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AVIS et rapport de l`Afsset relatif à

1. Gobab Nulle N gligeable Faible Mod r e Elev e Nulle Nul No a en er N gligeable Nul Nul aig ie N gligeable E ea Faible Nul Mee N gligeable N gigeable Faible Mod r e ise N gligeable NSgligeable Faible Soot ns UE MEE rome REE cr Il convient de pr ciser que les limites de cette m thode sont d une part l insuffisance des donn es de base concernant l exposition et d autre part la part de subjectivit de l estimation des diff rentes probabilit s retenues par les experts Concernant la probl matique du Snomax rappelons que les dangers li s a la toxicit du produit et l allergie ne sont que suspect s par les experts et non d montr s cf chapitre 5 L estimation du risque pr sent e ci dessous est donc bas e sur l hypoth se que ces dangers existent Si les tudes compl mentaires recommand es par les experts prouvent au contraire l absence de danger il conviendra de consid rer que le risque sanitaire de l exposition au Snomax est nul La probabilit d mission fait r f rence l existence ou l mission d un danger correspondant dans notre cas la pr sence du produit Snomax dans l environnement imm diat de la personne concern e La probabilit d exposition fait r f rence aux modalit s et l occurrence de l exposition de l homme au Snomax dans cet environnement imm diat L valuation qualitative du risque est d roul e successive
2. des connaissances sur la nature biologique du produit Snomax son proc d de fabrication et sa composition physicochimique et microbiologique des dangers sanitaires potentiels li s au Snomax des risques sanitaires pour l homme et pour les populations sensibles que constituent les enfants et les professionnels L valuation des risques li s l utilisation du Snomax pour l environnement fait l objet d une expertise de l Institut de recherche pour l ing nierie de l agriculture et de l environnement Cemagref et n est pas abord e dans ce travail Contexte r glementaire et scientifique Le produit Snomax a t utilis en France entre 1992 et 2005 pour la fabrication de neige de culture par 23 des quelques 300 stations de ski fran aises Eu gard aux interrogations qu il suscite concernant les risques ventuels pour l homme et l environnement les professionnels des stations de ski ont d cid d un commun accord en 2005 de suspendre son utilisation bien que ce produit ne soit pas interdit L importation et la commercialisation du Snomax ne font pas l objet d une proc dure pr alable d autorisation il est utilis par de nombreux pays dans le monde notamment ceux de l arc alpin Les experts n ont pas identifi pour ces pays de l gislation sp cifiquement d di e au Snomax Cependant certains pays r glementent l utilisation d additifs pour la fabrication de neige de culture soit en tes autorisa
3. JSN ucl ation oa 5 i 3 i 1 I H i F Nucl ston i i D tente I Flux D tente eau d air d en 4 i lt 2 Nucl ston j 1 I y K Nucl stion A E Couronnes supaort de gicleurs eau p pour la production Couronne support de gicleurs Buse motorise section variable eau air pour la nucl ation soupape pourajustement d bit d au Figure C Sch mas de l enneigeur multigicleur a gauche et de l enneigeur monobuse droite http www anpnc com Avril 2008 page 82 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Figure D photographies d un enneigeur multigicleur gauche et de l enneigeur monobuse droite http www anpnc com Le syst me bi fluide ou HP cf figure E et F Dans ce type de syst me le m lange air eau est r alis en interne ou en externe Figure E T te productrice enneigeur bi fluide source http www anpnc com Avril 2008 page 83 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Le syst me bi fluide m lange interne L air et l eau sont introduits sous pression dans une chambre de m lange La d tente de l air la sortie des gicleurs permet la fragmentation de l eau et la production des germes de nucl ation La production de l enneigeur sera proportionnelle au d bit d eau et la temp rature de l air
4. La neige de culture valuation des risques sanitaires li s l utilisation d adjuvants pour la fabrication de la neige de culture Avis de l Afsset Rapport d expertise collective afsset mast agence fran aise de s curit sanitaire Mai 2008 de l environnement et du travail a fss et agence fran aise de s curit sanitaire de l environnement et du travail La Directrice g n rale Maisons Alfort le 14 MAI 2008 AVIS de l Agence fran aise de s curit sanitaire de l environnement et du travail Relatif l valuation des risques sanitaires li s a l utilisation d adjuvants pour la fabrication de la neige artificielle Saisine Afsset n 2005 SA 007 L Afsset a pour mission de contribuer assurer la s curit sanitaire dans le domaine de l environnement et du travail et d valuer les risques sanitaires qu ils peuvent comporter Elle fournit aux autorit s comp tentes toutes les informations sur ces risques ainsi que l expertise et l appui technique n cessaires l laboration des dispositions l gislatives et r glementaires et la mise en uvre des mesures de gestion du risque Dans ce cadre l Afsset a t saisie le 30 Mai 2005 par Direction g n rale de la sant du minist re charg de la sant la Direction de la pr vention des pollutions et des risques et la Direction des tudes conomiques et d valuation environnementale du mi
5. et une description du protocole d utilisation et de la mise en ceuvre de cette technologie La caract risation des dangers d ordre biologique ou chimique du Snomax et l identification des effets directs ou indirects sont pr sent s au chapitre 5 Ils sont identifi s sur la base des l ments de caract risation du Snomax pr sent s au chapitre 4 Les populations susceptibles d tre expos es au Snomax et les voies d exposition de l homme sont pr sent es au chapitre 6 Elles ont t identifi es au regard de la mise en uvre du proc d Snomax et des technologies de l enneigement artificiel L estimation qualitative des risques est pr sent e au chapitre 7 suivant les 4 sc narii d exposition pr alablement identifi s et qui mettent en jeu des populations des modalit s et des voies d exposition diff rentes Avril 2008 page 20 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Enfin au regard des connaissances acquises sur la fabrication de la neige de culture en g n ral les experts du groupe de travail ont souhait d passer le strict cadre de la saisine relatif au Snomax et pr senter au chapitre 8 une discussion relative au risque sanitaire de l utilisation pour la fabrication de la neige de culture d une eau de mauvaise qualit microbiologique Cette partie ne fait pas l objet d une valuation quantitative ou qualitative des risques 2 Le statu
6. CROMUIS PRINCIPE BPI Chambre de m l in EG AIR ac m pression m EAU sous Ejectio nda m l epe pression airean Figure F Principe de l enneigeur bi fluide m lange interne source http Awww anpnc com Le syst me bi fluide m lange externe cf figure G La fragmentation de l eau sous pression est obtenue par une d tente au travers d un ou de plusieurs gicleurs de section fixe ou variable L air comprim est expuls s par ment de l eau par des gicleurs sp cifiques afin de produire par d tente et refroidissement les germes de nucl ation L ajustement du d bit d eau s effectue soit en augmentant le nombre de gicleurs d eau op rationnels soit en faisant varier leur section de passage gicleur secondaire gicleur principal al c jection d eaJ d jection d eau gic eur d jection d air t comprim inucl atiom Eau sous pression Air sous pression Eau sous pression J gicleur d jection d air comprim nucl atior a a giclaur principal d ection d eau gicleur secondai e d jection c eau Figure G Principe de l enneigeur bi fluide m lange externe source http Awww anpnc com Avril 2008 page 84 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Les enneigeurs bifluides sont g n ralement fixes et peuvent tre implant s en hauteur entre de 6 et 12 m au bout d une perche Ils
7. DDASS Direction d partementale des affaires sanitaires et sociales DIREN Direction r gionale de l environnement EPA Environmental protection agency Etats Unis EPI Equipement de protection individuelle FDA Food and drug administration Etats Unis FDRL Food and drug research laboratories IEA Installation d enneigement artificiel usine neige INP Ice nucleating protein InVS Institut de veille sanitaire LPS Lipopolysaccharide NIOSH National Institute for Occupational Safety and Heath OCDE Organisation de Coop ration et de D veloppement Economique ODIT Observation D veloppement et Ing ni rie Touristique P syringae Pseudomonas syringae PEHD Poly thyl ne haute densit SNTF Syndicat national des t l ph riques de France UV Ultra violet Glossaire Biofilm Communaut de micro organismes bact ries champignons algues ou protozoaires adh rant entre eux et une surface et caract ris e par la s cr tion d une matrice adh sive et protectrice Chimiotrophe Se dit d un organisme vivant qui tire son nergie de compos s chimiques par oxydation de compos s r duits Coliforme Bact rie Gram n gatif pr sente dans le c lon dont la recherche dans l eau et le d nombrement sont des t moins de la contamination f cale Endotoxine Toxine synth tis e par une bact rie et non excr t e dans le milieu ext rieur Sa lib ration dans le milieu environn
8. NA Evaporation Rate Appearance and Odor Brown dry pellets butyl acetate I NA SECTION 4 FIRE AND EXPLOSION HAZARD DATA Flashpoint test method NA Auto Ignition Temperature NA Flammable Limits In Air Volume Lower Limit NA Upper Liem NA Extinguishing Media No special requirements Special Firefighting Procedure No Special Requirements Unusual Fire and Explosion Hazards if the pellets reduced in particle size from the form as delivered this material in sufficient quantity is capable of creating a dust explosion SECTION 5 REACTIVY DATA Stability Stable X Conditions to Avoid None known Unstable Incompatibility Materials to avoid None known Hazardous Decomposition Hazardous May Occur Conditions to avoid None known Products None known Polymerization Will Not Occur X Avril 2008 page 94 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 i Snomax Product Name Snomax Snow Inducer 2 Section 6 TOXICOLOGICAL PROPERTIES Acute Effects Swallowed Amounts which will be seallawed incidental to industrial handling are not likely to causes inpary Eye Contact Low hazard for esual Bamdling However any material that contacts the eye may be irritating or cause mechanical injury Skin Contact Low hazard for usoal handling Avoid contact if cuts or abrasion on the skin lnhalanor This prodect is produced in pellet form and as such ix a kre hezand for dust generat
9. v nement n est pas possible m n gligeable la survenue de l v nement ne serait possible que dans des circonstances exceptionnelles faible la survenue de l v nement est peu lev e mais possible dans certaines circonstances mod r e la survenue de l v nement est nettement possible m lev e la survenue de l v nement est grande La combinaison de deux probabilit s conduit une probabilit plus faible que celle de chacune des probabilit s de d part selon le mod le suivant deux probabilit s de m me qualificatif conduisent au qualificatif inf rieur faible x faible n gligeable deux probabilit s voisines conduisent la fourchette inf rieure de la probabilit la plus basse faible x mod r e n gligeable faible m deux probabilit s non voisines mais non oppos es conduisent la probabilit la plus faible faible x lev e faible m deux probabilit s oppos es conduisent la fourchette sup rieure de la probabilit la plus faible n gligeable x lev n gligeable faible 15 comme l illustre l exemple math matique 10 x 10 10 Avril 2008 page 47 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Tableau 5 Estimation qualitative du risque selon la combinaison de probabilit s de survenue des v nements mission et exposition adopt e par les experts
10. 2 Vanne d alimenter fire 3 Ag ateur hanee tripate pour le m lange 4 Armoire ectrique 5j Tube transparent gradu tous tee 100 Etres 6 2 sapieurs de niveau r glabies 7 Pompe doseuse Basse Pression 2 lt 20 Bars ou Hauts Pression 0 lt 98 Bars B Soupape de s curit acapt e la pression de Ja pompe ulilis e 9 D tecteur de d bit Flow Switch Figure 3 Descriptif du dispositif de dilution et d injection du Snomax dans le syst me d enneigement 4 6 3 Calcul de la concentration du produit dans la cuve de dilution du Snomax et dans l eau pulv ris e par les enneigeurs Les experts mettent l hypoth se que compte tenu des caract ristiques propres de chaque station nombre d enneigeurs d bit et quantit d eau utilis e une cuve 300 a 500 litres alimente l ensemble d une installation d enneigement pendant 8 12 heures de fonctionnement Le protocole de dilution du produit doit donc tre adapt a chaque installation et la concentration de la solution dilu e de Snomax sera proportionnelle au d bit d eau n cessaire pour approvisionner les enneigeurs Le fabricant pr conise l utilisation de 300 g de Snomax pour traiter 380 m d eau pulv ris e par les enneigeurs La concentration de Snomax au niveau des enneigeurs apr s injection dans les canalisations sera donc de 0 8 g m soit 0 8 mg L Avril 2008 page 35 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture S
11. Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 SYNTHESE DES DECLARATIONS PUBLIQUES D INTERETS DES MEMBRES DU GT PAR RAPPORT AU CHAMP DE LA SAISINE NOM Analyse Afsset Pr nom Rubrique de la DPI Description de l int r t Date de d claration des int r ts ABSI Analyse Afsset Rafik Aucun lien d clar 19 janvier 2007 04 mai 2007 21 juin 2007 BALLET Analyse Afsset Jean Jacques Aucun lien d clar 22 janvier 2007 04 mai 2007 20 juin 2007 BERJEAUD Analyse Afsset Jean Marc Aucun lien d clar 07 novembre 2006 04 mai 2007 20 juin 2007 BOUDENNE Jean Luc 27 octobre 2006 04 mai 2007 16 juin 2007 05 juillet 2007 Aucun lien d clar Analyse Afsset CHEVALIER Sylvie 27 juin 2007 17 juillet 2007 Analyse Afsset Aucun lien d clar CREPPY Analyse Afsset Edmond E Aucun lien d clar 18 janvier 2007 04 mai 2007 21 juin 2007 Avril 2008 page 76 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 GADONNA Jean Pierre 18 juin 2007 17 juillet 2007 Aucun lien d clar Analyse Afsset GADONNA WIDEHEM Pascale 18 juin 2007 17 juillet 2007 Analyse Afsset Aucun lien d clar GILLI Eric 13 d cembre 2006 20 juin 2007 02 juillet 2007 Aucun lien d clar Analyse Afsset MORR
12. clar 19 janvier 2007 04 mai 2007 21 juin 2007 BALLET Analyse Afsset Jean Jacques Aucun lien d clar 22 janvier 2007 04 mai 2007 20 juin 2007 BERJEAUD Jean Marc 07 novembre 2006 Avril 2008 page 71 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Analyse Afsset Aucun lien d clar 04 mai 2007 20 juin 2007 BOUDENNE Analyse Afsset Jean Luc Aucun lien d clar 27 octobre 2006 04 mai 2007 16 juin 2007 05 juillet 2007 BRUGERE PICOUX Analyse Afsset Jeanne Aucun lien d clar 27 novembre 2005 14 d cembre 2006 03 juillet 2007 CABILLIC Analyse Afsset Pierre Jean Aucun lien d clar 09 novembre 2006 04 mai 2007 25 juin 2007 CAMUS Analyse Afsset Patrick Aucun lien d clar 15 d cembre 2006 04 mai 2007 CREPPY Analyse Afsset Edmond E Aucun lien d clar 18 janvier 2007 04 mai 2007 21 juin 2007 CUDENNEC Analyse Afsset Christophe Aucun lien d clar 12 d cembre 2006 04 mai 2007 DAGOT Analyse Afsset Christophe Aucun lien d clar 09 novembre 2006 03 mai 2007 DUKAN Sam 30 octobre 2006 29 juin 2007 03 juillet 2007 Avril 2008 page 72 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Analyse Afss
13. mono fluide basse pression cf figure 1 ou bien bi fluide haute pression cf figure 2 Figure 1 Photographies d enneigeurs monofluides basse pression http www anpnc com CROQUIS PRINCIPE Nl Chambre de m b epe ey _ _ pie tp EAU sos Ejectio nda m l rge pression airjean Figure 2 Principe de l enneigeur bi fluide haute pression m lange interne http www anpnc com Avril 2008 page 24 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 3 2 4 Les quipements p riph riques et les am nagements Les enneigeurs sont dispos s en s rie sur plusieurs lignes ramifi es le long des pistes de ski Hormis les enneigeurs une telle installation n cessite divers quipements et am nagements d taill s en annexe 5 Un exemple de sch ma d installation d enneigement artificiel est galement pr sent en annexe 6 Les am nagements d int r t notoire pour l expertise et l valuation des risques sanitaires de l utilisation du Snomax sont les suivants la station de pompage de l eau au niveau de sa ressource lac bassin rivi re ou tout autre milieu aquatique comme une tourbi re le bassin d accumulation n cessaire pour stocker l eau pr lev e lorsque les d bits d eau minimum sont insuffisants en p riode hivernale et pour pouvoir disposer d une ressource mobilisable d s que les conditions climatiques a
14. octobre 2007 MORIN Anne Aucun lien d clar Analyse Afsset 17 janvier 2007 04 mai 2007 MOUNEYRAC Catherine Aucun lien d clar Analyse Afsset 03 janvier 2007 04 mai 2007 OCCHIALINI CANTET Alessandra Aucun lien d clar Analyse Afsset 08 d cembre 2006 04 mai 2007 19 juillet 2007 POURCHER Anne Marie Aucun lien d clar Analyse Afsset 28 novembre 2006 27 juin 2007 03 juillet 2007 Avril 2008 page 74 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 RAUZY Sylvie 19 janvier 2007 Analyse Afsset Aucun lien d clar 04 mai 2007 02 juillet 2007 RUNIGO MAGIS Analyse Afsset Ren e Aucun lien d clar 16 janvier 2007 03 juillet 2007 SAUVANT ROCHAT Analyse Afsset Marie Pierre Aucun lien d clar 30 novembre 2006 04 mai 2007 05 juillet 2007 TANDEAU DE MARSAC Analyse Afsset Nicole Aucun lien d clar 14 novembre 2006 03 juillet 2007 TREMBLAY Analyse Afsset Mich le Aucun lien d clar 16 novembre 2006 30 juin 2007 04 juillet 2007 TRIBOLLET Analyse Afsset Bernard Aucun lien d clar 03 janvier 2005 17 mars 2005 15 novembre 2006 04 mai 2007 VILLENA Analyse Afsset Isabelle Aucun lien d clar 08 novembre 2006 04 mai 2007 19 juillet 2007 Avril 2008 page 75
15. 6 aux germes d une neige de culture de mauvaise qualit microbiologique est une hypoth se recevable Cette exposition peut avoir lieu par contact avec le panache des enneigeurs avec la neige de culture ou l eau de fonte consid rant la survie des germes faible temp rature 8 3 La contamination des points de captages de l eau potable Le groupe de travail met l hypoth se selon laquelle l eau de fonte d une neige de culture contenant des germes pathog nes peut contaminer un captage d eau potable Selon les informations fournies par les DDASS du massif alpin de nombreux points de captage pour l alimentation en eau potable sont en effet localis s au sein de domaines skiables quip s de syst mes d enneigement artificiel voire proximit imm diate des pistes de ski concern es La qualit de l eau infiltr e dans le sol joue un r le primordial sur la qualit des eaux souterraines capt es pour l alimentation eau potable Les nappes d un aquif re sont en effet aliment es par les eaux de pr cipitation pluie ou neige qui s infiltrent dans le sol et le sous sol une vitesse qui d pend de la pente du terrain de la nature du substratum rocheux de l paisseur des sols plus l infiltration est rapide moins la filtration et l puration par le sol sont efficaces Les zones calcaires de montagne Pyr n es Jura D voluy Vercors Alpes du Sud dites karstiques sont particuli rement concern es par une telle situation c
16. Avril 2008 page 49 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 la probabilit d mission comme mod r e m la probabilit d exposition comme faible Le risque estim est donc n gligeable faible Aussi les experts valident la n cessit du port syst matique d EPI lors de la dilution du Snomax et estiment que le port d un appareil de protection respiratoire est galement n cessaire alors qu il n est pas pr conis par le fabricant ni dans les guides d utilisation ni dans la fiche de donn es de s curit Les experts insistent galement sur le respect du protocole du fabricant et sugg rent aux utilisateurs d viter toute autre proc dure telle qu un pr m lange dans un seau d eau par exemple Consid rant que la concentration en Snomax dans la cuve peut induire la prolif ration de germes potentiellement pathog nes pour l Homme cf chapitre 5 les experts pr conisent m que la cuve de pr paration du m lange soit remplie par une eau respectant les limites de qualit des param tres microbiologiques des eaux destin es la consommation humaine d finies par l annexe de l arr t du 11 janvier 2007 et par le code de la sant publique m que le m lange en cuve ne soit pas conserv plus de 24 heures 7 3 Estimation du risque pour le sc nario nettoyage du mat riel de m lange Populations concern es modalit s et voies d exp
17. EPA Toxic substance control act service USA National Institute for Occupational Safety and Heath NIOSH Center of Desease Control CDC Office of Scientific and Technical Information OSTI Consumer Product Safety Commission CPSC et Occupational Safety and Health Administration OSHA USA 1 4 Raisonnement de l expertise La demande de la saisine portant uniquement sur valuation des risques sanitaires pour l homme les experts du groupe de travail n ont pas expertis les travaux relatifs aux effets environnementaux du Snomax d j tudi s en France par le Cemagref Ce dernier conclut dans ses rapports de 2003 et de 2005 l absence d impact court et moyen termes sur la qualit des sols et sur la v g tation Un bilan du statut r glementaire du Snomax en France et l tranger a t r alis en premier lieu et a port plus globalement sur les additifs utilis s par les stations de ski pour la fabrication de la neige de culture et pour l entretien du manteau neigeux Ce bilan r glementaire est pr sent au chapitre 2 Comprendre les enjeux de l enneigement artificiel et conna tre les technologies utilis es qui mettent en uvre le produit et le proc d Snomax est un pr requis indispensable a l expertise ces l ments sont pr sent s au chapitre 3 et l annexe 5 Le chapitre 4 propose une caract risation approfondie du produit Snomax composition propri t s protocole de fabrication
18. Le Snomax n est donc d aucune utilit pour cette technologie De l air comprim et r frig r expulse l ensemble sur la piste par des canons de soufflage Ce syst me encore difficilement applicable tr s grande chelle pr sente l avantage de fonctionner en conditions extr mes de temp rature de 16 22 En revanche sa p roduction reste faible de 50 300 m par jour et sa consommation lectrique est plus importante que les syst mes classiques Les quipements p riph riques et les am nagements de l installation d enneigement artificiel Un exemple de sch ma d installation d enneigement artificiel IEA est fourni en annexe 4 Les enneigeurs sont dispos s en s rie sur plusieurs lignes ramifi es le long des pistes de ski Hormis les enneigeurs une installation d enneigement artificiel n cessite divers quipements et am nagement une station de pompage un bassin d accumulation un transformateur lectrique et des transformateurs un b timent de production des conduites de transport et divers quipements annexes install s sur les canalisations tels que clapets Avril 2008 page 85 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 casse vide prises d air ventouses vannes de vidange robinets de d bits de fuite filtres soupapes de s curit puits et regards d intervention Avril 2008 page 86 Afsset e RAPPORT risques sanitaires
19. Pseudomonas syringae phytotoxins Mode of action regulation and biosynthesis by peptide and polyketide synthetases Microbiol Molec Biol Rev 63 266 292 Blondeaux A Cochet N 1994 a Ice nucleating activity of Pseudomonas syringae cultivated on a natural substrate influence of phosphate Appl Microbiol Biotechnol 41 627 631 Blondeaux A Cochet N 1994 b High level expression of the ice nucleating activity of Pseudomonas syringae in relation to its growth characteristics Appl Microbiol Biotechnol 42 116 120 Constantinidou H A Hirano S S Baker L S Upper C D 1990 Atmospheric dispersal of ice nucleation active bacteria the role of rain Phytopathology 80 934 937 Costeron J W Cheng K J Gessey G G Ladd T I Nickel J C Dasgupta M Marrie TJ 1987 Bacterial biofilms in nature and disease Annual Review in Microbiology 41 435 464 Dufour B Pouillot R 2002 Approche qualitative du risque Epid miol et sant anim 41 35 43 Gaignard J L Luisetti J 1993 Pseudomonas syringae bact rie piphyte gla og ne et pathog ne Agronomie 13 333 370 Gawande P V Griffiths M W Growth history influences starvation induced expression of uspA grpE and rpoS and subsequent cryotolerance in Escherichia coli 0157 H7 J Food Prot 2005 Jun 68 6 1154 8 Gonzales C F Layher S K Vidaver A K Olsen R H 1984 Transfer mapping and cloning of Pseudomonas syringae pv syringae plasmid
20. Snomax commercialis es en France donn es du fabricant se Quantit de neige de pe ie Quantit de neige de culture fabriqu e Ann e France culture fabriqu e avec Snomax Kg avec Snomax m quantit de neige de g culture totale 2002 408 516 000 3 45 2003 543 687 800 4 59 2004 465 589 000 3 93 2005 168 212 800 1 42 4 2 Biologie et cologie de Pseudomonas syringae C est en 1972 que Fresh met en vidence une source biologique de cristallisation a partir de feuilles d aulne en d composition Par la suite Maki et al 1974 identifi rent cette source biologique comme tant une bact rie du genre Pseudomonas syringae P syringae Il s agit d une bact rie capable d initier la solidification de l eau en glace partir de la temp rature de 2 4 2 1 Caract ristiques taxonomiques P syringae est un bacille Gram n gatif a robie strict oxydase positive chimiotrophe appartenant au groupe des Eubact ries non photosynth tiques C est une bact rie mobile dot e de flagelles fluorescente et productrice d endotoxines De nombreuses souches de P syringae ont t d crites lesquelles ne pr sentent pas toutes le m me pouvoir gla og ne C est la souche 37a qui est aujourd hui utilis e pour la fabrication du produit Snomax pour son fort pouvoir gla og ne Cette souche a t d pos e la collection nord am ricaine sous le num ro ATCC 53543 4 2 2 Bio
21. Springue ou qu ils soient dus la multiplicution de gennes pr sents dans le milieu que Putilisauion de SNOMAX favorise A cette fin nous yous demandons n fumment de r aliser une veille r glem ntairs et scientifique en dressant un hilan sur Le statut r plememaire du SNOMAX uu niveuu intematiansl en uablivsant la revue scientifique des diudes disponibles sur les risques sanitaires li s son utilisation la caract risation du risque sanitaire en collectant les donn es sur les propri l s biologiques el ixicologiques eu SKOMAX II conviendra d idcutifier clairement les donn es manquantes actuellement ct de d terminer les compl ments d information n cessaires n anuly unt les informations relatives aux modalil s d lilisation de ce produit L rfcacit du prac d d inactivntian des bact ries en particulier devra tre tudi e en quantiziant Jes sourues tes m thodes de d tection et les vales d exposition cn prov cant 4 ube evaluation globale du risque notamment pour les usagers des pistes quid de l exposition professionnelle 2 I conviendra de distinguer les risques li s 4 une exposition directe au produiL el les risques li s la multiplication des germes pr sents dans le milieu Une attention particuli re sera port s fila population sensible que constituent les enfants Plus g n ralement vous voudrez bien vous rappracher du CEMAGREF de Grenole qui a r alis l tud
22. cryoconcentration de liquides mod les Th se de Doctorat Universit de Technologie de Compi gne 10 3 Actualit s scientifiques communiqu s de presse liens internet Alpine Convention Commission Proposal on the conclusion of behalf of the European Community of the Protocol on Soil Protection the Protocol on Energy and the Protocol on Tourism to the Alpine Convention 2006 0026 Alpine Officials Manual Chapter VII United States Ski and Snowboard Association Edition 2007 2008 internal ussa org aps public officials alpine welcome asp Avril 2008 page 65 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Association Nationale des Professionnels de la Neige de Culture http www anpnc com CEMAGREF 2004 Poster Quels impacts sur l environnement CIPRA Commission Internationale pour la Protection des Alpes 2007 Edition mensuelle f vrier 2007 www cipra org pdfs 471 fr Schweitzer S Wald und Umwelt 2007 Untersuchungen zum einsatz von Schneeh rtter im Rahmen der 77 Lauberhornrennen 2007 Schlussbericht Edition mensuelle du CIPRA www cipra org pdfs 471_ fr 10 4 Brevets Hendricks D Ward P J Orrego S A 1992 Production of microorganisms having ice nucleation activity U S Patent 5 137 815 Lawless R J J Laduca R J 1992 Fermentation of microrganisms having ice nucleation activity using a temperature change US Patent 5 153
23. de culture est d environ 0 8 en 2006 dont 38 pour l lectricit 20 pour l amortissement des machines et 16 pour les charges de personnel ODIT France 2007 Selon ses capacit s financi res le gestionnaire d un domaine a le choix entre trois modes de gestion d une installation de production de neige de culture ODIT France 2007 faire fonctionner l installation pendant toute la saison d s que le potentiel de froid le permet C est la solution la plus co teuse mais la plus s re si l on dispose de r serves d eau suffisantes et si les al as d enneigement sont importants faire fonctionner l installation d s que le potentiel de froid le permet et tant que le manteau neigeux n est pas solidement install et le reste du temps l installation ne fonctionne qu aux p riodes les plus conomiques privil gier la recherche d une conomie maximale en ne faisant fonctionner l installation qu aux heures creuses Ce mode de gestion est int ressant lorsque le nombre d heures de froid est important La production de neige de culture intervient alors en compl ment d un enneigement naturel satisfaisant pour prolonger la p riode d ouverture de la station Avril 2008 page 80 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Annexe 5 La fabrication de la neige de culture principe et proc d s Le principe de fabrication de la neige de culture d crit ci dessous a t
24. des Pseudomonas de 0 5 1 0 um de diam tre sur 1 5 5 0 um Par comparaison avec la bact rie E coli sachant qu une cellule E coli a un poids sec de 2 8 10 g le nombre de cellules s ches dans 1 g est de 3 5 10 bact ries Les analyses men es dans le laboratoire de pathologie v g tale de l INRA de Montfavet confortent galement ce calcul Des aliquots de volume connu de plusieurs dilutions d une suspension de Snomax 10 mg mL ont t observ es sous un microscope l aide d une cellule de Malassez Le facteur de dilution de la suspension 10 mg mL est de 1 20 le volume des champs observ s est de 5 10 uL Le nombre de cellules compt es par champ champ n4 20 est le suivant S expert du groupe de travail de l Afsset 19 Outil d di au comptage des particules sous microscope Avril 2008 page 92 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 15 37 35 46 32 49 34 46 34 41 28 51 22 49 30 48 13 51 29 39 Le comptage fait tat d une moyenne de 38 cellules par champ de 5 10 uL pour une dilution de 1 20 soit 1 5 10 bact ries uL d une suspension de Snomax 10 mg mL soit 1 5 10 bact ries pour 10 mg On peut donc estimer la pr sence de 1 5 10 bact ries par gramme de Snomax Toutes ces donn es brevet es exp rimentales ou publi es tendent donc montrer que l on d nombre entre 1
25. des canons en fonctionnement les modalit s d exposition des pisteurs des agents de la s curit des pistes des moniteurs de ski et des secouristes sont identiques a celles des usagers cf ci dessus mais elle est par contre r guli re et continue sur l ensemble de la saison de ski les professionnels charg s du damage des pistes et de la manipulation de la neige de culture fabriqu e sont prot g s par I habitacle de l engin utilis noter que les engins de damage interviennent le plus souvent apr s arr t des enneigeurs pour des raisons de s curit et de facilit de travail les experts concluent que ces professionnels ne sont pas expos s aux panaches des enneigeurs Les experts consid rent que les agents des remont es m caniques ne sont pas concern s par l exposition au panache des enneigeurs les panaches n tant pas orient s en direction des remont es m caniques Les experts consid rent la probabilit d mission comme n gligeable au regard de la dilution du Snomax dans la neige Aux vues de ces modalit s d exposition les experts consid rent la probabilit d exposition la neige du panache comme m mod r e lev e pour le nivoculteur selon qu il intervient r guli rement ou non sur un enneigeur en fonctionnement faible pour le pisteur l agent de s curit des pistes le moniteur de ski et le secouriste n gligeable pour les professionnels charg s du d
26. des germes pr sents dans le milieu une attention particuli re sera port e la population sensible que constituent les enfants Avril 2008 page 18 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 1 3 Modalit s de traitement de la saisine moyens mis en uvre et organisation Conform ment la d marche qualit suivie l Afsset s appuyant sur l utilisation de la norme NF X 50 110 relative a la qualit en expertise l instruction de la saisine a t confi e au comit d experts sp cialis s CES en charge de l valuation des risques li s aux eaux et aux agents biologiques nomm le 12 avril 2007 Ce CES a accept d instruire la saisine lors de sa s ance d installation du 4 mai 2007 et a choisi de confier cette t che un groupe de travail d di install le 17 juillet 2007 et compos de 10 experts Les travaux des experts ont t r guli rement rapport s oralement devant le CES par Monsieur Jean Luc BOUDENNE pr sident du groupe de travail Le rapport final a t adopt lors de la s ance du 7 avril 2008 Pour mener bien ses travaux le groupe de travail s est r uni 7 fois entre juillet 2007 et f vrier 2008 et a travaill sur la base d une revue documentaire compl t e par des auditions et par deux questionnaires d di s la collecte d informations identifi es comme manquantes pour proc der une valuation de risque La revue bibliographi
27. des plus actifs d crit dans la litt rature peut toutefois provoquer d importants d g ts sur les plantes sensibles au gel Harrison 1988 4 2 4 Caract ristiques g nomiques A l heure actuelle le g nome complet de trois souches de P syringae a t s quenc des informations plus pr cises sur la nature de chacun de ces g nomes sont disponibles sur le site internet Pseudomonas syringae Genome Resources A noter galement la pr sence de plasmides conjugatifs de taille variable selon les souches de P syringae qui peuvent tre porteurs de g nes de r sistance aux antibiotiques et aux m taux lourds Gonzales et al 1984 Gaignard amp Luisetti 1993 Le g ne codant pour la synth se de la prot ine gla og ne a t isol et s quenc Joadar et al 2005 Ce g ne port par le chromosome bact rien a t d nomm ina ou ice La s quence de bases codant pour cette prot ine est remarquablement conserv e chez de multiples souches de P syringae ainsi que chez d autres bact ries telles que P fluorescens ou Xanthomonas campestris Warren 1995 lesquelles pr sentent galement un pouvoir gla og ne 4 2 5 Base mol culaire du pouvoir gla og ne L l ment responsable de l activit gla og ne est une prot ine d nomm e Ice Nucleating Protein INP mise en vidence par Sprang et Lindow en 1981 Cette prot ine est pr sente dans la membrane externe de la bact rie sous forme de monom res d environ 150 K
28. en cuve de dilution du Snomax au sein d une usine neige ont t analys s en 1990 et 1991 par le National Institute for Occupational Safety and Health NIOSH des Etats Unis Les r sultats montrent galement l absence de P syringae parmi les colonies bact riennes d tect es Kullman 1993 En revanche des chantillons de dilution du Snomax pr lev s en cuve ont t analys s par le Cemagref en 1993 et ont mis en vidence la pr sence de colonies de P syringae Cemagref 1993 Cependant le Cemagref explique ces r sultats par le fait qu il s agit d une bact rie ubiquiste de l environnement et donc pr sente naturellement par exemple dans l eau utilis e pour la fabrication de la neige de culture Ces tudes sugg rent donc une absence totale de cellules P syringae cultivables dans le produit commercialis Cependant les experts soulignent que l existence de lacunes m thodologiques rend difficile une conclusion d finitive m aucune des tudes pr c demment cit es n utilise la souche P syringae 31a comme t moin positif pour l identification des colonies les temp ratures de croissance utilis es pour certains tests tude du NIOSH par exemple sont peu adapt es la croissance de P syringae car trop lev es 30 35 les seuils et la sensibilit de d tection ne sont pas pr cis s Les experts concluent que ces r sultats ne permettent ni de remettre en cause la st rilit du produit Sno
29. enneigement artificiel dans l arc alpin Fresh R W 1972 Microbial production of freezing nuclei from decomposing tree leaves thesis University of Wyoming FDRL 1985a Primary dermal irritation study of P syringae 31a in New Zealand White Rabbits Food and Drug Research laboratories Inc Waverly NY September 1985 FDRL 1985b Acute inhalation toxicity study of Snomax in Sprague Dawley rats Food and Drug Research laboratories Inc Waverly NY September 1985 FDRL 1985c Acute oral toxicity study of P syringae 31a in New Zealand White rabbits Food and Drug Research laboratories Inc Waverly NY September 1985 FDRL 1985d Primary eye irritation study of P syringae 31a in New Zealand White rabbits Food and Drug Research laboratories Inc Waverly NY September 1985 Avril 2008 page 64 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 FDRL 1987 a Acute inhalation toxicity study of Snomax i 0 08 solution in Sprague Dawley rats Food and Drug Research laboratories Inc Waverly NY March 1987 FDRL 1987 b Acute inhalation toxicity study of Snomax particulates in Sprague Dawley rats Food and Drug Research laboratories Inc Waverly NY March 1987 FDRL 1987 c Acute dermal toxicity study of Snomax EPA TSCA in albino guinea pigs Food and Drug Research laboratories Inc Waverly NY April 1987 GOODNOW R A 1989 2 week inhalation toxicity study with Sno
30. exposition au produit brut et au produit dilu respectivement Concernant le nettoyage du mat riel de pr paration du Snomax sc nario 2 le risque estim pour le nivoculteur seule population expos e est n gligeable Les experts pr cisent que le risque est plus lev pour ces deux sc narii lorsque le port d quipements de protection individuels notamment pr conis s par le fabricant n est pas respect Concernant l exposition la neige de culture au sein du panache des enneigeurs sc nario 3 toutes les populations pr cit es sont concern es Le risque estim est nul n gligeable pour les usagers des pistes adultes ou enfants Avril 2008 page 59 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 n gligeable n gligeable a faible pour le nivoculteur selon qu il intervient r guli rement ou pas sur les enneigeurs en fonctionnement nul n gligeable pour le pisteur l agent de s curit des pistes le moniteur et le secouriste nul pour le conducteur des engins de damage et l agent des remont es m caniques Concernant l exposition la neige de culture au sol sc nario 4 toutes les populations pr cit es sont galement concern es Le risque estim est nul pour les usagers des pistes adultes et pour les professionnels et n gligeable pour les usagers des pistes enfants Les experts formulent les re
31. faible effectif d utilisateurs est le co t lev du produit 900 par carton de 3 kg Le Snomax n est pas utilis par les installations indoor pour lesquelles la temp rature de l air est contr l e et donc adapt e la production de neige sans additif L utilisation du Snomax est suspendue en France depuis 2005 cf chapitre 1 1 Sa commercialisation n tant pas interdite et le contexte climatique incitant les gestionnaires de stations de ski utiliser les moyens disponibles pour fabriquer de la neige de culture en quantit un regain d int r t pour son utilisation peut tre envisag notamment dans les stations de basse et moyenne altitude D autres pays europ ens utilisent r guli rement le Snomax notamment l Italie 10 stations la Suisse 41 stations l Espagne 1 station et Andorre 1 station Les autres pays utilisateurs sont la Norv ge Finlande et Su de 11 stations pour la Scandinavie l Australie et la Nouvelle Z lande 4 stations la Cor e 6 stations ainsi que les Etats Unis et le Canada L utilisation de ce produit par d autres pays Avril 2008 page 27 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax europ ens que la France est en outre susceptible de cr er une situation de concurrence entre stations de pays frontaliers aussi bien sur la qualit que la quantit du mat riau neige Saisine n 2005 SA 007 Tableau 1 Evaluation des quantit s de
32. g tale INRA de Dijon Avril 2008 page 6 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 REMERCIEMENTS Tous nos remerciements M Xavier BRUNI Chef des pistes du domaine de Valloire M Jacques VIALLET Chef d quipe neige de culture du domaine de Valloire M Andr GROGNIET Pr sident de l Association nationale des directeurs de pistes et de la s curit de stations de sports d hiver M Gaston PLAISANCE Directeur des pistes du domaine Les M nuires M Jean Paul HUDRY Nivoculteur du domaine Les M nuires Saint Martin de Belleville Avril 2008 page 7 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 SOMMAIRE Pr sentation des intervenants mmmmsmemmnmenmnnnnennnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnennnnnnnnennnnnnnnnnn 3 Expertise collective synth se et cOnclUSiONS isssssnnnnennnnnrs 11 ADrOVIAIONS aidant nine aatan Aa EEN Aara a CAA aaar Eaa AENEA Aea EEN distante 16 ACS SR a T T e E ore es E E E E E E Sense een nme 16 Liste des ADI men NPR E Skan REPRE NAREN AEP RES AENDRE ERES NASP AEn RESSE 17 List des figures ee ee ee eer er eer LEK AAEE er ener een eee ee 17 1 Contexte objet et modalit s de traitement de la saisine scseessseseeeeseens 18 MAN ernest etna E EE E 18 1 2 Objet de IA SaISINe 8 22 eer eee ne eee ee 18 1 3 Modalit s de traitement de la saisine moyens mis e
33. il est pr sent comme ayant la capacit d optimiser la cristallisation de l eau en neige des conditions d favorables de temp rature Ce produit et son utilisation sont d crits au chapitre 4 Une soci t nord am ricaine commercialise aux USA uniquement un nouveau produit base d un d tergent heptam thyltrisiloxane Ce produit ajout l eau utilis e pour la fabrication de neige de culture permettrait d abaisser les forces de liaisons intermol culaires entre les mol cules d eau L obtention de gouttelettes plus fines avec une surface de contact avec l air plus grande permettrait une cristallisation spontan e plus rapide lors de la dispersion par les enneigeurs N anmoins le groupe de travail ne conna t ni l efficacit ni l innocuit de ce produit Pour diminuer la consommation d nergie des enneigeurs d autres compos s organiques sont parfois ajout s l eau utilis e pour la fabrication de la neige de culture afin de r duire les forces de frottement des mol cules d eau dans les canalisations On peut par exemple citer oxyde de poly thyl ne Philips amp Baus 2004 Notons que ces produits ne sont pas destin s optimiser la fabrication de la neige de culture mais en diminuer le co t nerg tique Les experts soulignent toutefois que l ensemble des stations de ski contact es par questionnaire a d clar ne pas utiliser un quelconque additif pour la fabrication de la neige de c
34. neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 9 Conclusions et recommandations du groupe de travail Le produit Snomax est pr sent par son fabricant pour faciliter la production de neige de culture a une temp rature sup rieure celle de la cristallisation naturelle de l eau c est dire en conditions m t orologiques d favorables pour l enneigement naturel C est un produit de nature biologique contenant les bact ries inactiv es P syringae souche 31a capable d initier la cristallisation de l eau partir de 20 Cette capacit lui est conf r e par une prot ine membranaire dou e d un pouvoir de nucl ation laquelle constitue le principe actif du Snomax Le produit Snomax a t introduit en France l occasion des jeux olympiques d Albertville 1992 et a t utilis jusqu en 2005 pour la fabrication de neige de culture par 23 des quelques 300 stations de ski fran aises Son mode d utilisation est adapt l ensemble des technologies d enneigement artificiel dilution et injection dans les canalisations qui approvisionnent les enneigeurs L utilisation du Snomax est suspendue en France depuis 2005 par d cision des professionnels des stations de ski la suite d une remise en cause de l utilisation du produit par des associations de d fense de l environnement Son importation et sa commercialisation sont autoris es Le Snomax est par ailleurs utilis par de nombreux pays et notamment ceu
35. neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Annexe 6 Sch ma d une installation d enneigement artificiel Coupe de Tranch e Canalisations air amp eau Fourreau lectrique Fourreau dialogue et Drain Vanne YORK YA Vanne YORK V2000 Abri amp vannes Les vannes situ es dans des abris distribuent Les abris de piste contiennent vannes Ressources en eau l eau et l air aux enneigeurs plac s sur la piste capteurs de pression alimentation boite Rivi re lac naturel retenue collinaire barrage EDF r seau ville collectent des donn es de pression dans les dialogue permettant de rapatrier les canalisations informations vers le PC pression eau amp air T amp H R vent etc Sch ma de Principe Installation d enneigement Cas Ann e 2004 Mise disposition par a 08 10 2004 YORK Vupar MRO Documenta infomation sans valeur conractsene d Avril 2008 page 87 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Annexe 7 Les additifs utilis s pour durcir la neige Les termes durcisseurs solidifieurs ou compacteurs de la neige sont couramment employ s pour caract riser ces produits mais d signent en fait des actions diff rentes Dans le cas de produits induisant des r actions exothermiques on parle de solidifieurs ou de compacteurs car l eau est vapor e lors de la r action Dans le cas
36. non seulement dans l eau du ruisseau d alimentation coliformes f caux dont Escherichia coli et ent rocoques mais galement au sein de la cuve de m lange ent robact ries streptocoques staphylocoques et ent rocoques Cemagref 2003 Les concentrations mesur es en coliformes totaux et E coli sont deux fois plus lev es au niveau de la cuve mais ne sont pas expliqu es Le groupe de travail attribue cette augmentation probablement une prolif ration bact rienne induite par l ajout de Snomax et par un stockage du m lange en cuve au del de 24h Il est galement noter qu aucune colonie de P syringae ma t d nombr e que ce soit au niveau de l eau pr lev e que dans les cuves de m lange D autre part des analyses effectu es par la DDASS de Haute Savoie en 2006 et 2007 dans l eau d un bassin d orage r servoir utilis pour la fabrication de neige de culture d une station de ski n utilisant pas le Snomax mettent en vidence la pr sence de norovirus de groupe 2 de coliformes totaux gt 289 CFU 100ml d Escherichia coli 289 CFU 100ml d ent rocoques 242 CFU 100ml et de spores de bact ries ana robies M me si les germes d tect s et les concentrations mesur es paraissent correspondre la qualit de l eau de certains milieux naturels soumis aux activit s humaines le groupe de travail s interroge sur l absence de limites de qualit au sein de la l gislation fran aise quant l ea
37. pCG131 and assessment of its role in virulence Phytopathology 74 1245 1250 Goodnow R A Harrison M D Morris J D Sweeting K B Laduca R J 1990 Fate of ice nucleation active Pseudomonas syringae strains in alpine soils and waters and in synthetic snow samples Appl Environ Microbiol 56 2223 2227 Goodnow R A Katz G Haines D C et al 1990 Subacute inhalation toxicity study of an ice nucleation active Pseudomonas syringae administrated as a respirable aerosol to rats Toxicology Letters 54 157 167 Govindarajan A G Lindow S E 1988a Phospholipid requirement for expression of ice nuclei in Pseudomonas syringae and in vitro J Biol Chem 263 9333 9338 Govindarajan A G Lindow S E 1988b Size of bacterial ice nucleation sites measured in situ by radiation inactivation analysis Proc Natl Acad Sci 85 1334 1338 Green R L Corotto L V Warren G J 1988 Deletion mutagenesis of the ice nucleation gene from Pseudomonas syringae S203 Mol Gen Genet 215 165 172 Avril 2008 page 61 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Gutman A B Kligman A M Sclacca J and James W D 2005 Soak and smear a standard technique revisited Arch Dermatol 141 1556 1559 Harrison M D 1988 Evaluation of the pathogenic and ecological characteristics of Pseudomonas syringae Strain 31A Department of Plant Pathology and Weed Science Fort Collins Col
38. porter syst matiquement les quipements de protection individuelle recommand s par le groupe de travail lunettes gants et masque iors de la pr paration de la solution et lors de la vidange ventuelle du m lange lorsque celui ci n a pas t utilis Le risque est ainsi qualifi par ordre croissant de nul nul n gligeable n gligeable n gligeable a faible faible faible mod r mod r mod r lev et lev 4 5 Avril 2008 page 14 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Expertise collective synth se et conclusions Saisine n d enregistrement Conserver le m lange en cuve au maximum pendant 24 heures limiter en fr quence et en dur e les interventions du nivoculteur sur les enneigeurs en fonctionnement documenter l exposition des nivoculteurs au Snomax m trologie questionnaire m dical en cas de reprise de son utilisation Suite a l enqu te men e aupr s des stations de ski et l audition des professionnels concern s et hors contexte d utilisation du Snomax les experts pr conisent d attirer d s pr sent l attention des m decins du travail sur la fonction respiratoire des nivocuiteurs susceptible d tre affect e par les pratiques et modalit s usuelles de fabrication de la neige de culture Par ailleurs dans une approche de veille sanitai
39. pr sence d anticorps s cr toires a t rapport e Rylander et al 1982 Les r activit s crois es d anticorps de P syringae avec les nombreux Pseudomonas spp de l environnement ne sont pas document es Contrairement a d autres microorganismes ubiquitaires on ne dispose pas de donn es pr cises sur les r ponses immunitaires sp cifiques apr s exposition exp rimentale aux antig nes de P syringae Les cons quences au niveau cellulaire et mol culaire des r ponses immunitaires aux antig nes de P syringae ainsi que la modulation des r ponses lymphocytaires par des ligands constituants bact riens non antig niques ne sont pas document es Concernant les risques d allergie atopique les Pseudomonas spp ne figurent pas parmi les microorganismes contenant des allerg nes susceptibles de d clencher une r ponse de type IgE list s dans les banques de donn es sp cialis es On ne dispose pas de 5 WHO IUIS Allergen Nomenclature Subcommittee Allergens nomenclature and list of entries ALLERGEN TXT http www expasy org cgi bin lists allergen text Biotechnology information for food safety database NCFST Food allergen and non food allergen Sequences Release 4 http www iit edu sgendel fa htm Structural Database of Allergenic Proteins U Texas Medical Branch http fermi utmb edu SDAP index html Avril 2008 page 40 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisin
40. quip es d enneigeurs est pass de 25 191 L enneigement minimum tant d fini pour au moins 30 cm de manteau neigeux Avril 2008 page 22 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 sur environ 329 domaines skiables l mentaires soit 58 ODIT France 2007 Les donn es d taill es de l enneigement artificiel en France et en Europe sont pr sent es en annexe 4 La performance d une installation de production de neige d pend principalement des conditions climatiques mais galement de sa bonne adaptation au site et des modalit s de gestion adopt es par l exploitant cf annexe 4 ODIT France 2007 3 2 1 Le principe de fabrication L ensemble de ce chapitre a t r dig sur la base de rapports techniques identifi s par les experts Benier 2002 ANPNC Fabriquer de la neige de culture est relativement ais a des temp ratures de l ordre de 8 10 mais beaucoup plus difficile des temp ratures plus lev es Le principe de fabrication de la neige de culture consiste projeter gr ce de l air comprim des gouttelettes d eau dans de l air ambiant maintenu une temp rature n gative Le processus de fabrication de la neige comprend six tapes successives ou concomitantes que sont l atomisation de l eau la nucl ation l ins mination la dispersion l vaporation et la convection Ces tapes sont d taill es en annexe 5 L a
41. r dig sur la base des donn es recueillies sur el site internet de l Association nationale des directeurs des pistes et de la s curit de stations de sports d hivers et du rapport de Philippe B nier B nier 2000 Le principe de fabrication de la neige de culture consiste projeter gr ce de l air comprim de petites gouttes d eau dans de l air ambiant temp rature n gative afin d initier la formation de cristaux de neige Ce processus peut tre d coup en 6 tapes successives et ou concomitantes l atomisation pulv risation de l eau en fines gouttelettes dans l air ambiant la nucl ation formation en parall le des microcristaux de glace pour ensemencer le flux d eau pulv ris e l ins mination rencontre du flux d eau atomis e et du flux de nucl ation la dispersion disperser l eau dans l air ambiant soit par d tente d air comprim soit par d tente d eau sous pression soit par le flux d air d un ventilateur soit par la combinaison des trois techniques l vaporation vaporation de l eau pr sente en p riph rie de la gouttelette au contact de lair ambiant ce qui permet sa cong lation m la convection change de chaleur entre lair et l eau tape importante pour maintenir la gouttelette d eau dans son tat solide cristallis L tape 2 nucl ation peut tre elle m me divis e en 4 sous tapes m lange air eau sous pression avec une
42. rapport produit par le groupe de travail tient compte des observations et l ments compl mentaires formul s par les membres du CES Ces travaux d expertise sont ainsi issus d un collectif d experts aux comp tences compl mentaires Ils ont t r alis s dans te respect de la norme NF X 50 110 qualit en expertise avec pour objectif de respecter les points suivants comp tence ind pendance transparence tra abilit 1 5 afssete 253 Avenue du G n ral Leclerc 94701 Maisons Alfort Cedex n siren 180092348 01 56 29 19 30 amp 01 43 96 37 67 site http www afsset fr m l afsset afsset fr Avril 2008 page 11 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Expertise collective synth se et conclusions Saisine n d enregistrement Description de la m thode de travail Pour mener bien leur expertise les experts ont travaill sur la base d une revue de la bibliographie technique et scientifique Celle ci a t compl t e par des auditions et par deux questionnaires adress s aux professionnels des stations de ski afin de collecter les informations n cessaires une valuation de risque et identifi es comme manquantes par les experts Le rapport d expertise est essentiellement fond sur une analyse du statut r glementaire du Snomax au niveau international du contexte et des enjeux li s son utilisation
43. relative aux r ponses immunitaires vis vis des antig nes de P syringae et ou leurs cons quences immunopathologiques chez l Homme ou dans des mod les animaux pertinents Ont t consid r s les documents concernant P syringae mais aussi les analogies potentielles avec d autres Pseudomonas spp comme P aeruginosa Les autres composants du Snomax n ont pas t tudi s car jug s non antig niques par les experts Le milieu de culture utilis pour la production du Snomax tant d crit par le fabricant comme st rile la pr sence dans le produit final d autres microorganismes contaminants susceptibles d induire galement une r ponse antig nique n est pas suspect e a priori L analyse exclut galement les effets li s aux ventuels microorganismes pr sents dans l eau brute utilis e pour la fabrication de la neige de culture d une part non connus et d autre part auxquels l Homme est r guli rement expos Etudes bibliographiques identifi es et analyse critique Les publications sp cialis es dans ce domaine et les connaissances actuelles apparaissent particuli rement limit es On ne dispose pas de revue g n rale m me si le rapport du NIOSH Kulman 1993 regroupe plusieurs observations mais sans distinguer ce qui pourrait tre la cons quence d une exposition des antig nes L immunog nicit de constituants de P syringae est tablie Ovod et al 1996 Shimazu et al 2003 Chez l homme la
44. sauf dans certains cantons comme le canton de Berne Afsset Cemagref 2005 L ordonnance relative la protection contre les substances et les pr parations dangereuses du 18 mai 2005 fixe les modalit s de mise en march du Snomax et des autres additifs utilis s La d cision relative la mise en march du Snomax en Suisse n a pu tre identifi e Notons que la Suisse n autorise l usage de l enneigement artificiel qu aux p riodes o il est encore possible de skier sur les domaines non quip s afin de ne pas prolonger artificiellement les p riodes d ouverture des stations revue OCDE 2007 En Allemagne l utilisation de tout additif est interdite sur l ensemble du territoire Le Snomax n est pas commercialis dans ce pays La l gislation indirectement applicable l enneigement artificiel n a pu tre clairement identifi e En Autriche seul le gouvernement de la province du Tyrol autorise l utilisation d additifs pour fabriquer la neige de culture mais impose l utilisation d eau r pondant aux crit res de potabilit OITC 2003 Le Snomax est commercialis dans cette province La l gislation relative l enneigement artificiel diff re selon les provinces et n a donc pu tre identifi e L Italie n a pas l gif r quant l utilisation d additifs et le Snomax y est commercialis Seul le Tyrol sud interdit tous les additifs et la region du Trentin n interdit que les additifs de nature chi
45. sont associ s un syst me de pilotage Le tableau B r sume les principales caract ristiques de chaque type d enneigeurs Tableau B comparatif technique des enneigeurs classiques donn es du constructeur Johnson Controls York Neige Type d enneigeur bi fluide Mono fluide A m lange interne A m lange externe Principe de Utilisation d air Utilisation d air Utilisation d eau sous fonctionnent comprim et d eau comprim et d eau pression et d un sous pression L air sous pression L air ventilateur intervient dans la n intervient que dans fragmentation et la la nucl ation nucl ation D bit d eau m3 h 3 25 2 3 28 3 32 D bit d air Nm3 h 21 92 Pression d eau bars 7 11 15 80 15 45 Plage de production 2 15 2 20 2 15 optimum TH Projection m 10 40 5 40 10 60 mobilit Fixe sur perche Fixe sur perche Sur roues ou lame ou mobile sur chariot chenillette 3 roues La technologie Snowline A la diff rence des enneigeurs haute et basse pression utilis s pour produire r guli rement de grandes quantit s de neige la technologie Snowline trouve son int r t dans la fabrication ponctuelle de neige pour des v nements sportifs par exemple ou des animations Le principe de fabrication est diff rent des enneigeurs classiques des g n rateurs produisent de la glace qui est tr s finement broy e pour constituer des noyaux de nucl ation
46. sports d hiver sant amen es utilise de la neige d culture pour assurer le bon snncigement des pistes Pari les avanc es trhnolugiques r centes on trouve l utilisation d adjuvants l notamment le SNOMAX qui permel d am liorer le rendement de praductiun de neige Le principe actif du SNOMAX est une prot ine contenue dans la parui oxtlulaive Dune tract rie Pseudomonas Syringaz qui permet de r ovienter les mol cules d eau el donc d acc l rer leur cristallisation Cette prot ine est extraite de culiurcs de bact ries et concentre dans le produit SNOMAX Le produit cst st rilis aux rayons X en fin de production Une tude sur l inpact de ce produit sur lenvirommemcrt a cle n alis c par une quipe du CEMAGREF Grenoble ct par l universit de Turin Ja demande d explo ants de stuulions de sports d hiver et du fabriquant du produit Cee dude pr sent e en avril 2004 conclut Vabsenes d impact du produit sur l environnement muis met en lumi re la sunnuliplication des micro organismes pr exislants dans l eau adjuvant cr ant un milieu de cuiture favorable page 68 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Dans ce contexte nous sollicikims t expertiss de votre agence afin de proc der une valuation des risques sunilaires engecdr s par J utilisation du SNOMAX que ces risques soient engendi s par l expnsaion directe la prol ine synth tis e par la bact rie Prendomones
47. t fourni aux experts par le fabricant 4 3 1 Les tapes de la production Le protocole de fabrication comporte les 6 tapes suivantes culture de P syringae souche 31a en fermenteur st rile centrifugation cong lation lyophilisation conditionnement et st rilisation Les bact ries sont cultiv es de fa on s quentielle en batch de maintenance puis en fermenteur de 300 litres puis en fermenteur final de 30 000 litres La composition du milieu de culture composition standard varie au cours des tapes de fermentation L ensemble du proc d de fabrication est maintenu en conditions st riles et une temp rature de 25 qui correspond a la temp rature optimale de synth se des prot ines de nucl ation Une centrifugation de la culture en flux continu permet d liminer le milieu de culture et la majorit des d chets et r cup rer les bact ries A priori a ce stade les bact ries sont intactes et vivantes Ce mat riel biologique est ensuite congel par contact avec l azote liquide puis lyophilis sous forme de granules Cette tape permet de retirer environ 82 de la teneur en eau du produit Le lyophilisat est alors emball en sachets sous vide conserv s a une temp rature inf rieure 6 La st rilisation des sachets est r alis e par une soci t de sous traitance La technique utilise le bombardement d lectrons faible dose dose non pr cis e par l industriel technique moins destructrice
48. tale de l INRA de Montfavet r sultats non publi s effectu s par Morris D tails du calcul Hendricks et al 1992 ont d velopp un protocole permettant la formation de 10 noyaux de nucl ation par gramme de cellules s ches P syringae En 1992 Lawless et Laduca ont obtenu une fr quence de nucl ation proche de 1 noyau actif pour 1 10 cellules P syringae Sur cette base estim e d un noyau actif par 1 10 cellules les experts ont calcul une quantit de 10 10 cellules P syringae par gramme de produit Snomax Validation du r sultat Dans ses travaux Widehem Gadonna a cherch optimiser la croissance de la souche CIP 7420 ainsi que le nombre de noyaux actifs par cellule Apr s croissance sur milieu liquide selon m thode optimis e par Blondeaux et Cochet 1994 les cellules sont r cup r es par centrifugation puis lyophilis es Apr s r hydratation du lyophilisat raison de 53 2 mg dans 100 mL d eau st rile une concentration cellulaire d environ 10 cellules mL a t mesur e Par d duction 1 g de lyophilisat contient 1 9 10 cellules Les experts ont choisi de comparer ces donn es avec celles connues pour E Coli pour les raisons suivantes E coli est la bact rie de r f rence pour les microbiologistes pour laquelle on trouve facilement des donn s dans la litt rature m Le diam tre moyen et la longueur de E coli 0 5 um de diam tre sur 2 um sont tr s proches de celle
49. tr s forte proportion en air dans la chambre d un nucl ateur expulsion et fragmentation du m lange par un orifice finement calibr du nucl ateur d tente brutale de lair qui provoque un fort refroidissement ambiant en sortie du nucl ateur cristallisation imm diate temp rature n gative des particules d eau formant ainsi des noyaux de nucl ation En th orie cette tape de nucl ation fait intervenir deux ph nom nes soit les mol cules d eau du liquide s arrangent en petits noyaux ou nuclei de fa on rompre cet tat liquide c est ce qu on appelle la nucl ation homog ne soit la surfusion est rompue par la pr sence d impuret s de particules qui ont une conformation proche de la glace et dans ce cas la nucl ation est dite h t rog ne cas du Snomax 17 http www anpne com Avril 2008 page 81 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 G n ralement la nucl ation homog ne n cessite une temp rature plus basse que pour la nucl ation h t rog ne La nucl ation h t rog ne est donc privil gi e pour la fabrication de la neige artificielle Les enneigeurs classiques Cette cat gorie est subdivis e en deux technologies distinctes le syst me mono fluide ou basse pression BP m le syst me bi fluide ou haute pression HP Le syst me mono fluide ou BP cf figures C et D L eau est amen e s
50. un contact cutan et muqueux II convient de noter que l ingestion de neige constitue une voie d exposition sp cifique qui concerne particuli rement les enfants Estimation du risque En cons quence les experts consid rent la probabilit d mission comme n gligeable au regard du taux de dilution suppl mentaire du Snomax par m lange avec la neige naturelle Les experts consid rent la probabilit d exposition a la neige au sol comme n gligeable pour l usager des pistes adulte et le professionnel ski m mod r e pour l enfant En cons quence les risques estim s sont les suivants nul pour l usager des pistes adulte et le professionnel ski n gligeable pour l enfant Avril 2008 page 53 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 8 L impact sanitaire pour l homme li l utilisation d une eau de mauvaise qualit microbiologique pour la fabrication de la neige de culture Au regard des connaissances acquises sur l enneigement artificiel les experts ont souhait d passer le strict cadre de la saisine et proposer une r flexion quant aux probl matiques sanitaires li es l utilisation pour la fabrication de la neige de culture d une eau de mauvaise qualit microbiologique en dehors de toute utilisation du produit Snomax Cette partie ne fait pas l objet d une valuation quantitative ni qualitative d
51. x 10 4 g Masse totale d une cellule 9 5 x 10 g a En croissance balanc a 37 C en milieu minimal au glicoss avec un temps de doublement de la masse g de 40 minules Ces donn es ont t compil es partir de Denis et Bremer 1974 Maalee 1978 F C Neidhardt non publi Roberts et coll 1955 et Umbarger 1977 b Il y quatre classes de phospholipides chacune d elles comporlant de nombreuses Vari t s du Tail de la nature variable des r sidus d acides gras Avril 2008 page 93 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Annexe 10 Fiche de donn es de s curit du produit Snomax Snome Product Name Snomax Snow Inducer t MATERIAL SAFETY DATA SHEET SECTION I PRODUCT INFORMATION Product Name Snomax Snow Inducer Product Code SMXIN Chemical Name Psendomonss Syr nguae Manufacturer Supplier York Snow Inc 1433 Pittsford Victor Rd Victor NY 14564 500 724 0046 716 249 0147 fax SECTION 2 HAZARDOUS INGREDIENTS Principal Hazardous Components FLY PEL CAS Number Pseudomonas Syringave 37A Nove established None established None established Levels of endotoxin in the product container airspace has been demonstrated to be lower than those hazardous to humans SECTION 3 PHYSICAL DATA Boiling Point NA Specific Gravity H20 1 NA Vapor pressure mm Hg NA Vapor Density Air 1 NA Solubility in Water Soluble Percent Volutile by weight
52. 0 10 cellules de P syringae par gramme de Snomax La concentration de Snomax en sortie d enneigeur tant de 0 8 g de Snomax m les experts calculent un nombre de 8 10 8 10 cellules par m d eau pulv ris e Selon les travaux de Morris et al 2008 cela repr sente une quantit quivalente au nombre de bact ries totales cultivables des eaux de montagne toutes esp ces confondues En revanche cette quantit de cellules de P syringae apport e par le Snomax est sup rieure d un facteur de 10 10 la quantit de cellules de P syringae naturellement pr sentes dans les eaux de montagne TABLEAU 1 1 Composilion globale en macromol cules d une cellule moyenne d E coli B r Pourcentage Masse Poids Nomore Sones de Macromol cute du poids sec par cellule de mol cules mol cules total 015 x grammes mol culaire par cellule diff rantes Prot ines 155 0 4 0 x 10 2 360 000 ARN 59 9 ARNr 23S 31 0 1 0 x 10 18 700 ARNr 16S 16 0 5 0 x 105 18 700 ARNr 55 1 0 3 9 x 104 18 700 AANI 8 6 2 5 x t0 205 000 messagers 2 4 1 0 x 10 1380 ADN 9 0 2 5 x 108 2 13 Lipides 26 0 705 22 G00 000 Lipopolysaccharide 10 0 4 346 1 200 G00 Mur ine 7 0 904 1 Glygog ne 7 0 1 0 x 106 4 360 Total des macromol cules 278 0 R serve soluble 8 0 briques l mentaires 7 0 m tabolites vitamines 1 0 lons inarganiques 3 0 Poids secs total 284 0 Masse s che par cellula 2 8x 10 g Eau pour 70 de la cellule 6 7
53. 0 80 bars constituent des conditions peu propices au d veloppement microbien et la formation de biofilms Le d veloppement microbien d pend galement de la quantit de nutriments apport e par le Snomax La concentration de Snomax en cuve est adapt e aux caract ristiques de l installation et notamment au d bit d eau qui alimente les enneigeurs elle varie de 3 12 g L cf chapitre 4 6 3 La situation la plus p nalisante est ici tudi e Compte tenu de la composition du produit une concentration de 12 g L correspond environ 6 g L de prot ines et 3 g L de glucides Ces concentrations peuvent tre compar es celles du milieu de culture LB classiquement utilis pour cultiver Escherichia coli savoir approximativement 9 8 g L de prot ines ou acides amin s et 0 86 g L de glucides Les experts concluent qu une concentration de Snomax de 12 g L les quantit s de nutriments apport es sont suffisantes pour entrainer un d veloppement de germes dans la cuve Une fois inject dans les canalisations ce m lange subit une forte dilution qui est fonction du volume total d eau apport aux enneigeurs pour toute la dur e de fonctionnement Les experts consid rent que les concentrations en nutriments apport s par le Snomax sont alors insuffisantes pour y induire un d veloppement microbien Le groupe de travail conclut que l utilisation du Snomax peut induire dans la cuve de dilution selon les concentrations ut
54. 1 Le danger li au pouvoir MeClIeUX 555 ion ornernnn tnsnnni entiere bee sl nne 37 5 2 Le danger li la toxicit et la production d endotoxines nennen 38 5 2 1 Toxicit du SnomaXK era anahl a aubaines fans 38 5 2 2 Les dangers li s aux endotoxines de P syringae 39 5 3 Les dangers d allergies au SMOMAX ssssssscesesesesesesesesnsraeaeaesesesesesteneteseeeeeananananaeanseoees 40 5 4 Le danger li au d veloppement de microorganismes issus de l eau utilis e pour pr parer le m lange de Snomax einen 41 6 Identification des populations expos es des sc narii et des voies W EXpOS t ON sssssss221 5515511111115010u nnn 43 6 1 Populations XpOSBES 2 43 6 2 El ments d information permettant de d cliner les sc narii d exposition 0 0 43 6 3 Sc narii et voies d exposition au SMOMAX sssesesescsesesrsrsesrsesesssesesssseteseseeeanananananaesesees 44 7 Estimation des risques sanitaires et recommandations s 47 7 1 Principaux l ments de m thode enennnses 47 7 2 Estimation du risque pour le sc nario pr paration du m lange en cuve 49 7 3 Estimation du risque pour le sc nario nettoyage du mat riel de m lange 50 7 4 Estimation du risque pour le sc nario exposition au panache de neige la sortie des CHAN lQeURS sen nent ee e
55. 134 Philips R B Baus T A 2004 Efficient snowmaking with polymer drag reduction US Patent n6 797 191 B2 10 5 Normes NF X 50 110 mai 2003 Qualit en expertise Prescriptions g n rales de comp tence pour une expertise AFNOR indice de classement X 50 110 Avril 2008 page 66 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 ANNEXES Avril 2008 page 67 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Annexe 1 Lettre de saisine E Prete sdp t Aranea n RAPA KIU TA AX Apa MINISTERE DE L ECOLOGIE ET DU MINISTERE DES SOLIDARITES DE LA SANTE DEVELOPPEMENT DURABLE ET DE LA PROTECTION SOCIALE Director des tudes sconomiques et Direction g n rale de la sant d l valuation anvironnementale DGS SD7 A761 Direction de la pr vention des potlitions et des rlaquea Le directeur g n ral de la sant Le directeur des tudes Economiques 1 de P valuation cmvirannementute Le directeur de la pr vention ces poliutions ct des risques Madame la directrice g n rale Agence Fran aise de S curit Sanitaire Environnementale 37 31 Avenue du G n ral Leclerc 94701 MAISONS ALFORT Paris le d 0 MAI 2005 OBJET Evaluation des risques sanitaires li s amp l utilisation d adjuvants pour la fubsication de neige arifictelle Madame Ja directrice g n rale Depuis environ vingt ans des stations de
56. 2008 01 Version initiale Avril 2008 page 70 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Annexe 3 Synthese des d clarations publiques d int r ts des experts par rapport au champ de la saisine RAPPEL DES RUBRIQUES DE LA DECLARATION PUBLIQUE D INTERETS IP A IP AC IP CC IP RE IP SC LD PF SR SR A VB Interventions ponctuelles Interventions ponctuelles Interventions ponctuelles Interventions ponctuelles Interventions ponctuelles autres activit s de conseil conf rences colloques actions de formation rapports d expertise travaux scientifiques essais etc Liens durables ou permanents Contrat de travail r mun ration r guli re Participation financi re dans le capital d une entreprise Autres liens sans r mun ration ponctuelle Parents salari s dans des entreprises vis es pr c demment Autres liens sans r mun ration ponctuelle Participation conseils d administration scientifiques d une firme soci t ou organisme professionnel Activit s donnant lieu un versement au budget d un organisme SYNTHESE DES DECLARATIONS PUBLIQUES D INTERETS DES MEMBRES DU CES PAR RAPPORT AU CHAMP DE LA SAISINE NOM Analyse Afsset Pr nom Rubrique de la DPI Description de l int r t en cas de lien d clar Date de d claration des int r ts ABSI Analyse Afsset Rafik Aucun lien d
57. 5 SA 007 et 2008 et a pr sent ses r sultats au CES lors des s ances du 3 juillet 2007 1 octobre 2007 3 d cembre 2007 et 4 f vrier 2008 Ces travaux d expertise sont ainsi issus d un collectif d experts aux comp tences compl mentaires Le pr sent avis se base pour les aspects scientifiques sur le rapport final issu de cette expertise collective Evaluation des risques sanitaires li s l utilisation d adjuvants pour la fabrication de la neige artificielle dans sa version d avril 2008 qui a t adopt e par le CES lors de sa s ance du 7 Avril 2008 L estimation qualitative des risques sanitaires pour l homme et pour les populations sensibles que constituent les enfants et les professionnels est fond e sur l analyse du contexte des enjeux et des modalit s de son utilisation des connaissances sur la nature biologique du produit Snomax son proc d de fabrication et sa composition physicochimique et microbiologique des dangers sanitaires potentiels pour l homme du Snomax des populations concern es des modalit s et des voies d exposition Avis et recommandations L Afsset est en accord avec l ensemble des r sultats de l expertise conclusions et recommandations mentionn s dans le rapport du groupe de travail et pr conise leur mise en uvre Dans ce cadre l Afsset consid re que la bact rie P syringae unique constituant bact rien du Snomax ne pr sente p
58. 982 Plants as source of airbone bacteria including ice nucleation active bacteria Appl Environ Microbiol 44 1059 1063 Lindow S E 1995 Membrane fluidity as a factor in production and stability of bacterial ice nuclei active at high subfreezing temperatures Cryobiology 32 247 258 Lyautey E Lapen D R Wilkes G McCleary K Pagotto F Tyler K Hartmann A Piveteau P Rieu A Robertson W J Medeiros D T Edge T A Gannon V Topp E 2007 Distribution and characteristics of Listeria monocytogenes isolates form surface waters of the south nation river watershed Ontario Canada Appli Environ Microbiol 73 17 5401 5410 Lindow S E Lahue E Govindarajan A G Panopoulos N J Gies D 1989 Localization of ice nucleation activity and the iceC gene product of Pseudomonas syringae and Escherichia coli Mol Plant Microbe Interact 2 262 272 Maki L R Galyan E L Chang Chien M N Caldwell D R 1974 Ice nucleation induced by Pseudomonas syringae Appl Microbiol 28 456 459 Avril 2008 page 62 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 McGarry H F 2007 The murine local lymph node assay regulatory and potency considerations under REACH Toxicology 238 2 3 71 89 Mizuno H 1989 Prediction of the conformation of the ice nucleation protein by conformational energy calculation Proteins 5 47 65 Morris C E Glaux C Guilbaud C Domingu
59. Clostridium perfringens predictive model developed under isothermal conditions in broth to predict growth in ground beef during cooling Appl Environ Microbiol 70 2728 2733 Sprang M L Lindow S E 1981 Subcellular localization and partial characterization of ice nucleating activity in Pseudomonas syringae and Erwinia herbicola Phytopathology 71 256 Turner M A Arellano F Kozloff L M 1991 Components of ice nucleation structures of bacteria J Bacteriol 173 6515 6527 Vali G 1971 Quantitative evaluation of experimental results on the heterogenous freezing nucleation of supercooled liquids J Atmos Sci 28 402 409 Vali G 1995 Principles of ice nucleation In Biological ice nucleation and its application ed R E Lee G J Warren and L V Gusta pp 1 28 APS Press St Paul Minnesota Warren G 1995 Identification and analysis of ina genes and proteins In Biological ice nucleation and its application ed R E Lee G J Warren and L V Gusta 85 99 APS Press St Paul Minnesota Avril 2008 page 63 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Warren G Corotto L Wolber P 1986 Conserved repeats in diverged ice nucleation proteins structural genes from two species of Pseudomonas syringae Nucleic Acids Res 14 8047 8060 Wolber P K Deininger C A Southworth M W Vandekerckhove J Van Montagu M Warren G J 1986 Identifica
60. Da A la http oseudomonas syringae org Avril 2008 page 29 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 faveur de conditions environnementales particuli res d taill es ci apr s les monom res ont la capacit de s associer pour former le site de nucl ation La prot ine INP est form e d une partie N terminale d environ 180 r sidus d une partie centrale r p titive d environ 1000 r sidus et d une partie C terminale d une cinquantaine de r sidus Des exp riences de mutag n se dirig e montrent que la r gion r p titive centrale a une importance majeure dans l activit gla og ne la r gion N terminale serait plut t impliqu e dans le ph nom ne de maturation du site de nucl ation la r gion C terminale serait essentielle pour l agr gation des monom res Green et al 1988 Une fois synth tis e la prot ine INP subit des modifications post traductionnelles qui conduisent d une part une glycosylation addition de r sidus mannose glucosamine et d autres sucres Kozloff et al 1983 et 1991 Wolber et al 1986 d autre part l addition de phospholipides sous la forme de r sidu phosphatidyl inositol Govindarajan et Lindow 1988a Turner et al 1991 D apr s Kozloff et al 1991 la prot ine formerait une lipoglycoprot ine par son association au phosphatidylinositol Bien que le m canisme mol culaire qui conduit l
61. Docteur HDR Maitre de conf rence l Universit de Provence Chef de l quipe chimie et m trologie des eaux au Laboratoire de Chimie Environnement M trologie des eaux chimie et qualit des eaux Membres M Rafik ABSI Docteur Enseignant chercheur Responsable de recherche l Ecole de Biologie Industrielle Laboratoire Roberval Universit de Technologie de Compi gne Mod lisation et m canique des fluides M Jean Jacques BALLET M decin immunologiste Professeur l Universit et Praticien Hospitalier au CHU de Caen Laboratoire d Immunologie et Immunopathologie Immunopathologie infections M Jean Marc BERJEAUD Docteur Maitre de conf rence l Universit de Poitiers et au Laboratoire de Microbiologie Fondamentale et appliqu e IBMIG Bact riologie biofilms M Edmond CREPPY Professeur l Universit de Bordeaux 2 Directeur du Laboratoire de Toxicologie et d Hygi ne Appliqu e Modes d action des toxiques de l environnement M Eric GILLI Docteur en g ologie Professeur l Universit Paris 8 au D partement de g ographie Hydrog ologie eaux karstiques Mme Sylvie CHEVALIER Ma tre de conf rence HDR Responsable d quipe de recherche l Universit de Rouen au Laboratoire de Microbiologie du Froid Microbiologie mol culaire membranes porines surfactants M Jean Pierre GADONNA Docteur Professeur l Ecole de Biologie Industrielle G nie des Proc d s industri
62. IS Cindy 29 juin 2007 17 juillet 2007 Analyse Afsset Aucun lien d clar Avril 2008 page 77 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Annexe 4 Les chiffres de l enneigement artificiel en France et en Europe En France la surface concern e par l enneigement artificiel est pass e de 121 ha en 1984 4524 ha en 2005 2006 sur un total de 24766 ha de pistes skiables soit 18 3 de l ensemble du domaine skiable fran ais ODIT France 2007 Durant la m me p riode le nombre de stations de ski quip es d enneigeurs est pass de 25 191 sur environ 329 domaines skiables l mentaires soit 58 La progression de l enneigement artificiel en France au cours des 20 derni res ann es est pr sent e la figure A La r partition par massifs montagneux est pr sent e au tableau A Le pourcentage des pistes quip es d un syst me d enneigement artificiel dans les Alpes est pr sent la figure B n 2 D o x pe a 2 3 O ha enneig s et kw install s A 1979 1980 1980 1981 1981 1982 1982 1983 f 1983 1984 1984 1985 1985 1986 1986 1987 1987 1988 1988 1989 1989 1990 1990 1991 1991 1992 1992 1993 1993 1994 1994 1995 1995 1996 1996 1997 1997 1998 1998 1999 1999 2000 2000 2001 2001 2002 2002 2003 2003 2004 2004 2005 2005 2006 EE nbre stations km enneig s a ha e
63. a formation de cristaux de glace ne soit pas compl tement lucid ces auteurs ont montr que les sucres et les phospholipides jouent un r le majeur dans le processus de nucl ation Divers travaux sugg rent que les monom res prot iques formeraient des agr gats plus ou moins importants en fonction de la temp rature ces agr gats tant stabilis s par la membrane Ainsi Govindarajan et Lindow 1988b ont montr que pour une activit de nucl ation de 12 le noyau de nucl ation serait constitu d un seul monom re alors qu la temp rature de 3 celui ci compterait 53 monom res La taille du noyau de nucl ation augmente donc en fonction de l l vation de la temp rature de la nucl ation Divers mod les visant expliquer le ph nom ne de nucl ation qui conduit la formation de cristaux de glace ont t propos s Warren et al 1986 Mizuno 1989 Kajava amp Lindow 1993 Ces mod les sont pr sent s en annexe 8 mais ce jour aucun n est totalement satisfaisant L ensemble de ces mod les ne rend pas clairement compte de l interaction entre les prot ines la membrane bact rienne et le cristal de glace partir des connaissances sur la fonction de nucl ation et l hydrophilicit de la prot ine Lindow et al 1989 concluent que la prot ine pour tre active doit tre ancr e la surface de la membrane et non enfouie De plus l int grit de la bact rie semble importante comme le sugg rent l
64. aisine n 2005 SA 007 Product Name Snomax Snow Inducer 3 The above information is based on data available to us and considered to be accurate However NO WARRANTY is expressed or implied regarding the accuracy of this information the results to be obtained from the use thereof or the hazards connected with the use of the material As the information contained herein may be applied unter conditions beyond our control and with which we are unfamiliar we de not assume any responsibility for the results of it use This information is furnished upon the condition that the persons receiving it shall make there own determinations of the effects properties and protections which pertain to their particular conditions Supervedes September 9 1993 Date of Issue December 20 1998 NA Not applicable ND Not determined Avril 2008 page 96 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Notes Avril 2008 page 97 afssete agence fran aise de s curit sanitaire de l environnement et du travail 253 avenue du G n ral Leclerc 94701 Maisons Alfort Cedex T l 33 1 56 29 19 30 afsset afsset fr www afsset fr ISBN 978 2 11 097828 8 7 Ex a Libert Egalit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE Cr ation www yin fr Cr dit photos Getty Images Afsset DECID juin 2008
65. amage et ceux charg s des remont es m caniques En cons quence les risques estim s sont les suivants n gligeable n gligeable faible pour le nivoculteur selon qu il intervient r guli rement ou non sur un enneigeur en fonctionnement nul n gligeable pour le pisteur l agent de s curit des pistes le moniteur de ski et le secouriste nul pour le conducteur des engins de damage et l agent des remont es m caniques Consid rant la voie d exposition par inhalation d a rosols consid rant que le nivoculteur est la cat gorie professionnelle la plus expos e au panache des enneigeurs les experts pr conisent de minimiser la fr quence et la dur e des expositions aux panaches et donc des interventions sur les enneigeurs en fonctionnement 7 5 Estimation du risque pour le sc nario exposition la neige de culture au sol Populations concern es modalit s et voies d exposition La neige de culture est pandue sur l ensemble de la piste et m lang e avec la neige naturelle la concentration en Snomax dans la neige subit donc un nouveau facteur de dilution Tous les usagers des pistes et les professionnels ski sont susceptibles d tre expos s cette neige au sol selon les m mes modalit s et voies d exposition Avril 2008 page 52 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 La voie d exposition la neige au sol est
66. amment m vidanger nouveau Sur la base d observations de terrain les experts notent que les eaux de lavage sont vacu es dans le milieu naturel 4 6 5 Pr cautions d usage recommand es par le fabricant Les pr cautions d usage du fabricant sp cifi es d une part la fiche donn es de s curit cf annexe 10 et d autre part la notice d utilisation du skid d injection recommandent de r duire l a rosolisation du produit lors de son stockage et d viter de respirer les poussi res de manipuler le produit dans un endroit bien ventil Le port de lunettes et de gants de protection est recommand notamment en cas de coupure ou d alt ration de la peau aussi bien pour la pr paration du m lange en cuve de dilution que pour son nettoyage ou toute intervention sur le mat riel d injection Avril 2008 page 36 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 5 Identification et caract risation des dangers du Snomax Consid rant les l ments relatifs la composition du Snomax les experts ont identifi un certain nombre de dangers pour la sant humaine propres l utilisation du Snomax Ces dangers sont li s aux cellules P syringae enti res ou fragment es viables ou non Les experts retiennent ainsi comme hypoth se les trois dangers suivants et discut s dans ce chapitre le danger infectieux m le danger li la toxicit et la produc
67. ant Or la mesure de cette concentration est n cessaire pour mieux documenter l exposition des nivoculteurs Le nivoculteur est la cat gorie professionnelle la plus concern e par l exposition au Snomax brut ou dilu notamment lors de la manipulation du produit L Afsset indique que l occurrence des dangers peut tre r duite en respectant le protocole et les modalit s de pr paration du Snomax d finis par le fabricant en portant des quipements adapt s de protection individuelle lunettes gants et protection respiratoire lors de la pr paration de la solution lors de la vidange ventuelle du m lange lorsque celui ci n a pas t utilis et lors du nettoyage de la cuve en limitant en fr quence et en dur e les interventions du nivoculteur sur les enneigeurs en fonctionnement en documentant l exposition du nivoculteur au Snomax et notamment aux endotoxines en am liorant le conditionnement du Snomax par exemple sous forme d un sachet hydrosoluble pour viter tout contact avec le produit L Afsset mentionne que toute nouvelle donn e relative aux incertitudes pr cit es ou une meilleure connaissance de l exposition du nivoculteur devrait conduire r viser l estimation du risque li son utilisation pour la fabrication de neige de culture AVIS de l Afsset Saisine n 2005 SA 007 L Afsset souligne que le Snomax utilis aux concentrations pr conis es par
68. ant survient apr s la lyse de la bact rie Le lipide A du lipopolysaccharide de la membrane externe des bact ries a Gram n gatif est la principale endotoxine d crite Avril 2008 page 16 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Epiphyte Se dit d un v g tal qui se d veloppe sur un autre sans en tre parasite Impluvium Aire d alimentation d un aquif re nappe libre encore appel e aire d infiltration et correspondant la surface recevant les apports d eau par infiltration efficace des pr cipitations ou de cours d eau de surface Karst Paysage fa onn dans des roches solubles carbonat es comme le calcaire principalement mais aussi le marbre la dolomie Les paysages karstiques sont caract ris s par des formes de corrosion de surface mais aussi par le d veloppement de cavit s par les circulations d eaux souterraines Le processus de formation d un karst est appel karstification Nivoculteur Professionnel des stations de ski dont la mission est la fabrication de la neige de culture Nucl ation Ph nom ne suivant lequel apparaissent les premiers germes cristallins galement appel s noyaux de nucl ation ou nuclei Psychrotrophe Se dit d un organisme qui se d veloppe des temp ratures limites comprises entre 0 et 35 environ et dont la temp rature optimale de culture se situe entre 20 et 30 R ponse h modynamique M
69. ar les eaux qui s y infiltrent peuvent atteindre les aquif res profonds et tre restitu es aux mergences en quelques heures Ces vitesses d coulement jusqu quelques centaines de m tres par heure et l absence fr quente de sol en surface ne permettent pas la filtration des eaux Pour ces raisons et dans le cadre de la loi sur l eau chaque captage fait normalement l objet d une d finition de p rim tres de protection imm diate et rapproch e au sein desquels des contraintes de servitude sont d finies Or selon les DDASS les servitudes d finies pour les captages au sein d un domaine skiable prennent rarement en consid ration les contraintes li es aux installations d enneigement comme l utilisation de divers additifs Le groupe de travail ajoute que l am nagement des pistes de ski imposent souvent d importants travaux d aplanissement de concassage de drainage et d enfouissement de canalisations qui peuvent en modifiant le sol influencer la dynamique d infiltration et de ruissellement de l eau Dans ce contexte et notamment en p riode de fonte des neiges lorsque les sols sont gorg s d eau les experts consid rent que l hypoth se de la contamination d un aquif re ou d un captage par de l eau issue d une neige de culture contenant des germes potentiellement pathog nes est envisageable Pour illustrer un tel scenario le groupe de travail rapporte les r sultats d une tude de la CIRE Rh ne Alpes et de l InVS rel
70. as de pouvoir pathog ne pour l homme que le Snomax au regard de sa composition chimique ne pr sente pas de toxicit pour l homme que l exposition aux endotoxines du produit Snomax pour les usagers des pistes adultes et enfants et les populations professionnelles l exception des nivoculteurs en charge de fabrication de la neige de culture ne constitue pas un danger suppl mentaire celui de l exposition quotidienne de l homme aux endotoxines d origine naturelle que le risque sanitaire li l utilisation du Snomax est selon les scenarii nul ou nul a n gligeable pour les usagers des pistes adultes et pour les professionnels concern s a l exception des nivoculteurs que le risque sanitaire li l utilisation du Snomax est n gligeable pour les enfants expos s a la neige de culture au sol et nul a n gligeable pour les autres scenarii que le risque sanitaire li l utilisation du Snomax est selon les sc narii n gligeable ou n gligeable faible pour le nivoculteur 3 5 AVIS de l Afsset Saisine n 2005 SA 007 L Afsset souligne cependant que l expertise a mis en vidence des donn es manquantes ou non valid es et d taill es ci apr s 1 Les informations fournies par le fabricant concernant le proc d de st rilisation du produit et le contr le de sa st rilit r alis par des tiers ainsi que les tudes ind penda
71. ational des t l ph riques de France SNTF l Association nationale des directeurs de pistes et de la s curit de stations de sports d hiver ADSP m le Groupe d tude des organismes diss min s dans l environnement GEODE Ont galement t invit es contribuer l Association nationale des producteurs de neige de culture ANPNC la F d ration fran aise de ski FFS l Association nationale des maires de stations de montagne ANMSM Information fournie par le fabriquant Avril 2008 page 19 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 la Commission internationale pour la protection des Alpes CIPRA l Association Mountain Riders association pour le d veloppement durable en montagne L ANMSM et l association Mountain Riders n ont pas r pondu cette invitation Ont galement t sollicit es les autorit s trang res en charge de l valuation de risques sanitaires et environnementaux et identifi es pour avoir r alis des tudes et ou pour avoir rendu un avis relatif l usage ou l autorisation de mise en march du Snomax ou de son principe actif a Environnement Canada Division des substances nouvelles Canada Animal and Plant Health Inspection Service APHIS Biotechnology regulatory service BRS et Plant protection service PPQ US Department of agriculture USA US Environment Protection Agency
72. ative une pid mie de gastro ent rites norovirus observ e en f vrier 2006 au sein d une station de sports d hiver des Alpes L eau potable a t identifi e comme unique source du norovirus et plusieurs causes de contamination du captage ont t propos es comme l assainissement d habitations les pratiques agricoles ou les installations d enneigement artificiel Les r sultats d une analyse de l eau pr lev e dans un bassin d orage pour la fabrication de la neige de culture ont r v l la pr sence de la m me souche de norovirus DRASS Rh ne Alpes 2006 La contamination du captage ferait Avril 2008 page 56 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 ainsi suite a la rupture d une canalisation de l quipement d enneigement localis e en amont des tudes hydrog ologiques compl mentaires sont en cours En conclusion les experts consid rent que l exposition des populations via l eau du r seau de distribution publique aux germes issus de la fonte d une neige de culture de mauvaise qualit microbiologique est une hypoth se recevable dans certaines conditions d favorables Les experts formulent ce titre les recommandations suivantes Concernant la qualit de l eau utilis e pour la fabrication de la neige de culture sensibiliser les exploitants des stations de ski aux risques que repr sente l utilisation d eau provenant d une ressource vuln rab
73. aux M Bernard TRIBOLLET Ing nieur de l Ecole Sup rieure d Electricit Docteur d Etat Directeur de Recherches l Universit de Jussieu au Laboratoire Interfaces et Syst mes Electrochimiques Biofilms entartrage corrosion des mat riaux en milieux naturels Mme Isabelle VILLENA M decin biologiste Professeur des Universit s Praticien Hospitalier au CHU de Reims au Laboratoire de Parasitologie et Mycologie Parasitologie et mycologie diagnostic et traitement de zoonoses PARTICIPATION AFSSET Coordination et contribution scientifique M Arnaud LAGRIFFOUL Chef de projets scientifiques Afsset Mme C line DUBOIS Charg e de projets scientifiques Afsset Contribution scientifique Mme Sylvie ZINI Chef de projets scientifiques Afsset Secr tariat administratif Mme S verine BOIX Afsset AUDITION DE PERSONNES EXTERIEURES Syndicat national des t l ph riques de France SNTF M Serge RIVEILL Charg de mission pistes en environnement Association nationale des directeurs de pistes et de la s curit de stations de sports d hiver ADSP M Michel VIALLET membre de l ADSP en charge de la neige de culture et ancien Chef des pistes du domaine de Valloire Johnson Controls Neige M Maxime ROUGEAUX Directeur Marketing Groupe d tude des organismes diss min s dans l environnement GEODE M Claude ALABOUVETTE Pr sident Directeur de Recherche l Unit de pathologie v
74. bact rie P syringae cultivable ni de bact rie pathog ne Les experts s interrogent sur un tel r sultat compte tenu de la st rilit pr sum e du produit Aucune autre analyse ne serait r alis e en routine par l industriel 4 4 La composition chimique et microbiologique du Snomax 4 4 1 Composition chimique La composition chimique du Snomax fournie au groupe de travail par le fabricant tant confidentielle seuls les r sultats de l analyse men e par Goodnow 1999 sont cit s au tableau n 2 Tableau 2 Composition chimique du Snomax en pourcentage massique Goodnow 1999 Composants Prot ines 34 Azote 9 Glucides 15 Acides nucl iques 11 Cendres 8 M taux 9 Volatiles 105T 3 Phosphates 2 Phosphates totaux 5 Chlore lt 0 1 Acides organiques lt 0 1 Total 99 2 Azote d termin par la m thode de Kjeldhal Le produit est compos majoritairement de prot ines 30 50 de glucides 15 et d acides nucl iques 10 a 11 Les m taux repr sentent 5 a 9 du contenu il s agit majoritairement de sels d alcalino terreux Ca Fe K Mg Na et P et de m taux de transition Zn Mn Cu Ni On retrouve a moindre concentration de l aluminium et du chrome et en tr s faible concentration du plomb et du cadmium Ces l ments proviendraient du milieu de culture Avril 2008 page 32 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Sn
75. canisme physiologique qui a pour finalit une augmentation locale du d bit sanguin afin de subvenir au besoin nerg tique des cellules en activit Ubiquiste En biochimie se dit d une mol cule que l on retrouve dans pratiquement tous les types cellulaires en biologie et en cologie se dit se dit d un tre vivant plante animal bact rie qui peut habiter dans des biotopes vari s Liste des tableaux Tableau 1 Evaluation des quantit s de Snomax commercialis es en France 0ee 28 Tableau 2 Composition chimique du Snomax en pourcentage massique cccceceeeeeeee 32 Tableau 3 Populations concern es par les 4 sc narii identifi s ccccccccceeeeeeeeeeeeeeeeeees 45 Tableau 4 Voies d exposition concern es pour les 4 sc narii identifi s 46 Tableau 5 Estimation qualitative du risque selon la combinaison de probabilit s de survenue des v nements mission et exposition adopt e par les experts 48 Liste des figures Figure 1 Photographies d enneigeurs monofluides basse pression ccceeeeeeeeeeeeteees 24 Figure 2 Principe de l enneigeur bi fluide haute pression a m lange interne 28 24 Figure 3 Descriptif du dispositif de dilution et d injection du Snomax dans le syst me d enneigemeNt PE RE RS EREA S ar 35 Avril 2008 page 17 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de cul
76. ckage les experts concluent que le Snomax peut induire dans la cuve de pr paration le d veloppement des germes pr sents dans l eau de dilution Ces germes n tant pas recens s les experts ne peuvent pas caract riser ce danger microbiologique Les experts consid rent qu un d veloppement microbien biofilm notamment est peu probable au sein des canalisations du syst me aussi bien en p riode de fonctionnement eu gard ses caract ristiques de temp rature et de pression qu en p riode de non fonctionnement d s lors que le syst me est pr alablement vidang Les populations susceptibles d tre expos es au produit Snomax sont les usagers des pistes de ski et les cat gories professionnelles affect es a la fabrication de la neige de culture nivoculteur l entretien du manteau neigeux a la s curit des pistes pisteur et secouriste l enseignement du ski moniteur et aux remont es m caniques Les experts ont estim les risques pour les populations concern es selon quatre sc narii d exposition et sur la base des dangers des modalit s et voies d exposition recens es Les dangers pris en compte sont un effet antig nique du Snomax ainsi qu un d veloppement de germes pathog nes dans la cuve de m lange du produit l eau Concernant la pr paration du m lange en cuve sc nario 1 le risque estim pour le nivoculteur seule population expos e est n gligeable faible et n gligeable pour l
77. commandations suivantes destin es r duire l occurrence des dangers ou r duire l exposition utiliser dans la cuve de dilution du Snomax une eau respectant les crit res microbiologiques d une eau destin e la consommation humaine m conserver le m lange en cuve au maximum pendant 24 heures m pr coniser le port syst matique par les nivoculteurs des quipements de protection individuels que sont les lunettes les gants et un quipement de protection respiratoire y compris lors de la phase de dilution et de la vidange du m lange en cuve respecter strictement le protocole et les modalit s de pr paration du Snomax tels que d finis par le fabricant limiter en fr quence et en dur e les interventions du nivoculteur sur les enneigeurs en fonctionnement Par ailleurs en raison des enjeux sanitaires et dans une approche de veille sanitaire les experts ont souhait d passer le strict cadre de la saisine et attirer l attention sur les impacts potentiels de l utilisation d autres additifs que le Snomax et de l utilisation pour l enneigement artificiel d une eau de mauvaise qualit microbiologique D autres additifs existent pour optimiser la fabrication de la neige de culture mais ne paraissent pas tre utilis s en France pour le moment Concernant les produits utilis s pour durcir le manteau neigeux les experts mentionnent qu ils sont susceptibles dans des conditions inadapt es d utili
78. dans ce travail Organisation de l expertise L expertise a t r alis e dans le respect de la norme NF X 50 110 Qualit en expertise Prescriptions g n rales de comp tence pour une expertise Mai 2003 avec pour objectif de respecter les points suivants comp tence ind pendance transparence tra abilit Dans ce cadre les d clarations publiques d int r t des experts et des scientifiques de l Afsset charg s du secr tariat scientifique ne pr sentent pas de risque de conflit d int r ts cf annexe 3 S agissant d une valuation du risque la proc dure qualit en expertise pr voit de s appuyer sur un Comit d experts sp cialis s CES Celle ci n a pu d marrer que lorsque que l Afsset a obtenu l autorisation en date du 13 juillet 2006 par arr t interminist riel de cr er un CES en charge de l valuation des risques li s aux eaux et aux agents biologiques Ce CES a t effectivement cr le 12 avril 2007 apr s appels candidatures L Afsset a confi l instruction de cette saisine au Comit d Experts Sp cialis s CES lors de sa s ance d installation du 4 mai 2007 Ce CES a mandat un groupe de travail de 10 experts pour la r alisation des travaux d expertise Les travaux de ce groupe ont t r guli rement soumis au CES tant sur les aspects m thodologiques que scientifiques Le groupe de travail s est r uni 7 reprises entre 2007 215 AVIS de l Afsset Saisine n 200
79. de la sant du minist re de la sant et des solidarit s le Directeur g n ral de la pr vention des pollutions et des risques et le Directeur des tudes conomiques et d valuation environnementale du minist re de l cologie et du d veloppement durable ont saisi l Afsset le 30 mai 2005 d une demande d valuation des risques li s l utilisation d adjuvants pour la fabrication de la neige artificielle Il est demand l Agence de r aliser Une veille scientifique et r glementaire en dressant un bilan sur le statut r glementaire du Snomax au niveau international en tablissant la revue scientifique des tudes disponibles sur les risques sanitaires li s son utilisation la caract risation du risque sanitaire en collectant les donn es sur les propri t s biologiques et toxicologiques du Snomax et en identifiant clairement les donn es manquantes actuellement et en d terminant les compl ments d information n cessaires en analysant les informations relatives aux modalit s d utilisation de ce produit l efficacit du proc d d inactivation des bact ries devra tre tudi en quantifiant les sources les m thodes et les voies d exposition en proc dant une valuation globale du risque notamment pour les usagers des pistes et pour les professionnels il conviendra de distinguer les risques li s une exposition directe au produit et les risques li s la multiplication
80. de produits induisant des r actions endothermiques on parle de durcisseur car l eau incorpor e dans les cristaux de neige est transform e en glace Description et fonctionnement Les durcisseurs de neige sont utilis s pour solidifier la neige de culture ou la neige naturelle fra chement tomb e notamment avant les comp titions de ski Ce sont des compos s chimiques qui directement r pandus sur la neige sous forme pure ou apr s dilution dans de l eau vont permettre l vaporation ou la glaciation de l eau Ces compos s sont soit des sels et notamment les sels de chlorure de sodium NaCl de potassium KCI de magn sium MgCl de calcium CaCl et les nitrates d ammonium NH4NOs soit des compos s organiques comme l ur e galement d nomm e carboxamide NHsCONH gt On peut classifier ces produits suivant leurs formulations chimiques et leurs propri t s thermodynamiques r actions exothermiques ou endothermiques Les doses d application de ces additifs peuvent diff rer l g rement selon le taux hygrom trique et la temp rature de la neige Une synth se est propos e au tableau C La plupart des produits commercialis s combine l utilisation d un ou plusieurs de ces compos s En particulier le m lange d un compos exothermique avec un compos endothermique va permettre d obtenir des cin tiques de cristallisation plus rapides Avril 2008 page 88 Afsset e RAPPORT risq
81. dus glycine qui pourraient intervenir dans la formation de la boucle reliant deux brins et la pr sence de r sidus s rine et thr onine plac s au centre de ces brins B de fa on a former des liaisons avec la glace la longueur des brins B de ce mod le qui correspond la longueur moyenne d autres prot ines de m me structure la conservation de certains acides amin s dans les structures r p titives qui pourraient ainsi cr er le v ritable lien avec la glace Mod le de Kajava et Lindow 1993 Contrairement aux deux mod les pr c dents le mod le de Kajava et Lindow est le seul qui prenne en compte la relation de type donneur accepteur avec la glace L ensemble de ces mod les ne d finit cependant pas clairement le m canisme liant la structure de la prot ine la membrane que l on sait pourtant indispensable une bonne activit du site Avril 2008 page 91 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Annexe 9 Calcul du nombre de cellules P syringae apport es l environnement Ce calcul est r alis sur la base du protocole d utilisation pr conis par le fabricant Il a ensuite t valid par comparaison d une part avec les travaux de these de Widehem Gadonna 2000 avec les donn es relatives la composition macromol culaire d une cellule E coli et avec les r sultats de comptage effectu dans le laboratoire de Pathologie v g
82. e une facilit d entretien et une facilit de glisse 4 6 Modalit s de conservation mode d emploi et pr cautions d usage 4 6 1 Modalit s de conservation Le fabricant pr conise de conserver le produit congel ou r frig r une temp rature inf rieure 10 et d viter d exposer le produit des variations r p t es sup rieures 6 L activit des prot ines INP n est en effet maintenue qu basse temp rature 4 6 2 Mode d emploi La figure 3 illustre l installation de dilution et d injection du Snomax dans le syst me Le mode d emploi fourni par le fabricant pr cise les tapes suivantes remplir la cuve de m lange au quart avec de l eau froide activer le syst me de circulation ajouter la quantit appropri e de Snomax ajouter le reste d eau agiter pendant dix minutes m placer le syst me de circulation sur automatique 45 sec toutes les 60 min m se r f rer la table pour les taux de dilution m pr parer assez de m lange pour 8 12 heures de fonctionnement Le m lange en cuve de dilution est ensuite automatiquement inject par une pompe doseuse dans le r seau des canalisations qui approvisionne en eau les enneigeurs Le fabricant pr conise de conserver le m lange en cuve 4 5 jours au maximum Avril 2008 page 34 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 1 Cuve en Inox 304 L de 500 Ifres
83. e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Les voies d exposition au Snomax identifi es ci dessous sont pr cis es par sc nario au tableau 4 inhalation de la poudre issue du produit brut inhalation d un a rosol ou d une gouttelette issus d un enneigeur contact cutan ou muqueux mains visage bouche yeux absorption par manuportage du produit ou absorption de la neige Tableau 4 Voies d exposition concern es pour les 4 sc narii identifi s Exposition lors de la pr paration Exposition lors du nettoyage du Exposition au panache de Exposition a la neige de culture du m lange en mat riel de neige de culture au sol cuve m lange a la sortie des enneigeurs Inhalation de la poudre issue v du produit brut Inhalation a rosol et ou gouttelette v v issus d un enneigeur Contact cutan f f of ou muqueux Absorption par manuportage du produit ou v v v v absorption de la neige L estimation des risques li s a l exposition au Snomax est d clin e pour chaque sc nario identifi par population expos e sur la base des voies d exposition concern es et des dangers identifi s au chapitre 5 Avril 2008 page 46 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 7 Estimation des risques sanitaires et recommandations 7 1 Principaux l ments de m t
84. e culture Parmi les substances et produits susceptibles d tre utilis s par les stations de ski pour entretenir le manteau neigeux on distingue les produits ajout s la neige in situ sur les pistes de ski et ceux ajout s l eau utilis e pour la fabrication de la neige de culture Le manuel officiel de l organisation des courses de ski alpin Alpine Officials Manual 2007 2008 dit par l Association am ricaine de ski et de snowboard en partenariat avec la F d ration internationale de ski pr conise l utilisation d additifs chimiques pour fabriquer de la neige de culture ou pour durcir la neige fra che la neige humidifi e par la pluie ou lors d une baisse de temp rature Sur la base de l tat de l art r alis le groupe de travail a souhait d passer le strict cadre de la saisine afin d attirer l attention des utilisateurs quant aux effets sanitaires et environnementaux potentiels li s une utilisation inadapt e de ces additifs autres que le Snomax 2 http www internal ussa org aps public officials alpine welcome asp Avril 2008 page 25 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Par d finition un additif est ajout a un milieu en l occurrence ici l eau mat riau de base utilis pour la fabrication de la neige de culture Cet additif peut jouer un r le d adjuvant lorsqu il facilite et am liore un proc d ici la fabricat
85. e n 2005 SA 007 r f rence scientifique relative d autres types d hypersensibilit ni des maladies auto immunes Interpr tation et conclusion Compte tenu du peu d tudes disponibles sur les r actions l exposition P syringae chez l Homme ou l animal il n est pas possible de distinguer ce qui rel ve r ellement d tats d hypersensibilit Des tudes compl mentaires sont manifestement souhaitables P syringae est un organisme ubiquiste et par analogie avec d autres microorganismes les experts pensent que la primosensibilisation P syringae survient tr s t t voire en p riode n onatale mais on ne dispose pas d tude chez ou transposable l enfant sur la r ponse immunitaire pr coce Le contact pr coce avec des doses lev es d antig ne entra nant typiquement une tol rance plut t qu une hypersensibilit les experts consid rent que l exposition P syringae de l environnement peut entra ner l acquisition d une tol rance Cependant compte tenu du polymorphisme g n tique et ou d autres affections pr existantes le d clenchement de r actions d hypersensibilit reste n anmoins possible chez certains individus comme c est le cas pour de nombreux allerg nes 5 4 Le danger li au d veloppement de microorganismes issus de l eau utilis e pour pr parer le m lange de Snomax Les eaux du milieu naturel utilis es pour la fabrication de la neige de culture et notamment pour d
86. e pr cit e el qui continue de travailler sur le sujet Par ailleurs vous pourrez ventuellement contacter le groupe GEODE Groupe d tude des Organismes Disstmin s dans l Environnement de la Commission d tude de la Toxicit du MAAPR qui pourait veus aider d terminer lcs compl ments d information n cessaires pour vous prononcer sur les dangers ot les risques li s l uisarion du SNOMAX Nous vous saurions gr de nous faire parvenir coe note d tape sur l organisation de vos travaux en r ponse celte saisine pour le mois de septembre 2005 et un rapport final pour mars 2006 Nos services se tiennent votre dispnsition pour de plus amples renseignements Nous vous prions d agr er Madame la direcirice g n rale l assurance de notre consid rolion distingu e Le directeur des tuiles Le directeur de la pr vention Le directeur g m ral de la san conomiques ef cle valisation des pollutions vl des risquex Poua Lodi Lo directour g n ral da ta edvimnnemeintale u aux risques ma cors SEE el Or vv s COQUN Guillaume SAINTENY Thlerry TROL VE Saisine n2005 SA 007 Avril 2008 page 69 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Annexe 2 Suivi des mises jour du rapport Saisine n 2005 SA 007 Date Version Page Description de la modification Avril
87. ecstetverss excaceuens rie lan need tee ete rennes d an eu taste etant anne ten 29 4 2 4 Caract ristiques g nomiques iii 29 4 2 5 Base mol culaire du pouvoir gla og ne iii 29 4 3 Le protocole de fabrication du Shomax 31 4 3 1 Les tapes de la production sise 31 4 3 2 Les contr les qualit du produit fini ss 31 Avril 2008 page 8 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 4 4 La composition chimique et microbiologique du SNOMAX ner 32 4 4 1 Composition chimique sisi 32 4 4 2 Composition microbiologique issues 33 4 4 3 Evaluation de la st rilit du produit ss 33 4 5 Principaux int r ts du Snomax avanc s par le fabricant c0ceesssessseesessesssenreesereeeee 34 4 6 Modalit s de conservation mode d emploi et pr cautions d usage s cceeeeeeeeeeeeeee 34 4 6 1 Modalit s de conservation ss 34 456 2 MOOG O GINDIO 2 25 re nest en ete oR nel a riens tte Rte and tt mad al aie tate 34 4 6 3 Caicul de la concentration du produit dans la cuve de dilution du Snomax et dans l eau pulv ris e par les enneigeurs iii 35 4 6 4 Protocole de nettoyage du mat riel de dilution et d injection 36 4 6 5 Pr cautions d usage recommand es par le fabricant rese nesrreseeens 36 5 Identification et caract risation des dangers du Snomax mmmmmmmemennnnns 37 5
88. eiges et pour les sols lls sont donc susceptibles de g n rer des impacts sur la microflore et la macroflore des sols et d grader la qualit du milieu hydrique via la fonte des neiges La suite du rapport est consacr e exclusivement au produit Snomax et son utilisation pour la fabrication de la neige de culture 4 Le produit Snomax et son utilisation pour la fabrication de la neige de culture Le produit Snomax est un produit biologique compos de bact ries lyophilis es et inactiv es appartenant a l esp ce Pseudomonas syringae souche 31a Cette bact rie se caract rise par sa capacit synth tiser une prot ine particuli re dite gla og ne Celle ci pr sente un pouvoir de nucl ation qui conduit la formation de cristaux de glace une temp rature de 2 C est cette propri t particul i re qui est mise profit pour la fabrication de la neige de culture dans le proc d Snomax 4 1 Le march du Snomax Le produit Snomax a t commercialis aux Etats Unis en 1984 Il a t introduit sur le march europ en en 1988 puis commercialis pour la premi re fois en France en 1992 a l occasion des jeux olympiques d Albertville Dans les ann es 2000 cf tableau 1 environ 4 de la neige de culture totale produite en France tait fabriqu a partir de Snomax Selon le fabricant 23 stations de ski frangaises sur environ 300 ont utilis le Snomax entre 1992 et 2005 L une des raisons de ce
89. els Mme Pascale GADONNA WIDEHEM Docteur Enseignant chercheur l Institut Polytechnique LaSalle Microbiologie des proc d s industriels risques microbiologiques Mme Cindy MORRIS Docteur HDR Responsable d quipe de recherche l INRA Avignon Phytopathologie bact riologie des milieux hydriques et a riens ADOPTION DU RAPPORT PAR LE COMITE D EXPERTS SPECIALISES Les travaux men s par le groupe de travail Neige de culture ont t pr sent s au CES en charge de l valuation des risques li s aux eaux et aux agents biologiques CES Eaux et Agents Biologiques pour avis et commentaires lors des s ances des 3 juillet 1 octobre et 3 d cembre 2007 et du 4 F vrier 2008 Avril 2008 page 3 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Le rapport a t approuv par l ensemble des membres du groupe de travail Il a t adopt par le CES Eaux et agents biologiques en s ance le 7 avril 2008 Pr sidente du CES Eaux et Agents biologiques Mme Sylvie RAUZY Ing nieur Chimiste Docteur es Sciences en Hydrologie Directeur de la prospective au CRECEP Risques li s l eau qualit des eaux Membres du CES Eaux et Agents Biologiques M Rafik ABSI Docteur Enseignant chercheur Responsable de recherche l Ecole de Biologie Industrielle Laboratoire Roberval Universit de Technologie de Compi gne Mod lisation et m caniq
90. er le d veloppement de germes ventuellement pathog nes dans la cuve de pr paration du produit Ces germes n tant pas recens s les experts ne peuvent se prononcer sur le danger microbiologique associ ee 28 ge Avril 2008 page 13 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Expertise collective synth se et conclusions Saisine n d enregistrement Evaluation des risques sanitaires Les populations susceptibles d tre expos es au produit Snomax sont les usagers des pistes de ski et les professionnels affect s a l entretien et la gestion des pistes la s curit l enseignement du ski et aux remont es m caniques Compte tenu des dangers pr c demment recens s et des voies d exposition identifi es les experts ont estim de fa on qualitative les risques pour les populations concern es selon quatre sc narii d exposition lors de la pr paration du m lange en cuve le risque estim pour le nivoculteur seule population expos e est n gligeable faible pour l exposition au produit brut et n gligeable pour l exposition au produit dilu lors du nettoyage de la cuve le risque estim pour le nivocuiteur seule population expos e est nul n gligeable les experts pr cisent que le risque est plus lev pour cette cat gorie expos e si le port d quipements de protection individuelle pr conis s par le fabricant n est
91. es ventuels compl ments du Comit d Experts Sp cialis s Pr sentation de la question pos e L Afsset a t saisie le 30 mai 2005 par la Direction g n rale de la sant du minist re en charge de la sant la Direction de la pr vention des pollutions et des risques et la Direction des tudes conomiques et d valuation environnementale du minist re en charge de l cologie et du d veloppement durable afin d valuer les risques sanitaires pour l homme li s l utilisation d adjuvants pour la fabrication de la neige artificielle tl est notamment demand l Agence de r aliser un bilan sur le statut r glementaire international du produit Snomax une revue scientifique des tudes disponibles sur les risques sanitaires li s son utilisation une valuation giobale du risque sanitaire du produit Snomax vis vis des usagers des pistes et des professionnels Organisation de l expertise L Afsset a confi en date du 4 mai 2007 l instruction de cette saisine au Comit d Experts Sp cialis s CES en charge de l valuation des risques li s aux eaux et aux agents biologiques Ce dernier a mandat en juillet 2007 un groupe de travail compos de 10 experts pour la r alisation des travaux d expertise Le groupe de travail s est r uni 7 fois entre juillet 2007 et f vrier 2008 et ses travaux d expertise ont t r guli rement soumis au CES tant sur les aspects m thodologiques que scientifiques Le
92. es d exposition identifi es avec la poudre pr cit e sont l inhalation et le contact cutan et muqueux mains figure bouche yeux L unique voie d exposition identifi e avec le produit dilu est le contact cutan et muqueux mains figure bouche yeux Estimation du risque pour ce sc nario et pr conisations des experts Concernant l exposition au produit brut lors de la dilution et lorsque les pr conisations et le protocole du fabricant sont respect s les experts consid rent la probabilit d mission comme mod r e la probabilit d exposition comme faible Le risque estim est donc n gligeable faible Dans la pratique il s av re que les pr cautions port des EPI et le protocole d usage sp cifi s par le fabricant ne sont pas toujours respect s Dans ce cas les experts consid rent la probabilit d mission comme mod r e m la probabilit d exposition comme lev e Le risque estim dans ces conditions p nalisantes est donc faible mod r Concernant l exposition au produit dilu en cuve les experts consid rent la probabilit d mission comme mod r e la probabilit d exposition comme n gligeable Le risque estim est donc n gligeable Dans la pratique il s av re que les pr cautions port des EPI et les protocoles d usage sp cifi s par le fabricant ne sont pas toujours respect s Dans ce cas les experts consid rent
93. es risques En effet les experts mettent l hypoth se que l utilisation d une eau de mauvaise qualit microbiologique peut exposer les populations des germes potentiellement pathog nes via les panaches des enneigeurs la neige et les eaux de fonte 8 1 L eau utilis e est de qualit microbiologique variable L eau utilis e pour la fabrication de la neige de culture provient de diff rentes sources souterraines sources forages superficielles rivi res lacs naturels d altitude retenues collinaires en amont ou en aval des stations de ski tourbi re et eau du r seau de distribution publique La qualit microbiologique de l eau utilis e pour l enneigement artificiel ne fait pas l objet d un suivi sanitaire Cette eau provient 50 de retenues collinaires 30 d autres sources superficielles et 20 du r seau d eau potable ODIT France 2006 Mais l analyse des questionnaires montre que les situations sont tr s variables d une station a l autre A noter que de nombreuses stations font aujourd hui le choix de construire des retenues collinaires d di es l enneigement artificiel L eau de surface est g n ralement plus vuln rable aux pollutions chimiques et microbiologiques que l eau souterraine Les sources de pollution en zone de montagne peuvent tre les contaminations f cales d origine animale b tail p turant ou humaines rejets de stations d puration d habitations non raccord e
94. es travaux de Wolber et al 1986 qui montrent que l activit gla og ne de la fraction prot ique est proche de 10 alors que celle de la cellule enti re n est que de 4 Par ailleurs la conformation de la prot ine d oit se faire de telle sorte que celle ci puisse former des liaisons hydrog ne avec la glace Le fort taux d homologie des s quences nucl otidiques de la r gion r p titive laisse supposer que cette r gion serait au contact de la glace Quoiqu il en soit l int grit de la bact rie est n cessaire l obtention d un pouvoir gla og ne important Pour provoquer la cristallisation de l eau des temp ratures lev es proches de OC il est n cessaire qu il y ait agr gation de plusieurs prot ines de nucl ation afin de former un gros complexe stabilis par la membrane externe des bact ries La taille du complexe est fonction du milieu de culture des conditions physico chimiques et des conditions de conservation de la bact rie Rugels 1993 Lindow 1995 Avril 2008 page 30 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 4 3 Le protocole de fabrication du Snomax Le protocole pr sent ci dessous reste succinct car r dig sur la base des rares informations et souvent peu explicites collect es aupr s de l industriel en r ponse aux questions techniques des experts En effet aucun protocole d taill de fabrication du produit Snomax n a
95. et Aucun lien d clar GEHANNO Analyse Afsset Jean Fran ois Aucun lien d clar 22 novembre 2005 21 novembre 2006 04 mai 2007 GILLI Analyse Afsset Eric Aucun lien d clar 13 d cembre 2006 20 juin 2007 02 juillet 2007 GUT Jean Pierre 24 novembre 2005 28 novembre 2006 04 mai 2007 Aucun lien d clar Analyse Afsset HILAIRE Didier 20 avril 2005 15 d cembre 2006 04 mai 2007 Aucun lien d clar Analyse Afsset HUMBERT Jean Fran ois 10 juillet 2006 27 octobre 2006 04 mai 2007 10 juillet 2007 Analyse Afsset Aucun lien d clar LAKEL Analyse Afsset Abdel Aucun lien d clar 22 janvier 2007 04 mai 2007 LE BACLE Analyse Afsset Colette Aucun lien d clar 16 janvier 2007 04 mai 2007 LEDRU Eric 08 janvier 2007 04 mai 2007 16 mai 2007 Avril 2008 page 73 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Aucun lien d clar Analyse Afsset Saisine n 2005 SA 007 MARCHANDISE Patrick 11 juin 2003 22 novembre 2005 16 mai 2006 27 novembre 2006 04 mai 2007 03 juillet 2007 Aucun lien d clar Analyse Afsset MATHIEU Laurence 03 juillet 2003 Aucun lien d clar Analyse Afsset 10 janvier 2005 21 octobre 2005 16 juin 2006 11 d cembre 2006 03 juillet 2007 MOGUEDET G rard Aucun lien d clar Analyse Afsset 17 janvier 2007 1
96. eurs en charge de la fabrication de la neige de culture La documentation scientifique relative au pouvoir allergisant de P syringae est tr s limit e et ne permet pas aux experts de conclure un effet allergisant du Snomax Consid rant que l homme est expos d s sa naissance P syringae et consid rant que le contact r p t des doses lev es d antig nes entra ne plut t la tol rance que l hypersensibilit les experts consid rent comme minime le danger li l allergie du Snomax Cependant consid rant les r actions inflammatoires observ es chez le cobaye les experts ne peuvent conclure avec certitude en l tat actuel des connaissances l absence d effet sensibilisant antig nique ou immunologique Aussi les experts recommandent de proc der en compl ment des essais r alis s un test de Magnusson et Kligman si besoin compl t par le test Local Lymph Node Assay LLNA d di lidentification des sensibilisations et des allergies Eu gard la qualit microbiologique tr s variable des eaux utilis es pour la fabrication de la neige de culture tes experts ont soulev l hypoth se d un danger li au d veloppement de germes pathog nes dans le syst me d enneigement en pr sence de Snomax Consid rant ce produit comme source de nutriments et consid rant les conditions de son utilisation concentration temp rature et dur e de stockage les experts concluent que ie Snomax peut favoris
97. ez H Buffi re A Georgakopoulos D Sands D C 2008 The life history of the plant pathogen Pseudomonas syringae is linked to the water cycle manuscript under review ISME Journal Ovod V Rudolph K Knirel Y Krohn K 1996 Immunochemical characterization of O polysaccharides composing the alpha D rhamnose backbone of lipopolysaccharide of P syringae and classification of bacteria into serogroups O1 and O2 with monoclonal antibodies J Bacteriol 17822 6459 65 Parker et al 2000 Bacterial survival in snow made from waste water Cemagref 2004 Rogers S O Starmer W T Castello J D 2004 Recycling of pathogenic microbes through survival in ice Med Hypotheses 63 5 773 7 Rosenman KD Moss A Kon S 1979 Clinical implications of exposure of silver nitrate and silver oxide J Occup Med 21 430 435 Ruggles J A Nemecek Marshall M Fall R 1993 Kinetics of appearance and disappearance of classes of bacterial ice nuclei support an aggregation model for ice nucleus assembly J Bacteriol 175 7216 7221 Rylander R Wold A Haglind P 1982 Nasal antibodies against gram negative bacteria in cotton mill workers Int Arch Allergy App Immunol 69 330 4 Shimazu M Nguyen A Mulchandani A Chen W 2003 Cell Surface Display of Organophosphorus Hydrolase in Pseudomonas putida using an ice nucleation protein anchor Biotechnol Prog 19 1612 1614 Smith S Schaffner D W 2004 Evaluation of a
98. fortement ralentie partir de 32 et quasiment inhib e 35 A cette temp ratur e son activit gla og ne est fortement diminu e La croissance de P syringae est galement inhib e par les concentrations lev es de NaCl 5 g L et les milieux acides pH inf rieur 5 4 2 3 Pouvoir phytopathog ne P syringae l exception de la souche 31a qui compose le Snomax est une bact rie phytopathog ne c est dire pathog ne pour les v g taux elle est susceptible d attaquer environ 400 esp ces v g tales Une batterie d enzymes g latinase collag nase l cithinase prot ase lastase etc lui permet de dissoudre et dig rer une grande vari t de substances contenues dans les cellules v g tales afin de s y introduire P syringae produit galement des phytotoxines ou exotoxines coronatine tagetitoxine phaseolotoxine et persicomycine ayant uniquement pour cible les tissus v g taux D autres substances produites telles que la syringomycine et la syringopeptine peuvent tre toxiques pour certaines bact ries levures ou champignons Ces toxines ne sont pas n cessaires l attaque des plantes par la bact rie mais elles favorisent sa multiplication et augmentent l intensit des sympt mes de la plante Par ailleurs la syringomycine pr sente une activit h molytique in vitro Bender et al 1999 Bien que la souche 31a ne soit pas consid r e comme phytopathog ne son pouvoir gla og ne l un
99. hode Les experts ne disposent d aucune donn e relative la quantification de l exposition des populations Les experts ne disposent pas non plus de donn e utilisable relative aux relations doses effets chez l homme d une exposition au Snomax En cons quence le risque sanitaire de l exposition au Snomax pour les populations pr cit es ne peut tre estim que de fa on qualitative Dans ce rapport la m thode d valuation qualitative du risque utilis e est celle de Zepeda Sein modifi e par l Afssa en 2003 Zepeda Sein 1998 AFSSA 2003 AFSSA 2006a Dufour amp Pouillot 2002 L estimation qualitative d un risque d coule de la combinaison d l ments examin s au pr alable que sont 1 l identification des dangers 2 l appr ciation de l mission probabilit d mission partir de la source et 3 l appr ciation de l exposition probabilit d exposition au danger dont il convient de d terminer l occurrence L estimation qualitative du risque consiste combiner la probabilit d mission la probabilit d exposition L estimation de la probabilit de survenue des v nements mission et exposition est r alis e s par ment et aboutit un niveau de probabilit appr ci par les qualificatifs suivants nulle n gligeable faible mod r e ou lev e Ces qualificatifs utilis s sont d finis comme suit afin de limiter les divergences d interpr tation nulle la survenue de l
100. i et des voies d exposition Apr s avoir identifi les dangers pour la sant les experts ont identifi les populations expos es et envisag les diff rents sc narii et voies d exposition partir des donn es recueillies par questionnaire 6 1 Populations expos es Toutes les populations expos es la neige de culture sont susceptibles de l tre au produit Snomax Cette exposition concerne donc tous les usagers des pistes de ski quip es d enneigeurs Les pratiquants de ski de fond de ski de randonn e et de promenades en raquettes ne sont pas expos s sauf si leur itin raire co ncide avec une piste quip e Les populations professionnelles des stations de ski concern es par une exposition au Snomax sont les personnels affect s a la fabrication de la neige de culture nivoculteurs a l entretien du manteau neigeux conducteurs des engins de damage la s curit des pistes pisteurs et secouristes l enseignement du ski moniteurs et aux remont es m caniques 6 2 El ments d information permettant de d cliner les sc narii d exposition Les informations ci dessous sont des r ponses aux questionnaires adress s aux 23 stations ayant utilis le Snomax avant 2005 Le taux de retour des questionnaires est de 50 Les donn es collect es ont t jug es significatives et exploitables par les experts Ces donn es concernent aussi bien la p riode d utilisation du Snomax 1992 2005 que les m
101. id rent la probabilit d mission comme faible la probabilit d exposition comme mod r e Le risque estim dans ces conditions p nalisantes est donc n gligeable faible Aussi les experts valident la n cessit du port syst matique des EPI lors du nettoyage du mat riel de dilution gants et lunettes et pour vidanger la cuve lorsque le m lange n a pas t utilis 7 4 Estimation du risque pour le sc nario exposition au panache de neige la sortie des enneigeurs Les enneigeurs tant dispos s sur les bords de piste et pouvant fonctionner autant le jour que la nuit les personnes susceptibles d tre expos es aux panaches des enneigeurs sont aussi bien les usagers des pistes que les populations professionnelles qui y interviennent L estimation des risques prend en compte la quantit de cellules de P syringae apport es l environnement par l utilisation du Snomax selon les quantit s pr conis es par le fabricant cf annexe 7 a savoir 10 a 10 fois plus que la quantit naturellement pr sente dans les eaux de montagne L exposition a la neige de culture contenant le produit Snomax via le panache des enneigeurs se fait par l inhalation des a rosols capables de p n trer les voies a riennes profondes et par contact avec les parties d couvertes du corps dont le visage principalement Les v tements de ski le port de gants et de lunettes sont de nature limiter les contacts cu
102. ieurs de l arm e nord am ricaine charg de l expertise de cette technologie a montr que la viabilit des coliformes f caux peut tre alt r e mais que certains bacilles Gram n gatif survivent et peuvent nouveau se d velopper en p riode de fonte des neiges Les streptocoques f caux paraissent tre les bact ries d origine f cale les plus r sistantes Parker et al 2000 Les experts d duisent de cette tude que les germes de l eau peuvent survivre au proc d d enneigement artificiel et se retrouver l tat viable dans la neige de culture Le groupe de travail a galement mis l hypoth se selon laquelle des biofilms se d velopperaient au sein des canalisations du syst me d enneigement artificiel Les experts consid rent la probabilit de d veloppement d un biofilm comme n gligeable lors du Avril 2008 page 55 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 fonctionnement du syst me compte tenu de la faible temp rature de l eau OT et de la pression 10 80 bars Ils la consid rent galement comme n gligeable en p riode estivale du fait de la mise hors d eau du syst me mais pr cisent qu elle serait par contre lev e si la vidange tait incompl te par exemple en pr sence de siphons ou de bras morts En conclusion les experts consid rent que l exposition des populations usagers des pistes et population professionnelle cf chapitre
103. ilis es un d veloppement des germes pr sents dans l eau utilis e mais non dans les canalisations D veloppement microbien dans la neige de culture Certains microorganismes sont susceptibles de se d velopper a basse temp rature donc dans la neige C est notamment le cas des bact ries pathog nes de l homme comme Listeria pr sente dans les eaux et dont le temps de g n ration moyen est de 33 heures a 4 Lyautey et al 2007 La concentration en Snomax dans l eau pulv ris e au niveau des enneigeurs est de 0 8 g m 0 8 mg L et correspond a 0 4 mg L de prot ines et 0 2 mg L de sucres Les experts consid rent que ces apports en nutriments sont insuffisants pour induire un d veloppement microbien dans la neige de culture 14 Luria Bertani Sambrook et Russell Molecular Cloning a laboratory manual 2001 Cold Spring Harbor Laboratory Press New York Avril 2008 page 42 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Le groupe de travail conclut que l utilisation du Snomax aux quantit s pr conis es par le fabricant ne peut induire un d veloppement microbien dans la neige de culture en dehors de tout d veloppement potentiel induit par les nutriments pr sents naturellement dans l eau utilis e pour l enneigement Un tel d veloppement parait cependant peu probable au regard de la temp rature de la neige 6 Identification des populations expos es des sc nari
104. iluer le Snomax en cuve peuvent contenir des germes potentiellement pathog nes cf chapitre 8 Plusieurs tudes sugg rent un effet multiplicateur potentiel du Snomax sur des microorganismes pr sents dans l eau superficielle utilis e notamment pour la dilution du produit Cemagref 2003 Kulman 1993 La composition du produit Snomax peut constituer un apport en nutriments et donc dans certaines conditions faciliter le d veloppement de microorganismes Cette id e a t discut e selon les deux hypoth ses suivantes le d veloppement microbien au sein de l installation d enneigement et notamment au niveau de la cuve de dilution du Snomax le d veloppement microbien dans la neige de culture apr s pulv risation par les enneigeurs Les conditions discut es pour chaque hypoth se d un tel d veloppement sont d une part les facteurs externes temp rature pression et d autre part la concentration en nutriments apport s par le Snomax sans pr juger de la capacit naturelle du milieu a induire elle m me un tel d veloppement Le d veloppement microbien au sein du syst me d enneigement artificiel et notamment de la cuve de dilution du Snomax Une tude de Kulman 1993 voque la pr sence d environ 10 CFU mL de germes de type Gram n gatif dans la cuve de m lange de Snomax La concentration bact rienne retrouv e dans la neige est galement lev e 10 a 10 CFU mL II conclut que le Sno
105. inhalation de poussi res issues des granules de Snomax peut provoquer une toux et une irritation des voies a riennes sup rieures La grande majorit des essais cliniques identifi s dans la litt rature ont t r alis s l initiative du fabricant Les tudes de toxicit aig e men es par la Food and Drug Research Laboratories FDRL sur le rat le lapin et le cochon d inde ne montrent pas d effet significatif FDRL 1985 a b c c FDRL 1987 a b c d La r action inflammatoire de l il du rat apr s injection FDRL 1985d et du tractus respiratoire du lapin apr s inhalation d a rosols FDRL 1985b est expliqu e par la FDRL par un artefact exp rimental et non par le produit Les tudes n ont r v l ni hypersensibilisation ni sensibilisation de contact ni de signe d irritation ou d ryth me FDRL 1987d Les tudes de toxicit aigu men es par Goodnow Goodnow 1989 Goodnow et al 1990 montrent une augmentation statistiquement significative du poids des poumons et une hypertrophie des ganglions lymphatiques trach o bronchiques du rat a partir de 0 4 g Snomax par litre mais sans aucun signe d infection Les auteurs concluent a une simple r action d irritation http www epa gov pesticides biopesticides ingredients factsheets factsheet_006441 htm Avril 2008 page 38 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Le groupe de travail consid re que ce
106. ion Breaihing of dust may cawse coughing and toa irritation Chronic Effects None Known Medical Conditions Generally Aggravated by Exposure Now koowr Chemical Listed as Carcinogen National Toxicology Yes LARC Yes OSHA Yes or Potential Carcinogen Program NX Monpgr phs Na X NO X SECTION 7 FIRST AID PROCEDURES Swallowed Rinse mouth and throat thoroughly with water Skin Wash thoroughly with soap aml water Byes Flush eyes thoroughly wath water Consult physician Inhaled Remove from exposure If symptoms arc present get medical attention SECTION 8 PROTECTION AND PREVENTIVE MESURE Respiratory Protection According to FDA figures endotoxin levels in the package air space are helow levels known to cause health risks in hamans Ventilation Good general room ventilation should be weed Eye Prosecrion Safety glassex goggles Protective Gloves Should be worn if there are cuts or abrasion on the skin SECTION 9 STORAGE AND DISPOSAL Storuge and Handling Precautions Maintain good bousckeeping Waste Disposal Methods Landfill absorbed material in closed container or flush to waste sewer as Federal State and Local laws and regulations allow Spell Leak and Disposal Procedures Vacuum or wet material and absorb with inert oxerials and transfer to containers for disposal Minimize acrosolization dust formation during clean up Avril 2008 page 95 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax S
107. ion de la neige de culture Aussi le terme additif plus g n ral tout adjuvant tant un additif sera pr f r au terme adjuvant 3 3 1 Les produits ajout s l eau pour la fabrication de neige de culture La nucl ation et la germination sont des tapes essentielles l obtention des cristaux de neige Les additifs utilis s interviennent ces tapes en initiant et ou en optimisant la nucl ation Les premiers agents de nucl ation d couverts taient de nature chimique Le plus connu et le plus efficace est l iodure d argent dont l action a t mise en vidence par Vonnegut en 1947 Les iodures de plomb de cuivre ou de mercure peuvent aussi agir en tant qu agents nucl ants mais sont moins efficaces que l iodure d argent Vali 1995 L utilisation de ces compos s a t abandonn e en raison de leur toxicit pour l homme et pour l environnement Rosenman et al 1979 Konno et al 1994 Les min raux ions calcium et magn sium kaolinite etc naturellement pr sents dans les eaux constituent des noyaux de nucl ation et sont indispensables la fabrication de la neige Ainsi un ensemencement de l eau en sels min raux calcium et magn sium est parfois pratiqu principalement lorsque les eaux sont faiblement min ralis es Hu amp Michaelides 2007 Le produit Snomax est le produit le plus couramment utilis dans le monde pour optimiser la fabrication de la neige de culture parce qu
108. isation du Snomax est d une dizaine plus de 60 hectares selon les stations contact es ce qui repr sente environ 3 61 du domaine skiable total de chaque station la variabilit des situations est donc grande 6 3 Sc narii et voies d exposition au Snomax Les experts ont identifi quatre principaux sc narii d exposition prenant en compte m les populations concern es tableau 3 les voies d exposition tableau 4 Avril 2008 page 44 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Les quatre sc narii d exposition sont exposition lors de la pr paration du m lange en cuve exposition lors du nettoyage du mat riel de m lange Saisine n 2005 SA 007 exposition au panache de neige de culture la sortie des enneigeurs exposition la neige de culture au sol Tableau 3 Populations concern es par les 4 sc narii identifi s m caniques Exposition Exposition Exposition Exposition lors de la lors du au panache la neige de pr paration nettoyage de neige de culture au du m lange du mat riel culture la sol en cuve de m lange sortie des enneigeurs Usagers V Population adultes g n rale Usagers V J enfants Nivoculteur v v v V Conducteur des engins V4 de damage Population anis 7 rofessionnelle is Moniteur v Personnel des y ff remont es Avril 2008 page 45 Afsset
109. le aux pollutions chimiques et ou microbiologiques et notamment d une eau stagnante r servoir d orage par exemple pour la fabrication de neige de culture sensibiliser les exploitants des stations de ski sur la n cessit de r aliser une tude de la qualit microbiologique de l eau utilis e pour la fabrication de la neige de culture m engager des tudes d acquisition de connaissances quant aux expositions des usagers et des professionnels cette eau proposer plus grande chelle un protocole de suivi et un plan de gestion de la qualit microbiologique de l eau pr lev e pour la fabrication de la neige de culture sur la base des informations compl mentaires pr cit es Concernant la protection des captages d eau potable au sein des domaines skiables quip s de syst mes d enneigement artificiel sensibiliser les hydrog ologues agr s en charge de la proposition des p rim tres de protection la prise en compte des pratiques des stations de ski en mati re de fabrication de neige de culture utilisation d additifs et ou d une eau de mauvaise qualit chimique et ou microbiologique inviter les exploitants des stations de ski disposer les enneigeurs de mani re viter tout enneigement artificiel en direction des impluviums des captages et am nager les pistes de mani re limiter les coulements en leur direction Avril 2008 page 57 Afsset e RAPPORT risques sanitaires
110. le fabricant est susceptible d engendrer la prolif ration de germes potentiellement pathog nes au sein de la cuve de pr paration L Afsset indique que l occurrence de ce danger peut tre r duite en utilisant pour la dilution du Snomax une eau respectant les crit res microbiologiques de l eau potable en conservant le m lange en cuve au maximum pendant 24 heures Par ailleurs et hors contexte d utilisation du Snomax l Afsset pr conise d attirer l attention des pr venteurs et des m decins du travail sur l exposition et le risque respiratoire ventuel du nivoculteur en lien avec les pratiques et les modalit s usuelles de fabrication de la neige de culture Enfin dans une approche de veille sanitaire l Afsset attire l attention des exploitants de stations de ski et des autorit s de tutelle sur les deux consid rations suivantes l utilisation pour l enneigement artificiel d une eau de mauvaise qualit microbiologique avec ou sans l ajout d additif peut repr senter un risque sanitaire pour les usagers des pistes et les populations professionnelles eu gard aux voies d exposition la neige de culture identifi es L Afsset souligne ce titre l int r t que pourrait pr senter une campagne d analyses de la qualit de l eau utilis e pour la fabrication de la neige de culture l utilisation d autres additifs que le Snomax notamment pour l entretien du manteau neigeux est susceptible dans certai
111. max favoriserait le d veloppement en cuve des germes contenus dans l eau de dilution Les experts mentionnent que cette tude souffre d insuffisances m thodologiques et exp rimentales qui ne leur permettent pas de valider cette conclusion en l tat Avril 2008 page 41 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Le d veloppement de microorganismes peut galement se faire sous la forme de biofilms par exemple au sein des canalisations du systeme d enneigement Le d veloppement de biofilms dans les milieux aquatiques naturels et artificiels l exception des milieux oligotrophiques tr s carenc s en nutriments est bien document notamment par Costeron et al 1987 Le groupe de travail consid re que seule la cuve de dilution du Snomax offre des conditions propices a un d veloppement microbien au sein d une installation d enneigement en fonctionnement En effet la cuve non r frig r e pouvant tre plac e dans la salle des compresseurs source de chaleur la temp rature du m lange peut en effet rapidement atteindre la temp rature ambiante de la pi ce 10 15 Le m lange est en outre stock dans ces conditions de quelques heures le plus souvent 6 12 heures plusieurs jours 4 5 jours Ailleurs c est dire dans les canalisations les experts consid rent que les forts d bits d eau la temp rature de l eau proche de 0 et surtout la pression 1
112. max au regard du certificat fourni par le fabricant ni de la confirmer pour autant 8 Tel que cit par le rapport Avril 2008 page 33 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 4 5 Principaux int r ts du Snomax avanc s par le fabricant Selon le fabricant le Snomax pr sente trois principaux int r ts D une part la neige de culture peut tre produite pour une temp rature ext rieure comprise entre 5 et 3 valeurs sup rieures la temp rature normale de cristallisation de l eau en neige qui se situe entre 9 a 7 D autre part ce proc d permet d e produire une plus grande quantit de neige de culture avec moins d eau comparativement aux proc d s classiques sans additif la nucl ation induite par le Snomax est pr sent e pour tre plus rapide plus active et plus uniforme r duisant d autant l vaporation et la quantit de gouttelettes d eau non cristallis es qui atteignent le sol Selon l industriel le taux de conversion de l eau en neige est ainsi am lior de 9 15 g n rant ainsi des conomies d eau Enfin l addition de Snomax permettrait d obtenir une neige s che de meilleure qualit que la neige de culture sans additif Cette qualit li e notamment sa faible teneur en eau non cristallis e autorise une manipulation presque imm diate par les engins de damage des pistes et lui conf re une bonne r sistante au compactag
113. max in the rat Eastman Kodak Company Rapport interne 21p GOODNOW R A 1999 Fiche microbiologique du Snomax Rapport interne du fabricant Kulman G 1993 Health Hazard Evaluation Report No 89 348 228 SNOMAX National Institute for Occupational Safety and Health NIOSH March 1993 OCDE 2007 Climate change in the european Alps adapting winter tourism and natural hazards management Shardul Agrawala ed 131 pages ODIT France Observation D veloppements et Ing nierie Touristique 2006 Les chiffres cl s du tourisme de montagne en France 5 Edition ODIT France 2007 Co ts de fonctionnement des installation de neige de clture en France Saison 2005 06 7p OITC 2003 OITAF news janvier 2003 Working group environment forum Committee n Organisation Internationale des Transports a C ables 17p Rixen C Schmid B Plant diversity x snow chemistry in an experimental sub alpine grassland community 87th Annual Meeting of the Ecological Society of America Tucson Arizona 4 9 ao t 2002 Rixen C Huovinen C Huovinen K Stockli V Schmid B A plant diversity x water chemistry experiment in subalpine grassaland Perspectives in Plant Ecology Evolution and Systematics sous presse doi 10 1016 j ppees 2007 09 003 Widehem Gadonna P 2000 Etude et mise en uvre d un agent biologique de la nucl ation de la glace Pseudomonas syringae application a la cong lation et a la
114. ment pour les 4 principaux sc narii d exposition des populations au Snomax et selon des hypoth ses maximalistes d exposition voies et modalit s d exposition exposition lors de la pr paration du m lange exposition lors du nettoyage du mat riel de m lange exposition au panache de neige de culture la sortie des enneigeurs exposition la neige de culture au sol Avril 2008 page 48 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 7 2 Estimation du risque pour le sc nario pr paration du m lange en cuve Populations concern es modalit s et voies d exposition Le nivoculteur est l unique cat gorie professionnelle susceptible d tre expos e au produit brut Selon leur pratique les nivoculteurs constatent un d gagement de poudre pulv rulente lors de louverture du sachet Les phases de contact possibles correspondent l ouverture du sachet et son reversement dans la cuve pr alablement remplie d eau L ouverture de la cuve d environ 20 centim tres est de nature limiter les contacts Rappelons que le fabricant mentionne la pr sence d endotoxines dans le Snomax et qu il pr conise a ce titre le port d quipements de protection individuels EPI que sont les gants et les lunettes de protection Par contre le fabricant ne mentionne pas le port d une protection respiratoire malgr les conclusions du rapport du NIOSH Kullman 1993 Les voi
115. mique Par ailleurs il est souligner ici que le protocole d application de la Convention alpine de 1991 concernant les pays de l arc alpin indique au regard de la protection des sols que les Avril 2008 page 21 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 additifs chimiques et biologiques utilis s pour la pr paration des pistes ne seront tol r s que si la compatibilit avec l environnement est certifi e En Australie seul l Etat de Nouvelle Galles du Sud utilise des additifs pour fabriquer de la neige de culture parc national de Kociuszko Aucun texte l gislatif n a pu tre identifi En Nouvelle Z lande les additifs sont homologu s et autoris s condition que les besoins op rationnels et l absence d impact pour l environnement v g tation et cosyst mes aquatiques soient d montr s En r sum il n existe pas dans les pays susmentionn s y compris en France de r glementation encadrant la fabrication de la neige de culture la l gislation indirectement applicable concerne les installations d enneigement maintenance et impact environnemental l utilisation quantitative de l eau les proc dures d homologation et de mise en march de produits utilis s comme additif etc m certains pays n ont aucune l gislation et d autres peuvent pr senter une l gislation diff rente selon les zones g ographiques cantons provi
116. n uvre et organisation 19 1 4 Raisonnement de l expertise nnnsnnnnnnnennenennesssnnnnnnns 20 2 Le statut r glementaire du Snomax au niveau international 21 3 Neige de culture enjeux principes et proc d s de fabrication ss 22 3 1 Les enjeux de l enneigement artificiel innnnns 22 3 2 Principes et proc d s de fabrication de la neige de culture 22 22 1 LEPNE de TADNCALION 2220000 65m rene ns aetna sent nil rene eg in 23 3 2 2 Les param tres de fabrication sise 23 3 2 8 Proc d s de fabrication de la neige de culture eer nernnesrnesrnernssrnsns 24 3 2 4 Les quipements p riph riques et les am nagements 25 3 3 Les additifs utilis s pour la fabrication de la neige de culture ccseeeeeeeseeseeeeeeeeeee 25 3 3 1 Les produits ajout s l eau pour la fabrication de neige de culture 26 3 3 2 Les produits pandus sur la neige in situ ss 26 4 Le produit Snomax et son utilisation pour la fabrication de la neige de SULCUS ssssssssnannansaannnninnsnanananenannnnmannanenanaanannansnannnnnnnsnanninannnngennnnnannnnnnnnnnn 27 4 1 Le march du SmOMAX scssssssssssssscreresssasasssssssssssssseseseseevevasasasaeaesesesessssssssusesuererararararaess 27 4 2 Biologie et cologie de Pseudomonas syringae ne 28 4 2 1 Caract ristiques taxonomiques iii 28 4 2 2 Biotopes et cologie de P syringae sise 28 42 8 POUVOIF phytopathog ne fecvssececieccentec
117. n du Snomax est donc tr s variable d une station l autre et d une saison l autre Aucune tendance ne peut tre d gag e La fabrication de la neige de culture n est pas programmable dans le sens ou elle d pend des conditions atmosph riques Les installations se d clenchent automatiquement ou manuellement lorsque les conditions attendues de temp rature et d hygrom trie sont atteintes Ainsi les enneigeurs peuvent se d clencher aussi bien la nuit en l absence de skieurs que la journ e lorsque le domaine skiable est ouvert au public Quelques rares stations ont d clar n utiliser les enneigeurs que la nuit ou bien fermer les pistes concern es et adjacentes lors de l utilisation des enneigeurs Cependant les basses temp ratures tant atteintes en priorit la nuit les installations fonctionnent g n ralement plus souvent lorsque le domaine est ferm au public Aucune tendance ne peut donc tre d gag e Sites d utilisation du Snomax entre 1992 et 2005 L utilisation du Snomax a concern toutes les pistes quip es d enneigeurs sans exception son utilisation n tant pas restreinte des situations sp cifiques N anmoins le Snomax a souvent t employ pour les zones les plus sollicit es pistes du bas des stations croisements de pistes et pour les pistes pour d butants n cessitant des conditions de glisse facilit es pistes bleues et vertes La superficie du domaine skiable concern par l util
118. n pathog ne pour l Homme et pour l animal P syringae ne figure pas parmi les agents infectieux opportunistes r pertori s en particulier au cours de l infection par le VIH CDC OMS ou dans les tats de d ficit immunitaire h r ditaire OMIM Une recherche aussi exhaustive que possible relative aux infections par P syringae chez l Homme n a pas permis de mettre en vidence dans la litt rature un quelconque pouvoir pathog ne pour l homme Il est mentionner que deux souches de P syringae vivantes souche ESC 10 et ESC 11 sont utilis es comme principe actif de produits phytosanitaires homologu s et commercialis s aux Etats Unis Coordinated Framework for Regulation of Biotechnology n 51 FR 23313 de juin 1986 rubrique TSCA Toxic Substances Control Act du Biotechnology Policy Statement 10 Centers for Diseases Control base de donn es MEDLINE 1 Online Mendelian Inheritance in Man Avril 2008 page 37 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Ces produits sont utilis s depuis plus de 10 ans dans la lutte biologique contre les d p rissements post r coltes de divers fruits dont certains sont destin s tre consomm s crus pommes poires Une tude men e par l EPA a conclu l absence de risque sanitaire pour des conditions normales d utilisation de ces produits les souches P syringae ESC 10 et ESC 11 ne provoquent pas d effets su
119. naturel sources forages eaux de surface bassins de r tention soit du r seau d eau potable En cons quence la qualit chimique et microbiologique de l eau utilis e est tr s variable d une installation l autre Selon sa provenance et avant son utilisation dans l installation d enneigement l eau peut subir des op rations de d grillage de d cantation de filtration Sur la base des r ponses gt Un domaine skiable l mentaire est d fini par un exploitant unique et une continuit de l offre de ski le domaine peut tre parcouru ski aux pieds dans son int gralit http www anpne com Avril 2008 page 23 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 apport es aux questionnaires seule une station en France s est quip e d un syst me de suivi et de traitement de l eau analyse physico chimique en flux continu pour la d tection de pollutions notamment d hydrocarbures aromatiques polycycliques et d sinfection par ultra violet 3 2 3 Proc d s de fabrication de la neige de culture La fabrication de la neige de culture fait appel deux principales technologies que sont les enneigeurs classiques couramment appel s canons neige et la technologie appel e Snowline qui n utilise aucun additif Ces technologies sont d crites en annexe 5 Le Snomax peut tre utilis par n importe quelle technologie dite classique qu elle soit
120. nces ou r gions 3 Neige de culture enjeux principes et proc d s de fabrication 3 1 Les enjeux de l enneigement artificiel La diminution de l enneigement naturel a t tr s importante ces derni res ann es notamment dans les Alpes o l on a pu observer une augmentation de 2 de la temp rature nocturne en hiver au cours du dernier si cle et une diminution r guli re des pr cipitations revue OCDE 2007 Ce ph nom ne semble s acc l rer depuis le d but des ann es 1990 L altitude permettant d assurer un enneigement satisfaisant pour la pratique du ski augmenterait ainsi de 150 m par degr de temp rature suppl mentaire Or le tourisme hivernal est particuli rement sensible aux conditions climatiques et la qualit de l enneigement Dans ce contexte les gestionnaires des stations de ski adoptent diff rentes strat gies comportementales et technologiques pour maintenir un enneigement suffisant dont la fabrication de la neige de culture 3 2 Principes et proc d s de fabrication de la neige de culture L enneigement artificiel a t d velopp aux Etats Unis dans les ann es 1950 et a t appliqu en Europe partir des ann es 1980 En France la surface concern e par l enneigement artificiel est pass e de 121 ha en 1984 4 524 ha en 2005 2006 sur les 24 766 ha de pistes skiables soit 18 3 de l ensemble du domaine skiable fran ais Durant la m me p riode le nombre de stations de ski
121. neigeurs par Kullman 1993 peuvent provenir de toute bact rie a Gram n gatif pr sente dans l eau utilis e pour l enneigement artificiel En conclusion le groupe de travail mentionne que les donn es fournies par le fabricant et les tudes disponibles sont insuffisantes pour conclure l existence d un danger sanitaire chez l Homme li la pr sence d endotoxines dans le produit Snomax Consid rant que l Homme est r guli rement expos dans son milieu de vie la bact rie P syringae et donc aux endotoxines qu elle produit le groupe de travail conclut que le Snomax ne constitue pas un danger suppl mentaire celui de cette exposition naturelle Avril 2008 page 39 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 5 3 Les dangers d allergies au Snomax Les dangers d ordre immunologique li s a une exposition au Snomax sont abord s au travers de la probl matique d tats d hypersensibilit d clench s par des antig nes de P syringae Les corps bact riens de P syringae peuvent comporter m me a l tat non viable des structures antig niques peptides acides nucl iques composants de paroi etc lesquelles par contacts muqueux respiratoires oculaires et digestifs cutan s voire syst miques plaies sont susceptibles d entra ner des r ponses immunitaires sp cifiques L analyse des dangers a t men e sur la base d une tude de la bibliographie
122. nist re charg de l cologie et du d veloppement durable afin d valuer les risques sanitaires li s l utilisation d adjuvants pour la fabrication de la neige artificielle cf annexe 1 du rapport Pr sentation de la question pos e L utilisation d additifs pour la fabrication de neige de culture est une technologie employ e par les exploitants de stations de ski pour assurer un bon enneigement des pistes de ski La saisine porte principalement sur l adjuvant d nomm Snomax pr sent par son fabricant comme un produit facilitant la production de neige de culture en conditions m t orologiques d favorables pour l enneigement naturel C est un produit de nature biologique contenant la bact rie inactiv e Pseudomonas syringae souche 31a et pour lequel les impacts sanitaires de son utilisation ne sont pas connus 1 5 afsset 253 Avenue du G n ral Leclerc 94701 Maisons Alfort Cedex n siren 180092348 01 56 29 19 30 amp 01 43 96 37 67 site http www afsset fr m l afsset afsset fr AVIS de l Afsset Saisine n 2005 SA 007 Il est ainsi demand l Agence de r aliser un bilan sur le statut r glementaire international du produit Snomax une revue scientifique des tudes disponibles sur les risques sanitaires li s son utilisation une valuation globale du risque sanitaire du produit Snomax vis vis des usagers des pistes et des professionnel
123. nneig s Kkw install s 100 Traitement ODIT France DEATM ao t 06 Figure A Evolution de la surface artificiellement enneig e et de la puissance des installations d enneigement en France ODIT France 2006 1 Un domaine skiable l mentaire est d fini par un exploitant unique et une continuit de l offre de ski le domaine peut tre parcouru ski au pied dans son int gralit Avril 2008 page 78 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Tableau A Proportion de l enneigement artificiel et de la neige de culture par massif montagneux en 2005 2006 ODIT France 2007 Surfaces Surfaces Part ee ieee Ha culture Alpes du Nord 100 15 759 2 607 17 Alpes du Sud 38 4 924 1 070 22 Pyr n es 28 2 636 539 20 Massif Central 9 582 115 20 Jura 8 532 76 14 Vosges 8 333 117 85 Total 191 24 766 4 524 18 Bavi re 2 Slov nie 1 Alpes fran aises 11 Alpes italiennes 38 Suisse 10 Autriche 38 Figure B Pourcentage de pistes de ski quip es de syst mes d enneigement artificiel dans les Alpes en 2004 CIPRA 2004 Avril 2008 page 79 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Le co t moyen de la fabrication d un m tre cube de neige
124. nomax Saisine n 2005 SA 007 Pour r pondre cet objectif le nivoculteur utilise g n ralement un tableau de dilution d fini selon les param tres de l installation d enneigement de la station ou un r f rentiel de calcul quivalent La fiabilit de ces outils a t v rifi e par le groupe de travail Selon les installations la fourchette habituelle de dilution est de 1 3 sachets pour 100 L d eau avec un maximum de 4 sachets pour 100 L La concentration de Snomax au sein de la cuve de dilution sera donc comprise entre 3 et 12 g L Sachant que 1 g de Snomax contient environ 10 10 cellules cf chapitre 4 4 2 on peut estimer un apport l environnement de 8 10 8 10 cellules de P syringae par m d eau pulv ris e Le calcul d taill est pr sent en annexe 9 4 6 4 Protocole de nettoyage du mat riel de dilution et d injection Le protocole de nettoyage de la cuve apr s chaque utilisation a pour finalit la ma trise des odeurs Audition de M Rougeaux 2007 Le protocole d finit les tapes suivantes rincer abondamment la cuve avec de l eau m vidanger compl tement remplir la cuve de 200 250 L d eau ajouter une solution d eau de Javel a 1 ou des pastilles de chlore dos es 5 m actionner l agitateur pendant 15 30 minutes mettre la pompe doseuse en position manuelle nettoyer les parois de la cuve avec le balai brosse vidanger rincer l eau abond
125. none ere ee tn sen tetes Nc mae Ean Eaua nen 51 7 5 Estimation du risque pour le sc nario exposition la neige de culture au sol 52 8 L impact sanitaire pour l homme li l utilisation d une eau de mauvaise qualit microbiologique pour la fabrication de la neige de culture ss 54 8 1 L eau utilis e est de qualit microbiologique variable 54 8 2 La survie des germes dans la neige de culture 55 8 2 1 La survie des germes basse temp rature su 55 Avril 2008 page 9 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 8 2 2 La survie des germes dans le syst me d enneigement artificiel 55 8 3 La contamination des points de captages de l eau potable 56 9 Conclusions et recommandations du groupe de travail smmmmmemmenennnnns 58 10 Bibliographie cscsceeeeeeeeeeeeeeeeee eee eee ee eee eee eee 61 10 1 Publications acs tee 61 10 2 Rapports et ouvrages scientifiques nes 64 10 3 Actualit s scientifiques communiqu s de presse liens internet ccsssssssseeeeeeees 65 10 4 Brevets nn ca a a een 66 10 5 Normes nn annees ee 66 Annexe 1 Lettre de saisine sssssransasannnniinansmaunnsnidannssdintonniiinanves 68 Annexe 2 Suivi des mises jour du rapport mmmmmmmmmmemennnennanenennnnenennnnnnnnne 70 Annexe 3 Synth se des d clarations publiques d int r ts des exper
126. ns cas de d grader la qualit des sols et de la ressource en eau via l eau de fonte des neiges Les captages utilis s pour l approvisionnement en eau potable notamment en raison de leur proximit imm diate des pistes paraissent tre particuli rement vuln rables aux risques ventuels li s ces additifs ainsi qu la qualit microbiologique de l eau utilis e pour l enneigement artificiel La Di rice g n rale Dr Mich le FROMENT VEDRINE 5 5 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 a fs S et agence fran aise de s curit sanitaire de l environnement et du travail Evaluation des risques sanitaires li s a l utilisation d adjuvants pour la fabrication de la neige de culture Saisine n2005 SA 007 RAPPORT d expertise collective Comit d Experts Sp cialis s Evaluation des risques li s aux eaux et aux agents biologiques Groupe de travail Neige de culture Avril 2008 Avril 2008 page 1 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 MOTS CLES Neige de culture Enneigement artificiel Snomax Risques sanitaires Qualit des eaux Pseudomonas syringae Avril 2008 page 2 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Pr sentation des intervenants GROUPE DE TRAVAIL Pr sident M Jean Luc BOUDENNE
127. nt soit les interdisant avec des variabilit s selon les cantons Le produit Snomax est pr sent par son fabricant comme un produit facilitant la production de neige de culture en conditions m t orologiques d favorables pour l enneigement naturel C est un produit de nature biologique contenant les bact ries inactiv es Pseudomonas syringae P syringae souche 31a Gr ce une prot ine membranaire dot e d un pouvoir de nucl ation ces bact ries sont capables d initier la cristallisation de l eau a partir de 2T Le proc d de fabrication du Snomax comporte une tape finale et sous trait e de st rilisation un laboratoire ind pendant v rifie la st rilit de chaque lot Le rapport d analyses microbiologiques du Snomax fourni par le laboratoire pr cit ainsi que les tudes men es par plusieurs organismes ind pendants aux Etats Unis et en France sugg rent l absence de P syringae cultivables Cependant ces tudes souffrant de lacunes m thodologiques et en l absence de donn es suffisantes sur le proc d de __2 5 Avril 2008 page 12 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Expertise collective synth se et conclusions Saisine n d enregistrement st rilisation utilis les experts ne peuvent en l tat des connaissances ni confirmer ni remettre en cause la st rilit du produit R sultats de l expertise collective Mise en vidence de
128. ntes men es ce jour ont t jug es insuffisantes par les experts et ne permettent ni de confirmer ni d infirmer l hypoth se du caract re st rile du produit commercialis L analyse de la st rilit du produit par un laboratoire ind pendant et selon un protocole adapt la bact rie P syringae souche 31a permettrait de lever cette interrogation Sur la demande de l Agence un chantillon de Snomax a t mis tardivement la disposition de l Afsset par le fabricant mais dans des conditions de transport qui se sont av r es non conformes celles pr conis es par le fabricant notamment en ce qui concerne la temp rature de conservation du produit L expertise men e par l Afsset tant bas e en partie sur l hypoth se d un produit st rile toute donn e nouvelle qui tendrait infirmer cette hypoth se serait de nature modifier les r sultats de l expertise collective ses conclusions et recommandations 2 Les tests men s ce jour sur des cobayes expos s au Snomax ou P syringae ont t jug s insuffisants par les experts pour conclure avec certitude en l tat actuel des connaissances l absence de r action allergique ou immunitaire Des essais adapt s confi s un laboratoire ind pendant seraient utiles pour lever cette incertitude 3 La concentration en endotoxines du produit Snomax et notamment dans l air du sachet de conditionnement n a pas t fournie l Afsset par le fabric
129. odalit s actuelles d utilisation de l enneigement artificiel qui seraient appliqu es tout nouvel usage du Snomax P riode p riodicit et fr quence d utilisation du Snomax Au regard des pratiques constat es lors de la p riode d utilisation du produit Snomax en France le produit n est en r gle g n rale pas utilis de fa on syst matique et permanente en p riode de fabrication de neige de culture principalement en raison de son co t lev Il n est ainsi utilis qu en p riode d ficitaire en basses temp ratures aussi bien en d but de saison avant ouverture du domaine au public afin d assurer un manteau stable pour accueillir les premi res neiges naturelles qu en pleine saison afin de compenser un manque et de prolonger la p riode d ouverture Avril 2008 page 43 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 La saison de fabrication de la neige de culture et a fortiori de l utilisation du Snomax s chelonne selon les stations entre les mois d octobre novembre et mars avril La dur e moyenne de l utilisation de l installation d enneigement par saison varie d une dizaine a une centaine de jours selon les ann es et les stations Celle de l utilisation du Snomax a vari entre 1992 et 2005 de quelques jours a plus de 50 jours par saison Seule une station a d clar avoir utilis le Snomax sur l ensemble d une saison L utilisatio
130. ologiques du Snomax publi es dans la litt rature sugg rent l absence de P syringae cultivable mais souffrent de lacunes m thodologiques Aussi les experts ne peuvent en l tat des connaissances ni confirmer ni remettre en cause la st rilit du produit Les dangers sanitaires du Snomax pour l homme ont t tudi s sur l hypoth se d un pouvoir infectieux d une toxicit au regard des endotoxines bact riennes qu il contient et d un pouvoir allergisant Les experts consid rent que P syringae et a fortiori le produit Snomax ne pr sentent pas de pouvoir pathog ne pour l Homme ni la litt rature scientifique ni les tests sur cobayes ne signalent un pouvoir infectant du produit Au regard des r sultats des tests de toxicit les experts n ont pas identifi d effet toxique du Snomax En outre s agissant du danger propre aux endotoxines les donn es fournies par le fabricant et les tudes identifi es ce sujet sont jug es insuffisantes pour conclure un danger sanitaire li aux endotoxines Consid rant que l homme est r guli rement expos dans son milieu de vie aux endotoxines de P syringae et celles de toute autre bact rie Avril 2008 page 58 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Gram n gatif les experts concluent que le produit Snomax ne constitue pas un danger suppl mentaire celui d une exposition naturelle aux endotoxines de P s
131. omax Saisine n 2005 SA 007 4 4 2 Composition microbiologique Le fabricant n a pas fourni au groupe de travail la composition microbiologique d taill e du Snomax Les experts ont proc d une estimation du nombre de bact ries par gramme de produit Les donn es obtenues dans la litt rature confront es aux donn es exp rimentales tendent montrer que 1 g de Snomax contient de 10 10 bact ries chaque bact rie contenant en moyenne 1 noyau de nucl ation 4 4 3 Evaluation de la st rilit du produit Ni le fabricant ni le sous traitant charg de la st rilisation n ayant fourni le protocole d taill de la st rilisation les experts ne peuvent affirmer en l tat des connaissances que le process utilis a totalement inactiv les bact ries P syringae Aussi les experts ont indirectement tudi la question au travers des analyses microbiologiques du produit Snomax men es dans diverses tudes scientifiques publi es Des travaux conduits par l Institut national des sciences appliqu es de Lyon sur la poudre de Snomax dilu e dans de l eau st rile raison de 20mg mL puis mise incuber 28 pendant 7 jours sur diff rents milieux liquides et solides dont le milieu King B n ont pas mis en vidence de P syringae viable ni d organismes pathog nes cultivables pour l Homme Cemagref 2004 Des essais effectu s en condition d utilisation terrain partir d chantillons pr lev s
132. on suisse des r sidus ont t retrouv s en quantit dans les eaux de fonte des neiges et dans le milieu hydrique Schweitzer 2007 CIPRA 2007 Toutes ces substances et les produits qui les contiennent constituent des apports importants en sels nutritifs pour l eau de fonte des neiges et pour les sols Ils sont donc susceptibles de g n rer des impacts environnementaux non n gligeables aussi bien sur la microflore et la macroflore des sols que sur la qualit de la ressource en eaux via la fonte des neiges Ces effets ont t partiellement tudi s Rixen amp Schmid 2002 Rixen et al 2007 Avril 2008 page 89 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Annexe 8 Mod lisation de la structure tridimensionnelle de la prot ine de nucl ation Diff rents mod les ont t labor s partir des constatations suivantes le fort taux d homologie des s quences nucl otidiques dans la r gion r p titive semble indiquer que cette r gion serait au contact de la glace l arrangement de la prot ine doit se faire de telle sorte qu elle puisse former des ponts hydrog ne compl mentaires la glace puisque le contraire formerait une prot ine antigel Le mod le de Warren et al 1986 Warren et al 1986 ont labor un mod le refl tant la structure secondaire de la prot ine ina Les parties N et C terminal seraient riches en a h lices et en feuillets B
133. orado Hu X L Michaelides A 2007 Ice formation on kaolinite lattice match or amphoterism Surface Science 601 23 5378 5381 Hirano S S Upper C D 1986 Temporal spatial and genetic variability of leaf associated bacterial populations In Microbiology in phyllosphere ed N J Fokkema and J Van Den Heuvel pp 235 251 Cambridge University Press London Joadar et al 2005 Whole genome sequence analysis of Pseudomonas syringae pv Phaseolicola 1448A reveals divergence among pathovars in genes involved in virulence and transposition J bacteriol 187 6488 6498 Kajava A V Lindow S E 1993 A model of the three dimensional structures of ice nucleation proteins J Mol Biol 232 709 717 Kligman A M Sadiq I Zhen Y Crosby M 2006 Experimental studies on the nature of sensitive skin Skin research and technology 12 4 217 222 Konno N Makita H Yuri K Lizuka N Kawasaki K 1994 Association between dietary iodine intake and prevalenve of clinical hypothyroidism of the coastal regions of Japan Clin Endocrinol Metab 78 393 397 Kozloff L Schofield M A Lute M 1983 Ice nucleation activity of Pseudomonas syringae and Erwinia herbicola J Bacteriol 153 222 231 Kozloff L M Turner M A Arellano F Lute M 1991 Phosphatidylinositol a phospholipid of ice nucleating bacteria J Bacteriol 173 2053 2060 Lindemann J Constantinidiou H A Barchet W R Upper C D 1
134. osition Le nivoculteur est l unique cat gorie professionnelle susceptible d tre expos e au reste de produit lors de cette phase de nettoyage de la cuve de dilution Apr s utilisation du m lange la cuve vid e est rinc e et nettoy e selon un protocole sp cifi par le fabricant qui pr cise notamment le port de gants et de lunettes de protection Des r sidus de m lange peuvent adh rer aux parois internes de la cuve et sont susceptibles d tre projet es lors du nettoyage Les phases de contact possibles correspondent principalement au remplissage de la cuve avec le jet d eau et lors de l utilisation du balai brosse L ouverture de la cuve d environ 20 centim tres est de nature limiter les projections L unique voie d exposition identifi e est le contact cutan et muqueux mains figure bouche et yeux Estimation du risque pour ce sc nario et pr conisations des experts Concernant le nettoyage du mat riel par le nivoculteur et lorsque les pr conisations et le protocole du fabricant sont respect s les experts consid rent la probabilit d mission comme faible la probabilit d exposition comme faible Le risque estim est donc n gligeable Avril 2008 page 50 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Dans la pratique il s av re que les pr cautions port des EPI ne sont pas toujours respect es Dans ce cas les experts cons
135. ous pression partir d un groupe propulseur central jusqu un g n rateur ventilateur mono fluide Deux principes de pulv risation de l eau existent Dans le premier plusieurs gicleurs de section fixe ou variable sont dispos s sur une ou plusieurs couronnes la sortie de l appareil Dans le deuxi me une buse centrale motoris e section variable est install e la sortie de l appareil L ajustement du d bit d eau s effectue soit en augmentant le nombre de gicleurs section fixe soit en ajustant la section de passage de la buse centrale Les gouttelettes form es sont propuls es par le flux d air basse pression produit par le ventilateur lectrique de l appareil La nucl ation est produite s par ment l aide de gicleurs sp cifiques utilisant de l eau et de l air sous pression L air comprim est produit par un compresseur embarqu Les germes de nucl ation form s sont propuls s dans le jet principal Ces enneigeurs sont en r gle g n rale mont s sur des supports mobiles ch ssis avec roues ou luge Leur fonctionnement peut tre manuel autonome automatisme embarqu ou d pendant d un syst me de gestion centralis Un tel mode d enneigement exige un raccordement lectrique sur les pistes ou la pr sence d un g n rateur moteur combustion interne PRINCIPE N 1 PRINCIPE N 2 ENNEIGEUR MULTIGICLEURS DE SECTION ENNEIGEUR MONOBUSE CENTRALE DE FIXE MONTEES SUR COURONNES SECTION VARIABLE
136. pas respect lors de l exposition la neige de culture au sein du panache des enneigeurs toutes les populations pr cit es sont concern es le risque estim est o nul n gligeable pour les usagers des pistes adultes et enfants o n gligeable faible pour le nivoculteur o nul n gligeable pour le pisteur l agent de s curit des pistes le moniteur et le secouriste o nul pour le conducteur des engins de damage et l agent des remont es m caniques lors de l exposition la neige de culture au sol toutes les populations pr cit es sont concern es le risque estim est nul pour les usagers des pistes adultes et pour les professionnels n gligeable pour les usagers des pistes enfants Le Comit d Experts Sp cialis s en charge de l valuation des risques li s aux eaux et aux agents biologiques adopte le rapport d expertise collective lors de sa s ance du 7 avril 2008 et fait part de cette adoption la direction g n rale de Afsset Conclusions et recommandations de l expertise collective Afin de r duire l occurrence des dangers lors de la fabrication de la neige de culture les experts formulent les recommandations suivantes utiliser pour la dilution du Snomax une eau respectant les crit res microbiologiques de l eau potable respecter scrupuleusement le protocole et les modalit s de pr paration du Snomax tel que d finis par le fabricant
137. ppliqu e l Universit Catholique de l Ouest Ecotoxicologie biomarqueurs Mme Alessandra OCCHIALINI CANTET Maitre de conf rence Docteur es Sciences Enseignant chercheur au CNRS dans l quipe Microbiologie des Infections bact riennes chroniques et strat gies anti infectieuses Microbiologie pathog nie des agents infectieux Mme Anne Marie POURCHER Maitre de conf rences enseignant Chercheur au CEMAGREF de Rennes dans l Unit Gestion Environnementale et Traitement biologique des d chets Aspect sanitaire des traitements biologiques des d chets liquides et solides survie bact rienne Mme Ren e RUNIGO MAGIS Ing nieur CNAM en S curit au Travail Ing nieur S curit l APHP Hygi ne et s curit professionnelle Mme Marie Pierre SAUVANT ROCHAT Professeur de sant publique Chef de service l Universit d Auvergne au Laboratoire Sant publique et Environnement Sant publique et pid miologie Avril 2008 page 5 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Mme Nicole TANDEAU DE MARSAC Docteur es Science Responsable d unit de recherche l Institut Pasteur de Paris Microbiologie cyanobact ries Mme Mich le TREMBLAY M decin en sant communautaire M decin conseil en maladies infectieuses et en sant au travail l INSPQ la Direction de la sant publique de Montr al Risques biologiques professionnels li s aux e
138. que a t ax e sur la production de la neige de culture l utilisation d additifs pour sa fabrication et plus particuli rement l utilisation du produit Snomax en France et l tranger la r glementation nationale et internationale en mati re d utilisation d additifs et enfin sur la caract risation des dangers relatifs au produit Snomax et ses principaux constituants Cette revue inclut des articles et rapports scientifiques rapports d activit s ainsi que des donn es techniques industrielles L analyse bibliographique a r v l un manque d informations quant aux modalit s techniques de fabrication de la neige de culture et aux modalit s d utilisation du Snomax par les populations professionnelles expos es Le groupe de travail a donc diligent un recueil de donn es compl mentaires l aide de deux questionnaires adress s aux 23 stations de skis fran aises ayant utilis le produit Snomax avant le moratoire de 2005 Un premier questionnaire vise d crire le personnel des stations de ski susceptible d tre en contact avec la neige de culture et l autre plus technique concerne les modalit s de fabrication de la neige de culture Afin de recueillir l exp rience de terrain de diff rents acteurs priv s ou publics les experts ont auditionn les organisations suivantes la soci t Johnson Controls Neige filiale fran aise de Johnson Controls Snow Inc et importateur du Snomax le Syndicat n
139. que la gamma irradiation et qui permet de pr server l int grit structurale des prot ines de nucl ation Les sachets de Snomax sont enfin conditionn s en carton de 3 kg environ pour exp dition 4 3 2 Les contr les qualit du produit fini Contr le du pouvoir gla og ne de chaque lot L activit gla og ne de chaque lot produit est mesur e en triplicat mais le fabricant n a pas pr cis la m thode utilis e La technique g n ralement employ e par les scientifiques est celle du test des gouttes d crite par Vali 1971 Etant d origine biologique cette activit varie d un lot l autre Afin de garantir la m me activit gla og ne des diff rents lots produits le poids des sachets est adapt au pouvoir gla og ne de chaque lot et varie ainsi entre 270 et 330 g Contr le de la st rilit Un laboratoire ind pendant analyse la composition chimique et microbiologique de chaque lot produit et d livre un certificat de conformit Le groupe de travail mentionne que le fabricant n a pas fourni les protocoles d taill s de st rilisation et d analyse microbiologique 7 Donn es confidentielles du fabricant Avril 2008 page 31 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 L unique rapport d analyses microbiologiques communiqu aux experts indique que le produit Snomax comporte une population totale d environ 15 UFC gramme et ne pr sente aucune
140. r les mammif res quand les bact ries sont ing r es inhal es ou au contact de la peau De plus les bact ries ne peuvent survivre des temp ratures sup rieures 32 et ne peuvent donc pas se multi plier chez l homme ou les oiseaux dont la temp rature corporelle est sup rieure aucun probleme de sant de l Homme n est attendu de l utilisation de ces souches bact riennes dans les produits pesticides si les recommandations d usage du produit sont respect es Par ailleurs les experts pr cisent que le pouvoir infectieux d un microorganisme ne s exprime que lorsque celui ci est viable et rappellent que le produit Snomax subit une st rilisation cf chapitre 4 3 et 4 4 3 Les experts concluent que le pouvoir infectieux pour l homme du produit Snomax est inexistant 5 2 Le danger li la toxicit et a la production d endotoxines 5 2 1 Toxicit du Snomax La fiche de donn es de s curit du Snomax ne fait tat d aucun effet toxicologique aigu ou chronique ou de contre indication m dicale que ce soit par ingestion par contact avec les yeux ou avec la peau elle mentionne uniquement un faible risque pour un usage courant Cette fiche rapporte cependant la pr sence d endotoxines dans lair des sachets de Snomax mais des valeurs inf rieures a celles connues pour induire un effet pathog ne chez l homme selon la Food and Drug Administration FDA des Etats Unis Elle mentionne cependant que l
141. re tes experts souhaitent attirer l attention sur les impacts potentiels li s l utilisation d autres additifs que le Snomax pour diff rents usages Ceux utilis s pour optimiser ou faciliter la fabrication de la neige de culture m riteraient d tre recens s et tudi s Ceux utilis s pour entretenir le manteau neigeux sont susceptibles selon les experts de g n rer dans des conditions inadapt es d utilisation des impacts sur les sols et de d grader la qualit de la ressource en eau via l eau de fonte des neiges Enfin les experts attirent l attention sur les risques sanitaires pour les populations expos es pr cit es li s a lutilisation d une eau de mauvaise qualit microbiologique pour l enneigement artificiel avec ou sans ajout d additif Maisons Alfort le 7 avril 2008 Au nom des experts du CES Madame Sylvie RAUZY Pr sidente du CES Avril 2008 page 15 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Abr viations ADSP Association nationale des directeurs de pistes et de la s curit de stations de sports d hiver ANPNC Association nationale des producteurs de neige de culture CEMAGREF Institut de recherche pour l ing nierie de l agriculture et de l environnement CES Comit s d experts sp cialis s CIRE Cellule interr gionale d pid miologie CFU Colonie formant unit CIPRA Commission internationale pour la protection des Alpes
142. recherche Co responsable du domaine Air Eau Pollution Sant Pilote du d partement Climatologie a rodynamique pollution puration au CSTB D pollution des eaux us es Mme Colette LE BACLE M decin du travail Conseiller m dical en Sant au Travail Chef de projet Risques Biologiques l INRS Risques biologiques professionnels M Eric LEDRU M decin biologiste M decin coordinateur l ANA EM Sant publique et m decine tropicale M Patrick MARCHANDISE Ing nieur des travaux publics d Etat Ing nieur du g nie sanitaire Ing nieur europ en Expertise conseil et Inspection au Conseil G n ral des Ponts et Chauss es section Sciences et Techniques Qualit traitement des eaux impacts Mme Laurence MATHIEU Docteur es Sciences Enseignant chercheur Maitre de conf rence la Facult de m decine de Vandoeuvre les Nancy Ecole Pratique des Hautes Etudes dans le d partement Environnement et Sant Exposition aux contaminants biologiques M G rard MOGUEDET Professeur Hydrog ologue agr e en mati re d hygi ne publique Vice Pr sident de l Universit d Angers Hydrologie hydrog ologie et pollution des eaux Mme Anne MORIN Docteur d universit Coordinatrice du programme Qualit des Eaux l INERIS Analyses chimiques physico chimiques des eaux m trologie Mme Catherine MOUNEYRAC Professeur en cotoxicologie aquatique Directrice de l Institut de Biologie et d Ecologie A
143. respiratoires oculaires digestifs et de contacts cutan s ces ph nom nes mettent en jeu le compartiment de l immunit non sp cifique ou inn e L endotoxine peut par exemple provoquer des crises d asthme des probl mes pulmonaires et respiratoires Il convient aussi de noter que l tre humain est quotidiennement expos dans son environnement imm diat a de multiples sources d endotoxines L tude de Goodnow et al 1990 conclut que les sympt mes inflammatoires d crits cf chapitre 5 2 1 ne sont pas attribuables aux endotoxines les concentrations mesur es dans le Snomax tant inf rieures celles connues pour induire de tels effets chez l animal La fiche de donn es de s curit du Snomax indique que le niveau d endotoxines mesur au sein du sachet tel que commercialis est inf rieur aux seuils de toxicit connus pour l Homme selon les sources de la FDA Les experts ne disposent ni des concentrations mesur es ni des seuils de la FDA L tude du National Institute for Occupational Safety and Health NIOSH Kullman 1993 montre un fort taux d endotoxines retrouv a toutes les tapes de production de la neige de culture en particulier dans la cuve de m lange du Snomax mais surtout au niveau du panache des enneigeurs sous forme de poussi res atmosph riques Les experts pr cisent cependant que le LPS est inh rent a toute bact rie a Gram n gatif et que les endotoxines identifi es la sortie des en
144. s tudes ne permettent pas de distinguer si les ph nom nes inflammatoires constat s sont la cons quence d une r ponse antig nique la bact rie P syringae de l immunit non sp cifique ou d un effet inflammatoire direct Le Snomax pourrait en effet tre sensibilisant par voie respiratoire uniquement Les r sultats disponibles sont insuffisants pour conclure Les experts confirment l absence de pouvoir infectieux du produit Snomax et de la bact rie P syringae mais ils ne peuvent conclure avec certitude quant l absence totale d effet sensibilisant antig nique ou immunologique Ils recommandent en cons quence de r aliser en compl ment un test de Magnusson et Kligman Gutman et al 2005 Kligman et al 2006 dit de maximalisation celui ci tant plus performant que le test de Buehler utilis par la FDRL Si ce test s av rait positif il serait alors n cessaire de le compl ter par un test LLNA Local Lymph Node Assay McGarry 2007 plus pr dictif des sensibilisations et des allergies 5 2 2 Les dangers li s aux endotoxines de P syringae La membrane externe de toute bact rie Gram n gatif est constitu e d un composant majeur le lipopolysaccharide LPS dont la partie lipide A correspond a l endotoxine Cette endotoxine est un facteur de virulence essentiel des bact ries a Gram n gatif entrainant une r ponse inflammatoire voire h modynamique de l organisme lors de contacts muqueux en particulier
145. s et notamment de la population sensible que repr sentent les enfants Contexte Le produit Snomax a t utilis en France entre 1992 et 2005 pour la fabrication de neige de culture par 23 des quelques 300 stations de ski fran aises Eu gard aux interrogations qu il suscite concernant les risques ventuels pour la sant humaine et pour l environnement les professionnels des stations de ski ont d cid d un commun accord en 2005 de suspendre son utilisation bien que ce produit ne soit pas interdit L importation et la commercialisation du Snomax en France ne font pas l objet d une proc dure pr alable d autorisation Ce produit est utilis par de nombreux pays dans le monde notamment ceux de l arc alpin o il ne fait pas l objet d une l gislation particuli re Quelques pays r glementent n anmoins l utilisation d additifs pour la fabrication de la neige de culture soit en les autorisant soit en les interdisant avec quelquefois des diff rences entre r gions ou cantons A ce jour les effets sanitaires de l utilisation du Snomax ont t peu tudi s et aucun pays utilisateur n a men d valuation du risque sanitaire pour l homme quant son utilisation L impact de son utilisation pour l environnement notamment sur la qualit des sols et de la flore a par ailleurs fait l objet d une expertise de l Institut de recherche pour l ing nierie de l agriculture et de l environnement Cemagref et n est pas abord
146. s au r seau d assainissement etc Par ailleurs la plupart des esp ces bact riennes des eaux de montagne sont des bact ries psychrotrophes adapt es aux basses temp ratures Or la grande majorit des esp ces pathog nes pour l homme P aeruginosa par exemple pr sentes dans les eaux de surface sont des esp ces m sophiles adapt es aux temp ratures de 20 40 Ces germes sont susceptibles de se d velopper en p riode estivale o les conditions de temp rature sont favorables et plus particuli rement dans des zones confin es et stagnantes comme les retenues d eau r servoirs d altitude bassins d orage etc En p riode hivernale les basses temp ratures 0 environ sont de nature limiter le d veloppement de germes mais ils sont capables de survivre dans un tat physiologique et m tabolique ralenti AFSSA 2006 b Smith et al 2004 Le groupe de travail a identifi deux tudes men es dans une station de ski fran aise qui mettent en avant la pr sence de germes t moins de contamination f cale dans l eau utilis e pour la fabrication de neige de culture D une part les r sultats d analyses d eau au niveau des installations d enneigement d une station de ski fran aise utilisant le Snomax effectu es en 2003 pour le compte Avril 2008 page 54 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 du Cemagref mentionnent la pr sence de germes
147. s dangers potentiels li s au Snomax Trois dangers sanitaires potentiels du Snomax vis vis de l homme ont t envisag s par les experts le pouvoir infectieux la toxicit notamment au regard des endotoxines bact riennes et le pouvoir allergisant P syringae unique constituant bact rien du Snomax ne pr sente pas de pouvoir pathog ne pour l homme Au regard de sa composition les experts consid rent que le produit Snomax ne pr sente pas de pouvoir toxique pour l homme Toutefois le produit Snomax tant principalement constitu de ceilules de P syringae qui comme toute bact rie Gram n gatif renferme des endotoxines un risque sanitaire li la pr sence de ces compos s ne peut tre totalement exclu De plus les informations fournies par le fabricant et l analyse des tudes identifi es sur ce sujet ne permettent pas de conclure sur l absence de danger sanitaire li ces endotoxines Cependant consid rant que l homme est r guli rement expos aux endotoxines dans son milieu naturel et consid rant les taux de dilution du Snomax lors de la fabrication de la neige de culture les experts concluent que le produit Snomax ne constitue pas un danger toxicologique suppl mentaire celui d une exposition naturelle aux endotoxines pour les populations des usagers non professionnels des pistes de ski Une attention particuli re devra n anmoins tre port e sur la population professionnelle des nivocult
148. sation de g n rer des impacts sur les sols et de d grader la qualit du milieu hydrique via l eau de fonte des neiges L enneigement artificiel des pistes de ski utilise le plus souvent l eau de la ressource naturelle dont la qualit chimique et microbiologique est variable L utilisation d une eau contenant divers germes dont certains pathog nes pour l homme staphylocoques virus etc est constat e Les experts consid rent que ces germes peuvent r sister au proc d d enneigement artificiel et donc se retrouver dans la neige de culture Les populations g n rale et professionnelle peuvent donc y tre expos es selon les m mes modalit s pr cit es La faible temp rature de la neige n est pas favorable leur d veloppement mais ils peuvent y survivre et nouveau se d velopper apr s la fonte En outre consid rant la vuln rabilit aux pollutions des aquif res et des captages d eau potable en zone de montagne notamment ceux localis s au sein des domaines skiables voire proximit imm diate des pistes les experts mentionnent que la fonte d une neige de culture de mauvaise qualit microbiologique peut impacter la qualit sanitaire de l eau destin e la production d eau de consommation humaine Avril 2008 page 60 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 10 Bibliographie 10 1 Publications Bender C L Alarcon Chaidez F Gross D C 1999
149. t r glementaire du Snomax au niveau international Le groupe de travail s est int ress aux pays utilisateurs du Snomax en Europe de l ouest France Suisse Italie France Norv ge Danemark Finlande Autriche Espagne Lichtenchtein en Europe de l est Slov nie Slovaquie R publique tch que et dans le reste du monde Chili Australie Canada Japon Cor e USA Nouvelle Z lande L analyse s appuie sur un premier travail de synth se r alis en 2005 par le Cemagref la demande de l Afsset Afsset Cemagref 2005 Parmi l ensemble de ces pays une information relative au statut r glementaire de l enneigement artificiel et de l utilisation d additifs a pu tre identifi e pour la Suisse la Norv ge l Autriche l Allemagne l Australie le Canada les USA et la Nouvelle Z lande En France l utilisation d additifs et d quipements pour la fabrication de neige de culture n est pas sp cifiquement r glement e L importation du Snomax est autoris e en France sans contrainte particuli re elle ne fait pas l objet d une proc dure d autorisation pr alable sa mise en march Les l gislations applicables aux installations d enneigement artificiel incluent la l gislation relative aux installations class es pour la protection de l environnement et notamment les installations de r frig ration d air et les travaux d am nagement de pistes En Suisse l utilisation du Snomax est autoris e
150. tan s et muqueux Population usagers des pistes modalit s d exposition et estimation du risque Les enneigeurs tant dispos s sur une grande majorit des pistes toutes les cat gories d usagers sont concern s d butants et confirm s enfants et adultes Les coles de neige pour les jeunes enfants g n ralement localis es au bas des stations sur des zones tr s fr quent es et sollicit es sont directement concern es par l utilisation des enneigeurs Les experts consid rent la probabilit d mission comme n gligeable au regard de la dilution du Snomax dans la neige la probabilit d exposition la neige du panache comme faible pour le skieur adulte ou enfant au regard de l occurrence et de la dur e d un contact potentiel Le risque estim est donc nul n gligeable Populations professionnelles concern es modalit s d exposition estimation du risque et recommandations Parmi les cat gories professionnelles susceptibles d tre expos es aux panaches des enneigeurs il convient de diff rencier trois cas les nivoculteurs sont susceptibles d intervenir r guli rement sur les enneigeurs en fonctionnement les experts consid rent qu ils constituent ainsi la cat gorie Avril 2008 page 51 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 professionnelle la plus expos e mais cette exposition d pend du choix d intervenir ou non sur
151. tion and purification of a bacterial ice nucleation protein Proc Natl Acad Sci USA 83 7256 7260 Zepeda Sein C 1998 M thodes d valuation des risques zoosanitaires lors des changes internationaux S minaire sur la s curit zoosanitaire des changes dans les Cara bes Puerto Espagnol Trinidad Tobago 9 11 d cembre 1997 10 2 Rapports et ouvrages scientifiques AFSSA 2003 Rapport sur la rage des chiropt res en France m tropolitaine AFSSA 2006a Avis du 15 mars 2006 relatif l valuation du risque sanitaire pour l homme li la pr sence dans l eau destin e la consommation humaine et divers effluents aqueux de virus Influenza aviaires Saisine n2005 SA 0332 AFSSA 2006b Fiche de description de danger microbiologique transmissible par les aliments hygiene domestique 5p AFSSA 2007 Bilan des connaissances relatives aux virus transmissibles l homme par voie orale 445 p AFSSET CEMAGREF 2005 Rapport Snomax et neige de culture Bilan des recherches r glementations ou bonnes pratiques nationales au niveau international Benier P 2000 Principes et crit res de planification de l enneigement artificiel dans les alpes et pr alpes vaudoises Suisse Rapport Etat de Vaud D partement des infrastructures service des transports 71 p CEMAGREF 2003 Neige de culture et Snomax Quels impacts sur l environnement 49p CIPRA 2004 Rapport de synth se Alpmedia net L
152. tion d endotoxines m le danger li l allergie Par ailleurs ind pendamment de P syringae les experts ont galement identifi un danger li l aptitude du Snomax au regard de sa composition en l ments nutritifs favoriser le d veloppement de microorganismes dans l eau utilis e pour l enneigement artificiel Les experts se sont galement int ress s aux valuations sanitaires r alis es par d autres pays utilisateurs du Snomax La majorit d entre eux comme le Canada la Suisse et l Italie ont conclu une absence de risque du fait de la st rilisation du produit et n ont ainsi pas men d tudes plus approfondies Aux Etats Unis l Environment protection agency EPA a mis plusieurs avis relatifs aux demandes du fabricant concernant diff rents usages du Snomax utilisation pour l air conditionn la fabrication et la pulv risation de glace et l ensemencement des nuages En 1991 PEPA a conclu que le produit Snomax et la souche P syringae 31a ne rel vent pas du r glement relatif la r gulation des biotechnologies car le produit est st rilis et la souche viable ne pr sente pas un caract re pathog ne d fini comme un virus ou un organisme ayant la capacit de causer une maladie un autre organisme vivant 5 1 Le danger li au pouvoir infectieux Pour formuler leur avis les experts se sont bas s sur les l ments suivants P syringae est une bact rie consid r e comme no
153. tomisation consiste pulv riser l eau en fines gouttelettes dans l air ambiant d une taille de 0 2 0 8 mm selon les donn es fournies par l industriel En parall le la nucl ation permet de former via un second orifice des microcristaux de glace appel s noyaux ou nuclei Un m lange sous pression d air et d eau forte proportion en air est expuls par l orifice finement calibr du nucl ateur la d tente brutale en sortie provoque un fort refroidissement de l air ambiant autour du nucl ateur et induit la cristallisation imm diate des gouttelettes d eau formant ainsi des noyaux de nucl ation Ces noyaux ensemencent a leur tour le flux d eau pulv ris e par l atomisation et initient ainsi la cristallisation des gouttelettes 3 2 2 Les param tres de fabrication Les param tres prendre en compte pour la fabrication de la neige de culture incluent la temp rature de l eau et de l air l humidit de l air et la qualit de l eau Les installations de fabrication de la neige de culture fonctionnent d s lors que les conditions atmosph riques temp rature de lair et hygrom trie le permettent Il n existe pas de r gles pr cises pour d clencher les installations mais de fa on g n rale pour garantir une production optimale de neige la temp rature de l eau doit tre proche de OC et l air doit tre assez froid et sec L eau est l l ment principal de la fabrication de la neige Cette eau provient soit du milieu
154. topes et cologie de P syringae P syringae est une bact rie ubiquiste piphyte pr sente naturellement dans l environnement et qui vit g n ralement dans les plantes A partir des tapis v g taux elle se diss mine dans l environnement par la pluie le vent ou les eaux d arrosage Constantinidou et al 1990 Lindemann et al 1982 Des tudes montrent que l on peut trouver jusqu 10 cellules de P syringae par hectare de surface agricole Hirano amp Upper 1986 La facilit de diss mination de P syringae et sa capacit d adaptation lui permettent de coloniser une gamme tr s large de substrats non v g taux en dehors des agro cosyst mes Ces substrats incluent la neige les lacs et les rivi res de montagne ainsi que les biofilms de substrats min raux biofilms pilithes Dans l eau la bact rie est pr sente une concentration d environ 100 1000 bact ries par litre sur une flore totale de 10 10 cellules microbiennes Dans la neige cette concentration peut atteindre jusqu 10 bact ries par litre de neige fondue Morris et al 2008 Avril 2008 page 28 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 De fa on g n rale P syringae est une bact rie psychrotrophe Sa temp rature optimale de croissance se situe entre 25 et 28 Bien que P syringae soit capable de se d velopper jusqu des temp ratures proches de 35 sa croiss ance est
155. ts par rapport au champ de la saisine mmnmnnennnnennensnnnnnnnnnnnnnnnnnennnnnnnnnnennnnnnnnnn 71 Annexe 4 Les chiffres de l enneigement artificiel en France et en Europe 78 Annexe 5 La fabrication de la neige de culture principe et proc d s 81 Annexe 6 Sch ma d une installation d enneigement artificiel 87 Annexe 7 Les additifs utilis s pour durcir la neige mmmmmmmmemememenenenennnns 88 Annexe 8 Mod lisation de la structure tridimensionnelle de la prot ine de NUCIE ATION mmmmmmnnmnnmannnnnnnnnnannannnnnnnnnnnnnnnnnnnennnnnn seen ee eeee ee eee nee 90 Annexe 9 Calcul du nombre de cellules P syringae apport es a l environnement mmmmmmmmmmnnmanannannannannnnannannnnnennnnnnnnnnnnnnnnnnnennnnnnnnnnnnnennnnnnnnnnnnnnn 92 Annexe 10 Fiche de donn es de s curit du produit Snomax ssmmmmmmmns 94 Avril 2008 page 10 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Expertise collective synth se et conclusions a fss et Li agence fran aise de s curit sanitaire de l environnement et du travail EXPERTISE COLLECTIVE SYNTHESE ET CONCLUSIONS Relatives l valuation des risques sanitaires li s l utilisation d adjuvants pour la fabrication de la neige artificielle Saisine Afsset n 2005 SA 007 Ce document synth tise les travaux du groupe de travail et pr sente l
156. ture Snomax Saisine n 2005 SA 007 1 Contexte objet et modalit s de traitement de la saisine 1 1 Contexte Depuis environ 20 ans certaines stations de sport d hiver sont amen es utiliser de la neige de culture pour assurer un bon enneigement des pistes Parmi les avanc es technologiques r centes on trouve l utilisation d adjuvants et notamment l utilisation du produit d nomm Snomax Ce produit est fabriqu partir de la bact rie Pseudomonas syringae dont les prot ines de la paroi constituent le principe actif du Snomax Le Snomax a t utilis en France entre 1992 et 2005 Son utilisation est suspendue depuis 2005 l initiative du Syndicat national des t l ph riques de France SNTF la suite d une remise en cause de utilisation de ce produit par des associations de d fense de l environnement d interrogations de certaines DDASS DIREN et de certains Pr fets quant a ses cons quences ventuelles pour la sant de l homme et pour l environnement La commercialisation du Snomax n est cependant pas interdite en France et d autres pays europ ens et frontaliers avec la France l utilisent r guli rement C est dans ce contexte que les autorit s sanitaires ont saisi l Afsset d une demande d valuation des risques sanitaires engendr s par l utilisation du Snomax La lettre de saisine est pr sent e en annexe 1 1 2 Objet de la saisine Le Directeur g n ral de la Direction g n rale
157. typiques d une prot ine globulaire tandis que la partie r p titive consisterait en une alternance de feuillets B et d enroulements au hasard Ils se sont bas s sur la p riodicit 16 ou 48 r sidus pour d finir deux mod les tri dimensionnels triangulaire ou hexagonal Mod les sugg r s par Warren et al 1986 A glace B mod le triangulaire C mod le hexagonal A i S ee a gt B IE NE Sa a Pas gA D l J 9 we aay Es Fes aa A Waad Le mod le de Mizuno 1989 Dans ce mod le les p riodicit s 16 ou 48 r sidus ne sont pas prises en compte La prot ine serait une h lice dont chaque octapeptide prend une conformation identique tandis que la mol cule d eau viendrait se placer au centre Cependant pour des probl mes de Avril 2008 page 90 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 st r ochimie ce mod le semble tr s peu probable En effet du fait de l encombrement st rique il est difficile d envisager la formation de ponts hydrog ne entre l eau et la prot ine La prot ine formerait des brins anti parall les orient s de fa on pr senter un arrangement donneur accepteur identique la glace pour aboutir une structure B en pingle cheveux Ce mod le est bas sur plusieurs constatations la p riodicit de la structure primaire 8 16 48 r sidus d acides amin s m la pr sence de r si
158. u utilis e pour la fabrication de neige de culture compte tenu de cet usage et de l exposition pr cit e des populations Le groupe de travail pr conise donc des tudes pour valuer la pertinence de telles limites et les d finir le cas ch ant 8 2 La survie des germes dans la neige de culture Le groupe de travail s est interrog d une part sur la survie des germes basse temp rature et d autre part sur leur survie dans la neige de culture 8 2 1 La survie des germes basse temp rature De nombreux microorganismes survivent dans un tat physiologique et m tabolique ralenti lors des cycles de cong lation d cong lation et reprennent leur d veloppement lors de la fonte de la neige Des bact ries champignons et virus pathog nes colicivirus nfluenza enterovirus ont par exemple t isol s dans des chantillons de glaces anciennes et de permafrost Smith et al 2004 Rogers et al 2004 E coli souche 0157 H7 est par exemple capable de survivre une temp rature de 18 Gaw ande amp Griffith 2005 8 2 2 La survie des germes dans le syst me d enneigement artificiel Une soci t nord am ricaine a propos dans les ann es 1990 un proc d de traitement d eaux us es urbaines utilisant les proc d s de fabrication du syst me d enneigement artificiel pression et pulv risation et des cycles de cong lation d cong lation compl t ensuite par l puration biologique des sols Le corps des ing n
159. ue des fluides M Jean Jacques BALLET M decin immunologiste Professeur l Universit et Praticien Hospitalier au CHU de Caen Laboratoire d Immunologie et Immunopathologie Immunopathologie infections M Jean Marc BERJEAUD Docteur Maitre de conf rence l Universit de Poitiers et au Laboratoire de Microbiologie fondamentale et appliqu e IBMIG Bact riologie biofilms M Jean Luc BOUDENNE Docteur HDR Maitre de conf rence l Universit de Provence Chef de l quipe chimie et m trologie des eaux au Laboratoire de Chimie Environnement M trologie des eaux chimie et qualit des eaux M Jeanne BRUGERE PICOUX Professeur Enseignant Chercheur l Ecole Nationale V t rinaire en Pathologie du B tail Zoonose risque biologique et pathologie animale M Pierre Jean CABILLIC Ing nieur ENGEES et Ing nieur du G nie Sanitaire Chef du d partement Sant Environnement de la DDASS du Morbihan Qualit des eaux assainissement baignades et process de traitement M Patrick CAMUS Cadre de recherche Chef de laboratoire l IFREMER Ecologie hydrologie pollution et surveillance des eaux marines M Edmond CREPPY Professeur l Universit de Bordeaux 2 Directeur du Laboratoire de Toxicologie et d Hygi ne Appliqu e Modes d action des toxiques de l environnement M Christophe CUDENNEC Ing nieur agronome et Docteur en hydrologie Maitre de conf rence l Agrocampus de Rennes H
160. ues sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 Tableau C Classification des additifs utilis s pour am liorer la qualit de la neige en place sur les pistes Produit substances Enthalpie Temp rature limite Dose d application basse d utilisation Chlorure de sodium endothermique 7C 250 g m NaCl Halite Chlorure de potassium endothermique 7C 430 g m KCI Sylvite Chlorure de exothermique 15 720 g m magn sium MgCle Chlorure de calcium exothermique 320C 900 g m CaCl Ur e NHsCONH gt endothermique 7T 680 g m Carboxamide Nitrate d ammonium endothermique 50 200 g m NH NO Les produits commercialis s et ou utilis s par les stations de ski Une soci t commercialise deux produits compos s de nitrate d ammonium NH NOs et de chlorure de calcium CaCl Leur commercialisation en France n est pas connue du groupe de travail L un d entre eux permet un durcissement de la neige m me sous la pluie et temp rature lev e Pour des raisons de co ts certaines stations de ski substituent ces produits par d autres de composition similaire mais commercialis s pour un tout autre usage C est par exemple le cas d un engrais a vocation agronomique riche en azote 34 5 d azote total sous forme nitrates et d ammonium et en chlorure de magn sium MgCl Utilis en grande quantit lors d une comp titi
161. ulture 3 3 2 Les produits pandus sur la neige in situ Certains produits appel s durcisseurs solidifieurs gt ou compacteurs notamment les sels de chlorure de sodium NaCl de potassium KCI de magn sium MgClo de calcium Avril 2008 page 26 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 CaCl les nitrates d ammonium NH4 NO3 ou les compos s organiques comme l ur e NHsCONH sont destin s am liorer la qualit de la neige en place en la durcissant Ces produits ne sont donc pas projet s par les enneigeurs mais pandus sur les pistes le plus souvent la main Ils peuvent tre utilis s en compl ment de tout autre additif comme le Snomax Leur principe de fonctionnement est d crit en annexe 7 La plupart des produits commercialis s combine l utilisation de deux ou plusieurs de ces compos s Pour des raisons de co ts certaines stations de ski substituent ces produits d di s par d autres produits de composition similaire mais commercialis s pour un tout autre usage C est par exemple le cas d un produit homologu comme engrais vocation agronomique tr s riche en azote Sans pour autant avoir r alis une analyse approfondie de cette probl matique les experts mentionnent que ces substances et les produits qui les contiennent peuvent selon les doses d utilisation constituer des apports importants en sels pour l eau de fonte des n
162. utorisent la production de la neige son volume varie de quelques milliers de litres fonction tampon quelques dizaines de milliers de litres fonction d approvisionnement saisonnier le b timent de production appel usine neige comprend notamment les pompes le mat riel de contr le et de r gulation et dans certains cas une tour de refroidissement pour l eau ainsi qu une centrale de traitement d air dans le cas de l utilisation du Snomax un syst me de dilution du produit et d injection dans le r seau de canalisations compl te l installation des canalisations de transport de l eau et de l air sous pression 10 80 bars pour l eau Les enneigeurs sont raccord s au b timent de production via diff rents r seaux eau air lectricit communication Les conduites de transport sont g n ralement enterr es dans des tranch es d une largeur variant entre 0 8 et 1 2 m et d une profondeur variant entre 1 2 et 1 5 m Les canalisations d eau sont en fonte ductile en acier ou en poly thyl ne haute densit PEHD d un diam tre d environ 15 20 cm voire beaucoup plus au niveau du pompage Leur maintenance s effectue en p riode estivale sauf incident en p riode de fonctionnement cassure fuite importante En fin de p riode hivernale les canalisations sont simplement mises hors d eau durant la saison estivale et ne sont pas nettoy es 3 3 Les additifs utilis s pour la fabrication de la neige d
163. x de l arc alpin frontaliers avec la France Le groupe de travail n a pas identifi de l gislation sp cifiquement d di e au Snomax dans les pays utilisateurs Cependant certains pays r glementent l utilisation d additifs pour la fabrication de neige de culture soit en les autorisant soit les interdisant avec des variabilit s selon les cantons D autres r glementent plus globalement l enneigement artificiel Aucune disposition r glementaire concordante n a ainsi t identifi e entre les pays utilisateurs du Snomax La composition chimique du Snomax ne r v le pas la pr sence de compos toxique pour l Homme aux concentrations utilis es Au plan microbiologique le produit Snomax est uniquement compos de bact ries inactiv es P syringae souche 31a Ce bacille piphyte est naturellement pr sent dans l environnement du fait de sa facilit de diss mination et d adaptation P syringae n est pas connu pour tre pathog ne pour l homme mais il est pathog ne pour les v g taux ce qui nest pas le cas de la souche 31a qui compose le Snomax Le proc d de fabrication du Snomax comporte une tape finale de st rilisation par bombardement d lectrons un laboratoire ind pendant v rifie la st rilit de chaque lot Mais le fabricant n a pas fourni de donn es techniques suffisantes relatives ces tapes pour que les experts puissent affirmer que la st rilisation est efficace 100 Les analyses microbi
164. ydrologie ressources en eau am nagement du territoire mod lisation M Christophe DAGOT Professeur Responsable Eau et Environnement de l Universit de LIMOGES ENSIL G nie des proc d s traitement des eaux M Sam DUKAN Docteur en microbiologie Responsable d quipe au Laboratoire de Chimie Bact rienne au CNRS de Marseille Chimie bact rienne m canismes de survie bact rienne M Jean Fran ois GEHANNO M decin du travail Maitre de conf rence des Universit s Praticien Hospitalier au CHU de Rouen au Service M decine du Travail et Pathologie Professionnelle Risques professionnels en particulier biologiques et toxiques M Eric GILLI Docteur en g ologie Professeur l Universit Paris 8 au D partement de g ographie Hydrog ologie eaux karstiques Avril 2008 page 4 Afsset e RAPPORT risques sanitaires neige de culture Snomax Saisine n 2005 SA 007 M Jean Pierre GUT Professeur des Universit s Praticien Hospitalier Directeur de l Institut de Virologie au CHU de Strasbourg au Laboratoire de Virologie Biologie des virus virologie m dicale M Didier HILAIRE Docteur Expert en microbiologie Expert d contamination la DGA D sinfection des agents du risque biologique et stabilit des agents biologiques dans l environnement M Jean Fran ois HUMBERT Docteur Directeur de Recherche l INRA de Thonon les Bains Ecologie microbienne M Abdel LAKEL Ing nieur de
165. yringae Le danger li au pouvoir allergisant suspect du Snomax a t tudi au travers des r actions d hypersensibilit aux antig nes de P syringae pour laquelle la documentation scientifique est tr s limit e voire inexistante pour la souche 31a En l tat actuel des connaissances les experts ne peuvent conclure un effet allergisant potentiel du Snomax Consid rant que l Homme est expos dans son milieu de vie a P syringae d s la p riode n onatale et consid rant que le contact r p t des doses lev es d antig nes entra ne plut t la tol rance qu une hypersensibilit les experts consid rent comme minime le danger li l allergie du Snomax Ils ne peuvent cependant carter le risque d allergie possible chez certains individus particuli rement sensibles Aussi concernant l identification des dangers les experts recommandent de r aliser en compl ment un test de Magnusson et Kligman si besoin compl t par un test Local Lymph Node Assay LLNA d di l identification des sensibilisations et des allergies Eu gard la qualit microbiologique des eaux utilis es l hypoth se d un danger suppl mentaire li au d veloppement de germes pathog nes au sein du syst me d enneigement a galement t tudi e notamment en pr sence de Snomax Consid rant ce produit comme source de nutriments et consid rant les conditions de son utilisation concentration temp rature et dur e de sto

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