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`Directive Territoriale d`Aménagement des Bouches du Rhône`

1. 123 8 PROT GER G RER LES ESPACES FORESTIERS ET LES MILIEUX NATURELS ns 125 Annexe cartographique 126 Les communes du d partement des Bouches du Rh ne les arrondissements administratifs Les unit s urbaines 1999 Etat des regroupements communaux 2006 La g ographie Liste des sites Zones de Protection Sp ciales ZPS amp Zones Sp ciales de Conservation ZSC Le r seau NATURA 2000 dans les Bouches du Rh ne mars 2007 D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 4 INTRODUCTION D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 5 La Directive Territoriale d Am nagement D T A des Bouches du Rh ne fait partie des sept premiers exercices de ce type engag s en France depuis la cr ation de cet outil d urbanisme par la loi d orientation pour l am nagement et le d veloppement du territoire n 95 115 du 4 f vrier 1995 modifi e par la loi d orientation pour l am nagement et le d veloppement durable du territoire n 99 533 du 25 juin 1999 et la loi relative la solidarit et au renouvellement urbains n 2000 1208 du 13 d cembre 2000 Conform ment l article L 111 1 1 du code de l urbanisme la D T A labor e l initiative et sous la responsabilit de l tat fixe les orientations fondamentales de l tat en mati re d am nagement et d quilibre entre les perspectives de d veloppement de protection et de mise en valeur des territoires les principaux objectifs de l tat en mati
2. PRE R Ste 4 GA Fo Zo d es Be 1 2 GT Trets 7 5 A Sa Aer A 2 5 Simiana d 18 Belcod fe Zorten NE y e Lolongue V lt lt 9312015 de Sr Gen StZachare QN Porc 05 0 d rgnon LR Es Lu 2 2 Be SS gt o j Se S kt FR9312017 gt A ES ex We ES gie RE sPins MARSEILLE e H Ge CS 2 e Sieve dune eund D Ga 9312018 04 Hip 2 LEE Zeg De Rae AA K 24 2 gert Sites NATURA 2000 Directive Oiseaux E 14 ZPS Directive Habitats L7 14 ZSC SIC ou pSIC 1cm 4 5Km 1 450 000 BDCARTO SCAN250 DIREN 12 03 2007
3. b Une organisation de la vie tudiante Il est essentiel dans le souci la fois de garantir la qualit des enseignements et l attractivit de l ensemble Universit s Grandes Ecoles d assurer de bonnes conditions de vie tudiante travers l organisation de l accueil des logements des quipements et des facilit s de d placement De l ensemble de ces l ments d pend en effet la r ussite de l objectif de renforcement de l attractivit internationale du p le d enseignement sup rieur et de recherche des Bouches du Rh ne 1 5 AFFIRMER LE D VELOPPEMENT TOURISTIQUE L activit touristique concerne l ensemble du d partement en relation avec son patrimoine exceptionnel urbain et naturel Cela n cessite au del de la professionnalisation des acteurs de la D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 56 strat gie de pr servation des atouts que poss de ce territoire l affirmation d un niveau de services et d quipements adapt s et la construction des conditions d attractivit des grands groupes internationaux et nationaux pour passer une autre chelle de d veloppement et donc la cr ation d emplois En association avec le d veloppement des activit s conomiques le renforcement des emplois m tropolitains sup rieurs l une des voies privil gier sera le tourisme et plus particuli rement le tourisme d affaires puissant vecteur d image l ext rieur appara t essentiel de ce point de vue
4. CCI Elle vient d obtenir 2006 le label d cole centrale au m me titre que celles de Paris Lyon Nantes ou Lille Officiellement cr en octobre 2003 est le fruit d une collaboration entre d une part le minist re le rectorat les universit s d autre part le groupe des coles centrales et enfin la CCI et des industriels cr ation de l Ecole de micro lectronique George Charpak Gardanne sous l gide du Minist re de l Economie des Finances et de l Industrie rattach e l Ecole Nationale Sup rieures des Mines de Saint Etienne Faire merger des p les technologiques de niveau europ en micro lectronique biotechnologies opto lectronique m canique a ronautique adoss s des plates formes scientifiques et technologiques associant des activit s d enseignement recherche des activit s industrielles D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 20 Parall lement prendre en compte l am lioration des modes de vie tudiants en mati re de sant de vie sociale de logement de restauration universitaire de pratiques sportives et culturelles Un sch ma directeur acad mique du logement tudiant associant tous les partenaires rectorat universit s CROUS CAF conseil r gional conseil g n ral communaut s d agglom ration agences d urbanismes est en cours de r alisation De nombreuses difficult s demeurent cependant et continuent p naliser la restructuration des
5. cet effet le suivi et l valuation de leurs effets pourraient conduire tablir une charte de la m tropolisation qui serve de cadre une strat gie coordonn e des acteurs locaux strat gie que l mergence des nouvelles intercommunalit s pourrait favoriser et qui prendrait appui hors Marseille sur les fortes dynamiques observ es Aix en Provence les Milles la Duranne et la vall e de l Arc l Est Marseillais et l Etang de Berre En effet les caract ristiques de l espace M tropolitain comme la forme multipolaire de son organisation conomique et urbaine n cessitent que cette d marche associe l ensemble des collectivit s territoriales et l Etat sa ma trise d ouvrage et d bouche sur la mise en place d un organe de coordination pour son laboration Dans ce cadre l appel coop ration m tropolitaine lanc par l Etat conform ment aux orientations donn es lors du CIADT du 18 d cembre 2003 et pour lequel la candidature de l aire m tropolitaine marseillaise a t retenue vise mobiliser l Etat et les collectivit s territoriales au service des projets m tropolitains afin de d finir les modes d actions concert s et contractualis s sur les diff rents acc l rateurs de rayonnement v d veloppement conomique la localisation d emplois publics l accessibilit l ing nierie et la coop ration m tropolitaine la recherche et l enseignement sup rieur la culture et les
6. l quipement des Bouches du Rh nes Service des tudes de la Planification Territoriale et des valuations nord chelle 1 500 000e Source SAINTE REPARADE Bd carto IGN on z DDE 13 mars 2005 U pr pa doc DTA SAINT MARTIN DE CRAU annexe rapport annexe DTA unit s urbaines CORNILLON NCON PROVENCE avril 2005 WOR CONFOUX LES BEAURECUE PUYLOUBIER OLIVIERS VENTABREN HATEAUNEUF LE ROUGE BELCODENE PORT DE Les diff rentes Agglom rations ARLES AVIGNON BEAUCAIRE EZ CARRY LE ROUET CAVAILLON MARSEILLE AIX EN PROVENCE MAUSSANE LES ALPILLES lt lt geg MIRAMAS Unit urbaine dite Ville isol e Sc SALON DE PROVENCE SE E 38 TOULON Z Libert galit Fraternit 5 R PUBLIQUE FRAN AISE PR FECTURE DES BOUCHES DU RH NE Les Regroupements tudes de la DL 1 Si Planification HoN N Intercommunaux chelle 1 500 000 Source G oFla OIGN Int rieur Dgcl 01 01 06 Prefecture 13 01 01 07 BONNIEUX OPPEDE AUI MENERBES Loos BUOUX SUERGUES Be 52 LM PA intercomfin2006 wor CADENET MALLEMORT LA ROQUE j D ANTHERON L x LAMANON x LA SAINT PAUL LES DURANCE PERTUIS F AURONS LE PUY SAINTE REPARADE MOLLEGES AUBORD EYGUIERES IGUE SALON DE PROVENC
7. Par ailleurs les mesures de protection s av rent encore insuffisantes pour un certain nombre de sites ou de milieux d int r t majeur Concors Estaque Alpilles Arbois les du Planier et du Frioul cha nes de Lan on Nerthe Garlaban L enjeu d quilibre concerne ces grands espaces patrimoniaux se pose avec acuit dans le domaine du tourisme o la fr quentation des sites est insuffisamment accompagn e de mesures de gestion Il se pose galement pour la valorisation de l conomie maritime en particulier dans la zone industrielle de Fos qui h berge des zones int ressantes pour leur biodiversit et dont la protection effective face d ventuelles implantations d activit s industrielles nouvelles demande tre pr cis e bb Les milieux et les ressources naturelles La ressource en eau dans les Bouches du Rh ne est fragile Sa qualit d pendra des moyens et mesures que l on se donnera pour prot ger la Durance et ses affluents des diff rentes nuisances et pollutions dont ils p tissent encore aujourd hui De la m me mani re la maintenance des nappes en Basse Durance et en Crau supposera la poursuite des pratiques d irrigation Par ailleurs la reconqu te de l tang de Berre d pend en grande partie du devenir des rejets de la centrale EDF Saint Chamas Les industries lourdes et l intensit du transport routier sur le territoire la D T A sont l origine d une qualit m diocre de
8. UBAGNE CUGES LES PINS ET LA PENN SUR HUVEAUNE 2 52 ROQUEFORT LA BEDOULE d Se di D LA CIOTAT P E 47 Fe Libert Egalit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE PR FECTURE DES BOUCHES DU RH NE direction d partementale de l quipement des Bouches du Rh nes DTA des Bouches du Rh ne LES ARRONDISSEMENTS ADMINISTRATIFS CHATEAURENARD BOULEON CABANNES Service des tudes de la Planification Territoriale et des valuations nord chelle 1 500 000e Source Bd Pr fecture 13 DDE 13 mars 2005 U pr padoc DTA annexe rapport annexe DTA arrondissements avril 2005 WOR RQUIERES SAINT ANDIOL PLAN D ORGON SAINT REMY DE PROVENCE LA ROQUE D ANTHERON LE PUY SAINTE REPARADE VENELLES REFET d Aix en Provef SAINT MARTIN DE CRAU EE AIX EN PROVENCE Em CHATEAUNEUF LE ROUGE BOUC BEL AIR CABRIES LES PENNES LA BOUILLADIS er SAINTES MARIES DE LA MER PORT SAINT LOUIS LES MARTIGUES F CUQUES ALLAUCH GEMENOS A NOUK EN PROVENCE ROQUEFORT LA BEDOULE DE g A Libert galit Fraternit ey Be R PUBLIQUE FRAN AISE 0 PR FECTURE 2 DES BOUCHES DU RH NE S 7 2 DTA des Bouches du Rh ne LES UNITES URBAINES EN 1999 direction d partementale de gt
9. avenir la prise en compte de quatre grands types de r alit s qui constituent autant d enjeux sous jacents b La grande accessibilit Marseille au carrefour des axes terrestres et maritimes constitue l interface naturelle entre l Europe du Sud et le reste du monde Nord Sud est vital pour l ensemble des activit s et notamment les activit s logistiques qu elles soient li es aux march s des grandes agglom rations au trafic portuaire ou aux productions industrielles et agricoles Deux enjeux sont en cons quence d terminants pour le positionnement des Bouches du Rh ne y Celui du d veloppement du transport combin qui suppose le renforcement des axes reliant le Sud rhodanien l Europe du Nord v Celui de l volution de rhodanien au regard de sa saturation et des cons quences en termes d axes alternatifs L axe Est Ouest renvoie galement un double enjeu mais de nature diff rente vy Celui du ferroviaire grande vitesse car apr s la mise en service du TGV la cr ation de gare de et la restructuration de la gare Saint Charles se pose la question du rapprochement ou du maillage des grandes agglom rations de l arc m diterran en plus particuli rement vers le Var et la C te d Azur dans le cadre de la poursuite des tudes d cid e par RFF la suite du d bat public conduit sur le projet de la LGV PACA y Celui de la continuit autorouti re partiell
10. de l air d bouchent sur y le d veloppement des r seaux de surveillance v l information des populations v la r duction des missions pollution et d chets li s au fonctionnement urbain aux activit s rejets domestiques et industriels et aux transports routiers v le PRQA qui a fix quelques objectifs quantitatifs de r duction de la pollution atteindre tant pour les pollutions dont la source est industrielle 10 40 que pour celles li es au trafic routier 3 3 R DUIRE ET MIEUX MA TRISER LES RISQUES 3 3 1 LES RISQUES NATURELS Le risque inondation Il affecte la plupart des communes du d partement et peut concerner les crues lentes les inondations torrentielles ou le ruissellement urbain Les objectifs de l tat visent renforcer la s curit des biens et des personnes en identifiant les territoires risques et en d finissant les modalit s d occupation des sols concern s b Le risque incendie Le bilan du risque incendie est tr s variable selon les ann es La r p tition des passages des incendies sur un m me lieu conduit des modifications profondes des quilibres cologiques et des atteintes s v res au patrimoine forestier et paysager avec des ph nom nes d rosion et une modification des conditions d coulement des eaux superficielles En cons quence les objectifs de la D T A sont de trois ordres v Prot ger la for t des risques li s l urbanisation dans la m
11. es A Libert Egalit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE PR FECTURE DES BOUCHES DU RH NE DIRECTIVE TERRITORIALE D AM NAGEMENT DES BOUCHES DU RH NE MAI 2007 Le principe de construction des deux cartes jointes Orientations Modalit s d application de la loi littoral est celui de la repr sentation et non de la d limitation de zone Elles n ont pas vocation d finir de limite transposable l chelle des documents d urbanisme locaux DIRECTIVE TERRITORIALE D AMENAGEMENT DES BOUCHES DU RHONE APPROUVEE PAR DECRET N 2007 779 DU 10 MAI 2007 JOURNAL OFFICIEL DU 11 MAI 2007 INTRODUCTION 5 1 HISTORIQUE DE L LABORATION DE LA DTA nent 6 2 CONTENU MODE D EMPLOI DU DOCUMENT D T A mme 6 PR CISIONS QUANT AU STATUT AU R LE DE LA DTA 8 CHAPITRE 1 DIAGNOSTIC 9 1 L TAT DU D VELOPPEMENT sens 11 1 1 LES DENSIT S CONOMIQUES R GIONALES DE M DITERRAN EN 11 1 2 LE POIDS MAJEUR DES BOUCHES DU RH NE AU SEIN DE LA R GION PROVENCE ALPES C TE D AZUR 12 1 3 LA STRUCTURE DE L CONOMIE D PARTEMENTALE 12 1 4 L CONOMIE PORTUAIRE 13 1 4 1 LES TRAFICS 13 1 4 2 MARSEILLE DANS LA CONCURRENCE EUROPEENNE 14 1 5 L CONOMIE INDUSTRIELLE 17 1 6 L CONOMIE LOGISTIQUE 17 1 7 L CONOMIE TOURISTIQUE 18 1 8 LES EMPLOIS M TROPOLITAINS SUP RIEURS 19 1 9 L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR ET LA RECHERCHE 20 1 10 L CONOMIE AGRICOLE 21 2
12. l absence d entretien des pi monts expos s aux vents dominants au d veloppement de l urbanisation au contact des massifs bois s au mitage et la croissance de la fr quentation des espaces forestiers Les espaces urbanis s en for t sont insuffisamment quip s en moyens de lutte contre l incendie acc s r seaux d eau et niveaux de pression idoines Le Plan D partemental pour la Protection des For ts contre l Incendie PDPFCI sera prochainement approuv et d finira les actions conduire en mati re de pr vention de surveillance et de lutte avec une d clinaison par massif d signera galement les secteurs prioritaires pour l laboration des PPRIF Trois Plans de Protection des risques d Incendie de For t PPRIF ont d ores et d j t prescrits sur les communes de Marseille Allauch et Trets D autres communes seront galement concern es 2007 b Le risque sismique Un risque sismique moyen existe dans le d partement mais le nombre de s ismes est relativement faible D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 29 2 4 2 DES RISQUES TECHNOLOGIQUES LOCALIS S ET SIGNIFICATIFS Les risques technologiques sont importants dans certains secteurs 28 communes du d partement sont concern es par des risques industriels il s agit du golfe de Fos du pourtour de l tang de Berre de la vall e de la Durance et de l agglom ration de Marseille Sur ces communes 58 tablissements risques
13. Les solutions pr conis es doivent permettre d atteindre l objectif recherch tout en ma trisant le risque inondation sur la Durance et le Rh ne Parall lement pour concourir l am lioration la qualit des eaux il convient que deux objectifs compl mentaires soient assur s L am lioration de la qualit hydrobiologique et cologique de l tang de Berre et de ses milieux associ s regroupant les tangs de Vaine de Bolmon de l Estomac et du Pourra ainsi que les principaux affluents Cadi re Arc Duran ole Touloubre canal EDF et les communications avec d autres milieux associ s au fonctionnement de l tang canal de Caronte D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 65 mise en conformit de l assainissement pluvial des zones industrielles et commerciales et la mise aux normes des stations d puration au regard la directive europ enne des eaux r siduelles urbaines 3 2 3 AM LIORER LA QUALIT DE L AIR Issues pour l essentiel des activit s industrielles et du transport routier les missions de tous les polluants except le CO2 r gressent en raison des efforts importants engag s dans la chimie lourde la p trochimie les activit s de raffinage et les centrales thermiques N anmoins des niveaux de pollution parfois lev s et non conformes aux objectifs issus de la r glementation persistent sur Aix en Provence Marseille et l tang de Berre Les objectifs concernant la qualit
14. Mai 2007 103 3 MODALITES PARTICULIERES AUX UNITES GEOGRAPHIQUES 3 1 LA CAMARGUE Il importe sur ce territoire de prot ger les milieux g rer la fr quentation et ma triser l extension l urbanisation 3 1 1 LES TRAVAUX NECESSAIRES A LA CONSERVATION ET LA PROTECTION DES MILIEUX Les activit s humaines qui contribuent fa onner la Camargue doivent tre maintenues sans nuire sa pr servation Dans cette perspective au titre du 3 me alin a de l article L 146 6 du code de l urbanisme qui dispose que dans les espaces remarquables la r alisation de travaux ayant pour objet la conservation ou la protection de ces espaces et milieux peut tre admise apr s enqu te publique pourront notamment tre autoris s les travaux suivants v les travaux d am nagement hydraulique n cessaires la gestion globale et concert e de l eau Ces travaux d irrigation et ou d assainissement peuvent n cessiter la r alisation d ouvrages voire de petites constructions techniquement indispensables v les travaux qui ont pour objet la conservation la gestion des salines Il s agit d assurer mieux le maintien durable de ces activit s qui au del de leur int r t conomique sont garantes de la conservation d un vaste espace de haut int r t paysager et cologique v les travaux d entretien de r fection et de modifications n cessaires des digues qui pr servent la Camargue des inond
15. Mai 2007 27 rechercher dans le cadre g n ral d un plan d action sur la Durance Les rejets d eau douce malgr leur diminution en volume constituent encore le probl me majeur dans le maintien de l quilibre cologique du milieu Les cours d eau et canaux 115 repr sentent environ 1 000 km sur l ensemble du d partement et offrent une certaine richesse piscicole 10 du lin aire est class en 1 re cat gorie piscicole On distingue plusieurs ensembles hydrologiques naturels le Rh ne et sa plaine la vall e de la Durance les tributaires de l tang de Berre Arc Touloubre et Cadi re l Huveaune ainsi qu un syst me tr s ancien de canaux La Durance l Huveaune dans sa partie aval l Arc la Touloubre et la Cadi re dans sa partie aval sont particuli rement pollu s L Arc la Touloubre et la Cadi re constituent avec l tang de Berre des milieux prioritaires du bassin RMC Rh ne M diterran e Corse vis vis de la lutte contre l eutrophisation et sont class s comme tels en zone sensible Les massifs et collines bois s Les espaces bois s occupent environ 100 000 ha les garrigues et landes 80 000 ha sur 508 749 ha pour l ensemble du d partement Les espaces bois s sont en augmentation environ 10 en 10 ans principalement par d veloppement spontan sur les espaces nus ou en friche Ils sont constitu s pr s de 70 par des garrigues pins d Alep Si les espa
16. ais en tonnage et quatri me port europ en reste un port de march g n raliste malgr l importance des hydrocarbures dans son volume de trafic 60 Il se pr sente comme une source majeure de l approvisionnement en hydrocarbure des principaux centres industriels fran ais voire europ ens Vall e du Rh ne Est de la France raffinage allemand suisse Au niveau r gional ces flux d hydrocarbures sont essentiels pour l approvisionnement des industries du territoire notamment de la 21 3 et de l tang de Berre Ainsi transite par Marseille 40 de l approvisionnement national en hydrocarbures L analyse de la structure des flux du port de Marseille Fos ainsi que les actuelles strat gies de d veloppement men es par l autorit portuaire montre le positionnement de la place marseillaise au centre du commerce ext rieur de la France dans sa dimension mondiale et europ enne 31 Zone Industrielle de Fos D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 13 Ainsi le port de Marseille Fos renforce sa position sur les autres trafics essentiellement les marchandises diverses et les vracs solides g n rateurs de forte valeur ajout e on estime que 10 tonnes de vracs liquides quivaut 3 tonnes de vracs solides et 1 tonne de marchandises diverses en termes de valeur ajout e Le grand projet Fos 2XL en cours de r alisation a pour vocation le d veloppement du trafic de marchandises conteneuris es en forte croissan
17. conduire sur la Durance sont harmoniser avec les perspectives labor es par le GIPREB pour r habiliter l tang de Berre Enfin le bassin du R altor constitue l une des r serves en eau potable de la commune de Marseille et sa vuln rabilit demande une protection accrue Une mise en coh rence s av re n cessaire entre les d marches locales du SAGE de l Arc et les contrats de rivi re de la Touloubre et de la Cadi re 3 2 2 RECONQU RIR ET METTRE EN VALEUR L TANG DE BERRE 1993 un plan de reconqu te de l tang a t mis en uvre Il s est poursuivi par la cr ation le 12 mai 2000 d un Groupement d Int r t Public pour la r habilitation de l tang de Berre dont la mission est la coordination de la deuxi me phase du plan de reconqu te qui doit se traduire par la d finition d un sch ma d am nagement de l tang en vue de l tablissement d un contrat d tang Les objectifs de qualit retenus par le conseil d administration du GIPREB concernent Le d veloppement des activit s maritimes de p che et de baignade y d veloppement des activit s nautiques du tourisme de proximit y Le r tablissement d un cosyst me quilibr de lagune m diterran enne profonde La restauration de la qualit cologique de l tang de Berre suppose que soient harmonis es certaines actions conduites sur la Durance et concernant les modalit s des rejets de limons et d eau douce dans l tang
18. de mettre en place un syst me d information l intention des usagers et de rechercher la cr ation d une tarification coordonn e et de titres de transport unifi s c est dire d avoir en charge les outils permettant d assurer la coh rence d ensemble du dispositif de transport 2 2 LA COMPL MENTARIT DES R SEAUX ROUTIERS En plus des actions mener sur le r seau national la D T A indique ci apr s les principaux l ments du r seau routier d partemental qui viennent ainsi expliciter la coh rence d un r seau structurant contribuant aux grandes liaisons r gionales aux relations entre les principaux p les d activit s et la desserte inter agglom ration conviendra ainsi d envisager v L am nagement de voies de desserte inter agglom rations propices d charger les grands axes autoroutiers de trafics locaux D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 116 Il s agit de voies participant la desserte locale du territoire d partemental dont l am nagement a essentiellement pour but d am liorer les conditions de s curit de leurs usagers sans avoir vocation engendrer de trafic induit Leurs caract ristiques sont adapt es au volume de trafic couler et int grent les dessertes par les transports collectifs Les acc s sont limit s en des points d change non d nivel s Les caract ristiques g n rales des voies prennent en compte le caract re urbain et p riurbain du d partement Peuvent
19. des Bouches du Rh ne repr sentent 90 des missions de la r gion PACA et pr s de 15 de celles de la France Les missions de polluants hormis le CO2 ont cependant tendance diminuer Elles restent n anmoins consid rables dans l agglom ration de Marseille Aix en Provence pisodes de pollution au NO2 et surtout sur le pourtour de l tang de Berre missions SO2 parmi les plus importantes de France La r gion est fortement expos e la pollution photochimique 2 2 5 L NERGIE L activit de production d lectricit et de transformation d nergie pr sence de raffineries est d velopp e dans les Bouches du Rh ne Parall lement la consommation d nergie est forte et les impacts sur l environnement importants rejets d eau douce dans l tang de Berre rejets atmosph riques r seaux de transport d nergie Les nergies renouvelables en particulier le bois le solaire et l olien sont encore peu exploit es alors qu elles constituent des gisements importants Le Port de Marseille a un positionnement historique significatif sur les nergies primaires p trole gaz naturel charbon propane butane et repr sente une part de march dans le domaine nerg tique en France d environ 17 La production d lectricit faite sur Fos reste cependant tr s faible avec 230 MW comparer avec la puissance lectrique install e en France qui est proche de 100 000 MW Avec l apparition des
20. es 1960 et 1970 v Une c te tr s vari e o de vastes tendues plates alternent avec des zones au relief accentu Se retrouvent ainsi dans ce m me littoral des rivages tels les Calanques la c te sableuse de Camargue avec sa plage continue sur 40 kilom tres et la c te rocheuse des falaises du Cap Canaille qui surplombent la mer de pr s de 400 m tres de hauteur Les parties naturelles de la frange littorale le long du rivage de mer et de l tang de Berre pr sentent une diversit de paysages de grande qualit ainsi qu une grande richesse biologique tant marine que terrestre Un grand nombre d esp ces remarquables floristiques faunistiques y sont inventori es Beaucoup d entre elles sont prot g es et certaines sont particuli rement rares Ainsi l originalit et la notori t du littoral des Bouches du Rh ne comparativement aux espaces de la c te bretonne d aquitaine la c te azur enne des Alpes Maritimes voire m me la c te varoise reposent sur la qualit ou la sp cificit des diff rents espaces qui le composent La directive doit donc r pondre un double objectif v apporter une r ponse homog ne des probl matiques communes l ensemble du littoral d partemental li es en particulier aux interactions entre les g ographies physiques et humaines tenir compte des particularit s g ographiques l aussi physiques et humaines des diff rentes unit s qui composent le terr
21. f em ALPES DE 8 HAUTE PROVENCE VAUCLUSE CR A 4 gt d 1 K b A fe CAMARGUE s 2 tang de Vaccar s Golfe de Beauduc Mer M diterran e EE NE TRE TELE REPUBLIQUE CRAN 4ISE PR FECTURE DES BOUCHES DU RH NE FR9101405 FR9101406 FR9301589 FR9301590 FR9301592 FR9301594 FR9301595 FR9301596 FR9301597 FR9301601 FR9301602 FR9301603 FR9301605 FR9301606 FR9112013 FR9310019 FR9310064 FR9310067 FR9310069 FR9312001 FR9312003 FR9312005 FR9312007 FR9312009 FR9312013 FR9312015 FR9312017 FR9312018 Liste des sites Zones de Protection Sp ciales ZPS amp Zones Sp ciales de Conservation ZSC D partement des Bouches du Rh ne Le Petit Rh ne Petite Camargue La Durance Le Rh ne Aval Camargue Les Alpilles Crau Centrale Crau s che Marais de la vall e des Baux et Marais d Arles Marais et zones humides li es l Etang de Berre C te Bleue Cha ne de l Estaque Calanques et les Marseillaises Cap Canaille et Massif du Grand Caunet Cha ne de l Etoile Massif du Garlaban Montagne Sainte Victoire For t de Peyrolles Montagne des Ubacs Montagne d Artigues Massif de la Sainte Baume Petite Camargue Laguno Marine Camargue Crau s che Montagne Sainte Victoire Garrigues de Lan on et Cha nes alentour Marais entre Crau et Grand Rh ne La Durance Salines de l Etang de Berre lles marseillaises Plateau de l Arbois Les Alpilles Eta
22. gies pr visionnelles des acteurs conomiques en relation avec les grandes infrastructures existantes et projet es v des capacit s d offre o l Est du d partement est confront des risques de saturation et o l Ouest dispose d importantes potentialit s v des n cessit s de ma trise de l talement urbain et en particulier du respect des espaces naturels et agricoles D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 61 OBJECTIF PR SERVER ET VALORISER L ENVIRONNEMENT L enjeu consiste ici assurer la transmission aux g n rations futures des l ments constitutifs du patrimoine de l identit des Bouches du Rh ne et des conditions de vie de ce territoire et participer ainsi au maintien de l attractivit du territoire y compris au sens conomique Cela suppose de v Reconna tre ces espaces qu ils soient naturels ou agricoles leur r le dans l quilibre territorial environnemental mais aussi social et conomique du d partement y Garantir la pr servation des ressources naturelles air et eau en ma trisant les pressions qui s exercent sur elles G rer la probl matique des risques dans toutes ses dimensions et dans le souci d assurer la protection des biens et des personnes 3 1 PRESERVER LES L MENTS CONSTITUTIFS DU PATRIMOINE DE DU TERRITOIRE Les espaces vis s ici naturels et ou agricoles sont ceux qui marquent le territoire d partemental au titre de ses g
23. hicules jour L observation des taux de croissance sur de nombreux axes est pr occupante v A 51 au niveau de Bouc Bel Air 84 en 16 ans v A7 au niveau de Salon de Provence 71 16 ans RD niveau de Gardanne Ouest 150 sur 20 ans 120 000 40 000 A51 BOUC BEL AIR 100 000 4 80 000 4 35 000 30 000 25 000 60 000 20 000 20 000 15 000 10 000 5 000 0 0 D D 9 A d d d d A SD 9 H cb d LE N 5 A e N 5 A D N gt i 9 d lt 9 S lt lt 9 S e AS 9 9 ZZZ d Z Z E E E E E E E E E E as S Evolution du trafic journalier Evolution du trafic journalier de la RD 6 des autoroutes A7 et A51 Quant aux transports en commun ils assurent moins de 9 des d placements motoris s et ce taux d j faible oscille entre et 7 hors Marseille De plus l observation des derni res ann es montre qu population peu pr s constante le taux de d placements en transports collectifs n volue pas alors m me que celui des d placements en voiture particuli re conna t une croissance annuelle de 3 D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 36 Ce partage modal totalement d s quilibr est le fruit d un retard de plus de 20 ans dans le domaine des transports collectifs en particulier l chelle m tropolitaine Le r seau ferrov
24. l utilisation de la trou e existante li e aux couloirs de pipelines et de lignes hautes tensions mat rialis e sur la carte est rechercher En application de l article L 146 7 du code de l urbanisme la commission des sites sera consult e sur l impact de cette implantation sur la nature Relevant galement d un souci de prise en compte de la s curit de l ensemble du secteur la r alisation du prolongement de la RD9 entre la Couronne et Lavera dans les conditions pr cit es est indispensable En effet les installations industrielles lourdes de ce secteur sont soumises la prise en compte des risques technologiques et font l objet de p rim tres SEVESO D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 113 CHAPITRE 5 LES POLITIQUES D ACCOMPAGNEMENT D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 114 1 METTRE EN UVRE UNE POLITIQUE FONCI RE De nombreux objectifs de la D T A appellent la mise en uvre d une politique fonci re adapt e et visant valoriser les centres des grandes agglom rations conform ment aux orientations du CIADT de d cembre 2003 Il s agit en particulier v Des politiques d am nagement fond es sur le renouvellement urbain qui impliquent pour les villes qui sont plus touch es par des situations de p nurie fonci re le recyclage ou la reconversion des friches et ou la mise sur le march de terrains propri t s de l Etat et de ses tablissements publics dont ils nont pas de per
25. ne Mai 2007 111 3 3 4 LA PROBLEMATIQUE DES RESEAUX AUTOUR DU GOLFE DE FOS DE L ETANG DE BERRE Les r seaux de pipelines et de transport d lectricit De mani re g n rale la pr sence de terminaux portuaires pour le p trole et le gaz de complexes p trochimiques d unit s de production ou de consommation de masse d nergie a rendu n cessaire la pr sence de r seaux de transport notamment de pipelines et de lignes lectriques de haute tension ou tr s haute tension autour du golfe de Fos et de l tang de Berre qui peuvent traverser des espaces identifi s au titre de l article L 146 6 du code de l urbanisme par la DTA La poursuite l volution ou le d veloppement de ces activit s impliquent le maintien des infrastructures existantes et la pr servation d une possibilit de renforcement de ces r seaux et le cas ch ant la cr ation de nouvelles infrastructures L implantation de ces ouvrages est largement conditionn e par des contraintes fortes en mati re technique et de s curit Ainsi dans le respect des contraintes techniques et d loignement de ces r seaux seront privil gi s l utilisation ou le renforcement des couloirs existants qui constituent d j par endroit une v ritable c sure dans l unit du site travers Le couplage ou le rapprochement de ces r seaux avec les voies DFCI par exemple sera galement privil gier Ces dispositions sont galement applicables l unit de l
26. nergies nouvelles cycle combin au gaz naturel olien photovolta que biomasse non g n ratrices de gaz effet de serre la ZIP de Fos pr sente de r els atouts pour accueillir de nouveaux investissements dans la production lectrique en coh rence avec les besoins de la R gion PACA dont le d ficit de production lectrique est ce jour de l ordre de 2 000 2 500 MW La croissance r guli re des besoins lectriques en PACA implique la cr ation de nouveaux outils de production horizon 2010 2015 D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 25 2 3 LES PATRIMONIALIT S COLOGIQUES ET ENVIRONNEMENTALES 2 3 1 LES MILIEUX NATURELS ET BIODIVERSIT SOUMIS DE FORTES PRESSIONS Le territoire des Bouches du Rh ne est majoritairement naturel et agricole La diversit du relief des sols et du climat conf re au d partement un ensemble vari de sites naturels pr sentant une grande diversit d cosyst mes L int r t de ces milieux est reconnu dans diff rents inventaires v ZNIEFF 49 du territoire dont 14 en ZNIEFF de type 1 y ZICO 40 5 du territoire notamment en Camargue et Crau v Zones humides d int r t international de la convention de Ramsar v Sites d sign s au r seau Natura 2000 La liste des sites Natura 2000 et la carte du r seau Natura 2000 dans les Bouches du Rh ne figurent en annexe Ces multiples milieux naturels offrent une grande richesse faunistique et floristique b La
27. placements effectu s en mode individuel participe aussi de la coh sion territoriale r duction des effets d engorgement en particulier dans les arrondissements Nord de Marseille et dans le couloir Marseille tang de Berre Aix en Provence et offre de service sur un ensemble de sous espaces jusqu alors non pourvus y Le renouvellement urbain tel qu il a t mentionn ci dessus est aussi un levier efficace pour lutter contre les excessives diff rences sociales et territoriales L urbanisation tr s disjointe de ces derni res d cennies a favoris les diff rences socio spatiales D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 39 v Les politiques d am nagement ont tendance consid rer prioritairement les sites par rapport aux personnes Ces diff rences sociales qui se lisent dans les formes extr mes d habitat quartiers HLM secteurs de logements individuels haut de gamme apparaissent encore plus marqu es dans des domaines tel que l ducation 3 2 1 5 MITAGE OU DENSIT Le territoire Est du d partement notamment les secteurs de Marseille Aubagne Cassis La Ciotat le pays d Aix en Provence b n ficie d une dynamique de l habitat et ou de l conomie qui se traduit par une demande fonci re d autant plus forte qu elle se porte sur un volume limit d espaces disponibles L urbanisation occupe la plupart des espaces faciles am nager plaines couloirs entre les reliefs Les implantations de ces d
28. sur l activit agricole environnante Lorsque au regard des crit res ainsi nonc s les caract ristiques d un secteur permettent d envisager un projet d am nagement ou son int gration un projet ayant un p rim tre plus large le document d urbanisme pourra le permettre condition de pr voir l installation des quipements n cessaires et le renforcement des liens du secteur avec le tissu urbain existant notamment en mati re de d placement et d acc s aux services Dans les autres cas le document d urbanisme devra affirmer la vocation naturelle du secteur afin d assurer l quilibre recherch par la DTA entre les perspectives de d veloppement et de protection des territoires 2 5 2 LES ESPACES AGRICOLES PERIURBAINS La grande sensibilit des espaces agricoles face la pression de l urbanisation p riurbaine met en vidence l identit qu ils ont donn certains territoires dont ils demeurent une composante majeure compte tenu de la qualit des sols des paysages caract ristiques qu ils fa onnent du haut niveau d quipement agricole de leurs productions et de la proximit des march s de consommation Il est essentiel de concilier les diff rentes fonctions qu assurent ces espaces notamment d y p renniser l activit agricole et de ne pas fragiliser une agriculture souvent bas e sur de petites structures tr s sensibles aux fluctuations des march s fonciers en vitant de porter atteinte aux conditions
29. tre utilis s au titre des mesures compensatoires des activit s conomiques d velopp es dans la zone b Orientations Les documents d urbanisme doivent tre compatibles avec les principes d am nagement exprim s dans le sch ma ci dessous et int grer les modalit s d application de la loi littoral sur ce secteur telles qu exprim es dans le chapitre IV par le paragraphe consacr au secteur enjeux particuliers de la ZIP de Fos Principes d am nagement de la Zone Industrielle de Fos TERRITOIRE DU PORT AUTONOME DE MARSEILLE 15 500 ha Surface terrestre 8500 ha Surface en eau 7000 ha ESPACE OCCUPE ET AMENAGE POUR L INDUSTRIE 4700 ha M le ouvert la mixit conomique 1400 EM M le industrialo portuaire diversifi 1800 EM Mole portuaire logistique intermodale 1500ha Principales infrastructures projet es P pp Prolongement de la darse 2 COURONNE AGRI ENVIRONNEMENTALE Espaces naturels et agricoles 3800 ha 1 3 LES SITES LOGISTIQUES Au plan g n ral de l activit logistique le potentiel des Bouches du Rh ne est riche d opportunit s et ce notamment par la diversit des modes de transports qu offre le territoire Ce potentiel est par contre encore sous exploit l chelle m tropolitaine et r gionale comme l chelle internationale Pourtant l activit logistique joue aujourd hui un r le d terminant pour l ensemble des activit s
30. vy La confortation des liaisons entre les deux bassins de Marseille et de Fos navettes maritimes optimisation du r seau ferr local La mise en compl mentarit des voies maritimes et de la voie fluviale impliquant une mise synergie des ports de Marseille et du port fluvio maritime d Arles 12 2 LE RED PLOIEMENT DU SITE PORTUAIRE ET LE D VELOPPEMENT INDUSTRIALO PORTUAIRE Le double enjeu du red ploiement du site portuaire de Marseille et du d veloppement industrialo portuaire du site de Fos est fondamental en terme conomique mais aussi en terme d am nagement 10 Le PIB par habitant de la Chine a t multipli par plus de 4 20 ans avec des taux de croissance du PIB deux chiffres OCDE Rapport de synth se 2002 11 dont 70 de moins de 45 ans World D veloppement Indicators 2003 L accroissement des relations France Maghreb repr sente une source importante de croissance au moins aussi importante que celles avec les cahiers du cercle des conomistes 194 D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 53 Cela suppose de Poursuivre le d veloppement des am nagements portuaires adapt s chacun des bassins Est et Ouest en associant les strat gies li es la croisi re la r paration navale et l activit industrielle et logistique Ces am nagements doivent faire passer le port d une situation de rattrapage une situation d avantages comparatifs reconnus par les armateurs
31. A pr sent la Camargue tant endigu e c est gr ce l action humaine d irrigation et d assainissement que la Camargue conserve son quilibre et ses milieux Sans les apports issus des captages des eaux du Rh ne la Camargue subirait une mutation totale et deviendrait in vitablement une grande tendue d sertique et sal e En Camargue la production de nature d pend fortement de la gestion de l eau Il en r sulte que la nature et le mode de gestion hydraulique retenu conditionnent fortement le maintien et le fonctionnement biologique des zones humides de la Camargue Une diversit des milieux La grande Camargue est compos e pour 25 d espaces agricoles dont les deux tiers concernent la riziculture et les cultures qui lui sont associ es et pour le reste de milieux naturels ou saliniers Ces milieux sont diversifi s et r sultent de l action combin e de deux facteurs limitants les gradients de salinit et d humidit Cette vaste zone humide est un extraordinaire r servoir de biodiversit et les milieux qui la composent pr sentent de multiples fonctions cologiques lieux d alimentation et de repos pour les oiseaux d eau zone de reproduction pour de nombreux oiseaux nurseries pour la faune marine habitat d esp ces v g tales de grand Ces zones humides sont le support de diverses activit s extraction du sel p che chasse levage extensif importantes pour l av
32. Dans la perspective de positionnement du site comme espace strat gique pour les activit s portuaires logistiques et industrielles le projet global d am nagement permet de distinguer les espaces de d veloppement et les espaces de protection le sch ma pr sent dans le chapitre 3 orientations exprime les principes d organisation de la zone notamment le partage du territoire de la circonscription entre les espaces d volus aux fonctions portuaires logistiques industrielles et de diversification et les espaces vocation naturelle prot g s ou non au titre de l article L 146 6 du code de l urbanisme qui pourront le cas ch ant tre utilis s au titre des mesures compensatoires des activit s conomiques d velopp es dans la zone Les principes d am nagement que sont le principe de continuit de l urbanisation et celui de l extension limit e de l urbanisation dans les espaces proches du rivage doivent tre adapt s ce site et faire l objet de modalit s d application particuli res v La continuit de l urbanisation ne peut y trouver une traduction classique D une part la nature m me des activit s existantes ou futures impose d isoler certaines activit s risque au sens de la directive Seveso et des les tenir loign es des agglom rations ou des villages D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 109 D autre part il est galement n cessaire pour permettre l installation d activit s compl mentaires aux act
33. Il convient de pr ciser que sur le territoire de la DTA ces travaux s entendent notamment des travaux n cessaires au fonctionnement et la gestion de l eau qui peuvent concerner les r seaux hydrauliques d irrigation ou d assainissement et les installations techniques n cessaires leur fonctionnement Les ouvrages ainsi n cessaires peuvent tre r alis s en limitant autant que possible l impact tant sur l aspect paysager qu cologique ou biologique et dans la mesure o ils ont un impact globalement positif sur les milieux naturels en terme de qualit ou de gestion D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 100 L article L 146 8 pr voit quant lui que Les installations constructions am nagements de nouvelles routes et ouvrages n cessaires la s curit maritime et a rienne la d fense nationale la s curit civile et ceux n cessaires au fonctionnement des a rodromes et des services publics portuaires autres que les ports de plaisance ne sont pas soumis aux dispositions du pr sent chapitre lorsque leur localisation r pond une n cessit technique imp rative L ampleur des risques li s aux incendies et aux inondations dans de nombreuses communes du d partement justifie que les documents d urbanisme accordent une attention particuli re aux mesures destin es les pr venir et recherchent celles de ces mesures qui portent le moins atteinte aux paysages et milieux cologiquement et biologiquement
34. L objectif est bien de pr server la valeur patrimoniale et les fonctions de ces espaces naturels sites et paysages aux titres du maintien de la biodiversit des paysages de la valorisation conomique espaces forestiers notamment de la gestion du risque incendie mais aussi d exprimer la place et le r le qu ils assurent long terme dans le territoire Les espaces agricoles sont aussi une composante importante du territoire et participent la structuration de la r gion urbaine Au del de leur fonction premi re la production ils rendent des services essentiels au titre de la cr ation et de l entretien de l espace des paysages et de la gestion d cosyst mes rares L importance et la diversit des fonctions de l agriculture conduisent retenir les objectifs suivants y conserver le potentiel actuel de production et par cons quent la Surface agricole Utile S A U soit 148 000 hectares vy maintenir le capital exceptionnel du d partement en sols fertiles et valoriser les quipements publics li s l agriculture v permettre l agriculture de poursuivre son d veloppement par des pratiques culturales moins intensives sur des surfaces plus grandes afin d am liorer la qualit des produits et minimiser les impacts sur le milieu naturel y garantir le maintien et le d veloppement des activit s agricoles dans les espaces agricoles de production sp cialis e en particulier pour les espaces soumis la pr
35. Marseille et baie de La Ciotat En particulier la station d puration de Marseille ne comporte pas d tape biologique celle ci tant cours de r alisation La probl matique de ce littoral s ins re actuellement dans celle plus globale du bassin m diterran en participation la charte de bassin au programme RAMOGE ou Plan Bleu et mise en uvre de d marches communautaires de surveillance et observation dans le cadre du programme RESPECT P L tang de Berre Avec ses 15 500 ha c est le plus grand plan d eau saum tre d Europe Ce milieu l origine tr s riche cologiquement a t soumis de fortes pressions anthropiques industrialisation des rives dans les ann es 1930 et d veloppement urbain qui ont conduit sa d gradation De plus les normes rejets d eau douce et de limons par la centrale hydro lectrique de Saint Chamas en modifient compl tement le fonctionnement fluctuation de la salinit chocs provoqu s par la variation des rejets volutions des fonds dues aux accumulations de limons pi geage dans les s diments de la pollution chimique A cela s ajoute un exc s de sel nutritif entra nant un niveau trophique trop lev et un d ficit chronique oxyg ne Progressivement la recherche d un meilleur tat d quilibre a conduit r duire de fa on notable les rejets de limons au d triment cependant de la Basse Durance La solution ce probl me est D T A des Bouches du Rh ne
36. RN 113 sur laquelle se portent des niveaux de trafics incompatibles b Par sa contribution au polycentrisme Arles est le p le d un ensemble de villes petites et moyennes au Nord qui devrait b n ficier d une meilleure accessibilit routi re et ferr e susceptible de renforcer ses relations et ses liens avec l tang de Berre et l aire m tropolitaine marseillaise Elle s inscrit galement dans la fili re des technologies de l information et la communication multim dias ditions photographie D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 42 4 SYNTH SE DU DIAGNOSTIC IDENTIFICATION DES ENJEUX MAJEURS 4 1 LES ENJEUX RELATIFS AU POSITIONNEMENT INTERNATIONAL EURO MEDITERRAN EN DES BOUCHES DU RHONE Par certaines de ses fonctions et certains de ses quipements le territoire des Bouches du Rh ne et de la m tropole marseillaise constitue un espace internationalis en interface de l Europe du Nord et du bassin m diterran en Sa structure polycentrique ses infrastructures et ses r seaux contribuent son rayonnement conomique culturel et lui conf rent le statut de grande capitale r gionale Conforter ce r le de capitale r gionale euro m diterran enne se fera toutefois dans un contexte fortement concurrentiel notamment avec Barcelone et G nes dont les r gions d appui et donc pour partie leurs hinterlands sont plus puissantes que la r gion Provence Alpes C te d Azur Cela implique pour l
37. activit croisi re du port effets TGV de fr quentation plus hebdomadaire effets d organisation des tours operators partir des diff rents sites naturels et urbains et la d multiplication des manifestations culturelles ou de loisirs L absence d approche l chelle d partementale en mati re d accueil rend n cessaire la prise en compte de cette dimension touristique dans les politiques de renouvellement urbain comme dans les strat gies d am nagement de l espace et de gestion de la fr quentation bb Orientations Les documents d urbanisme doivent d finir les actions de d veloppement touristique qui pourront porter en tenant compte de la capacit d accueil des diff rents sites v sur le tourisme d affaire en particulier dans les centres urbains par l am lioration et le d veloppement des structures d accueil v sur le tourisme li aux quipements culturels artistiques et de loisir la valorisation des quipements existant et la constitution de p les forts autour d quipements et de manifestations aptes renforcer le rayonnement culturel et artistique v sur le tourisme patrimonial par l entretien et la mise en valeur du patrimoine naturel architectural et historique et la possibilit sous certaines conditions d utilisation du patrimoine b ti existant des fins d accueil touristique v sur le tourisme nautique notamment en accompagnement du d veloppement des capacit s d accueil en ma
38. activit s et de services la capacit d accueil tant valu e compte tenu des contraintes r sultant tant de l existence de risques naturels et technologiques que de la protection et de la gestion des espaces naturels et agricoles sur le territoire 3 2 4 LE SECTEUR A ENJEUX PARTICULIERS DE L AEROPORT DE MARIGNANE LA MEDE Ce secteur repr sent sur la carte littoral par un cadre ray mauve constitue la seule interruption qui subsiste dans le secteur situ entre Marignane et Ch teauneuf les Martigues alors que sur les rivages Est et Sud Est de l tang l urbanisation est pratiquement continue de Rognac Marignane Cette discontinuit de l urbanisation tient l existence d une zone agricole p riurbaine encore effective Les sites naturels sont aujourd hui rares proximit de l tang du Bolmon et se r sument aux zones humides qui jouxtent l tang Au Sud de l autoroute l exception d un espace b ti au Sud de l changeur de Gignac jusqu la raffinerie de La M de le versant Nord de la cha ne de l Estaque a globalement gard son caract re naturel malgr la pr sence marquante de carri res Le secteur agricole rev t un aspect relativement morcel de par la pr sence d activit s diss min es de zones d activit s qui se sont d velopp es parfois de mani re isol e et inorganis e notamment sur le secteur de l Aiguille et des Pi lettes et de zones plus importantes en voie de d ve
39. arts lt lt lt SK lt 1 4 ACCRO TRE LE RAYONNEMENT DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR DE LA RECHERCHE La valorisation du potentiel en mati re d enseignement sup rieur et de recherche constitue un facteur essentiel au rayonnement de toute grande m tropole En raison du contexte local actuel les efforts doivent porter sur une meilleure coh rence et coop ration inter universitaire sur le renforcement et l extension des fili res d enseignement et de recherche et sur les conditions n cessaires leur plus grande attractivit Les axes de cette valorisation portent sur b Une coop ration inter universitaire renforc e Le contrat de plan tat R gion traduit une politique de p les de comp tence qui elle m me d termine des mises en coh rence spatiale entre Aix en Provence et Marseille et entre les actions de formation L identification de quatre grands p les de comp tences est maintenant engag e sciences de l ing nieur Marseille Nord pour les coles d ing nieurs de l ducation Nationale et de la CCI Marseille Provence biologie sant sport Marseille Sud droit sciences conomiques lettres sciences humaines et sociales Marseille Centre et Aix en Provence convient d y ajouter le domaine de la gestion avec les coles de la CCIMP CECE Euromed Marseille Groupe Ecole 13 Ecole sup rieure d ing nieurs de Luminy D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 55 Cette coh ren
40. comme aux documents d urbanisme de pr server les espaces ainsi d finis l article L 146 6 et pr cis s par l article R 146 1 D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 99 Les espaces remarquables identifi s dans les Bouches du Rh ne l chelle de la DTA sont d abord des espaces de grandes dimensions s agit v des rives sableuses et des cordons dunaires l embouchure du Rh ne et en frange maritime du delta vy des falaises du Canaille de Rognac et de Vitrolles notamment des massifs de Sulauze de l Arbois de l Estaque de la Nerthe de l Etoile du Garlaban des Calanques des milieux et des zones humides de la Camargue des tangs int rieurs d Istres Fos des milieux sensibles abritant des concentrations naturelles d esp ces animales ou v g tales lt des salins de pr concentration de Salin de Giraud ou de Berre des salins du Lion des parties naturelles du grand site des Calanques des ripisylves en bordure du Rh ne ou de l Arc lt lt lt lt lt lt D autres espaces culturels et embl matiques du littoral de dimensions moindres sont comme les espaces pr c demment num r s repr sent s en vert sur la carte littoral l chelle du 1 125 000 selon les principes indiqu s en introduction Il revient aux documents d urbanisme locaux de d limiter ces espaces leur chelle en tenant compte le cas ch ant des constructions ouvrages quipements infr
41. conomiques concurrentielles et constitue un maillon vital de leur d veloppement qu il s agisse de l conomie maritime industrielle agricole ou commerciale D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 73 A c t des sites prioritaires qui font l objet d actions sp cifiques de la part de l Etat exprim es dans les orientations des dynamiques logistiques existent ou se d veloppent la fois dans la fili re agroalimentaire pour la partie Nord du d partement Ch teaurenard Orgon et Plan d Orgon et de fa on plus interurbaine et m tropolitaine proximit de Est Ouest Salon de Provence et Saint Martin de Crau ainsi qu en liaison avec le fluvio maritime Arles Ces sites dont la contribution au d veloppement de l activit est vidente seront abord s au titre des orientations relatives aux diff rents p les conomiques et des strat gies de d veloppement des zones d activit s b Orientations Quatre sites prioritaires sont retenus comme lieux privil gi s de l intervention publique en mati re r alisation ou d am lioration des infrastructures et quipements n cessaires l activit logistique et au transport intermodal v Marseille Le Canet restructuration de ce chantier rail route v Marseille Mourepiane am nagement du terminal conteneurs de ce chantier rail mer v Fos Distriport agrandissement du chantier mer rail route et modernisation du terminal conteneurs y Grans Mi
42. consolider le rayonnement des m tropoles fran aises au niveau europ en et favoriser de nouveaux quartiers d affaires pour accueillir des si ges sociaux Cela renvoie la fois y la mise en uvre de nouvelles modalit s de gouvernance aptes impulser les dynamiques locales et les synergies n cessaires l chelle du territoire m tropolitain A l organisation du d veloppement des secteurs fili res et sites en capacit de les accueillir et de les accro tre le grand projet de Fos 2XL le p le r gional d innovation dans le domaine de l optique photonique Marseille le p le de comp tences en sciences marines et sous marines le d veloppement de canc rop les partir de sites en mergence dont Marseille et dans le cadre des actions de d veloppement et des p les de comp titivit Au soutien de l op ration d int r t national EUROMEDITERRANEE Cette O I N constitue en effet une opportunit de d veloppement non seulement pour la ville de Marseille mais pour l ensemble de l aire m tropolitaine et du d partement Cette op ration dont la poursuite avec le lancement d une troisi me phase 2007 2012 act lors du CIADT de d cembre 2003 doit par ailleurs constituer un exemple de couplage sur un m me site centre de Marseille de politiques ambitieuses en mati re de revitalisation urbaine et de dynamisation conomique C est ce sens que la D T A affirme
43. d exercice de l activit d amortissement des investissements ou d installation de jeunes agriculteurs Par leur situation leur dimension ou leur fonction de production un certain nombre de ces espaces constituent de r elles coupures de l urbanisation 115 organisent ainsi le tissu p riurbain garantissent un quilibre durable entre espaces naturels agricoles et urbains et assurent de ce fait la respiration de l ensemble de l agglom ration Pour autant on peut en exclure certains am nagements quipements ou infrastructures que les sp cificit s de certains espaces ou les n cessit s de son fonctionnement pourraient justifier On distingue parmi ces espaces de grande valeur agronomique ceux qui constituent eux seuls ou en liaison avec des espaces naturels ou d urbanisation diffuse de v ritables coupures dans la trame urbaine aujourd hui observ e l chelle m tropolitaine espaces Sud Ouest d Aix partie Nord Ouest de la vall e de l Arc D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 83 v sont au contact direct de zones projet d am nagement de d veloppement ou d quipement et d infrastructures Sud Est de l tang de Berre Nord Comtat v sont plus r duits et situ s en limite de l urbanisation fortement soumis aux effets de pression littorale La Ciotat Orientations Les documents d urbanisme en pr cisant les limites de ces espaces partir de crit res tels que le relief et les composan
44. d oeuvre agricole cela s ajoute une tr s importante production de denr es de qualit sup rieure 5 appellations d origine contr l e de vins AOC d huile d olive et olives AOC taureaux de Camargue AOC foin de Crau IGP riz de Camargue Une des particularit s du d partement est d avoir su conserver des territoires agricoles aux caract ristiques propres de zones p riurbaines aux zones plus rurales tant t marqu es par une agriculture de haute technicit tant t par une agriculture plus traditionnelle et extensive gestionnaire d cosyst me Les exploitations toujours plus grandes se professionnalisent avec leur t te des exploitants plus jeunes la perte de 140 petites exploitations en douze ans est compens e par l augmentation de Surface Agricole Utile SAU moyenne des exploitations Les cultures fruiti res et demeurent les principales orientations du d partement Les surfaces en l gumes sous serres et abris hauts connaissent une importante progression Le verger d oliviers fait un bond de 25 entre 1988 et 2000 De m me le secteur viticole poursuit sa restructuration vers la qualit tandis que les surfaces en riz et en bl dur sont en nette progression Enfin le troupeau d ovins est en expansion ce qui est d cisif si l on consid re son impact sur la gestion des cosyst mes D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 22 2 L TAT DE L ENVIRONNEMEN
45. dans les documents d urbanisme de sites et boisements et leur qualification d espaces remarquables au sens de l article L 146 6 du code de l urbanisme v par l existence de coupures d urbanisation identifi es la DTA et d limit es par les documents qui confirmeront la vocation d espaces naturels ou agricoles repr sent s sur la carte orientations et permettront ventuellement l extension de ces espaces 3 2 2 LES ESPACES PROCHES DU RIVAGE La repr sentation des espaces proches du rivage qui figure sur la carte r sulte de la prise en compte de diff rents crit res appliqu s aux sites du pourtour de l tang de Berre topographie distance par rapport au rivage relief caract re urbanis ou non de l espace pr sence d infrastructures majeures notamment 3 2 3 L EXTENSION LIMIT E DE L URBANISATION Les possibilit s d extension de l urbanisation dans les espaces proches du rivage de l Etang de Berre sont d ores et d j restreintes par les protections rappel es au 3 2 1 D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 107 L o elle demeure possible l extension de l urbanisation dans les espaces proches du rivage devra v sein des secteurs urbanis s satisfaire les besoins de d veloppement et d organisation du b ti existant et s attacher au renouvellement urbain ainsi qu au traitement des friches v dans le cadre d une extension urbaine permettre de satisfaire les besoins locaux en mati re d habitat d
46. de 600 000 habitants suppl mentaires soit pratiquement la moiti de sa population d alors 1 248 000 habitants pour l amener en 1999 1 836 000 habitants D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 31 b l ments de comparaison COMPARAISON ENTRE D PARTEMENTS populations et densit s Indice d volution BouchesduRh ne 1248 245 1835 Haute Garonne 695 110 1046 399 2295 2555 Rh ne 1181 36 1578 France m tropole 46520 85 58480 Densit d en hab km2 Source INSEE Recensements de la population Cette volution d mographique t le double de l volution nationale Elle est quivalente celle qui a marqu des d partements comme les Alpes Maritimes la Haute Garonne et la Loire Atlantique Elle a t tr s sup rieure celle qui a caract ris des d partements littoraux et industriels comme la Seine Maritime ou le Nord Elle a galement t sensiblement sup rieure la croissance d mographique de l le de France et du d partement du Rh ne b Estimation de la consommation d espace En l absence de donn es pr cises sur les consommations d espace sur une aussi longue p riode peut estimer en r gle g n rale et hors de toute sp cificit locale que chaque habitant suppl mentaire a n cessit l utilisation d environ 0 12 ha d espace suppl mentaire et ce pour tous usages confondus r sidentiel activit s
47. de ce grand r seau de transports collectifs l chelle m tropolitaine et du d partement est un chantier consid rable qui implique une forte conscience collective des enjeux li s aux d placements et qui n cessite des strat gies coordonn es et un accord p renne des diff rentes autorit s organisatrices actuellement au nombre de 14 Le Contrat de plan constitue le cadre partenarial de la modernisation d axes ferroviaires du d partement Marseille Aix en Provence Marseille Aubagne C te Bleue l Estaque Rognac Miramas voies littorales le D partement poursuivant une politique de cr ation de navettes par autocar cadenc es sur autoroute Mais la r alisation coh rente d un syst me m tropolitain fait appel des actions transversales de la part des autorit s organisatrices et la production d une offre attractive pour les usagers Ces enjeux imposent la cr ation d une unique structure de pilotage capable de f d rer et de coordonner durablement les initiatives des autorit s comp tentes Cette n cessit a t soulign e dans le Contrat de plan et dans sa convention d application aux Bouches du Rh ne sign e le 13 octobre 2000 entre l tat la R gion et le D partement elle est confirm e par la D T A Il conviendrait donc d acc l rer la mise en place d un syndicat mixte charg notamment selon les termes de la loi Solidarit et renouvellement urbains de coordonner les services de transport
48. de l tang de Berre D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 95 1 2 3 LA COTE MEDITERRANEENNE L entit g ographique d nomm e la c te m diterran enne est la frange littorale qui s tend du golfe de Fos l Ouest jusqu l extr mit orientale du d partement La c te m diterran enne pr sente sur une centaine de kilom tres une succession d espaces contrast s des villes et des zones urbaines peu denses des ports et des zones industrielles des espaces naturels dont certains sont de tr s grande qualit Cette c te est tr s d coup e et compos e d un ensemble d unit s de site aux caract ristiques g ographiques bien identifiables D Ouest en Est ces unit s de site sont successivement le golfe de Fos la C te Bleue la rade de Marseille le secteur des Calanques et la baie de La Ciotat Ce territoire doit donc tre trait sous l angle de ses caract ristiques fortes qui font ressortir v autour du golfe de Fos la pr sence dominante de l industrie lourde et des infrastructures portuaires v Martigues La Ciotat la pr sence marquante de grandes unit s paysag res le plus souvent intercommunales Le Golfe de Fos Le secteur du golfe de Fos est domin par la pr sence du complexe industrialo portuaire qui s est d velopp la fin des ann es 1960 le long du littoral m diterran en entre Port Saint Louis et Port de Bouc A partir de cette p riode le secteur a t
49. de plates formes multi modales v li la pr sence de zones d accueil adapt es pour l implantation d entreprises consommatrices d espaces ou n cessitant un loignement des zones urbanis es bk Par son attractivit touristique et culturelle y Arles et les communes environnantes jouent un r le essentiel dans les fonctions culturelles de loisirs et d accueil touristique et regroupent des sites d int r t patrimonial exceptionnel plus de 140 b timents class s sur Arles Fontvieille les Baux de Provence Saint R my de Provence v Une capacit d accueil de plus de 500 chambres d h tel de 1200 meubl s de tourisme de 1 000 places en chambres d h tes ou g tes ruraux et plus de 500 emplacements de camping Par ses sites et parcs naturels Camargue Alpilles Cette attractivit cette capacit et sa proximit de Marseille en font le lieu privil gi de visite pour les croisi ristes en transit ce qui est un crit re primordial pour le choix de l escale de Marseille par les tours operators b Par son positionnement sur Taxe Est Ouest Arles principal p le urbain de l Ouest d partemental se situe au d bouch de routier Est Ouest qui traverse le d partement des Bouches du Rh ne en direction du Languedoc Mais la continuit routi re et autorouti re de cet axe reste mieux assurer Traitement du passage autoroutier qui s effectue actuellement dans la ville v Requalification de
50. des deux sites du port de Marseille d un outil complet diversifi et puissant a toutefois montr dans le pass qu un ensemble de difficult s rendait difficile tant la croissance des volumes trait s que la commercialisation des importantes r serves fonci res dont dispose le Port Autonome S agissant d un outil majeur du d veloppement conomique local et r gional l volution du port est en cours avec poursuite de la restructuration des bassins de Marseille croisi re r paration navale de grande plaisance trafic de marchandises nouvelles r glementations tr s contraignantes pour les usines risques offrent excellente opportunit la Zone Industrielle de Fos pour accueillir ce type d industrie Plusieurs projets par ailleurs g n rateurs de trafics portuaires sont en passe d aboutir l image du port est galement en cours de redressement du fait notamment d une plus grande coh sion de l ensemble des acteurs conomiques et institutionnels enfin l am lioration des dessertes constituera l un des maillons d terminants de l approfondissement de l hinterland du port v S agissant de la logistique internationale les Bouches du Rh ne et son port sont encore assez loin d avoir exploit tout leur potentiel La multiplication des changes entre tats membres de l Union Europ enne mais galement vers le Sud et l Orient fait que les ports m diterran ens ont des chances de s a
51. des espaces remarquables au sens de l article L 146 6 du code de l urbanisme ou en bordure de ces derniers Les documents d urbanisme peuvent affirmer le caract re agricole de ces espaces sans toutefois y autoriser en mati re d occupation et d utilisation du sol de possibilit s autres que celles offertes par les articles L146 6 et R 146 2 du code de l urbanisme ou par les modalit s d application de la loi littoral exprim es par la D T A l volution des espaces de production agricole dans les espaces remarquables compatibilit de cette volution avec la pr servation de ces espaces Les documents d urbanisme peuvent pr voir l extension ou la cr ation d espaces agricoles de production l int rieur ou en frange des espaces remarquables lorsqu elles ont pour objet la protection des massifs bois s contre l incendie ou lorsque l activit agricole participe au caract re remarquable de cet espace vignoble de Cassis par exemple sous r serve que contribution au dispositif de protection de la for t contre les incendies dans les cas o elle est l objectif poursuivi soit bien tablie cette volution n entra ne aucune possibilit de construction ou d am nagement autre que celles admises par les articles L 146 6 et R 146 2 du code de l urbanisme ou par les modalit s d application de la loi littoral exprim es par la DTA D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 101 les am nagements n cessaire
52. divis en quatre arrondissements Aix en Provence Arles Istres et Marseille et 119 communes Suite au recensement de la population de 1999 91 d entre elles sont class es urbaines comptant plus de 2 000 habitants agglom r s Parmi elles ressortent les 37 communes regroup es au sein de l unit urbaine de Marseille Aix en Provence qui rassemble ainsi 1 350 000 habitants soit pr s des trois quarts de la population d partementale Cette unit urbaine repr sente une continuit de b ti habitat activit s infrastructures allant d Aix en Provence Marseille et d Aubagne Roquevaire Martigues et Berre l tang soit avec un ensemble de satellites urbains encore disjoints comme La Ciotat ou Istres peu pr s la moiti de la surface d partementale D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 10 1 L TAT DU D VELOPPEMENT Le d veloppement conomique ne se d cr te pas et ne donne pas lieu des prescriptions r glementaires En revanche toutes les actions sur un territoire qui viseront optimiser le fonctionnement de l conomie participeront au d veloppement de ce dernier qu elles soient des actions explicitement spatiales comme celles relevant de l am nagement ou qu elles ne le soient qu indirectement comme celles qui rel vent de politiques de formation de fili res conomiques ou de logique de contractualisation Le diagnostic du d veloppement n est qu un regard un moment donn
53. durable retenu au sens des articles L 121 10 et suivants du code de l urbanisme Les modalit s d application de la loi littoral sont trait es dans un chapitre sp cifique le chapitre 4 Apr s une premi re partie de pr sentation g n rale du territoire littoral qui explicite les caract ristiques propres chacune des unit s constitutives de l espace littoral celui ci v rappelle les principes de protection et d am nagement fix s par la loi et fournit les indications quant l appr ciation sur le territoire d partemental de certaines notions v d finit les modalit s d application r sultant des particularit s g ographiques locales et qui s appliquent aux unit s g ographiques consid r es Un lien troit entre les deux cartes est ainsi tabli permettant par une approche compl mentaire de traiter pour les communes littorales les espaces concern s par l une des notions de loi littoral abord es par la D T A D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 7 Ainsi la carte Orientations fixe les prescriptions applicables galement dans les communes littorales en compl ment de celles relatives aux modalit s d application de la loi littoral Pour les notions de la loi littoral non vis es par la DTA parce que non attach es la prise en compte de particularit s g ographiques identifi es le pr sent document renvoie l application de la loi elle m me 3 PR CISIONS QUANT AU STATUT AU R LE
54. en particulier et peut avoir pour cons quence travers une s dentarisation croissante d installations de faire perdre le caract re naturel et remarquable des espaces o il s est d velopp 1 2 2 L ETANG DE BERRE La r gion de l tang de Berre a connu un fort d veloppement de son urbanisation avec les premi res industrialisations d s les ann es 30 et les d veloppements urbains continus au cours des cinquante derni res ann es La population de ses dix communes riveraines d passe pr sent 224 000 habitants Cette r gion se situe parmi les grands complexes industriels europ ens L tang de Berre est le plus grand plan d eau saum tre d Europe Malgr sa tr s grande dimension il correspond une entit g ographique homog ne v du point de vue de ses enjeux environnementaux par exemple les questions relatives la salinit des eaux et la pr vention contre les envasements v du point de vue de l unit et de l quilibre des sites et des paysages car de tous points du rivage de l tang les rives oppos es sont visibles et composent le grand paysage de l tang Cependant l urbanisation s est in galement d velopp e autour de l tang notamment pour des raisons de topographie les rives Est tant en pente plus douce et tant plus accessibles que celles de l Ouest Ainsi les abords de l tang de Berre pr sentent deux visages qui correspondent sch matiquement deux secteurs g ographiques
55. et les formations caract re professionnel tels que les DUT et les IUP y Il convient aussi de poursuivre les avanc es d j r alis es dans les domaines des technologies de l information et de la communication pour l ducation Quant au d veloppement des r seaux tr s haut d bit il constitue un enjeu fondamental pour les ann es venir Une reconnaissance internationale plus affirm e L enjeu essentiel des ann es venir est de faire en sorte que les universit s d Aix Marseille et plus g n ralement les organismes de formation consulaires ou autres puissent accro tre aussi largement que possible leur renomm e cette fin deux axes devront tre suivis coop ration internationale encourag e la d localisation Marseille terme d un tiers des services de la nouvelle agence UBIFRANCE CIADT d cembre 2003 un meilleur accueil des chercheurs enseignants et tudiants trangers par la r alisation d un portail commun toutes les universit s Le r le cl d ITER dans la perspective de la mise au point d une nouvelle source d nergie dans le cadre d une coop ration internationale est de nature amplifier l importance des recherches men es Cadarache dans ce domaine Une mission interminist rielle ITER plac e aupr s du Pr fet de la r gion PACA a t cr e afin de veiller la d finition et la mise en place des conditions optimales pour accueillir ITER
56. grands quipements pour la plupart d j r alis s ou r serv s sur les documents d urbanisme et qui pour la p riode consid r e ne sont pas reproduire au m me niveau Le chiffre de 23 000 ha de consommation d espace pour les ann es futures n est donn qu titre indicatif car il suppose la reconduction des pratiques anciennes L am nagement est aussi une politique peut tre consid r opportun de diminuer ce chiffre projet d utiliser des terrains consid r s comme urbanis s pour de nouveaux usages r habilitation des friches densification mixit de choisir judicieusement la localisation des nouveaux espaces de d veloppement dans la logique du d veloppement durable S orienter dans cette voie requiert une analyse plus compl te et d taill e de l tat de l am nagement Localisation de l volution d mographique Si tudie les projections de population au niveau infra d partemental en s appuyant sur les comportements migratoires de la p riode 1990 1999 les taux de croissance varient fortement d un secteur l autre du d partement Alors que le taux annuel moyen de croissance de la population s tablirait 0 49 pour le d partement sur la p riode 1999 2020 il serait sup rieur 1 pour le secteur d Aubagne ou le secteur de Nord Alpilles et proche de 1 pour le pays d Aix en Provence ou le D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 33 pays salonais Ceci laisse supp
57. l Etat et des collectivit s Orientations L organisation et la r partition des fonctions m tropolitaines devra en relation troite avec l accueil de services et quipements sur Eurom diterran e favoriser le renforcement de l ensemble du syst me urbain et conomique Cela vise v Le rayonnement de l enseignement sup rieur et des activit s de haute technologie L am lioration de la lisibilit du syst me universitaire et de recherche m tropolitain implique d viter l clatement des structures et des sites et de rechercher le renforcement des quatre grands p les de comp tence partir des fili res existantes sur les sites actuels Marseille Nord Marseille Centre et Marseille Sud et Aix en Provence Centre des deux p les de recherche le C E A de Cadarache et le CEREGE Centre Europ en de Recherche et d Enseignement des G osciences de l Environnement sur l Europ le de l Arbois des coles d ing nieurs avec leur regroupement au sein de l premier pas vers le r seau des coles centrales la cr ation de l Institut des Applications Avanc es de l Internet IAAI et le renforcement des synergies dans le cadre du r seau micro nano technologie de Gardanne v La confirmation des principaux p les de d veloppement r sidentiel et conomique du d partement Ce d veloppement s organisera en privil giant le renouvellement urbain gage d une gestion conome de l espace
58. l urbanisme la pr sence de quelques installations traditionnelles et un lin aire important de plages fortement fr quent es et situ es plus de 5 kilom tres des sites potentiels d accueil et d h bergement Les enjeux tant en mati re d application de la loi littoral que pour la r alisation des objectifs et orientations g n rales de la D T A sont les suivants v pr server les espaces naturels de la pointe Napol on g rer leur fr quentation et les installations existantes vy r habiliter et requalifier les friches industrielles les espaces am nag s ou artificialis s autour du bassin central du canal et dans le secteur du Mazet v r pondre aux besoins d habitat et de services notamment pour accompagner le d veloppement de la zone industrialo portuaire dans un contexte de recomposition n cessaire du centre urbain accro tre la capacit d accueil en mati re de plaisance et d activit s li es la D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 110 Les modalit s d application sp cifiques ce secteur Dans les espaces remarquables au sens de l article L 146 6 du code de l urbanisme repr sent s sur la carte des dispositifs permettant une gestion de la fr quentation seront mis place afin d viter les atteintes aux milieux naturels dans le m me but les installations et cabanons existants seront contr l s et leur r sorption progressive sera pr vue en veillant la s curi
59. le cadre des tudes relatives la D T A de l estuaire de la Loire DRE des Pays de la Loire Ma trise de l talement urbain DBW TETRA d cembre 2000 D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 32 PROJECTIONS D MOGRAPHIQUES L HORIZON 2020 POUR LE DEPARTEMENT DES BOUCHES DU RH NE Projections 2020 Pass r cent OMPHALE Population 1 Population Population 2 1975 1999 2020 1 633 000 0 49 1 835 000 2 033 000 0 49 Source INSEE 1 p2 taux annuel moyen d volution de la population Parmi les diff rents sc narios d volution de population d finis avec le mod le OMPHALE apr s observations et r sultats de la collecte 2004 l INSEE recal ses projections de population et privil gie le sc nario tendanciel quilibr tabli suivant les comportements migratoires b Perspectives d mographiques et consommation d espace 35 derni res SS 20 ann es dont les 24 derni res ann es venir 1962 1999 ann es 1975 1999 1999 2020 A POPULATION 600 000 200 000 198 000 A UTILISATION D ESPACE 70 000 ND 23 000 en ha Source INSEE et DDE Ce tableau appelle deux commentaires v Il est peu pr s certain que les consommations d espaces futures seront nettement inf rieures celles qui ont dans le pass si profond ment transform l tat de du d partement en particulier en ce qui concerne les
60. le littoral repr sente plus de 40 de la superficie du d partement Le littoral des Bouches du Rh ne a galement la particularit de se prolonger loin l int rieur des terres non seulement autour de l tang de Berre mais aussi dans le delta du Rh ne D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 91 Cette profondeur de la zone littorale par rapport au rivage de la mer est due au caract re delta que de l embouchure du Rh ne et l immensit de la commune d Arles qui avec plus de 75 000 hectares est la plus vaste commune de France C est ainsi que la ville d Arles pourtant situ e 40 kilom tres de mer est incluse dans le champ d application des dispositions de la loi littoral Un littoral tr s diversifi multiple et contrast Le littoral des Bouches du Rh ne n est pas un ensemble homog ne Sa diversit recouvre de multiples aspects avec Des espaces naturels qui alternent avec des zones urbaines et des zones industrielles titre d exemple il est singulier de noter que dans m me d partement se trouvent Camargue consid r e comme un des tous premiers espaces de nature pr serv e la ville de Marseille seconde ville de France par sa d mographie et une des toutes premi res dans le bassin m diterran en les importantes zones portuaires industrielles et industrialo portuaires du golfe de Fos et des abords de l tang de Berre qui ont t d velopp es au cours des ann
61. m tamorphos tant en termes de paysage qu en termes fonctionnels et d utilisation des sols avec les complexes sid rurgiques et industriels l am nagement de darses et de m les les nouveaux r seaux ferr s et routiers les nouveaux canaux et les Toutefois en retrait de la frange littorale et des complexes industrialo portuaires le secteur rec le encore des milieux d un int r t biologique certain avec en particulier de vastes coussouls des tangs et des marais La juxtaposition directe entre ces deux types d espaces d une part des espaces et industriels et d autre part des espaces naturels de grande richesse biologique est la particularit forte de cette partie du littoral Cette confrontation se pose en terme de maintien et de vuln rabilit pour les seconds elle se pose en terme de d veloppement ou de fonctionnalit pour les premiers La zone industrialo portuaire est identifi e comme un espace strat gique porteur de dynamisme et d effets d entra nement pour le territoire d partemental dans son ensemble Cet enjeu rejaillit sur les modalit s d am nagement de cette zone qui devra permettre de concilier d veloppement conomique et maintien de la protection de milieux particuliers Cependant la probl matique s tend l ensemble du golfe Le regard doit en effet porter galement sur les probl matiques d j pr sentes de d veloppement conomique ou de s curi
62. partir de l tang de Berre couvre ce qu on peut appeler la terminaison des Alpes soit un territoire compartiment entre plusieurs cha nes calcaires la Tr varesse la Sainte Victoire l Etoile prolong es sur le littoral Ouest marseillais par l Estaque et la Sainte Baume projetant sur le littoral Est de Marseille le massif de la Guardiole les fameuses Calanques et la cha ne de Saint Cyr Entre ces cha nes sont log s bassins et vall es notamment de la Touloubre de et de l Huveaune o a pris place l essentiel des activit s humaines Le territoire concern par la D T A appara t ainsi fois contrast compartiment y contrast entre plaines cha nes et bassins mais aussi entre r gions s ches et r gions humides et enfin entre littoral et r tro littoral v compartiment entre bassins s par s par des reliefs aux pentes accentu es mais compartiment aussi l ouest par les bras du delta du Rh ne et les zones humides associ es Le d partement des Bouches du Rh ne est aussi quand on porte le regard au del de ses propres limites au carrefour d une circulation Nord Sud depuis le couloir rhodanien jusqu la mer du milieu liant l Europe l Afrique et l Orient et d une circulation Est Ouest emprunt e depuis au moins les temps des guerres puniques conduisant le long de l arc latin de l Espagne l Italie G OGRAPHIE ADMINISTRATIVE Le d partement est
63. plus de 20 kilom tres entre Martigues et Marseille la C te Bleue est une c te rocheuse extr mement d coup e avec des vallons qui m nent la mer pour y dessiner des calanques au milieu des falaises La C te Bleue de par son aspect remarquable est tr s attractive compte tenu de sa bonne accessibilit et de sa proximit imm diate des grands centres urbains et d emploi Marseille l Est Berre au Nord Martigues et Fos l Ouest De ce fait la C te Bleue a connu un d veloppement de son urbanisation proche de la mer en continuit avec les villages mais galement surtout dans sa partie occidentale d une mani re plus discontinue le long du littoral La C te Bleue est un secteur de forte sensibilit paysag re Elle est particuli rement vuln rable compte tenu de sa morphologie d coup e et de son relief accentu les constructions ou am nagements ayant un impact paysager radicalement diff rent en fonction de leur adaptation au terrain marseillaise est tapie dans h micycle de reliefs assez accentu s qui encadrent les zones plus basses Le bassin de Marseille est enferm dans une barri re de montagnes qui dessinent un amphith tre assez r gulier La ville et sa banlieue occupent un bassin de 15 000 Ha environ l int rieur de cette ceinture de montagnes couvertes par la garrigue ch nes verts et pins d Alep et sont domin es par la masse blanche des calcaires souvent d
64. qui dans le cadre d une vision partag e de l avenir souhait du territoire va permettre d valuer par des constats et des perspectives les points forts et les points faibles les opportunit s et les potentialit s mais galement les dysfonctionnements qui contribueront identifier et hi rarchiser les enjeux strat giques et les priorit s susceptibles den d couler Le d veloppement conomique est l un des leviers fondamentaux pour renforcer le r le et le positionnement international de l aire m tropolitaine objectif constant et maintes fois affirm l volution des grands secteurs de l conomie d partementale sera d terminante pour lavenir 1 1 LES DENSIT S CONOMIQUES R GIONALES DE L ARC M DITERRAN EN Dans une vision r duite de m diterran en de la Catalogne la Ligurie et au Pi mont la position de la r gion Provence Alpes C te d Azur pourtant troisi me au plan national par son Produit Int rieur Brut PIB se place ici quatri me des six r gions concern es cinqui me pour la densit conomique et quatri me pour la densit d mographique ea lou en milliards en milliers DEMOGRARAIQUE hab km PROVENCE ALPES C TE D AZUR 101 9 21 9 145 RH NE ALPES 140 0 24 2 130 LANGUEDOC ROUSSILLON 44 4 18 6 85 LIGURIE 39 3 25 0 299 PI MONT 111 7 26 5 169 CATALOGNE 148 7 24 0 193 Source Eurostat SPA standard de pouvoi
65. rieur illustre bien le caract re multipolaire partage historique de cette fonction quasi exclusivement entre Marseille et Aix en Provence contribution d autres villes la r partition des grandes fonctions collectives justice sant enseignement administration g n rale culture localisation des centres commerciaux r v le l influence de la g ographie de la population mais aussi des autoroutes et changeurs d o les places importantes occup es cet gard par les territoires interm diaires entre Aix en Provence et Marseille que sont l tang de Berre partie Est et le Nord et l Est marseillais v La g ographie des secteurs d activit conomique dominante industrielle illustre la place importante des rives de l tang de Berre ce qui correspond aux orientations et pr visions tablies lors des travaux l O R E AM note cependant l importance maintenue de Marseille ville et les quelques 10 000 emplois industriels implant s plus r cemment que ceux de l tang de Berre soit dans le bassin d Aix en Provence Aix les Milles et Rousset soit dans l Est et le Nord marseillais Aubagne G menos notamment Le n cessaire renforcement urbain de Marseille et des p les urbains Une r gion polycentrique vaut pour le d veloppement ce que valent chacune dans sa sp cialit ses diff rentes composantes Plus et mieux Marseille excellera plus et mieux la r gion urbaine et m m
66. s est appuy selon les p riodes et la nature des activit s sur un ensemble de zones que les Op rations d Int r t National OIN les p les technologiques les fili res et les zones de reconversion sont venus renforcer Ces zones sont l chelle r gionale autant de supports d une dynamique conomique qu il convient d entretenir de renforcer sous r serve de leur compatibilit avec la n cessaire pr servation de l environnement et de l activit agricole ainsi que de leur mise en coh rence avec les politiques publiques de transports et d habitat D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 79 Sous cette contrainte la strat gie de d veloppement conomique doit selon les secteurs V4 veiller viter les effets de concurrence interne la m tropole favoriser l enracinement des activit s conomiques en tenant compte des concentrations existantes pour ventuellement les renforcer et faciliter la croissance des activit s d j install es industrie agro alimentaire biens interm diaires a ronautique aider l implantation d activit s en mergence ou d activit s nouvelles transports logistique biotechnologie et industries de la sant ing nierie de l eau les technologies de l information et de la communication avec la micro lectronique les t l communications l industrie de l image et du multim dia la mode et l habillement le tourisme culturel et de congr s 2 4 1 LES GRA
67. tre cit es titre d exemples une voie nouvelle pour desservir Ouest de l a roport de Marignane et de ses quartiers Nord et Sud jusqu au RD9 et 55 la RD7c entre la RD7 Turin et la RN8 aux Trois Pigeons le RDS entre Istres et Martigues RD2 entre la Penne sur Huveaune et La Valentine Marseille etc v La limitation stricte des acc s sur certaines voies de desserte principales telles que entre A51 Bouc bel Air et La Barque RD9 entre A51 Aix en Provence et A7 Vitrolles puis au del l a roport Marseille Provence RD21 entre l autoroute et la RN113 Rognac Outre les am nagements et cr ations illustr s ci dessus il sera n cessaire de r aliser un certain nombre d am nagements plus ponctuels destin s pr server le cadre de vie et la s curit des habitants et des usagers des centres villageois et urbains tels que la r alisation de d viations d un certain nombre d agglom rations L am lioration du franchissement du Rh ne Barcarin sera trait e dans le cadre du d veloppement durable du territoire de la Camargue D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 117 3 PR SERVER LA QUALIT DES MILIEUX 3 1 AM LIORER LA QUALIT DE L AIR La loi sur Fair et l utilisation rationnelle de l nergie 30 d cembre 1996 a rendu obligatoire la surveillance de la qualit de l air et a pr vu des dispositions pour garantir un air de qualit Cette politiqu
68. v limiter l extension de l urbanisation dans les espaces proches du rivage aux seuls secteurs des Roseli res Ch teauneuf les Martigues et des Beugons Marignane qui sont en continuit avec les zones d urbanisation existantes vocation d habitat ou d activit D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 108 v dehors des espaces proches du rivage d finir les secteurs de d veloppement conomique et d habitat en tenant compte de la n cessit de maintenir les coupures d urbanisation pr servant l existence de la zone agricole entre Marignane et Ch teauneuf les Martigues inscrivant ces secteurs de d veloppement en continuit des zones urbanis es de Gignac et de Marignane en comprenant les zones de l Aiguille sur Ensu s et des Pi lettes sur la commune du Rove v instituer des coupures d urbanisation pour prot ger valoriser et r habiliter les espaces naturels et agricoles conserver et ventuellement reconqu rir ou recomposer de mani re conforter leur vocation et am liorer leurs qualit s paysag res et environnementales gestion des occupations existantes ou futures reconstitution des espaces d grad s rejets dans les tangs de Berre et du Bolmon notamment Les documents d urbanisme devront identifier les l ments constitutifs de ces coupures et conforter leur vocation 3 3 LA C TE MEDITERRANEENNE De Port Saint Louis La Ciotat les particularit s g ographiques du l
69. voitures particuli res par la constitution d une offre r ellement attractive cadences coh rence intermodale co ts flexibilit v de produire un niveau de service apte renforcer la fonctionnalit de l ensemble de l aire par le renforcement ou la cr ation de liaisons entre les diverses polarit s ou grands secteurs d attractivit comme par exemple les grands lieux d emplois ou l a roport par l am lioration de la desserte ferr e v de produire plus largement un niveau de service susceptible de r duire les in galit s spatiales et sociales actuellement constat es v de mieux prot ger l environnement bruit pollution atmosph rique en donnant une plus grande place au transport ferroviaire de voyageurs Il faudra pour cela que l action sur le r seau routier soit associ e l objectif de ma trise des d placements individuels Cela devra se traduire notamment par la mise en coh rence des diff rents r seaux entre eux r seaux locaux et r seaux de longues distances afin den organiser la compl mentarit et par leur configuration et leur am nagement assurer des conditions de desserte et de d placements adapt es et diversifi es sur l ensemble du territoire des Bouches du Rh ne D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 58 2 2 PRIVILEGIER LES POLITIQUES D AMENAGEMENT FONDEES SUR LE RENOUVELLEMENT URBAIN L observation des modes d am nagement des derni res d cennies r v le de grandes volutio
70. 0 100 Source Eurostat pour PIB Source PAM 2004 pour trafic conteneurs Barcelone s appuie sur un hinterland tr s riche mais souffre toujours de l absence de raccordement au r seau ferroviaire europ en pour v ritablement concurrencer Marseille sur son propre hinterland G nes d finit son hinterland strict au Nord et au Centre de la p ninsule italienne zone urbanis e et industrialis e Actuellement en dehors de l Italie du Nord l hinterland de G nes ne s tend pas au del de la Suisse Mais face au dynamisme de ces deux ports et aux investissements massifs r alis s le PAM a pris les mesures n cessaires pour optimiser son potentiel de trafic compte tenu des atouts g ographiques et D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 16 historiques Les enjeux compte tenu des modifications r centes la fois de la g ographique conomique europ enne largissement l Est approfondissement du partenariat euro m diterran e et des modes de conditionnement des marchandises permettant le d veloppement notamment du cabotage sont particuli rement importants pour l conomie locale r gionale et nationale 1 5 L CONOMIE INDUSTRIELLE l heure o le co t de transport d un conteneur entre l Asie du Sud Est et les ports europ ens est peu pr s quivalent au co t de l acheminement terrestre ce m me conteneur vers des march s finaux de destination comme la r gion parisienne ou la r gion lyonnaise les
71. 000 illustrent les prescriptions d finies par la v la carte ORIENTATIONS applicable l ensemble du territoire d partemental v la carte MODALITES D APPLICATION DE LA LOI LITTORAL applicable aux communes littorales L utilisation des cartes est troitement li e et subordonn e au texte de la DTA Le principe g n ral de construction de ces cartes est celui de la repr sentation et non de la d limitation notamment pour les diff rents espaces de protection valorisation ou d am nagement De ce principe d coule une cartographie qui renvoie aux documents d urbanisme locaux le soin de d limiter chacun son chelle les diff rents espaces vis s par la D T A Selon ce principe les cartes orientations et littoral indiquent les unit s concern es par les mesures de protection pr servation et mise en valeur au plan naturel et agricole Elles n ont pas vocation d finir de limite transposable l chelle des documents d urbanisme locaux Le lien de compatibilit des documents d urbanisme ou des op rations mentionn es l article L 146 1 du code de l urbanisme avec DTA ne peut donc tre tabli par le simple agrandissement des cartes orientations et dittoral Dans le respect des principes nonc s par l article L 121 1 du code de l urbanisme les documents d urbanisme locaux devront s efforcer de limiter les incidences sur l environnement du projet d am nagement et de d veloppement
72. 15 552 45 2 2 GRENOBLE 12 71 24 7 28 202 1 6 3 TOULOUSE 11 97 32 3 47 955 2 7 4 MONTPELLIER 11 38 34 8 19 577 1 1 5 LYON 10 63 16 8 75 935 4 2 6 STRASBOURG 9 48 17 3 25 470 1 4 7 RENNES 8 73 39 4 19 935 1 1 8 5 8 69 28 7 25 508 1 4 9 BORDEAUX 8 69 17 4 32 978 1 8 MARSEILLE 10 AIX EN PROVENCE 8 65 15 8 46 546 2 6 11 NICE 8 54 10 8 28 438 1 6 12 8 29 18 3 6 975 0 4 EMS emplois m tropolitains sup rieurs Source INSEE Recensements de la population 1990 et 1999 Entre 1990 1999 l aire urbaine de Marseille Aix en Provence a enregistr une augmentation pr s de 16 des emplois exer ant des fonctions m tropolitaines sup rieures Ces 46 500 emplois y repr sentent d sormais 8 6 du total des emplois Les sp cificit s de l aire urbaine concernent la fonction transports et le domaine artistique Malgr ces progr s sa position concurrentielle n a pas volu puisqu elle reste comme 1990 au 10 me rang des aires urbaines de France D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 19 1 9 L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR ET LA RECHERCHE Les activit s d enseignement et de recherche contribuent fortement l identit la renomm e et l attractivit du territoire L offre de formation sup rieure est tr s importante et l acad mie d Aix Marseille confirme son rang dans l espace universitaire national avec plus de 100 000 tudiants d
73. 2 2 LES ESPACES PROCHES DU RIVAGE 107 3 2 3 L EXTENSION LIMITEE DE L URBANISATION 107 3 2 4 LE SECTEUR ENJEUX PARTICULIERS DE L AEROPORT DE MARIGNANE A LA 108 3 3 LA C TE MEDITERRANEENNE 109 3 3 1 LE SECTEUR A ENJEUX PARTICULIERS DE LA ZIP DE FOS 109 3 3 2 LE SECTEUR A ENJEUX PARTICULIERS DE LA PRESQU ILE DE PORT SAINT LOUIS DU RHONE 110 3 3 3 LE SECTEUR A ENJEUX PARTICULIERS DU SECTEUR DE LAVERA PONTEAU 111 3 3 4 LA PROBLEMATIQUE DES RESEAUX AUTOUR DU GOLFE DE FOS ET DE L ETANG DE BERRE 112 CHAPITRE 5 LES POLITIQUES D ACCOMPAGNEMENT 114 1 METTRE EN UVRE UNE POLITIQUE FONCI RE nettes 115 2 D VELOPPER UNE POLITIQUE DE TRANSPORT D PLACEMENT nn 116 2 1 LA MISE EN PLACE D UN SYNDICAT MIXTE D TUDE ET DE COORDINATION DES TRANSPORTS 116 2 2 LA COMPL MENTARIT DES R SEAUX ROUTIERS 116 PR SERVER LA QUALIT DES MILIEUX rennes 118 3 1 AM LIORER LA QUALIT DE L AIR 118 3 2 MIEUX G RER LA RESSOURCE EN EAU ET DES MILIEUX AQUATIQUES 118 3 3 RECONQU RIR L TANG DE BERRE 118 3 4 COMBLER LE RETARD CONCERNANT L ASSAINISSEMENT URBAIN 119 3 5 MIEUX CONNA TRE ET FAIRE PARTAGER LES ENJEUX DE LA ZIP DE FOS 119 4 G RER LES RISQUES NATURELS seen 120 5 TRAITER LES D CHETS M NAGERS ASSIMILES mens 121 6 D VELOPPER UNE POLITIQUE DE L HABITAT FAVORISANT UN MEILLEUR EQUILIBRE SPATIAL ET 122 Z G RER LES ESPACES AOR O L ES 00000 ee men ne eut
74. A ENJEUX PARTICULIERS DU LITTORAL CAMARGUAIS LA GESTION DE L OCCUPATION DE LA FREQUENTATION Deux cat gories d occupation qui ont fait perdre aux espaces remarquables dans lesquels elles se sont d velopp es leur caract re naturel peuvent tre identifi es v Celle des cabanons certains tant rassembl s sous une forme qualifi e de hameau ces installations ont souvent t construites avant 1986 sans autorisation et pour partie sur le domaine public maritime sans respecter les r gles de s curit et d hygi ne D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 104 v Celle du caravaning quelquefois permanent qui contribue la fragilisation des espaces sensibles les dunes mobiles en particulier L avenir de ces espaces est li une gestion et un encadrement rigoureux de la fr quentation Les r ponses apporter ces deux cat gories d occupation du littoral doivent s inscrire dans la coh rence d un projet global de gestion de la fr quentation et de l occupation du littoral camarguais Les principes guidant l action sur ce secteur sont les suivants v lib ration du Domaine Public Maritime des occupations sans autorisation v d finition de principes d am nagement et de gestion de ces espaces afin de substituer fr quentation anarchique et pr judiciable pour les milieux une fr quentation respectueuse de l environnement et des conditions sanitaires et de s curit v prise en compte des risques natur
75. C zanne La forte valeur patrimoniale de ces sites sur le plan paysager et culturel devrait conduire leur labellisation de Grand Site de France La richesse et la diversit de ces milieux naturels ont permis de les inscrire au r seau NATURA 2000 Mais ce massif se distingue aussi par la mise en valeur et la protection de son patrimoine agricole Depuis Ao t 2000 une structure de gestion a t mise en place sous la forme d un syndicat mixte d partemental des massifs du Concors Sainte Victoire Afin de garantir une pr servation durable cet espace trois objectifs doivent tre poursuivis v gestion des massifs forestiers pour la pr vention des incendies v mise en valeur et protection du patrimoine paysager naturel et culturel v ma trise l accueil des publics et du d veloppement local durable bk Le plateau de l Arbois au c ur de l Aire M tropolitaine Marseillaise il s agit sur cet espace de concilier d veloppement cibl et protection globale et pour faire d tablir un projet capable de valoriser ce territoire dans ses diverses fonctions et d assurer une protection p renne de cet espace naturel Une proc dure de classement est en cours b Les paysages en compl mentarit des grands sites embl matiques En compl ment des grands paysages embl matiques du d partement mentionn s pr c demment la pratique le v cu la reconnaissance collective font appara tre des sous ensembles paysagers co
76. CTIONNALIT S ET LES LOGIQUES DE L AIRE METROPOLITAINE MARSEILLAISE DE L OUEST DEPARTEMENTAL 3 2 1 L AIRE METROPOLITAINE MARSEILLAISE Le ph nom ne de concentration des activit s et des emplois appara t aujourd hui de plus en plus fr quemment dans les grandes villes urbaines Aussi une r gion urbaine qui fonctionne est bien souvent un territoire complexe o tous circulent ais ment entre les diff rentes polarit s o les comp tences des hommes sont valoris es sans exclusion et enfin o se singularisent quelques territoires riches d un rassemblement dense et contigu de fonctions conomiques li es aux secteurs en d veloppement formation recherche traitement de l information industries des biens culturels et des loisirs m dias banque finance 3 2 1 1 UN TERRITOIRE ENTRE CLASSICISME ET SINGULARIT La morphologie ou g ographie de la r gion urbaine marseillaise est la fois classique et originale Classique parce qu ici comme ailleurs r gion urbaine lyonnaise couloir genevois savoyard des Alpes du Nord estuaire de la Loire et sa circonf rence m tropolitaine regroupant Nantes Saint Nazaire et la Presqu le Gu randaise les fonctions qui font la ville ne se focalisent plus un seul point Marseille en l occurrence mais ont investi un espace beaucoup plus vaste l chelle des mobilit s m canis es et de la diff renciation croissante des choix de localisation et de conso
77. Camargue Cette vaste r gion de 80 000 ha est compos e d un ensemble de milieux tr s divers o les degr s de salinit sont tr s variables La Camargue abrite de nombreuses esp ces nicheuses rares Elle constitue un site d importance internationale pour l hivernage et la migration des oiseaux d eau D importants am nagements ont t r alis s digue la mer endiguement du Rh ne irrigation permettant le d veloppement des activit s humaines vigne riz pastoralisme activit s salini res La Crau La Crau est divis e entre une steppe aride les Coussouls ou Crau s che dont l cosyst me est remarquable et une Crau des prairies irrigu es Elle est entretenue dans son ensemble gr ce une activit pastorale Des mesures agri environnementales ont t prises et une AOC foin de Crau a t d finie Cependant aujourd hui l quilibre cologique est menac par un ensemble de pressions Pressions urbaines et industrielles concentr es au Sud et li es la zone industrielle de Fos Extensions de l urbanisation depuis les communes de Saint Martin de Crau Miramas Salon de Provence Arles y Sollicitation de la nappe phr atique pr l vements pandage de boues urbaines rejets lisiers de porc v D veloppement d une arboriculture fruiti re en fili re intensive La Durance Voie historique reliant les Hautes Alpes au Comtat la Durance tait aussi qualifi e de fl au de
78. Ce renouvellement urbain est appliquer aux diff rentes chelles de ville des quartiers centraux et anciens de Marseille la reconversion des sites des chantiers navals La Ciotat Il implique le renforcement des services publics aptes rayonner sur leur environnement proche Les documents d urbanisme doivent veiller en particulier dans le cadre du d veloppement des centralit s urbaines identifi es sur la carte orientations mettre en place les conditions n cessaires la production d une offre de logement adapt e aux principes de mixit sociale et de diversit de l habitat n cessaires l quilibre social et aux besoins de logement des actifs li s aux secteurs de d veloppement conomique et la desserte en transports en commun En parall le aux actions fonci res anticipatrices en secteur p riurbain les documents d urbanisme devront notamment pour ces centralit s mettre en uvre des interventions permettant l am lioration de la mixit sociale en secteur urbain par exemple par l inscription d emplacements r serv s pour le logement social v Les actions soutenues par l Etat et les collectivit s d finies dans le cadre des p les de comp titivit D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 76 2 LES ORIENTATIONS RELATIVES AU FONCTIONNEMENT DU TERRITOIRE encore le caract re multipolaire du syst me m tropolitain impose une action forte en terme de mise en relation des r seaux de communicati
79. DE LA D T A La D T A fixe les enjeux et les objectifs de l tat sur le territoire d partemental Les orientations par d finition prescriptives et les modalit s d application de la loi Littoral seront autant d l ments prendre en compte dans les documents d urbanisme locaux Toutefois la D T A ne doit pas se confondre avec un projet de territoire ni avec un document de programmation D T A et projet de territoire Moins qu un projet de territoire ne pouvant r sulter que de la conjonction de la coh rence des actions des collectivit s publiques la D T A est l expression des enjeux de l tat sur le territoire dans le respect du principe de subsidiarit et de libre administration des collectivit s territoriales Il revient donc l tat de d terminer et de justifier les orientations qu il sera amen prendre ou faire respecter dans les domaines o son r le est important les grandes infrastructures les grands quipements dans le champ des grandes fonctions collectives enseignement recherche ainsi que les grands quilibres entre d veloppement et protection de l environnement Ces orientations qui r pondent aux termes des mandats ont t labor es en troite concertation avec les personnes publiques associ es chaque grande tape diagnostic objectifs orientations loi Littoral et politiques d accompagnement D T A et programmation La D T A est un document d am nageme
80. Diversifier l emploi des infrastructures portuaires existantes sur des march s d changes intra europ ens et intra m diterran ens avec l Afrique r ouverture vers l Alg rie et les ports europ ens mise en place de navettes Short Sea Shipping notamment du bassin m diterran en tels que G nes La Spezia Livourne Barcelone Valence Renforcer la densification industrielle dans les espaces d di s cet effet au c ur de la zone industrielle de Fos en s appuyant sur leurs avantages concurrentiels grandes capacit s d accueil d usines forts besoins d espace et de logistiques maritimes et terrestres en plus des raccordements par pipelines Ces nouvelles implantations industrielles forte valeur ajout e portuaire devront se r aliser dans un souci d quilibre avec les objectifs environnementaux et sur la base du projet strat gique Fos 2020 dans le p rim tre du PAM Accompagner les volutions escompt es ou en cours en mati re de r paration navale mais aussi de trafics voyageurs et de trafic de croisi res 1 3 FAVORISER LA DYNAMIQUE DES FONCTIONS M TROPOLITAINES SUP RIEURES Le diagnostic a mis en vidence le retard de l aire m tropolitaine marseillaise et de l ensemble du d partement dans la production des fonctions sup rieures L acc l ration du processus de d veloppement de ces fonctions s inscrit dans les strat gies nationales exprim es lors des CIADT de d cembre 2003 et septembre 2004 visant
81. E MEYRARGUES LA BARBEN LANCON PROVENCE LA FARE LES OLIVIERS VENTABREN VELAUX VAUVERT JAUMEGARDE BEAURECUJ PUYLOUBIER ROGNAC CHATEAUNEUF LE ROUGE GARDANNE BOUC BEL AIR CABRIES 4 BELCODENE ber 8 AIX EN PROVENCE SAINT CHAMAS BERRE L ETANG SAINTES MARIES DE LA MER nn 79 SIMIANE COLLONGUE LES PENNES MIRABEAU CA Communaut d Agglom ration CC Communaut de Communes MAZAUGUES C CA Arles Crau Camargues Montagnette CA de l Ouest de l tang de Berre du Pays d Aix en Provence CA du Pays d Aubagne et de l Etoile CA Salon Etang de Berre Durance CC de la Vall e des Baux Bi CC Rh ne Alpilles Durance CU Marseille Provence M tropole fentit Poe Li S A N Quest Provence Commune non concern e V4 d partementale Limite r gionale SIGNES CUGESLESPINS OL SANARY SUR MEA de l quipement SN Limite d partementale direction d partementale de l Equipement des Bouches du Rh nes Service des tudes de la Planification Territoriale et des valuations nord chelle 1 500 000e Source Bd carto IGN DDE 13 mars 2005 pr pa doc DTA annexe rappori annexe DTA g ographie avril 2005 WOR DTA des Bouches du Rh ne LA GEOGRAPHIE
82. ENTATIONS RELATIVES AUX ESPACES NATURELS SITES MILIEUX ET PAYSAGES A FORTE VALEUR PATRIMONIALE 3 2 LES ORIENTATIONS RELATIVES AUX ESPACES NATURELS OU FORESTIERS SENSIBLES AUX ESPACES AGRICOLES GESTIONNAIRES D ECOSYSTEME ET AUX ESPACES AGRICOLES DE PRODUCTIONS SPECIALISEES 3 2 1 ORIENTATIONS COMMUNES 3 2 2 ORIENTATIONS SPECIFIQUES 3 3 LA PRISE EN COMPTE DES RISQUES CHAPITRE 4 LES MODALITES D APPLICATION DE LA LOI LITTORAL 1t Ee EEGEN 1 1 LE LITTORAL DES BOUCHES DU RHONE 1 2 LES PRINCIPAUX SOUS ENSEMBLES 1 2 1 LA CAMARGUE 1 2 2 L ETANG DE BERRE 1 2 3 LA COTE MEDITERRANEENNE D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 3 52 52 53 53 54 55 56 58 58 59 60 60 61 62 62 64 65 66 66 66 67 68 70 70 72 73 74 77 77 79 79 80 81 82 83 83 85 86 86 87 89 2 PRINCIPES MODALITES APPLICABLES A L ENSEMBLE DU 99 2 1 LA PROTECTION DES ESPACES 99 2 2 LES DISPOSITIONS CONCERNANT L AMENAGEMENT 102 MODALITES PARTICULIERES AUX UNITES GEOGRAPHIQUES nn 104 3 1 LA CAMARGUE 104 3 1 1 LES TRAVAUX NECESSAIRES A LA CONSERVATION ET LA PROTECTION DES MILIEUX 104 3 1 2 LE SECTEUR A ENJEUX PARTICULIERS DU LITTORAL CAMARGUAIS LA GESTION DE L OCCUPATION ET DE LA FREQUENTATION 104 3 2 L ETANG DE BERRE 106 3 2 1 LES COUPURES D URBANISATION 107 3
83. ERVER ET ACCRO TRE LA QUALIT DE LA RESSOURCE EN EAU La ressource en eau des Bouches du Rh ne est comme cela a t pr cis dans le diagnostic un r seau fragile D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 64 La fiabilit de l alimentation en eau potable n cessite de s curiser les syst mes de distribution d eau les plus importants en diversifiant leurs sources d approvisionnement Les recherches de r elles potentialit s des nappes aquif res comme ressource de substitution seront donc des actions fortes promouvoir Les objectifs concernant les eaux superficielles sont L am lioration des connaissances par la recherche et la mise en place d outils de mesure et d analyse de la qualit des cours d eau v La lutte contre les pollutions diminution de la toxicit des rejets r duction des sources de micro polluants am lioration des r seaux d assainissement domestiques L objectif concernant les eaux souterraines est celui d une protection pr ventive pour une utilisation durable notamment pour le syst me aquif re de la Crau et la nappe alluviale de la Durance En compl ment la Durance et ses affluents l chelle du bassin versant doivent tre prot g s de toutes nuisances et pollutions par des mesures de protections statiques ma trise des am nagements et des occupations diminution des rejets et par des mesures de gestion dynamique du type alerte aux pollutions accidentelles Les actions
84. Fluvial 2001 pr s 70 000 passagers taient d barqu s uniquement sur Arles dynamique confort e par la signature d une charte de partenariat entre VNF la Ville d Arles et le Symadrem v Patrimonial et notamment le patrimoine antique ensemble exceptionnel de par sa diversit et sa fr quentation Prot g au titre des monuments historiques ce patrimoine est aujourd hui fortement d grad fait ce jour l objet d une remise en tat syst matique dans le cadre du Plan Patrimoine Antique pilot par la DRAC 1 8 LES EMPLOIS M TROPOLITAINS SUP RIEURS Le degr de m tropolisation s value fr quemment par la force des fonctions strat giques ou fonctions m tropolitaines sup rieures selon la d nomination de l INSEE Ces fonctions retenues en raison notamment de leur fort contenu d cisionnel illustrent le rayonnement des grandes villes et permettent den pr ciser les points forts D une fa on g n rale en France le nombre d emplois m tropolitains sup rieurs a augment depuis 1990 Cette augmentation traduit l l vation g n rale et continue des qualifications de fa on plus nette encore dans les grandes aires urbaines Depuis 1990 les sp cificit s de ces aires en mati re d emplois sup rieurs ont peu volu PART DANS RANG AIRE URBAINE TAUX NOMBRE L ENSEMBLE 12 premi res D EMS D EMS DES EMS en A en 1 PARIS 16 03 11 7 8
85. HAPITRE 3 ORIENTATIONS D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 68 Ce troisi me chapitre exprime les principes de localisation des infrastructures et quipements n cessaires au d veloppement durable du territoire la d termination des espaces de protection pr servation et mise en valeur au plan naturel et agricole et les orientations qui leur sont associ es Les orientations s inscrivent dans la continuit des trois grands objectifs pr c demment explicit s et correspondent v rayonnement et m tropolisation v fonctionnement et l organisation du territoire v la pr servation valorisation de l environnement Pour chacun des th mes abord s ce chapitre pr sente rapidement les motivations qui ont conduit l laboration d orientations en coh rence avec les objectifs exprim s dans le chapitre pr c dent Les orientations elles m mes avec lesquelles les documents d urbanisme locaux devront tre compatibles sont identifi es dans les sous paragraphes intitul s orientations Le caract re repr sentatif des cartes orientations et littoral affirm page 7 doit tre pris compte pour la mise en uvre des orientations spatialis es D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 69 1 LES ORIENTATIONS RELATIVES AU RAYONNEMENT ET LA M TROPOLISATION Au regard des indicateurs conomiques PIB Habitants taux d activit s taux de ch mage qualification des e
86. L TAT DE L ENVIRONNEMENT DE L AGRICULTURE nn 23 2 1 L AGRICULTURE 23 2 1 1 DES ESPACES DE PRODUCTIONS AGRICOLES VARI ES 23 2 1 2 UNE AGRICULTURE GESTIONNAIRE DE L ESPACE DES ECOSYSTEMES ET DES PAYSAGES MAIS SOUS PRESSION CONSTANTE 23 2 2 LES MILIEUX LES RESSOURCES NATURELLES L NERGIE 23 2 2 1 LES PRESSIONS EXERC ES SUR LES MILIEUX PAR LES ACTIVITES HUMAINES 23 2 2 2 UNE RESSOURCE EN EAU FRAGILE 24 2 2 3 LES RESSOURCES NATURELLES MAT RIAUX 25 2 2 4 LA M DIOCRE QUALIT DE L AIR 25 2 2 5 L NERGIE 25 2 3 LES PATRIMONIALIT S COLOGIQUES ENVIRONNEMENTALES 26 2 3 1 LES MILIEUX NATURELS ET BIODIVERSIT SOUMIS DE FORTES PRESSIONS 26 2 3 2 LES PAYSAGES ET LE CADRE DE VIE PROT GER 28 2 3 3 LES MESURES DE PROTECTION ET DE GESTION 29 2 4 LES RISQUES 29 2 4 1 DES RISQUES NATURELS IMPORTANTS 29 2 4 2 DES RISQUES TECHNOLOGIQUES LOCALIS S ET SIGNIFICATIFS 30 3 L TAT DE L AM NAGEMENT erennere 31 3 1 D MOGRAPHIE CONSOMMATION D ESPACE COMPOSANTES DU TERRITOIRE 31 3 1 1 VOLUTION D MOGRAPHIQUE ET CONSOMMATION DE L ESPACE 31 3 1 2 LES PRINCIPALES COMPOSANTES EST ET OUEST DES BOUCHES DU RH NE 34 3 2 LES FONCTIONNALIT S ET LES LOGIQUES DE L AIRE METROPOLITAINE MARSEILLAISE ET DE L OUEST D PARTEMENTAL 35 3 2 1 L AIRE METROPOLITAINE MARSEILLAISE 35 3 2 2 ARLES ET L OUEST D PARTEMENTAL 40 4 SYNTH SE DU DIAGNOSTIC IDENTIFICATION DES ENJEUX MAJEURS ne 43 4 1
87. LES ENJEUX RELATIFS AU POSITIONNEMENT INTERNATIONAL ET EURO MEDITERRAN EN DES BOUCHES DU RH NE 43 4 2 LES ENJEUX DE L ORGANISATION MULTIPOLAIRE 45 4 3 LES ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX ET LES RISQUES 46 CHAPITRE 2 OBJECTIFS 48 OBJECTIF 1 RAYONNEMENT ET M TROPOLISATION 50 1 1 MIEUX INS RER L AIRE M TROPOLITAINE ET L OUEST DU D PARTEMENT DANS LES GRANDS AXES EUROP ENS ET M DITERRAN ENS 50 1 1 1 LA CONTINUIT DES GRANDS AXES 50 D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 2 1 1 2 LE MAILLAGE DES GRANDES M TROPOLES DU GRAND SUD FRAN AIS 1 1 3 L OPTIMISATION DU SYST ME A ROPORTUAIRE 1 2 VALORISER L CONOMIE MARITIME 1 2 1 LES CONDITIONS D UNE MEILLEURE COMP TITIVIT 1 2 2 LE RED PLOIEMENT DU SITE PORTUAIRE ET LE D VELOPPEMENT INDUSTRIALO PORTUAIRE 1 3 FAVORISER LA DYNAMIQUE DES FONCTIONS M TROPOLITAINES SUP RIEURES 1 4 ACCRO TRE LE RAYONNEMENT DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR DE LA RECHERCHE 1 5 AFFIRMER LE D VELOPPEMENT TOURISTIQUE OBJECTIF 2 INT GRATION ET FONCTIONNEMENT 2 1 CONSTRUIRE UN SYST ME AMBITIEUX DE TRANSPORTS COLLECTIFS 2 2 PRIVILEGIER LES POLITIQUES D AMENAGEMENT FONDEES SUR LE RENOUVELLEMENT URBAIN 2 3 L ESPACE DE FACON ECONOME ET EQUILIBREE 2 3 1 PRESERVER ET VALORISER LES ESPACES NATURELS LES PAYSAGES ET LES ESPACES AGRICOLES 2 3 2 MAITRISER L URBANISATION 2 3 3 D FINIR DE NOUVEAUX ESPACES DE D VELOPPEMENT ECONOMIQUE OBJECTIF 3 PR SERVER ET VALORISER L ENVI
88. Les carts de situation ont tendance s accro tre au plan spatial et le marquage social se traduit galement en mati re d habitat Le parc d partemental se compose de 840 500 logements et pr sente trois caract ristiques essentielles v Une tendance la sp cialisation des espaces avec Un habitat collectif majoritaire dans les villes principales de l agglom ration Marseille Aix en Provence avec plus de 75 mais galement dans les villes du pourtour de l tang de Berre et dans quelques communes telles que Arles Cassis La Ciotat Port Saint Louis du Rh ne Tarascon et Ch teaurenard Un habitat individuel dominant dans les communes de moins de 10 000 habitants plus de 75 traduisant un ph nom ne de p ri urbanisation qui s att nue 1990 1999 mais qui se reporte plus loin v Un parc social moyennement repr sent mais surtout tr s in galement r parti entre les communes et au sein des villes principales Le parc social repr sente 16 du parc total et se concentre sur Marseille plus de 50 du parc social d partemental sur les communes de l tang de Berre et quelques communes telles que Arles Salon de Provence Aubagne La Ciotat et Aix en Provence Marseille les quartiers Nord accueillent le quart des logements sociaux du d partement v Une pression fonci re forte voire pr occupante dans de nombreuses zones s agit d Aix en Provence et de son pays du Nord Alpilles sous l i
89. MENT LOCAL Diff rentes r alisations d infrastructures apparaissent essentielles pour l ach vement du syst me routier de communication et l am lioration de la s curisation des d placements b Orientations Il appartiendra aux documents d urbanisme de prendre en compte y les conditions d acc s la Zone Industrialo Portuaire de Fos qui n cessitent le traitement l acc s Nord avec la liaison Fos sur Mer Salon de Provence 56 de l acc s Sud avec le contournement de Port de Bouc Martigues 55 afin de traiter efficacement du probl me des risques li s aux transports de mati res dangereuses les conditions d acc s de la ville de Marseille en particulier dans les meilleurs d lais de la liaison 12 Cet axe indispensable au bon fonctionnement de la ville de Marseille voie de protection et de d sengorgement du centre constitue un axe structurant l chelle de laire m tropolitaine en coh rence avec les lignes de m tro et le futur tramway La r alisation du Boulevard Urbain Sud s inscrit dans une logique de rattrapage dans un contexte d insuffisance de voirie locale Elle a pour vocation de doter les quartiers Sud de la ville d une r elle trame viaire 2 4 LES ZONES D ACTIVIT S CONOMIQUES Les zones d activit s conomiques sont comme les centralit s urbaines l illustration du polycentrisme d partemental En effet le d veloppement conomique
90. NDS POLES CONOMIQUES A partir des p les conomiques existants il s agit de renforcer et d accompagner les possibilit s de d veloppement de ces sites de leur permettre de le faire dans les principes la fois de ma trise de la consommation de l espace et des pr occupations affich es quant aux conditions d acc s et de desserte Transport en commun multi modalit En sus de la ZIP de FOS d EUROMEDITERRANEE et du CEA sont identifi s en violet sur la carte le site Cadarache o le projet ITER aujourd hui retenu par l Europe aura des cons quences sur l ensemble de l espace r gional et confortera le r le du Val de Durance le p le d excellence Sud Ouest d Aix en Provence Les Milles la Duranne et l Arbois le technop le de Ch teau Gombert les principaux ensembles conomiques du d partement En outre les actions d finies dans le cadre des p les de comp titivit labellis s par le CIADT indiqu s dans le paragraphe 3 1 4 pourront tre soutenues par l Etat et les collectivit s territoriales L objectif de d veloppement peut tre poursuivi selon les principes suivants vi Le renforcement des zones d activit s existantes par des extensions compatibles avec l environnement notamment l Est du d partement pour les secteurs Nord Est de Marseille Ch teau Gombert les secteurs d Aubagne Les Paluds G menos l Est de la vall e de l Arc avec Rousset l extension
91. NDUSTRIE 104 6 17 1 88 1 12 4 16 5 15 8 CONSTRUCTION 41 1 6 7 36 6 5 1 4 5 10 9 TERTIAIRE 448 2 73 4 574 9 80 8 126 7 28 3 TOTAL 610 3 100 711 3 100 101 16 5 C est le secteur tertiaire commerce et services qui a permis de compenser les r ductions d emploi de l agriculture de la construction et surtout de l industrie Ce dernier est plus que d autres immerg dans une logique de mondialisation o la n cessaire productivit dessert l emploi sans pour autant compromettre sa contribution au 2 En d pit de la diminution de l emploi industriel le d partement des Bouches du Rh ne demeure le premier p le industriel la r gion Provence Alpes C te d Azur Compar des territoires d partementaux o l on rencontre galement un syst me portuaire et une industrie puissante le Rh ne et la Seine Maritime le d partement des Bouches du Rh ne se caract rise par un secteur tertiaire tr s largement repr sent avec plus de 80 des emplois Cela ne doit pas masquer le probl me de fond du territoire de D T A celui d un faible taux d activit et d un d ficit structurel en termes de nombre d emplois Par rapport l agglom ration lyonnaise on estime le d ficit d emplois 100 000 1 Ces donn es ne sont plus actualis es cette chelle 2 Les travaux de F P YATTA in Donn es Urbaines 2 collection Ville Economica ont montr que l unit urbaine de M
92. ONOMIE PORTUAIRE Comme tout autre port le port de Marseille Fos est une v ritable interface entre le pays et le reste du monde Il est ce titre au c ur des enjeux de d veloppement conomique local r gional et national Son importance va bien au del du simple transport d hommes et de marchandises puisqu il s inscrit dans une cha ne logistique impliquant entre autres agents conomiques les exportateurs importateurs et consommateurs Les enjeux socio conomiques du d veloppement de l conomie portuaire sont consid rables et s inscrivent dans une logique de d veloppement durable Ainsi le port de Marseille Fos repr sente directement et indirectement plusieurs dizaines de milliers d emplois Les am liorations apport es au mode de pr post acheminement des marchandises influent directement sur le d veloppement des transports alternatifs la route Son inscription dans les grandes cha nes logistiques europ ennes et mondiales le place directement au centre des probl matiques de croissance conomique C est pourquoi il constitue un outil et une activit strat giques pour le d veloppement de l ensemble des Bouches du Rh ne du territoire r gional et national Par ailleurs la dimension de son environnement concurrentiel est mondiale et n cessite une adaptation permanente du port de Marseille Fos pour rester comp titif et capter les flux de forte valeur ajout e 1 4 1 LES TRAFICS Marseille premier port fran
93. RONNEMENT 3 1 PRESERVER LES L MENTS CONSTITUTIFS DU PATRIMOINE DE L IDENTIT DU TERRITOIRE 3 2 PR SERVER LES MILIEUX ET LES RESSOURCES NATURELLES 3 2 1 PR SERVER ET ACCRO TRE LA QUALIT DE LA RESSOURCE EN EAU 3 2 2 RECONQU RIR ET METTRE EN VALEUR L TANG DE BERRE 3 2 3 AM LIORER LA QUALIT DE L AIR 3 3 R DUIRE ET MIEUX MA TRISER LES RISQUES 3 3 1 LES RISQUES NATURELS 3 3 2 LES RISQUES TECHNOLOGIQUES 3 4 LE LITTORAL CHAPITRE 3 ORIENTATIONS 1 LES ORIENTATIONS RELATIVES AU RAYONNEMENT ET LA M TROPOLISATION sms 1 1 LA GRANDE ACCESSIBILIT 1 2 LA ZONE INDUSTRIALO PORTUAIRE DE FOS 1 3 LES SITES LOGISTIQUES 1 4 LES CENTRALIT S URBAINES 2 LES ORIENTATIONS RELATIVES AU FONCTIONNEMENT DU 2 1 LE SYST ME DE TRANSPORTS COLLECTIFS M TROPOLITAIN 2 2 LES P LES D CHANGES 2 3 LA R ALISATION DES INFRASTRUCTURES ESSENTIELLES AU FONCTIONNEMENT LOCAL 2 4 LES ZONES D ACTIWITES CONOMIQUES 2 4 1 LES GRANDS POLES CONOMIQUES 2 4 2 LES GRANDES ZONES D ACTIVIT S COMMERCIALES 2 4 3 LES SECTEURS D ACTIVIT S TOURISTIQUES 2 5 LA MAITRISE DE L URBANISATION 2 5 1 LES ESPACES D URBANISATION DIFFUSE 2 5 2 LES ESPACES AGRICOLES PERIURBAINS 3 LES ORIENTATIONS RELATIVES AU PATRIMOINE NATUREL ET AGRICOLE LA GESTION DES 00 3 1 LES ORI
94. T DE L AGRICULTURE 2 1 L AGRICULTURE 2 1 1 DES ESPACES DE PRODUCTIONS AGRICOLES VARI ES L agriculture des Bouches du Rh ne est une activit tr s diversifi e offrant une multitude de productions de terroirs et de savoir faire On identifie ainsi plusieurs grandes r gions agricoles v une ceinture autour de Marseille une zone d agriculture mixte autour d Aix en Provence les cultures l gumi res et les vergers du Comtat l arboriculture du Val de Durance les grandes cultures et semences de la Vall e de la Durance la riziculture et l levage en Camargue des terroirs viticoles sur les coteaux de Provence la production de foin l levage et les vergers en Crau l ol iculture traditionnelle des Alpilles lt lt lt lt 4 4 4 La Surface Agricole Utile S A U occupe 32 du territoire du d partement 2 1 2 UNE AGRICULTURE GESTIONNAIRE DE L ESPACE DES ECOSYSTEMES ET DES PAYSAGES MAIS SOUS PRESSION CONSTANTE En 25 ans la croissance urbaine a eu un impact sur certains espaces agricoles la SAU a diminu de 40 000 ha soit 21 pour se stabiliser aujourd hui autour 148 000 ha Dans les zones p riurbaines mais plus g n ralement dans tous les secteurs de d prise agricole ou consid r s comme probl matiques conomiquement restanques vergers secs l agriculture est fragilis e du fait de la pression urbaine et fonci re int gration de certains
95. actions concerne la pr vention des inondations certaines portent sur la prise en compte des enjeux cologiques et touristiques jusqu alors sous estim s notamment par la valorisation des milieux naturels et des paysages Les objectifs concernant la Durance sont les suivants y Maintenir la dimension spatiale et l homog n it agricole du Val de Durance tant ou entit propre y Assurer la s curit des biens et des personnes contre les inondations lt Accro tre la qualit et la diversit des milieux naturels alluviaux aquatiques v Harmoniser le d veloppement des usages de la rivi re dans le respect des contraintes de s curit vis vis du fonctionnement des am nagements hydro lectriques v Restaurer et promouvoir le patrimoine li l eau notamment les paysages duranciens lt Valoriser les enjeux li s au tourisme Restaurer progressivement des d bits r serv s compatibles avec le bon tat cologique du milieu bk Les Alpilles pr server et valoriser un joyau naturel Le caract re exceptionnel des Alpilles a justifi que soit labor e une directive de protection et de mise en valeur des paysages des Alpilles qui a t approuv e par le d cret n 2007 21 du 4 janvier 2007 Ses principes sont les suivants v maintien de l identit paysag re v maintien et d veloppement de l agriculture et des activit s conomiques dans le respect de l environnement du site vy maintien
96. activit s d enseignement de recherche dans le d partement y La saturation des locaux d enseignement et la recherche de surfaces suppl mentaires La faible identit et donc lisibilit des campus L insuffisance fonci re qui p se la fois sur les activit s d enseignement de recherche mais aussi de vie tudiante en particulier au niveau du logement L implantation d ITER International Thermonuclear Experimental Reactor Cadarache d cid e en juin 2005 va fortement renforcer les activit s de recherche d j pr sentes sur le site Ce projet de coop ration internationale scientifique et technologique a pour objectif de d montrer la possibilit de la production d nergie par la fusion des atomes Durant la phase de construction de 2007 2015 ITER devrait employer directement 500 personnes et entra ner pour la France la cr ation de 3000 emplois dont 1400 en PACA pour des d penses valu es 180 millions d euros par an 5 Durant la phase d exploitation de 2015 2035 1000 personnes devraient tre employ es par ITER 600 pour l exploitation et 400 scientifiques le nombre d emplois indirects tant estim s 3250 en France dont 2400 pour une d pense annuelle de 165 millions d euros par an 5 L installation ITER formera un ensemble d une vingtaine de b timents regroup s dans une zone nucl aire et une zone de services sur une superficie de 180 hectares Le d but des ex
97. alit s d application de la loi littoral zone Industrialo Portuaire de Fos porteuse d un projet de d veloppement d ampleur nationale autour de trois axes la logistique le portuaire et l industriel D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 80 Le secteur p trochimique de Lavera Ponteau dont il convient de pr voir le d veloppement des activit s et les mesures de pr vention du risque industriel Le secteur Est de l tang de Berre de l a roport la M de sur une partie duquel la Communaut Urbaine de Marseille Provence M tropole ambitionne de r aliser la zone de d veloppement conomique Ouest de son territoire presqu le de Port Saint Louis du Rh ne qui pr sente une probl matique plus complexe de requalification urbaine d un secteur central Orientations Concernant l volution et la cr ation de zones d activit conomiques les documents d urbanisme doivent tenir compte des choix effectu s mati re de positionnement des p les d changes de mise en place ou de renforcement des r seaux de transport en commun d finir les modalit s de raccordement au r seau routier au regard du trafic g n r de la vocation et des capacit s des infrastructures routi res existantes ou pr vues en vitant de concentrer les effets g n rateurs de trafic sur le seuls axes autoroutiers prendre en compte les secteurs enjeux particuliers et pr voir pour chacun deux les c
98. amment par le Minist re charg de l agriculture La mise en place de chartes locales de gestion de l agriculture associ es des moyens r glementaires et financiers et l action fonci re cf 81 3 est recommand e dans le cadre des intercommunalit s et particuli rement dans la r gion urbaine marseillaise L Etat applique aussi depuis plus de dix ans cette formule de contractualisation au niveau des exploitations au travers des programmes agri environnementaux Le d partement des Bouches du Rh ne est cet gard pilote pr s d un tiers du d partement a t rendu ligible ces dispositifs pour permettre aux agriculteurs de b n ficier d aides en change du respect de contraintes visant assurer la tenue du territoire et le maintien ou la restauration de pratiques agricoles compatibles avec la gestion de l environnement ou des cosyst mes La loi d Orientation Agricole a g n ralis ce processus en permettant aux exploitants de b n ficier dans un premier temps de contrats territoriaux d exploitation transform s en contrats d agriculture durable Ces derniers contrats sont labor s par territoire agricole homog ne afin de mieux articuler les enjeux territoriaux prioritaires avec les aides propos es aux exploitants et sachant qu une priorit est accord e aux zones b n ficiant d op rations locales agri environnementales et aux sites NATURA 2000 C est donc l ensemble de cette politique contract
99. ance annuel moyen Barcelone 1652 10 51 G nes 1606 12 11 Marseille 833 6 66 Valence 1992 15 62 Le Havre 1982 8 55 Rotterdam 7107 4 58 Aujourd hui les principaux ports europ ens sont v ritablement entr s dans une logique de concurrence P nalis par la structure de son trafic et par des probl mes sociaux r currents le port de Marseille Fos via la strat gie mise en place depuis 1998 se repositionne notamment sur le march du conteneur De ce fait le port se situe aujourd hui dans une logique de red ploiement concernant la fois les bassins Est et Ouest Depuis 1998 le port Autonome de Marseille a mis en place dans un premier temps tout un ensemble d outils et de mesures visant am liorer la fiabilit sociale et technique afin de r duire l cart de comp titivit avec ses concurrents Ces objectifs ayant t atteints le PAM est entr dans une nouvelle phase de d veloppement consistant cr er les conditions de la massification des flux renforcer son positionnement g n raliste et maintenir la dynamique des activit s des bassins Est D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 14 L objectif tant de donner confiance aux armements et aux chargeurs pour choisir un port qui dispose d atouts g ographiques exceptionnels et d une position qui lui permettrait d tre une porte d entr e majeure en Europe du Sud pour les hommes et les marchandises ce titre l op ration Fos 2XL es
100. antes v la construction des b timents n cessaires l activit agricole foresti re ou pastorale ainsi que le changement de destination des b timents agricoles en raison de leur int r t architectural ou patrimonial d s lors que ce changement ne compromet pas l exploitation agricole les am nagements et constructions n cessaires la saliculture v r alisation ou l am nagement d infrastructures de transport et les installations et b timents qui leur sont li es ainsi que ceux qui sont n cessaires la surveillance des installations agricoles la s curit civile la s curit a rienne ou la d fense nationale La cr ation d un centre d enfouissement technique peut tre autoris e si celui ci est pr vu par le plan d partemental d limination des d chets m nagers et assimil s D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 86 Les carri res peuvent tre autoris es en consid ration de la qualit la raret ou l implantation du gisement si l int r t de l exploitation par rapport aux solutions alternatives est d montr 3 2 2 ORIENTATIONS SPECIFIQUES POUR LES ESPACES NATURELS OU FORESTIERS SENSIBLES Ces espaces naturels et forestiers sensibles tiennent une place importante dans la perception du paysage et la lisibilit du territoire 115 sont constitu s de milieux caract re montagneux mais aussi d ensembles bois s et de petites collines fortement sensibles l absence de gestion de leurs fra
101. ar des eaux celles des deux bras du Rh ne et celles de la mer M diterran e Ce caract re insulaire est accentu par les digues difi es au XIX me si cle sur les trois c t s dans le but d assurer une protection contre les inondations Un territoire plat et soumis un fort r gime des vents D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 93 L une des particularit s majeure de la Camargue repose sur sa topographie et sa climatologie y Un relief presque plat et pourtant fortes incidences puisque sont les moindres l ments de micro relief qui compartimentent la Camargue zone humide majeure d int r t international entre des zones s ches et des zones en eau permanentes ou temporaires y Un r gime des vents particuli rement fort Le vent parcourt la Camargue dans tous les sens et ses effets sont accentu s par le peu d obstacles que pr sente la plaine Il accro t l vaporation et provoque une diminution de l humidit atmosph rique Provoquant l vaporation de plus de 1000 mm par an alors qu il ne tombe en Camargue que 600 mm de pluie le vent et plus particuli rement le mistral est l origine du d ficit hydrique et est ainsi un des facteurs essentiels du fort taux de salinit des terres de surface Un milieu fa onn par l homme Autrefois avant que la Camargue ne soit endigu e la plupart des apports d eau qui permettaient le lessivage des sols taient effectu s partir des d bordements du Rh ne
102. artigues arrivait largement en t te sur les crit res de la productivit marchande non agricole et sur celui de la productivit industrielle PIB marchand non agricole emploi an Martigues 628 6 KF Moyenne nationale 340 8 KF PIB industriel emploi an Martigues 1370 9 KF Moyenne nationale 361 9 KF D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 12 En cons quence la forte repr sentation du secteur tertiaire ne constitue pas une force le nombre d emplois tertiaires rapport la population totale est moyen par rapport aux autres agglom rations et r sulte de la faiblesse relative du secteur industriel En revanche certaines activit s du secteur tertiaire notamment celles li es la fonction portuaire et aux transports sont bien repr sent es et illustrent ce titre les sp cificit s des Bouches du Rh ne En longue p riode le territoire des Bouches du Rh ne n a pas t confront une logique de d clin mais une logique de transformation modernisation dont les cons quences ont t majeures tant sur l emploi que sur l espace se sont conjugu es la multiplication des friches industrielles et l apparition de nouvelles activit s y compris industrielles fort d veloppement Un certain nombre de p les contribuent la dynamique actuelle du territoire comme ceux d Aix en Provence de Rousset d Aubagne de Marseille avec en particulier l Op ration d Int r t National Eurom diterran e 1 4 L C
103. astructures et carri res qui y sont implant s Les espaces naturels des communes littorales repr sent s sur la carte orientations qui ne constituent pas des espaces remarquables au sens de l article L 146 6 et ne sont donc pas repr sent s sur la carte littoral restent assujettis aux orientations d finies dans le chapitre 3 2 des orientations pour les espaces naturels ou forestiers sensibles Les parcs et ensembles bois s les plus significatifs En application du dernier alin a de l article L 146 6 les plans locaux d urbanisme doivent galement d limiter que ce soit l int rieur ou en dehors des espaces remarquables identifi s et repr sent s sur la carte littoral les parcs et ensembles bois s existants les plus significatifs et les classer en espaces bois s au titre de l article L130 1 du code de l urbanisme apr s consultation de la commission d partementale de la nature des paysages et des sites Travaux et am nagements dans les espaces remarquables Les espaces remarquables sont quant eux soumis aux articles L 146 6 L 146 8 et R 146 2 du code de l urbanisme qui y r glementent les possibilit s d utilisation du sol L article L 146 6 pr voit dans son troisi me alin a que la r alisation de travaux ayant pour objet la conservation ou la protection de ces espaces et milieux peut tre admise apr s enqu te publique suivant les modalit s de la loi n 83 630 du 12 juillet 1983 pr cit e
104. ateurs finaux par la mise en service d un syst me logistique complet et coh rent chantiers multitechniques de transport combin rail route et mer rail route plate formes logistiques multimodales de taille r gionale et europ enne parfois quadri modales mer fleuve rail route comme Port Saint Louis du Rh ne et Arles v Elle peut contribuer par le niveau de qualification requis r duire le ch mage paradoxal c est dire le ch mage qui persiste malgr des p riodes conjoncturelles tr s favorables de cr ation d emplois En effet la fonction logistique repr sente en moyenne 30 emplois l hectare contre 3 4 pour les fonctions strictes de stockage et d entreposage 1 7 L CONOMIE TOURISTIQUE Si la r gion PACA maintient sa position de premi re r gion touristique fran aise avec 44 millions de nuit es pour l ann e 2003 le d partement des Bouches du Rh ne se place au 3 me rang de la r gion derri re le Var et les Alpes Maritimes tout en recevant plus de visiteurs dur es de s jours plus courts Deux facteurs en voie de disparition progressive ont fait que dans les Bouches du Rh ne le tourisme n a pas toujours t consid r comme une activit conomique part enti re y fut pendant longtemps une activit qui allait d elle m me et qui s inscrivait pas dans une logique de conqu te de march y galement une activit consid r e comme non noble Ce n e
105. ations v les travaux qui permettent de maintenir les changes libres entre la mer et les lagunes Il s agit de conserver ces milieux lagunaires la variabilit des apports en eau de mer v les travaux d irrigation et d assainissement qui permettent d assurer la gestion de l eau des grands tangs saum tres s agit notamment de limiter les apports d eau douce des bassins versants et des activit s agricoles au b n fice d une meilleure qualit de l eau et d une plus grande variabilit des conditions naturelles et d changes avec la v les travaux qui ont pour objet de maintenir ou de restaurer la qualit du cordon dunaire Il s agit de maintenir la biodiversit de ces milieux et de les prot ger de la sur fr quentation touristique v les travaux qui permettent le d veloppement des surfaces bois es pour assurer la continuit des ripisylves s agit tout autant de restituer ces couloirs cologiques que d assurer une meilleure stabilisation des berges du Rh ne Par ailleurs au titre du deuxi me alin a du m me article qui dispose que dans les espaces remarquables des am nagements l gers peuvent y tre implant s lorsqu ils sont n cessaires leur gestion leur mise en valeur notamment conomique pourront tre autoris s les am nagements l gers notamment ceux n cessaires l levage extensif qui sont destin s abriter les animaux et le fourrage 3 1 2 LE SECTEUR
106. ations La plupart des communes 102 sur 119 sont soumises aux risques d inondations crues de plaines avec inondation lente Durance Rh ne et petit Rh ne crues torrentielles avec inondation rapide Touloubre Arc Cadi re Huveaune Jarret Aygalades inondations urbaines tr s rapides dans la moiti des communes du d partement crues lentes du Vigueirat Un atlas des zones inondables a t r alis en 1996 Mis jour il conserve sa place dans la gestion du risque dans les zones inondables et constitue un outil de r f rence Un plan des surfaces submersibles du Rh ne couvre 14 communes des PPRi Plan de Pr vention des Risques naturels pr visibles inondation ont t prescrits dans 42 communes dont 12 ont t approuv s le 22 04 2004 Un PPRi anticip Durance est en cours de conception inter d partementale nouvelle fa on d aborder le risque sur la globalit d un fleuve avec un r glement homog ne et commun toutes les communes limitrophes P Le risque incendie Ce risque est aigu dans les Bouches du Rh ne En moyenne 2 700 ha d espaces naturels sont d truits chaque ann e par des feux de for t Les d parts de feux concernent 80 les zones d interface entre espaces naturels et espaces d activit s humaines en particulier les franges de massifs Le risque incendie est aujourd hui accentu par une tendance l enfrichement des espaces anciennement agricoles l augmentation de la biomasse combustible
107. ble v 31 12 2005 des autres agglom rations de plus de 2 000 Au 12 12 2004 le d partement des Bouches du Rh ne accusait un retard important Les taux de conformit des syst mes d assainissement taient de 62 pour les agglom rations soumises ch ance 1998 12 pour les agglom rations soumises ch ance 2000 v 45 pour les agglom rations soumises ch ance 2005 bk Le poids des activit s industrielles Le d partement des Bouches du Rh ne est caract ris par une industrialisation dont les impacts sur l environnement et les milieux sont multiples pollution des sols de l eau et de lair rejets d eau douce b Augmentation de la fr quentation des espaces naturels La fr quentation des espaces naturels en particulier des for ts et des sites remarquables du d partement et les loisirs de plein air est en augmentation ce qui contribue accentuer les pressions sur les milieux 2 2 2 UNE RESSOURCE EN EAU FRAGILE Les ressources locales en eau sont fragiles du fait de leur sensibilit l impact des activit s humaines et aux tiages s v res li s au climat et au r gime m diterran en des cours d eau La ressource en eau des Bouches du Rh ne est aliment e par les eaux superficielles les eaux souterraines mais galement par un syst me d importation d eau depuis la Durance et le Verdon D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 24 La qualit des eaux superficiell
108. caract re d am nagements l gers v la cr ation d infrastructures r seaux ouvrages et quipements techniques lorsqu elle est n cessaire pour assurer la s curit des personnes et des biens notamment en pr venant un risque ou lorsqu elle est impos e par des contraintes g ographiques ou techniques La cr ation de carri res de centre d enfouissement technique est interdite Les extensions de p rim tre et la prolongation de l exploitation peuvent tre accord es en tenant compte des caract ristiques cologiques et paysag res du site si l int r t de l exploitation par rapport aux solutions alternatives est d montr et s agissant des carri res eu gard la sp cificit des mat riaux Un soin particulier sera apport l int gration la fois paysag re et au titre des milieux naturels de tous les l ments ainsi autoris s leur environnement 3 2 LES ORIENTATIONS RELATIVES AUX ESPACES NATURELS O FORESTIERS SENSIBLES AUX ESPACES AGRICOLES GESTIONNAIRES D ECOSYSTEME ET AUX ESPACES AGRICOLES DE PRODUCTIONS SPECIALISEES 3 2 1 ORIENTATIONS COMMUNES Il convient d assurer la vocation agricole et naturelle de ces espaces en vitant notamment leur mitage progressif et en garantissant le respect des paysages et des milieux environnants A ces fins les documents d urbanisme auront recours aux zonages ad quats pour n autoriser que adaptation la r fection et l extension des constructions exist
109. ce dans le monde qui repr sente 25 du volume mondial mais pr s de 80 de sa valeur En 2003 avec 95 6 MT le port de Marseille Fos tablit de nouveaux records avec un trafic conteneur d passant les 830 000 EVP quivalent vingt pieds mesure de taille de conteneurs normalis s et celui des marchandises diverses atteint les 15 MT Le r sultat des hydrocarbures conforme aux pr visions enregistre une hausse substantielle due notamment la bonne tenue des raffin s En revanche les vracs chimiques n atteignent pas le niveau escompt tandis que les vracs solides dont l activit s est redress e les derniers mois de l ann e ne parviennent pas endiguer le retard d aux dysfonctionnements du d but d ann e L volution des trafics montre que le port de Marseille Fos r duit sa d pendance aux hydrocarbures au profit des flux de marchandises forte valeur ajout e Au total l indice de trafic pond r qui donne un poids plus important aux trafics valeur ajout e est hausse de plus de 1 montrant la bonne direction de l volution de la structure du trafic de Marseille Le positionnement du port de Marseille Fos sur les march s forte croissance est r el comme en t moigne la croissance continue du nombre de voyageurs atteignant 2 millions en 2003 1 4 2 MARSEILLE DANS LA CONCURRENCE EUROPEENNE TRAFIC CONTENEURS Principaux ports europ ens Volume en milliers d EVP 2003 Taux de croiss
110. ce spatiale s accompagnera d une meilleure coop ration inter universitaire afin de d velopper les projets partag s entre les universit s d une part et de renforcer les liens avec le monde conomique partir des partenariats avec Marseille Provence d autre part b Le d veloppement des coles d ing nieurs existantes L enjeu r side dans l am lioration de la lisibilit des formations d ing nieurs selon une double logique de regroupement et de constitution de p les Cette d marche aujourd hui engag e selon deux axes un g n raliste EGIM et l autre sp cialiste EPUM doit tre poursuivie et men e rapidement terme afin de constituer un socle de formation l chelle de cette m tropole b Une excellence d velopp e et adapt e aux grandes mutations technologiques Pour faire face leurs l gitimes ambitions nationales et internationales les universit s d Aix Marseille doivent continuer leurs efforts visant se doter de nouvelles fili res d excellence v Il convient de renforcer la mise en place d actions pour accro tre les liens recherche entreprises incubateurs vocation r gionale actions de transferts de technologies ou de projets de plates formes technologiques et ce en liaison avec les centres de formation consulaires dans les domaines du commerce international de la sant du sport de la gestion du management et des formations d ing nieurs le monde conomique
111. ces d j b tis v prendre en compte les conditions de salubrit et de s curit v la fr quentation et les acc s v de veiller la pr servation et la restauration des espaces remarquables Dans cette perspective vy les installations traditionnelles existantes ne pourront donner lieu aucune transformation ou extension qui aurait pour effet den accro tre l emprise actuelle ou la hauteur ou d en modifier nature ou la destination y seuls pourront tre admis dans l emprise du hameau traditionnel les travaux et installations techniques qui s av rent n cessaires l am lioration des conditions de salubrit notamment d assainissement et de s curit des installations traditionnelles existantes v des travaux d entretien et d am lioration des voies d acc s au rivage et aux cabanons des Sablons qui traversent les espaces remarquables de la zone humide de Camargue pourront tre admis lorsque ces voies sont n cessaires la s curit maritime ou la s curit civile v des aires caract re naturel destin es au stationnement de courte dur e pourront tre am nag es au sein de l espace b ti ou proximit imm diate dans le strict respect du paysage et des milieux d s lors qu elles permettent la restauration d espaces naturels remarquables prot g s 3 2 L ETANG DE BERRE La situation tr s particuli re de l Etang de Berre a conduit y pr ciser les modali
112. ces forestiers rec lent une importante richesse naturelle l volution actuelle des espaces bois s a des cons quences cologiques fermeture des milieux baisse de la biodiversit paysag res monotonie homog n it et contribue augmenter les risques d incendie Parall lement les espaces bois s subissent des pressions li es l urbanisation diffuse une forte fr quentation dans certains cas et aux incendies 2 3 2 LES PAYSAGES ET LE CADRE DE VIE PROT GER Les Bouches du Rh ne b n ficient d une tr s grande vari t de paysages rattach s des l ments naturels structurants Collines montagnes proven ales sites exceptionnels Sainte Victoire Sainte Baume Montagnette Alpilles Etoile et Garlaban fournissant des perspectives et des panoramas de grande qualit Plaines alluviales du Rh ne et de la Durance Camargue Comtat et Crau offrant la fois aridit de la steppe des coussouls et zones humides de notori t internationale v Littoral m diterran en o trouve quelques sites remarquables et caract ristiques Calanques Cap Canaille C te Bleue Camargue Aujourd hui certains paysages du d partement se trouvent en partie menac s Les sites consid r s comme remarquables sont confront s une fr quentation importante en particulier les Calanques la Sainte Victoire le massif de l Etoile et la Sainte Baume D autres sites comme l Arbois sont galem
113. cet espace Mais l examen actuel de la situation fait tat de dysfonctionnements forts D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 35 Sur le plan routier les axes principaux ont d pass le seuil de g ne et accueillent un cumul de trafics pr judiciables leur fonction On acc de Marseille par trois p n trantes autorouti res A7 50 A55 qui sont autant de fractures dans et entre les quartiers travers s concourrant l asphyxie de la ville par leur logique d entonnoir Aix en Provence et 51 assurent simultan ment des trafics de transit des trafics d changes et des trafics internes avec concentration de nuisances phoniques coupures urbaines congestion croissante Un tableau quelque peu similaire pourrait caract riser le secteur Martigues Port de Bouc avec 55 et Aubagne Huveaune avec le syst me autoroutier 50 A501 RN8 Cet tat de fait r sulte en grande part d un partage modal tr s d favorable aux transports collectifs En consid rant les seuls changes entre les zones constituant la r gion urbaine marseillaise le mode voiture particuli re VP assure plus de 90 des d placements m canis s correspondants Cela explique les tr s hauts niveaux de trafics enregistr s par exemple 2003 sur l A7 section commune au Nord de Marseille 142 000 v hicules jour sur 51 entre Aix centre et les Milles 130 000 v hicules jour ou sur l A50 entre Marseille et Aubagne 124 000 v
114. ches du Rh ne Mai 2007 90 1 PRESENTATION GENERALE 1 1 LE LITTORAL DES BOUCHES DU RHONE L espace d nomm le littoral concerne la totalit de la superficie des vingt deux communes qui ont une fa ade maritime directement sur mer ou sur l tang de Berre Le littoral tient une place tr s importante dans le d partement puisqu il repr sente 40 de sa superficie et qu il accueille pr s des deux tiers de sa population 66 8 Les caract ristiques g n rales du littoral sont Un littoral fortement peupl et urbanis Selon les donn es issues du recensement de 1999 1 175 000 personnes environ vivent sur le littoral des Bouches du Rh ne dont les 2 3 Marseille Mais Marseille n est pas la seule ville tr s peupl e du littoral puisque 13 des 22 communes littorales ont plus de 10 000 habitants et seulement d entre elles ont moins de 5 000 v 7 des 10 principales villes du d partement celles de plus 30 000 habitants sont littorales Ce sont Marseille 798 000 habitants Arles 50 500 habitants Martigues 43 500 habitants Istres 39 000 habitants Vitrolles 36 800 habitants Marignane 34 000 habitants et La Ciotat 31 600 habitants La population est tr s in galement r partie sur le littoral avec un contraste fort entre l Est et l Ouest du d partement v les deux communes littorales de l Ouest Arles et Les Saintes Maries de la Mer qui repr sentent elles seules plu
115. choisissent mais une cha ne logistique cr atrice d conomies d chelle significatives Le d veloppement du port de Marseille via le projet Fos 2XL tient compte de ces nouvelles exigences d optimisation des services pr post acheminement interface portuaire corridors et infrastructures terrestres performantes C est pourquoi depuis 1998 une politique tr s active de navettes ferroviaires et fluviales a t men e pour renforcer la connexion du port son hinterland S agissant du fluvial mise place des contrats de fen tre permettant le transbordement entre le maritime et le fluvial d veloppement des acc s au Rhin autoroute fluviale de l Europe implication dans le d veloppement du terminal de Pagny sur la Sa ne S agissant du ferroviaire engagement du PAM dans de ce domaine est clair prise de participation du PAM au capital de Lyon Terminal partenariat CNC PAM dans le cadre du d veloppement des navettes d veloppement des services vers Bordeaux et Toulouse gain de productivit r alis sur le trajet Marseille Paris navette ferroviaire inter bassins Par ailleurs un atout majeur de Marseille est sa connexion ferroviaire directe avec les ports du Havre et d Anvers gr ce aux navettes de Raillink Le d bat public qui s est tenu en 2004 a permis de pr senter ces enjeux et de poser les probl matiques d insertion du projet dans son territoire vue de sa r ussite dessertes et infrastructures de trans
116. constat que la fragmentation des r flexions induite par les PLH communaux ne permet pas une d marche int gr e et solidaire aux chelles g ographiques larges la loi du 13 ao t 2004 relative aux libert s et responsabilit s locales a confi l laboration des aux Etablissements Publics de Coop ration Intercommunale pour l ensemble de ses communes membres L Etat accompagnera ces d marches dans un souci de renforcement de l action publique une chelle g ographique adapt e et en favorisant les croisements d approches conomiques d mographiques urbaines et de d placement D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 122 7 G RER LES ESPACES AGRICOLES L activit agricole dans les Bouches du Rh ne pr sente des sp cificit s qui justifient la mise en uvre d une politique d accompagnement r solue En effet un grand nombre d espaces agricoles de d partement sont soumis au ph nom ne de la p ri urbanisation et selon les cas des pressions urbaines touristiques ou d implantation d activit s conomiques Ces pressions ventuellement combin es entre elles fragilisent et peuvent compromettre l conomie agricole de ces espaces sensibles Or cette activit conomique fondamentalement li e l volution du march a besoin d espaces et l intensification sur des surfaces de plus en plus restreintes ne peut plus l avenir constituer un palliatif de la surconsommation des surfaces exploitab
117. ct ris s par des structures d exploitation g n ralement plus grandes que moyenne d partementale ces espaces accueillent une agriculture traditionnelle fortement li e au territoire m me si ils peuvent aussi comporter des cultures plus intensives arboriculture en Crau mara chage en Camargue En Crau l levage ovin sur la Crau s che Coussoul et la culture du foin b n ficiant d une A O C Foin de Crau sur la Crau des prairies sont garants d un cosyst me unique en Europe et de la protection et de l alimentation de la nappe En Camargue la production de riz garantit l entretien du paysage et participe la gestion de l eau tandis que l levage traditionnel manades contribue la gestion des milieux humides et des roseli res L activit salini re contribue galement la gestion de l eau et au maintien de milieux sp cifiques D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 87 La protection de ces milieux uniques rares ou sp cifiques et d importance internationale qui sont inscrits dans des p rim tres Natura 2000 passe tant par la pr servation et la valorisation des espaces que par celles de l activit agricole traditionnelle et de la saliculture Les salins de Giraud en Camargue les salins de Berre et de la Marron de Fos sont reconnus par la pr sente directive comme des espaces pr server en application de l article L 146 6 du code de l urbanisme et sont galement qualifi s par elle d es
118. de individuel au mode collectif parc relais ces points d acc s aux transports collectifs sont appel s jouer un r le sp cifique dans l am nagement en milieu urbain et p riurbain Les cons quences de la position de ces p les m tropolitains sur l am nagement seront diff rentes selon qu ils se situent en zone urbaine ou p riurbaine v En milieu urbain outre leur vocation faciliter les changes entre modes de transport et favoriser le recours aux transports collectifs ils constitueront de v ritables polarit s urbaines au service des territoires environnants En cons quence il sera recherch et mis en uvre autour de ces p les des strat gies d am nagement fond es sur le renouvellement urbain selon les capacit s physiques et les caract ristiques d environnement des sites de densification urbaine privil giant l habitat les services ou les activit s conomiques compatibles avec l environnement urbain v En milieu p riurbain les p les d changes auront pour vocation d une part de capter les d placements en favorisant le recours aux transports collectifs et d autre part de ne pas surcharger au contact des zones urbaines conomiques ou commerciales les axes de communication Selon la nature du tissu environnant ils pourront constituer des opportunit s de restructuration des espaces par une offre adapt e et renforc e de logements ou de services Sont repr sent s sur la carte les points essentiels d artic
119. de l harmonie et de l intemporalit de ce territoire en vitant la r alisation de projets d infrastructures lourdes qui briseraient cette unit Ces principes se traduisent en deux grands objectifs v pr servation des structures paysag res v la ma trise de l urbanisation Un parc naturel r gional des Alpilles a t cr par le d cret du 30 janvier 2007 sur un territoire correspondant en grande partie celui sur lequel s applique la directive La charte de ce parc fait sienne les orientations et principes fondamentaux de protection des structures paysag res nonc s par la directive paysag re Enfin il convient de pr server la Montagnette en tant que continuit g ographique paysag re faunistique et floristique des Alpilles Les Calanques p renniser un espace naturel p riurbain Les Calanques constituent un espace patrimonial fondamental double titre v par la richesse des sites qu elles abritent v par la valeur d usage qu elles repr sentent pour les citadins traditions culturelles d acc s aux massifs culture du cabanon randonn e escalade A D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 63 b La Sainte Victoire Concors garantir la pr servation durable du massif Les massifs de Concors et de Sainte Victoire constituent un territoire d un seul tenant de pr s de 350 000 ha et fortement bois Cet espace p riurbain b n ficie d une renomm e mondiale associ e notamment au nom de Paul
120. de la zone d Ath lia La Ciotat le secteur Sud Ouest d Aix Les Milles Duranne Arbois et le secteur de Cadarache CEA ITER Le renouvellement conomique et la requalification des friches industrielles ou urbaines notamment Marseille Zones Franches Urbaines et zone arri re portuaire la vall e de l Huveaune Vitrolles Martigues Port de Bouc Berre Arles Tarascon en accompagnement des politiques de reconversion Gardanne et La Ciotat partir des atouts dont dispose ce site au titre de la r paration de la haute plaisance La r servation l chelle intercommunale d espaces destin s l accueil d activit s nouvelles notamment pour l Ouest du d partement dans le cadre d une gestion conome du territoire prenant en compte les effets induits sur l habitat et les d placements L int gration dans des strat gies plus larges de d veloppement et d organisation conomique par fili res des zones de taille plus r duite comme Ch teaurenard dans le domaine agro alimentaire et Saint Martin de Crau pour la logistique La d finition de secteurs enjeux particuliers sur lesquels la notion de projet d am nagement est privil gier afin de d finir les conditions durables d quilibre entre am nagement d veloppement et protection Quatre secteurs de ce type ont t d finis sur lesquels existent des projets pour tout ou partie de nature conomique Ces secteurs concernent des communes soumises aux mod
121. e au del le d partement et la r gion seront attractifs et se d velopperont Or la ville la plus peupl e Marseille n est pas la place que son histoire sa localisation et sa taille exigeraient Un rattrapage substantiel est n cessaire au profit de la ville de l ensemble de la r gion urbaine et au del Cet effort de revitalisation renouvellement urbain a d j commenc Tel est bien en effet le sens de l op ration d int r t national Eurom diterran e projet partenarial tat Ville de Marseille Conseil R gional Conseil G n ral Communaut Urbaine Marseille Provence M tropole Mais le renforcement urbain de la m tropole passe aussi par le renforcement des centralit s qui participent sa constitution Le caract re polycentrique de cette m tropole illustre toutes les difficult s mais aussi toutes les opportunit s qui existent dans le processus de m tropolisation l uvre et la recherche difficile d effets de synergie entre v l affirmation de la centralit effet de concentration un point de fonctions des services et des r les m tropolitains qui font masse et qui encouragent les activit s m tropolitaines sup rieures Marseille centralit principale doit trouver mati re amplifier son d veloppement dans le cadre d un espace m tropolitain mieux structur et renforc v la valorisation de la diversit des fonctions m tropolitaines qui r sulte des contributions propres chaque s
122. e d cret du 3 juin 1994 a fix des ch ances en mati re de mise en conformit de la collecte et du traitement des eaux us es Compte tenu du retard pris dans la mise en conformit des syst mes d assainissement l tat poursuivra les actions incitatives d j engag es et mettra en uvre une politique ferme aupr s des collectivit s prioritairement celles concern es par les ch ances 1998 et 2000 Il leur notifiera leurs obligations par l arr t d objectif de r duction des flux de substances polluantes pr vues aux articles 14 et 15 du d cret du 3 juin 1994 puis si n cessaire par une mise en demeure assortie de dispositions compl mentaires adapt es consignations restriction des possibilit s de raccordements aux r seaux 3 5 MIEUX CONNA TRE ET FAIRE PARTAGER LES ENJEUX DE LA ZIP DE FOS La ZIP de Fos recouvre des espaces vocation conomique activit s portuaires logistiques et industrielles ainsi que des espaces naturels de grande richesse cologique et patrimoniale qu il convient de mieux conna tre et valoriser La connaissance de ces espaces a t soulign e lors du D bat Public Fos 2XL qui s est tenu en 2004 et justifie la cr ation d un observatoire de l environnement de la ZIP de Fos qui a pour vocation de rassembler les acteurs professionnels et universitaires en vue d un partage et d une am lioration des connaissances sur cette zone de cohabitation entre espaces naturels et activ
123. e de vie et de l espace qui leur est propos v Une dimension plus embl matique pour les sites patrimoniaux qui fondent la notori t du territoire d partemental l chelle nationale et internationale v Une dimension cologique biologique ducative et scientifique par le maintien l tude et la d couverte de milieux particuliers La prise en compte des diff rentes dimensions des espaces agricoles et naturels conduit les aborder selon le r le que joue chacun d entre eux dans une perspective de d veloppement durable v les espaces agricoles travers leurs dimensions conomiques paysag res et pour certains d entre eux l action qu ils ont sur la gestion des cosyst mes sont abord s selon deux cat gories les espaces de production sp cialis e et les espaces gestionnaires d cosyst me y les espaces naturels patrimoniaux qui font pour la plupart d j l objet de mesures de protection ou de gestion travers leur valeur embl matique et leur contribution essentielle au rayonnement du territoire v les espaces naturels et forestiers sensibles travers leur contribution une qualit du cadre vie au quotidien fond e sur une appropriation par les habitants qui rel ve de la perception de paysages ou des pratiques de fr quentation et de loisir L ensemble de ces pr occupations conduit d finir des orientations propres aux espaces naturels forte valeur patrimoniale v des ori
124. e PPRI dans les zones les plus vuln rables Pour le reste du territoire les PPRI porteront plus particuli rement sur les communes urbaines et p riurbaines sensibles aux ph nom nes de ruissellement En mati re de risques incendies de for ts le PIDAF constitue un programme global pour la protection et l am nagement de chacun des massifs L ensemble du d partement fait l objet d tudes de PIDAF Ces derni res seront d terminantes pour l laboration du plan d partemental de protection contre les incendies de for t Ce document permettra de hi rarchiser les priorit s pour la prescription des Plans de Pr vention des Risques d Incendies de For t qui prendront en compte le risque induit et subi il mettra en garde sur les n cessit s de vigilance et de gestion des extensions d urbanisation dans les zones bois es D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 120 5 TRAITER LES D CHETS M NAGERS ET ASSIMILES Le diagnostic pr alable au plan d partemental d limination des d chets m nagers et assimil s montre qu court terme les capacit s de traitement sont suffisantes pour les quantit s collect es contre les perspectives d volution des installations de traitement disponibles indiquent une d gradation rapide de la situation partir des ann es 2005 2006 si le statu quo perdure Cela n cessite en cons quence v La conception et surtout la r alisation d installations quipements durables pour
125. e dont la production s est accrue en volume de 30 entre 1996 et 2003 12 Aussi la captation par Marseille de ce march compte tenu de son potentiel de croissance de production et de consommation est essentiel pour l conomie r gionale et nationale L ensemble de ces volutions plaide pour consid rer Marseille et sa r gion comme porte m diterran enne d acc s l Europe des 25 en concurrence avec G nes ou Barcelone Conforter ce positionnement passe par une comp titivit accrue de la fonction portuaire et par le red ploiement des sites et des activit s s y rapportant face aux grands ports voisins et notamment ceux de Barcelone et de G nes 1 2 1 LES CONDITIONS D UNE MEILLEURE COMP TITIVIT Ces conditions concernent prioritairement les relations des sites portuaires avec un hinterland approfondi Toutefois cela suppose au pr alable l instauration d un climat social apais et une am lioration de la fiabilit du passage portuaire La strat gie actuelle du PAM est enti rement ax e sur ces objectifs avec y recherche des moyens d un approfondissement de l hinterland portuaire vers le Nord Lyon Rh ne Alpes l Ouest Midi Pyr n es Espagne et le Nord Est Italie du Nord Suisse Europe Centrale v Une meilleure insertion aux grands axes d changes est imp rative et notamment une liaison renforc e de Fos aux r seaux autoroutiers mais aussi par le d veloppement du fluvio maritime rhodanien
126. e et Montpellier Aussi sont retenues les hypoth ses d volution la hausse du trafic de l a roport de Marseille Provence M tropole en raison du d veloppement des flux et relations avec l Afrique de la mont e en puissance des dessertes europ ennes et ce malgr la concurrence du TGV concernant les relations avec Paris Pour faire face la croissance attendue de la demande de transport a rien sont pr conis s au titre du d veloppement des liaisons internationales de voyageurs la cr ation de syst mes a roportuaires int grant de petites plates formes afin d utiliser au mieux les possibilit s de desserrement pour l aviation g n rale et l aviation d affaires en vue d optimiser les capacit s existantes autour des grandes m tropoles et le renforcement de la desserte terrestre de ces a roports Pour le Grand Sud Est cela implique pour mieux structurer m diterran en d adapter la croissance des trafics essentiellement moyens courriers les capacit s des a roports de Marseille Nice et Montpellier Dans ces perspectives l a roport de Marseille Provence doit tenir toute sa place dans le concert des plates formes a roportuaires du pourtour m diterran en Il convient donc lui pr server tout son potentiel de d veloppement d en am liorer la qualit et d anticiper sur l organisation d un syst me local en liaison avec l a rodrome d Aix les Milles adapt aux diff rents trafics pr visib
127. e et l Italie passe par un accroissement des changes et des compl mentarit s entre celles ci et par une offre diversifi e des modes de d placement et de circulation entre ces p les Actuellement le mode ferr ne joue pas dans les d placements quotidiens le r le qu il devrait jouer Pour des d placements comme ceux que suppose la pr sence de trois p les de haute technologie un p le d fense trois universit s et de nombreux laboratoires de recherche scientifique faire aujourd hui l aller retour dans la demi journ e entre Marseille et Nice ou Marseille et Montpellier reste difficile si veut conserver un peu de temps sur place Ainsi le maillage des principales m tropoles de larc m diterran en sera rendu possible par la r alisation d une nouvelle ligne ferroviaire grande vitesse en r gion PACA cet gard la suite du d bat public qui s est d roul 2005 des compl ments d tudes permettront de v rifier les performances et la faisabilit technique et financi re des diff rentes solutions en prenant pour sc nario de r f rence la LGV des m tropoles du Sud en concertation avec les acteurs locaux Le fuseau sur lequel seront lanc es les tudes pr liminaires devra tre d fini l issue de ces tudes compl mentaires 1 1 3 L OPTIMISATION DU SYST ME A ROPORTUAIRE Le principe d adaptation des capacit s a roportuaires la croissance des trafics est essentiel pour Marseille Nic
128. e se d cline travers les 38 orientations du Plan R gional la Qualit de PRQA approuv par le Pr fet de R gion le 11 mai 2000 Ces orientations visent v d une part d velopper la surveillance de la qualit de l air vy d autre part am liorer et pr server la qualit de lair en luttant contre les pollutions photochimiques et industrielles et en r duisant la pollution due aux d placements urbains Le Plan de Protection de l Atmosph re du d partement des Bouches du Rh ne vient adapter les orientations du PRQA au contexte des probl matiques locales 3 2 MIEUX G RER LA RESSOURCE EN EAU ET DES MILIEUX AQUATIQUES Les cours d eau constituent une richesse cologique et paysag re potentielle r habiliter et reconqu rir par l tablissement d un nouvel quilibre entre usages et milieux Les politiques globales d finies au travers des SAGE ou des contrats de milieux rivi re baie tang nappe seront fortement incit es par la mise en place de structures de gestion la finalisation des d marches partenariales en cours l Arc la Cadi re la Touloubre la Durance et l initiation de nouvelles d marches En priorit seront mis en uvre un contrat sur l tang de Berre dans la poursuite du plan de reconqu te un contrat de delta en Camargue cr ation d une structure de gestion l chelle du bassin versant de l Huveaune de la Crau L am lioration e
129. ecteur mixte de villes moyennes et petites et d espaces agricoles et naturels dont la densit de peuplement est six fois inf rieure celle de la r gion urbaine marseillaise avec une superficie quivalente 2 550 km2 Ce premier signe distinctif n est que l illustration d une situation composite et singuli re plus d un titre L Ouest d partemental se compose de deux territoires distincts y La Camargue et la Crau au Sud marqu es une forte densit d une part et d infrastructures naturelles et d autre part de mode d exploitation soit tr s intensives riz soit tr s extensives levages taurins quins et ovins r colte du sel y partie Nord d limit e l Ouest par le Rh ne et au Nord par la Durance regroupe la quasi totalit des centres urbains D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 34 La ville centre Arles troisi me ville du d partement est la seule grande ville fluviale des Bouches du Rh ne et dont le port accueille aussi du transport maritime Cette cit en reconversion conomique se red ploie notamment sur l imagerie la photographie et l dition Un maillage de villes petites et moyennes dot es de services collectifs la population d veloppe des activit s conomiques principalement ax es sur la fili re agricole Val de Durance Plaines irrigu es au Nord et au Sud des Alpilles l agro alimentaire et la logistique associ e 3 2 LES FON
130. els notamment le risque d inondation et de submersion marine pour l volution de ce secteur Les d marches de gestion des installations traditionnelles existantes et d encadrement de la fr quentation touristique ne doivent pas conduire sur le littoral imm diat la mise en place de structures lourdes quelles qu en soit la destination b La gestion du camping et caravaning sauvage Les occupations non contr l es et non organis es se sont d velopp es le long du rivage de la mer sur un lin aire important entre les Saintes Maries et Port Saint Louis dans les espaces remarquables des plages et du cordon dunaire en contradiction avec la vocation de ces espaces et mena ant leur pr servation L absence d arri re plage pr serv e de tout am nagement important par l activit des salins et la protection de zones humides a favoris cette pratique les seules structures permettant d offrir des possibilit s d h bergement sont ainsi situ es une dizaine de kilom tres la route de la plage de Pi man on et six kilom tres de la plage Napol on Port Saint Louis L loignement des structures d accueil par rapport un lin aire de plage important situation sans quivalent sur le territoire national a favoris des comportements d installation puis d appropriation sauvage de certains espaces La configuration des lieux rend difficile l installation de structures d accueil qui existent dans la plupart de
131. ement de d veloppement et de protection en harmonisation avec les projets des autres collectivit s Chapitre LES ORIENTATIONS s agit l expression de l Etat quant aux principes de localisation des infrastructures et quipements n cessaires au d veloppement durable du territoire et de la d termination des espaces de protection pr servation et mise en valeur au plan naturel et agricole Les documents d urbanisme locaux devront tre compatibles avec ces orientations Chapitre 4 LES MODALITES D APPLICATION DE LA LOI LITTORAL Au regard des particularit s g ographiques identifi es sur ce territoire la DTA peut pour les notions de la loi concern es par ces particularit s pr ciser des modalit s d application particuli res Comme les orientations ces modalit s ont un caract re prescriptif et s imposent aux documents d urbanisme locaux Elles s imposent en outre directement aux personnes et op rations mentionn es l article L 146 1 du code de l urbanisme Chapitre 5 LES POLITIQUES D ACCOMPAGNEMENT Elles concernent des incitations recommandations que l Etat consid re comme essentielles pour favoriser la mise uvre de l action publique et guider les politiques contractuelles et partenariales A la partie texte le document DTA associe les l ments cartographiques de rep rage et de repr sentation des orientations et des modalit s d application de la loi littoral Deux cartes au 1 125
132. ement compromise par le m lange de trafics locaux et des trafics de transit Enfin la grande accessibilit impose l existence de plates formes a roportuaires puissantes bien desservies TC et capables d voluer Aujourd hui la cohabitation sur la m me plate forme de plusieurs types de trafic commercial aviation g n rale et affaires s curit civile permet difficilement de r pondre aux besoins futurs estim s 12 millions de passagers en 2015 bk Les fonctions m tropolitaines sup rieures Si l on d finit la m tropolisation comme la concentration de fonctions rares qui diffusent sur un territoire large et qui entra nent son d veloppement force est de constater que comparativement aux D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 43 autres agglom rations fran aises l agglom ration d Aix Marseille n est pas aujourd hui au niveau qui devrait tre le sien malgr une forte progression durant la derni re d cennie Pour autant le territoire ne manque pas d atouts sp cialisation dans la logistique fili res de pointes micro lectronique chimie informatique laboratoires de recherche sant mer environnement a ronautique mais cet ensemble est encore conforter et diversifier L enjeu central consiste faire voluer cette situation pour acc l rer le processus de cr ation d emplois m tropolitains sup rieurs dans ses diff rentes dimensions emplois publics et priv s C est bien cela
133. enir de la Camargue L exercice et le maintien des activit s agricoles conditionnent largement l entretien de ces composantes rares et complexes Une urbanisation faible et diversifi e Pour sa partie comprise dans le d partement des Bouches du Rh ne la Camargue ne concerne que les deux vastes communes des Saintes Maries de la Mer et d Arles Outre la ville d Arles qui compte tenu de sa localisation loign e de la mer peut difficilement tre consid r e comme une ville littorale l urbanisation comprend v Des urbanisations agglom r es la ville des Saintes Maries de la Mer Salin de Giraud qui a t constitu il y a 130 ans et quelques carts ruraux y Des constructions isol es qui sont pour la plupart des mas souvent anciens li s l exploitation agricole Des constructions plus ou moins pr caires sur les plages ou leur proximit D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 94 Cette occupation des plages rel ve de deux ph nom nes qui doivent tre diff renci s Le ph nom ne des cabanons qui pour certains sont difi s quasiment sous forme de hameau Ces espaces ont perdu leur caract re naturel et sont devenus des sites d implantation d installations sous une forme particuli re et quasiment identitaire dans des conditions d hygi ne et de salubrit non satisfaisantes y Le ph nom ne du caravaning qui contribue la fragilisation des espaces sensibles ceux des dunes mobiles
134. ent de grande valeur Certains paysages produits par l agriculture sont alt r s ou en r gression les ceintures vertes de mara chages subissent une forte pression fonci re et voient l apparition de friches les restanques sont peu entretenues v Le patrimoine b ti bien que riche dans les Bouches du Rh ne fait l objet de pressions constantes qui justifient le renforcement des protections v Le d veloppement urbain eu des incidences sur les paysages occupation progressive des espaces par extension de l urbanisation pavillonnaire d veloppement des infrastructures D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 28 routi res et autorouti res d gradation des centres anciens m diocre qualit des entr es de villes pr sence de friches industrielles et impact visuel des lignes lectriques 2 3 3 LES MESURES DE PROTECTION ET DE GESTION Face aux pressions auxquelles est confront l environnement un certain nombre de mesures de protection et de gestion des milieux ont t mises en place afin de maintenir la biodiversit et de prot ger les paysages Ces mesures concernent principalement les sites les plus exceptionnels Camargue Crau S che C te Bleue et Calanques Alpilles et Sainte Victoire Ces sites ont en outre vu la constitution de structures intercommunales charg es d assurer leur gestion 2 4 LES RISQUES 2 4 1 DES RISQUES NATURELS IMPORTANTS Ils concernent principalement b Le risque d inond
135. entations pour les autres espaces naturels et forestiers sensibles agricoles gestionnaires et agricoles de productions sp cialis es orientations communes l ensemble de ces espaces orientations sp cifiques chacun deux et qui s ajoutent aux pr c dentes D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 85 3 1 LES ORIENTATIONS RELATIVES AUX ESPACES NATURELS SITES MILIEUX ET PAYSAGES A FORTE VALEUR PATRIMONIALE Ces espaces naturels sites et milieux d un grand int r t sur le plan cologique et paysager font l objet en tout ou partie d un classement au titre de la loi de 1930 et de mesures de gestion dans le cadre de la constitution du r seau Natura 2000 s agit de massifs qui peuvent tre galement concern s pour partie la loi Littoral la C te Bleue la Nerthe la Sainte Victoire Concors l toile Garlaban la Sainte Baume la Cha ne de Fare l Arbois les Alpilles et la for t de Fontblanche b Orientations Dans ces espaces l application des l gislations protectrices existantes conduit n autoriser que vy l adaptation la r fection et l extension des constructions existantes vy les installations et am nagements strictement n cessaires aux activit s agricoles aux activit s participant au maintien des quilibres cologiques et la mise en valeur des paysages et la gestion de la fr quentation ils doivent avoir sauf n cessit technique le
136. erche est encore trop faible en comparaison d autres sites europ ens Le sch ma U2000 poursuivi par Universit du 3 me mill naire soutenu par le CPER 2000 2006 216 millions pr vus au budget enseignement sup rieur et recherche du d partement pr voit de redessiner le potentiel existant afin d accro tre sa coh rence et d velopper l offre Il s agit de v Veiller l harmonisation europ enne avec la mise en place progressive du LMD Licence Ma trise Doctorat y Construire un sch ma post baccalaur at en concertation avec tous les acteurs permettant d harmoniser l offre et de d velopper l offre de proximit au niveau du cursus licence ouverture de L1 et L2 en sciences Aix en droit et bient t en lettres sur Marseille cr ation d un IUT en Arles Restructurer l offre des coles d Ing nieurs aux c t s des coles existantes de grand renom Ecole de l Air de Salon Ecole Nationale Sup rieure des Arts et M tiers Aix en Provence le paysage des coles d ing nieurs se recompose avec en particulier la constitution d une cole d ing nieurs centraliens Marseille Cette toute nouvelle Ecole G n raliste d Ing nieurs de Marseille plac e sous la tutelle du Minist re de l Education Nationale est en cours de constitution sur la base du regroupement de quatre coles aujourd hui dissoutes ENSPM physique ESM2 m canique ENSSPICAM chimie et ESIM cole consulaire de
137. erni res d cennies se sont souvent faites suivant les disponibilit s et les opportunit s fonci res mais aussi le long ou proximit des grands axes de circulation et selon des formes peu denses Le d veloppement venir devra savoir conomiser l espace par une optimisation de l existant et des grands r seaux mais aussi par l tablissement la mise en oeuvre de projets urbains aptes repenser les modes et formes des urbanisations nouvelles 3 2 2 ARLES ET L OUEST D PARTEMENTAL 3 2 2 1 UN TERRITOIRE MODIFI PAR LE D VELOPPEMENT LOGISTIQUE Ce territoire dispose de grands espaces avec une faible densit est proche des flux et des trafics Est Ouest ainsi que des r gions Languedoc Roussillon et Rh ne Alpes et b n ficie de l acc s l ensemble des modes de transports continentaux rail route fleuve De plus se trouve dans sa partie sud la zone de d veloppement portuaire de Fos sur Mer qui sur ses 10 000 hectares ambitionne une augmentation substantielle des flux et des trafics Ce territoire est donc le lieu privil gi d implantation des entreprises de transport et de logistique qui va nouveau induire des trafics ferr s fluviaux mais galement routiers Ces l ments sont de nature profond ment modifier le fonctionnement de ce territoire Les choix d am nagement et d quipement devront tre tudi s en anticipant sur les cons quences moyen et long termes de ces diff re
138. ertinence des orientations retenues par la en encourageant la massification des flux et le report modal afin notamment de limiter l mission des gaz effet de serre et pour privil gier la mobilit durable Elle pr cise certaines des modalit s envisag es la DTA 1 1 MIEUX INS RER L AIRE M TROPOLITAINE ET L OUEST DU D PARTEMENT DANS LES GRANDS AXES EUROP ENS MEDITERRANEENS Revendiquer le r le de p le Sud europ en de valorisation des changes impose l am lioration et le d veloppement de la grande accessibilit indispensable pour la mise en oeuvre v d une strat gie d int gration de laire m tropolitaine dans les couloirs de d veloppement europ ens nord sud et est ouest pour soutenir et renforcer les dynamiques d changes hommes marchandises savoirs v d une strat gie de Ville Porte de l Union Europ enne ouverte sur le monde et particuli rement sur la M diterran e Cet objectif suppose continuit des grands axes Nord Sud et Est Ouest v maillage des m tropoles du grand Sud v mise en place d un syst me a roportuaire la dimension des besoins attendus 1 1 1 LA CONTINUIT DES GRANDS AXES Le principe de continuit des grands axes vise bien assurer les raccordements et liaisons avec les grandes infrastructures arr t es au plan national et rechercher pour le transport des marchandises les conditions et moyens d une meilleure r par
139. es disponibles sont susceptibles d accueillir ce type d activit hormis la zone industrielle portuaire de Fos v Le d veloppement de telles activit s doit rester possible notamment dans cette zone du d partement en tenant compte des contraintes environnementales agricoles et li es l urbanisation existante Cas des pipelines Du fait de la concentration industrielle dans la zone de Fos tang de Berre il existe de nombreux couloirs de pipelines de transport d hydrocarbures de produits chimiques et quelques gazoducs Ces ouvrages sont soumis des servitudes de protection le long de leur parcours afin d viter leur d gradation par des travaux entrepris proximit et pour permettre dv acc der lors des op rations d entretien L objectif est de maintenir ces servitudes voire de les largir pour permettre l implantation ventuelle terme de nouveaux pipelines Cas des anciens vides souterrains li s l exploitation de carri re ou de mine Les risques d instabilit et d effondrement pr sent s par les anciens travaux d exploitation de mines ou de carri res justifient la mise en place de dispositions permettant de sauvegarder les personnes et les biens dans les zones concern es 3 4 LE LITTORAL L ensemble du littoral s inscrit dans l objectif Le d tail de l analyse est contenu dans le chapitre 4 Littoral et modalit s d application de la Loi Littoral D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 67 C
140. es est tr s bonne ou bonne pour 426 km de cours d eau moyenne pour 247 km et m diocre pour 75 km Les impacts des rejets industriels 6115 sont bien suivis pour les gros tablissements sont moins bien connus pour les plus petites entreprises Les ressources en eaux souterraines sont relativement importantes Les plus significatives sont situ es l Ouest Crau et nappe alluviale de la basse Durance Elles sont globalement de bonne qualit participent l alimentation en eau potable Le d partement accuse un retard important dans la mise en place des p rim tres de protection r glementaire des captages d eau potable 2 2 3 LES RESSOURCES NATURELLES EN MAT RIAUX Ces ressources sont n cessaires aussi bien pour l industrie que pour la construction et les travaux publics La ressource est abondante et vari e sur le territoire des Bouches du Rh ne mais l accessibilit cette ressource est de plus en plus difficile du fait de la pression fonci re et des contraintes environnementales Le sch ma d partemental des carri res approuv par le Pr fet le juillet 1996 en cours de r vision expose cette probl matique et les dispositions pr vues pour g rer ces gisements long terme 2 2 4 LA M DIOCRE QUALIT DE L AIR La pr sence de l activit industrielle lourde et l intensit du transport routier sont l origine de niveaux d mission de polluants particuli rement lev s Les missions de SO
141. espaces agricoles en zones constructibles Ceci se traduit dans certains secteurs par l apparition de friches et par une volution rapide des paysages vers une occupation pavillonnaire Parall lement l volution des pratiques culturales a des cons quences sur l environnement et les paysages intensification des cultures multiplication des b timents d exploitation et serres remise en cause des r seaux de haies 2 2 LES MILIEUX LES RESSOURCES NATURELLES ET L NERGIE 2 2 1 LES PRESSIONS EXERC ES SUR LES MILIEUX PAR LES ACTIVITES HUMAINES Dans les Bouches du Rh ne les pressions exerc es par les activit s humaines sur les milieux sont importantes b Le d veloppement d une urbanisation tr s consommatrice d espace Le d partement de par sa g ographie et sa morphologie a t marqu par une urbanisation particuli rement consommatrice d espace elle m me r sultant en partie de la croissance d mographique de ces trente cinq derni res ann es Ce ph nom ne qui a conduit un tirement de l urbanisation le long des couloirs de communication et au gr des espaces plus faciles urbaniser a pour cons quence directe l explosion du nombre de D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 23 d placements dont les impacts n gatifs sur la qualit de vie et l environnement sont forts difficult s de circulation pollution et bruit b Les d chets et sites pollu s Les d chets m nagers et assimil s re
142. ession de l urbanisation et au d veloppement touristique 2 3 2 MAITRISER L URBANISATION La n cessit d une gestion conome de l espace conduit veiller ce que le d veloppement de l urbanisation s appuie avant tout sur la densification des zones d j impact es et la rentabilisation des quipements d j existants vy Cela concerne plus particuli rement les espaces proches des villes en partie ou peu dens ment construits qui entament ou mitent les secteurs agricoles ou naturels Trois formes principales coexistent Les zones sp cialis es dans l habitat individuel sur de moyennes et grandes parcelles telles la campagne aixoise mais aussi le Nord Alpilles et pour partie l Est d partemental Les lotissements en fort d veloppement ces derni res d cennies sur la couronne marseillaise les contreforts Sud de l Arbois la campagne aubagnaise l est arl sien etc Les petits noyaux d urbanisation pars sur l ensemble du territoire et fr quemment situ s en espaces naturels D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 60 Cela concerne galement des secteurs encore libres non construits et pour certains fragilis s de par leur position au contact direct des agglom rations Ces espaces interm diaires et sensibles subissent des pressions fonci res sp culatives et sont en grande part constitu s d espaces agricoles p riurbains S il est essentiel de pr voir des espaces pour le d veloppement i
143. esure o les usages urbains d charge routes habitat dans les massifs naturels sont l origine du plus grand nombre de feux v Prendre en compte l incendie dans les zones d j construites y D velopper dans le cadre des PIDAF la cr ation de coupures agricoles DFCI hors projets sylvo pastoraux et d gager les moyens de leur gestion 3 3 2 LES RISQUES TECHNOLOGIQUES Les dispositions r glementaires applicables imposent de ma triser l urbanisation autour des installations relevant de la directive SEVESO selon deux zones dites Z1 et Z2 d termin es partir de D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 66 sc narios d accident majeur analys s dans les tudes de danger produites par les exploitants Suite aux nouvelles directives une red finition des p rim tres de zones extension est en cours Les objectifs de la D T A visent pr server les personnes et les biens des risques li s aux installations industrielles ou de stockage Cela suppose vy La r duction des risques inh rents aux installations Ces risques rel vent de la responsabilit de l industriel sous l action des pouvoirs publics Mais les effets des actions entreprises ne seront perceptibles qu long terme du fait des modifications qu il convient d apporter aux installations existantes renforcement de la ma trise de l urbanisation autour des sites industriels nouveaux Au sein des Bouches du Rh ne peu d espac
144. et des paysages et contribuent l essentiel de la valeur ajout e de l agriculture des Bouches du Rh ne Au regard de l objectif de maintien son niveau actuel 150 000 hectares de la surface agricole utile du d partement la vocation agricole de ces espaces doit tre pr serv e en prenant en compte leur valeur agronomique et la qualit des investissements collectifs qui y ont t r alis s pour l agriculture Ces espaces concernent certaines communes du Comtat et la plaine de Tarascon le Pays de Salon de Provence le Val de Durance la Haute et la Basse vall e de l Arc les coteaux viticoles du Pays d Aix en Provence bb Orientations La vocation agricole de ces espaces doit tre pr serv e Peuvent tre autoris s dans ces espaces les am nagements constructions installations et quipements d finis par les orientations communes dans les conditions pr cis es par celles ci paragraphe 3 2 1 Comme pour les autres espaces faisant l objet d un r gime particulier dans la DTA les documents d urbanisme pr cisent les limites des espaces agricoles de productions sp cialis es en tenant compte notamment de leur valeur agronomique et de la qualit des investissements collectifs existants pour l agriculture D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 88 3 3 LA PRISE EN COMPTE DES RISQUES La compatibilit de tout projet avec les orientations de la D T A n exon re pas de la prise en compte des risques natu
145. et justifie que soient pr vues des coupures d urbanisation comme le pr voit l article L 146 2 du code de l urbanisme Les documents d urbanisme d termineront des coupures d urbanisation de largeur significative dans les secteurs suivants v entre Marignane Ch teauneuf les Martigues et la M de selon les principes qui seront pr cis s pour ce secteur enjeux particuliers v entre Martigues Saint Mitre les Remparts par pr servation des secteurs agricoles notamment celui de Plan Fossan qui se prolonge sur Port de ainsi ou aux abords de la RD 5 conform ment aux orientations fix es pour les espaces agricoles de production sp cialis e v entre Istres et Miramas par la pr servation des secteurs agricoles entre l tang de l Olivier et Miramas notamment le domaine de Sulauze conform ment aux orientations fix es pour les espaces agricoles de production sp cialis e et les espaces agricoles gestionnaires d cosyst me partie Crau v entre la centrale hydro lectrique de Saint Chamas et Berre l Etang par la pr servation des secteurs agricoles conform ment aux orientations d finies pour les espaces agricoles de production sp cialis e plaine de Berre et par un d veloppement ma tris des installations constructions et la structuration des hameaux qui s y sont d velopp s Ainsi le maintien d espaces non urbanis s autour de l Etang de Berre sera assur conjointement v par la protection
146. et r seaux d infrastructures En se fondant sur cette estimation on peut consid rer qu une quantit approximative de 70 000 ha soit 700 km autrement dit le 1 7 me de la surface totale du d partement t n cessaire pour accueillir cette croissance d mographique Autant dire que dans un territoire dont la g ographie est si contrainte grands espaces naturels de plaines et massifs espaces agricoles et o la densit urbaine du lieu de peuplement initialement tr s majoritaire tait si lev e densit r sidentielle Marseille 1968 3 700 habitants km 2 37 habitants ha on ne peut pas tre surpris de la formidable mutation de l am nagement urbain Cette mutation est d autant plus forte qu elle s est op r e sur un territoire o la r partition des densit s tait tr s in gale et o la consommation d espace plus que doubl en moyenne pour augmentation de population de 50 On peut donc parler d une sur consommation en particulier dans le p riurbain Si l tat de l am nagement aujourd hui porte n cessairement la trace d une mutation pass e si forte quelles sont les perspectives du peuplement et donc des consommations d espaces pour demain 3 1 1 2 L MENTS DE PROSPECTIVE VERS UN INFL CHISSEMENT Le tableau qui suit pr sente le r sultat de projection de population l horizon 2020 T partir d valuations pr cises sur longues p riodes r alis es dans
147. ffirmer s ils gagnent en efficacit La demande accrue sur ces destinations pourra att nuer la concurrence des ports de la Manche et de la Mer du Nord par ailleurs confront s la gestion d espaces en voie de saturation D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 44 4 2 LES ENJEUX DE L ORGANISATION MULTIPOLAIRE Le d partement des Bouches du Rh ne et son organisation multipolaire sont repr sentatives des formes urbaines et spatiales caract ristiques de nos soci t s modernes o se cumulent potentialit s et dysfonctionnements Chaque p le a ainsi contribu la coproduction des activit s m tropolitaines par des processus historique g ographique conomique ou urbain propres De cela d coulent des potentialit s car les liens entre les p les se sont constitu s progressivement et sont aujourd hui la base d un r seau o les gisements de productivit en termes d investissement et de niveau de services sont consid rables v les p les constitu s concentrent d sormais l ensemble des services n cessaires leur d veloppement Mais face ces potentialit s le mode de d veloppement des derni res d cennies a galement t porteur de nombreux dysfonctionnements spatiaux conomiques urbains et sociaux Il en r sulte deux grands d fis Le d fi des transports d placements C est l enjeu central des Bouches du Rh ne c est l enjeu fondamental de l aire m tropolitaine L observation de la
148. gentes maladies orphelines Les Bouches du Rh ne sont galement concern es par v le p le de vocation mondiale mer s curit et s ret d veloppement durable en liaison avec Toulon et Brest v le p le parfums ar mes senteurs et saveurs en liaison avec la C te d Azur et les Alpes de Haute Provence Les p les de comp titivit visent mettre en r seau entreprises centres de formation et unit s de recherche publiques ou priv es afin de renforcer la position de la France en mati re d innovation et comp titivit de son industrie Le soutien de l Etat sera concentr sur ces projets les plus porteurs pour la croissance et l emploi avec la mobilisation de cr dits d intervention pour le soutien la R amp d des exon rations fiscales et des all gements de charges sociales et le renforcement du soutien de trois programmes d int r t g n ral de la Caisse des D p ts et Consignations PME innovation pour le renforcement des fonds propres des entreprises concourant aux p les le d veloppement du tr s haut d bit et l appui l immobilier d entreprises et aux logements interm diaires destin s aux chercheurs Le CIACT du 14 octobre 2005 a valid les projets de contrats portant sur la d finition des zonages R amp D et sur le syst me de gouvernance des p les D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 75 Des actions d finies par les porteurs de projet feront l objet de soutien de la part de
149. gistique regroupe l ensemble des activit s en compl ment de la production et du transport au sens strict elle est donc bien davantage qu une activit de transport dans la mesure elle ajoute des services aux marchandises et donc de la valeur ajout e groupage d groupage stockage sp cialis contr le qualit transformation finale pr paration des commandes facturation D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 17 Dans les diff rentes chelles logistiques l agglom ration marseillaise a une double vocation v vocation r gionale voire interr gionale y vocation maritime et donc intercontinentale En termes de production de richesses par d partement les Bouches du Rh ne occupent la cinqui me place fran aise soit en valeur absolue une place enviable Toutefois les chiffres du PIB incluent la fiscalit p troli re dont ne peut dire qu elle a pour contrepartie un flux de revenus pour les m nages des Bouches du Rh ne Dans ces conditions le d veloppement de la fili re logistique constitue un enjeu plusieurs titres v Elle constitue une r ponse aux exigences permanentes de l conomie manufacturi re termes de recherche de productivit et elle favorise aussi bien la recherche de rentabilit des entreprises locales que l attractivit du territoire v Elle contribue fortement au d veloppement de la fili re portuaire en assurant les liaisons multi modales avec les utilis
150. h rents nettement individualis s Il s agit d espaces homog nes dans leur constitution l chelle r duite permettant une typologie paysag re comme les restanques cultiv es les villages perch s les canaux d irrigation lls constituent des l ments majeurs du paysage composantes ou ensembles signifiants sp cifiques et identitaires qu il convient de pr server L identification de ces espaces t r alis e 1998 par les services de l tat et du Conseil G n ral dans le cadre de l laboration d un atlas d partemental des paysages 3 2 PR SERVER LES MILIEUX ET LES RESSOURCES NATURELLES Les ressources min rales du d partement permettant d alimenter l industrie ou le march du b timent et des travaux publics seront utilis es avec un souci permanent de gestion durable et optimis e des gisements sous r serve que leurs modes d exploitation d int gration de r am nagement final et d approvisionnement du march permettent de garantir la pr servation de l environnement et les orientations d finies dans le sch ma d partemental des carri res approuv par le Pr fet Les d chets m nagers ultimes au sens du plan d partemental pourront tre limin s sur des sites qui respectent les crit res de la r glementation applicable condition que les modalit s d int gration d exploitation et de r am nagement final permettent de garantir la pr servation de l environnement 3 2 1 PR S
151. herche d veloppement ing nierie a roportuaire On peut galement noter en 2004 source S S B A sur pr s de 3 500 ha la pr sence de quatre plates formes a roportuaires deux civiles Marseille Provence Aix les Milles et deux militaires Istres Salon de Provence avec environ 14 000 emplois directs v Le domaine de micro lectronique qui se traduit par l mergence d un p le largi sur tout le territoire avec les points forts de G menos La Ciotat Rousset Marseille Ch teau Gombert v Le domaine d activit des technologies de l information et de la communication comprenant le d veloppement parall le des t l communications avec de nombreux op rateurs qui d ploient leurs r seaux sur Marseille des services informatiques en particulier sur Aix les Milles et des industries de contenu ducatif culturel et commercial sur Marseille Aix en Provence Arles La conjonction de ces fili res de d veloppement pourrait aboutir terme l mergence de syst mes productifs sp cifiques au d partement Toutefois le fait que l industrie des biens interm diaires ne cr e pas beaucoup d emplois et reste soumise aux restructurations permanentes et que l industrie des secteurs mergents localement mais reste d une extr me sensibilit la conjoncture mondiale impose la recherche d une diversification des secteurs de d veloppement 1 6 L CONOMIE LOGISTIQUE L conomie lo
152. iaire sur l aire m tropolitaine marseillaise se compose de quatre lignes ouvertes aux services voyageurs et fret Marseille Aix Marseille Aubagne La Ciotat Marseille l Estaque Miramas via Rognac Marseillel Estaque Miramas via Martigues Sept lignes courtes distances sont galement exploit es pour le service fret Une bonne part de ce r seau justifie d importantes actions pour le hisser au niveau de service d un TER m tropolitain et r gional lectrification doublement de voies cadencement r affectation d exploitation entre voyageurs et fret Le Contrat de Plan Etat R gion cours accorde un r el effort au d veloppement du ferr et les premi res actions ont t engag es dans les Bouches du Rh ne C te Bleue lstres Marseille Aix Marseille Aubagne Une centaine de liaisons par autocars organis es par le Conseil G n ral sur l ensemble du d partement et exploit es par 45 entreprises de transports routiers compl tent l offre actuelle Face au tout routier et malgr les avanc es r centes l offre en transports en commun demeure tr s retrait pour un tel espace m tropolitain 3 2 1 3 POLYCENTRISME M TROPOLISATION ENTRE EFFICACIT FONCTIONNALIT La nature polycentrique de la r gion urbaine marseillaise d coule en premier lieu de l importance du nombre de villes comptant 20 000 habitants et plus Marseille avec pr s de 800 000 habitants RGP 1999 puis Aix en Provence avec plu
153. ils de protection et de gestion n cessaires au maintien durable des espaces naturels p ri urbains et des espaces agricoles D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 84 3 LES ORIENTATIONS RELATIVES AU PATRIMOINE NATUREL ET AGRICOLE ET A LA GESTION DES RISQUES Le maillage des espaces naturels forestiers et agricoles joue un r le fondamental pour la structuration de l espace d partemental et plus encore l chelle de laire m tropolitaine La qualit de ces espaces au del de la valeur patrimoniale embl matique ou conomique que peuvent avoir certains d entre eux est l un des fondements essentiels de l image de la qualit de vie et de l attractivit du territoire m tropolitain Les mesures de protection de gestion et de valorisation de ces espaces participent ainsi au maintien et l am lioration du cadre de vie qui doit rester l un des avantages dont disposera le territoire d partemental dans ses efforts de d veloppement conomique Les orientations relatives ces espaces devront int grer plusieurs dimensions v Une dimension sociale et paysag re la recherche d une qualit dans le cadre de vie de proximit v Une dimension conomique la fois par le potentiel productif agricole mais galement par la contribution des espaces naturels et agricoles aux effets d attraction de l ensemble m tropolitain et ce y compris vis vis des acteurs conomiques sensibles la qualit du cadr
154. investissements attribuer aux transports collectifs b Le d fi du mode de d veloppement Le d veloppement multipolaire s est traduit par une sp cialisation sociale des espaces et une pression constante sur les espaces agricoles et naturels interm diaires le long des principaux axes de d placements Le rythme de croissance des prochaines ann es ne devrait pas tre sup rieur celui des trois derni res d cennies Pour autant la prolongation des tendances et comportements pass s porteraient tout naturellement penser que l occupation de l espace va se concentrer sur les couloirs de d veloppement o demeurent les zones faciles am nager en formant un tissu continu d urbanisation entre les principaux p les D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 45 Or l attractivit du territoire la qualit du mode et du cadre de vie comme les conditions de fonctionnement de l ensemble m tropolitain n cessitent la pr servation entre les p les de v ritables coupures d urbanisation de zones de respiration et d a ration du tissu urbain qui sont essentielles long terme pour le devenir du territoire La valorisation de la situation actuelle par la pr sence de ruptures et de coupures entre les espaces urbanis s passe par un enjeu d quilibre entre d veloppement et protection Cet enjeu d quilibre concerne autant le d veloppement conomique social et urbain que la pr servation des espaces agricoles et naturels De ce
155. isent les Bouches du Rh ne au travers de l activit conomique de l emploi et de l habitat l tat encouragera la production de logements n cessaires l accueil des actifs et de logements sociaux dans les zones o le parc reste peu diversifi ce titre il soutiendra v Les politiques fonci res telles qu elles sont d crites 5 1 et impliquant l tablissement Public Foncier Il s agira de constituer des r serves de terrains long terme adapt es l accueil d un habitat diversifi et bien desservis par les transports en commun Elles pourront en particulier concerner les secteurs de confortation ou de r alisation de p les d changes v La r sorption des friches urbaines de toute nature v La r alisation de programmes de logements sociaux dans les secteurs o le co t du foncier emp che l quilibre des op rations Aix en Provence Marseille Centre et Sud Nord Alpilles communes du Sud Est v La poursuite de la requalification du parc social HLM et copropri t s dans les grands ensembles identifi s au sein du Grand Projet de Ville et du p rim tre d Eurom diterran e dans le pays d Arles dans l Op ration de Renouvellement Urbain de la Ciotat et d une fa on plus g n rale dans le cadre des contrats de ville Le d veloppement de l offre priv e et interm diaire permettant une plus grande mixit sociale Marseille Nord pays d Arles Est et Ouest de l tang de Berre Partant du
156. isme doivent rester compatibles avec r alisation ventuelle d une infrastructure routi re de contournement Dans le secteur d Arles la continuit autorouti re au vu de la configuration g n rale de l infrastructure actuelle n cessite un nouveau contournement et un nouveau franchissement du Rh ne permettant d une part de pallier les probl mes actuels induits par la travers e des zones urbaines et d autre part de concourir au d veloppement du potentiel logistique multi modal fluvio maritime rail route du site Arles Tarascon Beaucaire terme le secteur de Salon de Provence qui se trouve au croisement des axes autoroutiers Nord Sud et Est Ouest jouera de plus en plus un r le de carrefour m tropolitain En cons quence il est n cessaire de rechercher dans ce secteur une D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 71 meilleure compl mentarit des r seaux routiers afin de pr server les capacit s de transit v Pour le syst me a roportuaire La pr servation du potentiel a roportuaire et l am lioration de la qualit du service rendu passent par les mesures suivantes Garantir le d veloppement de la capacit de l a roport Marseille Provence qui implique d une part la ma trise du d veloppement de l urbanisation dans la zone contraintes de bruit dues au trafic a rien commercial et d autre part un r am nagement du syst me de pistes dans le respect des contraintes li es au plan de
157. it s humaines L environnement maritime devrait tre appr hend et valoris par la mise en place d une gestion concert e du Golfe de Fos pour un d veloppement quilibr du littoral Le d veloppement de la ZIP de Fos et le partage des enjeux qui lui sont associ s devraient tre compl t s par la mise en place d un organe d information et de concertation l chelle de la zone industrialo portuaire pour r pondre aux attentes des citoyens exprim es lors de ce m me D bat Public D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 119 4 G RER LES RISQUES NATURELS La pr vention des risques naturels et plus particuli rement des ph nom nes d inondation des risques incendie des mouvements de terrain n cessite surtout d agir sur la conception et la localisation tout ce qui est expos aux risques habitations entreprises infrastructures pour r duire leurs effets et leurs cons quences conomiques et humaines Elle passe donc prioritairement par la r alisation de plans de pr vention des risques naturels Pour le risque incendie il est galement n cessaire d agir en amont des zones expos es sur les secteurs d closion probable des feux En mati re d inondation l ensemble du d partement des Bouches du Rh ne devrait tre couvert par des PPR ou par des documents d urbanisme int grant ce risque Concernant la Durance et le Rh ne les tudes d al as en cours d laboration permettront la r alisation d
158. it que la RN 568 traverse actuellement la ville de part en part accueillant un fort trafic mais galement une part importante de transport de mati res dangereuses au coeur des zones urbanis es Un accident impliquant l un de ces transports pourrait avoir des cons quences dramatiques Au quotidien se posent des probl mes de s curit routi re constant et un fonctionnement de la ville fortement perturb par cette cassure entre les quartiers Nord et le coeur de la cit L option envisag e est la r alisation d une nouvelle voie de transit situ e en partie dans la bande des deux milles m tres compter du rivage D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 112 Cette implantation est impos e par la configuration du site En effet il n est pas envisageable de r aliser la voie de contournement au del de cette bande des deux milles m tres compter du rivage en particulier sur la commune de Port de Bouc o le respect de cette distance minimale aurait pour cons quence la travers e du site des tangs prot g s au titre de l article L 146 6 du code de l urbanisme avec des cons quences importantes sur les milieux Le trac doit donc obligatoirement se positionner entre la partie agglom r e mais pas proximit imm diate pour ne pas simplement d placer les effets de c sure et de risques li s au transport de mati res dangereuses et le site des tangs Afin de limiter les cons quences paysag res et cologiques
159. ites logistiques des Bouches du Rh ne L existence d une couronne logistique liant le sillon rhodanien l Est du Languedoc A9 et l Ouest de PACA A7 avec une forte implantation dans l Ouest des Bouches du Rh ne justifie le renforcement des infrastructures de desserte routi re fluviale et ferroviaire permettant de massifier et de fluidifier les flux et d interconnecter les zones concern es de l hinterland imm diat du Port de Marseille Fos v Pour les voyageurs l am lioration des liaisons ferroviaires rapides vers la C te d Azur n cessite l am nagement des infrastructures existantes mais aussi la poursuite du programme de Ligne Grande Vitesse en R gion PACA Il convient donc de poursuivre l tude d une nouvelle ligne ferroviaire vers la C te d Azur qui r ponde une double exigence de vitesse et de capacit Le projet devra garantir long terme la grande accessibilit ferroviaire de toute la r gion PACA et permettre un vrai maillage des principales m tropoles de larc m diterran en notamment entre Marseille Toulon et Nice il devra offrir de v ritables opportunit s de d veloppement du transport r gional en lib rant le r seau classique des circulations de trains de grandes lignes et en S appuyant le plus possible sur des gares d interconnexion entre le r seau r gional et le r seau grande vitesse A la suite du d bat public qui s est d roul en 2005 les conditions d un prolongement vent
160. itoire pour apporter une r ponse aux enjeux qui en ressortent 1 2 LES PRINCIPAUX SOUS ENSEMBLES La diversit des espaces qui composent le littoral d partemental est la premi re particularit g ographique de l ensemble littoral des Bouches du Rh ne Ainsi ce littoral a t divis en plusieurs entit s g ographiques Camargue v tang de Berre y La c te m diterran enne elle m me subdivis e en deux sous ensembles le golfe de Fos avec pour trait dominant ses d veloppements industrialoportuaires des ann es 1960 D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 92 c te de Martigues La Ciotat avec la c te bleue la rade de Marseille les calanques et la baie de La Ciotat 1 2 1 LA CAMARGUE S tendant sur 1400 km2 la Camargue forme un triangle qui a pour sommet Arles et pour base le littoral m diterran en depuis le golfe de Fos sur Mer jusqu Aigues Mortes dans le d partement voisin du Gard Le Rh ne qui apporte environ 1400 3 5 d eau la M diterran e a constitu ce delta au gr de ses divagations successives Trois sous ensembles composent la Camargue v Grande Camargue situ e entre les deux bras du Rh ne v la petite Camargue situ e l ouest du Petit Rh ne Plan du Bourg situ l est du Grand Rh ne La Grande Camargue avec ses 78 800 hectares est commun ment appel e l le de Camargue du fait de sa d limitation sur ses trois c t s p
161. ittoral tiennent la pr sence d une part de grandes unit s naturelles et d autre part d ensembles marqu s par le d veloppement de l activit portuaire et de l industrie lourde S agissant des premi res il convient d en garantir durablement la pr servation la mise en valeur et le r le essentiel qu elles repr sentent en terme de coupure d urbanisation elles constituent des espaces remarquables pr server au titre de l article L 146 6 du code de l urbanisme La D T A ne d finit sur ces espaces aucune modalit particuli re d application de la l gislation applicable au littoral et les principes g n raux de protection leur restent applicables dans les conditions fix es par l article L 146 6 S agissant des seconds ils constituent des secteurs enjeux particuliers pour lesquels des modalit s d application de la loi littoral et des orientations sp cifiques doivent tre dict es 3 3 1 LE SECTEUR A ENJEUX PARTICULIERS DE LA ZIP DE FOS La cr ation de la zone portuaire et industrielle de Fos sur Mer s est traduite par un profond remodelage du site o se conjuguent dans un ensemble de plus de 10 000 hectares des paysages particuli rement contrast s un paysage min ral avec les grandes entreprises industrielles les am nagements routiers et ferr s et une mosa que de paysages de la Crau et de la Camargue voisines qui demeurent entrem l s avec des secteurs peu am nag s qui ont t rendus la nature
162. ivit s existantes qui ne pourraient se faire qu proximit de l implantation originelle de maintenir des espaces non construits qu ils soient destin s accueillir du stockage permettre la circulation ou ventuellement accueillir leur extension Le principe de continuit doit donc tre adapt l obligation de r server certains sites d implantation pour l installation d activit s g n rant un risque industriel ainsi que l accueil d activit s compl mentaires d activit s existantes ainsi que comme le permet la loi l accueil d activit s n cessitant la proximit imm diate de l eau y L extension limit e de l urbanisation dans les espaces proches du rivage qui s applique pas aux activit s autoris es par la loi parce qu elles n cessitent la proximit imm diate de l eau terminaux containers min raliers p troliers ou m thaniers doit galement trouver une expression adapt e cette situation particuli re caract ris e par la nature artificielle en grande partie du rivage creusement de darses qui s enfoncent de plusieurs kilom tres l int rieur des terres par l importance des constructions d j pr sentes et par les contraintes li es l implantation d activit s devant respecter des r gles d isolement De mani re g n rale les activit s destin es s implanter l int rieur de la ZIP n cessitent nature des l ments b tis aux volumes et hauteurs impor
163. l est tout aussi important de conserver des espaces de rupture dans l urbanisation qualifi s d espaces de respiration afin d assurer une qualit durable la trame urbaine Et cela d autant plus que certains de ces espaces demeurent les derniers remparts contre une urbanisation continue notamment le long des grands axes de communication Ces espaces peuvent tre d chelles vari es Les plus importants l chelle de la D T A concernent surtout laire m tropolitaine campagne Ouest et Sud Ouest d Aix secteur Nord Ouest de la Communaut Urbaine Ouest de la vall e de l Arc p riurbain agricole de La Ciotat Mais la frange Nord Ouest du d partement en bordure de la Durance et au contact des pressions avignonnaises rel ve de cette m me probl matique Qu il s agisse des politiques de renouvellement urbain ou d une offre renouvel e d espaces vocation conomique la politique fonci re jouera un r le central et d terminant 2 3 3 D FINIR DE NOUVEAUX ESPACES DE D VELOPPEMENT ECONOMIQUE La ma trise de l urbanisation s impose galement aux nouveaux espaces ouverts au d veloppement conomique R pondre positivement aux exigences des acteurs conomiques n cessite que l ensemble d partemental propose une nouvelle offre d espace d accueil en compl ment de l existant Pour tre conforme au principe d une gestion conome cette nouvelle offre devra tenir compte v des concentrations existantes v des strat
164. la Provence faute de ma trise de la rivi re et de ses affluents La construction du barrage de Serre Pon on en 1961 a permis cette ma trise et a lib r de vastes espaces o se sont d velopp es grandes infrastructures urbanisation agriculture exploitation de carri res pour aboutir un compartimentage nuisible l identit de la vall e cela s ajoutent les am nagements hydrauliques r alis s par EDF partir de 1955 qui ont profond ment modifi le fonctionnement de la rivi re avec pour cons quence la modification des cosyst mes aquatiques D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 26 Aujourd hui la Durance continue de subir de nombreuses alt rations et se trouve au centre de plusieurs enjeux y d veloppement des infrastructures touristiques de loisirs de la pression urbaine Les pr l vements d eau pendant les p riodes d tiage d stabilisant les cosyst mes La pr sence d infrastructures de transport dans le lit du fleuve L artificialisation du cours de la rivi re L affaiblissement des d bits li s aux am nagements hydro lectriques Les crues et les inondations Le rabattement de la nappe phr atique L enl vement de mat riaux de qualit dans la plaine alluviale SS SS SK SK SK Les inondations repr sentent toujours le probl me majeur de la Durance en termes de s curit des biens et des personnes Ce risque s est consid rablement aggrav du fait de l e
165. la qualit de l eau et de pr vention des risques En suite des premiers travaux engag s la r union du Comit Interminist riel pour l Am nagement du Territoire C I A D T du 15 d cembre 1998 a d bouch sur l largissement du p rim tre initialement pr vu l ensemble du territoire des Bouches du Rh ne Un mandat compl mentaire a donc t notifi le 21 juillet 1999 pr cisant les orientations retenir pour certains espaces strat giques situ s ou non dans ce nouveau p rim tre tels que la Camargue le pays d Arles la Crau le massif des Alpilles le Petit Arbois le secteur de gare TGV de l Arbois et le reste du grand plateau 2 CONTENU MODE D EMPLOI DU DOCUMENT D T A La Directive Territoriale d Am nagement est compos e de cinq chapitres Chapitre 1 LE DIAGNOSTIC C est la base de la d marche le constat de la situation et des particularit s g ographiques et fonctionnelles du territoire Le diagnostic conclut sur les enjeux essentiels de ce territoire Chapitre 2 LES OBJECTIFS Ce chapitre identifie les objectifs que l Etat souhaite poursuivre dans l am nagement du territoire des Bouches du Rh ne un horizon de 20 25 ans C est le point d articulation entre le constat de la situation et l expression des mesures prendre pour atteindre le but D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 6 poursuivi Cela recouvre les ambitions essentielles vis es sur ce territoire les choix d am nag
166. latif entre la densit humaine ici consid r e 51 hab km2 et la densit par exemple du territoire littoral m diterran en fran ais avoisinant de Menton Argel s sur Mer 500 600 2 Fausse ce grand espace naturel n est pas l tat de nature mais plut t production de nature l am nagement exploitation d l ments naturels La Camargue et la Crau aussi sont aujourd hui les r sultantes d quilibres fragiles entre l exploitation de la ressource en eau et les diff rents usages des espaces Ces espaces eux m mes concernent parfois des activit s partiellement contradictoires chasse agriculture intensive ou extensive exploitation du sel marin tourisme protection et valorisation des cosyst mes L quilibre entre elles est fragile Une valeur d exemple l chelle internationale La Camargue et la Crau constituent l chelle d partementale mais aussi nationale et europ enne une exception naturelle culturelle et conomique Ces espaces ont valeur d exemple dans une logique de d veloppement durable o il s agit de trouver une conciliation de long terme entre un d veloppement conomique raisonnable le maintien d un niveau acceptable d quit sociale et valorisation de ressources naturelles peu ou pas renouvelables Un enjeu sous forme d alternative L alternative d am nagement est alors la suivante 9 Bien n cessaire pour des population
167. le sur le fonctionnement du march foncier Il est fortement recommand que de tels d classements s accompagnent d une reconstitution du potentiel de production dans un cadre intercommunal restructuration fonci re compensations lorsque cela est possible modernisation des r seaux d irrigation des structures de commercialisation et d organisation conomique Par ailleurs la politique d accompagnement reposant sur la reconnaissance simultan e des r les conomiques spatiaux et sociaux remplis par l agriculture propose d affirmer la multi fonctionnalit de l agriculture y compris pour un d veloppement urbain harmonieux et de g n raliser la contractualisation des relations entre les acteurs de l am nagement du territoire et les agriculteurs sur le mod le de l exp rience du pays d Aubagne 14 La DTA se r f re des terroirs chelles de r f rence pertinente Elle propose une identification graphique de 15 territoires agricoles homog nes sous la forme d une annexe cartographique accompagn e d un texte d crivant pour chacun les r les qu ils remplissent les atouts dont ils b n ficient les probl mes sp cifiques qui s y posent et les recommandations qui s attachent leur protection et leur gestion D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 123 La politique de contractualisation globale de l agriculture et en particulier de l agriculture p riurbaine est encourag e par l Etat not
168. le secteur Est et Sud d une part le secteur Nord et Ouest d autre part Le secteur Est et Sud de l tang de Berre Ce secteur est une r gion tr s industrielle et urbanis e o peu d espaces ou de milieux sont demeur s naturels v la partie Est comprend deux villes de plus de 30 000 habitants Marignane et Vitrolles ainsi que deux villes de plus de 10 000 habitants Berre et Rognac v la partie Sud comprend notamment l a roport de Marignane localis au bord de l eau les villes de Martigues 43 600 habitants et de Ch teauneuf les Martigues 11 400 habitants Le secteur Nord et Ouest de l tang de Berre Cette partie a moins connu de d veloppements urbains et a m me conserv certains caract res pittoresques de son pass des villages traditionnels proven aux tels que Miramas le Vieux ou Saint Chamas ou des fragments de paysages de grande qualit qui avaient fortement int ress dans le pass l cole proven ale impressionniste par exemple Cette partie des rives de l tang de Berre para t avoir pr serv son caract re naturel par contraste avec les autres secteurs de l tang Il s agit cependant d un espace relativement urbanis avec des villes importantes telles que Istres 39 000 habitants ou Miramas 22 500 habitants La rive Nord de l tang de Berre est en terme de paysages tr s marqu e par la pr sence de la centrale EDF qui n est pas sans cons quences sur les enjeux environnementaux
169. les les d fis de la qualit de la tra abilit et de l hygi ne alimentaire la prise en consid ration de l environnement biodiversit nappes phr atiques justifient des mesures adapt es ce contexte nouveau La politique en faveur de l activit et de l espace agricole vise le maintien de l outil de production agricole Il est recommand que les documents de planification territoriale et d urbanisme SCOT PLU Contrats d Agglom ration s attachent garantir une protection de l espace et assurer aux exploitants stabilit et p rennit des zones agricoles v faisant appara tre les r les remplis par l activit agricole ou par territoire homog ne identifi s par la 14 v identifiant les secteurs agricoles jouant un r le particulier dans la lutte contre les risques naturels terrasses de culture franges et pi monts de massifs coupures strat giques etc v identifiant les espaces cultiv s dans la ville De m me il est fortement recommand que les d classements de zones agricoles indispensables pour l am nagement du territoire soient pr c d s d un diagnostic agricole et d une tude pr alable d incidence du d classement sur v le fonctionnement de l ensemble du territoire agricole homog ne et particuli rement sur les modes de commercialisation et de mise en march y sur la gestion qualitative du territoire paysages risques v l emploi agrico
170. les axes strat giques du projet Eurom diterran e savoir renforcer et organiser l accueil des activit s qui contribuent fortement au rayonnement de la m tropole Cela concerne plus particuli rement les fonctions directionnelles des entreprises les activit s les plus sensibles la performance que Marseille peut offrir en mati re de t l communications les fonctions tertiaires attach es au commerce international la logistique et au maritime et les activit s de loisirs et de tourisme urbain la r alisation d quipements structurants qui renforcent la position de ce territoire dans le grand Sud Est et son r le entre l Europe et la rive Sud de la M diterran e comme D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 54 Fili re ing nieur internet de 6 1 13 Centre de formation au management international Centre europ en de formation la coop ration et au co d veloppement Centre de l Innovation pour le d veloppement eurom diterran en Mus e des civilisations de l Europe et de la M diterran e Centre de la mer p le multim dia de la Belle de Mai cole micro lectronique Gardanne Arles et son p le Image v Enfin la cr ation et l accueil de fonctions sup rieures ce qui suppose l existence d un lieu d changes de d bats et de r flexion sur les conditions n cessaires l mergence l chelle m tropolitaine de fonctions strat giques sup rieures Les actions promouvoir
171. les et tenant compte des donn es environnementales 1 2 VALORISER L CONOMIE MARITIME Le positionnement des Bouches du Rh ne dans le Grand Sud Europ en et dans le bassin m diterran en d pend fondamentalement du d veloppement de l conomie maritime Mais au del de D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 52 cette perspective locale le d veloppement de l conomie maritime via le port de Marseille Fos est un enjeu national en terme de croissance conomique La dynamique de croissance en Europe se situe au Nord avec des perspectives de nouveaux march s vers l Europe centrale et orientale Parall lement le commerce mondial est marqu par un nouvel quilibre entre zones productrices pays mergeants et zones consommatrices pays d velopp s traditionnels comme l Europe Dans ce contexte l mergence de la Chine 10 zone des plus dynamiques se situant au d part des flux vis s par Marseille Fos est un atout important dans le d veloppement de l conomie maritime r gionale permettant d importer les sources de croissance conomique Par ailleurs face de Marseille se trouve un march de 80 millions de consommateurs potentiels l horizon 2010 11 historiquement li la France pour ne parler que du Maghreb Le d veloppement de l conomie maritime r gionale s inscrit pleinement dans les logiques des projets nationaux et europ ens de maintien et de d veloppement des relations avec le Maghreb zon
172. les plans locaux d urbanisme et les cartes communales doivent tre compatibles avec les modalit s d application des dispositions particuli res au littoral qui par ailleurs s appliquent aux actes et d cisions relatifs l utilisation du sol en vertu de l article L 146 1 du code de l urbanisme qui dispose Les directives territoriales d am nagement pr cisant les modalit s d application du pr sent chapitre sont applicables toute personne publique ou priv e pour l ex cution de tous travaux constructions d frichements plantations installations et travaux divers la cr ation de lotissements et l ouverture de terrains de camping ou de stationnement de caravanes l tablissement de cl tures pour l ouverture de carri res la recherche et l exploitation de minerais Elles sont galement applicables aux installations class es pour la protection de l environnement C est notamment le cas des dispositions relatives la capacit d accueil article L 146 2 du code de l urbanisme Au libre acc s au rivage pour le public article L 146 3 du code de l urbanisme A la protection de la bande de 100 m article L 146 4 du code l urbanisme Au principe de continuit de l urbanisation article L 146 11 du code de l urbanisme Aux campings article L 146 5 du code de l urbanisme Ainsi ou aux am nagements admis dans des cas particuliers article L 146 8 du code l urbanisme lt lt lt lt 544 Lorsque des m
173. les plus sensibles compte tenu des contraintes techniques conomiques et humaines Au titre des dispositions de l article L 146 8 relatives la s curit civile pourra donc tre autoris e dans les espaces remarquables la r alisation notamment de voies de s curit de voies de d fense contre l incendie de coupures agricoles ou foresti res effectu es dans but de r servoirs d eau de bassins de r tention et d ouvrages de retenue Les espaces agricoles des espaces remarquables La pr sence de l activit agricole contribue fortement l identit et la pr servation du territoire littoral plusieurs titres y la gestion d cosyst mes particuliers tels que la Camargue ou la Crau avec la riziculture et l levage extensif vy maintien d espaces de coupures d urbanisation v la protection des massifs forestiers contre l incendie vy contribution au caract re remarquable ou caract ristique de paysages littoraux oliviers sur les rives de l tang de Berre vignobles de Cassis notamment Les secteurs agricoles de superficie importante sont repr sent s sur la carte orientations et les orientations de la cat gorie laquelle ils appartiennent leur sont applicables Toutefois les situations suivantes appellent des orientations sp cifiques v la gestion des espaces agricoles de superficie limit e enclav s dans les massifs littoraux repr sent s par la DTA comme
174. loppement secteur des Florides Le cordon du Ja en partie urbanis est une particularit g ographique marquante de ce site Les enjeux Les enjeux tant en mati re d application de la loi littoral que pour la r alisation des objectifs et orientations g n rales de la D T A sont les suivants v pr server les espaces naturels int ressants qui subsistent autour de l Etang du Bolmon roseli res et zones humides et parties naturelles du cordon du Jan v affirmer et conforter le potentiel de ce secteur en mati re de d veloppement notamment au regard du projet de r alisation d une zone conomique Nord Ouest port par la Communaut Urbaine et les communes du secteur v viter terme une urbanisation continue le long du rivage en tablissant un quilibre durable entre le d veloppement des espaces urbanis s et le maintien d une zone agricole p riurbaine v mettre en valeur les parties urbanis es du secteur zones naturelles et zones agricoles conserver et les l ments du patrimoine paysager et b ti v prendre en compte les contraintes environnementales risques naturels et objectifs de r habilitation des tangs de Berre et du Bolmon Les modalit s d application sp cifiques ce secteur Pour r pondre aux enjeux ainsi identifi s en respectant les dispositions relatives au littoral le projet d am nagement de d veloppement de gestion de ce secteur suivra les principes suivants
175. malgr des am liorations au cours des derni res ann es reste que l am lioration effective de cette qualit repose sur des actions continues diversifi es de long terme Malgr les efforts d j engag s la mise en d charge des d chets m nagers continue d tre un facteur de pression important sur les milieux Sa r duction passe par le renforcement des solutions alternatives du tri et de la valorisation D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 46 Enfin le traitement des pollutions domestiques a pris un important retard par rapport aux objectifs de la Directive Europ enne de 1991 b La gestion des risques Le d partement des Bouches du Rh ne est concern principalement par des risques naturels importants inondations et incendies et par des risques technologiques relativement localis s mais significatifs D importantes mesures ont t prises pour pr venir ces diff rents risques Globalement l enjeu reste celui de l laboration des PPR et de la prise en compte des risques dans les documents d urbanisme et du d veloppement de l information envers les populations concern es D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 47 CHAPITRE 2 OBJECTIFS D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 48 TROIS GRANDS OBJECTIFS POUR UNE VISION RENOUVEL E DE L AM NAGEMENT DES BOUCHES DU RH NE Pour renforcer et assurer l attractivit des Bouches du Rh ne soutenir durablement l ambition d une grande m t
176. mmation des hommes des entreprises et aussi des administrations elles m mes Originale pour au moins trois raisons v La g ographie physique tr s compartiment e de ce territoire entre cha nes de montagnes tang de Berre et littoral tr s d coup a disjoint les diff rentes composantes territoriales qui sont autant de parties d un tout la r gion urbaine marseillaise y La conscience des acteurs d appartenir une m me r gion urbaine de ce fait de partager un certain nombre d enjeux communs est plut t r cente comparativement ce qu elle est dans d autres r gions urbaines polycentriques en France ce qui n est pas un facteur favorable la constitution de politiques d am nagement la bonne chelle v La progressive constitution de la r gion urbaine marseillaise ne s est pas traduite par la constitution d une suburbia sans limites et sans c sures au contraire elle appara t comme un complexe assemblage d espaces urbanis s d espaces agricoles souvent de grande qualit et d espaces naturels attractifs et prot g s D o une certaine complexit des questions d am nagement 3 2 1 2 LA PREOCCUPANTE QUESTION DES TRANSPORTS DEPLACEMENTS Le desserrement urbain la multiplicit des polarit s conomiques et d emploi sur ce territoire g n rent d importants flux de d placements transports Ces flux qui ne cessent de progresser sont essentiels au bon fonctionnement et la valorisation de
177. mouvements concernant l conomie industrielle sont importants se traduisent alternativement par des restructurations d sinvestissements et des investissements de d veloppement Les grandes volutions ont concern depuis 15 20 ans v Le secteur des industries agroalimentaires et agro industrielles huiles savonnerie historiquement associ la transformation sur place des produits primaires import s d Outre Mer y Le secteur de l industrie des biens interm diaires sid rurgie raffinage p trochimie apparu dans les ann es d entre deux guerres et consid rablement d velopp jusque dans les ann es 70 suite la mise place de la zone industrielle de Fos 2 1 1965 Ainsi par exemple en trois d cennies la seule ville de Marseille a perdu pr s de 35 000 emplois industriels ph nom ne r sultant de la fermeture d tablissements SEITA BSN LAFARGE KODAK PROCTER amp GAMBLE et de la migration de certains autres vers les zones industrielles du Nord et de l Est de Marseille dont certaines ont b n fici de mesures de d fiscalisation v Le domaine d activit a ronautique caract ris dans le d partement par l importance tant des infrastructures a ronautiques que des activit s associ es construction ou composants d a ronefs EUROCOPTER DASSAULT SEP SNECMA 5 formation EPNER cole de de rec
178. mplois et de la situation de l espace m tropolitain par rapport d autres m tropoles europ ennes l ambition de la D T A est de renforcer la comp titivit de ce territoire en le dotant des atouts n cessaires Cela concerne tout particuli rement 1 La grande accessibilit 2 La Zone Industrialo Portuaire de FOS 3 Les sites logistiques 4 Les centralit s urbaines 1 1 LA GRANDE ACCESSIBILIT Les conditions d un v ritable rayonnement passent par la connexion du syst me m tropolitain aux r seaux de communication et de liaisons longues distances L enjeu en la mati re vise conforter place du d partement en tant que p le Sud europ en et valoriser ses changes avec l ext rieur garantir aux grands axes Nord Sud et Est Ouest leur fonction d change et de communication en diversifiant la r partition modale des trafics assurer aux p les urbains et aux activit s conomiques des conditions d accessibilit et d change adapt es leur d veloppement Les actions devront porter sur le d veloppement de multimodalit pour le transport de marchandises l largissement de l hinterland de la ZIP de Fos et l am lioration des liaisons ferroviaires rapides vers le Var et la C te d Azur sur la pr servation et l am lioration des fonctions d changes et de transit assur es par le r seau autoroutier sur les possibilit s de d veloppement des ca
179. n des op rateurs de grandes zones d exploitation d di es Enfin pour asseoir son d veloppement court et moyen terme par la r alisation de nouveaux projets de nature augmenter la capacit d accueil de trafics Marseille le PAM a concentr ses efforts sur la gestion du foncier dans les Bassins Est v ritable outil strat gique d am nagement au service de la politique du Port avec l am nagement d un ensemble de surfaces d di es cette fonction logistique et adapt es aux besoins des op rateurs L ensemble de ces dispositions a pour objectif de capter les trafics mondiaux les plus dynamiques et d inscrire le port de Marseille Fos dans les grandes cha nes logistiques europ ennes avec le d veloppement de ses capacit s irriguer et approfondir son hinterland Les acteurs du commerce international choisissent dor navant non pas un port mais une cha ne logistique De ce fait les ports europ ens se font concurrence non seulement sur la comp titivit du passage portuaire mais sur leur capacit tendre leur hinterland HINTERLANDS POTENTIELS COMPARES DES GRANDS PORTS MEDITERRANEENS PIB TRAFIC CONTENEURS HINTERLANDS en milliards d euros en milliers d E V Catalogne 149 6 16 1916 43 BARCELONE Aragon PACA MARSEILLE Rh ne Alpes 298 5 31 916 20 5 Languedoc Roussillon Ligurie GENES Pi mont 515 10 53 1629 36 5 Lombardie Emilie Romagne TOTAL 10
180. nes et les principaux p les conomiques Orientations En s appuyant sur les axes de dessertes ferroviaires inter cit s notamment Marseille Gardanne Aix en Provence et Marseille Aubagne Toulon le syst me de transports collectifs vis doit poser les bases essentielles du futur r seau m tropolitain Afin de permettre terme la r alisation de l ensemble du syst me m tropolitain de transport en commun les documents d urbanisme doivent assurer la pr servation des emprises ferroviaires existantes susceptibles de s ins rer dans les circuits esquiss s sur la carte orientations Dans l attente de la r alisation du r seau global de transports en commun ferr s il conviendra d analyser les possibilit s d association des diff rents modes de transports collectifs pour assurer les compl mentarit s de desserte n cessaires par diff rents supports ferr s routiers 2 2 LES P LES D CHANGES Combler le retard constat en mati re de transports collectifs et b tir un v ritable r seau sur l ensemble du d partement implique que la r partition des d placements selon les diff rents modes transports s organise autour de points d acc s aux r seaux qui pour certains constituent et constitueront des enjeux majeurs de la structuration de l espace d partemental Au del des fonctions techniques d changes entre modes p les d changes ou des am nagements de stationnement n cessaires au passage du mo
181. nfluence d Avignon du centre ville de Marseille et de sa couronne du secteur d Aubagne et dans une moindre mesure des communes littorales du Sud Est et de la C te Bleue Une des cons quences de ces pressions est l talement de la p ri urbanisation l Est jusque dans le Var et au Nord jusque dans le Vaucluse Une autre cons quence concerne la difficult diversifier l offre de logements et plus particuli rement l offre sociale en raison de la chert croissante du foncier Ces diff renciations sociales et spatiales porteuses de s gr gation sont contraires l objectif des pouvoirs publics d obtenir un niveau satisfaisant de mixit tant sociale que territoriale Les strat gies d am nagement relevant de la D T A devront prendre en compte et influer sur les facteurs propices r duire ces diff rences et in galit s cet gard quatre l ments sont rappeler _ L accessibilit ais e de tous les lieux d habitat ceux d emplois de commerces de fonctions collectives est une des premi res armes de l am nagement pour favoriser le d veloppement des transports en commun On a vu cet gard qu un grand effort est accomplir pour offrir des transports collectifs qui soient une alternative r elle aux d placements quasi exclusivement effectu s en voiture particuli re L enjeu des transports collectifs dont l objectif principal consiste reconqu rir part de march significative des d
182. nges ainsi qu au d veloppement d une fr quentation inorganis e Il s agit de la Cha ne des C tes de la Tr varesse de la Montagnette du Mont Olympe et R gagnas du Montaiguet du massif des Quatre Termes des collines de Cornillon et de Grans et de la Petite Crau L volution de la pression urbaine sur ces espaces constitue l l ment majeur de leur vuln rabilit au risque incendie et contribue galement au mitage et la d gradation de leurs paysages Orientations Ces espaces particuli rement vuln rables au regard du risque incendie n ont pas vocation tre urbanis s Peuvent cependant y tre autoris s outre les am nagements constructions installations et quipements d finis par les orientations communes dans les conditions pr cis es par celles ci paragraphe 3 2 1 les travaux am nagements et constructions li s aux activit s de loisirs qui assurent la mise en valeur du site et contribuent une gestion raisonn e de la fr quentation touristique ou de loisir Les collectivit s locales veilleront ce que leur conception soit respectueuse des sites des paysages et du milieu naturel POUR LES ESPACES AGRICOLES DOMINANTE GESTIONNAIRES D ECOSYSTEMES Cette cat gorie est constitu e de la Crau de la Camargue pour la partie hors espaces remarquables du littoral des marais d Arles des marais des Baux et du Vigueirat et des salins Fos Berre et Salins de Giraud Ales A Cara
183. ngs entre Istres et Fos Falaises de Niolon Falaises de Vaufr ges N existent pas Marais du Vigueirat La Barben SIC pSIC Sites d Int r t Communautaire proposition SIC pSIC SIC pSIC SIC pSIC SIC pSIC SIC pSIC SIC pSIC SIC pSIC SIC pSIC SIC pSIC SIC pSIC SIC pSIC SIC pSIC SIC pSIC SIC pSIC 2 5 2 5 2 5 2 5 2 5 2 5 2 5 2 5 2 5 2 5 2 5 2 5 2 5 2 5 1 gt 8227 d Pae VU 27 Pon SYSstuduin d r 82 S umane 75 H An Zen z 21 Dien ct 3 a pen AH EI 2 2 2 CS x E Geni r e eem em e 2 Soeue 1 2 54 cas ALAN lalgoi A Fine deg LE RESEAU 2000 GE PET tn o Vloge def Boris A 4 gt 117 Lagnes M Avignon Geck FRA 3 V 227 RK Ka 4 Barbe tane DANS LES BOUCHES DU RHONE Mars 2007 me ST a Lacoste ee 29 Bonnieux gt gt augines Motte 4 Made Garen gt Mantido Ze Sras ue gt Sannes 4 NATIRA 2000 KESIN Re demm sel D ur Candac 5 d acris gues EN larsillafgues A 72 37 7 R AL ANNE EN LE 2 29 SC x 5
184. nisation et d viter la densification excessive notamment sur les espaces proches du littoral qui font l objet d une forte pression La D T A pr cise donc dans les unit s g ographiques constituant des sous ensembles du littoral qu elle a identifi s et compte tenu de leurs caract ristiques les modalit s d application des principes de la loi littoral qui sont pertinents et indique notamment les crit res d appr ciation du caract re limit de l extension de l urbanisation dans les espaces proches du rivage Autour de l tang de Berre les espaces proches du rivage ont t rep r s et font l objet d une repr sentation sur la carte littoral D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 102 Il est apparu galement n cessaire sur certaines parties du territoire d sign es comme secteurs enjeux particuliers de pr ciser tant les modalit s d application de la loi littoral que les orientations qui sont applicables elles seront int gr es dans des projets de territoire et serviront appr cier le lien de compatibilit entre les documents d urbanisme ou op rations d am nagement et la D T A Ces secteurs rep r s sur la carte littoral sont les suivants vi 555 le littoral camarguais la presqu le de Port Saint Louis la zone industrialo portuaire de Fos le secteur de Lavera Ponteau Martigues le Sud Est l tang de Berre entre l a roport et La M de D T A des Bouches du Rh ne
185. nlimonage progressif du lit de la rivi re et de l absence de strat gie globale et coordonn e en mati re de protection L ensemble des probl matiques de la Durance fait l objet d un rapport d taill r sultant d une mission d inspection interminist rielle Ce rapport se conclut par un ensemble de pr conisations dont l objectif est de r tablir une gestion durable de la Durance int grant de fa on quilibr e les enjeux conomiques li s l hydro lectricit les enjeux agricoles et d alimentation en eau les enjeux cologiques touristiques et ceux li s aux risques d inondation Les eaux littorales le milieu marin et le littoral Les eaux littorales et le milieu marin pr sentent des cosyst mes particuli rement riches Au niveau de la C te Bleue ils sont prot g s dans le cadre d un parc marin lis subissent un certain nombre de rejets contribuant leur d gradation rejets industriels y compris portuaires mais galement domestiques Les rejets industriels et urbains touchent en particulier le golfe de Fos et la rade de Marseille Le littoral du d partement repr sente 280 km de c tes est soumis des pressions anthropiques urbanisation d veloppement des activit s industrielles et portuaires activit s agricoles et d levage fr quentation touristique Les pressions sont plus fortes dans les secteurs tr s urbanis s avec une activit industrielle et maritime importante golfe de Fos rade de
186. ns v L talement de l urbanisation notamment le long des grands axes de communication v La tr s forte croissance des d placements domicile travail v La fragilisation des centres urbains par reproduction hors la ville de fonctions de services d quipements v L accentuation des pressions sur les espaces naturels et agricoles Quelle que soit l volution d mographique venir restera pos e la question de la place de la ville dans le processus d urbanisation conform ment aux principes de renouvellement urbain Appliqu e au territoire des Bouches du Rh ne cette notion prend un sens particulier et recouvre deux chelles d intervention L chelle de la ville par Le renforcement des centralit s urbaines avec le d veloppement des activit s commerciales et de services la requalification de de logement et la desserte en transports collectifs v L am nagement et dans certains cas la densification de quartiers p riph riques sous r serve d une bonne desserte en transports collectifs et du d veloppement des services urbains associ s v La rentabilisation du tissu urbain et la r utilisation des friches v Mais aussi la valorisation des p les et concentrations conomiques existants de la m tropole y La prise en compte du fonctionnement multipolaire et la n cessit d am liorer les r seaux de transports et de t l communications v La mise en synergie des acti
187. nsid rer l agglom ration de Marseille Aix en Provence comme le moteur de cette dynamique et rechercher les compl mentarit s entre les villes qui composent l aire m tropolitaine C est donc l ensemble de cette agglom ration qui a vocation accueillir en priorit les fonctions m tropolitaines sup rieures publiques et priv es L optimisation de leur mode de r partition de concentration et de mise en compl mentarit renvoie aux modalit s de gouvernance de l espace m tropolitain L op ration d int r t national Eurom diterran e qui repr sente une op ration phare pour l accueil de ces fonctions est un espace d accueil prioritaire mais non exclusif pour de telles fonctions D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 74 La mise en uvre d une Charte de la M tropolisation fournira le cadre utile et la bonne chelle d une strat gie coordonn e des acteurs locaux visant assurer une organisation efficace des fonctions m tropolitaines accueil cr ation d veloppement L appel projet de coop ration m tropolitaine lanc par l Etat en juin 2004 dans le prolongement des CIADT de d cembre 2002 et d cembre 2003 appara t comme le moyen de contractualiser entre les Collectivit s Territoriales et l Etat Il vise accompagner les m tropoles qui afficheront la volont de s inscrire dans une d marche d ambition europ enne par le renforcement des fonctions conomiques sup rieures L objectif de ce
188. nt et d urbanisme et non un document de programmation En cons quence les orientations de la D T A engagent l tat dans la mesure o elles constituent un cadre de r f rence dans son association l laboration des documents d urbanisme locaux dans l exercice du contr le de l galit et pour la politique contractuelle La D T A ne d finit donc pas de calendrier d engagements budg taires de l tat D T A et encyclop disme La D T A exprime les enjeux de l tat sur un territoire donn et plus particuli rement sur la base des mandats interminist riels pr cit s La D T A n a donc pas vocation traiter l int gralit des questions qui se posent sur un territoire mais identifier et souligner les sujets de comp tence tatique qui justifient que soient clairement identifi s les enjeux les objectifs et les orientations susceptibles d en d couler La D T A ne doit pas et ne peut pas tre encyclop dique D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 8 CHAPITRE 1 DIAGNOSTIC D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 9 INTRODUCTION G OGRAPHIE PHYSIQUE Les 5 087 km du territoire d partemental portent assur ment le nom que la Constituante leur a donn en 1790 Bouches du Rh ne mais ce nom ne d signe pas toute la r alit g ographique correspondante Si la partie occidentale du d partement s tend bien sur les pays du bas Rh ne jusqu son delta la partie orientale
189. ntes options et mis en perspective pour un d veloppement durable de cet espace 3 2 2 2 UN TERRITOIRE QUI DOIT TROUVER SON QUILIBRE ENTRE D VELOPPEMENT ET PROTECTION Ce territoire subit une double pression Pression pour le d veloppement conomique car les terrains sont dans certains secteurs peu on reux l achat et en co t d am nagement terrain plat libre de construction t nements de grandes superficies sol souvent de bonne qualit pour la construction Pression pour le d veloppement de l habitat car les espaces sont de qualit remarquable comme les Alpilles la Camargue et tr s attractifs en particulier pour l habitat individuel tr s peu dense De plus la mise en service de la gare TGV d Avignon proximit imm diate des Bouches du Rh ne et le projet de liaison Est Ouest LEO traversant la plaine du confluent Rh ne Durance de Barbentane Ch teaurenard Nord avec deux changeurs et la d viation de Rognonas constituent deux actes d am nagement porteurs de pression d urbanisation sur toute la partie Nord de la cha ne des Alpilles D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 40 L enjeu pour l Ouest d partemental sera De tirer profit de ces grandes infrastructures tout en ma trisant les pressions qu elles g n rent D ins rer le port d Arles dans les enjeux du transport marchandises de l axe rhodanien et de la logistique De conforter les fili res d excellence dan
190. nud s qui conf re au pays de Marseille originalit et pittoresque Le bassin de Marseille se termine par une c te complexe v Nord la baie de Marseille o le port a t construit au XIX me si cle v au Centre la calanque du vieux port tr s abrit e des vents du Nord Ouest et domin e par le massif de la garde du c t sud v au Sud la baie de la plage du Prado qui correspond l embouchure de l Huveaune Dans les ann es 1950 la ville occupait encore moins de la moiti des surfaces du bassin mais sa progression a t intense partir de cette poque vers le Nord Est et dans une moindre mesure dans la plaine alluviale de l Huveaune Jouxtant l unit du bassin de Marseille et sa conurbation le massif des calanques tranche par son caract re d sertique se termine sur mer en chaos de roches d chiquet es qui composent les sites grandioses des calanques depuis le cap Croisette l Ouest jusqu la baie de Cassis l Est C est un espace d exception dont la valeur a t reconnue par son classement d s 1936 au titre de la loi du 2 mai 1930 sur les monuments naturels et sur les sites D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 97 Le site des calanques est une zone touristique importante dont la fr quentation est li e son caract re remarquable et sa proximit de la ville de Marseille Cette fr quentation est cependant limit e par les difficult s d acc s aux calanques En prol
191. odalit s d application particuli res sont nonc es la directive elles pr cisent ou compl tent les dispositions applicables au littoral En revanche si la DTA ne pr cise aucune modalit particuli re d application les dispositions l gislatives et r glementaires restent applicables sur le territoire 2 1 LA PROTECTION DES ESPACES Les espaces pr server de l article L 146 6 du code de l urbanisme Les documents et d cisions relatifs la vocation des zones ou l occupation et l utilisation des sols pr servent les espaces terrestres et marins sites et paysages remarquables ou caract ristiques du patrimoine naturel et culturel du littoral et les milieux n cessaires au maintien des quilibres biologiques Un d cret fixe la liste des espaces et milieux pr server comportant notamment en fonction de l int r t cologique qu ils pr sentent les dunes et les landes c ti res les plages et lidos les for ts et zones bois es c ti res les lots inhabit s les parties naturelles des estuaires des rias ou abers et des caps les marais les vasi res les zones humides et milieux temporairement immerg s ainsi que les zones de repos de nidification et de gagnage de l avifaune d sign e par la directive europ enne n 79 409 du 2 avril 1979 concernant la conservation des oiseaux sauvages et dans les d partements d outre mer les r cifs coralliens les lagons et les mangroves Il incombe la D T A
192. on et d organisation du syst me conomique impose galement que le mode d occupation de l espace observ sur ce territoire ne fasse pas dispara tre dans les espaces interm diaires fragiles ce qui fait de cet ensemble son image sa qualit de vie et son attractivit Cela entra ne la mise en place de mesures visant freiner la tendance l urbanisation continue le long des grands axes ou couloirs de circulation et privil gier le renforcement des zones urbaines existantes assurer le niveau d quipements et de services des zones d urbanisation diffuse et le maintien d espaces d a ration Les orientations qui suivent partir de l identification des principales polarit s constitutives de l armature urbaine des conditions de leur articulation de leurs relations s attachent Construire le syst me de transports collectifs qui relie ces diff rents sous ensembles v prendre appui sur les p les d changes et les p les d activit s pour b tir la ville et ma triser la diffusion de l urbanisation v r aliser les infrastructures essentielles au fonctionnement local v renforcer et accompagner le d veloppement conomique v ma triser le d veloppement de l urbanisation 2 1 LE SYST ME DE TRANSPORTS COLLECTIFS M TROPOLITAIN Compte tenu du retard de aire m tropolitaine en mati re de transports collectifs il est imp ratif qu une offre alternative cr dible au tout V P v hicules particuliers
193. onditions de leur d veloppement dans le respect des modalit s d application de la loi littoral Le chapitre consacr aux modalit s d application de la loi Littoral apporte un clairage d taill sur chacun de ces secteurs 2 4 2 LES GRANDES ZONES D ACTIVIT S COMMERCIALES De grandes zones d activit s commerciales se sont implant es en p riph rie des zones urbaines de l aire m tropolitaine Elles constituent des p les d attractivit qui participent tr s directement au polycentrisme du territoire aux abords des grandes agglom rations elles ne sont pas sans cons quence sur les activit s commerciales des centres urbains et l organisation g n rale des quipements commerciaux doit en priorit tenir compte de leur impact sur les strat gies de renouvellement urbain en y contribuant directement ou minima en ne mettant pas en difficult les op rations de revitalisation engag es ou en projets Raccord es par branchements souvent directs sur les principaux axes de communication essentiellement autoroutiers ces zones d activit s commerciales g n rent d importants trafics locaux qui affectent la vocation principale de ces axes L effet g n rateur de trafic de ces zones existantes ou des cr ations de nouvelles zones commerciales n cessite la prise en compte des effets produits sur les d placements et sur la circulation du r seau autoroutier Sont plus particuli rement repr senta
194. ongement de cet espace la baie de la Ciotat tient le double r le de centre industriel et de site baln aire avec d une part la ville de plus de 30 000 habitants et le port de la Ciotat et d autre part un site naturel d exception Celui ci se rattache morphologiquement l extr mit orientale de la cha ne de la Sainte Baume qui se termine sur le littoral par un vaste massif constitu de deux sous ensembles vy la cha ne du Cap Canaille et le promontoire du Bec de l Aigle l ouest 1 vallonnements des Plaines et des Plaines Marines l est Cet ensemble compose un ample paysage littoral qui encadre la ville et la baie en un amphith tre de garrigues et de pin des D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 98 2 PRINCIPES ET MODALITES APPLICABLES A L ENSEMBLE DU LITTORAL A partir de cette pr sentation des caract ristiques du territoire littoral des Bouches du Rh ne il convient de pr ciser comment se d clinent les diff rentes notions de la loi littoral sur ce territoire Sur le territoire de la DTA l ensemble des dispositions l gislatives et r glementaires applicables au littoral s ajoutent des modalit s particuli res d application que la D T A a comp tence pour dicter lorsque des particularit s g ographiques identifi es permettent de les motiver En application de l article L 111 1 1 du code de l urbanisme les sch mas de coh rence territoriale et en leur absence
195. ont 69 000 inscrits dans les trois universit s Universit de Provence Universit de la M diterran e et Universit Paul C zanne S agissant de la recherche publique Marseille Aix en Provence repr sente le deuxi me p le fran ais galit avec Lyon CNRS 310 chercheurs Aix en Provence et 1 430 Marseille Les tudiants du d partement se retrouvent 98 dans la r gion urbaine Aix Marseille qui accueille 86 000 tudiants et se caract rise par une bipolarisation forte entre ces deux villes L impact de l universit et des tudiants sur le fonctionnement urbain des agglom rations d Aix en Provence et Marseille est capital Le profil des tudiants dans ces deux villes n est pas identique 93 des 40 000 tudiants aixois tudient l universit alors que parmi les 45 000 tudiants de Marseille leur part est de 63 La repr sentation des formations sp cialis es est par cons quent plus forte Marseille coles d ing nieurs de commerce d architecture formations param dicales Ce territoire est avec Toulouse le site du grand Sud qui attire le plus d tudiants ext rieurs 26 proviennent d une autre acad mie sait dans le m me temps accueillir les tudiants trangers 11 5 des effectifs en de de la moyenne nationale valu e 13 7 Ces constats encourageants ne doivent cependant pas masquer le fait que l attractivit internationale de notre p le d enseignement et de rech
196. oser pour la p riode 1999 2020 une variation totale de population allant de 20 30 pour ces diff rents secteurs contre 11 en moyenne pour le d partement Il faut noter qu avec une projection fond e sur les comportements migratoires moyens observ s de 1982 1999 et qui prend donc en compte une croissance plus faible pour l ensemble du d partement avec un effet de p ri urbanisation plus important ce ph nom ne est encore accentu puisque les variations totales de population peuvent approcher 40 pour le secteur d Aubagne d passer les 30 pour le pays d Aix en Provence ou pour le secteur de Nord Alpilles Ainsi les capacit s d extension de l urbanisation apparemment plus limit es sur ces secteurs pourraient entra ner de fortes tensions dans les secteurs d Aubagne et de Nord Alpilles et un degr moindre sur le pays d Aix en Provence 3 1 2 LES PRINCIPALES COMPOSANTES EST ET OUEST DES BOUCHES DU RH NE L approfondissement des donn es relatives au peuplement croissance densit mais galement de celles concernant l armature urbaine l conomie et les espaces naturels permet de mettre en vidence deux grandes composantes des Bouches du Rh ne aux caract ristiques diff renci es ces grandes composantes territoriales correspondent de grandes probl matiques d am nagement que chaque projet territorial aura prendre en compte 3 1 2 1 L AIRE METROPOLITAINE MARSEILLAISE Une r gion urbaine t
197. ous ensemble d partemental Marseille Aix Est Etang de Berre Vall e de l Arc Vall e de l Huveaune Ouest Etang de Berre v l am lioration de la fonctionnalit par une meilleure r partition une compl mentarit et une accessibilit largie aux fonctions et services m tropolitains 3 2 1 4 SEGMENTATION SPATIALE ET SOCIALE m tropolitaine marseillaise est un territoire o les diff rences sociales sont fortes Quand on consid re les donn es de revenu des m nages et du taux de ch mage un cart sensible s pare deux ensembles de communes ou groupes de communes m me s il existe au sein de chacune d elles des poches de pauvret ou de richesse en opposition avec les moyennes observ es v Communes ou composantes territoriales avec indicateurs socio conomiques lev s arrondissements du Sud de Marseille et en g n ral communes du pays d Aix en Provence en y rattachant certaines communes relevant des cantons de Gardanne Bouc Bel Air Cabri s et de La Ciotat Cassis Carnoux en Provence et Ceyreste par exemple D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 38 v Communes ou composantes territoriales avec indicateurs socio conomiques bas arrondissements du Nord et du Centre de Marseille beaucoup de communes des rives Est et Sud de l tang de Berre Port de Bouc Port Saint Louis Miramas commune de la Ciotat et une partie des communes de celles des cantons de Gardanne et des Pennes Mirabeau
198. p rimentations tant programm en 2016 les dix prochaines ann es doivent tre consacr es la mise en place des conditions n cessaires au bon fonctionnement du projet v Acheminement des gros composants accueil des entreprises et des employ s participant au chantier v Accueil des personnels d exploitation et des scientifiques intervenant durant la phase de fonctionnement 1 10 L CONOMIE AGRICOLE En 2001 le chiffre d affaires de l agriculture situe les Bouches du Rh ne au quatri me rang fran ais 1 08 milliards d Euros derri re la Marne la Gironde et la C te d Or et l conomie agricole repr sente environ 3 7 de la population active du d partement soit 10 000 emplois familiaux et le double d emplois salari s RGA 2000 Sa contribution l chelle de l conomie d partementale 2 2 du PIB des Bouches du Rh ne est relativement modeste mais l activit agricole rec le toutefois de nombreux l ments remarquables v 1er rang fran ais pour la production de l gumes v 2 me rang fran ais pour la production de fruits v 1er rang pour la production de poires De 1 rang pour les surfaces en serres de production 5 Estimations donn es dans le cadre du d bat public Estimations donn es dans le cadre du d bat public D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 21 v der rang pour les surfaces irrigu es v 1er rang pour la production de riz v 3 d partement fran ais employeur de main
199. paces gestionnaires d cosyst me ce qui garantit la possibilit d en poursuivre l exploitation b Orientations Peuvent tre autoris s dans ces espaces outre les am nagements constructions installations et quipements d finis par les orientations communes dans les conditions pr cis es par celles ci paragraphe 3 2 1 les travaux am nagements et installations permettant de g rer leur fr quentation ou recevoir des activit s li es la fr quentation et la d couverte des milieux pour autant qu elles ne remettent pas en cause l activit agricole Les collectivit s locales encourageront le maintien des activit s de production traditionnelles qui contribuent directement la gestion des milieux POUR LES ESPACES AGRICOLES DE PRODUCTIONS SPECIALISEES Caract ris s par des sols au potentiel lev pour la production par un environnement d quipements agricoles et d infrastructures publiques ou priv es performants ces espaces constituent les lieux de production essentiels de l agriculture des Bouches du Rh ne 115 concernent notamment l arboriculture fruiti re secteur d excellence du d partement la culture des l gumes sous serres ou de plein champ la viticulture dans le cadre de cinq A O C les c r ales les grandes cultures et la production des semences l ol iculture dans le cadre de deux A O C Ces cultures g n ratrices d emplois directs et indirects fa onnent l identit des terroirs
200. pacit s de l a roport Marseille Provence Orientations Pour les transports de marchandises prioritairement concern s rhodanien les conditions de d veloppement de la multi modalit impliquent la constitution d un axe ferroviaire de fret rhodanien en direction de l Europe du Nord et la mise disposition des sillons ferroviaires correspondants valorisation de fluvial du Rh ne et l intensification des conditions de desserte fluviale du Port Autonome de Marseille Fos afin de tirer parti de l axe Rh ne Sa ne Pour le d veloppement de nouveaux axes d changes Les r flexions engag es sur l axe Durance y compris le projet de la perc e ferroviaire sous le Montgen vre visent proposer la structuration d un nouvel axe en direction de l Italie du Nord R gion de Milan Turin et compl ter l ouverture de la r gion marseillaise vers d autres m tropoles europ ennes D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 70 v Pour les liaisons entre la Zone Industrielle Portuaire de Fos ZIP et son hinterland A l chelle d partementale et r gionale assurer ces relations implique la cr ation d une v ritable liaison Fos Salon am liorant la desserte de la ZIP depuis le sillon rhodanien et Italie Espagne avec une nouvelle entr e du Port le d veloppement des compl mentarit s entre modes de transports et le renforcement des modalit s d articulation des diff rents s
201. port favorisant les modes massifi s fer et fleuve questions li es au logement l emploi la formation et aux transports collectifs r flexion autour de l hinterland du PAM et de la structuration de la couronne logistique de l Ouest des Bouches du Rh ne Parall lement le PAM m ne une politique ambitieuse sur les bassins Est dont la dynamique est tr s importante pour l conomie locale Ainsi les investissements r alis s sur ces bassins permettent d une part de conserver la dimension g n raliste du port mais aussi de capter des trafics en croissance constante comme les services passagers Les Terrasses du port ainsi que la construction de la gare maritime polyvalente jouent un r le important la fois dans l image g n rale du port montrant l ampleur de sa modernisation D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 15 Par ailleurs la strat gie du PAM a permis de maintenir une activit de r paration navale de qualit tant pour la r paration industrielle que pour la grande plaisance dont les retomb es socio conomiques pour l conomie locale sont importantes Pour accompagner la dynamique g n r e par le projet Fos 2XL le PAM dote les bassins Est des structures indispensables pour l absorption de la hausse de trafics conteneur avec le d veloppement des surfaces d di es la logistique projet Distrimar mais aussi avec une restructuration des zones d exploitation portuaire des bassins de Marseille amodiatio
202. pose une troite articulation entre logique de d veloppement et logique de protection qui tienne compte des caract ristiques du site et de son r le dans l am nagement du territoire au titre la fois de l espace qu il repr sente pour l accueil d entreprises ou installations fortement consommatrices d espaces d activit s industrielles plus difficilement acceptables en zones urbaines et d espaces au contact d un vaste territoire naturel et agricole de grande qualit v des liens n cessaires entre fonctions portuaire logistique et diversification industrielle pour la constitution d un v ritable hinterland v du renforcement essentiel des relations maritimes et fluviales et qui n cessitent le prolongement de la darse n 2 jusqu au canal d acc s au Rh ne v de la mise en place de navettes avec les autres ports du bassin m diterran en tels que G nes La Spezia Livourne Barcelone Valence et la Corse Dans ce cadre les objectifs suivants sont prendre en compte d velopper les activit s portuaires logistiques et industrielles Fos 2 XL nergies nouvelles v pr server les paysages et les milieux les plus int ressants v terminer am nagement global du secteur en faisant la part entre les espaces destin s aux activit s conomiques d une part et d autre part les espaces pr serv s et destin s demeurer D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 72 l tat naturel qui pourront le cas ch ant
203. pr sentent plus de 1 million de tonnes par an La quasi totalit d entre eux 90 sont mis en d charge le tri s lectif est peu avanc la valorisation des d chets tant peine amorc e La capacit d incin ration est faible et ne permet pas de valorisation nerg tique La masse des d chets toxiques industriels est significative environ 280 000 tonnes par an et les capacit s de traitement sont globalement suffisantes Sur le d partement 25 sites pollu s anciens sites industriels anciennes d charges ou d p ts de d chets taient recens s en 1998 Certains d entre eux ont t r habilit s depuis les autres sont en cours d tude ou de travaux Le retard de la mise en conformit des r seaux d assainissement Trois ch ances r glementaires 1998 2000 et 2005 ont t dict es par la Commission europ enne et d finissent les obligations des collectivit s et les objectifs atteindre en mati re de pollution domestique En effet une directive europ enne du 21 mai 1991 a fix les obligations des collectivit s locales en mati re de collecte et de traitement des eaux us es domestiques Elle pr voit la mise en conformit v 31 12 1998 des agglom rations de plus de 10 000 quivalent habitants EH se rejetant zone sensible l tang de Berre et son bassin versant pour les Bouches du Rh ne v 31 12 2000 des agglom rations de plus de 15 000 se rejetant hors zone sensi
204. que les Bouches du Rh ne puissent valoriser l ensemble du potentiel existant et n cessaire l laboration de produits d exception concentrations conomiques qualit des sites urbains et naturels diversit des infrastructures portuaire a roportuaire ferroviaire et qui concourt l affirmation et au d veloppement de l activit touristique Les objectifs et politiques de requalification urbaine l image de ce qui est en cours sur une partie du site portuaire Marseille doivent tre reproduits ailleurs et contribuer ainsi au renforcement et l organisation d un accueil touristique adapt aux nouvelles formes de tourisme aux besoins diversifi s de cette activit et aux capacit s et contributions propres chaque sous ensemble du territoire d partemental D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 57 OBJECTIF 2 INT GRATION FONCTIONNEMENT Selon les estimations actuelles l espace m tropolitain comprendra environ 2 millions d habitants en 2020 soit pr s de 200 000 habitants nouveaux Cela rend imp rative l am lioration des conditions de fonctionnement interne de l ensemble de ce territoire notamment au regard des principales difficult s observ es aujourd hui Cela passe par le traitement de la question des d placements et par une approche renouvel e des modes d occupation de l espace de l organisation du tissu conomique urbain et de l quilibre entre les diff rents espaces consti
205. que contribue l Op ration d Int r t National EUROMEDITERRANEE afin d initier le processus mais aussi den diffuser les effets sur les autres p les Mais au del de cette action volontariste c est une nouvelle chelle d approche et de gouvernance qu il convient de mettre en place d marche que la cr ation de grandes intercommunalit s devrait favoriser Les bases de l conomie locale et le taux d emploi en r sultant Les Bouches du Rh ne sont confront es structurellement un d ficit d emplois et en comparaison avec d autres r gions fran aises comme Rh ne Alpes L conomie d partementale travers de profondes mutations notamment sur le plan industriel Elle su garder et d velopper des p les d excellence ex a ronautique et elle a su dans le m me temps faire merger et consolider de nouvelles fili res ex micro lectronique Le d fi reste n anmoins celui de la diversification du d veloppement et du maintien du dynamisme des p les industriels Par voie de cons quence il s agit aussi de celui des politiques d am nagement et d accompagnement aptes r pondre un syst me de production locale spatialement tr s clat L conomie maritime L autre voie de d veloppement concerne l un des socles de l conomie locale l conomie maritime Celle ci articule l conomie portuaire et le syst me logistique y L conomie portuaire qui b n ficie par la pr sence
206. r flexions sur la gestion long terme des croissances de trafic sur rhodanien et o la valorisation d une liaison fluviale partir du Rh ne revient de mani re r currente le positionnement des Bouches du Rh ne sur ce grand axe europ en s av re primordial En effet cet axe qui porte d j le poids le plus important des changes de ce d partement demeure majeur pour les changes futurs au plan europ en Aussi convient l de pr server moyen et long termes les capacit s d changes de la m tropole de l ensemble de son territoire sur cet axe en veillant un r quilibrage progressif mais constant des modes de transports et la valorisation du potentiel local d offre modale pour assurer une circulation durable des marchandises Une priorit absolue doit donc tre donn e pour le transport de marchandise une utilisation accrue du transport ferr et la valorisation des liaisons maritimes et fluviales Cet objectif concerne le territoire d partemental mais galement les grandes infrastructures ext rieures au d partement qui permettent de surmonter les risques de saturation de l axe rhodanien La continuit Est Ouest Il s agit d assurer l accessibilit des grands p les conomiques et urbains du d partement aux grands courants d changes Est Ouest et en particulier d changes au sein de l Arc m diterran en de la Catalogne la Ligurie Garantir durablement la qualit de circula
207. r s dense qui regroupe 1 594 000 habitants sur une surface de 2 597 km et a une densit moyenne gale 614 hab km2 soit pour des surfaces quivalentes une densit comparable ou m me sup rieure celle de r gions comme la Randstad N erlandaise le Sud Est de l Angleterre hors ville de Londres le couloir rh nan et la r gion italienne de Ligurie Peut on pour autant qualifier le mode de d veloppement durant ces derni res d cennies v P ri urbanisation Oui car l urbanisation s est d velopp e dans un premier temps aux abords de l agglom ration principale en l occurrence la ville de Marseille et les villes voisines puis au del des cha nes de l Etoile de et de Saint Cyr v talement urbain Oui dans la mesure des l ments urbains ont t dispos s les uns c t des autres occupant l Est du d partement essentiel des fonds de vall e non dans la mesure o ils n ont pas t dispos s de fa on indiff renci e vis vis des espaces naturels et forestiers en particulier v Arbitrages n cessaires quant l am nagement Oui certainement comme ailleurs dans les r gions urbaines tr s denses o il s agit de trouver le point d quilibre entre espaces urbanis s espaces agricoles de fait p riurbains et espaces naturels mais en tenant compte ici des grandes unit s naturelles qui subsistent encore aujourd hui 3 1 2 2 L OUEST D PARTEMENTAL C est un s
208. r d achat La r gion PACA appara t ainsi d un poids conomique insuffisant face ses grandes voisines voire rivales que sont Rh ne Alpes le Pi mont et la Catalogne et la situation est encore moins bonne en termes de densit Ces chiffres comparatifs soulignent avant tout la n cessaire mobilisation du potentiel r gional D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 11 1 2 LE POIDS MAJEUR DES BOUCHES DU RH NE AU SEIN DE LA R GION PROVENCE ALPES COTE D AZUR PIB D PARTEMENTAUX DENSITE EE POPULATION CONOMIQUE So 1999 PIB HABITANT en en millions 7 f milliers d BOUCHES DU RH NE 38 198 8 1835719 20 7 ALPES MARITIMES 20 323 4 1 011 326 20 1 VAR 16 540 4 898 441 18 4 VAUCLUSE 9 211 3 499 685 18 4 ALPES DE HAUTE PROVENCE 2 466 3 139 561 17 7 HAUTES ALPES 2 336 4 121 419 19 2 En termes de PIB le territoire des Bouches du Rh ne repr sente 45 du territoire r gional Son poids et sa localisation en font le territoire essentiel du d veloppement r gional 1 3 LA STRUCTURE DE L CONOMIE D PARTEMENTALE En longue p riode 1987 2002 l conomie d partementale a cr environ 100 000 emplois Mais cette cr ation nette s est r alis e au prix de profondes mutations L EMPLOI EN PERSPECTIVE milliers BOUCHES DU RH NE 1 1 1987 1 1 2002 Diff rence Evolution AGRICULTURE 16 4 2 7 11 7 1 6 4 7 28 7 I
209. ramas Clesud d veloppement du chantier rail route 1 4 LES CENTRALIT S URBAINES Le territoire d partemental se caract rise par L espace m tropolitain de Marseille Aix en Provence qui comprend la quasi totalit des communes de 20 000 habitants et plus du d partement dont Marseille seconde ville de France avec 800 000 habitants et Aix en Provence avec 134 000 habitants et trouve l illustration de son polycentrisme dans son territoire constitu de quatre unit s urbaines au sens INSEE Marseille Aix Salon de Provence Istres Miramas y L Ouest d partemental avec Arles 50 500 habitants comme p le principal Le souci de renforcement des fonctions strat giques urbaines doit prendre en compte l organisation multipolaire de ce territoire tout particuli rement sur l agglom ration Marseille Aix Chaque p le son niveau participe aux activit s et fonctions m tropolitaines et Marseille commune principale doit trouver dans cadre mati re affirmer un renouveau conomique qui s amorce Les politiques de renouvellement urbain auront favoriser la revitalisation des centres villes et tirer parti de la partition des activit s m tropolitaines entre les diff rents sous ensembles pour construire la m tropole les centralit s urbaines sont repr sent es par une pastille rouge sur la carte Les enjeux prioritaires de la m tropolisation d finis dans le chapitre objectifs conduisent co
210. randes images identitaires Calanques Crau Camargue Durance au titre des unit s naturelles et massifs qui en font l ossature Sainte Victoire Alpilles toile Sainte Baume ou qui au contact des zones d urbanisation Arbois la Nerthe Fare constituent des sous ensembles de productions agricoles de maintien des cosyst mes ou des l ments paysagers de grande sensibilit Le littoral est l vidence pour les Bouches du Rh ne un l ment de patrimoine fondamental Ses richesses et ses particularit s seront trait es dans le chapitre 4 Le littoral et les modalit s d application de la loi littoral On peut pour les plus embl matiques d entre eux citer les objectifs vis s b La Camargue garantir une richesse cologique et culturelle mondialement reconnue Elle repr sente un enjeu patrimonial essentiel qui conduit un objectif g n ral d quilibre durable entre les activit s conomiques et une gestion globale des milieux Des programmes d action ont d ores et d j t engag s ils s appuient sur un ensemble d objectifs qu il y a lieu de r affirmer y Assurer la s curit des populations par la lutte contre les inondations provenant du Rh ne et la mer Prot ger et valoriser le patrimoine la conservation des zones humides et la gestion de l eau Soutenir un d veloppement conomique durable conjuguant les fili res de la saliculture et de l agriculture notamment la rizicultu
211. raphique D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 126 direction d partementale de l quipement des Bouches du Rh nes Service des tudes de la Planification Territoriale et des valuations nord chelle 1 500 000e Source Bd carto IGN DDE 13 mars 2005 pr pa doc DTA annexe rapport annexe DTA COMMUNES avril 2005 WOR SAINTES MARIES DE LA MER n TT DTA des Bouches du Rh ne COMMUNES DU DEPARTEMENT BOULBON SAINT PIERR DE MEZOARGUES SAINT ANDIOL MOLLEGES TARASCON MAS BLAN DES ALPILLES LES BAUX DE PROV NCE MALLEMORT FONTVIEILLE MAUSSANE LES ALPILLES SAINT PAUL LES DURANCE SAINT ESTEVE JANSON ROGNES LE PUY SAINTE REPARAD MEYRARG ES SAINT MARC JAUM GARDE SALON DE PROVENCE PELISSANNE LA BARBEN SAINT MARTIN DE CRAU MIRAMAS CORNILLON CONFOUX VAUVENARGUES LANCON PROVENC LA FARE LES OLIVIERS VENTABREN ISTRES SAINT CHAMAS ARLES PUYLOUBIER CHATEAUNEUF LE ROUGE BERRELETANG Ka See CABRIES SANTAITRELES REMPARTS VTROLLES FOS SURMER BELCODENE PZ PORT DE BOUC j A LES PENNES MIR BEAU G ns LA BOUILLADISSE PORT SAINT LOUIS DU RHONE E CHATEAUNEUF LES MARTIGUES LA DESTROUSSE 522 MARTIGUES lt PLAN D UQUES AURIOL 27 E LEROVE e SOUEEN e nsyEsLA REDONE 2 ROQUEVARE CARRE RQUET e ke E 5 Luet 4 MARSEILLE Gi lt
212. re l am lioration du cadre de vie eau potable et d chets et le d veloppement touristique tourisme fluvial tourisme de d couverte tourisme baln aire La Crau faire face un quilibre cologique fragile et menac La Crau est compos e de deux ensembles les steppes caillouteuses coussouls et les bocages verdoyants de prairies irrigu es L existence et la compl mentarit de ces milieux permettent v le maintien d une richesse cologique site de reproduction unique pour certaines esp ces d oiseaux v alimentation de la nappe de Crau via l irrigation gravitaire destin e aux prairies ces titres la Crau est inventori e pour sa quasi totalit en ZICO zone importante pour la conservation des oiseaux ou identifi e en ZPS zone de protection sp ciale et appel e int grer le r seau Natura 2000 D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 62 b La Durance assurer les modalit s d une gestion durable et quilibr e du milieu En raison des nombreuses alt rations qui p sent sur elle la Durance est par nature un enjeu r gional retenu la D T A qui implique la n cessit d une politique solidaire de gestion globale du fleuve et de reconqu te de ce patrimoine naturel et culturel r gional Les actions du Plan Durance localis es dans le d partement des Bouches du Rh ne devront tre coh rentes avec celles du GIPREB pour la r habilitation de l tang de Berre Si majeur de ces
213. re de localisation des grandes infrastructures de transport et des grands quipements et en mati re de pr servation des espaces naturels des sites et des paysages Elle peut en outre pr ciser les modalit s d application de la loi littoral adapt es aux particularit s g ographiques locales 1 HISTORIQUE DE L LABORATION DE LA D T A C est par lettre du 29 juin 1998 que les Ministres de l quipement de l Environnement et de l Am nagement du Territoire et le Secr taire d tat au Logement ont donn un premier mandat au Pr fet des Bouches du Rh ne demandant l laboration d une directive pour l Aire M tropolitaine Marseillaise Les objectifs g n raux du mandat taient les suivants 1 Organiser l espace au service du fonctionnement de l aire m tropolitaine avec deux priorit s promotion de sa fonction internationale et de sa vocation m diterran enne d une part la valorisation de territoires strat giques au sein d un ensemble multipolaire d autre part 2 Am liorer le fonctionnement global de l Aire M tropolitaine Marseillaise dans les champs de l habitat des transports collectifs des activit s commerciales et des universit s l ensemble devant s appuyer sur une politique fonci re claire de la part des collectivit s 3 Pr server la qualit de vie et l environnement en d finissant les modalit s de protection valorisation des espaces naturels agricoles et forestiers d am lioration de
214. reconqu te de l tang de Berre Am liorer les acc s terrestres l a roport de Marseille Provence notamment la mise en place de syst mes de transport collectif depuis les p les principaux de M tropolitaine Marseillaise Marseille Aix et Etang de Berre et int grant les conditions d acc s au TGV Constituer un syst me a roportuaire avec l a rodrome d Aix les milles en maintenant la capacit actuellement autoris e afin de r server au maximum l a roport de Marseille Provence aux activit s de transport commercial 1 2 LA ZONE INDUSTRIALO PORTUAIRE DE FOS La zone industrialo portuaire de Fos se situe au d bouch de grands sites et milieux naturels tels le delta du Rh ne et la Crau A la fin des ann es soixante ce territoire a fait l objet d investissements majeurs de l Etat avec la cr ation d une plate forme industrielle et portuaire dont l ambition tait d atteindre un niveau comparable celui des plates formes d Europe du Nord Anvers Rotterdam Zeebrugge Hambourg Il faut souligner le fait que cet espace constitue avec ses quelques 10 000 hectares un ensemble unique en Europe et repr sente un enjeu fondamental pour le d veloppement du d partement dans les 20 prochaines ann es Conform ment l objectif de positionnement de l activit portuaire dans le Sud fran ais et m diterran en et au contexte g ographique dans lequel s inscrit la ZIP l volution de cet espace sup
215. rels et technologiques et la s curit des personnes et des biens doit tre prise en compte de mani re syst matique Elle se traduit principalement par la d finition de r gles sp cifiques d occupation ou d utilisation du sol que doivent int grer les documents d urbanisme locaux La r alisation progressive d am nagements li s la pr vention des risques les processus de relocalisation ou d localisation des entreprises ou installations risques l volution constante de la connaissance des diff rents risques naturels et de l appr ciation de leurs effets rendent peu op ratoire la d finition d orientations par la D T A Cependant les politiques d accompagnement affirment la n cessit de cette prise en compte des risques notamment par l utilisation des diff rents outils mis disposition par la l gislation en la mati re Orientations Les documents d urbanisme doivent tenir compte des risques existants tels qu ils ressortent notamment des PPR approuv s ou en cours d laboration selon le niveau d avancement des tudes En l absence de ces documents les dispositions du r glement national d urbanisme relatives la s curit et l acc s aux constructions permettent d assurer la prise en compte des risques dans le cadre des d cisions relatives au droit des sols permis de construire D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 89 CHAPITRE 4 LES MODALITES D APPLICATION DE LA LOI LITTORAL D T A des Bou
216. ropole eurom diterran enne et assurer un cadre et des conditions de vie durables la D T A retient trois grands objectifs RAYONNEMENT ET M TROPOLISATION Il convient d assurer une meilleure place du territoire des Bouches du Rh ne dans le contexte europ en et m diterran en et de favoriser son d veloppement conomique notamment les fonctions sup rieures qui caract risent les grandes m tropoles Cet objectif prendra appui sur v grande accessibilit l conomie maritime les fonctions m tropolitaines l enseignement sup rieur et la recherche le tourisme 55 INT GRATION ET FONCTIONNEMENT Cet objectif vise am liorer le fonctionnement interne de laire m tropolitaine et de l ensemble du d partement pour un am nagement efficace plus quitable et durable qui tire parti de l organisation polycentrique du territoire Il implique v syst me ambitieux de transports collectifs v la priorit donn e aux politiques d am nagement fond es sur le renouvellement urbain l utilisation et la gestion conome et quilibr e de l espace PR SERVATION VALORISATION Le souci de garantir aux g n rations futures la transmission des l ments naturels et agricoles qui font l identit des Bouches du Rh ne la qualit de son cadre de vie passe par v La pr servation des l ments constitutifs du patrimoine y Le maintien des milieux et ressources naturelles v La r duction et la ma trise des risque
217. rritoire apportant une r ponse adapt e des propri taires forestiers des probl matiques vari es par programmes d actions Elles seront conditionn es par l expression de demandes initi es par les lus notamment l laboration de conventions entre les acteurs publics et priv s L tat encouragera l tablissement de ces contrats de gestion confirmant la multifonctionnalit des for ts ainsi que la mise en place de structures intercommunales de gestion S inscrivent galement dans le renforcement de la pr servation d espaces naturels et de gestion des milieux sensibles les actions men es par le Conseil G n ral et par le Conservatoire du Littoral Enfin la gestion des sites class s se poursuivra dans le cadre d op ration grands sites Sainte Victoire ou par la mobilisation d autres dispositifs contractuels Ainsi au sein des massifs de l Arbois de la Sainte Baume de Concors de la ceinture verte de la Sainte Victoire et la Cha ne de Fare de la ceinture collinaire de Marseille l objectif de classement au titre de la loi de 1930 devra tenir compte des conditions et modalit s de l exploitation foresti re qui participe grandement la pr servation et gestion de nombreux espaces Enfin hors paysages prot g s des actions de requalification ou de valorisation du paysage peuvent galement tre conduites en actions partenariales D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 125 Annexe cartog
218. rticle L 146 4 institue des r gles diff rentes selon la plus ou moins grande proximit du rivage Sur une bande littorale de cent m tres compter de la limite haute du rivage ou des plus hautes eaux pour les plans d eau int rieurs d sign s l article 2 de la loi n 86 2 du janvier 1986 les constructions ou installations sont interdites en dehors des espaces urbanis s Dans les espaces proches du rivage ou des rives des plans d eau int rieurs d sign s l article 2 de la loi n 86 2 du janvier 1986 l extension de l urbanisation doit tre limit e elle doit en outre tre justifi e et motiv e dans le plan local d urbanisme selon des crit res li s la configuration des lieux ou l accueil d activit s conomiques exigeant la proximit imm diate de l eau sauf si l urbanisation est conforme aux dispositions d un sch ma de coh rence territoriale ou d un sch ma d am nagement r gional ou compatible avec celles d un sch ma de mise en valeur de la mer Sur le territoire des communes auxquelles s applique la loi littoral l extension de l urbanisation doit se r aliser soit en continuit avec les agglom rations et villages existants soit en hameaux nouveaux int gr s l environnement Les contraintes qu induisent ces dispositions sur l volution de la forme urbaine coupl es avec les principes de protection des espaces remarquables et des coupures d urbanisation ont pour objectif de limiter l urba
219. s la mise en culture restanques terrasses soient r alis s dans le respect du site concern et ne perturbent pas les quilibres cologiques et paysagers Les coupures d urbanisation L article L 146 2 du code de l urbanisme dispose que Les sch mas de coh rence territoriale et les plans locaux d urbanisme doivent pr voir des espaces naturels pr sentant le caract re d une coupure d urbanisation Constituent des coupures d urbanisation l chelle du territoire DTA v d une part les grandes unit s naturelles g n ralement intercommunales notamment sur la C te m diterran enne dont la protection assure la continuit avec les espaces forte valeur patrimoniale repr sent s sur la carte orientations d autre part les espaces identifi s comme tels la DTA sur le pourtour de l Etang de Berre cette identification s impose pour viter les risques d une conurbation totale en bordure de l tang et y maintenir la qualit et la sp cificit des paysages Les documents d urbanisme doivent pr ciser les limites de ces coupures d urbanisation et pr voir le cas ch ant leur chelle en application de l article L 146 2 du code de l urbanisme d autres espaces naturels pr sentant le caract re d une coupure d urbanisation 2 2 LES DISPOSITIONS CONCERNANT L AMENAGEMENT La loi littoral vise un quilibre entre protection et d veloppement S agissant du d veloppement l a
220. s moyens Cette politique fonci re devrait tre traduite dans les documents d urbanisme SCOT PLU les politiques contractuelles telles que les Contrats d Agglom ration D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 115 2 D VELOPPER UNE POLITIQUE DE TRANSPORT D PLACEMENT La construction d un syst me de transports collectifs l chelle de l aire m tropolitaine et bien reli l ensemble des espaces du d partement constitue une Orientation majeure de la D T A Sa mise uvre avec les collectivit s comp tentes fait appel la cr ation d un syndicat mixte d tude et de coordination La mise en coh rence et le renforcement de la compl mentarit des r seaux routiers notamment de l Etat et du D partement contribueront l organisation du syst me global multimodal 2 1 LA MISE EN PLACE D UN SYNDICAT MIXTE D TUDE ET DE COORDINATION DES TRANSPORTS Les trois premiers chapitres de la D T A ont soulign la priorit qui devrait tre donn e la mise en uvre d un r seau de transport rapide forte fr quence seule alternative la saturation du r seau routier dans un contexte de mobilit croissante et de sensibilit accrue aux imp ratifs environnementaux Cela impose un r seau structurant fond sur un RER ferr et des lignes routi res rapides et cadenc es articul par des p les d changes aux autres r seaux pour un maillage efficace du territoire L indispensable d veloppement
221. s de 134 000 habitants RGP 1999 mais aussi une dizaine de communes de 20000 habitants et plus Martigues Aubagne Istres Salon de Provence Vitrolles Marignane La Ciotat Miramas Gardanne Les Pennes Mirabeau Elle ensuite partir de l analyse de la localisation de trois fonctions urbaines importantess v grand commerce v l enseignement sup rieur v les zones d activit s en particulier dominante industrielle les 2 b R partition spatiale de trois grandes fonctions urbaines Composantes P les Commerciaux Enseignement Activit s industrielles territoriales de sup rieur la r gion Nombre de Surface Acad mie Aix Nombre de Effectifs urbaine communes Marseille communes industriels marseillaise concern es Effectifs concern es salari s 2002 Marseille ville 1 410 000 45476 1 17 000 Nord et Est Marseille 3 260 000 Non ventil s 4 7 000 Aubagne la Ciotat SE 1 149000 40466 3 10 000 Rousset Etang de Berre Salon de 6 176 000 Non ventil s 9 23 000 100 914 dont TOTAL 15 995 000 14 972 reste 17 57 000 acad mie S Sources correspondantes tude CCIMP pour SDC 2005 Donn es Inspection Acad mie entr e 2003 2204 Edition 1999 ASSEDIC DR R E L Atlas industriel de la r gion PACA Edition 2002 D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 37 La localisation de la fonction enseignement sup
222. s de la moiti de l aire littorale concentrent moins de 5 de la population du littoral la densit y est particuli rement faible 1 habitant pour 2 hectares v les 20 autres communes littorales concentrent 63 environ de la population des Bouches du Rh ne avec une densit relativement forte de presque 12 habitants par hectare en moyenne Ce fort peuplement se conjugue avec deux autres aspects qui renforcent le caract re urbanis du littoral des Bouches du Rh ne Ces aspects concernent v le caract re tr s fortement industrialis du littoral avec la mixit des fonctions urbaines et surtout les grands espaces portuaires et industrialo portuaires du Golfe de Fos de l tang de Berre v le tr s faible taux de r sidences secondaires moins de 3 du nombre des logements et moins de 7 si l on ne prend pas en compte Marseille Seules 4 communes d passent 20 de r sidences secondaires ce sont les Saintes Maries de la Mer avec pr s de 40 Cassis avec 25 et deux communes de la c te Bleue Sausset les Pins et Carry le Rouet C est ainsi que en dehors des secteurs du Sud Camargue la C te Bleue et de l extr me Est du d partement en limite du Var le littoral des Bouches du Rh ne a pour particularit d tre peu baln aire peu r sidentiel de tourisme compar aux autres littoraux de l hexagone et plus particuli rement de la m diterran e Un littoral tr s tendu Avec plus de 200 000 hectares
223. s les domaines agroalimentaires levage bois mais aussi les secteurs conomiques sp cifiques dition imagerie D inclure dans les projets de d veloppement la pr servation des richesses naturelles et patrimoniales des espaces agricoles ainsi que des quipements hydrauliques qui font l attractivit et la sp cificit de ce territoire b La question de la pr servation des surfaces agricoles utiles Certes le dynamisme de la fili re agroalimentaire est r el dans la basse vall e de la Durance et la plaine de Tarascon Malgr tout l apparition de friches agricoles est not e La pr servation des surfaces agricoles les plus riches est alors consid rer attentivement la lumi re des volutions d urbanisation Un souci quivalent devra marquer les projets d am nagement quant leurs impacts sur les espaces naturels et les cosyst mes bk Les ensembles singuliers de la Camargue et de la Crau Une grande offre de nature pas si naturelle Ce grand territoire delta que majoritairement sec dans la Crau et humide en Camargue est souvent consid r comme une grande offre de nature presque miraculeusement pr serv e le long d un rivage o en g n ral urbanisation et industrialisation ont contribu constituer en France mais aussi dans beaucoup d autres pays riverains de la M diterran e un continuum humain et urbain Cette vision est vraie et fausse Vraie si on consid re le contraste re
224. s naturels et technologiques Cela impose de construire un territoire qui offre aux strat gies de d veloppement conomique et urbain les atouts d une r elle et durable comp titivit en terme de qualit du cadre et du mode de vie et en terme d organisation et de formes urbaines D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 49 OBJECTIF 1 RAYONNEMENT ET M TROPOLISATION Renforcer le rayonnement des Bouches du Rh ne implique de Conforter sa position de carrefour des changes humains mat riels et immat riels la double chelle europ enne et m diterran enne Renforcer les fonctions tertiaires d entra nement qui diffusent sur le d partement et au del fonctions directionnelles culturelles universitaires Les objectifs retenus par la D T A pour favoriser un meilleur positionnement et pour soutenir le processus de m tropolisation s appuient sur cinq leviers fondamentaux 1 Mieux ins rer le territoire d partemental et l Aire M tropolitaine Marseillaise dans les grands axes eurom diterran ens 2 Valoriser l conomie maritime 3 Favoriser la dynamique des fonctions m tropolitaines sup rieures 4 Accro tre le rayonnement de l enseignement sup rieur et de la recherche 5 Affirmer le d veloppement touristique La d cision minist rielle du 4 d cembre 2006 cons cutive au d bat public sur la politique des transports dans la vall e du Rh ne et sur l arc languedocien confirme la p
225. s qui cet gard se caract risent par des indicateurs socio conomiques peu pr s aussi bas que ceux mentionn s supra pour des territoires comme le Nord de Marseille ou certaines communes riveraines de l tang de Berre D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 41 vy Valorisation de l identit camarguaise o ces l ments tout fait singuliers de nature et culture sont pr serv s adapt s et constituent la base d un d veloppement lui m me singulier o le tourisme associ culture et nature est en forte progression v Transformation forte sous forme d une ouverture de la Camargue aux flux et influences qui l entourent soit en change d un d veloppement peut tre plus important le risque de diminuer les singularit s qui sont aussi l exceptionnalit de cet espace Le souci de trouver le point d quilibre ad quat entre perspectives de d veloppement et imp ratifs de protection valorisation des espaces naturels vaut galement pour la Crau et pour les Alpilles 3 2 2 3 LE RATTACHEMENT AU RESTE DU TERRITOIRE M TROPOLITAIN Cet espace est essentiel au fonctionnement au rayonnement de l Aire M tropolitaine Marseillaise bk Par son potentiel de d veloppement conomique v li au d veloppement potentiel de l activit portuaire entre maritime et fluvial y li galement sa position g ographique au regard des capacit s d implantation d activit s logistiques et les opportunit s en mati re
226. s r gions qui poss dent un lin aire important et continu de plages de sable Languedoc Landes 1 La situation est donc caract ris e par v lin aire de plage qui appelle une fr quentation importante et difficile contr ler en raison de l loignement des zones urbaines des espaces en retrait la plage qui n cessitent un maintien voire un renforcement de leur protection en raison de leur valeur cologique ou conomique l absence de structures d accueil l g res contribuant la gestion la fr quentation La priorit est de ma triser l acc s de la plage aux v hicules et sa fr quentation Des dispositifs de ma trise de la circulation devront tre mis en place de mani re la limiter aux espaces du littoral qui peuvent la supporter Il faut dans le m me temps rechercher les meilleures conditions d hygi ne de salubrit de s curit pour respecter tant les pratiques littorales de loisir que la pratique de la p che par ceux qui sur le secteur vivent des produits de la mer tellines Un projet global et concert entre services de l Etat collectivit s et les acteurs de la soci t civile con u l chelle des trois communes des Saintes Maries Arles et Port Saint Louis s attachera D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 105 d finir les r gles de fr quentation et d utilisation de l espace littoral y contr ler l acc s des camping cars et des caravanes organiser e
227. sation de certains r seaux de transport li s au complexe industrialo portuaire et principalement les r seaux de pipelines r seaux lectriques et r seaux de transports terrestres Cela fait appara tre trois secteurs marqu s par la recherche des conditions de coexistence et d quilibre entre activit s conomiques et espaces naturels ou urbains Des imp ratifs de d veloppement ZIP de FOS de r habilitation et reconversion Port Saint Louis ou de diversification et s curisation Ponteau Lav ra doivent tre conjugu s avec la pr servation des espaces naturels ou urbains souvent tr s proches D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 96 La c te de Martigues La Ciotat La caract ristique g ographique forte de cet espace est la pr sence de grandes unit s paysag res qui tout au long du littoral sont les traits d union entre des entit s administratives distinctes et d passent d ailleurs largement le territoire des communes littorales L application des principes de protection du littoral se traduit donc en priorit par l affirmation de la protection globale des parties naturelles de ces grandes unit s On peut d crire ces grandes caract ristiques en suivant le littoral d Ouest en Est Le littoral m diterran en de la C te Bleue est s par de celui de l tang de Berre par le massif l Estaque qui constitue une vaste coupure naturelle et topographique entre ces deux espaces littoraux Se d veloppant sur
228. situation actuelle montre l importance en nombre des flux de d placements journaliers dans ce territoire Elle r v le aussi la part crasante de la voiture particuli re parmi les modes de d placement m canis et les cons quences court et moyen terme de la prolongation d une telle tendance saturation des principaux axes autoroutiers RN banalisation des autoroutes au sein de l aire m tropolitaine croissance de l ins curit routi re pollution etc Or la pr servation des capacit s d changes hommes et marchandises de ce d partement et particuli rement de son aire m tropolitaine conditionne son bon fonctionnement interne sa valorisation l externe et son d veloppement Aussi l enjeu des transports d placements se situe centre de tout am nagement de ce territoire La r alisation de nouvelles infrastructures se heurte aux faibles possibilit s d espace r siduel dans les principaux couloirs et surtout ne peut apporter de solution p renne Le d fi propos consiste en un r quilibrage modal fort sur les transports en commun et une r organisation des fonctions des principaux axes routiers Cela suppose la r alisation de p les d changes entre modes de transport entre types de r seaux routes cars fer et entre domanialit s Cela signifie une articulation entre politiques de transports et politiques d am nagement Cela passe par une nouvelle affectation des ressources qui privil gie les
229. soit rapidement mise en place Cela suppose de conjuguer troitement v l am lioration et le d veloppement des transports collectifs ferr s v le renforcement et la valorisation de transports collectifs routiers en site propre v l organisation de la compl mentarit des fonctions et des r les entre les diff rentes infrastructures du r seau routier v etla mise en interface des diff rents modes de d placements en transports en commun afin de construire un vrai syst me d changes Cela passe donc par une nouvelle strat gie d affectation des ressources qui confirme la priorit affect e aux Transports Collectifs Le d veloppement des modes et r seaux de transports collectifs tous types est une priorit pour l am nagement de ce territoire r pond la volont de construire une v ritable cha ne de transports collectifs n cessaire au fonctionnement de l espace d partemental Cela n cessite que dans les principales villes notamment Marseille et Aix en Provence soit assur un niveau de service en transports collectifs suffisant pour permettre un v ritable lien entre r seau urbain et interurbain Le r le et la place des p les d changes sont essentiels pour le fonctionnement du syst me de transports collectifs qui selon le sch ma repr sent sur la carte orientations reste organiser D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 77 l chelle d partementale pour relier les diff rentes centralit s urbai
230. sont dot s l tat et la R gion partenariat avec les d partements Cet organisme a vocation devenir un outil pertinent au service des grandes politiques mobilisatrices de foncier conduites par les collectivit s territoriales et les EPCI Parmi les objectifs principaux de son intervention figure pour les Bouches du Rh ne l action fonci re li e aux politiques du logement v A la SAFER notamment pour ce qui concerne les objectifs de ma trise de l urbanisation objectif 2 3 2 et de la pr servation valorisation des l ments constitutifs de l identit des Bouches du Rh ne objectif 3 1 Le r le de la SAFER devra tre confort dans les domaines suivants v Le maintien des espaces agricoles la valorisation des activit s agricoles particuli rement dans le territoire o le parcellaire est morcel et o le risque de mitage viendrait compromettre le r le de coupure d urbanisation rempli par les espaces agricoles p riurbains y La gestion des milieux naturels impliquant de grands territoires comme la Crau et la Camargue o l importance des op rations demande une politique fonci re coordonn e v La protection et la gestion de certaines zones humides qui supposent galement des acquisitions publiques Les r les respectifs des deux principaux acteurs de la politique fonci re r gionale ne sont pas exclusifs pourra s av rer n cessaire sur certains projets sp cifiques d associer leurs comp tences et leur
231. sont r pertori s et rel vent de la directive Seveso II 43 dits seuils hauts et 15 dits seuils bas Mises part les installations risques le d partement compte 619 installations class es soumises autorisation Un nombre important de mesures sont d j prises pour la pr vention des risques plans d urgence pour 43 entreprises risques contraintes d urbanisation autour des sites Seveso structure d information permanente Martigues Le risque nucl aire concerne 3 communes Saint Paul l s Durance Jouques et Istres Un risque de rupture de barrage est pr sent dans 39 communes Les transports de mati res dangereuses touchent 42 communes D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 30 3 L TAT DE L AM NAGEMENT Les Bouches du Rh ne ont vu ces derni res d cennies les volutions du mode de peuplement influer fortement sur la consommation d espace Les volutions pr visibles demandent une ma trise de l am nagement adapt e aux caract ristiques sp cifiques de l Est et de l Ouest du d partement En effet ces deux espaces s ils sont compl mentaires r pondent des fonctionnalit s et des logiques diff rentes v l Est un espace polycentrique au sein duquel l efficacit et la fonctionnalit du processus de m tropolisation restent fortement tributaires des conditions de communication de circulation et d changes v l Ouest un territoire en volution o le d veloppement des acti
232. spective d usage moyen terme que de contribuer la production fonci re destin e au logement conventionn en tissu urbain v De la production d espaces de d veloppement objectif 2 3 soit dans le cadre de la restructuration de zones d activit s ou du recyclage de friches industrielles soit par la mobilisation du foncier n cessaire pour la cr ation d une nouvelle offre de zones d activit s v Des politiques visant prot ger et d velopper les espaces agricoles supports de cette activit conomique notamment dans les zones agricoles sensibles une pression fonci re accrue L outil juridique et foncier relatif aux terres incultes article L 125 5 et suivants du code Rural sera mobilis dans la mesure du possible v Dans le domaine sp cifique du logement notamment social des politiques fonci res d anticipation afin de pr venir les cons quences de la croissance continue des co ts fonciers constat e ces derni res ann es Ces politiques prendront utilement appui sur Des outils juridiques localement adapt s ZAD emplacements r serv s DPU ZAC La r vision des PLU sera l occasion d identifier les terrains susceptibles de faire l objet de telles r serves Des outils op rationnels tels que les volets fonciers obligatoires des Contrats d Agglom ration mais aussi l Etablissement Foncier R gional Pour ce faire il sera fait appel v l tablissement Public Foncier E P F outil foncier dont se
233. st que depuis peu que les tourismes sont consid r s comme une priorit du d partement et ce la fois parce que y les tourismes sont diffuseurs d image d attractivit et renforcent les liens entre les habitants et leur ville quand les habitants sont partie prenante de cette volont de d veloppement v l conomie touristique est g n ratrice d emplois et de richesses Les gisements d image et de valeur concernent des formes de tourisme tr s diff rentes v Familial et amical mode qui reste largement dominant v Urbain et professionnel les retards de Marseille sont sur ce point en cours comblement triplement des journ es congressistes depuis 1995 pour atteindre un chiffre voisin de 160 000 200314 v Naturel et littoral s appuyant sur un patrimoine d excellente qualit et diversifi 4 Journ es congressistes en 2000 Marseille tous congr s de plus de 100 personnes 157 000 Montpellier CORUM 152 500 Nice ACROPOLIS 470 400 Lyon CIT INTERNATIONALE 122 500 D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 18 vy Nautique nombre de croisi ristes multipli par 20 entre 1995 et 2004 pour atteindre 354 000 passagers compt 2003 plus de 92 000 passagers t te de ligne c est dire embarquant et d barquant Marseille contre 7 000 en 1993 ce qui est un indicateur r v lateur de la cr dibilit d une place portuaire pour le march tr s concurrentiel de la croisi re v
234. t des personnes et au respect des r gles d occupation du domaine public maritime Dans les friches industrielles les espaces am nag s et artificialis s les op rations de r habilitation et d extension de l urbanisation prendront en compte la notion d extension limit e de l urbanisation dans les espaces proches du rivage de la fa on suivante les agglom rations situ es l extr mit Est de la zone de part et d autre du canal Saint Louis peuvent faire l objet d une extension ou d une densification dans des proportions tr s limit es Le caract re des constructions doit tre maintenu v la zone non b tie qui s pare ces agglom rations des premi res constructions usage d activit doit tre pr serv e Elle ne peut recevoir que des am nagements l gers ou destin s en restaurer le caract re naturel vy des extensions de l urbanisation peuvent tre pr vues le long du canal Saint Louis et du bassin des Tellines en privil giant un positionnement des d veloppements les plus denses l Ouest de la zone 3 3 3 LE SECTEUR A ENJEUX PARTICULIERS DU SECTEUR DE LAVERA PONTEAU Les particularit s de cet espace sont v la pr sence d industries risque d am nagements portuaires lourds et d espaces naturels en fa ade littorale ou proximit imm diate du rivage v la proximit de secteurs d habitat l est ainsi que d installations plus pr caires usage d habitation de loisir cabanons
235. t quilibre d pend tout la fois le renforcement des atouts et des sp cificit s du territoire la prise en compte dans les politiques de l habitat de la r duction des in galit s sociales et spatiales de l attractivit et la valorisation du territoire 4 3 LES ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX ET LES RISQUES La diversit des sites et paysages des espaces naturels et agricoles des Bouches du Rh ne constitue un patrimoine unique fondement de l attractivit du d partement v attractivit large nationale et internationale car g n rant d importants flux touristiques v attractivit locale car les usages qui se sont d velopp s rel vent d une v ritable tradition culturelle o le citadin dispose proximit d espaces de respiration exceptionnels v attractivit au sens de l avantage comparatif de l atout conomique que poss de cet espace dans concurrentielle des territoires bk Les patrimonialit s cologiques environnementales Diverses mesures de protection ont d j t prises l gard des grands espaces et paysages constitutifs du patrimoine et de l identit des Bouches du Rh ne Il nen demeure pas moins qu elles peuvent ne pas suffire d finir une gestion durable c est pourquoi il est indispensable de porter attention particuli re aux espaces essentiels que constituent la Camargue la Crau la Durance les Alpilles les Calanques le littoral et l Arbois
236. t s d application de trois aspects essentiels de la loi littoral les coupures d urbanisation les espaces proches du rivage et l extension limit e de l urbanisation D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 106 3 2 1 LES COUPURES D URBANISATION Une partie des espaces littoraux de l tang de Berre fait l objet d une protection constante dans les documents d urbanisme en raison de leur relief de leur caract re bois essentiellement sur la partie Ouest de l tang la qualification des espaces ainsi prot g s espaces remarquables au sens de l article L 146 6 du code de l urbanisme confirme cette protection et leur permet de jouer le r le de coupure d urbanisation le long du rivage Cependant l analyse de la situation a mis en vidence le risque d urbanisation continue le long de littoral en arri re de ces espaces sur la partie Ouest ou proximit du littoral sur la moiti Est de l tang l analyse met en vidence une situation plus complexe dans laquelle le caract re naturel ou agricole encore tr s affirm de certains espaces joue un r le essentiel au regard de l organisation globale du pourtour de l Etang Le maintien d espaces non urbanis s y est essentiel en terme d am nagement de d veloppement de protection ou gestion des milieux et n cessite une r flexion men e dans chaque cas non au niveau d une op ration ou d un document d urbanisme communal mais une chelle plus large
237. t appel est d inscrire les principales m tropoles fran aises dans le contexte europ en d marche qui n cessite avant tout l mergence d une r elle gouvernance l chelle de la m tropole L chelle retenir pour le projet de m me que les modalit s du partenariat mettre place pour le porter confirment la n cessit de consid rer l espace m tropolitain comme le territoire de r f rence afin d viter les risques de toute comp tition interne la m tropole L Etat dans ce cadre apportera son soutien aux actions li es cette d marche et dans un premier temps la mise en place des conditions n cessaires au d marrage de la phase d laboration du projet Le CIADT du 12 juillet 2005 a fait b n ficier 67 projets du label p le comp titivit au niveau national liste compl t e lors du CIACT du 6 mars 2006 Cinq ce ces p les concernent au premier plan le d partement Il s agit v du p le de vocation mondiale relatif aux solutions communicantes s curis es port par STMicro lectronics v du p le nergies g n ratrices de gaz effet de serre port par le CEA v du p le photonique syst mes complexes d optique et d imagerie port par POPsud v p le gestion des risques et vuln rabilit des territoires port par l Europ le m diterran en de l Arbois v du p le Orpheme labellis lors du CIACT du 6 mars 2006 sur les pathologies mer
238. t encadrer leur stationnement temporaire v mettre en place des quipements et structures caract re saisonnier de fa on ne pas favoriser la s dentarisation notamment un syst me d assainissement pouvant fonctionner de mani re satisfaisante sans atteinte au milieu Les espaces aux d bouch s des acc s routiers Pi man on et sur la pointe Napol on pourront accueillir les am nagements strictement n cessaires la poursuite de ces objectifs Le hameau des sablons Le site dit des cabanons des Sablons est occup depuis les ann es 1960 par des installations qui forment un ensemble assimil un hameau traditionnel constitutif d une particularit de l occupation du littoral arl sien Bien qu implant dans un espace remarquable du littoral cet espace b ti non naturel ne peut en lui m me tre regard comme un espace remarquable La majeure partie de cet ensemble situ e sur des terrains priv s doit tre distingu e des implantations r centes et de celles situ es sur le domaine public maritime vis vis desquelles les actions de reconqu te doivent tre poursuivies Pour cette partie plus anciennement occup e et situ e hors domaine public maritime il convient d dicter des modalit s d application de la loi littoral adapt es sa gestion afin v d interdire toute extension du hameau traditionnel de cabanons en contenant les installations dans la stricte d limitation des espa
239. t la protection de la qualit des eaux superficielles et souterraines porteront prioritairement sur la protection des captages d eau potable la mise en conformit des syst mes d assainissement la ma trise des pr l vements et la recherche de ressources de substitution Concernant la ressource en eau souterraine Crau et Val de Durance des politiques visant maintenir leur alimentation par l irrigation gravitaire seront galement poursuivre notamment la d marche contrat de nappe Crau 3 3 RECONQU RIR L TANG DE BERRE Conform ment la directive cadre europ enne sur l eau la d finition du bon tat cologique potentiel de l tang de Berre doit tre arr t e avec ses modalit s de gestion 2009 cette fin l tat encouragera prioritairement v mise aux normes des stations d puration v mise en conformit de l assainissement pluvial des zones industrielles et commerciales y l laboration d un contrat d tang permettant de d finir et financer les actions mettre uvre pour aboutir la r alisation du bon tat cologique de l tang en 2015 Un lien avec le Plan Durance sera tabli concernant les probl mes d enlimonage qui lient inversement ces deux milieux D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 118 3 4 COMBLER LE RETARD CONCERNANT L ASSAINISSEMENT URBAIN La Directive Europ enne Eaux R siduaires Urbaines du 21 mai 1991 traduite en droit fran ais par l
240. t une tape importante dont l objectif est terme de doubler le trafic conteneurs du port et atteindre le niveau de trafic des ports de G nes et de Barcelone tout en conservant sa dimension g n raliste Les avantages socio conomiques du projet Fos 2XL reposent sur les notions simples d conomies d chelle de gains de productivit et de comp titivit g n r s par l augmentation du volume du trafic conteneur auxquelles sont associ es les probl matiques de d veloppement durable L existence du cercle vertueux augmentation des flux conomies d chellegain de productivit gain de comp titivit augmentation des flux permis par Fos 2XL impacte tous les agents conomiques avec des cons quences la fois micro conomiques et macro conomiques Les acteurs de la cha ne logistique les exportateurs et importateurs le commerce ext rieur fran ais et la croissance conomique de la France sont directement concern s par Fos 2XL dont les enjeux sont r gionaux et nationaux Par ailleurs la plate forme logistique Distriport qui a t am nag e pour accompagner le d veloppement de l activit li e au traitement des marchandises diverses conteneuris es est pr commercialis e dans sa premi re tranche et les travaux sont lanc s pour la deuxi me La massification et la conteneurisation des flux maritimes ont rendu n cessaires les zones logistiques aux abords des ports Ce n est pas un port que les chargeurs
241. tang de Berre Il convient de signaler l utilisation particuli re des tangs de Lavalduc et d Engrenier qui servent de source d approvisionnement et de lieu de stockage des saumures utilis es pour la r gulation des stockages strat giques souterrains d hydrocarbures de Manosque par le biais d un r seau de pipelines entre les tangs les raffineries de Fos et de l tang de Berre et le site de Manosque La poursuite de cette activit qui peut rendre n cessaire l implantation de nouveaux pipelines pour assurer l augmentation des d bits d change ou l utilisation de nouveaux sites de stockage de la saumure et permettre une meilleure exploitation les salins de Berre par exemple pourra tre autoris e Dans les conditions voqu es ci dessus les documents d urbanisme devront prendre en compte l existence de ces r seaux et permettre les travaux constructions et am nagements n cessaires leur entretien leur mise en s curit leur renforcement ou leur d veloppement Les r seaux routiers Ces r seaux rev tent galement dans ce secteur une importance capitale exprim e par la D T A Les voies routi res cr er se situent pour l essentiel en dehors des espaces pr server et au del de la bande des deux milles m tres compter du rivage Cependant la voie de contournement de Martigues Port de Bouc doit faire face des contraintes particuli res Sa r alisation est rendue indispensable par le fa
242. tants et des superficies tout aussi importantes pour les espaces de stockage de circulation Le caract re limit de l extension de l urbanisation doit donc tre adapt aux exigences techniques d implantation et d exploitation des activit s de la ZIP Les principes de continuit et d extension limit e de l urbanisation seront enfin adapt s la n cessit d utiliser l espace form par la ZIP de fa on optimale en organisant de fa on coh rente les diff rentes activit s selon leur nature 3 3 2 LE SECTEUR A ENJEUX PARTICULIERS DE LA PRESQU ILE DE PORT SAINT LOUIS DU RHONE Le caract re de presqu le de la partie Sud de la commune cern e par le golfe de Fos et le grand Rh ne est accentu par la pr sence de zones humides en particulier au Sud et par les canaux Entre la partie Sud qui a conserv son caract re naturel et la partie Nord qui accueille une activit agricole le d veloppement de la ville refl te l volution de son activit portuaire Depuis les ann es 1970 le d clin de cette activit a progressivement entra n l apparition de friches industrielles constitu es de b timents ou de secteurs am nag s laiss s l abandon autour et au Sud du bassin central La partie Sud la pointe Napol on est rest e l tat naturel avec des particularit s voisines de celles du littoral Camarguais l omnipr sence des zones humides pr server au titre de l article L 146 6 du code de
243. tes paysag res et environnementales pr serveront la vocation agricole de ces coupures conforteront leur r le de garants de la qualit et de l attractivit de la trame urbaine m tropolitaine et assureront ainsi l quilibre recherch par la DTA entre les perspectives de d veloppement et de protection des territoires Dans ces espaces peuvent tre autoris s adaptation la r fection et l extension des constructions existantes les installations et constructions n cessaires l exploitation agricole les quipements compatibles avec la vocation agricole et de coupure la r alisation et l am nagement d infrastructures indispensables au fonctionnement global du territoire pour autant qu elles pr viennent le risque de diffusion de l urbanisation et veillent s int grer dans le paysage 55 Dans les parties situ es au contact des zones urbanis es de ces espaces peut galement tre autoris e une extension de l urbanisation condition de rev tir l chelle de la coupure un caract re mesur de pr server l essentiel de la coupure et de ne pas remettre en cause les conditions d exercice de l activit agricole L absence d exploitation ou l existence d une friche ne saurait elle seule justifier l extension de l urbanisation sur les terrains en cause Les collectivit s s attacheront accompagner l extension mesur e de l urbanisation dans ces espaces de la d finition des moyens d action out
244. ti re de plaisance maritime et fluviale par extension des ports existants et d veloppement des ports sec v sur le tourisme littoral en particulier par la requalification de sites d accueil et de fr quentation existants afin de les rendre plus attractifs et d am liorer leur image dans le respect des dispositions relatives au littoral et des modalit s particuli res pr cis es sans le chapitre 4 v sur un d veloppement de nouvelles structures compatibles avec le respect des espaces naturels et agricoles dont les incidences sur le niveau de fr quentation des espaces naturels doivent tre prises en compte 2 5 LA MAI TRISE DE L URBANISATION La gestion conome de l espace compl mentaire des politiques de renouvellement urbain privil gie les actions sur la forme et la densit de l urbanisation La ma trise de l urbanisation est principalement recherch e travers v l volution des zones d urbanisation diffuse tr s importantes sur certaines parties du d partement v la gestion des espaces p riurbains secteurs de jonction entre la ville et son environnement agricole et naturel et plus particuli rement les parties agricoles p riurbaines L enjeu consiste non seulement optimiser la capacit d accueil de secteurs d j totalement ou partiellement urbanis s mais aussi rechercher pour le d veloppement l utilisation raisonn e d espaces qui se rar fient pour ma triser les effets de d stabilisation des e
245. tifs de cette situation les secteurs de Plan de Campagne entre Marseille et Aix La Valentine entre Marseille et Aubagne La Pioline entre Aix et Vitrolles la zone de Vitrolles le long de l A7 entre Vitrolles et Marignane Aubagne avec la zone de la Martelle Orientations Dans le cadre du maintien des activit s dans les zones rurales et de montagne et du r quilibrage des agglom rations par le d veloppement des activit s en centre ville et dans les zones de redynamisation urbaine les politiques d quipement commercial devront veiller ne pas s opposer ou ne pas fragiliser le maintien ou la revitalisation de l activit commerciale au c ur des centralit s urbaines qui participe au renouvellement urbain les documents d urbanisme devront d finir les modalit s de raccordement de ces zones r seau routier au regard du trafic g n r de la vocation et des capacit s des infrastructures routi res existantes ou pr vues en offrant des possibilit s alternatives aux branchements D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 81 directs sur le r seau autoroutier qu il s agisse d am nagements des autres infrastructures du r seau ou du d veloppement des conditions de desserte par les transports collectifs 2 4 3 LES SECTEURS 5 TOURISTIQUES Le tourisme qu il soit littoral d arri re pays ou urbain ne peut qu tre appel se d velopper effets li s la croissance de l
246. tion sp cialis e dont vignobles etc La qualit des paysages mais aussi la qualit urbaine et de vie de ce territoire m tropolitain passent par la pr servation d un quilibre entre ces espaces aux diff rentes chelles Il s agira ainsi de g rer et valoriser les espaces naturels ou agricoles constitutifs du territoire et de promouvoir des modes d extension urbaine moins consommateurs d espace D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 59 Il est essentiel et encore possible dans cette m tropole en cours de constitution d viter les effets de conurbation informe et par l int gration des espaces b tis dans cet ensemble de constituer r elle trame naturelle qui assure la qualit et la particularit de cette aire m tropolitaine La question de l quilibre entre espaces naturels agricoles et espaces urbanis s ou urbanisables se pose de mani re aigu l Est du d partement mais un secteur comme le secteur Nord Alpilles confront aux influences d Avignon et prochainement de LEO rel ve aussi de cette probl matique 2 3 1 PRESERVER ET VALORISER LES ESPACES NATURELS LES PAYSAGES ET LES ESPACES AGRICOLES Il s agit d un ensemble d espaces constitutifs de l armature naturelle de la r gion urbaine qui participent de l attractivit de celle ci en constituant une offre d am nit s pour les populations urbaines s agit d espaces souvent menac s par une urbanisation diffuse leurs franges
247. tion autorouti re Est Ouest dans le d partement permettra de mieux ancrer le d partement sur cet axe La mise uvre de cet objectif s appuiera sur les principes suivants v transfert modal des d placements notamment de personnes sur les r seaux de transports commun v meilleure compl mentarit des r seaux routiers v conduira traiter sp cifiquement dans cet esprit les n uds d engorgement aux approches des grands centres urbains La liaison Val de Durance ltalie La proximit de la m tropole Milan Turin conduit s int resser l tude d une liaison notamment ferroviaire qui permette de s affranchir du verrou repr sent par le Montgen vre Un tel axe d velopperait des changes ais s entre la r gion Marseillaise et Milan Turin mais ouvrirait aussi un nouveau couloir d changes europ ens D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 51 b Les syst mes de transport de l information et des connaissances Ces syst mes rel vent galement de la grande accessibilit d un territoire convient de maintenir voire de redonner ce territoire toute son avance comp titive notamment dans le domaine des r seaux de communication tr s haut d bit 1 1 2 LE MAILLAGE DES GRANDES M TROPOLES DU GRAND SUD FRAN AIS Le Grand Sud est riche d aires m tropolitaines dynamiques Renforcer la place de la r gion Provence Alpes C te d Azur au sein des arcs m diterran en et latin entre l Espagn
248. tition entre les diff rents modes Cela suppose que soient garanties sur les grands axes du r seau interne au d partement les capacit s de transit et de d placements de longues distances D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 50 Or dans le domaine routier la superposition des diff rents trafics notamment l approche des grandes villes et agglom rations comme la difficult trouver les espaces disponibles pour la r alisation de nouvelles infrastructures autorouti res conduisent la n cessit de r affirmer les r les et fonctions respectives des diff rentes infrastructures constitutives du r seau en v redonnant aux axes autoroutiers leur fonction de liaisons interurbaines et de longues distances am nageant et requalifiant le r seau secondaire de mani re mieux r pondre aux besoins des trafics locaux v c dant pas la facilit qui consiste brancher de nouveau p les g n rateur de trafic sur les grands axes afin d viter leur colonisation par les trafics locaux Ces pr occupations fixent ainsi le cadre de l action mener sur le territoire d partemental si l on veut donner la possibilit aux p les conomiques d acc der aux grands courants d changes et renforcer ou cr er les conditions de multimodalit pour les marchandises et les passagers incluant notamment le mode de cabotage maritime bk ou le corridor Nord Sud axe rhodanien Au moment o se d veloppent les
249. traditionnels ou d activit s li es la sous traitance au sud Les enjeux tant en mati re d application de la loi littoral que pour la r alisation des objectifs et orientations g n rales de la D T A sont les suivants y am liorer en priorit la s curit des personnes par rapport au risque industriel v pr server les espaces naturels les plus int ressants v permettre un d veloppement ult rieur de l activit p trochimique Les modalit s d application sp cifiques ce secteur Il convient de v pr server les espaces remarquables identifi s au titre de l article L 146 6 du code de l urbanisme et repr sent s sur la carte v mettre en place les actions et am nagements n cessaires face au risque industriel tant du point de vue des possibilit s d vacuation que des occupations pouvant tre admises ce titre le prolongement de la RD9 entre la Couronne et Lavera Martigues 2X1 voie sera r alis pour r pondre aux objectifs de s curit de la zone industrielle portuaire de Lavera cette voie ne devra pas avoir pour effet d ouvrir le site une urbanisation future suppl mentaire v r server l espace disponible une extension du complexe p trochimique ou des activit s n cessitant la proximit imm diate de celui ci voire des re localisations de certaines activit s ou services existants sur la zone et pouvant tre implant s hors des espaces de production D T A des Bouches du Rh
250. traiter la fraction des d chets dont la valorisation mati re n est pas envisag e moyen terme Le d ficit pr visible devra tre combl tr s rapidement par des cr ations d installations de traitement interm diaire comme le tri compostage valorisation nerg tique et de centres de stockage de d chets ultimes L acc l ration de la collecte s parative orient e vers le propre et sec En 2000 9 des d chets communaux ont t valoris s et 2 seulement compost s v La collecte de la fraction biod gradable peu d velopp e dans le d partement rend indispensable le d veloppement court terme des collectes sp cifiques en ce sens Le Plan d partemental fixe les objectifs atteindre sur ces diff rents points et le phasage des actions Il pr cise l organisation et le r le des EPCI et des communes dans y L organisation et la mise uvre des diff rentes fili res de traitement selon les sch mas retenus l issue de la remise des tudes d j publi es et approuv es par les diff rents E P C I et communes v La d finition la localisation et la cr ation des diff rents quipements n cessaires pour r pondre la gestion des d chets court moyen et plus long termes D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 121 6 D VELOPPER UNE POLITIQUE DE L HABITAT FAVORISANT UN MEILLEUR EQUILIBRE SPATIAL ET SOCIAL Afin de r duire les d s quilibres territoriaux et sociaux qui caract r
251. tutifs du territoire La r alisation cet objectif s appuiera sur y La construction d un syst me ambitieux de transports collectifs v La priorit donn e au renouvellement urbain v La gestion conome et quilibr e de l espace 2 1 CONSTRUIRE UN SYST ME AMBITIEUX DE TRANSPORTS COLLECTIFS L am lioration des relations au sein de l Aire M tropolitaine Marseillaise compte tenu de la part actuelle des d placements routiers impose d op rer un transfert r el et massif du mode individuel routier vers les transports collectifs routiers et ferr s afin de lutter contre les dysfonctionnements et de pr voir les besoins de d placements venir Le retard pris par les Bouches du Rh ne en mati re de transports collectifs est porteur de disqualification pour la construction d une vraie m tropole moyen et long termes il est donc essentiel de construire un syst me de transports d chelle m tropolitaine et l articuler autour d un ensemble de p les de rabattement et d changes entre les diff rents modes Cela suppose galement que les diff rents r seaux et notamment routiers mais cela vaut aussi terme pour les r seaux ferr s soient am nag s et que leur fonctionnalit et leur compl mentarit soient lisibles et efficaces dans la pratique des d placements et la r partition des trafics Un tel syst me devra permettre v de capter une part significative de la masse des d placements effectu s en
252. uel du projet vers l Italie seront tudi es Concernant la ligne actuelle un programme d tudes et de r alisations sera tabli pour l am lioration court terme des dessertes r gionales et du fret Le fuseau qui sera d fini l issue des tudes compl mentaires en cours conduites en r f rence au sc nario des m tropoles du Sud devra tre pr serv de toute occupation de nature s opposer la r alisation du projet v Pour les autoroutes interurbaines il convient de rem dier aux effets de superposition des trafics de transit et de d placements locaux au droit des principaux p les urbains que traversent les autoroutes 54 A 7 et A 8 Ainsi A Aix en Provence cela peut r sulter uniquement la production syst matique de nouvelles infrastructures routi res mais renvoie avant tout une r elle ma trise des trafics Cette ma trise ne pourra tre atteinte qu avec la constitution d une offre locale de transports collectifs RER TCSP r ellement alternative aux d placements routiers individuels et la mise en compl mentarit des r seaux autoroutiers et locaux afin de constituer un meilleur syst me de r partition des diff rents types de trafics Le principe d un nouveau contournement ne pourra tre envisag qu apr s la mise uvre d une politique volontariste en ce sens et la mesure des effets produits Dans cette optique les d veloppements de l urbanisation inscrits dans les documents d urban
253. uelle qu il est propos de poursuivre en compl ment des Chartes locales afin d laborer sur la plus grande partie de l espace d partemental de v ritables projets de territoire o l agriculture puisse se maintenir et prendre sa part du d veloppement durable D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 124 8 PROT GER ET G RER LES ESPACES FORESTIERS ET LES MILIEUX NATURELS La protection et la gestion des espaces naturels les plus remarquables au sens de la loi littoral identifi s dans la pr sente directive font pour la plupart l objet de conventions de gestion avec selon les cas les collectivit s les associations et fondations comp tentes en mati re de protection de la nature des agriculteurs Cette gestion sera poursuivie Par ailleurs les politiques de gestion raisonn e des espaces naturels et forestiers garantissant le maintien de la biodiversit et int grant la multifonctionnalit des espaces seront g n ralis es et couvriront terme l ensemble des espaces du d partement Par la mise uvre de documents prescrits dans l article 18 du code forestier constituant des garanties de gestion durable Par la mise en uvre de plans de gestion donnant lieu des contrats Natura 2000 pour qui concerne les espaces naturels pr sentant des habitats ou esp ces d int r t communautaire int gr s au r seau Natura 2000 v Par la mise en uvre de chartes foresti res de te
254. ulation et d acc s du r seau de transports collectifs construire selon la liste qui suit qui est indicative non exhaustive et ne pr juge pas de la localisation pr cise ni de la fonction exerc e par les points d changes Marseille Saint Charles Salon de Provence Marseille La Blancarde Istres Est de l tang de Berre Martigues en Provence TGV Aubagne Est Aix Nord Ouest La Calade Aubagne Centre Aix en Provence Centre Gardanne Aix les Milles Rognac D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 78 Miramas Arles Plan de Campagne Arenc Saint Antoine La Pomme Saint Marcel La Barasse Picon Busserine Sainte Marthe Sept mes Simiane b Orientations Les documents d urbanisme devront identifier les p les d changes et parcs relais et d finir les conditions de leur mise en place en tenant compte v dela facilit d acc s aux transports collectifs de l all gement du trafic routier en zone urbaine qu ils peuvent induire v des possibilit s d am nagement offertes autour de ces points en zone agglom r e comme zone p riurbaine qu elles soient bas es sur le renouvellement urbain ou sur le renforcement mati re d habitat de services ou d quipements Il conviendra galement de trouver une solution adapt e l interface n cessaire entre l a roport Marseille Provence et le r seau ferr 2 3 LA R ALISATION DES INFRASTRUCTURES ESSENTIELLES AU FONCTIONNE
255. vit s conomiques logistiques et l importance de la fr quentation touristique imposent la recherche d un quilibre harmonieux entre d veloppement et protection pour l attractivit du territoire et le maintien de la qualit du cadre de vie Les enjeux et les objectifs d am nagement devront tre tudi s valu s et hi rarchis s en prenant en compte ces diff rents param tres et leur contribution l affirmation d un positionnement europ en des Bouches du Rh ne 3 1 D MOGRAPHIE CONSOMMATION D ESPACE COMPOSANTES DU TERRITOIRE 3 1 1 VOLUTION D MOGRAPHIQUE ET CONSOMMATION DE L ESPACE La r partition dans l espace des tablissements humains habitat activit s r seaux est la fois un objet de constat et un objectif des politiques d am nagement Ces derni res consistent en effet fois le constat fait optimiser ou modifier ces diff rentes g ographies en fonction de crit res que contribuent d terminer les diff rents niveaux de pouvoirs publics Les volutions du peuplement dans les Bouches du Rh ne contribuent fournir une premi re vue d ensemble relative l am nagement qui sera ensuite d velopp e en consid rant successivement D mographie peuplement et densit s v Les principales composantes des Bouches du Rh ne 3 1 1 1 L VOLUTION 1962 1999 b L volution d mographique 600 000 habitants en 37 ans De 1962 1999 le d partement a accueilli pr s
256. vit s et des fonctions strat giques avec notamment leur organisation au niveau m tropolitain C est l objectif de la Charte de la M tropolisation et tout l enjeu d une approche largie en mati re d implantations et de d veloppement des activit s conomiques En effet dans l aire m tropolitaine marseillaise se c toient les activit s de production et de services les plus diversifi es Mais leur implantation g ographique est largement r partie sur le territoire et les fili res conomiques ne sont pas concentr es sur des sites uniques Une grande qualit des r seaux de transports et de t l communications une plus grande articulation entre fonctions strat giques sup rieures et activit s la constitution d un v ritable r seau d acteurs sont autant de facteurs permettant de tirer parti de cette multi polarit Les politiques qui sont mises en uvre et prioritairement poursuivies dans les p rim tres de l Op ration d int r t National Eurom diterran e et dans le Grand Projet de Ville Marseille sont donc poursuivre et d velopper sur l ensemble du territoire 2 3 GERER L ESPACE DE FACON ET EQUILIBREE urbaine polycentrique que forme l aire m tropolitaine marseillaise est constitu e d une trame complexe d espaces urbanis s plus ou moins denses et d espaces non urbanis s mais globalement de grande valeur patrimoniale ou et conomique sites et massifs naturels agriculture de produc
257. xtensions vis vis de la ville elle m me comme vis vis des espaces naturels et agricoles Les orientations retenues dans ce cadre visent d finir les principes guidant l volution des zones d urbanisation diffuse selon leur capacit s int grer dans le d veloppement urbain et les modalit s de D T A des Bouches du Rh ne Mai 2007 82 pr servation des espaces p riurbains principes qui devront tre mis en oeuvre par les documents d urbanisme 2 5 1 LES ESPACES D URBANISATION DIFFUSE Sont consid r s comme espaces d urbanisation diffuse les espaces le plus souvent class s par les plans d occupation des sols en zone b tis de mani re peu dense et insuffisamment quip s o pr dominent les constructions usage individuel environn s de zones agricoles ou naturelles Leur d veloppement sur certaines parties du territoire d partemental a g n r une consommation d espace importante une absence de mixit sociale et a entra n de nombreuses difficult s d acc s aux services de d placement d quipement et souvent de s curit face aux risques naturels notamment d incendie b Orientations Les possibilit s de densification et d organisation des secteurs d urbanisation diffuse et leur ventuelle extension en espaces urbaniser doivent tre appr ci es compte tenu de l existence de risques naturels de l impact environnemental et paysager d une urbanisation et des cons quences de celle ci

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