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Télécharger - Service Phare - Région de Bruxelles

1. C est tr s rare qu i y ait un accompagnateur suppl mentaire c est surtout en camp pour les t ches de nursing D autant que la question des soins prodiguer l enfant est une nouvelle donne pour les milieux d accueil c est une t che nouvelle et inconnue jusqu alors pour eux Il faut donc conna tre l enfant afin de faire les bons gestes am nager un endroit sp cifique pour garantir son intimit prendre en compte dans le programme d activit s le fait qu un infirmier viendra telle heure pour l enfant etc Certains milieux d accueil pr cisent qu ils pr f rent engager une personne ayant un profil d ducateur sp cialis voire d infirmier On a eu besoin d une 45 personne suppl mentaire pour le nursing les d vlacements en chaise roulante etc ll y a une infirmi re qui les a accompagn s pendant les trois jours du s jour la mer On ne pouvait pas partir si l infirmi re n tait pas l D autres r futent cette ventualit et exigent que la personne suppl mentaire soit avant tout un animateur d enfants afin de ne pas centrer uniquement l accueil de l enfant sur la prise en charge de ses d ficiences Lorsque cette personne suppl mentaire vient renforcer l quipe il semble important que son r le soit circonscrit un milieu d accueil a relat le fait qu une personne suppl mentaire a pris trop de place dans l animation alors qu elle tait r f rente d un enfant besoins sp
2. 50 5 6 3 Les relations cr er et les types de partenariats mettre en place avec les institutions sp cialis es Davantage et mieux se conna tre Bien que les milieux d accueil effectuent une tr s large publicit des places vacantes en int gration aupr s des coles d enseignement sp cialis des services d accompagnement etc il existe un d ficit de connaissance mutuelle Pour certains le fait d tre consid r s comme des clowns emp che les collaborations de se cr er Il y a une r elle demande de consid rer le travail p dagogique des quipes d accueil extrascolaire sa juste valeur Les milieux d accueil souhaitent favoriser les changes et les rencontres avec les institutions sp cialis es Certains souhaitent m me aller visiter l cole voir comment a fonctionne pour se rendre compte dans quel milieu les enfants voluent gt Des id es de rencontres r gionales et un niveau plus local sont mises Des colloques des journ es d tude entre milieux d accueil et institutions sp cialis es devraient tre organis s L envie est de mettre les choses plat et de davantage communiquer voire d instaurer un dialogue institutionnel permanent Celui ci pourrait se concr tiser par une invitation des institutions sp cialis es aux commissions communales de l accueil et dans l autre sens par une place d observateur propos e aux coordinations ATL au sein des conseils d administr
3. tous les enfants quelle que ce soit leur d ficience et vise l acc s tous les lieux de loisirs donc tant en int gration qu en sp cialis Dans la r alit nous l avons constat dans cette tude l int gration n est pas r ellement envisag e comme possibilit et lorsqu elle l est elle ne l est pas pour tous les enfants La Belgique a sign et ratifi ces deux conventions Il semble donc essentiel que ce droit soit appliqu sur le terrain et que l int gration des enfants besoins sp cifiques soit une option envisager de mani re constante tant par les quipes des milieux d accueil que par les quipes des institutions sp cialis es mais aussi par les familles elles m mes Pour cela Badje soutient le fait de devoir l gif rer en la mati re au niveau des Communaut s et des R gions Non pas dans un objectif de contrainte et d obligation mais bien d opportunit pour le d veloppement d une soci t int grative Se conna tre pour cr er un nouveau r seau de partenaires Issus de deux secteurs professionnels diff rents il faut cr er des ponts entre les professionnels de l accueil de l enfance et les professionnels du secteur sp cialis Plusieurs possibilit s sont envisageables Une premi re piste est d organiser un change d informations sur les activit s extrascolaires organis es tant par les milieux d accueil qu au sein des institutions sp cialis es En effet rien que le fait de savo
4. acqu rir dans les trois ans dater de l entr e en fonction Concernant la formation continue le d cret centres de vacances n en pr voit aucune tandis que le d cret ATL impose une formation continue de cinquante heures par p riode de trois ann es pour tout le personnel qualifi Ainsi le d cret relatif aux centres de vacances n impose des exigences en termes de formation que pour un animateur sur trois Deux animateurs sur trois ne doivent d s lors disposer d aucune formation ou titre p dagogique Il est noter que la formation menant l obtention du brevet d animateur en centre de vacances n inclut pas n cessairement de module sp cifique l int gration d enfants ayant des d ficiences Certains organismes de formations l incluent dans le programme de la formation mais cela 22 rel ve de leur propre initiative Et dans le cas des centres de vacances en int gration aucun encadrement sp cialis n est impos par le d cret Le niveau de turn over du personnel est lui aussi tr s variable notamment en raison des l gislations existantes du manque de moyens financiers du secteur et de la nature des activit s extrascolaires propos es Ainsi certains centres de vacances engagent chaque ann e des dizaines de nouveaux animateurs inexp riment s alors que d autres disposent d un personnel stable qui travaille l ann e et dont le niveau de qualification est plus lev et adapt l accueil
5. bergement en organisent d une dur e d une semaine voire plus Ces s jours se d roulent la plupart du temps en Belgique Les centres d m nagent avec mat riel et personnel dans une infrastructure adapt e en Ardenne ou la c te belge 37 Ainsi un centre d h bergement organise un internat au vert au Domaine de Chevetogne durant la majeure partie des deux mois d t pour des jeunes ayant des troubles du comportement Plut t qu une ou deux semaines une partie des jeunes passent ainsi la majeure partie de l t au vert Ce type d activit a cependant une incidence consid rable sur le temps de travail des professionnels Ceux ci doivent assumer leurs fonctions aupr s des jeunes 24h 24 ce qui peut occasionner des difficult s dans la gestion du personnel dans le courant de l ann e qui suit organisation d horaires dus aux r cup rations au repos compensatoire etc Pour les jeunes ayant des d ficiences importantes des infrastructures de loisirs sp cialis s telles que le Centre Reine Fabiola Maasmechelen ou la Ferme du Monceau sont pour ce type de s jours fortement appr ci es Pendant les autres p riodes de cong s scolaires des s jours plus courts d une dur e de quelques jours sont aussi ponctuellement organis s La nature des d ficiences a semble t il un effet sur le type d activit s et leur dur e Avec des enfants polyhandicap s les loisirs en r sidentiel sont pe
6. es au respect de certaines r gles et normes formation de base et continue du personnel taux d encadrement tarifs pratiqu s etc Toutes les initiatives d accueil d enfants de 2 5 12 ans peuvent tre associ es un programme CLE les coles de devoirs les clubs sportifs ou les centres de vacances peuvent donc faire partie du processus Toutefois les subventions sont uniquement accessibles aux milieux d accueil actifs en semaine de la fin des cours jusque 17h30 Ceci explique pourquoi le d cret ATL est souvent consid r comme essentiellement centr sur les garderies scolaires Deux types de subventions sont allou s aux milieux d accueil qui respectent les conditions d agr ment et de subventionnement du d cret des subventions de fonctionnement et de discrimination positive pour l accueil d un public d favoris sur le plan socio conomique Ces subventions d un montant limit sont accord es en fonction du nombre d enfants accueillis quotidiennement Le coordinateur ATL Afin de soutenir les communes qui choisissent de s investir dans le processus le d cret ATL pr voit un soutien financier la coordination des initiatives extrascolaires existantes Les communes re oivent une subvention annuelle forfaitaire de coordination destin e la r mun ration d un ou de plusieurs coordinateur s ATL ainsi qu la couverture de ses frais de fonctionnement Le coordinateur ATL est g n ralement employ par l
7. gularit et un nombre d heures de temps libre important Ces deux facteurs favorisent la participation des activit s extrascolaires Toutefois on observe qu une importante majorit des jeunes en centre d h bergement ne participe pas des activit s de week end comme peuvent l tre par exemple les mouvements de jeunesse ou les clubs de sport D ailleurs il ny a qu un seul centre qui a tabli un partenariat avec un milieu d accueil extrascolaire dans ce sens 5 8 Les loisirs internes pendant les vacances scolaires Les centres de jour restent ouverts durant toutes les p riodes de vacances scolaires ou du moins pendant une grande partie de celles ci Le plus souvent les p riodes de fermeture sont la p riode des vacances d hiver ainsi que deux quatre semaines durant juillet et ao t Pour les centres d h bergement la r gle est g n ralement de rester ouverts toute l ann e Ces centres accueillent une proportion plus ou moins importante d enfants plac s par le juge donc o le retour en famille durant une longue p riode s av re difficile voire impossible Cependant quelques centres d h bergement ferment durant quelques jours en t ou durant les autres cong s scolaires En cas de fermeture temporaire du centre d h bergement il lui est alors n cessaire de trouver une solution d h bergement alternative pour un nombre plus ou moins important de jeunes Ainsi chaque ann e un centre qui ferme quelques semaines dur
8. mentaires de chaque acteur pour construire des projets d int gration de qualit De m me la coh rence ducative doit tre d velopp e pour le bien tre des enfants Elle est en effet essentielle dans la continuit des soins apporter aux enfants mais elle peut aussi tre un facilitateur d autonomisation de l enfant On peut citer l exemple relat par un centre de vacances ayant demand pour la premi re fois des enfants ayant des d ficiences motrices de participer la vaisselle Cette comp tence acquise devrait faire l objet de soutien au retour de l enfant dans son institution L une des mani res de d velopper cette reconnaissance peut se faire dans le partage et l change sur des exp riences v cues sur des objectifs ou sur des valeurs li es l accueil de l enfance Ce partage doit n cessairement se faire lorsqu un projet d int gration se concr tise Si les partenaires construisent des objectifs communs cela favorise leur atteinte car les moyens sont alors mis en place La construction peut galement se faire en partageant les connaissances des uns et des autres Tel professionnel de l accueil de l enfance peut prodiguer ses conseils en vue de l am nagement d animations d enfants tel ergoth rapeute peut intervenir dans un moment d quipe formatif au sein du milieu d accueil D velopper les comp tences les savoirs les savoir faire et les savoir tre Accueillir des enfants ayant des d ficience
9. 1050 Mouvement de jeunesse De 6 18 ans Activit s hebdomadaires Maison de Quartier Dailly 1030 De 6 10 ans Centre de vacances Vacances Vivantes 1000 Centre de vacances De 3 23 ans Centre de vacances ADEPS 1160 D s 2 ans cibl en activit s sportives Cet chantillon ne se voulait aucunement repr sentatif du secteur au contraire de celui des centres de jour et d h bergement o la quasi totalit des structures ont particip l tude La dizaine de milieux d accueil s lectionn s ne pr sente que 1 des associations extrascolaires actives en R gion bruxelloise et environ 10 des milieux d accueil connus comme int gratifs Cependant l objectif du focus group tait tout autre ces associations ont t amen es r agir aux positions des centres de jour et d h bergement en ne recherchant pas une repr sentativit statistique mais plut t des r actions face aux positionnements des institutions sp cialis es 30 5 R sultats Nous avons choisi de pr senter les r sultats selon les diff rentes th matiques abord es lors des entretiens avec les directions des centres de jour et ou d h bergement Ainsi nous commencerons par une analyse de la question des activit s extrascolaires en semaine le week end et pendant les vacances au sein du centre Puis nous tudierons les questions des activit s r alis es titre individuel des contacts et collaborations avec le secteur de l ext
10. La CCA constitue galement un organe d orientation d impulsion et d valuation Elle d finit chaque ann e les objectifs prioritaires concernant la mise en uvre et le d veloppement qualitatif et quantitatif du programme CLE Le coordinateur ATL traduit ces objectifs prioritaires dans un plan d action annuel qui est ensuite pr sent d battu et approuv par la CCA Il est ensuite transmis pour information au Conseil communal et la Commission d agr ment ATL La r alisation du plan d action annuel est galement valu e par la CCA Chaque CCA se compose de 15 25 membres provenant de cinq groupements de repr sentants 1 le conseil communal les coles fondamentales les associations de parents et d ducation permanente les op rateurs de l accueil ODR ON les autres services ou institutions d j agr es ou reconnues AMO Centres de jour ou d h bergement biblioth que etc Participent galement aux activit s de la CCA avec voix consultative le ou les coordinateurs ATL un repr sentant de la Cocof un coordinateur accueil ONE et toute personne invit e par la CCA Il ny a qu une seule CCA par commune et elle doit tre r unie au moins deux fois l an Le programme de coordination locale pour l enfance programme CLE Le d cret ATL s articule autour de l laboration d un programme CLE envisag comme un programme d action coordonn et concert entre les parties concern es et
11. La question des loisirs prend donc un sens diff rent Globalement les journ es de ces jeunes sont structur es par des prises en charge th rapeutique et ducatives les activit s de loisirs tant int gr es au d roulement habituel de la journ e et reli es des objectifs th rapeutiques snoezelen musique veil sensoriel etc 5 2 Les loisirs internes pendant les week ends Le weekend les centres de jour pour enfants scolaris s o pour enfants non scolaris s sont ferm s Nos interlocuteurs avaient peu d informations donner sur la participation des jeunes des activit s extrascolaires lorsqu ils ne sont pas au centre de jour Sauf dans quelques cas ils ne savent pas ce que font les jeunes le week end et en soir e Les mouvements de jeunesse et les activit s sportives sont les activit s les plus fr quemment cit es par les responsables des centres de jour Toutefois il semblerait que ces activit s ne touchent qu une minorit d enfants Pour les centres d h bergement un grand nombre d enfants retournent en famille le week end Dans certains centres seul s un ou deux jeune s reste nt le week end Pour d autres une population plus importante mais toujours sensiblement r duite peut rester tous o certains week ends le plus souvent en raison d une d cision judiciaire ou d un contexte familial particulier Le rythme de ces journ es est impact par divers facteurs D une part il para t plus diffici
12. administration communale par plusieurs communes ou encore par une ASBL conventionn e par une commune La fonction du coordinateur ATL jug es trop floues dans la version initiale du d cret a t pr cis e lors de la r forme du d cret en 2009 Depuis afin que les droits et obligations de la commune et de ONE soient clairs pour tous les deux partenaires signent une convention portant sur la mise en uvre de la coordination de l accueil des enfants durant leur temps libre Une certaine latitude a toutefois t maintenue concernant la fonction du coordinateur ATL le d cret pr voyant que la commune peut avec l accord de ONE lui confier des missions sp cifiques adapt es au contexte local particulier Globalement le coordinateur ATL est charg de la mise en place et de la dynamisation de la coordination de l accueil temps libre sur le territoire de la commune dans le respect des l gislations et des r glementations en vigueur et dans le respect de son cadre de travail d termin par la convention entre PONE et la commune 7 Les agr ments des programmes CLE et des milieux d accueil sont accord s par le Conseil d administration de l ONE apr s avis de la Commission d agr ment ATL un organe consultatif unique institu par le d cret aupr s de l ONE A titre indicatif la subvention de fonctionnement s levait en 2007 2008 3 52 per jour par enfant 20 Le d cret ATL et les enfants en situation de handic
13. aider les personnes handicap es qui vivent hors d un centre d h bergement acqu rir ou conserver leur autonomie Cocof 2003 Leurs missions sont ainsi de divers ordres e assurer une aide l enfant et sa famille e assurer l accompagnement scolaire e aider la personne handicap e adulte l autonomie et trouver des familles d accueil pour les services d accompagnement concern s Des missions annexes peuvent galement tre assur es par ces services e le logement accompagn e lahalte garderie e l organisation de loisirs On remarque ainsi que les services d accompagnement peuvent avoir des missions li es l organisation des loisirs Dans certains cas ceux ci sont organis s dans les locaux du service d accompagnement ateliers activit s sportives etc ou l ext rieur de ceux ci camp de vacances sorties au cin ma etc Ceci tant de plus en plus souvent ces services collaborent avec des acteurs du secteur associatif uvrant dans l accueil extrascolaire pour mettre en place des projets d int gration pour des enfants inscrits dans leur service Ces collaborations peuvent tre de nature diverse information sur la d ficience pistes pour l int gration apport de b n voles etc En raison des financements allou s les services d accompagnement emploient la majorit de leur personnel temps partiel Cela implique qu ils n ont que peu voire pas de professionnels disponibles pour
14. alors que La communication fait toute l int gration D autre part l int gration s est aussi faite entre professionnels Les ducateurs et les animateurs ont assum les m mes r les et les m mes responsabilit s chacun d entre eux pouvait intervenir sur tous les enfants valides ou non Ce choix pos d s le d part a t appr ci de tous Les relations entre les animateurs b n voles et ducateurs ont t tr s bonnes L une des victoires de ce projet a t celle du changement de repr sentations des professionnels sp cialis s sur les capacit s des enfants qu ils ont l habitude de prendre en charge On a vu que les enfants avaient des capacit s insoup onn es le camp a permis de les r v ler Les ducateurs ont ainsi appris moins couver les jeunes Faire un travail sur soi m me accepter d autres choses se retenir de ne pas aider les jeunes cela brise le train train institutionnel On fait parfois trop bien son travail Ce camp a permis de d velopper l autonomie des enfants faire la vaisselle laborer les repas etc L int gration semble avoir pouss les jeunes se surpasser Les ducateurs ont ainsi v cu un changement de mentalit Le second projet men en 2004 concernait des enfants avec une d ficience auditive int gr s dans le cadre d une plaine de vacances communale Un centre de jour pour enfants atteints de d ficiences auditives et un milieu d accueil extrasc
15. appliqu sur un territoire d termin Un programme CLE peut se limiter un quartier couvrir l ensemble du territoire d une commune voire couvrir le territoire de plusieurs communes Le Programme CLE pr sente l offre d accueil existante et tente de rencontrer des priorit s identifi es localement La premi re tape pr alable l laboration du programme CLE consiste tablir un tat des lieux selon un mod le d fini Celui ci fait le point sur ce qui existe les besoins non rencontr s et les investissements d j r alis s en mati re d accueil extrascolaire La concertation des acteurs locaux autour des priorit s identifi es par l tat des lieux d bouchant sur l laboration du programme CLE permet ensuite de structurer l offre d accueil et favorise la mise en commun de moyens ainsi que l tablissement de synergies visant une plus grande efficience Formellement le programme CLE doit au minimum pr senter les op rateurs participants les besoins d accueil non rencontr s les modalit s de collaboration les modalit s d information des parents la r partition des moyens et l organisation concr te de l accueil C est ainsi que sont d sign s dans le d cret ATL les milieux d accueil extrascolaire Le programme CLE est soumis l agr ment de l ONE Cet agr ment permet aux milieux d accueil extrascolaire qui y sont impliqu s de b n ficier d un agr ment et de subventions conditionn
16. apr s l cole jusque 17h30 La particularit de ce d cret est qu il place la commune comme l acteur principal de l organisation de l accueil extrascolaire Pour tre au plus pr s des pr occupations et des r alit s des enfants des parents et des responsables de projets d accueil la mise en uvre de ce d cret a en effet t organis e l chelon le plus proche du citoyen savoir les communes Le d cret invite donc ces derni res r unir tous les op rateurs locaux de l accueil avec un double objectif leur coordination dans un esprit participatif et le renforcement progressif de leur action La commune qui adh re au d cret ATL s engage jouer un r le de coordination r unir une commission communale de l accueil CCA en assurer la pr sidence r aliser un tat des lieux et tablir un ou des programmes de coordination locale pour l enfance CLE La commission communale de l accueil CCA La commission communale de l accueil est un organe de concertation de consultation o les acteurs locaux du secteur de l accueil des enfants durant leur temps libre sont repr sent s Son avis est obligatoirement recueilli dans le cadre de nombreuses proc dures inh rentes au d cret ATL II s agit d un organe d avis non de d cision La CCA est notamment charg e d approuver l tat des lieux le programme CLE le rapport d valuation du programme CLE ainsi que les modifications du programme CLE
17. avoir des relations diff rentes avec les jeunes avec qui les professionnels des centres travaillent toute l ann e On fait nous m me nos animations cela permet de rentrer en contact diff remment avec l enfant on est moins dans le directif A titre d exemple un centre d h bergement organise une semaine compl te d activit s durant les vacances d hiver au sein m me de l institution pour leurs r sidents Ces jeunes ne se rendent donc pas leurs centres de jour respectifs Comme nous l avons vu certains centres sont de taille relativement importante en termes de population et un personnel nombreux travaille au sein de ceux ci Il y a quelques ann es ce contexte a donn l id e un centre de jour d organiser des activit s extrascolaires pour les enfants du personnel travaillant pendant l t sous la formule de plaine de vacances Ces jeunes pris en charge par un animateur sp cialis engag par le centre profitaient ainsi des infrastructures du centre sous utilis es cette poque de l ann e Les enfants inscrits au centre de jour pouvaient prendre part aux activit s selon leur emploi du temps Ce projet a t pens et mont en interne sans demande d intervention de reconnaissance ni d aide financi re ext rieure Ce dispositif n a toutefois pas t maintenu Il existe dans de nombreux centres une tradition d organisation de camps d t Un grand nombre de centres de jour et d h
18. bergement pour enfants Treize centres d h bergement accueillent des enfants en soir e et la nuit Cet accueil se poursuit lorsqu il n y a pas cole par exemple journ e p dagogique ou lorsque les enfants ne retournent pas dans le milieu familial pendant les week ends ou les cong s scolaires etc Il en va de m me en semaine quand l enfant ou l adolescent est malade et ne peut aller en classe Ces institutions assurent galement une prise en charge m dicale psychologique param dicale sociale et ducative Toutefois leurs moyens th rapeutiques peuvent tre diminu s si les enfants fr quentent galement un centre de jour Deux types de d cisions am nent un enfant fr quenter un centre d h bergement La premi re est celle prise par les parents souvent conseill s par diff rents acteurs institutionnels CPMS service d accompagnement etc Les parents choisissent alors de placer leur enfant pour une dur e plus ou moins longue De multiples raisons peuvent motiver ce choix distance domicile institution ou domicile cole difficult s de vie importance des besoins de l enfant manque de ressources etc Dans d autres cas le placement en centre d h bergement est li une d cision du juge de la jeunesse via le service de protection de la jeunesse les parents doivent obtemp rer la d cision ou d une demande du conseiller de l aide la jeunesse dans ce cas les parents peuvent accepter o refuser la pro
19. centre mais d un niveau acceptable pour les besoins de s curit d hygi ne etc A ce sujet les centres consid rent donc qu il faut davantage former les animateurs et avoir un taux d encadrement suffisant La participation mixte du personnel de l institution dans le milieu d accueil extrascolaire semble poser plus de difficult s On n est pas d accord de pr ter du personnel car on a des enfants qui font des crises Il faut toujours deux intervenants pour s occuper de quatre cing enfants donc on ne disvose pas de personnel pour le mettre disposition des int grations Les directions des centres reconnaissent qu il n y a pas de r elle politique r gionale en faveur de l int gration il n y a ni incitants et ni ressources pour la r aliser I y a selon eux un manque de moyens pour d velopper ce type de collaboration Diff rents obstacles ont galement t voqu s lors des entretiens Un premier obstacle concerne le besoin d une v ritable coh rence ducative entre des personnes ayant des statuts et des niveaux de formation diff rents Cela pose des probl mes par exemple dans la gestion d un groupe o certains sont plus stricts que d autres Il appara t important de pouvoir fixer un cadre commun qui d finit les r gles de vie les horaires etc o le niveau d action de chaque adulte est d fini en compl mentarit avec les autres et o des situations sont anticip es Enfin les diff rents professionne
20. concr tement les cinq th matiques abord es lors de ces entretiens sur la question de l extrascolaire et des collaborations ont t 1 les caract ristiques du centre historique population composition du Conseil d administration relation avec les parents etc l tat des lieux des activit s extrascolaires organis es par le centre in situ ou ex situ les activit s extrascolaires externes au niveau individuel les activit s extrascolaires externes au niveau institutionnel et ou collectif On PR amp DR les collaborations 4 2 Focus group avec des milieux d accueil extrascolaire Pour le second chantillon l inverse des centres de jour et d h bergement le nombre consid rablement plus lev de milieux d accueil extrascolaire rendait impossible la prise en compte de chacun d eux En effet il y a pr s de mille associations actives dans l accueil extrascolaire en R gion bruxelloise Celles ci peuvent avoir des objectifs et missions tr s variables l une de l autre d velopper des programmes d activit s tr s diff rents Nous avons donc choisi de s lectionner une dizaine d associations ayant une exp rience de l int gration extrascolaire et ou qui ont t amen s par le pass collaborer avec une institution sp cialis e La technique du focus group a t choisie pour travailler avec cet chantillon A l issue des entretiens avec les directions des centres sp cialis s nous
21. enfant se r v le tr s int ressant car cela permet au milieu d accueil de recevoir une s rie d informations de savoir faire et de savoirs tre propres l enfant Dans un premier temps cela favorise la r alisation du projet Et au fur et mesure du temps son autonomie lorsque le milieu d accueil se sent suffisamment arm pour prendre en charge les soins l enfant Les milieux d accueil consid rent qu il est important d avoir des informations en nombre et suffisamment objectives pour pouvoir accueillir au mieux les enfants ayant des d ficiences lls pr cisent que ces informations doivent tre mises jour car les enfants voluent Un milieu d accueil relate une exp rience avec un enfant qu ils int graient depuis de nombreuses ann es Lors du dernier projet il a t difficile de l accueillir car l enfant tait en p riode de pr adolescence ce qui est venu se surajouter la difficult de la prise en charge de sa d ficience Rencontre entre l offre et la demande en int gration Malgr d importants efforts de communication certains milieux d accueil restent avec des places vacantes en int gration Les milieux d accueil restent perplexes face ce constat et peuvent aller jusqu se poser la question de l opportunit de poursuivre leur investissement La concurrence avec les institutions sp cialis es est alors voqu e Les institutions ferment tr s peu sur l ann e et cela n incite pas n cessa
22. gislation de l accueil extrascolaire en Communaut fran aise Le Code de qualit de l accueil est le seul texte officiel qui balise en Communaut fran aise toutes les pratiques d accueil d enfants en ge scolaire Le Code de qualit de l accueil s impose toute personne ou organisme qui exerce l accueil d enfants de O 12 ans de mani re r guli re en dehors du milieu familial II s agit d un recueil de principes psychop dagogiques fondamentaux dont l un des objectifs sp cifiques art 10 stipule que Le milieu d accueil favorise l int gration harmonieuse d enfants ayant des besoins sp cifiques dans le respect de leur diff rence Toutefois il ne prescrit aucune norme en termes d encadrement d quipement par exemple Un milieu accueillant de mani re r guli re des enfants de plus de 6 ans est seulement contraint de se d clarer PONE et de se conformer au Code de qualit Aucune autre norme ne s impose lui Les milieux d accueil accueillant de mani re r guli re des enfants de moins de 6 ans doivent quant eux obtenir l autorisation pr alable de ONE pour pouvoir fonctionner En pratique il reste des milieux d accueil qui ne se sont pas d clar s ONE en d pit de ce que pr voit la l gislation S il souhaite obtenir un agr ment et acc der des subsides de la Communaut fran aise un milieu d accueil extrascolaire peut se conformer aux normes prescrites par divers cadres d agr ment e
23. il apparaissait en filigrane que plusieurs institutions avaient peur de s ouvrir et ne souhaitaient en r alit rien changer aux habitudes prises au fil du temps Cependant ces refus n ont pas n cessairement t imm diats quelques centres ont tent d explorer les pistes de collaboration avant de se retirer A titre d exemples deux exp riences de collaboration entre milieux d accueil extrascolaire bruxellois et centres de jour et d h bergement pour enfants ayant des troubles du comportement ont chou Nous souhaitions cr er un projet o des enfants du centre participeraient une plaine de vacances proche de l institution en tant accompagn s de leurs ducateurs L objectif tait de faire comme si ils taient des animateurs normaux de la plaine et que les enfants taient des participants normaux Nous souhaitions galement qu il y ait un partage de comp tences professionnelles entre les animateurs d enfants et les ducateurs sp cialis s La strat gie choisie afin d viter les d bordements des comportements en groupe tait de disperser les enfants du centre au sein des diff rents groupes 23 d enfants de la plaine Le projet avait t clairement d fini pour les deux partenaires la p riode la dur e l encadrement les r les les objectifs etc Malgr cela le projet n a pas pu se concr tiser Les institutions sp cialis es se sont retir es du projet par crainte de devoir mettre trop
24. les normes d encadrement suppl mentaires exig es par le d cret En effet offrir un encadrement de qualit avec un financement compl mentaire de 2 3 par enfant int gr et de 7 50 par animateur qualifi rend impossible la mise en place de projets d int gration sans un apport financier ext rieur En effet rien que le co t journalier d un animateur se situe d j lui seul entre 50 et 100 Il est donc peu avantageux pour un centre de vacances de d clarer ses activit s en faveur d enfants handicap s et de demander un financement pour ces activit s Le d cret semble donc surtout s adresser des structures sp cialis es qui ont d j un encadrement suffisant et qui accueillent un nombre important d enfants avec handicap A plusieurs gards ces dispositions d cr tales paraissent tre plut t un frein l int gration qu un facilitateur Toutefois l assouplissement des normes d encadrement pour les centres de vacances accueillant des enfants handicap s en int gration intervenue en 2009 est une volution allant dans le sens d une plus grande accessibilit des subventions compl mentaires pr vues pour ce type d activit s Enfin soulignons que l ONE a toujours tent d appliquer les normes en mati re d accueil des enfants porteurs de handicap en centres de vacances avec une certaine souplesse afin de ne pas p naliser les op rateurs et ne pas trop entraver les projets d int gration Par ailleurs la lec
25. lien avec le milieu d accueil int grateur Pour un milieu d accueil bien qu un partenariat ait t tabli de mani re constante entre un centre de jour et lui il lui reste encore des places vacantes en int gration Les centres de r adaptation fonctionnelle Un seul centre de r adaptation fonctionnelle a tabli un partenariat r gulier avec un milieu d accueil extrascolaire 49 Les individus Un certain nombre de milieux d accueil affirment que si les int grations ont lieu elles sont le fait de la volont d individus particuliers Ce sont certaines personnes qui font bouger les choses et qui font avancer les projets Ce ne sont donc pas des pratiques institu es dans des projets p dagogiques permanents Cela d montre une certaine fragilit des collaborations Comment se rencontrer sur les objectifs p dagogiques atteindre Certains d plorent la parfois difficile collaboration avec les institutions sp cialis es services d accompagnement centres de jour etc car les attentes les objectifs et les mani res de fonctionner sont diff rentes Certains milieux d accueil pensent que bien qu il y ait un souhait de collaboration il reste n anmoins des habitudes de travail qui ne sont pas assez remises en question que ce soit du c t des milieux d accueil ou du c t du sp cialis Chacun reste ancr sur ses savoir faire De plus les milieux d accueil reprochent aux institutions sp cialis es un manque de con
26. lourd Pour les centres de vacances organis s sp cifiquement pour des enfants handicap s et uniquement pour ceux ci l arr t fait donc la distinction entre handicap l ger et handicap lourd Par enfant porteur d un handicap l ger l arr t d signe le participant au centre de vacances g de 30 mois 21 ans qui ne n cessite pas d aide ou une aide partielle pour se laver s habiller se d placer aller aux toilettes se nourrir communiquer ou avoir conscience des dangers notamment 1 les enfants ayant un handicap mental et fr quentant l enseignement sp cial de type 1 ou tant ins r s dans un projet d int gration dans l enseignement ordinaire 2 les enfants trisomiques 3 les enfants ayant des troubles instrumentaux ou du comportement 4 les enfants sourds muets ou malvoyants Par enfant porteur d un handicap lourd l arr t d signe le participant au centre de vacances g de 30 mois 21 ans qui n cessite davantage d aide ou une aide compl te pour se laver s habiller se d placer aller la toilette se nourrir communiquer ou avoir conscience des dangers notamment 1 les enfants qui ne peuvent se d placer sans l ai de d une tierce personne ou sans l usage d un fauteuil roulant 2 les enfants qui ne disposent pas de l usage des deux jambes ou des deux bras 3 les enfants sourds et muets ou aveugles 4 les enfants atteints de maladies chroniques gra
27. possibilit s d int gration afin de r duire le trajet entre le milieu d accueil et l institution Les enfants et leurs familles de r els partenaires Les recommandations pr sent es ci dessus concernent uniquement les institutions d accueil de l enfance et sp cialis es ainsi que les responsables politiques Pourtant il nous semble galement essentiel de prendre en compte les collaborations envisageables avec les personnes directement concern es par les int grations savoir les enfants besoins sp cifiques eux m mes et leurs familles En effet comment construire un projet coh rent r pondant aux besoins des b n ficiaires s ils n en sont pas les partenaires privil gi s Non seulement les enfants et les familles sont une source pr cieuse d informations mais aussi elles peuvent tre d une grande aide dans la co construction du projet en sugg rant des am nagements en mati re d activit en s investissant dans la sensibilisation des enfants valides etc Bien entendu des enfants et des familles ne souhaiteront pas autant s investir dans la r alisation de l int gration mais il nous parait important de garantir que cette place puisse tre prise et ce pour deux raisons par souci du respect du droit la participation valeur importante nos yeux et plus concr tement pour garantir la r ussite du projet par exemple le centre de jour organise l int gration de 57 l enfant aux entra nements du club de
28. potentiellement plus grande chez les adolescents cette propension fr quenter des activit s extrascolaires s expliquerait galement selon les directions interrog es par le d sir de normalit de ceux ci Par contre d autres les ados sont en recherche de a l adolescence on est face son handicap Ils cherchent aller vers la normalit En outre les loisirs individuels doivent tre concert s avec les familles Par exemple un jeune qui participe aux entra nements d un club de football la semaine ne peut pas jouer les matchs du week end s il retourne en famille Elle doit donc tre partie prenante du choix des activit s de leur enfant Dans les rares cas d activit s extrascolaires r alis es par un jeune d un centre d h bergement la proc dure la plus souvent suivie est celle ci lorsqu une demande est formul e par le jeune lorsque celle ci est jug e recevable par le centre d h bergement ce dernier via le service social par exemple prend contact avec un ou plusieurs milieu x d accueil organisant l activit souhait e Les contacts entre les centres de jour d h bergement et les milieux d accueil extrascolaires se limitent le plus souvent l inscription du jeune et la transmission d informations son propos On remarque que souvent les services sociaux des institutions sp cialis es ne disposent pas de toutes les informations sur les activit s extrascolaires existantes La grand
29. pr ter diverses interpr tations faisant varier d autant le nombre de structures concern es les clubs de sport les coles coraniques les acad mies font ils partie de l accueil extrascolaire Suivant les interlocuteurs ou les circonstances les r ponses varient Estimation du nombre de milieux d accueil francophones par commune Commune Estimation Commune Estimation Anderlecht 60 Koekelberg 20 Auderghem 27 Molenbeek Saint Jean 80 Berchem Sainte Agathe 30 Saint Gilles 60 Bruxelles Ville 217 Saint Josse ten Noode 46 Etterbeek Inconnu Schaerbeek 130 Evere 35 Uccle 200 Forest 40 Watermael Boitsfort 45 Ganshoren 28 Woluwe Saint Lambert 20 Ixelles 70 Woluwe Saint Pierre 65 Jette 40 TOTAL 1 213 Comme nous le verrons ci apr s tr s peu de normes s imposent aux milieux d accueil extrascolaire Un seul texte le Code de qualit de l accueil s impose chacun d eux Tous les autres cadres l gaux existants sont des cadres de subventionnement auxquels un milieu d accueil peut adh rer de mani re volontaire s il souhaite b n ficier d un agr ment et ou d une subvention A la diff rence du monde scolaire ces milieux d accueil ne sont pas contraints de suivre un quelconque programme Ils b n ficient donc d une large autonomie d action qui se traduit sur le terrain par une tr s grande diversit de modes de fonctionnement des milieux d accueil 2 2 2 La l
30. riel sportif etc Dans la plupart des centres de jour pour enfants scolaris s les jeunes sont pris en charge vers 8h00 jusque 18h00 Les jours de semaine laissent donc souvent de la place des activit s de loisirs apr s la classe et le mercredi apr s midi En dehors des heures de classe le temps est rythm par les prises en charge th rapeutiques et par des activit s ducatives Ces activit s sont relativement structur es surtout celles r alis es le mercredi apr s midi o un temps plus important est offert pour ce type d activit s Car apr s la classe bien que des activit s puissent tre organis es un temps d accueil de collation de vie de groupe est souvent n cessaire laissant peu de place des activit s structur es et programm es Les activit s propos es le mercredi apr s midi peuvent tre de nature sportive natation football etc artistique mus e atelier etc th rapeutique hippoth rapie etc plaine de jeux Hofstade etc etc Elles sont essentiellement prises en charge par l quipe ducative des centres Ces activit s du mercredi sont structur es et programm es par avance Une routine a souvent pu s tablir facilitant le travail des ducateurs Ces activit s prennent place tant dans le centre qu l ext rieur Beaucoup de centres ont des bus leur disposition et peuvent ainsi profiter de ces moments pour aller profiter d infrastructures de loisirs externes dont le centre n
31. s pendant les vacances scolaires On distingue trois types de centres de vacances les plaines de vacances qui sont des services d accueil non r sidentiels d enfants sans obligation d affiliation les s jours de vacances qui sont des services d accueil r sidentiels d enfants sans obligation d affiliation les camps de vacances qui sont des services d accueil r sidentiels d enfants organis s par les mouvements de jeunesse agr s camps scouts etc Les centres de vacances ont pour mission de contribuer l encadrement l ducation et l panouissement des enfants pendant les p riodes de cong s scolaires Ils ont notamment pour objectifs de favoriser le d veloppement physique de l enfant sa cr ativit son int gration sociale ainsi que l apprentissage de la citoyennet et de la participation Sont exclus du champ des centres de vacances les stages centr s sur une discipline unique de m me que toute forme d animation sp cialis e ayant pour finalit la recherche d une acquisition de savoirs ou de performances Le d cret relatif aux centres de vacances et ses arr t s d application fixent les conditions g n rales d agr ment des pouvoirs organisateurs de centres de vacances les conditions d octroi de subventions aux centres de vacances ainsi que les normes de qualification du personnel de ces centres Ils d finissent galement les conditions d obtention du brevet d animateur et de coordinateur de
32. tait d j de trop pour la famille En fait les centres sont nombreux d nigrer le r le que peut combler un milieu d activit extrascolaire La plaine de jeux ne doit pas faire le travail d un centre de jour chacun son m tier De mani re g n rale on constate que les activit s extrascolaires en int gration posent un obstacle pist mologique certains professionnels du secteur du handicap Celui ci se fonde sur l id e que si les jeunes peuvent tre int gr s dans une activit extrascolaire ordinaire c est qu ils n ont plus besoin du centre Peu des centres per oivent l int gration comme un processus un moyen pour une plus grande 40 int gration sociale L activit extrascolaire en int gration est plut t per ue comme un but une finalit en soi un r sultat auquel on aboutit lorsque l enfant n a plus besoin d tre pris en charge par une institution sp cialis e Et si on pousse l argument son maximum on pourrait dire que les professionnels du secteur sp cialis posent la question de l utilit de leurs institutions partir du moment o les enfants sont int gr s en non sp cialis Les centres accueilleraient donc les enfants non int grables On y connait mieux les jeunes et on peut ainsi mieux apporter une r ponse adapt e Les professionnels semblent tre les seuls pouvoir connaitre et agir avec pertinence aupr s de ceux ci C est tr s difficile d int grer un enfan
33. toute une organisation pour la mise en uvre de ce type de projet qui n est d s lors possible qu avec des enfants relativement autonomes 2 2 L accueil extrascolaire en R gion bruxelloise L accueil de l enfant en dehors de son milieu familial rel ve d une comp tence communautaire qui s exerce en R gion de Bruxelles Capitale principalement travers l Office de la Naissance et de l Enfance ONE et Kind amp Gezin S inscrivant dans le prolongement de l accueil de la petite enfance accueil des enfants de O 3 ans cr ches accueillantes domicile l accueil extrascolaire englobe toutes les activit s organis es pour les enfants et les adolescents en dehors du temps scolaire et en dehors du cercle familial dans ou en dehors de l cole Cette notion inclut tant les activit s organis es durant les p riodes de vacances scolaires qu elles soient r sidentielles ou non plaines de vacances stages s jours camps etc que les activit s r currentes propos es durant l ann e scolaire ou une partie de celle ci Les activit s organis es au sein de l cole en dehors des heures de classe sont souvent appel es activit s parascolaires L accueil extrascolaire joue un r le important pour le d veloppement de l enfant car il stimule d autres comp tences que celles veill es durant le temps scolaire I a une fonction ducative essentielle dans le d veloppement et l panouissement personnel
34. L int gration extrascolaire institutionnelle ou le d veloppement de collaborations entre institutions sp cialis es et milieux d accueil extrascolaire en R gion de Bruxelles Capitale Rapport de recherche par Philippe Tremblay Fr d rique Maerlan S verine Acerbis Badje ASBL Projet Bruxelles Int gration Mars 2010 Observatoire de l accueil et de l accompagnement de la personne handicap e tudes associatives 2009 Phare Personne Handicap e Autonomie Recherch e Bruxelles Int gration Remerciements Nous tenons remercier toutes les personnes qui nous ont permis de r aliser cette tude Elle a t pour nous une r elle opportunit de mettre en vidence des besoins d amener de nouvelles r flexions et surtout d ouvrir des nouvelles perspectives d actions en vue de r pondre encore plus et mieux aux demandes et besoins des enfants besoins sp cifiques et de leurs familles en mati re d int gration extrascolaire Nous tenons remercier particuli rement les directions des centres de jour et d h bergement et les responsables des milieux d accueil extrascolaire rencontr s dans le cadre de cette tude Nous tenons souligner la volont de collaboration qu ils ont manifest e Nous remercions galement les membres du Comit d accompagnement de l Observatoire de l accueil et de l accompagnement de la personne handicap e pour leurs enrichissants clairages Nous tenons aussi re
35. activit s extrascolaires individuelles r alis es par les jeunes hors des murs des institutions constituent une faible pr occupation des directions des centres de jour et d h bergement En d finitive il appara t que la plupart des centres sp cialis s ne consid rent pas ces activit s comme n cessaires ou utiles Au contraire elles sont plut t largement per ues comme un privil ge Certaines directions de centres se montrent m me tr s r ticentes ce type d activit s Elles l expriment notamment comme suit e Les prises en charge th rapeutiques doivent marquer un temps d arr t e _L encadrement n est pas d aussi bonne qualit ni quantit que dans les centres de jour et ou d h bergement e _L encadrement n est pas sp cialis e Les jeunes risquent d tre confront s des moqueries e Les jeunes risquent d tre p nalis s par cette exp rience surtout si elle est faite Sauvagement Les personnes interrog es ont appuy leurs arguments d exemples d exp riences en int gration qui se sont mal pass es L es parents ne voulaient pas parce qu il se faisait traiter d handicap Mais bon il ne faisait pas sp cialement une t te d handicap donc c tait plus une crainte du regard de l autre qu autre chose Donc sans encadrement qui soutienne les enfants supporter la diff rence a peut tre plus discriminatoire En plus il fallait l amener et aller le chercher c
36. adaire participation facultative pour jeunes avec une d ficience intellectuelle mod r e s v re Lundi escalade et musique Mardi groupe de parole Mercredi yoga relaxation et musique Jeudi atelier cirque Vendredi d part en famille Le mercredi apr s midi n ayant pas cole les enfants doivent soit rester au centre de jour soit retourner au centre d h bergement Le plus souvent les jeunes inscrits parall lement en centre de jour y restent jusqu l heure habituelle 15h30 16h00 voire 18h00 et y r alisent des activit s ludiques avec les ducateurs nouveau des prises en charge th rapeutiques peuvent galement intervenir durant ce temps Dans certains cas et de mani re ponctuelle des activit s de loisirs peuvent tre propos es ou financ es par des partenaires ext rieurs services clubs associations entreprises priv es etc Il s agit d actions 33 de m c nat Par exemple le service social d une entreprise a fourni des ordinateurs un centre d h bergement et assure depuis des formations l informatique aux jeunes de l institution Dans un autre centre trois quatre fois par an des sorties sont organis es pour les jeunes l aide de b n voles barbecue Walibi etc L argent r colt lors d activit s d autofinancement o avec des dons est le plus souvent utilis pour les loisirs et permet de financer l organisation de vacances d t l achat de mat
37. ady made Le discours dominant justifiant cette situation plus souple est d une part le constat que les jeunes ont d j eu des activit s au sein de leur centre de jour et d autre part vu leurs d ficiences et les programmes journaliers parfois charg s le souhait de laisser souffler les jeunes en se positionnant dans la disponibilit r pondre aux demandes et pas dans l offre d activit s Ces ducateurs souhaitent aussi reproduire des conditions de vie plus familiales o les changes plus spontan s moins structur s sont favoris s Les centres d h bergement structurant le temps des loisirs sont rares Trois institutions issues de notre chantillon pr voient davantage les activit s extrascolaires Ces centres ont semble t il plus c ur de proposer un programme sp cifique rythm par la vie de l institution elle m me Des activit s sont ainsi propos es de mani re cyclique tous les jours aux jeunes fr quentant le centre d h bergement Ces activit s peuvent tre tant participation obligatoire que facultative Elles sont souvent construites autour d activit s phares piscine escalade etc mais galement au d part des talents et int r ts des ducateurs Par exemple un ducateur f ru de randonn e tentera de transmettre sa motivation en organisant des sorties en ce sens Ces institutions ont donc un calendrier relativement pr cis des loisirs organis s Exemple de programme hebdom
38. aire Dans les centres de jour on value cette 36 population entre 20 et 50 du taux habituel de fr quentation Cette proportion peut varier sensiblement d une semaine l autre L autre part d enfant reste en famille ou passe l t dans le pays d origine Le type d activit s organis es par le centre pendant l t semble avoir une incidence certaine sur le nombre d inscrits Certains centres organisent des semaines th me ou avec des activit s structur es et populaires durant les premi res semaines de juillet Ils proposent ainsi un programme assez pr cis d activit s et en font la publicit aupr s des parents Ces activit s connaissent souvent un grand succ s Ces activit s peuvent parfois tre certaines populations sp cifiques les plus petits les enfants ayant une d ficience cibl e etc Pendant les vacances scolaires les jeunes qui fr quentent un centre d h bergement associ un centre de jour ont ainsi des activit s en journ e au centre de jour Toutefois certains centres d h bergement souhaitent galement d velopper des activit s propres Cela permet aux jeunes du centre d h bergement d avoir leurs propres activit s et de suivre un autre rythme que celui de l ann e voire de pourvoir souffler Les directions interrog es ont soulign le fait qu il est n cessaire que les jeunes aient un temps o rien ne leur est programm comme en famille Ces moments permettent galement d
39. amment refaire De plus notent certains cela perturbe les enfants de ne pas retrouver les m mes animateurs qu aux stages pr c dents Enfin pour quelques milieux d accueil il appara t n cessaire d engager un animateur suppl mentaire car leurs groupes comptent d j beaucoup d enfants et certains avec des comportements agit s pas toujours vidents faire vivre en groupe La n cessit de conna tre l enfant au pr alable La plupart des milieux d accueil affirment que la majorit des demandes proviennent des familles elles m mes donc pas n cessairement des institutions sp cialis es Pour eux la difficult repose sur le fait de recevoir des informations fiables sur les enfants En effet il semble que certains parents n informent pas l avance o pas de mani re assez objective des d ficiences pr sent es par l enfant Les milieux d accueil pensent que c est suite nombre de refus d int gration de leurs enfants que les parents n informent 46 d lib r ment plus des d ficiences La confiance entre les parents et les animateurs est alors mise en difficult Parfois l enfant n est pas diagnostiqu alors qu il n cessite quand m me une prise en charge particuli re Cela se r v le au moment m me de l accueil il est alors difficile de mettre en place des strat gies d accueil r pondant mieux aux besoins Collaborer avec un service d accompagnement ou d autres professionnels qui connaissent l
40. animateur par tranche entam e de trois enfants porteurs d un handicap accueilli I s agit bien d une recommandation pas d une norme absolue Par enfant porteur d un handicap il faut entendre le participant au centre de vacances g de 30 mois 21 ans qui n cessite une aide partielle ou totale pour se laver s habiller se d placer aller aux toilettes se nourrir communiquer o avoir conscience des dangers art 18 4 Un compl ment de subvention est attribu au pouvoir organisateur du centre qui int gre s levant 2 par enfant int gr et par jour d activit Les centres organis s sp cifiquement en faveur d enfants handicap s Pour les centres de vacances organis s sp cifiquement en faveur d enfants porteurs d un handicap la norme d encadrement est de un animateur pour trois enfants porteurs d un handicap l ger et de deux animateurs pour trois enfants porteurs d un handicap lourd De plus un animateur sur quatre doit pouvoir attester d une formation sp cialis e dans l animation d enfants porteurs d un handicap de minimum Ce compl ment sera port 2 5 partir de 2012 quarante heures Dans ce cas un compl ment de subvention est galement attribu en sus du forfait de base s levant 2 par enfant et par jour d activit pour les enfants porteurs d un handicap l ger et de 3 par enfant et par jour d activit pour les enfants porteurs d un handicap
41. ant C est quand is sont assouplis que les enfants peuvent tre int gr s Au cours de nos entretiens nous avons per u galement que les int grations extrascolaires ne font tout simplement pas partie des priorit s de la grande majorit des centres et des professionnels qui y travaillent peut arriver de mani re ponctuelle qu un ducateur ayant des contacts ou une exp rience particuli re amorce des projets d int gration avec un milieu d accueil extrascolaire Toutefois ces initiatives demeurent ponctuelles et peu p rennes On fonctionne par opportunit s Nous m me ne lan ons pas de projet probablement par m connaissance Les centres reconnaissent tre centr s sur eux m mes et avouent une certaine peur de s ouvrir vers l ext rieur Les r sistances du personnel sont donc importantes et ancr es Toutefois deux centres bruxellois sortent du lot un centre d h bergement accueillant des jeunes avec des troubles du comportement et un autre accueillant des enfants ayant une d ficience physique 41 Le centre pour jeunes avec des troubles du comportement int gre tous les jeunes pr sents le mercredi apr s midi dans des activit s extrascolaires Cette situation fait suite la participation du centre d h bergement la Commission communale de l accueil et aux contacts avec la coordination ATL Il s agit d une politique clairement proclam e en faveur de l int gration Une philosophie guide les actions
42. ant l t organise l int gration dans un s jour de vacances pour les jeunes ne retournant pas en famille Cette possibilit est galement offerte aux jeunes qui souhaitent spontan ment y participer avec l accord de leurs parents Ce centre se charge de trouver des places pour chacun des jeunes de prendre et de donner les informations utiles aux animateurs Ce fonctionnement ayant maintenant un caract re r gulier le centre d h bergement a pu constituer un carnet d adresses de milieux d accueil extrascolaires de confiance et a construit une relation de confiance avec ceux Comme nous le verrons plus loin notons que ce centre inscrit galement tous les jeunes le mercredi apr s midi dans des activit s extrascolaires individuelles en int gration Ce centre semble ainsi sortir fondamentalement du lot en ce qui concerne les pratiques int gratives en extrascolaire o l int gration est per u comme un droit et un processus la diff rence notable des autres institutions Pendant les vacances scolaires les centres de jour ou d h bergement poursuivent les prises en charge th rapeutiques bien que le rythme soit diff rent de celui de l ann e scolaire Les kin sith rapeutes logop des etc poursuivent ainsi leur travail avec les jeunes pr sents dans l institution Bien entendu durant les vacances scolaires tant le nombre de jeunes pr sents que celui des professionnels sont tr s sensiblement plus faibles que durant l ann e scol
43. ap Le d cret Accueil durant le temps libre ATL ne fait pas explicitement mention de l accueil des enfants besoins sp cifiques Cependant la mise en place de la commission communale de l accueil CCA et des programmes CLE ouvre la possibilit de rencontrer de nouveaux besoins dont ceux des enfants besoins sp cifiques A titre d exemple les coles d enseignement sp cialis n ayant pas de centre de jour associ peuvent tre demandeuses d activit s parascolaires au sein de leur tablissement et voir leur demande relev e dans le cadre de l tat des lieux voire identifi e comme une priorit lors de l laboration du programme CLE Le coordinateur de l accueil durant le temps libre peut jouer un r le central en ce sens Soulignons que les communes ne sont pas oblig es de participer ce d cret En R gion de Bruxelles Capitale seules seize communes sur dix neuf ont fait le choix d entrer dans le processus ATL et disposent d un ou de deux coordinateur s ATL Comme nous l avons vu l tat des lieux et l analyse des besoins que les coordinateurs doivent mener ont notamment pour objectif de mettre en vidence les besoins qu il reste rencontrer pour d ployer un accueil de qualit A l issue des tats des lieux r alis s en 2002 un constat g n ralis du manque de possibilit s d accueil pour les enfants besoins sp cifiques en R gion bruxelloise a t dress C est face ce constat que plusieurs coordi
44. apitale Bien que des projets existent parfois depuis longtemps pendant les dix derni res ann es nous avons assist une importante acc l ration du rythme de mise en uvre de ces projets des cat gories d enfants pris en compte et du d veloppement des ressources mat rielles humaines formation etc Cependant avec le recul on observe que trop souvent ces projets d int gration ne restent que l apanage de familles suffisamment autonomes et de milieux d accueil suffisamment arm s Par ailleurs vu l organisation de la prise en charge de cette population dans notre pays la quasi totalit de ces jeunes sont inscrits ou rel vent de services sp cialis s r gionaux et communautaires enseignement sp cialis centres de jour pour enfants scolaris s ou non services d accompagnement etc Or nous ignorons comment les institutions sp cialis es g rent les activit s de loisirs en interne et en externe comment sont prises en compte les demandes des jeunes et des familles comment les informations leur parviennent etc Par exemple les centres de jour et d h bergement disposent du large personnel ducatif qui a la responsabilit entre autre de cette question de l occupation du temps libre des jeunes dont ils ont la charge Sauf pour des projets ponctuels nous ne savons que peu de chose sur les collaborations pass es pr sentes et possibles entre ces agents du secteur du handicap et ceux de l accueil extrascolaire Pour
45. ation des institutions sp cialis es La question d avoir un cadre l gal instaurant une obligation de collaborer fait pol mique entre les participants au focus group Les points de vue des milieux d accueil divergent sur ce point Certains pensent que a ne ferait pas avancer les choses que a ferait un toll d autres pensent que cela marquerait une opportunit saisir car certains ducateurs sp cialis s n imaginent m me pas que l int gration soit une option C est une culture de secteur changer Viser la compl mentarit et le partage Les milieux d accueil d plorent la concurrence faite entre les activit s propos es par les institutions et les possibilit s d accueil en int gration extrascolaire Ils souhaitent qu une compl mentarit soit cultiv e plut t qu une concurrence En effet le milieu d accueil int grateur ne peut pas rivaliser avec une institution qui conna t bien l enfant o celui ci a ses habitudes et est encadr par des ducateurs qu il connait L int gration devrait n cessairement tre une option envisager pour tous les enfants Un milieu d accueil note que pour cela les institutions sp cialis es doivent remettre en question leurs pratiques L id al serait de penser cr er et r aliser les projets d int gration ensemble Au del des aspects p dagogiques la collaboration pourrait aussi se r aliser en mati re de partage de ressources humaines et d infrastructures Des p
46. avons dress une liste de quatre th matiques formul es sous forme de questions sur lesquelles les membres du focus group ont t invit s se positionner 1 Quels sont les avantages et inconv nients rencontr s lors d int gration d enfants besoins sp cifiques 2 Quels sont les types de partenariats que l on peut mettre en place avec une institution sp cialis e 29 3 Quels sont les difficult s et facilitateurs rencontr s lors des contacts avec les institutions sp cialis es Comment am liorer les relations entre les associations extrascolaires et les institutions sp cialis es coles centres de jour centres d h bergement etc 4 Comment augmenter le nombre et la qualit des int grations en extrascolaire chantillon B Les milieux d accueil extrascolaire participants au focus group Nom du milieu d accueil CP Type d activit ge du public Activit s hebdomadaires Cem me 1060 De 2 5 12 ans Centre de vacances Stations de Plein Air communales 1080 Centre de vacances De 2 5 12 ans de Molenbeek St Jean Stations de Plein Air communales 1180 Centre de vacances De 4 16 ans d Uccle Toboggan 1970 Centre de vacances De 2 5 14 ans Activit s hebdomadaires Ecole de Cirque de Bruxelles 1000 Centre de vacances D s 3 ans en arts du cirque IDEJI 1150 Centre de vacances De 2 5 12 ans Les Amis d Aladdin 1030 Centre de vacances De 3 6 ans Les Scouts
47. centres de vacances Pour l accueil des enfants dits ordinaires les normes d encadrement pr voient entre autres la pr sence d un coordinateur qualifi brevet coordinateur de centres de vacances ou assimil par centre et l encadrement doit suivre le ratio d un animateur pour huit enfants de moins de 6 ans et d un animateur pour douze enfants de 6 ans et plus Par ailleurs un animateur sur trois doit tre qualifi c est dire tre en possession du brevet d animateur en centres de vacances ou tre assimil ce titre Un centre qui se conforme l ensemble des normes peut pr tendre l agr ment et se voir accorder des subventions pour les p riodes de cong s scolaires de No l P ques et les vacances d t Les subventions octroy es sont calcul es en fonction du nombre d enfants pris en charge et du nombre d animateurs qualifi s Le d cret et ses arr t s d terminent des crit res particuliers pour l agr ment et le subventionnement des centres de vacances accueillant des enfants besoins sp cifiques cet gard il diff rencie deux types de centres les centres qui int grent des enfants porteurs de handicap les centres organis s sp cialement pour des enfants porteurs de handicap Les centres de vacances qui int grent des enfants handicap s Pour les centres qui int grent des enfants handicap s l arr t d application depuis sa r vision en 2009 recommande de pr voir un
48. choix se sentir capables d assumer la pr sence d enfants aux difficult s sp cifiques au sein du groupe et pouvoir le cas ch ant refuser sans se sentir coupables Le rapport ajoute sur ce point la n cessit de pouvoir parler en quipe des difficult s rencontr es d tre form et de s informer aupr s des parents et de services ad quats D autres consid rations plus g n rales sont alors donn es quant la n cessit d adapter l environnement o d tre plus attentif ces 21 enfants Le mieux est que la participation de tous allle dans le sens de la solidarit de la responsabilit et de la connaissance des uns et des autres Il ne peut qu en r sulter un plus pour la qualit de l accueil Les enfants diff rents sont avant tout des enfants Par apr s une recherche action subventionn e par CAP 48 et la Cocof a t men e par ASBL R seau Coordination Enfance qui abrite la coordination ATL de Schaerbeek Pendant un an cette recherche action a permis d affiner la demande des familles et de sensibiliser une multitude de milieux d accueil int grateurs potentiels Il s est agi d un r el travail de terrain et de reliance entre la demande des familles et l offre d accueil Au del du volet recherche une v ritable action de coordination a t mise en uvre qui a port de nombreux fruits et a suscit de nombreuses demandes des acteurs concern s op rateurs parents ins
49. cifiques Cet engagement suppl mentaire n est pas toujours faisable au niveau budg taire car il n existe aucun financement structurel cons quent pour ce type de projet Certains parents prennent en charge ce surco t pour que leur enfant participe des activit s extrascolaires avec des enfants valides D autres milieux d accueil ont r ussi convaincre le Coll ge des Bourgmestre et chevins pour qu ils financent les int grations Cependant la pression est alors cons quente car l exigence est plac e un niveau de 100 de r ussite Certains milieux d accueil r futent la possibilit d engager une personne suppl mentaire pour l enfant afin d emp cher une stigmatisation de sa diff rence car es enfants sont en vacances et on n a pas envie de les stigmatiser D autres n ont plus la n cessit d engager une personne suppl mentaire puisqu ils connaissent bien l enfant qui a particip plusieurs moments d accueil auparavant et qu ils se consid rent suffisamment comp tents pour l accueillir Certains milieux d accueil mettent en avant la difficult de se baser sur une quipe stable car ils font appel des animateurs saisonniers Cela se traduit par un important turn over Les animateurs changent chaque p riode de vacances ce qui n incite pas investir dans les comp tences de ceux ci et les former y a donc un travail de sensibilisation l accueil d enfants besoins sp cifiques qu il faut const
50. croyons assez bien connaitre ces acteurs et r ciproquement ce qui n est pas le cas avec la majorit des centres de jour et d h bergement Deuxi mement ces centres prennent en charge les enfants en dehors du temps scolaire et mettent en place un service ducatif relativement bien d velopp Enfin la derni re raison est li e au fait que la population fr quentant ces structures sp cialis es est susceptible de passer un temps relativement important dans un cadre de s gr gation Bien qu ayant ainsi fait le choix de concentrer notre attention sur les centres de jour et les centres d h bergement nous nous attarderons toutefois pr senter bri vement les autres acteurs du secteur sp cialis En effet ils jouent parfois un r le important dans l organisation des jeunes fr quentant les centres de jour et d h bergement Ils interviendront donc dans le d veloppement des r sultats de notre recherche En ce qui concerne le secteur de l accueil extrascolaire nous proc derons un descriptif g n ral d un point de vue organisationnel et l gislatif du secteur Nous aurons galement le souci de contextualiser ce secteur l chelle de la r gion bruxelloise Enfin nous reviendrons sur les r sultats d une recherche action r alis e en 2004 et dont certains r sultats touchent notre th matique de la collaboration entre centres de jour et centres d h bergement et milieux d accueil extrascolaire 2 1 Les serv
51. d nergie devoir jouer au gendarme mais aussi par un manque de vision de l int r t que ce type de projet peut apporter aux enfants d s lors que certains d entre eux ont d j pas mal d activit s en int gration en dehors du centre de jour et d h bergement Dans le cadre de cette recherche action nous avons en d finitive pu mettre en place deux projets d int gration sous forme de partenariat entre institutions sp cialis es et milieux d accueil extrascolaire Le premier projet concernait des enfants fr quentant un centre de jour et d h bergement pour enfants atteints de d ficiences physiques et a permis leur int gration dans un s jour de vacances r sidentiel d une dizaine de jours Huit enfants handicap s ont t int gr s dans un groupe de trente cinq enfants valides fr quentant habituellement le milieu d accueil extrascolaire organisateur du s jour L encadrement habituel a t renforc par une personne suppl mentaire responsable du projet Le centre de jour et d h bergement partenaire a mis disposition deux ducateurs sp cialis s et un service d accompagnement a propos un soutien via deux de ses b n voles Au total dix adultes ont accompagn les jeunes Selon eux l int gration s est rapidement mise en place car s ont des passions et des int r ts du m me ge Par contre pour les enfants plus lourdement handicap s cela a t plus difficile en raison du manque de communication
52. d enfants besoins sp cifiques 2 8 Collaboration institutions associations En 2004 nous avons men une recherche action sur la th matique de l int gration des enfants besoins sp cifiques au sein des loisirs et activit s extrasolaires en R gion de Bruxelles Capitale Tremblay 2004 Nous nous tions d j int ress s aux collaborations entre les milieux d accueil extrascolaire et les centres de jour et d h bergement Dans ce cadre nous avons t amen s rencontrer un grand nombre d acteurs issus des centres de jour et ou d h bergement en R gion bruxelloise pour tenter avec eux de mettre en place des collaborations avec le secteur de l accueil extrascolaire information formation partenariat Dans quelques cas ces d marches ont d bouch sur un projet concret Face cette offre de collaboration les r sultats se sont chelonn s d un extr me l autre du refus cat gorique aux collaborations institutionnalis es et r guli res avec un ou des op rateurs d accueil extrascolaire Les refus taient guid s par le manque d int r t pur et simple pour un tel projet tant donn que les activit s taient organis es en interne que les enfants avaient de trop lourdes d ficiences prendre en charge que les milieux d accueil extrascolaire manquaient de qualification etc Dans certains cas ces r ponses semblaient se justifier pensons aux enfants polyhandicap s par exemple mais dans d autres cas
53. de ces intervenants ils souhaitent favoriser l int gration sociale des jeunes et l int gration extrascolaire constitue un des moyens d action de ce centre pour agir en ce sens De plus le centre d h bergement tant ferm durant quelques semaines pendant les vacances scolaires celui ci organise des s jours d t dans diff rentes structures d accueil ordinaires pour les jeunes ne rentrant pas en famille durant cette p riode et ou souhaitant participer ce type d exp rience Toutefois le centre d h bergement n apporte aucune ressource suppl mentaire ces milieux d accueil ce qui lui permet d viter les difficult s de gestion des ressources humaines voqu es pr c demment heures de r cup ration etc Un partage d information sur les caract ristiques du jeune est toutefois pr vu L autre centre accueillant des jeunes ayant des d ficiences physiques favorise galement l int gration extrascolaire Ce centre de jour et d h bergement profite des contacts avec la coordination ATL pour inscrire en partenariat avec les parents des enfants la plaine de vacances communale La proposition d int gration est donc initi e par le personnel du centre en fonction des go ts des enfants Les parents se montrent satisfaits de ce mode de fonctionnement Pr cisons que les plaines de vacances communales b n ficient d un encadrement suppl mentaire financ par la commune pour faire face aux besoins des enfants Selon la di
54. de l enfant socialisation volution entre pairs I assure Inami Institut national d assurance maladie invalidit L INAMI est une institution f d rale qui joue comme les mutualit s un r le crucial dans les soins de sant et les indemnit s d incapacit de travail galement une continuit entre la famille et l cole et joue un r le fondamental dans la conciliation vie familiale vie professionnelle des parents En plus de son r le ducatif d panouissement personnel et de pr vention l accueil de l enfance est un levier pour la lutte contre la pauvret et une plus grande galit des chances Depuis une vingtaine d ann es l accueil extrascolaire n a cess de se d velopper 2 2 1 Les milieux d accueil extrascolaire Une offre extr mement vari e d activit s extrascolaires existe en r gion bruxelloise On estime plus d un millier le nombre de milieux d accueil extrascolaire en R gion de Bruxelles Capitale allant de grosses structures communales paracommunales ou associatives accueillant plusieurs centaines d enfants chaque p riode de vacances scolaires de petites coles de devoirs ou maisons de quartier accueillant quotidiennement tout au plus une dizaine d enfants Toutefois il n existe pas ce jour de cadastre des activit s extrascolaires permettant d avancer un nombre pr cis de milieux d accueil actifs en R gion bruxelloise En outre le champ couvert par l accueil extrascolaire peut
55. e dispose pas piscine cin ma Toutefois les contacts avec l ext rieur sont surtout physiques Il n y a pas ou peu de contacts sociaux lors de ces activit s les jeunes restent surtout entre eux en groupe Les temps de loisirs au sein des centres de jour pour enfants scolaris s sont parfois aussi consacr s des projets comme la participation la Zinneke Parade ou une activit propos e par un intervenant ext rieur cirque musique etc Cette formule semble tre une voie privil gi e car plus facile et conome en temps et en d placement On voit ainsi parfois s tablir des collaborations de longue dur e avec des animateurs ou des professionnels uvrant ou non au sein d associations d accueil extrascolaire Les loisirs propos s dans ces centres semblent de qualit et les professionnels interrog s ne disent pas trop ressentir de manque ce niveau Ces activit s sont importantes pour la vie de l institution et permettent souvent aux ducateurs de d velopper d autres types de relations avec les jeunes de changer le quotidien de ceux ci etc On observe que si l cole et le service param dical semblent principalement rythmer la vie de ces jeunes ce sont les ducateurs qui rythment le temps du mercredi apr s midi 34 Pour les centres de jour pour enfant non scolaris ceux ci n ayant pas de rythme scolaire qui structure leur temps le mercredi apr s midi ne constitue pas un jour diff rent des autres
56. e majorit d entre eux ne connaissent pas l existence des coordinations ATL ni par cons quent des r pertoires locaux reprenant l ensemble des activit s extrascolaires organis es sur le territoire communal En cons quence la quasi totalit des centres de jour et d h bergement ne proposent pas ce type d activit s aux jeunes ou leurs parents L origine de la demande de loisirs individuels en int gration provient ainsi essentiellement de l enfant lui m me Toutefois lui aussi ne poss de pas d information sur les activit s extrascolaires Et il s av re 39 donc difficile pour eux qui vivent en structures sp cialis es de conna tre ce qui est possible et donc d mettre des souhaits en connaissance de cause G n ralement dans le cadre de loisirs individuels le jeune est accompagn lors de la des premi re s s ance s puis au fil du temps il doit se d brouiller seul et s y rendre par ses propres moyens En effet il n est pas concevable au niveau des centres sp cialis s d accompagner de mani re durable le jeune dans cette activit Par contre on appr cie que sur place une prise en charge sp cifique plus ou moins intensive soit pr vue I n y a donc pas de politique de moyens mise en place par les centres en la mati re Et la majorit d entre eux se demandent si leur r le est de proposer voire d organiser ce type de collaboration Nous pourrions donc aller jusqu affirmer que les
57. e ressource Des rencontres avec d autres acteurs parents professionnels etc auraient galement pu tre des pistes pertinentes pour explorer cette th matique Toutefois vu le caract re exploratoire de cette recherche nous croyions plus utile dans un premier temps de se doter d un point de vue plus structurel de cette th matique en interrogeant non pas des acteurs concern s au premier degr par ces collaborations enfants animateurs ducateurs etc mais plut t ceux en position de faire une synth se et une analyse des exp riences v cues par leur centre ou leur association Comme nous le verrons ci apr s pour la constitution des chantillons des institutions sp cialis es et des associations extrascolaires nous avons d tenir compte de facteurs diff rents 4 1 Entretiens avec les directions des centres de jour et des centres d h bergement Vu leur nombre limit n 20 il nous tait possible de prendre en compte la totalit des centres de jour et ou d h bergement en R gion bruxelloise Ceci nous a donc permis de dresser un tableau complet et exhaustif de la situation des centres de jour et ou d h bergement pour enfants d pendants de la Cocof face cette th matique Nous avons s lectionn l ensemble des centres dans notre chantillon Deux d entre eux n ont toutefois pas pu ou accepter de participer une rencontre chantillon A Les centres de jour et ou d h bergement francophones en R gi
58. ent lieu les milieux d accueil appr cient ce partenariat car la transmission des informations sur l enfant est plus facile et fiable et parce qu un certain filtre a d j t op r le service d accompagnement sait que l int gration sera faisable La collaboration peut prendre la forme d un change d informations sur l enfant mais elle peut aussi prendre par exemple la forme d un soutien pour recruter du personnel param dical comp tent pour la prise en charge des soins l enfant Les centres de jour et les centres d h bergement Il est tr s rare que les demandes proviennent des centres de jour et d h bergement des enfants Certains milieux d accueil d plorent profond ment ce manque de collaboration Ils pointent le fait que ce soit toujours eux qui prennent les devants qui les contactent et que malgr cela des places restent non attribu s des enfants Lorsque des collaborations ont lieu c est en g n ral parce que les professionnels de ces institutions ont d j collabor avec les milieux d accueil et donc qu ils se connaissent M me dans ce cas de figure un milieu d accueil note qu il est parfois difficile de communiquer avec l institution car les informations sont contradictoires car il n y a pas une personne de contact en particulier o encore parce qu au contraire des familles les professionnels des institutions n ont pas n cessairement besoin ou ne voient pas l int r t d tre en
59. entre elles ont des collaborations permanentes et satisfaisantes avec des milieux d accueil extrascolaire non sp cialis s Ce manque de collaborations est d un manque d information de connaissance et de communication entre deux secteurs qui ne se fr quentent pas Lorsqu un jeune est int gr en activit scolaire c est qu il est suffisamment autonome pour fr quenter l activit et pour s y rendre seul en toute autonomie Cette vision exclut une grande partie des enfants et des jeunes L int gration extrascolaire y est vue comme un but final d autonomie et non comme un processus l atteinte de cette autonomie Malgr le manque d exp rience concluante et malgr les images n gatives port es sur le secteur de l accueil de l enfance l tude a permis d veiller les directions des centres de jour et d h bergement aux avantages et aux apports de l int gration aux enfants besoins sp cifiques Les directions des centres se montrent plus ouvertes la possibilit de collaborer avec les milieux d accueil extrascolaire 53 7 Recommandations Promouvoir et faire vivre le droit d tre accueilli dans le milieu d accueil de son choix et de mani re qualitative On oublie ou on ne le sait pas assez mais l acc s aux loisirs est un droit inscrit dans la Convention internationale relative aux droits des personnes handicap es et dans la Convention relative aux droits de l enfant Dans l absolu ce droit est donn
60. entres d h bergement n s 27 4 2 Focus group avec des milieux d accueil extrascolare 29 R SUITATS ERA sr list ed M TN ane A T tee NE a reset e 31 5 1 Les loisirs internes au centre en semaine iii 32 5 2 Les loisirs internes pendant les week ends ss 85 5 8 Les loisirs internes pendant les vacances scolaires siririririrrriririririririrrrrrrrrrrrrrrrrrrt 36 5 4 Les loisirs individuels des jeunes fr quentant les centres sp cialis s 39 5 5 Collaboration avec le secteur de l accueil extrascolaire esseesesssesserriiiisrrertrrriirsrrerrrrrinn 43 5 6 FOCUS Orpi ra E A E AA A EN I AAE 45 5 6 1 Les avantages et les inconv nients rencontr s lors de l int gration d enfants besoins SP GIGUSS E i aare a a EE a aa a aa E 45 5 6 2 Les difficult s et les facilitateurs rencontr s lors des contacts avec les institutions sp cialis es P EE T A EE E EASA A a E AE E A A EAE 49 5 6 3 Les relations cr er et les types de partenariats mettre en place avec les instit tions Sp CIAIS SS name a A a anna d 51 CONCISO ars eraro I OAA aR Er EA E AAO A ESTO E NIREA 53 Recommandations sessa ra tune onde er E E AA E NNE ENAA 54 Bibliographie ssssssresistresesssnsestissensititreressettensntsssenenitre sta tnctoittrenn tante nine end tannn toit Sen 59 1 Introduction Depuis quelques ann es on assiste une nette volution de la quantit et de la qualit des projets d int gration extrascolaire en R gion de Bruxelles C
61. es gratuitement ou prix r duit aux jeunes fr quentant le centre de jour ou d h bergement concern 5 6 Focus group Un focus group a t r alis avec une dizaine de responsables de milieux d accueil extrascolaire bruxellois tr s actifs en mati re d int gration d enfants besoins sp cifiques Ce focus group s est d roul en une seule rencontre collective et en fin de r colte de donn es du c t des centres de jour et d h bergement Quatre questions ont guid les changes 1 Quels sont les avantages et les inconv nients rencontr s lors de l int gration d enfants besoins sp cifiques 2 Quels sont les difficult s et les faciltateurs rencontr s lors de contacts avec les institutions sp cialis es 3 Comment am liorer les relations entres les milieux d accueil extrascolaire et les institutions sp cialis es 4 Quels sont les types de partenariats que l on pourrait mettre en place avec une institution 5 6 1 Les avantages et les inconv nients rencontr s lors de l int gration d enfants besoins sp cifiques Engager une personne en plus ou pas La difficult la plus fr quemment cit e concerne le manque de ressources humaines En effet lorsque l enfant n cessite une attention particuli re il est n cessaire de renforcer l quipe de base Ce besoin de renfort se manifeste essentiellement pour la prise en charge des t ches de nursing et les soins param dicaux prodiguer l enfant
62. ficience physique Centre d h bergement IRAHM 1200 44 dont le polyhandicap Centre de jour Grandir 1210 Troubles autistiques 15 Le personnel uvrant au sein de ces institutions est relativement cons quent Les centres de jour et d h bergement doivent en effet regrouper des professionnels de multiples horizons ducatif psychologique param dical et m dical Et ceux l se rajoutent d autres professionnels li s la gestion de l institution tel que le personnel d entretien On peut ainsi r partir les membres du personnel en cinq cat gories distinctes e l quipe psychologique ducative r ducative et sociale e le personnel technique e le personnel m dical e le personnel de direction e le personnel administratif et comptable Dans la plupart des institutions le ratio est souvent de un adulte pour un enfant Toutefois l adulte n est pas n cessairement temps plein et peut avoir des fonctions tr s variables Ce ratio prend en compte l ensemble du personnel et la r partition des fonctions l int rieur de chacune des cinq cat gories pr cit es est fix e par l institution elle m me en tenant compte des besoins sp cifiques des personnes prises en charge La r glementation en mati re de subventionnement est relativement complexe et d pend de divers facteurs L un de ceux ci est le taux de pr sence des personnes handicap es au sein des centres A titre d exem
63. football les mercredis apr s midi et les parents organisent avec le club les d placements pour les matchs de du week end 58 8 Bibliographie D cret du 3 juillet 2003 de la Communaut fran aise relatif la coordination de l accueil des enfants durant leur temps libre et au soutien de l accueil extrascolaire MB du 19 08 2003 D cret du 26 mars 2009 de la Communaut fran aise modifiant le d cret du 17 juillet 2002 portant r forme de l Office de la Naissance et de l Enfance en abr g O N E et le d cret du 3 juillet 2003 relatif la coordination de l accueil des enfants durant leur temps libre et au soutien de l accueil extrascolaire MB du 27 07 2009 D cret du 17 mai 1999 de la Communaut fran aise relatif aux centres de vacances MB du 30 11 1999 D cret du 30 avril 2009 de la Communaut fran aise modifiant le d cret du 17 mai 1999 relatif aux centres de vacances MB du 23 07 2009 D cret du 5 f vrier 2004 modifiant le d cret du 4 mars 1999 de la Commission Communautaire fran aise relatif l int gration sociale et professionnelle des personnes handicap es MB du 19 08 2004 Arr t 2000 1032 du 7 d cembre 2000 modifiant l arr t du 9 d cembre 1999 du Coll ge de la Commission communautaire fran aise d terminant le mode de subvention applicable aux centres de jour et aux centres d h bergement pour personnes handicap es Arr t 99 262 E1 du 25 avril 2002 du Coll ge de la Commission Co
64. ices sp cialis s La politique envers les personnes handicap es outre l enseignement sp cialis d pend globalement des R gions En r gion bruxelloise c est la Cocof qui est responsable de cette mati re pour les francophones travers le service Phare Ce service subsidie et ou organise les centres de jour et ou d h bergement les services d accompagnement le service d interpr tariat les entreprises de travail adapt etc 2 1 1 Les centres de jours et ou d h bergement Il y a vingt sept centres de jour et ou d h bergement en R gion de Bruxelles Capitale Ces institutions se distinguent tout d abord par le type de population accueillie et les d ficiences qu ils pr sentent On a donc une diversit des d ficiences des personnes prises en charge troubles du comportement d ficiences intellectuelles d ficiences sensorielles etc Les centres sp cialis s pour enfants subsidi s par la Cocof se divisent en trois grandes cat gories e Les centres de jour pour enfants scolaris s Au nombre de onze les centres de jour pour enfants scolaris s ont pour mission d en assurer une prise en charge m dicale psychologique param dicale sociale et ducative lls accueillent des enfants scolaris s ce qui implique que ces centres de jour sont associ s une cole d enseignement sp cialis Par exemple les l ves d une cole sp cialis e associ un centre de jour vont recevoir par exemple
65. ielle pour ces centres ind pendants En effet ceux ci accueillant de quinze trente jeunes d ges diff rents il peut tre tr s difficile de les conduire chacun dans une cole diff rente L enseignement sp cialis ouvre toutefois la possibilit de b n ficier d un transport scolaire sp cifique gratuit du moins jusqu 12 ans ce qui facilite le travail des ducateurs Nous verrons que pour les activit s extrascolaires le transport et plus globalement la mobilit des jeunes constitue galement un obstacle important Il est galement utile de pr ciser ici que la fr quentation d un centre de jour par un jeune inscrit galement en centre d h bergement a une incidence directe sur l encadrement th rapeutique qu il va g n rer dans ce dernier En effet le mode de financement pr vu par la Cocof veille viter les doublons c est dire qu un jeune g n re deux fois dans chacun des centres fr quent s un m me encadrement th rapeutique Ainsi un jeune qui fr quente un centre de jour et qui y re oit des traitements 31 logop diques ne sera pas subsidi pour de tels traitements en soir e dans le centre d h bergement A contrario un jeune fr quentant une cole sp cialis e non associ e un centre de jour g n rera lui des p riodes de prises en charge param dicales en soir e Les centres d h bergement ind pendants n ont ainsi que peu d int r t favoriser l inscription de leur
66. ir qui fait quoi peut susciter une saine curiosit et donner l envie de se rencontrer Une seconde d marche faire est d organiser des rencontres un niveau local et un niveau r gional Ces moments peuvent tre de formidables moyens d changer sur les missions sur les valeurs de chacun de favoriser le partage d exp riences et ainsi d couvrir les compl mentarit s qui peuvent se dessiner en faveur des enfants Ces rencontres ne se font pas spontan ment il faut donc que des interm diaires les impulsent et les organisent Ces interm diaires doivent avoir une position de seconde ligne et peuvent par exemple tre les coordinations de l accueil durant le temps libre l association des services d accompagnement ASAH ou encore l ASBL Badije dans le cadre de son projet Bruxelles Int gration En outre pour que ces changes perdurent il est n cessaire de reconnaitre ce r le d interm diaire ce qui n est pas le cas actuellement 54 Se reconna tre en tant que professionnels aux comp tences diff rentes et compl mentaires I ne suffit pas de se conna tre pour collaborer L une des bases dans la construction de partenariats solides est la confiance plac e en chacun des acteurs Nous l avons vu dans cette tude il existe peu de connaissance voire de reconnaissance mutuelle entre les professionnels Il semble donc important de favoriser la reconnaissance des comp tences professionnelles diff rentes et compl
67. irement les familles devoir trouver une solution d accueil diff rente Et lorsque le territoire compte beaucoup d institutions sp cialis es les projets d int gration ont encore plus de difficult s trouver les enfants qui souhaitent y participer D autres milieux d accueil pensent que cela peut tre d au fait qu ils sont tenus d inscrire uniquement des enfants domicili s sur la commune ou fr quentant les coles du territoire communal Des milieux d accueil voquent la difficult d aiguiller les familles vers des milieux d accueil int grateurs pour des jeunes de plus de 13 ans En effet la majorit des milieux d accueil extrascolaire offrent un accueil pour les enfants entre 6 et 12 ans Le transport Un autre obstacle l int gration r side dans le transport des enfants entre leur lieu de vie et leur lieu d activit extrascolaire Certains enfants n cessitent un moyen de locomotion particulier et il n est pas 47 toujours vident de l organiser Souvent c est donc aux parents faire la d marche et prendre en charge les co ts de prestation de la soci t de transport adapt qui effectuera le travail Ce constat est aussi d au fait qu il n existe pas assez de milieux d accueil ouverts l int gration et donc qui soient proches du domicile de l enfant o proches de son centre de jour ou d h bergement La r partition g ographique des milieux d accueil extrascolaire est donc am liore
68. l accompagnement r gulier voire permanent except pour l int gration scolaire Centre de r adaptation fonctionnelle D autres acteurs du secteur sp cialis peuvent intervenir dans les loisirs des jeunes Il s agit des centres de r adaptation fonctionnelle CRF Ces centres b n ficient d un double subventionnement celui de l Inami ainsi qu un agr ment et un subventionnement par le service Phare Les parents d enfants qui fr quentent les centres de r adaptation fonctionnelle b n ficient du remboursement de leur mutuelle pour les prises en charge r ducatives Les centres de r adaptation fonctionnelle ont pour mission e r tablissement des fonctions motrices sensorielles ou psychiques par la mise en uvre de techniques m dicales et param dicales sp cifiques chaque cat gorie de personnes handicap es qu ils accueillent Cocof 2003 Ces centres offrent donc une prise en charge tant au niveau m dical que psychologique et social Ceux ci n ont pas de mission relative aux loisirs Toutefois l un d entre eux a d velopp des actions tant vers l int gration scolaire qu extrascolaire Comme nous le verrons l exemple de la collaboration la plus fructueuse et d j ancienne en mati re d int gration extrascolaire institutionnelle est justement le fruit d une collaboration entre un milieu d accueil extrascolaire et d un CRF Nous verrons que les r gles de financement des prises en charge impliquent
69. la population fr quentant ces institutions sp cialis es Cet tat des lieux s int ressera la qualit et la quantit des loisirs et des activit s extrascolaires r alis es partir des centres de jour et d h bergement Nous nous int resserons sp cifiquement aux collaborations entre les institutions sp cialis es et le secteur de l accueil extrascolaire Cette premi re tape nous offrira la possibilit d analyser dans un deuxi me temps les facteurs et ou conditions n cessaires la mise en uvre de telles collaborations Enfin nous proposerons des recommandations aux pouvoirs publics visant favoriser et augmenter tant qualitativement que quantitativement ces collaborations entre le secteur des institutions sp cialis es et celui de l accueil extrascolaire 26 4 M thodologie Pour r pondre ces objectifs et tenant compte du contexte de la recherche nous avons choisi d utiliser une approche plus qualitative en proc dant d une part des entretiens avec les directions des centres de jour et d h bergement et d autre part un focus group avec les op rateurs d accueil actifs dans le secteur de l int gration extrascolaire Cette approche nous permettra nous semble t il de mieux cerner cette th matique centr e sur la collaboration entre secteurs Nous avons choisi de contacter les directions des centres ou des associations concern es qui pouvaient si elles le souhaitaient d signer une personn
70. laires sur la pr sentation d taill e des dispositions pr vues par ce d cret Ensuite nous pr senterons le dispositif mis en place par le d cret ATL En effet bien que celui ci ne pr voie aucune disposition sp cifique concernant l int gration des enfants porteurs de handicap l av nement de ce cadre l gal a en R gion de Bruxelles Capitale veill une attention particuli re sur la situation de ces enfants ayant d bouch sur diverses initiatives importantes dans le d veloppement de l int gration des enfants handicap s en R gion bruxelloise En outre ce d cret a cr une nouvelle fonction celle de coordinateur ATL Ces coordinateurs agissant au niveau local peuvent jouer un r le particuli rement important dans la mise en place de collaborations entre milieux d accueil extrascolaire et institutions sp cialis es En raison du mode d action sp cifique de ces milieux d accueil le d cret relatif aux coles de devoirs ne sera pas quant lui abord dans le cadre de cette recherche Le d cret relatif aux centres de vacances Le d cret relatif aux centres de vacances a pour mission d apporter des garanties aux parents quant la qualit de l accueil des enfants durant les p riodes de vacances scolaires et d apporter aux responsables de ces centres des moyens concrets pour atteindre cet objectif de qualit Les centres de vacances sont des services d accueil pour enfants de 30 mois 15 ans organis
71. le d organiser des activit s avec un faible nombre de jeunes et de personnel Le plus souvent un seul ducateur est pr sent le weekend De plus le personnel de soutien comme le personnel de cuisine d entretien y est aussi en nombre r duit voire totalement absent D autre part le rythme tant souvent tr s soutenu en semaine cole prises en charge etc le weekend on souhaite avant tout se reposer Les centres adoptent un rythme plus familial et moins institutionnel L heure du lever et du coucher est par exemple plus tardive Cela donne donc souvent lieu des situations o comme en famille les jeunes prennent part la pr paration du repas par exemple Par ailleurs pendant le week end les ducateurs sugg rent aux jeunes pr sents des activit s selon les conditions m t orologiques du moment les opportunit s ou encore les envies Malgr le manque de personnel le week end permet une plus grande mobilit beaucoup d institutions b n ficient d une camionnette et le faible nombre de jeunes permet de se d placer ais ment par exemple pour se rendre au cin ma Un centre a pr cis lors des entretiens que ses activit s le week end sont soutenues gr ce aux nouvelles normes permettant d avoir une personne en plus pour l accompagnement 35 Enfin comme nous l avons vu ce sont g n ralement les m mes jeunes qui restent au centre d h bergement d un week end l autre y a donc une certaine r
72. les changes la communication entre institutions et la construction de relations de confiance et de visions de travail Une autre mani re d instituer l int gration extrascolaire serait d instaurer des pratiques d invitations les institutions sp cialis es au sein des commissions communales de l accueil et les coordinateurs de l accueil durant le temps libre au sein de r unions d quipe des institutions sp cialis es R gler les probl mes organisationnels r currents Deux probl mes r currents rythment voire conditionnent la r alisation des projets d int gration Trouver _la_personne_suppl mentaire_n cessaire_ _l accueil_de qualit d enfants ayant des solution Pour autant les milieux d accueil extrascolaire peuvent aussi choisir de ne pas faire appel un professionnel sp cialis mais bien un animateur d enfants Quoiqu l en soit des moyens financiers doivent tre mis disposition de mani re permettre que ce choix puisse s effectuer de la mani re la plus qualitative qui soit en organisant une formation compl mentaire par exemple Assurer _le_transport_des enfants entre_les_institutions_ sp cialis es_ et les milieux _d accueil sp cialis es pour plusieurs enfants ayant des d ficiences un partage de moyens de locomotion peut tre instaur Des b n voles pourraient aussi tre sollicit s afin d assurer le transport des enfants Par ailleurs il est aussi pr f rable de multiplier les
73. ls doivent tre volontaires et non contraints s engager dans ce type de projet Un second obstacle d j voqu pr c demment a trait aux les mesures l gales entourant les horaires de travail et le transport Le probl me des horaires de travail se pose surtout dans le cas d activit s r sidentielles Les nuits de l ducateur sont compt es comme des heures de travail Il doit donc pouvoir les r cup rer plus tard Ces heures de r cup ration ne peuvent pas nuire au travail r gulier des institutions cette gestion des horaires peut donc tre un v ritable casse t te Pour terminer on constate que certains centres peuvent avoir des facilit s de contact et de collaboration avec des associations avec lesquelles ils ont l habitude de travailler On remarque ainsi que des milieux 44 d accueil ayant une r putation assise tel que l ADEPS ou Vacances Vivantes sont les pistes privil gi es pour l organisation des loisirs en dehors du centre D autres pistes de collaborations sont galement envisag es Des collaborations de type pr t de locaux ou de terrain semblent tre des pistes prometteuses pour amorcer une collaboration plusieurs institutions sont ferm es le week end et ont donc de locaux mettre disposition Ce pr t d infrastructures pourrait tre envisag en change de la prise en charge d un nombre d fini d enfants en int gration Les activit s extrascolaires pourraient ainsi tre accessibl
74. lt se pr sente les animateurs les moins convaincus mettent l accent sur celle ci et d nigrent par l m me le projet Un milieu d accueil note que s il y a un refus d inscription pour un enfant aux activit s c est par souci de bien faire C est que l quipe ne sent pas suffisamment que tout est mis en place pour accueillir l enfant comme il se doit Au final les milieux d accueil du focus group affirment que les avantages int grer r sident dans le partage que cela suscite entre les enfants valides et autrement valides et dans le sentiment de satisfaction de voir les familles heureuses que l accueil se soit bien d roul 48 5 6 2 Les difficult s et les facilitateurs rencontr s lors des contacts avec les institutions sp cialis es Qui sont les partenaires privil gi s de l int gration au niveau des professionnels Les services d accompagnement Comme voqu ci dessus la majorit des demandes en int gration sont effectu es par les familles En second lieu ce sont essentiellement les services d accompagnement qui les formulent En effet ceux ci ont dans leurs missions de soutenir leur public l int gration au sein de la soci t en g n ral et au sein des loisirs en particulier Certains milieux d accueil notent qu il est plus facile de collaborer avec certains services d accompagnement que d autres et que plusieurs projets se sont r v l s sans suite Lorsque la collaboration a effectivem
75. mercier Madame la Ministre Evelyne Huytebroeck de nous avoir offert l opportunit de mener une tude associative dans le cadre de l Observatoire de l accueil et de l accompagnement de la personne handicap e Enfin merci aux enfants besoins sp cifiques et leurs parents pour la confiance qu ils nous t moignent au quotidien lls sont les r els r v lateurs de besoins et de demandes encore non rencontr s Table des mati res T 2 3 4 INTTOAUCTION esr a aaa TERE E AAN TAAA OEE E A OEA ET AAT 3 Contexte ra e a a e a A aa a a a a nt a aa 5 2 1 L s S rvices SD CIAlIS S senmi inia o ik ee i e ne a o i ea i a eut ae 6 2 1 1 Les centres de jours et ou d h bergement ss 6 2 1 2 Les autres partenaires sp cialis s sseessssiisesseettttrittttttttk krinta tttttEEEEEEnnEE EEEn Ennert 10 2 2 L accueil extrascolaire en R gion bruxelloise eidi a a eii 11 2 2 1 Les milieux d accueil extrascolaire su 12 2 2 2 La l gislation de l accueil extrascolaire en Communaut fran aise 13 2 2 8 Le personnel des milieux d accueil extrascolaire et l int gration des enfants avec andicap ser ere Rene nr nes ee mn Nes eee 7 A RE Mets tn aa 22 2 8 Collaboration institutions associations ss 23 Obiectiis de la rechsrohe canarini ie aa AA AE A NAR A ATAA AAA 26 M th dolOgiS fr a e ah aea rene aaa de 3 Lana 2e Bas anaa D a des D da date ne tes ea 27 4 1 Entretiens avec les directions des centres de jour et des c
76. mmunautaire fran aise relatif l agr ment et aux subventions des centres de jour et des centres d h bergement pour personnes handicap es MB du 21 06 2002 Arr t 99 262 E4 du 28 novembre 2002 du Coll ge de la Commission Communautaire fran aise relatif aux normes d encadrement dans les centres de jour pour enfants scolaris s MB du 16 10 2002 Mottint J amp Roose A propos de l accueil extrascolaire dans des associations bruxelloises observations questions et r flexions Ecole de Sant publique ULB Cocof 2000 Mottint J L accueil extrascolaire en communaut fran aise et en communaut flamande Questions de financement et de normes d encadrement Ecole de Sant publique ULB Cocof 2000 Cocof L accueil et l aide de la personne handicap e par la Commission communautaire fran aise dans la R gion de Bruxelles Capitale Guide Cocof 2008 59
77. n nous a ainsi donn l occasion de participer diff rents niveaux l laboration la mise en uvre et l valuation de partenariats entre institutions sp cialis es et milieux d accueil extrascolaire Ces exp riences peuvent servir d exemples d autres centres de jour et ou d h bergement qui souhaitent offrir le m me type de service leurs enfants Gr ce ce travail nous avons d j pu cerner certains obstacles et facilitateurs possibles au d ploiement de telles collaborations Nous avons ainsi pu constater que ce type de collaboration entre institutions sp cialis es et milieux d accueil extrascolaire pr sente de nombreux avantages mais galement des obstacles importants Les avantages se d clinent sur plusieurs plans e Permettre l ouverture des professionnels sur les capacit s et le potentiel de l enfant e Permettre une plus grande autonomie des enfants e Apprendre de nouvelles techniques d animation e Apprendre g rer un groupe et son comportement e changer avec d autres professionnels e Sensibiliser le public e Apporter directement au milieu d accueil un personnel qualifi e Ouvrir des pistes pour la formation partag e e Faciliter l adaptation du milieu d accueil e Rassurer le milieu d accueil et les parents e Favoriser des projets int gratifs diff rents Cependant des points n gatifs ont galement t mis en avant Ces aspects peuvent tre regroup s en cinq ca
78. nations ATL ont fait le choix de s investir dans le d veloppement de projets d int gration et de se r unir pour chercher des pistes de solution D embl e les services d accompagnement sp cialis s bruxellois ont t invit s se joindre la r flexion Ces r sultats corroboraient un rapport de l Observatoire de l Enfant de la Cocof Mottint et Roose 2000 qui dressait des constatations similaires arrive que des enfants diff rents affect s d un handicap par exemple soient accueillis Cela peut tre un choix volontaire de l association Ainsi une des structures rencontr es accueille chaque ann e des enfants malentendants dans ses plaines de vacances et collabore pour cela avec une association en contact avec ces enfants Mais le plus souvent les enfants ayant des besoins sp cifiques sont accuelllis sur la demande des parents ou du centre PMS Le rapport faisait aussi tat de r flexions en liant avec notre pr sente tude S accueillir des enfants aux besoins sp cifiques a des cons quences sur la fa on de travailler avec tous les enfants puisque a remet certaines habitudes en question il est int ressant aussi d instaurer des collaborations avec d autres services Ce rapport insiste aussi sur le libre choix de l animateur directement responsable de l enfant d accepter le projet les difficult s sont l et les animateurs doivent pouvoir tre concert s Les animateurs eux m mes devraient avoir le
79. notre part nous croyons que l institutionnalisation de l int gration extrascolaire permettra de d velopper les projets quantitativement et qaualitativement en ne misant plus uniquement sur les d marches individuelles mais bien sur une programmation et donc une meilleure anticipation des projets Certaines collaborations entre institutions sp cialis es et milieux d accueil extrascolaire existent d j Ces collaborations restent toutefois peu nombreuses peu p rennes et parfois ne se r v lent pas satisfaisantes Cette recherche a pour objet l tude de la collaboration entre les centres de jour et d h bergement financ s par la Commission Communautaire fran aise Cocof et les milieux d accueil extrascolaire non sp cialis s bruxellois dans le cadre de la th matique de l accueil extrascolaire des enfants besoins sp cifiques Dans un premier temps nous pr senterons l organisation institutionnelle et l gislative qui r git les deux secteurs concern s par la pr sente tude savoir celui des institutions sp cialis es et celui de l accueil extrascolaire Ensuite nous clarifierons les objectifs de la recherche et la m thodologie utilis e pour les atteindre Puis chapitre important du rapport de recherche nous pr senterons les r sultats des entretiens r alis s avec les directions des Centres de jour et d h bergement et ceux du focus group men avec les op rateurs d accueil extrascolaire Enfin nous propo
80. nt autour d activit s qui se d roulent au sein des centres et avec les m mes jeunes qu habituellement accueillis En somme ces jeunes ne rencontrent que ponctuellement des jeunes ne vivant pas dans une institution sp cialis e Selon les dires des acteurs interrog s les contacts sont surtout de nature physique fr quenter le m me lieu que d autres jeunes et tr s peu de nature sociale participer des activit s avec d autres jeunes De plus les activit s r alis es durant ces p riodes 38 deviennent au final routini res camp annuel dans un m me lieu Les collaborations avec des milieux d accueil extrascolaires restent donc marginales et limit es quelques structures 5 4 Les loisirs individuels des jeunes fr quentant les centres sp cialis s Comme nous venons de le voir des temps de loisirs parfois importants se d roulent au sein des centres de jour et ou d h bergement Si l on s int resse maintenant aux activit s extrascolaires des jeunes fr quentant ces centres on remarque que tr s peu d entre eux participent des activit s extrascolaires en dehors du centre Dans l immense majorit des centres aucun jeune ne fait ce type d activit Ailleurs cela concerne un o deux jeunes seulement Si on s int resse au profil de ces derniers on remarque qu il s agit surtout d adolescents suffisamment autonomes ou m ritants pour fr quenter seuls l association extrascolaire Outre l autonomie
81. olaire se sont lanc s dans ce partenariat en r ponse au d sir du milieu d accueil de s ouvrir l int gration tout en sachant qu il ne disposait que de peu de moyens pour ce faire Deux ducateurs du centre de jour ont accompagn trois quatre enfants la plaine de jeux Ici 24 aussi des diff rences dans la gestion du groupe et du type de population ont t relev es Il a fallu s accorder sur le r le et la place de chacun etc Le manque de temps s est relev le seul vrai probl me rencontr dans le cadre de ce projet en effet ce projet s est mis en place en juin pour des int grations programm es en juillet Les ducateurs impliqu s ont pu sortir de leur institution et du train train pour prendre une position diff rente et valorisante dans leur prise en charge L int gration des enfants sourds avec les autres s est tr s bien pass e les enfants en sont revenus tr s contents L accueil du public a t bon bien que la sensibilisation tant de l quipe que des enfants aurait t un plus non n gligeable si on avait eu le temps de la r aliser Les valuations de ces deux projets se sont r v l es assez positives mais nuanc es Suite ces deux exp riences les centres de jour ou d h bergement concern s ont tous deux souhait poursuivre la d marche L un d eux organise d ailleurs depuis cette exp rience des plaines de vacances avec un autre partenaire de la commune Cette recherche actio
82. on bruxelloise Type de d ficience Type de centre Institution CP Nombre prise en charge Centre d h bergement La Cl 1030 D ficience auditive 20 D ficience physique Centre de jour War M morial 1040 35 dont le polyhandicap D ficience physique Centre d h bergement War M morial 1040 10 dont le polyhandicap 27 D ficience physique Centre de jour CREB Solidaritas 1050 36 dont le polyhandicap D ficience physique Centre de jour Centre Arnaud Fraiteur 1080 43 dont le polyhandicap D ficience physique Centre d h bergement Centre Arnaud Fraiteur 1080 16 dont le polyhandicap Centre d h bergement 124 D ficience physique court s jour de min 8 jours Centre Arnaud Fraiteur 1080 1 dont le polyhandicap max 3 mois D ficience physique Centre de jour La Famille 1083 60 dont le polyhandicap D ficiences intellectuelles Centre d h bergement La Passerelle 1170 l g res et troubles du 15 comportement D ficiences intellectuelles Centre d h bergement Les Weigelias 1170 12 mod r es et s v res Centre d h bergement Institut Decroly 1180 Troubles du comportement 54 Centre de jour Institut Decroly 1180 Troubles du comportement 224 300 Centre de jour IRSA 1180 D ficiences auditives Centre d h bergement IRSA 1180 D ficiences auditives 90 PA 300 Centre de jour IRSA 1180 D ficiences vi
83. ortements d enfants peuvent engendrer lors de la vie en groupe au sein d un milieu d accueil Nous croyons cependant qu il s agit d une probl matique d passant et de loin les seuls enfants fr quentant l enseignement sp cialis et que la r ponse devrait tre recherch e un niveau bien plus global Le d cret Accueil Temps Libre d cret ATL Le d cret relatif la coordination de l accueil des enfants durant leur temps libre et au soutien de l accueil extrascolaire a t vot le 1 juillet 2003 et promulgu par le Gouvernement le 3 juillet 2008 L arr t d application a t approuv par le Gouvernement le 17 d cembre 2003 Ce d cret a t modifi par un d cret du 26 mars 2009 tandis que l arr t d application a t modifi en date du 14 mai 2009 Le d cret ATL vise coordonner les actions des structures d accueil d une mani re d velopper l offre d accueil extrascolaire et favoriser la cr ation de synergies au b n fice des enfants et de leurs parents Il confie aux communes la mission de coordonner l offre d accueil extrascolaire sur leur territoire en concertation avec les acteurs concern s Ce d cret concerne l accueil des enfants g s de 2 5 12 ans ou fr quentant l enseignement fondamental avant et apr s l cole le mercredi apr s midi le week end et pendant les cong s scolaires Toutefois comme nous le verrons la priorit est donn e au soutien de l accueil
84. our La Cit Joyeuse 1080 l g re et troubles du 80 comportement D ficience intellectuelle Centre d h bergement La Cit Joyeuse 1080 l g re et troubles du 107 comportement D ficience physique Centre de jour La Famille 1083 l 60 dont le polyhandicap D ficiences intellectuelles Centre de jour La Clairi re 1170 260 mod r es et s v res D ficiences intellectuelles Centre d h bergement La Passerelle 1170 l g res et troubles du 15 comportement D ficiences intellectuelles Centre d h bergement Les Weigelias 1170 12 mod r es et s v res Centre d h bergement Institut Decroly 1180 Troubles du comportement 54 Centre de jour Institut Decroly 1180 Troubles du comportement 224 B 300 Centre de jour IRSA 1180 D ficiences auditives Centre d h bergement IRSA 1180 D ficiences auditives 90 i 300 Centre de jour IRSA 1180 D ficiences visuelles Centre d h bergement IRSA 1180 D ficiences visuelles 90 La Chapelle de Centre d h bergement 1180 Troubles du comportement 46 Bourgogne Centre d h bergement Le Nid Marcelle Briard 1180 Troubles du comportement 23 Centre d h bergement Les Cailloux 1180 Troubles du comportement 30 D ficience physique Centre de jour CREB Eveil 1200 55 dont le polyhandicap D ficience physique Centre de jour CREB L oiseau bleu 1200 27 dont le polyhandicap l D ficience physique Centre de jour IRAHM 1200 110 dont le polyhandicap D
85. pendant et apr s les heures scolaires des prises en charge param dicales Les inscriptions dans l cole d enseignement sp cialis et dans le centre de jour sont d pendantes l une de l autre Autrefois appel s semi internats les centres de jour pour enfants scolaris s organisent des activit s pour occuper les jeunes en dehors du temps scolaire temps de midi mercredis apr s midi etc Ces activit s peuvent se d rouler tant l int rieur du centre activit s sportives artistiques etc qu l ext rieur de celui ci piscine quitation etc Ces centres sont g n ralement ouverts pendant les cong s scolaires o du moins une partie de ceux ci e Les centres de jour pour enfants non scolaris s Il n existe que trois centres de jour pour enfants non scolaris s en R gion de Bruxelles Capitale Ces centres ont galement pour mission d assurer une prise en charge m dicale psychologique param dicale sociale et ducative Ils accueillent des jeunes ne fr quentant pas l cole en raison de l importance de la gravit ou encore des caract ristiques sp cifiques de leurs d ficiences ou troubles Il Phare Personne Handicap e Autonomie Recherch e anciennement le SBFPH Service Bruxellois Francophone de la Personne Handicap e peut s agir d enfants polyhandicap s par exemple Ces centres sont galement ouverts pendant les cong s scolaires o du moins une partie de ceux ci e Les centres d h
86. ple pour les centres de jour pour enfants scolaris s on distingue trois normes La premi re la norme individuelle de base accorde un taux d encadrement et de financement en rapport avec la d ficience La deux suivantes la norme individuelle suppl mentaire et la norme compl mentaire sont accord es selon la gravit de la d ficience ou de la non fr quentation d un centre d h bergement Les centres de jour et ou d h bergement pour enfants scolaris s ont tous comme mission entre autres de s occuper des loisirs des enfants hors du temps scolaire Il s agit plus sp cifiquement d une des missions des quipes ducatives Par exemple les ducateurs prennent en charge les l ves durant le temps de midi apr s les cours le mercredi apr s midi ou encore durant les cong s scolaires Des prises en charge param dicales peuvent galement prendre place ces p riodes Les ducateurs ont g n ralement la responsabilit d un groupe de jeunes pour lesquels ils organisent des activit s 2 1 2 Les autres partenaires sp cialis s Service d accompagnement M me si certains services sont relativement anciens les services d accompagnement n ont t reconnus par la Cocof qu en 2000 Il existe dix neuf services d accompagnement en r gion bruxelloise dont dix s occupent essentiellement d adultes Il y a galement deux services qui assurent la mise en place de l accueil familial Ces services ont pour mission d
87. position En effet on retrouve dans ces institutions une part significative d enfants et de jeunes qui cumulent des probl matiques familiales et sociales celles relevant de leurs d ficiences Ce ph nom ne semble toucher toutes les institutions mais cela parait plus pr gnant dans les centres d h bergement pour enfants et jeunes ayant des troubles du comportement Ces enfants plac s en institution sont tr s g n ralement issus de milieux d favoris s Tremblay 2004 La population des centres de jour et d h bergement francophones en R gion de Bruxelles Capitale Type de d ficience Type de centre Institution CP Nombre prise en charge Centre d h bergement La Cl 1030 D ficience auditive 20 D ficience physique Centre de jour War M morial 1040 35 dont le polyhandicap D ficience physique Centre d h bergement War M morial 1040 10 dont le polyhandicap D ficience physique Centre de jour CREB Solidaritas 1050 36 dont le polyhandicap D ficience physique Centre de jour Centre Arnaud Fraiteur 1080 43 dont le polyhandicap D ficience physique Centre d h bergement Centre Arnaud Fraiteur 1080 16 dont le polyhandicap Centre d h bergement Ie D ficience physique court s jour de min 8 jours max Centre Arnaud Fraiteur 1080 1 dont le polyhandicap 3 mois D ficience intellectuelle Centre de j
88. r Changer ses habitudes L am nagement des horaires et la r organisation des activit s ne serait ce que parce qu un infirmier vient prodiguer des soins l enfant sont aussi des difficult s voqu es mais dans une moindre mesure car elles sont facilement g r es par les milieux d accueil L o cela se r v le plus difficile pour les quipes d accueil c est dans la mise en place d une proc dure claire lorsqu il y a une demande et dans le manque de temps pour pr parer l accueil d un enfant besoins sp cifiques Cette difficult est d autant plus pr gnante que le milieu d accueil n a pas encore eu la possibilit de travailler avec l enfant Int grer une obligation ou une opportunit Au del des obstacles et des facilitateurs l int gration la question de l adh sion de l quipe d animateurs au principe d int grer se pose Certains consid rent que l int gration n est pas un objectif n cessaire atteindre et qu ils ne peuvent y consacrer trop de temps D autres milieux d accueil se positionnent diff remment et consid rent que l int gration est un de leurs objectifs et qu il fait partie de leur projet p dagogique Cependant ils notent aussi qu il peut tre difficile de convaincre toute l quipe d accueil en particulier si elle compte beaucoup d animateurs La strat gie adopt e est donc de ne travailler qu avec les personnes preneuses du projet Mais malgr tout d s qu une difficu
89. rascolaire Nous ferons une distinction dans cette analyse entre les centres d h bergement et les centres de jour Par la suite nous pr senterons la synth se des propos tenus lors du focus group avec les acteurs du secteur de l accueil extrascolaire invit s Avant d aller plus loin nous croyons utile de mettre en lumi re certains liens existant entre des centres de jour des coles d enseignement sp cialis et des centres d h bergement En effet la grande majorit de ces structures sp cialis es sont associ es avec une autre structure Par exemple les centres de jour pour enfants scolaris s sont tous associ s une cole sp cialis e et un centre d h bergement Cela signifie que tous les enfants fr quentant le centre de jour fr quentent la m me cole De m me cela signifie que tous les enfants qui fr quentent le centre d h bergement fr quentent galement le centre de jour associ Seuls trois centres d h bergement n ont pas de lien organique avec une autre structure Nous appellerons dans cette recherche ces centres sans association organique les centres ind pendants Dans ce type de structure les enfants ne fr quentent pas tous la m me cole et il est possible que certains minoritaires soient inscrits en enseignement ordinaire Cette situation semble plus pr sente dans les centres d h bergement pour enfants ayant des troubles du comportement La question du transport semble essent
90. rection du centre cette offre a beaucoup de succ s Par ailleurs les int grations ponctuelles men es durant l t semblent permettre de faire des int grations sans ressources suppl mentaires pendant l ann e scolaire Quand les enfants sont bien connus pas besoin d encadrement sp cifique Ils vont dans les activit s sans encadrement sp cifique car ils sont connus des quipes d accueil La fr quentation d activit s extrascolaires en int gration pendant l ann e et durant l t semble aussi s influencer mutuellement Du point de vue des professionnels de ce centre ce type de projet semble toutefois illusoire pour certains jeunes surtout ceux ayant un polyhandicap Les enfants plus lourdement handicap s vont dans les structures de loisirs sp cialis es y a des questionnaires remplir mais il reste le comment faire avec l enfant Notons qu ici encore le centre n apporte pas directement de ressources humaines dans les projets d int gration On peut tre frapp par les diff rences d approche face l int gration entre centres accueillant pourtant la m me population Il semblerait que la population ne constitue pas un r el frein sauf en cas de d ficiences lourdes ou de polyhandicap N anmoins pour la plupart l int gration reste confidentielle voire inexistante tandis que pour d autres beaucoup plus rares elle semble constituer un moyen d action Malgr les avantages d clar s ces disposi
91. rofessionnels issus des institutions pourraient tre d l gu s et int grer les quipes d animation lors des projets d int gration Des salles de psychomotricit ou des terrains de football pourraient aussi tre partag s voire r am nag s en fonction des collaborations 51 D velopper une soci t int grative Les milieux d accueil souhaitent sinc rement d velopper une soci t int grative car pour eux il est important que les enfants rencontrent les diff rences Ils affirment que les projets d int gration extrascolaire posent la question de fond de la mixit de la soci t Car les enfants valides et autrement valides n ont pas beaucoup de lieux pour se rencontrer 52 6 Conclusion Notre tude ayant pour th me l int gration extrascolaire institutionnelle o le d veloppement de collaborations entre institutions sp cialis es et milieux d accueil extrascolaire en R gion de Bruxelles Capitale a permis de mettre en vidence plusieurs constats Les enfants et les jeunes qui fr quentent les centres de jour et les centres d h bergement passent la plupart de leur temps au sein de ces institutions sp cialis es Ces institutions organisent elles m mes des activit s de loisirs in et ex situ diff rents moments de la semaine ou de l ann e Tr s peu d institutions mettent en lieu les enfants et les jeunes dont ils ont la charge avec des milieux d accueil extrascolaire non sp cialis s Tr s peu d
92. s ducateurs sp cialis s pourraient ainsi rejoindre le temps d une plaine de vacances int grative l quipe d animation et favoriser la continuit ducative vis vis des enfants tout en d veloppant ses comp tences d animation L id e serait que les animateurs d enfants et les professionnels du sp cialis se mettent la m me hauteur de valeur professionnelle et partagent les t ches au niveau de la prise en charge des enfants instituer les d marches Int grer des enfants besoins sp cifiques au sein des milieux d accueil extrascolaire non sp cialis s n est pas une pratique nouvelle Depuis leur cr ation les mouvements de jeunesse le pratique Cependant tr s peu de textes l gaux instituent cette pratique et la soutiennent Seul le d cret relatif aux centres de vacances le fait et seulement dans une mesure assez limit e Un soutien plus net est n cessaire et ce tant au niveau du secteur de l accueil de l enfance qu au niveau du secteur sp cialis Des incitants et des contraintes doivent faire l objet d une r flexion politique au niveau principalement r gional et communautaire voire au niveau communal L int gration au sein des loisirs doit tre un objectif p dagogique atteindre pour chaque acteur 56 Au sein des institutions sp cialis es et des milieux d accueil des personnes responsables des int grations extrascolaires devraient tre d sign es D signer clairement une personne favorise
93. s jeunes dans des structures de type cole sp cialis e centre de jour car cela se fait au d triment du taux d encadrement au sein de leur service Pour les jeunes usagers de ces structures sp cialis es le temps institutionnel occupe une grande partie de leur journ e Pour ceux qui fr quentent un centre d h bergement la totalit de la semaine est occup e par ces temps institutionnels de m me qu une partie des vacances scolaires pour plusieurs d entre eux et m me les week ends dans des cas plus rares Pour les jeunes ne fr quentant qu un centre de jour pour enfants scolaris s ou non et qui retournent donc en famille en soir e on peut consid rer en tenant compte du transport scolaire que ce temps institutionnel les occupe durant plus de dix heures par jour Les jeunes fr quentant les centres d h bergement tant pour la quasi totalit inscrits dans une cole sp cialis e et ou un centre de jour la journ e en semaine est rythm e par des imp ratifs Le r veil d pend des possibilit s de transport bus sp ciaux STIB SNCB etc et de l heure du d but des classes La journ e le centre d h bergement est th oriquement sans enfant sauf exceptions en cas de maladie par exemple Mais d s le retour des jeunes en fin d apr s midi divers imp ratifs viennent structurer le temps accueil collation repas douches devoirs repos laissant souvent peu de temps des activit s de loisir
94. s organis es Pour certains jeunes ces p riodes sont aussi consacr es des prises en charge th rapeutiques ou des d marches ponctuelles visite m dicale achat de v tements etc 5 1 Les loisirs internes au centre en semaine L importance du temps institutionnel au sein des structures sp cialis es a pour cons quence que les activit s extrascolaires sont r alis es de facto le plus souvent au sein des centres de jour et d h bergement En effet l organisation de ces derniers laisse peu de temps du moins en semaine pour la r alisation d activit s extrascolaires autonomes On remarque que de mani re g n rale les loisirs sont organis s le plus souvent l int rieur du centre et ou avec du personnel du centre Deux grandes approches p dagogiques par rapport aux activit s de loisirs en semaine se dessinent on distingue nettement les centres fonctionnant essentiellement la demande et ceux proposant une programme pr tabli 32 Pour les premiers lors du retour des jeunes de l cole les ducateurs peuvent par exemple proposer des activit s ponctuelles aux jeunes ou accepter des propositions faites par les jeunes eux m mes Par exemple on peut proposer un match de football ou encore de jouer un jeu de soci t Toutefois il semble que cette approche rende difficile l ex cution de certaines activit s qui demandent plus de pr paration Il s agit donc essentiellement d activit s re
95. s ou pas n cessite des comp tences Nous venons de le voir le fait de reconna tre la valeur professionnelle de l autre est essentiel et peut se faire par des changes Cependant pour asseoir certaines comp tences la formation est un moyen essentiel La capacit int grer des enfants besoins sp cifiques au sein de milieux d accueil non sp cialis s doit faire partie de la formation de base des professionnels de l accueil de l enfance et du secteur sp cialis De m me une sensibilisation l apport des loisirs en int gration devrait tre organis e pour les tudiants en ducation sp cialis e ergoth rapie etc Enfin lorsqu un projet d int gration se pr pare il est int ressant que des moments formatifs puissent tre organis s Ces temps peuvent tre li s aux sp cificit s des enfants qui seront int gr s ou encore la m thodologie qui sera utilis e pour mettre en place les int grations De tels moments peuvent tre une aubaine pour les quipes qui ont aisni l occasion d changer sur la vision de l accueil de l enfance Ceci est en soi b n fique pour l accueil de tous les enfants 55 Collaborer construire ensemble Lorsqu un projet d int gration se profile il est important que les partenaires soient d accord sur les objectifs atteindre et qu ils d veloppent ensemble une coh rence ducative Cela peut se faire par la construction commune d objectifs atteindre lors de l int gration
96. s se montrent ouverts plus de collaborations avec les milieux d accueil extrascolaire mais certaines conditions En semaine durant l ann e scolaire la participation des jeunes para t difficile pour diff rentes raisons dont la principales sont le d placement et l accompagnement Pendant l t par contre les centres de jour et d h bergement se montrent plus ouverts ce type de projet novateur mais de mani re limit e dans le temps une deux semaines par t par exemple De plus bien qu ils se montrent ouverts la participation des jeunes des activit s extrascolaires en int gration durant les grandes vacances les professionnels interrog s mettent d autres conditions e Pas pour tous les jeunes le centre doit pouvoir choisir ceux qui peuvent participer ces projets Pour une grande majorit de centres il ne faut pas int grer tous les enfants tout prix Pour des jeunes ayant des besoins plus importants exemple les enfants polyhandicap s les centre de jour et d h bergement sont surtout la recherche d infrastructures accessibles et avec une intendance particuli rement adapt e aux besoins des enfants e Respecter la demande du jeune ne pas forcer l int gration contre son gr e Les enfants ainsi int gr s doivent pouvoir recevoir un accompagnement sp cifique de la part du milieu d accueil e Ne pas n cessiter trop de travail pour l quipe ducative la question du transport e
97. serons des recommandations visant am liorer les collaborations entre le secteur de l accueil extrascolaire et le secteur sp cialis 2 Contexte Cette recherche tudie les relations et les collaborations entre les acteurs institutionnels du secteur sp cialis bruxellois et celui de l accueil extrascolaire associatif en ce qui concerne les activit s extrascolaires des enfants en ge de fr quenter l enseignement fondamental Cela nous am ne naturellement d finir chacun des deux secteurs Nous devons tout d abord d limiter les acteurs institutionnels du secteur sp cialis qui concernent cette tude Le secteur sp cialis est tr s diversifi coles d enseignement sp cialis services d accompagnement centre de r adaptation fonctionnelle etc Ces services sp cialis s touchent de multiples aspects de la vie de la personne handicap e et ils entretiennent des liens tr s diversifi s avec les milieux d accueil du secteur extrascolaire Mais il ne nous est pas possible de prendre en compte dans le cadre de cette recherche cette multiplicit d acteurs Nous avons donc cru utile d tudier les centres de jour et les centres d h bergement francophones de la R gion de Bruxelles Capitale et reconnu par la Cocof Trois raisons ont guid ce choix La premi re est qu ayant travaill et collabor de mani re troite avec la plupart des services d accompagnement actifs en R gion bruxelloise nous
98. sid ration de leur valeur professionnelle plus particuli rement cibl e sur la qualification des animateurs qui prennent en charge les enfants Au fond qu en est il des enfants Des milieux d accueil voquent le fait que pour certains enfants il est difficile de se retrouver en int gration Ils ne sont plus dans un cadre aussi calme que celui de leur centre de jour ou d h bergement C est la jungle pour eux affirme un milieu d accueil Un milieu d accueil rench rit en disant que certains enfants int gr s dans une cole ordinaire n ont pas n cessairement besoin de vivre des activit s extrascolaires en int gration car ils ont besoin de souffler de se retrouver entre pairs D s lors la question qui se pose est celle de la motivation des enfants eux m mes Leur demande t on leur avis Si oui est il suffisamment pris en consid ration De quelle mani re Un milieu d accueil se demande si on ne propose pas trop d activit s l enfant si on n est pas en suroffre d activit s Un consensus entre les milieux d accueil se d gage il est important de pouvoir laisser le choix l enfant et sa famille entre un accueil extrascolaire sp cialis et un accueil extrascolaire en int gration Un autre milieu d accueil assure qu il y a des diff rences entre les enfants ayant des d ficiences C est particuli rement le cas pour les enfants sourds o il y a une culture particuli re prendre en consid ration
99. suelles Centre d h bergement IRSA 1180 D ficiences visuelles 90 La Chapelle de Centre d h bergement 1180 Troubles du comportement 46 Bourgogne Centre d h bergement Le Nid Marcelle Briard 1180 Troubles du comportement 23 Centre d h bergement Les Cailloux 1180 Troubles du comportement 30 D ficience physique Centre de jour CREB Eveil 1200 55 dont le polyhandicap CREB L oiseau bleu D ficience physique Centre de jour 1200 27 dont le polyhandicap D ficience physique Centre de jour IRAHM 1200 110 dont le polyhandicap D ficience physique Centre d h bergement IRAHM 1200 44 dont le polyhandicap 28 Centre de jour Grandir 1210 Troubles autistiques 15 Pour ce premier chantillon nous avons utilis la technique de l entretien semi directif Diff rentes th matiques ont t abord es On peut les diviser en deux grandes parties La premi re partie des informations nous a permis de caract riser chaque centre et sa situation au niveau de l extrascolaire Dans la seconde nous nous sommes int ress s d une part ce qui a t mis en place jusqu ici et d autre part aux possibilit s de collaborations possibles avec le secteur de l accueil extrascolaire Cette seconde partie a galement t approch e sous l angle des obstacles et des facilitateurs de telles collaborations et ce tant un niveau individuel pour un enfant ou collectif pour plusieurs endants Plus
100. t gories et concernent principalement le comportement des jeunes les difficult s de transport le manque de formation des animateurs la taille des groupes et la place des ducateurs dans ce type de dispositif 25 3 Objectifs de la recherche Comme nous l avons vu cette recherche a pour objet l tude de la collaboration entre les centres de jour et d h bergement et les milieux d accueil extrascolaire bruxellois dans le cadre de la th matique de l accueil extrascolaire des enfants besoins sp cifiques Nous souhaitons voir comment s organise les loisirs des jeunes dans ces structures sp cialis es et voir comment celles ci peuvent collaborer avec les milieux d accueil extrascolaire dans la mise en place d activit s Plus pr cis ment les objectifs de cette tude sont 1 d valuer le nombre et la qualit des collaborations entre les milieux d accueil extrascolaires et les centres de jour et d h bergement 2 d analyser les facteurs de succ s les incitants et les obstacles les freins aux collaborations entre les milieux d accueil extrascolaire et les centres de jour et d h bergement 3 de proposer des recommandations en vue de d velopper les collaborations entre les milieux d accueil extrascolaire et les centres de jour et d h bergement Pour r pondre ces trois objectifs nous serons amen s tout d abord r aliser un tat des lieux qualitatif de la question des activit s extrascolaires pratiqu es par
101. t de l encadrement n cessaire posent d s lors probl me S il faut conduire un jeune chaque fois et mobiliser un ducateur pour ce transport la gestion du groupe s av re probl matique Les projets doivent pouvoir se r aliser dans une relative autonomie Enfin le comportement des jeunes qu ils soient avec un troubles du comportement ou non semble tre l l ment le plus important de la d cision de l inscrire dans un projet d activit s extrascolaires en 43 int gration Dans le discours des personnes rencontr es lors de nos entretiens on comprend que la pr sence de ces jeunes au sein des groupes ordinaires pourrait fortement nuire au bon d roulement des activit s voire m me l int grit physique des jeunes valides Le type de d ficience ne parait pas v ritablement tre le crit re qui freine l int gration extrascolaire Car on constate que des centres de jour et d h bergement adoptent une attitude diff rente face l int gration alors qu ils s occupent du m me type de population certains d veloppent des collaborations alors que d autres sont bien plus frileux Les responsables d institutions soulignent aussi le fait que les parents souhaitent un cadre s curisant pour leur enfant Si activit s extrascolaires il y a elles doivent donc tre correctement encadr es et les enfants doivent pouvoir tre accompagn s La qualit de l encadrement se doit d tre non pas aussi lev e que celle d un
102. t de subventionnement de projets extrascolaires cr s au cours des dix derni res ann es La l gislation du secteur extrascolaire est relativement r cente Trois principaux d crets proposent ainsi des normes d encadrement et des possibilit s de subventionnement des milieux d accueil extrascolaire Il s agit des d crets Centres de vacances Accueil Temps libre et Ecoles de devoirs Les normes d encadrement diff rent selon les cadres l gaux ce qui rend la lisibilit du secteur tr s difficile Et elles ne sont dans les faits pas toujours respect es Il revient l ONE d assurer l agr ment le subventionnement l organisation l accompagnement le contr le et l valuation de l accueil de l enfant de moins de douze ans en dehors de son milieu familial Le d cret relatif aux centres de vacances est le seul parmi ces trois d crets qui pr voit explicitement des dispositions sp cifiques pour l accueil des enfants porteurs de handicap Nous nous attarderons donc En particulier les normes d encadrement fix es par le d cret ATL ne sont donn es qu titre indicatif et sont dans les faits rarement respect es par les milieux d accueil faute de moyens financiers pour engager du personnel suppl mentaire Ainsi de nombreux milieux d accueil agr s dans le cadre du d cret ATL assurent un encadrement r gulier d un e accueillant e pour 30 voire 40 enfants C est notamment le cas de nombreuses garderies sco
103. t qui combine des handicaps mentaux et physique lourds D j nous en tant que professionnels on travaille le bien tre mais pour voir quand il est bien quand il est mal voir les situations qui lui permettent d tre bien ce n est pas vident Alors pour une personne trang re a me parait difficile L accompagnement et l apport en ressources humaines semblent pour beaucoup non envisag s et inimaginables Les milieux d accueil extrascolaire peuvent parfois m me souffrir de mauvaise presse aupr s de ces professionnels de mani re objective ou non Un projet qui s est mal termin ou un refus d inscription ont vite d courag certains Ainsi pour ces professionnels quelques jeunes peuvent tre int gr s en fin de parcours o en ayant montr des signes forts et durables d autonomie Par exemple dans un centre un syst me de carte pi ton a t instaur pour les jeunes qui souhaitent se d placer seuls en rue vers un lieu d termin du centre vers l cole par exemple Un autre centre pour jeunes ayant des troubles du comportement a mis au point un syst me d tapes donnant droit des avantages et des responsabilit s accrues au fil de la progression L acc s des activit s extrascolaires n intervient qu la derni re tape Quand ils sont pr ts tre int gr s on a fait notre boulot ils quittent le centre S ils sont pr ts tre int gr s c est qu on envisage la sortie de l enf
104. tifs souffrent d un manque de soutien ce qui entrave souvent leur p rennisation Dans les faits on n observe qu une seule collaboration p renne en r gion bruxelloise et impliquant un centre de r adaptation fonctionnelle et un centre de vacances associatif De 42 nombreuses exp riences n ont pas pu se poursuivre par manque de motivation en raison de changements dans les quipes ou simplement en raison d un d s quilibre per u entre les efforts consentis et les b n fices retir s L encadrement que devait apporter le centre tait lourd et en parall le consid r comme insuffisant par l association extrascolaire qui devaient faire appel a du personnel suppl mentaire 5 5 Collaboration avec le secteur de l accueil extrascolaire Les contacts entre institutions et milieux d accueil extrascolaire paraissent ainsi la plupart du temps tr s ponctuels et relativement rares Les centres sont tr s peu inform s des possibilit s d activit s extrascolaires et ne sont en principe pas associ s la coordination communale de l accueil Toutefois deux centres participent ou ont particip ces r unions Dans les deux cas cette participation a eu des retomb es positives pour le centre attribution gratuite d heures de location d une salle de gymnastique participation des jeunes aux activit s organis es par la commune par exemple Cependant l issue de nos entretiens on peut consid rer que les centre
105. titutions coordinations ATL etc Cette recherche action a ainsi permis de constater la pertinence de la mise en place d une structure durable de coordination de l int gration des enfants porteurs de handicap dans l accueil extrascolaire en R gion de Bruxelles Capitale C est ainsi que le projet Bruxelles Int gration est n Initiative de ASBL Badije en r ponse la demande de relais de ASBL R seau Coordination Enfance le projet Bruxelles Int gration tend d velopper le nombre et la qualit des int grations d enfants porteurs de handicap dans l accueil extrascolaire Bruxelles Int gration soutient le d veloppement des int grations de tous les enfants quel que soit leur handicap au sein des activit s extrascolaires et de loisirs plaines et s jours de vacances clubs de sport ateliers cr atifs etc 2 2 8 Le personnel des milieux d accueil extrascolaire et l int gration des enfants avec handicap Le niveau de qualification des accueillants et animateurs des milieux d accueil extrascolaire est tr s variable Cette r alit est notamment li e la diversit des normes d encadrement exig es par les diff rents d crets qui balisent ce secteur Le d cret relatif aux centres de vacances impose une r gle d au moins un tiers d animateurs qualifi s tandis que le d cret ATL n exige aucune formation de base l entr e en fonction mais demande tous les accueillants une formation de base de minimum cent heures
106. ture du d cret centres de vacances fait merger une question plus thique Elle a trait la qualification d enfants handicap s de ceux ayant des troubles d apprentissage des troubles du comportement et m me ceux ayant un l ger retard mental Dans les faits ces enfants fr quentent l enseignement sp cialis de types 1 3 ou 8 Pour ce qui concerne les centres de vacances organis s sp cifiquement en faveurs d enfants handicap s le l gislateur semble donc confondre enseignement sp cialis et handicap De m me la terminologie utilis e est celle de 1970 l ann e de promulgation de la loi sur l enseignement sp cial Il est frappant de voir si peu d volution tant dans les termes que dans l approche propos e ces enfants alors qu ailleurs le cheminement vers l int gration s est accompagn e de nouvelles terminologies de nouveaux concepts services et modes d intervention Par exemple il est douteux qu un enfant fr quentant l enseignement sp cialis de type 8 pour dyslexie n cessite un encadrement sp cifique lors d activit s extrascolaires Les m mes constatations peuvent tre appliqu es pour la majorit d enfants fr quentant l enseignement sp cialis de type 3 ou 1 Soulignons que ces trois types d enseignement 1 3 et 8 sont ceux qui regroupent le plus d enfants issus de milieux d favoris s Tremblay 2003 2006 Chapelier 2000 Cette r flexion ne veut pas nier les probl matiques que certains comp
107. u ou pas organis s car les d placements n cessitent le d m nagement de mat riel parfois important voiturette baignoire etc et la participation de personnel suppl mentaire kin sith rapeutes etc Les trois centres de jour pour enfants non scolaris s rencontr s dans le cadre de nos entretiens ne proposent pas ce type d activit Et de mani re g n rale on constate que la notion de loisirs ou d activit extrascolaire sont moins pr sents dans leur discours Comme mentionn pr c demment les institutions sp cialis es disent profiter des temps de vacances pour d velopper un autre type de relation avec les jeunes via un programme d activit s diff rent souvent plus ludique et populaire aupr s du public Ces p riodes sont donc des moments importants de la vie du centre principalement pour l quipe ducative Cependant le temps des vacances repr sente galement une p riode o la pression sur la gestion des ressources humaines est tr s forte Vacances annuelles du personnel Et il appara t aux yeux des personnes interrog es que les activit s de l t n affectent pas ou pas trop le bon d roulement du travail durant l ann e scolaire r cup rations repos compensatoires ll est frappant d observer que dans la quasi totalit des centres de jour et d h bergement les p riodes de vacances scolaires sont marqu es par une faible ouverture des milieux d accueil int gratifs Ces p riodes s organise
108. ves 5 les enfants ayant un handicap mental et fr quentant l enseignement sp cialis de type 2 6 les enfants autistes Notons que les services et institutions agr s ou subventionn s par d autres pouvoirs publics pour l accueil et l encadrement quotidien d enfants porteurs d un handicap sont exclus du champ d application de ces dispositions Le document Centres de vacances Mode d emploi qui vulgarise les dispositions l gislatives pr sent es ci dessus propose une s rie de pr cautions prendre quant l accueil d enfants handicap s par exemple via la diffusion d une fiche m dicale ou la pr sentation des tapes suivre en cas d int gration d enfants besoins sp cifiques Trois tapes sont ainsi propos es une fiche m dicale et sociale adapt e une visite aux parents et ou aux professionnels gravitant autour de l enfant et une sensibilisation du public dans le cas d int grations A partir de 2012 ces compl ments seront port s respectivement 2 5 pour les enfants porteurs d un handicap l ger et 3 5 pour les enfants porteurs d un handicap lourd A l inverse de tous les autres cadres l gaux du secteur de l accueil de l enfance le d cret relatif aux centres de vacances contient des dispositions extr mement claires en ce qui concerne l accueil d enfants handicap s Toutefois le financement suppl mentaire accord aux projets d int gration ne permet pas de couvrir
109. voire par la cr ation d une m thode de travail tr s claire o les moyens peuvent tre collectivis s exemple partage de mat riel sp cifique Ce que l on peut conseiller aux partenaires c est de d marrer avec des objectifs facilement atteignables et d valuer de mani re constructive donc dans un objectif d am lioration la port e des int grations Partager les ressources un moyen de r alisation d int grations d enfants besoins sp cifiques Les moyens des milieux d accueil mis disposition des int grations d enfants besoins sp cifiques ne sont pas l gion Cela met souvent les projets en p ril Une collaboration entre les milieux d accueil et les institutions sp cialis es prenant la forme d un partage de moyens peut favoriser la concr tisation d int grations de plusieurs enfants en situation de handicap issus d une m me institution Ce partage de moyens peut se r aliser sur diff rents types de ressources tant mat rielles qu humaines De mani re vidente un partage de mat riel ou de locaux peut se r aliser II semble que tant les milieux d accueil que les centres de jour et d h bergement soient dispos s le faire Mais une autre piste pourrait se d gager Souvent la condition sine qua non d un milieu d accueil extrascolaire pour int grer des enfants besoins sp cifiques est de b n ficier du soutien d une personne suppl mentaire Gr ce cette mise en commun de ressources de

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