Planification de l`éducation: Gabon - (mission - unesdoc
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1. a t r alis e par l homologue statistioien de l expert sans aucune aide de la part de ce dernier Atsune aide ext rieure n a particip la r alisation de ce projet 2 5 3 La publication par la section constructions scolaires de normes de construction et de listes d quipement type 2 3 4 L tude et la r alisation de classes types pr fabriqu es ou semi pr fabriqu es et la construction Libreville d un groupe scolaire complet comprenant 12 classes primaires deux blocs d enseignement m nager et un logement de directeur 2 3 5 Un grand nombre d tudes sur les d perd tions les ges la mobilit les co ts ont t effectu es au cours de ces quatre ann es ainsi qu un nombre important de dossiers destin e aux sides ext rieures 2 3 6 Parmi ceux ci le plus important fut certainement la requ te la Banque mondiale pour un pr t destin au financement de projets ducatifs Dans ce dernier point la part de l Unesco a t d cisive par l envoi de deux missions d identification et d valuation 3 R sultats obtenus 3 1 Les r sultats de cette mission sont concr tis s par l existence au Minist re de l ducation depuis quatre ann es d un ureau du Plan ayant 1 particip l laboration du Plan 2 veill la mise en route de ce plan apr s en avoir d fini les objectifs particuliers 3 programm les projets pr vus au tudget de d veloppement 4 coor donn dans la mesure du possible les a2. accomplies rapport aux buts initiaux de la mission 2 1 L unit de planification Elle a t cr e par d cision du Ministre et rattach e son Cabinet 2 1 1 Elle comprend trois sections une section planification et programmation dont le responsable est le chef de l unit une section des constructions scolaires une section des statistiques scolaires 1 2 Cette unit dispose d un local qui est d s maintenant insuffisant 2 1 3 Elle dispose de cr dits propres et d un quipement de bureau con venable sauf en ce qui concerne la section constructions scolaires Une dactylo est la disposition de l unit 2 1 4 Malheureusement aucun v hicule n a pu jusqu alors tre mis la disposition des responsables qui peuvent ainsi difficilement assurer rapidement les enqu tes souhaitables Les conditions mat rielles relativement convenables sont dues au gouvernement l Unesco n ayant fourni qu une des machines calculer 2 2 Le personnel 2 2 1 Les homologues de l expert sont comme pr vu au d part au nombre de trois Leur formation a t assur e par l Unesco et la CEA M Moure Emile chef de l unit de planification et M Azzizet Ravambias charg des constructions scolaires ont travaill une ann e avec l expert de l Unesco et ont obtenu une bourse pour suivre le stage du ler degr l Institut r gional de planifica tion de Dakar M Jean Bekale a t form au Centre statistique de Yaound gr ce une
3. de l enseignement terminal 4 5 3 Le Burcay des affaires financi res Devrait tre r organis afin de permettre aux services techniques de fonctionner normalement 4 6 L Institut p dagogique national Pour permettre cet organisme de jouer le r le capital qu on attend de lui dans la r forme de l enseignement 11 importe d y affecter une quipe de p dagogues confirm s et d tablir un plan de travail biennal Cette revue des probl mes qui restent r soudre ne doit pas pessimiser outre wssure la situation de l enseignement au Gabon Cependant il importe que l on ne se laisse pas griser par les chiffres loquents mais sabs me des taux de scolarisation qui prouvent certes l effort consenti par le pays depuis 10 ans pour le secteur social mais risque de faire oublier l aspect qualitatif beaucoup plus important au stade actuel du d velopbement conomique N de s rie 186 13 5 Recommandations 5 1 D ordre g n ral 1 Accorder une priorit absolue tout projet visant une am lioration de la qualit de l enseignement 2 Projets int ressant la formation et le perfectionnement des ma tres de tous degr s d enseignement 3 Restructuration du corps des inspecteurs primaires 3 R forme des programmes de l enseignement primaire 5 Equipement didactique des tablissements de l int rieur 6 Am lioration de l efficacit de l Institut p dagogique national 7 Coordonner d une fa on plus effica
4. on r aliserait une conomie d un montant minimum de 50 millions n cessaires la g n ralisation de l enseignement terminal N de s rie 186 6 On aurait d barrass les cours moyens de 3 500 4 000 l ves qui sont de toutes fa ons trop g s pour pr tendre poursuivre des tudes dans le secondaire 4 1 4 Troisi me probl me en suspens l adaptation effective des programmes de l enseignement du ler degr aux r alit s d un pays en voie de d veloppement Pour laborer un plan d tudes rationnel 11 convient de rechercher tout d abord quels sont les buts de l enseignement primaire dans une soci t d termin e de voir ensuite quelles mati res corres pondent quels buts et enfin d accorder chaque mati re un pourcentage N de s rie 186 Voici titre d indication les pourcentages qui sembleraient souha itables SE Ces pourcentages sont donn s pour l ensemble de la scolarit primaire ils doivent videmment tre adapt s pour chaque cycle Buts de l ensei mement primaire Am lioration imm diate des conditions de vie Mobilit conomique et sociale g n rale Mode d emploi du milieu Connaissance du pays Connaissance du monde Syst matisation des connaissances Equilibre personnel physique moral et social n artistique N de s rie 186 Mati re correspon dant chaque but hygi ne pratique pratique agricole ou artis
5. stages qui devrait Jouer un r le important dans l attribution des bourses en fonction des besoins en main d oeuvre d finis par la Commission formation emploi N de s rie 186 Actuellement ce bureau instruit les dossiers et les pr sente une commission nationale Mais aucun quota rer secteurs d tude n est d fini l avance et communiqu aux candidats boursiers 4 5 2 La Direction de l enseignement g n ral N a pas l autorit suffisante pour mener bien ni sa tche de coordination ni son r le de direction C est ainsi qu actuellement le Directeur de l enseignement n a pas autorit sur le Chef du Bureau du personnel qui d pend du Ministre En l absence de ce dernier anme affectation ou suspension ne peut tre prononc e rapidement IL est pourtant recommand que le mouvement annuel ne s effectue pas avec unr tard pr judiciable la bonne marche du syst me d enseignement et que les affectations se fassent partir de crit res bas s sur la valeur p dagogique des int ress s D autre part il existe la direction de l enseignement un service des enseignements l mentaires et compl mentaires dont les activit s ne semblent pas bien connues de tout le monde Les cours compl men taires ayant disparu au profit des coll ges d enseignement g n ral il serait logique que cette section soit r organis e en service de l enseignement primaire qui grouperait un bureau de l enseignement l mentaire et un bureau
6. 1 Rien n est pr vu pour le d marrage de la mission pas de local de travail pas de logement pas d homologue pas de v hicule pas de cr dits N anmoins la volont de r ussite du Ministre de l ducation est telle que l on se doit de garder confiance Tous ces probl mes retardant le d but de la mission Cependant un premier homologue est affect au Bureau du Plan en juillet 1963 et d s lors les probl mes vont se r soudre petit petit 1 3 Buts de la mission Le Gabon s engageant dans la voie de la planification int gr e pour son premier plan 1966 1970 il tait indispensable que le Minist re de l du cation nationale dispose d un organe sp cialis qui 1 3 1 dans la phase pr paratoire puisse coordonner les tudes pr alables tre le trait d union entre les missions venues de l ext rieur et les structures de l ducation agir au nom du Minist re lors des r unions des Commissions du Plan 1 3 2 dans la phase op rationnelle puisse proposer les ajustements n cessaires tablir les projets de budgets de d veloppement rechercher et coordonner les aides ext rieures programmer les op rations en fonction des donn es financi res et humaines mettre en route les projets 1 3 3 dans l avenir faire l valuation de l ensemble du Plan pr parer le deuxi me plan On doit arriver ainsi faire de la planification de l ducation au Gabon un processus continu N de s rie 186 3e 2 s t ches
7. Distribution limit e FM AT GAB NED 3 ga bon planification de l ducation f vrier 1963 juin 1967 J Proust No de s rie 186 BMS RD EDS u nesco Paris Ao t 1967 SOMMATRE 1 Lignes directrices du projet R sum de la situation de d part Probl mes Buts s s L L e L2 LI X 29 2 Principales t ches accomplies par rapport aux plans initiaux 3 3 R sultats obtenus 4 4 Probl mes qui restent encore T SCUQAPeE s 4e en ue evene 5 5 Recommandations propos es l Unesco et au Gouvernement 13 N de s rie 186 1 1 Origine du projet En d cembre 1962 M le Miriistre de l ducation nationale du Gabon solli citait de l Unesco l envoi d un cv mt en planification de l ducation pour assister son d partement dans la pr paration du plan quinquennal de d veloppement conomique et social L expert a rejoint le Gabon en janvier 1963 1 1 1 Aucune structure amp ilministrative sp cialis e n existant le premier objectif de la mission tait de mettre en place une petite unit l g re de pla nification scolaire Parall lement ceci un certain nombre d tudes pr alables la planification devaient tre r alis es avant la fin de 1963 les r unions des commissions du Plan devant d buter en janvier 1964 1 1 2 Enfin et surtout la formation de trois homologues tait demand e par le Minist re de l ducation nationale 1 2 Situation de d part 1 2
8. anale commercialisation lecture criture arithm tique observation et tude du milieu dessin pratique histoire et g ogra phie nationales histoire et g ogra phie mondiales histoire naturelle physique et chimie ducation physique association des l ves coop ratives dessin libre chant danses Pourcentages souha itables 20 41 14 100 N Pourcent ages 11 10 15 100 4 1 5 Programmes Il est impossible d entrer ici dans le d tail On peut seulement remarquer que les programmes g n ralement utilis s dans le monde sont grossi rement inadapt s la r alit Se rappeler que les programmes du ler degi ne sont amais assez simples la premi re am lioration d un pro gramme est de couper ne collent jamais assez la r alit centrer l enseignement sur le milieu ne sont Jamais assez pratiques ne pas tudier seulement ce qui est mais chercher les moyens d am lioration de ce qui est ne sont jamais assez coordonn s continuit des programmes d un cycle l autre int gration des diff rentes mati res du programme l in t rieur de chaque cyals h 1 6 L encadrement du ler degr Le contr le p dagogique est insuffisant et l autorit des Inspecteurs primaires souvent contest e par les ma tres Cela tient ce qu de rares exceptions pr s le corps d inspection est sous qualifi niveau du BEFC pour la plupart On se demande que
9. as toutes vu le jour L encore la prudence s impose mais certaines recom mandations devaient cependant tre mises en application rapidement En particulier l uniformisation des programmes des classes de 6e 3e des coll ges et lyc es avec la suppression de la deuxi me langue vivante partir de la ke dans les lyc es permettrait un enseignement scientifique plus s rieux et faciliterait l acc s du second cyole aux l ves des coll ges Le prinoipe des classes de 6e de transition limitant la d sorien tation de l l ve issu d une cole rurale ayant t retenu 11 faudrait l appliquer rapidement On pourrait tendre le syst me aux classes de 5e et envisager alors la suppression du redoublement en 6e qui serait remplac par une r orientation en fin de 5e vers l apprentissage d un m tier ou l admission dans les CET ou des CPPR pour les plus g s 4 3 2 L enseignement normal formation p dagogique Comme 11 l a t signal propos de l enseignement primaire la qualit du corps enseignant conditionne l avenir du Gabon et en particulier son ind pendance conomique long terme S il ne subsiste plus en 1967 que deux types de formation p dagogique l Ecole normale et les sections p dagogiques 11 faut envisager la fermeture des sections p dagogiques sous leur forme actuelle d s que la nouvelle Bcole normale aura atteint son rythme de croisi re Ces sections pourraient alors tre repens es et recevoir d
10. bourse de la Commission conomique pour l Afrique 2 2 2 A l issue de leur stage qui s est d roul dans d excellentes con ditions ils ont repris leurs postes au bureau du Plan On peut toutefois d plorer que la situation administrative des in t ress s r ait pas t revis e dans le sens d une am lioration ma t rielle qui semble justifi e compte tenu des responsabilit s qu ils assument 2 3 Les tapes les plus importantes de cette mission ind pendamment de la cr ation de l Unit de planification et de la formation des ho mologues furent 2 3 1 la cr ation du centre permanent de perfectionnement p dagogique propos par l expert la suite d une tude sur les rendements de l enseignement du ler degr N de s rie 186 e Ce projet a pu tre r alis gr ce aux efforts conjugu s de l Unesco du Gouvernement gabonais du FISE et derni rement du FAC C est un bel exemple de ccop ration et le m rite du Bureau du Plan est sans doute d avoir coordonn les diverses sources de financement On peut valuer les parts annuelles de chacun Gabon 15 000 000 CFA Tresco 5 500 000 CFA Unicef 7 000 000 CFA FAC 3 500 000 CFA Il faut ajouter oela un investissement initial du Gabon de 5 millions pour la construction des b timents en 1964 2 3 2 L tude et l officialisation du fichier de l identit scolaire qui doit pallier la carence constat e de l tat civil l tude d fi nitive
11. ce l attribution des bourses et les pr visions de besoins en main d oeuvre 5 2 D ordre particulier au Bureau du Plan Le personnel 1 Faire d tacher au Bureau du Plan un technicien des travaux publics charg de promouvoir des solutions simples pour la construction des classes rurales 2 Faire d tacher un second adjoint de la statistique charg du fichier de l identit scolaire 3 Am liorer la situation mat rielle de MM Azzize Ravambias et Moure Emile promouvables sur liste d aptitude au grade d attach d en seignement h Pr voir eu budget de fonctionnement les cr dits n cessaires l emploi de personnel temporaire pour le codage du fichier d identit scolaire 5 Solliciter l Unesco afin d envoyer MM Moure et Azzize suivre le stage de 2e degr l IDEP de Dakar Les locaux et le mat riel 6 La section des constructions scolaires devrait disposer d un local assez vaste pour installer la carte scolaire et les meubles plans indispensables br ve ch ance T Le v hicule n cessaire la visite des chantiers et aux enqu tes devrait tre affect dans les plus brefs d lais N de s rie 186 1 Contr le des programmes 8 Rattachement du programme de constructions scolaires du ler degr financ par l USAID la section des constructions scolaires afin d viter les implantations d sordonn es 9 Dans l avenir demander la venue d un expert en mission de courte dur e fin 1970 po
12. es l ves des classes de lre qui n auraient pas t admis se pr senter au baccalaur at Il ne serait plus n cessaire de consacrer la moiti de l horaire comme actuellement de l enseignement g n ral et l on pourrait faire du candidat instituteur un bon usager de la p degogie Il faut se rappeler que la vocation n est pas tout mais le m tier d enseignant sans un minimum de vocation cat impossible et mis rable La formation morale d ma tre est aussi importante que la formation professionnelle on enseigne ce que l on est autant et plus que ce que l on sait N de s rie 186 11 Dans cette optique de la profession il semble que l Ecole normale et son esprit de grande famille est seule capable condition de garder des dimensions modestes de remplir cette mission Il serait souhaitable galement d inclure dans le programme d en seignement th orique l aspect conomique de l ducation qui ferait mieux comprendre aux l ves ma tres le r le qu ils ont jouer dans le d veloppement du pays 4 3 3 L enseignement technique C est certainement dans ce secteur que les probl mes en suspens sont les plus importants Cet enseignement n a pas encore pu adapter ses programmes ses m thodes et ses structures aux objectifs qui lui sont assign s Un expert du Fonds d aide et coop ration est actuel lement sur place pour proposer une r forme qui est de plus en plus n cessaire Le Bureau du Plan de
13. ides ext rieures et ajust le budget de d veloppement en fonction de ces aides 3 2 Les r sultats sont concr tis s surtout par les trois homologues qui assurent seuls depuis le ler janvier et la satisfaction g n rale les responsabilit s du Bureau du Plan C est certainement le r sultat le plus positif de la mission N de s rie 186 5 4 Probl mes qui restent r soudre Si les r sultats obtenus sont encourageants pour l avenir du Bureau du Plan ils ne doivent pas dissimuler tous les probl mes qui restent r soudre dans le domaine de la planification et de l organisation 4 1 L enseignement du ler degr 4 1 1 Du 1 1 63 au 1 1 67 les effectifs du ler degr ont augment de 32 et le nombre de ma tres de 42 ce qui fait que le ratio l ves maftres est tomb de 44 41 ce qui est favorable 4 1 2 Cette augmentation relative du nombre de ma tres a port sur les cat gories sup rieures Les moniteurs auxiliaires qui repr sentaient 9 6 du total des ma tres en 1963 n en repr sentent plus que 2 en 1967 et les Instituteurs et Instituteurs principaux sont pass s de 15 3 25 La cat gorie la plus importante des Moniteurs et Moniteurs principaux est tomb e de 75 70 L volution vers une am lioration de la qualification du corps enseignant se dessine mais n est pas encore tr s nette et ne le sera pas avant l ouverture de la nouvelle Ecole normale De plus la tr s forte pro
14. lle sera l attitude des instituteurs sortant de l Ecole normale et titulaires du Brevet sup rieur ou du Baccalaur at face aux Inspecteurs actuels La solution consiste sans doute recycler les meilleurs Inspecteurs et en former de nouveaux partir des meilleurs normaliens en les envoyant deux ann es dans une cole d ARMOR fran aise et ensuite une ann e Saint Cloud Le recyclage pourrait se faire pour la partie th orique l Ecole normale de Libreville et ensuite en doublure d un Inspecteur dans une circonscription fran aise D autres solutions sont certainement possibles Il faut bien se persuader qu elles sont toutes longues et co teuses mais il est certain que l avenir de tout l enseignement au Gabon et du pays lui m me est conditionn par la qualit de son enseignement primaire En r sum l enseignement du ler degr peut devenir plus rentable en s attaquant de suite aux probl mes mentionn s plus haut Extension de l Ecole normale Limitation de 12 scolarit primaire l mentaire 1h ans come pr vu dans la loi organique Am lioration de l encadrement Adaptation r elle des programmes d enseignement et all germent du contenu N de s rie 186 9a Le r le du Bureau du Plan doit tre d alerter les responsables du premier degr et de les aider mettre au point les r formes n ces saires 4 2 L enseignement terninal Ir sent come l innovation la plus importante du ler Plan en
15. mati re d enseignement son but est de pr parer en deux ans de 14 16 sas la vie active les enfants qui ne poursuivent pas leurs tudes et ne pourront tre recrut s comme apprentis dans les entreprises du secteur modeme On devra donc d une part confirmer les connaissances acquises durant la formation primaire et d autre part faire acqu rir des connaissances pratiques les plus adapt es l environnement 4 2 1 4 2 2 4 2 3 N de s rie La mise en place de cet enseignement devait intervenir en octobre 1966 Malheureusement les tudes pr alables ne sont pas termin es et ce retard d la prudence des responsables est enti rement jus tifi Il importe avant de cr er une nouvelle structure ducation nelle d valuer les limites de son efficacit et de ses co ts par une exp rience limit e La r ussite de cette entreprise sera fonction du corps enseignant dont elle disposera et c est l que les craintes du Bureau du Plan sont grandes Si l on envisage de sp cialiser des ma tres du ler degr d j en service on arrivera tr s vite soit priver l en seignement primaire de ces meilleurs l ments soit utiliser des moniteurs principau7 Dans le ler cas on aggravera la d gradation 2u primaire et dans le second cas on formera des ma tres d un nivoau ineuffisant Le bagage p dagogique n cessaire pour enseigner des l ves de 14 16 ans peut tre plus l ger que celui demand un ma t
16. portion de Moniteurs et Moniteurs prin cipaux en d but de carri re ne permet pas d esp rer une extinction prochaine de ce cadre Il y a l un probl me tr s important et l on doit exiger de ces ma tres un perfectionnement permanent si l on veut obtenir ure am lioration s rieuse du niveau de l enseignement primaire 4 1 3 Un deuxi me probl me relatif l enseigriement du ler degr doit galement tre tudi avec beaucoup d attention C est celui de la dur e de la scolarit La loi 6 66 du 9 juin 1966 institue la scolarit obligatoire de 6 16 ans Mais cette m me loi pr cise au titre II que l enseignement primaire est donn dans les coles primaires l mentaires de 6 14 ans et de 14 16 ans dans les coles pratiques En l absence de ces coles pratiques de l enseignement terminal qui doivent tre exp riment es dans les deux ann es venir doit on encombrer les classes l mentaires et les cours moyens en par ticulier d l ves ayant d pass 14 ans Ind pendemment des graves inconv nients p dagogiques que cela repr sente blocage des progr s des Jeunes l ves discipline d licate classes surcharg es etc l aspect financier du probl me m rite d tre tudi Actuellement 81 000 enfants fr quentent l cole primaire Il en co te annuellement l Etat un peu plus d un milliard de francs CFA Si l on ne gardait dans les classes primaires que les l ves g s de 6 14 ans
17. re de cours pr paratoire C est pourquoi 11 serait peut tre souhaitable d en visager d s maintenant la formation compl te Oyen ou ailleurs des ma tres de l enseignement terminal On donnerait des jeunes titulaires du BEFC ou du niveau de la classe de seconde une formation p dagogique franchement orient e vers l tude du milieu et les m thodes actives On leur donnerait les connaissances agricoles et techniques simples n cessaires leur futur m tier Si le Bureau du Plan souhaite une formation s par s de l Ecole nor male ou des sections n dagogiques c est pour chapper la p da gogie traditionnelle qui risque de transformer les travaux agricoles en le on de choses et l enseignement g n ral en cours magistraux La formation ainsi organis e serait plus longue 18 mois sans doute plus co teuse mais certainement plus rentable dans l avenir 186 10 4 3 L enseignement pos rimaire L effectif des enseignements secondaires g n ral technique et normal est pass de 4 063 l ves dont 549 filles au 1 1 63 6 503 dont 1 580 filles au 1 1 67 soit un accroies sment global de 62 en cinq ans I faut remarquer que l accroissement de gar ons a t de 42 7 seulement et celui dec filles de 187 Il y a depuis 1964 un gros affirx de filles dans le ler cycle de l enseignement secondaire g n ral h 3 1 L enseignement secondaire g n ral Dans ce domaine les r formes propos es par le Plan n ont p
18. ur aider l valuation du ler plan et la pr paration du second N de s rie 186
19. vra toujours garcer pr sent l esprit que mis part le lyc e technique les autres tablissements devront compte tenu de l truitesse du march du travail tre facilement reconver tibles et pouvoir s adapter rapidement aux fluctuations de la demande 4 4 L enseignement sup rieur Il sera repr sent au Gabon dans les ann es venir par l Institut universitaire de technologie et l Institut d tudes foresti res Ces tablissements techniques inter Etats sont souhaitables et doivent contribuer l unit africaine par un brassage des lites Mais leur rentabilit risque d tre tr s douteuse si l on ne se montre tr s exigeant sur lr qualit de l enseignement et par cons quent sur le recrutement des l ves Il est actuellement beaucoup plus rentable conomiquement pour le Gabon d envoyer ses bacheliers en Europe o d autre part l environnement cul turel indispensable des tudes sup rieures est beaucoup plus riche Ceci am ne rappeler que le Gabon est le pays d Afrique qui attribue ses jeunes tudiants les bourses les plus lev es Il est en droit d exiger d eux le maximum d efforts et doit se montrer encore plus s v re pour les tudiants amateurs 4 5 Les services centraux L tude de r organisation faite par l IDET CEGOS a t utilis e avec profit par le Minist re de l ducation Cependant quelques probl mes inportants restent sans solution 4 5 1 C est le cas du bureau desbourses et
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