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1. r Agglom ration d Montpellier Source A L pr t a be gt g 4 Th k hr i r gt gt d L agriculture a dl port des villes a dipr E a 14 PAP CARE D EA j ii f UE l ji sp Res 3 a a r i pi i ap TA qai aM M ai i gafi un F z piae m A x PET r u 3 Le s _ _ a kii f RS z P s rh a Sip i ii S P i P i a si pii en 4 i e o 2i E S F s Let 3 2 sn i r p 2 r L F a Lu 3 iis 3 pen i s maa mera a e i aiis Ea b SEL L EL E 7 k i E n R a Ti lu r Ti a re t a s 2 re s 4 an EENT ie f aE ae Hi ar ma z F5 e A m Sia r A ji L bi pus ss g 1 amp 4 x mn a im mm i e i ss 1 pm pan n f Fem T n ea NULL D Al gim a pm e maaga a ki r P s am m a B Bi i pE em aT rh 1 rh Lu 3 x mn a mm 5 ds T s jl j as f pra f ares r Le z gt x at pa i pan z i z z 1 y f l m e z pu mar r r 7 mn mal lus re r E2 E DF a z mme r 2 P FE pr PTT a z a z ia niis k T Depuis la loi SRU et ses principes d quilibre entre toutes les composantes d un territoire les terres agricoles se hissent progressive
2. me ee Te HE FE gt i z k i L el azi 1 ME on dE baris CPE RL T 7 pi LE d AL EUX A ta CT A PURE Tr NT TT UE i w gt A i LE i Puce Ba a ra E 1 NT a kuta m A RTE a A 3 T i hs En QC 7 EELT i yi j P nE kr or E a i rs mT x j a A ri rie ta For HET FN NE PRET i E A T Me of i Hi rat ER En Ur i 4 u TER Le Er trae RUE EURE AE LA ji Tj r PE T t me CCE FE dk FEE mu t pa k A F TNT A TE E s d x i Pr NPA ILE Le f 3 Le Re a i aa PaE a airat 74 e Aia an gE CERIA PPE a n a mi e 3 J 1 w SE TL Fi Arr LEE i 7 a aH y Pir pen E z 4 J AL l Ar d FU 1 AP l Vall e de l Orb A la ville comme la campagne le retour la terre n est plus une tocade de citadin mais bel et bien une question vitale l espace agricole et forestier fran ais serait il devenu pr cieux lui qui n tait jamais apparu aux yeux des citoyens v ritablement en danger Nos livres scolaires de g ographie abondamment illustr s de belles et riches campagnes aux perspectives infinies entretenaient le mythe d une campagne nourrici re in puisable La consommation de l espace tait m me un signe de prosp rit communale Combien d lus s enorgueillissaient s enorgueillissent encore de la multiplication de zones d activit s et de lotissements sur leur territoire 2 Les documents d urbanisme s int ressaient comme leur nom l indique l urbanisme Les terres non occup es ou cul
3. M Hi 27 conseil d architecture d urbanisme et de l environnement de l H rault SUMMA Consultance architecturale Le relais est assur au CAUE L Atelier des territoires Jeudi 19 mai 2011 Gignac Jardins publics jardins priv s En juin Castries 34 Festival Architecture Vives du 15 au 19 juin 2011 Monipellier Semaine nationale Agricultures et Paysages du 9 au 15 mai 2011 DOSSIE amp a pare ces Villes e Repenser les syst mes agricoles Entrevue avec Fran oise Jarrige e Saint Andr de Sangonis L agriculture au c ur du projet communal e Les garanties du SCOT de Montpellier Entrevue avec Jean Paul Gambier e Protection des terres agricoles e Le flop des ZAP e Les PAEN l exemple de Canoh s PO e Les OCAGER Un exemple dans l H rault e Conna tre le patrimoine agronomique de sa commune Entrevue avec la DRAAF e Toute la gamme des sols de l H rault Association ACH e Occupation des sols et d veloppement durable des Territoires dans l Arc M diterran en e Le programme GEOSUD e Ressources Platanes malades Palmiers attaqu s D ballage P 2 R3 P 4 P P P 18 FMI 20 20 P 24 BA RS PELO R20 P 29 koz Jean Pierre O Goudrand Jp Retraite au son de la cornemuse Mais relais assur pour l assistance architecturale Architecte conseil aupr s des particuliers Jean Pierre fait partie de l histoire du CAUE D
4. Terres de liens travaille dans ce sens Pourquoi et comment les syst mes agricoles il est vident aujourd hui que l on ne peut plus pratiquer la fuite en avant sans se poser des questions Fond e initialement sur le potentiel agronomique des terroirs et gr ce aux progr s des transports et de la conservation la sp cialisation des lieux de production contribue aujourd hui puiser les sols et donc recourir toujours plus d intrants avec des impacts de pollution du milieu I me semble qu il faudrait r int grer ou retrouver une certaine logique de rotation des cultures repenser le journal du CAUE de l H rault mai 2011 N 90 11 eeu la porte des villes une chelle plus locale pour aller vers des pratiques agricoles permettant de restaurer et de maintenir ce construit naturel que sont les terres fertiles Consid rons la mani re dont la ville et la campagne taient compl mentaires une certaine poque et o l levage c toyait les cultures Par exemple on peut citer cette pratique dans les villes qui consistait r cup rer et recycler les os d animaux de boucherie des fins d engrais naturels De la m me mani re les chevaux dans les champs les troupeaux de moutons participaient la fumure des terres attention je ne dis pas qu il faut revenir au labour avec les chevaux mais c est une illustration des compl mentarit s possibles l industrialisation de l agr
5. 1 A k nce PAT Le site de La Prade bord par le village de Canoh s Maintenir des paysages agricoles dans nos d partements m diterran ens face la pression urbaine restera un v u pieux tant que les am nageurs ne s engageront pas sur deux points e Donner les moyens aux agriculteurs de d velopper leurs activit s sur des espaces adapt s une r elle conomie agricole e Assurer leur maintien dans la dur e condition indispensable l amortissement des investissements que n cessite l agriculture la mise en place d un P rim tre de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels p riurbains PAEN et du plateau agricole attenant prouve ce double engagement des municipalit s de Canoh s et de Pollestres Pyr n es Orientales faveur de la p rennisation de l identit du territoire et de son agriculture Le PAEN un outil qui procure une stabilit fonci re et une lisibilit en allant plus loin que les documents d urbanisme Comment viter qu un espace agricole de pr s de 300 ha au contact de l Agglom ration subisse terme un abandon progressif le transformant en friche 2 Le dispositif PAEN est en mesure d apporter les r ponses attendues aux divers probl mes en jeu e La bonne sant des exploitations agricoles est entrav e par les tensions du march foncier dans un contexte tr s marqu d extension de l urbanisation e Le paysage singulier de La Prade t
6. Un programme d actions Un droit de pr emption sp cifique Effets long terme protection et valorisation durables Loi DTR 2005 157 du 23 f vrier 2005 et le d cret d application n 2006 821 du 7 juillet 2006 relatifs la protection et la mise en valeur des espaces agricoles et naturels p riurbains Droit de pr emption SAFER pr vu par l article L 143 2 du code rural et de la p che maritime Contact Philippe Assens chef de p le Agriculture For t Espace rural www cg66 fr rubrique agriculture le journal du CAUE de l H rault mai 2011 N 90 L Re rc hes efficaces Unen mosa que e paysages ie aux activit s agricoles Les Op rations Concert es d Am nagement et de Gestion de l Espace Rural OCAGER sont des actions collectives r pondant des enjeux locaux dont les objectifs conomiques sociaux paysagers culturels et patrimoniaux sont bas s sur la concertation et l implication des acteurs du territoire Situ 40 km au Nord Ouest de Montpellier le bassin versant du Salagou est situ aux confins de la zone viticole de la plaine de l H rault et des premiers contreforts du massif de l Escandorgue Cet ensemble paysager et patrimonial pr sente des qualit s esth tiques naturelles et agricoles exceptionnelles qui supportent galement une grande diversit d usages la charte architecturale urbanistique et paysag re dont s est dot le territoire a fait appara tre le r
7. relayant les artistes pour accueillir le public et commenter les uvres dans leur contexte Des ateliers p dagogiques pour un jeune public encadr s par des professionnels sont propos s abordant la probl matique de l environnement par le biais artistique Au croisement du design du paysage et des arts plastiques se construisent de nouveaux regards sur la ville Une manifestation remarquable double titre elle t moigne de la capacit d une structure associative porter une offre culturelle de qualit dans un village de 6000 habitants et favorise l implication des habitants par une d marche participative Xavier Mestre CAUE34 Zoom sur Armelle Caron Elle avait propos en 2010 un atelier dans le parc du ch teau sur le th me Ranger la ville Dans la s rie Tout bien rang elle poursuit son travail de d composition de la trame urbaine de certaines villes Montpellier Istanbul New York Berlin partir des plans les flots sont class s align s pour aboutir un anagramme graphique proposant r ii P APEE Adi hahi ih ii P o Ta ep ap ii sa w aliii me gps m Hili l En pe ns le iii AE L j gik ES x un nouvel ordonnancement Dans le cas de Montpellier ou Paris la d marche a abouti une maquette en bois Les flots sont mis la port e du public dans le cadre d ateliers puzzle pour une r invention collective de la ville Durant l exposition Archi amp BD la vi
8. Actions et projets en faveur d une agriculture durable La cr ation d une bourse des terres Pour pallier la difficult de certains agriculteurs d acc der la terre cette petite cellule locale doit rendre lisibles l offre et la demande Elle est compos e de StAndr ens qui connaissent bien les terres viticulteurs mara chers anciens pr sidents de la cave coop rative employ s du canal de Gignac et leurs dynamiques de ventes En partenariat avec la chambre d agriculture la SAFER est charg e du suivi des mutations des terres et assure un conseil aux candidats l exploitation expertise le journal du CAUE de l H rault mai 2011 N 90 13 sia Fip rm FF ju Pa a TT NA ren DT A NE VE a FE ed le A PAS L agriculture la porte A N d Ce un AU mr N Os y O Q O a SEN T QO O N 2 n O LS D Q Q fo D D technique et choix des terres en fonction de la Un march de producteurs locaux le dimanche matin culture d velopper Inaugur en septembre 2010 ce march permet aux habitants La valorisation des m tiers de la terre de b n ficier des circuits courts et offre aux agriculteurs aupr s des jeunes et artisans locaux des d bouch s suppl mentaires de s agit de sensibiliser les jeunes enfants aux m tiers commercialisation de leurs produits Une charte du march de la terre en faisant intervenir mara chers leveurs des producteurs locaux
9. Sud produit une acc l ration du ph nom ne Les fronts urbains ne cessent d avancer se d ployant sur les territoires agricoles qui font les frais de la conjoncture localement les situations se compliquent cause d attitudes sp culatives li es la mont e des prix du foncier qui mettent hors circuit toutes vell it s d implantation d exploitations agricoles l agriculture est donc au c ur des d fis majeurs du si cle et de notre soci t et notre chelle nous ne pouvons pas citoyens lus professionnels de l am nagement collectivit s publiques ignorer ces nouvelles r alit s du monde Elles nous concernent et nous impliquent directement quand il s agit de faire des choix d am nagement d urbanisation de pr servation des terres agricoles Retrouver du lien entre les consommateurs et les produits semble que progressivement nos soci t s de plus en plus urbaines aient perdu le lien avec la chose agricole Depuis un quart de si cle l agriculture tait plut t per ue comme une somme de probl mes pollution subventions maladies Pour beaucoup ce que l on mange n est plus reli un territoire ou un terroir mais au supermarch Pour d autres les terres agricoles sont soit de beaux paysages pr server et entretenir soit des r serves fonci res pour un urbanisme futur mais ne sont plus un lieu de production conomique facteur de d veloppement et d emplois Les paysans reviennent
10. association propose d investir galement le domaine priv et encourage les castriotes prendre une part importante dans la manifestation en ouvrant leurs jardins au public Mais aussi des habitants Quelques ditions plus tard les Castriotes toutes g n rations confondues se pressent pour tre pr teurs de jardins et soutiennent l v nement en y participant activement AU total une quinzaine d espaces ext rieurs priv s aux typologies vari es sont s lectionn s pour tre investis comme des lieux d expositions temporaires Cours de maisons de village friches en c ur d ilot jardins compos s potagers le but est de provoquer la rencontre dans l espace du jardin de fa on simple commente Val rie LassalWy ass Ald baran Au gr des pr teurs de jardins D ann e en ann e se dessine un nouveau parcours de balades artistiques dans le village une occasion de fre d couvrir le patrimoine du centre ancien ses placettes ruelles et chemins de traverses pour une exploration des jardins priv s en mode pi ton Odile Greiner ass Ald baran pr cise lt La programmation met en avant un ventail de cr ateurs artistes plasticiens designers architectes paysagistes aux cot s desquels les arts vivants musique th tre danse trouvent naturellement leur place Etudiants en coles d arts stagiaires se mobilisent pour pr ter main forte et assurer le bon d roulement de la manifestation
11. au centre de notre soci t Tout ce qui rel ve du faire pousser du renouvelable de l alimentation de l nergie de la protection des paysages et des cultures de la beaut est li l agriculture le journal du CAUE de l H rault mai 2011 N 90 9 Laits la porte des villes LOS lent r 4 lt 4 v g ra r n gt fs pa per FA i K i ss Le gt TE a a Pr S pe SA r 2 t A a en 77 cs 7 En Le ur LE VAT LEE Lee 7 AP G gt arr F PE zi 4 YA 0 ZAU VE ay K AN a de 72 Dr Ka Ep L Ve gi se s A Li in a 2 PA gt P g Alors quelle place r server aux agriculteurs dans nos soci t s nos villes et nos villages Historiquement les villages taient habit s majoritaire ment par des populations ayant un lien avec l agricul ture Les formes urbaines et les communaut s se sont construites autour et sur cette relation mais les mutations urbaines agricoles et sociales de ces cinquante derni res ann es ont fait clater ces mod les sociaux Le ca ract re rural et le projet collectif ont volu Que sontils devenus 2 Pour Brigitte Nougar des deux conceptions du vivre ensemble s opposent celle fond e sur la notion de village dans laquelle se reconnaissent les autochtones et certains nouveaux habitants cherchant perp tuer le caract re rural de la commune et sa dimension communautaire et celle rattach e la
12. croit sur le plan social comme sur celui de la conception urbaine cr e l Association des familles de Maurin et s entoure d une quipe d architectes et paysagistes Avec eux il entre en conception en premier l inscription du village dans une logique de paysage Puis vient le dessin d un urbanisme d espaces publics de liaisons pi tonnes et de placettes d acc s aux logements Le programme m le habitat emploi services et quipements collectifs Des dispositifs urbains permettent aux habitants de partager une vie collective De savants montages financiers offrent de vastes maisons avec des cr dits HLM Des ambiances paysag res de grande aualit se dessinent gr ce l unit architecturale et une v g tation typiquement m diterran enne Quarante cinq ans plus tard Maurin est encore une r f rence valeur d monstrative Tout au moins les deux premi res tranches qui totalisent 717 logements car les choix des municipalit s qui se sont succ d n ont pas t la hauteur pour le plus grand regret de son cr ateur La retraite ayant sonn Andr Dupy s tait ensuite investi dans son village de Camplong Conseiller municipal en 1983 puis premier adjoint en 1992 il prit la pr sidence de la communaut de communes Au fil des ann es il fit largement partager au CAUE ses projets pour dynamiser ces hauts cantons Mais l heure n tait plus la r alisation d id aux et Camplong est pass c t
13. e le 9 octobre 2010 par la municipalit Viticulteurs agriculteurs exploitants propri taires terriens et professionnels du tourisme se sont rencontr s au sein d ateliers ayant pour sujets l volution vers une viticulture bio la diversification ou la reconversion 2 les nouvelles cultures la bourse des terres et les aides aux transactions lachat fermage mise disposition Des repr sentants des services de l Etat des collectivit s territoriales et de la chambre d agriculture y ont t associ s et ont affirm leur int r t de soutenir l avenir agricole des terroirs locaux Les travaux se sont poursuivis par des d gustations la projection du film Solutions locales pour un d sordre global de Coline Serreau et une expo photos Regards sur mon terroir la journ e a attir plus de 200 personnes tandis qu un arbre a t plant au centre du premier jardin partag de la commune le journal du CAUE de l H rault mai 2011 N 90 15 Z k e Poursuite du parc cologique fi en direcion de la base de loisirs de Gignac F TS Fr E Sy 12 f DANY p I oa CS gt Ar se il Entre la ville et la rivi re Je un ensemble de terrains agricoles Ny pr server et valoriser le projet de la coul e verte de Valcordia sur les rives du fleuve HAN H rault entre Gignac et StAndr de Sangonis pr voit la cr ation d un grand parc urbain associ des espaces agricoles ne mara cha
14. eu la sensation d assurer la vraie pratique du service public Mais cet architecte a d autres cordes son arc ou plut t son violon car il a toujours men de front ses activit s d architecte et de musicien D sormais il peut se consacrer pleinement sa passion jouer du Uilleann pipe autrement dit de la cornemuse Irlandaise Alors bons vent et huile de coude Jean Pierre Retrouvons le sur Internet Irish OC Session ou tous les 3 7 mercredis du mois au O Flahertys pub N mes LV BA ms d Jean Pierre Goudrand entour de ses amis musiciens a d finitivement troqu sa casquette d architecte conseil pour le kil L assistance architecturale continue au CAUE de l H rault Jean Claude Pansier architecte re oit les particuliers tous les mardis et mercredis de 9h00 13h00 et de 14h00 17h00 sur rendez vous au 04 99 133 700 2 le journal du CAUE de l H rault e mai 2011 N 90 Source J P Goudrand Le CAUE de l H rault propose l atelier SHerrItOIres a car POUR LES LUS ET LES PROFESSIONNELS Le jeudi 19 mai 2011 de 14h00 17h30 dans les locaux de la Communaut de communes Vall e de l H rault Gignac La qualit architecturale et environnementale dans la gestion des autorisations d urbanisme Depuis 2008 l Etat se d sengage progressivement de l instruction des autorisations li es au droit des sols invitant communes et structures intercommunales assurer l inst
15. le indispensable de l agriculture dans le maintien de la qualit paysag re qui a abouti au classement du site ainsi que le lien privil gi entre l activit agricole et la biodiversit la charte souligne la fragilit de cette activit et le ph nom ne de bandlisation des paysages par la fermeture du milieu principalement d la d prise agricole En 2009 le Syndicat mixte de gestion du Salagou a lanc une Op ration Concert e d Am nagement et de Gestion de l Espace Rural visant un maintien et un red ploiement de l agriculture dans l espace rural en lien avec les autres usages et initiatives du territoire et notamment avec la d marche Natura 2000 En effet le bon tat des esp ces d oiseaux d pend de milieux ouverts et de la mosa que paysag re maintenus en grande partie par l activit agricole Des mesures agro environnementales ont t d finies et contractualis es avec les exploitants agricoles pour conserver le p turage sur les milieux ouverts proc der des r ouvertures des milieux ferm s par d broussaillage et r duire l utilisation de produits phytosanitaires en viticulture Le Syndicat mixte va animer la mise en uvre de ces mesures et compte sur la contractualisation d environ une trentaine d agriculteurs d ici 2013 Actuellement les actions de l OCAGER d marrent La premi re d entre elles r unira les agriculteurs pour les accompagner dans leurs projets de construction ou d agr
16. rise l ensemble des communes de l agglom ration perpignanaise concerne aussi Canoh s qui a enregistr une forte augmentation de sa superficie urbanis e Depuis 1980 le d veloppement urbain repr sente 58 de la surface totale b tie de la commune et il est en constante progression A cylturek AN Ti i a i fu dd Ye A ill des villes Tr FE i saii gt li we F z s x gr la por d eo asata ieis ii a sur rs Are Ha ms L i TEA Bi u Eku R MEN Un mode op ratoire bas sur la concertation la d marche partenariale et participative a t consid r e depuis le d but comme essentielle et s est r v l e comme telle Elle a repos sur une dynamique entre les acteurs institutionnels relay e par des entretiens individuels une table ronde avec les acteurs locaux et rythm e par trois comit s de pilotage La pertinence du p rim tre est essentielle les objectifs poursuivis l application des moyens mis en uvre pour y r pondre et les r sultats escompt s conditionnent fortement la d limitation du PAEN et sa coh rence Le PAEN tant une servitude qui s impose aux documents d urbanisme des communes concern es ces documents resteront compatibles avec l objectif de pr servation des espaces agricoles et naturels Dans la d pression de La Prade les actions se focalisent notamment sur l urbanisation aux marges de la d pression l artificialisation des prairies luz
17. ry la ZAP a t choisie comme solution au maintien des agriculteurs sur la commune Mais pour soutenir le dispositif le maire a souhait la cr ation d une association fonci re agricole de mani re garantir aux agriculteurs des surfaces cultivables rentables et les inciter ainsi maintenir leur activit Dans la Dr me une ZAP en cours sur la commune de Ch teauneutsur ls re est le r sultat d une mobilisation de la Chambre d Agriculture et de l association des maires de la Dr me signataires en 2006 d une Charte pour une meilleure prise en compte de l agriculture dans la gestion du foncier et de l urbanisme en amont de l laboration du Scot de Rovaltin Dr me Ard che Environ 1803 ha sont concern s P renniser les exploitations et s curiser les investissements des jeunes agriculteurs proposer une agriculture durable r pondre une demande locale et de restauration collective pr server le paysage agricole en r sistant la pression urbaine tels sont les objectifs de cette ZAP contacts Commune de Ch teauneutsur ls re 04 75 71 83 88 Commune de Drumettaz Clarafond 04 79 63 64 O0 Charte pour une meilleure prise en compte de l agriculture dans la gestion du foncier et de l urbanisme t l chargeable sur le site http rhone alpes synagri com rubrique documentation Mich le Bouis CAUE34 19 LUS la porte des villes A pit ns a S mhs le premier PAEN de sr
18. sistants mais sont sensibles au froid Le pire planter en Languedoc Roussillon est le Trachycarpus fortunei Chamaerops exelsa Sympt mes de contamination perforations concentriques sur les palmes pr sence de trous galeries et sciure la base des palmes sl dess chement des palmes et du bourgeon terminal Paysandisia archon planche descriptive Peu de moyens pour lutter Source Jean Beno t Peltier INRA auteur de Une glu salvatrice contre le ravageur des palmiers paysandisia archon INRA 2007 il n existe pas de solution unique et efficace contre le a www montpellier inra fr papillon mais des produits biologiques base de n matodes ont prouv leur efficacit Le charan on rouge Une menace toute aussi importante pour les palmiers le charan on rouge Rhynchophorus ferrugineus originaire d Asie a d j t d tect dans l H rault affectionne les esp ces de type Phoenix et Washingtonia Cet insecte de 2 4 cm de long de couleur orang e pond la base des palmes et sur les plaies de taille hy i j 3 rj Ae Tri a J TA D A 7 b ri pie A Photo Philippe Tixier Malicorne Es les sympt mes sont souvent tardifs apr s l infestation suintements bruns et visqueux trous sciures et galeries la base des palmes palmes vertes cassant subitement avec encoches la base affaissement et dess chement brusques de la t te du palmier Denis Fraisie
19. vill giature que des citadins majoritaires r duisent un cadre paysager une localisation strat gique leur permettant d optimiser l acc s aux ressources n cessaires leur qualit de vie Pour ces derniers le village n est pas rural il est une forme de ville Dans ce contexte comment penser l installation de nouveaux agriculteurs Encore r cemment un agriculteur pouvait construire son habitation sur ses terres agricoles En r ponse aux abus et au mitage induit par ces pratiques la tendance est la r duction des autorisations 10 gt AS er Fr LE x n s fi Na At 7 lt a a gt p w eo a 34 Si la mise en place de regroupements dans des hameaux agricoles plus ou moins proches des villages est l une es r ponses possibles l agriculteur jadis int gr la vie du vilage se verrait donc aujourd hui mis l cart Comment vivre ensemble Pour de nombreuses communes rurales de notre d partement la reformulation d un projetcommunautaire est un v ritable enjeu Celui ci doit s inscrire dans une logique de compl mentarit et non d opposition la ville La question spatiale en constitue l un des l ments d terminants I est important d inverser le regard de partir des potentialit s agricoles du territoire des paysages tout en se posant la question du devenir de l espace rural dans son rapport l espace urbain Ce serait une fausse bonne id e que de pen
20. 6 20 h ip aude caue lr org e Le CAUE du Gard s est engag dans une semaine cin matographique en partenariat avec le cin ma le S maphore de N mes Au programme Lundi 9 mai 20h00 Paul dans sa vie de R mi Mauger suivi d un d bat en pr sence du r alisateur Rediffusion mardi 10 mai 12h00 Mardi 10 mai 1 8h30 Sans terres et sans reproches d Eric Boutarin suivi d un d bat en pr sence du r alisateur Rediffusion mercredi 11 mai 12h00 Mercredi 11 mai 20h00 Agricultures et paysages Portraits d ares de Fran ois Adam suivi d un d bat en pr sence de Myriam Bouhadanne paysagiste au CAUE du Gard Rediffusion jeudi 12 mai 12h00 Jeudi 12 mai 20h00 le temps des gr ces de Dominique Marchais suivi d un d bat en pr sence du r alisateur Rediffusion vendredi 13 mai 12h00 Rens 04 66 36 10 60 http gard caue lr org le journal du CAUE de l H rault mai 2011 N 90 Photo M Bouis CAUE 34 e Le CAUE de l H rault propose ce dossier sp cial consacr aux probl matiques et aux enjeux de la question agricole contact presse FNCAUE laetitia Chaussonnaud T l O1 43 22 29 03 Site fncaue fr Courriel laetitia chaussonnaud fncaue fr PDSS E Tr T Er E h e Te En t ALh Es je rt C e ME ae ME Es un ets as re x y PAA EDE Ce PEL a Fk sa i ile y Et p pisati Li cible Mi ya px a b
21. DDTM 34 ddim cep herault gouv fr Mich le Bouis CAUE34 18 le journal du CAUE de l H rault e mai 2011 N 90 Le flop des ZAP la zone agricole prot g e un outil de protection du foncier agricole l chelle communale ou intercommunale encore peu utilis La loi d orientation agricole de 1999 pr voit la protection d espaces agricoles ou naturels qui pr sentent un int r t en raison soit de la qualit de leur production soit de leur situation g ographique par le biais d un classement en zone agricole prot g e Les ZAP sont surtout adapt es des secteurs agricoles rragilis s par la proximit des sites urbanis s Depuis le d cret d application vot en 2001 on ne recensait en mai 2009 qu une quinzaine de ZAP sur notre territoire Les raisons pour lesquelles ces dispositifs n ont que peu de succ s sont assez simples comprendre En effet le maire h site se mettre en difficult politique en gelant m me pour de bonnes raisons une partie de son territoire communal soumis des sp culations fonci res d j exprim es Seule une d cision supracommunale l chelle d un Scot par exemple le d douanerait de cet acte volontaire de politique locale une vision strat gique globale au titre de l int r t g n ral s imposant alors IOUS La ZAP peut donc tre un outil efficace de protection des terres agricoles dans les situations o la sp culation fonci re ne s est pas enc
22. OT O2 Mail variance wanadoo fr Site http Variance free fr Patrimoine cach Th me de la 14 dition de la Journ e du Patrimoine de Pays et Journ e des Moulins organis e par les Architectes du Patrimoine la CAPEB Conf d ration de l Artisanat et des Petites Entreprises du B timent Patrimoine Environnement F d ration Nationale des Associations de Sauvegarde des Sites et Ensembles Monumentaux les Maisons Paysannes de France le dimanche 19 juin 2011 Objectif Valoriser le patrimoine de proximit non prot g faire conna tre les paysages et les savoir faire traditionnels Dans l H rault des visites sont organis es Courniou Faug res La lour Orb Marsillargues Pouzols et StGervais surMare Programme complet et rens www journeedupatrimoinedepays com Journ es d Architectures vivre 2011 Manifestation organis e pour la 1 1 ann e cons cutive sur toute la France par les ditions A vivre magazines Architectures vivre EcologiK et Ex Maisons appartements extensions neufs ou r nov s seront ouverts la visite par leurs propri taires Les concepteurs guideront le public les week ends du 17 au 19 juin et du 24 au 26 juin Un guide complet des r alisations propos es pour chaque r gion para tra fin mai Rens www journeesavivre fr L Ecole des Maires Poursuite du cycle d but en f vrier et en avril 2011 organis par le CAUE du Gard et l Association des Maires
23. T l 04 67 91 96 93 Ecole nationale d architecture de Montpellier l Ensam accueille Guy Delisle auteur de BD et pr sente ses travaux au travers d une exposition jusqu au vendredi 20 mai le 18 mai 18 heures l auteur donnera une conf rence suivie d une s ance de d dicace Rens Ensam T l 04 67 91 89 89 Contact Virginie Duclos T l 04 67 91 71 16 Mail l l l l l l I I l i virginie duclos montpellier archi fr l l l l l l l l l l E sup rieure 20 ans de nature avec la Maison d partementale de l environnement le programme anniversaire de la MDE se poursuit jusqu en ao t 2011 Expositions conf rences sorties l adresse de tous les publics c l breront les 20 ans d engagement de cet organisme pour la connaissance et la protection de l environnement sous toutes ses formes Un programme d animations est galement propos par l Antenne d Olargues Programme complet MDE www herault fr environnement T l Prades 04 99 62 09 40 T l Olargues 04 67 97 88 OI Journ e de la Qualit Environne mentale de l Habitat 14 me dition des journ es organis es par l Association Variance pour promouvoir la qualit du b ti dans une d marche environnementale Ateliers exposants conf rences d bats seront propos s un large public le 29 mai Celles 34 au bord du Lac du Salagou Contact Christian Olive T l 04 67 95
24. andissement de b timents agricoles en site class La question du devenir du foncier agricole rassemblera les techniciens de la Chambre d Agriculture et de la SAFER les agriculteurs et l association Terres Vivantes Le d veloppement du r seau d irrigation dans la vall e du Salagou sera tudi avec le Conseil G n ral Dialogue et concertation seront l ordre du jour Mich le Bouis CAUE34 Les OCAGER sont issues du Fonds Europ en Agricole pour le D veloppement des Espaces Ruraux li la Politique Agricole Commune Ces initiatives de d veloppement local b n ficient d enveloppes financi res allou es par le FEADER sur 5 ans et n cessitent un cofinancement des collectivit s locales R gions D partements communaut s de communes environ 40 Le budget est uniquement d di aux actions de diagnostic et de r daction du plan d action puis l animation des actions et l accompagnement des projets La vall e du Salagou et le Cirque de Mour ze territoire de 9 800 ha a t class au titre de la loi des sites remarquables en ao t 2003 Ce territoire a galement t d sign ZPS Natura 2000 en octobre 2003 Dans un souci de coh rence g ographique et de compl mentarit des outils d action le p rim tre de l OCAGER environ 16 500 ha englobe celui du site class et de la Zone de Protection Sp ciale Natura 2000 dit p rim tre agro environnement Toutes les informations sur le site www lesalagou f
25. as franchir et ce pour les 10 ans venir Mais dans la r alit et depuis maintenant 5 ans de suivi du Scot o en est la consommation des terres urbanisables CAUE34 Comment arrivez vous maintenir les limites de l urbanisation au sein de l armature agricole et naturelle d finie par le Scot Jean Paul Gambier lt Tout d abord un constat chiffr nous avons observ que cinq ans apr s l approbation du Scot 80 du gisement de terrains potentiellement urbanisables sont toujours disponibles Globalement le pari du Scot est donc tenu Nous travaillons l int rieur de ces p rim tres d urbanisation potentielle dans lesquels des intensit s sont d finies pour ne pas dire des densit s En effet pour viter l talement urbain consommateur d espace nous sommes oblig s de travailler avec les lus pour viter des flamb es des prix qui mettaient en p ril les intentions du Scot en pr nant des outils anti sp culatits comme les ZAD zone d am nagement diff r par exemple Nous avons suscit la mise en place de ZAD sur pr s de 1900 ha dont1 3 des extensions urbaines potentielles cela peut para tre peu au regard des enjeux mais c est d j un grand pas De quelle marge de man uvre dispose l Agglom ration pour intervenir sur le foncier agricole pr server l EPCI n a aucune l gitimit administrative pour intervenir Nous devons attendre que les communes d clarent que l agriculture est un su
26. avenir l agriculteur serait peut tre bien celui dont d pend notre survie Pour autant les bonnes intentions ne sufiront pas tant la situation a empir La croissance d mographique au plan mondial n cessite une production que nul n est en mesure de garantir En effet la majorit des populations se nourrit de plus de viande d ufs de lait dont la production implique toujours plus de c r ales Une production tr s gourmande en eau et en nergie carburants dont les bio carburants c est le cercle infernal Pour noircir le tableau l appauvrissement des terres et l puisement des nappes aquif res ainsi que leur pollution sont av r s I semble que l on soit arriv au maximum d une productivit c r ali re notamment en Europe o malgr les aides de la Politique Agricole Commune PAC les agriculteurs ne per oivent qu une infime part du revenu de leur production 2 1 centimes sur euro apr s n gociation avec les discounters Notre r gion refl te caricaturalement des situations que l on retrouve avec moins d acuit ailleurs Les bonnes terres agricoles se font rares c dant du terrain devant un talement urbain nettement sup rieur aux besoins En France entre les ann es 1980 et 2000 les surfaces urbanis es auraient augment de 40 pour un accroissement de la population de seulement 10 Le foncier est consomm par l habitat sous forme de pavillonnaire diffus et de lotissements Par ailleurs l attractivit du
27. cette rente d urbanisation se chiffrerait au plan national environ 6 milliards d euros par an Communication au colloque Ecologisation des politiques et des pratiques agricoles mars 201 1 2 SOLAGRO association dont la mission est notamment d accompagner les agriculteurs engag s dans des d marches d agriculture durable Quels sont les freins l adoption de pratiques agricoles plus respectueuses de l environnement il y a un certain nombre de verrous technologiques et socio conomiques la mutation de l agriculture actuelle vers une agriculture raisonn e ou durable plus proche des consommateurs l ensemble de ces verrous tant plus ou moins li s La sp cialisation des bassins de production au niveau national et europ en ici le bl l l levage de porcs ailleurs la vigne le mara chage le tout induisant d placements et consommation d nergie importants l organisation des fili res de valorisation et de distribution des productions qui ne r mun re pas assez les agriculteurs ne leur permettant pas de capitaliser et de s assurer une retraite partir du fruit de leur travail ls sont oblig s de miser sur le foncier par la vente soit durant leur activit pour r injecter de l argent dans leurs structures soit en fin d activit pour financer leurs retraites Une technologie sophistiqu e qui rend incontournable la m canisation et l utilisation des intrants qui peut alt rer le milieu e
28. de son destin de Camplongrles Bains Andr Dupy s est teint le 19 f vrier dernier l ge de 85 ans dans son village de Maurin avant de rejoindre sa terre natale Jardins publics Jardins priv s D me dition en juin Castries Quand une association implique les habitants dans la dynamique culturelle d un village l association Ald baran a investi l ancienne biblioth que de Castries pour en faire un lieu diffuseur d art contemporain Si ge de l association et lieu d exposition les locaux mis disposition par la municipalit sont strat giquement situ s dans le centre en bordure de la route principale Pour en finir avec l id e re ue d un milieu artistique hors de port e l association se fixe comme objectif de faire venir la cr ation artistique contemporaine l int rieur du village pour la rendre accessible et provoquer la rencontre entre les artistes et le grand public l objectif est largement atteint Ald baran organise son activit de sensibilisation l art contemporain autour de trois actions majeures qui rythment l activit culturelle du village les r sidences d artistes tout au long de l ann e donnent lieu des expositions in situ et des rencontres entre le public scolaire et les artistes vivants la grande surprise des enfants o sont convi s les l ves de l ensemble du canton ainsi que les lus le magasin cadeaux d artistes qui ouvre ses portes cha
29. de vin etc Et dans les r unions POS les lus locaux ne comprenaient pas la position de nos services quant la pr servation des terres agricoles lls nous faisaient remarquer que nous ne savions que faire des stocks ce qui rendait d autant moins audible le message de protection des terres M me au niveau national l Etat n tait pas tr s mobilis sur cette question Les citoyens avaient des priorit s de qualit mais tout le monde consid rait que l approvisionnement alimentaire tait assur ad vitam ternam la situation des march s agricoles les meutes de la faim il y a peu ainsi que la perspective d une population mondiale de 9 milliards en 2050 ont maintenant r v l l importance de l enjeu le journal du CAUE de l H rault e mai 2011 N 90 Photo Sylvaine Glaizol CAUE 34 Quelles sont vos perspectives pour 2050 et au del il est peu pr s s r qu il faudra doubler la production alimentaire d ici 2050 Ces perspectives sont fond es sur les changements d habitudes alimentaires de pays mergents comme la Chine qui consomment aujourd hui plus de viande Mais il ne faut pas oublier qu un milliard de personnes ne mangent toujours pas leur faim Or 2050 c est demain et que ferons nous en 2100 les produits agricoles sont galement utilis s comme mati res premi res industrielles ou convertis en carburant Aux Etats Unis 40 du ma s est utilis pour produire de l thanol Parall
30. du Gard avec la participation de Jean Paul Cabanis agriculteur et formateur La prochaine session Espaces agricoles et planification aura lieu le 23 juin au lyc e agricole de N mesRodilhan et le 30 juin au Foyer communal de Massillargues Attuech de 16 h 18 h Au programme Planification et int gration de l agriculture dans l am nagement par JeanEmmanuel Bouchut DDTM du Gard la gestion de l espace agricole travers le PLU de Beauvoisin par R my Vallet Adjoint l urbanisme de la commune de Beauvoisin et Florence Fombonne Rouvier Urbaniste au CAUE du Gard Session suivante les 6 et 13 octobre 2011 S ance de cl ture le 10 novembre avec la pr sentation du programme de 2012 Stages Cantercel Cantercel site exp rimental d architecture organise des formations sur la construction respectueuse des habitants et de l environnement Prochaines dates Les 18 19 et 20 mai Construction en terre paille blanche l adresse des auto constructeurs artisans ma ons ou ma tres d uvre Formateur Olivier Scherrer responsable d Ecoterre entreprise d di e la construction cologique Dans le cadre du P le Formation Continue en Languedoc Roussillon Cantercel propose une formation la m diation La n gociation destin e aux architectes Objectif Conna tre l environnement juridique de la concertation qui est au centre des pr occupations dict es par les enjeux du d veloppement
31. durable Trois sessions Montpellier les 26 27 mai 16 17 juin et 22 23 septembre Programme complet disponible sur le site cantercel com Rens Sens Espace Europe T l 04 67 44 60 06 WWW Concours Vivre ensemble aujourd hui et demain Concours ouvert aux collectivit s locales promoteurs bailleurs sociaux architectes bureaux d tudes tudiants en architecture et urbanistes I r compensera des r alisations exemplaires id es innovantes et projets adapt s l allongement de la vie et au vieillissement de la population concerne les op rations immobili res ou immat rielles services conseils r seaux qui favorisent une vie partag e entre toutes les g n rations Dossier d poser jusqu au 15 Rens www prixvivre ensemble fr juin Bibliographie s lective Agriculture et Am nagement Ouvrages disponibles au Centre de Documentation du CAUE de l H rault e Charte pour une meilleure prise en compte de l Agriculture dans la Gestion du Foncier et de l Urbanisme Chambre d Agriculture de la Dr me 2006 e Etude pr alable la mise en uvre des PAEN en H rault Conseil G n ral de l H rault 2007 e Charte de l Agriculture et de l Urbanisme Morbihan Chambre d Agriculture du Morbihan 2008 e Guide pratique pour la mise en uvre d actions locales en faveur de la cr ation d activit en milieu rural Programme Habitat Rural en Massif Central 2007 2010 Relier R seau d Et
32. e contre la maladie du chancre color du platane Qui contacter l FREDON F d ration R gionale de D fense contre les Organismes Nuisibles 8 rue des Cigales 34990 Juvignac T l 04 67 75 64 48 Fredeclr wanadoo fr Directeur Philippe Tixier Malicorne SRAL LR Service R gional de l Alimentation appui technique d expertise et de contr le en mati re de protection phytosanitaire Place Chaptal 34000 Monipellier T l 04 67 10 19 50 Christine Colas T l 04 67 10 1961 christinecolas agriculture gouv fr Christine Bellier T l 04 67 10 19 82 christinebellier agriculture gouv fr Service Espaces Verts Ville de Montpellier Domaine de Grammont F Alric T l 04 67 20 99 OO fran ois alric ville montpellier fr la charte de l arbre urbain direction paysage et nature mai 1996 t l chargeable sur le site Conseil G n ral de l H rault Service Gestion des Routes Lionel Campo T l 04 67 67 70 31 Icampo cg34 fr Photo SRAL LR Grece et palmiers attaqu s Le papillon du palmier Depuis plusieurs ann es un papillon originaire d Am rique du Sud Paysandisia archon et ses larves causent des d g ts aboutissant la mort d un nombre croissant de palmiers dans tout l arc m diterran en Le palmier de Chine Trachycarpus et le palmier buisson Chamaerops sont particuli rement touch s Si les palmiers des Canaries Phoenix sont aussi sensibles les Washingtonia sembleraient plus r
33. e du SMGS Syndicat Mixte de Gestion du Salagou Aspasie Kamb rou architecte urbaniste au CAUE de l H rault Jean Christophe Marchal architecte conseil du Grand Site Salagou Mour ze 16h45 Atelier d bat Tour de table t moignages questions r flexions 18h00 Conclusions perspectives Ap ritif offert par le CAUE Inscription obligatoire aupr s du CAUE avant le 12 mai le journal du CAUE de l H rault mai 2011 N 90 3 Ar m VTT T y m L DIN SAA LA LJILJA L DO h N J Q Andr Dupy visionnaire humaniste Administrateur et fondateur du CAUE de l H rault il affichait sa passion pour l am nagement G ographe et grand marcheur il connaissait le d partement dans ses moindres reliefs y trouvant mati re et justification une vision prospective de ce territoire h raultais Un peu l troit dans sa fonction de directeur administratif et financier de la Safer Languedoc Roussillon il profite d une opportunit fonci re pour donner libre cours cette passion raisonn e et s engage en 1963 dans la cr ation rare d un village ex nihilo A l heure des ZUP et des grands ensembles Andr Dupy d fend l id e de la notion de village porteuse de valeurs humaines en r action au magma urbano de qu il aimait d noncer en cho Lewis Munford dans sa critique des grandes villes am ricaines et des urbanisations non contr l es Maurin il appliquera tout ce quoi il
34. e sur papier couch moderne satin fabriqu partir de p te D partement sans chlore PEFC Herault Imprimerie Atelier Six 04 67 63 52 O0 Tirage 2 000 ex N ISSN 1256 7450 Conseil G n ral Conception graphique Fr d ric H braud CAUE34 32 le journal du CAUE de l H rault mai 2011 e N 90
35. e t l d tection a rienne et spatiale e Des outils pour am liorer la gestion des digues Voil quelques unes des pistes de comp tences qu entend d velopper le programme qui devrait tre op rationnel en 2013 Contact Maison de la t l d tection 04 67 54 87 54 www teledetection fr Association Terres en villes En juin 2000 des lus intercommunaux et des responsables agricoles ayant mis en place des politiques agricoles p riurbaines sur leur territoire cr ent Terres en villes Cette association paritaire entre lus et responsables agricoles a pour objectif de mettre en commun leurs exp riences changer leur savoir faire pour promouvoir le r le et l int r t de l agriculture p riurbaine et pour favoriser le d veloppement de telles politiques sur les territoires fran ais et trangers Terres en Villes 40 avenue Marcelin Berthelot BP 2608 38 036 Grenoble Cedex 2 T l 04 76 20 68 31 Secr tariat Technique Bonnefoy T l 04 76 20 68 31 www terresenvilles org Serge Mich le Bouis CAUE34 28 le journal du CAUE de l H rault mai 2011 N 90 Photo F H braud CAUE34 es Platanes malades le symbole du midi en d tresse Que seraient nos routes nos places de village sans le platane 2 Depuis le XVIIe si cle l homme a multipli le platane par bouturage pour peupler les bords des voies de communication routes et canaux autant pour le bois que pour l omb
36. e terroir viticole de Lunel Viel permettra de limiter le recours aux intrants et de r duire les impacts sur l environnement Nous en revenons donc votre travail clair par vos arguments Expliquez nous ses objectifs Nous avons engag ce travail en 2007 Nous avons voulu disposer d un outil incontestable permettant de mesurer la r alit de l impact des processus d am nagement sur les sols agricoles Puis il s est agi de qualifier ces pr l vements En effet pr lever un hectare de cailloux ou un hectare de la bonne plaine agricole Mauguio c est tr s diff rent Enfin nous devons d velopper des outils pour les services d partementaux qui interviennent dans le cadre des porter connaissance des documents d urbanisme Ce qui importe maintenant c est que l enjeu agricole soit bien analys deux niveaux distincts Le niveau de l exploitation agricole Porter atteinte au parcellaire d une exploitation ce n est pas dramatique si l on trouve proximit une parcelle quivalente pour la poursuite de l activit le deuxi me niveau examin s par ment du pr c dent est celui des potentialit s Lorsque l on porte atteinte aux potentialit s agronomiques d un sol en le st rilisant il faut tre conscient que c est irr versible Il ne peut y avoir de compensation m me s il s agit d une parcelle en friche l am nager c est perdre du potentiel de production Ce n est pas parce que certaines f
37. er efficacement en milieu p riurbain des espaces agricoles et naturels enjeux et par l m me de s curiser les activit s qui s y exercent le p rim tre du PAEN doit tre compatible avec le SCOT et ne peut inclure de parcelles urbaines o urbaniser PLU ou comprises dans un p rim tre de ZAD Toute r duction ou modification de ce p rim tre ne peut intervenir que par d cret Un programme d action est labor par le D partement avec l accord des communes ou EPCI et avis de la Chambre d Agriculture pr cise les am nagements et les orientations de gestion permettant de favoriser l exploitation agricole la gestion foresti re ainsi que la pr servation et la valorisation des espaces naturels et des paysages A l int rieur de ce p rim tre le D partement ou avec son accord toute autre collectivit territoriale peut r aliser des acquisitions fonci res l amiable par expropriation ou pr emption En zone de pr emption des Espaces naturels sensibles ENS le D partement exerce son droit de pr emption Hors zone ENS le fait de cr er un PAEN fait na tre un nouveau droit de pr emption qui peut tre exerc la demande et au nom du D partement par la SAFER dans le cadre d une convention Lorsque le D partement d cide de ne pas faire usage de son droit de pr emption la SAFER peut l exercer R sultats attendus Un p rim tre de protection et de mise en valeur ou p rim tre d intervention
38. erne ray grass la disparition de la structure bocag re l absence d utilisation pastorale le fonctionnement du r seau de drainage ci contre Photo CAUE 34 Un carnet de route li aux enjeux Maintenir et d velopper l agriculture sur les plateaux el ses coteaux Pr server la qualit du paysage et de la biodiversit Am liorer le fonctionnement du r seau hydraulique dans La Prade Offrir des espaces r cr atifs et sociaux Un programme d actions et un plan de gestion pluriannuel Les orientations de gestion ont conduit l laboration d un programme d actions d clin en plan de gestion pluriannuel et assorti de fiches action permettant d valuer les moyens financiers mobiliser Le PAEN de Canch s Pollestres a t d finitivement adopt en octobre 2010 Dani le Orliac CAUE66 Les PAEN une comp tence des D partements Ce dispositif trouve son fondement juridique dans la loi relative au d veloppement des territoires ruraux qui attribuent aux D partements la possibilit de mener une politique en faveur de la protection et de la mise en valeur des espaces agricoles et naturels p riurbains le D partement avec l accord des communes concern es o des tablissements publics comp tents en mati re de PLU et apr s avis de la Chambre d Agriculture et de l tablissement public charg du SCOT s il existe peut cr er un PAEN Ce dispositif novateur a pour objectif de pr serv
39. eux alimentaires Les tudes portent sur l aptitude des sols porter diff rentes cultures et notamment des grandes cultures c r ales ol oprot agineux Parexemple les tr s bons sols d AOC viticoles ne sont pas forc ment identifi s au titre d un potentiel alimentaire Nous attirons votre attention sur le fait que la connaissance des potentialit s agronomiques des sols doit tre retravaill e et crois e avec d autres param tres par exemple l existence d un r seau d irrigation etc Notre souci est de porter l attention des am nageurs la connaissance de ces donn es qui compl tent les informations d j existantes zonage AOC par exemple Ces documents permettront d alerter les lus sur la localisation des zones fort potentiel et d orienter les options d am nagements dans le cadre des SCOT ou des PLU Il s agira de passer d une consommation l aveugle une consommation vertueuse et d accompagner les lus locaux qui sont les d positaires d une ressource sol non renouvelable l chelle humaine Mich le Bouis CAUE34 Perte d un potentiel agronomique des sols par artificialisation R partition de l artificialisation entre 1997 et 2009 par classe de sol 1 Part initiale des classes de sols par rapport la superficie des d partements littoraux 2 3 6 Les sols de classes 5 6 et 7 occupent 58 lt gt 44 des sols perdus par artificialisation entre 1997 et 2009 taient de clas
40. ge jardins familiaux et projets d agrotourisme Tout en valorisant le patrimoine cologique de la rivi re et des espaces naturels qui lui sont associ s cours d eau gravi res et v g tations il constitue un grand espace public associant d tente promenade loisirs sportifs et parcours de d couverte de la flore et de la faune Projets de r appropriation poyessive des grav es A ose Installation d une plateforme bio projet en cours s agit de cr er une centrale logistique pour l approvisionnement et la distribution alimentaire bio qui permettrait notamment d approvisionner la cantine des coles de StAndr d j adepte du bio Cr ation d un jardin cueillette Un mara cher devrait prochainement ouvrir ses portes au public pour la cueillette et la vente directe de produits issus de l agriculture biologique Ouverture du premier restaurant bio du d partement D initiative enti rement priv e l ouverture de ce restaurant a pr c d les projets communaux Situ sur la travers e du village ancienne nationale l Escale propose des repas enti rement bio et dont les produits proviennent essentiellement des fili res courtes Une r elle dynamique de valorisation de l agriculture et de ses multiples facettes m tiers paysages terroirs alimentation s est instaur e sur cette commune Elle est le fruit de riches partenariats et de convictions solides Mais comme le dit Jean Luc Croizier premier ad
41. griculture et ses espaces dans les Scot en vente aux ditions du Certu www certu fr Contre le gaspillage des espaces agricoles L Etat renforce la surveillance en cr ant la CDCEA Dans l H rault entre 1997 et 2009 les surfaces artificialis es ont augment de 15 repr sentant plus de 10 000 ha Ici comme ailleurs cette consommation d espace concerne le plus souvent les meilleures terres de nos d partements en termes de qualit agronomique Conform ment la loi de modernisation de l agriculture de 2010 l Etat instaure la cr ation de commissions d partementales de la consommation des espaces agricoles CDCEA compos es de repr sentants de l tat des collectivit s territoriales de la profession agricole des propri taires fonciers et des associations agr es de protection de l environnement La CDCEA sera obligatoirement consult e notamment lors de certaines proc dures o autorisations d urbanisme et chaque fois qu un projet d am nagement entra nera un d classement des surfaces agricoles Pr server le foncier agricole c est la fois garantir le d veloppement durable de l agriculture de la for t et des territoires et galement conserver une autosuffisance alimentaire actuelle et potentielle Source Herv Durif mission connaissance tude prospective la DDTM 34 I anime avec Alexandre Pailh s de la Chambre d Agriculture le Groupe de Travail Urbanisme et Agriculture GTUA Renseignements
42. iculture a mis fin ces pratiques Aujourd hui en Bretagne on importe des aliments pour les levages de porcs et on ne sait que faire du lisier Il faut donc repenser les syst mes agricoles et rechercher des compl mentarit s si possible au plan local La politique minist rielle de pr servation des potentialit s agricoles des terres vous semble t elle aller dans le bon sens Aujourd hui enfin on consid re la terre comme un bien rare et pr cieux au m me titre que l air l eau c est une bonne chose mais cela ne suffit pas La terre agricole fertile est une ressource la fois naturelle et construite par l homme ce qui signifie qu elle demande tre entretenue Elle est aussi une construction sociale Plaine de Mauguio Photo F H braud CAUE34 C est dire qu elle est le r sultat de pratiques Si les proc d s sont mauvais soit dus un usage intensif de produits nocifs ou encore des usages non respectueux des rythmes naturels alors la terre est mise mal elle est plus ou moins puis e Pour la r cup rer il faudra beaucoup d nergie estce la solution 2 Une terre fertile provient d un tr s long processus et peut tre d truite tr s rapidement Mais il me semble qu il ne faut pas raisonner au sujet de la protection de la ressource terre fertile ind pendamment de son contexte d utilisation Il serait plus judicieux de r fl chir conserver ou mettre en place des formes d agric
43. id raient que quelques hectares pr lev s ne constituaient pas un r el enjeu Mais le drame c est que 3 ou 4 ha r p t s sur 36 000 communes cela devient norme au plan national Cette consommation effr n e des terres et cette marche en avant non ma tris e nous place aujourd hui en France dans une situation fort pr occupante lorsque l on raisonne en 2000 pour un horizon 2050 c est une perspective qui n est ni celle de l am nageur en attente d une rentabilit imm diate ni celle de l lu qui a besoin tout de suite de sa salle polyvalente Nous sommes devant un probl me d chelle et de dur e qui d passe les contingences locales Tantque la comp tition pour les sols entre l agriculture et l urbanisme se fera sur le champ de l conomie l agriculture sera perdante la pr servation du capital agricole ne peut passer que par des outils et une volont politique forte 24 La politique agricole commune PAC mise en place en 1962 a eu des effets positifs sur le moment mais aujourd hui peut elle tre tenue en partie responsable du d sint r t que nous connaissons au regard des terres agricoles la PAC a t une r ussite sous certains aspects li s la modernisation de l agriculture au d veloppement de la production aux gains de productivit mais elle a rencontr de redoutables cueils avec des crises li es la surproduction de nombreux produits Nous avions des stocks de lait de beurre
44. ili res agricoles sont en crise que s ouvre le droit d utiliser les terres pour les am nager Ces pratiques doivent changer Il s agit des potentialit s des sols dans leur capacit produire leur affectation dans l imm diat pour une utilisation agricole ou non est un autre d bat eeu la porte des villes Vous voulez dire qu il faut consid rer les terres comme un patrimoine Une terre pr serv e qu elle soit en friche qu elle participe la biodiversit qu on la reboise peu importe l essentiel est de ne pas la st riliser Apr s tout si elle se reboise ce n est pas grave nos anc tres passaient leur temps d fricher des for ts donc dans 100 ans on pourra r cup rer la terre en cas de besoin l ne faut pas dire pour autant que seuls les agriculteurs sont les interlocuteurs pour la pr servation des terres C est une vision strat gique globale qui est du ressort des citoyens et des politiques Le code de l urbanisme introduit d ailleurs dans les r gles g n rales d utilisation du sol que lt le territoire fran ais est le patrimoine commun de la nation et impose une gestion conome Les donn es cartographiques et chiffr es ont elles une vis e sp cifique et comment les lus pourront ils s en saisir dans le cadre de l laboration des documents de planification Nous nous int ressons prioritairement l alimentation les donn es ont t trait es dans une perspective d enj
45. jet d int r t communautaire Cependant nous savons saisir les opportunit s quand elles se pr sentent et c est le cas avec l acquisition du domaine de Viviers 200 ha r partis sur les communes de Jacou Clapiers Assas et Teyran Cette acquisition va permettre la cr ation d un agriparc qui comprendra des espaces de cultures des am nagements p dagogiques sportifs et de loisirs qui engloberont les rives du lez jusqu au domaine de M ric Montpellier le m me sc nario est reproduit lav rune l initiative de la commune o la cr ation d un agriparc pr voit le d veloppement de cultures mara ch res et fruiti res auxquelles s ajouteront des espaces de promenade et de loisirs le long de la rivi re Mosson Si l Agglom ration est aussi devenue un propri taire de foncier agricole important il n est pour autant pas n cessaire d acqu rir pour ma triser Mais il faut l assurance que la fonction agricole sera bien valoris e Ces propri t s agricoles nous permettent d envisager des op rations de mise disposition de terres des agriculteurs qui doivent c der leurs terres au titre de projets d int r t g n ral De cette mani re nous maintenons le potentiel de production d agriculteurs qui restent en activit Source Scot de l agglom ration de Montpellier Mich le Bouis CAUE34 16 le journal du CAUE de l H rault e mai 2011 N 90 Photo F H braud CAUE34 Un bon binage vaut de
46. joint et responsable du projet Carrefour d avenirs pour tre vraiment efficace et aller encore plus loin en mati re d impacts et de projets agricoles il faut raisonner au niveau territorial et se saisir d un outil tel que le SCOT Aspasie Kamb rou CAUE34 eeu la porte des villes Entre Jean Paul Gambier CAUE34 Direction du foncier et de l am nagement op rationnel l Agglom ration de Montpellier Valorisation de la fonction agricole quelles garanties dans le Scot de l Agglom ration de Montpellier Le territoire de l Agglom ration de Montpellier est marqu par un foncier o la rivalit entre l agriculture et l urbanisation est intense En 2005 la valeur du m usage agricole tait d j de 1 3 euros contre 28 euros pour les terrains b tir Aujourd hui la diff rence est encore plus accentu e De nombreux propri taires agriculteurs n ont pas r sist cette plus value fonci re en vendant leurs terres cultivables Le Scot a tent d enrayer cette fr n sie en mettant en avant la n cessit d une agriculture p riurbaine de m me que la valorisation d espaces r cr atifs et de loisirs dans le prolongement des secteurs urbanis s sur le th me inverser le regard pour r v ler l armature des espaces naturels et agricoles C est donc cette armature au fort potentiel agricole qui d termine depuis l approbation du Scot en 2006 les limites que l urbanisation ne devrait p
47. lement les orientations techniques ont largement privil gi les intrants pour am liorer la productivit le sol tant r duit un simple support Des r flexions s laborent d sormais sur les strat gies d velopper les questions relatives l agronomie mergent nouveau l enjeu de la valorisation des potentialit s agronomiques des sols reprend une importance fondamentale Quelles pourraient tre les pistes de nouvelles attitudes ll va falloir produire plus et moindre co t en terme d intrants D une part il y a la course la terre et d autre part la course aux engrais comme l azote les phosphates et la potasse Si les engrais azot s sont relativement faciles synth tiser d s lors que l on dispose d nergie les ressources des deux autres sont en quantit limit e la surface de la plan te Ces intrants devenant moins disponibles et plus chers disposer de bons sols constituera un r el atout et nous ne pourrions que regretter d avoir dilapid une partie de ce patrimoine S il est possible de produire encore pendant des d cennies avec des pratiques agronomiques correctes le fait de disposer des sols avec de bonnes potentialit s le journal du CAUE de l H rault mai 2011 N 90 ki MaR EA pS TY iia ee qe fl i D TETE hnr F OR ara FS RE E Pal Le PE A PL ci a ae a a Hhhh L 1 E el ae er n Y sire WS DORE DUR Longs a PEL 2 E mie Aer id TIRE LRU a WT a i L
48. lle dessin e de 2010 Armelle Caron animait les ateliers lt Paris Tlokyo ville en morceaux la Cit de l Architecture et du Patrimoine l ensemble de ses travaux est pr sent sur le site www armellecaron fr le journal du CAUE de l H rault mai 2011 N 90 Programme www aldebaran creation contemporaine com Partenaires ville de Castries Agglom ration de Montpellier DRAC languedoc Roussillon Conseil R gional Languedoc Roussillon Ng N N TD lt ONTRE Architectures Vives Montpellier 6 me dition du Festival du 15 au 19 juin 2011 Les cours int rieures des h tels particuliers montpelli rains recoivent les architectures r v es de 11 concepteurs sur le th me de la rencontre Laur ats 2011 et titre des uvres e R my Poux Paris France pour Balade sensorielle e RD Factory St phanie Dambielle Fanny Roussin Montpellier France pour Dots e Hold up architecture R my Bardin Guillaume Jounet Paris France pour Souffle e GOAGROUP Nicola Canessa Nicola Pisani Gabriele Pisani Paolo Raffetto G nes Italie pour Expo d Expe e MOBA studio Igor Kovacevic Yvette Vasourkov Kate ina Sr mkov Zuzana Kuldov Barbora Simonov Martin Neruda Tereza Dufkov Prague R publique Tch que pour Between doors e D entre Florine Sachy Arnaud Manneheut Audrey Rzentkowski J r me Scorielle Lille France pour Ondesdechocs e YokYok Steven Fuhrma
49. mation pour d finir des modes de gestion concert e tel est le carnet de route des quipes scientifiques aux commandes Cemagref CIRAD ENGREF et IRD Quelques exemples concrets propos s gr ce la ma trise de l information spatiale et son traitement e l aide la gestion int gr e du littoral partir d outils et de m thodes pour la gestion des cosyst mes c tiers E HE HE HE HE EE E Ressources Sites Paysage et am nagement foncier agricole et forestier la version lectronique du guide sur le site du Minist re de l Agriculture de l alimentation de la p che de la ruralit et de l am nagement du territoire www agriculture gouv fr th matique environnement puis paysage et architecture Prendre en compte l agriculture et ses espaces dans les Scot en vente aux ditions du Certu 156 pages compl t es par un CD Rom T l chargement gratuit d articles et achat en ligne sur le site du Certu www certu fr L agroforesterie produire avec les arbres pour une agriculture diff rente brochure r alis e dans le cadre du programme national agroforesterie www agroforesterie fr La fin des paysans n est pas pour demain sous la direction de Jean Fran ois Gleizes Editions de l Aube janvier 2010 le suivi des ph nom nes dynamiques ou le diagnostic d impact des pollutions e le projet europ en Bacchus propose un partage de base de donn es partir d images d
50. ment aux premiers rangs des pr occupations Le diagnostic agricole Un pas vers la prise en compte de l agriculture dans les documents d urbanisme l laboration d un Scot et notamment durant la phase diagnostic telle que d crite dans le code de l urbanisme est certainement l un des moments privil gi s pour introduire la question des enjeux agricoles l chelle d un territoire Cependant pour atteindre ses objectifs le diagnostic agricole ne doit pas se r sumer une accumulation de donn es chiffr es mais il doit consid rer d autres aspects non quantifiables et en volution Ainsi comment faire ressortir le v cu des agriculteurs du p riurbain face la pression fonci re ou les ressentis des populations confront es aux nuisances agricoles ou encore l invasion du territoire agricole par les pratiquants de loisirs verts 8 Cette multiplicit d approches et de regards crois s est indispensable Elle doit t moigner de l volution des territoires de l importance majeure de l activit agricole en int grant les productions mergeantes et les pratiques alternatives comme elle doit r pondre aux attentes d une soci t de plus en plus exigeante au regard de l environnement notamment art l 122 du code de l urbanisme Les travaux conduits par le Certu et Terres en Villes dans le cadre de la d marche partenariale Scot t moins initi e en 2004 se concr tisent dans l ouvrage Prendre en compte l a
51. n Samson Lacoste Luc Pinsard Paris France pour le Mur du Mou e Angela Co Lexington Etats Unis pour Floats e Plux 5 Marianne Charbonneau Olivier Bourgeois Jean Bruno Morissette Jean Philippe Saucier Etienne Bernier Qu bec Canada pour Ma cours dans ta cours e Yun Jie Chung New York Etats Unis pour Seeing red e Universit invit e Universit d Aalto Helsinki Finlande pour Will Le prix du public du 6 au 17 juin 2011 12h le public est invit voter en ligne sur le site http favmontpellier nerim net pour son installation pr f r e en cliquant contact simplement sur le lien j aime et noter ses commentaires Les r sultats seront 17 proclam s le vendredi 17 juin 2011 19h asso_champlibre yanoo fT Le pavillon du FAV 2011 install dans la cour de l H tel Saint C me 32 rue Jean Moulin Le pavillon cr par l architecte grenoblois Guillaume Girod est r alis partir de mat riaux d emballage recycl s et n d un partenariat avec l association Eco Emballage 7 L URL n KA 1 FE mi Lt Fa r OR pam a i j r f Le F ol sl 412 IL Ty A at NN li V A Le DEES in h gt 4 LL N T Eri Lhe rauttsemar Te N 90 T O me i E a E gt vaia Ma D F i j 7 E k e y AY AGES du 9 au 15 mai 2011 Au programme dans toute la France expositions d bats projections de films visi
52. nent la mise au point de m thodologies de suivi et d valuation de l utilisation des sols partir de crit res communs aux partenaires europ ens du r seau en vue d un partage des donn es et des connaissances pour une plus grande coh rence des politiques publiques le Conseil G n ral de l H rault a en charge le recensement de l ensemble des outils op rationnels de gestion et d am nagement du territoire dans l optique de la pr servation des sols La pr sentation des outils de suivi et des bonnes pratiques se fera dans le cadre d un colloque en septembre 2011 l H tel du D partement de l H rault Tout le savoir faire des quipes du Conseil G n ral 34 sera mobilis Un moment privil gi pour f d rer des initiatives pour amener le monde de la recherche r pondre concr tement par exemple aux demandes des collectivit s d s lors que la consommation du foncier est en jeu Sont impliqu s les provinces de Torino et de Terni Italie les r gions de Murcia Espagne de Cr te Gr ce la mairie de Pembroke Malte et le Conseil G n ral de l H rault Le projet GEOSUD la technologie scientifique de pointe au service des territoires la Maison de la T l d tection Montpellier s agrandit pour faire place un programme ambitieux GEOSUD ou Geoinformation for sustenable development Surveiller les volutions de l environnement et des territoires comprendre leurs dynamiques et partager l infor
53. ore d clar e En ce sens elle peut tre utilis e comme outil de pr vention Elle est efficace galement si le dispositif est l une des donn es lors du travail d laboration des documents d urbanisme sUPracommunaux fiche technique La ZAP cr e par la Loi d Orientation Agricole du 9 juillet 1999 est une servitude d utilit publique qui s impose aux documents d urbanisme et qui ne peut tre lev e ou modifi e que par d cision du pr fet apr s avis des organismes agricoles Tout changement d affectation ou de mode d occupation du sol doit tre soumis l avis de la Chambre d Agriculture et la Commission D partementale d Orientation Agricole CDOA Son objectif est de soustraire de la pression fonci re des espaces agricoles fragilis s Les ZAP peuvent tre instaur es dans le cadre de l laboration d un Scot l initiative des tablissements publics des Scot ou l chelle communale dans le cadre de la r vision d un POS PLU l initiative de la commune le journal du CAUE de l H rault mai 2011 N 90 Photo F H braud CAUE34 Une autre faiblesse de la ZAP est son manque de contenu programmatique La proc dure d finit seulement un p rim tre mais ne l assortit pas d un programme d actions et de gestion car les activit s agricoles n tant pas assur es les terres peuvent aussi bien devenir des friches Dans la commune de DrumettazClarafond en Savoie proche d Aixles Bains et de Chamb
54. que ann e en d cembre et propose au grand public des uvres originales toujours dans l id e d une d mocratisation de l art contemporain la manifestation estivale Jardins publics Jardins priv s qui se d ploie pendant deux week ends en juin entre deux p les l ancienne biblioth que municipale et le ch teau de Castries dont le parc est mis disposition par la R gion Chaque jardin est consid r comme le nouveau contexte d une cr ation artistique provoquant surprises et questionnements x A ARE P EELA E Te b C o Lee 1 nc th rt Er r Dah N 2 aha z X de NEO AT ES EU 4 s en VS i TO 2 lt M A d E i AR re OA 5 PU L de et ce i bi h an 1 a v lt i b P 21 i N p A ES lt a X Pa j y r ii P ae A YA TIS t y T h i ee i 7 a F4 L k d i Le PE r MI Le l i F X f A bee E PUT NS a AS A NE Grt r W 1 E7 i r Photographies Sylvie Lafont Photo Brigitte Cala Une manifestation pris e du milieu artistique la sc ne ouverte propos e par Ald baran est appr ci e bien au del de l chelle d partementale par les artistes qui voient dans cette initiative une mani re de faire conna tre leur travail un public d amateurs toujours en qu te d v nements dans le grand sud Ayant pris ses marques dans l espace public du centre du village pour la premi re dition en 2003 l
55. r le journal du CAUE de l H rault mai 2011 N 90 2 eeu la porte des villes Entre avec la Direction R gionale de l Alimentation de l Agriculture et de la For t Bernard Clarimont Chef de Service Territoires et D veloppement Rural CAUE34 amp Christian Thiaumond P le Am nagement et D veloppement Durable Conna tre le patrimoine agronomique de sa commune la base de toute politique est la mobilisation de la connaissance C est pourquoi il est permis de penser que bien des d cisions d am nagement auraient peut tre t r orient es si la connaissance des sols dans leur capacit tre mobilis s pour une production alimentaire future avait t connue Aujourd hui des outils incontestables de donn es chiffr es sont port s l attention des am nageurs et des d cideurs Nous avons rencontr les responsables et membres des quipes l origine du programme CAUE34 Pourquoi avez vous ressenti la n cessit de mettre en vidence le potentiel agronomique des terres de la r gion DRAAF Nous faisions le constat que l on urbanisait all grement dans la plaine littorale languedocienne fertile alors que l arri re pays constitu de garrigue sur une roche calcaire n tait pas am nag en priorit Aupr s des services instructeurs des anciens POS l enjeu agricole tait difficile faire valoir Le raisonnement tait local relatif des int r ts plus imm diats Les maires cons
56. r CAUE34 Photo Philippe Tixier Malicorne Qu il s agisse du chancre color ou de l un ou l autre de ces insectes parasites l efficacit de la lutte pr ventive repose sur l obligation de signaler tout sympt me ou insecte suspect aupr s du SRAL et de la FREDON article L 251 6 du Code Rural le journal du CAUE de l H rault mai 2011 N 90 ps I Conf rences Caf Patrimoine amp Architectures Organis par l Association Patrimoine et Architectures Le 11 mai Penser la ville par l artcontemporain avec APC A t Public Contemporain le 25 mai le b ti ancien estil durable 2 Rencontre autour de Gabriel Jonqu res d Oriola Architecte des B timents de France SDAP de l H rault avec Norbert A igoin ing nieur structure et Thierry Cabirol ing nieur thermicien le 15 juin Lebunetel Architecte urbaniste Pr sident de l Association des Professionnels de l Urbanisme du languedocRoussillon 19h au Caf Riche Place de la Com die Montpellier T l 04 67 54 71 44 Rens Association Patrimoine et Architectures T l 04 67 639 589 Tisser la toile avec Nicolas Caf Climat Organis par l Agence locale de l Energie de Montpellier Mardi 7 juin De l eau de l eau Trucs et astuces pour l conomiser A 18 h 30 la Salle Bagouet Esplanade Charles De Gaulle Montpellier Rens ALE T l 04 67 91 96 96 www ale montpellier org Ou Nicolas Cattin
57. raditionnellement d di au vignoble est menac par la p riurbanisation et la d prise agricole pollution dysfonctionnement hydraulique fermeture des milieux conflits d usages e Le maintien ou la relance des activit s agricoles et pastorales constituent un v ritable enjeu pour lutter notamment contre les risques d incendie entretien 20 le journal du CAUE de l H rault e mai 2011 N 90 PT be sr Photo CAUE 34 Source PMCA 2000 de l espace et d inondation entretien des canaux d irrigation et de drainage Conscients de leurs responsabilit s les lus des collectivit s commune de Canoh s Perpignan M diterran e Communaut d Agglom ration PMCA et le Conseil G n ral des Pyr n es Orientales ont sign en d cembre 2008 une convention de partenariat afin de mutualiser leurs comp tences et leurs moyens pour faire de ce site un mod le dans la protection de l environnement le maintien de l agriculture et la pr servation du paysage gr ce un PAEN Les l ments de compr hension de la d marche un site des enjeux le p rim tre du PAEN est le r sultat d un arbitrage D une superficie de 28 lha il est constitu par 3 entit s g o morphologiquement distinctes La Prade offre un paysage rare en Roussillon qui s tend sur 89 ha et figure parmi les sites prot ger identifi s dans le sch ma d partemental des espaces naturels approuv par le Conseil G n ral en 2009 Au
58. rat gique au niveau d partemental appel C ur d H rault Projets d habitats d activit s d quipements et de valorisation d espaces naturels et agricoles composent le projet partenarial VALCORDIA pilot par le Conseil G n ral de l H rault kci il ne s agit pas uniquement de pr server les terres agricoles de l urbanisation mais d y promouvoir une viticulture et une agriculture dynamiques supports une alimentation de qualit Les lus en place depuis les derni res lections m nent une d marche de projet innovante Bas e sur la participation structur e d habitants et du monde professionnel le projet Carrefour d avenirs se construit autour de quatre axes e l avenir des terroirs viticoles avec un objectif de valorisation et de reconversion des terres agricoles e l avenir de l alimentation et la volont de contribuer une alimentation de qualit e l avenir de l habitat dont l objectif est l volution vers un co village e l avenir de l accueil touristique avec l objectif de d veloppement d un tourisme vert l ensemble de ces axes se d cline dans un plan d actions conduit par des lt groupes projets La r vision du PLU qui sera engag e avant la fin de l ann e aura en charge la traduction de cette nouvelle politique qui met en application les recommandations du d veloppement durable et s inscrit parfaitement dans la d marche Agenda 21 laquelle la municipalit a souscrit
59. re Son envergure ses vo tes v g tales marquent le paysage par son chelle monumentale et il constitue un rep re qualitatif dans l espace Aujourd hui ce patrimoine arbor de grande qualit qui a forg l image touristique du midi est gravement menac par un champignon D o vient le chancre color selon les donn es de la FREDON Le Ceratocystis fimbriata f platani est un champignon introduit sur la C te d Azur lors de la seconde guerre mondiale il tait pr sent dans le bois des caisses contenant des armes en provenance des Etats Unis Ce pathog ne tr s virulent constitue une grave menace pour tous les alignements de platanes les esplanades et les parcs de nos villes la maladie appel e chancre color s vit dans tout le grand sud de la France Midi Pyr n es Languedoc Roussillon Provence Alpes C te d Azur Rh ne Alpes Comment la maladie se propage t elle Toute introduction de spore du champignon dans un platane sain que ce soit par une plaie de taille une section de racine ou une blessure minime de l corce provoque une infection qui irr m diablement va tuer l arbre qu il soit jeune ou vieux grand ou petit La mort survient en 4 5 ans par destruction des canaux de s ve de l arbre Les voies de propagation du champignon Deux principales origines de diss mination de la maladie ont t constat es e les causes naturelles le vent l eau les insectes et rongeurs mais aus
60. re son utilisation largie et son emprise tendue la superficie du d partement Les donn es op rationnelles seront davantage tourn es vers l tat des sols que vers leur nature ACH sera ainsi en mesure de r aliser une expertise communale pour int grer les qualit s des sols dans les d cisions d am nagement l adh sion des communes l association est calcul e en fonction de la taille de la commune et suivant la nature de la demande Composition de l quipe Fr d ric Laget directeur Marie H l ne Breil agrop dologue Patrice Rouquier climatologue Benjamin Pallard charg d tude SIG et SGBD Fabienne Evan secr taire Abdoulaye Diankha informaticien contacts partenaires ACH 65 avenue d Assas 34000 Montpellier INRA SupAgro SIGHR AFES CG34 CA34 ADEME PAA AON Agence de l eau SAGE communaut s de communes contact ach34 fr www ach34 fr syndicats AOP et IGP SCOT ASA Exemple d une commune O R serve en eau des sols Ta La demande porte sur l opportunit de d velopper une urbanisation dans un secteur situ iraran a mes amram eoep EAR au sud d un village d environ 400 habitants l ensemble du territoire communal de Es Dons de age ha mors 1450 ha est tudi l analyse des sols du secteur en question montre des sols marneux eurent ver tet points bas o ns soat peu caillouteux profonds forte r serve en eau Soit un potentiel limit pour la viticulture mais par contre tr s int ressan
61. ruction des dossiers Au c ur de cette gestion la question de la prise en compte de la qualit est pos e 14h00 Accueil Louis Villaret Conseiller G n ral Pr sident du Pays C ur d H rault Pr sident de la Communaut de communes Vall e de l H rault Maire de Le Pouget Le Pr sident du CAUE de l H rault Brigitte Mas directrice du CAUE de l H rault 14h30 La qualit architecturale et paysag re des projets e Architecture et patrimoine Enjeux et responsabilit s Dominique Jacomet directeur du CAUE de l Aveyron e La d sormais incontournable dimension environnementale Laurent Grang charg d tude Qualit environnementale au CAUE 34 15h15 L Etat et l instruction des autorisations e Evolution du r le de l Etat tat des lieux et perspectives Laetitia Gayraud adjointe au chef du service Habitat urbanisme la DDTM de l H rault 15h30 Les collectivit s s organisent t moignages Le montage d un nouveau service d urbanisme Albert Sayag directeur g n ral adjoint de la Communaut de communes Vall e de l H rault e Architectures et paysages un engagement au quotidien Olivier Brousse directeur de l agence intercommunale d am nagement et d urbanisme de la Communaut de communes du Nord Bassin de Thau La prise en compte de la qualit architecturale et paysag re dans le Grand Site Salagou Mour ze Chantal Font maire de Salasc Clotilde Delforge directric
62. s 1982 il rejoint le groupe des architectes conseil tout en assurant en parall le une activit lib rale dans le Gard Cinq ann es lilloises en tant que chef de projet dans l agence de Claude Guislain pr curseur de l habitat autog r lui ont donn l envie de tester pour lurm me les valeurs cologiques qu il d fend encore et toujours Descendu dans le sud comme beaucoup il apporte le d sir d une vie diff rente fond e sur le partage de valeurs communautaires qu il va mettre l preuve avec un groupe d amis dans un projet de maisons group es en auto construction Corconne J ai mis 15 ans construire ma maison elle est isol e par l ext rieur elle fonctionne aux nergies renouvelables mais il y a 30 ans on parlait d utopie reconna til ironiquement Cette approche pratique et empirique lui sert quotidiennement dans son rapport ses patients En effet la connotation m dicale est justifi e face des personnes souvent dans un grand d sarroi les gens sont d sempar s et se posent les questions lorsque c est trop tard d plore Jean Pierre combien de garages plein sud de s jours plein nord et autres aberrations j ai t confront Pas moins de 3000 1 De la patience une qualit d coute une certaine dose de psychologie beaucoup de connaissances techniques tant sur les mat riaux que sur les questions nerg tiques voil quelques unes des qualit s de Jean Pierre A ce poste j ai
63. s sont in luctables pour enrayer un processus sanitaire non maftrisable et composer en m me temps un nouveau paysage arbor Vers quelles essences d arbres se tourner Si aujourd hui il n existe pas de programme de substitution des pistes ont d j t explor es l INRA a s lectionn un clone r sistant baptis Vallis clausa mais le recul n est pas suffisant notamment en cas de mutation probable du champignon du chancre color 30 le journal du CAUE de l H rault mai 2011 e N 90 i i x gt M Flammes bleues violac es i dans le sens du bois Un cahier de r f rences est en cours d laboration pour le Canal du Midi o de nombreux foyers ayant t d tect s des orientations sur des s quences paysag res nouvelles sont l tude apr s l abattage des platanes l alignement monosp cifique reste un probl me cause du risque de propagation de maladies quelles que soient les essences choisies Des recherches sur diff rents param tres li s l cologie du milieu ont permis de s lectionner quelques essences susceptibles de remplacer le platane Ainsi le micocoulier le tilleul et le ch ne blanc sont des pistes int ressantes autant par leur adaptabilit au milieu que pour leur impact paysager La liste se compl tera au fil du temps et des recherches la qualit de nos paysages en d pend Arr t Pr fectoral du 14 11 2006 N 2006 1 2718 prescrivant les moyens de lutt
64. sein des buttes mioc nes l rosion hydro olienne a creus une d pression sal e o s accumulaient les eaux de pluie Elle fut quip e il y a plusieurs si cles de canaux de drainage pour sa valorisation agricole syst me proche de celui de l Etang de Montady dans l H rault 4 pe es Fen S i d i x LE Te RE Co 4e RTE De pid A ee r ACTE LE Le 1 wT aiT Dr nan a7 A as g r TEE Le foncier y est morcel les occupations du sol multiples pr s de fauche jardins familiaux arboriculture viticulture luzerne et friches Soumis dans son ensemble aux risques d inondation son fonctionnement est d pendant du bon tat des infrastructures hydrauliques Aujourd hui les difficult s de gestion principalement imputables au manque de moyens financiers emp chent une bonne vacuation des eaux et expose le village des crues Le plateau agricole qui s tend au Nord et l Est b n ficie d un classement d Appellation d Origine Contr l e AOC mais il porte les stigmates de la d prise viticole La vigne n est pas remplac e la richesse avifaunistique s appauvrit et le risque d incendie augmente La zone de transition de coteaux int resse exclusivement Canoh s Elle englobe les flancs de La Prade Class e en AOC mais l instar du plateau elle est fortement marqu e par la d prise agricole l ensemble constitue une mosa que de milieux favorables l avifaune La pression urbaine qui caract
65. ser s paration et loignement des agriculteurs les agriculteurs sont appel s se repositionner clairement et positivement face aux enjeux li s l urbanisation et la protection des terres agricoles Quant aux n o habitants ils doivent devenir les acteurs constructifs de la red finition d un projet villageois o l agriculture pourrait retrouver toute sa place Brigitte Nougar des chercheure INRA Montpellier auteur de Habiter cohabiter en p ri urbain Quelle vivabilit pour l agriculture dans la ville durable la fran aise 2 Mich le Bouis Patrick Buffard CAUE34 le journal du CAUE de l H rault mai 2011 N 90 Photo P Buffard CAUE 34 Entre Fran oise Jarrige CAUE34 Enseignante chercheure en sciences sociales Montpellier Supagro UMR Innovation et d veloppement dans l agriculture et l agro alimentaire Repenser les syst mes agricoles CAUE31 Les inqui tudes que soul ve la disparition des terres agricoles sont elles fond es Fran oise Jarrige la protection des terres agricoles reste faible au niveau des instances agricoles En effet dans nos r gions les agriculteurs sont galement les principaux propri taires fonciers contrairement d autres r gions de France ouest o la pratique du fermage est courante Ces m mes agriculteurs sont donc aussi ceux qui vendent les terres agricoles pour l urbanisation Selon Philippe Pointereau SOLAGRO
66. ses 5 6 et 7 Les sols de classes 1 et 2 occupent seulement 22 gt 42 des terres taient des sols de classes 1 et 2 contacts Service R gional des Territoires et du D veloppement Rural T l 0467 10 18 9 draaf languedoc roussillon agriculture gouv fr 26 le journal du CAUE de l H rault mai 2011 N 90 Source DRAAF Toute la gamme des sols de l H rault ACH Association Climatique de l H rault initie un programme ambitieux Objectifs Sols 2015 pour un am nagement durable du territoire h raultais face aux changements climatiques Depuis 1980 l quipe d ACHY g re une base de donn es sur la nature des sols du d partement 241 communes ont d j t cartographi es et renseign es sur la nature des roches la topographie la profondeur la pierrosit le PH et la r serve utile l ensemble des donn es sous forme num rique est accessible sous syst me d informations g ographiques une chelle de 1 10 000 Cartes th matiques et fiches techniques sont accompagn es d un guide d utilisation l int r t de cette ressource n est plus d montrer et les demandes se font plus pressantes de la part des agriculteurs des communes des responsables de l am nagement mais galement des particuliers C est dans ce contexte d une sollicitation plus marqu e que ACH lance son nouveau programme sous le code OS 2015 Cette nouvelle base sera consolid e mieux implant e sur l ensemble du territoi
67. si les anastomoses connexion de deux racines entre plants sains et contamin s e Les causes accidentelles qui se caract risent par des interventions sur le houppier lors des travaux de taille et d lagage des interventions sur le syst me racinaire lors de travaux de BTP sur les sites de plantation des blessures avec des l ments pr alablement contamin s pareuses v hicules divers cordes d amarrage etc le champignon est un pathog ne vasculaire qui contamine tout l arbre des racines au houppier Tous les r sidus d un platane contamin sont contaminants y compris le sol o tait plant l arbre malade De ce fait le transport de mat riel contamin v g tal ou non terre est un facteur aggravant de propagation de la maladie Ainsi s explique l apparition de foyers loin de zones le journal du CAUE de l H rault mai 2011 N 90 29 ECOS contamin es la faveur de chantiers qui occasionnent le contact des outils pr alablement souill s avec des platanes sains ou de l eau de ruissellement qui entra ne de la sciure contamin e Comment reconna tre un platane malade les sympt mes se manifestent par l apparition au niveau de l corce de veines bleu noir m l de violet et d orange l corce se craquelle progressivement en prenant une teinte uniforme brun rouge Au dessus de cette zone le feuillage jaunit et se dess che Il n existe aucune m thode de soin curative ou pr venti
68. sign e par tous les participants et viticulteurs dans les classes de l cole l mentaire assure le respect des principes du d veloppement durable et du coll ge Les premi res interventions ont eu Un premier jardin partag bio lieu en f vrier 2011 Elles seront suivies de visites Situ dans une dent creuse du tissu p riurbain ce terrain de d exploitations et de mises en situation des enfants 1000 m met disposition des habitants qui le souhaitent en prise directe avec leur terroir et les professions une parcelle de 20 m pour un loyer symbolique de 25 associ es Un partenariat avec les lyc es agricoles euros par an de Gignac et de P zenas en cours de constitution Le jardin est compos de vingt trois parcelles individuelles compl te cette d marche de valorisation d une parcelle p dagogique et de trois parcelles collectives 14 le journal du CAUE de l H rault mai 2011 N 90 i r kd La Source JeanPierre Lavaille consultant Agde Groupe 6 Grenoble destin es aux coles et aux associations Les utilisateurs sont signataires d une charte qui les engage cultiver bio la cr ation d autres jardins partag s est pr vue dans le village dont un dans le nouveau quartier du Puech construit autour du coll ge ZAC du projet Valcordial Rencontre professionnelle et sensibilisations Nos terroirs une richesse valoriser tait le th me d une journ e de travail organis
69. t la fertilit de la terre rendant encore plus difficile un retour en arri re la difficult d acc der au foncier pour des jeunes d sireux de s installer Des associations comme Terre de liens ou la Conf d ration paysanne sont favorables l agriculteur bailleur de la terre Il faut donc agir sur tous les leviers en m me temps ce qui n est pas facile Si la qualit des terres et des ressources en eau le permettait pensez vous qu une reconversion des viticulteurs en agriculteurs serait possible On ne s improvise pas agriculteur le savoirfaire notamment technologique est important Passer d une culture p renne comme la vigne la culture de 20 30 vari t s pour le mara chage en circuit court par exemple c est un grand saut dans la reconversion Je pense que la reconversion se fera sur d autres ressorts les viticulteurs actuels se r partissent entre ceux qui ne vivent pas trop mal de leur m tier et ceux qui attendent la retraite et notamment la plus value que leur rapportera la vente de leur foncier pour cesser leur activit Ceux qui reprendront seront plut t des lt n os Mais ceux l ne poss dent pas de terres et n ont pas d exp rience la solution pourra passer par des syst mes de baux fonciers ainsi l investissement de d part ne sera pas au dessus de leurs moyens et ils consacreront leur nergie la production et non pas au remboursement des cr dits d achat des terrains l association
70. t pour des cultures mara ch res Les dessertes routi res du secteur en font un site galement convoit pour l urbanisation La commune aura donc prendre des d cisions en toute connaissance de cause Un report de l urbanisation sur des zones de garrigues potentiel agronomique moindre seratil envisag Quel sera le compromis trouver entre agriculture et urbanisation 2 Les arguments d un d bat sont Routes principales d sormais connus la d mocratie locale devra faire le reste mn ne paaa Le livret remis la commune comporte notamment une s rie de cartes des chelles diverses na e Une carte g ologique du territoire communal pr sentant les diff rentes roches m e Une carte topographique e Un ensemble de cartes mettant en vidence les unit s de sols profondeur pierrosit texture r serve en eau ci contre PH des sols e Une carte des terroirs viticoles ne aA eres Sources BO Topo DON sda ACH 34 Mich le Bouis CAUE34 le journal du CAUE de l H rault mai 2011 N 90 27 er eeu la porte des villes Occupation du sol et d veloppement durable des territoires dans l Arc M diterran en un programme 2011 2013 Ce projet Europ en est un programme de recherche et d changes d exp riences visant diffuser des pratiques raisonn es de consommation de l espace par l habitat les activit s conomiques et les quipements publics Les attendus de ce programme ambition
71. tes de sites et concours photos et ce dossier sp cial du journal du CAUE de l H rault l volution de nos modes de vie et de consommation positionnent les espaces agricoles au croisement des enjeux de d veloppement durable et des exigences conomiques et soci tales d veloppement urbain alimentation des villes d sir de campagne Les paysages agricoles s affirment comme des atouts majeurs dans la concurrence des territoires en constituant un patrimoine et une image de marque Les Conseils d Architecture d Urbanisme et de l Environnement qui accompagnent quotidiennement les territoires dans leur r flexion et leurs projets se mobilisent l occasion de cette deuxi me dition de la Semaine Agricultures amp Paysages marqu e par des v nements organis s dans toute la France Les collectivit s territoriales les agriculteurs les professionnels du cadre de vie les acteurs associatifs les citoyens sont invit s regarder les paysages agricoles d aujourd hui et r fl chir leur devenir et leurs enjeux e Le CAUE de l Aude organise un colloque le vendredi 13 mai Ne construisons pas dans nos assiettes autour des grands enjeux de l urbanisme des outils des m thodes des strat gies et des projets A l H tel du D partement de l Aude de 9h00 17h00 Et toute la semaine sont programm es des rencontres avec des mara chers des visites de jardins familiaux des conf rences etc Rens 04 68 11 5
72. tiv es devenant des r serves fonci res potentielles pour une urbanisation future C est donc tout un mode de penser l am nagement qui est aujourd hui remis en cause des habitudes bouscul es le confort des certitudes malmen dans un contexte des plus pr occupant 8 le journal du CAUE de l H rault mai 2011 N 90 Photo F H braud CAUE34 l objet premier de l agriculture tant de nourrir les hommes l entr e alimentaire para t tre le point de d part de cette vaste question qui se pose diff rentes chelles travers le monde Dans un article paru dans le courrier international du 17 f vrier 2011 l agronome et conomiste Lester Brown soulignait L ann e 2011 a commenc sous de f cheux auspices Le prix du bl a pulv ris tous les records du Royaume Uni Des meutes de la faim secouent l Alg rie La Russie doit importer des c r ales pour nourrir son b tail en attendant de pouvoir le mettre en p turage au printemps En Inde o l inflation annuelle des prix de l alimentation atteint 18 la protestation gronde La Chine cherche importer du bl et du ma s Le Mexique ach te des contrats terme sur le ma s pour viter une flamb e ing rable du prix de la tortilla Et le 5 janvier 2011 l Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture FAO a annonc que son indice des prix des aliments avait atteint en d cembre un record historique Agriculteur un m tier d
73. udes et de Liaison des Initiatives dans les Espaces Ruraux e Habiter autrement nos espaces ruraux Edmonde Fran oise Morin Relier 2009 e Charte agricole du P le Azur Provence Principes et programme d actions 2007 2012 Communaut d Agglom ration P le Azur Provence 2007 e Paysage et am nagement foncier agricole et forestier Collectif Minist re de l agriculture de l alimentation de la p che de la ruralit et de l am nagement du territoire d cembre 2010 e Campagnes urbaines Pierre Donadieu Actes Sud 1998 e Au bonheur des campagnes et des provinces Bertrand Hervieu Jean Viard Ed de l Aube 2001 e l archipel paysan la fin de la R publique agricole Bertrand Hervieu Jean Viard Ed de l Aube 2001 e La fin des paysans n est pas pour demain Jean Gleizes Ed de l Aube 2010 e Prendre en compte l agriculture et ses espaces dans les Scot Collectif Editions du Certu 2009 e Courrier International Num ro Sp cial 100 agricole Un tour du monde paysan 17 23 f vrier 201 1 Pr sident de la publication pr sident du CAUE de l H rault architecture environnement 19 rue Saint Louis 34000 Montpellier T l 04 99 133 700 e Fax 04 99 133 710 Mail caueherault caue34 fr htp herault cauelr org htto www caue r org Journal t l chargeable sur le site du CAUE34 D D a pi LS h 6 ses Ur agit pou y Document imprim avec de l encre i v g tal
74. ultures durables repr sentant elles tout un syst me cologiquement conomiquement et socialement viable La bonne chelle serait sans doute plus locale r gionale voire d partementale Pensez vous que l embo tement des chelles de d cisions soit un frein une plus grande r activit sur le terrain il est tr s compliqu de faire le lien entre toutes les instances d cisionnelles l Europe l Etat et les collectivit s Les communes ne sont pas comp tentes en agriculture elles le sont en urbanisme Par ailleurs les instances agricoles ne repr sentent que les professionnels d j en place Ceux qui souhaitent s installer ne sont pas pr sents d s lors quelle place accorde on aux syst mes alternatifs innovants port s par les nouveaux agriculteurs 8 Nous devrons compter sur la prise de conscience sociale car les lus ne pourront pas chapper aux revendications des habitants Ces derniers sont exigeants veulent une agriculture de proximit bio en quantit et en qualit et faible co t Ils sont habitu s aux syst mes industriels grande chelle et souhaiteraient une qualit de l offre efficace et accessible tout aussi vari e et calibr e qu au supermarch Il nous faut r apprendre manger selon les saisons et ses al as et se satisfaire de fruits et de l gumes moins homog nes moins normalis s mais aussi plus savoureux C est donc tout un apprentissage de la part des uns et des a
75. utres qui doit se mettre en place la n cessaire reconversion de notre agriculture comporte des co ts et des risques des innovations mettre en d bar 3 le mouvement associatif Terre de liens propose de changer les relations la terre l agriculture l alimentation et la nature en faisant voluer le rapport la propri t fonci re T l 09 70 20 31 18 lr terresdeliens org Un exemple dans l H rault Le hameau de Sahuc SaintEtienne d Albagnan Mich le Bouis Patrick Buffard CAUE34 Ses 12 le journal du CAUE de l H rault e mai 2011 N 90 Photo Kamb rou CAUE34 at TEE ART E Tli Ey a a a i ou E PE Psy ES T r a ST i 7 ri EN d i z te Vi riak CL gonis the le terroir viticole de Saint Andr de San A Saint Andr de Sangonis l avenir des terres et de l alimentation est au c ur du projet communal Un territoire strat gique Situ dans le coude d fini par la rencontre du fleuve H rault et de la Lergue le territoire communal est riche de terres alluviales de bonne qualit StAndr avec ses deux changeurs sur la A750 se trouve un quart d heure de Montpellier et subit depuis de nombreuses ann es une forte pression d mographique et fonci re Avec Gignac Aniane Clermont l H rault Paulhan et le chapelet des pittoresques villages accroch s sur les pentes des collines environnantes StAndr contribue la vitalit d un territoire st
76. ux arrosages Qu est ce qu un agriparc Entre l espace agricole et le parc de loisirs ax sur un l ment paysager majeur comme la Vall e du Lez ci contre ou de la Mosson voici l agriparcr On pourrait simplifier en annon ant qu il s agit d un grand parc de promenade dans lequel l agriculture tient un r le pr pond rant prend place dans les franges d urbanisation o les fonctions urbaines les espaces naturels et les espaces agricoles s interp n trent et cohabitent Les objectifs des agriparcs visent maintenir et d velopper l activit agricole offrir une commercialisation de produits en circuits courts de plus leur ouverture au public dans un but de promenade et de d couverte offre l opportunit de renouer des liens conomiques et sociaux entre les populations 17 LA a Un Guide des agriparcs mode d emploi r alis par l Agglom ration de Montpellier l attention des acteurs locaux sera disponible courant 201 1 Extrait de La lettre N 3 Agenda 21 Montpellier Agglom ration Septembre 2010 Site pilote de Clapiers de zoa F GTRAMILIGNE S partir du domaine de Viviers K Ra A une continuit verte int grera 2 aa des am nagements et des se quipements ainsi que des er PS activit s agricoles ENS un poumon d oxyg ne aux portes de secteurs tr s urbanis s WARS PROJET DACRIEARC CEEMAUSEULE LrAvesLenezt OBEIS
77. ve pour liminer le champignon dans le platane Tous les essais de traitement chimique ont chou cause de la localisation tr s interne du parasite hors d atteinte m me des fongicides syst miques La dynamique de propagation la maladie se propage rapidement de fa on impressionnante dans les zones humides partir des rivi res et canaux d irrigation C est pourquoi les alignements de platanes bordant le Canal du Midi sont particuli rement atteints En milieu sec routes villes parcs la maladie progresse moins vite mais inexorablement si aucune gestion de foyer n est r alis e Il est donc possible de freiner la propagation de la maladie Comment lutter Si une sensibilisation des professionnels de l arbre est r guli rement entreprise il faudrait cependant la renforcer pour tous les op rateurs qui peuvent tre amen s travailler sur des sites plant s particuli rement les entreprises du BTP les services des SRAL encadrent la lutte Des arr t s pr fectoraux sont pris et donnent les mesures prendre pour g rer les foyers Des mesures prophylactiques de d sinfection et de gestion des chantiers ont ainsi t labor es avec un arr t pr fectoral sur des p rim tres de s curit de 50 m tres autour des foyers Aucune m thode ne peut liminer le champignon dans l arbre et dans le sol contamin De ce fait les remplacements ne peuvent pas se faire avec du platane traditionnel Des alternative

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