000 enfants handicap s scola ris s 20 000 places d h bergement d urgence cr es en plus pour les sans abri la g n ralisation du Revenu de solidarit 10 300 d cisions pour changer la France En r sum active pour les allocataires du Revenu minimum d insertion une augmentation de moiti des moyens de la recherche sur la sant et les biotechnologies le doublement de notre aide au d velop pement et 4 000 euros de dette publique en moins pour chaque citoyen le tout sans alourdir les imp ts ni aggraver le d ficit Cela exigera le courage de r former vite et massivement La France peut y parvenir Dans un d lai raisonnable Elle en a les moyens Pour cela elle doit r apprendre envisager son avenir avec confiance s curiser pour prot ger pr f rer le risque la rente lib rer l initiative la concurrence et l innova tion Elle doit changer de vitesse Un pays trop lent se d sin t gre il ne peut plus financer les solidarit s n cessaires toute soci t Un pays trop lent s appauvrit ses concurrents lui ravis
294. ssions de e D finir la strat gie de l tat e Favoriser le d veloppement et la diffusion des technologies num riques e Contribuer la veille et la prospective tant dans ses dimen sions technologiques que d usage e Lutter contre les fractures num riques et garantir l acc s au socle num rique e Favoriser la mutualisation et la coordination des initiatives des collectivit s territoriales e Inciter et orienter les efforts de recherche publique e Traiter des questions de s curit des r seaux nationaux notam ment en tudiant l enjeu de la ma trise des technologies sensibles e Repr senter les int r ts nationaux dans les diff rentes instances internationales et communautaires comp tentes e Assurer la tutelle de l Agence nationale des fr quences afin de contribuer l optimisation de la gestion du spectre hertzien e Regrouper les cr dits budg taires relatifs aux projets num riques qui continueront d tre inscrits aux budgets des diff rents minist res e Assurer une ma trise d ouvrage ou un pilotage strat giques des grands programmes d administration lectronique conduits ou pilot s par l tat Le haut commissaire sera conseill par un Comit de coordina tion du num rique qui associera d cideurs publics et acteurs priv s garantissant le pluralisme des approches D CISION 64 gt Coordonner l Autorit de r gulation des communications et des postes ARCEP et le Conseil sup rieur
295. staurer la libre entr e sur le march D CISION 205 gt Mettre fin aux lois Royer Raffarin et supprimer les proc dures d autorisation actuelles g r es par les commissions d parte mentales d quipement commercial CDEC Les ouvertures de nouveaux magasins et de nouveaux h tels quelle que soit leur taille ne r pondront plus qu une seule auto risation accord e au moment de l obtention du permis de cons truire en fonction du PLU et du SCOT OBJECTIF Un contr le renforc des r gles de concurrence dans une zone locale de chalandise Mal r gul e la concurrence peut conduire au monopole L abro gation des lois Royer Raffarin et l assouplissement des r gles d im plantations commerciales pourront favoriser certaines enseignes qui pourraient acqu rir une position dominante difficilement 153 300 d cisions pour changer la France contestable par la cr ation de magasins ou le rachat de foncier commercial Des mesures d accompagnement sont donc n cessaires pour favoriser l arriv e de nouveaux acteurs dans le secteur et viter l accroissement excessif des parts de march des acteurs actuels un contr le ex ante et ex post doit tre instaur D CISION 206 gt Abaisser les seuils de notification ex ante des op rations de concentration touchant le secteur de la distribution et du commerce de d tail Ces seuils sont actuellement tr s importants par rapport au chiffre d affaires moyen d un magasin in
296. struits et au moins autant de r nov s e Le ch mage des jeunes divis par trois e Le nombre de Fran ais sous le seuil de pauvret ramen de 7 3 millions e Plus de 10 des lus la prochaine Assembl e nationale issus de la diversit e L cart de l esp rance de vie entre les plus favoris s et les plus d favoris s r duit d un an e Plus de 10 000 entreprises cr es dans les quartiers et les banlieues e Un senior sur deux au travail au moment de prendre la retraite au lieu d un sur trois aujourd hui e Un taux d encadrement dans l enseignement sup rieur identique en premier cycle celui des classes pr paratoires e 100 des Fran ais ayant acc s l ADSL et la large bande et 75 des Fran ais utilisateurs r guliers d Internet e Une dette publique r duite 55 du PIB 241 300 d cisions pour changer la France e Une fr quentation touristique annuelle atteignant plus de 90 millions de visiteurs annuels Si les conditions externes se d gradent il faudra aller plus vite encore dans la mise en uvre de ces r formes Ces objectifs peuvent tre partag s par tous quels que soient leurs choix poli tiques Les moyens d y parvenir d taill s dans ce rapport doivent l tre aussi Chaque majorit politique pourra ensuite r partir en d tail les fruits de cette croissance au profit des cat gories qu elle entend privil gier RENDRE COMPTE AUX CITOYENS Il faudra enfin
297. syndical le dialogue social ne peut donc y tre envisag de la m me fa on Pour y rem dier les mesures suivantes sont propo s es e D velopper le mandatement introduite lors de la r forme de la r duction du temps de travail cette technique pr voit qu en l ab sence de d l gu syndical un salari peut tre mandat pour n gocier un accord l accord doit ensuite tre soumis la consultation du personnel Pr s de quatre accords d entreprise sur dix concernant la r duction du temps de travail ont ainsi t sign s par des salari s mandat s La loi du 4 mai 2004 confirme le mandatement avec des repr sentants lus du personnel ou d faut avec des salari s mais ne l autorise que si un accord de branche le pr voit ce qui restreint son d veloppement Ce syst me doit s appliquer dans chaque PME e Exp rimenter une repr sentation unique dans toutes les PME de moins de 250 salari s sous la forme d un conseil d entreprise qui aura les pr rogatives du comit d entreprise des d l gu s du personnel et du Comit d hygi ne de s curit et de condi tions de Travail Ce conseil d entreprise sera le lieu privil gi de la n gociation voir ci avant partie 1 111 Chapitre 2 DE NOUVELLES S CURIT S PERMETTRE CHACUN DE TRAVAILLER AUSSI T T ET AUSSI LONGTEMPS QU IL LE SOUHAITE La croissance ne livre pleinement son potentiel que quand tous les talents sont en situation de pouvoir s exprimer
298. t conomique Elle a donc un r le cl dans la strat gie de lib ration de la crois sance Des tudes de l OCDE montrent clairement que les pays o le degr de concurrence dans les march s des biens et des services priv s est plus lev ont de meilleures performances en termes de croissance Ces m mes tudes montrent que la France est l un des pays qui b n ficierait le plus d une concurrence accrue dans les biens et services La concurrence doit donc devenir la r gle dans le secteur priv car elle est dans l int r t de tous L ensemble des secteurs et des professions dont l acc s est r glement doit s ouvrir La mobilit conomique accompagn e d une s curisation doit concerner tous les acteurs de la soci t Cette approche doit se traduire par quatre grandes r formes e Deux horizontales la premi re pour assurer une vigilance plus efficace en faveur de la concurrence au niveau national et local en synergie avec l action de la Commission europ enne et la seconde pour donner plus de pouvoir aux consommateurs e Deux sectorielles la premi re concernant les secteurs cl s de la distribution et la seconde les professions r glement es 139 300 d cisions pour changer la France CR ER UNE AUTORIT DE LA CONCURRENCE UNIQUE ET IND PENDANTE OBJECTIF Organiser un syst me plus simple et plus performant Le sch ma institutionnel actuel de la r gulation de la concur rence date de l ordonnance du 1
299. t aux commissaires aux comptes notam ment en termes de confidentialit et de conflit d int r ts devra tre strictement maintenu 170 Chapitre 6 LA MOBILIT INTERNATIONALE La mobilit internationale qu il s agisse de s jours l tranger des ressortissants fran ais ou d accueil des trangers participe aux conditions d une croissance dynamique durable et innovante ENCOURAGER LA MOBILIT INTERNATIONALE DES FRAN AIS Nombre d tudiants de chercheurs et de cadres partent travailler l tranger pour une p riode plus ou moins longue Cette ouver ture internationale reste cependant encore trop limit e D CISION 218 gt Proposer nos partenaires europ ens de multiplier par 10 le nombre de b n ficiaires du programme Erasmus et en tendre le champ d application toutes les formations relevant de l uni versit des m tiers Le syst me LMD licence master doctorat qui standardise les quivalences entre les dipl mes des divers pays a ouvert les possi bilit s d effectuer un s jour d tude l tranger Le d veloppement des programmes Erasmus a galement largement particip cet essor La France devrait proposer ses partenaires d en multiplier le nombre par 10 et de cr er le m me syst me pour les apprentis D CISION 219 gt tendre les bourses de l enseignement sup rieur ainsi que l offre de formations qualifiantes aux pays de la future Union m diterran enne D CISION
300. t en recherche et d veloppement 0 3 0 4 du PIB est deux fois moindre que celui des tats Unis de certains pays nordiques et des nouveaux champions asiatiques La part des Technologies de l information et de la communication TIC dans l investissement productif n est que de 11 en France contre 18 en Grande Bretagne et pr s de 30 aux tats Unis Notre tissu de PME d j insuffisamment d velopp reste r tif l usage de ces technologies comparativement nos principaux voisins europ ens La France investit dans ces technologies deux fois moins que les tats Unis ou la Finlande ce qui explique toutes choses gales par ailleurs notre diff rentiel de croissance le tiers de celui ci s ex plique par une moindre productivit de l conomie num rique en France les 2 3 restants par une utilisation moins performante des TIC par les secteurs utilisateurs Enfin les r flexes collectifs face la r volution num rique restent parfois frileusement d fensifs sur les droits d auteur et la gratuit des donn es publiques l instar des tats Unis de certains pays nordiques et des nouvelles puissances asiatiques qui ont fait du d veloppement num rique le principal moteur de leur comp titivit et de leur croissance notre pays doit mettre en uvre une strat gie ambi tieuse dans trois directions e Des objectifs ambitieux de d veloppement des infrastructures notamment de tr s haut d bit e Un pilotage renfo
301. t promouvoir une strat gie coor donn e entre op rateurs de t l communication industriels et tablissements bancaires e D velopper la radio num rique pour laquelle la France qui vient de choisir sa norme et s appr te lancer les appels candida tures fait figure de pr curseur en Europe e D velopper le soutien la g n ralisation du DVB H Digital video broadcasting handheld D CISION 63 gt Cr er un poste de haut commissaire au d veloppement num rique L administration du num rique fait aujourd hui l objet d un extraordinaire miettement On d nombre plus d une douzaine de structures vocation transverse comp tentes Services des tech nologies et des syst mes de formation Direction du d veloppe ment des m dias D l gations aux usages d Internet et plus d une centaine d organismes ayant une comp tence sp cifique ce qui place les autorit s de r gulation Autorit de r gulation des t l communications et des postes Conseil sup rieur de l audiovisuel en arbitres de d cisions politiques Plac aupr s du Premier ministre ce haut commissaire dispo sera d une autorit sur toutes les structures minist rielles charg es du num rique et fusionnera les multiples structures et instances vocation interminist rielle actuellement clat es aupr s du Premier ministre et au sein des minist res 67 300 d cisions pour changer la France Ce haut commissaire aura notamment pour mi
302. t sociale information et conseil sur les relations professionnelles collec tives contenu des conventions collectives et individuelles mutation augmentation salariale protection juridique en cas de litige avec l employeur aide et assistance la r orientation professionnelle comme en Su de participation aux actions de requalification ou de mise niveau r flexions prospectives sur les emplois de demain La contractualisation de l exercice des services d int r t g n ral qui seront d l gu s aux partenaires sociaux permettra l tat d assurer une meilleure efficience des fonds qu il leur distribue en mettant en place des processus de contr le de qualit du service rendu Le renforcement du r le et de la visibilit des syndicats dans la vie de l entreprise comme dans les situations d exclusion du march du travail rendra plus attractive l adh sion et permettra de mieux l gi timer l action syndicale Les nouvelles missions des syndicats favori seront galement la diversification des adh rents comme cela a pu tre le cas en Italie en Su de ou en Belgique Une telle diversification permettra une meilleure prise en compte des int r ts de ces cat go ries retrait s ch meurs exclus du march du travail terme le dualisme du march du travail en sera att nu RENFORCER LE DIALOGUE SOCIAL ET MODERNISER LE CODE DU TRAVAIL Le droit du travail a fait l objet de stratificat
303. tant aupr s de nos partenaires europ ens que vis vis de la Commission europ enne Il faut donc confier l appr ciation de l int gralit du bilan concur rentiel l Autorit de concurrence ind pendante laquelle seront galement notifi es les op rations de concentration Sur le mod le allemand et espagnol le ministre charg de l conomie respon sable du bilan conomique et social aura la facult de passer outre la d cision de cette autorit en invoquant de mani re motiv e et transparente d autres raisons d int r t g n ral pouvant pr valoir sur la seule logique concurrentielle D CISION 188 gt Accro tre l efficacit de la proc dure d investigation antitrust en int grant les enqu teurs au sein de l Autorit de la concurrence Le r gulateur de la concurrence ne joue pleinement son r le que lorsqu il fait cesser et changer les comportements anticoncurren tiels aussi rapidement que possible sans leur laisser le temps de nuire la concurrence et l conomie Dans la quasi totalit des autorit s de concurrence des tats membres de l Union euro p enne l enqu te et l instruction sont soit men es par les m mes personnes comme c est le cas la Commission europ enne soit men es par des personnes diff rentes mais coordonn es au sein d une m me autorit ind pendante Ce n est pas le cas en France la phase d enqu te de la proc dure d investigation antitrust est confi e aux servic
304. tant les structures d enseignement professionnel rechercher d autres sources de financement D CISION 126 gt Poursuivre la rationalisation de la collecte de la taxe d appren tissage clat e entre 140 Organismes collecteurs de la taxe d apprentissage les OCTA en moins de 20 organismes ainsi que cela a t amorc avec succ s pour les organismes collec teurs des financements de la formation continue les OPCA D CISION 127 gt changer les bonnes pratiques entre entreprises par exemple les stages professionnalisants encadr s par un tuteur et devant d boucher sur un contrat dur e ind termin e 113 300 d cisions pour changer la France OBJECTIF Aider les jeunes dans la recherche d un premier emploi Le travail mi temps est pour les plus jeunes un pis aller du fait de son caract re subi et du demi salaire qui en r sulte Ainsi le temps partiel s il ouvre les portes de l entreprise donne une formation de m me qu une premi re exp rience qualifiante n a de sens que s il conduit un emploi plein temps D CISION 128 gt Int grer dans les crit res de bonus malus d finis plus loin l em ploi des jeunes et des primo acc dants D CISION 129 gt compter de la rentr e 2008 permettre tout tudiant de faire une ann e de stage valid e dans son cursus avant le master dont six mois avant la licence D CISION 130 gt Encourager les jeunes s inscrire aupr s du service
305. tat Il est important que la charge fiscale des entreprises taxes locales imp t sur les soci t s soit communiqu e chaque ann e et donc de faire passer la taxe professionnelle en dessous de la ligne apr s le r sultat brut OBJECTIF Rationaliser l architecture des imp ts locaux Le mode de calcul et la r partition du produit des imp ts locaux ob issent des r gles complexes et d su tes qui ne satisfont ni l objectif d efficacit ni l imp ratif d quit Une rationalisation pourra donc tre mise en uvre en application du principe selon lequel l autonomie politique est li e l autonomie budg taire mais non l autonomie fiscale D CISION 308 gt Modifier l article 72 2 de la Constitution pour supprimer la r f rence aux ratios d autonomie financi re ressources propres rapport es l ensemble des ressources ces ressources propres seront financ es par le partage d imp ts pr lev s l chelle natio nale comme en Allemagne d faut une sp cialisation des imp ts locaux par cat gorie de collectivit s qui aura l avantage de responsabiliser celles ci pourra tre envisag e OBJECTIF Mettre en place une fiscalit cologique La fiscalit cologique a pour but non pas d augmenter les recettes de l tat mais de modifier des comportements ce qui doit conduire terme un puisement des recettes qu elle g n re par exemple taxer l utilisation de certains produits pour que leur
306. tations service et les cin mas sont aussi soumis un passage devant la Commission d partementale de l quipement commercial De m me apr s la loi sur la r pression de l ivresse publique du 13 f vrier 1873 des restrictions introduites dans les ann es 1950 visaient lutter contre l alcoolisme en r duisant l offre de d bits de boissons cette poque la consommation d alcool en France tait bien plus importante qu aujourd hui et le nombre de caf s tait tr s sup rieur 600 000 au d but du xx si cle contre 150 000 aujourd hui L ouverture de d bits de boissons est toujours encadr e tr s stricte ment par un syst me de licence qui r glemente la vente de boissons selon leur degr d alcool et par l existence de zones prot g es dans lesquelles il est interdit d ouvrir de nouveaux tablissements La cr a tion de nouveaux d bits de boissons titulaires de la licence IV est inter dite depuis 1959 Dans les banlieues cette r glementation limite le nombre de lieux de r union La r glementation reste donc stricte alors que 95 de l alcool est aujourd hui vendu librement dans le commerce notamment en grande surface La raret de l offre que cette l gislation induit g n re des situations de rentes D CISION 208 gt Supprimer toute r glementation restreignant le nombre et la loca lisation de nouveaux h tels caf s restaurants cin mas et stations service Remplacer la r glementation actuelle par une r gle
307. taxis et de VPR autoriser les taxis r percuter sur le prix des courses les augmentations du gazole essence avec une prime tout en conservant un tarif maximal e Autoriser plusieurs chauffeurs utiliser la m me plaque de taxi condition de surveiller que les chauffeurs ne d passent pas le nombre d heures de travail autoris es par jour par exemple en instaurant une carte de d blocage pour chaque voiture e Supprimer l horodateur parisien Fixer une amplitude de service unique de 11 heures quivaudrait augmenter le nombre de taxis Paris d environ 600 voitures sans pour autant augmenter la surface d occupation de la voirie e Supprimer les restrictions territoriales qui limitent le chargement des clients dans certaines zones et autoriser la maraude e Fusionner sous la m me appellation Taxis franciliens les taxis parisiens ceux d Orly et de Roissy et de l le de France et fixer un tarif forfaitaire des a roports Paris e Cr er une voie d di e aux taxis aux bus et au covoiturage entre Paris et les a roports e Associer pleinement le minist re en charge des transports aux c t s du minist re de l int rieur la gestion de l offre de taxis pour mieux tenir compte des int r ts des usagers e Autoriser les pr fets se substituer au maire dans l attribution de nouvelles licences de taxis dans les villes o l volution du nombre de taxis n a pas suivi l volution d mographique e Fluidifier le mar
308. tes juridictions administratives financi res et judiciaires en veillant strictement au respect de leur ind pendance sera effectu selon les m mes principes D CISION 248 gt D velopper des agences pour remplir les missions op ration nelles de prestations de service Plusieurs dizaines de structures coexistent aujourd hui en France sous la d nomination d agence au statut juridique et au fonc tionnement souvent tr s diff rents par exemple l Agence de l eau 189 300 d cisions pour changer la France l Agence France Tr sor l Agence des participations de l tat etc Il s agit soit d tablissements publics administratifs soit d tablisse ments publics caract re industriel et commercial soit de groupe ments d int r t public soit enfin de services comp tence natio nale tous disposent de pr rogatives tr s diff rentes et d une autonomie de gestion tr s variable selon les cas Par exemple certaines assurent la fois les missions de conception et de mise en uvre de la politique dont elles ont la charge D autres se limitent la stricte mise en uvre de politiques publiques arr t es au niveau minist riel Au Royaume Uni le d veloppement des agences a permis la fois de moderniser le statut de la fonction publique et de d cen traliser la responsabilit en mati re de recrutement et de n gocia tions salariales Ces agences ont ainsi permis de moduler la gestion des ressources hum
309. ticiper pleinement la croissance mondiale Au commencement le savoir Paris VI ou en formation continue comme dans le mod le su dois sachant que les universit s am ricaines consacrent deux ans une telle formation e Mettre en place des passerelles vers d autres formations en fin de premier semestre universitaire e Proposer aux tudiants de la premi re ann e d universit au d but du deuxi me semestre entre 40 000 et 50 000 places en fili res STS Section de techniciens sup rieurs et en IUT Institut universitaire de technologie sur 5 ans afin de permettre les r orientations rapides sur des fili res professionnalisantes dont les d bouch s sont assur s D CISION 13 gt Renforcer les formations en alternance Les formations en alternance constituent d j l essentiel de la formation certains m tiers comme ceux de la sant Il est opportun de g n raliser ce processus p dagogique d utiliser l apprentissage et le stage dans les cursus et d augmenter d s 2009 de 10 000 le nombre d tudiants en alternance l universit en 3 ann e de licence sur le format de 2 jours de cours 3 jours en entreprise ou 15 jours de cours puis 15 jours en entreprise Chaque universit devra aussi ouvrir des Centres de formation d apprentis CFA et mettre en place des directions de l orientation des stages et de l insertion D CISION 14 gt Favoriser le retour l universit apr s et pendant une exp rienc
310. tions impose aujourd hui deux bilans successifs un bilan concurrentiel puis un bilan conomique et social Le ministre est seul charg de les effectuer dans les cas simples tandis que le Conseil de la concurrence lui fournit son expertise dans les cas plus compliqu s La pratique actuelle ne refl te cependant plus le partage des r les pr vu par les textes le nombre d affaires faisant l objet d un examen approfondi ayant consid rablement chut depuis 15 ans 12 en 1993 2 en 2007 Ce chiffre est deux quatre fois inf rieur celui constat dans les tats membres de l UE dont la population 140 Des acteurs mobiles et s curis s La mobilit conomique le niveau de richesse le tissu entrepreneurial et le march sont comparables la France Allemagne Espagne Italie Royaume Uni Cette situation ne permet pas aux acteurs du contr le des concentrations d tre aussi performants qu ailleurs Le bilan conomique des op rations est en outre d laiss les deux institu tions privil giant le bilan concurrentiel Par ailleurs la confusion des r les entretient la suspicion l analyse du ministre s expose en effet la critique de dissimuler des consid rations ext rieures la concurrence derri re un raisonnement concur rentiel comme l a soulign l OCDE Cela nuit consid rablement la cr dibilit des d cisions de concentration et rejaillit sur l influence des autorit s de concurrence fran aises
311. tre 4 3 au Royaume Uni 5 2 en Allemagne et 6 4 aux tats Unis Dans ce secteur les quipes et les actifs sont de plus en plus faci lement d localisables et le progr s technologique r duit les d lais entre la conception et la distribution de produits innovants d loca lisation de la recherche actions en Inde globalisation de la conser vation de titres d placement des produits structur s Londres ou des centres de gestion en Irlande Enfin les jeunes dipl m s fran ais valorisent une embauche l tranger comme un acc l rateur de carri re et des perspectives de r mun ration sup rieure Le risque est grand au total le d part des 25 000 emplois directs front back office et IT de la place de Paris entra nerait une perte de 3 2 Md de recettes de l tat De fait l attractivit de la place financi re de Paris p tit de plus en plus d un environnement fiscal dissuasif Si la suppression de l imp t sur les op rations de bourse a permis d am liorer la situa tion les entreprises du secteur sont toujours soumises la taxe 93 300 d cisions pour changer la France sur les salaires hauteur d environ 2 Md par an corr lative ment les op rations de banque et d assurance sont exclues du champ de la TVA D CISION 96 gt Instaurer sur le mod le du dispositif allemand un droit d option permettant de choisir op ration par op ration le m canisme de TVA assujettissement d ductibil
312. tre en place un syst me de bonus malus Un r gime de bonus malus doit tre mis en uvre afin d encou rager les entreprises engager des jeunes et des ch meurs Les partenaires sociaux pourront en d finir les modalit s D CISION 145 gt Cr er un troisi me mode de rupture du contrat la rupture l amiable Ce dispositif existe d j dans les cas particuliers des cong s de mobilit des conventions de reconversion et de reclassement personnalis valant acceptation par le salari d une rupture du contrat de travail d un commun accord des parties 124 Des acteurs mobiles et s curis s De nouvelles s curit s G n ralis ce mode de rupture engag l initiative de l em ployeur ou du salari prendra la forme d une convention ad hoc Il aura quatre caract ristiques principales e Le montant de l indemnit qui accompagnera la rupture devra tre sup rieur celui de l indemnit de licenciement due en cas de rupture unilat rale l initiative de l employeur Nombre de nos partenaires de l OCDE ont retenu dans la loi le principe d un mois d indemnit par ann e d activit e La n gociation sera entour e de garanties proc durales Pendant la proc dure le salari aura le droit d tre conseill notamment par un repr sentant syndical ou un lu du personnel La n gocia tion ne pourra tre engag e sans ce pr alable Apr s un premier entretien l acceptation par le salari du principe de la
313. ts organismes d valuation pourront tre mis en concurrence D CISION 230 gt Proc der une valuation approfondie de l efficacit des d penses fiscales et sociales dont le montant d passe un certain seuil 181 Chapitre 2 ENCOURAGER UN TAT STRAT GE ET EFFICIENT SIMPLIFIER ET STABILISER LES NORMES OBJECTIF Simplifier les normes La norme s imposant la collectivit nationale souffre d une divi sion inintelligible entre les diff rents instruments directive loi r glement circulaire etc En r sultent beaucoup d impr cisions de temps perdu et d inefficacit La coordination entre la norme natio nale et la norme europ enne est mal organis e Cette complexit du droit cr e une ins curit juridique pr judiciable aux citoyens notamment les plus modestes aux entreprises et la croissance Un droit incertain inhibe les initiatives des entrepreneurs d autant plus s ils sont jeunes et veulent innover La situation devient critique le volume des textes applicables a tripl en 10 ans la moiti d entre eux au moins n tant pas appli qu s Face cette accumulation le Parlement n est pas encore arm pour exercer son contr le Ces probl mes ont un impact direct sur la croissance les co ts engendr s par la complexit normative ont ainsi t valu s par la Commission europ enne 3 du PIB europ en tandis que l OCDE les chiffre 3 4 du PIB selon les pays Pour la France ce
314. tures dites de petite remise VPR permettent de r pondre la demande elles sont 50 000 Londres 42 000 New York contre peine 100 Paris La r forme ne doit donc pas seule ment se concentrer sur les taxis mais d velopper de nouvelles offres de transport d di es des segments sp cifiques de la demande La loi du 20 janvier 1995 a rendu les licences cessibles apr s leur exploitation effective et continue pendant une dur e de 15 ans dur e r duite 5 ans apr s la premi re mutation De plus cette loi a pr cis que la d livrance de nouvelles autorisations ne donne pas droit indemnit au profit des titulaires d autorisations pr c dem ment d livr es Une ouverture compl te du march des taxis et des v hicules de petite remise parisiens permettrait d avoir au total de 50 000 60 000 taxis et VPR Paris et en proche banlieue contre 16 000 aujourd hui soit un gain d emploi de 35 000 45 000 En Irlande apr s la lib ralisation des taxis en 2000 le nombre de taxis a augment de 150 en 3 ans et la densit de taxis a consid rable ment augment passant de 1 pour 186 habitants 1 pour 72 habi tants contre 1 pour 360 Paris et proche banlieue Si cette m me densit pr valait il y aurait 80 000 taxis Paris soit une cr ation de 64 000 emplois Dans les grandes villes de province o la densit de taxis est encore plus faible on compte un taxi pour 1 000 3 000 habitants dans
315. u une diminution de la concurrence entre distributeurs et entre fournisseurs et donc une hausse significative des prix Ainsi entre 1996 et 2004 l indice des prix alimentaires hors viande et produits frais a augment de plus de 16 soit 3 points de plus que l indice g n ral Les prix des produits alimentaires hors viande et produits frais ont progress plus vite en France de 14 entre 1998 et 2003 que dans le reste de la zone euro 10 sur la m me p riode Entre 1998 et 2003 l Institut de liaison et d tudes des industries de consommation ILEC constate une hausse des marges arri re de 50 contribuant ainsi une perte du pouvoir d achat de 9 6 milliards d euros que ne compensent pas les bons d achat et instruments promotionnels mis en place par les distributeurs 145 300 d cisions pour changer la France L chec de la loi Raffarin sur les prix Adopt e le 5 juillet 1996 la loi relative au d veloppement et la promotion du commerce et de l artisanat dite loi Raffarin renforce la loi Royer de 1973 en abaissant le seuil de surface de vente au dessus duquel une autorisation d implantation doit tre demand e Elle soumet tout projet d implantation et d extension d un commerce de plus de 300 m une autorisation des Commis sions d partementales d quipement commercial CDEC Elle a galement inclus dans son p rim tre d intervention l h tellerie et la restauration pour les ouvertures d
316. u lectrique et ses interconnexions prolonger la dur e de vie des centrales les plus performantes et les plus respectueuses de l environnement favo riser les investissements dans de nouvelles centrales peu met trices de gaz carbonique harmoniser au sein de l Union puis au plan international les conditions de contr le et de r gulation 86 Participer pleinement la croissance mondiale Les r volutions ne pas manquer auxquelles les investisseurs et les op rateurs sont soumis inten sifier l effort de recherche et de d veloppement en prenant en compte la fois la recherche sur les ruptures technologiques et celle relative l am lioration de l existant La pr sidence fran aise pourra promouvoir un objectif ambitieux et des actions communes e En proposant pour 2030 un objectif europ en quantitatif d nergie sans CO dans le bilan total favorisant l ensemble des nergies faiblement mettrices tout en laissant chaque tat le choix de son fournisseur nerg tique cet gard l tablisse ment d une r f rence europ enne en termes d mission de CO2 par habitant voire de CO2 par unit de PNB et non pas de richesse nationale comme l envisage la commission pour le prochain paquet nergie climat sera tr s utile e En lan ant l id e d une coop ration sp cialis e en mati re nucl aire sur une base intergouvernementale entre les seuls pays de l Union qui y sont favorables e En
317. u aux r formes du march et des services publics en Grande Bretagne apr s une campagne lec torale enti rement ax e sur la qualit des services publics Enfin au Canada la r duction drastique des d penses publiques a t mise en uvre sous l impulsion du Premier ministre Jean Chr tien avec pour th me principal la solidarit interg n ra tionnelle Aujourd hui la France est pr te suivre le m me chemin La campagne pour les lections pr sidentielles a constitu dans tous les camps une prise de conscience de la n cessit d une r forme massive Les d bats qui ont suivi les premi res d ci sions gouvernementales et en particulier la constitution de cette commission ont apport une preuve suppl mentaire de cette prise de conscience Aujourd hui les Fran ais veulent la r forme et croient en la r forme condition qu elle soit socialement juste et conomi quement efficace Ils savent que des r sistances fortes se mani festeront Ils savent qu il est urgent d agir Ils savent aussi que les premiers gagnants doivent tre les jeunes les ch meurs de longue dur e et tous les laiss s pour compte Il importe d acc l rer cette prise de conscience du diagnostic et l adh sion aux solutions partir de la remise de ce rapport une phase qui pourrait durer environ trois mois jusqu au printemps 2008 devra comprendre e La pr sentation de ce rapport au pr sident de la R publique au gouvernement aux
318. u travers de plates formes connect es en r seau OBJECTIF Lib rer la croissance de l offre pour de nouveaux biens et services de sant D CISION 74 gt Satisfaire les nouveaux march s de la d pendance Le nombre de gens en situation de d pendance devrait augmenter de plus de 25 d ici 2020 pour atteindre 1 1 million cette d pendance sera de moins en moins forte gr ce la pr ven tion aux progr s de la m decine et la robotique Parall lement le co t des services de d pendance augmentera portant la part du march de la d pendance dans le PIB de 1 actuellement au moins 1 25 d s 2020 Elle est actuellement financ e par la branche de l assurance maladie 39 les d partements 18 via l Allocation personnalis e d autonomie et la Caisse nationale de solidarit pour l autonomie 10 Les 33 restants sont la charge des familles e Cr er une nouvelle branche pour financer la d pendance en toute transparence pour le contribuable 77 300 d cisions pour changer la France e Relever le plafond des d ductions fiscales sur les services rendus des personnes d pendantes dans le cas o leur tat de sant n cessite une pr sence domicile 24 heures sur 24 e D velopper les produits d assurance priv e et de mutuelle e Adapter l urbanisme le parc immobilier les am nagements touristiques et le syst me de transport public au 4 ge pr s de 70 des personnes tr s d pendantes
319. uffeur de taxi e acqu rir une autorisation de stationnement sur la voie publique soit gratuitement aupr s du maire ou du pr fet de police Paris soit titre on reux aupr s d un chauffeur de taxi qui cesse son activit e respecter les tarifs maximum fix s par arr t du ministre de l co nomie et par arr t pr fectoral pris dans chaque d partement Un nombre extr mement limit de licences gratuites tant accord chaque ann e le prix de revente des licences est tr s lev dans les villes o l offre est manifestement insuffisante 140 000 euros Toulouse environ 190 000 euros Paris 400 000 euros Orly Plusieurs facteurs illustrent l urgence de mettre fin au numerus clausus des taxis L augmentation de la population en le de France l volution du trafic a rien et du trafic ferroviaire la croissance du PIB depuis 1981 permettent d valuer environ 8 000 le nombre de licences qui auraient pu tre cr es pour satisfaire la demande en r gion parisienne alors m me que plus de 6 500 chauffeurs taxis loca taires ou salari s attendent de pouvoir acqu rir une licence 1 Pour obtenir ce BP il faut justifier de 5 ans d exp rience professionnelle ou d un CAP et de 2 ans d ex p rience 161 300 d cisions pour changer la France Londres et NewYork les syst mes de plaques de taxis n ont pas t lib ralis s et ces villes comptent environ autant de taxis que Paris mais des voi
320. uisition de la confiance se fait pour les deux tiers de tous nos enfants quels que soient la culture et le niveau social lors des dix premiers mois bien avant le d but de la parole Pratiquement tous les enfants panouis se trouvent dans des milieux affectifs et sociaux stables lorsque arrive l ge de l cole ils sont les mieux pr par s en profiter l oppos un enfant sur trois conna t d s les premiers mois une difficult de d veloppement Lorsqu ils entrent l cole ils vivent cette preuve comme un v ritable traumatisme r gressent dorment mal et leur angoisse provoque une inhibition relationnelle et intellectuelle qui les place d embl e parmi les mauvaises performances scolaires Humili s par l cole ils se mettent la d tester et d veloppent souvent des comportements hostiles 25 300 d cisions pour changer la France Au total quand ils arrivent l cole primaire les enfants pr sentent des diff rences en termes d veil de ma trise du vocabulaire de capa cit d coute d aptitude retenir etc L cole primaire ne permet pas de r duire les difficult s d cel es la maternelle Les facteurs de base de la croissance sont alors irr versiblement en place La prise en charge tr s t t des enfants est par cons quent primordiale Pour cela il est fondamental de se donner des obli gations de r sultats en termes d veil des comportements pour les enfants d s la cr che ou la gard
321. uivre une activit sans aucune limite d ge une fois acquise la dur e minimale de cotisa tion en b n ficiant compter de 65 ans d une augmentation 230 R ussir la lib ration de la croissance S engager sur un projet et un financement d taill proportionnelle de sa retraite et en levant tous les obstacles aux cumuls emploi retraite et en supprimant tous les dispositifs de pr retraite AMBITION 5 gt Supprimer les rentes r duire les privil ges et favoriser les mobilit s Dans un monde ouvert et mouvant l accumulation tous niveaux de rentes et de privil ges bloque le pays p se sur le pouvoir d achat et freine sa capacit de d veloppement Sans mobilit sociale conomique professionnelle g ographique aucune croissance n est possible e Aider les commer ants et les fournisseurs ind pendants prendre part efficacement la concurrence tout en restaurant compl tement la libert des prix et de l installation de tous les acteurs de la distribution de l h tellerie et du cin ma e Ouvrir tr s largement les professions r glement es la concur rence sans nuire la qualit des services rendus e Encourager la mobilit g ographique par la cr ation d une bourse Internet du logement social et la mobilit internationale notamment par une proc dure souple de d livrance de visas aux tudiants aux chercheurs aux artistes et aux travailleurs trangers en particulier dans les secteurs e
322. un statut d infirmiers v t rinaires pour certains actes e Ouvrir la possibilit de recourir des investisseurs non v t ri naires pour d velopper des tablissements de soins Les pharmaciens 22 500 officines avec 28 000 pharmaciens lib raux Les autorisations d ouverture de pharmacie sont d livr es par les pr fets en fonction de l volution de la population Depuis 1999 aucune autorisation ne peut tre accord e dans les communes o les quotas de densit sont atteints De plus la liste des produits dont la vente est exclusivement r serv e aux pharmaciens est beaucoup plus large en France que dans la plupart des pays de l Union euro p enne alors m me que les prix des produits vendus aussi en dehors des pharmacies sont inf rieurs de 20 30 Enfin la prise de participation au capital des officines est limit e ce qui a d ailleurs valu la France une mise en demeure de la Commission euro p enne de changer sa l gislation D CISION 212 gt Ouvrir les conditions d exercice des activit s de pharmacie e Supprimer le numerus clausus en cr ant un m canisme incitatif pour que la carte des officines dans les territoires enclav s puisse satisfaire les imp ratifs de sant publique e Limiter le monopole pharmaceutique aux seuls m dicaments pres crits sur ordonnance sur le mod le italien sans autoriser la publi cit pour les produits non soumis prescription Cette mesure 164 Des acteurs mobi
323. unes d acc der aux meilleures tudes D CISION 149 gt Prendre en charge tr s jeunes les enfants dans les o quartiers La g n ralisation des tudes du soir permet une prise en charge des jeunes enfants Pour cela le nombre d quipes de soutien peut augmenter partir d un projet local et avec des quipes pluridisci plinaires de soutien EPS D CISION 150 gt D velopper l accueil en internat de r ussite ducative Il est propos de passer de 30 internats labellis s 300 avec l appui des grandes associations d ducation celles ci disposant souvent de locaux et de l exp rience n cessaire D CISION 151 r D velopper le tutorat des l ves des ZEP par des tudiants ou des enseignants retrait s Ce tutorat peut tre assur par les tudiants dans le cadre d un service civique hebdomadaire afin de permettre aux l ves des ZEP de b n ficier des informations n cessaires sur les diff rentes fili res de formation et les d bouch s qu elles offrent 128 Des acteurs mobiles et s curis s La mobilit sociale D CISION 152 gt Favoriser le recrutement de bacheliers issus de ZEP dans les classes pr paratoires aux grandes coles Garantir l acc s en classes pr paratoires aux grandes coles aux 10 des meilleurs l ves de chaque lyc e lorsqu ils le demandent D CISION 153 gt Permettre l installation d tablissements priv s conventionn s dans les quartiers L autorisatio
324. ur conduire la r forme Compte tenu de la diversit des professions r glement es la r forme doit tre guid e par 11 principes qu il conviendra d appli quer chaque situation particuli re 1 Transposer et mettre en uvre sans d lai la directive services pour toutes les professions relevant de son champ 2 Supprimer toute r glementation pour toute activit o l int r t des consommateurs ne le justifie plus 3 Supprimer le numerus clausus dans les professions l acc s aujourd hui limit sauf s il est n cessaire pour garantir l int r t du consommateur et des entreprises et s il n existe pas une solution alternative 4 Maintenir les r glementations et les dispositifs de contr le de la comp tence des professionnels et de surveillance de leurs acti vit s n cessaires pour garantir la qualit du service au consom mateur et aux entreprises 5 Adapter la tutelle de l tat dans les secteurs o elle se justifie encore la diversit des int r ts publics en cause 6 Remplacer les barri res l entr e par des m canismes incitatifs positifs pour satisfaire les objectifs d am nagement du territoire 7 Reconna tre la composante professionnelle des dipl mes et garantir la transparence des m canismes de validation des acquis de l ex p rience pour largir l acc s certaines professions 8 Dissocier la propri t du capital des entreprises actives dans les secteurs r glement s et leur exp
325. ur le revenu actuellement au nombre de 60 et qui avantagent les plus riches pour limiter leur co t total 10 de l imp t sur le revenu et ne retenir que celles qui sont favorables la crois sance et celles qui favorisent le d veloppement de l activit associative et caritative D CISION 303 gt Doubler le cr dit d imp t pour favoriser le maintien domicile des d penses consacr es l emploi de salari s destin s assister les personnes g es malades ou handicap es n cessi tant une pr sence 24 heures sur 24 Le plafond de cr dit d imp t sera port de 20 000 40 000 euros D CISION 304 gt Mettre en place la retenue la source La retenue la source de l imp t sur le revenu qui existe partout ailleurs qu en France permet la fois des gains en termes d effi cacit administrative est plus pertinente conomiquement car elle permet tous les m canismes fiscaux li s l imp t sur le revenu de prendre effet l ann e m me de ces revenus et non un an 212 Une nouvelle gouvernance Adopter une v ritable strat gie financi re et fiscale plus tard et permet m caniquement d largir la base de la popu lation imposable OBJECTIF Modifier la fiscalit de l pargne pour favoriser le risque plus que la rente La tradition fran aise encourage l pargne de court terme rendement faible mais s r plan d pargne logement livret d ve loppement durable livret A ce qui atti
326. ur un projet et un financement d taill Quelques d cisions fondamentales illustrent la volont d en semble du rapport Elles ne sont pas exclusives des 316 autres qui doivent tre prises dans le m me temps et s organisent autour de huit ambitions AMBITION 1 gt Pr parer la jeunesse l conomie du savoir Notre pays hormis les richesses de son agriculture ne dispose pas de mati res premi res De plus en plus les batailles conomiques se remportent gr ce l innovation De notre capacit innover d pendront notre croissance et notre place dans la comp tition mondiale Formation transmission des savoirs et qualification permanente sont donc les conditions premi res de notre r ussite e Se donner les moyens pour que tout l ve ma trise avant la fin de la sixi me le fran ais la lecture l criture le calcul le travail de groupe l anglais et l informatique e Constituer 10 grands p les d enseignement sup rieur et de recherche autour de 10 campus r els et virtuels fixant les condi tions d excellence de l ensemble du syst me de formation sup rieur et de recherche AMBITION 2 gt Participer pleinement la croissance mondiale et devenir champion de la nouvelle croissance ne pas suffisamment accepter la mondialisation la France ne profite pas autant qu elle le pourrait de la forte croissance mondiale actuelle et future Depuis quelques ann es une nouvelle croissance se fait jour qui tent
327. urs d emploi et adaptent de fa on extr mement s lective les moyens mis leur disposition La France gagnerait s inspirer de ces mod les Certains dispositifs d accompagnement individuel ont d j t adopt s comme le Plan d aide au retour l emploi PARE fond sur un principe d engagement mutuel En pratique le PARE est aujourd hui difficilement applicable car les moyens d volus au volet accompagnement sont insuffisants et les agents de l ANPE r ticents demander des sanctions en cas de refus d emploi ou de formation De m me le Contrat de transition professionnelle CTP nouveau dispositif de reclassement des salari s licenci s pour motif conomique a t exp riment dans plusieurs bassins d emploi Il propose une indemnisation plus lev e 80 de l an cien salaire pour une dur e de 12 mois maximum En contre partie les b n ficiaires s engagent sur un programme de suivi renforc un r f rent pour 30 b n ficiaires un entretien hebdoma daire des parcours alternant mesures d accompagnement p riodes de formation et p riodes de travail obligation d accepter les offres de travail qui leur sont faites dans les conditions pr vues par le contrat L valuation du dispositif reste faire mais les premi res indications t moignent d un effet positif sur le reclasse ment avec un taux de retour l emploi am lior Le principe de ce contrat de transition professionnelle pourrait tre tendu au
328. us certaines conditions de bande de fr quence plus favorables la possibilit de connexion haut d bit en mobilit voire une techno logie concurrente et moins on reuse de t l phonie mobile Pour l acc s fixe il s agit de la fibre optique L Europe et la France prennent du retard dans les nouveaux r seaux du tr s haut d bit mobiles services 3G et en fibre optique 8 millions de foyers sont raccord s au Japon 6 millions aux tats Unis et seulement 1 million en Europe Le d ploiement d une nouvelle g n ration d infrastructures fond e sur la fibre optique sera l un des plus grands chantiers des ann es venir Le d ploiement grande chelle de r seaux en fibres optiques n cessitera des investissements consid rables pour ne couvrir que les populations urbaines Ces investissements sont 70 constitu s de charges de g nie civil ouverture de tranch es acc s aux fourreaux Il importe donc de e Mettre en place avec les op rateurs un plan de d ploiement des infrastructures tr s haut d bit fixes fibre optique et mobiles WiMax t l phonie de 4 g n ration Long Term Evolution e Pr voir par la loi un droit de la prise num rique afin de faci liter les n gociations avec les syndics d immeubles e Mutualiser les charges de g nie civil ouverture de tranch es c blage externe et interne des habitations et raccordement en organisant le d groupage des fourreaux existants et des lign
329. ustrie lourde l h tellerie la restauration les services de sant et l agriculture De m me nos entreprises et nos instituts de recherche rencontrent des difficult s pour faire venir en France les meilleurs chercheurs mondiaux Avec la fermeture des fronti res la fin de l ann e 1974 le lien entre migration et conomie est devenu plus complexe les tran gers qui r sidaient et travaillaient en France ont b n fici soudain d un avantage comparatif La crainte de ne pouvoir revenir en 173 300 d cisions pour changer la France France apr s un retour dans leur pays d origine a bloqu leur mobilit et renforc le regroupement familial Cependant l affir mation d une immigration essentiellement familiale masque la r alit si les trangers entrent au titre de l immigration familiale qui est la voie la plus s re les adultes qui constituent 65 des arrivants int grent le march du travail on estime que 75 d entre eux ont un emploi Au total l immigration de travail renforce la croissance en accroissant la population active et l emploi en soutenant la cons truction immobili re donc la demande et en augmentant les recettes fiscales Ainsi l augmentation du volume d emploi gr ce l immigration se traduit par un effet positif et significatif sur le niveau d activit dans l conomie chiffr 0 1 point de croissance pendant un an pour l arriv e de 50 000 nouveaux migrants une ann e donn e
330. uvre entre avril 2008 et juin 2009 La France de 2012 La mise en uvre de l ensemble de ces r formes partir d avril 2008 permettra si l environnement conomique international ne se d grade pas d atteindre les objectifs suivants la fin 2012 e Une croissance potentielle de 1 point plus lev e qu aujourd hui e Un taux de ch mage ramen de 7 9 5 c est dire le plein emploi e Plus de 2 millions de logements construits et au moins autant de r nov s e Le ch mage des jeunes divis par trois e Le nombre de Fran ais sous le seuil de pauvret ramen de 7 3 millions e Plus de 10 des lus la prochaine Assembl e nationale issus de la diversit e L cart de l esp rance de vie entre les plus favoris s et les plus d favoris s sera r duit de un an e Plus de 10 000 entreprises cr es dans les quartiers et les banlieues e Un senior sur deux au travail au moment de prendre la retraite au lieu de un sur trois aujourd hui 300 d cisions pour changer la France e Un taux d encadrement dans le premier cycle de l enseigne ment sup rieur identique celui des classes pr paratoires e 100 des Fran ais ayant acc s l Asymetric digital subscriber line ADSL et la large bande et 75 des Fran ais devenus utili sateurs r guliers d Internet e Une dette publique r duite 55 du PIB e Une fr quentation touristique atteignant plus de 90 millions de visiteurs annuels
331. ux les entreprises chaque citoyen doivent se saisir des conclusions de la commission et participer ce travail Ce projet ne vivra pas sans cette appropriation forte par le plus grand nombre UN CALENDRIER UN PLAN OP RATIONNEL POUR CHAQUE D CISION FONDAMENTALE Toutes les d cisions devront tre lanc es entre avril 2008 et juin 2009 Un plan op rationnel indicatif de mise en uvre a t pr par pour chacune des d cisions fondamentales Il prend en compte les exigences de concertation de communication et de d ploiement propres chacune en particulier l identification des attentes sp ci fiques et du degr d adh sion de chaque cat gorie d acteurs l iden tification des pr requis pour chaque d cision d cisions de r qui librage et de compensations ventuelles des co ts support s par certaines cat gories d acteurs gouvernance n cessaire la mise en place de ces d cisions l interd pendance avec d autres d cisions effets d imbrication coordination n cessaire entre les mesures l estimation des investissements n cessaires pour la mise en uvre de la mesure proprement dite et pour l accompagnement du changement les modalit s de mise en uvre et notamment le recours l exp rimentation pr alable dans certains cas Pour chaque d cision fondamentale ont t identifi s des pilotes l origine de l impulsion de changement de la d fini tion d objectifs et du suivi de la coh rence d
332. v dans ce domaine 1 2 du PIB contre 2 3 au Japon 2 aux tats Unis et 1 7 en Alle magne La proportion de chercheurs dans la population active est de 7 chercheurs pour 1000 actifs contre 10 dans les pays nordiques le Japon et les tats Unis Seulement 53 des cher cheurs sont employ s dans le secteur priv contre 60 dans les pays nordiques et 80 aux tats Unis Si la production scienti fique fran aise repr sente 4 7 des publications mondiales elle est souvent insuffisamment valoris e et seuls quatre secteurs se situent au dessus de la moyenne mondiale les sciences de l ing nieur les math matiques la physique et la biologie appliqu e Le syst me fran ais de recherche est trop complexe un Centre national de la recherche scientifique peu valu par l ext rieur des chercheurs travaillant trop souvent sans lien direct avec l enseigne ment une insuffisance de grands projets et de coordination entre les tablissements sp cialis s dans une extr me dispersion De plus le financement majoritairement issu de financements r currents n est pas li aux r sultats des quipes de recherche tandis que les unit s 40 Participer pleinement la croissance mondiale Au commencement le savoir mixtes soumises des contrats quadriennaux placent de fait la recherche universitaire sous la tutelle du CNRS Un pilotage strat gique fort par l tat est n cessaire pour fixer les grandes orientations de r
333. vertes l ensemble des syndicats Il offre un instrument de mesure imm diatement mobilisable au niveau national interprofes sionnel 1 Aux termes de l article L 513 3 1 seules en sont exclues les listes pr sent es par un parti politique ou par une organisation pr nant les discriminations 107 300 d cisions pour changer la France e Au niveau national et interprofessionnel pourra tre d fini un seuil de 12 assorti de l obligation d tre signataire dau moins un tiers des 50 conventions collectives les plus importantes Pour la fonction publique seront pris en compte les r sultats lors des lections aux commissions administratives paritaires et aux comit s techniques paritaires OBJECTIF Clarifier le financement des partenaires sociaux Le financement des partenaires sociaux reste r gi par les prin cipes de la loi de 1884 Il est propos de la moderniser D CISION 117 gt Actualiser les r gles de financement afin d introduire plus de transparence et un meilleur ciblage des diff rentes cat gories de ressources des syndicats Le financement des partenaires sociaux doit reposer sur les coti sations de leurs membres et sur la compensation de leur partici pation des missions de service public Le financement public pourra tre li ces missions particu li res Il devra tre transparent et prendre en compte la repr sen tativit de chacune des organisations Les comptes devront tre certif
334. volution de leurs tarifs par rapport l ann e pr c dente Cette d marche constitue rait une incitation la performance OBJECTIF Fixer pour les organismes d HLM des contrats d objectifs et d valuation D CISION 286 gt Inciter la fusion d organismes d HLM Le parc locatif social repr sente 18 du parc total de logement Existent 279 offices publics de l habitat 298 soci t s anonymes 205 300 d cisions pour changer la France d HLM 160 soci t s coop ratives d HLM des soci t s anonymes de cr dit immobilier SACI environ une soixantaine des soci t s d conomie mixte intervenant dans le logement social et des asso ciations agr es dans le cadre de la loi du 31 mai 1990 dite loi Besson D CISION 287 gt Mettre en place un cahier des charges dont le respect par les organismes d HLM conditionnera l agr ment et donc le finan cement respect de crit res de gestion fix s par l tat D CISION 288 gt Soumettre les bailleurs sociaux des objectifs de construction et de gestion clairement d finis assortis de sanctions effec tives D CISION 289 gt Imposer que les organismes d HLM soient au moins de niveau intercommunal et fusionner tous les offices communaux ou infracommunaux D CISION 290 gt Dissoudre les organismes qui g rent moins de 1 500 logements et ont construit moins de 500 logements au cours des 10 derni res ann es comme le pr voit l article L 423 du code de la
335. x demandeurs d emploi les plus fragiles avec la cr ation d un contrat d volution La recherche d emploi doit en effet tre consid r e comme une acti vit comme les autres et le ch meur comme une personne exer ant une activit part enti re celle de la recherche d emploi Il doit ce titre signer un contrat d volution avec le guichet unique pour l em ploi r sultant de la fusion ANPE Unedic Il b n ficiera d un accompa gnement et s engagera entreprendre les actions de formation et de qualification susceptibles de lui permettre de retrouver un emploi La recherche d emploi deviendra une activit temps plein exerc e dans un cadre d fini et organis l allocation ch mage sera alors remplac e par un revenu d volution r mun rant la mise niveau des quali fications et l activit de recherche d emploi Ce contrat d volution sera offert d abord aux demandeurs d em ploi les plus expos s au ch mage de longue dur e et aux b n fi 121 300 d cisions pour changer la France ciaires du RMI et autres minima sociaux en articulation avec le Revenu de solidarit active RSA Le co t d accompagnement et de fonctionnement de ce dispositif peut tre valu sur la base de l exp rimentation du CTP 1 500 euros suppl mentaires par personne prise en charge major s le cas ch ant du suppl ment d allocation vers au b n ficiaire Le contrat repr senterait ainsi un co t total d envi
336. xon ration totale des ex cotisations sociales employeur au niveau du Smic pour toutes les entreprises En cons quence l ex part patronale des cotisations doit tre r cup r e par les entreprises effet b n fique pour l emploi et l ex part salariale des cotisations doit se traduire par une augmen tation du salaire net effet b n fique pour le pouvoir d achat Cela revient supprimer 3 points de cotisations sociales en les finan ant par 0 6 point de CSG et 1 2 point du taux normal de TVA L impact conomique et social de cette mesure peut tre consid rable UNE FISCALIT GLOBALE AU SERVICE DE LA CROISSANCE La connaissance de l ensemble des r gles fiscales s av re parti culi rement ardue compte tenu du renouvellement permanent du code g n ral des imp ts Sa complexit constitue aussi un 210 Une nouvelle gouvernance Adopter une v ritable strat gie financi re et fiscale handicap en termes d attractivit du territoire fran ais et prive les entreprises d sireuses d investir de toute visibilit OBJECTIF liminer les incitations l inactivit L architecture des pr l vements et des prestations est susceptible de d courager l acc s ou le retour l emploi donc de d courager l offre de travail et de peser sur le taux d activit Par exemple pour une femme seule avec deux enfants le taux marginal d imposition lors du passage du ch mage l emploi est de 90 c est dire que pour 1 euro g
337. ys de l OCDE et augmentent encore plus vite que la production Bien que les imp ts soient les plus forts d Europe le d ficit budg taire se maintient depuis plus de quinze ans au dessus de 3 du PIB et les int r ts de la dette absorbent eux seuls les deux tiers de l imp t sur le revenu Les cons quences de ce conservatisme g n ral sont catas trophiques en particulier pour les jeunes M me si chaque 8 300 d cisions pour changer la France En r sum Fran ais produit encore 5 de plus par heure travaill e qu un Am ricain il produit 35 de moins que lui au long de sa vie active La rente est triomphante dans les fortunes fonci res dans la collusion des privil gi s dans le recrutement des lites Seules 5 000 entreprises ont plus de 250 salari s Trop peu d universit s fran aises sont prises au s rieux dans le monde Trop peu de chercheurs travaillent sur les sujets d avenir et la comp titivit baisse depuis 1994 la part des exportations fran aises dans les exportations mondiales d cro t r guli rement Les in galit s sont plus criantes que jamais 50 000 jeunes par an soit environ 6 d une g n ration proportion consid rable sortent du syst me scolaire avant la terminale Seuls 52 des enfants d ouvriers obtiennent leur baccalaur at contre 85 des enfants de cadres sup rieurs Moins de la moiti des enfants des classes populaires passent le bac g n ral alors que c est le cas de 83

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